1 - Kiosque Lorrain

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L'AGITATIOSEH PORTUGAL
L'ESPAGNE AU MAROC
La grève générale est-elle une
cm ira-révolution ?
Les rêves de conquête
Le retard du budget
LISBONNE, 11 janvier. — Les employés
de commerce do Lisbonne, mécontents de
ne pas voir publier un décret qui devait
paraître aujourd'hui, fixant leur journée
de travail do huit heures du matin, à huit
heures du soir, se sont mis en grève •
deux mille d'entre eux environ sont allés
manifester devant les rédactions de journaux.
Devant le ministère de l'intérieur, où
les ministres, sont réunis, des groupes se
rassemblant pour manifester contre les
grevâtes, que l'on accuse de se soulever
Oxtns le but de créer des difficultés au
gouvernement républicain.
Un certain nombre de cheminots se
sont mis en grève et les services postaux, sur les ordres du gouvernement,
sont assurés par des automobiles.
Employés de commerce et cheminots
sont en grève
Les travaux
LISBONNE. — Les employés du Comptoir
L'affaire de la N'Goko-Sangha
commercial, de Lisbonne, principalement
Après avoir entendu M. Hanrotte, prési- ceux de la confection, qui sont les medent du conseil d'administration de la so- neurs de la grève, se sont réunis dans la
ciété la N'Goko-Sangha,
la commission salle de l'Athénée commercial, et confèdu budget a exprimé le désir d'entendre le rent avec le ministre de l'intérieur.
Quant aux cheminots, qui paraissaient
président du conseil ainsi que le ministre des affaires étrangères et celui des tout d'abord vouloir éviter des incidents
quelconques de nature à entraver la marcolonies sur cette question.
(Nous avons, dans notre numéro de di- che des trains internationaux, ils se sont
manche dernier, expliqué les causes de opposés au dernier moment au départ de
l'incident survenu entre la Société de la
LISBONNE. — Le service des trains, tant
N'Goko-Sangha, au Gabon, et nne société
nationaux qu'internationaux, est complèallemande limitrophe du Cameroun.)
H, Briand a fait connaître au président tement suspendu depuis ce matin.
Dans la journée, des groupes se sont
île cette commission qu'il entretiendrait le
conseil des ministres de la question dans rassemblés, particulièrement dans le centre de la ville, criant : « A bas les grévisla réunion de samedi matin, à l'Elysée.
tes ! Vive la République ! »
Il y a eu quelques conflits, surtout avec
les employés de commerce, qui circulaient
L'élection du bureau de la Chambre. — Le en automobile, et manifestaient en faveur
« Bulletin » du parti
de la grève.
Le comité exécutif du parti radical et
La garde républicaine est " intervenue
radical-socialiste s'est réuni, mercredi pour disperser les manifestants et quelsoir, à Paris, sous la présidence de II. ques arrestations ont été effectuées.
Emiles Combes, ancien président du conLISBONNE. — La grève des employés de
seil.
commerce n'est pas générale. Beaucoup de
Il a voté une adresse de félicitations à magasins sont ouverts, excepté
dans la
M. H. Brisson, à l'occasion de sa réélec- basse ville.
tion à la présidence de la Chambre et a
La erarde républicaine fait des patrouilfélicité également les membres du parti les dans cette partie de la ville, qui, dans
qui ont été réélus ou élus yiçe-président ; la soirée, a repris sa physionomie habisecrétaires ou questeurs.
tuelle.
— Une discussion s'est engagée sur la
Démission du ministre de l'intérieur
transformation du « Bulletin officiel » du
LISBONNE. — Le ministre de l'intérieur a
parti en grand journal hebdomadaire. On
a décidé finalement, que ce serait le jour- donné sa démission.
Des groupes de manifestants, favorables
nal le Radical qui serait chargé d'accueillir les informations et
convocations du au ministre de l'intérieur, l'ont prié de
continuer à gérer son ministère.
parti.
i
ministre a reçu une délégation de
Un excommunié
cinq employés de commerce, avec lesLe comité a enfin voté, à la presque quels il s'est longuement entretenu.
unanimité, l'exclusion de M. Maître, déLes régiments consignés
puté de Saône-et-Loire, coupable d'indiscipline. — Havas.
LISBONNE. — Tous les régiments de Lisbonne sont consignés.
POUR LA REVISION DU PROCÈS
Tous les ouvriers métallurgistes de la
DURAND
capitale ont déclaré la grève.
Les sociétés secrètes sont d'avis que le
EPERNAY. — L'Association radicale-socialiste d'Epernay a voté un ordre du jour ministre de l'intérieur doit garder son
en faveur de la revision du procès Durand. portefeuille.
Elle a voté, en même temps, une adresse
La perturbation sur les voies ferrées
de félicitations à M. Brisson, à l'occasion
de sa réélection à la présidence de la
!
SONNE. — La grève des chemins de
Chambre. '
fer portugais s'étend aux lignes de l'Etat
LYON. — Une réunion organisée par la et de la région du Sud.
section lyonnaise de la Ligue des droits de
Une dépêche de Tavira annonce que le
l'homme a voté un ordre du joui- protes- service entre cette localité et la province
tant contre le verdict de la Seine-Inférieu- d'Algravc est arrêté. Le courrier de Lisre et réclamant la revision du procès Du- bonne n'est pas arrivé.
rand. — Havas.
A la frontière espagnole
MADRID. — Le ministre de l'intérieur
a
LE MINISTRE DE LA MARINE A BREST
reçu des gouverneurs de Cacerès et de
(suite)
Badajoz des nouvelles annonçant que les
BREST,H janvier.— L'amiral Bou& de Latrains portugais sont arrêtés à Maroa, en
peyrcre.ministre de la marinc.a visité plu- Portugal.
sieurs bâtiments, notamment la Bretagne,
Les directeurs des chemins de fer espanouvellement aménagée pour l'école des gnols ont été avisés d'avoir à signaler tout
mousses, et le Borda, les défenses sous-ma- mouvement anormal parmi leur personrines et l'hôpital maritime.
nel, et en particulier si les cheminots esLe ministre est reparti à 5 heures pour pagnols essayaient de seconder les cheParis. — Ilavas.
minots portugais.
Ces derniers ont adressé aux cheminots
espagnols des télégrammes disant que la
grève est générale dans tout le PortuTout s'arrange
gal.
L'affaire du collier de M. Claude CasiM Joao-Franeo
mir-Perier entre dans une phase nouvelle
BIARRITZ, 11 janvier. — L'ancien dictaet paraît en voie d'arrangement.
teur îoao Franco, qui a bénéficié d'un
M. Dutrain (qui avait prêté sur le col- non-lieu à l'occasion des poursuites intenlie* dont, disait-il, il avait fait cadeau à tées contre lui, est arrivé du Portugal à
sa fille et par conséquent ne pouvait plus Biarritz.
le rendre) l'a remis, mercredi, à son avoIl était accompagné d'un délégué du
cat-conseil. M" Linol, qui l'a montré au gouvernement pour garantir son arrivée
parquet, ajoutant que M. Dutrain était dis- à la Irontière. — Havas.
posé à le rendre à M. Casimir-Perier contre la somme de 63.000 francs qu'il lui avait
avancée.
LE
M. Léo Weill s'est présenté de son côté
au cabinet de M. Drioux, et lui a déclaré Le jUiEsntent est relatlvemnt bénin, et les
considérants sont durs pour les
qu'il avait reçu, le matin même, la visite
agents.
d'un employé de M. Dutrain chargé de lui
dire que le' commissionnaire en marchanBERLIN, 11 janvier. — Le procès relatif
dises s'était décidé à rendre le collier con- aux désordres de Moabit a eu son épilotre le remboursement de l'argent avancé. gue aujourd'hui.
L'employé avait ajouté que c'était lui qui
Après deux mois de débats, le jugement
avait conduit M. Claude Casimir-Perier a été prononcé cet après-midi, en présence
chez M. Issavcrdans et qu'il ne fut jamais d'une affluence énorme.
question de vente à réméré mais de simUn des prévenus, reconnu coupable d'aple prêt sur le collier, qu'il savait valoir voir blessé à coups de couteau un agent de
au moins 120.600 francs, et que, dans ces police, a été condamné à trois ans et deconditions, il ne pouvait être question du- mi de prison.
H6 vente pour moins de la moitié de la
Un autre a été condamné à un an et demi de prison. Trois inculpés n'ont été convaleur.
,„ .
liemployé avait dit enfin que M. Issa- damnés qu'à des amendes légères et trois
Vw-uts n'ayant pas la somme disponible, ont été acquittés. Les autres prévenus ont
Il avav eu fa pensée d'aller engagei le col- été condamnés à des peines variant de un à
. Her an wont-de-piété et de garder la re> neuf mois de prison. Enfin, pour la plupart,
îe Jugement ordonne que les mois de prévmnaissanto en garantie. — Havas.
vention compteront pour l'accomplissement
des peines prononcées.
LE
HME
BERLIN. — Les considérants du jugement
dans l'affaire de Moabit portent que le triLes cadbtmx de Guillaume II
bunal a acquis la conviction que des bévues
LONDRES. — V^nlnn-Standard apprend
ont été commises de la part de la police, et
Une L'Srnrjêréur d'Altè^gne a fait faire par
que des agents ont de beaucoup outrepassé
Ta fabrique rovale de pofUjnine de Miesseo
un magnifique service pour i« banquet que leurs droits, — Havas.
l'empereur de Chine donnera dn»^ ]e palais
(Impérial au nrince héritier de Prusse.
r rii DE L'AVIATEUR CP-ACE
Il est, probable que le service sera ensuite
,
La Chronique annonce qu'on
«fferi h l'empereur de Chine. En tout en*. a trouvé, sur la place de Mariokiech des
Pour son trnn^/ort en Extrême-Orient, il a déhris de l'appareil de l'infortuné aviateur
été assuré pour une très forte somme Cecil Grâce. — Havas.
*
'Pavas-, '
C'est à la séance de cet après-midi, jeudi,
après l'installation de son bureau définitif,
élu mardi, que la Chambre réglera son ordre du jour.
.
C'est à ce règlement que sera vraisemblablement consacrée toute la séance.
On doute que la Chambre, malgré toute
sa bonne volonté, puisse terminer le budget de fflll avant le 20 février. Dans ces
conditions, le Sénat, saisi à son tour, ne voterait guère celui-ci avant le «20 mars.
Il parait se confirmer que le budget des
affaires étrangères sera abordé à ki séance
de vendredi matin, et l'on croit que la discussion générale en sera terminée lundi.
C'est, selon toutes probabilités, lundi aprèsmidi que M. Pichon, ministrô des affaires
étrangères, prononcera le discours attendu
sur la politique extérieure. — Havas.
des commissions
Chez les radicaux-socialistes
L'IFFÂIRE DU COLLIER
PROCES DE MOâBST
mwmz in
Annonces (4* page)
Réclames (3»page)
Faits divers......
*t
: LEON GOULETTE
P<>W
______
Paris-Journal se demande si la visite du
roi d'Espagne à Melilla ne serait paa la
préface de la conquête du Rif.
Il fait observer qu'une campagne
de
la presse espagnole fut, pendant plusieurs
mois, organisée contre nous et nos confrères espagnols réclamaient Tazza et s'indignaient de la prise de Taourit par les troupes françaises.
« Le roi Alphonse, continue le journal cité plus haut, estime que l'Espagne a des
droits séculaires à exercer au Maroc et une
influence prépondérante.
« Il voudrait, par une expédition heureuse, soumettre le Rif de toute la zone concédée à l'Espagne, puis commencer aussitôt
la colonisation, et M. Canalejas (premier
ministre) rêve de séduire les Rifains par
une administration sage et beaucoup de
justice, et de leur faire accepter le voisinage des colons espagnols.
Or, les Rifains veulent rester maîtres
chez eux. Le roi et M. Canalejas vont choisir entre les deux systèmes.
« En tout état de cause, la guerre est inévitable. Elle sera extrêmement meurtrière
et aura de terribles surprises. »
Le général Toutée
ORAN, 11 janvier.— Le du Chayla,ayant
à bord le général Toutée. sa mission terminée, a quitté Melilla pour Mers-El-Kébir, où il arrivera dans la nuit. — Havas.
CHUTE DE
LATHAM
11 janvier. — Latham a
fait hier une chute de trente mètres. L'appareil est démoli, mais l'aviateur est indemne.
L'AVIATEUR
SAN-FRANCISCO,
CIÎEÏ
LES
mr ^
S/LLCSS
Nouvelle agitation
CARDIFF. — L'agitation recommence parmi les mineurs du pays de Galîès.
La population s'est portée autour des
puits des houillères de Clamorghan et a criblé de pierres les locaux et les hommes qui
y travaillaient.
On s'attend à de nouvelles manifestations. — Havas.
MUTATION
M. Bert, capitaine au 41e d'infanterie,
détaché au bureau de recrutement de
Verdun, est nommé au bureau de recrutement d'Ave ne
— Havas.
DANS LêTRÉGION
I propos ria la ; m a tJtivHi
Cette note, d'allures officieuses, est communiquée par 'agence Kavas, sur l'épidémie de fièvie typhoïde que nous avons signalée déjà dans la garnison de Lunéville :
« Une nouvelle manifestation épidémique
de fièvre typhoïde est signalée à Lunéville, atteignant simultanément la population civile et militaire.
« Dans l'ensemble de la garnison, le total des cas, depuis le 20 novembre 1910,
est de 15, dont deux décès.
« De par ses caractères, cette épidémie,
comme les précédentes, paraît avoir une
cause hydrique. Elle montre une fois de
plus que les mesures prises par les autorités militaires pour doter les casernes
d'appareils stérilisateurs ne sont pas suffisantes pour garantir les troupes contre
cette affection, tant que la municipalité
n'aura pas réalisé le projet qu'elle a fait
d'arriver à fournir à la ville et aux casernes une eau unique, hygiéniquement pure et suffisamment abondante pour servir à tous les besoins, n — Havas.
LMM de R8lZ
•
note
• ><••'
Les journaux ou matin reproduisent le
télégramme suivant de Berlin à Aa iGazette de Cologne :
« Les manifestations qui se sont produites
à Metz provoquent ici, non seulement de l'étonnement, mais on en a pris connaissance
avec le plus vif regret.
« Lorsque le gouvernement se décida sérieusement, malgré certaines appréhensions, à tenir compte des vœux des Alsaciens-Lorrains qui réclamaient une modification de la Constitution, il avait le légitime esnoir que cette marque évidente de
confiance aurait un autre écho que celui de
manifestations germanophobes.
« Dans les milieux parlementaires, où on
avait déjà passablement d'appréhensions
contre le projet, les sympathies envers les
Alsaciens-Lorrains n'ont pas augmenté. »
— Havas.
FIN DE LA ) .nmP.nE HEURE
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Le pape et les fêtes du cinquantenaire
S'il faut en croire le correspondant romain de la Croix» le Vatican observera au
cours de l'année jubilaire (1911) qui célèbre l'unité italienne et le vote par le Parlement de Turin de Rome capitale plus
qu'une attitude de réserve, une sorte ae
deuil.
..
■
Il n'y aura au Vatican ni réceptions d'apparat 'au cours de cette année, ni audiences do pèlerinages, ni réceptions des souverains qui viendraient à Rome à 1 occasion du cinquantenaire de l'unité italienne.
Sur ce point de la visite des souverains,
le Saint-Siège se montrera plus intransigeant que jamais, d'après ce qu'on affirme
au correspondant de la Croix, puisque le
pape déclinera de recevoir même les souverains non catholiques bôtes du Quirinal,
qui jusqu'ici avaient l'accès du Vatican
sans autre formalité que celle d'un court
séjour préalable au siège de leur ambassade.
.
Cette fois, les souverains et chefs d Etnt
non catholiques qui viendraient assister
aux fêtes jubilaires ne seraient ni reçus
par le Souverain Pontife sous aucun prétexte, car, dit le correspondant de '»
Croix, « en venant 5 Rome dans les conjonctures actuelles, ils rehausseraient par
leur présence des fêfcs oui- ont pour objet
direct de célébrer la ^ijtift»
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Meurthe-et-Moselle, Meuse, Vosges
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l'Affaire
de "La Lorraine Sportive
Chez M. Samain, président
(Ce notre envoyé spécial)
Interview de M. Samain
•••• À la gare de Novéant, les voyageurs
ont défilé en queue-de-cervelas devant les
douaniers. Courte inspection de quelques
bagages. Puis je me trouve dans un compartiment déjà occupé par une vieille dame et par un immigré à tournure de maquignon.
Elle arrive de Savoie, la vieille dame.
Vingt-quatre heures en wagon. Elle gémit
de fatigue. Ça ne l'empêche pas de raconter ses impressions. Sapristi I qu'il fait
froid dans les Alpes. Comme elle craignait d'être bloquée au milieu des neiges,
elle s'est décidée à partir :
— Et qu'est-ce qu'on m'a dit,
à
Frouard ? On m'a dit que les « Prussiens » tapaient encore sur nos sociétés...
Toujours la police... Ça ne finira donc jamais... Ah ! j'en ai de la peine... Faire un
si long voyage pour recevoir des mauvaises nouvelles ! On est si bien, en France...
Le flot intarissable des confidences est
soudain heurté par la réponse de l'immigré :
— Que fulez-fus, matame ?... Le cheunesse, il tésopéit tuchurs... On afait vermé les bortes tu Derminus... Eh pien, ils
ont endrô quand même tans l'hôdel...
C'est bas pien, matame... Le bolice, il a
embêché le sgandale... »
Mais la digne Lorraine n'est pas convaincue. Son petit bonnet blanc s'agite —
et, jusqu'à ce que le maquignon soit descendu à la gare d'Ars-sur-Moselle, il fallait voir avec quelle fougue ma voisine
harcelait sans répit ce partisan de la
« manière forte ».
Après un mot de félicitations, nous demandons à la voyageuse si elle désire
connaître mieux les manifestations de dimanche soir i
— Tenez I voici les journaux de Metz...
Vous y lirez le récit complet.
— Merci, monsieur.
Et, comme si elle continuait la discussion avec l'interlocuteur disparu s
— Des Allemands comme celui-là, il y
en a fort peu dans les villages... Mais à
Metz, où j'ai été « établie » pendant près
de trente ans, j'en ai connu assez pour
savoir de quoi ils sont capables... Le gouvernement ignore souvent les actes de ses
fonctionnaires... On pousse à la révolte.
La jeunesse se fâche ; elle résiste... Moi
j'approuve... »
La génération qui a vu la guerre, qui
en a subi les premiers effets, fléchissait
sous le poids écrasant du désastre. La
jeunesse actuelle se ressaisit ; elle prend
conscience de sa force... Et puis, nous
avons si souvent raconté les douloureux
événements qui saignent dans notre histoire que toute cette enthousiaste et belle
jeunesse frémit au moindre incident. Point
n'est besoin de prononcer les paroles de
haine, les discours d'excitation. A quoi
bon ? Les fautes du pangermanisme, ses
erreurs, ses provocations servent mieux
la cause lorraine que toutes les conférences, toutes les harangues, toutes les fêtes
commémorât i ves.
— Ah ! on veut nous embêter... Soit !
nous allons rire... »
En chantant les airs proscrits, en sonnant allègrement les marches françaises,
les cortèges de gymnastes traversent
Metz ; ils arborent leur gaieté comme une
cocarde, et cela impressionne.
— Je vais vous raconter un fait dont j'ai
été témoin, un matin de l'an dernier, ajouta ma compagne de voyage.. La Lorraine
Sportive avait fixé son point de rendez-vous
sur une des places principales de la ville,
avant de partir pour Ars-sur-Moselle.. Les
clairons se firent entendre ; ce furent le
« rassemblement », le « garde à vous », puis
les refrains qui précèdent la formation de
la colonne.
Un officier prussien assistait à ces joyeux
préparatifs :
— C'est un peu trop français, tout de même,murmura-t-il... mais n'importe ! c'est si
joli de voir une jeunesse comme celle-là...
A la bonne heure 1 »
Combien de fois les Allemands n'ont-iîs
pas fait chorus, quand les sociétés locales
défilaient en chantant le Chœur des Girondins ;
Mourir pour la patrie
C'est le sort le plus beau !
M. Samain.président de la Lorraine Sportive, dirige un commerce d'épicerie en gros.
Il consent à nous recevoir dans son cabinet
de travail dont le buste de Napoléon, posé
sur un meuble, constitue un des principaux ornements.
— Ainsi, nous aurions dû céder aux injonctions de la police, nous incliner devant
l'arbitraire, tolérer une flagrante illégalité ?... Non, je n'ai pas supporté cela. Mes
amis ont protesté avec moi..
Le président de la vaillante société est un
homme jeune. Trente ans à peine. Une fine
moustache brunit sa lèvre ; la clarté du regard brille derrière le loïgnon, la voix vibre en accents pleins de sincérité. La taille
est élancée ; des bandes alpines sanglent les
jarrets :
— Nous cultivons beaucoup le sport. Ma
société se divise en plusieurs sections :
boxe, escrime, foot-ball, gymnastique... Nos
sociétaires ont formé aussi une fanfare de
45 exécutants, un orchestre... Plusieurs de
nos membres appartiennent à un groupe de
clairons, de tambours, de cors de chasse...
En tout, la Lorraine Sportive compte plus
de 350 adhérents actifs et 800 membres honoraires... Notre concert de dimanche dernier à l'hôtel Terminus aurait remporté,
comme d'habitude, un très grand succès...
Les autorités, la police, ont naturellement
pris les mesures nécessaires pour contrarier nos projets.. »
M. Samain relate alors par le détail ses
démarches chez le président de police, les
exigences administratives :
— La loi de 1908 sur les associations stipule que les réunions privées peuvent avoir
lieu librement... J'ai envoyé un avis, j'ai
soumis une partie de notre programme ;
j'ai montré autant desprit de conciliation
qu'on en pouvait montrer ; mais je n'ai guère été payé de retour... La police voulait
des incidents ; elle a réussi.
— Quelles seront les conséquences des
manifestations ?
— Je l'ignore. C'est une affaire de police
correctionnelle. Mais les excitations, les
commentaires de la presse pangermaniste
s'efforcent de grossir l'importance des manifestations... La répression, — ajouta en
souriant M. Samain, — peut aller jusqu'aux
assises et me conduire même sur les bancs
de la Haute-Cour, à Leipzig...
— Espérons qu'on n'ira pas jusque-là1.
— Il faut s'attendre à tout... Les plus
clairs résultats des légers troubles de dimanche se manifestent dans l'élection, à la
mairie, de M. Forêt. Les indigènes ont fait
taire leurs préférences politiques ; ils ont
cessé d'être enfin les dupes et les victimes de
ces petites querelles entretenues avec soin
à Metz ; ils ont réalisé un « parti national ».
Je compte bien que cette union sera féconde en enseignements et que nos amis ne
perdront plus leur temps en vaines chicanes quand il s'agira de préparer le triomphe des idées qui leur sont chères.. »
Maintenant, les fanfares a trop françaises » Gunt bannies de Metz. Elles se réunissent le dimanche, à Jouy ou à Ara. Eles y
organisent en été leurs fêtes, leurs divertissements.
Nous arrivions à destination, dons celte
gare immense comme une cathédrale ;
—En France, nous dit encore la brave
dame, on s'occupe beaucoup de l'Alsace...
Tous les livres parlent de l'Alsace... Mais,
croyez-moi, la Lorraine montre autant d'indépendance, et elle mérite bien qu'on s'occupe d'elle. »
Nous avions bientôt la preuve que l'âme
lorraine reste impénétrable, qu'elle oppose
un bouclier sans défaut aux attaques incessantes, des exaltés du pangermanisme,.
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La SITUATION à METZ
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31 bis, faubourg Montmartre, à Parit
Chronique locale.. 1 60
Pour ce qui concerne les communiqués, notes, etc., s'adresser ou écrire à M le Secrétaire îe la liidact'ofi'
TÉLÉPHONE
__ Jcgfay/ #5 Janvier 1911
INSERTIONS
=— DERIIIERE HEURE —
raris, 12 janvier, 3 h. 45 matin,
Hfr
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4 50
5 »
8 »
l'attmummt est payable tfawnu», ii continue „u/aw« confcwe.
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_J©Ï7JI^
ABONNiatBNTS^
NANCY
Menrllic-et-Moselle, Meuse, Vosges
Autres départements
||
ACHILLE LIÉGEOIS.
***
D'autre part, notre correspondant particulier de Metz nous écrit :
« Toute la presse du pays commente
les incidents qui se sont produits dimanche.
La presse indigène, ainsi que nous l'avons déjà fait ressortir, adresse de sévères reproches à la police, qu'elle accuse
d'avoir fomenté, voulu, provoqué ces incidents.
La presse immigrée, par contre, prend
la police sous sa défense et pour un peu
elle regretterait que police et troupe
n'aient pas exterminé séance tenante ces
(c bougres » de Lorrains. Aujourd'hui, la
Meteer Zeitung pousse la complaisance
iusau'à rechercher et citer tous les paragraphes, articles de loi, prescriptions,
etc., susceptibles d'être appliqués contre
la « Sportive », et bien
entendu
les
amendes, la prison, la réclusion pieuvent tant et plus. Il n'y a pas lieu de s'acharner selon nous contre ce réquisitoire
fulminant et anticipé, nous espérons et
nous souhaitons pour les membres de
la « Sportive », qu'ils trouvent des juges.
Si l'on se met à rechercher les causes
initiales de ces- incidents, on ne peut
s'empêcher do les reporter sur la manière
d'agir de la direction de police de Metz.
Nous avons déjà indiqué le caractère privé de la soirée organisée par la « Lorraine sportive », chaque assistant était
détenteur d'une carte d'entrée. La police
conteste le caractère privé de cette soirée
à cause do cette particularité que certains membres, ayant reçu plusieurs cartes, les distribuaient selon leur bon plaisir, et qu'il était en outre excessivement
facile de se procurer ces cartes.
Ello
feint d'ignorer, en la circonstance, que
pareille chose se produit à toutes les soirées, concerts, bals, etc., organisé? par
les sociétés allemandes, sans que jamais
on ait songé à intervenir. Et puis, 11 y a
un précédent, des précédent*.
k
Chaque année» la « Lorraine «pcrtiye. y \
- _
donne off concert, S ses membres. Pour-i
quoi cette année justement a-t-on trouvé
moyen d'intervenir, alors que les années
précédentes ces soirées ont pu avoir lieu,
et qu'aucun accident ne se soit jamais
produit i
Mais on voulait un incident, on voulait une raison d'intervenir, et pour cefaire, on a attendu que tout soit organisé
pour la soirée ; on a placé le président
dans l'impossibilité de contremander la
soirée. Lorsque le monde aifluait, il
était trop tard. Du côté de la police, par
contre, tout était prêt ; on étaH au*
aguets et je n'en prends pour preuve que
l'entrée, en groupe, des huit agents sur,
la scène. Donc, on les tenait en réserve.
Mais le fait le plus intéressant à retenir
c'est la leçon qui se dégage de ces incU
dents.
Il y a d'abord le réveil plus accentué
que jamais de l'âme lorraine. Après les
jours de Noiseville (1908) et la tolérance
dont le gouvernement a fait preuve en
cette circonstance, on avait espéré une
ère de liberté. Et effectivement une année s'était écoulée, qui a vu éclore la
(c Lorraine sportive » et d'autres sociétés
similaires dans nos campagnes.
Année de paix et d'estime réciproque/
On reconnaissait sans ambages les libé-;
ralités du gouvernement, on parlait déjà?
d'une ère Zeppelin. Mais vinrent les at-taques contre nos société? indigènes de
la part des journaux pangetmanistes, attaques qui gagnèrent en violence de jour,
en jour et qui eurent pour résultat de
motiver d'abord une crainte chez
nos
gouvernants.
Wissembourg n'était déjà plus Noisseville i Timidement d'abord et rigoureusement ensuite, le gouvernement
donna
suite aux sommations de plus en plus au«
toritaires et menaçantes des pangermanistes.
Malheureusement on
avait compta
sans le caractère lorrain. Le résultat obtenu fut tout autre que celui désiré. Notre jeunesse, qui a suivi les classes des
collèges allemands, qui a servi dans l'armée allemande, y a appris entre autres"
choses à mieux se connaître.
Les attaques renouvelées de ses advew
saires ont trouvé un peuple prêt à la riposte, jeunes ci vieux affirmant nette-,
ment leur intention de maintenir leuiv
Place au soleil, La crainte du gendarma,
s'est évanouie et les manifestations de dimanche
montré cette police faut
vantée, que l'on croyait invincible,
débordée, impuissante et obligée de recourir,
à la troupe armée — ce qui ne se fait
quà la dernière extrémité — contre une
population inoffensive, désarmée et dont
l'unique but était de jouer une bonne niche à cette police qui l'avait provoquée.
Voilà où en sont les choses aujourd'hui.
On peut affirmer sans crainte que depuis deux ans la germanisation a subi
dans notre pays une défaite désastreuse,
et le régime nouveau — le régime de la
main do fer — est en train d'en briser
les dernières attaches.
Hier encore, la nomination d'un Lorrain
au poste de maire de Metz est très caractéristique. Depuis près de trente ans, la mairie de Metz était administrée par- un Allemand et il semblait bien que l'on dût renoncer pour toujours à voir un indigène à sa
tête. Or voici que d'un brusque mouvement notre édilité secoue de ses épaules un
joug qui lui pesait par trop et choisit un
Lorrain de vieille souche comme maire. On
conçoit le redoublement de fureur chez les
Allemands. « Deux mauvais jours », écrit
la Lothringcr Zeitung : dimanche les manifestations de la « Sportive », lundi l'élection du maire de Metz.
Deux bons jours, pourrions-nous répondre, si notre situation n'en demeurait —
nonobstant, la prétendue constitution s*
particulièrement triste.
Finissons par une note pittoresque î
« Les incidents tels que ceux qui se sont
produits dimanche à Metz ont toujours un
eôtû comique. On s'est beaucoup amusé dimanche de l'incident suivant : Place d'Armes, la troupe, baïonnette au canon, exécutait UDC charge contre les manifestants. De
la foule, un vieux à l'impériale blanche,
ancien soldat de Mac-Mahon, septuagénaire, s'avance et s'ormant de sa canne il se
met bravement à la parade devant le Prussien en prononçant ces mots : « Touche 1 je
suis un soldat d'Afrique et de Solférino !»
Ce disant, le vieux briscard s'escrime en
une série de mouvements, tant et si bien
que le Teuton ainsi tenu en respect l'abandonne et va charger ailleurs.
***
Rue des Clercs, les manifestants rencontrent un officier qui, entendant les chants
français et les cris de « Vive la Lorraine »„
ne peut s'empêcher de pousser cette exclamation : « Dreckige Franzosen », ce qui signi-»
fie « salée Français ». Il n'a pas plus tôt
achevé qu'il reçoit une de ces tripotées dont
il conservera certainement un cuisant BOUT
venir. »
LE GENERALLYAUTEY
MARSEILLE. — Le général Lynutey est arrivé ce matin à Marseille, venant d'Oran
par le paquebot Duc-dc-Éragance, de la
Compagnie Transatl.inttqù?. îl partira demain matin pour Toulon et Nice <t"<">ù il se
rendra directement à Paris. - Havas.
2
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L'EST
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artS-iaa-^^
Eahos du congrès eônMori^
BnlvsrsHô
Baucy ,
En réponse à un télégramme do M. A.
Le conseil do l'Hùlvoraiô a tenu une
Papetier, que nous avons {publié, nous
'mnortanto eoance lundi 0 courant.
recevons la lettre suivante :
H a d'abord onroetstré-los déççpts 4u 30
K Vézeliso, lo 11 janvier 1911.
.lécembre. nommant., à la Faculté
de
Les détails
« Monsieur le directeur,
irait, MM, Senne ot Roland, professeurs
LitJ.K. — A cinq heures, (es coJbarcts
« Dans son numéro 3529. du 10 janvier, le droit romain ot ilo droit administratif,
SOiio ouvert.» ; ils sont ... atô re*iplis par
l'Est réjuibllcain reproduit un télégram:t M. Brocard, professeur adjoint d'écoLES
ACCIDENTS
les curieux qui s'étaient cacké* dans I inme de M. Papelier, ancien député, di- «omie poMtiquë : à la Faculté des scienEnseveîï3 sous l'avalanche
sant, : « Je réclama à M.Florentin une rec- ces, M. Husson, déjà professeur à Caen,
térieur des immeuble*. LOB curioux appaBERNB. — Après un travail pénible et danraissent aux fenêtres.
tification. Je no fus jamais convoqué au et wansrféré a Nancy, dans la chaire de
On signale l'arrivée du pére et du frère gereux, on a retrouvé, au fond d'un ravin, congrès. »
sfilcul différencie} ot intégral (M. Pierre
Les journaux du département avaient
de Thain, lo garçoa de recettes assassiné, les victimes d'nno avalanche qui s'était profîoutroux étant, sur sa demande, nommé
duite
le
matin,
à
Ricnthal.
anoncé
qu'un
congrès
se
réunirait
a
Nanvenus pour assister à, l'oxécution.
X Poitiers) j a la Faculté des lettres, M. EsIl
y
a
trois
morts
et
un
blessé
grièvement.
cy lo 7 janvier. M. Papelier ne l'ignorait
5 heures 1/4. — M. Delalé, juge d'insève, professeur adjoint de littérature frantruction, arrive en automobile, accompa- Explosion dans une fabrique do poudre pas : d'un autre côté, une séance do la çaise.
Société
centrale
a
agriculture,
dont
il
cet
gné de M. Dubron, bâtonnier dos avocats
Le recteur annonce ensuit? qu.? le transBUENOS-AYUBS. — Une explosion a détruit
de Douai et défenseur de Favier.
la fabrique do poudre de la ville de Saint- le président, devait avoir lieu dans la fert des services géologiques do la Faculté
Ils pénètrent dans la prison dont la Martin. 12 cadavres ont été retirés des dé- matinée du même jour.
les sciences dans une partie de l'ancien
porto se referme aussitôt.
J'étais donc fondé à croire que M. Pa- rrancl séminaire est accompli. LUntversicombres, et l'on waint qu'il n'y en ait d'aupelier
était
a
Nancy
et
c'est
au
lieu
ha
5 heures 20. — On amène le feurgon tres, — Havas,
ïi i\ désormais un Institut de géologie qui,
bituel des séances de la société que,
contenant la guillotine. U est suivi d'un
comme installation, peut soutenir toute
qu'il y ait pour moi une obligation quel- îomnaraison ; pour l'organiser pariaitetiacre vide, sur le siège duqwal a pris plaVIOLENT INCENDIE EN AMERIQUE
conque de le faire,mais pur pure courtoi
ce un aide du bourreau.
jnent., on peut compter sur son directeur,
CINCINNATI.
—
Un
violent
incendie
a
éclasie, je lui ai adressé une lettre lui rap
M. Deibier et doux aides descendent du
M. Nickiès.
fourgon. Aussitôt, à la lueur d'une grosse té à Cincinnati. Les perles sont d'un mil- polant, « a toutes fins utiles », que h . Les locaux devenus disponibles dans les
congrès se réunissait a deux heures 4e '«àtiments de la pkieo Carnet, au nom de
lanterne, commence le montage de la guil- lion de dollar». — Havas.
l'après-midi, au Casino. — M. Papetier la rue- de Serre et de la rue de la Ravinclle
lotine qui a lieu tout auprès du mur du
LES TREMBLEMENTS DE TERRE
n'assistant, pas à la séance, n'a pu ôtro •serviront ù l'agrandissement de doux autres
palais et_à côté de la porte de la prison,
touché par ma communication. J'ai, du services : la zoologie, la place faisant déM. Deinlcr est en pardessus et est coiffé
SAINT-PÉTERSCOURG. — D'après une dépêd'un chapeau me'.on.
che de Prczewal/.k, le tremblement de ter- reste, dit tout ceci au congrès, qui a pu faut h M. Cuénot pour ses recherches si in5 heures j. — On apprond que Favier re du 4 janvier n'aurait pas causé de dégftt3 apprécier.
téressantes sur le cancer do» souris ; et
J'ai agi avec loyauté, M. Papeilor re- l'Institut agricole et colonial, qui, sous la
dort d'un profond sommeil.
notables dans cette région. Il n'en serait pas
6 heures 20. — Le réveil du condamné de même, malheureusement, sur une des grettera peut-être que sans vérification direction de M. Gain, a pris une importana lieu.
rives du lac (TlssyUoul, où cinquante per- préalable, il ait opposé une dénégation ce de plus en plus grande, depuis la créatroc» formelle
Pénètrent dans la œllule : MM. Cheuzy, sonnes auraient péri. — Havas.
tion, en 1902.
J'ai l'assurance, monsieur le direcleur,
procureur de la République ; Cnuvvez,
Le recteur rappelle ensuite au conseil la
quo
vous
voudrez
bien
reproduire
ma
résubstitut ; Richard, secrétaire général de*
mission rie M. Senne, l'été dernier, dans la
TIRAGES
FINANCIERS
ponse
dans
l'un
des
plus
prochains
nula préfecture ; Dubron et sun secrétaire ; I
péninsule balkanique, d'où il a rapporté de
méros de votre estimable journal.
Obligations foncières 3 % 1903
Dolalé, juge d'instruction et son greffier ; ;
mé-ueuses indications pour Lo commerce et
Et vous prie d'agréer l'expression dû l'industrie de l'E9t, aussi bien que pour nole gardien chef, le médecin et l'aumônier.
Le numéro 175,323 gagne 150,000 fr.
mes sentiments distingués.
Lo procureur de la République s'avance |
tre Université. En outre, tout récemment,
Le numéro 496,109 ga^-ne 30,000 fr.
A. FLORENTIN,.
vers Favier qui semble sommoillor ; il lui
un de nos maîtres de la Faculté des scienLes huit numéros suivants gagnent chaVice-président du conseil génèfeà, ces, M.Mauduit, a été appolé à Roustchouk,
dit :
cun 5.000 fr. :
Président
du
congrès
des
délê« Favier, réveillez-vous ; voire recours
en Bulgarie, pour l'organisation des servi42,148
87,30!) 177,802 256,051 344,013
gués sénatoriaux. »
en grâce est rejeté. J'espère que vous ferez :
ces d'éclairage public et privé, par l'élec352.S8G 570,470 576,541
preuve de courage, n
tricité ; jusqu'ici on s'adressait de préféFavier se dresse sur son séant, d'un air ;
rence, en ce pays, aux ingénieurs alleuoiiii^so s>as a»AICI»
calme.
Mardi soir, le tout Nancy commerçant et mands. M. Mauduii y a reçu le meilleur
Tn n R
Le procureur lui demando s'il a bien enindustriel se pressait dans le grand hall de accueil, ainsi qu'a Sofia, où il retrouvait de
PrfM ftm Dm. wars
tendu. Lo condamné répond très simplela Chambre de commerce, à la très intéres- ses anciens élèves do l'Institut électrotcch11 j»M.
11 jw».
ment : « Oui, j'ai compris ».
sante conférence de M. Brocard, profes- nique. D'autre part, plusieurs visites à
Rente n 0|0
»7 59
97 45
On lui apporte ses vêtements et il com- \rii«ns L'on
seur d'économie politique à la Faoulté do Nancy de personnes influentes de Bulgarie
lia* ..
1180 ..
mence à s'habiller avec Une tranquillité MèlrufoU'M*
droit do Nancy, sur « Le moyen de mieux ci do Roumanie font espérer a notre Uni•
620 ..
stupéfiante. Il se confesso à l'aumônier, Ilio Tiiilo.
utiliser nos banques ».
versité, unie à la Chambre de commerce,
1/65 ..
17(ii ..
1387 ..
1385 ..
puis il a un court entretien avec son avo- Susoowice
Au bureau avaient pris place MM. Met. et à la Société industrielle, un champ d'acBxf^ripiire 4 0i<»
01 57
04 95 tray, directeur de la Banque de France à
cat, et demande à entendre la messe.
tion fructueux en ces contrées.
luicsa MiiiBolulé 4 O|0 ....
97 80
07 <i>
6 heures 45. — La guillotine est prête ; Ut
Nancy ; Villain, président de la Société inEnfin, l'Université de Nancy vient d'être
Beern
467 .
le bourreau pénètre dans la prison pour Uni!» Mines
dustrielle de l'Est ; Sterne, président du associée à un projet d'Institut français à
SI9 ..
procéder à la toilette du condamné.
Syndicat des marchands de vins en gro* ; Saint-T'éterebourg.' L'idée est de M. Paul
Ilriansk
383 ..
380 ..
7 heures 27. — Favier sort de la prison, l'uro
Doumer, qui l'a exposée à Paris, le 23 dé«3 70
V3«0 Pignot, président de la Fédération des commerçants de Nancy.
G9f'> .
695 ..
cembre, -dans une réunion à laquelle assisaccompagné de l'aumônier qui lui présen- l$Hnmie oUomaiM),..,
Serbe
87 47
87 iO
te le crucifix.
Le conférencier exposa d'abord les rap- taient l'Ambassadeur do Russie en France,
ports des banques avec les commerçants et nos deux ministres des affaires étrangères
Le condamné descend posément les marTélé^i-auissuo cornusercSal
les industriels.
et de l'instruction publique, lo vice-recteur
ches de l'oscalier de la prison et d'un pas
(liourso dit commerce)
Il fit ressortir quo lo rôle des banquiers de Paris et le recteur de Nancy, ainsi que
ferme, presque sans être tenu, il se dirige CHiIffroS foutais par la maison Roger Bollackel Cio
ne devait pas seulement se borner a des diverses personnalités s'intarcs'aant à l'exvers l'échnfaud. Il s'arrête une seconde ;
Paris, 11 janvier, 1 h. 57 «oir.
avances de capitaux. Ils peuvent être pour panaion do la culture française dans
le
les aides du bourreau le saisissent. le jet- i
COI'IIANT
4 MAI.
les commerçants et industriels des caissiers monde slave. M. Doumer n'a pas eu de peitent brusquement sur la bascule. Le cou- Avoines (100 til.!
19 55
20 10
Blés (KHI kil.l
28 ..
27 90
capables de leur rendre, pour la conserva- ne à faire agréer en hau* lieu son projet,
teau glisse, la tête tombe dans lo panier.
37 10
87 23
tion de leurs capitaux temporairement dis- au cours d'un voyage à Saint-Pétersbourg.
La foule pousse de longs cris : « A farines (tuukiî.l
COURANT
DKHNdîH
ponibles et aussi pour les paiements, des Selon toute probabilité, les importantes
mort ! » pendant que les gendarmes la dis- Lin
105 ffl
95 75
services excellents. Le conférencier montra fonctions de directeur du nouvel Institut
persent. — Havas.
II .i!es(inokl1.1.
67 25
69 ..
par des chiffres qu'aux Etats-Unis et en An- français dans la capitale de la Russie se,
■»» »
Alcsoî <i'h«otol.)
.
53 50
51 ..
gleterre les industriels et commerçants de ront confiées à un de nos jeunes maîtres
Suores
30 63
31 37
toutes les classes de la société ont pris l'ha- de l'Université de Nancy.
bitude de déposer dans les banques les
Faculté des lettres
moindres sommes disponibles et d'effectuer
Cours publics
tous
leurs
paiements
par
l'intermédiaire
DE NOTRE PRECEDENTE EDITION
Jeudi 12 janvier, à quatre heures et dedes banquiers.
M. Brocard montra les avantages directs mie. — Littérature allemande. — M. BeParis, 11 janvier, 3 h. soir.
et immédiats qui résulteraient pour les in- noist-Hanappier : Gœthe et l'immortalité de
dustriels et commerçants français de l'a- l'âme. — Vendredi 13 janvier, à quatre heuLE DISCOURS PICHON
res et demie. — Histoire de l'Art. — M. Perdoption dos méthodes anglaises.
IMPATIEMMENT ATTENDU
En déposant leurs fonds dans les banques drizet : Le réalisme dans l'art alexandrin.
EN RUSSIE
ils échapperaient à tous les désagréments, — Samedi 14 janvier, à quatre heures et doNous avons dit hier que la chasse a tir ft tous les travaux, à tous les risques qu'en- mie. — Archéologie gaho-romaine, — M.
SAisT-PÉTERSBOimG. — La presse et l'opinion publique attendent, avec impatien- serait formée le 15 janvier en Meurthe-et- traîne pour eux la gestion de leur caisse à Grenier : La Gaule cisalpine ; les stations
domicile.et spécialement à la visite des gar- lacustres et les tenamares.
ce, le discours que doit prononcer M. Pi- Moselle, Meuse et Vosges.
A cette date, elle sera aussi close dans çons de recettes des banques qui, les jours
Club-Alpin français
chon, ministre des affaires étrangères de
Excursion pour sxieurs à Uôrardmcr. —
France, au cours de la discussion du bud- l'Aube, la Côte d'Or, la Marne, la Haute- d'échéance, viennent en procession les reMarne, le Haut-Rhin, la Haute-Saône et lancer chez eux aux moments les plus inop- Départ samedi U janvier, à 6 heures 10 du
get do son département.
On estime que M. Pichon doit préciser l'Yonne, pour ne citer que les départe- portuns, et souvent leur enlever leur mon- soir, arrivée à Gerardmer à 9 heures 05.
naie, aux risques d'erreur dans les paie- Hôtel do Paris. Des excursions seront orgaque de l'entrevue de Potsdnm est résul- ments les plus rapprochés de nous.
Mais la clôture aura lieu seulement le 29 ments, aux risques d'incendie, de vol et nisées le dimanche pour skieurs exercés et
tée une entente russo-allemande qui ne
modifie en rien la situation réciproque de janvier, dans le plus grand nombre des d'assassinat. Les paiements pourraient pour débutants.
dénartements, parmi lesquels l'Aisne, les s'effectuer de la façon la plus rapide en doDépart de Gérardmer à 8 heures du soir
la Russie vis à vis de la France.
Le gouvernement et la diplomatie rus- Ardennes, Seine, Seine-et-Marne, Seine-et- miciliant les lettres do change et les chè- et rotour à Nancy à 10 heures 46.
ques dans les banques, c'est-à-dire en menPrière de s'inscrire au siège social, 15,
ses ne sauraient admettre qu'une amitié Oise.
Le transport et la vente du gibier tué tionnant sur ces titres qu ils sont payables rue Gilbert, avant, vendredi à midi.
russo-allemande puisse influencer sur la
Rendez-vous à la gare samedi ' 5 heures
solidité de l'alliance franco-russe et de la avant la fermeture seront tolérés jusqu'au chez les banquiers et par leur intermédiaisurlendemain des dates de clôture à mi- re.
45 du soir (signature de la feuille). Se mutriple entente. — Havas.
Le conférencier montra le réel avantage nir des insignes ot du carnet. Dépense apdi. Cette tolérance s'étend au gibier prode l'étranger, à condition qu'il soit qui résulterait du système pour les ban- proximative, ^0 francs. Emporter un repas
L'AFFAIRE BîJRAND ET LE CONSEIL venant
parvenu à destination avant l'expiration quiers : Augmentation de leur capital de troid à consommer dans le train.
MUNICIPAL DE TOULON
travail, économie sur les frais d'encaisse-,
de ce délai de 36 heures.
— Projet de promenade pour le dimanche
A propos d'une information Havas, où
Les espèces de gibier indigène importées ment. Mais il n'est pas douteux qu'une ré- 15 janvier. Rendez-vous à une heure au teril était dit « que la majorité du conseil de l'étranger, à destination de départe- forme de nos mœurs dans ce sens profite- minus des tramways suburbains, rue des
municipal de Toulon s'était déclarée an- ments où la chaase n'est pas close, pour- rait aux industriels et aux commerçants. Qaatre-Eglises départ à 1 heure 10 ou a
tirevisionniste »,nous recevons d'un do nos ront traverser sous plomb de douane les
Les banques, ayant des capitaux plus l heure 1« do la station Montet Jeaimecompatriotes, conseiller municipal de départements où la clôture a été pronon- bondants en prêteraient davantage et a, d'Arc. Arrêt à Brabois. Excursion.
cette ville, une longue lettre où notre cor- cée
de meilleures conditions. Cette conférence,
Vandœuvre, plateau d'Houdemont- Arrêt
respondant nous explique qu'il n'y a pas
suivie avec le plus grand intérêt, se termina à La Ronchère, où l'on tirera les RoLs. Reeu. en fait, de vote anli révisionniste, mais
vers neuf heures et demie, au milieu des tour a Nancy à pied ou en chemin de fer
seulement une constatation que ce n'était
applaudissements.
(pour 6 heures).
ni le lieu, ni la place, à ta mairie, de
M. Julien Félix, garde domanial des
Prévenir M. George, 36, rue de la RaviAu
bureau
do
bienfaisance
s'occuper du cas Durand.
eaux et forêts de 2» classe au poste d'Etinelle, ou 19, rue Saint-Georges, samedi 14
Nous
apprenons
que
M.
Le
Monnier,
La lettre en question est de M. k' doc- val (Vosges), est appelé avec son grade
janvier avant onzo heures du matin.
teur A. Hagen, médecin consultant à et sa classe à la maison forestière de Côte professeur à la Faculté des sciences,vient
d'être nommé vice-président du bureau Chambre syndicale patronale des (SasîSeas'S
Plombières, conseiller municipal de Tou- do Senones, à Senones.
ci.: Nancy ci ua la région
lon.
M. Pierron Georges-Emile, garde doma- de bienfaisance, en remplacement de M.
La distribution dos prix ae l'Ecole des
nial de 2° classe au poste de Chatel, est Lallement, décédé.
apprentis tailleurs a ou Heu dimanche 8
LE MINISTRE DE LA MARINE
appelé avec son grade et sa classe à la
Fête de l'Amicale du Nouveau-Nancy
janvier, à 4 heures du soir, en le grand
A BREST maison forestière de Straiture, commune
Samedi soir.salle do l'Eldorado, l'Ami- nall de la Bourse de commerce.
de Ban-sur-Meurthe (Vosgos).
BREST, 11 janvier. — Lo ministre do la
cale laïque du Nouveau-Nancy a donné aa
La séance fut ouverte par le président
M. Antoine Martial-Victor, garde doma- première tète annuelle qui a obtenu un
marine, accompagné de 2 officiers d'étatdu syndicat, M. Poulain, qui remercia
major, est arrivé ce matin à Brest à 7 heu- nial de 1" classe à Triaucourt, est appelé brillant succès.
toutes les personnes qui prècent leur conres 30. Il a été reçu par le vice-amiral de par mesure disciplinaire à la maison fo;
Parmi la nombreuso assistance se trouMarolies, préfet maritime, et par M. Morlu, restière d'Houdreville, commune de La- vaient MM. Bovier-Lapierre, représentant cours à l'œuvre.
La parole est ensuite donnée à M. Vosadjoint au maire, qui l'a salué au nom de chaussée.
M. le préfet ; le commandant Goëtz.repré- gein, directeur de l'écule^ qui trace les
la municipalité.
sentant M. lo général commandant lo 20° avantages et les bienfaits de l'écolo.
BREST, 11 janvier. — Lo ministre de la
corps ; le commandant Deloche, le capi taiLa lecture du palmarès a ensuite lieu :
NANCY
marine s'est rendu à 8 heures et demie,
ne Cornillon et le lieutenant Bruant, ui!'jPremière catégorie. — 1er prix : Rayavec sa suite, à l'arsenal et s'est aussitôt
gués par lo colonel du 79".
mond Muller, 30 fr. et uno médaille d'ardirigé vers le bassin de Pontaniou, où se
M. Panigot, président de l'Amicale ; M. gent, offerte par la Société industrielle de
TEMPS
trouve le cuirassé Danton. L'amiral Boué
Raoul Bigot, de l'Amical Ory ; Deloche et l'Est ; 2e prix, Zaenguerlé, 25 fr. et uno
Mercredi,
nous
avons
eu
un
brouillard
de Lapovrère est monté à bord du cuirasIleyde, fondateurs de l'Amicale ; Petitcosé et s'est rendu compte des avaries peu extrêmement pénétrant et bien que la gelée las, trésorier ; Kopp, président de la com- médaille de bronze, offerte par la Société
n'ait pas été très forte le matin, le froid mission dos fêtes, et Warcolier, secrétaire industrielle de l'Est ; 3° prix, Roinert, 25e
graves dn bâtiment.
francs ; 4" prix, Clerc Victorin, 20 fr. ; 5
n'en était pas moins rigoureux.
L'amiral a visité les magasins de l'atede l'Amicale.
prix (encouragement), Renggli aîné, 10
lier central incendiés lo mois dernier.
Après quelques paroles de M. le prési- francs.
Dipfiche météorologique
Il a. constaté encore l'état avancé des
dent, M. Bovier-Lapierre a exprimé à la
2" catégorie. — 1°' prix, Rouleau, un liClermont 771, Brest 76G. Dépression Ecos- jeuno Société les sympathies de M. le prétravaux du cuirassé Jean-Barti de 23,000
vret de caisse d'épargne de 20 fr., offert
se, forte pression Suisse.
tonnes. — Havas.
fet, puis eut lieu un concert au cours duProbable : Vent d'entre Sud et. Ouest, quel se sont fait applaudir plusieurs chan- par les membres du conseil patronal de
prud'hommes ; 2° prix, Picard, 15 fr. ; 3"
pluie,
temps
doux.
teurs, MM. Schcnal et HciWer ; on a aussi prix, Poirot et Renggli jeune, 12 fr. ; 4"
LE FEU A LA 8EYNE
Ottsl<USA TU)NS MiïTKOROT.OC1 TQ1 'F.S
particulièrement
remarqué
une
fantaisie
TOUT.OS. — Le feu a pris dans l'entrepôt
prix (ex-ajquo), Michel Auguste et Vignede la Maison dos aîannsina Réunis
sur Faust, piano et violon, exécutée par ron, 10 fr. ; 5e prix, Kauffmann, 5 fr.
des vidanges et des balayages des conEnregistreur
Richard
Mlle Lucie Dabut, et le jeune Roger Heydo,
cessionnaires de ces services à la Seyne.
L'école dispose encore de dix places.
Do 11 jaar., g h. soif, sa lî janv., 8 h. im | a de l'Amicale du Nouveau-Nancy.
Onze chevaux ont été brûlés vifs. Le 8" i i
Prière aux familles désireuses de placer
A la fin de la séance, une agréablo sur- leurs enfants de s'adresser chez M. Vosrégiment d'infanterie coloniale avait enprise a été ménagée au public par la visite gcin-Chibout, directeur de l'école, 48, rue
voyé une compagnie sur les lieux pour
inopinée de MM. Lebrun, Grosdidier, Mé- Gambctta, Nancy.
assurer le servico d'ordre. — Havas.
quillet et Abel Ferry, députés, et Schc-rtzCr,
—- Chez les employés
conseiller général, qui passèrent la revue
LE VOYAGE DU ROI D'ESPAGNE
des jeunes gymnastes, aux accents de la
Ce fut une charmante fête de famille
n
:
MEUT.I.A. — Le roi d'Espagne et sa suite
Q
quo la matinée organisée dimanche dans
Marseillaise et le chant de l'Amicale.
sont allés en automobile visiter les détache- 151 -j-O
~
Un bal dos plus animés clôtura cette les salons Walter, par le comité do l'Uments ; ils ont poussé jusqu'à Yazanem, poToi<»
nion syndicale des employés, pour les encharmante soirée.
sition avancée au sud-ouest de Melilla.
(>
Le tirage de la tombola au profit de l'A- fants des sociétaires.
MEMI.U, 11 janvier. — Le général TouRien no fut négligé pour amuser et
micale, a été remis à une date ultérieure.
téo, commandant par Intérim la division
o
charmer les petits et même les grands :
d'Oran, et qui s'était rendu à Melilla pour
?"
CREME BERTHUIN, hygiène de la peau, arbre do Noël tard venu, mais rosplendisy saluer le roi d'Espagne, s'est embarqué
sant.dlstributions de friandises, programo
évite rides, boutons, taches, irritations
sur le croiseur Du Chayla pour retourner W - é
à il
<» me amusant, ot, enfin, une tombola qui
à Oran. Il a éié reconduit à" l'embarcadère
»
»
combla de jouets tout ce petit monde.
o
è T
-.
par toutes les autorités. — Havas,
Ligue
de
l'enseignement
7^0
'-9 -((■•-( >T-j
---•»
La partie récréative, ouverte par une
La quatrième conférence do l'exercice brillant* improvisation au piano par M.
GRAl'DE REVUE NAVALE
1910-1911 aura lieu dimanche prochain 15 Weber, se continua par des auditions de
LE FERROL (Espagne). — On annonco que
janvier, à quatre heures, au grand salon phonographe. Puis ce fut ensuite une rele mois prochain une grande revue navale
de l'hôtel de ville. Pour cette séance,le co- marquable séance de prestidigitation qui,
Jeudi 12 janvier. — 12e jour de l'année.
à laquelle pren Iront part 21 cuirassés et 9
mité a fait appel à l'un de nos plus distin- pendant plus d'une houre, plongea les jeucroiseurs anglais, ainsi que l'escadre espaAujourd'hui : saint Fréjus. — Demain : gués concitoyens qui, il y a quelques se- i nes invités dans la joie.
gnole, aura lieu au Ferrol. Le roi d'Espa- saint Félix.
maines, faisait apprécier son beau talent
A peine la tombola fut-elle tirée, quo le
gne passerait cette revue, accompagné de
Epltêmcrides lorraines : En 1776, transla- à Paris dans des conférences sur l'histoi- vaillant pianiste attaquait uno entraîM. Canalejas et du ministre de la marine tion du Présidîal de Nancy par Louis XVI. re de l'art. M. Réau, professeur à la Fanante polka, et un bal animé s'ensuivit.
— Havas.
A quatre heures un quart. — Cercle mi- culté des lettres de l'Université de Nancy,
L'heure du dîner vint, hélas l trop tôt
litaire : Conférence aux officiers de réser- a pris, pour dimanche prochain, pour su- dore cette fête cordiale et charmante.dont
LA SITUATION DE l.A PERSE
ve.
jet : u Un chef-d'œuvre de peinture au tou9 les assistants, petits et grands, garLONDRES, 11 janvier. — Lo consul de PerA huit heures et demie. -- Brasserie des musée de Colmar ». La conférence sera deront un excellent souvenir.
so a communiqué un document portant, te Dotn... : Assemblée générale du Groupe La- accompagnée de projections. Il iwt permis
Les danseurs se sont quittés en se donsceau du gouvernement persan, ainsi que rnarche (153°).
de penser que le public nancéien qui &< nant rendez-vous au bal que l'Union synla signature du président du conseil et deA huit heures et demie. — Salle Foirel : savouré, le 15 décembre dernier, une si ex- dicale des employés donnera le samedi 4
mandant aux nations de protéger la Perse Soirée théâtrale.
quise sensation d'art, n'emportera pas
contro la Grande-Bretagno et la Russie. —
A une heure du matin. — Assemblée gé- une moins bonne impression lo 15 janvier ; février, à l'Eldorado. On sait quel est,
, tous les ans, le brillant succès du bal de
jOéi'ftle des garçons de café.
^prochain,
> T_va3.
l l'Union syndicale,
da
LE PRINCE JAIME DE BOURBON
Il janvier. — Le prince Jaime de Bourbon, chef d'escadrons aux
kussards de Grod-o, a quitté l'armée avec
le grade do ooleneJ pu» de» raisons d'ordre
privé. — Havas.
b BXBSuIIOTI QB I mm
SAiNï-Piniir.SBDWua,
Genférence surrutnlsttlwi^as bauqm
M
S»
nouvelles
diverses
!
Clôture de la chasse
latatioss d3 gardes forestiers
LE
QU'IL FAIT
LA JOURNEE A NANCY
-
11
i
I
Eocîâlô lorraine do photographia
La Société lorraine de photographie tiendra sa séance mensuelle le vendredi 13 janvier 1911, à huit houres et demie» du soir,
dans son local, 3, rue Blondlot.
Société de secours mutuels
daa ouvriers chapelisra de Nancy
La société do secours mutuels dos ouvriers chapeliers de Nancy donne soft bal
annuel lo 4 février 1911, salle de la RonaiS3ance, rue du Ruisseau, 79.
Nécrologie
M. Germain Arnaud, professeur de rhétorique au grand lycée do Marseille, chevalier de la Légion d'honneur, vient de mourir à l'âge do 55 ans.
M. Arnaud avait été professeur de rhétorique au collège de Lunéville.
Vol do linge
Pendant la nuit, des individus restés
inconnus ont pénétré dans la cour de la
maison portant le n» 72 de la rue MacMahon et ont dérobé des draps, des chemises, des flanelles, etc
Uno enquête est ouverte.
Vol de lapins
Pendant la nuit dernière, des individus
sont allés dévaliser la basse-cour de M.
Kapp, chemin du Placieux, et ont dérobé
huit lapins et huit.poules.
Plainte a été déposée entre les mains do
M. Nay, commissairo de police de la rue
do la Prairie, qui a cfuvort uno enquête.
Pour être à l'abri
Jules Poisson est titulaire d'une petite
pension qu'il s'empresse de dissiper lorsqu'il en a touché le montant. Comme il a
pu aussi apprécier le confortable de la maison d'arrêt et se trouvant sans asile mercredi matin, il brisa un arbuste de la Pépinière devant le gardien. Il fut aussitôt
arrêté et déféré au parquet qui l'a fait
écrouer.
Feu de cheminée
Mercredi, vers midi,, un feu de cheminée s'est déclaré rue Jeanne-d'Are, 113,
chez M. Nicolas, confiseur.
Los pompiers appolés, ont fait le nécessaire.
Les mendiants
Mercredi, à ouatre heures de l'aprèsmidi, Adolphe Karanoff. ûgé de 65 ans,
sans profession ni domicile, a été arrêté
rue du Bastion on flagrant délit de mendicité.
Abr.ttoir de Nancy
Animaux abattus du 2 au 9 janvier :
Taureaux, 19 ; bœufs, 131 ; vaches, 47 ;
veaux, 381 ; moutons, 643 ; chèvres, 3 ; cheyaux, 42 ; porcs, G02.
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AVIS
Nous informons nos lecteurs que lu M«i
jwvil (ic-s GHAUS&UiïES t KANCK,
66, rue Saint-ûizier, Nancy, prép»re pour
aujourd'hui Jeudi 12 Janvlot* et loura
suivants, une BSJse on vente avec
aiïA^O RABAIS ne (ous les ARTICLES i?wy*r«.
Voir aux élid.igis les nombreux iota
avmo wëdissîion tèo prix,
Sacîsîé
centrais
d'agrhriiQre
La Société centrale s'est réunie le samedi 7 janvier dernier, sous la présidence de
M. Michel, vice-président.
M. Papelier, empêché d'assister à la
séance, s'était excusé.
Fièvre aphteuse. — M. Marange donne
quelques renseignements sur les loyers de
fièvre aphteuse en Allemagne ; il signale
notamment que deux cas de fièvre aphteuse ont été constatés à l'abattoir de Metz.
Cette maladie prend une importance tellement inquiétante chez nos voisins de l'Est
quo le grand marché de bétail maigre de
Beriin vient d'être fermé- Los pouvoirs publics doivent porter toute leur attention
sur cette question, car si la fièvre aphteuse venait à envahir notre région, ce serait
encore une fois une nouvelle et énorme
perte nour l'agricultui'e et par répercussion un renchérissement du prix de la vie
oour le consommateur par suite de la diminution de ce cheptel national.
L'assemblée émet l'avis que le vœu adopté dans une précédente séance, soit à nouveau adressé au ministère de l'agriculture
en lui demandant instamment de prendre
toutes mesures nécessaires pour protéger
notre bétail contre le mal qui lo menace.
Chambra syndicale. — L'assemblée procède au renouvellement de la Chambre
syndicale de Nancy, ainsi que du bureau
de cette association qui est composé comme suit : Président, M. Ch. Viriot ; v'iceprésident, M .L. Michel ; secrétaires, MM.
C. Bailly et A. Gœtzmann ; trésorier, M.
H. Drarmier.
Règlement d'abatage. — M. Michel donne un compte-rendu succinct do la réunion
qui groupait les représentants des corporations intéressées au règlement d'abatago
de l'abattoir de Nancy. Cette question fera l'objet d'une nouvelle réunion de la
commission désignéo pour cette étude.
La nouvelle évaluation dîs propriétés
non bâties. — M. de Crevoisier signale
l'intéressante communication faite au Comice agricole de Toul relativement à la
nouvelle évaluation dans la commune de
Minorville et au travail préparatoire bien
compris effectué dans cette localité par les
classificateurs.
M. Bailly estime qu'on pourrait même
ajouter une évaluation provisoire avant
l'arrivée du contrôleur afin de discuter
plus efficacement avec ce dernier ; il dit
mie malheureusement, bien des commissions de classification sont loin d'apporter dans leur travail tout le soin désirable.
Une Question importante est, celle de l'estimation de la valeur locative dos bâtiments ruraux, car celle-ci doit venir en
déduction du prix du fermage pour l'obtention dn revenu réel do la propriété non
bâtie. Dans une précédonte étude à la Société centrale il avait été admis que la
valeur locative des b-ïtiments ruraux correspondait à environ 15 % du prix du fermage, non compris la maison d'habitation.
D'anrès une enrruête minutieuse, M. Bailly
s'est rendu comnte eue ce chiffre est en
dessous de la vérité ; il neut être onnlicable dans le rayon avoisinant les villes parce <me là la valeur locative du terrain est
très élevée alors que celle des bâtiments
reste sensiblement la même que dans les
exnloilationa éloignées des centres urbains ; mais pour ces dernières, la défalcation pour les bâtiments ruraux doit
être plus élevée surtout si l'on tient
compte mi'en rnlson de l'extension de l'élevage il faut de plus vastes logements
nour les animnnx et un plus grand nombre de clôtuvea pour les narcs. etc
Comme suite îi «a eomrmm'ioati'on. M
Baillv propose à KasuemhWe la résolution
suivante, mil est Montée à l'unanimité •
« Consirlè-f,,^ nn-ir.ortan^e en Meurtheet-Moselle des bâtiments d'exploitation, où
In mise en meules n'est qu'une exception •
Considérant l'extension obligatoire n>«
narties des bâtiments nff<W*s nu logemem
des animaux h l'écurie et en nlr-in air pasuite du dévpInn^PTiM-it de t'éWaire •
Cnnslrlprnnt l'extension ?! rlnnnPr b Cornte échéance, an Moment des ouvriers at
tachte ft l'evnloitntlnn ;
In Soei('»t4 oentr.iln' d'a^rionUiive r>Meuvth"-ft-MnsMlfi esH^p nnnr ,Vns*rnW<du dénariempnt ^e ATP„rihr>-f>t Moselle |>
valeur locative fiea Mtimpnts r„Vn„x no-omnris la mnisnn d'h.M.*tn«on
5 % (h
2
fermage inscrit rlrms lo ba'l. »
La séance est levée à midi
EN JUSTICE DEPAIX A MEC?
Un mariage moderne
Le mariage, dont Boaumarchais disait
qu'il était la plus bouffonne de toutes
les institutions sérieuses, semble vouloir
devenir une inlarrissable sourco do procès. On plaidait déjà pour en sortir aveo
fracas par la porto basse du divorce. On
plaide maintenant lorsqu'on y entre j<ap
l'escalier tortueux dos agences mutrimo»
Bialos.
A notre époque excessivement pressée,
I
«n no prend, plus le temps do trouver uno
fiancée on faisant valoir ses ckarnics
dans les soirées dansantes.
On a reewors à d'autres moyens.
Les damas v#nvc9 ou les jeunes filles
avec ou sans tacho lancent des invites par
petites annonces aux célibataires écœurés
d'une vlo de bâton do chaise et qui désirent prendro place humbles ot repentis
sous lo harnais conjugal.
Aux timides qui n'osent exposer leur
désir de convoler en do justes noces, à
coux qu'effare la pnrspeotive M'èlxiiichtr
10 premier pas, les a^enoes matrimoniale^
offrent leurs bons offices ; cependant, il
n'en va pas toujours sans désagréments.
C'est ainsi quo M. lo juge de paix du cantoa Sud. a rendu mardi matin son ju>
gement dans un de ces nombreux procès
que suscitent nos modernes façons d'accéder au mariage.
Un valet de chambre d'une trentaine
d'années, M. R..., se présentait dernièrement — en quôto d'un emploi — chez Mlle
D..., qui tient à Nancy un bureau do placement.
Au cours do la conversation, Mlle D...
s'intéressa de la situation du valet de
chambre.
—• Tiens, à votre âge vous n'êtes pas
encore marié 1
— Oh I j'ai bien le tomps do me mettre
la corde au cou. Et M. R..., vanta la vie
de garçon, ses heures de douce liberté,
exemptes do soucis et des tracasseries
d'une belle-mère.
Mais Mlle D... s'employa à lui dépeindre sous des couleurs riantes les agréments du mariage.
En excellents termes, elle lui parla des
douceurs du foyer, célébra la consolante
idée d'avoir un intérieur et une compagne
fidèle, toujours prête à s'attendrir sur
vos infortunes 1
Son éloquence ébranla les convictions
de M. R... qui, finalement gagné à la
sainte cause du mariage, avoua qu'il ne
délesterait pas d'avoir une femme, mais
que l'important pour lui était d'en trouver une.
Il fit comprendre que son âge ne lui
permettait guère de se faire un « béguin » du jour au lendemain. Sa moustache n'était pas conquérante au point
d'accrocher le cœur des beiles en pleine
rue et, sans être laid, cm ne pouvait cependant le comparer à coux que les femmes supplient, agenouillées, de vouloir
bien les épouser.
— Peuh 1 — s'écria Mlle D..., — qu'à
cela ne tienne, je me charge bien de vous
trouver une fiancée.
Ravi, le valet de chambre remit son
avenir entre les mains de cette obligeante
personne, après s'être au préalable engagé par écrit à lui verser 500 francs si elle
menait les négociations a bonne fin.
L'affaire ne traîna pas longtemps. Mlle
D... ne fut pas en peine de trouver une
jeune fille honorable que tourmentait la
crainte de coiffer sainte Catherine.
...L'entrée en ménage fut heureuse et le
couple savourait les délices d'une lune de
miel exempte de nuages, quand survint
Mlle D... avec le billet souscrit à son profit.
Aux réclamations qui lui étaient adressées, M. R... fit la sourde oreille et c'est
ainsi aue l'affaire vint devant M. le juge
de paix.
Par l'intermédiaire de son avocat, M.
R... se réclamant d'une jurisprudenceconstante, invoqua la nullité de son engagement commo étant contraire à la dignité du mariage.
M. le juge de paix, dans son jugement,
a admis cetto théorie et a déclaré sans
valeur le billet souscrit par M. R... au
profit de Mlle D..., d'autant plus —• dit
le jugement — que l'épouse de M. R... ne
lui apporta aucuno dot.
Mais ostimant que toute peine mérite
salaire, M. le juge de paix a condamnéle valet de chambre à payer à Mlle D...
la somme de cent francs pour les démarches qu'cllo fit et l'élomience qu'elle dépensa à vanter ses mérites en vue de lui
trouver une compagne.
Ainsi, dès aulourd'huî. M. R... sait ce
que sa femme lui coûte, mais seul l'avenir lui apprendra s'il doit se féliciter d'avoir fait un bon marché.— A. M.
COFFIIRft-FOItTft Fïî'JgSilT
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8, rue Saint-Georges. NANCtf
COUR
ETDE NANCY
D^ÂPP
Audience du 11 janvier
Infraction à expulsion. — Simon ValenHtt, âgé de 58 ans, domestique, sans profession ni domicile, fut condamné le 8 décembre 1910, par le tribunal correctionnel
do Nancy à huit mois de prison pour infraction à expulsion.
lu cour a élové la peine à un an de pri1
son.
Jeune tapageur. — Le jeune Jean-Philmne Sthal, âgé de 16 ans, garçon boucher
a Charmes, à la sortio d'un café en compagnie de camarades, avait fait du tapage..
11 fut condamné à 16 fr. d'amende par le
tribunal correctionnel do Lunéville.
La cour, réformant le juQ-ement l'a nequitté comme ayant agi sans ' discerment.
9t m© fkm©
qa© îe iff
BANUEME-NANCV
Malzévllle
Dans la soirée de mardi, vers cinq heures
et demie Eugène Gross, mineur, qui a des
motifs d animosité contre M. Louis Desmaiet, chaudronnier, se présentait à son do"ÎSS*' on ProWfant des menaces.
Mlle pesmaret, qui était présente, se saisit du tisonnier et en frappa Gross, qui fut
brutalement expulsé de la maison
Gross, furieux de cetto expulsion, brisa la
porte du logement à coups de pied et aveo
des bouteilles et rentra chez Desmaret Une
scène de pugilat s'ensuivit, des coups nombreux furent échangés et tous les combattants portent sur la figure les traces des
horions reçus. La gendarmerie, prévenue, a
ouvert l'enquête d'usage.
Sninl-Max
Auguste Dumont, dit Provins, «Igc de t*
ans, plâtrier, était allé souhaiter la br,no
innée chez son ancien patron. EtaiJ ivrc«
a9 e
et trouvant que l'on ne lui ouvrait
f !
vite la porte, il adressa des injures à celui
à qui il venait présenter ses souhaits. Ce
lernicr sortit, mais Dumont, mat assujetti
sur ses jambes, tomba et se froctura la jambe gauche,eo qui lui occasionnera un mois
de repos.
Jmvffle
,
,
.M. Séraphin Clavier, domestique do cul!ure, avait paw?e'la soirée dans un débit do
Vancy avec plusieurs de ses camarades.,
'lomme il regagnait la ferme où il travaille
d eut une discussion avec ceux qui l'accompagnaient. L'un d'eux tira même, plusieurs
coups de revolver mois personne ne fm atteint.
t-idl
iU
«EJ
£W u&èg
Snint-Kon*ré-le8-B:\ins
(Morvan).
—
de même, une eau thermale (30° à
3
31"),
chloiuréo sodique faillie, lithinée,
contenant un peu d acide sulphydrique,
ces bromures et carbonates alcalins, avec
mie trace d'iode et d'arsenic ; mais elle est
plus pauvre que l'eau de Nancy en chlorures et bromures, et plus riche en silice.
\oici, d'ailleurs, sa composition :
Par litre d'eau
Aciite sulphydrique
Ogr00037
Acide carbonique libre
0 078
m
—
combiné
".. 0 019
1
Carbonate de sodium
0 014
—
calcium
0 082
—
magnésium
;. 0 01 )7
Chlorure
de
sodium
O
:if>9
£
Bromure de sodium
0 002
sSulfate de sodium
O 005
—
potassium
0 037
—
lithium
0 0038
jArséniate
de sodium
0 00047
S
-SSice
,
0 0036
Acide
borique,
acide
azotique
Traces
i
Matières organiques
, 0 0093
Ë*Ï-;
L EAU PARC
•
SAINTE-MARIE
S
(Source Lanîernler)
par Sis professeurs SAUTHIER ot MOUREU
L'Imprimerie de l'Est ayant été chargée
do l'impression de ce Rapport, veut bien
inous en communiquer les « épreuves »,
avant sa publication. C'est donc une véritable primeur que nous offrons aujour'd'hui à nos lecteurs, curieux, sans doute,
•d'être positivement renseignés, depuis le
temps qu'ils entendent déjà parler de
<« l'eau de Nancy » et des projets de fondation de Nancy-Thermal,
Nous ne pouvons entrer, on le comprend, dans de nombreux détails techniques, mais de l'ensemble de l'Etude se
dégage cette impression que les eaux du
Parc Sainte-Marie présentent une « valeur » désormais établie, et que leur em-ploi est des plus bienfaisants.
* *
0gr593
—
Température 45°.-470.
débit est analogue à celui de la source
du parc Sainte-Marie (30,300 hectolitres
par jour) ; mais les eaux d'Aix sont plus
ssulphydriques, moins salées, et beaucoup
imoins bromurées que l'eau de Nancy (1).
Acqua-Santa (Italie, près Aocoli).— Eau
1légèrement sulplïydriquée, comme celle de
Nancy,
1
mais plus salée (3 gr. 07 de NaCl
par litre), et contenant de même un peu
de brome et d'iode.
, Néris (Allier). — Eaux thermales, légèrement salées et alcalines, et laissant par
jlitre un résidu presque égal en poids,
1
mais
non sulphydriquées.
Aix-les-Bains.
1Le
j
Le Rapport compte une introduction,
et quatre chapitres. — Voici comment défcute l'Introduction ;
L'eau du Parc Sainte-Marie (Source . Aix-la-Chapelle (Prusse rhénane). —
Lanternier), à Nancy, a jailli en mars Eaux abondantes, thermales, salées, bro1909 à la suite d'un sondage heureux murées, légèrement sulfurées et alcalines,
d'une profondeur de 800 m. 30 (1). Elle 'comme celles de Nancy, mais plus riches
.sort des grès vosgiens, entre la couche de en chlorures (2 gr. 6 par litre) et en carbovNurschelkalk, d'où sont originaires les nates alcalins, et plus pauvres en bromusources froides de la région lorraine (Vit- res.
On voit qu'il y a, entre ces eaux,des anatel, Contrexéville, Martigny, etc.), et la
couche des terrains primitifs, d'où pro- logies et des différences plus ou moins
viennent les eaux thermales de Plombiè- marquées. Les indications thérapeutiques
res, Bains, Luxeuil. Le puits est tubé (en auxquelles elles répondent pourront seracier) jusqu'à la profondeur de 653 m. 85, vir de guide aux médecins dans l'étude
point précis où l'eau fut rencontrée. Une des effets à attendre de l'usage de l'eau
coulée de lait de ciment entre deux colon- du parc Sainte-Marie de Nancy.
nes de tubes étanches et la roche traverParis, 26 décembre 1910.
sée, en aveuglant toutes les issues, rend
ARMAND GAUTHIER,
CH. MOUREU,
impossibles les infiltrations d'eaux des
Membre de l'Institut,
Membre de l'Acadétouches supérieures aux grès vosgiens, , Professeur à la Faculté mie de médecine.
et, en particulier, des eaux de surface (2).
de médecine de Paris. Professeur à l'Ecole
Le tube d'acier émerge de. 3 m. 50 ausupérieure de phar'dessus du sol. L'eau, qui jaillit avec force,
macie de Paris.
retombe dans une vasque disposée autour;
qtww-WI — ■—
iffij, *j» j^mm
mi
I
i»
du tube.
D'après des renseignements que nous
tenons de M. Lanternier, le débit de la
source, qui était, au début, d'environ 3,500
litres à la minute, a diminué peu après,
pour dévenir, normalement, voisin de
2,000 litres. Mesuré officiellement le 13 décembre 1910, il a été trouvé égal à 1,8/0 litres par minute, soit 112,200 litres à l'heuJeudi 12 janvier 1911, représentation exre, et 2,692,800 litres par 24 heures (3).
traordinaire de famille, à prix de coméCette eau a déjà fait l'objet de quelquesI die : LA TOSCA, drame lyrique en 3 ac(études. On a trouvé que sa température! tes, d'après Victorien Sardou, musique de
'était de 36° au sommet de la colonne as-• Puccini.
cendante. Des analyses en ont été exécuOn commencera par La Parisienne, cotées par M. H. Deval, et par M. A. Sarto-- médie en 3 actes, de Henry Becque, réperry, docteur ès sciences, préparateur à l'E-- toire de la Comédie-Française. — Bureaux
cole supérieure de pharmacie de Paris.• 7 heures 3/4. — Rideau : 8 h. 1/4..
Voici les résultats du travail de M. Sartory, qui paraît le plus complet (4) :
CONCERTS DU CONSERVATOIRE. — Le 6e concert
de l'abonnement sera donné le 22 janRésidu sec à 180».-.
........ Igr476
Résidu calciné
...... 1 3534\ vier, avec le concours du célèbre violonisRésidu calciné avec S O 3
1 549
te Hugo Hermann. On sait que cet illustre
Alcalinité correspondent à 3 cm 5 de
virtuose est, depuis la mort de Joachia, le
solution N/100.
premier des violonistes allemands. Il n'est,
Densijé 1,00088.
d'ailleurs,-, pas inconnu au public de nos
Cryoscôpie. 0,039.
Matières organiques (liq. alcalino en O) 0 0005. concerts qui eut l'occasion de l'apprécier,
Matières-organiques (liq. acide en O).. 0 0028\ il y a quelques années dans une interprétation parfaite de pureté et de style du
Hydrolimétrie : dureté totale, 28»5.
Wydrol<njét*ie : eau oxalatée, 2».
Concerto de Beethoven. Cette fois, Hugo
Hydrolimétrie : dureté persistante, 20°5. .
Hermann se fera entendre dans le ConHydrolimétrie : eau bouillie e-xalatce, 1».
.
certo
de Brahms et dans un Adagio en mi
Chlore, (des chlorures)....
0 5 5
Brome et iode (des bromures et iodures) néant ' de Mozart.
La partie symphonique du programme
SoHfre en S 03 (des sulfates)
0 0823.
comprend, dé Beethoven, les Ouvertures
Phosphore en P2 05 (des phosphates).
néant
de Léonore hs 3-et Egmont, et dans la séAzote en N 02 H (ni'rites)
néant
Azote en N 03 H (nitrates)....
0 oona! rie des symphonies françaises contempoAzote en N 113.........
néant raines la deuxième de Vincent d'Indy.
: SPËMilsÇiiRts
THESTRE KUWM. Si MKT
***
iVoicl, maintenant, les titres des diffé-■
rents chapitres :
CHAPITRE PREMIER. — CARACTÈRES OR-\
GANOLEPTIQTJES. —- ETUDE PHYSIQUE.
RADIOACTIVITÉ,
CHAPITRE IL — ETUDE CHIMIQUE.
CHAPITRE III. — ETUDE MiCRomox.oniQUE.
CHAPITRE IV. — CONCLUSIONS ET CLASSE-'
MENT DE L'EAU.
Au cours de ces chapitres, les distinguésj
professeurs indiquent les travaux de :
MM. Rothé et Gutton, professeurs à la
Faculté des sciences de Nancy ; M. le doc-!
teur Bouin, du service de microbiologie à1
la même Faculté ; M. le docteur Macé,
[
professeur à la Faculté de médecine de
Nancy. En parlant de l'étude physique de!
l'eau, les auteurs indiquent que, pour ceî
'faire, ils ont mis « largement à profit », à1
l'Institut chimique de Nancy, les ressources des laboratoires de MM. les professeurs Guntz et Muller. — Enfin voici les
Conclusions et classement de l'eauf
du parc Saints-Marie
L'eau du Parc Sainte-Marie (Sourceîianternier), telle qu'elle émerge à la sur-"
face-du sol, est une eau thermale chloru-'
rée sodique faible et légèrement sulphy-"
'driquée. Elle est remarquable par les ca-"
ractères suivants :
1° Son énorme débit de près de 27,000>
hectol. par 24 heures, débit qui paraît res-:
ter constant depuis plusieurs mois, et quii
permettra de l'employer largement surf
place en douches, en bains, etc.;
^
2» Sa température de 36<>5, qui la rend
propre à l'utilisation directe, sans recours;
tau chauffage artificiel ;
3° La proportion relativement élevée dei
sel marin (0 gr. 87 par litre), avec de petites quantités d'acide sulphydrique libre,
!et une légère alcalinité, qui ajoutent leur■
action excitante des fonctions de la peau1
» celle du chlorure de sodium ;
4° L'existence d'une quantité très notante de bromure alcalin (0 gr. 017 de bromure de potassium par litre), et d'une proportion appréciable de lithine (près de 3
jniuigramrnes de chlorure de lithium par
Mitre) ;
ETAT CIVIL DE NANCY
c
('.est,
Nous avions espéré que le maître viendrait
lui-même diriger son œuvre, mais il est
actuellement trop sérieusement souffrant
pour nous laisser supposer qu'il pourra
être à Nancy le 22 janvier.
Débuts des Boyston's dans leur scène fêerique ; Anileda et son excentrique, des Folies-Bergère ; Ninon Thalie, chanteuse de
genre. Première de Bloomfield et C°, comédie en 1 acte.
Cïnématographo PftTHE
Jeudi 12, matinée à 2 heures \. Demiplace pour les enfants et les militaires.
Programme de tout premier ordre : La
Princesse TaraS^anoiva et Catherine llf
film d'art russe ; Le Marchand d'images,
féerie ; Le Voyageur inconnu, scène dramatique ; Le Foot-Bail en Famille, scène
comique, etc., etc. Pathé-Journal et les actualités,
SALLE DÉGLSSti
Cinéma-Théâtre — Rue de l'Equilation
Jeudi 12, matinée à 2 heures
A cette
séance seront données La Poupée, beau
drame interprété par une enfant de trois
ans ; Une Pouponnière à Paris, film excessivement intéressant, et toutes les actualités. Moitié prix pour les enfants et les
écoles.
Parmi les actualités figurent la Tragédie
anarchiste d'Houndstitch, à Londres ; Le
départ et le retour du lieutenant de Caumont à Lunéville pendant le Circuit, film
absolument unique ; Les funérailes du lieutenant de Caumont, etc., etc.
SKATING, 79, rue du Ruisseau
Les mardis, jeudis et samedis, matinée
et soirée.
BRASSERIE MICHAUT
Cinéma gratuit tous les jeudis. Vues
spéciales pour familles. Goûter aux enfants.
' «» a <i>-
——■ 1
■ ■■
; Gl)FOi)iqtie_8poFHve
de l'Europe.
\
(2) Voir Essai (Je classification o.q principalesi
sources minérales de la région lorrân*,. d'après
J? constitution géologique du sol, par MM
'
Lharles Thiry et Barachon.
Q) Rapport du Contrôleur des miws de l'arrondissement minéralogique de Nancy (16 de^bpc 1910).
«J11 Bulletin de la Société chimique de JTrance,,
* Çfefc, t. vu, p. 313 (1910).
NaïSF.p.siQes
Maurice-Auguste Lamarche, boulevard
de la Pépinière, 18. — Marguerite-Henrictte-Eugénie Biegler, rue de Cronstadt, 10.
— Elisabeth-Anne-Marie Laffitte, rue
Charles-III, 66. — Camlile-Victorine-Huguette Brouant, boulevard d'Alsace-Lorraine, 86. — Jacques-Pierre et Jean-Simon Prudhomme, rue Notre-Dame, 18.
Décè9
Lucien-Georges Henry, l an et 2 mois,
rue du Général-Drouot, 10. — AugustineMarie Moret, 6 mois et 5 jours, rue de la
Hache, 116. — Caroline Georges, 48 ans,
débitante, épouse Mathias, rue Saint-Nicolas, 88.
Transcriptions
Hippolyte Basset, 63 ans, surveillant de
travaux, décédé le 5 décembre 1910, à
Laxou (Meurthe-et-Moselle). — Auguste
Renaud, 38 ans, malteur, déeédé le 31
décembre 1910, à L&xou (Meurthe-et-Moselle). — Clotilde-Appoline Heitz, 35 ans, domestique, veuve Kim, déeédée le 24 décembre 1910, à Laxou (Meurthe-et-Moselle).
Onllctiii liel>i1oiii)t<!:«i«*c «le Mtiifi*
tique déaiiogra|t!ii<j(ic et mé'li«ntle «ïe rVmtey
Mois de décembre 1910
Fièvre typhoïde, 1. — Scarlatine, 1. —
Coqueluche, 4. - Grippe, 3. — Tuberculose
des poumons, 19. — Tuberculose des méninges, 5. — Autres tuberculoses, 3. — Cancer et autres tumeurs malignes, 16. —
Méningite simple, i. — Congestion, hémorragie et ramollissement du cerveau, 22. —
Maladies organiques du cœur, 17. — Bronchite chronique, 5. — Pneumonie, 12. —
Broncho pneumonie et autres affections de
1 appareil respiratoire, 22. — Diarrhée et
entérite (au dessous de 2 ans), 9. — Hernies, obstructions intestinales, L — Cirrhose du foie, 3. — Néphrite et maladie de
BrJght, 5. —Tumeurs non cancéreuses et
autres maladies des organes génitaux de
la femme. 2. — Débilité congénitale et vices de conformation, 3. — Débilité sénile,
13. — Morts violentes (suicide excepté), 4.
- Suicide, 5. — Autres maladies, 38. Maladies inconnues ou mal définies, 4. —
Total, 218.
AVIS MORTUAIRE
I
Vous êtes prié d'assister aux convoi funê- H
■ bre et enterrement de
1 Madame Jules RACADOT I
Née François NEVEUX
g
■
g
■
H
|
H
H
jS
décédàe à Nancy, le 10 janvier 1911
qui auront lieu le jeudi 12 courant, à 3 heures
du soir, en l'église Saint-Nicolas, et de là au
cimetière de Préville où se fera l'inhumation.
On se réunira à l'église
De la part de
Monsieur Jules RACADOT ; Monsieur et
Madame RIFF et leurs enfants ; les Familles
RACADOT et RIFF.
II ne sera pa« envoyé «le lettre»
de ralrc-pnc-i, le présent avis en
tenant lie 11.
H
H
9
B
I
H
I
I
■
£ayant l'intention de commander à brève
échéance le monument en granit poli,
exécuté sur les plans de M. A. Rougieux,
£architecte.
Les souscriptions sont reçues chez le
t
président,
M. Léon Herbier, ruelle do Na1bécor. et chez le trésorier. M. Edouard
]Thomas, 11, rue Saint-Georges, à Nancy.
Macabre découverte â Fraimbois
M. Rambaud, manœuvre à Fraimbois,
qui traversait la forêt entre Fraimbois et
■Moyen, a fait la découverte d'un cadavre
1
méconnaissable.
M. Liégey, maire de Fraimbois.prévenu,
'se
• transporta sur les lieux et reconnut les
1
restes
de M. Prud'homme Paul, cafetier à
Moyen, disparu de son domicile depuis 3
mois.
Le malheureux s'était pendu à un arbre,
!
mais
la corde s'était rompue et son cadavre fut trouvé sur le sol.
H avait quitté le domicile conjugal le 5
1
octobre
dernier, il ne jouissait pas entièrement de ses facultés mentales.
Pont-à-Mou88on
La police municipale vient d'arrêter Jules
Emile Schmitt, garçon de salle, recherché
depuis 1898 par le parquet d'Epinal pour
vol.
A la gare de Pagny
L'Officiel du 11 janvier contient un décret autorisant l'installation d'une grue
et de voies ferrées sur la rive gauche de
la Moselle, à Pagny. — Havas.
Toul
Dans la nuit de mardi à mercredi, à
1minuit un quart, les appels lugubres du
tocsin résonnaient en ville. Le feu venait
de^ se déclarer au café du Murot, rue du
même nom. Cet incendie, dont les conséquences auraient pu être plus graves,
avait pris naissance dans une chambre à
coucher de premier étage de ce petit café,
tenu par les époux Martin. Il fut rapidement attaqué par les sapeurs-pompiers, et
au bout de quelques instants, ces derniers
on furent maîtres.
Les dégâts s'élèvent de 750 a 900 fr.,
couverts par l'asurance. Remarqué sur
les lieux du sinistre : MM. A. Denis, maire ; Masson, adjoint ; Malet, commissaire
de police. La maison appartient à Mme
Reigenback.
Les décorations de la garnison de Toul
M. le général Defforges, commandant
d'armes à Toul, remettra jeudi les décorations suivantes :
Officiers de la Légion d'honneur. — Le
général Sellier, adjoint au gouverneur ;
le colonel Kruger, chef du génie ; le commandant Grimault ; le médecin-major
Charier, de la territoriale.
Chevaliers. — Les capitaines Bioley et
Poignon, du 6e d'artillerie ; Kintzel, du 39e;
Vasser, de la commission d'études ; Gougelia, Renouard, Willems, du 160* ; Toupet, du 146" ; les officiers d'administration
Ferrat-Martin et Triolet.
Médaille militaire. — Les adjudants
Lame, du 153' ; Crambs, du 160e ; le sergent Caremé, de l'hôpital militaire.
La ligne Toul-Thiaucourt
prolongée jusqu'à Conflans
Une indiscrétion nous permet de dire
que le « Groupement commercial de Toul »
se préoccupe depuis quelque temps déjà
AVIS MORTUAIRIÎ
de faire adopter par les pouvoirs compéM Vous êtes prié d'assister aire convoi funè- I tents et les communes intéressées l'idée
H bre, service et enterrement de
de la prolongation de la ligne Toul-Thiaucourt jusqu'à Conflans-Jarny, en se soudant vers Vigneulles à la ligne étroite en
construction dans la Meuse de CommerNée Caroline GEORGES
8 déeédée à Nancy, lé 11 janvier 1Ô11, B cy: à Montmédy.
Si cette idée était adoptée, ce serait là
dans sa 48* année
munie des sacrements de l'Eglise
mjse en valeur d'une région immense avec
S jqui auront lieu le vendredi 13 janvier 1911, I une-'répercussion heureuse pour le com■ a 10 h. Ij2 du matin, en l'église Saint Nico- B merce de Toul.
m las, et de là au cimetière dn Sud où se fera B
Le' tracé est à étudier, mais en jetant
H l'inhumation.
les Vêtes' sur la carte, il semble devoir être
Réunion à là maison mortuaire i
|; Essey â Vigneulles et Vigneulles à Con,88, rue Saint-Nicolas.
fl flans.
.
Saizetais
B
De la part de ;
B UMonsienr MATHIAS, marchand de Tins, et B Procès-verbal a été dressé à Mme GuilM des lamilles MATHIAS et GEORGES.
laume, de Saizerais, pour divagation de
B H 'se sera ESSS envoyé «le ■ctt'i-cs fl son chien, et à Charles Chèvre, de Benney,
■ «le faire part, le prëacnt a vis en H pour défaut d'éclairage de ses voitures.
Madame MATHIAS
EM
I tenant lieu.
'■■
.
Cette adresse, revêtue des
signatures
des membres du comité, a été transmise à
M. Samain, président de la Lorraine spor-
tive,
n
(1) Dans une recherche spéciale faite comparalivement è propos de ce travail, nous avons
trouvé dans les eaux d'Aix-lcs-Bains (par litre) :
Source
Source
d'alun
UUSOiifTI
Bromure de potassium 0 millig. 250 0 mfjj. «0
Iodure do polussium... 0 millig. 041 0 mil). 0a4
'Verdun, où des médecins vinrent en toute
1
hâte
leur prodiguer les soins nécessités
]
par
leur état.
Pendant ce temps, les plus intrépides
1 rendaient dans les bois où ils organise
.saient une battue, sans beaucoup d'entrain, cela va sans dire, et qui ne fit pas
|beaucoup de victimes, puisque seul M. le
1
capitaine
Gabarrot, du 3e hussards, fut as1sez heureux pour descendre un sanglier de
110 livres.
Une femme tombe dans laMauseetse noie
Vers 6 heures 3 quarts du matin, une
1
dame
Ferry, veuve depuis dix jours, âgée
de 70 ans, demeurant au village de Belie'ville, se rendait à Verdun pour y acheter
'différentes choses dont elle avait besoin.
:
Elle
suivait le chemin de halage.
Arrivée entre les deux ponts volants, situés à l'arrière du jardin d'horticulture,
1
elle
glissa sur la chaussée transformée en
véritable
patinoire par le verglas, perdit
!
l'équilibre et tomba dans la rivière.
Un témoin de l'accident courut appeler
un batelier qui, à l'aide d'une barque, fit
force coups de rames pour rattraper la
pauvre femme qu'entraînait le rapide courant. Un peu en amont du pont de la Galavaude, soit trois cents mètres plus loin,
et après vingt minutes d'efforts, on put se
saisir de la victime qui.... fut déposée sur
la berge, les jambes dans la rivière jusqu'à la hauteur des genoux, en attendant
l'arrivée de M. le commissaire.
Il me semble cependant que la plus élémentaire humanité exigeait quo les premiers soins que l'on donne d'ordinaire
aux noyés (respiration artificielle, chatouillements, tractions de la langue, etc.)
fussent essayés. N'a-t-on pas vu des noyés
revenir à la vie au bout d'une heure de
soins empressés ? En la circonstance, rien
ne fut fart...
M. Proust, commissaire de police, accompagné de son secrétaire, et de M. le
docteur Pélas, vinrent procéder aux constatations d'usage. Après quoi, le cadavre
fut transporté à la morgue de l'hôpital StNicolas, aux fins d'autopsie.
Le 100 ar«Hi?3rsair8 ds Eflme LisparEatta
LORRAIHBJBT ALSACB
Groupe ir.îsoin de conférences
Le groupe messin de conférences a or<
ganisé une conférence qui sera donnée
dans la grande salle de l'hôtel du Nord, le
vendredi 13 janvier 1911, à 8 heures i très
précises du soir.
« La vie de cour et de château au moyen'
âge », par Frantz Funk-Brentano..
Brasserie de fêancy
garantit sur facinr» u bière liirlniilinirill
MU ET HOUBLONS DE f CHOIX Trtl
fabriquée ayee dej
saine et digwtiv».
Ecl)o§ deja jfiede
Paris, 10 janvier 1911.
— On a essayé des robes courtes pour îe
soir. Décidément, ce genre est laissé aux
jeunes filles qui dansent beaucoup. Les toutes jeunes femmes aussi l'adoptent pour les
bals intimes.
Mais les mères, et les femmes qui ne dansent plus, reviennent à la robe longue, que
ce soit un fourreau étroit à petite traîneserpent, ou la demi-traîne classique.
Le fait est que les dames mûres, qui pour
la plupart ont pris un certain embonpoint,
sont plus à leur avantage dans une robe
longue.
Il serait à désirer que, s'inquiétant plus
de ce qui leur sied, les femmes qui n'ont pas
ce que nécessite la mode actuelle, je veux
dire assez de sveltesse et de souplesse, renoncent aux fourreaux étroits qui les boudinent et les rendent ridicules.
Mais ce serait peine perdue que de vouloir en convaincre certaines d'entre nous.
Parmi les jeunes élégantes qui adoptent
leschapeaux excentriques, sans se soucier
si leur physique s'y prête, il y en a plus
qui s'enlaidissent qu'on ne le croit. D'ailleurs se voit-on jamais vraiment telle que
l'on est ?
Au théâtre, a présent, le grand chic est
de se coiffer d'une marmotte, — en soie précieuse il est vrai — telle qu'en porte la femme des champs, pour se garantir soit du se-,
leil ou de la bise glaciale.
Ce fichu, qui enveloppe la tête en cachant
tous les cheveux, et s'attache devant par
un simple nœud à petites cornes, est la folie de l'heure.. S'il y a dans une salle de
spectacle trois femmes qui sont adorables
air/si coiffées, combien nombreuses sont celles qui font penser au lord anglais de Fra-
Ainsi quo l'Est républicain l'a déjà dit,
une grande fête est organisée avec le concours de la Société de musique « La Patriote », à Vaux-devant-Damloup, pour le
dimanche 23 janvier, à l'occasion du 100»
anniversaire de la
naissance de Mme
veuve Lisparlette-Gabriel.
Voici le programme de cette fête, qui
sera présidée par M. le préfet de la Meuse, assisté de MM. Poincaré, Develle et
Humbert, sénateurs ; de M. Noël, député ;
de M. le général Lecomte, gouverneur de
Verdun ; de M. le sous-préfet de l'arrondissement, etc..
A 11 heures du matin, — Réception par
M- le maire et le conseil municipal, à la diavolo ! ?...
mairie, de M. le préfet et des représenPourquoi cette mascarade puisqu'elle ne
tants du département. Ensuite aura lieu
la présentation de Mme Lisparlette et de sert qu'à se ridiculiser ?
ses enfants, en présence de la jeunesse du
Parlons un peu des sacs en velours soutapays.
chés d'or, dont beaucoup ont une allure de
À midi. — Banquet par souscription, sabretache, et qui ont une longue cordelièauquel assistera la vénérable centenaire. re que, jusqu'ici, l'on passait à son bras.
« La Patriote » jouera pendant le banUne élégante, un jour, fatiguée de sentir
quet. S'inscrire à la mairie jusqu'au 15 le sien lui battre la jambe, le passa sur l/é-r
janvier, prix 5 fr.)
A 3 heures. — Tirage d'une tombola au paule gauche, pour le retenir d'un joli petit
bénéfice de la centenaire ; réjouissances geste « chasseur » sur sa hanche. Maintenant le sac est porté ainsi par toutes les jodiverses et bal de nuit.
Cette fête ne manquera pas d'attirer de lies mondaines.
nombreux étrangers et, le beau temps ni
Les manches des robes et des manteaux
dant, elle obtiendra le plus grand suc- remontent au-dessus du coude, comme il y
cès. Et ce sera justice !
a quelques années déjà. Les gants longs
s'imposent donc avec cette mode-là, et pour,
BiÈRJË BE CM A MPUGHEULLES
ne pas avoir froid, les manchons grandisLa nouvelle BEI ME des bières
sant en conséquence, les femmes y enfonest fabriquée avec da malt d'ORGE et du HOUBLON eiclnsiveiueat cent leurs bras tant qu'elles peuvent. '
BRUXELLES 1910: GRAND PRIX
Comme geste, ce n'est pas trop gracieux,
•—-«S*—
—
'
car celles qui ont les bras courts, sont obligées d'arrondir leur dos pour arriver à se
protéger de.la'bise ; mais c'est si chic, ma
chère !
Pour ce printemps et l'été, ce sont les dentelles russes, et les broderies russes et roumaines qui font fureur.
Les dentelles russes qui sont faites par
Bureaux de bienfaisance. — De nouveaux bureaux de bienfaisance sont créés les paysannes du Caucase et des bords du
à Moussey et à Rehaupal. Un décret at- Don, sont d'une solidité étonnante et fort
tribue à ces établissements des biens pro- jolies. Il y en a aussi en couleur, où le rou-:
venant des fabriques et qui n'ont pas été ge et le bleu dominent ; de blanches et rouréclamés.
ges, de toutes rouges, qui, avec les entredeux blancs et rouges, garnissent le linge
des dames et des paysannes aisées,Peutes
A Saint-Amé, Lucien Mathieu se livrait Russiennes, leurs tabliers en étamine de'
à de graves voies de fait sur la personne lin, richement brodés en petite croix, leurs
de sa femme, née Adèle Pierre, âgée de blouses-russes, etc., etc.
64 ans, qui est remariée avec lui en 3e
Certaines de ces dentelles imitent la guinoces.
Mathieu, étant ivre, assomma sa femme pure et les dentelles de Saxe, dites Klœppelà coups de poing et, comme elle était Spitzen, dentelles au fuseau cme font les
étendue sur le plancher, il lui plaça le paysannes des (t Monts-d'Airain ».
Lorsque j'habitais l'Alsace, tous les ans,
tranchant d'un hache sur le visage.
La pauvre femme se débattit et parvint au printemps, arrivait un marchand qui,
à se traîner jusque son lit où Mathieu es- du Tond de la Saxe, apportait à ses clientes
saya de l'étrangler.
fidèles, des dentelles admirables qu'il avait
Depuis cette scène, le ménage allait de! récoltées dans les villages.
plus en plus mal. Mais la malheureuse
C'étaient de# dentelles de fil pour orner
n'osait pas porter plainte contre son ma- le linge ; des tours de mouchoirs d'une
ri, craignant ses représailles.
beauté remarquable, des écharpes en guiSon fils, âgé de 4z ans, n'osa pas non
pure
de soie noire eu blanche, des hauts de
plus intervenir, tant il redoute la violenchemises, qu'il vendait à des prix fort raice de son beau-père.
Mathieu, rentrant ivre
dernièrement, sonnables.
C'est aussi ainsi que les marchands ams'arma d'un bâton et en frappa sa femme
sur les reins et sur la tête, jusqu'à ce qu'il bulants russes parcourent les villes de Russe rompît.
sie, porteurs de dentelles d'une finesse exDa malheureuse s'enfuit et passa la nuit quise, œuvres des mains habiles de simples
à. la belle étoile. Elle est venue à Remire- femmes de moujicks.
mont, où elle s'est décidée à porter plainDonc, cette année-ci la dentelle russe sera
te à la gendarmerie.
la joie de nos élégantes, certaines maisons
Interrogé, Mathieu s'est borné à réponde Paris en ayant un stock considérable à
dre qu'il ne se rappelle de rien.
On redoute un drame dans cet intérieur écouler.
On fait des blouses en crépon blanc, dont
d'enfer.
le devant et le dos sont brodés en couleurs
variées, les manches courtes sont ornées
d'un galon pareil.
L'état de la victime.
Ce sont des imitations de broderies de JéL'assassin court toujours.
L'état de Mme Ried, victime de la tenta- rusalem, de Turquie et d'Algérie. On peut
tive d'assassinat que nos lecteurs connais- parfaitement les reproduire et arriver à se
sent, reste stationnaire. La malheureuse faire, à bon compte, une 'de ces blouses-là.
On parle même de porter de longues ceinfemme souffre horiblement et des complications fatales sont à craindre. On n'a tou- tures-écharpes de ce crépon brodé, sur les
jours pu obtenir d'elle aucun renseigne- robes de velours, et sur les robes claires de
ment sur son agresseur.
cet été.
Une somme de 3 à 400 francs, représenEn attendant, c'est la ceinture de satin
tant ses économies, a disparu. Une autre noir à nœud-moulin qui tient le record en
somme importante, appartenant aux, fils ce moment. Elle se fait à pans courts ou
Ried, et qui n'était pas dans le même tilongs, selon les goûts. Le nœud-moulin est
roir du meuble, est restée intacte.
On n'a aucune trace de l'assassin. Les formé de coques larges et carrées qui imipistes suivies jusqu'ici n'ont donné aucun tent les ailes d'un moulin.
résultat. L'instrument du meurtre, que l'on
Comtesse BERTÏJ
suppose être un marteau ou une barre de
—
*■
fer employés dans les carrières voisines,
n'a pas encore été retrouvé.
Les ouvriers disent qu'aucun outil ne
manque sur leurs chantiers.
CjHL H m:i:ro
an/que
po»»
^S^SB^CEJÎllSEÎ, MÎÎA35ES
*
SODiS di la P£JÏ.
Ménage d'enfer!
AVM AlOBTUAIltli:
5° La présence d'une très minime dose
do manganèse et de matière organique:
CYCLISME
—
azotée, probablement de la nature de la1
Une adresse à la Lorraine sportive. —
glairine. Cette substance peut (sans que»
nous en avons toutefois la preuve, réser-■ Dans sa réunion de mercredi soir, au sièvée à l'étude clinique) permettre aux tra-■ ge social, café Thomas, rue des Quatreites de manganèse que l'eau contient ae! Eglises, le comité de la Jeune Cycliste
iouer le rôle d'agent catalyseur, confor-" nancéïenne a voté l'ordre du jour suivant,
mément aux observations de M. G. Ber-' sur la proposition de son président, M
Trano «t de M. Trillat ;
Achille Liégeois :
6° Un» légère radioactivité et une pro« La J.-C.-N- envoie à la Lorraine sporportion appréciable de gaz rares, où l'hé-■ tive, de Metz, à l'occasion des incidents
lium entre pour près de la moitié.
de dimanche dernier, toutes ses félicitaD'après sa composition, on neut rappro-" tions pour l'attitude indépendante qui lui
cher l'eau a<. ia Source du Parc Sainte-- a conquis en France l'unanimité des symMarie des eau* thermales suivantes :
pathies. »
...
<1) Ce serait, d'aprfe* M Lanîernler, archi-tecte, le copiage d'eau mi^a]e \e pius profondi
Du 11 janvier 1911
eAsmo
EDEH-THEATRE
de Bosserville, sont priées de
\intéressante
le faire le plus tôt possible, le Comité
I
Monsieur et Mme N. SCHNERF-EISENi MANN et leurs enfauls, 78, rue de MonH Désert.
fl Ont la douleur de vous faire part de la
w perte cruelle qu'ils viennent d'éprouv»r en la
■ personne de
S
B
H
m
fl
Horrible mort d'un soldat à Verdun
Dans l'après-midi, vers 2 heures, un soldat du 4e bataillon du 106° régiment d'infanterie, conduisait une voiture régimenI leur père, beau-père et grand-père, décédé à H taire dite de corvée.
§5 Strasbourg, le 9 courant, dans sa 72* année. H
Il venait du quartier Bévaux et s'engageait sur la route de Neufchâteau à Mézières, lorsque soudain, on ne sait pour
cruel motif, son cheval prit peur et partit
à toute allure dans la forte descente qui
va jusoue près de la Tour du Champ.
Le conducteur fit des efforts désespérés
Madame LALLEMENT et toute sa Famille §
remercient bien sincèrement les personnes M pour le retenir, ce fut sa perte. Il fut renqui leur ont témoigné de la sympathie à l'oc fl versé, piétiné et la voiture lui passa sur le
casion du décès de
corps, l'écrasant littéralement.
Lorsque les personnes qui avaient assisté de loin et impuissantes à ce drame horVice-président de la Commission
rible, — comme M. le capitaine Henry, du
administrative du Bureau de Bienfaisance fl 61" d'artillerie — accoururent pour le re: lever, le malheureux n'était plus qu'une
masse inerte et sanglante.
Il fut transporté au café de la BelleEtoile, chez M. Renard, qui très obligeamment, prêta une chambre et un lit pour
installer la victime en attendant l'arrivée
de l'ambulance militaire.
Monsieur Elie SCHNERF I
Monsieur Miciiel-Léopold LALLEMI?
Ileurllsel-Moseilc
ioiiumsnt patriotique de Bosserville Tragique partie ds chasse près Verdun
16e liste de souscription
MM. Rozières, marchand de charbon,
0 fr. 50 ; Pierson, agent d'assurances.l fr.;
anonyme, 1 fr. ; quête faite la nuit du Nouvel-An à la brasserie de France, 1 fr. 75 ;
les anciens médaillés militaires, 10 fr. ;
Roland et Koch, rue Saint-Dizier, 5 fr. ; la
Compagnie de Saint-Gobain, 100 fr. ; Gonin, directeur de la saline d'Art-sur-Meurthe, 5 f r. ; Jusseaume, comptable, 2 f r. ;
Jacquot, magasinier, 2 fr. ; Léon Boulanger, à Lenoncourt, 2 fr. ; Cognon, rue du
Montet, 1 fr. ; le curé de Viterne, 5 fr. ; le
curé d'Essey (2° s.), 5 fr. ; Albertin, à Laneuveville, 3 fr. ; Vial, avoué au tribunal de
Nancy, 5 fr. ; Mézy,négociant, 3 fr. ; Achin,
huissier, 2 fr. ; Arthur Cahen, 5 fr. ; Voinier, conseiler d'arrondissement, à Bouxières-aux-Chênes, 5 fr. ; Pierre Pelte, à Bosserville, 5 fr. ; anonyme, 2 fr.
Montant de la 16" liste : 173 fr. 25.
Listes précédentes : 5,061 fr. 25.
Total à ce jour : 5,234 fr. 50.
*"*
Le ministre de la guerre vient d'écrire au
comité qu'il était très favorable à l'œuvre
de souvenir patriotique entreprise à Bosserville et qu'il la soutiendrait et l'encouragerait par tous les moyens en son pouvoir.
Les ministres de la guerre de Belgique et
d'Italie sont aussi très sympathiques à cette œuvre lorraine qui, en trois mois, a déjà recueilli plus du tiers de la somme nécessaire à la réussite des divers projets
en vue pour rappeler le souvenir des malheureux soldats de 1793-94 et de 18131814.
Les noms de ces morts de la Chartreuse
de Boserville viennent d'être placés en
deux grands tableaux dans la petite église de cette localité, qui deviendra ainsi
un sanctuaire patriotique comme Marsla-Tour.
Les personnes qui ont l'intention d'apporter leur souscription à cette œuvre si
Trois blessés
Un groupe d'excellents chasseurs verdunois se rendait à la chasse, vers neuf heures et demie du matin, dans les bois de Belrupt, où une imposante troupe de sangliers a, paraît-il, élu domicile.
Ils étaient installés dans une tapissière
conduite par le cocher Henry, et devisaient
gaiement, lorsque tout à coup, l'arrière de
la voiture dérapa sur le verglas en descendant la côte rapide qui conduit au village
de Belrupt, vint buter contre le revers du
talus de la route, et se renversa.entraînant
avec elle dans le fossé et pêle-mêle, chasseurs, chiens, armes, provisions, etc., en un
mot tout son contenu.
Ce fut une mêlée effroyable.
Des fantassins qui manœuvraient près de
là, accoururent relever nos douze braves
nemrods de leur fâcheuse position. La plupart n'avaient que des contusions ou des
ecchymoses sans gravité. Mais il n'en
était pas de même de trois d'entre eux, MM.
Pertenne, Rouillier et Vautrin, qui paraissaient fortement blessés.
En effet, M. le commandant Pertenne-du
5" régiment d'artillerie, avait une bonne
partie du cuir chevelu et de l'arcade sourcilière arrachée et des contusions multiples à la face ; de plus, un œil était à moitié sorti de l'orbite.
M" Vautrin, avoué, rue Saint-Pierre,
avait le nez brisé et était atteint d'une forte hémorragie.
Quant à M. Rouillier, juge près le tribunal de Verdun, qui se trouvait sur le siège
près du cocher et qui fit de ce fait un saut
énorme, il avait l'avant-bras droit fracturé
et de nombreuses contusions.
Le cocher, lui, en a été quitte pour quelques contusions pou graves aux jambes et
aux reins.
On réquisitionna une voiture où l'on installa le plus confortablement possible les
Massés qui furent ramenés d'urgence à
Le crime de Darney
Mort accidentelle à Viocnurt
Plusieui's ouvriers bûcherons étaient occupés dans le bois communal, au lieudit
« Aux Faraux », à abattre des arbres, lorsqu'une maîtresse branche s'étant brisée,
s'abattit sur le sol, atteignant le groupe dea
bûcherons.
M. Henri Maillot, âgé de 54 ans, fut tué
sur le coup, ayant eu Te crâne fracturé ; un
autre bûcheron, M. Charles Burnel, atteint
à la tête, tomba sans connaissance, il put
être ranimé et ramené à son domicile.
M. le docteur Sacquin constata qu'il avait
une plaie n'intéressant que le cuir chevelu
et sans aucune gravité.
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M. Majérus, charron dans la maison
Murchev îlle-Uaguin, à Vurungeville.
Al. Alurigin.gurde intérimaire à la Compagnie de t'Est, à Nuncv.
(SUITE ET
M. Mangin, garde-barrière à la Compagnie de l'Est, à Kosières-aux-Salincs.
MEURTHE-ET-MOSELLE
M. Martin,
ouvrier à la Société de
Mlle *ereite, broueuse a la société de Pierrepont.
Pierrepout.
Mme veuve Martin, née Thomas (MaM. Perry, employé à la société îles sali- rie-Célestine), ouvrière dans la
maison
nes do Alaixe.
Les Fils d'Emanuel Lang, à Nancy.
M. Fiacre, chcl d'équipe à la manufacM. Mauchand, tisseur à la Société de
ture de glaces de baint-tjobain, à Varange- Pierrepont.
ville.
M. Méder, ouvrier à la Société de Pier
M. L ici, polisseur retraité de la société repont, à Bcuveilie.
M. Michel, contremaître dans la maide Saint-Gobain.
M. Flavion, ouvrier à la société de Picr- son Solvay. à Dombasle-sur-Meurthe.
M. Mien vil le,
manœuvre à la Société
repont.
M. Flèche, tisseur à la société de Pierre- du Noi'd et de l'Est, à Ludres.
M. Mischo (Rodolphe), à Nancy.
pont, à Saint-Supplet.
M. Monnet, chef mouleur à la faïenceM. Fleurent, magasinier à la société Relrie Keller et Guérin, à Saint-Clément.
ier et Guérin, à Lunéville.
M. Monpcrt, polisseur à la Société des
M. François, ouvrier dans la maison Solétablissements Adt, à Pont-à-Mousson.
vay, à Dotnbasle.
Mme Morgenthaler, née Scheid (Eugé
M. François, ouvrier ù la société anony
nie), ouvrière dans la maison Henri Durmo de Pierrepont, à Doncourt.
Mme veuve Freppel, née Dietmeyer (Ma- lach, à Nancy.
M. Noël, garde-barrière à la Compagnie
rie), ouvrière dans la maison Les Fils
de l'Est, à Nancy.
d'Emmanuel Laiig.
M. Pacatte,peintre céramiste à la faïenM. Fridrich, à Nancy.
M. Gabay, manœuvre à la compagnie des cerie Keller et Guérin, à Saint-Clément.
M. Parisse, cisailleur à la Société méforges de Chàtillon, Commentry et Neuvestallurgique de Gorcy, à Vaux (commune
Maisons, à Neuves-Maisons.
de Cosnes).
M. Galliot, à Ville-en-Vermois.
M. Patoux (Hilaire), à Dombasle.
M. Gauzclin, employé à la société des
M. Paulin, mouleur à la Société anoaciéries du Nord et de l'Est, à Ludres.
M. Gérard, tisseur à la société de Pier- nyme des faïenceries Keller et Guérin, à
Saint-Clément.
repont, à Fresnois-la-Montagne.
M. Penin (Jean-Baptiste), à Nancy.
M. Gérard, manœuvre à la société anoMlle Perrin, caissière dans la maison
nyme de Pierrepont.
M. Giovannella, manœuvre à la société Marcel Wagner, Nancy.
M. Pertusot, peintre
céramiste à la
des forges et aciéries du Nord et de l'Est,
faïencerie Keller et Guérin, à Saint-Cléà Ludres.
M. Gitzhoffer (Pierre)- manœuvre à la ment.
M. Petit,comptable à la Société de Piercompagnie des forges de Chàtillon, Comrepont, à Laroche (commune de Montimentry et Neuves-Maisons,à Champigneulgny-sur-Chiers).
les.
M. Pierson, ouvrier à la faïencerie KelM. Gitzhoffer (Jean), manœuvre à la
ler et Guérin, à Lunéville.
compagnie des forges de Chàtillon, ComM. Pierson (Victor), polisseur à la mamentry et Neuves-Maisons,à Champigneul- nufacture de glaces de
Saint-Gobain,
>es.
Chauny et Cirey, à Cirev-sur-Vezouze.
M. Gomel (Auguste), à Nancy.
M. Pinot, ouvrier ajusteur à la Société
M. Grandjean (Charles), à Nancy.
des hauts-fourneaux de Pont-à-Mousson,
Mme Grosjcan, née Pauly (Joséphine),ou- à Pont-à-Mousson.
vrière dans la maison Jules Bloch, à TomM. Proth, monteur à la Société de Pierblaine.
repont. à Beuveille.
M. Guillaume, contremaître à la société
M. Régnier,ouvrier dans la maison Soldes aciéries de Longwy, à Gouraincourt- vay, à Dombasle-sur-Meurthe.
Longwy.
M. Retz, poseur à la Compagnie de
Mme Guillen, tisseuse à la société de l'Est, à Nancy..
Pierrepont, à Montigny-sur-Chiers.
■Mi Rhoer (Auguste), à Cirey-sur-VezouM. Habay, contremaître à la société de ze.
Pierrepont, à Laroche, commune de MonM. Riehy, modeleur à la Société des
tigny-sur-Chiers.
hauts-fourneaux et fonderies de Pont-àM. Hagenbourger (Nicolas), manœuvre Mousson, à Pont-à-Mousson.
,
à la société de Pont-à-Mousson.
Mme Riegel, née Dach (Marie), ouvrière
M. Hanus (Auguste), ouvrier peintre cé- dans la maison Les fils d'Emanuel
ramiste à la société Keller et Guérin, à Lu- Lang, à Nancy.
néville.
Mme Riess, née Freppel (Marie), à NanM. Hébert, tisseur à la société de Pierre- cy.
pont, à Saint-Supplet.
M. Rif. manœuvre à la Société MarMme Heydt, née Jacob (Agathe), à chévllle-Daguin, ù Saint-Nicolas.
Nancy.
M. Risser, à Nancy.
M. Heinemann, manœuvre à la verrerie
M.' Ritter, comptable
à la faïencerie
de Croismare.
Keller et Guérin, à Lunéville.
M. Helmer (Jules), mouleur à la faï:ac:
M. Rothenmacher (Jean), manœuvre à
rie Keller et Guérin, à Saint-Clément.
la Société de Pont-à-Mousson, à BlénodM. Henrion (Nicolas), teinturier à la so- lès-Pont-à-Mousson.
ciété anonyme des usines de Pierrepont, à
Mlle Royer (Marie), ouvrière dans la
maison Eschenlohr, à Nancy.
gaint-Supplet,
M. Schal, garçon de magasin, dans la
M. Henry, manœuvre à la société de
maison Henry Charleville, à Nancy.
Pont-à-Mousson.
M. Schlatter, tisseur dans la maison
Mme Hermann, ouvrière dans la maison
Louis Lang, à Nancy.
Les Fils de Jules Bloch, à Tomblaine.
M. Schneider, charpentier dans la maiM. Humbert, verrier à la société de Croisson Solvay et Cie. à Dombasle-sur-Meurmare.
the.
M. Iuncker (André), à Nancy.
M. Scliœny, brasseur dans la maison
M. Iuncker (Jeaw), à Nancy.
Moreau et Cie. à Vézelise.
Mmo Iuncker, à Nancy.
M. Schohn (Auguste) tisseur à la SoMlle Iuncker (Rosine), à Nancy.
ciété de Pierrepont, à Pierrepont.
Mlle Iuncker (Marguerite), à Nancy.
M. Schott, ouvrier à la Société anonyM. Jacob, retraité de la société de Cirey.
M. Jacob, brigadier garçon de comptoir me des usines de Pierrepont, à Pierrepont.
à la Banque de France, à Nancy.
M. Simon, fondeur à la Société des
M. Jacquemin (Otto), modeleur à la sohauts-fourneaux de Saulnes, à Saulnes.
ciété Keller et. Guérin, à Lunéville.
M. Sobrembnt, ouvrier à la Société de
M. Jacquot, ouvrier peintre céramiste à
la société Keller et Guérin, à Saint-Clé- Pierrepont.
M. Speich, peintre céramiste à la faïenment.
cerie Keller et Guérin. à Lunéville.
M. Jacquot, à Cirey-sur-Vesouse.
M. Starck, ouvrier dans la maison SolM. Jolas, tisseur à la société de Pierre
vay, à Dombasle-sur-Meurthe.
pont.
M. Stock, chef de manœuvres à la
M. Jolivalf, employé dans la maison Jr
Compagnie de l'Est, à ■ Nancy.
les Rousselot, à Nancy.
Mlle Tarisse, ouvrière à la faïencerie
M. Kaupp, ouvrier à la société de Pierre
Keller et Guérin, à Saint-Clément.
pont.
M. Thalmann (Joseph), ouvrier à la SoM. Kautzmann (Ferdinandï, ajusteur a ciété anonyme des manufactures de glala manufacture de glaces de Cirev.
ces de Cirey.
M. Klein, manœuvre à la société de Crois
M. Thiébaut. employé dans la maison
mare, à Croismare.
des Enfants d'Ernest Schmid, à AlM. Klein, ouvrier à la faïencerie Kelie>
lnmns.
•t Guérin, à Lunéville.
M. Tiné, peintre céramiste à la fa'ienM. Kooh, verrier à la société de Crois
erie Keller et Guérin. à Saint-Clément.
mare.
M. Toufflain (Pierre), domicilié à LunéM. Knntz (Marc), verrier à la société de ville.
Croismare. à Croismare.
M- Toussaint, charpentièr à la Société
M. ft-Toix, employé dans la maison Ni- métallurgique de Gorcy, à Gorcy.
colas, à Blninville.
M. Turban (Paul), machiniste à la So
M. Lambert, ouvrier à la société de Pier- piété métallurgique
de Gorcy, à Saint
renont. à Ugny.
Pancré.
M. Lamy (Fnsèbe), à Dombasle.
M. Varlet, ouvrier peintre céramiste à
M. Laurent, ouvrier minerir à la société la faïencerie Keller et Guérin, à S^ntd^ hauts-fourneaux d< Saulnes. ,
Clément.
M. Leclerc, à Dombasle.
M. Vircondelet, emplové retraité de la
M. Leclère. faïencier à la société Keller Compagnie des chemins de fer de l'Est,
«I Guérin. à V'trimont.
à Croismare.
M. Lemoine. manœuvre à la Société de
Mme von den Steinen,
née Margraff
Gnrcv. à Ville-Houd^mont.
(Marie), tisseuse dans la maison Les fils
Mlle Lemoine (Aurélie), ouvrière à la d'Emanuel Lang, à Tomblaine.
Société de Pierrepont.
M. Vouriot (Jules), à Dombasle.
Mlle Lemoine
(Colombe-Célénie),
ouM. YA'arion (Alphonse), tourneur à la
vrière à la Société de Pierrepont
Société anonyme des usines de PierreM. Lendroit. ouvrier à la Société de pont, à Pierrepont.
Pierrepont, à Montigny-sur-Chiers.
MEUSE
M. Levieuge. emplové à la Société KelM. Chamoin, employé à la compagnie
ler et Guérin, à Lunéville.
des chemins de fer de l'Est, à Jardin-FonMme Lhntllier, née Mercier, à Nancy.
M. Lott (Charles), ajusteur à la Société taine. — M. Charoy, ouvrier modeleur, maison Salin, à Fouchères. — M. Dalnegro, oudf> Piprrepont.
M Lucot, polisseur à la Société Adt, à vrier carrier, maison Civet-Pommier et Cie,
à Euville. — M. Daubié, ancien employé de
Pont à-Mousson.
léàijbs k travail
pm)
Feuilleton de VBST REPUBLICAIN
N° 69
Gi aiid roman
dramatique
Pisr* Henri GER
AIH
D'aileurs.ne m'as-tu pas sauvé la vie en
me retirant de la Seine ? J'ai trouvé, ce
soir, l'occasion d'exposer la mienne pour
te venger au besoin, s'il t'arrivait malIreur.
3e l'ai saisie avec empressement.
— Je t'en remercie. Malheureusement,
de Landrec doit avoir ÏLiabitude de ces
sortes d'affaires ; notre infériorité vis-a, vis de lui no me paraît pas discutable.
Nous n'avons jamais touché une épée ou
un pistolet, il nous blessera l'un après
l'autre.
-- Bast l avec du courage, on s'en tire
ti lionrs, affirma Pierre.
/ailleurs, à quoi bon discuter ; ce qui
fst fait est fait ; nous nous battrons cha> : à notre tour.
je n'y vois vraiment pas grand ineon^
f, en ce qui me concerne du moins.
■ suis-je pas à peu près seul au mon■ ans famille ; nia mort ne causerait à
rie, shiôn a toi, le moindre chagrin,
tua dune voix subitement ait ri
t
;
— Toi, tu as une mere qui t'adore, et à
qui tu le rends si bien ; enfin, tu aimes
une jeune fille charmante et tu en es
aimé.
Ce sont pour toi des êtres chers, à qui
tu dois éviter des douleurs.
Je ne suis pas dans ce cas, malheureusement.
Après avoir dit cela, le peintre demeura
silencieux un instant, le temps de vaincre
l'espèce d'émotion secrète dont son cœur
était étreint subitement.
Il reprit bientôt, la voix plus assurée :
— Nous devons, au lieu de nous attendrir sur nous-mêmes, songer à prendre
les dispositions indispensables en pareil
cas.
Tu ne peux compter sur moi pour t'assister, puisque moi-même je suis l'adversaire de M. de Landrec.
— J'avoue mon embarras, quant aux témoins à trouver, fit Paul soucieux.
— Ne cherche pas, je viens d'avoir une
idée.
— Laquelle ?
— C'est d'aller trouver cet original de
chimiste, avec qui nous avons fait si
étrangement connaissance au restaurant.
— Ah I oui I Charles Barru t
— Lui-même. Il connaît justement de
Landrec et de Mendoza ; il acceptera volontiers de nous assister et de nous procurer un second témoin.
— Mais comment le prévenir î
— J'irai chez lui. dès demain matin'.
— Merci, mon brave Pierre, tu es vraiment un ami précieux t
Puis, après un moment de silence, Paul
Duroc reprit gravement :
— Je ne crois pas très utile de prendre
■e que l'on nomme « les dernières dispositions ».
Je possède si peu de chose 1
se|
L'EST -R Ë P tIB LI Bft tf).wy^'»y '* '»>' » »
1
■wpwwwnwr MBM *aig*jg™tggj^
la Société anonyme des forges et aciéries • do Thaon. — M. Leduc, ouvrier tisserand,
de Coinmercy. — M. Denarcq, ouvrier ma- maison Febvrel frères, à Jarménil.
Mllo Lcmairo, ouvrière à la maison Mouçon, maison Chenu, à Rcvigny. — M. Flauder, chef d'équipe à la compagnie des che- gel-Humbei tclaude, à la Bresse. —Mlle Lemins de fer de l'Est, à Laneuville. — M. maire, ouvrière à la maison Mougel HumGaerther, ouvrier mouleur, maison Salin, bortclaude, à la Bresse. — Mme veuve
à Dammarie-sur-Saulx. — M. Georges, ou- D'Hôte, née Marchai, ouvrière à la société
vrier carrier, maison Civet-Pommier et Cie, anonyme des établissements N. Géliot et
a Vignot. — M. Groff, visiteur à la compa- Cie, à Fraize. — Mme Litaizo, née Maurignie des chemins de fer dé l'Est, à Menau- ce, ouvrière à Fraize. — Mlle Louis, ouvriècourt. — M. Lafrenez, ouvrier scieur, mai- re au Thillot. — M. Luc, comptable à la
son Civet-Pommier et Cie, à Euville. — M. maison Claudol-Krantz, à Docelles. — M.
Latasse, ouvrier carrier, maison Civet-Pom- Maenner, ouvrier dans la maison Michel
mier et Cie, à Euville. — M. Launois, ou- Hartmann, à Saint-Laurent. — M. Maire,
vrier cordonnier, maison André Fortuné, à ouvrier teinturier à Thaon-les-Vosges.-- M.
Ecurey. — M. Marquet, ouvrier carrier, Mangin, ouvrier dans la maison Vincent,
maison Civet-Pommier et Cie, à Commercy. Ponnier et Cie, à Moyerimoutier. — Mlle
— M. Miche), contremaître, maison Civet- Mangin, ouvrière dans la maison Belzung
Pommier et Cie, a Morley. — M. Millot. ai- et Cie, à Basse-sur-lc-Rupt. — M. Mangold,
guilleur chargeur â la compagnie des che- contremaître, maison Schwartz-Antuszeiimins de fer de l'Est, à Longcville. — M. wiez, à Rcmiremont. — M. Marchai, ouMinguin, ouvrier carrier, maison Civet
vrier fileur dans la maison P. Anccl-Scit/
Pommier et Cie, à Vignot. — M. Nicolas, et fils, à Granges. — Mlle Margaine, ououvrier mouleur, maison Salin, à Damma- vrière ù la société anonyme la Filature dep
rie-sur-Saulx. — M. Paquin, ouvrier tein- mousses, au Val-d'Ajol. — Mmo Moratel,
turier à la Société anonyme des usines de née Houiilon, ouvrière dans la maison VicPierrepont, à Han-devant-Pierrepont. —- M.' tor Claude], à ChcnimosniL — M. Marsot,
Poincelet, comptable, maison Fenaux et manœuvre à la société anonyme la FilatuCollas, à Triaucourt. — M. Prot, ouvrier re des mousses, au Val-d'Ajol. — M. Mar
opticien à- la manufacture générale d'op- tin, ouvrier fileur dans la maison Febvre)
tique, â Ligny-en-Barrois. — M. Riché, ou- frères, à Pouxeux.
vrier, maison Moat, à Revigny. — M. Rolland, ouvrier à la Société des lunetiers, à
Ligny-en-Barrois. — M. Roussel, ouvrier
ajusteur tourneur, maison Salin, à Dammarie-sur Saulx..— M. Rustenholz, ouvrier
cordonnier, maison Lapiqiic, à Revigny. —
M. Tallois, ouvrier briquetier dons la maiLE RELIQUAIRE DE SOUOEILLES.— L'instruc
son Delacour-Thierry et Cie, à Cousancelles. — M. Thomas, ouvrier scieur, maison tion ouverte par le parquet de Limoges è
Drappier, à Laneuville-sur-Mcuse. — M. la suite d'une plainte déposée par M. Dusous-secrétaire d'Etat
Truchet, mécanicien, maison Civet-Pom- jardin-Beaumetz,
mier et Cie, à Vignot. — M. Verniette, ou- des beaux-arts, sur la substitution du
chef reliquaire de Soudeillcs, dit de Saintvrier, maison Salin, à Ménil-sur-Saulx.
Martin, vient de donner un premier résulVOSGE.S
tat.
Le chef reliquaire a été retrouvé chez
Mlle Clément, ouvrière maison MougelHumbertclaude, à Daval. — Mlle Clément, un antiquaire de Bruxelles, par M. Canac.
ouvrière maison Mougcl-Humbertclauàe, à commissaire divisionnaire de la brigade
Daval. — M. Colin, ouvrier, maison Louis mobile de Limoges. L'antiquaire a déclaBoucher, à Docelles.— M. Coliumaire, blan- ré qu'il avait acheté, le 17 novembre, à la
chisseur à la Société des blanchisserie' et commune de Soudeilles, pour la somme
teinturerie de Thaon. — M. Dartos, ouvrier de 41,000 francs, le chef de saint Martin et
fileur, maison Febvrel frères, à Jarménil.— une navette à encensM. Décieux, cocher-livreur aux MagasinsM. Delmas, député de la Corrèze, qui
Généraux d'Epinal. — M. Derché, manœu- assistait à la vente, a confirmé ce fait en
vre à la Société des établissements N. Gé- ajoutant que le chef de saint Martin était
liot et fils, à Plainfaing. — Mme veuve un ouvrage truqué, « un mauvais morceau
Didier, ouvrière maison P. Ancel-Seitz et de cuivre » dont il avait demandé souvent
fils, à Granges. — M. Didierlaurent, ouvrier le déclassement au sous-secrétaire d'Etat
maison Mougel-IIumbertclaude, à Réchi- des beaux-arts.
goutte.
La vente du chef de saint Martin a donc
M. Diory, employé à la Société des éta- eu lieu le 17 novembre et la plainte en
blissements N. Gôliot et fils, à Plainfaing. substitution est du 13 novembre ; ainsi il
— M. Dulion, ouvrier maison Irroy, à Bon- y aurait deux reliquaires : un authentivrllet. — M. Durand, contremaître à la So- que, l'autre, truqué.
ciété anonyme des établissements N. Géliot
Voici la description du chef reliquaire
et fils, à Fraize. — M. Durupt, ouvrier mai- authentique :
son Hatton neveu Mangin, à Lépanges. —
« Le chef de saint Martin a une hauteur
M. Durupt, ouvrier fileur, Société anonyme totale de 30 centimètres. Le saint est vêtu
la Filature des Mousses, au Val-d'Ajol. — d'une chasuble, garnie
autour du cou
M. Ernst, ouvrier à la Société des blanchis- d'un large orfroi ; elle est décorée d'éléserie et teinturerie de Thaon. — M. Fores- gants rinceaux qui se détachent sur un
tier, ouvrier à la Société des blanchisserie
fond pointillé et imitent une étoffe damaset teinturerie de Thaon, à Thaon-les-Vossée. Sur le devant de la poitrine est fixée
ges. — M. Forter, ouvrier brasseur, maiune agrafe de forme ovale, dentelée sur
son Perrut frères et B.arjonet, à Vittel. —
les bords, enchâssant un gros cabochon de
Mlle François, ouvrière maison Mougelcristal entouré de huit pierres.
Humbertclaude, à Richigoutte.
« Le buste, à proprement parler, est en
M. Gaudel, contremaître à la société des
établissements N. Géliot et fils, à Fraize. — cuivre fondu, coulé, retouché au burin et
M. Généraux, ouvrier peintre à la maison doré ; il paraît appartenir à la fin du XV
veuve Rodh.iin, à Epinal. — Mi Georges, siècle ou peut-être au commencement dsi
chef de gare à la compagnie de l'Est, à Gê- xvi" siècle.
« La mitre est composée de bandeaux
rardmer. — M. Gérard, ouvrier tuilier,
maison Albert Blanchard, à Serocourt. — émaillés, adoptant la forme bombée des
M. Gérard, ouvrier dans la maison Feb- parties sur lesquelles ils se trouvent apvrel frères, à Pouxeux. — Mlle Gérard, em- pliqués. Les nlaques sont ornées d'une séployée dans la maison P. Ancel-Seitz et rie de auatre feuilles inscrites dans un
fils, à Granges. — Mme Gley, née Babel, cercle de couleur rouge, liseré d'or et qui
se détache sur un fond décoré de petits
ouvrière à l'a : maison' P. Ancel-Séitz et'fils,
réservés
à Granges. — M. Grandjean, contremaître fleurons à trois pétales dorés,
par la gravure et disposés en écoinçons.
adjoint à la société des blanchisserie et
teinturerie de ftiaon.— M. Grandjean. ma- Chacune de ces quatre feuilles encadre un
nœuvre à la société des blanchisserie et Wlp oiseau qui a été finement ciselé. Tous les
turerie de Thaon. — Mlle Grosdemarigo. oiseaux ont une attitude différente. Les
ouvrière dans la maison C. et G. Bezanson, fonds sur lesquels ils apparaissent sont
au Val-d'Ajol. — M. Guyot, ouvrier à la bleu d'azur translucide et le jeu de la lumaison J. Bouchon, à Bains. — M. Hail- mière est augmenté et varié par des halant, manœuvre à la maison Febvrel frè- chures non croisées, faites dans le métal ;
res, à Pouxeux. — M. Hantz, ouvrier à la les têtes et les pattes des oiseaux sont
épargnées ; elles ne présentent qu'une silmaison Leduc-Rémy, au Not. — M. Hostin
ouvrier à la société des établissements N. houette mais les détails, tels que l«s conGéliot et fils, à Fraize. — Mlle Houbre, ou- tours des yeux, sont exprimés par un travrière à la maison Gros-Roman et Cie, au vail de burin,dont les failles sont niellées
Tliiîlot. — M. Houlné, ouvrier à la maison de noir.
Les corps et les ailes,au contraire, reVincent, Ponnier et Cie, à Moyenmoutier.
— M. Humbert, ouvrier à la maison Mon- couverts par des émaux roses, pourpres,
gcl-HuiT.bertclaude, à Pont-du-Void. — M. lilas, jaunes et vert clair. Ces émaux,
ciselé,
Humbert, ouvrier à la société des blanchis- étendus sur un fond également
changent
de
nuances,
selon
le
plus
ou
serie et teinturerie de Thaon.
Mme Jacquemin, ouvrière maison P. An- moins d'épaisseur de la pâte vitreuse, en
cel-Seitz et fils, à Granges. — M. Jacques, produisant sur la plaque métallique des
contremaître-adjoint à la Société des éta- reflets brillants. Tous ces émaux ont été
blissements N. Géliot et fils. — M. Jacquot, coulés en argent, les parties épargnées
ouvrier serrurier à la Société des établisse- seule sont dorées après coup. »
Lorsque l'inspecteur Marcou se rendit
ments N.-Géllet et fils. — M. Jacquot,(Ouvrier tisserand, maison Mougel-IIurnbert- à Soudeilles, il constata que Tobjet qui
claude. — Mlle Jacquot, ouvrière, maison se trouvait dans le coffre-fort n'était pas
Mougcl-Hmhbertctaucle. — M. Jeandel, chef le même crue le reliquaire classé par arrêde halte des-chemins de fer de l'Est, à La té ministériel du 25 juin 1801.
Il adressa
immédiatement, ainsi que
Nouvcvillc-los-Raon. — Mlle Jeandel, ouv: 'In à la «Société anonyme des établisse- nous l'avons dit, un rapport au sous-secrément i F Géi---r « t-1" — Mlle Jeandon, ou- taire d'Etat des beaux-arts.
M. Delmas a déclaré qu'après de nomvrière, m; '
' ' Mégnin, au Tholy. — li. f
-u lier, maison de breuses tentatives auprès de la direction
svèrés. — M; Lades beaux-arts, et sur le vu d'un rapport
Prnihes et
hlanche, ouvrier tUserana, maison Febvrel de M. Marcou, inspecteur des beaux-arts,
frères, à Jarménil — M. Lagarde, ouvrier qui concluait à la désaffectation du reliblanchisseur à Thaon-les-Vosges. — M. quaire, il avait, sur l'insistance de la
Lamboley, ouvrier tisserand à la Société commune de Sourdeilles, engagé la muanonyme des tissus, au Thillot. — M. Lan- nicipalité à accepter les offres qui lui
ge, chef de train des chemins de fer de étaient faites.
C'est dans ces cond'.tions r i"lT.a reçu
l'Est, à Neufchâteau. —• Mlle Lapoirie, ouvrière, maison Victor Claudel, à Chenimé- lui-même les 41,000 francs, mutant du
nil. — M. Laurent, ouvrier, maison Mougel- prix de la vente, et qu'il les a ci ->osés au
IIumbertclaude, à La, Bresse. — M. Lau- nom de la commune dans une banque de
rent, ouvrier, maison Mougel-IIumbertclau- Maymac.
de, à La Bresse. — M. Laxenaire, chef de
L'ORDON'KANCE DES DÎNERS A LA COUR DE BELfabrication dans la maison' Bodet, à Etival. — M. Lederlin, employé à la Société GIQUE, — Quand le roi Albert donne un dîanonyme des blanchisserie et teinturerie ner, le grand maréchal de la cour lui sou-
Je te charge seulement, pour le cas où I Personne à présent ne s'aperce/r«it de
il m'arriverait malheur,
d'en disposer la disparition du maUre de la umis- n
comme je vais te le dire.
Don José poussa donc de Landrec vèrs
A ma mère et à Mme de Sommereuse.les le vestiaire, lui serra la main, sans parler
souvenirs qu'elles pourraient désirer.
davantage de l'événement récent, et reACarmen de Mendoza, si tu peux la lui monta s'enfermer dans son cabinet de trafaire parvenir, toute ma musique manus- vail.
crite.
Et, jetant le masque, cette fois, il se
Enfin, à toi-même, je te laisse tout mon laissa tomber lourdement sur un fauteuil,
petit avoir mobilier.
le" front barré d'une ride,les sourcils fron— J'accepte, dit simplement Pierre, plus cés.
ému qu'il ne le voulait paraître.
Tout en prenant fait et cause pour son
Mais je suis bien5 convaincu de l'inutili- associé, il n'approuvait point sa provocaté de ces précautions.
tion de ce soir, à l'endroit de Paul Du— Sait-on jamais ce qui peut arri- roc.
yer ?
Elle s'était, à son sens, produite beauEt, tu vois, en y réfléchissant, je pense coup trop tôt, et dans de telles conditions
qu'il serait préférable que j'écrivisse te ut qu'elle risquait de compromettre, irrémécela.
diablement, le succès des projets d'union
Je le ferai cette nuit même.
intéressée formée par les deux comTout en causant ainsi, les deux jeunes plices.
gens avaient marché vite, se dirigeant par
Or, cette union, si elle avait pu se faile plus court vers la rue Lepic.
re, en dépit de la résistance première de
Ils v arrivèrent fcientôt et se séparèrent Carmen, et aux conditions financières préaprès une longue étreinte, devant la m.ii- vues par de Landrec, pouvait à brève
son de Paul.
échéance assurer le salut de la banque.
— A demain ! fit le musicien ému.
Mais à présent, il ne fallait plus guère
— A toujours ! répondit Pierre dans uc compter sur cette ressource.
élan de vibrante affection.
Il devenait urgent d'en trouver d'autres
à tout prix.
V
Depuis un moment, une idée étrange, déPIERRE ET MARTHE
jà préconçue, d'ailleurs, assaillait l'esprit
Après le départ brusque d'Hélène de surexcité de don José.
Elle était audacieuse, et sans do.i:3 de
Sommereuse, don José de Mendoza, soucieux, n'avait pas tardé à persuader à son réalisation difficile, mais non impossible.
Cependant, aviyfit de la mettre à ex£"U
associé, de Landrec, d'aller se reposer.
Lui-même éprouvait le besoin impérieux tion, il fallait hahilement préparer in ver
rain spécial, auprès de la marouise de
d'être seul.
d'autre part,
Il était près de deux heures in matm ; Sommereuse, et s'assurer,
de l'inteligence d'un homme destiné à
la fête battait son plein dans le somi
tueux hôtel, ot malgré le trouble nanager jouer un rôle compliqué.
Dans l'esprit suhtil et retors de celui qui
suscité par t'altorcation QUÎ s'était f "Adulétait autrefois le comte de Bersac, s'élabote, elle était brUlrant*
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met une dizaine de menus dans lesquels
le souverain fait son choix. Le menu désigné est alors présenté au chef des cuisines qui fixe un prix par convive. Ce prix
varie entre douze et treize francs, outre
les reliefs dont le chef cuisinier fait l'usage qui lui plaît.
Le protocole exige que les dîners de la
cour soient servis en une heure. Les plats
se succèdent à des intervalles de quatre
minutes, ce qui fait que beaucoup de convives laissent passer un plat sur deux.
Quant aux vins, ils sont fournis par les
caves du palais qui renferment d'importantes réserves des crus les plus renom-
LES FRÈRES WRICHT PERDENT UN PROCÈS. —
On sait quelles difficultés créèrent toujours aux aviateurs étrangers voulant effectuer en Amérique des expériences d'aviation les frères Wilbur et Orville Wright.
Les pilotes français Paulhan et Farman
entre autres furent victimes des procédés
dos constructeurs de Dayton (Ohio), forts
de leurs brevets.
Afin de décider les aviateurs européens
qui ne voulaient pas participer au meeting
d'aviation de Belmont park sans être garantis contre les revendications desWright
brothers, l'Aéro-Corporation, société organisatrice du meeting, obtint des frères
Wright que moyennant une indemnité de
125,000 francs, ils consentiraient à ne pas
user de ce qu'ils considèrent comme leurs
droits. Un accord fut conclu : les frères
Wright reçurent. 50,000 francs avant le
meeting do Belmont park.
Ils devaient toucher les 75,000 francs restants si les résultats financiers de l'entreprise étaient satisfaisants.
Il n'en fut rien. 11 y eut 1 million de dé:
penses contre 940,000 francs de recettes.L'Aéro-Corporation refusa donc de payer
les 75,000 fr. L'avocat de l'Aéro-Corporation
fut très dur pour les Wright dont il blâma
publiquement l'âpreté.
Les \Vi ight répondirent qu'une clause
du traité indiquait que les dépenses du
meeting de Belmont park ne devaient pas
dépasser 125,000 dollars (625,000 fr.) et
qu'ils étaient donc en droit de réclamer ce
qui leur revenait.
Ils appelèrent le 26 décembre dernier
l'Aéro-Corporation Company devant la
Cour suprême de New-York. Le jugement,
après avoir été ajourné à nuitaine, vient
d'être rendu. La cour a débouté les frères
Wright de leur demande.
POUR ATTIRER L'ATTENTION. — Joseph Séraphin, qui comparaissait mardi aprèsmidi devant la cour d'assises de la Seine
présidée par M. Brégeault, pour y répondre d'une tentative d'assassinat, ëst âgé
de cinquante-neuf ans. Il est sujet autrichien.
■
Y
I
Le 17 juin 1910, s'étant approché, avenue Montaigne, à Paris, de M. de Segefser, qui sortait de la légation suisse dont
il est, le premier secrétaire, il tirait sur ce»
hii-ci un coup de revolver. M. de Segesser pouvait, au dire des témoins, être atteint en pleine poitrine, mais un brusqué
mouvement du corps le sauva : la balle ne
fit que l'effleurer. Séraphin soutient dans
son interrogatoire qu'il a tiré au hasard
et sans aucune intention homicide. Il voulait, par un scandale, forcer l'opinion
publique à s'occuper de son cas.
— J'étais venu chercher en France, dira-t-il, la justice et la vérité.
De quoi donc avait-il à se plaindre ?
L'histoire a été longue et compliquée. Séraphin a habité la Russie. Il était arrivé,
à force de travail opiniâtre, à s'y créer une
situation. Il aurait eu même des intérêts
dans l'exploitation d'une importante carrière de marbre. Cependant, un beau jour
et au mépris de tout droit, il avait été expulsé par le gouvernement de Kief, ses
biens, qu'il évalue à trente mille roubles,
étant confisqués. Il s'était réfugié en Suisse. A Berne se trouvait un ministre plénipotentiaire de la Russie auquel il avait
adressé requête sur requête ; il voulait être
dédommagé de ses pertes. Pas de réponse.
Alors, le 18 juin 1904, il avait tiré un
coup de revolver sur ce haut fonctionnaire, qu'il blessait légèrement. Arrêté, Séraphin avait été, à la suite d'un examen mental, interné, comme irresponsable, dans un
asile, à Massingers. Il s'évadait, se réfu-
BOURSE
H
giait en Autriche, était repris et enfermé
une seconde fois. Cependant, il réussissait
encore à tromper la surveillance de ses gardiens, et le voici en France, à Paris, où,
sans retard aucun, il fait sa déclaration
d'étranger à la préfecture de police. Et c'est
depuis novembre 1909 une suite ininterrompue de lettres adressées par lui au gouvernement de Berne, qui ne répond pas,
puis à la légation de Suisse, qui ne répond
pas davantage, et dans lesquelles il réclamait véhémentement n une indemnité peur
1185 jours de détention arbitraire », et la
restitution des papiers et des fonds qui auraient été saisis sur lui au moment de son
internement. N'ayant pas obtenu satisfaction, il s'était décidé au scandale, mais uniquement au scandale, car, à aucun moment, a-t-il dit en terminant, il n'a voulu
attenter aux jours de M. Sagesser.
Joseph Séraphin est-il responsable ? « Les
trois experts commis, dit l'acte d'accusation, ont conclu à sa responsabilité, tout en
lui trouvant les apparences d'un individu
atteint du délire de la persécution ».
La cour l'a condamné à six mois de prison et dix francs d'amende.
— Vive la justice française ! Vive la
France ! s'est écrié le condamné en quittant la salle d'audience.
BULLETIN
FINANCIER
Paris, 10 janvier 1011.
D une façon générale, le marché ne modifie pas ses tendances.qui restent orientées
vers la fermeté.
Notre 3 % s'alourdit à 97 47.
Fonds d'Etat étrangers : l'Extérieure se
tasse à 94 50, le Portugais à 65. Fonds russes : Consolidé 97 80, 5 % 1906, 105 85 ;
4 J % 1909, 104 70. Le Serbe à 87 22. Turc
unifié 93 60. Brésil à 90 90. Bons de Sao
Paulo 502 50.
Etablissements de crédit : Crédit lyonnais 1.501, Banque de Paris 1.852, l'Union
Parisienne 1.130. La Banque Franco-Américaine 524, Auxiliaire de crédit 599, Crédit Mobilier 713.
Banques étrangères : Ottomane 695, Nationale du Mexique 1.157.
Chemins de fer français : le Lyon 1.188,
Orléans 1,330.
Chemins espagnols : Nord de l'Espagne
405, Saragosse 423, Andalous 276.
Valeurs de traction : le Métropolitain s'avance de 616 à 624, Nord-Sud 310, Omnibus
646.
industrielles russes : la Bakou à 723, Sosnowice ferme à 1.387, Briansk 383.
Le Rio-Tinto est plus lourd à 1.768.
Mines d'or : l'East Rand à 131, la Goldfields à 143 50 et la Rand Mines à 218.
Diamantifères : de Beers 464, Jagersfontein 217 50.
Métallurgiques fusses : Hartmann 677,
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Faire retrouver, fournir plutôt à Hélène
de Sommereuse le fils qu'elle pleurait toujours, en plaçant auprès de la pauvre mère un individu bien préparé à cet emploi.
Ce soi-disant fils, créature du pseudo don
José, devrait naturellement s'engager à verser à son auteur, sur l'héritage du marquis, s'il réussissait, une somme d'au moins
deux millions.
Cet homme, ce serait le Blondin.
_ A cette heure de nuit, où les bruits de la
fête donnée en sa luxueuse demeure n'arrivaient plus aux oreilles de don José que
très assourdis, il songeait à cela.
— Je verrai ce garçon-là, demain, conclut-il en lui-même, désormais résolu à l'action.
Le lendemain, vers onze heures, il se présentait à l'hôtel de Sommereuse, rue de
Lille, et faisait prier instamment la marquise de le recevoir.
Hélène, fort attristée par les événements
de la nuit, et mal disposée à voir l'Américain en ce moment, hésita d'abord.
Don José avait prévu cette a(Jitude ; il
tenait en réserve un argument séripuy
t— Dites à Mme de Sommereuse que j"nsiste, fit-il au domestique, j'ai à lui faire
part de très importantes nouvelles venues
d'Amérique.
Un instant après, le valet de chambre introduisait le visiteur dans le petit salon
rouge où, tant de fois, il avait attendu.
Hélène de Sommereuse parut bientôt,
l'attitude hautaine, le regard froid.
— Vous avez insisté pour me voir ce matin ? dit-elle en entrant.
— Oui, madame.
Pourtant, je n'ignorais pas que je vous
! dérangerais certainement, surtout après la
fatigue et les événements de cette nuit.
remisier, 23, r. Gam'beUa
Mais j'ai reçu de graves nouvelles de
Buenos-Ayres, il m'a paru de la plus e trême urgence de vous les communiquer sans
aucun retard.
— Vous m'effrayez, monsieur de Mendoza.
—■ Il y a de quoi, madame ; vous en jugerez tout à l'heure.
Permettez-moi, tout d'abord, puisque j'ai
pane des événements de cette nuit, dp vous
exprimer tous mes regrets à ce sujet.
Je n'ai pas été maître d'éviter ces incidents déplorables, dont j'ai connu la ca;tse
secrète seulement après votre dépa.t.
— De quelle cause secrète parlez-vous
donc ?
—-Vous allez le s'avoir.
C'est au cours d'un entretien personnel
avec M. de Landrec que j'en fus informé
moi-même.
En réalité, c'est lui qui a fait naître sciemment.ces difficultés, et provoqué votre protégé.
Son attitude étrange lui était dictée, oaraît-il, par le désir d écarter de ma mai ^m
et surtout de la présence de ma fille
men, M. Duroc.
— Pourquoi cela ? fit Hélène de jri1,n™5'
reuse, stupéfaite de cette ingér-'aca '
de Landrec dans les affaires personnelles
du musicien.
— Oh ! poue un motif bien humain.
Vous vous souvenez, madone, du joui cm
j'eus l'avantage de vous rencontrer au w
tir de l'église de'la Madeleine ....
Certes. Je terminai'notre fiOart WtrMWP
en vous disant <me la fête projetée -eiaii
peut-être
une soirée de fiançailles.
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\A. suivre.)
CBOGOLAT LORP
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n'ayant MIMMIQ
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— M' POUR!., jo ^
suis l'auteur du Cid,
—
M' DAIZAU
j'aurais honte- ee me
vanter de cela, mot t
carl'aïU^ur'O'uii Oor-■
neille i
.—.
.
|
.
Six prix seront tiré* au sert parmi les
oersonnes qui auront envoyé le plus de
solutions justes. Voici ces sis prix des
quatre rébus de la série- D C :
1<* pris : Une pipe (écume,
2» prix : Un bibelot (fantaisie).
3» r>r>x
: Un volume.
4». 5e, 6* piix ■ oeux cartes artistiques.
(Chaque gagnant de eteBS partes postales n'aura qu'à nous adresser tes noms
qu'il désirera voir figurer sur ses car.es.
Celles-ci, dues à une main artiste, constitueront donc autant, d'oeuvres originales.)
Ont devin* le dernier rébu» :
Hiver pourri — Trebor — S. T. — A, des
Loizire — Myosotis — En soupr.nt —- Un
admirateur du Tartarin de Saurupt — Marcel et sa marraine — Heure et K — Un amateur de concours — Le chef d'orchestre —
La Barbe — Le petit Théodoricitn — Mon
petit 'i'om — Un baoué de la Seille — Thomas saint — Un Ardennais (la trouvons aujourd'hui seulement dans la boîte) — Drauer Joseph — Sépel — Lo petit Jules avec
sa cousine Germaine — S. Piègle — Gaston et son aé-ééro Blériot — Notre petite
pensionnaire — Ma petite sœur — Marie
Thérèse (reçue aujourd'hui seulement) —
Le Jacquet et sa petite Jacquette — A. Toupie —- Litting Bull — Latnoo — Un laid
queuteur — Rn pensant à mon zouaze —
Mon adjudant — Jean de l'âne os à pie ère
haut pie érette — Si ça ? — Lady zette —
;
L» i
'
1
Voici quelle était la solution :
LA vit assis — ON — CEUT rate Août —
jour pour ceux — Kl sans tête assis — livre
— L et P de uame HOC -- laisse.
(L'aviation sera toujours, pour ceux qui
s'entêtent à s'y livrer, l'épéo do Damoclès.)
Résultat du tirage de la dernière série :
1" prix : Un portelouills : A Toupie,.
2° prix : Un bibelot (fantaisie) : Le Jacquet et sa petie Jacquette.
3e prix : Un volume : Mon adjudant,
4«, 5», G* prix .Deux cartes artlstîquos •
S. T. — Litting Bull — SepeL
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minKtere du 9 janvier 1911, M.
HARTMANN, chef de fabrication & la Brasserie Simon, do
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GAYON, son épouse, demeurant à Briey, ci-devant à SaintNfcolas-de-Port, ont vendu à
Mme Louise BOURY, sans profession, demeurant à Pcris.veuve de M. PASQUET,
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DE MODES nue Mme HARTMANN expioilait a Saini-Nicolos-de-Port, Grande-Rue, n» 16.
L'entrée en jouissance a été
fixée au Pr janvier dernier.
IÉS oppositions, s'il y a lieu,
devront êtro faites dnns les 10
Jours end suiwont la seconde
insprlion, renouvelant la première et seront reçues en l'étude de M* DUFRESNE, notaire,
où domicile est élu par les parties.
Pour première Insertion :
DUFRESNE.
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On demande f^fi?
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S'adresser au journal. <jl3.
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pour représenter importante Société. Ni apport, ni caution. Ecr.
avec réf. La t'ursévérauce»
Angers.
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lîllriM
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K-.J
I
j
■
ni.it
a l.ndres, rue de l'Atre. u» 5,
connu sous le nom d» : « Calé
de ( Est ».
L'entrée en Jouissance a été
fixée on V* jtinvier 1911.
Los opposition-, s'il y a lieu,
devront être faites dnns les 10
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muqueuses de J'estomas et des intestins.
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nisse, 1 entérite, la gastro-entérite, l'enWrite muco-membraneuse, les vomissemonts, les indigestions, etc., tous noms
qu'on donne aux principales maladies
de ces organes pour les distinguer l'une
de l'autre, suivant leur caractère plus
ou moins aigu ou chronique, dépendent
donc uniquement de l'acuité plus ou
moins grande de cette ïnflammation.En
d'autres termes, toutes les maladies de
roslomac, du foie et des intestins sont
produites par une lésion des muqueuse» de l'estomac pouvant aller d'une inflammation simple à une Inflammation
aigus jusqu'à une véritable plaie de l'estomac (ulcère, cancer, etc.). C'est cette
inflammation qui paralyse les fonctions
de l'estomac, du foie et des intestins,
qui empêche de digérer, diminue l'ap-
liPeliiifEulBMO
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gastro-entérites, diabète,
r albuminurie, ulcères,
cancers, etc.,,
Ca m23ècîne vienl de faire un grancl
progrès dans l'art de guérii les maîaiiies de l'estomac.
j!v Effrayé par le nomEre sans cesse
croissant des personnes qui souffrent
£Be l'estomac, du foie et de3 intestins, le
^.docteur de Cock se mit à chercher, un
'remède à ces pénibles maladies.
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tjft analysa la salive, les sucs gastriques
ml pancréatiques, les biles, les glaires
çel tous les déchets provenant de l'orgainisme de personnes souffrant de l'estomac, du roic et des intestins. Il acquit
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même la putreraction aes anmcnxs dans
l'estomac et les intestins.
C'est ainsi que sont produits les gaz
qui gonflent et ballonnent le ventre, les
biles et les glaires qui encrassent le tube digestif, de niûrae que les différents
germes infectieux qui souillent et affaiblissent le sang, qui attaquent le eœur,
les reins et le cerveau. Bref, c'est cette
mflarntnation qui produit toujours toutes les maladies de l'estomac, du foie et
des intestins et leurs tristes conséquences ; l'infection de l'haleine, les maux
de dents, la carie dentaire, Finitalion
de la gorge, les bourdonnements d'oreille, l'apoplexie, les congestions, les
palpitations, les étouffements, les maux
de foie, les gaz, les gonflements, les suffocations, la fatigue et l'essoufflement
au moindre effort, les maux de ventre,
les crampes, les coliques, les vertiges,
la tristesse, la mélancolie, le découragement, les cauchemars, les Insomnies,
l'anémie, la neurasthénie, le diabète,
l'albuminurie, l'appendicite, le cancer
et l'inflammation intestinale.
Le docteur de Cock eut donc l'idée la
ne pouvaient puis aigerer ci qui avaient'1
.plus liaureusa lorsqu'il appliqua l'arrti- de l'estomac, du foie ou des intestins, vainement tout essayé, ont élé guérie»
eepsie au traitement des affections sto- si grave, si ancienne qu'elle puisse être, uniquement par les Poudres do' Cock.
macales et gastro-intestinales, puisque par le fait qu'elles en suppriment la Profitez de leur expérience, et au lieu
cause. C'est un tonique, un digestif et
l'antisepsie consiste précisément dans
de perdre votre temps à prendre des reun stomachique incomparables.
les propriétés si précieuses qu'ont cerCe serait donc une grande erreur de mèdes inconnus, prenez un remède sétains remèdes d'arrêter l'étal morbide
se décourager sous le prétexte que tel rieux qui a été fait expressément prjup
désigné sous le nom d'inflammation et
ou tel remède, que tel ou tel traitement combattre les maladies de l'estomac et
de réveiller l'action vitale des parties
ne serait pas parvenu à guérir la mala- qui vous offre toutes les chances de guémenacées ou envahies. Mais où le docdie de l'estomac dont on souffre, car il rison radicale et définitive. Prenez les
teur de Cock fut particulièrement heufaut savoir avant tout qu'aucune mala- Poudres de Cock, et les Poudres de
reu*. e'esl dans le choix des différentes
die de l'estomac n'est incurable el que Cock vous guériront. Cela ne fait ausubstances toniques, antiseptiques et si on né parvient pas à se guérir, c est cun doute.
aatiinflammatoires qu'il groupa pour ,„-,„ ... lenJ parce qu'on ira QM encore
On peut se procurer les Poudres de
combattre ces maladies et qui sont auCock dans toutes les bonnes pharmapris
le
remède
appiopre.
jourd'hui universellement connues sous
Que toutes les personnes qui se trou- cies du monde, à 2 fr. 50 la boîte, n
le nom de « Poudres de santé de Cock ».
vent dans ces cas essaient seulement faut toujours avoir soin d'exiger les véCar, on peut l'affirmer sans la moindre
une seule boîte de Poudres de Cock, et ri tables boîtes de Poudres de Cock, bien
exagération, les Poudres de Cock sent
si les résultats que celte première boite fermées et bien cachetées.
en réalité des poudres de santé. C'est
Les Poudres de Cock sont toujours1
leur donnera ne les satisfont pas, qu elle plus heureux assemblage des plus
absolument
inoffensives. Quatre boîles
les les cessent. Mais si, au contraire,
puissants fortifiants, toniques, antisep- elles en obtiennent des résultats satis- suffisent généralement pour guérir mê-;
tiques et digestifs connus.
qu'elles les ccnlïnuent, et les me la maladie la plus grave et la plus
Le9 poudres de Cock ressuscitent faisants,
Poudres de Cock les guériront certaine- invétérée. Chaque boîte contient tou<
réellement les fonctions digeslives et
jours toutes les explications nécessaires*
intestinales suspendues ou abolies par ment. Cela mérite donc d'en faire l'es- au traitement.
la maladie. Aussi elles procurent touRenseignements gralis,pliormacie des
Bien des personnes qui souffraient "de
jours la guérison complète, absolue et
Poudres
de Cock, Jeumont (Nord),
définitive de n'importe quelle maladie l'estomac, du foie et des intestins, qui
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