Le Bonjour du «Soir» Sont-ils juste bons pour marquer des goals ? Il y a une soixantaine d’années, et alors que certains étaient promis à briller de mille feux dans le grand Mondial de 1958, une pléiade de joueurs d’exception, évoluant dans des clubs français huppés, délaissant honneurs et richesses matérielles, s’était volontairement constituée en sélection représentant l’Algérie en lutte contre le colonialisme ! Quelques décennies plus loin, et au moment où notre football touchait le fond, d'autres Algériens, nés et vivant en France, ont répondu à l'appel de la terre des ancêtres, avec la même fougue et le même attachement ! Ils ont fait pleurer tous les Algériens, sous toutes les latitudes... C'est pourquoi, il est urgent de revoir l'article 51 de la Constitution, comme il faut méditer l'élection d’une femme algérienne issue de la dernière vague d'émigration, à la tête d'une mairie en France. Méfions-nous, sinon les meilleurs vont rester là-bas et comme les meilleurs d'ici risquent de suivre le même chemin si rien ne change, que restera-t-il ? Il restera ceux qui rêvent de monter dans une barque et ceux qui piquent l'argent d'ici pour acheter des maisons là-bas ! [email protected] l A l’issue du Conseil des ministres tenu lundi 11 janvier, Abdelaziz Bouteflika a saisi, le jour même, le Conseil constitutionnel au sujet du projet de révision constitutionnelle. L’institution que préside Mourad Medelci dispose, en vertu de la loi, d’un délai de 20 jours pour rendre public son avis. Et en l’espèce, le Conseil constitutionnel ne peut aller au-delà du 31 janvier. PAGE 3 LUTTE CONTRE LA CYBERCRIMINALITÉ L’USMA confirme, Les scientifiques la JSK cale à nationaux à la nouveau rescousse LIGUE 1 MOBILIS (17e JOURNÉE) l La Sûreté nationale mise sur la recherche scientifique et technologique locale dans le cadre de la lutte contre la cybercriminalité notamment. C’est ce que le directeur général de la Sûreté nationale (DGSN), le général-major, Abdelghani El Hamel, a indiqué hier lors d’une visite effectuée au Centre de recherche en technologies industrielles (CRTI, situé à Chéraga). PAGE 5 L’organisation des Patriotes persiste et signe l Une semaine après avoir rendu publique une déclaration dans laquelle elle dénonce la non-constitutionnalisation de la résistance du peuple algérien face au terrorisme durant la décennie noire, une demande dont elle a fait son cheval de bataille depuis plusieurs années, l’Alliance nationale patriotique (ANP) revient à la charge et annonce des actions sur le terrain dans les jours à venir. PAGE 3 Photos : DR l Le leader du championnat de Ligue 1 Mobilis de football l'USM Alger est sorti indemne de son périlleux déplacement à Sétif. La JS Kabylie n’a pas pu confirmer son résultat obtenu à Constantine lors de son dernier déplacement, suite à son échec hier à domicile face au MOB, alors que le MCA assure la victoire à Bologhine sans trop convaincre. PAGE 13 LA RÉSISTANCE DU PEUPLE ALGÉRIEN FACE AU TERRORISME DOIT ÊTRE CONSTITUTIONNALISÉE Photo : Samir Sid Edition du Centre - ISSN IIII - 0074 Le faux suspense du Conseil constitutionnel l RÉVISION DE LA CONSTITUTION DIMANCHE 24 JANVIER 2016 - 13 RABIE EL THANI 1437 - N° 7698 - PRIX 15 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58 Un jour, un sondage Les récentes menaces de l’organisation terroriste Daech contre l’Algérie vous inquiètent-elles ? OUI NON Sans opinion Pensez-vous que les émeutes en Tunisie constituent un échec de l’expérience démocratique dans ce pays ? Oui : 46,51% - Non : 50,06% - S. opinion : 3,43% P ERISCOOP Les ambitions de Naftal [email protected] Dimanche 24 janvier 2016 - Page 2 Après les bitumes, Naftal a décidé de s'attaquer au pneumatique. La filiale de la Sonatrach, chargée de la commercialisation des carburants, a lancé un appel à manifestation d'intérêt pour l'établissement d'une relation de partenariat avec un manufacturier de pneumatiques. Naftal a lancé le même message en direction des traiteurs de bitumes et devra choisir un partenaire pour s'attaquer à ce marché, totalement dominé par les importateurs. La téléphonie donne l’exemple Pour la première fois, le volume des téléphones mobiles fabriqués en Algérie dépasse celui des appareils importés. Au cours des six derniers mois, les quatre intégrateurs nationaux ont pu mettre sur le marché plus de 1,7 million de téléphones mobiles alors que les importateurs n'ont pas franchi le seuil de 600 000 unités. C'est cette raison qui a incité la société chinoise Hisens à développer davantage son partenariat avec les opérateurs algériens. DIGOUTAGE Octobre 1988 à Tunis Par Arris Touffan Et malgré tout, je continue à entendre ici et là que la Tunisie, vous comprenez, c’est différent. Les Tunisiens sont éduqués, ils ne recourent pas à la violence ! Certes, la Tunisie n’a pas tourné comme la Libye, et on s’en félicite tous, mais l’argument paraît un peu court. Quand les luttes sociales atteignent le summum, il n’y a pas de peuple plus ou moins éduqué qu’un autre. On le voit bien dans l’ équivalent d’Octobre 1988 que subit la Tunisie depuis trois jours… A. T. [email protected] Actualité Le faux suspense du Conseil constitutionnel Le Soir d’Algérie RÉVISION DE LA CONSTITUTION A l’issue du Conseil des ministres tenu lundi 11 janvier, Abdelaziz Bouteflika a saisi, le jour même, le Conseil constitutionnel au sujet du projet de révision constitutionnelle. L’institution que préside Mourad Medelci dispose, en vertu de la loi, d’un délai de 20 jours pour rendre public son avis. Et en l’espèce, le Conseil constitutionnel ne peut aller au-delà du 31 janvier. Kamel Amarni - Alger (Le Soir) Le Conseil a, en fait, pour mission de «lire» l’avant-projet de révision de la Constitution en question, à l’aune de l’article 176 de la loi fondamentale qui stipule, expressément, ce qui suit : «Lorsque de l’avis motivé du Conseil constitutionnel, un projet de révisionn constitutionnelle ne porte aucunement atteinte aux principes généraux régissant la société algérienne, aux droits et libertés de l’Homme et du citoyen, ni n’affecte d’aucune manière les équilibres fondamentaux des pouvoirs et des institutions, le président de la République peut directement promulguer la loi portant révision constitutionnelle sans la soumettre à référendum populaire si elle obtient les trois quarts des voix des membres des deux Chambres du Parlement». Tout est donc dans cet article, pour la suite du processus. Medelci et ses collègues devront ainsi conférer une légitimité constitutionnelle à un processus déjà fixé et même enclenché en réalité. Lors de la même réunion du Conseil des ministres du 11 janvier, exclusivement consacrée au projet de révision de la Constitution. Un passage, contenu dans le communiqué final du Conseil des ministres et reprenant des propos de Bouteflika en personne, ne laisse en effet aucune place au doute : «Une fois ce projet adopté, comme je l’espère, par le Parlement souverain, un grand chantier s’ouvrira pour sa mise en œuvre par tous. Dans ce cadre, le gouvernement aura à s’atteler avec diligence et avec le concours du Parlement à préparer et faire adopter les lois qui découleront de cette révision constitutionnelle et à réunir également les conditions requises pour la mise en place des instances nouvellement créées». Une vraie injonction, à peine voilée, d’un Bouteflika qui, par ailleurs, fixe même le calendrier et la voie que cette révision empruntera : ce sera à travers le Parlement. Le référendum étant exclu d’emblée, l’avis du Conseil constitutionnel n’est plus qu’un faux suspense, entretenu juste pour la forme. Un peu comme c’était le cas lorsque ce même Conseil, présidé par le très proche Mourad Medelci, était saisi pour se prononcer sur la validité du dossier de candidature de Abdelaziz Bouteflika pour la présidentielle du 17 avril 2014. Ahmed Ouyahia «pronostiquait» la mi-février comme échéance pré- Dimanche 24 janvier 2016 - PAGE vue pour la révision finale de la Constitution, lorsqu’il rendait public le fameux projet, le 5 janvier dernier. Ce qui est en cours de se produire, d’ailleurs. Après avis du Conseil constitutionnel, Bouteflika prendra le relais et, sur ce point, la loi ne lui fixe aucun délai de rigueur. Il signera donc un décret présidentiel portant convocation du Parlement pour une session extraordinaire, des deux Chambres réunies, avec comme seul point à l’ordre du jour le projet de révision constitutionnelle, Bouteflika y fixant également le jour et le lieu de cette réunion. Aussi, les bureaux des deux Chambres, à savoir le Sénat et l’Assemblée, seront saisis. Ils tiendront une réunion que présidera le président du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah, et ce, pour élaborer le règlement intérieur qui régira la session extraordinaire qui se tiendra au Palais des Nations à Clubdes-Pins. Sans surprise, le règlement intérieur en question va prévoir, entre autres, un vote, sans débat, par 3 oui ou par non, pour le projet dans sa totalité. Comme en 2002 et en 2008, ce sera le chef de l’exécutif, en l’occurrence le Premier ministre Abdelmalek Sellal, qui présentera le projet au cours de cette session d’une demi-journée, avec tous les parlementaires (députés et sénateurs) réunis et que présidera Abdelkader Bensalah. En clair, il ne subsiste plus aucun suspense réel concernant la révision de la Constitution, y compris s’agissant du fameux article 51. «Le Président pouvait bien le modifier en Conseil des ministres, le 11 janvier dernier, si telle était effectivement sa volonté, comme ont tendance à conclure ou à faire croire certains. Or, qu’en est-il ? Il n’a pas modifié une seule virgule de cet article et a, mieux encore, ordonné au gouvernement de l’élargir à travers un texte de loi. L’élargir et non pas le réduire», nous explique une source bien au fait de ce dossier. K. A. LA RÉSISTANCE DU PEUPLE ALGÉRIEN FACE AU TERRORISME DOIT ÊTRE CONSTITUTIONNALISÉE L’organisation des Patriotes persiste et signe Une semaine après avoir rendu publique une déclaration dans laquelle elle dénonce la non-constitutionnalisation de la résistance du peuple algérien face au terrorisme durant la décennie noire, une demande dont elle a fait son cheval de bataille depuis plusieurs années, l’Alliance nationale patriotique (ANP) revient à la charge et annonce des actions sur le terrain dans les jours à venir. En effet, l’ANP qui a organisé hier samedi un meeting dans la commune de Saharidj en présence de près de 200 personnes qui se comptaient parmi les gardes communaux, les éléments des Groupes de légitime défense ou GLD, les Patriotes et les victimes du terrorisme, s’est longuement attardée sur l'avant-projet de la révision de la Constitution. Un avant-projet qui a parlé de la Réconciliation nationale mais qui a omis délibérément de parler de la résistance du peuple algérien à travers les forces auxiliaires comme les gardes communaux, les Patriotes et les éléments des Groupes de légitime défense, des forces auxiliaires qui avaient prêté main forte aux forces régulières des corps de sécurité de l’armée, de la police et de la gendarmerie. Aliouat Lahlou, porte-parole de l’ANP, n’a pas caché son amertume face à ce qu’il considère comme un mépris affiché par le pouvoir vis-à-vis de tous ceux qui avaient accepté le sacrifice pendant que «ceux qui sont aujourd’hui là à chanter les vertus de la réconciliation avaient fui carrément le pays». Aussi, et devant des centaines de personnes, des gardes communaux, des Patriotes et des victimes du terrorisme, présentes à ce meeting tenu dans cette commune de la daïra de M’chédallah, à 50 kilomètres à l’est de Bouira et qui fut la première en Algérie à avoir abrité un détachement de la garde communale en 1993, l’orateur insistera sur la nécessité de réparer cette injustice en introduisant dans l’ac- tuel projet de révision de la Constitution l’article consacrant la résistance du peuple algérien face au terrorisme. Pour l’orateur, la résistance héroïque du peuple algérien face au terrorisme, son soutien indéfectible aux forces de sécurité et aux forces auxiliaires qui ont combattu les terroristes, le refus du peuple algérien à céder au terrorisme durant les pires moments des années 1990, doit être inscrite en lettres d’or dans la Constitution car nul autre peuple, nul autre pays, et cela, tout le monde le sait, n’aurait résisté face aux coups de boutoir que l’Algérie recevait de toutes parts pendant ces années-là. Aliouat Lahlou considère le refus de constitutionnaliser cette résistance héroïque comme non seulement une trahison aux 200 000 martyrs qui ont été assassinés par les terroristes, mais aussi, une abdication à ces terroristes qui avaient perdu la bataille sur le terrain mais qui viennent de la gagner sur le plan politique en consacrant la réconciliation dans la Constitution. Aussi, et face à ces reniements, face à cette SYNDICAT NATIONAL DES ARCHITECTES AGRÉÉS ALGÉRIENS (SYNAA) Renouvellement des instances nationales Le syndicat national des architectes agréés algériens (Synaa) a tenu hier à Alger son assemblée générale au cours de laquelle il a été procédé au renouvellement des instances nationales du syndicat. Younès Djama - Alger (Le Soir) - En marge de cette activité, une matinée thématique a été organisée avec pour thème «la culture en architecture : l’architecture une culture à construire». Plusieurs intervenants ont pris part à cette matinée et qui ont tenté de mettre le doigt sur cette dimension culturelle de l’architecture que le pouvoir public ne veut pas lui donner. «De par la loi, l’architecture est considérée comme une émanation de la culture. Mais derrière ce type d’expression, il y a toute une responsabilité de l’Etat qui doit faire en sorte que cette expression prenne son sens sur le terrain. Malheureusement, on ne voit pas ce suivi-là et cette volonté notamment politique pour que l’architecture soit véritablement l’émanation de la culture», nous a affirmé Achour Mihoubi, président du Synaa. «En tant que syndicat des architectes, poursuit-il, nous attirons l’attention des pouvoirs publics sur ce problème-là et les sensibilisons en vue de voir ce qui peut être fait pour redresser une situation qui ne nous amène pas, il faut le dire, des choses positives actuellement». «Il faut considérer, avant tout, le travail de l’architecte comme étant un travail de culture, considérant cela, tout doit normalement suivre. Ce qui n’est pas le cas présentement», déplore Mihoubi qui interpelle les pouvoirs publics et les politiques à ce propos. Le président du Synaa a annoncé le lancement du «cercle prescription», dans la finalité d’avoir un espace d’échange et d’information avec l’industriel afin de considérer tous les aspects techniques des matériaux. L’architecte, note-t-il, de par sa mission de prescripteur, a une position d’intermédiaire incontournable entre le destinataire final et le producteur de matériaux, d’équipements et de mobilier. «L’une des missions de l’architecte est celle de prescrire. C'est-à-dire quand il fait sa réalisation c’est lui qui prescrit tous les matériaux qui doivent entrer dans cette réalisation. Il y a un côté qualitatif à respecter dans les choix que fait l’architecte puisque c’est lui qui choisit ses matériaux. Le syndicat doit être l’animateur, puisque c’est sa mission, et les constructeurs doivent mettre à la portée des architectes les informations nécessaires sur ces matériaux. Et cela doit se faire dans le cadre d’une organisation qu’on montera ensemble», a expliqué Achour Mihoubi. Rappelons que le Synaa est un syndicat qui existe depuis 2012 qui rassemble des architectes installés en agences. Il est constitué d’un conseil national de 25 membres et de bureaux locaux dans 12 wilayas. Y. D. abdication, l’Alliance nationale patriotique ne compte pas baisser les bras. Des meetings sont prévus dans les prochains jours, selon Aliouat Lahlou, à Tizi-Ouzou le 25 janvier, puis Tarf, Adrar et Tiaret, avant d’organiser un grand meeting national à Alger. «Un meeting qui coïncidera avec la date d’adoption de cette nouvelle Constitution par les deux Chambres», dira enfin Aliouat Lahlou qui ne perd pas espoir de voir les députés et autres sénateurs imposer cet article, à savoir la consécration de la résistance du peuple algérien face au terrorisme dans la mouture finale. Y. Y. «Le projet de révision de la Constitution a été conçu pour favoriser le pouvoir en place» ALI BENFLIS À BLIDA : Le secrétaire général du parti Talaie El Houriyet, Ali Benflis, a fait savoir, lors d'un meeting tenu hier à Blida, que le projet de révision de la Constitution n'est pas celui attendu par le peuple algérien mais plutôt celui qui avantage le pouvoir en place. Dans son discours, Ali Benflis n'a pas hésité, par ailleurs, à critiquer le pouvoir qu'il a taxé de «vieillot et de suranné» dont il dira qu'il a déçu les citoyens. Sur un autre plan, il ajoutera que l'Etat n'a pas su profiter de la manne financière, de l'ordre de 800 milliards de dollars pour construire une économie forte et à même de faire face à la conjoncture actuelle. A ce propos, il dira que cette somme suffit pour ériger tout un pays à partir de zéro, alors que, renseignera-t-il, l'Algérie possède déjà un acquis. «L'Algérie aurait pu décoller économiquement et socialement si ses tenants ont su tirer profit de la situation lorsque les prix du baril de pétrole étaient élevés», tonnera Ali Benflis. Enfin, il dira que le peuple n'est plus heureux. Pis, ajoutera-t-il, il a peur de son avenir. M. B. 4 La lourde prise en charge des hépatites Actualité Le Soir d’Algérie Dimanche 24 janvier 2016 - PAGE ELLES REPRÉSENTENT 60% DE LA FACTURE DU MÉDICAMENT Rym Nasri - Alger (Le Soir) La transplantation hépatique à donneur vivant connaît depuis quelques années une certaine relance. Entamée en 2003, cette activité s’est arrêtée en 2010. Ce n’est qu’en 2013 qu’elle a été reprise mais n’a enregistré qu’un seul cas durant cette même année. «Depuis le début de cette opération, trente-huit transplantations hépatiques ont été effectuées. En 2015, nous avons réalisé trois greffes», précise le Pr Brahim Griene, chef de service d’anesthésie réanimation et président du conseil médical au CPMC. Selon lui, cette activité a connu un taux de réussite de 100% et les patients greffés ont retrouvé une vie «normale». Une activité qu’il n’a pas d’ailleurs hésité à qualifier d’«un vrai projet de vie». «Cette maladie n’a pas d’autres alternatives, elle n’a aucun traitement. Seule la greffe peut sauver le patient», dit-il encore. En visite, hier, au service transplantation hépatique au Centre Pierre-Marie-Curie (CPMC) à Alger, réhabilité récemment, le ministre de la Santé, Abdelmalek Boudiaf, a insisté sur la «pérennité» de cette activité. «Il ne faut pas que cette activité s’arrête, il faut aller vers la continuité», dit-il, avant de souligner que la prise en charge d’une intervention similaire à l’étranger Photo : Samir Sid La prise en charge des hépatites revient beaucoup plus cher que celle du cancer. Selon le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, le coût des hépatites dépasse les 60% de la facture globale du médicament. coûte 150 mille euros. S’adressant à l’équipe de transplantation hépatique, le ministre exprime son engagement «à aller avec vous dans toutes vos actions». Il prévoit ainsi de ren- contrer l’équipe en fin février prochain afin dit-il, «de mettre le point sur cette activité et y mettre de l’ordre». D’ailleurs assure-t-il, «si tout va bien, nous allons créer d’ici moins 38 transplantations hépatiques ont été effectuées au CPMC. Un premier centre de traitement voit le jour à Alger PRISE EN CHARGE DES HÉMOPHILES Un premier centre de traitement dédié exclusivement à l’hémophilie a été inauguré hier au CHU de Beni Messous, à Alger. Subventionné par le laboratoire pharmaceutique Bayer, un réseau de soins multidisciplinaire sera mis au service des malades hémophiles. Les initiateurs comptent faire de ce centre une plateforme pour le développement de la recherche scientifique sur l’hémophilie. Le budget alloué en 2015 par l’Etat à cette maladie est de 2 milliards de dinars, a indiqué le ministre de la Santé. Salima Akkouche Alger (Le Soir) - Une bonne nouvelle pour les malades atteints d’hémophilie, notamment ceux résidant dans la capitale. Un nouveau centre de «référence» de traitement dédié exclusivement à cette maladie vient de voir le jour au niveau du CHU de Beni Messous. Une équipe multidisciplinaire sera mobilisée au niveau du centre qui compte accueillir plus de 300 patients hémophiles. Construit aux normes internationales et subventionné par le laboratoire pharmaceutique Bayer, ce nouveau centre, explique-ton, prendra en charge «les adaptations thérapeutiques, le dépistage précoce des complications, l’éducation aux soins, l’organisation de la rééducation, les décisions chirurgicales, la formation médicale continue et la coordination entre équipes médicales des différents services». Il sera aussi accompagné d’un programme d’éducation thérapeutique visant, souligne ses initiateurs, à améliorer la qualité de vie des personnes atteintes d’hémophilie. Selon eux, ce centre de traitement a une mission d’information auprès des patients eux-mêmes et leurs familles, mais aussi auprès des professionnels de santé prenant en charge les hémophiles. Et de par son caractère multidisciplinaire, il représentera, prévoit-on, une plaque tournante propice au développement des projets de recherche sur l’homophilie. L’on rappelle que le premier centre pilote a été inauguré en avril 2013, au centre d’hématologie du CHU de Constantine. Les spécialistes de la santé recommandent l’accès préventif pour un hémophile dès l’âge de 1 an à 2 ans. Dans le cas contraire, la maladie peut-être à l’origine d’un handicap. L’hémophilie est un trouble congénital de la coagulation qui affecte quasi exclusivement les garçons. Les filles, elles, sont conductrices de la maladie. Elle est causée par un défaut de production de l’un des 13 facteurs de coagulation (facteur 8 (hémophilie A) et facteur 9 (hémophilie B). Elle est traitée actuellement par l’injection de l’un de ces facteurs manquants. C’est une maladie orpheline et la Fédération mondiale de l’hémophilie estime à environ 400 000 le nombre de personnes souffrant d’hémophilie dans le monde. En Algérie, le nombre est estimé à 2 000 patients. Maladie incurable, seules les complications d’hémophilie sont maîtrisées. Le CHU de Beni Messous a lancé également une expérience pilote sur le traitement à domicile de ces malades, a indiqué le Dr Meriem Bensadok. Elle appelle d’ailleurs à la généralisation de cette expérience pour faciliter la vie des malades. «Nous sommes le seul pays au monde à prendre en charge l’hémophilie et le cancer qui sont deux maladies très coûteuses», se félicite le ministre de la Santé qui a inauguré ce centre. Selon Boudiaf, 2 milliards de dinars ont été alloués à l’hémophilie en 2015. S. A. Conférence internationale d'infectiologie les 30 et 31 janvier à Oran Une Conférence internationale d'infectiologie se tiendra les 30 et 31 janvier prochains à Oran, à l'initiative de la Direction générale du Centre hospitalo-universitaire d'Oran (CHUO), a-t-on appris hier des organisateurs. «L'amélioration de l'hygiène hospitalière et la consolidation de la prévention des infections associées aux soins» constituent les objectifs majeurs de la rencontre, première du genre consacrée à la thématique infectiologique à Oran, a précisé la présidente du comité d'organisation, Pr Nadjet Mouffok. Plus de 300 spécialistes issus des différents services hospitaliers du pays sont attendus à cette manifestation scientifique aux côtés d'homologues étrangers invités de plusieurs pays dont la France, le Maroc et la Tunisie, a indiqué Pr Mouffok, également chef du service des maladies infectieuses au CHUO. «La Conférence internationale d'Oran intervient en application de la stratégie élaborée par la tutelle en vue d'améliorer la prise en charge des patients», a-t-elle expliqué. Dans ce contexte, une feuille de route visant à renforcer l'hygiène et la prévention des infections en milieu hospitalier est mise en œuvre au niveau du CHUO qui bénéficie à ce titre de l'accompagnement d'un Centre de référence basé en France dans le cadre d'une convention entre les deux établissements partenaires, a indiqué Pr Mouffok. Parmi les actions phares de ce plan d'action, un nouveau service dédié aux maladies infectieuses est en cours de réalisation au CHUO, a fait savoir la responsable, soulignant que la future structure sera dotée de 64 lits et d'équipements de pointe, avec des conditions de prise en charge de standard international. APS d’une année, deux services régionaux dédiés à la transplantation hépatique, un à Batna et l’autre à Tlemcen afin de répondre aux besoins des malades». Et de poursuivre : «Seulement, nous irons doucement car l’investissement est lourd et la formation nécessite du temps.» Il affirme, à cet effet, que la prise en charge des hépatites coûte beaucoup plus cher que celle du cancer. «La prise en charge des hépatites coûte plus de 60% de la facture globale du médicament», précise-t-il. Evoquant la carte sanitaire, Abdelmalek Boudiaf assure qu’elle est derrière la situation que vit actuellement le secteur de la santé dans notre pays. «L’actuelle carte sanitaire nous a conduits vers un système dans un système», souligne-t-il. Ry. N. AFIN DE FACILITER LE RETRAIT DU CERTIFICAT NÉGATIF Les notaires seront reliés aux conservations foncières Le président de la Chambre nationale des notaires, Akal Mekhlouf, a déclaré, hier à Alger, que les notaires seront reliés aux conservations foncières à travers le territoire national pour faiciliter la procédure de retrait du certificat négatif. «Les notaires seront directement reliés, à partir du deuxième semestre de l'année en cours, aux conservations foncières à travers tout le territoire national», au terme de l'opération de numérisation qui prendra fin le 30 juin prochain, a indiqué Me Akal lors de la session ordinaire de l'assemblée générale de la Chambre régionale des notaires. Décidée par le ministre des Finances, cette opération facilitera la procédure de retrait du certificat négatif exigé dans le dossier des demandes de logement et réduira les délais de réception, a indiqué le même responsable. Ce document est obligatoire pour les différentes formules de logement, particulièrement la formule location-vente (AADL) pour garantir la distribution équitable de ces logements et exclure les opportunistes, avait souligné le ministre de l'Habitat, Abdelmadjid Tebboune. M. Tebboune avait rassuré les souscripteurs que le certificat négatif sera envoyé directement à la Caisse nationale du logement (CNL). L'opération se fera entre les promoteurs immobiliers des différents programmes de logement et les conservations foncières, ce qui évitera la pression sur ces dernières. Les citoyens n'auront pas, également, à se déplacer pour le retrait du document. Par ailleurs, M. Akal a salué «le rapprochement» récent entre les représentants des notaires et la tutelle, précisant que le ministre de la Justice a approuvé la tenue des travaux du Conseil supérieur des notaires prévue avant le 30 mars prochain. M. Akal a souligné l'importance de la formation pour cette catégorie, déplorant l'absence d'une école supérieure du notariat, à l'instar des autres pays à travers le monde. En marge de cette assemblée générale qui a regroupé 503 notaires, un accord de coopération a été conclu entre la Chambre régionale des notaires du centre et l'université de Blida 2 Lounisi-Ali portant sur les domaines de la recherche scientifique et de l'encadrement pédagogique et visant à «ouvrir l'université sur l'environnement socio-économique». APS Actualité Le Soir d’Algérie Les scientifiques nationaux à la rescousse LUTTE CONTRE LA CYBERCRIMINALITÉ La Sûreté nationale mise sur la recherche scientifique et technologique locale dans le cadre de la lutte contre la cybercriminalité notamment. C’est ce que le Directeur général de la Sûreté nationale (DGSN), le général-major, Abdelghani El Hamel, a indiqué hier lors d’une visite effectuée au Centre de recherche en technologies industrielles (CRTI, situé à Chéraga). Cherif Bennaceur - Alger (Le Soir) - Indiquant que la DGSN a traité en 2015 quelque 547 affaires liées aux menaces et crimes cybernétiques, Abdelghani Hamel qui a effectué cette visite en compagnie notable du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Tahar Hadjar, a estimé que ce chiffre était acceptable quoiqu’insuffisant. «Si nous disposions (davantage) de technologies et de moyens, nous aurions pu faire plus» dans le domaine de la lutte contre la criminalité virtuelle notamment, dira le DGSN. Or, dans la mesure où la police nationale pâtit de «nombreuses insuffisances», relèvera-t-il, en matière de «forensics (investigations criminelles basées sur des méthodes scientifiques) et de cyber-sécurité» notamment, la collaboration des universitaires, chercheurs, développeurs d’applications et de technologies s’avère incontournable selon le général-major El Hamel. «Nous ne pouvons parler de modernisation de l’institution poli- 4 dossiers en attente de finalisation CRÉATION D’UNIVERSITÉS PRIVÉES Quatre demandes de création d’universités privées ont été déposées au niveau du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Assurant que la création d’établissements privés est autorisée par la législation en vigueur, Tahar Hadjar précise que les demandes doivent répondre à un cahier des charges fixé par la tutelle. En ce sens, le ministre de l’Enseignement supérieur indique que son département a demandé aux quatre promoteurs «de compléter leurs dossiers». Considérant que l’université à vocation publique existe dans la plupart des pays libéraux et même aux Etats-Unis, où chaque State dispose d’une université d’Etat, Tahar Hadjar récusera toute remise en cause de la gratuité de l’enseignement universitaire. C. B. cière sans recourir aux chercheurs et scientifiques nationaux», affirme le DGSN qui indique que ses services ont déjà eu l’occasion de collaborer positivement avec la communauté scientifique. «Il reste cependant quelques secteurs où des partenariats s’avèrent opportuns», relève Abdelghani El Hamel qui affichera, à l’occasion de cette visite, son intérêt pour les différentes technologies, applications et prototypes de matériels industriels réalisés localement, dont des drones de fabrication algérienne. Une implication de la recherche scientifique et technologique dans le domaine de l’activité économique, commerciale et industrielle, à travers l’offre de solutions porteuses, qui est également opportune selon le ministre de l’Enseignement supérieur. Mettant à profit l’inauguration de journées portes ouvertes intitulées The Applied Research Days, organisées du 23 au 26 janvier 2016 et ciblant les opérateurs économiques, la communauté universitaire et le grand public, Tahar Hadjar mettra ainsi en relief le rôle dynamique du CRTI et de son réseau de centres en matière de recherche et de valorisation technologique. Le ministre relèvera ainsi dans une allocution que les importants projets développés par le CRTI «peuvent constituer, à l’avenir, des thèmes de recherche mixte dans le cadre des programmes nationaux de recherche (PNR)». Considérant la nécessité de 5 547 affaires liées aux menaces et crimes cybernétiques ont été traitées en 2015. loppement technologique et l’encouragement de la recherche scientifique dans les secteurs économiques et sociaux», institue notamment le statut de chercheur au sein de l’entreprise économique et crée un fonds spécifique pour la formation des entreprises innovantes… L’occasion également pour le ministre de relever que le projet de révision de la Constitution porte sur la création du Haut conseil à la recherche scientifique, une instance de premier plan et qui contribuera pleinement à la dynamique engagée, l’innovation et la satisfaction des besoins croissants de la population. C. B. développer la recherche scientifique et technologique dans les différents domaines et spécialités, Tahar Hadjar relèvera que 95% des chercheurs algériens opèrent au sein des établissements d’enseignement. Or, il s’agit d’inverser la tendance au profit de la recherche active dans les secteurs économiques et sociaux, considèrera le ministre, en mettant en œuvre des mécanismes et des passerelles entre les deux sphères. Ce que la nouvelle loi d’orientation, en voie de promulgation, promeut justement selon M. Hadjar, d’autant qu’elle définit «une stratégie globale orientée fondamentalement vers le déve- Le FFS priorisera la société civile IL REPRENDRA LE PROJET DE RECONSTRUCTION DU CONSENSUS NATIONAL M. Kebci - Alger (Le Soir) - Si pour tous ses interlocuteurs, l’initiative relève d’un mort-né politique, pour la direction nationale du vieux front de l’opposition, la démarche est loin d’être enterrée. Bien au contraire, elle compte la relancer prochainement avec, cette fois-ci, un «recentrage» en termes de partenaires à y associer. C’est ainsi que la direction nationale du FFS travaille, depuis des semaines, sur l’agenda des rencontres à relancer avec les acteurs politiques mais, surtout, a tenu à insister le premier secrétaire national du parti, la société civile. «Comme nous l’avons annoncé la veille du 1er novembre dernier, nous allons reprendre contact et attache avec la société civile et les acteurs politiques. On est en train de finaliser l’agenda des rencontres. Nous avons travaillé depuis des semaines. Des contacts en priorité avec la société civile dans son ensemble, associations, syndicats, organisations et aussi avec des partis politiques», a soutenu Mohamed Nebbou lors d’une rencontre l’avant-veille du décès du leader charismatique du front et figure historique, Hocine Aït-Ahmed. C’est, d’ailleurs, la mort de Dda L’Ho dont on prépare le quarantième jour, qui a retardé quelque peu la relance du projet. Pour notre interlocuteur, «il est nécessaire et urgent même d’aller vers la reconstruction d’un consensus national aujourd’hui. Nous y tenons toujours». Car, selon lui, le FFS s’inscrit «en dehors de toute démarche d’exclusion», considérant que «les démarches exclusives ou claniques, où on donne l’illusion qu’il y a unanimisme, on en a eu beaucoup. C’est pour cela que nous avons pris tout le temps nécessaire pour affiner notre proposition». Nebbou reconnaît toute la difficulté du projet mais ne considère pas ce dernier «impossible, pour peu, précise-t-il, que chaque parti mette l’intérêt du pays au-dessus». Et d’ajouter : «Nous sommes franchement convaincus aujourd’hui que c’est Nebbou considère que le projet est possible. la seule démarche payante et le seul salut pour le pays.» Concernant les autres initiatives politiques lancées par-ci, par-là, le premier secrétaire national du FFS affirme, pour les avoir «bien étudiées» que «chacune d’elles exclut une partie», ce qui, selon lui, «ne nous permettra pas d’avancer. Nous sommes contre une alternance clanique, nous sommes à la recherche d’une alternative démocratique, qui ne viendra qu’à travers un rassemblement de toutes les forces vives de la nation». Et de réitérer la détermination du FFS à «persévérer, à explorer toutes les voies pour y arriver» Comme pour distinguer la démarche de son parti de celle prônant une transition démocratique, le premier secrétaire national du FFS a considéré que «les élections en Algérie ne peuvent régler le problème. Celui-ci est dans le changement du système de gouvernance et non celui des personnes. On doit, au préalable, réunir les conditions des règles et Photo : Samir Sid Qu’en est-il du projet de reconstruction du consensus national cher au FFS et dont la première phase des consultations s’est soldée par un échec au vu du refus des nombreux acteurs politiques notamment de s’y souscrire ? des procédures mais d’une manière concertée pacifique et ordonnée». Car, a-t-il encore estimé, les élections anticipées ne vont pas régler le problème. Aujourd’hui, c’est un leurre que de dire aux Algériens on va régler le problème à travers des élections. Combien d’élections a-t-on organisées depuis 1962 ? On a reproduit la même chose, le système est toujours là, en place. Je pense que c’est le début de la fin de ce système qui a montré ses limites. Et quid de l’entêtement du pouvoir ? Nebbou a réaffirmé que «cela relève du normal que c’est à nous de constituer ce rapport de force. Jusqu’à présent, il n’y a pas de signaux forts et sérieux de la part du pouvoir pour aller à un changement, vers un Etat de droit». Et d’insister sur la disponibilité du FFS «à discuter avec tout le monde, mais sur l’essentiel». «A travers notre démarche, la feuille blanche, on a voulu faire ensemble le diagnostic et arrêter, en commun, un projet. Nous avons subi beaucoup d’attaques car on dérangeait beaucoup. Il ne faut pas oublier qu’il y a beaucoup d’intérêts», a-t-il conclu. M. K. Photo : DR Dimanche 24 janvier 2016 - PAGE Le Soir d’Algérie Régions Renouvellement des membres du Conseil de wilaya sur fond de divergences Dimanche 24 janvier 2016 - PAGE RND TIZI-OUZOU En présence du porte-parole du parti, Seddik Chihab, le RND a procédé, dans la journée d’hier, au renouvellement des membres du conseil de wilaya, sur fond de clivages et d’une crise organique opposant l’actuel secrétaire du bureau de wilaya et son groupe et des militants à leur tête, des membres du conseil national, notamment la députée, Ourida Larfi. Constitué d’un noyau de militants et cadres de section communales qui se disent déçus ou marginalisés par la direction locale du RND auxquels sont venus s’agglomérer des transfuges de formations politiques, adeptes, raillera le député Tayeb Mokadem «de vagabondage politique», des tard-venus à la maison RND, ces derniers n’ont pas cessé de renforcer leurs positions, engageant un bras de fer contre l’actuel secrétaire du bureau de wilaya et de son groupe pour le contrôle de l’appareil du parti au niveau local. Une guerre d’influence qui s’est traduite par des tiraillements, étalés au grand jour sur les pages des journaux et durant même des réunions organiques émaillées d’inci- EL KHEIR BILA HOUDOUD, UNE PRÉSENCE ACTIVE Des médecins spécialistes bénévoles au plus près des malades à Mostaganem Aller à la rencontre de l’autre, se faire proche de lui, prendre le temps de l’écouter et rompre sa solitude, tel est le cœur de l’engagement porté par les bénévoles de l’association El Kheir Bila Houdoud dans la wilaya de Mostaganem. Ce qui n’était pas ordinaire ce samedi 23 janvier, c’est l’action médicale gratuite qui allait se dérouler dans les communes de Béni-Yahi, Fornaka et El-Haciane avec une opération de consultation et de dépistage gratuits réalisés par des spécialistes en gynécologie obstétrique, pédiatrie, chirurgie infantile, chirurgie générale, gastroentérologie, diabétologie, médecine interne et maladies du cœur et ORL. Dès les premières heures de la matinée, des dizaines et des dizaines de personnes sont sorties de leurs logis ou masures : enfants, femmes, hommes et vieillards, malades ou en bonne santé, tous voulaient se faire ausculter par des spécialistes venus à leur encontre. Grâce à un généreux donateur, un échographe portable ECG a été mis à la disposition des malades ou de ceux qui ne souffrent d’aucun mal, l’essentiel était de passer une visite médicale. Des dépliants ont été aussi distribués aux femmes sur l’intérêt d’un dépistage précoce des cancers du sein et du col de l’utérus. El Kheir Bila Houdoud était ici pour apporter du réconfort aux malades, les gens le disent, l’association peut même être un élément de guérison, par son sourire et la manière d’entourer les malades et des plus démunis, de favoriser leur bien-être et élever leur moral. En marge de cette action, 200 couettes et 35 survêtements en coton ont été offerts aux pauvres et aux enfants orphelins. A. B. dents. On parle même de pugilat. Des faits reconnus par Tayeb Mokadem. La crise qui s’est accentuée au fil des jours et qui a failli conduire à l’implosion du parti a coïncidé avec le déballonnage d’Ahmed Ouyahia de la tête du parti, suite à un mouvement de redressement mené par un groupe de cadres et de militants. Le retour en grâce de ce dernier, et son intronisation comme secrétaire général par intérim du RND même s’il a permis à Tayeb Mokadem d’être conforté dans son poste de secrétaire de wilaya, suite à sa démission annoncée, lors de la réunion du 21 février 2014, tenue au niveau de la résidence le Jardin secret de Tizi-Ouzou n’a pas atténué les divergences. Dans leurs laïus, prononcés lors de la séance inaugurale du conseil de wilaya d’hier, le député Tayeb Mokadem comme Seddik Chihab ont souhaité l’apaisementet la fin des tiraillements. «J’espère de tout cœur qu’à partir de cette réunion élective d’aujourd’hui (hier samedi, ndlr), le bureau de wilaya RND de Tizi-Ouzou 6 retrouvera toute sa sérénité voulue (…) et que plus jamais, les troubles et agitations passés ne viendront perturber la quiétude des militants et militantes de notre wilaya», dixit le député et secrétaire du bureau de wilaya. Reste à savoir si l’échec de la tentative de conciliation entre les deux pôles opérée, selon des indiscrétions, par Seddik Chihab, avant l’entame de la réunion d’hier, ne prélude pas à de chaudes empoignades qui vont entacher les élections lors du renouvellement des mandats du conseil de wilaya. S. A. M. HABITAT PRÉCAIRE, EXTENSIONS ILLICITES, ERRANCE D’ANIMAUX EN TISSU URBAIN… Des décisions bientôt annoncées à Tiaret L’habitat précaire, les extensions illicites ainsi que l’élevage et l’errance des animaux en plein tissu urbain ont été les principaux points examinés lors d’une rencontre consacrée récemment au fonctionnement des services de la commune. L’occasion a été saisie pour traiter le dossier des locaux commerciaux censés être attribués aux jeunes mais qui sont restés loin de susciter l’engouement attendu, et ce, pour divers arguments liées pour l’essentiel à leur implantation peu propice et leur exiguïté. En effet, à Tiaret, de nombreux locaux commerciaux sont inexploités depuis leur attribution il y a des années. Certains se sont transformés en des lieux de dérives alors que d’autres ont subi des dégradations, faute de gardiennage. Selon un communiqué de la cellule de communication, la commune de Tiaret a procédé à la distribution de 525 locaux professionnels au profit des jeunes sur les 987 existants. A ce titre, le wali de la wilaya a pris des mesures de reprendre – après un ultimatum réglementaire – tous les espaces non exploités par leurs bénéficiaires en vue de les réaffecter à d’autres qui ont en plus besoin pour leurs activités. Dans le même ordre d’idées, le marché de fruits et légumes de la cité «Belle Vue» plus connue sous l’appellation de «Volani» dans la partie sud de la ville, a été l’autre point figurant au menu de cette rencontre. A ce sujet précisément, l’on saura que les marchands qui y sont établis devraient bénéficier de locaux appropriés pour exercer leurs activités dans de meilleures conditions et selon la réglementation. Cette délocalisation devrait permettre la récupération du site en vue de relancer le projet de double voie devant traverser ledit marché. En ce sens, le directeur des Domaines et celui du commerce ont été chargés d’élaborer la liste nominative des commerçants en situation irrégulière. S’agissant des constructions illicites qui pullulent de manière effrénée à travers les quatre coins de la ville, des instructions fermes ont été données au P/APC de Tiaret à l’effet d’arrêter un planning de démolition. Aussi pour faciliter l’opération, une commission composée d’architectes et d’urbanistes assermentés devrait procéder prochainement à l’identification des habitations concer- nées avec l’établissement de procès-verbaux à l’encontre des contrevenants. Les entrepreneurs détenteurs de projets ont été rappelés à l’ordre pour prendre en charge l’évacuation vers les zones désignées à cet effet des déblais et des restes de gravats encombrant parfois les espaces des cités. Il convient de souligner que les tournées qu’effectue depuis quelques jours le premier responsable de la wilaya à travers les quartiers du chef-lieu ne cessent de révéler des carences à imputer à la nonchalance des uns et au laxisme des autres mais aussi à l’absence de civisme du citoyen… Mourad Benameur Trois individus arrêtés pour cambriolage à Takhmaret Agissant sur la base d’une plainte déposée par un commerçant victime d’un cambriolage, les services de police de Takhmaret dans la wilaya de Tiaret, ont réussi en fin de semaine à mettre la main sur trois individus, tous des jeunes, âgés entre 19 et 21 ans et originaires de la même localité. Les enquêteurs sont parvenus à confirmer l’implication de ces derniers grâce à une caméra de surveillance installée à l’intérieur du local cambriolé. Les policiers ont même réussi à récupérer le butin dérobé, essentiellement du matériel informatique, audiovisuel et électronique suite à une fouille menée dans les domiciles des mis en cause. Présentés devant le procureur de la République près le tribunal de Frenda pour vol qualifié et association de malfaiteurs, les trois auteurs ont été mis en détention préventive. M. B. Mohamed Bouricha n’est plus IL A ÉTÉ WALI DE BLIDA DE 1999 À 2005 L’ex-wali de Blida, Mohamed Bouricha, n’est plus. Il est décédé et a été enterré hier à Tlemcen à l’âge de 77 ans. C’est à Blida qu’il fut désigné comme wali en 1999 pour se retirer en 2005 après un scandale de surfacturation qui l’a entaché. Depuis, il fut mêlé dans des affaires de justice pour lesquelles plusieurs hommes d’affaires ont été accusés, notamment dans des dossiers de foncier et de passations illicites de marchés. Placé sous contrôle judiciaire en juin 2006 par la Cour suprême suite à une enquête menée par le groupement de gendarmerie de Blida, Mohamed Bouricha était astreint à faire régulièrement le déplacement Tlemcen-Alger pour émarger au niveau de la Cour suprême, laquelle s’ap- prêtait à désigner le tribunal qui devait juger cette affaire, appelée, par la force des choses, affaire Bouricha. Pour rappel, c’est l’ex-maire de Blida, Ali Mellak, décédé en 2010, qui a été derrière l’éclatement, en 2005, du scandale, celui de la surfacturation d’effets vestimentaires d’une valeur de plusieurs milliards de centimes et destinés aux enfants démunis. En effet, celui-ci avait refusé de signer ces factures car il avait jugé qu’elles étaient lourdement gonflées. Et c’est à partir de ce refus qu’une enquête fut ouverte. Les conclusions de celles-ci furent déposées d’abord à la Cour de Blida pour être transférées ensuite à la Cour suprême en raison du privilège de juridiction dont jouissait Mohamed Bouricha, en tant qu’ex-wali. A la cour de Blida, ce dernier fut plusieurs fois auditionné en tant que témoin par le procureur général qui l’interrogeait sur des chefs d’inculpation comme ceux de la concession de terrains à Meftah et à Bouinan, d’une autre affaire également de foncier à Khazrouna concédée à un promoteur et un autre à La Chiffa destiné pour la construction d’un show-room pour un concessionnaire de voitures… Lors de son audition à la Cour suprême, l’ex-premier responsable de l’exécutif de Blida aurait fait état d’un complot monté de toutes pièces contre sa personne, lui qui a toujours dit qu’il était victime de représailles de la part de ceux qui ont voulu «dévorer» la wilaya. Maintenant que Bouricha n’est plus de ce monde, l’affaire dont le nom en a été associée demeurera certainement à jamais énigmatique. M. B. Le Soir d’Algérie Régions Une saisie de drogue record de plus de 13 quintaux en 2015 Dimanche 24 janvier 2016 - PAGE AÏN DEFLA «La lutte constante et incessante contre la criminalité sous toutes ses formes, la protection des citoyens et de leurs biens, la sécurité publique, telles sont les missions imparties au corps de la Gendarmerie nationale et qu’accomplissent, au quotidien, les éléments de nos 29 brigades opérationnelles implantées à travers les 36 communes de la wilaya de Aïn Defla», a tenu à rappeler le chef d’étatmajor du groupement, en guise de préambule à la conférence de presse qu’il a animée à la fin de la semaine écoulée et à laquelle ont été conviés les représentants des différents organes d’information. Le combat mené contre le trafic de drogue a enregistré un vif succès durant l’année 2015 puisqu’une opération d’envergure nationale, qui a touché plusieurs wilayas du centre, de l’ouest et de l’est du pays, a permis la saisie record de 13, 467 q de kif traité destinés à être livrés à l’est du pays et l’arrestation de 4 individus impliqués dans ce trafic S’agissant de la criminalité ordinaire, d’après les chiffres enregistrés, elle est en nette augmentation en 2015 par rapport à 2014 puisque si le nombre de crimes a régressé durant l’année écoulée de 18 cas, passant de 67 à 49, par contre le nombre de délits s’est accru de plus de 50% passant de 538 en 2014 à 857 en 2015 soit une augmentation de 319 cas. Paradoxalement le nombre d’individus placés en détention provisoire a diminué passant de 319 en 2014 à 306 en 2015 soit 13 de moins. L’analyse détaillée de cette cri- Un dealer mis hors d’état de nuire BOU ISMAIL (TIPASA) Nous avons appris récemment auprès de la cellule de communication de la police de Tipasa, qui a rendu public un communiqué, la mise hors d’état de nuire d’un dealer, qui activait à Bou Ismaïl, ville située à 30 kilomètres de Tipasa et à 40 kilomètres d’Alger. En effet, la cellule de communication de la police de Tipasa a précisé qu’un individu, dénommé DJ. H., âgé de 35 ans a été signalé par des citoyens comme s’adonnant à la revente de psychotropes au niveau de cette ville. La police qui a procédé à l’exploitation des informations reçues a procédé à des investigations au niveau du quartier où résidait le suspect, et a mis en place une souricière. Après une surveillance minutueuse et soutenue, la police a appréhendé le suspect, au niveau du quartier où il réside à Bou Ismaïl. 293 comprimés psychotropes ont été saisis ainsi que la moto qui servait à la livraison de la «marchandise». Le délinquant s’acharnait à nier avec force son implication dans ce délit, malgré les preuves détenues par les éléments de la 1re brigade de la police urbaine de Bou Ismaïl. Le délinquant appréhendé a été présenté au procureur de la République près le tribunal de Koléa, qui l’a placé sous mandat de dépôt à la prison de Koléa. Houari Larbi minalité révèle que les actes criminels enregistrés relèvent principalement d’atteintes aux personnes et aux biens suivies de coups et blessures volontaires et de vols ayant pour origines les contentieux de voisinage ou entre les membres de même famille ou encore de méfaits sociaux. Le volet de la lutte contre le crime organisé s’articule autour de l’immigration clandestine qui enregistre une diminution de 19 affaires par rapport à 2014, passant de 23 à 42. Par contre les cas liés au trafic de drogue, leur nombre a doublé par rapport à 2014, passant de 53 à 95. Dans le même temps, le nombre d’affaires enregistrées ayant trait à la contrebande et le trafic de fausse monnaie a lui aussi accusé un accroissement de 16 cas passant de 113 à 129 cas en 2015. Par ailleurs, de plus en plus les moyens scientifiques mis à la disposition des brigades d’investigations ont permis de résoudre des affaires qui a priori paraissent insolubles. Tel le cas de l’incendie qui a détruit totalement, le 5 mars 2015, un garage à El Abadia et que le propriétaire préjugeait qu’il s’agissait d’un acte criminel, alors que les indices relevés sur les lieux et soumis aux analyses du Laboratoire central d’Alger ont montré que l’incendie avait eu pour origine un court-circuit dans l’installation aléatoire du réseau électrique. Le recours aux moyens scientifiques utilisés, notamment les prélèvements et leurs analyses, ont permis aussi de résoudre une importante affaire de vol de bétail qui a eu lieu dans la commune de Aïn Soltane, dans la daïra de Aïn Lechiakh. En effet, précise le bilan, c’est grâce à l’analyse des poils des bêtes prélevés dans l’étable qui ont été comparés à ceux prélevés dans le véhicule d’un individu sur lequel pesaient de fortes présomptions d’être l’auteur du vol, que ce dernier a pu être confondu de manière irréfutable. Tout comme a été résolue l’affaire de vol de bijoux et d’argent, par effraction, dans une habitation sise à Miliana, le 24 juillet 2015. En effet, c’est grâce à l’analyse des empreintes relevées sur les débris de verre de la fenêtre cassée pour s’introduire dans le domicile, comparées avec celles du fichier central du groupement, que l’auteur a pu être confondu et mis en détention provisoire. Par ailleurs, la Gendarmerie a, de par ses investigations, pu mettre au jour une vaste opération regroupant 16 affaires ayant trait à l’irrigation de maraîchages avec des eaux polluées contenant des produits à haute toxicité parfois pouvant entraîner la mort et celà aussi grâce au concours du Laboratoire scientifique de criminologie de la gendarmerie installé à Bouchaoui, dans la région d’Alger. En effet, les analyses ont prouvé que des produits maraîchers ont bien été irrigués avec des eaux usées puisées dans le Chelif. La résolution de ces 16 affaires a permis de démanteler l’association de mal- 7 faiteurs impliqués dans ces crimes et de procéder à l’interpellation de 26 individus dont 16 ont été placés en détention provisoire par le procureur de la République de Aïn Defla, et la saisie de 15 motopompes. Les services de répression de la criminalité ont eu aussi à démanteler, le 4 août 2015, un vaste réseau de délinquants qui se livraient aux vols de bétail qu’ils avaient perpétrés dans les wilayas de Aïn Defla, Tiaret, Djelfa, Médéa, Blida. Le démantèlement a abouti à la mise en détention provisoire de l’association de malfaiteurs et le placement de 3 autres sous contrôle judiciaire. Par ailleurs, une note optimiste enregistrée dans ce bilan, est la diminution du nombre d’accidents sur le réseau routier hors agglomérations urbaines. En effet, durant l’année 2015, les services de la sécurité routière de la gendarmerie ont enregistré 823 accidents contre 905 en 2014, soit une diminution de 82 accidents. Cependant, les 823 accidents de l’année 2015 ont fait 139 morts et 1531 blessés, tandis qu’en 2014, les 905 accidents enregistrés ont fait 1 604 blessés et causé la mort de 140 personnes, le nombre de personnes décédées étant resté pratiquement stable. Ce fléchissement est dû, selon les analystes, aux prélèvements du taux d’alcoolémie sur les conducteurs, à la répression des excès de vitesse, les contrôles rigoureux des transports en commun et des poids lourds, l’examen minutieux des fiches de contrôle technique et les campagnes de prévention routière à destination des différents publics. Karim O. Une chaîne de solidarité sans précédent pour Lydia à M’chédallah ELLE A 17 ANS ET SOUFFRE D’UNE MALADIE TRÈS RARE Tout a commencé lorsque, il y a quelques jours, un père de famille s’est réveillé avec un cas qu’aucun père ne pourrait souhaiter pas même pour son pire ennemi. Le père Tamourt venait d’apprendre que sa fille, Lydia, âgée de 17 ans, était atteinte d’un cancer. Un cancer extrêmement rare. Les médecins ont diagnostiqué un «Sarcome d’Ewing» localisé au niveau de son fémur droit et qui ne cesse de s’étendre vers ses parties molles à cause d’une fissuration qu’elle a eue la veille du prélèvement biopsique. Les médecins lui ont alors inséré un fixateur externe à huit broches qui s’étend de son bassin jusqu’à son genou pour éviter d’éventuelles fractures et risque de développement de la maladie. Seul salut pour la jeune Lydia est une opération qui ne peut se faire qu’à l’étranger. De fait, une prise en charge est nécessaire mais celle-ci est très coûteuse et avoisinerait selon les estimations des cadres de la DAS (Direction de l’action sociale) de Bouira, les 2,5 milliards de centimes. Une somme qui n'est malheureusement pas à la portée de ses parents ni de sa grande famille. Aussi, face à ce défi, face à cette somme astronomique, et pendant que ses parents désespéraient du cas de leur fille, pendant que la jeune Lydia désespérait de son cas, ne souhaitant qu’en finir le plus tôt possible avec la vie, voilà que les jeunes du vilage se constituent en comité de solidarité pour aider la jeune Lydia et lui redonner espoir et vie. Un comité qui a vu le jour au milieu de la semaine dernière et en moins de deux jours, soit le jeudi dernier, d’autres comités de solidarité sont nés un peu partout à travers la daïra de M’chédallah, depuis Vouaklane, le village natal de la jeune Lydia, aux autres villages de la commune comme Raffour, Assif Assemadh, Ath Yevrahim, jusqu’aux autres communes de la daïra comme Ahnif, Chorfa et Saharidj où est prévu même un gala de solidarité ce samedi. Dans toutes ces localités et communes, des opérations de collecte d’argent ont été initiées ; alors qu'à travers la Toile, chacun excellait à sa manière dans sa page Facebook pour toucher le plus d’âmes charitables en insérant à chaque appel, le numéro CCP du père Tamourt Rachid. Parallèlement à toutes ces actions, et puisque les collectes d’argent sont interdites par la loi, des demandes d’autorisation exceptionnelles ont été introduites au niveau du cabinet du wali de Bouira, alors que l’équipe médicale de la DAS, et d’après un des responsables du comité de solidarité joint hier par téléphone, s’est déplacée ce jeudi vers la maison de Lydia pour s’enquérir de son état de santé afin de lui préparer le dossier médical nécessaire pour, éventuellement, l'envoyer au ministère dans l'espoir d'une prise en charge à l’étranger ou une aide aux côtés des autres dons des bienfaiteurs que les différents comités de solidarité auront récoltés durant cette campagne de solidarité. Une campagne qui a très bien démarré car, selon tou- jours le responsable du comité de solidarité du village, durant les deux premiers jours de cette campagne, opérée au niveau du carrefour d’Ahnif sur la RN5, ainsi qu’à Raffour sur la RN15 et à Assif Assemadh sur le CW 98, une somme qui dépasse les 400 millions de centimes a été déjà récoltée. Espérons que les responsables de la wilaya ainsi que le ministère de la Santé et de la Population et de la Réforme hospitalière soient sensibles à tout cet élan de solidarité populaire qui s’est enclenché au niveau de la société, où les gens, de toutes les couches sociales, s’y sont démenés chacun à sa manière pour apporter sa pierre dans cette opération qui paraissait au début comme impossible mais qui commence petit à petit à devenir réalité. Avec comme finalité et c’est cela le sens de la solidarité et de la vie communautaire en général, l’espoir qui renaît pour la jeune Lydia qui est à la fleur de l’âge et qui pourra croquer la vie comme toutes les autres filles de son âge. Y. Y. Le Soir d’Algérie PENSÉE DE MALEK BENNABI l’instar de Hegel, Bennabi pense que le «plan de la Providence est concevable et connaissable». L’histoire est mue par une horlogerie invisible qui la dirige dans une direction précise, celle de la civilisation universelle et de la jonction finale entre l’humain et le divin. Elle œuvre obscurément à l’avènement d’un esprit universel et évolue vers un point oméga qui recoupe la volonté de Dieu. Ce mouvement va de la barbarie à la société et des unités historiques que sont les civilisations à l’unification à l’échelle planétaire. L’évolution culturelle prendra le relais de l’évolution naturelle pour la mener à son but ultime : l’unité du genre humain et le «renouvellement de l’Alliance» avec Dieu, rompue par l’homme de multiples fois. Bennabi est totalement en phase avec Hegel pour qui «l’histoire du monde, avec tout ce que ses annales rapportent de changements, est le processus de développement et la réalisation de l’Esprit — c’est-à-dire la véritable théodicée —, la justification de Dieu dans l’Histoire… L’histoire universelle est la manifestation du processus divin, de la marche graduelle par laquelle l’Esprit connaît et réalise sa vérité… Les peuples historiques, les caractères déterminés de leur éthique collective, de leur constitution, de leur art, de leur religion, de leur science, constituent les configurations de cette marche graduelle…» (La raison dans l’histoire). L’état du monde avec ses réalités et ses apparences ne bouche pas l’horizon de son esprit. Il ne s’enferme pas dans l’actualité qui l’environne, il croit en un «plan d’ensemble» qui confère un sens métaphysique à l’histoire, à l’enchaînement des événements. Il est «finaliste», et aime considérer les phénomènes en perspective pour en lire la signification globale au lieu de les regarder en rétrospective, ce qui ne renseigne pas assez sur leur signification réelle. Pour lui, l’histoire n’est pas un simple enchaînement de faits et d’effets déterminés par des causes, mais un courant vital dirigé par des «fins» qui, si elles ne sont pas visibles et perceptibles, sont néanmoins intelligibles. L’homme fait l’histoire mais il ne la comprend que lorsqu’elle est achevée, lorsqu’elle est derrière lui. En cela, il est d’abord musulman, ensuite khaldounien. L’histoire ne doit pas être vue à partir de ses causes seulement, mais aussi de sa finalité, du but vers lequel elle tend. La causalité est loin de suffire aux besoins de compréhension de l’homme. «La terre ne tourne pas pour nous ou à cause de nous», note-t-il.(1) Si les musulmans ont réduit l’islam à un culte, Bennabi y voit une possibilité de solution aux problèmes du monde. Le «îlm» vise l’individu, les biens et récompenses qu’il peut tirer de la foi et de l’adoration de Dieu, Bennabi vise la finalité de l’Histoire. L’historique doit coïncider avec l’eschatologique. Ibn Khaldoun a pressenti que si les civilisations passaient, le phénomène civilisationnel poursuivait sa trajectoire, faisant passer les acquis de l’une à l’autre et incitant la nouvelle à dépasser la précédente selon une loi générale de l’évolution qu’il assimile à la volonté de Dieu, «sunnat Allah». Dès l’éclosion de sa pensée, Bennabi s’est positionné dans une vision universelle. La définition qu’il donne de la civilisation dans Les conditions de la renaissance (1949) est d’abord métaphysique. Elle lui apparaît comme «le cours d’un astre idéal autour de la terre, se levant successivement à l’azimut de chaque peuple… La providence dirige le cours inflexible de la civilisation dont les cycles se succèdent malgré tous les obscurantismes, les maraboutismes, les colonia- A 27) La métaphysique de l’histoire Contribution lismes et les empirismes politiques». Au moment où est rédigé Vocation de l’islam, entre 1949 et 1950, il ose une grande audace pour l’époque : «Certaines étapes, comme le “nationalisme”, qui paraissent nécessaires, ne sont plus qu’archaïsmes dépassés par l’histoire… Le colonialisme et le nationalisme sont également condamnés.» Quatre ans plus tard, en février 1953, il n’a pas changé de point de vue : «Quand nous parlons d’un nationalisme quelconque, nous savons que nous parlons d’un certain complexe où entrent un certain chauvinisme, une certaine intransigeance. Et il correspond bien par ces côtés négatifs à une certaine fermeture sur soi-même, à un étranglement des consciences, à un rapetissement des cœurs. Voilà donc ce que peut être, sous son aspect négatif, un nationalisme, qu’il naisse en Europe, en Afrique du Nord ou en Amérique… Nous sommes ici dans une aire où les circonstances sociales étaient telles que le nationalisme devait y naître sous la forme d’un désespoir. Et ce désespoir est dû surtout à l’immense sentiment de solitude que le musulman a ressenti dans sa condition d’indigène. C’est à cette solitude insupportable que le nationalisme doit son caractère imperméable.»(2) En 1956, il soutient encore dans L’AA : «Comme le nationalisme politique, le nationalisme économique est à son tour dépassé par les données actuelles. L’économie évolue vers la socialisation à l’intérieur et l’internationalisation à l’extérieur.» Le mondialisme(3) et sa finalité, un humanisme intégral, seront, pressent-il, le produit d’une série de synthèses préalables qu’auront à réaliser les peuples et leurs élites. blocs, la Chine et les Etats-Unis s’affrontent en Corée… Mais lui regarde loin, plus loin que ces événements, plus loin que l’horizon du XXe siècle. Une synthèse, c’est pour lui l’annulation des effets d’une thèse par ceux d’une antithèse, contradiction qui va permettre de déboucher sur une intégration de l’une à l’autre, une mise en commun de ce qu’il y a de meilleur chez les peuples, une élévation de part et d’autres à «une parole commune», selon l’expression coranique. C’est ainsi qu’il croit possible une synthèse entre le capitalisme et le communisme, le premier en consacrant plus au social, le second en se démocratisant.(7) Malheureusement, ce qui peut être vrai en philosophie peut ne pas l’être en politique. Ni la première ni la deuxième de ces synthèses ne se réaliseront. Les deux communautés vont bientôt s’affronter à mort en Algérie, tandis que le communisme s’effondrera de lui-même trente-cinq ans plus tard. Dans La fin d’une psychose (8) il voit dans le projet d’une nouvelle Constitution en Égypte un «apprêt des pays musulmans pour faire dignement leur entrée dans l’évolution générale qui semble devoir prochainement aboutir à l’avènement de la famille humaine, unifiée, pacifiée». Sur ce point aussi Bennabi s’est trompé : l’islam n’a pas fait son entrée dans «l’évolution générale» menant à la famille humaine, il s’en éloigne et n’est intéressé que par la famille céleste. S’appuyant sur des références morales aussi prestigieuses que Gandhi, Bertrand Russel, Toynbee, Emmanuel Mounier et Robert Oppenheimer, il est convaincu que S’appuyant sur des références morales aussi prestigieuses que Gandhi, Bertrand Russel, Toynbee, Emmanuel Mounier et Robert Oppenheimer, il est convaincu que cette nouvelle situation, si elle ne conduira pas l’humanité à une nouvelle guerre qui lui serait fatale, devra l’engager dans l’ère œcuménique. N’attendant pas que les choses se fassent d’elles-mêmes, ni que d’autres en prennent l’initiative, il s’implique. Face au drame colonial dans lequel est plongé son pays, il appelle de ses vœux une synthèse de la communauté algérienne avec sa double composante arabe et française. Dans un article intitulé «A la conscience chrétienne», il exprime sa douleur de voir les deux communautés piocher des deux côtés pour creuser et élargir le fossé entre elles : «La sinistre besogne des piocheurs m’apparaît horrible… Tous les moyens d’arrêter la triste besogne sont entre les mains de l’Administration. Mais qui peut la décider ?(4)» Il pense que «la thèse colonialiste et la thèse nationaliste ne peuvent échapper à ce processus fatal» qui aboutira à la «communauté algérienne», ajoutant : «Il s’agit d’unifier deux “conditions” en une condition de vie humaine générale, d’ouvrir deux solitudes presque stériles à une vie communautaire plus féconde… La réalité algérienne doit aboutir et aboutira fatalement au terme hégélien de la synthèse qui succédera inéluctablement à la thèse coloniale et à l’antithèse nationaliste.»(5) Cet homme de science et de foi dont la vie et l’œuvre sont vouées à la recherche de synthèses pour dépasser les contradictions et les antagonismes devine «l’obscur effort de synthèse mondialiste que poursuit notre époque, inconsciemment ou consciemment, soucieuse de découvrir ou d’élaborer son unité dans tous les domaines»(6). Pourtant, la guerre froide fait rage, le monde est divisé en cette nouvelle situation, si elle ne conduira pas l’humanité à une nouvelle guerre qui lui serait fatale, devra l’engager dans l’ère œcuménique : «L’unité de l’histoire humaine s’affirme au XXe siècle de manière à ne plus laisser place à la conception classique des “unités historiques” indépendantes, chacune intelligible par soi» (L’afro-asiatisme). Pour lui, c’est comme si «les» civilisations avaient rempli leur mission en élevant les hommes à des degrés divers de culture et de progrès et qu’elles devaient désormais enclencher chacune de leur côté un processus de rapprochement qui en ferait «la» Civilisation. Il écrit dans Vocation de l’islam : «Il semble que notre époque, d’après ses grandes augures et ses grands témoins, soit celle d’une grande mutation humaine. C’est, semble-t-il, l’époque où l’humanité, qui avait franchi avec le néolithique le premier palier de son histoire en s’élevant au niveau des civilisations, doit franchir maintenant le second palier qui l’élèvera au niveau de la civilisation de l’homme œcuménique. Bien entendu, en se plaçant dans cette perspective, on ne voit pas le chemin à parcourir pour atteindre le but, ni toutes les difficultés du chemin. Ceux qui auront à guider les peuples vers ces objectifs auront à résoudre pratiquement des problèmes difficiles certainement. Mais l’histoire les aidera à les résoudre, tant que leur politique concordera avec la logique historique.» Une telle annonce peut sembler naïve même aujourd’hui. Pourtant, il est conscient Dimanche 24 janvier 2016 - PAGE 8 Par Nour-Eddine Boukrouh [email protected] des réalités du monde qui l’entourent : «Les conditions actuelles sont si contradictoires que les chances de l’humanité semblent, à l’heure présente, à peu près également réparties entre l’un et l’autre terme de l’alternative. Si les faits scientifiques et économiques ont mis le monde en état de préfédération, les idées, au contraire, y maintiennent tous les ferments de discorde et de conflit. On retrouve ici, et dans son expression la plus violente, le décalage qui a toujours existé entre la conscience retardataire et la science progressiste. Mais cette fois-ci, le décalage devient incompatible avec l’existence même de l’espèce.» Dans L’afro-asiatisme Bennabi laisse le croyant parler en lui : «L’humanité est entrée dans une période où, pour la première fois, l’histoire doit poser son problème systématiquement en termes métaphysiques… Le problème fondamental en fonction duquel se posent tous les autres, c’est le problème du salut de la race humaine... Dans la pensée du croyant pour qui “l’homme est l’image de son Créateur”, il y a une synthèse de l’humain et du divin à une échelle donnée. La vérité métaphysique, pour une telle pensée, transcende mais n’exclut pas la vérité temporelle… La solution temporelle est dans la fatalité de l’histoire parce qu’il n’y a pas d’alternative sinon dans le néant.» Bennabi vouait une véritable vénération à Gandhi en qui il voyait un inspiré, un sage qui appelait à la mise en place d’une «fédération universelle» ; Bertrand Russel rêvait de la formation d’un «gouvernement du monde» ; Toynbee proposait «un système coopératif de gouvernement mondial» ; Mounier parlait de «totalité de l’histoire»… La convergence de ces grandes figures du XXe siècle conforte Bennabi dans ses certitudes : «La raison humaine serait vaine si elle ne coïncidait pas avec le processus des faits qui impriment la volonté de Dieu à l’histoire. Et elle serait sacrilège si elle voulait dévier le cours de l’histoire comme si elle voulait s’opposer aux desseins de Dieu… Les savants ne veulent pas se compromettre à “orienter” l’histoire. Ils l’écrivent en lisant son passé. Ils s’interdisent de la lire dans son avenir, de lui trouver un sens. Il n’est pas possible, bien sûr, de faire cette lecture par anticipation. Elle est impossible à cause de l’écriture mystérieuse qui trace les desseins de Dieu. Mais entre les lignes ésotériques, il y a parfois des lumières révélatrices d’un sens de l’histoire…» (L’afroasiatisme). Le point de vue auquel il aime à se placer est un point de vue qui prend en compte le passé et le présent pour en déduire l’avenir : «Il convient d’adopter le point de vue cosmique pour saisir le sens intégral de l’histoire. L’homme est la condition fondamentale de toute civilisation et la civilisation fixe constamment la condition humaine. Contribution Le Soir d’Algérie Saisis dans leur perspective humaine totale, les faits les plus ordinaires acquièrent une complexité significative… Un même événement peut concerner des existences différentes et se rattacher à des ordres de faits distincts… Cette remarque devient d’autant plus vraie que l’événement devient plus complexe qu’il dépasse le plan individuel ou même celui de la cité ou de la nation. Certains évènements historiques débordent le cadre de la simple interprétation puis sur ceux de Berlin. Dans ce cas, l’Europe eût fatalement passé sous le sceptre triomphant de l’islam temporel. Mais ne voiton pas alors une tout autre perspective surgir de l’histoire ? On voit la renaissance de l’Europe — alors en gestation — se fondre dans la “renaissance timouride”. Mais ces deux renaissances étaient différentes. Bien qu’également brillantes, elles n’avaient pas la même signification historique. L’une était l’aurore qui se levait sur les génies de Galilée Qui dit plan divin dit logique de l’histoire et but préconçu vers lequel s’orienterait inexorablement l’humanité selon un fil d’Ariane invisible. Fallait-il que chacun des peuples du monde ait le parcours historique qu’il a eu et qui l’a placé dans la situation où il se trouve actuellement en vertu d’un décret immanent, ou bien l’histoire des nations et des civilisations n’est-elle que le résultat des déterminismes issus de leurs croyances, de leurs choix et de leurs politiques ? rationnelle, fondée sur la donnée humaine immédiate, l’intérêt matériel, moral ou politique. Ils semblent plutôt participer d’un ordre irrationnel, dont la raison cartésienne ne saisit pas le contenu.» (Vocation de l’islam) Et de proposer à la méditation sous cet éclairage précis l’exemple de l’épopée de Tamerlan (1336-1405) : «Faire “rationnellement” l’histoire de cette épopée, ce serait sans doute en rassembler les éléments, les coordonnées, selon leurs rapports avec la figure centrale de son héros. Or, on s’aperçoit que les éléments rationnels propres à l’homme et à ses données personnelles ne nous donnent pas une explication satisfaisante de son œuvre. En effet, l’homme n’était pas un soudard, un simple porteur de sabre ; le sens religieux et politique, le génie militaire et administratif faisaient de lui un personnage complexe, mais parfaitement défini. Nous le voyons cependant abattre son sabre sur la Horde d’or qui était en passe de conquérir l’Europe sous la direction énergique de Toghtamish. Nous voyons le glaive redoutable de Tamerlan s’abattre également, non pas sur la Chine, legs de son aïeul Gengis Khan, ni sur l’Inde, future conquête de son descendant Baber, mais sur l’Empire ottoman où Bajazet concentrait une armée de cinq cent mille hommes pour conquérir Vienne. Pourquoi ce singulier comportement ?» (Vocation de l’islam) Bennabi commence par examiner l’interprétation donnée par Toynbee aux mêmes événements et le jugement qu’il a porté sur Tamerlan, qualifiant son geste d’«aveuglement»(9) : «L’auteur anglais ne semble pas avoir remarqué l’importance capitale de cet “aveuglement” de l’empereur tatar pour le cours ultérieur de l’histoire générale. Car c’est bien l’épée de Tamerlan qui a frayé le chemin à la civilisation occidentale naissante, parmi les périls du crépuscule qui venait sur le monde musulman… Peut-on, dans ces conditions, parler d’un “aveuglement” ou, n’y faut-il pas voir plutôt la manifestation d’une suprême lucidité, par-delà la simple intelligence de Tamerlan ?» Ce démarquage fait par rapport à Toynbee, Bennabi reprend son raisonnement : «Pour donner aux évènements l’interprétation intégrale compatible avec tout leur contenu, il faudrait les envisager non seulement sous le rapport de la causalité, mais avec leur finalité dans l’histoire. Or, sous ce rapport il faudrait parfois renverser la méthode historique ; voir les phénomènes en perspective au lieu de les voir en rétrospective, les considérer dans leur aboutissement et non à leur point de départ. Pour comprendre l’épopée de Tamerlan il faudrait, par exemple, se demander ce qui serait advenu de l’Europe si Toghtamish avait occupé Moscou, puis Varsovie, si Bajazet avait planté son étendard sur les monuments de Vienne, et de Descartes, l’autre n’était que le beau crépuscule qui enveloppait déjà la civilisation musulmane à son déclin. L’une était le commencement d’un ordre nouveau, l’autre était la fin d’un ordre révolu. Rien alors n’aurait pu éviter au monde entier la nuit qui venait doucement sur les pays musulmans. Si Tamerlan n’avait suivi que son impulsion personnelle, rien n’eût pu arrêter la fin de la civilisation.» Bennabi achève le dernier chapitre de Vocation de l’islam sur cette lecture métaphysique du rôle de Tamerlan dans les destinées humaines : «Pourquoi Tamerlan a-t-il empêché Bajazet et Toghtamish d’implanter l’islam au cœur de l’Europe ? Pour que cette Europe chrétienne poursuive l’effort civilisationnel dont le monde musulman, à bout de souffle depuis le XIVe siècle, n’était désormais plus capable. L’épopée de l’empereur tatar éclaire une finalité de l’histoire puisqu’elle a eu une conclusion conforme à la continuité de la civilisation, à sa pérennité, afin que ses cycles se succèdent et que s’opère la perpétuelle relève des génies qui se relayent sur la voie du progrès. Un cycle naît dans certaines conditions psycho-temporelles, s’y développe, et quand la civilisation les a dépassées, c’est un cycle qui s’arrête. Un autre commence dans de nouvelles conditions qui seront à leur tour dépassées. C’est cette loi qui trace à travers les millénaires de l’histoire ce “chemin montant en pente douce” que l’humanité gravit lentement. La finalité de l’histoire se confond avec celle de l’homme.» On pourrait ajouter à l’exemple de Tamerlan pris par Bennabi pour illustrer son idée deux autres, pris dans l’histoire mongole : celui de Hulagu (1217-1265) qui, en 1262, a attaqué son cousin, Baraka Khan, souverain de la Horde d’or converti à l’islam, et accordait par contre sa protection aux communautés chrétiennes, surtout les Nestoriens, et celui de l’échec des Mongols à envahir le Japon : ceux-ci faisaient régner sur de larges portions de la planète la «pax mongolica» et s’étaient installés en Chine où Kubilaï Khan (1214-1294), frère de Hulagu, fonde la dynastie Yuan ; après avoir par deux fois sommé le Japon de se soumettre à son autorité, le grand Khan décide de l’envahir en 1273 et réussit à s’emparer de quelques îles ; pour des raisons non élucidées à ce jour, les Mongols mettent brusquement fin à leur invasion. Une seconde opération est engagée en 1281 avec une armée de 100 000 hommes à bord d’une noria d’embarcations qui accostent en plusieurs endroits de l’archipel ; les combats durent deux mois jusqu’à ce que, subitement, un gigantesque typhon déferle sur les lieux des combats et disperse les forces mongoles, sauvant le Japon d’une dévastation certaine, voire d’une occupation. Les Japonais ont donné à cet ouragan le nom de «kamikaze» (vent divin).(10) Récem- 1) A la veille d’une civilisation humaine - 4, la République algérienne du 29 juin 1951. 2) De conscience à conscience, le jeune musulman du 13 février 1953. 3) Ce mot apparaît pour la première fois dans les écrits de Bennabi dans «A la veille d’une civilisation humaine ?» publié dans la RA du 13 avril 1951. Bennabi l’a mis entre guillemets, ce qui peut indiquer tout aussi bien une reprise qu’une création. Cet article est en fait un extrait (quelque peu modifié) du futur Vocation de l’islam. Dimanche 24 janvier 2016 - PAgE ment, dans une émission télévisée, j’ai suggéré d’appliquer l’approche bennabienne à une autre énigme de l’histoire, le refus d’Hannibal à ce jour inexpliqué par les historiens de détruire Rome aux portes de laquelle il s’est arrêté après la victoire de Cannes en 216 avant J-C. La vieille Carthage, n’ayant plus rien à faire dans l’histoire, devait laisser la voie à l’ambitieuse Rome porteuse d’un nouveau projet de civilisation. Qui dit plan divin dit logique de l’histoire et but préconçu vers lequel s’orienterait inexorablement l’humanité selon un fil d’Ariane invisible. Fallait-il que chacun des peuples du monde ait le parcours historique qu’il a eu et qui l’a placé dans la situation où il se trouve actuellement en vertu d’un décret immanent, ou bien l’histoire des nations et des civilisations n’est-elle que le résultat des déterminismes issus de leurs croyances, de leurs choix et de leurs politiques ? A-t-on voulu notre histoire ou l’a-t-on subie ? Que pourrait être ce «but religieux» quand on se réfère au Coran dont un verset dit : «Si Dieu l’avait voulu, Il aurait fait de tous les hommes une seule communauté. Mais Il a voulu vous éprouver par le don qu’Il vous a fait. Cherchez à vous surpasser» (ach-Choura, v.8), et un autre : «Nous avons établi des rites pour chaque communauté afin que les hommes invoquent le nom de Dieu… Votre Dieu est un Dieu unique» (al-Hajj, v.34). N’y a-t-il pas une contradiction entre ces versets qui présentent le principe de la différence comme découlant du vœu de Dieu et le «mondialisme» auquel croit Bennabi ? Nous sommes aussi en face d’un vieux débat : l’unification du monde est-elle concevable ? Huntington est sceptique mais ne l’exclut pas : «L’idée de communauté globale n’est plus qu’un rêve lointain… Le monde trouvera un ordre sur la base des civilisations, ou bien il n’en trouvera pas.» Alain Touraine, après avoir posé il y a une vingtaine d’années la question «Pourrons-nous vivre ensemble ? égaux et différents» dont il a fait le titre d’un livre, répond : «Le rêve de soumettre tous les individus aux mêmes lois universelles de la raison, de la religion ou de l’histoire s’est toujours transformé en cauchemar, en instrument de domination.» Mais le contraire n’est pas plus rassurant. 9 ceux qui seront disponibles, des éléments pris dans les philosophies, les idéologies, les systèmes politiques, les cultures, les religions…». (13) Les obstacles à la mondialisation sont d’ordre culturel ; les vieilles peurs dominent toujours les esprits ; les peuples et les nations ayant été forgés par les notions d’ethnie, de race, de religion, de frontières, de propriété, ils ne sauraient établir un ordre mondial avec les notions de nationalité, de confession et de lignage ; ces notions supposent l’entretien de la différence et l’existence d’un «ennemi». Jadis, les religions étaient protégées par des frontières géographiques, mentales, politiques ; elles ont mis au point des modes de vie particuliers. Aujourd’hui l’espace s’est rétréci, les frontières mentales ont été brisées, les frontières géographiques perméabilisées, des hommes de différentes cultures vivent et travaillent ensemble. Comment rendre leur cohabitation pacifique sans que l’un veuille imposer à l’autre ses valeurs et croyances ? Unifier les cultes ? Les occulter par une laïcité universelle ? Arc-boutés chacun sur ses convictions, tous les peuples ont défendu bec et ongles leur notion des choses ou leurs intérêts. D’un autre côté, l’intégration des économies nationales n’est plus un choix, elle est devenue une contrainte ; elle est le fait des forces du marché et non une injonction des philosophes. La mondialisation ne saurait être empêchée ou endiguée, il faut l’accompagner, faire son lit, adapter les idées et les cultures en vigueur dans le monde à une finalité inévitable, l’unification du genre humain. L’intérêt commun des hommes commence à apparaître à tous : pollution, réchauffement de la terre, non-renouvellement de certaines ressources… Il faudra encore beaucoup de guerres, beaucoup de drames, beaucoup de victimes avant qu’on en vienne au mondialisme dessiné par Bennabi comme ligne d’horizon, comme finalité de l’Histoire. Actuellement, la mondialisation est prêchée comme jadis était prêché le capitalisme, c’est-à-dire dans un esprit de domination et d’élimination des plus faibles par les plus forts. Le multilatéralisme (ONU, OMC, FMI, BIRD…) demeure l’otage de la volonté de puissance (veto à l’ONU, Jadis, les religions étaient protégées par des frontières géographiques, mentales, politiques ; elles ont mis au point des modes de vie particuliers. Aujourd’hui l’espace s’est rétréci, les frontières mentales ont été brisées, les frontières géographiques perméabilisées, des hommes de différentes cultures vivent et travaillent ensemble. Comment rendre leur cohabitation pacifique sans que l’un veuille imposer à l’autre ses valeurs et croyances ? Unifier les cultes ? Les occulter par une laïcité universelle ? Le sociologue français poursuit : «Le renoncement à tout principe d’unité, l’acceptation de différences sans limites conduit à la ségrégation ou à la guerre civile.»(11) Pour Fernand Braudel, les civilisations sont des «personnages durables dans le jeu de l’histoire, et il est peu probable qu’“une” civilisation se substitue un jour à “ces” civilisations», et poursuit : «Le triomphe de la civilisation au singulier, ce n’est pas le désastre des pluriels. Pluriels et singulier dialoguent, s’ajoutent et aussi se distinguent… Le monde est violemment poussé vers l’unité, en même temps, il reste fondamentalement divisé.»(12) Jacques Attali pense que le monde s’oriente vers une sorte de «civilisation des civilisations qui ne serait pas un modèle uniforme, fusion de toutes les civilisations autour du modèle occidental individuel et laïc, ni la crispation de chaque civilisation sur elle-même, mais un gigantesque bric-à-brac où chacun pourra se choisir un système de valeurs en associant à sa guise et à l’infini, parmi tous Dans des écrits antérieurs, Bennabi a souvent cité un livre qui semble l’avoir marqué, One world (Le monde est un) de Wendell Wilkie (1892-1944). Avocat et homme d’affaires, candidat à la présidentielle de 1940 contre Roosevelt, Wilkie rédigea ce livre après le tour du monde en avion qu’il effectua en 1942. 4) La RA du 10 février 1949. 5) «La synthèse inéluctable», la RA du 1er mai 1953. 6) «Thèses modernes et la mystique en islam», le JM du 8 mai 1953. subventions économiques contraires au libre-échange, ingérence dans les affaires intérieures des Etats, interventions militaires…). Des formes de résistance individuelles, groupusculaires sont apparues pour défier la logique de puissance et lui montrer que l’infiniment grand peut être neutralisé par l’infiniment petit, comme un moustique peut rendre fou un éléphant. Là où Alexandre le Grand, les prophètes, les grands rois n’ont pas réussi, des institutions multilatérales, des zones de libre-échange, des monnaies communes sont en train de réussir. Vivre mieux, plus longtemps, gagner du temps, souffrir moins, avoir des loisirs, etc, tels sont les buts de la science et de la technologie. Vivre libre, digne, dans la justice, voilà les buts de la morale. Le progrès n’a pas changé l’homme, il lui a seulement donné plus de moyens pour faire le mal ou le bien. N. B. Jeudi prochain : PENSÉE DE MALEK BENNABI : 28) La civilisation. 7) «La synthèse inéluctable», la RA du 1er mai 1953. 8) Le JM du 27 mars 1953. 9) Cf. Guerre et civilisation, Ed. Gallimard, Paris, 1953. 10) Pendant la Seconde Guerre mondiale, près de 5 000 kamikazes périrent en moins d’une année dans des missionssuicides contre les forces navales américaines. 11) Ed. Fayard, Paris 1997. 12) Cf. Les ambitions de l’Histoire, Ed. de Fallois, Paris 1997. 13) Cf. Dictionnaire du XXIe siècle, Ed. Fayard, Paris 1998. Monde Le Soir d’Algérie Poursuite des protestations à Sidi Bouzid Dimanche 24 janvier 2016 - PAGE TUNISIE Des protestataires à Regueb ont appelé à la mise en liberté de plusieurs personnes, qui ont été arrêtées en raison de la transgression du couvre-feu, a précisé la même source. Des affrontements ont eu lieu vendredi entre les forces de l'ordre et des protestataires dans les villes de Sidi Bouzid, Regueb et Ben Aoun ayant abouti à l'arrestation de 16 individus, a indiqué une source sécuritaire citée par la TAP. Le membre du bureau exécutif de l'Union régionale du travail à Sidi Bouzid, Lazhar Gharbi, a déclaré que «les protestations pacifiques sont légitimes et garanties par la Constitution», dénonçant «les opérations de vol et de pillage contre des établissements publics et privés». A Tajerouine (gouvernorat du Kef), des protestataires ont attaqué, dans la nuit de jeudi à vendredi, le siège du district de la Sûreté nationale avec des cocktails Molotov, ont pris d'assaut des espaces commerciaux et bloqué, avec des pneus en feu, les artères principales de la ville. La cité Ettadhamen (gouvernorat de l'Ariana) a connu également des affrontements entre les protestataires et les unités de la Photo : DR Les protestations en Tunisie se sont poursuivies hier matin, dans les villes de Sidi Bouzid et Regueb, pour revendiquer l'emploi et le développement dans la région, a rapporté l'agence de presse tunisienne TAP. 4 jours de violences à Kasserine nées du mécontentement de la population face au chômage. Garde nationale et des actes de vol et de pillage de locaux commerciaux. D'autre part, différents établissements publics à Skhira (gouvernorat de Sfax) ont été fermés ce vendredi par des protestataires. Les autorités tunisiennes ont 10 décrété vendredi un couvre-feu nocturne dans toute la Tunisie et appelé la population à la «sagesse», au moment où le pays est secoué par une vague de protestations sociales déclenchée par la mort à Kasserine (centre) d'un jeune chômeur en marge d'une manifestation. Cinq ans après les troubles ayant renversé le régime de Zine El Abidine Ben Ali, des manifestations contre la misère et pour la justice sociale ont débuté samedi dernier dans la région de Kasserine lorsqu'un chômeur de 28 ans, Ridha Yahyaoui, est mort électrocuté après être monté sur un poteau. Il protestait avec d'autres contre son retrait d'une liste d'embauches dans la fonction publique. L'ONU constate les progrès réalisés dans L'Iran et la Chine pour le pays depuis la signature de l'accord VISITE DU PRÉSIDENT CHINOIS À TÉHÉRAN des relations stratégiques sur 25 ans L'Iran et la Chine sont convenus d'établir des relations stratégiques à long terme, a annoncé samedi le président iranien Hassan Rohani à Téhéran où son homologue chinois Xi Jinping est en visite officielle. «Nous avons discuté aujourd'hui des relations stratégiques entre les deux pays (et) de la rédaction d'un document élargi sur 25 ans», a déclaré M. Rohani lors d'une conférence de presse avec M. Xi retransmise en direct par la télévision d'Etat. «La visite du président chinois est historique et aujourd'hui une nouvelle page s'ouvre dans les relations entre les deux pays», a déclaré M. Rohani. «Nous avons une large entente dans tous les domaines, les relations bilatérales, les questions régionales et internationales, et nous avons décidé de construire des relations sur la base d'un partenariat (...) stratégique», a soutenu de son côté le président chinois. «L'Iran est un partenaire important de la Chine au Proche-Orient et les deux pays ont décidé de renforcer leur niveau de relation», a-t-il ajouté. Les deux responsables ont également évoqué le volet économique portant sur «le niveau des relations à un niveau de 600 milliards de dollars dans dix ans», selon le président iranien. Pékin est le premier client du pétrole iranien et les échanges commerciaux entre les deux pays ont atteint 52 milliards de dollars en 2014 soit 36% du commerce extérieur de l'Iran avec la Chine. Au total, dix-sept documents, notamment pour la coopération dans le domaine nucléaire, ont été signés lors de cette visite, la première d'un président chinois en Iran depuis 14 ans. La visite intervient une semaine après le début de la mise en œuvre de l'accord nucléaire conclu entre l'Iran et les grandes puissances, dont la Chine, qui prévoit la levée d'une partie des sanctions internationales contre Téhéran. PAIX ET RÉCONCILIATION AU MALI Le coordonnateur humanitaire régional des Nations Unies pour le Sahel, Toby Lanzer, a constaté les avancées et les progrès réalisés au Mali depuis la signature de l'accord de paix et de réconciliation au Mali, issu du Processus d'Alger, a indiqué l'ONU dans un communiqué dimanche. «D'importants progrès comme la réouverture de nombreuses écoles, ainsi qu'un accès amélioré à l'eau et à la santé ont été réalisés», a noté M. Lanzer, soulignant que «la poursuite du redéploiement de l'autorité de l'Etat est cependant essentielle pour consolider ces acquis et renforcer les actions de relèvement et de résilience avec l'appui des organisations humanitaires et de développement». Au cours de sa tournée dans le nord du pays et à Bamako, lors de sa mission au Mali du 18 au 22 janvier, M. Lanzer a rencontré des membres du gouvernement malien, les autorités locales et des organisations de la société civile et humanitaires. Il s'est notamment rendu dans les villes de Gao et Kidal pour rencontrer les personnes touchées par la crise et visiter des projets humanitaires, a précisé le communiqué. Sur le terrain, il a constaté des améliorations grâce au redéploiement d'une partie du personnel des services techniques de l'Etat et au soutien des organisations humanitaires. Mardi dernier, les membres du Comité de suivi de l'Accord pour la paix et la réconciliation au Mali issu du Processus d'Alger se sont «félicités» des «progrès enregistrés» dans la mise en œuvre de l'Accord depuis sa signature les 15 mai et 20 juin 2015. Les travaux de la réunion des membres de ce Comité étaient tenus lundi dernier à Alger en présence des représentants des trois parties signataires de l'Accord (gouvernement, coordination des mouvements de l'Azawad (CMA) et la plateforme d'Alger) et tous les membres de la médiation (Algérie,Niger, Mauritanie, Burkina Faso, Tchad, Nigeria, France, Etats-Unis, ONUMinusma, UA-Misahel Cedeao, UE, OCI). vement. M. Biden s'est par ailleurs réjoui des «mesures importantes» prises par la Turquie pour renforcer la lutte contre l'EI, notamment à sa frontière avec la Syrie par laquelle continuent de transiter les recrues djihadistes. Longtemps soupçonnée de complaisance pour les groupes rebelles radicaux en guerre contre le régime de Damas, la Turquie a rejoint à l'été la coalition antidjihadiste. Mais ses alliés estiment qu'elle pourrait en faire plus contre l'EI. «Nous ne voulons pas de Daesh (acronyme arabe de l'EI), du PKK ou des forces paramilitaires du régime (du Président syrien Bachar Al-Assad) (...) nous sommes sur la même ligne à ce sujet», a assuré de son côté M. Davutoglu. continuaient à «travailler à une solution politique». «Mais nous sommes préparés, si ce n'est pas possible, à mettre en œuvre une solution militaire à cette opération et à éliminer Daesh», a-t-il ajouté. Un responsable américain a expliqué que M. Biden avait voulu souligner la concomitance entre la recherche d'une «solution politique» pour le conflit syrien et la «solution militaire» en œuvre contre l'EI, démentant tout «changement de la politique américaine». MM. Davutoglu et Biden n'ont pas non plus abordé devant la presse la situation des libertés en Turquie, autre sujet de crispation. Vendredi, le responsable américain a mis les pieds dans le plat en s'inquiétant des récentes détentions de journalistes turcs et des poursuites judiciaires engagées contre des universitaires qui ont signé une pétition contre les «massacres» commis par l'armée contre les civils dans ses opérations contre le PKK. «Ce n'est pas un bon exemple à donner», a lancé M. Biden, qui a reçu des intellectuels proches de l'opposition et la famille d'un célèbre journaliste emprisonné. M. Davutoglu n'a pas réagi publiquement à cette charge. Mais dans l'avion qui le ramenait vendredi soir de Berlin, il a rejeté les accusations de M. Biden et s'est agacé du choix de ses interlocuteurs. «Il aurait aussi pu parler aux citoyens qui sont victimes du terrorisme du PKK», a-t-il lancé, cité par la presse turque. M. Biden rencontrait hier après-midi M. Erdogan, avant de rentrer aux Etats-Unis. Les États-Unis soutiennent Ankara contre le PKK Le vice-président américain Joe Biden s'est rangé hier aux côtés du gouvernement turc dans sa guerre contre les rebelles kurdes et a tu publiquement les divergences entre les deux pays sur la lutte antidjihadiste et la situation des libertés en Turquie. Au terme d'un entretien avec le Premier ministre turc Ahmet Davutoglu à Istanbul, M. Biden a estimé que le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) constituait pour Ankara une «menace existentielle» au même titre que le groupe Etat islamique (EI). «Nous pensons qu'une vaste majorité de Kurdes veut vivre en paix et il est clair que le PKK n'a montré aucun désir ou inclination à la faire», a-t-il déclaré dans une déclaration devant la presse, «ce n'est rien d'autre qu'un groupe terroriste et ce qu'il continue à faire est absolument scandaleux». Après plus de deux ans de cessez-le-feu, des combats meurtriers ont repris entre les forces de sécurité et les rebelles dans le sud-est à majorité kurde du pays. Ces affrontements ont fait de nombreuses victimes et fait voler en éclats les pourparlers de paix engagés fin 2012 par le gouvernement islamo-conservateur turc avec la rébellion pour mettre fin à un conflit qui a fait plus de 40 000 morts depuis 1984. Le Président turc Recep Tayyip Erdogan a promis «d'éradiquer» le PKK et refuse catégoriquement pour l'heure tout contact avec le mou- TURQUIE «Menace» Le chef du gouvernement turc a toutefois insisté sur la nécessité de lutter contre les milices kurdes de Syrie (Unités de protection du peuple, YPG), qu'il a qualifiées «d'organisation terroriste» et de «menace» au même titre que l'EI. M. Biden s'est abstenu d'évoquer ces combattants, point de discorde entre les deux alliés. Les Américains fournissent armes et assistance aux Kurdes de Syrie, en première ligne du combat contre l'EI. Mais les Turcs les considèrent comme proches du PKK et redoutent qu'ils n'étendent leur influence le long de leur frontière. Ankara refuse également qu'ils soient représentés dans les pourparlers sur une solution politique en Syrie. Evoquant ces discussions, le vice-président Biden a rappelé que Washington et Ankara Le Soir d’Algérie Culture Les mots et les murs Dimanche 24 janvier 2016 - PAGE 11 [email protected] LIVRE Arezki Metref, coup sur coup, vient de nous donner à lire deux titres. Avec La traversée du somnambule, il nous offre une exploration du fameux mentir/vrai mis à l’honneur par Aragon et Le recueil de chroniques qui se place aussi sous les auspices de Gabriel Garcia Marquez et de Borges. Un livre comprenant «vingt-sept leçons d’écriture», selon le romancier Boualem Sansal qui signe la préface. Par Abdelmadjid Kaouah I ci, dans ces colonnes, c’est le recueil de nouvelles, Le jour où Mme Carmel sortit son revolver et autres nouvelles qui retient mon attention. Il s’agit de cinq nouvelles dont la première en est le titre générique. Aussi loin que m’accompagnent les écrits de mon ami Arezki Metref, j’ai toujours été frappé par son art de faire reculer les genres. D’en jouer avec subtilité et érudition. C’est le cas avec l’art de la chronique, vouée aujourd’hui généralement au journalisme. Un compromis subtil entre le fait journalistique et la création littéraire. Faut-il rappeler que le journalisme a été qualifié de «littérature de l’éphémère». C’est à ce carrefour qui n’est pas sans péril que l’écriture de Metref s’est construite au fil du temps et de sa matière au point de nous offrir dans les colonnes de la presse de véritables textes littéraires et civiques. Ce qu’écrit Arezki Metref à propos de la chronique : «une histoire qu’on raconte avec l’impératif de faire au mieux pour la rendre agréable au lecteur», n’est-il pas aussi valable pour la nouvelle ? Mais pour cette dernière, pour reprendre un concept littéraire, «l’instance d’énonciation» n’est pas de la même nature ou texture. Dans la chronique, celui qui parle est déjà identifié, presque sans masque ni filtre. Il se LE COUP DE BILL’ART DU SOIR Macadam boy Par Kader Bakou «L’affaire» Moh Vita Boy n’est peut-être que «l’art qui cache la forêt». Les artistes courent les rues dans la jungle urbaine d’Alger. A quelques mètres de «l’espace» de Vita Boy, «travaille» un dessinateur qui pour quelques dinars de plus ou de moins réalise des portraits de gens. Plus loin, près du fleuriste de la place Audin, est intallée une jeune portraitiste, dit-on, sans domicile fixe. Le groupe algérois NR2, lui, habite au 90C, rue de la Fause Note ! K. B. [email protected] THÉÂTRE NATIONAL ALGÉRIEN MAHIEDDINE-BACHTARZI (ALGER) Mercredi 27 janvier à 19h : Concert de l’Orchestre symphonique national algérien, sous la direction du maestro Volodymyr Sheiko et avec la participation exceptionnelle de Louiza Hamadi (piano), de la soprano Olha Fomichova et du ténor Dmytro Kuzmin. THÉÂTRE RÉGIONAL DE CONSTANTINE Jeudi 28 janvier à 19h : Concert de l’Orchestre symphonique national algérien, sous la direction du maestro prête aussi à l’interpellation. Dans la nouvelle, tout procède du regard et de la parole du narrateur même si on sait que derrière le personnage il y a un auteur. Ils se confondent le plus souvent dans ce recueil de nouvelles aux forts accents autobiographiques, en dépit de l’avertissement. L’auteur, et c’est là sa réussite au plan narratif, a su restituer la fraîcheur et le talent imaginatif de l’enfant qu’il n’est plus pour en investir son personnage. C’est ce travail de construction et de déconstruction narrative qui fait que nous sommes bien du côté de la littérature et non du témoignage ou du commentaire. De la quête et non de l’enquête. De ses blessures d’enfance, l’auteur nous hisse à la hauteur de l’épopée. L’enfant qui se cherche, taraudé par des questions qui le dépassent, glisse au fur et à mesure du développement des nouvelles à hauteur de l’épopée. Et l’horizon épique est circonscrit dans les limites d’un quartier «indigène» où l’histoire se donne à lire, à décrypter, par le regard d’un enfant qui se construit en même temps qu’il se confronte à des défis. Metref décrit une famille urbaine, en banlieue, dans les années cinquante, à quelques encablures de la capitale. Mais elle semble se situer sur une autre planète n’ayant de commun avec la cité des Eucalyptus que ces fameux «évènements d’Algérie» qui mettront tant de temps à trouver leur juste qualification : guerre. Dans ce lieu clos, où unités de temps et de lieu imposent leur règle, se déroulent la routine de la vie et la tragédie. La colonisation dans ce qu’elle a d’ordinaire et de dramatique. Metref n’inflige pas au lecteur un laïus anticolonialiste stéréotypé. Il procède par suggestions, touches successives et campe des personnages blessés, hors du commun mais aussi vulnérables. Et l’héroïsme n’en est plus que significatif. Personnages anodins ou hauts en couleur, ils participent tous de cette humanité douloureuse dans la cosmogonie d’un quartier qui tutoie la grande histoire, parfois à leur propre insu. De quoi Mme Carmel, cette enseignante, de surcroît amazone coloniale, est-elle le nom ? La beauté de son visage qui fascinait tant l’enfant procédait de cette civilisation de la carotte et du bâton, ou plutôt, l’opium et le bâton. Fascination et répulsion qui de la guerre à l’indépendance est loin de s’épuiser. Engrenage colonial dans lequel les Algériens ont tant donné à Mme la France, titre de l’avant-dernière nouvelle. Tel le père Belaïd parti libérer cette Dame occupée, aux côtés de Mouloud Mammeri, son condisciple et ami, revenu «les métatarses broyés» mais scandant à tout vent des strophes de Lamartine et ne connaissant point Borges. Au point que le fils prenait ce dernier pour un natif de Kabylie… «Enfant de la frontière qui enjambe l’indépendance donne des souvenirs», confesse le narrateur de Tectonique des murs. Indépendance perçue comme une entité fabuleuse attendue par les adultes comme les enfants. Mot magique inscrit sur les murs du quartier mais qui plus tard ne tiendra pas toutes ses promesses. Metref mélange à ce propos, passé et présent, enchantement et désenchantement au fil des ses récits. Avec une superbe maîtrise de la mémoire, il établit les correspondances et les faisceaux entre passé et présent, luttant pied à pied contre le mythe ou plutôt les mystifications postindépendance qu’une nouvelle génération renvoie dans un regard de reproche à la sienne, à la nôtre… Les murs, paradoxalement, aux premiers jours de l’indépendance furent des embrayeurs de liberté, grâce aux mythiques ciné-pop lancés par l’anticolonialiste René Vautier. Ces murs se transformeront vingt plus tard en miroirs de la réclusion et du chômage. En parallèle s’écrivent ainsi deux histoires duelles. Au cœur du recueil, pour ainsi dire, s’intercale la nouvelle Les silences de ma mère, la plus pathétique, à notre sens. Et parmi la diversité des personnages campés ou esquissés dans le recueil, la mère, personnage tout en silence et discrétion, en est la plus signifiante. Ombre gardienne, un pied dans le monde ancien traditionnel, et un pied dans une modernité qu’elle porte avec élégance déconcertante. Fille d’instituteur de gauche, qui apprit par effraction, en quelque sorte, la langue française, elle est la réplique discrète d’un époux qui écrit des alexandrins à tout va, si lointain des soucis du ménage… Pour être un personnage d’exception, il n’en est pas moins emblématique de nombreux Algériens. La mère, née dans une Musiques iconoclastes LE GROUPE JARKA EN CONCERT À ALGER est dans la salle Ibn Zeydoun que le public algérois a découvert jeudi le groupe Jarka de Tlemcen à l’occasion de la sortie de son premier album Sabil. Composée de neuf musiciens, cette jeune formation présente un style hétéroclite marqué par une liberté de création qui confine à l’insolence. Une belle et féconde insolence puisque le violoniste virtuose Khalil Baba-Ahmed et ses compagnons ont su alterner rigueur, maîtrise technique et recherche esthétique tout au long des dix morceaux interprétés sur la scène d’Ibn Zeydoun à Alger. De formation andalouse, les jeunes musiciens, tous issus de Tlemcen, sont loin cependant du purisme et de l’académisme propre à l’école gharnatie. Qu’il s’agisse de créations pures ou de revisites, tout est malaxé, distordu, transformé et réinventé à la sauce Jarka. Sources à la fois de dépaysement et de retrouvailles, les sonorités du groupe sont le fruit d’un travail laborieux sur l’essence même des genres musicaux algériens et leurs affinités avec d’autres registres venus d’ailleurs. De l’andalou au funk, du kabyle au celtique, du raï au rock, des ponts se jettent et des dialogues se créent avec grâce et sensualité mais au-delà d’une fusion facile résultant de la juxtaposition de mélodies, C’ Volodymyr Sheiko et avec la participation exceptionnelle de Louiza Hamadi (piano), de la soprano Olha Fomichova et du ténor Dmytro Kuzmin. THÉÂTRE NATIONAL ALGÉRIEN MAHIEDDINE-BACHTARZI (ALGER) Jeudi 28 janvier à 19h : Concert du groupe méxicain CoraSon de Mexico, dirigé par Alejandro Pinto. Prix du billet : 500 DA. CENTRE CULTUREL AÏSSA-MESSAOUDI (21, BD DES MARTYRS, ALGER) Jeudi 28 janvier à 19h : Concert «Mélodies arabes et brise flamenco», par Cani Mirzo et Neila Benbey il est question ici d’un travail de recherche approfondie et d’une quête d’harmonie inédite qui donnent cette impression paradoxale de dépaysement et de familiarité. Le fait que le violon soit l’instrument central du groupe ajoute aussi à l’originalité de la démarche : Khalil Baba-Ahmed sait en effet voyager entre les géographies et les atmosphères musicales en orientant souplement ses acolytes qui ne s’interdisent jamais des escapades et des improvisations épatantes. Si les percussions (derbouka, bendir et congas) se fondent harmonieusement dans la composition rythmique des différents morceaux, on regrettera néanmoins la présence trop «envahissante» de la batterie qui a souvent empiété sur les autres instruments, voire dissoné dans certains morceaux. Avec Ryad Korso et Hocine Kahouadji à la guitare rythmique, Karim Hamidou à la basse, Fethi Ziani Cherif au clavier, le luth enchanteur de Walid Hakim et le violon «magique» de Khalil Baba-Ahmed, ce concert 100% instrumental fut à la hauteur de la réputation du groupe dont l’audace et la rigueur vont toujours de pair. Parmi les dix morceaux exécutés en cette soirée de jeudi, notons la reprise iconoclaste du titre phare Jahagh de Akli Yahiatène, la réinvention (quartet). Entrée sur invitations disponibles au niveau de l’Institut Cervantès d’Alger et, ce, à partir du jeudi 21 janvier. GALERIE D’ARTS AÏCHA HADDAD (84, RUE DIDOUCHE-MOURAD, ALGER) Jusqu’au 4 février : Exposition de peinture par l’artiste Abdellah Belhaimer. CENTRE CULTUREL MUSTAPHAKATEB (5, RUE DIDOUCHE-MOURAD, ALGER-CENTRE) Jusqu’au 30 janvier : Exposition d’arts plastiques «La note bleue» de l’artiste Samia Boumerdassi. famille où l’écriture sous toutes les formes est courante, est marquée par «un signe divinatoire» qui la charge de devoirs et de tristesses. Gardienne du feu pour ses proches, elle doit s’effacer, même lorsqu’elle se peigne, elle doit le faire dans une extrême pudeur. «Le silence de ma mère est le verdict d’une grande douleur.» Le narrateur, et je soupçonne qu’il s’agit plutôt de l’auteur, pose cette question quasi impudique au regard de la tradition : «Ma mère avait-elle un corps ?» Il faut avouer que dans notre génération une telle question était inimaginable. Distante et proche dans la noblesse de ses silences, la fille de l’instituteur kabyle communiste portait la mémoire invaincue des ancêtres massacrés d’Icherriden... Remarquons, ce n’est guère habituel dans l’évocation de la mère dans la littérature algérienne, que ce portrait renvoie comme un miroir inversé au fils, qui y retrouve une part des secrets de sa personnalité. La mère tempère les enthousiasmes et l’emphase. Un portrait de la mère et un autoportrait du fils d’une grande sincérité… Je termine cette recension en évoquant un peu trop rapidement les personnages qui habitent et donnent tout leur sel à ces nouvelles. Belgacem, le concierge de l’école, El Hadj, le marchand de pois chiches, détenteur d’un lourd secret ; Kad, le tenancier du café maure ; les Mooglie sacrifiés, et ce Boulahyia, parachutiste sans état d’âme ; et face à lui, le mystérieux Menouar, personnage dont l’histoire résume à elle seule une trajectoire de l’histoire d’un quartier et par la même d’un pays. Du silence à la parole, un long et douloureux cheminement qui s’écrira dans la souffrance et le sang et la confiscation autoritaire de nombreux rêves de fraternité citoyenne. Et quand on referme le recueil, on se dit qu’on vient de lire en fait un vrai roman. A. K. Le jour où Mme Carmel sortit son révolver et autres nouvelles, Editions Dalimen, 2015. carrément irrévérencieuse d’un bordj de la nouba El Hassin ainsi que la rétrospective échevelée de l’histoire du raï revisité à travers des sonorités emblématiques allant de Ahmed Wahbi à Raïna Raï. Quant aux compositions «maison», Jarka traverse allégrement les territoires les plus diversifiés de la musique universelle, en mêlant transcendance, rythmiques dansantes et invitation au silence et à la méditation. Qu’ils jouent en diapason ou qu’ils s’illustrent individuellement dans des solos enfiévrés, les jeunes artistes maintiennent cette double exigence de précision et de liberté qui donne à leur musique un cachet singulier, se démarquant aisément de ce qui se fait actuellement sur la scène fusion algérienne. Sarah H. EZZOUART GALERIE DU CENTRE COMMERCIAL ET DE LOISIRS DE BABEZZOUAR (ALGER) Jusqu’au 28 janvier : Exposition de l’artiste Jaoudet Gassouma. GALERIE D’ARTS SIRIUS (139, BD KRIM-BELKACEM,TÉLEMLY, ALGER) Jusqu’au 31 janvier 2016 : Exposition de peinture «Sirocco» de l’artiste Valentina Ghanem Pavlovskaya. MUSÉE NATIONAL D’ART MODERNE ET CONTEMPORAIN D’ALGER (RUE LARBI-BEN-M’HIDI, ALGER-CENTRE) Jusqu’au 11 février 2016 : 7e Festival international de l'art contemporain (Fiac). Avec la perticipation de Clémentine Carsberg (France), Patrick Altes (France), Patrick Maïssa (France), Francisco Javier Ruiz Carrasco (Espagne), Yannis Stefanakis (Gréce), Paul Alden Mvoutoukoulou (Congo), Gastineau Massamba Mbongo (Congo), les artistes algériens Fatiha Bouziane, Slimane Ould Mohand, Mohamed Skander, etc. GALERIE D’ARTS ASSELAH-HOCINE (ALGER-CENTRE) Jusqu’au 18 février : Exposition de peinture par l’artiste Abderrahmane Bekhti. Sports Le Soir d’Algérie Résultats ES Séti-USM Alger NA Hussein-Dey-ASM Oran USM El-Harrach-USM Blida MC Alger-RC Relizane JS Kabylie-MO Béjaïa RC Arbaâ-CR Bélouizdad MC Oran-CS Constantine DRB Tadjenanet-JS Saoura Classement 1. USM Alger 2. CR Bélouizdad 3. MO Béjaïa -. MC Alger -. USM El-Harrach 6. DRB Tadjenanet 7. ES Sétif 8. MC Oran -. JS Kabylie 10. JS Saoura 11. NA Hussein-Dey 12. USM Blida 13. CS Constantine 14. RC Relizane 15. ASM Oran 16. RC Arbaâ Pts 38 30 27 27 27 26 23 22 22 21 21 20 17 15 14 9 1-1 1-1 2-0 1-0 1-1 0-0 1-1 0-0 J 17 17 17 17 17 17 17 17 17 17 17 17 17 17 17 17 Prochaine journée (18e) Vendredi 29 janvier A Oran (stade Bouakeul) : ASMO-USM ElHarrach (15h) A Constantine (stade Hamlaoui) : CSC-ES Sétif (16h) Samedi 30 janvier A Blida (stade Tchaker) : USMB-DRB Tadjenanet (15h) A Bechar (stade du 20-Août) : JS SaouraMC Alger (15h) A Relizane (stade Opow) : RCR-RC Arbaâ (16h) A Béjaïa (stade de l’Unité maghrébine) : MOB-MC Oran (16h) A Alger (stade du 5-Juillet) : CR Belouizdad-NA Hussein-Dey (16h) A Alger (stade Omar-Hamadi) : USM Alger-JS Kabylie (16h) SÉLECTION DES JOUEURS LOCAUX Un stage de quatre jours à partir du 29 janvier à Sidi Moussa La sélection algérienne des joueurs locaux entamera un stage de quatre jours au Centre technique national de Sidi Moussa (Alger) à partir du 29 janvier, a appris l'APS samedi auprès de la Fédération algérienne de football (FAF). Une trentaine de joueurs seront convoqués pour ce premier regroupement que dirigera l'entraîneur de la sélection première, le Français Christian Gourcuff, ajoute la même source. La sélection des joueurs locaux ne s'est plus regroupée depuis la fin de la saison dernière. Elle n'avait pas participé aux éliminatoires du Championnat d'Afrique des locaux (CHAN-2016) dont la phase finale se déroule actuellement au Rwanda, en raison d'une suspension que lui a infligée la Confédération africaine de la discipline. Une sanction causée par le forfait des Verts face à la Libye dans les qualifications du CHAN-2014. Outre son désir de renforcer l'équipe nationale première par des joueurs du cru, Gourcuff entame pour la circonstance la préparation des éliminatoires du CHAN-2018. FOOTBALL 13 L’USMA confirme, la JSK cale à nouveau LIGUE 1 MOBILIS (17e JOURNÉE) l Le leader du championnat de Ligue 1 Mobilis de football l'USM Alger est sorti indemne de son périlleux déplacement à Sétif. La JS Kabylie n’a pas pu confirmer son résultat obtenu à Constantine lors de son dernier déplacement, suite à son échec hier à domicile face au MOB, alors que le MCA assure la victoire à Bologhine sans trop convaincre. ES Sétif 1 – USM Alger 1 Un match très disputé avec un engagement dans le jeu, beaucoup d'occasions ratées de part et d'autre, les Algérois ont ouvert le score dès la 26’ par le biais de Chafaï, une douche écossaise pour la galerie sétifienne. Les attaquants de l’Aigle noir portés par leur galerie, nivèlent la marque à la 43’ par Arroussi. Les Unionistes, qui ont résisté 90 minutes, ont préféré gérer le score, par un dispositif défensif combatif. NAH Dey 1 – ASM Oran 1 Les Sang et Or sont revenus de loin dans cette rencontre, arrachant un point à domicile, les visiteurs ont réussi à ouvrir la marque dans les dernières minutes de la rencontre, par l’intermédiaire de Djemaouni à la 85’, au moment où les fans du NAHD commençaient à quitter le stade, Choubani à la 90’ emet les pendules à l’heure. RC Arbaâ 0 – CR Belouizdad 0 Le jeu était beaucoup plus concentré au milieu du terrain avec une prudence excessive, la première mi-temps s’est soldée par un score de zéro partout, la seconde période était similaire à la première mi-temps. Les deux équipes ont opté pour un schéma défensif, le CRB voulait le partage des points et le RCA ne voulait pas perdre. Au sifflet final, tout le monde a trouvé son compte. USMA Harrach 2 – USM Blida 0 Intraitables à domicile, les Harrachis n’ont pas fait dans le détail, face à leurs hôtes du jour, les poulains du coach Charef ont plié le match durant la première mi-temps inscrivant deux buts, Hadj Bouguèche à la 10’, sur pénalty et à la 35’, Meziane aggrave la marque. Dominée à tous les niveaux, l’USMB jette l’éponge sans aucune résistance. Une victoire qui accentuera la pression sur Mana. JS Kabylie 1 – MO Béjaïa 1 Le derby kabyle a draîné la grande foule, sauf que le spectacle sur le terrain fut absent. D’emblée la JSK passe à l’attaque, mais avec un jeu décousu, il fallait attendre la 40’ pour que le buteur des Canaris Diawara puis- se secouer les filets des visiteurs. En seconde période, la JSK se replie en défense, les Mobistes sont plus entreprenants dans le jeu en égalisant à la 70’ par Ndoye, les visiteurs ont bien tenu le coup grâce à l’organisation tactique sur le terrain. MC Alger 1 – RC Relizane 0 Le match a rapidement penché en faveur du MCA. Abid ouvre le score à la 23’, Relizane n’a pas beaucoup inquiété l’arrière-garde des Vert et Rouge. Le RCR n’a pas trouvé la faille face à la muraille Demou qui a tout dégagé. Le score est resté en faveur des locaux, une bonne affaire réussie pour Ighil. Amine Andaloussi Bouali : «il n’est pas normal qu’on encaisse toujours sur balle arrêtée !» l Le MC Oran n’a pas réussi à s’imposer vendredi face au CS Constantine. Les Hamraoua ont été contraints au partage des points avec les Sanafir (1-1) ; un point précieux pour Gomez qui sauve provisoirement sa tête. Mais pour l’entraîneur du MC Oran, Bouali, il est anormal que son équipe encaisse toujours sur balle arrêtée. «Comme d'habitude, on encaisse un but sur une balle arrêtée. Il n’est pas normal tout cela», a constaté le coach oranais qui, par ailleurs, tente de justifier la contre-performance par la réaction d’une partie du public. «Mes joueurs, pris à partie par une frange de nos fans, ont joué sous pression. Malgré cela, mon équipe aurait pu l'emporter». Le MCO renferme la deuxième plus faible défense avec 26 buts encaissés en 16 matchs contre 28 marqués. Et comme au classement général le MCO possède également la deuxième plus faible défense à domicile avec 13 buts encaissés, soit un taux de 50% des buts MC ORAN marqués au stade Bouakeul. Les Hamraoua ne devancent que le RCA en termes de buts encaissés. Le président soutient l'entraîneur Bouali Le président du MC Oran, Ahmed Belhadj, a dit soutenir son entraîneur Fouad Bouali après la nouvelle contre-performance à domicile de son équipe qui a été accrochée par le CS Constantine (1-1), vendredi dans le cadre de la 17 e journée du championnat de Ligue 1 algérienne de football. Belhadj, qui s'exprimait devant la presse à l'issue de la partie, a renouvelé sa confiance à Bouali, déplorant la «pression» exercée par «une frange des supporters» sur l'équipe, d'où les derniers résultats négatifs des «Hamraoua» à domicile, selon ses dires. Après avoir réussi son baptême du feu avec le MCO en s'imposant sur le terrain du RC Relizane, dans le cadre de la 14 e journée du championnat, Bouali qui venait Meghni souffre des adducteurs CS CONSTANTINE Le meneur de jeu du CS Constantine Mourad Meghni, qui s'est de nouveau blessé vendredi, souffre cette fois des adducteurs, a appris l'APS hier auprès de son club de Ligue 1 algérienne de football. Meghni a enchaîné sa deuxième titularisation, depuis qu'il a rejoint le CSC l'été passé, lors de la rencontre en déplacement face au MC Oran (1-1), dans le cadre de la 17e journée du championnat, mais manque de chance, il a quitté le terrain dès les premières minutes du match. L'ancien international, qui n'est plus convoqué en équipe nationale depuis des années à cause juste- ment de ses blessures à répétition, effectuera, dans les prochaines heures, les examens médicaux d'usage pour être fixé sur la durée de son indisponibilité, précise la même source. La direction du CSC, qui n'a pas tiré profit de l'ancien milieu de terrain de la Lazio de Rome (Serie A, Italie) au cours de la phase aller à cause de son indisponibilité permanente, était sur le point de résilier le contrat du joueur à l'occasion du mercato d'hiver, mais l'entraîneur du club, le FrancoPortugais Didier Gomez da Rocha a insisté pour le conserver. MOBILIS PARTENAIRE OFFICIEL DU BALLON D’OR 2016 Mobilis est le partenaire officiel de la 16e édition du Ballon d’Or algérien, organisé par les quotidiens Le Buteur-El Heddaf, qui ce tiendra aujourd’hui 24 janvier 2016 à Alger. Un rendez-vous, qui récompense les meilleurs footballeurs algériens de la saison écoulée, que ce soit le meilleur joueur de l’année, le buteur du championnat, le gant d’or, la découverte de succéder au Français JeanMichel Cavalli, a essuyé, une semaine après, son premier revers au stade Ahmed-Zabana, jardin fétiche des Oranais, devant le MO Béjaïa en 32es de finale de la Coupe d'Algérie (1-2). Et pour les deux premières journées de la phase retour, les Rouge et Blanc n'ont récolté qu'un seul point des deux matchs déroulés à domicile (défaite face à l'ES Sétif 1-2 et nul contre le CSC). Ah. A. de l’année. Lors de cet important événement sportif, seront honorées les personnes qui ont contribué à porter très haut le drapeau algérien dans le monde du football. Cette 16e édition sera rehaussée par la présence de stars du football mondial, ce qui donne une dimension internationale à cette cérémonie qui réunira de nombreuses personnalités politiques, médiatiques et sportives. A travers cet événement sportif, Mobilis réitère son engagement et son entière contribution pour le développement et la promotion du sport en Algérie. Fidèle à ses engagements, Mobilis marque des champions est le premier partenaire du sport en Algérie. Mobilis 1er partenaire du sport en Algérie. Photo : DR LIGUE 1 MOBILIS (17e JOURNÉE) Dimanche 24 janvier 2016 - PAGE Le Soir d’Algérie Sports Médéa nouveau leader FOOTBALL Dimanche 24 janvier 2016 - PAGE LIGUE 2 MOBILIS (17e JOURNÉE) l L'Olympique de Médéa, victorieux (2-1) chez l'OM Arzew vendredi pour le compte de la 17e journée de la Ligue 2 Mobilis de football, a subtilisé la première place du classement à l'USM Bel-Abbès, battue (1-0) par l'US Chaouia, au moment où le CA Batna a réussi le «hold-up» parfait chez la JSM Skikda, en s'imposant (1-0) à deux minutes de la fin. En perte de vitesse depuis quelques semaines, l'USMBA s'est inclinée (1-0) au stade Zerdani-Hassouna d'Oum-ElBouaghi, et dès la 21e minute, sur un but de Demane, cédant par la même occasion le leadership à l'O Médéa, l'ayant emporté de son côté (2-1) à Arzew, grâce à un doublé de Hamia (17',60'), alors que Baâouche avait réduit le Classement 1 - O. Médéa 2 - CA Batna 3 - USM Bel-Abbès 4 - JSM Béjaïa 5 - ASO Chlef 6 - Paradou AC 7 - CABB-Arréridj 8 - JSM Skikda -- AS Khroub 10 - US Chaouia -- MC El-Eulma 12 - A Bou-Saâda -- MC Saïda 14 - OM Arzew -- CRB Aïn Fekroun 16 - USMM Hadjout Pts J 31 17 30 17 29 17 27 17 26 17 25 17 23 16 22 17 22 17 21 17 21 16 20 17 20 17 17 17 17 17 11 17 score pour l'OMA, sur penalty à la 78e. Avec cette défaite, la seconde la saison, l'USMBA rétrograde à la troisième position à deux unités du nouveau leader. Dans le derby de l'Est entre la JSM Skikda et le CA Batna, les locaux soutenus par public nombreux ont raté un penalty par Boulaïncer à la 69e minute, et ça été le tournant de cette chaude empoignade, puisque le CAB a repris confiance et a réussi à arracher une précieuse victoire (1-0) grâce à Boulekrouche (88 e). Un succès des hommes de Rachid Bouarata qui leur permet de se hisser à la seconde place à une longueur du leader, tandis que la JSMS glisse à la huitième place. Le Paradou AC, qui restait sur un bon résultat nul (0-0) chez l'ancien leader, l'USMBA, a confirmé sa bonne santé en enchaînant par une victoire à domicile (1-0) contre l'ASO Chlef. Les Chélifiens, anciens pensionnaires de la Ligue 1 et candidats au retour parmi l'élite, avaient résisté pendant plus d'une heure, avant de s'incliner sur un penalty de Chaoui à la 67e minute. Le PAC a raté auparavant un premier penalty par Benayad. Auteur d'un doublé pour le MC Saïda aux 64e et 81e, Saâd a été le bourreau de la lanterne rouge USMM Hadjout, qu'il a enfoncé un peu plus, avec désormais neuf points de retard sur le premier club non relégable. L'AS Khroub est allé gagner (1-0) en déplacement chez l'Amel Bou-Saâda, tandis que le CRB Aïn Fekroun et la JSM Béjaïa se sont neutralisés (0-0). l'APS. «Naturellement, en tant que premier responsable du club, je ne vais pas rester les bras croisés, je vais hausser le ton avec les joueurs qui doivent assumer leurs responsabilités avant qu'il ne soit trop tard», a-t-il ajouté. Championne d'automne, l'USMBA a mal débuté la phase retour. Après avoir été accroché à domicile par le Paradou AC, le club a laissé des plumes face à l'USC, qui lutte pour son maintien. «Il faut dire que le changement intervenu à la barre technique à la mi-saison n'est pas fait aussi pour arranger nos affaires. Le nouvel entraîneur a besoin de temps pour connaître ses joueurs. Idem pour les trois nou- velles recrues (Hadji, El Amali et Hanifi, ndlr) qui ne se sont pas encore adaptées à leur nouvel environnement», explique encore Bensenada. L'entraîneur suissotunisien, Mouaz Bouakkaz, avait jeté l'éponge à l'issue de la phase aller après avoir réussi un bon parcours avec les gars de la "Mekerra''. Il a été remplacé au pied levé par Abdelkrim Benyelles, qui venait juste de démissionner du RC Relizane. L'USMBA a reculé à la troisième place avec 29 points, devancée de deux unités par le nouveau leader, l'O Médéa, et d'une par le dauphin, le CA Batna. Les trois premiers à l'issue de l'exercice en cours accéderont en Ligue 1. Bensenada va hausser le ton avec les joueurs l Le président de l'USM BelAbbès, Djilali Bensenada, a affirmé hier qu'il allait hausser le ton avec ses joueurs après que l'équipe a perdu son fauteuil de leader suite à la défaite concédée la veille sur le terrain de l'US Chaouia (1-0), dans le cadre de la 17e journée du championnat de Ligue 2 algérienne de football. «Les joueurs sont mis dans les meilleures dispositions possibles, ils sont payés au dernier centime. Donc, je ne trouve pas une explication à leur baisse de régime depuis quelque temps et qui nous a coûté la place de leader», a déclaré Bensenada à USM BEL-ABBÈS Rachid Ghezzal sous les projecteurs OLYMPIQUE DE LYON : GRAND GAGNANT DU CHANGEMENT DE COACH Eternel remplaçant avec Hubert Fournier, qui a été remplacé en décembre dernier par Bruno Génésio, Rachid Ghezzal ne cesse de rayonner depuis qu’il a été mis en confiance, en mettant sa technique au service du collectif lyonnais, de l’avis de nombreux techniciens. Le quotidien sportif l’Equipe a peint, dans sa livraison d’hier, le portait de ce Photos : DR l L’international algérien de l’Olympique de Lyon (Ligue 1 française de football), Rachid Ghezzal, est le grand gagnant du changement d’entraîneur au sein du club qui le protège des nombreuses sollicitations dont il fait aujourd’hui l’objet. milieu de terrain de 23 ans devenu un «homme de base» du nouvel entraîneur Bruno Génésio. Match complet pour Aït Athmane avec Gijon L'international espoir algérien Rachid Aït Athmane a participé à la victoire de son équipe, le Sporting Gijon, qui a étrillé à domicile la Real Sociedad (5-1) vendredi soir en ouverture de la 21e journée de la Liga espagnole de football. Il s'agit des rares fois où Aït Athmane est aligné d'entrée dans l'effectif du nouveau promu avec lequel il ne compte que sept apparitions en championnat cette saison. Le joueur de 22 ans avait été retenu pour participer avec la sélection algérienne olympique à la Coupe d'Afrique des nations des moins de 23 ans au Sénégal (28 novembre - 12 décembre 2015), mais il a dû déclarer forfait à cause du refus de son club de le libérer. Il garde néanmoins l'espoir de faire son baptême du feu avec les Verts à l'occasion des prochains Jeux olympiques (JO) en août 2016 à Rio de Janeiro, mais tout sera tributaire de la position de ses dirigeants espagnols. Le tournoi de football des JO n'est désormais plus une date Fifa. Aït Athmane avait rejoint Gijon en juillet 2013 dans un transfert libre. Il évoluait auparavant au sein de l'équipe réserve du RC Lens (Ligue 2, France). Les premiers traits du portait du frère cadet de l'ancien international Abdelkader sont livrés par sa mère Farida qui rêvait de voir son fils, natif de Décines, une commune proche de Lyon, évoluer sous les couleurs de l’OL, même si elle y croyait peu. «Je me disais que mon fils Rachid n’allait sûrement pas y évoluer sous le maillot de l’OL», se souvient-elle, ajoutant qu’à un certain moment, elle n’osait même plus regarder le stade lyonnais qui était à cinq minutes de chez eux, rapporte l’Equipe. Titularisé dans les quatre rencontres que Bruno Génésio a coachées, Rachid vient de réaliser le rêve de Farida, une préparatrice pharmaceutique, en brillant de match en match. «C’est une belle histoire comme seul le football peut en offrir», s’est réjoui le président lyonnais, Jean-Michel Aulas, qui a confié à l’Equipe qu’il reprochait, dans les coulisses, à Hubert Fournier de ne pas «utiliser un joueur pour lequel il a toujours eu une affection particulière». «Je n’irai pas jusqu’à dire que j’ai construit le stade à Décines pour lui. Mais c’est un signe qu’un garçon de la banlieue lyonnaise brille dans ce stade», a confié le président de l’OL au quotidien sportif. Auteur de 4 buts en 21 matchs toutes compétitions confondues, Rachid Ghezzal a déclaré récemment à la presse que sur le plan personnel, «ça se passe mieux que les six premiers mois». «Avec le changement de coach, j’ai plus de temps de jeu. J’ai la confiance du coach pour le moment, j’essaye de le lui rendre du mieux possible sur le terrain. Je donne tout pour l’équipe», a déclaré l’international algérien que ses amis d’enfance qualifient de personne qui «marche beaucoup à la confiance». Florent Sabot, son ami d’enfance et technicien à l’OL, se souvient de lui «petit, quand on jouait au City Stade, il était à deux doigts de pleurer quand on perdait et il boudait ses coéquipiers pendant deux jours». Le conseiller des deux frères, Abdelkader et Rachid, Pascal Yvars a témoigné, pour sa part, que l’aîné, «lucide sur les erreurs qu’il a pu commettre durant son parcours», a été la locomotive» de Rachid en l’incitant à «être plus sérieux» que lui. 14 LEICESTER CITY Mahrez «ne ressent aucune pression», assure son entraîneur L'international algérien Riyad Mahrez ne ressent aucune pression malgré sa baisse de régime qui perdure depuis quelques semaines, a assuré son entraîneur à Leicester City (Premier League anglaise de football), l'Italien Claudio Ranieri. «Si Mahrez a une pression particulière? Non, c'est normal, la vie d'un attaquant est ainsi faite. Parfois il marque beaucoup de buts, tout ce qu'il touche se transforme en or, parfois non. Riyad joue très bien, il est très tranquille», a déclaré Ranieri à la presse locale avant la réception de Stoke City, samedi dans le cadre de la 23e journée du championnat. Le Ghanéen Amartey engagé L'international ghanéen Daniel Amartey, qui évoluait avec le club danois de Copenhague, s'est engagé pour quatre ans et demi avec Leicester city, co-leader du Championnat d'Angleterre, a annoncé vendredi le club anglais. L'indemnité de transfert versée pour le joueur de 21 ans, qui peut évoluer dans l'axe du milieu ou dans le couloir droit de la défense, n'a pas été dévoilée. Elle est estimée à environ 7 millions d'euros par les médias britanniques. Révélé en Suède à Djurgardens, Amartey compte 5 sélections avec les Black Stars et a notamment été finaliste de la CAN2015. Après le transfert il y a quelques jours de l'ailier anglais de Birmingham (2e div.) Demarai Gray, il s'agit de la 2e recrue hivernale des Foxes. Bentaleb veut se battre pour reprendre sa place TOTTENHAM Devenu remplaçant depuis son retour de blessure, Nabil Bentaleb est annoncé sur le départ ces derniers temps. On parle d’un prêt à un autre club cet hiver. Sauf que le joueur ne semble pas ouvert à un départ de Tottenham ce mois de janvier. Interrogé sur son avenir avec les Spurs, Bentaleb, dans une déclaration reprise par le site Evening Standard, s’est dit prêt à se battre pour retrouver la place de titulaire qui était la sienne il y a quelques mois. «Depuis un mois maintenant, je suis prêt. J’ai eu une blessure, mais dès à présent, je me sens bien. J’ai appris de cette période à être patient et à travailler davantage pour rapidement retrouver ma place de titulaire au sein de l’équipe. Je vais me battre pour cela», a-t-il fait savoir. L’Algérien peut aussi compter sur son entraîneur qui l’a fait jouer contre Leicester City pour le compte du match du 3 e tour de la FA Cup (Coupe d’Angleterre). Sports Le Soir d’Algérie Les Verts se reprennent bien… Après avoir perdu son match d’ouverture devant la sélection d’Egypte, l’organisatrice de la 22e Coupe d’Afrique des nations de handball, le Sept algérien, qui s’est ressaisi face au Gabon lors de la 2e journée, a remporté sa troisième rencontre du tournoi face au voisin marocain. Les Verts ont entamé la rencontre sur les chapeaux de roues en menant 41 à la 5e minute, 6-1 à la 8e minute puis 11-4 à la 16 e minute avant que les Marocains, maladroits au coup d’envoi, ne tentent de revenir au score. La première mi-temps s’est soldée sur un score de 15-10 en faveur des Algériens. A la reprise, les Marocains se sont montrés plus volontaires au moment où les capés de Bouchekriou sont retombés dans leurs travers à 10 minutes de la fin de la rencontre en réduisant l’écart à deux buts à 3 minutes du coup de sifflet final (24-22) avant que les camarades de Berkous ne se ressaisissent à nouveau et terminent la partie avec 5 buts d’avance (27-22). Pour son prochain match, le Sept national affrontera le Cameroun. Pour rappel, les quatre premiers de chaque groupe disputeront les quarts de finale de la CAN 2016. Le futur champion obtiendra son billet pour les Jeux olympiques 2016. Le finaliste, lui, prendra part à un tournoi de qualification olympique face à des équipes d’autres confédérations. Benmenni évacué Le gardien de but des Verts, Abdallah Benmenni, auteur d’une rencontre acceptable, a été évacué à l’hôpital à la 50’ suite à un choc avec un joueur marocain. Le portier du GSP, qui a été évacué sur une civière, risque même de déclarer forfait pour la suite de la compétition. Ahmed Ammour La Tunisie étrille le Kenya (53-15) La Tunisie a dominé le Kenya par 53 à 15 (mi-temps : 24-8), samedi au Caire pour le compte de la 3e journée (groupe B) de la 22e coupe d'Afrique des nations de handball messieurs (CAN-2016). Comme attendu, il n'y a pas eu de match entre d'expérimentés Tunisiens et des Kényans qui encaissent leur troisième carton de suite dans le tournoi après le 42-16 inaugural face à l'Angola et le 3419 contre le Congo. Grâce à ce nouveau succès, le troisième de suite, la Tunisie consolide sa première place de la poule avec 6 points, devant l'Angola (4 points) qui affronte à partir de 14h (algériennes) le Congo (2 unités). La RD Congo (3e, 2 points) jouera, elle, à 17h face à la Libye, 5e avec 0 point, tout comme le Kenya, bon dernier. 15 FAC-MJS, une guerre froide CYCLISME LA SECTION VÉLO DES GRANDS-VENTS PRISE EN OTAGE l L’équipe continentale du vélo des Grands-Vents est en train de vivre une situation insupportable, mise en embargo, par le président de la Fédération de cyclisme, suite à un bras de fer entre la FAC et le ministère de la Jeunesse et des Sports . Il semble que l’attente entre le ministre de la Jeunesse et des Sports et la Fédération de cyclisme n’ait pas au top, sinon comment expliqué la suspension de VCS, cette section continentale fut autorisée par le ministre à prendre part à une compétition internationale, au Tour de Sharjah aux Emirats arabes unis au mois de novembre dernier, l’autorisation de sortie délivrée par le ministère de la Jeunesse et des Sports porte le n° 584, datée du 18 novembre 2015. Le VCS a pris part à ce rendez-vous avec 7 coureurs. Cette autorisation n’a pas été du goût du président de la Fédération, qui avait décidé de suspendre l’équipe algérienne, dès son retour de ce tournoi. Photos : DR HANDBALL : 22e COUPE D’AFRIQUE DES NATIONS (3e JOURNÉE) ALGÉRIE 27 - MAROC 22 Dimanche 24 janvier 2016 - PAGE ment UCI n’impose pas aux équipes continentales UCI d’obtenir une autorisation de leur fédération nationale pour participer aux épreuves du calendrier route UCI» dira Olivia Jaquet, coordinatrice route au niveau de l’UCI. La réponse de l’UCI pourra être un avertissement à la FAC, sachant que cette instance a déjà eu des complications par le passé avec la FAC. 20 athlètes en otages La décision de la FAC et les lenteurs du bureau fédéral se reflètent négativement sur la forme et l’avenir de 20 coureurs, 5 juniors et 15 seniors tous salariés du team Grands-Vents, qui sont à l’arrêt depuis novembre 2015. Par une communication officieuse, la FAC a demandé aux 15 coureurs seniors de reprendre la compétition, à condition de courir avec un maillot d’une autre formation et pas celui de la VCS , une décision rejetée car jugée par les athlètes des clubs-Grands Vents comme une aberration. A.Andaloussi Sanction abusive ! Cette section continentale, suspendue depuis le 8 novembre 2015 par une notification, qui stipule clairement que la suspension est à titre conservatoire, le VCS est exclu de toute participation à une compétition nationale ou internationale, il a été précisé dans la notification de suspension que le bureau fédéral tranchera sur «ce cas» lors de la prochaine réunion. Or, à ce jour et depuis 30 novembre 2015, le club CVS n'a rien vu venir, pis encore, la FAC a décidé de ne pas inscrire le CVS dans les travaux de l'Agex. davantage en termes de performances. Les responsables de la fédération conviés pour la circonstance, ont été invités à s’exprimer en toute transparence à même de dévoiler les contraintes et les obstacles pouvant éventuellement contrarier les perspectives de développement de cette discipline olympique. Intervenant à son tour, le MJS devait instruire ses services à remédier aux carences soulevées avec la prise en charge du problème lié au manque d’équipement électro- nique pour ensuite demander au président de la fédération d'utiliser les infrastructures du secteur comme le centre de Souidania et l’école régionale des sports de Biskra selon un programme préétabli . Toujours dans un souci de prêter main forte à la fédération du taekwondo dont la pratique connaît un essor notable dans le sud du pays, celle-ci a été orientée par El Hadi Ould Ali dans le sens de travailler en collaboration avec les fédérations de sports scolaires et universi- taires, et ce, en vue de mutualiser aussi bien les ressources humaines que les moyens matériels. S’agissant enfin de l’apport de l’expertise étrangère, le MJS a invité la fédération à saisir son département afin de lui transmettre les propositions tout en assurant les responsables fédéraux de répondre à leur demande notamment pour ce qui est du renforcement en termes de cadres techniques mis à leur disposition. Mourad Benameur Staouéli, la rencontre a finalement été déprogrammée «faute d’arbitres», selon le président de la commission des compétitions de la FABB. Un report, faut-il le rappeler, qui n’était pas du goût du président du GSP, M. Djamel Chouchou qui a dénoncé sur ces mêmes colonnes la décision de la FABB. Quant aux matchs disputés, le grand bénéficiaire est le NA Hussein-Dey, qui profite du report du match GSP-CRBDB, pour s’accaparer en solo de la tête du classement à la faveur de sa victoire à Miliana (68-70). Pour le reste, le Racing de Constantine peine toujours à s’imposer alors que le WA Boufarik, qui avait commencé à sortir la tête de l’eau, s’incline à domicile face à l’IBBBA (57-78). Le COBB Oran, qui n’a enregis- tré qu’une seule victoire depuis le début de la saison, prend une raclée à Sétif (88-46). Ah. A. L’UCI affirme et avertit Désemparés, les responsables de la section du vélo les Grands-Vents ont sollicité l’UCI, pour connaître leurs droits vis-àvis de cette sanction, dans l’espoir de sensibiliser la Fédération de cyclisme, l’Union cycliste internationale, sans aucun détour, à donner sa réponse qui se résume comme suit «nous vous confirmons que le règle- El-Hadi Ould Ali s'entretient avec les responsables de la Fédération de taekwondo l Les rencontres de concertation et de consultation engagées par le ministère de la Jeunesse et des Sports à l’endroit de ses partenaires a concerné récemment la Fédération algérienne du taekwondo. Motivées par les principes de l’écoute, du dialogue et de l’échange de points de vue, ce genre de rencontre intervient aussi dans un contexte de trouver les meilleurs voies et moyens à offrir un climat de travail serein et encourageant pour se hisser En l’absence du GSP-CRBDB BASKET-BALL : 16e JOURNÉE DE LA SUPERDIVISION A La 16 journée du championnat de basket-ball de la superdivision A, disputée vendredi et samedi, a été amputée de l’affiche de l’étape, à savoir GS Pétroliers-CRB Dar El-Beïda, reportée à une date ultérieure. Programmée dans un premier temps à la salle d’Hydra avant sa délocalisation à la salle de e Résultats US Sétif-COBB Oran 88-46 OMS Miliana-NA Hussein-Dey 68-70 AB Skikda-USM Blida 78-71 (AP) O. Batna-RC Constantine 78-66 WA Boufarik-IRBB Bou-Arréridj 57-78 PS El-Eulma -NB Staouéli 75-82 GS Pétroliers-CRB Dar El-Beïda (reporté) AFFLUENCE Mis à part les matchs de l'Egypte, les spectateurs cairotes ont déserté les gradins de l'Arena du Caire, laissant les autres équipes évoluer dans un silence — presque — de cathédrale. ENCOURAGEMENTS Une dizaine de supporteurs algériens munis du drapeau national sont venus encourager les Verts lors de leurs deux premiers matchs de la CAN-2016 contre l'Egypte et le Gabon. Parmi eux figure le rameur de la sélection algérienne d'aviron, Nabil Chiali. 12 journée de la superdivision B e USM Alger-ASPTT Oran 85-68 CSMBB Ouargla-MC Saïda 69-63 OM Bel-Abbès-MS Cherchell 38-67 CSC Gué-de-Constantine-MOO Ouargla 98-58 JSB M'sila-US Biskra 70-54 ÉCHOS DU CAIRE 12e journée de la division nationale dames OM Jijel-OM Relizane 114-34 RCB Bou-Arréridj-MC Saïda 93-44 USA Batna-JF Kouba 50-43 (AP) MR Chlef-MT Sétif 19-147 GS Pétroliers-EC El-Biar 98-17 OC Alger-Hussein-Dey Marine 9-76 VIDEOS Avant d'affronter le Maroc dans le choc de la 3e journée de compétition, les Verts ont bénéficié d'une séance de visionnage vidéo pour corriger les lacunes des deux premiers matchs et étudier le jeu des Marocains. Le coach algérien et son adjoint sont également partis voir le match Maroc-Cameroun vendredi pour superviser l'adversaire. REPOS Toutes les équipes bénéficieront dimanche d'une journée de repos bien méritée après avoir enchaîné trois matchs en Classement 1 - NA Hussein-Dey 2 - CRB Dar El Beida 3 - GS Pétroliers - - IRBB Bou-Arréridj 5 - US Sétif - - O Batna 7 - NB Staouéli 8 – OMS Miliana - - WA Boufarik 10 - RC Constantine - - USM Blida - - AB Skikda 13 - PS El-Eulma 14 - COBB Oran Pts 30 28 27 27 26 26 26 22 22 19 19 19 19 17 J Dif. 16+168 15+197 14+284 16+116 15+214 16 +40 15 +11 16 -134 16 - 65 16 -242 15 - 26 15 117 15 -133 16 -238 autant de jours. La compétition reprendra ses droits lundi avec un premier match dès midi entre l'Algérie et le Cameroun. DOMINATION La Tunisie et l'Angola dominent les débats dans le groupe B de la CAN. Les deux prétendants à la première place de cette poule s’affrontent mardi pour le compte de la 5e journée de compétition. Mais avant, Tunisiens et Angolais ont balayé le Kenya, probablement l'équipe la plus faible du tournoi (5315 pour les premiers et 42-16 en faveur des seconds). TOUT SAVOIR Dimanche 24 janvier 2016 - Page 16 PRÉPARATION DE LA SEMAINE Un sirop pour éliminer les mucosités Les rhumes font partie des pathologies les plus fréquentes dont nous souffrons durant les mois froids de l’année. Nous vous proposons une recette maison pour élaborer un sirop naturel, qui va vous permettre d’expulser facilement les mucosités. Ce sirop n’est pas recommandé aux personnes qui souffrent d’hypertension, de diabète, ou de reflux gastro-œsophagien. Ingrédients : Pour élaborer ce sirop maison, vous allez avoir besoin des ingrédients suivants : • 5 cuillerées d’anis vert (50 g). • 5 cuillerées de fenouil (50 g). • 3 branches de cannelle. • 4 grandes rondelles de gingembre frais. • Une racine ou une branche de réglisse. • Un citron. • 8 cuillerées de miel d’abeille (200 g). Élaboration : • Faites chauffer un litre d’eau avec l’anis (habète lahlawa), le fenouil (besbass), la cannelle (qorfa), le gingembre (skendjbir), la réglisse (erq essouss) et l’écorce du citron. • Réservez le jus de citron et le miel. • Laissez la décoction se réaliser pendant 10 minutes. • Ajoutez le jus de citron et le miel, puis laissez bouillir pendant 10 minutes supplémentaires. • Ensuite, laissez refroidir. Une fois que le mélange est tiède, placezle dans un bocal en verre avec fermeture hermétique, et conservez-le au réfrigérateur. Comment consommer ce sirop ? • Prenez une cuillère à soupe de ce sirop une demi-heure avant chacun de vos trois repas principaux du jour. • Les enfants peuvent également en consommer, mais seulement une cuillère au moment du dessert. • Si vous le désirez, vous pouvez l’accompagner avec un peu d’eau tiède ou l’ajouter à une infusion. NOTÉ POUR VOUS Chez les Tayrona, peuplade qui vit dans les montagnes de la Sierra Nevada de Santa Marta, dans le nord-ouest de la Colombie, on soutient que «les choses qui sentent fort» désobstruent le nez. Dans son livre Folk Remedies From Around the World, John Heinerman raconte avoir vu un membre de la tribu se dégager le nez en inhalant régulièrement le contenu d’un sachet composé d’un mélange âcre d’ail écrasé, de feuilles de laurier (rand) émiettées et de muscade (djouzet ettib) grossièrement moulue. Remède pour les paupières tombantes Utilisez une crème maison pour raffermir les paupières avec des ingrédients naturels. Mettre deux cuillères à soupe de flocons d’avoine, 4 cuillères à soupe de yaourt nature, 4 cuillères à soupe de gel d’aloe vera (essebar) et 5 tranches de concombre pelé. Faire de tous ces ingrédients une crème et appliquer cette pâte sur les paupières. Laissez agir pendant 20 minutes et rincer à l’eau froide. Calmer des vomissements avec du vinaigre Le vinaigre de cidre est un excellent remède pour se débarrasser des vomissements. Remplir la moitié d'une tasse avec du vinaigre de cidre puis faire chauffer dans une casserole. Plonger un linge dans la casserole et essorer un peu avant de l'appliquer sur la peau à hauteur du foie. Pour maintenir la chaleur, recouvrir d'une serviette de bain ou d'une bouillote pendant une quinzaine de minutes. Elle réduit les infections des femmes Les femmes qui souffrent de certaines inflammations ou d’infections vaginales peuvent faire des bains de siège avec de la prêle (dheyl el houssane). Ses propriétés curatives soulagent les symptômes de manière immédiate. On l’utilise également dans les cas d’hémorroïdes, surtout lorsqu’elles saignent. Le brocoli diminue le risque de cancer Il apparaît que le brocoli permet de diminuer le risque de souffrir des cancers de la prostate, du sein, du côlon et du rectum. Ses agents phytochimiques, sa teneur en sulforaphane et ses phytonutriments seraient les responsables de cette incroyable propriété. Le fait de consommer 1/2 tasse de ce légume par jour, ou 2 tasses par semaine, pourrait être suffisant pour obtenir un effet significatif contre les cellules malignes. En période d’anxiété, buvez 3 tasses de camomille par jour La camomille (baboundj) contient deux principes actifs qui favorisent la relaxation, l’apigénine et la lutéoline. Une étude scientifique a démontré que les patients souffrant de troubles généralisés de l’anxiété qui avaient pris des suppléments de camomille pendant huit semaines ont vu une diminution significative de leurs symptômes. Ce qui n’a pas été le cas des patients sous placebo. Respirez de la lavande Une étude a démontré que les personnes à qui on avait prodigué un massage à l’huile essentielle de lavande (khezzama) étaient plus optimistes et moins anxieuses que celles dont l’huile de massage ne contenait pas de lavande. Une autre étude à démontré qu’un massage avec huile de lavande faisait chuter la tension systolique (pression maximale au moment de la contraction du cœur), souvent associée au stress. Vaporisez quelques gouttes d’huile essentielle de lavande sur votre oreiller, ajoutez-en à l’eau de votre bain ou à une tasse d’eau bouillante et inhalez, cela vous détendra. Vous pouvez même en mettre directement sur votre peau, car c’est l’une des rares huiles essentielles qui le permette. L’odeur de la vanille soulage aussi les symptômes de l’anxiété. Dans une étude réalisée au Memorial Sloan-Kettering Cancer Center, des patients soumis à une séance d’imagerie par résonance magnétique (IRM) qui avaient respiré un air parfumé à la vanille étaient 63 % moins anxieux que ceux ayant respiré un air non parfumé. sur les plantes médicinales E-mail : [email protected] Traitement naturel contre la douleur TALALGIE Si le repos est important pour ne pas surcharger la zone du talon, il est également possible de faire des petits massages localisés pour soulager les tensions et d’appliquer des huiles essentielles qui disposent de propriétés anti-inflammatoires. La talalgie fait donc référence aux douleurs de talon récurrentes... Il vous est déjà sûrement arrivé de vous lever le matin et de ressentir une douleur intense dans la zone du talon. Il est très fréquent de ressentir cette douleur après avoir fourni un effort important, après avoir marché pendant longtemps, ou simplement après un faux mouvement. Ce problème peut également être provoqué par le port de chaussures inadaptées. La cause de ce problème si commun est à rechercher du côté de deux pathologies en particulier : la fasciite plantaire et l’éperon calcanéen. Il est recommandé de consulter un spécialiste si vous ressentez de vives douleurs La betterave pour la peau La betterave nous aide à prévenir les rides, tout en nous permettant d’en finir avec elles. Pour préparer le masque à la betterave, nous devons mixer une betterave sans la peler. Par contre, on la coupera en morceaux. Ensuite, on mixe et on ajoute alors deux cuillères à soupe de germes de blé et une de miel. On continue de mélanger pour que tous les ingrédients s’intègrent bien à la mixture. Lorsqu’on arrive à obtenir une consistance adéquate, il faut placer ce mélange dans un récipient au couvercle hermétique. On peut ensuite le garder au réfrigérateur. On peut appliquer ce masque chaque soir sur les parties du corps qui en ont besoin. On laisse reposer vingt minutes et on retire ensuite à l’eau tiède. Les amandes pour éliminer les parasites intestinaux Selon une recherche publiée dans The Journal of Ethnopharmacology, les amandes ont un effet antiparasitaire qui aide à soulager les irritations intestinales et à empêcher l’apparition des parasites intestinaux. Cet effet peut être lié à la grande quantité d’acides gras qui se trouvent dans les amandes. dans cette partie de votre corps. De notre côté, nous vous proposons divers traitements naturels, très simples à appliquer, qui pourront vous soulager. Le massage de la plante des pieds Il est nécessaire de réhabiliter totalement la musculature de cette partie du pied. Pour cela, vous pouvez réaliser des petits massages sur la zone plantaire, pour soulager les tensions présentes dans le talon. • Procurez-vous une balle de tennis ou une petite balle en plastique plus résistante et avec des aspérités, pour stimuler la circulation sanguine dans votre pied. • Posez votre pied sur la balle que vous aurez choisi, puis faites-la rouler, petit à petit. • Réalisez des séries de 10 minutes, 4 à 5 fois par jour. Les bains de pieds de contraste Le traitement chaud-froid est l’une des techniques les plus efficaces pour réduire les douleurs provoquées par une talalgie. De quoi avez-vous besoin ? • Une bassine remplie d’eau chaude, et une autre remplie d’eau froide. • 5 cuillerées de gros sel (50 g) et 3 branches de romarin dans chaque bassine. Préparation : • Pour ce faire, vous aurez besoin d’un peu de temps et d’un espace suffisant pour pouvoir placer deux bassines au sol, l’une remplie d’eau froi- de, et l’autre d’eau chaude, afin d’alterner les sensations. • L’idéal serait de plonger vos pieds deux minutes dans chacune d’elles. Le fait d’introduire des branches de romarin dans l’eau va être très utile, car cette plante a la capacité de désenflammer et de tonifier les muscles. Reposez-vous Toute talalgie demande beaucoup de temps pour être traitée. Dès que vous le pouvez, essayez donc de reposer votre talon pour éviter de le surcharger, que vous souffriez de fasciite plantaire ou d’éperon calcanéeux. La meilleure huile essentielle pour soulager la talalgie Il existe des huiles essentielles très utiles pour traiter les lésions musculaires, tout comme pour soulager les problèmes situés au niveau des articulations et des tendons. • L’huile essentielle d’arnica est la plus adaptée pour traiter une talalgie. En réalisant un petit massage sur la zone plantaire, vous produirez de la chaleur et améliorerez votre circulation. De plus, vous pourrez également l’utiliser pour réduire les douleurs provoquées par des luxations, des entorses ou des fasciites. L’arnica est une solution très appréciée par les sportifs de haut niveau qui souffrent de lésions en tout genre. Vous pouvez trouver de l’huile d’arnica dans les boutiques naturelles (herboristeries), ou vous pouvez acheter des crèmes à base de cette plante directement en pharmacie. C’est l’un des meilleurs traitements que vous puissiez utiliser. Il est recommandé de vous faire deux massages à l’huile d’arnica par jour, pour soulager vos douleurs. La cannelle et ses bienfaits sur le cerveau Un soupçon de cannelle au quotidien suffit à améliorer nos fonctions cognitives et peut agir comme un régulateur d’humeur, expliquent les chercheurs américains. Cette épice aromatique au pouvoir antioxydant peut aussi être utilisée de façon thérapeutique et préventive afin de réduire les effets néfastes de l’œdème cérébral post-traumatique sur le tissu cellulaire. Les études du National Institutes of Health aux États-Unis ont également démontré que la cannelle (une fois absorbée par l’organisme) protège les neurones des maladies dégénératives comme Parkinson ; elle permettrait d’équilibrer les niveaux de neurotransmetteurs, favorisant ainsi un meilleur contrôle des capacités motrices du sujet. Par ailleurs, la cannelle est connue pour diminuer la glycémie et le cholestérol ; un aspect tout aussi important pour le bon fonctionnement du cerveau. GRENADE, POMMES, POIRES CONTRE LES TROUBLES DE L’ÉRECTION Myrtilles, agrumes, baies, grenade, pommes, poires… Tous ces aliments sont riches en flavonoïdes, des composés antioxydants, anti-inflammatoires et fluidifiants du sang que contiennent de nombreux végétaux. Une consommation élevée d’aliments riches en flavonoïdes est associée à une meilleure fonction érectile selon une étude menée à Harvard sur 50 000 hommes d’âge moyen, publiée en janvier 2016 dans l'American Journal of Clinical Nutrition. Plus d'un tiers des hommes suivis ont déclaré avoir souffert de dysfonction érectile au cours de leur vie. Mais ceux qui avaient une alimentation riche en flavonoïdes étaient moins concernés. Dans cette étude, le bénéfice le plus important de ces aliments est recueilli par les moins de 70 ans. Dans une autre étude de 2007, des chercheurs de l’université de Californie Los Angeles ont sélec- tionné 53 hommes souffrant de troubles légers ou modérés de l’érection. Durant une première période de 4 semaines, les chercheurs ont donné à boire à leurs volontaires un verre de 250 ml de jus de grenade par jour. La grenade est elle aussi riche en flavonoïdes. Après 2 semaines de pause, les participants ont reçu durant 4 semaines un placebo : ça a la couleur du jus de grenade, ça a le goût du jus de grenade, mais ça n’est pas du jus de grenade. Et ça les participants ne le savent pas. Les performances érectiles ont ensuite été mesurées, à l’issue de chacune des phases de l’étude, grâce à une échelle nommée International Index of Erectile Function et à un questionnaire d’évaluation. Résultats : 47% des hommes ont constaté une amélioration de leur problème sexuel alors qu’ils buvaient du jus de grenade contre seulement 32% lorsqu’ils buvaient un placebo. Sachez que... Les lentilles sont une excellente source de fer et de fibres. Elles ont un index glycémique semblable à celui des pois chiches. De plus, les lentilles sont un aliment parfait pour les femmes enceintes, dont 3% à 20% risquent de souffrir de diabète gestationnel durant leur grossesse. Ainsi, non seulement les lentilles aideraient à prévenir le diabète gestationnel, mais procurent en plus le précieux acide folique, un élément essentiel pour le développement du foetus. Pour soulager la constipation Manger de la purée de tomates fraîches avec une cuillère d’huile d’olive aidera l’intestin à fonctionner normalement. La betterave et le kiwi auront le même effet et soulageront la constipation. Radis rose contre les hémorroïdes Le radis rose est considéré comme très efficace dans le cas des hémorroïdes. 100 mg de radis râpé mélangé à 1 cuillère à café de miel peut être pris 2 fois par jour. Le radis rose peut aussi être pris sous forme de jus mélangé avec une pincée de sel. Il devrait être donné au malade à des doses de 60 à 90 ml, matin et soir. Sirop de poireaux contre la toux sèche Cuire 150 g de feuilles de poireau dans un litre d’eau pendant une demi-heure. Ajoutez au jus de cuisson la même quantité de miel ou de sucre. Mettez en bouteille. Buvez-en 2 cuillerées à soupe au moment des quintes de toux. Le clou de girofle en cas de digestion difficile Bien qu’elle soit surtout connue pour ses propriétés anesthésiantes (utilisée très souvent pour soulager des maux de dents), cette épice peut aussi aider à calmer une mauvaise digestion. Consommez-la en poudre ou en infusion. Elle apaise les irritations gastriques et l’estomac. En cas d’inflammation de la prostate Trois cuillères à soupe de graines de lin (zeriâte el kettane), cuites dans un litre d’eau pendant trois minutes, puis boire deux tasses par jour en petites doses. C’est également utile pour le cancer de la prostate et augmenter le nombre des spermatozoïdes. Remède odeur corporelle pour les aisselles Le jus de navet est également indiqué pour réduire l’odeur des aisselles. Râpez quelques morceaux de navets et les presser. Frottez ce jus sur les aisselles. Nez qui coule Nettoyez-vous le nez avec de l’eau salée. Faites dissoudre 2 cuillerées à thé de gros sel marin dans un verre d’eau distillée ou d’eau minérale tiède. Mouchez-vous puis instillez le liquide dans chaque narine avec un compte-gouttes. Le saviez-vous...? L’aneth (chebeth) a longtemps été associé au diabète et à la gestion des niveaux d’insuline. Malgré le fait que la recherche est quelque peu limitée dans ce domaine, en particulier sur des sujets humains, les études ont montré qu’ils peuvent aider à atténuer les fluctuations des lipides sériques et des niveaux d’insuline dans le diabète induit par la corticothérapie. Le Soir [email protected] d’Algérie Dimanche 24 janvier 2016 - PAGE 17 Le magazine de la femme LE SAVIEZ-VOUS ?... Ces aliments de votre quotidien empêchent vos cheveux de pousser RÉGIME 4 pommes, 4 bananes, 125 g de poudre d'amandes, 100 g de sucre, 100 g de farine, 60 g de beurre, eau de fleur d’oranger Chaque personne compte environ 100 000 cheveux. Chacun de ces cheveux vit environ 6 ans, meurt, puis tombe. Un individu moyen perd environ 60 cheveux par jour en automne, 45 au printemps et de 20 à 25 en hiver et en été. Pour éviter d’accélérer cette chute naturelle, vous connaissez sans doute l’importance des aliments riches en vitamines B et E. Mais vous ignorez peutêtre qu’il existe des aliments qui empêchent vos cheveux de pousser. Les voici. l La farine blanche La farine blanche est parfaite pour la confection de votre pâte brisée. Mais puisqu’on y a enlevé le son et le germe, cette farine ne renferme plus beaucoup de fibres alimentaires ni de vitamines même si elle est souvent enrichie pour compenser la perte de valeur nutritive engendrée par le raffinage. Du coup, à choisir, mieux vaut utiliser de la farine complète. Cette dernière renferme des vitamines et des fibres qui sont indispensables pour éviter les cheveux trop fins ou cassants. Poulet pané farci aux herbes 4 blancs de poulet, 4 c. à c. de moutarde, 4 tranches de gruyère, 4 tranches de pâté, 2 œufs entiers, légèrement battus, 100 g de chapelure, 1 c. à c. de zeste de citron, râpé, 2 c. à s. de persil haché, huile pour la friture, quartiers de citron pour servir Ouvrir les blancs de poulet en deux et les aplatir. Tartiner un côté avec une cuillère à café de moutarde. Recouvrir l’autre côté avec une tranche de fromage et de pâté, sans les faire dépasser des bords. Replier le blanc et fermer les bords avec deux cure-dents. Mettre les œufs battus dans un plat creux. Mélanger la chapelure, le zeste de citron et le persil sur une assiette plate. Plonger les blancs de poulet dans l’œuf, puis dans la chapelure. Faire chauffer l’huile dans une grande poêle et cuire les blancs 8 minutes, en les retournant une fois. Egoutter sur du papier absorbant et servir avec des quartiers de citron. CONSEIL : Laisser en évidence dépasser le bout des curedents pour pouvoir les enlever facilement après la cuisson du poulet. l Le sucre Qui pourrait penser que les sucreries s’en prennent à nos cheveux ? Lorsque vous consommez du sucre, vous risquez de provoquer une augmentation de l’insuline qui libère des hormones androgènes en quantité trop importante. Une augmentation de ces hormones peut entraîner une hypersécrétion séborrhéique qui augmente le risque de perte ou de chute de cheveux. On dit «oui» aux petits écarts ! C'est bien connu, le stress et la frustration laissent souvent la porte grande ouverte au grignotage et aux calories inutiles. Pour éviter de se sentir prisonnière de son régime, on garde le contrôle et on intègre de temps en temps à nos menus minceur un aliment plaisir, ou alors on s'autorise un vrai craquage une fois par semaine. Photos : DR l Les boissons gazeuses Saviez-vous qu’une canette de soda contient 35 grammes de sucre soit 7 morceaux de sucre dans seulement 33 cl de liquide ? À ceci s’ajoutent des édulcorants et des colorants qui, non seulement ne nourrissent pas vos cheveux, mais en plus les rendent plus secs. Or, plus vos cheveux sont secs, plus la kératine s’abîme et plus ils deviennent cassants. Crumble pommes-bananes Page animée par Hayet Ben Bon à savoir Préparer la pâte à crumble : mélanger le beurre mou à la poudre d'amandes. Ajouter le sucre puis la farine. Malaxer jusqu'à l'obtention d'une pâte (type pâte sucrée) et former une boule. La laisser reposer une heure au frais. Préchauffer le four à 200°C. Couper les pommes en petits morceaux et les bananes en rondelles. Dans un plat à tarte (pas la peine de le beurrer), mélanger pommes, bananes et l’eau de fleur d’oranger. Laisser cuire 15 mn. Sortir le plat du four et mélanger une fois de plus. Casser des morceaux de pâte de différentes tailles et les disposer sur le dessus de la «compote». Passer sous le grill du four jusqu'à ce que les morceaux de pâte soient bien dorés. On peut être diabétique sans le savoir Une glycémie (taux de sucre dans le sang) trop élevée (hyperglycémie), ça ne se voit pas. Ainsi, le diabète évolue silencieusement et peut passer inaperçu pendant de nombreuses années. Selon la Fédération française des diabétiques, il s’écoule en moyenne 5 à 10 ans entre la première hyperglycémie et le diagnostic de diabète. On estime ainsi qu’un diabétique sur deux ignore être atteint de cette maladie et ne bénéficie donc pas d’une prise en charge adaptée. La seule façon de savoir si l’on est diabétique est de faire mesurer son taux de sucre dans le sang. Cette mesure est ensuite à renouveler régulièrement, de façon plus ou moins rapprochée en fonction des facteurs de risque de chacun : âge, antécédents familiaux, habitudes alimentaires, surpoids, etc. Bien dormir : une question de température Trucs et astuces Préférez la panure à la chapelure Donnez-vous la peine de préparer la panure, ne la remplacez pas par de la chapelure : vous obtiendriez un résultat beaucoup moins savoureux et trop sec. Pour cela hachez de la mie de pain rassis et travaillez-la (dans un sac pour ne pas répandre de la farine partout) avec une ou deux cuillerées de farine. Assaisonnez de sel, poivre, thym effeuillé et ail haché. Vérifier la cuisson du pain L’endormissement est une question de température corporelle. Et c’est là qu’une idée reçue extrêmement tenace fait des ravages : la chaleur serait synonyme de sommeil. Combien de fois avez-vous entendu : «Un bon bain chaud, et on s’endort comme un bébé !» C’est faux ! Sachez que la phase d’endormissement correspond à une phase de baisse de la température corporelle. Par conséquent, un bain chaud produira sur votre organisme l’effet exactement inverse ! La chaleur est vaso- dilatatrice. C’est pourquoi, pour vous réveiller, une douche chaude est tout à fait appropriée. Pour s’endormir, mieux vaut privilégier une douche tiède. Vous abaisserez ainsi la température de votre corps, favorisant un engourdissement propice au sommeil. Il en va de même pour la température de votre chambre. Pour bien dormir, rien ne sert de mettre le chauffage au maximum. Même si les températures extérieures sont faibles, tentez de régler la température de votre chambre aux alentours de 20 degrés. Pour savoir si votre pain est bien cuit, tapotez la croûte du dessous lorsque le temps de cuisson normal est écoulé. Le pain doit sonner creux. S’il n’en était pas ainsi, redonnez 5 à 10 minutes de cuisson. Friture facile Commencez par plonger votre cuillère en bois ou votre spatule quelques instants dans la friture bien chaude. Cela empêchera vos beignets de s'y coller. Laissez-les alors glisser sur la spatule et tomber dans la friture non fumante. Eviter que le beurre ne brûle pendant la cuisson Pour éviter que le beurre ne brûle pendant la cuisson, il suffit d'y ajouter un peu d'huile. MOTS FLÉCHÉS Détente Le Soir d’Algérie Son nom ---------------Son prénom Génitrice ---------------Agéable Ravir ---------------Vile ---------------Technicien Terre ---------------Lettres du Kenadsa Cheval ---------------Argon Possessif ---------------Mesure ---------------Huilas Interpella ---------------Sable Surface ---------------Fixe Piège (ph) ---------------Prénom Terres ---------------Reposera Baryum ---------------Coutumes ENUMÉRATION Son films Interjection ---------------Colère ---------------Durées Dimanche 24 janvier 2016 - PAGE Par Tayeb Bouamar Son tube Ouverte ---------------Coup Offrir ---------------Singe Assoiffés ---------------Limonades Valse ---------------Argon Mi-glossine ---------------Phoque ---------------Cérium Voyelle double ---------------Restrictif ---------------Vase Sage ---------------Isolé Gaver ---------------Apprendra Clôtures ---------------Rumeur Sommets ---------------Tellement Patio ---------------Thorium V M S A C U A C Z E O N U O D O L O S C O U G E E B O R I S P R I S O U D R E I N N N O R B E D R L A F I L L E 1- LE PRISONNIER DU CAUCASE 2- BORIS GODOUNOV 3- LA DAME DE PIQUE 4- LA FILE DU CAPITAINE Iles ---------------Touffue Ville du Mali ---------------Est apte Avant la matière Toit ---------------Foot à Béjaïa Sa vocation Monnaies ---------------Ponctuation Crasseux ---------------Carte P R O V E N C E 1 2 3 4 5 L A V A T L O P E U Osmium ---------------Clair Ferment ---------------Surfaces Neptunium ---------------Torrent ---------------Ville de fouille Empressé ---------------Livre Induration ---------------Maestro Dirigea ---------------Substance L ET T R E S D E : Provence Ces colonnes abritent les noms de six œuvres de Pouchkine. Une lettre ne peut être cochée qu’une seule fois. Définition du mot restant = «Y est né» A D A M E D E P I Q 18 L E C A V A L I E D E N I A T I P A C U 5- LE CAVALIER DE BRONZE POLTAVA 6 7 8 1- MONTAGNES 2- VILLE 3- PEUPLE 4- VILLE DU THÉÂTRE 5- VILLE DU CINÉMA 9 6- VILLE 10 7- PAYS 11 8- VILLE 12 S OLUTIONS …S OLUTIONS …S OLUTIONS … MOTS FLÉCHÉS GÉANTS DEGRINGOLADES-ME EPIER-ECUMES-EIN SETS-RO-BAS-PV-T SEE-FE-AIS-RUE-E OS-RIVALE-TERNIT U-CELERI-GRE-TUE SINGERA-CRU-CE-M -R-ITS-CRAIES-NE ERRES-BRODER-NON RETS-VRAIES-JE-T GEL-REINES-POSE-L-BARDES-PLU-PA E-LASSES-PLAISIR DOULEUR-VIAGRA-G EVITES-DA-TEA-ME NA-ES-PN-LES-MON TIRS-VAINES-PART ERE-MITEUX-BOITE -E-OEDIPE-GOUTEI-ESTA-R-MOI-RMC NIGERIA-GAUSSE-A -SA-ET-TANTES-PS MORUE-PURETE-SEALEP-RATAGE-HARO RER-BAR-GE-SOLDE RE-PO-LIE-JETE-U A-MONTAS-MOUE-CF INTENTION-ELLESMOTS FLÉCHÉS -DELAHOUSSE-SAGE LIRA-AINEE-NAVET ARE-BN-IL-SALIRA UE-COTES-JETES-G R-HOTES-DENTS-LE EVENTE----SE-PUNOTEE-----E-AL-M TIRS-R-----IMITA -CE-TOMES-BRIS-G LI-GALET-GRAS-NA I-PERES-NIAS-FEZ TOASTS-TELS-TARI -CRIA-CREE-CANON JOURNALISTE-GENE LETTRES DE PRADO (LE MUSÉE) ----ESPAGNE-----MADRID-------MORALES------VANDYCK--------GOYA----- MOT RESTANT = MOSCOU MOTS FLÉCHÉS GÉANTS Détente Le Soir d’Algérie Dimanche 24 janvier 2016 - PAGE 19 Par Tayeb Bouamar Elimination ---------------Semelle Choisisse ---------------Ennuyeux Foot à Chlef ---------------Rigoleront Deux à Rome ---------------Note ---------------Pareil Note ---------------Pot ---------------Brises Consonne double ---------------Réfuta ---------------Editées Hardi ---------------Un à Londres ---------------Rossées Lanthane ---------------Article Sodium ---------------Saisir ---------------Misa Située ---------------Dans le sol ---------------Huilées Sombre ---------------Loupées ---------------Possessif Essors ---------------Dans la roseraie Dans le zèle ---------------Nazis Tentai ---------------Clôture Décorés ---------------Est utile ---------------Dégoût Note ---------------Actinium Pochette ---------------Déplaces Caractère ---------------Instable Figure ---------------Aseptisées ---------------Prénom Baryum ---------------Professeur Lac ---------------Bulletin Guide ---------------Ratés ---------------Ennuyeux Tentées ---------------Polonium Haltes ---------------Tellement ---------------Frisée Issues ---------------Fermées Possessif ---------------Vacances ---------------Déprimés Changements ---------------Fleur Arbres ---------------Praséodyme Voyelle Lettres de double Tunis ---------------Note (inv) Dans le blé ---------------Chrome Capitale ---------------Habit Organisation internationale ---------------Crack ---------------Béryllium Expert ---------------Mornes Vapeurs ---------------Fixas Agité ---------------Mots Emeri ---------------Calées Strontium ---------------Possessif ---------------Article Tellure ---------------Possessif Sudiste ---------------Sain Close ---------------Billes Amende ---------------Fleur Têtues ---------------Limitée ---------------Erreurs Perforée ---------------Pronom ---------------Equipées Façonnés ---------------Exprimera ---------------Emerges Terres ---------------Interjection Elevées ---------------Altières Ont vu le jour ---------------En même temps Détresse ---------------Note (inv) Dinar Piétinés ---------------Nerveux Cadeau ---------------Roche Possessif ---------------Roue à gorge Consumer ---------------Singe Privatif ---------------Sélénium Fainéantise Impliqués ---------------Targue Dans la jetée ---------------Station Nickel ---------------Ex-UE Elus ---------------Animal marin Sodium ---------------Thé anglais Salles ---------------Dans la peine Directives ---------------Volume Décodées ---------------Changement Négation ---------------Eprouvé Refuge ---------------Ile Deviendra ---------------Détester Philosophe français ---------------Rongeur Possessif ---------------Pareil Arsenic ---------------Dinar Hélium ---------------Possédé Récipients ---------------Scandium Dans la soirée ---------------Connaît Erodé (dés) ---------------Trait Tamis ---------------Equivalent Rendent service ---------------Bondir Grade ---------------Néon Néon ---------------Influence Publicité Le Soir d’Algérie APPARTEMENTS –––––––––––––––––––– Vds F3, 85 m2, 3e étage - Cité 350Logts, Bougara, wilaya de Blida. 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Chergui, rue Kerrad-Rachid, Tizi-Ouzou. - Tél./Fax : 026 12 89 08 - Mob.: 0550 59 46 18 F10629/B13 SMATECH (School of Management & Technology), école agréée par l’Etat, spécialisée en HSE, et en partenariat avec BOSHA (Bureau Occupational Safety et Health Algeria) et OSHA Academy des USA, assure la formation en : • QHSE (Qualité, Hygiène, Sécurité et Environnement) pour : Manager - Superviseur - Inspecteur. • Agent de sécurité et de prévention. — Les attestations HSE sont délivrées par OSHA Academy des USA. • Intendance ; • HACCP ; • Cours de langues ; • Informatique. — Pour plus de renseignements et inscriptions, veuillez nous contacter aux : 026 200 506 - 0550 906 950 et 0550 906 951 - Adresse : Rue des frères Oudahmane (axe nouveau lycée Abane-Ramdhane), Tizi-Ouzou - E-mail : [email protected] - Visitez notre site web : www.smatech-tiziouzou.com F10618/B13 C PANORAMA L’honneur retrouvé de Messaoud Zeghar ontrairement à ce qu’on aurait pu croire, en fait, Messaoud Zeghar n’a pas fait l’objet de tant d’ouvrages que ça. La moisson est plutôt malingre. Hormis L'affaire Zeghar, Publisud, que lui consacra Hanafi Taguemount en 1994, et le livre plus récent de Seddik Larkeche, auquel on réserva ici un copieux compte-rendu (Le Soir d’Algérie 30 juin 2015), il n’y a plus rien. Ou plus grand-chose ! Il y a aussi, tout de même, ce livre de Maître Belloula… Il s’intitule prosaïquement Le procès Zeghar (Berti Editions). Et il vaut vraiment d’être lu… Pourquoi ? Parce que c’est passionnant, pardi ! Pudique, grave et soigné, il est passé complètement inaperçu. Dommage car l’ouvrage est sérieux, documenté, et montre à l’envi à quel point le dossier judiciaire de Messaoud Zeghar était vide. Mais d’abord qui est Tayeb Belloula ? Une figure du barreau ! Ancien journaliste et même rédacteur en chef du journal Le Peuple, il préféra, à un moment, enfiler la robe noire. Bâtonnier pendant deux mandats, il eut à plaider quantité de dossiers parmi lesquels des affaires importantes et sensibles. Il fit partie des avocats constitués pour défendre Messaoud Zeghar. Tayeb Belloula dont l’expérience dans les prétoires est longue de plusieurs décennies avoue pourtant que ce procès fut l’un des plus marquants de sa carrière. On le croit volontiers en suiLe Soir sur Internet : http:www.lesoirdalgerie.com E-mail : [email protected] POUSSE AVEC EUX ! Par Hakim Laâlam vant les péripéties qu’il nous décrit. Paru en mai 2015, l’ouvrage est axé sur le procès Zeghar, et seulement sur le procès. L’argument suivant a montré à lui seul la teneur de la plaidoirie qui mena à la relaxe : «Messaoud Zeghar, grand homme, a sacrifié les plus belles années de sa vie durant à la guerre de Libération. Après l’indépendance et jusqu’au décès du Président Boumediène, il a continué à servir son pays. A la mort de Boumediène, rejeté par les tenants du pouvoir, Zeghar a été humilié par des accusations non fondées et un président arbitraire du système politico-judiciaire de la période du Président Boumediène». Alors qu’il se trouvait à Genève, Zeghar eut vent de rumeurs concernant son éventuelle arrestation à Alger. Son entourage lui déconseilla même de rentrer. Mais il avait une telle confiance dans le pouvoir de Chadli Bendjedid qu’il passa outre ces mises en garde. Le 8 janvier 1983, le jour où il avait rendez-vous avec Kamel Lahrache, directeur des relations extérieures de la Sécurité militaire (SM), Messaoud Zeghar est arrêté chez lui. Il subira une garde à vue de 39 jours rendue encore plus pénible par «des interrogatoires violents, assortis d’atteinte à son honneur et à son passé». Les officiers de police judiciaire militaire l’accusaient de «faits imaginaires invraisemblables qu’ils qualifiaient de trahison». Tayeb Belloula atteste que ces accusations sont portées sans aucune preuve, ni indice de preuve. Il paraît évident que Messaoud Zeghar avait été arrêté pour le seul fait, inavoué, d’être l’ami et le confident du Président Boumediène. Il est également établi par plusieurs témoins, dont le chef de la Sécurité militaire Kasdi Merbah, que les missions qui lui furent reprochées, lui avaient été directement confiées par Boumediène. Qui décida de son arrestation ? Les rares auteurs qui menèrent l’enquête l’attribuent à Kamel Lahreche sur ordre soit de Chadli Bendjedid soit de Larbi Belkheir. Ni les uns ni les autres n’apportent cependant de preuves à ces assertions. Mais tous supposent qu’une telle décision ne pouvait venir que des plus hautes sphères du pouvoir. L’un des atouts de ce livre dont l’auteur ne cache pas son admiration pour l’intégrité et le patriotisme de Messaoud Zeghar, est de démonter les griefs de l’accusation portée contre lui en adoptant une stratégie de défense consistant à répliquer à la fois sur les fronts politique et judiciaire. La méthode sera payante puisque, comme on l’a vu, elle aboutira à l’acquittement de Messaoud Zeghar. Le défendre contre des accusations – infondées — de trahison est l’occasion en effet d’un rappel du parcours d’un patriote qui a consacré «les plus belles années de sa vie à l’Algérie». Outre ses réflexions et commentaires, l’auteur publie le dossier complet du procès conférant à l’ouvrage le caractère d’un «manuel pédagogique» et «support d’enseignement». Même s’il fut blanchi par la justice militaire qui reconnut son innocence, le mal Par Arezki Metref [email protected] était fait. Quelques mois après sa libération, Messaoud Zeghar décéda d’une attaque. Commencèrent alors autour de sa mémoire les pires divagations sur la période Boumediène. Personne n’ignore que Messaoud Zeghar était un homme d’affaires d’envergure internationale qui choisit néanmoins de subordonner ses intérêts à ceux de l’Algérie, poursuivant ce faisant un engagement patriotique initié dès sa jeunesse. Avec éthique et technicité judiciaire, Tayeb Belloula nous livre un document qui réhabilite un homme. Incidemment, la déconstruction de ce procès inique est aussi celui d’une justice aux ordres d’un système politique qui s’en servit contre un homme qui eut le tort rédhibitoire d’avoir réussi. A. M. La fin du pacte islamiste en All-Inclusive ! Le 2e congrès de l’opposition aura lieu en mars. En mars ou sur Mars ? C’était prévisible ! C’était visible, même, comme le nez rouge au milieu du visage goguenard du clown Bozo ! Sauf pour ceux qui nous vendaient à cor et à cri la beauté extraordinairement ensorcelante du modèle démocratique tunisien. Les émeutes étaient déjà en magasin. Aujourd’hui, elles sont sur l’étal, et pas seulement à Kasserine, mais carrément sur l’avenue Habib-Bourguiba. La solution, une solution avec les islamistes n’est jamais une solution. Ni une demi-solution. L’alliance avec les Frères Barbus est une illusion démocratique dont le seul solde prévisible est la gueule de bois et le bois des cercueils, au bout. Oui, vous la sentez venir la fameuse sentence du général Custer ! C’est que vous me connaissez bien depuis le temps que nous nous fréquentons. Bien évidemment, avec une légère nuance, très légère. Un bon islamiste n’est pas un islamiste mort, d’accord. Mais c’est un islamiste mort… politiquement ! J’ai entendu l’autre soir un membre du quartet tunisien nobélisé répondre clairement, sans détours, à la journaliste de France Info ceci que je vous reproduis : «Les émeutes de ces dernières heures, les scènes de pillage sont aussi et surtout le produit direct de manipulations, notamment celles émanant de milieux qui ne veulent pas une structu- ration économique sérieuse de la Tunisie, qui souhaitent que l’informel reste maître du jeu.» Suivez le regard de ce Nobel, et suivez mon regard aussi, ils convergent. L’économie informelle en Tunisie, comme en Algérie, est en quasi-majorité aux mains des «Frères» ! J’imagine la douche froide dans les salons de la bien-pensance parisienne qui nous balançaient à la figure, à tout bout de champ : «Vous voyez ! Votre arrêt du processus électoral en 1990 n’était pas utile. Il fallait laisser le FIS prendre les commandes démocratiquement. Regardez comme vos voisins tunisiens s’en sortent merveilleusement.» Janvier 2016, fin du conte, des babillements de bisounours et de la révolution chantante déclinée en All-Inclusive sous un parasol de Djerba ! La Tunisie qui n’a pas tranché – comme nous au demeurant – sur la question de l’islamiste a fait illusion un temps, et se retrouve aujourd’hui dans la mouise. Tant que l’individualisation ferme et sans concession du fait religieux, son «éjectage» sans discussion de la sphère collective et partisane du jeu politique et la sanctuarisation du fait constitutionnel et décisionnel hors de nuisance de l’idéologie à poils n’auront pas été consacrés, l’avenue Habib-Bourguiba et la rue Didouche-Mourad resteront, sur des millénaires encore, sous la menace d’une flambée brune, ou rousse henné ! Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue. H. L.
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