Lourdes peines requises contre Mohamed Meziane et Al-Ismaïl Le Bataclan d'In Aménas... Le Bonjour du «Soir» Le parquet d'Alger a ouvert une information judiciaire pour «homicide involontaire» afin d’enquêter sur les failles dans la sécurité de la salle Bataclan, au moment de la prise d’otages sanglante qui a fait de très nombreuses victimes. Selon une radio, qui révèle l’information, c’est à la demande de la famille d'un des Algériens tués lors de cette attaque qu'a été décidée l’ouverture d’une enquête. Le parquet d'Alger a ainsi ouvert lundi une enquête pour homicide involontaire afin de faire la lumière sur les failles dans la sécurité de la salle parisienne. «Tous les témoignages montrent qu’il n’y avait pas de sécurité. Les barrières n’étaient pas fermées, les personnes n’étaient pas fouillées… Quand les terroristes sont arrivés, les portes étaient ouvertes», a expliqué un membre de la famille. Donc il y a franchement une négligence collégiale de tous ceux qui exploitaient ce site. [email protected] L'info est vraie mais il faut remplacer «parquet d'Alger» par «parquet de Paris», Bataclan par Tiguentourine et «famille d'un des Algériens» par «famille du seul Français tué». Enfin, si la justice française a jugé utile de recevoir une plainte qui soulève le «manque de sécurité» dans un site isolé aux fins fonds du Sahara, que dire alors d'une salle de spectacles située au cœur de Paris ? l «Je n’ai peur de personne», déclarait hier le président du FCE, en réponse à ses détracteurs. Confirmant une demande de prêt de 5 milliards de dinars à une banque nationale, Ali Haddad évoque la disponibilité d’un fonds allemand étranger à octroyer un crédit de 10 milliards de dollars «si besoin est» aux opérateurs algériens. Mazafran II en ligne de mire l L’OPPOSITION TIENT SON SOMMET AUJOURD’HUI l L’Instance de concertation et de suivi de l’opposition (Icso) devra arrêter, aujourd’hui jeudi, la date de la tenue de son second congrès après celui de Zéralda le 10 juin 2014. PAGE 5 Photo : NewPress Photo : Samir Sid «Je n’ai peur de personne !» l ALI HADDAD SE DÉFEND : PAGE 4 PAGE 5 Photo : Samir Sid Edition du Centre - ISSN IIII - 0074 l PROCÈS DE L’AFFAIRE SONATRACH 1 JEUDI 21 JANVIER 2016 - 10 RABIE EL THANI 1437 - N° 7696 - PRIX 15 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58 P ERISCOOP La colère de Saâdani [email protected] Jeudi 21 janvier 2016 - Page 3 Ammar Saâdani était rentré dans une grosse colère, il y a quelques jours, lorsqu’il avait appris que le sénateur FLN élu à El-Oued avait rejoint le parti rival, le RND. Le patron du FLN a remué ciel et terre. «Il faut me le ramener», aurait-il demandé dans son entourage, nous confie-t-on de source proche du parti. «Tout, sauf cela. Il est hors de question que Saâdani accepte d’être humilié dans son propre fief, El-Oued», nous explique notre source. La sortie de Bélaïb DIGOUTAGE Miss Par Arris Touffan Lors d’une émission télé, Miss Kabylie a dédaigné parler la langue de la région dont elle est l’ambassadrice pour s’exprimer en arabe. La mésaventure qu’elle subit alors montre, au bas mot, que la question des langues reste très sensible en Algérie, moins en soi que pour ce qu’elle cache, la reconnaissance d’une identité historique dans ce qu’elle a de plus ancien comme racine. A. T. [email protected] «Certains ministres ont cette fâcheuse tendance à souhaiter toujours qu’on dise du bien d’eux et qu’ils font convenablement leur travail. De ce point de vue, si un commerçant dit un jour que le ministre fait bien son métier est, pour moi, autrement plus important et beaucoup plus crédible qu’un témoignage venant d’un journaliste.» C’est ce qu’a affirmé, hier, Bakhti Bélaïb lors d’une rencontre avec les responsables de l’UGCAA. Reste à savoir quels sont ces ministres dont la «fâcheuse tendance» n’a pas plu à notre ministre du Commerce. Sellal à Addis-Abeba Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, se rendra, le 27 janvier prochain, à AddisAbeba pour une visite officielle. Il y représentera Abdelaziz Bouteflika au Sommet traditionnel de l’Union africaine, avons-nous appris de source officielle. Par ailleurs, Sellal reprendra ses sorties à l’intérieur du pays dès la semaine prochaine où il est attendu à Laghouat. Un jour, un sondage Faites-vous plus attention à votre consommation électrique depuis l’entrée en vigueur des nouveaux tarifs ? OUI Sans opinion NON Pensez-vous que l’équipe nationale de handball est capable de garder son titre de championne d’Afrique lors du tournoi du Caire ? Oui : 28,75% Résultat sondage Non : 63,32% Sommaire S. Opinion : 7,94% Retrouvez ce samedi le n°209 de Soirmagazine ENQUÊTE-TÉMOIGNAGES Les algériens doivent-ils réapprendre à être économes !? Depuis plusieurs mois, les Algériens n’ont qu’un seul mot à la bouche : austérité. Chacun s’attend à ne plus pouvoir joindre les deux bouts. Entre un train de vie dopé des années durant par les subventions et un retour progressif à la réalité des prix, les Algériens sont-ils préparés à renoncer à leur confort ? Pour comprendre leur état d’esprit, nous avons interrogé certains d'entre eux. ENTRETIEN «en règle générale, l’algérien n’a pas encore acquis la culture de la gestion du budget» M. Samir Elksouri, vice-secrétaire général, chargé des médias auprès de l’Association pour la protection et l’orientation du consommateur et de son environnement (Apoce), décortique le comportement des consommateurs en termes de gestion de leur budget et de leur consommation. Il les appelle à essayer de perdre certains réflexes tels que le stockage des produits. C’EST MA VIE La nouvelle destinée de Nadira Torturée, elle ne pouvait plus supporter de mentir aux autres, d’avoir honte de ce qu’elle ressentait pour Mouloud. Discrète et n’ayant jamais fait de vagues, elle surprendra tout le monde, quand elle décidera de tout laisser tomber. VOYAGE CULINAIRE Khdawedj ala derbouz, un plat qui nous vient de notre Casbah profonde Cette semaine nous découvrirons une recette qui tient ses origines de notre Casbah profonde. Ce mets était très prisé par les Algérois et dans les anciens temps, on le préparait surtout pendant le mois de Ramadhan et lors de repas de fête. Lourdes peines requises contre Mohamed Meziane et Al-Ismaïl Le Soir d’Algérie Actualité PROCÈS DE L’AFFAIRE SONATRACH 1 Jeudi 21 janvier 2016 - PAGE 4 Abder Bettache - Alger (Le Soir) Soulagement pour les uns et déception pour les autres. Les demandes formulées par le procureur de la République après plus de trois heures de réquisitoire ont été différemment commentées par la défense mais aussi par les proches et familles des mis en cause. Toutefois, pour une grande partie des personnes présentes à ce procès, les peines requises par l’accusation étaient en deçà «des propos tenus par le procureur de la République lors de son réquisitoire». Pour certains avocats, le parquet «n’a pas argumenté et présenté les preuves de son accusation». Le juge Boudrâa a requis des peines de 15 années de prison ferme à l’encontre de l’ex-P-dg de Sonatrach et de l’ex-patron du groupement algéro-allemand Contel-Frunkwelt et trois millions de dinars d’amendes, les fils Meziane à 7 ans (Bachir Fawzi) et 15 années de prison ferme (Réda) 7 ans contre l’ex-vice-président chargé des affaires amont. Pour ce dernier, le juge a évacué les chefs d’inculpation de «blanchiment d’argent et corruption». Pour les autres prévenus, le procureur de la République a requis 6 ans, 8 ans respectivement contre Zenasni et Maghaoui El Hachemi et Yazid. Concernant les autres mis en cause, à savoir Hassani Mustapha, Senhadji, Rahal, Mme Meliani, Cheikh Mustapha, l’accusation a demandé à leur encontre des peines respectivement de 1, 3 et 2 ans de prison ferme. Pour les prévenus Abdelaziz Abdelwahab et Aït Hocine, le procureur a demandé «l’application de la loi». Pour les personnes morales, à savoir Saipem, Contel-Frunkwelt, Contel Algérie, le parquet a demandé une amende de cinq millions de dinars. Il est 9 h 30mn. Reprise de l’audience avec l’entrée en action du procureur de la République. Ce dernier entame son intervention en rendant un «vibrant hommage à la presse nationale qui a joué son rôle d’information en rendant compte avec beaucoup de professionnalisme de toutes les journées d’audience du procès». Il poursuit : «Je me trouve dans une position de gêne totale, lorsque je me vois constitué dans une juridiction, où les mis en cause sont des cadres, l’élite de notre pays.» Il marque un temps d’arrêt et poursuit son réquisitoire sous le regard interrogatif de la défense. Tapis rouge pour Al Ismaïl Il entre dans le vif du sujet et évoque le «géant Sonatrach». «C’est grâce aux rentrées en devises de l’exportation du pétrole et du gaz que beaucoup d’infrastructures ont été réalisées dans notre pays. Sonatrach est une entreprise citoyenne. Sonatrach c’est vous et moi, c’est 40 millions d’Algériens. Sonatrach, c’est l’Etat algérien. Pourquoi, alors, jouer et gaspiller ce trésor ?», s’est-il interrogé. Et d’évoquer la première partie du procès Sonatrach. Il s’agit de l’affaire du projet de télésurveillance décroché par le groupe ContelFrunkwelt. Là, il marque un temps d’arrêt et déclare au grand étonnement de l’assistance : «Je salue l’esprit d’initiative, d’entreprenariat de Rédha Al Ismaïl». Toutefois, l’accusation fait un autre constat et fait savoir que «le mis en cause a brûlé toutes les étapes pour devenir ce grand homme d’affaires». «Il a dit que beaucoup de per- sonnes ont commencé avec une brouette et sont devenues de grands hommes d’affaires. Mais ces hommes d’affaires ont respecté les échéances et les étapes, mais pas Al Ismaïl», a expliqué le procureur de la République. C’est à partir de ce constat, que le magistrat remonte aux circonstances de la rencontre entre Al Ismail, et le fils de l’exPdg de Sonatrach. Il évoque la première rencontre en France, la rencontre de l’hôtel Sheraton, les voitures et les appartements et villas achetés. Mais il ne rate pas l’opportunité de rappeler, tout en s’adressant particulièrement aux membres du jury du tribunal criminel, «que le tapis rouge a été déroulé à Al Ismaïl. C’est une véritable stratégie de la grande corruption qui a été mise en place par les mis en cause». «Les projets décrochés et la tchipa versée» Il cite la première rencontre entre ce dernier avec les cadres de Sonatrach en présence de l’ex-Pdg». «C’est un message fort que Mohamed Meziane a transmis à ses cadres. Il a voulu leur dire qu’il faut faciliter la tâche à Al Ismaïl», a-t-il dit. Dans la salle, c’est le silence total. Seule la voix de l’interprète est entendue. Cette dernière traduit au représentant de la société Saipem les propos tenus par le procureur de la République. Le magistrat poursuit son offensive. Il ne rate aucune opportunité pour démontrer la «grande arnaque et la grande corruption dont a été victime la compagnie Sonatrach». Il s’est d’ailleurs demandé pourquoi ces affaires ont éclaté à partir de 2008. «Subitement à partir de 2008, les comptes des mis en cause sont pleins d’argent. Et bien sûr, on tente de justifier cette grande corruption par l’urgence dans l’exécution des projets». Le magistrat poursuit son réquisitoire et marque des points. La gêne est palpable chez la défense. Le magistrat exhibe des documents bancaires et déclare : «Les projets sont décrochés à gauche et la tchipa est versée à droite». Le magistrat Boudraâ évoque «la corruption», la «tchipa» et le «passe-droit pour décrocher des projets de grande valeur financière». Dans le box des accusés, les mis en cause font profil bas. Dans la salle où se trouvent d’autres prévenus non détenus, le malaise est total. Même le représentant de la société allemande Frunkwelt, qui a jusque-là affiché une grande sérénité depuis le début du procès, montre des signes d’inquiétude. «Il s’agit de contrats fictifs que la société allemande a contractés avec les mis en cause. C’est une corruption et un blanchiment d’argent en règle. Expliquez-moi, c’est quoi ce contrat de consulting pour une valeur de 30 000 euros ? Même le Premier ministre ne perçoit pas une telle somme. Dans ce cas, il était préférable que le fils de Meziane assure ce consulting à la chancelière allemande, Mme Merkel et là, les choses sont claires», a ajouté le magistrat. «Une villa louée à 100 000 euros pour voir la neige tomber» Il est 10h 52mn. Le réquisitoire du procureur de la République se poursuit toujours. Photo : DR Des peines qualifiées de «raisonnables», voire «indulgentes» ont été requises hier par le procureur de la République contre les mis en cause dans l’affaire de Sonatrach 1. Ainsi, seuls l’ex-P-dg de Sonatrach et l’expatron du groupement algéro-allemand ont vu l’accusation demander à leur encontre 15 années de prison ferme. Pour le reste, le procureur a requis des peines allant de 1 à 8 années de prison ferme. Les peines requises par l’accusation étaient en deçà des attentes. Usant tantôt de l’arabe classique et tantôt d’un arabe populaire, le juge Boudraâ avance ses atouts. La défense suspendue à son réquisitoire prend note de tous les dires du procureur. Ce dernier enfonce les cadres de Sonatrach à leur tête Mohamed Meziane, l’ex P-dg. Et de lancer à l’adresse de ce dernier : «Tu as informé ton ministre de tutelle, en lui disant que tu as des intérêts, toi et tes enfants dans tous ces projets et contrats que tu as octroyés dans l’urgence ? Tu aurais dû le faire et là on aurait vu la réponse du ministre». Tu veux nous prendre pour des idiots, ou pour des gens qui ne comprennent rien et en nous faisant croire que tu as trouvé des solutions de sécurité de haut de gamme pour Sonatrach. On a gonflé les prix pour que tout le monde en profite. Et ma grande surprise, lorsque un des mis en cause dans cette affaire déclare sans gêne j’ai loué une villa pour une semaine près de la frontière italienne uniquement pour voir la neige tomber. C’est grave M. le président ce qui a été fait. Pourquoi, il n’est pas parti à Chréa ou Tikdjda pour voir la neige tomber ?», a-til lancé en direction du patron du groupe algéro-allemand ayant décroché le marché de la télésurveillance. Le projet décroché par Saipem était l’autre moment fort du réquisitoire de l’accusation. Il bat en brèche les propos tenus par les inculpés lors de leur audition aux premiers jours du procès. Il évoque également le projet de la rénovation du siège situé à la rue Ahmed-Ghermoul. Une occasion tout indiquée pour le juge pour conforter la «thèse de la corruption dans cette affaire». «Sonatrach, c’est le peuple !» «Une nouvelle fois, on décide d’opter pour le gré à gré. Vous savez pourquoi on a décidé de la sorte ? Tout simplement parce que le ministère des Transports a exprimé son souhait d’en bénéficier. C’est grave ! Où se trouve l’urgence ?», s’est-il interrogé.Il est 11h 45 mn. Le procureur s’apprête à faire ses demandes. Il annonce la couleur en déclarant que «Mohamed Meziane n’a pas respecté ses engagements en tant que P-dg de Sonatrach. Il a fait dans le trafic d’influence, la dilapidation, le non-respect des lois, etc. La délégation n’efface pas la responsabilité. Sonatrach, c’est le peuple. Je parle au nom du peuple. Celui qui a commis une faute avérée doit payer. Il faut appliquer la loi dans son intégralité». Dans la salle, c’est le silence total. On retient son souffle. Le suspense est entier. Mais avant que le juge ne fasse ses demandes, il déclare : «Il faut rendre justice à ce peuple et frapper fort contre ceux qui ont dilapidé l’argent du peuple». Le réquisitoire terminé, place aux commentaires. Le choc pour certains et le soulagement pour d’autres. Le juge lève la séance et fixe rendez-vous pour les plaidoiries des avocats dans l’après-midi. Il est 14h. Reprise de l’audience. Les avocats de la défense ouvrent le bal. C’est le doyen des avocats qui entame les plaidoiries. Me Miloud Brahimi d’emblée s‘interroge où se trouve «réellement Sonatrach et que personne n’a le droit de parler au nom du peuple algérien», allusion faite à l’avocat de la partie civile, en l’occurrence Me Sellini qui est intervenu mardi passé en sa qualité de représentant de la partie civile. «Une justice du tiers monde !» Et c’est là qu’il se demande «qui défend réellement les intérêts de Sonatrach», en rappelant : «J’étais le premier avocat à avoir été constitué par Sonatrach six mois après l’éclatement de cette affaire pour défendre ses cadres». La plaidoirie de Me Miloud Brahimi pour le compte de Chekih, de Rahal et de Mme Meliani a commencé depuis 40 mn. Mais dans son intervention, l’avocat a opté pour une stratégie qui englobe implicitement la défense de tous les mis en cause. Les membres du jury suivent avec une attention particulière la plaidoirie de l’avocat. «Je suis au regret de vous dire que la justice est dans de très graves problèmes pour faire ce genre d’inculpation», a expliqué Me Brahimi. Avant d’ajouter : «Je suis désolé de le dire et je demande pardon au procureur de traduire ses demandes. Indirectement, il vous a demandé d’acquitter Mme Meliani et Mes Cheik et Rahal. Il n’y a aucun préjudice dans cette affaire». Me Miloud Brahimi monte en puissance et déclare ce que tout le monde n’a pas osé dire : «Nous sommes dans une justice du tiers monde !» Il s’explique : «On a évoqué des noms mais on a refusé de les convoquer». Le doyen des avocats cite les noms de l’ex-ministre de l’Energie et des Mines Chakib Khelil, ou encore Hamche Mohamed Redha, l’ex-chef de cabinet de l’ex-P-dg de la compagnie pétrolière Sonatrach M. Mohamed Meziane. Il conclut sa plaidoirie en demandant l’acquittement de ses clients, tout en citant en guise de fin de son intervention une phrase du chroniqueur du Soir d’Algérie Hakim Laâlam dans l’édition d’avant-hier. «Le journaliste Hakim Laalam a bien résumé la situation en disant qu’il faut nommer cette salle Chakib Khelil». A. B. Alger, la culture urbaine, Ouagadougou, Deir ez-Zor CE MONDE QUI BOUGE Alger. Passons sur cette tentative d’instrumentalisation d’AïtAhmed visant à remettre en selle l’ex-FIS. Affligeant pour ne pas dire plus. Mais arrêtons-nous sur l’interpellation de Mohamed Daha parce qu’il chantait avec sa guitare place Audin, au centre d’Alger. L’ interpellation a enflammé les réseaux sociaux et provoqué, deux jours Par Hassane Zerrouky plus tard, la mobilisation de nom- [email protected] breux jeunes dont beaucoup munis de leurs instruments de musique, sur ce lieu nommé en hommage à Maurice Audin, assassiné par les paras de Massu à l’âge de 25 ans, le même âge que les joyeux protestataires de samedi dernier. Par leur réaction, ces jeunes – filles et garçons – ont exprimé un besoin, celui de voir leur ville, Alger, «al Mahroussa» («l’Imprenable» au temps des corsaires barbaresques et de Raïs Hamidou, qui n’étaient pas turcs), qui a résisté aux hordes du GIA dans les années 1990, vivre son temps et devenir, à l’instar de Beyrouth, Tunis, Madrid, Barcelone ou Paris, une ville où l’on a envie de vivre et où la culture urbaine comme espace créatif ait toute sa place. Ouagadougou. C’est dans cette ville que se tient chaque année le Festival panafricain du cinéma et de la télévision (Fespaco). C’est cette ville qui a été ciblée vendredi dernier par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi). De crainte de paraître mollassonne par rapport à son présumé rival Daesh, avec qui elle partage les mêmes buts et le même projet démentiel d’instauration d’un Etat théocratico-politique, Aqmi se devait de montrer qu’elle pouvait surpasser en horreur l’organisation d’AlBaghdadi. C’est ce qui s’est passé vendredi quand un groupe djihadiste a attaqué le café-restaurant Cappuccino et l’hôtel Splendid fréquentés par des clients européens et américains, faisant 29 morts dont la jeune photographe marocaine Leila Alaoui et plusieurs dizaines de blessés. Et ce, un mois après l’attaque du Radison à Bamako en décembre dernier. Jusque-là, en effet, Al-Mourabitoune de Mokhtar Belmokhtar, affilié à Aqmi, faisait dans le marché lucratif des otages. «En 2011, selon des données gouvernementales américaines, Aqmi a reçu en moyenne 5,4 millions de dollars par otage libéré, soit un million de plus qu’en 2010. En automne 2013, 20 à 25 millions d’euros auraient été déboursés pour la libération de quatre Français au Mali (…) La cote de la rançon aurait même atteint 9,6 millions de dollars par otage, avec un temps de détention moyen de 200 jours, selon le bureau de conseil Control Risks», rapporte le journal suisse La Liberté. Si donc Aqmi a décidé de passer à une autre étape, en renonçant aux prises d’otages, c’est que l’organisation dirigée par Abdelmalek Droukdel a trouvé d’autres sources de financement et, partant, qu’elle ne veut pas laisser libre le terrain à son rival Daesh et à son affidé Boko Haram dans l’Afrique sub-saharienne, passés maîtres en matière de tueries de masse. Ce qui fait que Bamako, Ouagadougou ne sont certainement qu’un début et que d’autres capitales africaines, dont Dakar, Alger, Rabat, Casablanca, pourraient bien figurer dans l’agenda meurtrier de l’Aqmi. Deir ez-Zor. Et puisqu’on parle de l’Etat islamique (Daesh) comment peut-on passer encore une fois sous silence ce qui se passe à Deir ez-Zor en Syrie ? Dans cette ville, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH) proche des Frères musulmans syriens, qu’on ne pourrait soupçonner donc de parti pris (j’invite les islamistes maghrébins dont les Algériens, qui en doutent et qui sèment le doute, à se rapprocher de cette ONG), Daesh a enlevé au moins 400 civils tous de confession sunnite à Al-Bgheliyeh, banlieue nord-ouest de la ville de Deir ez-Zor. Rami Abdel Rahmane, directeur de l’OSDH, a déclaré craindre que l'EI «n'exécute les civils ou ne réduise les femmes à l'esclavage sexuel comme il l'a fait plusieurs fois dans le passé». Et 140 civils sunnites ont été exécutés à l’arme blanche, à savoir égorgés, par Daesh, et ce, sans qu’aucune autorité religieuse sunnite ait condamné ce crime. Et pourquoi n’arrive-t-on pas à venir à bout de Daesh alors que Washington et ses alliés ont détruit l’armée de Saddam en deux mois de bombardement ? Sans doute parce qu’ils ont encore besoin d’Al-Baghdadi pour redessiner la carte moyen-orientale. Je ne vois pas d’autre explication. H. Z. Actualité Jeudi 21 janvier 2016 - PAGE LE PRÉSIDENT DU FCE, ALI HADDAD, RÉPOND À SES DÉTRACTEURS : 5 «Je n’ai peur de personne» «Je n’ai peur de personne», déclarait hier le président du FCE, en réponse à ses détracteurs. Confirmant une demande de prêt de 5 milliards de dinars à une banque nationale, Ali Haddad évoque la disponibilité d’un fonds allemand étranger à octroyer un crédit de 10 milliards de dollars «si besoin est» aux opérateurs algériens. Cherif Bennaceur Alger (Le Soir) - Sa confiance en soi, le président du Forum des chefs d’entreprises (FCE), Ali Haddad, a tenu à l’afficher hier à l’hôtel El Aurassi, malgré «les reproches», les critiques récurrentes de ses détracteurs dont la secrétaire générale du Parti des travailleurs. A ces derniers, sans les citer nommément, le président de l’association patronale qui se voudra serein mais offensif, dira : «Je n’ai peur de personne». Intervenant lors de la clôture d’une assemblée générale ordinaire (AGO) du FCE et réitératif devant les médias, en présence de ses deux prédécesseurs à la direction de l’association, Ali Haddad a assuré que «ceux qui passent leur temps à dénigrer ma personne, à faire du Forum leur bouc émissaire, libre à eux. Si ça leur fait plaisir, qu’ils causent». «Nous, nous travaillons durement. Nous œuvrons à créer des richesses, des emplois. Nous construisons. Nous agissons mais nous ne faisons pas dans la spéculation», assènera le président du FCE qui affirme que «notre seule préoccupation, c’est l’Algérie. Nous ne sommes pas des prédateurs». Réagissant à «une campagne de diabolisation savamment orchestrée et systématiquement entretenue», Ali Haddad affirme que le groupe de BTPH qu’il dirige (l’ETRHB) et à qui est «versé 20 milliards de dinars de contributions et impôts» et qui escompte la création de 25 000 emplois d’ici la fin 2016, n’a jamais été privilégié pour la réalisation de projets infrastructurels et «n’a pris la place de personne». De même, le président du FCE tiendra à récuser le bien-fondé des critiques émanant de «ceux qui font feu de tout bois», concernant notamment ses rapports avec le gouvernement, sa «diplomatie parallèle» à l’international et sa dynamique de redéploiement au niveau national. «Notre rôle n’est pas de s’opposer au gouvernement ou de s’aligner sur tout ce qui vient du gouvernement, le FCE est un partenaire», Photo : Samir Sid Le Soir d’Algérie Ali Haddad, président du FCE. relèvera-t-il. Comme il réaffirmera avec dirigeant d’un important fonds alleforce que «le FCE n’a jamais formulé la mand (Hermès) qui lui aurait assuré sa moindre demande» de privatisation, disponibilité à octroyer un montant de dans la mesure où ce qui compte pour l’ordre de 10 milliards de dollars «si le Forum c’est «de défendre l’entrepri- besoin est». Une sollicitude financière se algérienne, publique et privée, affi- également exprimée par un fonds saoudien pour un montant de 100 milliée ou non». Concernant les informations faisant liards de dollars, relèvera le président état d’un prêt de la Banque nationale du FCE. Certes, le président du FCE d’Algérie (BNA) pour un montant considérera qu’il faut miser d’abord sur «invraisemblable», estimé à 15 mil- le concours financier national, local, liards de dinars, Ali Haddad se réfèrera avant de compter sur une telle sollicituau communiqué de cette banque de internationale, sans toutefois la rejepublique qui élude l’octroi d’un tel mon- ter. Récusant par ailleurs être un tant. «C’est faux. Pourquoi cet achar«salonnard», Ali Haddad affirmera qu’il nement contre Ali Haddad ?», dira-t-il. Néanmoins, le P-dg du groupe n’envisage nullement, «tant que je ETRHB qui indique que son groupe serai en vie», de créer une compagnie «travaille» avec plusieurs banques tant aérienne. Il s’agit plutôt, invoquera-t-il, publiques que privées (de droit algé- d’«encourager» tous ceux qui veulent rien) confirme néanmoins une deman- investir dans ce secteur dans la mesude de prêt de 5 milliards de dinars à la re où la promotion de la liberté d’entrebanque sus-citée «dont 3 milliards de prendre et investir constitue l’un des dinars pour l’acquisition d’équipements credo du FCE, qu’il s’agisse des secet deux milliards de dinars pour le cau- teurs aériens ou bancaires. Notons que l’AGO d’hier qui a draitionnement». Cela étant, Ali Haddad qui apporte- né un grand nombre de participants ra son soutien, ses «félicitations» à (près d’un millier de participants), à la tous les opérateurs économiques qui grande satisfaction de M. Haddad, a se déploient à l’étranger, citant tacite- été marquée par l’adoption de huit ment le P-dg du groupe Cevital, résolutions relatives notamment aux indique que son groupe est en discus- statuts de la nouvelle organisation de sions avec des opérateurs étrangers jeunes entrepreneurs Jil FCE et à la pour la réalisation de projets à l’interna- reconfiguration du système des cotisational. Et ce pour un montant «plus tions. A relever également qu’une proimportant», dira-t-il, que le chiffre avan- position de transformation du FCE d’association patronale en syndicat a cé de 15 milliards de dinars. Dans cet ordre d’idées, Ali Haddad été rejetée par l’AGO. C. B. indiquera avoir rencontré récemment le Mazafran II en ligne de mire L’OPPOSITION TIENT SON SOMMET AUJOURD’HUI L’Instance de concertation et de suivi de l’opposition (Icso) devra arrêter, aujourd’hui jeudi, la date de la tenue de son second congrès après celui de Zéralda du 10 juin 2014. M. Kebci - Alger (Le Soir) - Les membres de cette entité faisant partie des 11 recommandations du premier conclave de l’opposition, et installée, pour rappel, trois mois après, le 10 septembre 2014 au siège national du RCD, se retrouvent cette après-midi à partir de 14h au siège national du mouvement Islah dans leur traditionnel sommet trimestriel. Un sommet fortement attendu au vu d’une actualité nationale jamais garnie ou presque comme elle l’est. Avec, notamment la loi de finances de l’an- née en cours adoptée et paraphée par le président de la République dans les conditions que l’on sait et le projet de la nouvelle Constitution en sus, bien entendu, des amabilités que certains ténors de la décennie noire s’échangent actuellement. Autant d’ingrédients que chacun des membres de l’Icso a eu à «apprécier» individuellement et face auxquels il s’agira, à l’occasion de la réunion de ce jeudi, de se positionner en communion. Ce qui ne relève pas d’une sinécure, les uns et les autres ayant, à des nuances près, des lectures et donc des positions similaires. Aussi, les membres de l’Instance devront, à coup sûr, aborder le second grand conclave de l’opposition dont le principe a été arrêté précédemment et dont la date du 18 février, Journée nationale du chahid, a même été avancée pour son déroulement. Il s’agira d’arrêter donc la date et de s’y préparer via la mise sur pied d’organes pour ce faire. Dans cette perspective, soutient le président de Jil Jadid, un des membres de l’Icso, il sera question d’arrêter la liste des acteurs à contacter et à recontacter. Surtout ceux qui avaient pris part au conclave de Zéralda qui, ayant, depuis, marqué le pas, n’as- sistant qu’épisodiquement pour certains et s’éclipsant presque totalement comme c’est le cas notamment de l’ex-chef de gouvernement Mouloud Hamrouche ou du FFS qui avait préféré faire la promotion de son propre projet, celui de la reconstruction du consensus national. Selon Soufiane Djillali, la réunion de ce jeudi pourra aborder également les velléités de «déstabilisation» dont ont été victimes certains membres de l’Icso, dont celles ayant son propre parti. «Des tentatives vaines car, estime-til, l’ère des fameux redressements est révolue et les partis ont énormément acquis de l’expérience.» M. K. Actualité La recherche scientifique se met au service de l’agriculture POUR LA DYNAMISATION DU SECTEUR 6 mécanismes d’appui aux programmes de développement agricole, de la pêche et de l’aquaculture. «Dans le cadre du programme de développement agricole et de la pêche, Felaha 2019, les programmes de l’intensification des filières, de l’augmentation de la sole irriguée, de la mise en valeur des terres, du développement de la pisciculture en mer ou intégrée à l’agriculture, devront être mis en œuvre avec un accompagnement scientifique et technique rapproché, au niveau local, qui s’appuie sur l’innovation, les énergies renouvelables, les biotechnologies, mais également sur les sciences et la valorisation des savoir-faire locaux», indique-t-on au ministère de l’Agriculture. Ce partenariat, souligne le ministre de l’Enseignement supérieur, vise à développer la recherche et l’investissement dans le domaine de l’agronomie, «ce dernier étant un secteur stratégique qui permet de développer l’économie nationale, notamment avec la chute des prix du pétrole où nous devons diversifier notre économie». Selon Tahar Hadjar, son département a lancé un programme sur la protection alimentaire qui a mobilisé 1970 chercheurs et 501 équipes de recherches multidisciplinaires. Ceci, poursuit-il, à travers 37 établissements de l’enseignement supérieur et centre de recherche. «Nous disposons de compétences scientifiques dans plus de 200 laboratoires de recherche spécialisés dans le domaine de l’agriculture, la biologie, la biotechnologie et l’environnement et en irrigation», dit-il. Ainsi, des filières d'excellence seront ouvertes dans plusieurs établissements d'enseignement supérieur à travers le territoire national. Actuellement, il existe 330 doctorants en agronomie et 90 doctorants en ressources en eau. S. A. journée, il s’agira «de vulgariser le dispositif adopté dans le cadre du renforcement du système de sécurité sociale pour remédier à la faible intégration des non-salariés du secteur de l’agriculture, du développement rural, et de la pêche. De même que ce sera l’occasion de débattre des principales mesures opérationnelles qui seront mise en œuvre au profit des agriculteurs ainsi que de la facilitation des procédures de traitement des dossiers des exploitants agricoles et des mesures prises qui s’inscrivent dans le cadre de l’amélioration continue des prestations de services mises à la disposition de cette frange de population en matière de couverture sociale.» Le salon Agripro sera clôturé le 23 janvier 2016 et aspire à devenir selon les organisateurs, un rendez-vous incontournable pour tous les acteurs régionaux et internationaux du monde agricole, en leur offrant une tribune unique afin de présenter leur produit, leur diversité et leur nouveauté. A. B. La banque devant accompagner les grossistes de Semmar dans le processus de financement du nouveau marché de gros, après leur délocalisation du site actuel, n’a pas été encore désignée, a affirmé, hier, le ministre du Commerce, Bakhti Bélaïb, en marge d’une activité officielle de l’Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA). que les véhicules sont concernés à la condition qu’ils soient montés en Algérie. Selon lui, toutes les banques sont concernées par ce crédit, soulignant que l’octroi (des crédits) n’est pas une obligation pour les banques. Celles-ci demeurent libres dans le traitement qu’elles font par rapport à ce dossier, a encore précisé le ministre. S’agissant des licences d’importation, Bélaïb a rappelé que trois produits vont d’ores et déjà être soumis au nouveau régime des licences (ciment, rond à béton, véhicules), ajoutant qu’en ce qui concerne les autres produits, essentiellement les produits agricoles, un travail d’analyse est en cours au niveau des structures des ministères concernés. Une fois ce travail accompli, la liste des produits agricoles touchés par ce régime sera annoncée, selon le ministre. Ce dernier s’exprimait en marge de la cérémonie d’ouverture du deuxième conseil national de l’UGCAA à laquelle ont pris part un représentant du Premier ministre, le ministre des Finances Abderrahmane Benkhalfa, du représentant du ministre du Travail. Au cours d’une brève allocution, Benkhalfa a indiqué que les recettes de la fiscalité ordinaire vont cette année être le double de la fiscalité pétrolière, invitant les commerçants à y participer à travers leur adhésion à l’opération de mise en conformité fiscale volontaire lancée par le ministère pour intégrer les fonds informels dans la sphère bancaire. Benkhalfa a annoncé que ses services s’attelleront à élargir l’assiette fiscale, excluant une hausse de la pression fiscale. Y. D. Pour son développement, le secteur de l’agriculture demande l’accompagnement de celui de la recherche scientifique. Ce dernier est appelé à présenter de nouvelles recherches visant à développer le secteur agricole. Salima Akkouche - Alger (Le Soir) - Pour ce faire, les deux parties ont organisé, hier, une rencontre sous le thème «la recherche scientifique et l’innovation au service du développement agricole et aquacole». Le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et celui de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche ont décidé d’unir leur force pour la dynamisation du secteur agricole. Le département de Tahar Hadjar et celui de Sid-Ahmed Ferroukhi vont discuter pendant deux jours sur les éventuels Jeudi 21 janvier 2016 - PAge L’objectif de Ferroukhi et Hadjar, la sécurité alimentaire. Une première édition inaugurée aujourd’hui SALON INTERNATIONAL DE L’AGRICULTURE À ORAN Quelque 150 exposants, représentant des filières du secteur comme l’élevage, des vétérinaires, le phytosanitaire, les semences, les équipements et machines etc. prennent part aujourd’hui à l’ouverture de la première édition du Salon international de l’agriculture «AgriproExpo» qui a lieu au centre des conventions d’Oran. Pour l’occasion, le ministre de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche donnera le coup d’envoi du Salon. Amel Bentolba – Oran (Le Soir) - Hier, les exposants avaient déjà pris place au niveau de l’espace qui leur est réservé et ont entamé leur plan de communication avec les premiers visiteurs. Ce qui est à noter, c’est bien la prévalence de la production nationale : fromage, semences, miel, différentes charcuteries, transformation de céréale, volaille et transformation de viandes surgelées… Comme à son habitude dans ce type de manifestation, le ministre fera certainement le tour de la plupart des stands et s’entretiendra longuement avec les exposants. Suite à quoi il prendra part au niveau de la salle de conférence du CCO, à la journée d’information sur les nouveaux dispositifs relatifs à la sécurité sociale au profit des agriculteurs qu’organise la Caisse nationale de mutualité agricole (CNMA). Selon les organisateurs de cette L’ENTREPRISE PUBLIQUE MAGRO SUIT LA RÉALISATION D’UNE DIZAINE DE PROJETS Deux marchés de gros devraient être réceptionnés en 2016 Younès Djama - Alger (Le Soir) - Le ministre a ajouté qu’il effectue aujourd’hui même une visite de travail au marché de gros de Semmar en compagnie du wali d’Alger, Abdelkader Zoukh, et au cours de laquelle le membre du gouvernement évoquera le projet avec les grossistes. Ces derniers ont formulé leur souhait d’être délocalisés du lieu où ils exercent actuellement dans des conditions jugées inadéquates pour l’exercice de ce type d’activité, tout en s’engageant à participer au financement pour la réalisation du nouveau marché dont le lieu reste à déterminer. A ce titre, l’entreprise publique Magro chargée de la réalisation des marchés de gros suit la réalisation d’une dizaine de projets dont deux devraient être certainement réceptionnés durant l’année en cours, a encore révélé Bélaïb qui réfute toute idée d’abandonner les projets de marchés de gros considérés comme «des structures importantes». Sans donner de chiffres, le ministre du Commerce a affirmé que la facture des importations a diminué en 2015 par rapport à l’exercice 2014. Concernant le crédit à la consommation, Bélaïb a indiqué Photos : NewPress Le Soir d’Algérie Le marché de la conversion relancé Actualité Le Soir d’Algérie Jeudi 21 janvier 2016 - PAGE CARBURATION AU GPL Rym Nasri - Alger (Le Soir) Resté «gelé» depuis trente-deux ans, le marché du GPL commence à connaître une relance. Selon le directeur général de SARL Ghazal GLP, Benyoucef Arachiche, la hausse du prix de l’essence instituée par la loi de finances 2016 a boosté les gens à aller vers Sirghaz, un carburant précise-t-il, «économique et propre». «Auparavant, seuls dix mille à quinze mille véhicules étaient équipés en GPL par an, et ce, à cause de l’étroite différence qu’il y avait entre le prix de l’essence et celui de Sirghaz. Depuis le premier janvier dernier, nous avons enregistré un engouement vers le GPL, maintenant qu’il coûte 30% du prix de l’essence», dit-il. Seulement, poursuit-il, «nous ne savons pas s’il s’agit réellement d’un déclic pour aller vers le GPL ou s’il s’agit d’un simple effet psychologique». Intervenant, hier, lors d’une rencontre sur le thème «la promotion des véhicules à gaz, une nécessité économique et environnementale», organisée par l’Organisation algérienne de protection et d’orientation du consommateur, et son environnement (Apoce) à Alger, le DG du premier opérateur du Sirghaz fait preuve d’optimisme. «Si le rythme observé depuis le début de l’année sera maintenu, nous atteindrons la conversion en GPL de 50 000 véhicules par an», assure-t-il. Benyoucef Arachiche soulignant qu’aujourd’hui, le marché national dispose de deux cent mille véhicules GPL avant de rappeler l’objectif du gouvernement visant à atteindre un million de véhicules fonctionnant au GPL à l’horizon de 2030. Pour ce faire, il précise qu’il faut transformer 80 000 véhicules par an. Invité à cette rencontre, le professeur de thermodynamique à l'Ecole nationale polytechnique d'Alger, Chems-Eddine Chitour, Photo : DR Les récentes augmentations des prix des carburants n’ont pas fait que des malheureux. L’activité des sociétés spécialisées dans les conversions des véhicules en GPL connaît, depuis début janvier, une relance extraordinaire. Une situation qui coïncide justement avec la politique du gouvernement. Engouement pour le GPL depuis le 1er janvier. rappelle que l’Algérie consomme 40 millions de tonnes de pétrole par an et gaspille 20% de l’énergie. Il estime que le mode de consommation en énergie doit être revu. «Nous ne pouvons pas continuer à consommer l’énergie de cette façon. Il va falloir freiner ce rythme et trouver un autre mode de consommation», dit-il. Insistant sur la culture de la consommation et la nécessité d’économiser, le Pr Chitour appelle le ministère du Commerce à revoir sa politique. «Il devrait intervenir et arrêter l’importation et la commercialisation des appareils électroménagers de classe G, D ou F. Aujourd’hui, l’Europe est à la classe A voire A+. Des modèles qui, certes, coûtent plus cher mais qui consomment 7 moins d’énergie», explique-t-il. S’agissant du transport, il souligne que l’Algérie consomme actuellement, entre 14 millions et 15 millions de tonnes de carburant. Pour lui, la mise en place d’un programme pour l’équipement des véhicules en GPL s’impose. «Il faut introduire le GPL et le GNC. D’ailleurs, le gasoil que l’Algérie importe d’Italie et de France et de norme euro 2 est parmi les plus polluants alors que l’Europe est aujourd’hui à la norme euro 6», ditil. Le scientifique déplore aussi l’absence d’une politique de transport. «Au lieu d’investir dans le transport du rail et le transport commun, l’Algérie a investi dans l’automobile». Il insiste, ainsi, sur la mise en place d’une «réelle implantation du GPL» et des mesures incitatives pour «créer le différentiel entre le prix de l’essence et celui de Sirghaz». Il a également plaidé pour la mise en place d’une carte à puce pour la consommation du carburant afin dit-il, «de rationaliser et mettre fin aux fuites du carburant aux frontières». Ry. N. Les corps communs de l’éducation menacent ILS BRANDISSENT L’OPTION DU DÉBRAYAGE Etant dépourvu de siège, c’est dans celui du Snapest que le Syndicat des corps communs et des ouvriers professionnels de l’éducation nationale (Sccopen) s’est réuni pour dénoncer une marginalisation extrême outre des droits qui leur sont volontairement confisqués. Naouel Boukir - Alger (Le Soir) - Perdus entre le ministère de l’Education et la Fonction publique, chacun des deux départements se rejettent la balle quant à la prise en charge des corps communs. «Si nous ne relevons d’aucune autorité, c’est que notre existence est remise en cause», s’est emporté Sid-Ali Bahari, président du Sccopen. «Par où commencer ?», a-t-il ajouté. Le revenu de milliers d’ouvriers professionnels n’atteint même pas le SNMG, plus de 10 000 employés contractuels n’ont pas reçu leurs salaires depuis 12 mois. Il s’agit principalement des établissements de l’intérieur du pays, Sétif, Ghardaïa, Tébessa, et tant d’autres, a cité l’intervenant. Ajoutant à cela que les corps communs ont été quasiment «exclus» des systèmes de la Sécurité sociale, des primes ou encore des promotions. Selon lui, le véritable déclic a été déclenché depuis 2008 et s’est graduellement aggravé à partir de 2012. Depuis «la modernisation» du système de graduation en flèche des enseignants avec «des formations de formalité», les inégalités de traitements se sont accentuées. D’autant plus que les corps communs n’en ont pas bénéficié. Par ailleurs, si l’Etat parle aujourd’hui de «rationalisation», cette pratique n’a affecté que les ouvriers professionnels concernant le secteur de l’éducation «apparemment», a déclaré Sid-Ali Bahri. Les ressortissants de la Fonction publique, que ce soit du département de la santé comme celui des TIC, ont profité d’une augmentation de salaires dernièrement, a-t-il rappelé. Alors qu’il demeure encore des agents de sécurité au sein de collèges et lycées touchant à peine 16 000 DA par mois et travaillant 60 heures par semaine, sans primes ni commissions. Afin d’expliquer ce volume horaire démesuré, Mustapha Khor, l’un des responsables du syndicat, a précisé que 19 249 postes liés aux corps communs et aux ouvriers professionnels de l’éducation nationale sont aujourd’hui «délibérément» inoccupés par souci «d’économie», sans proposer une réorientation professionnelle aux concernés. C’est pourquoi un ouvrier professionnel a, à sa charge, plusieurs responsabilités accumulées. Et ce, sans contrepartie financière, a ajouté M. Khor, qualifiant cette pratique de «ségrégation et d’esclavage». En outre, la création du Sccopen en 2013 se justifie par le fait que le reste des syndicats de l’éducation se sont toujours consacrés aux requêtes des enseignants «uniquement» en dépit des corps communs qui répondaient présents à chaque manifestation, ont confié les deux intervenants. Autrement dit, «nous avons été trahis et par le ministère de tutelle et par les organisations syndicales qui nous ont promis de défendre nos revendications». Celle-ci est aujourd’hui dépendante des syndicats Cnapest, Unpef et UGTA, lui mettant aujourd’hui la pression au détriment des élèves, ont-ils ajouté. Par ailleurs, les responsables du Sccopen ont rappelé que la signature de la L’ONTA défend une tarification «consensuelle» TRANSPORTS L’Organisation nationale des transporteurs algériens (ONTA) a salué hier l’initiative du ministre des Transports qui s’est réuni avec les délégués de l’organisation en vue d’arriver à une solution consensuelle à la problématique de la tarification du transport, et ce, de telle manière à tenir compte de l’intérêt du citoyen mais aussi à préserver les intérêts des transporteurs. L’organisation syndicale indique dans un communiqué, reçu hier, que la tarification du transport était une opération «transversale» qui implique différents départements, ajoutant que le sérieux avec lequel cette question doit être appréhendée exige de ne pas se précipiter quant à sortir avec une feuille de route «forte» et «efficace». L’ONTA dit adhérer complètement à la démarche du ministère des Transports basée sur la nécessité d’améliorer la rentabilité des bus et taxis et cela à tra- vers l’amélioration du climat de travail, tout en se disant en faveur d’une tarification consensuelle susceptible, selon l’organisation, de satisfaire tout le monde, transporteurs et usagers. L’ONTA invite toutefois la tutelle à se pencher sur certaines contraintes d’ordre fiscal et organisationnel, et qui sont parfois derrière des hausses de tarification de l’ordre de 100%. L’organisation invite ses adhérents à faire preuve de patience et de retenue, ajoutant que le dialogue engagé avec la tutelle est toujours maintenu suivant la logique «gagnantgagnant». «Tout comme le ministère des Transports défend les intérêts du citoyen, nous défendons pour notre part la cause des transporteurs en toute honnêteté. Et en définitive, transporteurs et usagers sont tous des citoyens et il est inconcevable de faire passer l’intérêt de l’un au détriment de l’autre, et nous n’allons pas demander plus que ce que la loi nous garantit», lit-on dans le communiqué de l’ONTA. Y. D. charte d’éthique, à laquelle ils étaient les premiers à adhérer, n’est pas «le gage de leur silence». Et menacent que même s’ils constituent un syndicat de dialogue, celui-ci a ses limites. C’est dire que si le ministère ne manifeste pas une réelle intention de «nous accorder nos droits» et ferme les portes du dialogue, celles de la rue nous seront toujours ouvertes. N. B. EXPLOSION D’UNE BOMBE À SOUK LEKHMIS Deux citoyens blessés dont un amputé d’une jambe Mardi aux environs de 19 heures, deux jeunes de la commune de Souk Lekhmis, située à 35 kilomètres à l’ouest de Bouira, ont été victimes d’une explosion d’une bombe enfouie par les terroristes alors qu’ils se trouvaient dans la forêt voisine pour une partie de chasse. Évacués par des villageois qui ont accouru juste après l’explosion vers l’hôpital de Aïn-Bessem, l’un des deux blessés a eu une jambe amputée alors que le second souffrait de plusieurs blessures dues aux éclats de cette bombe artisanale. Aussitôt après cet accident, les unités de l’ANP et des éléments de la Gendarmerie nationale se sont déployés dans le périmètre mais , selon des sources sécuritaires, la bombe qui a explosé n’est pas récente ; les terroristes qui écumaient la région dans les années 1990 et même dans les années 2000 avaient l’habitude de miner le terrain pour retarder l’avancée des militaires lors des ratissages. H. M. Le Soir d’Algérie PENSÉE DE MALEK BENNABI 26) La désillusion ennabi a composé Vocation de l’islam (1954) sous l’influence morale et politique des évènements de Palestine (1948). Il pensait que cette débâcle allait réveiller le monde musulman et lui faire prendre conscience de ses défauts : «L’affaire de Palestine qui constitue indéniablement l’événement le plus marquant et, en un sens, le plus heureux de l’histoire moderne du monde musulman a en effet désintégré le chaos où ce monde se trouvait, engagé par certaines tendances anarchiques de sa renaissance. Elle a mis à nu toutes les fausses valeurs, toutes les illusions qui faussaient les perspectives de son avenir. Cette défaite providentielle, cette heureuse victoire du réel sur l’illusoire a libéré les esprits et les consciences qu’étouffait le chaos. Des voies nouvelles apparaissent d’ores et déjà devant les peuples secoués mais réveillés, désillusionnés mais tournés désormais vers le réel. La défaite de Palestine a inauguré une étape nouvelle de la renaissance musulmane. Les mythes ne peuvent plus se justifier devant les réalités que voilait jusque-là le halo des idéologies sentimentales. La psychose la plus redoutable, celle de la chose facile, a subi un coup mortel… Ainsi donc, le monde musulman se détourne de la voie de facilité qu’il suivait jusque-là et semble désormais s’engager dans une voie nouvelle, animé de la volonté non point d’éluder les difficultés, mais de les vaincre. Et du même coup, c’est une autre psychose, celle de la chose impossible qui disparaît à son tour…» A l’époque, il avait foi en l’avenir du monde musulman et pensait que cette humiliation allait le réveiller et l’engager enfin sur la voie des réformes : «Durant de longs siècles l’islam est demeuré statique, comme figé dans les formes que nous avons décrites et qui, engendrant la colonisabilité de la société post-almohadienne, ont eu pour conséquence la colonisation. Aujourd’hui, l’islam est en devenir, il a un avenir…» Ce devenir, cet avenir, il ne les attend pas du Maghreb ou du Machreq, c’est-à-dire du monde arabe, ni du monde centré sur la Méditerranée. Il pense qu’ils seront le résultat d’un déplacement du centre de gravité islamique de la Méditerranée vers l’Asie : «Le monde centré sur la Méditerranée a cessé d’être : sous le choc de deux guerres mondiales, il a fait place à un monde en forme d’ellipse et qui puise désormais son inspiration de deux foyers distincts. Le monde musulman, doublement polarisé, semble d’ailleurs obéir maintenant à l’attraction de Djakarta plus qu’à celle du Caire ou de Damas. Ce passage à une phase asiatique implique pour lui des conséquences psychologiques, culturelles, morales, sociales et politiques qui commanderont son devenir et son avenir, et tout d’abord dans la formation de la volonté collective. Jusque-là, cette volonté demeurait confuse et à l’état diffus au sein d’un complexe d’habitudes, de traditions et de préjugés variables selon l’espace et le temps, s’exprimant tantôt par le truchement d’une noblesse hétéroclite issue d’un pouvoir sans racines dans l’âme populaire, tantôt par celui d’un savoir dépourvu d’horizons. Ainsi, l’islam méditerranéen était-il dynastique par le pacha et son suzerain, tribal et nomadique au niveau de l’émir arabo-berbère, dogmatique et enfermé dans le vase clos de sa décomposition sous l’autorité du cheikh… La fin de l’ère B Contribution méditerranéenne marque pour l’islam sa libération des entraves internes» (Vocation de l’islam). Ce renouveau, il l’attend plus exactement du Pakistan et de l’Indonésie. Il voit dans ce transfert la possibilité d’une nouvelle synthèse de l’homme, du sol et du temps. Dans ces pays, la structure sociale n’est pas hiérarchisée mais populaire. Ce sont des peuples agraires, ayant le sens inné du travail. Enfin, ils sont voisins de l’Inde «où rayonne encore la pensée des Védas». Il écrit dans le même livre : «On imagine aisément ce que peut devenir la volonté collective d’un islam débarrassé de sa gangue post-almohadienne, ainsi planté au sol par les masses qui vivent du sol, ainsi guidé par une élite au regard de laquelle la pensée coranique, cessant d’être un précieux document archéologique, classé, répertorié, enfermé, apparaîtra comme en perpétuel devenir.» Dans ces pays, l’islam vit sur un sol déjà conquis par d’autres religions. La communauté musulmane de l’Inde (après la partition de 1947) est noyée dans la masse indoue. Tout en ayant le sentiment d’être en terre étrangère, le musulman ne peut qu’être stimulé par la ferveur religieuse des autres. Bennabi y voit «l’origine d’un profond bouleversement. C’est devant ce spectacle et dans cette atmosphère qu’a mûri la conscience d’un Iqbal, qu’elle a acquis chez ce grand penseur et poète, la riche subjectivité d’une conscience douée à la fois de raison et d’affectivité, planification. Et là, le musulman se trouve à la fois devant un problème psychologique et technique. L’avance d’autrui dramatise dans sa conscience son propre retard. Mais ce drame exige son dénouement : c’est la loi psychologique qui va dominer de plus en plus l’évolution du monde musulman dans les années à venir. Ce dénouement nécessaire ne peut être qu’une sorte de ‘‘révolution’’ qui permette au musulman de combler son retard sur le reste du monde. Or, une révolution peut venir de soi-même, ou venir de l’extérieur si l’on est incapable de la faire soi-même.» Et comme s’il anticipait la situation du monde musulman après les événements du 11 septembre 2001, il écrit ces effrayantes lignes qui sont les dernières de L’afro-asiatisme : «Le monde musulman est à l’instant angoissant de la nébuleuse où les éléments ne sont pas encore intégrés à un ordre régi par des lois définies. La nébuleuse peut engendrer l’ordre islamique ou un immense chaos où sombreront toutes les valeurs que le Coran avait apportées au monde.» Il pose alors les questions fondamentales auxquelles il n’apportera pas de réponses lui-même, estimant qu’elles doivent les recevoir d’un «congrès islamique» : Qu’est-ce qu’il faut transformer dans l’âme musulmane pour guérir le «mal» du monde musulman ? Quels sont les moyens et les méthodes de cette transformation ? Quel est le but — ou la cause finale — que vise une telle transformation Deux ans plus tard, il renouvelle son avertissement aux musulmans : «Il faut qu’une révolution sociale s’accomplisse, sinon elle viendra de l’extérieur. Il y a donc danger pour les vingt années à venir.» (Idée d’un Commonwealth islamique). En juin 1967, la défaite des pays arabes dans la guerre des «Six jours» produit sur les pays musulmans l’effet d’un séisme de grande magnitude. de la faculté de comprendre et de celle de vibrer. Ce dialogue entre le cœur et la pensée qui a manqué à l’homme post-almohadien et qui ne semble pas encore ressuscité en lui sur le littoral méditerranéen n’est pas le moindre enseignement que pourra tirer l’islam de son déplacement vers la sphère asiatique». Mais Bennabi se trompait dans ses espérances quant à l’avenir du monde musulman. En terminant L’afro-asiatisme deux ans plus tard, son optimisme accuse déjà du recul : «Le malade musulman traîne avec lui son mal, et il réalise ainsi le paradoxe d’entreprendre une renaissance sans s’être libéré systématiquement des facteurs qui avaient déterminé sa décadence durant les siècles derniers. Or, le mal n’est pas appelé à se résoudre dans les années à venir mais, au contraire, à s’aggraver. Sa mesure, qui semblerait décroître dans la simple dimension islamique, croît au contraire dans sa dimension œcuménique, c’est-à-dire avec l’avènement du mondialisme. Si dans une certaine mesure le musulman peut s’estimer assez satisfait de son évolution nationale, c’est-à-dire par rapport à un système de référence local, il ne saurait l’être quand il se considère par rapport à l’évolution internationale. La vie du monde le dépasse chaque jour davantage. Les peuples qui ont planifié leur existence prennent constamment de l’avance grâce à cette ? Deux ans plus tard, il renouvelle son avertissement aux musulmans : «Il faut qu’une révolution sociale s’accomplisse, sinon elle viendra de l’extérieur. Il y a donc danger pour les vingt années à venir.» (Idée d’un Commonwealth islamique). En juin 1967, la défaite des pays arabes dans la guerre des «Six jours» produit sur les pays musulmans l’effet d’un séisme de grande magnitude. Dans L’œuvre des orientalistes (1968), il en tire une amère conclusion : «Il y a quarante ans, le monde musulman était plus proche de la solution de son problème alors qu’il était colonisé. Son unité idéologique était plus compacte. Aujourd’hui, il en est plus éloigné malgré son indépendance politique parce que son unité idéologique a subi les effets de l’entreprise de fractionnement depuis quarante ans… En l’espace d’un siècle, la société musulmane n’a pas avancé, elle a perdu du terrain… Les évènements de juin dernier ont illustré, entre autres et d’une façon frappante, la fragilité des édifications politiques et militaires qui ont pour base l’entassement et le choséisme, puisque les armes, les choses entassées pour se défendre contre le minuscule Etat d’Israël, ont fondu en quelques jours.» Dans la conclusion du Problème des idées dans la société musulmane, (1971), on retrouve le même sentiment de déception : «Le monde musulman émerge de l’ère post-almohadienne depuis le siècle Jeudi 21 janvier 2016 - PAGE 8 Par Nour-Eddine Boukrouh [email protected] dernier, sans toutefois retrouver encore son assiette. Comme un cavalier qui a perdu l’étrier et ne parvient pas encore à le reprendre, il cherche son nouvel équilibre. Sa décadence séculaire qui l’avait condamné à l’inertie, à l’apathie, à l’impuissance, à la colonisabilité a conservé néanmoins ses valeurs plus ou moins fossilisées. Il débouche dans cet état sur un vingtième siècle au sommet de la puissance matérielle mais où toutes les forces morales ont commencé à lâcher dès la fin de la Première Guerre mondiale. Aujourd’hui, il est emporté par des idées contradictoires, celles qui le mettent face à face avec les problèmes de la civilisation technologique, sans le mettre au contact avec ses racines, et celles qui le relient à son propre univers culturel, sans le mettre tout à fait en contact avec ses archétypes, malgré les efforts méritoires de ses réformateurs.» Il rappelle que «la renaissance n’a pas été planifiée ou pensée en tenant compte des facteurs de dispersion et de freinage. Les intellectuels musulmans n’ont pas construit un appareil d’analyse et de critique sauf dans le sens d’une apologétique destinée à mettre en valeur l’islam. Et ses dirigeants politiques n’ont pas cru à la nécessité d’un tel appareil pour contrôler la marche des affaires dans leurs pays. Son action historique (la renaissance) depuis un siècle s’est trouvée élaborée en dehors des critères d’efficacité et exécutée dans l’anarchie des idées. Si bien que cette action s’est trouvée en butte à des difficultés, à des pertes de temps, à des gaspillages de moyens, à des déviations qui résultent de l’incohérence des idées et du despotisme des choses ou des personnes». En 1972, Bennabi prépare l’édition en français du Problème de la culture et lui annexe quelques textes qui ne faisaient pas partie de l’édition arabe et, tout à la fin, jetées éparses, quelques «réflexions» où on peut lire : «La conscience musulmane est bouleversée par une situation mondiale où le musulman ne semble pas avoir acquis une place. De là, une angoisse et une recherche qui aboutissent chez le musulman à l’aspiration de fonder un nouvel empire, une nouvelle puissance islamique. Toutes les exhortations depuis un demi-siècle ont tendu à ce but… qui s’éloigne à mesure que les “autres” accroissent davantage les distances techniques qui nous séparent d’eux. Faut-il courir sans fin derrière une chimère ou s’arrêter et réfléchir ?» Pour lui, ni en cela, ni dans le reste, l’islam n’est en cause : «Il y a belle lurette que l’islam, chevalier des temps apocalyptiques annoncés jadis par son Prophète, fait cavalier seul dans le monde, loin des Etats dits musulmans, de leurs élites, de leurs politiques.» (Le problème des idées) Le Soir d’Algérie Contribution Les indépendances venues, on ne parle plus dans les pays musulmans de renaissance mais de développement, de nationalisme, de socialisme, de libéralisme… L’air du temps est à l’économie. Bennabi met en garde contre la sanctification de celle-ci dans Le musulman dans le monde de l’économie : «Le monde musulman n’a pas encore repris conscience. Il s’affaire en partant d’une catastrophe à préparer la prochaine catastrophe. On l’y a préparé, il s’y prête… L’économisme n’est pas venu du ciel avec le Coran : il est sécrété par des êtres amibiens qui ont incarné la colonisabilité et incarnent aujourd’hui le intérêts particuliers ? On n’observe, en dehors des Etats du Golfe, aucune incitation au regroupement et encore moins à l’union. Le rêve panislamiste n’a jamais été qu’un rêve qui a hanté l’esprit des poètes, des intellectuels et des masses crédules. L’exploit européen a été possible non parce que les ressemblances partagées par les peuples européens les ont conduits machinalement à l’unité, mais parce que ces mêmes ressemblances n’ont pas été assez décisives par le passé pour leur éviter deux guerres mondiales et d’innombrables conflits bilatéraux tout au long du deuxième millénaire. sous-développement… Le monde musulman semble en ce moment atteint de ce mal- là. Mal réveillé par les deux guerres mondiales de ce siècle, il est passé d’une totale inconscience économique à l’obsession économique, comme s’il n y avait qu’une seule voie d’épanouissement : être homo œconomicus et n’être que cela.» Bennabi qui a été le théoricien de la renaissance musulmane ne s’est pas laissé prendre dans les schémas abstraits ou enfermer dans ses propres thèses en ignorant le réel, les faits observés et les tendances visibles de l’histoire. Dans ses livres nous trouvons évidemment sa pensée, mais il existe aussi, comme on le sait maintenant, une autre source d’information sur ses pensées, constituée par la masse de documents inédits qui nous renseignent sur ses «arrière-pensées». Son pessimisme, je dirai presque son désespoir, s’affichent là plus clairement, brutalement même. Quelques semaines après la débâcle de juin 1967, il écrivait dans ses Carnets : «Une question surgit dans mon esprit : les musulmans peuvent-ils encore vivre une autre épopée ? Ça me semble difficile dans les conditions présentes. Je ne vois leur retour à l’histoire que sous forme d’une épopée qui marquera la fin de l’histoire. Car en ce moment, les conditions de leur retour à l’histoire n’existent ni dans leur esprit ni dans les circonstances générales du monde.» (note du 12 juillet 1967) Un an plus tard, son sentiment se creuse un peu plus : «Seul Dieu peut changer quelque chose à cette mortelle stagnation du monde musulman due à la fois au poids écrasant des inerties officielles à l’intérieur et aux pressions de l’extérieur. Je ne vois cependant dans le ciel aucun signe précurseur.» (note du 21 juillet 1968) Quelques semaines après, il enfonce encore le clou : «Le monde musulman n’a plus aucun moyen d’appliquer à lui-même une solution islamique capable de lui donner l’élan vers une civilisation comme il y a quatorze siècles.» On se serait attendu à ce que ces critiques, ces questionnements et ces incursions débouchent sur l’indication de nouvelles pistes, mais Bennabi n’ira pas audelà. Après avoir accompli quelques pas audacieux sur la voie de la réforme de l’esprit islamique et du non-conformisme, on le voit, dans ses écrits publics, faire montre de retenue, voire de recul, certainement pour ne pas dresser contre lui les institutions officielles de l’islam. A-t-il voulu seulement poser des questions, attirer l’attention, sans s’engager outre mesure ? Craignait-il de faire des concessions aux baâthistes, aux «progressistes» et autres laïcs de son époque ? Les pays musulmans tels qu’ils se présentent en ce début 2016 sont-ils capables de rééditer l’exploit réalisé par l’Union européenne, c’est-à-dire emmêler les destins de plusieurs dizaines de peuples afin que l’intérêt commun prime et occulte les Pendant mille ans, les Européens étaient convaincus que «Dieu a organisé l’Europe de telle façon que chaque Etat eut un ennemi traditionnel à sa porte», selon la formule du chroniqueur français du XVIe siècle Philippe de Commynes. Mais ils ont su finalement capitaliser leurs expériences et en tirer une vision complètement nouvelle de leur destin sous les yeux sceptiques des musulmans qui ne les suivront pas sur cette piste, pas plus qu’ils ne sont intéressés par les exemples japonais et chinois. C’est que, comme l’écrit Bennabi dans Le problème des idées (version 1960) : «Une société qui, depuis six ou sept siècles, n’a pas créé d’idées mais produit seulement des tapis et des curiosités orientales ne peut être spontanément réceptive aux idées d’une autre société et au rayonnement de ses archétypes.» Il demeure toutefois un mince espoir, celui d’une possible dynamisation de l’Organisation de la coopération islamique qui, depuis sa création en 1969, au lendemain de l’incendie de la Mosquée al-Aqça (Jérusalem), s’efforce d’entretenir dans un «esprit non contraignant» un semblant de solidarité entre ses adhérents que rien ne rapproche sur le plan stratégique ou économique. Depuis le début du XXIe siècle, elle essaie de s’organiser selon le schéma d’une organisation multilatérale fonctionnant sur le modèle du système de l’ONU, régie par des accords et s’appuyant sur des institutions spécialisées comme le Centre de recherche statistiques, économiques et sociales (SECRTCIC), le Centre islamique pour le développement du commerce (CIDC) et le Centre islamique de recherches sur l’histoire, l’art et la culture (IRCICA). L’OCI possède une Banque islamique de développement (BID), une Chambre islamique de commerce et d’industrie (CICIEM), un Comité permanent pour la coopération économique et commerciale (COMCEC) dont le but est de favoriser le commerce, l’investissement et les alliances économiques régionales. Un premier cycle de négociations sur un système de préférences commerciales (SPC) a été lancé en 2004, et la première conférence économique des pays de l’OCI a eu lieu à Istanbul en novembre 2004. La création d’organisations spécialisées a été mise à l’étude et des statuts élaborés pour le Conseil islamique de l’aviation civile, l’Union des télécommunications, l’institution de normalisation et de météorologie… L’OCI est le deuxième rassemblement planétaire après l’ONU. L’œuvre de Bennabi est frappée du coin de la métaphysique : le monde procède d’un principe unique, le «Fiat lux». L’homme est en quête d’unité pour être en harmonie avec l’unité cosmique, reflet de l’unicité de Dieu. Le temporel et le spirituel n’ont pas de sens séparément, il faut les réunir afin que le tout prenne sens. Cette dimension était déjà perceptible à travers L’homme fait l’histoire mais il ne la comprend que lorsque elle est achevée, lorsqu’elle est derrière lui. En cela, Bennabi est d’abord musulman, ensuite khaldounien. L’histoire ne doit pas être vue à partir de ses causes seulement, mais aussi de sa finalité, du but vers lequel elle tend. ce qu’il nous a été donné de lire jusqu’ici de son œuvre. Il pense que «la providence dirige le cours inflexible de la civilisation dont les cycles se succèdent malgré tous les obscurantismes, les maraboutismes, les colonialismes et les empirismes politiques» (Les conditions de la renaissance). L’état du monde avec ses réalités et ses apparences ne bouche pas l’horizon de son esprit. Il ne s’enferme pas dans l’actualité qui l’environne. Il croit en un «plan d’ensemble» qui confère un sens métaphysique à l’histoire, à l’enchaînement des événements. Il est «finaliste» et aime considérer les phénomènes en perspective pour en lire la signification globale au lieu de les regarder en rétrospective, ce qui ne renseigne pas suffisamment sur leur signification réelle. Pour lui, l’histoire n’est pas un simple enchaînement de faits et d’effets déterminés par des causes, mais un courant vital dirigé par des «fins» qui, si elles ne sont pas visibles et perceptibles, sont néanmoins intelligibles. L’homme fait l’histoire mais il ne la comprend que lorsque elle est achevée, lorsqu’elle est derrière lui. En cela, Bennabi est d’abord musulman, ensuite khaldounien. L’histoire ne doit pas être vue à partir de ses causes seulement, mais aussi de sa finalité, du but vers lequel elle tend. La causalité est loin de suffire aux besoins de compréhension de l’homme. «La terre ne tourne pas pour nous ou à cause de nous», note-t-il.(1) Ibn Khaldoun avait pressenti que si les civilisations passaient, le phénomène civilisationnel, lui, poursuivait sa trajectoire, faisant passer les acquis de l’une à l’autre et incitant la nouvelle à dépasser la précédente selon une loi générale de l’évolution qu’il assimile à la volonté de Dieu, «sunnat Allah». Si dans Les conditions de la renaissance Bennabi s’est placé du point de vue de l’individu pour considérer les conditions que celui-ci doit réunir pour impulser un nouveau cycle de civilisation, c’est du point de vue de la philosophie de l’histoire, voire de la métaphysique, qu’il se place dans Vocation de l’islam pour considérer le sens de l’histoire humaine. Dans son esprit, les civilisations ont atteint leurs limites car elles ne peuvent plus coexister dans un monde devenu petit, sur la base de conceptions divergentes. L’intérêt général doit primer. Pour exprimer cette idée, il Jeudi 21 janvier 2016 - PAgE 9 giques auxquelles est parvenu le monde.» (L’afro-asiatisme) Huntington parle du risque très probable de «choc des civilisations» comme si celles-ci venaient de découvrir leur existence mutuelle. Or, elles se sont déjà entrechoquées dans le passé, elles n’ont fait que cela, elles se sont tout à tour battues à mort au nom de Dieu ou des conquêtes. Toutes les civilisations ont été expansionnistes, intolérantes, mais toutes ont perdu le combat pour la domination mondiale. Alors que Bennabi, dépassant de son temps déjà le stade du «dialogue des civilisations», cherchait par quelles voies préparer leur coexistence puis leur intégration, l’auteur américain exclut radicalement une telle possibilité pour n’entrevoir entre elles qu’un avenir d’affrontements, un antagonisme irréductible qui ne se résoudra que par la force, car l’auteur américain met à la base de sa thèse un présupposé inspiré de la philosophie de l’histoire de Spengler, à savoir qu’il existe une imperméabilité absolue des civilisations les unes aux autres. Encore que «imperméabilité» ne signifie pas vocation à se détruire mutuellement. Toynbee parlait au début de son œuvre d’un «plan divin». Vers la fin de sa vie, il se spiritualise davantage et confie au professeur japonais Kei Wakaizumi : «J’étudie l’histoire parce que c’est la voie qui me permet de communier au mieux avec la réalité dernière… Pour moi, l’étude de l’histoire resterait dénuée de sens si elle n’avait pas une signification religieuse ultime et un but religieux…»(2) Bennabi et Toynbee se rejoignent sur ce point, se distinguant de Spengler qui rejette dédaigneusement toute idée de «plan universel» qui aurait Dieu pour auteur et de «continuité linéaire» de l’histoire, écrivant : «L’humanité n’a pas plus que le genre papillon ou orchidée, un but, une idée, un plan. Ou bien l’“humanité” est un concept zoologique, ou bien elle est un mot vide de sens… Au lieu de cette image monotone d’une histoire universelle à forme linéaire, je vois le théâtre d’une variété de cultures grandioses qui croissent avec une puissance cosmique originelle au sens d’un paysage naturel… Il y a une croissance et une vieillesse des cultures, des peuples, des langues, des vérités, des dieux, des paysages, comme il y a des chênes, des pins, des fleurs, des branches, Huntington parle du risque très probable de «choc des civilisations» comme si celles-ci venaient de découvrir leur existence mutuelle. Or, elles se sont déjà entrechoquées dans le passé, elles n’ont fait que cela, elles se sont tout à tour battues à mort au nom de Dieu ou des conquêtes. Toutes les civilisations ont été expansionnistes, intolérantes, mais toutes ont perdu le combat pour la domination mondiale. recourt à une image qu’il tire de sa formation d’ingénieur : «L’image du phénomène est donnée approximativement par ce qu’on appelle le “courant de rupture” en électricité : l’étincelle jaillit quand il y a rupture, discontinuité brusque dans le circuit conducteur, c’est-à-dire quand ce circuit devient brusquement hétérogène. Le même phénomène peut être transposé en milieu humain. Les contradictions y deviennent explosives en raison de ces discontinuités idéologiques et raciales ; l’étincelle de rupture jaillit à une coupure, à une frontière d’idée ou de race. C’est alors la guerre, le racisme, le colonialisme : toutes les expressions violentes de la contradiction... Après les deux guerres mondiales, le monde doit réaliser son homogénéité pour éviter l’étincelle d’une troisième guerre mondiale… Le mondialisme n’est pas une idée, un vœu, une utopie, un principe de morale, mais une affirmation de notre époque, le terme inéluctable de l’évolution actuelle, une nécessité imposée par les conditions techniques et psycholo- des feuilles, jeunes et vieux, mais il n’y a pas d’“humanité vieillissante”.»(3) Une fusion des peuples est aux yeux de Spengler une impossibilité. Il n’y a pas pour lui une «humanité», mais seulement des hommes, des peuples, des cultures tout à fait distinctes et irréductibles à l’unité. Toynbee estimait de son côté que le salut de l’humanité proviendrait de trois actions à entreprendre : sur le plan politique, établir un système constitutionnel coopératif de gouvernement mondial ; sur le plan économique, trouver des compromis entre la libre entreprise et le socialisme ; sur le plan des idées, replacer les superstructures mentales sur des fondations religieuses.(4) N. B. Dimanche prochain : PENSÉE DE MALEK BENNABI : 27) La métaphysique de l’histoire. 1) «A la veille d’une civilisation humaine» - 4, RA du 29 juin 1951. 2) Survivre : sept questions sur le futur. 3) Le déclin de l’Ocident. 4) Cf : La civilisation à l’épreuve. Régions Grève générale des étudiants Le Soir d’Algérie Jeudi 21 janvier 2016 - PAGe UNIVERSITÉ DE TIZI-OUZOU l'encontre des étudiants, sous peine d'agressions physiques par les agents de sécurité et des poursuites judiciaires, l'instrumentalisation des conseils de discipline». «Le refus continuel du dialogue et de la concertation» est l’autre grief retenu contre le recteur qui refuse de les recevoir même pendant la journée de réception. Les étudiants s’élèvent, aussi, contre «l’ingérence du wali dans les affaires de l'université en envoyant des agents de police pour interpeller les étudiants à l’intérieur de l'université, ce qui constitue une énième violation des franchises univer- sitaires», lit-on sur la déclaration des étudiants qui reprochent aux responsables de l’université «le blocage des spécialités au niveau des différents départements, la mauvaise gestion de la rentrée socio-pédagogique des nouveaux bacheliers». Les étudiants exigent, enfin, l’accès au master avec conditions ; réduction du volet pédagogique de l’année universitaire 2015-2016 pour rattraper le temps perdu en raison des grèves des enseignants et de la mauvaise gestion des responsables pédagogiques. S. A. M. ville post-indépendante, en l’occurrence M. Ali Nefafa. Sur les 16 maires anciens élus ou désignés dans le cadre des Délégations exécutives communales, nous avons croisé ceux encore en vie, à l’instar de Melhani Rachid, Oudai Hamid, Abdi Mohammed, Hadidi Cherif, Menai Abderahmane et Talbi Djeloul. Les discours successifs du chef de la daïra et de l’actuel maire de Cherchell ont rappelé les dures conditions d’exercice de ce métier à risque et parfois dangereux au vu des circonstances vécues par le pays. Le chef de la daïra de Cherchell, S. Akhrouf, a mis l’accent sur ce type de commémoration en vue de raviver les souve- nirs des efforts et des sacrifices consentis par l’Etat et l’administration dans le cadre d’une gestion pérenne, à l’instar de la mise en œuvre des systèmes électronique, informatique et automatisé pour faciliter l’accueil et le règlement des préoccupations citoyennes. Au niveau du siège de la Wilaya, les pionniers des maires élus furent honorés à leur tour tels M. Sedaoui, ex-maire de Messelmoun et M. Lebtahi, exmaire de Gouraya. Tandis que les secrétaires généraux des communes de Sidi Amar, Gouraya, Damous, ils furent à leur tour honorés, ainsi que la secrétaire générale de la daïra de Koléa, Mme Kada Hassiba. Houari Larbi Le wali de Tlemcen n’est pas allé de main morte pour signifier aux entreprises chinoises, chargées de réalisations, qu’aucun retard ne sera toléré à l’avenir et que l’Etat n’hésitera pas à recourir à la résiliation de contrats. Dans cette liste, on remarque une forte présence d’entreprises chinoises. En effet, dans cette short-list, ce sont les Chinois et les Turcs qui raflent la mise. Après l’avis de publication de la short-list, les responsables du BTPH expriment leur grande inquiétude, car encore une fois, c’est la priorité nationale qui est ignorée au moment où le gouvernement ne cesse d’appeler à l’intégration de l’outil national. L’avenir reste incertain pour les 800 000 travailleurs du bâtiment et des petites entreprises de ce même secteur. M. Zenasni Répondant à l’appel de la CLE, Coordination locale des étudiants et structure syndicale estudiantine représentative de tous les comités autonomes, les étudiants de l’université Mouloud-Mammeri de Tizi-Ouzou ont observé une grève générale dans la journée d’hier. Un rassemblement ponctué par la fermeture du rectorat a été tenu devant le portail principal du campus Hasnaoua. Par ces actions, les étudiants entendent dénoncer «une situation amère et catastrophique au sein de tous les départements et de toutes les résidences et la mauvaise gestion de l'UMMTO par le recteur, en particulier, et par les responsables de l’université en général» dont les «les pratiques abusives des responsables de l’UMMTO envers la communauté universitaire» ont été pointées du doigt par les étudiants pour lesquels les autorités rectorales font dans la répression des étudiants et de leurs représentants, en usant de mesures conservatoires, d’interdiction d’accès à l'UMMTO décrétées à Portes ouvertes sur les communes à Cherchell TIPASA Ce fut dans le cadre de la commémoration du 49e anniversaire de la promulgation du code communal (1967), qu’une cérémonie fut dédiée aux anciens maires des communes, aux membres des conseils communaux, aux responsables des délégations exécutives communales (DEC) et aux secrétaires généraux des daïras et des communes. A ce titre, une cérémonie d’hommage fut organisée au niveau de la wilaya et a regroupé les présidents des communes ayant cumulé le plus grand nombre de mandats. Un hommage fut rendu aux maires actuels et à ceux victimes du terrorisme ainsi qu’aux secrétaires généraux des daïras et des communes Lors de la matinée de cette journée, une cérémonie fut organisée en grande pompe par la commune de Cherchell, dédiée à l’inauguration de la journée «Portes ouvertes sur les communes», qui s’identifia à l’appellation «Musée de la commune», où BENBADIS (SIDI-BEL-ABBÈS) Les postulants manifestent contre le quota de logements sociaux distribués Dans la journée d’hier, des dizaines de prétendants aux logements sociaux ont afflué vers le siège de l’APC de BenBadis pour observer un sit-in. L’inédit dans ce mouvement de contestation n’est pas dans le fait de ne pas avoir été satisfaits lors de la distribution des 48 logements sociaux dont la liste a été affichée mardi dernier, mais l’exigence d’un quota plus important pour les centaines de demandes qui restent en souffrance dans les bureaux de l’administration. «Nous ne contestons pas les bénéficiaires de ces 48 logements, nous exigeons plus de réalisations de logements sociaux pour satisfaire la demande des mal-logés.» Les manifestants souhaitent, par leur mouvement, amener les services compétents à se pencher sur la situation des sanslogements et des mal-logés. A. M. furent exposées les traces des vestiges et de l’histoire de la commune de Cherchell post-coloniale à travers les âges. L’affluence était grande au niveau du hall d’exposition de la bibliothèque de la ville, où des photos émouvantes, d’un passé cherchellois, furent exposées. Plusieurs anciennes personnalités et élus de la ville de Cherchell furent conviés à cette cérémonie, à l’instar du premier maire de la Les entreprises chinoises rappelées à l’ordre C’est lors d’une visite d’inspection des projets en cours, à Chetouane et Mansourah, que des retards ont été constatés, et s’il y a une chose dont le chef de l’exécutif ne veut plus entendre parler, c’est justement les retards dans les délais d’exécution. Encore une fois le problème de main-d’œuvre se pose avec acuité dans le secteur du bâtiment, et il semble qu’il n’est pas près d’être résolu, si une véritable stratégie ne n’est pas engagée. TLEMCEN Nous rappelons pour la circonstance les revendications du patronat du BTPH : le D r Abdelmadjid Dennouni n’a cessé de le répéter, l’importation de la main-d’œuvre qualifiée est un besoin crucial pour l’avenir du bâtiment. De même qu’il est intéressant de rappeler que le ministère de l’Habitat vient de rendre publique la liste de présélection des entreprises ayant qualification pour les «études et réalisations». JIJEL Le transport scolaire, un sérieux problème En dépit des efforts consentis par les pouvoirs publics pour assurer une bonne scolarité aux élèves des régions rurales et montagneuses, force est de constater que le transport scolaire demeure un sérieux problème pour ces élèves. Lors du conseil de wilaya tenu mardi, le wali a interpellé les chefs de daïras afin de prendre en charge cette préoccupation qui pénalise lourdement les élèves dans ces régions. Ceux-ci sont contraints de parcourir des kilomètres pour rejoindre leurs établissements. Il convient de souligner que le parc du transport scolaire dans la wilaya est doté de pas moins de 102 bus pour l’ensemble des 258 communes, soit une moyenne de 3 bus par commune ; cependant la gestion populiste des maires concernant la prise en charge de cette préoccupation a montré ses limites. Lors de la réunion, le chef de l’exécutif a instruit les responsables des secteurs concernés pour prendre en charge cette préoccupation qui influe négativement sur le rendement scolaire des élèves dans les régions enclavées. Bouhali Mohamed-Cherif La grogne de dizaines de citoyens de Herraten Des dizaines de citoyens de la localité de Herraten ont tenu, hier, un sit-in devant le siège de la wilaya pour protester contre la décision de démolition de leurs baraques, prise par les services de la commune de Jijel. Les citoyens protestataires réclament leur relogement dans le cadre de la résorption de l’habitat précaire initiée par les autorités locales pour se débarrasser des bidonvilles. Les contestataires ont été reçus par le chef de cabinet du wali. Il y a lieu de signaler que ces protestataires ne sont pas concernés par le recensement effectué par les services de la wilaya en 2007 et, par conséquent, ils n’ont pas le droit de bénéficier d’un relogement. Notons, enfin, que les services de la wilaya ont procédé récemment au recasement de 224 familles dans les communes de Jijel et d’El Ancer . B. M.-C. Marche contre la misère sociale à Béjaïa À L’APPEL DU SNAPAP La section locale du Syndicat national des personnels de la Fonction publique (Snapap) de Béjaïa a organisé, hier dans la matinée, une marche regroupant des dizaines de travailleurs tous secteurs confondus, suivie d’un sit-in à la place Saïd-Mekbel. Le rejet de la nouvelle loi de finances était le principal mot d’ordre de la manifestation. Issus des différents secteurs de l’administration publique, de l’éducation, de la santé entre autres, les travailleurs ont d’emblée boycotté leurs postes de travail à l’appel du Syndicat pour une journée de grève, pour ensuite répondre favorablement à l’appel de la Fédération de wilaya, qui a organisé ce rendez-vous de 11 protestation. La grogne ayant investi ces dernières semaines toutes les couches sociales, en particulier au lendemain de l’exécution des nouvelles dispositions relatives à la loi de finances 2016, a été longuement soutenue par les syndicats lors de ce rassemblement. «Nous en avons ras-le-bol de la misère dont laquelle se retrouve aujourd’hui le simple salarié, c’est une loi qui appauvrit et qui tue les ménages, ça suffit. Le pouvoir est appelé à réviser ses engagements, sinon le pire est à venir», avait martelé un syndicaliste devant la foule, avant qu’un autre lui succède pour fustiger encore «la loi de misère» en déclarant «comme ces décideurs ont voulu instaurer une augmentation pour tous les produits de consommation, ils sont donc obligés de remédier de la même sorte aux grilles salariales. Nous sommes ici pour dire halte à la marginalisation ! Nous sommes las de la misère et de la politique de précarité prônée par les pouvoirs publics». La politique salariale en faveur du pouvoir d’achat, la réduction de l’impôt sur le revenu global (IRG), la révision des lois de la Fonction publique, le respect des libertés du travailleur, la reconnaissance des droits des retraités, l’amélioration des allocations des femmes au foyer, des allocations familiales et scolaires et un local digne pour le syndicat en question, étaient les revendications principales de la journée d’hier du Snapap. Kamel Gaci Le Soir d’Algérie SIDI-BEL-ABBÈS La police fait «tomber» un escroc de grande envergure La Sûreté urbaine de Sidi-BelAbbès a, après de nombreuses investigations, fait tomber dans ses filets un escroc de grande envergure, âgé de 46 ans originaire de l’Est. En effet, celui-ci a usé de stratégies et il a réussi à «soulager» deux victimes de 933 millions de centimes, en se présentant soit comme un grand propriétaire terrien, soit en faisant croire qu’il pouvait sortir de son chapeau un visa Schenguen grâce à ses connaissances. Ainsi pour la 1re victime, il s’est fait passer pour le propriétaire d’une grande parcelle de terre et qui cherchait un associé pour monter une affaire. Celui-ci lui a remis 877 millions de centimes pour ce soi-disant partenariat. Depuis le mis en cause ne donnera plus signe de vie à sa victime. Pour la 2e personne escroquée, celle-ci remettra 54 millions de centimes au mis en cause en vue d’obtenir un visa, et, fidèle à son mode opératoire, ce dernier a disparu. Son signalement donné, la police est parvenue à l’identifier avant de l’arrêter en début de la semaine en cours. Présenté devant le tribunal, il a été écroué par le procureur de S. B. A. A. M. TRAFIC DE DROGUE À GUELMA Trois arrestations et saisie de stupéfiants Trois personnes ont été interpellées cette semaine dans le cadre d'une opération policière visant le trafic de drogue à Guelma, qui a aussi permis la saisie de stupéfiants. L'opération, menée à la cité Agabi, aux alentours du lieu-dit Aswak Mahouna, au centre-ville, a été effectuée par les éléments de la police judiciaire, a rapporté hier le communiqué de la Sûreté de wilaya. Des comprimés psychotropes, du kif traité et des armes blanches ont été saisis, a-t-on ajouté de même source. Les trois présumés dealers qui sont âgés entre 24 et 28 ans et originaires de Guelma, ont été écroués par le magistrat instructeur près le tribunal de Guelma. Toujours selon la cellule de communication de la Sûreté de wilaya, un homme âgé de 31 ans, originaire de la wilaya de Skikda a été interpellé en flagrant délit de possession d’une grande quantité de kif traité et d’une arme blanche. Le prévenu a été écroué, indique la même source. N. Guergour Faits divers 12 Violence et criminalité urbaines en augmentation BOUMERDÈS A la lecture du bilan fourni par les services de communication de la Sûreté de la wilaya de Boumerdès relatif aux activités des différentes structures sécuritaires urbaines de la région, notamment celles faisant partie de la police judiciaire, l’on constate que la violence urbaine, la délinquance et la criminalité sont en augmentation à Boumerdès. Quelques indications. En 2014, les différents services, brigades et cellules spécialisées que dirige le contrôleur de police Ali Badaoui, ont eu à traiter 678 affaires (délictueuses ou criminelles). Dans ces 678 dossiers, ont été impliqués 1 027 individus majeurs, 61 femmes et 39 mineurs. Pour 2015, le nombre de dossiers est de 975 dans lesquels sont impliqués 1 388 individus, dont 107 femmes et 34 mineurs. Par rapport au nombre d’affaires, on enregistre une augmentation de 43,80%. C’est malheureusement dans la violence physique et les agressions contre des personnes que cette augmentation est nette. En effet, en 2015, dans la rubrique de coups et blessures volontaires (CBV), les policiers de la wilaya de Boumerdès ont arrêté 1 045 individus dont 84 femmes et 26 mineurs impliqués dans 751 affaires d’agressions. Or, en 2014 le nombre d’affaires n’était que de 493 et les per- sonnes impliquées n’étaient que de 828 (41 femmes et 27 mineurs). En termes d’agressions, on constate une augmentation 65,65%. D’autres indicateurs sont révélateurs de l’augmentation de cette violence des personnes à l’endroit du tissu social. Les affaires liées aux agressions sexuelles augmentent de 43,24%, la délinquance dans le domaine économique enregistre une accroissement de 80,43% et l’abus de confiance à +111%. Plusieurs facteurs expliquent cette violence ; la décennie noire qui continue à impacter lourdement le mental des populations des quartiers défavorisés, la promiscuité découlant de la crise du logement et l’augmentation de l’habitat précaire, la crise économique et la multiplication des poches de pauvreté à l’Est de la wilaya de Boumerdès notamment, la situation politique du pays et la perte de confiance des citoyens devenus plus anxieux donc plus agressifs. Il appartient aux spécialistes de Jeudi 21 janvier 2016 - PAGE décortiquer cette agressivité pour préconiser des solutions. Il y a fort heureusement des segments, certes moins importants, de criminalité où l’on enregistre des diminutions comme les vols par effractions, le crime en relation avec l’association des malfaiteurs. Un tour de vis contre les terroristes de la route insuffisant ? De leur côté, les policiers des villes de la wilaya de Boumerdès chargés de la sécurité routière ont donné un vigoureux tour de vis contre la délinquance routière mais cela n’a apparemment pas suffi. Et pour cause, au lieu d’atténuer le nombre de victimes sur les routes ORAN Une fillette délivrée de son ravisseur Ce mardi aux environs de 21h30, les services de police relevant de la Sûreté de wilaya d’Oran sont parvenus à délivrer une fillette, âgée de 11 ans, des mains de son ravisseur âgé de 41 ans. L’individu l’a séquestrée dans un endroit isolé dans la commune d’El Kerma et a tenté de la violer. L’enfant devra subir des examens médicaux et bien évidemment un suivi psychologique suite à ce kidnapping. Aucun détail n’a été donné sur les circonstances du rapt ni les conditions qui ont permis de délivrer l’enfant. A. B. Prison ferme pour l’ex-directeur, l’ancien chef de service des finances et une secrétaire L’AGENCE FONCIÈRE DE JIJEL L’ex-directeur de l’Agence foncière de wilaya, l’ancien chef de service des finances actuellement à la retraite, la secrétaire du directeur ont été condamnés, hier, par la cour de Jijel à quatre ans de prison ferme et le remboursement de deux milliards de centimes pour le premier inculpé, et deux ans avec sursis pour sa femme, enseignante de son état. Les chefs d’inculpation à l’encontre de cet ancien responsable qui a occupé la fonction de directeur de l’Agence foncière de wilaya, durant la période de 2010 à 2013, et ses subordonnés sont la spéculation foncière, notamment dans le dossier du lotissement de Timizer, dans la commune d’ElAouana, à travers un réseau d’intermédiaires et l’enrichissement illicite. La femme dudit directeur a été condamnée à deux ans avec sursis et la saisie de deux comptes bancaires. Selon certaines indiscrétions, l’exdirecteur condamné qui était le viceprésident de l’Assemblée populaire de Taher serait propriétaire de plusieurs biens immobiliers dont une splendide villa dans le quartier de Piazza, deux appartements à Jijel et deux maisons à Taher. B. M. C. EL AMRA (AÏN DEFLA) Jets de pierres au lycée Ahmed-Embarek-Ezendari, deux jeunes filles blessées Dimanche dernier, pendant la récréation de l’après-midi, des jets de pierres provenant de l’intérieur même du lycée, lancés par des mains inconnues ont touché deux jeunes filles, l’une à la tête, l’autre en pleine face, indique un membre de l’Association des parents d’élèves. Selon la même source, l’une des filles a été hospitalisée et souffre d’une sévère blessure à la tête, l’autre a vu ses lunettes voler en éclats, ayant failli être aveuglée par les débris de verre. Notre source, en parlant au nom de l’association des parents d’élèves, se dit scandalisée par l’anarchie et l’insécurité qui règnent dans le lycée et surtout par le manque de discipline qui nuit au bon fonctionnement de la structure pédagogique où les élèves sont censés être non seulement instruits mais aussi éduqués. Les parents se disent inquiets de la situation à laquelle sont confrontés les élèves au quotidien surtout qu’aucune mesure émanant de la tutelle ne vienne prendre des décisions pour améliorer les conditions de vie des élèves et des enseignants. dans les espaces urbains, c’est tout le contraire qui s’est produit. Le nombre de morts a affreusement grimpé dans ces espaces de 150%. En 2014, 10 décès ont été déplorés, malheureusement ce chiffre a quasiment triplé en 2015 pour atteindre 25 morts. En 2015, il y a eu également une augmentation des infractions au code de la route de 63,32%. Pour leur part, les policiers ont été plus sévères par rapport aux retraits du permis de conduire (4 888 retraits +69,13%), mises en fournière des véhicules (+28%), P-V et contraventions (+58%) et les infractions détectées par les radars (+79%). Partout donc, le problème de la violence reste posé. Abachi L. Par ailleurs, toujours selon notre source, la direction du lycée, en plein trimestre, a entrepris de repeindre le réfectoire, ce qui aurait dû être fait pendant les vacances comme cela a été fait pour les classes et les locaux administratifs. Au directeur de l’éducation, il lui est reproché de n’avoir jamais mis les pieds dans le lycée depuis son installation à la Direction du secteur de l’éducation, malgré qu’il ait été sollicité et comme il l’avait promis plus d’une fois. Karim O. MOSTAGANEM Le pire évité de justesse pour les automobilistes à Stidia La conduite d’eau assurant le transfert de l’eau à partir du MAO a été affectée par une explosion due à une forte pression survenue à hauteur de la localité de Stidia sur la RN 11 menant vers la ville d’Oran. Il était 4h30 mn du matin en ce mercredi lorsque la conduite d’adduction d’eau d’un diamètre de 2 000 mm du MAO a éclaté entraînant des milliers de mètres cubes et plusieurs automobilistes ont failli être emportés par les eaux ou engloutis. Dans sa furie, l’eau a provoqué un glissement de terrain et un éboulement partiel d’une colline. Une partie de la route sur une distance de plus de 500 mètres et une hauteur de plus d’un mètre a été obstruée par la terre. Fort heureusement aucun blessé ou décès n’est à déplorer. Cet accident a nécessité la mobilisation de la gendarmerie et de la Protection civile et l’intervention des éléments de la DTP et de la DRE. Des engins de travaux publics des entreprises publiques et privées ont été dépêchés des communes d’El Haciane, Fornaka, Aïn Nouissy et Stidia pour enlever des tonnes de terre charriées par les eaux. Au moment où nous écrivons ces lignes, la route nationale sur la voie menant à Mostaganem est toujours inaccessible à la circulation. A. B. Ooredoo lance sa nouvelle offre : 7990 DA = un Smartphone LENOVO offert + 2 mois d’appels et d’Internet gratuits Toujours à l’écoute de ses clients, Ooredoo propose le «Pack Smartphone Prépayé LENOVO A319» à travers les 36 wilayas couvertes par son réseau 3G++. Pour seulement 7 990 DA, le client bénéficie d’un Smartphone LENOVO A319 gratuit avec une Sim «La 1000» contenant 1 000 DA de crédit, 5 heures d’appels vers Ooredoo et 500 Mo d’Internet valables un mois. Le client bénéficie de ces mêmes avantages durant le second mois. Le «Pack Smartphone Prépayé LENOVO A319» est disponible dans le réseau de vente Ooredoo à travers les 36 wilayas couvertes par le réseau 3G++ de Ooredoo : Aïn Defla, Aïn-Témouchent, Alger, Annaba, Batna, Béjaïa, Biskra, Blida, Bouira, Boumerdès, Chlef, Constantine, Djelfa, El Bayadh, El-Oued, El-Tarf, Ghardaïa, Guelma, Laghouat, Mascara, Médéa, Naâma, Oran, Ouargla, OumEl-Bouaghi, Relizane, Sétif, Sidi-Bel-Abbès, Tiaret, Tipaza, Tizi-Ouzou, Tlemcen, Adrar, Bordj-Bou-Arréridj, Jijel et Tébessa. A travers ses meilleures formules 3G, Ooredoo confirme sa volonté de permettre aux Algériens d’explorer de nouveaux usages de l’Internet en mobilité quotidiennement. Le Soir d’Algérie Culture Jeudi 21 janvier 2016 - PAGE L’amitié en partage 13 [email protected] ENTRETIEN AVEC MARIA-CLAIRE RADIGUE, PRÉSIDENTE DE TRAIT D’UNION SOLIDARITÉ ALSACE-ALGÉRIE Le Soir d’Algérie : Les cigognes d’Alsace sont-elles aussi un lien entre l’Algérie et la France ? Marie-Claire Radigue : Comme pour toute Alsacienne, la cigogne est pour moi un oiseau mythique, qui apporte fraternité, bonheur et joie dans les foyers. Chez nous, la cigogne apporte les bébés (!!) Mais c’est aussi un oiseau qui ne connaît ni les frontières, ni les nationalités, ni les luttes qui divisent les hommes. Oui, elle est un Trait d’union entre les peuples et elle donne l’exemple ! C’est ce que nous (à TUSAA) voulons être : des hommes et des femmes, qui voulons partager, au-delà des frontières, l’amitié, partager des compétences et des savoir-faire, et contrairement à ce qu’ont malheureusement fait nos aïeux, vivre notre rencontre Alsace-Algérie sous le signe de la confiance mutuelle, de l’affection, du partage, de l’équité où personne ne cherche à dominer l’autre. Les femmes de Timimoun ont, paraît-il, des «mains d’or». Est-ce vrai ? Oui, les femmes de Timimoun et des ksour ont des «mains d’or». En dix ans de travail commun, de LE COUP DE BILL’ART DU SOIR Le cinéaste mélomane Par Kader Bakou Mohamed Chouikh voulait une musique de qualité pour son film La Citadelle sorti en 1988. Mais, il n’avait ni le temps, ni les moyens de réunir un grand nombre de musiciens professionnels. A cette époque, l’Orchestre philarmonique de Bratislava était à Alger pour un concert. Chouikh est allé voir le chef de l’orchestre qui avait tout de suite accepté (à titre gracieux) de jouer la musique composée par Jawad Fasla. Au fait, que devient Jawad Fasla, lui qui, dans les années 1980, donnait des leçons de musique et de guitare à la Télévision algérienne ? K. B. [email protected] SALLE IBN ZEYDOUN DE RIADH EL-FETH (EL-MADANIA, ALGER) Jeudi 21 janvier à 19h : Concert d’un groupe Jarka. Samedi 23 janvier à 19h30 : Concert de Amine Haouki. PALAIS DE LA CULTURE MOUFDI-ZAKARIA (KOUBA, ALGER) Samedi 23 janvier à 14h : Conférence de Mme Oufriha Fatima autour de son livre Au Temps des grands Empires. GALERIE D’ARTS AÏCHA HADDAD (84, RUE DIDOUCHEMOURAD, ALGER) Jusqu’au 4 février : Exposition de peinture par l’artiste Abdellah Belhaimer. CAFÉ LITTÉRAIRE DE BÉJAÏA Samedi 23 janvier à 14h : Le Dr Belaïd Abane est l’invité du café littéraire de Béjaïa autour de son dernier livre Nuages sur la Révolution, Abane au cœur de la tempête, paru aux éditions Koukou. La rencontre est prévue au Théatre régional de Béjaïa. Photo : DR Marie-Claire Radigue est la présidente de l’association française Trait d’union solidarité Alsace-Algérie (TUSAA) dont les objectifs humanistes sont, entre autres, de «lutter contre le racisme et la xénophobie par une meilleure connaissance de l'autre dans le respect de ses différences, faciliter les rencontres multiculturelles entre la France et l'Algérie, travailler avec des associations partenaires sur des projets solidaires touchant l'éducation, la santé, l'environnement et le développement économique et contribuer à la formation des jeunes et des adultes des pays partenaires afin que chacun s'épanouisse dans un projet personnel et/ou professionnel.» En Alsace, l'association participe à la vie culturelle locale, coopère avec d'autres associations partageant les mêmes valeurs et accompagne des projets éducatifs visant à l'ouverture à l'autre et l'éducation à la tolérance. C’est avec passion que Mme Radigue nous parle de son travail en France et en Algérie, en compagnie d’autres véritables «philantophes sans frontières». formation et de réflexion, les tisseuses de l’atelier Tigurarin sont capables de réaliser 97 modèles de tapis, dont 1/3 sont des créations et 2/3 des modèles patrimoniaux du Gourara, disparus pour la plupart. Au départ, en 2005, il s’agissait uniquement de réhabiliter et remettre en valeur le tapis ancestral gourari qui dormait dans les musées d’Alger. Mais au bout de sept années d’expérience, nous avons senti que nous étions prêts à aller au-delà et affronter le difficile et délicat travail de la création contemporaine. Actuellement, tous les stages de tissage «couplent» les deux dimensions : création contemporaine et tapis patrimonial. Ce sera le cas du stage de tissage qui aura lieu du 24 février au 17 mars. Autre dimension novatrice : l’atelier Tigurarin s’est totalement spécialisé dans la teinture naturelle (végétale et animale). Nos tapis sont «bio». Là aussi, nous avons renoué avec la mémoire de l’Algérie. ture haut de gamme, en 2009 et 2011 des stagiaires de Kabylie, d’El Menia et des membres du MNATP d’Alger et en 2016 des stagiaires d’Oran. Au début, vous aviez, peutêtre, d’autres objectifs... Oui, lors de sa création en 1995 en pleine décennie noire, TUSAA avait surtout pour objectif de préserver, voire renforcer les liens d’amitié entre Algériens et Français. Ne pas «abandonner» nos frères algériens dans la tourmente. En 2005, lorsque j’ai repris la présidence, nous avons été sollicités par de jeunes tisserandes au chômage et avons décidé de répondre à cet appel. Toujours dans le domaine de la tapisserie traditionnelle, avez-vous travaillé avec les artisans d’autres régions d’Algérie, comme le M’zab, les Aurès ou la Kabylie ? Non, nous n’avons pas travaillé avec d’autres régions, par manque de temps essentiellement. En revanche, nos stages ont accueilli gratuitement à Timimoun des tisseuses intéressées par la teinture végétale et la cou- En France, vous travaillez avec la communauté algérienne ? En France, nous avons (évidemment) beaucoup de contacts avec la communauté algérienne. Tout d’abord, avec notre consulat général d’Algérie à Strasbourg, qui nous soutient, nous aide, nous encourage à tout moment. Ensuite, nous avons des membres algériens et binationaux au sein de l’association. Ils sont très actifs lors de nos manifestations. Certaines expositions (Unesco à Paris en 2011, Conseil de l’Europe à Strasbourg en 2013, exposition à Courbevoie et Asnières en 2013) ont été organisées à la demande d’amis algériens (officiels ou associations). SALLE IBN-KHALDOUN (ALGER-CENTRE) Jeudi 21 janvier à 20h30 : Soirée chaâbi avec Abderrahmane El Koubi. THÉÂTRE NATIONAL ALGÉRIEN CENTRE CULTUREL MUSTAPHA- KATEB (5, RUE DIDOUCHE-MOURAD, ALGERCENTRE) Jusqu’au 30 janvier : Exposition d’arts plastiques «La note bleue» de l’artiste Samia Boumerdassi. EZZOUART GALERIE DU CENTRE COMMERCIAL ET DE LOISIRS DE BAB-EZZOUAR (ALGER) Jusqu’au 28 janvier : Exposition de l’artiste Jaoudet Gassouma. GALERIE D’ARTS SIRIUS (139, BD KRIM-BELKACEM,TÉLEMLY, ALGER) Jusqu’au 31 janvier 2016 : Exposition de peinture «Sirocco» de l’artiste Valentina Ghanem Pavlovskaya. MUSÉE NATIONAL D’ART MODERNE ET CONTEMPORAIN D’ALGER (RUE LARBI-BEN- Un bilan ? Le projet franco-algérien «Femmes de Timimoun et des ksour du Gourara», démarré en novembre 2005, avait pour but d’apporter un appui solide et durable à un groupe de jeunes tisseuses de Timimoun, en quête d’insertion professionnelle et sociale (formation intensive de formatrices en tissage). Ce projet a pris de l’ampleur grâce au travail remarquable de Hocine et Fatiha Kadiri (ADEAFA), qui, au quotidien, et en pleine synergie avec TUSAA, ont permis la montée en puissance de ce premier atelier. Puis en 2009 s’est imposée à nous l’idée de revenir à la teinture naturelle des laines (formation, équipement de l’atelier). Fidélité à la tradition et Recherche inlassable de la «qualité» et de la «beauté» des productions, tel était et est toujours notre idéal. En 2012, un nouveau cap se profile. Nous décidons de relever le défi de la création contemporaine. Un premier stage a eu lieu en 2013 avec K. E. Hassaïne (architecte, artiste de Cherchell). Le deuxième stage a eu lieu en 2014 avec Khadija Seddiki (artiste franco- algérienne, originaire d’El-Bayadh et demeurant à Sèvres). En même temps, la communauté des Sœurs blanches quitte Timimoun et nous demande de prendre en charge leurs ateliers de couture-broderie «Ayadi Adahabyia». Nous acceptons volontiers et entamons un cycle de formation pour les artisanes couturières. S’impose à nous l’idée de renforcer notre communication, pour faire connaître ces ateliers et trouver des débouchés. D’où la création d’un site, commun entre l’Algérie et la France : www.tusalsace.org, puis d’une page Facebook : Tigurarin Timimoun. Enfin, Tigurarin perd la location de son atelier et, après mûre réflexion, nos deux associations décident de construire un double atelier (tissage et teinture). En septembre 2015, les travaux sont terminés et les tisseuses-teinturières disposent à présent d’un lieu de travail et de vie pérenne, spacieux, lumineux où elles travaillent avec plaisir. Donc, c’est une longue route, parsemée de difficultés, mais aussi de joies et de réussites. Une route extrêmement enrichissante au plan humain. Entretien réalisé par Kader B. M’HIDI, ALGER-CENTRE) Jusqu’au 11 février 2016 : 7e Festival international de l'art contemporain (Fiac). Avec la perticipation de Clémentine Carsberg (France), Patrick Altes (France), Patrick Maïssa (France), Francisco Javier Ruiz Carrasco (Espagne), Yannis Stefanakis (Gréce), Paul Alden Mvoutoukoulou (Congo), Gastineau Massamba Mbongo (Congo), les artistes algériens Fatiha Bouziane, Slimane Ould Mohand, Mohamed Skander, etc. Sports ATHLÉTISME : CHAMPIONNAT ARABE DE CROSS-COUNTRY Les sélections se feront au Challenge national de Sétif le 30 janvier A moins d’un mois du championnat arabe de crosscountry, qui se déroulera à Tunis le 14 février prochain, pour les juniors, espoirs et séniors (garçons et filles), la Fédération algérienne d’athlétisme (FAA) annonce que la sélection des athlètes se fera lors de l’étape du challenge national de cross-country du 30 janvier à Sétif. La sélection se fera en fonction des classements et médailles obtenues dans chaque catégorie à savoir les quatre premières en juniors filles, deux cadettes,six juniors garçons, les quatre premiers espoirs, âgé de moins de 23 ans, les deux premiers séniors garçons et enfin les six premières en séniors filles, soit un total de 24 athlètes à raison de 6 par sélection. Ah. A. L’Algérie sera représentée par trois coureurs CYCLISME L'Algérie sera représentée par trois cyclistes aux Jeux olympiques 2016 de Rio de Janeiro (5-21 août), selon les règlements et le décompte de l'Union cycliste internationale (UCI), a appris l'APS auprès de la Fédération algérienne de cyclisme (FAC) hier. Le décompte de l'UCI a été établi sur la base du dernier classement de l'Africa-Tour, qui a vu l'Algérie occuper la tête pendant huit mois, précise la même source. Ainsi, l'Algérie prendra part aux épreuves cyclistes avec 2 athlètes qualifiés pour la course en ligne et un autre pour le contre-la-montre, souligne la FAC dans un communiqué transmis à l'APS. Les noms des trois coureurs qui iront à Rio de Janeiro seront désignés en juillet prochain, avec l'envoi de la lettre d'engagement à l'UCI. NATATION Jeudi 21 janvier 2016 - PAGE 14 INTERPELLÉ SUR LE DÉROULEMENT DES COMPÉTITIONS PENDANT L’ANNÉE SCOLAIRE, AHMED CHEBARAKA (PRÉSIDENT DE LA FAN) : «On fait de notre possible pour éviter les périodes des examens» l Ahmed Chebaraka, président de la Fédération algérienne de natation (FAN), explique dans cet entretien les raisons de l’organisation des Championnats d’Algérie de natation de différentes catégories pendant les périodes de l’année scolaire en affirmant que la FAN fait de son mieux pour ne pas pénaliser les jeunes nageurs et nageuses dans leurs études. Le Soir d’Algérie : Des parents d’élèves nageurs se demandent pourquoi votre fédération organise régulièrement les compétitions nationales pour les jeunes catégories (benjamins, minimes et cadets) durant l’année scolaire, ce qui les contraint souvent à rater les cours… Ahmed Chebaraka : Croyez-moi que la fédération fait tout son possible pour éviter les périodes des examens. Le calendrier, établi par le collège technique national de la FAN, prend en considération plusieurs paramètres notamment le respect des dates des compétitions des différentes ligues du pays. On ne peut pas chambouler leurs dates. Avec la DTN et le collège, on tente de trouver les meilleures périodes possibles en tenant compte des dates des com- positions et des devoirs importants de toutes les catégories. Toutefois, il nous est difficile de trouver des dates hors celles prévues dans le calendrier. l Mais, il y a la période des vacances scolaires en hiver et au printemps. Pendant les vacances, la DTN préfère programmer des stages de perfectionnement pour les différentes catégories pour l’ensemble des sélections et des clubs également. Et je ne vous cache pas que plus de 90% des nageurs et nageuses répondent présents aux différents championnats nationaux. l C’est probablement par obligation ? Là, je suis en route pour Batna (hier matin, ndlr) pour le championnat d’Algérie des minimes, et je vous confirme que 99% des participants, qui sont plus de 200 nageurs Photo : DR Le Soir d’Algérie (garçons et filles) issus de 18 wilayas et de 35 clubs, sont déjà sur place. La compétition, pour rappel, se déroulera du 20 au 23 janvier courant à Batna. La Fédération algérienne de natation a choisi cette ville pour mettre en valeur les nouvelles piscines et développer la natation à travers le territoire national. La FAN organisera par ailleurs l’Open national à la nouvelle piscine de Sétif du 9 au 13 février. l Qu’en est-il des minima pour les Jeux olympiques de Rio ? Les différentes sélections nationales, qui participeront au prochain Championnat arabe à Dubaï en avril prochain, tenteront de réaliser les minima. Et parallèlement à ce tournoi arabe, les Emirats arabes unis organiseront un meeting international de natation qui pourrait offrir une chance à nos nageurs qui seront présents de réaliser les minima pour les JO. Toutefois, le dernier délai pour réaliser les minima est le mois de juillet prochain. Entretien réalisé par Ahmed Ammour Sports Le Soir d’Algérie Jeudi 21 janvier 2016 - PAGE 15 Égypte-Algérie : plus qu’une revanche HANDBALL OUVERTURE, AUJOURD’HUI, DE LA 22e ÉDITION DE LA CAN SENIORS-GARÇONS l C’est aujourd’hui, au Caire, que s’ouvrira la 22e édition de la Coupe d’Afrique des nations de handball seniors-garçons. Un tournoi masculin à l’issue duquel le successeur de l’Algérie ira aux JO de Rio de Janeiro, les deux autres équipes qui compléteront le podium devant l’accompagner au prochain Mondial de la discipline, l’année prochaine en France. GROUPE A Programme du 1er tour (heure algérienne) Photo : DR Mohamed Bouchama - Alger (Le Soir) - Une semaine après le lancement de l’Euro-2016 organisé par la Pologne, les adeptes du handball se voient proposer une autre destination où la petite balle sera reine. L’Égypte en l’occurrence où commence aujourd’hui le festival panafricain biennal du handball. Jusqu’au 31 janvier courant, les douze (12) sélections, dont l’Algérie (tenant du titre, à Alger, en 2014), livreront bataille pour trois objectifs : un titre africain et le ticket pour Rio pour le vainqueur et des réservations pour France-2017. Une fête qui ne fera pas que des heureux. L’Égypte, la Tunisie et l’Algérie sont certes les favoris en puissance pour le sacre continental, il n’en demeure pas moins que la compétition promet des surprises œuvres d’équipes dites petites, révélations lors du tournoi d’Alger il y a deux ans, à l’exemple de l’Angola et du Nigeria, qui peuvent se transcender à l’occasion de cette phase finale. L’édition confiée à l’Égypte est d’autant plus indécise qu’aussi bien les favoris que les outsiders ont subi de profondes revues des effectifs. Des changements, aussi, dans les directions techniques à l’exemple des Tunisiens, Égyptiens et nos Verts, confiés depuis septembre dernier à Salah Bouchekriou. Un entraîneur qui pourrait ne pas honorer sa cinquième participation sur le banc de la sélection nationale à cause d’un différend avec ses anciens employeurs du Bahreïn qui ont saisi l’IHF afin de dénoncer la «fugue» de l’ancien international de l’ex-DNC. Sans Bouchekriou, mais également en l’absence de nombreux atouts à la base du sacre d’Alger, en 2014, comme Slahdji ou Tahar Labane, l’Algérie peut-elle légitimement viser le haut du tableau ? S’il n’est pas interdit de croire qu’impossible n’est pas algérien, un brin de modestie nous dicte d’observer une certaine retenue. Face à des Égyptiens, puissants et naturellement revanchards, des Tunisiens qui n’ont pas encore compris comment ils ont périclité en finale de la 21e édition face au commando de Zeguilli et des Angolais, des Marocains et autres Nigérians qui Bouchekriou lui-même. «Je lui fais confiance. Il a les qualités pour assumer ses responsabilités», a fait savoir le sélectionneur en chef avant le voyage en terre égyptienne. Une Égypte qui n’a jamais souri aux Verts depuis l’édition de 1983. A cette époque, Salah Bouchekriou venait juste de découvrir les rangs de la sélection entraînée par un certain Aziz Derouaz… M. B. n’acceptent plus de jouer les seconds rôles, la mission des frères de Mohamed Mokrani s’annonce délicate. Et cela doit être d’autant plus difficile quand on ouvre un tournoi face à l’ogre égyptien, ses milliers de fans survoltés et un arbitrage maison plus que défavorable. Ce «menu», les poulains de Bouchekriou, qui ont effectué une préparation des plus squelettiques, y ont déjà goûté par le passé. Les Berkous, Berriah, Boultif et autre Omar Chahbour savent mieux que quiconque que vaincre le signe égyptien n’est plus une affaire de niveau de jeu. C’est vrai que lors du Mondial-2015 au Qatar, la douche écossaise essuyée face aux Pharaons n’avait rien à voir avec les arbitres ou la pression de la salle bondée de fans du Nil. Le score (34-20) en faveur des Égyptiens a eu l’effet d’une fracture au sein du Sept algérien qui, après cette désillusion, a enchaîné les défaites et les humiliations devant des adversaires autrement plus faibles (Arabie Saoudite, Iran). C’est cette effrénée descente aux enfers que Bouchekriou veut éviter à son team au cours de cette épreuve continentale que Zamoum and Co lanceront ce soir face aux joueurs de Marwane Ragab. Ses propos lors de la conférence de presse, dimanche passé à Alger, sont nuancés. «Nous aborderons cette confrontation devant l’Égypte avec l’intention de vaincre. Malgré la difficulté de la tâche, nous avons une chance de l’emporter. Si ce n’est pas le cas nous nous attelons à faire le plein lors des matchs suivants afin d’aller en quarts de finale», dira-t-il. Le sélectionneur algérien qui a déploré les absences de quelques joueurs, notamment Kaâbache et Ryad Chahbour (blessés), assurait lors de ce point de presse que «l’équipe s’est bien préparée. Elle a quelque peu réduit le Loudf et Bousmal sacrifiés face à l’Égypte Pour leur entrée en lice face à l’Egypte, ce soir (19h30 à Alger), l’entraîneur de l’EN algérienne a retenu les 16 joueurs réglementairement autorisés à figurer sur la feuille de match. Aussi, le gardien Adel Bousmal et l’arrière droit Loudf Mohamed n’ont pas été retenus pour cette empoignade. Kaâbache rentrera aujourd’hui en France Forfait pour ce tournoi final, le pivot des Verts et d’Istres (Pro-D2, France) Hichem Kaâbache devrait se rendre en France aujourd’hui. La FAHB lui a réservé sur le vol Alger-Marseille ce jeudi. Là-bas, l’ancien joueur de la JSES poursuivra ses soins afin d’être opérationnel pour la reprise du championnat prévue le 12 février prochain où son équipe, Istres Provence Handball (10e au classement de Pro-D2) se déplace chez M. B. l’US Saran HB (5e). déficit en préparation. Les deux stages en Serbie et en Slovénie ont permis aux joueurs de retrouver leur forme physique et faciliter l’adaptation des nouveaux. Je pense que nous sommes prêts à conquérir lors de la CAN où nous ambitionnons de terminer parmi les trois premiers au classement final». Des défections difficiles à combler Durant son intervention face aux médias algériens, Salah Bouchekriou a surtout tenté d’évacuer la pression inutile sur son groupe qui compte en son sein sept nouveaux joueurs. «Je dois surtout préciser que mon équipe n’a rien à perdre face à l’Égypte. Ce sera un match comme les autres», a-t-il confié non sans faire remarquer qu’il aurait aimé entamer la CAN face à un autre adversaire de moindre calibre que les Égyptiens. Ces derniers ont effectué une préparation soutenue pour ce tournoi. Plusieurs grands tournois ont jalonné les préparatifs des camarades d’Ahmed El-Ahmer et Mohamed Mamdouh. «Nous sommes prêts pour la compétition. Mes joueurs ont profité pleinement des matchs disputés durant la phase préparatoire. Nous visons le sixième sacre africain et la qualification pour les JO, pas moins», affirmait le sélectionneur égyptien Redwane Ragab. Privés de sacre depuis l’édition d’Angola-2008, les Pharaons semblent cette fois «confiants» pour coiffer la Tunisie (sacrée en 2010 et 2012) ainsi que l’Algérie (champion- ne en 2014). Ce trident présente toutes les garanties pour finir le tournoi sur le podium. Les autres prétendants, comme le Maroc, l’Angola ou le Nigeria devront d’abord faire leurs preuves en matchs de poules pour espérer figurer dans le tableau des quarts de finale, phase à partir de laquelle le tournoi connaîtra une première décantation. «Il faudrait gérer nos ressources durant cette compétition. Notre groupe propose des adversaires qui allient le physique à la rapidité. Contrairement au groupe de la Tunisie, nous aurons affaire à des équipes plus redoutables et qui affichent des ambitions pour faire partie du carré final», disait Bouchekriou aux médias nationaux. Le technicien algérien avait, par ailleurs, exprimé ses appréhensions vis-à-vis des arbitres retenus pour ce tournoi. «Ça a été toujours comme ça en Afrique. Quand tu joues chez toi, tu as souvent la garantie de compter sur un coup de main des arbitres. Et les Égyptiens ne devraient pas s’en priver à l’occasion de leur tournoi», affirmait Bouchekriou encore plus stressé par sa situation confuse générée par le veto de la fédération bahreïnie. Un litige qui devrait lui interdire de s’asseoir sur le banc le long de ce tournoi. Désormais, faute de solution à l’amiable (voir encadré), les Verts seront dirigés par le néodriver adjoint, Hichem Boudrali. Une mission très difficile à assumer pour l’ex-pivot du SRA et du GSP en dépit des assurances de Jeudi 21 janvier 2016 11h Cameroun-Nigeria 15hGabon-Maroc 19h30 Algérie-Égypte Vendredi 22 janvier 2016 11h Gabon-Algérie 17h Maroc-Cameroun Nigeria-Égypte Samedi 23 janvier 2016 15h Nigeria-Gabon 16h Algérie-Maroc 18h Égypte-Cameroun Lundi 25 janvier 2016 14h Cameroun-Algérie 17h Maroc-Nigeria 18h Égypte-Gabon Mardi 26 janvier 2016 14h Algérie-Nigeria 16h Cameroun-Gabon 18h Égypte-Maroc Berraf peine à régler le cas Bouchekriou Le président du Comité olympique et sportif algérien (COA), Mustapha Berraf, a indiqué que ses tentatives de joindre son homologue du Bahreïn pour régler le problème de l'entraîneur de la sélection algérienne de handball, Salah Bouchekriou, avec la Fédération bahreïnie de la discipline ont été vaines. L'impuissance du numéro 1 du COA pourrait condamner définitivement le patron technique des Verts, obligé de diriger ses joueurs des tribunes lors de la Coupe d'Afrique des nations 2016 qui débutera ce jeudi au Caire. «Je ne baisserai pas les bras et je ferai tout pour joindre le président du Comité olympique bahreïni pour qu'il intervienne auprès de la Fédération de handball de son pays et régler ainsi ce problème pour permettre à Bouchekriou d'être sur le banc», a assuré Berraf à l'APS. GSP-CRBDB en haut de l’affiche BASKET-BALL : SUPERDIVISION A (16e JOURNÉE) La 16e journée du championnat de basket-ball de la superdivision A, prévue demain dans son intégralité, sera marquée par l’affiche GS Pétroliers-CRB Dar El-Beïda. Deux formations qui caracolent en haut du classement. Ce sera le co-leader du championnat, à savoir le CRBDB, face à son dauphin le GSP. Seul un petit point sépare les deux ténors du championnat qui s’affronteront sur le Start Vendredi 22 janvier (16h) A Batna : OB-RC Constantine A Skikda : ABS-USM Blida A El-Eulma : PSE-NB Staouéli A Miliana : OMS/M-NA Hussein-Dey A Boufarik : WAB-IRBB Bou-Arréridj A Hydra : GS Pétroliers-CRB Dar ElBeïda (18h) A Sétif : USS-COBB Oran parquet de la salle d’Hydra. En cas de victoire des Pétroliers, les deux teams auront le même nombre de points : ce qui profiterait au NA Hussein-Dey, l’autre coleader, en déplacement à Miliana. En cas de victoire des Sang et Or, ils s’accapareront en solo du fauteuil du leader. Toutefois, le GSP a encore un match en moins face à l’ABS ! Dans les autres rencontres, ce sera des rencontres sans enjeu à moins que chaque équipe veuille terminer parmi les sept premiers du classement pour éviter le play-down, même si l’écart commence à se creuser entre le 7e et le 8e du classement. Pour rappel, la Fédération algérienne de basket-ball (FABB) a commencé à appliquer la règle des 24/14 secondes depuis le début de la phase retour. Ah. A. DIVISION NATIONALE DAMES Programme de la 12e journée Vendredi 22 janvier A Jijel : OM Jijel-OM Relizane (10h) A BB-Arréridj : RCBBA-MC Saïda (10h) A Batna : USAB-JF Kouba (9h) A Chlef : MRC-MT Sétif (10h) A Hydra : GS Pétroliers-EC El-Biar (14h) A Hydra : OC Alger-HD Marines (15h30) Vendredi 22 janvier (15h) A Raïs-Hamidou : USM Alger-ASPTT Oran A Ouargla : CSMBBO-MC Saïda A Sidi-Bel-Abbès : OMBA-MS Cherchell A Gué-de-Constantine : CSCDK-MOOOuargla A M’sila : JSBM-US Biskra Programme de la 12e journée SUPERDIVISION B Sports Le Soir d’Algérie Les clubs du Top 5 en danger Plusieurs affiches alléchantes sont au programme de la 17 e journée du Championnat de Ligue 2 Mobilis de football, prévue vendredi et samedi, particulièrement celles des ténors du Top 5, tous appelés à effectuer de périlleux déplacements. Le leader l'USM BelAbbès, qui reste sur deux nuls vierges dont le dernier à domicile contre le Paradou AC sera appelé, en effet, à rendre visite à un autre ancien pensionnaire de la Ligue 1 l'US Chaouia, qui après des débuts mitigés, semble avoir commencé à retrouver son rythme de croisière depuis l'arrivée de l'entraîneur libyen Abdelhafid Erbish. De tous les rendez-vous qui seront au menu de cette 17e journée de Ligue 2 Mobilis, ce sont probablement les chocs Paradou AC-ASO Chlef, et MC El-Eulma-CA Bordj BouArréridj qui vaudront le plus le détour, car mettant aux prises de grands clubs, de quasi égale valeur. Amel Bou-Saâda-AS Khroub et USMM Hadjout-MC Saïda sont les deux derniers matchs au menu de cette 17e journée et ils vaudront eux aussi le détour, car mettant aux prises des clubs mal classés, et par conséquent, en manque de points pour se maintenir. Start Vendredi 22 janvier (15h) A Oran Habib-Bouakeul : OM ArzewOlympique Médéa A Oum El-Bouaghi : US Chaouia-USM BelAbbès A Skikda : JSMS-CA Batna A Aïn Fekroun : CRBAF-JSM Béjaïa A Dar El Beïda : Paradou AC-ASO Chlef A Bou-Saâda : ABS-AS Khroub A Hadjout : USMM Hadjout-MC Saïda Samedi 23 janvier (17h) A El-Eulma : MCEE-CA Bordj Bou-Arréridj IL ATTEND QUE SCHÜRMANN FASSE SES CHOIX POUR LES JO-2016 Raouraoua espère bénéficier des joueurs évoluant en Europe Le président de la Fédération algérienne de football (FAF), Mohamed Raouraoua, a indiqué qu'il allait faire tout son possible pour convaincre les clubs employeurs des joueurs algériens devant être retenus pour les Jeux olympiques (JO) de 2016 à Rio de Janeiro afin de les libérer au profit des Verts. «J'attends que le sélectionneur national (Pierre-André Schürmann, ndlr) fasse son choix à propos des joueurs professionnels avec lesquels il souhaite renforcer l'équipe nationale olympique à l'occasion des JO pour entamer les contacts avec leurs clubs employeurs», a déclaré Raouraoua à l'APS en marge de la cérémonie de remise des trophées des meilleurs athlètes de 2015 organisée mardi soir à Alger par le Comité olympique et sportif algérien. Le tournoi de football des JO n'est désormais plus considéré comme une date de la Fédération internationale de football (Fifa), comme décidé la semaine passée par le Comité exécutif de cette instance. Par conséquent, les clubs professionnels ne sont pas dans l'obligation de libérer automatiquement leurs joueurs pour participer aux Olympiades. «Effectivement, le Comité exécutif de la Fifa a changé la donne. Nous sommes ainsi dans l'obligation de discuter avec les dirigeants des clubs employeurs de nos joueurs évoluant à l'étranger dans l'espoir de les convaincre de nous les libérer. Nous gardons espoir de réussir dans notre démarche», a encore dit Raouraoua. Le leader en péril à Sétif, derby indécis à Tizi-Ouzou FOOTBALL 16 LIGUE 1 MOBILIS (17e JOURNÉE) l Le leader du championnat de Ligue 1 Mobilis de football l'USM Alger effectuera un déplacement périlleux à Sétif pour donner la réplique à l'ES Sétif, alors que le derby de la Kabylie entre la JSK et le MO Béjaïa s'annonce indécis, à l'occasion de la 17 e journée prévue vendredi et samedi. Tenue en échec par le NA Hussein-Dey (1-1) lors du derby algérois, l'USM Alger (1re, 37 pts) tentera de se racheter face à une équipe de l'ESS (7 e, 22 points) qui reste sur une victoire en déplacement face au MCO (2-1). Mal en point lors de la phase aller de la compétition, les Sétifiens espèrent enchaîner un nouveau succès à l'occasion de la réception des Usmistes pour recoller au groupe de tête. Considéré comme l'un des classiques du championnat, cette rencontre devrait tenir toutes ses promesses sur le terrain et dans les gradins. Le CR Belouizdad (2 e , 29 points), vainqueur du derby algérois face au MCA (1-0) livrera en déplacement un match des extrêmes face à la lanterne rouge le RC Arbaâ (16 e , 8 points). La formation de Larbaâ, plus que jamais menacée par la relégation, est appelée à se «révolter» et l'emporter face au Chabab, qui veut enchaîner un neuvième match sans défaite. Le MO Béjaïa (3 e, 26 points), qui semble retrouver une certaine stabilité dans ses résultats depuis le retour aux affaires de l'entraîneur Abdelkader Amrani, croisera le fer avec la JS Kabylie (9 e , 21 points) dans le derby kabyle. Les deux clubs qui restent sur des victoires décrochées lors de la 16e journée, aborderont cette rencontre avec l'intention Photo : DR LIGUE 2 MOBILIS (17e JOURNÉE) Jeudi 21 janvier 2016 - PAGE de l'emporter pour remonter au classement. Le DRB Tadjenanet (4e, 25 points) véritable révélation de la saison accueillera la JS Saoura (11e, 20 points) avec l'objectif de signer une seconde victoire consécutive après celle obtenue à l'extérieur face au RC Relizane (3-0). La JS Saoura, accrochée à domicile par l'USM Harrach (0-0) devra revoir sa copie pour éviter un nouveau revers qui pourrait compliquer le reste de son parcours en championnat. Le MC Alger et l'USM Harrach qui se partagent la 5e place avec 24 points chacune, accueilleront respectivement le RC Relizane (14 e, 15 points) et l'USM Blida (12 e, 20 points). Battu par les Bélouizdadis, le MCA est condamné à réagir devant son public face au promu le RCR pour ne pas être distancé par le trio de tête, idem pour l'USMH qui partira favorite face à une équipe blidéenne, capable du meilleur comme du pire. Le MC Oran (8 e, 21 points) accueillera pour la deuxième fois de rang, cette fois-ci le CS Constantine (13e, 16 points), où le moindre faux pas serait fatal pour l'entraîneur mouloudéen Fouad Bouali, très contesté suite Start Vendredi 22 janvier A Oran Ahmed-Zabana : MCO-CS Constantine (16h) A Tadjenanet Smaïl-Lahoua : DRBT-JS Saoura (15h) Samedi 23 janvier (16h) A Larbaâ : RCA-CR Belouizdad (15h) A Alger 1er-Novembre : USM Harrach-USM Blida (15h) A Alger 20-Août-1955 : NA Hussein Dey-ASM Oran A Tizi-Ouzou 1er-Novembre : JS Kabylie-MO Béjaïa A Sétif 8-Mai-45 : ESS-USM Alger A Alger Omar-Hamadi : MCA-RC Relizane Belkaroui dit préférer l'Europe L’ES TUNIS LE VEUT À TOUT PRIX l L'international algérien, Hichem Belkaroui, qui vient de résilier son contrat avec le Club Africain de Tunis, a indiqué avoir reçu un contact de l'ES Tunis, mais qu'il espérait décrocher un contrat en Europe. «L’ES Tunis me veut, mais je ferai tout pour aller en Europe. J'ai demandé à mon agent de me trouver un club là-bas où je peux progresser davantage sur le plan technique», a déclaré Belkaroui sur les ondes de la radio tunisienne Shems FM. Revenant sur les circonstances de son départ du Club Africain, Belkaroui a réitéré ses accusations à l'encontre du nouveau directeur sportif du champion de Tunisie en titre, lui imputant la responsabilité du sort que lui a réservé son club qu'il a rejoint lors de l'été 2014 en provenance de l'USM El-Harrach. «Après les deux matchs que j'ai joués avec la sélection algérien- ne contre la Tanzanie, je me sentais plus fort et plus épanoui, je voulais vraiment aider le Club Africain à sortir de sa mauvaise situation, mais certaines gens m'ont perturbé et perturbé toute l'équipe», s'est plaint Belkaroui. «J’ai perdu l'envie de jouer et j'ai résilié mon contrat en cédant beaucoup d'argent au club. Je suis victime d’un règlement de compte. Le nouveau directeur sportif, Oussama Sellami, fait tout pour se débarrasser des joueurs recrutés par son prédécesseur Montassar Louhichi», at-il accusé. Les Hongrois de Ferencvaros intéressés par son profil Parmi les pistes européennes qui se présentent à l’ancien asémiste, celle d’un hongrois, le Ferencvaros TC. La direction du plus populaire des clubs magyars semble intéressée par le profil de l’international algérien. Selon des sources concordantes, des négo- ciations ont même été menées par les dirigeants de cette formation qui a dépêché à Alger deux managers, Puska Peter et son fils Zoltan. Ces derniers sont attendus aujourd’hui à Alger. Plusieurs joueurs algériens sont sur les tablettes de ces deux managers installés en Allemagne où ils dirigent un cabinet qui s’occupe de la gestion des carrières des sportifs de haut niveau et des entraîneurs, et ce, dans plusieurs pays notamment en Hongrie, au Portugal, en Russie, en Allemagne et dans des pays du Golfe. Lors de leur séjour en Algérie, les Puska devront assister à deux rencontres de championnat. Demain, ils seront au stade communal de Dar El-Beïda qui abritera la rencontre de Ligue 2 Mobilis entre le PAC et l’ASO et samedi, ils iront au stade Omar-Hamadi de Bologhine pour voir le match MC Alger-RC Relizane. M. B. au revers concédé à la maison face à l'ESS (2-1). Le CSC, dont l'avenir de l'entraîneur francoportugais Didier Gomez Da Rosa est plus que jamais incertain, est appelé à relever la tête à Oran, même si sa mission s'annonce délicate. Enfin, le NA Hussein Dey (10e, 20 points) jouera chez lui face à l'ASM Oran (15 e, 13 points) dans un match qui devrait revenir, a priori, aux locaux. JoueursBetrouni, c’est la cassure ! MC ALGER Une réunion a regroupé hier le président mouloudéen et ses collaborateurs avec les joueurs de l’équipe seniors. Cette dernière semble avoir été houleuse, à en croire nos sources. Elle a été surtout marquée par l’absence de l’entraîneur en chef, Meziane Ighil. Achour Betrouni, très contesté par les supporteurs du MCA qui lui reprochent son laxisme, est acculé par les inconditionnels là où il se déplace. Selon nos sources, il a ouvert la séance avec des rappels à l'ordre à l’égard de certains joueurs. Achour Betrouni aurait même brandi la menace de ponctionner les salaires de certains d’entre eux. De leur côté, les joueurs ne semblaient pas du tout apprécier les «menaces» et autres mises en garde formulées par leur président et ses collaborateurs qui ont assisté à la réunion. A leur tour, ils ont tenu à rappeler à leur administration son manquement aux engagements. A ce jour, les joueurs n’ont toujours pas perçu leur passif (salaires et primes). Les deux parties ont campé sur leurs positions, Betrouni exigeant que les joueurs mouillent leurs maillots et améliorent les performances sur le terrain alors que les joueurs réclamaient leur dû. D’ailleurs, Achour Betrouni a mis fin à la réunion et a quitté les lieux en colère. A. A. Monde Le Soir d’Algérie 4 morts dans un attentat-suicide près de l'ambassade de Russie Jeudi 21 janvier 2016 - PAGE KABOUL Au moins quatre civils ont été tués et 22 autres blessés hier dans un attentat-suicide sur une grande artère de Kaboul, à proximité de l'ambassade de Russie. Ce nouvel attentat, qui n'a pas été revendiqué dans l'immédiat, intervient deux jours après une nouvelle rencontre quadripartite réunissant des représentants chinois, américains, pakistanais et afghans à Kaboul pour tenter de relancer le processus de paix entre le gouvernement afghan et les rebelles talibans. Le kamikaze a précipité sa voiture piégée contre un minibus transportant des civils sur la route de Dar ul-Aman, dans l'ouest de Kaboul, selon Sayed Gul Agha Rohani, chefadjoint de la police de Kaboul. La zone de l'explosion était très fréquentée en cette fin d'après-midi où les Kaboulis rentraient chez eux. «Quatre civils, dont trois femmes, ont été tués et 22 autres blessés», a déclaré à l'AFP Mohammad Ismaïl Kawoosi, un porte-parole du ministère afghan de la Santé. Le bilan a été confirmé par le vice-ministre de l'Intérieur sur Twitter. L'attaque a eu lieu près de l'ambassade russe, située sur la route de Dar ul-Aman, qui relie le centre de Kaboul à l'ancien palais royal aujourd'hui en ruines. L'explosion a été entendue à plusieurs kilomètres à la ronde et a projeté un long panache de fumée dans le ciel. Les talibans ont fréquemment recours aux attentats-suicide à la voi- Le Comité tanzanien de solidarité avec le peuple sahraoui (TASSC) a dénoncé la décision du Forum CransMontana de tenir pour la deuxième fois sa session annuelle dans la ville occupée de Dakhla (Sahara occidental) du 17 au 22 mars 2016, a indiqué une lettre du comité. existé aucun lien de souveraineté territoriale entre le Sahara occidental et le Maroc, a-t-il rappelé. TASSC a regretté que le Maroc tente de saper les efforts de la communauté internationale pour la ture piégée et visent en majorité les soldats étrangers de l'Otan et les symboles du pouvoir afghan. Les insurgés, engagés dans un conflit lancé à la chute de leur régime en 2001, n'étaient pas présents à la réunion de lundi visant à relancer le processus de paix et on ignore quelles factions du mouvement comptent y participer. Après un premier dialogue direct entre talibans et représentants de Kaboul organisé l'été dernier au Pakistan, une deuxième rencontre prévue dans la foulée a été reportée sine die après l'annonce de la mort du mollah Omar, décédé en 2013. La désignation du mollah Akhtar Mansour, bras droit du mollah Omar, à la tête du mouvement a donné lieu à une guerre des chefs. Une faction a même fait sécession. Mais ces différends n'ont pas empêché les talibans de multiplier 17 les attentats et les offensives militaires ces derniers mois. Pour preuve, ils ont réussi à envahir et à tenir la grande ville de Kunduz, au nord de l'Afghanistan, pendant trois jours en septembre. Face à eux, l'armée et la police afghanes ne peuvent plus compter sur l'appui crucial des troupes étrangères de l'Otan sur le terrain, depuis décembre 2014 et la fin de la mission de combat de l'Alliance atlantique. Plus de deux mille terroristes tués depuis le 30 septembre FRAPPES RUSSES EN SYRIE Plus de deux mille terroristes ont été tués en Syrie depuis le début de l'intervention russe dans le pays, il y a près de quatre mois, a annoncé hier l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), une ONG proche de l’opposition et basée à Londres. «Depuis le 30 septembre, les frappes aériennes russes ont tué 1.141 rebelles et éléments du Front Al-Nosra», branche syrienne du réseau terroriste «Al-Qaïda», et «893 membres» du groupe terroriste, autoproclamé «Etat islamique» (daesh), a précisé cette ONG. La Russie affirme viser Daech et d'autres groupes terroristes qui sévissent dans le pays, alors que les Occidentaux et une partie de l'opposition l'accusent de concentrer ses bombardements sur des «rebelles» qualifiés de «modérés». Le ministère de la Défense russe avait auparavant dénoncé des accusations «fausses» et «sans preuves». Plus de 260 000 personnes ont péri depuis le début du conflit en Syrie en 2011 et plusieurs millions d'autres ont dû fuir leur foyer en raison des combats entre les forces gouvernementales et notamment les groupes terroristes. Le comité tanzanien de solidarité avec le peuple sahraoui dénonce la tenue du Forum Crans-Montana à Dakhla occupée «Au nom du Comité tanzanien de solidarité avec le peuple sahraoui, je vous écris pour vous exprimer notre condamnation à votre décision de tenir, pour la deuxième fois, votre session annuelle dans la ville de Dakhla du 17 au 22 mars 2016», a écrit le président du TASSC, Ado Shaibu dans la lettre citée mercredi par l'agence sahraoui SPS. «Dakhla, la ville que vous avez choisie pour tenir votre session n'a jamais fait partie du Maroc. La présence du Maroc à Dakhla et d'autres parties au Sahara occidental constitue une violation totale du droit international», a-t-il affirmé. Dans son avis consultatif au sujet du Sahara occidental publié le 16 octobre 1975, la Cour internationale de Justice (CIJ) a catégoriquement établi qu'il n'a jamais SAHARA OCCIDENTAL décolonisation du Sahara occidental, y compris son rejet d'un référendum libre et équitable dans le cadre des Nations Unies par le biais de la MINURSO et continue de violer systématique- ment les droits humains et le droit humanitaire international dans les territoires occupés du Sahara occidental. Actuellement, l'ensemble du territoire du Sahara occidental est placé sous un état de siège militaire et un black-out total, tandis que le Maroc continue d'interdire l'accès des observateurs et de la presse internationale au territoire, a conclu le comité. Washington se dit prêt à fournir une assistance sécuritaire à Tripoli contre le terrorisme Washington s’est dit prêt à accéder à une éventuelle demande de la Libye pour fournir au nouveau gouvernement d'union nationale une assistance sécuritaire contre le terrorisme, a indiqué mardi le porte-parole du Département d'État John Kirbyþ. «Les Etats-Unis continueront à soutenir la mise en œuvre de l’accord politique libyen et nous nous engageons à fournir au gouvernement de l’union nationale, conformément à la demande (des Libyens) un soutien politique et une assistance technique, économique, sécuritaire et contre le terrorisme», a déclaré le diplomate américain au cours d’une conférence de presse, animée à washington. Il a ajouté que toute la communauté internationale était prête à collaborer avec le nouveau gouvernement libyen pour relever les défis LIBYE humanitaires, économiques et sécuritaires auxquels fait face ce pays. Se félicitant de la formation mardi en Libye d’un gouvernement d’union dirigé par Fayez ElSarraj, le porte-parole du département d’État a souligné que cette annonce constituait «une étape importante dans le rétablissement de la paix et de la stabilité en Libye», en proie à des violences depuis la chute de Mouammar El Gueddafi en 2011. John Kirby a exhorté à cet effet la Chambre des représentants, le Parlement reconnu par la communauté internationale qui siège dans l’est du pays, à approuver la formation de ce gouvernement dans les dix prochains jours pour qu’il devienne opérationnel. Après l'échec de l'intervention militaire en Libye,Washington a soutenu ardemment la constitution d’un gouvernement d’union en mesure de lutter contre le groupe autoproclamé Etat islamique (Daesh) qui compte près de 3 500 éléments dans ce pays, selon des chiffres déjà publiés par le Département de la défense américain. Le groupe Daesh représente un véritable défi pour le commandement militaire américain en Afrique (Africom), notamment dans le contexte de la bifurcation qui s’est opérée entre éléments modérés et extrémistes dans ce pays, ont indiqué dernièrement des responsables militaires américains. Africom avait révélé début janvier un plan d’action de cinq ans visant à resserrer l’étau autour des groupes terroristes en Afrique, notamment en Libye où il doit empêcher Daesh de gagner de nouveaux territoires. En novembre dernier, les forces américaines avaient mené leurs premiers raids aériens contre Daesh en Libye, des frappes qui ont ciblé des dirigeants influents de ce groupe terroriste. LE RECHARGEMENT ADSL ET 4G LTE DISPONIBLE PAR TICKETS AU NIVEAU DES ACTELS Algérie Télécom informe ses clients résidentiels Idoom ADSL et 4G LTE qu’un nouveau mode de rechargement par tickets est mis à leur disposition, exclusivement au niveau des agences commerciales. Ce nouveau mode de paiement par tickets vient s’ajouter aux autres déjà existants – cartes de recharges et de paiement en ligne «Khlass» — pour offrir aux clients une variété de possibilités de rechargements de leur abonnement internet. Algérie Télécom précise encore une fois que les tickets de recharge sont vendus exclusivement au niveau de ses agences et décline toute responsabilité en cas d’achat de tickets en dehors de son réseau commercial. MOTS FLÉCHÉS Détente Le Soir d’Algérie Jeudi 21 janvier 2016 - PAGE Par Tayeb Bouamar Son nom ---------------Son prénom Sensé ---------------Tresse Décodera ---------------Obsédée ---------------Chaussure Mauvais film ---------------Plus âgée Lanthane ---------------Mesure ---------------Figures Dans l’œil ---------------Bibliothèque ---------------Privatif Pronom ---------------Entachera ---------------Personnel Cycle ---------------Europe ---------------Arbre Roche ---------------Lancés ---------------Bords Désert (inv) ---------------Lutécium Solidaires ---------------Préposition ---------------Canines Exprimer ---------------Invités Opinion ---------------Article Crasseux ---------------Sélénium ---------------Alliés Ebruité ---------------Inscrite Rides ---------------Empereur incendiaire Morceaux ---------------Pare-balles Lithium ---------------Pierre ---------------Edité Gros ---------------Issues Sodium ---------------Détérioré Liaison ---------------Géniteurs ---------------Choix Adverbe ---------------Office Rejetas ---------------Coiffure ---------------Graffiti Possessif ---------------Chlore ENUMÉRATION Pareils ---------------Asséché Missions ---------------Son métier Membre ---------------Invente Arme ---------------Entrave L ET T R E S D E : Prado (le musée) Ces colonnes abritent les noms de six films de Albert Préjean. Une lettre ne peut être cochée qu’une seule fois. Définition du mot restant = «Film de James Dean» P R A D O 1 2 3 4 5 E U R D E S D A M E H N O B U A T R O S P A R I S Q U I D L Il l’anime Sage ---------------Singea Livres ---------------Reposer Verres ---------------Hurla Palier ---------------Fut apte Aluminium ---------------Partiras Shoots ---------------Pelouse Cérium ---------------Couche 18 A U X M E S S E A L E S T D V U O N S E L E R I A E I M A G I N G A Y O V E L A P I S T E D I E L E D E N Y D U 1- PARIS QUI 3- LA PISTE DU 5- LES NOU- DORT SUD VEAUX MES- 2- AU BONHEUR 4- LE VOYAGE SIEURS DES DAMES IMAGINAIRE 6- JENNY E U R S J E N N U S 1- PAYS 2- VILLE 6 3- PEINTRE 7 8 4- PEINTRE 9 10 11 5- PEINTRE 12 S OLUTIONS …S OLUTIONS …S OLUTIONS … MOTS FLÉCHÉS GÉANTS ASSOLEMENT-PLEBE MOINE-EMPIRA-LAN ORGE-ADE-GA-LAIC RTA-FEUTRE-PANSA TI-BR-STE-CAS-SB I-BRODEE-RAT-GEL SOMALIE-BANALE-U SI-DES-REDITE-MR ESSES-RACINE-BUE MITE-SAVANE-TASS EVE-LOPINS-BANCNE-SIRENE-CR-D-A T-VESTES-LUIRAIT -MENTIS-HARDIS-T PANIER-CORSEE-BR RIELS-DINGUE-MCO O-RE-SIGNES-PARU -NE-BALAIS-PLI-P BI-COBALT-FEINTE A-ARRETE-BON-TAM INSIGNE-FARDEE-E LOI-NA-RE-TES-BN LILLE-PERTES-POT ERES-PALMES-BOIS SES-IRREEL-PRIS-S-ARE-VE-GARSSE C-GRANDE-TRESSER FASTIDIEUSES-ETE MOTS FLÉCHÉS -BEKKA-MINISTREALTO-MI-LU-ARE-M BEE-FURIE-ALITES DS-GESIR-ARA-S-I E-PATES-GRADE-PL NAIVES----BE-SAA NIEES-----E-MATORGE-H-----NO-IF U-E-ROTIR-VIRERA RA-PETIT-BIENS-F -GLACER-RISEE-STI-IUL-FADES-SOS ETRES-CITEE-MURE JEUNESSEETSPORTS LETTRES DE POP ART PHILLIPS----------LONDRES-------PEINTURE ----USA----------WARHOL-----LICHTENSTEIN MOT RESTANT = A L’EST DE L’EDEN MOTS FLÉCHÉS GÉANTS Détente Le Soir d’Algérie Jeudi 21 janvier 2016 - PAGE 19 Par Tayeb Bouamar Bain ---------------Paisible Attablés ---------------Pénurie Vétuste ---------------Refus Pronom ---------------Consonne double ---------------Possessif Préposition ---------------Vrai ---------------Sied Bas ---------------Ultime ---------------Gâteau Durée ---------------Désert ---------------Essai Conjonction ---------------Part ---------------Transpire Héritage ---------------Posé ---------------Orner Ronger ---------------Note (inv) ---------------Bombe Bavardes ---------------Os ---------------Revint Hardies ---------------Voyelle double Trompés ---------------Lettres de Suisse Hurlements ---------------Pronom ---------------Mammifère Dans la peine ---------------Pronom Petit arbre ---------------Article ---------------Substance Doper ---------------Néon Ile ---------------Rongé (dés) Fin de séries ---------------Etre gêné Inanimés ---------------Os ---------------Note Digitigrade ---------------Personnel Cultiva son jardin Peau travaillée ---------------Périsses Honnête ---------------Aminci Souples ---------------Gonflement Foot à Gerland Provoque ---------------Voyelle double Peuple ---------------Aggravée Foot à Hydra ---------------Dirigées Convient ---------------Colère ---------------Saison Repos ---------------Plusieurs Nickel ---------------Avec des vitres Nouveau (inv) ---------------Concept ---------------Soldat (inv) Mesurée ---------------Apporte ---------------Corbeille Circulai ---------------Réalité Via ---------------Couper Vase ---------------Hurlement Source ---------------Fuites Déclin ---------------Cloîtrai Cérium ---------------Défaillances ---------------Dans le mille Prescription ---------------Caches Sécrétion ---------------Honneur ---------------Possessif Président américain Nazis ---------------Elimina Vieux ---------------Dissimulée Exigüs ---------------Est utile Mi-glossine ---------------Louer ---------------Nage Enduisis ---------------Semblables Fin de série ---------------Thorium Bulletin ---------------Plat (ph) Condition ---------------Dans le pré ---------------Pronom Flatteur ---------------Cacher Couleur ---------------Souffres Nord du Maroc ---------------Chiffre Gâteau ---------------Rideau Planète ---------------Pure ---------------Têtue Inspires ---------------Article Marine ---------------Colère Manche ---------------Prévenu Allonge ---------------Plat (ph) Prévient ---------------Tandis que ---------------Attachant Défaut ---------------Dans le livre Encercle ---------------Saine ---------------Fresque Fruit ---------------Colonel de l’ALN Ile ---------------Tellure Terre ---------------Hameau Dans l’œil ---------------Etain Usages ---------------Sacré Font les lois ---------------Têtus Régime ---------------Possède Mesure ---------------Singe (inv) Fruit ---------------Vocifération Consonne double ---------------Arme Surface ---------------Dans le lin Géniteur ---------------Champ Décodera Impression ---------------Partis Publicité APPARTEMENTS –––––––––––––––––––– Vds F3, 85 m2, 3e étage - Cité 350-Logts, Bougara, wilaya de Blida. Tél.: 0771 47 13 89 NS –––––––––––––––––––– NECROLOGIE DÉCÈS –––––––––––––––––––– La famille Allek d’Alger et de BeniDouala a la douleur de faire part du décès de sa très chère et regrettée mère et grandpère Mme Vve Allek Sadia née Bouchema à l’âge de 93 ans, survenu le 20/01/2016. L’enterrement aura lieu aujourd’hui jeudi 21/01/2016 après la prière du Dohr au cimetière El-Kettar. Puisse Dieu le Tout-Puissant accorder à la défunte Sa Sainte Miséricorde et l’accueillir en Son Vaste Paradis. A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons. –––––––––––––––––––– PENSÉES –––––––––––––––––––– Il y a de cela 18 ans, le 20 janvier 1998, nous quittait à jamais notre chère mère, grand-mère Mme Smaïli née Beggaz Djouher Sa fille Fetta, ses petits-enfants Rabiha, Lounis, Sofiane, Moumouh et son beau-fils Amar demandent à tous ceux qui l’ont connue et aimée d’avoir une pieuse pensée F10638/B13 à sa mémoire. 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Quelle taille ? Autant de questions que l'on se pose avant de s'habiller ou d'acheter un vêtement pour soi. Les vêtements qui vous vont le mieux sont ceux qui vous rendent belle au naturel. CONSEILS... l Couleurs Les couleurs nous vont bien, quelle que soit notre morphologie. Alors n'hésitez pas à porter des vêtements de couleur chaque fois que vous en avez envie. Toutefois, pour garder un certain style, portez des couleurs de façon subtile plutôt qu’en total look. Un t-shirt ou un chemisier fushia, rouge ou orangé sera particulièrement seyant sous un tailleur (jupe ou pantalon) noir, brun ou bleu marine. Charlotte à l'ananas Le BEAUTÉ l Pantalons Si vous avez des cuisses plutôt rondes, un pantalon légèrement évasé vous conviendra parfaitement. Assurezvous que le tissu est extensible et qu'il moule très légèrement la cuisse, ce qui a pour effet de l'affiner. Les coupes droites conviennent à toutes les morphologies et notamment à celles qui n'ont pas beaucoup de hanches. Pour les jeans, choisissez un denim extensible, souple et fin. Il rend toujours très sexy ! dégagent le cou et allongent le visage et la silhouette. Ils conviennent donc à celles qui ont une poitrine généreuse ou le visage rond. Les cols roulés mettent en avantage les cous longs et fins sans les accentuer, et allongent la silhouette. Les pulls à encolures rondes donnent un peu de rondeur aux visages allongés. Ils avantagent aussi celles qui ont les épaules plus larges ou la silhouette plutôt athlétique. Ils sont aussi très confortables ! l Pulls Rien de plus confortable et de plus seyant qu'un beau pull ! Surtout si vous prenez le soin de choisir le col ou l'encolure qui convient le mieux à votre silhouette et à votre visage. Les cols en V l Décolleté Si vous souhaitez mettre en valeur votre poitrine, l'encolure en V est un classique qui a fait ses preuves. Le cache-cœur noué à la taille est aussi un très bon choix. PROFITEZ DE VOS PRODUITS DE SOIN AU MAXIMUM 1 petite boîte d'ananas au jus, 1 paquet de boudoirs, 2 sachets de flan à la vanille, 1 l de lait demi-écrémé Flan de courgettes au chèvre frais Page animée par Hayet Ben Photos : DR Le Soir Faites revenir 10 minutes environ dans un peu d’huile d‘olive un oignon et 4 courgettes coupées en dés. Mélangez ensuite avec 4 œufs battus, 100 g de fromage de chèvre frais et 15 cl de crème fraîche. Assaisonnez. Versez dans des verrines et enfournez au bain-marie à 180°C pendant 20 minutes environ. Fini les sacs à main trop lourds ! Pourquoi s’entêter à transporter dans votre sac à main la moitié de votre bureau ou de votre maison ? Beaucoup d’entre nous portent des sacs bien trop lourds et prennent, sur le long terme, le risque de s’infliger des douleurs dorsales, ainsi qu’au niveau des épaules et du cou. Vous voulez éviter ça ? Faites le tri dans votre sac et ne gardez que l’essentiel ! Sauce au chocolat 3 tasses de lait, 1 tasse de lait, 1/2 tasse de sucre, 4 c. à s. de fécule de maïs, 4 c. à s. de cacao, 2 pincées de sel, 4 c. à c. de margarine Les produits sont tous efficaces, mais ils peuvent l'être encore davantage si nous révisons nos gestes, nos habitudes, et en suivant les conseils des spécialistes. Faites chauffer le lait, ajoutez les sachets de flan à la vanille. Disposez dans un moule à charlotte les tranches d'ananas, puis les boudoirs, faites environ 2 rangées, puis versez la préparation au flan dessus de façon à recouvrir tous les boudoirs. Laissez refroidir et mettez au frigo au moins 2h. Au moment de servir, démoulez le gâteau. Conserver ses produits l Lavez-vous les mains avant d'utiliser vos crèmes. l Rebouchez soigneusement vos produits et conservez-les dans leur étui d'origine à l'abri de la lumière. l Évitez la salle de bains, stockezles dans une pièce à 20°C. l N'achetez pas les formats géants, les produits s'altèrent à force d'être ouverts. Ou transvasez-les dans des petits flacons que vous garderez au réfrigérateur. l Privilégiez les flacons-pompe ou les tubes, à condition de bien essuyer le pas de vis et de les refermer soigneusement. Quand faut-il s'en séparer ? l Si l'huile s'échappe en premier lorsque vous pressez le tube, cela signifie que l'eau et l'huile de l'émulsion se dissocient, le produit se «déphase». l Dès qu'ils sentent le rance. l Lorsque leur couleur d'origine se dégrade.. Dans une casserole, chauffer la première quantité de lait à feu doux. Dans un bol, bien mélanger la deuxième quantité de lait, le sucre, la fécule de maïs, le cacao et le sel. Incorporer au lait chaud. Porter à ébullition en remuant constamment. Laisser mijoter jusqu'à épaississement. Ajouter la margarine, bien mélanger. Idéale avec les cêpes. Islam d'Algérie et islam d'ailleurs LES CHOSES DE LA VIE PANORAMA eaucoup d'encre a coulé sur l'affaire du guitariste embarqué près de la Fac centrale. Un fait banal mais qui intervient dans une conjoncture où les manifestations culturelles, déjà laminées par l'atmosphère obscurantiste de plus en plus pesante, risquent de subir de plein fouet les restrictions budgétaires commandées par la crise. C'est d'abord cela qui nous interpelle : les pouvoirs publics doivent, au contraire, encourager l'art et le laisser vivre librement. Ce n'est pas à eux d'interdire, d'arrêter, de proscrire. Il y a tant et tant de mouvements, de sectes ou de simples personnes qui le font déjà ! Et ils seraient beaucoup plus dans leur rôle si, justement, ils s'opposaient à ces personnes au nom de la loi. Tout est venu d'une conception totalement nouvelle de l'Islam. Nous avons toujours vécu sereinement notre islam maghrébin, dans la tolérance, le respect et le vivreensemble, entre communautés de différentes religions ou de rites divers. Notre islam n'a jamais empêché la fête, les manifestations de joie, la mixité. Sinon, Benbadis le réformateur n'aurait pas créé des salles de classe mixtes dans ses médersas et encouragé l'enseignement des jeunes filles et cela, — quel paradoxe ! —, au moment même où l'école coloniale séparait les sexes ! Tout est venu de cette conception étrangère qui appartient à l'Arabie Saoudite et pas à l'Algérie, pas au Maghreb. Tout est venu des ces années maudites, les années 1980, qui virent une partie de notre jeunesse prendre fait et cause pour le combat des Talibans contre les Soviétiques, dans ce lointain Afghanistan qui sera le tombeau de beaucoup d'entre eux et une école de déformation et de lavage de cerveau pour ceux qui retourneront chez nous. La pensée imposée fit son apparition au moment où les idées progressistes commençaient à s'effacer dans les universités, après avoir été les moteurs de la révolution qui soufflait sur tout le pays dans les années 1970. Venu d'une Égypte où Sadate pactisait avec les Frères musulmans pour museler la forte opposition nassérienne, Cheikh Ghazali, bombardé recteur de l'Université islamique de Constantine, — et qui est pourtant loin d'être un wahhabite pur sang, est l'un des éléments qui joua un rôle déterminant dans la dérive intégriste de ces années-là. D'autant plus qu'une autre tribune, beaucoup plus large, lui fut ouverte, à travers la lucarne B d'une télévision unique, que regardaient tous les Algériens ! Le niqab, la longue barbe, le kamis pakistanais, les tendances bizarres dans les mosquées et les cimetières, le pantalon afghan sur des palladiums, l'intolérance, la corruption considérée comme «ikramiate», les choix économiques basés sur le gain facile, l'informel, l'exploitation des travailleurs, au nom de la «religion», tout cela a été introduit dans les années 1980. Nos habits masculins et féminins n'ont jamais été ceux-là. C'étaient les habits que portaient d'autres peuples depuis toujours. Quand les jeunes voient les photos de l'Algérie d'avant la tempête wahhabite, ils relèvent l'authenticité des habits traditionnels qui faisaient la richesse de notre patrimoine national à travers ses composantes locales. Nous ne sommes pas contre la liberté de s'habiller comme on le désire, mais cette mode porte les traces d'une secte, d'une tendance nocive qui veut prendre les rênes des Etats musulmans et diriger la société selon des concepts éculés qui feront reculer les sociétés au mieux et installer la guerre et la destruction permanentes, au pire. Nous n'encourageons pas, non plus, les gens à s'habiller à l'occidentale. Car ceux-là ont suivi et suivent toujours les modes européennes et il n'y a rien de changé pour eux. Nous parlons de ceux qui veulent changer notre authenticité. Notre algérianité. Notre islam à nous, celui de nos pères, de nos grands-pères, celui que l'on pratiquait dans la quiétude des salles de prière ornées avec goût et délicatesse, celui qui ne bridait pas la femme, souveraine dans son patio, à l'ombre des tonnelles habillées de vigne, dans ces nuits parfumées de lilas et de jasmin. Admirez ces peintures et ces miniatures d'époque : il y a toujours une mandoline déposée à côté des belles dames algéroises qui se réunissaient pour prendre le café de l'après-midi. C'est cette vie musulmane raffinée, tout en beauté, qui nous manque tant ! Ce sont ces habits de soie, ces djellabas brodées à Tlemcen et à Fès, ces meubles simples, non encombrants, mais portant les marques de notre civilisation, que nous regrettons ! A l'époque, la télévision nationale diffusait, durant chaque Ramadhan, des séries sur la manière dont les peuples musulmans de la planète recevaient ce mois sacré. J'admirais la variété des coutumes, la différence des styles, l'extraordinaire richesse des tableaux filmés dans les mosquées, les baptêmes, les fêtes religieuses. Chaque peuple avait ses propres rites, ses propres couleurs... Le musulman du Kazakhstan pratique l'islam à la manière de ses ancêtres. Celui de New York n'a pas la mémoire aussi lointaine mais il a pu se construire un islam conforme au pays où il vit et il n'est pas moins musulman qu'un autre. J'ai visité de nombreux pays africains et j'y ai vu une pratique de l'islam totalement différente de la nôtre. C'était la pratique de ces peupleslà et ils en sont fiers. Le Chinois exerce sa religion musulmane dans le respect des pratiques ancestrales... La liste est longue. Et il n'y a que chez nous, et dans quelques pays voisins, où l'on s'est mis dans la tête que le vraie pratique de l'islam est celle des Saoudites ! On devient fier de ce qui est étranger et on bannit ce qui est à nous ! Le problème est devenu encore plus ardu avec la propagation des chaînes religieuses — de plus en plus obscurantistes — qui diffusent depuis Nilesat. Nos familles, dépourvues de repères, mal orientées par une école qui a déjà fait la moitié du chemin, tombent facilement dans le piège. Chaque jour, un nouveau «haram» apparaît. Les uns ajoutés aux autres, avec très peu de nouveaux «hallal» en face, cela finit par ankyloser la société et lui interdire tout effort de réflexion. La logique, la raison, le simple bon sens sont chassés au profit d'une standardisation qui tourne autour de quelques mots clés qui n'ont aucune signification mais qui servent de garde-fous aux idées «hérétiques». En fait, c'est le rejet de la modernité en bloc, du progrès dans ses manifestations les plus évidentes, de la nécessaire adaptation à un monde submergé de nouveaux produits, que nous ne fabriquons pas mais que nous utilisons comme des automates ! Cette situation nous empêchera toujours de créer, d'imaginer, de proposer au monde notre vision car elle n'existe tout simplement pas ! Et pourtant, cette religion musulmane que certains déforment consciemment ou inconsciemment a dit, dans le premier verset du Coran : «Lis !», une invite à apprendre, à privilégier le savoir et l'esprit scientifique... Si nous restons comme nous sommes, victimes d'une mainmise obscurantiste sur nos existences, nous n'inventerons plus rien. Nous importerons toujours. Dans les années 1970, nous voulions fabriquer de l'aiguille à l'avion. Par Maâmar Farah [email protected] Ce n'était pas utopique. La Chine l'a fait. Certes en s'ouvrant au capital étranger, mais elle l'a fait ! L'Iran est en train de le faire et ce n'est pas rien de résister à l'embargo et au boycott des décennies durant ! Si nous revenons à notre authenticité, à notre savoir, à notre manière de vivre, l'espoir sera permis. Peut-être au bout d'une génération, mais ça viendra. C'est maintenant qu'il faut agir en redonnant aux couleurs de notre civilisation, de nos villes et villages, de notre grand pays, leur authentique éclat. Celui de l'Algérie. Pas de l'Arabie Saoudite... Alors, ce saltimbanque qui a fait couler beaucoup d'encre apparaîtra à beaucoup comme celui qui a réveillé quelque chose qui dormait profondément en nous : notre âme rebelle. En y ajoutant cette particularité propre à nos jeunes d'aujourd'hui (pas ceux de 1980, ni ceux de 1988 et de 2000, mais ceux de ce moment) : on peut se battre désormais sans violence. Les réseaux sociaux ont montré le combat pacifique de la musique et de la poésie contre l'indifférence... C'est aussi une manière d'être algérien et si j'ai axé ma chronique sur la religion, c'est parce que je sais que cette jeunesse ne ressemble en rien aux agitateurs marxistes d'antan : elle est pratiquante dans sa majorité mais son approche — qui lui fait aimer la musique, les arts, la belle vie — reste profondément algérienne... M. F. Le Soir sur Internet : http:www.lesoirdalgerie.com E-mail : [email protected] POUSSE AVEC EUX ! La guerre des mosquées ! Tiguentourine. Le parquet de Paris ouvre une enquête. Et il paraît que pour ce parquet-là, le… Par Hakim Laâlam [email protected] @hakimlaalam … bois aurait été envoyé d’Alger ! La guerre Saâdani-Ouyahia ? Pfut ! C’est rien à côté ! Le «trucidage» dans les rangs des partis d’opposition soumis à l’insu de leur plein gré à la règle du «redressement institutionnel» ? Du pipi de chat ! La bataille pour la succession au fauteuil roulant ? De la guimauve pour adolescents boutonneux ! Non ! Le sommet de la guerre, le point culminant de la tension, le pic de déflagration se joue en ce moment entre deux ministères. Celui des Affaires religieuses et celui de l’Energie. Par mosquées interposées. Et quelle foire d’empoigne, mes aïeux ! Les habous appellent à la prière pour la chute de la pluie. L’énergie et les mines déconfites nous supplient de prier pour la remontée des cours du brut. Mouvement inverse. Mouvement opposé. Même logique. Mais des problèmes techniques qui restent tout de même à résoudre. Où doivent avoir lieu ces deux prières et quel jour ? Le ministère des Affaires religieuses voudrait que la sienne se tienne dans le chantier de la méga-Mosquée Abdekka. Vicieux comme un baril de brut vide de sens, le ministère de l’Energie en retarde la construction, jure qu’il n’a plus d’argent à fournir à la communauté des «Pieux et Pics Associés» et explique que devant le «takachouf» l’austérité, il fera quant à lui procéder à une prière pour la remontée des cours par Skype, via une petite mosquée située dans le Maryland, aux EtatsUnis. Le ministère affirme que de gré à gré, on lui a fait une jolie ristourne pour la location de cette belle salle de prière. Avec cependant ce bémol, au Maryland, la prière pour la remontée des cours ne pourra avoir lieu que le dimanche. Le vendredi, la mosquée locale est déjà occupée par un mariage. Un mariage d’argent et de coupes de champagne échangées par un couple qui fêtera, là, ses noces de platine. Le même platine que celui de la chevelure argentée du marié. Et le même platine qui orne les poignets grassouillets de la mariée-Castafiore. Alors, vous êtes plutôt Grande Mosquée de Abdekka ou Prière au Maryland via Skype ? Moi ? Oh ! Moi, ce n’est pas important ! Moi, du moment qu’on me laisse fumer du thé pour rester éveillé à l’ombre d’un derrick qui rouille, mon cauchemar continue… H. L.
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