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Le risque routier Les clés d’un
professionnel
site internet
p.4-5
efficace
p.6-7
NUMÉRO 9 - novembre 2014
1
Actualités
BAUX COMMERCIAUX :
DU NOUVEAU !
La Loi Pinel du 18 juin 2014 est venue modifier de nombreuses dispositions
applicables aux baux commerciaux.
Résumons ce qui a changé :
La durée du bail
Les baux fermes de 6 ou 9 ans sont
désormais interdits. Les parties
ne peuvent donc plus déroger à la
faculté de résiliation triennale.
Cette règle ne s’applique pas aux
baux des locaux monovalents
(ex : clinique, cinéma, hôtel…), des
locaux à usage exclusif de bureaux,
des locaux de stockage, ni aux baux
conclus pour une durée supérieure
à 9 ans.
Une faculté de résiliation
pour les ayants-droits
du locataire
En cas de décès du locataire, la
loi reconnaît à ses ayants-droit la
faculté de donner congé à tout
moment, sans attendre l’expiration
d’une période triennale, mais sous
réserve de respecter le préavis de
6 mois.
Une possibilité de donner
congé par L.RAR
Jusqu’à présent, le congé devait, à
peine de nullité, être délivré par voie
d’huissier.
Dorénavant, il peut être délivré par
lettre recommandée A.R. ou par
acte extrajudiciaire, au libre choix
des parties.
A savoir :
• Les modalités de délivrance du
congé par voie d’huissier offrent
des garanties que ne présentent
pas l’utilisation de la lettre
recommandée A.R.
• Le congé avec offre de
renouvellement formé par
le bailleur, la demande en
renouvellement formée par
le locataire et la réponse faite
par le bailleur à la demande
en renouvellement formée par
le locataire, sont toujours
soumises à la délivrance d’un
acte extrajudiciaire.
L’état des lieux
Un état des lieux doit être
obligatoirement établi
« contradictoirement et
amiablement par le bailleur et le
locataire ou par un tiers mandaté
par eux » lors de l’entrée et de la
sortie des locaux.
Il doit également être établi dans les
cas suivants :
• Cession du droit au bail,
•C
ession ou mutation à titre
gratuit du fonds.
>>>
02
Actualités
suite (BAUX COMMERCIAUX : DU NOUVEAU !)
>>>
Si l’état des lieux est établi par un
huissier de justice, les frais sont
partagés par moitié entre le bailleur
et le locataire.
A savoir :
En l’absence d’état des lieux, le
bailleur ne pourra pas invoquer la
présomption de l’article 1731 du
code civil : le local sera présumé
avoir été reçu par le locataire mais
aussi restitué en bon état.
Pour les contrats en cours faisant
référence à l’ICC, les parties devront
se mettre en conformité avec la loi
en lui substituant l’ILC ou l’ILAT
lors du prochain renouvellement du
bail et non pas lors de la prochaine
révision du loyer.
L’article L. 112-2 du Code monétaire
et financier n’ayant pas été modifié
par la Loi Pinel, l’ICC demeure licite
dans le cadre des clauses d’échelle
mobile.
Le loyer des baux révisés
ou renouvelés
En cas de déplafonnement, la
variation du loyer révisé en cours de
bail ou du loyer du bail renouvelé
ne pourra pas « conduire à des
augmentations supérieures, pour
une année, à 10 % du loyer acquitté
au cours de l’année précédente ».
Une répartition claire
des charges
Tout bail doit comporter un
inventaire précis et limitatif des
catégories de charges, impôts,
taxes et redevances liés au-dit bail,
avec indication de leur répartition
entre le bailleur et le locataire.
A titre d’exemple, pour un loyer de
300 € qui devrait passer à 375 € en
renouvellement, le bailleur ne pourra
pas immédiatement appeler 375 €.
Cet inventaire donne lieu à un état
récapitulatif annuel adressé par le
bailleur au locataire « dans un délai
fixé par voie réglementaire ».
L’augmentation sera lissée à
hauteur de 10 % par an maximum
sur la base du loyer acquitté
l’année précédente jusqu’à ce que
le montant du loyer atteigne le
montant après déplafonnement :
Année N : 330 € (300 € + 10 %)
Année N+1 : 363 € (330 € + 10 %)
Année N+2 :375 € (363 € + le solde)
Par ailleurs, lors de la conclusion du
bail, puis tous les 3 ans, le bailleur
doit adresser au locataire :
• Un état prévisionnel sur 3 ans
des travaux à réaliser ainsi
que le budget prévisionnel
correspondant et la répartition
de ces charges entre les
différents locataires d’un même
immeuble, en pourcentage de
surfaces occupées,
• Un état récapitulatif des travaux
réalisés dans les 3 années
précédentes, et le coût assumé.
La date de prise d’effet
du loyer du bail révisé
Désormais, la révision du loyer ne
peut prendre effet qu’à compter de
la date de la demande de révision.
Aucune rétroactivité ne peut donc
plus intervenir lorsque la demande
de révision est faite tardivement.
La suppression de l’indice ICC
L’indice du coût de la construction
n’est plus applicable.
Il est remplacé par :
• L’indice trimestriel des loyers
commerciaux (ILC) pour les
activités commerciales ou
artisanales,
• Par l’indice trimestriel des
loyers des activités tertiaires
(ILAT) réservé aux activités
tertiaires autres que les
activités commerciales ou
artisanales.
Le journal d’information de Cogep
L’entrée en vigueur de ces
dispositions est subordonnée
à la publication d’un décret.
L’institution d’un droit
de préemption au profit
du locataire
La loi a institué au profit du
locataire un droit de préférence
en cas de vente d’un local à usage
commercial, industriel ou artisanal,
assorti de nombreuses exceptions.
Les parties peuvent toutefois
écarter cette disposition par une
clause du bail.
Limitation de la durée de la
garantie solidaire du cédant
du droit au bail- Information
du cédant
En cas de cession du droit au bail,
il est d’usage que le bail stipule
une solidarité du cédant avec le
cessionnaire au profit du bailleur et
ce, pendant toute la durée du bail,
voire lors de ses renouvellements
successifs.
Dorénavant, cette solidarité ne
pourra être mise en jeu que pendant
une période de 3 ans à compter de
la cession et le bailleur sera tenu
d’informer le cédant dès le premier
mois de loyer impayé.
Droit de préemption
des communes
En cas de préemption par la
commune, le bail demeure soumis
au régime des baux commerciaux et
le bailleur ne peut plus invoquer le
défaut d’exploitation pour mettre fin
au bail dans le délai de rétrocession.
Le délai de rétrocession du bail est
quant à lui porté de 2 ans à 3 ans en
cas de mise en location-gérance du
fonds par la Commune.
Une durée allongée pour
les baux dérogatoires
La durée maximale d’un bail
dérogatoire est portée de 2 à 3 ans.
Contentieux des loyers
La loi a étendu la compétence des
commissions départementales de
conciliation aux loyers révisés ainsi
qu’aux charges et travaux.
Sanction de l’illicéité
d’une clause
Les clauses illicites sont désormais
réputées non écrites et, en
conséquence, considérées comme
n’ayant jamais existées.
A savoir : Aucune prescription ne
court à l’égard d’une telle clause.
S’il est acquis que la rédaction
écrite d’un bail commercial
est impérative, force est de
constater que la complexité
sans cesse accrue des
dispositions le régissant rend
indispensable le recours à des
professionnels du droit.
03
CESSION DE LA MAJORITE
DES PARTS D’UNE SCI :
Jusqu’à présent, la cession de la majorité des parts
d’une Société Civile Immobilière (SCI) n’était pas soumise
au droit de préemption urbain (DPU) excepté dans les
communes ayant institué, par une délibération spéciale
et motivée du Conseil Municipal, un DPU renforcé.
La loi ALUR du 24 mars 2014,
entrée en vigueur le 27 mars 2014,
soumet désormais :
• les cessions de la majorité des
parts d’une SCI,
• les cessions de parts qui
auraient pour effet d’en rendre
majoritaire dans la SCI leur
acquéreur,
• les apports d’immeuble ou
de droits sociaux lorsqu’ils
constituent un apport en nature
au sein d’une SCI.
Au droit de préemption urbain,
dès lors que le patrimoine de la
SCI est constitué d’une « unité
foncière, bâtie ou non » et que
l’immeuble est situé dans une zone
de préemption.
A noter : Ne sont pas
soumises au DPU, les
cessions de parts dans les SCI
constituées exclusivement
entre parents et alliés
jusqu’au 4 e degré inclus.
Sont également soumis au DPU,
les mutations à titre gratuit
(donations, legs, mutations par
décès…) portant sur des immeubles
ou ensemble de droits sociaux
donnant vocation à l’attribution
en propriété ou en jouissance
d’un immeuble ou d’une partie
d’immeuble, bâti ou non bâti.
A noter : Sont exclues du DPU,
les mutations à titre gratuit
entre personnes ayant des
liens de parenté jusqu’au 6e
degré ou entre personnes
ayant des liens issus du
mariage ou d’un pacs.
En pratique, afin d’informer le
titulaire du droit de préemption
d’une telle opération, le
propriétaire ou son mandataire
(par exemple, son expertcomptable) doit, obligatoirement
et préalablement, adresser une
déclaration d’intention d’aliéner
(DIA) à la mairie de la commune où
se situe le bien. Cette déclaration
fait l’objet d’un formulaire cerfa
n°10072*02.
La DIA doit mentionner le prix
(excepté pour les mutations à
titre gratuit), les conditions de
l’aliénation, la description juridique
du bien, ainsi que l’identité de
l’acquéreur éventuel.
Pour toute opération concernée,
il est impératif d’interroger la
commune sur l’existence ou non
d’une zone de préemption et, le cas
échéant, d’établir la DIA à laquelle
la commune doit répondre dans
un délai de 2 mois à compter de sa
réception.
A savoir : L’absence de
réponse de la commune,
dans le délai de 2 mois à
compter de la réception
de la DIA, équivaut à une
renonciation à préempter.
Attention : Défaut de purge
du droit de préemption = nullité
de l’opération.
Sont également soumis au DPU,
les mutations à titre gratuit (donations,
legs, mutations par décès…) portant
sur des immeubles ou ensemble
de droits sociaux…
Le journal d’information de Cogep
04
Actualités
Le risque routier
professionnel :
un véritable enjeu
pour les entreprises
Le risque routier professionnel, dans les entreprises, on n’y pense pas toujours
assez, sauf que certains chiffres laissent pantois. Saviez-vous que les accidents
mortels routiers de trajet représentent environ 45 % des accidents mortels pris
en charge par la branche AT/MP1 (accident du travail-maladie professionnelle) ?
Le « risque routier professionnel »
recouvre en fait deux notions : celle
de risque routier de trajet et celle de
risque routier de mission2. Pour faire
simple, l’accident de trajet survient
pendant le trajet d’aller-retour entre
le lieu de travail et la résidence
principale ou secondaire du salarié
ou encore entre le lieu de travail et le
restaurant ou le lieu où le travailleur
prend habituellement ses repas.
L’accident de mission, quant à lui,
survient par le fait ou à l’occasion du
travail. Il a donc lieu à l’occasion d’un
déplacement nécessaire à l’exécution
du travail. Dans les deux cas, ces
accidents sont considérés comme
des accidents du travail.
Ce rappel fait, penchons-nous
maintenant sur les questions
(douloureuses) de mise en cause
de la responsabilité du salarié et de
l’employeur puis sur les obligations
de prévention qui pèsent sur
l’employeur.
Du côté du salarié, il est utile de
souligner que la responsabilité
pénale de celui-ci peut dans tous
les cas être engagée s’il commet,
par exemple, une infraction
au Code de la route. Le salarié
conducteur reste donc un titulaire
de permis de conduire comme un
autre, et un citoyen à part entière.
Le journal d’information de Cogep
Du côté de l’employeur, les choses
sont plus complexes car il faut
distinguer selon que l’accident est
un accident de trajet ou bien un
accident de mission.
S’il s’agit d’un accident de mission,
le chef d’entreprise peut voir sa
responsabilité civile et pénale
engagée dans de multiples
hypothèses : par exemple
lorsqu’il manque à son obligation
générale de sécurité en vertu des
dispositions des articles L.4121-1
et suivants du Code du travail
ou bien aussi lorsqu’il n’a pas
mis en œuvre certaines mesures
de prévention obligatoires (en
raison d’un défaut d’entretien du
véhicule, d’une charge de travail
trop importante induisant des
temps de pause trop courts ou des
trajets trop longs etc). En effet, le
risque routier professionnel doit
être intégré par l’employeur dans le
Document Unique d’Evaluation des
Risques Professionnels au même
titre que tous les autres risques
professionnels.
Qu’en est-il lorsque le salarié est
victime d’un accident de trajet ?
S’il est tout à fait vrai que le
Code du travail ne prévoit pas
d’obligation spécifique de prévenir
le risque routier de trajet, il serait
faux de penser qu’on peut se
contenter de cela. En effet, les
temps changent et la question de
la « mobilité domicile travail3 » en
toute sécurité devient un enjeu
de taille pour les employeurs.
Pourquoi ? Le poids social et
économique des accidents routiers
de trajet est énorme : notons en
effet que « le régime général de
la sécurité sociale comptabilise
chaque année plus de 350 accidents
mortels liés aux déplacements
domicile travail et près de 100 000
accidents avec arrêt de travail.
Les accidents routiers de trajet,
souvent graves et handicapants,
diminuent moins rapidement que
les accidents de la circulation en
général. » N’oublions pas non plus
qu’un employeur peut toujours être
reconnu responsable pénalement
si « aucune mesure de prévention
n’a été prise pour éviter un risque
flagrant d’accident de trajet en lien
avec le travail4 . »
05
La prévention du risque trajet
domicile-travail est-elle cependant
possible ? Oui. Le livre blanc pour
la prévention du risque routier de
trajet propose une liste d’actions
à l’usage des entreprises comme
intégrer des objectifs de sécurité
et de santé au travail dans le plan
de déplacement d’entreprise ou
aménager l’organisation du travail
pour réduire les déplacements et
les contraintes horaires (télétravail,
flexibilité des horaires) ; le même
livre blanc suggère d’aider les
salariés à mieux organiser leurs
trajets (formations à l’éco-conduite
ou à la conduite en sécurité d’un
deux-roues, information sur les
1 S elon la Caisse Nationale de l’Assurance Maladie
des travailleurs salariés, « Prévenir les accidents
routiers de trajet », texte adopté le 28 janvier
2004.
modes de transport collectifs
ou alternatifs (co-voiturage,
auto-partage) ; on peut aussi
promouvoir des plans de
déplacement interentreprises dans
les zones d’activité économique
ou encore se pencher sur le
risque d’accident lié aux horaires
atypiques (travail de nuit, journées
morcelées).
2 Articles L.411-1 et 2 du Code de la sécurité
sociale
3 S elon l’expression du Comité de pilotage pour
la prévention du risque routier professionnel,
Livre Blanc, Février 2012.
4 Livre blanc « Prévenir le risque trajet domiciletrajet », Février 2012, p. 4 et 10
Nombreuses donc sont les
réponses possibles aux risques de
diverses natures encourus par les
salariés et les employeurs.
Et vous, quelle sera votre
politique de prévention ?
La prévention du risque trajet domicile-travail
est-elle cependant possible ? Oui…
COGEP CPE FORMATION dispense des formations sur
la conduite en sécurité ou sur la conduite rationnelle.
Rendez-vous sur www.cogep-cpe-formation.fr pour plus d’informations.
Le journal d’information de Cogep
06
Actualités
Les clés d’un site
internet efficace
2014, c’est plus de 54 millions d’internautes, soit 83 % de la
population française. Un internaute français passe en moyenne
4h07 par jour sur internet (sources : blog du Modérateur.com).
Depuis une dizaine d’années
la plupart des entreprises
françaises ont compris l’intérêt
de posséder leur propre site
internet. Quel que soit le secteur
d’activité, commerçant, artisan
ou chef d’entreprise, être présent
sur internet au travers d’un site
vitrine ne peut qu’augmenter le
capital communication.
Pour information, selon le
baromètre d’Email Brokers,
plus de 8 entreprises sur 10
ayant fait faillite en France en
2013 n’étaient pas présentes sur
internet. Elles ne possédaient pas
de site et n’étaient pas présentes
sur les réseaux sociaux.
Ces exemples montrent à quel
point internet constitue un
facteur clé dans la dynamisation
et la pérennité d’un business.
Mais les attentes des internautes
en matière de sites ne cessent de
progresser.
Pour commencer, votre site
web doit répondre à toutes
les questions que vos clients
ou prospects peuvent se
poser. En effet, vous devez y
indiquer toutes les informations
importantes sur votre entreprise,
sur vos produits, sur vos prix, et
cela en temps réel. Cela implique
une mise à jour par vous-même
Le journal d’information de Cogep
de votre site. Le contenu du site
doit permettre de transmettre la
communication visuelle de votre
entreprise : charte graphique,
textes, images, photos, dessins,
vidéos, son… Bref votre identité
visuelle. Aujourd’hui grâce à
internet et par le biais d’un
site vitrine, vous entrez dans
une stratégie commerciale
qui vous permet de toucher
toute la France, voir le monde
entier. C’est aussi un regain de
crédibilité auprès de vos clients.
On ne peut plus être passif avec
son site internet, il faut sans
arrêt le mettre à jour, y apporter
des nouveautés pour répondre
aux attentes des internautes,
mais aussi pour stimuler les
navigateurs internet qui vont le
référencer.
L’autre point primordial pour
l’attrait de votre site réside dans
la stratégie de référencement.
On parle de référencement
naturel dans un premier temps.
Celui qui, par définition booste
l’apparition de votre site sur les
moteurs de recherche grâce à sa
composition : le titre des pages,
la description des pages (balise
méta description), le nom donné
aux images, le contenu texte de
votre site avec l’utilisation de
mots clés pertinents, soigner
les liens (internes, sortants et
entrants), tout ceci sans oublier
que même le sens de votre nom
de domaine est important.
Enfin dans le paysage français,
Google détient plus de 92 % des
parts de marché de la recherche
sur internet. Il faut donc soigner
son référencement auprès de ce
moteur. Notamment en créant
une page Google+ et en publiant
régulièrement du contenu
sur cette page. Google étant
propriétaire de ce réseau social, il
faut le prendre en considération ;
sans pour autant omettre les
autres réseaux sociaux. Il est
très important que l’on trouve
trace de votre entreprise ailleurs
que sur votre site. Vous pouvez
user d’envoi d’e-mailing, de
publicité en ligne. Mais il est aussi
possible d’acheter une stratégie
de référencement. Attention,
l’achat de mots-clés peut coûter
très cher, mais il est fondamental
N’oubliez pas, aujourd’hui les sites web
même non marchands cherchent avant
tout l’interaction avec l’utilisateur
07
dans le cadre d’un site marchand.
L’internet est un vaste outil
de communication. Le site
de l’entreprise peut et doit
être géré comme un outil de
communication, obéissant à
ses règles.
N’oubliez pas, aujourd’hui les
sites web même non marchands
cherchent avant tout l’interaction
avec l’utilisateur : demande de
contact, de conseil et de devis,
avis sur un service… le site web
n’est plus seulement une vitrine,
mais un agent commercial au
service de l’entreprise.
Afin de réajuster vos actions,
il existe un outil capital
Google Analytics. Il permet
régulièrement d’analyser le
trafic de votre site (nombre de
connexions, d’interactions, pages
visitées…)
En résumé
Avant de se lancer dans un projet, posez-vous les bonnes questions :
•Q
ui sont mes cibles : leurs attentes, leurs questions…
•Q
u’est-ce que j’attends de mon site : image recherchée, niveau de
visibilité, (mots clés) et types de comportements souhaités,
•Q
uel sera le rôle de mon site dans ma communication globale ?
Sans contenu de qualité et unique, votre site est une
coquille vide. Pensez : textes (articles, fiches conseils, guide…), vidéo
(produits, corporate, formations…), des images (création d’un
univers visuel autour de la marque), du son ; mais aussi des boutons
de partages (réseaux sociaux), une google maps (pour retrouver
l’entreprise sur une carte), un formulaire de contact.
Aussi l’ergonomie, la mobilité la lisibilité sont des facteurs clés.
Aujourd’hui un site doit être impérativement développé en mode
« responsive design » (les pages du site sont adaptées aux différents
formats d’écrans). Plus votre site sera simple, clair et facile à
l’utilisation en utilisant des codes couleurs, des typos lisibles, des
pictos et plus vous encouragerez l’internaute à naviguer sur votre site.
A noter : Pour des interfaces
dynamiques, des interactivités
et une compatibilité avec les
mobiles, votre site doit être
développé en HTML5 –CSS3.
Le journal d’information de Cogep
08
Actualités
Les brèves du MAG’
CICE : pas de rétrocession
aux fournisseurs : Il n’est pas
possible, dans le cadre de relations
commerciales, d’obtenir une
rétrocession du CICE en exigeant
une réduction de prix équivalente
au CICE auprès des fournisseurs.
Reconduction tacite
des contrats
Depuis la loi Hamon du
17/03/2014 et son décret
d’application du 17/09/2014, les
règles de tacite reconduction
des contrats ont été modifiées,
il est maintenant possible de
résilier les contrats d’assurances
multirisques habitation et
responsabilité civile automobile
à tout moment dès le terme de la
première année d’engagement.
« Chômage partiel » :
déclarations
dématérialisées
La demande de placement
des salariés en activité
partielle (nouvelle
dénomination du « chômage
partiel ») ainsi que la
demande de remboursement
correspondante doivent
être effectuées sur un site
internet dédié pour toute
nouvelle demande à compter
du 1er octobre 2014.
Pour y accéder, il convient
d’aller sur le site : servicepublic.fr, « professionnels »,
« ressources humaines ».
Autorisation d’absence
pour assister aux
examens prénataux
Depuis la loi du 04/08/2014,
le mari de la femme enceinte,
ou son conjoint lié par un
PACS ou vivant maritalement,
bénéficie d’une autorisation
d’absence rémunérée pour
assister jusqu’à 3 des examens
médicaux obligatoires
prénataux.
Crédit d’impôt travaux de
rénovation énergétique
Dans le cadre de la loi de finances
pour 2015, il est prévu qu’à
compter du 1er septembre 2014,
ces travaux donneraient droit à
un crédit d’impôt de 30 % (dans
la limite de 16 000 € de travaux
pour un couple).
Congé évènement familial pour
conclusion d’un PACS
Dorénavant, comme pour le mariage,
le salarié qui conclut un PACS, bénéficie
d’un congé exceptionnel minimal
de 4 jours pour évènement familial
(ce nombre de jours peut être plus
important en fonction des dispositions
de la convention collective).
Absence d’avis CFE
La plupart des entreprises
ne reçoivent plus, sous
format papier, d’avis
d’imposition à la CFE qui est
payable au 15/12/2014, mais
elles doivent le télécharger
sur le site www.impôts.
gouv.fr » dans la rubrique
« consulter le compte
fiscal » et « accès par impôt,
contribution économique
territoriale, cotisation
foncière des entreprises ».
Il n’est plus possible de
payer par chèque, mais il
convient d’opter pour le
prélèvement à l’échéance
ou le télérèglement (mais
cette dernière modalité
nécessite qu’elle soit
effectuée chaque année).
Si vous n’êtes pas inscrit
sur le site « impôts.gouv »,
il faut le faire dès que
possible.
NB : seules les entreprises
individuelles ayant un
chiffre d’affaire inférieur à
80 000 € recevront l’avis
« papier » en 2014 , mais
pour autant elles devront
payer par prélèvement ou
télérèglement.
Contribution sociale de
solidarité des sociétés
(C3S), erratum
Dans les brèves du MAG’ de
septembre, il était précisé
l’instauration d’un abattement
de 3 250 000 € sur le chiffre
d’affaires 2015 soumis à
contribution payable en 2016.
Après précision, il s’avère que
cet abattement s’appliquera dès
le chiffre d’affaires 2014 qui est
à déclarer en 2015. Ainsi, dès
le 15 mai 2015, de nombreuses
sociétés n’en seront plus
redevables.
Pour plus d’informations sur ces dispositions, consultez votre expert-comptable COGEP
Le journal d’information de Cogep
Les informations contenues dans ce document sont à jour au 10/11/2014
Réalisation : COGEP • Impression : Imprimerie Rapide - Vierzon