-™T~-X"~ la révision et l'attribution d'une rente serontbourg obflMHe 'siège. •{!« ^concours, lairj ses désormais possibles, même lorsque -Vaceidentpropositions sont'avantageuses. V aura été régie à l'origine parie paiement d'une Encouragements k l'agriculture, -sérieux simple indemnité temporaire. appoint pour le commerce local, voici ce qui Voilà assurément d'excellentes réformes, résulte de cette décision' importante, ce qui mais pour que la loi reçoive toute son appli- n'empêchera pas les bons journaux réactioncation, l'ouvrier doit redoubler da vigilance.- naires de tomber encore, en la circonstance, - r Un nouveau mensonge est Pour qu'elle soit effleaco, il faut que tous les sur M. le mairo. J répandu par les détracteurs de travailleurs -la connaissent dans tous ses' Mais les gens sérieux ont depuis longtemps I l'Exposition : ils affirment qu'il détails; les Bourses du Travail etles syndicats percé à jour cette tactique; entre les appréciaprofessionnels sont les mieux qualifiés pour tions de partialité de mauvaise foi, et des ré• n'y aura aucun exposant cher- cette besogne. sultats pratiques et palpables tels que ceux bourgeois. obtenus jusqu'à présent, ils ont pu apprécier, Or, à l'heure actuelle, il y a Certes, la presque totalité des modifications et ont iiepuis longtemps apprécié, très 37 exposants, commerçants et proposées ont été admises, mais il en est une certainement. industriels, de notre ville, occu- sur laquelle je ne saurais trop insister et ! pant exactement 213 mètres 5o. mettre en garde les ouvriers, et qui, pour RÈGLEMENT SANITAIRE Nous, Maire de la villa de Cherbourg, être respectée, demande de leur part une Comme on le voit, les quelques Vu la lettre en dale du 26 avril 1905 par laquelle personnages qui mènent une grande vigilance. Je veux parler do la retenue de deux pour M. le Préfet de la Manche autorise la mise à exécampagne contre l'Exposition cent opérée par certains industriels sur les cution immédiate du règlement sanitaire communal ' matent effrontément. de la ville de Cherbourg, eu dale du 3 mars .1905, salaires de leurs ouvriers comme contribution nous en déclarons les dispositions, exécutoires à Le succès est désormais assuré. de la prime d'assurances. • Les engagements arrivent nom- Il y a là une violation flagrante de la loi : compter du 1er mai 1905, sauf en ce qui concerne le chapitre XX (droits de voirie), dont les disposibreux chaque jour. l'assurance est à la charge entière de l'em- tions ont pris effet a une date antérieure. Nous sommes doublement heu- ployeur, et tout ouvrier congédié ou quittant Hôtel de v.ille de Cherbourg, le 28 avril 1905. Le Maire : A. MAHIEU. reux de constater que l'industrie son patron a droit au remboursement intégral locale sera largement représentée. du montant des retenues qui lui ont été faites Ce règlement qui, d'ailleurs, a élè placardé en ville, pourra être consulté par toute personne qui Le Réveil compte publier des sur son salaire. te désirera, à l'hôtel de ville (bureau.de M. l'archi] notices sur les objets et produits CONCOURS SPÉCIAL tecte). exposés. ' Le règlement sanitaire communal a trait i la DES RACES BOVINE E T OVINE fois : 1' aux constructions, réparations ot démoliChaque année, le ministère de l'Agriculture tions d'immeubles ; 2* à la salubrité dos habitations ; 3' aux droits de voirie ; 4' h la prophylaxie désigne un département de la Normandiedans des maladies transmissibles. lequel doit se tenir le grand concours des m races bovine et ovine. La Manche a été choisie ; MANIFESTATION OUVRIÈRE cette année, ot dès lprs, il appartient aux • Dimanche, a 3 heures de l'après-midi, la chefs-Houx d'arrondissement de faire à la •• m • musique de la Prolétarienne sort du passage commission spéciale des propositions en vue Lemonnier, en jouant un pas redoublé. Elle de déterminer son choix. La ville qui offre les JUSTE RÉCLAMATION >ongo l'Hôtel de Ville et monte la rue do la plus réels avantages est naturellement DES MARINS On nou3 écrit : Le contrôle est certainement ?aix, suivie des manifestais. choisie. une chose nécessaire dans la marine, néanTrois bannières rouges (rangées d'or, et porPlusieurs villes du département, et notamtant les inscriptions Syndicat des Ouvriers de ment Saint-Lo, font actuellement tous leurs moins l'on ne peut nier que certains employés de iÂrsenal, Syndicat du Bâtiment, Jeunesse efforts pour obtenir ce concours. Aussi M. cette administration ont des Idées qui ne prouvent pas toujours leur génie ni leur humanité. Syndicale, sont portées par les membres de Albert Mahieu, qui serait heureux de voir Une circulaire récente parue au port de Cher'iss divers groupements. Lo cortège parcourt notre ville et l'arrondissement tout entier bourg eu établira la preuve. Dans certains postes les principales rues. En cours de route, la proûter de cette importante fête de l'Agricul- sédentaires de la marine, les officiers mariniers et ïausique joue des marches variées. A quatre ture, a-t-il conyoqué d'urgence le Conseil marins sont autorisés i toucher en espèce» la heures et demie, la manifestation est ter- municipal, afin d'arrêter le chiffre de la sub- valeur que l'administration dépense pour leur minée ; les syndiqués rentrent à la Bourse du vention qui serait offerte aux organisateurs. nourriture. Cette façon de procéder diminue forcément les frais généraux, car elle entraine fataleTravail. Aucun incident, si léger soit-il, n'est Pour ce concours, qui n'a lieu qu'une fois ' venu troubler le bon ordre du cortège. ment une diminution de chefs ou sous-ordres marpar année dans chaque région, l'Etat donne mitons. Le contrôle a trouvé cette pratique maui une subvention de 16.000 fr. et le départe- vaise, et pour empêcher les marins de jouir de LOI SUR LES ACCIDENTS DU TRAVAIL ment y sousorit pour 8.000 fr. En outre 10.000 l'avantage de manger chez eux, a préconisé un •: Il est pénible de voir uno famille réduite à [rancs de primes sont distribuées à la grande système qui diminue rindemnitè do yivres aux hommes ne mangeant pas dans l'arsenal. Celte | la misère, parce que le chef du foyer a été et à la petite culture. . grièvement blessé, quelquefois tué par sou Nous croyons savoir que la ville de Cher- façon de procéder donne à celui qui nécessite les frais généraux une somme de 0 fr. 90 pour ta ' travail ? bourg va offrir une somme importante; elle nourriture journalière tandis que celui qui les i Est-ce que l'humanité tout entière n'est prendrait en plus à sa charge tous les frais supprime ne touchera que 0 Ir. 77, • pas responsable de la mort et des souffrances d'installation et d'aménagement qui représenCette diminution portant sur les humbles,,qui tent encore un chiffre appréciable. ; de cet homme ? perdent de ce côté près de 50 francs par an, proIl y a donc de sérieuses raisons pour que, duira sans nul doute l'admiration des bons réaci N'est-ce pas en bâtissant les maisons qui doivent nous abriter, en construisant les grâce à l'initiative de H. Albert Mahieu, aidé tionnaires qui trouveut que, pour manger, 60 cenmachines qui nous fontvivre,que cesouvriers en cela par le Conseil municipal, la com- times s'ont de trop pour un pauvre marin. mission fixe définitivement son choix sur ont été ainsi éprouvés î Nous leur devons donc une réparation maté- notre ville. L'ASTRE CHERBOURQEOIS rielle du préjudice qui leur est ainsi causé D'autres raisons militent en notre faveur. Un vieux marin nous met sous Us yeux un ; 4 notre service. Et j'insiste sur ce point pour Ce concours, qui aurait lieu au début d'octo- document où nous lisons ceci: « Le printien démontrer que l'employeur ne saurait bre, permettrait d'utiliser les locaux de temps de l'année 1857 fut marqué par l'annonce très prochaine de la fin du monde ; un ètul encourir toute la responsabilité. l'Exposition, devenus disponibles. point lumineux, insolite, apparaissait, chaque Rarement on aurait vu, en province, un soir, dans le ciel ». Consultés comme ils le Les syndicats professionnels ont mis toutes Seurs aptitudes et tout leur dévouement au concours aussi confortablement installé. Par sont aujourd'hui, les astronomes purent rassurer le publié i il s'agissait tout simplement service de cette cause humanitaire au premier ailleurs, nous aurons, à la même époque, le de la visite de la planète Vénus se présentant, concours d'excellence pour l'agriculture; et le cette fois, sous un aspect plus séduisant que *hef. de coutume. A ce moment, les observatoires Les textes ont été examinés, discutés; les congrès pomologique. firent connaître aux populations que cette Cet ensemble d'heureuses circonstances et apparition devait se renouveler tous les huit abus ont été signalés dans des rapports . adresses au Parlement; de nombreux congrès le fort appoint d'une subvention importante ans, à la même époque. Et, en effet, au mois d'avril 1840, on avait également enregistré la î corporatifs ont été saisis de la question et ont peuvent permettre d'espérer que nous aurons présence du même point lumineux, mais il j'apporte leur concours à l'œuvre entreprise, cette année le concours des races bovine et avait été seulement l'objet d'observations ovine. Nous ne tarderons pas à être définiti- scientifiques, et la superstition populaire' ne | et, devant cette poussée du monde du travail, s'en était pas mêlée. vement fixés à ce sujet. ; force a été à nos députésetsénateursd'étudier La Gautte d'Avgsbourg du mois d'avril 1857 I 1 publiait à ce sujet, les lignes suivantes, très à nouveau et de modifierlaloisur les accidents ourieuses, on l'avouera : du travail. Le Conseil municipal da Saint-Lo, -noire «Sur l'horizon du soir, la brillante planète •' Désormais, rindemnitè journalière stra due plus sérieux concurrent, avait, dans sa séance Vénus est venue détrôner Jupiter et lancer sc3 • pendant les quatre premiersjours quand tinea-du mardi 25 avril, voté les fonds nécessaires feux brillants; elle est, tous tes huit ans, dans la position la plus favorable pour nous ren'.yacilé de travail aura duré plus de dix jours, aux frais d'installation du concours, lesquels voyer l'illumination du soleil et 1857 est uno' jlors qu'auparavant l'ouvrier ne touchait qu'à doivent être exclusivement supportés par la de ces années privilégiées. Lo 4 avril, elle sera à sen maximum d'éclat et visible en plein fartir du Séjour, quelle que soit la durée. ville désignée comme siège de cette réunion jour comme pendant tout le mois de mars. Outre l'indemnité temporaire, la totalité des agricole. Alors elle offrira un beau poisson comme la frais d'hospitalisation sera due sur une base Dans la séance de samedi soir, M. Mahieu a lune entre l'époque où elle eêt nouvelle et son premier quwtier. Lo 10 mai, Vénus se?a sous déterminée par la loi. proposé au Conseil municipal de Cherbourg le eoltil, et, plus tard, elle reprendra le croisDorénavant, — et c'est là ce qui montre de voler le principe de cette dépense occa- sant et le premier quartier ; mais elle sera alors plus haut dans le ciel et plus favorable: l'esprit plus large de la nouvelle loi, — les ou- sionnée par l'installation du Concours, et ment placée que dans la période actuelle.C'est vriers étrangers ou leurs ayants-droit, dont lesen outre, une somme de 5.000 fr. destinée à le 15 juin qu aura lieu ce nouveau maximum d'éclat, qui permettra encore mieux de voir la pays iïorigine garantiront à nos nationaux des subventionner cette solennité agricole. planète en plein jour ». : avantages équivalents, auront tout le bénéfice A l'unanimité, le Conseil municipal a ratifié La curiosité astronomique déjà observée en ses propositions. Il ne semble pas douteux, 1849, puis en 1857, nous revient en 1905 pour de la loi. apparaître de nouveau sans doute en 1913. dès lors, que la commission désigne Çher- CHERBOURG | DEMENTI FORMEL EGH OS TRIBUNE LIBRE * • * FAITS DIVERS NAISSANCES A t â l a d e s u r la^ Voie p u b l i q u e Du.30 avril '• JUoi Antoine, xjtie 4u "Vendredi soir,,MYAlfred Hamet, 33 ans, journa- Viàux-Pont, 84 ; Pierre Tillarii, :tuê lier sans domicile fixe, s'est trouvé subitement! Magenta, 4. malade Avenue Carnot. Il a reçu au poste de police PUBUeAfflONS. (Du 30 avril 1905) . les soins que comportait son état. Jules Vassélin, .menuisier, rue Am'iralil n c a r r e a u d e c a s s é d'Abosville, et Marie Gautier, sans:proVendredi soir, vers 8 h. lyi, un caporal du 1er fession,a,Ooteville-sur-Che£bourg,hameau colonial a cassé volontairement un carreau i la' Delaplanque. • devanture du débit do la dame Casine, rue de la Martial Dinot, quartier-maître de timoPaix. Le préjudice est estimé à quatre,francs. La nerie à bord du Chûleaurenault, à Cherdébitante a porté plainte. bourg, et Augustin» Lelimousin, institutrice, à Cherbourg. Une entorse •MARIAGES Vendredi matin, vers neuf heures, Mme LesènéDu 29 avril : Pierre Tostain, représencal, âgée de 58 ans, demeurant a Tourlaville, tant 'de commerce, à Louise Pinet •; s'est donné une entorse au pied,droit, au moment Hippolyte Voisin, oharpenlier, à Marie oit elle poussait un camion rue Boël-Meslin. Elle a •Qaerré ; Augusle Lecarpentier, employé reçu les premiers soins à la pharmacie de la Croix- de commerce, à Jeanne Marchand ; Henri Rouge, puis son mari l'a conduite à son domicile, Berteaux, caporal au 5e régimont d'infanterie coloniale, â Marie Clérembault ; à la Guerranderie. Emile Foulelaye, facteur mixte au chemin de fer, à Augustine Langlois. SIMPLE POLICE DÉCÈS Du 29 avril: Marie Le Seigneur, femme IVMSSE. — Un ouvrier mouleur du quartier de la place delà Révolution, est poursuivi pour avoir Lejuez, 47 ans, rue de la Poudrière, 11 ; sacrifié aux calices du dieu Bacchus. Il reconnaît Augusle Cheminais, soldat au 25e régiment d'infanterie, 21 ans, Hôpital Marila contravention. M. le juge de paix condamne le , lime ; Justine Boivin, sans profession, 66 mouleur à deux francs d'amende. , ans, avenue Carnot, 1C0. DEUX ÉOARÉS. — Pour un motif analogue comDu 1er mai : LeiCeri, -anonyme, rue paraissent deux ouvriers du port, habitant, l'un Hèlain, 123. Tourlaville, l'autre Equeurdreville. TJn agent xélé les surprit, place du Château, occupés à discuter BOURSE DU 29 AVRIL 1905 sur la route à suivre pour regagner leur domicile. L'agent les mit tous deux d'accord. BULLETIN FINANCIER — Vous n'y êtes plus ni l'un ni l'autre, leur Parquet des Agents de Change inculqua-t-il. 3 0|0 Comptant, 99.15; 3 0[0 Terme, Et il les conduisit au violon, refuge obligé ot le 99.05 ; Argentin 1896,89.90; Brésil 40i0; dernier retugo des professionnels do la bouteille. 86.50; Espagnole, 90.35; Italien, 105.75; Aujourd'hui, ils conviennent de leur erreur prePortugais, 08.80 ; Turo unifié, 80.85 ; Anmière, qui était d'avoir bu plus que déraison. Et dalous, 173 ; Nord Espagne, 171 ; Sarapour cette aventure, le bon juge leur alloue la gosse, 277 ; Crédit Foncier, 730 ; Crédit minime amende de deux francs. Aveo les frais, Lyonnais, 1.124; Comptoir escompte,650; c'est tout de même sept Irancs au moins pour cha- Banque Ottomane, 604; Lyon, 1.420; Midi, 1.2Ï5; Nord, 1.822 ; Orléans, 1.490; cun, dont s'enfuira la caisse de M. le percepteur. L'AJUSTEUR. — Uu jeune homme de 19 ans fait, Gaz, 800 ; Omnibus, 788 ; Métropolitain, a l'appel de son nom, trois pas on avant dans le 610 ; Suez, 4.350 ; Thomson, 819 ; Bio prétoire, et s'arrête, la mine contrite, au pied du Tinto, 1.507; Sosnowioe, 1.355; Serbe, 80.85 ; Sooiélé générale, 640 ; Est, 990. comptoir de justice; ' Ouest, 912; Russe 1891, 73.40 ; Russe Le 6 avril, notre petit gars s'était oublié à rincer 1896,72.30. le fond des burettes. Et tant va l'ajusteur à l'alcool Coulisse qu'à la fin il se grise. Les chevaliers du guet, Transvaal, 64.»» ; Panama (nouveau) sous-brigadier en tête; le rencontrèrent, titubant 31.50 ; Geduld, 182.50; De Beers, 442.»»; et levant le bras, comme pour menacer le ciel. East Rand, 207.50 ; Goldfields, 196.50 ; — Je vous ferai marcher, eut-il le tort de dire Rand Mines, 268.»»; Transvaal Land, 98.25 ; Robinson, 236.»» ; Brésil 5 0/0, aux agents. M. le juge de paix expose an prévenu tout ce 100:90. Le début a influencé par un certain que son altitude eut d'irrêgulier. nombre de réalisations nécessitées par la — J'en avais une goutte, répond-il. réponse des primes. Mais une fois oes — Alors, vous la paierez. Cinq francs d'amende opérations terminées, on remonte vigoupour ivresse, onze francs pour tapage. reusement dans tous les groupes en commençant par la Rente, pour finir aux VOULOIR TROP PROUVER,NE PROUVE RIEN.— C'est aujourd'hui la séance des boit-sans-soif. En voici Mines d'Or. D'ailleurs les impressions au sujet de la question du Maroc sont plus un, et un autre fermera la colonne,. Celui-ci, nn bonhomme de 50 ans, habite la rue favorables et l'on assure que des notes rassurantes seront publiées avant lundi. Sle-Honorinc. A la dernière audience, lorsque M. Le marché en a acoepté l'augure et la le juge de paix lui avait rappelé les faits ayant clôture s'est faite très brillamment. Les occasionné le procès-verbal, il avait répondu, avec Mines sont fermes. beaucoup d'aplomb : Emile GILBERT et Cie, banquiers, — Moi, saoul. Je ne l'étais pas plus que vous, 1, rue de la Bourse, Paris. M. le juge .de paix, et je vous le prouverai. L'enquête avait étéfixéeà aujourd'hui, et elle BOURSE DU TRAVAIL n'a rien prouvé du tout ; les agents ont, au conLundi 1er mai, à 8 h.-OO du soir, un concert traire, précisé et appuyé les faits a charge. sera donné au kiosque de la place de laRépu~ Eh bien, oui, dit en fin de compte l'homme blique par la musique La Prolétarienne. de la rue Ste-Honorine, je m'en sentais une goutte. A l'issue du concert, un punoh par souscripMais ils se sont mis, à plusieurs jeunes gens, à tion aura lieu dans les locaux de la Bourse frapper dans ma porte et ça m'a fait sortir de chez du Travail. Prix : 0 fr. 60. On trouve des cartes pour ce punch à la moi. Supposez, M. le juge de paix, que l'on tape Bourse du Travail et à la Prolétarienne. Les dans la vôtre... places étant limitées, il n'en sera pas délivré dimanche après midi. M. le juge de paix l'Interrompt : ~ Vous avez cinq francs d'amende et les frais. Le bonhomme n'a plus qu'à attendre la quit- CONCERT DE LA PROLETARIENNE tance qui lui sera présentée, incontestablement. Programme des morceaux qui seront exécutes C'EST IA FAUTE DES AMIS. — Il n'est pas utile de par l'harmonie la i'rpiéiai'i'enne, place de la Répudésigner le prévenu par son nom, que l'on sache blique, lundi 1er mai, à 8 heures du soir : seulement que c'est M. le commissaire général des 1. Le Rugissant, pas redoublé . . . . Bidaine: 2. tjne Fête Villageoise, ouverture . , Bouillon. halles centrales. A lui le coq 1 3. Fleur d'Automne, valse . . , , Ryembault. — Vous aviez bu un coup, lui demande M. le 4. Jour de Fiançailles, fantaisie. , . . Bidaine. jnge. 5. Bouillabaisse, polka pour 2 pistons . . . X. — C'est la faute des amis, répond le commisLe chef de musique : A. MARION. Dimanche et lundi, les locaux de la Bourse et saire général. le kiosque de la place de la République seront Puis il se dispose a entrer dans nn las de détails, brillamment décorés et Illuminés. bientôt interrompus par le prononcé du jugement. CONCERTS MILITAIRES Programme des morceaux-qui seront exécutés Deux francs d'amende. par la musique du 5e rég. d'infanterie coloniale. Place de la République ; Jeudi 4 Mai, de 3 heures à 4 heures. i. Allegro militaire . i . . . . . . . X.. Tircis (ouverture). . , . , ' . » " . SÉNÊE. EPHEMERIDES Sympathie (valse) . . . . . . REYNAUD. MARDI 2 MAI Les Noces de Jeannette (fantaisie) V. MASSÉ. Le bon Bourgeois (polka) . . . SELLENICK. 152e jour de l'année. — St-Anaslhase. Lejspus-Chef : DESBOIS, " Lever du soleil à 4 h. 30 m. matin. Coucher — a 7 h. 14 m. soir. Laver de la lune à 4 h. 08 m. mat. • • Coucher — à 4 h. 59 m. soir. 28e jour de la lune.t Heures des pleines mers à Cherbourg : Matin, 6 h. 5 4 - Soir, 7 b. 13. En Avril, les jours croissent de 58 m, le matin et 44 minutes le soir. N. L. le 4 mai, à 3 h. 59 soir; Grande marée le 4 mai, hauteur 0,85. Le pont-tournant ouvrira vers 7 h. 0[0 matin. Présidents «Wionnew : M. BuraÉ, sons-préfet H. Albert MAHISIT, maire de Cherbourg, f PB0.GRJU8JI-E DU CWCEflT v QUI. SERA nONNÉ jj Au Théâtre Alnuicipal 4 LE JEUDI 11 MAI 1903, à'.8 heures 1T2 da sobv Avec le gracieux concoure de : .yjk Mlle DBVIUKS, première chanteuse J S A du Théâtre Royal de la Haye. Ï W de Mme JCZAU, professeur de piano, ^r de M. DESOP.M!:S, jeune premier rota .":•? du Théâtre Municipal de Lille, ;$? de MM. CAUKAUA, DENIAU, LEFÉBURK, SAOKIER Ct LEGRAKCnEn, de MM. GoiiEt, et Pierre HOT, artistes amateurs,' de la Musique du 25e de ligne, "%$>£. sons.la direction de M. Bnfcs, A d'un groupe de musiciens amateurs, m et des chœurs des patronages. PnEMikttE PARTIE Ouverture. , . . Musique du 2ôe de lignoV Romance. . . . . . . M. Pierre Hoi,' L'Arlésienne. . Orchestre a cordes et chœurs. Monologue. -. . . . . . M. DBSORHXC Chansonnette normande. . . . M. (Jouet. a. Laiasei-moi rire < M11 D EEVVRBAB„a Mlle U 6. Les Saisons (' • ' • ' Orchestre. . . . Musique du 25e de ligne. DEOXIÈMS PARTIE Ouverture. . , . Musique du 25e de ligne. Romance. . . . . . . M. Pierre Hott Quatuor. ( {" * * MM. CARIURA. LEFÉOURI; SAONIER et LEGKANCIIER. Monologue M. DESORSISI; Nocturne (Chopin) Salut au :Soleil. . M. DÉNIA» Orchestre à cordes et chœurs du patronage. Chansonnette normande. . . . M. Gonsfe. Rose d'Avril, avec accompagnement de violon» telle par M. Lefébure. . . Mlle Dnvroia, Chœur avec accompagnement d'orchestre. . . Musique, du 25e désigne. Une Qufrn: sera faite entre les deux parties dit programme. On peut dis maintenant retenir des placer THÉÂTRE DE CHERBOURG auprès des membres du Comité, et au siègo sociaC Les Avariés des patronages. La représentation de l'admirable pièce de M., Brieux est définitivementflxéoan dimanche 7 mai. On n'a pas oublié les polémiques q-ii s'ongagèrcnJ en 1901 autour de l'interdiction des Av:irié:it celle œuvre puissante, loyale et courageuse qui, cinq ans plus tard, devait trouver auprès des spectateurs du Théâtre Antoine un accueil triomphal. La pièce sera jouée par une excellente troupe qui s été mise en scène:par M. Brieux lui-même. FOIRES DE LA MARCHE' MOIS DE M.1I j 3 4 7 8 Ô Teurthéville-Hague, Yilledieu, Pontorsoni' Quettehou, St-Sauveur-Lendelin. • Lithaire. \ Saint-Clair, Barenton. i Bricquebec, Cuves, N.-D.-tlu-Touohet, ' Saint-Martin-de'-Landellcs. \ 10 Marigny. &% 11 LeTeilleul. : .§i 13 Avranches, Beaumont. 15 Saint-Pierre-Eglise. 16 Sai nt-Pierre-de-Semilly, Ducey, Sourdeval» ' la-Barre. 18 Besneville, Sto-Mère-Egliso, Sl-Glément. 21 Brix. : 22 Sartilly. • 25 St-Germaju-le-Gaillard, Cerisy-k-Foret, 31 Sourdeval-la-Barre, La Pernelle. SERVICE DES CHEMINS DE F E E DEPARTS 1>£ CHEUBOUUQ ' | Cherbourg à Paris : Matin: 5 h. 10; 8 h. 35; 11 h. 35. .v-.,l Soir: 5 h. 35; 4 h. 20 ; 7 h. 15. ' .;.;! Cherbourg à-Coutances: .\;-î'A Malin : 5 h. 20 ; 8 h. iô. '-' >&;• Soir: 4h.32. .[::.^ ARRIVEES A CHERBOURB M Paris i Cherbourg t '• ï? Matin : 5 h. 50 ; 9 h. 45. ê Soir : 1 h. 47 ; 2 h. 30 ; 5 h. 12 ; 11 h. 01. , Coutances à Cherbourg : Matin : 8 h. 36. Soir: 4 h. 64; 7 h. 55 ; 10h.3S. PONEYS A VENDRE Plusieurs poneys et double-poneys de 4 îi 8 ansbien dressés, avec voitures et attelages, peuvent être vendus immédiatement. — Conditions avant lageuses. — S'adresser à M. MABOBB, débitautf rue Tour-Carrée, Cherbourg. Un renard s'est réfugié i la Société >i La Fraler>. nelle », rue Gambetta. L'y réclamer. i Ondcma^d^jcnne flUeaïê^^rr/Jcounaissant ï'anglais/e prjfà^cejja^ii^vondre au comptoir ê l'Exposition îe^phffoourg pendant sa duréef bons appoin>»(»ttnls, références exigées. — S'ad. 53,j»»«om-Pedro, de midi 3J à 2 heures. Feuilleton de Cherbourg-Eclair HO On entendait, en effet, la pluie qui tombait à flots, aveo un bruit retentissant, sur le toit de zinc de l'entre-sort ; et celte mélodie lugubre accompagnait admirablement ce tableau sinistre. LES Pierre DECOTJRCELLE DEUXIÈME Maison PARTIE Zéphyrine, La e t Cie. Limace VII f UN BOURREAU DE PLUS 4 i—11 n'y a rien comme un bon cham'joreau pour protéger l'estomac contre l'humidité 1 fit sentencieusement La Lamaoe. — Et, ce soir surtout, l'humidité est & sraiodre, répondit Zéphyrine, — Il pleut 1... ça c'est une chance, reprit Panoufie, nous marcherons au frais... Et puis nous aurons moins à craindre de rencontrer des curieux en roule. Les misérables remplirent de nouveau leurs bols et les vidèrent. — SuîQcit ! dit alors Isidore... Maintenant, en roule !... Allons, hop ! Fanfan. — Vous m'emmenez avec vous î Où ça T — Nous allonp voir si vraiment, comme lu le disais tout à l'heure, tu n'as pas peur... La Limace s'était accroupi. — Grimpe sur mon dos. Nous allons jouer au cheval jusque là-bas. Fanfan se cramponna. au cou de l'homme, qui se releva, sentant à peine son léger fardeau. — Mets-lui une couverture sur le dos, Zépbyrine, qu'il n'arrive pas tout trempé. La femme entortilla d'une loque épaisse l'enfant qui, à peine installé, s'était endormi. — Bonne chance, dit-elle. Elle souffla la lumière. Les deux hommes descendirent de l'entre-sorl, disparurent dans l'obscurité, cl le bruit de leur pas se perdit bientôt dans celui de la pluie et des feuillages agités par le vent. Ils allaient sans mot dire, le long de la roule déserte, allongeant le pas, insoucieux des flaques d'eau dans lesquelles ils clapotaient, recherchant encore, dans la nuit notre, les passages les plus sombres, s'arrêlant parfois ensemble, toujours silencieux, écoutant un murmure, épiant une rumeur, puis repartant, après s'être assurés de la solitude et du silence qui les entourait. Fanfan dormait. Son âme était retournée vers les lieux qu'elle avait un moment désertés. Elle allait s'y retremper dans une atmosphère de pureté et de tendresse, s'y laver des souillures dont on avait tenté de la salir, et y chercher peut-être Une proleolion contre le mal. • Il rèva'it^de douces caresses, de lendres baisers, de soins maternels. Au bout de deux heures, uns masse sombre se. dressa devant les deux hommes. C'était le village de Moisdon le but de leur course. Ils firent balte Avant les premières maisons, à l'abri des vieux murs d'une grange, aQn de prendre leurs dernières dispositions. --- Allons, réveîlie-toi, Fanfan, cous voila arrives, dit La Limace, déposant à terre son fardeau. Fanfan resta debout, ruisselant, sous la pluie et se frottant les yeux en face des deuxhommesnecroupis à ses côtés. Il était dégrisé, et il lui sembla soudain qu'un voile se déchirait devant lui. Comme dsns un éolair, il vit toule l'horreur de la comédie sinistre qu'on lui avait jouée. Sa mère, qu'il venait certainement d'embrasser dans son rôve, était venue à son secours. 11 se réveillait le Fanfan noble et brave d'avant l'ivresse. — Comprends-moi bien, mon garçon, UiiditPanoufle... Ce que nous avons à te demander n'est pas difficile... Et toi, qui n'as pas peur, toi qui est un malin, tu Dpus rendras facilement ce petit servie3. Nous allons te hisser jusqu'à sa teou, tu te laisser&s tout doucement glisser en bas en le cramponnant aux ferrures de la porte... Surtout pas de bruit 1 Quand tu seras descendu, ta tireras doucement lesf deux verrous. Nou3, nous aurons ouvert la porte. Alors, oe sera fini, tu sortiras et tu t'en iras nous attendre au bout de II rue... As-U bien compris ? — Et vous ? reprit l'enfant, que feresvous pendant ce lemps-là ? — Nous entrerons, parbleu I mais ce n'est pas ton affaire... — Vous entrerez dans la maison, et vous volerez?,.. — Ça ne te regarde pas 1 \ — Mais si je vous aide à voler.,, j» vole l-et je ne veux pas voler 1 • "V; »- Qu'est-oe que tu dis ? — Je d i s p e je n'entrerai pas 1 ;'; ..,:,.';.; • •• : "" •-'. - .- ' . -li ' ii ^g-gwg* -.. ,.- ~i:-.JJf'J.ÏGiu_-J4 _. - - ... .. •irai* •' _:-i... ït&ma* V J i i ^ v i ^ - • itaiMrtf oMk. -_ •
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