Retour du couvre-feu en Tunisie l APRÈS DES NUITS D’ÉMEUTES De nouvelles règles pour les marchés de gros l FRUITS ET LÉGUMES Si les choses se précisent, je pourrai réaliser mon rêve. Et je crois que c'est sur la bonne voie. Lors du CES de Las Vegas, on a compris que la voiture autonome n'est plus un projet dans les cartons, ce truc nommé «concept car» et qui met souvent plusieurs années pour sortir de l'ombre. On a vu rouler, sur les routes américaines, plusieurs marques, sans chauffeur ! Sur des milliers de kilomètres ! Sans aucun problème ! Bien sûr, il y avait toujours un conducteur placé devant un volant qui ne servait à rien, puisque la voiture marchait toute seule. Mais il pouvait être sollicité en cas de pépins. Ça, c'est les règlements mis en place par l'administration US qui n'a pas encore autorisé ces véhicules du futur à prendre d'assaut les routes, consentant cependant que les expériences se poursuivent sous un contrôle strict. Mais, bientôt, la voiture sans volant sera là. Entièrement autonome ! Et ça, c'est pour bibi ! L'enivrante sensation d'occuper, enfin, le siège avant-gauche. Je l'ai fait deux fois : la première, c'était dans une bagnole anglaise ! La seconde : il y avait un volant et j'étais à mon premier kilomètre. Un virage, la bête ne voulait pas tourner. Elle finit dans un gourbi et moi, pas à la gendarmerie. Parce que celui qui m'obligea à prendre le volant ce jour-là était le chef de brigade qu'on appelait Golda Mayer ! Tu ne pouvais rien lui refuser ! J'attends impatiemment de «conduire» cette voiture sans conducteur pour la simple raison que je n'ai pas de permis de... conduire, un document qui ne servira bientôt à rien... [email protected] l En vue d'assainir les circuits de distribution et garantir la transparence dans la traçabilité des marchandises, une nouvelle réglementation pour les marchés de gros des fruits et légumes est en préparation au niveau du ministère du Commerce. PAGE 3 l TRAFIC DE MARCHANDISES Les gendarmes de Boumerdès traquent les Chinois dans les couloirs douaniers verts l APRÈS CELUI DE MAZAFRAN l BAC ET BEM AVANT LE RAMADHAN l PROCÈS DE L’AFFAIRE SONATRACH 1 PAGE 3 Le second 2016 sera La défense congrès de l’opposition le contre-attaque une exception 27 mars prochain PAGE 5 Photo : NewPress Un petit rêve d'enfant... Le Bonjour du «Soir» PAGE 15 PAGE 3 PAGE 5 Photos : Samir Sid Edition du Centre - ISSN IIII - 0074 l Recours de nouveau au couvre-feu en Tunisie dans l’espoir, pour les autorités, de mettre fin au chaos que vit le pays depuis trois jours. VEND. 22 - SAM. 23 JANVIER 2016 - 11-12 RABIE EL THANI 1437 - N° 7697 - PRIX 15 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58 P ERISCOOP Privatisations en vue chez Tebboune [email protected] Vend. 22 - Sam. 23 janvier 2016 - Page 2 Plusieurs entreprises du groupe public du bâtiment ouvriront leur capital aux investisseurs privés, afin de leur permettre de se hisser au niveau de performance des sociétés concurrentes. On évoque également dans le secteur de l'habitat la possibilité de privatiser certaines entreprises ou de les ouvrir au partenariat avec des sociétés étrangères. En dépit de tout l'effort consenti par les pouvoirs publics, certaines entreprises du bâtiment ne sont pas encore parvenues à atteindre le niveau de performance qui les met à l'abri de l'assistanat. Des lycéens soulagés DIGOUTAGE Par Arris Touffan Les petits et les autres De près comme de loin, visiblement, le procès Sonatrach ne nous remplit pas les yeux. Certes, personne ne s’attendait à ce que des révélations révolutionnaires y éclatent, mais quand même, chouia ! On aurait voulu que l’investigation aille un peu au-delà de l’apparence et ne s’intéresse pas qu’aux seconds couteaux. Est-on en train de nous dire qu’il y a des intouchables et que c’est comme ça ? Malheur aux petits ! A. T. [email protected] L'annonce faite par Benghebrit des dates des épreuves du baccalauréat a soulagé bon nombre de lycéens qui avaient prévu la participation aux examens du bac français. Pour l'année 2016, le ministère français de l'Education a décidé d'unifier les dates des examens du baccalauréat à travers le monde et les a fixées entre le 6 et le 10 juin. Les lycéens algériens auront ainsi le temps de mieux préparer les épreuves du bac français. Panique à Rabat Après avoir obtenu l'annulation de l'accord agricole conclu entre le Maroc et l'Union européenne, l'avocat du Polisario, Gilles Devers, est devenu très actif pour torpiller un accord similaire portant sur l'activité de pêche. Les lobbyistes de Rabat craignent que l'avocat du peuple sahraoui n'influence l'Union européenne pour modifier les termes de l'accord de pêche, en cours de discussions à Bruxelles. L'annulation de l'accord agricole a provoqué l'écroulement des volumes d'exportations marocaines. Un jour, un sondage Pensez-vous que les émeutes en Tunisie constituent un échec de l’expérience démocratique dans ce pays ? OUI NON Sans opinion Faites-vous plus attention à votre consommation électrique depuis l’entrée en vigueur des nouveaux tarifs ? Oui : 54,31% Résultat sondage Non : 41,76% S. opinion : 3,93% MM NUMÉRO 3 EST CHEZ LES BURALISTES ! w w w . m a g a z i n e m m . c o m / L e m e n s u e l d u s a t e l l i t e , d e l a t é l é v i s i o n n u m é r i q u e e t d e s T é l é c o m s (D is po ni bl e é g al e me nt s ur vo s mo bi le s ) Au menu : • Un dossier sur les satellites : c’est quoi un satellite, de quoi est-il fait, sa caractéristique et les différents types dédiés à des domaines aussi divers que l’espionnage, la météo ou la télévision ? • Le récepteur sélectionné par NacerAouadi ce mois-ci es t u n bi j o u d e c he z Fo rever d e S ét i f : l e 9 89 8. Époustouflant ! • Les actualités des chaînes nationales et étrangères, des sat, écrans et phone • Conso : comment choisir votre téléviseur ? Présentation d’un des derniers nés de Condor (Led 43U8200), à découvrir absolument ! • Rétro : il était une fois le piratage. • Reportage : Virée dans une chaîne de télévision : cette fois, c’est KBC. Le tour se poursuivra avec toutes les autres télévisions privées. • Questions à M. AtefKedadra, directeur de la rédaction de KBC : «KBC tient à garder son objectivité». • 2 Pages questions-réponses pour tout savoir sur la réception satellite et l’audiovisuel ainsi que sur le mobile. • Pratique : comment distribuer les signaux TV satellite et terrestre sur un seul câble ; VLC : un bon lecteur pour le streaming sur récepteur sous Linux ; du shraing avec des clés 3G ? Oui c’est possible. • Marketsat : lisez avant d’acheter tous ces produits dont vous avez besoin pour installer une parabole et découvrez ce petit «parapluie» qui protège le LNB de la pluie et de la neige. • MOBILE : A quand la fidélisation des abonnés ? • Opérateurs : Les surprises (très bonnes) d’Algérie Télécom pour 2016 ; Mobilis relooke ses offres mixtes ; Djezzy renforce ses offres ; les services phares d’Oreedoo. • Marché de la téléphonie : le grand bazar. • Un guide pour bien acheter son mobile. • Android : les applis et les astuces du mois. • Découvrez l’édito de Maâmar FARAH et la chronique de Mourad Nini. • Et, pour terminer, la succulente chronique de Hakim Laâlam qui se dit… intégriste ! Mais intégriste du… vidéoprojecteur… Et pour l’info quotidienne, mise à jour à tout moment (nouvelles fréquences, les feeds du jour, les changements chez les opérateurs du mobile, les grandes nouvelles de la télé algérienne et mondiale, n’oubliez pas de faire un tour sur : www.magazinemm.com. Toujours sur ce site, le numéro 2 va être téléchargé gratuitement et vous pouvez le découvrir entièrement en PDF… Le team de MM. Le Soir d’Algérie Actualité Vend. 22 - Sam. 23 janvier 2016 - PAGE 3 En vue d'assainir les circuits de distribution et garantir la transparence dans la traçabilité des marchandises, une nouvelle réglementation pour les marchés de gros des fruits et légumes est en préparation au niveau du ministère du Commerce. Younès Djama - Alger (Le Soir) - C’est ce qu’a annoncé jeudi le ministre du Commerce, Bakhti Bélaïb, précisant que la nouvelle réglementation prévoit l'obligation de facturation. Un projet de décret définissant les modalités de mise en application de cette nouvelle réglementation a été élaboré et soumis au gouvernement, a encore indiqué Bélaïb qui effectuait une visite de travail dans la wilaya d’Alger en compagnie d’Abdelkader Zoukh. Selon le ministre, l'objectif de ce nouveau dispositif vise à limiter les intermédiaires dans la chaîne de distribution aux seuls producteurs, grossistes et détaillants. Outre les paysans, la réglementation touchera également les éleveurs et les pêcheurs qui auront l'obligation de recourir à la facturation, a signalé Bakhti Bélaïb. Lors d’une halte au marché de gros des fruits et légumes des Eucalyptus, le ministre a donné des instructions pour aménager des espaces au profit des paysans afin de leur permettre d'écouler leurs produits directement, insistant sur la nécessité d'effectuer les transactions commerciales à l'intérieur des marchés de gros pour éviter la spéculation. M. Bélaïb a appelé à enrayer le phénomène des commerçants illicites qui représentent, selon la Fédération nationale des grossistes, 60% de l'ensemble des intervenants activant dans ce domaine. Dans le même registre, M. Belaïb a évoqué la possibilité de plafonner les prix de certains produits en vue de préserver le pouvoir d'achat du citoyen. Le ministre a rappelé la réalisation de huit marchés entamée par l’entreprise publique Magro dont deux à Aïn Defla et à Sétif seront réceptionnés cette année. Le ministre a procédé, à l'occasion de cette visite, à l'inauguration des marchés de proximité à Kouba, Mohammadia et à la place du 1er-Mai. Il a également visité le Centre national d'essais à la nouvelle ville de Sidi Abdallah, le laboratoire régional de contrôle de la qualité et de répression de la frau- de et le port sec de Rouiba. Le ministre a par ailleurs réaffirmé l'engagement du gouvernement à subventionner les prix des produits de base (pain, sucre, huile, lait). A propos de la hausse des prix du ciment et du rond à béton après l'entrée en vigueur des licences d'importation, le ministre a estimé que le marché devrait «se stabiliser» grâce aux stocks «considérables» importés avant l'entrée en vigueur de ce dispositif. «Nous allons faire en sorte que ces quantités soient commercialisées pour faire face à la spéculation et assurer la stabilité des prix», a-t-il précisé. Y. D. Bakhti Belaïb en visite de travail dans la wilaya d’Alger. DÉLOCALISATION DU MARCHÉ DE GROS DE SEMMAR L’UGCAA rejette une première proposition de site L’espace proposé par la Wilaya pour abriter le marché de gros des produits agro-alimentaires, situé dans la localité d’Aïn Melha (Birkhadem), a été rejeté par l'Union des commerçants et artisans algériens (UGCAA), en raison du fait que la superficie de l'assiette foncière estimée à 10 ha et sa situation en pleine agglomération «ne conviennent pas à cet usage». L’espace proposé par la Wilaya est destiné à abriter le marché de gros des produits agro-alimentaires qui se trouve actuellement à Gué-deConstantine (ex-Semmar). «Nous voulons un mar- ché qui unit tous les commerçants. La superficie de l'assiette foncière doit dépasser les 40 hectares avec ouverture directe sur l'autoroute», a insisté Salah Souilah, SG de l’UGCAA qui était aux côtés du ministre du Commerce. Ce dernier a convenu avec le ministre du Commerce de visiter un autre site dans la wilaya de Boumerdès pouvant accueillir le plus grand marché de gros des produits alimentaires en Algérie (800 commerçants). Y. D. Les gendarmes de Boumerdès traquent les Chinois dans les couloirs douaniers verts TRAFIC DE MARCHANDISES Dans la rubrique de la criminalité du bilan 2015 des activités du groupement de la Gendarmerie nationale de Boumerdès qu’a présenté, ce jeudi, le lieutenant-colonel Lazrag Bekkouche, chef d’état-major de ce groupe, le commandant Houari Saïdani, chef de la police judiciaire du groupement, a repris les deux grandes affaires de trafic de marchandises mettant en cause des Chinois. Les deux affaires ont été, rappelons-le, relatées en exclusivité dans les colonnes du Soir d’Algérie du 15 juin et 7 décembre 2015. Il y a lieu de rappeler, en outre, que la plus importante affaire a été dévoilée, en premier lieu par la Direction du commerce de la wilaya de Boumerdès (DCWB) avant que les limiers de la GN ne prennent le relais. Dans les deux affaires, 13 ressortissants chinois (11 mandats de dépôt), 2 Maliens et 1 Algérien ont été arrêtés précise le bilan des services du commandant Saïdani. Il est aussi question de la saisie, dans les deux dossiers, de 1 366 272 pétards et autres fumigènes, 13 579 bouteilles d’alcool chinois et 20 kilogrammes d’ivoire. Ces marchandises sont évaluées à plusieurs milliards de centimes. Les gendarmes ont, par ailleurs, saisi des sommes en numéraires en dinars algériens (15 075 300), en euros (131) et en dollars (1 575). Pour leur part, les inspecteurs de la DCWB avaient mis, à l’époque, sous scellés, des marchandises importées frauduleusement par deux sociétés appartenant à des Chinois, les Sarl Zenwei Kessing Faw et Yachang, travaillant pour le compte du projet de la Grande Mosquée d’Alger. Dans l’inventaire des marchandises saisies par les inspecteurs du commerce, il est question de 69 articles dont de l’outillage, du matériel électrique, des machines et des fournitures de bureau évaluées à 55 233 663,01 dinars. Quelque temps après ce scandale, les Chinois avaient fait courir le bruit disant que cette affaire a été déclenchée à l’instigation de Amara Beyounès, en poste à la tête du ministère du Commerce, qui était contre la construction de la Grande Mosquée d’Alger. Au cours de la discussion, le commandant Saïdani nous a confié que ces délinquants ont utilisé le privilège du couloir vert consenti par la Douane algérienne aux importateurs pour faire passer illégalement ces marchandises. Ceci dit, les gendarmes de Boumerdès n’ont pas résolu que ces deux affaires. En 2015, les services de la police judiciaire ont ouvert, 2 047 dossiers (1 941 délictueux et 106 criminels) et arrêté 1 054 personnes. 485 suspects ont été placés sous mandat de dépôt par la justice. Dans 2 047 dossiers, 591 (41,73%) concernent des agressions contre les personnes notamment les CBV (coups et blessures volontaires), 339 cas, homicides involontaires (41cas), blessures involontaires (57 cas) ou des menaces écrites ou verbales (57 cas). Dans la rubrique des agressions contre les biens d’autrui (669 dossiers), les gendarmes de Boumerdès ont enregistré particulièrement 518 plaintes pour vol ou tentatives de vol, 94 autres plaintes pour destruction des biens d’autrui et 15 pour agression contre les biens publics. Au cours de l’année, 138 individus ont été arrêtés pour crime organisé et 183 personnes impliquées dans 96 affaires de trafic de drogue (48,481 kg) et 8 696 comprimés psychotropes. Abachi L. 2016 sera une exception BAC ET BEM AVANT LE RAMADHAN La ministre de l’Education nationale a décidé de la révision du calendrier des examens nationaux. Le bac et le BEM se dérouleront avant le mois de Ramadhan, comme revendiqué par les élèves. Cette concession est une exception pour 2016, affirment les syndicats du secteur. Le Ramadhan, expliquent-ils, interviendra un peu plus tôt les prochaines années et les programmes ne seront pas finalisés avant cette date. Salima Akkouche - Alger (Le Soir) - Non, les examens de fin de cycle avant le Ramadhan ne seront pas une règle. «La concession» faite cette année par le ministère de l'Education nationale est une exception pour les examens nationaux de 2016, affirment les syndicats du secteur. Mme Benghebrit qui annonçait la nouvelle de la révision du calendrier national des examens nationaux a expliqué avoir répondu à une demande des élèves. Ces derniers se plaignaient de passer des examens de fin de cycle en plein mois de Ramadhan. Selon elle, l’année s’étant déroulée dans un climat propice, les programmes seront donc finalisés à temps. S’agit-il d’une exception ? Nouria Benghebrit, sans être affirmative, a répondu que la chose est faisable même l’année prochaine si l’on procède, entre autre, à l’avancement de la rentrée scolaire. Une hypothèse que rejettent cependant les différents syndicats de son secteur. D’ailleurs, certains dénoncent un tel chamboulement pour des raisons «infondées». «Cette année nous l’avons fait mais il ne faut pas satisfaire les caprices des élèves à chaque fois» a indiqué Meziane Meriane, coordonnateur du Snapest (Syndicat national des professeurs de l’enseignement secondaire et technique). Preuve à l’appui, il a expliqué que techniquement un tel chamboulement est impossible pour l’année prochaine, ni même pour celle d’après. En 2017, dit-il, le mois de Ramadhan interviendra le 27 mai et en 2018 le 20 mai. Les dates des examens ne peuvent donc pas, assure-t-il, être fixées avant ces dates. Et en raison des grandes chaleurs dans le sud, poursuit-il, la rentrée ne peut pas être avancée non plus. Même son de cloche du côté du Cnapest (Conseil national des professeurs de l’enseignement secondaire et technique). «C’est une exception pour 2016» réitère Messaoud Boudiba, chargé de communication au niveau du syndicat. Le problème, soulève le syndicaliste, ce n’est pas le mois de Ramadhan. Le calendrier des examens nationaux, dit-il, a été «mal conçu» depuis le début. C’est pourquoi, souligne Boudiba, le Cnapest a participé à la commission chargée de faire cette révision. Selon lui, faire la même chose les prochaines années est «impossible» et l’année scolaire ne peut pas être avancée pour espérer la finalisation des programmes. Pour rappel, la commission chargée de la révision du calendrier des examens a décidé que le bac se déroulera du 29 mai au 2 juin, le BEM du 24 au 26 mai et la 5e, le 22 mai. Le ministère de l’Education nationale qui devrait valider ces dates ne s’est pas encore exprimé officiellement. Initialement, le bac devait se dérouler entre le 12 et le 18 juin et le BEM entre le 7 et le 9 juin. S. A. Photo : New Press. De nouvelles règles pour les marchés de gros FRUITS ET LÉGUMES Actualité Le Soir d’Algérie 4 Plus de coordination pour une meilleure intégration des agriculteurs Vend. 22 - Sam. 23 janvier 2016 - PAgE SALON INTERNATIONAL DE L’AGRICULTURE D’ORAN Prenant part ce jeudi à la première édition du Salon international de l’agriculture qui sera clôturé aujourd’hui à Oran au niveau du Centre des conventions, le ministre de l'Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Sid-Ahmed Ferroukhi, a affirmé qu’il est temps de remédier au faible taux d’insertion des agriculteurs à la Sécurité sociale. «Sur environ un million et demi d’agriculteurs recensés, une minorité seulement est affiliée, la non-intégration de cette frange rend la main-d’œuvre instable dans ce secteur». Amel Bentolba - Oran (Le Soir) Lors de sa prise de parole à l’ouverture de la journée d’information sur les nouveaux dispositifs relatifs à la Sécurité sociale au profit des agricul- teurs qu’organise la Caisse nationale de mutualité agricole (CNMA), qui a eu lieu en marge du Salon, le ministre a instruit tous les acteurs œuvrant dans les secteurs de la Casnos, la CNMA et les Chambres d’agriculture à doubler d’effort et montrer plus de coordination entre eux afin de réunir toutes les conditions à même d’amener les agriculteurs à se rapprocher des Caisses de la protection sociale. Il s’agit là, dira le ministre, d’une forme de soutien à l’économie du pays, «toutes les franges travailleuses du pays sont appelées à s’investir pour assurer l’avenir, face à la chute du prix du pétrole et les différentes crises économiques. La contribution de tous est sollicitée et pour ce faire, il faudrait aller d’avantage sur le terrain, communiquer, expliquer, orienter pour la pérennisation du secteur». M. BENHABILES CHERIF, DG DE LA CNMA, AU SOIR D’ALGÉRIE : La question de la secheresse ne semble pas inquiéter le ministre qui se veut rassurant sans trop entrer dans le détail. Quelques détails qui ont été communiqués par le directeur de l’Institut technique des grandes cultures Omar Zeghouane, qui dira que la région ouest souffre d’un déficit hydrique important. Cela dit-il, va se répercuter sur le rendement, toutefois, il explique que pour l’heure, il n’y a pas de pourcentage qui évoque une grande perte de production. Il s’agit plutôt de certaines superficies qui ont dépéri et, par conséquent, le rendement sera très faible. Il fera néanmoins remarquer que s’il ne «Il est important de sécuriser l’investissement» Depuis sa création, la Caisse nationale de mutualité agricole (CNMA) propose en plus des assurances économiques, des assurances sociales. Depuis 1995-1996, il y a eu la réunification du régime général et à partir de là, la partie sociale pour le monde agricole est revenue vers le système de la Sécurité sociale. Un bilan a été fait et très peu, 3 à 4%, des agriculteurs sont assurés socialement. A partir de là, les pouvoirs publics ont mis en place un dispositif qui va leur donner la possibilité de souscrire à la Sécurité sociale. La CNMA compte près de 417 agences réparties à travers plusieurs wilayas, le directeur général de la CNMA Benhabilès Cherif nous en parle. Entretien réalisé par Amel Bentolba Le Soir d’Algérie : Par quels moyens la CNMA s’est-elle rapprochée de agriculteurs et du monde rural pour les intéresser à ces dispositions ? Benhabilès Cherif : Afin de nous rapprocher du monde agricole et rural en deux ans et demi, nous avons ouvert plus de 120 agences dans les coins les plus reculés. Nous avons créé de l’emploi et nous avons recruté des experts qui vont faire de l’accompagnement. Parce que l’assurance telle que nous la préconisons n’est pas un acte administratif mais beau- coup plus un acte économique. Nous voulons aussi intervenir avec nos agriculteurs dans la gestion et la prévention du risque pour leur apprendre à se prémunir contre les risques climatiques. Malgré toutes vos initiatives, le constat est tel qu’il y a toujours cette réticence à contracter des assurances dans le domaine agricole et rural. Les choses sont en train de changer, d’abord les agriculteurs ont pris conscience de l’intérêt de l’assurance par la sensibilisation et l’information. Maintenant avec le travail que nous sommes en train de mener sur le terrain par nos experts, il y a une sorte de confiance qui s’installe. Le dispositif Tahadi «le crédit Rfig» ne semble pas attirer autant d’agriculteurs qui se plaignent d’entraves bureaucratiques. Ce crédit Rfig que les pouvoirs publics ont mis en place par certaines bonifications et facilité, je pense qu’il a donné quelques résultats. Je ne suis pas là pour tirer des conclusions, ça concerne beaucoup plus la banque, l’assurance reste comme une garantie supplémentaire au crédit et au financement. Pouvez-vous nous en dire plus sur la convention que la CNMA vient de signer avec la Casnos ? C’est une convention d’intérêt général qui va permettre à nos partenaires de la Casnos d’abord d’être installés sur notre réseau et à partir de là, l’agriculteur vient généralement chez nous, parce qu’il est client et sociétaire et ensuite c’est une occasion pour lui et pour la Casnos de présenter les derniers dispositifs lui permettant de se prendre en charge convenablement en matière de sécurité. A. B. pleut pas au mois d’avril, la situation sera difficile. Cette première édition Agripro Expo aspire, selon les organisateurs à accompagner le secteur agricole, «en faisant découvrir ses potentialités et les soutenir en créant un événementiel dédié au secteur. C’est faire découvrir les acteurs majeurs du métier à un public de professionnels et d'amateurs et partager et informer nos participants et visiteurs sur les dernières réglementations et nouveautés du domaine en réunissant institutions, professionnels et associations». A. B. Vers la mise en place d’un système d’alerte en Algérie ENLÈVEMENT D’ENFANTS Les kidnappings d’enfants, qui défraient la chronique de manière dramatique, mobilisent de plus en plus les autorités à l’échelle nationale appelées à mettre en place des systèmes et des mesures de protection des mineurs. Bien que ces mêmes autorités se refusent de parler de «phénomène», les kidnappings d’enfants choquent l’opinion publique, qui attend efficacité et rapidité face à ces crimes d’enlèvement d’enfants. Il est connu que les premières heures suivant le kidnapping d’un enfant mineur sont cruciales, d’où à l’étranger l’adoption de système dit «alerte enlèvement» qui signale l’enlèvement d’un enfant en donnant son identité et toutes les informations susceptibles d’aider à le retrouver vivant. Or, il semble que l’Algérie se dirige vers la mise en place d’un système identique ayant fait ses preuves dans les autres pays où il est appliqué. C’est la 2e Région de la gendarmerie d’Oran, qui a évoqué la mise en place de ce plan qui est encore en voie de finalisation. Ainsi, ce plan sera déclenché dès qu’un enlèvement est confirmé, avec la diffusion sur les télés et radios de flashs toutes les 15mn «secours enfant enlevé». La photo accompagnera ce flash, il se pourrait dans la mesure du possible que ce flash apparaisse sur des panneaux de signalisation sur les autoroutes comme cela se fait encore ailleurs dans le monde. L’utilisation des réseaux sociaux sont déjà mis à contribution par des initiatives personnelles de proches de famille dont l’enfant a disparu. Mais bien sûr avant le lancement de l’alerte, les forces de sécurités se devront de vérifier la véracité de l’enlèvement, d’où certaines conditions préalables qui seront exigées comme l’accord des parents pour diffuser les informations. Fayçal M. L’enfance évolue dans une société malsaine PLUS QUE JAMAIS CIBLÉE Une avancée importante qu’est la protection de l’enfance prévue par le projet de révision de la Constitution, selon Mustapha Khiati, président de la Fondation nationale pour la promotion de la santé et de la recherche scientifique (Forem). Pourtant, une solution en aval ne suffit pas à solutionner les problèmes de fond en amont. Naouel Boukir - Alger (Le Soir) - Constitutionnaliser la protection de l’enfance contre toutes formes de violences qui sont susceptibles d’être commises à son égard, est «certainement» une avancée. Surtout que cela a toujours fait l’objet des revendications de la société civile, a souligné M. Khiati. Un autre argument est que «l’enfant n’est plus en sécurité» dans notre société. D’où l’urgence de le protéger justement. En effet, cette situation particulièrement sensible, si ce n’est qu’elle est dramatique, est retracée par plusieurs indicateurs «même s’ils sont loin de la réalité», a-t-il précisé. 10 000 cas de violences avérées ont été déclarés en 2015. Il n’empêche que le président de la Forem, outre la société civile, experts et sociologues, juge que ces statistiques ne constituent que «la tête de l’iceberg». Et les chiffres réels devraient avoisiner voire dépas- ser les 50 000 cas, selon lui. Un énorme fossé demeure entre ce qui se passe et ce qui est recensé, a-t-il ajouté. Rappelant que des tabous subsistent encore s’agissant des déclarations, particulièrement dans les zones rurales ou reculées. Revenant sur le fond de l’article sur la protection de l’enfance prévu par la loi fondamentale, M. Khiati a apprécié sa rédaction le trouvant «perspicace», puisque cette responsabilité à l’égard de l’enfant doit être assumée et par la famille, la société et l’Etat par ses institutions. Ceci en rajoutant, que suite à la promulgation de la nouvelle Constitution, c’est l’ensemble du dispositif législatif qui devra être revu pour «une remise à niveau» afin de l’adapter davantage aux besoins de la société. Tabac, alcool et drogue devront également être «assimilés» à des violences contre l’enfance puisque leur consommation a atteint des proportions alarmantes même au sein des écoles primaires et collèges, a-til confirmé. Ceci en s’appuyant sur ses récentes statistiques en la matière révélant que 14% des collégiens ont consommé au moins une fois des produits stupéfiants. Toutefois, ce chiffre devra être relativisé puisque ce n’est, évidemment, pas l’ensemble des concernés qui se sont «déclarés». Par ailleurs, le président de la Forem a tenté d’expliquer le pourquoi du comment de la société qui sombre sensiblement dans les violences aujourd’hui. Car, selon lui, les années 90 ne justifient pas tout. Il y a lieu de prendre en ligne de compte d’autres facteurs. L’injustice sociale liée à l’emploi et au logement, l’exode rural et l’éclatement de la famille qui s’en est suivi, puis la constitution de cités anonymes où l’autre est rejeté. Un tout qui a conduit à «une société anonyme» selon ses observations. Néanmoins, restant relativement optimiste, M. Khiat a indiqué que «ce n’est jamais trop tard pour agir» si chacun y met du sien. Signifiant paradoxalement que ce fléau, rassemblant toutes les formes de violence, s’amplifie. N. B. Actualité Le Soir d’Algérie Le second congrès de l’opposition le 27 mars prochain Vend. 22 - Sam. 23 janvier 2016 - PAGE APRÈS CELUI DE MAZAFRAN DE JUIN 2014 M. Kebci - Alger (Le Soir) Des membres qui se sont retrouvés, avant-hier jeudi au siège national du mouvement Islah, presqu’au complet, comme cela n’est presque jamais arrivé depuis son installation le 10 septembre 2014 tant des absences étaient à chaque fois signalées, voire répétitives pour certains. A l’image du président du FJD qui a presque, de tout temps, boudé ces sommets et cette foisci, il a même décidé de ne pas se faire représenter, préférant se faire représenter par… le RCD auquel il a donné procuration. Et au bout de près de quatre heures de débats, les membres de l’instance ont convenu de tenir leur second congrès le 27 mars prochain. Pour ce faire, ils ont installé une commission chargée de préparer toute la litté- rature politique nécessaire à la lumière du diagnostic qu’ils font de la situation du pays sur tous les plans, notamment politicoéconomique. Une documentation qui sera par la suite, discutée et débattue à l’occasion du prochain sommet de l’Icso prévu à mi-chemin, soit le 28 février prochain, chez le RCD. Aussi, n’a-t-il pas été décidé, comme attendu, de l’élargissement de la base de l’instance, en convenant d’une série de contacts à nouer avec bien d‘autres acteurs de l’opposition, soit ceux qui ont eu à prendre part au premier congrès avant de marquer le pas et en prendre distance à l’exemple du FFS, soit des partis qui ont de tout temps désapprouvé la démarche à l’image du PT qui revient pro- Photo : New Press L’opposition tiendra son second congrès le 27 mars prochain. C’est la date choisie par consensus par les membres de l’Instance de concertation et de suivi issue du premier congrès tenu, pour rappel, le 10 juin 2014. Les membres de l’instance ont convenu d’un second congrès. gressivement de ses illusions, du FNA ou de Ahd54. Les membres de l’instance de concertation et de suivi de l’opposition ont également débattu du projet de la nouvelle Constitution. Un projet qu’ils disent «refuser», car résultant, selon eux, «du fait accompli d’un pouvoir dictatorial, non habilité en l’absence du peuple algérien, le vrai constituant et auquel revient le droit qu’il exerce directement ou via ses représentants 5 élus souverainement». L’instance considère, par ailleurs, que l’élaboration d’une Constitution doit être le couronnement de la volonté populaire, qui exprime ses aspirations en la liberté, la dignité». L’Icso a également débattu de la loi de finances 2016, relevant «l’absence d’une vision prospective chez les gouvernants dont elle dit refuser le recours à une œuvre punitive du peuple forcé à supporter le poids de la crise aigue, résultat de leur échec. Ce que, prévient l’Icso, «le citoyen ne pourra supporter longtemps au vu de la dégringolade continue des cours du pétrole», prenant acte des demandes sociales légitimes exprimées à travers le territoire national. Elle avertit le pouvoir quant à l’usage de la force contre les manifestations pacifiques des citoyens, expression du refus du peuple des politiques adoptées par le gouvernement». M. K. La défense contre-attaque La politique s’invite au procès de l’affaire Sonatrach. C’est le constat qui s’est dégagé 48 minutes après le début des plaidoiries de la défense. Une défense dont le coup d’envoi a été donné par le doyen des avocats, Me Miloud Brahimi et confortée par l’intervention magistrale du président du barreau de Sidi-Bel-Abbès, l’avocat Mohamed Athmani. Abder Bettache - Alger (Le Soir) - Le procès de l’affaire Sonatrach a pris depuis mercredi dernier une dimension politique. Ce que la presse a jusque-là, évoqué depuis l’éclatement de l’affaire, les avocats de la défense l’ont ouvertement évoqué au premier jour du début des plaidoiries. Ainsi, si Miloud Brahimi l’a implicitement évoqué et Khaled Bourayou l’a annoncé publiquement en demandant «pourquoi n’a-t-on pas entendu l’ex-ministre de l’Energie et des Mines, Chakib Khelil», le jeune avocat Nabil Ouali n’a pas été par trente-six chemins pour mettre en exergue «les arrière-pensées de cette affaire». «Je suis avocat et je me vois dans l’obligation de le dire. On a demandé à Mohamed Meziane de citer des personnes et il sera écarté de cette affaire. Moi je vais vous dire c’est quoi le fond du problème. On a demandé à l’ex-P-dg de Sonatrach de citer le nom de l’exministre de l’Energie et des Mines M. Chakib Khelil et le président de la République. Il n’est un secret pour personne qu’il s’agissait bel et bien d’un problème, voire un différend qui opposait la présidence de la République à une autre institution. Voilà le problème de fond de cette affaire», dira Me Ouali Nabil. Assurant la défense de l’ex- P-dg de Sonatrach, l’avocat Ouali Nabil monte en puissance et déclare à l’adresse du président du tribunal criminel : «Depuis le départ de Mohamed Meziane, Sonatrach a consommé cinq Pdg. C’est pour vous expliquer M. le président du tribunal criminel, que la présence de mon client à la tête de la compagnie pétrolière Sonatrach était d’un apport considérable pour notre pays et pour la société en question. Si Meziane était réellement tenté par la corruption, il n’aurait pas attendu d’être nommé à la tête de la compagnie pour agir de la sorte. Il a passé plus de 34 ans à la tête de cette importante société comme il avait occupé d’importants postes de responsabilité et par conséquent ce n’est pas aujourd’hui qu’il va découvrir la corruption», a-t-il conclu en demandant aux membres du jury de répondre par «non à la majorité» à tous les chefs d’inculpation retenus contre son client. Absence d’expertise La plaidoirie de la défense entamée par le plus ancien (Brahimi) et le plus jeune (Ouali) avocats constitués dans cette affaire a placé le procès dans une autre dimension. L’un comme l’autre ont fait savoir que «cette affaire a porté un réel préjudice à notre compagnie et à notre pays». «Croyez-moi, je ne veux pas être à votre place. Votre responsabilité est à la fois grande et immense et laissez-moi vous dire que l’ouverture de ce dossier a une conséquence grave sur notre pays. Si réellement, on a mesuré l’ampleur des conséquences de son ouverture de cette manière, on ne l’aurait jamais fait. Il ne faut pas vous étonner si demain, on dira dans certaines capitales qu’on ne pourra pas acheter du pétrole et du gaz algériens, car ils sont entachés de corruption», a conclu Me Ouali. Transition toute faite à un autre ténor de la défense. Il s’agit de l’avocat Mohamed Athmani, qui est par ailleurs président du barreau de Sidi-Bel-Abbès. Faisant partie du collectif assurant la défense de l’ex-P-dg de Sonatrach, il s’est interrogé sur «l’absence de l’expertise». «Nous avons vu tant les avocats du Trésor public que ceux de la partie accuser mon client ou les autres personnes mises en cause dans cette affaire. Mais moi, je me pose la question suivante : où se trouve le préjudice? Pourquoi n’a-t-on pas procédé à une expertise ? Comment peuton parler de préjudice alors qu’il n’y a aucun document attestant ce manque à gagner ? Nous sommes face à une véritable comédie», lance d’emblée l’avocat. Il monte en puissance et lâche : «Vous savez que c’est Meziane qui a tué le Président Boudiaf et vous savez que c’est même Meziane qui a fait baisser les cours actuels du brent». Rires dans la salle. Et de Photo : Samir Sid PROCÈS DE L’AFFAIRE SONATRACH 1 Les plaidoiries de la défense se sont poursuivies durant toute la journée de jeudi. revenir à la charge pour la seconde fois : «Pourquoi il n’y a pas eu d’expertise ? Donnez-moi les preuves pénales de notre inculpation et après, nous serons prêts à nous faire couper la tête. Les PV qui ont été faits ont eu lieu sous la menace d’arme à feu. Le seul refuge dans ce pays est vous, monsieur le président. Rendez-nous justice et l’Histoire vous retiendra dans ses annales». «On a politisé cette affaire» Très attendue par l’assistance, la plaidoirie d’un autre poids lourd du barreau d’Alger a été très suivie. Lors de l’intervention de Me Bourayou Khaled, c’est un silence religieux qui s’est installé dans la salle. Lui non plus, n’a pas hésité un moment pour dire que «l’affaire Sonatrach qui doit être traitée juridiquement a été aussitôt poli- tisée et utilisée pour régler des comptes ». Et d’ajouter : «Ce qui est étrange, c’est que celui qui était à l’origine de ce dossier a été écarté de cette affaire». Défendant Chawki Rahal et Abdelaziz Abdelwahab, l’avocat Bourayou a plaidé l’acquittement de ses clients, tout en rappelant aux membres du jury composant le tribunal criminel que «cette affaire a été politisée pour des raisons que nous connaissons et que vous connaissez». Les plaidoiries de la défense se sont poursuivies durant toute la journée de jeudi dernier. L’audience du procès qui reprendra demain verra l’entrée en lice d’autres avocats à l’instar de Me Aït Larbi qui va assurer la défense des Meghaoui père et fils. Sont attendues aussi les plaidoiries des avocats Berguel Khaled et Chiat Hocine. A. B. Actualité Algérie Télécom, Mobilis et Djezzy retenus comme fournisseurs Le Soir d’Algérie Vend. 22 - Sam. 23 janvier 2016 - PAGE SERVICE UNIVERSEL DES TÉLÉCOMMUNICATIONS Les prestations des opérateurs seront évaluées Les offres d’Ooredoo n’ont pas été retenues Soumissionnaires depuis le 22 décembre 2015 à l’appel à concurrence lancé quelques mois plus tôt (en avril) par l’Autorité de régulation de la poste et des télécommunications (ARPT), ces trois opérateurs ont été retenus pour des offres recevables car moins disantes. A contrario, les offres de l’opérateur Wataniya Télécom Algérie (WTA, Ooredoo) ont été considérées irrecevables car plus disantes. A ce titre, Mobilis a remporté 6 lots, dont 2 pour la première catégorie et 4 pour la deuxième. Djezzy a pris également 6 lots répartis à égalité 3 pour la première catégorie et 3 pour la deuxième. Algérie Télécom, quant à elle, s’est vu octroyer 5 lots avec un seul pour la première catégorie et 4 pour la deuxième. Relevons que Mobilis avait soumissionné pour 8 lots dans la catégorie 1 et 8 lots dans la catégorie 2 tandis qu’Ooredoo avait proposé 3 lots pour la catégorie 1 et 3 lots dans la catégorie 2. Djezzy avait, quant à elle, soumissionné avec 8 lots dans la catégorie 1 et 8 lots pour la catégorie 2 et idem pour Algérie Télécom. Photo : Samir Sid Les opérateurs Algérie Télécom (AT), Algérie Télécom Mobile (Mobilis) et Optimum Télécom Algérie (OTA – Djezzy) ont été retenus, jeudi dernier, pour la fourniture du Service universel des télécommunications (SUT) en matière de téléphonie et accès à Internet. Cherif Bennaceur - Alger (Le Soir) - Ces trois opérateurs pourront ainsi fournir un service de téléphonie fixe et mobile de qualité spécifique, l’acheminement des appels d’urgence ainsi que l’accès à Internet (débit minimum de 512 kbits) à une population d’environ 220 000 habitants. Dans un premier temps, ces fournisseurs vont offrir le service global au niveau de 97 localités parmi les plus enclavées du pays, majoritairement dans le Sud en plus des HautsPlateaux ainsi que des localités frontalières. Couvrant un total de 28 wilayas, ces 97 localités sont réparties en deux catégories, la première ciblant les régions totalement dépourvues de couverture en communications et télécommunications tandis que la seconde catégorie concerne les localités couvertes en téléphonie mobile (GSM) seulement. Elles sont réparties également en termes de densité d’habitation : entre 1 500 et 2 000 habitants pour le sud du pays et entre 1 000 et 2 000 habitants pour le nord (Hauts-Plateaux). Feraoun s’est réjouie que ce service profitera à des milliers d’usagers. tants, ces régions n'étaient pas considérées par les opérateurs comme étant économiquement rentables, d'où l'absence, totale ou quasi entière, du service global. En ce sens, l’introduction du SUT s’avère opportune dans la mesure où elle vise à assurer, entre autres, un «développement durable et équili- L’introduction du SUT opportune, selon Mme Feraoun Découlant de l’évaluation technique et financière des offres soumises le 22 décembre dernier, le choix des opérateurs s’est déroulé au siège de l’ARPT, en présence notamment de la ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication, Houda-Imane Feraoun. En raison de leur éloignement et isolement géographiques et avec une population inférieure à 2 000 habi- 6 bré» pour l'ensemble des régions du pays et le «renforcement des pôles industriels» dans le domaine des télécommunications ainsi que «l'amélioration du cadre de vie des citoyens», considèrera Houda-Imane Feraoun, exprimant sa «satisfaction» quant au processus de désignation des opérateurs en question. Faisant savoir qu'à terme, ce service concernera plus de 1,3 million d'habitants, la ministre s’est réjouie de l'impact de celui-ci sur le rendement du système éducatif, outre le fait qu'il contribuera à la création d'une «nouvelle dynamique» pour ces régions, en faisant profiter des milliers d'usagers des avantages offerts par les TIC. Notons, ce faisant, que les opérateurs retenus ont un délai de 10 jours, à compter de la notification de ces résultats, pour se présenter au siège de l'ARPT et finaliser leur cahier des charges. Mme Feraoun indiquera, dans ce contexte, qu’une «évaluation périodique» de ce programme-pilote sera assurée en vue de situer les «difficultés» auxquelles pourront faire face les différents intervenants et ce, dans la perspective du lancement, dans le futur, de projets similaires. En ce sens, la ministre de la Poste invitera les opérateurs à faire montre de professionnalisme et à fournir des prestations à la hauteur de leurs engagements. C. B. Vocation du Service universel des télécommunications Institué dans la loi 2000-03 du 5 août 2000 et financé par un fonds public géré par l’ARPT, le SUT vise à mettre à la disposition de chaque habitant, indépendamment de sa localisation géographique et de son statut social, les moyens d’accès aux services de télécommunications de base et plus particulièrement les services d’accès à Internet à des prix abordables. Dans la mesure où les seules forces du marché ne sont pas en mesure d’assurer un accès à des prix raisonnables aux citoyens habitant dans des localités éloignées, non suffisamment rentables pour susciter chez les opérateurs un intérêt économique pour les desservir, l’intervention des pouvoirs publics s’avère nécessaire. De fait, c’est une priorité pour ces derniers, d’autant que le Service universel des télécommunications est un levier de politique publique et d’aménagement du territoire permettant d’assurer la cohésion sociale en réduisant les disparités entre les groupes de populations. C. B. Léger rebond des cours C’est une certaine tendance haussière que les cours du pétrole affichaient hier, lors des échanges européens mais aussi en Asie. Ainsi, le baril de brent de la mer du Nord, pour livraison en mars, valait 30,86 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 1,61 dollar par rapport à la clôture de jeudi. Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de Light sweet crude (WTI) pour la même échéance prenait 1,35 dollar à 30,88 dollars. Plus tôt en Asie, le baril de WTI), progressait de cinq cents à 29,58 dollars tandis que le brent gagnait 13 cents à 29,38 dollars. Un rebond asiatique que les déclarations du président de la Banque centrale européenne (BCE), Mario Draghi, évoquant la nécessité de «réévaluer et peut-être revoir» la politique monétaire lors de la prochaine réunion du conseil des gouverneurs, le 10 mars, ont stimulé. Après avoir hésité sur la marche à suivre une bonne partie de la séance, les cours du brent et du WTI ont franchement rebondi la veille jeudi, dans le sillage de la publication des derniers chiffres du département américain de l'Energie (DoE) sur les réserves américaines de brut, qui ont montré un fort déclin des stocks de produits distillés (1 million de barils). Notons que mercredi, le WTI était tombé à 26,19 dollars avant de clôturer à 26,55 dollars, son plus bas depuis mai 2003. Le brent était également passé sous les 28 dollars, un plus bas de 12 ans. Après un recul de près de 30% depuis le début de l’année, les prix du pétrole ont ainsi connu un rebond impressionnant qui a ramené à la fois le brent PÉTROLE et le WTI au-dessus des 30 dollars le baril. Soit un seuil-plancher en dessous duquel les deux contrats s'étaient installés depuis une semaine, notait un analyste. Cela même si l’on met en garde contre l'idée qui consisterait à considérer que les prix de l'or noir ont touché leur plancher. «C'est la fin de la semaine. Et depuis trois semaines, les marchés démentent les analystes qui prédisent un rebond», considérera un observateur. Un autre analyste estimait cependant qu'il n'y avait pas eu de réel catalyseur dans les fondamentaux de l'offre et de la demande permettant d'expliquer ce rebond. L’incertitude sur une reprise des cours durable demeure en effet, à cause des facteurs baissiers continuant à peser sur le marché, et notamment la forte hausse des stocks de brut (+4 millions de barils) et d'essence (+4,6 millions de barils) enregistrée lors de la semaine achevée le 15 janvier. Mais aussi en raison des propos tenus par un opérateur saoudien. En effet, le président de la compagnie pétrolière nationale saoudienne Aramco, Khalid al-Falih, a estimé que les prix du pétrole étaient «irrationnels» lors d'un débat sur l'énergie organisé dans le cadre du Forum économique mondial de Davos. Pour autant, il n'a donné aucune indication que son pays soit prêt à limiter sa production pour aider les cours à se redresser : «Si les prix demeurent bas, nous serons capables de résister pendant très longtemps. Nous ne l'espérons pas, mais nous y sommes préparés», a-t-il dit, rappelant que son pays affichait «les coûts de production les plus bas de la planète». Les cours ayant plongé en raison d'une offre largement excédentaire que n'arrive plus à absorber une demande moribonde, en raison du ralentissement économique mondial, et notamment de la Chine, la perspective d'un retour du brut iranien sur le marché ne fait que contribuer à faire baisser les prix. C. B./Agences La chute des cours, «une bénédiction» pour les pays du Golfe ! La chute des prix du pétrole, principale source de revenus des pays du Golfe, constitue une chance pour eux de mettre fin à leurs subventions et introduire des réformes économiques. C’est ce qu’indiquaient hier à Davos, en Suisse des ministres de ces monarchies arabes. «Avec des prix bas (...), c'est le bon moment» de réduire les subventions sur les produits pétroliers, a déclaré le ministre koweïtien des Finances Anas Saleh lors du Forum économique mondial. Lors d'un débat sur l'avenir des réformes économiques dans le monde arabe, M. Saleh, qui occupe les fonctions de ministre du Pétrole par intérim, a également estimé que le prix bas du pétrole rendrait moins pénible, pour les consommateurs, la levée des subventions sur les produits pétroliers. «Il s'agit d'une opportunité pour les gens de faire la bonne chose, qui est de payer le coût réel de l'énergie», a indiqué de son côté le ministre émirati de l'Energie, Suhail al-Mazroui, qui participait au même débat. «Nous devons repenser les réformes majeures qui feront en sorte que nos budgets ne dépendent pas des recettes pétrolières», a-t-il dit. Après avoir libéralisé les prix en juin dernier, les Emirats cherchent à lever les subventions sur d'autres produits et services, a poursuivi M. Mazroui, citant l'exemple des subventions encore existantes sur l'électricité. «C'est malsain», a-t-il dit, parlant du gaz vendu à des fournisseurs d'électricité avec un taux de subvention. Il a souligné la nécessité d'«appliquer les prix du marché international». Le chef du Bureau du développement économique de Bahreïn, Khalid al-Roumaihi, est même allé plus loin, qualifiant la chute des recettes pétrolières comme une «bénédiction déguisée» car elle fournit une chance pour les réformes». Selon lui, la chute des revenus pétroliers, qui représentent le gros des recettes des Etats du Golfe, peut avoir comme conséquences des réformes fiscales et un élargissement de la base économique de ces pays. Le ministre koweïtien a déclaré que si les prix venaient à remonter, les gouvernements devraient «envisager de rationaliser les subventions (...) pour ceux qui en ont besoin». Agences Etat de droit, Etat civil, DRS et Constitution Le Soir d’Algérie L’ actualité nationale des années 2014-2015 a été souvent tendue, parfois tourmentée, et à certains moments au bord de l’explosion. En tout cas, elle a été incontestablement marquée par deux inquiétants évènements politicosécuritaires, qui ont, d’une certaine manière, carrément éclipsé tous les autres. Il s’agit, en l’occurrence : d’une part, de la marche à Alger des Unités républicaines de sécurité (URS), en octobre 2014, suivie d’un sit-in spectaculaire devant les lieux les plus symboliques du pouvoir d’Etat (Palais du gouvernement et siège de la Présidence), et d’autre part, de l’incroyable bouleversement qui s’est produit au sein du Département de la sécurité et du renseignement (DRS), immédiatement suivi d’une sombre affaire de coups de feu tirés d’un fusil-mitrailleur d’assaut de type kalachnikov par un militaire à proximité Contribution contre-espionnage, à la lutte contre le terrorisme et à l’intelligence économique. Il n’est en effet ni raisonnable pour le DRS ni par ailleurs digne de lui d’investiguer ou de fouiller dans les secrets d’alcôves, d’enquêter dans les affaires de mœurs, de verbaliser des infractions à la morale et d’initier de lui-même des enquêtes sur des crimes et délits de droit commun. Cet important service de sécurité n’a pas non plus à s’ériger en tuteur-parrain des partis politiques, ni des syndicats ni des associations ; il n’y est habilité par aucun texte constitutionnel ou législatif et aucune autorité civile politique ou administrative ne l’a mandaté à cette fin. Le ferait-elle, cette autorité commettrait un acte arbitraire, un excès de pouvoir et se mettrait en porte-à-faux par rapport aux principes de l’Etat de droit. Aujourd’hui, il semble que, avant même la mise en place Le DRS n’a certainement pas non plus pour vocation de servir de garde prétorienne au pouvoir politique, quel qu’il fût. Le DRS n’est pas non plus un commissariat politique, comme il en existait jadis dans les armées des Etats du bloc communiste. d’une résidence présidentielle, puis d’une purge drastique au sein des directions de la Gendarmerie nationale et de la justice militaire, et ensuite par des arrestations et le renvoi devant les tribunaux de pas moins de trois généraux, dont deux ont d’ores et déjà été condamnés par les tribunaux militaires de Blida et de Constantine à des peines fermes d’emprisonnement. Notons par contre que c’est seulement en décembre 2015 que des poursuites judiciaires ont été engagées contre le chef des URS et certains de ses subordonnés. Observons en outre qu’au-delà de quelques timides tentatives entreprises par des analystes et politologues en vue de percer la chape de plomb ou l’épais halo d’opacité dont le système sait couvrir les affaires politiques embarrassantes et les questions sécuritaires sensibles, le mystère qui entoure ces ténébreuses affaires reste à ce jour entier, sauf bien entendu pour les initiés. Pour autant, personne, y compris les plus blasés qui arpentent les arcanes du pouvoir, ne saurait croire qu’il ne s’agit là que d’une négligeable tempête dans un verre d’eau, ou rien d’autre qu’une quelconque «révolution de palais» qui n’a abouti qu’à des changements de personnes. Alors, faudrait-il y voir les signes annonciateurs d’un tournant décisif vers l’instauration, dans notre pays, d’un régime démocratique dans le cadre d’un Etat civil ? A vrai dire, on n’en sait rien pour le moment. Mais au-delà des vives et vaines polémiques, des chamailleries politiciennes et du flot d’insultes ordurières auxquelles ces étranges évènements ont donné lieu, il importe de souligner que si des réserves ont été exprimées par quelques personnes de bonne foi sur l’opportunité des mutations et des relèves de hauts gradés auxquelles il a été procédé au niveau du DRS, ainsi que sur les transferts de tutelle ou la suppression pure et simple de certaines structures, l’opinion publique était, semblet-il, généralement d’accord sur le fait que ce service avait un besoin pressant d’une réorganisation structurelle et profonde à la fois. Il est clair également qu’il y a, tant au niveau des institutions officielles que de la société politique et de la société civile, un large consensus sur l’impérieuse nécessité de redéfinir avec précision et d’encadrer de façon rigoureuse les attributions et compétences du DRS en matière d’information, de renseignement et de répression. Il y a en outre unanimité sur le fait que le DRS doit être uniquement et exclusivement dédié aux affaires d’atteinte à la sûreté de l’Etat, à la surveillance du territoire, au d’une instance «indépendante» de préparation et de suivi des opérations électorales, la tâche la plus urgente à laquelle les autorités compétentes devraient s’atteler est celle qui consiste à éloigner le nouveau DRS réformé de l’organisation et de la supervision des élections et des référendums. Le DRS n’a certainement pas non plus pour vocation de servir de garde prétorienne au pouvoir politique, quel qu’il fût. Le DRS n’est pas non plus un commissariat politique, comme il en existait jadis dans les armées des Etats du bloc communiste. Rappelons que le commissariat politique a Vend. 22 - Sam. 23 janvier 2016 - Page contraire à l’objectif visé. En effet, confier à l’armée – et sans préciser à quel chef ou à quelle structure de cette armée — le soin de «garder» la Constitution, n’est-ce pas consacrer par la Loi fondamentale la politisation de l’armée ? Il semble en effet que la meilleure façon de démilitariser la politique – afin d’instaurer comme il est d’usage de dire à présent l’Etat civil — c’est encore de «dépolitiser l’armée» et surtout de cesser de penser et répéter obstinément qu’en matière de grands choix politiques et orientations internes ou internationales de l’Etat, rien ne peut se faire sans son accord ou son feu vert, voire même sans son appui. Il faut en effet être clair à ce sujet : soit on affirme à travers les textes fondamentaux – la Constitution, une charte, ou une loi organique — que l’armée est la source du pouvoir et qu’elle l’exerce directement ou indirectement par le biais de civils qui ne seraient en fait que des fondés de pouvoir ou des prête-noms, et tout le monde comprendra que le changement est renvoyé sine die et que le système sui generis mis en place depuis 1962 va perdurer. Soit on réaffirme solennellement le principe selon lequel c’est le peuple qui est la source du pouvoir et qu’il l’exerce par ses représentants élus au suffrage universel direct, et tout le monde aura compris que l’heure du changement de régime et de système a sonné. Telle est la seule alternative. Dans toute République, le souverain c’est le peuple : cela va, me semble-t-il, sans dire, mais cela va mieux en le disant. Est-ce qu’on est prêt à effectuer ce virage ou continuera-ton à aller droit vers le mur ? Les habitudes et les réactions pavloviennes acquises depuis les premiers jours de l’indépendance vont-elles s’y opposer et la puissante Certes, il fut un temps où des voix autorisées avaient proposé d’inscrire dans le marbre de la Constitution la mention suivante : «L’Armée est la gardienne de la Constitution.» Ces personnes pensaient de bonne foi que c’était de cette façon-là que l’on pouvait «démilitariser», si j’ose dire, la politique. Leur intention était assurément louable, mais le résultat risquait d’être contraire à l’objectif visé. été instauré au sein de l’Armée rouge, vers 1918-1919, par Léon Trotsky, principalement dans le but de surveiller et de contrôler les activités et la conduite des officiers dont il avait quelques raisons de se méfier, puisque certains d’entre eux avaient servi dans l’ancienne armée impériale. Les commissariats politiques aux armées ont été supprimés après l’effondrement du communisme, sauf en Chine et Corée du Nord. Chez nous, l’implication de l’armée dans la vie et l’action politiques de quelque manière que ce soit et a fortiori à travers le DRS (et auparavant à travers la SM) a été souvent contreproductive – la preuve en a été administrée maintes fois — et a eu des conséquences néfastes, voire dangereuses sur la vie politique, dans la mesure où l’interférence de ce service de sécurité a automatiquement suscité l’apparition, autour des forces armées, d’une foule d’individus peu recommandables, faite d’intrigants et d’opportunistes, mus par des intérêts personnels matériels, et qui n’ont eu de cesse que de dévier l’ANP et le DRS de leurs missions, telles qu’elles sont définies par la Constitution et les lois de la République. Certes, il fut un temps où des voix autorisées avaient proposé d’inscrire dans le marbre de la Constitution la mention suivante : «L’Armée est la gardienne de la Constitution.» Ces personnes pensaient de bonne foi que c’était de cette façon-là que l’on pouvait «démilitariser», si j’ose dire, la politique. Leur intention était assurément louable, mais le résultat risquait d’être force d’inertie du système réussira-t-elle, une fois de plus, à bloquer le processus de changement ? Ce n’est pas exclu. On lit en effet dans un média qu’on dit bien informé, que «le soutien franc et sans réserve, exprimé jeudi (14 janvier 2016) par le général de corps d’armée Ahmed Gaïd Salah, au projet de révision de la Constitution a assurément un poids lourd. On a beau entendre des voix discordantes parci, par-là critiquant certaines dispositions du projet (de Constitution), la voix de l’armée est décisive dans un système politique où elle reste un partenaire incontournable», et d’ajouter à l’intention de ceux qui 7 Par Zineddine Sekfali ger sur le nombre, la répartition, l’utilisation des officiers supérieurs du DRS, ainsi que sur sa structuration, sur ses méthodes d’action, par contre personne ne met en doute la nécessité pour l’Algérie d’avoir un DRS, préalablement «dépolitisé» — ce qui est du reste la condition sine qua non pour l’instauration de la démocratie —, et qui soit uniquement dédié à la sécurité intérieure et extérieure de l’Etat, à la défense de l’intégrité territoriale et de l’unité nationale, à la protection des institutions de la République et de l’économie nationale, dans les conditions qu’on vient de dire cidessus. Simple hasard d’agenda ou heureuse coïncidence, on observe qu’on même temps qu’il procède à une réorganisation du DRS, le président de la République a remis en route la révision constitutionnelle qu’il avait annoncée il y a déjà quelques années. L’Algérie a-t-elle cette fois-ci pris option pour le vrai changement et pour la démocratie ? Ou faut-il s’attendre avec l’écrivain Rachid Boudjedra qui, réagissant récemment sur le journal on line TSA (7/01) à la publication de l’avant-projet de texte de révision de la Constitution, a écrit que grâce à cette révision «les mêmes hommes et les mêmes institutions seront toujours là et vont se perpétuer à l’infini. Omnipotents. Arrogants. Narcissiques» ? Il est fort à craindre en effet, que comme d’habitude, ces grands faits politiques — la réforme du DRS qui apparemment est achevée et la révision de la Constitution qui est imminente — qui sont d’extraordinaires occasions propices à l’instauration d’ un régime démocratique ne se réduisent, à force de manœuvres politiciennes et de luttes sourdes pour le pouvoir, qu’à une simple «révolution de palais», dont la finalité n’aura été que de déloger des individus occupant des postes sensibles pour les remplacer par d’autres, mais sans rien changer au fond du système. Simple hasard d’agenda ou heureuse coïncidence, on observe qu’on même temps qu’il procède à une réorganisation du DRS, le président de la République a remis en route la révision constitutionnelle qu’il avait annoncée il y a déjà quelques années. L’Algérie a-t-elle cette fois-ci pris option pour le vrai changement et pour la démocratie ? n’auront pas bien compris le message : «Evidemment, le général Gaïd Salah parle au nom de l’armée…» in Algérie1 du 15 janvier 2016. Tout est ainsi dit. L’expression parler au nom de l’armée a en effet un autre sens que l’expression parler au nom du gouvernement, d’autant que ce haut gradé cumule la fonction militaire de chef d’état-major de l’ANP et la fonction politique de membre du gouvernement, en qualité de vice-ministre de la Défense nationale. Ceci étant observé, il n’en reste pas moins que s’il est légitime de s’interro- En d’autres termes et pour reprendre une réflexion d’un personnage particulièrement calculateur et machiavélique du célèbre roman Le Guépard, il est possible de procéder à tous les changements de personnes qui sont à l’intérieur d’un système, sans rien changer au système lui-même, surtout quand ceux qui prônent le changement font partie intégrante du système. Là est le problème et de là aussi cet axiome énoncé par le père de la théorie de la relativité, Albert Einstein : «Les problèmes ne peuvent pas être résolus par ceux qui les ont créés.» Z. S. Régions Le Soir d’Algérie SÉTIF Démantèlement d’un atelier clandestin de fabrication de cartouches Les éléments de la Brigade de recherche et d’investigation (BRI), relevant de la Sûreté de wilaya de Sétif ont réussi, il y a deux jours, à démanteler un atelier clandestin spécialisé dans la fabrication de cartouches de chasse, au niveau du village Aïn Sfaâ commune de Aïn Roua, daïra de Bougaâ, wilaya de Sétif, où ils ont opéré une saisie de 1 314 cartouches de chasse destinées à la vente. Agissant sur renseignements faisant état de la vente, par un individu, de cartouches de fusils de chasse au village précité, et après recoupement de ces données et identification du mis en cause, ce dernier a été pris en flagrant délit en possession de 475 cartouches de chasse qu’il envisageait de vendre. Ce dernier disposait d’un atelier clandestin dans son domicile. Suite à un mandat de perquisition délivré par le procureur de la République près le tribunal de Bougaâ, les agents de la BRI ont découvert dans cet atelier, quatre appareils de confection de munitions, 839 cartouches de différents calibres et six kilos de poudre noire ainsi qu’une somme de 78 millions de centimes provenant de cette activité illégale. Une procédure judiciaire a été engagée à l’encontre de l’intéressé qui a été placé sous mandat de dépôt pour vente et fabrication de cartouches de chasse. imed sellami Un train percute un bus : 4 morts et 10 blessés GRARA (MASCARA) C’est aux environs de neuf heures vingt, hier qu’un train transportant du carburant et se dirigeant vers le sud du pays a percuté un bus de type Toyota en provenance d’Oran et ceci à l’entrée de la ville de Bouhanifia, au lieu-dit Grara. Le bilan est lourd avec quatre morts et dix blessés dont deux dans un état grave, nous a-t-on indiqué. Les éléments de la Protection civile ont évacué les blessés vers l’hôpital. m. meddeber 8 14 000 logements à livrer avant fin 2016 ANNABA Avec 26 000 logements en finition ou déjà lancés et un taux de réalisation appréciable, le secteur de l’habitat connaîtra une avancée significative avant la fin de l’année 2017 à Annaba, selon le wali, Youcef Cherfa. Dans une déclaration, à l’issue d’une visite de travail et d’inspection à la commune d’El Bouni, deuxième commune en importance, après celle du chef-lieu de wilaya, le premier responsable de la wilaya a fait savoir que plus de 14 000 enquêtes ayant ciblé les demandeurs de logement étaient en phase de finalisation et qu’à partir du mois de mars prochain, il sera procédé au relogement de ceux ayant satisfait à cette exigence de transparence et d’équité. Durant l’année 2016 en cours, un nombre de logements identique aux enquêtes sera distribué aux bénéficiaires. Outre des milliers de logements, sur les 24 000 en chantier ou à lancer au pôle urbain, constituant la première phase des 50 000 logements de Draâ-Errich, ou dans d’autres localités de la wilaya, seront réceptionnés durant l’année 2016. D’où les assurances du wali quant à la possibilité de loger un important nombre de demandeurs pour les années 2016-2017. Le financement de ces projets ne pose pas de problème, estime le wali qui a indiqué que 14 milliards de dinars ont été débloqués récemment uniquement pour le pôle urbain de Draâ-Errich. Cependant, un léger bémol à cet optimisme est intervenu ces derniers temps avec la flambée des prix des matériaux de construction, quand bien même les pro- grammes de construction du secteur public n’auront pas à supporter les mêmes conséquences que ceux du secteur privé. Avec la crise économique conséquente à la chute drastique des prix du baril, ces prix sont passés en l’espace de quelques semaines du simple au triple à l’exemple du ciment pour ne citer que ce produit essentiel dans la construction. Durant la même visite de travail et d’inspection, et après les chantiers de logements, le chef de l’exécutif de la wilaya de Annaba s’est enquis des projets de renforcement de l’alimentation en eau potable (AEP) destinée aux nouvelles cités implantées dans cette commune d’El Bouni. Il aura également à suivre un exposé sur le projet en cours relatif à la rénovation du collecteur principal d’eaux usées et de celui des eaux de pluie afin d’éviter les problèmes d’inondation. Parmi les autres projets socio-économiques qui ont fait l’objet d’un intérêt particulier du wali de Annaba, il faut citer le Centre national de formation des cadres du ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales (MICL); celui de payement des impôts; du laboratoire de contrôle de la qualité relevant de la Drection du commerce; du foyer d’accueil des femmes victimes de violences ainsi que la future école des Beaux-Arts. Lors de la visite des projets de l’hôpital de cardiologie pédiatrique et de la banque de sang, le wali a exprimé son insatisfaction devant le grand retard enregistré par ces deux structures primordiales pour la santé. Il a instruit les responsables concernés à accélérer la cadence des travaux de réalisation afin de les livrer dans les meilleurs délais, vu leur caractère prioritaire. a. bouacha les services de police de lutter contre la délinquance et de sécuriser la cité, le port d'armes blanches constitue toujours un véritable problème de société. En témoignent les nouvelles agressions dont ont été victimes, cette semaine, des commerçants, âgés de 47 et 27 ans, de la nouvelle ville de Oued Lamaïz, dans les environs immédiats de la ville de Guelma. Leurs magasins semblent avoir été attaqués, selon la cellule de communication de la Sûreté de wilaya, par un individu qui entendait les cambrioler par effraction en utilisant des armes blanches bien lourdes. Sitôt alertés, les enquêteurs de la 5ème Sûreté urbaine ont identifié et arrêté le suspect principal, un homme âgé de 23 ans et originaire de Guelma. Une fouille à son domicile a permis de saisir les outils utilisés dans ces attaques, rapporte la même source, précisant que le prévenu a été écroué par le magistrat instructeur près le tribunal de Guelma. Il est poursuivi pour détention illégale d'arme blanche, tentative de vol sous la menace d'arme blanche, dégradation de biens d'autrui. noureddine guergour de la ville de Larbaâtache. C’est un virage dans une descente extrêmement dangereuse, spécialement quand il pleut. Plusieurs accidents mortels ont été enregistrés à cet endroit. Au mois d’octobre 2014, nous rapportions le décès de 2 jeunes, âgés entre 20 et 38 ans qui venaient de Tarf à bord d’une Clio. Ils ont été affreusement calcinés. Deux autres jeunes qui se trouvaient à bord de la Clio ainsi qu’un père et son fils, qui circulaient dans leur camion, ont été gravement blessés. Ce jour-là, il pleuvait et les deux véhicules allaient entamer la sinistre descente avant que l’un d’eux ne dérape. Le commandant Zair cite, en outre, les points pas loin de cette descente. Il s’agit, d’après lui, de la distance entre les deux tunnels de Bouzegza et du tronçon à hauteur de la ville de Khemis El Khechna. Pour illustrer la dangerosité du tronçon autoroutier de 30 km qui traverse la wilaya de Boumerdès, rappelons le sinistre bilan que nous a communiqué, en octobre 2014, le commandant Ahmed Mokanine de la Protection civile. Les pompiers avaient enregistré, selon lui, le long de ces 30 km, entre le 1er janvier et octobre 2014, 13 décès et 472 blessés. Entretemps, le bilan s’est alourdi. A l’intérieur de la wilaya de Boumerdès, le commandant Zair attire notre attention sur d’autres points noirs à Boudouaou, au niveau de la descente de Benadjel (RN5), des étapes au niveau de Souk El Had (RN5), Hai Ellouz ( RN5 /ouest de la ville de Thénia), Si Mustapha (RN12). Concernant le bilan 2015, les services de la gendarmerie de Boumerdès ont enregistré, à travers les 32 communes de Boumerdès, une diminution d’accidents et des dégâts par rapport à 2014. En 2015, 552 accidents sont recensés. Ils ont causé la mort de 93 personnes alors que 1.045 ont été blessées. Comparativement à 2014, le nombre de morts a chuté de 11 points et il y a eu moins de blessés (-406). Ce résultat positif, le lieutenant-colonel Lazrag Bekkouche l’impute aux efforts consentis, durant toute l’année, par les gendarmes et les structures qui ont en charge la sécurité routière. abachi l. Deux agressions à l'arme blanche sur des commerçants de la nouvelle ville de Oued Lamaïz GUELMA Les cités, Gerodon (Rahabi), Fougerole (Aïn Defla), Oued Lamaïz, Adjabi... sont devenues des zones à risque, pas une semaine ne s’écoule sans que l’actualité ne fasse état de faits gravissimes de délinquance dans ces quartiers populaires de Guelma. Les rapports communiqués par les services de sécurité deviennent de plus en plus inquiétants. La police réagit pour s’attaquer à l’insécurité et à la délinquance des mineurs dans ces endroits. Hommes et moyens sont déployés pour assurer une présence effective des forces de l’ordre dans les quartiers les plus touchés par ces fléaux. Ces derniers temps, les agressions, les attaques ou tentatives d'attaques à l'arme blanche, les affrontements entre jeunes ont fait des morts et des blessés graves, selon un décompte de la police de Guelma. En dépit de la volonté affichée par Attention aux points noirs sur l’autoroute Est-Ouest SÉCURITÉ ROUTIÈRE DANS LA WILAYA DE BOUMERDÈS Lors de la présentation par le lieutenant-colonel, Lazrag Bekkouche chef d’état-major du groupement de la gendarmerie de Boumerdès, du bilan des activités des structures de ce groupement durant l’année 2015, le commandant Amar Zair, chef de service de la sécurité routière de la wilaya de Boumerdès, n’a de cesse attiré l’attention des confrères pour alerter à travers eux, les automobilistes qui circulent sur le tronçon autoroutier traversant la wilaya de Boumerdès. L’officier supérieur a, en outre, cité certains axes routiers dont la RN5 Alger/Constantine, la RN 24 Alger/Azzefoun par le littoral et la RN12 Thénia / Béjaïa par Tizi-Ouzou. Les services du commandant Zair ont, en effet, recensé le plus grand nombre de drames sur ces points. Concernant l’autoroute, l’officier supérieur inscrit dans sa liste noire le tronçon qui survient à quelques kilomètres à l’ouest des tunnels de Bouzegza, tout particulièrement la voie dans le sens vers Alger, à hauteur AÏT AMRANE (BOUMERDÈS) Un jeune Malien massacré à coups de pelle La population du petit village de la plaine de Oued Djenane au nord d’Aït Amrane, dans le sud-est de la wilaya de Boumerdès, a appris avec effroi l’assassinat d’un jeune ressortissant malien de 21 ans. Selon nos informations, la victime a été atrocement massacrée à coups de pelle. Par la suite, ses deux assassins ont jeté le corps dans un oued. S’agissant des deux assassins, Communiqué vend. 22 - sam. 23 janvier 2016 - page arrêtés par les gendarmes de la brigade d’Aït-Amrane, le magistrat du tribunal de la ville de Boudouaou les a placés sous mandat de dépôt. Il s’agit du bénéficiaire d’une EAC et de la personne qui a sous-loué les terres de cette EAC. Selon nos informations, le jeune Malien, qui travaillait dans la ferme a réclamé son salaire. Suite à quoi les deux assassins l’ont massacré. abachi l. Djezzy l’opérateur Du peuple algérien, au serviCe Des Citoyens en Contribuant au serviCe universel Des téléCommuniCations Djezzy est fier d’annoncer avoir été sélectionné pour la fourniture du Service universel des télécommunications (SUT) en remportant 5 lots pour la couverture de localités isolées dans 28 wilayas à l’issue d’une cérémonie organisée ce jeudi 21 janvier au siège de l’Autorité de Régulation des Postes et des Télécommunications (ARPT) en présence de Mme Imane Houda Feraoun, ministre des PTIC ainsi que des représentants des opérateurs. Les 5 lots sont scindés en deux catégories de régions : la première concerne les localités dépourvues de toute couverture tandis que la seconde désigne celles qui ne sont, à présent, couvertes que par le GSM. Djezzy apportera donc sa contribution dans la stratégie de désenclavement et de démocratisation des télécommu- nications à travers un service téléphonique d’une qualité spécifiée ainsi que l’acheminement des appels d’urgence et l’accès aux services internet à un débit minimum de 512 Kbps. Au-delà de son engagement citoyen qu’il a toujours assumé et assuré, Djezzy confirme sa position d’opérateur du peuple algérien en se mettant au service des communautés les plus éloignées conformément à la politique du gouvernement visant le renforcement de la cohésion sociale en réduisant les disparités et en harmonisant le développement économique du pays. Lors de son intervention, Madame la ministre des PTIC, Imane Houda Feraoun, a mis en relief l’importance que revêt le Service universel dans la politique des pouvoirs publics en offrant les moyens d’accès aux différentes prestations de base et plus particulièrement l’internet. De son côté, le président de l’ARPT, Mohamed-Toufik Bessaï, a souligné que le SUT va concerner 97 localités lors de cette phase de démarrage du processus sur le millier prévu, en insistant sur l’apport de ce service dans la démocratisation de l’accès à la communication, base des sociétés modernes. Le Service universel des télécommunications a été institué dans la loi 2000-03 du 5 août 2000 en tant que principe fondamental structurant l’ouverture à la concurrence des marchés de la poste et des télécommunications. Régions Le Soir d’Algérie 9 La formation professionnelle dans le rouge BORDJ-BOU-ARRÉRIDJ Les 20 et 21 janvier, la Direction de la formation professionnelle a organisé deux journées «portes ouvertes sur la formation professionnelle», il y avait des dizaines de participants, des stagiaires, des opérateurs économiques, des enseignants, la directrice de la formation professionnelle, le directeur général de la FNAC, un professeur d'université en organisation, l'inspection du travail et le public. Le 28 du mois de janvier, les 22 centres de formation que compte la wilaya vont accueillir 500 jeunes pour y suivre une formation allant de 12 à 24 mois ; parmi les 5 000 stagiaires, il y a lieu de compter 1 800 jeunes filles, et 1 200 places en internat. Les stagiaires percevront au cours des premiers six mois de leur formation 3 800 dinars/mois, soit 15% du SNMG, qui représentent 19 millions de dinars/mois et en 6 mois d'indem- nités, 114 millions de dinars. A la fin du premier cycle de formation, les stagiaires en vue d'élargir leurs compétences doivent être placés dans les entreprises. Ces dernières ont l'obligation d'attribuer un pré-salaire de l'ordre de 35% du SNMG soit 6.300 dinars/mois et progressivement, 50% du SNMG soit 9 000 dinars pour arriver en fin de formation en entreprise à 80% du salaire minimum garanti représentant Vend. 22 - Sam. 23 janvier 2016 - PAGE 14 400 dinars/mois et par stagiaire. Il est à signaler que sur 4 000 opérateurs économiques de la wilaya de Bordj-Bou-Arréridj, seule une dizaine d'opérateurs ont daigné répondre à l'invitation de la Direction de la formation professionnelle et, pourtant, c'est un secteur névralgique de l'économie nationale. Initialement, les formations sont destinées à faire en sorte que les bénéficiaires gardent leurs emplois ou d'en trouver un. La réalité est tout autre, les stagiaires disent que les chefs d'entreprises ne leur donnent pas la formation adéquate tel qu'il est stipulé dans le contrat d’insertion, par contre, ils sont placés dans des activités diverses loin de leur formation, ce qui a poussé la Direction de la formation à accompagner les stagiaires jusqu'à la fin du cycle final. Pour certains chefs d'entreprises, les stagiaires n'ont pas de réelles formations et sont en deçà des attentes de l’outil de production, ils soutiennent ironiquement que le verre est à moitié plein. Pour la Direction de la formation, les insuffisances des jeunes inscrits en formation sont une réalité, cependant il est dispensé une formation de base aux stagiaires jugée insuffisante qui leur permet, ainsi, de suivre un cycle de formation sans difficultés, on peut considérer que le verre est à moitié vide, et s'en désoler. Les 22 centres de formation sont composés de presque 1 500 travailleurs dont 453 enseignants, le reste (1 147) du personnel comprend des comptables, des agents de Le premier responsable de la Gendarmerie nationale de la wilaya a indiqué par ailleurs que le pillage de sable des plages qui constitue une véritable hémorragie a enregistré une nette baisse de 25,33% comparativement à l'année écoulée alors que les affaires liées à la drogue et stupéfiants ont connu une hausse vertigineuse estimée à 97,82% par rapport à l'année 2014. Concernant les accidents de la route qui prennent de plus en plus d'ampleur, le lieutenant-colonel Achour Hamel a avancé le chiffre de 310 accidents causant la mort de 29 personnes et faisant 526 blessés ; par contre la wilaya de Jijel, de l'avis dudit responsable, est épargnée par le phénomène de l'immigration clandestine et le trafic de corail, contrairement à certaines wilayas côtières. Bouhali Mohamed-Cherif Les affaires de drogue sont en hausse à Jijel LE CHEF DU GROUPEMENT DE LA GENDARMERIE NATIONALE AFFIRME Les services de la Gendarmerie nationale de la wilaya ont traité 1 090 affaires sanctionnées par l'arrestation de 1581 personnes dont 44 femmes, 91 mineurs et 522 personnes placées en détention préventive. Dans une déclaration à la presse, le chef du groupement de la Gendarmerie nationale de la wilaya de Jijel, le lieutenant colonel Achour Hamel, a affirmé que la commune d'Emir-Abdelkader vient en pole position en matière de criminalité avec 168 affaires, suivie de celle d'El Milia avec 123 affaires et en troisième position vient le chef-lieu de wilaya avec 113 affaires alors que la commune d'Erraguène vient en dernière position avec 3 affaires seulement. La Protection civile dresse son bilan annuel MOSTAGANEM Mardi dernier, le colonel Ahmed Hassani directeur de la Protection civile de wilaya a dévoilé le bilan annuel de l’année 2015 avec 20 032 interventions englobant plusieurs secteurs de risques. La direction de la Protection civile a dressé un bilan annuel en fonction des interventions réalisées au cours de l’année 2015 sur les noyades, incendies, asphyxies et accidents de la circulation sans compter des engagements au profit de la collectivité locale lors des manifestations sportives et culturelles. Le bilan mentionne 19 morts par noyade survenus dans des plages non autorisées à la baignade (13) mais aussi en dehors des horaires assurés par les maîtres nageurs (6). Le bilan incendie fait état de 18 feux causant des dégâts à 3 hectares de pins, maquis, broussailles et arbres fruitiers. Les accidents domestiques touchent aussi les volets de l’asphyxie avec 13 victimes secourues. Le bilan routier affiche 1 081 interventions sur 1 018 accidents recensés causant le décès de 32 personnes et 1 271 blessés en compa- raison à l’année 2014 où la wilaya a enregistré 1 881 accidents causant 44 morts et 1 302 blessés liés tous à des facteurs de non-respect du code de la route. Les évacuations sanitaires sont de l’ordre de 11 405 et les opérations diverses à 6 045. Plusieurs unités d’intervention de secours ont été créées dans des endroits névralgiques pour rapprocher les véhicules de secours pour des interventions immédiates et d’autres projets sont en cours de travaux comme le célibatorium, un centre de repos et de loisirs, une unité marine à la Salamandre et la réhabilitation d’un CMS pour les tra- vailleurs et les civils. Ce même bilan cite plusieurs actions de sensibilisation et de préventions organisées avec des institutions et écoles relatives aux accidents domestiques dont ceux en rapport avec le gaz et l’électricité. En rapport avec le bilan annuel, nous avons assisté à une présentation de matériel et des moyens d’intervention utilisés par les éléments de la P/C dans les différentes opérations de secours, de sauvetage et de la plongée avec des exercices de simulation qui attestent la dynamique de ce corps de secours. A. B. Il enchaînait sa fille de 13 ans et la torturait LE PÈRE PLACÉ SOUS MANDAT DE DÉPÔT À BOUFARIK Suite à des informations faisant état de la présence d’une fillette de 13 ans dans les rues du quartier Merakchi à Ouled Slama, commune située à 30 kilomètres à l’est de Blida, errant seule avec des chaînes en acier autour de son corps, les éléments de la gendarmerie de Bougara se sont vite déplacés sur les lieux et ont pris la fillette avec eux au siège de la brigade. Interrogée, elle avouera que c’est son père et sa marâtre qui l’ont enchaînée et torturée et elle a pu se sauver de la maison familiale mais n’a pu se défai- re des chaînes qui étaient cadenassées. Dans la même nuit, aux environs de 20 heures, le père de la fille s’est présenté à la brigade de gendarmerie pour les informer de la disparition de sa progéniture qui n’a pas donné signe de vie depuis 10 heures du matin. Il expliquera que cette dernière a profité de l’absence de son épouse pour fuguer. Il révèlera également que c’est lui qui l’a enchaînée à l’intérieur de son domicile et la frappait même car elle leur causait beaucoup d’ennui. Convoquée, la seconde épouse confessera que sa filleule avait subi des sévices corporels de la part son père mais n’a rien pu faire pour lui éviter la torture. De son côté, la victime dira que depuis la mort de sa mère et le remariage de son père, elle n’a plus connu l’affection paternelle. Traumatisée psychologiquement, la fillette a été placée par le juge des mineurs dans un centre de protection de l’enfance à Sétif alors que le père a été écroué, mercredi dernier, à la prison de Boufarik. M. B. bureau, les gardiens, les femmes de ménages et les cadres. Toutes ces personnes ont la noble mission de créer les commodités nécessaires pour les stagiaires afin qu'ils sortent du chômage, et par conséquent, de la désocialisation, la précarisation, la pauvreté et la catastrophe sociale. Les 1 500 travailleurs affectés à la formation professionnelle ont une surchauffe budgétaire salariale de 3 milliards par mois, à raison de 20 000 dinars/mois et par salarié, soit 36 milliards par année de dépense, sans compter les équipements de formation qui ont un coût assez conséquent, et pour quel résultat, étant donné que les stagiaires en fin de formation trouvent rarement le chemin de l'emploi rémunérateur. La politique de la formation professionnelle n'a pas eu les effets escomptés pour relever le défi et éradiquer le chômage. Les politiques chargés de la formation et de l'emploi doivent revoir leur stratégie et se dire qu’en fin de course tout se sait, y a rien à cacher ni avec les mots, ni avec les statistiques erronées, et, c'est bien connu, ne se trouve que du sable sous le pavé. Layachi Salah-Eddine NAÂMA 394 kg de kif traité saisis à Hadjerat-Lemguil Dans un point de presse donnée jeudi dernier au siège de la brigade de la Gendarmerie nationale de Djeniène-Bourezg, le commandant Chawki Rahmouni, du commandement de la gendarmerie de Aïn-Séfra, a indiqué qu’une importante quantité de kif traité conditionnée en 15 plaquettes d’un poids total de 394 kg a été découverte au lieudit Rahète-L’joumit dans la région de Hadjerat-Lemguil (commune de Djeniène-Bourezg). La marchandise a été transbordée à travers ces terrains accidentés à dos de baudets du pays voisin et était bien protégée et dissimulée dans un coin en pleine nature et devait être récupérée du côté de la frontière algérienne, mais cette tentative d’introduction de la drogue a été rapidement mise en échec grâce à une embuscade tendue et les efforts menés conjointement par les éléments de la GGF (Gardes-frontières) qui veillent à la sécurité de nos frontières et les brigades de la Gendarmerie nationale de AïnSéfra et Djeniène-Bourezg. Une enquête a été aussitôt ouverte pour remonter la piste du trafic de drogue ; un trafic qui est en pleine expansion ces derniers temps dans le pays. B. Henine Grogne des exploitants agricoles de Hassi-El-Ghella AÏN-TÉMOUCHENT De nombreux exploitants agricoles du domaine Meslem dans la commune de Hassi-El-Ghella sont montés au créneau pour dénoncer l'état dans lequel sont leurs exploitations agricoles. Ces derniers disent que leurs terres, des dizaines d'hectares, étaient fertiles dans la plaine de Hassi-El-Ghella, mais elles sont sont devenues improductives à cause des inondations par les eaux de pluies et surtout les eaux usées. Ces exploitants agricoles ajoutent qu'ils ont adressé des correspondances aux responsables locaux mais aucune suite ne leur est parvenue, ils ont montré tous leurs docu- ments comprenant, entre autres, des photos et des PV d’huissiers de justice relatifs aux dégâts occasionnés, ils disent qu'ils ont écrit à toutes les autorités de la wilaya et aux direc- tions concernées, y compris à l’APW. En outre, ces professionnels de la terre ont soulevé le manque d’entretien des drains mais également la détérioration du chemin vicinal qui est dans un état lamentable sur une longueur de 5 km et qui les mène à leurs exploitations, les décharges anarchiques des déchets et des déblais sur les rives de ce chemin et le curage des drains. «Il existe une ligne électrique et des poteaux, j’ai demandé uniquement à l’APC de rajouter 3 lampadaires pour éclairer le chemin menant à la ferme étant donné que nous sommes des agriculteurs qui peuvent travailler de jour comme de nuit et aussi pour la sécurité des biens et des personnes mais hélas» entonne l’un des exploitants. En réponse, le premier V/P de l’APC de Hassi-El-Ghella, M. Bennabi Ali, a expliqué «L’APC n’a pas d’engins pour entreprendre les travaux sollicités par ces fellahs. Pour l’enlèvement des ordures, il se fera immédiatement. Cependant le problème d’inondation est pris en charge par la direction de l’hydraulique». Dans le même sillage, un cadre au niveau de la Direction de l’hydraulique (DR) a précisé : «Cette inondation est un phénomène naturel dans cette plaine dû à sa situation géographique. Ces protestataires ont déjà introduit une action en justice et l’Etat les a indemnisés confortablement. Malgré tout, la DH a lancé une étude qui consiste à refouler ces eaux vers un oued. L’opération est extrêmement coûteuse.» S. B. Culture Le Soir d’Algérie [email protected] LE COUP DE BILL’ART DU SOIR Par Kader Bakou C’est «la guerre d’Algérie» en France. Aux opérations du FLN répondent une terrible répression et une série d’arrestations parmi les suspects et les militants. «Dans ce climat de tension, il nous arrivait parfois de prendre le temps de souffler. C’était la fin du mois d’août 1957. Epuisés par le marathon des réunions, les tournées pour la collecte de fonds, la crainte à chaque instant d’une possible arrestation, nous avions décidé avec mon adjoint, voisin et ami Goudjil Mohamed Ouamer d’aller au cinéma voir Pain, amour et chocolat, avec Gina Lollobrigida», écrit Rachid Benzema dans son livre Mémoire vive. Le long combat d’un enfant de la Soummam pour la liberté et la dignité, paru dernièrement chez Dar El Othmania. C’est la fin de la séance dans ce cinéma de Saint-Etienne. «Nous sommes sortis du cinéma plutôt détendus mais arrivés au carrefour des rues Tarentaize, Baubrain et Georges Teissier, nous nous sommes retrouvés face à deux policiers qui contrôlaient de manière systématique les papiers de chaque passant ‘‘ressemblant à un Nord-Africain’’.» Que faire ? «Il était trop tard, nous n’avions aucun moyen d’échapper au contrôle. Le plus terrible est que nous avions tous les deux une arme de poing sous la veste. Mon ami, responsable du FLN, avait une autorisation de port d’arme qu’il avait obtenue grâce à un commissaire nommé Cordier qui venait souvent manger le couscous au restaurant du père Goudjil. Il avait rusé (avec la bénédiction de l’organisation) et fait croire au commissaire qu’il était menacé par ‘ces terroristes du FLN’ et qu’il lui fallait une arme pour légitiment se défendre.» Le véhicule avance lentement comme dans un film. «Je proposais discrètement à mon ami de passer le premier sortir son arme au lieu des papiers. Tout dépendrait alors de la réaction du policier. Si celui-ci dégaine, nous tirerons ensemble, lui ai-je suggéré. Arrivés donc devant le policier, mon ami Goudjil Mohamed Ouamer a exhibé son arme. Instantanément, le policier a eu cette réplique incroyable : ‘‘Circulez, circulez ! Ne faites pas le con, j’ai quatre enfants moi’’.» A la guerre, c’est pas toujours comme à la guerre ! K. B. [email protected] Spectacles aujourd’hui à Alger ARTS DE LA RUE Après le succès inattendu du mouvement artistique qui a pris possession de la rue algéroise samedi dernier en réponse au harcèlement policier dont a fait l’objet le guitariste Moh Vita, un autre rendez-vous est donné aujourd’hui pour une série de spectacles de rue. C omme pour l’action de solidarité, l’appel a été lancé sur les réseaux sociaux mais cette fois-ci, c’est l’association Mawahib wa afaq (Talents et horizons) qui invite les artistes de toutes les disciplines à se rejoindre à la Grande-Poste aujourd’hui à 13h. Cette initiative baptisée «Arts dans la rue» et lancée en partenariat avec l’OPCA (Office de promotion culturelle et artistique) et l'ODEJ (Office des établissements de jeunes d’Alger) s’inscrit dans une démarche d’animation de l’espace public où toutes les disciplines pourront s’exprimer, allant de la musique au conte en passant par les spectacles de clowns, la peinture, le portrait et le dessin facial affectionné par les enfants. L’association appelle tous ceux désireux de participer à s’inscrire simplement en envoyant un bref descriptif par la messagerie privée de la page de l’événement. Il faut dire que ce n’est pas la première fois que les places d’Alger connaissent des performances artistiques : depuis deux ans, un collectif de comédiens organise régulièrement entre Bab El-Oued et le centreville des spectacles de théâtre de rue qui drainent chaque fois un public nombreux. Mais depuis l’affaire du jeune guitariste interpellé par la police et la vague d’indignation qu’elle a suscitée ainsi que l’annonce du maire d’Alger-Centre quant à la facilitation d’obtention des auto- risations pour les artistes de rue, l’organisation de ce spectacle multidisciplinaire prend des accents particuliers d’autant qu’il s’agit là d’un partenariat entre une association culturelle et des organismes étatiques. A souligner, en effet, que dès le lendemain du rassemblement de soutien auquel ont participé une dizaine de musiciens et chanteurs, le P/APC, M. Abdelkrim Battache, a reçu Moh Vita dans ses bureaux pour lui fournir le précieux sésame au motif duquel il a été inquiété par les éléments de l’ordre. Cette «autorisation» est considérée par certains artistes non pas comme une victoire mais une atteinte déguisée aux libertés publiques car la rue «appartient à tous les Algériens dont les artistes» et son occupation n’est pas censée être soumise à des tracasseries administratives. Un point de vue que ne partage pas le chef de Sûreté de la wilaya qui déclare, en marge d’un point de presse animé lundi, que cette affaire a été «surmédiatisée» et que «la loi est applicable à tous». Quoi qu’il en soit, le débat sur la place des arts dans l’espace public ne fait que commencer et tout porte à croire que le succès de la mini-protesta de samedi dernier poussera les autorités locales à envisager de composer avec la détermination de ces jeunes artistes à défendre leurs droits à l’existence en PROCHAIN SPECTACLE THÉÂTRAL DU COMÉDIEN MOHAMMED MIHOUBI Rani m’choumer, nouveau monologue sous forme de halqa l s’agira du 22e monologue que va camper le comédien Mohamed Mihoubi, connu pour son interaction avec le public. Prévu pour le 6 février 2016 au Théâtre régional d’Oran, le spectacle d’une durée d’une heure s’intitule Rani m’choumer (je suis fauché). Un thème qui est loin d’être choisi au hasard par le comédien qui en est l’auteur et le metteur en scène, il colle à l’actualité, nous dira Mohamed Mihoubi. A la question de savoir pourquoi cette concentration I dans le monologue, notre interlocuteur dira que ce style-là accroche avec le public, surtout les jeunes. La nouveauté pour ce one-manshow, ce sera plus de communication et de participation du public à ce spectacle. Ainsi, durant près de 45 mn, le jeu de l’acteur aura lieu en salle avec le public. «Il s’agit d’un one-manshow où le personnage, un jeune désœuvré prénommé Belaïd, se rend au théâtre demander une aide financière du public pour acheter un cadeau à sa fiancée», a indi- LIBRAIRIE MULTI-LIVRES (19, AVENUE ABANE-RAMDANE (ÉTABLISSEMENT OMAR-CHEIKH), TIZI-OUZOU) Samedi 23 janvier à 14h : Séance de vente-dédicace du livre Conduite du changement dans l’université algérienne (Collection White Sea Business School), en présence du Dr Zoubir Benleulmi et du Pr Rachida Hadiby-Ghoul, auteurs du livre. MUSÉE DES ARTS TRADITIONNELS ET POPULAIRES AU PALAIS KHEDAOUEDJ EL-AÂMIA (CASBAH, ALGER) 10 qué le comédien. Le dispositif scénique est installé au niveau de la salle où sera assis le public et pas uniquement sur scène, de même que la lumière. «Je veux utiliser la halqa (la ronde des spectateurs autour du conteur-comédien) dans le théâtre», dira l’humoriste car c’est bien là la spécialité du comédien : rire de la réalité sans prise de grosse tête mais toujours avec des prises de conscience. Amel Bentolba Samedi 23 janvier à 14h : Communication et exposition sur M’cid Fatah, animées par Smalah Ahcène, ancien élève de cette école de La Casbah que fréquentèrent des révolutionnaires et des artistes à l’image de Krim Belkacem, Taleb Abderrahmane, Amar Bentoumi, Saïd Amrani, Rouiched , Hadj M’hamed El Anka et Hadj M’rizek. CAFÉ LITTÉRAIRE DE CHLEF Samedi 23 janvier à 14h : Conférence du Dr Guetarni sur les traductions du Coran (au cinéma Djamel). SALLE IBN ZEYDOUN DE RIADH ELFETH (EL-MADANIA, ALGER) Samedi 23 janvier à 19h30 : Concert de Amine Haouki. PALAIS DE LA CULTURE MOUFDIZAKARIA (KOUBA, ALGER) Samedi 23 janvier à 14h : Conférence de Mme Oufriha Fatima autour de son livre Au Temps des grands Empires. GALERIE D’ARTS AÏCHA HADDAD (84, RUE DIDOUCHE-MOURAD, ALGER) Jusqu’au 4 février : Exposition de peinture par l’artiste Abdellah Belhaimer. CAFÉ LITTÉRAIRE DE BÉJAÏA Samedi 23 janvier à 14h : Le Dr Belaïd Abane est l’invité du café littéraire de Béjaïa autour de son dernier livre Nuages sur la Révolution, Abane au cœur de la tempête, paru aux Photos : DR Guerre et paix Vend. 22 - Sam. 23 janvier 2016 - PAGE dehors des espaces conventionnels contrôlés par l’Etat et dont l’accès a toujours été pro- blématique pour les freelance et la scène alternative. Sarah H. CONDUITE DU CHANGEMENT DANS L’UNIVERSITÉ ALGÉRIENNE DE ZOUBIR BENLEULMI ET RACHIDA HADIBY-GHOUL Le système LMD et les autres e livre d’actualité Conduite du changement dans l’université algérienne, coécrit par Zoubir Benleulmi et Rachida HadibyGhoul, paru récemment en Algérie, dans la collection White Sea Business School (décembre 2015) est disponible en Algérie. Cet ouvrage, de 139 pages, traite de l’évolution de l’université. Pourquoi la qualité de la formation n’est-elle pas à la hauteur des attentes, en dépit des efforts consentis ? Et comment faire pour améliorer la situation actuelle et rehausser le niveau ? Les auteurs ont traité ces questions d’abord en analysant un certain nombre de changements majeurs comme l’introduction du système LMD, l’adoption du statut de l’enseignant-chercheur et la mise en place des grandes écoles pour les filières sciences et technologies. «Nous avons ensuite décrit l'action que nous avons menée, au niveau d'une des plus importantes universités algériennes : un programme de conduite du changement, un programme pilote d’amélioration que nous avons nousmêmes conçu et déployé au cours de l'année 2015. Et c'est le cheminement de ce programme, de sa conception à sa mise en œuvre, que ce livre se propose de relater», expliquent les auteurs. Pour eux, d’ailleurs, l’écriture de ce livre part d’une volonté de partage. La situation de l’université algérienne requiert l’implication de tous, audelà des enseignements classiques, les auteurs ont engagé un plan d’amélioration. Ils ont analysé la situation et ont estimé qu’il est important de partager leur analyse pour une plus grande prise de conscience et un engagement plus important de tous pour l’amélioration de l’université. Leur message : un changement vers un avenir meilleur est possible… L éditions Koukou. La rencontre est prévue au Théatre régional de Béjaïa. THÉÂTRE NATIONAL ALGÉRIEN CENTRE CULTUREL MUSTAPHAKATEB (5, RUE DIDOUCHEMOURAD, ALGER-CENTRE) Jusqu’au 30 janvier : Exposition d’arts plastiques «La note bleue» de l’artiste Samia Boumerdassi. EZZOUART GALERIE DU CENTRE COMMERCIAL ET DE LOISIRS DE BAB-EZZOUAR (ALGER) Jusqu’au 28 janvier : Exposition de l’artiste Jaoudet Gassouma. GALERIE D’ARTS SIRIUS (139, BD KRIM-BELKACEM,TÉLEMLY, ALGER) Jusqu’au 31 janvier 2016 : Exposition Comme l’a souligné M. Mohamed Hannache dans la préface qu’il a signée pour ce livre: l’intérêt de ce livre réside aussi dans l’originalité de l’approche adoptée, en décidant de traiter ce sujet sous un aspect volontairement anecdotique, avec un style qui tranche avec la forme et le contenu des ouvrages généralement écrits sur ce thème. Que préconisent les auteurs comme solutions concrètes pour améliorer l’enseignement supérieur ? D’abord l’analyse. Il est important d’être lucide sur la situation et sur les causes. Ensuite la démarche de conduite du changement qu’ils ont utilisé à l’USTO : une démarche associative, qui implique les parties prenantes. En troisième lieu l’innovation dans la mise en place d’un programme de formation destiné aux enseignants, que les auteurs ont eux-mêmes conçu et déployé en 2015. Le livre est destiné à tous ceux qui s’intéressent à l’évolution de l’université algérienne : décideurs, gestionnaires, enseignants, étudiants ou simplement tous ceux qui sont curieux de comprendre l’état de mécontentement général manifesté par la communauté universitaire et scientifique et les possibilités d’action. de peinture «Sirocco» de l’artiste Valentina Ghanem Pavlovskaya. MUSÉE NATIONAL D’ART MODERNE ET CONTEMPORAIN D’ALGER (RUE LARBI-BEN-M’HIDI, ALGER-CENTRE) Jusqu’au 11 février 2016 : 7e Festival international de l'art contemporain (Fiac). Avec la perticipation de Clémentine Carsberg (France), Patrick Altes (France), Patrick Maïssa (France), Francisco Javier Ruiz Carrasco (Espagne), Yannis Stefanakis (Gréce), Paul Alden Mvoutoukoulou (Congo), Gastineau Massamba Mbongo (Congo), les artistes algériens Fatiha Bouziane, Slimane Ould Mohand, Mohamed Skander, etc. Les Algériens doivent-ils réapprendre à être économes !? Soirmagazine Animé par Naïma Yachir Numéro 209 [email protected] ENTRETIEN «en règle générale, l’Algérien n’a pas encore acquis la culture de la gestion du budget» M. Samir Elksouri, vicesecrétaire général, chargé des médias auprès de l’Association pour la protection et l’orientation du consommateur et de son environnement (Apoce), décortique le comportement des consommateurs en termes de gestion de leur budget et de leur consommation. Il les appelle à essayer de perdre certains réflexes tels que le stockage des produits. ............. Lire en page 12 C’EST MA VIE La nouvelle destinée de Nadira Torturée, elle ne pouvait plus supporter de mentir aux autres, d’avoir honte de ce qu’elle ressentait pour Mouloud. Discrète et n’ayant jamais fait de vagues, elle surprendra tout le monde, quand elle décidera de tout laisser tomber. ............. VOYAGE CULINAIRE Khdawedj ala derbouz, un plat qui nous vient de notre Casbah profonde Cette semaine nous découvrirons une recette qui tient ses origines de notre Casbah profonde. Ce mets était très prisé par les Algérois et dans les temps anciens, on le préparait surtout pendant le mois de Ramadhan et lors de repas de fête. Lire en page 13 Depuis plusieurs m ois, les Al gériens n’ont qu’un seul mot à la bouche : austérité. Chacun s’attend à ne plus pouvoir joindre les deu x bouts. Avec ce début d’année et l a mise en appl ication des nouvelles augmentations, particulièrem ent sur l es produits énergétiques, les craintes s’exaspèrent et l’annonce d’un retour du crédit à l a consomm ation n’a pas pu rassurer. Si les ménages s’inquiètent, la nouvelle donne impose égalem ent une nouvelle rigueur dans l a dépense. Les Algériens réapprennent-ils à vivre avec leurs moyens ? Redécouvrent-ils la réalité de leur pouvoir d’achat ? Entre un train de vie dopé des années durant par les subventions et un retour progressif à la réalité des prix, les Algériens sont-ils préparés à renoncer à leur confort, à sacrifier des comportements dépensiers ? Redécouvrent-ils enfin ce qu’est la valeur des choses ? Pour comprendre leur état d’esprit, nous les avons interrogés. Malika, éducatrice de sport dans un lycée : «Je suis éducatrice de sport dans un lycée à Alger. Je suis diplômée de l’ISTS, célibataire et bonne vivante» C’est ainsi que se présente ce professeur, la trentaine bien entamée. Et lorsque vous lui demandez quel sens elle donne à l’expression «bonne vivante», elle n’hésite pas à répondre : «J’aime la vie, sortir, voyager, me faire plaisir, acheter pleins de vêtements, dépenser... C’est ma nature, je ne me prive jamais. D’ailleurs, dès que j’ai eu mon premier emploi, je n’ai pas attendu le temps de cumuler l’épargne suffisante pour avoir ma voiture ; le crédit à la consommation étant interdit, j’ai vite fait de réunir la somme dont j’avais besoin en faisant le tour de la famille. J’ai emprunté pour environ 100 millions de centimes que je rembourse par petites mensualités.» Autrement dit, Malika est toujours endettée mais elle ne s’inquiète pas outre mesure. «J’ai entendu parler du retour du crédit à la consommation. Je ne pourrai pas changer de voiture vu que le choix se résume à un seul modèle proposé, mais je n’hésiterai pas pour des produits hi-fi ou des ATTITUDES meubles.» Qu’en est-il des hausses du carburant ? «J’étais surprise le premier jour. Mais au bout de dix jours, je ne fais plus attention, il faut bien faire le plein, on n’achète pas un véhicule pour le garer ! Ils peuvent tripler le prix, rien ne m’empêchera de rouler !» s’exclame-t-elle. Amel, fonctionnaire, mère de deux enfants : «Je regarde à deux fois» «Pour être honnête avec vous, cela fait plusieurs mois qu’on a commencé, mon mari et moi, à faire des coupes budgétaires. En fait, depuis que notre dossier pour l’acquisition d’un logement AADL a été accepté. Nous épargnons le maximum car nous savons que d’un moment à l’autre on nous convoquera pour payer une tranche supplémentaire. Il faut aussi penser aux dépenses quotidiennes et surtout à un gros poste : le loyer. Nous payons un loyer de 25 000 DA/mois, ce qui fait presque un salaire entier rien que pour la location sans compter l’école et la crèche des deux petits. Cet été déjà, nous avons fait l’impasse sur les vacances et nous ressentons vraiment la régression de notre pouvoir d’achat. Fort heureusement, les prix des légumes et des aliments de base sont plus au moins stables sinon cela aurait été insupportable. Pour les extras, ils Par Naïma Yachir [email protected] Providence Après avoir passé son dernier examen de fin de rattrapage, Nadia, soulagée, décide de flâner dans les rues d’Alger, et pourquoi pas faire une halte dans une nouvelle boutique d’habillement. Elle rencontre Fazia, son amie, à qui elle avait donné rendez-vous, et ensemble, elles vont à la découverte du nouvel établissement. - J’ai vraiment envie de m’offrir une belle robe. J’en ai marre des jeans et des fuseaux. - Excellente idée, il n’y a pas mieux pour déstresser ; en plus, je trouve l’endroit agréable et très accueillant. Elles scrutent les lieux, commentent la déco qu’elles apprécient. - Ma mère m’a dit que c’était une boulangerie avant. En tout cas, la transformation est réussie. Elles changent de registre et enchaînent sur le déroulement de l’examen. -J’avais vraiment les boules. J’imaginais le pire. Mais je suis tombée sur un sujet que j’ai potassé toute la nuit. Vend. 22 - Sam. 23 janvier 2016 - PAGE sont carrément bannis. Les seuls que nous nous permettons c’est pour les enfants, surtout pour l’habillement. Avant d’effectuer un achat, je compare de plus en plus. Je prends le temps de visiter plusieurs boutiques, les prix sont presque identiques mais nous nous faisons une raison.» Djamel, ferronnier, marié : «J’ai toujours fait attention à mes dépenses» Pour Djamel, être regardant est un comportement naturel. «J’étais adolescent durant les années 90, celle de la vraie crise. Nous voyions nos parents trimer. Ce n’est pas comme aujourd’hui, il y a du travail et un minimum de reve- «CELA FAIT PLUSIEURS MOIS QU’ON A COMMENCÉ, MON MARI ET MOI, À FAIRE DES COUPES BUDGÉTAIRES. EN FAIT, DEPUIS QUE NOTRE DOSSIER POUR L’ACQUISITION D’UN LOGEMENT AADL A ÉTÉ ACCEPTÉ. CET ÉTÉ DÉJÀ, NOUS AVONS FAIT L’IMPASSE SUR LES VACANCES ET NOUS RESSENTONS VRAIMENT LA RÉGRESSION DE NOTRE POUVOIR D’ACHAT.» nus. Durant ces années, nous avons été marqués parce qu’il y avait le chômage et l’insécurité partout. Chaque centime comptait. Il ne faut pas oublier que nous sommes arrivés à ponctionner sur les salaires pour pouvoir payer tout le monde. Aujourd’hui, lorsque je vois les adolescents porter des vêtements de marque de la tête au pied accrochés aux derniers smartphones, je me demande d’où et comment ils peuvent se permettre tout ces excès. C’est la crise que nous avons traversée qui nous rend regardant, il faut faire attention. J’ai quitté l’école très jeune et il n’y avait pas le papa pour donner de l’argent de poche chaque matin. El hamdoullah, j’ai galéré pour apprendre Nadia essaye une robe d’un rouge vermillon qui lui va à ravir. En rentrant dans la cabine pour remettre ses vêtements, elle découvre que son porte-documents a disparu. Elle panique, Fazia, confiante, la calme. - En rentrant au magasin tu ne l’avais pas. Ne t’inquiète pas, on va le retrouver. - J’étais tellement pressée de partir au centre-ville que j’ai pris un taxi en quittant la fac. Mon Dieu j’espère que je ne l’ai pas oublié dans la voiture. Tu te rends compte il y a tout le travail de mon mémoire. Elle éclate en sanglots. Les vendeuses la consolent, mais rien n’y fait. Nadia ôte la robe et sort précipitamment de la boutique. Fazia la rattrape. - Ne te mets pas dans cet état, si un client la trouve il va sûrement la remettre au chauffeur. Il finira bien par te retrouver. 11 Par Sarah Raymouche un métier. Je suis ferronnier et je gagne suffisamment bien ma vie. Mais ce n’est pas une raison pour gaspiller. Aujourd’hui il m’arrive de voir des parents à l’entrée de l’école primaire où sont scolarisés mes enfants glisser des billets de 500 DA à leurs petits. Il y a quelque chose d’anormal dans tout cela ! Moi, je fais attention, j’ai toujours été comme ça et j’apprendrai à mes enfants à être ainsi. La règle d’or, il ne faut jamais dépenser le centime qu’on n’a pas.» Mohamed, 47 ans, père de 4 enfants : «Nous redeviendrons économes» Mohamed est un haut cadre parmi ceux qui font partie de la classe moyenne. Du primaire au secondaire, ses enfants sont dans les différents paliers avec chacun ses exigences. «Jusquelà, j’ai permis quelques largesses en termes de dépenses. Là, il va falloir resserrer les vis mais je ne m’inquiète pas plus que ça. Ces dernières années, nous avons vu les revenus augmenter et une vraie classe moyenne réapparaître. C’est important pour l’économie car c’est la classe moyenne qui porte la consommation et la croissance. Ces deux dernières années, je sens que cette classe développe de nouvelles ambitions, par exemple acheter un logement, ce qui n’était pas imaginable au début des années 2000. Après plusieurs années de consommation effrénée pour assouvir des envies longtemps inaccessibles, j’ai le sentiment autour de moi que l’ordre des priorités commence à reprendre un sens logique. Les gens sont gavés de produits de consommation, de hi-fi, de téléphones, de vêtements… Ils veulent maintenant construire quelque chose de durable. Voyez ces derniers jours la fluidité de la circulation à Alger. Il va falloir étudier tout cela mais je n’écarte pas l’effet de la hausse du prix des carburants sur le phénomène. L’homme est par nature quelqu’un de rationnel même s’il commet quelques dérapages. Nous redeviendrons économes et je pense que ce n’est pas une si mauvaise nouvelle pour l’économie et pour les ménages.» n Elle n’a pas achevé sa phrase et le téléphone sonne. Une voix masculine lui demande :«Vous êtes bien Fazia, je suis le chauffeur de taxi qui vous a pris de l’université, j’ai trouvé un numéro de téléphone gribouillé sur une feuille dans votre porte-documents que vous avez oublié. - En fait ce n’est pas moi, mais je vais tout de suite vous passer Nadia. Elle n’en croyait pas ses oreilles et tend le téléphone à son amie. - Oui, c’est moi. Qui êtes-vous ? - Je vous appelle pour vous remettre le porte-documents que vous avez oublié dans mon taxi. Nadia pousse un cri de joie, faisant fi de tout ce qui l’entoure. - Merci, vous venez de me sauver la vie. n Photos : DR Enquête-Témoignages Le Soir d’Algérie Entretien Le Soir d’Algérie S Vend. 22 - Sam. 23 janvier 2016 - PAGE 12 M. SAMIR ELKSOURI, VICE-SECRÉTAIRE GÉNÉRAL, CHARGÉ DES MÉDIAS AUPRÈS D’APOCE, AU SOIRMAGAZINE : «En règle générale, l’Algérien n’a pas encore acquis la culture de la gestion du budget» oirmagazine Par Sarah Raymouche Dans cet entretien, M. Samir Elksouri, vice-secrétaire général, chargé des médias auprès de l’Association pour la protection et l’orientation du consommateur et de son environnement (Apoce), décortique le comportement des consommateurs algériens en termes de gestion de leur budget et de leur consommation. Il appelle les consommateurs à perdre certains réflexes tels que le stockage des produits. Soirmagazine : Selon vous, comment qualifiez-vous la gestion des budgets des ménages ? Samir Elksouri : Avant de répondre à cette question, je voudrais mettre en avant un point essentiel. Au sein de notre association, nous avons fait une étude sur le montant du budget moyen mensuel d’une famille moyenne composée des parents et de trois enfants. Nous avons comptabilisé les dépenses standard, à savoir le loyer, l’eau, l’électricité, les vêtements et les produits de large consommation. Nous avions estimé ce budget en 2014 à 45 000 DA. Ce montant a augmenté vers la fin 2015, en prenant en considération les nouveaux tarifs, pour atteindre les 55 000 DA. Ainsi, nous considérons que ce montant correspond à une rentrée d’argent permettant de vivre dignement, sans crédit et sans endettement. Les produits de consommation auxquels nous faisons référence ne prennent pas en compte les achats de luxe ou occasionnels. Pour répondre à votre question, je peux vous dire que nous considérons que l’Algérien en règle générale n’a pas encore acquis la culture de la gestion du budget. Il ne sait pas faire réellement de restriction et aussi la part des choses. Rares sont ceux qui font leur marché et leurs achats avec une liste bien ordonnée. A titre d’exemple, le même produit ou article peut être acheté par plusieurs personnes du même ménage comme le pain, le lait ou les pâtes. Ils n’étudient pas leurs besoins. Je dirais que nous avons une culture de stockage. Je pense que la majorité des Algériens doivent apprendre à bien gérer leur consommation sans stocker et surtout sans s’endetter tout en faisant la part entre les besoins primaires ou essentiels de ceux secondaires ou auxiliaires, de luxe. Vous voulez dire qu’ils ne savent pas prioriser lors de leurs acquisitions ? Oui, tout à fait. C’est ce qui fait qu’ils ne savent pas épargner. Et lorsqu’ils doivent faire des dépenses urgentes et importantes, ils s’endettent ou bien ils empruntent. Je cite à ce titre notamment les soins médicaux. Nous devons en tant que consommateur algérien changer de comportement lors de nos achats en connaissant nos besoins réels. Je le redis encore une fois : nous devons changer notre culture de stockage à la maison. Car, c’est ce stockage qui encourage la flambée des prix. D’autant plus que l’Algérien a adopté Photos : DR rationaliser crescendo. Pourquoi ? Tout simplement par ce qu’ils recevront leurs factures d’électricité et d’eau. Ils se rendront compte de l’augmentation à ce moment-là et ils devront de facto diminuer leurs dépenses ménagères. Je voudrais aussi dire, selon la nouvelle réglementation, que le tarif du kilowatt augmente à partir du seuil de consommation équivalent à 250 kW, ce qui équivaut à 4 ampoules. La consommation moyenne d’un ménage moyen varie entre 800 et 900 kW. un comportement lié à la rumeur. Il faut savoir qu’en stockant à la maison nous encourageons la spéculation de façon indirecte. Dès qu’il y a une information vraie ou fausse faisant état d’une pénurie ou manque, les consommateurs se ruent pour en acheter. C’est ce qui conduit à la pénurie du produit. Autre exemple, malgré l’augmentation du prix d’un produit, l’Algérien ne sait pas se retenir ou s’en passer. Il n’a pas cette culture. Il subit seulement. Il ne sait pas ainsi boycotter ledit produit ou bien faire l’auto-boycott. Il faut que le consommateur réalise que le prix de l’offre augmente par rapport à la demande. C’est à ce genre de culture de consommation que nous œuvrons pour qu’elle existe. Avec l'augmentation du prix du gasoil et de l'électricité, pensez-vous qu'ils prendront des dispositions pour gérer leur consommation tous azimuts ? Je ne pense pas qu’au départ, il y aura un changement dans la consommation. Par contre, au début du deuxième trimestre, les Algériens changeront leurs dépenses et vont Et pour l’augmentation du gasoil, pensez-vous qu’il y aura un impact sur l’utilisation des véhicules ou des transports en commun ? Je peux dire qu’il y a eu un changement dans le comportement des automobilistes dès le premier jour de l’augmentation des tarifs. Nous avons constaté une diminution de la circulation des véhicules, notamment durant les heures «hors de pointe» dites communément les heures creuses. Sur le long terme, nous pensons qu’il y aura une diminution des déplacements en véhicule léger sauf pour obligation. Certains agissements tels qu’utiliser le véhicule individuel pour un déplacement bref sera évité. Par contre, notre organisation refuse catégoriquement l’augmentation anarchique du prix du ticket du transport en commun. Cela part du postulat que dans le plein du véhicule l’augmentation varie entre 400 et 600 DA. Si nous répartissons cette augmentation sur le nombre de passager, cela ne peut excéder 1 DA. Les transports ont voulu cumuler l’augmentation du prix du gasoil avec le prix des pièces de rechange, ce qui n’est pas normal. Nous, en tant qu’organisation de protection des consommateurs, nous refusons et ne pouvons reconnaître tout accord entre la direction des transports et le représentant des transports en commun sans que les représentants des consommateurs y soient associés. Nous appelons aussi à augmenter les moyens de transport en commun pour répondre à la demande. Nous pensons également qu’à moyen terme, il y aura une légère hausse des tarifs des produits alimentaires, en considération de l’augmentation des charges. n Le Soir d’Algérie C’est ma vie Vend. 22 - Sam. 23 janvier 2016 - PAGE 13 Torturée, elle ne pouvait plus supporter de mentir aux autres, d’avoir honte de ce qu’elle ressentait pour Mouloud. Discrète et n’ayant jamais fait de vagues, elle surprendra tout le monde, quand elle décidera de tout laisser tomber. près de brillantes études à l’université, elle fera carrière dans l’administration. On lui confiera un poste de responsabilité aux côtés de Mouloud. Ce dernier, encore beau garçon, toujours plaisant, malgré la soixantaine bien entamée, très galant, avait un faible pour les femmes. On disait de lui qu’il savait user de son charme et réussissait à séduire les plus rebelles et se distinguait par son humour irrésistible. Après son veuvage, il se retrouve célibataire une fois de plus. Très respectueux envers les femmes qu’il adulait, il avait beaucoup de classe, en était conscient et savait en faire bon usage. Nadira ne l’attirait pas. Travailleuse, toujours disponible, il l’admirait pour son sérieux, quand il s’agissait de boucler un dossier épineux en moins de trois jours ou préparer une étude pour une mission urgente en 24 heures. Il anticipait toujours sur les évènements, et tous étaient subjugués devant ses analyses dignes d’un grand politologue. Nadira était en admiration face à ce puits de savoir. Après avoir partagé pen- A Photos ; DR La nouvelle destinée de Nadira armée de courage pour le dire et affronter tous ses futurs ennemis. Elle sera honnie des siens et convolera en justes noces avec Mouloud qui lui promettra le bonheur éternel. En quittant sa petite famille qui l’accompagnait à son lieu de travail, elle était heureuse à l’idée de le retrouver. Elle était excitée comme une adolescente. Ce jour-là, quelle fut sa déception lorsqu’elle ne le vit pas. Elle s’empressa de rentrer dans son bureau pour l’appeler (à l’époque le téléphone portable n’existait pas). C’est sa secrétaire qui décrochera. Confuse, elle bafouilla, évoquant un dossier qu’ils devaient traiter ensemble, et tel un couperet, la nouvelle tomba : «Il est en mission à l’étranger, il sera de retour dans 15 jours.» Elle passera 15 jours de calvaire où plus rien n’existera pour elle. Son entourage remarquera vite le changement ; elle n’est plus concentrée à ses tâches, elle, calme, est devenue nerveuse et acariâtre. A la maison, d’habitude douce et attentionnée envers ses enfants, elle se transforme en une mère indifférente, prétextant la fatigue et le stress du travail. Elle attendra sur des charbons ardents son retour. Le jour J arrive enfin et Nadira décide de se faire belle pour lui. Elle choisira une robe moins sobre, ira chez le coiffeur pour rafraîchir sa APRÈS coupe de UN AN DE MARIAGE ET dant quelques années son service, où ils avaient formé un excellent binôme, elle fut promue et changera de direction. Une séparation, somme toute sans aucune «incidence» sur elle. Mais au fil des jours, elle commençait à ressentir comme un vide autour d’elle. Mouloud, elle le croisait à la sortie du boulot lorsque son époux et ses enfants venaient la récupérer ou le matin en regagnant son LA NAISSANCE DE SA FILLE, poste de travail. Ils discutaient lonELLE BAIGNAIT DANS LE BONHEUR, guement et se remémoraient les ELLE SAVAIT QU’ELLE NE S’ÉTAIT PAS jours où ils abattaient une masse TROMPÉE. SES DEUX ENFANTS ONT de travail, satisfaits des résultats. Ça finissait toujours par un FINI PAR COMPRENDRE QUE LEUR «passe au bureau, on discutera MAMAN A TOUJOURS ÉTÉ HONNÊTE plus longuement» et chacun rejoiET RESPECTUEUSE ENVERS LEUR gnait de son côté son petit espace. PÈRE. CELA LA VALORISAIT Un rituel duquel est devenue dépendante Nadira. Tous les matins, en À LEURS YEUX. franchissant le portail de son institution, cheveux son cœur battait la chamade, et son visage et optera pour un maquillage bonne mine. virait au rouge lorsqu’elle le rencontrait. Elle ne compte pas rater l’occasion de La transformation ne passera pas inapervivre une nouvelle vie avec un homme çue et lui vaudra des compliments de ses qu’elle a choisi et qu’elle aime. Elle s’est collègues qui ne comprennent pas ce chan- Par Naïma Yachir gement subit ; les mauvaises langues diront qu’à coup sûr, son mari la trompe et qu’elle essaye de rattraper le coche. Elle n’en a cure. Maintenant, il n’y a plus de doute, elle est amoureuse de lui et elle ne peut concevoir sa vie sans lui. «Quelle métamorphose ! Tu es resplendissante !» Elle rougit, et le remercie. Ce fut pour lui le déclic. Il ne la verra plus désormais comme la bosseuse, mais comme une femme ravissante, douce et élégante. «Comment ne l’ai-je pas remarquée toutes ces années ?» Ils ne s’étaient pas retrouvés depuis longtemps, et pour la première fois, ils se sentaient gênés de ce tête-à-tête. Il quittera alors vite son bureau et comprit à son tour qu’elle ne lui était plus indifférente. Ses visites se faisaient de plus en plus régulières, et les déjeuners en «couple» de plus en plus fréquents. Les langues se déliaient, et elle fut au centre des ragots. «Comment ose-t-elle tromper son mari avec un vieillard ? Elle n’a pas pensé à ses enfants. Une fille sage, de bonne famille !» Mais personne ne savait que Nadira pour la première fois vivait le grand amour. Ayant fait un mariage de raison, elle fut pendant plus de douze ans une parfaite épouse, une bonne mère, une belle-fille exemplaire, pensant toujours aux autres avant elle ; jusqu’au jour où elle retrouvera en Mouloud tout ce dont elle rêvait. Le couple qui s’était avoué son amour a décidé de se marier. Si pour Mouloud la décision n’était pas difficile à prendre, pour Nadira, en revanche, dire oui, bouleverserait sa vie, et surtout celle de ses enfants, que pour rien au monde elle ne voudrait perdre. Après un an de mariage et la naissance de sa fille, elle baignait dans le bonheur, elle savait qu’elle ne s’était pas trompée. Ses deux enfants, qui n’ont jamais cessé de l’aimer même s’ils ont subi le traumatisme de la séparation, ont fini par comprendre que leur maman a toujours été honnête et respectueuse envers leur père ; cela la valorisait à leurs yeux. n Khdawedj ala derbouz, un plat qui nous vient de notre Casbah profonde Notre voyage culinaire de cette semaine va nous faire remonter dans le temps et faire découvrir aux nostalgiques de Dzaïr qdima, une recette qui tient ses origines de notre Casbah profonde. Ce mets, à base de viande d’agneau et d’œufs, était très prisé par les Algérois et dans les temps anciens, on le préparait surtout pendant le mois de Ramadhan et lors de repas de fête. C’était un plat traditionnel copieux et riche que les hôtes présentaient aux invités de marque. Au fil du temps et des époques, khdawedj ala derbouz ou tadjine el casbah est devenu très populaire si bien que de nos jours, il est devenu la recette incontournable dans la liste des plats du mois sacré de Ramadhan Comme son nom le montre si bien, cette recette, très simple et très populaire dans les milieux de la gastronomie algéroise, remonte à l’époque ottomane. La fille du Dey d’Alger, Hassan Pacha, la princesse Khdawedj El-Amia, raffolait de ce plat si bien qu’on lui attribua son nom. On raconte qu’elle se faisait accompagner dans l’aile du palais où se trouvaient les cuisines et qu’elle restait à attendre pendant des heures appuyée sur la rampe du corridor, s’enivrant des effluves qui se dégageaient des cuisines en attendant que les cuisinières du palais finissent de cuisiner pour elle son plat favori. Elle restait ainsi des heures entières à guetter la venue de ses servantes qui lui annonçaient que le repas était prêt. Alors sans plus tarder, elle se dirigeait dans ses appartements et s’installait confortablement pour se gaver de son mets à l’abri de tous les regards. Ingrédients : Pour la sauce : 500 g de viande de mouton 1 gros oignon 1 c. à s. de s’men (beurre clarifié) ou d’huile végétale 3 œufs, 1 c. à c. de cannelle Sel/poivre Pour les boulettes : 300 g. de viande hachée fraîche 500 g. de pommes de terre 1 jaune d'œuf, 1 bouquet de persil Sel/poivre Huile pour la friture, 2 c. à s. de farine Préparation : Dans une marmite allant sur le feu, faire revenir à feux doux la viande coupée en morceaux, l’oignon haché finement dans le s’men ou l’huile, ajouter la cannelle, le poivre noir et le sel. Mouiller avec un verre d’eau, couvrir et laisser cuire sur feu moyen. Pendant ce temps, éplucher les pommes de terre et les faire cuire dans de l’eau salée. Lorsqu’elles sont cuites, les passer à la moulinette et les réduire Par H. en purée. Incorporer la Belkadi viande hachée, le persil finement ciselée, le jaune d’œuf, le poivre noir et le sel. Bien malaxer le tout et former des boulettes de la taille d’une noix. Passer chacune des boulettes dans la farine et les faire frire dans une friture d’huile bien chaude. Egoutter les boulettes dans un couscoussier ou dans du papier absorbant. Prendre un plat allant au four, y disposer les morceaux de viande au milieu, disposer les boulettes tout autour, arroser de sauce. Travailler les œufs en omelette et la verser sur la viande et parsemer de persil haché puis enfourner pendant 10 minutes côté gril. Lorsque les œufs auront pris une couleur dorée, sortir le plat du four. Au moment de servir, parsemer de persil haché et décorer de quartiers de citron. On peut aussi confectionner de petits bâtonnets avec la viande hachée en forme de dattes puis les enrober de purée de pommes de terre, les passer légèrement dans de la farine puis les faire frire. n Le Soir [email protected] d’Algérie Le Vend. 22 - Sam. 23 janvier 2016 - PAGE 14 magazine de la femme Savoir encourager votre enfant PARENTS ous intervenons régulièrement quand quelque chose ne va pas ou nous dérange, mais quand l’enfant s’améliore, nous oublions parfois de le souligner. L’enfant est très sensible à notre opinion, de même qu’à celle de ses professeurs et de N ses amis. S’il sent que nous reconnaissons ses efforts, cela l’encouragera à poursuivre dans la bonne voie. Et attention quand nous avons un reproche à lui faire ! Ne pas dire : «Tu coupes toujours la parole.» Les «jamais» et les «toujours» sont parfois blessants. La Chocolat chaud à la cannelle caramélisée 150g de chocolat, 25cl de lait, 250g de crème fraîche, 50g de sucre semoule, 2 bâtons de cannelle, 1 gousse de vanille Pour la décoration : 50g de sucre roux veille, l’enfant peut avoir attendu son tour pour parler. Il se dira : «Pourquoi faire des efforts pour m’améliorer ? Maman ne les remarque pas.» Il est important de renforcer les comportements positifs, même s’ils ne sont pas fréquents. Ça finit par être payant. Soupe de légumes au pain et au gruyère 3 pommes de terre, 2 poireaux, 2 oignons, 1 carotte, 1 navet, 1 branche de céleri, 30 g de beurre, 1,5 l de bouillon, 25 cl de lait, 200 g de fromage râpé, 4 tranches de pain, sel, poivre Emincer les poireaux, les oignons, la carotte, le navet et le céleri. Les faire fondre doucement dans le beurre, assaisonner. Verser le bouillon, et laisser mijoter 1 h en couvrant. Faire cuire les pommes de terre à l'eau salée pendant 20 min. Les éplucher et les réduire en purée avec un peu de lait. Faire griller les tranches de pain. Préchauffer le four à 200°C (thermostat 6-7). Quand le potage est cuit, ajouter la purée de pommes de terre, bien mélanger. Répartir le pain grillé et le fromage dans des bols allant au four, verser la soupe et passer au four 15 min. Le saviez-vous ? Pour un teint éclairci et lumineux Faites dissoudre : 15 g de levure lyophilisée dans un jus d’orange ou dans l’eau minérale, remuez et buvez un verre chaque matin pendant 30 jours. Bonne digestion Tous les matins prendre un verre de jus de carotte bien froid : rien de mieux pour avoir une digestion légère et donner des vitamines à ma peau et mes yeux. Si vous avez trop mangé, rajoutez du jus de citron dans votre verre, c'est encore plus efficace ! Coup de peps Il s'agit d'une cure de nettoyage de l'appareil digestif qui renforce également l'énergie : boire au réveil un verre de citron pressé. Du miel contre la toux Hachez le chocolat et mettez-le dans un récipient. Dans une casserole portez à ébullition le lait et la crème. Mettez le sucre dans une casserole et faites-le fondre sur feu moyen. Ajoutez-y les bâtons de cannelle et la gousse de vanille fendue et grattée. Continuez à cuire le sucre jusqu'à ce qu'il atteigne une couleur caramel. Retirez la casserole du feu. Versez le liquide bouillant en plusieurs fois sur le caramel afin de décuire ce dernier tout en mélangeant à l'aide d'un fouet. Lorsque le caramel est bien dissouts dans le liquide, versez cette préparation en plusieurs fois sur le chocolat afin d'obtenir une ganache puis le chocolat chaud. Passez le chocolat dans une petite passoire afin de filtrer les épices. Pour la décoration des verres, trempez le bord des verres dans le chocolat chaud puis posez-les dans le sucre roux afin de réaliser une couronne de sucre. Votre enfant tousse ? Ses quintes de toux perturbent son sommeil ? Avant de fouiller dans votre pharmacie à la recherche d'un reste de sirop antitussif, essayez une cuillère de miel. Certes, n'en attendez pas un effet immédiat et radical, mais une étude scientifique a montré que les propriétés du miel étaient une alternative intéressante aux sirops contre la toux. Miel ou sirop contre la toux ? De nombreux produits contre la toux et les infections des voies Question Page animée par Hayet Ben respiratoires sont proposés en pharmacie. Par ailleurs, nous avons tous tendance à conserver, au cas où, des sirops contre la toux sèche prescrits lors d'un rhume précédent. Ceux-ci sont généralement à base de destrométhrophane. Leur efficacité est régulièrement contestée, mais comme ils sont dénués d'effets négatifs, on préfère souvent tenter cette solution plutôt que de ne rien faire. Une alternative est d'utiliser les propriétés naturelles du miel. Pour sa santé, où est-il préférable de perdre du poids ? Réponse : Du ventre. L’excès de poids localisé au niveau du ventre est le plus préjudiciable pour la santé cardiovasculaire. Mesurez votre tour de taille afin de le maintenir inférieur à 102 cm si vous êtes un homme ou inférieur à 88 cm si vous êtes une femme. Agir sur la cellulite sous trois angles d’attaque Drainer Le système lymphatique, parallèle aux artères et aux veines, assure le drainage de l’eau, en complément du système veineux. La graisse et/ou la fibrose peuvent freiner localement son flux. Si le volume des jambes fluctue dans la journée (plus gonflées le soir), il s’agit d’une rétention d’eau que l’on peut contrer par un drainage lymphatique professionnel : un kiné procède à des effleurages du pied aux citernes où est collectée la lymphe dans l’abdomen. A la maison une gymnastique adaptée est conseillée : le bout du pied posé sur le nez d’une marche, on fait descendre le talon le plus possible pour étirer les muscles profonds à l’arrière de la jambe et chasser ainsi le sang veineux et la lymphe. Masser C'est éveiller les structures endormies par un massage «mécanique». La cible ? Le tissu conjonctif constitué d'adipocytes, mais surtout de fibroblastes qui fabriquent les fibres de collagène et d’élastine. La circulation des réserves graisseuses disgracieuses dépend des mouvements qu’on lui imprime. Les grands (activité physique) comprennent une marche de 20 minutes quotidienne pour brûler les graisses remises en circulation. Les petits stimulent par «mécanotransduction» les fibroblastes. Mais pas question de casser ou décoller la cellulite : malaxer pour assouplir, pétrir à deux mains. Les crèmes sont un excellent appoint qui facilitent le palper-rouler ; inversement le palperrouler accélère la pénétration des principes actifs (caféinés en tête). Bouger Plus on a de muscle plus on brûle de l’énergie en mouvement. Mention spéciale pour le rameur et, mieux encore, l’aquagym : on travaille en résistance (12 fois plus que dans l’air !) les muscles agonistes et antagonistes. La circulation et le drainage sont optimisés. À 28°C aussi, la dépense énergétique est supérieure dans l’eau. Monde Le Soir d’Algérie Retour du couvre-feu en Tunisie APRÈS DES NUITS D’ÉMEUTES Recours de nouveau au couvre-feu en Tunisie dans l’espoir, pour les autorités, de mettre fin au chaos que vit le pays depuis trois jours. De Tunis, Kettou Mohamed En effet, les manifestations des jeunes du gouvernorat de Kasserine ont fait tache d’huile et, comme une boule de neige, elles se sont multipliées, pratiquement, dans toutes les régions du pays, y compris la capitale. Bien qu’elles soient d’accord avec les manifestations considérées comme «légitimes», les autorités s’élèvent contre les actes de vandalisme qui ont endeuillé de nombreuses localités, en particulier les quartiers proches de la capitale qui ont vécu, jeudi soir, une nuit mouvementée marquée par le pillage de nombreux magasins ou d’édifices publics. Cependant, on ne déplore pas de victimes, sinon de blessés dans les rangs des manifestants ou des forces de l’ordre. C’est grâce au nonrecours aux balles réelles par les policiers que la tragédie a été évitée malgré une révolte, souvent exagérée, de la part des jeunes dont la principale revendication reste l’emploi. Cette revendication est récurrente, en ce sens que depuis cinq ans, ils ne reçoivent que des promesses qui n’ont fait La France annonce «un plan de soutien d'un milliard d'euros» sur cinq ans Le Président français François Hollande a annoncé hier que «la France mettrait en œuvre un plan de soutien à la Tunisie d'un milliard d'euros sur les cinq prochaines années» alors que le pays est en proie à des troubles sociaux, a indiqué l'Elysée dans un communiqué. «Un des axes majeurs de ce plan vise à aider les régions défavorisées et la jeunesse, en mettant l'accent sur l'emploi», a spécifié la présidence française, à l'issue d'un déjeuner entre M. Hollande et le Premier ministre tunisien Habib Essid à Paris. qu’augmenter le nombre des chômeurs, en particulier parmi les diplômés. Après voir décrété le couvre-feu dan la région de Kasserine uniquement et par crainte de voir les manifestations prendre des proportions semblables à celles de 2011 qui ont provoqué la fuite de Ben Ali, le gouvernement a décidé, vendredi, de l’étendre à tous le pays. Parallèlement, le gouvernement a pris des mesures «apaisantes», à savoir le recrutement de 190 000 jeunes chômeurs au cours de l’année 2016, sans compter d’autres mesures d’accompagnement qui les aideraient à créer leurs propres projets. Serait-ce suffisant, estime-ton, quand on sait que le chômage touche, officiellement, plus de 15% de la population active ? Cependant, en raison de l’incapacité du gouvernement à répondre aux besoins de ce nombre, il est fort à craindre que les manifestants aillent de l’avant. D’autant plus que leurs revendications sont appuyées par de nombreux hommes politiques, des députés en particulier. Comme il était prévisible, l’année 2016 sera difficile, voire très difficile pour la Tunisie. K. M. Vend. 22 - Sam. 23 janvier 2016 - PAGE 15 FEDERICA MOGHERINI HUMILIE, PUBLIQUEMENT, L’EURODÉPUTÉ PARGNEAUX SUR LE SAHARA OCCIDENTAL Gifle de rappel Federica Mogherini a été obligée de châtier Gilles Pargneaux. Cet eurodéputé, grassement rémunéré par Rabat, ne fait pas seulement dans l’excès de zèle, mais du zèle dans l’excès. De notre bureau de Bruxelles, Aziouz Mokhtari Gilles Pargneaux demande la parole. Il tente tout pour se faire remarquer et braquer, sur lui, les regards. Cet eurodéputé, qui, pour défendre le Maroc, l’un de ses employeurs, ne fait pas simplement de l’excès de zèle mais du zèle dans l’excès. Que voulait-il donc révéler avant-hier à Strasbourg et de si important ? Rien de bien particulier ni de précis, sauf à évoquer, pêle-mêle, la situation au Sahel, les groupes terroristes et... l’aide de l’Union européenne aux réfugiés sahraouis. Pour ce Pargneaux, le Polisario détournerait les apports européens à d’autres fins que celles convenues. Par sa prise de parole, il voulait, selon lui, confondre Federica Mogherini, Mme relations extérieures et défense commune de l’Union européenne. Mal tombé, Pargneaux ! La vice-présidente de la Commission, en fait le gouvernement des 28, lui répond sèchement, sans égards. Mogherini, Italienne (en dialectal algérien ça sonne mieux, taliania) connaît parfaitement Pargneaux, elle qui officia comme ministre des Affaires étrangères dans son pays avant d’être proposée et acceptée, par une large majorité de pays, au poste européen actuel. Sévèrement donc, Mogherini remet à l’ordre et à sa place l’eurodéputé en lui signifiant que la question du Sahara occidental était «politique» et que son traitement ne relevait pas de considérations techniques et, surtout, qu’elle (la question sahraouie) ne se prêtait pas aux amalgames. Federica Mogherini conclut en rappelant que le statut définitif du Sahara occidental n’était pas encore réglé et qu’il relève de l’ONU que l’Union européenne soutient en le dossier. Sonné, Pargneaux se rassoit et se le tint pour dit. Mohamed Sidati, ministre, représentant le Polisario et la RASD en Europe, l’interpella, un jour, à Bruxelles : «M. Pargneaux, avez-vous un jour eu un sentiment de honte ? Savez-vous que vos attitudes n’aident pas le Maroc à se sortir du problème sahroui ?» Ce jour-là, remonté et pas disposé à concéder quoi que ce soit, Mohamed Sidati lui conseilla «au moins, après avoir pris votre chèque de la part des Marocains, conseillez-leur d’emprunter la voie de la sagesse et du discernement...» Pargneaux, tête baissée, quitte la salle des pas perdus du Parlement européen à Bruxelles. A Strasbourg, Mogherini lui assène un autre coup. A. M. Sports Le Soir d’Algérie JS Kabylie-MO Béjaïa : pour que la fête soit ! FOOTBALL Vend. 22 - Sam. 23 janvier 2016 - PAGE LIGUE 1MOBILIS (17e JOURNÉE) Résultats LIGUE 1 MOBILIS (17e JOURNÉE) Joués hier MC Oran-CS Constantine 1-1 DRB Tadjenanet-JS Saoura 0-0 Samedi 23 janvier (16h) A Larbaâ : RCA-CR Belouizdad (15h) A Alger 1er-Novembre: USM HarrachUSM Blida (15h) A Alger (Omar-Hamadi) : MCA-RC Relizane A Alger 20-Août-1955 : NA Hussein Dey - ASM Oran A Tizi-Ouzou : JS Kabylie-MO Béjaïa A Sétif : ESS-USM Alger l La ville de Tizi-Ouzou s’apprête à accueillir cet après-midi le derby kabylo-kabyle qui mettra aux prises les Canaris de la JSK aux Crabes du MOB dans une rencontre qui devrait se jouer à guichets fermés. Une rencontre qui revêt un cachet particulier pour les deux équipes qui restent sur un succès de la 16e journée. LIGUE 2 MOBILIS (17e JOURNÉE) Résultats Photo : DR En plus de son caractère de derby kabylo-kabyle, ce sera une rencontre de confirmation et pour les gars de la ville des Genêts, auréolés de leur dernier succès arraché à Constantine face au CSC, et pour les gars de la ville de Yemma Gouraya, victorieux à domicile face au RCA lors de la précédente journée. Une rencontre que les deux teams ont préparée soigneusement pendant toute la semaine qui a précédé la confrontation avec des exercices spécifiques pour les camarades de Ferhani. Du côté des Crabes, l’entraîneur Amrani, après avoir entamé la préparation, a été contraint de laisser son équipe mercredi à cause d’une intervention chirurgicale qu’il a subie en urgence à l’abdomen. Pour les coéquipiers de Ndoye, ce sera une rencontre à gagner pour leur entraîneur. Sur le terrain, les deux teams devraient se présenter avec des effectifs amoindris de part et d’autre. En plus de Doukha, toujours convalescent, et de Harrouche, blessé, jusqu’à hier en fin de journée, le staff technique de la JSK ne savait pas encore si Rahal serait opérationnel ou pas pour la rencontre. En effet, l’attaquant des Canaris s’est blessé mercredi lors de la séance d’entraînement. Du côté du MOB, 16 le staff technique devrait se passer des services de pas moins de quatre éléments à savoir Yaya, Salhi, Okacha et Khadir Sofiane, tous souffrants. Par ailleurs, l’entraîneur Bijotat devrait se réjouir du retour de son buteur-maison, à savoir Diawara, absent face au CSC pour cause de cumul de cartons jaunes. «Notre dernière victoire face au CSC est très précieuse pour nous. On doit ainsi confirmer face au MOB. On s’est préparés dans la sérénité et on fera tout pour remporter les trois points mis en jeu à domicile, je sais ce que représente ce match pour tous les amoureux de l’équipe, j’espère qu’on sera à la hauteur de leurs attentes et on fêtera la victoire ensemble», a déclaré Dominique Bijotat, l’entraîneur de la JSK. «La JSK et le MOB sont une seule famille et les deux équipes doivent honorer toute la région en mettant en exergue cette fraternité, tout en faisant de ce derby une fête pour toute la Kabylie», a souligné pour sa part Amrani opéré L’entraîneur des Crabes Abdelkader Amrani a subi avec succès une intervention chirurgicale à l’abdomen qui le contraint au repos pour trois à quatre jours. Souffrant de douleurs au niveau de l’abdomen, Amrani a été évacué en urgence à l’hôpital d’Amizour. Reste à savoir s’il sera sur le banc lors du derby kabylo-kabyle, aujourd’hui au stade du 1 er-Novembre de Tizi-Ouzou. La rédaction du Soir d’Algérie lui souhaite un prompt rétablissement. Ah. A. Boubekeur Yekhlef, le président du MOB. Au classement général, la JSK occupe la 9e place avec 21 points alors que le MOB s’accroche au peloton de tête (3 e) avec 26 points. Au match aller, disputé au stade de l’Unité maghrébine, les deux équipes s’étaient s’éparées sur le score de parité (0-0). Qu’en sera-t-il pour l’affiche d’aujourd’hui ? Harrouche pas encore opérationnel Le néo-meneur de jeu de la JS Kabylie, Hocine Harrouche, ne sera pas de la partie aujourd’hui face au MOB. Souffrant des adducteurs, l’ancien joueur du RCA devrait patienter encore une semaine avant de prendre sa place au sein du Onze des Canaris. Rahal dans le doute Blessé mercredi lors de la séance d’entraînement au stade du 1er-Novembre de Tizi-Ouzou, Fawzi Rahal, l’attaquant des Canaris, était jusqu’à hier soir incertain pour le derby kabylokabyle. Le staff médical était aux petits soins pour essayer de mettre sur pied l’attaquant kabyle. «Je suis déçu de ne pouvoir préparer ce derby avec mes partenaires. J’ai bien entamé la semaine, malheureusement, mon élan a été encore une fois freiné par ces blessures récurrentes. Je n’arrive hélas pas à enchaîner deux ou trois matchs de suite, et cela dure depuis l’entame de la saison. Je suis vraiment malchanceux. Je vais suivre des soins intensifs (…) Je veux vraiment participer à ce big rendez- vous, qui est très spécial pour moi», a déclaré Rahal à la presse spécialisée. Diawara de retour Le buteur-maison de la JSK, Diawara, absent samedi dernier lors de la 16e journée pour cause de cumul de cartons jaunes, est de retour face au MOB. L’attaquant burkinabé, qui a ainsi purgé sa suspension, se dit impatient de retrouver sa place au sein du Onze des Canaris. «On cherchera à confirmer notre dernier succès et annoncer notre retour en force, c’est l’objectif tracé pour ce derby et peu importe celui qui marquera les buts», a-t-il déclaré. Khadir, Okacha, Yaya et Salhi forfait Pour le match d’aujourd’hui face la JS Kabylie, les Crabes seront privés de quatre éléments à savoir Hamzaoui, Lakhdari, Salhi, Yaya et Okacha pour cause de blessures. En effet, les quatre joueurs ont contracté des blessures lors du match de samedi dernier contre le RC Arbaâ. Ahmed Ammour Joués hier OM Arzew-Olympique Médéa 1-2 US Chaouia-USM Bel-Abbès 1-0 JSM Skikda-CA Batna 0-1 CRB Aïn Fekroun-JSM Béjaïa 0-0 Paradou AC-ASO Chlef 1-0 Amel Bou-Saâda-AS Khroub 0-1 USMM Hadjout-MC Saïda 0-2 Samedi 23 janvier (17h) A El-Eulma : MC El-Eulma-CA Bordj Bou-Arréridj El Hadi Ould-Ali rencontre l’ambassadeur de la Palestine JEUNESSE ET SPORTS El Hadi Ould-Ali a reçu jeudi dernier l’ambassadeur de l’Etat de Palestine à Alger Aïssa Louai à l’effet d’étudier les possibilités de renforcer les relations entre les deux pays dans le domaine de la jeunesse et des sports. Les discussions entre les deux parties se sont articulées autour de plusieurs points dont principalement la disponibilité du département d’El Hadi Ould-Ali pour contribuer au développement du sport en Palestine par le biais de la formation et la participation d’équipes du pays hôte aux stages et compétitions sportives toutes disciplines confondues. Saisissant l’opportunité, El Hadi OuldAli et Aïssa Louai, n’ont pas été sans parler de la prochaine rencontre amicale de football entre l’équipe nationale et son homologue palestinienne prévue la veille de la commémoration de la journée du Chahid, un événement historique incarnant le lien de solidarité, de fidélité et de fraternité entre les deux peuples. Mourad Benameur Ighil se range du côté des joueurs LE MC ALGER À NOUVEAU EN PLEINES TURBULENCES l Le coach Ighil s’est vite rattrapé en tenant une réunion informelle avec ses joueurs, dans le but de calmer les esprits, sensibiliser les plus rebelles parmi les joueurs et mettre fin au clanisme qui commence à se former. «Je souhaite que mes joueurs ne soient pas déviés de leurs objectifs principaux, à savoir se relancer en championnat et gagner en Coupe face au RC Relizane. La crise financière touche pratiquement tous les clubs. Quelque part, je suis dans l’obligation de soutenir mes joueurs, et ce, pour éviter toute rupture de confiance entre moi et le groupe. Donc, j’estime qu’ils ont droit à la parole», dira Ighil Meziane qui souhaite que ce problème d’ordre financier ne soit pas amplifié. Un timing mal choisi pour la réunion «Betrouni a mal choisi le timing de la réunion qui a regroupé l’administration et les joueurs», estimera, par ailleurs, l’entraîneur en chef des Vert et Rouge. Celui-ci était absent pour ce rendez-vous pour des raisons familiales. «J’avais demandé une rencontre entre l’administration et les joueurs il y a de cela plusieurs semaines. C’était au moment où l’équipe était dans une dynamique de succès», précise l’ex-sélectionneur national. Karaoui-Chaouchi divergence d’opinion Pour le coach mouloudéen, la prise de bec qui a eu lieu entre le gardien Chaouchi et le milieu de terrain Karaoui n’est que le résultat d’une grande pression que subissent les joueurs. Pour Ighil, des faits pareils existent dans le football. «Il est vrai qu’il y a une divergence d’opinions et de visions entre Chaouchi et Karaoui. Je trouve que ce fait anodin est dû à la pression qui rôde autour du groupe depuis quelques semaines. A l’heure où je vous parle, tout est rentré dans l’ordre. Il n’y a aucune rancune entre ces deux éléments», fera savoir Meziane Ighil qui explique que ces deux éléments «sont des joueurs à caractère impulsif». Quand Merzougui abuse de vitamines A propos de la suspension de Merzougui à titre conservatoire par la FAF, suite à son contrôle positif, Ighil Meziane se montre déçu. «Pour vous dire, lors de notre premier stage au centre d’hôtellerie de Aïn Benian, j’avais exigé auprès de la direction d’organiser une séance d’information sur le dopage. Nos dirigeants ont invité des experts dans ce domaine. Il y a eu un grand échange entre les joueurs et les experts. Dans mon esprit, je me suis dit que mes joueurs sont avertis et au courant de tout», avoue Ighil. Avant d’enchaîner : «Je doute fort que Merzougui ait agi d’une façon volontaire. Je crois qu’il a seulement pris des vitamines mais il a dû exagérer dans les dosages», confie le coach mouloudéen qui espère que les analyses de l’échantillon B soient favorables à son joueur. «L’échec face au CRB m’a affecté» Ighil n’est pas du tout le genre d’entraîneur à exprimer ses sentiments, mais la défaite face au CR Belouizdad semble l’avoir affecté. «C’est une défaite amère. A la fin de la rencontre, j'étais très affecté», dira Da Meziane, qui a tenu à manifester son embarras vis-à-vis des supporteurs du MCA. «Je respecte les critiques et les avis des supporteurs, mais ces derniers doivent assumer leur rôle aussi. Les joueurs ont besoin d’être sécurisés» a-t-il suggéré. A. Andaloussi Sports Le Soir d’Algérie La Fédération algérienne de basketball (FABB) tiendra aujourd’hui, à 10h, à Staouéli, son assemblée générale extraordinaire relative à la mise en conformité des statuts. Une AGE qui devrait permettre à la FABB d'harmoniser ses statuts avec les nouvelles dispositions du décret exécutif 14-330 du 27 novembre 2014 fixant les modalités du statut-type des fédérations sportives, avec la présence de tous les membres de l’assemblée générale de la FABB. Report du match GSP-CRBDB Prévu initialement hier, vendredi, à 18h, à la salle omnisports d’Hydra, le match GS Pétroliers-CRB Dar El-Beïda, comptant pour la 16e journée du championnat de la Superdivision A, délocalisé dans un premier temps à la salle de Staouéli toujours pour hier, à 16h, a été reporté à une date ultérieure pour «indisponibilité d’officiels», selon M. Boufenik, président de la commission des compétitions de la FABB. «Après le refus du directeur de la salle d’Hydra d’abriter trois rencontres le même jour à savoir GSP-ECEB et OCA-HDM (dames) et GSP-CRBDB (garçons), cette dernière devait être jouée à Staouéli, mais à la dernière minute, on s’est rendu compte de l’indisponibilité des arbitres. On a voulu la programmer pour samedi, apparemment la salle de Staouéli est occupée, alors on a décidé du report de la rencontre GSP-CRBDB à une date ultérieure», a expliqué M. Boufenik qui précise que la 17e journée est par ailleurs maintenue pour vendredi 29 janvier comme prévue initialement. Un report qui n’a pas été du goût du président du GSP, M. Djamel Chouchou, qui affirme ne pas comprendre les véritables raisons de ce report. «Quand la Fédération de basket-ball nous a appris que la rencontre sera reportée, je ne vous cache pas que j’étais hors de moi. Les joueurs étaient en mise-au-vert, et ils se sont préparés activement pour cette rencontre. On a dépensé de l’argent pour cette mise-au-vert. On a proposé la salle de Staouéli, mais Dar El-Beïda a refusé cette domiciliation. Mais, de quel droit ils refusent cette domiciliation. J’ai parlé avec le président de la FABB et le président de la commission des compétitions qui m’ont dit que la rencontre a été reportée faute d’arbitres. Ils m’ont expliqué que l’un des arbitres qui devaient nous officier aurait été menacé. Je leur ai demandé de désigner des arbitres de la ligue du centre. C’est une rencontre entre deux clubs du centre. Je suis vraiment écœuré de cette déprogrammation». Avec ce nouveau report, le GS Pétroliers se retrouve avec deux matchs en retard face respectivement à l’AB Skikda et au CRB Dar El-Beïda. PSE-NBS reprogrammée pour aujourd’hui Programmée initialement pour hier, la rencontre devant mettre aux prises le PS El-Eulma au NB Staouéli a été décalée pour aujourd’hui, samedi, à 16h à salle omnisport d’El-Eulma. Ahmed Ammour HANDBALL 17 Les Verts, deux visages, des promesses et des inquiétudes 22e COUPE D’AFRIQUE DES NATIONS SENIORS-MESSIEURS (ÉGYPTE DU 21 AU 30 JANVIER) l Démarrage en trombe de la CAN-2016 de handball seniors-messieurs. Les favoris, l’Egypte et la Tunisie notamment, ont confirmé leur suprématie africaine en imposant la loi lors de leurs premières sorties respectives durant cette 22e édition ouverte jeudi à l’Aréna Hall du Caire. L’Algérie, elle, a attendu la seconde journée pour reprendre son «âme», jeudi les joueurs de Salah Bouchekriou ont fait semblant 20 minutes durant avant de céder les points du derby, contre l’Egypte. Mohamed Bouchama - Alger (Le Soir) - Vaincre les Egyptiens, chez eux et devant leur bruyante galerie, n’était pas mission impossible pour Berkous et compagnie. Le premier tiers de cette empoignade, jeudi soir, a confirmé les bons échos fournis par la préparation effectuée par les Verts en Slovénie. Le Sept national a d’abord mené, quoique légèrement, pendant une bonne dizaine de minutes avant de voir les camarades d’El-Ahmer remonter progressivement. Les sauvetages du portier d’El-Ahly, Handaoui, semblaient décourager peu à peu les attaquants algériens. Défensivement moyens et d’une affligeante médiocrité devant les 9 mètres adverses, les Algériens vont perdre du terrain. Au bout de la première demi-heure, l’écart était de 4 buts (7-11) au profit de l’équipe égyptienne qui affichait, au début, une certaine fébrilité devant le système de jeu des Algériens. Une stratégie qui sera de moindre efficacité à la reprise, où l’Egypte prendra un avantage plus sécurisant (12-18 à la 45’) en dépit des sanctions ayant frappé certains de ses joueurs suspendus pour deux minutes. Moins solides derrière, les Verts auront surtout du mal à transformer leurs offensives (47% de réussite sur les tirs lointains) mais vont tout de même conserver la marge de 4 buts d’écart et ce, grâce à la belle prestation de l’ailier droit Saker (4 buts) qui s’est montré à son aise contrairement à Hamoud, trop mou devant la zone de vérité. Une victoire (22-18) à l’économie, faut-il le rappeler, dans la mesure où le sélectionneur égyptien, Marwane Ragab, a préféré faire tourner alignant les seize joueurs qui étaient cochés sur la feuille (Bouchekriou s’est privé de plusieurs éléments comme Berriah, Kieffer, Chahbour Omar et autre Djellabi). A l’issue du derby, le coach algérien reconnaissait la force de la formation d’Egypte «une grande équipe avec des joueurs talentueux» soulignant qu’il était impossible à son team de surprendre son vis-à-vis. «Si nous voulons battre une équipe du calibre de l’Egypte nous ne pouvons pas nous permettre de rater autant d’occasions de scorer notamment sur des jets de 7 m et des face-à-face faciles», expliquait-il. Photo : DR L’AGEX de la Fédération algérienne de basket-ball aujourd’hui BASKET-BALL Vend. 22 - Sam. 23 janvier 2016 - PAGE reprises. Le score final (35-24) ne doit pas, pour autant, rassurer complètement Bouchekriou. Le Maroc, ce soir, sera une autre paire de manches. M. B. Des frayeurs face au Gabon Un scénario, marquer dans la zone de vérité (7 m) en l’occurrence, qui s’est de nouveau reproduit hier à l’occasion de la seconde sortie des Verts dans ce premier tour. Face à des Gabonais pas vraiment préparés à ce rendez-vous, en témoigne leur défaite, jeudi, contre le Maroc, l’entraîneur algérien a apporté un certain nombre de changements sur son Sept initial. Outre la titularisation du jeune Ghedbane dans les bois, Bouchekriou a mis dans le bain africain Sylvain Kieffer et a incorporé d’entrée les chevronnés Berriah, Chahbour Omar et Hamoud. Des réaménagements qui ont apporté un léger mieux sur le plan de la fluidité du jeu offensif. Sans une débordante confiance à l’approche de la zone de but, l’Algérie aurait pu atomiser l’arrière-garde gabonaise. Un pêché mignon dans lequel les ailiers algériens, Hamoud et Kieffer en particulier, ont montré un affligeant potentiel. Malgré un solde bénéfique (19 buts) lors de cette première mi-temps, les Algériens ont souffert défensivement. Outre les 14 buts encaissés par le jeune Khelifa Ghedbane, les arrières incorporés par Bouchekriou ont multiplié les fautes et ont logiquement subi les sanctions de la paire ivoirienne Coulibaly Yalatima et Nanga-Diabate Mamoudou. Une faille qui a incité le staff algérien à revoir sa stratégie non sans tancer certains éléments coupables d’errements et d’excès de confiance. Il faut, par ailleurs, signaler la dispense accordée à Mohamed Mokrani, le seul pivot emmené par Bouchekriou en Egypte, trop usé physiquement par le match intense livré aux égyptiens qui a suivi la rencontre depuis le banc, laissant l’équipe évoluer dans un schéma inédit (3/3). Ces réglages vont stabiliser la défense et améliorer davantage le rendement offensif des Verts. Les Gabonais ne parviendront à inscrire que dix buts lors du second half au moment où les attaquants algériens s’ouvriront le chemin des filets de Guillaume Tire à seize niveau de performance grâce au travail mené au sein de son club, ElAhly, mais également sous les ordres de l’immense Mahmoud AlNaqib, l’entraîneur des gardiens des Pharaons. Un homme d’expérience qui avait, lors de sa longue et riche carrière de joueur, découragé les meilleurs frappeurs du handball mondial. Ce n’est pas, donc, un hasard si quelques-uns de ses «disciples» sortent de telles prestations de niveau mondial, il est vrai face à des attaquants algériens manquant terriblement de concentration et d’adresse. La performance de «Katonga» comparée à celle de nos deux portiers Benmenni et Ghedbane (tous deux du GSP) remet sur la table du débat la nécessité d’intégrer un entraîneur de gardiens au sein de l’EN et même au niveau des clubs de l’élite. La retraite de Abdelmalek Slahdji, qui reste le portier numéro des Pétroliers d’Alger, a mis à nu les carences flagrantes dans la prise en charge de cette partie dont l’importance n’est plus à démontrer au sein d’une équipe de handball. La sélection algérienne a rarement fait appel à un entraîneur de gardiens, le dernier n’étant autre que Réda Zeguilli qui avait confié cette mission à Mouissi puis Samir Hellal. Avant lui, l’actuel sélectionneur des Verts, Salah Bouchekriou, avait compté sur Amar Daoud pour s’occuper de la préparation spécifique de Slahdji et consorts lors du Mondial-2013 en Espagne. Ce même Daoud s’était également occupé de la préparation des gardiens en sélection de jeunes. L’actuel doublure de Benmenni et Bousmal a bénéficié des «bons soins» et autre expérience de l’ancien gardien international. Sa progression ne peut s’opérer qu’au contact des gardiens chevronnés et d’entraîneurs de métier. Ce rôle des gardiens nous renvoie à prendre l’exemple de l’Euro-2016. A l’occasion de cette compétition d’envergure, les hommes de match sont pour la plupart des gardiens de but dont la prestation offre une garantie suffi- sante aux favoris du tournoi. L’Egypte semble prendre de l’avance par rapport à notre sélection précisément à cause de la présence de gardiens si déterminants. La sélection de Tunisie qui fait toujours confiance à Marwane Maggaiez est dans la même posture. C’est pourquoi, lors de cette CAN-2016, il n’est pas surprenant de voir l’Algérie subir la suprématie des équipes autrement mieux nanties dans ce registre. Quand on voit des sélections africaines, comme le Gabon, faire appel à des entraîneurs étrangers spécialisés dans la préparation des gardiens de but, il y a lieu de craindre le pire. Après le prochain Mondial (France-2017), d’autres joueurs de champs (Mokrani, Boultif, les frères Chahbour, le néo-capé Kieffer et même le gardien Bousmal) franchiront largement la barre des 30 ans. L’Algérie aura du mal à les suppléer sachant que la «source» a sérieusement tari. Pendant ce temps, les autres nations explorent, travaillent et avancent. M. B. Résultats Jeudi 21 janvier (1re journée) Groupe A Algérie- Egypte 18-22 Maroc- Gabon 29-23 Nigeria- Cameroun 15-24 Groupe B Angola- Kenya 42-16 Tunisie-Libye 30-18 RD Congo-Congo 30-29 Joués hier (2e journée) Groupe A Algérie-Gabon 35-24 Maroc- Cameroun (en soirée) Egypte-Nigeria (en soirée) Groupe B Libye-Angola 15-29 Kenya-Congo 19-34 RD Congo-Tunisie 22 -37 Programme d’aujourd’hui (heure algérienne) Salle 2 (15h) : Nigeria-Gabon Salle Aréna (16h) : Algérie-Maroc Salle Aréna (18h) : EgypteCameroun Groupe B Salle Aréna (12h) : Tunisie-Kenya Salle Aréna (14h) : Angola-Cogo Salle 2 (17h) : Libye-RD Congo L’Algérie regrette Slahdji LES GARDIENS ÉGYPTIENS ONT FAIT LA DIFFÉRENCE FACE AUX VERTS l S’il y a un élément qui a véritablement réduit les chances algériennes de provoquer l’exploit face aux Egyptiens, c’est bien le comportement des gardiens retenus pour cette CAN-2016. En effet, la paire du GSP, Abdallah Benmenni et Khelifa Ghedbane, n’a que très rarement réussi à se mettre au diapason lors de cette confrontation marquée par la grande performance des gardiens adverses, Mostafa Karim Handawi «Katonga» et Khalil Mahmoud. Le premier notamment s’est livré à un «one man show» qui a séduit supporters, téléspectateurs et adversaires tant sa prestation a complètement déstabilisé les Algériens. Les «bras» de l’attaque algérienne, qui n’avaient pas non plus l’occasion de planer devant les arrières égyptiens, ayant souvent échoué sur le portier d’El-Ahly, auteur d’une dizaine d’arrêts décisifs. Un exploit qui ne doit rien au hasard tant le portier égyptien (1,88m pour 96 kg) a atteint ce LE SOIR NUMÉRIQUE ET SATELLITE La nouvelle norme vidéo H.265/HEVC Le Soir d’Algérie TECHNOLOGIE Vend. 22 - Sam. 23 janvier 2016 - PAGE 18 High EfficiencyVideoCoding (HEVC) est une norme de codage vidéo finalisée depuis janvier 2013, devant succéder au H.264/MPEG-4 AVC (Advanced VideoCoding) actuel. Ses applications concernent aussi bien la compression des vidéos en très haute définition (2K, 4K, 8K...). Successeur du H.264... mais encore ? Qu'est-ce que le H.264, pour commencer ? Répondant également au nom de MPEG-4 AVC, il s'agit d'une norme de codage vidéo dont une première version fut approuvée dès mai 2003 avant de connaître plusieurs «mises à jour» de ses capacités au fil des versions successives validées jusqu'en 2012. Les initiales AVC renvoient aux termes Advanced VideoCoding (codage vidéo avancé), et on retrouve cette norme très aisément autour de nous : les chaînes qui diffusent en 1080i, par exemple, font appel à cette forme de MPEG-4. Si les deux sont souvent confondus pour des raisons de simplification, il est utile de noter que norme et codec sont deux choses différentes. La norme, de son côté, délimite un format, tandis que le codec est un logiciel (ou un appareil) capable de coder et de décoder (compresser et décompresser) un flux de données. Ainsi, il est par exemple inexact de parler de codec H.264, car plusieurs codecs existent, à l'image du x 264 ou du Open H264. Il arrive, néanmoins, que certains codecs, en l'absence d'alternative, empruntent directement le nom de la norme correspondante. Fort apprécié des diffuseurs de tous types, le H.264 s'est imposé en l'espace de 10 ans comme le standard le plus largement accepté pour la compression de contenus vidéo de définition Full HD et inférieure. Il se heurte, néanmoins, à une limite : alors qu'on nous parle aujourd'hui de définitions Ultra High Definition (3 840 x 2 160 px) et même de 8K (7 680 x 4 320 px) ainsi que de fréquences de 100, 200 ou même de 600 Hz, sa compatibilité se borne à une «modeste» image de 4 096x2 304 px pour moins de 60 i/s. Un format «maximum» qui réclamerait, qui plus est, un débit de l'ordre de 50 Mb/s. Il était donc temps de faire place à un successeur. Finalisée dès janvier 2013, la norme H.265/HEVC (High EfficiencyVideoCoding — codage vidéo haute performance) est d'ores et déjà d'actualité. Le nouveau standard promet une économie de bande passante (débit binaire) de l'ordre de 20 à 60% par rapport à son prédécesseur. Cette différence d'efficacité varie, certes, en fonction du contenu (une image fixe en 1 280x720 ne permet pas les mêmes gains qu'un film en 1080p), mais se montre dans tous les cas sensible. Une nouvelle donne qui permet d'envisager la distribution de contenus UHD/4K/8K avec bien moins de contraintes, voire de barrières, que sous le H.264. En effet, le H.265/HEVC est prévu pour accompagner nos contenus jusqu'à une «véritable» définition 8K de 8 192x4 320 px, et supporte techniquement jusqu'à 300 images par seconde. Avec de telles capacités de compression, il est aussi possible, par extension, d'imaginer une multiplication des chaînes proposées via un même transpondeur. Pour référence, un flux UHD en 50p ne consomme pas plus de 20 Mb/s. Le HEVC va certainement devenir un standard incontournable dans le secteur de l'audiovisuel professionnel et grand public. Cette norme de compression vidéo vous accompagnera très certainement dans les 10 voire 15 prochaines années. N. A. SAT NEWS La chaîne algérienne Programme national sur Nilesat La chaîne publique algérienne Programme national, diffusée depuis plusieurs années sur le satellite Atlantic Bird 3 (5.0°W), est enfin disponible sur Nilesat (7.0°W), au grand bonheur des Algériens. Avec l’arrivée de Programme national (qui a démarré le 9 décembre 2015 sur Nilesat avec les paramètres 11679 MHz, H, 27500. Toutefois, la chaîne Programme national demeure toujours cryptée en BISS. Pour la décoder, il faut introduire la clé 11 00 00 11 00 000000 dans le récepteur numérique. Les Coupes du monde 2018 et 2022 diffusées sur TF1 et beIN Sports Sans surprise, TF1 sera le diffuseur des prochaines Coupes du monde de football (2018 et 2022). De son côté, beIN Sports diffusera l'intégralité des deux compétitions. Le groupe TF1 s’est octroyé les droits de retransmission des 28 meilleures affiches des deux compétitions, ainsi que ceux de la Coupe des Confédérations 2017 et de la Coupe du monde féminine 2019. Voici le détail des 28 matchs des deux prochains Mondiaux que TF1 diffusera sur ses antennes : les 16 plus belles rencontres des phases de poules, les 5 plus belles affiches des huitièmes de finale, les trois plus belles affiches des ¼ de finale, les deux ½ finales, la petite finale et la finale). beIN Sports retransmettra l'ensemble des 64 matchs de chaque Mondial, dont 36 en exclusivité. Al Jazeera America annonce qu'elle met la clef sous la porte Lancée en fanfare en 2013, la chaîne Al Jazeera America, pendant américain de la grande chaîne qatarie d'information continue, va mettre la clef sous la porte fin avril, faute d'avoir su trouver son public. «Notre modèle économique n'est simplement plus viable à la lumière des défis économiques que connaît le marché américain des médias», a résumé le directeur général du groupe, Mostefa Souag. Pour le directeur général d'Al Jazeera America, Al Anstey, la chaîne avait bien «trouvé une audience fidèle à travers les Etats-Unis et était de plus en plus reconnue comme une voix nouvelle de l'information télévisée». Mais le «paysage économique du secteur des médias» a poussé la direction a mettre fin à l'expérience, a-t-il expliqué dans un communiqué. Pour rester présent sur le marché américain, Al Jazeera a annoncé que parallèlement à la fermeture de la chaîne américaine, le 30 avril, il entendait renforcer sa présence en ligne et sur l'ensemble des supports mobiles, qui seront alimentés par le contenu produit par les autres antennes du groupe. Al Jazeera America s'arrête brutalement moins de trois ans après son lancement, marqué par l'ambition des dirigeants du groupe, qui appartient à la famille royale du Qatar. Al Jazeera n'avait pas hésité à débourser environ 500 millions de dollars pour racheter, fin 2012, la petite chaîne câblée Current TV, sur laquelle elle a bâti son projet. La chaîne avait également débauché plusieurs personnalités du journalisme télévisé, notamment Ali Velshi, figure du concurrent CNN. Au total, 850 personnes avaient été embauchées pour travailler dans 12 bureaux à travers les Etats-Unis (sur un total de 70 dans le monde). Pour le lancement, en août 2013, le groupe s'était offert plusieurs pages de publicité dans les plus grands quotidiens du pays et avait fait une campagne de promotion intense sur les réseaux sociaux. Al Jazeera America promettait de bousculer l'information continue à la télévision, chasse gardée de Fox News, le leader incontesté, de CNN et de MSNBC. Eurosport 360° arrive sur Canalsat Le nouveau service exclusif* multicanal Eurosport 360° va vous permettre de vivre une expérience sportive sous toutes ses facettes : - Enrichissement de l’offre de matchs disponibles pour les grands événements (tennis, football, rugby, etc.) - Multiplication des angles de vue disponibles sur des compétitions diffusées sur les chaînes Eurosport 1 ou Eurosport 2 (sports mécaniques, cyclisme, etc.) - Retrouvez en intégralité des événements diffusés par- tiellement ou en différé sur les chaînes (courses d’endurance, courses cyclistes, sports mécaniques, etc.) Rendez-vous du 18 janvier au 31 janvier pour découvrir le nouveau service Eurosport 360° à l’occasion de l’Open d’Australie où 4 canaux seront disponibles pour l’événement (4 autres canaux viendront enrichir le service courant 2016) : - Rod Lever Arena (commenté en anglais). - Margaret Court Arena (commenté en anglais). - HiSenseArena (commenté en anglais). - Court N°6 (aucun commentaire). Comment accéder au service ? Eurosport 360° est inclus dans l’abonnement Canalsat Panorama, Grand Panorama et 100% Sport. Le service est accessible au lancement : - sur les décodeurs +Le Cube TNT et Cube S connectés à internet via les canaux 280, 281, 282 et 283, - sur le Live TV de myCanal (canaux après les chaînes Multisports et beIN Sports). Service accessible du 12/01/16 au 09/02/16 dans un premier temps, puis pérennisé courant 2016 (la date vous sera prochainement communiquée). *Service exclusif en France métropolitaine hors opérateurs locaux. L'animateur Thomas Thouroude quitte Canal + On ne reverra plus l'ex-animateur du «Before» et de «L'Equipe du dimanche» sur les antennes de Canal + et ses filiales. Thomas Thouroude a décidé de quitter le groupe dans lequel il a passé seize ans, pour se consacrer à de «nouveaux projets». Une décision qu'il mûrissait «depuis de longs mois», et qu'il nous assure avoir prise «sans aucun regret, ni aucun sentiment d'aigreur et en accord avec la chaîne». Sa dernière apparition à l'antenne remonte aux vacances de Noël, pendant lesquelles il a présenté le divertissement quotidien «Le Ce Soir Show» dans la case du «Grand Journal», devant un demi-million de fidèles. Le groupe comptait sur lui pour présenter son émission mensuelle «Rio, le magazine des Jeux olympiques», lancée ce vendredi soir sur Canal + Sport. Son remplaçant ou sa remplaçante aux commandes du programme est en cours de recrutement. MOTS FLÉCHÉS GÉANTS Détente Le Soir d’Algérie Vend. 22 - Sam. 23 janvier 2016 - PAGE 19 Par Tayeb Bouamar Chutes ---------------Pronom Guetter ---------------Echec Flots ---------------Un à Berlin Cobalt (inv) ---------------Entrée de Rome ---------------Calife Iridium ---------------Manches ---------------Mailles Dans le reste ---------------Dans la nausée ---------------Gérées Préposition ---------------Vil ---------------Lac Préfixe ---------------Fer ---------------Oiseau Jeu ---------------Possèdes ---------------Mammifères Abri ---------------Osmium ---------------Dans le coin Artère ---------------Dans la nuit Tas ---------------Adversaire ---------------Salit Caprice ---------------Volonté ---------------Penses Armes ---------------Plante Sain ---------------Césium Mimera ---------------En l’état ---------------Os Adverbe ---------------Désert Impôt ---------------Chaîne TV Cérium ---------------Erbium Abat ---------------Nobélium Roches ---------------Humilier Ebruité ---------------Néon Flânes ---------------Par opposition Etoffer ---------------Profitera Pièges ---------------Détruites Réelles ---------------Rives Froid ---------------Peuple Refus ---------------Personnel Souveraines ---------------Sans reliefs Obstination ---------------Mis Rangs ---------------Séduit ---------------Grecque Poètes ---------------Pronom Espèce animale Note ---------------Rapport Imaginaire ---------------Epuisées Issus ---------------Arme ---------------Possessif Régal ---------------Sied Mal ---------------Fleuve Tête blonde ---------------Dopant Contournes ---------------Enduré Mot d’enfant ---------------Ile Dinar ---------------Prénom Préposition ---------------Désemplissait Thé anglais ---------------Pronom Dans la peine ---------------Dévêtue Article ---------------Possessif ---------------Parasite Inutiles ---------------Lot ---------------Touffue Shoots ---------------Calculée Misérable ---------------Hardi Cycle ---------------Branché Carton ---------------Larme Apprécie ---------------Grande roue Complexe ---------------Perdre Glande ---------------Alla en justice Couleur ---------------Singulier Ego ---------------Parc Pays Radio ---------------Nazis Raille ---------------Cacha Liaison ---------------Fut apte (inv) Possessif ---------------Amusai Mort latine ---------------Egard Parentes ---------------Avouai Guide ---------------Rappel Poisson ---------------Radium Clarté ---------------Palace Ville de Syrie ---------------Capitale Echec ---------------Interjection ---------------Unique Métro ---------------Auteur américain Note ---------------Meitnerium Ecartée ---------------Gravis Sélénium ---------------Coquille Comptoir ---------------Préfixe Germanium ---------------Prénom Polonium ---------------Consonne double Rabais ---------------Césium Lancé Dépôt ---------------Rictus Crasseux Volonté Californium ---------------Pronom Publicité Le Soir d’Algérie APPARTEMENTS –––––––––––––––––––– Vds F3, 85 m2, 3e étage - Cité 350-Logts, Bougara, wilaya de Blida. 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Tél.: 0792 99 33 98 NECROLOGIE –––––––––––––––––––– Les familles Benzid, Guedri, Yaker, Ladj, Metref, Benamara, Graïne, parents et alliés ont la douleur de faire part du décès de leur cher et regretté père et grand-père Benzid Ouali à l’âge de 80 ans, décédé à Meulin, France, mardi 17 janvier. L’enterrement aura lieu aujourd’hui samedi 23 janvier au village TaourirtIsoulas, cimetière Aneïr-Meddour, à AthYenni, à 13 h. A Dieu nous appartenons, à Lui nous retournons. –––––––––––––––––––– 21 SOS SOS –––––––––––––––––––– Promotion immobilière met en vente à TiziOuzou (lotissement SidiAgad) : – 01 appartement F3 (73,5 m2 habitable) avec 02 garages (27,6 et 24,2 m2) et 02 s/sols de 270 m2 chacun (atelier/lieu de stockage). – 01 appartement F3 (73,5 m2 habitable) avec 02 garages (27,6 et 24,2 m2). - Conditions de paiement intéressantes. Intermédiaire s’abstenir. 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C’est que, pour ces derniers, il y aurait en perspective une dépouille de gouvernement à se partager. Certes, rien pour le moment n’est venu attester que le chef de file conduisant (théoriquement ?!) l’attelage est dorénavant en délicatesse. Sauf que les spéculations les mieux argumentées le donnent partant pour une «simple raison de casting». Et ce que l’on entend à travers cet euphémisme signifie justement que Sellal, accompagné d’une bonne fournée de ministres, ne serait plus en mesure d’animer un gouvernement de crise et de surcroît manquerait de crédit si par hasard l’on devait attendre d’eux qu’ils plaident avec conviction les vertus de l’austérité. En clair, l’on s’aperçoit que les retombées du débat houleux suscité par les objectifs fixés dans la loi de finances ne s’arrêtent pas aux fameuses passes d’armes qui ont eu lieu au Parlement. En termes donc de mise en application de cette «NEP» (nouvelle économie politique) pour indigènes, celle-ci exige nécessairement un grand ménage au sein de l’exécutif. Celui de promouvoir ceux qui seraient en mesure d’assumer la chirurgie qu’exige l’austérité. En bonne logique donc, les critiques, voire les appels du pied aux conseillers – décideurs qui inspirent Bouteflika, ne se focalisent guère sur la personnalité de Sellal mais seulement sur la nécessité de muscler la communication du pouvoir. Souhaiter un changement POUSSE AVEC EUX ! Par Hakim Laâlam [email protected] @hakimlaalam d’hommes, lorsque la perspective globale de la prochaine politique vient de virer de sens brusquement, pourrait effectivement n’apparaître que comme simple souci de cohérence dans les actes de l’Etat. Celle qui ne serait compatible qu’avec la cohésion au sein de l’attelage qui doit à son tour l’assumer. Or, c’est de ce semblant de décalage (déphasage ?) humain que se nourrissent les critiques concernant les compétences approximatives de l’actuel Premier ministre. Certes, ce scepticisme ne s’exprime jamais sur le mode de la clarté mais cela ne change que peu aux intentions qu’il distille. Les diagnostics cinglants sur le désordre qui gangrène un gouvernement sont suffisamment parlants pour identifier celui qu’ils visent. En somme, le problème global de la désignation aux responsabilités est à nouveau posé après une parenthèse (peu glorieuse évidemment) de 40 mois au cours desquels Sellal fut surexposé. Même si l’on doit rappeler à la décharge de celui-ci qu’il a été désigné à ce poste dans des circonstances exceptionnelles l’ayant privé de la moindre possibilité d’imprimer son autorité, il demeure, néanmoins, le seul comptable d’une gouvernance, à la fois instable (4 remaniements en 3 années) et composite dont il ne pouvait évidemment en faire une «dream team», comme il se dit dans le jargon sportif. En effet, hormis les départements techniques où le téléphone est en permanence relié à celui de la primature, tous les puissants ministres agissent à ce jour en proconsuls émancipés de toutes hiérarchies de proximité. Un déplorable spectacle de la déliquescen- ce du centre du pouvoir qu’illustre parfaitement l’insoutenable processus de substitution à l’origine du déclin de la parole politique au profit de celle d’un curieux patronat prospérant aux crochets des marchés captifs de l’Etat. Car la multiplication des critiques qui s’échangent au sein même des arcanes du pouvoir n’est guère la conséquence de quelques «chocs» doctrinaux mais le produit malsain de véritables soldes de tous comptes entre clans rivaux qui anticipent sur l’assèchement des rentes. Or cela revient à ferrailler pour créer les conditions nécessaires afin d’accéder au pilotage du pays. Quitte à ce que ce succès passe par la décapitation politique de ceux qui sont en poste. Et c’est à cette fin que se déploient des campagnes médiatiques qui, sous couvert d’analyses et de commentaires, mettent l’accent sur l’extrême indigence de la méthode jusque-là employée, voire l’archaïsme des références programmatiques de l’action actuelle du gouvernement. En apparence donc, il n’y avait aucune raison de faire grief à ceux qui mettent en exergue l’indicible échec de celui qui, en définitive, ne fut que le louangeur du Président si ce n’est qu’ils ont été des compagnons de route. D’où la duplicité d’un discours qui maquille la malhonnêteté politique de ceux qui estiment de leur devoir d’exposer publiquement leurs critiques et les contrepropositions qui vont avec. Et c’est ainsi d’ailleurs que se forment et se formulent des «offres de service». Or si au bout du compte la fonction de Premier ministre est avant tout précaire au point de n’indiquer que les Par Boubakeur Hamidechi [email protected] vents dominants, comme le ferait une girouette, toute la question est de savoir vers où se tournera le chef de l’Etat. Alors que nul n’ignore que ses capacités manœuvrières sont désormais réduites ; et surtout, qu’il est sollicité par les influences du carré des fidèles, Bouteflika risque bel et bien de privilégier des choix qui ne lui ressemblent pas. Car plutôt à tort qu’à raison, le handicap qui l’affecte altère sa pugnacité coutumière et du même coup fait le lit à une baronnie douée pour le rassurer en toutes circonstances, au point de lui céder les clés de l’Etat. C’est donc au cœur d’un statu quo au sommet, qui dure depuis près de trois années, que le pouvoir tente de résoudre la simple question de succession d’un intendant, fût-il celui de l’Etat. B. H. La Bleuite à retardement ! Boutef’ décoré de la plus haute distinction par la Présidente de Malte. Purée ! Même Malte a mis… … une croix dessus ! Bon, je résume : l’émir Abdelkader a fait «allégeance» à Fafa. Yacef et Zohra ont «trahi». Les têtes pensantes du FLN-ALN ont été assassinées par le FLNALN sans tête, mais avec moustaches de calibre 9mm. Les généraux janviéristes ont torturé. A entendre tout ça, l’argumentaire en vogue ces dernières heures, la seule question qui me vient à l’esprit est celle-là : y a-t-il un héros dans la salle ? Et s’il vous plaît, ne me faites surtout pas cette réponse qui m’horripile : oui, le peuple ! Le peuple en a assez soupé de cette ritournelle. Plus sérieusement, face à cette déferlante de «révélations» en kit Playmobile prêt au montage, je n’ai qu’une seule urgence. Commander des… divans ! Oui, des divans. Le divan, c’est le créneau d’avenir. Le pétrole, c’est fini, avec la chute des cours sur la durée. Lorsque le dernier immeuble aura été construit sur l’ultime centimètre carré constructible du pays-HLM, les Chinois repartiront. Que restera-t-il alors ? Le divan ! Je vais en acheter des centaines. Que dis-je ? Des centaines de milliers à voir la liste noire, ou rouge des mecs et des Le Soir sur Internet : http:www.lesoirdalgerie.com E-mail : [email protected] nanas radiés des effectifs de l’héroïsme. A croire, comme me l’a dit un ami internaute, qu’«avec l’âge, ils ne supportent plus de s’approcher de la tombe en marchant encore sur le mensonge». Mais peut-être est-ce là l’objectif recherché. Une sorte de double effet Kiss-Cool de la Bleuite, mais à retardement. Une mine anti-Algérie enterrée quelques heures avant 1962 par Fafa, sciemment oubliée depuis, et réactivée aujourd’hui, au moment T, T comme Trévidic ou trappistes ou encore comme takachouf ! Et si, finalement, les supplétifs non-embarqués sur les bateaux en mai et juin 62 avaient aujourd’hui pour mission de casser le totem ? De briser l’épopée ? De pisser sur les tombes? Et de nous faire détester l’acte libérateur ? Toutes pourries, vos gloires d’antan ! Tiens ! Regarde et lis les archives. Les mêmes qui ont failli décimer le maquis et la hargne combattante du temps du 2e bureau et du capitane Léger. C’est léger comme explication au vent de furie que la 5e colonne sans vertèbres fait souffler ces dernières heures ? Peut-être ! N’empêche ! Le résultat est là. Descends dans la rue et vas-y demander à un jeune de 20 ans ce qu’il pense des héros de 62. Je prends le pari. Il y aura du De Gaulle dans sa réponse. Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue. H. L.
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