LIBERTE DU 27.02.2014

Me ALI YAHIA ABDENOUR À “LIBERTÉ” À PROPOS
DE LA PRÉSIDENTIELLE
COUVERTURE DES ACTIVITÉS DU CANDIDAT
“Participer, c’est accorder au Benflis dénonce le parti
pouvoir un nouveau sursis” P.4 pris des médias publicsP.2
CLÔTURE ET BILANS DE L’ÉDITION
2014 DU MOBILE WORLD CONGRESS
Mobilis renforce
la coopération
avec les
partenaires et
les concurrents P.9
LIBERTE
LE DROIT DE SAVOIR, LE DEVOIR D’INFORMER
C’ÉTAIT UN PROCHE
DE L’“ÉMIR” D’AQMI,
ABDELMALEK DROUKDEL
Khaled Abou ElHoumam abattu
par les forces de
sécurité P.6
QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION. 37, RUE LARBI BEN M’HIDI, ALGER - N° 6548 JEUDI 27 FÉVRIER 2014 - ALGÉRIE 15 DA - FRANCE 1,30 € - GB 1£ 20 - ISSN 1111- 4290
IL A PROMIS DE RÉGLER LE PROBLÈME DES ENSEIGNANTS ET D’ÉRADIQUER LES CHALETS
Sellal à Boumerdès
en directeur de campagne
VIRÉE DANS LES QG DES PARTIS POLITIQUES
P.6
P.2/3
4 MANDAT : LES “POUR”
ET LES “CONTRE”
AFFÛTENT LEURS ARMES
e
ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DE LA FAF
FACE AU CHAOS GÉNÉRALISÉ DE LA LIBYE
Raouraoua passe ses bilans
Des Occidentaux pensent qu’une
comme une lettre à la poste P.23 nouvelle guerre est nécessaire ! P.11
LIBERTE
Jeudi 27 février 2014
2 L’actualité en question
4e MANDAT : LES “POUR” ET LES “CONTRE” AFFÛTENT LEURS ARMES
ALORS QUE LE PT PARTICIPE À LA PRÉSIDENTIELLE ET QUE LE FFS TEMPORISE
RCD, MSP, Jil Djadid…
e
unis contre le 4 mandat !
La candidature très contestée du président sortant, Abdelaziz Bouteflika, suscite plus que jamais l’inquiétude
des partis politiques de l’opposition qui craignent de voir le pays s’enliser dans une crise profonde.
rès d’une semaine après l’annonce
officielle de sa candidature faite, par
procuration, par le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, la tension
monte chez les opposants au quatrième mandat. Une virée aux sièges-QG
de plusieurs partis nous a permis de vérifier de
près ce climat d’inquiétude qui s’empare de
leurs directions respectives. Hormis le Parti des
travailleurs (PT) où il est plutôt question de “finaliser” le dossier de la candidate-maison, Louisa Hanoune, partout ailleurs, aux sièges du
RCD, du MSP et de Jil Djadid, en effet, l’heure
est à la mobilisation pour “contrecarrer” le quatrième mandat.
Le Front des forces socialistes (FFS) est, quant à
lui, encore dans l’expectative. “Pour l’instant, nous
n’avons encore rien décidé concernant l’attitude
et la position à adopter par rapport à l’élection présidentielle. Nos décisions seront rendues publiques après la tenue d’une session du conseil national, prévue dans les prochains jours”, nous a
confié un militant du parti. En revanche, pour le
Rassemblement pour la culture et la démocratie
(RCD), le Mouvement pour la société de la
paix (MSP) et Jil Djadid, cette question est déjà
tranchée : “Nous allons tout faire pour barrer la
route à cette mascarade !” C’est, en somme, le propos corroboré par les représentants des trois partis cités. Autant ils convergent vers le même objectif, à savoir s’opposer à l’option du quatrième
mandat qu’on veut imposer aux Algériens sous
prétexte de “préserver la stabilité du pays”, autant
P
Zehani/Liberté
Yahia/Liberté
Zehani/Liberté
Yahia/Liberté
ces partis comptent faire de la campagne “antivote” une cause commune. C’est ainsi qu’ils ont
d’ores et déjà engagé des pourparlers pour définir une éventuelle stratégie à adopter ensemble.
“Oui, nous sommes en consultations avec des partenaires politiques en vue de définir une stratégie
commune et des actions à mener ensemble. Cette mascarade d’imposer un dictateur impotent
pour un quatrième mandat de suite, c’est une question qui n’interpelle pas que le RCD seulement,
mais elle concerne tous les patriotes. D’où notre
appel déjà lancé pour la tenue d’une conférence
nationale sur cette question qui, je répète, concerne tous les Algériens soucieux de sauver le pays de
cette situation de négation à la politique (…)”, regrette le Dr Salah Belmekki, cadre du RCD.
Même son de cloche chez le chargé de communication du MSP, Zineddine Tebbal, qui rappelle que l’option de boycotter cette élection présidentielle, décidée par son parti, le RCD et bien
d’autres partis, est avant tout un droit constitutionnel. M. Tebbal affirme que le travail de sensibiliser le maximum de gens pour adhérer à ce
choix, à savoir boycotter l’élection, a déjà commencé sur le terrain à travers de multiples activités engagées par le MSP et ses partenaires, (des
journées ouvertes, des rencontres de proximités,
sur les réseaux sociaux…). Cette démarche, explique le porte-parole du MSP, consiste à “expliquer le bien-fondé de notre position au peuple dont
l’avenir est mis en jeu”.
M. Tebbal rappel que la décision de boycotter cette élection n’était pas forcément liée à la candidature du président Bouteflika, mais plutôt au
“jeu fermé” qui se dessinait il y a déjà plusieurs
mois. “Les conditions d’une élection libre ne sont
pas réunies”, déplore M. Tebbal qui souhaite voir
le front des boycotteurs s’élargir dans les jours à
venir. Une idée que partage parfaitement le
président de Jil Djadid, Soufiane Djilali, qui adhère aussi à l’idée d’engager un dialogue politique
national afin de s’opposer au quatrième mandat
de Bouteflika. “Ma décision de me retirer de cette élection est irréversible”, a confirmé M. Djilali, dont le parti, indique-t-il, prévoit une série d’activités pour le week-end prochain.
Jil Djadid tiendra successivement, aujourd’hui et
demain, un conseil politique de l’instance suprême du parti et un son conseil national, qui seront
suivis par l’organisation, samedi, d’une conférence de presse. M. Djilali, qui n’écarte pas de s’allier au front des boycotteurs, avertit que l’action
de son parti sera active. Pendant ce temps, le parti de Louisa Hanoune, lui, continue, malgré tout,
à croire à l’élection présidentielle.
“Au PT, nous ne sommes pas influencés par
l’annonce de la candidature de Bouteflika. Nous
avons plutôt investi le terrain depuis l’annonce de
la candidature de notre secrétaire générale du parti. À présent (hier ndlr), nous sommes au stade de
finaliser la collecte de signatures pour notre candidate que nous comptons présenter avant le délai légal”, a tenu à préciser M. Djoudi, chargé de
communication du PT. Et d’ajouter enthousiaste : “On croit en nos chances et en notre candidate.” La participation du PT, enchaîne le même responsable, se veut également une manière de réaffirmer la présence du parti en tant qu’observateur de cette élection sur laquelle le spectre de la
fraude plane plus que jamais…
FARID ABDELADIM
COUVERTURE DES ACTIVITÉS DU CANDIDAT
Benflis dénonce le parti
pris des médias publics
opinion publique a
relevé le comportement marqué du
sceau de la partialité et du parti pris émanant de la télévision
publique qui a délibérément
adopté une attitude discriminatoire à l’endroit du candidat
indépendant Ali Benflis”, a indiqué, hier, un communiqué de
la direction de campagne d’Ali
Benflis.
“En effet, couvrant les travaux
de certaines formations politiques qui ont décidé d’apporter
leur soutien au candidat indé-
“L’
pendant Ali Benflis, les commentateurs de la télévision publique ont sciemment omis de citer le nom du candidat affublé
étrangement du qualificatif ‘...un
autre candidat’”, a encore ajouté le document qui considère
qu’à “cette entorse aux règles élémentaires de l’éthique et de la
déontologie et cette violation
des sujétions de service public
s’ajoute la couverture a minima
dont a bénéficié le candidat indépendant Ali Benflis”.
“De telles pratiques sont de nature à introduire une suspicion
légitime sur la volonté de certains médias publics à respecter
le droit à l’information du citoyen et à adopter le principe de
la neutralité et de l’impartialité dans la perspective du prochain scrutin présidentiel”, estime la direction de campagne de
Benflis qui dénonce “vigoureusement ces pratiques et prend à
témoin l’opinion publique sur le
fait que de tels agissements
constituent une menace sur la
crédibilité et la transparence de
la prochaine élection présidentielle”.
LIBERTE
Jeudi 27 février 2014
L’actualité en question
3
4e MANDAT : LES “POUR” ET LES “CONTRE” AFFÛTENT LEURS ARMES
COURSE CONTRE LA MONTRE DES SUPPORTERS DU PRÉSIDENT-CANDIDAT POUR LA COLLECTE DES SIGNATURES
Guerre secrète
entre
partisans
e
du 4 mandat
Les partis qui soutiennent la candidature de Bouteflika sont sur le pied de guerre
sur fonds de concurrence impitoyable : à qui récoltera le maximum de signatures ?
ous les sièges des partis
visités grouillaient de
monde ces derniers jours.
Va-et-vient incessants
des militants et réunions
non-stop animent les
sièges des partis du FLN, du MPA, du
RND et de Taj. Pas loin que la semaine écoulée, les sièges de ces partis
étaient presque désertiques, mais l’annonce de la candidature de Bouteflika
a mis du mouvement en leur sein. Militants et cadres de ces partis ont été
rappelés en renfort pour mener la
campagne de collecte des parrainages
d’élus et des signatures de citoyens au
profit de leur candidat. Les responsables de ces partis rencontrés au cours
de notre virée dans leurs QG évoquent tous la réunion “en un temps record” de maximum de signatures pour
le Président-candidat.
“Sa candidature est une réponse aux
multiples sollicitations des citoyens,
des partis politiques et de la société civile.” Donc, assurent-ils, “la collecte des
signatures est chose aisée”. Mais à côté
de cette certitude, une guerre sans
merci est livrée entre les partisans du
4e mandat. Il s’agit, pour chacun d’eux,
de réunir plus de parrainages que
l’autre. À Ben Aknoun, au siège du
RND, d’apparence, le lieu est calme,
T
écidément, la candidature
d’Abdelaziz Bouteflika fait la
une de la presse française. Le
journal Le Monde a consacré son édito de l’édition papier parue hier à la
présidentielle algérienne. Intitulé “Abdelaziz Bouteflika et le danger de la
stagnation”, l’édito ne manquera pas
de souligner l’incapacité physique du
candidat-président due à son âge
avancé et à son AVC. “C'est un président muet qui a informé ses électeurs,
samedi 22 février, de sa candidature”,
lit-on dans l’édito du Monde qui, plus
loin, fait siennes les interrogations
des Algériens : “Le président Bouteflika peut-il parler ? Peut-il gouverner ?”
s’interroge le journal, avant d’affirmer
que “la quête de stabilité au nom de laquelle on veut imposer un 4e mandat
‘tourne à l’immobilisme et commence fort à ressembler à de l’acharnement’”. Un immobilisme “inquiétant”
au vu de l’évolution du paysage politique et social. L’édito chute sur la nécessité de l’alternance pour faire face
à l’aggravation de la fracture entre le
Président et la “population jeune”. “Le
meilleur service que M. Bouteflika
pourrait encore rendre à son pays serait
de passer la main”, conclut l’édito du
journal Le Monde. Dans son Cahier
Éco en page 3, Le Monde revient sur la
situation financière. “En Algérie, le déclin de la production de pétrole et de gaz
met en lumière les failles d’une économie de rente”, titre Le Monde. L’article
reprend les avis “des experts algériens
réunis par l’Association des ingénieurs
d’État diplômés de l’Institut algérien de
pétrole” qui s’inquiètent du “séisme économique à venir : le déclin pétrolier et
gazier”.
L’hebdomadaire satirique Le Canard
Enchaîné, a, de son côté, consacré sa
une à la candidature de Bouteflika.
“Malgré ses ennuis de santé, Boutefli-
D
ka se représente à 77 ans pour la 4e fois :
en Algérie, le jeune, c’est seulement durant le ramadan”, a titré le journal en
grande manchette de une.
Côté médias lourds, c’est encore “Le
Petit Journal” de Canal+, présenté
par Yann Barthès, qui est revenu,
mardi, sur le sujet, dans un premier
épisode d’une série intitulée “Comment
dynamiser son candidat s’il est incapable de marcher et qui ne fait qu’un
geste : bouger sa main droite”. On
l’aura compris, “Le Petit Journal” ne
s’interroge pas puisqu’il y répondra, à
sa façon bien acerbe, en tournant en
dérision les partisans du 4e mandat.
L’émission revient sur l’annonce officielle de candidature faite par le Premier ministre à Oran. Abdelmalek
Sellal avait, en effet, tenu à déclarer :
“Vous parlez de ses capacités et je vous
ai dit clairement, nettement et précisément qu’il a toutes ses capacités intellectuelles intactes.” L’animateur
Yann Barthès ne manque pas de relever le silence du Premier ministre sur
les (in)capacités physiques du candidat-Président : “Un homme immobile
avec, seule une main qui bouge. Aucune
image de lui debout ; on ne le voit qu’assis ; on a cherché la dernière image où
il marche, elle date du 18 avril 2013.
C’était quelques jours avant son AVC.
Depuis, on ne le voit qu’assis à bouger
sa main droite.”
Et à l’animateur de s’interroger sur la
faisabilité de la campagne de “Bouteflika qui devrait, logiquement, serrer des
mains, faire des discours, faire des débats à la télé et à être debout...” Rappelons que “Le Petit Journal” avait, en
décembre dernier, “démonté” les séquences présentées par l’ENTV à l’occasion de la rencontre Ayrault-Bouteflika, mettant à mal la communication officielle.
MOURAD FENZI
Ouyahia en l’occurrence, sera de la partie ou non. Même décor au MPA
d’Amara Benyounès. Dans leur nouveau siège situé à Hydra, plusieurs militants occupent les différents bureaux
du 1er étage.
Les présents s’affairaient à distribuer les
formulaires aux responsables des sections locales du parti. De Sétif à Khenchela, en passant par Tlemcen et Annaba, sans oublier, bien entendu, la capitale, “plus de 100 000 formulaires ont
été déjà distribués en une seule journée”,
nous apprend Mohamed El-Morro, directeur de campagne du MPA. “Bouteflika n’est pas absent”, répond notre
interlocuteur à la question de l’absence de leur candidat. “On l’a vu à
l’œuvre les semaines passées lorsqu’il a
mis de l’ordre dans la récente guerre médiatique et aux dérapages des uns et des
autres”, a-t-il justifié en ajoutant que la
L’ÉDITO
YahiaLiberté
La candidature de Bouteflika
à la une de la presse française
role du parti, a informé que 8 731 élus
ont déjà jeté leur dévolu sur le candidat Bouteflika. “L’opération est simple
pour un parti structuré comme le nôtre”,
précise-t-elle, en soulignant que concernant la campagne, “les responsables du
parti vont s’impliquer davantage”.
Interrogée sur l’absence “physique”
du Président-candidat lors de la campagne, elle ne perd pas de vue que “la
campagne est un travail d’équipe” qui
se basera “sur la défense du programme et des réalisations de Bouteflika”, et
ce, a-t-elle dit, “dans le respect des
règles démocratiques”. Ces règles démocratiques, que la porte-parole du
RND évoque, sont celle liées à la transparence de l’élection. “Le scrutin sera
libre”, a-t-elle assuré, avant d’ajouter
que pour le RND : “Les jeux ne sont pas
encore faits.” Nouara Djaffar déclare
ignorer si l’ancien SG du parti, Ahmed
YahiaLiberté
PRÉSIDENTIELLE DU 17 AVRIL
YahiaLiberté
Zehani/Liberté
mais un autre décor s’offre aux visiteurs
dès qu’on franchit le seuil de la réception. Dans les bureaux, les téléphones
ne cessent de sonner et les discussions
tournent autour des formulaires de signatures. 1000 par-ci, 10 000 autres par
là, tels étaient les propos que s’échangeaient les présents.
“Il faut être rapide et efficace”, nous dit
une jeune militante. Dans son bureau
du 4e étage, Nouara Djaffar, porte-pa-
campagne se focalisera sur la défense
de ses réalisations.
Ses acquis, selon M. El-Morro, se résument notamment à la stabilité du
pays. “Nous sommes convaincus qu’il est
l’homme de la situation”, a-t-il souligné,
en indiquant que son parti a apporté
son soutien à Bouteflika sur la base de
ses engagements. Au MPA, “le chef de
l’État a tenu ses engagements” concernant “le rétablissement de la paix, la reconstruction de la base économique
du pays et en redonnant à l’Algérie la
place qui est la sienne dans le concert des
nations”. Au Taj, même si le siège est
déserté par les militants, “le parti est sur
le pied de guerre depuis plusieurs semaines”. Il faut rappeler qu’Amar
Ghoul a annoncé la collecte des signatures pour le candidat Bouteflika
bien avant que celui-ci fasse sa déclaration officiellement. “L’opération est
lancée depuis plusieurs jours et nos
concurrents peuvent s’attendre à des surprises”, nous dit un militant rencontré
sur les lieux. Au FLN, Saïd Bouhadja,
chargé de communication, a indiqué
que toutes les structures du parti sont
mobilisées.
Cette opération “est d’abord politique”,
estime-t-il, en précisant qu’au sein du
FLN, “les différends n’existent qu’entre
les responsables”, mais “la base est restée soudée”. “Ceux qui ont parrainé Benflis n’ont fait qu’exprimer une conviction”, a indiqué M. Bouhadja, en informant qu’à Khenchela, “plus de 50
élus issus d’autres partis ont rejoint le
FLN”. À l’adresse de “ceux qui veulent
se retirer de la course”, M. Bouhadja estime que “c’est une remise en cause du
multipartisme” et “un coup porté à la
démocratie”.
MOHAMED MOULOUDJ
PAR OUTOUDERT ABROUS
[email protected]
Jeu… d’échecs
L
“
Chez les partisans
du quatrième
mandat, le zèle
bat son plein à qui récoltera
le plus de signatures
alors que celles des élus
suffiraient largement.”
e front des opposants à l’élection présidentielle s’organise, en commençant, d’abord, à se mettre d’accord sur un minimum commun, à savoir que
le prochain rendez-vous électoral est déjà biaisé et ne sera que le remake des élections précédentes. Critiquant, au plan juridique et éthique, l’annonce
du Président-candidat qui n’a pas été faite par l’intéressé, mais par le Premier
ministre en poste, mais néanmoins président de la Commission nationale d’organisation des élections, alors qu’une telle annonce devait être personnelle,
les principaux acteurs de l’opposition avancent des arguments qui sont autant de prémices, voire de preuves, que la prochaine élection est jouée
d’avance. Et le pessimisme commence à gagner d’autres pans de la scène politique en dehors de ceux qui ont appelé au boycott. Après les doutes et les appréhensions exprimés par le parti de Mohamed Saïd, c’est désormais le candidat Benflis, via son staff, qui dénonce le parti pris des médias publics qui n’osent
même pas évoquer son nom. Il en appelle au respect des missions du service public dont fait partie la Télévision nationale. Les signes de la partialité sont
déjà là alors que le jeu n’a même pas commencé et que le Conseil constitutionnel n’a pas encore passé au tamis les quelque 132 dossiers de candidature déposés jusqu’ici.
Chez les partisans du quatrième mandat, le zèle bat son plein. C’est à qui récoltera le plus de signatures alors que celles des élus suffiraient largement.
À ce rythme, le candidat Bouteflika pourrait engranger un nombre de signatures
supérieur à 50% du nombre total des électeurs et on pourrait ainsi faire l’économie d’une élection qui grèvera le budget de l’État déjà en difficulté, et les
remontrances des observateurs étrangers sur un fichier électoral toujours non
assaini.
Bien malin sera celui qui pourra prévoir la suite des événements durant ce processus électoral où l’ubuesque l’emporte largement sur la logique et où les promesses côtoient les vœux pieux. Mais au bout du processus, c’est sans doute l’échec qui sera au rendez-vous. Échec et mat pour tous. Car on est loin d’une
partie d’échecs classique où il n’y a que deux vis-à-vis. Il y a cette force juvénile qui fulmine sur les réseaux sociaux et, quelquefois, dans la rue, à qui on
refuse de donner une chance de faire ses preuves, au prétexte que cela nuirait à la stabilité et autres arguties. Elle, qui veut être partie prenante active
dans la vie publique et faire échec, enfin, aux protagonistes de ce combat douteux entre dinosaures et autres papys qui ont encore des comptes à régler. n
Jeudi 27 février 2014
4 L’actualité en question
LIBERTE
Me ALI YAHIA ABDENOUR À “LIBERTÉ” À PROPOS DE LA PRÉSIDENTIELLE
“Participer, c’est accorder
au pouvoir un nouveau sursis”
Pour Ali Yahia Abdenour, l’état de santé du président Bouteflika est fondamental dans cette élection.
Et de s’interroger : “Quelle équipe médicale peut, en son âme et conscience, délivrer un tel certificat médical
à un malade qui gère le pays par délégation et procuration ?”
La prochaine élection étant, selon beaucoup d’observateurs et d’acteurs politiques, jouée d’avance, que faut-il faire, selon vous ?
Le peuple algérien se trouve au cœur d’un vaste
tournant de son histoire et le plus difficile est de
se tenir fermement aux principes qui ne changent
pas, pour faire avancer contre son gré un pouvoir
qui risque d’être emporté par un courant historique
qu’il a longtemps nié. Jamais sa volonté ne doit
être plus déterminée, plus claire, plus ferme que
maintenant pour empêcher que la candidature de
c’est accorder au pouvoir un nouveau
sursis et lui signer un nouveau chèque
en blanc. Il est temps de s’adresser à la
sagesse des Algériens, leur demander
de réfléchir pour mettre fin à l’impasse,
de reculer l’élection présidentielle et de
prévoir une transition de 18 mois à
deux ans, pilotée par 15 personnes représentant toute la société pour mettre
en place une démocratie juridique
qui consacre le droit et l’État de droit,
préparerait la révision de la Constitution qui serait soumise à débat publique et au référendum et des élections propres et honnêtes pour élire les
représentants du peuple à toutes les
institutions élues de l’État.
Comment voyez-vous l’après-17 avril
2014 ?
L’année 2014 est à la fois celle de tous
les espoirs et de tous les dangers. Le
pouvoir dirigera le peuple malgré lui
et contre lui. On sait où commence la
courtisanerie mais on ne sait pas où
elle peut mener. L’Algérie sera ce que
nous voulons qu’elle soit, mais il faut
vouloir les moyens de sa politique et
c’est la tâche de tous les Algériens. La
lucidité de ceux qui savent prendre de
la distance avec le pouvoir amènera le
sursaut qui viendra de l’indignation du
peuple. La pauvreté et la misère seront
l’avenir de millions d’Algériens en raison de la corruption et du pillage des
richesses nationales. Les pauvres souffriront de la faim sans fin, les riches se
gaveront jusqu’à l’indigestion et iront
soigner leurs maux d’estomac dans les
hôpitaux parisiens, aux frais des contribuables. Le peuple qui ne peut se résigner à la servitude doit récupérer la
liberté ; cette sécurité qui lui a été ravie, il ne tient qu’à lui de la récupérer
par un moyen infaillible : la mobilisation par une action de masse déclenchée en même temps sur tout le
territoire national. Que les militantes
et militants dont on peut dire aujourd’hui comme Zola qu’ils sont la
conscience humaine, animés d’une
vision d’avenir avec une grande humanité dont le pays a besoin pour se
renouveler, se mobilisent pour accomplir la mission qu’ils ont sollicitée, reçue et acceptée. Pour
le pouvoir, les jeunes sont un problème, pour le
peuple ils sont la solution. Le sursaut viendra des
jeunes qui sont en rupture avec le pouvoir qui refuse de les intégrer en tant qu’acteurs et dirigeants
de la vie politique, économique, sociale et culturelle et expriment le ras-le-bol du peuple en refusant de se soumettre à la dictature. L’avenir est
dans l’instauration de la démocratie qui éveille les
esprits, forme les consciences, sollicite les bonnes
volontés afin que chacune et chacun à sa place se
mettent à son service. La démocratie, c’est la séparation des pouvoirs et des contre-pouvoirs.
Liberté
Liberté : Après le faux suspense de plusieurs
mois, le chef de l’État a annoncé, le 22 février, sa
candidature à l’élection présidentielle du 17 avril.
Comment avez-vous accueilli cette annonce,
vous qui avez, avec deux autres personnalités
(Ahmed Taleb-Ibrahimi et Rachid Benyelles),
exprimé publiquement votre opposition à un
4e mandat ?
Ali Yahia Abdenour: J’ai accueilli cette annonce
comme une perte de fierté et la résolution de combattre la dictature et le dictateur. Le refus de faire honte à l’Algérie
Entretien réalisé par : relève de la dignité humaine. Le
ARAB CHIH
spectre qu’offre le
pouvoir est désolant. Jamais le pouvoir n’a imposé
au peuple une si totale abdication, ni férocement
bâillonné ses aspirations. Le Président perd prestige, autorité et influence, livre un combat d’arrièregarde car il n’a pas la capacité physique de diriger le pays. Bouteflika peut-il drainer un électorat sur son seul nom et son aura, alors que le pays
traverse une crise de confiance sans précédent. Il
ne se préoccupe pas du cadre légal et moral dans
lequel s’inscrivent ses actes, ne respecte pas les critères de Copenhague définis par le conseil de juin
1989. Le premier de ces critères est la mise en place d’institutions stables qui garantissent l’État de
droit, la démocratie, les droits de l’Homme, le respect des minorités et leur protection. L’autocrate
s’est construit un pouvoir quasidictatorial et
s’est imposé par un sectarisme intransigeant
qu’il faut combattre jusqu’à ce que le peuple algérien soit souverain, et l’Algérien citoyen et
non plus sujet. Tout pouvoir qui n’émane pas de
la souveraineté populaire librement exprimée par
des élections libres engendre la dictature. La
monocratie, pouvoir d’un seul homme, est le régime de l’hyperprésidence. L’Algérie est la propriété
des clans qui détiennent le pouvoir et qui la considèrent comme un bien de famille. Les responsables
de la corruption sont aux commandes de l’État. Un
pouvoir autocrate traversé par les ambitions, les
intrigues, les bassesses de la politique politicienne, qui n’a pas d’autre solution que de se reproduire au sein d’un petit cercle soumis à la loi
du vieillissement. Bouteflika ne veut pas reconnaître, malgré sa maladie grave et durable, son incapacité à gérer le pouvoir qu’il a accaparé par des
élections truquées. Les Algériens attendent un gestionnaire pour répondre au défi de la crise et un
visionnaire pour faire entrer l’Algérie dans le
XXIe siècle. Le pouvoir commet une faute lourde
en cherchant à se succéder à lui-même. Ce ne sont
pas les hommes de la fidélité inconditionnelle au
pouvoir, prêts à tout approuver, qui peuvent modifier le fonctionnement du pouvoir dans ce qu’il
a de défectueux. Il est temps de mettre de l’ordre
dans les esprits, la confiance étant la condition du
redressement pour reconstruire le pays. L’Algérie,
en mal de repères et de boussole, est à la dérive
et à la limite de l’implosion. Quel autre moyen que
la démocratie pour rendre la parole au peuple ?
Quel autre moyen que l’alternance pour faire la
rupture avec le pouvoir ? La démocratie n’est pas
prête à s’installer en Algérie avec cette élection présidentielle. L’information est aux ordres, normalisée et uniformisée. La presse libre améliore sa
qualité, sa présentation et son contenu, exprime
des idées, les fait partager et les défend. Les intellectuels en général ont failli à leur engagement
politique et à leur mission d’être à contre-courant
du pouvoir totalitaire qui doit disparaître du
paysage politique algérien.
Bouteflika soit validée par le Conseil constitutionnel. L’article 88 de la Constitution prévoit l’empêchement pour maladie grave et durable. L’empêchement provisoire implique la saisine de
plein droit du Conseil constitutionnel qui demande
au Parlement de déclarer la vacance du pouvoir ;
si le Président ne reprend pas ses activités dans
un délai de 45 jours, il est frappé d’empêchement
définitif et la vacance officielle est déclarée de plein
droit par les deux chambres réunies du Parlement.
C’est la Constitution qui exige du président de se
retirer de la vie politique par application de l’article 88. C’est Tayeb Belaïz qui a bafoué la Constitution qui devient ministre de l’Intérieur qui est
aussi le ministre des élections.
Mais le problème demeure. Bouteflika ne peut être
candidat à l’élection présidentielle du 17 avril 2014,
que s’il présente au Conseil constitutionnel un certificat médical attestant que son état physique lui
permet d’assurer sa fonction. Quelle équipe médicale peut, en son âme et conscience, délivrer un
tel certificat médical à un malade hospitalisé durant 80 jours au Val-de-Grâce et aux Invalides à
Paris et qui gère le pays par délégation et procuration ? Si un tel certificat médical est délivré par
des médecins, leurs noms seront connus par
l’opinion publique et il se trouvera d’autres médecins consciencieux qui les condamneront.
L’opinion publique et la presse doivent être vigilantes durant cette semaine, jusqu’au 3 mars 2014,
pour qu’un tel acte qui relève de la haute trahison ne soit pas commis. Si, malgré cela, Bouteflika est retenu candidat à l’élection présidentielle,
tous les autres candidats doivent se retirer. Il sera
seul, et sera élu par sa voix, celles de sa fratrie, de
sa tribu et de son clan. Le soutien, s’il a lieu, sera
marqué par un nouveau record d’abstentions, sanction et désaveu de la politique d’un pouvoir personnel dont le bilan est catastrophique dans
tous les domaines. Le droit de vivre en démocratie est une force qu’il faut opposer à la dictature
qui empêche les partisans du boycott de tenir des
réunions, des meetings, des manifestations publiques. Le pouvoir ne peut contester la volonté
de millions d’Algériennes et d’Algériens fidèles à
la démocratie, de choisir publiquement dans des
manifestations populaires le boycott électoral, seul
en mesure de satisfaire leur patriotisme. Le pouvoir doit rencontrer en face de lui et contre lui, la
volonté unanime, pacifique et lucide des partisans
du boycott d’exercer leur droit de boycott actif. Le
chemin de libération du peuple algérien du pouvoir répressif, n’est pas celui de la participation à
l’élection présidentielle. Le système politique et
le pouvoir qu’il a engendré n’ont pas la culture des
droits de l’Homme. Le temps de l’humanité renaîtra
bien un jour pour remplacer la politique de violence et d’injustice qui brutalise la société et réveille sa colère. Les droits de l’Homme sont parvenus à maturité, sont des droits opposables au
pouvoir, car ils sont devenus des droits des
concrets. Au nom de la liberté, de la justice et de
la dignité humaine, il faut condamner le règne de
la dictature et de la mauvaise gouvernance du pouvoir. Le courage, voilà ce qui manque à la politique
d’aujourd’hui. Aller à l’élection présidentielle,
Vente-dédicace
Ali Yahia
Abdenour samedi
à Tizi Ouzou
n Ce n’est finalement pas aujourd’hui que
Me Ali Yahia Abdenour dédicacera son
dernier livre La crise berbère de 1949,
comme annoncé par erreur dans notre
édition d’hier mercredi. La rencontre est
prévue samedi à 14h à la librairie CheikhOmar de Tizi Ouzou. Toutes nos excuses
pour les lecteurs.
LIBERTE
5
Jeudi 27 février 2014
LE RADAR
DE LIBERTÉ
PAGE ANIMÉE PAR HAMID SAÏDANI
radar@liberté-algerie.com
MINISTÈRE DU COMMERCE
Des inspecteurs à la recherche
de produits cancérigènes
n Des descentes impromptues des inspecteurs du ministère du Commerce sont
enregistrées ces derniers jours
dans les pharmacies algéroises
à la recherche de certains
compléments alimentaires
considérés, apparemment,
comme cancérigènes.
Omnivit, classé dans cette ca-
tégorie, est parmi les produits
les plus recherchés par les
inspecteurs. Mais ce qui surprend surtout les tenanciers
d’officine, c’est le fait qu’aucune alerte officielle n’ait été
donnée par les services du
ministère de la Santé pour
informer et les consommateurs et les pharmaciens du
danger que représenteraient
ces produits pour la santé.
Autre question à deux sous :
pourquoi chercher ces produits dans les pharmacies et
pas ailleurs chez les importateurs et les grossistes, chez
qui les pharmaciens s’approvisionnent ?
AIR ALGÉRIE
De nouvelles dessertes dès le mois
prochain
n Les dessertes de la compagnie Air Algérie
vont se renforcer dès le mois prochain par plusieurs vols à destination de l’étranger, a-t-on appris de sources informées. C’est le cas, en
effet, de la liaison Alger-Vienne (Autriche) qui
sera inaugurée le 29 mars et sera suivie de l’ou-
verture, quelques jours après, de la ligne AlgerLisbonne (Portugal) avec une desserte de deux
vols hebdomadaires par des Boeing 737.
La desserte Alger-Montréal deviendra, elle, quotidienne à partir de juin prochain. En attendant,
un vol supplémentaire est ajouté.
L’ARTISTE EST OUBLIÉ
DU GRAND PUBLIC
Un documentaire
sur Arezki Bouzid
aujourd’hui sur TV4
n Un documentaire sur Arezki Bouzid, artiste chanteur des années 1940, sera diffusé
aujourd’hui à 21h sur TV4 Tamazight. Réalisé par Mohamed Aniss Hedjoudja avec l’aide de Souhila Mohandi, ce film documentaire
reviendra sur la vie et l’œuvre d’un artiste oublié du grand public. Originaire de Béjaïa,
Arezki Bouzid avait côtoyé de grandes figures
de la chanson algérienne, comme Nordine
Chikh, Slimane Azem, Rabah Taleb et Akli
Yahiatène.
PRÉVUE DEMAIN
À LARBAÂTACHE
(BOUMERDÈS)
Recueillement
à la mémoire
du journaliste
Mohamed
Hassaine
n Un hommage sera rendu
demain matin, vendredi, à
Mohamed Hassaine,
journaliste d’Alger
Républicain, assassiné par
les groupes islamistes
armés dans sa ville natale
de Larbaâtache. Notre
confrère avait été enlevé et
assassiné en
février 1994 par les
terroristes du GIA, non
loin de son domicile. Son
corps n’a jamais été
retrouvé. Sa femme, ses
enfants, ses amis ses
confrères, le collectif
Manansaouche et des
syndicalistes seront
présents à cette
cérémonie de
recueillement (prévue
devant la maternité
communale au centre-ville)
à la mémoire de ce patriote
républicain.
EXTENSION DU FICHIER NATIONAL AU MAE
Les chefs des services
d’état civil en conclave
à Alger
n Les chefs des services d’état
civil des différentes wilayas
du pays ont été convoqués
pour une réunion aujourd’hui
au siège du ministère de l’Intérieur, à Alger. L’objet du
conclave est d’examiner les
modalités d’extension du fichier national de l’état civil fi-
nalisé récemment au ministère des Affaires étrangères. La
démarche vise, en fait, à englober dans le fichier national
les ressortissants algériens établis à l’étranger pour leur faciliter la tâche au niveau des
représentations diplomatiques
du pays à l’étranger.
DES PROJETS À L’ARRÊT FAUTE D’ACTES DE PROPRIÉTÉ
Sellal met en demeure
le ministère des Finances
n Sellal a ordonné le ministère des
Finances de la régularisation des
terrains des EAC (exploitations
agricoles collectives), notamment
ceux situés dans la wilaya de
Boumerdès, pour la réalisation de
programmes publics de
développement. La lettre du
Premier ministre, datée du 11
février 2014, exige que ce
problème soit réglé dans les plus
brefs délais pour permettre à la
wilaya de Boumerdès de débloquer
plus de 127 projets restés en
suspens suite au refus des
conservateurs fonciers de signer
les actes de propriété. Mais
pourquoi faut-il que le Premier
ministre intervienne à chaque fois
qu’une administration centrale
tarde à agir à temps pour apporter
les solutions qui conviennent ?
SELLAL À LA RECTRICE DE L’UNIVERSITÉ DE BOUMERDÈS
“Votre conférence, c’est du khorti !”
n Sellal a encore fait rire les membres de la délégation l’accompagnant lorsqu’il s’est
adressé à la rectrice de l’université de Boumerdès en lui signifiant que la conférence qu’elle
compte programmer dans les prochains jours, c’est du “khorti”, “elle n’a aucune valeur”. Certes,
la remarque a été faite sur un ton amusant, mais le Premier ministre est resté fidèle au fond de
sa pensée puisqu’il n’a pas manqué de le dire avec une manière plus sérieuse. “Il faut orienter
l’université vers les nouvelles technologies, il ne faut plus faire du saupoudrage”, a affirmé le
Premier ministre.
TIZI OUZOU
Portes ouvertes sur les activités
du CNRC
n L’antenne locale du Centre
national du registre du commerce (CNRC) de Tizi Ouzou
organise, aujourd’hui à la maison de la culture MouloudMammeri, une journée portes
ouvertes sur ses activités. Cette journée est destinée à l’effet
de mieux sensibiliser les opé-
rateurs économiques sur l’importance du dépôt légal obligatoire des comptes sociaux,
d’une part, et d’informer surtout le grand public sur les
missions fondamentales du
CNRC, notamment les procédures d’inscriptions, d’autre
part. “Cette journée permettra
d’accompagner et de faire
connaître aux primos investisseurs, notamment ceux éligibles au dispositif de l’emploi
des jeunes, toute la réglementation régissant la matière”,
nous a indiqué M. Bouderbala, le premier responsable de
l’antenne en question.
Jeudi 27 février 2014
6 L’actualité en question
LIBERTE
IL A PROMIS DE RÉGLER LE PROBLÈME DES ENSEIGNANTS ET D’ÉRADIQUER LES CHALETS
Sellal à Boumerdès
en directeur de campagne
Une semaine après l’officialisation de la candidature de Bouteflika pour un quatrième mandat,
son Premier ministre assume le rôle de directeur de campagne en se répandant en promesses électoralistes.
ier à Boumerdès, sa 47e visite,
Sellal a tenu à rassurer à la fois
les élèves et les enseignants
quant au règlement de la crise
que vit le secteur de l’éducation
depuis plusieurs mois, à commencer par le mécontentement des lycéens qui
refusent de sacrifier leurs vacances, comme suggéré par le ministère de tutelle.
Pour contenir la colère de ces derniers, M. Sellal préfère sacrifier son ministre de l’Éducation
pour annoncer qu’il n’y aura pas de suppression
des vacances de printemps. “Rassurez-vous, vous
aurez vos vacances le plus normalement du monde”, a tenu à souligner de prime abord le Premier
ministre s’engageant, du coup, à ouvrir le dialogue avec les élèves et leurs parents, mais aussi avec l’ensemble des syndicats représentatifs du
secteur.
L’objectif étant, dit-il, de trouver des solutions à
tous les problèmes qui affectent le secteur de
l’éducation. “Il était temps qu’on mette un terme
à l’agitation qui perturbe la scolarité de nos enfants. Et pour ce faire, il est impératif de trouver
des solutions en dialoguant avec les élèves et leurs
parents, afin d’éviter toute influence négative sur
la scolarité de ces derniers”, a martelé M. Sellal devant les représentants de “la société civile” de Boumerdès, estimant qu’il est encore possible de trou-
H
Newpress
Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, était hier en visite de travail dans la wilaya de Boumerdès.
ver des solutions sans impacter le cursus scolaire des élèves. “On s’engage à trouver le moyen d’assurer les cours de rattrapage pour les élèves dans
des conditions normales, tout en maintenant les
vacances mais aussi la date des examens. Vous allez avoir des cours de rattrapage comme vous dites
‘normal’, passer votre bac ‘normal’”, s’engage le
Premier ministre. Il s’engage également à dia-
Khaled Abou El-Houmam abattu
par les forces de sécurité
L’
ont été récupérés sur ce terroriste
originaire de Timezrit (Boumerdès).
L’opération supervisée par le chef de
secteur militaire de Boumerdès a eu
lieu aux environs de 20h au lieudit
El-Akaba, un nom donné par les
terroristes au maquis difficile d’accès d’Aguergour. Khaled Abou
Houmam est considéré comme un
responsable important d’Al-Qaïda
au Maghreb islamique. Il aurait
été chargé, depuis quelques mois,
par Droukdel de restructurer les
phalanges du centre du pays, notamment celles de la Kabylie (Boumerdès, Bouira, Tizi ouzou, Béjaïa
), indiquent nos sources. Ce terroriste, âgé de 36 ans, avait pris le maquis en 1994 alors qu’il n’avait que
16 ans, d’où son premier surnom
“El-Ghoulem” (l’adolescent). Cet
émir, qui a à son actif plusieurs at-
FARID ABDELADIM
SELLAL À L’ADRESSE DES GROUPES
TERRORISTES
“La main leur est encore tendue
s’ils veulent se rendre”
C’ÉTAIT UN PROCHE DE L’“ÉMIR” D’AQMI, ABDELMALEK DROUKDEL
“émir” Khaled Abou ElHoumam, de son vrai nom
Zizit Seddik, un proche
d’Abdelmalek Droukdel, a été abattu dans la soirée d’avant-hier à
Guergour, dans la wilaya de Tizi
Ouzou, par les forces de sécurité lors
d’une grande opération, a-t-on appris de sources sécuritaires. Un fusil de type Kalachnikov, trois fusils
de chasse et un micro-ordinateur
loguer avec tous les syndicats “reconnus” du secteur de l’éducation lesquels, faut-il le souligner,
étaient pourtant exclus lors de la dernière tripartite… L’autre promesse de l’ancien directeur
de campagne de Bouteflika (en 2004 et en 2009)
est relative au problème des chalets installés à
Boumerdès depuis le séisme de mai 2003 ! Aujourd’hui, il y a encore quelque 12 000 unités dont
les familles victimes de cette catastrophe naturelle attendent d’être relogées. À ce jour, reconnaît-il, seulement 4 000 logements sont en
cours de réalisation alors que les 8 000 autres doivent attendre encore quelques mois pour être lancés. “J’ai donné des instructions au ministre de
l’Habitat pour qu’il engage des entreprises qualifiées pour le lancement des chantiers dans, au plus
tard, les trois mois à venir”, promet le Premier ministre.
M. Sellal n’oubliera pas, bien sûr, de rappeler que
la politique de logement reste privilégiée dans le
programme du président Bouteflika.
Mais pas seulement ! Pour M. Sellal, l’Algérie doit
tous les “acquis” réalisés depuis 1999 à l’homme
de la réconciliation. Inutile d’expliquer de qui il
s’agit.
tentats sanguinaires dans les wilayas
de Boumerdès et Tizi ouzou, a été
condamné l’année dernière par la
cour de Boumerdès à la peine capitale par contumace pour avoir assassiné deux patriotes à Timezrit, en
2012. Par ailleurs, on a appris que
l’opération des forces de sécurité se
poursuit toujours dans les maquis
de Hidoussa et d’Aguergour.
M. T.
n Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal,
n’a pas raté sa sortie hier à Boumerdès pour
lancer un message aux terroristes qui
sévissent encore dans cette région. “Nous
savons qu’il existe encore une infime
minorité de terroristes qui sévissent encore
dans cette région. Je veux leur dire, à cette
occasion, que la main reste encore tendue
s’ils veulent se rendre dans le cadre de la
Charte pour la paix et la réconciliation
nationale. Je veux aussi leur rappeler qu’ils
ont fait beaucoup de mal au peuple, mais
encore une fois, la porte de la réédition reste
ouverte s’ils comptent se rendre et demander
pardon à ce peuple”, a-t-il lancé lors de sa
rencontre avec les représentants de la
société civile de Boumerdès, cette wilaya qui
a payé un lourd tribut lors de la décennie la
noire.
F. A.
DES CHERCHEURS UNIVERSITAIRES ÉTRANGERS PARLENT DE LA SITUATION POLITIQUE EN ALGÉRIE
Une stabilité trompeuse bâtie
sur un compromis fragile
nalysant la situation politique en Algérie
dans un contexte marqué par les bouleversements affectant son voisinage, Luiz
Martinez, chercheur au Centre d’études des relations internationales de Paris, a estimé que dans
le contexte régional qui est caractérisé par le changement de régime en Libye, de démocratisation
en Tunisie, de coup d’État en Égypte et de
guerre au Mali, “l’Algérie donne l’impression d’être
dans une situation stable, mais pour beaucoup de
nos observateurs, cette stabilité est trompeuse dans
la mesure où elle n’est pas le fruit d’un compromis entre les élites et la population, mais d’un refus de tout débat en profondeur sur l’orientation
politique de l’Algérie. En Europe, on est conscient
qu’une stabilité à court terme est intéressante, mais
à long terme, elle n’élude pas la question de savoir
si l’Algérie n’a pas peur elle-même de ses propres
changements”, a déclaré ce chercheur français qui
prenait part, hier, au travaux de la journée
d’étude organisée par la faculté de droit et des
sciences politiques de l’université de Tizi Ouzou
sur la question du rôle que peut jouer l’Algérie
en Méditerranée et dans le Sahel.
A
En parlant de stabilité, le chercheur français précise que “dans l’état actuel de l’Algérie, ce n’est
même pas de la stabilité du régime qu’il est
question, mais plutôt de celle des coalitions qui
gouvernent en Algérie”. “Du point de vu extérieur,
l’Algérie n’offre pas du tout les garanties de stabilité. C’est un pays fragile, même si en apparence, il donne l’impression qu’il est stable et solide”,
a-t-il ajouté en soulignant que l’Algérie est un
pays où la jeunesse a du mal à trouver du travail,
son économie est hyperdépendante du pétrole,
sa population n’a plus confiance en ses élites politiques et dans son environnement actuel, et l’Algérie est même insécurisée dans ses frontières.
“Pour les Européens, l’Algérie est aujourd’hui
l’énigme de l’Afrique du Nord, et pas dans le bon
sens”, déclare Luiz Martinez, tout en soulignant,
toutefois, que “personne, et surtout aucun pays
européen, ne veut déstabiliser l’Algérie” car, a-til expliqué, c’est le 3e fournisseur de gaz de l’Union
européenne, c’est le partenaire militaire dans la
région et c’est un pays considéré par l’Otan comme très important.
“Le problème est que l’Algérie n’est pas soumise
à des contraintes extérieures de démocratisation
et qu’à l’intérieur elle peut rester comme elle est.
Personne ne lui demande de changer et comme son
peuple s’est accoutumé à un État qui redistribue
la rente pétrolière sous des formes diverses, l’Algérie est stable même si elle ne se développe pas.
Ni politiquement ni économiquement”, a-t-il
analysé.
Cette situation interne a-t-elle un impact sur le
statut de “puissance régionale” que recherche l’Algérie ? Sur ce point, selon le professeur Aomar
Baghzouz de l’université de Tizi Ouzou, “le
manque de lisibilité politique interne risque de se
répercuter négativement sur la quête de l’Algérie
d’un statut de puissance régionale”. Pour lui, dans
le cas où, par exemple, un 4e mandat pour Bouteflika conduirait à des tensions internes, l’Algérie
ne pourra pas se concentrer sur sa politique extérieure.
Sur ce même point, Luiz Martinez estime que “les
Européens sont déçus par l’Algérie qu’ils pensaient
pouvoir assumer son rôle d’acteur majeur dans la
région”, dit-il, en rappelant le reproche de la France à l’Algérie qui n’est pas intervenue en 2010
pour combattre les groupes terroristes qui menaçaient cette région, où c’était finalement, rappelle-t-il, la France qui est intervenue là où c’était
à l’Algérie de le faire dans la mesure où ses frontières étaient profondément menacées. Plus
loin, le chercheur français reconnaît, toutefois,
que si la France est intervenue, c’était en raison
de la menace qui pesait sur le Niger qui est son
3e fournisseur d’uranium.
Sur cette question, le professeur Abdenour Benantar de Paris III a estimé que “l’Algérie était restée attachée à son principe de non-ingérence
dans un autre pays, ce qui est valable lorsqu’il s’agit
d’un État, or le Mali était dans une situation de
non-État”. Les participants à la journée d’étude
étaient unanimes à considérer que cette hésitation a fait perdre à l’Algérie une opportunité de
s’imposer comme puissance régionale. Aujourd’hui encore, ont-ils estimé, il serait suicidaire
pour l’Algérie de croire qu’il suffirait de sécuriser ses frontières pour que tout aille bien. “L’Algérie n’a pas intérêt de ne pas avoir une politique
au Sahel”, ont-il conclu.
SAMIR LESLOUS
LIBERTE
Jeudi 27 février 2014
L’actualité en question
7
ALORS QUE LA SEAT LEON EST ÉLUE “VOITURE DE L’ANNÉE 2014”
Omar Rebrab distingué
par la presse automobile
Cette édition a également été dédiée à la montée en équipements, en qualité de service,
en gamme des véhicules, mais aussi à la sécurité routière.
es dés sont jetés. C’est finalement l’espagnole Seat
Leon qui a été élue
“Voiture de l’année 2014”
par le Club des journalistes automobiles algériens
(CJAA), en cumulant un nombre de
points importants par rapport à ses sept
concurrentes et finalistes. En effet,
cette belle et solide bagnole a décroché
le trophée tant attendu par le représentant officiel de la firme espagnole en
Algérie, en l’occurrence le groupe Sovac, et la distinction a été remise par le
porte-parole et coordinateur du CJAA,
Belkacem Bellil, au DG de Seat Algérie, Adel Zerrouk. Ému et tout fier d’exhiber cette distinction, M. Zerrouk
n’a pas trouvé les mots pour exprimer
sa joie devant plus de 250 personnes
présentes à l’évènement. “Je fais appel à
mon équipe ! C’est grâce à elle et aux efforts du groupe Sovac, à leur tête M. Oulmi, que nous sommes arrivés à cette belle finale et à ce trophée tant mérité par
la Seat Leon”, dira d’emblée M. Zerrouk.
Lors d’une soirée grandiose et conviviale organisée au chapiteau de l’hôtel
Hilton d’Alger, le CJAA a également désigné la Mercedes Classe A en deuxième position et la Golf-7 en troisième
position. Ces deux dernières ont pleinement mérité leur classement en talonnant la Seat Leon de quelques
L
D. R.
Cérémonie de remise des distinctions organisée à l’hôtel Hilton d’Alger.
points, selon les critères d’élection du
CJAA, d’une part, et les essais dynamiques des journalistes spécialisés
dans l’automobile, de l’autre. Les distinctions ont été remises à la responsable marketing et communication,
Zahia Mekerba, du groupe GMS, et la
directrice de Volkswagen (Sovac), Meriem Chekroune. Aussi, cinq autres véhicules ont reçu la distinction de fina-
listes, dont trois du groupe Renault Algérie, à savoir Renault Captur et les
nouvelles Renault Symbol et Dacia
Logan, la nouvelle Toyota Corolla et
Skoda Rapid. Les distinctions ont été
remises respectivement au DG de Renault Algérie, Guillaume Josselin, au
responsable de Toyota Algérie et au DG
de Skoda Algérie, Djalil Daoudi. En
présence de plusieurs personnalités
nationales et du monde automobile, la
soirée a également été l’occasion, tradition du CJAA oblige, de distinguer le
concessionnaire de l’année. Et pour la
troisième édition du trophée “Voiture
de l’année”, le CJAA a élu Omar Rebrab
pour ce qu’il a donné, pendant plusieurs
années, au monde de l’automobile et au
groupe Hyundai Motor Algérie. La
distinction a été remise par le journa-
liste d’El Watan et membre du CJAA,
Nadir Keri, au représentant de Sodi Automotive (filiale du groupe Cevital),
Lotfi Admane. Il faut savoir que cette
distinction s’est effectuée lors d’un vote
à main levée des membres du CJAA où
la majorité écrasante a élu Omar Rebrab. “Notre club a désigné Omar Rebrab
pour plusieurs raisons objectives. D’abord
pour son sens de communication avec la
presse automobile, mais aussi pour tout
ce qu’il a donné à ce secteur. Il faut aussi savoir qu’Omar Rebrab fait partie des
anciens de l’automobile et des investisseurs potentiels dans ce secteur”, dira Nadir Keri lors de la remise de la distinction à M. Admane. Par ailleurs, les patrons du sponsoring de l’évènement,
dont ALD Automotive, GL-Event, l’hôtel Hilton d’Alger, Equip-Auto, Général Location et P-PG, ont rehaussé de
leur présence ce trophée qui a connu
une montée en gamme et qui a gagné
en maturité. “Il faut dire que l’élection
s’est déroulée dans de bonnes conditions.
Il faut avouer que le jeu a été très serré,
d’autant que toutes les nouveautés se valent. Nous remercions les concessionnaires et nos sponsors de nous avoir fait
confiance et vous donnons rendez-vous
pour la quatrième édition qui, nous l’espérons, sera encore meilleure”, conclura M. Bellil.
FARID BELGACEM
RAPPORT 2013 SUR LE PARTENARIAT EURO-MÉDITERRANÉEN DU FEMISE
“L’économie algérienne affiche des résultats médiocres”
u cours de la dernière décennie, la bonne gestion de la dette, confortée par une
orientation à la hausse des prix du pétrole, a contribué à redorer l’image de l’Algérie au
niveau international et lui a offert une occasion
unique de développement. Pour autant, la transition vers une économie de marché n’a jamais été
pleinement réalisée”, relève le Forum euro-méditerranéen des instituts des sciences économiques (Femise) dans son rapport 2013 sur le
partenariat euroméditerranéen.
Pour le Femise, les faits restent têtus : malgré les
diverses réformes économiques et une position
budgétaire solide, l’Algérie conserve les caractéristiques d’une économie dépendante du pétrole. Certes, note le Femise, les autorités se sont
montrées déterminées à appliquer leur programme d’investissement dans l’objectif d’élargir le champ économique et de développer les infrastructures et les compétences. Mais de telles
mesures d’encouragement ont été freinées par le
manque d’accès au crédit et par des “obstacles institutionnels”. “Au bout du compte, et bien que le
pays ait jusqu’à présent été épargné par les
“A
troubles qu’a connus la région, l’économie algérienne affiche des résultats médiocres”, affirme le
Femise. Selon le rapport, au cours de la période
2000-2010, la croissance moyenne annuelle du
produit intérieur brut (PIB) de l’Algérie se situait
ces dix dernières années autour de 3,8%, soit en
deçà de la moyenne régionale. Ce taux est également très en dessous des niveaux constatés dans
les économies des pays d’Europe de l’Est non
membres de l’UE, de l’Asean et du Bric, mais légèrement au-dessus du taux de croissance des
pays latino-américains. Plus important encore,
le pays n’a pas été capable de créer un nombre
suffisant d’emplois hautement qualifiés.
L’Algérie souffre d’un décalage entre la demande et l’offre sur le marché du travail et du poids
du secteur informel, largement lié aux problèmes d’emploi. Le Femise constate que le chômage en Algérie n’a pas cessé de diminuer ces
dernières années, passant d’un taux moyen de
13,2% (2005-2008) à 10% (2009-2011), pour descendre à 9,7% en 2012. Le taux de chômage devrait tomber à 9,3% en 2013. Cette évolution est,,
certes, positive, mais le Femise note que “le ré-
cent recul du chômage en Algérie est en grande
partie dû à la forte croissance de l’emploi dans la
Fonction publique”.
Par ailleurs, souligne le document, les indicateurs
du marché du travail peuvent renvoyer une image de mauvaise qualité et de discrimination. Le
recul du chômage dans les années 2000 est allé
de pair avec une prépondérance croissante du
sous-emploi, du travail temporaire et du secteur
informel. 50% des emplois créés au cours de la
période 2005-2010 étaient temporaires, contre
30% dans les années 1990. Sur un autre plan, le
Femise estime que le système de redistribution
n’est pas tenable à long terme. “Le budget national
et plus généralement le régime algérien vont être
très vite confrontés à certaines difficultés, parmi
lesquelles figurent la (non) viabilité du système de
redistribution”, lit-on dans le rapport. Le Femise
observe que près de 12% du PIB est affecté aux
salaires du secteur public. Autrement dit, ils représentent plus du tiers des dépenses gouvernementales (37% pour être plus précis). Ce niveau colossal de dépenses, qui a augmenté de 25%
entre 2009 et 2012, est dû au fait que 2,7 millions
SELON LES CHIFFRES DE L’ONS
Le rythme d’inflation annuel s’élève
à 2,7% en janvier 2014
e rythme d’inflation annuel en
Algérie a atteint 2,7% en janvier 2014, poursuivant ainsi sa
tendance baissière enregistrée en
2013 (3,3%), après une hausse remarquable durant 2012, a appris
hier l’APS auprès de l’Office national des statistiques (ONS).
Les prix à la consommation ont augmenté de 0,7% en janvier 2014,
contre +0,9% en décembre dernier,
situant ainsi le rythme d’inflation
annuel à 2,7%, indique l’office, pré-
L
cisant que cette variation est due notamment à une croissance de 1,4%
des biens alimentaires.
Cette hausse des prix à la consommation enregistrée en janvier est une
variation mensuelle en deçà de celle relevée le même mois de l’année
écoulée (+1,2%), s’explique par une
hausse de 2% des produits agricoles
frais, particulièrement la viande de
poulet (+1,8%), les œufs (5%) et les
fruits (16,5%).
À un degré moindre, les produits
alimentaires industriels inscrivent
également un relèvement de
0,7%, induit essentiellement par
l’augmentation des prix du lait, fromages et dérivés (2,6%) et des huiles
et graisses (0,7%).
Les prix des produits manufacturés
ont augmenté de 0,3%, alors que les
services ont marqué une baisse de
0,3%. Corrigé des variations saisonnières, l'indice des prix à la
consommation a enregistré en janvier dernier une hausse de près
de 0,3% par rapport à décembre
2013. La maîtrise du taux d’inflation
constitue une “préoccupation
constante” des pouvoirs publics.
À cet effet, le gouvernement était engagé dans une politique de préservation du pouvoir d’achat des citoyens, et ce, à travers le soutien des
prix des produits et des services de
base, ce qui a permis de baisser le
taux d’inflation et de le maintenir à
un niveau “raisonnable”.
d’Algériens (soit près de 30% de la population active) travaillent dans la Fonction publique,
contre 18% dans la région MOAN.
Parallèlement, une grande part des recettes issues
du pétrole est destinée aux subventions. “Si l’on
exclut le pétrole et le gaz, le coût s’élève à 3,8 milliards de dollars par an, ce qui représente près de
6% du budget gouvernemental ou 2% du PIB.” De
plus, ajoute le Femise, subventionner l’énergie a
un coût qui atteint 6,6% du PIB et représente 20%
des dépenses publiques. Dans ce cas, il s’agit d’une
“subvention implicite” qui n’apparaît pas dans le
budget.
MEZIANE RABHI
CONCOURS NATIONAL POUR LA FORMATION
D'AIDES-SOIGNANTS
Plus de 145 000 inscrits pour 13 000
postes pédagogiques
n Pas moins de 145 244 candidats sont inscrits
au concours national d’accès à la formation
d’aides-soignants de santé publique. Ce
concours est programmé en deux sessions. Les
candidats devront concourir, en premier lieu,
samedi 1er mars, pour 6 500 postes pédagogiques
disponibles à travers l’ensemble des
établissements de formation ouverts au niveau
national. Selon le directeur de la formation au
niveau du ministère de la Santé, le Pr Moussa
Arrada, cette session de formation, qui s’étalera
sur deux années, est ouverte à l’ensemble des
élèves de classes de terminale. La deuxième
session sera programmée en mai prochain. Elle
concernera 6 500 autres postes pédagogiques.
Ces postes sont ouverts également aux élèves
justifiant d’un niveau de 3e année secondaire et
aux recalés du concours du 1er mars. Le
promoteur de ce programme de formation, le Pr
Arrada, expliquera que ces formations lancées
répondent bien à des besoins exprimés par les
structures de santé et recensés lors des
déplacements effectués sur le terrain. Le
directeur de la formation au département
d’Abdelmalek Boudiaf précisera encore que les
reçus du concours seront recrutés à l’issue de
leur formation. Des postes budgétaires seront
ouverts, dit-on, à travers l’ensemble des
structures de la santé.
H. H.
Jeudi 27 février 2014
8 L’actualité en question
LIBERTE
ILS DÉNONCENT LES RÉSULTATS DE LA TRIPARTITE
Les corps communs de l’UGTA
chargent Sidi-Saïd
La coordination des corps communs de l’UGTA va jusqu’à dénoncer les résultats de la tripartite et exiger que
des éclaircissements soient fournis “en urgence et avant que ce ne soit trop tard à l’ensemble des travailleurs”.
nnoncée en grande pompe, la
16e tripartite qui promettait, selon
le patron de la Centrale syndicale, d’être porteuse “de bonnes surprises” n’a finalement été qu’une
énième occasion pour bercer
d’illusions les travailleurs. Le contexte sociopolitique dans lequel est intervenu ce rendez-vous
permettait de faire les rêves les plus fous. Il n’a
fallu, hélas, que quelques heures pour que tous
ceux qui s’attendaient à ce que le 23 février soit
le jour de la signature du chèque du quatrième
mandat reviennent à la dure réalité. Même
l’abrogation du fameux article 87 bis, qui a fait
couler beaucoup d’encre et allumé d’innombrables foyers de tension que d’aucuns croyaient
être acquis, est reléguée à 2015.
La déception, voire le choc, est telle que les cri-
A
tiques et autres accusations ont fusé de la Centrale syndicale même. Ce sont des syndicalistes
de la Maison du peuple qui chargent leur propre
patron et jettent le discrédit sur l’UGTA, seul syndicat autorisé, plutôt favorisé par les pouvoirs publics, pour prendre part à la seule concertation
où les travailleurs peuvent espérer quelques mesures sociales. Les déclarations optimistes du SG
de l’UGTA, qui n’a raté aucune sortie médiatique
pour présenter la tripartite comme étant le rendez vous de la générosité débordante, lui ont manifestement porté préjudice. La Coordination nationale des corps communs de la santé, activant
sous la houlette de l’UGTA, qui n’est pas à sa première sortie en contradiction totale avec la philosophie et la ligne directrice de la Centrale syndicale, ne s’est aucunement gênée pour dénoncer les résultats de la tripartite. La coordination
LE REPRÉSENTANT DE L’ONTT L’A ANNONCÉ À TIZI OUZOU
La Tunisie a accueilli
plus de 100 000 Algériens
depuis le début de l’année
a destination Tunisie n’arrête visiblement
pas de séduire le touriste algérien. C’est ce
qu’ont laissé aisément conclure les chiffres
révélés, mardi, par le représentant de l’Office national du tourisme tunisien, Bassem Ouertani,
au cours de sa rencontre avec les patrons des
agences de voyages de Kabylie. “Le nombre
d’Algériens qui se sont rendus en Tunisie durant
les deux mois de janvier et février 2014 est de
101 000, soit une hausse de 25% du marché algérien par rapport à la même période de l’année
2010 considérée comme l’année de référence
pour le tourisme tunisien”, a déclaré le représentant de l’ONTT en Algérie, en précisant
que durant les deux premiers mois de l’année
2010, la Tunisie avait accueilli 83 000 Algériens.
Pour Bassem Ouertani, c’est le retour à la stabilité
politique en Tunisie après le consensus trouvé
entre les partis politiques et l’adoption d’une
Constitution porteuse de stabilité et de modernité qui ont grandement favorisé la reprise du
tourisme en Tunisie. Pour preuve, le représentant du tourisme tunisien cite l’amélioration du
taux d’occupation hôtelière qui est passé, dit-il,
de -40% durant la révolution du Jasmin à -15%
actuellement. Un chiffre qui dénote au même
moment que le tourisme tunisien n’a pas encore totalement repris son rythme de croisière, mais
qu’il a déjà entamé une courbe ascendante.
C’est justement pour permettre à cette courbe de
se maintenir, et même à enregistrer de meilleures
performances à l’avenir, que le porte-parole du
tourisme tunisien, qui dit être conscient de
l’importance du marché algérien et de son ap-
L
port pour l’économie tunisienne, s’est lancé
dans une grande opération de promotion pour
vendre encore davantage, auprès des agences de
voyages de Kabylie l’image d’un tourisme tunisien en pleine reprise. Lors d’un débat-déjeuner
organisé au luxueux hôtel Itourar de Tizi Ouzou,
Bassem Ouertani a d’emblée expliqué que l’objet de son déplacement était de recenser les insuffisances, les préoccupations et les suggestions
des agences de voyage algériennes dans l’organisation de voyages vers son pays. Le représentant tunisien souligne que le marché algérien
vient en 3e position après la Libye et la France,
mais a en même temps laissé comprendre que
tous les moyens sont bons pour renouer avec le
cap du 1 million de touristes algériens enregistrés par son pays en 2010. Un chiffre qui a, depuis, connu de nettes baisses durant la révolution tunisienne. Pour les opérateurs de Kabylie,
l’occasion était plutôt celle de remettre certaines
pendules à l’heure et faire part d’un certain
nombre de problèmes rencontrés sur le terrain.
Le traitement et, parfois, les tarifications réservés aux touristes algériens devant ceux venus de
pays européens et qui frôlent “la ségrégation”, selon certains opérateurs, a été le plus pointé du
doigt. Sur le point de la tarification, l’hôte de la
ville des Genêts a expliqué que la Tunisie privilégie le tourisme de masse, que les grossistes des
voyages bénéficient naturellement de tarifs préférentiels et que souvent les Algériens préfèrent
le tourisme résidentiel et aussi s’organiser en individuel.
a pondu, hier, un communiqué on ne peut plus
virulent et menaçant portant entête de l’UGTA
et signé par son SG, Mounir Betraoui. Réunis au
lendemain de la tripartie pour évaluer ses résultats, les membres de la CNCCS ont d’emblée
affiché leur mécontentement. “Contrairement
aux attentes des travailleurs qui s’attendaient à
des résultats positifs à la suite des promesse du SG
de la Centrale syndicale, les déclarations des décideurs ont été empreintes d’ambiguïté.” Alors que
“de telles réunions tant attendues doivent être
beaucoup plus claires et transparentes pour rassurer et stabiliser le front social”. La coordination
cite notamment l’abrogation de l’article 87 bis qui
“constitue le seul espoir pour les corps communs
en vue d’améliorer un tant soit peu leur situation
socioprofessionnelle”. Haussant le ton, la
CNCCS “dénonce l’ambiguïté des résultats de la
tripartite et avertit des conséquences d’une telle légèreté dans de telles décisions, d’autant que l’ère
des manœuvres via des déclarations est révolue”.
Des déclarations, ajoute encore la coordination,
qui “pourraient envenimer la situation à un
moment, le moins que l’on puisse dire, très sensible”. Et pour éviter “tout dérapage qui ne peut
servir le pays et fermer la porte de la fitna”, le syndicat demande aux décideurs “de fournir en toute urgence et avant que ce ne soit trop tard
des éclaircissements à l’ensemble des travailleurs”. MALIKA BEN
LES CORPS COMMUNS DE L’ÉDUCATION MENACENT
Vers un “plan de lutte contre l’échec de la tripartite”
n Les corps communs de l’éducation nationale, structurés au sein du SNCCOPEN, qui ont
marqué le jour de la tenue de la tripartite par une grève nationale, envisagent de revenir à la
charge pour s’élever contre l’échec de la tripartite qualifiée de “tournant dangereux et
d’agression qui portera préjudice à l’UGTA”. “Le SNCCOPEN va lancer un riche plan de lutte contre
l’échec de la tripartite et appelle ses adhérents à travers l’ensemble des établissements à plus de
mobilisation pour prendre part à des actions de protestation tous azimuts et défendre les
libertés syndicales et les droits des travailleurs, notamment le droit à un dialogue social, sérieux
et fructueux.” C’est la réplique du SNCCOPEN à la dernière tripartite qui a failli aux
engagements annoncés, surtout pour l’abrogation de l’article 87 bis “dont la préparation a été
faite de façon unilatérale par Karim Djoudi qui a fait un plan machiavélique”. Et d’ajouter que
l’élaboration d’arrêtés de façon unilatérale, sans concertation avec les partenaires sociaux,
dénote de la contradiction du discours officiel prônant la concertation préalable et la réalité du
terrain. Pour le syndicat de Bahari Ali, qui estime que les problèmes de ces personnels
dépassent l’article 87 bis, le gouvernement Sellal endossera la responsabilité des conséquences
du rejet du dialogue social et de la concertation collective car “il a exagéré dans la pratique de la
politique de l’autruche à laquelle il nous a habitués dans la gestion des relations professionnelles
et du dialogue social avec les partenaires sociaux”. M. B.
SAMIR LESLOUS
AÉROPORT INTERNATIONAL D’ALGER
Saisie de 2 kg d’or
sur 3 ressortissants syriens
es unités des Douanes algériennes ont saisi, lundi dernier, à l’aéroport international
d’Alger, 2 kg d’or sur trois ressortissants syriens. Selon notre source, cette opération a eu lieu
aux environs de 5h du matin, à l’arrivée du vol
Istanbul-Alger. Ainsi, et suite à un contrôle de
routine, les douaniers ont interpellé les mis en
cause, surtout que leur comportement paraissait
suspect devant les agents de contrôle. Après
fouille, les Tuniques grises ont découvert le pot
aux roses : ces individus voulaient introduire
frauduleusement en Algérie des bijoux. Selon la
même source, la valeur marchande saisie est estimée à 90 000 DA. Les mis en cause ont été présentés, le jour même, devant le procureur de la
L
République près le tribunal d’El-Harrach. Cette opération n’est pas la première du genre. Il y
a dix jours, deux Algériens avaient été interpellés pour le même motif. En provenance de
Turquie, les deux voyageurs étaient en possession illégale de 800 grammes de la même marchandise. Depuis le début du mois de février, les
Douanes algériennes ont saisi, à l’aéroport international d’Alger, près de 3 kg d’or. Enfin, indique notre source, les mêmes unités ont réussi à intercepter un autre réseau, dans la même aérogare, en possession de 1 000 téléphones portables, des Smartphones, en provenance de Dubaï et de Chine.
DJAZIA SAFTA
F.542
LIBERTE
Jeudi 27 février 2014
L’actualité en question
9
CLÔTURE ET BILANS DE L’ÉDITION 2014 DU MOBILE WORLD CONGRESS
Mobilis renforce la coopération
avec les partenaires et les concurrents
“Il est tout à fait possible de collaborer avec un concurrent, à condition que celui-ci soit respectueux
de la loi et que cela se fasse dans des conditions de concurrence loyale”, a expliqué Saâd Damma.
es quatre jours du Mobile World
Congress (MWC) se terminent ce
soir. Saâd Damma, P-DG de Mobilis, a multiplié les réunions de travail
et a abouti à de nombreux accords.
L’un des plus importants concerne la
colocalisation, à savoir le partage des antennes
(BTS) avec les concurrents. Il s’agit d’une pratique
courante à travers le
monde. De nombreux
opérateurs concurrents décident de partager leurs équipements, ce qui permet
de réduire leur empreinte environnementale autant que leurs dépenses. Cette pratique va donc
être adoptée entre les deux plus anciens opérateurs algériens de téléphonie mobile. Mobilis était
en négociation avec Djezzy sur cette question depuis plusieurs mois. Un accord-cadre avait été si-
L
gné par les deux opérateurs au début de l’année
2014. Il prévoit de discuter, au cas par cas, des
possibilités de partager ces espaces. Une première
étape, qui est désormais confortée par l’aval du
premier responsable de Vimpelcom, le CEO de
la maison mère. Pour M. Damma, cet accord
constitue la preuve que les concurrents peuvent
travailler ensemble pour développer la qualité du
réseau en Algérie. “Il est tout à fait possible de collaborer avec un concurrent, à condition que celui-ci soit respectueux de la loi et que cela se fasse dans des conditions de concurrence loyale”, explique le P-DG de Mobilis. L’intérêt de participer à un tel évènement réside également dans la
recherche de solutions techniques pour améliorer la qualité du réseau. La compagnie Ericsson,
par exemple, propose à Mobilis des solutions de
compression des vidéos. Avec l’arrivée de la 3G,
le volume de la data qui va circuler sur le réseau
est appelé à fortement augmenter. Le risque de
se retrouver avec des connexions lentes et moins
efficaces est réel. M. Damma souhaite anticiper
cette situation en appliquant ce type de solutions.
Son intérêt s’est, en outre, porté sur les solutions
qui permettent d’identifier les réels besoins des
usagers et de personnaliser l’offre qui leur est destinée. Le P-DG de Mobilis est séduit par l’idée de
proposer, dans un futur proche, des services à la
carte. “Si un client opte pour un volume x de data
et qu’il a un jour besoin de l’augmenter, il pourra le faire instantanément en ligne”, explique
M. Damma. Les futures offres seront donc personnalisées, évolutives et modulables. Mais
avant d’en arriver à de telles offres, l’objectif de
Mobilis est d’augmenter le nombre de ses clients
3G. Pour cela, l’opérateur a besoin que le Smartphone se démocratise. La future bataille sera donc
celle du prix des terminaux. Au cours des quatre
jours de cette exposition, M. Damma a enchaîné les partenariats avec les plus importants
équipementiers pour la partie mobiles. Samsung,
ZTE, Huawei et même le géant américain Apple,
par ailleurs, grand absent du MWC. Il s’agira de
proposer des packs “mobile+abonnement”. Ainsi, l’engagement du client envers l’opérateur permet de réduire le prix du terminal. Baisser le prix
du Smartphone est, d’ailleurs, l’une des grandes
tendances de cette édition du MWC. Nokia a
donné le la en mettant sur le marché plusieurs
terminaux à moins de 50 euros. Le P-DG de Mobilis a, également, réussi à renforcer l’engagement
de ces partenaires équipementiers. Le CEO de
ZTE, maison mère, a donné son accord pour
“mettre davantage la main à la poche”, raconte
M. Damma, notamment dans le domaine du
sponsoring. À ce sujet, la direction de Mobilis annonce officiellement que l’opérateur est, désormais, l’unique sponsor du Championnat national de football DI et DII.
A. H.
RENCONTRE SUR LE THÈME “LA SANTÉ MENTALE EN ALGÉRIE”
Inquiétude des professionnels
a santé mentale est un grand problème
de santé publique en Algérie. La situation
interpelle alors que l’on assiste à des comportements et des troubles aussi bien chez les
femmes que chez les enfants qui sont en augmentation.” Cet aveu, qui ne se voulait pas alarmiste, a été fait par un épidémiologie d’Oran en
marge du 7e colloque sur la santé mentale qui s’est
tenu ce mercredi à l’ITSP d’Oran, ayant vu la participation de nombreux professeurs et spécialistes
venus de plusieurs wilayas du Centre, de l’Est et
de l’Ouest. Les comportements suicidaires, y compris chez les enfants et la femme, le stress comme exemple typique de santé mentale, la violence,
la mal vie sociale, le mal être si difficile à cerner,
mais bien réel, sont autant de signes perçus par
les professionnels qui démontrent “l’aggravation
de la santé mentale en Algérie”. Au point où une
autre forme de malaise a été ressentie lorsque les
journalistes ont demandé des statistiques sur l’état
de la santé mentale en Algérie. Un refus systématique fut opposé, comme pour ne pas risquer
une interprétation dramatique, nous a-t-on lancé en guise d’explication. Et cela sauf pour Oran
comme focus d’une évolution à l’échelle nationale. Ainsi, en pédopsychiatrie de 2012, date de
l’ouverture du premier service spécialisé, à 2013,
le nombre de consultations pour troubles a été
“L
multiplié par deux, ayant permis de cerner une
augmentation très importante des cas de suicides
et de comportements suicidaires. En 2013, 7 suicides d’enfants ont été répertoriés, 62 pour les
femmes et 7 chez les hommes. Des chiffres multipliés par 5 par rapport à 2012. Le fait que la femme et les enfants soient de plus en plus importants dans les statistiques est un autre reflet du
malaise social profond qui touche la société
d’aujourd’hui avec des violences faites aux
femmes, leur statut de mineure à vie, les divorces
et leurs répercussions chez les enfants. Des situations qui, nous explique-t-on, sont aussi à rapprocher de la décennie noire et où depuis les années 2000, la perte des repères dans la société au
moment où l’enfant en a besoin pour construire sa personnalité se retrouve perdue. D’autres intervenants mettront à cet instant les mots de liberté, de citoyenneté pour se construire. Tout cet
ensemble place donc aujourd’hui la santé mentale aux avant-postes. Pour les professionnels de
la santé publique, il est urgent de mieux définir
et réorganiser les soins en santé mentale, hiérarchiser ces soins, améliorer la formation, aller
vers la mise en place de structures et de services
de base pluridisciplinaires, et cela alors que
7,37% du budget total de la santé est consacré à
la santé mentale. Mais c’est surtout au niveau de
LA MINISTRE DE LA POSTE ET DES TECHNOLOGIES
DE L’INFORMATION ET DE LA COMMUNICATION
HIER À TIZI OUZOU
“La sécurisation des bureaux
de poste est l’affaire de tous”
a ministre de la Poste et des Technologies
de l’information et de la communication,
Mme Zahra Dardouri, était hier en visite
d’inspection dans la wilaya de Tizi Ouzou.
À Fréha, la ministre a inscrit la réalisation d’un
nouveau bureau de poste, avant d’effectuer une
autre visite à l’agence postale d’Azazga, puis dans
les agences des opérateurs Mobilis, Ooridoo et
Djezzy.
Au cours de son déplacement à Azazga, accompagnée notamment du wali de Tizi Ouzou,
Abdelkader Bouazghi, et du P/APW, Hocine Haroune, la ministre a assisté à la remise de diplômes à 11 jeunes promoteurs Ansej formés par
Algérie Télécom.
Lors d’un point de presse, la ministre a été interrogée sur la situation sécuritaire qui prévaut
au niveau de nombreux bureaux de poste à Tizi
Ouzou et qui sont fréquemment la cible de vols
à main armée. Face à ce phénomène, 9 bureaux
ont été fermés dans la wilaya depuis 2012.
À cette question, la ministre a répondu qu’“il faut
L
un programme de réflexion avec les autorités locales et réfléchir à la meilleure solution. Ce n’est
pas juste une décision à notre niveau. Il faut assurer la sécurité de nos agents et des transporteurs
de fonds, et les citoyens doivent participer à
cela. Il est très important que les citoyens participent à rétablir la sécurité dans leur région.
De notre côté, nous sommes prêts à rouvrir les bureaux de postes fermés”.
Par ailleurs, dans le secteur de la poste, la ministre
a annoncé la dotation de la wilaya de Tizi Ouzou, dans le programme 2014, de 14 guichets automatiques de billets (GAB), durant le premier
semestre de l’année 2014. Il y aura également
l’installation de 24 terminaux de paiement électronique (TPE), durant le deuxième semestre de
la même année, l’attribution de 160 micro-ordinateurs dans le cadre de l’informatisation des
bureaux de poste, ainsi que l’attribution de
11 mobylettes et d’une fourgonnette pour la distribution des courriers.
K. TIGHILT
la prise en charge et de la réinsertion que de nombreux efforts sont demandés par le corps médical. Et d’expliquer que les centres intermédiaires
ne remplissent pas pleinement leurs missions. Le
milieu familial et social restant encore celui qui
assure cette prise en charge dévolue à l’État. Et
pourtant, dans le préambule du programme national de santé mentale élaboré en 2001, il est im-
portant de rappeler ce qui est dit, à savoir que “la
santé mentale qui est un indice de l’état de santé
de la population dans son ensemble, est un état de
bien-être dans lequel la personne peut se réaliser,
surmonter les tensions normales de la vie, accomplir un travail productif et fructueux et
contribuer à la vie de sa communauté”.
D. LOUKIL
LIBERTE
Jeudi 27 février 2014
L’internationale 11
FACE AU CHAOS GÉNÉRALISÉ DE LA LIBYE
Des Occidentaux pensent
qu’une nouvelle guerre
est nécessaire !
Le Premier ministre libyen lui-même a menacé ses concitoyens de recourir à une intervention étrangère.
rois ans après le lancement des opérations
contre le régime de Kadhafi sous l’égide de
l’ONU sous le nom de
code “Harmattan” donné par la France de Sarkozy, des Occidentaux pensent qu’une nouvelle
intervention est nécessaire en Libye.
Avant, ce fut pour “protéger” les civils
libyens des attaques du régime de
Kadhafi. Aujourd’hui, pour combattre
le danger islamiste. L'état-major de l'armée française s'est même interrogé sur
cette éventualité dans le sud de ce pays,
nouveau fief du terrorisme régional.
Son chef, l’amiral Édouard Guillaud,
a évoqué devant les membres de l'association française des journalistes
de défense, l’“utilité” d'une opération
internationale avec, pour faire passer
la pilule, l'accord des autorités libyennes dans le “nouveau centre de
gravité du terrorisme au Maghreb”. Le
président du Niger avait auparavant
lancé un appel à la France pour qu’elle lance dans ce Sud libyen une opération du genre “Serval” que François
Hollande continue de mener dans le
nord Mali. Le Premier ministre libyen
lui-même a menacé ses concitoyens de
recourir à une intervention étrangère.
En novembre 2013, Ali Zeidan, récemment victime d'un enlèvement,
prévenait, suite à des violences à Tripoli et dans l'est du pays : “La communauté internationale ne peut pas tolérer un Etat, en pleine Méditerranée,
qui est source de violences, de terrorisme et d'assassinats.” Un épouvantail
agité par le chef du gouvernement
pour appeler ses compatriotes au calme. Sans résultats. Reste la faisabilité
de l’intervention internationale. Il
faut croire au génie de ses concepteurs,
même si l’amiral français a fait part de
l’hypothèque en termes de moyens humains et financiers. La France, a-t-il,
relevé est déjà au-delà de ses capacités
d’engagement, engluée – devons nous
souligner – dans les massifs des Ifoghas
dans le nord Mali et en Centrafrique,
proie d’un génocide contre ses mu-
T
D. R.
Ali Zeidan, Premier ministre libyen.
sulmans. Sans compter l’engagement
en Afghanistan. Le chef d’état-major
des armées françaises a assuré que politiquement Paris est capable de s'engager. Et il a évalué les besoins d’une
opération Libye bis : 10 000 hommes
et beaucoup de matériel dont de nombreux hélicoptères, des centaines de
millions d’euros. En outre, aujourd’hui, Hollande est sous des feux roulants de la critique, même au sein de
sa majorité qui ne supporte plus la crise budgétaire que lui fait vivre le président socialiste. Le scénario d’une
nouvelle invasion internationale en Libye n’est pas une vue de l’esprit, d’autant que les guerres tribales ont fini par
paralyser les champs de production pé-
troliers jusqu’ici en exploitation et à
l’abri des crises. Après la guerre entre
rebelles et partisans de Kadhafi, ce pays
tampon entre le Maghreb et le Machrek a poursuivi sa descente aux enfers avec une nouvelle guerre sans merci pour son contrôle par des milices de
chapelles diverses, mais se proclamant toutes de l’islamisme, des personnalités et centres de pouvoir autoproclamés. Les renseignements américains, britanniques, français, italiens, pour ne citer que les plus intéressés, n’arrêtent pas d’alerter leur
capitale sur le péril en la demeure libyenne, et plus qu’ailleurs, dans le Fezzan, le sud à la frontière avec le Niger
et le Tchad, devenu depuis 2011 un vé-
Des milliers de personnes manifestent
contre “la corruption” du gouvernement
L'Otan va-t-elle intervenir ?
L
des contacts avec des responsables
russes depuis la destitution du président pro-russe Viktor Ianoukovitch,
M. Rasmussen n'a pas directement répondu.
“Laissez-moi souligner qu'il revient au
peuple ukrainien de déterminer ce que
devrait être l'avenir de leur pays”, a-til déclaré. “Nous considérons comme
acquis que tous les pays respectent la
souveraineté, l'indépendance et l'intégrité territoriale de l'Ukraine. C'est un
message que nous avons également
transmis à toutes les parties qui pourraient être concernées”, a-t-il ajouté,
sans nommer la Russie.
Moscou dispose d'une base navale
importante en Crimée, une péninsule russophone du sud de l'Ukraine qui
est donc considérée comme stratégique
par la Russie. L'Otan a mis sur pied en
D. BOUATTA
TURQUIE
SITUATION EN UKRAINE
'Otan est prête à continuer à aider l'Ukraine, avec qui elle entretient des liens étroits, à poursuivre ses réformes démocratiques, a
déclaré hier le secrétaire général de l'Alliance atlantique, Anders Fogh Rasmussen. “L'Ukraine est un allié proche
et de longue date de l'Otan. Et l'Otan
est un ami sincère de l'Ukraine”, a déclaré M. Rasmussen en arrivant à une
réunion à Bruxelles des ministres de la
Défense des 28 États membres de l'alliance. “Nous sommes prêts à continuer
à soutenir l'Ukraine dans ses réformes
démocratiques”, a-t-il ajouté, en précisant que la situation en Ukraine, ancien membre de l'ex-URSS, serait
discutée au cours de la réunion ministérielle de deux jours au siège de
l'Alliance. Interrogé par des journalistes qui lui ont demandé s'il avait eu
ritable trou sécuritaire. L'Union européenne a bien tenté l’an dernier
d’assurer un semblant de sécurité
dans les frontières libyennes, avec le
programme “EU-BAM Libye”, mais
sans aucun résultat. Car, et c’est tout
le problème, pas d’Etat, donc pas d’armée. L'armée libyenne en gestation,
composée de brigades éparses et de katibas, n’est pas opérationnelle, alors
qu’elle fait face aux tribus locales, à la
présence de partisans de Kadhafi, bien
réels, même s’ils sont éparpillés depuis
la mort du dictateur, à la présence de
djihadistes rameutés après leur déroute
dans le Sahel suite à l'opération française “Serval” au Mali en 2013. L’insécurité règne encore même si, la se-
maine dernière, l’armée a fini par
plus ou moins reprendre une part de
contrôle dans la principale ville de Fezzan, Sebha, tombée entre les mains de
djihadistes, et la base militaire de Tamenhat, occupée elle par des kadhafistes. La situation dans ce très vaste no
man’s land est, quoi qu’il en soit, des
plus précaires. Les djihadistes sont
maîtres du terrain avec les arsenaux récupérés sur l’armée de Kadhafi et
leurs interconnexions avec les islamistes de la région qui y accourent.
Cela dit, une intervention internationale est loin de faire l'unanimité
chez les Libyens. Beaucoup craignent,
à juste raison, qu'une nouvelle opération occidentale, à l'instar d'“Harmattan” en 2011, ne donne lieu à
l'émergence d'un front uni entre proKadhafi, tribus et islamistes, contre les
troupes internationales. Pis, a expliqué
Mathieu Guidère, un spécialiste français de l’islamisme au Maghreb et en
Afrique, cela pourrait également créer
une sorte d'appel d'air, ameutant des
djihadistes de toute la région vers la Libye. Les Libyens ne savent plus à
quels saints se vouer : leur enthousiasme révolutionnaire est tombé. Ils
ont été moins de 40% à se rendre aux
urnes jeudi 20 février pour élire les
soixante membres de l’Assemblée
constituante, chargée d’achever la rédaction de la constitution pour
construire un “Etat et des institutions
solides”. Trois ans après la mort de
Kadhafi, la Libye n’a pas trouvé son
processus de transition, se heurtant aux
urgences sécuritaires internes et régionales qui, elles, sont immédiates.
L'économie libyenne est aujourd'hui
exsangue, la corruption omniprésente avec des tensions accumulées autour
de la question du pétrole, seule ressource financière du pays.
Les tribus des principaux lieux d'extraction pétrolière menacent de faire
sécession. Les milices elles promettent
le feu si la manne financière n'était pas
également partagée entre les Libyens,
où qu'ils vivent.
1997 une commission commune avec
l'Ukraine et reconnu, un an plus tard,
que Kiev pouvait être considéré comme un candidat à l'adhésion à l'Alliance, même si une telle perspective
reste lointaine.
Une réunion de la commission OtanUkraine a été ajoutée en dernière minute au programme de la réunion ministérielle de Bruxelles.
Elle aura lieu jeudi matin. Alors que
commençait la réunion de l'Otan, le
président russe Vladimir Poutine a ordonné, mercredi, une inspection surprise des troupes des districts militaires
de l'Ouest et du Centre, non loin de
l'Ukraine, pour vérifier leur aptitude
au combat, a annoncé le ministre russe de la Défense, Sergueï Choïgou.
n Des milliers de manifestants ont dénoncé hier dans les rues d'Istanbul
et Ankara en Turquie la “corruption” du Premier ministre, Recep Tayyip
Erdogan, et exigé sa démission, alors que ce dernier conteste ses
accusations. Réunis à l'appel du principal parti d'opposition, le Parti
républicain du peuple (CHP), plusieurs centaines de manifestants ont
rejoint la place Taksim d'Istanbul, alors que dans la capitale, Ankara, plus
de mille personnes ont manifesté sur la place Kizilay, au cœur de la ville, à
l'appel de plusieurs syndicats de gauche. Pour la première fois depuis le
début en décembre du scandale politico-financier qui éclabousse le
gouvernement, M. Erdogan a été personnellement mis en cause par la
diffusion lundi soir sur l'internet de l'enregistrement de conversations
téléphoniques dans lesquelles il ordonne à son fils aîné Bilal de faire
disparaître de fortes sommes d'argent. M. Erdogan a vigoureusement
contesté mardi leur authenticité et dénoncé un “montage immoral” et une
“attaque abjecte” contre son gouvernement, attribuée à ses ex-alliés de la
confrérie du prédicateur musulman Fethullah Gülen. Dès mardi soir,
plusieurs milliers de personnes ont manifesté dans une dizaine de villes
du pays pour exiger le départ de M. Erdogan, ont rapporté les médias turcs.
Des incidents ont opposé la police aux manifestants à Istanbul et Ankara
notamment.
AFP
APS
Jeudi 27 février 2014
12 Culture
GÉNÉRALE AU TNA DE LA PIÈCE LES POÈMES BRÛLÉS
…CULTURE EN
BREF…
Déboires de l’intellectuel
Hommage à Aïcha Haddad
et aux femmes artistes
CHABANE BOUARISSA
3 Salon national du livre
de Ouargla
e
n La direction de la culture de la
wilaya, en coordination avec la
chambre de commerce et
d'industrie CCI-Oasis, sous le
patronage du ministère de la
Culture, organise cette semaine
le troisième Salon du livre
d’Ouargla, placé sous le signe
“Lis ! Pour construire l'Algérie de
demain”. Des milliers de titres
sont présentés à ce salon, ouvert
dimanche. Selon les
organisateurs, “il y a plus de 192
000 ouvrages dans les domaines
scientifique, culturel, éducatif,
religieux et historique, et pas
moins de 23 maisons d'édition
venues de 11 wilayas qui y
participent”. Le choix et l'accès
aux livres est rendu possible
grâce à cette manifestation qui se
poursuivra jusqu'au 11 mars
prochain, et qui sera clôturée par
une cérémonie de remise des prix
aux jeunes vainqueurs du
concours culturel, qui sera
organisé en collaboration avec la
radio locale. Un large public s'est
déplacé à cette occasion.
ACHOUR AÏT ZAÏD
AMIN ZAOUI
ÉCRIVAIN
La pièce s’intéresse à la place de l’intellectuel dans sa société, et explore la relation que celui-ci
entretient avec le pouvoir, et la portée de son discours.
roduite par la coopérative artistique et culturelle FaceTroupe, écrite par Djamel Saâdaoui et mise en scène par
Djamel Guermi, Al Qassaed allati ihtaraqat (les poèmes brûlés) a été présentée lundi soir à la grande salle Mustapha-Kateb du théâtre national algérien Mahieddine-Bachtarzi. La pièce
s’intéresse à la place de l’intellectuel dans sa
société, et explore la relation entre les intellectuels et le pouvoir. Elle interroge (et
s’interroge sur) le rôle de l’intellectuel, qui
idéalement devrait éveiller les consciences,
en commentant l’actualité, en polémiquant et en expliquant son point de vue,
sans aucune contrainte autre que celle que
lui dicte sa conscience. Mais il y a toujours
une frontière, voire une fracture, entre
l’aspiration et la réalité du contexte. Il est
également question, dans ce spectacle, de
la portée de leur discours et des différentes méthodes pour brimer leur parole,
et donc celle des peuples. Appartenant au
théâtre expérimental, Al Qassaed allati ihtaraqat a commencé dès l’ouverture des
portes de la salle de spectacle, puisque les
comédiens étaient déjà sur scène, allongés,
comme dans un état de sommeil profond.
Ils se réveillent lentement et commencent
à déclamer l’un après l’autre un texte décousu, aux accents épiques, censé nous
mettre dans le contexte de la pièce. Cette
longue mise en abîme sera suivie par différents tableaux et des historiettes qui nous
placent dans le vif du sujet. La pièce s’intéresse à un poète subversif qui se fait arrêter et emprisonner pour ses idées. On lui
propose de servir le pouvoir en place par le
biais de sa plume, mais il refuse de vendre
sa conscience, il refuse de sacrifier sa liberté
de penser et place sa liberté de parole au-
P
dessus de tous calculs mercantiles. Dans un
autre tableau, la pièce, qui emprunte au grotesque pour cette partie du spectacle, nous
montre un dirigeant présenté de manière
caricaturale ordonnant à des artistes de produire une littérature à sa gloire. Scène
après scène, tableau après tableau, on découvre une vision quelque peu pessimiste,
avec un propos sans nuances qui prend
certes l’intellectuel dans sa complexité,
mais qui le montre comme n’étant pas une
personne agissante dans sa société. Ce qui
n’est pas faux, mais on aurait aimé voir un
peu d’espoir se dessiner dans cet horizon
sans relief et sans couleurs que nous présente la pièce. En outre, Al Qassaed allati
ihtaraqat a été interprétée par six comédiens
(Rafik Dif, Mohamed Djellouli, Nadia Laamari, Malika Cotni, Mohammed Ali Deeb,
Mehdi Laïd) qui n’ont pas du tout saisi
quelques règles élémentaires dans le théâtre :
d’abord, il faut porter la voix et non crier ;
ensuite, il faut comprendre le texte pour
pouvoir le dire et le transmettre aux spectateurs ; or une bonne partie du texte était
incompréhensible. De plus, la pièce était
axée sur le jeu des comédiens, mais les acteurs n’ont pas su porter ce spectacle et être
dans la performance plutôt que dans la
simple déclamation. Pourtant, il y avait de
réelles propositions dans la belle scénographie de Slimane Badri et dans la mise en
scène, qui a joué à fond sur l’expérimentation, en empruntant à différents genres et
formes, valorisant ainsi le corps, le jeu du
comédien, l’espace… Si Al Qassaed allati ihtaraqat devait avoir un seul mérite, c’est de
pointer le doigt vers les intellectuels et les
artistes, en les responsabilisant et en leur
rappelant leur fonction sociale, dans un
monde où “buzzer” c’est exister.
SARA KHARFI
D. R.
n Dans son ensemble, la
deuxième session des Journées
de la rencontre des artistes
amateurs se veut un hommage
dédié à la femme artiste et
moudjahida Aïcha Haddad. Dans
cet esprit, les organisateurs
célèbrent durant trois journées
(du 24 au 26 février) la femme
artiste et son implication dans
tous les arts et vie de la société.
Il ne s'agit pas d'un hommage à
quelqu'un de particulier, ni d'une
cérémonie classique qui se
déroulerait en un lieu précis.
Profitant de l’anniversaire du
décès de l’artiste algérienne
Aïcha Haddad, une fille de la
région, la Maison de la culture de
Bordj Bou-Arréridj a réuni, pour
la deuxième année consécutive,
des artistes amateurs de
plusieurs wilayas du pays. Il
s'agit d'autre chose, d'un
hommage à toutes les femmes
créatrices, d'un moment de
communion avec des générations
d'artistes célèbres ou anonymes,
vivantes ou disparues.
“Que chacune et chacun aient une
pensée pour la femme artiste afin
que la confluence de ces pensées
tisse un hommage impalpable,
imperceptible, diffus et bien
vivant”, dira le directeur de la
Maison de culture, Guemihi
Touhami. L’hommage à cette
femme artiste et moudjahida
englobe toutes les femmes
“qu'elles soient écrivaines,
plasticiennes, femmes de théâtre
ou cinéastes, car elles ont apporté
à l'art sa profondeur”, ajoute
notre interlocuteur.
LIBERTE
“Al Qassaed allati ihtaraqat” a été présentée lundi au TNA.
À PARTIR DU 1er MARS AUX CINÉMATHÈQUES D’ALGER ET DE TIZI OUZOU
Sortie nationale de “Parfums d’Alger”
Agence algérienne pour le
rayonnement culturel (Aarc)
organise la sortie nationale du
long-métrage Parfums d’Alger de Rachid Benhadj, à partir du 1er mars, en
partenariat avec le Centre national de
la Cinématographie (Cinémathèque algérienne, sise 26, rue Larbi Ben M’hidi, Alger). Produit par l’Agence algérienne pour le rayonnement culturel
(Aarc) et Net Diffusion, avec le soutien
du ministère de la Culture –Fdatic–,
Parfums d’Alger raconte l’histoire de
Karima (Monica Guerritore), une
photographe algérienne qui vit à Paris, pour donner suite à un appel de sa
mère qui la sollicite pour venir en aide
à son frère, Mourad (Adel Jafri). Le
film, qui installe le spectateur en Algérie, à la fin des années 1990, s’inté-
L’
resse donc à Karima qui apprend de sa
mère (Chafia Boudraâ), que son frère
est dans une situation délicate. Elle laisse alors tout derrière elle, et fait tout
pour venir en aide à son frère. A son
retour à Alger et pendant son séjour,
Karima se trouve confrontée à son passé –nul d’ailleurs ne peut y échapper.
La mémoire convoquée, Karima sera
amenée progressivement à renouer
avec les siens et à se réconcilier avec
son histoire. Elle finit en fait par se réconcilier avec elle-même. Durant le
mois de mars, le film Parfums d’Alger
sera projeté aux cinémathèques d’Alger (Musée du cinéma) et de Tizi
Ouzou. Le film sera présenté dans le
reste du réseau à partir du mois d’avril,
ainsi que le film documentaire Abdelkader, de Salem Brahimi, qui ra-
de l’Agence algérienne pour le rayonnement culturel avec le soutien du ministère de la Culture –Fdatic et Tlemcen, capitale de la culture islamique
2011. Pour le film documentaire Abdelkader, les projections débuteront en
avril dans le réseau de la Cinémathèque algérienne.
R. C.
n Jusqu’au 15 mars à la Cinémathèque d’Alger, projection de Parfums d’Alger : samedi, lundi et
mercredi à 13h30 ; dimanche, mardi et jeudi à 17h.
conte la vie et le parcours historique et
spirituel de l’Emir Abdelkader. Le
film documentaire est une production
n Du 16 au 31 mars à la Cinémathèque de Tizi Ouzou, projection
de Parfums d’Alger : dimanche,
mardi et jeudi à 17h ; samedi, lundi et mercredi à 14h.
…SOUFFLES…SOUFFLES…SOUFFLES…
La dent de raison arabe !
J
e ne suis pas dentiste ! Depuis mon enfance, je
sentais que je n’étais pas fait pour la médecine.
J’ai toujours porté en moi une peur bleue envers
les dentistes. Le bruit terrible produit par leurs appareils qui creusent, sans pitié, dans les dents cariées, me tourmente. Zenzenzennn !! La stomatophobie ! La première fois que j’ai entendu le mot
“la dent de sagesse”, c’était de la bouche de ma mère.
Elle aussi n’était pas dentiste. Mais ma mère, à mon
opposé, n’avait pas de peur des dentistes. Elle aimait
mon père à la folie, et afin de se faire belle et dessiner un beau sourire à la Joconde sur ses lèvres, ma
mère a extrait une dizaine de ses dents chez un arracheur public. Et elle a installé une prothèse dentaire en céramique. L’arracheur de dents stockait
trois gros sacs remplis de dents sur le devant de sa
boutique ! Posés un sur l’autre, comme pour rap-
peler aux villageois l’agilité de sa main ensorceleuse !
La magie de son arrache-dent qui, en réalité, n’était
qu’un arrache-clou ! Dès que j’évoquais la moindre
douleur dentaire devant ma mère, elle hurlait : O
mon Dieu, j’espère que ce n’est pas la dent de sagesse
? Les Arabes appellent cette dent : la dent de raison
(dharsse el âkl) ! Mais pourquoi est-ce que les Arabes
ont donné ce nom bizarre à cette dent plus bizarre encore? Si, par son appellation, cette dent symbolise la raison (el âkl), elle demeure la dent qui n’a
pas de racines. Ceci dit que la raison el âkl chez les
Arabes n’a pas de racines ! À l’image d’une herbe
sauvage, la dent de raison arabe pousse n’importe comment, n’importe où, incommodant les autres
dents bien aménagées, à leur place. Comme la raison chez les Arabes ou la raison arabe, qu’importe, la dent de raison dharsse el âkl est la première
à laquelle on pense se faire extraire. A s’en débarrasser ! La dent de raison ne sert à rien dans la
bouche, comme la raison dans la tête arabe ! Moi
aussi, un beau jour, la dent de raison a fracassé ma
gencive pointant la tête. J’ai eu ma part de la raison dans mes dents ! Et ma mère appuyée par tous
les membres de la grande famille, m’ont demandé
d’en finir avec la raison dans mes dents ! Pour extraire la raison de ma bouche, il fallait souffrir ! Et
j’étais étonné de voir le dentiste, un vrai dentiste
avec une blouse blanche, un masque sur la bouche
et sur le nez, une plaque écrite dans deux langues,
français et arabe, fixée à l’entrée de l’immeuble, me
dire en arrachant ma dent de raison : “Ah, maintenant vous êtes tranquille, sans souci aucun ! Pas de
douleurs ! Pas de souffrance ! Pas d’ennui”. Mon dentiste n’est pas un arracheur de dents sur la place pu-
blique ! En m’exposant la dent de raison, le dentiste
m’a dit, après avoir ôté son masque qui cachait les
traits d’un jeune homme d’une quarantaine bien
portée: “Maintenant sans la dent de raison dharsse el âkl, il ne vous reste que les dents pour broiement !
Vous pouvez écraser votre nourriture tranquillement.
Toutes sortes de nourritures !” En fixant ma dent de
raison au bout de la paire de tenailles, je me suis
rendu compte que la raison el âkl dans le Monde
arabe est une douleur, une souffrance, un ennui, une
gêne, une anomalie! Et depuis je me suis rendu
compte aussi que la raison chez les Arabes se
trouve dans la bouche et pas dans la tête! Et elle est
dans une dent sans racines, cariée et désagréable !
A. Z.
[email protected]
LIBERTE
Jeudi 27 février 2014
Culture 13
JOURNÉES COMMÉMORATIVES INITIÉES PAR L’ASSOCIATION TALWIT
SORTIR
Mammeri, le père
de la renaissance identitaire
Cycle musical chaâbi
n Tous les jeudis et vendredis, du
27 février au 20 mars, à 20h au
Centre culturel Oued Koriche. Ce
soir : Abderrahmane El-Kobbi.
Demain : Hocine Dris, Youcef Ben
Yaghzar.
Jeudi 6 mars : Sid Ali Lekkam,
Mohamed Rabeh.
Vendredi 7 mars : Abdelmadjid
Meskoud, Karim Teldja.
Jeudi 13 mars : Tahar Zahani,
Kamel Belkhiret.
Vendredi 14 mars : Noureddine
Alane, Bour Yacine.
Jeudi 20 mars : Sergoua
Mohamed, Mazira Kamel, Lagab
Mohamed.
A l’occasion du 25e anniversaire de la disparition du célèbre et grand
écrivain Mouloud Mammeri, l’association Talwit d’Ath Yenni organise,
jusqu’au 1er mars, des journées commémoratives, avec une exposition
retraçant son parcours, une table ronde, une conférence-débat, des galas
artistiques (Zedek Mouloud, Zayen, Khwan n’Ath Yenni, troupe Ahellil), un
spectacle théâtrale, et une projection de la Colline oubliée.
L’
Timimoun.
L’après-midi, il
était programmé une projection du film la
Colline oubliée
deAbderrahmane Bouguermouh,
adapté du roman éponyme
de Mammeri.
Cette projection a été suivie
par une représentation théâL’hommage à Mouloud Mammeri se poursuivra jusqu’au 1 mars prochain.
trale et d’une
veillée culturelle avec la troupe Ahellil radio locale, et une représentation
et les Khwan n’Ath Yenni. Aujourd’hui, théâtrale avec la troupe Debza. Sameles organisateurs ont programmé un di prochain, dernier jour des activités,
gala artiste avec le chanteur Zayen, et l’association Talwit prévoit une conféce, en plus des expositions qui resteront rence et des témoignages, avec Ali
ouvertes durant toute la journée. Sui- Sayad, Saïd Khellil, Rachid Oulesbir et
vant le programme, un recueillement et Arezki Grayen. Le gala de clôture sera
un dépôt d’une gerbe de fleur auront animé par le chanteur Zedek Mouloud.
lieu, demain, sur la tombe de Mouloud Enfin, rappelons que Mouloud MamMammeri à son village Taourirt Mi- meri est décédé le 26 février 1987 sur
moune, à Ath Yenni. Il est également la route de Aïn Defla. Il revenait d’un
programmé une table ronde, qui sera colloque à Oujda au Maroc portant sur
transmise en direct sur les ondes de la l’amazighité.
K. TIGHILT
er
Vente-dédicace
D. R.
association culturelle Talwit d’Ath Yenni, en collaboration avec l’Assemblée
populaire communale et
la direction de la culture
de Tizi Ouzou, commémore, depuis hier et jusqu’au 1er mars,
le 25e anniversaire de la disparition de
l’écrivain et anthropologue Mouloud
Mammeri. Avant-hier une délégation
d’Ath Yenni s’est rendue dans la wilaya
de Aïn Defla pour pour se recueillir et
déposer une gerbe de fleurs et une
plaque commémorative sur le lieu sa
mort, après un accident de la circulation survenu un certain 26 février
1987. Mouloud Mammeri est considéré comme le père de la renaissance
identitaire berbère. Ces journées commémoratives sont placées sous le thème “Mouloud Mammeri ou la résurgence de la dimension amazighe dans la
définition de l’identité algérienne”. L’ouverture officielle des activités a eu lieu
hier à l’espace des activités culturelles
d’Ath Yenni. Au programme, une exposition murale retraçant la vie, le
parcours et l’œuvre de Mouloud Mammeri, ainsi qu’une représentation qui
sera dispensée par la troupe Ahellil de
n Me Ali Yahia Abdenour
dédicacera son ouvrage la Crise
berbère de 1949 (éditions
Barzakh), samedi 1er mars à partir
de 14h à la librairie Cheikh Omar
de Tizi Ouzou.
n Lazhari Labter dédicacera son
ouvrage Essentiel Désir Diwan alIshq oua al-Ghazal (éditions
Hibr), et Youcef Merahi signera
son ouvrage, Tahar Djaout,
premiers pas journalistiques
(éditions Alpha), le samedi 1er
mars, de 14h30 à 18h, à la librairie
internationale Aurassi Omega.
n Nazim Benhabib dédicacera
son ouvrage le Nid de la colombe
(éditions Dalimen), le samedi 1er
mars à partir de 14h à la librairie
du Tiers-Monde.
Rencontres
n L’essayiste et professeure de
philosophie Razika Adnani
animera un café littéraire, le
samedi 1er mars à 14h au théâtre
régional Malek-Bouguermouh de
Béjaïa, autour de ses deux
ouvrages : le Blocage de la raison
dans la pensée musulmane et la
Nécessaire réconciliation.
n La librairie Aurassi Omega, en
collaboration avec l’École
nationale supérieure du
Tourisme et le Rotary Club Alger
la Blanche, organise une
conférence avec Antoine Sfeir,
directeur des «Cahiers de
l’Orient», sur le thème «le
Printemps arabe et les tempêtes
du désert», le lundi 3 mars, de 17h
à 19h, au niveau de la salle de
conférences de l’ENST, à l’hôtel
Aurassi.
Théâtre
n Générale de la pièce El-Dhil
oua el-Hadjir du TNA, demain à
16h au théâtre MahieddineBachtarzi.
Concert
n Concert du groupe Imarhan
n’Tinezraf, demain à 17h, à la
salle Ibn-Khaldoun (12, rue
Docteur Saâdane, Alger-Centre).
Expositions
n L’atelier de loisirs créatifs
Art’Landz, en collaboration avec
l’Instituto Cervantès organise,
une exposition intitulée
Exposition printanière &
féminine, et ce, du samedi 1er au
7 mars, de 15h à 18h, à l’Instituto
Cervantès (rue KhelifaBoukhalfa, Alger).
n Du 1er au mars au 1er avril (de
14h à 20h), exposition la Femme
joyeuse, de Yacine Kezas, à la
galerie d’art Couleurs et
Patrimoine (4, rue YahiaMazouni, El-Biar, Alger, à côté de
l’Institut culturel Italien).
LIBERTE
Jeudi 27 février 2014
L’Algérie profonde 17
TIZI OUZOU
L’olive à l’honneur
à Tabourt n’Ifigha
BRÈVES du Centre
LA GENDARMERIE DE BLIDA LANCE
UNE ENQUÊTE
De la poudre de lait dans la décharge
publique de Soumâa
Une importante quantité de lait en
poudre destiné à la production de lait en
sachet vient d’être découverte dans la
décharge publique de Soumâa à Blida.
Suite à quoi, les éléments de la
Gendarmerie nationale de Blida ont lancé
une enquête pour connaître le propriétaire
de cette quantité de produit de première
nécessité, de surcroît subventionné par les
pouvoirs publics et de mettre à nu les
auteurs de ce “crime économique”. Il faut
savoir en outre que c’est un député du Parti
des travailleurs (PT) qui a alerté la
gendarmerie après avoir lui-même été
avisé par un citoyen. Selon le
parlementaire, qui a effectué un
déplacement à la décharge publique pour
vérifier ces faits, il a remarqué l’abandon
d’une importante quantité de lait en
poudre.
Cette première fête de l’olive, qui se voulait à la fois culturelle et promotionnelle, a
pour objectif de faire découvrir l’importance de cette ressource ancestrale de Kabylie
et de sensibiliser surtout les jeunes générations à la sauvegarde d’un patrimoine
considérable.
K. FAWZI
OUARGLA
Premier Salon de mobilier urbain
D. R.
Cette manifestation prouve tout l’attachement qu’ont ces populations pour cette culture millénaire.
e village de Tabourt, dans la commune d’Ifigha, à une quarantaine de km
à l’est de Tizi Ouzou est, depuis samedi dernier, sorti de l’anonymat à l’occasion de l’ouverture de la première
édition de la fête de l’olive. Organisée
par l’APC d’Ifigha, en partenariat avec l’association culturelle Tabourt Nath Ghobri et le comité de village de Tabourt, cette première fête de l’olive, qui se voulait à la fois culturelle et promotionnelle, avait pour objectif de faire découvrir l’importance de cette ressource ancestrale de Kabylie et de sensibiliser surtout les jeunes générations
à la sauvegarde d’un patrimoine considérable. Cette manifestation rappelle également que les populations de ces montagnes, à l’instar de celles de
tout le pourtour de la Méditerranée, sont toujours
attachées à cette culture millénaire qui a survécu et nourri plusieurs générations de populations
rurales. La cérémonie d’ouverture s’est déroulée
devant un parterre de personnalités de la wilaya.
Outre le P/APC d’Ifigha et le chef de daïra
d’Azazga, de nombreux responsables de la wilaya,
L
entre autres le secrétaire général de la wilaya, représentant du wali de Tizi Ouzou, le P/APW Hocine Haroun, le sénateur Tamadartaza, un représentant du HCA, des députés et des élus de plusieurs communes environnantes, ont tenu à être
présents.
Toutes les festivités furent concentrées à l’école primaire du village, devenue, le temps d’une journée de fête, et en dépit des intempéries, l’épicentre
d’une attraction mémorable. De nombreuses
personnalités se sont succédé au micro pour remercier les organisateurs de cette grande première dans la région et se féliciter d’être présents à cette fête qui prône l’arbre nourricier, l'olivier, et tous
les symboles qu’il draine, entre autres : l'identité, les racines et la culture berbères. Parmi les déclarations marquantes, celle du P/APW qui a promis à l’association Tabourt Ath Ghobri une subvention de 100 millions de centimes en plus des
50 millions attribués en 2013, alors qu’un autre
membre de l’APW a annoncé l’inscription d’un
nouveau centre de santé qui sera réalisé à Ifigha,
chef-lieu de la commune. La nombreuse assistan-
ce a été invitée à une visite guidée à travers les
dizaines de stands d’exposition répartis dans les
quatre salles de l’école et dans la cour recouverte d’une bâche de circonstance en raison des intempéries. Cette visite a permis aux nombreux
visiteurs de prendre connaissance de notre patrimoine tant culturel que culinaire et de découvrir
les secrets de la fabrication de l’huile d’olive, de
ses bienfaits, de sa cueillette et du monde fabuleux de l’olivier. Chaque exposant aura invité les
visiteurs à s’imprégner des produits du terroir et
à écouter leurs explications. A côté des rayons
consacrés à l’olive et à ses dérivés, une autre vitrine d’exposants a étalé d’autres produits du terroir, notamment des objets artisanaux et des fruits
de la région. Les visiteurs ont été même invités
à la dégustation de mets traditionnels et des différentes qualités d’huile d’olive aux arômes enivrants. Côté formation, deux jeunes filles de l’institut d’agriculture de Tizi Ouzou ont présenté des
opportunités de formation destinées, expliquentelles, aux filles comme aux garçons.
Le premier Salon de l'aménagement et
du mobilier urbain de Ouargla Urba-Expo2014 se poursuit jusqu'au 28 février à la
salle omnisports du chef-lieu de la wilaya.
Cette manifestation a eu lieu grâce à la
collaboration de la Safex et la wilaya de
Ouargla. Elle est la première du genre dans
le Sud, qui connaît une véritable relance
économique ces derniers temps. Cette
manifestation accueille une trentaine
d’entreprises nationales, venues rencontrer
des professionnels de la région, spécialisés
dans la construction, l'aménagement, le
mobilier urbain, l'urbanisme, etc.
Rappelons que la wilaya de Ouargla a
bénéficié d'un important programme
quinquennal 2010-2014 de 189,7 milliards
de dinars qui concerne tous les secteurs et
dont une bonne partie est dirigée vers la
réhabilitation des infrastructures de base.
Urba-Expo va permettre de faire connaître
les projets et les entreprises du sud qui
vont certainement apporter leur
contribution dans le développement de la
région. Elle va aussi capter les potentialités
de planification, de conception d'étude et
de réalisation et la prise en charge d'un
grand nombre de projets dans cette wilaya.
ACHOUR AÏT ZAÏD
MÉDÉA
Un véhicule se renverse près
du barrage de Boughezoul
Les éléments de l'unité secondaire de la
Protection civile de Chahbounia ont
effectué, hier vers 3h50, une sortie sur les
lieux d'un accident de la circulation qui a
fait un blessé grave, souffrant de fractures
et blessures. L'accident s'est produit à la
suite du dérapage du véhicule de marque
Renault Clio Classic qui est sorti de la
chaussée à hauteur du barrage de
Boughezoul sur la RN1. Le conducteur du
véhicule a secouru sur place et évacué par
la suite vers l'hôpital civil de Ksar ElBoukhari.
M. EL BEY
C. NATH OUKACI
BÉJAÏA
La commune de Tifra rend hommage à ses martyrs
initiative louable de la commune de Tifra
d’ériger une stèle perpétuant le souvenir du
sacrifice suprême de quinze combattants
tombés au champ d’honneur, le 6 novembre 1961,
au lieu-dit Ikhjene, a drainé une foule nombreuse, souvent venue de très loin pour témoigner sa
reconnaissance et rendre hommage à ses glorieux
martyrs. Parmi ces hommes et ces femmes de
tous âges, figurent les familles des victimes, d’anciens compagnons d’armes ainsi que des élus de
la région. Cette contrée, qui fut le théâtre de violents combats et de victoires éclatantes pendant
la lutte de Libération nationale, a payé un lourd
tribut, en hommes et en femmes, à la guerre et
enfanté des héros anonymes de l’indépendance
de l’Algérie. Elle vit aujourd’hui dans des condi-
L’
tions déplorables. Peu de progrès, des réalisations
pouvant changer les conditions d’existence des
habitants sont malheureusement insuffisantes
dans ces villages martyrs où la plaie du chômage est devenue endémique. La cérémonie à débuté, dès l’arrivée du wali de Béjaïa, par la levée
des couleurs et au son de l’hymne national.
L’émouvante évocation par de jeunes écoliers et
écolières de chacun des noms gravés sur la stèle et la lecture d’un poème dédié à la mémoire
de l’un d’eux, l’aspirant Khlil Amrane dit Si Ali,
responsable du service de santé de la zone, a suscité une grande émotion et fait surgir des larmes
de tristesse. Il faut rappeler que Khlil Amrane est
issu d’une famille de révolutionnaires. Deux de
ses frères, Abdelatif, étudiant en droit, nommé
responsable de wilaya chargé de l’UGTA, et Abbas, sont tombés au champ d’honneur. Étudiant
en 3e année de chirurgie dentaire, Khlil, dont
l’hôpital de Bejaïa porte aujourd’hui le nom, avait
rejoint lui aussi l’ALN en 1956, après la grève des
étudiants. Nommé aspirant en zone 2, Wilaya 3,
il avait pour mission de former des infirmiers
mais aussi de soigner les blessés et les malades,
tâche qu’il avait remplies avec courage et abnégation. Estimé de tous, il a laissé un souvenir impérissable dans la mémoire de ses compagnons
et de tous ceux qui l’avaient connu et aimé. Que
s’était-il passé en ce funeste 6 novembre 1961,
quatre mois à peine avant le cessez-le-feu ? L’ennemi, au moyen de la dénonciation, avait, ce jourlà, visé l’hôpital de l’ALN, implanté en aval de la
forêt d’Akfadou au fond d’un ravin vertigineux
lequel, heureusement, n’avait pas été repéré. En
fait, ce sont trois caches, implantées aux environs
de l’hôpital et servant aux djounoud de passage,
qui furent découvertes et anéanties. Les martyrs
qui furent dénombrés sont tous des jeunes dont
l’âge oscille entre 17 et 30 ans. Ils reposent
maintenant sur les lieux même où ils ont versé
leur sang. Les anciens membres du service de santé de l’ALN, compagnons de l’aspirant Khlil
Amrane, en l’occurrence Agsous Arab, Mezouari Mohand-Larbi, Abdelmadjid Azzi, sont présents aux côtés de ses frères Rabah et Omar, pour
témoigner de leur fidélité et rendre un vibrant
hommage à nos glorieux martyrs.
ABDELMADJID AZZI
Jeudi 27 février 2014
18 L’Algérie profonde
LIBERTE
SÉTIF
BRÈVES de l’Est
OUED ATHMANIA (MILA)
Deux cambrioleurs neutralisés
n Les auteurs du cambriolage ayant
ciblé, tout récemment, un magasin de
vente de téléphones mobiles à Oued
Athmania, au sud de Mila, ont été mis
hors état de nuire. Selon un
communiqué de la police, les deux mis
en cause ont été arrêtés par les
services de la Sûreté urbaine extramuros d’Oued Athmania et remis à la
justice qui les a placés sous mandat de
dépôt. Notre source souligne que les
malfrats, récidivistes, âgés de 26 et 32
ans, ont volé un lot de téléphones
portables de dernière génération, une
somme d’argent de 25 000 DA, un
appareil photographique numérique
de type JVC, ainsi qu’un PC portatif de
type HP. Mis sur leur piste par des
témoins oculaires, les enquêteurs ont
réussi à les débusquer et à les arrêter.
L’opération, ajoute-t-on, a permis
également la récupération d’une
partie des objets volés et d’une somme
d’argent de 48 000 DA.
KAMEL BOUABDELLAH
EL-TARF (BEN M’HIDI)
Un nouveau lycée pour la localité
de Sidi Kassi
TAHAR B.
DERNIÈRE RÉVISION DES LISTES
ÉLECTORALES (SÉTIF)
1 620 nouveaux électeurs à la
daïra de Aïn Oulmène
n Lors de la dernière révision
exceptionnelle des listes électorales
qui a duré du 3 janvier au 6 février en
cours, en vue de la prochaine
présidentielle du 17 avril prochain, les
services de la daïra de Aïn Oulmène
(située au sud du chef-lieu de wilaya)
ont recensé un corps électoral de pas
moins de 74 136 électeurs. La commune
de Aïn Oulmène se taille la part du
lion avec 41 443, suivie de la localité de
Kasr El-Abtal avec 14 669, Guellal 12
280 et Ouled Si Ahmed 5 744. Selon les
informations en notre possession, pas
moins de 1620 nouveaux électeurs ont
été enregistrés. Notre source a
souligné que 433 ont été supprimés de
la liste électorale. Pour l'affichage, lors
de la campagne électorale, les services
de la daïra ont réservé 65 sites répartis
à travers les quatre communes que
compte la daïra, à savoir 30 à Aïn
Oulmène 20 pour chacune des
communes de Guellal et Kasr El-Abtal
et 15 pour la commune de Ouled Si
Ahmed.
A. LOUCIF
Le rapprochement des structures d’assurance sociale avec les citoyens a permis de
mettre fin au calvaire qu’enduraient les malades chroniques et les retraités.
agence de la wilaya de Sétif de la
Cnas (Caisse nationale des assurances
sociales) vient d’étoffer son réseau de
contrôle médical. En effet, quatre
nouveaux points de contrôle médical
à travers les quatre coins de la wilaya,
dans les régions éloignées notamment, ont été ouverts. Depuis le début de l’année en cours, les responsables de ladite caisse ont également procédé à
l’installation de quatre médecins-conseils. Les habitants des daïras de Bouandas, Béni Ourtilène et
Amoucha, au nord de la wilaya, et Salah Bey au sud
n’auront plus à se rendre dans d’autres communes,
à savoir Bougaâ, Aïn El-Kébira et Aïn Oulmène,
pour effectuer les contrôles médicaux. Avant d’être
affectés aux centres des localités précitées, les
quatre médecins fraîchement recrutés ont bénéficié d’un stage de formation au siège. “Avant, nous
étions obligés de parcourir des dizaines de kilomètres
aller et retour pour faire le contrôle médical au centre
de Bougaâ. Des chaînes interminables se formaient
dès 5h devant le centre. Maintenant c’est tout près de
chez nous. C’est un véritable acquis”, nous dira un
assuré de Béni Ourtilène. Cette procédure de rapprochement des structures des citoyens et de leurs
ayants droit a permis de mettre fin au calvaire qu’enduraient les malades chroniques et les retraités. Par
ailleurs, nous avons appris que, dans le cadre de
l’amélioration du service public et de la débureaucratisation de l’administration au niveau des services
de la Cnas, les citoyens de plusieurs localités n’auront plus à se déplacer pour se faire délivrer l’attestation d’affiliation ou de non-affiliation. Il est désormais possible d’avoir ce document au niveau de
plusieurs centres et antennes de la Cnas de plusieurs
daïras. “Avec la décentralisation de la délivrance de
ces attestations, nous avons mis fin aux longues files
d’attente devant les guichets de l’agence du chef-lieu
de wilaya. Cette prouesse a été réalisée après des mois
de préparation et au prix d’un travail de fourmi. Le
réseau intranet, mis en place grâce au dévouement
des ingénieurs et techniciens de la Cnas et avec l’aide des autorités locales, nous a permis de moderniser ce service”, s’est réjoui le directeur de l’agence. De
son côté, le sous-directeur des prestations, M.
Rahmouni, a indiqué à Liberté que l’accord de ses
L’
D. R.
n Lors de la rencontre qu’a effectuée le
wali d'El-Tarf avec les représentants de
la société civile dans la commune de
Ben M’hidi, les parents d'élèves ont pu
exposer les problèmes de scolarité que
rencontrent leurs enfants depuis la
rentrée. Sensibilisé à ce sujet, le chef
de l’exécutif a promis d'inscrire un
lycée de 800 places et une demipension de 200 rations/jour dans la
localité de Sidi Kassi. Le wali a ainsi
ordonné au responsable de la
programmation de faire le nécessaire
afin que les travaux de ce futur
établissement scolaire soient inscrits
et entamés dans les plus brefs délais.
Selon une indiscrétion, ce projet sera
confié dans les prochains jours à une
entreprise performante afin que cette
réalisation accueille les jeunes
potaches lors de la prochaine rentrée.
Par ailleurs, le wali a promis à la
population de cette agglomération de
prendre en charge ses autres
préoccupations et d'y trouver des
solutions. Le wali a pu se rendre
compte par ailleurs de l’état
calamiteux dans lequel se trouvent
plusieurs quartiers de la ville de Ben
M’hidi, lesquels nécessitent une
intervention immédiate. Le constat
concerne la majeure partie des routes,
qui sont impraticables. Le chef de
l’exécutif a pu également mesurer les
conséquences désastreuses des
dernières pluies et s’enquérir des
autres désagréments que subissent les
habitants de cette region, à savoir le
manque d'eau potable, de logement,
notamment.
L’agence Cnas élargit
son champ d’action
Les citoyens n’auront plus à se déplacer pour accomplir leurs formalités administratives.
services pour faciliter l’installation d’un service d’affiliation au niveau des centres des différentes régions
est notifié dès la réception d’une simple demande
des responsables. Pour la carte Chifa, la Cnas de Sétif a pu en hausser le taux de délivrance à près de
98% et note le challenge des responsables visant
l’amélioration de l’utilisation de cet outil. Selon notre
interlocuteur, les dossiers des officines sont traités
dans des délais record. “La liquidation des dossiers
des pharmacies conventionnées avec la Cnas dans les
délais a permis de créer un climat de confiance. Mieux
329 fermetures
de locaux commerciaux
L
tions de contrôle, touchant les
services de la qualité (8654 interventions) ainsi que celui des pratiques commerciales (9244 interventions), à partir desquelles
4157 procès-verbaux ont été
dressés avec 329 fermetures de
locaux commerciaux, selon le
bilan annuel de ladite direction.
Le nombre de prélèvements
d'échantillons aux fins d'ana-
F. SENOUSSAOUI
BORDJ BOU-ARRÉRIDJ
Production de plus de 73 000 quintaux
de viandes rouges en 2013
KHENCHELA
es différentes brigades de
contrôle de la direction du
commerce ont effectué, durant l’année précédente, des
contrôles opérationnels dans les
secteurs les plus sollicités par le
consommateur, et ce, à travers les
21 communes de la wilaya. En effet, un nombre important d’interventions a été effectué au cours
de cette période : 17 898 opéra-
encore, on va faciliter l’utilisation de la carte en permettant, prochainement, aux pharmaciens de faire
la mise à jour”, a tenu à annoncer M. Rahmouni.
Il est à noter que Sétif compte plus de 552 000 assurés et 995 000 ayants droit, dont 95 239 rattachés
à l’agence du siège, près de 47 000 à El-Eulma, 32
670 à Aïn El-Kébira, 39 000 à Bel Air et 32 000 à
la cité des 1014-Logements.
lyses bactériologiques et physicochimiques est de 124.
La totalité des marchandises saisies par lesdits éléments qui ont
ciblé différents types de commerces, les magasins d'alimentation, restaurants, cafés... est d’une
valeur de 85 680 228 DA, a-t-on
indiqué de même source.
Z. M.
n Une production de 73 679 q de viandes
rouges a été enregistrée dans la wilaya de
Bordj Bou-Arréridj, au terme de la saison
agricole 2012/2013. Cette production s'explique
par l'augmentation du nombre de têtes ovines
dans la wilaya, réputée pour sa vocation
agropastorale, a précisé la direction des
services agricoles. Et d'ajouter que la wilaya de
Bordj Bou-Arréridj compte 324 420 têtes ovines
et 13 613 têtes de bovins. En outre, le nombre
d’éleveurs a été estimé à 5053 durant la même
année. Un intérêt particulier est accordé à la
campagne de vaccination du cheptel en vue de
le protéger contre les épidémies et zoonoses.
Ainsi, il a été procédé à la vaccination de 432
033 têtes. Cette opération prise en charge par
l'Etat a bénéficié à 3415 éleveurs, qui ont vu
leur bétail vacciné contre la brucellose, la
clavelée, la rage et la fièvre aphteuse.
CHABANE BOUARISSA
ILS AVAIENT BLOQUÉ LA RN105 AVEC D’AUTRES MANIFESTANTS
26 citoyens interpellés par la gendarmerie à mila
es forces antiémeutes de la Gendarmerie nationales sont intervenues, avant-hier, à la mi-journée, pour rétablir le trafic routier
sur la RN105 bloquée depuis trois
jours par les habitants de la localité de
Bouyeghed, au nord de la commune
de Rajas.
En effet, des renforts de la gendarmerie ont été dépêchés dans la région de
L
Bouyeghed, à mi-chemin entre les wilayas de Mila et de Jijel, après l’échec
des tentatives de l’APC de Rajas à rétablir la circulation sur cet axe routier
particulièrement névralgique pour
les populations du nord-ouest de la
wilaya de Mila.
Il était midi pile, quand les forces antiémeutes de la gendarmerie sont intervenues sur les lieux de la contesta-
tion. Vingt-six personnes, des jeunes
pour la plupart, ont été interpellées
lors de l’opération. La circulation automobile a été rétablie vers les coups
de 13h. Rappelons que les habitants
de la mechta de Bouyeghed, relevant
administrativement de la commune
de Rajas, à l’ouest de Mila, bloquent
cet axe routier depuis trois jours,
soit depuis dimanche 23 février, re-
vendiquant le raccordement au gaz de
ville et l’aménagement urbain de leur
localité.
Dans ce sens, le chef de daïra de Rajas, approché sur les lieux de la contestation, affirme que Bouyeghed sera
doté de gaz de ville dans le cadre du
programme quinquennal 2014-2018.
KAMEL BOUABDELLAH
LIBERTE
Jeudi 27 février 2014
L’Algérie profonde 19
KHALIDA TOUMI À TLEMCEN
BRÈVES de l’Ouest
“Constantine 2015
doit s’inspirer
de Tlemcen 2013”
EL-MALAH
La caméra vidéo débusque
les cambrioleurs
n Un revendeur de bois, un vieillard usé
par le poids de l’âge, a cru bon de doter
son local d’un système de surveillance
personnel afin de se prémunir des
éventuels actes malsains, et il n’a pas eu
tort du reste. D’ailleurs, en milieu de
semaine, alors qu’il se trouvait en pleine
activité à l‘intérieur de son local situé en
plein cœur de la ville d’El-Malah, trois
jeunes inconnus se sont introduits dans le
magasin dans une tentative de le délester
de ses biens, et ce, non sans l’avoir
agressé, saisissant l’occasion de son âge
avancé. La victime s’est alors précipitée
vers la sûreté de la daïra d’El-Malah pour
déposer une plainte pour tentative de vol
et agression sur sa personne. Les
investigations menées par les enquêteurs
ont été facilitées par un enregistrement
d’une vidéo de la scène, à l’insu des
agresseurs, grâce au système de
surveillance. Les policiers n’ont donc pas
tardé à identifier les trois malfaiteurs. Il
s’agit de B. H., 19 ans, F. T., 32 ans et K. M.,
un mineur âgé de 17 ans. Présentés devant
le procureur de la République près le
tribunal de Aïn Témouchent, les trois mis
en cause ont été placés sous mandat de
dépôt.
“En s’imprégnant de l’expérience de Tlemcen 2011 qui a atteint les objectifs qui lui
étaient assignés, la manifestation de Constantine 2015, dont le coup d’envoi sera
donné dans moins d’une année, aura une grande part de garantie du succès escompté.”
M. L.
SIDI BEL-ABBÈS
Liberté/Archives
Un enseignant universitaire
agressé à l’arme blanche
Khalida Toumi, ministre de la Culture, s’est rendue mardi dernier à Tlemcen pour une visite de travail.
ccompagnée du wali
de Constantine et de
plusieurs cadres du
secteur de la culture,
Mme Khalida Toumi,
ministre de la Culture, s’est rendue mardi à Tlemcen
pour une visite de travail consacrée
exclusivement à la préparation de la
manifestation “Constantine capitale de la culture arabe 2015” à travers
l’expérience de l’événement “Tlemcen capitale de la culture islamique”
qu’a abrité l’ancienne capitale des
Zianides en 2011 et jugé globalement
positif. C’est ainsi que Mme Toumi devait attirer l’attention de ses accompagnateurs sur la nécessité d’assurer
avec détermination la restauration du
patrimoine historique de la région de
A
Constantine dans les normes professionnelles, comme ce fut le cas à
Tlemcen où des artisans, architectes,
décorateurs, venus de plusieurs régions du pays ont été associés à ce
travail d’orfèvre, étant donné la diversité et l’ancienneté des sites datant
principalement du 14e siècle.
L’événement culturel international
de Tlemcen, qui aura coûté 125 milliards de dinars au Trésor public et
auquel ont pris part 29 pays membres
de l’organisation islamique pour
l’éducation, les sciences et la culture (Isesco) et 12 autres invités, dont
l’Espagne, l’Inde, le Portugal, les
Etats-Unis et la Chine, a été marqué
une année durant par des festivals,
colloques, expositions thématiques,
colloques internationaux, théâtre,
peinture, musique, cinéma, semaines
culturelles des 48 wilayas et différents
spectacles mettant en valeur la culture islamique à travers ses différentes facettes.
Le ministère de la Culture estime à
500 000 personnes dont 7000 étrangers le nombre de visiteurs et l’édition de 280 livres, 32 documentaires
et des dizaines de pièces de théâtre
présentées au public. “En s’imprégnant de l’expérience de Tlemcen
2011, qui a atteint les objectifs qui lui
étaient assignés, la manifestation de
Constantine 2015, dont le coup d’envoi sera donné dans moins d’une
année, aura une grande part de garantie du succès escompté”, a déclaré Mme Toumi, qui a souligné l’apport
de la civilisation islamique pour le
patrimoine universel. Elle a aussi indiqué que grâce à cette manifestation,
Tlemcen et sa région ont bénéficié de
nouvelles et importantes infrastructures culturelles, comme les musées, le palais de la culture qui porte le nom du chantre de la musique
andalouse Abdelkrim Dali, le centre
national des études andalouses, le
théâtre de plein air de Koudia, le palais du Méchouar totalement restauré
à l’identique.
Mettant à profit son déplacement à
Tlemcen, la ministre de la Culture a
inauguré deux bibliothèques de lecture publique dans les zones rurales
de Aïn Ghoraba et Béni Snous et devait procéder hier à d’autres inaugurations.
B. ABDELMADJID
n Un professeur de l’université DjilaliLiabès a été victime d’agression, à l’arme
blanche, ce mardi après-midi, alors qu’il
accomplissait la prière du dohr dans sa
chambre sise à la cité universitaire Attar
Bel-Abbès. Selon notre source, la victime a
été découverte gisant dans une mare de
sang par un de ses collègues, qui a alerté
les services de police. Grièvement blessée,
la victime a été évacuée vers les UMC du
CHU Abdelkader-Hassani. Sur les lieux du
crime, les policiers ont récupéré une arme
blanche et ont aussitôt ouvert une
enquête pour déterminer les causes et
circonstances de cette agression et
l’identification de l’auteur de l’agression.
Une septuagénaire battue
et cambriolée chez elle
B. AZIZ
n Une vieille dame, âgée de 78 ans, vivant
seule, a été victime, lundi soir, d’une
agression dans son domicile sis à la cité
Serna, où elle a vécu de longues minutes
d’angoisse. Il était un peu moins de dixneuf heures lorsque la victime a été
surprise par un individu cagoulé au
moment du dîner. Le voleur, qui s’est
introduit à l’intérieur de la maison, a
asséné des coups de bâton à la tête de la
vieille dame. Sous la menace d’un
couteau, il l’a délestée de ses boucles
d’oreilles et fait main basse sur son
portefeuille contenant une somme
d’argent. Alertés, les éléments de la 1re
sûreté urbaine ont ouvert une enquête
qui a abouti à l’identification du
malfaiteur.
B. A.
LE MINISTRE DU TOURISME ET DE L’ARTISANAT À AÏN TÉMOUCHENT
“La wilaya en exemple pour le pays”
ne journée n’a pas suffi au ministre du
Tourisme et de l’Artisanat, Mohamed
Amine Hadj Saïd, en visite de travail et
d’inspection lundi dans la wilaya de Aïn Témouchent, pour s’enquérir de l’état d’avancement
des projets relevant de son secteur.
Achevée tard dans la soirée, cette visite n’a pas
permis au ministre, qui a sillonné presque
toutes les parties qui recèlent des potentialités
touristiques dont les ZET, de rencontrer les opérateurs du secteur comme prévu dans le programme pour débattre des problèmes auxquels
ils font face, mais aussi des perspectives de développement. Entamée par une halte à la plage
de S’biat, cette visite a permis aussi à la délégation polonaise qui accompagnait le ministre,
composée de 31 personnes entre journalistes et
opérateurs de tour, de découvrir cette région paradisiaque qui devra être préservée du béton. A
U
cette occasion, le ministre n’a pas caché que la
wilaya de Aïn Témouchent constitue pour le gouvernement algérien un échantillon concret du
schéma directeur de l’aménagement touristique
qu’il a approuvé par rapport à toutes ces dynamiques.
Il citera entre autres le volet investissements dont
la wilaya enregistre un intérêt appréciable avec
plus de 40 projets qui vont créer environ 5000
lits devant renforcer le parc hôtelier local, le plan
qualité-tourisme, sachant que cette wilaya a
bénéficié d’un institut national du tourisme
dont les travaux vont démarrer incessamment,
et aussi par rapport à l’intersectorialité due à la
grande concertation entre tous les secteurs de cette wilaya qui vont faire une destination essentielle
et une vitrine touristique nationale. M. Hadj Saïd,
qui connaît bien la wilaya pour avoir exercé en
tant que directeur de wilaya, a indiqué que Aïn
Témouchent jouit de potentialités extrêmement importantes à même de permettre une activité touristique à longueur d’année. “Il y a
d’autres formes touristiques qui ne pâtissent pas
de la saisonnalité, comme le thermalisme, le
culturel ou encore le cultuel. Voilà pourquoi nous
comptons énormément sur cette wilaya pour
donner un coup d’éclat et aussi un coup de démarrage à l’activité touristique au niveau national. Seulement, la priorité des priorités du gouvernement demeure la promotion du tourisme local, car nous ne pouvons pas espérer mettre sur
pied une destination touristique internationale si
nous n’activons pas en priorité le tourisme national
domestique”, fera-t-il remarquer. Au niveau de
la station thermale de Hammam Bou-Hadjar, qui
vient de bénéficier d’un plan de modernisation
pour une enveloppe de 87 milliards, le ministre
a insisté pour que ce complexe puisse redonner
son identité à la wilaya de Aïn Témouchent.
“Nous voulons en faire une ville d’eau, donc il faut
qu’il y ait cette touche artisanale locale de l’ameublement au niveau de la décoration, sans toucher
à l’architecture tout en prévoyant un espace
thermo-ludisme qui est vital”, conseille-t-il au
groupe des bureaux d’études espagnols. Le ministre a ensuite procédé à la pose de la 1re pierre du projet d’investissement touristique SDIHChaîne Eden de 80 chambres pour un montant
de 6 millions de DA devant créer près de 250 emplois directs et indirects.
Sur place, il a exhorté l’opérateur d’exprimer dès
à présent ses besoins en main-d’œuvre qualifiée.
Le ministre a fait un saut à Béni Saf où s’est déroulée la cérémonie de l’inauguration d’un nouvel hôtel Aquarium, qui vient de renforcer le parc
hôtelier de 36 lits extensibles.
M. LARADJ
Jeudi 27 février 2014
20 Interprétation des rêves
LIBERTE
Vos rêves et vous
Avertissement : Que certains rêves soient véridiques ne devrait pas
pousser nos lecteurs à leur accorder une importance excessive. Il en
est ainsi qui considèrent chacun de leurs rêves comme étant “véridique” (prémonitoire ou autre), qui vivent ainsi dans un monde quasi
virtuel et qui, parfois, s'angoissent pour des causes bien légères.
La langue vous parle
(3e partie)
êver qu’on coupe la langue de
quelqu’un indique qu’on coupera court à ses paroles et qu’on ne
lui laissera pas le temps de parler. Le rêve
de couper la langue d’un poète indique
qu’on lui donnera de l’argent pour ses
œuvres.
Si on rêve que sa langue est noire, cela
indique qu’on sera autoritaire envers sa
propre famille. Si c’est une mauvaise personne qui fait ce rêve, cela indique
qu’il est un menteur. Si on rêve qu’on a
peur que quelqu’un voie sa langue, cela
indique qu’on perdra une bataille et
qu’on sera diffamé et humilié en public.
Si une mauvaise personne rêve qu’elle a
plusieurs langues, cela indique qu’elle
aura une famille nombreuse.
Comme mentionné ci-dessus, le rêve
d’avoir plusieurs langues indique qu’on
parle plusieurs langages. Rêver qu’on a
plusieurs langues de plusieurs couleurs
indique qu’on dit des choses contradictoires ou cela indique un compositeur de musique, car les couleurs représentent les notes de musique.
Si on rêve qu’on touche sa langue et
qu’on la suce, cela indique qu’on acquiert
R
la connaissance. Cela indique aussi une
personne qui promeut son activité professionnelle (il flatte les autres pour réussir).
En fait, la langue dans un rêve peut indiquer des dizaines de choses telles
que :
Un savoir ou un trésor caché
Une domestique ou employé qui vous
flatte souvent pour ses propres intérêts
Un véhicule
Un ennemi très talentueux
Une mauvaise femme
Une femme stérile
Des mots qu’on a prononcés qui ont fait
des dégâts irréparables
Le revenu
Suivre les traces de quelqu’un
Un prisonnier
Votre
Dico rêve
Fiancé
SE VOIR FIANCÉ À UNE
PERSONNE NOMMÉE SIGNIFIE
UNE PRISE DE POUVOIR,
L’ACQUISITION D’UN BIEN OU
UN MARIAGE ; PAR CONTRE, SI
LA FIANCÉE N’EST PAS
NOMMÉE, ALORS SIGNE DE
MORT À VENIR.
Notez
vos rêves
n Tenez près de votre lit à portée de la
main une feuille de papier et un crayon
pour noter les bribes de rêve qui
surgissent lorsque vous passez d'une
phase de sommeil à une autre. À ce
moment-là, c'est-à-dire environ toutes
les quatre-vingt-dix minutes, on
dispose d'un court instant d'éveil
suffisant pour écrire quelques mots.
Avec un peu d'entraînement, vous y
parviendrez facilement. Si vous le
préférez, au lieu de tenir un “journal”
de vos rêves, vous pouvez
simplement noter ceux qui sont pour
vous inoubliables.
C'est déjà un bon exercice.
Saveurs locales
Poivron
Poivron (Capsicum annuum) :
Poivron variété de piment doux, utilisé comme légume cuit ou cru bien qu'il s'agisse d'un fruit.
Le poivron se distingue des piments
forts par sa grosseur ; sa couleur (verte, orangée rouge ou panachée) varie selon le degré de maturité ; Sa diffusion dans la cuisine est liée à l'introduction des mets méditerranéens
dans le répertoire classique.
On en distingue trois variétés toutes
peu nourrissantes (22 cal pour 100 g)
et riches en vitamine C. Il s'emploi épépiné et pelé (après passage au four où
trempé dans de l'eau bouillante 3 mn). RECETTES
Dolma Felfel
Temps de cuisson : 1 heure 10 minutes.
COURRIER & COURRIEL
Des ovnis
n J’étais dans l’une de nos chambres ; tout
d’un coup, cette dernière s’illumine par
des rayons du soleil, j’ai levé mes yeux vers
le ciel, alors j’ai vu une soucoupe volante
qui jetait de l’or.
Ensuite ma sœur et moi avons découvert
un couffin plein de trucs mais j’ai
reconnu des claquettes d’homme.
REPONSE
Sourate En-Nour décrit ainsi la lumière
divine “Dieu est la lumière du ciel et de la
terre, sa lumière est semblable à une niche
où se trouve une lampe, est un cristal, le
cristal est pareil à une étoile brillante,
allumée à un arbre béni”.
Vous découvrirez dans cette sourate une
réponse à votre songe qui ne peut être que
de bon augure.
Est-ce un homme ou un don en biens.Vous
aurez certainement la réponse.
Le cauchemar !
je me suis rendormie. Il faisait
nuit, je me trouvais dehors,
une voiture s’est arrêtée à
proximité. Quatre hommes se
trouvaient à l’intérieur, ils se
sont mis à tirer sur moi. Je me
suis enfuie en pénétrant dans
un immeuble. Je me suis
retrouvée sur la terrasse, et
comme ces hommes
continuaient à me poursuivre,
je me suis mise à voler dans le
ciel. J’ai pu m’échapper ainsi.
Je me suis encore réveillée. Et
je me suis rendormie, cette
fois encore, je me trouvais
dans un appartement, ma
l 1 kg de viande de mouton l 12 beaux poivrons verts et ronds
l 1 cuillère à soupe de smen l 1 cuillère à café de sel l ¼ cuillère
à café de poivre noir l 1/4 cuillère à café de cannelle l 1 oignon.
Farce :
AMEL DE KOUBA
n J’ai fait un rêve, en fait c’est
un véritable cauchemar, en
plusieurs épisodes, qui m’a
troublé. Je me trouvais avec
ma mère et nous attendions
d’être guillotinées. Nous
étions pourtant en liberté
mais nous devions être
exécutées. Il y avait une
femme qui se trouvait près de
moi, je lui ai donné une bague
en lui disant que désormais
elle ne me servirait pas. Nous
n’avons pas été guillotinées,
puisque je me suis réveillée en
sursaut avec une très
désagréable impression. Puis
Ingrédients :
mère était avec moi. Mon
oncle, qui est décédé dans la
vie, est venu. Ma mère était
malade. Après l’avoir
auscultée, elle était guérie.
Pour le remercier, je lui ai
remis 1000 DA, il les a pris,
puis les a posés sur la table en
me disant qu’il préférait la
chorba que j’avais faite. J’ai
chauffé un peu de chorba et
lui ai donnée. Au réveil, j’étais
très perturbée car il me
semble que c’est un mauvais
présage.
REPONSE
Vous avez parfaitement raison
de penser que votre rêve n’en
est pas un, c’est plutôt un
cauchemar. Ne cherchez pas à
comprendre pourquoi, cela
nous demanderait des
centaines de lignes. Ne
l’évoquez plus, n’y pensez
plus. Et vivez votre vie.
B. OUARDA
UN RÊVE VOUS INTRIGUE, IL VOUS DÉRANGE, VOUS VOULEZ CONNAÎTRE SON SENS, VOUS VOULEZ AVOIR SON INTERPRÉTATION,
MEHDI VOUS RÉPOND TOUS LES JEUDIS.ÉCRIVEZ DÈS MAINTENANT À : “VOS RÊVES ET VOUS” 37, RUE LARBI-BEN M’HIDI ALGER / BP 178 ALGER-GARE OU PAR EMAIL À : [email protected]
l 500 gr de viande rouge hachée
l 1 poignée de riz
l 1 petit oignon
l 1 cuillère à café de smen
l 1/4 cuillère à café de poivre noir
l 1/4 cuillère à café de cannelle
l 1/2 cuillère à café de sel
l 1 bouquet de persil
l 100 gr de chapelure ou de gruyère râpé.
Préparation :
l Couper la viande en morceaux, râper dessus l'oignon, ajouter le
smen, assaisonner, mouiller d'un petit verre d'eau, faire revenir 10
mn, recouvrir d'eau.
Poursuivre la cuisson 30 mn. A part, laver les poivrons, ôter leur le
trognon ainsi que les grains, les tremper dans de l'eau bouillante
3 mn sans les faire bouillir, ensuite les retirer et les laisser égoutter. Préparer la farce avec la viande hachée, l'oignon et persil haché finement, assaisonner, ajouter smen et riz trié et lavé, bien malaxer le tout, remplir les poivrons de cette farce.
A mi-cuisson de la viande, baisser le feu et déposer dessus les poivrons, laisser cuire 15 mn puis retirer les poivrons, les placer dans
un plat, arroser avec un peu de leur sauce de cuisson.
Saupoudrer de chapelure, introduire dans le four chaud, faire gratiner 15 mn.
Servir avec la viande et sauce qu'on aura gardée au chaud.
L’origine des prénoms employés en Algérie
Tahart
C
e joli prénom féminin targui est inattendu
dans le paysage saharien : en effet, tahart
est le nom du figuier, que l’on retrouve dans
les autres parlers berbères sous la forme de tazart,
le “z” des dialectes du Nord se réalisant souvent
“h” dans le parler de l’Ahaggar. Signalons aussi
qu’en kabyle, tazart désigne non pas le fruit
frais du figuier mais le fruit sec (ce qu’on appelle en arabe dialectal “karmous”). Comme l’olivier
ou peut-être plus que lui, le figuier est l’arbre em-
blématique des pays du bassin méditerranéen. Le
figuier se rencontre jusqu’à 1200 m d’altitude, on
le retrouve aussi dans les oasis du Sahara central
et, sans doute, au-delà. En tout cas, le nom berbère
du figuier est commun à un grand nombre de dialectes, y compris, comme indiqué ci-dessus, le targui. Les Anciens tenaient en estime les figues
d’Afrique, que les Romains importaient en grandes
quantités, mais certains auteurs, comme Martial,
n’appréciaient pas les figues sèches, parce qu’elles
ont une peau épaisse. La figue rappelle l’épisode
de Caton qui l’a brandie au milieu de sénat pour
attirer le danger que constituait Carthage pour
les Romains. On sait que le sénateur s’était rendu célèbre par ses appels à faire la guerre à Carthage : “Delenda Carthago”, criait-il, il faut détruire
Carthage ! Comme ses appels ne recevaient pas
d’écho, il a exhibé une figue, ramenée de Carthage.
“Mais elle est fraîche !”, lui objecte-t-on.
- “Eh bien, elle a été cueillie à Carthage, il y a à peine trois jours !” C’était pour montrer que l’ennemi était plus proche qu’on ne le croyait. Après cette démonstration, Rome déclare la guerre à Car-
thage. C’est la troisième guerre punique. Pline, qui
rapporte cet épisode, s’étonne : “Pour moi, ce qui
me frappe le plus, c’est qu’une ville qui, pendant
120 ans, dispute à Rome le spectre du monde, ait
dû sa ruine à une figue.” Fruit très énergétique,
la période de la cueillette des figues était, autrefois, une période d’abondance pour tous, y compris pour les animaux. On attribue au chacal ces
propos sur les saisons : “Ah, si l’hiver pouvait ne
durer qu’un jour, l’été deux jours, et la saison des
figues se prolonger sur deux saisons.”
M. A.
Haddadou ([email protected])
LIBERTE
Jeudi 27 février 2014
Sudoku
Jeux 21
6
7 9
3
Comment jouer ?
N° 1594 : PAR FOUAD K.
8
5
5
2 8
1
8
4
3 1 6
3
8 2
7
4
6
3
4
4
9
6
5
1
4 6 1 7 3 9 5 2 8
9 2 5 4 8 6 7 1 3
1 8 6 3 2 4 9 7 5
9 10
(20février-20mars)
AUJOURD’HUI
En cherchant bien, vous trouverez la solution à vos problèmes, et ce, sans l'aide de
personne. Rien ne semble si
compliqué que vous ne le
croyez.
VII
BÉLIER
(21mars-20avril)
Le temps semble nécessaire
pour réaliser certains de vos
projets. il vous faudra donc
faire preuve d'une grande
patience.
VIII
IX
X
HORIZONTALEMENT - I - Cachots. II - Sans aspérités - Marque. III Qui manque de dynamisme - Mauvais usage. IV - Propres - Agence de
sécurité. V - Gendre du prophète - Me trémoussai. VI - Coiffures
papales. VII - Sans mouvement - Messager royal. VIII - Démonstratif
- Victoire impériale - Traditions. IX - Couverture des chevaux de selle
- Métal. X - Greffe - Raisonnable.
VERTICALEMENT - 1- Saumon d’eau douce. 2 - Personne anonyme Gaz rare. 3 - Mica noir - Note. 4 - Ville française - Donne les couleurs
de l’arc-en-ciel. 5 - Événements historiques. 6 - Copulative - Parties
immergées des navires. 7 - Emmène de force. 8 - Roue de coups Anonyme 9 - Ancienne monnaie d’or - Plantigrade. 10 - Périodes des
examens.
Solution mots croisés n° 5004
I
II
III
IV
VI
VII
VIII
IX
X
1
2
L
I
G
N
O
M
E
T
R
E
O
V
A
I
R
E
3
R
E
I
N
E
T
T
E E
M
S S
4
5
6
G N
E
N E
A S
S
A L
L
P
T A
E N
7
8
9
10
E T T E
S S A I
S
I R
C L E
C A L
R E V
A R
I
R E T E
T A
N
U R S
S
E
A
TAUREAU
(21avril-21mai)
Si vous avez un projet à cœur,
il pourra se réaliser plus tôt
que vous ne l'espériez. C'est en
bonne voie. Certes, il y a encore à faire pour le mettre en
application.
GÉMEAUX
(22mai-21juin)
Vous allez probablement vous
mettre en retrait. Soit face à
une personne ou à un projet.
Pour vous, il est temps d'établir
une mise au point.
CANCER
(22 juin- 22 juillet)
Une petite contrariété en cette
semaine. Il peut s'agir de
quelque chose qui soit lié à une
personne ou bien d’un travail à
terminer. Mais bon, vous y
ferez face.
S
E
R
R
E
S
LION
(23 juillet - 22 août)
Vous avez tendance en ce
moment à vite vous laisser
séduire. Attention, sinon vous
risquez de le regretter par la
suite. Mieux vaut jouer la carte
de la sagesse.
VIERGE
s
(23août-22septembre)
Une petite contrariété risque
de pimenter votre journée.
Rassurez-vous, rien de bien
grave, mais vous y ferez face
sans problème.
s
s
s
Sans peur
———————————
Souffle
s
Sodium
———————————
Moutarde
noire
———————————
Rigolé
s
s
s
s
s
Erbium
s
s
Hâter
———————————
De même
s
s
s
Imagerie
médicale
———————————
Rembarrer
———————————
Garçon
s
s
s
Rendre serein
———————————
Belle-fille
s
s
Versant
ensoleillé
s
Manquer
s
Alcaloïde
———————————
Peine
VERSEAU
s
Inventera
———————————
Colère
(21décembre-20janvier)
Ne jugez pas trop vite. Il y a un
risque de confusion. Mieux vaut
réfléchir que de dire les choses
trop vite. Vous le savez, alors
pourquoi faire le contraire ?
s
s
(21janvier-19février)
Ne vous emportez pas si
une difficulté se présente à
vous. En pareil cas, vous risquez de ne pas avoir le dernier
mot. Réfléchissez bien avant
d'agir.
s
SOLUTION
DES MOTS FLÉCHÉS N° 99
s
Sélénium
———————————
Baudets
Après coup
————————————
Surface
s
s
s
Sur la rose
des vents
s
Greffai
———————————
Champion
s
s s
s
Garçon
d’ascensseur
s
Ciment
———————————
Largeur
d’étoffe
(23novembre-20 décembre)
Tout vous semblait bloqué jusqu'à présent sur le plan professionnel ? Pas de tracas, vous
devez
renouveler
vos
démarches. Parfois, il faut
savoir faire preuve d'insistance.
CAPRICORNE
s
Utopique
———————————
Cheminées
s
s
Nazi
———————————
Ronge
s
s
s
s
s
Vente difficile
———————————
Supérieur
(23 octobre- 22 novembre)
Ne vous limitez plus. Parfois, il
faut laisser de côté les sacrifices.
Vous avez vous aussi droit à des
moments agréables. Laissezvous aller à la tentation !
SAGITTAIRE
s
s
Branché
———————————
Pagayer
Souci
———————————
Malice
Césium
s
Soulévement
————————————
Possessif
(23septembre-22 octobre)
Le ciel astral semble de votre
côté aujourd'hui. Un événement positif, une proposition,
un compliment vous mettront
du baume au cœur.
SCORPION
s
s
Maladie
infectueuse
Irlande
————————————
Trimèrent (ph.)
s
s
BALANCE
s
s
Armée de
Libération
———————————
Petit faucon
Vieux do
———————————
Prééminence
Eau de vie
————————————
Léger
s
s
Pêcheresse
————————————
Paysages
s
s
s
Neptunium
———————————
Arrivé
MOTS FLÉCHÉS N° 100
L’HOROSCOPE
POISSONS
s
Enrôle
———————————
Intouchables
8
de Mehdi
V
5 7 3 6 9 8 2 4 1
7
VI
Les peines
qu'éprouvent nos
amis nous affectent
davantage que celles
que nous éprouvons.
Philippe Soupault
2 9 4 1 5 7 8 3 6
6
V
La chance ne fait pas
tout. Tout se construit
pas à pas, qu’il
s’agisse d’amitiés ou
d’opportunités.
Barbara Bush
7 3 8 5 1 2 4 6 9
5
IV
Ce qui rend les
amitiés indissolubles
et double leur charme
est un sentiment qui
manque à l'amour : la
certitude.
Honoré de Balzac
6 5 7 9 4 3 1 8 2
4
III
Citations
3 1 2 8 7 5 6 9 4
3
II
Cette grille est de niveau
moyen : elle contient déjà
30 chiffres.
8 4 9 2 6 1 3 5 7
2
N°5005 : PAR FOUAD K.
I
- chaque bloc de 3X3
contienne tous les
chiffres de 1 à 9.
Solution Sudoku n° 1593
Par :
Naït Zayed
1
- chaque ligne contienne
tous les chiffres
de 1 à 9 ;
- chaque colonne
contienne tous les
chiffres de 1 à 9 ;
2
5
Mots croisés
Le sudoku est une grille de
9 cases sur 9, divisée ellemême en 9 blocs de 3
cases sur 3. Le but du jeu
est de la remplir
entièrement avec des
chiffres allant de 1 à 9
de manière que :
Miséricorde - Misogyne - Uo - Ur - R - Tercet - Noctambule - C - Ibn - Cers - Er - Co - Ra - Aérera - Île - Ran - Amas - Partiel - Tufs - Âne - Adage - Le - Lt Tébessa - I - Car - L - Tsé - Ten - E - Épée - S - Etna - Lérot - Se - Serti - ESE.
Jeudi 27 février 2014 LIBERTE
22 Sport
DERBY KABYLE JSMB - JSK
Les Canaris se méfient
de la bête blessée
A
classement, accordent un intérêt tout
particulier à cette rencontre très attendue, dans la mesure où ils ont tout
intérêt à sortir le grand jeu, ce samedi, au stade de l’Unité maghrébine de
Béjaïa pour tenter de s’imposer devant
une formation béjaouie qui, il faut
quand même le rappeler, n’est pas
toujours facile à manier à domicile.
Certes, Messsadia est toujours blessé,
tout comme Maroci, décidément
malchanceux cette année, mais la
JSK n’a pas de soucis d’effectifs cette saison, surtout qu’aux dernières
nouvelles le défenseur Mekkaoui tout
comme l’attaquant libyen Zaâbya
sont rétablis de leurs blessures qui les
ont privés du dernier match contre le
CRB, et sont donc prêts à apporter un
plus à leur équipe même si les “jeunes
loups”, qui ont été incorporés samedi passé face au CRB, n’ont pas du
tout démérité.
Le premier à appeler ses camarades à
la mobilisation et à la vigilance est le
capitaine d’équipe Ali Rial, qui estime que la match n’est pas gagné
d’avance. “Un derby n’est jamais ga-
gné d’avance”, dira Rial. “Certes, la
JSMB occupe la dernière place au
classement général, mais il faut se méfier de la bête blessée, car les Béjaouis
ne vont pas abdiquer facilement, eux
qui vont jouer leur va-tout dans les
matchs qu’il leur reste à disputer.
C’est pour cela que nous avons tout intérêt à nous concentrer au maximum
sur ce match pour aspirer aux trois
points de la victoire, car nous avons
beaucoup de respect pour nos adversaires du jour”, enchaîne Rial.
Le coach de la JSK, Azzedine Aït
Djoudi, abonde dans le même sens,
puisque lui aussi estime qu’“un match n’est jamais gagné d’avance, d’autant plus qu’il s’agit là d’un derby qui
sera certainement très disputé entre
deux équipes aux destins peut-être opposés, mais chaque équipe aspirera aux
trois points de la victoire, ce qui est
normal”. “L’essentiel est que ce énième derby kabyle se déroule dans un
fair-play total et que le meilleur l’emporte en toute sportivité”, conclut
l’entraîneur en chef de la JS Kabylie.
D. R.
près sa belle victoire
samedi dernier aux
dépens du CR Belouizdad (3-1) et surtout sa récente qualification pour les demifinales de la coupe d’Algérie face au
MC Oran, la JSK effectuera ce samedi un court déplacement à Béjaïa
pour rencontrer la JSMB locale, à l’issue du traditionnel derby kabyle qui
manquera certainement de saveur
cette année, en raison de la situation
peu reluisante de la JSMB, mais qui ne
manquera pas d’attrait, du fait que la
JSK compte continuer sur sa lancée,
alors que la formation locale croit encore au miracle de la survie.
C’est dire que les Canaris se méfient
terriblement de la bête blessée, car ils
savent pertinemment que les Béjaouis ne leur feront pas le moindre
cadeau, eux qui ne veulent pas abdiquer aussi facilement, même si leur situation est jugée plutôt chaotique.
C’est pour cela que les camarades de
Ali Rial, visiblement déterminés à
s’accrocher à la troisième place du
MOHAMED HAOUCHINE
MATCH AVANCÉ DE LA 21e JOURNÉE DU CHAMPIONNAT DE LIGUE 1
RCA – ESS : sur un air de revanche
evigorés suite à leur dernier succès devant
l’ASO, les Ententistes espèrent continuer
sur leur lancée en allant défier cet aprèsmidi le RCA au stade des frères Brakni de Blida.
Restant en effet sur cinq victoires consécutives,
dont deux à l’extérieur face au MCO et la JSMB,
les partenaires de Rachid Farahi comptent aborder ce rendez-vous avec la ferme intention de repartir à la maison avec un bon résultat pour
d’abord rester collés à la tête du classement du
championnat et du coup se mettre dans les
meilleures dispositions en vue de la première
manche des 16es de finale de la Ligue des Champions d’Afrique face au représentant Burkinabé
d’ASFA Yennenga programmée dimanche au stade du 8-Mai-1945.
Une mission qui ne s’annonce pas du tout aisée
pour les Sétifiens, qui auront en face d’eux une
équipe de l’Arbaâ pas du tout facile a manier dans
son fief et qui fera tout pour glaner le gain du
match afin de s’éloigner un peu plus de la zone
R
des relégables. D’ailleurs, conscient de la tâche
de ses poulains, le coach Kheïrredine Madoui a
axé son travail beaucoup, au courant de la semaine, sur le plan mental où il a tenu à mettre
en garde ses joueurs contre tout excès de confiance, lui qui pense que le plus dur est à venir pour
son équipe qui s’apprête à débuter la compétition africaine. “C’est un match que nous allons tenter de bien le négocier. Comme je vous l’ai dit, l’issue de ce match et celui face au MCA sera très importante pour notre équipe vis-à-vis de la course
au titre. Nous, de toutes les manières, nous allons
tout faire pour enregistrer les meilleures performances, à commencer par ce match face au
RCA”, nous a dit l’ancien libero de l’ESS, qui
n’omet pas de souligner qu’un bon résultat face
aux gars de l’entraîneur Cherif El-Ouazzani va
lui permettre, tout comme à ses joueurs, de bien
préparer le match contre les Burkinabés qui suivra trois jours après.
Par ailleurs, il n’est un secret pour personne que
ce match face au RCA sera un peu spécial du moment que la formation dirigée par le président
Djamel Amani a été la seule équipe à avoir pris
le meilleur devant les Sétifiens dans leur stade fétiche du 8-Mai-1945 lors du match-aller qui s’est
joué dans le cadre de la sixième journée et qui s’est
soldé par un score d’un but à zéro. C’est d’ailleurs
l’unique échec du club champion sortant cette saison at-home.
Pour ce qui est du coté technique, il est fort possible que le coach Madoui reconduise à quelques
éléments près le même onze qu’il va aligner face
aux Chélifiens, lui qui devra de nouveau composer avec un effectif réduit avec la défection de
certains joueurs.
C’est le cas de Ziti et Mellouli victimes de blessures à l’issue du match face à l’ASO et qui ne seront pas de la partie. Ils seront suppléés respectivement par Laâroussi et le jeune Bouchar qui
compose avec Benabderahmane la charnière
centrale de la défense. Notons enfin que le mat-
ch RCA-ESS, qui débutera à 15h, sera dirigé par
l’arbitre Houasnia, lequel sera assisté par Hamou
et Doulache.
F. R.
Programme
Aujourd’hui
n Blida (frères Brakni) : RC Arbaâ - ES Sétif
(15h)
Demain n El-Eulma :
MCE El-Eulma - USM El-Harrach (16h)
Samedi
n Oran : MC Oran - USM El-Harrach (15h)
n Alger (20-Août-1955) : CR Belouizdad CA Bou-Arréridj (15h00)
n Béjaïa : JSM Béjaïa - JS Kabylie (15h00)
n Chlef : ASO Chlef - MC Alger (17h45)
n Alger (Omar-Hamadi) : USM Alger JS Saoura (18h)
n Aïn M'lila : CRB Aïn Fakroun - MO Béjaïa
(15h)
CHÉRIF EL-OUAZZANI “Je suis contre cette programmation !”
a formation du RC Arba en découdra aujourd’hui, en match
avancé de la 21e journée du championnat de L1, avec le co-leader, l’ES Sétif. Ce match, dont le coup d’envoi sera
donné à 15h par l’arbitre Houasnia,
sera l’occasion pour le club de la Mitidja de se ressaisir, après sa dernière
déconvenue subie la semaine passée en
déplacement à Béjaïa face au MOB.
Cette grande explication entre deux
formations, dont les objectifs sont diamétralement opposés, sera sans aucun
L
doute palpitante et va drainer un public nombreux. Le club d’Ezzarga, qui
se trouve au milieu du classement
avec 27 points, n’a pas goûté à la victoire depuis son succès ramené de
Béjaïa face à la lanterne rouge, la
JSMB, vise dans ce match à renouer
avec la victoire et par ricochet s’éloigner
de la zone des relégables.
Ce match sera caractérisé par le retour
du remuant attaquant Hocine Herrouche, qui revient de blessure et qui,
faut-il le préciser, était l’auteur de
l’unique but inscrit lors du match aller contre l’ESS à Sétif, un but qui a permis au RCA de battre l’ESS dans son
fief. Néanmoins, le RCA sera privé de
son milieu de terrain, le Boufarikois Bilal Rait, suspendu un match automatique pour avoir écopé lors de la précédente journée d’un avertissement
pour contestation. Contacté par nos
soins, le coach Cherif El-Ouazzani
nous dira : “Tout d’abord, je dois souligner que je n’étais pas avisé à temps au
sujet de la programmation du match
contre l’ESS pour jeudi. Je l’ai appris à
la veille du match qu’on a joué en déplacement à Béjaïa. Pour vous dire la vérité, je suis contre cette programmation,
mais que voulez-vous, on n’a pas le
choix, on va jouer ce match contre
l'ESS avec la ferme intention d’arracher
les trois points, car la victoire est impérative pour nous. On est sur une série de
deux défaites en déplacement et un
match nul à domicile, et on doit vite provoquer le déclic et renouer avec les victoires.” A une question relative à la dé-
mission du président Amani, le coach
Cherif El-Ouazzani répondra : “Certes
les événements qui ont surgi la semaine passée et l’annonce du président
Amani de se retirer du club jusqu'au dénouement de la crise a affecté le moral
du groupe. Nonobstant ces problèmes,
on va continuer notre mission jusqu’au bout pour mener le club à bon
port, tout en espérant que tout rentre
dans l’ordre dans la maison RCA dans
les jours à venir.”
NASSER ZERROUKI
LE MCO RASSURÉ PAR LES PROBLÈMES DE SON ADVERSAIRE
Le coup de pouce involontaire de l’USMH
oincé à la peu flatteuse douzième place
avec une maigre avance de trois petits
points sur le premier relégable et n’ayant
pas encore enregistré le moindre succès en cette année 2014, le Mouloudia d’Oran est condamné à battre l’USM El-Harrach, qu’il recevra ce samedi dans une rencontre décisive pour la suite
du parcours. Le plus gros atout du MCO risque,
pourtant, d’être les… problèmes à la pelle qui entravent le micro-cycle hebdomadaire de l’USMH.
Une équipe d’El-Harrach qui ne s’entraîne pas,
qui vit des heures sombres en raison du sempiternel problème financier et qui se déplacera à
C
Oran pour limiter les dégâts rend la mission des
Mouloudéens moins difficile que prévu. D’autant
plus que les coéquipiers du tant décrié attaquant
Mohamed Benyettou n’arrivent presque plus à
marquer (1 but en 5 rencontres) et ne rassurent
aucunement leurs supporters qui songent,
d’ailleurs, fortement à un boycott massif ce
week-end.
Blasés en matière de déceptions, d’humiliations
et de déconvenues, ils sont, en effet, très nombreux ces supporters du Mouloudia qui appellent sur les réseaux sociaux à un boycott général ce samedi pour protester contre la situation
catastrophique dans laquelle se trouve leur équipe favorite, aussi bien sportivement qu’administrativement.
La dernière manœuvre de Youssef Djebbari de
se dédouaner des errements à répétition de sa direction, le refus des membres du conseil d’administration d’en assumer la responsabilité et les
multiples voix qui s’élèvent pour réclamer un
nouveau responsable pour le club sportif amateur sont, cependant, juste venus alambiquer une
situation déjà bien désastreuse. Sur le terrain, l’entraîneur Omar Belatoui sera contraint de composer ce samedi sans son milieu de terrain
Hamza Heriet, blessé et concerné par une imminente opération chirurgicale à un genou et
risque même de voir l’attaquant Hichem Cherif
et le gardien Abdallah Belarbi déclarer, eux
aussi, forfait en raison de problèmes de santé.
Cette indécision, tout comme celle qui plane sur
la participation du trio Nessakh-Amrane-Chadli, contraindra le staff technique mouloudéen à
prendre plus de précautions et à préparer des alternatives à même de s’éviter toute mauvaise surprise samedi. Surtout si, d’ici là, l’USMH aura retrouvé un semblant de sérénité…
RACHID BELARBI
LIBERTE
Jeudi 27 février 2014
Sport 23
ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DE LA FAF
Raouraoua passe ses bilans
comme une lettre à la poste
a Fédération algérienne
de football a tenu, hier à
l’hôtel Hilton d’Alger, son
assemblée générale ordinaire sous la présidence de
Mohamed Raouraoua,
avec la participation de 98 des
112 membres statutaires composant
l'assemblée générale de l'instance fédérale, en présence du directeur général des sports au ministère de la Jeunesse et des Sports, Mokhtar Boudina,
et Mustapha Berraf, président du
COA.
À 10h exactes, Raouraoua ouvre les
travaux et décore du prix de l’Ordre de
mérite du football plusieurs personnalités qui ont œuvré pour le développement de cette discipline. À titre
posthume, Mustapha Missoum, ex-SG
de la Ligue régionale centre de football,
et Rachid Khodja, ex-SG de la Ligue
nationale de football amateur, ont
été décorés par Raouraoua. Naïma
Laouadji, ex-internationale, FatmaZohra Bakiri, ex-dirigeante de l’ASE
Alger, Nassima Laghouati, ex-internationale, Rabah Kadri, ex-président
de la Ligue de Tizi Ouzou, Larbi Bellal, ex-président de la Ligue de Jijel, et
Mahfoud Kaoubi ont été, pour leur
part, honorés pour services rendus au
football.
tous être derrière elle. Avant de clore,
j’annonce à travers cette honorable assemblée générale, que le COA décernera
lors de sa prochaine assemblée, l’Ordre
du mérite olympique au président Mohamed Raouraoua pour tout le grand
travail et le succès qu’il a réalisé depuis
qu’il est à la tête de cette fédération”, dira Mustapha Berraf.
APS
L
À l’issue de cette cérémonie, Raouraoua donne le coup d’envoi des travaux. Il installe un bureau des travaux
composé de représentants de clubs.
Mokhtar Boudina, représentant du
MJS, est intervenu pour apporter tout
le soutien de son département et a salué par la même occasion les grands
succès réalisés par l’équipe nationale.
le président du Comité olympique
algérien (COA) a insisté pour sa part
sur la démocratie qui règne dans ce
milieu. “Chacun est libre d’intervenir
pour donner son avis dans un cadre réglementaire, nous sommes dans un
pays démocratique où chacun a le
droit de s’exprimer, le COA reste à
l’écoute des footballeurs, où il y a un
grand mouvement dans ce milieu, je
suis toutefois fier de ce qu’a réalisé le
football et la qualification de notre
équipe nationale au Mondial, on va
Le COA va décorer Raouraoua de
l’Ordre du mérite olympique
Suite à quoi, le président de la FAF,
procède alors à la concrétisation des
points inscrits à l’ordre du jour de cette AGO. Le SG de la FAF, Nadir Bouzenad, donna lecture des points à
soulever avant de céder de nouveau la
parole à Raouraoua qui, pendant près
de 40 minutes, expliqua toutes les
opérations réalisées par la FAF et les
projets qui seront réalisés prochainement, à l’instar de l’hôtel 5 étoiles à
proximité du siège actuel de la FAF, du
grand centre de médecine à Sidi Moussa, sans compter la Maison des fédérations réceptionnée il y a deux années.
Les membres de l'assemblée générale
ordinaire ont adopté à une écrasante
majorité les bilans moral et financier
de l'exercice 2013.
La parole est donnée par la suite aux
membres de l’AG pour débattre le bi-
lan. Curieusement, aucun président de
Ligue de wilaya ou régionale, ni de
club, n’a daigné monter sur l’estrade
pour faire ne serait-ce qu’une minime
remarque. Et dire qu’à la veille de cette AGO, ça bouillonnait à l’hôtel Hilton. L’un des dirigeants nous a même
affirmé : “Demain, je réserve une surprise à Raouraoua ; il regrettera le jour
où il est venu au football”.
Le lendemain, il était l’un de ses farouches défenseurs, le monde du football est vraiment hypocrite comme
nous l’ont laissé remarquer certains
membres à la fin des travaux. Par
ailleurs, l'assemblée générale de la
FAF a en outre adopté quatre résolutions, à savoir le procès-verbal de
l'AGO du 20 février 2013, celui de l'AG
élective du 7 mars 2013, ainsi que le
budget prévisionnel de l'exercice 2014
et le quitus pour l'exercice 2013.
À la fin des travaux, Raouraoua était
satisfait de leur déroulement. “C'est
une preuve que la FAF a fait beaucoup
pour le football national. Ce vote à
l'unanimité et cette sérénité reflètent
également la bonne ambiance régnant
au sein de la famille du football algérien, où tout le monde œuvre dans le
même sens pour le développement de la
discipline”, a-t-il déclaré.
RACHID ABBAD
MOHAMED RAOURAOUA À “LIBERTÉ”
“Les commissions de discipline et d’arbitrage
ne seront jamais rattachées à la LFP”
la fin des travaux de l’AGO de la FAF, Liberté s’est rapproché du président de la
FAF. Concernant la demande de la tenue
d’une Agex de la LFP réclamée par les présidents
de club qui veulent amender les statuts de la LFP,
Raouraoua nous explique la démarche : “Il n’y a
aucun problème pour que les présidents tiennent
cette Agex, si elle est bien sûr conforme aux règlements de la LFP. Nous sommes ouverts à cela
à la seule condition que les propositions et les suggestions soient objectives, je ne vois aucun inconvénient avec l’accord de la FAF. Il faut que les
deux tiers des membres de l’AG soient réunis pour
pouvoir demander cette Agex et par la même faire une demande de révision des statuts. Lorsque
le quorum sera atteint, il faudra encore que les trois
quarts de l’AG soient d’accord pour la modification. Lorsque tous ces paramètres sont réunis, il
y a un article qui stipule qu’il faut l’accord préalable de la FAF, car il ne faut pas oublier que la
Ligue de football professionnel est une émanation
de la FAF et qui agit sur délégation de cette dernière qui lui a donné un mandat pour organiser
la compétition. La FAF peut, toutefois, lui retirer
ce mandat à n’importe quel moment, si elle
constate que les chose ne vont pas dans le bon sens
comme cela se fait partout dans le monde, maintenant, s’il y a de bonnes choses et de bonnes propositions, nous sommes là pour les aider à améliorer les textes, nous aussi voulons que les choses
fonctionnement à merveille pour tous, pas seule-
À
ment pour les clubs. Nous restons à l’écoute des
clubs pour les accompagner à améliorer davantage leur quotidien”, explique Raouraoua. À
propos de l’arbitrage, critiqué ces derniers temps
par les principaux acteurs du football, le patron
de la FAF ne partage pas cette vision, mais tient
mettre les choses au point : “L’arbitrage n’est pas
aussi noir que vous l’imaginez ou comme veulent
le faire croire certains. Certes il y a des erreurs qui
peuvent arriver sur tous les stades du monde, il ne
faut pas trop amplifier les choses. Si chaque président critique l’arbitre après une défaite, on ne
s’en sortira pas. La commission fédérale d’arbitrage
a fait un grand travail de formation et de fond très
important pour l’avenir de l’arbitrage algérien.
Nous avons aujourd’hui 120 jeunes lancés dans
le bain, qui ont un niveau d’instruction très élevé, ils incarnent l’avenir de l’arbitrage algérien.
Nous sommes en pleine phase de mutation, il y a
des arbitres qui vont partir à la retraite, donc forcément, nous lancerons des jeunes dans le bain,
il faut les aider. Au niveau de la FAF, nous ne communiquons pas les décisions prises à l’encontre de
ceux qui fautent le résultat, croyez-moi, ceux qui
fautent payent, nous ne badinons pas avec ça, nous
sommes là pour ça, nous refusons les fautes intentionnelles. Dès la fin de cette saison, nous ferons un bilan technique pour tirer les enseignements utiles et trouver les mécanismes adéquats
pour une meilleure gestion et un rendement rationnel. Je dis aussi qu’au niveau des clubs, nous
devons impérativement donner des leçons sur les
lois du jeu aux joueurs, il faut que nous apprenions
aux gens les lois du jeu, afin d’éviter les mauvaises
interprétations. J’étais présent en tant que président de comité d’organisation de Coupe du monde des clubs au Maroc, j’ai vu de grosses erreurs
commises au plus haut niveau, pourtant, tout le
monde a accepté sans le moindre problème, on ne
peut pas enlever l’erreur de l’arbitre, qui reste par
ailleurs humaine.” Par ailleurs, le rattachement
de la commission de discipline à la LFP, comme
réclamé par les présidents de club, est rejeté par
le président de la FAF. “Il faut que les gens lisent
un peu les règlements qui régissent le fonctionnement du football au plus haut niveau. La
commission de discipline est une commission autonome comme l’oblige la Fifa. À ce titre, je vous
informe que lors du prochain congrès de cette instance en juin au Brésil, la Fifa va nous obliger à
élire les membres de la commission de discipline.
Vous voyez un peu comment cela fonctionne ?
C’est le même le fonctionnement pour la commission d’arbitrage qui est rattachée à la fédération pour assurer sa neutralité, elle ne peut, en aucun cas, être gérée par la Ligue, car ce sont les textes
de la Fifa qui disent ça, pas moi.”
“J’ai bouclé avec Vahid le programme préparatoire”
À propos de la préparation des Verts au Mondial, Raouraoua ajoute : “La FAF a consenti beau-
MCA : METREF ET BOUGUÈCHE REPRENNENT DU SERVICE, YACHIR SOUFFRE D’UNE TENDINITE
Bouali : “Il faut tourner la page de la défaite contre l’USMA”
’entraîneur du Mouloudia
d’Alger, Fouad Bouali, a enfin
donné signe de vie en se présentant à la séance d’entraînement
d’hier qui s’est déroulée à la caserne de la Protection civile de Dar ElBeïda. En effet, après avoir rejoint
sa ville natale au lendemain de la défaite face à l’USMA (3-0), décidant
de ne plus revenir, l’entraîneur
mouloudéen est revenu à de
meilleurs sentiments. De ce fait, et
après avoir raté les deux séances
d’entraînements de lundi et de mardi, l’entraîneur des Vert et Rouge
L
était bel et bien présent hier à la caserne de Dar El-Beida mais en tenue
de ville.
Bouali a suivi la séance depuis le
banc de touche, puisque c’est le duo
Pascal Faure-Dahmane Sayah qui a
dirigé cette séance d’entraînement.
Le driver mouloudéen est arrivé à la
caserne en compagnie du président Boumella. Apparemment, tout
semble rentrer dans l’ordre, et Bouali finira à coup sûr la saison avec le
MCA. À la fin de ladite séance,
Bouali et Boumella ont tenu à regrouper les joueurs pour les moti-
ver, surtout que le moral des
Hachoud and Co est à zéro après la
défaite face au voisin usmiste. Le
coach mouloudéen a demandé à ses
joueurs d’oublier le match de l’USMA qui fait partie du passé, et de se
concentrer désormais sur le prochain match à Chlef qui sera très difficile, dans la mesure ou l’ASO est
une équipe qui aspire elle aussi à terminer la saison sur le podium. Pour
sa part, le président du club, Boudjemaâ Boumella, a exigé carrément
la victoire face à l’ASO.
D’autre part, et s’agissant des bles-
sés, Bachiri et Ghazi sont toujours
convalescents, alors que Yachir ne
s’est pas entraîné hier, lui qui avait
passé une échographie qui a révélé
une tendinite au niveau de la rotule. De ce fait, Samy Yachir pourrait
rater le rendez-vous face à Chlef. Par
contre, le Mouloudia d’Alger a enregistré le retour de Bouguèche et
Metref à l’entraînement. En effet, ces
deux joueurs se sont entraînés en
solo en se contentant de quelques
tours de piste. Ils sont, toutefois, out
pour la rencontre face à l’ASO.
SOFIANE M.
coup d’efforts et a mis tous les moyens nécessaires
à la disposition de l’équipe nationale pour qu’elle soit mise dans les meilleures conditions. Nous
nous sommes mis d’accord sur le programme définitif avec le sélectionneur national. Nous jouerons le 5 mars face à la Slovénie, et le 4 juin à
Genève, nous donnerons la réplique à la Roumanie. Pour le transport, ce sera par avion spécial avec Air Algérie. Je remercie le MJS et les
hautes autorités du pays pour l’aide qu’ils nous ont
apportée durant cette période préparatoire. Il est
vrai que le Mondial est important pour tout le
monde, mais nous, on se projette déjà vers l’avenir, car on commence dès maintenant à préparer
l’après-Mondial.”
R. A.
EN
Les Verts affronteront
l’Arménie le 31 mai prochain
n Selon une source généralement bien informée, l’équipe nationale affrontera en amical
son homologue d’Arménie le 31 mai prochain
au stade Tchaker de Blida pour sa seconde
joute amicale en vue de la préparation du
Mondial-2014. Classée 30e au dernier classement Fifa, l’Arménie, un pays d’Asie qui est
affilié à l’UEFA sera le deuxième sparringpartner des Verts après la rencontre face à la
Slovénie prévue à Blida dans une
semaine. Par ailleurs, le président de la FAF,
Mohamed Raouraoua, a affirmé hier en
marge de l’AG que l'accord sur le match amical du 31 mai prochain de la sélection algérienne de football dans le cadre de sa préparation en vue du Mondial-2014 au Brésil, sera
bouclé dans les prochaines 48 heures.
Trois matches amicaux sont au programme
des hommes de Vahid Halilhodzic en prévision de la Coupe du monde 2014. Les partenaires du capitaine Madjid Bougherra entameront leur série de rencontres amicales
contre la Slovénie le 5 mars prochain à 18h
au stade Mustapha-Tchaker de Blida.
L'équipe algérienne disputera son troisième
et dernier match le 4 juin contre la
Roumanie à Genève avant de se rendre
au Brésil pour disputer la Coupe
du monde 2014.
NAZIM ABDERRAHMANE
LIBERTE
Jeudi 27 février 2014
Carnet
————————————— ———————
Remerciements
————————————— ———————
Les familles Kerrad, Kesraoui, Kessal, parents et
alliés remercient vivement toutes les personnes qui
ont compati de près ou de loin à leur douleur lors du
décès de leur chère grand-mère Mme Kerrad née
Kesraoui Keltouma dite Nora, survenu le 14
février 2014 et enterrée le dimanche 16 février 2014
au village Timizart, Cne d’Irdjen (Tizi Ouzou). BR18585/T.O.
————————————— ———————
Pensée
————————————— ———————
Vingt années se sont déjà écoulées depuis que tu
nous as quittés maman Z’HOR MEZIANE, mais sache
que tu es présente à chaque instant dans la vie de
tous ceux qui te sont chers. Aussi à l’occasion de ce
douloureux anniversaire, nous prions Dieu de continuer à nous accorder la force de suivre la voie que
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tu nous as tracée, fidèles à ton idéal et à tes principes que tu n’aurais reniés pour rien au monde,
pour lesquels des êtres malfaisants et lâches t’ont
ôté la vie le 17e jour du mois de ramadhan, en date
du 27 février 1994. Repose en paix et que Dieu
Tout-Puissant t’accueille en Son Vaste Paradis. BR19200
—————————————
A la mémoire de notre cher et regretté Alem
Mohamed Arezki. Cela fait 15 ans que tu nous as
quittés, le 27/02/1999, laissant un grand vide. Sa
femme et ses enfants demandent à tous ceux qui
l’ont connu d’avoir une pieuse pensée en sa mémoire. Que Dieu Tout-Puissant l’accueille en Son Vaste
Paradis. BR41507
SOS
Homme en détresse sans ressources
doit subir dialyse en urgence.
Tél. : 0559 43.72.04
Condoléances
Condoléances
Ali Azzouz, directeur général, et l’ensemble du personnel de CBS/Xerox,
très affectés par le décès du
grand-père maternel de
M. DERBAH AHMED
Monsieur Achaïbou Mustapha, présidentdirecteur général de Socothyd, les cadres
dirigeants et l’ensemble du collectif, profondément affectés par le décès du
père de Monsieur Slimani Hamid,
président de l’APC Issens,
Monsieur Slimani Djamel
membre du Conseil de la nation,
leur présentent ainsi qu’à leurs familles
leurs condoléances les plus attristées et
les assurent de leur profonde sympathie
en cette douloureuse circonstance. Que
l’âme du défunt repose en paix et nous
prions Dieu Tout-Puissant de l’accueillir
en Son Vaste Paradis.
A Dieu nous appartenons
et à Lui nous retournons.
INGÉNIEUR SYSTEMES
présentent à ce dernier ainsi qu’à sa
famille leurs condoléances les plus
attristées et les assurent en cette douloureuse circonstance de leur profonde sympathie.
Que Dieu Tout-Puissant accueille le
défunt en Son Vaste Paradis et lui
accorde Sa Miséricorde.
A Dieu nous appartenons et à Lui
nous retournons.
F592
BR023035 / BM
40e jour
Pensée
Neuf ans déjà depuis que vous n’êtes plus de ce
monde. Tristes et amers furent pour nous ces jours des
13 et 27 février 2005 quand la mort est venue vous
arracher aux vôtres, chers parents
HADJA TERKOUYA ET HADJ AHMED
Beaucoup de choses ont changé depuis votre disparition. Vous avez laissé derrière vous un grand vide que
personne au monde ne peut combler. Vos souvenirs de
bonté, générosité et votre sensibilité nous manquent
énormément, notre quotidien est rongé par le chagrin
et la tristesse. Vos enfants demandent à tous ceux qui
vous ont connus d’avoir une pieuse pensée en votre
mémoire. Reposez en paix, chers parents, et que Dieu
vous ouvre les portes de Son Vaste Paradis.
Famille Hadjarab de Ben Aknoun
BR19152
Pensée
Il est des êtres que
l’ont ne peut remplacer. Déjà une année,
le 27/02/2013,
depuis que tu nous as
quittés, chère tante,
mère et grand-mère,
pour un monde
meilleur
ASSAM TASSADIT DITE ZIZOU BABOU
Tu étais l’un des piliers de notre famille,
aujourd’hui nous gardons le souvenir de ta
bonté, ta gentillesse, ton courage et surtout ta
grande sagesse. En cette douloureuse circonstance, toute la famille Assam d’Ouled Fayet,
de France et de Montréal demande à tous
ceux qui ont connu et aimé cette grande dame
exceptionnelle d’avoir une pieuse pensée en
sa mémoire. Repose en paix, chère Zizou.
Famille Assam
BR19196
Pensée
A la mémoire de
notre très chère
fille exceptionnelle
ravie aux siens le
28 février 2006
notre regrettée
HASSOUN SABRINA
Ton absence nous
la vivons à chaque moment. Tu étais pour
nous une fille et une sœur exemplaire. Que
ceux et celles nombreux qui t’ont connue gardent en mémoire le souvenir de la petite traversée. Ton inépuisable générosité, ta douceur, ta grandeur d’âme resteront gravées dans
nos mémoires jusqu’à l’éternité. Ton papa, ta
maman, ton frère, ta sœur demandent à tous
ceux qui t’ont connue d’avoir une pieuse pensée en ta mémoire et prient Dieu de t’accueillir en Son Vaste Paradis. A Dieu nous
appartenons et à Lui nous retournons.
BR18579/T.O.
Remerciements
AGOUDJIL
M’HENNA
DIT RACHID
nous a quittés le
20 février 2014
à l’âge de 66
ans. Sa famille,
ses parents et
alliés, vous
remercie pour toutes les marques de soutien et d’attachement que vous lui avez
témoignées lors de son décès. Sa femme
et ses enfants ont été infiniment touchés
par toutes les marques de sympathie et
d’amitié dont vous avez fait preuve lors
de cette douloureuse épreuve et vous
prient de trouver ici l’expression
de leurs chaleureux remerciements.
BR19212
Condoléances
Pensée
La famille Ouali d’Alger, profondément touchée par le décès de la
mère de son ami
SAÏD TIAÏCHTE
présente à ce dernier ainsi qu’à
toute sa famille ses sincères
condoléances et les assure en cette
douloureuse circonstance de sa
profonde compassion.
Le 06 février 1997 restera à jamais gravé dans
nos mémoires, car le destin a voulu que ce
jour-là nous quitte notre cher fils et frère
DIF BRAHIM
fonctionnaire à la DGSN, lâchement assassiné
dans l’exercice de ses fonctions.
En cette douloureuse circonstance,
ta mère et ton frère Ayache demandent
à tous ceux qui t’ont connu et aimé d’avoir
une pieuse pensée en ta mémoire.
A Dieu nous appartenons
et à Lui nous retournons.
G
G
Pensée
Il y a 40 jours
nous a quittés
notre père,
oncle et allié
BAREK
MOHAMED
AREZKI
La famille
Barek informe proches et amis
que la commémoration du 40e
jour aura lieu demain vendredi 28
février 2014 à Tamaghoucht Beni Douala.
A Dieu nous appartenons et à Lui
nous retournons.
BR18583/T.O.
A la mémoire de
notre chère épouse,
maman et grandmère
LALOUANI
MALIKA
NÉE LAMIRI
Si les fleurs poussent au ciel, Seigneur,
cueillez-en un bouquet et placez-le dans
les bras de notre mère et dites-lui que
l’amour que l’on a pour elle est sans égal
et dites-lui aussi qu’elle restera à jamais
dans nos pensées et notre cœur. Puissestu reposer en paix, petite maman. Ton
époux, tes enfants et tes petits-enfants à
qui tu manques terriblement. A Dieu nous
appartenons et à Lui nous retournons.
On t’aime maman.
BR18582/T.O.
Pensée
“Dehors, au-délà de ce qui est juste
et de ce qui est faux, il y a un champ immense.
Nous nous rencontrerons là.”
A la mémoire de
M. FEZOUI ABDEL-DINE (ABDENOUR)
décédé le 27/02/2013.
Ta femme, tes enfants, tes petits-enfants, ta belle-fille
et tes gendres avec tout notre amour.
Repose en paix.
BR19213
Condoléances
Le président-directeur général de la compagnie Air Algérie,
le secrétaire général, les cadres et l’ensemble du personnel
et des partenaires sociaux, très affectés par le décès de
MONSIEUR KEBBACHE BADREDDINE
technicien supérieur en aéronautique à l’escale de Béjaïa,
présentent à toute sa famille leurs condoléances
les plus sincères et la prient de trouver à travers
ce message l’expression de toute leur sympathie
en cette douloureuse circonstance.
Puisse Dieu Tout-Puissant accorder au défunt Sa Sainte
Miséricorde et l’accueillir en Son Vaste Paradis.
ANEP 108815 Liberté 27/02/2014
26 Télé
Jeudi 27 février 2014
NUMÉROS UTILES
HOMELAND 20h55
URGENCES MÉDICALES : 115
- Samu 021 23.50.50 / 021.23.77.39
- Centre antipoison 021.97.98.98
- Sûreté de wilaya 021.73.00.73
- Gendarmerie nationale 021.76.41.97
- Panne gaz 021.68.44.00
- Panne électricité Bélouizdad
021.67.24.52
- Panne électricité Bologhine
021.70.93.93
- Panne électricité El-Harrach
021.52.43.29
- Panne électricité
Gue de Constantine
021.83.89.49
- Service des eaux
021.67.50.30 - No vert : 1594
- Protection civile
021.71.14.14
- Renseignements : 19
- Télégrammes : 13
- Gare routière Caroubier :
021 49.71.51/021 49.71.52/021 49.71.53 021
49.71.54
- Ministère de la Solidarité nationale, de
la Famille et de la Communauté nationale
à l’étranger. Personnes en difficulté ou
en détresse :
No vert : 15-27
Saul retrouve Nick Brody à Caracas, le rapatrie en
urgence et le confie à des spécialistes chargés de le
désintoxiquer. Le sevrage se révèle long et douloureux. Carrie est hospitalisée après avoir été blessée
par balle et reçoit la visite du sénateur Lockhart qui
tente de lui soutirer des informations sur Berenson. LYON (FRA) /
TCHERNOMORET
S ODESSA (UKR) FOOTBALL
20H50
SECTION
DE RECHERCHES 20h55
Un an après l'éclatement de la Section de
recherches, Bernier, qui a quitté les forces de l'ordre
et s'interroge encore sur son avenir, rend visite à
Nadia, installée dans le sud de la France. Alors qu'il
est en chemin, une voiture lui barre la route. A son
bord, le conducteur a pris une balle dans le dos. Sur
le siège arrière, Bernier trouve un bébé. Peu après,
Martin fait connaissance avec Lucas Auriol, de la
gendarmerie locale.
ENVOYÉ SPÉCIAL 20h45
HÔPITAUX
- CHU Mustapha: 021.23.55.55
- CHU Aït Idir : 021.97.98.00
- CHU Ben Aknoun : 021.91.21.63 021.91.21.65
- CHU Beni Messous : 021.93.15.50 021.93.15.90
- CHU Kouba : 021.28.33.33
- CHU Bab El Oued : 021.96.06.06 021.96.07.07
- CHU Bologhine : 021.95.82.24 021.95.85.41
- CPMC : 021.23.66.66
- HCA Aïn Naâdja : 021.54.05.05
- CHU El Kettar : 021.96.48.97
- Hôpital Tixeraine : 021.55.01.10 à 12
(standard)
Sommaire donné sous réserve de changements liés
à l'actualité. Teen parties : la fête interdite aux plus
de 17 ans. Ces soirées en boîte de nuit réservées aux
adolescents remportent aujourd'hui un grand succès. Pour rassurer les parents, l'alcool n'y est pas
proposé, la fête dure de 18 à 22h et les entrées sont
strictement surveillées. Les journalistes ont suivi
Emma, 13 ans, qui se rend pour la première fois de
sa vie en club. Ils ont également rencontré Maxime,
organisateur d'événements • La colère des mères de
Marseille. Les règlements de comptes dans la cité
phocéenne ont fait vingt morts en 2013. Des voix,
notamment celles des mères des jeunes assassinés,
s'élèvent contre cette violence. Portraits de femmes
qui veulent sauver leurs enfants et leurs quartiers.
AIR ALGÉRIE
1, place Audin 16001 Alger
- Tél. : +213 21.74.24.28
- +213 21.65.33.40
Réservation : 021.68.95.05
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Aéroport d’Alger H - B
- Tél. :+213 21.50.91.91
21.50.91.91. Poste 49.31
AIR FRANCE
Centre des affaires, (ABC) Pins Maritimes
- Tél. :021.98.04.04
- Fax. :021.98.04.43
Samuel Umtiti, Alexandre
Lacazette et les Lyonnais
connaissent la méthode
pour atteindre les huitièmes de finale. Les
Gones doivent marquer
sans encaisser de but à
domicile. La prudence
s'impose pour l'OL car les
Ukrainiens d'Odessa ne
sont pas favoris et viendront à Gerland avec
l'idée de faire un coup.
LE MYSTÈRE
D'EDWIN DROOD
20h50
COMPAGNIES AÉRIENNES
LE DISCOURS D’UN ROI
BONES 20H50
20h45
Au cours d'une promenade en forêt, deux jeux
gens trouvent des restes humains coincés dans un
barrage de castors. Il s'agit d'un homme d'une
trentaine d'années qui travaillait en tant que mannequin. Sweets reçoit sa petite amie qui est bouleversée par la nouvelle.
LA VIE RELIGIEUSE
Horaires des prières
27 rabî el thani 1435
Jeudi 27 février 2014
Dohr............................. 13h01
Asr................................ 16h12
Maghreb.................... 18h43
Icha................................. 20h01
28 rabî el thani 1435
Vendredi 28 février 2014
Fadjr............................. 05h54
Chourouk................... 07h20
Albert, duc d'York et deuxième fils du roi d'Angleterre
George VI, doit prononcer un discours devant un
immense public lors de la clôture de la British Empire
Exhibition à Wembley, le 31 octobre 1925. Son bégaiement lui fait vivre un véritable calvaire derrière le
microphone de la TSF. Une nouvelle tentative ridicule
d'un médecin pour traiter son défaut d'élocution se
solde par un échec cuisant. Son épouse, Elizabeth, ne
désespère pas. Elle sonne à la porte de l'étrange Lionel
Logue, un orthophoniste d'origine australienne.
LIBERTE
En 1842. Chef de chœur de la
cathédrale de Cloisterham,
John Jasper attend la venue
prochaine de son neveu
Edwin Drood. Orphelin, ce
dernier doit épouser la jeune
et ravissante Rosa que Jasper
aime secrètement d’une passion brûlante. L'arrivée
concomitante de Neville et
Helena Landness, deux
orphelins venus de Ceylan, va
bouleverser l'équilibre de la
communauté.
Directeur de la Publication-Gérant : Abrous Outoudert
e-mail : [email protected]
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LIBERTE
LE DROIT DE SAVOIR, LE DEVOIR D'INFORMER
PAR
M. HAMMOUCHE
CONTRECHAMP
Quatrième mandat :
question politique
ou de santé ?
L’incapacité présumée de Bouteflika à exercer la charge
de président fait de sa candidature une
aberration, aux yeux de ses opposants, comme aux yeux de l’opinion générale.
Pourtant, la démonstration en a été faite, depuis près de deux ans que Bouteflika ne considère pas que sa difficulté
à assumer ses obligations protocolaires puisse l’empêcher d’occuper la
fonction présidentielle. Il ne s’adresse
plus directement aux Algériens depuis
mai 2012 ; il n’a réuni que deux Conseils
des ministres en 2013 ; il ne se déplace plus que pour raison médicale et, à
l’étranger, il nous représente en se
faisant représenter…
D’une certaine manière, il estime que
lui seul décide de ce qui constitue un
niveau d’activité suffisant pour considérer qu’il remplit convenablement ses
obligations constitutionnelles. Après
tout, et en toute rigueur, puisqu’il fait
un bon président et fera un bon président jusqu’au 17 avril, pourquoi ne le
ferait-il plus le 18 ?
Une large partie de l’opinion se montre
hostile à cette candidature, sans autre
argument que son état de santé. Or, si
la candidature de Bouteflika suscite une
telle hostilité, pourquoi sommes-nous
si nombreux à l’appréhender ? C’est
parce que le système est ainsi conçu
que l’élection du candidat du pouvoir
est assurée. C’est donc le système électoral, ainsi autoritairement contrôlé, qui
est en cause. Nous savons qu’il peut faire élire qui il veut, même si ce candidat ne présente pas les garanties de
santé nécessaires à l’exercice de la
fonction de chef de l’État. Tout est
donc dans le système. Ceci, une fois admis, nous voici intrigués par les suites
que le système envisage de réserver au
résultat attendu de cette élection. Par-
ce qu’en effet, son élection n’efface pas
les problèmes de santé du Président et
leurs implications en termes d’aptitude
à prendre en charge l’entièreté de ses
obligations constitutionnelles. Nous
soupçonnons alors le pouvoir de préparer un Président de rechange qui surgirait de l’élection de Bouteflika. Des réflexions fleurissent donc sur la manière
dont Bouteflika s’y prendra pour remettre le pouvoir au remplaçant dont
le système aura convenu. À un vice-président que la Constitution, révisée
après l’élection, aura institué ? À un
“candidat” de remplacement, suite à
une incapacité constatée après l’officialisation de sa candidature ?
C’est donc de ce Bouteflika II que nous
ne voulons pas. Mais Bouteflika resterait-il un bon Président, s’il n’était pas
malade ? Même élu au moyen de ce
système électoral si peu légitimant ?
En fait, ce quatrième mandat n’aurait
pas pu être possible sans le troisième.
Et sans les précédents. Si nous en
sommes-là, c’est parce que nous avons
trouvé naturelles des situations autrement plus inconcevables, telle celle consistant à présenter l’abrogation
du principe d’alternance comme un
acte de progrès démocratique. Ou,
comme une règle intruse “introduite
par le colonialisme”, n’est-ce pas, M. Ziari ? C’est parce que le système n’a pas
trouvé de résistance politique qu’aujourd’hui la question de la santé du Président-candidat fait office de sujet de
consensus aux yeux de “l’opposition”.
Si, après trois mandats d’échec, l’on n’a
plus que le handicap du Président à opposer au régime, c’est aussi la preuve
d’une affligeante vacuité politique
qui nous ligote depuis une quinzaine
d’années.
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DILEM
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M. H.
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COMMUNIQUÉ DE L’AMBASSADE DE LA RÉPUBLIQUE DE CORÉE
Étudiez en Corée du Sud
n Le gouvernement sud-coréen lance un appel à candidature pour un
programme de bourse à l’intention des étudiants internationaux dans le but
d’améliorer les échanges éducatifs internationaux et l’amitié mutuelle entre
les pays. Pour 2014, un ou deux étudiants algériens pourront bénéficier d’une
bourse d’études pour une formation en master ou doctorat : une allocation
mensuelle, billet d’avion aller-retour, frais de scolarité, etc.
Les candidats doivent déposer les dossiers avant le 22 mars 2014 via le mail
de l’ambassade de la République de Corée : [email protected].
Pour toute information, telle que les conditions d’éligibilité et les documents
à fournir, veuillez visiter le site de l’ambassade : http://dza.mofa.go.kr.
LIBAN
Arrestation d'un chef du groupe armé Front Al-Nosra
n L'armée libanaise a arrêté hier un chef du groupe armé
Front Al-Nosra, branche du réseau terroriste Al-Qaïda, à
la frontière entre le Liban et la Syrie, a affirmé un responsable des services de sécurité.
“Les Renseignements de l'armée ont arrêté un des commandants d'Al-Nosra dans la région de Macharii el-Qaa”,
frontalière de la Syrie, a indiqué cette source à l'AFP.
L'armée libanaise arrête régulièrement des insurgés soupçonnés de liens avec des groupes armés impliqués dans des
attentats meurtriers au Liban, notamment contre les bastions du mouvement Hezbollah.
Elle a incarcéré, également, des personnes en possession
d'armes près de la frontière libano-syrienne et démantelé
des voitures piégées dans cette zone.