ordue du jour du 24 mars 2015

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23» Année. — N" 8719.
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GRAND JOURNAL QUOTIDIEN
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donner sans frais doits tous les bureaux de postes
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DÉLÉGUÉ A BERLIN
VIENT DE LIVRER
Le ?eio du ministre de la marine Deux combats sanglants aux Zaers
, 01 inillet — L'ouvrier Lamar^désigné par ses camarades syndtde raiscnal pour le congrès des
Aérations générales du
travail
à
Tr£ a obtenu un mois de congé pour
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pour
Pans,
il ffift à rendra en Allemagne.
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ue ministre de la marine refuse
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TOULON,
vendredi 21 juillet. - M. DeltS1 ministre de la marine, a télégiaau
maritime Tordre d'inforph é
' le directeur en chef de l'artillerie
flB
,!miil refusait à l'ouvrier Lamarque
r t vii'ition do se rendre à Berlin.
n «Onuas membres seulement du syndi♦ \X travailleurs du port ont été informés de cette décision à une heure tar-
Set
dl
jTa été aussitôt décidé de tenir un
mflftine aujourd'hui.
ry-iutre part, parmi les groupements
ouvriers un courant opposé au départ
Lamarque existait avant même que la
décision de M. Delcassé fût connue, et
"es groupements avaient décidé de ne pas
soulever de difficulté au cas où le délégué
Lamarque ne serait pas autorisé à aller
à lierlin au congrès des C. G. T.
Lamarque ne partira pas
PATÎTS, 21 juillet. — Le correspondant
de Paris-Journal à Toulon dit avoir apuris dans la soirée que Lamarque n'irait
pas à Berlin.
; Sur la piste
;(
des saboteurs
Saisie de documents
révélateurs
n
CASABLANCA,
18 juillet.— Voici des détails
sur les opérations de la colonne Branlière, autour de Marchouch :
Le U juillet, un convoi était attendu
d'Argoul-Sultanes.
Le gros de la colonne campait à DarDjilalL
Le colonel Branlière avait donné l'ordre
au commandant Ciraîd de se porter à 'a
rencontre du convoi.
L'escorte compi-enait une partie du bataillon Cirait, une compagnie du 2° étranger, une section de /5 et un peloton do
spahis.
Le commandant Cirold partit à 5 h. 30
du matin, pour rejoindre le courrier sur
la route.
Il revint dans la direction du camp,
sans être inquiété, jusqu'au ravin d'ElZitouna, situé à deux kilomètres du
camp de Dar-Djilali.
Quelques Marocains suivaient à distance, sur la crête de la colline, la marche de nos troupes.
Quand le convoi arriva à El-Zouta, les
Zaërs dessinèrent une attaque très vive
sur notre flanc gauche.
Le commandant Cirold établit immédiatement sa position de défense, afin de
permettre l'écoulement du convoi dans
ce défilé difficile.
Le colonel Branlière se porta à la rencontre du détachement, en opérant une
diversion sur le flanc de l'ennemi
L'entrée en jeu d'une batterie de montagne, qui trouva de bons objectifs de
tir,.accéléra la fuite des Marocains, qui,
pendant plus d'une heure, s'étaient montrés très agressifs.
Ils subirent de grosses pertes. De notre
côté, nous avons eu un tué et dix blessés.
— Un autre combat avait eu lieu le 12.
Nous avions eu dix blessés.
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WAwnv
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NAIMUY
•El-Kçap
Le G" corps participerait
aux manœuvres d'armée
PARIS,
2I juillet. — L'Echo de Paris
dit que le programme des prochaines
grandies manœuvres d'armées dans la
région du Nord n'est pas définitivement
réglé.
On serait décidé à reprendre les plans
élaborés par l'état-major général au
temps du général Brun.
La situation serait analogue à celle de
janvier 1871, au moment de la marche de
l'armée de Faidherbe sur Saint-Quentin.
Cette armée serait représentée par une
division du 2e corps (Amiens).
Le 1er corps (Lille) serait renforcé par
les troupes du gouvernement militaire
de Paris. Il représenterait l'armée envahissante, et lé 6" corps (Chnlons) serait l'armée de secours venue de la capitale. — Havas.
Le généra,
Pere,
Le général de brigade Ferez, disponible,
est atteint par la limite d'âge le 21 juillet et
passe dans le cadre de réserve.
Infanterie de réserve
Sont promus au grade de lieutenant, les
sous-lieutenants :
Michelet et Tardy ; Tibault, au rég. d'inf.
de Bar-le-Duc.
Godard, Sabiani et Michaut, au rég.
d'inf. de Toul-iNancy (A.).
Bilmayer et Bûrai'd.au rég.d'inf. de ToulNancy (B.).
Caseris et Cassan, au rég. d'inf. de Neufchàteau.
Lambert, rég. d'inf. d'Epinal.
' Uidillon, & bat. de chass.l Paoli, 17» bat.
de chass. ; Brucker et Wauthier, 160° d'inf.;
Pinot, loi6 d'inf. ; De Kock, Robert, des
Mouneaux de Givré, llJ° bat. de chass.
Infanterie territoriale
Sont promus au grade de lieutenant
les sous-lieutenants :
Rogier, 41° région ; Colombet, 42e ;
Duminy, 44*.
Génie territorial
Renaud,
officier
d'administration
de 2e classe du génie territorial, à la
place de Compiègne, ejst affecté à celle
de Longwy. — Havas.
M.
PARIS, 21 juillet. — La Petite RépubiiL'Espagne cite des précédents
qw croit savoir qu'au cours des perquisi«aj bons opérées hier, jeudi, chez plusieurs
SAiOT;SjiBASTiEN, 20 juillet. — Le min's**
syndicalistes, de nombreux documents fort tre deVâîfaïres étrangères, interviewé au
intéressants ont été saisis.
sujet du fondement sur lequel est basée
d#
— Le Matin dit également que certains
l'interdiction, de la circulation en armes
des documents saisis hier sont de la plus : à El-Kçar, a expliqué ce qui suit :
*'
haute importance.
« La défense de circuler armé, appliquée
Etape Bagnferes-de-Luchon à Bayonuie
Le secret le plus absolu est garde par
à El-Kçar, est conforme à des précédents
l,,; !e parquet au sujet des papiers tombés
connus, parmi lesquels on peut citer Fez,
Ie' Brocco, à 4 h. 57 ; 2° Garrigou, â 5 h
entre les mains de la justice.
où vient d'être établi un règlement spé- 30 ; 3° Georget ; 4° Ernest Paul ; 5" CrupelB :
IDE
Le Matin croit savoir cependant qu'ils cial, ^t aussi Tanger, où le sultan a orlandt, à 5 h. 39 ; 6° Devrove ; 7° Lambot ;
,s
contiendraient, des indications de nature donné récemment l'application d'un règle- 8° Faber ; 9° Pratesi, à 6 h. 41 ; 10° HeusMi
à mettre la justice sur les traces des aument analogue, et où cette interdiction ghem ; 11e Christophe ; 12« Deloffre.
te«rs des récents attentats commis sur les est sévèrement appliquée depuis. »
13« Nempon, 7 h. 28 ; 14" Deman, 15e
voies ferrées.
Il cite ensuite le cas du ministre d'Espa- Faure, 16e Dupont, 17e Conet, 18e Pothier,
à Tanger, Mcrry del Val, qui, en l'JOy, 19e Cosalt, 2" Roquebert.
■-: L'un des chefs révolutionnai- gne
retour de Fez, fut arrêté par un sergent de
DE NOTRE RÉDACTEUR SPÉCIAL
res avoue n'être qu'un
police au gué de l'oued .Sulari, et dut remettre
son
fusil,
enfermé
cependant
dans
Ce
que
fut la coursa
jSj
mouchard
un étui et suspendu à la croupe de son cheBAYONNE, 20 juillet. — Jusqu'au col du
val.
irs;
P^Ris, vendredi 21 juillet. — Les jourTourmalet, Duboc est en tête.
naux de ce matin disent que, cette mut, le
Il fallut l'intervention diplomatique de
le col d'Aubisque, le changement
i tribunal révolutionnaire s'est réuni pour l'Espagne pour faire restituer l'arme et le estDans
complet : Brocco prend l'avance ; Du1 Métivi
sergent ne fut inème pas puni.
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er, accusé depuis longtemps
boc, se sentant indisposé, rétrograde et
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d tre
^ un indicateur policier.
Les soldats marocains
c'est Garrigou et Georget qui prennent
Le
syndicaliste
militant
Métivier
était
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EL-KÇAR, l'J juillet. —
Six soldats du la seconde position.
considère comme un des chefs rêvolutionm
maghzen, enrôlés de force par les EspaBrocco passe à Eaux-Bonnes, c'est-à,t
naires des plus sûrs.
gnols, ont déserté et sont partis pour Tan- dire à la fin de la série des cols, avec
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n
dernièrement,
Prenait
une
part
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ger.
quinze minutes — avance qu'il augmente
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à &w t a"00mouve
ment du 14 juillet pour
sans cesse jusqu'à l'arrivée.
la tète
Zt* a ce gesuiPt
nationale, et il rece- •Les pourpsrier
Aussitôt après l'arrivée Brocco éclate
les
tî
,
félicitations d'Hervé.
fpaneo-allemands' en sanglots de joie, heureux d'avoir ga..
" a ete condamné plusieurs fois.
gné.
seuls ses aveux ont pu convaincre ses acInformation démentie
Ernest Paul a rejoint Georget sur la
qui voulaie
»
(t AI-Ï
nt encore clouter.
fin du parcours. — A. STEINÈS.
BERLIN. — Le bruit s'était répandu que
;
a r< uer
lu* m?îî 7-? . î,
q«e Métivier, tout af- M. de Kiderten-Weechter partait pour ïa
a
SÛr£té fUt c ndamné
Norvège pow conférer avec l'empereur.
'*
PWurs lois
'
°
LA RÉVOLUTION HAÏTIENNE
Ce bruit est complètement faux.
Les
négociations
continuent
NEW-YORK, 20 juillet. — Une dépêche du
m «avail et dans les milieux syndicalistes.
PARIS
21 juillet. — L'Echo de Pa- Cap Haïtien dit que les révolutionnaires
La grève du bâtiment à Lille
ris, après avoir
démenti
une
in- sont maîtres die la ville, qui est livrée au
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LILLE, ?0 inillnt
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Deutsoh-Tages-Zei- pillage.
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~ La grève des maçons formation
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re
Le consul de France a été légèrement
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n-v a ™
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P nd de l'extension. Il tung disant que le ministre Cruppi ne
toutefois
Aident.
aujourd'hui aucun in- voulait pas continuer avec l'Allemagne blessé en protégeant les autorités.
Tous les généraux opposés à la révolules négociations engagées par son prédétion se sont réfugiés dans les consulats.
cesseur, M. Pichon, ajoute qu'il y a là
Urt
gteve maritime en Angleterre
— Havas.
une erreur matérielle.
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20 3uillet
Ij s
« Les négociations furent si peu arrêdu norfvi
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« 6.000 ouvriers
de
tées que lorsque le coup d'Agadir se
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re en grève.
U11 et
produisit, les deux gouvernements dis!
«eus de ,?J
- - Les dockers et les
cutaient sur certains articles de nos tant décidé de se m ttre en
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rifs douaniers,
dont l'Allemagne
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leurs
camarades
mandait radoucissement et sur diverses
et
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SUNJR, ?
de
Cardiff.
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billet. - Le secrétaire questions de chemins de fer. — Havas.
VITRY-LE-FRANÇOIS, 21 juillet. — C'est ce
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es niarij,s
J
dér tkm /
a décidé que si la
matin, à l'aube, qu'a
lieu l'exécution de
COnn a
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«tr km" ™?
, ^fusait de reDaviot.
Syndlcat
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1 !
T serait
mloclamee
grève raaxitiUne foule
considérable était accouJ
^rd-Est ,P
sur tout le littoral
A la Chambre portugaise
rue de toute la région, car le crime de Dajaiil "as.
' ia semaine prochaine. — Haviot avait eu un retentissement énorme.
LISBONNE, ») juillet. — A l'ouverture de
l'Assemblée nationale, M. Jaurès est entré
L'assassin Dcviot
dans la tribune du corps diplomatique.
^t.des Camelots
Le ministre des affaires étrangères a
(Henri Deviot, dont la tête est tombée ce
I
«ent Pans pour Clairvaux alors
proposé, au milieu des applaudisse- matin sous le couperet justicier était âgé
de trente ans. Le crime qu'il commit, on se
;
1
"
iûstLiUlllet ~ M- Cruppi, ministre ments unanimes, d'inviter M.Jaurès à pren- le
rappelle sans doute encore, fut perpétré
*■
'nés s /: ayant constaté que les con- dre place dans l'assemblée.
M. Jaurès est aussitôt introduit dans la dans des circonstances particulièrement lâ■f
^«n, ^ ,f P&ir>es de plus d'un an de
, !?1«ment<5 iouvaient, contrairement aux salle, au milieu des applaudissements répé- ches et horribles. 11 assassina pour la dévaliser une jeune tille, Mlle Antoinette Ketter,
tés et des cris de « Vive la France ! »
p»i-I
? Prison'do il ^rvlcfls pénitentiaires, à
dont les parents étaient établis boulangers
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la
anté a Pari
Au
Parlement
anglais
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s, a donné
à La Chaussée (Marne).
?n ent tiriez*
tenus soient immédiateLONDRES, 21 juillet. — La Chambre des
L'assassin guetta le passage de sa victimea
"41
V
taire "
destination pénale Lords a voté, hier, en troisième lecture, le me sur la route. Quand elle lut à sa portée,
Parliaanent-Bill.
—
Havas.
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é U ence GuR
il grimpa sur sa voiture et la larda de coups
rf °du ? i
'.
tave Hervé, les cade couteau.
0,ei
L
Lacour
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L
nVo ^?
. PMiPPe et
Le cadavre de la malheureuse fut retroutra
M ^traledenît ;
nsferés à la maison
, vé le soir au fond de la voiture que l'assas^mirvaux. — Havas.
; sin avait cachée dernière une masure.
Deviot, qui avait dévalisé sa victime, s'éL S DUEi
.PAT»,,
f,
=S BERNSTEIN
PARIS, 21 juillet. — Hier après-midi, un
tait enfui. Betrouvé à Rouen et arrêté, il
Ui
fc^«d4
"±7 Les témoins de M. instituteur libre nommé Lévêqae, âgé de1 comparut devant les assises de la Marne le
r
fra
10 mai et fut condamné à mort.
»
!'aM
nçaise ™dact*"r en chef de PAC 65 ans, a tiré trois coups de revolver sur
l'abbé Garnier, directeur d'une école libre
Sa femme — fille d'un condamné à mort
' «J
t%,„ lr d'AnVie
-M- He!nri Bemstein,
située rue Championne*, à Paris, parce — considérée comme complice, fut acquitmo,
ont
Ll
b ""e am!»
>
décidé qu'une
que
ce
dernier
venait
de
le
congédier.
tée.
■ -: Lac^^e Part û p a i u d hui
L'abbé Garnier a été atteint d'une balle
roi
Au cours des débats, Deviot fit preuve
Xii" ! P»ur *■ actueiiomp y m
^îi
L^on
dans la région du cœur.
d'un cynisme effroyable. Il ne manifesta
, j tiernt ^v°ir frann* M retenu à Clairvaux,
1
Le meurtrier a été arrêté et mis à la
pas le moindre regret de son crime et se
1
«ftoift du consf.')'
■ "ri,and, alors présiv
a
plut même â relater certains détails qui
,
M 1 IRI' viMn't d'envovear ses té- disposition du commissaire de police.
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L'abbé Garnier dont il est question dans■ soulevèrent l'indignation de l'assistance.
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wimstem. — Haivas.
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Deviot, qui avait été matelot, avait des
cette affaire n'a-rien de commun avec son
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homonyme, ancien directeur du Peuple antécédents déplorables.)
MATK!
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-OTS ALLEMANDS
Ajoutons que la guillotine partira dans la
français.
Il est curé de Sainte-Geneviève-des- journée de Vitry pour Saint-Mihiel, où a
lieu, demain samedi, l'exécution de PhilipGrandes-Carrières. a Paris,
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Ut sur la Baltique.- Havas!
po. l'assassin des boulangères.
Son état nst désespéré
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LE TOUR DE FRMCE
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L'assassin taris! est exécuté à Vitry
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flDERNIÈRE HEUREéll Vers
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Uu 0Uvrier de l'arsenal de Toulon La colonne Branlière à l'Ouest
DIRECTEUR • RENÉ MERCIER
RÉDACTION ET ADMINISTRATION ;
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Montmartre, à Paris, sont seols du^és de recevoir il
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Chronique locale
150
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g ' Alsace-Lorraine et Luxembourg, s'adresser ans bureaux, de /'Est.
AU MAROC
l'accord
L'Espagne adresse à la Franeo des
excuses à propos de l'incident d'ElKçar. On n'en attendait pas moins de
sa loyauté.
Il faut espérer que la franchise de
cette attitude aura le double résultat
d'apaiser les esprits qui déjà s'exaspéraient des deux côtés des Pyrénées, et
de réduire les prétentions exorbitantes de l'Allemagne.
Tant que les Allemands ont cru que
l'Espagne nous suscitait volontairement des ennuis sans nombre,et qu'elle n'avait pour nous aucune sympathie, ils étaient forts de cette hostilité
au moins imprévue, et profitaient de
notre étonnement pour nous réclamer
des compensations invraisemblables.
Nous connaissons
maintenant le
plan. Il a échoué grâce à la droiture
espagnole.
Gardons-nous
cependant
contre
les
surprises
futures.
!
Nous devons examiner attentivement
les désirs et l'action de l'Espagne au
Maroc. Nous avons déjà par traité partie liée avec elle. Il n'est pas besoin de
consolider nos conventions sans doute. Mais au lieu de nous énerver les
uns et les autres comme nous l'avons
fait jusqu'ici, il est nécessaire de garder notre sang-froid. Au lieu de nous
emporter les uns contre les autres, U
vaut mieux rechercher les motifs que
nous avons d'être mutuellement sympathiques.
La France n'avait pas eu à se plain-,
dre sérieusement de l'Espagne. Des incidents comme celui d'El-Kçar ne sont
pas pour rompre brusquement une
amitié ancienne, si l'on a d'honnêtes
explications. Nous avons mieux que
des explications. Nous avons des excuses.
Tant que d*s soldats seront en campagne, de nouveaux incidents sont
prêts à surgir. Il sera indispensable
alors de réfléchir avant de demander
une sanction. Les instructions des gouvernements sont parfois mal comprises, mal exécutées. Les gouvernements
sont responsables de cette mauvaise
exécution. Encore est-il juste de considérer que cette responsabilité est limitée par les circonstances, et que l'intention est seule importante.
Est-il vraisemblable que
l'Espagne
ait eu la volonté bien arrêtée de se
montrer hostile à notre égard ? On
avait presque le droit de le croire,
étant donné la succession des faits reprochables. On n'a plus ce droit aujourd'hui que l'ambassadeur d'Espagne
a exprimé les regrets les plus sincères
de son gouvernement.
Tout est donc parfaitement clair de
ce côté. Tâchons qu'une excessive nervosité ne jette pas de nouveaux troubles dans nos rapports. La presse des
deux pays peut par sa correction beaucoup pour le maintien des bonnes relations.
Les militaires qui au Maroc ont commis ou laissé commettre des vexations
contre les Français, voyant l'attitude
du gouvernement, se tiendront pour
dit que nous sommes des amis que l'on
respecte, et non point des malveillants
bons tout au plus à recevoir des injures et à supporter des coups.
Cette opinion ne sera pas sans influence sur la marche des négociations
avec l'Allemagne. Déjà M. de Schœn
paraît se retirer en bon ordre, abandonnant les exigences inouïes qui
avaient été d'abord présentées. Il n'est
plus question du Congo. On cherche
une solution équitable. On parle de
l'élargissement du traité d'Algésiras.
C'est une discussion que l'on peut
aborder aujourd'hui sans grande crainte, sinon sans de minutieuses précautions.
Mais si on transforme si peu que ce
soit l'Acte d'Algésiras, il devient indispensable d'appeler à la conversation toutes les puissances signataires.
La période de tension est, sauf événements imprévus, terminée. On va
maintenant vers une conférence largement internationale.
René MERCIER.
LES EKffflEItTS
CE PERSE
— Le gouvernement
persan
aurait l'intention d'adresser une note
énergique aux légations d'Angleterre et
de Russie, rappelant les représentations
fréquentes adressées aux ministres anglais et russes au sujet des entreprises
de l'ex-schah depuis son départ de Perse, exprimant ses regrets de voir les autorités russes manquer d'observer le texte
de l'article 11 du protocole du 25 octobre
1909. Le gouvernement persan
affirmerait que la Russie doit porter la responsabilité de tous les désordres ou pertes
de propriétés qui pourraient résulter de
la nouvelle entrée en scène de l'ex.-schah.
— Havas.
TÉHÉRAN.
PUBLICITÉ:
La fin de l'incident Boisset
Les regrets officiels île l'Espagne
M. Garcia Pricto, ministre des affaires
étrangères d'Espagne, a informé M. Geoffray, ambassadeur de France à Madrid,
que le gouvernement espagnol, sans attendre d'autres informations au sujet de l'incident d'El-Kçar, avait envoyé au commandant d'armes espagnol
à
El-Kçar
''ordre de présenter officiellement à M.
Boisset les regrets du gouvernement espagnol pour les traitements dont il avait été
la victime.
On considère que cette démarche qui
sera faite aujourd'hui même met définitivement fin à l'incident.
_ D'autre part, M. Geoffrav ayant attiré
l'attention du ministre des affaires étrangères espagnol sur le fait que les autorités du corps espagnol de débarquement
interdisaient le port des armes, alors que
l'Espagne avait donné précisément comme raison de son intervention l'insécurité
dans la région d'El-Kçar, et ayant demandé que cette interdiction fût en conséquence levée à l'égard das Européens ou tout
au moins des Français, M. Garcia Prieto
a répondu à M. Geoffray que cette question serait immédiatement l'objet de l'examen de M. Canalejas, et cru'il ne doutait
pas que satisfaction fût donnée.
La soumission des tribus
On annonce de Fez la soumission de
Haka Boudamani, chef de la fraction la
plus récalcitrante des Beni-M'tir. On considère cette soumission comme la sanction
définitive de celle de toute la tribu.
La colonne Dolbiez venant de Tiflet se
trouve à Meknès depuis le 15.
La colonne Branlière continuant sa marche en avant dans le pays des Zaer, s'est
établie chez les Oulad-Khalifa. Quelques
fractions de cette tribu ont fait leur soumission. Le général Ditte a reçu également des offres de soumission de la part
des Oulad-Mimon, fraction des Zaer du
côté de Rabat.
Les Espagnols à Larache
TANGER, 20 juillet. — Le croiseur espagnol Cntaiunà a débarqué avant^hier à
Larache de nouveaux renferts et des munitions, qui ont été dirigés de suite sur
El-Kçar. Ios désertions du tabor ehériftVn
commandé par Bendahnn continuent. Un
groupe de plus de 700 soldats ayant déserté en bloc est arrivé à Larache. Ces soldats vont être expédiés à Séville, où ils
seront incorporés aux ré^riments qui servent sous le drapeau espagnol.
LES GRÈVES
Au Ghambon-Feugerolle3
Au Chambon-Peugerolles (Loire), où de
nouveaux troubles ont éclaté, les troupes
circulent depuis le lever du jour dans les
rues et au x abords des mines où les attroupements et les stationnements sont
interdits.
MM. Bouchaeourt, secrétaire général de
la préfecture, et Claudinon,
maire du
Chambon-Feugerolles, se tiennent en permanence à la mairie.
170 rentrées seulement sont signalées
ce matin dans les diverses usines de boulonnerie. La cavalerie, la gendarmerie et
l'infanterie ont pris leurs dispositions
pour protéger la sortie de midi et la rentrée de une heure.
Nouvelle grève dans les PyrénéesOrientales
PERPIGNAN.— Se solidarisant avec leurs
camarades de Sahorre, les mineurs d'Escaro se sont mis en grève. On craint que
le mouvement ne s'étende à tous les mineurs de la vallée du Tet.
Grèves terminées
PERPIGNAN. — La grève des ouvriers de
Rivesaltes est terminée. Les ouvriers ont
obtenu une augmentation de salaires.
Les ouvriers des chantiers du chemin de
fer électrique d'Artes-sur-Tech sont également rentrés. — Havas.
En Hollande
Dans une réunion tenue ce matin, les
charretiers ont décidé la cessation de la
grève.— Havas.
UNE MUTINERIE DANS UN PÉNITENCIER fclîLiTAIRE
SAINT-OMER, 20 juillet. — Au pénitencier
militaire du fort Gassion, près dAire-iSurla Lys, plusieurs prisonniers ont manifesté leur mécontentement de n'avoir pas
été compris- dans les mesures de grâce du
14 juillet.
Ils ont essayé de saboter le matériel
servant à la confection des chaussons.
Les gardiens les en empêchèrent, mais,
au réfectoire, les mutins brisèrent assiettes, vitres et cruches.
Les plus surexcités fuirent mis au cachot.
Le lendemain, le tapage recommença.
Les mutins cassèrent les métiers d'un atelier.
Un gardian, poursuivant les plus exaltés, tomba dans un escalier. Dans sa chute, le revolver qu'il avait en main partit
soudainement et le proieetile atteignit un
des mutins au bras, le blessant peu grièvement.
Get incident ramena le calme et l'ordre.
ut blessé a été conduit à l'hôpital. —
Havas.
LES MISES ds l'ESl RÉPUBLICAIN
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4.605
35 14.192
60 13.035
14
2.3CI2
35 11.268
66
6.326
62
3.241
31
3.184
11 15.876
65
2.660
71 10.171
69 10.708
86 14.324
m
318
89
5.609
48
7.543
30
6.871
88 15,615
Los cent numéros suivants gagnent chacun 1,000 francs :
'ér. Numéros
Scr. Numéros.
Sér. Numéros
25
378
90 13.01/
6
4.607
41
5.545
18 16.227
57
6.733
32
5.424
92 14.967
22 14.982
66 14.431
72
3.665
45
1.926
88 11.268
27
8.180
56 10.062
7 13.781
31
6.028
14 11.578
20
7.718
95 10.602
02
6.917
60 11.360
26 10.534
74
8.911
78 10.226
,95
1.551
68
2.520
92
8.034
50
3.525
68 16.308
31
8.364
58 15.779
53 17.354
38
7.074
93 11.167
40 13.309
25
7.457
68
6.140
13 12.375
82
2.694
4£ 8.146
94 11.468
31
9.306
53
2.340
47 14.024
7*2
5.075
6
2.495
S6
6.933
P5 17.231
98 10.506
63
5.54-3
4S
4.598
99 13.489
68 13.00Y
92
5.7K5
72
3.833
32
1.701
59 1<*.922
98 11.198
36 14.056
82
8.2(56
65
5.767
33
667
72
9.464
76
6.02<i
89
3.952
17
8.147
46
1.9'tf
74
3.612
51 11.T68
4 14.466
49
2.762
52
5.704
26
3.696
42
6.455
26
3.090
47.
6.455
26
6.033
61
3.788
21
2.337
66 10.659
14
6.254
39 11.107
26
8.718
5
7.001
24 17.360
2 16.462
86 16.445
9 14.384
96
846
7 7.836
68 12.383
20
6.774
92
5.050
90
7.117
31 10.643
57
1.730
24
3.920
10
l/r'9
28
584
12
5.021
57 15.584. — Havas.
VILLE
DE
PARIS
1871
Le numéro
24.859 gagne 100.000 ft.
Les numéros 1.041.360 et 700.490 gagnent
chacun 50,000 fr.
Les 10 numéros suivants gagnent chacun 10,000 fr. :
699.396 1.030.210 1.041.358 37.372 985.457
111 311 1.037,821 276.510 177.585 329.041
— Havas.
■ni numii'iii iiiiiiiiiiiMiiiiîiii»nii
1
niMim
Ti»wïïïiiiiiiii"iiiïii»wii
Régionale
1...
' ♦ • <>■ —
Les vais de Sairficûlas-uu-Fûrt
aux Assises de la Msuse
SAINT-MIHIEL, jeudi 20 juillet. — En fin
de session, la cour d'assises de la Meuse
a jugé Thomas (Charles-Victor), 39 ans,
scieur à Saint-Nicolas-du-Port, accusé de
vole qualifiés.
L'accusé est marié et a un enfant. Il a
été condamné par la cour d'assises de
Meurthe-et-Moselle pour vol et tentative
de vol à huit ans de prison.
La cour de cassation cassa l'arrêt de
Nancy pour fausse application des articles 58 et 401 code pénal. L'accusé étant
récidiviste, la cour d'assises avait cru
pouvoir lui appliquer une peine de 5 à
10 ans de prison, alors que la cour de
cassation estime qu'il encourait une peine de 5 ans au plus.
C'est dans ces conditions que l'affaire
vient devant la cour d'assises de la Meuse, comme cour de renvoi. La cour d'assises de la Meuse n'a à se prononcer que
sur l'application de la peine ; elle siège
donc sans assistance du jury, le verdict
de culpabilité rendu par le jury de Meurthe-et-Moselle restant acquis.
M. Cuny, juge suppléant, est au banc
du ministère public. Son réquisitoire contient un exposé fort juridique de la question soumise à la cour ; en terminant,
l'honorable magistrat se rallie à l'opinion
de la cour de cassation et demande contre Thomas une condamnation à cinq
ans de prison.
M" Mathieu, avoué, sollicite l'indulgence de la cour.
La cour condamne Thomas à cinq ans
de prison.
La session est close.
Les
devant h
fraudes d'Epinal
Cour û'mû de ffôncy
NANCY, jeudi 20 juillet. — Jeudi aprè3
midi, la cour d'appel de Nancy a rendu
son arrêt dans l'appel interjeté par M.
Hcureaux, négociant en vins à Epinal,
contre un jugement du tribunal correctionnel de cette vil'e le condamnant à 8
mois de prison avec
sursis et a des
amendes s'élevant à près de 400,000 francs
pour toute une série de fraudes dont nous
avons parlé'.
La cour d'appel a maintenu le chiffre
des amendes et a enlevé à Heureaux le
bénéfice de la loi de sursis qui lui avait
été accordée pour la prison.
La cour a rejeté les conclusions de plusieurs syndicats viticoles qui avaient fait
appel et s'étaient portés partie civile.
Les adhésions arrivent,
nombreuses,
pour notre voyage du 30 juillet dans la
vallée de Celles et au Donon.
Toutes les dispositions ont été prises
pour que les voyageurs aient largement le
temps de parcourir Raon-l'Etape et La IMeuvevilIe-les-Raon.
Raoïn-l'Etape est placée comme une sentinelle avancée à l'entrée des vallées de
Celles et de Saint-Dié. Elle est entourée de
trois côtés d'une veidoyante ceinture.
Les rues de Raoai sont larges et coquettes. Sur la grande place s'élèvent Ihùiel
de ville et la halle aux blés, jadis théâtre
Les recours on grâce de Deviot et Phldo transactions importantes.
lippo ayant été rejetés, Deviot sera exéRaon est une véritable cité induistrielle, cuté vendredi h Vitry-le-François, et Phiou'on visitera avec le plus grand intérêt. . lippo samedi à Saint-Mil)<A! — Havas.
Exécutions capitales
Pliilippo sera exécuté samedi
1
fSSSSSS S
«*«*i*<-mm
B3a
ifiiiimi
■MMi« >«
l
Les trois Comices de Dimanche
à Brisy, à Einvïlle, à Châtel
NANCY,
jeudi 20 juillet.— Dimanche prochain sera une grande journée de comices agricoles. Le comice de l'arrondissement de Bricy célébrera sa fête annuelle
au chef-lieu de l'arrondissement ; le comice de Lunéville tiendra ses assises à
Einvillc-aux-.lards, et la jeune et vigoureuse société agricole d'Epinal se réunira
à Chàtel-sur-Moselle.
Les comices agricoles tendent à prendre en Lorraine de plus en plus d'importance, car l'agriculture s'attache, de toutes ses forces, à y rivaliser avec l'industrie.
Nous avons assisté, bien des fois, à des
comices dans l'arrondissement de Briey :
à Conflans comme à Longuyon ; à Chambley comme à Longwy.
Éh bien ! on y constate.d'années en années, les résultats heureux d'un effort
persistant. Au pays-haut, la race chevaline surtout est magnifique avec ses étaIons ardennais, à la croupe rebondie.
On sait que Mi Albert Lebrun, ministre des Colonies, a promis d'assister au
comice de Briey et de fait, depuis bien
longtemps, il n'a manqué à une de ses
réunions agricoles.
Alors qu'il était au lycée de Nancy, il
aidait déjà son regretté père dans les
opérations multiples du jury dont il était
le président.
Le premier comice auquel
M. Albert
Lebrun assista en tant que conseiller général, fut celui de Chambley, en 1898, si
nos souvenirs sont exacts. On était entassé dans une salle de banquet au plafond
étonnamment bas, traversé de lourdes solives noires.
M. Albert Lebrun aime à se retrouver
dans les milieux agricoles où il compte de
si nombreuses sympathies.
N'appartient-il pas à une des plus anciennes familles de cultivateurs du canton d'Audun et son frère dirige toujours
à Mercy-le-Haut une importante exploitation.
Le <( clou » du comice de Lunéville sera le concours de chevaux
ardennaislorrains. A Einville-aux-Jards,
on est,
en effet, en plein centre d'élevage chevalin. Les L'huillier, d'Einville ; les Choné, de Valhey, comptent parmi les plus
chauds partisans de cette race de chevaux susceptibles de rendre de très
grands services..
Einville-aux-Jards !
Notre confrère
l'Indépendant, de Lunéville, en a décrit,
avec talent, le charme et le pittoresque ;
il a rappelé les figures familières qui le
fréquentaient jadis : le doyen Bichat,*le
capitaine Nicolas, le député Viox.
Hélas ! le rire éclatant d'Ernest Bichat ne retentira point dimanche à Einville, mais bien des convives songeront à
ce robuste compagnon, à ce bon Lorrain,
si tôt disparu
Einville-aux-Jards — est-il besoin de le
rappeler — est aussi la patrie du cardinal Mathieu. Le « cardinal de Lorraine »
la chérissait tendrement et il ne détestait pas, lui non plus, la gaieté ' des comices.
N'assistait-il pas, il y a bien des années déjà, à celui d'Arracourt. MM. Alfred Mézières et Albert Papelier s'y
trouvaient, étant tous deux candidats au
Sénat. L'estrade dressée contre la vieille
église s'écroula tout à coup, inondant de
poussière la robe rouge du cardinal et
les redingotes de MM. Mézièrea et Papelier. Ce fut là heureusement tout le mal.
*"*
La fête de la société agricole d'Epinal
à Châtel s'annonce, de son côté, comme
un succès. Fondée par M. Paul Cuny, le
distingué député d'Epinal, cette société a
groupé quantité de bonnes volontés et de
jeunes énergies républicaines.
Ainsi, dans les diverses parties de notre Lorraine : au nord du département
de Meurthe-et-Moselle, dans les centres
d'élevage de l'arrondissement de Lunéville, dans les Vosges s'affirmera dimanche la vitalité agricole de la région.
Certes l'heure est assez difficile pour
l'agriculture. La cherté de la viande constitue un grave problème à résoudre ; la
sécheresse persistante commence à donner de sérieuses inquiétudes.
Mais le paysan lorrain a, pour principale vertu, la rude ténacité et il finira
bien par vaincre dans l'âpre bataille li■rée quotidiennement à la terre nourri\QTG*
Léon PIREYRE.
Récompenses
Le ministre de
l'instruction publique
vient d'accorder les récompenses ci-dessous aux instituteurs dont les noms suivent pour services rendus aux cours d'adultes et participation aux oeuvres complémentaires de l'école :
Médailles d'argent avec prime de 75 fr.
— MM. Aymond Joseph-François, instituteur à Lagney. — Chanal Jean-Baptiste,
instituteur à Bénaménil. — Trevillot Joseph-Charles, instituteur à Domgermain.
Rappel de médaille d'argent. — M. Jacquot Léon-René, instituteur à Lunéville.
Médailles de bronze avec prime de 50
francs. — MM. Vaimbois Joseph-Victor,
instituteur à Varangéville. — Guion Henri-Eloi, instituteur à Blâmont. — Barroyer Victor, instituteur à Tucquegnieux.
— Guittin Edmond-Auguste, instituteur à
Dombasle-sur-Meurthe.
—
Grandjean■
Théophile-Raymond, instituteur à Luné•
vile.
Rappel de médaille de bronze. — M.
Weiss Jacques, instituteur à Saulxures■
les-Nancy.
***
Le ministre de
l'instruction publinue1
vient d'accorder les récompenses ci-dessous, aux personnes dont les noms suivent, pour services rendus aux cours d'a-■
dultes et d'adolescçnts ou pour particination aux œuvres complémentaires de l'école •
Diplômes. — MM. Belle-Rose François,,
chef cuisinier à Nancy. — Lévy Georges,,
ingénieur à Pompey. '— Parthiot Adrien,,
employé de commerce à Nancy. — Rollini
Adrien, professeur au lycée de Nancy.
Lettres de félicitations. — MMj. Lambert;
Léopold, avoué à Nancy. — Lambert-■
Mayer, docteur en médecine à Nancy. —Lempereur Célestin, à Nancy. — Mandleur Emile, chef dessinateur à Nancy. —Mentré Henri, comptable à Nancy. — Thi-riet Léon, pharmacien à Nancy.
Médaille de vermeil. — M.' Boulangé■
Georges-Paul, délégué cantonal à Pom-pey.
Rappel de médaille de bronze. — M.
Adelphe Louis, conférencier à la Société
i
coloniale à Nancy.
Les palmes
L'Officiel du 20 juillet publie encore un
certain nombre de palmes académiques.
Est promu au grade d'officier de l'instruction publique, M. Bertrand, instituteur à Dieulouard.
Sont nommés officiers d'Académie : MM.
Brahy, instituteur à Bouxurulles ; Joly,
Instituteur à Cornimont ; Robinet, institu-'.
teur à Verdnp : Vuillaume, instituteur à
Beaufort (Meuse).
Ma« »—
IM
■■■
i
WIIIJ^I-II^
———a»|'gST nPnlIBLin&lM l»M^™™M"»
g
^gg^
g£?
^
*
—r-
AU QUARTIER
LA JOURNÉE
v
VENDREDI 21
202e JOUR DE L'ANNÉE
—
: saint Victor. — DEMAIN :
s?
sainte Madeleine.
Kphémérides lorraines :
En 1824, mort à Castelamare, en Italie,
&
de notre compatriote Hercule de Serre,
ministre
et ambassadeur, né à Pagny-sur™
Moselle, en 1776.
j£ A 4 heures. — Palais Ducal : Réunion de
la Société d'archéologie lorraine.
JUIULET.
AUJOURD'HUI
TEMPS
DONOP
lUne Fête Militaire chez les Hussards
NANCY
LE
^T^"
M
PROBABLE
(24-30 juillet)
^ En se réchauffant rapidement à partir
du 21 juillet, le temps rend probables dos
g
grands vents et orages presque continuels
d 22 au 26, ensuite il se rafraîchit sondu
s!
siblement
et se maintient sans grandes
v
variations jusque dans la matUi^e du 30,
p
puis il se réchauffe en rendant probah
Lies des pluies orageuses le 31 juillet.
Albert BERTHOT,
Aubigny (Cher), le 18 juillet 1911.
(Reproduction interdite.)
Dépêche météorologique
Forte pression France. Dépression Ouest
Irlande.
Probable ; Vent, variable, temps beau et
chaud.
A notre Salle des Dépêches
Nous exposons à notre Salle des dépêches
une série de photographies prises aux
»
fêtes commémoratives de Saint-Dié.
Plusieurs vues de la Moselle à Gondrev
viHe
montrent qu'à cet endroit, la rivière
a tout juste la largeur d'un ruisseau qu'un
a
ggéant altéré boirait d'une haleine.
Le portrait de Philippo, l'assassin des
0
boulangères,
qui sera exécuté samedi
11
matin, est exposé.
On remarquera enfin une série de pho£tographies représentant la fête de la Croix
*Rouge fleurie du 14 juillet, les personnages
officiels, les principaux chars, etc..
*
Courses de Nancy
2" JOURNÉE, DIMANCHE 23 JUILLET 1911
Prix de Nancy, trot, 6 engagements. —
rPrix du 20° corps, sous-officiers, lro cours
se,
21 engagements.— Prix du 20° corps,
s
sous-officiers,
2e course, 21 engagements.
— Prix de Meurthe-et-Moselle, officiers,
2 engagements. — Prix des Haras, trot,
28
°5 engagements.— Prix de la Société sportive
d'encouragement, plat, 13 engage£
ments.— 2e prix de la Société des Steeplec
^chases, officiers, 27 engagements. — Prix
do la pelouse, trot, 7 engagements.
Le nombre des engagements encore plus
c
considérable
que pour la première jourrnée, promet une réunion des plus intéi
ressantes,
quatre courses militaires au
I
programme
; il n'en faut pas plus pour
Eattirer un nombreux public sur l'hippodrome
de Jarville ; les amateurs de pa'
ri s'y donneront également rendez-vous
€
en grand nombre, car le nouveau système
cde pari mutuel inauguré dimanche derrnier par la société, a reçu l'approbation
c
de
tous.
Les personnes qui désireraient faire
I
partie
de la société, peuvent encore se
*faire inscrire chez le secrétaire, 20, rue
Jdes Jardiniers, jusqu'à samedi à cinq
heures du soir.
Cotisation annuelle : 10 fr., 15 fr. avec
t
une
carte de faveur.
Lycée de Nancy
, ■Classement définitif des candidats reçus
l'Ecole nationale des ponts et chaus\à
sées :
Dubas Henri, n° 1 ; Mutel Jean, n» 4 Y
]
Fallard
Paul, n° 32 ; Sombstay Maurice,
i
n»
37 ; Petin André, n» 50.
Faculté de droit
Ont été admis :
M
1 examen de baccalauréat, lr" partie.
— MM. Maurice Bloch, Schmitt, La Flize,
Robert, Saumier, Cousin, FleisoheJ, Puccio,
Arlet.
<
e
ro
. 2 examen de baccalauréat, l partie.—
MM. Liban,
Parisot,
Dumay,
Cousin,
Etienne, Lœwenbruck, Simon, Boucher,
Lambert des Cilleuls.
Licence, lre partie. — MM. Pancard,
L^itienne, Samuel, Maupas, Pinoehe, Barthélémy, Gullmann, Furby, Cachet, Boui
det.
Faculté des lettres
Parmi les 80 candidats déclarés admissibles aux épreuves orales pour l'admission à l'Ecole normale supérieure et aux
bourses de licence, nous notons M. Souriau, fils du professeur de philosopnie.
Nos morts au Maroc
Comme on pourra le voir plus loin, l'état
civil de Nancy du 20 juillet porte, parmi
ses décès, celui d'un de nos jeunes concitoyens, tué au Maroc, au combat d'ElAlouana, le 15 mai dernier, Adolphe Muttler.
Engagé au 1" régiment étranger, Adolphe Muttler avait à peine vingt ans. On
doit bien un salut suprême à ce brave,
tombé au champ d'honneur.
Société centrale d'horticulture de Nancy
— Nous rappelons à nos lecteurs que M
Thirion, directeur des promenades de la
ville, vice-président de la Société centrale d'horticulture de Nancy, fera dimanche prochain, 23 juillet, sous les auspices,
de ladite société, une conférence sur la,
culture du chrysanthème à grandes fleursi
et sur ses applications pratiques. Rendezvous à 10 heures du matin, rue Bagard,
n» 1.
~~r.
7~~ 1
^SPECTACLES
EDEN-THÉATRE
C.NÉMTTÂT^
Le programme ne le cèo* en
la beauté et la variété des film arjIBU
Ainsi que nous l'avons annoncé hier, le d'
d'un mannequin, couper des têtes presque h
5
aux œuvres qui ont consacre la ,è
5° régiment de hussards a fête le cent-vingt- au
a ras du sol, puis, le sabre entre les ques
q
mondiale des
créations de ia
t
huitième anniversaire de sa constitution.
d
dents, décharger tour revolver sur une sH- putation
p
En cette occasion, M. le colonel l'aut- houette
h
japonaise. Cet intermède se ter- n
fflieb.commandant le régiment, voulut qu'a- u
par une charge, debout sur les "LfFaSe est un drame espagnol où
jprès les cérémonies patriotiques ayant mine
l'amour ; la Fille du clown corn
é1
étriers,
brides abattues. Un homme tombe; triomphe
ti
par une touchante fusion un Pcro
r
pour objet de rappeler les glorieux faits n
mais on vient calmer les inquiétudes dlu sole
»
au désespoir ; les Deux vieux garçons sa
c
d'armes de leurs aînés, ses cavaliers fus- ci
colonel Taufflieb en lui annonçant que a
ssent admis à des réjouissances dont les ol- ci
Dercoivent que leur nièce Katje pieitie *
cette
chute
est
heureusement
sans
gravité,
p
1
cheveux blancs la fine moustache
Aciers
sous ses ordres réglèrent le proIV « alerte de nuit » surprend un pelo- h
Roméo à qui ils la donnent bientôt
gramme
avec beaucoup aie goût.
t(
ton sous la tente, auprès des carabines dun
d
ê
Le soleil favorisa heureusement cette en
e faisceaux, les chevaux au pa#c. Le bri- e
A côté des drames sombres, la comédie
journée.
g,
J
gadier est plongé dans un profond somimprovise des scènes fort gaies, telles
11
Le discours du colonel
n
meil.
par exemple, le torchon brûle, le
Dans le trouble du réveil, les hommes que,
q
neuf heures du matin, à l'appel ri© tous
animé, le pickpocket
mystifie,
1 A escadrons
Sl
sellent
à rebours leur monture, se coiffent fauteuil
»•
les
fut
lu
le
discours
du
colonel
ij
travers, oublient de boutonner leur IRigadin fait de la contrebande et enfin ta
Taufflieb, discours conçu en ces ternies : de
d
désopilante du Monsieur qui a un
d
dolman.
Un « bleu », empêtré dans ses pièce
P
<c Hussards du 5",
tic
où Galipaux apporte sa verve primec
couvertures
et
son
fourniment,
voit
son
■
« Nous fêtons aujourd'hui l'anniversaire
s
t tèï^o
c
cheval filer tout seul et il le poursuit au fiUbU
(
de
la création du régiment.
Il nous faut noter également les crodes rires.
« Il y a 128 ans que par une décision mi- milieu
P
quis
pris sur le vif des petits métiers en
Les « tandems » de sous-officiers font
•nistérielle le 5° hussards était constitué.
Malaisie, l'école de sauvetage en Australie
a
alterner
les
rênes
bleues
et
rouges.
L'effet
«
« Depuis cette époque, le régiment tour à
et, dans un ordre d'dées une vue scientittour appelé Hussards-colonel-général, Hus- est
très pittoresque et très joli. Le saut «
e
fique sur le champignon, etc..
obstacles produit une saisissante imi
sards
de Lauzun, Hussards du Bas-Rhin et des
d
Le spectacle de l'Eden-Théâtre se comfe
pression de force, d'adresse et de charme. plète'par les actualités toujours pleines
5 Hussards, a semé la gloire sur tout les P
<
Les « retardataires » sont d'une fantai- d'intérêt
P
chemins
du monde.
du PATHÉ-JOURNAL : les funéa
extravagante. C'est à qui ramassera railles
« Si pendant 20 ans d'épopée,les plus tiers sia
s
de la reine Maria-Pja les souve(cavaliers de rEurope,Autrichiens ou Prus- le
*
1< plus de pelles. L'un escalade son cheval rains
britanniques, faisant a Dublin leur
siens, fuyaient devant vos pelisses rouges, ppar le cou, l'autre se hisse à l'aide d'une entrée solennelle, la revue des troupes
chaise
;
celui-ci
ajoute
un
étrier
sunnléS
nous
avons
eu
également
notre
part
de
rec
,
à Lonchamp, la fête du 14 Juillet, avec
mentaire
; celui-là « pousse » sa jument jles
vers, ne l'oublions jamais.
n
évolutions de trois dirigeables etc....
(
« Rappelez-vous que c'est avec nos sabres si
s drôlement qu'il s'abat sur l'encolure ;
REPRÉSENTATIONS : Vendredi, saque
nous avons gravé les noms inscrits sur u
un autre confond sa droite et sa gauche, medi et dimanche en soirée (matinée le
,
l'étendard,
et si la France avait un jour be- un
o autre rate la haie — toutes les excen- dimanche).
Location ouverte pendant les
,
d
t
les gaucheries du manège ! Sou- ttrois jours, de dix heures du matin à huit
;soin de ses défenseurs, non seulement nous tricités,
saurions suivre les traces de nos aînés, cldain, les chevaux, se débarrassant de leurs heures
^
du soir.
_
mais nous devrons faire plus grand qu eux ccavaliers qui roulent pêle-mêle, regagnent
pour
ne
pas
paraître
moindre.Nous
saurons
a
au
triple
galop
les
écuries.
ELDORADO.—
Skating-Rink,
séance de
!
donner encore à la patrie, pour reconnaîLe campement des Romanichels — deux patinage
^
tous les mercredis soir.
tre
sa grandeur, l'héroïsme de nos sabres et ours,
o
les carrioles, les musiciens, les dan1
la folie de nos chevaux.
s
seurs
au son des tambours de basque et f
,
, « Par votre attitude aujourd'hui, vous 6des accordéons — reçoit l'importune vimontrerez aux étrangers qui viendront ap- site
s
de la maréchaussée. Un coup de reNouveau Saint-Max, Belle-Vue
plaudir vos exercices que vous avez con- yvolver tue un gendarme. Mais les mitrailservé les traditions d"e discipline et de res- leuses
i
Véritable Cure d'air. — Panorama exont vite déblayé le terrain. Justice
pect, vous affirmerez toujours d'avantage le eest faite.
traordinaire.
Vues de Saulxures, Velaine,
I
bon renom du régiment. »
Sous les ordres de M. le lieutenant-co]
Dombasle,
forêt de Tonnoy, Vandœuvre,
A dix heures, une couronne fut déposée )lonel Arthus, tous les officiers du régi- Vosges, Boudonville et toute la ville de
sur la sépulture des soldats morts pour la ment
j
participent à un saut final des INancy. A l'abri du vent du Nord et expopatrie. A onz,e heures et demie, pendant le haies.
en plein Midi. Eau saine et claire du
Ce steeple-chase militaire précède sée
s
r
déjeuner qui réunissait les officiers de l'ac- \le défilé des étendards.
1Plateau en abondance.A quelques minutes
tive et de la réserve, MM. de Bucy, viceDes acclamations saluent l'étendard du cdu Plateau et des bois de Malzéville, enprésident ; Georges, second vice-président ; c5e hussards, celui de la « prolonge », dit droit
favori des Nancéiens, ainsi que tout
(
P. Bachelard, lieutenant, prononcèrent, en groupe
r
de la Pépinière et de la place StanisIéna, offert par M. le lieutenant pràs
]
l'absence de M. le commandant Bopp, leur de
accès très facile par les rues Centrale,
(
réserve Ncy, prince de la Moskova, et las,
1
président, un discours plein de verve et <-celui qu'ont offert au régiment les hâbi- IMasson, Mainveaux et celles du Trianon ;
d'enthousiasme.
•tants de la ville de-Bitche.
seront reliées sous peu par des ponts sur
Mais le « clou » fut la fête de l'après-midi.
Un formidable galop ébranle le sol. La la Meurthe et traversées par le tramwayLes bâtiments de la caserne étaient pavoi- poussière,
,
Pont-d'Essey,
Saintdorée par le soleil, frémissante circulaire Nancy,
sés de drapeaux, ornés de guirlandes en pa- (
de fanfares belliqueuses, dérobe un ins- Max, Belle-Vue et Malzéville (projets à
pier, décorés de trophées et de feuillages.
f
tant aux spectateurs la vue des escadrons l'étude).
De chaque côté de l'immense terrain de ,
Par le site tout spécial conviennent adprécipités
dans la ruée d'une chargemanœuvre, deux tribunes avaient été dres- 1
mirablement pour chalets, vdlas et proLa distribution des récompenses
sées. Les invités s'y pressaient. Des toiletpriétés d'agrément. Pour la bâtisse, il fautes claires, des corsages à la dernière mo- r A six heures, tandis que M.- le colonel
offre à ses nombreux invités un dra se conformer au cahier des charges
de, mêlaient les notes d'une suprême ôlé- Taufflieb
,
qui ne tolère aucune usine, baraques en
gance dans ce décor essentiellement militai- !lunch dans le hall du manège, la distri1
planches, chaudronnerie,
prreherie, de
bution
des prix a lieu.
re.
ce qui pourait nuire à l'esthétique de ce
Voici le palmarès :
Dans la tribune d'honneur on remarquait
1. Course de grenouilles.— MM. Landrêat beau coin si renommé et si connu.
M. le général Poline, commandant la 11° diPlacement d'argent sérieux,
qui peut
vision ; M. le général Espinasse, comman- "et Martin jeune.
quadruplé en 2 ans, en achetant des
2. Course aux mannequins. — MM. Bôjot, être
'
dant la 212e brigade ; M. le général de Mas1terrains dans de bonnes conditions.
Guéry, Favaret, Hugo, Morquin et
Latrie, commandant la division indépen- Dupuy,
.
dante de Lunéville ; M. le général Aubier, JBerthier.
3. Course de têtes.— MM.Durand,Menne- ŒMQ&PES
commandant la 20e brigade de cavalerie ;
et SOCIÉTÉS
M. le général Varin, comandant la brigade 1rat, Germonneau, Cossard, Schiavazzi,
1
Maurice,
Moine,
Fourquet,
Perrichaud.
de dragons à Lunéville ; M. le colonel l'aufCOMMUNIQUÉS
4. Equilibriste et tandem à quatre. — M.
tlieb, commandant le 5e hussards, etc..
1
Arnos.
Réjouissances militaires
Syndicat National des Travailleurs des
5. Gymkana. — MM. VHbaud, Vérat, FéChemins de fer (groupe de Nancy). — Le
A deux heures et demie précises, le signal lixp,
J
Caillis, Cambrode, Marteau, Munier.
du festival est donné. La fête débute par
6. Javelots. >— MM. Fongeron, Morquin, secteur de propagande du réseau de l'Est
les « plumets » et un gymkana qui consiste Mural,
'
Lassalle, Legastellois, Bazar, Deri- organise avec le concours des camarades
Véra et Coudem du groupe de Paris-Est,
à partir au triple galop potir revêtir un din,
<
Berthier.
Pourgeron ou vider un hanap, remonter en7. Mexicains. — MM. Durand, Mourons, une réunion salle Chenel, rue des Quasuite sur la bête et revenir à fond de train Paray, Pichol.
tre-Eglises pour le samedi 22 juillet, à
vers le poteau.
9. Plumets. — MM. Evanno, Balengou, 8 h. J du soir.
Les « javelots » sont un jeu d'adresse. Les Twanlaire, Duriez, Pellebeau, Dupuy, BaCette réunion sera publique, l'ordre du
cavaliers lancent une flèche sur le pan- <dore, Boileau.
jour portera sur la grève de 1910, sur le
neau où est dessinée une silhouette. FartO. Tandem. — MM. De la Tour, Goîd- congrès national, qui doit se tenir dans
fois, la flèche manque le but et lès specta- schmidt, Oudry, Kail, Aubrun, Tourtel, les premiers jours d'août et sur les réinteurs s'amusent follement de cette mata- Mouigeot,
■
Duvernoy, Petitjean, Lorrain, tégrations.
dresse.
]
De
Lannoy.
MM. les députés sont invités à cette réuDes clowns procurent un intermède très
11. Organisateurs. — Médailles : MM. nion.
réussi. Sauts périlleux, bonds sur le che- Canon,
'
Muckensturm, Regnault, Chamval, exercices de voltige se succèdent avec pert.
!
— Prix divers : Mougeot, Lorrain,
un brio, un intérêt qui excitent la curio- Bcirt, Luparsi, Josse, Balangon,
Fréby,
•
sité. Les applaudissements éclatent par sal- Colîin,
ves.
Les prix consistaient en médailles, monJARVILLE
La promenade d'un'Sancho Pança, gro- I très, couteaux, épingles de cravates, réChien hargneux. — M. Emile Vaulont,
tesque à souhait, déchaîne l'hilarité gé- I veils (pour les brigadiers de semaine),brinérale. Puis des tours d'acrobatie sur I quefs... estampillés, flots, brides, porte- clerc d'huissier, en passant dans la rue
d'Alsace, a été mordu au mellet droit par
un étroit pivot révèlent chez le moni- fertiles blagues, etc., etc..
le chien de M. Probst, contre lequel proteur une habileté qui se manifeste tantôt
* lr
cès-verbal a été dressé.
dans la descente et l'ascension sur les
La fête eommémorative du 5e hussards
SAINT-NICOLAS
mains d'un escalier de plusieurs mar- au quartier Donop laissera un souvenir
Garçonnet noyé. — Jeudi, trois petits
ches, tantôt dans l'exécution de la Mar- agréable dans le cœur de tous ceux qui
garçons se baignaient au Champy, quand
seiMaïse en équilibre sur la tête.
eurent, hier, la bonne fortune d'y assister.
soudain l'un d'eux, Mjarcel Tupéry, âgé de
On ne fait pas mieux, certes, dans les
Ludovic CHAVE.
10 ans, demeurant rue de l'Etuve, coula
numéros sensationnels d'un cirque.
à pic et disparut.
Les « pyramides », du haut desquelles
Bureau de tabac
FROUARD
un jeune soldat contemple ses camaraLe 8 août, à dix heures du matin, dans
Violences. — Procès-verbal a été dressé
des,sont groupées avec une remarquable
les bureaux de la direction des contribu-■ contre Léon Moxel, manœuvre, qui, sans
sûreté.
Maintenant, nous pénétrons dans l'en- tions indirectes, ruo Sainte-Catherine, 15,, aucune provocation, a giflé M. Auguste
ceinte du pesage d'un hippodrome. Un il sera procédé à l'adjudication de la gé- Fontaine, ouvrier d'usine.
— Mmes Voirand et Maria Morlet se ren
camelot vend des programmes. On ins- rance du débit de tabac de Deneuvre.
Les demandes devront parvenir avant le! datent toutes deux aux usines de Pompey,
talle une bascule ; des jockeys revêtent
27
juillet
à
la
direction
où
les
intéressés
, lorsqu'elles échangèrent quelques améni- '
leurs casaques multicolores ; des bookmakers proposent favoris et outsiders ; pourront avoir connaissance des clauses et; tés.
conditions
de
cette
adjudication.
un gentleman suit, jumelle en bandoulièMaria Morlet gifla Mme Voirand qui a
Tomhè d'un échafaudage
porté plainte à la gendarmerie.
re, les opérations ; des palefreniers asJeudi,
vers
huit
heures
du
matin,
le
jeusujettissent les selles ; un soigneur arroVol. — Paul Larrière, manœuvre,ayant
se copieusement la croupe des chevaux, ne Valentin Géraudel, âgé de 17 ans, ma- été chercher des ételles dans la coupé de
nœuvra,
rue
de
Laxou,
78,
se
trouvait
sur
Le pari mutuel fonctionne :
■
M. Henri Decker, fabricant de galoches,
— Il arrive... Nuage gagnant... Colibri l'échafaudage d'une maison en construc-. s'est vu gratifié d'un procès-verbal.
-,—— .....,„...
-^0—3*— ■ ■
dans un fauteuil... Comme il veut... Les tion située à l'angle des rues de l'Etang
doigts dans le nez... Ah ! flûte, mes cent et de Graffigny. Par suite d'un faux mouvement, il tomba sur le sol. Dans sa chute
sous sont perdus... »
Toutes les démonstrations populaires d'une hauteur de quatre mètres il s'est
des champs de course se produisent dans fracturé la jambe gauche. Il a été transporté à l'hôpital.
un vacarme de cris et d'ovations.
Au sujet des retraites ouvrières
On annonce que M. Fend-l'Air va esSe
qu®
Nancy, le 20 juillet 1911.
sayer de battre un record de distance en
Dans 1 Alimentation, M. Paul Caupain
Violences
aéroplane. Et, de fait, un monoplan est
Des plaintes pour violences ont été por- fait allusion au facteur rural aux appoinfixé sur un alezan léger, qui parcourt la
tements de 1,000 francs ; il verse obligapiste à belle allure, décrivant
d'auda-' tées par Mlle Abt Eugénie, âgée de 18 ans,
; toirement 50 francs par an à l'Etat pour
cieux virages, pendant que là-bas,
au demestique, 7, rue de Guise, contre lo' sa retraite.
fond du terrain de manœuvre, se massent nommé C..., tailleur ; par M. Joseph
L'ouvrier ne verse obligatoirement que
les escadrons qui vont, l'étendard au cen-■ Mayer, 23 ans, ébéniste, 105, rue Saint-\
J«anc! par an- et s'11 v*ut verser un'
tre, se déployer devant la tribune d'hon- Nicolas, contre M. C..., garde du parc•
■ Sainte-Marie, et par Mme Vatelot Cathe- chiifre égal au facteur, soit 41 francs de;
neur.
Le carrousel commence aussitôt... M. rine, 64 ans, demeurant rue du Faubourg- plus par an, il aura une retraite sensiblefils
Eu-_ ment égale à celle de ce fonctionnaire.
le capitaine Richard en dirige, au sifflet, des-Trois-Maisons, contre son
gène.
. .
Ce que M. Caupain a oublié de dire c'est
les gracieuses évolutions, qui se termique le facteur, dès sont »ntrée dans l'ad-'
nent par une charge foudroyante, dans
mimstration a subi une retenue du prel'éclair des sabres haut levés.
mier mois de son salaire, qui a été versée '
Drapés d'azur, d'écarlate ou de vert,
j pour sa retraite ; il en est de même du 1«.
les chars romains s'élancent dans l'arèdouzième de chaque
augmentation de
ne. Des hurrahs frénétiques encouragent
traitement. Dans ce même journal, on
l'audace des conducteurs.
Les quatre
tours de piste sont couverts en 3 minutes
du 20 juillet 1911
2b secondes.
: « La loi des retraites accorde 150 francs(
Le « combat marocain » est d'une vrai- Cours communiqués par le Syn- '"'^ ^"J'!^'^g a la veuve d'un ouvrier qui meurt après
;
P
quelques mois de versement
dioat de la boucherie :
an 1/2 kilo
semblance parfaite. Les tentes, les chaElle accorde 150 francs à la veuve alorsi
meaux, les bourricots, les burnous, rien1
0.98 à 1.04i me ne qUUn WU vereenwnt
ne manque à l'illusion. Les pseudo-Ara- Bœuf (viande nette de)
,
7r
0.8^ à 0.988
bes poussent le souci de l'exactitude jus-' Vaches
r'J5 aura pu être fait Par ^'ouvrier.
0.8u à 0.90
Cette
somme
est
portée
à
200
francs
qu'à invoquer Allah en moco, à allumer■ Taureaux
Moutons rasons
1.30 à 1.3505
les feux de bivouac...
? a ™ enfant de moins de 16 ans
1.15 à 1.200
Soudain, des coups de fusil dérangent1 Moutons africains.....
S
y
X enfallt S de moins
.
dé
0.95 à 1.20 16 aïsS 3 ffr ^
Slly a trois
la paix du camp. Les roumis approchent. Brebis rasons..
^ts de
l.c-5 à 1.1St tfns de 16 ans
La poudre parle. Lutte courte. Les bles- Fores
( champenois vif
0.72 à 0."9
sés jonchent le sol. Des Marocains couDe plus si la retraite est faite à cani9
pent la tête d'un Français qu'ils promè- Vc.,nx ) Autres provenances.. 0.60 à 0.733 tal reserve, le montant intégral des som
i champenois viande nette. 1.20 à 1.31! mes versées par l'ouvrier 4t remboursé
nent triomphalement à la pointe du sa[ Autres provenances.. 1.00 à 1.211
bre. Viennent alors les ambulances qui
PlUS d S alloca
deJsus
^
*
"ons ci
nous font assister aux expériences
dui
Marché du 20 juillet 1911
service de santé en campagne.
Tandis
que
la
veuve
du
facteur
n'a droit
10 bœufs, de 0 95 à 1 03 ; 15 vaches, de
Bondir sur leurs chevaux, franchir la 0 70 à 0 97 ; 11 taureaux, de 0 85 â 0 90 ; 289• a prétendre au tiers de la retraite de son
piste, ramasser
un mannequin qu'ilsi
veaux, de 0 60 à 0 78 ; 250 moutons, de 1 20f mari que s'il vient à mourir après avo^
chargent hâtivement sur la selle — telle
0 accompli 25 années de service! consécu
a 1 40 ; 129 porcsi.de 0 98 à 1 15.
(
est la curieuse épreuve qu'accomplissent
m9trati0n d6S
stes
• gSpLs.
P°
*
avec agilité une douzaine de cavaliers.
ARTHRITIQUES
La oi d
rêtraites
Le « tandem à quatre » est une merveille
ii x êt
?f
ouvrières nul <*ij
a
&lee
de dressage qui récolte une ample mois|
™ Pi"* tard améliorée re d ,
son de bravos.
■ i Mez demander la santé à VITTEL | PP
8 SarViC69 aUX famill
r en
nd ra1
vaiS
«s de s t ra
La « course de têtes » ne laisse guère
la Reine des stations de i'Est B
Veuillez agréer, etc.
aux cavaliers le loisir *e se reposer Ils
doivent planter leur lance dans le corps B B&itiatieiaz guide pfailtjue Tïï'.ï*i£L (j
Ch. MOULOT,
1
Facteur chef en retraite.
^^Jjg
E
g
j
DANS LA* BANLIEUE
j
a© Item©
i©
TR1BUNEJUBLIQUE
la
ISOTlWSSÏIlfS
Emploi de dames sténo-dactylographes
Un concours pour trois emplois de da-.(
mes sténo-dactylographes aura lieu à la
préfecture de l'Allier, le jeudi 10 août pro-t.
chain.
Les postulantes devront être âgées de>
18 ans au moins et de 30 ans au plus et
se faire inscrire avant le 3 août, dernier
délai.
Tous les renseignements concernant les,
conditions du concours, la nomenclaturej
des pièces à produire, ainsi que le règle-;
ment relatif aux traitements et avance-_
ments des dames sténo-dactylographes se-.
ront adressés aux personnes qui en ferontt
la demande.
Nomination
M. Albert Bailly, licencié en droit, est
nommé chef-adjoint du cabinet de M. le;
•
préfet de Meurthe-et-Moselle.
Nos sincères félicitations.
CS-uvre du Bon Lait
Les diix francs versés récemment pour
l'Œuvre du Bon Lait venaient d'un Alsacien de Péchelbronn ».
A la maison d'arrêt
M. Auguste Verdot, gardien chef à la.
maison d'arrêt de Laon, est nommé à Nancy, en remplacement de M. Gérard, retrai■
té.
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TMÏil'V I !
i'A!(1ilini«
Relnhard Isidore, 21 ans.ouvrif,
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a Varangéville, a outragé le g .,î
à
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pêtre
Vigneron,
qui
le
surprit
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marauder. En outre il résista av
«»
fêlence.
— Quinze jours de prison ec v'o.
'ni
— Hozé Paul, 17 ans, înunX,
î>
Nancy,
a été trouvé porteur d'nUVli3 a fra
^
teau 'à cran d'arrêt. 11 a en outre H t-C("i i
lement frappé sou beau-frère, M ~ uta.
lier, qui sortait d'un débit de R ""il. <ll°
«
ville. Hozé est représenté comme °U<l011 *
un caractère-sournois et vindicatif
l.
— L'affaire est remise pour plus am
t
renseignements sur l'accusé.
^Ples \&%
«
»as
_ — Leineiger Hélène, 15 ans, née 4 M
eel, adéjà été poursuivie pour vol eu
îor
d'.'
^bondage. Cette fois on lui reproche
commis plusieurs escroqueries au pr«j, "f ou
1
de Mme Allain, épiciers, che» qui eiiP '
88
présentait
soi-disant
pour
le
compte
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'
I
taines
personne* lin outre, elle a comfr' -s:'
de
nombreux
vols â Lhampigheuiios s (ir<
<CLl
^Maxéville. Elle sera placée dans une m
son de correction jusqu'à 21 ans.
adi
— Adolphe Clément, 21 ans, 0m,„.
li'11
1
d'usine,
a dérobé à l'étalage des M?i*
«
sins-Rôunis,
à Pont-a-Mousson, un
T11
m
saire de photographie.— 30 francs
Sug
V
mende.
°a' a v
— Charles Coventz, 21 ans, ouvrier & i
sine à Jarville, a menacé de son conbU' f'■
un
marinier qu'il ne connaissait Ca,
l^1
u
qu'il
somma
do
lui
payer
un
ut
y'
uni
q
re
ventz
planta son arme dans un arbre « m
v
L
s'écriant
: « Que cela ne lui faisait ri»
»
ie
d'aller au bagne ».
" nic
d
eSC
— M. Morel Vital, 65 ans, né à Fro]0'
6e
déjà condamné dix fois, a adressé les
a
res
outrages au garde de Laxou, qui i1' lȎt
P
1
ssurprit couché et à moitié déculotté q P'
pied d'un arbre. — Un mois de prison
"
P
— Sayer Emile, 37 ans, plâtrier à pont nw
tèe
à
à-Mousson, déjà condamné huit fois a
robé
une certaine quantité de march™ aS:
r<
dises
sur le chantier de M. Thiriet en â 1
d
trepreneur de plàtrerie, son ancien Da! est
tron.— Trois mois et un jour de pris™ Pa!
— Jean Vautrin, 29 ans, manœuvre l ^
dérobé un chaudron en cuivre dans'h la
cour
de M. Boncirot.— Quatre mois wl âri
c
prison, par défaut.
f'jo
P
— Lcmaire Léon, 28 ans, ouvrier d'usi Ie1
0
ne
n à Frouard, se trouvant en état d'ivres, [i
se,
a traité de fainéant l'agent de polie'.'
S
s£
de
a Frouard et se sauva en lui emportant
■son képi. — Deux mois de prison, par a. d'
1
faut.
p<
— Esperelle Joseph, 60 ans, mim» ^ *
t'
»Marbache, et son épouse Toussaint Bel
phi
h ne, âgée de 41 ans, ont outragé tan
*
Pcousin le garde Parisot, qui vient récita
>
Fpar cœur son procès-verbal devant le tri(
«jbunal.— Les époux Esperelle récoltent
chacun 20 francs d'amende.
1
, — Gress Joseph, 32 ans, est un irasci- fil
Jble marchand de chaussons ; son épouse
Marie
Lequin a également le verbe auda- ''
1
■cieux. Surexcités par la boisson, ils ont nr:
outragé grossièrement plusieurs agents.
—
■ Chacun dix jours de prison et 5 fiW*
d'amende ; Joseph Gress, qui n'a pas n- ;
core été condamné, bénéficie du sursis. | fi
— François Andréonl, 17 ans, ouvrier»»
d'usine à Pont-Saint-Vincent, est conusœ. i t(
né à un mois de prison et 2 francs d'amet- pc;
de pour avoir frappé un camarade avec in [s
coup-de-poing américain.
t
— Auguste Benoit, cultivateur à PonU-Brf
TI
Mousson, se trouvant en état d'ivresse, t i
violemment frappé son père avec un bâton. In
— Deux mois de prison et 50 francs d'»-1
mende.
J
p»
J
i^
7*
1
Terrains à bâtir, à vendre ■
i
LE MEILLEUR REMÈDE CONTRE LESi
AFFECTIONS DE LA PEAU
Tous les médecins considèrent le soufre,
et le zinc, ainsi que leurs composés chimi-;
ques, comme les meilleurs remèdes contre,
les maladies de la peau. Cadum, la nouvel-.
le découverte médicale, en contient en com-.
binaisons exactes avec d'autres substancesj
végétales. Et c'est pourquoi Cadum guérit•
rapidement et radicalement des maladies,
telles que : eczéma, psoriasis, acné, bou-.
tons, dartres, éruptions, pelade, pellicules,
pustules, etc., et fait cesser instantanément[
les démangeaisons et les cuisons. A cause,
de son immense consommation, Cadum estI
préparé chaque jour en grandes quantités;.
c'est la raison pour laquelle il peut être\
vendu dans toutes les pharmacies au prix.
de 50 centimes et 1 franc la boîte.
~
' '^^>
I1
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ETAT CÏVÎL
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Du 20 juillet
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Naissances
André Pierron, rue du Faubour^-cte.
Ti ois-Maisons, 38. — Madeleine Droit.ri» f
des Carmes, 26. — Alexandre-Louis Petit, [i
rue Clodion, 71. — Marguerite Gautier, ||
rue de Mon-Désert, 28.
\
Publications de mariage
Eugène Seisser, photographe, ruelle de |
la Rame, 3, de fait et de droit à Versailles I
(Seine-et-Oise), avant à Paris, 7e arrondis-1
sèment, et Rosalie Bos, domestique, riid«<
du Faubourg-Stanislas, 12, de fait et defc
droit à Clamart (Seine). — Michel Hart- te
mann, serrurier, boulevard d'Alsace-Lor- t
raine, 14, et Josefa-Engelina Schvoyter, p
cuisinière, boulevard
d'Alsace-Lorraine, W
14. — Victor-Emile "Wagner, charcutier, I
rue Vayringe, 93, et Marie-Gcrrnaine-Lau- |!
ro Bidu, sans profession, rue du Montet, V
12. — Félix-Léonce-Edmond Cazalet-Dan- j
ces, ingénieur électricien à Nancy, avant à m
Palais (Morbihan), et
Aime-Hyacinthe- |
Eugénie Renson, sans profession à Van- P
nés (Morbihan). — Jean-Eugène Tenet, i
employé d'imprimerie, rue Stanislas,
|
et Henriette Léon, employée de commer- |
ce, rue de l'Equitation, 30. — Marcel-Jean- I
Pierre Pilmes, assistant des postes, rue K
Drouin,
18,
et Emma-Marie-Eli?abetn W
Mager, sans profession à Metz (Lorrai- ■
ne). — Maxime-Henri Lang, négociant â H
Melun (Seine-et-Marne), et Alice-SopW f
Lang, sans profession, rue Saint-Diziej, I,
142. - Eugène Limmacher, employé d« »
chemin do fer, rue de Saulrupt, 3, et L«n- I
se-Marie Biaise, mécanicienne, impasse |;
Mazerny, 2.
— Léon-Georges Kalten- f
bach,, sculpteur sur bois, rue Vayrm?« it
19, et Marguerite-Elise Hoffmann, cfljf |t
rière, rue des Prés, 7 bis. — Damas-FW ly
dinand Faucher, retraité à CharnW |l
(Meurthe-et-Moselle), et Marie M"1!,,,!'
tailleuse, boulevard de la Pépinière, vj*' |.l
Verdier, 4. — Louis-Alphonse Freyhoi»'' |
55, et Rosalie Bauer, cuisinière, rue\ W* I
connot, 29. — Auguste-Louis Claudel, eu> IJ
ployé de chemin de fer, rue Dupont-a^ ■
Loges, 13, et Pauline-Florentine Bournie" j
repasseuse, rue Dupont-des-Loges, l» I,
Décès
an
r
Philippe-Christian Ziégler, 47
traité militaire, rue de Strasbourg, »•a j 1
— Jean-Nicolas Morche, 63 ans, empw I
à 'la voirie, villa Verdier, 5. — A1,7„,, f
Emile Schiela, 2 ans 11 mois, rue de M^I
76. — Henri-Maurice Barbier, 1*
I
mois, rue Jeanne-d'Arc, 208. - EI'SJJS :
Cajot, 20 ans, sans profession, céliba^
s
rue du Grand-Verger, 8- — Marie-Mao^1
,
ne Thouvenin, 77 ans, sans profession, j
hbataire, rue des Ouatre-Eglises, ^ ,
Félix-Camille Coutret, 47 ans, marc"8'
ambulant,. rue Clodion, 22. — Augus'f t,
colas Vogin, 52 ans, ouvrier d'usine a
Max (Meurthe-et-Moselle). - Jean0 ioft [
tiste Mjeunier, 87 ans, sans proKS-1
rue des Dominicains, 40.
Transcription
. \*
Adolphe Muttler, 20 ans, soldat a" ^ h
JU
régiment étranger, tué le 15 mai 1 '
combat d'El-Alouana (Maroc).
l
^ 5È
AVIS HÏOHTUAHSiî
Les personnes qui, par erreur ou °f*ri!
sion, n'auraient pas reçu de lettre <«
part du décès de
\
fcisieur Joseph-Jean MORCHE |
Employé à la voirie
décédé à Nancy, le 30 juillet lW1
dans sa 64» année
muni des sacrements de 1 ega
sont priées d'excuser la famille el *lj tion «
■ itérer le présent avis comme une in'i)tta.nt <jo
■ assister aux convoi funére et euten» . tr0is
I auront lieu le vendredi '-21 c0"r;ï'','vinC''"t'
H b«ures du soir, en l'égliso fallJ PrèviU* I
■ Saint-Fiacre, et de là au cimetière
8 où aura lieu l'inhumation.
Maison mortuaire :
5, Villa Verdier•;
i——MI— ■iimiimii tgtm0^*"
j
î e tour cle France f
r
ycliste
Chronique Départementale
_
et Pyrénées
M
MEURTHEj^MOSELLE
„;
c
lp0S
«AMÏ parvienne l'opinion
de
lut*»' fondant spécial du ïour de
re W'V SzohonM Sfeinès, sur les pcr„é mit «n vaLcur 1 wprséc
Ert«onc«<
Perpignan d liayonne —
de
K, i>iji'ènév:>
i7
au'il
nous a envoyé d MarA
C,VJ l' J
étape* dans tes Alpes :
sei'"'' 0('R'.,,1, partie des étapes rte montaF , . preralU.,,.re depuis Beifort et c est asl^Kn sera peut-être étonné de ne
ïïX long- UA , compter l'étape Longwy-Belfca^fflprend l'ascension du Ballon
c0
?nrt qui
%s étapes de montagne.Mais
n
Ksice^K: Ballon d'Alsace a coté du
I -est-ce
P^ibiet ^ ,„ nos conrrères se sont exta1
piusieurf 'r,elformance de Faber dans
l
ciàs dev»nt
z-moi ne pas parlaLaisse
rrenoûlQ"N inioii et réserver toute notre
ger ^{f "'pour le héros du Gainer, pour
I
0
( eol
-i
connaissent les Alpes,
en a peu qui peuvent
°" Œ-t colossa 1 exigé pour arriver
Kmil«
peu
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c
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,'^ ais
nC
de
/,„nt'il y
s
^£2
%$W «e grimper à 2.050
1 Avc2-v0alulL
^-tefde? - altitude du col du Gatitres d
.v0U3 essayé de]a d'escalader
PieI"^nP de 33 kilomètres de longueur
ne ra P
«
nt un pourcentage entre 4 et 14 % ?
FesU;nfncment non. A moins d être togeInteur o« »a
mesure que 30 %
ne
escalier très
^ide
nt suivi
chauffeurs qui 0
Ide Pentf:homonix-Grenoble sont restés sturéta e
P, devant la performance de Georget.
«S beaucoup de voitures auto"ont restées en panne dans la monob
®téed
ï U r-al bier et ceci nous donne une idée
, nrécise de l'effort qui a été demandé
A notre avis, c'est Georget qui
4 e
° FJne successeur de Pothier et non
eS
FibeTr Nous ne cherchons pas ici à dipaS
,^i en quoi que ce soit les mentes de
n
ma* nous tenons avant tout à renFab
hnmmalîe à la justice. Faber, dans ce
f,rT France, marche trop par a-coups
Susfi prêterons de beaucoup Gam-
4
l
g
■ ' °Lisla dure étape Nice-Marseille, il ne
„ Hassa que septième, parce qu'il souffrait
t 6la claeSds4 yue ce soit pour une raison ou
- * J*V autre, il a été distancé et sa place
* C * classement général va s'en ressenur
;.
Aehnri.
de Garrigou, nous ne voyons
' ^rifriU son effort. La dureté continue
j fftSTapes et leur longueur en est
,a C a
.
ii j!omrne comme Faber.comme Georget,'
n
''
rnmme Crupelandt, est fatigué de l'effort de
f
3-vcille, et il lui est difficile de le renouveler le surlendemain, c'est pour cette
raison que chaque nouvelle étape nous
fournit de nouveaux vainqueurs.
Georget, qui, dans Grenoble-Nice, avait
fait une course déplorable, en a tait une
admirable dans Nice-Marseille. Il resta en
„ tête pendant les 150 premiers kilomètres, il
!" creva puis il fut victime d'une chute, et
i malgré cela, il réussit à rattraper Crupe1
; landt, qui était passé devant lui, alors que
s. Mans cette même étape Nice-Marseille nous
j| voyions Faber peiner pour arriver septiôm Kme.
j. • Rappelons-nous que dans la précédente
f étape Grenoble-Nice, le même Faber fut un
. i brillant premier, prenant jusqu'à dix minuj tes à son concurrent le plus proche, qui
! était Garrigou.
Quelles surprises nous réservent les Py5 rènées ? Et quel sera le classement à Bayonne '! Bien tin qui pourrait le dire.
Alphonse STEINÈS
lesrv
!
,
„
MEUSE
POUR LES CHALEURS
ARRONDISSEMENT DE COMMERCY
OOMMERCY
Quand Didier voulut la reprendre, il
Les prix du collège. — La distribution
constata qu'une pièce do 20 francs avait d
des
prix aux élèves du collège de Com11
iisparu de son porte-monnaie.
mercy aura lieu le samedi 29 juillet, à
ARRONDISSEMENT DE NANCY
Dans sa plainte, Didier accuse formel- 99 heures 1/2 du matin, sous le préau de
CHAMPENOUX
lea
[entent une personne qu'il aurait vu à V'
l'établissement.
Société
de tir. — La dernière séance de
Pi'
î
plusieurs reprises descendre dans la caLa solennité sera présidée par M. Vogt,
tir
tir à l'arme de guerre aura lieu le 23 juil- v0
vo, mais cette dernière nie énergiquement professeur
P
à la Faculté des sciences de
lot
let 1911, de midi à six heures pour les tirs av
avoir commis ce vol.
l'Université de Nancy, directeur de l'Insde
do rappel et le tir de concours.
Un aéroplane ? — Jeudi, à 4 heures du
ti
titut électro-technique.
M
matin,
un aéroplane a été vu passant auRÉMËCTËVSLLE
'
Le discours d'usage à la distribution des
dc
Société
de tir !' « Alerte ». — Lo tir de
»
dessus du village do Bouvron et du fort. prix
P
sera prononcé par M. Rech, proiess
concours
de la Société 1' « Alerte » de M
co,
Il venait de la direction des Vosges.
seur de philosophie.
lïi'inéréville
aura lieu le dimanche 23
«e
Plusieurs personnes affirment l'avoir vu
LÊfiOU VILLE
v
juillet,
de 6 heures à 9 heures du matin,
'
JuJ
virer
à proximité de Toul.
Au 154» de ligne. — Les capitaines du
et de une heure à G heures.
Etat civil. — Du 13 au 20 juillet 1911. —
1154» régiment d'infanterie, en garnison à
N;
JA oette séance se feront les tirs de rap- Naissances.
— Marie-Marcelle Pilât. — ILérouville, se sont réunis pour faire leurs
M
pel.
Les sociétaires y effectueront leur Marcel-Robert-Jean Bastien. — Marie- a
"
adieux à leurs camarades : le capitaine
tir d'entraînement.
Ed
Elisabeth
Brunet.
COrmancey, partant en retraite, atteint par
DOMBASLS3
Publications de mariages. — Eugène la
1 limite d'âge, après avoir passé plus de
Tl
. 'Un soufflet bien placé. — M. X..., négo- l Truquin,
adjudant au- 153°, et Berthe-Eva <quinze ans dans ce régiment comme capiL(
eu
ciant
à Dombasle, s'était rendu dans un Louise Gibassier. — Mjarien-Pierre Glo- ttaine ; le capitaine Boulin, passant au
m
ca
café
do la rue Nationale, où servait une maud,
maçon, et Marie-Germaine Pa- 1lor zouaves, et le capitaine Collier, passant
femme occupée comme journalière, con- caud,
ca
veuve Glomot. — Hyacinthe-Fran- £au 82« régiment d'infanterie, à Montants,
tre laquelle il avait une dent. Il avait fait çois
tre
Çc
Chareton, soldat au 39" d'artillerie, £ainsi que le lieutenant Meulet, nommé
ct
trt chaud toute la journée et les bocks et
très
Marguerite-Augustine Maurquard, cou- ccapitaine au 78" régiment d'infanterie, à
tu
ab
absorbés
aidant, M- X... se trouvait ce turière.
I
Limoges,
après quinze ans passés à Léjour-là plus courageux.
Décès. — Henriette^Marguerite Magouv rouville.
i
tij
Il en profita pour dire à la petite jour- tier, 7 semaines, faubourg Saint-Mansuy.
na
c A la suite d'un excellent dîner amical et
nalièro ce qu'il pensait d'elle. Il faut croi- —
- Louis-Robert Cla.udin, 1 mois, rue Jo- confraternel
à l'hôtel Galand, la soirée
re
s
re que la critique de notre héros n'eut pas ly,
'y 23. — Elisabeth-Françoise Châteaux, 9 s'est
terminée au cercle militaire. Les quale
le don de plaire, car l'héroïne de cette af- ™
mois,
hospice Saint-Charles. — Henri Ma- tre
*
officiers reçus emportent les sympar
fa
faire
sentit bouillir en elle quelque chose riôn,
'
56 ans, journalier, célibataire, hos- 1thles de leurs camarades.
1
de plus diemo que les qualificatifs de son pice
P
Saint-Charles.
Par une charmante attention, le capiadversaire et elle appliqua sur la joue de
Transcription de décès : 1.
ttaine Perdu, en retraite à Sedan, qui a
ce
ce dernier un magistral soufflet.
quitté
le 154« il y a six mois, avait été
ARRONDISSEMENT DE LUNÉVILLE
\
M. X..., tout penaud, se rendit comnte
invité à la réunion.
qu
qu'U s'était trompé dans son jugement sur
LUNÉVILLE
SAINT-MIHIEL
la
la petite journalière et s'empressa de réinTribunal correctionnel. — Audience du
Affaires de vola. — M. Bayle, marchand
té:
tégrer ses pénates et d'appliquer sur sa 19
\) juillet 1911. — A coups de hache. —
Ido chiffons à Chauvoncourt, s'apercevait
j»
jioue
uno compresse réparatrice.
M
Mme Benoit a reçu des coups de hache de que,
<
depuis quelque temps, on lui volait
son beau-frère Charles
Benoit, 30 ans, <différentes choses. Des objets divers, de
VARANCÉVIll"
fileur,
à
Lunéville,
Lequel
fut
immédiate1
Brfbeur pincé. — M. Maimeu
Julien, „
l'argent disparaissaient.
t
terrassier,
aime la pêche, mais surtout ment arrêté.
Sur sa plainte, la police a pris en flaquand elle est fructueuse. Il dédaigne la s, II s'entend condamner à 15 jours de nri- igrant délit du vol de deux bouteilles de vin
son.
la nommée Sophie Grobois, matelassière,
*gaule et préfère se servir de ses mains.
Voleuse de récoltes. — Clémence Mîar- \demeurant chemin du Gaz. La fille Jeanne
Il s'est rendu dans la réserve de la Mfcurti
a
tin, 54 ans, aime les récoltes sur pied et 'Royer, domestique chez les époux Bayle,
the
•!
™ pour se livrer à son sport favori. Il
:
de nombreuses visites dans les jar- serait
a
complice. Les deux femmes ont été
avait déjà capturé trois barbeaux et d'au- fait
'
d
dins d'autrui, au bon moment. Elle a, 1ntfses en état d'arrestation.
tres
poissons,
lorsque
les
gendarmes
le
\
d
déjà une quinzaine de condam- , Une information est ouverte et il peut se
x
surprirent
et lui dresèrent procès-verbal. d'ailleurs
n
nations
pour ce délit.
faire que La continuation de l'ewiuête fasse
Vol d'une bicyclette. — M. Derbanne,
entireposlitaire
de biôro.avait déposé sa bi- „ Arrêtée une seizième fois pour vol de lé- 'connaître d'autres complices. Cette affaire
f
appelée à prendre de grandes propordans te jardin de M. Marchai, à est
'
cyclette,
marque Peugeot, devant le café gumes
?
g
Clémence Martin attrape un mois tions car sur elle il s'en grefferait une auBagard, lorsqu'il sortit, sa machine avait Moncel,
^
£
0
de
prison.
tre d'une nature délicate dans laquelle sedisparu.
*
Rolégable et relégué. — Un triste indi- raient compromises plusieurs personnes.
ELÉNOD-LES-PÛNT.Â-MÛUS3ÙN
vidu, de K8 ans, Louis Schuft, terrassier, L'information nous ménagerait des surGrivèlerie. — Charles Fabrégé, domestiri
que de culture, s'étant fait servir à boire "dont le casier judiciaire est garni de prises. On désire vivement crue la justice
condamnations pour vols, puisse faare la lumière entière que l'on sou^
et à manger chez M. Bodé, cafetier, pro- nombreuses
'
le 24 juin chez Mme Pierron, à haite ardemment.
fit a de ce que la débitante était sortie de pénétrait
E
L'opinion publique demande la fin d'acParroy, et en l'absence de celle-ci.
la salle pour s'enfuir sans payer.
tes rêpréhensibles, scandaleux qui la réARRONDISSEMENT DE TOUL
. Le fils, qui est garde de navigation,
voltent.
prévenu, accourait de suite et chercha à
TûiiL arrêter
— Sur la plainte de la nommée C..., pour
a
le bandit, qui échappa à sa pourTribunal correctionnel. — Epailly Chars
vol d'une somme de 40 francs, la police a
suite
avec un coup de tête dans le veni<=
les, 18 ans, né à Paris, a été arrêté en tre.
ouvert une enquête contre la dame C. G.
ététat de vagabondage au memont où il se t
-* o-o
Le ministère public réclame une conp
présentait au bureau de police le 17 juillet damnation
c
sévère pour Schuft, que cette
p
pour avoir un billet do logement.
perspective n'a pas l'air de séduire.
« Je cherchais du travail. »
Malgré cela, sur plaidoirie de M" CléEpailly n'a jamais été condamné.
r
ment
jeune, le tribunal condamne le pré15 jours de prison avec sursis.
^
ARRONDISSEMENT D'EPINAL
— Killgen Georges-Jean, 15 ans, né à rvenu à sdx mois de prison et dit qu'il sera
jv
HARSAULT
Nancy, a quitté ses parents à Epinal pour relégué à l'issue de cette peine.
Trois maisons brûlées. — Le feu s'est
v
voler
chez M. Galilé, boulanger. Une mon- ( Les pilleurs de fermes.— Depuis quelque
ti
tre en nickel a été volée à son camarade <<déjà les fermes des alentours de Moncel déclaré dans la maison de M Aureal, boud travail.
de
.étaient mises en coupe réglée. Les oies cher à Harsault. Il s'est rapidement oom« Je n'ai pas réfléchi. »
.notamment, de la ferme de Beaupré, dis- muniqué aux deux maisons voisines, et les
comme par enchantement, à trois immeubles ont été détruits.
Les renseignements fournis sur Killgen paraissaient
{
On a sauvé le bétail, mais toutes les rés
sont très mauvais. — M0 Habert, défen- ce
, point que du chiffre de 40, le continétait passé à 14. Les dindons eux coites ont été brûlées.
9
seur.
'gent
.
Los pertes, importantes, sont couvertes
aussi avaient été quelque peu razziés.
Trois mois de prison avec sursis.
— Veber Eugène-Camille, né à Remire- , C'est assez dire combien le fermier, M. par des assurance®.
On ignore les causes du sinistre.
n
mont,
17 ans, demeurant à Toul depuis ,Quesned, fut heureux de surprendre deux
q
quelques mois, avait une chambre chez AI. voleurs auxquels il donna, à cheval, une
ARRONDISSEMENT DE M/RECOURT
|
Maire, débitant, et en profita pour voler chasse aux Peau-Rouges. Il était suivi
22 bons de poste de 20 et 10 francs à son par deux dresseurs à pied, qui travailMSREOOURT
ipropriétaire. Veber lui a en outre volé laient à la ferme et qui saisirent un des
Tribunal correctionnel. — Audience du
cd'autres jours une montre en acier et des deux
1
voleurs, lequel fut ramené à la fer- 19 juillet 1911.
me et. remis aux gendarmes.
T'outre! Marie-Huberte, femme Cossin, 47
litres d'eau-de-vie.
G'est un nommé J.-B. Ary, 51 ans, re- ans, ménagère à Charmes, poursuivie pour
Veber es* très mal noté et a déjà été condévastation de récoltes, est .acquittée.
pris de justice. — Trois mois de prison.
damné. — M' Habert, défenseur.
— Maucotel Charles-Jean-Baptiste, 47
2 mois de prison.
Coups. — Joseph Reeb, terrassier, tra— Michels Lucie, 27 ans, née à Montmé- vaillait sur le canal à Mouacourt, quand ans, cultivateur à Ramecourt, est poursuidy,
journalière à Toul, fait opposition à pour un metif futile, il jeta à l'eau un vi pour mise en vente do lait mouiLlé. — 30
c
francs d'amende.
Jun jugement par défaut du 12 juillet, qui compagnon de chantier, le nommé Jacciue— Pagelot Léon-Jean-Baptlste, 16 ans,
l'a condamnée à 8 jours de prison pour es- min, avec lequel i> avait eu une petite dismanœuvre à Charmes, a, à la suite d'une
croquerie
au préjudice de Mme Macchel et cussion la veille. — 15 jours de prison.
,
Voleur de bicyclettes. — Klaus, 16 ans, discussion avec son père, porté à celui-ci
'Mme His.
« Je jure que ce n'est pas moi. »
sans profession à Lunéville, qui a volé un violent coup de bâton. — Dix mois de
Les témoins sont formels. La prévenue une bicyclette à Gellenoncourt, petit fac- prison.
Il est en outre poursuivi pour mutilation
n'a jamais été condamnée.
teur des télégraphes, comparaît aujourLe tribunal maintient la peine pronon- d'hui. En fuite, il avait été appréhendé d'arbre, vol de récoltes et ^ort d'arme prohibée. Pour ce délit, il est condamné à
cée.
sur le Marché par L'agent Sennhauser.
deux mois de prison qui se confondront,
, — Guillaume Raymond, né à Chûteraois
Klaus reconnaît le vol et déclare qu'il a avec la première condamnation..
en 1882, terrassier à Mônil-la-Tour, s'est vendu la machine en Allemagne où il était
— LejaJ Constant, 31 ans, garçon boufait servir le 11 juin do la bière à Ménil- aSilé son Larcin accompli. — 1 mois de prilanger à Mattaincoiurt, était excité par la
la-Tour, chez M. Denis, débitant, puis est son avec sursis.
boisson, lorsqu'il fit la rencontre d'un marparti sans payer. Quand Mme Denis lui
Une bande de moucherons. — Us sont chand de gaufrettes et renversa sa marréclama
l'argent,
Guillaume
la
frappa
vi-o'
dix, comptant ensemble 72 ans et 2 mois. chandise. Sur son refus d'en payer la va:lemment. Le prévenu a déjà été condam- Ils ont volé dans l'écurie du 9" dragons,
leur, il fut traité de voleur par ce desnier ;
né et est très mal noté.
de l'avoine qu'ils ont vendue à différentesi l'ayant rencontré un peu plus tard au'
2 mois de prison.
personnes. L'une d'elles, M. M..., cordon- café Lamy, il l'accosta et le serra violem-.
, — Autissier Marcel-René, ancien garçon nier, comparaît avec ewx pour recel.
ment à la gorge, puis il lui porta plusieurs\
'boucher
à Toul, a commis un abus de con.
Les bambins reconnaissent le larcin et
fiance au préjudice de son patron, M. Ze- avoir touché chacun 0 fr. 10, avec lesquels; coups de poing, le marchand perdit coni naissance et dut être transporté à l'hospiguowitz, boucher à Toul.
ils ont acheté des tablettes de chocolat.
ce. — Cinq mois de prison avec sursis.
Deux sommes de 32 et 12 francs furent
Le ministère public demande leur ac— Desbœufs Julien-Paul, 33 ans, eharperçues par Autissier chez M. Deshays et quittement, estimant que leur comparution
i pentier à Rouvres-en-Xaintois, vit en méM. Huotte, des clients, et non rendues à en polioe correctionnelle Heur servirait de
i sintelligenco avec un scieur Parisot Auson patron.
Leçon. Mais il requiert une condamnationi g'usto, propriétaire aru même lieu. Le 11
Le prévenu fait défaut et n'a jamais été
8
contre M. M... M Ribaud plaide pour cei juin dernier, à la sraite d'une discussion
condamné.
dernier et invoque sa bonne foi.
avec ce dernier, il lui porta deux coups de
Un mois de prison et 25 fr. d'amende.
Tout Le monde est acquitté.
poing. — 16 francs d'amende,
— Martin Nicolas, demeurant à Gelau— Maestracci Robert, 23 ans, ouvrier:
Entre marchands de pendules. — C'estt
court, né à Etreval en 1877, est poursuivi
. peintre ; Bétis Louis-Albert, 18 ans, ma-'
-'
pour outrages et violences à M. Seguin une histoire entre un marchand à la petinœuvre, et Parisot Marc-Nicolas, manœuGustave, maire de cette commune, à l'is- te semaine et sur un de ses représenvre,
demeurant
tous
trois
à
Charmes,
se
•
sue d'une réunion du conseil municipal. tants. Quoique l'objet du Litige et le délit
\ trouvaient au café Pagelot, le 24 juin dersoient
de
très
minime
importance,
les
déMartin est le mari de l'institutrice. M. Se> nier ; les deux premiers profitèrent d'une
guin est maire depuis 23 ans. Les faits se bats n'en ont pas moins duré une grande
I
absence de la tenancière pour soustraire
sont passés le 2 juillet, à la suite d'une ré- heure, à discuter sur un contrat qui
, divers articles de fumeurs ; Bétis remit
clamation faite par M. Martin au sujet n'existait pas d'ailleurs. Et malgré ce
' une pipe à Parisot ; ils sont poursuivis
d'une soi-disant désinfection du tuyau de temps, et la plaidoirie de M* Clément, le
pour vol et complicité. Maestracci, 25 fr. ;
la fosse d'aisance. Les renseignements re- tribunal ne pouvait que rester perplexe.
L Bétis, 30 fr., et Parisot, 20 francs d'acueillis sur lui ne sont pas mauvais, mais 11 adopte la solution la plus élégante et mende.
probablement la plus juridique, en conil passe pour violent.
Le tribunal ordonne un complément d'indamnant le prévenu... sans le condamM" Wi.nsba.ck, défenseur,
formation dans les poursuites intentées
ner. — 1 franc d'amende avec sursis.
50 francs d'amende.
'
Suppression d'enfant. — Une jeune bro- contre Marchts Marc, 51 ans, négociant
Au 146e. — Mercredi matin, le 146e était
" en vins à Mireoouxt, poursuivi pour moudldeuse
de
Juvrecourt,
Mélanie
Geoffroy,
23
en fête et préludait à son concours de tir
r luge de vin.
annuel par des concours sportifs auxquels ans, mise à mal par un jeune homme du
ont assisté les officiers et le régiment en pays, fit disparaître les preuves de sai
ARRONDISSEMENT DE HEUFC HATE AU
entier.
faute dans le fumier de la maison.
Le
'
MEUFCHATEAU
Il y eut course par relais avec retour par médecin qui examina la jeune fille, estiTribunal correctionnel. — Audience du
la route de Blénod, course de vélos sur ma que l'enfant était venu au monde à 7"
19 juillet 1911. — Abus de confiance. —*
route, puis dans la caserne concours de mois.
Mi
Morlot, meunier à Houécourt, s'apergymnastique, escrime à la baïonnette,
(La prévenue est d'accord sur ce point,
Lundi, il y avait eu concours de nata- mais déclare que cet enfant était mort,' cevant qu'il était victime de nombreuxx
\
tion. De nombreux prix en argent furent; lorsqu'il naquit et que c'est pourquoi elle'3 vols, établit une surveillance. Iî surprit
distribués.
n'a pas hésité à faire disparaître son ca- son charretier, Auguste Simeant, 28 ans,s
alors qu'il chargeait sur sa voiture quatre0
La fièvre aphteuse. — On signale une. davre pour éviter le scandale,
■,
recrudescence de la fièvre aphteuse dansi
Toutefois, on ne le retrouva pas et on1 sacs de farine sans lui avoir déclaré qu'il
avait à en faire livraison.
l'arrondissement de Toul : elle tendrait aui ne put établir si eile disait vrai.
Simeant dût avouer qu'il était l'auteur
manque de mesures totales préventives et;
Quatre mois de prison avec sursis.
de précautions indispensables. En ce moBlessures volontaires. — Obéissant on des vols commis depuis 4 ou 5 mois,
Il est condamné à 1 mois de prison avec
ment de nombreuses personnos vont cher-- ne sait à quelle rancune, René Stater, 153j}
cher des champignons dans les prés lan-. ans, ponçewr chez M. Fosse, brodeur, rue sursis.
e
Vol. — Condamnés par
défaut dans
drés où des bêtes ont été reconnues mala-- d'Alsace, mit en joue le fils de son patron
■
des et colportent cette fièvre. Dans certai- et lui logea une balle dans la joue. L'ar- une des dernières audiences, Josénhine
J
Grandjean, 29
nos communes les'chiens ne cessent de di- me était un pistolet à air comprimé. ManeJl, 34 ans, et Henri
,J
vaguer. Ainsd cette épizootie, au lieu de se; N'empêche que le projectile est bel et bienj* ans, pour vol au préjudice de M. Bouton,
calmer, menace de s'étendre aux départe-- resté dans la plaie. Stater soutient que de Crainvillers, la première à 4 mois ; 'ee
ments voisins.
c'est un pur accident et qu'il n'a du tout? deuxième à un an et un jour de prison,>
Prochains travaux. — Enfin, l'adminis-eu l'intention d'atteindre le jeune Fosse. font oppositiontration se décide à faire les travaux né-- — Un mois de prison avec sursis.
•
Le tribunal réduit leurs peines respec!
"
cessaires permettant de construire la ligne
tivement à 1 et 3 mois de prison,
télégraphique et téléphonique souterraine
Injures à un garde forestier. — Pour
MONCEL-LES'LUN&VILLEg
jr
à l'intersection de la route de la gare ett
Voleuse arrêtée. — La veuve Manck.néee avoir, le 24 mai dernier, étant en état d'iIdu chemiirn de ronde extra-muros. Il est ài, Clémence Mathieu, journalière, a été sur-.. vresse, injurié grossièrement le garde fo>
remarquer que ces travaux commencentt priso en flagrant délit de vol d'oigMons restior de Midrevaux, Jules Mire, 29 ans,
s
s,
quand le cylindre à vapeur achève le re-- dans le jardin de M. Marchai, cultivateur, manœuvre, est condamné à 15 jours de
le
chargement de cette route. Même avec tou-- Arrêtée, elle a été conduite à la maisonrj prison avec sursis.
tes les précautions voulues, cette partie3 d'arrêt.
Prié par le garde forestier de Sainttréparée offrira une longue bosse-, cause fuVAL-ET-CHATILLON4
Ouën, de lui montrer sa plaque de bicyrture de nombreuses chutes. U aurait été§
Coup de couteau- — M. Victor Mathieu,
i
dette, François Maulard, manœuvre à Sttsi simple de faire cette ligne souterraine3 ouvrier d'usine, se trouvait dans l'escalierr Ouën, non seulement refuse de laisser
jr
avant la réfection du chemin.
de sa maison, lorsque survint un co-lo-i- procéder à cette formalité, mais il injuiVol. — Pour descendre plus facilementt catoine, JuJee Baradel, qui, sans aucune
e ria Le représentant de l'autorité. — 10
10
des tonneaux de bière dans la cave de laj, provocation, lui porta un coup de couteauu jours de prison.
cantine Russe!, du 153», M. Didier Gusta-.. à la jambe droite qui lui a occasionnéé
Fraude alimentaire.— Pour avoir mouil1ve, garçon livreur à Toul, avait auitté saa une incapacité de travail de dix jours.i. . lé le lait qu'il cédait à une fabrique de
le j
sacoche
.Procès-verbal a été dressé contre Baradel.L beurre. Gustave Thouvenin, 65 ans. cultii-Jj
|
Soldes et Occasions
fi
Chez HENRI DEV RED, 42, rue des Dominicains
=
Vi
vateur
à Frébécourt,est condamné à 50 fr.
d'
d'amende.
REMIREMOMT
La bibliothèque municipale. — La bibliolt
thèque
municipale sera fermée pendant les
mois d'août et de septembre. IJCS peraonri
'
nés
qui possèdent encore des ouvrages
s(
sont priées de Les rapporter au plus tard
Ppour le dimanche 30 juillet.
Accident. — M. Dominique, 30 ans, employé
de commerce, qui passait à bicyP.
clette sur la place do la Gaie, a été heurté
P
par l'automobile de M. Jeangeorges, qui
îl
fait
Lo service du courrier Remiremontp
Pdombières-Le Val-d'Ajol. M. Dominique,
Pprojeté vioLemment sur le sol, s'est relevé
indemne,
,
mais la roue arrière de sa bicyc
dette a été brisée.
L'eau de source.— Le jaugeage des souru
ces
accuse un débit de 35 litres à la sec
coude,
en insuffisance de 40 litres sur la
'
c<
consommation
minima nécessaire qui est
1
de
75 litres à la seconde.
lr:
S
ELOYES
Procès-verbal a été
, Procès-verbal. —
dressé aux frères Henri et Alphonse Du1
roc, ouvriers d'usine, pour pêche à la
n
main dans la Moselle.
g
îl(
et
CYCLISME
lis- CHALLENGE DE L'U.S.C.M.E. — La'
ru* [Jeune Cycliste Nancéienne s'est réunie'
de ^mercredi soir au siège social pour arrêtrt- [ter en assemblée générale les dernièress
,or- : dispositions relatives
au
challenge de
ter, H'U.S.C.N.E. qu'aux termes des statuts
ne, i «île assume la responsabilité d'organiser.
1er, | La course aura lieu le dimanche 23 juilau- |let, sur l'itinéraire : Nancy, Pont-Sainttet, : Vincent, Bainville-sur-Madon, Thuilley,"
an- j loul (contrôle fixe), Flirey, Thiaucourt|
,t à ; contrôle fixe), Arnaville, Pont-à-Mousson
he- (contrôle fixe), Nomeny, Ghenicourt, Colo- nies-Essey (arrivée).
an
ret. -^ter : M. Thomas ; 1" contrôle, M.
I>1, P«stophe ; 2« contrôle, M. Lacroix ; 3;;e
M Muel Ju e
f
'
g s à l'arrivée : MM.'
an- -Brucelle et François.
rue
ïl«niSse!ïlb!ement des
coureurs, à nouf.
itares du matin, 7, rue des Quatre-Egli-|
iflh
,i S S1,è?e social de la J.C.N., où le si-'
: à
,L depavt rôel sei"a donné vers dix"
CORNIMONT
Accident mortel. — En voulant raccouricir
la courroie d'un métier en marche,
le nommé Géhin, contremaître de tissage,
f
fut
frappé par le bras et entraîné vers le
tambour. Il fît ainsi trois tours puis ref
tomba sur le plancher, le bras arraché
r
tdu
tronc. Il a succombé quelques heures
£
après
l'accident.
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-ÏT'
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Ifo iPime de. nullité, l'épreuve devra réuI tants
de
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Liés^i= T ssion du Président, M.
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ïée au £°ls' ,La discussion est ren-
fVochilIen
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INCENDIE A L'EXPOSITION DE CIIARLEROI.
—
Un incendie a
éclaté mercredi dans la
«" plaine des attractions ». à l'exposition
de Charleroi. En quelques instants, la plus
8grande partie des baraquements devint la
P
proie des flammes. Un Soenic-Railway, un
Water-Chut, etc., furent détruits.
La panique s'empara des exposants qui
se trouvaient dans les halls, à environ
^
deux oents mètres du lieu de l'incendie ;
n
mais,
comme la « plaine d'attractions » est
_
située
dans un bas-fond et séparée du reste
d
de l'exposition par des passerelles en bois,
0
on put, heureusement, en coupant ces dern
nières,
circonscrire le feu.
Les dégâts sont très importants ; la cau9 de l'incendie reste encore inconnue.
se
n DRAME AÉRIEN. — Des gendarmes roumains faisaient une ronde aux environs
dde Dorohoï, quand ils aperçurent un balj,
lon
dont le guide-ropo traînait à terre. Ils
p
dl'attirèrent vers le sol et découvrirent
dans
la nacelle deux cadavres : celui d'une
i,
jeune fille percé de plusieurs coups de poig
gnard, et celui d'un jeune homme frappé
<j
d'une
balle de revolver. L'enveloppe du
b
ballon avait été déchirée à l'aide d'un coutteau.
L'enquête établit que la défunte était la
ffille d'un officier distingué, demeurant à
IBucarest : on avait annoncé son prochain
rmariage. Le jeune homme était le fils d'un
r
riche
propriétaire, nommé Joncsen : on le
s
savait
épris de la malheureuse jeune filles
CQuand il sut que son amour était désorrmais sans espoir, il alla rendre visite à
[la nouvelle fiancée et, comme il s'occupait
beaucoup
d'aéronautique, il l'engagea sous
,
prétexte quelconque à entrer dans 'sa
,un
r
'nacelle.
Puis il prit l'air, et en plein ciel,
,
^mit fin à ses tourments, ainsi qu'aux joies
de son rival.
] 140 kilomètres d'étoffe. — Telle est la
longueur de l'étoffe dont la fourniture va
être mise en adjudication en vue de conLE THILLOT ffectionner les vêtements de campagne des
^ Remise de croix. — M. le commandant hommes
1
de l'armée coloniale.
Bazard du 109" d'infanterie a remis à M.
L'étoffe est de coton et sa teinte est celle
le capitaine Du Baudier, au fort du bal- des
<
cigares de la Havane. U paraît que
Ion de Servance. la croix de la Légion I <cette teinte est celle qui défend le mieux
d'honneur, en présence des capitaines du les
1
hommes contre la chaleur et les rend
1
bataillon et de la compagnie du fort.
ià distance le moins visibles à l'ennemi.
<3- <î>
~
ARRONDISSEMENT DE SAINT-DIÉ
VOSGES
i
VAGNEY
Procès-verbal.— Procès-verbal a été éga-
îement dressé contre le nommé Louis VinÇcent, qui fut surpris péchant à la trouble
d
dans
le Bouchot.
LE VAL-D'AJOL
Coups. — La gendarmerie a été infor11
méo qu'au cours d'une violente querelle,
■ nommé Eugène Gradeler, journalier,
le
'frappa rudement sa maîtresse la fille
I
Louise
Borey, qui a été relevée ensang
glantée
sur le bord de la route.
!
Marché aux fourrages
CÉRARDMEH
Théâtre Populaire. — Le Théâtre popu-
"; GÎ)Fopiqti_?^sportîve '
i
1
Faits-Divers
ARRONDISSEMENT DE RE MIRE MONT
1
1
laire
du Satiit-des-Cuves donnera pour la
£
saison
1911 les représentations d-après :
Dimanche 23 juillet : Les Rantzau,
id'Erckmann-Chatrian^ par le Groupe art
tistique
rauncéien ; direction : G. Dicourt.
Dimanche 13 août : 1° Le luthier de Créimone, de F. Coippée ; 2" A l'Ecu d'argent,
<
comédie
en 3 actes, de Maurice Pottecher,
i
par
la Comédie lorraine de Nancy ; direction, Marc Cransac.
Les représentations commencent à deux
1heures et demie.
Le Théâtre Populaire, aménagé en pleiÎne forêt, dans un des plus beaux sites des
*
environs
de Gérardmer, offre un cadre
1
merveilleux aux représentations qui s'y dé1
roulent.
Le tramway de la Schlucht fait le ser'vice du Théâtre Populaire.
Incendie. — Vers onze heures du soir,
un incendie a complètement anéanti une
!
maison-ferme située près des Roschires,
1
sur la route du Saut-des-Cuves.
Le propriétaire, un nommé Gostet, marié, père de 5 enfants, voiturier, n'était
qu'en partie assuré.
Plusieurs têtes de bétail ont péri dans
les flammes.
Une remise renfermant le fourrage est
également devenu la proie de ce sinistre.
Les causes sont encore inconnues. Elles
sont recherchées.
Le dommage causé paraît assez sérieux.
Habitants, pompiers, touristes et soldats du 152e de ligne s'étaient portés au
secours dès les premières alarmes du tocsin et des clairons.
L'eau seule manquait pour combattre le
fléau.
Paris-la Chapelle, 19 juillet.
Petit marché. Environ 200 voitures. Vente assez active et prix fermes sur les pailles. Soutenus sur les fourrages.
Paille de blé
40 à :5
Paille de seigle
33
36
Paille d'avoine
28
32
Foin
5u
65
Luzerne
50
55
Luzerne nouvelle..... 5n
52
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l'acheteur, frais de camionnage et droits
1
d'entrée
compris par 100 bottes de 5 kilos,
savoir : 6 fr. pour les foins et fourrages
secs, 2 fr. 50 pour paille.
Fourrages en gare. — On cote les 520
kilos.
Paille de blé
Paille de seigle
Paille d'avoine
Foin
Luzerne
30 à 35
30
32
23
26
40
50
40
50
Foins pressés en ballc3. — On cote
sur
wagon par 100 kilos.
Foin de premier choix
8 z5 à s 50
Foin de première qualité.. 8 . à s 25
Pour les marchandises en gare, les
frais de déchargement, d'octroi et de camionnage sont à la charge de l'acheteur.
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Paris, 19 juillet.
Mal impressionné au début par les événements du Maroc, notre marché, malgré
les regrets du gouvernement espagnol, et
sous l'influence de nouvelles réalisations,
termine non loin du niveau le plus bas do
la journée.
C'est le cas de notre rente qui vaut 94 80
après 94 il et 94 86 contre 94 90 hier. Du
côté des fonds étrangers, l'Extérieure ouvrant à 93 50 se relève un instant à 93 80)
pour se fixer définitivement à 93 57. De
même le Turc ne vaut plus que 91 70 et le
Serbe 90 75.
Les Russes, quoique plus résistants, perdent quelques légères fractions.
Les établissements de crédit sont également plus ou moins affectés. La Banquej
de Paris est ramenée à 1.735, le Lyonnais
à.1.495, l'Union Parisienne à 1.187, Crédit
Mobilier 685. Société étrangères en recul
parfois appréciable. Banque ottomane 676.
Nationale du Mexique 1.025.
Les grands chemins français conserventt
une allure assez satisfaisante,
Par contre les lignes espagnoles s'alour-"
dissent.
Au groupe de la traction, le Métro recule à 637, le Nord-Sud à 268, l'Omnibus ài
708, la Thomson à 798.
Aux industrielles russes, faiblesse de la
Sosaowice et de Bakou, tandis que lai
Briansk fait bonne contenance à 477. Rioo
en perte de 10 points à 1.735.
En banque, les Mines d'or se, tassent,
Caoutchoutières hésitantes,
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lill HSlikdïSii* ployé au coa
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rant du service de bureau. Maison Paul Mahault, quai S^inlI
Georges
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T
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M
s'établir. Avance à fils famille.
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petit loyer. Rien .tes agences.
S'adresser au journal 069.
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Dépôts à Nancy : Pharmacie Monal frères, rue d» ■
Oominicains ; Pharmacie Centrale, rue de la Visitation.-■
l-unèvillo : Pharro. Drwret.
A Villerupt : Pbarm. ■
donnent. A Briey : Pharm. Cberriére.
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Pharm. Marcotte.
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en uatedu 10 juillet 1911, M Jean- nuer a te favoriser de ses ordres. «
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debout !
de comptes.
— Qu'y a-t-il, père ?
Et rhotimie, sans perdre une minute,
— Un ineemdie vient de se déola.rer chez saisit urne poutrelle qu'il engagea en porte
nous ou chez un de nos voisins immé- à faux entre deux barreaux, puis il dit :
diats. En tout cas, il faut fuir au plus vi— Quatre hommes de bonne volonté !
te, mon pauvre eniant.si nous ne voulons
Dix s'élancèrent.
être brûlés vif».
— Attention au commandement
de :
Les yeux encore gros de sommeil, igno- oh ! hisse ! pesons avec ensemble sur
rant du danger qu'ils pouvaient courir lui l'extrémité de la poutrelle,dans le sens du
et son père, le jeune homme fut néan- mur et surtout que personne ne la lâche
moins debout et sommairement vêtu en quand ça cédera, parce que nous pourun instant : « Surtout, mets tes souliers, rions nous blesser. Vous y êtes ?
une coiffure et un padessus », recomman— Oui, répondirent les travailleurs de
de 1© père, ear cette nuit do septembre est bonne volonté.
glacée.
— Oh 1 hisse 1
— C'est, fait, sortans I
Sous la formidable pesée que formait
— Suisnmoi, mon fils, il faut que nous ce levier long de quatê mètres, actionné
sauvions aai moins la comptabilité.
par cinq hommes robustes, la pierre de
Gaston s'élança sur les traces de son rentablement de la fenêtre éclata comme
père, mais il était déjà trop tard. Le cou- une noix mûre, descellant, du coup, la
loir flambait et de plus il pleuvait des grille du bas.
gouttes de métal en fusion. On ne pouvait
On ne pouvait songer à imiter la même
plus espérer arriver aux bureaux que par manœuvre pour le haut de la grille parce
les fenêtres ouvrant sur la rue. Malheu- qu'on aurait manqué de point d'appui,
reusement, elles étaient grillées.
mais cela était inutile. Sous l'effort de la
Un groupe de curieux stationnaient de- poutrelle, les barreaux, en même temps
vant la porte cochère, commentant le si- qu'ils faisaient éclater la pierre, s'étaient
nistre avant l'arrivée des pompiers. M. violemment écartés, de façon à permettre
Robert se dirigea vers eux.
lo passage à un homme de corpulence
— Cinq cents francs à celui rjui ira me moyenne.
chercher mes livres de comptabilité.
L'ouvrier en fer passa le premier et
Un homme s'avança. C'était un ouvrier aida M. Robert à suivre le même cheen fer, mince mais solide quand m&me.
min. Tous deux se dirigèrent vers le bu— Le feu, ça me connaît. J'irais bien reau de la comptabilité, où ils prirent
tout de même. Par où qu'on peut passer ? leur faix des livres épars ça et là et les
— Par ces fenêtres, mais elles sont gril- passèrent aux assistants.
lées.
— Je vous en prie, monsieur l'agent, dit
L'homme jeta un coup d'œil autour de l'Industriel à un gardien de la paix qui
lui. Des planches et des poutrelles étaient venait d'arriver, veuillez vous charger de
en tas devant une boutique voisine qu'on mes livres. Faites-les porter au commisréparait.
sariat.
— Vous avez de la chance dans ^otre
— C'est entendu, M Robert
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L'ancien gendarme laissa échapper son
revolver et joint les mains dans un geste
de suprême effarement.
L'industriel, car le criminel est bien M.
Robert, en profite pour écarter l'arme
d'un coup de pied. En même temps, il
saisit sur une étagère voisine une large
tordbère en bronze et en frappe son veilleur de nuit au visage avant que le malheureux soit revenu de sa torpeur.
L'homme chancelle en poussant un cri
de douiaur ; un second coup derrière la
nuque l'abat, assommé aux pieds de son
patron.
Sans un regard au cadavre de sa vicL'ancien gendarme n'a pas un instant
de crainte ni d'hésitation. Affermissant time.car il l'a vraisemblablement tuée sur
son bâton dans sa main et après s'être as- le coup, M. Robert, dont les préparatifs
suré que son revolver joue bien dans sa étaient terminés au moment de la venue
ceinture, il marche avec la même pru- du veilleur de nuit, tire de sa poche une
dence vers l'homme qu'il surprend occupé boîte d'allumettes bougie, frotte un des
à arroser de pétrole et d'essence minérale petits tisons et, dès qu'il flambe, le jette
un énorme arnas de chiffens et de papiers sur le tas si soigneusement prépare.
qu'il a entassés à quelques mètres seuleUne flamme jaillit, rampe le long de
ment de la réserve de produits chimiques- l'amas de chiffons comme pour te caresD'une main robuste, le père Ritapon ser, monte à peu et enfin s'élance, d'un
saisit à la nuque le malfaiteur qui, cour- seul jet, jusqu'à la verrière qu'elle crève.
bé, lui tourne le dos.
Déjà, M. Robert n'est plus là. Il a rega— Rends-toi, misérable, ou tu es un gné sa chambre, où, le visage pâle, mais
homme mort I
empreint d'une atroce énergie, il attend le
Sans répondre,l'inconnu esaie de se dé- premier signal qui ne se fait pas attengager, mais vainement, car l'ancien gen- dre.
darme a conservé une poigne de fer.Po-ur
— Au feu ! crie un voisin d'un étage sula seconde fois, il répète :
périeur ; il a vu des flammes jaillir vers
— Rends-toi, ou je te brûle j.
le ciel au milieu du pâté de maisons qu'il
En même temps, i! met sous le ne« de ha bite.
son adversaire le canon de son revolver.
De toutes parts,
les fenêtres s'ouMais un rayon de lune vient frapper en vrent :
plein visage l'incendiaire que le père Ri— Au feu 1 Au feu ! Au feu ! s'écrie-ton
tapon lâche aussitôt. En proie à une émo- à l'envi.
tion intense, le vieil homme ne sait que
Déjà le fléau, qui se déchaîne avec une
violence sans égale, se voit de la rue nù
inuiniurer :
— Vous ! Monsieur I Vous I Comment, les passants s'attroupent— Gaston 1 dit M. Robert chez oui l'insc'est vous !
L'Incendiaire
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jardinage, la femme concierge,
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En deux fois, les sauveteurs réussirent
à semparer de tous les Irvres de comptes,
du moins de ceux qui étaient à leur portée, car un certain nombre étaient malheureusement enfermés et M. Robert n'avait pas les clefs du meuble
où ils se
trouvaient De plus, le feu avançait avec
rapidité.
— Nous avons fait ce que nous pouvions, mon brave, dit l'industriel à son
collaborateur d'oceasion. Au surplus, et
autant que j'ai su m'en rendre compte
nous avons sauvé le plus important Vous
aurez bien gagné vos cinq cents francs
Donnee-moi votre nom et votre adresse •
demain, je remettrai l'argent au bureau
du commissaire de police, où vous pourrez le prendre à dix heures précises du
matin.
— Je vous remercie, patron. J'y serai
Mais je suis heureux d'avoir pu vous
être utile. Croyez que je l'eusse fait même pour rien.
— Je n'en doute pas.
Cependant, les pompiers étaient arrivés avec un important service d'ordre
Rapidement, la lutte contre le sinistre fut
organisée.
Tandis que les agents refoulaient au
loin la masse des curieux, plus encombrants qu utiles, les sapeurs mettaient en
batterie une dizaine de lances qui nro
jetèrent aussilôt une énorme masse d'eau
sur le fover de l'incendie.
U no fallait pas songer à sauvor grand'ebose des ateliers magasins et 1 bureaux
de la maison Robert, mais, du mo n,
saurait-on préserver |«a immeuble voV
sins. Les efforts des capitaines-inférile, r«
furent dirigés dans ce sens avec un nie n
SUCCèS.
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Tandis que tout le monde travaillait à
combattra le fléau, on vit tout à cou Ve
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paraître M. Robert, qui était
rer qu'on avait bien porté au c°wa$
nat ses livres de comptabilité ; <J»
ce qu'on avait pu arracher aux ' <*
et en particulier les livres de c°V
lettres auxquels le fabricant
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d'art semblait donner une excepllw
attention.
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Au surplus, ce sauvetage de "''ouiii
tait qu'une comédie hautement ra< beri
par le sinistre bandit qu'était M- ( $
C'était lui qui avait soigneuse"*!^*
sous clefs ceux des livres qu'il v0"'la r*
truire, afin de rendre imposeiow ^
constitution de la comptabilité, « ]1)Cm.
vant que des livres auxU»*9*; jtfmei|:
plets pour le vulgaire, mais P*r',ûUuel"|
clairs pour lui qui en avait pers
ment besoin.
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Quand il fut revenu à ce qu> 8 v d'«|::
ses magasins et ses ateliers et q ',eiB
rapide coup d'œil, il se fui asS.%oré Pf
grand hall était entièrement _ ae'# Sf
les flammes, l'industriel s'écria, d
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larmes dans la voix :
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— Et le père Ritapon ? A-t-on *
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— Qui ça, le père Ritflpon •
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un officier de pompiers qui Pass
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— Mon veilleur de nuit.
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— C'est vous le propriétaire ue
liers ?
— Oui, monsieur.
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Vous aviez un veilleur oe ' qu»'I
dans et c'est quatre heures a-f^qu* ,!»
cendie a éclaté, alors seulerrien ^ Jf v|
est détruit, que vous en panez. -g çjm
fais compliment, monsieur, de
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— Permettez, vous le pren»*
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