^^ZiJ«met^n Edition du ,in 23» Année. — N" 8719. ma GRAND JOURNAL QUOTIDIEN TR0IS MMPMPNTS * ABONNtl 0I6 " ^ 4 S,X M0IS 9°» ' C 18» 0 {ïesdépartemenls...... 7 , 14 » e r £tnui6 donner sans frais doits tous les bureaux de postes _____ -~ ' , UN AN T " ' DÉLÉGUÉ A BERLIN VIENT DE LIVRER Le ?eio du ministre de la marine Deux combats sanglants aux Zaers , 01 inillet — L'ouvrier Lamar^désigné par ses camarades syndtde raiscnal pour le congrès des Aérations générales du travail à Tr£ a obtenu un mois de congé pour t qu ; !l }[ d , Lptc• partir ce soir pour Pans, il ffift à rendra en Allemagne. «1 ue ministre de la marine refuse 4 5 iT II te S j I < I 'p te! CM TOULON, vendredi 21 juillet. - M. DeltS1 ministre de la marine, a télégiaau maritime Tordre d'inforph é ' le directeur en chef de l'artillerie flB ,!miil refusait à l'ouvrier Lamarque r t vii'ition do se rendre à Berlin. n «Onuas membres seulement du syndi♦ \X travailleurs du port ont été informés de cette décision à une heure tar- Set dl jTa été aussitôt décidé de tenir un mflftine aujourd'hui. ry-iutre part, parmi les groupements ouvriers un courant opposé au départ Lamarque existait avant même que la décision de M. Delcassé fût connue, et "es groupements avaient décidé de ne pas soulever de difficulté au cas où le délégué Lamarque ne serait pas autorisé à aller à lierlin au congrès des C. G. T. Lamarque ne partira pas PATÎTS, 21 juillet. — Le correspondant de Paris-Journal à Toulon dit avoir apuris dans la soirée que Lamarque n'irait pas à Berlin. ; Sur la piste ;( des saboteurs Saisie de documents révélateurs n CASABLANCA, 18 juillet.— Voici des détails sur les opérations de la colonne Branlière, autour de Marchouch : Le U juillet, un convoi était attendu d'Argoul-Sultanes. Le gros de la colonne campait à DarDjilalL Le colonel Branlière avait donné l'ordre au commandant Ciraîd de se porter à 'a rencontre du convoi. L'escorte compi-enait une partie du bataillon Cirait, une compagnie du 2° étranger, une section de /5 et un peloton do spahis. Le commandant Cirold partit à 5 h. 30 du matin, pour rejoindre le courrier sur la route. Il revint dans la direction du camp, sans être inquiété, jusqu'au ravin d'ElZitouna, situé à deux kilomètres du camp de Dar-Djilali. Quelques Marocains suivaient à distance, sur la crête de la colline, la marche de nos troupes. Quand le convoi arriva à El-Zouta, les Zaërs dessinèrent une attaque très vive sur notre flanc gauche. Le commandant Cirold établit immédiatement sa position de défense, afin de permettre l'écoulement du convoi dans ce défilé difficile. Le colonel Branlière se porta à la rencontre du détachement, en opérant une diversion sur le flanc de l'ennemi L'entrée en jeu d'une batterie de montagne, qui trouva de bons objectifs de tir,.accéléra la fuite des Marocains, qui, pendant plus d'une heure, s'étaient montrés très agressifs. Ils subirent de grosses pertes. De notre côté, nous avons eu un tué et dix blessés. — Un autre combat avait eu lieu le 12. Nous avions eu dix blessés. _ WAwnv %J NAIMUY •El-Kçap Le G" corps participerait aux manœuvres d'armée PARIS, 2I juillet. — L'Echo de Paris dit que le programme des prochaines grandies manœuvres d'armées dans la région du Nord n'est pas définitivement réglé. On serait décidé à reprendre les plans élaborés par l'état-major général au temps du général Brun. La situation serait analogue à celle de janvier 1871, au moment de la marche de l'armée de Faidherbe sur Saint-Quentin. Cette armée serait représentée par une division du 2e corps (Amiens). Le 1er corps (Lille) serait renforcé par les troupes du gouvernement militaire de Paris. Il représenterait l'armée envahissante, et lé 6" corps (Chnlons) serait l'armée de secours venue de la capitale. — Havas. Le généra, Pere, Le général de brigade Ferez, disponible, est atteint par la limite d'âge le 21 juillet et passe dans le cadre de réserve. Infanterie de réserve Sont promus au grade de lieutenant, les sous-lieutenants : Michelet et Tardy ; Tibault, au rég. d'inf. de Bar-le-Duc. Godard, Sabiani et Michaut, au rég. d'inf. de Toul-iNancy (A.). Bilmayer et Bûrai'd.au rég.d'inf. de ToulNancy (B.). Caseris et Cassan, au rég. d'inf. de Neufchàteau. Lambert, rég. d'inf. d'Epinal. ' Uidillon, & bat. de chass.l Paoli, 17» bat. de chass. ; Brucker et Wauthier, 160° d'inf.; Pinot, loi6 d'inf. ; De Kock, Robert, des Mouneaux de Givré, llJ° bat. de chass. Infanterie territoriale Sont promus au grade de lieutenant les sous-lieutenants : Rogier, 41° région ; Colombet, 42e ; Duminy, 44*. Génie territorial Renaud, officier d'administration de 2e classe du génie territorial, à la place de Compiègne, ejst affecté à celle de Longwy. — Havas. M. PARIS, 21 juillet. — La Petite RépubiiL'Espagne cite des précédents qw croit savoir qu'au cours des perquisi«aj bons opérées hier, jeudi, chez plusieurs SAiOT;SjiBASTiEN, 20 juillet. — Le min's** syndicalistes, de nombreux documents fort tre deVâîfaïres étrangères, interviewé au intéressants ont été saisis. sujet du fondement sur lequel est basée d# — Le Matin dit également que certains l'interdiction, de la circulation en armes des documents saisis hier sont de la plus : à El-Kçar, a expliqué ce qui suit : *' haute importance. « La défense de circuler armé, appliquée Etape Bagnferes-de-Luchon à Bayonuie Le secret le plus absolu est garde par à El-Kçar, est conforme à des précédents l,,; !e parquet au sujet des papiers tombés connus, parmi lesquels on peut citer Fez, Ie' Brocco, à 4 h. 57 ; 2° Garrigou, â 5 h entre les mains de la justice. où vient d'être établi un règlement spé- 30 ; 3° Georget ; 4° Ernest Paul ; 5" CrupelB : IDE Le Matin croit savoir cependant qu'ils cial, ^t aussi Tanger, où le sultan a orlandt, à 5 h. 39 ; 6° Devrove ; 7° Lambot ; ,s contiendraient, des indications de nature donné récemment l'application d'un règle- 8° Faber ; 9° Pratesi, à 6 h. 41 ; 10° HeusMi à mettre la justice sur les traces des aument analogue, et où cette interdiction ghem ; 11e Christophe ; 12« Deloffre. te«rs des récents attentats commis sur les est sévèrement appliquée depuis. » 13« Nempon, 7 h. 28 ; 14" Deman, 15e voies ferrées. Il cite ensuite le cas du ministre d'Espa- Faure, 16e Dupont, 17e Conet, 18e Pothier, à Tanger, Mcrry del Val, qui, en l'JOy, 19e Cosalt, 2" Roquebert. ■-: L'un des chefs révolutionnai- gne retour de Fez, fut arrêté par un sergent de DE NOTRE RÉDACTEUR SPÉCIAL res avoue n'être qu'un police au gué de l'oued .Sulari, et dut remettre son fusil, enfermé cependant dans Ce que fut la coursa jSj mouchard un étui et suspendu à la croupe de son cheBAYONNE, 20 juillet. — Jusqu'au col du val. irs; P^Ris, vendredi 21 juillet. — Les jourTourmalet, Duboc est en tête. naux de ce matin disent que, cette mut, le Il fallut l'intervention diplomatique de le col d'Aubisque, le changement i tribunal révolutionnaire s'est réuni pour l'Espagne pour faire restituer l'arme et le estDans complet : Brocco prend l'avance ; Du1 Métivi sergent ne fut inème pas puni. I» Vf* er, accusé depuis longtemps boc, se sentant indisposé, rétrograde et M d tre ^ un indicateur policier. Les soldats marocains c'est Garrigou et Georget qui prennent Le syndicaliste militant Métivier était |j} EL-KÇAR, l'J juillet. — Six soldats du la seconde position. considère comme un des chefs rêvolutionm maghzen, enrôlés de force par les EspaBrocco passe à Eaux-Bonnes, c'est-à,t naires des plus sûrs. gnols, ont déserté et sont partis pour Tan- dire à la fin de la série des cols, avec out n dernièrement, Prenait une part t ger. quinze minutes — avance qu'il augmente m à &w t a"00mouve ment du 14 juillet pour sans cesse jusqu'à l'arrivée. la tète Zt* a ce gesuiPt nationale, et il rece- •Les pourpsrier Aussitôt après l'arrivée Brocco éclate les tî , félicitations d'Hervé. fpaneo-allemands' en sanglots de joie, heureux d'avoir ga.. " a ete condamné plusieurs fois. gné. seuls ses aveux ont pu convaincre ses acInformation démentie Ernest Paul a rejoint Georget sur la qui voulaie » (t AI-Ï nt encore clouter. fin du parcours. — A. STEINÈS. BERLIN. — Le bruit s'était répandu que ; a r< uer lu* m?îî 7-? . î, q«e Métivier, tout af- M. de Kiderten-Weechter partait pour ïa a SÛr£té fUt c ndamné Norvège pow conférer avec l'empereur. '* PWurs lois ' ° LA RÉVOLUTION HAÏTIENNE Ce bruit est complètement faux. Les négociations continuent NEW-YORK, 20 juillet. — Une dépêche du m «avail et dans les milieux syndicalistes. PARIS 21 juillet. — L'Echo de Pa- Cap Haïtien dit que les révolutionnaires La grève du bâtiment à Lille ris, après avoir démenti une in- sont maîtres die la ville, qui est livrée au " LILLE, ?0 inillnt T J de la Deutsoh-Tages-Zei- pillage. •* «t mo„ ~ La grève des maçons formation s anœuv es re Le consul de France a été légèrement l n-v a ™ J P nd de l'extension. Il tung disant que le ministre Cruppi ne toutefois Aident. aujourd'hui aucun in- voulait pas continuer avec l'Allemagne blessé en protégeant les autorités. Tous les généraux opposés à la révolules négociations engagées par son prédétion se sont réfugiés dans les consulats. cesseur, M. Pichon, ajoute qu'il y a là Urt gteve maritime en Angleterre — Havas. une erreur matérielle. C 20 3uillet Ij s « Les négociations furent si peu arrêdu norfvi - mett « 6.000 ouvriers de tées que lorsque le coup d'Agadir se BÏHRy Q « re en grève. U11 et produisit, les deux gouvernements dis! «eus de ,?J - - Les dockers et les cutaient sur certains articles de nos tant décidé de se m ttre en É: Wve Dn^t ,°, « rifs douaniers, dont l'Allemagne dede hdarité ave New Pn,li J° c leurs camarades mandait radoucissement et sur diverses et 1^1 SUNJR, ? de Cardiff. 20 \ Œ\ billet. - Le secrétaire questions de chemins de fer. — Havas. VITRY-LE-FRANÇOIS, 21 juillet. — C'est ce Fé es niarij,s J dér tkm / a décidé que si la matin, à l'aube, qu'a lieu l'exécution de COnn a a tenre Û «tr km" ™? , ^fusait de reDaviot. Syndlcat la e ç 1 ! T serait mloclamee grève raaxitiUne foule considérable était accouJ ^rd-Est ,P sur tout le littoral A la Chambre portugaise rue de toute la région, car le crime de Dajaiil "as. ' ia semaine prochaine. — Haviot avait eu un retentissement énorme. LISBONNE, ») juillet. — A l'ouverture de l'Assemblée nationale, M. Jaurès est entré L'assassin Dcviot dans la tribune du corps diplomatique. ^t.des Camelots Le ministre des affaires étrangères a (Henri Deviot, dont la tête est tombée ce I «ent Pans pour Clairvaux alors proposé, au milieu des applaudisse- matin sous le couperet justicier était âgé de trente ans. Le crime qu'il commit, on se ; 1 " iûstLiUlllet ~ M- Cruppi, ministre ments unanimes, d'inviter M.Jaurès à pren- le rappelle sans doute encore, fut perpétré *■ 'nés s /: ayant constaté que les con- dre place dans l'assemblée. M. Jaurès est aussitôt introduit dans la dans des circonstances particulièrement lâ■f ^«n, ^ ,f P&ir>es de plus d'un an de , !?1«ment<5 iouvaient, contrairement aux salle, au milieu des applaudissements répé- ches et horribles. 11 assassina pour la dévaliser une jeune tille, Mlle Antoinette Ketter, tés et des cris de « Vive la France ! » p»i-I ? Prison'do il ^rvlcfls pénitentiaires, à dont les parents étaient établis boulangers 0rdr la anté a Pari Au Parlement anglais e une Pn dé ^ s, a donné à La Chaussée (Marne). ?n ent tiriez* tenus soient immédiateLONDRES, 21 juillet. — La Chambre des L'assassin guetta le passage de sa victimea "41 V taire " destination pénale Lords a voté, hier, en troisième lecture, le me sur la route. Quand elle lut à sa portée, Parliaanent-Bill. — Havas. tsC é U ence GuR il grimpa sur sa voiture et la larda de coups rf °du ? i '. tave Hervé, les cade couteau. 0,ei L Lacour 0 L nVo ^? . PMiPPe et Le cadavre de la malheureuse fut retroutra M ^traledenît ; nsferés à la maison , vé le soir au fond de la voiture que l'assas^mirvaux. — Havas. ; sin avait cachée dernière une masure. Deviot, qui avait dévalisé sa victime, s'éL S DUEi .PAT»,, f, =S BERNSTEIN PARIS, 21 juillet. — Hier après-midi, un tait enfui. Betrouvé à Rouen et arrêté, il Ui fc^«d4 "±7 Les témoins de M. instituteur libre nommé Lévêqae, âgé de1 comparut devant les assises de la Marne le r fra 10 mai et fut condamné à mort. » !'aM nçaise ™dact*"r en chef de PAC 65 ans, a tiré trois coups de revolver sur l'abbé Garnier, directeur d'une école libre Sa femme — fille d'un condamné à mort ' «J t%,„ lr d'AnVie -M- He!nri Bemstein, située rue Championne*, à Paris, parce — considérée comme complice, fut acquitmo, ont Ll b ""e am!» > décidé qu'une que ce dernier venait de le congédier. tée. ■ -: Lac^^e Part û p a i u d hui L'abbé Garnier a été atteint d'une balle roi Au cours des débats, Deviot fit preuve Xii" ! P»ur *■ actueiiomp y m ^îi L^on dans la région du cœur. d'un cynisme effroyable. Il ne manifesta , j tiernt ^v°ir frann* M retenu à Clairvaux, 1 Le meurtrier a été arrêté et mis à la pas le moindre regret de son crime et se 1 «ftoift du consf.')' ■ "ri,and, alors présiv a plut même â relater certains détails qui , M 1 IRI' viMn't d'envovear ses té- disposition du commissaire de police. LX , L'abbé Garnier dont il est question dans■ soulevèrent l'indignation de l'assistance. IZ ' . wimstem. — Haivas. y V Deviot, qui avait été matelot, avait des cette affaire n'a-rien de commun avec son &» ° ^E ne homonyme, ancien directeur du Peuple antécédents déplorables.) MATK! r 5!0 1„M, -OTS ALLEMANDS Ajoutons que la guillotine partira dans la français. Il est curé de Sainte-Geneviève-des- journée de Vitry pour Saint-Mihiel, où a lieu, demain samedi, l'exécution de PhilipGrandes-Carrières. a Paris, 3 de Ut sur la Baltique.- Havas! po. l'assassin des boulangères. Son état nst désespéré m LE TOUR DE FRMCE U CYCLISTE Jjl * i* J ? J4 RÉGION L'assassin taris! est exécuté à Vitry .L, > M. JAURÈS ACCLAMÉ quC D'UN PRETRE Pâl UN iïiSïlMiyi LfPE KmtftE 'S « ?? î ' - | ' ——" flDERNIÈRE HEUREéll Vers DANS UARMÉE piapoc mm et SunfliGaïïsme f Uu 0Uvrier de l'arsenal de Toulon La colonne Branlière à l'Ouest DIRECTEUR • RENÉ MERCIER RÉDACTION ET ADMINISTRATION ; 28» i ~ Montmartre, à Paris, sont seols du^és de recevoir il A Chronique locale 150 — publicité extra-locale du journal. P de eUrthe et Mosella >le S9 Vos es " " ' " ' g ' Alsace-Lorraine et Luxembourg, s'adresser ans bureaux, de /'Est. AU MAROC l'accord L'Espagne adresse à la Franeo des excuses à propos de l'incident d'ElKçar. On n'en attendait pas moins de sa loyauté. Il faut espérer que la franchise de cette attitude aura le double résultat d'apaiser les esprits qui déjà s'exaspéraient des deux côtés des Pyrénées, et de réduire les prétentions exorbitantes de l'Allemagne. Tant que les Allemands ont cru que l'Espagne nous suscitait volontairement des ennuis sans nombre,et qu'elle n'avait pour nous aucune sympathie, ils étaient forts de cette hostilité au moins imprévue, et profitaient de notre étonnement pour nous réclamer des compensations invraisemblables. Nous connaissons maintenant le plan. Il a échoué grâce à la droiture espagnole. Gardons-nous cependant contre les surprises futures. ! Nous devons examiner attentivement les désirs et l'action de l'Espagne au Maroc. Nous avons déjà par traité partie liée avec elle. Il n'est pas besoin de consolider nos conventions sans doute. Mais au lieu de nous énerver les uns et les autres comme nous l'avons fait jusqu'ici, il est nécessaire de garder notre sang-froid. Au lieu de nous emporter les uns contre les autres, U vaut mieux rechercher les motifs que nous avons d'être mutuellement sympathiques. La France n'avait pas eu à se plain-, dre sérieusement de l'Espagne. Des incidents comme celui d'El-Kçar ne sont pas pour rompre brusquement une amitié ancienne, si l'on a d'honnêtes explications. Nous avons mieux que des explications. Nous avons des excuses. Tant que d*s soldats seront en campagne, de nouveaux incidents sont prêts à surgir. Il sera indispensable alors de réfléchir avant de demander une sanction. Les instructions des gouvernements sont parfois mal comprises, mal exécutées. Les gouvernements sont responsables de cette mauvaise exécution. Encore est-il juste de considérer que cette responsabilité est limitée par les circonstances, et que l'intention est seule importante. Est-il vraisemblable que l'Espagne ait eu la volonté bien arrêtée de se montrer hostile à notre égard ? On avait presque le droit de le croire, étant donné la succession des faits reprochables. On n'a plus ce droit aujourd'hui que l'ambassadeur d'Espagne a exprimé les regrets les plus sincères de son gouvernement. Tout est donc parfaitement clair de ce côté. Tâchons qu'une excessive nervosité ne jette pas de nouveaux troubles dans nos rapports. La presse des deux pays peut par sa correction beaucoup pour le maintien des bonnes relations. Les militaires qui au Maroc ont commis ou laissé commettre des vexations contre les Français, voyant l'attitude du gouvernement, se tiendront pour dit que nous sommes des amis que l'on respecte, et non point des malveillants bons tout au plus à recevoir des injures et à supporter des coups. Cette opinion ne sera pas sans influence sur la marche des négociations avec l'Allemagne. Déjà M. de Schœn paraît se retirer en bon ordre, abandonnant les exigences inouïes qui avaient été d'abord présentées. Il n'est plus question du Congo. On cherche une solution équitable. On parle de l'élargissement du traité d'Algésiras. C'est une discussion que l'on peut aborder aujourd'hui sans grande crainte, sinon sans de minutieuses précautions. Mais si on transforme si peu que ce soit l'Acte d'Algésiras, il devient indispensable d'appeler à la conversation toutes les puissances signataires. La période de tension est, sauf événements imprévus, terminée. On va maintenant vers une conférence largement internationale. René MERCIER. LES EKffflEItTS CE PERSE — Le gouvernement persan aurait l'intention d'adresser une note énergique aux légations d'Angleterre et de Russie, rappelant les représentations fréquentes adressées aux ministres anglais et russes au sujet des entreprises de l'ex-schah depuis son départ de Perse, exprimant ses regrets de voir les autorités russes manquer d'observer le texte de l'article 11 du protocole du 25 octobre 1909. Le gouvernement persan affirmerait que la Russie doit porter la responsabilité de tous les désordres ou pertes de propriétés qui pourraient résulter de la nouvelle entrée en scène de l'ex.-schah. — Havas. TÉHÉRAN. PUBLICITÉ: La fin de l'incident Boisset Les regrets officiels île l'Espagne M. Garcia Pricto, ministre des affaires étrangères d'Espagne, a informé M. Geoffray, ambassadeur de France à Madrid, que le gouvernement espagnol, sans attendre d'autres informations au sujet de l'incident d'El-Kçar, avait envoyé au commandant d'armes espagnol à El-Kçar ''ordre de présenter officiellement à M. Boisset les regrets du gouvernement espagnol pour les traitements dont il avait été la victime. On considère que cette démarche qui sera faite aujourd'hui même met définitivement fin à l'incident. _ D'autre part, M. Geoffrav ayant attiré l'attention du ministre des affaires étrangères espagnol sur le fait que les autorités du corps espagnol de débarquement interdisaient le port des armes, alors que l'Espagne avait donné précisément comme raison de son intervention l'insécurité dans la région d'El-Kçar, et ayant demandé que cette interdiction fût en conséquence levée à l'égard das Européens ou tout au moins des Français, M. Garcia Prieto a répondu à M. Geoffray que cette question serait immédiatement l'objet de l'examen de M. Canalejas, et cru'il ne doutait pas que satisfaction fût donnée. La soumission des tribus On annonce de Fez la soumission de Haka Boudamani, chef de la fraction la plus récalcitrante des Beni-M'tir. On considère cette soumission comme la sanction définitive de celle de toute la tribu. La colonne Dolbiez venant de Tiflet se trouve à Meknès depuis le 15. La colonne Branlière continuant sa marche en avant dans le pays des Zaer, s'est établie chez les Oulad-Khalifa. Quelques fractions de cette tribu ont fait leur soumission. Le général Ditte a reçu également des offres de soumission de la part des Oulad-Mimon, fraction des Zaer du côté de Rabat. Les Espagnols à Larache TANGER, 20 juillet. — Le croiseur espagnol Cntaiunà a débarqué avant^hier à Larache de nouveaux renferts et des munitions, qui ont été dirigés de suite sur El-Kçar. Ios désertions du tabor ehériftVn commandé par Bendahnn continuent. Un groupe de plus de 700 soldats ayant déserté en bloc est arrivé à Larache. Ces soldats vont être expédiés à Séville, où ils seront incorporés aux ré^riments qui servent sous le drapeau espagnol. LES GRÈVES Au Ghambon-Feugerolle3 Au Chambon-Peugerolles (Loire), où de nouveaux troubles ont éclaté, les troupes circulent depuis le lever du jour dans les rues et au x abords des mines où les attroupements et les stationnements sont interdits. MM. Bouchaeourt, secrétaire général de la préfecture, et Claudinon, maire du Chambon-Feugerolles, se tiennent en permanence à la mairie. 170 rentrées seulement sont signalées ce matin dans les diverses usines de boulonnerie. La cavalerie, la gendarmerie et l'infanterie ont pris leurs dispositions pour protéger la sortie de midi et la rentrée de une heure. Nouvelle grève dans les PyrénéesOrientales PERPIGNAN.— Se solidarisant avec leurs camarades de Sahorre, les mineurs d'Escaro se sont mis en grève. On craint que le mouvement ne s'étende à tous les mineurs de la vallée du Tet. Grèves terminées PERPIGNAN. — La grève des ouvriers de Rivesaltes est terminée. Les ouvriers ont obtenu une augmentation de salaires. Les ouvriers des chantiers du chemin de fer électrique d'Artes-sur-Tech sont également rentrés. — Havas. En Hollande Dans une réunion tenue ce matin, les charretiers ont décidé la cessation de la grève.— Havas. UNE MUTINERIE DANS UN PÉNITENCIER fclîLiTAIRE SAINT-OMER, 20 juillet. — Au pénitencier militaire du fort Gassion, près dAire-iSurla Lys, plusieurs prisonniers ont manifesté leur mécontentement de n'avoir pas été compris- dans les mesures de grâce du 14 juillet. Ils ont essayé de saboter le matériel servant à la confection des chaussons. Les gardiens les en empêchèrent, mais, au réfectoire, les mutins brisèrent assiettes, vitres et cruches. Les plus surexcités fuirent mis au cachot. Le lendemain, le tapage recommença. Les mutins cassèrent les métiers d'un atelier. Un gardian, poursuivant les plus exaltés, tomba dans un escalier. Dans sa chute, le revolver qu'il avait en main partit soudainement et le proieetile atteignit un des mutins au bras, le blessant peu grièvement. Get incident ramena le calme et l'ordre. ut blessé a été conduit à l'hôpital. — Havas. LES MISES ds l'ESl RÉPUBLICAIN Dans la Vallée de Celles et au Doiion ! Loterie ou Groupement Œoïres oejpisaiîcs DES >\ Le n° 4,48S s'rie 78 gagne Un million Le n° 10.O84 — S — 2QGMGC t Le n° 13.441 — S6 — lOO.OOO t. Les n05 #5.438 série 1S el 1.08S série SO gagnent chacun 3B.OOO i. Les 20 numéros suivants gagnent chacun 10,000 francs : Sér. Numéros Sér. Auniéru Sér. Numéros 88 4.849 23 4.829 54 4.605 35 14.192 60 13.035 14 2.3CI2 35 11.268 66 6.326 62 3.241 31 3.184 11 15.876 65 2.660 71 10.171 69 10.708 86 14.324 m 318 89 5.609 48 7.543 30 6.871 88 15,615 Los cent numéros suivants gagnent chacun 1,000 francs : 'ér. Numéros Scr. Numéros. Sér. Numéros 25 378 90 13.01/ 6 4.607 41 5.545 18 16.227 57 6.733 32 5.424 92 14.967 22 14.982 66 14.431 72 3.665 45 1.926 88 11.268 27 8.180 56 10.062 7 13.781 31 6.028 14 11.578 20 7.718 95 10.602 02 6.917 60 11.360 26 10.534 74 8.911 78 10.226 ,95 1.551 68 2.520 92 8.034 50 3.525 68 16.308 31 8.364 58 15.779 53 17.354 38 7.074 93 11.167 40 13.309 25 7.457 68 6.140 13 12.375 82 2.694 4£ 8.146 94 11.468 31 9.306 53 2.340 47 14.024 7*2 5.075 6 2.495 S6 6.933 P5 17.231 98 10.506 63 5.54-3 4S 4.598 99 13.489 68 13.00Y 92 5.7K5 72 3.833 32 1.701 59 1<*.922 98 11.198 36 14.056 82 8.2(56 65 5.767 33 667 72 9.464 76 6.02<i 89 3.952 17 8.147 46 1.9'tf 74 3.612 51 11.T68 4 14.466 49 2.762 52 5.704 26 3.696 42 6.455 26 3.090 47. 6.455 26 6.033 61 3.788 21 2.337 66 10.659 14 6.254 39 11.107 26 8.718 5 7.001 24 17.360 2 16.462 86 16.445 9 14.384 96 846 7 7.836 68 12.383 20 6.774 92 5.050 90 7.117 31 10.643 57 1.730 24 3.920 10 l/r'9 28 584 12 5.021 57 15.584. — Havas. VILLE DE PARIS 1871 Le numéro 24.859 gagne 100.000 ft. Les numéros 1.041.360 et 700.490 gagnent chacun 50,000 fr. Les 10 numéros suivants gagnent chacun 10,000 fr. : 699.396 1.030.210 1.041.358 37.372 985.457 111 311 1.037,821 276.510 177.585 329.041 — Havas. ■ni numii'iii iiiiiiiiiiiMiiiiîiii»nii 1 niMim Ti»wïïïiiiiiiii"iiiïii»wii Régionale 1... ' ♦ • <>■ — Les vais de Sairficûlas-uu-Fûrt aux Assises de la Msuse SAINT-MIHIEL, jeudi 20 juillet. — En fin de session, la cour d'assises de la Meuse a jugé Thomas (Charles-Victor), 39 ans, scieur à Saint-Nicolas-du-Port, accusé de vole qualifiés. L'accusé est marié et a un enfant. Il a été condamné par la cour d'assises de Meurthe-et-Moselle pour vol et tentative de vol à huit ans de prison. La cour de cassation cassa l'arrêt de Nancy pour fausse application des articles 58 et 401 code pénal. L'accusé étant récidiviste, la cour d'assises avait cru pouvoir lui appliquer une peine de 5 à 10 ans de prison, alors que la cour de cassation estime qu'il encourait une peine de 5 ans au plus. C'est dans ces conditions que l'affaire vient devant la cour d'assises de la Meuse, comme cour de renvoi. La cour d'assises de la Meuse n'a à se prononcer que sur l'application de la peine ; elle siège donc sans assistance du jury, le verdict de culpabilité rendu par le jury de Meurthe-et-Moselle restant acquis. M. Cuny, juge suppléant, est au banc du ministère public. Son réquisitoire contient un exposé fort juridique de la question soumise à la cour ; en terminant, l'honorable magistrat se rallie à l'opinion de la cour de cassation et demande contre Thomas une condamnation à cinq ans de prison. M" Mathieu, avoué, sollicite l'indulgence de la cour. La cour condamne Thomas à cinq ans de prison. La session est close. Les devant h fraudes d'Epinal Cour û'mû de ffôncy NANCY, jeudi 20 juillet. — Jeudi aprè3 midi, la cour d'appel de Nancy a rendu son arrêt dans l'appel interjeté par M. Hcureaux, négociant en vins à Epinal, contre un jugement du tribunal correctionnel de cette vil'e le condamnant à 8 mois de prison avec sursis et a des amendes s'élevant à près de 400,000 francs pour toute une série de fraudes dont nous avons parlé'. La cour d'appel a maintenu le chiffre des amendes et a enlevé à Heureaux le bénéfice de la loi de sursis qui lui avait été accordée pour la prison. La cour a rejeté les conclusions de plusieurs syndicats viticoles qui avaient fait appel et s'étaient portés partie civile. Les adhésions arrivent, nombreuses, pour notre voyage du 30 juillet dans la vallée de Celles et au Donon. Toutes les dispositions ont été prises pour que les voyageurs aient largement le temps de parcourir Raon-l'Etape et La IMeuvevilIe-les-Raon. Raoïn-l'Etape est placée comme une sentinelle avancée à l'entrée des vallées de Celles et de Saint-Dié. Elle est entourée de trois côtés d'une veidoyante ceinture. Les rues de Raoai sont larges et coquettes. Sur la grande place s'élèvent Ihùiel de ville et la halle aux blés, jadis théâtre Les recours on grâce de Deviot et Phldo transactions importantes. lippo ayant été rejetés, Deviot sera exéRaon est une véritable cité induistrielle, cuté vendredi h Vitry-le-François, et Phiou'on visitera avec le plus grand intérêt. . lippo samedi à Saint-Mil)<A! — Havas. Exécutions capitales Pliilippo sera exécuté samedi 1 fSSSSSS S «*«*i*<-mm B3a ifiiiimi ■MMi« >« l Les trois Comices de Dimanche à Brisy, à Einvïlle, à Châtel NANCY, jeudi 20 juillet.— Dimanche prochain sera une grande journée de comices agricoles. Le comice de l'arrondissement de Bricy célébrera sa fête annuelle au chef-lieu de l'arrondissement ; le comice de Lunéville tiendra ses assises à Einvillc-aux-.lards, et la jeune et vigoureuse société agricole d'Epinal se réunira à Chàtel-sur-Moselle. Les comices agricoles tendent à prendre en Lorraine de plus en plus d'importance, car l'agriculture s'attache, de toutes ses forces, à y rivaliser avec l'industrie. Nous avons assisté, bien des fois, à des comices dans l'arrondissement de Briey : à Conflans comme à Longuyon ; à Chambley comme à Longwy. Éh bien ! on y constate.d'années en années, les résultats heureux d'un effort persistant. Au pays-haut, la race chevaline surtout est magnifique avec ses étaIons ardennais, à la croupe rebondie. On sait que Mi Albert Lebrun, ministre des Colonies, a promis d'assister au comice de Briey et de fait, depuis bien longtemps, il n'a manqué à une de ses réunions agricoles. Alors qu'il était au lycée de Nancy, il aidait déjà son regretté père dans les opérations multiples du jury dont il était le président. Le premier comice auquel M. Albert Lebrun assista en tant que conseiller général, fut celui de Chambley, en 1898, si nos souvenirs sont exacts. On était entassé dans une salle de banquet au plafond étonnamment bas, traversé de lourdes solives noires. M. Albert Lebrun aime à se retrouver dans les milieux agricoles où il compte de si nombreuses sympathies. N'appartient-il pas à une des plus anciennes familles de cultivateurs du canton d'Audun et son frère dirige toujours à Mercy-le-Haut une importante exploitation. Le <( clou » du comice de Lunéville sera le concours de chevaux ardennaislorrains. A Einville-aux-Jards, on est, en effet, en plein centre d'élevage chevalin. Les L'huillier, d'Einville ; les Choné, de Valhey, comptent parmi les plus chauds partisans de cette race de chevaux susceptibles de rendre de très grands services.. Einville-aux-Jards ! Notre confrère l'Indépendant, de Lunéville, en a décrit, avec talent, le charme et le pittoresque ; il a rappelé les figures familières qui le fréquentaient jadis : le doyen Bichat,*le capitaine Nicolas, le député Viox. Hélas ! le rire éclatant d'Ernest Bichat ne retentira point dimanche à Einville, mais bien des convives songeront à ce robuste compagnon, à ce bon Lorrain, si tôt disparu Einville-aux-Jards — est-il besoin de le rappeler — est aussi la patrie du cardinal Mathieu. Le « cardinal de Lorraine » la chérissait tendrement et il ne détestait pas, lui non plus, la gaieté ' des comices. N'assistait-il pas, il y a bien des années déjà, à celui d'Arracourt. MM. Alfred Mézières et Albert Papelier s'y trouvaient, étant tous deux candidats au Sénat. L'estrade dressée contre la vieille église s'écroula tout à coup, inondant de poussière la robe rouge du cardinal et les redingotes de MM. Mézièrea et Papelier. Ce fut là heureusement tout le mal. *"* La fête de la société agricole d'Epinal à Châtel s'annonce, de son côté, comme un succès. Fondée par M. Paul Cuny, le distingué député d'Epinal, cette société a groupé quantité de bonnes volontés et de jeunes énergies républicaines. Ainsi, dans les diverses parties de notre Lorraine : au nord du département de Meurthe-et-Moselle, dans les centres d'élevage de l'arrondissement de Lunéville, dans les Vosges s'affirmera dimanche la vitalité agricole de la région. Certes l'heure est assez difficile pour l'agriculture. La cherté de la viande constitue un grave problème à résoudre ; la sécheresse persistante commence à donner de sérieuses inquiétudes. Mais le paysan lorrain a, pour principale vertu, la rude ténacité et il finira bien par vaincre dans l'âpre bataille li■rée quotidiennement à la terre nourri\QTG* Léon PIREYRE. Récompenses Le ministre de l'instruction publique vient d'accorder les récompenses ci-dessous aux instituteurs dont les noms suivent pour services rendus aux cours d'adultes et participation aux oeuvres complémentaires de l'école : Médailles d'argent avec prime de 75 fr. — MM. Aymond Joseph-François, instituteur à Lagney. — Chanal Jean-Baptiste, instituteur à Bénaménil. — Trevillot Joseph-Charles, instituteur à Domgermain. Rappel de médaille d'argent. — M. Jacquot Léon-René, instituteur à Lunéville. Médailles de bronze avec prime de 50 francs. — MM. Vaimbois Joseph-Victor, instituteur à Varangéville. — Guion Henri-Eloi, instituteur à Blâmont. — Barroyer Victor, instituteur à Tucquegnieux. — Guittin Edmond-Auguste, instituteur à Dombasle-sur-Meurthe. — Grandjean■ Théophile-Raymond, instituteur à Luné• vile. Rappel de médaille de bronze. — M. Weiss Jacques, instituteur à Saulxures■ les-Nancy. *** Le ministre de l'instruction publinue1 vient d'accorder les récompenses ci-dessous, aux personnes dont les noms suivent, pour services rendus aux cours d'a-■ dultes et d'adolescçnts ou pour particination aux œuvres complémentaires de l'école • Diplômes. — MM. Belle-Rose François,, chef cuisinier à Nancy. — Lévy Georges,, ingénieur à Pompey. '— Parthiot Adrien,, employé de commerce à Nancy. — Rollini Adrien, professeur au lycée de Nancy. Lettres de félicitations. — MMj. Lambert; Léopold, avoué à Nancy. — Lambert-■ Mayer, docteur en médecine à Nancy. —Lempereur Célestin, à Nancy. — Mandleur Emile, chef dessinateur à Nancy. —Mentré Henri, comptable à Nancy. — Thi-riet Léon, pharmacien à Nancy. Médaille de vermeil. — M.' Boulangé■ Georges-Paul, délégué cantonal à Pom-pey. Rappel de médaille de bronze. — M. Adelphe Louis, conférencier à la Société i coloniale à Nancy. Les palmes L'Officiel du 20 juillet publie encore un certain nombre de palmes académiques. Est promu au grade d'officier de l'instruction publique, M. Bertrand, instituteur à Dieulouard. Sont nommés officiers d'Académie : MM. Brahy, instituteur à Bouxurulles ; Joly, Instituteur à Cornimont ; Robinet, institu-'. teur à Verdnp : Vuillaume, instituteur à Beaufort (Meuse). Ma« »— IM ■■■ i WIIIJ^I-II^ ———a»|'gST nPnlIBLin&lM l»M^™™M"» g ^gg^ g£? ^ * —r- AU QUARTIER LA JOURNÉE v VENDREDI 21 202e JOUR DE L'ANNÉE — : saint Victor. — DEMAIN : s? sainte Madeleine. Kphémérides lorraines : En 1824, mort à Castelamare, en Italie, & de notre compatriote Hercule de Serre, ministre et ambassadeur, né à Pagny-sur™ Moselle, en 1776. j£ A 4 heures. — Palais Ducal : Réunion de la Société d'archéologie lorraine. JUIULET. AUJOURD'HUI TEMPS DONOP lUne Fête Militaire chez les Hussards NANCY LE ^T^" M PROBABLE (24-30 juillet) ^ En se réchauffant rapidement à partir du 21 juillet, le temps rend probables dos g grands vents et orages presque continuels d 22 au 26, ensuite il se rafraîchit sondu s! siblement et se maintient sans grandes v variations jusque dans la matUi^e du 30, p puis il se réchauffe en rendant probah Lies des pluies orageuses le 31 juillet. Albert BERTHOT, Aubigny (Cher), le 18 juillet 1911. (Reproduction interdite.) Dépêche météorologique Forte pression France. Dépression Ouest Irlande. Probable ; Vent, variable, temps beau et chaud. A notre Salle des Dépêches Nous exposons à notre Salle des dépêches une série de photographies prises aux » fêtes commémoratives de Saint-Dié. Plusieurs vues de la Moselle à Gondrev viHe montrent qu'à cet endroit, la rivière a tout juste la largeur d'un ruisseau qu'un a ggéant altéré boirait d'une haleine. Le portrait de Philippo, l'assassin des 0 boulangères, qui sera exécuté samedi 11 matin, est exposé. On remarquera enfin une série de pho£tographies représentant la fête de la Croix *Rouge fleurie du 14 juillet, les personnages officiels, les principaux chars, etc.. * Courses de Nancy 2" JOURNÉE, DIMANCHE 23 JUILLET 1911 Prix de Nancy, trot, 6 engagements. — rPrix du 20° corps, sous-officiers, lro cours se, 21 engagements.— Prix du 20° corps, s sous-officiers, 2e course, 21 engagements. — Prix de Meurthe-et-Moselle, officiers, 2 engagements. — Prix des Haras, trot, 28 °5 engagements.— Prix de la Société sportive d'encouragement, plat, 13 engage£ ments.— 2e prix de la Société des Steeplec ^chases, officiers, 27 engagements. — Prix do la pelouse, trot, 7 engagements. Le nombre des engagements encore plus c considérable que pour la première jourrnée, promet une réunion des plus intéi ressantes, quatre courses militaires au I programme ; il n'en faut pas plus pour Eattirer un nombreux public sur l'hippodrome de Jarville ; les amateurs de pa' ri s'y donneront également rendez-vous € en grand nombre, car le nouveau système cde pari mutuel inauguré dimanche derrnier par la société, a reçu l'approbation c de tous. Les personnes qui désireraient faire I partie de la société, peuvent encore se *faire inscrire chez le secrétaire, 20, rue Jdes Jardiniers, jusqu'à samedi à cinq heures du soir. Cotisation annuelle : 10 fr., 15 fr. avec t une carte de faveur. Lycée de Nancy , ■Classement définitif des candidats reçus l'Ecole nationale des ponts et chaus\à sées : Dubas Henri, n° 1 ; Mutel Jean, n» 4 Y ] Fallard Paul, n° 32 ; Sombstay Maurice, i n» 37 ; Petin André, n» 50. Faculté de droit Ont été admis : M 1 examen de baccalauréat, lr" partie. — MM. Maurice Bloch, Schmitt, La Flize, Robert, Saumier, Cousin, FleisoheJ, Puccio, Arlet. < e ro . 2 examen de baccalauréat, l partie.— MM. Liban, Parisot, Dumay, Cousin, Etienne, Lœwenbruck, Simon, Boucher, Lambert des Cilleuls. Licence, lre partie. — MM. Pancard, L^itienne, Samuel, Maupas, Pinoehe, Barthélémy, Gullmann, Furby, Cachet, Boui det. Faculté des lettres Parmi les 80 candidats déclarés admissibles aux épreuves orales pour l'admission à l'Ecole normale supérieure et aux bourses de licence, nous notons M. Souriau, fils du professeur de philosopnie. Nos morts au Maroc Comme on pourra le voir plus loin, l'état civil de Nancy du 20 juillet porte, parmi ses décès, celui d'un de nos jeunes concitoyens, tué au Maroc, au combat d'ElAlouana, le 15 mai dernier, Adolphe Muttler. Engagé au 1" régiment étranger, Adolphe Muttler avait à peine vingt ans. On doit bien un salut suprême à ce brave, tombé au champ d'honneur. Société centrale d'horticulture de Nancy — Nous rappelons à nos lecteurs que M Thirion, directeur des promenades de la ville, vice-président de la Société centrale d'horticulture de Nancy, fera dimanche prochain, 23 juillet, sous les auspices, de ladite société, une conférence sur la, culture du chrysanthème à grandes fleursi et sur ses applications pratiques. Rendezvous à 10 heures du matin, rue Bagard, n» 1. ~~r. 7~~ 1 ^SPECTACLES EDEN-THÉATRE C.NÉMTTÂT^ Le programme ne le cèo* en la beauté et la variété des film arjIBU Ainsi que nous l'avons annoncé hier, le d' d'un mannequin, couper des têtes presque h 5 aux œuvres qui ont consacre la ,è 5° régiment de hussards a fête le cent-vingt- au a ras du sol, puis, le sabre entre les ques q mondiale des créations de ia t huitième anniversaire de sa constitution. d dents, décharger tour revolver sur une sH- putation p En cette occasion, M. le colonel l'aut- houette h japonaise. Cet intermède se ter- n fflieb.commandant le régiment, voulut qu'a- u par une charge, debout sur les "LfFaSe est un drame espagnol où jprès les cérémonies patriotiques ayant mine l'amour ; la Fille du clown corn é1 étriers, brides abattues. Un homme tombe; triomphe ti par une touchante fusion un Pcro r pour objet de rappeler les glorieux faits n mais on vient calmer les inquiétudes dlu sole » au désespoir ; les Deux vieux garçons sa c d'armes de leurs aînés, ses cavaliers fus- ci colonel Taufflieb en lui annonçant que a ssent admis à des réjouissances dont les ol- ci Dercoivent que leur nièce Katje pieitie * cette chute est heureusement sans gravité, p 1 cheveux blancs la fine moustache Aciers sous ses ordres réglèrent le proIV « alerte de nuit » surprend un pelo- h Roméo à qui ils la donnent bientôt gramme avec beaucoup aie goût. t( ton sous la tente, auprès des carabines dun d ê Le soleil favorisa heureusement cette en e faisceaux, les chevaux au pa#c. Le bri- e A côté des drames sombres, la comédie journée. g, J gadier est plongé dans un profond somimprovise des scènes fort gaies, telles 11 Le discours du colonel n meil. par exemple, le torchon brûle, le Dans le trouble du réveil, les hommes que, q neuf heures du matin, à l'appel ri© tous animé, le pickpocket mystifie, 1 A escadrons Sl sellent à rebours leur monture, se coiffent fauteuil »• les fut lu le discours du colonel ij travers, oublient de boutonner leur IRigadin fait de la contrebande et enfin ta Taufflieb, discours conçu en ces ternies : de d désopilante du Monsieur qui a un d dolman. Un « bleu », empêtré dans ses pièce P <c Hussards du 5", tic où Galipaux apporte sa verve primec couvertures et son fourniment, voit son ■ « Nous fêtons aujourd'hui l'anniversaire s t tèï^o c cheval filer tout seul et il le poursuit au fiUbU ( de la création du régiment. Il nous faut noter également les crodes rires. « Il y a 128 ans que par une décision mi- milieu P quis pris sur le vif des petits métiers en Les « tandems » de sous-officiers font •nistérielle le 5° hussards était constitué. Malaisie, l'école de sauvetage en Australie a alterner les rênes bleues et rouges. L'effet « « Depuis cette époque, le régiment tour à et, dans un ordre d'dées une vue scientittour appelé Hussards-colonel-général, Hus- est très pittoresque et très joli. Le saut « e fique sur le champignon, etc.. obstacles produit une saisissante imi sards de Lauzun, Hussards du Bas-Rhin et des d Le spectacle de l'Eden-Théâtre se comfe pression de force, d'adresse et de charme. plète'par les actualités toujours pleines 5 Hussards, a semé la gloire sur tout les P < Les « retardataires » sont d'une fantai- d'intérêt P chemins du monde. du PATHÉ-JOURNAL : les funéa extravagante. C'est à qui ramassera railles « Si pendant 20 ans d'épopée,les plus tiers sia s de la reine Maria-Pja les souve(cavaliers de rEurope,Autrichiens ou Prus- le * 1< plus de pelles. L'un escalade son cheval rains britanniques, faisant a Dublin leur siens, fuyaient devant vos pelisses rouges, ppar le cou, l'autre se hisse à l'aide d'une entrée solennelle, la revue des troupes chaise ; celui-ci ajoute un étrier sunnléS nous avons eu également notre part de rec , à Lonchamp, la fête du 14 Juillet, avec mentaire ; celui-là « pousse » sa jument jles vers, ne l'oublions jamais. n évolutions de trois dirigeables etc.... ( « Rappelez-vous que c'est avec nos sabres si s drôlement qu'il s'abat sur l'encolure ; REPRÉSENTATIONS : Vendredi, saque nous avons gravé les noms inscrits sur u un autre confond sa droite et sa gauche, medi et dimanche en soirée (matinée le , l'étendard, et si la France avait un jour be- un o autre rate la haie — toutes les excen- dimanche). Location ouverte pendant les , d t les gaucheries du manège ! Sou- ttrois jours, de dix heures du matin à huit ;soin de ses défenseurs, non seulement nous tricités, saurions suivre les traces de nos aînés, cldain, les chevaux, se débarrassant de leurs heures ^ du soir. _ mais nous devrons faire plus grand qu eux ccavaliers qui roulent pêle-mêle, regagnent pour ne pas paraître moindre.Nous saurons a au triple galop les écuries. ELDORADO.— Skating-Rink, séance de ! donner encore à la patrie, pour reconnaîLe campement des Romanichels — deux patinage ^ tous les mercredis soir. tre sa grandeur, l'héroïsme de nos sabres et ours, o les carrioles, les musiciens, les dan1 la folie de nos chevaux. s seurs au son des tambours de basque et f , , « Par votre attitude aujourd'hui, vous 6des accordéons — reçoit l'importune vimontrerez aux étrangers qui viendront ap- site s de la maréchaussée. Un coup de reNouveau Saint-Max, Belle-Vue plaudir vos exercices que vous avez con- yvolver tue un gendarme. Mais les mitrailservé les traditions d"e discipline et de res- leuses i Véritable Cure d'air. — Panorama exont vite déblayé le terrain. Justice pect, vous affirmerez toujours d'avantage le eest faite. traordinaire. Vues de Saulxures, Velaine, I bon renom du régiment. » Sous les ordres de M. le lieutenant-co] Dombasle, forêt de Tonnoy, Vandœuvre, A dix heures, une couronne fut déposée )lonel Arthus, tous les officiers du régi- Vosges, Boudonville et toute la ville de sur la sépulture des soldats morts pour la ment j participent à un saut final des INancy. A l'abri du vent du Nord et expopatrie. A onz,e heures et demie, pendant le haies. en plein Midi. Eau saine et claire du Ce steeple-chase militaire précède sée s r déjeuner qui réunissait les officiers de l'ac- \le défilé des étendards. 1Plateau en abondance.A quelques minutes tive et de la réserve, MM. de Bucy, viceDes acclamations saluent l'étendard du cdu Plateau et des bois de Malzéville, enprésident ; Georges, second vice-président ; c5e hussards, celui de la « prolonge », dit droit favori des Nancéiens, ainsi que tout ( P. Bachelard, lieutenant, prononcèrent, en groupe r de la Pépinière et de la place StanisIéna, offert par M. le lieutenant pràs ] l'absence de M. le commandant Bopp, leur de accès très facile par les rues Centrale, ( réserve Ncy, prince de la Moskova, et las, 1 président, un discours plein de verve et <-celui qu'ont offert au régiment les hâbi- IMasson, Mainveaux et celles du Trianon ; d'enthousiasme. •tants de la ville de-Bitche. seront reliées sous peu par des ponts sur Mais le « clou » fut la fête de l'après-midi. Un formidable galop ébranle le sol. La la Meurthe et traversées par le tramwayLes bâtiments de la caserne étaient pavoi- poussière, , Pont-d'Essey, Saintdorée par le soleil, frémissante circulaire Nancy, sés de drapeaux, ornés de guirlandes en pa- ( de fanfares belliqueuses, dérobe un ins- Max, Belle-Vue et Malzéville (projets à pier, décorés de trophées et de feuillages. f tant aux spectateurs la vue des escadrons l'étude). De chaque côté de l'immense terrain de , Par le site tout spécial conviennent adprécipités dans la ruée d'une chargemanœuvre, deux tribunes avaient été dres- 1 mirablement pour chalets, vdlas et proLa distribution des récompenses sées. Les invités s'y pressaient. Des toiletpriétés d'agrément. Pour la bâtisse, il fautes claires, des corsages à la dernière mo- r A six heures, tandis que M.- le colonel offre à ses nombreux invités un dra se conformer au cahier des charges de, mêlaient les notes d'une suprême ôlé- Taufflieb , qui ne tolère aucune usine, baraques en gance dans ce décor essentiellement militai- !lunch dans le hall du manège, la distri1 planches, chaudronnerie, prreherie, de bution des prix a lieu. re. ce qui pourait nuire à l'esthétique de ce Voici le palmarès : Dans la tribune d'honneur on remarquait 1. Course de grenouilles.— MM. Landrêat beau coin si renommé et si connu. M. le général Poline, commandant la 11° diPlacement d'argent sérieux, qui peut vision ; M. le général Espinasse, comman- "et Martin jeune. quadruplé en 2 ans, en achetant des 2. Course aux mannequins. — MM. Bôjot, être ' dant la 212e brigade ; M. le général de Mas1terrains dans de bonnes conditions. Guéry, Favaret, Hugo, Morquin et Latrie, commandant la division indépen- Dupuy, . dante de Lunéville ; M. le général Aubier, JBerthier. 3. Course de têtes.— MM.Durand,Menne- ŒMQ&PES commandant la 20e brigade de cavalerie ; et SOCIÉTÉS M. le général Varin, comandant la brigade 1rat, Germonneau, Cossard, Schiavazzi, 1 Maurice, Moine, Fourquet, Perrichaud. de dragons à Lunéville ; M. le colonel l'aufCOMMUNIQUÉS 4. Equilibriste et tandem à quatre. — M. tlieb, commandant le 5e hussards, etc.. 1 Arnos. Réjouissances militaires Syndicat National des Travailleurs des 5. Gymkana. — MM. VHbaud, Vérat, FéChemins de fer (groupe de Nancy). — Le A deux heures et demie précises, le signal lixp, J Caillis, Cambrode, Marteau, Munier. du festival est donné. La fête débute par 6. Javelots. >— MM. Fongeron, Morquin, secteur de propagande du réseau de l'Est les « plumets » et un gymkana qui consiste Mural, ' Lassalle, Legastellois, Bazar, Deri- organise avec le concours des camarades Véra et Coudem du groupe de Paris-Est, à partir au triple galop potir revêtir un din, < Berthier. Pourgeron ou vider un hanap, remonter en7. Mexicains. — MM. Durand, Mourons, une réunion salle Chenel, rue des Quasuite sur la bête et revenir à fond de train Paray, Pichol. tre-Eglises pour le samedi 22 juillet, à vers le poteau. 9. Plumets. — MM. Evanno, Balengou, 8 h. J du soir. Les « javelots » sont un jeu d'adresse. Les Twanlaire, Duriez, Pellebeau, Dupuy, BaCette réunion sera publique, l'ordre du cavaliers lancent une flèche sur le pan- <dore, Boileau. jour portera sur la grève de 1910, sur le neau où est dessinée une silhouette. FartO. Tandem. — MM. De la Tour, Goîd- congrès national, qui doit se tenir dans fois, la flèche manque le but et lès specta- schmidt, Oudry, Kail, Aubrun, Tourtel, les premiers jours d'août et sur les réinteurs s'amusent follement de cette mata- Mouigeot, ■ Duvernoy, Petitjean, Lorrain, tégrations. dresse. ] De Lannoy. MM. les députés sont invités à cette réuDes clowns procurent un intermède très 11. Organisateurs. — Médailles : MM. nion. réussi. Sauts périlleux, bonds sur le che- Canon, ' Muckensturm, Regnault, Chamval, exercices de voltige se succèdent avec pert. ! — Prix divers : Mougeot, Lorrain, un brio, un intérêt qui excitent la curio- Bcirt, Luparsi, Josse, Balangon, Fréby, • sité. Les applaudissements éclatent par sal- Colîin, ves. Les prix consistaient en médailles, monJARVILLE La promenade d'un'Sancho Pança, gro- I très, couteaux, épingles de cravates, réChien hargneux. — M. Emile Vaulont, tesque à souhait, déchaîne l'hilarité gé- I veils (pour les brigadiers de semaine),brinérale. Puis des tours d'acrobatie sur I quefs... estampillés, flots, brides, porte- clerc d'huissier, en passant dans la rue d'Alsace, a été mordu au mellet droit par un étroit pivot révèlent chez le moni- fertiles blagues, etc., etc.. le chien de M. Probst, contre lequel proteur une habileté qui se manifeste tantôt * lr cès-verbal a été dressé. dans la descente et l'ascension sur les La fête eommémorative du 5e hussards SAINT-NICOLAS mains d'un escalier de plusieurs mar- au quartier Donop laissera un souvenir Garçonnet noyé. — Jeudi, trois petits ches, tantôt dans l'exécution de la Mar- agréable dans le cœur de tous ceux qui garçons se baignaient au Champy, quand seiMaïse en équilibre sur la tête. eurent, hier, la bonne fortune d'y assister. soudain l'un d'eux, Mjarcel Tupéry, âgé de On ne fait pas mieux, certes, dans les Ludovic CHAVE. 10 ans, demeurant rue de l'Etuve, coula numéros sensationnels d'un cirque. à pic et disparut. Les « pyramides », du haut desquelles Bureau de tabac FROUARD un jeune soldat contemple ses camaraLe 8 août, à dix heures du matin, dans Violences. — Procès-verbal a été dressé des,sont groupées avec une remarquable les bureaux de la direction des contribu-■ contre Léon Moxel, manœuvre, qui, sans sûreté. Maintenant, nous pénétrons dans l'en- tions indirectes, ruo Sainte-Catherine, 15,, aucune provocation, a giflé M. Auguste ceinte du pesage d'un hippodrome. Un il sera procédé à l'adjudication de la gé- Fontaine, ouvrier d'usine. — Mmes Voirand et Maria Morlet se ren camelot vend des programmes. On ins- rance du débit de tabac de Deneuvre. Les demandes devront parvenir avant le! datent toutes deux aux usines de Pompey, talle une bascule ; des jockeys revêtent 27 juillet à la direction où les intéressés , lorsqu'elles échangèrent quelques améni- ' leurs casaques multicolores ; des bookmakers proposent favoris et outsiders ; pourront avoir connaissance des clauses et; tés. conditions de cette adjudication. un gentleman suit, jumelle en bandoulièMaria Morlet gifla Mme Voirand qui a Tomhè d'un échafaudage porté plainte à la gendarmerie. re, les opérations ; des palefreniers asJeudi, vers huit heures du matin, le jeusujettissent les selles ; un soigneur arroVol. — Paul Larrière, manœuvre,ayant se copieusement la croupe des chevaux, ne Valentin Géraudel, âgé de 17 ans, ma- été chercher des ételles dans la coupé de nœuvra, rue de Laxou, 78, se trouvait sur Le pari mutuel fonctionne : ■ M. Henri Decker, fabricant de galoches, — Il arrive... Nuage gagnant... Colibri l'échafaudage d'une maison en construc-. s'est vu gratifié d'un procès-verbal. -,—— .....,„... -^0—3*— ■ ■ dans un fauteuil... Comme il veut... Les tion située à l'angle des rues de l'Etang doigts dans le nez... Ah ! flûte, mes cent et de Graffigny. Par suite d'un faux mouvement, il tomba sur le sol. Dans sa chute sous sont perdus... » Toutes les démonstrations populaires d'une hauteur de quatre mètres il s'est des champs de course se produisent dans fracturé la jambe gauche. Il a été transporté à l'hôpital. un vacarme de cris et d'ovations. Au sujet des retraites ouvrières On annonce que M. Fend-l'Air va esSe qu® Nancy, le 20 juillet 1911. sayer de battre un record de distance en Dans 1 Alimentation, M. Paul Caupain Violences aéroplane. Et, de fait, un monoplan est Des plaintes pour violences ont été por- fait allusion au facteur rural aux appoinfixé sur un alezan léger, qui parcourt la tements de 1,000 francs ; il verse obligapiste à belle allure, décrivant d'auda-' tées par Mlle Abt Eugénie, âgée de 18 ans, ; toirement 50 francs par an à l'Etat pour cieux virages, pendant que là-bas, au demestique, 7, rue de Guise, contre lo' sa retraite. fond du terrain de manœuvre, se massent nommé C..., tailleur ; par M. Joseph L'ouvrier ne verse obligatoirement que les escadrons qui vont, l'étendard au cen-■ Mayer, 23 ans, ébéniste, 105, rue Saint-\ J«anc! par an- et s'11 v*ut verser un' tre, se déployer devant la tribune d'hon- Nicolas, contre M. C..., garde du parc• ■ Sainte-Marie, et par Mme Vatelot Cathe- chiifre égal au facteur, soit 41 francs de; neur. Le carrousel commence aussitôt... M. rine, 64 ans, demeurant rue du Faubourg- plus par an, il aura une retraite sensiblefils Eu-_ ment égale à celle de ce fonctionnaire. le capitaine Richard en dirige, au sifflet, des-Trois-Maisons, contre son gène. . . Ce que M. Caupain a oublié de dire c'est les gracieuses évolutions, qui se termique le facteur, dès sont »ntrée dans l'ad-' nent par une charge foudroyante, dans mimstration a subi une retenue du prel'éclair des sabres haut levés. mier mois de son salaire, qui a été versée ' Drapés d'azur, d'écarlate ou de vert, j pour sa retraite ; il en est de même du 1«. les chars romains s'élancent dans l'arèdouzième de chaque augmentation de ne. Des hurrahs frénétiques encouragent traitement. Dans ce même journal, on l'audace des conducteurs. Les quatre tours de piste sont couverts en 3 minutes du 20 juillet 1911 2b secondes. : « La loi des retraites accorde 150 francs( Le « combat marocain » est d'une vrai- Cours communiqués par le Syn- '"'^ ^"J'!^'^g a la veuve d'un ouvrier qui meurt après ; P quelques mois de versement dioat de la boucherie : an 1/2 kilo semblance parfaite. Les tentes, les chaElle accorde 150 francs à la veuve alorsi meaux, les bourricots, les burnous, rien1 0.98 à 1.04i me ne qUUn WU vereenwnt ne manque à l'illusion. Les pseudo-Ara- Bœuf (viande nette de) , 7r 0.8^ à 0.988 bes poussent le souci de l'exactitude jus-' Vaches r'J5 aura pu être fait Par ^'ouvrier. 0.8u à 0.90 Cette somme est portée à 200 francs qu'à invoquer Allah en moco, à allumer■ Taureaux Moutons rasons 1.30 à 1.3505 les feux de bivouac... ? a ™ enfant de moins de 16 ans 1.15 à 1.200 Soudain, des coups de fusil dérangent1 Moutons africains..... S y X enfallt S de moins . dé 0.95 à 1.20 16 aïsS 3 ffr ^ Slly a trois la paix du camp. Les roumis approchent. Brebis rasons.. ^ts de l.c-5 à 1.1St tfns de 16 ans La poudre parle. Lutte courte. Les bles- Fores ( champenois vif 0.72 à 0."9 sés jonchent le sol. Des Marocains couDe plus si la retraite est faite à cani9 pent la tête d'un Français qu'ils promè- Vc.,nx ) Autres provenances.. 0.60 à 0.733 tal reserve, le montant intégral des som i champenois viande nette. 1.20 à 1.31! mes versées par l'ouvrier 4t remboursé nent triomphalement à la pointe du sa[ Autres provenances.. 1.00 à 1.211 bre. Viennent alors les ambulances qui PlUS d S alloca deJsus ^ * "ons ci nous font assister aux expériences dui Marché du 20 juillet 1911 service de santé en campagne. Tandis que la veuve du facteur n'a droit 10 bœufs, de 0 95 à 1 03 ; 15 vaches, de Bondir sur leurs chevaux, franchir la 0 70 à 0 97 ; 11 taureaux, de 0 85 â 0 90 ; 289• a prétendre au tiers de la retraite de son piste, ramasser un mannequin qu'ilsi veaux, de 0 60 à 0 78 ; 250 moutons, de 1 20f mari que s'il vient à mourir après avo^ chargent hâtivement sur la selle — telle 0 accompli 25 années de service! consécu a 1 40 ; 129 porcsi.de 0 98 à 1 15. ( est la curieuse épreuve qu'accomplissent m9trati0n d6S stes • gSpLs. P° * avec agilité une douzaine de cavaliers. ARTHRITIQUES La oi d rêtraites Le « tandem à quatre » est une merveille ii x êt ?f ouvrières nul <*ij a &lee de dressage qui récolte une ample mois| ™ Pi"* tard améliorée re d , son de bravos. ■ i Mez demander la santé à VITTEL | PP 8 SarViC69 aUX famill r en nd ra1 vaiS «s de s t ra La « course de têtes » ne laisse guère la Reine des stations de i'Est B Veuillez agréer, etc. aux cavaliers le loisir *e se reposer Ils doivent planter leur lance dans le corps B B&itiatieiaz guide pfailtjue Tïï'.ï*i£L (j Ch. MOULOT, 1 Facteur chef en retraite. ^^Jjg E g j DANS LA* BANLIEUE j a© Item© i© TR1BUNEJUBLIQUE la ISOTlWSSÏIlfS Emploi de dames sténo-dactylographes Un concours pour trois emplois de da-.( mes sténo-dactylographes aura lieu à la préfecture de l'Allier, le jeudi 10 août pro-t. chain. Les postulantes devront être âgées de> 18 ans au moins et de 30 ans au plus et se faire inscrire avant le 3 août, dernier délai. Tous les renseignements concernant les, conditions du concours, la nomenclaturej des pièces à produire, ainsi que le règle-; ment relatif aux traitements et avance-_ ments des dames sténo-dactylographes se-. ront adressés aux personnes qui en ferontt la demande. Nomination M. Albert Bailly, licencié en droit, est nommé chef-adjoint du cabinet de M. le; • préfet de Meurthe-et-Moselle. Nos sincères félicitations. CS-uvre du Bon Lait Les diix francs versés récemment pour l'Œuvre du Bon Lait venaient d'un Alsacien de Péchelbronn ». A la maison d'arrêt M. Auguste Verdot, gardien chef à la. maison d'arrêt de Laon, est nommé à Nancy, en remplacement de M. Gérard, retrai■ té. i i ^ag^g 4 ?T 1 B i TMÏil'V I ! i'A!(1ilini« Relnhard Isidore, 21 ans.ouvrif, r u a Varangéville, a outragé le g .,î à 'euf ;u pêtre Vigneron, qui le surprit t Pj marauder. En outre il résista av «» fêlence. — Quinze jours de prison ec v'o. 'ni — Hozé Paul, 17 ans, înunX, î> Nancy, a été trouvé porteur d'nUVli3 a fra ^ teau 'à cran d'arrêt. 11 a en outre H t-C("i i lement frappé sou beau-frère, M ~ uta. lier, qui sortait d'un débit de R ""il. <ll° « ville. Hozé est représenté comme °U<l011 * un caractère-sournois et vindicatif l. — L'affaire est remise pour plus am t renseignements sur l'accusé. ^Ples \&% « »as _ — Leineiger Hélène, 15 ans, née 4 M eel, adéjà été poursuivie pour vol eu îor d'.' ^bondage. Cette fois on lui reproche commis plusieurs escroqueries au pr«j, "f ou 1 de Mme Allain, épiciers, che» qui eiiP ' 88 présentait soi-disant pour le compte a> ' I taines personne* lin outre, elle a comfr' -s:' de nombreux vols â Lhampigheuiios s (ir< <CLl ^Maxéville. Elle sera placée dans une m son de correction jusqu'à 21 ans. adi — Adolphe Clément, 21 ans, 0m,„. li'11 1 d'usine, a dérobé à l'étalage des M?i* « sins-Rôunis, à Pont-a-Mousson, un T11 m saire de photographie.— 30 francs Sug V mende. °a' a v — Charles Coventz, 21 ans, ouvrier & i sine à Jarville, a menacé de son conbU' f'■ un marinier qu'il ne connaissait Ca, l^1 u qu'il somma do lui payer un ut y' uni q re ventz planta son arme dans un arbre « m v L s'écriant : « Que cela ne lui faisait ri» » ie d'aller au bagne ». " nic d eSC — M. Morel Vital, 65 ans, né à Fro]0' 6e déjà condamné dix fois, a adressé les a res outrages au garde de Laxou, qui i1' l»ét P 1 ssurprit couché et à moitié déculotté q P' pied d'un arbre. — Un mois de prison " P — Sayer Emile, 37 ans, plâtrier à pont nw tèe à à-Mousson, déjà condamné huit fois a robé une certaine quantité de march™ aS: r< dises sur le chantier de M. Thiriet en â 1 d trepreneur de plàtrerie, son ancien Da! est tron.— Trois mois et un jour de pris™ Pa! — Jean Vautrin, 29 ans, manœuvre l ^ dérobé un chaudron en cuivre dans'h la cour de M. Boncirot.— Quatre mois wl âri c prison, par défaut. f'jo P — Lcmaire Léon, 28 ans, ouvrier d'usi Ie1 0 ne n à Frouard, se trouvant en état d'ivres, [i se, a traité de fainéant l'agent de polie'.' S s£ de a Frouard et se sauva en lui emportant ■son képi. — Deux mois de prison, par a. d' 1 faut. p< — Esperelle Joseph, 60 ans, mim» ^ * t' »Marbache, et son épouse Toussaint Bel phi h ne, âgée de 41 ans, ont outragé tan * Pcousin le garde Parisot, qui vient récita > Fpar cœur son procès-verbal devant le tri( «jbunal.— Les époux Esperelle récoltent chacun 20 francs d'amende. 1 , — Gress Joseph, 32 ans, est un irasci- fil Jble marchand de chaussons ; son épouse Marie Lequin a également le verbe auda- '' 1 ■cieux. Surexcités par la boisson, ils ont nr: outragé grossièrement plusieurs agents. — ■ Chacun dix jours de prison et 5 fiW* d'amende ; Joseph Gress, qui n'a pas n- ; core été condamné, bénéficie du sursis. | fi — François Andréonl, 17 ans, ouvrier»» d'usine à Pont-Saint-Vincent, est conusœ. i t( né à un mois de prison et 2 francs d'amet- pc; de pour avoir frappé un camarade avec in [s coup-de-poing américain. t — Auguste Benoit, cultivateur à PonU-Brf TI Mousson, se trouvant en état d'ivresse, t i violemment frappé son père avec un bâton. In — Deux mois de prison et 50 francs d'»-1 mende. J p» J i^ 7* 1 Terrains à bâtir, à vendre ■ i LE MEILLEUR REMÈDE CONTRE LESi AFFECTIONS DE LA PEAU Tous les médecins considèrent le soufre, et le zinc, ainsi que leurs composés chimi-; ques, comme les meilleurs remèdes contre, les maladies de la peau. Cadum, la nouvel-. le découverte médicale, en contient en com-. binaisons exactes avec d'autres substancesj végétales. Et c'est pourquoi Cadum guérit• rapidement et radicalement des maladies, telles que : eczéma, psoriasis, acné, bou-. tons, dartres, éruptions, pelade, pellicules, pustules, etc., et fait cesser instantanément[ les démangeaisons et les cuisons. A cause, de son immense consommation, Cadum estI préparé chaque jour en grandes quantités;. c'est la raison pour laquelle il peut être\ vendu dans toutes les pharmacies au prix. de 50 centimes et 1 franc la boîte. ~ ' '^^> I1 I f • » ETAT CÏVÎL ' « Du 20 juillet ri " n Naissances André Pierron, rue du Faubour^-cte. Ti ois-Maisons, 38. — Madeleine Droit.ri» f des Carmes, 26. — Alexandre-Louis Petit, [i rue Clodion, 71. — Marguerite Gautier, || rue de Mon-Désert, 28. \ Publications de mariage Eugène Seisser, photographe, ruelle de | la Rame, 3, de fait et de droit à Versailles I (Seine-et-Oise), avant à Paris, 7e arrondis-1 sèment, et Rosalie Bos, domestique, riid«< du Faubourg-Stanislas, 12, de fait et defc droit à Clamart (Seine). — Michel Hart- te mann, serrurier, boulevard d'Alsace-Lor- t raine, 14, et Josefa-Engelina Schvoyter, p cuisinière, boulevard d'Alsace-Lorraine, W 14. — Victor-Emile "Wagner, charcutier, I rue Vayringe, 93, et Marie-Gcrrnaine-Lau- |! ro Bidu, sans profession, rue du Montet, V 12. — Félix-Léonce-Edmond Cazalet-Dan- j ces, ingénieur électricien à Nancy, avant à m Palais (Morbihan), et Aime-Hyacinthe- | Eugénie Renson, sans profession à Van- P nés (Morbihan). — Jean-Eugène Tenet, i employé d'imprimerie, rue Stanislas, | et Henriette Léon, employée de commer- | ce, rue de l'Equitation, 30. — Marcel-Jean- I Pierre Pilmes, assistant des postes, rue K Drouin, 18, et Emma-Marie-Eli?abetn W Mager, sans profession à Metz (Lorrai- ■ ne). — Maxime-Henri Lang, négociant â H Melun (Seine-et-Marne), et Alice-SopW f Lang, sans profession, rue Saint-Diziej, I, 142. - Eugène Limmacher, employé d« » chemin do fer, rue de Saulrupt, 3, et L«n- I se-Marie Biaise, mécanicienne, impasse |; Mazerny, 2. — Léon-Georges Kalten- f bach,, sculpteur sur bois, rue Vayrm?« it 19, et Marguerite-Elise Hoffmann, cfljf |t rière, rue des Prés, 7 bis. — Damas-FW ly dinand Faucher, retraité à CharnW |l (Meurthe-et-Moselle), et Marie M"1!,,,!' tailleuse, boulevard de la Pépinière, vj*' |.l Verdier, 4. — Louis-Alphonse Freyhoi»'' | 55, et Rosalie Bauer, cuisinière, rue\ W* I connot, 29. — Auguste-Louis Claudel, eu> IJ ployé de chemin de fer, rue Dupont-a^ ■ Loges, 13, et Pauline-Florentine Bournie" j repasseuse, rue Dupont-des-Loges, l» I, Décès an r Philippe-Christian Ziégler, 47 traité militaire, rue de Strasbourg, »•a j 1 — Jean-Nicolas Morche, 63 ans, empw I à 'la voirie, villa Verdier, 5. — A1,7„,, f Emile Schiela, 2 ans 11 mois, rue de M^I 76. — Henri-Maurice Barbier, 1* I mois, rue Jeanne-d'Arc, 208. - EI'SJJS : Cajot, 20 ans, sans profession, céliba^ s rue du Grand-Verger, 8- — Marie-Mao^1 , ne Thouvenin, 77 ans, sans profession, j hbataire, rue des Ouatre-Eglises, ^ , Félix-Camille Coutret, 47 ans, marc"8' ambulant,. rue Clodion, 22. — Augus'f t, colas Vogin, 52 ans, ouvrier d'usine a Max (Meurthe-et-Moselle). - Jean0 ioft [ tiste Mjeunier, 87 ans, sans proKS-1 rue des Dominicains, 40. Transcription . \* Adolphe Muttler, 20 ans, soldat a" ^ h JU régiment étranger, tué le 15 mai 1 ' combat d'El-Alouana (Maroc). l ^ 5È AVIS HÏOHTUAHSiî Les personnes qui, par erreur ou °f*ri! sion, n'auraient pas reçu de lettre <« part du décès de \ fcisieur Joseph-Jean MORCHE | Employé à la voirie décédé à Nancy, le 30 juillet lW1 dans sa 64» année muni des sacrements de 1 ega sont priées d'excuser la famille el *lj tion « ■ itérer le présent avis comme une in'i)tta.nt <jo ■ assister aux convoi funére et euten» . tr0is I auront lieu le vendredi '-21 c0"r;ï'','vinC''"t' H b«ures du soir, en l'égliso fallJ PrèviU* I ■ Saint-Fiacre, et de là au cimetière 8 où aura lieu l'inhumation. Maison mortuaire : 5, Villa Verdier•; i——MI— ■iimiimii tgtm0^*" j î e tour cle France f r ycliste Chronique Départementale _ et Pyrénées M MEURTHEj^MOSELLE „; c lp0S «AMÏ parvienne l'opinion de lut*»' fondant spécial du ïour de re W'V SzohonM Sfeinès, sur les pcr„é mit «n vaLcur 1 wprséc Ert«onc«< Perpignan d liayonne — de K, i>iji'ènév:> i7 au'il nous a envoyé d MarA C,VJ l' J étape* dans tes Alpes : sei'"'' 0('R'.,,1, partie des étapes rte montaF , . preralU.,,.re depuis Beifort et c est asl^Kn sera peut-être étonné de ne ïïX long- UA , compter l'étape Longwy-Belfca^fflprend l'ascension du Ballon c0 ?nrt qui %s étapes de montagne.Mais n Ksice^K: Ballon d'Alsace a coté du I -est-ce P^ibiet ^ ,„ nos conrrères se sont exta1 piusieurf 'r,elformance de Faber dans l ciàs dev»nt z-moi ne pas parlaLaisse rrenoûlQ"N inioii et réserver toute notre ger ^{f "'pour le héros du Gainer, pour I 0 ( eol -i connaissent les Alpes, en a peu qui peuvent °" Œ-t colossa 1 exigé pour arriver Kmil« peu ar c r t ,'^ ais nC de /,„nt'il y s ^£2 %$W «e grimper à 2.050 1 Avc2-v0alulL ^-tefde? - altitude du col du Gatitres d .v0U3 essayé de]a d'escalader PieI"^nP de 33 kilomètres de longueur ne ra P « nt un pourcentage entre 4 et 14 % ? FesU;nfncment non. A moins d être togeInteur o« »a mesure que 30 % ne escalier très ^ide nt suivi chauffeurs qui 0 Ide Pentf:homonix-Grenoble sont restés sturéta e P, devant la performance de Georget. «S beaucoup de voitures auto"ont restées en panne dans la monob ®téed ï U r-al bier et ceci nous donne une idée , nrécise de l'effort qui a été demandé A notre avis, c'est Georget qui 4 e ° FJne successeur de Pothier et non eS FibeTr Nous ne cherchons pas ici à dipaS ,^i en quoi que ce soit les mentes de n ma* nous tenons avant tout à renFab hnmmalîe à la justice. Faber, dans ce f,rT France, marche trop par a-coups Susfi prêterons de beaucoup Gam- 4 l g ■ ' °Lisla dure étape Nice-Marseille, il ne „ Hassa que septième, parce qu'il souffrait t 6la claeSds4 yue ce soit pour une raison ou - * J*V autre, il a été distancé et sa place * C * classement général va s'en ressenur ;. Aehnri. de Garrigou, nous ne voyons ' ^rifriU son effort. La dureté continue j fftSTapes et leur longueur en est ,a C a . ii j!omrne comme Faber.comme Georget,' n '' rnmme Crupelandt, est fatigué de l'effort de f 3-vcille, et il lui est difficile de le renouveler le surlendemain, c'est pour cette raison que chaque nouvelle étape nous fournit de nouveaux vainqueurs. Georget, qui, dans Grenoble-Nice, avait fait une course déplorable, en a tait une admirable dans Nice-Marseille. Il resta en „ tête pendant les 150 premiers kilomètres, il !" creva puis il fut victime d'une chute, et i malgré cela, il réussit à rattraper Crupe1 ; landt, qui était passé devant lui, alors que s. Mans cette même étape Nice-Marseille nous j| voyions Faber peiner pour arriver septiôm Kme. j. • Rappelons-nous que dans la précédente f étape Grenoble-Nice, le même Faber fut un . i brillant premier, prenant jusqu'à dix minuj tes à son concurrent le plus proche, qui ! était Garrigou. Quelles surprises nous réservent les Py5 rènées ? Et quel sera le classement à Bayonne '! Bien tin qui pourrait le dire. Alphonse STEINÈS lesrv ! , „ MEUSE POUR LES CHALEURS ARRONDISSEMENT DE COMMERCY OOMMERCY Quand Didier voulut la reprendre, il Les prix du collège. — La distribution constata qu'une pièce do 20 francs avait d des prix aux élèves du collège de Com11 iisparu de son porte-monnaie. mercy aura lieu le samedi 29 juillet, à ARRONDISSEMENT DE NANCY Dans sa plainte, Didier accuse formel- 99 heures 1/2 du matin, sous le préau de CHAMPENOUX lea [entent une personne qu'il aurait vu à V' l'établissement. Société de tir. — La dernière séance de Pi' î plusieurs reprises descendre dans la caLa solennité sera présidée par M. Vogt, tir tir à l'arme de guerre aura lieu le 23 juil- v0 vo, mais cette dernière nie énergiquement professeur P à la Faculté des sciences de lot let 1911, de midi à six heures pour les tirs av avoir commis ce vol. l'Université de Nancy, directeur de l'Insde do rappel et le tir de concours. Un aéroplane ? — Jeudi, à 4 heures du ti titut électro-technique. M matin, un aéroplane a été vu passant auRÉMËCTËVSLLE ' Le discours d'usage à la distribution des dc Société de tir !' « Alerte ». — Lo tir de » dessus du village do Bouvron et du fort. prix P sera prononcé par M. Rech, proiess concours de la Société 1' « Alerte » de M co, Il venait de la direction des Vosges. seur de philosophie. lïi'inéréville aura lieu le dimanche 23 «e Plusieurs personnes affirment l'avoir vu LÊfiOU VILLE v juillet, de 6 heures à 9 heures du matin, ' JuJ virer à proximité de Toul. Au 154» de ligne. — Les capitaines du et de une heure à G heures. Etat civil. — Du 13 au 20 juillet 1911. — 1154» régiment d'infanterie, en garnison à N; JA oette séance se feront les tirs de rap- Naissances. — Marie-Marcelle Pilât. — ILérouville, se sont réunis pour faire leurs M pel. Les sociétaires y effectueront leur Marcel-Robert-Jean Bastien. — Marie- a " adieux à leurs camarades : le capitaine tir d'entraînement. Ed Elisabeth Brunet. COrmancey, partant en retraite, atteint par DOMBASLS3 Publications de mariages. — Eugène la 1 limite d'âge, après avoir passé plus de Tl . 'Un soufflet bien placé. — M. X..., négo- l Truquin, adjudant au- 153°, et Berthe-Eva <quinze ans dans ce régiment comme capiL( eu ciant à Dombasle, s'était rendu dans un Louise Gibassier. — Mjarien-Pierre Glo- ttaine ; le capitaine Boulin, passant au m ca café do la rue Nationale, où servait une maud, maçon, et Marie-Germaine Pa- 1lor zouaves, et le capitaine Collier, passant femme occupée comme journalière, con- caud, ca veuve Glomot. — Hyacinthe-Fran- £au 82« régiment d'infanterie, à Montants, tre laquelle il avait une dent. Il avait fait çois tre Çc Chareton, soldat au 39" d'artillerie, £ainsi que le lieutenant Meulet, nommé ct trt chaud toute la journée et les bocks et très Marguerite-Augustine Maurquard, cou- ccapitaine au 78" régiment d'infanterie, à tu ab absorbés aidant, M- X... se trouvait ce turière. I Limoges, après quinze ans passés à Léjour-là plus courageux. Décès. — Henriette^Marguerite Magouv rouville. i tij Il en profita pour dire à la petite jour- tier, 7 semaines, faubourg Saint-Mansuy. na c A la suite d'un excellent dîner amical et nalièro ce qu'il pensait d'elle. Il faut croi- — - Louis-Robert Cla.udin, 1 mois, rue Jo- confraternel à l'hôtel Galand, la soirée re s re que la critique de notre héros n'eut pas ly, 'y 23. — Elisabeth-Françoise Châteaux, 9 s'est terminée au cercle militaire. Les quale le don de plaire, car l'héroïne de cette af- ™ mois, hospice Saint-Charles. — Henri Ma- tre * officiers reçus emportent les sympar fa faire sentit bouillir en elle quelque chose riôn, ' 56 ans, journalier, célibataire, hos- 1thles de leurs camarades. 1 de plus diemo que les qualificatifs de son pice P Saint-Charles. Par une charmante attention, le capiadversaire et elle appliqua sur la joue de Transcription de décès : 1. ttaine Perdu, en retraite à Sedan, qui a ce ce dernier un magistral soufflet. quitté le 154« il y a six mois, avait été ARRONDISSEMENT DE LUNÉVILLE \ M. X..., tout penaud, se rendit comnte invité à la réunion. qu qu'U s'était trompé dans son jugement sur LUNÉVILLE SAINT-MIHIEL la la petite journalière et s'empressa de réinTribunal correctionnel. — Audience du Affaires de vola. — M. Bayle, marchand té: tégrer ses pénates et d'appliquer sur sa 19 \) juillet 1911. — A coups de hache. — Ido chiffons à Chauvoncourt, s'apercevait j» jioue uno compresse réparatrice. M Mme Benoit a reçu des coups de hache de que, < depuis quelque temps, on lui volait son beau-frère Charles Benoit, 30 ans, <différentes choses. Des objets divers, de VARANCÉVIll" fileur, à Lunéville, Lequel fut immédiate1 Brfbeur pincé. — M. Maimeu Julien, „ l'argent disparaissaient. t terrassier, aime la pêche, mais surtout ment arrêté. Sur sa plainte, la police a pris en flaquand elle est fructueuse. Il dédaigne la s, II s'entend condamner à 15 jours de nri- igrant délit du vol de deux bouteilles de vin son. la nommée Sophie Grobois, matelassière, *gaule et préfère se servir de ses mains. Voleuse de récoltes. — Clémence Mîar- \demeurant chemin du Gaz. La fille Jeanne Il s'est rendu dans la réserve de la Mfcurti a tin, 54 ans, aime les récoltes sur pied et 'Royer, domestique chez les époux Bayle, the •! ™ pour se livrer à son sport favori. Il : de nombreuses visites dans les jar- serait a complice. Les deux femmes ont été avait déjà capturé trois barbeaux et d'au- fait ' d dins d'autrui, au bon moment. Elle a, 1ntfses en état d'arrestation. tres poissons, lorsque les gendarmes le \ d déjà une quinzaine de condam- , Une information est ouverte et il peut se x surprirent et lui dresèrent procès-verbal. d'ailleurs n nations pour ce délit. faire que La continuation de l'ewiuête fasse Vol d'une bicyclette. — M. Derbanne, entireposlitaire de biôro.avait déposé sa bi- „ Arrêtée une seizième fois pour vol de lé- 'connaître d'autres complices. Cette affaire f appelée à prendre de grandes propordans te jardin de M. Marchai, à est ' cyclette, marque Peugeot, devant le café gumes ? g Clémence Martin attrape un mois tions car sur elle il s'en grefferait une auBagard, lorsqu'il sortit, sa machine avait Moncel, ^ £ 0 de prison. tre d'une nature délicate dans laquelle sedisparu. * Rolégable et relégué. — Un triste indi- raient compromises plusieurs personnes. ELÉNOD-LES-PÛNT.Â-MÛUS3ÙN vidu, de K8 ans, Louis Schuft, terrassier, L'information nous ménagerait des surGrivèlerie. — Charles Fabrégé, domestiri que de culture, s'étant fait servir à boire "dont le casier judiciaire est garni de prises. On désire vivement crue la justice condamnations pour vols, puisse faare la lumière entière que l'on sou^ et à manger chez M. Bodé, cafetier, pro- nombreuses ' le 24 juin chez Mme Pierron, à haite ardemment. fit a de ce que la débitante était sortie de pénétrait E L'opinion publique demande la fin d'acParroy, et en l'absence de celle-ci. la salle pour s'enfuir sans payer. tes rêpréhensibles, scandaleux qui la réARRONDISSEMENT DE TOUL . Le fils, qui est garde de navigation, voltent. prévenu, accourait de suite et chercha à TûiiL arrêter — Sur la plainte de la nommée C..., pour a le bandit, qui échappa à sa pourTribunal correctionnel. — Epailly Chars vol d'une somme de 40 francs, la police a suite avec un coup de tête dans le veni<= les, 18 ans, né à Paris, a été arrêté en tre. ouvert une enquête contre la dame C. G. ététat de vagabondage au memont où il se t -* o-o Le ministère public réclame une conp présentait au bureau de police le 17 juillet damnation c sévère pour Schuft, que cette p pour avoir un billet do logement. perspective n'a pas l'air de séduire. « Je cherchais du travail. » Malgré cela, sur plaidoirie de M" CléEpailly n'a jamais été condamné. r ment jeune, le tribunal condamne le pré15 jours de prison avec sursis. ^ ARRONDISSEMENT D'EPINAL — Killgen Georges-Jean, 15 ans, né à rvenu à sdx mois de prison et dit qu'il sera jv HARSAULT Nancy, a quitté ses parents à Epinal pour relégué à l'issue de cette peine. Trois maisons brûlées. — Le feu s'est v voler chez M. Galilé, boulanger. Une mon- ( Les pilleurs de fermes.— Depuis quelque ti tre en nickel a été volée à son camarade <<déjà les fermes des alentours de Moncel déclaré dans la maison de M Aureal, boud travail. de .étaient mises en coupe réglée. Les oies cher à Harsault. Il s'est rapidement oom« Je n'ai pas réfléchi. » .notamment, de la ferme de Beaupré, dis- muniqué aux deux maisons voisines, et les comme par enchantement, à trois immeubles ont été détruits. Les renseignements fournis sur Killgen paraissaient { On a sauvé le bétail, mais toutes les rés sont très mauvais. — M0 Habert, défen- ce , point que du chiffre de 40, le continétait passé à 14. Les dindons eux coites ont été brûlées. 9 seur. 'gent . Los pertes, importantes, sont couvertes aussi avaient été quelque peu razziés. Trois mois de prison avec sursis. — Veber Eugène-Camille, né à Remire- , C'est assez dire combien le fermier, M. par des assurance®. On ignore les causes du sinistre. n mont, 17 ans, demeurant à Toul depuis ,Quesned, fut heureux de surprendre deux q quelques mois, avait une chambre chez AI. voleurs auxquels il donna, à cheval, une ARRONDISSEMENT DE M/RECOURT | Maire, débitant, et en profita pour voler chasse aux Peau-Rouges. Il était suivi 22 bons de poste de 20 et 10 francs à son par deux dresseurs à pied, qui travailMSREOOURT ipropriétaire. Veber lui a en outre volé laient à la ferme et qui saisirent un des Tribunal correctionnel. — Audience du cd'autres jours une montre en acier et des deux 1 voleurs, lequel fut ramené à la fer- 19 juillet 1911. me et. remis aux gendarmes. T'outre! Marie-Huberte, femme Cossin, 47 litres d'eau-de-vie. G'est un nommé J.-B. Ary, 51 ans, re- ans, ménagère à Charmes, poursuivie pour Veber es* très mal noté et a déjà été condévastation de récoltes, est .acquittée. pris de justice. — Trois mois de prison. damné. — M' Habert, défenseur. — Maucotel Charles-Jean-Baptiste, 47 2 mois de prison. Coups. — Joseph Reeb, terrassier, tra— Michels Lucie, 27 ans, née à Montmé- vaillait sur le canal à Mouacourt, quand ans, cultivateur à Ramecourt, est poursuidy, journalière à Toul, fait opposition à pour un metif futile, il jeta à l'eau un vi pour mise en vente do lait mouiLlé. — 30 c francs d'amende. Jun jugement par défaut du 12 juillet, qui compagnon de chantier, le nommé Jacciue— Pagelot Léon-Jean-Baptlste, 16 ans, l'a condamnée à 8 jours de prison pour es- min, avec lequel i> avait eu une petite dismanœuvre à Charmes, a, à la suite d'une croquerie au préjudice de Mme Macchel et cussion la veille. — 15 jours de prison. , Voleur de bicyclettes. — Klaus, 16 ans, discussion avec son père, porté à celui-ci 'Mme His. « Je jure que ce n'est pas moi. » sans profession à Lunéville, qui a volé un violent coup de bâton. — Dix mois de Les témoins sont formels. La prévenue une bicyclette à Gellenoncourt, petit fac- prison. Il est en outre poursuivi pour mutilation n'a jamais été condamnée. teur des télégraphes, comparaît aujourLe tribunal maintient la peine pronon- d'hui. En fuite, il avait été appréhendé d'arbre, vol de récoltes et ^ort d'arme prohibée. Pour ce délit, il est condamné à cée. sur le Marché par L'agent Sennhauser. deux mois de prison qui se confondront, , — Guillaume Raymond, né à Chûteraois Klaus reconnaît le vol et déclare qu'il a avec la première condamnation.. en 1882, terrassier à Mônil-la-Tour, s'est vendu la machine en Allemagne où il était — LejaJ Constant, 31 ans, garçon boufait servir le 11 juin do la bière à Ménil- aSilé son Larcin accompli. — 1 mois de prilanger à Mattaincoiurt, était excité par la la-Tour, chez M. Denis, débitant, puis est son avec sursis. boisson, lorsqu'il fit la rencontre d'un marparti sans payer. Quand Mme Denis lui Une bande de moucherons. — Us sont chand de gaufrettes et renversa sa marréclama l'argent, Guillaume la frappa vi-o' dix, comptant ensemble 72 ans et 2 mois. chandise. Sur son refus d'en payer la va:lemment. Le prévenu a déjà été condam- Ils ont volé dans l'écurie du 9" dragons, leur, il fut traité de voleur par ce desnier ; né et est très mal noté. de l'avoine qu'ils ont vendue à différentesi l'ayant rencontré un peu plus tard au' 2 mois de prison. personnes. L'une d'elles, M. M..., cordon- café Lamy, il l'accosta et le serra violem-. , — Autissier Marcel-René, ancien garçon nier, comparaît avec ewx pour recel. ment à la gorge, puis il lui porta plusieurs\ 'boucher à Toul, a commis un abus de con. Les bambins reconnaissent le larcin et fiance au préjudice de son patron, M. Ze- avoir touché chacun 0 fr. 10, avec lesquels; coups de poing, le marchand perdit coni naissance et dut être transporté à l'hospiguowitz, boucher à Toul. ils ont acheté des tablettes de chocolat. ce. — Cinq mois de prison avec sursis. Deux sommes de 32 et 12 francs furent Le ministère public demande leur ac— Desbœufs Julien-Paul, 33 ans, eharperçues par Autissier chez M. Deshays et quittement, estimant que leur comparution i pentier à Rouvres-en-Xaintois, vit en méM. Huotte, des clients, et non rendues à en polioe correctionnelle Heur servirait de i sintelligenco avec un scieur Parisot Auson patron. Leçon. Mais il requiert une condamnationi g'usto, propriétaire aru même lieu. Le 11 Le prévenu fait défaut et n'a jamais été 8 contre M. M... M Ribaud plaide pour cei juin dernier, à la sraite d'une discussion condamné. dernier et invoque sa bonne foi. avec ce dernier, il lui porta deux coups de Un mois de prison et 25 fr. d'amende. Tout Le monde est acquitté. poing. — 16 francs d'amende, — Martin Nicolas, demeurant à Gelau— Maestracci Robert, 23 ans, ouvrier: Entre marchands de pendules. — C'estt court, né à Etreval en 1877, est poursuivi . peintre ; Bétis Louis-Albert, 18 ans, ma-' -' pour outrages et violences à M. Seguin une histoire entre un marchand à la petinœuvre, et Parisot Marc-Nicolas, manœuGustave, maire de cette commune, à l'is- te semaine et sur un de ses représenvre, demeurant tous trois à Charmes, se • sue d'une réunion du conseil municipal. tants. Quoique l'objet du Litige et le délit \ trouvaient au café Pagelot, le 24 juin dersoient de très minime importance, les déMartin est le mari de l'institutrice. M. Se> nier ; les deux premiers profitèrent d'une guin est maire depuis 23 ans. Les faits se bats n'en ont pas moins duré une grande I absence de la tenancière pour soustraire sont passés le 2 juillet, à la suite d'une ré- heure, à discuter sur un contrat qui , divers articles de fumeurs ; Bétis remit clamation faite par M. Martin au sujet n'existait pas d'ailleurs. Et malgré ce ' une pipe à Parisot ; ils sont poursuivis d'une soi-disant désinfection du tuyau de temps, et la plaidoirie de M* Clément, le pour vol et complicité. Maestracci, 25 fr. ; la fosse d'aisance. Les renseignements re- tribunal ne pouvait que rester perplexe. L Bétis, 30 fr., et Parisot, 20 francs d'acueillis sur lui ne sont pas mauvais, mais 11 adopte la solution la plus élégante et mende. probablement la plus juridique, en conil passe pour violent. Le tribunal ordonne un complément d'indamnant le prévenu... sans le condamM" Wi.nsba.ck, défenseur, formation dans les poursuites intentées ner. — 1 franc d'amende avec sursis. 50 francs d'amende. ' Suppression d'enfant. — Une jeune bro- contre Marchts Marc, 51 ans, négociant Au 146e. — Mercredi matin, le 146e était " en vins à Mireoouxt, poursuivi pour moudldeuse de Juvrecourt, Mélanie Geoffroy, 23 en fête et préludait à son concours de tir r luge de vin. annuel par des concours sportifs auxquels ans, mise à mal par un jeune homme du ont assisté les officiers et le régiment en pays, fit disparaître les preuves de sai ARRONDISSEMENT DE HEUFC HATE AU entier. faute dans le fumier de la maison. Le ' MEUFCHATEAU Il y eut course par relais avec retour par médecin qui examina la jeune fille, estiTribunal correctionnel. — Audience du la route de Blénod, course de vélos sur ma que l'enfant était venu au monde à 7" 19 juillet 1911. — Abus de confiance. —* route, puis dans la caserne concours de mois. Mi Morlot, meunier à Houécourt, s'apergymnastique, escrime à la baïonnette, (La prévenue est d'accord sur ce point, Lundi, il y avait eu concours de nata- mais déclare que cet enfant était mort,' cevant qu'il était victime de nombreuxx \ tion. De nombreux prix en argent furent; lorsqu'il naquit et que c'est pourquoi elle'3 vols, établit une surveillance. Iî surprit distribués. n'a pas hésité à faire disparaître son ca- son charretier, Auguste Simeant, 28 ans,s alors qu'il chargeait sur sa voiture quatre0 La fièvre aphteuse. — On signale une. davre pour éviter le scandale, ■, recrudescence de la fièvre aphteuse dansi Toutefois, on ne le retrouva pas et on1 sacs de farine sans lui avoir déclaré qu'il avait à en faire livraison. l'arrondissement de Toul : elle tendrait aui ne put établir si eile disait vrai. Simeant dût avouer qu'il était l'auteur manque de mesures totales préventives et; Quatre mois de prison avec sursis. de précautions indispensables. En ce moBlessures volontaires. — Obéissant on des vols commis depuis 4 ou 5 mois, Il est condamné à 1 mois de prison avec ment de nombreuses personnos vont cher-- ne sait à quelle rancune, René Stater, 153j} cher des champignons dans les prés lan-. ans, ponçewr chez M. Fosse, brodeur, rue sursis. e Vol. — Condamnés par défaut dans drés où des bêtes ont été reconnues mala-- d'Alsace, mit en joue le fils de son patron ■ des et colportent cette fièvre. Dans certai- et lui logea une balle dans la joue. L'ar- une des dernières audiences, Josénhine J Grandjean, 29 nos communes les'chiens ne cessent de di- me était un pistolet à air comprimé. ManeJl, 34 ans, et Henri ,J vaguer. Ainsd cette épizootie, au lieu de se; N'empêche que le projectile est bel et bienj* ans, pour vol au préjudice de M. Bouton, calmer, menace de s'étendre aux départe-- resté dans la plaie. Stater soutient que de Crainvillers, la première à 4 mois ; 'ee ments voisins. c'est un pur accident et qu'il n'a du tout? deuxième à un an et un jour de prison,> Prochains travaux. — Enfin, l'adminis-eu l'intention d'atteindre le jeune Fosse. font oppositiontration se décide à faire les travaux né-- — Un mois de prison avec sursis. • Le tribunal réduit leurs peines respec! " cessaires permettant de construire la ligne tivement à 1 et 3 mois de prison, télégraphique et téléphonique souterraine Injures à un garde forestier. — Pour MONCEL-LES'LUN&VILLEg jr à l'intersection de la route de la gare ett Voleuse arrêtée. — La veuve Manck.néee avoir, le 24 mai dernier, étant en état d'iIdu chemiirn de ronde extra-muros. Il est ài, Clémence Mathieu, journalière, a été sur-.. vresse, injurié grossièrement le garde fo> remarquer que ces travaux commencentt priso en flagrant délit de vol d'oigMons restior de Midrevaux, Jules Mire, 29 ans, s s, quand le cylindre à vapeur achève le re-- dans le jardin de M. Marchai, cultivateur, manœuvre, est condamné à 15 jours de le chargement de cette route. Même avec tou-- Arrêtée, elle a été conduite à la maisonrj prison avec sursis. tes les précautions voulues, cette partie3 d'arrêt. Prié par le garde forestier de Sainttréparée offrira une longue bosse-, cause fuVAL-ET-CHATILLON4 Ouën, de lui montrer sa plaque de bicyrture de nombreuses chutes. U aurait été§ Coup de couteau- — M. Victor Mathieu, i dette, François Maulard, manœuvre à Sttsi simple de faire cette ligne souterraine3 ouvrier d'usine, se trouvait dans l'escalierr Ouën, non seulement refuse de laisser jr avant la réfection du chemin. de sa maison, lorsque survint un co-lo-i- procéder à cette formalité, mais il injuiVol. — Pour descendre plus facilementt catoine, JuJee Baradel, qui, sans aucune e ria Le représentant de l'autorité. — 10 10 des tonneaux de bière dans la cave de laj, provocation, lui porta un coup de couteauu jours de prison. cantine Russe!, du 153», M. Didier Gusta-.. à la jambe droite qui lui a occasionnéé Fraude alimentaire.— Pour avoir mouil1ve, garçon livreur à Toul, avait auitté saa une incapacité de travail de dix jours.i. . lé le lait qu'il cédait à une fabrique de le j sacoche .Procès-verbal a été dressé contre Baradel.L beurre. Gustave Thouvenin, 65 ans. cultii-Jj | Soldes et Occasions fi Chez HENRI DEV RED, 42, rue des Dominicains = Vi vateur à Frébécourt,est condamné à 50 fr. d' d'amende. REMIREMOMT La bibliothèque municipale. — La bibliolt thèque municipale sera fermée pendant les mois d'août et de septembre. IJCS peraonri ' nés qui possèdent encore des ouvrages s( sont priées de Les rapporter au plus tard Ppour le dimanche 30 juillet. Accident. — M. Dominique, 30 ans, employé de commerce, qui passait à bicyP. clette sur la place do la Gaie, a été heurté P par l'automobile de M. Jeangeorges, qui îl fait Lo service du courrier Remiremontp Pdombières-Le Val-d'Ajol. M. Dominique, Pprojeté vioLemment sur le sol, s'est relevé indemne, , mais la roue arrière de sa bicyc dette a été brisée. L'eau de source.— Le jaugeage des souru ces accuse un débit de 35 litres à la sec coude, en insuffisance de 40 litres sur la ' c< consommation minima nécessaire qui est 1 de 75 litres à la seconde. lr: S ELOYES Procès-verbal a été , Procès-verbal. — dressé aux frères Henri et Alphonse Du1 roc, ouvriers d'usine, pour pêche à la n main dans la Moselle. g îl( et CYCLISME lis- CHALLENGE DE L'U.S.C.M.E. — La' ru* [Jeune Cycliste Nancéienne s'est réunie' de ^mercredi soir au siège social pour arrêtrt- [ter en assemblée générale les dernièress ,or- : dispositions relatives au challenge de ter, H'U.S.C.N.E. qu'aux termes des statuts ne, i «île assume la responsabilité d'organiser. 1er, | La course aura lieu le dimanche 23 juilau- |let, sur l'itinéraire : Nancy, Pont-Sainttet, : Vincent, Bainville-sur-Madon, Thuilley," an- j loul (contrôle fixe), Flirey, Thiaucourt| ,t à ; contrôle fixe), Arnaville, Pont-à-Mousson he- (contrôle fixe), Nomeny, Ghenicourt, Colo- nies-Essey (arrivée). an ret. -^ter : M. Thomas ; 1" contrôle, M. I>1, P«stophe ; 2« contrôle, M. Lacroix ; 3;;e M Muel Ju e f ' g s à l'arrivée : MM.' an- -Brucelle et François. rue ïl«niSse!ïlb!ement des coureurs, à nouf. itares du matin, 7, rue des Quatre-Egli-| iflh ,i S S1,è?e social de la J.C.N., où le si-' : à ,L depavt rôel sei"a donné vers dix" CORNIMONT Accident mortel. — En voulant raccouricir la courroie d'un métier en marche, le nommé Géhin, contremaître de tissage, f fut frappé par le bras et entraîné vers le tambour. Il fît ainsi trois tours puis ref tomba sur le plancher, le bras arraché r tdu tronc. Il a succombé quelques heures £ après l'accident. g -ÏT' '* lft Ifo iPime de. nullité, l'épreuve devra réuI tants de cin( * ri)Sr\TPo ' I sociétés de" >»'' J r'«; ,;,El au minimum. ier' ,sse SU e sur tt le F l-CN rip ,, int ,- P° d6 savoir si la a " te £1lê !M*1 ° ntion complè4 * f'ion S r,vw /nsuite> 1uar)t à la créal c aux que la beaut " * »*ï ! ' ' é et la ,W lenge nt de émulation ^ -° «moi exciter* ,FT| SOClétés î MU? i, A concurrentes et 2 i:S 6me raison 11 a lieu de ".garder à .» " y 'fer' Maintenant ,. t Ur/e • tout son intcrôt en* 3 îrJ n6 aire de 150 ' ï Jc Pfécédemmpr,, flxe - ar le kilomètres ! r f ^ f "'[ -.NP comité de la e V te lier, I la société ^ la 1 abste silua i **' . . tion financière de 6 llMO-1911 -"««ntneo du challenge pour Permet as de fet E jetions P es ni de IA :j re Uî c r du a «ssio s ,J°JF . PPelle ensuite la disu r Liés^i= T ssion du Président, M. h ïée au £°ls' ,La discussion est ren- fVochilIen i INCENDIE A L'EXPOSITION DE CIIARLEROI. — Un incendie a éclaté mercredi dans la «" plaine des attractions ». à l'exposition de Charleroi. En quelques instants, la plus 8grande partie des baraquements devint la P proie des flammes. Un Soenic-Railway, un Water-Chut, etc., furent détruits. La panique s'empara des exposants qui se trouvaient dans les halls, à environ ^ deux oents mètres du lieu de l'incendie ; n mais, comme la « plaine d'attractions » est _ située dans un bas-fond et séparée du reste d de l'exposition par des passerelles en bois, 0 on put, heureusement, en coupant ces dern nières, circonscrire le feu. Les dégâts sont très importants ; la cau9 de l'incendie reste encore inconnue. se n DRAME AÉRIEN. — Des gendarmes roumains faisaient une ronde aux environs dde Dorohoï, quand ils aperçurent un balj, lon dont le guide-ropo traînait à terre. Ils p dl'attirèrent vers le sol et découvrirent dans la nacelle deux cadavres : celui d'une i, jeune fille percé de plusieurs coups de poig gnard, et celui d'un jeune homme frappé <j d'une balle de revolver. L'enveloppe du b ballon avait été déchirée à l'aide d'un coutteau. L'enquête établit que la défunte était la ffille d'un officier distingué, demeurant à IBucarest : on avait annoncé son prochain rmariage. Le jeune homme était le fils d'un r riche propriétaire, nommé Joncsen : on le s savait épris de la malheureuse jeune filles CQuand il sut que son amour était désorrmais sans espoir, il alla rendre visite à [la nouvelle fiancée et, comme il s'occupait beaucoup d'aéronautique, il l'engagea sous , prétexte quelconque à entrer dans 'sa ,un r 'nacelle. Puis il prit l'air, et en plein ciel, , ^mit fin à ses tourments, ainsi qu'aux joies de son rival. ] 140 kilomètres d'étoffe. — Telle est la longueur de l'étoffe dont la fourniture va être mise en adjudication en vue de conLE THILLOT ffectionner les vêtements de campagne des ^ Remise de croix. — M. le commandant hommes 1 de l'armée coloniale. Bazard du 109" d'infanterie a remis à M. L'étoffe est de coton et sa teinte est celle le capitaine Du Baudier, au fort du bal- des < cigares de la Havane. U paraît que Ion de Servance. la croix de la Légion I <cette teinte est celle qui défend le mieux d'honneur, en présence des capitaines du les 1 hommes contre la chaleur et les rend 1 bataillon et de la compagnie du fort. ià distance le moins visibles à l'ennemi. <3- <î> ~ ARRONDISSEMENT DE SAINT-DIÉ VOSGES i VAGNEY Procès-verbal.— Procès-verbal a été éga- îement dressé contre le nommé Louis VinÇcent, qui fut surpris péchant à la trouble d dans le Bouchot. LE VAL-D'AJOL Coups. — La gendarmerie a été infor11 méo qu'au cours d'une violente querelle, ■ nommé Eugène Gradeler, journalier, le 'frappa rudement sa maîtresse la fille I Louise Borey, qui a été relevée ensang glantée sur le bord de la route. ! Marché aux fourrages CÉRARDMEH Théâtre Populaire. — Le Théâtre popu- "; GÎ)Fopiqti_?^sportîve ' i 1 Faits-Divers ARRONDISSEMENT DE RE MIRE MONT 1 1 laire du Satiit-des-Cuves donnera pour la £ saison 1911 les représentations d-après : Dimanche 23 juillet : Les Rantzau, id'Erckmann-Chatrian^ par le Groupe art tistique rauncéien ; direction : G. Dicourt. Dimanche 13 août : 1° Le luthier de Créimone, de F. Coippée ; 2" A l'Ecu d'argent, < comédie en 3 actes, de Maurice Pottecher, i par la Comédie lorraine de Nancy ; direction, Marc Cransac. Les représentations commencent à deux 1heures et demie. Le Théâtre Populaire, aménagé en pleiÎne forêt, dans un des plus beaux sites des * environs de Gérardmer, offre un cadre 1 merveilleux aux représentations qui s'y dé1 roulent. Le tramway de la Schlucht fait le ser'vice du Théâtre Populaire. Incendie. — Vers onze heures du soir, un incendie a complètement anéanti une ! maison-ferme située près des Roschires, 1 sur la route du Saut-des-Cuves. Le propriétaire, un nommé Gostet, marié, père de 5 enfants, voiturier, n'était qu'en partie assuré. Plusieurs têtes de bétail ont péri dans les flammes. Une remise renfermant le fourrage est également devenu la proie de ce sinistre. Les causes sont encore inconnues. Elles sont recherchées. Le dommage causé paraît assez sérieux. Habitants, pompiers, touristes et soldats du 152e de ligne s'étaient portés au secours dès les premières alarmes du tocsin et des clairons. L'eau seule manquait pour combattre le fléau. Paris-la Chapelle, 19 juillet. Petit marché. Environ 200 voitures. Vente assez active et prix fermes sur les pailles. Soutenus sur les fourrages. Paille de blé 40 à :5 Paille de seigle 33 36 Paille d'avoine 28 32 Foin 5u 65 Luzerne 50 55 Luzerne nouvelle..... 5n 52 De tout rendu dans Paris au domicile de l'acheteur, frais de camionnage et droits 1 d'entrée compris par 100 bottes de 5 kilos, savoir : 6 fr. pour les foins et fourrages secs, 2 fr. 50 pour paille. Fourrages en gare. — On cote les 520 kilos. Paille de blé Paille de seigle Paille d'avoine Foin Luzerne 30 à 35 30 32 23 26 40 50 40 50 Foins pressés en ballc3. — On cote sur wagon par 100 kilos. Foin de premier choix 8 z5 à s 50 Foin de première qualité.. 8 . à s 25 Pour les marchandises en gare, les frais de déchargement, d'octroi et de camionnage sont à la charge de l'acheteur. ÉCHO MAROC DU • i- d4 0. Wldtiopff o ^——————— ^^^^^^^^ Succursale : 77, rue Si-Georges ta nsillture Chaussure f*^ pour un prix rusonnabl^L^^^^^ Dabonnotl... Duhonnetî... Que de souvenirs t.* lareM anx vins des Boels Saînt-Gsorgss PORT SAINT-GEORGES (débarquement) Arrivages continuels de vins de toutes provenances, de 8, 9, 10 et 11 degrés, vendus moyennant faiblicommission, avantages in prenant au débarquement, /ente comptant, on prête les fûts. Dégusta tionàS b. 1|2. M.CHAMRAY,rnedesJardiniers, 68, reçoit les commandes et remet les écliantillous. ^^^^^^^^^^Box-calf noir —— ■ — ■— Cidra de Normandie Grand Mousseux — \ BULLETIN FINANCIER ' miii ,.Nist i " \W ; 0 i» ' 1 an ' m ! ie e à 2 h?« , he prochain 23 3 de ! a I^-u-eurthe T^T À ' Pi'ès-midi, sur ir E^fsey, av' Tre 1 écorcherie et le Ponttgates e0I1 urs des as "k n»Uin ^ rameurs des o M U) le ^fooSnV f ï Nautique de ui 061x16 d63 s ort lS; *i13 DIS',P s (Naniiperont ta^d6 suivârîoS skiffs aux différentes ■s l£ C cl; ; - Périssoires assis, s, n ,), noé ,C Watre 1 , , rançais (à l'aaikfâk Cet-te fètl 6u-ra (juniors et seee dl rnanc nnau'tim« tSrmmera Par une P^" e lus L'h Par 11 ^ P burlesques, orrar Wrchitto «ii; atonie Hn/ aquatiques. s. 0n USme Lan sous fi de M &. la «on . >-"Ug.-..t, r, bien voulu lu 1 :rs AvuK fête P^r rehausser l'éclat at *<t>Hs '"'Portant z'frif des niaÎL"~j!L'en{l,ee' das invitaaet fer scrvé to„ a par ^ ^ c* (Prix unique i© a- >C fcï! " C E lr "S . : r U^.V• ? n ' 3 èt £ d (tramwa y S IU Saint-Max ix N ,r„ ' ' M. informe les es S^DÔ 'a prKf. emblée générale le n do la fêto d d 'Uen^ra lieu ^ » lii" T dre<ji 21 1»T*» trois o courant, à à 1 a ts d soir ylu^ rue J V - brasserie ie miniCaina 47 |f^/f préa!able)° ' 47 f ,y5 \ Ç N'L > L 1 9 ette les ^?/ f réunion, aeemS au ban def ll'f "^ et S Par la ' fr 50) S-F A\, ^ S"' 6 Paris, 19 juillet. Mal impressionné au début par les événements du Maroc, notre marché, malgré les regrets du gouvernement espagnol, et sous l'influence de nouvelles réalisations, termine non loin du niveau le plus bas do la journée. C'est le cas de notre rente qui vaut 94 80 après 94 il et 94 86 contre 94 90 hier. Du côté des fonds étrangers, l'Extérieure ouvrant à 93 50 se relève un instant à 93 80) pour se fixer définitivement à 93 57. De même le Turc ne vaut plus que 91 70 et le Serbe 90 75. Les Russes, quoique plus résistants, perdent quelques légères fractions. Les établissements de crédit sont également plus ou moins affectés. La Banquej de Paris est ramenée à 1.735, le Lyonnais à.1.495, l'Union Parisienne à 1.187, Crédit Mobilier 685. Société étrangères en recul parfois appréciable. Banque ottomane 676. Nationale du Mexique 1.025. Les grands chemins français conserventt une allure assez satisfaisante, Par contre les lignes espagnoles s'alour-" dissent. Au groupe de la traction, le Métro recule à 637, le Nord-Sud à 268, l'Omnibus ài 708, la Thomson à 798. Aux industrielles russes, faiblesse de la Sosaowice et de Bakou, tandis que lai Briansk fait bonne contenance à 477. Rioo en perte de 10 points à 1.735. En banque, les Mines d'or se, tassent, Caoutchoutières hésitantes, DEMANDER LA [ Géphaleïne - Camus Guérison radicale en quelques minutes des Névralgies, Migraines, Rages de Dents. En vente dans toutes les pharmacies. 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TltU-^i îk-MOU<*KL., a BîlCCarat. — »*.»*J2^^ — tinct paternel reprend le dessus. Gaston, maiHheur, monsieur, vous aurez vos livres debout ! de comptes. — Qu'y a-t-il, père ? Et rhotimie, sans perdre une minute, — Un ineemdie vient de se déola.rer chez saisit urne poutrelle qu'il engagea en porte nous ou chez un de nos voisins immé- à faux entre deux barreaux, puis il dit : diats. En tout cas, il faut fuir au plus vi— Quatre hommes de bonne volonté ! te, mon pauvre eniant.si nous ne voulons Dix s'élancèrent. être brûlés vif». — Attention au commandement de : Les yeux encore gros de sommeil, igno- oh ! hisse ! pesons avec ensemble sur rant du danger qu'ils pouvaient courir lui l'extrémité de la poutrelle,dans le sens du et son père, le jeune homme fut néan- mur et surtout que personne ne la lâche moins debout et sommairement vêtu en quand ça cédera, parce que nous pourun instant : « Surtout, mets tes souliers, rions nous blesser. Vous y êtes ? une coiffure et un padessus », recomman— Oui, répondirent les travailleurs de de 1© père, ear cette nuit do septembre est bonne volonté. glacée. — Oh 1 hisse 1 — C'est, fait, sortans I Sous la formidable pesée que formait — Suisnmoi, mon fils, il faut que nous ce levier long de quatê mètres, actionné sauvions aai moins la comptabilité. par cinq hommes robustes, la pierre de Gaston s'élança sur les traces de son rentablement de la fenêtre éclata comme père, mais il était déjà trop tard. Le cou- une noix mûre, descellant, du coup, la loir flambait et de plus il pleuvait des grille du bas. gouttes de métal en fusion. On ne pouvait On ne pouvait songer à imiter la même plus espérer arriver aux bureaux que par manœuvre pour le haut de la grille parce les fenêtres ouvrant sur la rue. Malheu- qu'on aurait manqué de point d'appui, reusement, elles étaient grillées. mais cela était inutile. Sous l'effort de la Un groupe de curieux stationnaient de- poutrelle, les barreaux, en même temps vant la porte cochère, commentant le si- qu'ils faisaient éclater la pierre, s'étaient nistre avant l'arrivée des pompiers. M. violemment écartés, de façon à permettre Robert se dirigea vers eux. lo passage à un homme de corpulence — Cinq cents francs à celui rjui ira me moyenne. chercher mes livres de comptabilité. L'ouvrier en fer passa le premier et Un homme s'avança. C'était un ouvrier aida M. Robert à suivre le même cheen fer, mince mais solide quand m&me. min. Tous deux se dirigèrent vers le bu— Le feu, ça me connaît. J'irais bien reau de la comptabilité, où ils prirent tout de même. Par où qu'on peut passer ? leur faix des livres épars ça et là et les — Par ces fenêtres, mais elles sont gril- passèrent aux assistants. lées. — Je vous en prie, monsieur l'agent, dit L'homme jeta un coup d'œil autour de l'Industriel à un gardien de la paix qui lui. Des planches et des poutrelles étaient venait d'arriver, veuillez vous charger de en tas devant une boutique voisine qu'on mes livres. Faites-les porter au commisréparait. sariat. — Vous avez de la chance dans ^otre — C'est entendu, M Robert 0 SaOTT®» *** *s* *® ™ ■ RM ft VI ¥ *■» MI" HTT -SSKeejaSsr-A-^ „, . , oauiesser au bureau du journal, 14*. — < ^^S^iPS^S^^S^^^ 1 aS-g^ESTSlZg-^^ — L'INTERMEDIAIRE LE PLUS HAT0 — "'"l'il. tt /il/U LE PLUS MODESTE El Lt PLUS ÉCQHOfSWUE mmttoJt CI Lt PLUS ECOnOISigoC FAITRF I i PRt rilPTirw rr i à fnuvnsti/ÂT'V ^t ^ ^, , u p""vc™'Er ^.„., C g^T Voir les NOUVEAUX MODELES chez IM" r v.ïihem, 20, rùe defa^e COUTURIERE LINGBRE de«nan*. travaH elte "" née. MawObrioi, m. r. du Montet . PERSONNE, libre toute ta ^^c ^ BEL APPARTEIERT SsSStS ^^»f>*« DjAVr1! PTTFQ OlUTULt I I C5 A. 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Sans un regard au cadavre de sa vicL'ancien gendarme n'a pas un instant de crainte ni d'hésitation. Affermissant time.car il l'a vraisemblablement tuée sur son bâton dans sa main et après s'être as- le coup, M. Robert, dont les préparatifs suré que son revolver joue bien dans sa étaient terminés au moment de la venue ceinture, il marche avec la même pru- du veilleur de nuit, tire de sa poche une dence vers l'homme qu'il surprend occupé boîte d'allumettes bougie, frotte un des à arroser de pétrole et d'essence minérale petits tisons et, dès qu'il flambe, le jette un énorme arnas de chiffens et de papiers sur le tas si soigneusement prépare. qu'il a entassés à quelques mètres seuleUne flamme jaillit, rampe le long de ment de la réserve de produits chimiques- l'amas de chiffons comme pour te caresD'une main robuste, le père Ritapon ser, monte à peu et enfin s'élance, d'un saisit à la nuque le malfaiteur qui, cour- seul jet, jusqu'à la verrière qu'elle crève. bé, lui tourne le dos. Déjà, M. Robert n'est plus là. Il a rega— Rends-toi, misérable, ou tu es un gné sa chambre, où, le visage pâle, mais homme mort I empreint d'une atroce énergie, il attend le Sans répondre,l'inconnu esaie de se dé- premier signal qui ne se fait pas attengager, mais vainement, car l'ancien gen- dre. darme a conservé une poigne de fer.Po-ur — Au feu ! crie un voisin d'un étage sula seconde fois, il répète : périeur ; il a vu des flammes jaillir vers — Rends-toi, ou je te brûle j. le ciel au milieu du pâté de maisons qu'il En même temps, i! met sous le ne« de ha bite. son adversaire le canon de son revolver. De toutes parts, les fenêtres s'ouMais un rayon de lune vient frapper en vrent : plein visage l'incendiaire que le père Ri— Au feu 1 Au feu ! Au feu ! s'écrie-ton tapon lâche aussitôt. En proie à une émo- à l'envi. tion intense, le vieil homme ne sait que Déjà le fléau, qui se déchaîne avec une violence sans égale, se voit de la rue nù inuiniurer : — Vous ! Monsieur I Vous I Comment, les passants s'attroupent— Gaston 1 dit M. Robert chez oui l'insc'est vous ! L'Incendiaire . à „ Maison bouru^oise sur quai ^ ! „T3 S mlUz „„,,;r ',., n' ÙT. et », mettes Entrée P5" fP- S^»^ SÏÏ'^'ïS^r yï* QN NANCY - Tél. 0.09 J ^HTRE DE LA VILLE w _ " '^"f"' ApparteimtS ^"|.-une tustitnWce alh-.ii.ii.d.; d cherc. occwalioa quelc. non TôUL PRETSan JeUne îllle ^-oTmerce demande place comme caissière ——— ' REMIôiER-BOURSE MOTARD, 23, rus GainbâUa. MïUU 2 V8S0F3 . CafB aVBC gaiHÎS EntTBîjOt «»f .f» Oil ddRUUtdS k de Ûiefe KNR ve n'a pas te il ;-0 Uilom Chez le tapissier, 4i>, rue Ville-Vieille. ' 1 2. | VriUftT 5? *** ne FAMILLb (à 2 min. de la Gare et du Centre) — . „ „ Salle .M p^«VirF ^Sf^^IE « A LOUER PluSieiirS Mutuel, 130. fg Bt-Pern», Pan». HOTEL-PENSION-JAROIN-RESTAURANÎ „ î^SS?œ^V: Cbamtti à temards rPiPRRP^^-^ cour.terrasse, laissant «,«<M> fr. de bénéflee rien que sur la bière. S'ad. 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Au surplus, et autant que j'ai su m'en rendre compte nous avons sauvé le plus important Vous aurez bien gagné vos cinq cents francs Donnee-moi votre nom et votre adresse • demain, je remettrai l'argent au bureau du commissaire de police, où vous pourrez le prendre à dix heures précises du matin. — Je vous remercie, patron. J'y serai Mais je suis heureux d'avoir pu vous être utile. Croyez que je l'eusse fait même pour rien. — Je n'en doute pas. Cependant, les pompiers étaient arrivés avec un important service d'ordre Rapidement, la lutte contre le sinistre fut organisée. Tandis que les agents refoulaient au loin la masse des curieux, plus encombrants qu utiles, les sapeurs mettaient en batterie une dizaine de lances qui nro jetèrent aussilôt une énorme masse d'eau sur le fover de l'incendie. U no fallait pas songer à sauvor grand'ebose des ateliers magasins et 1 bureaux de la maison Robert, mais, du mo n, saurait-on préserver |«a immeuble voV sins. Les efforts des capitaines-inférile, r« furent dirigés dans ce sens avec un nie n SUCCèS. I-.1CH1 Tandis que tout le monde travaillait à combattra le fléau, on vit tout à cou Ve P ^ jX é paraître M. Robert, qui était rer qu'on avait bien porté au c°wa$ nat ses livres de comptabilité ; <J» ce qu'on avait pu arracher aux ' <* et en particulier les livres de c°V lettres auxquels le fabricant " j d'art semblait donner une excepllw attention. . î | s t Au surplus, ce sauvetage de "''ouiii tait qu'une comédie hautement ra< beri par le sinistre bandit qu'était M- ( $ C'était lui qui avait soigneuse"*!^* sous clefs ceux des livres qu'il v0"'la r* truire, afin de rendre imposeiow ^ constitution de la comptabilité, « ]1)Cm. vant que des livres auxU»*9*; jtfmei|: plets pour le vulgaire, mais P*r',ûUuel"| clairs pour lui qui en avait pers ment besoin. -a té ; Quand il fut revenu à ce qu> 8 v d'«|:: ses magasins et ses ateliers et q ',eiB rapide coup d'œil, il se fui asS.%oré Pf grand hall était entièrement _ ae'# Sf les flammes, l'industriel s'écria, d I larmes dans la voix : le Pf u — Et le père Ritapon ? A-t-on * I re Ritapon ? „ i — Qui ça, le père Ritflpon • I un officier de pompiers qui Pass 1 — Mon veilleur de nuit. , c4js 3T — C'est vous le propriétaire ue liers ? — Oui, monsieur. „„# iMI Vous aviez un veilleur oe ' qu»'I dans et c'est quatre heures a-f^qu* ,!» cendie a éclaté, alors seulerrien ^ Jf v| est détruit, que vous en panez. -g çjm fais compliment, monsieur, de B froid. . sur ¥ — Permettez, vous le pren»* ton ! fyj sut"™' 'l J I
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