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Jeudi 1" novembre 1928
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M° W.
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(2t
Le Numéro
Anmêm).
Cent.
Organe de Concentration
H E B D O M A D A - I ï i B
ABONHBMKNT3
—
3PQ3L.ITÏQXJB,
Finistère et départements limitrophes,
Autres départe« ®ltl e e e e e a e e t e e e e a e
ljitr21J|#r e e e e e e e e e c e e . • • • • • • • • • •
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MEDITER
TOLERANCE ET INTOLERANCE
*AA/V\/WW^/W\AAA/W
Ils vont bien, nos fascistes, royalistes
et cléricaux.
A Pons, l'autre jour, les royalistes
exécutaient un coup de main, parvenaient à mutiler le buste de Combes et
usaient des pires violences vis à vis de
leurs adversaires et des agents de l'autorité,
EQ Alsace, le député français Grumbach est molesté par les autonomistes,
•parce qu'il incarne le sentiment national et qu'il appartient à la « bande des
Français. »
••
^ A l l I T I l ^ ^ n B
s
.
MORALE
- A . G ^ I O O I - . E ^
Cela se passait au 17* et au 18* siècles.
Moins de cent ans après, Mgr Dupanloup
donnait sa démission d'académicien le
jour de l'entrée de Littré à l'Académie.
L'intolérance commençait déjà à faire
des siennes.
A voir ce qui se passe à Pons et eni
Alsace aux applaudissements d'un cler
gé plus politique que religieux, nous
apercevons que si on a fait du chemin
et du progrès depuis, ce n'est pas préci
sèment en marchant vers les idées de
tolérance et de liberté.
Toute la question est de «avoir si la
tolérance est due aux intolérants et s'il
n'appartient pas au gouvernement de
prendre comme un simple particulier
des mesures de légitime défense contre
les perturbateurs.
Je me oouviens d'une époque où, il y
a cinquante ans, les candidats républi<
oains, Arnoult, Hémon, Le Breton, Mor
van, Rousseau, de Pompéry et tant
d'autres, inscrivaient sur leurs affiches
électorales, ces mots symboliques
Candidat de l'ordre et de la paix.
Il faut qu'on sache bien que si l'ordre
est aujourd'hui compromis, il l'est par
des conservateurs devenus les pires des
révolutionnaires.
Georges LB BAIL.
Si le gouvernement de M. Poincaré
ne met ordre à ce fâcheux état d'esprit,
et à ce déchaînement des passions, c'en
est fait de la paix publique menacée à
la fois par les cléricaux et par les révolutionnaires communistes.
En Alsace, les cléricaux ameutés par
l'abbé Haegy et les communistes, ne
font qu'un seul et même parti se passant l'un à l'autre le séné clérical et la
rhubarde communiste. Ils sont exacte•ment comme e . . et chemise.
C'est en vain qu'un évèque patriote,
Mgr Ruch, tente de ramener son clergé
à la raison.
Le journal le Ttmps, d'opinion modérée, constate lui-même, dans cette
'note de ton pessimiste que l'autorité et
la raison n'ont plus aucune prise sur
les autonomistes déchaînés :
Républicains ! Abommmx-voum
au
« Qu'on veuille done bien te rendre
enfin eompte de la eltuation réelle :
l'Bvéque de Slratbourg ne pouéde plue •t fmitmm mbommmr vos» mmeim.
aucune influence tur le clergé en Aleaee
et le \atiean non plue. »
Les gens d'ordio et les bons français
L a
en Alsace sont les républicains, les radicaux et les socialistes.
Us ont été dans les élections du
Conseil général battus à plate couture
par les autonomistes et les communistes.
La loi sur les habitations à bon mar.
••
ché n'intéresse pas que les urbains. Tous
C'est la réponse do ces Messieurs à la les Français, ruraux et citadins, sont
politique d'apaisement de M. Poincaré: appelés à en profiter; aussi avons-nous
qui me semble avoir définitivement fait accueilli avec une grande satisfaction les
-faillite.
déclarations de M. Loucheur, ministre du
Que pensent de cette situation nos Travail, de la Prévoyance et des Assuévêques français qui doivent pourtant rances sociales,l'autre jour, à Villeneuve,
avoir une opinion là dessus ?
qui proclamait que l'alliance du capital
et
du travail était sa grande préoccupa• •
tion
car, expliquait-il, cette entente est
Oa fait une guerre sans merci aux
la
base
de la prospérité du pays.
républicains qui répondent par la parole
Et,
sur
le terrain de l'habitation réet par la plume aux provocations des
servée aussi bien au travailleur des
cléricaox.
S'il n'y avait que des catholiques champs qu'à l'ouvrier des villes, il
épris de religion et de tolérance tout sjoutait :
« D'ici à quelques jours,, nous ferons
serait poar le mieux dans le meilleur des
paraître les commentaires de la loi. Je
mondes.
I! y a des anti-cléricaux parce qu'il y ne citerai qu'un chiffre : un père de famille de quatre enfants ou mutilé du
a des clérioaux.
Nous n'avons pas à nous poser à ce travail de 60 0/0 recevra de l'Etat une
sujet la solution de l'angoissant problè- somme de 7.500 francs qui lui sera déme de savoir si c'est la poule qui vient finitivement attribuée pour lui permettre
de l'œuf ou l'oeuf de la poulo ; si la soit d'édifier sa maison. Le complément dea
a précédé la beuverie ou la beuverie, la sommes nécessaires à cette construction
lui sera avancé dans des condition«
soit.
Renan, le doux apôtre, admet qu'on telles que, sans payer pendant un cerdoit être résolument anticlérioal, « si tain nombre d'années plus que le prix
l'on doit entendre par cléricalisme la normal d'un loyer, il sera immédiatetendance à mêler les choses de la foi. ment propriétaire de sa maison de faavec les intérêts du monde, la mainmise mille.
des clergés enr 1M consciences, l'enrô« La loi entrera en,plein fonctionnelement des esprits religieux dans des ment dée le début de novembre. Tout
organisations de combat, la confusion let réglemente et déerete eont en comt
du spirituel et dn temporel, »
de préparation, il n'y aura aucun reConcluone que si le clergé s'abstenait tard pour ton application. Et vous
de faire de la politique il n'aurait pas comprenez bien qu'il ne e>git, Jà que
d'un premier effort et qu'en 1« réalisant
un ennemi.
<
nous ne faisons que commencer l'œuvre
l'en étais là de mes réfisxions améres sociale que le gouvernement à conçue ».
sur lo présent qusni, dans le calme du
Or, cette œuvre sociale peut persoir, l'autre jour, avant de me coucher, mettre bien des réalisations.
j'interrogeai me* fidèles amis, les livres
Aidé par cette loi, profitant d'autre
ae ma bibliothèque.
part du Crédit agricole, tout père de
. J'y lus que ce lut un abbé, un jésuite, famille, ou tout combattant marié, peut
qui, recevant Duois A l'Académie fran- créer une petite ferme,
çaise, fit l'éloge de Voltaire à qui Ducia
Au prix de la vente des produits de
succédait.
la terre, deux travailleurs, le mari et la
J'y lus encore un magnifique éloge de femme, ay*.nt, pour débuter, une petite
Luther par Boisaet dans son Histoire maison aveo une étableet une oabane à
tes sariêtions.
porcs« on« basse-cour «t de deux * six
Journal l e Citoyen
hectares de terre en location, peuvent
parfaitement vivre.
Vie saine de travail ininterrompu mais
différent chaque jour, qui permet au
cultivateur de joindre facilement les
deux bouts ensemble s'il travaille sérieusement.
Certes, les locations, les engrais, la
main-d'œuvre pour ce que l'on ne peut
faire soi-même, sont très chers mais on
peut s'y retrouver.
Et nous verrions avec joie la popula-,
tioa agricole redevenir plus nombreuse.
Nous serions heureux que les Français
attachés aux champs redeviennent au
chiffre de 66 •/„ du nombre total des
citoyens et citoyennes.
Le résultat en serait fameux.
Avant dix ans, tout serait équilibré :
la valeur libératoire du franc redeviendrait normale et la situation économique
du pays serait la plus belle du globe.
Espérons que le plus possible de nos
concitoyens sauront se servir de la loi
et pour le bien général ramèneront dans
les départements délaissés la maind'oéuvre qui manque. Ne perdons pas
de vue que plus d'un million d'hectares
sont, en 1938, cultivés en moins, en blé,
qu'en 1914. C'est un amoindrissement
considérable de la superficie des emblavures d'avant-guerre.
Camelots du Roy forcèrent, par la ruse,
le barrage de police, et l'un d'eux muti
la le buste d'un coup de marteau.
Au cours de la bagarre qui s'ensuivit,
un camelot fut tué par un garde républicain et un autre blessé.
Trente-cinq manifestants réactionnaires furent arrêté. Six d'entre eux ont
été écroués.
A l'issue du banqùet qui suivit la
cérémonie et qui groupa 2.000 convives,
M. Herriot, accompagné d'une foule
imposante, alla ealuer le monument
mutilé.
— M. Poincaré a prononcé un important discours politique dimanche, à
Caëu, à un banquet qui lui était offert
par les républicains du Calvados.
Le Prérident du Conseil a exposé son
programme pour la réalisation duquel il
a demandé < quatre années encore de
sagesse .financière ». Il appartient aux
Chambres, conclut-il, de continuer à
prouver qu'une république parlementaire doit préférer les faits aux paroles, les,
résultats aux promesses et qu'elle est
capable, en matière économique et sociale, de longe desseine rationnellement
préparés.
.
A ÊMOMIES
i
Aaaoaces judiciaires et diverses (4* page) . ; . . . .
—
réclames (8* page)
la ugae
1t. 99
It.IS
Prise à forfait pour les Annonces répétées et traités de publicité
Annonces payables d'avance
Les Annonces doivent être adressées, au plus tard, le Mardi soir.
L'Emigration rurale et le déplacement
des industries vers la campagne
WWWMWWVW
Treize centa membres de l'enseignement primaire ont pris part à un concours qui avait pour objet de traiter
pratiquement le sujet suivant : « Comment, par vetre enseignement et par
l'autorité dont vous jouissez auprès des
populations au milieu desquelles vous
vivez, pouvez-vous contribuer à enrayer
l'exode rural ? »
Et, M. A. Fauchère, dont je suis chaque semaine, avec intérêt, les articles
dans le Petit Journal Agricole, nous
parle du machinisme qui, en décuplant,
en centuplant le rendement du travail
des ouvriers de la terre, diminue, dans
des proportions à peu prés correspondantes, le nombre des travailleurs nécessaires à la culture de la terre et les
rejette forcément vers les villes.
D'autre part, ajoute-t-il, « la civilisation moderne, ayant pour conséquence
un développement sans cesse accru de
l'industrie, oriente forcément une partie
de plus en plus considérable de l'humanité vers l'usine. »
Ce phénomène s'accentuera de plus
en plus dans l'avenir.
Et alors, cherchant le remède, il
conclut ainsi : a Pourquoi l'Etat n'interviendrait-il pas pour exiger que, dans
tous les cas où la chose est possible, les
industries soient refoulées vers les campagnes ! On, arrieerait ainei à maintenir
plut grand le nombre det ruraux, et
c'est là, du point de vue politique, ce
qui importe, car on peut être rural tant
être forcément employé i la terre. »
• Un mieux-être matériel et on grand
bien-être moral en résulteraient.
Non seulement nous ne verrions plus
ce triste spectacle de nos bretone condamnés à l'exode définitif, et devenus
les a divroet », les émigrés, mais beaucoup rejoindraient le sol natal.
Mon fils Georges écrivait à ce sujet,
en 1913, à la fin de sa thèse :
« Qu'ils reviennent ! Qu'ils prennent,
un soir, à la gare Montparnasse l'un
des trains qui partent vers la Bretagne,
et, quand la nuit sera passée, quand
les grandes villes seront lointaines,
lorsque la locomotive glissera, légère,
sur les rails, à travers la campagne bretonne, quand le petit jour poindra, ils
verront soudain apparaître, à leurs yeux
émerveillés, la Terre maternelle, enveloppée encore dans le brouillard bleu
des aurores printanières, la Terre fertile, la Terre indulgente et oublieuse
de leurs abandons qui tendra ses fiança
féconds et riches vers l'effort de leurs
bras. »
— On mande de Tokio qu'un incen.
die, que l'on croit dû à la malveillance,
à détruit 700 maisons et occasionné
quatre morts dans le port de Wakkanaï,
Dans sa thèse de 1925, Albert Le Bail,
au nord de l'Ile de Hogkaïde.
a traité le même sujet et abouti à la
— Quatre enfanta ont été trouvés
même conclusion, dans les dernières
pendus dans une maison de paysans, à
lignes qu'il consacre au problème de
Zarzecke (Lithuanie).
l'émigration finistérienne :
La rumeur publique accuse le fils aîné,
On sait que le 25* Congrès national
« Que ceux qui sont partis reviennent
âgé
de 14 ans, d'avoir pendu ses trois
du parti républicain, radical et radicalà
la terre maternelle ! Que les jeunes,
socialiste se tiendra à Angers, samedi, sœurs et de s'être ensuite pendu luique
ceux dont la juvénile impatience
même.
dimanche, lundi et mardi proobains.
rêve d'horizons nouveaux et de villes
Le banquet du Congrès aura lieu
— Le dirigeable a Comte Zeppelin »
inconnues entendent chanter à leurs
samedi 3 novembre, à 20 heures, dans qui a fait la traversée Allemagne-Etatsoreilles la voix d'un grand breton,
la salle des Pas-Perdus du Palais de Unis a repris son vol vers l'Allemagne
•
Brizeux, qui fut ua déraciné lui-même :
Justice de la ville.
où il doit atterrir aux environs de Berlin.
• •
Oh I ne quittez jamais, c'est moi qmi voie
A la suite des grands problèmes de
J'applaudis nettement à cette idée du
[le dis,
politique générale inscrit» à l'ordre du
déplacement
dee
industries
oert
let
Le
devant
de
la
porte
où
l'on
jouait
jadis ;
jour, ce congrès aura une importance M. Georges Le Bail,
eampagnee.
Oh I ne quittez jamaia le devant de la porte,
déoisive.
candidat au Sénat L'idée n'est pas nouvelle, et Vander- Moarez dans la maison où votre mère est
Presque tous les départements de
[morte.
velde, dans son livre si suggestif sur
France y seront représentés. Les ComiGeorges
LE
BAIL.
Les ccaseillers ffefraax républicains et l'exode rural et le retour aux champs,
tés et la Fédération du Finistère enver- radicata se scat rénal* pendant !a der- consacre un chapitre à la défense de
ront plusieurs délégués au Congrès.
nière session et ont décidé unanimement cette idée.
FAITES LIRE LE
toltrlr à M. Georges Le Ball la candida
• •
tore » la prochaine élection sénatoriale, en Mes deux fils, Gsorges et Albert Le
remplacement du regretté M. Théodore Bail, ont, l'un et l'autre, traité la quesJ V U e i i e s
Le Uars.
tion, le premier dans sa thèse do doctode la
M. Georges Le BsU, qui, de tous cités, rat sur lEmigration rurale, et, le second,
était sollicité de se présenter, a accepté. dans Le Finittère Agricole.
Cesi à loi qu'Incombera donc fhonneur L'Etat devrait, par une propagande
du Finistère
— Ua grave acoident de chemin de de porter dans la lutte le drapeau de la intelligente, et, au besoin par des tubVoici un résumé des principales quesfer s'est produit dans la nuit de jeudi à République qu'il détend depuis plus de cin-ventiont, favoriser l'établissement d'invendredi, vers 2 heures, à la station de quante ans dans le département du Finis- dustries dans nos régions bretonnes tions qui ont été traitées au cours de la
surpeuplées où une main-d'œuvre abon- dernière session du Conseil général qui
Recca, située à 8 kilomètres de Slatina. tire.
dante demeure inutilisée et est fatale- s'est terminée vendredi soir 26 octobre.
Le « simplon express », venant de Bument condamnée à l'émigration.
carest, est entré en collision avec un
Let centimes communaux. — Le ConElection législative
Tantôt le mari seul part pour la ville, seil adopte à 80 le maximum de centirapide venant de Sinia.
laissant derrière lui sa femme et ses mes communaux extraordinaires pour
Le choc fut terrible. Trente quatre
Nord
enfants, et, tantât aussi, la famille 1929. Ce maximum s'applique aux dévoyageurs ont été tués et une cinquanUne élection législative a eu lieu diémigré sans esprit de retour.
penses extraordinaires d'utilité commutaine blessés.
manche dans la 2* circonscription de
Que deviennent ces déracinés dans nale et aux insuffisances de revenus
— Le parti républicain socialiste et Dunkerque. En voici les résultats :
ces villes qu'on a appelées les gouffres afférents aux dépenses ordinaires. Les
Inscrits, 29.358; Votants, 21.747.
socialiste français vient de tenir son
cinq centimes ordinaires et les divers
de l'espèce humaine ?
Ont obtenu :
congrès annuel à Nevers, sous la présiLe mari mène le plus souvent à l'usine centimes spéciaux restent en dehors du
dence de M. Frédéric Brunet, député de MM. Vincent, union nat„.. 8.700 voix
une vie urbaine funeste à la santé, tan- maximum.
la Seine.
Valentín, s . f . i . o , . , , . . 7.603 —
dis que, si l'industrie qui procure le pain
La chaire de langue celtique de
Barra communiste.... 2.864 —
Il s'est prononcé énergiquement conquotidien était Installée dans le cadre Rennes. — Le recteur de l'Académie
tre l'adoption des articles 70 «t 71 de la
Théry, rép. rad
.... 2.579 — rural, le travailleur trouverait, à la sortio
de Rennes demande au département
loi de finances.
Ballottage.
de l'usine, l'atmosphère saine et répa- de porter de 1.000 à 3.000 fr. la subvenIl s'agissait de remplacer M. Félix ratrice du psys natal, ri favorable à le
M. Edouard Henriot, ministre de
tion annuelle allouée pour la chaire de
Coquèlle,
républicain, décédé.
l'Instruction publique, a inauguré divie morale et à la santé.
langue celtique. La Commission remanche à Pons, dans la Charente•
pousse cette demande, le Conseil géné• •
Inférieure, le monument élevé à la
ral
aussi.
EXAMENS
Il faut ajouter que la campagne aumémoire de M. Emile Combes.
nr
! P°
lea l e a t H e e s pabllgac»
Le bail de l'ancien grand séminaire
jourd'hui s'urbanise. Elle est transforBans le grand disoours qu'il a proest
renouvelé à l'autorité militaire, —
nenoé, à cette occasion, M. Henriot a _ Contrôleur stagiaire des douanes es mée depuis 20 ans, Les bourgs connaisLe
ministre de la guerre a fait savoir,
glorifié, en termes éloquents, l'œuvre France et en Algérie. — Date i 7 jan- sent de plus en plus les distractions de
.par
un télégramme adressé à l'autorité
la
ville,
et,
les
moyens
de
communicaéminemment laïque de celui qu'on vier 1920; délai d'inscription : 7 novembre;
préfectorale, qu'il était décidé à mainàgei
18
à
25
ans;
traitement
de
début:
tion,
qui
abondent,
permettent
d'aller
appelait familièrement de son vivant 9000 francs plus indemnités. Baccalauréat
chercher un moment, à la ville, la révé- tenir à Quimper deux bataillons et
le « Petit Père ».
exigé ou diplôme d'une école de commerce
lation et le réconfort des représenta- l'état-major du 118» infanterie, à conAprès s'être assooiés à l'hommage reconnue par l'Etat.
Rédacteur au Ministère des Finances. — tions, des spectacles, des séances de dition que l'ancien grand séminaire
rendu à la mémoire de l'homme d'Etat,
cinéma et des matches, encore inconnus continuât d'êtrç affecté à l'usage de
M. Cuminal a fait l'historique des lois Concours ouvert en novembre 1028 ; Age :
20 à 30 ans, plus services de guerre ; traite- à la campagne prochaine et qui don- caserne.
de séparation et M. Daladier, l'aotif ment de début s 10.000 francs, plus indemnent un aliment à la curiosité ou à la
L'assemblée départementale décide
président aotuel du parti radical-socia- nités. Baccalauréat exigé.
gaieté,
de
renouveler, en conséquence, pour
liste, a exposé la situation créée par
une
nouvelle période de 9 ans, le bail
•
•
'incorporation des articles 70 et 71 à
passé
avec l'autorité militaire, sous réCe
déplacement
des
industries
vers
la loi de finances.
* m
BOfl * * T
les campagnes doit devenir la grande , aerve que, pendant ce temps, les deux
li«» An <!• 1« cérémonie a été troublée
Sauf en cas de force majeure, le laie préoccupation du Gouvernement et dfs bataillons du 118* soient maintenus 4
par «m stupide «t tragique incident. D n d'action ne donne è gagner qu'au lato. Chambres.
| Quimper.
Le Coofrès national do Parti
républicain ndieal-sôcialisto-
Journal l e Citoyen
Semaine
CONSEIL GÉNÉRAL
LE
A lu Comminion
départementale.—
M. Bourgot, devenu dépoté, ne pouvant
plus /air» partie de la Commission départementale, il faut pourvoir à son
Mmalacom^nt. M. le docteur Mazé est, à
est effet, désigné par l'Assemblée. Les
autres n o m b r e s : MM. Le Guern, de
Coatpont, Tanguy, Jaonen, de l'Hôpital,
Le Coz, se voient renouveler leur m a n d a t .
V e r s l'éltcMon i < n * f o r l i l t
Le candidat de la réaction
Il a été question pendant une grande
semaine do la candidature de M. Inizan.
Les démocrates y songeaient beaucoup, n o n pas qu'ils aient pour M. IniFoire» nouvelle», — Le Conseil génézan un amour immodéré, mais ils penral décide la création de deux foires
saient faire élire à sa plaeo M. Balanant.
annuel'e.i, qui se tiendraient près de ta
Le gra-id électeur finistérien, Mgr
gare à Quéménéven, le lundi de la Penl'Evôque, puisqu'il faut l'appeler par
tecôte et le dernier lundi de novembre.
son nom, ne tenait pas à ressusciter
Des foires à chevaux se tiendront à
M. Balanant.
Pont-l'Abbé le deuxième jeudi de chaAlors, qui choisir !
cun doa mois d'octobre, décembre, féM. Hénaff? Ou a trouvé qu'il manvrier et avril.
quait de prestige, et que, battu déjà par
Courtes de chevaux, — Un crédit de M. Le Mars, il pourrait l'être encore
11.850 fr. représentant le total des sub- par un républicain.
ventions dont ont bénéficié les sociétés
Alors on a songé à . „ devinez qui ? Eh
hippiques en 1928 est accordé : Sociétés bien ! je ne vous le dirai pas. Un nom
dee courses de : Morlaix, 3.000 fr. ; Saint- voltige sur les lèvres quimpéroises,
Pol-de-Léon, 750 f ï . ; La Martyre, doux, succulent, praliné.
1000 fr. ; Plouescat, 500 fr. ; LandiviM. de Guébriand l'a inventé, et Monsiau, 1250 fr. ; Guerlesquin, 300 fr. ; seigneur, ravi, a dit Amen,
Quimper, 2.500 fr. ; Carhaix, 1250 fr. ;
La suite au prochain numéro.
Quimperlé, 500 fr. ; PonM'Abbé, 800 fr.
Saint-Laurent-Croson,—
Une fois de
plus, le Conseil général ajourne la question d'érection de la section de SaintLaurent en commune distincte de celle
de Crozoa.
B I B L I O G R A P H I E
Les forces historiques de la France
CITOTE»
La malade est morte il y a quelques jours.
Voilà les faits dans toute leur brutalité.
Quand on a nne cornette sur la téte, quand
on est soutenu pur le clergé et des bonnes
âmes, on peut tout oser.
C'est ainsi qu'on lutte contre l'Ecole
laïque. C'est ainsi que l'école dn bon Dieu
se remplit an détriment de l'école dn diable.
Nous pensons qu'il vaut cent fois mieux
être avec le diable.
Ce n'est que par la terrenr que régnent
les cléricanx et que prospèrent les écoles
libres.
Amis, rendez à cette conragense mère de
famille les 50 francs que va lui refuser une
bonne &me. Le Comité a adressé un secours immédiat. Notre trésorier, Guéguen
(Le Citoyen, à Quimper) et Drapier, à
Dirinon, transmettront les dons, et, en cas
de reliquat, le destineront anx Arbres de
Noël laïques.
Le Comité.
t Le Bal de l'Armlatloe.— Cette belle
réunion, depuis sa création, a trouvé la
L'Union mutualiste dn Finistère a tenu, faveur la pins grande auprès dn public
dimanche dernier, à Quimper, nne réunion, quimpérois.
Cette année, le Comité directeur de l'Asqui a groupé plus de 200 délégués dos sociétés mutuelles, venus des différents coins du sociation des Officiers de réserve de Cornouaille, soucieux de commémorer avec le
départoment.
Les décisions prises par l'assemblée gé- plus grand éclat le 10» anniversaire de la
nérale sont appelées à avoir une grande date à jamais glorieuse du 11 novembre
répercussion en ce qui concerne l'ap- 1918, déploiera tous ses efforts en vue de
plication de la loi des assurances sociales, faire mieux encore que les années précédentes. La salle d'Odet-Palace recevra sa
par la mutualité dans le Finistère.
B îviron la moitié des mutualistes présents décoration des grands jours ot tout sera mis
ont pris part, ensuite, au déjeuner amical en œuvre pour que chacun conserve la pins
agréable souvenir de cette réunion que toas
servi au restaurant Nédellec.
Le déjeuner était pincé sous la présidence se plaisant à reconnaître comme une des
d'honnenr de M. Rischmann, préfet do pins brillantes de l'année.
Les danses anciennes et nouvelles se
Finistère, qui, retenu ailleurs, avait délégué
pour le représenter M. Petitjean, secrétaire succéderont sans interruption grâce an
général récemment nommé sous-préfet de concours de deux orchestres réputés, dont
la direction et la composition seront confiées
Saint-Malo.
M. le sénateur Fenoux, président d'hon- à MM. Contant et Courteboeaf, les maéstros
neur de l'Union, et M. Ménez, adjoint au si appréciés.
Le prix d'entrée a été fixé comme suit :
maire de Quimper, y assistaient également.
messieurs, 12 fr. ; dames, 10 fr.
Afin d'éviter l'encombrement à l'entrée,
CONSEILS D'ARRONDISSEMENT
les
cartes seront mises en vente chez les
Les Conseils d'arrondissement tiendront
personnes ci-après désignées : Mlle Mérop,
leur seconde séance annuelle samedi prolibrairie, rue Saint-François ; M. Chabay,
chain 8 novembre.
pharmacien, rue Saint-François ; chapellerie Mengny, 6, rue du Parc, et an Café de
Bretagne.
Nouvelles Locales
QUIMPER
NOUVELLES DÉPARTEMENTALES
Comité de Défense Laïque do Finistère
Pèlerinage aux tombas^ — Les médaillés militaires sont priés de se joindre an
drapeau do leur société pour le pèlerinage
organisé par le Souvenir Français au cimetière Saint-Marc. Ils devront être porteurs
de leurs insignes et décorations.
Réunion devant l'H6tel-de-ville, demain
jeudi 1« novembre, à 13 h. 30.
— Les membres des sociétés patriotiques
sont instamment priés de prendre part an
pèlerinage anx tombas, organisé pat la
société « Le Souvenir Français ».
UNION MUTUALISTE DU FINISTÈRE
Pierre de Pressac, disciple du grand géographe Jean Bronhes de l'Institut, professeur an collège de France, vient de publier,
chez Hachette, « les forces historiques de
la France ».
Il faut lire cola : cette onqaôte de géograNotre réseau routier. — M. Guillephie
politique par départements tient compte
mot, président de la commission des
((
de
séculaires connexions entre le sol et
travaux publics, présente un rapport
l'activité humaine » ; elle montre « à quelles
d'une particulière importance, relatif à
difficultés se heurte en France la constitul'amélioration dn réseau routier.
tion de grands partis classés sous deux ou
Les conclusions de ce rapport sont trois étiquettes simplistes » ; elle souligne
enfin en marge du scrutin d'arrondissement
adoptées.
Le programme ainsi adopté comporte: réappliqué, « les conséquences très discuta'
le relèvement superficiel des chaussées ; blés du décret-loi dn 10 septembre 1926,
les rectifications et améliorations diver- supprimant d'un seul coup cent six arron
dissements.
ses ; la réfection des chemins soumis à
Bref, le livre de Pierre de Pressac, à base
uno circulation intense ; l'acquisition
de psychologie sociale, donne une idée fort
de matériel de goudronnage et de cons.
nette — inévitablement systématisée par en
truction de citernes ; la construction droits — de la structure politique qui est
Avla. — Nous prions les personnes qui
d ' u n nouveau garage à la carrière do la nôtre.
ont des communiqués à insérer dans le
P e n n a r g u e r , etc...
Nous n'irons pas dans le détail, mais de Citoyen de vouloir bien les remettre direc'
tement à nos bureaux, 21, rue du Sallé.
Les vœux et les articles 70 et 71.— toute évidence, M. Pierre de Pressac sait dans la journée du mardi de chaque
Il est ensuite donné lecture d'ionom beaucoup de choses : de forces religieuses, semaine.
_____________
brtbles vœux. L ' u n d'eux, où il eut intellectuelles et morales, — des organisaquestion des deux fameox articles 70 et tions d'intérêts matériels, — de la presse
régionale, enfin, il n'ignore rien et s'il ne
71, incorporés à la loi de finances,
retient pas tout, on peut convenir qu'il met
Eteetlan an Conseil municipal
donne lieu à un débat assez animé.
au moins l'accent sur l'essentiel.
Ce vœu est présenté par MM. Massa
La liste républicaine est élue
Nos brèves notes qui ne sauraient préger ot Mssson qui demandent la disjonc tendre an titre d'analyse do cette œuvre,
Voici les résultats de l'élection municition des deux articles.
curieuse et suggestive, donneront, sans pale complémentaire de dimanche dernier :
La discussion devenant de plus en donte, le désir de la lire, de la pénétrer et
Inscrits, 3.841 ; votants, 2 383 ; bulletins
plus vive, M. le Préfet est amené, fina- de la méditer à d'aucuns I Ceux-là ne le blancs ou nuls, 259; suffrages exprimés,
S. 124; majorité absolue, 1.063.
lement, à poser la question préalable, regretteront point.
Georges MENNE.
Ont obtenu :
qui est adoptée.
Liste républicaine. — MM. Marzin,
Le vœu est donc repoussé.
Zootechnie générale
greffier en chef dn tribunal civil, 1.147 voix,
Pour le personnel des chemins de fer
Quatrième édition revue et augmentée élu', Le Blanc, sculpteur, 1,130 voix, élu ;
départementaux.
— L'assemblée vote par P. Dechambre, professeur de Zootech- Lefèvre, commerçant, 1.122 voix, élu.
un crédit de 160.000 fr. et un autre nie à l'Ecole nationale d'agriculture de GriListe socialiste S. F. IO. — MM. Caicrédit de 200.000 fr. pour l'amélioration gnon et à l'école vétérinaire d'Alfort.
not, commerçant, 525 voix ; Guillermou,
Le volume cartonné (19 x 12) do 600 économe de l'école normale, 521 voix ;
du sort du personnel des chemins de fer
pages, est en vente à la Librairie des Le Roux, comptable, 486 voix.
départ&rnentaux.
Sciences Agricoles, 11, rue de Mézièrea,
Liste radicale-socialiste
dissidente. —
Le rail et l'automobile.
La com
Paris (6*), au prix de 33 francs, franco, 35 MM. Fertil, ancien débitant, 229 voix ;
mi«3ion des Travaux publics propose francs.
Layec, professeur adjoint an Lycée, 226
d'organiser un réseau automobile qui,
Cet ouvrsge, depuis longtemps classique, voix ; Féchant, typographe, 215 voix.
dans cartain cas, remplacera la voie de l'éminont professeur était épnisé depuis
Liste communiste. — MM. Marty, 159
feriée départementale. Cependant, com
deux ans et toutes les personnes qui s'inté- voix; Doriot, 153 voix; Le Reste,53 voix.
Divers, 37.
mo elle estime qu'il s'agit là d'une ressent à la zootechnie réclamaient une
• •
question d'importance qu'on n e peut nouvelle édition.
Il
n'est
pas
besoin
de
dire
le
grand
intéOn sait qne le parti radical-socialiste, qni,
examiner et juger qu'avoc le plus grand
Eoin, elle propose de constituer une rêt que présente cotte étude, faite comme fidèle à sa tactique de l'union à trois, seule
toutes celles de M. Dechambre, avec le capable d'assurer la victoire de nos idées
commission qui sera chargée de faire
plus grand soin. Il suffii de dire qu'il s'agit
connaître ses désirs à la prochaine ses. aujourd'hui de la 4« édition et que les exem- dans une région où nos adversaires sont
unis et puissants, s'est abstenu de préseneion.
plaires des premières éditions sont dispersés ter une liato.
Adopté.
sur tonte la surface du globe.
Néanmoins nous ne poavons qu'être heuL'amélioration
des chemins
ruraux,
reux d'un résultai électoral qui amène,
Manuol de l'apprenti Jardinier
Afin d'améliorer les chemina ruraux
au Conseil municipal de Qaimper, trois
et d'exploitation, on décide de prendre par Georges Van den Heede, horticulteur. conseillers à la fois républicains et laïques,
L'ouvrage (19 X 12) de 90 pages, est en très an courant des intérêts de la ville et
les mesures suivantes :
vante
à la Librairie des Sciences Agricoles, capables de les défendre et d'y donner am1« Fixation à 6 mètres do la largeur
11, rue de Mézières, Paris (6*), an prix de plement satisfaction.
minimum des chemins subventionnâ5 francs, franco, 5 fr. 60.
Parmi les réactionnaires, cléricaux et
mes par le départemont ;
Cet ouvrage qui est destiné aux débutants autres démocrates, certains se sont abste2° Fixation d ' u n taux uniforme pour en horticulture aidera ceux qui veulent ap- nus ou ont voté blanc, et, d'autres, avides
les subventions (25 •/„) étant entendu prendre rapidemement les diverses opéra- de brouiller les cartes, do pratiquer la polique les communes actuellement ins- tions de jardinage. Il est destiné à tous tique du pire et d'amener un ballottage, ont
crites continueront à bénéficier, pour ceux qui veulent débuter dans le jardinage voté pour la liste des radicaux dissidents.
Les radicaux, en donnant si peu de voix
la totalité de leur chemin, des taux et ne désirent pis s'astreindre, tout d'abord,
à
la
lecture
de
traités
très
complets.
à
la liste radicale dissidente, ont montré
accordés.
qu'ils
n'aiment pas les défroqués politiques
Pour nos petits ports. — Un crédit
ot qu'ils ont horreur des petites chapelles.
de 10*4.000 Ir. est voté, afin de permettre
l'achèvement do la digue-abri de l'Ilede-Seia.
Remerciements aux électeur» quimpéroi»
— Le projet de construction d'une
Chers Concitoyens,
tourelle sur la roche « Les Firbichons »,
Par la majorité imposante que vous nous
Un scandale entre mille
située à l'entrée du port de KerityLa mauvaise foi, le sectarisme et la mé- avez accordée dimanche, vous avez voula
P e n m a r c ' h est adopté. La part contri- chanceté des cléricanx n'a plus de bornes. approuver, une fois de plus, la sage admibutive du département est fixée à 18000 Nons prions les amis de continuer à ali- nistration à laquelle les élus républicains
francs. Un crédit de cette importance menter cette rubrique dans laquelle nons sont toojonrs restés fidèles.
Nous vons remercions de tout cœur des
étalerons devant la conscience populaire,
est voté.
— Deux crédits — 10.000 f r . et 12 000 les faits scandalenx dont se rendent cou- marques de sympathique confiance qne vous
nous avez témoignées. Nous nous efforce*
f r , — sont votés pour la construction pables les cléricanx.
Le drame se passe dans une commune rons de nous en montrer digaes.
d'une cale à Pors-Brenn et d'une autre
Voas pouvez compter sur nons ponr sercale au port de Trévignon, en Trégunc. des entirons de Quimperlé, commune voivir avec dévouement les intérêts de notre
sine
de
celle
qai
rendit
tristement
célèbre
- Le budget, — Après le vote par l'asune récente affaire de piano automatique. ville et la cause de la République I
semblée des divers crédita affectes aux
Vive Qaimper 1
L'Ecole laïque y est àprement combattue.
usages défini* au cours do cette session, La semaine dernière, les larmes anx yenx,
Vive la République I
MM» Lancion ot Bénac, président do la la mère d'nne élève dit à l'institutrice: « Je
A. Marzin, F. Le Blanc, J. Lefèvre,
Commission des finanoos, exposent à sais obligée d'envoyer ma fille chez les
conseillers municipanx.
*
leurs oollègnos la situation budgétaire sœurs. La supérieure m'a dit qu'elle me
* *
du départemont. Puis, lo budget est voté. ferait enlever les 60 francs par mois que
L'Election du maire
M. Lancien tient à remercier ses col- me donno une personne, si je ne mets pas
Le
Conseil
municipal est convoqué pour
lègues do 1» oourtoisio dont ils firent ma petite-fille en classe chez elle. »Or, cette
dimanche prochain 4 novembre, à 9 h. 90,
pauvre
femme,
martyrisée
au
nom
d'un
p I Û U ve durant les travaux do l'assemDieu qu'on galvaudo, avait nne fille mou- à l'Hôtel-de-Ville.
bléo et déclare closo la 2* session.
Ordre du jonr j 1) Installation de MM.
rante. La malade, dont le mari est mort de
Marzin, Le Blanc et Lefèvre, conseillers
d u
tuberculose
il
y
a
7
ou
8
mois,
a
un
enfant
U l M r t . Wflu*
* Citoyen »
municipaux ; 2) Election du maire.
Livre ire* rapidement toutes ¿es four- en bas âge. (( 60 francs, c'est beaucoup,
ajouta la mère, mais ma fille va mourir.
nitures scolaires et de bureaux,
ainsi
La manicipalité de la commune do J uniBile n'ira pas loin, ei alors, je renverrai ma
que tous le» livres olasiiqut» et de
ville, il lisais de Qaimper, vient do fsizo
potito à i'iool» laïque».
liblioihiiut.
Remplacement du bac de Bénodet, —
Un crédit de 280.000 fr. sera inscrit au
budget primitif de 1929 pour le remplacement du bac do Bénodet.
déposer une conronne de fleurs naturelles
snr la tombe de M. Le Hars, sénateur,
maire, décédé dans les tragiques circonstances que l'on sait.
C'est là un geste de reconnaissance qui
honore grandement l'administration de
cette commune — à la tète de laquelle se
trouve M. Meunier, député — et qui ne
manquera pas de toucher nos compatriotes
Ligua doa Droite do l'Homme, — La
réunion de la section de Qnimper aura lieu
samedi 8 courant, à 20 h. 15, au gymnase
mnnicipal.
Les décisions à prendre étant d'nne très
grande importance, tous les ligueurs sont
instsmment priés d'assister à cette réunion.
La tombola do la Qrande Maison
oéramlqua.— L'union corporative informe
les gagnants de la tombola HB que les lots
non réclamés le 10 novembre inclus seront
acquis à l'oeuvre.
La distribution des lots se fera jnsqn'à
cette date les mercredi et samedi, de 15 à
17 henres à l'ancien magasin Fistié, à l'angle de la rne dn Quai ot do la rue du Roi
Gradlon.
Odat-Palaoo. — Programme de la
semaine : jeudi 1 " novembre, matinée et
soirée, vendredi 2, soirée. Charité, drame
émotionnant ; La Jeunesse de Bnffalo-Bill,
7* épisode.
Tous les vendredis, samedis et dimanches
Pathé-Gaumont Métro, actualités. Orchestre symphonique de premier ordre.
Noa Qrande Conoerts. — Le Comité
de la Société des Auditions musicales do
Qnimper est henreux d'annoncer à tous la
reprise prochaine des grands concerts au
théâtre municipal.
La saieon 1928 29 sera particulièrement
brillante et intéressante. Nous savons, en
effet, que io nombre de ces concerts vient
d'être porté à six an lieu de quatre, soit un
concert par mois, de novembre 1928 à avril
1929.
Le premier aura lien lo lundi 12 novembre : (René Chomêt, violoniste ; Lacette
Dîscaves, pianiste).
Le deuxième aura lieu le lundi 10 décembre : (Jouatte, ténor ; Yvonne François,
pianiste).
Le troisième anra lisn le lundi 14 janvier
(Yonra Griller, pianiste ; Huvelin, violoncelliste ; Mme Huvelin, piaao d'accompagnement).
Le quatrième aura lieu le lundi 11 février
(trio belge : du Chastin, pianiste ; Soôtens,
violoniste ; Gaillard violoncelliste).
Le cinquième aura lien en mars, date à
fixer (quatuor : La Candwla, pianiste ; Jean
Paaquier. violoniste ; Pierro Paoqaier.
altiste ; Éùenne Paaquier, violoncelliste).
Le sixième anra lien en avril, date à fixer
(Georgos Petit baryton, de l'Opéra ; Léda
Ginelly, danseuse* du théàtro des CharapsÉiysées).
Les auditions sont ouvertes à tous et
chacun peut s'inscrire comme sociétaire à
partir du 24 octobre chez le secrétaire général, M. de Gouesnongle, rue Bonrg-losBonrgs, n* 23 bis.
Le prix de la cotisation annuelle est le
suivant : une personne 40 francs ; deux personnes, 50 francs ; trois personnes, 60 francs.
Au delà dn chiffre trois par famille : 5
francs par personne.
Les prix ci-dessus s'étendent pour toute
la saison, et pour tons les membres d'une
même famille faisant ménage ensemble et
non pas seulement habitant sons le même
toit.
Comme l'an passé, les sociétaires qni désirent avoir un fauteuil réservé pour tous
les concerts pourront le louer moyennant
6 francs. Le côté gauche de la salle sera
réservé à cette intention.
Le comité.
• a l de laaQuImpérolaa».—La société
de gymnastique « La Quimpéroise » a donné, samedi soir, à Odet-Palace, son bal
annuel.
Une gaieté endiablée n'a cessé de régner
parmi les jeunes danseurs, accoarus en
grand nombre à cette réunion, qui a la
faveur du public quimpérois.
La vaste salle de l'Odet-Palace, qui se
prête si bien aux ébats de ces réunions,
avait reçu une décoration de bon goût.
L'orchestre était composé de brillants
musiciens dirigés par M> Contant.
Vers minnit, le comité, entoarè de ses
invités, sabla le Champagne, et quelques
mots des plas heureux furent prononcés
par MM, Goalio et Delamiure, pour souhai-
ter une union de plus en plas étroite et
cordiale entre les sociétés de la ville.
Nos sincères félicitations aux dirigeants
de la <( Quimpéroise ».
Tournées Ch. Baret, — Les Tournées
Baret nous donneront à leur prochain passage à Qnimper Le Baptême, de MM.
Savoir et Nozière.
Le Baptême est une œuvre parfaite,
d'abord parce que c'est nne comédie de
mœnrs et non nne de ces petites histoires
d'amour... ensuite, parpe qu'elle est traitée
avec franchise et avec adresse.
Les Tournées Ch. Baret donneront cette
œuvre si curiense au Théâtre Mnnicipal, le
samedi 10 novembre avec nne interprétation
qni comprend plusieurs artistes qui ont
créé la pièce à Paris.
Etat-olvll du 24au 3 0 ootobre 1928.
— Naittance». — Paule Cloarec, me JeanJaurès, 2 ; Germaine Rouzic, Place Terreau-Duc, 18; Aline Toullec, rae des Gentilshommes. 24.
Déci» : Marie Sover, 79 ans, célibataire,
rne Saint-Marc, 12 ; Anne Bilien, 66 ans,
épouse Piton, ruo de l'Hospice ; Henri
Ollivier, soldat an 118' d'Infanterie, 20 ans,
rue de l'Hospice ; Nicolas Le Meut, cimentier, 40 ans, célibataire, rne de l'Hospice ;
Renée Lozachmeur, 9 ans, rae de l'Hospice ; Marie dn Vergier de Kerhorlay.
66 ans, célibataire, rue de Kergsrion, 3 ;
Alain Rochongar, cultivateur, 52 ans, époux
Dreil, rne de l'Hospice ; Adolphe Salaun,
mécanicien, 55 ans, éponx Rivoal, m e de
l'Hospice ; Odette Gonrmelen, 3 ans, rne
P*n-ar-Stang 12.
Publications
de mariages. — Jean
L'Hnlgoaaluh. menuisier, dom. i E4ern, et
Marie Cogen, femme de chambre, dom. à
Qaimper; Louis Scoul, chauffeur d'automobile, dom. à Quimper, et Marie-Jeanne
Thomas, repasseuse dom. à Penhars ; Michel Bizien, pâtissier, dom. à Quimper, et
Marie Le Moênner, dom. à Kerfeunteun ;
Michel Qoéméré, employé de Banque, et
Marie-Thérèse Malléjacq, employée de
commerce, dom. à Quimper.
Ponf-l'Ubbé
Commlasarlat do polloe. — M. Paul
Marabuto, candidat civil, est nommé commissaire de police à Pont-l'Abbé.
M. Marabuto, licencié en droit, a été
pendant 11 ans secrétaire du commissaire
de Nice, où il a laissé une réputation des
plus flatteuses.
Nous lui souhaitons la bienvenue.
GulhMncc
Inauguration du oanotde sauvetage.
— Dimanche 28 octobre, a eu lieu l'inauguration du canot de sauvetage bi-moteur, le
« Vice-Amiral Charles Duperré ».
La cérémonie, favorisée par on joli
temps d'automne, laissera le meilleur
souvenir dans la mémoire de tonte la
population et dos autorités qui assistèrent
à cette solennité.
Une oha8se... à l'eau. — Dans la matinée de samedi, des pécheurs ont capturé,
dans le bras de mer de Léchiagat, un cerf
d'une belle taille.
La chair de cet animal a été distribué
aux pauvres de la commune.
Plouhlntc
N o t r e Maire. — Nous avons le rare
honneur de posséder un magistrat d'une
activité débordante. Les occupations municipales — que d'autres maires trouvent
absorbantes — ne suffisent paa à notre
« vieux loup de mer » qui fut l*p maître
commis dans la marine. En ce tomps-Ii, il
distribuait aux marins la a bidoche ». Maintenant il fait le porteur à domicile, moyennant indemnité, bien entendu. *
Il y a quelques années, un retraité s'était
chargé de percevoir, au bureau d'Auiierne,
le trimestre des demi-soldiers qui ne tenaient pas à se déranger. Il lea payait
ensuite à domicile. Lorsque ce dernier
cessa son service, M.
l'Administrateur
délégué d'alors s'entendit, avec une diacrélion toute cléricale, pour le confier à M.
Cosqner, Jean-Christophe, ultra-clérical,
maire de Plouhinec. Mais — car il y avait
un mais — comme ses fonctions municipales lui interdisaient un tel emploi, M. l'Administrateur tourna la difficulté en investis»
sant Madame la Mairesse. Et c'est ainsi
que le règlement reçut un formidable croc
enjambe.
Voici comment fonctionne en effet, ce service. Chaque trimestre, un bordereau des
sommes à percevoir est établi à la mairie, et,
au jour iniiiqjé, M. le Maire, flanqué de sa
dame et d'un secrétaire de la mairie, descend crânement à Audiarne pour en encaisser le montant. La dame se borne à donner
décharge de la somme perçae.
D¿ là. nos trois compères vont, toujours
ensemble, remettre à chaque demi-aoldier
la part qui lui revient.
Noui estimons qu'il y a dans ce procédé
une double irrégularité que nous voudrions
voir cesser :
1* M. le Maire ne saurait remplir — par
personne interposée — un emploi qu'il
n'est pas autorisé à remplir personnellement;
2° Le salarié de la commune ne saurait
devenir, même pour quelques jour», le
secrétaire comptable de madame la Mairesse.
La commune de Plouhinec possède assez
de vieux rétraités aptes à occuper cet emploi et dont la situation de famille est très
intéressante, plus intéressante sans doute
que celle do M. le Maire qui a là une occasion favorable de placer aa camelote politique de village en village, de maison en
maison. Et il ne s'en prive p u l
Ignace.
PouariiMft*
Obsèques. - Jeudi 18 octobre, à 16 heures, ont eu lieu les obsèques de Mlle Lucienne Gélot, décédée au domicile de ses
parents, 46, rue Daguay-Trouin, dans sa
dix-septième année.
Une foule considérable l'a accompagnée
à sa dernière demeure.
Le char funèbre était précédé d'une délégation de trente jeunes filles du lycée da
Quimper, dont Mlle Gélot était élève.
Nous offrons à M. et Mme Léon Gélot et
à leur famille nos condoléances les plus
sincères.
A l'école primaire supérieure. _
Nomination. — Mlle Faudemer, pourvue
dn professorat complet, ordre des sciences,
Reoette buraliste.— M. Le Bran vient est nommée à l'école primaire supérieure
d'être nommé receveur buraliste à Gnilvinec. de Doaarnenez, en remplacement de M.
Toutes &os félicitations.
Labat, admis à la retraite.
Nos souhaits de bienvenue à Mlle FauPlonéour-Ltnvcrn
demer.
Fêtes de l'Armlatloe. — Comme d'haLe» tuccét. — Nous enregistrons avec
bitude. les anciens combattants de Plonéour plaisir les succès suivants obtenus en fin
s'apprêtent à fêter dignement le 11 novem- d'année dans la section industrielle de l'E
bre.
P. S.
Dans leurs réunions, il a été décidé qu'un
Bonard Corsntin, de Plomodiern ; Le
service religieux sora célébré à la mémoire Bria Thomas, de Saint-Nic ; Le Cloarec
de leurs camarades tombés ponr la patrie, Dominique, de Penmarc'h, sont admis à
à i'issne duquel ils se rendront au monu- l'école des sous-officiers de Brest (4 élèves
ment des morts p o « y déposer des couron- présentés).
nes et des gerbes de fleurs, et qu'ensuite
Postic Jean, de Crozon, est admis à
nn repas en commun, servi dans uu des l'école des sous-officiera mécaniciens de
hôtels du bourg, ies réunira ensemble.
Tonlon (aenl présenté).
Le Fioch Jean, de Gnengat; Tanguy ThoRéunion du Conseil munlolpal. —
Los membres du Conseil municipal sont mas, de Saint-Coulitz, ont été définitivement
convoqués ponr la rénnion ordinaire de admis su Brevet d'Easeignomeiit primaire
Dovembrc, le dimanche 4 courant, à 8 heu- supérieur à la session d'octobre (section
res du matin.
industrielle), ce qui porte à 5 le nombre dea
Etat-olvil du 1 " au 15 ootobre. — élèves admis à cet examen sur 7 présentés.
Naissances : Alice Jolivet, à Keristic-Vian ;
Le Prince Sylvestre, de Léchiagat, dont
Juan Qumiou, au Hallès ; Marie Quiniou, nous avions déjà annoncé l'admissibilité à
au Crémat.
l'examen d'agent-mécanicien des P. T. T.
Mariage» : Michel Le Gall, cultivateur, est définitivement reçu avec le n* 47 aur 200.
et Jeanne Fsiller, cultivatrice à Lespanhy ;
Eafio la jeune Kervarec Jean, de Ploaré
Yves L« Fioch, cultivateur à Villoury-Nevoz, •'est classé 77« sur 100 au concoure d'entrée
en Plomsur, et Marie-Jeanno Struillou, cul- à l'école nationale des Arts «et-Métiers
tivatrice, à Kerambluion ; René Le Borgne, d'Angers.
cultivateur à Kergaviny, et Marie-Anne
Tons nos compliments aax professeurs et
Ponlèlaouen, cultivatrice, à Viny, en Plo- aux lauréats.
gastel-Saint-Germain; JeanGuillauret, meuA r r e s t a t i o n . — La gendarmerie de
nier à Kerbennoc'h, et Louise Pochic, culti- Donarnonez a arrêté dimanche, en flagrant
vatrice, à Kergoulas; Jean Kerc'hrom, cul- délit d'incendie volontaire, menace de mort,
tivateur, à Kerbiron, en Tréméoc, et Maria coups et blessures et bris d'objets mobiliers,
Lo Pape, cultivatrice, à Pas-David.
Pau! Hilias, 29 ans, marin-pêcheur, rue du
Décès : Marie Diquèlou, s. p., 78 ans, Grand Port, à Douarnenez.
veuve de Hervé Kervévant, de Tyer-PoSi ;
Ce triste individu dénommé « Paolic »
Marie Quéré, cultivatrice, 63 ans, veuve de qui vit au crochet desa vieille mère, malade'
Pierre Le Prince, de Brentennvez ; Coren- rend la vie intenable à sa famille, surtout
tin Le Guellec, cultivateur, 52 ans, veuf de lorsqu'il est sous l'influance de la boisson,
Marie Savina, de Languivoa; Jean Goréder, ce qui lui arrive assez souvent.
59 ans, époux de Anne Calvez, du Méjou ;
Jacques Le Toullec, 6 mois, du Pas-Youen.
Poullan
Undudec
Aooldent m o r t e l . — M. Alain Le Corre,
44 ans, cultivateur à Langoz, venait de livrer des porcaau bourg de Landudec.
Au retour, dans un chemin de traverse,
à cinq cents mètres de son village, la charrette où il avait pris place se renversa. Pris
dessous. Le Corre eut la tête fracturée. La
mort a été instantanée.
Le malheureux était marié et pèra de
deux enfants.
Ploiévcf
Inoendle. — Un incendie a complètement détruit, la semaine dernière, une
fabriqne de petits meubles bretons, employant nne vingtaine d'ouvriers et appartenant à M. Corentin Le Goff.
La maison d'habitation seule a pu êlre
préservée.
Les dégâts sont très élevés. Il y a assurance pour 120.000 francs«
On ignore les causes du sinistre ; on
mppoie quo le feo a pris dans la chominóo.
Wl. lo O u r é a t la danse. - Comme la
commune de Poullan a changé depuis la
guerre l
Elle vit aolueUemsnt sous la domination
de Messieurs les prêtres qui y font souvent
la ploie et quelquefois seulement le beaa
temps.
Je suis de noce. Défense de danser daaa
uno salle.
C'est sur la place pabliqae qae se déroulent les anneaux de la vieille gavotte da
nos pères.
Lo crépnacule ae fait. On n'y voit plat
très clair. M. le Cnré, la pipe à la bouche.
Observe les péripéties de la danse qui s'anime un peu plus. M. le Curé troave qu'il y
a danger pour les bonnes raœars.
11 tire de sa pipe une formidable boaffóe
fait un geste, nn son de cloche retentit et la
danse cesse brusquement.
E«, soudain, je me rappelle la strophe dé
la Marteillaite :
Liberté, liberté chérie....
LE
Pour tous TOS Imprimés
Adress«z*vovs à
l'Imprimerie du Citoym
rouMnanf
Le» remerciement» de M. Bénae
Me* chers concitoyen«,
La majorité que j'ai obtenue dimanche 21
octobre dépasse mes espérances, car la réaction n'a rien épargné ponr combattre ma
candidature et je n'ai répondu que par le
silence «t le mépris aux attaques dirigées
contre ma personne.
Mon élection est nne victoire républicaine.
J'ai déjà oublié les misères de cette lutte
électorale pour ne garder qu'un souvenir
ému at reconnaissant des 1.208 suffrages
que voua m'avez donnés.
Kn faisant triompher sur mon nom l'idée
républicaine, vous avez rendu justice au
dévouemsnt avec lequel je n'ai cessé de
m'occuper dea intérêts de notre canton.
Voaa pouvez être assurés que je remplirai le mandat que vous venez de me renouveler avec le zèle et la bonne volonté dont
je suis encore capable.
Honneur au canton de Fouesnant 1
Vive la République I
André Bénac,
Conseiller général de Fouesnant.
Suer
A l'éoole de P l a a o a ê r . — Le Conseil
municipal de Sct6r a voté un crédit de
10.000 francs pour travaux nécessairea à
l'école de Plascaër.
Locrontn
ftattaohement. — Le Conseil général,
après le Conseil d'arrondissement, vient
de décider, à l'unanimité, le rattachement
à Locronan de quelques villages do Plonévez-Porzay, plua proches de Locronan et
dont tons les intérêts sont liés à ceux de
cette commune.
La décision de l'assemblée départemenmentale va donner une vie nouvelle à la
commune de Locronan, déjà si renommée
par l'ensemble de aes monuments historiques qui en font un des plus purs joyaux
d'architecture de notre département, et que
M. Daniélou, député et maire, s'efforce de
conserver, en accord avec l'administration
des Beaux-Arts.
Roicoff
Association dea anolana élèves dea
éoolaa laïque*. — Les membres de l'enseignement public et les délégués cantonaux
de Roscofl se sont réunis le samedi 20 octobre. Après un échange de vues et à l'unanimité, ils on» décidé de créer une association des anciens élèves — garçons et filles
— des écoles communales et des amia de
l'école laïque.
En fondant cstte aociétê qui aura un
caractère moralisateur, instruotif, éducatif,
les organisateur ont pour but de maintenir entre aes membres les relations amicales nouées à l'école, de donner aux plus
jeunes sociétaires, par le patronage des
anciens et des maîtres une éducation morale et intellectuelle, de continuer l'wavre
de l'école dans des réunions instructives et
récréatives, etc...
Ils qnt décidé qu'une réunion des anciens
élèves des écoles communales et des amis
de l'école laïque se tiendra — avec l'autorisation du maire — dans une des classe» do
l'école publique des garçons le aamedi 8
novembre, à 7 h. 80 du aoir.
Comme il ne sera pas adressé de convocations individuelles la réunion sera annoncée par affiches. Nous rendrons compte des
résultats obtenus.
Pur
toiles vos Foinitares
adressez-vous à
elassiqies
La L l b n l r l t U l q u * d u " C H o y a i T
Football-Association
Championnat de l'Ouest
DivUion
d'Honneur
Les résultats du 21 octobre 1928
A Brett. — Armoricaine bat Lorient'
Sports, par 3 à 2.
A Quimper. — Stade quimpérois bat
U. S. O. par 7 à 0.
.
A Nante». - Mellinet bat Stade lavallois
par 3 à 2.
A Renne*. - D. A. S. C. bat Cadets
par 4 à 3.
A Saint-Malo. - U. S. servannaise bat
Stade briochin, par 2 à 0.
• •
Lea résultats de dimanche dernier
A Brett. - l'A. S. B. bat le S. Q. par
,
. .
2 à 1.
A Saint-Brieuc. - Stade Briochin bat
les Cadets par 2 à 0.
A Lorient. - U. S. D. P . bat Lorient.
Sporle par 1 à 0.
A Renne». - Stade Rennais bat le Drapeau de Fougèrea par 2 à 0.
A Quimper, le »1 octobre 1 M §
Le 3. Q. contre 1 1. S. 0.
L'équipe qnimpéroise battue lors du match
aller par 2 bu|a à 0 avait à cœur de prendre
«ne nette revanche sur l'U. S. O.. Cette
équipe ayant pu réunir, dès le début de la
saison, la totalité de ses équipiers premiers,
avait réalisé coup sur coup d'excellents résultais cependant que lo Stade, obligé à
faire jouer de nombreuses réserves, semblait en net déclin ; mais ce n'était qu'une
courte défaillant, et, dès le match contre
Foogêres, il apparut que les champions
bretons avaient toujours une grande équipe.
L'attrait du championnat est toujours suffisant pour attirer la foule, et, dimancho,
elle ne manqua pas au S'.a*e Kerhuel malsi« le temps peu engageant.
Apièa avoir vu la seconda da Stade, où
OTOYH
brille particulièrement Le Menr et Guirriec, ses pieds snr lo sol, volant presque et avec moniaque. Snr ce total lea six départe- magasinage, manutention, etc. C'est
H l u à p r i s , fixé« p a r
disposer pur 8 à 1 des courageux Lions la régularité ot la cadence d'une machine. ments suivants ont utilisé 115.000 tonnes, ainsi que les recherches se sont pourle Tribunal : huit
Pont-l'Abbistes, les spectateurs applaudis- Payne au contraire de son pas lourd mar
mille franc», ei
ft.000
fr.
suivies
depuis
plusieurs
années
vers
la
soit le tiers environ : Nord, Pas-desent les équipes premières qui font leur tèle le sol, doit boire et sucer nne orange,
Troisième
lot.
—
Au
levant
des
deux
tandis que El Onsfl, comme le fameux an! Calais, Aisne, Oise, Loiret, Loir-et-Cher. fabrication d'engrais composés, qui n e premiers lots : u n e p a r c e l l e d e t e r r e
entrée sur le ground.
seront plus do simples mélanges d'enformée des n M 704 p et 705 p, section A,
Qu'il noai soit permis de dire ici l'im- mal du désert, ne prendra rien durant les Ce sont les régions richas et fertiles de
16 milles.
grais
différents, mais qui, p a r leur avec édifices nord at midi ; donnant d u
la
Flandre,
de
la
Brie,
de
la
Boauce,
du
pression défavorable que produit l'équipeAu bout l e 10 milles Payne sentant qu'il
ment de nos stadistes auprès de celui des ne pourra plus rattraper son retard, s'arrête Gâtinais, où l'on obtient, quand l'année constitution môme, et p a r l e procédé de nord sur terre à M. Lemunier, du midi
autres équipes : pas de chandails, des bas prétextant une crampe d'estomac. Alors est favorable, 28 à 30 quintaux de blé leur fabrication, seront des produits sur chemin, du levant sur le 4® lot, e t
nouveaux, contenant les différents en- du couchant sur le 2 ' lot et sur jardin à
do toutes couleurs, des maillots aux cols ponr donner plus d'attrait au spectacle, les à l'hectare.
décolorés, c'est peu reluisant pour un club officiels demandèrent à El Ousfi de tenter
Faou, avec édifices, ayant de largeur
L'élément fertilisant fondamental, grais utiles aux cultures. »
aussi important.
de battre le record mondial des 25 kilo- l'azote, qui est aussi l'élément le plus
Déjà, en France, le problème sera nord et midi 28 m . 50 et de longueur a n
Lo jeu s'engage. L'U. S. O. a le vent dans mètres. Le coureur enleva ses chaussures coûteux, passionne le monde scientifi- sana doute solutionné avec le phosphate couchant 80 m . et au levant 72 mètres,
le dos et on profite pour effectuer de longs (pointes) et parti à une plus grande vitesse que, qui s'applique à la production de d'ammoniaque, qui dose 53
d'acide contenant environ 21 ares 60.
déplacements qui, presque toujours, trou- mais ne put finir qu'à 1 h. 35' 25" contre
IBIse A p r i x , fixée p a r
nouveaux engrais azotés synthétiques : phosphorique et 21 °/ 0 d'azoto. Ces haule Trib unal, huit mille
vent dos stadistes bloquant not ot renvoyant 1 h. 22'39" le record mondial, à cause de
son allure plas modérée au début.
« Procâdés Habsrt-Boach, exploités en tes teneurs en font a n engrais facilement
cinq cents franc», ci. f . 5 0 0 f r .
au ras de terro.
Pierre RIOU.
Allemagne dans les usines d'Oppau et et économiquement transportable. L a
La partio se déroule avec un léger avanQuatrième lot. — Au levant du 3* let,
1 mille anglais : 1.609. Tulsa : ville de de Merseburg et dont l'Etat français s'est voie est ouverte pour la recherche d'au- n n e p a r c e l l e d e t e r r e formée d e s
tage de terrain aux visiteurs. Lo soi détrem170 000 âmes, principale ville do l'Etat
pé rend le ballon très glissant et ceux qui d'Oklahoma (territoire des Indiens Potax assuré la licence; procédés Georges Clau- tres engrais concentrant sous un volume numéros 704 p et 705 p, section A, avec
n'essaient pas de maîtriser la balle avant rouges). Cette ville, qui est la capitale da de en application aux mines deBéthune, restreint plusieurs éléments fertilisants. édifices a n cerne, sauf a u conchant,
de la jouer la voient généralementfileranx pétrole des E. S. a un développement rapide d'Aniche, de Docazeville; procédés Casa,
donnant dn nord sur M. Lemunier, d u
F . LESOURD.
adversaires. Le jeune Guyader, sans doute grâce aux gisements pétrolifères de sesle adoptés par d'autres charbonnages du
midi sur chemin e t dn levant snr c h e émotionné pour son 1" match de champion- environs. Da juin 1927 à juin 1928 elle a vu Nord et du Centre ; tous rivalisent pour
min et sur parcelle à M. Lemunier,ayant
Le Gérant : Pierre Guégasn.
nat, ne fait rien de bon, mais Lili Le Grand sa populotiou s'accroître- de 18.500 habitants.
de largeur nord et midi 28 m . 50 e t d e
trouver les solutions industrielles lea
_
_
_
_
longueur au conchant 72 m. et an levant
ot son frère René sont toujours là pnur réplus économiques, »
67 m . , contenant environ 19 ares 80.
tablir les situations dangereuses. MainteLa production mondiale de l'azote
nant lo Stade est en pleine action et Georm i a e à p r i x , fixée p a r
est passée de 770.000 tonnes avant la
ges Le Vergos brûlant à toute allure la
le Tribunal: huit mille
défense brostoiso marqua en force sous un
cinq cents francs, ci. 8.500 f r .
guerre à 1,300.000 tonnes e n 1927. L a
ON DEMANDE entrepreneute» et ou• f l e s P ê p l i c e m e n i s d ' O r g a n e s chimie ot l'industrie ont fait de tels protonnerre d'applaudissements.
Cette vente est poursuivie e n exécuvrières sacs tissés perles métal.
sont radicalement et
infailliblement
grès qu'à elle seule, i'AUemsgn© a fabriJusqu'à la mi-temps le jeu se maintient
GANIVET, 5, rue des Halles, Paris 1 " . tion d ' u n jugement rendu sur requête 1«
15 octobre 1928 par la première Chambre
assez égal. Cependant 2 shoots précis de SUPPRIMÉS p*r l'emploi des merveilleux qué en 1927, des engrais azotés synthédu Tribunal Civil dn Finistère, section
Seznec trouvent, avant le repos, le chemin Appareil» inventés par le célèbre Spécia- tiques correspondant à 500.000 tonnes
Etudes de M* JONCOUR, avoué-licenliste de Paris M. A. CLAVERIE.
des filets que défend avec bonheur Hôlonet.
de Quimper, enregistré,
d'fzote,
dépassant
ainsi
la
production
cié à Quimper, 3, rue Louis Hémon ;
Las parsonnps «onffrant de Hernie», EfA la requête de :
Marcel Le Grand, avec sa clairvoyance fort», DESCENTES, etc., sollicitées ou de nitrate de sonde extraite des gisements
do M 9 CROUAN, avoué.licencié à
habituelle, a fait son frère Lili passer au non par les réclames des prétendus guéris1°
Madame
M a r i e - J e a n n e Castric,
Quimper. 12, Quai de l'Odet ; e t de
du Chili, laquelle n ' a atteint que 385.000
centre des demis, tandis que Gnyader le seurs, ne doivent rien faire avant d'avoir
épouee
de
M.
Michel-Eugène Andro,
M» POULIQUEN, notaire à Pontremplaçait à l'aile. Cette formation se mon- essayé ces incomparables Appareils, les tonnes d'azote. L'Allemagne est actuelboucher,
avoc
lequel
elle demeare à
l'Abbé.
tra immédiatement supérieure à la précé- s e u l s vraiment solentlflques et efflea- lement la maltresse du marché de l'azoPont-l'Abbé;
te.
dente et nous estimons qu'elle intervint 008.
2° Mademoiselle Anna Castric, céliElles auront intérêt à rendre visite à
Quelle est la part do la France dans ce
pour une grande part dans le enporbe rébataire majeure, sans profession, domil'éminent Spécialiste des E t a b l i s s e m e n t s total. Sous forme d'engrais azotés, elle
sultat final.
ciliée à Pont-l'Abbé.
en l'Etude
CLAVERIE qui les recevra de 9 h. à 16 h.
La seconde mi-temps fut nne sorte d'exhi- on faisant profiter gracieusement chacun a consommé, en 1927, 126.000 tonnes et par le Ministère de M® POULIQUEN,
Ayant M® JONCOUR, ponr avoué.
bition de nos stadistes qui cherchèrent et des conseils de sa haute expérience, à :
d'azoto, soit en chiffres ronds le dixième
Et:
notaire à Pont-l'Abbé
réussirent à faire du jeu positif. Quelques Pont-l'Abbé, mardi 13 novembre, Hôtel du d? 1» production mondiale. Avant la
3* Madame Marie Gléhen, veuve d e
L e Jeudi
n o v e m b r e 1 9 t 8 M. P. J. Castric, commerçante, demeuréactions des Breatois permirent cependant
Lion d'Or.
guerre, la consommation française n'aià quatorze heure»
de juger la qualité de Lannuzel. Dès le Landivisiau, mercredi 14, Hôtel du Comrant à Pont-l'Abbé.
teignait que 73.000 tonnes d'azote ; les
second but, la victoire étant acquise, nos
merce.
Agissant tant en son nom personnel
favoris n'eurent plus l'appréhension du ré- Chdteaulin, jeudi 15, Hôtel de la Grand' chiffres accusent une augmentation de
Désignation des immeubles à vendre : que comme tutrice naturelle e t légale
75 "¡a ; ils sont en légère progression Département du Finistère — Arrondissultat et on put les voir sons leur valeur
Maison.
de : 1° Corentine Castric, 2* Jean Castric,
réelle. La défense fat généralement peu à Quimperlé. vendredi 16, H. du Lion d'Or. sur ceux do 1926. La répartition des
sement de Quimper — Canton e t 3" Albert Castric, ses trois enfants encore
samedi 17. Hôtel de l'Epée. engrais azotés utilisés en 1926 a lieu
l'ouvrage. Malgré cela René Le Grand, qui QUIMPER,
Commune de Pont-l'Abbé :
mineurs nés de son dit mariage avec
joue très près de ses demis, fournit un tra- Morlax, dimanche 18. Hôtel de l'Europe. comme suit : sulfate d'ammoniaque,
Au lieu de Poul ar-Ranet :
Monsieur Pierre-Jean Castric, décédé;
Brett.
lundi
19,
Hôtel
Continental.
vail considérable et excellent pour sup350.000 tonnes, dont la moitié (170.000)
4° Madame Marie Castric, épouse d e
pléer, particulièrement en première mi- St Pol de-Léon, mardi 20, Hôtel de France on provenance d'Allemagne ; nitrate de UN C f l n o m m é " Pare-an-Dinist "
Monsieur Pierre Jégou, boucher, aveo
(jusqu'à
14
heures).
n°" 704, 705. 706 p, section A du plan
temps, à l'insuffisance de Guyader qni
soude du Chili, 230.000 tonnes ; cianalequel elle demeure à Pont-l'Abbé, à
Premier Lot. — Au nord ouest du
flottait désemparé. Gourdin fut bon malgré « Traités de la Hernie » des <( Varloes »
Kérentrech.
mide,
57.000
tonnes
;
nitrate
de
chaux,
M
et des « Affeotlons abdominales »
champ, n n e p a r c e l l e formée des n
sa blessure an pied.
M. Pierre Jégou agissant tant ponr
Conseils et renseignements gratis et discrè- 37.000 tonnes ; divers 13.425 tonnes,
704 p e t 705 p, section A, donnant du
Lannuzel atoppa dos balles dures avec sa tement A. CLAVERIE,234, faubourg Saintassister et autoriser Mme Marie Castric,
Lo
nitrate
de
chaux
consommé
est
nord avec édifices sur terres à M. Lemunetteté habituelle.
Martin, PARIS.
son épouse, que comme subrogé tuteur
importé en grande partie d'Allemagne nier, du couchant avec édifices sur la
La ligne intermédiaire, après que Lili Le
des mineurs Castric, sus-nommés.
e
laquelle produit environ 300.000 tonnes route de Quimper, du midi sur le 2 lot,
Grand eut passé au centre, donna satisfacAyant M® CROUAN, pour avené.
sur les 500 000 que représente la pro- et du levant sur le 3* lot.
tion. Tanguy et Lili, d'un sooffli inépuisaE n conséquence l'adjudication d e
Cette
parcelle
mesure
an
nord
58
m
.
ble, maintinrent les attaquants adverses
duction mondiale de cet engrais.
50, au midi 64 m. 50, au levant 30 m . et l'immeuble sus désigné aura lieu e n
d'une façon effective sans pour cela négliLe nitrate de soude vaut 5 fois le prix au couchant 27 m. 50, contenant envi- quatre lots et sur les mises à prix susLE CIVET DE LAPIN
g e r un utile service de balles bien placées
indiquées le J e n d l %» N o v e m b r e I M S
Prenez un lapin dont aura eu soin de d'avant guerre ; les coefficients sont les ron 16 ares 70 centiares,
aux avants démarqués. Guyader, au centre,
à 14 heure», en l'étude et par le minissuivants
pour
les
autres
engrais
:
sulfate
m i s e à p r i x , fixée p a r
cafouilla, mais aussitôt placé à l'aile ses garder le sang. Coupez le en morceaux,
tère de M* POULIQUEN, notaire à
d'ammoniaque,
4
;
cianamide,
4,5
;
nile
Tribunal,
six
mille
très réelles qualités devinrent évidentes et Faites roussir un quart de lard maigre,
Pont-l'Abbé, à éteinte de feux, a n plua
cinq cent» franc», ci. 0 . 5 0 0 f r .
safinde partie laissa aux spectateurs une coupé fin, et une douzaine de petits trate de chaux, 6. Quant aux transports
Deuxiôma lot. — Au midi du précé- offrant et dernier enchérisseur et ce aux
impression favorable.
oignons. Dès que vous les voyoz bien par voie de fer, les prix actuels sont
dent
lot n n e p a r c e l l e d e t e r r e formée points, clauses et conditions dn cahier
Parmi les avants, Seznec, Marcel Le roux, retirez et mettez & U plaça le lapin égaux à ceux de 1913 multipliés par le
des n M 705 p et 706 p, section A, avec des charges dressé par ledit notaire e t
Grand et Georges Le Vergos sefirentpar-(sauf le foie bien entendu). Laissez rous- coefficient? !
édifices couchant en partie sur la route déposé en son étude où toute personne
ticulièrement remarquer. Seznec, tout en sir convenablement. Puis versez nn verre
Si l'Allemagne contrôle le marché do de Quimper, donnant du levant sur le peut en prendre connaissance e t ce e n
conservant pour les moments critiques — à bordeaux de cognac ot enflammez. Dés l'azote, la France contrôle, en Europe,
3 e lot et du midi sur Toularastel et Faou ; présence de toutes personnes intéressées
il marqua encore 3 buts — son jeu acrobaque le cognac s'éteint, liez avec de la celui de l'acide phosphorique. Les gise- mesurant au nord 64 m. 50, au midi sur et notamment de M. Pierre Jégou, pria
tique, pratiqua fort souvent dans un style
ments de nos colonies de l'Afrique du Toularastel 13 m. et sur Faon 60 m. an on sa qualité de subrogé-tuteur des mitrès pur. Les passes de Marcel trouvèrent farine et ajoutez un peu d'eau chaude, du
levant S0 mètres e t a u couchant sur neurs Castric, sua-nommés.
notre trépidant avant-centre toujours bien Vin rouge (Bordeaux de préférence), un Nord représentent plus de la moitié de
Toularastel
8 m. et sur la route de QuimA. JONCOUR,
placé pour capter la balle et démarqué. bouquet garni, poivre, sel, ail. Cuirs à fou la production mondiale avec u n total
per
27
m.
30,
contenant environ 21 a. 50.
avoué-licencié.
Marcel Lo Grand est le cerveau do l'équipe. doux p e r d a n t tins heure. A ce moment- de 5.100.000 tonnes environ. Tunisie,
Il sait comrir, so démarquer, panser à point là vous ajouterez lea oignone et le lard, 2.957.049 ; Maroc, 1.198.006 ; Algérie,
nommé, changer le sens des attaques. Il fit le foie et un hàihia très fie de persil et 944.522. L'exploitation des gisements
preuve du plus bel esprit d'équipe en jouant d'échalotes.
marocains, qui ne fournissait que 8.232
avec un bras douloureusement contusionné.
tonnes en 1921, a pris nn merveilleux
Laissez
mijoter
encore
uno
demi-heuA l'aile droite Georges Le Vergos procéda
esEor. Avec 2.215.000 tonnes, la France
re
environ.
Délayez
le
sang
dans
un
peu
par rapide« offensives courtes et précises ;
vient au deuxième rang, immédiatement
ses contrc-s furent parfaits et il marqua le de nauce, puis ajoutez-le,
Société Mutuelle de Capitalisation
but le plus boau. Son frèro René à un boité POUR CONSERVER LES FLEURS après les Etatt-Unie pour la production
des superphosphates, dont la consom(Entreprise
privée assujettie au contrôle de l'Etat)
puissant, une vitesse énorma, mais la maCOUPEES LE MAXIMUM DE TEMPS mation atteint 1,954.000 tonnes. Le reste
nière qu'il emploie pour déborder l'adverSiège
Social
: 3 , R u e R a c i n e — NANTES
1» Cueillez les de préférence le matin est exporté.
saire est trop uniforme et le fait boucler
fréquemment. Houille, après son exhibition eu le soir après le coucher du soleil ; 2'
La consommation de l'agriculture en
Durée du Durée du
très goûtée contre Fougères, déçut complé- mettez les tiges do suito daus l'eau ; cas superphosphate a triplé depuis 1918,
Titres émis
contrat
paiement
ment. Hésitant, conservant trop le ballon, contraire, raccourcisstz-les au moment
La France, avec 1.275.000 tonnes de
ne se repliant pas pour aider ses demis, il de lis y placer ; 3° ânlsvez lea fouillesaur la
Tarif A
2.500 fr
Cotisation mensuelle : 5 f r . . , . 83 ans
83 ans
— . . . . . 5.000 f r . . . . .
—
10 f r . . . .
ne montra que rarement son savoir faire tigo qui trempa dans l'eau ; 4° no sortez pas scories de déphosphoration produites
en 1927, se classe au premier rang,
—
10.000 fr
—
20 f r . . . .
que nous continuons à croire grand.
les fleurs dans lus vnsss ; 5° ayez la par1.500 fr
5 f r . . . . 20 ans
19 ans 9 mois
avant l'Allomsgno ; notre agriculture Tarif C
1.000 fr
—
5 f r . . . . 16 ans
14 ans
L'impression d'ensemble laissée par nos tie de la tigo pl.icéa dans l'eau aussi lon- n'en consommant que 620.000 tonnes Tarif D
25 f r . . . .
—
5.000 fr
—
favoris est satisfaisante. Ils vont dimanche gue que possible ; 6° raccourcissez la ti50 f r . . . .
(416.820 on 1913) le reste est exporté.
—
10.000 fr
—
matcher l'A. S. B. sur son terrain. C'est un ge* d'un demi centimètre en changeant
10 f r . . . . 15 ans
Tarif E
1.500 fr
—
12 ans
Cot
engrais
n
'
a
pas.
auprès
do
nos
culéuuoil rodoutablo, main »M aait vouloir le l'eau chaque« jours ; 7° utilhez l'oau de
Tirages publics garantis effectués la 25 de chaque mois, au siôge social, à l'aide de troia
tivateurs, la même faveur que le super- roues portant, chacune, sur son pourtour, tontes les lettres de l'alphabet.
Stade sora encore vainqueur.
pluie do préférence ; 8° faire les coupes
phosphate. Les divers engrais phosphaIl est remboursé à chaque tirage, et ponr chaque tarif, un titre sur 3.394 émis, ce qui
Kénavo.
bien nettes ot en biaonn ; 9° tenir -la?
tés valent de 5 à 6 fois lies prix d'avant- correspond à uno proportion annuelle de remboursement comprise entre 1/366 et 1/367
(Art. 10 des statuts).
vases contenant i'ar.u c:i coniiauto proCourue pédeatre
guerre.
Sont seuls remboursables, les titres i jour des cotisations échues.
preté ; 10° préservez-les dos sources de
Pour la potasse, l'Allemagne et la
Tulsa (Etats-Unis). — Le dimanche 6 chaleurs ot courants d'air ; 11° évitez les
Au T I R A G E D U 2 5 S E P T E M B R E - 1 9 2 8 , ont été remboursés
octobre, l'Algérien El Ocufi roncontrait sur bruequos changements de température ; Franco sont moltreuses du marché mondial, En 1927, la production allemande les titres ci-après :
16 milles l'Américain Andy Payne.
Capital
Somme
El Ouafi est le vainqueur du marathon 12° l'obacurité, l'humidité, la banseï tem- a représenté 1,239 499 tonnes de potasse
TARIF A
remboursé
versée
pérature
augmente
leur
dtirce.
des derniers Jeux Olympiques qui ont en
pure et la production françaine 372,000
Voitot, Eugène, Pérouse, par Balfort-Ville
lien cette année à Amsterdam. A ces Jeux
2.500
fr.
505 fr.
Canapé, Simone, CampneuseTille, par Nesle-Normantonnes. La consommation do l'agricul- C P
MOYEN DE RENDRE AU CUIR
El Outfi courait sous le pavillon français.
deuse (S.-I.)
.t....*..».».....
ture
française
n
'
a
guère
dépassé
le
tiers
1.000 —
Andy Payne est le vainqneur d'une forSA SOUPLESSE
186 —
T IU
Sarano, Sicaldina, Quartier Ssint-Antoine, Campagne
midable course à travers les Etats-Unis, de
Il suffit do l'imprégner, à l'aide d'une de la production, soit 135.698 tonnes
Battaglino, La Seyne S/Mer (Vsr)
l'Océan Pacifique à l'Océan Atlantique, de fliinolle, d'un mélcngo par parties éga- d'engrais divers (¡lylvinite, chlorure do K Z W
Chovrier, André, Ckudon, par Monthurenx-s/Saône
(Vosjjfti), .
Loo-Angeles à Nrw-York (6 000 kilom.) et
2.500 —
450 —
potassium,
sulfate
de
potasse).
Cette
D HE
Clarin, 82, ruo Alcide Benoit, Ssint-Nszsire (L. I.)...«
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presque
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. . . . . .
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O R X I Bosaet, Casimir,' La Masse au Versoud, par Domène
est cultivateur.
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plus
de
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; i ques à l'intéressant Annuaire»
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mique n ' a pas dit son dernier mot. En
Vergnsud, Georgus, Sémonlin.par Montendre(Ch.-Iaf.)
1.500 —
265 —
en f r a n c *
tombé un véritable déluge de pluie d'orage,
Mlle Viel, Paulette, rue de Coursealles, Sainl-Vigor,
Dans tous les pays du monde, la con- raison du Coût éhvé dos transports, elle
par Bayeux (Calvados)..,
la seule pluie qui se voit ici. Quoique le
1.500 245 eèt à la recherche d'engrais nouveaux W A L Mézanges, Joseph, la Dorandière, Faverolles par Le
soleil chauffant dur dès le matin, le terrain sommation des engrais a fait, depuis
Grais (Orne).«
1.500 220 —
est tonjoars lourd et défavorable au jeune 1913, dos progrès marqués, justifiés par très richos.
Leteinturier, Colette, rue de la Bataille, Condé-surM. J . - H . Lucas, s'exprime en ces
Africain plus habitué au désert desséché les avantages qu'en retire la culture,
Noireau (Calvados)
1.500 95
de son pays.
termos dans l'étude qui précède lea
Berron - Berligueux, Louis, Ruaorch, en Guilvinec
La Francs, si elle n'est pas an preA la présentation des deux coureurs il
statistiques de VAnnuaire Lambert :
(Finistère) * . , . • • « . . . . • Î , . . . . . . « . . . • « . . . . . . . . .
1.500 25était facile à quiconque un pou au courant mier rang pour les quantités d'engrais
« On assiste depuis plusieurs années à
TATIF
D
des courses pédestres, de pronostiquer itnr utilisées par nnité de surface, n ' e n suit
oor
( Reveilhac, André, Polminhâc, (Cantal).
5,000 —
ZZb
l'issuo de l'épreuve. L'Arabe, comme le pas moins la voie du progrés. I l n'est uno évolution très notto dans l'industrie T M
dea
engrais
chimiques.
cheval du même nom, a les jambes très pas do bonne culture productive sans
TARIF E
fines et bien musclées. L'Américain parait
« Le problème qui intérosse aujourFavières,
Jean,
23,
rue
Marceau,
Le Mans (Sarthe)..,.
1.500 770 - i
trop lourd, a des « paiou stroalic », et re- application judicieuse d'engrais. Ce d'hui loi* producteurs et les consommaMlle Utin. Aarélionne Cigron, au Bsllonze, par Coursont précisément les pays où les terres
présente le cheval de labour.
celles (Sarth e)
1.500 520 —
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1.500 —
90 —
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Ismsôl,
L»
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(Sarvhe)
piu»
grande
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Le Numéro 2 5
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p a r a i s s a n t le J t u d l
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H E B D O M A D A I R E
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ABONHSRiïtMTS
Organe de Concentration Républicaine
POI.ITÏQITE,
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Filistèi*« «t département* limitrophes«
Autres départements
»
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AB.
18 francs.
12 —
KtrSl^êr • • • • • e e e e e e t e e e e e
i * » IS —
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Adrassar toute» communications concernant la Rédaction, l'Administration et l'imprimerie
à m. pitrrt CUÉGUEfi, Administrateur-Gérant.
Les manuscrit»
La RÉACTION... c'est la CALOMNIE
• «
M A R I T I M E ,
Bwpeaux et Imprimerie, 23, M k Stflé, QUIMFER
A PROPOS D'UNE STATUE
La réaction, qui ne désarme jamais,
poursuit la mémoire de Combes d'une
haine tenace et implacable.
. Quand, il y a quelques semaines, la
réaction inaugurait en grande pompe
le monument de Maurice Barrés qui
fut un adversaire irréductible de nos
idéos, les républicains s'abstinrent de
provoquer un incident, parce qu'ils sont
les partisans déterminés de la tolérance
•t do la liberté. Chaque parti a lo droit
d'honorer ses morts comme il l'entend.
11 en iut autrement, l'autre jour, à
Pons, où les braol do la droite pure,
venus des quatre points de l'horizon,
déterminèrent uneéchauffouréeau cours
de laquelle ils réussirent, à victoire ! à
mutiler une statue.
A G R I C O L E ,
^
semble le plus vaste possible, et finalement à un idéal. Tout admirateur que
je suis des philosophes grecs et de Socrate surtout, j s panao que le Christ a
prononcé la plan haute parolo qui ait
été entendue des oreilles humaines, que
le royaume du monde et de» cieux est à
celui qui saura aimer et se sacrifier. »
Colni-là, aussi un vendu I
Et Challemel-Lacour, écrivain remarquable, premier orateur de l'Assemblée
nationale, aucien présidant du Sénat,
ne fut-il pap, en 1878, accuaé par Maggiolo, rédacteur eu chof de la France
Nouvelle, journal cl«ric»l de Marseille,
d'avoir triché au jeu dans un cercle de
la rive gauche, lui qui, de sa vie, n'avait
touché une carte ni mis los pieds dans
un cercle ?
J'assistai à l'audience de la 10* chambre correctionnelle le 9 janvier 1879.
Maggiolo, un Goyen de l'époque, fit de
piteuses excuses et M* Gambetta, qui
était venu défendre son ami, Challemel-Lacour, dressa le réquisitoire des
Basilos modernes qui exploitent le poison et le venin de la calomnie pour se
débarrasser d'un adversaire.
Et puis, vous aouvenez-vous des calomnies déversées chaque jour sur Jau-
Nous avons un éoho dans 1e Progris
du Finistère de la fureur avec laquelle
les cléricaux poursuivent la mémoire de
Combes.
Goyen a senti le besoin lui aussi de
lancer une ruade à la statue mutilée et
un applaudissement aux paladins du
biceps.
Et que devient sous sa plume la charité évangélique ?
Il s'agit Ht sans doute d'un article
rès le Prutsien,
d'exportation.
Et puis, le crime abominable commis
Avec quelle verve diabolique, hurlant
à
l'aurore de la guerre inexpiable !
avec les loups, il poursuit la mémoire
La réaction avait par ses calomnies
de Combes « l'homme des fichas, de
armé
le révolver de Vtllain.
l'expulsion et de la spoliation des ConSubitement,
plus de Jaurès 1
grégations, de la discorde nationale
Nous vîmes s'abattre soudain sur les
organisée, du régime abjeot, en un
dalles d'un café du boulevard cette tôte
mot ».
universelle, cetto admirable intelligence
• •
sans
cessa orientée vers les soleils leParmi les hommes d'Etat ou les
vants
et les solutions démocratiques de
grands républicains je n'en connais pas
l'avonir,
et s'éteindre cette parole semée
un qui ait échappé aux quolibets et à
de
traits
do flamme, et s'arrêtarce cœur
la fureur des adversaires du régime.
qui
battait
si vite pour la vérité et pour
Les champions de la laïcité ont une
la
justice.
place d'honneur dans cette rage du
N'est-ce pas Jaurès qui, à laséanco du
massacre arrivée à son
* paroxysme.
23 janvier 1903, à la fin d'un discours
« •
qui est incontestablement le plus boau
En Bretagne, en 1848, 1e ministre qu'il m'ait été donné d'entendre depuis
Ledrn Rollin, nommé le père du suffra- que j'ai l'âge d'homme, lançait cette
ge universel, fut l'objet des ridicules péroraison dont chaque ligne était sou«
calomnies cléricales.
lignée par les applaudissements enthouEn Bretagne, la fable suivante était siastes do» gauchis : « Ah, c'est en vain
admise comme un dogme : le ministre qu'on essaiera de diviser les républid'Etat s'appelait Lamartine, un prénom cains, on jetant sur nous, eocialistos, les
de femme en français, et le ministre di soupçons et los calomnies. Oui, c'est
la Justice s'appelait Marie, un autre entendu, mas amis et moi nous sommes
nom de femme. On disait que Ledru- lea agents de l'étranger. Mais, lorsque
Rollin s'était installé dans le palais du jo me retourne vers cette majorité répuroi comme un empereur et qu'il avait blicaine, lorsque je regarda un pou dans
fait ministres ses deux maltresses : La notre passé républicain d'hier, savezMartine et Marie.
vous que jn ne trouve pas une seule tôle
dans le parti républicain qui n'ait été
• •
1 marquéo de cet anathème ?
Gambetta, Paul Bert, Jules Ferry,
Challemol-Lacour, Burdeau, Waldocku C'était le « Génois » Gambetta renRousseau, Jaurès, tous sur la claie !
voyé sous le nom de Gamberlt) au ghotto
Gambetta le traitre, l'homme à la bai- de Gènes, co même Gumbatta quo nous
aurions de la peine à retrouver sous la
gnoire d'argent.
profondeur den outrages que vous avez
. Ribot l'Anglais !
accumulés sur lui. C'était le « Badois »
Ferry, vendu à l'Allemagne !
Spuller
! C'était le « Prussien » Ferry !
. Clemenceau, aôh yes, vendu à l'AnC'était
Clémenceau,
Roch'/fort, ô déleterre 1
mence
!
achetés
par
n'importe quel
Jaurès, le Prussien !
peys
!
C'était
Burdeau
1 Tous inscrits
On acousa le laïque Burdeau de s'êtro
vendu aux compagnies de chemins de sur une liste qui fut portés àt cette
fer. Il poursuivit et fit condamner en tribune.
Cour d'Assises Edouard Drumont, son
« C'était u l'Anglais » Ribot ! Tous,
calomniateur.
tous ! tous les républicains, tous ceux
La dignité de sa vie, faite de labeur ot qui ont lutté pour la patrie, pour la
de dévouement à la chose publique, au- liberté, pour le droit, tous chassés de la
rait dû mettre à l'abri des outrages ce Révolution par los contro révolutiondémocrate irréprochable, fils d'un ou- naire», ch mués de la patrie par les fils
vrier tisseur de la Croix Rousse, qui tut des émigrés. Nous tous expropriés de
un spiritualiste convaincu. N'est-ce notre œuvre et de notre droit, de l'œupat lui qui a écrit cette page : « Je vre de nos pères et du droit immortel
et ois fermement avec vous que nous sauvé par nous.,.. »
•
tournons le dos à la vérité en prenant • « • • e o e t e e e é
pour but de nos efforts l'acccroiHsement
« Et moi, je dis à vous tous, républidu seul bien ôire de» hommes ; nous cains : souvenez vous quo, daus notre
oublions que le levier du monda at la histoire, il y n deux forças indivisibles
cause la plus certaine do son bonheur, et deux mots syaouymaa j cantre révoc'est le sacrifice et la joia do ae aacriflar. lution et calomnie ».
« L'individu est un monstre dans la
Georges LE BAIL,
nature «t il ne revient à l'équilibre et i la
Mnté qu'en M subordonnant à on en-
ne sont pas rendus. — Pour les renseignements joindre un timbre pour la réponse.
L'OUTILLAGE
ECONOMIQUE
—
réclames (3° page).
la ligne
1 t . 89
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Leo Annonces doivent être adressées, au plus tard, le Mardi soir.
LE CONGRÈS NATIONAL
Pour vaincre la vie chère
da Parli Républicain Radical-Socialiste
il faut accroître notre production
Le tout n'est pas de constater quo rope... après des pays comme la Lettol'existence déviant de plus en plus nie, la Lithuanie, la Finlando !
chère et difficile, et da réunir de-aavan-s. > Los chiffres officiais parlent d'ailtes et de nombreuses commissions pour leur» d'eux-mêmes : moyenne de prodéterminer, avec preuves à l'appui, dan» duction à l'hactare pour la France :
quelles proportions ont augmenté le» 66 quintaux ; moyenne pour le Granddenrées de première nécessité. Certes les Duché do Luxembourg : 345 quintaux !
index numbers nous sont d'une inconOr, nous cultivons à l'houre actuelle
testable utilité au point de vue écono- 5 millions 500.000 hectare» do froment,
mique et technique. Mais, au poiht de (la plu» grande superficie d'Europo, sans
vue pratique, ils n'ont d'autre résultat compter la Russie) 900.000 hectares de
que do nous faire sentir avec plus de seigle, 680.000 hectares d'orge, 3.400.000
netteté la désagréable réalité.
hectares d'avoine, 342.000 hectares de
Donc la vie est chère...
mais, 147.000 hectare» de betteraves à
Mais la consommation de la viande sucre, 1.500.000 hectares de pommes de
n'est-elle pas pasaée Annuellement et terre : Qu'on juge de la surproduction,
par tète d'habitant de quarante-deux de l'abondance de cas denrées de prekilos en 1913 à cinquante kilos en 1924? mière nécessité ai nous parvenions seuIl y a là un fait dont l'intérêt n'est pas ' lement — ce qui est d'ailleurs très
à démontrer.
au-dessous de nos possibilités — à
Et la même remarque peut être faite accroître notre rendement moyen de
en ce qui concerne presque toutes le» 20 •/, 1
autres denrées de première nécessité.
• •
La vie est plus chère, parce que noua
On a préconisé d'innombrables remèconsommons davantage, et que notre
des pour combattre l'accroissement du
production est demeurée stationnaire.
prix de la vie. Mais, il y a des principe»
En vertu de la loi naturelle de l'offre
économique» contre lesquels les plus
et de la demande, les prix augmentent
beaux discours, les plu» magnifiques
d'autant plus que les marchandises se
projets se sont brisés... Quand une marraréfient ou que la consommation ae fait
chandise est rare, elle coûte cher ; et elle
plus importante.
coûta d'autant plus cher que les amaLa question est de »avoir s'il nous est teurs sont plus nombreux.
possible d'augmenter notre production
Tranchons le mal dans sa racine.
proportionnellement à notre consommaAméliorons et accroissons notre production.
tion, Abondance de biens ne nuit ja••»
mais. Du jour où notre production atOr quel est donc l'état do la produc- teindra, ou même dépassera légèretion françiisa ?
ment notre consommation, les prix baisIl est pénible de constater que notre seront d'oux-mèmea et la vie redevienpays ne tient pas, en Europe, la place dra bon marché.
que légitimement il devrait occuper.
Hors de co principe il est aussi vain
Quatorzième pour le froment, il est le de cherchor à faire diminuer le prix de
douzième pour le seigle, le onzième pour ls vie que ds se creuser la tète pour
l'orge, le dizièm9 pour l'avoine, la maïs trouver la quadrature du cercle.
et la betterave à sucre, et le vingt et
Pierre de la CHASSAIGNE.
unième pour les pommes de
terre.
Il n'y a guère qa'en ce qui concerne
la production viticole quo nous possédions une très belle supériorité.
Et pourtant, ce n'osi pas que nos terres soient incultes. Certes, bien dos endroits pourraient être ensemencés qui
ne le sont pao, mai», néanmoinn, d'une
façon générale, la terre de Franco est
partout cultivée.
Le malheur e.it que nos rendement»
sont insuffisants. Comparés à ceux d'autres puissances européennes ils accusent un tel état d'infériorité qu'il est
vraiment pénible pour nous de citer des
chiffre?.
Alors que pour le froment le Danemark produit une moyenne de 30 quintaux à l'hectare, les Pays-Bas de 26, la
Suisse de 23, la Grando-Bretagne de 22,
l'AUempgno do 19 ot la Norvège de 15.
nous arrivons péniblement à atteindre
le chiffre de 13,55.
Le seigle no rond guère chez nous
plus de dix quintaux à l'hectare, alors
qu'il en produit 12,84 an Pologne, 13,21
on Tchécoslovaquie, 15,30 on Allemagne,
17,22 en Suède, et 22,75 an Belgique.
Mêmes constatation» pour le maïs, qui
ne donne sur notre soi que 9 quintaux
à l'hectare, alors que lea Espagnols on
obtiennent 12,89, las Autrichions 15, la
Tchécoslovaquie 16,77et la Sninse 26,25.
Au dixième rang en ce qui concerne
la betteraoe à suore avec 218 quintaux
à l'hectare, nous vonons derrière la
Suède (243 quintaux), la Suisee (266
quintaux), la Belgique (280 quintaux)
et l'Italie (300 quintaux).
La situation est encore plu» lamentable en ce qui concerne la pomme
de terre. Dans cette brancho de la production, dont l'naportancs est si considérable dans l'alimentation moderne,
noua nous trouvons dans un état d'infé*
rioiité inimaginable. Nous venons au
»Ingt et unième rang dei nations d'Eu-
Election sénatoriale
B a i Bhln
Une élection sénatoriale a eu lieu,
dimanche, dans le département du BasRhin, en vue do pourvoir au remplacement de M. Lazare Woiller, décédé.
M. le comte d'Andlau (U. P. R.) a été
élu au premier tour par 857 voix, contre
316 à ses concurrents.
Glanes et Perles
M. Edouard Herriot a conté, on souriant, a« Conseil des ministres, qu'un
de sos vieux amis, radical-socialiste de
naissance, était venu le voir pondant
qu'il était immobilisé à la chambre
pour développer longuement cette objurgation :
— J'espère bien que tu ne roateras
pas dans le cabinet ai on maintient les
articles 70 et 71.
— Et pourquoi?
—• Parce que, si tu allais à Pons inaugurer le monument d'Emile Combss
après avoir signé ces articles-là, sais-tu
comment on t'appellerait désormais ?
—
? ? ?
— Pons Pílate 1
••
Un créancier se présente, pour la quarante-deuxième foi» chez son débiteur,
lequel fait toujours répondra qu'il est
sorti
Enfla, cette fois, la bonne répond :
— Vous pouvez entrer, monsieur est
Boaffrant, mais il veut bien vous recevoir.
— Entrer?.,, fait le oréancier. Jamais
de la vie i... Pour me recevoir, il faut
qu'il ait la petite vérole 1
Le vingt-cinquième congrès national
du parti républicain, radical et radicalsocialiste a tenu sss assises à Angers,
les 3, 4 et 5 courant, dans la vaste enceinte du cirquo-théâtre, place Molière.
Près de 1,500 délégués, venus de»
quatre coins du pays, ont pris part à ses
travaux qui ont revêtu une importance
toute particulière.
La plupart des députés et sénateurs
du parti étaient présenta.
Trois ministres, MM. Edouard Herriot, Albert Sarraut et Queuille, assistaient également aux débats.
M. Perrier, absent, s'était fait excuser.
La séance inaugurale s'est ouverte
samedi, à 14 h. 30, eou» 1b présidence
de M. Daladier.
La parole est d'abord donnée à M,
Levavasseur, maire d'Angers, qui sou.
haite la bienvenue aux congressistes ;
puis à M. Hérard, député, président da
la fédération du Maine-et-Loire, qui
exprime toute la joia qu'il éprouve à
accueillir les délégués de la France
entière.
C'est ensuite M. Daladier qui prononce le grand discours attendu.
Après avoir mis en relief la vitalité du
parti radical-socialiste, qui compte aujourd'hui 80 fédérations départementales contre 48 l'an passé, le Président
du comité exécutif souligne le succès
que nous avons remporté aux élections
cantonales cù nous avons acquis plus
du tiers de l'ensemble des mandats.
M. Df.lF.dier parle'de la nécessité d'un
programme minimum, puis il traita la
question du radicalisme et deTUnion nationale. Il adresse quelques critiques au
parti socialiste qui a refusé de prendre, à
côté des radicaux, les responsabilités du
pouvoir. Il l'invite à rompre avec le
patsé et & accepter l'union des gauches,
condition des réformes démocratiques.
u Au lieu de donner au peuple le spectacle débilitant d'une dispute d'école,
apportons-lui, déclare M. Daladier, les
réalités qu'il attend. »
Le président cite ensuite Léon Bourgeois et Jaurès qui sonnaient autrefois
le rappel des forces de gauche et no
ménageaient pas leurs conseils aux républicains de foutes nuances ; et il
conclut :
« Hors de cet accord des gauches,
pour une œuvre commune de progrès,
les partis de conservation sociale demeurent les arbitres de la vie politique.
a Ainsi se prolonge une période d'équivoque et de contusion néfaste à la
démocratie.
« Est-il besoin da dire que si, contrairement à nos espérances, notre appel
n'était pas entendu, les résultats que
nous désirons ne seraient pas obtenus ?
<( Quoi qu'il advienne, nous accomplirons notre devoir envers le pays républicain avec calme, avec patience,
préférant agir que parler.
« Noua avons surmonté la crise qui
menaçait notre parti. Il-est aujourd'hui
plus fort, plus vivant que jamais.
« Citoyens, à l'œuvre pour la Républi*
que laïque, démocratique et sociale. »
Le Président du Comité exécutif a été
fréquemment interrompu par lea approbations de ses auditeurs. La péroraison
de son discours a été longuement applaudie.
U banquet
La g r a n d e j o u r n é e d a e o n f r é *
La séance plénière de dimanche ma»
tin était présidée par M. Camille Chautemps. Celle de l'après-midi sa tint sous
la présidence da M. le sénateur Pasquet.
Cette journée fut la grande journée da
Congrès, elle fat très animée et très digne.
On discuta ferme autour de la politique générale. Tour à tour, on entendit
les « as » de la parolo du parti radicalsocialiste.
M. Herriot donna au sujet des fameux
articles 70 et 71 de la loi des finances
d'amples explications. A la fin da son
exposé, toute la salle, debout, l'acclama
frénétiquement.
L'ordre du jour da M. Montigny,
député de la Sarthe, donna lieu à une
vive discussion ; i) fut finalement adopté
à l'unanimité.
•
•
•
La journée da lundi fut consacré«
à la discussion de nombreux et importants rapports at à l'axamen des appela
et des cas litigieux.
Le rapporteur général demanda, antre
autres, aux congressistes d'exclure da
parti, après les votes du comité da
Quimper at de la Fédération du Finistère, MM. Pouchus et Layec. Les conclusions du rapporteur furent adoptée*
à l'unanimité de l'assemblée.
Pour permettra aux parlementaire«
d'assister mardi aux débats des Chambres, il est décidé de tenir une séance
da nuit pour terminer les travaux da
congrès.
Le congrès national du Parti, l'année
prochaine, se tiendra à Reims.
Avant do se séparer, M. Hulin, ancien député, donna lecture de la déclaration du Parti, dont voici 1a texte :
La déclaration do Parti
Le Parti républicain radical et radical socialiste, dans les déclarations qui
terminent ses congrès nationaux, a déjà
affirmé sa doctrine et exposé sen programme. Ces documents demeurant.
Ils sont intangibles. Aussi, est-ce bien
moins pour ne pas les laisser prescrira
que pour les étayer plus solidement
encore et les adapter à l'actualité toujours plus exigento que le Congrès veut
les rappeler et les préciser en quelques
lignes.
La politique e x t é r i e u r e
Avant tout, le Parti républicain radical et radical socialiste associant cas
deux idées également généreuses : sécurité nationale et réconciliation humaine ;
Proclame son désir et sa volonté «Le
paix. Avec une foi accrue, il se prononce en faveur du rapprochement dea
peuples et da la concorde internationale. Avec ténacité, il demande, par un
règlement général qui comporte pour
notre Patrie, les garanties indispensables, la liquidation définitive d'une
guerre atroce, pour en finir avec tons
ces haillons de guerres extérieures qai
traînent, dans leur sang et leur misèra(
des germes empoisonnés de gaerre civile.
C'est dans la paix intérieure, en effet,
dans la paix sociale, que s'édifiera la
rénovation économique do notra nation.
Comment la concevoir autrement que
dans une adaptation méthodique et
scientifique da travail aax formes nouvelles de la production ? Aux organisations légales du monde da travail est
acquise sans réserve notre collaboration.
Respect des droits syndicaux, générali*
sation des contrats collectifs du travail,
arbitrage obligatoire, accession progrès*
sive des employés at ouvriers à la ges*
tion des entreprises, industrialisation
des monopoles, contrôla des coalitions
économiques et des grandes concentrations d'intérêts, sont autant da mesures
auxquelles notre Parti donua son an*
tièra adhésion.
Les congressistes furent reçus à l'hôtel-de-ville à l'issue delà réunion.
Ils se rendirent ensuite aux vastes
salles des établissements Bessonneau
où avait lien la banquet.
Plus de 1500 convives prirent part au
repas.
Au Champagne, des discours longuement applaudis furent prononcés par
Aux travailleurs de l'asine, da magaMM. Levavasseur, Hérard, Chautemps,
sin
ou du bureau, il associa las travail«
Daladier, Malvy, Caillaux et Herriot.
•
leurs de la terra et entend rendra nos
campagnes de plus en plus prospères.
* •
•X'.IVaA s^t^mir
LX
La r é f o r m e fiscale
Comment concevoir également le développement intégral dea ressources
magnifique» de notre pays sans une
réforme profonde, équitable, d'une fiscalité oppressive aux nns et indulgente
aux autres.
Le* ! • ! • d e l a i e l t é
Les événements présents ont apporté
une preuve nouvelle que notre Parti a
l'obligation de veiller, afin que ne soit
pas compromise l'intangibilité des lois
do Isïciié on butte à l'attaque constante
de partis que ne satisfont ni la neutralité ni îa tolérance et le respect réciproque des croyances.
Soyons vigilants, mais cela ne suffit
pas. Développons la laïcité sous toutes
ses formes. Derrière la grande idée de
l'Ecolo unique, dispensons le savoir à
l'intelligence ot au labeur. Ce sont ces
idées essentielles, nées et grandies au
foyer du Parti républicain, radical et
radical-socialiste, qui ont inspiré le
programme que votre congrès a adopté
et acclamé dans une magnifique unanimité et que neua tenons à intégrer dans
la déclaration du Parti.
Le Ministère Poincaré
a démissionné
Mardi matin, & leur retour du congrès
d'Angers qui, dans la déclaration du
parti, que nous publions d'autre part,
s'était prononcé oontre l'Union nationale, les ministres radicaux ont été
convoqués par M. Poincaré.
A l'issue de cet entretien, MM. Herriot, Qnouille, Perrier et Sarraut ont
déclaré qu'ils étaient démissionnaires.
Cette décision devait entraîner, quelques heures plus tard, la démission
collective du Cabinet.
Le ministère Poincaré comptait 27
mois d'existence.
La rentrée parlementaire
La rentrée parlementaire s'est effectuée mardi, en pleine crise ministérielle.
A la Chambre, la séance d'ouverture a
été présidée par M. Bouisson. Elle a été
consacrée aux députés alsaciens condamnés.
Le p r o f r a n m i i o Parti
Le Sénat s'est réuni sous la présidence
1° Respect et application dea lois laï- de M. Doumor. qui a prononcé l'éloge
ques : disjonction des articles 70, 71 et funèbre do M. Th. Le Hars ot des qua71 bis ; 2° Ecole unique : 3° Justice fis- tre autres sénateurs décédés pendant
cale par des dégrèvements à la base et l'intersession.
une progressivité équitable dans le cadrò de l'impôt sur le revenu et des taxes
successorales ; 4* Service d'un an, limiElection législative
tation des dépenses militaires et navales
et des effectifs de l'armée de métier aux
Nord
chiffres do 1928 ; application des éconoVoici les résultats du scrutin de balmies réalisées aux dépenses sociales et
aux dépenses économiques et produc- lottage, qui a eu lieu dimanche, pour
tives ; développement du crédit à l'Agri- l'élection législative do la première circulture et au petit commerce ; électrifi- conscription de Dunkerque :
catien des campagnes ; 5° Etablissement
Inscrits, 29.358 ; votants, 22.509.
d'un système définitif des réparations :
Vincent, union nat. 10.318 voix, élu.
arbitrage obligatoire ; 6° ReconnaisValentin, s. f. i. o.. 10 034 —
sance du droit syndical sans distinction
Barra, com
1.979 —
ni réserve ; collaboration confiante avec
On
sait
qu'il
s'agissait
de remplacer
le syndicalisme pour la réalisation du
M,
Félix
Coquelle,
républicain,
décédé.
programme de la C. G. T.
Le Congrès charge le Comité exécutif
du Parti d'assurer l'exécution de ces
t AIT ES LIRE
LE
décisions.
Le simple bon sena, que toutes les
leçons de l'expérience confirment, enseigne que de telles réformes ne seront
jamaia obtenuea avec le concours de
L'Offensive C o n g r i g t n l s f «
ceux qui lei ont toujours passionnément
combattues.
Le Congrès a été unanime, parlementaires et militants, à considérer que l'exécution de ce programme ne peut pas
être assuré avec la formule d'Union
nationale. Senio la politique de l'Union
des gauohes autour de ce programme
De certains orages on dit volontiers
est capable d'assurer eette grande tâche
dans
nos campagnes « qu'ils purgent le
et de répondre ainsi aux espérances de
temps
». J'en dirais volontiers autant
la démocratie française.
de l'orage qu'a provoqué l'article 71.
• •
L'émotion soulevée dans ce pays par
M. Herriot avait réussi à tout arran- cet article avait été protonde. En vain,
gar, quand, à la fin du Congrès radical, les « arrangeurs » »'on allaient répétant
alors que des congressistes très nom- que l'affaire était insignifiante, et que
breux étaient déjà partis, y compris les les histoires de moines n'intéressaient
ministres radicaux et la plupart des plus personne; le peuple, dont l'instinct
personnalités en vuo, M. Caillaux a fait est tûr, avait compris du premier coup
vofpr par le Congrès une motion qui a que la laïcité, c'est à-dire la République
dfctorminé la retraite des 4 ministres ello-môme, était en péril.
radicaux et, par voie de conséquence, la
Certes, tout le monde était prêt à addémission da cabinet.
mettre qu'on aidât les quelques congréCa désavBE tardif, d'un ordre du jour gations qui, hors de France, enseignent
qui m a n g e a i t tout, est regrettable. Il notro langue. Telle eatla vertu du parler
fallait instituor un vaste débat devant la do chez nous qu'il porte choz tous ceux
Chambre ponr éclaircir une situation à qui on renseigne un peu du génie de
devenue très tendue à la suite de l'in notre race. C'est pourquoi Emile Comtransigeanca montrée par M. Poincaré bes s'était déclaré favorable à certaines
congrégations enseignant à l'étranger
devant la Commission du Budget.
La Citoyen aurait accepté un minis C'est pourquoi Herriot, à Lyon, avait
tère d'union républicaine sous la pré repris la tradition d'Emilo Combes.
C'est pourquoi l'appel de Georges Du»idonee au besoin de M. Poinmas,
de Lévy Bruhl, d'Hadamard, de
caré.
Laugier avait trouvé un écho parmi
nous. Je m'étais rallié à leur thèse, je
m'y rallio encore. Et nos militants,
qu'on traite de sectaires, avaient parfaitement compris qu'il vaut mieux à l'étrande 1«
ger un moine français qu'un moine
journal l e C i t o y e n
Les grandes lois laïques
demeurent intangibles
Miettes
Semaine
— Lé paquebot « Numidia », courrier
postal do la Corse, a fait naufrage dans
le bassin môme de la Joliette, à Marseille.
On ignore la cause de cette catastrophe soudaine qui ne s'expliquerait
que par un sabotage. Une enquête est
ouverte.
— Le Tribunal correctionnel de Saintes a jugé les saboteurs de la statue de
Combss.
Un nommé de Maillard « été condamné à six jours de prison et 50 fr.
d'amende. Ses compagnons s'en sont
tirés avec des peinea de prison, avec
•nrsis, on des amendes de 50 et 100 fr.
— Le dirigeable allemand « Comte
Zeppelin » a atterri jeudi à Friedrich•haffen, après avoir aooompli, en trois
jours, et sans encombre, le voyage re
tour d'Amérique.
- — Un immeuble en construction
vient encore de s'éorouler à Paris, à
l'angle de la rue Qaentin-Rochard et
de 1 avenu© dea Champs Elysée*.
Il n'y a heureusement pas de victimes.
— Le parti républicain aooialiste a
tenu son congrès dimanohe à Paria.
Plusieurs centaines de militante assistaient à oc congrès.
— Soznec se serait-il évadé du bagne ?
Les brnits qui oourent le feraient croire.
Mais il y a lieu, pensons-nous, de ne
pas ajouter foi à des allégations qu'il
serait au moins prématuré de croire
fondées.
' <— L'Etna sut de nouveau en activité.
Jusqu'à présent il n'y a pas de danger
imminent pour les agglomérations, mais
le* maisons éparpillées dans la zône do
l'éruption ont été évacué»,
/aseiste.
Mais, tandis que nous faisions preuve
de ce libéralisme, l'Eglise veillait.
Peu lui importait, à elle, qu'il y eût
en Amérique des Français ou des Italiens.
Ce qu'elle voulait, c'était une victoire
politique, c'était l'abolition des grandes
lois laïques et, pour commencer, de la
loi de 1901.
Ainsi naquit cet effarant article 71,
introduit dans la loi de finances à l'insu du Conseil des ministres, et dont le
Temps lui-même reconnaissait hier
qu'il était « mal rédigé ».
Il ne s'agissait plus, en effet, d'autoriser, après examen de leur dossier et
après débat public, les quelques congrégations qui enseignent notre langue
sans taire de propagande politique. Il
s'agissait d'autoriser n'importe quelle
congrégation « missionnaire », o'est-à
diré, en premier lieu, la Compagnie de
Jésus.
Il ne s'agissait plus de soumettre au
Parlement, c'eat-à-dire à la Nation
souveraine, les demandes d'autorisation :
il s'agissait de confier l'examen de ces
demandes au gouvernement et au Conseil
d'Etat.
Bref, il s'agissait de défaire par déorct
tout oc qui avait été fait par la loi de
1901.
Que l'Eglise remportât une telle victoire, et o en était fait de la laïcité, Sous
couleur d'enseigner le français au dehors
les Jésuites s'installaient parmi nous
officiellement. Et, comme une capitulation suit l'autre, après la loi de 1901,
ils obtenaient l'abrogation de la loi de
1904, de la loi de 1905 ; puis, par la R.
P. scolaire, ila tuaient l'école laïque.
CITOYEN
C'est parce que le pays s'en e«<; rendu
compte qu'uno vague de protestations
s'est lovée du fond de nos villes et de
nos campagnes. On nous a accusés d'être
ici des « meneurs » essayant d'attisar
des passions à demi éteintes. Erreur :
noua n'avons été que les faibles interprètes de l'opinion républicaine alarmée.
C'est au nom de tous les partis de
gauche qu'Edouard Horriot s'est levé au
Conseil des Ministres. Grand, de» haines mêmes qu'il soulevait, il a été, une
fois de plus, l'interprète éloquent de la
démocratie. Comme elle, il s'est montré
libéral, généroux, mais comme elle il
s'est montré intraitable sur les principes.
VGrâce à l'habileté de M. Briand, —
artisan de la loi de 1901, — une formule
a été trouvée qui, tout en étant favora
ble aux intérêts de notre langue, respecte
l'esprit de la loi de 1901 : la laïcité est
sauve.
Je dis que cet orage « purge le temps »,
Il a, en effet, un résultat heureux, Depuia
des mois, le parti clérioal préparait, sous
le couvert de l'Union nationale, une
offensive hardie contre la France laïque.
Les conjurés se vantent d'emporter
sans grande peine la première ligne,
c'est-à-dire la loi de 1901. Ils savent
aujourd'hui à quoi s'en tenir sur leur
faiblesse et notre force. La France, au
prix d'un dur labeur, a conquis ce régi
me de tolérance qui s'appelle la laïcité :
elle ne permettra pas qu'on y toucha.
(Ere Nouvelle).
Albert BAYET
»
mmmmtmmmÊaBammmmmÊmmm
BIBLIOGRAPHIE
Le livre le plue original et le plu»
retentissant du moment e est :
,
iT\c* S e r m o n s d u P l m a n c h «
par Paul-Français Louia Marie Le Provost,
Ce vola ma des Sermons fait actuellement
faroar dans l'out-ai de 1» France où il obtient
an succèa de foa rire. C'est la vie, de prôs
observée, de tonte une paroisse bretonne
qae nous trouvona dans ces pafres joueuses
et fin*m«nt écrites. Voici « Monsieur le
Reuteur » qni veut tout gouverner, et son
bedeau, bonhomme narquois, dont les raisonnements inRidi'-nx l'épouvantent et le
mettent
farnur. Il y a Joaon, le boucher;
la grande Maria, la débitante; sœ >r S intAndoche. « la sainte «1 digne fille », et
sœar Saint- Pierre-at- M:qu<ilon. qni est
a jolie comme le jour ». Voici Tatave, le
mécanicien, et Yves La Bourdonnec, le
premier-maître en retraite...
Tont cela vit, agit, disente... Le .langage
savoureux de ces personnages est saisi sur
le vif et lear vie est notée en an style inimitable, par an observateur auquel rien
n'échappe.
On sait que les carés des Côtes-da-Nord
avaient formé an syndicat ecclésiastique
pour ponvoir poursuivre l'auteur de ces
contes devant le tribanalcorrectionnel.de
Saint-Biieac qai les débouta.
Les Sermone du Dimanche du bedeau
Le Provost sont la répouse joyeuse, spirituelle, gauloise — et victorieuse — des
hommes libres à l'offsnsive cléricale. Rien
d'analogae n'existait encore dans notre
littérature. Tous les républicains, tous ceux
qai aiment les joyeuses histoires, la vérité
exprimée avec un grain de sel attique et
gaulois et la sottise corrigée en riant, voudront lire ce livre.
Pour recevoir Mes Sermons du Dimanche (2* série), adresser 12 fr. 75 à la librairie
du Citoyen 21, rue du Sallé, à Qoimper, qui
l'expûdieront franco par ruiour da courrier.
Le CoAVtntionDel Ga^zno do Finistère
( 1 7 6 3 1839)
M. Jean Savin*. si connu par ses «Etudes
historiques sur la Cornouaille et Le Léon à
la fin de l'ancien régime et sous la révolu1
tion » et par ses travaux historiques sur
l'histoire locale do notre région, vient de
publier an volume fort intéressant sur
« Le Conventionnel Guezno du Finistère
(1763 1839) ».
L'œuvre de M. Sivina est an livre qui
parle et qui enseigne. Ou y trouve, avec la
conviction et la probité de l'écrivain, an
récit animé des événements où Guezno a
inséré sou action qui fut profitable à la
cause de la Révolution et à l'avenir de la
République.
Cet ouvrage sers accueilli da pablic avec
une faveur extrême.
Il est en vente à la librairie du Citoven>
21, rae da Sallé, Quimper, au prix de 10 fr.
(10 fr. 75 avec les frais d'envoi).
EXAMENS
pour le* fonction» publique*
Adjoint technique des Ponts et Chanssées
et des mines. — D ate : H janvier 1929 ; délai
d'inscription : l*r décembre ; âge : 18 à 25
ans, plu« services militaires ; traitement de
début : 9.000 fr. plus indemnités. Aacan
diplôme exigé.
Secrétaire stagiaire p'ês les commissariats de la ville de Paris. — Date : 14 janvier 1929; délai d'inscription : 14 décembre ;
Traitement de début : 10 000 fr. plus indemnités. Aasun diplôme exigé.
Ingénieur géomètre adjoint au service da
plan de Paris. — Concours ouvert à partir
da 15 avril 1929: délai d'inscription : 23
mars 1929 ; âge : 22 à 30 ans, plus servira
militaires ; traitemont de début : 12.000 fr.
plas indemnités. Aucun dip'ôme exigé.
Commit à l'office deo P. T. T. an Maroc.
— Date : 20 décembre 1928 ; âse 18 à 25 ans,
plus services militaires ; traitement de débat : 8.000 fr. plus 50 •/». P1«* indemnités.
Aacnn diplôme exigé. Concours ouvert en
France.
Infirmière-radiologiste des hôpitaux militaires. — Date : 8 janvier 1929; âge: 20 i
30 ans, plas services à l'Etal ; traitement de
débat : 8.000 fr. plus indemnités. Diplôme
d'infirmière exigé.
Les personnos qai désirent des renseignements sar l'an des emplois ou concours
ci-dessus oa str an examen quelconque
peuvent s'adresser do notre part à M. Houdeville, directeur-gérant de l'Orientation
Professionnelle, 108, rue Erlanger, Paris
(16«), qai lear répondra à litre absolument
gracieux.
Joindre un timbre de 0 fr. 50 et ne p u
oublier de mentionner : en qnalitô de lecteur dn (( Citoyen » à Quimper,
Fête du 11 novembre. — On noue
A Pont-l'Abbé, le 13 novembre, à 20 h. 30,
communique :
salle du Patronage laïque.
Le Comité d'entente des Associations
A Quimperlé, le l i novembre, à 20 h. 30,
d'anciens combattants de Qoimper invite
salle
Honoré.
,r
Ls Journal Offleiel du l novembre a
tous les anciens combattants, veuves de
publié le décret convoquant pour le 11
TRIBUNAL DES PENSIONS
guerra, parents et amis des morte de la
novembre 1928 (dimanche prochain) le»
Avis aux Associations des Mutilés
grande gaerre, à assister à l'office qui sera
Conseils Municipaux du département
et Réformés de guerre.
célébré à la cathédrale, dimanche produ Finistère, à l'effet de nommer l e u »
L'article 35 de la loi da 31 mars 1919 a chain, 11 novembre, à 9 heures da matin,
délégués en vue de l'élection sénatoriale
préva
qae toute* les contestations auxquel- à l'occasion de l'armistice, à la mémoire
qui est fixée au DIMANCHE 16 DEles
donnera
lien l'application de cette loi des morts poar la patrio.
CEMBRE PROCHAIN.
seront jagées en premier ressort par le
Les mômes personnes sont invitées à se
tribunal départemental des pensions.
joindre au cortège qai se rendra an cimeCe tribnnal doit comprendre, notamment, tière Saint-Marc après la cérémonie reliLe collège électoral est formé des
députés, des conseillors généraux, dos un pensionné tiré au sort, en même temps gieuse, pour la minute de recueillement
conseillers d'arrondissement et des délé- qa'au suppléant, sar nne liste de vingt devant le monument du Souvenir français.
Le comité d'entente invite la population
gués des conseils municipaux du dépar- membres élas par les associations des
mntilés et réformés.
qaimpéroise à pavoiser lears demeures ditement.
Conformément à l'article 31 da décret da manche prochain.
! Le nombre dea délégués et des suppléants à élire par les conseils munici- 19 septembre 1919, les associations déclaLes présidents : de l'U. N. C., Quéinnec ;
rées dans les conditions de l'article 5 de la
paux est fixé de la façon suivante :
de l'U. B. C., Barin.
r
Conseils municipaux composés de 10 loi da l ' juillet 1901, qui désirent particiNéorologle. — Dimanche ont en lies, i
membres : délégué titulaire, 1 ; sup- per à l'élection des délégués poar 1921, Quimper, aa miliea d'ane nombreuse assispliant, 1 ; de 12 membres : titulaires, 2 ; doivent adresser une demande aa Préfet. tance, les obsèqaes de M. J. Orseri, décédé
suppléant, 1 ; de 16 membres: titulaires, La liste de ces sociétés et les statuts de à Nantes, où il s'était retiré depuis quelques
3 ; suppléant, 1; de 21 membres: titu- l'association devront être annexés à la années.
laires. 6; suppléants, 2; de 29 membres: demande, qui mentionnera, le cas échéant,
M. Orseri était bien connu de nos concititulaires, 9 ; suppléant*, 2 ; de 27 mem- la date à laquelle les dits statuts ont été
toyens. Il avait été professeur aa Collège,
bres : titulaires 12; suppléants, 3; de déposés à la Préfecture.
conseiller municipal, président du Tribu30 membres : titulaires, 15 ; suppléants,
En conséquence, les sociétés et associa- nal de Commerce, président de la Société
3; de 32 membres: titulaires, 18; sup tions des mutilés et réformés de guerre da
républicaine d'éducation populaire de notre
pléants. 4 ; de 34 membres: titulaires, département sont invités à adresser à la ville.
21 ; suppléant», 4 ; de 36 membre* : titu- Préfecture da Finistère (comité départeM. Orseri était officier de l'Instruction
laires, 24; suppléants, 5.
mental des matilés), dès la publication da
publique. Il était âgé de 77 ans.
présent avis et en tons les cas avant le
Noas présentons à tonte la famille da
15 novembre, dernier délai, la demande
regretté
défont nos sincères et respecnécessaire en vae de participer à l'élection
On ippel
tueuses
condoléances.
des délégaés poar 1929.
L'Election Sénatoriale
aux Conssillers Municipaux
Au parti radloal-socialiste. — Les
DANS L'ENSEIGNEMENT
Conseillers municipaux
républicain!, ouvrez les yeux,
dimanche,
quand vous choisirez vos délégués.
Bannissez
de vos esprits
toute
considération d'amitié, de parenté
'et surtout ne dites pas avant de
choisir : A qui le tour ?
Il y va du résultat de l'élection.
Il faut que chacun fasse personnellement son devoir et ne compte pas
sur le voisin pour l'accomplir à sa
plac'e.
Républicains, si on veut le succès,
il n'y a pas une faute à commettre
Républicaned, digoret ho taoulagat h a d a l c ' h e t m a d !
r
La candidature da D Chiavd
C'est le docteur Chauvel qui se pré
sente contre M. Le Bail,
Le docteur Chauvel n ' a pas d'anté
cédents politiques. Il est maire de la
commune de Combrit où domine l'in
fluenco des châteaux.
Comment le classer en politique ?
Le docteur Chauvel ne se rattache
par aucun lien au parti des républicains
démocrates. C'est un conservateur de
la vieille école, un libéral qui, il y a
vingt ans, aurait marché derrière M
Piou.
Exemple : si M. de Guébriand père
siégeait à la Chambre ou au Sénat, le
docteur Chauvel occuperait nn fauteuil
voisin du sien.
Il a fallu toute l'insistance de Mon
aeigneur pour le décider à se présenter
au Sénat, à partager éventuellement
avec M. Quéinnec los fatigues de la
chose publique et à abandonner le calme
d'une vie faite de succès professionnels
et de grandeur domestique.
NIVELLES DÉPARTEMENTALES
reçoit
la rosette de la Légion d'flonnaar
Le Journal Offleiel nous apprend que
le Gouvernement vi9nt de décerner à
M. Rischmann la rosette d'officier de la
Légion d'honneur.
Cette distinction n'a jamais été mieux
méritée. Si elle honore M. Riachmann,
elle honore aussi le Gouvernement qui
récompense ainsi le rare mérite d'un de
ses meilleurs préfets.
A cette occasion, nous tenons à rendre hommage aux qualités maîtresses
qui distinguent ce fonctionnaire émi
nent : la connaissance approfondie d«
son métier, le tact, la disinctioa, la
droiture, un dévoaennnt absolu à la
République et à la laïcité.
Ajoutez y la goût de la littérature,
l'amour et la pratique des art», toutes
choses qui ennoblissent la pensée et
donnent une parure à l'esprit.
Enfin, M. Rischmann comprend la
Bretagne, il l'admire et il apprécie b«auconp los Bretons. Puiaso t il rester longtemps parmi nous ot donnar ainsi un
démenti au vers connu :
Je n'ai fait que passer,
il n'était déjà plus...
TOURNÉE DE PROPAGANDE
D'HYGIÈNE SOCIALE
L'office national d'hygiène sociale effectue actuellement une tournée de propagande avec conférences et projections de films.
Des séances récréatives publiques et gratuites da plus haut intérêt seront données
dans les centres ci-après :
A Audierne, le 9 novembre, à 20 h. 30,
salle Rigtl.
A Concarnona, le 10 novembre, à 20 h. 30
•aile de la Criée da thon.
A Quimper, le 11 novembre, à 20 h. 30,
aa Théâtre municipal.
A Douarnenez le 12 novembre, à 20 h. 30,
•allé Brocart.
Le jeadi 15 novembre, à 13 h. 80, aa
Gymnase (1«' étage), à Quimper, réunion
delà section cantonale de l'Emancipatrice.
LES FOIRES DE LA SEMAINE
Lundi 12 novembre. — Châteauneuf-duF-.cn, LinvAoj, Concarneau.
Mardi 13• — Plabennec, La Feuillée.
PlonAonr-Lanvern.
Mercredi 14. — Landivisiaa, Bannalec.
Jeudi 15 — Plouguernean. Spézet, Huel
goat, S zun. Pont-Croix. Rosporden.
Vendredi 16. — Quimperlé.
Samedi 17. — Landerneau, Quimper.
CONTRE
HERNIE
il fsi absolument Inutile de gaspiller da
temps pt rie l'argent à toat<'S aortos d'essais.
Les Etablissements A. CLAVERIE. les
plus célèbres et les plus considérables
du monde entier sont la vraie « Maison
de confiance » qai n'a pas besoin de
réolame tapageuse ; sa renommée
mondiale est faite par les q u a t r e millions
(4.000.000) de hernieax soignés par enx, qui
font connaître spontanément l'Inoompa
rable supériorité des Appareils brevetés
de A. CLAVERIE.
Ne manquez donc pas d'aller voir l'éminent Spécialiste qai voas recevra de 9 h. à
4 h. à :
Pont-l'Abbé, mardi 18 novembre, Hôtel da
Lion d'Or.
Landivisiau, mercredi 14, H. dn Commerce.
Chdteaulin, jeadi 15, H. de la Grand'Maison.
Quimperlé. vendredi 16. H. da Lion d'Or.
QUIMPER, samedi 17. Hôtel de l'Epêe.
Morlaix, dimanche 18, Hôtel de l'Europe.
Brest, lundi 19, Hôtel Continental.
St Pol-de-Léon, mardi 20, Hôtel de France
(jusqu'à 14 heures).
adhérents sont convoqués à une réunion
qui aara lieu demain vendredi 9 novembre,
à 20 heares précises, dans une des salles
du Gymnase municipal.
Ordre da jour : Compte-rendu da Congrès
d'Angers; Elections municipales et cantonales.
Présence indispensable.
Le Bal de l'Armlstlos. — Des affiches
tricolores oa blea-horizon apposées en différents points de la ville oa placées en
vedette dans les grands magasins attirent
les regards des fidèles disciples de la danse
qui seront heureux de se réanir dans la
vaste et coquette salle d'Odet-Palace, le
samedi 10 novembre, à l'occasion da grand
bal de l'Armistice organisé sona les auspices de l'Association des Offi .iers de
reserve de Cornouaille.
C'e-t là ane brillante soirée en perspective. Oa sait d'ailleurs, ponr l'avoir va à
l'oeuvre les années précédentes, qae le
Comité directeur apportera toas ses soins
aa maintien de la haate réputation de ce
bal qui a conquis, grâce à la bonne harmonie et à la parfaite correction qui y président, les sympathies de la société qaimpéroise.
Danseurs et danseuses évolueront aux
rythmes entraînants de deux orchestres
réputés qui seront placés dans la salle et
dont la composition comportera pour la
première fois un accordéoniste en renom.
Des faisceaux de drapeaax et des baissons
de feuillages et plantes vertes seront les
éléments d'ane décoration sobre mais de
bon goût que des flots de lamière mettront
en relief.
On trouve, dès maintenant, des cartes
d'entrée chez les personnes ci-après : librairie Mérop, rue St-François ; pharmacie
Chabay, rae St-François ; Café de Bre»
tagne, et chapellerie Mengay, rue du Parc*
Nos grands oonoerts. — La série dos
six grands concerts de la saison 1928-1929«
CEINTURES PERFECTIONNÉES
contre les « Affections d* la matrice et et dont nous noas avons donné les intéresde l'estomao, Rein mobile, Ptôse ab sants programmes en nos précédents ardomlnale, Obésité, eto.., » les plas effi- ticles , commencera Iandi prochain 12
caces, les plus légères, les plas agréables novembre, an Théâtre municipal, à 20 h. 80
k porter.
précises. Nous rappelons qua ces concerts
MODELES NOUVEAUX et EXCLUSIFS sont ouverts à toas, et qu'il suffit poar y
des Etablissements A. CLAVERIE, 234, assister de prendre son abonnement chea
M. de Couesnongle, rue Boarg-les-Boargs,
faubourg Saint-Martin, PARIS.
28 bis, de 9 h. à 11 h. et de 14 h. à 16 h.,
les mercredis et les samedis.
Nouvelles
Locales
&DIMPER
Avis. — Noue prions lee personnes qui
ont des communiqués à insérer dans le
Citoyen de vouloir bien les remettre direc
tement à nos bureaux, 21, rue du Sallé,
dan» la journée du mardi de chaque
semaine.
L'Election dd nouveau Maire
et d'nn Adjoint
Le Conseil municipal s'est réani dimanche, à 9 h. 30. à l'Hôtel-de-Ville, pour procéder à l'in»1 citation des trois nouveaux
conseillers, MM. Marzin, Le Blanc et
Lefèvre, et à l'élection do maire et d'an
troisième adjoint.
Deux conseillers municipaux n'ont pas
répondu à l'appel de leur nom : MM. Jngeau et Balanec.
M. Goalic a été nommé secrétaire de
séance.
M. Ménez, premier adjoint, a, en oavrant
la séance, souhaité la bienvenue aux nouveaux élus ; puis il a cédé la présidence
aa docteur Colin, doyen d'âge.
L'élection du Maire. — Il a été alors
procédé à l'élection du maire qui a donné
les résultats suivants :
Votants, 25 ; suffrages exprimés, 20 ;
majorité absolue, 11.
Ont obtenu : M. Edouard Ménez, 12 voix,
élu ; M. Stéphant, 8 voix.
Bulletins blancs, 5.
En reprenant la présidence de l'asemblée,
M. Ménez, dans une allocution applaudie,
a rendu un hommage éma à la mémoire de
M. Le H&rs et renouvelé à Mme Le Hars
les condoléances attristéss da Conseil municipal.
L'élection d'un adjoint. — L'élection
d'nn 3' adjoint a en lieu ensuite, M. Ménar-
Les oonoerts militaires. — Eu raison
de la libération d'une partie dos musiciens,
les concerts da 118* R. I, seront momentanément suspendus.
Au Hlsssagsr Qulmpérols. — Lei
membres actifs de la société colombophils
le Messagor Quimpérois sont priés d'assister à la réanion qai se tiendra le aamedl
10 novembre, à 18 hanres, aa siège social,
café da Commerce.
Présence indispensable.
Odet-Palaoe. — Programme de la semaine : vendredi 9 et dimanche 11 novembre : gala, poar la Paix da Monde, présenté
par les Gueules cassées; Poker d'As, 5*
épisode.
Mercredi 14 et jeudi 11 : Le Galérien,
film en 6 épisodes ; Colette, comédie sentimentale.
Tous les vendredis, samedis et dimanches, Pathé Gaumont Métro Actualités.
Orchestre symphoniqae de premier ordre,
Tournée Ch. Baret. — Noas rappelons
que « Le Baptême » sera donné sar noir*
scène municipale, par la tournée Baret,
samedi prochaiu 10 uovembre, à 20 h. 80.
u Le Btptôrao » est ane pièce forte et
âpre qui demeure la plas amasaute, la plas
vraisemblable das hiatoirss jaives. Le délicieux esprit de M. Noziôre môlé à l'humour
féroce de M. Savoir constitue an régal rare,
Etat olvll du 31 ootobreau « novembre 1 9 2 8 . — Naissances. — Yvonne
Gourmelen, rue Pon-ar-Stang ; Louis Favenneo, impasse da Coaédic, 9 ; PabI
Hénaff, rae de Kerfeantean, 3.
Décès. — Marie Cuzon, s. p., 73 ans, Veuvi
Louboutin, rue de l'Hospice ; Jean Le Moin,
macwuvre, 63 ans, célib., rue de l'Hospice J
Marie-Anne Autret, ménagère, 80 ans,
célib., rue Sl-Marc, 12; François Nédélec]
coiffeur, 44 ans, célib., ruo de l'Hospice j
Marie Le Dréaa, joarnalière, 37 ana, célib.^
dean devenant automatiquement p r e m i e r rue de l'Hospice ; Marie-Anne La Ster ;
journalière, 76 ans, célib., rue de l'Hospice!
adjoint, et, M. Le Nué.denxième adjoint.
Elle a donné 17 Voix à notre ami M.
Publications de mariages. — Aimé Lé
Drapier, qui a été proclamé élu, et 7 Morvan, employé de commerce, dom. à
à M, Hascoet. Bulletin blanc, 1.
Qoimper, et Gilberto Toupet, dom.'à P«a<
IX
OITOTra
me Ponlfanc ; Maria Urcnn, 86 ans, veuve aux «éancea de« principaux textes publiés résultai« da son enquêta sur la produc- on danbière de tranches de carottai,
oignons, un peu de lard, nn bouquet garde Henri Gouzien, place Gambetta; Jacques par « la Revne de ia ligue » et l'ordre du tion des céréales en France.
ni de clous de girofle, 4 gousses d ' a i l d n
Quénet, 1 an, Sker-Vad.
joar de chaque réunion (bi-mensnelle) comII évalue notre production da blé, en gros poivre, thym, laurier, 1 pied de boanf
portera nne; causerie du président.
1928, à 81.811.800 quintaux avec un coupé en morce&nx. Egonttez les tripes,
Tréméoc
rendement moyen de 14 quintaux 40 à saupoudrez-les de sel, mnscade et un pea
B R E S T
Trouvé mort. — M. Le Barre, Noôl,
l'hectare au lieu de 91.921.876 quintaux de poudre des quatre épices. Mettez«
les dans la daubière avec des morceaux
37 ans, cultivateur à Pen-Enez, a été trouvé
Néorologle. — Nous apprenons le décès l'an dernier, avec un rendement moyen de jarret de pore salé (il faut que la
mort dans le bois de pins de Kerlouarn.
de M. Picard, procureur de la République, de 17 quintaux 12 à l'hectare.
Depuis des années et des années, nous sommes spédaubière soit pleine jnsqu'an bord). BaiLe malheurenx, qui était tuberculeux, a affecté à Brest ii la suppression du TribuCe déficit est heureusement compensé gnez de vin blanc et d'nn pen d'eau,
cialisés dans la fabrication du vêtement pour dames
dû tomber et mourir au cours d'nne crise. nal de Morlaix.
par la qualité du grain de blé qni pro- couvrez de bardes de lard. Posez le couet fillettes. Ces vêtements que nous fabriquons, nous
Le docteur Jaouen a procédé aux constaSes obsèques ont eu lieu mardi à Morlaix. duira à la mouture un rendement de 5 •/« vercle et fermez-le avec de la pâte. Faitea
tations d'usage.
les vendons n t u m é m e » , e n n o * w a g a i l o i ,
Nous adressons à la famille du dispara supérieur à la normale, lequel rende- cuire à four doux 7 ou 8 heures. Servez
chaud, sur un plat creux, avec le jus de
à la clientèle.
nos bien sincères condoléances.
ment, ajouté au report de 1927 et à notre cuisson dégraissé et lié à la fécule.
Ploàastel-Sainf-Çermain
production Je l'Afrique du Nord, perLampaul-Plouamal
Ce contact permanent a$ec la clientèle nous a
Fôta de l'Armletloe. — Plogastel céléIMPERMEABILISATION
mettra de faire face à nos besoins sans
brera, dimanche, l'anniversaire de l'armispermis d'observer ses goûts, de les mieux comDES BACHES
Un aooldent mortel. — M. Hervé
autres importations que quelques blés
tice.
On commence par préparer une soin*
*
prendre, et de connaître exactement les qualités que
Qieçjil, 52 ans, cultivateur à Graenoc, a
Au programma de la fôta qui se déroulera- trouvé la mort dans un accident.
de force, pour corriger le gluten trop tion de 250 gr. de savon ordinaire de
doit avpir un vêtement pour donner à l'acheteuse
sous la piésidenco de M. Prigent, maire,
Il rentrait à la ferme, assis sur le bran- hâtivement constitué, par suite des cha- Marseille dans 10 litres d'eau ; pnis une
toute satisfaction.
solution de 60 gr. de sulfate de enivre
nous relevons les réjouissances suivantes, card droit de sa charrette, lorsque, subite- leurs excessives.
dans 10litres d'eau. On mouille la toile à
qui suivront le service religieux fixé k 9 ment, le cheval s'emballa.
Les entres céréales ont produit, d'à imperméabiliser. On la tord, on la trempe
Tenant compte de ces observations, nous avons
heures :
Le condateur chercha à maîtriser la bête, Bros notre confrère, pour le soigle, dans la solution do savon, on la tord
amélioré sans cesse notre fabrication,
afin de
12 h. 30, course de bicyclettes, communamais en vain, et il fat projeté sur la route 8.300.715 quintsux, soit un rendement puis on la plonga dans le solution de
le ; à 13 h, conrao à pied pour enfants ; à
l'adapter parfaitement aux goûts de la clientèle.
la tête la première.
moyen de 14 quintaux à l'hectare et un sulfate de cuivre. On la laisse sécher et
13 h. 30, course & la valise ; à 14 h. course à
l'on recommence deux ou trois foi«
Hervé
Chentil
se
fractúralo
crâne
en
tompoids spécifique de 72 kilos.
Les modèles que nous vous présentons ne sont donc
pied régionale ; 4 15 h., course à pied ponr
l'opération,
bant et il expira sur le coup.
L'avoine a donné 50.849.645 quintaux
vieillards ; à 16 h,, coursa de bicyclettes,
pas choisis au petit bonheur mal* é t a b l i s a v e c
avec
un rendement moyen de 14 quinNETTOYAGE DES TABLEAUX
régionale.
• • l a p « u r v « u « « t o n n e r i a l l « f a e l l r a , et réPEINTS A L'HUILE
taux
à
l'hectare
et
un
poids
spécifique
Landudec
pondre aux désirs de toute femme élégante et
Républicains 1 Aboauox-vous
au
Si
les
taches
ne sont ni anciennes ni
de 47 kilos.
pratique.
Collision. — Dans la nuit de mercredi
importantes il est souvent possible de
les enlever en lavant à l'eau de savon
à jeudi dernier, nne voiture conduite par
Les b l é s r é s i s t a n t à l'hiver
avec une éponge douce. Si les traces ne
M. Le Donge, chiffonnier à Landudec, a •gì ffíMasx mhasMttoP vos ami**»
Venez essayer nos modèles, vous vous rendrez
Au champ d'expériencos de l'Institut disparaissent pas, on peut recourir à nn
heurté l'arrière d'un camion en panne, apcompte de leur coupe impeccable et de leur élégance
agronomique de Noisy le-Sec, on a pu mélange composé par parties égales
partenant k M. François Ansquer de Plozéde\bon\ton. Et vous jugerez aussi de nos prix très
vet.
faire
le classement suivant des blé» ré- d'huile de lin et d'essence de téréavantageux.
benthine.
M. Le Donge a été sérieusement blessé
sistant au froid :
i la téte ; les dommages matériels sont
I. Variétés ayant parfaitement résisLt Gérant : Pierre Guéguen.
assez importants.
té. — Goldendrop, Bon Fermier, AltFootball-Association
kirch, Trésor.
Pont-Croix
II. Variétés ayant bien résisté, —
Le Stade Qulmpérols (2)
Coup
d'œll
r
é
t
r
o
s
p
e
c
t
i
f
Gros
Bleu, Précoce de la Saône, Ram a i / o n
• p è c i « s 8 e
d e
m o d e /
e t
but FV. S. Concaracìse (2) par 2 buis à t.
clin,
Muton,
Bretonnières, Vuitebceuf,
Le
Petit-Breton,
la
Croix,
et
probablev ê t e m e n t s
p o u r d a m e /
et
f i i l e K e /
ON DEMANDE entrepreneuses et ou*
Pondant que la première du Stade se fai- Allié, Hâtif Iuveraable.
ment aussi leur alter ego l'Ouest-Eclair
4 * n u e
d u
p a r e
_
q u i m p e r
viéres
sacs tissés perles métal.
sait
battre,
une
fois
da
plus,
à
Angers,
par
ont publié un article qui avait la prétention
III. Variétés ayant été touchées légé
GANIVET, 5, rue des Halles, Paris 1*.
de donner la physionomie et la signification 4 i 1, la seconde jouait dimanche au Stade rement. — Carlotta Strampelli, Poulard
du scrutin dans le canton. C'est un mor- Kerhuel, contre l'équipe correspondante
d'Australie.
ceau de prose d'un jésuitisme parfait. Saint- de l'U. S. Concarnoise. Battus à Concarconnaissant la compL A
L U T T E C O N T R E
IV. Variétés ayant été assez touchées.
XjA.
Ignace en personne n'aurait pas mieux tra- neau il y a un mois, nos favoris avaient à
tabilité et la dactylovesti, déformé on imaginé les faits qu'il cœur de prendre leur revanche. Ils l'eurent — Vilmorin 23, Préparateur Etienne, graphie, demande place à Quimper.
prétend raconter. Ce long et pieux factum mais par un aeul but d'écart, bien qu'ils Jsphet, Colmar 22.
S'adresser au journal.
ne peut être que l'oeuvre d'un halluciné aient dominé assez nettement, surtout en
V. Variétés très touchées. —• Vilmomystique ou d'un alcoolique qui a vu à tra- seconde mi-temps.
Suivant acte sous-seing privé dûment
rin 27, Perle de Nuisement, Bordeaux,
vers les brumes épaisses de son ivresse
enregistré, en date du l ' r novembre 1928,
Concarneau se présente renforcé de Moyencourt.
délirante.
M. Jean Le Goff, célibataire, sculpGuéguen, joueur de premièri, tandis qu'au
VI. Variétés presque
complètement
teur, et Jean Le Borgne, époux de Mme
Stade manquent 6 équipiers: 4 avants et
Le
radicalisme
est
plus
vivant
que
jamais.
LE E T
3IMF
détruites. — Riéti, Gironde, Paix.
Marie Jeanne Le Goff, commerçant, de!'oreIll$ ftüh
L'échec de Perrot — qui a brisé l'aile les 2 arrières. Malgré ce handicap énorme,
FAUTE
«r N B P L U S F N Y K N D R E . R I E N ne v a u t ce MOYËn'fÂc:
pour v
meurant au bourg de Pouldreuzic,
l'équipe
sut,
après
un
quart
d'heure
de
jeu
droite de Jadé — est uniquement le résnhat
Le calcul d u p o i d s n e t
RK1LS
confus, coordonner ses « floris pour, vers la
Oat formé une société à responsabilité
du mauvais temps.
a u p o i d s vif
limitée pour l'exploitation d'un fonds
A Plouhinec seulement, il est fscile de fin, présenter une homogénéité convenable.
IIIVENVfAIRE UN ESSAI : K S S U a s ' T w S r i e S f S M Sg &
fi
Vous pouvez aisément calculer le prix commercial et industriel de cadres brerelever par douzaines les électeurs répu Les Concarnois, vite« en action, marquent
BRUITS, B O U R D O N N E M E N T S . D U M H ^ D'ORE!LLKsTSURDITE.
°UFF"
blicaint incorruptibles qui n'ont pas bravé le 1" but. Leur demi-centre alimente sans du kilo de poids vif en multipliant le tons, sis an bourg de Pouldreuzic.
La dénomination do la société eat
la pluie pour remplir leur devoir de citoyens. cesse l'attaque, mais la ligne des demis cour3 officiai poids net par les coeffiC'est bien grand dommage, car c'était du Stade fournit un gros effort et Vergos cients suivants, indiqués par l'Associa u Le Goff et Le Borgne ».
ChAteaulin, jeudi 22 .novembre. Hôtel Giand'Maiton.
La durée de la société est de 10 ans.
plus qu'il ne fallait pour abattre l'herma n'a guère à intervenir. Le jeune Kervarec, tion des producteurs de viande : 0,60
Quimperlé, vendredi 23 novembre, Hôtel Lion d'Or.
qui a tout ce qu'il faut ponr faire l'année
Le siège de la société est au bonrg
phrodile
politique
dont
les
électeurs
étaient
(Juimper. samedi 24 novembre, Hôtel de l'Kpée.
pour la première qualité ; 0 fr. 55 ponr de Pouldreuzic.
traînés au bourg dans les camions Hénaff, prochaine un équipier premier, botte coup
Rosporden, dimanche 26 novembre, Hôtel d'Arvor.
Le capital social est fixé à 25.000 fr. t
Le Bars et consorts devenus les valets de sur coup 2 corners. Le second admirable- ia deuxième, et 0,50 pour la troisième.
Brest, lundi 26 novembre, Hôtel Continental.
Par exemple, le cours officiel du poids souscrit par moitié par chacun des denx
Jadé. A certains moments, ces encom- Jment placé entre directement dans le but
brants véhicules ont gêné la situation de- concarnois. Les éqnipes sont à égalité. Les net des bœufs étant de 8 fr. 20 le kilo sociétaires.
Quimpérois forcent l'allure mais leurs ailiers pour la deuxième qualité, le cours an
La société est gérée par les denx assovant la mairie.
tin (Seine); Sébastien Danion, employé de épouse de Lonis Dav-ail, aux Sables-Blancs ;
Jadé est l'élu de la pluie. Désormais, il loapent régulièrement leurs shoots. La poids vif s'établit à 8 , 2 0 x 0 , 5 5 = 4ir. 50 ciés avec les pouvoirs les plus étendna.
Il a été stipulé que le capital social
banque, dom. à Qaimper, et Marguerite Jeanne Mestric, 62 ans, commerçante s'appelle M. le Conseiller La Pluie. En triplette centrale par contre s'évertue à pra- le kilo.
pourra
être augmenté ou diminué.
Berthélémé, dom. à Le Cloltre-Pleyben ; épouse de Louis Martin, avenue Thiero : fils reconnaissant, il a certainement fait tiquer un jeu de belle facture qui a sa réConnaissant le prix du kilo vif, on en
Jean Thêpaut, marchand de cycle*, dom. Victor-Jean-Marie Lonssouarn, 34 ans. con- diro une messo en l'honneur de Saint compense dan« un but bien amené. Des déduit aisément le prix de la livre ou
Une expédition de l'acte de société a
à Briec, et Maria Guével, caiiinière, dom. ducteur d'auto, célibataire, avenue de la Ignace ou de Saint Barcabé, car an temps lors les visiteurs ne réagissent plus que par
été déposée au Greffe du Tribunal de
demi kilo. On peut ensuite calculer le
à Qaimper; Yvea Lozervant, mécanicien, Gare ; Yves Moïvan, ÎI2 ans, marin, veuf de convenable lui eût fait mordre la poussière à-coups, tandis que l'attaque stadiale bomCommerce de Quimper le 5 novembre
barde le goal concarnois qui se montre de prix de la livre de poids vif à la ferme. 1928 et au Greffe de la Justice de Paix
dom. à Qaimper, et Adèle Le Roy, cuisi- Marie Costiou, avenuu Thiers.
Un peu de respect pour les lecteurs et
Notre excellent confrère le Bulletin des de Plogastel-Saint-Germain le 6 novembonne classe.
nière, dom. à Fonesnant.
une teinture de sincérité eussent empêché
Halles en signale le moyen :
bre 1928.
A
l'U.
S.
Concarnoise,
Guéguen
fut
de
Rosporden
le correspondant d'écrire des absurdités et
Pour déterminer le prix de revient à
Les déclarations de créances par tont
beaucoup
le
meilleur.
Avec
lui
le
goal,
un
des
idiotios.
M.
Fenonx
est
incapable
de
Ligue daa Droits de l'Hommo. —
La L i b r a i r i e l a ï q u e éu « C i t o y e n »
créancier des apportenrs, en vertu de
la
ferme,
il
faut
diminuer
des
conrs
cides
arrières
:
Perthuis,
croyons-nous,
et
traiter
d'imbécile
qui
que
ce
soit.
De
telles
litre très rapidement toute» let four• Réunion du 31 octobre. — La section dedessus, d'abord 8 à 9 •/. pour déperdi l'art. 7 de la loi du 17 mars 1909, doinituret scolaires et de bureaux, ainti mande la suppression de la contrainte par grossièretés sont un défi. Chacun connaît de« Déserts ae mirent en évidence.
L
'
absence
de
six
équipiers
permit
ici
l'extrèmo
poiitosse
et
la
parfaite
correction
de poids durant le transport et vent être faits au Greffe du Tribunal de
que tous let livret classiques et de corps, qui permet k Mgr Pasquior, èvôque
an
Stade
d'essayer
quelques
très
jeunes
tion
du
sympathique
sénateur
qui
m'exoa
ensuite
les frais du marché, transport, Quimper au plus tard dans la quinxainé
de Séez, ministre d'un Di «u de miséricorde,
bibliothèque.
de la présente insertion.
joneurs
d'équipes
inférieures.
Parmi
ceux
sera
de
parler
de
lui.
Mais
il
y
a
—
n'en
d'obtenir, moyennant le p aicment de 7 fr.
commission, etc., et qui sont d'environ
Pour extrait et mention,
ci
nous
retiendrons
tout
particulièrement
déplaise
au
Petit-Breton
—
plus
d'hon
par jour, l'emprisonnement", de René Mar
0 fr. 15 par livre pour les gios bovins
Dédé
Le
Grand,
frère
des
3
joueurs
de
neur
à
être
le
seigneur
des
Capucins
que
ie Goff et Le Borgne,
lin, père de famille, tubor :aloux, réformé
H B o n C f l » T , BOH R U T
0,30 pour les veaux, 0,20 pour les ovins.
le pensionnaire de Ty-Boc'h ! Quant à de- première. A 16 ans, il possède déjà un
à 100 •/•• pour délit do press ».
Sauf en eat de force majeure, le laie
Proteste contre la nouvelle arrestation mander des leçons de courtoisie à un Jadé, ensemble de qualités qui, lorsqu'il se sera
Tribunal de Commerce de Qiimper
d'action
ne donne à gagner qu'au
laie. de Lo Reste, do Carhaix, qui a eu lieu le M M . F e n o n x et L o Bail n ' y s o n g e n t a s a a r ó - an peu plus développé, lui permettront de
LES
MARCHÉS
prendre
la
place
de
son
glorieux
ainé
Mar29 septembre dernier (pour q «elle raison î? ment pas. Là, comme ailleurs, il a encore
Par jugement du 26 octobre 1928 M,
QUIMPER. — 3 novembre.— Beurre, la liv.,
alors qu'il venait d'être libéré de la maison beaucoup à apprendre. Semblable à un cel. Tous les titulaires de l'équipe donnèTanneau,
débit, épicerie, chaussures, à
Ergué-JUrmel
de correction de Belle-Ile, < ù il avait été t'ambonr, il ne vibre que par sa peau d'&ne. rent satisfaction. « Lannic » Vergos eut peu 8 ir. 60 à 9 tr. 00 ; cents, la domaine, 7 fr. 00 à Beuzec en Plomeur, a été déclaré en état
7 fr. 50 ; poulets, vieux, la oouple, 30 à 32 fr.
à
faire,
mais
un
superbe
arrêt
en
plongeant
Qui donc à Audierne a vu la musique et
Un* f e m m e éoraséo. — La semaine détenu pour affichage de piipillono contre
]eunes, 25 à 30 fr. ; lapins, la pièce, 16 & 20 fr.
la
grosse caisse uur la place f Personne, dans les jambes d'un Concarnois permit carottes, le paquet, 0 fr. 60 ; oignons, la livre, de faillite ouverte au 30 août 1928.
les
guerres
du
Maroc
et
do
iîyrie.
dernière, à la nait, la nommée Catherino
Réunions de créanciers du 16 novemd'applaudir
la
classe
do
ce
vrai
aportif.
1 fr. 20 ; navets, la paquet, 0 fr. 50
Et demande an Comité central d'in- évi iemment, en dehors de l'halluoiné corLa Dréao, 37 ana, originaire de Loctndy, a
bre
1928, à 10 heures t 1* Faillite de M.
Les demis Kervarec, Le Berre et Calvez choux, la tête, 0 fr. 80 ; haricots, la livre,
respondant du « Torchon ».
été écrasée à la côte da Kergoat-al-Lez, tervenir.
Tanneau
sus-nommé pour la désigna2
tr.
à
2
fr.
25;
salade,
la
tête,
0
fr.
40
;
pommas
De ux constatations pénibles sont à rete gagnèrent le match par leur activité inces- de terre, 25 à 28 fr. les 50 kilos ; blé noir, tion du syndic définitif ; 2° Faillite dea
par one auto. Ella montai quelque» heures
Ponf-l'JIbbé
sante
et
leur
compréhension
très
nette
de
nir d<r la lutte. Les républicains ont une
63 à 62 fr. les 50 kilos ; avoine, 48 à 50 fr. ;
aprèa l'accident.
Distribution de prix. — I * distribution
la passe à l'avant démarqué ou en bonne seigle, 55 fr. ; veaux, 6fr.75à6fr.00 le kilo; époux Burel, commerçants à Plovan,
Cette paavre femme, ivrognesse et faible de prix aux apprentis qui ont «nivi avec le majorité dans le canton. L'échcc provient
position de shoot. Le Roux est un joueur moulons, 5 fr. 50 & 5 fr. 60 le kilo ; agneaux, pour la désignation du syndic définitif {
d'esprit, avait à d e » reprises, ces temps plus d'attention et d'assiduité les cours do 1'inorga.nisation du parti et de l'égolame
apte à tenir toutes les places et rendit an 1 fr. à » fr. le kilo ; bœufs et génisses, 4,00 3° Faillite de M. Le Lannio, épicier en
dernier«, tenté de ae jeter d.\ns l'Odet.
d'apprentissage a obtenu un vif succès. M. d'un certain nombre d'individus qui ne centro de la ligne d'avants de grands ser- à 4 fr. 10 ; taureaux, 3 fr. 75 à 4 fr. 00 ; porcs, gros à Concarneau, pour la vérification
des créances ; 4° Faillite des éponx
Le Baslsrd, maire, les conseille rs munici- peuvent ni imposer ane trêve à leur ambi' vices. Toutefois nons pensons que sa vraie 7 fr. 00 à 7 fr. 50.
La f o r i t - f o u e s M a n t
DOUARNENEZ. — 5 novembre.—Bœufs, le Leroy, nouveautés, a Beuzec - Conq,
paux et de nombreuses autres po rsonnalité* tion ni mettre une sourdine à leurs décep place est à l'arrière. Son botté puissant, sa
kilo, sur pied, 4 fr. 00 à 4 fr. 10 ; vaohes, 3 fr. 00
Collision d'autoa. — M. René Le Da, assistaient à la cérémonie, qui fil t fort sim- lions personnelles.
netteté d'arrêt sur l'homme et sur la balle à 3 fr.10 ; veaux, 6 fr. 00 à 6 fr. 10 ; agneaux, pour la vérification des créances ; 5*
Kakac'hie.
boucher à Qaimper, se rendait l'antre jour en ple, mais extrêmement intéressante.
doivent faire de lui un excellent back. » fr. à » fr. ; porcs, 7 fr. CO à 7 fr. 50 ; pigeons, Faillite de M. Bolloré, maréchal ferrant
aato à La Forêt, lorsqae, aa moment de
•
P
o
u
a
r
n
a
n
a
;
En quelques mots, M. Le Séach, direcNaour qui possède des moyens physiques 7 fr. 00 A 8lr. 00 ; ponlets, Jeunes, 20 à 22 fr. et débitant à Etliant, pour la vérificamoyens, 26 è 28 fr. ; gros, 30 à 35 fr. ; canards, tion des créances ; 6° Faillite de la Soprendre le carrefour de la route d « Concar- teur d'école, et M. Le Bastard, notaire, firent
Ligue daa Droite de l'homme. — La de premier ordre complèta très heureuseplèoe, 21 fr. 00 à 23 fr. ; oies, 24 fr. à 23 fr. ; ciété Bretonne de Filature, Fay et de
nean, il entra en collision avec u ne antre ressortir les bienfaits des cours d'apprentis- aection de Donarnenez-Tréboul-Audierne ment le trio du centre. On reproche très la
benrre de table, le k., 20fr.00 i 22 fr. ; œufs,
voiture qui était conduite par M. B \sso, de sage destinés à donner aux jeunos gens les a'est réunie mercredi soir, 31 octobre.
souvent à cet équipier d'être trop person la douzaine, 7 fr. 50 à 7 fr.75 ; pommes d« terre, Sazilly, dont le siège est à Ergué-Armel,
La Porèt.
kilos, 25 à 28 fr. 00 ; oarottes, 0 Ir.60 à pour la vérification des créances ; 7* Liéléments d'instruction technique qui leur
Après avoir enregistré la démission da nel. Cette critique est fondée. Dimanche 0lesfr. 50
70 ; oignons, 1 fr. 25 à 1,50 ; poireaux, 0 fr. 45 ; quidation judiciaire de M. Marzin, hôEn plus des dégâts, qni «ont importants, manquent à l'atelier, ©t encouragèrent les président, M. Savina, que se« occupations encore en 1" mi-temps il eût tendance
navets, 0 fr. 35 ; radis, 0 fr. 30 ; ohoux, la pièce,
M. Le Da a an deux colea fracturées et apprentis à suivre régulièrement ces cour* professionnelles fixent, actuellement
trop vouloir marquer seul ; par la suite il 0 ir. 8i) à 0 fr. 90; salade, la tête, 0fr.40 40,50. telier à La Forèt-Fouesnant, pour délibérer sur un concordat.
daa contusions multiples.
qui foront d'eux des ouvriers d'élite.
Quimperlé, la uoetion, tout particulièrement joua pour l'équipe et son rendement devint
QUIMPERLÉ. — 5 novembre. — Bœufs de
Puis il fut procédé à /a Tamise des prix heureuse do conserver parmi ses membres bien supérieur.
bouoheria, ie k., 3 fr. 50 à 8fr. 75 ; vaohes, le kilo,
Concarneau
aux lauréats.
Bien conseillé Ntour doit pouvoir accéder 3fr.*3fr.50; poros, le kilo, 6 fr. 75; moutons Etude de M* JONCOUR, avoué-licencié
tin guide des plus éclairés, a procédé à
5,50 à , ; veaux, le kilo, 6fr.45 à 6!r.50 ; fro
Inoulpatlon pour a v o r t e m e n t . — Pluà l'équipe première.
à Quimper, 3, rue Louis-Hémon.
Etat olvll. — iVaâ isaneet. — Pierre l'élection du bureau ponr 1929.
ment,les 100kilos, 144à 145fr.; seigle, 105 fr;
sieurs jeunes filles, une femme mariée et
Nons ne port»rons pas un jugement d'en- orge,lealj0kilOB,100àlG2(r. ; sarrasin, les 100
Ont été élus ; président, M. Georges
>
;
Runé
Le
Corre,
Quinion,
rua
Ltmuràw
ane veuve, de Concarneau, «ont inculpées
S»T-Vad ; Augustin» I^êne, rue Victor- Menne ; vice-présidente, Mme Andro ; semble sur l'équipe qui était trop incom kilos, 12.5 à 130 fr. ; avoine, les 100 kilos, 101 à
D'un jugement rendu contradictoire*
d'avortement et de complicité.
Hugo; Jeann* L'HuSgo a»rch, run Victor- secrétaire, M. Talee; trésorier, M. Bon- piòte, mais, avec tout si>s éléments elle 105 !r.; benrre, la livra, 8,00 à 8 fr. 25 ; œufs, la ment par la Première Chambre da
Aucune arrestation n'a encore été opé- Hugo; Léootioe Dtquà'.o u, Penquer-Névez ;
parait supérieure à la soconde des deux douzaine, 6 fr. 50 à îr. ; poulets, la coupl«, Tribunal civil du Finistère (section de
vieux, 30 a 33 fr. ; Jeunes, 22 é 25 fr.
rée ; mais l'affaire sembla devoir prendre [ Pierre Le Roy, ra-i Ltimartino; François der.
lin quelqaes mots, M. Georgû» Menna dernière« années et noai espérons qu'à la
Quimper), le vingt-neuf octobre mil neuf
«ne grave tournure.
MORLAIX.-3 n o v e m b r e . - Farine, 198 à 200
Caondal, rue de LocVadj-; Marcelle Caron, aoaligne que la ligue des droits de l'hom- fin de la saison le« « hommea de Vorgos »
Cela fait beaucoup de brait dana notre rua Voltaire.
fr. ; seigle, 95 tr. ; avoine, 100 fr. ; orge, cent vingt-huit, enregistré,
me et da citoyen n'est pas et ne doit jamaia seront champions comme le furent les 96 è 97 fr. ; son, 100 fr. ; pommes de terre,
tille.
Entre : Mme Anne-Marie Le Lay(
Mariages. — Eilonne Porrin. employé devenir ane société politique. Elle a sa «gommes de Yaouank ».
28 Ir. ; bœufs, le kilo sur pied, 3 fr. 50 à épouse do M. Gourgon Raphalen, de*
Bcuztc-Conq
4 fr. 00 ; vaohes, 3 ir. 50 à 4 ir. 00 ; veaux, 4,50 mourant au Minven-Saint-Honoré, en la
d'hôtel, et Marie U > Coi »o, s. p., à Pont- charte fondamentale qui est la déclaration
Kénavo.
é 5 tr. 50 ; moutons, u fr. * » ; pores, 6lr. 50 à
CUt-olvll. - Naissances i Marie Car- l'Abbé ; Sébastien 7 annii tu, cultivateur, et de« droits et an but précis : lo respect de
7 tr. 00 ; beurre, le kilo, 17,50 à 18 fr.00 ; œufs, commune de Piogastel-Saint-Germain,
Wuêr, à Kercooloaz ; René Le Loappe, Marie-Jeanne Bide» .u, cal Uvatrice, à Pont- la légalité. Et c'est cela même qui permet,
la douz., 8 fr. 00 à 8 fr. 25 ; poulets, la oouple, demanderesse,
avenue da la Gaie; Jérôme Bolloré, au Val ; l'Abbé ; Pierre Bar irbao, Usrrurior, et Jean en quelque manière, de lai reconnaître cet
25 à 38 fr. ; lapins, la pièce, 16 & 20 fr. ; pigeons.
Ayant M9 JONCOUR, pour avoué.
Odette La Couze,à St-Jacques; Jean Lodan, no Cariou, s. p., à Poo t-l'Àbbè; Pierre idéal anqnel peuvent se rallier tous le«
» fr. la couple.
Et : M. Gourgon Raphalen, époux de
an Poteau-Vert ; Louis Le Calvoz, à Kérao- Collet, garçon d'i lôtel k Paris, et Maria citoyens attachés à la démocratie ; être,
Mme Anne-Mario Le Lay, commerçant,
reo ; Paul Caudan, avenue Thiers.
Stéphan, brodeosa , à Pont- l'Abbé.
dana le« circonstances délicates — qu'il
Mariage* : Louis-Marie Auuet et Marie»
Dâcèt : M«ri9- Jeanne L « Barre, 45 ans, «'agisse des droits de l'individu on des
Petites recettes pratiques |? . ~ n . 4
T Z ^ T . l L "
Anne Bassompierre ; Fr.uiçou-Joseph Le veuve de Joan-Lr >uis Buan aie, cultivatrice droits de l'Elit — « la conocicnce de notre
défendeur,
Gall et Louise- Périmé Gourlaouen ; Jsan & Kerliouarn ; Y vea Le Bai TO, 71 ana, bon République ».
Ayant M* QUEINNEC, pour avoné.
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M. Damalix, de la section de Qaimper,
Il
appert que la séparation de cerpa
Grattez et nettoyez à plusieurs eaux le j
Eloury ; Renê-Yvos He/vô et Suzanne- Gloanac, 46 au s, commerç sale, épouie de expose ensuite, en termes excellents, poura
été
prononcée d'entre lesdits éponx
gras-double (estomac de bœuf), faitec-le
Anne Oonzien ; Pierre-Marie Poulu-h et Joseph Carval, route do Qt «imper ; Martin quoi et comment sera créée, à bref délai, la
L'évaluation
Le Lay-Raphalen au profit de la femme
blanchir à l'eau bouillante et remetYvonne-Marie Garro.
Kernéis, 71 anr , journalier, iRoîi Ar-Hastel
Fédération finistérienne. La section désiet aux torts et griefs du mari avao toutes
d e nos récolles de céréales
tez-le dégorger vingt-quatre heures dans les conséquences de droit.
Décès : Marie Lexcellent, 47 ans, mêna- Marie-Anno Maréchal, 2 uns, Merville ; gne alors, comme délégué hora-bareaa,
en 1928
gère, veuve de Joauhim Dugueu, avenue Yves Coupa, 74 ans, en fcivateur, place M. Jean Rioa.
de l'eau froide, en la changeant plusieurs
Pour extrait :
Thiers ; Jérôme Bolloré, 2 jourti, au Val ; Gambetta; Jean-Marie L« «trédou, i l ans,
La cotisation pour 1929 eat fixée à 10 fr.
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Jeudi 15 Novembre 1928
N° 46,
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Le Numéro 2 5
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partent du1«
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Les Deux Candidats
La réaction manque de ctâuerie. Nous
ne la reconnaissons plus. On l'a changée,
comme on change un enfant en nourrioe. Elle a pris peur à la seule annonce
de la candidature Le Bail.
Au lie« d'opposer à ce dernier un
militant connu, un briscard ayant fait
ses preuves, un officier do la vieille ou
de la jeune garde cléricale, un de Gaébriant (à tout seigneur, tout honneur !)
un Hénaff, un Trémintin, le command a i t Vannier ou oncore Goyon, on choisit qui,., le docteur Chauvel, un inconnu
en politique qui semble marcher dans
cette aventure un peu comme un chien
qu'on fouette.
• •
Sans doute le Docteur Chauvel est
c h a r m e n t II excelle à soigner les infirmités et les misères du corps humain
comme Mgr excelle à guérir les maux
de l'esprit et los troubles de l'âme.
En apparence, notre docteur apparaît
comme vido des passions politiques qui
agitent le commun dos mortels. Sa
bonne éducation, sa pensée fine et
nuancée et jusqu'à ses allures de gen.
tilhomme ou de grand bourgeois, en
font un adversaire toujours courtois de
vos idées.
Il semble qu'avec lui la politique soit
condamnée à flotter dans les demi«
teintes, comme un jeu de société, dans
une partie de colin maillard du 18' siècle, au clair de la lune, dans l'obscure
clarté qui tombe des étoiles.
Méfiez-vous, électeurs sénatoriaux, car
Monseigneur a voulu cette candidature
qui est le fruit de sa conception, de
sa volonté réflichie et préméditée. Sa
Grandeur n'aurait pas choisi M. Chauvel si elle l'avait jugé incapable de s'associer, pour les faire aboutir, aux vastes
desseins de l'Eglise cléricale et militante.
Et je gage que celui qui vous paraît
inoffensif et souriant, comme un portrait
d'ancdtre, n'hésiterait pas à sortir de
son cadre pour amputer de la pointe de
son scalpel sénatorial la législation
laïque de la troisième république.
Méfiez-vous, électeurs, de l'eau qui
dort !
Les électeurs sénatoriaux républicains
ne tomberont pas d&ns le pièga tendu
sous leurs pas et ils voteront lînolumoru
contre lecandid»t do l'Evéchô pour lo
candidat de la gauche qui incarne dans
ce départemont le dévouement d'un«
longue vie consacrée inlassablement à
la défense de la République et
des Républicains.
SONS D E
fraïCS
—
-
CLOCHE
est dé
La crise ministérielle est dénouéo et
M. Poincaré vient de former un ministère de concorde républicaine.
On ne pourra plus prononcer le mot
d Union nationale qui sonnait creux et
faux et qui a vécu. Il ne faut pas vivre
aur an mensonge et. afficher publiquement des sentiments qu'on n'a pas,
La franchise eut encore le meilleur
moyen de gouvernement. On peut s'estimer tout en se combattant. On ne saurait se tromper les uns les autres, sans
se mépriser.
Depuis plus de quinzu jours, bien avant
le congiès d'Aogan», ta ministère branlait au manche.
M. Pomc&ré s'était aliané la majorité
de la Commission du budget en refusant
systématiquement tout arrangement et
•n supposant aux dégrèvements réela-
avance
M A R I T I M E ,
^
C O M M E R C I A L
<Sc
D ' I N F O R M A T I O N
&m@mur
B u r e a u x e t I m p r i m e r i e , 21, l i s J i Sallé. Q U I M P E R >
#
rétepAone 86
Po.iai n-i4f2.ro. Afanfe»
Aamo.ce» judiciaire» et diverse» (4« page) . •. e• ••
S L e s B u r e a u x a o n t o u v e r t e do Huit heure« h Midi, le matin, et de Deux heure« à Cinq heures, le soir \
—
r é c l a m e » (3» p a g e )
i
Adresser toutes communications concernant la Rédaction, l'Administration et l'Imprimerie
î Prix à forfait pour les Annonces répétées et traités de
ou du 15 de chaque moi,
L'Election S é n a t o r i a l e
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A G R I C O L E ,
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à
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pÎCPre (¡(JÉÇUEH, Administrateur-Gérant.
Annonce,
£ e , manuscrit» ne sont pas rendu,. — Pour le» renseignement» joindre un timbre pour la réponse.
m.é» en faveur de» petit» commerçant»
et de» petit» agriculteur».
Quoi qu'il en soit, los radicaux n'euraiont pas refusé leur concours à M.
Poincaré si, dans l'intervalle. M. Marin,
présidant du groupe de l'Union républicaine démocratique, n'avait fait contre
les radicaux une odieuse campagne de
meetings où l'on agitait des brandons
de guerre civile.
Les radicaux ont, à juste titre, déclaré à M. Poincaré qu'il n'y avait pas d»
collaboration possible dans un ministère avec des gens qui les accusaient
d'avoir conduit la France à la ruine
alors que quatre des leurs ont, au ministèro depuis deux ans, consenti tous les
sacrifices pour sauver le franc.
M. Poincaré n'a pas cru pouvoir changer quelque chose à ses projets consistant à réunir dans un môme ministère
des hommes si divisés par leurs doctrines et los événements récents, des
réactionnaires avérés et de francs républicains, les calomniateurs et les calomniés, les offenseurs et les offensés.
Avec un sentiment de dignité qu'on
comprendra, les radicaux se sont récusés et le ministère a été formé sans eux.
Mais M. Poincaré a écarté M. Marin
de la combinaison. Le châtiment est
mérité.
Et maintenant il faut voter le budget
avant le 1 e r janvier et attsndr* les événements. Si le ministère oriente son action
vers les solutions préconisées par le
congrès d'Angers, il aura la chance de
pouvoir vivre et durer.
Les radicaux qui gouvernent la France
depuis plus de trente ans en collaboration avec les bons modérés ont prouvé
ainsi qu'ils préfèrent le triomphe de
leurs idées aux satisfactions du pouvoir
ot nous ne saurions les blâmer de purifier leur action à la flamme de leurs
doctrines et de se retremper dans le
recueillement et le désintéressement qui
sont le meilleur adjuvant dos
vertus civiques.
Républicains de gauche, 2 : MM. Tardieu et Leygues.
Action démocratique et aociale, 2 :
Maginot et Poncot.
Indépendant de gauche, 1 : M. Paté.
U. R. D., 2 : MM. Bonnafons et
Oberkich,
Parmi les ministres sénateurs, deux
sont inscrits au groupe de l'Union Républicaine : MM. Poincaré ot Chéron ;
un appartient «u groupe de l'Union
démocratique et Sociale : M. Barthou ;
et un au groupe de la Gauche Démocratique : M. Marraud.
SOUVENIRS
Lee
Républicains Finistériens
ei la calomnie
Dans un précédent article, je vous
ai montré, amis lecteurs, que pas un
grand républicain, modéré, radical ou
socialiste, n'avait trouvé grâce devant
les calomnies de la réaction. Réaction
et calomnie ne font qu'une et même
chose, disait Jaurès.
Et croyez-vous que, dans le Finistère,
les chefs républicains ont été épargnés
dans le passé ? Tous, même les plus
Union républic, popul... 102 membres modérés, ont été salis par la Réaction
—
Démocrates populaires..
19
et surtout par les journaux qui portent
_
Action dém. et sociale . .
29
une croix en exergue à côté de leur titre.
—
Républicains de gauche.
64
Tenez, le plus grand de tous, Hémon,
Gauche unioniste et soc..
—
10
qui était un modéré de l'école de Jules
—
Gauche radicale
53
Ferry, a été tour à tour traité de Robes—
Radicaux socialistes
125
pierre et de.... je n'ose écrire le reste.
—
Indépendants de gauche.
15
J'ai fait condamner en correctionnelle
Républicains socialistes •
18
—
un journal clérical quimpérois qui avait
Parti républic, socialiste
odieusement diffamé ce pur républicain.
•
et socialiste français..
13
•
*
—
Parti socialiste (S.F.I.O.). 100
Arnoult,
le
doux
et
sympathique ArCommunistes,...
12
noult, était traité comme un buveur de
sang.
Aucune avanie n'a été épargnée à M.
Astor, sénateur et maire de Quimper,
qui fut comme Arnoult un modèle reLee lapine d e Manpaeeant.
nommé de modération, de libéralisme,
Nous avons dit que M. Chéron aimait de droiture et de dignité politique.
conter do bonnes histoires normandes.
Cosmao, pour lequel, plus tard, la
Mais en voici une dont il n'aura pas la Réaction vota contra Le Bai), était couprimeur :
ramment traité d'ivrogne par M. DerGuy de Maupassant entretenait, prés rien et ses partisans, alors qu'il ne fréd'Etretat, une garenne de quelques hec- quentait pas plus que ses collègues la
buvette de la Chambre.
tares, entourée de chnmps cultivés.
Les madrés paysans normands faia a
saient payer au romancier des dégâts
M. Rousseau, qui fut sous-secrétaire
tels que chaque lapin tué par Maupas- d'Etat et gouverneur de l'Indochine, ne
sant lui revenait à cent francs pièce.
fut pan à l'abri dfiB attaques de la RéacBref, il résolut do faire périr tous ses tion, quoiqu'il eût voté parfois avec la
lapins, et il réussit.
Droite, se séparant d'Hémon et de ses
N. B. — Il est bon d'ajouter : •
Mais une nuit qui suivit ce massacre, autres collègues. Il le faisait non pour
1° Que le franc s'est maintenu a tra- il vit un homme entrer furtivement dans
donner de? gages à la Réaction, mais
vers la crise ; ..
la garenne avec un sac, et crut que par d'honorables scrupules de conscience
2° Que tandis que M. Marin dénonçait c'était un maraudeur. Il courut. L'homqui ne lui aliénèrent pas ses amis, mais
à la France les radicaux il déclarait pu- me s'enfuit, abandonnant son sac.
ne
réussirent pas â lui faire trouver
bliquement qu'il n'y avait pas de minisIl était plein de lapins bien vivants ! grâce devant ses adversaires.
tère possible sans eux.
C'était, si l'on en croit Léon Treich
Les cléricaux exigent une soumission
en ses « Hist.iras de chasse », un hon- absolue à leurs directives et veulent que
nête voisin qui, prévoyant qu'il no l'homme leur appartienne tout entier.
pourrait plus se faire payer de dégâts,
Eh bien ! M.Rousseau qui,par lui-même
puisqu'il n'y avait plus de lapins dans et sa famille, possédait de grands intérêts
Le» ministre« :
la garenne, en semait, par mesure de dans la commune deTréflaz bénéficiaire
Prétident
du Conseil »an» porte• précaution.
en outre de ses faveurs et do usa lar• . » •
feuille : M. Raymond Poincaré, sénagesses, y fut combattu tout comme s'il
teur.
s'était agi d'un Le Bail.
Le « Coarrier do Finistère »
Vice-Présidence du Conteil tt JuiJe fus chargé par M. Rousseau do
tice : M. Louis Barihou, sénateur.
et le « vieux républicain » M. Chauvel domander
devant le Conaeil de PréfecIntérieur: M.André Tardieu, député.
ture l'annulation des élections municiAffaire» étrangère» : M. Aristide
pales do Tiéfifîz, pour propagande du
Briaud, député.
clergé qui avait refusé les sacrements â
Finance» : M. Hanri Chéron, sénateur.
On lit dans le Courrier du Finistère: tous ceux qui ne promettaient pas de
Instruction publique : M. Pierre Mar« Républicain é p r o u v é , M. Chau- voter contre la liste Rousseau. J'obraud, sénateur.
vel a fondé dans le Sud-Finistère
la tins cette annulation qui fut confirmée
Guerre : M. Paul Painlevé, député.
par le Conseil d'Etat.
section
de
la
Fédération
républicaine
Marine : M. Gaorgaa Leygues, député.
a
(groupe
Marin)
dont
il
conserva
la
Travaux publics : M. Pierre Forgeot,
a a
vice présidence,
le député
Jacques
député.
Les vieux do la commune de LanniQuemnec
assumant
la
prttidence.
Commerce : M. Georges Bonnofour,
lis ont connu lo docteur Morvau, prati« La caractéristique de cette électioh cien émérite, maire modèle et bienfaiteur
député.
c'est
que le» deux candidat», l'un e t des pauvres.
Agriculture : M. Jean Hennesey, dél
'
a
u
t
r
e vieux républicaine, »ont aux
puté.
Aux élections do 1871 il obtint une
antipode»
cependant de l'opinion po- majorité de vingt millo voix dans lo
Iravail : M. Louis Loucheur, député.
département du FinistèrCv
Coionies : M. André Maginot, député. litique, n
Cea perles valent cent fois leur pesant
Le clergé ne cessa de lui chercher des
Pension»: M. LouisAntériou,député.
d'or.
querelles et des histoires. Quand il en
Aéronautique : M. Laurent Eynac.
• •
avait fini avec une difficulté, le presbyLe» Mou«-Secrétaire* d Etat :
Ce M. Marin, chef de file de M. Chau- tère lui en soulevait une autre, ot il écriP. T. T. : M. Martin, député.
vel, est un personnage si réactionnaire vait dans une brochure bretonne adresÉducation physique : M, Paté, député. et si compromettant que M. Poincaré sée aux électeurs de sa commune : « A
Beaux Arts : M. Poncet, député.
veae'h me klosst an affer kos, ma tigor
n'en a plus voulu et l'a débarqué.
Hygiène : M. Ubaïkich, député.
M, Marin est l'un des chefs du fascis- eun affer nevex etre ar pertonn ha me. »
Et c'est lui encore qui répondait aux
me. Ce sont ses troupes qui l'autre jour,
prêtres
acharnés A prétendre que tous
à Paris, ont tenu à Magic City un meeU répartition pair groupe»
ceux
qui
demeuraient sourds & leurs
ting, véritable ensai de mobilisation
Voici 1a reparution par gtoupus dos
objurgations,
à leurs conseils électoraux,
fasciste, où l'on a f a i t appel à la guermembre» du nouveau cabinet appartefaisaient
acte
d'hostilité contre la relir e civile contre les radicaux.
uaut a iu Chcimbit» ueu députes :
gion
:
<
Gouzout
a reont erfat an ekkJo sais bien que dans cet ensemble M.
Républicains socialistes, 5 : MM.
sionou
a
zo
offdriou
ar bed. Perak eca,
Bn«nd, Piualuvo t Forgeot, Aatériou et Chauvel pasoo pour un mouton. Lob
bep
tro
ma
vez
ekkuionou
e kla><kont
bitobis suivent les béliers comme on le
Hennetsy.
sait, et j'en connais môme qui sont laka, an dud ignorant da sevel ganto en
Oauche radicalet 3 : MM, Loucheur,
eut lavaret tree kein dezo a zo mond a
devenues enragées.
Eynac et Martin,
ençp Doue hag ar reliigon ?
La composition de la Chambre
Glanes et Perles
Le nooveai Ministère Poincaré
One perle... nn collier de perles!
\
payable,
la UgM
1t. t i
11.75
publicité
d'avance.
La» Annonces doivent être adressées, au plus tard, le Mardi soir.
Lezomp an aotrou Doue en he varadoz. »
Ce qui vout dire :
« Les prêtres savont bien que les élections sont choses terriennes. Pourquoi,
à chaque élection, cherchent-ils à s'attirer les suffrages des gens ignorants en
prétendant qu'en ne suivant pas leurs
directions les gens se montrent hostiles
à Dieu et à la religion ?
» Ne troublons pas Bieu dans Iob
sphères de son paradis. »
'
Les électeurs d'hier n'ont pas oublié
l'offense adressée par le Courrier du
Finistère à la mémoire de Louppe,
mourant, coupable d'être venu voter au
Conseil général contre la cession du
grand séminaire à l'évêque.
Et les outrages récents lancés par les
feuilles de sacristie contre l'amiral Salaun, le grand marin qui a rendu de si
éclatants services à son pays !
Quelle goujaterie t
a
a a
L'Election an Conseil général
posr le eutoR de Qaimper
aura llau la 2 Pécambrt
Par arrêté préfectoral en date da
12 novembre 1*28, les électeurs du canton de Quimper sont convoqués pour le
dimanche 2 décembre prochain à l'effet
d'élire un conseiller général en remplacement de M. Le Hars, décédé.
M. Louis FEUNTEUN
Maire
d'Ergué-Armel
Candidat d e e Républicaine
Les comités républicains de Quimper
et des communes rurales se sont réunie
vendredi et samedi derniers â l'effet de
désigner le candidat au Conseil général
en remplacement du regretté M. Théodore Le Hars.
La candidature de M. Louis Feunteun, maire d'Ergué-Armel, fut adopté
d'enthousiasme.
Electeurs, qu'en dites-vous ?
Morale comme dans les fables :
••
La caque »ent toufour» le hareng.
On ne changera pas les réactionnaiD'autre part,' le comité républicain,
res, gens de mauvaise foi, prompts et radical et radical-socialiste de Quimper
habiles à médire des républicains et à et des environs a tenu également une
les calomnier, qu'ils soient modérés, réunion au gymnase municipal.
A cette réunion assistait M. Feunteun
radicaux ou socialistes.
Aucun ami sincère de la démocratie dont la candidature fat votée à l'unaniet de la liberté n'a trouvé grâce devant mité de l'assemblée.
M. Feunteun remercia le groupement
eux, qu'ils s'appellent Kémon, Rousrépublicain radical-socialiste de ses symseau, Morvan ou Le Bail.
Comme vous le voyez, chaque fois pathies et lui donna l'assurance que son
qu'on m'attaquera au cours de la cam- dévouement et son activité seraient au
pagne électorale actuelle, je me trou- service de la cause républicaine et laïque
et qu'il s'efforcerait de faire de son
verai en bonne compagnie.
mieux pour la prospérité du canton de
Georges LE BAIL,
Qaimper.
FAITES
LIRE
LE
a
• a
Le succès de M. Feunteun ne fait pas
de doute. On connaît son dévouement
aux causes agricoles et aa rare compétence en la matière. Maire d'ErguéArmel, membre de la Chambre d'agriculture du Finistère, membre de l'Office
départemental, président de la Société
d'agriculture de l'arrondissement de
M. 'Hoover, républicain, est élu contre Quimper, administrateur de la Caisse
M. Smith, démocrate, adversaire de la régionale de Crédit agricole du Finistèprohibition, avec une imposante majo- re ; ce sont lâ des titres qui parleraient
en sa faveur s'il n'était déjà à la conrité.
Les femmes, hostiles à l'entrée de naissance de tous que le sympathique
l'alcool, ont voté en masse contre M. candidat des républicains, aux opinions
droites et sincères, est l'homme le plus
Smith.
qualifié pour représenter le canton de
Quimper au Conseil général.
joumai l e C i t o y e n
L'élection Présidentielle
aux Etats-Unis
EXAMENS
pour l e s Fonctions publiques
Adjoint technique des Ponts et Chaussées
et des mines. — Date : 14 janvier 1929 ; délai
d'inscription : 1" décembre ; âge : 18 à 25
ans, plus services militaires ; traitement de
débat : 9.000 fr. pins indemnités. Aucun
diplôme exigé.
Secrétaire stagiaire près les commissariats de la ville de Paris. — Date : 14 janvier 1929 ; délai d'inscription : 14 décembre ;
Traitement de débat : 10.000 fr. plas indemnités. Aacun diplôme exigé.
Ingénieur géomètre adjoint au service dn
plan do Paris. — Concours ouvert à partir
du 15 avril 1929; délai d'inscription : 23
mars 1929 ; âge : 22 à 30 ans, plus services
militaires ; traitement de début : 12.000 fr.
plus indemnités. Aacun diplôme exigé.
Commis à l'office des P. T. T. au Maroc.
— Date: 20 décembre 1928; âge 18 à 25 ans,
plus services militaires ; traitement de début : 8.000 fr. plus 50 •/•> plus indemnités.
Aucun diplôme exigé. Concours ouvert en
France.
Iofirmière-radiologiste des hôpitaux militaires. — Date ; 8 janvier 1929 ; âge : 20 à
30 ans, plas services à l'Etat ; traitement de
début: 8.000 fr. plus indemnités. Diplôme
d'infirmière exigé.
Les personnes qui désirent dea renseignements aur l'an dee emplois on concoure
ci-dessus ou aar un examen quelconque
peuvent s'adresser de notre part à M. Houdeville, directeur-gérant de l'Orientation
Professionnelle, 108, rne Erlanger, Paris
(16*), qui leur répondra à titre absolument
gracieux.
Joindre an timbre de 0 fr. 50 et ne paa
oublier de mentionner : en qualité de lecteur du (( Citoyen » à Quimper.
/II. p o u c h u s raflra t a candidature
M. Pouchus avait fait apposer, à
Quimper, la semaine dernière, des affiches annonçant sa candidature, comme
radical-socialiste indépendant, à l'élection du 2 décembre.
En présence de la candidature de M.
Feunteun, maire d'Ergué-Armel, M. Pouchus déclare retirer la sienne pour assurer le triomphe du parti républicain dès
le premier tour.
M J a a n r«INaf,candidat i e s p r o l f a »
Les journaux réactionnaires annoncent la candidature, à l'élection cantonale du 2 décembre, de M. Jean Feillet,
avocat À Quimper, avec l'étiquette d'union républicaine.
Aux Républicains 1
Comment aa Républicain peut-il
doaaer au Citoyen uae preuve da
sa sympathie ?
Ea aidaat à sa diffusioa, ea 1«
laissât coaaaître à ses a p i s et surteut ea
8'A.BONHA.NT.
P r o c è s a n diffamation
I . G, Le Bail contra M. Jadé
Le 7 juin dernier, le tribunal correctionnel de Quimper, rendant son jugement dans le procès en diffamation
Sauf en cas de force majeure, le laie
intenté séparément par MM. Georges
* BON ÇWIT, BON R U T
d'action ne donne à gagner qu'au laie.
U Bail et Le Hars à M. Jean Jadé et aa
j o u r n a l Y Ouest • Eclair,
déclarait n e
pouvoir statuer sur la responsabilité do
M. Jadé, député,.couvert alors par l'imm u n i t é parlementaire, et c o n d a m n a i t
V Ouest-Eclair,
qui fit opposition à ce
jugement.
Entre-temps, M. J a d é qui avait cessé,
à la date du 9 juillet, d ' ê t r e protégé par
l'immunité parlementaire, avait été assig n é personnellemsnt p a r MM. Georges
L e Bail et Lo Hara à comparaître à
nouveau devant le tribunal.
L'affaire est d o n c revenue on correctionnelle jeudi dernier.
M 0 Baudet, du barreau de R e n n e s ,
avec sa belle éloquence, plaidait pour
M. G. Lo Bail.
M® de Las Cases, de Paris, défendait
M, Jadé. Ce dernier défenseur a invoqué
l'incompétence du T r i b u n a l et d e m a n d é
que l'affaire soit portée devant les
Assises.
M° Baudet a combattu ces c o n c l u
«ions.
L e j u g e m e n t a été remis à huitaine. Il
sera r e n d u a u j o u r d ' h u i j e u d i .
les Assurances sociales
et l'agriculture
de tous les points du paya, toutes n e
seront pas à retenir. Il va falloir les
examiner, et se mettre d'accord sur les
modifications & apporter A la loi pour
que celle-ci soit adaptée aux besoins de
la profession agricole. Comme l'écrit
très à propos M . Riverain, président du
Syndicat des agriculteurs de Loir-etC h e r , « il est absolument nécessaire que
l'agriculture se m o n t r e , sur cette grave
question, une et indivisible ».
Le m o m e n t est vonu « d'accorder les
violons », pour ne formuler que des
revendications i m p o r t a n t e s , raisonnables et justifiées. L a commission des
assurances sociales de l'Assemblée des
Présidents des C h a m b r e s d'Agriculture
s'est employée à cette t â c h e ; elle a
pris connaissance de tons les vœux, de
manière à en dégager les modifications
qu'il y aura lieu d ' a p p o r t e r à la loi.
Nous a p p r e n o n s q u ' u n vœu sera rédi
gé r é s u m a n t les desiderata des C h a m
bres d'Agriculture, en môme temps
q u ' u n r a p p o r t précisant dans le détail
les modifications à la loi qu'elles ré
clament.
F. LESOURD.
Miettes
d e 1«
S e m a i n e
L a Loi sur les assurances aoeiolos est
un e n f a n t mal né, difforme et boiteux,
mais pour le bien du P a r l e m e n t , il fal
— Le cas des députés Ricklin et Rossé,
lait que l'enfant n a q u i t avant les élec
les deux c o n d a m n é s de Colmar, est venu
tions. Le P a r l e m e n t a donc mis au jour
jeudi devant la C h a m b r e .
un texte qui, s'il d o n n e satisfaction au
Le débat fut mouvementé et émaillé
prolétariat industriel et commercial, est
d'incidents.
p r a t i q u e m e n t inapplicable à l'agriculLa C h a m b r e décida, finalement, par
ture. Aussi, pour enlever le vote et obte
220 voix contre 39, de prononcer,;la dé
nir une forte majorité, le Gouvernement
chéance des deux députés autonomistes
s'est engogé à d e m a n d e r aux Associaalsaciens.
tions agricoles qualifiées, de faire cou
— La Chine va souffrir de la f a i m .
nettro les modifications à apporter à la
Les
râcolteB déficitaires font, en efint,
loi pour que l'agriculture puisse, avec le
prévoir,
assure t-on, la mi<ère et la
m i n i m u m de charges et de formalités,
famine
pour
200 millions d ' h a b i t a n t s .
en bénéficier elle aussi. U a projet recti
—
Le
volcan
de l ' E t n a est en pleine
ficatif sera ensuite soumis au P a r l e m e n t .
éruption.
Des
coulées
de laves considéLe Gouvernement a été fidèle à sa
rables
m
e
t
t
e
n
t
en
danger
de nombreux
promesse. M. Queuille, ministre de l'Avillages.
Plusieurs
agglomérations
ont
grioulture, a pris l'avis dos C h a m b r e s
déjà
été
détruites.
'
d'Agriculture. Nous connaissons déjà
les v œ o x émis paff un certain n o m b r e
— Le ministre de la m a r i n e a décidé
d ' e n t r e elles.
d'envoyer une division navale française
L e Congrès de la Mutualité et de la en visite officielle, à Lisbonne, le 26
Coopération agricoles qui a'est t e n u à novembre.
Arras à la fin de juin s'est également
Cette division sera placée sous les
occupé de la question. L a Confédéra ordres du contre-amiral Le Do, qui vient
t i o n n a t i o n a l e des Associations agrico
de prendre le c o m m a n d e m e n t de la 2* esles l ' a examinée de son côté. On s'en cadre à Brest. Elle c o m p r e n d r a le croientretient d a n s les Syndicats agricoles, seur « Tourville » et les torpilleurs bres
g r a n d s et petits.
tois « P a l m e » et « Railleuse ».
Que veut le m o n d e agricole ? Pour
— P a r suite de la r u p t u r e de l'essieu
l'application de la loi, il désire qu'on d ' u n wfcgon, lo rapide Havre-Paris a
lui d o n n e toutes facilités pour s'organi déraillé, la semaine dernière, à Ver
ser aussi é c o n o m i q u e m e n t que possible, mouillet. Il n ' y a eu h e u r e u s e m e n t aucun
d a n s le cadre de ses associations profes accident de personne.
sionnelles : assurances mutuelles. Les
— La fôte du 11 novembre f u t , dans
mutuelles bétail, accidents et incendie,
toute la F r a n c e , l'occasion de grandes
gérées g r a t u i t e m e n t , f o n c t i o n n e n t d a n s
manifestations.
d'excellentes conditions. Ces i n s t i t u L a cérémonie qui se déroula autour
tions leur d o n n a n t satisfaction, les culde l'Arc de T r i o m p h e f u t particulièretivateurs d e m a n d e n t à assurer les ris
m e n t grandiose.
ques sociaux agricoles à l'aide d'orga— U n cinéma a été détruit par le feu
nismes du m ê m e g e n r e .
à Veroni (Sud de la Russie). Il y a 20
Les conditions du travail agricole
m o r t s et 50 blessés.
sont très différentes de celles du travai
— Le paquebot anglais « Vestria » a
industriel. Les risques de maladie Bont
moindres, é t a n t d o n n é e la vie au grand sombré dans l'Atlantique.
Les passagers et les membres de l'é<
air m e n é e p a r l e s ouvriers. D ' a u t r e p a r t ,
le risque c h ô m a g e , qui intéiesse les qmpage o n t été sauvés.
autres salariés, est inexistant en agri
—- Le total des impôts payés p e n d a n t
culture, à laquelle il apporterait une les 10 premiers mois de 1928 dépasse le
oharge sans avantage c o m p e n s a t e u r . Ce chiffre de 35 milliards de f r a n c s .
risque n ' i n t é r e s s a n t en a u c u n e façon
l'agriculture, celle-ci en d e m a n d e la
suppression.
FÉDÉRATION FINISTÉRIBNNE DES
SECTIONS DE LA LIGUE DES DROITS
DE L'HOMME ET DU CITOYEN.
Quelques sections n'ont pas encore répondu à la Section de Quimper. Qu'elles veuillent bien se hà!er afin de fixer la date du
premier congrès. Elles peuvent, dès maintenant, désigner les deux délégués qui auront
pour mission de les représenter.
TOURNÉE D'HYGIÈNE SOCIALE
A l'issue de la tournée d'hygiène sociale,
organiaéo sous les auspices de l'Office
national d'hygiène sociale, le préfet dn
Finistère remercie les autorités et le public
qui ont répondu à son appel.
Les conférences faites par M. D.iurUt.
conférencier de l'Office, ont été très goûtées et nul doute que l'enseignement ainsi
donné portera se» fruits.
débarrassant ainsi amisi heureusement que
possible de ses occupants.
Le vicaire et la personne qui l'accompagnait en furent donc quittes pour une
forte émotion et quelques légères ¿gratignures.
Quant à l'auto, qui a été sérieusement
endommagée, on la confia sur le champ
aux bons soins d'un garagiste.
Exclusivité
Avis aux a u t o m o b l l l s t e 8 . — L'automobile club dn Finistère, dont le siège est
à Brest, porte à la connaissance des automobilistes qu'elle organise dimanche 18 novembre, à 10 h. 30. hôtel de La Paix, rue
des Reguaires, à Quimper, une réunion de
tous les adhérents de l'A. C. F. en vue de
la formation d'une section à Qoimper.
Tous les automobilistes et les amis de
automobile sont cordialement invités à
assister à cette réunion.
De pins, à l'issue do la réunion, un déjeuner sera servi à midi à l'hôtel de La
Paix. Les organisateurs espèrent que las
automobilistes y assisteront nombreux.
Un modèle chic doit être exclusif.
Grâce à l a grande variété de nos modèles
et an soin judicieux que nous apportons
dans
journal l e C i t o y e n
exécute t o u s le* t r a v a n typographiques eu voir et couleurs
Nouvelles
Locales
QUIMPER
Avis. — Nous prions
ont des communiqués
Citoyen de vouloir bien
tement à nos bureaux,
dans la journée du
semaine.
les personnes qui
d insérer dans le
les remettre direc
21. rue du SaUé.
mardi de chaque
Lee d é l é g u é s e é n a t o r l a u x . — Titulair e s : MM. Ménez, maire; Ménardeau, Le
Nué, Drapier, adjoints ; Donna«, Goalic,
Ronel, Blanchard, Nédélec, Pennanéac'h,
Stéphan, Gourret, conseillers municipaux.
Suppléants: MM Kersalé, Golhen, Hiscoôt, conseillers municipaux.
« grande
garantis
collections)
t hauts
modo » si
» sont
vendus
aveo
d'sxolusMté«
s e r a pas un uniforme de
série, mais un modèle ayant un cachet
sussl personnel
que s'il sortait de chez
l e couturier
Et qai voos contera beaccocp moins cher.
la parisienne
m a i / o n
•
p è e i a l e
v ê t e m e n t s *
p o u r
d e
m o d e /
d a m e /
ef
4 9 p u e du p a r c
ZjA
rjTJTTE!
C O N T R E
e f
r i Bief
l e /
quimper
XjA
BOURDONNEMENTS
DURETE
D'OUIE
Nous informons no» Lecteurs que le SPÉCIALISTE F. ROYAL, 29, RUE O
PARIS, est
— C'EST A TORT qu'on
w». i« nouveau
uuiitouU de »v a s s a tl e dans n o t r e région.
_
Ut : "11 n'y a rien 4 faire»'.
falreX En réalité ]peu de ppersonue
e r s o n n e s se i içiment^ au_c»uran'
P r o c è s de la Science. SACHEZ qu'i'une
une MÉTHODE
NOUVELLE ET
M
~
—
TKA
AVAILLER
LVAILL
L'ORGANE,
car 1l 'ortllle
o n i—
l l e— —
AGIT
IMMEDIATEMENT,
FAIT
- 5—ENTE
— —— —
' —n
gFAUTE D'EXERCICE, ..flnit.t par NE
— PLUS
ENTENDRE. RIEN
RI
ne vaut ce MOYEN FAÇ
I
DROGl
SAN9 DROGUES,
SAN9 OPERATIONS. SANS
'
p o u r vaincre ces maux r e belles.
1E
BIEN
iveiENTENDRE
B!ENdé«le
PREMIER
ESSAI.
Vous
s
u
REILS
INUTILES,
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• — M E N T ai
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retard. Ne vous résig-nezdonçplos i f i l
MAL et lentement de MOINS EN MOINS. VOS OREILLES VOUS SONT PREi
ceux q u i entendent mais souvent
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1 9 2 8 . — Naissances : Pierre Hémon, rua
du S allé, 14 ; Marie-Thérèse Page, route do
Pont-l'Abbé ; Denise Lo Guellac, rue SaintFrançois, 18 ; Gildas Horpn, avenue de la
Gare, S ; Henriette Bernard, rue Jean
Jaurès, 8.
Décès : Guénolé Baccus, journalier, 67
ans, époux Argalon, rue de la Providence,
53 ; Marie-Louise Jolivet, 61 ans, veuve
Hamon, rue de l'Hospice ; Jean Buzit, carrier, 73 ans, époux Guénolé, rue de l'HoS'
pice ; Hervé Le Brun, marin - pécheur,
35 ans, époux Póron, rue de l'Hospice ;
Marie Nédélec, 8 ans, rue de Douarnenez,
58 bis ; Joseph Claquin, 1 mois, route de
Pont-l'Abbé.
Publication de mariage : Jean Le Dizet,
tailleur d'habits,' domicilié à Quimper, et
Corentine Doaré, couturière, domiciliée à
Brech.
Soolété d'horticulture. — La Société
Un Inoendle. — Ua incendie s'est dé
d'horticulture se réunira dimanche 18 no
claré mardi soir, vers 8 h. 1/2, à la ferme
vembre, à 10 heures, au Gymnase.
de Ty Nâvez Kér'oué en Kerfenntean.
Entrée libre.
Le feu a pris dans la paille qui se trouvait
Ooura gratuita de Musique vooale et emmagasinée dans le batfgar ; celui-ci a été
I n a t r u m e n t a l e . — Mettre la musique à complètement détruit.
la portée de tous, tel est le but que s'est
La maison d'habitation, attenante an hanproposé le comité de la Lyre en créant des
gar, a été également, en partie, la proie des
cours de musique populaires afin do propa
flammes.
ger le goût musical.
La ferme de Ty-Nèvez-Kéroué est la
En apprenant le langage des sons, l'oupropriété de M. Comic, ancien vétérinaire
vrier peut améliorer sa situation en faisant
départemental.
bals et soirées et profiter des avantages
réservés aux musiciens militaires.
Ergu<-Hrm«l
Le Comité recevra avec sympathie les
Faoulté d e droit. — Nous apprenons
personnes qui désireront prendre part à avec plaisir que notre jeune compatriote
ces cours.
René Feutean, fils du sympathique maire,
S'inscrire aux heures des répétitions les a passé avec succès, devant la Faculté de
mercredi et vendredi, à 20 heures, à la droit de Paris, la 2« partie de sa lienee en
Mairie (ancienne salle dus mariages).
droit.
Le Comité.
Sincères félicitations.
La Bal d e l'Armlatloa. — La soirée
Penhars
de samedi, à Odet- Palace, due à l'initiative
M. Pouohua, maire, n'est pas nommé
des officiers de réserve, a connu, encore
cette année, un plein succès. Une heureuse délégué sénatorial. — A l'élection de
décoration d'orifltmmes, de verdure et de dimanche, pour la nomination des délégués
fleurs ornait richement la salie et les cou- sénatoriaux, M. Pierre Pouchus a été mis
ples de danseurs s'en donnèrent à cœar en échec devant son conseil municipal.
Le premier tour de scrutin donne les
joie.
An vin d'honneur, M. Trochei, président résultats suivants :
MM. Eldé, 14 voix, élu ; Le Meli, 11 v„
de la société, en quelques phrases, remer
eia la municipalité qui était représentée par élu ; Pénot, 10 v.-élu ; Bescond, 10 v., élu ;
M, Marzia ; M. le Colonel-Commandant Daoudal, 9 voix, élu. (Tous conseillers mu
d'armes, les nombreux officiers présents et nicipaax.)
II y a ballottage pour un siège.
les présidents et représentants des diverses
adressez-vous à
' Un second tour de scrutin permet l'élecsociétés de la ville.
Los risques assurés n ' a y a n t pas la
Puis il rappela la vague de soulagement tion du sixième délégué : M. Rospars, qui
môme intensité en agriculture que d a n s La Librairie laïque du " Citoyen
et da joie qui déferla sur le pays, il y a dix obtient 8 voix.
les autres professions, on d e m a n d e que
ans, à pareil jour, quand survinrent, parmi
A ce moment, M. Pouchus, maire, qui
la loi autorise les agriculteurs à apgli
B I B L I O O H A P H I £
les rescapés de la tourmente, les premières préside la réunion, se lève pour prendre la
quer des tarifs inférieurs ou à pratiquer
heures de paix.
parole. Il constate que le conseil municipal
le système des ristournes d ' u n usage Chex lee S a u v a g e s , critiques et polémi'
En terminant il lova sa coupe aux amis ne lai; a pas accordé sa confiance et dit qu'il
courant d a n s les Sociétés mutuelles,
que«, par Pierre Contras, 1 vol. 210 pages, qui l'entouraient, sans oublier M. Louis Le rtfléchira à la situation qai lui est faite.
lorsque le bilan aura fait apparaître un
Editions de Pro Arte, rue Reinard, 14, Bourhis, à qui l'on doit, pour une large « De toute façOn, ajoute-t-il, je vous pré
excédent, toutes indemnités payées et
Marseille, et rue de Tarin, 26, Paris (8«) part, la réussite de cette belle fête.
viens, messieurs, que je n'accepterai pas
Prix : 6 francs.
toutes garanties assurées.
En un mot, ce fut une très brillante soirée, d'être nommé délégué suppléant. »
Pierre Contras publie son quatorzième dont les organisateurs ont tout lieu d'être
Il est procédé aussitôt à un troisième tour
E n ce qui concorno les assurés iacul
ouvrage.
Sous lo titre : Chex le» Sauvage», satisfaits.
de scrutin pour l'élection de deux délégués
iaiifs (petits exploitants) il est d e m a n d é
que ces assurés puissent avoir le libre il réunit en volume ses articles paras dans
L ' A n n i v e r s a i r e da l'Armlatloa. — A suppléants. MM. Le Hénaff, adjoint-maire,
divers journaux, pour continuer pins longchoix des risques pour lesquels ils en
l'occasion du 10* anniversaire de l'Armistice 8 voix; Tanguy, conseiller municipal, 7 voix,
temps, dit-il dans sa préface, l'effet com
les associations des anciens combattants sont élus.
t e n d e n t se g a r a n t i r sans être obligés de
mencô par le journal qui passe et que l'on
• •
souscrire u n e assurance t o t a l e ; q u ' e n oublie, dans la lutte qu'il soutient contre la avaient organisé un pèlerinage au MonuNous
croyopa
savoir
qu'à la suite de cette
ment aux Morts pour la Patrie, au cimetière
conséquence le m i n i m u m de 300 f r a n c s Ëôlise et contre la Force.
séance M . Pouchus, maire, M. Sôven,
Saint-Marc.
prévu par la loi soit remplacé par un
adjoint au maire, et M. Signonr, conseiller
Après la cérémonie religieuse qui se
m i n i m u m pour c h a q u e risque.
déroula à la Cathédrale, le cortège se forma municipal, ont donné leur démission.
P o u r ce qui est d n f o n c t i o n n e m e n t La M a î t r e s s e d ' a o l e r , par Pierre Cou'
placo Saint-Corentin pour se rendre au
traa, un volume de 204 pages, prix
des assurances sociales, les Associations
cimetière Saint-Marc, pendant qu'une salve Républicain» I Abonaex-voum au
0
francs.
agricoles désirent que les Caisses Agri
d'artillerie se répercutait aux échos de la
Ce livre merveilleux est une lutte entre ville.
coles d'assurances sociales soient pla
cées sur le pied de la plus striote égalité l'amour et le sport ; c'est de l'actualité.
De nombreuses sociétés étaient présentes
vas
ami®.
avec toutes les organisations analogues
avec leurs drapeaux. Les autorités civiles mi fiaSi&ts; œhonsm&p
et militaires fermaient la marche du cortège.
c o n c e r n a n t le* antres professions ; que
Au pied du monument aux morts, des
le* fonda libres de ces Caisses puissent
gerbes fleuries furent déposées, et après La Librairie laïque du « Citoyen »
ôtre déposée d a n s les Caisses de Crédit
toutes les fourune minutes de silence ce pèlerinage du livre tràs rapidement
agricole.
FÉDÉRATION DBS RETRAITÉS
nitures
scolaires
et
de
bureaux,
ainsi
souvenir se termina dans la plus grande
DU FINISTÈRE
et de
O n d e m a n d a encore que les assurés
simplicité, pendant que la foule se disper- que tous les livres classiques
bibliothèque.
L'Assemblée générale de la Fédération sait lentement à travers les tombes.
obligatoires (salariés) qui s'établissent à
leur c o m p t a et deviennent, p a r consé des Retraités du Finistère se tiendra à
Aooldent. — Un accident qui aurait pa
Quimper, salle du Gymnase, rue Jean'
q u a n t , assntés facultatifs, puissent obte
avoir de graves conséquences s'est produit
Jaurès,
le
dimanche
18
novembre
1928,
à
nir le oapital réservé à leur compte à
l'autre soir au Pont-Firmin.
i &
Ciiliiüil
11 heures.
l'assurance vieillesse, pour le consacrer
®èìi Quiïiiâco
Une auto conduite par le vicaire d'une
Los fonctionnaires et travailleurs des
& l ' a c h a t on à l ' a m é n a g e m e n t d ' u n e
NANTES'
services publics de l'Etat, du département commune voisine roulait boulevard de Kerpetite propriété rurale.
et des communes en aetiviti, sont invites à guélen ; trompé par l'obscurité, le oonduc'
L'agriculture, e n n e m i e du formalisme cette assemblée.
leur, au lieu de tourner au pont, continua à
voudrait bien n e pas être astreinte à la
L'ordre du jour comporte des questions marcher droit devant loi. Lorsqu'il s'aperçut
t e n u e du livre de paie que la loi prétend intéressant les actifs et los retraités.
de sa méprise, il stoppa eu hâte. Mais il était
imposer an p a t r o n a t .
11 est donc du devoir et de l'intérêt de déjà trop tard. La voiture, dont deux des
roue* se trouvaient sur le terre plein et
Nous n ' a v o n s pas e n m a i n s tous les toas d'y assister.
Le Secrétaire t A, Hagaen les aatras sur là cale, roals sur la côté, se
v œ u , DM suggestions d i v i n e s émisas
oouiurs
nos
L e vêtement que vous choisirez en nos
Oonaultatlon da nourrissons. — La
consultation de nourrissons pour le quartier
dû Saint-Mathieu aura lieu le jeudi 22 novembre courant, à 15 heures, rue de la
Mairie, n* L
:
I
de
tous nos modèles
LES FOIRES DE LA SEMAINE
Lundi 19 novembre. — Ploudalméze&u,
Guimiliau.
Odet-Palace. (Direction L. Le Bourhis).
Mardi 20. — Lambézellec, Pleyben,
— Programme de la semaine : vendredi 16,
St-Pol-de-Léon, Plounéour-Ménez.
samedi 17 et dimanche 18, en grand gala,
Mercredi 21. — Huelgoat.
Les Chagrins de Satan, superbe drame
Jeudi 22. — Gonesnou, Plouzévédô.
d'amour ; Poker d'As. 6* épisode.
Vendredi 23. — Châteaalin, Sjaôr.
Mercredi 21 et jeudi 22 : Chassé croisé,
Samedi 24. — Carhaix, Le Faou, Ploucomédie très gaie; Le Galérien, 2« épisode.
vorn.
Tous les vendredis, samedis et dimanches : Pathé-Gaumont-Métro-Actualités.
Nous rappelons à «os Lecteurs Orchestre symphonique do 1" ordre.
que Y Imprimerie du
l'assortiment
—--
Châteaulin,
jeudi 22 novembre. Hôtel Gi»nd'M*i«on.
Quimperlé, vendredi 23 novembre. Hôtel Lion d'Or.
Quimper, stmedi 24 novembre. Hôtel de l'Epée.
Rosporden, dimanche 25 novembre, Hôtel d'Arvor.
Brest lnndi 26 novembre, Hôtel Continental.
LA PRÉVOYANCE DE L'OUEST
Société Mutuelle de Capitalisation
(Entreprise
privée
assujettie
au contrôle
de
VEtat)
Siège Social : 3, R u e Haclne — NANTES
Agence du
Finistère : 18, rue Jean-Macé - Brest
Titres émit
Tarif A . . . . . 2.500 fr
—
5.000' fr
10.000 fr
Tarif C
1.500' fr
Tarif D
1.000' fr
• • • • • 5.000" fr
I* • « i
10.000 fr
Tarif E
1.500 fr
Cotisation mensuelle : 5 f r . . . .
—
10 f r . . . ,
—
20 f r . . . .
—
5 fr....
—
5 fr....
—
25 f r . . . .
—
50 f r . . . .
—
10 f r . . . .
Durée du
contrat
Durée do
paiement
33 ans
33 ans
20 ans
16 ans
19 ans 9 mois
Ii ans
15 ans
12 ans
roaes
Il et
.
„ ,
.
.
.
à noe proportion annuelle de remboursement comprise entre 1/366 et 1/367
(Art. 10 des statuto).
Sont seuls remboursables, les titres à jour des cotisations échues.
corresDond
Au T I R A G E D U 2 5
les titres ei-aprés :
O X S
T H A
K U G
F F U
U X Y
journal le Citoyen
o x C
NOUVELLES DEPARTEMENTALES
F Y.Y.
O C T O B R E 4 9 2 8 , ont été remboursé»
TARIF A
Mme L e Nir, Marie, Briec-de-l'Odet, par Briec (Finis.)
Mlle Fachini, Elise, route de Tamaris, La Seyne-surM.«r ( V * r ) • « • « • • • K s t t i i t t i s t M s s i t i i M t s i K K i i i *
Gouf-Pouller, Albert, Hameau dn Mas, Lans (Itère)...
1 Combinaison déchue
TARIF B
Mlle Bailïy. Jeanne, 26, rue des Cités, Saint-Rambert•••••••a • e • • • e •
en-Bngûy (Ain)...
2 Combinaisons déchues
1 Combinaison non placée
TARIF C
Capital
remboursé
1.000 fr.
2.500
2.500
-
Somme
versée.
214 fr.
20 —
455 —
1.500 -
530 —
1.500 —
1.500 -
410 —
395 —
1.500 1.500 —
290 230 —
1.500 —
205 —
1.500
1.500
1.500
1.500
170 —
105 —
60 —
Mlle Burnel, Suzanne, 12, rue d'Auvers, Laval
Prépoint, André, Fleurette, à Cabon-Blahc (Gir.)
Bourdaloué. Pierre, rue du Lion d'Or, à Uzerche
(Corrèze). . » . . . . » • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • e « » * » » . .
Besse. Pierre, La Rive, par Saint-Cyprion (Dord.)
Mlle Leprince, Reine, Hameau du Petit-Nassandres,
59, Serquiffny ( Sure).
Mme Louis, Albextine, Hameau Damigny, St-Martindea-Entréns, par Bayeux (Calvados)
Mme
Imbert Anne, Gratte-Quina, par BlanquefortiGir.)
Mœ* Rouyet, Françoise, r. Camille Godard, Macau (Gir.)
Gernot, Roger, 100 bis, rue Wagram, La Mans (Sart.).
TAT1F D
Mme Bachelery, Jeanne, 15, Plaça Saint-Etienne,
Aurillac (Cantal)
TARIF E
Kermarrec, Nicolas, Village de Keranc'hoat, Daoulas
(Finistère). . » • » , * » • . • • • • • , • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • •
Le Gaen, Jean, Korjoaanno en Qaimperlô (Finistère)..
—
—
—
—
5.000 —
550
-
1.500 —
1.500 —
160 —
170 —
Vow renseignements et souscriptions, s'adresser à M. Léon
VACHERONT,
D'tWOeur Régional, 18, rue Jean-Macé, à Brest, ou k M. Armand GUILLERM,
d
Pont-TAbbé,
pour les arrondissements de Quimper et de Quimperlé. (On demande
courtiers et agents, fixe et commission).
—Maui
imi il nur
as» ..
rr
—
i7.'Bl:,I®ftiw*
jiAri cy r uLi t n • w r . m m w n w . w w ™ ^ « ,
GÎtAfwÛ CONCOURS
5 . 0 0 0
B A T T E R I E DE CUISINE -:- SERVICE DE 7 A C L É
«te..., eto...
ûistrlbufci MUlenîcnt parmi dej IcetPurs ayant trouvé le»
nom» de« < Rralidcs capitales d'Kurope :
R1SPA — BINLER — DHONLES — MERO
-Répondes en Joignant une enveloppe timbrée portant
votre a d r e o e
a 1« Publicité, serrioe PV l s *.Bouf«V. Salnt^Qermaln, Parla
g
LX
*
foiMnanf
COUPS de préparation militaire. —
Les jeunes gens du canton de Fouesnant,
désireux de inivre le« cours de préparation
militaire à l'U. S. F. B., «ont priés d'ôire
présenta à l'école d'agriculture de Bréhoulou, le dimanche 18 novembre, à 9 heures. Le
moniteur militaire aéra à leur diapoaition.
Stinf-Evarztc
M. Bévm, président de la section cantonale,
et une brève allocution de M. J. Le Roux,
M. Burin, président de l'U. B. C., a exposé,
avec talent, les droits des anciena combattants et le fntur travail que fera l'U. B. C.
Il fut très applaudi par l'assistance. Un ban
aussi pour la cuisine et le service de M.
Merrien.
A la sortie du banquet, tout le monde
a'en fut se recueillir devant le monument
aux morts, et l'on se sépara le cœur
content.
Aooldent. — M. Yves Kerzulec, 44 ans,
maçon, rentrait la semaine dernière de son
Trégunc
travail. En un endroit où le chemin est couvert d'eau, il monta sur un talus. Trompé
La mort du faoteur Roussel. — Jeanpar l'obscurité, il glissa et on tombant se Pierro Roussel, facteur à Tréganc, parti
fractura la jambe.
samedi dernier faire aa longue tournée
quotidienne, ne rentra pas chez lui pour se
A l'hôpital pour 40 jours.
couuhor.
Plonéour-Lanirtrn
Sa femme ne porta pas grande attention
La oommémoratlon de l'armistice. à son absence: Roussel, ayant des habitudes
— Les fêtes de l'armistice se sont dérou- d'intempérance, couchait souvent dans les
lées avec un éolat tout particulier à Plo- formes qu'il desservait.
Dimanche après-midi, son cadavre fut
néour.
retrouvé
dans un étang situé entre les vilLe matin, le service annivsraaire et le
lages
de
Kerdallé
et Kerrannonat.
aalut au monument aux morts réunirent
Dans le pays, la mort du facteur paraît
une foule nombreuse et émue.
La musique de Plonéour prêtait son con- réaulter d'un accident dû à l'état d'ivresse
dans lequel se trouvait Roussel samedi soir.
cours à cet hommage aux disparus.
Les anciens combattants ae retrouvèrent D'autre part on a trouvé, près de l'étang,
ensuite au nombre de plua de 150 au plus do quinze enveloppes bien ouvertes,
comme coupées au couteau ; aucune dea
banquet salle Le Pemp.
Fort bien servi et empreint de la plue lettres contenues dans les enveloppes
grande cordialité il dura jusqu'à 3 heures n'ont été retrouvées.
La gendarmerie enquête.
de l'après-midi.
Le facteur Roussel laisse une veuve, une
Aucun discours ne fut prononcé, mais les
fille do 16 ans et un garçon de 10 ans.
chansona les remplacèrent.
Au dessert, le camarade Albert Le Bail
entonna vigoureusement la « Madelon »
que l'asaiatance reprit en chœur, puis les
camarades Joncour, Vincent Le Loch,
Le» délégué» aénatoriaux. — Titulaires :
Buannic, J.-M. Le Loch, Garrec, ae firent MM. Liot et Le Gall, adjointe-au-maire ;
entendre aucceasivement dana dea chan- Millet, Le Grand, Ullôac, Le Barre, Tanguy,
sons ou des monologues.
Guillou, Madec, conseillors municipaux.
La Marteillaite, chantée debout et chaSuppléants : MM. Lu Cunff et Le Delliou.
peau bas, unit ensuite dans la mémo émoRiae-aur-Bélon
tion et le même souvenir les anciens de la
« grande guerre ».
La Féte de l'Armlstloe. — La fête de
Eleotlon des délégués sénatoriaux. l'Armistice a été célebràe cette année, à
— L'élection dea déléguéa sénatoriaux a R.ec-sur-Bélon, avec un éclat tout particueu lieu dimanche dernier.
lier.
Ont été déaignés : MM. Pierre Jean TanDès 10 heures, un cortège, composé du
niou, René Mêlennec, Jérôme Loussouarn, maire, du conseil municipal et des anciens
René Le Berre, Jean Riou, Jean Le Reun, combattants, se forma à la mairie et so
Corentin Marc, Louis Hémon, Guillaume rendit à l'église pour assister au service
Failler, appartenant tous au parti républi- funèbre célébré à la mémoire des morts
cain.
pour la Patrie.
La liste de droite, en minorité, a réuni
A l'issue du service, le cortège, suivi
9 voix, sauf le pauvre Docteur Royer, d'un grand concours de population, alla
adjoint-mairo, qui a dû se contenter de déposer des fleurs et des couronnes au pied
8 voix.
'
du monument aux morts de la guorre. DeOnt été élus délégués suppléants : Yves vant lo monument, en présence d'une foule
Biger et G. Boinnec, également du parti recueillie, M. Françoia Cadoret, maire, prononça un discours émouvant, exaltant le
républicain.
C'eat la première foia que dea délégués courage et les sacrifices de nos glorieux
sénatoriaux de gauche sont désignés dana morts.
Un banqnot p&r souscription, présidé
la commune de Plonéour-Lanvern.
Bt cela fait 9 voix de plus pour le père par lo maire, ot auquel assistaient de nombreux convives, fut ensuite servi chez
Le Bail le 16 décembre.
Mme Rouat.
poitf-IHbbé
Ce banquet, fort copieux, fut très gai, et
Le» déléguét sénatoriaux. — Titulairea : c'est à rogret que l'on dut ce séparer.
Le soir, un grand bal, donné dana la
MM. Ch. Le Baatard, maire ; Auguste Cote,
adjoint ; Pierre Gloanec, Noël Le Bléis, belle salle de M. Huon, clôtura dignement
Maurice Kérourédan, Joseph Lozach, Au- cette féte du souvenir.
guste Le Marc, Alain Rtphalen, Yvea Briec.
Sappléants : MM. Charles Briant e*. Théo
Le Gad.
La Fête de l'Armistice. — La fête du
11 novembre s'est déroulée à Chàteaulin de
Pouarntnn
ncvnnm bijoutier, achète toujours façon très calme.
Aux fenêtres, un grand nombre de drai UElUUiV, les pièces argent et or.
peaux
indiquaient seuls la fête nationale.
L'Anniversaire de l'Armlstloe. — DiA 11 heures, un arrêt de la circulation a
manche 11, à l'occaaion du 10« anniversaire
de l'Armistice, MM. J. Riou, préaident des été observé pendant une minute.
Le Conseil municipal, en séance à ce
anciens combattants, et Georges Menne,
moment,
interrompu ses délibérations, et,
président de la section do la Ligue dea
debout,
il
s'est recueilli pendant quelques
Droits de l'Homme, ont prononcé, devant
instants.
le monument aux moits pour la patrie,
Etat-olvll du mois d'Ootobre. —
d'éloquentes improvisations qui ont profonNaisiance» : Oiette-Marie-Anne Torrec,
dément ému l'assistance.
iue Notvc-Dime; Marie-Thérèse Le Roux,
Ligue des Droits de l'Homme et du
Penmez.
Citoyen. — Les citoyennes et loa citoyen»
Mariage : Urbain Bonneau, receveur
non possesseurs de la carte 1928, désireux
de faiae partie de la section donarneniste d'E'iregistroment à Hszebrouck (Nord), et
(carte 1929,10 francs), voudront bien adres- Anne-Marie Jolec, s. p. h Chàteaulin.
Dteèl : Hervé Le Gall, cultivateur, 52 ans,
ser, d'abord, à M. Menne, profes»eur à
veuf
de Marie Couchonron, quai Carnot ;
l'école primaire supérieure, une fiche portant lea renseignement» suivants : nom et Marie-Jeanne Le Goff, ménagère, 86 ans,
prénoms ; date et lieu de naissance ; pro- célibataire. Grand'rue; Jean-Louia Quintin,
fession ; adresse habituelle, avant le mardi cultivateur, 63 ans, veuf de Mario Bodolec,
Vaatil.
20 novembre 1929.
Le» délégué» »énaioriaux. — Titulairea :
Tréboul
MM. Noël Lharidon, Mtllour, René BauInitiatives heureuses. — A la aaite de guion, Riou, Lhonoré, Jean Bauguion,
démarchea faitea par le Syndicat d'initiative, Leuban, Guillou, Le Goff.
Suppléants : MM. Brignard et Lo Roy.
représenté par son dévoué président, M.
Davaux, qui a'intéresse à tout ce qui touche
porf-Launay
à l'amélioration de la région, la municipalité de Tréboul vient de prendre une déciCoups de oouteau. — François Boniaion qui «'imposait depuia longtemps ; ven, 35 ans, chiffonnier à Port-Launay, a,
désormais, troi» foi« par semaine, un aervice depuis le 29 septembre dernier, comme lode répurgation paaaera dana lea ruea de la cataire, le nommé Tromeur, Agé de 31
localité pour enlever les immondices. A ans, avec sa femme et ses cinq enfants.
partir du 15 juin prochain, on eapèro éten- La semaine dernière dans un accès de
dre cette meaure aux Sables-Blancs.
prétendue jalousie, il s'est élancé sur TroAutre initiative : de la plage dea Sables- meur, lui portant deux coups de couteau
Blanca à Saint-Jean, aur le terre plein qui an cou. Aux cris poussés par la femme, il
les sépare, et où lea marins font sécher s'enfuit de la chambre, mais il fut bientôt
leurs filets, il sera prélevé, en bordure de la retrouvé et gardé à vue en attendant
mer, une bande de terrain qui conutituera l'arrivée de la gendarmerie. Habilement
une jolie promenade d'une plage à l'autre. cuismé.Jl avoua toute la vérité.
En outre, cette promenade permettra aux "Boniven est un ivrogne et un brutal. Toapiétons de parvenir aux Sablea-Blanca sans jours ivre, il est atteint de délirium tremens.
emprunter la route, qui, longeant les hôtels, Blessé de guerre, il s été trépané et jouit
est, pendant la aaiion balnéaire, continuel- d'une pension de 65 •/«• Il fat, il y a quellement encombrée par les autos.
que temps, soigné pour troubles mentaux.
Le meurtrier a été conduit à Quimper,
Cd«rn
où il a été écroué.
Féte de l'Armlstloe. — Les anciens
L'état dn blessé n'inspire pas d'inquiétu*
combattants du canton de Briec, membres de.
de l'Union Bretonne des Combattants,
U Faou
avaient organisé, pour commémorer la fête
Etat-olvll de septembre et octobre.
de l'armiatice, leur fêle annuelle dimanche
—
Naissance». — Denise Richou, rue do
dernier 11 novembre, à Edern.
la Mairie ; Jeanne Ménez, place aux foires ;
Après le service réligieux célébré à
Marie Feillant, rue de la Mairie.
l'église, tout le monde so rendit chez M.
Mariage. — Paul Lévec, employé de
Merrien, où une table d'une centme de
chemin de fer, à Trappes, et Marie Guellec,
couverts était dressée.
domiciliée au Faou.
L'ontrain ne cessa de régner pendant le
Décès. — Jacques Rosmorduc, 73 ans,
repas entre ces anciens « poilua », qui recultivateur, époux de Jeanne Cornou, villatrouvaient la camaraderie des durs moments
ge Rongourlay ; Hervé Muselleo, 27 ans,
passés so front.
Au desserti après les remerciements ds marin de commerce, célibataire, sur le
&UIMPERLÊ
CHATEACLIN
P
CITOYEN
Quai ; Anne Cardinal, 42 ans, s. p., veuve pendant Lacnuzel est en péril, il s'en tiro
avec beaucoup de brio. Pendant cette prede Pierre Bescond, rue de la Rive.
mière mi-temps l'action fat mouvementée,
Çarhafx
les renversements de situation fréquents, le
jeu très mobile. La seconde partie du jeu
Les Folrss. — Voici les dates officielles
vit deux équipes fatiguées.
des foires pour l'année 1929 :
Au Stade Lili Le Grand sérieusement
Samedis 12 et 26 janvier.
touché
en 1'« mi-temps n'est plus d'une
Samedi 9 février.
Le 18 mars 2 jours de foire (foire très grande utilité malgré tout son courage.
importante) : 1*' jour, 13 mars, chevaux ; L'Armor attaque, et soit par Le Meur, soit
par Gallouédec, soit par Jo Le Gall, essaie
2* jour, 14 mars, bétail.
de tromper la garde de Lannuzel. Mais
Samedi 6 avril.
notre goal, en forme excellente, bloque,
Samedi 11 mai.
repousse des deux poings, dégage et conSamedi 29 juin.
jure tout danger. Au Stade Houille est
Samedis 10 et 31 août.
passé demi-centre pour suppléer Lili Le
Samedi 21 septembre.
Grand, et Marcel Le Grand joue trop en
Le 2 novembre, 2 jours de foire (foire arrière de sa ligne qui ne se compose plus
très importante) : 1«' jour, samedi 2 novem- que de Seznec et dos frères Le Vergos.
bre, chevaux ; 2* jour, lundi 4 novembre, Qu'importe d'aillears le match est gagné
bétail.
et sur la fin Quimper reprend la complète
Samedi 80 novembre.
direction de la partie. A Brest, Guégaen
s'imposa comme un joueur de grande classe. Avec lui Jo Le Gall se fit remarquer
tant par ses qualités que par son jeu dur.
Le» délégué» »énaioriaux. — Titulaires : Le Roy fit aussi un bon match. Au Stade,
MM. Nardon, J. Lo Gall, Quiniou, Herva- certains joueurs firent preuve d'un manque
gault, Bonville, Qaéran, Ollivier, Le Tro- de forme évident mais tous jouèrent avec
quier, Roquin, Charles, Métayer, Bourhis, cœur. De Lannuzel nous avons déjà dit que
Kerjean, Croullebois, Dubois, Floeh, Mo- sa partie fut de toute beauté malgré un choc
reau. Le Lay, Lucas, Le Brusq, Morizot, très brutal avec Gallouédec. Gourdin fut
Laveuvo, Fichou, Paul Lazou.
plus sûr que René Le Grand et servit ses
Suppléants : MM. Jules Le Vessel, Jac- avants en «'appliquant avec bonheur. Lili
ques Roignant, Jean Péhoré, Nicolas Cléach, Le Grand avant d'être touché produisit du
Henri Buisson.
bon travail. Il faut avoir une volonté comme la sienne pour tenir malgré un choc
Plrlnon
particulièrement douloureux. Tangy fourQrave aooldent. — Lundi soir à l'arrivée nit sa partie habituelle, c'est-à-dire qu'il fut
d'un train à la gare de Dirinon, une por- bon. Guyader se plaça mal en 1" mi-temps,
tière ouverte renversa Jean-François Di- par la suite son jeu s'améliora. Il lui faut
verrès, 44 ans, ouvrier agricole, à Saint- les conseils de Marcel.
Urbain.
Georges Le Vergos montra une bien meilDana sa chute le malheureux se fractura
leure compréhension du foot-ball qae l'autre
le crâne.
Après lea premiers soins du docteur ailier, son frère René, qui compte trop sur
Penquer, de Landerneau, Diverrès a été sa vitesse. Georges marqua deux buts d'excellente facture et permit à Seznec de
dirigé sur l'hospico civil de Brest.
marquer le sien. Houille, clairvoyant, calme
et précis, gagnerait à jouer un peu plus vite.
Marcel Le Grand marqua le 1«' but grâce à
une technique qui fait de lui un grand
Roscoff
joueur. Seznec dont le jeu acrobatique s'acConstitution d'une amloale des an- commode maintenant d'one science exacte
olsns éléves des éooles publiques. — donna son perçant habituel à cette ligne, la
Samedi soir 3 novembre, a eu lieu dans meilleure de l'équipe.
une des classes de l'école publique de
Malgré quelques faiblesses, le Stade doit
garçons, la constitution d'une amicale des
pouvoir remonter le courant qui l'a relégué
anciens élèves des écoles publiques et des
à une place du classement qui n'est pas
amis de l'école laïque.
la sienne.
Les habitants de Roscoff ont répondu en
Kénav.
grand nombre à l'appel des organisateurs.
Un burean provisoire, composé de M. Papin, président, de Mme Daniélou, trésorière, et de M. Hénensal, secrétaire, a été
élu.
Mme Tanguy a défini très clairement le Pasfructlon do l'ail dans I«» blés
but de la société et a donné connaissance
Le concours organisé par le Syndicat
des statuta qui régiront la société puis on
est psssé a« vote. Los statuts après quel- des agriculteurs de la Vendée sur la desques modifications de détail ont été adoptés truction de l'ail dans les blés a fait resà l'unanimité.
sortir qne cette mauvaise herbe ne pousUne réunion générale aura lieu dans une sait qu'en terres pauvres en chaux ou
quinzaine de jours pour la nomination du décalcifiées.
bureau définitif de l'amicale. Les jeune
A l'école d'agriculture de Pétré (Vengens et les amis de l'école laïque qui n'audée), elle a disparu à la suite de l'appliraient paa encore donné leur adhésion sont
priés de s'adresser au secrétaire, Monsieur cation de 1.200 kilos de scories par hectare.
Hénensal, à l'école de garçons.
A la ferma expérimentale d'Avrillé
(Maine-et-Loire), dont les terres schisteuses étaient envahies par l'ail, il y a
27 ans, M. Prosper Lavallée s'en 8Bt débarrassé par des chaulages réguliers à
la
dose de 3.000 kilos de chaux par hecFootball-Association
tare tous len 3 ou 4 ans ; il a obtenu le
môme résultat dans des terres granitiStade Qaimpireis bat Armerka'me
ques en les chaulant à raison de 2.000
par 4 à o.
kilos de chaux grasso par hectare.
Le Stade ne peut-il donc gagner que sur
son terrain cette saison ? Hors de Quimper
La luff« contre la* corbeaux
il accumule les défaites mais, pour deux
Le Syndicat de défense contre les cormatches disputés an Stade Kerhuel, il
totalise 11 buis contre 0 à ses adversaires. beaux créé à Lieusaint en janvier 1927
Ces défaites répétées sur les terrains adver- utilise le maïs empoisonné à la strychses tiennent anx nombreuses défections qui nine et le fournit au jour fixé pour l'atchaque fois se produisent parmi les équi- taque à ses adhérents qui s'engagent à
piers. Il y a quelques annéea l'esprit de le déposer à des endroits fixés à l'avance.
club était tout autre et les joueurs ne s'absChaqoe attaque dure 3 jours et on en
tenaient pas pour le plus futile motif.
compte
4 à 5 du 20 octobre au 20 février
Dimanche l'éq'iipe était au grand complet
à
raison
de 3 kilos de maïs pour 200
pour matcher TArmor qui, pour sa part, se
hectares
et
par opération. Las résultats
trouvait considérablement renforcée par la
obtenus
ont
déterminé les cultivateurs
rentrée de son pivot Guéguen.
Les matches de championnat offrent assez des communes voisines à opérer de la
rarement aux spectateurs l'occasion d'é- même façon et la Fédération départeprouver de belles et sainea émotions spor- mentale deB Syndicats créés dans ce bat,
tives. Le public qoi se rend uniqaement au avec siège à Lieusaint, étend son action
stade pour admirer du beau jeu est déçu sur 10.000 hectares.
car il s'agit moins de bien joner que de
gagner. Les supporters qui ne vont au
La production forestière
match que pour voir leur équipe triompher
Les statistiques indiquent, pour la
y trouvent leur compte car la lutte est achar
consommation
annuelle de la France,
née, impitoyable et tous les loupés, toutes
les défaillances sont immédiatement exploi- en bois d'œuvro, 12 millions de mètres
tés par l'adversaire. Ce fut le cas diman- cubes (chiffre d'avant-guerre).
La possibilité annuelle serait, actuelche dernier.
Le Stade débute ¿.vie le v?nt ot après lement, de 7.300 mille mètres cubes de
quelques échanges rapidea de part ot d'au- bois d'œuvre, dont 2.600.000 pour les
tre nos favoris prennent un avantage mar bois feuillus et 4.700.000 pour les bois
qué grâce particulièrement à la rapidité de résineux.
leur ligne d'avants.
Sur ces données, et par comparaison
Au cours d'une action confuso con loin à la consommation estimée sur la base
des buts brestois, la balle parvient à Marcel de l'année 1912, le déficit annuel est de
Le Grand. Deux feintes, la défense adverse
1.700.000 mètres cubes.
prise ii contre pied, un shoot d'une préoi
En 1913, la France était en déficit, au
sion extrême : le Stade compte un but,
point
de vue production, de 4.000.000 de
Ovation frénétique dn public qui aime le
loyal et excellent Marcel. Pou après Sezneo mètres onbes de bois d'œuvre, et «lie
part comme une flèche, brûle les lignes n'importait que 2.500.000 mètres cubes.
En 1926, si l'on se base sur le déficit
arrières adverses et marque dana ss foulée
Mais ce n'est pas fini. Guéguen a beau se «'élevant, en chiffres ronds, à 5.000.000
prodiguer et faire l'admiration des specta de mètres eu bon, on trouve une impor
tenrs, voilà la ligne d'avsnts sudiste qui tation de 2.000.000 de mètres cubes, en
descend encore. Georges Le Vergos pour c h i n e s ronds.
suivi par le demi-gauche et Devé, les bat
Des constatations qui précèdent, on
de vitesse et tout comme Sdznec botte en
peut conclure à la nécessité d'importer
force. Le goal Carofï s'incline pour 1s 3'
fois. Georges réédite pau après son exploit des bois pour combler le déficit do la
production française.
qm consacre la défaite do l'Armor.
Cependant les Brestois ne s'avouent pas
vaincus et cherchent k attaquer sans relè
che. Guéguen fournit un travail extraordinaire dont il se ressentira d'ailleurs en 2*
mi-temps. Il lance ses avants, mais le«
TERRINE DE LIÈVRE
ailes ne font rien de précis et Jo Le Gall
Proportions
: un beau lièvre, 200
ne peut à lai seul percer le puissant tandem
gramme«
de
veau,
200 grammes de lard
Gourdin-Le Grand. Eu deux occasiona ce-
BREST
MCRLAIX
Questions Agricoles
Petites recettes pratiques
maigre, 200 grammes de jambon fumé,
le foie du lièvre, 1 jaune d'œuf, 1 demiverre de madère ou de cognac, sel, poivre, oignons, échalotes, persil, thym et
poudre des quatre épices.
Désossez soigneusement le râble du
lièvre et découpez-le en filets. Faites
une farce avec les parures du râble et
le foie du lièvre, le veau, le lard et le
jambon. Ajoutez oignons, échalotes,
persil et thym hachés, ainsi que le jaune d'oeuf, le madère ou le cognac. Salez,
poivrez, mettez une demi-cuillerée à
café de poudre des quatre épices. Mêlez bien. Remplissez une terrine, en intercalant les filets et la farce. Couvrez
le tout d'uàe large barde de lard. Faites
cuire près de 2 heures, à four assaz chaud.
SOUPE AU CRESSON
Epluchez et lavez soigneusement une
botte de cresson, et 6 à 8 pommes de
terre.
Coupez finement les feuilles de cresson et mettez-les à cuire à l'eau salée
avec les pommes de terre épluchées et
coupées en quatre. Lorsque le potage
est cuit, écrasez dans une passoire avec
un pilon et tenez au chaud.
Mettez dans la soupière un bon morceau de beurre bien frais, un peu de
crème si vous en avez et versez le potage bouillant. Remuez et servez. Quelques personnes ajoutent des croûtons
Irits.
TACHES DE BOUGIE
SUR UN VETEMENT
Grattez tout d'abord la surface de la
tache avec un canif, très doucement.
Recouvrez les taches d'un papier de soie
ou papier buvard et posez dessus un fer
chaud ; recommencez l'opération en
changeant le papier de place jusqu'à ce
qu'aucune trace grasse ne paraisse.
On peut aussi mettre sur la tache de
bougie quelques gouttes d'alcool 80° ou
90° ; laissez évaporer complètement ; la
bougie devient cassante et se détache
aisément du tissa sans laisser de trace.
LES
MARCHÉS
QUIMPER.—10 novembre.— Beurre, la Uv.,
8 fr. 60 à 9 fr. 00 ; œufs, la douzaine, 7 fr. 00 à
7 fr. 50; poulets, vieux, la couple, 30 à 32 fr. ;
Jeunes, 25 é 30 fr. ; lapins, la pièce, 16 à 20 fr. ;
carottes, le paquet, 0 fr. 60 ; oignons, la livre,
1 fr. 20 ; navets, le paquet, 0 fr. 50 ;
choux, la tête, 0 fr. 80 ; haricots, la livre,
2 fr. à 2 fr. 25 ; salade, la tête, 0 fr. 4G ; pommes
de tarre, 25 à 28 fr. les 50 kilos ; blé noir,
63 à 62 fr. l«s 50 kilos ; avoine, 48 à 5Q fr. j
seigle, 55 fr. ; veaux, 5fr.75à6fr.00 le kilo;
moutons, 5 fr. 50 à 5 fr. 60 le kilo ; agneaux,
» fr. à » fr.
le kilo ; boeufs et génisses, 4,00
à 4 fr. 10 ; taureaux, 3 fr. 75 à 4 fr. 00 ; porcs,
7 fr. 00 à 7 fr. 50.
DOUARNENEZ.—12 novembre.—Bœufs, 1«
kilo, sur pied, 4 fr. 00 à 4 fr. 10 ; vaehes, 3 fr. 00
à S fr.10 ; veaux, 6 fr. 00 à 6 fr. 10 ; agneaux,
»fr. 4 » f r . ; poros, 7fr.00 4 7 fr.60; pigeons,
7 fr. 00 à 8fr. 00 ; poulets, Jeunes, 30 è 22 fr. ;
moyens, 26 à 28 fr. ; gros, 30 à 35 fr. ; canards,
la pièce, 21 fr. 00 à 23 fr. ; oies, 14 fr. à 26 fr. ;
beurre de table, 1s k., SOfr.OO à 22 fr. ; œufs,
la douzaine, 7 fr. 50 à 7 fr.75 ; pommes d« terre,
les 50 kilos, 25 à 28 fr. 00 ; oarottes, 0 fr. 60 à
0 fr. 70 ; oignons, 1 fr. 25 à 1,50 ; poireaux, 0 fr. 45
navets, 0 fr. 35 ; radis, 0 fr. 30 ; ohonx, la pièce,
0 fr. 83 à 0 fr. SO; salsde, la tête, 0fr.4Q à0,50.
QUIMPERLÉ. — 12 novembre. — Bœufs de
boucherie, le k.,3fr.50 A 3fr.75; vaches, le kilo,
3ûr.»3fr.60; porcs, le kilo, 6 fr. 76; moutons
5,50 à , ; veaux, 1« kilo, 6fr.45 à 6fr.50; fro
ment,les 100kilos, 144&145fr.; seigle, 105 fr;
orge, les 1J0 kilos, 100 à 102 fr. ; sarrasin, les 100
kilos, 125 à 130 fr. ; avoine, las 100 kilos, 104 à
105 fr. ; beurre, la livre, 8,00 à 8 fr. 25 ; œufs, la
douzaine, 6 fr. 50 à fr.
; poulets, la ooupls,
vieux, 30 è 33 fr. ; Jeunes, 22 à 25 fr.
MORLAIX.-10 n o v e m b r e . - Farine, 188 à 200
fr. ; seigle, 95 fr. ; avoine, 100 fr. ; orge,
96 à 97 fr. ; son, 100 fr. ; pommes de terre,
28 fr. ; bœufs, le kilo sur pied, 3 fr. 50 à
4 fr. 00 ; vaohes, 3 fr. 50 à 4 fr. 00 ; veaux, 4,50
é 5 fr. 60 ; moutons, » fr. * » ; poros, 6fr. 50 à
7 fr. 00 ; beurre, 1« kilo, 17,50 à 18 fr. 00 ; saufs,
la doux., 8 fr.00à8 fr. 26 ; poulets, la oouple,
25 à 38 fr. ; lapins, la pièoe, 16 & 20 fr. ; pigions,
a fr. la oouple.
Le Gérant : Pierre Guéguen
Etudes de M* JONCOUR, avoué-licencié, 3, rue Louis-Hémon, à Quimper ;
M» QUEINNEC, avoué - licencié à
Quimper, rue du Palais ; M* MOYSAN, notaire à Fouesnant.
VENTE PAÛICITATION
En 1 Etudo
et par le Ministère de M* MOYSAN,
notaire à Fouesnant.
Le V e n d r e d i 7 D é c e m b r e 19X8
à 14 heure»
Désignation des immeubles à vendre
Département du Finistère ; Arrondissement do Quimper ; Canton et
COMMUNE DE KOKJESN&NT.
UNE
PROPRIÉTÉ
située à Ménez-Rou'j, commune
Fouesnant et comprenant :
de
Une Maison d'habitation, avec
crèche au bout ouest de cette maison et
deux parcelles de terre ci-après :
1° La parcelle de terre nommée
Parcheier Kergueil (sur laquelle se trouvent les bâtiment») contenant environ
83 ares 82 centiares, cadastrée section P,
n " 502 et 503, limitée au nord par un
chemin d'exploitation ; au sud par terre
à Noëi Quiliiee ; à l'est par terro à Jean
Quilliec et par terre à Cadiou ; à l'ouest
par un chemin d'exploitation.
Cette parcelle a ses talus nord et
ouest.
2° Une parcelle de terre nommée
Parc Lavanant, cadastrée section P, n°
520, sous lo nom de Parc-aguer, pour
un» contenance de 28 aieB 34 cemiares,
donne du nord sur un chemin d'exploitation, de l'ouest aur terre à Le Bras ;
de l'est sur un chemin d'exploitation ;
elle a ses talu» nord et est.
MISE k PRIX fixée par le
'rlbunal, vingt-six mille 2g
QQQff
francs, ci. . . • •
*
*
Cette vente est poursuivie en exécution d'un jugement rendu sur requête
»ar la première Chambre du Tribunal
sivil du Finistère (section de Quimper)
e 22 octobre 1928, enregistré,
A la requête de :
I e Mme Anna-Marie Francès, veuve
de M. Jean-Louis Merrien, demeurant
à Kerler, en Fonesnant ;
2* M. Jean-Louis Francès, demeurant à Ty-Glas, en Fouesnant ;
3* Mme Jeanne-Marie Francès et M.
Thomas Boussard, marin-pécheur, ton
mari qui l'assiste et l'autorise, demeurant ensemble à Kérangaerel, en Foiesnant ;
4° Yvonne Francès et François Hervé,
son mari qui l'assiste et l'autorise, cultivateur, à Miné-Roué, en Fouesnant,
Ayant M e JONCOUR, pour avoué.
5« M. Jean-Alain-Marie Le Carre, veuf
de Mme Françoise-Josèphe-Marie Francès, demeurant route de Cap-Coz, eu
™ouesnant ;
Agissant comme tuteur naturel et
iégal de Jean-Alain Christophe et YvesFrançois Le Carre, ses deux enfant«
mineurs issus de son dit mariage avec
Françoise-Josèphe-Marie Francès.
6* Mme Marie-Catherine Trobov, veuve de M. Yves Francès, et M. Ollivierean-Pierre Dréau, son second mari qui
l'assiste et l'autorise, demeurant ensemble à Sainte-Anne, en Fouesnant ;
Mme Dréau et M. Dréau, sus-nommée,
agissant comme tutrice naturelle et
légale et comme co-tuteur de YvonneMarie-Jeanne et Alexandre Francès, mineurs issus du mariage de Yves Francès
avec M[arie-Catherine Troboy.
7 e Yves Francès, veuf de Jeanne Le
Pagne, demeurant àKerlader, en Fouesnant,
Agissant tant en son nom personnel
que comme subrogé-tuteur des mineure
Francès et Le Carre, sus-nommés.
Ayant M* QUEINNEC, pour avoué.
En conséquence, l'adjudication de«
immeubles sus-désignés aura lieu en
un seul lot et sur la mise à prix sus-
indiquée, le Vendredi 7 Décembre
19*8, à 2 heures de Caprès midi, en
l'otnde et par le ministère de M* MOYSAN, notaire à Fouesnant, à éteinte de
faux, au plus offrant et dernier enchérisseur, et ce aux points, clauses et conditions du cahier des charges dressé par
iedit notaire et déposé en son étude o à
toute personne peut en prendre connaissance, et ce, on présence de toutes personnes intéressées et notamment de
M. Yves Francès, subrogé-tuteur des
mineurs Francès et Le Carre aus-nommés, ou lui dûment appelé.
Quimper, le 9 Novambn 1928.
A. JONCOUR,
avoué-licencié.
Société de Gestion d'Iitéréts Privés
173, Bd Haussmann, à Paris.
Cession de Parts
Par acte sous seing-privé, en date, à
Paris, du 12 octobre 1921, enregistré à
Paris 2° S. S. P. le 16 octobre 1928,
M. P. Porcher, docteur en Médecine,
demeurant à Paris, 9, rue Descamps,
propriétaire de quarante parts de la
Société à responsabilité limitée LE
GLOAHEC, HERTER & Cie (dite la
TAPISSERIE AJOUREE), au capital
de quatre cent mille francs dont le siège
social est à Pont-Croix (Finistère), formée aux termes d'un acte sous seingprivé en date à Paris du 28 septembre
1928, enregistré le 2 octobre 19281° S.
S. P.
A cédé et transporté sous les garanties ordinaires et de droit :
à M. William HERTER, 31, rue Dailly,
à Saint-Cloud (S. O.), qui accepte,
les quarante parts qui lui appartiennent dans ladite société.
Il a été stipulé que M. HERTER serait
propriétaire des parts à lui eédées à
compter du 12 octobre 1928 et qu'il aurait droit aux revenus et bénéfices y
afiérents depuis le 12 octobre 1928.
Un original de l'acte de cession de
parts a été déposé le 22 octobre 1928 au
Tribunal de Commerce de QUIMPER
(Finistère) et le 19 octobre 1928 au Greffe
de la Justice de Paix de PONT-CROIX
Finistère).
Pour extrait :
GRENINGER, Docteur en Droit.
Société de Gestion d'Intéréts Privés
173, Bd Haussmann, à Paris.
Cession de Parts
Par acte sou« seing-privé en date, à
Paris, du 14 octobre 1928, enregistré à
Paris 2® S. S. P. le 16 octobre 1928,
M. Victor LE GLOAHEC, élisant domicile à Pari», 173 Bd Haussmann,
propriétaire de cent quarante parts de
la Société é responsabilité LE GLOAHEC. HERTER & Cie .(dite la TAPISSERIE AJOUREE), au capital de quatre
cent mille francs, dont le siège social est
à Pont-Croix (Finistère), formée aux termes d'un acte soua seing-privé en date,
à Paris, du 28 septembre 1928, enregistré
le 2 octobre 1928, l r e S. S. P .
A cédé et transporté sous les garanties
ordinaires et de droit :
à M.William HERTER, 31,rue Dailly,
à Saint-Cloud (S. O), qui accepte,
les cent quarante parts lui appartenant
dans ladite société.
Il a été stipulé que M. HERTER serait propriétaire des parts à lui cédées à
compter du 14 octobre 1928 et qu'il aurait droit aux revenus et bénéfices y afférents depuis le 14 octobre 1928.
Un original de l'acte de cession de
parts a été déposé le 22 octobre 1928 au
Tribunal de Commerce de QUIMPER
(Finistère) et le 19 octobre 1928 au Greffe do la J astica de Paix de PONT CROIX
(Finistère),
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J'ai sans ceise devant îqk yeux la condition misérable des pnyaans d'il y a
soixante ans, dont la Monarchie et
l'Empire n'avaient pu réussir pendant
près de 18 siècles à améliorer sensiblement la condition misérable.
Tandis que le propriétaire rural transmettait à ses enfants un immeuble
presqu'entièrement grevé d'hypothèqoos, le journalier agricole gagnait péniblement do 12 à 16 sous par jour et ne
pouvait suffire aux besoins de sa famille.
Des femmes, jeunes encore, traînant
après elles des marmots en loques, et,
mêlées aux vieilles mendiantes, parcouraient à la file indienne, le lundi de
chaque semaine, les maisons du bourg,
pour demander à l'aumône les ressources complémentaires destinées à assurer
la vie du foyer.
Les paysans, vêtus pour la plupart, été
comme hiver, de toile grossière ou de
drap usé, ne connaissaient aucun bienêtre. Les charcutiers et las bouchers
étaient inconnus dans les bourgades, et,
la consommation du vin, ignorée do tous.
On se nourrissaient de patates, de pain
noir et de galettes grossières, et, parfois,
d'un peu de lard Balé en barils provenant
do la tuerie annuelle du porc do l'établo.
Le laitet l'eau étaient lod boissons accou.
tumées. Au bourg, le dimanche, à l'issue de la messe basse, on buvait une
goutte de vin ardent qui chassait les
soucis et faisait monter comme une
flamme subite dans les cerveaux primitifs les espoirs toujours déçus d'une
rédemption socialo qui no venait pas.
Quelle misérablo condition !
Et que dire de la culture routinière et
des pauvres expédients agricoles de
l'époquo ?
Au système des vieilles jachères le
progrès républicain substitue ou multiplie celui des assolements. L'emploi
des engrais chimiques va se répandro
pour augmenter le rendement dos productions de la terre.
A la charrue primitive succède enfin
la charrue perfectionnée.
Et voici maintenant l'entrée en ligne
des scarificateurs, des extirpateurs, do»
buttoirs, des semoirs, des hache-pailie
et des hache-lande, des pressoirs perfectionnés. dos moissonneuses-lieuses, dos
batteuses, des tracteurs, etc...
Que nous sommes loin de la batterie
au fléau qui était encore la règle en
Bretagne il y a 40 ans, et de l'écobuago
qui dégradait le sol après lui avoir communiqué uub fertilité décevante d'une
année, et, du pilago du l'sjouc, le soir,
dans l'auge do piurre, à la lueur incertaine et grétuilanio do la chandelle do
résine 1
«
M A R I T I M E ,
C O M M E R C I A L
Sz
Téléphone 86
Chèque Pottal »• 142.70, Nantes
Le» Bureaux sont ouverts de Huit heures à Midi, le matin, et de Deux heures à Cinq heures, le soir
Adresser toutes communications concernant la Rédaction, l'Administration et l'Imprimerie
à m. P i t r r a CUÉCUEH, Administrateur-Gérant.
Les manuscrits ne sont pas rendus. — Pour le» renseignements joindre un timbre pour la réponse.
P*yS*J<
Chemins d'exploitation ;
Adductions d'oau d'Intérêt agricole ;
Constructions rurales ;
Coopératives (distilleries, laiteries,
etc.);
Electrification rurale.
En principe, l'étude gratuite des projets dressés par le Génie rural est effectuée en faveur des collectivités ou mieux
des associations syndicales agricoles.
Cependant les particuliers peuvent également bénéficier des conseil« donnés
par las fonctionnaires autorisés de ce
service.
Les collectivités sont formées d'aprè»
les régies fixées par :
1* La loi du 21 juin 1865, modifiée
par celle du 22 décembre 1888, en ce
qui concerne les drainages, assainissements de torres humides, les chemins
d'exploitation, les dessèchements de
marais (associations syndicales libres
ou autorisées selon qu'elles sont ou non
formées avec le concours del'Administration.)
2° La loi du 20 août 1881 concernant
l'ouverture, le redressement ou l'élargissement des chemins ruraux.
Pour obtenir le concours du Génie rural, il suffit d'adresser au ministère de
l'Agriculture, par l'intermédiaire du
Préfet, une demande exposant les motifs
pour lesquels il semble que ce concours
soit néosssaira, par exemple dans le cas
de tracé de chemin ou plan de drainage.
Les intéressés indiqueront dans leur
demande qu'ils sont diposés à se former en association syndicale selon les
directives qui leur seront données à cet
effet par l'Administration.
Au reçu de cette demande, le ministère charge le Service d'étudier le projet.
L'étude terminée, le projet est envoyé
pour approbation au ministère, avec
propositions de subvention (en général
le 1/4 des travaux, pour drainages et
chemins).
De ces quelques notes, il résulte que
les cultivateurs ont grand intérêt à profiter des facilités qui leur sont accordées
pour améliorer leurs exploitations.
La Révolution de 89 avait élevé le
paysan à la dignité d'homme en proclamant la libération de la terre et
l'égalité des droits du citoyen.
La Révolution de 1848 lui avait donné
le bulletin de vote, tandis quo la troisième République, par la diffusion des
lumières, par le bienfait de ses lois
sociale», par la protection généreuse
accordée à l'agriculture, par l'augmentation générale du mieux ôtre matériel
et moral, a totalement changé la condition du paysan.
Cetta transformation n'a pas eu lieu
subitement comme par un coup de
baguotte magique et par 1« seule vertu
du principe républicain.
En 1876, on évaluait à près de 20 milliards le passif hypothécaire des Français dont l'agriculture supportait principalement le fardeau.
Eû 1889, au moment de la crise
boulangiste, et des élections législatives,
la souffrance paysanne était grande. Je
sae souviens du mot sinistre d'un agriculteur que j'accostai un jour rue SaintMathieu, à Quimper : « Autrou, re a
dud a xo oir an douar / ». Il y a trop
de monde sur la torre... !
Quelques années plus tard, la situation s'eut cclaircie et améliorée.
Les chambres républicaines ont voté
des mesures de protection contre la
concurrence étrangère et notamment
coatre l'introduction on France des
blés et du lard salé qui nous venaient
d'Amérique et principalement de l'Argentine.
Bientôt après, chaque année, les
Chambres instaurent, législativement et
do fait, nn état de chosas qui tourne à
la rénovation de notre agriculture nationale et à la transformation de la
condition du paysan.
Le Gouvernement de la République
semble avoir pris pour devise la pensée
de Diderot qui écrivait en parlant du sert
de l'artisan de la terre : « C'est son sort
que tout bon Gouvernement doit avoir
dcv«nf le? Chambras
principalement on vue. Si le journalier
est misérable, la nation est misérable ».
Le nouveau Gouvernement de M.
Avec quelle surprenante rapidité le Poincaré, le cinquième qu'il préside, a
miracle psysan va s'accomplir !
pris contact jeudi avec le Parlement.
•
La déclaration ministérielle a été lue
• •
à
la Chambre par M. Poincaré et au
Hommes do bonne foi, mesurez les
Sénat
par M. Barthou.
progrès accomplis depuis la guerre dans
Au
Palais
Bourbon, cette lecture achelo monde rural.
vée,
le
Président
donna connaissance à
Le passif hypothécaire ancien, déjà
l'Assemblée
des
demandes
d'interpellaconsidérablement diminué en 1914, ost
tion
dont
ii
était
saisi.
M.
Poincaré
aujourd'hui aboli. Le ualaire évolue;
acceptant
la
discussion
immédiate
de
l'accession du paysan à la propriété
celles
visant
la
formation
du
cabinet
et
réalise un bond en avant ; l'hygiène et
sa
politique
générale,
un
large
débat
le confort font leur entrée M O U S le toit
rural refait et modernité; les conditions s'ouvrit aussitôt.
Trois interpellateurs se succédèrent à
s'égalisent, lo progrès des lumières se
répand, lo jeune rural n'a rien à envier la tribune : MM. Vincent Auriol, César
au citadin, tandis que la jeune p»y<anno, Chabrun ot Marcel Cachin. M, Poincaré
qui s'est élevéo à une digaité nouvelle, leur donna la réplique avec sa maîtrise
possède la vertu secrète de se rendre habituelle et l'on passa au vote de l'ordre du jour de confianco que la Chamélégante et belle.
(A suivre.)
Gsorges LE BAIL. bre adopta par 330 voix contra 129.
Le nouveau Ministère
Ce qa'oD peut attendre
do Service do Génie rural
Les calomniateurs sont comme le feu
qui noircit le bois vert, ne pouvant le
brûler.
Dans le bat d'aidor les cultivateurs à
Voltaire.
. « • .
eflaotuer dos améliorations dans leurs
domaines, un décret du S avril 1903 du
ministre de l'Agriculture institua un
u Ssrvice des Améliorations agricoles »
de 1«
qui a pris dopuis décembre 1919, le nom
do u Génie rural » et a vu augmenter
ses attributions.
Cotto administration, encore peu con— Après l'Etna, voici le Vésuve qui
nue d<M agriculteurs, a comma attribuse réveille ! Un message de Naples nous
tions lus suivantes :
Irrigations ;
apprend, on effet, quo ce dernier volcan
Drainugrts ;
est entré, à son tour, en activité et
Assainement des terres ;
qu'une grande quantité de laves incanMise en valeur des terres incultes ;
descentes s'échappe par la base du
• •
Chomins ruraux reconnus ou non cratère contrai.
En soixante ans, la République a reconnus, ainsi que les ouvrages d'art
Toutefoii, jusqu'à prêtent, l'éruption
changé tout cols,
qui s'y rattachent ;
n i semble pas menaçante.
Miettes
Semaine
P I N F O R M A T I O N "
AÊÊHOM9KM
B u r e a u x et I m p r i m e r i e , 2!, Ri« h Sitlé, QUIMPER
SOUVENIRS
C'était à'là fin du Sscond Empire.
J'étais encore enfant et j'habitais Plozévet où mon père, Lucien Le Bail,
exerçait la profession de notaire.
Mon pire aimait beaucoup l'agriculture et il avait coutuma da dire : « Jo
suis notaire le dimanche et je deviens
agriculteur pendant les six autres jours
de la semaine. » C'est ainsi qu'il me fut
donné d'assister à des défrichements
de prateaux sauvages et à des transformations en prairies de terres incultes
qui sont devenues la parure des trois
communes voisines de Plczévet, do
Landudec et de Guiler.
Mon père fut amené encore à cultiver
le premier leB primeurs, et, notamment,
le choux-fleur, dans la région. Qu e de
chemin parcouru depuis !
Si on veut bien se rendre compte
du progrès accompli dans cette <roie,
qu'on examine un samedi matin les
étalages du marché de Quimper où
pullulent leB apports maraîchers des bigoudens de Plozévet, ces Roscovites du
Sud.
A G E I O O L B ,
Républicaine
î
la ligne
A n n o n c e s j u d i c i a i r e s e t diverses (4* page) . " . . . . I
—
r é c l a m e s (8" page)
f i . 90
I f>76
Prix à forfait pour le» Annonce» répétée» et traité» de publicité
Annonce» payable» d'avance'.
Lee Annonces doivent âtre adressées, au plus tard, le Mardi soir.
— Alors qu'il rentrait au port, après
s'être porté au secours d'un vapeur en
perdition dans la Manche, le bateau de
sauvetage anglais du petit port de Rye,
près de Hastings, s'est retourné dans
une mer démontée.
Les 17 marins qui l'occupaient ont
été noyés.
Election a u Conseil Général
— M. Mulac, sénateur de la CharenCANTON DE QUIMPER
te, est décédé mercredi à Àngoulème.
e
Il était dans sa 82 année.
— M. Paul-Boncour a donné sa dé
mission de délégué du Gouvernement
français à la Société des Nations. Il 8
Agriculteur
été suivi par M. Jouhaux dans sa retraite.
Maire d'Ergué-Armel
— L'une des chaudières de l'usine
électrique de Rennes a explosé, venElection Sénatoriale du 16 décembre
dredi soir, provoquant l'effondrement
d'un bâtiment.
Huit ouvriers ont été pris sous les
décombres. Ils ont été retirés rapidement et onvoyés à l'hôpital.
Ancien Député
Les dégâts sont estimés à un million.
Maire
de Plozévet
— La ville de Choisy-le-Roi a inauguré dimanche le monument qu'elle a
fait élever à la mémoire des mortB de la
guerre.
La cérémonie était présidée par M.
Antériou, ministre des pensions.
MORLAIX
— Les puissances acceptent, en prinAous donnons d'après l'Eclair de
cipe, mais avec des réserves, le point de
vue de Berlin sur la question des ex- Morlaix le compte-rendu suivant :
perts chargés de fixer le chiffre de la La désignation des délégiés sénatoriaix
dette allemande.
Tout le monde à Morlaix — ou à peu
près — est au courant des péripéties
auxquelles a donné lieu, dans notre
bonne ville,' l'élection des délégués du
conseil municipal qui auront à nommer
un successeur au malheureux M. Le
Hars.
Longévité m o y e n n e d e s animaux
Mais pour ceux qui ne seraient paa
Des observations moyennes qui ont renseignés, nous croyons devoir fixer ici,
été faites, le cheval et l'âne vivent ra- en une relation impartiale, le compte
rement au delà de 35 ans, le bœut 30 rendu sommaire de cette désignation,
ans, le chat, le porc et le mouton, 15 fourni par un de nos amis présent aux
deux séances.
ans; le chien 25 ans, le lapin de 8 à 10
Samedi soir, à l'Hôtel-de-ville, le conans, l'oie 30 ans, le canard, la poule et seil municipal se réunissait en séance]
la dinde, 12 ans ; le corbeau 100 ans, le privée, afin de permettre d'arriver à un
perroquet et l'éléphant 150 à 200 ans.
accord préalable, et d'éviter — ce qui
L'animal qui vit le plus longtemps dénote, mon Dieu, des intentions louaserait la tortue. On en cite une, d'un bles — que des discussions intestines ne
poids de 250 kilos, née en 1750, qui fut soient livrées au public.
Vingt'six conseillers sur 27 étaient
offerte, il y a une vingtaine d'années,
présents.
au jardin zoologique de Londres, par
Tout d'abord, il fut proposé de donM. Walter de Rothschild.
ner aux douze délégués un mandat impératif, les conseillers à nommer devant
voter, à Quimper, pour le candidat que
le conseil municipal désignerait.
Cette proposition fut acceptée : la
On demandait à Julos Janin un auto- majorité des conseillers prenait, en
graphe de lui pour le prince de Metter- conséquence, l'engagement d'honntrar
nich ; le « prince » des critiques écrivit : de suivre le choix de la majorité de
u Bon pour cinquante booteilles de l'assemblée.
On passe donc à la désignation du
Johannisberg, payable à vue par M. le
candidat.
Prince de Metternich. >
M. Nouguès, premier adjoint, prit le
La traite, dit-on, fut acquittée avec premier la parole. Pour lui, la question
une parfaite bonne g'âse.
était très simple : Un conseil municipal
républicain comme celui de Morlaix ne
pouvait donner ses vjix qu'au candidat
Un député ennuyeux — il y en a — républicain M. Le Bail, qui est combatfeuilletait des papiers pour y puiser des tu par un homme de droite, M. Chauvel.
La question, pour lui, se résumait ainsi:
arguments qu'il avait écrits.
— Tu as beau mêler tes carte*, gro- rouge cont e blanc.
M. Le Go&scoz, 29 adjoint, déclara,
melait entre ses dents l'irascible prési
lui aussi, qu'il convenait de choisir M.
dent, tu ne trouveras pas d'atouts.
Le Bail.
Mais M. le docteur Le Jeune, 3" adjoint, fut nettement d'un avis contraire
et marqua son étonnement et de la procédure employée et du choix proposé.
Le but de la politique d'action républiM Patault, 4° adjoint, partagea le
caine est de donner à la démocratie une sentiment de M. Le Jeune.
organisation rationnelle, se rapprochant de Diverses interventions se produisirent
plus en plus du triple idéal de la Révolution. de la part des conseillers, beaucoup en
Waldeck Rousseau (28 oct. 1900)., faveur de M. Le Bail, certaines pour M.
Chauvel.
M. Bourgot, député maire, parla le
dernier. Pour lui, comme pour M. NouProcès e n diffamation
guès, il fallait choisir : rouge contre
blanc. Il fie donc connaître qu'il y avait
M . ç . Le Bail c o n f i t M . j a d é lieu da voter pour le candidat do gauche.
Enfla, ou passe au vote, qui donne las
Jeudi, le Tribunal de Quimper, se ran- résultats suivants :
geant aux conclusions de M8 Baudet,
M. Lo Bail, 20 voix ; M. Chauvel,6 T.
défenseur de M. G. Le Bail contre M.
Et 12 délégués, parmi lesquela ne
Jadé, s'est déclaré compétent et a remis figurent ni M. le docteur Le Jeune ni
le débat sur ] . fond m 29 novortibro M. Patault, adjoints, furent choisis.
Ainsi se termina cette réunion privée.
courant.
La réunion publique devait se tenir
dimanche matin, mais en raison de la
f AI TES USE
LE
fête de l'armistice, elle fat rèptWÎée à
mardi soir, date de la séance ordinaire.
Pendant ee tempe, comme on le
pense, les échos de la réunion privée
Elections Cantonale et Sénatoriale
NOS CANDIDATS
Louis FËÛNTEUN
GEORGES L E BAIL
L'Election Sénatoriale
ÇA & LA
Anecdotes d'autrefois
Pensées
républicaines
journal l e C i t o y e n
de samedi allaient leur train, aussi on*
affluence nombreuse et inusitée se près*
sait-elle à la séance publique de mardi.
A une vitesse vertigineuse, les affaires
courantes étaient expédiées sans obser*
vation, l'intérêt se trouvait ailleurs.
Dés que l'assemblée eut été invitée 4
procéder à la désignation des délégués,
M. le Docteur Le Jeune donna lecture
d'une déclaration, d'après laquelle, en
substance, les engàgëments qui avaient
été pris à son égard n'étaient pas respectés. Il n'admet pas le mandat impé*
ratif, critique le choix fait et se plaint
de ce qu'on veuille le considérer comme
un réactionnaire, alors que rien dans
ses actes ne permet de le classer ni à
droite ni à gauche.
M. Patault lut également un papier
couvert de belles phrases, qui parut
assez hors de propos. Il y était question
de la Révolution de 1789, de liberté,
d'égalité et da fraternité !
M. Cozanet intervint aussi, il posa
une question à M. Bourgot et donna
lecture d'un ordre du jour que le président refusa de mettre aux voix.
M. Bourgot rappela qu'il s'agissait
simplement de ratifier, par un vote de
pnre forme, les décisions prises à la
réunion privée du samedi soir. Des
bulletins, préparés dans ce sens, furent
distribues, et les 12 délégués déjà
choisis se virent confirmés par les
chiffres suivants : MM. Le Moan, 23
voix; Eerrien, 23 voix ; Yobé, 23 voix;
Rivoalen, 23 voix; Huet, 22 voix ; Chauvin, 28 voix; Boucher, 22 voix; Le Gall,
22 voix ; Nouguès, 21 voix; Le Goaseoz,
21 voix; Omnès, 21 voix; L'Hostis, 21
voix.
MM. Le Jeune, Patault et Cozanet
déclarèrent qu'ils refusaient d'être désignés comme suppléants.
Ont été désignés comme suppléants:
MM. Isaae, 19 voix ; Kerdilès, 18 voix ;
Bécam, 16 voix.
Ces délégués sont dono liés pas l'en*
gagement moral de voter pour M. Le
Bail.
Tout ceci ne se passa pas, dans l u
deux séances, comme on le devine et
comme on le sait, sans paroles vives,
ripostes parfois aigres, allusions véhémentes, dont les échos alimentent depuis
les conversations.
Il est même question de la démission
de certains adjoints et conseillers.
Nous ne commenterons pas, nous*
mêmes, ces événements, aussi bien
chacun a-t-il déjà en le loisir d'en tirer
les déductions qui s'imposent...
L'Eclair eut.
Le Réveil Républicain
Républicains, le dimanche 16 dé'
cembre vous ferez abstraction de»
divisions, des querelles et de» étiquettes qui vous divisent pour itou»
unir dans un commun amour de la
République, une et indivisible»
Ce jour-là vous ne connaîtreà
d'adversaires que les adversaire» de
la République elle-même. A cette
date, vous ne voterez pas pour m
homme, mais pour une idée 1
Le 16 décembre sonnera la diane
du réveil républicain dans ce département qui a toujours marché dan»
les traces de la jeune Liberté et qui
ne saurait abdiquer aux main* de la
droite ni répudier l'héritage »acré
de ses ancêtres finittérien».
Georges LE BAIL
VIN BRIN DE CALCUL
Statistiques et prévisions
sénatoriales
A la veille de l'élection sénatoriale
du 16 décembre prochain où deux candidats, l'un de gauche pure et l'autre de
droite pure, se disputeront les suffrages
sénatoriaux, il n'est p u mauvais d'i&di.
quer l u eonditiDBs dans lesquelles l u
l i
suffrages de» électeurs sénatoriaux vont
être recueillis.
Le 11 janvier 1920 M. Le Hars fut
élu au troisième tour de scrutin dans les
conditions suivantes :
Lo
674 voix
Hénaff.
640 —
Louppe
10 —
Pichon
1 —
Les élections générales de 1921 donnèrent les résultats suivants :
1* tour
M. Fenoux, élu.,,
677 voix
2» tour
Louppe, élu
730 voix
Lancien, élu
694 —
e
3 tour
Le H ara, élu
654 voix
Fortin, élu
656 —
Depuis a ou lieu le renouvellement
de» conseils municipaux où les républicains ont gagné 21 communes et en
ont perdu seulement 3.
Communes gagnées :
Pleybon
9 délégués
Ergué Gabéric
6 —
Quéménéven
3
—
Guipavas
9 —
Loctudy
6 —
IleTudy
2 —
Saint Evarzîc
3 —
Esquibien
9 —
Saint-Derrien
2 —
Plouégat-Guerrand.... 8 —
Rédéné
3 —
Pouldavid
3 —
Briec.......,.,.,..,.. 9 —
Le J u c h . . . . . . . .
2 —
Henvic
2 —.
Plougoulm
3 —
Saint-Martin
3 —
Carantec
3 —Le Rolecq-Kerhuon... 9 —
Bodilis............... 3 —
La Martyre,
2 —
94
Communes perdnes :
Plouhinec
Combrit....
Plogonnec.. •
9 délégués
6 —
9 —
24
Ce qui donne o n («In net de
70 voix venant en augmentation des
40 voix de majorité qu'on avait déjà en
1921. M. Guillemot l'a emporté par 679
voix sur son concurrent M. Henry qui
en réunit 649 sur son nom.
Les communistes conservèrent 19 voix
au second tour.
Les républicains, qui n'avaient pas
fait ( lors de l'élection Guillemot, une
attention suffisante an choix des délégués, étaient le 11 novembre sur le qui
wtu» ) «4 a*n* «ftvana qu'un« augmenta«
tion sensible des voix do gauche a été
obtenue ainsi.
Les républicains peuvent nourrir les
meilleurs espoirs au sujet do l'heureuse
issue de la lutte prochaine qui devient,
sous l'emblème des deux noms de Le
Bail et Chauvel s'opposant l'un à
l'autre, une lutte d'idées, de principes,
de régime.
Rouges contre Blancs I
Sons
doÇlocho
LES DOUTEUX??
Qu'appelle-t-on les douteux ?
Les modérés ! oh ! que non pas. Les
modérés sont des républicains très
fermes qui ont leur conception particulière de la politique; mais, s'ils ont leurs
préférences, ils font indissolublement
partie de l'armée républicaine. Ils sont,
comme les radicaux et los radicauxsocialistes, attachés à la République et
& la laïcité. Faut-il entendre qu'ils se
séparent d'eux sur le terrain des réformes sociales? Ce serait leur faire injure.
M. Loucheur qui est des leurs a l'esprit ouvert aux idées généreuses ot aux
aspirations sociales d'une démocratie
nettement orientée vers le progrès.
Waldeck-Rousseau, qui fut un grand
modéré, avait des idées sociales très
avancées.
Il y a là surtout une querelle de mots
et une affaire de milieu, de tempérament, de caractère, d'hérédité.
Les douteux au contraire sont des
gens qui tournent ou qui varient au gré
des circonstances.
Les Bretons ont la foi dans un sens
on dans l'autre, et ils n'appartionnent
pas à la catégorie des tièdes que Dieu
vomit ou qui constituent la catégorie
abominable des réprouvés de Y Enfer
de Dante.
••
Depuis cinquante ans que M. Lé Bai)
fait de la politique dans le département«
il a soutenu les modérés et fait campagne pour eux, donnant constamment
nn bel exemple de solidarité républicaine et d'aotion commune contre les
blancs, ar re ven.
Aussi les modérés lui en ont-ils su le
plus grand gré.
Sons le ministère Combes au moment
où les /asclstes assiégeaient sa maison
et le traquaient comme aux jours les
plus mauvais de la Terreur blanche, les
modérés montaient la garde autour do
lui et l'accompagnaient partout durant
la campagne électorale si mouvementée
de 1906.
Eu 1924, dos oongréa d'arrondisse-
'
e r r o r s *
ment eurent lieu pour désigner les 1
GUERILLA
candidats de la liste de gauche aux élections législatives.
Tous les délégués modérés ot radicaux
y prirent part sans exclusion ot sans
exception.
do • C o u r r i e r du F i n i s t è r e >
M. Le Bail obtint à Brest, à Morlaix,
à Châteaulin, à Quimperléet à Quimper,
Le Courrier du Finistère a ramasssé,
la majorité des suffrages et il vint en pour combattre M. Le Bail, les armes
tète des élus avec 842 voix tandis que
perfides do Y Ouest-Eclair et du Petit
les suivants n'en obtenaient que 818,
Breton, en prétendant que M. Le Bail
703 et 625, etc...
avait voté 13 fois sur 18 contre les agri• •
culteurs, notamment dans la question
Il est donc ridicule de mettre en doute de la déclaration de la réquisition des
le loyalisme des modérés qui ne s'est bits et dans celle de l'indemnité de plusjamais démenti dans les élections et de value au fermier sortant.
parler des douteux.
M. Le Bail ne croyait pas que le
On est à droite ou à gauche, et, ceux Courrier dénaturerait ainsi la vérité et
qui parlent doi voix das douteux, ont qu'il essayerait de faire avaler aux électout simplement la berlue.
teurs sénatoriaux qui sont une élite des
Pan I Pan !
contre-vérités que le suffrage universel a
repoussées avec dédain.
Los procédés malhonnêtes
TOUS, REPUBLICAINS!
9. Chauve), comme les antres...
En 1873, au début du régime républicain, les prêtres qui étaient tous monarchistes, chantaient en chœur :
Au blanc panache aux fleura de lys,
Que tout bon Français se rallie.
Lo clergé et la triple réaction légitimiste, orléaniste et bonapartiste répétaient sans cesse que les vanupieds
seuls sont partisans de la République.
Le journal l'Univers où triomphait
Veuillot, cher à Goyen, lançait à Paris
cette odieuse affirmation : « Nous faisons aux républicains une simple que*
tion, qui écrase à ello soûle leur répu
blique. Pourquoi tout ce qu'il y a en
France de gens tarés, de déclassés, de
vagabonds, de vauriens, do malfaiteurs,
de repris de justice et de forçats est-il
pour la République. »
En 1876, à la veille des élections où
se présentèrent Arnoult, Sémon, de
Pompeiy, Rousseau, Corentin Guyho,
etc... dpr.a la brochure de combat Harz
ar Blelz, cuzul evit an clectionou d'an
dud divar ar méat digint unan anexo,
on lit ce qui suit que je traduis en français : « Tous les ennemis de la religion
et des prêtres ; tous ceux qui ont une
conduite déréglée ; tous les ivrognes ;
ceux qui n'approchent jamais des églises; ceux dont le cœur est plein de
jalousie pour le bion ou la réputation
d'autrui ; tous les maDge-boutique ; tous
ceux qui ont englouti leur saint frusquin ;
tous les envieux ; tous ceux qui sont
tombés plus bas que leur rang; tous les
faillis val«t«i, hona A rien «t rendu« de
haine et do soif ; tous les mauvais garnements ; tous les arsouilles et les fainéants que l'on voit titubant et zigzaguant, les lundis, par lesrqes ; — demandez à ces gens-là ce qu'ils sont T Ton«
républicain» t »
C était l'époque où l'on appelait la
République : Marianne au nez sale,
Marianna /ri loux.
Cette mise on quarantaine a duré
jusqu'à l'avènement du Pape Léon XIII
qui a commandé à ses partisans le ralliement à la République.
Comment croire à la conversion sincère de tous les blancs qui sont devenus
subitement républicains par ordre ?
Ce sont des républicains à faux nez
monarchiste et clérical.
Sons la pean de l'agneau le cruel et fin lonp
Cache sa cruauté pour mieux faire aon coup.
Rappelez-vous l'histoire fameuse du
Cheval de Troie que connaissait bien
le Pape Léon XIII qui fut un diplomate
et un lettré.
Depuis dix ans les Grecs assiégaient
la ville de Troie quand ils ourent l'idée
de prendre par la ruse la place assiégée
qu'ils n'avaient pu réduire par la force.
Ils y introduisirent à titre de présent
un cheval de bois plein de guerriers qui,
la nuit venue, sortirent de leur cachette
et s'emparèrent de la ville.
•
• •
I
Sur la question de la déclaration
et de la réquisition de* blé», M. Le
Bail a répondu dans le Citoyen du
12 avril 1928 :
Dans l'intérêt des consommateurs,
riches ou pauvres, et pour mettre nn
terme à la hausse constante du prix du
pain, la Chambre des Députés vota, le
6 février 1925, un ordre du jour comportant le recensement des blés se trou,
vant sur le territoire français pouï
mettre fin aux spéculations dont les
consommateurs sont victimes.
M. Heuzé, député, fit valoir dans la
discussion, le 6 février 1925, que les
petits agriculteurs avaient vrndu leur
blé de 80 à 90 fr. et qu'aujourd'hui ils
sont obligés de le payer sous forme de
pain 130 à 132 fr.
Il ajouta : je vous conseille le recens e m e n t et la réquisition d e s stocks
de blés existant dans l e s entrepôts et magasins.
Le Ministre de l'Agriculture, M.
Queuille, qui eBt resté le ministre de
M. Poinc&ré, fit la déclaration suivante :
« Le projet, légèrement modifié par
i* commiflsion de l'Agriculture, ne doit
causer aucune Inquiétude aux
agriculteurs, car il est tait aussi dans
l'intérêt de l'agriculture française.
L'intérêt des agriculteurs eux-mêmes
commande que la pain n'augmente
pas d a n s d e s proportions trop
considérables. C'est leur intérêt également que l'on ne fasse pas entrer en
France une trop grande quantité
de blé étranger qui pourrait InOuer
sur la campagne à venir....
Voilà pourquoi le« agriculteurs
e u x - m ê m e s doivent, avec n o u s
réclamer la déclaration de la ré
eolte, pour n o u s mettre à m ê m e
de savoir quelle e s t la quantité
de blé que n o u s devrons n o n s procurer pour attendre la récolte
prochaine. »
Le ministre ajouta : a Les agriculteurs voient avec nne certaine colère le
pain leur être vendu à un prix très élevé,
alors qu'ils ont cédé leur blé à bas prix
ou à prix modéré. »
C'eft pourquoi ia Chambre a voté le
6 fevrier 1925, par 329 voix contre 207,
l'article 3 qui dit : « Tout producteur
de ciréales pamfiables, ainsi que les
industriels et commerçants détenteurs
de céréales pamfiables seront tenus de
déclarer les quantités qu'ils détiennent
aux dates et conditions qui seront fixées
par le ministre de VAgriculture. »
M. Le Bail figure au nombre dos 329,
Ea ce qui concerne la réquisition, ceux
qui étaient visés ce no »ont pas les
agriculteurs do nos régions mais les gros
producteurs du Nord, do la Baauce ou
do la Brie, ou les gros minotiers, qui
achètent chtz le cultivateur tout le blé
livrable dans trois mois et qui font sur
le dos des fermiers et des propriétaires
des bénéfices scandaleux,
Le projet, s'il avait été voté, aurait
permis de réquisitionner par exemple
chez les grands commerçants à un prix
de 110 à 115 francs du blé acheté par
eux 100 francs et qu'ils revendaient 150
ou 160 francs, à des prix de spéculation.
Les hommes de gauche qui ont voté
la loi sur le recensement et la réquisition des blés ont voulu :
1° Se renseigner avant d'acheter des
blés à l'étrangor ;
2* Mettre un terme à la hausse constante du prix du pain en imposant un
frein à la spéculation dont sont victimes
les consommateurs, y compris les agriculteurs qui sont la partie la plus nombreuse de la nation,
Méfiez-vous, mes amis, de tous ces
parfaits cléricaux, qui portent dans leur
cœur la haine de la vraie République et
qui, pour obtenir des voix et piper les
suffrages du peuple, font aujourd'hui
chiboudik devant Marianne.
Croyez-vous vraiment que M. do Guébriant, Trémintin, Jadé ot Paul Simon
soient des républicains ?
Et le dooteur Chauvel dont la candidature a reçu iapprobation de Monseigneur Duparc, pensez-vous qu'il soit
républicain ?
II
Si l'on croyait les cléricaux, il n'y
Sur la question de l'Indemnité de
aurait plus aujourd'hui que des républiplus value au f e r m i e r sortant M.
cains... tous républicains, quoi 1
Allons donc, il y aura toujours nne Le Bail a répondu dans le Citoyen du
19 avril 1928 :
droite et une gauche.
Et le dooteur Chauvel est à droite,
Jadé altère la vérité en disant que
très à droite.
M. Georges Le Bail a voté contre
PanI
l'indemnité de plus-value destinée à
rembourser au fermier sortant les améliorations culturales faites par lui penMOTS
DE
COMBAT
dant la durée du bail.
Il faut que dan* la latte prechalae, teat
A la première séance du 17 mars 1928,
et qui est ronge marche ccaire teat ce qai la Chambre a voté cette loi, à
est blanc.
l'unanimité, à m a i n s levées, s a n s
serutln.
Le 15 mars 1927, la Chambre avait à
Républicains ! Abommmx-voum
au
voter sur la disjonction d'un amendement Jadé relatif au même objet.
Il s'agissait de savoir alors si la pro»
•Í tmitmm mttommmr worn mmèm*
position voté« lo 17 m u a dernier «trait
Journal l e C i t o y e n
jointe à un autre projet sur les buux,
ce qui aurait eu pour effat de f/iiro retarder ou échouer !e projet sur l'indemnité de plus value.
M, Le Bail, comme beaucoup de ses
collègues do droite et de gauche, tous
favorables aux fermiers, avait été porté
comme ayant voté pour la disjonction.
Ce vote fut rectifié par M. Le Bail le
18 mars à Y Officiel. (Séance du 18 mars,
page 930.)
Des amis de M. Jadé, Cadio, Lefas,
Le Moyne, Le Guern, députés bretons,
expliquèrent plus tard le sens de leur
vote. M. Csdic le fit, notamment, en
ces termes, dans VOuest-Eclair
du
1« avril 1928 :
« L'honorable paysan parlementaire,
M. Cadic, ajoute que s'il a voté, non
pas contre le projet Jadé, mais contre
son insertion dans une autre loi, c'est
par simple motif de procédure, en vue
d'aboutir plus rapidement par une
autre méthode. »
•
•
Quello confiance pouvez-vous avoir,
électeurs sénatoriaux, dans le Courrier
du Finistère qui vous trompe par des
moyens déloyaux et grossiers ?
Calomniez, disait Basile, il en restera
toujours quelque chose.
M. Chauvel a l'estomac délicat comme
il a le dégoût des procédés malhonnêtes.
Il doit être singulièrement écœuré des
agissements de certains de ses amis. Las
partis de droite, comme beaucoup d'au
très, traînent après eux uns queuo de
gens compromettants qu'on doit subir.
M. Chauvel doit souffrir de ne pou
voir couper cette queue.
Vlan.
Aux Républicains !
Comment un Républicain peut-i)
donner au Citoyen u n e p r e u v e de
sympathie ?
E a aidant i sa diffusion, e s 1»
taisant c o a a a î t r » à ses ami» et sur
t>»t ** g ' I F O ' W A ^ T .
ii' Election
an
CodsaìI
général
pour le canton de Qaimper
M. Louis
FECJNTEUN
Maire d Ergue Arm»l
Candidat d e s Républicains
Profession de foi
du Candidat des Républicains
Mes chars Concitoyens,
Répondant aux sollicitations pressantes de nombreux amis, j'ai accepté
d'être candidat aux élections prochaines
en vue de la désignation d'un conseiller
général en remplacement du regretté
M. Le Hars.
J'aurai garde de vous présenter un
programme de réformes agrémenté de
promesses que je ne saurais tenir.
Aussi bien vous me connaissez tous.
Né dans le canton de Quimper où je
n'ai cessé de résider, je me suis efforcé
— dans la mesure de mes modestes
moyens — à me rendre utile à la collectivité en acceptant de prendre part aux
travaux d'assemblées délibérantes issues
de nos institutions républicaines.
Connaissant particulièrement les be
soins des cultivateurs, je m'emploierai
à obtenir les améliorations raisonnables
qu'il importe de poursuivro pour le plus
grand bien de l'agriculture (Construc
tion et entretien de chemins — Développement de la production agricole —
Electrification des campagne»).
En ce qui touche les lois d'assistance
et de prévoyance sociales, intéressant
surtout la population des villes, je veil
lerai à ce que, dans leur application, elles
répondent au but recherché (Assistance
aux vieillards — Assistance aux familles
nombreuses — Construction d'habitrtions à bon marché.)
Républicain de la première heure, je
reste attaché aux principes de laïcité
qui m'ont guidé jusqu'ici.
Vive la République !
Vive le Canton de Quimper !
EIBLIOGRA.PHIE
Viennent de paraître :
Le Sourcier Moderne, Manuel de l'Opérateur. par Henry de France, Un volame
12x19 de 158 pages av*c 12 gravures al
4 planches. Broché ; 10 frs ; franco :
11 frs, é la Librairie des Sciences Agricoles, 11, me de Mézières, Paria 6*.
L'auteur s'est efforcé de faire an manuel
aussi simple et pratique que possible. La
lecture du « Sourcier Moderne » sera très
ntile aux agriculteurs soucieux de trouver
des points d'eau, d'analyser rapidement
leurs terres, et de vérifier les qualités de
leura semences. Les ingénieurs et les
médecins eux-mêmes en feront leur profit.
Envoi gratis et franco, sur demande, du
catalogue général de la Librairie des Sciences Agricoles.
• •
Les Voluptés, par Edouard Silva. Un volume in-8 couronne, 200 pages, 10 frs,
chez Eugène Figuière, éditeur, 17, rue
Campagne-Première, à Paris.
C'est an rythme des musiques brèves qui
accompagnèrent les joies d'antan que l'an
teur refait le doux voyage des souvenirs. Il
a su noter d'un crayon bref des impressions
rapides et la qualité poétique du récit est
des meilleures.
Voici un bon recueil de poèmes qai plaira
aux amis des poètes.
AVIS D E D É C È S
HOUYELLES DEPARTEMENTALES
Poor toutes vos Voiriitires elassiqies
adressez-vous à
La Librairie l a ï q u e d u " Çiioytn
CONTRIBUTIONS DIRECTES
M. Ropars, contrôleur de 3* classe des
contributions diroctes à Lorient (Morbihan),
eat nommé en la même qualité dans le Finistère, en remplacement de M. Auffret,
nommé avec son grade, titulaire de la
division de Concarneau.
OFFICE DÉPARTEMENTAL
DES PUPILLES DE LA NATION
Un jeune pupille de la Nation, âgé de
17 ans, orphelin de père et de mère, vient
de terminer ses trois ans d'apprentiasage
de cordonnier dans une excellente école
professionnelle, et cherche un emploi de
jeune ouvrier cordonnier.
S'adresser à l'Office Départemental des
Pupilles de la Nation, à Qaimper.
FEUNTEUN,
Nouvelles Locales
journal l e C i t o y e n
Odet-Palace. (Direction L. Le Bourhis).
— Programme de la semaine : vendredi 23,
samedi 24, dimanche 25 (matinée) : Eu gala,
Le Criminel, beau drame émoavant ; Poker
d'As, 7* épisode.
Dimanche 25, lundi 26, mardi 27 (soirées);
La Frontière Humaine, comédie d'aventares; Poker d'As, 7* épisode.
Mercredi 28 et jeudi 29 : La Dernière
Escale, drame captivant ; Le Galérien,
3' épisode.
Tous las vendredis, samedis et dimanches : Pathé-Gaumont- Métro -Actualités.
Orchestre sympffonique de l " ordre.
Concert. — La musique régimentaire
donnera an concert dimanche prochain 25
novembre, de 15 à lf heures, sur le kiosqae
du Champ-de-Bataille (sons les halles en
cas de pluie).
En voici le programme :
Cadet-Roussel, défilé
X...
EXAMENS
Au Pays Lorrain, ouverture
pour l e s f o n c t i o n s publiques
symphonique
G. Balay.
Griserie, valse lente
A. Bosc.
Adjoint techniqae des Ponts et Chaussées Le Grand Mongol, fantaisie.. Audran.
et des mines. — Date
: 14 janvier 1929 ; délai La Gaillarde, Mazurka
Filippucci.
d'inscription : l*r décembre ; âge : 18 à 25 Salut au 85% défilé
Petit.
ans, plus services militaires ; traitement de
débat : 9 000 fr. pins indemnités. Aucan
Etat-olvll du 1 4 au 2 0 novembre
diplôme exigé.
1928. — Naissances.— Germaine Rivoal,
Secrétaire stagiaire prèa les commiaaa' rue Saint-François, 12; François Sinquin,
riats de la ville de Paris. — Date : 14 jan rue de l'Hospice ; Marcel Le Guillo», rue
vier 1929 ; délai d'inscription : 14 décembre ; da Sallé, 6; André Le G«cs rue de la ProTraitement de début : 10 000 fr. pins indem- vidence, 45; Germain Lauden, rue de la
nités. Aucan diplôme exigé.
Providence, 68 ; Marie-Thérèse Bolzer, rue
Ingénieur géomètre adjoint an service da Bourg-les-Bourgs, 7 ; Denise Bozec, rue
plan de Paris. — Concours ouvert à partir
da 15 avril 1929; délai d'inscription : 23 Saint-François, 11.
mars 1929 ; âge : 22 à 80 ans. plas services
Décès. — Anne Marchand, cultivatrice,
militaires ; traitement de débat : 12.000 fr. 28 ans, célibataire, rue de l'hoapice ; Yves
plas indemnités. Aacan diplôme exigé.
Mazé, cultivateur,, 31 ans, célibataire, me
Commi» i l'office de» P. T. T. au Maroc. de l'hospice ; Jean Le Gaennec, tourneur
— Date : 20 décembre 1928 ; âge 18 à 25 ans, sar métaux, 36 ans, époux Garrec, rue des
plus s»rvicea militair«* ; traitement de dé- Boucheries, 5 ; François Le Gairriec, jourbut : 8 000 f*. plus 50 •/». P'us indemnités.
Aucun diplôme exigé. Concours ouvert en nalier, 55 ans, célibataire, rue de l'hospice ;
Joseph Morio, frère des écoles chrétiennes,
France.
Infirmière-radiologiste des hôpitaux mili- 19 ans, rue de Kerfeunteun, 2 ; Maurice Le
taires. — Date : 8 janvier 1929; âge: 20 à Roux, 4 mois, Coteau duFrugy; Jean-Louis
30 ans, pins services à l'Etat; traitement de Jolivet, 60 ans, marin-pècheur, époux Le
débat : 8 000 fr. plas indemnités. Diplôme Bec, rue de l'hospice ; Corentin Goariten,
journalier, 35 ans. époax Qa4aa, rue de la
d'infirmière exigé.
Les porsonnes qui désirent des renaei Proviience, 53; Sébastien Boèinec, bougnementt sur l'un des emplois ou concourt» che', 46 ans, célibataire, rue de l'hospice.
ci-dessas on sur an examen quelconqu*
Publications de Mariages. — Loui»
pnuvent s'adresser de notre part à M. Houdeville, dire-teur-iférant de l'Orientation Hamon, cultivateur, dora, à Gaarlizon, et
Professionnelle, 108, rue Erlanger, Paris Anne Nôdélec, commerçante, dom. à Qaim(16*), qni leur répondra à titre absolument per ; Henri Roger, Receveur de l'Earegisgracieax.
trement, dom. à Thones (Hiute-Savoie), et
Joindre un timbre de 0 fr. 50 et ne pas Hélène Gourveat, s. p., dom. à Qaimper.
oublier de mentionner : en qualité de lac
teur da <( Citoyen » à Qaimper.
LES FOIRES DE LA SEMAINE
Lundi 26 novembre. — Landerneaa,
Lesneven, Morlaix, Pleyber-Christ, Plogonnec, Plogastel-St-Germain.
Mardi 27. — Saint-Pierre-Quilbignon,
Plouigneau, Commana.
Mercredi 28. — Néant.
Jeudi 29. — Plougistel-Daonlas, Coray.
Vendredi 30. — Néant.
Maire d'Ergué Armel, Membre de
Samedi
1" décembre. — Saint-Renan,
la Chambre d'Agriculture
du
Pont-Aven.
Finistère, Mtmbre de l'Office
Agricole Départemental, Prèsi
dent de la Société
d'Agriculture
de Varrondissement de Quimper,
Administrateur de la Caisse Regionale du Crédit Agricole du
O C I M P E R
Finistère, Candidat de Conctn
tration Républicaine.
Avis. — Nous prions les personnes qui
ont des communiqués à insérer dans le
Citoyen de vouloir bien les remettre directement i nos bureaux, 21, rue du Sallé,
* BON CHUT, BPH RUT
dans la journée du mardi de chaque
Sauf en cas de force majeure, le laie semaine.
d'action ne donne à gagner qu'au laie.
A la Préfeoture. — M. Dautresme,
sons-préfet de Saint-Girons, nommé secréNous r a p p e l o n s à nos L e c t e u r s taire général du Finistère, vient d'être
installé dans ses nouvelles fonctions, à la
«tue l'Imprimerie du
Préfecture.
Nons lui présentons nos meilleurs souhaits de bienvenue.
exécute t o u s le« t r a v a n typoRéunion. — La section départementale
e r a p h l q n e s en noir e t c o u l e u r s
des Ingénieurs des Ponts-et-Chsassôes »
tena sa réunion annuelle, dimanche, ii
HABI1XEZ-VOUS A
Qaimper.
A l'issue de cette réunion un bauquet a
S T
R B M Y
été
servi à l'Hôtel de France, rue du Pont*
2*, rue du Psro, QUIMPER „,,.,,„„
Firmin.
Louis
Commencement d'Inoendls. — Un
commencement d'incendie s'est déclaré
diman>'h<) matin, vera 8 heures, dans l'immeuble portant le r.* 16 de la ru<? do Parc,
et appartenant à M. Durand.
Le fea, dû à an court-circuit, s pris dans
une chambre du premier étage dépendant
da logement da Directeur de la Banque
Loyer, dont lea bureaux se trouvent au rezde-chaussée.
L'incendie a été circonscrit par les personnes accourues au premier signal ; les
dégâts sont peu importants.
Les pompiers, accourus à l'appel du tocsin, n'ont pas en à intervenir.
Mme Veuve Robert ROUAUX, née Leprince ;
Mme Veave Jean GAUTIER ;
Mme Veuve Jean ROUAUX ;
M. et Mme LE PRINCE ;
Mme Veuve Alfred ROUAUX, née Canivet;
Mlle Anna COTONNEC ;
Les familles Rouanx, L^p rince, Gautier,
Ont la douleur de voaa faire part de la
perte cruelle qu'ils vienueut d'éprouver en
la personne do
Monsieur Robert ROUAUX
Principal clerc de Notaire
leur époux, petit-fils, fils, gendre, beaufrère, neveu et cousin,
Blessé da poumon, Mort pour la Francs
à Trans(Ille-et-Vilaia»), le 12 novembre 1928,
dans sa 29* année.
Les obsèqaes ont ea lieu à Trane. le
15 Novembre 1928. .
MEMBRE DU JURïéHOSS CONCOURS
Grâce aux célèbres appareila sans ressort à
COMPRESSION SOUPLE
6LASEB
Paris,' 44^ B'^Sébasïopi*
de V.
la hernie, infirmité dangereuse et souvent
mortelle, n'est plus désormais qu'an vain
mot.
Sanctionnés officiellement par le corps
médical, le 5 juillet 1922, ces nouveaux
appareils appliquée à des milliers de désespérés réalisent chaque jour des prodiges
et procurent à tous ceux qui les ont adoptés la 8ÉCURITÊ, la SANTÉ, et, aelom
l'avis des malades eax-mémes, la GUÉRISON DÉFINITIVE.
Devant de tels résultats, garantis toojour«
par écrit, tons ceux atteints de hernie <ioi<
vent s'adresser sans retard à IN. QLA8KR
qui leur fera gratuitement l'essai de ses
appareila de 8 à i heures à :
Carhaix, 2i novembre, Hôtel de France.
Brest, 25 nov. et lundi 3 déc., Hôtel Caû*
tinental.
Concarneau, 4 déc., Hôtel de France.
Douarnenex, 5 déc., de 8 h. à 3 h.. Hôtel
France.
Pont-l'Abbé, 6 déc., Hôtel des Voyageurs.
QUIMPER, 8 déc., Hôtel de l'Epée.
Lorient, dimanche 23 déc., Hôtel de Bretagne.
•""nnTiinHMnaw
1
#l»6S!fr0li
5 : QUûJltdCO
NANTES»
LB orrorai
E. LE GRAND, 5, roe René - ffladec
QUIMPER
(Téléphone 4-17)
Football«
A s s o c i a t i o n
^AA^WWWWW
VOYEZ
SES
PORTRAITS
Véritables Œuvres
d'Art
A Lerlent,
'e Stade Qoimpêrois tait match nul, e à e,
avec Lorient-Sperts
Grande déception dimanche soir parmi
les supporters du Stade qui attendaient le
résaltat du match de Lorient. Lorient-Sports
qui, jusqu'à présent, avait été battu 4 fois
sur 4 matchea de championnat, venait de
réussir le match nnl avec nos champions.
Résultat lamentable, direz-vous. Eh 1 bien,
non. Le Stade n'a pas démérité si l'on
connait sa situation actuelle : Lili Le Grand
ndreiMi'Vona
à
lui
et Le Roy sont blsssés et n'étaient pas à
Lorient. Pour comble de malchance. GourJB» din, en descendant d'auto avant le match,
s'était abimô le pied et n'avait pu jouer. Il
fallut donc, au dernier moment, adopter
une formation un peu de fortune. Ea outre,
G o — L — M E
au cours de la partie, Seznec, très sérieuA sement touché â l'épaule, dut abandonner,
- G N — N
et Georges Le Vergos reçut aussi un choc
T r o u v e r deux n o m s de Villea de F r a n c e e n r e m p l i s s a n t les intervalles. T o n t e violent qui le handicapa.
p e r s o n n e qui enverra la solution j u s t e a u r a droit à un S U P E R B E CADEAU.
Voilà dans quelles conditions joua le
Envoyer votre r é p o n s e d i r e o t e m e n t a u x : X T E L l E i t S PAUL B E A T , 15, rue Stade.
Paul Sert, PARIS
(11•)
Lorient, de son côté, a, depuis peu, adopté
la méthode de racolage chère au Stade
J o i n d r e u n e enveloppe t i m b r é e p o r t a n t votre adresse.
Rennais et au C. S. Jean-Bouin, et présentait deux Russes qui renforçaient l'équipe.
Notre petit demi-centre, Kervarec, avait â
L A
L U T T E
O O N T R K
L A
marquer Lonmanoff, nn des racolés, gaillard
de 1 m. 90, et, bien entendu, notre compatriote ne pouvait rien contre ce géant quand
la balle n'arrivait pas an ras de terre. Dans
l'ensemble du match le Stade domina et
devait gagnor n'eut été l'arbitrage, mettons...
• O U R D O N N K M £ N T B - D U R E T E D'OUÏE
N o m luformons no» Lecteur« que le SPÉCIALISTE F. ROYAL, 2 9 . !U!E OF
fantaisiste, de Lejeune. Seznec fnt en effet
P A R I S . o»t à nouveau de pas»Rj:e dan» n o t r e région. — C'EST A TORT qu'on vo
bousculé dans le dos alors qn'il se trouvait
o i t : " i l n'y a r i e n à faire . En réalité peu de personnes »e tiennent au couran
Pi««**» de la Science. SACHEZ q u ' u n e MÉTHODE NOUVELLE ET 815
seul devant les buts lorientais. L'arbitre
Ol¥ IMMEDIATEMENT, PAIT
T
"
A
VAILLER L'ÖHGANE, car l'oreille
PAIT
dut, â ce moment, se souvenir des huées
^ A m - E l o ë x B n c T c K ! BoU par NÈ PLUS ENTENDRE. RÏEN ne v i n t ce MOYEN F A ,
I maux rebelle». SANS DROflL'ES, SANS OPERATIONS. SANS A Î
qui accueillirent, la saison passée, sa nullité
ouveaENTENDRE BIEN d i t i e PREMIER ESSAI. Vou» «antlr
ÎNT apiporttaan* retard. No vous résignez donc plus
d'arbitrage â Quimper, car il ne reconnut
iIOINÔ HN MOJN9. VOS OREILLES VOUS SONT J _
i
l
m 1
0UTent :
pas la faute, fruatant ainsi nos favoris d'une
IIVENY* AIRE UN ESSAI : ÎSSn ^^rc eu x qV1
victoire méritée.
Ne se conteste pas de sigaer ses agrandissements,
les travaille lui-môme.
PHOTOS MARIAGES & FETES DE FAMILLE
«JEUX:
IDE
M O T S
.BOURDONNEMENTS, DURETE D'OREILLES, SURDITE.
VOIR ea toute CONFIANCE in r«put<* SPECIALISTE qui youi
PU démonstration del'INÇOMPARABLKdi'couTçrleau* SERIE*
obtenua a u PREMIER ESSAI. IL RECEVRA DE 0 à *
Châteaulin,
jeudi 22 novembre. Hôtel Giand'Maison.
Quimperlé, vendredi 23 novembre, Hôtel Lion d'Or.
<Juimper, samedi 24 novembre. Hôtel de l'Epée.
Rotporden,
dimanche 25 novembre. Hôtel d'Arvor.
Brett, lundi 26 novembre, Hôtel Continental.
fc-'.l ¡UU£W8
GRAND
CONCOURS
B . O O O
B A T T E R I E DE C U I S I N E
S E R V I C E DE T A B L E
etc..., etc.,.
distribués s e u l e m e n t parmi des lecteurs ay&nt t r o u v é les
noms des 4 g r a n d e s capitale» d ' E u r o p e :
RISPA — B I N L E R — D R O N L E 8 — MERO
Répondez en Joignant une enveloppe t i m b r é e p o r t a n t
v . t r e adresse
n ta. Publicité, servloo J»yii6,Boulev. Balnt-Qermaln, Parla
Pouarntntz
NÏYnAN
P
i DfilUuHf
bijoutier,
achète
toujours
les pièces argent
et
or.
O o u r a d e l ' E o o l e d e p ê o h e . — Les
inscrits da quartier de Douarnenez sont
avisés que les cours de l'Ecole de pèche de
Dooarnenez fonctionnent régulièrement
tous les joars. L'administrateur de l'inscription maritime, chef du quartier, croit
devoir attirer l'attention des jeunes pécheurs
s u l'intérêt qu'il y a pour eux à suivre ces
coars, attendu que le délai de cinq ans pour
commander à la pèche au large, prévu par
le décret du 20 juillet 1924, expire l'année
prochaine. A compter du 20 juillet 1929,
toua ceux qui voudront conduire au large
a n bateaa l e pèche devront posséder le
brevet l e patron de pèche.
Traffi«*«'
A o o l d a n t m o r t e l . — Samedi dernier,
le train de Penmarch, qui quitte Pontl'Abbé à 19 h. 15, arrivait à la gare de
Treffiagat, quand le mécanicien se rendit
compte qu'il venait de subir un choc anormal ; il arrêta le convoi et inspecta sa machine et la voie, où il trouva la corps de
Henri Griffon, employé à la même compagnie.
Le malheureux était littéralement broyé.
La mort avait été inatantanée.
M. Griffon habitait Penmarch et l'on
auppose qu'il voulut monter dans le train
en marche.
Çoncarnnu
I n o e n d i a . — Un incendie s'est déclaré,
ces jours derniers, dans l'immeuble portant
le n* 28, avenue de la Gare.
Grâce à la promptitude des secours des
voisins, on se rendit mettre du feu en moins
d'une demi-heure.
Les dégâts sont peu importants.
Alain, 53 ans, qui vivait seule dans un rez
de-chaussée. Quelle ae fat pas sa stupéfac'
tion de trouver celte femme pendue aaptès
de la cheminée I L t mort avait fait son
œuvre.
Cette femme, atteinte de neurasthénie,
avait manifesté à plusieurs reprises l'intention d'en finir avec la vie.
BREST
A la P r é f e o t u r e m a r i t i m e . — M. Le
vice-amiral Pirot vient d'être nommé préfet
maritime à Brest, en remplacement du vice
amiral L-jvavasseur, nommé inspecteur
général des farces maritimes du Nord.
Lasnavan
I n c e n d i e . — Un incendie a détruit un
bâtiment d'un étage, avec grenier, renfermant du foin, des racines, du bois et des
engrais, appartenant à M. Gac, débitant de
tabacs et de boissons.
Grâce à la moto-pompe, la feu a été rapidement maîtrisé.
Le bâtiment et les marchandises étaient
assurés.
MORLAIX
D a n a la G e n d a r m e r i e . — Après 29
année* de service, dont 22 â la brigade de
Morlaix, M. Le Guen, maréchal des logis
chef, va prendre une retraite bien gagnée,
Au cours de ses longues années de service, M. Le Guen a su s'attiior la sympa
thie de toute la population morlaisienne,
Il se retire â Hnelgoat, son pays natal,
où nos meilleurs vwax l'accompagnent.
La ClaffK-SlInf-ThéJonnac
Incendie. — Deux enfants
pirinent
dam les flammtt.
— Vendredi soir, vers
9 heures, un incandie s'ost déclaré â la
ferme de Penn-ar-Gaés, exploitée par les
époux Mével.
En quelques instants, la maison d'habitation
devint la proie des ÎUmmes, et vers
Sctlr
minuit la toiture s'effondra ensevelissant
l U t - o l v l l . — Naittance»
: André Le deux onfants, la jeune Yvonne Mével,
Dez, Henri Cotten, Jean Le Doouf, René 2 mois, et Marie Le Jeune, 7 ans, â qui on
Jambon, Simone Le Dez, Albertine Lan* n'avait pu porter secours.
drein, Alain Le Dez, Marie Le Flao, Joseph
La fin tragique de ces deux enfants a
Le Flao (Kerhuon), Suzanne Le Dez, Marie profondément ému la population des enviGraU, Louise Dtêron.
rons.
Mariage» : Jean Le GoS, bourg, et Marie
Roicoff
Héliaa, Loge-Gaor ; Jérôme Bara et JoséS o c i é t é d o s a n o l e n a élèvea e t a m l a
phine Stéphant; Yves Postic et Mélanie Bordée ; Jean Mahé et Anne Bocohio ; Yves Le d e l'êoolo l a ï q u e . — La société se réunira
Roux et Jeanne Thomas ; François Tanguy vendredi 23 novembre, â 19 h. 30, en vue de
et Marie Burel ; Jean Bernard et Nicolas l'élection du bureau définitif et du règleKersée ; Hervé Laz et Marie-Anne Sa- ment des questions intérieures. Présence
la&n ; Henri Guillou et Joanne Sinquin ; indispensable de tous les membres.
QUIMPERLÉ
Vincent Pensivy et Anne-Marie Mahé ; Joseph Lévénès et Mario-Anne Péron.
Décès : Catherine Tréguior, 63 ans, à
Kergroach-Vian ; Jean Eve n, 47 ans, à Kerscoff; Marie Jambon, 18 ans. » Karguing-anDonr ; Jean Allain, 51 ans, k Tiguichet ;
François SaU&n, 52 ans, à Tipaour.
La Llbraîrla lalqua du « Clfoyan »
livre très rapidement toutes let four
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que tous le» lieret élastiques et de
bibliothèque.
Clohart-Carnott
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8 u i o l d e . — Samedi dernier, vers midi,
Mme venve Poulchasse, de la Croix de
Kerharo, allait porter son r e p u à la veave
Adressez-vous à
l'Imprimerie du Citoyen
Malgré le résultat nul, le Stade fournit
une partie normale. La défense se montra
la meilleure formation du team avec Le
Roux remplaçant Gourdin.
La ligne de demis rendit convenablement, bien que Tanguy, Kervarec et Goyader jouaient pour la première fois tous
trois ensemble. Tanguy toojours régulier
se signala tout particulièrement.
Les avants senls étaient au complet. Nous
reprocherons â Houille de ralentir l'action
rapide de cette ligne par son jeu trop lent,
C'est un joueur de qualité, mais en tardant
trop â passer la balle il permet aux adversaires de se regrouper, et par le fait même,
d'enrayer plus facilement l'attaque. Ce n'est
psB tout d'être un joneur classique, il faut
aavoir adapter son style à celui de l'ensemble de l'équipe. Le Stade est vite : Houille
doit donc jouer vite; son intelligence du
foot-ball le lui permettra facilement. Georges Le Vergos joua de déveine en plaçant
denx shoots sur les poteaux, mais fit, ainsi
que Seznec et Marcel Le Grand, une partie très sstisfaisante. Quand René Le Vergos voudra maîtriser ses nerfs il jouera avec
un calme qui lui sera très profitable. Ses
échsppées au sprint et ses centres puissants
devraient faire de lui un excellent ailier,
s'il s'appliquait â apprendre à dribbler.
Le classement du Stade n'est certes pas
très brillant actuellement ; mais il n'y a pas
â désespérer. Un dimanche de repos pour
permettre aux blessés de retrouver une
bonne condition physique, et la route de
la victoire sera encore ouverte â nos amis.
Si le Stade ne répondit pas dimanche aux
espoirs que mettaient en lni ses supporters,
une autre équipe : l'U. S. Concarnoise releva l'honneur de la Cornouaille en battant,
en la Coupe do France, les Cheminots
Rennais. Grâce à l'impulsion que lui donne son goal, le grand sportif Dédé Le Morvan, l'U. S. Concarnoise va cette saison de
succès eu succès.
Douarnenez fit de son côté une excellente
partie contre Dinard, et là aussi, comme
à Lorient, l'arbitre intervint fâcheusement
dans le résultat. Les Coqs sont redoutables,
attention le Slade I
bon é t a t à la fin da la m a u v a i s e saison
On prodigne des soins a t t e n t i f s aux
vaches qui sont devenues mères, ainsi
qu'à leurs produits ; ainsi qu'aux brebis
qui c o m m e n c e n t à agneler.
Au potager o n laboure les carrés inoccupés e t , en y enfouissant le f u m i e r
nécessaire, on les m e t e n é t a t pour la
p r o c h a i n e saison. On récolte les c h o u x
qui s o n t conservés e n cave ou au d e h o r s
sous des couvertures.
farfilisaflon
das terres sablonnauaaa
af das farras fourbausas
Les terres sablonneuses ou siliceuses,
qui c o n t i e n n e n t j u s q u ' à 60 à 70 °/ 0 da
silice, sont des terres maigres qui, par
suite de leur g r a n d e perméabilité, ret i e n n e n t mal les engrais, ceux-ci é t a n t
e n t r a î n é s par les e a u x , au d é t r i m e n t
des plantes, aussi faut-il, a u t a n t que
possible, n ' y appliquer que des f u m u r e s
froides, c'est-à-dire des f u m i e r s à décomposition lente — c o m m e le f u m i e r
des bêtes bovines — et les plantes à
enfouir c o m m e engrais verts.
Ces terres m a n q u e n t g é n é r a l e m e n t
de c h a u x , d ' a l u m i n e et do matières organiques. On doit c h e r c h e r à les a m é liorer par des c h a u l a g e s ou m a r n a g e s ,
ou p a r l ' a p p o r t de plâtras qui, n o n seul e m e n t , fournissent a u x végétaux des
é l é m e n t s utiles à leur n u t r i t i o n , mais
qui, e n c o r e , h â t e n t la décomposition
des silicates et, par c o n s é q u e n t , r e n d e n t
libres la potasse, la soude, la m a g n é s i e ,
les p h o s p h a t e s , e t c . , . que r e n f e r m e n t
les r o c h e s constitutives des sols siliceux.
On peut encore améliorer ces sols par
la j a c h è r e , c'est-à-dire en les laissant
sans cultures p e n d a n t trois ou q u a t r e
an?, et e n leur d o n n a n t , p e n d a n t ce
t e m p s , de n o m b r e u x labours qui f a c i litent la désagrégation des r o c h e s .
Les f u m i e r s de fermes d o n n e n t à ces
terres de la cohésion et de l ' h u m u s .
Après le chaulage, on peut obtenir de
beaux f r o m e n t s et d ' a b o n d a n t e s récol
tes de légumineuses et de p o m m e s de
terre.
Les terres tourbeuses c o n t i e n n e n t
g é n é r a l e m e n t , u n excès d ' a c i d e . Il convient de les en d é b a r r a s s e r , de leur
fournir de la c h a u x , des cendres ou des
engrais organiques. On peut aussi avoir
recours à l'écobuage, brûler les matières
organiques et les t r a n s f o r m e r en cendres
fertilisantes.
Qnand ces sols sont bien p r é p a r é s , ils
c o n s t i t u e n t d'assez b o n n e s terres, a y a n t
t o u j o u r s u n e certaine dose d ' h u m i d i t é .
On peut y cultiver le seigle, l ' a v o i n e ,
les p o m m e s de terro, ou les résoivar a u x
prairies ou, l o r s q u ' o n est d a n s le voisinage d ' u n e ville, faire des cultures
maraîchère».
boues ou c u r u r e s de pièces d ' e a u . C'est
ce qui se fait pour les vases d ' é t a n g s ,
q u ' o n laisse exposées à l ' a i r , habituell e m e n t , p e n d a n t u n a n , dix-huit mois
et m ê m e plue. F r a î c h e s , elles contienn e n t u n h u m u s acide qui n n i t à la végét a t i o n . C'egt pourquoi l ' a d d i t i o n de
c h a u x , d a n s la proportion indiquée cidessus, est utile, car elle a pour effet
d'accélérer la décomposition de toutes
les m a t i è r e s nuisibles ou t r o p résist a n t e s , et d ' a u g m e n t e r la puissance
d ' a c t i o n de tous ces détritus.
Le Gérant
: Pierre Guéguen.
annonces""
Tribunal de Commerce de Qiimper
P a r j u g e m e n t d u 9 novembre 1928, l a
Société e n n o m collectif « Trellu et
Cariou », conserves alimentaires, d o n t
le siège est à Tréboul, a été déclarée e n
liquidation judiciaire.
Assemblée des créanciers de la dita
Le mieux serait de m o n t e r des t a s liquidation judiciaire le 23 n o v e m b r e
alternatifs da vase et de c h a u x ; r e c o u - 1928, à 10 h e u r e s , pour la f o r m a t i o n de
l ' é t a t des créanciers p r é s u m é s e t la
per le mélange à la bêche et, dès q u ' i l
désignation du liquidateur définitif.
est assez sec pour être é m o t t é à la pelle,
Assemblées des créanciers du 30 nole passer au crible. Ainsi r e n d u pulvévembre 1928, à 10 h e u r e s : 1° Faillite
rulent, on peut r é p a n d r e sur les prés
Leroy, nouveautés à C o n c a r n e a n , p o u r
vars la fin de l'hiver.
la vérification des c r é a n c e s ; 2° Faillite
Le L a n n i o , épicier e n gros à C o n c a r n e a n , pour la vérification des créances ;
3° Faillite des époux Burel, boulangers
et d é b i t a n t s , à P l o v a n , pour la vérification des créances ; 4° Faillite T a n n e a u ,
SAUCISSES AU VIN BLANC
Faites sauter des saucisses, q u a n d elles débit-épicerie à P l o m e u r , pour la vérifis o n t cuites, dressez les d a n s le plat an cation des créances ; 5° Faillite Bolloré,
maréchal*ferrand à Elliant, pour d é l i c h a u d ; versez du vin b l a n c d a n s le plat
bérer sur u n c o n c o r d a t .
à sauter ; faites réduire de moitié, épaississez l é g è r e m e n t , faites bouillir, retirez E t u d e de M* J O N C O U R , avoué-licencié,
du plein feu ; incorporez e n r e m n a n t un
d e m e u r a n t à Quimper, 3, r u e Louis»
m o r c e a u de beurre f i n , du persil h a c h é
Hémon.
et un jus de c i t r o n , versez cette sauce
Assistance judieiaire
sur les saucisses. Servez c h a u d .
Petites recettes pratiques
(Décision du 5 février 1926)
T I S A N E DE P O M M E S
500 g r a m m e s de p o m m e s ; 1 litre
d'eau ; 30 gr. de sucre, u n peu de canelle,
si on l ' a i m e .
Essuyer les p o m m e s , les couper s a n s
les peler, les m e t t r e d a n s l'eau bouillante.
Cuire 3/4 d ' h e u r e . P a s s e r , sucrer et
laisser r e f r o i d i r .
Excellente boisson, très rafraîchiss a n t e , très appréciée des m a l a d e s et des
enfants.
NETTOYAGE DES FOULARDS
D E SOIE
Les laver d a n s u n e eau c o n t e n a n t
u n e cuilleréo à bouche de savon e n
paillettes par litre d ' e a u . L'employer
presque froide. P e n d a n t ce t e m p s o n aura fait bouillir u n e poignée de son d a n s u n
litre d ' e a u , p e n d a n t 5 m i n u t e s ; passer
au travers d ' u n e fine mousseline et
q u a n d le bain sera tiède, m e t t r e à tremper les f o u l a r d s . Les r e m u e r et presser
à plusieurs reprises. Au bout de 15 à 20
m i n u t e s presser pour essorer, s u s p e n d r e
et repasser h u m i d e s .
LES
MARCHÉS
D ' u n j u g e m e n t r e n d u contradictoire*
m e n t par la première C h a m b r e du Trib u n a l civil du Finistère (section d e
Quimper), le douze n o v e m b r e mil neuf
cent vingt-huit, enregistré,
Entre :
M m e Yvonne-Joséphine-Louise Ogor,
épouse de M . Guillaume E é r a m b r u n ,
d e m e u r a n t de droit avec son m a r i , m a i s
r é s i d a n t a c t u e l l e m e n t chez M. O g o r ,
son père, à L a Garde (Var), d e m a n d e resse,
A y a n t M* J O N C O U R , pour avoué.
Et :
M. Guillaume K é r a m b r u n , employé
de c o m m e r c e , d e m e u r a n t à R o s p o r d e n ,
41, rue N a t i o n a l e , époux de M m e Yvonne*
Joséphine-Louise Ogor, d é f e n d e u r ,
A y a n t M« L U C A S , pour avoué.
Il a p p e r t que le divorce a été p r o n o n cé d ' e n t r e lesdits époux K é r a m b r u n *
Ogor a u x torts r é c i p r o q u e s .
Pour extrait,
M* J O N C O U R .
MINISTÈRE
DE
LA
GUERRE
Seroiee du Génie
ADJUDICATION
QUIMPER.—17 novembre.— Beurre, laliv.,
8 fr. 60 à 9 fr. 00 ; œufs, la domaine, 7 fr. 00 à j
A. Q U I M P E R
7 fr. 50 ; poulets, vieux, la oouple, 30 à 32 fr. ;
I
e
3
J a n v i e r
1 9 3 9
Jeunes, 25 à 30 fr. ; lapins, la pièce, 16 à 20 fr. ;
carottas, le paquet, 0 fr. 60 ; oignons, la livre,
1 fr. 20 ; navets, la paquet, 0 tr. 50 ; TRAVAUX DE VIDANGES dans Us étachoux, la tête, 0 fr. 80 ; haricots, la livre,
blissements militaires de la place de
2 tr. à 2 fr. 25; salade, la tête, 0 fr. 40 ; pommts
Les t e r r a i n s tourbeux m a n q u e n t tou
QUIMPER, pendant j ans à cempter du
de tsrre, 25 i 23 fr. l«s 50 kilos ; blé noir,
j o u r s de calcaire. Il f a u t les dessécher 60 à 62 fr. Isa 50 kilos ; avoine, 48 i 50 fr. ;
Ier Janvier 1929.
au moyen de rigoles et de fossés. Sur le seigle, 55 fr. ; veaux, i fr.75à6fr. 00 le kilo;
M o n t a n t a n n u e l : 8.000 f r a n c s .
moulons, 5 fr. 50 à 5 fr. 60 le kilo ; agneaux,
littoral de l ' O c é a n A t l a n t i q u e , o n a a m i
Le c a h i e r des c h a r g e s et les pièces d u
» fr. à » fr.
le kilo ; boeufs et génisses, 4,00 |
lioré, fertilisé les t e r r a i n s tourbeux par à 4 fr. 10 ; taureaux, 3 fr. 75 à 4 fr. 00 ; porcs, m a r c h é s o n t déposés à la chefferie d u
des engrais m a r i n s (Goémons, sables 7 fr. 00 à 7 fr. 50.
génie de L o r i e n t , rue du C o u S i i c , caDOUARNENEZ.—19 novembre.—Bœufs, 1a s e r n e Bisson, et chez le casernier d u
coquilliers).
kilo, sur pied, 4 fr. 00 à 4 fr. 10 ; vaoheB, 3 tr. 00
A l ' é t a t n a t u r e l , ces terrains n e peu- à 3 fr.10 ; veaux, 6 fr. 00 à 6 fr. 10 ; agneaux, génie, c a s e r n e L a T o u r d ' A u v e r g n e à
vent guère se prêter q u ' à des cultures » fr. à s fr. ; porcs, 7 fr. 00 à 7 fr. 50 ; pigeons, Quimper, où l ' o n peut e n p r e n d r e c o n 7 fr. 00 à 8fr. 00 ; poulets, jeunes, 20 à 22 fr. ; n a i s s a n c e .
de c h o u x et de r u t a b a g a s , et encore faut
moyens, 26 i 28 fr. ; gros, 30 ô 3b fr. ; canards,
Les pièces nécessaires pour être ad*
il qu'ils c o n t i e n n e n t u n e certaine pro
la pièce, 21 fr. 00 à 23 fr. ; oies, 24 fr. à 26 fr. ; mis à concourir devront être f o u r n i e s
portion de silice et d ' a r g i l e . Après fertibeurre de table, la k., 20fr.00 à 22 fr. ; œufs,
au plus tard le 20 décembre 1928.
lisation, ils peuvent produire d'assez la douzaine, 7 fr. 50 à 7 fr.75 ; pommes da terre,
Pour tous autres r e n s e i g n e m e n t s ,
les 50 kilos, 25 à 28 fr. 00 ; oarottes, 0 Ir.60 à
belles récoltes de seigle, de blé, de sarra- 0fr.7û; oignons,lfr.25à 1,50; poireanx,0fr.45; consulter les affiches.
sin, d ' a v o i n e , de colza, de c h o u x et de navets, 0 fr. 35 ; radia, 0 fr. 30 ; otaoux, la piècs,
0 fr. 80 é 0 fr. 90; salade, la tète, 0fr.40à0,50.
navets.
QUIMPERLÉ. — 19novembre. —Bœufs do E t u d e s de M " S E N I E et C R O U A N ,
L a c h a u x vive ou la m a r n e , les sables
bonoherie, le k., 8 tr. 50 é 3fr. 75 ; vaches, le kilo,
avoués à Quimver, et de M" D A M E Y ,
coquilliers, les c e n d r e s f o n t disparaître 3 f r . t 3 f r . 5 0 ; pores, le kilo, 6 fr. 75; montons
notaire à Douarnenez.
l'acidité du sol et n e u t r a l i s e n t les m a u - 5,50 ô , ; veaux, le kilo, 6fr.45 à 6fr.50; froment, les 100 kilos, 144 à 145 fr. ; seigle, 105 fr ;
vais effets des sels ferrugineux que ces orge, les IX) kilos, 100 à 101 fr. ; sarrasin, les 100
sols c o n t i e n n e n t >ouvent en p r o p o r t i o n s kilos, 125 à 130 fr. ; avoine, les 100 kilos, 104 à
105 fr. ; beurra, la livre, 8,00 à 8 fr. 25 ; œufs, la
Considérables. Le c h a u l a g e est absolu
E n l'étude
douzaine, G fr. 50 à fr. ; poulets, la couple,
Kénaoo.
m e n t nécessaire p o u r les r e n d r a piopres visnx, 30 é 33 fr. ; Jeunes, 22 à 25 tr.
et par le m i n i s t è r e de M* D A M E Y ,
à la culture. On peut encore y cultiver
notaire à Douarnenez,
MORLAIX.-17 n o v e m b r e . - Farine, 198 à 200
le trèfle blanc et lo trèfle rouge ; le fr. ; seigle, 95 fr. ; avoine, 100 fr. ; orge, Le V e n d r e d i 7 D é c e m b r e 19SS
mieux c'est de los convertir en prairies 96 à 97 fr. ; son, 100 fr. ; pommes de terre,
à 2 heures de Vaprèt-midi
28 fr. ; bœufs, le kilo sur pied, 3 fr. 60 é
à faucher.
4 fr. 00 ; vaohes, 3 fr. 50 à 4 fr. 00 ; veaux, 4,50
D ' a n I m m e u b l e à usage de commer*
; moutons, » fr. à » ; porcs, 6fr. 50 i
Travaux Agricole» da dicembra Utilisation de composts da vase, 7à 5fr.tr.0050; beurre,
le kilo, 17,50 é 18 fr. 00 ; œufs, ce et d ' h a b i t a t i o n , sis à D o u a r n e n e z , 25,
la douz., 8 fr. 00 à 8 fr. 25 ; poulets, la conple,
Les jours sont courtoet souvent hostiles
u e J e a n - J a u r è s , tur la mite à prix de
feuilles mortes et autres détri- 25 à 38 fr. ; lapins, la pièoe, 16 à 20 fr. ; pigeons, r70.000
a u x travaux du dehors ; ils prescrivent,
franct.
»
fr.
la
oouple.
tus organiques sur les prés.
par leur rigueur, dos ropos forcés au
( S ' a d r e s s e r au n o t a i r e pour r e n seignements).
cultivateur et le d é d o m m a g e n t ainsi des
La vase d ' e a u douce é t a n t composée
excossif» surcroît« da fatiguo de l'été.
de terre et do détritus végétaux et aniCes repos ne t o u t bien entoudti q îe m a u x , qui ne sont décomposés d a n s
— R a r e m e n t une croix f u t m i e u x
tout à fait relatifs, car aussitôt que le l'eau, constitue toujours un engrais très
à Saint-Guénolé-Penmarch
t e m p s le p e r m e t , il f a u t encore labourer actif, c o n v e n a n t n o n s e u l e m e n t aux sols placée q u ' à la b o u t o n n i è r e da cet ouvrier
B o l e m p l a c e m e n t Villa
les terres n o n occupées pour les semail- arables, m a i s aussi aux prairies et aux ciseleur que fêtait ces jours-ci la C h a m S'adretser au Journal.
bre syndicale dos f a b r i c a n t s de bronze.
les du p r i n t e m p s , enfouir les f u m i e r s , p â t u r a g e s .
t r a n s p o r t e r les a m e n d e m e n t s .
A v a n t d ' ê t r e utilisée, cette vase doit E u g è n e D o u m e n c , tout à sa profession,
P P D n i l le ^ n o v e m b r e , entreQuim*
C'est en hiver aussi qu'il convient rester, p e n d a n t uu ou doux mois de la d ' u n ciseau habile et c o n s c i e n c i e u x ,
r t n U U per et P l o u é ï s , m o n t r e da
accumule
c
h
e
f
<
d
'
œ
ivre
sur
chefsd ' e n t r e t e n i r les c h e m i n s , de curer les belle saison, exposée à l'air pour lui
d
a m e on or avec petite c h a î n e .
d
'
œ
u
v
r
e
et
s'est
classé
lauréat
de
F
r
a
n
c
e
.
fossés, d ' a s s a i n i r les e n d r o i t s h u m i d e s , laisser dégager des gaz nuisibles et subir
La r a p p o r t e r au j o u r n a l c o n t r e r é Aimer
son
métier,
s'y
d
o
n
n
e
r
à
f
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bottelage du loin. On surveille lea gre- rale et o r g a n i q u e , telles que cendres, E u x aussi r e c h e r c h e n t les m a t é r i a u x les |
n i e r s , les moulas, les silos. On répare suio, feuilles, herbes, eto... c o m p r e n d plus favorables et les plus r é s i s t a n t s . Ils { D I R E C T E M E N T , DU " o b l Ê I
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Si c'est la République do 1848 qui a
créé les trois écoles nationales d'agriculture, c'est la troisième République
qui a fondé, par la loi du 9 août 1873,
VInstitut national agronomique destiné
à foi mer des agronomes et des professeurs.
C'est elle qui avait déjà institué 42
écoles d'agriculture pratique par la loi
du 30juilletl875, puis, les termes écoles,
et les écoles spéciales de
fromagerie,
de laiterie, d'avicultura
dont la fré
quentation devient chaque jour plus
assidue.
C'est la République qui a procuré
aux psysana les bienfaits de la loi du
21 mars 1884 sur les syndicats
projetsionnals, de la loi du 5 msi 1894 sur le
crédit agricole, de la loi de 1900 sur le«
dea lois
caisses d'assurances mututlles,
sur la répression des fraudes, sur la
coopération,
• •
C'est par csntaino de millions que se
chiffrent aujourd'hui lei crédits dastinés à rendre aocassiblss à tous,
bienfaits de la propriété rurale, inoyaa'.io
ou petite.
Des crédits sans cosse élargis vont
aux subventions accordées à. notre éle
vage.
Et voici maintenant que la législation
sur les Assurances sociales fait son entrée en scène, et que, pour l'application
de cette loi à l'agriculture, on s'cfforca
par une méthode expérimentale d'adap.
tation, de l'organiser aussi économiquement que possible dans le cadre des as
lociations professionnelles. D'autre part,
la loi Louchtur va faire un gros effort
an faveur de l'amélioration du logement
rural.
Voici une objection :
Tous ces progrès ont été accomplis
avec le concours dos représentants de la
droite unis aux radicaux dans la commune pensée de venir ou aido aux
ruraux.
C'est entendu, à cMa près que l'iaitiative est venu» du rigim» républicain.
Las réactionnaires n'y »voient pas songé
quand ils détenaient lo pouvoir et leur
règne s duré, quo dii-je, s'est éternisé
pendant 4 m siècles,
N'est-co pas M. Queuilla, un ministre
radical d hier, qui rendait aux agriculteurs la liberté d'exporter leurs produits, qui « a rétabli la protection d«
la culture du blé a t qui a décidé que
serait dressé, an 1929. ua inventaire
géniral et ditailli
de la production
agricole françaixe et de l'économie ruraie, enquôie qui raittra an plains lumière leH besoins des paysans de France.
Et qu'attendre danniu da catte admirable institution républicaine du Génie rural qui mat l'argent du budget
républicain et la technicité de ses ing*
nieurs à ln disposition des agriculteurs,
pour innovar, c*éor ot réaliser : irriga•
tionx, drainags,
assainissement
des
terres, mise en ozleur di» terras incultes, chemins ruruu* as ouvrages d'art
qui s'y rattachant, ahsmins
d'exploitation, adduction d'eau d'intérêt agri
cole* fosse* d pwln, constructions
rurales, coopératives, él^ctnficatéon
rurale.
Tandis qu'ea principi), l'étude gr*
tuite des projeta drossés par la géma
rural est effectués en favour dea colloctivitós ou associations syndicale.-» agricoles, lo a particuliers peuvent égalamoat
bénéficier d«s conseils donnés par ios
fonctionnaires da co «erviso.
L'Blectrifieation
des campagnes v«
accomplir son œavre à pas de géant,
motiant à la fois 1û lumièra ot la forca à
la disposition dn monde ruval régénéré
par la vertu bienfaisante du progrès
nouveau.
D»ns lo département du Jura 580
communes, sur 585, sont électrifiées, le
village s'est modernisé, et, les paysans,
médusés et conqui», manifestent lour
fidélité au sol nata!.
Le dépeuplement des campagna» s'est,
du coup, à pou près arrôr«*, là bas.
Le branle est donué. Le monda rural
va se transformer à vuo d'œ.l et las
mossagors lumineux du progrès feront
chiz nous lour apparition par bandes,
comma dans las mirages enchantés du
soleil de 1 î'.o Tahiti, cas grands oiseaux
qui
Illuminent les bois d'un vol de pierreries,
G i c g a s LE BAIL.
Journal le
M
E
à m. pierre GUÉCUEH, Administrateur-Gérant.
i Les droitiors ont suivi la marche du
i progrès, ua peu comme la corps de
l'obus suit la coiffa d'acier qui sert à
• perforer la plaqua épaisse assignée
i comme but à l'émulatioa des tireurs.
LIRE
M
R
C
I
A
L
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Aanoaces judiciaires et diverses (é* page) . . . . .1
1t.it
—
réclames (8* page)
f f.75
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Los Bureaux sont ouverts de Huit heures i Midi, le matin, et de Deux heures à Cinq heures, le soiï
Adresser toutes cosRœn.aications concernant la Rédaction, l'Administration et l'Imprimerie
SOU y E NI RS
(2• aritele)
Dès l'année 1881, sous l'inspiration do
ftambetta, un ministère nouveau, celui
de l'Agriculture, réunit tous les services
intéressant les industries rurales.
lì est facile, par le relevé des crédits
ouverts au budget de l'agriculture sous
les divers régimes, de montrer la placa
chaque jour grandissante de l'agriculture dans les budgets républicains.
Sous Lous XVIII
3.903.970 fr.
— Louis-Philippe . .
5.397.998
— Napoléon I I I . . . .
10.357.083
Depuis l'avèaement de
la République :
En 1887
18.165.440
En 1912
117.169.230
En 1918
282.028.040
En 1919
315.056.231
En 1926
328.182.3S9
En 1927
449.289.607
En 1928
550.831.171
Des crédita importants vont, dans cet
ensemble, à renseignement agricola,
aux subventions aux offices agricolo»,
au génie rural, à l'électrification des
campagnes.
Et je ne parle pas des sommes allouées
hors budget, on 1928, «oit, pour le Crédit
Agricole, 500 million», ol, 300 autres millions qui correspondant à l'application,
dans les camp «gT:es, do ¡a Loi Lauchear
sur les Hakitalions à ban marché. C3S
crédita ordinaires ot extraordinaires
constituent un chiffre global de plus de
un milliard 350 millions.
Un effort considérable devrait ótre, en
outre, accompli pour l'entrotien do nos
routes et pour le développement do notre
réseau vicinal.
C
ifffOffff #
d'avance
MIRACLE
M A R I T I M E ,
Bureaux et Imprimerie, 21, Ma« fa iiiié, QUÎMPER
Les manuscrits
LE
Républicaine
LE
L'EXODE RURAL
Nous reproduisons
l'article
suivant
gui a paru dans le Petit Journal Agricole et ln France psy<anao réunis du
18 novembre 1928 :
Dans le Citoyen, do Qiiimper, du 1 e r
novembro, notre distiagué confrère M.
Gootgns Lo Bail, aucian député, a bien
voulu publier une très intéressante
étude sur 1a dernior artiole que j'avais
écrit sur l'exode rural.
Il appuie fortemsnt les conclusions
de cat article, dans lequel, et comme
moi, il panse qus « lo déplacement des
industries vars ios campsgnos doit devenir la grande préoccupation du gouvernement ot das Chsmbres. »
M. G«org*a Le BmI m'apprend que
mon idie est également celle du ministro ba'g ) V .ndoi volde, qui a consacré à
cotte question tout ua chapitre dans un
récont livre sur l'exodo rural et lo retour
aux champs.
Il convient de remarquer que l'installation dos usines dans les campagnes
serait probablement le seul moyen pr&*
ne sont pas rendue. — Pour les renseignements joindre un timbre pour la réponse.
tique du retour aux champs dos campagnards vanus à la ville.
J'ai écrit bien souvent ici môme que
ja n'avais pas une très grande foi dans
l'efficacité des mesures qui ont été
prises pour favoriser le retour à la terre
das travailleurs des villes.
Si j'en juge par les résultats obtonus,
et surtout par l'état d'osprit que j'obsarve c h u eaux qui ont été les plus
fervents apôtres du retour à la terre,
j'en conclus que jo n'avais pas tort de
ma montrer sceptique.
général de l'Enseignement technique,
dans des termes précis et élevés, a défi
ni le but et le programme. Certes il
existe déjà dans notre pays des offices
d'orientation professionnelle qui rendent de graDds services. Mais il importait dans cette matière d'avoir un grand
organe régulateur, une sorte d* laboratoire expérimental* où peu à peu s'élaboraraient une .doctrine et une méthode.
Il m'a été donné récemment de prendre connaissance an Bureau International du Travail d<9s efforts accomplis en matière d'orientation professionnelle par les diverses nations du
monde. Certaines d'entre elles comma
Le campagnard qui a quitté ses champs l'Allemagne donnent à ln psychiatrie
pour venir travailler dans une industrie une place prépondérante. Sans méconde nos grandes cités est irrémédiable- naître les services que peut rendra cette
brancha de la science, nous pansons
mant perdu pour la terre, quoi qu'on que, dans notre pays surtout, les indifasse.
cations qu'elle fournit doivent ô:re souPeut-être mos lecteurs vont-ils trouver mises à d'autres contrôles.
qua ja tomba dans le paradoxe en préIl n'68t pas douteux qua les procédés
tendant que la moyen la plus sûr do qui aerviror.i à déterminer les vocations
ramonar des bras à la terro, ca serait de et lee aptitudes das enfants ne doivent
refouler vers las campagnes les usines pas ótre les mômes partout. Et môme
dans un pays comme la France, où tant
qui viennent sans cosse engorger nos de races se sont fonduus et amalgamées,
grandes villes ec leur banlieue.
il est prudent de diversifier ces procédés
J'ai ressenti à co sujst une impression, salon qu'ils s'appliquent aux enfants de
qui ne s'est pas ofifacâe depuis, en par. telle ou telle régioD. C'est précisément
cette détermination qu'aura pour objet
courant les campagnes d'Alsace, il y a
l'Institut qui vient d'ô're créé.
deux ou trois ans.
L'orientation professionnelle doit, en
Dûub ca magnifique pays, il y a de effet, prendre dans les sociétés moder
nombreuses industries disséminées dans nés une place toujours croissante. C'est
toutes les campagnos, et cependant il une des parties, la première à mettre en
n'est pas une autre région do Franco où œuvre de cette rationalisation, dont on
parle temps en ce moment et dont on
la terre soit aussi bien et aussi complè- attend un si grand bien social. Pour
tamant cultivée.
bien utiliser la matériel, ii faut, au
Cala tiaat évidemment à la forte den- préalable, bien utiliser les hommes.
Le problèmo est »ans doute plus
sité da la population, mais également à
c<j que las ouvriers des industries sont complaxo et plus difficile. Il ne pourra
ótre résolu que per la collaboration
en œôrne tomj»s cultivateurs.
étroite des psychologues, des médecins,
Parcourez les campagnes do la valléa des techniciens. Félicitons-nous donc
du Rhin, au moment de la plantation de voir cette collaboration inaugurée
du tabac, par exemple ; vous ne verrez avec l'Institut d'orientation professionnelle, et «oyons assurés du profit
guère que des fammas dans las champs. qu'eD retirera la collectivité.
Les homm-M soat à l'usine, et malgré
GASTON BAZILE,
celà la torro n'oat pas négligée.
député,
Il en sorait probablement de même
Vice président du parti
partout cù l'industrie s'installerait à la
radical
socialiste.
campagne. D'autant quo las ouvriers
d'utùne disposent aujourd'hui de beaucoup de loisirs et que, leur journée faite
Le Ministère Poioearé
à l'atelier, ils pourraient donner au reste
de la famille, occupée à la terre, le coup
et l'attitude des
Radicaux
de main indispentablo à l'exécution des
travaux pénibles.
Il ne faut pas s'y méprendre.
Da plus, les ouvriers, en restant à la
Pendant la crise du franc la plupart
campagne, conservent le goût des choses
des radicaux ont apporté au ministère
do la terre. lis ont une mentalité de
Poincaré l'appoint de leuis votes. M.
terriens et si lo chômage vient à sa proLe Bail a été de ceux-'à.
duire dans l«a usicos, ils n ont auouue
La crise micistérielle récente a pris
peine à so remettre aux travaux de la
naissance à la Commission du budget
culture.
où un cor flit s'est élevé entre lo PrésiIl on va tout autrement pour les ou- dent du Conseil et la majorité de la
vriers qui habiteui les villes. Ceux-là Commission, Le Corgrès d'Acgera n'a
perdent vite tout souvenir de leur ori- fait qu'on précipiter le dénouement.
gine paysanne et leur réadaptation au
M. Ls Bail était résolument partisan
travail agricolo est une chose quasi
d'un ministère d'union des gauches
impossible.
dont la présidence pouvait ótre confiée
La Bretagne possède l'heureux privi- à M. Poincaré qui est laïque et républilège de disposer d'une population consi cain.
dérablo qui ne trouve pas toujours son
Les événements ont pris une autre
emploi a la terre. Qu'on se hâte donc, tournure.
comme lo demanao M. Gaorges Le Bail,
Quello doit ótre l'attitude des radi
do creor des industries dans les belles eaux?
campagne» brotounes pour y retenir les
Il n'est plus question du salut du
ouv.'iara ûont l'émigration vers la villu franc qui est désormais assuré. Si de
ou vers l'otiaufter est fatale dans les mauvais Frat ç »is se lavaient pour faire
conditions actuelles.
campagne contre le credit d'Etat, ils
L erreur ae beaucoup de ceux qui devraient être impitoyablement pourcheichont on romode à l'exode rural est suivis.
do croire quo ce ramède no réside que
Mais il y a l'intérêt national : le vote
dans le maintion des ruraux dans la du budget, la politique des réparations,
position de cultivateur.
la politique de Locamo, autant de graLa culture dumandera de moins on ves questions intéressant l'avenir du
moins de bras à mesure que le machi- p»y«.
nisme agricole se développera et si l'on
Les radicaux attendent le gouvernene veut pas quo les campagnes soient ment à ses actes.
désertées, il faut apporter à leurs habiAu surplus, avant de renverser un
tants le moyen de gfgcer largement ministère, il faut savoir s'il y aura le
leur vie en restant où ils sont ués.
iendomain une majorité positive de
L'industrie offre, pour atteindre ce gauche pour le remplacer.
résultat, mille ressources variées qu'il
.Qu'on ne compte pas sur les radicaux
suffit d'utiliser intelligemment. ;
pour voter aveuglément contre le Gouvernement.
A. FAUCHÈRE.
Ils l'appuieront dans les questions
qui touchent à l'iutérót national et
L'orieiitaliOD p r o f e s s i o n o e l i e quand lea mesures proposées par lui
seront do nature à favoriser la réalisation d'un programme de fiscalité plus
Il y a quelquoa jours a été inauguré,
équitable,
de laïcité et de progrès . ^
au (Jonsurvatoiro dus Arts et Métiers,
démocratique
et social.
M y
1 Institut national-d'orientation professionnelle, dont M. Labbé, directeur
Citoyen
1« UffM
Le« Annonces doivent être adressées, au plus tard, le Mardi soir.
Elections Cantonale et Sénatoriale
NOS CANDIDATS
Election an Conseil général di 2 décembre
CANTON DE QUIMPER
Louis F Ê Û N T E U N
Maire
Agriculteur
d'Ergué-Armel
Election Sénatoriale dn 16 décembre
GEORGES L E BAIL
Ancien
Maire de
Député
Ploaéoet
L'Election Sénatoriale
Profession de foi
de M. Georges LE
BAIL.
Mes GQers Compatriotes.
l'abaissement des tarifs de transport
qui grèvent si lourdement à l'aller et
au retour la réception de nos engrais
et l'expédition des produits de notre
sol. Des tarifs différentiels nous p e r mettraient en tout cas de faire c o n c u r rence sur le marché c o m m u n à des
marchandises ayant moins de trajet à
faire.
C'est en favorisant la production
nationale et en multipliant les produite
d u sol qu'on fera reculer la vie chère.
L'Etat doit encourager l ' a r t i s a n a t
rural et protéger les industries locales
propres à transformer les produits de
la terre et qui ont pour effet de retehir
au pays natal les fils déshérités de n o s
campagnes, actuellement sans sol et
sans foyer.
J'estime qu'il faut alléger le faix des
dépenses q u ' u n e législation i m p r é voyante met à la charge de nos c o m munes.
L'inauguration d'une telle réforme
faciliterait l'essor des travaux c o m m u naux indispensables à la vie collective
et à l'essor de nos cités rurales ou maritimes, et que le régime décevant des
subventions insuffisantes de l ' E t a t
condamne à des ajournements successifs si préjudiciables aux intérêts de la
masse et à la prospérité de la Nation.
C'est alors qu'on pourrait organiser
nos ports de pêche incapables d'abriter
les flottilles nouvelles des bateaux de
fort tonnage 1
C'est ainsi encore qu'on pourrait e n tretenir efficacement et multiplier notre
réseau vicinal dont l'extension réalisera au profit des habitants de nos
villages, des économies et d u confort !
Il doit en être de même de l'électrification des campages qui donnera des
facilités et de l'attrait à la vie rurale en
apportant à l'effort h u m a i n diminué la
collaboration précieuse de la lumière
et de la force.
Electeurs, mes amis.
Je ne déserte pas l'examen de 1«
question religieuse.
La Religion est au-Wessus des contro«
verses h u m a i n e s et le prêtre n'aurait
pas d'ennemi s'il restait confiné d a n s
son rôle de ministre d u culte.
Il lui appartient de ne rien entreprendre sur le domaine réservé de
l'Etat ou de la Mairie. Chacun chez soi.
La souveraineté du pouvoir civil
n'est pas un vain mot. Elle doit être
maintenue dans toute sa force et d a n s
tout son prestige.
A. l'intérieur, je veux une politique
d'ordre républicain résolument o r i e n tée vers les réformes sociales et nettement opposée aux entreprises révolutionnaires d u c o m m u n i s m e et d u
fascisme, tous deux négateurs de la
démocratie et du progrès.
Je maudis la guerre et je salue d e
mes espérances de citoyen l'avènement
définitif de la paix dans le monde.
Ce sera l'honneur de la République
française et de ses hommes d'État
d ' a v o i r contribué à en populariser
l'idée et d'en avoir jeté les fondements
sur le sol raffermi d'une humanité nouvelle orientée enfin vers les idées de
concorde et de droit, de pacification et
de justice.
Il y a deux mois, un malheur affreux
nous privait de notre représentant si
dévoué, M. Le Hars, dont nous portons
le deuil d a n s nos cœurs.
De nombreux amis m'ont offert la
candidature au Sénat et je viens solliciter vos suffrages.
Vous me connaissez.
, . <•
J'appartiens à la grande famille républicaine, et, depuis plus d'un demisiècle, je lutte sans arrêt et sans défaillance pour nos c o m m u n e s idées sur
une terre saturée des grands exemples
de nos ainés républicains aujourd'hui
dispârus.
'
A chaque alerte électorale, je me suis
efforcé, pour vaincre la réaction, de
rallier au drapeau toutes les fractions
du parti républicain.
Je n'ai rien à renier de mes idées ni
des actes de ma vie politique, et, dans
l'avenir comme je l'ai fait dans le passé t
je suivrai la ligne droite de la République, sans dévier.
Electeurs
Sénatoriaux,
La République a appelé tous les enfants du peuple à la vie de la pensée et
fondé la laïcité de l'instruction primaire. L'esprit vivant de liberté qui
anime notre législation scolaire ne saurait abdiquer. Ces lois ne sont dirigées
contre personne et laissent le c h a m p
libre à la concurrence.
La République, logique avec ellemême, a trouvé qu'elle devait mettre
en harmonie la condition sociale de
l'homme avec sa condition intellectuelle. Elle s'est ennoblie et fécondée
elle-même en réalisant laborieusement
et sans répit des institutions et des lois
sociales au proiit des classes laborieuses si dignes de son intérêt et de sa
confiance.
Il faut que la République se fasse
chaque jour plus accueillante, plus
douce et plus fraternelle.
La mise en œuvre prochaine de la
loi sur les assurances sociales va réVive la République I
soudre partiellement les problèmes viVive
le Finistère républicain I
taux de la misère h u m a i n e et donner
aux travailleurs un refuge assuré contre
Georges L E BAIL,
les infirmités de la vieillesse, les surancien Député,
prises de la maladie et les mauvais
Maire de Plozévet.
coups du sort.
La loi Loucheur, qu'il faudra polir et
amplifier, donnera un logement et u n
enclos familial aux fils laborieux du
MOTS DE COMBAT
u
peuple travailleur : agricole, maritime
et ouvrier.
Il faut que dus h lutte prochaine, tint
Nous avons le devoir immédiat de ce qui est rcuii marcie centre tent ce mi
réajuster, par de larges dégrèvements à est blanc.
la base, notre fiscalité improvisée, parfois désastreuse dans ses effets pour
certaines catégories de citoyens, n o tamment pour les commerçants vie*
tiines de contraintes imposées qui
demeurent étrangères aux autres proCoameat ua Républicain peut-il
fessions.
donaer au Citoyen uae preuv* de
L'impôt sur les bénélices agricoles sa syapathi« I
qui atteint la collaboration vivante des
Ea aidant à sa diffusion, «• 1«
membres de la famille est aussi à re- faisait coaaaltra à sas aatis «t s«r<>
manier.
Uut ta
8'JkBONNA.mT.
Aucune population de la France
n'est plus intéressée que la nôtre à
Aux Républicains !
LK
EN TIRAILLEUR
La candidatire C H 4 Q Y E L
et la pressa de droite
Tandis que la Courrier du Finistère
et VUnion Agricole font chorus pour
faire mousser l'enthousiasme imaginaire qui accueille partout M. Chauvel,
1« Petit Breton marche dans la combinaison un peu comme un chien qu'on
fouette.
Les démocrates voulaient imposer la
candidature de M. Inizan pour le remplacer par M. Balanant. Ils sont déçus
par la candidature de M, Chauvel qui
est pour eux un arhto, un mondain, un
h o m m e chic exhalant un parfum de trop
bonne compagnie.
Tandis que Monseigneur qui est un
lettré, un artiste e t un h o m m e de bon
ton aime les gens qui ont de la distinc
tion et de la tenue comme MM. de Gué
briant, Chauvel et du Frétay, les démo
crates ont en horreur ceux qui se taillent
...les ongles e t n e font pas chorus avec
Mme Ango. Ils ont l'habitude de travail
1er en pleine suronchôie et de tirer des
bordées démagogiques.
E t voilà pourquoi, dans leur presse,
ils se refusent à lancer en l'honneur de
• M . Chauvel leurs cocorico» démocratiques habituels.
Je ne vois pas au surplus le docteur
Chauvel embrassant les démocrates sur
• les deux joues, ce qui serait difficile au
" propre e t au figuré, puisque les démo
crates lui tournent le dos e t qu'il est
loin d'avoir un béguin pour eux.
•
ration du franc et tan» nieeiiité, tolérer
la présence au pouvoir des pires ennemis de nos institutions, tels que les
Marin, les Bonnefous, ou les Maginot.
Pour ma part j'aime bien l'omelette,
mais je finis par m ' e n dégoûter lorsqu'à
chaque repas j'y découvre un cheveu.
M. Poincaré appartient aux républicains e t nous sommas las da le voir
accaparer par la réaction.
Ce n'est pas le procès de M. Poincaré
que nous faisons, c'est le procès des
gens qui le soutiennent dans l'espoir
d'étrangler la République après lui avoir
administré le chloroforme de l'union
sacrée I
\lan.
* *
La Province, journal royaliste, prône
la candidature Chauvel. C'est que le
; docteur Chauvel s'accommoderait vo
lontiers d'une monarchie accommodée
au goût du jour.
Le docteur Chauvel doit au fond du
• cœur penser comme Lafayette qui disait
du roi Louis-Philippe qu'il était la meil
leure des Républiques.
•
„
.
,
-
•
.
,
;
• a
Le Courrier du Finiitêre fait une sale
besogne en essayant de prouver que
M. Le Bail a toujours voté contre les
agriculteurs alors qu'il s'est associé
toute sa vie avec son parti, et, récem
ment encore, avec les gouvernements de
MM. Herilot e t Poincaré, à toutes les
lois et à toutes mesure» prises ou votées
en faveur des agriculteurs.
Los cléricaux mentent avec la même
facilité que les autres respirent.
Les vicaires du Courrier du Finistère
ne se grandissent pas en employant de
tels moyens et les électeurs sénatoriaux
prouveront le 16 décembre & ces vieux
chevaux de retour de la calomnie qu'ils
n e sont pas dupes de leurs stupides
racontars ni de leurs sales manigances
Au surplus, le mot fameux d ' u n
anglais m e revient & la mémoire
« Publiez ce que vous voulez et que le
diable vous emporte. »
Pan l Pan /
colores c e suffisent pas à satisfaire l e '
réalisme do la masse qui aspire légitimement à un avenir meilleur. Et voilà
lourquoi M. Feunteun triomphera faciement dimanche prochain de son jeune
concurrent qui connaît mal son public
et a trop auguré de ses forces.
COUPS DE CLAIRON
Nous avons triomphé des germes de
mort. Nous paraissions abattus et nous
voici plus forts.
SI nous avont paru reculer,
c'était
pour retrouver l'élan et l'union qui
nout avaient faiti autre/oit li confiant»
et ti pleim de noblet
eipoiri.
Nous avons reconquis l a solidarité
rompue, et un grand parti démocratique
peut se former avec cette devise : plus
d'activité dans le Gouvernement, plus
de sécurité pour les institutions, plus de
liberté, plus de fraternité et plus de
justice.
Waldeck-Rousseau (28 oct. 1900)
Le» calomniateur»
»ont comme le feu
qui noircit le boit vert, ne pouvant le
brûler.
Voltaire.
La campagne électorale
de M. Le Bail
M. G. Le Bail poursuit méthodique
ment sa campagne électorale.
Il a déjà visité tout l'arrondissement
de Quimperlé e t une partie des arron
dissemeots de Ch&teaulin et de Quimper
Ses amis lui font partout le meilleur
accueil.
M. Le Bail se trouve dans beaucoup de
communes en présence de listes homo'
gènes de délégués qu'on a eu soin d'tx
purger cette fois des éléments mauvas,
ou douteux qui las déparaient habituel
lement et se traduisaient dans l'ensemble par une sérieuse diminution de voix
Los républicains qui veillaient au
grain ont augmenté d'autant les chan
ces de leur candidat M. Le Bail qui
aura de ce fait un? majorité supérieure
à celle obtenue par M. Guillemot,
Le Réveil Républicain
Républicains, le dimanche 16 dé
cembre vous ferez abstraction des
divisions, des querelles et des étiquettes qui voua divisent pour vous
unir dans un commun amour de la
République, une et indivisible,
Ce jour-là vous ne connaîtrez
SONS D E CLOCHE
d'adversaires que les adversaires de
la République elle-même. A cette
date, vous ne voterez pas pour un
homme, mais pour une idée l
Le 16 décembre sonnera la diane
du réveil républicain dans ce département qui a toujours marché dans
Le Docteur Chauvel fait comme les
les traces de la jeune Liberté et qu
autres, comme Balanant, comme Quéin
. nec, comme Jadé qui, dans la campagne ne saurait abdiquer aux mains de la
droite ni répudier l'héritage sacré
! électorale dernière, avaient répondu
de
ses ancêtres finistériens.
tout quand ils s'étaient réolamés de
. M. Poincaré.
Georges LE BAIL
Le Docteur Chauvel
et M. Poincaré
.
M. Poincaré, par ci, M. Poincaré, par
- là, et, tra la la... Ila font comme les en
- fants qui s'accrochent éperdument au
^ tablier de la m a m a n quand ils soupçon
nent la venue du danger.
Et chaque élection est un danger pour
les hommes de droite qui ne peuvenu
s'en tirer qu'en faisant de la démagogie
Maire
d'Ergui-Armel
, ou... en s'abritant derrière M. Poincaré.
Candidat ét» Républicains
Union sacri»! Concorde
républicaine/
C'est avec ces mots qui tiennent lieu
. de programme qu'on cherche à piper
. les suffrages des électeurs e t à pécher
La candidature de M. Feunteun se
i n n m a n d a t législatif ou sénatorial e n
porte bien. E t , comment e n serait-il
• eau trouble.
autrement ?
••
M, Feunteun est un excellent répuLes cléricaux ont pour M. Poincaré,
blicain
et un laïque convaincu. Ajoutez
qui est un républicain et un laïque, la
y
qu'il
connaît
à fond le département et
dévotion qu'on voue à la madone ; non
que
les
questions
agricoles, qui sont
pat qu'il* l'aiment, mail il leur tert
d'une
importance
capitale
pour notre
pour passer, comme le trou de l'aiguille
Finistère,
n
'
o
n
t
pas
de
seoret
pour lui.
fait passer le fil.
Il sera donc au Conseil général le repréDevant oea déclarations d'amour, M.
sentant autorisé de la démocratie rurale.
Poincaré doit bien rire e t e'exclamer
L a ville de Quimper n ' a u r a pas non
comme la Rose Friquet des Dragon» de
plus
de meilleur défenseur. Il la visita
.Villant
.
journellement e t connait par le menu
; Moi, jolie t
la totalité de ses besoins. N'esMl pas
Quelle folie I
au surplus le maire d'Ergué-Armel qui,
On ne m'avait jamais dit fa.
par ses faubourgs e t s a population oum
m m
vrière, se confond avec Quimper ?
Les radicaux n ' o n t jamais méconnu
M. Founteun, homme d'expérience et
la valeur, la juste popularité, l'autorité technicien consommé, à l'esprit bien
et la haute probité de M. Poincaré. l i s oraoune et sagement équilibré, aura
lui ont à maintes reprises appliqué la fncuemout raisoa uo «on concurrent M.
vigilie dûvi'ie do nos pôres: « lioauour Fouusr, doat la turbuleaco est un danger
au mioux faisant ! »
ot la faooode un artifice qui ne saurait
Mais s'ils admettent u n ministère faire illusion aux gens sérieux, partisans
d'union des gauches dirigé par M. Poin- de la politique des résultats.
caré, ils ne sauraient, aprii la rutauLos fusées oratoires aux éclats multi* (
L'Eleetioo an Conseil généra
pur le cintoi de Ooioper
M. Louis FEUNTEUN
FEDHTEDH cmtre FEILLET
CITOYEN
Républicains de toutes nuances,
dimanche t»us aux urnes pour M.
Louis FEUNTEUN contre M. Jean
Feillet, candidat de toutes les réactions.
Election Législative
Seine
Une élection législative a eu lieu di
manche dans la 5* circonscription de
Saint-Denis (Seine) pour pourvoir au
remplacement de M. Bokanowski, décédé.
E n voici les résultats :
Inscrits, 20 486 ; votants, 14.504 ; majorité absolue, 7.109.
Ont obtenu :
MM.
Barault, communiste
S.960 voix.
Blacque-Belair, r é p . i n d . . 3.709 —
Lebucq, union rép. et soc.. 2.171 —
Cornilleau. d é m o c r a t e . . . . 1.640 —
Robaglia, rép. de g
708 —
Mary, rép
645 —
Godart, ail. rép. nt d é m . . .
547 —
Hombert, S . F . I . 0
478 —
Faudemer, union rép
200 —
Gamaury, rad.-soc
112 —
Dotté, rép. aoc. dém
46 —
Il y a ballottage.
'BBrailMMnTîiïîiiiBTim^
déric, Henri I I I e t Louis XV ; quatre
celui de « méchants », Olotaire I e r ,
Philippe IV, Louis X , Charles I X ; et
enfin quatre celui de « cruels », Clotaire I I , Louis V I I , Louis XI et
Louis XIII.
Questions
Avantagea accordés aux engagée
et anx rengagé*
Les jeunes gens qui contractent un engagement font leur service dans le régiment
Le pore ehlen de berger !
de leur choix.
Les avantages qu'offre la carrière miliLe porc a des mérites que nous n e
taire
se traduisent :
soupçonnons pas. Il n ' a pas de rival,
Pendant la dorée du service sous forme
en effet, comme... chien de berger.
En Italie, dans les Apennins, toute de : primes, soldes et indemnités.
Après la libération sous forme de pécule,
ferme possède e n cochon dressé à cet
pension proportionnelle ou pension d'anusage.
cienneté.
Les brebis e t les vaches mises aux
Les soldats et caporaux sont nourris,
champs sont confiées à sa garde, et il se habillés et logés anx frais de l'Etat.
charge de les ramener promptsment sur
A la solde des sous-officiers célibataires,
le chemin du devoir, lorsqu'elles se dis- s'ajoute l'indemnité pour charges militaires
posent à dépasser les limites de l'em- variable suivant íes garnisons.
Les sous-officiers mariés, en plus de leur
placement dans lequel elles doivent
solde, reçoivent des indemnités de logepaître.
ment et de charges de famille.
Mais le plus curieux, c'est que le porc
Tous les militaires ont droit aux soins
n ' a pas besoin d'appel pour ramener au
médicaux gratuits ainsi que les membres
bercail les animaux placés sous sa sur- de leur famille habitant avec eux.
veillance. Avec une régularité de chroEu vue de permettre aux engagés et aux
nomètre, lorsque l'heure est arrivée, il rengagés, ayant accompli cinq ans de servioblige le troupeau à prendre le chemin ce, de trouver un emploi dans la vie civile,
du retour. Et en agitant le double éven- ces militaires sont autorisés à accomplir
tail de ses oreilles, il franchit lui-môme un stage d'instruction professionnelle de
le dernier la porte charretièro de la plusieurs mois dans les établissements et
ateliers militaires ou civils.
ferme.
Las soldats, caporaux et sons-officiers
quittant l'armée après 15 ans de service,
ont droit à une retraite proportionnelle. A
Las élections municipales
25 ans ils ont droit à une pension d'ancienauront llau an mal 1929
neté.
Le Conseil des Miai«tre* a décidé do
ne pas proposer aux Chambres de prolonger les mandats des conseillera
municipaux.
Les élections municipales auront
donc lieu le dimanche 5 mai 1929.
' T«
Miettes
d e 1«
H. Jadé
et les procès de 1 . Le Bail
S e m a i n e
Le tribunal de Qoimper s'étant dé
claré compétent dans les procès correc— La Casa Velasquez, école des h a u . tionnels intentés par M. L e Bail et
tes études hispaniques, réservée aux M. Le Hars à M. Jadé pour la campaartistes et intellectuels français, a été gne de l ' O u e s t - E c l a i r , M. Jadé a interinaugurée, à Madrid, l a semaine der- jeté appel de ces jugements devant la
nière, par le roi Alphonse XIII, en pré- Cour de R«nnes.
sence de M. Leygues, ministre de la
Dès lors, le débat au fond n ' a u r a pas
Marine, et du maréchal Pétain.
lieu le jeudi 29 comme il avait été an— Le roi d'Italie a décerné la mé- noncé.
daille d'or de la Valeur aéronautique à
Pour fixer les idées du public en la
la mémoire de l'explorateur norvégien matière, il faut préciser.
Amundsen et du commandant français
A. — Les procès intentés par MM.
Guilbaud, dont l'avion s'est perdu aux Le Bail et Le Hars à l'Ouest Eclair qui
environs du Spitzberg en se portant au se sont terminés à Quimper par une
secours du dirigsable « Italia ».
condamnation à l'amende et à cinq mille
— L'aviateur français Paillard a battu francs de dommages-intérêts pour chale record du monde de vitessse avec can sont pendants devant la Cour de
223 km. à l'heure, avec u n e charge Rennes e t seront jugés e n appel le
lundi 3 décembre prochain.
utile de 2.000 kilos.
B. — M. Le Bail a intenté, d'autre
— M. Pernot a été nommé vice prépart,
à M. Jadé trois procès.
sident de la Chambre, en remplacement
1°
Un
procès civil pour les affiche» qui
de M. Hanry Pâté, devenu sous-secréest pendant devant le tribunal civil de
taire à l'Education physique.
Le nouveau vice-président appartient Quimper;
2° Un procès en justice de paix pour
au groupe de l'union républicaine démod8s propos tenus à Tréboul durant 1s
cratique.
— Le roi Georges V, souverain d'An- période électorale.
M. Jadé a interjeté appel devant le
gleterre, est assez souffrant. Il est atteint
tribunal
civil du jugement qui le conde congestion pulmonaire.
damnait à 500 francs do dommages— Les crédits du Président de la Ré- intérêts ;
publique «ont portés de 1,200.000 francs
3 ° U o procès devant le tribunal corà 3.600 000 francs.
rectionnel pour la campagne faite dans
— Le Gouvernement a posé la ques- l'Outst Eclair par M. Jadé.
tion de confiance vendredi, à la ChamPour éviter la condamnation au fond,
bre, à propos des 500 millions de crédits M. Jadé a soutenu l'incompétence du
prévus pour les fonctionnaires et qui tribunal. C'est ¿8 ce dernier jugement
ont été votés par 410 voix contre 151.
qui lui a donné tort que M. Jadé a in— Une violente tempête a sévi, ces terjeté appel à Rennes.
jours passés, sur toute l'Europe. PluOn aura beau par d88 moyens de prosieurs sinistres sont à déplorer sur mer, cédure egssyer de reculer les échéances,
notamment sur les côtes algénpnnes.où la justice qui est patiente aura son jour
le « Céaarée », de la Cie des caboteurs et M. Jadé recevra son châtiment.
algériens, a été englouti. Quatre hommes de l'équipage ont seuls pu être sauvés.
« L'Amiral Ponty », des chargeurs
Réunis, qui se trouvait dimanche déPour imperméabiliser le bnis, on
semparé au large d'Ouesu&nt avec qua- prend, par partias égales, du la psra
tre mètres d'eau dans une cale, a été ffine et de la résine : on fait fondre le»
pris en remorque, lundi, par le remor- deux corps ensemble, on mélange bien
queur do sauvetage « Iroise » qui a et on applique le produit au pinceau.
réussi à le ramener à Brest.
Puis, afin de protéger cet enduit imper— L'Amiral allemand von Scheer, méable, il est recommandé de le recouqui commandait la flotte allemande à vrir de bandes de mousselino de 0 m. 20
la bataille du Jutland, est mort subite de large qu'on fait adhérer au moyen
ment dimanche matin à Berlin. Il était d ' u n fer chaud. La mousseline s'imprègne dans l'enduit, fait corps avoc lui et
Agé de 66 ans.
prolonge beaucoup sa durée.
Le procédé suivant rend le bois incombustible e n même temps qu'imperméable : Il suffit do tremper le bois dans
le mélange ci-dessous :
Sulfate de zinc
55 grammes
Alun. • . • • . . . . . . . . , 44
)
On peu d'histoire.
Potasse
22 »
Sur les 83 princes qui ont régné en
Magnésie
22 »
France avant la fin du dix-huitième
Acide s u l f u r i q u e . 2 2
s
siècle, e t Napoléon I , r y est compris,
E a u . • « • . * . . • • • . , , 55 »
puisqu'il apparaît comme chef de l ' E t a t
Verser l'acide sulfurique en dernier,
en 1800, o n en compte onse dans les
fainéants, parmi lesquels Louis V , dans l'ean où on a fait dissoudre les
Henri III et Louia X V ; un seul comme sels.
Voici encore une autre recette plutôt
érudit, Robert-le-Dévdt ; trot» législadestinée
à préserver le bois de l'humiteurs, Charlemagne, saint Louis et Nadité
:
poléon ; un fou, Charles VI ; deux
Colophane.,
370 grammes
superstitieux, Louis XII e t Henri III ;
Soufre
en
fleur.,.
500 »
cinq ayant mérité le nom de « grands »,
Colle
de
poisson,.
75 »
Clotaire I I , C h t r l o m i g n e . Henri IV,
On mélange et fait fondre dans u n
Loui* XIV et N ipoléon I o r ; quatre le
nom do « justes », D*gobert, Honri I , r , récipient en fer. Le mélange s'applique
Louis IX ot Louis XVI ; quatre celui de bien bouillant e t e n denx couches, en
« bienfaisants », saint S>gi»bert, Louis ayant soin de laisser bien sécher la preXII, Louis XIV e t Louia X V I ; trou mière avant de passer la seconde.
flétri« du nom d» « débauchés », Chil-
Imporméabilisst'oo do bois
ÇA & LA
militaires
entièrement angoissants, dans notre département, un timbre destiné à être apposé sur
les pare-brise des autos pendant tout le mois
de décembre sera offert aux automobilistes
au prix de 5 francs.
Le produit de cette vente s'ajoutera aux
sommes qui seront recueillies par le placement des timbres antituberculeux à 0 fr. 10,
et l'ensemble des recettes réalisées sera
employé dans le département à placer dans
les établissements de cure on dç préservation les enfants en danger de contagion au
foyer familial.
Nous sommes convaincus que MM. les
automobilistes auront à cœur de munir le
pare-brise de leur voiture de la vignette
bienfaisante. Ils accompliront ainsi une
bonne action et contribueront à leur défense
personnelle, car combattre la tuberculose
c'est se défendre soi-même.
LE GRAND PRIX HUMANITAIRE
de FRANCE et des COLONIES
Nous apprenons que le « Grand Prix
Humanitaire de France et des Colonies »
vient de décerner à notre compatriote M.
Joachim Cosquer, ancien instituteur de
Treffiagat, Officier du Mérite agricole, lauréat de la Société nationale d'Encouragement au Bien, le titre de membre titulaire
avec croix d'honneur pour son dévouement
aux oeuvres sociales et philanthropiques.
LES CHIENS A L'ATTACHE
Plusieurs cas de rage ayant été constatée
récemment dans la région de Qoimper,
M. le Préfet du Finistère a pris un arrêté
interdisant, jusqu'au 13 février inclus, la circulation des chiens sur le territoire des
BIBLIOGRAPHIE:
communes de : Ergué-Armel, Ergué-Gabérie, Kerfeunteun, Penhars, Plomelin, Plu*
P a r o l e s d'Aujourd'hui, par Edouard guffan et Quimper.
Harriot. Un volume de 240 pages, 6 fr. 75,
En conséquence, aussi bien à la campachez Eugène Figuière, éditeur, 17, rue gne que dans les villes, tous les chiens
Campagne-Première, à Paris.
devront être retenus à l'attache et ne pourM. Edouard Herriot, qui s'est principale- ront circuler que strictement tenus en laisse.
ment attaché au désir d'accomplir une tâche
utile et noble : l'Enseignement en France,
LES FOIRES DE LA SEMAINE
ne peut pas être ignoré de la foule. Dans
Lundi
3 décembre. — Brest, Brasparts,
ce livre elle trouvera en raccourci la relation des efforts dévoués du Président Her- Tanlé, Briec, Plozévet.
Mardi 4. — Locronan, St-Thégonnec.
riot, les idées les plus généreuses de son
Mercredi 5. — Daoulas, Lannilis, Châesprit clair et les plus belles phrases de
ses études littéraires. Ce recueil fera con- teauneuf.
Jeudi 6. — La Roche-Maurice, Châteaunaître l'homme, il le fera admirer et aimer
par tout un peuple, son but sera donc plei- lin, Plonévez-du-Faoa, Huelgoat, Pont«
Croix, Pont-l'Abbé, Rosporden.
nement atteint.
Vendredi 7.— Le Ralecq (en Plounéoar*
Ménez) Ponldavid.
SamediS.— Moríais, Plouescat, Plonéis.
EXAMENS
pour lee Fonctions publique*
LA HERNIE
Secrétaire stagiaire près les commissariats de la ville de Paris. — Date : 14 janvier 1929; délai d'inscription : 14 décembre ; af las Péplacamanft d'Organas
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nités. Aucun diplôme exigé.
8 U P P R I M É 8 par l'emploi des merveilIngénieur géomètre adjoint au service du leux Appareil» inventés par 1« célèbre
plan de Paris. — Concours ouvert à partir Spécialiste de Paris. M. A. CL AVERIE,
du 15 avril 1929; délai d'inscription : 23 Les personnes souffrant de Hernie»,
mars 1929 ; âge : 22 i 80 ans, plus services Effort», D E S C E N T E » , etc., sollicitées
militaires ; traitement de début : 12.000 fr. ou non par les réclames des prétendus
plus indemnités. Aucun diplôme exigé.
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Commis à l'offioe des P. T. T. au Maroc. d'avoir essayé ces incomparablea Appa— Date: 20 décembre 1928; âge 18 à 25 ans, reils, les s e u l s v r a i m e n t solentlflquea
plus servicos militaires ; traitement de dé- e t effloaoes.
but : 8 000 fr. plus 50 •/», plus indemnités.
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Concarneau, mardi 11 décembre, Hôtel
d'infirmière exigé.
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QUIMPER, mercredi 12, Hôtel del'Epée.
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Morlaix. samedi 15, Hôtel de l'Europe.
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RENOUVELLEMENT DES JUGES DES
TRIBUNAUX DE COMMERCE DE
BREST, QUIMPER BT MORLAIX.
Les électeurs du ressort des tribunaux de
commerce do Brest, Morlaix et Qaimper
sont convoqués pour le dimanche 9 dêcem
bre prochain à l'effet de procéder an renouvellement de membres do ces tribunaux,
savoir :
Tribunal de commorce de Brest. — Deux
juges titulaires, en remplacement de MM.
Alfred Piiel et Charles Le Cordenner; deux
juges suppléants, en remplacement de MM
Louis Omnès et Jean Steff.
Tribunal de commerce de Morlaix. —
Doux juges titulaires, en remplacement de
MM. Alain Quéinnec et Eugène Paris ;
denx juges suppléants, en remplacement de
MM. Pierre R&ms et Gustave Baron.
Tribunal de commerce de Quimper. —
Deux juges titulaires en remplacement de
MM. Albert Laurent et Yves Hénaff ; deux
j«ges suppléants, en remplacement de MM.
Joseph Lemontiier et Marcel Le Bistard.
Le scrutin sera ouvert à 10 heures et
fermé à 10 heures.
Nouvelles Locales
CDIMPER
Avis. — Nou» prions le» pertonne» qui
ont de» communiqué» à intérer dan» le
Citoyen de vouloir bien le» remettre directement A nos bureaux, 21, rue du Sallé,
dans la journée du mardi de chaque
semaine.
T i m b r e a n t l t u b o r o u l a u x . — Mmes les
Directrices et MM. les Directeurs des établissements d'enseignement de tout ordre
de la ville de Qaimper sont informés q u
Mlle Cotonnec, déléguée cantonale, est
seule accréditée par le Bureau Central
pour assurer le placement des timbres antituberculeux dans toutes les écoles de la
ville.
Nous sommes convaincus que l'accueil
désirable gui fut réservé à Mlle Cotonnee
par Mmes les Directrices et M M. les Directeurs d'établissements lors des 2 dernière»
campagnes de vente se renouvellera cette
année et que les élèves de toutes les écoles
continueront à être les meilleurs propagateurs de la vente du timbre.
Conseil munlolpal. — Le Conseil municipal s'est réuni hier soir. Nous rendrons compte de cette réoniou dans notre
prochain numéro.
Avis aux contribuables. — Le Maire a
LA VENTE
DU TIMBRE ANTITUBERCULEUX
Les Comités, créés récemment un peu
partout dans le département, pour la vente
du timbre antituberculeux, adressent un
appel chaleureux à la population pour
qu'elle réserve bon accueil à la vignette
bienfaisante dont le produit servira à combattre le terrible fléau qu'est la tuberculoso.
______
l'honneur d'informer les contribuables qu'à
partir du 1*' décembre prochain le bureau
de M. le Contrôleur dea Contributions directes sera transféré rue Toul-al-Laër,
n° 11, au 2« étage.
Comme précédemment, M. le Contrôleur
recevra les contribuables :
A la Mairie, le mercredi, de 10 heures #
midi;
A son bureau, le samedi de 9 heures fr
midi et de 14 à 16 heures.
AUTOMOBILISTES
P r é p a r a t i o n militaire. La Comité du
Daus le bat d'intensifier la lutte contre « Stade Qsimpérols » informe les jeune*
U tuberculose dont les ravages sont parti- gens désireux de suivre les cours de pré?
L S GITOTI*
et personne n'oubliera avec quel tact il sat,
aa cour* d'incidente qui se sont souvent
produits snr notre côte, pandant ces
dernières années, faire apprécier ses qualités de chef, grâce à son autorité et à son
incontestable doigté.
M. Arze part à Plouescat. Nos meilleurs
Dlreotlon dea 8ervloee Agrloolee du
vœux l'accompagnent dana sa nouvelle
Finistère. — Il eat porté à la connaiasance résidence.
da public qae lea bureaux de la Direction
Çonearneeu
dea S«rvicea agricoles aont transférée 18,
vue Jalea-NoBl, Quimper.
Affaire délloate. — A la suite de l'enO d e t - P a l a o e . — Direction L. Le Boar- quête menée par la police mobile an sujet
hia. — Programme de la semaine. — Ven- de diverses affaires d'avoTtements, le dosdredi 80 novembre ; aamedi 1*' et dimanche sier a été transmis au parqnet de Qoimper
2 décembre, en gala, Napoléon; Poker et il n'est pour lo moment question d'aucune nouvelle inculpation.
d'Aa, 8* épiaode.
L'aOaire n'aurait pas la gravité qu'on
Tona lea vendredis, samedis et dimanaurait
cru tout d'abord.
chea : Pathé-Ganmont-Métro- Actualités.
paration militaire, qa'ils doivent i e faire
inferir» chez M. J. Le Borre, 14 roale de
Rosporden, et chez M. A. Le Vergoi, quai
da S té ir, à Qoimper.
Lea coura auront lien an aecrétariat de
la société, rue da Pont-Firmin.
Orchestre symphonique de 1" ordre.
Tournéee Oh. Baret. — Nieole et ta
virtù qui, lors de sa création, fit couler
beancoap d'encre, ayant été reçue dana
• quatre théétres différente, eat une exquise
comédie qui fait vibrer da rire aux larmes,
à la manière de la délicieuse collaboration
de de Fiers et de Caillavet, la gamme de
toutea lea émotiona dans les cœurs lea
moina aenaibles.
Les Tournées Ch. Baret ont doté cette
ceavre oharmante d'une interprétation de
toat premier ordre.
Cette pièce aera donnée au Théâtre municipal, le samedi 8 décembre 1928.
Etat-olvll du 21 au 2 7 novembre
1 9 2 8 . — Naittanee». - Denise Manoel.
rue de Douarnenez, 59 bis ; Rané Vélin,
venelle du Moulin du Duc, 8 ; Jean Ploozennee, rue Jean-Jaurès, 17 ; Angéle Joncour,
venelle du Pain Cuit ; Jean Guédôs, rne
Ste-Thérôse, 15 ; Jean Le Roux, Moulin
des Couleurs.
Déeèt. — Marie Le D'Hervez, journalière, 55 ans, venve Hammerville, rue de
l'Hoapice ; Alain Le Moigne, marinpécheur, 65 ans, rue de l'Hospice ; Jeanne
Birzin. monteuae de parapluies, 24 ans, rue
Jean-Jaurès, 31; Raymond Auffret, 18 ans,
célib., rue de l'Hospice; Marie Hnitric,
domeatique, 16 ans, rue de l'Hospice ;
Corentin Le Floch, jardinier, 71 ans, époux
Roudot, rue du Sallé, 6.
Publieatiom de mariage». — Laurent
Nédélec, mécanicien, dom. à Beyrouth
(Syrie), et Madeleine Nédélec, dom. à
Quimper ; Alain Louboutin, chauffeur
d'auto, et Marguerite Cariou, employée de
commerce, dom. à Quimper ; Paul Rannou,
négociant, et Jeanne Rannou, dom. à
Quimper.
Pendant S J o u r «
Vendredi 30 Novembre
Samedi V et Lundi 3 Décembre
SOLPE5
Annuels
A r r e e t a t l o n . — Sur mandat d'amener
de M. Le Scielloar, juge d'instrnetion à
Quimper, Louis Mauguen, ex-caissier de la
Caisse d'épargne à Concarnean, a été mis
en état d'arrestation par M. le commiasaire
de police de cette ville.
Soupçonné d'avoir commis des détournements, il avait été révoqué de ses fonctions
de caissier à la date da 16 septembre 1928.
Cette arrestation a causé une vive impression à Concarneau, où l'ex-comptable
est très connu.
C C I M P B R L Ê
Obséquos. — La semaine dernière ont
eu lieu les obsèques de M. Jean Kéraudren,
conseiller municipal, décédé aprèa une longue maladie.
Une fonle nombreuse accompagnait le
défunt au cimetière.
Los coins du poêle étaient tenus par MM.
Le Louédec, député-maire ; Liot et Le Gall,
adjoints, et Le Grand, conseiller municipal.
Au cimetière, M. Le Louédec a rendu
un juste hommage au regretté disparu.
Btnnelec
Sciir
Roscoff
Oomlté do d é f e n s e laïque. — Le dimanche 2 décembre, à 14 heures, salle
Guernic, réunion publique et contradictoire
avec le concours de Ch. Drapier, secrétaire du comité de défense laïque da
Finistère.
Société d e s a n o l e n s éléves e t a m i s
de l'école laïque. — Les anciens élèves et
amis de l'école laïque se sont réunis vendredi 23 novembre, en vue de procéder à
l'élection dn bureau définitif de leur société.
Ont été élus: présidente, Mme Daniélou;
vice-présidents, Mlle Roignant et M. Louis
Gaillou ; secrétaires, M. Jean Allain et Mlle
Uritin ; trésorier, M. Adrien Daniélou, tous
anciens élèves de l'école laïque.
Six membres ont été adjointa au bureau.
Ce sont : MM. Le Bihan, ancien instituteur ;
Menrou, receveur des postes ; Quillivit,
peintre-décorateur ; Creignou, ancien instituteur; Cavelan, maître de port et Papin,
hôtelier.
Le comité a décidé de donner troia fètoa
dans l'année : une aux environa de Noël,
une vers Pâques, l'aatre vers la fin de
l'année scolaire.
La f o i r e Saint-Clément. — La foire
à Châteaulin, par un temps épouvantable.
Do façon générale, les commerçants ont
QUIMPER - 8, rue Keréon - QUIMPER trouvé la foire très bonne. La jeunesse,
venue des alentours pour s'amuser, n'a
pas capitulé devant le mauvais temps, et
Ergué-ftrmel
les dansea se sont poursuivies très tard
O b s è q u e s . — Lundi ont eu lieu, au dans la nait.
milieu d'une trèa nombreuse assistance, lea
Porf-Leuney
obsèques de M. Léon Guieysse, chef de
En c o r r e c t i o n n e l l e . — Noa lecteurs se
bataillon du génie en retraite, décédé jeudi
dernier en son manoir de Lanroa, en Ergué- souviennent que le chiffonnier Boniven, âgé
de 35 ans, tenta, dans un acte de prétendue
Armel, à l'âge de 78 ans.
Le deall était conduit par le général de jalousie, de tranchor la gorge à son locadiviaion Thureau, du cadre de réserve, taire Tromeur, 31 ans, père de cinq enfants.
Le tribunal de Quimper vient de condameommandear de la Légion d'honneur, aon
gendre; M. René Thureau, son petit-flls; ner Boniven à 6 moia de prison avec aurais.
M. Georges Guieysse, conseiller honorsire
Carhaix
de la Cour d'appel de Rennes, son frère ;
M. Corrard des Euarts, son beau-frère, etc,
P o u r se venger u n e d o m e a t i q u e
La cérémonie religieuse eut lieu en nolo le fllsde aoa m a î t r e s . — Un crime
l'égliae d'Erguê-Armel et l'inhumation au abominable a été commis dimsnche à
Carhaix et a jeté l'émoi parmi toute la
cimetière privé de Bodivit, en Plomelin.
population.
Pouernenez
Voici les faits dans l6nr tragique sobriété.
bijoutier, achète toujours Les époux Martin, qui tiennent un comlea piècea argent et or. merce de quincaillerie, rue Fontaine-BlanLa tempête. — La aemaine dernière, che, a'étaient absentés dimanche soir, vers
19 heures, laissant leurs doux jeunes enfants
par mite de la tempête, la goélette Sglvasous la surveillance de la bonne, Louise
belle, de Tréguier, chargée de blé, a chasBienvenue, 1S ans.
sé sur son ancre.
Danx heures plus tard, la domostique se
Le garde-pèehe Calebaa, alerté, s'est précipitait chez une voisine et lui dissit :
alors présenté sur les lieux et a réussi à « Une dame en blanc a enlevé le petit
ramener la goélette au port.
André... »
Le patron Henri Gaillou eat sorti et a
On rechercha l'enfant et la dame en
ramené à terre la femme du capitaine du
blanc dans les environs, mais en vain.
Sglvabelle, pai» est retourné près du na
Lea parents prévenus accoururent à la
vire jusqa'i ce qu'il soit troavé en sécurité.
maison et reprirent les recherches avec lea
Paa d'accident de personne.
gendarmes qu'on avait aassi avisés du
On ne signale aucun sinistre en mer.
mystérieux rapt.
Oa fouilla finalement le lavoir et on y
pont-l'abbé
découvrit le cadavre du petit André, qui
f t a t o l v l l . — Naittanee».
— Roger était âgé de 13 mois.
Nicolas, Tréouguy ; Joël Le Donge, rue
Habilement intorrogée, Louise Bienvenue
Danton ; Odette Le Dilosquer, Bringall ; pansa bientôt des aveux complets. C'est
Pierre Drézen, Ménez-Piquet ; Germaine elle qui avait, pour se venger de sa patronCamua, Penquer-Névez.
ne qui l'avait réprimandée, noyé le jeune
Mariagea. — Eugène Louaaouarn, pein- fils de ses maîtres.
tre, et Marie Corentine Perrot, brodeuse à
Le parquet de Quimper se transporta
Pont-l'abbé ; Corentin Lo Bec, oultivateur lundi sar les lieux pour procéder aux consà Plomeur, et Tudyne Le Pape, cultivatrice tatations d'usage.
à Pont-l'abbé ; Louia Louane, contremaître
La jeune criminelle, qui est née à Plounéà Concarneaa, et Marie Le Signor, conta vézel le 1" avril 1915, a été conduite à la
lière à Pont-l'abbé ; Denis Cariou, second- prison de Quimper.
maître mécanicien, et Germaine Le Corre,
s. p. à Pont-l'abbé.
Gléden-pohtr
Dici».— Pierre Gnénolé,72ana, bottelear,
Agenoo postale. — Une agence postale
•venf de Marie Draoulec, hôpital ; NoCl Le aera ouverte à Cléden-Poher à partir da 16
Berre, 87 ans, caltivateur, époux de Marie décembre prochain.
Le Signor, Kerlouara ; Jean Guichaona, 71
La circonscription postale de ce nouvean
fcns, caltivateur, célibataire, hôpital ; Anne bureau ne comprendra que la commune de
Bargain, 28 ans, cultivatrice, épouse de Cléden-Poher actuellement desservie par
Pierre Briec, hôpital; Catherine Le Draou- Carhaix.
lec, 70 an», ménagère, épouse de Yves Th*
lonarn, rue Hoche : Marie-Corentine Rion,
B R E S T
62 ana, veuve de Jean Volant ; Marie QaefE t la liberté qu'en faites-vous ? — Ce
félec, 74 ans, venve de Michel Cossec, hô- matin, dimanche 18 novembre,une troupe de
pital ; Yvonne Vanneste, 2 mois, rne Victor jeunes marins — 150 à 200 hommes — comHugo; Ollivier Trégner, piè\re, 31 ans, hôte mandée par aes cadres (quartiers-malires,
Diea.
seconds-maîtres et un maître), a été con-
de la laisoD Ch. LEDUC
P, BSYDONf
Le départ de M. Arze. — Nous appre
nons avec regret lo départ de M. Atphonne
Arze, brigadier des douanes à Lesconil.
M. Arze qui occupait, dana cet actif port
de pèche, ces délicates fonctions depuis
hdt an« et demi, s'y comptait que des amis,
Uperhet
Agenoe postale. — Une agence postale
sera ouverte à Loperhet i partir du 16 décembre prochain.
La circonscription posiale de ce nouveau
bureau ne comprendra que la commune de
Loperhet actuellement desservie par Daoulas.
C H A T E A D L I N
duite au pas candencô i la messe de sept
heures.
(( A la sortie de la messe, los marins, dont
quelqaes-uus ne portaient pas encore l'uni
forme, ont été alignés par section, l'appel
a été fait à haute voix, «fin de s'assurer,
probablement, qae toat le monde avait bien
2.000 PHONOGRAPHES
S
T
M
E
Football>Asaoolatlon
Les résultats de dimanche :
Divition
d'honneur
A Breti, A.S.B. U.S.D.P...
1-1
A Renne», Drap. Foug.-Cheminots... 5 1
A Laval, Stade lavallois-S.R.U.C...., 3-1
A Dinard, D.A.S.C.-U.S.S
2-2
A Anger», C.S.J.B.-C.O. choletais . . . 1 1
Le claasemont
Groupe A
J. G. N. P. Points
1. A S. brestoise
5 4 1 0
14
2. Armoricaine
5 2 1 2
10
3. Stade quimpérois.. 5 2 1 2
10
4. U.S.D.P
3 1 2 0
7;,
5. U S. ouvrière
5 2 0 3
9
6. Lorient-Sports
5 0 1 4
6
Groupe B
1. U.S. aervanaise.... 5 3 2 0
13
2. Drap. Fougères.,.. 5 3 1 1
12
3. Dinard A.S.C
5 2 2 1
11
4. Stade briochin
4 1 1 2
7
5. Cheminots rennais. 4 1 0 3
6
6. Cadets Bretagne... 5 1 0 4
7
•
«
•
En championnat l'U. S. DouarnenistePloariste a réussi l'exploit de faire match
nul à Brest avec l'A. S. B. après avoir
dominé dans l'ensemble du match. Douarnenez avait dû cependant pourvoir au remplacement de plusieurs joueurs et son
mérite est très grand d'avoir résisté avec
an tel handicap.
•
•
Au Stade Kerhuel l'équipe 1 " du Siade
devait, dimanche dernier, rencontrer l'éqoipe des Ex-As formés d'anciens bons joueurs,
mais, par suite de la tempête, 6 équipiera
de première faisaient défaut tandis que les
Ex-As étaient
au complet, sauf Cola. Il
fallut une forte dose de coursge a u x ' 2
équipes pour tenir sons an temps épouvantable avec comme seul but celui de
^•'amuser, et vraiment ceux qui ont va cela
peuvent juger de l'esprit sportif qui anime
le Stade.
Un bravo aussi pour les fanatiques sep
porters qui vinrent assister à cette partie
très amicale.
Que dire dn
jeu? Presque riens que le
vent qui son fil ut avec uno violence énorme
rendit impossible tout mouvement offensif
de quelque envergure, et il fallut la maîtrise
d'an Marcel Le Grand ou d'un Bloch pocr
montrer, par inutauis, que ceitaina joueurs
étaient de classe. Le résultat fut nul : 2 à 2,
maia cela n'a aucune importance. Le seul
enseignement précieux de ce match est
d'avoir pu jager qae notre fameax arriére
Bloch n'a rien perda de ses qualités. Tous
RIEN
à titre de propagande aux 2.000 premiers lecteurs ayant troavé la
solution exacte du Concours et se conformant à nos conditions.
Remplacer les tirets par dos lettres afin de trouver quatre grandes
villes. Lesquelles ? Adresser votre réponse directement à AYHA,
S t , r u e d e » Q u a t r e - F r è r e » F e l g n o t , PARIS (15 e ).
Joindre, pour la réponse, une enveloppe timbrée portant votre
adresse.
E. LE GRAND, 5, rue René-ffladec
B B H B B
Q U I M P E R
VOYEZ SES
Underneau
Syndloat des éleveurs du oheval breton. — L'assemblée générale da Syndicat
des éleveurs do cheval breton aara lieu à
la mairie de Landerneau, le dimanche 9 décembre, à 10 h. 30.
Les questions portées à l'ordre da jour
de cette réunion sont les suivantes :
1* Compte-rendu de l'activité syndicale.
2° Compte-rendu financier et aon approbation. 3® Souscription à « l'Illustration
économique et financière » pour la brochure consacrée au département du Finistère. 4° Inscription au Stud-Book des produits de père et mère inscrits hors de l'aire
géographique du Stud-Book breton. 5°
Questions diverses.
Tous les éleveurs bretons sont cordialement invités à cette]rénnion.
Nota. — En raisonjde l'importance numérique du groupement, ,il ne aera pas
envoyé de convocation individuelle à MM.
lea membres actifs du Syndicat. Ces derniers sont priés de vouloir bien considérer
la prénente note comme tenant liea de
convocation.
Le Président, P. Pichon.
Noyé. — Ces jours derniers, Pierre Tanguy, 71 ans, domicilié à Qaimerc'hen Bannalec, se rendait au lavoir pour y prendra
de l'ean.
Par suite d'un étourdissement, croit-on,
il tomba en avant, la face dans la vase.
Lorsqu'on le retira du lavoir la mort avait
fait son œnvre.
d'IneenUire Saint-Clément s'est tonne vendredi dernier,
Lesconll
assisté i l'office. Un « à droite» commandé
comme à l'exercice, et nos cols bleus ont
regagné le quartier. »
P
Le parti clérical a retrouvé sa snperbe
impudence des jours bénis où la Restaura- B
tion rendait obligatoire dans toutes les
n
administrations et dans l'armée comme dans
la marine, l'accomplissement des devoirs H
religieux.
La république qui « no reconnaît ni ne
salarie aucun culte » (art. l a r de la loi de
séparation)^ conduisant les marins i la
mease, c'est un spectacle bien fait pour
montrer jusqu'à quel point le parti prêtre
a peuplé de ses élèves les cadres de notre
organisation militaire.
Ces messieurs des Jésuitières en prennent vraiment trop à leur aise 1
(Téléphone 4-17)
PORTRAITS
Véritables Œuvres d'Art
Ne se contente pas de signer ses agrandissements,
les travaille lui-même.
PHOTOS MARIAGES & FETES DE FAMILLE
adresfsez-voa«
J"H3T72£ I D E
&
lai
Petites recettes pratiques
P O U L E AU RIZ
y.
Faire revenir dans n a peu de beurre
dn lard avec la poule vidée et bridée«
et quelques petits oignons, mouiller
avec du bouillon ou a défaut aveo de
l'ean à laquelle on ajoute n n peu de j n i
de viande, on pins simplement, faire
dorer la ponle à petit feu avec le couvercle sur la cocotte ; il suffira de le soulever de temps à antre et de faire tomber
l'ean produite par la vapeur sur la ponle pour former le jus. Laisser enire ainsi
pendant 3 à 4 heures selon la tendreté
de la volaille. D'antre part, mettre u n e
demi-livre de beau riz dans une casserole avec deux verres d'eau et nn peu
de sel. Couvrir la casserole peur que le
riz cuise à la vapeur. Une demi-henre
avant de servir, retirez la poule avec n n
peu de jus, la laisser au chaud, mettre
dans la cocotte le riz qui, ayant absorbé
l'eau, sera sec et très gonflé et ne se
mettra pas en bouillie, bien le mélanger
avec le contenu de )a cocotte et laisser
donner un bouillon à feu très doux. Servir la poule entourée du riz avec la sance à part.
M O T S
NETTOYAGE des TAPIS
et V E T I M E N T S en PEAU do MOUTON
G O — L — M E
Etendez l'objet sur une table où vous
A pourrez le laisser séjourner quelque
V — G N — N
temps. Saupoudrez alors toute la pean
Trouver deux noms de Villes de France en remplissant les intervalles. Tonte de son humide et laissez ainsi quelques
personne qui enverra la solution juste aura droit à un S U P E R B E CADEAU. heures. Secouez et recommencez à metEnvoyer votre réponse directement aux : ATELIERS PAUL BEHT, 15, rue tre une couche de son humide. LorsPaul Bert, PARIS
(11"J
qu'il est bien sec, secouez de nouveau
puis battez la pean au grand air, où
Joindre une enveloppe timbrée portant votre adresse.
vous la laisserez exposée pour la faire
,-rrnmgrnrTiK.
sécher.
ceux qni l'ont admiré à l'oeuvre dimanche,
g g g B H H B i ii i ii is1
spectateurs comme joueurs, sont unanimes
Etudes de M* JONCOUR, avoué-licencié
à désirer qu'il rejoue, pour le plus grand
à Quimper, 3, rue Louis Hémon ; M*
bien de l'équipe.
Les rendements des céréales
L E NINIVIN, avoué-licencié à QuimLe genou de Bloch est guéri ; allons 1
E n ce qui concerne la présente camper, rue Vis ; M® POULIQUEN, noGeorges, tu te dois encore au Stade. Quand
taire à Pont-I'Abbé.
on a ta classe on ne se dérobe pas, et puis- pagne des céréales on constate que, par
comparaison
avec
l'année
1913,
la
dimique Seznec ne pourra trèa probablement
(Loi du 23 octobre 1884)
pas tenir sa place dimanche en Coupe de nution des emblavures se chiffre par
France à Angers, nous espérons que la 2.343.544 hectares, soit 19 "/<,, mais la
commission sportive sera assez persuasive production n ' a pas baissé dans la même
pour te décider à jouer arrière tandis que proportion, elle est de 22.000.000 de
en l'étude
René Le Grand passera avant-centre. Car quintaux soit de 14 °/ a seulement. C'est et par le ministère de M* POULIQUEN,
il ne faut pas se bercer d'espoirs trompeurs, qu'en 6ffet par rapport à l'année 1913
notaire à Pont-I'Abbé
le Cosmopolitan-Club contre lequel le Stade les rendements à l'hectare ont augL e Jeudi SO D é c e m b r e i S | |
ira lutter à Angara est une équipe redou- menté de 1 quintal 31 pour le blé, 0.
à 2 heure»
table. Bien que n'étant qu'en première di•HBMBHH^MB
quintal 57 pour le seigle, 0 quintal 99
vision de la Ligue de Paris, c'est un onze
Détignation de» Immeuble» à vendre :
de valeur qui, dimanche dernier, a battu pour l'orge et 1 quintal 04 pour l'avoine. Département du Finistère ; arrondisse*
l'U. S. dn Vésinet considérée comme une La réduction est particulièrement senment de Quimper ; Canton de Pontéquipe de grande classe. On trouve, en sible pour le blé 20 °/ 0 .
I'Abbé.
effet, dans ses rangs, quatre émigréa de la
La France consacre au blé 9 •/• de
A GUILVINEC, au lieu dit
«Par+ar.
1" du Stade Français : Fontaine, Falize, son territoire, mais ce pourcentage Feunteun
».
Andrup et Simousen, ces deux derniers varie beaucoup d'un département à un
La moitié bout levant d ' o a « m a l s e a
authentiques internationaux danois, et des autre par suite du relief des sols, du
' h a b i t a t i o n sous ardoises, moitié
joueurs réputés comme Delingette et Kenclimat et des spécialités culturales. Notre levant d ' a a c c r è c h e et la moitié levant
nel. Pour avoir battu une formation aussi
d ' u n t e r r a i n au midi de la crèche
solide qui bénéficia en outre des conseils pays est un de ceux qui consacrent la avec nn droit de passage sur le terrain
judicieux de l'entraîneur Craxton, il faut plus grande surface au blé relativement Quideau, portées n* 399 P, section G dn
que les prochains adversaires du Stade à son territoire total, après la Hongrie plan.
soient des joaears scientifiques et en pleine et l'Italie qui consacrent au blé 16 °/ 0
forme. La partie sera dure, maia nos Cor- et la Roumanie 12 °/ 0 de leur territoire • l a e à p r i x fixée par le Tribunal :
mille neuf centt f ranet,
nouaillais auront l'avantage d'évoluer aur total ; dans les autres pays la proportion
ci.
*
î.oeo f f (
un terrsin qu'ils connaissent, et devant un est bien moindre. D*ns nos départeCette
vente
est
poursuivie
en exécupublic qui les apprécie.
ments du Nord, on obtient dans l'ention d'un jugement rendu sur requête
Malgré cela les amis du Stade attendront semble des rendements non seulement
par la première Chambre du Tribunal
fiévreusement dimanche soir le bionheu- comparables mais supérieurs à ceux que
civil du Finistère, section de Quimper.
reux coup de téléphone qui annoncera la l'on cite pour montrer la soi-disant inle 20 novembre 1928, enregistré,
victoire des nôtres.
fériorité de notre agriculture.
A la requête de :
Kenavo.
1« Mme Alexia Bargain, veuve de MJ
Entre pays à gros rendements à l'hectare, on cite d'abord le Danemark et Joseph Tanniou, ménagère demeurant
C r o s e - c o u n t r y
à Guilvinec,
Les crossmen da Stade Quimpérois sont la Belgique. Or, en Danemark le blé
Ayant M« JONCOUR, pour avoué|
convoqués dimanche prochain, 2 décembre, donne une moyenne de 24 quintaux à
2° M. Corentin Tanniou, veuf en p r e aa atade Kerhuel, à 9 heures, pour l'entiai- l'hectare sur 101.000 hectares, total des mières noces de Marie-Louise Cosses«
nement et la formation de l'équipe devant emblavures en blé pour tout le Dane- et époux actuel de Marie Durand, marindisputei les prochainea compétitions.
m a t k . En Belgique la moyenne est de pécheur, demeurant à la Palue de GuilTous les jeunes gens désireux de faire du 24 à 25 quintaux pour 160.000 hectares, vinec, pris tant en son nom personnel
cross sont invités à se faire inscrire d'ur- total des emblavures en blé pour tout le que comme administrateur des biens de
gence chez A. Le Vergos, 12, quai du Stéir, pays.
ses deux enfants encore mineurs nés de
oa s'adresser aux membres de la commisson mariage avec Marie Durand, Amé<
Dans
le
Nord
français
on
note
une
sion d'athlétisme, aa Stade Kerhuel, dimoyenne de rendement de 28 qnintaux dée et Florentine Tanniou ;
manche matin.
3° Mme Marie-Noëlle Tanniou et 4«
à
l'hectare pour les 105.000 hectares en
Tous sont priés d'apporter deux photoa
M. Jean Durand, son mari, pour l'assisblé
de
ce
seul
département,
pour
l'ensempour l'établissement des licences.
ter et l'autoriser, marin-pécheur, aveo
ble du Nord et du Pas-de-Calais, 229.000 lequel elle demeure à la Palue de GuilH M M H
Ham
<mm
hectares ont donné 6.057.000 quintaux, vinec ;
soit un rendement de 26 quintaux 5 à
5° Mademouelle Marie-Jeanne Tanl'hectare. Par contre les 103.410 hectares niou, célibataire majeure, ménagère,
de la Haute-Garonne n ' o n t donné que demeurant à la Palue de Guilvinec,
995.840 quintaux soit moins de 10 quinAyant M" LE NINIVIN, pour avoné;
taux à l'faoctare (9,63).
En conséquence, l'adjudication de
l'immeuble sus-désigné aura lieu en u n
MEMBRE OU JURYJ H0BS CONCOURS
seul lot en l'étude et par le ministère
Grâce aux célèbres appareils «ans ressort à
Le deefrucflon
de M» POULIQUEN, notaire k PontCOMPRESSION SOUPLE
e
r n
l'Abbé, l e J e u d i SO D é c e m b r e 1 9 t S ,
des chenilles des choux
ni lopn ' g * d spécialiate de
à 2 heuret de l'aprèt-midi,
À éteinte de
, ULAofit) Paris, 44, Bd Sàbastopol,
M. Vorguin, entomologiste à l'Institut
la hernie, infirmité dangereuse et souvent des Recherches agronomiques, recom- feux, au plus offrant et dernier enchérisseur, aux clauses et conditions d a
mortelle, n'est plus désormais qu'an vain
mande, après expériences concluantes, cahier des charges dressé par ledit
mot.
Sanctionnés officiellement par le corps de saupoudrer les choux attaqués par les notaire et déposé en son étude où toute
médical, le 5 juillet 1022, ces nouveaux chenilles — et cela avant que la rosée dn personne peut en prendre connaissance
appareils sppliqaés à des milliers de déses- matin se soit évaporée — avec de la et ce en présence de toutes personnee
pérés réalisent chaque jour des prodiges
intéressées ou elles dûment appelées.
et procurent à tous ceux qui les ont adop- chaux vive, des cendres de bois non lesQuimper, le 23 Novembre 1928.
tés la 8 Ê C U R I T E , la SANTE, et. selon sivées, ou du superphosphate,
l'avis des maladea eux-mêmes, la QUÊRI- i Los scories de déphosphoration peuA. JONCOUR,
8 0 N DÉFINITIVE.
vent être employées également.
Avoué-lieeneiél
Devant de tels résultats, garantis toujours
D'après
les
expériences
faites
à
la
Stapar écrit, tous ceux atteinte de hernie doivent s'adresser sans retard à M. QLASER tion entomologique de Bordeaux on déTribnnal de Commerça de Qiimper
qui leur fera gratuitement l'esssi de ses truit ainsi au moins la moitié des cheappareils de 8 à 4 heures à :
nilles, même quand elles ont atteint leur
Les créanciers de la liquidation judiConcarneau. 4 déc., Hôtel de France.
plein développement, et plusieuis trai- ciaire de la Société Trelln et Cariou,
Douarnenex, 5 déc., de 8 h. à 3 h.. Hôtel de
tements répétés à quelques jours d'inter- conserves alimentaires A Tréboul, sont
Franco.
invités à se rendre an Tribunal de c o m Pont l'Abbé, 6 déc., Hôtel des Voyageurs. valle en diminuent considérablement les merce de Quimper le 7 décembre 1928
dommages.
Q U I M P E R , 8 déc.. Hôtel de l'Epée.
à 10 h . 1/2, pour la vérification dee
Lorient, dimanche 23 déc., Hôtel de BreC'est le seul procédé & appliquer aux
créances.
tagne.
choux que l'on veut livrer à la consom
P a r jugement du 16 novembre 1928,
mation À bref délai.
l'ouverture
de la liquidation judiciaire
extra, la barriq. 210 1,
Nous »joutons que oe procédé nous a de feu Nédélee, vins et spiritueux 4
1
fût neuf port, tégte tou
toujours donné de bons résultats pour la Quimper, a été reportée et fixée an
compiin. 3 Ach mt. 3 fi."
destruction des limaces dans les jardins. 1 " juin 1927.
Mme Marie CASTANIER piopr. « Les
Par jugement du 23 novembre 1928,
Aubes », près Montpellier.
l'ouverture de la faillite de la Société
Bretonne de filature et de teinturerie
de laine Eug. Fay et H . de Lazilly
À Saint-Guonoló-Penmarch
et Cie, dont le siège est à Ergué-Armel,
Bel emplacement Villa
a été reportée et fixée au 6 juillet 1926,
S'adretter au Journal.
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Août 1938 - Site en travaux, le week

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Janvier 1912 - Site en travaux, le week

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