Me ALI YAHIA ABDENOUR À “LIBERTÉ” À PROPOS DE LA PRÉSIDENTIELLE COUVERTURE DES ACTIVITÉS DU CANDIDAT “Participer, c’est accorder au Benflis dénonce le parti pouvoir un nouveau sursis” P.4 pris des médias publicsP.2 CLÔTURE ET BILANS DE L’ÉDITION 2014 DU MOBILE WORLD CONGRESS Mobilis renforce la coopération avec les partenaires et les concurrents P.9 LIBERTE LE DROIT DE SAVOIR, LE DEVOIR D’INFORMER C’ÉTAIT UN PROCHE DE L’“ÉMIR” D’AQMI, ABDELMALEK DROUKDEL Khaled Abou ElHoumam abattu par les forces de sécurité P.6 QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION. 37, RUE LARBI BEN M’HIDI, ALGER - N° 6548 JEUDI 27 FÉVRIER 2014 - ALGÉRIE 15 DA - FRANCE 1,30 € - GB 1£ 20 - ISSN 1111- 4290 IL A PROMIS DE RÉGLER LE PROBLÈME DES ENSEIGNANTS ET D’ÉRADIQUER LES CHALETS Sellal à Boumerdès en directeur de campagne VIRÉE DANS LES QG DES PARTIS POLITIQUES P.6 P.2/3 4 MANDAT : LES “POUR” ET LES “CONTRE” AFFÛTENT LEURS ARMES e ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DE LA FAF FACE AU CHAOS GÉNÉRALISÉ DE LA LIBYE Raouraoua passe ses bilans Des Occidentaux pensent qu’une comme une lettre à la poste P.23 nouvelle guerre est nécessaire ! P.11 LIBERTE Jeudi 27 février 2014 2 L’actualité en question 4e MANDAT : LES “POUR” ET LES “CONTRE” AFFÛTENT LEURS ARMES ALORS QUE LE PT PARTICIPE À LA PRÉSIDENTIELLE ET QUE LE FFS TEMPORISE RCD, MSP, Jil Djadid… e unis contre le 4 mandat ! La candidature très contestée du président sortant, Abdelaziz Bouteflika, suscite plus que jamais l’inquiétude des partis politiques de l’opposition qui craignent de voir le pays s’enliser dans une crise profonde. rès d’une semaine après l’annonce officielle de sa candidature faite, par procuration, par le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, la tension monte chez les opposants au quatrième mandat. Une virée aux sièges-QG de plusieurs partis nous a permis de vérifier de près ce climat d’inquiétude qui s’empare de leurs directions respectives. Hormis le Parti des travailleurs (PT) où il est plutôt question de “finaliser” le dossier de la candidate-maison, Louisa Hanoune, partout ailleurs, aux sièges du RCD, du MSP et de Jil Djadid, en effet, l’heure est à la mobilisation pour “contrecarrer” le quatrième mandat. Le Front des forces socialistes (FFS) est, quant à lui, encore dans l’expectative. “Pour l’instant, nous n’avons encore rien décidé concernant l’attitude et la position à adopter par rapport à l’élection présidentielle. Nos décisions seront rendues publiques après la tenue d’une session du conseil national, prévue dans les prochains jours”, nous a confié un militant du parti. En revanche, pour le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD), le Mouvement pour la société de la paix (MSP) et Jil Djadid, cette question est déjà tranchée : “Nous allons tout faire pour barrer la route à cette mascarade !” C’est, en somme, le propos corroboré par les représentants des trois partis cités. Autant ils convergent vers le même objectif, à savoir s’opposer à l’option du quatrième mandat qu’on veut imposer aux Algériens sous prétexte de “préserver la stabilité du pays”, autant P Zehani/Liberté Yahia/Liberté Zehani/Liberté Yahia/Liberté ces partis comptent faire de la campagne “antivote” une cause commune. C’est ainsi qu’ils ont d’ores et déjà engagé des pourparlers pour définir une éventuelle stratégie à adopter ensemble. “Oui, nous sommes en consultations avec des partenaires politiques en vue de définir une stratégie commune et des actions à mener ensemble. Cette mascarade d’imposer un dictateur impotent pour un quatrième mandat de suite, c’est une question qui n’interpelle pas que le RCD seulement, mais elle concerne tous les patriotes. D’où notre appel déjà lancé pour la tenue d’une conférence nationale sur cette question qui, je répète, concerne tous les Algériens soucieux de sauver le pays de cette situation de négation à la politique (…)”, regrette le Dr Salah Belmekki, cadre du RCD. Même son de cloche chez le chargé de communication du MSP, Zineddine Tebbal, qui rappelle que l’option de boycotter cette élection présidentielle, décidée par son parti, le RCD et bien d’autres partis, est avant tout un droit constitutionnel. M. Tebbal affirme que le travail de sensibiliser le maximum de gens pour adhérer à ce choix, à savoir boycotter l’élection, a déjà commencé sur le terrain à travers de multiples activités engagées par le MSP et ses partenaires, (des journées ouvertes, des rencontres de proximités, sur les réseaux sociaux…). Cette démarche, explique le porte-parole du MSP, consiste à “expliquer le bien-fondé de notre position au peuple dont l’avenir est mis en jeu”. M. Tebbal rappel que la décision de boycotter cette élection n’était pas forcément liée à la candidature du président Bouteflika, mais plutôt au “jeu fermé” qui se dessinait il y a déjà plusieurs mois. “Les conditions d’une élection libre ne sont pas réunies”, déplore M. Tebbal qui souhaite voir le front des boycotteurs s’élargir dans les jours à venir. Une idée que partage parfaitement le président de Jil Djadid, Soufiane Djilali, qui adhère aussi à l’idée d’engager un dialogue politique national afin de s’opposer au quatrième mandat de Bouteflika. “Ma décision de me retirer de cette élection est irréversible”, a confirmé M. Djilali, dont le parti, indique-t-il, prévoit une série d’activités pour le week-end prochain. Jil Djadid tiendra successivement, aujourd’hui et demain, un conseil politique de l’instance suprême du parti et un son conseil national, qui seront suivis par l’organisation, samedi, d’une conférence de presse. M. Djilali, qui n’écarte pas de s’allier au front des boycotteurs, avertit que l’action de son parti sera active. Pendant ce temps, le parti de Louisa Hanoune, lui, continue, malgré tout, à croire à l’élection présidentielle. “Au PT, nous ne sommes pas influencés par l’annonce de la candidature de Bouteflika. Nous avons plutôt investi le terrain depuis l’annonce de la candidature de notre secrétaire générale du parti. À présent (hier ndlr), nous sommes au stade de finaliser la collecte de signatures pour notre candidate que nous comptons présenter avant le délai légal”, a tenu à préciser M. Djoudi, chargé de communication du PT. Et d’ajouter enthousiaste : “On croit en nos chances et en notre candidate.” La participation du PT, enchaîne le même responsable, se veut également une manière de réaffirmer la présence du parti en tant qu’observateur de cette élection sur laquelle le spectre de la fraude plane plus que jamais… FARID ABDELADIM COUVERTURE DES ACTIVITÉS DU CANDIDAT Benflis dénonce le parti pris des médias publics opinion publique a relevé le comportement marqué du sceau de la partialité et du parti pris émanant de la télévision publique qui a délibérément adopté une attitude discriminatoire à l’endroit du candidat indépendant Ali Benflis”, a indiqué, hier, un communiqué de la direction de campagne d’Ali Benflis. “En effet, couvrant les travaux de certaines formations politiques qui ont décidé d’apporter leur soutien au candidat indé- “L’ pendant Ali Benflis, les commentateurs de la télévision publique ont sciemment omis de citer le nom du candidat affublé étrangement du qualificatif ‘...un autre candidat’”, a encore ajouté le document qui considère qu’à “cette entorse aux règles élémentaires de l’éthique et de la déontologie et cette violation des sujétions de service public s’ajoute la couverture a minima dont a bénéficié le candidat indépendant Ali Benflis”. “De telles pratiques sont de nature à introduire une suspicion légitime sur la volonté de certains médias publics à respecter le droit à l’information du citoyen et à adopter le principe de la neutralité et de l’impartialité dans la perspective du prochain scrutin présidentiel”, estime la direction de campagne de Benflis qui dénonce “vigoureusement ces pratiques et prend à témoin l’opinion publique sur le fait que de tels agissements constituent une menace sur la crédibilité et la transparence de la prochaine élection présidentielle”. LIBERTE Jeudi 27 février 2014 L’actualité en question 3 4e MANDAT : LES “POUR” ET LES “CONTRE” AFFÛTENT LEURS ARMES COURSE CONTRE LA MONTRE DES SUPPORTERS DU PRÉSIDENT-CANDIDAT POUR LA COLLECTE DES SIGNATURES Guerre secrète entre partisans e du 4 mandat Les partis qui soutiennent la candidature de Bouteflika sont sur le pied de guerre sur fonds de concurrence impitoyable : à qui récoltera le maximum de signatures ? ous les sièges des partis visités grouillaient de monde ces derniers jours. Va-et-vient incessants des militants et réunions non-stop animent les sièges des partis du FLN, du MPA, du RND et de Taj. Pas loin que la semaine écoulée, les sièges de ces partis étaient presque désertiques, mais l’annonce de la candidature de Bouteflika a mis du mouvement en leur sein. Militants et cadres de ces partis ont été rappelés en renfort pour mener la campagne de collecte des parrainages d’élus et des signatures de citoyens au profit de leur candidat. Les responsables de ces partis rencontrés au cours de notre virée dans leurs QG évoquent tous la réunion “en un temps record” de maximum de signatures pour le Président-candidat. “Sa candidature est une réponse aux multiples sollicitations des citoyens, des partis politiques et de la société civile.” Donc, assurent-ils, “la collecte des signatures est chose aisée”. Mais à côté de cette certitude, une guerre sans merci est livrée entre les partisans du 4e mandat. Il s’agit, pour chacun d’eux, de réunir plus de parrainages que l’autre. À Ben Aknoun, au siège du RND, d’apparence, le lieu est calme, T écidément, la candidature d’Abdelaziz Bouteflika fait la une de la presse française. Le journal Le Monde a consacré son édito de l’édition papier parue hier à la présidentielle algérienne. Intitulé “Abdelaziz Bouteflika et le danger de la stagnation”, l’édito ne manquera pas de souligner l’incapacité physique du candidat-président due à son âge avancé et à son AVC. “C'est un président muet qui a informé ses électeurs, samedi 22 février, de sa candidature”, lit-on dans l’édito du Monde qui, plus loin, fait siennes les interrogations des Algériens : “Le président Bouteflika peut-il parler ? Peut-il gouverner ?” s’interroge le journal, avant d’affirmer que “la quête de stabilité au nom de laquelle on veut imposer un 4e mandat ‘tourne à l’immobilisme et commence fort à ressembler à de l’acharnement’”. Un immobilisme “inquiétant” au vu de l’évolution du paysage politique et social. L’édito chute sur la nécessité de l’alternance pour faire face à l’aggravation de la fracture entre le Président et la “population jeune”. “Le meilleur service que M. Bouteflika pourrait encore rendre à son pays serait de passer la main”, conclut l’édito du journal Le Monde. Dans son Cahier Éco en page 3, Le Monde revient sur la situation financière. “En Algérie, le déclin de la production de pétrole et de gaz met en lumière les failles d’une économie de rente”, titre Le Monde. L’article reprend les avis “des experts algériens réunis par l’Association des ingénieurs d’État diplômés de l’Institut algérien de pétrole” qui s’inquiètent du “séisme économique à venir : le déclin pétrolier et gazier”. L’hebdomadaire satirique Le Canard Enchaîné, a, de son côté, consacré sa une à la candidature de Bouteflika. “Malgré ses ennuis de santé, Boutefli- D ka se représente à 77 ans pour la 4e fois : en Algérie, le jeune, c’est seulement durant le ramadan”, a titré le journal en grande manchette de une. Côté médias lourds, c’est encore “Le Petit Journal” de Canal+, présenté par Yann Barthès, qui est revenu, mardi, sur le sujet, dans un premier épisode d’une série intitulée “Comment dynamiser son candidat s’il est incapable de marcher et qui ne fait qu’un geste : bouger sa main droite”. On l’aura compris, “Le Petit Journal” ne s’interroge pas puisqu’il y répondra, à sa façon bien acerbe, en tournant en dérision les partisans du 4e mandat. L’émission revient sur l’annonce officielle de candidature faite par le Premier ministre à Oran. Abdelmalek Sellal avait, en effet, tenu à déclarer : “Vous parlez de ses capacités et je vous ai dit clairement, nettement et précisément qu’il a toutes ses capacités intellectuelles intactes.” L’animateur Yann Barthès ne manque pas de relever le silence du Premier ministre sur les (in)capacités physiques du candidat-Président : “Un homme immobile avec, seule une main qui bouge. Aucune image de lui debout ; on ne le voit qu’assis ; on a cherché la dernière image où il marche, elle date du 18 avril 2013. C’était quelques jours avant son AVC. Depuis, on ne le voit qu’assis à bouger sa main droite.” Et à l’animateur de s’interroger sur la faisabilité de la campagne de “Bouteflika qui devrait, logiquement, serrer des mains, faire des discours, faire des débats à la télé et à être debout...” Rappelons que “Le Petit Journal” avait, en décembre dernier, “démonté” les séquences présentées par l’ENTV à l’occasion de la rencontre Ayrault-Bouteflika, mettant à mal la communication officielle. MOURAD FENZI Ouyahia en l’occurrence, sera de la partie ou non. Même décor au MPA d’Amara Benyounès. Dans leur nouveau siège situé à Hydra, plusieurs militants occupent les différents bureaux du 1er étage. Les présents s’affairaient à distribuer les formulaires aux responsables des sections locales du parti. De Sétif à Khenchela, en passant par Tlemcen et Annaba, sans oublier, bien entendu, la capitale, “plus de 100 000 formulaires ont été déjà distribués en une seule journée”, nous apprend Mohamed El-Morro, directeur de campagne du MPA. “Bouteflika n’est pas absent”, répond notre interlocuteur à la question de l’absence de leur candidat. “On l’a vu à l’œuvre les semaines passées lorsqu’il a mis de l’ordre dans la récente guerre médiatique et aux dérapages des uns et des autres”, a-t-il justifié en ajoutant que la L’ÉDITO YahiaLiberté La candidature de Bouteflika à la une de la presse française role du parti, a informé que 8 731 élus ont déjà jeté leur dévolu sur le candidat Bouteflika. “L’opération est simple pour un parti structuré comme le nôtre”, précise-t-elle, en soulignant que concernant la campagne, “les responsables du parti vont s’impliquer davantage”. Interrogée sur l’absence “physique” du Président-candidat lors de la campagne, elle ne perd pas de vue que “la campagne est un travail d’équipe” qui se basera “sur la défense du programme et des réalisations de Bouteflika”, et ce, a-t-elle dit, “dans le respect des règles démocratiques”. Ces règles démocratiques, que la porte-parole du RND évoque, sont celle liées à la transparence de l’élection. “Le scrutin sera libre”, a-t-elle assuré, avant d’ajouter que pour le RND : “Les jeux ne sont pas encore faits.” Nouara Djaffar déclare ignorer si l’ancien SG du parti, Ahmed YahiaLiberté PRÉSIDENTIELLE DU 17 AVRIL YahiaLiberté Zehani/Liberté mais un autre décor s’offre aux visiteurs dès qu’on franchit le seuil de la réception. Dans les bureaux, les téléphones ne cessent de sonner et les discussions tournent autour des formulaires de signatures. 1000 par-ci, 10 000 autres par là, tels étaient les propos que s’échangeaient les présents. “Il faut être rapide et efficace”, nous dit une jeune militante. Dans son bureau du 4e étage, Nouara Djaffar, porte-pa- campagne se focalisera sur la défense de ses réalisations. Ses acquis, selon M. El-Morro, se résument notamment à la stabilité du pays. “Nous sommes convaincus qu’il est l’homme de la situation”, a-t-il souligné, en indiquant que son parti a apporté son soutien à Bouteflika sur la base de ses engagements. Au MPA, “le chef de l’État a tenu ses engagements” concernant “le rétablissement de la paix, la reconstruction de la base économique du pays et en redonnant à l’Algérie la place qui est la sienne dans le concert des nations”. Au Taj, même si le siège est déserté par les militants, “le parti est sur le pied de guerre depuis plusieurs semaines”. Il faut rappeler qu’Amar Ghoul a annoncé la collecte des signatures pour le candidat Bouteflika bien avant que celui-ci fasse sa déclaration officiellement. “L’opération est lancée depuis plusieurs jours et nos concurrents peuvent s’attendre à des surprises”, nous dit un militant rencontré sur les lieux. Au FLN, Saïd Bouhadja, chargé de communication, a indiqué que toutes les structures du parti sont mobilisées. Cette opération “est d’abord politique”, estime-t-il, en précisant qu’au sein du FLN, “les différends n’existent qu’entre les responsables”, mais “la base est restée soudée”. “Ceux qui ont parrainé Benflis n’ont fait qu’exprimer une conviction”, a indiqué M. Bouhadja, en informant qu’à Khenchela, “plus de 50 élus issus d’autres partis ont rejoint le FLN”. À l’adresse de “ceux qui veulent se retirer de la course”, M. Bouhadja estime que “c’est une remise en cause du multipartisme” et “un coup porté à la démocratie”. MOHAMED MOULOUDJ PAR OUTOUDERT ABROUS [email protected] Jeu… d’échecs L “ Chez les partisans du quatrième mandat, le zèle bat son plein à qui récoltera le plus de signatures alors que celles des élus suffiraient largement.” e front des opposants à l’élection présidentielle s’organise, en commençant, d’abord, à se mettre d’accord sur un minimum commun, à savoir que le prochain rendez-vous électoral est déjà biaisé et ne sera que le remake des élections précédentes. Critiquant, au plan juridique et éthique, l’annonce du Président-candidat qui n’a pas été faite par l’intéressé, mais par le Premier ministre en poste, mais néanmoins président de la Commission nationale d’organisation des élections, alors qu’une telle annonce devait être personnelle, les principaux acteurs de l’opposition avancent des arguments qui sont autant de prémices, voire de preuves, que la prochaine élection est jouée d’avance. Et le pessimisme commence à gagner d’autres pans de la scène politique en dehors de ceux qui ont appelé au boycott. Après les doutes et les appréhensions exprimés par le parti de Mohamed Saïd, c’est désormais le candidat Benflis, via son staff, qui dénonce le parti pris des médias publics qui n’osent même pas évoquer son nom. Il en appelle au respect des missions du service public dont fait partie la Télévision nationale. Les signes de la partialité sont déjà là alors que le jeu n’a même pas commencé et que le Conseil constitutionnel n’a pas encore passé au tamis les quelque 132 dossiers de candidature déposés jusqu’ici. Chez les partisans du quatrième mandat, le zèle bat son plein. C’est à qui récoltera le plus de signatures alors que celles des élus suffiraient largement. À ce rythme, le candidat Bouteflika pourrait engranger un nombre de signatures supérieur à 50% du nombre total des électeurs et on pourrait ainsi faire l’économie d’une élection qui grèvera le budget de l’État déjà en difficulté, et les remontrances des observateurs étrangers sur un fichier électoral toujours non assaini. Bien malin sera celui qui pourra prévoir la suite des événements durant ce processus électoral où l’ubuesque l’emporte largement sur la logique et où les promesses côtoient les vœux pieux. Mais au bout du processus, c’est sans doute l’échec qui sera au rendez-vous. Échec et mat pour tous. Car on est loin d’une partie d’échecs classique où il n’y a que deux vis-à-vis. Il y a cette force juvénile qui fulmine sur les réseaux sociaux et, quelquefois, dans la rue, à qui on refuse de donner une chance de faire ses preuves, au prétexte que cela nuirait à la stabilité et autres arguties. Elle, qui veut être partie prenante active dans la vie publique et faire échec, enfin, aux protagonistes de ce combat douteux entre dinosaures et autres papys qui ont encore des comptes à régler. n Jeudi 27 février 2014 4 L’actualité en question LIBERTE Me ALI YAHIA ABDENOUR À “LIBERTÉ” À PROPOS DE LA PRÉSIDENTIELLE “Participer, c’est accorder au pouvoir un nouveau sursis” Pour Ali Yahia Abdenour, l’état de santé du président Bouteflika est fondamental dans cette élection. Et de s’interroger : “Quelle équipe médicale peut, en son âme et conscience, délivrer un tel certificat médical à un malade qui gère le pays par délégation et procuration ?” La prochaine élection étant, selon beaucoup d’observateurs et d’acteurs politiques, jouée d’avance, que faut-il faire, selon vous ? Le peuple algérien se trouve au cœur d’un vaste tournant de son histoire et le plus difficile est de se tenir fermement aux principes qui ne changent pas, pour faire avancer contre son gré un pouvoir qui risque d’être emporté par un courant historique qu’il a longtemps nié. Jamais sa volonté ne doit être plus déterminée, plus claire, plus ferme que maintenant pour empêcher que la candidature de c’est accorder au pouvoir un nouveau sursis et lui signer un nouveau chèque en blanc. Il est temps de s’adresser à la sagesse des Algériens, leur demander de réfléchir pour mettre fin à l’impasse, de reculer l’élection présidentielle et de prévoir une transition de 18 mois à deux ans, pilotée par 15 personnes représentant toute la société pour mettre en place une démocratie juridique qui consacre le droit et l’État de droit, préparerait la révision de la Constitution qui serait soumise à débat publique et au référendum et des élections propres et honnêtes pour élire les représentants du peuple à toutes les institutions élues de l’État. Comment voyez-vous l’après-17 avril 2014 ? L’année 2014 est à la fois celle de tous les espoirs et de tous les dangers. Le pouvoir dirigera le peuple malgré lui et contre lui. On sait où commence la courtisanerie mais on ne sait pas où elle peut mener. L’Algérie sera ce que nous voulons qu’elle soit, mais il faut vouloir les moyens de sa politique et c’est la tâche de tous les Algériens. La lucidité de ceux qui savent prendre de la distance avec le pouvoir amènera le sursaut qui viendra de l’indignation du peuple. La pauvreté et la misère seront l’avenir de millions d’Algériens en raison de la corruption et du pillage des richesses nationales. Les pauvres souffriront de la faim sans fin, les riches se gaveront jusqu’à l’indigestion et iront soigner leurs maux d’estomac dans les hôpitaux parisiens, aux frais des contribuables. Le peuple qui ne peut se résigner à la servitude doit récupérer la liberté ; cette sécurité qui lui a été ravie, il ne tient qu’à lui de la récupérer par un moyen infaillible : la mobilisation par une action de masse déclenchée en même temps sur tout le territoire national. Que les militantes et militants dont on peut dire aujourd’hui comme Zola qu’ils sont la conscience humaine, animés d’une vision d’avenir avec une grande humanité dont le pays a besoin pour se renouveler, se mobilisent pour accomplir la mission qu’ils ont sollicitée, reçue et acceptée. Pour le pouvoir, les jeunes sont un problème, pour le peuple ils sont la solution. Le sursaut viendra des jeunes qui sont en rupture avec le pouvoir qui refuse de les intégrer en tant qu’acteurs et dirigeants de la vie politique, économique, sociale et culturelle et expriment le ras-le-bol du peuple en refusant de se soumettre à la dictature. L’avenir est dans l’instauration de la démocratie qui éveille les esprits, forme les consciences, sollicite les bonnes volontés afin que chacune et chacun à sa place se mettent à son service. La démocratie, c’est la séparation des pouvoirs et des contre-pouvoirs. Liberté Liberté : Après le faux suspense de plusieurs mois, le chef de l’État a annoncé, le 22 février, sa candidature à l’élection présidentielle du 17 avril. Comment avez-vous accueilli cette annonce, vous qui avez, avec deux autres personnalités (Ahmed Taleb-Ibrahimi et Rachid Benyelles), exprimé publiquement votre opposition à un 4e mandat ? Ali Yahia Abdenour: J’ai accueilli cette annonce comme une perte de fierté et la résolution de combattre la dictature et le dictateur. Le refus de faire honte à l’Algérie Entretien réalisé par : relève de la dignité humaine. Le ARAB CHIH spectre qu’offre le pouvoir est désolant. Jamais le pouvoir n’a imposé au peuple une si totale abdication, ni férocement bâillonné ses aspirations. Le Président perd prestige, autorité et influence, livre un combat d’arrièregarde car il n’a pas la capacité physique de diriger le pays. Bouteflika peut-il drainer un électorat sur son seul nom et son aura, alors que le pays traverse une crise de confiance sans précédent. Il ne se préoccupe pas du cadre légal et moral dans lequel s’inscrivent ses actes, ne respecte pas les critères de Copenhague définis par le conseil de juin 1989. Le premier de ces critères est la mise en place d’institutions stables qui garantissent l’État de droit, la démocratie, les droits de l’Homme, le respect des minorités et leur protection. L’autocrate s’est construit un pouvoir quasidictatorial et s’est imposé par un sectarisme intransigeant qu’il faut combattre jusqu’à ce que le peuple algérien soit souverain, et l’Algérien citoyen et non plus sujet. Tout pouvoir qui n’émane pas de la souveraineté populaire librement exprimée par des élections libres engendre la dictature. La monocratie, pouvoir d’un seul homme, est le régime de l’hyperprésidence. L’Algérie est la propriété des clans qui détiennent le pouvoir et qui la considèrent comme un bien de famille. Les responsables de la corruption sont aux commandes de l’État. Un pouvoir autocrate traversé par les ambitions, les intrigues, les bassesses de la politique politicienne, qui n’a pas d’autre solution que de se reproduire au sein d’un petit cercle soumis à la loi du vieillissement. Bouteflika ne veut pas reconnaître, malgré sa maladie grave et durable, son incapacité à gérer le pouvoir qu’il a accaparé par des élections truquées. Les Algériens attendent un gestionnaire pour répondre au défi de la crise et un visionnaire pour faire entrer l’Algérie dans le XXIe siècle. Le pouvoir commet une faute lourde en cherchant à se succéder à lui-même. Ce ne sont pas les hommes de la fidélité inconditionnelle au pouvoir, prêts à tout approuver, qui peuvent modifier le fonctionnement du pouvoir dans ce qu’il a de défectueux. Il est temps de mettre de l’ordre dans les esprits, la confiance étant la condition du redressement pour reconstruire le pays. L’Algérie, en mal de repères et de boussole, est à la dérive et à la limite de l’implosion. Quel autre moyen que la démocratie pour rendre la parole au peuple ? Quel autre moyen que l’alternance pour faire la rupture avec le pouvoir ? La démocratie n’est pas prête à s’installer en Algérie avec cette élection présidentielle. L’information est aux ordres, normalisée et uniformisée. La presse libre améliore sa qualité, sa présentation et son contenu, exprime des idées, les fait partager et les défend. Les intellectuels en général ont failli à leur engagement politique et à leur mission d’être à contre-courant du pouvoir totalitaire qui doit disparaître du paysage politique algérien. Bouteflika soit validée par le Conseil constitutionnel. L’article 88 de la Constitution prévoit l’empêchement pour maladie grave et durable. L’empêchement provisoire implique la saisine de plein droit du Conseil constitutionnel qui demande au Parlement de déclarer la vacance du pouvoir ; si le Président ne reprend pas ses activités dans un délai de 45 jours, il est frappé d’empêchement définitif et la vacance officielle est déclarée de plein droit par les deux chambres réunies du Parlement. C’est la Constitution qui exige du président de se retirer de la vie politique par application de l’article 88. C’est Tayeb Belaïz qui a bafoué la Constitution qui devient ministre de l’Intérieur qui est aussi le ministre des élections. Mais le problème demeure. Bouteflika ne peut être candidat à l’élection présidentielle du 17 avril 2014, que s’il présente au Conseil constitutionnel un certificat médical attestant que son état physique lui permet d’assurer sa fonction. Quelle équipe médicale peut, en son âme et conscience, délivrer un tel certificat médical à un malade hospitalisé durant 80 jours au Val-de-Grâce et aux Invalides à Paris et qui gère le pays par délégation et procuration ? Si un tel certificat médical est délivré par des médecins, leurs noms seront connus par l’opinion publique et il se trouvera d’autres médecins consciencieux qui les condamneront. L’opinion publique et la presse doivent être vigilantes durant cette semaine, jusqu’au 3 mars 2014, pour qu’un tel acte qui relève de la haute trahison ne soit pas commis. Si, malgré cela, Bouteflika est retenu candidat à l’élection présidentielle, tous les autres candidats doivent se retirer. Il sera seul, et sera élu par sa voix, celles de sa fratrie, de sa tribu et de son clan. Le soutien, s’il a lieu, sera marqué par un nouveau record d’abstentions, sanction et désaveu de la politique d’un pouvoir personnel dont le bilan est catastrophique dans tous les domaines. Le droit de vivre en démocratie est une force qu’il faut opposer à la dictature qui empêche les partisans du boycott de tenir des réunions, des meetings, des manifestations publiques. Le pouvoir ne peut contester la volonté de millions d’Algériennes et d’Algériens fidèles à la démocratie, de choisir publiquement dans des manifestations populaires le boycott électoral, seul en mesure de satisfaire leur patriotisme. Le pouvoir doit rencontrer en face de lui et contre lui, la volonté unanime, pacifique et lucide des partisans du boycott d’exercer leur droit de boycott actif. Le chemin de libération du peuple algérien du pouvoir répressif, n’est pas celui de la participation à l’élection présidentielle. Le système politique et le pouvoir qu’il a engendré n’ont pas la culture des droits de l’Homme. Le temps de l’humanité renaîtra bien un jour pour remplacer la politique de violence et d’injustice qui brutalise la société et réveille sa colère. Les droits de l’Homme sont parvenus à maturité, sont des droits opposables au pouvoir, car ils sont devenus des droits des concrets. Au nom de la liberté, de la justice et de la dignité humaine, il faut condamner le règne de la dictature et de la mauvaise gouvernance du pouvoir. Le courage, voilà ce qui manque à la politique d’aujourd’hui. Aller à l’élection présidentielle, Vente-dédicace Ali Yahia Abdenour samedi à Tizi Ouzou n Ce n’est finalement pas aujourd’hui que Me Ali Yahia Abdenour dédicacera son dernier livre La crise berbère de 1949, comme annoncé par erreur dans notre édition d’hier mercredi. La rencontre est prévue samedi à 14h à la librairie CheikhOmar de Tizi Ouzou. Toutes nos excuses pour les lecteurs. LIBERTE 5 Jeudi 27 février 2014 LE RADAR DE LIBERTÉ PAGE ANIMÉE PAR HAMID SAÏDANI radar@liberté-algerie.com MINISTÈRE DU COMMERCE Des inspecteurs à la recherche de produits cancérigènes n Des descentes impromptues des inspecteurs du ministère du Commerce sont enregistrées ces derniers jours dans les pharmacies algéroises à la recherche de certains compléments alimentaires considérés, apparemment, comme cancérigènes. Omnivit, classé dans cette ca- tégorie, est parmi les produits les plus recherchés par les inspecteurs. Mais ce qui surprend surtout les tenanciers d’officine, c’est le fait qu’aucune alerte officielle n’ait été donnée par les services du ministère de la Santé pour informer et les consommateurs et les pharmaciens du danger que représenteraient ces produits pour la santé. Autre question à deux sous : pourquoi chercher ces produits dans les pharmacies et pas ailleurs chez les importateurs et les grossistes, chez qui les pharmaciens s’approvisionnent ? AIR ALGÉRIE De nouvelles dessertes dès le mois prochain n Les dessertes de la compagnie Air Algérie vont se renforcer dès le mois prochain par plusieurs vols à destination de l’étranger, a-t-on appris de sources informées. C’est le cas, en effet, de la liaison Alger-Vienne (Autriche) qui sera inaugurée le 29 mars et sera suivie de l’ou- verture, quelques jours après, de la ligne AlgerLisbonne (Portugal) avec une desserte de deux vols hebdomadaires par des Boeing 737. La desserte Alger-Montréal deviendra, elle, quotidienne à partir de juin prochain. En attendant, un vol supplémentaire est ajouté. L’ARTISTE EST OUBLIÉ DU GRAND PUBLIC Un documentaire sur Arezki Bouzid aujourd’hui sur TV4 n Un documentaire sur Arezki Bouzid, artiste chanteur des années 1940, sera diffusé aujourd’hui à 21h sur TV4 Tamazight. Réalisé par Mohamed Aniss Hedjoudja avec l’aide de Souhila Mohandi, ce film documentaire reviendra sur la vie et l’œuvre d’un artiste oublié du grand public. Originaire de Béjaïa, Arezki Bouzid avait côtoyé de grandes figures de la chanson algérienne, comme Nordine Chikh, Slimane Azem, Rabah Taleb et Akli Yahiatène. PRÉVUE DEMAIN À LARBAÂTACHE (BOUMERDÈS) Recueillement à la mémoire du journaliste Mohamed Hassaine n Un hommage sera rendu demain matin, vendredi, à Mohamed Hassaine, journaliste d’Alger Républicain, assassiné par les groupes islamistes armés dans sa ville natale de Larbaâtache. Notre confrère avait été enlevé et assassiné en février 1994 par les terroristes du GIA, non loin de son domicile. Son corps n’a jamais été retrouvé. Sa femme, ses enfants, ses amis ses confrères, le collectif Manansaouche et des syndicalistes seront présents à cette cérémonie de recueillement (prévue devant la maternité communale au centre-ville) à la mémoire de ce patriote républicain. EXTENSION DU FICHIER NATIONAL AU MAE Les chefs des services d’état civil en conclave à Alger n Les chefs des services d’état civil des différentes wilayas du pays ont été convoqués pour une réunion aujourd’hui au siège du ministère de l’Intérieur, à Alger. L’objet du conclave est d’examiner les modalités d’extension du fichier national de l’état civil fi- nalisé récemment au ministère des Affaires étrangères. La démarche vise, en fait, à englober dans le fichier national les ressortissants algériens établis à l’étranger pour leur faciliter la tâche au niveau des représentations diplomatiques du pays à l’étranger. DES PROJETS À L’ARRÊT FAUTE D’ACTES DE PROPRIÉTÉ Sellal met en demeure le ministère des Finances n Sellal a ordonné le ministère des Finances de la régularisation des terrains des EAC (exploitations agricoles collectives), notamment ceux situés dans la wilaya de Boumerdès, pour la réalisation de programmes publics de développement. La lettre du Premier ministre, datée du 11 février 2014, exige que ce problème soit réglé dans les plus brefs délais pour permettre à la wilaya de Boumerdès de débloquer plus de 127 projets restés en suspens suite au refus des conservateurs fonciers de signer les actes de propriété. Mais pourquoi faut-il que le Premier ministre intervienne à chaque fois qu’une administration centrale tarde à agir à temps pour apporter les solutions qui conviennent ? SELLAL À LA RECTRICE DE L’UNIVERSITÉ DE BOUMERDÈS “Votre conférence, c’est du khorti !” n Sellal a encore fait rire les membres de la délégation l’accompagnant lorsqu’il s’est adressé à la rectrice de l’université de Boumerdès en lui signifiant que la conférence qu’elle compte programmer dans les prochains jours, c’est du “khorti”, “elle n’a aucune valeur”. Certes, la remarque a été faite sur un ton amusant, mais le Premier ministre est resté fidèle au fond de sa pensée puisqu’il n’a pas manqué de le dire avec une manière plus sérieuse. “Il faut orienter l’université vers les nouvelles technologies, il ne faut plus faire du saupoudrage”, a affirmé le Premier ministre. TIZI OUZOU Portes ouvertes sur les activités du CNRC n L’antenne locale du Centre national du registre du commerce (CNRC) de Tizi Ouzou organise, aujourd’hui à la maison de la culture MouloudMammeri, une journée portes ouvertes sur ses activités. Cette journée est destinée à l’effet de mieux sensibiliser les opé- rateurs économiques sur l’importance du dépôt légal obligatoire des comptes sociaux, d’une part, et d’informer surtout le grand public sur les missions fondamentales du CNRC, notamment les procédures d’inscriptions, d’autre part. “Cette journée permettra d’accompagner et de faire connaître aux primos investisseurs, notamment ceux éligibles au dispositif de l’emploi des jeunes, toute la réglementation régissant la matière”, nous a indiqué M. Bouderbala, le premier responsable de l’antenne en question. Jeudi 27 février 2014 6 L’actualité en question LIBERTE IL A PROMIS DE RÉGLER LE PROBLÈME DES ENSEIGNANTS ET D’ÉRADIQUER LES CHALETS Sellal à Boumerdès en directeur de campagne Une semaine après l’officialisation de la candidature de Bouteflika pour un quatrième mandat, son Premier ministre assume le rôle de directeur de campagne en se répandant en promesses électoralistes. ier à Boumerdès, sa 47e visite, Sellal a tenu à rassurer à la fois les élèves et les enseignants quant au règlement de la crise que vit le secteur de l’éducation depuis plusieurs mois, à commencer par le mécontentement des lycéens qui refusent de sacrifier leurs vacances, comme suggéré par le ministère de tutelle. Pour contenir la colère de ces derniers, M. Sellal préfère sacrifier son ministre de l’Éducation pour annoncer qu’il n’y aura pas de suppression des vacances de printemps. “Rassurez-vous, vous aurez vos vacances le plus normalement du monde”, a tenu à souligner de prime abord le Premier ministre s’engageant, du coup, à ouvrir le dialogue avec les élèves et leurs parents, mais aussi avec l’ensemble des syndicats représentatifs du secteur. L’objectif étant, dit-il, de trouver des solutions à tous les problèmes qui affectent le secteur de l’éducation. “Il était temps qu’on mette un terme à l’agitation qui perturbe la scolarité de nos enfants. Et pour ce faire, il est impératif de trouver des solutions en dialoguant avec les élèves et leurs parents, afin d’éviter toute influence négative sur la scolarité de ces derniers”, a martelé M. Sellal devant les représentants de “la société civile” de Boumerdès, estimant qu’il est encore possible de trou- H Newpress Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, était hier en visite de travail dans la wilaya de Boumerdès. ver des solutions sans impacter le cursus scolaire des élèves. “On s’engage à trouver le moyen d’assurer les cours de rattrapage pour les élèves dans des conditions normales, tout en maintenant les vacances mais aussi la date des examens. Vous allez avoir des cours de rattrapage comme vous dites ‘normal’, passer votre bac ‘normal’”, s’engage le Premier ministre. Il s’engage également à dia- Khaled Abou El-Houmam abattu par les forces de sécurité L’ ont été récupérés sur ce terroriste originaire de Timezrit (Boumerdès). L’opération supervisée par le chef de secteur militaire de Boumerdès a eu lieu aux environs de 20h au lieudit El-Akaba, un nom donné par les terroristes au maquis difficile d’accès d’Aguergour. Khaled Abou Houmam est considéré comme un responsable important d’Al-Qaïda au Maghreb islamique. Il aurait été chargé, depuis quelques mois, par Droukdel de restructurer les phalanges du centre du pays, notamment celles de la Kabylie (Boumerdès, Bouira, Tizi ouzou, Béjaïa ), indiquent nos sources. Ce terroriste, âgé de 36 ans, avait pris le maquis en 1994 alors qu’il n’avait que 16 ans, d’où son premier surnom “El-Ghoulem” (l’adolescent). Cet émir, qui a à son actif plusieurs at- FARID ABDELADIM SELLAL À L’ADRESSE DES GROUPES TERRORISTES “La main leur est encore tendue s’ils veulent se rendre” C’ÉTAIT UN PROCHE DE L’“ÉMIR” D’AQMI, ABDELMALEK DROUKDEL “émir” Khaled Abou ElHoumam, de son vrai nom Zizit Seddik, un proche d’Abdelmalek Droukdel, a été abattu dans la soirée d’avant-hier à Guergour, dans la wilaya de Tizi Ouzou, par les forces de sécurité lors d’une grande opération, a-t-on appris de sources sécuritaires. Un fusil de type Kalachnikov, trois fusils de chasse et un micro-ordinateur loguer avec tous les syndicats “reconnus” du secteur de l’éducation lesquels, faut-il le souligner, étaient pourtant exclus lors de la dernière tripartite… L’autre promesse de l’ancien directeur de campagne de Bouteflika (en 2004 et en 2009) est relative au problème des chalets installés à Boumerdès depuis le séisme de mai 2003 ! Aujourd’hui, il y a encore quelque 12 000 unités dont les familles victimes de cette catastrophe naturelle attendent d’être relogées. À ce jour, reconnaît-il, seulement 4 000 logements sont en cours de réalisation alors que les 8 000 autres doivent attendre encore quelques mois pour être lancés. “J’ai donné des instructions au ministre de l’Habitat pour qu’il engage des entreprises qualifiées pour le lancement des chantiers dans, au plus tard, les trois mois à venir”, promet le Premier ministre. M. Sellal n’oubliera pas, bien sûr, de rappeler que la politique de logement reste privilégiée dans le programme du président Bouteflika. Mais pas seulement ! Pour M. Sellal, l’Algérie doit tous les “acquis” réalisés depuis 1999 à l’homme de la réconciliation. Inutile d’expliquer de qui il s’agit. tentats sanguinaires dans les wilayas de Boumerdès et Tizi ouzou, a été condamné l’année dernière par la cour de Boumerdès à la peine capitale par contumace pour avoir assassiné deux patriotes à Timezrit, en 2012. Par ailleurs, on a appris que l’opération des forces de sécurité se poursuit toujours dans les maquis de Hidoussa et d’Aguergour. M. T. n Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, n’a pas raté sa sortie hier à Boumerdès pour lancer un message aux terroristes qui sévissent encore dans cette région. “Nous savons qu’il existe encore une infime minorité de terroristes qui sévissent encore dans cette région. Je veux leur dire, à cette occasion, que la main reste encore tendue s’ils veulent se rendre dans le cadre de la Charte pour la paix et la réconciliation nationale. Je veux aussi leur rappeler qu’ils ont fait beaucoup de mal au peuple, mais encore une fois, la porte de la réédition reste ouverte s’ils comptent se rendre et demander pardon à ce peuple”, a-t-il lancé lors de sa rencontre avec les représentants de la société civile de Boumerdès, cette wilaya qui a payé un lourd tribut lors de la décennie la noire. F. A. DES CHERCHEURS UNIVERSITAIRES ÉTRANGERS PARLENT DE LA SITUATION POLITIQUE EN ALGÉRIE Une stabilité trompeuse bâtie sur un compromis fragile nalysant la situation politique en Algérie dans un contexte marqué par les bouleversements affectant son voisinage, Luiz Martinez, chercheur au Centre d’études des relations internationales de Paris, a estimé que dans le contexte régional qui est caractérisé par le changement de régime en Libye, de démocratisation en Tunisie, de coup d’État en Égypte et de guerre au Mali, “l’Algérie donne l’impression d’être dans une situation stable, mais pour beaucoup de nos observateurs, cette stabilité est trompeuse dans la mesure où elle n’est pas le fruit d’un compromis entre les élites et la population, mais d’un refus de tout débat en profondeur sur l’orientation politique de l’Algérie. En Europe, on est conscient qu’une stabilité à court terme est intéressante, mais à long terme, elle n’élude pas la question de savoir si l’Algérie n’a pas peur elle-même de ses propres changements”, a déclaré ce chercheur français qui prenait part, hier, au travaux de la journée d’étude organisée par la faculté de droit et des sciences politiques de l’université de Tizi Ouzou sur la question du rôle que peut jouer l’Algérie en Méditerranée et dans le Sahel. A En parlant de stabilité, le chercheur français précise que “dans l’état actuel de l’Algérie, ce n’est même pas de la stabilité du régime qu’il est question, mais plutôt de celle des coalitions qui gouvernent en Algérie”. “Du point de vu extérieur, l’Algérie n’offre pas du tout les garanties de stabilité. C’est un pays fragile, même si en apparence, il donne l’impression qu’il est stable et solide”, a-t-il ajouté en soulignant que l’Algérie est un pays où la jeunesse a du mal à trouver du travail, son économie est hyperdépendante du pétrole, sa population n’a plus confiance en ses élites politiques et dans son environnement actuel, et l’Algérie est même insécurisée dans ses frontières. “Pour les Européens, l’Algérie est aujourd’hui l’énigme de l’Afrique du Nord, et pas dans le bon sens”, déclare Luiz Martinez, tout en soulignant, toutefois, que “personne, et surtout aucun pays européen, ne veut déstabiliser l’Algérie” car, a-til expliqué, c’est le 3e fournisseur de gaz de l’Union européenne, c’est le partenaire militaire dans la région et c’est un pays considéré par l’Otan comme très important. “Le problème est que l’Algérie n’est pas soumise à des contraintes extérieures de démocratisation et qu’à l’intérieur elle peut rester comme elle est. Personne ne lui demande de changer et comme son peuple s’est accoutumé à un État qui redistribue la rente pétrolière sous des formes diverses, l’Algérie est stable même si elle ne se développe pas. Ni politiquement ni économiquement”, a-t-il analysé. Cette situation interne a-t-elle un impact sur le statut de “puissance régionale” que recherche l’Algérie ? Sur ce point, selon le professeur Aomar Baghzouz de l’université de Tizi Ouzou, “le manque de lisibilité politique interne risque de se répercuter négativement sur la quête de l’Algérie d’un statut de puissance régionale”. Pour lui, dans le cas où, par exemple, un 4e mandat pour Bouteflika conduirait à des tensions internes, l’Algérie ne pourra pas se concentrer sur sa politique extérieure. Sur ce même point, Luiz Martinez estime que “les Européens sont déçus par l’Algérie qu’ils pensaient pouvoir assumer son rôle d’acteur majeur dans la région”, dit-il, en rappelant le reproche de la France à l’Algérie qui n’est pas intervenue en 2010 pour combattre les groupes terroristes qui menaçaient cette région, où c’était finalement, rappelle-t-il, la France qui est intervenue là où c’était à l’Algérie de le faire dans la mesure où ses frontières étaient profondément menacées. Plus loin, le chercheur français reconnaît, toutefois, que si la France est intervenue, c’était en raison de la menace qui pesait sur le Niger qui est son 3e fournisseur d’uranium. Sur cette question, le professeur Abdenour Benantar de Paris III a estimé que “l’Algérie était restée attachée à son principe de non-ingérence dans un autre pays, ce qui est valable lorsqu’il s’agit d’un État, or le Mali était dans une situation de non-État”. Les participants à la journée d’étude étaient unanimes à considérer que cette hésitation a fait perdre à l’Algérie une opportunité de s’imposer comme puissance régionale. Aujourd’hui encore, ont-ils estimé, il serait suicidaire pour l’Algérie de croire qu’il suffirait de sécuriser ses frontières pour que tout aille bien. “L’Algérie n’a pas intérêt de ne pas avoir une politique au Sahel”, ont-il conclu. SAMIR LESLOUS LIBERTE Jeudi 27 février 2014 L’actualité en question 7 ALORS QUE LA SEAT LEON EST ÉLUE “VOITURE DE L’ANNÉE 2014” Omar Rebrab distingué par la presse automobile Cette édition a également été dédiée à la montée en équipements, en qualité de service, en gamme des véhicules, mais aussi à la sécurité routière. es dés sont jetés. C’est finalement l’espagnole Seat Leon qui a été élue “Voiture de l’année 2014” par le Club des journalistes automobiles algériens (CJAA), en cumulant un nombre de points importants par rapport à ses sept concurrentes et finalistes. En effet, cette belle et solide bagnole a décroché le trophée tant attendu par le représentant officiel de la firme espagnole en Algérie, en l’occurrence le groupe Sovac, et la distinction a été remise par le porte-parole et coordinateur du CJAA, Belkacem Bellil, au DG de Seat Algérie, Adel Zerrouk. Ému et tout fier d’exhiber cette distinction, M. Zerrouk n’a pas trouvé les mots pour exprimer sa joie devant plus de 250 personnes présentes à l’évènement. “Je fais appel à mon équipe ! C’est grâce à elle et aux efforts du groupe Sovac, à leur tête M. Oulmi, que nous sommes arrivés à cette belle finale et à ce trophée tant mérité par la Seat Leon”, dira d’emblée M. Zerrouk. Lors d’une soirée grandiose et conviviale organisée au chapiteau de l’hôtel Hilton d’Alger, le CJAA a également désigné la Mercedes Classe A en deuxième position et la Golf-7 en troisième position. Ces deux dernières ont pleinement mérité leur classement en talonnant la Seat Leon de quelques L D. R. Cérémonie de remise des distinctions organisée à l’hôtel Hilton d’Alger. points, selon les critères d’élection du CJAA, d’une part, et les essais dynamiques des journalistes spécialisés dans l’automobile, de l’autre. Les distinctions ont été remises à la responsable marketing et communication, Zahia Mekerba, du groupe GMS, et la directrice de Volkswagen (Sovac), Meriem Chekroune. Aussi, cinq autres véhicules ont reçu la distinction de fina- listes, dont trois du groupe Renault Algérie, à savoir Renault Captur et les nouvelles Renault Symbol et Dacia Logan, la nouvelle Toyota Corolla et Skoda Rapid. Les distinctions ont été remises respectivement au DG de Renault Algérie, Guillaume Josselin, au responsable de Toyota Algérie et au DG de Skoda Algérie, Djalil Daoudi. En présence de plusieurs personnalités nationales et du monde automobile, la soirée a également été l’occasion, tradition du CJAA oblige, de distinguer le concessionnaire de l’année. Et pour la troisième édition du trophée “Voiture de l’année”, le CJAA a élu Omar Rebrab pour ce qu’il a donné, pendant plusieurs années, au monde de l’automobile et au groupe Hyundai Motor Algérie. La distinction a été remise par le journa- liste d’El Watan et membre du CJAA, Nadir Keri, au représentant de Sodi Automotive (filiale du groupe Cevital), Lotfi Admane. Il faut savoir que cette distinction s’est effectuée lors d’un vote à main levée des membres du CJAA où la majorité écrasante a élu Omar Rebrab. “Notre club a désigné Omar Rebrab pour plusieurs raisons objectives. D’abord pour son sens de communication avec la presse automobile, mais aussi pour tout ce qu’il a donné à ce secteur. Il faut aussi savoir qu’Omar Rebrab fait partie des anciens de l’automobile et des investisseurs potentiels dans ce secteur”, dira Nadir Keri lors de la remise de la distinction à M. Admane. Par ailleurs, les patrons du sponsoring de l’évènement, dont ALD Automotive, GL-Event, l’hôtel Hilton d’Alger, Equip-Auto, Général Location et P-PG, ont rehaussé de leur présence ce trophée qui a connu une montée en gamme et qui a gagné en maturité. “Il faut dire que l’élection s’est déroulée dans de bonnes conditions. Il faut avouer que le jeu a été très serré, d’autant que toutes les nouveautés se valent. Nous remercions les concessionnaires et nos sponsors de nous avoir fait confiance et vous donnons rendez-vous pour la quatrième édition qui, nous l’espérons, sera encore meilleure”, conclura M. Bellil. FARID BELGACEM RAPPORT 2013 SUR LE PARTENARIAT EURO-MÉDITERRANÉEN DU FEMISE “L’économie algérienne affiche des résultats médiocres” u cours de la dernière décennie, la bonne gestion de la dette, confortée par une orientation à la hausse des prix du pétrole, a contribué à redorer l’image de l’Algérie au niveau international et lui a offert une occasion unique de développement. Pour autant, la transition vers une économie de marché n’a jamais été pleinement réalisée”, relève le Forum euro-méditerranéen des instituts des sciences économiques (Femise) dans son rapport 2013 sur le partenariat euroméditerranéen. Pour le Femise, les faits restent têtus : malgré les diverses réformes économiques et une position budgétaire solide, l’Algérie conserve les caractéristiques d’une économie dépendante du pétrole. Certes, note le Femise, les autorités se sont montrées déterminées à appliquer leur programme d’investissement dans l’objectif d’élargir le champ économique et de développer les infrastructures et les compétences. Mais de telles mesures d’encouragement ont été freinées par le manque d’accès au crédit et par des “obstacles institutionnels”. “Au bout du compte, et bien que le pays ait jusqu’à présent été épargné par les “A troubles qu’a connus la région, l’économie algérienne affiche des résultats médiocres”, affirme le Femise. Selon le rapport, au cours de la période 2000-2010, la croissance moyenne annuelle du produit intérieur brut (PIB) de l’Algérie se situait ces dix dernières années autour de 3,8%, soit en deçà de la moyenne régionale. Ce taux est également très en dessous des niveaux constatés dans les économies des pays d’Europe de l’Est non membres de l’UE, de l’Asean et du Bric, mais légèrement au-dessus du taux de croissance des pays latino-américains. Plus important encore, le pays n’a pas été capable de créer un nombre suffisant d’emplois hautement qualifiés. L’Algérie souffre d’un décalage entre la demande et l’offre sur le marché du travail et du poids du secteur informel, largement lié aux problèmes d’emploi. Le Femise constate que le chômage en Algérie n’a pas cessé de diminuer ces dernières années, passant d’un taux moyen de 13,2% (2005-2008) à 10% (2009-2011), pour descendre à 9,7% en 2012. Le taux de chômage devrait tomber à 9,3% en 2013. Cette évolution est,, certes, positive, mais le Femise note que “le ré- cent recul du chômage en Algérie est en grande partie dû à la forte croissance de l’emploi dans la Fonction publique”. Par ailleurs, souligne le document, les indicateurs du marché du travail peuvent renvoyer une image de mauvaise qualité et de discrimination. Le recul du chômage dans les années 2000 est allé de pair avec une prépondérance croissante du sous-emploi, du travail temporaire et du secteur informel. 50% des emplois créés au cours de la période 2005-2010 étaient temporaires, contre 30% dans les années 1990. Sur un autre plan, le Femise estime que le système de redistribution n’est pas tenable à long terme. “Le budget national et plus généralement le régime algérien vont être très vite confrontés à certaines difficultés, parmi lesquelles figurent la (non) viabilité du système de redistribution”, lit-on dans le rapport. Le Femise observe que près de 12% du PIB est affecté aux salaires du secteur public. Autrement dit, ils représentent plus du tiers des dépenses gouvernementales (37% pour être plus précis). Ce niveau colossal de dépenses, qui a augmenté de 25% entre 2009 et 2012, est dû au fait que 2,7 millions SELON LES CHIFFRES DE L’ONS Le rythme d’inflation annuel s’élève à 2,7% en janvier 2014 e rythme d’inflation annuel en Algérie a atteint 2,7% en janvier 2014, poursuivant ainsi sa tendance baissière enregistrée en 2013 (3,3%), après une hausse remarquable durant 2012, a appris hier l’APS auprès de l’Office national des statistiques (ONS). Les prix à la consommation ont augmenté de 0,7% en janvier 2014, contre +0,9% en décembre dernier, situant ainsi le rythme d’inflation annuel à 2,7%, indique l’office, pré- L cisant que cette variation est due notamment à une croissance de 1,4% des biens alimentaires. Cette hausse des prix à la consommation enregistrée en janvier est une variation mensuelle en deçà de celle relevée le même mois de l’année écoulée (+1,2%), s’explique par une hausse de 2% des produits agricoles frais, particulièrement la viande de poulet (+1,8%), les œufs (5%) et les fruits (16,5%). À un degré moindre, les produits alimentaires industriels inscrivent également un relèvement de 0,7%, induit essentiellement par l’augmentation des prix du lait, fromages et dérivés (2,6%) et des huiles et graisses (0,7%). Les prix des produits manufacturés ont augmenté de 0,3%, alors que les services ont marqué une baisse de 0,3%. Corrigé des variations saisonnières, l'indice des prix à la consommation a enregistré en janvier dernier une hausse de près de 0,3% par rapport à décembre 2013. La maîtrise du taux d’inflation constitue une “préoccupation constante” des pouvoirs publics. À cet effet, le gouvernement était engagé dans une politique de préservation du pouvoir d’achat des citoyens, et ce, à travers le soutien des prix des produits et des services de base, ce qui a permis de baisser le taux d’inflation et de le maintenir à un niveau “raisonnable”. d’Algériens (soit près de 30% de la population active) travaillent dans la Fonction publique, contre 18% dans la région MOAN. Parallèlement, une grande part des recettes issues du pétrole est destinée aux subventions. “Si l’on exclut le pétrole et le gaz, le coût s’élève à 3,8 milliards de dollars par an, ce qui représente près de 6% du budget gouvernemental ou 2% du PIB.” De plus, ajoute le Femise, subventionner l’énergie a un coût qui atteint 6,6% du PIB et représente 20% des dépenses publiques. Dans ce cas, il s’agit d’une “subvention implicite” qui n’apparaît pas dans le budget. MEZIANE RABHI CONCOURS NATIONAL POUR LA FORMATION D'AIDES-SOIGNANTS Plus de 145 000 inscrits pour 13 000 postes pédagogiques n Pas moins de 145 244 candidats sont inscrits au concours national d’accès à la formation d’aides-soignants de santé publique. Ce concours est programmé en deux sessions. Les candidats devront concourir, en premier lieu, samedi 1er mars, pour 6 500 postes pédagogiques disponibles à travers l’ensemble des établissements de formation ouverts au niveau national. Selon le directeur de la formation au niveau du ministère de la Santé, le Pr Moussa Arrada, cette session de formation, qui s’étalera sur deux années, est ouverte à l’ensemble des élèves de classes de terminale. La deuxième session sera programmée en mai prochain. Elle concernera 6 500 autres postes pédagogiques. Ces postes sont ouverts également aux élèves justifiant d’un niveau de 3e année secondaire et aux recalés du concours du 1er mars. Le promoteur de ce programme de formation, le Pr Arrada, expliquera que ces formations lancées répondent bien à des besoins exprimés par les structures de santé et recensés lors des déplacements effectués sur le terrain. Le directeur de la formation au département d’Abdelmalek Boudiaf précisera encore que les reçus du concours seront recrutés à l’issue de leur formation. Des postes budgétaires seront ouverts, dit-on, à travers l’ensemble des structures de la santé. H. H. Jeudi 27 février 2014 8 L’actualité en question LIBERTE ILS DÉNONCENT LES RÉSULTATS DE LA TRIPARTITE Les corps communs de l’UGTA chargent Sidi-Saïd La coordination des corps communs de l’UGTA va jusqu’à dénoncer les résultats de la tripartite et exiger que des éclaircissements soient fournis “en urgence et avant que ce ne soit trop tard à l’ensemble des travailleurs”. nnoncée en grande pompe, la 16e tripartite qui promettait, selon le patron de la Centrale syndicale, d’être porteuse “de bonnes surprises” n’a finalement été qu’une énième occasion pour bercer d’illusions les travailleurs. Le contexte sociopolitique dans lequel est intervenu ce rendez-vous permettait de faire les rêves les plus fous. Il n’a fallu, hélas, que quelques heures pour que tous ceux qui s’attendaient à ce que le 23 février soit le jour de la signature du chèque du quatrième mandat reviennent à la dure réalité. Même l’abrogation du fameux article 87 bis, qui a fait couler beaucoup d’encre et allumé d’innombrables foyers de tension que d’aucuns croyaient être acquis, est reléguée à 2015. La déception, voire le choc, est telle que les cri- A tiques et autres accusations ont fusé de la Centrale syndicale même. Ce sont des syndicalistes de la Maison du peuple qui chargent leur propre patron et jettent le discrédit sur l’UGTA, seul syndicat autorisé, plutôt favorisé par les pouvoirs publics, pour prendre part à la seule concertation où les travailleurs peuvent espérer quelques mesures sociales. Les déclarations optimistes du SG de l’UGTA, qui n’a raté aucune sortie médiatique pour présenter la tripartite comme étant le rendez vous de la générosité débordante, lui ont manifestement porté préjudice. La Coordination nationale des corps communs de la santé, activant sous la houlette de l’UGTA, qui n’est pas à sa première sortie en contradiction totale avec la philosophie et la ligne directrice de la Centrale syndicale, ne s’est aucunement gênée pour dénoncer les résultats de la tripartite. La coordination LE REPRÉSENTANT DE L’ONTT L’A ANNONCÉ À TIZI OUZOU La Tunisie a accueilli plus de 100 000 Algériens depuis le début de l’année a destination Tunisie n’arrête visiblement pas de séduire le touriste algérien. C’est ce qu’ont laissé aisément conclure les chiffres révélés, mardi, par le représentant de l’Office national du tourisme tunisien, Bassem Ouertani, au cours de sa rencontre avec les patrons des agences de voyages de Kabylie. “Le nombre d’Algériens qui se sont rendus en Tunisie durant les deux mois de janvier et février 2014 est de 101 000, soit une hausse de 25% du marché algérien par rapport à la même période de l’année 2010 considérée comme l’année de référence pour le tourisme tunisien”, a déclaré le représentant de l’ONTT en Algérie, en précisant que durant les deux premiers mois de l’année 2010, la Tunisie avait accueilli 83 000 Algériens. Pour Bassem Ouertani, c’est le retour à la stabilité politique en Tunisie après le consensus trouvé entre les partis politiques et l’adoption d’une Constitution porteuse de stabilité et de modernité qui ont grandement favorisé la reprise du tourisme en Tunisie. Pour preuve, le représentant du tourisme tunisien cite l’amélioration du taux d’occupation hôtelière qui est passé, dit-il, de -40% durant la révolution du Jasmin à -15% actuellement. Un chiffre qui dénote au même moment que le tourisme tunisien n’a pas encore totalement repris son rythme de croisière, mais qu’il a déjà entamé une courbe ascendante. C’est justement pour permettre à cette courbe de se maintenir, et même à enregistrer de meilleures performances à l’avenir, que le porte-parole du tourisme tunisien, qui dit être conscient de l’importance du marché algérien et de son ap- L port pour l’économie tunisienne, s’est lancé dans une grande opération de promotion pour vendre encore davantage, auprès des agences de voyages de Kabylie l’image d’un tourisme tunisien en pleine reprise. Lors d’un débat-déjeuner organisé au luxueux hôtel Itourar de Tizi Ouzou, Bassem Ouertani a d’emblée expliqué que l’objet de son déplacement était de recenser les insuffisances, les préoccupations et les suggestions des agences de voyage algériennes dans l’organisation de voyages vers son pays. Le représentant tunisien souligne que le marché algérien vient en 3e position après la Libye et la France, mais a en même temps laissé comprendre que tous les moyens sont bons pour renouer avec le cap du 1 million de touristes algériens enregistrés par son pays en 2010. Un chiffre qui a, depuis, connu de nettes baisses durant la révolution tunisienne. Pour les opérateurs de Kabylie, l’occasion était plutôt celle de remettre certaines pendules à l’heure et faire part d’un certain nombre de problèmes rencontrés sur le terrain. Le traitement et, parfois, les tarifications réservés aux touristes algériens devant ceux venus de pays européens et qui frôlent “la ségrégation”, selon certains opérateurs, a été le plus pointé du doigt. Sur le point de la tarification, l’hôte de la ville des Genêts a expliqué que la Tunisie privilégie le tourisme de masse, que les grossistes des voyages bénéficient naturellement de tarifs préférentiels et que souvent les Algériens préfèrent le tourisme résidentiel et aussi s’organiser en individuel. a pondu, hier, un communiqué on ne peut plus virulent et menaçant portant entête de l’UGTA et signé par son SG, Mounir Betraoui. Réunis au lendemain de la tripartie pour évaluer ses résultats, les membres de la CNCCS ont d’emblée affiché leur mécontentement. “Contrairement aux attentes des travailleurs qui s’attendaient à des résultats positifs à la suite des promesse du SG de la Centrale syndicale, les déclarations des décideurs ont été empreintes d’ambiguïté.” Alors que “de telles réunions tant attendues doivent être beaucoup plus claires et transparentes pour rassurer et stabiliser le front social”. La coordination cite notamment l’abrogation de l’article 87 bis qui “constitue le seul espoir pour les corps communs en vue d’améliorer un tant soit peu leur situation socioprofessionnelle”. Haussant le ton, la CNCCS “dénonce l’ambiguïté des résultats de la tripartite et avertit des conséquences d’une telle légèreté dans de telles décisions, d’autant que l’ère des manœuvres via des déclarations est révolue”. Des déclarations, ajoute encore la coordination, qui “pourraient envenimer la situation à un moment, le moins que l’on puisse dire, très sensible”. Et pour éviter “tout dérapage qui ne peut servir le pays et fermer la porte de la fitna”, le syndicat demande aux décideurs “de fournir en toute urgence et avant que ce ne soit trop tard des éclaircissements à l’ensemble des travailleurs”. MALIKA BEN LES CORPS COMMUNS DE L’ÉDUCATION MENACENT Vers un “plan de lutte contre l’échec de la tripartite” n Les corps communs de l’éducation nationale, structurés au sein du SNCCOPEN, qui ont marqué le jour de la tenue de la tripartite par une grève nationale, envisagent de revenir à la charge pour s’élever contre l’échec de la tripartite qualifiée de “tournant dangereux et d’agression qui portera préjudice à l’UGTA”. “Le SNCCOPEN va lancer un riche plan de lutte contre l’échec de la tripartite et appelle ses adhérents à travers l’ensemble des établissements à plus de mobilisation pour prendre part à des actions de protestation tous azimuts et défendre les libertés syndicales et les droits des travailleurs, notamment le droit à un dialogue social, sérieux et fructueux.” C’est la réplique du SNCCOPEN à la dernière tripartite qui a failli aux engagements annoncés, surtout pour l’abrogation de l’article 87 bis “dont la préparation a été faite de façon unilatérale par Karim Djoudi qui a fait un plan machiavélique”. Et d’ajouter que l’élaboration d’arrêtés de façon unilatérale, sans concertation avec les partenaires sociaux, dénote de la contradiction du discours officiel prônant la concertation préalable et la réalité du terrain. Pour le syndicat de Bahari Ali, qui estime que les problèmes de ces personnels dépassent l’article 87 bis, le gouvernement Sellal endossera la responsabilité des conséquences du rejet du dialogue social et de la concertation collective car “il a exagéré dans la pratique de la politique de l’autruche à laquelle il nous a habitués dans la gestion des relations professionnelles et du dialogue social avec les partenaires sociaux”. M. B. SAMIR LESLOUS AÉROPORT INTERNATIONAL D’ALGER Saisie de 2 kg d’or sur 3 ressortissants syriens es unités des Douanes algériennes ont saisi, lundi dernier, à l’aéroport international d’Alger, 2 kg d’or sur trois ressortissants syriens. Selon notre source, cette opération a eu lieu aux environs de 5h du matin, à l’arrivée du vol Istanbul-Alger. Ainsi, et suite à un contrôle de routine, les douaniers ont interpellé les mis en cause, surtout que leur comportement paraissait suspect devant les agents de contrôle. Après fouille, les Tuniques grises ont découvert le pot aux roses : ces individus voulaient introduire frauduleusement en Algérie des bijoux. Selon la même source, la valeur marchande saisie est estimée à 90 000 DA. Les mis en cause ont été présentés, le jour même, devant le procureur de la L République près le tribunal d’El-Harrach. Cette opération n’est pas la première du genre. Il y a dix jours, deux Algériens avaient été interpellés pour le même motif. En provenance de Turquie, les deux voyageurs étaient en possession illégale de 800 grammes de la même marchandise. Depuis le début du mois de février, les Douanes algériennes ont saisi, à l’aéroport international d’Alger, près de 3 kg d’or. Enfin, indique notre source, les mêmes unités ont réussi à intercepter un autre réseau, dans la même aérogare, en possession de 1 000 téléphones portables, des Smartphones, en provenance de Dubaï et de Chine. DJAZIA SAFTA F.542 LIBERTE Jeudi 27 février 2014 L’actualité en question 9 CLÔTURE ET BILANS DE L’ÉDITION 2014 DU MOBILE WORLD CONGRESS Mobilis renforce la coopération avec les partenaires et les concurrents “Il est tout à fait possible de collaborer avec un concurrent, à condition que celui-ci soit respectueux de la loi et que cela se fasse dans des conditions de concurrence loyale”, a expliqué Saâd Damma. es quatre jours du Mobile World Congress (MWC) se terminent ce soir. Saâd Damma, P-DG de Mobilis, a multiplié les réunions de travail et a abouti à de nombreux accords. L’un des plus importants concerne la colocalisation, à savoir le partage des antennes (BTS) avec les concurrents. Il s’agit d’une pratique courante à travers le monde. De nombreux opérateurs concurrents décident de partager leurs équipements, ce qui permet de réduire leur empreinte environnementale autant que leurs dépenses. Cette pratique va donc être adoptée entre les deux plus anciens opérateurs algériens de téléphonie mobile. Mobilis était en négociation avec Djezzy sur cette question depuis plusieurs mois. Un accord-cadre avait été si- L gné par les deux opérateurs au début de l’année 2014. Il prévoit de discuter, au cas par cas, des possibilités de partager ces espaces. Une première étape, qui est désormais confortée par l’aval du premier responsable de Vimpelcom, le CEO de la maison mère. Pour M. Damma, cet accord constitue la preuve que les concurrents peuvent travailler ensemble pour développer la qualité du réseau en Algérie. “Il est tout à fait possible de collaborer avec un concurrent, à condition que celui-ci soit respectueux de la loi et que cela se fasse dans des conditions de concurrence loyale”, explique le P-DG de Mobilis. L’intérêt de participer à un tel évènement réside également dans la recherche de solutions techniques pour améliorer la qualité du réseau. La compagnie Ericsson, par exemple, propose à Mobilis des solutions de compression des vidéos. Avec l’arrivée de la 3G, le volume de la data qui va circuler sur le réseau est appelé à fortement augmenter. Le risque de se retrouver avec des connexions lentes et moins efficaces est réel. M. Damma souhaite anticiper cette situation en appliquant ce type de solutions. Son intérêt s’est, en outre, porté sur les solutions qui permettent d’identifier les réels besoins des usagers et de personnaliser l’offre qui leur est destinée. Le P-DG de Mobilis est séduit par l’idée de proposer, dans un futur proche, des services à la carte. “Si un client opte pour un volume x de data et qu’il a un jour besoin de l’augmenter, il pourra le faire instantanément en ligne”, explique M. Damma. Les futures offres seront donc personnalisées, évolutives et modulables. Mais avant d’en arriver à de telles offres, l’objectif de Mobilis est d’augmenter le nombre de ses clients 3G. Pour cela, l’opérateur a besoin que le Smartphone se démocratise. La future bataille sera donc celle du prix des terminaux. Au cours des quatre jours de cette exposition, M. Damma a enchaîné les partenariats avec les plus importants équipementiers pour la partie mobiles. Samsung, ZTE, Huawei et même le géant américain Apple, par ailleurs, grand absent du MWC. Il s’agira de proposer des packs “mobile+abonnement”. Ainsi, l’engagement du client envers l’opérateur permet de réduire le prix du terminal. Baisser le prix du Smartphone est, d’ailleurs, l’une des grandes tendances de cette édition du MWC. Nokia a donné le la en mettant sur le marché plusieurs terminaux à moins de 50 euros. Le P-DG de Mobilis a, également, réussi à renforcer l’engagement de ces partenaires équipementiers. Le CEO de ZTE, maison mère, a donné son accord pour “mettre davantage la main à la poche”, raconte M. Damma, notamment dans le domaine du sponsoring. À ce sujet, la direction de Mobilis annonce officiellement que l’opérateur est, désormais, l’unique sponsor du Championnat national de football DI et DII. A. H. RENCONTRE SUR LE THÈME “LA SANTÉ MENTALE EN ALGÉRIE” Inquiétude des professionnels a santé mentale est un grand problème de santé publique en Algérie. La situation interpelle alors que l’on assiste à des comportements et des troubles aussi bien chez les femmes que chez les enfants qui sont en augmentation.” Cet aveu, qui ne se voulait pas alarmiste, a été fait par un épidémiologie d’Oran en marge du 7e colloque sur la santé mentale qui s’est tenu ce mercredi à l’ITSP d’Oran, ayant vu la participation de nombreux professeurs et spécialistes venus de plusieurs wilayas du Centre, de l’Est et de l’Ouest. Les comportements suicidaires, y compris chez les enfants et la femme, le stress comme exemple typique de santé mentale, la violence, la mal vie sociale, le mal être si difficile à cerner, mais bien réel, sont autant de signes perçus par les professionnels qui démontrent “l’aggravation de la santé mentale en Algérie”. Au point où une autre forme de malaise a été ressentie lorsque les journalistes ont demandé des statistiques sur l’état de la santé mentale en Algérie. Un refus systématique fut opposé, comme pour ne pas risquer une interprétation dramatique, nous a-t-on lancé en guise d’explication. Et cela sauf pour Oran comme focus d’une évolution à l’échelle nationale. Ainsi, en pédopsychiatrie de 2012, date de l’ouverture du premier service spécialisé, à 2013, le nombre de consultations pour troubles a été “L multiplié par deux, ayant permis de cerner une augmentation très importante des cas de suicides et de comportements suicidaires. En 2013, 7 suicides d’enfants ont été répertoriés, 62 pour les femmes et 7 chez les hommes. Des chiffres multipliés par 5 par rapport à 2012. Le fait que la femme et les enfants soient de plus en plus importants dans les statistiques est un autre reflet du malaise social profond qui touche la société d’aujourd’hui avec des violences faites aux femmes, leur statut de mineure à vie, les divorces et leurs répercussions chez les enfants. Des situations qui, nous explique-t-on, sont aussi à rapprocher de la décennie noire et où depuis les années 2000, la perte des repères dans la société au moment où l’enfant en a besoin pour construire sa personnalité se retrouve perdue. D’autres intervenants mettront à cet instant les mots de liberté, de citoyenneté pour se construire. Tout cet ensemble place donc aujourd’hui la santé mentale aux avant-postes. Pour les professionnels de la santé publique, il est urgent de mieux définir et réorganiser les soins en santé mentale, hiérarchiser ces soins, améliorer la formation, aller vers la mise en place de structures et de services de base pluridisciplinaires, et cela alors que 7,37% du budget total de la santé est consacré à la santé mentale. Mais c’est surtout au niveau de LA MINISTRE DE LA POSTE ET DES TECHNOLOGIES DE L’INFORMATION ET DE LA COMMUNICATION HIER À TIZI OUZOU “La sécurisation des bureaux de poste est l’affaire de tous” a ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication, Mme Zahra Dardouri, était hier en visite d’inspection dans la wilaya de Tizi Ouzou. À Fréha, la ministre a inscrit la réalisation d’un nouveau bureau de poste, avant d’effectuer une autre visite à l’agence postale d’Azazga, puis dans les agences des opérateurs Mobilis, Ooridoo et Djezzy. Au cours de son déplacement à Azazga, accompagnée notamment du wali de Tizi Ouzou, Abdelkader Bouazghi, et du P/APW, Hocine Haroune, la ministre a assisté à la remise de diplômes à 11 jeunes promoteurs Ansej formés par Algérie Télécom. Lors d’un point de presse, la ministre a été interrogée sur la situation sécuritaire qui prévaut au niveau de nombreux bureaux de poste à Tizi Ouzou et qui sont fréquemment la cible de vols à main armée. Face à ce phénomène, 9 bureaux ont été fermés dans la wilaya depuis 2012. À cette question, la ministre a répondu qu’“il faut L un programme de réflexion avec les autorités locales et réfléchir à la meilleure solution. Ce n’est pas juste une décision à notre niveau. Il faut assurer la sécurité de nos agents et des transporteurs de fonds, et les citoyens doivent participer à cela. Il est très important que les citoyens participent à rétablir la sécurité dans leur région. De notre côté, nous sommes prêts à rouvrir les bureaux de postes fermés”. Par ailleurs, dans le secteur de la poste, la ministre a annoncé la dotation de la wilaya de Tizi Ouzou, dans le programme 2014, de 14 guichets automatiques de billets (GAB), durant le premier semestre de l’année 2014. Il y aura également l’installation de 24 terminaux de paiement électronique (TPE), durant le deuxième semestre de la même année, l’attribution de 160 micro-ordinateurs dans le cadre de l’informatisation des bureaux de poste, ainsi que l’attribution de 11 mobylettes et d’une fourgonnette pour la distribution des courriers. K. TIGHILT la prise en charge et de la réinsertion que de nombreux efforts sont demandés par le corps médical. Et d’expliquer que les centres intermédiaires ne remplissent pas pleinement leurs missions. Le milieu familial et social restant encore celui qui assure cette prise en charge dévolue à l’État. Et pourtant, dans le préambule du programme national de santé mentale élaboré en 2001, il est im- portant de rappeler ce qui est dit, à savoir que “la santé mentale qui est un indice de l’état de santé de la population dans son ensemble, est un état de bien-être dans lequel la personne peut se réaliser, surmonter les tensions normales de la vie, accomplir un travail productif et fructueux et contribuer à la vie de sa communauté”. D. LOUKIL LIBERTE Jeudi 27 février 2014 L’internationale 11 FACE AU CHAOS GÉNÉRALISÉ DE LA LIBYE Des Occidentaux pensent qu’une nouvelle guerre est nécessaire ! Le Premier ministre libyen lui-même a menacé ses concitoyens de recourir à une intervention étrangère. rois ans après le lancement des opérations contre le régime de Kadhafi sous l’égide de l’ONU sous le nom de code “Harmattan” donné par la France de Sarkozy, des Occidentaux pensent qu’une nouvelle intervention est nécessaire en Libye. Avant, ce fut pour “protéger” les civils libyens des attaques du régime de Kadhafi. Aujourd’hui, pour combattre le danger islamiste. L'état-major de l'armée française s'est même interrogé sur cette éventualité dans le sud de ce pays, nouveau fief du terrorisme régional. Son chef, l’amiral Édouard Guillaud, a évoqué devant les membres de l'association française des journalistes de défense, l’“utilité” d'une opération internationale avec, pour faire passer la pilule, l'accord des autorités libyennes dans le “nouveau centre de gravité du terrorisme au Maghreb”. Le président du Niger avait auparavant lancé un appel à la France pour qu’elle lance dans ce Sud libyen une opération du genre “Serval” que François Hollande continue de mener dans le nord Mali. Le Premier ministre libyen lui-même a menacé ses concitoyens de recourir à une intervention étrangère. En novembre 2013, Ali Zeidan, récemment victime d'un enlèvement, prévenait, suite à des violences à Tripoli et dans l'est du pays : “La communauté internationale ne peut pas tolérer un Etat, en pleine Méditerranée, qui est source de violences, de terrorisme et d'assassinats.” Un épouvantail agité par le chef du gouvernement pour appeler ses compatriotes au calme. Sans résultats. Reste la faisabilité de l’intervention internationale. Il faut croire au génie de ses concepteurs, même si l’amiral français a fait part de l’hypothèque en termes de moyens humains et financiers. La France, a-t-il, relevé est déjà au-delà de ses capacités d’engagement, engluée – devons nous souligner – dans les massifs des Ifoghas dans le nord Mali et en Centrafrique, proie d’un génocide contre ses mu- T D. R. Ali Zeidan, Premier ministre libyen. sulmans. Sans compter l’engagement en Afghanistan. Le chef d’état-major des armées françaises a assuré que politiquement Paris est capable de s'engager. Et il a évalué les besoins d’une opération Libye bis : 10 000 hommes et beaucoup de matériel dont de nombreux hélicoptères, des centaines de millions d’euros. En outre, aujourd’hui, Hollande est sous des feux roulants de la critique, même au sein de sa majorité qui ne supporte plus la crise budgétaire que lui fait vivre le président socialiste. Le scénario d’une nouvelle invasion internationale en Libye n’est pas une vue de l’esprit, d’autant que les guerres tribales ont fini par paralyser les champs de production pé- troliers jusqu’ici en exploitation et à l’abri des crises. Après la guerre entre rebelles et partisans de Kadhafi, ce pays tampon entre le Maghreb et le Machrek a poursuivi sa descente aux enfers avec une nouvelle guerre sans merci pour son contrôle par des milices de chapelles diverses, mais se proclamant toutes de l’islamisme, des personnalités et centres de pouvoir autoproclamés. Les renseignements américains, britanniques, français, italiens, pour ne citer que les plus intéressés, n’arrêtent pas d’alerter leur capitale sur le péril en la demeure libyenne, et plus qu’ailleurs, dans le Fezzan, le sud à la frontière avec le Niger et le Tchad, devenu depuis 2011 un vé- Des milliers de personnes manifestent contre “la corruption” du gouvernement L'Otan va-t-elle intervenir ? L des contacts avec des responsables russes depuis la destitution du président pro-russe Viktor Ianoukovitch, M. Rasmussen n'a pas directement répondu. “Laissez-moi souligner qu'il revient au peuple ukrainien de déterminer ce que devrait être l'avenir de leur pays”, a-til déclaré. “Nous considérons comme acquis que tous les pays respectent la souveraineté, l'indépendance et l'intégrité territoriale de l'Ukraine. C'est un message que nous avons également transmis à toutes les parties qui pourraient être concernées”, a-t-il ajouté, sans nommer la Russie. Moscou dispose d'une base navale importante en Crimée, une péninsule russophone du sud de l'Ukraine qui est donc considérée comme stratégique par la Russie. L'Otan a mis sur pied en D. BOUATTA TURQUIE SITUATION EN UKRAINE 'Otan est prête à continuer à aider l'Ukraine, avec qui elle entretient des liens étroits, à poursuivre ses réformes démocratiques, a déclaré hier le secrétaire général de l'Alliance atlantique, Anders Fogh Rasmussen. “L'Ukraine est un allié proche et de longue date de l'Otan. Et l'Otan est un ami sincère de l'Ukraine”, a déclaré M. Rasmussen en arrivant à une réunion à Bruxelles des ministres de la Défense des 28 États membres de l'alliance. “Nous sommes prêts à continuer à soutenir l'Ukraine dans ses réformes démocratiques”, a-t-il ajouté, en précisant que la situation en Ukraine, ancien membre de l'ex-URSS, serait discutée au cours de la réunion ministérielle de deux jours au siège de l'Alliance. Interrogé par des journalistes qui lui ont demandé s'il avait eu ritable trou sécuritaire. L'Union européenne a bien tenté l’an dernier d’assurer un semblant de sécurité dans les frontières libyennes, avec le programme “EU-BAM Libye”, mais sans aucun résultat. Car, et c’est tout le problème, pas d’Etat, donc pas d’armée. L'armée libyenne en gestation, composée de brigades éparses et de katibas, n’est pas opérationnelle, alors qu’elle fait face aux tribus locales, à la présence de partisans de Kadhafi, bien réels, même s’ils sont éparpillés depuis la mort du dictateur, à la présence de djihadistes rameutés après leur déroute dans le Sahel suite à l'opération française “Serval” au Mali en 2013. L’insécurité règne encore même si, la se- maine dernière, l’armée a fini par plus ou moins reprendre une part de contrôle dans la principale ville de Fezzan, Sebha, tombée entre les mains de djihadistes, et la base militaire de Tamenhat, occupée elle par des kadhafistes. La situation dans ce très vaste no man’s land est, quoi qu’il en soit, des plus précaires. Les djihadistes sont maîtres du terrain avec les arsenaux récupérés sur l’armée de Kadhafi et leurs interconnexions avec les islamistes de la région qui y accourent. Cela dit, une intervention internationale est loin de faire l'unanimité chez les Libyens. Beaucoup craignent, à juste raison, qu'une nouvelle opération occidentale, à l'instar d'“Harmattan” en 2011, ne donne lieu à l'émergence d'un front uni entre proKadhafi, tribus et islamistes, contre les troupes internationales. Pis, a expliqué Mathieu Guidère, un spécialiste français de l’islamisme au Maghreb et en Afrique, cela pourrait également créer une sorte d'appel d'air, ameutant des djihadistes de toute la région vers la Libye. Les Libyens ne savent plus à quels saints se vouer : leur enthousiasme révolutionnaire est tombé. Ils ont été moins de 40% à se rendre aux urnes jeudi 20 février pour élire les soixante membres de l’Assemblée constituante, chargée d’achever la rédaction de la constitution pour construire un “Etat et des institutions solides”. Trois ans après la mort de Kadhafi, la Libye n’a pas trouvé son processus de transition, se heurtant aux urgences sécuritaires internes et régionales qui, elles, sont immédiates. L'économie libyenne est aujourd'hui exsangue, la corruption omniprésente avec des tensions accumulées autour de la question du pétrole, seule ressource financière du pays. Les tribus des principaux lieux d'extraction pétrolière menacent de faire sécession. Les milices elles promettent le feu si la manne financière n'était pas également partagée entre les Libyens, où qu'ils vivent. 1997 une commission commune avec l'Ukraine et reconnu, un an plus tard, que Kiev pouvait être considéré comme un candidat à l'adhésion à l'Alliance, même si une telle perspective reste lointaine. Une réunion de la commission OtanUkraine a été ajoutée en dernière minute au programme de la réunion ministérielle de Bruxelles. Elle aura lieu jeudi matin. Alors que commençait la réunion de l'Otan, le président russe Vladimir Poutine a ordonné, mercredi, une inspection surprise des troupes des districts militaires de l'Ouest et du Centre, non loin de l'Ukraine, pour vérifier leur aptitude au combat, a annoncé le ministre russe de la Défense, Sergueï Choïgou. n Des milliers de manifestants ont dénoncé hier dans les rues d'Istanbul et Ankara en Turquie la “corruption” du Premier ministre, Recep Tayyip Erdogan, et exigé sa démission, alors que ce dernier conteste ses accusations. Réunis à l'appel du principal parti d'opposition, le Parti républicain du peuple (CHP), plusieurs centaines de manifestants ont rejoint la place Taksim d'Istanbul, alors que dans la capitale, Ankara, plus de mille personnes ont manifesté sur la place Kizilay, au cœur de la ville, à l'appel de plusieurs syndicats de gauche. Pour la première fois depuis le début en décembre du scandale politico-financier qui éclabousse le gouvernement, M. Erdogan a été personnellement mis en cause par la diffusion lundi soir sur l'internet de l'enregistrement de conversations téléphoniques dans lesquelles il ordonne à son fils aîné Bilal de faire disparaître de fortes sommes d'argent. M. Erdogan a vigoureusement contesté mardi leur authenticité et dénoncé un “montage immoral” et une “attaque abjecte” contre son gouvernement, attribuée à ses ex-alliés de la confrérie du prédicateur musulman Fethullah Gülen. Dès mardi soir, plusieurs milliers de personnes ont manifesté dans une dizaine de villes du pays pour exiger le départ de M. Erdogan, ont rapporté les médias turcs. Des incidents ont opposé la police aux manifestants à Istanbul et Ankara notamment. AFP APS Jeudi 27 février 2014 12 Culture GÉNÉRALE AU TNA DE LA PIÈCE LES POÈMES BRÛLÉS …CULTURE EN BREF… Déboires de l’intellectuel Hommage à Aïcha Haddad et aux femmes artistes CHABANE BOUARISSA 3 Salon national du livre de Ouargla e n La direction de la culture de la wilaya, en coordination avec la chambre de commerce et d'industrie CCI-Oasis, sous le patronage du ministère de la Culture, organise cette semaine le troisième Salon du livre d’Ouargla, placé sous le signe “Lis ! Pour construire l'Algérie de demain”. Des milliers de titres sont présentés à ce salon, ouvert dimanche. Selon les organisateurs, “il y a plus de 192 000 ouvrages dans les domaines scientifique, culturel, éducatif, religieux et historique, et pas moins de 23 maisons d'édition venues de 11 wilayas qui y participent”. Le choix et l'accès aux livres est rendu possible grâce à cette manifestation qui se poursuivra jusqu'au 11 mars prochain, et qui sera clôturée par une cérémonie de remise des prix aux jeunes vainqueurs du concours culturel, qui sera organisé en collaboration avec la radio locale. Un large public s'est déplacé à cette occasion. ACHOUR AÏT ZAÏD AMIN ZAOUI ÉCRIVAIN La pièce s’intéresse à la place de l’intellectuel dans sa société, et explore la relation que celui-ci entretient avec le pouvoir, et la portée de son discours. roduite par la coopérative artistique et culturelle FaceTroupe, écrite par Djamel Saâdaoui et mise en scène par Djamel Guermi, Al Qassaed allati ihtaraqat (les poèmes brûlés) a été présentée lundi soir à la grande salle Mustapha-Kateb du théâtre national algérien Mahieddine-Bachtarzi. La pièce s’intéresse à la place de l’intellectuel dans sa société, et explore la relation entre les intellectuels et le pouvoir. Elle interroge (et s’interroge sur) le rôle de l’intellectuel, qui idéalement devrait éveiller les consciences, en commentant l’actualité, en polémiquant et en expliquant son point de vue, sans aucune contrainte autre que celle que lui dicte sa conscience. Mais il y a toujours une frontière, voire une fracture, entre l’aspiration et la réalité du contexte. Il est également question, dans ce spectacle, de la portée de leur discours et des différentes méthodes pour brimer leur parole, et donc celle des peuples. Appartenant au théâtre expérimental, Al Qassaed allati ihtaraqat a commencé dès l’ouverture des portes de la salle de spectacle, puisque les comédiens étaient déjà sur scène, allongés, comme dans un état de sommeil profond. Ils se réveillent lentement et commencent à déclamer l’un après l’autre un texte décousu, aux accents épiques, censé nous mettre dans le contexte de la pièce. Cette longue mise en abîme sera suivie par différents tableaux et des historiettes qui nous placent dans le vif du sujet. La pièce s’intéresse à un poète subversif qui se fait arrêter et emprisonner pour ses idées. On lui propose de servir le pouvoir en place par le biais de sa plume, mais il refuse de vendre sa conscience, il refuse de sacrifier sa liberté de penser et place sa liberté de parole au- P dessus de tous calculs mercantiles. Dans un autre tableau, la pièce, qui emprunte au grotesque pour cette partie du spectacle, nous montre un dirigeant présenté de manière caricaturale ordonnant à des artistes de produire une littérature à sa gloire. Scène après scène, tableau après tableau, on découvre une vision quelque peu pessimiste, avec un propos sans nuances qui prend certes l’intellectuel dans sa complexité, mais qui le montre comme n’étant pas une personne agissante dans sa société. Ce qui n’est pas faux, mais on aurait aimé voir un peu d’espoir se dessiner dans cet horizon sans relief et sans couleurs que nous présente la pièce. En outre, Al Qassaed allati ihtaraqat a été interprétée par six comédiens (Rafik Dif, Mohamed Djellouli, Nadia Laamari, Malika Cotni, Mohammed Ali Deeb, Mehdi Laïd) qui n’ont pas du tout saisi quelques règles élémentaires dans le théâtre : d’abord, il faut porter la voix et non crier ; ensuite, il faut comprendre le texte pour pouvoir le dire et le transmettre aux spectateurs ; or une bonne partie du texte était incompréhensible. De plus, la pièce était axée sur le jeu des comédiens, mais les acteurs n’ont pas su porter ce spectacle et être dans la performance plutôt que dans la simple déclamation. Pourtant, il y avait de réelles propositions dans la belle scénographie de Slimane Badri et dans la mise en scène, qui a joué à fond sur l’expérimentation, en empruntant à différents genres et formes, valorisant ainsi le corps, le jeu du comédien, l’espace… Si Al Qassaed allati ihtaraqat devait avoir un seul mérite, c’est de pointer le doigt vers les intellectuels et les artistes, en les responsabilisant et en leur rappelant leur fonction sociale, dans un monde où “buzzer” c’est exister. SARA KHARFI D. R. n Dans son ensemble, la deuxième session des Journées de la rencontre des artistes amateurs se veut un hommage dédié à la femme artiste et moudjahida Aïcha Haddad. Dans cet esprit, les organisateurs célèbrent durant trois journées (du 24 au 26 février) la femme artiste et son implication dans tous les arts et vie de la société. Il ne s'agit pas d'un hommage à quelqu'un de particulier, ni d'une cérémonie classique qui se déroulerait en un lieu précis. Profitant de l’anniversaire du décès de l’artiste algérienne Aïcha Haddad, une fille de la région, la Maison de la culture de Bordj Bou-Arréridj a réuni, pour la deuxième année consécutive, des artistes amateurs de plusieurs wilayas du pays. Il s'agit d'autre chose, d'un hommage à toutes les femmes créatrices, d'un moment de communion avec des générations d'artistes célèbres ou anonymes, vivantes ou disparues. “Que chacune et chacun aient une pensée pour la femme artiste afin que la confluence de ces pensées tisse un hommage impalpable, imperceptible, diffus et bien vivant”, dira le directeur de la Maison de culture, Guemihi Touhami. L’hommage à cette femme artiste et moudjahida englobe toutes les femmes “qu'elles soient écrivaines, plasticiennes, femmes de théâtre ou cinéastes, car elles ont apporté à l'art sa profondeur”, ajoute notre interlocuteur. LIBERTE “Al Qassaed allati ihtaraqat” a été présentée lundi au TNA. À PARTIR DU 1er MARS AUX CINÉMATHÈQUES D’ALGER ET DE TIZI OUZOU Sortie nationale de “Parfums d’Alger” Agence algérienne pour le rayonnement culturel (Aarc) organise la sortie nationale du long-métrage Parfums d’Alger de Rachid Benhadj, à partir du 1er mars, en partenariat avec le Centre national de la Cinématographie (Cinémathèque algérienne, sise 26, rue Larbi Ben M’hidi, Alger). Produit par l’Agence algérienne pour le rayonnement culturel (Aarc) et Net Diffusion, avec le soutien du ministère de la Culture –Fdatic–, Parfums d’Alger raconte l’histoire de Karima (Monica Guerritore), une photographe algérienne qui vit à Paris, pour donner suite à un appel de sa mère qui la sollicite pour venir en aide à son frère, Mourad (Adel Jafri). Le film, qui installe le spectateur en Algérie, à la fin des années 1990, s’inté- L’ resse donc à Karima qui apprend de sa mère (Chafia Boudraâ), que son frère est dans une situation délicate. Elle laisse alors tout derrière elle, et fait tout pour venir en aide à son frère. A son retour à Alger et pendant son séjour, Karima se trouve confrontée à son passé –nul d’ailleurs ne peut y échapper. La mémoire convoquée, Karima sera amenée progressivement à renouer avec les siens et à se réconcilier avec son histoire. Elle finit en fait par se réconcilier avec elle-même. Durant le mois de mars, le film Parfums d’Alger sera projeté aux cinémathèques d’Alger (Musée du cinéma) et de Tizi Ouzou. Le film sera présenté dans le reste du réseau à partir du mois d’avril, ainsi que le film documentaire Abdelkader, de Salem Brahimi, qui ra- de l’Agence algérienne pour le rayonnement culturel avec le soutien du ministère de la Culture –Fdatic et Tlemcen, capitale de la culture islamique 2011. Pour le film documentaire Abdelkader, les projections débuteront en avril dans le réseau de la Cinémathèque algérienne. R. C. n Jusqu’au 15 mars à la Cinémathèque d’Alger, projection de Parfums d’Alger : samedi, lundi et mercredi à 13h30 ; dimanche, mardi et jeudi à 17h. conte la vie et le parcours historique et spirituel de l’Emir Abdelkader. Le film documentaire est une production n Du 16 au 31 mars à la Cinémathèque de Tizi Ouzou, projection de Parfums d’Alger : dimanche, mardi et jeudi à 17h ; samedi, lundi et mercredi à 14h. …SOUFFLES…SOUFFLES…SOUFFLES… La dent de raison arabe ! J e ne suis pas dentiste ! Depuis mon enfance, je sentais que je n’étais pas fait pour la médecine. J’ai toujours porté en moi une peur bleue envers les dentistes. Le bruit terrible produit par leurs appareils qui creusent, sans pitié, dans les dents cariées, me tourmente. Zenzenzennn !! La stomatophobie ! La première fois que j’ai entendu le mot “la dent de sagesse”, c’était de la bouche de ma mère. Elle aussi n’était pas dentiste. Mais ma mère, à mon opposé, n’avait pas de peur des dentistes. Elle aimait mon père à la folie, et afin de se faire belle et dessiner un beau sourire à la Joconde sur ses lèvres, ma mère a extrait une dizaine de ses dents chez un arracheur public. Et elle a installé une prothèse dentaire en céramique. L’arracheur de dents stockait trois gros sacs remplis de dents sur le devant de sa boutique ! Posés un sur l’autre, comme pour rap- peler aux villageois l’agilité de sa main ensorceleuse ! La magie de son arrache-dent qui, en réalité, n’était qu’un arrache-clou ! Dès que j’évoquais la moindre douleur dentaire devant ma mère, elle hurlait : O mon Dieu, j’espère que ce n’est pas la dent de sagesse ? Les Arabes appellent cette dent : la dent de raison (dharsse el âkl) ! Mais pourquoi est-ce que les Arabes ont donné ce nom bizarre à cette dent plus bizarre encore? Si, par son appellation, cette dent symbolise la raison (el âkl), elle demeure la dent qui n’a pas de racines. Ceci dit que la raison el âkl chez les Arabes n’a pas de racines ! À l’image d’une herbe sauvage, la dent de raison arabe pousse n’importe comment, n’importe où, incommodant les autres dents bien aménagées, à leur place. Comme la raison chez les Arabes ou la raison arabe, qu’importe, la dent de raison dharsse el âkl est la première à laquelle on pense se faire extraire. A s’en débarrasser ! La dent de raison ne sert à rien dans la bouche, comme la raison dans la tête arabe ! Moi aussi, un beau jour, la dent de raison a fracassé ma gencive pointant la tête. J’ai eu ma part de la raison dans mes dents ! Et ma mère appuyée par tous les membres de la grande famille, m’ont demandé d’en finir avec la raison dans mes dents ! Pour extraire la raison de ma bouche, il fallait souffrir ! Et j’étais étonné de voir le dentiste, un vrai dentiste avec une blouse blanche, un masque sur la bouche et sur le nez, une plaque écrite dans deux langues, français et arabe, fixée à l’entrée de l’immeuble, me dire en arrachant ma dent de raison : “Ah, maintenant vous êtes tranquille, sans souci aucun ! Pas de douleurs ! Pas de souffrance ! Pas d’ennui”. Mon dentiste n’est pas un arracheur de dents sur la place pu- blique ! En m’exposant la dent de raison, le dentiste m’a dit, après avoir ôté son masque qui cachait les traits d’un jeune homme d’une quarantaine bien portée: “Maintenant sans la dent de raison dharsse el âkl, il ne vous reste que les dents pour broiement ! Vous pouvez écraser votre nourriture tranquillement. Toutes sortes de nourritures !” En fixant ma dent de raison au bout de la paire de tenailles, je me suis rendu compte que la raison el âkl dans le Monde arabe est une douleur, une souffrance, un ennui, une gêne, une anomalie! Et depuis je me suis rendu compte aussi que la raison chez les Arabes se trouve dans la bouche et pas dans la tête! Et elle est dans une dent sans racines, cariée et désagréable ! A. Z. [email protected] LIBERTE Jeudi 27 février 2014 Culture 13 JOURNÉES COMMÉMORATIVES INITIÉES PAR L’ASSOCIATION TALWIT SORTIR Mammeri, le père de la renaissance identitaire Cycle musical chaâbi n Tous les jeudis et vendredis, du 27 février au 20 mars, à 20h au Centre culturel Oued Koriche. Ce soir : Abderrahmane El-Kobbi. Demain : Hocine Dris, Youcef Ben Yaghzar. Jeudi 6 mars : Sid Ali Lekkam, Mohamed Rabeh. Vendredi 7 mars : Abdelmadjid Meskoud, Karim Teldja. Jeudi 13 mars : Tahar Zahani, Kamel Belkhiret. Vendredi 14 mars : Noureddine Alane, Bour Yacine. Jeudi 20 mars : Sergoua Mohamed, Mazira Kamel, Lagab Mohamed. A l’occasion du 25e anniversaire de la disparition du célèbre et grand écrivain Mouloud Mammeri, l’association Talwit d’Ath Yenni organise, jusqu’au 1er mars, des journées commémoratives, avec une exposition retraçant son parcours, une table ronde, une conférence-débat, des galas artistiques (Zedek Mouloud, Zayen, Khwan n’Ath Yenni, troupe Ahellil), un spectacle théâtrale, et une projection de la Colline oubliée. L’ Timimoun. L’après-midi, il était programmé une projection du film la Colline oubliée deAbderrahmane Bouguermouh, adapté du roman éponyme de Mammeri. Cette projection a été suivie par une représentation théâL’hommage à Mouloud Mammeri se poursuivra jusqu’au 1 mars prochain. trale et d’une veillée culturelle avec la troupe Ahellil radio locale, et une représentation et les Khwan n’Ath Yenni. Aujourd’hui, théâtrale avec la troupe Debza. Sameles organisateurs ont programmé un di prochain, dernier jour des activités, gala artiste avec le chanteur Zayen, et l’association Talwit prévoit une conféce, en plus des expositions qui resteront rence et des témoignages, avec Ali ouvertes durant toute la journée. Sui- Sayad, Saïd Khellil, Rachid Oulesbir et vant le programme, un recueillement et Arezki Grayen. Le gala de clôture sera un dépôt d’une gerbe de fleur auront animé par le chanteur Zedek Mouloud. lieu, demain, sur la tombe de Mouloud Enfin, rappelons que Mouloud MamMammeri à son village Taourirt Mi- meri est décédé le 26 février 1987 sur moune, à Ath Yenni. Il est également la route de Aïn Defla. Il revenait d’un programmé une table ronde, qui sera colloque à Oujda au Maroc portant sur transmise en direct sur les ondes de la l’amazighité. K. TIGHILT er Vente-dédicace D. R. association culturelle Talwit d’Ath Yenni, en collaboration avec l’Assemblée populaire communale et la direction de la culture de Tizi Ouzou, commémore, depuis hier et jusqu’au 1er mars, le 25e anniversaire de la disparition de l’écrivain et anthropologue Mouloud Mammeri. Avant-hier une délégation d’Ath Yenni s’est rendue dans la wilaya de Aïn Defla pour pour se recueillir et déposer une gerbe de fleurs et une plaque commémorative sur le lieu sa mort, après un accident de la circulation survenu un certain 26 février 1987. Mouloud Mammeri est considéré comme le père de la renaissance identitaire berbère. Ces journées commémoratives sont placées sous le thème “Mouloud Mammeri ou la résurgence de la dimension amazighe dans la définition de l’identité algérienne”. L’ouverture officielle des activités a eu lieu hier à l’espace des activités culturelles d’Ath Yenni. Au programme, une exposition murale retraçant la vie, le parcours et l’œuvre de Mouloud Mammeri, ainsi qu’une représentation qui sera dispensée par la troupe Ahellil de n Me Ali Yahia Abdenour dédicacera son ouvrage la Crise berbère de 1949 (éditions Barzakh), samedi 1er mars à partir de 14h à la librairie Cheikh Omar de Tizi Ouzou. n Lazhari Labter dédicacera son ouvrage Essentiel Désir Diwan alIshq oua al-Ghazal (éditions Hibr), et Youcef Merahi signera son ouvrage, Tahar Djaout, premiers pas journalistiques (éditions Alpha), le samedi 1er mars, de 14h30 à 18h, à la librairie internationale Aurassi Omega. n Nazim Benhabib dédicacera son ouvrage le Nid de la colombe (éditions Dalimen), le samedi 1er mars à partir de 14h à la librairie du Tiers-Monde. Rencontres n L’essayiste et professeure de philosophie Razika Adnani animera un café littéraire, le samedi 1er mars à 14h au théâtre régional Malek-Bouguermouh de Béjaïa, autour de ses deux ouvrages : le Blocage de la raison dans la pensée musulmane et la Nécessaire réconciliation. n La librairie Aurassi Omega, en collaboration avec l’École nationale supérieure du Tourisme et le Rotary Club Alger la Blanche, organise une conférence avec Antoine Sfeir, directeur des «Cahiers de l’Orient», sur le thème «le Printemps arabe et les tempêtes du désert», le lundi 3 mars, de 17h à 19h, au niveau de la salle de conférences de l’ENST, à l’hôtel Aurassi. Théâtre n Générale de la pièce El-Dhil oua el-Hadjir du TNA, demain à 16h au théâtre MahieddineBachtarzi. Concert n Concert du groupe Imarhan n’Tinezraf, demain à 17h, à la salle Ibn-Khaldoun (12, rue Docteur Saâdane, Alger-Centre). Expositions n L’atelier de loisirs créatifs Art’Landz, en collaboration avec l’Instituto Cervantès organise, une exposition intitulée Exposition printanière & féminine, et ce, du samedi 1er au 7 mars, de 15h à 18h, à l’Instituto Cervantès (rue KhelifaBoukhalfa, Alger). n Du 1er au mars au 1er avril (de 14h à 20h), exposition la Femme joyeuse, de Yacine Kezas, à la galerie d’art Couleurs et Patrimoine (4, rue YahiaMazouni, El-Biar, Alger, à côté de l’Institut culturel Italien). LIBERTE Jeudi 27 février 2014 L’Algérie profonde 17 TIZI OUZOU L’olive à l’honneur à Tabourt n’Ifigha BRÈVES du Centre LA GENDARMERIE DE BLIDA LANCE UNE ENQUÊTE De la poudre de lait dans la décharge publique de Soumâa Une importante quantité de lait en poudre destiné à la production de lait en sachet vient d’être découverte dans la décharge publique de Soumâa à Blida. Suite à quoi, les éléments de la Gendarmerie nationale de Blida ont lancé une enquête pour connaître le propriétaire de cette quantité de produit de première nécessité, de surcroît subventionné par les pouvoirs publics et de mettre à nu les auteurs de ce “crime économique”. Il faut savoir en outre que c’est un député du Parti des travailleurs (PT) qui a alerté la gendarmerie après avoir lui-même été avisé par un citoyen. Selon le parlementaire, qui a effectué un déplacement à la décharge publique pour vérifier ces faits, il a remarqué l’abandon d’une importante quantité de lait en poudre. Cette première fête de l’olive, qui se voulait à la fois culturelle et promotionnelle, a pour objectif de faire découvrir l’importance de cette ressource ancestrale de Kabylie et de sensibiliser surtout les jeunes générations à la sauvegarde d’un patrimoine considérable. K. FAWZI OUARGLA Premier Salon de mobilier urbain D. R. Cette manifestation prouve tout l’attachement qu’ont ces populations pour cette culture millénaire. e village de Tabourt, dans la commune d’Ifigha, à une quarantaine de km à l’est de Tizi Ouzou est, depuis samedi dernier, sorti de l’anonymat à l’occasion de l’ouverture de la première édition de la fête de l’olive. Organisée par l’APC d’Ifigha, en partenariat avec l’association culturelle Tabourt Nath Ghobri et le comité de village de Tabourt, cette première fête de l’olive, qui se voulait à la fois culturelle et promotionnelle, avait pour objectif de faire découvrir l’importance de cette ressource ancestrale de Kabylie et de sensibiliser surtout les jeunes générations à la sauvegarde d’un patrimoine considérable. Cette manifestation rappelle également que les populations de ces montagnes, à l’instar de celles de tout le pourtour de la Méditerranée, sont toujours attachées à cette culture millénaire qui a survécu et nourri plusieurs générations de populations rurales. La cérémonie d’ouverture s’est déroulée devant un parterre de personnalités de la wilaya. Outre le P/APC d’Ifigha et le chef de daïra d’Azazga, de nombreux responsables de la wilaya, L entre autres le secrétaire général de la wilaya, représentant du wali de Tizi Ouzou, le P/APW Hocine Haroun, le sénateur Tamadartaza, un représentant du HCA, des députés et des élus de plusieurs communes environnantes, ont tenu à être présents. Toutes les festivités furent concentrées à l’école primaire du village, devenue, le temps d’une journée de fête, et en dépit des intempéries, l’épicentre d’une attraction mémorable. De nombreuses personnalités se sont succédé au micro pour remercier les organisateurs de cette grande première dans la région et se féliciter d’être présents à cette fête qui prône l’arbre nourricier, l'olivier, et tous les symboles qu’il draine, entre autres : l'identité, les racines et la culture berbères. Parmi les déclarations marquantes, celle du P/APW qui a promis à l’association Tabourt Ath Ghobri une subvention de 100 millions de centimes en plus des 50 millions attribués en 2013, alors qu’un autre membre de l’APW a annoncé l’inscription d’un nouveau centre de santé qui sera réalisé à Ifigha, chef-lieu de la commune. La nombreuse assistan- ce a été invitée à une visite guidée à travers les dizaines de stands d’exposition répartis dans les quatre salles de l’école et dans la cour recouverte d’une bâche de circonstance en raison des intempéries. Cette visite a permis aux nombreux visiteurs de prendre connaissance de notre patrimoine tant culturel que culinaire et de découvrir les secrets de la fabrication de l’huile d’olive, de ses bienfaits, de sa cueillette et du monde fabuleux de l’olivier. Chaque exposant aura invité les visiteurs à s’imprégner des produits du terroir et à écouter leurs explications. A côté des rayons consacrés à l’olive et à ses dérivés, une autre vitrine d’exposants a étalé d’autres produits du terroir, notamment des objets artisanaux et des fruits de la région. Les visiteurs ont été même invités à la dégustation de mets traditionnels et des différentes qualités d’huile d’olive aux arômes enivrants. Côté formation, deux jeunes filles de l’institut d’agriculture de Tizi Ouzou ont présenté des opportunités de formation destinées, expliquentelles, aux filles comme aux garçons. Le premier Salon de l'aménagement et du mobilier urbain de Ouargla Urba-Expo2014 se poursuit jusqu'au 28 février à la salle omnisports du chef-lieu de la wilaya. Cette manifestation a eu lieu grâce à la collaboration de la Safex et la wilaya de Ouargla. Elle est la première du genre dans le Sud, qui connaît une véritable relance économique ces derniers temps. Cette manifestation accueille une trentaine d’entreprises nationales, venues rencontrer des professionnels de la région, spécialisés dans la construction, l'aménagement, le mobilier urbain, l'urbanisme, etc. Rappelons que la wilaya de Ouargla a bénéficié d'un important programme quinquennal 2010-2014 de 189,7 milliards de dinars qui concerne tous les secteurs et dont une bonne partie est dirigée vers la réhabilitation des infrastructures de base. Urba-Expo va permettre de faire connaître les projets et les entreprises du sud qui vont certainement apporter leur contribution dans le développement de la région. Elle va aussi capter les potentialités de planification, de conception d'étude et de réalisation et la prise en charge d'un grand nombre de projets dans cette wilaya. ACHOUR AÏT ZAÏD MÉDÉA Un véhicule se renverse près du barrage de Boughezoul Les éléments de l'unité secondaire de la Protection civile de Chahbounia ont effectué, hier vers 3h50, une sortie sur les lieux d'un accident de la circulation qui a fait un blessé grave, souffrant de fractures et blessures. L'accident s'est produit à la suite du dérapage du véhicule de marque Renault Clio Classic qui est sorti de la chaussée à hauteur du barrage de Boughezoul sur la RN1. Le conducteur du véhicule a secouru sur place et évacué par la suite vers l'hôpital civil de Ksar ElBoukhari. M. EL BEY C. NATH OUKACI BÉJAÏA La commune de Tifra rend hommage à ses martyrs initiative louable de la commune de Tifra d’ériger une stèle perpétuant le souvenir du sacrifice suprême de quinze combattants tombés au champ d’honneur, le 6 novembre 1961, au lieu-dit Ikhjene, a drainé une foule nombreuse, souvent venue de très loin pour témoigner sa reconnaissance et rendre hommage à ses glorieux martyrs. Parmi ces hommes et ces femmes de tous âges, figurent les familles des victimes, d’anciens compagnons d’armes ainsi que des élus de la région. Cette contrée, qui fut le théâtre de violents combats et de victoires éclatantes pendant la lutte de Libération nationale, a payé un lourd tribut, en hommes et en femmes, à la guerre et enfanté des héros anonymes de l’indépendance de l’Algérie. Elle vit aujourd’hui dans des condi- L’ tions déplorables. Peu de progrès, des réalisations pouvant changer les conditions d’existence des habitants sont malheureusement insuffisantes dans ces villages martyrs où la plaie du chômage est devenue endémique. La cérémonie à débuté, dès l’arrivée du wali de Béjaïa, par la levée des couleurs et au son de l’hymne national. L’émouvante évocation par de jeunes écoliers et écolières de chacun des noms gravés sur la stèle et la lecture d’un poème dédié à la mémoire de l’un d’eux, l’aspirant Khlil Amrane dit Si Ali, responsable du service de santé de la zone, a suscité une grande émotion et fait surgir des larmes de tristesse. Il faut rappeler que Khlil Amrane est issu d’une famille de révolutionnaires. Deux de ses frères, Abdelatif, étudiant en droit, nommé responsable de wilaya chargé de l’UGTA, et Abbas, sont tombés au champ d’honneur. Étudiant en 3e année de chirurgie dentaire, Khlil, dont l’hôpital de Bejaïa porte aujourd’hui le nom, avait rejoint lui aussi l’ALN en 1956, après la grève des étudiants. Nommé aspirant en zone 2, Wilaya 3, il avait pour mission de former des infirmiers mais aussi de soigner les blessés et les malades, tâche qu’il avait remplies avec courage et abnégation. Estimé de tous, il a laissé un souvenir impérissable dans la mémoire de ses compagnons et de tous ceux qui l’avaient connu et aimé. Que s’était-il passé en ce funeste 6 novembre 1961, quatre mois à peine avant le cessez-le-feu ? L’ennemi, au moyen de la dénonciation, avait, ce jourlà, visé l’hôpital de l’ALN, implanté en aval de la forêt d’Akfadou au fond d’un ravin vertigineux lequel, heureusement, n’avait pas été repéré. En fait, ce sont trois caches, implantées aux environs de l’hôpital et servant aux djounoud de passage, qui furent découvertes et anéanties. Les martyrs qui furent dénombrés sont tous des jeunes dont l’âge oscille entre 17 et 30 ans. Ils reposent maintenant sur les lieux même où ils ont versé leur sang. Les anciens membres du service de santé de l’ALN, compagnons de l’aspirant Khlil Amrane, en l’occurrence Agsous Arab, Mezouari Mohand-Larbi, Abdelmadjid Azzi, sont présents aux côtés de ses frères Rabah et Omar, pour témoigner de leur fidélité et rendre un vibrant hommage à nos glorieux martyrs. ABDELMADJID AZZI Jeudi 27 février 2014 18 L’Algérie profonde LIBERTE SÉTIF BRÈVES de l’Est OUED ATHMANIA (MILA) Deux cambrioleurs neutralisés n Les auteurs du cambriolage ayant ciblé, tout récemment, un magasin de vente de téléphones mobiles à Oued Athmania, au sud de Mila, ont été mis hors état de nuire. Selon un communiqué de la police, les deux mis en cause ont été arrêtés par les services de la Sûreté urbaine extramuros d’Oued Athmania et remis à la justice qui les a placés sous mandat de dépôt. Notre source souligne que les malfrats, récidivistes, âgés de 26 et 32 ans, ont volé un lot de téléphones portables de dernière génération, une somme d’argent de 25 000 DA, un appareil photographique numérique de type JVC, ainsi qu’un PC portatif de type HP. Mis sur leur piste par des témoins oculaires, les enquêteurs ont réussi à les débusquer et à les arrêter. L’opération, ajoute-t-on, a permis également la récupération d’une partie des objets volés et d’une somme d’argent de 48 000 DA. KAMEL BOUABDELLAH EL-TARF (BEN M’HIDI) Un nouveau lycée pour la localité de Sidi Kassi TAHAR B. DERNIÈRE RÉVISION DES LISTES ÉLECTORALES (SÉTIF) 1 620 nouveaux électeurs à la daïra de Aïn Oulmène n Lors de la dernière révision exceptionnelle des listes électorales qui a duré du 3 janvier au 6 février en cours, en vue de la prochaine présidentielle du 17 avril prochain, les services de la daïra de Aïn Oulmène (située au sud du chef-lieu de wilaya) ont recensé un corps électoral de pas moins de 74 136 électeurs. La commune de Aïn Oulmène se taille la part du lion avec 41 443, suivie de la localité de Kasr El-Abtal avec 14 669, Guellal 12 280 et Ouled Si Ahmed 5 744. Selon les informations en notre possession, pas moins de 1620 nouveaux électeurs ont été enregistrés. Notre source a souligné que 433 ont été supprimés de la liste électorale. Pour l'affichage, lors de la campagne électorale, les services de la daïra ont réservé 65 sites répartis à travers les quatre communes que compte la daïra, à savoir 30 à Aïn Oulmène 20 pour chacune des communes de Guellal et Kasr El-Abtal et 15 pour la commune de Ouled Si Ahmed. A. LOUCIF Le rapprochement des structures d’assurance sociale avec les citoyens a permis de mettre fin au calvaire qu’enduraient les malades chroniques et les retraités. agence de la wilaya de Sétif de la Cnas (Caisse nationale des assurances sociales) vient d’étoffer son réseau de contrôle médical. En effet, quatre nouveaux points de contrôle médical à travers les quatre coins de la wilaya, dans les régions éloignées notamment, ont été ouverts. Depuis le début de l’année en cours, les responsables de ladite caisse ont également procédé à l’installation de quatre médecins-conseils. Les habitants des daïras de Bouandas, Béni Ourtilène et Amoucha, au nord de la wilaya, et Salah Bey au sud n’auront plus à se rendre dans d’autres communes, à savoir Bougaâ, Aïn El-Kébira et Aïn Oulmène, pour effectuer les contrôles médicaux. Avant d’être affectés aux centres des localités précitées, les quatre médecins fraîchement recrutés ont bénéficié d’un stage de formation au siège. “Avant, nous étions obligés de parcourir des dizaines de kilomètres aller et retour pour faire le contrôle médical au centre de Bougaâ. Des chaînes interminables se formaient dès 5h devant le centre. Maintenant c’est tout près de chez nous. C’est un véritable acquis”, nous dira un assuré de Béni Ourtilène. Cette procédure de rapprochement des structures des citoyens et de leurs ayants droit a permis de mettre fin au calvaire qu’enduraient les malades chroniques et les retraités. Par ailleurs, nous avons appris que, dans le cadre de l’amélioration du service public et de la débureaucratisation de l’administration au niveau des services de la Cnas, les citoyens de plusieurs localités n’auront plus à se déplacer pour se faire délivrer l’attestation d’affiliation ou de non-affiliation. Il est désormais possible d’avoir ce document au niveau de plusieurs centres et antennes de la Cnas de plusieurs daïras. “Avec la décentralisation de la délivrance de ces attestations, nous avons mis fin aux longues files d’attente devant les guichets de l’agence du chef-lieu de wilaya. Cette prouesse a été réalisée après des mois de préparation et au prix d’un travail de fourmi. Le réseau intranet, mis en place grâce au dévouement des ingénieurs et techniciens de la Cnas et avec l’aide des autorités locales, nous a permis de moderniser ce service”, s’est réjoui le directeur de l’agence. De son côté, le sous-directeur des prestations, M. Rahmouni, a indiqué à Liberté que l’accord de ses L’ D. R. n Lors de la rencontre qu’a effectuée le wali d'El-Tarf avec les représentants de la société civile dans la commune de Ben M’hidi, les parents d'élèves ont pu exposer les problèmes de scolarité que rencontrent leurs enfants depuis la rentrée. Sensibilisé à ce sujet, le chef de l’exécutif a promis d'inscrire un lycée de 800 places et une demipension de 200 rations/jour dans la localité de Sidi Kassi. Le wali a ainsi ordonné au responsable de la programmation de faire le nécessaire afin que les travaux de ce futur établissement scolaire soient inscrits et entamés dans les plus brefs délais. Selon une indiscrétion, ce projet sera confié dans les prochains jours à une entreprise performante afin que cette réalisation accueille les jeunes potaches lors de la prochaine rentrée. Par ailleurs, le wali a promis à la population de cette agglomération de prendre en charge ses autres préoccupations et d'y trouver des solutions. Le wali a pu se rendre compte par ailleurs de l’état calamiteux dans lequel se trouvent plusieurs quartiers de la ville de Ben M’hidi, lesquels nécessitent une intervention immédiate. Le constat concerne la majeure partie des routes, qui sont impraticables. Le chef de l’exécutif a pu également mesurer les conséquences désastreuses des dernières pluies et s’enquérir des autres désagréments que subissent les habitants de cette region, à savoir le manque d'eau potable, de logement, notamment. L’agence Cnas élargit son champ d’action Les citoyens n’auront plus à se déplacer pour accomplir leurs formalités administratives. services pour faciliter l’installation d’un service d’affiliation au niveau des centres des différentes régions est notifié dès la réception d’une simple demande des responsables. Pour la carte Chifa, la Cnas de Sétif a pu en hausser le taux de délivrance à près de 98% et note le challenge des responsables visant l’amélioration de l’utilisation de cet outil. Selon notre interlocuteur, les dossiers des officines sont traités dans des délais record. “La liquidation des dossiers des pharmacies conventionnées avec la Cnas dans les délais a permis de créer un climat de confiance. Mieux 329 fermetures de locaux commerciaux L tions de contrôle, touchant les services de la qualité (8654 interventions) ainsi que celui des pratiques commerciales (9244 interventions), à partir desquelles 4157 procès-verbaux ont été dressés avec 329 fermetures de locaux commerciaux, selon le bilan annuel de ladite direction. Le nombre de prélèvements d'échantillons aux fins d'ana- F. SENOUSSAOUI BORDJ BOU-ARRÉRIDJ Production de plus de 73 000 quintaux de viandes rouges en 2013 KHENCHELA es différentes brigades de contrôle de la direction du commerce ont effectué, durant l’année précédente, des contrôles opérationnels dans les secteurs les plus sollicités par le consommateur, et ce, à travers les 21 communes de la wilaya. En effet, un nombre important d’interventions a été effectué au cours de cette période : 17 898 opéra- encore, on va faciliter l’utilisation de la carte en permettant, prochainement, aux pharmaciens de faire la mise à jour”, a tenu à annoncer M. Rahmouni. Il est à noter que Sétif compte plus de 552 000 assurés et 995 000 ayants droit, dont 95 239 rattachés à l’agence du siège, près de 47 000 à El-Eulma, 32 670 à Aïn El-Kébira, 39 000 à Bel Air et 32 000 à la cité des 1014-Logements. lyses bactériologiques et physicochimiques est de 124. La totalité des marchandises saisies par lesdits éléments qui ont ciblé différents types de commerces, les magasins d'alimentation, restaurants, cafés... est d’une valeur de 85 680 228 DA, a-t-on indiqué de même source. Z. M. n Une production de 73 679 q de viandes rouges a été enregistrée dans la wilaya de Bordj Bou-Arréridj, au terme de la saison agricole 2012/2013. Cette production s'explique par l'augmentation du nombre de têtes ovines dans la wilaya, réputée pour sa vocation agropastorale, a précisé la direction des services agricoles. Et d'ajouter que la wilaya de Bordj Bou-Arréridj compte 324 420 têtes ovines et 13 613 têtes de bovins. En outre, le nombre d’éleveurs a été estimé à 5053 durant la même année. Un intérêt particulier est accordé à la campagne de vaccination du cheptel en vue de le protéger contre les épidémies et zoonoses. Ainsi, il a été procédé à la vaccination de 432 033 têtes. Cette opération prise en charge par l'Etat a bénéficié à 3415 éleveurs, qui ont vu leur bétail vacciné contre la brucellose, la clavelée, la rage et la fièvre aphteuse. CHABANE BOUARISSA ILS AVAIENT BLOQUÉ LA RN105 AVEC D’AUTRES MANIFESTANTS 26 citoyens interpellés par la gendarmerie à mila es forces antiémeutes de la Gendarmerie nationales sont intervenues, avant-hier, à la mi-journée, pour rétablir le trafic routier sur la RN105 bloquée depuis trois jours par les habitants de la localité de Bouyeghed, au nord de la commune de Rajas. En effet, des renforts de la gendarmerie ont été dépêchés dans la région de L Bouyeghed, à mi-chemin entre les wilayas de Mila et de Jijel, après l’échec des tentatives de l’APC de Rajas à rétablir la circulation sur cet axe routier particulièrement névralgique pour les populations du nord-ouest de la wilaya de Mila. Il était midi pile, quand les forces antiémeutes de la gendarmerie sont intervenues sur les lieux de la contesta- tion. Vingt-six personnes, des jeunes pour la plupart, ont été interpellées lors de l’opération. La circulation automobile a été rétablie vers les coups de 13h. Rappelons que les habitants de la mechta de Bouyeghed, relevant administrativement de la commune de Rajas, à l’ouest de Mila, bloquent cet axe routier depuis trois jours, soit depuis dimanche 23 février, re- vendiquant le raccordement au gaz de ville et l’aménagement urbain de leur localité. Dans ce sens, le chef de daïra de Rajas, approché sur les lieux de la contestation, affirme que Bouyeghed sera doté de gaz de ville dans le cadre du programme quinquennal 2014-2018. KAMEL BOUABDELLAH LIBERTE Jeudi 27 février 2014 L’Algérie profonde 19 KHALIDA TOUMI À TLEMCEN BRÈVES de l’Ouest “Constantine 2015 doit s’inspirer de Tlemcen 2013” EL-MALAH La caméra vidéo débusque les cambrioleurs n Un revendeur de bois, un vieillard usé par le poids de l’âge, a cru bon de doter son local d’un système de surveillance personnel afin de se prémunir des éventuels actes malsains, et il n’a pas eu tort du reste. D’ailleurs, en milieu de semaine, alors qu’il se trouvait en pleine activité à l‘intérieur de son local situé en plein cœur de la ville d’El-Malah, trois jeunes inconnus se sont introduits dans le magasin dans une tentative de le délester de ses biens, et ce, non sans l’avoir agressé, saisissant l’occasion de son âge avancé. La victime s’est alors précipitée vers la sûreté de la daïra d’El-Malah pour déposer une plainte pour tentative de vol et agression sur sa personne. Les investigations menées par les enquêteurs ont été facilitées par un enregistrement d’une vidéo de la scène, à l’insu des agresseurs, grâce au système de surveillance. Les policiers n’ont donc pas tardé à identifier les trois malfaiteurs. Il s’agit de B. H., 19 ans, F. T., 32 ans et K. M., un mineur âgé de 17 ans. Présentés devant le procureur de la République près le tribunal de Aïn Témouchent, les trois mis en cause ont été placés sous mandat de dépôt. “En s’imprégnant de l’expérience de Tlemcen 2011 qui a atteint les objectifs qui lui étaient assignés, la manifestation de Constantine 2015, dont le coup d’envoi sera donné dans moins d’une année, aura une grande part de garantie du succès escompté.” M. L. SIDI BEL-ABBÈS Liberté/Archives Un enseignant universitaire agressé à l’arme blanche Khalida Toumi, ministre de la Culture, s’est rendue mardi dernier à Tlemcen pour une visite de travail. ccompagnée du wali de Constantine et de plusieurs cadres du secteur de la culture, Mme Khalida Toumi, ministre de la Culture, s’est rendue mardi à Tlemcen pour une visite de travail consacrée exclusivement à la préparation de la manifestation “Constantine capitale de la culture arabe 2015” à travers l’expérience de l’événement “Tlemcen capitale de la culture islamique” qu’a abrité l’ancienne capitale des Zianides en 2011 et jugé globalement positif. C’est ainsi que Mme Toumi devait attirer l’attention de ses accompagnateurs sur la nécessité d’assurer avec détermination la restauration du patrimoine historique de la région de A Constantine dans les normes professionnelles, comme ce fut le cas à Tlemcen où des artisans, architectes, décorateurs, venus de plusieurs régions du pays ont été associés à ce travail d’orfèvre, étant donné la diversité et l’ancienneté des sites datant principalement du 14e siècle. L’événement culturel international de Tlemcen, qui aura coûté 125 milliards de dinars au Trésor public et auquel ont pris part 29 pays membres de l’organisation islamique pour l’éducation, les sciences et la culture (Isesco) et 12 autres invités, dont l’Espagne, l’Inde, le Portugal, les Etats-Unis et la Chine, a été marqué une année durant par des festivals, colloques, expositions thématiques, colloques internationaux, théâtre, peinture, musique, cinéma, semaines culturelles des 48 wilayas et différents spectacles mettant en valeur la culture islamique à travers ses différentes facettes. Le ministère de la Culture estime à 500 000 personnes dont 7000 étrangers le nombre de visiteurs et l’édition de 280 livres, 32 documentaires et des dizaines de pièces de théâtre présentées au public. “En s’imprégnant de l’expérience de Tlemcen 2011, qui a atteint les objectifs qui lui étaient assignés, la manifestation de Constantine 2015, dont le coup d’envoi sera donné dans moins d’une année, aura une grande part de garantie du succès escompté”, a déclaré Mme Toumi, qui a souligné l’apport de la civilisation islamique pour le patrimoine universel. Elle a aussi indiqué que grâce à cette manifestation, Tlemcen et sa région ont bénéficié de nouvelles et importantes infrastructures culturelles, comme les musées, le palais de la culture qui porte le nom du chantre de la musique andalouse Abdelkrim Dali, le centre national des études andalouses, le théâtre de plein air de Koudia, le palais du Méchouar totalement restauré à l’identique. Mettant à profit son déplacement à Tlemcen, la ministre de la Culture a inauguré deux bibliothèques de lecture publique dans les zones rurales de Aïn Ghoraba et Béni Snous et devait procéder hier à d’autres inaugurations. B. ABDELMADJID n Un professeur de l’université DjilaliLiabès a été victime d’agression, à l’arme blanche, ce mardi après-midi, alors qu’il accomplissait la prière du dohr dans sa chambre sise à la cité universitaire Attar Bel-Abbès. Selon notre source, la victime a été découverte gisant dans une mare de sang par un de ses collègues, qui a alerté les services de police. Grièvement blessée, la victime a été évacuée vers les UMC du CHU Abdelkader-Hassani. Sur les lieux du crime, les policiers ont récupéré une arme blanche et ont aussitôt ouvert une enquête pour déterminer les causes et circonstances de cette agression et l’identification de l’auteur de l’agression. Une septuagénaire battue et cambriolée chez elle B. AZIZ n Une vieille dame, âgée de 78 ans, vivant seule, a été victime, lundi soir, d’une agression dans son domicile sis à la cité Serna, où elle a vécu de longues minutes d’angoisse. Il était un peu moins de dixneuf heures lorsque la victime a été surprise par un individu cagoulé au moment du dîner. Le voleur, qui s’est introduit à l’intérieur de la maison, a asséné des coups de bâton à la tête de la vieille dame. Sous la menace d’un couteau, il l’a délestée de ses boucles d’oreilles et fait main basse sur son portefeuille contenant une somme d’argent. Alertés, les éléments de la 1re sûreté urbaine ont ouvert une enquête qui a abouti à l’identification du malfaiteur. B. A. LE MINISTRE DU TOURISME ET DE L’ARTISANAT À AÏN TÉMOUCHENT “La wilaya en exemple pour le pays” ne journée n’a pas suffi au ministre du Tourisme et de l’Artisanat, Mohamed Amine Hadj Saïd, en visite de travail et d’inspection lundi dans la wilaya de Aïn Témouchent, pour s’enquérir de l’état d’avancement des projets relevant de son secteur. Achevée tard dans la soirée, cette visite n’a pas permis au ministre, qui a sillonné presque toutes les parties qui recèlent des potentialités touristiques dont les ZET, de rencontrer les opérateurs du secteur comme prévu dans le programme pour débattre des problèmes auxquels ils font face, mais aussi des perspectives de développement. Entamée par une halte à la plage de S’biat, cette visite a permis aussi à la délégation polonaise qui accompagnait le ministre, composée de 31 personnes entre journalistes et opérateurs de tour, de découvrir cette région paradisiaque qui devra être préservée du béton. A U cette occasion, le ministre n’a pas caché que la wilaya de Aïn Témouchent constitue pour le gouvernement algérien un échantillon concret du schéma directeur de l’aménagement touristique qu’il a approuvé par rapport à toutes ces dynamiques. Il citera entre autres le volet investissements dont la wilaya enregistre un intérêt appréciable avec plus de 40 projets qui vont créer environ 5000 lits devant renforcer le parc hôtelier local, le plan qualité-tourisme, sachant que cette wilaya a bénéficié d’un institut national du tourisme dont les travaux vont démarrer incessamment, et aussi par rapport à l’intersectorialité due à la grande concertation entre tous les secteurs de cette wilaya qui vont faire une destination essentielle et une vitrine touristique nationale. M. Hadj Saïd, qui connaît bien la wilaya pour avoir exercé en tant que directeur de wilaya, a indiqué que Aïn Témouchent jouit de potentialités extrêmement importantes à même de permettre une activité touristique à longueur d’année. “Il y a d’autres formes touristiques qui ne pâtissent pas de la saisonnalité, comme le thermalisme, le culturel ou encore le cultuel. Voilà pourquoi nous comptons énormément sur cette wilaya pour donner un coup d’éclat et aussi un coup de démarrage à l’activité touristique au niveau national. Seulement, la priorité des priorités du gouvernement demeure la promotion du tourisme local, car nous ne pouvons pas espérer mettre sur pied une destination touristique internationale si nous n’activons pas en priorité le tourisme national domestique”, fera-t-il remarquer. Au niveau de la station thermale de Hammam Bou-Hadjar, qui vient de bénéficier d’un plan de modernisation pour une enveloppe de 87 milliards, le ministre a insisté pour que ce complexe puisse redonner son identité à la wilaya de Aïn Témouchent. “Nous voulons en faire une ville d’eau, donc il faut qu’il y ait cette touche artisanale locale de l’ameublement au niveau de la décoration, sans toucher à l’architecture tout en prévoyant un espace thermo-ludisme qui est vital”, conseille-t-il au groupe des bureaux d’études espagnols. Le ministre a ensuite procédé à la pose de la 1re pierre du projet d’investissement touristique SDIHChaîne Eden de 80 chambres pour un montant de 6 millions de DA devant créer près de 250 emplois directs et indirects. Sur place, il a exhorté l’opérateur d’exprimer dès à présent ses besoins en main-d’œuvre qualifiée. Le ministre a fait un saut à Béni Saf où s’est déroulée la cérémonie de l’inauguration d’un nouvel hôtel Aquarium, qui vient de renforcer le parc hôtelier de 36 lits extensibles. M. LARADJ Jeudi 27 février 2014 20 Interprétation des rêves LIBERTE Vos rêves et vous Avertissement : Que certains rêves soient véridiques ne devrait pas pousser nos lecteurs à leur accorder une importance excessive. Il en est ainsi qui considèrent chacun de leurs rêves comme étant “véridique” (prémonitoire ou autre), qui vivent ainsi dans un monde quasi virtuel et qui, parfois, s'angoissent pour des causes bien légères. La langue vous parle (3e partie) êver qu’on coupe la langue de quelqu’un indique qu’on coupera court à ses paroles et qu’on ne lui laissera pas le temps de parler. Le rêve de couper la langue d’un poète indique qu’on lui donnera de l’argent pour ses œuvres. Si on rêve que sa langue est noire, cela indique qu’on sera autoritaire envers sa propre famille. Si c’est une mauvaise personne qui fait ce rêve, cela indique qu’il est un menteur. Si on rêve qu’on a peur que quelqu’un voie sa langue, cela indique qu’on perdra une bataille et qu’on sera diffamé et humilié en public. Si une mauvaise personne rêve qu’elle a plusieurs langues, cela indique qu’elle aura une famille nombreuse. Comme mentionné ci-dessus, le rêve d’avoir plusieurs langues indique qu’on parle plusieurs langages. Rêver qu’on a plusieurs langues de plusieurs couleurs indique qu’on dit des choses contradictoires ou cela indique un compositeur de musique, car les couleurs représentent les notes de musique. Si on rêve qu’on touche sa langue et qu’on la suce, cela indique qu’on acquiert R la connaissance. Cela indique aussi une personne qui promeut son activité professionnelle (il flatte les autres pour réussir). En fait, la langue dans un rêve peut indiquer des dizaines de choses telles que : Un savoir ou un trésor caché Une domestique ou employé qui vous flatte souvent pour ses propres intérêts Un véhicule Un ennemi très talentueux Une mauvaise femme Une femme stérile Des mots qu’on a prononcés qui ont fait des dégâts irréparables Le revenu Suivre les traces de quelqu’un Un prisonnier Votre Dico rêve Fiancé SE VOIR FIANCÉ À UNE PERSONNE NOMMÉE SIGNIFIE UNE PRISE DE POUVOIR, L’ACQUISITION D’UN BIEN OU UN MARIAGE ; PAR CONTRE, SI LA FIANCÉE N’EST PAS NOMMÉE, ALORS SIGNE DE MORT À VENIR. Notez vos rêves n Tenez près de votre lit à portée de la main une feuille de papier et un crayon pour noter les bribes de rêve qui surgissent lorsque vous passez d'une phase de sommeil à une autre. À ce moment-là, c'est-à-dire environ toutes les quatre-vingt-dix minutes, on dispose d'un court instant d'éveil suffisant pour écrire quelques mots. Avec un peu d'entraînement, vous y parviendrez facilement. Si vous le préférez, au lieu de tenir un “journal” de vos rêves, vous pouvez simplement noter ceux qui sont pour vous inoubliables. C'est déjà un bon exercice. Saveurs locales Poivron Poivron (Capsicum annuum) : Poivron variété de piment doux, utilisé comme légume cuit ou cru bien qu'il s'agisse d'un fruit. Le poivron se distingue des piments forts par sa grosseur ; sa couleur (verte, orangée rouge ou panachée) varie selon le degré de maturité ; Sa diffusion dans la cuisine est liée à l'introduction des mets méditerranéens dans le répertoire classique. On en distingue trois variétés toutes peu nourrissantes (22 cal pour 100 g) et riches en vitamine C. Il s'emploi épépiné et pelé (après passage au four où trempé dans de l'eau bouillante 3 mn). RECETTES Dolma Felfel Temps de cuisson : 1 heure 10 minutes. COURRIER & COURRIEL Des ovnis n J’étais dans l’une de nos chambres ; tout d’un coup, cette dernière s’illumine par des rayons du soleil, j’ai levé mes yeux vers le ciel, alors j’ai vu une soucoupe volante qui jetait de l’or. Ensuite ma sœur et moi avons découvert un couffin plein de trucs mais j’ai reconnu des claquettes d’homme. REPONSE Sourate En-Nour décrit ainsi la lumière divine “Dieu est la lumière du ciel et de la terre, sa lumière est semblable à une niche où se trouve une lampe, est un cristal, le cristal est pareil à une étoile brillante, allumée à un arbre béni”. Vous découvrirez dans cette sourate une réponse à votre songe qui ne peut être que de bon augure. Est-ce un homme ou un don en biens.Vous aurez certainement la réponse. Le cauchemar ! je me suis rendormie. Il faisait nuit, je me trouvais dehors, une voiture s’est arrêtée à proximité. Quatre hommes se trouvaient à l’intérieur, ils se sont mis à tirer sur moi. Je me suis enfuie en pénétrant dans un immeuble. Je me suis retrouvée sur la terrasse, et comme ces hommes continuaient à me poursuivre, je me suis mise à voler dans le ciel. J’ai pu m’échapper ainsi. Je me suis encore réveillée. Et je me suis rendormie, cette fois encore, je me trouvais dans un appartement, ma l 1 kg de viande de mouton l 12 beaux poivrons verts et ronds l 1 cuillère à soupe de smen l 1 cuillère à café de sel l ¼ cuillère à café de poivre noir l 1/4 cuillère à café de cannelle l 1 oignon. Farce : AMEL DE KOUBA n J’ai fait un rêve, en fait c’est un véritable cauchemar, en plusieurs épisodes, qui m’a troublé. Je me trouvais avec ma mère et nous attendions d’être guillotinées. Nous étions pourtant en liberté mais nous devions être exécutées. Il y avait une femme qui se trouvait près de moi, je lui ai donné une bague en lui disant que désormais elle ne me servirait pas. Nous n’avons pas été guillotinées, puisque je me suis réveillée en sursaut avec une très désagréable impression. Puis Ingrédients : mère était avec moi. Mon oncle, qui est décédé dans la vie, est venu. Ma mère était malade. Après l’avoir auscultée, elle était guérie. Pour le remercier, je lui ai remis 1000 DA, il les a pris, puis les a posés sur la table en me disant qu’il préférait la chorba que j’avais faite. J’ai chauffé un peu de chorba et lui ai donnée. Au réveil, j’étais très perturbée car il me semble que c’est un mauvais présage. REPONSE Vous avez parfaitement raison de penser que votre rêve n’en est pas un, c’est plutôt un cauchemar. Ne cherchez pas à comprendre pourquoi, cela nous demanderait des centaines de lignes. Ne l’évoquez plus, n’y pensez plus. Et vivez votre vie. B. OUARDA UN RÊVE VOUS INTRIGUE, IL VOUS DÉRANGE, VOUS VOULEZ CONNAÎTRE SON SENS, VOUS VOULEZ AVOIR SON INTERPRÉTATION, MEHDI VOUS RÉPOND TOUS LES JEUDIS.ÉCRIVEZ DÈS MAINTENANT À : “VOS RÊVES ET VOUS” 37, RUE LARBI-BEN M’HIDI ALGER / BP 178 ALGER-GARE OU PAR EMAIL À : [email protected] l 500 gr de viande rouge hachée l 1 poignée de riz l 1 petit oignon l 1 cuillère à café de smen l 1/4 cuillère à café de poivre noir l 1/4 cuillère à café de cannelle l 1/2 cuillère à café de sel l 1 bouquet de persil l 100 gr de chapelure ou de gruyère râpé. Préparation : l Couper la viande en morceaux, râper dessus l'oignon, ajouter le smen, assaisonner, mouiller d'un petit verre d'eau, faire revenir 10 mn, recouvrir d'eau. Poursuivre la cuisson 30 mn. A part, laver les poivrons, ôter leur le trognon ainsi que les grains, les tremper dans de l'eau bouillante 3 mn sans les faire bouillir, ensuite les retirer et les laisser égoutter. Préparer la farce avec la viande hachée, l'oignon et persil haché finement, assaisonner, ajouter smen et riz trié et lavé, bien malaxer le tout, remplir les poivrons de cette farce. A mi-cuisson de la viande, baisser le feu et déposer dessus les poivrons, laisser cuire 15 mn puis retirer les poivrons, les placer dans un plat, arroser avec un peu de leur sauce de cuisson. Saupoudrer de chapelure, introduire dans le four chaud, faire gratiner 15 mn. Servir avec la viande et sauce qu'on aura gardée au chaud. L’origine des prénoms employés en Algérie Tahart C e joli prénom féminin targui est inattendu dans le paysage saharien : en effet, tahart est le nom du figuier, que l’on retrouve dans les autres parlers berbères sous la forme de tazart, le “z” des dialectes du Nord se réalisant souvent “h” dans le parler de l’Ahaggar. Signalons aussi qu’en kabyle, tazart désigne non pas le fruit frais du figuier mais le fruit sec (ce qu’on appelle en arabe dialectal “karmous”). Comme l’olivier ou peut-être plus que lui, le figuier est l’arbre em- blématique des pays du bassin méditerranéen. Le figuier se rencontre jusqu’à 1200 m d’altitude, on le retrouve aussi dans les oasis du Sahara central et, sans doute, au-delà. En tout cas, le nom berbère du figuier est commun à un grand nombre de dialectes, y compris, comme indiqué ci-dessus, le targui. Les Anciens tenaient en estime les figues d’Afrique, que les Romains importaient en grandes quantités, mais certains auteurs, comme Martial, n’appréciaient pas les figues sèches, parce qu’elles ont une peau épaisse. La figue rappelle l’épisode de Caton qui l’a brandie au milieu de sénat pour attirer le danger que constituait Carthage pour les Romains. On sait que le sénateur s’était rendu célèbre par ses appels à faire la guerre à Carthage : “Delenda Carthago”, criait-il, il faut détruire Carthage ! Comme ses appels ne recevaient pas d’écho, il a exhibé une figue, ramenée de Carthage. “Mais elle est fraîche !”, lui objecte-t-on. - “Eh bien, elle a été cueillie à Carthage, il y a à peine trois jours !” C’était pour montrer que l’ennemi était plus proche qu’on ne le croyait. Après cette démonstration, Rome déclare la guerre à Car- thage. C’est la troisième guerre punique. Pline, qui rapporte cet épisode, s’étonne : “Pour moi, ce qui me frappe le plus, c’est qu’une ville qui, pendant 120 ans, dispute à Rome le spectre du monde, ait dû sa ruine à une figue.” Fruit très énergétique, la période de la cueillette des figues était, autrefois, une période d’abondance pour tous, y compris pour les animaux. On attribue au chacal ces propos sur les saisons : “Ah, si l’hiver pouvait ne durer qu’un jour, l’été deux jours, et la saison des figues se prolonger sur deux saisons.” M. A. Haddadou ([email protected]) LIBERTE Jeudi 27 février 2014 Sudoku Jeux 21 6 7 9 3 Comment jouer ? N° 1594 : PAR FOUAD K. 8 5 5 2 8 1 8 4 3 1 6 3 8 2 7 4 6 3 4 4 9 6 5 1 4 6 1 7 3 9 5 2 8 9 2 5 4 8 6 7 1 3 1 8 6 3 2 4 9 7 5 9 10 (20février-20mars) AUJOURD’HUI En cherchant bien, vous trouverez la solution à vos problèmes, et ce, sans l'aide de personne. Rien ne semble si compliqué que vous ne le croyez. VII BÉLIER (21mars-20avril) Le temps semble nécessaire pour réaliser certains de vos projets. il vous faudra donc faire preuve d'une grande patience. VIII IX X HORIZONTALEMENT - I - Cachots. II - Sans aspérités - Marque. III Qui manque de dynamisme - Mauvais usage. IV - Propres - Agence de sécurité. V - Gendre du prophète - Me trémoussai. VI - Coiffures papales. VII - Sans mouvement - Messager royal. VIII - Démonstratif - Victoire impériale - Traditions. IX - Couverture des chevaux de selle - Métal. X - Greffe - Raisonnable. VERTICALEMENT - 1- Saumon d’eau douce. 2 - Personne anonyme Gaz rare. 3 - Mica noir - Note. 4 - Ville française - Donne les couleurs de l’arc-en-ciel. 5 - Événements historiques. 6 - Copulative - Parties immergées des navires. 7 - Emmène de force. 8 - Roue de coups Anonyme 9 - Ancienne monnaie d’or - Plantigrade. 10 - Périodes des examens. Solution mots croisés n° 5004 I II III IV VI VII VIII IX X 1 2 L I G N O M E T R E O V A I R E 3 R E I N E T T E E M S S 4 5 6 G N E N E A S S A L L P T A E N 7 8 9 10 E T T E S S A I S I R C L E C A L R E V A R I R E T E T A N U R S S E A TAUREAU (21avril-21mai) Si vous avez un projet à cœur, il pourra se réaliser plus tôt que vous ne l'espériez. C'est en bonne voie. Certes, il y a encore à faire pour le mettre en application. GÉMEAUX (22mai-21juin) Vous allez probablement vous mettre en retrait. Soit face à une personne ou à un projet. Pour vous, il est temps d'établir une mise au point. CANCER (22 juin- 22 juillet) Une petite contrariété en cette semaine. Il peut s'agir de quelque chose qui soit lié à une personne ou bien d’un travail à terminer. Mais bon, vous y ferez face. S E R R E S LION (23 juillet - 22 août) Vous avez tendance en ce moment à vite vous laisser séduire. Attention, sinon vous risquez de le regretter par la suite. Mieux vaut jouer la carte de la sagesse. VIERGE s (23août-22septembre) Une petite contrariété risque de pimenter votre journée. Rassurez-vous, rien de bien grave, mais vous y ferez face sans problème. s s s Sans peur ——————————— Souffle s Sodium ——————————— Moutarde noire ——————————— Rigolé s s s s s Erbium s s Hâter ——————————— De même s s s Imagerie médicale ——————————— Rembarrer ——————————— Garçon s s s Rendre serein ——————————— Belle-fille s s Versant ensoleillé s Manquer s Alcaloïde ——————————— Peine VERSEAU s Inventera ——————————— Colère (21décembre-20janvier) Ne jugez pas trop vite. Il y a un risque de confusion. Mieux vaut réfléchir que de dire les choses trop vite. Vous le savez, alors pourquoi faire le contraire ? s s (21janvier-19février) Ne vous emportez pas si une difficulté se présente à vous. En pareil cas, vous risquez de ne pas avoir le dernier mot. Réfléchissez bien avant d'agir. s SOLUTION DES MOTS FLÉCHÉS N° 99 s Sélénium ——————————— Baudets Après coup ———————————— Surface s s s Sur la rose des vents s Greffai ——————————— Champion s s s s Garçon d’ascensseur s Ciment ——————————— Largeur d’étoffe (23novembre-20 décembre) Tout vous semblait bloqué jusqu'à présent sur le plan professionnel ? Pas de tracas, vous devez renouveler vos démarches. Parfois, il faut savoir faire preuve d'insistance. CAPRICORNE s Utopique ——————————— Cheminées s s Nazi ——————————— Ronge s s s s s Vente difficile ——————————— Supérieur (23 octobre- 22 novembre) Ne vous limitez plus. Parfois, il faut laisser de côté les sacrifices. Vous avez vous aussi droit à des moments agréables. Laissezvous aller à la tentation ! SAGITTAIRE s s Branché ——————————— Pagayer Souci ——————————— Malice Césium s Soulévement ———————————— Possessif (23septembre-22 octobre) Le ciel astral semble de votre côté aujourd'hui. Un événement positif, une proposition, un compliment vous mettront du baume au cœur. SCORPION s s Maladie infectueuse Irlande ———————————— Trimèrent (ph.) s s BALANCE s s Armée de Libération ——————————— Petit faucon Vieux do ——————————— Prééminence Eau de vie ———————————— Léger s s Pêcheresse ———————————— Paysages s s s Neptunium ——————————— Arrivé MOTS FLÉCHÉS N° 100 L’HOROSCOPE POISSONS s Enrôle ——————————— Intouchables 8 de Mehdi V 5 7 3 6 9 8 2 4 1 7 VI Les peines qu'éprouvent nos amis nous affectent davantage que celles que nous éprouvons. Philippe Soupault 2 9 4 1 5 7 8 3 6 6 V La chance ne fait pas tout. Tout se construit pas à pas, qu’il s’agisse d’amitiés ou d’opportunités. Barbara Bush 7 3 8 5 1 2 4 6 9 5 IV Ce qui rend les amitiés indissolubles et double leur charme est un sentiment qui manque à l'amour : la certitude. Honoré de Balzac 6 5 7 9 4 3 1 8 2 4 III Citations 3 1 2 8 7 5 6 9 4 3 II Cette grille est de niveau moyen : elle contient déjà 30 chiffres. 8 4 9 2 6 1 3 5 7 2 N°5005 : PAR FOUAD K. I - chaque bloc de 3X3 contienne tous les chiffres de 1 à 9. Solution Sudoku n° 1593 Par : Naït Zayed 1 - chaque ligne contienne tous les chiffres de 1 à 9 ; - chaque colonne contienne tous les chiffres de 1 à 9 ; 2 5 Mots croisés Le sudoku est une grille de 9 cases sur 9, divisée ellemême en 9 blocs de 3 cases sur 3. Le but du jeu est de la remplir entièrement avec des chiffres allant de 1 à 9 de manière que : Miséricorde - Misogyne - Uo - Ur - R - Tercet - Noctambule - C - Ibn - Cers - Er - Co - Ra - Aérera - Île - Ran - Amas - Partiel - Tufs - Âne - Adage - Le - Lt Tébessa - I - Car - L - Tsé - Ten - E - Épée - S - Etna - Lérot - Se - Serti - ESE. Jeudi 27 février 2014 LIBERTE 22 Sport DERBY KABYLE JSMB - JSK Les Canaris se méfient de la bête blessée A classement, accordent un intérêt tout particulier à cette rencontre très attendue, dans la mesure où ils ont tout intérêt à sortir le grand jeu, ce samedi, au stade de l’Unité maghrébine de Béjaïa pour tenter de s’imposer devant une formation béjaouie qui, il faut quand même le rappeler, n’est pas toujours facile à manier à domicile. Certes, Messsadia est toujours blessé, tout comme Maroci, décidément malchanceux cette année, mais la JSK n’a pas de soucis d’effectifs cette saison, surtout qu’aux dernières nouvelles le défenseur Mekkaoui tout comme l’attaquant libyen Zaâbya sont rétablis de leurs blessures qui les ont privés du dernier match contre le CRB, et sont donc prêts à apporter un plus à leur équipe même si les “jeunes loups”, qui ont été incorporés samedi passé face au CRB, n’ont pas du tout démérité. Le premier à appeler ses camarades à la mobilisation et à la vigilance est le capitaine d’équipe Ali Rial, qui estime que la match n’est pas gagné d’avance. “Un derby n’est jamais ga- gné d’avance”, dira Rial. “Certes, la JSMB occupe la dernière place au classement général, mais il faut se méfier de la bête blessée, car les Béjaouis ne vont pas abdiquer facilement, eux qui vont jouer leur va-tout dans les matchs qu’il leur reste à disputer. C’est pour cela que nous avons tout intérêt à nous concentrer au maximum sur ce match pour aspirer aux trois points de la victoire, car nous avons beaucoup de respect pour nos adversaires du jour”, enchaîne Rial. Le coach de la JSK, Azzedine Aït Djoudi, abonde dans le même sens, puisque lui aussi estime qu’“un match n’est jamais gagné d’avance, d’autant plus qu’il s’agit là d’un derby qui sera certainement très disputé entre deux équipes aux destins peut-être opposés, mais chaque équipe aspirera aux trois points de la victoire, ce qui est normal”. “L’essentiel est que ce énième derby kabyle se déroule dans un fair-play total et que le meilleur l’emporte en toute sportivité”, conclut l’entraîneur en chef de la JS Kabylie. D. R. près sa belle victoire samedi dernier aux dépens du CR Belouizdad (3-1) et surtout sa récente qualification pour les demifinales de la coupe d’Algérie face au MC Oran, la JSK effectuera ce samedi un court déplacement à Béjaïa pour rencontrer la JSMB locale, à l’issue du traditionnel derby kabyle qui manquera certainement de saveur cette année, en raison de la situation peu reluisante de la JSMB, mais qui ne manquera pas d’attrait, du fait que la JSK compte continuer sur sa lancée, alors que la formation locale croit encore au miracle de la survie. C’est dire que les Canaris se méfient terriblement de la bête blessée, car ils savent pertinemment que les Béjaouis ne leur feront pas le moindre cadeau, eux qui ne veulent pas abdiquer aussi facilement, même si leur situation est jugée plutôt chaotique. C’est pour cela que les camarades de Ali Rial, visiblement déterminés à s’accrocher à la troisième place du MOHAMED HAOUCHINE MATCH AVANCÉ DE LA 21e JOURNÉE DU CHAMPIONNAT DE LIGUE 1 RCA – ESS : sur un air de revanche evigorés suite à leur dernier succès devant l’ASO, les Ententistes espèrent continuer sur leur lancée en allant défier cet aprèsmidi le RCA au stade des frères Brakni de Blida. Restant en effet sur cinq victoires consécutives, dont deux à l’extérieur face au MCO et la JSMB, les partenaires de Rachid Farahi comptent aborder ce rendez-vous avec la ferme intention de repartir à la maison avec un bon résultat pour d’abord rester collés à la tête du classement du championnat et du coup se mettre dans les meilleures dispositions en vue de la première manche des 16es de finale de la Ligue des Champions d’Afrique face au représentant Burkinabé d’ASFA Yennenga programmée dimanche au stade du 8-Mai-1945. Une mission qui ne s’annonce pas du tout aisée pour les Sétifiens, qui auront en face d’eux une équipe de l’Arbaâ pas du tout facile a manier dans son fief et qui fera tout pour glaner le gain du match afin de s’éloigner un peu plus de la zone R des relégables. D’ailleurs, conscient de la tâche de ses poulains, le coach Kheïrredine Madoui a axé son travail beaucoup, au courant de la semaine, sur le plan mental où il a tenu à mettre en garde ses joueurs contre tout excès de confiance, lui qui pense que le plus dur est à venir pour son équipe qui s’apprête à débuter la compétition africaine. “C’est un match que nous allons tenter de bien le négocier. Comme je vous l’ai dit, l’issue de ce match et celui face au MCA sera très importante pour notre équipe vis-à-vis de la course au titre. Nous, de toutes les manières, nous allons tout faire pour enregistrer les meilleures performances, à commencer par ce match face au RCA”, nous a dit l’ancien libero de l’ESS, qui n’omet pas de souligner qu’un bon résultat face aux gars de l’entraîneur Cherif El-Ouazzani va lui permettre, tout comme à ses joueurs, de bien préparer le match contre les Burkinabés qui suivra trois jours après. Par ailleurs, il n’est un secret pour personne que ce match face au RCA sera un peu spécial du moment que la formation dirigée par le président Djamel Amani a été la seule équipe à avoir pris le meilleur devant les Sétifiens dans leur stade fétiche du 8-Mai-1945 lors du match-aller qui s’est joué dans le cadre de la sixième journée et qui s’est soldé par un score d’un but à zéro. C’est d’ailleurs l’unique échec du club champion sortant cette saison at-home. Pour ce qui est du coté technique, il est fort possible que le coach Madoui reconduise à quelques éléments près le même onze qu’il va aligner face aux Chélifiens, lui qui devra de nouveau composer avec un effectif réduit avec la défection de certains joueurs. C’est le cas de Ziti et Mellouli victimes de blessures à l’issue du match face à l’ASO et qui ne seront pas de la partie. Ils seront suppléés respectivement par Laâroussi et le jeune Bouchar qui compose avec Benabderahmane la charnière centrale de la défense. Notons enfin que le mat- ch RCA-ESS, qui débutera à 15h, sera dirigé par l’arbitre Houasnia, lequel sera assisté par Hamou et Doulache. F. R. Programme Aujourd’hui n Blida (frères Brakni) : RC Arbaâ - ES Sétif (15h) Demain n El-Eulma : MCE El-Eulma - USM El-Harrach (16h) Samedi n Oran : MC Oran - USM El-Harrach (15h) n Alger (20-Août-1955) : CR Belouizdad CA Bou-Arréridj (15h00) n Béjaïa : JSM Béjaïa - JS Kabylie (15h00) n Chlef : ASO Chlef - MC Alger (17h45) n Alger (Omar-Hamadi) : USM Alger JS Saoura (18h) n Aïn M'lila : CRB Aïn Fakroun - MO Béjaïa (15h) CHÉRIF EL-OUAZZANI “Je suis contre cette programmation !” a formation du RC Arba en découdra aujourd’hui, en match avancé de la 21e journée du championnat de L1, avec le co-leader, l’ES Sétif. Ce match, dont le coup d’envoi sera donné à 15h par l’arbitre Houasnia, sera l’occasion pour le club de la Mitidja de se ressaisir, après sa dernière déconvenue subie la semaine passée en déplacement à Béjaïa face au MOB. Cette grande explication entre deux formations, dont les objectifs sont diamétralement opposés, sera sans aucun L doute palpitante et va drainer un public nombreux. Le club d’Ezzarga, qui se trouve au milieu du classement avec 27 points, n’a pas goûté à la victoire depuis son succès ramené de Béjaïa face à la lanterne rouge, la JSMB, vise dans ce match à renouer avec la victoire et par ricochet s’éloigner de la zone des relégables. Ce match sera caractérisé par le retour du remuant attaquant Hocine Herrouche, qui revient de blessure et qui, faut-il le préciser, était l’auteur de l’unique but inscrit lors du match aller contre l’ESS à Sétif, un but qui a permis au RCA de battre l’ESS dans son fief. Néanmoins, le RCA sera privé de son milieu de terrain, le Boufarikois Bilal Rait, suspendu un match automatique pour avoir écopé lors de la précédente journée d’un avertissement pour contestation. Contacté par nos soins, le coach Cherif El-Ouazzani nous dira : “Tout d’abord, je dois souligner que je n’étais pas avisé à temps au sujet de la programmation du match contre l’ESS pour jeudi. Je l’ai appris à la veille du match qu’on a joué en déplacement à Béjaïa. Pour vous dire la vérité, je suis contre cette programmation, mais que voulez-vous, on n’a pas le choix, on va jouer ce match contre l'ESS avec la ferme intention d’arracher les trois points, car la victoire est impérative pour nous. On est sur une série de deux défaites en déplacement et un match nul à domicile, et on doit vite provoquer le déclic et renouer avec les victoires.” A une question relative à la dé- mission du président Amani, le coach Cherif El-Ouazzani répondra : “Certes les événements qui ont surgi la semaine passée et l’annonce du président Amani de se retirer du club jusqu'au dénouement de la crise a affecté le moral du groupe. Nonobstant ces problèmes, on va continuer notre mission jusqu’au bout pour mener le club à bon port, tout en espérant que tout rentre dans l’ordre dans la maison RCA dans les jours à venir.” NASSER ZERROUKI LE MCO RASSURÉ PAR LES PROBLÈMES DE SON ADVERSAIRE Le coup de pouce involontaire de l’USMH oincé à la peu flatteuse douzième place avec une maigre avance de trois petits points sur le premier relégable et n’ayant pas encore enregistré le moindre succès en cette année 2014, le Mouloudia d’Oran est condamné à battre l’USM El-Harrach, qu’il recevra ce samedi dans une rencontre décisive pour la suite du parcours. Le plus gros atout du MCO risque, pourtant, d’être les… problèmes à la pelle qui entravent le micro-cycle hebdomadaire de l’USMH. Une équipe d’El-Harrach qui ne s’entraîne pas, qui vit des heures sombres en raison du sempiternel problème financier et qui se déplacera à C Oran pour limiter les dégâts rend la mission des Mouloudéens moins difficile que prévu. D’autant plus que les coéquipiers du tant décrié attaquant Mohamed Benyettou n’arrivent presque plus à marquer (1 but en 5 rencontres) et ne rassurent aucunement leurs supporters qui songent, d’ailleurs, fortement à un boycott massif ce week-end. Blasés en matière de déceptions, d’humiliations et de déconvenues, ils sont, en effet, très nombreux ces supporters du Mouloudia qui appellent sur les réseaux sociaux à un boycott général ce samedi pour protester contre la situation catastrophique dans laquelle se trouve leur équipe favorite, aussi bien sportivement qu’administrativement. La dernière manœuvre de Youssef Djebbari de se dédouaner des errements à répétition de sa direction, le refus des membres du conseil d’administration d’en assumer la responsabilité et les multiples voix qui s’élèvent pour réclamer un nouveau responsable pour le club sportif amateur sont, cependant, juste venus alambiquer une situation déjà bien désastreuse. Sur le terrain, l’entraîneur Omar Belatoui sera contraint de composer ce samedi sans son milieu de terrain Hamza Heriet, blessé et concerné par une imminente opération chirurgicale à un genou et risque même de voir l’attaquant Hichem Cherif et le gardien Abdallah Belarbi déclarer, eux aussi, forfait en raison de problèmes de santé. Cette indécision, tout comme celle qui plane sur la participation du trio Nessakh-Amrane-Chadli, contraindra le staff technique mouloudéen à prendre plus de précautions et à préparer des alternatives à même de s’éviter toute mauvaise surprise samedi. Surtout si, d’ici là, l’USMH aura retrouvé un semblant de sérénité… RACHID BELARBI LIBERTE Jeudi 27 février 2014 Sport 23 ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DE LA FAF Raouraoua passe ses bilans comme une lettre à la poste a Fédération algérienne de football a tenu, hier à l’hôtel Hilton d’Alger, son assemblée générale ordinaire sous la présidence de Mohamed Raouraoua, avec la participation de 98 des 112 membres statutaires composant l'assemblée générale de l'instance fédérale, en présence du directeur général des sports au ministère de la Jeunesse et des Sports, Mokhtar Boudina, et Mustapha Berraf, président du COA. À 10h exactes, Raouraoua ouvre les travaux et décore du prix de l’Ordre de mérite du football plusieurs personnalités qui ont œuvré pour le développement de cette discipline. À titre posthume, Mustapha Missoum, ex-SG de la Ligue régionale centre de football, et Rachid Khodja, ex-SG de la Ligue nationale de football amateur, ont été décorés par Raouraoua. Naïma Laouadji, ex-internationale, FatmaZohra Bakiri, ex-dirigeante de l’ASE Alger, Nassima Laghouati, ex-internationale, Rabah Kadri, ex-président de la Ligue de Tizi Ouzou, Larbi Bellal, ex-président de la Ligue de Jijel, et Mahfoud Kaoubi ont été, pour leur part, honorés pour services rendus au football. tous être derrière elle. Avant de clore, j’annonce à travers cette honorable assemblée générale, que le COA décernera lors de sa prochaine assemblée, l’Ordre du mérite olympique au président Mohamed Raouraoua pour tout le grand travail et le succès qu’il a réalisé depuis qu’il est à la tête de cette fédération”, dira Mustapha Berraf. APS L À l’issue de cette cérémonie, Raouraoua donne le coup d’envoi des travaux. Il installe un bureau des travaux composé de représentants de clubs. Mokhtar Boudina, représentant du MJS, est intervenu pour apporter tout le soutien de son département et a salué par la même occasion les grands succès réalisés par l’équipe nationale. le président du Comité olympique algérien (COA) a insisté pour sa part sur la démocratie qui règne dans ce milieu. “Chacun est libre d’intervenir pour donner son avis dans un cadre réglementaire, nous sommes dans un pays démocratique où chacun a le droit de s’exprimer, le COA reste à l’écoute des footballeurs, où il y a un grand mouvement dans ce milieu, je suis toutefois fier de ce qu’a réalisé le football et la qualification de notre équipe nationale au Mondial, on va Le COA va décorer Raouraoua de l’Ordre du mérite olympique Suite à quoi, le président de la FAF, procède alors à la concrétisation des points inscrits à l’ordre du jour de cette AGO. Le SG de la FAF, Nadir Bouzenad, donna lecture des points à soulever avant de céder de nouveau la parole à Raouraoua qui, pendant près de 40 minutes, expliqua toutes les opérations réalisées par la FAF et les projets qui seront réalisés prochainement, à l’instar de l’hôtel 5 étoiles à proximité du siège actuel de la FAF, du grand centre de médecine à Sidi Moussa, sans compter la Maison des fédérations réceptionnée il y a deux années. Les membres de l'assemblée générale ordinaire ont adopté à une écrasante majorité les bilans moral et financier de l'exercice 2013. La parole est donnée par la suite aux membres de l’AG pour débattre le bi- lan. Curieusement, aucun président de Ligue de wilaya ou régionale, ni de club, n’a daigné monter sur l’estrade pour faire ne serait-ce qu’une minime remarque. Et dire qu’à la veille de cette AGO, ça bouillonnait à l’hôtel Hilton. L’un des dirigeants nous a même affirmé : “Demain, je réserve une surprise à Raouraoua ; il regrettera le jour où il est venu au football”. Le lendemain, il était l’un de ses farouches défenseurs, le monde du football est vraiment hypocrite comme nous l’ont laissé remarquer certains membres à la fin des travaux. Par ailleurs, l'assemblée générale de la FAF a en outre adopté quatre résolutions, à savoir le procès-verbal de l'AGO du 20 février 2013, celui de l'AG élective du 7 mars 2013, ainsi que le budget prévisionnel de l'exercice 2014 et le quitus pour l'exercice 2013. À la fin des travaux, Raouraoua était satisfait de leur déroulement. “C'est une preuve que la FAF a fait beaucoup pour le football national. Ce vote à l'unanimité et cette sérénité reflètent également la bonne ambiance régnant au sein de la famille du football algérien, où tout le monde œuvre dans le même sens pour le développement de la discipline”, a-t-il déclaré. RACHID ABBAD MOHAMED RAOURAOUA À “LIBERTÉ” “Les commissions de discipline et d’arbitrage ne seront jamais rattachées à la LFP” la fin des travaux de l’AGO de la FAF, Liberté s’est rapproché du président de la FAF. Concernant la demande de la tenue d’une Agex de la LFP réclamée par les présidents de club qui veulent amender les statuts de la LFP, Raouraoua nous explique la démarche : “Il n’y a aucun problème pour que les présidents tiennent cette Agex, si elle est bien sûr conforme aux règlements de la LFP. Nous sommes ouverts à cela à la seule condition que les propositions et les suggestions soient objectives, je ne vois aucun inconvénient avec l’accord de la FAF. Il faut que les deux tiers des membres de l’AG soient réunis pour pouvoir demander cette Agex et par la même faire une demande de révision des statuts. Lorsque le quorum sera atteint, il faudra encore que les trois quarts de l’AG soient d’accord pour la modification. Lorsque tous ces paramètres sont réunis, il y a un article qui stipule qu’il faut l’accord préalable de la FAF, car il ne faut pas oublier que la Ligue de football professionnel est une émanation de la FAF et qui agit sur délégation de cette dernière qui lui a donné un mandat pour organiser la compétition. La FAF peut, toutefois, lui retirer ce mandat à n’importe quel moment, si elle constate que les chose ne vont pas dans le bon sens comme cela se fait partout dans le monde, maintenant, s’il y a de bonnes choses et de bonnes propositions, nous sommes là pour les aider à améliorer les textes, nous aussi voulons que les choses fonctionnement à merveille pour tous, pas seule- À ment pour les clubs. Nous restons à l’écoute des clubs pour les accompagner à améliorer davantage leur quotidien”, explique Raouraoua. À propos de l’arbitrage, critiqué ces derniers temps par les principaux acteurs du football, le patron de la FAF ne partage pas cette vision, mais tient mettre les choses au point : “L’arbitrage n’est pas aussi noir que vous l’imaginez ou comme veulent le faire croire certains. Certes il y a des erreurs qui peuvent arriver sur tous les stades du monde, il ne faut pas trop amplifier les choses. Si chaque président critique l’arbitre après une défaite, on ne s’en sortira pas. La commission fédérale d’arbitrage a fait un grand travail de formation et de fond très important pour l’avenir de l’arbitrage algérien. Nous avons aujourd’hui 120 jeunes lancés dans le bain, qui ont un niveau d’instruction très élevé, ils incarnent l’avenir de l’arbitrage algérien. Nous sommes en pleine phase de mutation, il y a des arbitres qui vont partir à la retraite, donc forcément, nous lancerons des jeunes dans le bain, il faut les aider. Au niveau de la FAF, nous ne communiquons pas les décisions prises à l’encontre de ceux qui fautent le résultat, croyez-moi, ceux qui fautent payent, nous ne badinons pas avec ça, nous sommes là pour ça, nous refusons les fautes intentionnelles. Dès la fin de cette saison, nous ferons un bilan technique pour tirer les enseignements utiles et trouver les mécanismes adéquats pour une meilleure gestion et un rendement rationnel. Je dis aussi qu’au niveau des clubs, nous devons impérativement donner des leçons sur les lois du jeu aux joueurs, il faut que nous apprenions aux gens les lois du jeu, afin d’éviter les mauvaises interprétations. J’étais présent en tant que président de comité d’organisation de Coupe du monde des clubs au Maroc, j’ai vu de grosses erreurs commises au plus haut niveau, pourtant, tout le monde a accepté sans le moindre problème, on ne peut pas enlever l’erreur de l’arbitre, qui reste par ailleurs humaine.” Par ailleurs, le rattachement de la commission de discipline à la LFP, comme réclamé par les présidents de club, est rejeté par le président de la FAF. “Il faut que les gens lisent un peu les règlements qui régissent le fonctionnement du football au plus haut niveau. La commission de discipline est une commission autonome comme l’oblige la Fifa. À ce titre, je vous informe que lors du prochain congrès de cette instance en juin au Brésil, la Fifa va nous obliger à élire les membres de la commission de discipline. Vous voyez un peu comment cela fonctionne ? C’est le même le fonctionnement pour la commission d’arbitrage qui est rattachée à la fédération pour assurer sa neutralité, elle ne peut, en aucun cas, être gérée par la Ligue, car ce sont les textes de la Fifa qui disent ça, pas moi.” “J’ai bouclé avec Vahid le programme préparatoire” À propos de la préparation des Verts au Mondial, Raouraoua ajoute : “La FAF a consenti beau- MCA : METREF ET BOUGUÈCHE REPRENNENT DU SERVICE, YACHIR SOUFFRE D’UNE TENDINITE Bouali : “Il faut tourner la page de la défaite contre l’USMA” ’entraîneur du Mouloudia d’Alger, Fouad Bouali, a enfin donné signe de vie en se présentant à la séance d’entraînement d’hier qui s’est déroulée à la caserne de la Protection civile de Dar ElBeïda. En effet, après avoir rejoint sa ville natale au lendemain de la défaite face à l’USMA (3-0), décidant de ne plus revenir, l’entraîneur mouloudéen est revenu à de meilleurs sentiments. De ce fait, et après avoir raté les deux séances d’entraînements de lundi et de mardi, l’entraîneur des Vert et Rouge L était bel et bien présent hier à la caserne de Dar El-Beida mais en tenue de ville. Bouali a suivi la séance depuis le banc de touche, puisque c’est le duo Pascal Faure-Dahmane Sayah qui a dirigé cette séance d’entraînement. Le driver mouloudéen est arrivé à la caserne en compagnie du président Boumella. Apparemment, tout semble rentrer dans l’ordre, et Bouali finira à coup sûr la saison avec le MCA. À la fin de ladite séance, Bouali et Boumella ont tenu à regrouper les joueurs pour les moti- ver, surtout que le moral des Hachoud and Co est à zéro après la défaite face au voisin usmiste. Le coach mouloudéen a demandé à ses joueurs d’oublier le match de l’USMA qui fait partie du passé, et de se concentrer désormais sur le prochain match à Chlef qui sera très difficile, dans la mesure ou l’ASO est une équipe qui aspire elle aussi à terminer la saison sur le podium. Pour sa part, le président du club, Boudjemaâ Boumella, a exigé carrément la victoire face à l’ASO. D’autre part, et s’agissant des bles- sés, Bachiri et Ghazi sont toujours convalescents, alors que Yachir ne s’est pas entraîné hier, lui qui avait passé une échographie qui a révélé une tendinite au niveau de la rotule. De ce fait, Samy Yachir pourrait rater le rendez-vous face à Chlef. Par contre, le Mouloudia d’Alger a enregistré le retour de Bouguèche et Metref à l’entraînement. En effet, ces deux joueurs se sont entraînés en solo en se contentant de quelques tours de piste. Ils sont, toutefois, out pour la rencontre face à l’ASO. SOFIANE M. coup d’efforts et a mis tous les moyens nécessaires à la disposition de l’équipe nationale pour qu’elle soit mise dans les meilleures conditions. Nous nous sommes mis d’accord sur le programme définitif avec le sélectionneur national. Nous jouerons le 5 mars face à la Slovénie, et le 4 juin à Genève, nous donnerons la réplique à la Roumanie. Pour le transport, ce sera par avion spécial avec Air Algérie. Je remercie le MJS et les hautes autorités du pays pour l’aide qu’ils nous ont apportée durant cette période préparatoire. Il est vrai que le Mondial est important pour tout le monde, mais nous, on se projette déjà vers l’avenir, car on commence dès maintenant à préparer l’après-Mondial.” R. A. EN Les Verts affronteront l’Arménie le 31 mai prochain n Selon une source généralement bien informée, l’équipe nationale affrontera en amical son homologue d’Arménie le 31 mai prochain au stade Tchaker de Blida pour sa seconde joute amicale en vue de la préparation du Mondial-2014. Classée 30e au dernier classement Fifa, l’Arménie, un pays d’Asie qui est affilié à l’UEFA sera le deuxième sparringpartner des Verts après la rencontre face à la Slovénie prévue à Blida dans une semaine. Par ailleurs, le président de la FAF, Mohamed Raouraoua, a affirmé hier en marge de l’AG que l'accord sur le match amical du 31 mai prochain de la sélection algérienne de football dans le cadre de sa préparation en vue du Mondial-2014 au Brésil, sera bouclé dans les prochaines 48 heures. Trois matches amicaux sont au programme des hommes de Vahid Halilhodzic en prévision de la Coupe du monde 2014. Les partenaires du capitaine Madjid Bougherra entameront leur série de rencontres amicales contre la Slovénie le 5 mars prochain à 18h au stade Mustapha-Tchaker de Blida. L'équipe algérienne disputera son troisième et dernier match le 4 juin contre la Roumanie à Genève avant de se rendre au Brésil pour disputer la Coupe du monde 2014. NAZIM ABDERRAHMANE LIBERTE Jeudi 27 février 2014 Carnet ————————————— ——————— Remerciements ————————————— ——————— Les familles Kerrad, Kesraoui, Kessal, parents et alliés remercient vivement toutes les personnes qui ont compati de près ou de loin à leur douleur lors du décès de leur chère grand-mère Mme Kerrad née Kesraoui Keltouma dite Nora, survenu le 14 février 2014 et enterrée le dimanche 16 février 2014 au village Timizart, Cne d’Irdjen (Tizi Ouzou). BR18585/T.O. ————————————— ——————— Pensée ————————————— ——————— Vingt années se sont déjà écoulées depuis que tu nous as quittés maman Z’HOR MEZIANE, mais sache que tu es présente à chaque instant dans la vie de tous ceux qui te sont chers. Aussi à l’occasion de ce douloureux anniversaire, nous prions Dieu de continuer à nous accorder la force de suivre la voie que Publicité 25 tu nous as tracée, fidèles à ton idéal et à tes principes que tu n’aurais reniés pour rien au monde, pour lesquels des êtres malfaisants et lâches t’ont ôté la vie le 17e jour du mois de ramadhan, en date du 27 février 1994. Repose en paix et que Dieu Tout-Puissant t’accueille en Son Vaste Paradis. BR19200 ————————————— A la mémoire de notre cher et regretté Alem Mohamed Arezki. Cela fait 15 ans que tu nous as quittés, le 27/02/1999, laissant un grand vide. Sa femme et ses enfants demandent à tous ceux qui l’ont connu d’avoir une pieuse pensée en sa mémoire. Que Dieu Tout-Puissant l’accueille en Son Vaste Paradis. BR41507 SOS Homme en détresse sans ressources doit subir dialyse en urgence. Tél. : 0559 43.72.04 Condoléances Condoléances Ali Azzouz, directeur général, et l’ensemble du personnel de CBS/Xerox, très affectés par le décès du grand-père maternel de M. DERBAH AHMED Monsieur Achaïbou Mustapha, présidentdirecteur général de Socothyd, les cadres dirigeants et l’ensemble du collectif, profondément affectés par le décès du père de Monsieur Slimani Hamid, président de l’APC Issens, Monsieur Slimani Djamel membre du Conseil de la nation, leur présentent ainsi qu’à leurs familles leurs condoléances les plus attristées et les assurent de leur profonde sympathie en cette douloureuse circonstance. Que l’âme du défunt repose en paix et nous prions Dieu Tout-Puissant de l’accueillir en Son Vaste Paradis. A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons. INGÉNIEUR SYSTEMES présentent à ce dernier ainsi qu’à sa famille leurs condoléances les plus attristées et les assurent en cette douloureuse circonstance de leur profonde sympathie. Que Dieu Tout-Puissant accueille le défunt en Son Vaste Paradis et lui accorde Sa Miséricorde. A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons. F592 BR023035 / BM 40e jour Pensée Neuf ans déjà depuis que vous n’êtes plus de ce monde. Tristes et amers furent pour nous ces jours des 13 et 27 février 2005 quand la mort est venue vous arracher aux vôtres, chers parents HADJA TERKOUYA ET HADJ AHMED Beaucoup de choses ont changé depuis votre disparition. Vous avez laissé derrière vous un grand vide que personne au monde ne peut combler. Vos souvenirs de bonté, générosité et votre sensibilité nous manquent énormément, notre quotidien est rongé par le chagrin et la tristesse. Vos enfants demandent à tous ceux qui vous ont connus d’avoir une pieuse pensée en votre mémoire. Reposez en paix, chers parents, et que Dieu vous ouvre les portes de Son Vaste Paradis. Famille Hadjarab de Ben Aknoun BR19152 Pensée Il est des êtres que l’ont ne peut remplacer. Déjà une année, le 27/02/2013, depuis que tu nous as quittés, chère tante, mère et grand-mère, pour un monde meilleur ASSAM TASSADIT DITE ZIZOU BABOU Tu étais l’un des piliers de notre famille, aujourd’hui nous gardons le souvenir de ta bonté, ta gentillesse, ton courage et surtout ta grande sagesse. En cette douloureuse circonstance, toute la famille Assam d’Ouled Fayet, de France et de Montréal demande à tous ceux qui ont connu et aimé cette grande dame exceptionnelle d’avoir une pieuse pensée en sa mémoire. Repose en paix, chère Zizou. Famille Assam BR19196 Pensée A la mémoire de notre très chère fille exceptionnelle ravie aux siens le 28 février 2006 notre regrettée HASSOUN SABRINA Ton absence nous la vivons à chaque moment. Tu étais pour nous une fille et une sœur exemplaire. Que ceux et celles nombreux qui t’ont connue gardent en mémoire le souvenir de la petite traversée. Ton inépuisable générosité, ta douceur, ta grandeur d’âme resteront gravées dans nos mémoires jusqu’à l’éternité. Ton papa, ta maman, ton frère, ta sœur demandent à tous ceux qui t’ont connue d’avoir une pieuse pensée en ta mémoire et prient Dieu de t’accueillir en Son Vaste Paradis. A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons. BR18579/T.O. Remerciements AGOUDJIL M’HENNA DIT RACHID nous a quittés le 20 février 2014 à l’âge de 66 ans. Sa famille, ses parents et alliés, vous remercie pour toutes les marques de soutien et d’attachement que vous lui avez témoignées lors de son décès. Sa femme et ses enfants ont été infiniment touchés par toutes les marques de sympathie et d’amitié dont vous avez fait preuve lors de cette douloureuse épreuve et vous prient de trouver ici l’expression de leurs chaleureux remerciements. BR19212 Condoléances Pensée La famille Ouali d’Alger, profondément touchée par le décès de la mère de son ami SAÏD TIAÏCHTE présente à ce dernier ainsi qu’à toute sa famille ses sincères condoléances et les assure en cette douloureuse circonstance de sa profonde compassion. Le 06 février 1997 restera à jamais gravé dans nos mémoires, car le destin a voulu que ce jour-là nous quitte notre cher fils et frère DIF BRAHIM fonctionnaire à la DGSN, lâchement assassiné dans l’exercice de ses fonctions. En cette douloureuse circonstance, ta mère et ton frère Ayache demandent à tous ceux qui t’ont connu et aimé d’avoir une pieuse pensée en ta mémoire. A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons. G G Pensée Il y a 40 jours nous a quittés notre père, oncle et allié BAREK MOHAMED AREZKI La famille Barek informe proches et amis que la commémoration du 40e jour aura lieu demain vendredi 28 février 2014 à Tamaghoucht Beni Douala. A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons. BR18583/T.O. A la mémoire de notre chère épouse, maman et grandmère LALOUANI MALIKA NÉE LAMIRI Si les fleurs poussent au ciel, Seigneur, cueillez-en un bouquet et placez-le dans les bras de notre mère et dites-lui que l’amour que l’on a pour elle est sans égal et dites-lui aussi qu’elle restera à jamais dans nos pensées et notre cœur. Puissestu reposer en paix, petite maman. Ton époux, tes enfants et tes petits-enfants à qui tu manques terriblement. A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons. On t’aime maman. BR18582/T.O. Pensée “Dehors, au-délà de ce qui est juste et de ce qui est faux, il y a un champ immense. Nous nous rencontrerons là.” A la mémoire de M. FEZOUI ABDEL-DINE (ABDENOUR) décédé le 27/02/2013. Ta femme, tes enfants, tes petits-enfants, ta belle-fille et tes gendres avec tout notre amour. Repose en paix. BR19213 Condoléances Le président-directeur général de la compagnie Air Algérie, le secrétaire général, les cadres et l’ensemble du personnel et des partenaires sociaux, très affectés par le décès de MONSIEUR KEBBACHE BADREDDINE technicien supérieur en aéronautique à l’escale de Béjaïa, présentent à toute sa famille leurs condoléances les plus sincères et la prient de trouver à travers ce message l’expression de toute leur sympathie en cette douloureuse circonstance. Puisse Dieu Tout-Puissant accorder au défunt Sa Sainte Miséricorde et l’accueillir en Son Vaste Paradis. ANEP 108815 Liberté 27/02/2014 26 Télé Jeudi 27 février 2014 NUMÉROS UTILES HOMELAND 20h55 URGENCES MÉDICALES : 115 - Samu 021 23.50.50 / 021.23.77.39 - Centre antipoison 021.97.98.98 - Sûreté de wilaya 021.73.00.73 - Gendarmerie nationale 021.76.41.97 - Panne gaz 021.68.44.00 - Panne électricité Bélouizdad 021.67.24.52 - Panne électricité Bologhine 021.70.93.93 - Panne électricité El-Harrach 021.52.43.29 - Panne électricité Gue de Constantine 021.83.89.49 - Service des eaux 021.67.50.30 - No vert : 1594 - Protection civile 021.71.14.14 - Renseignements : 19 - Télégrammes : 13 - Gare routière Caroubier : 021 49.71.51/021 49.71.52/021 49.71.53 021 49.71.54 - Ministère de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Communauté nationale à l’étranger. Personnes en difficulté ou en détresse : No vert : 15-27 Saul retrouve Nick Brody à Caracas, le rapatrie en urgence et le confie à des spécialistes chargés de le désintoxiquer. Le sevrage se révèle long et douloureux. Carrie est hospitalisée après avoir été blessée par balle et reçoit la visite du sénateur Lockhart qui tente de lui soutirer des informations sur Berenson. LYON (FRA) / TCHERNOMORET S ODESSA (UKR) FOOTBALL 20H50 SECTION DE RECHERCHES 20h55 Un an après l'éclatement de la Section de recherches, Bernier, qui a quitté les forces de l'ordre et s'interroge encore sur son avenir, rend visite à Nadia, installée dans le sud de la France. Alors qu'il est en chemin, une voiture lui barre la route. A son bord, le conducteur a pris une balle dans le dos. Sur le siège arrière, Bernier trouve un bébé. Peu après, Martin fait connaissance avec Lucas Auriol, de la gendarmerie locale. ENVOYÉ SPÉCIAL 20h45 HÔPITAUX - CHU Mustapha: 021.23.55.55 - CHU Aït Idir : 021.97.98.00 - CHU Ben Aknoun : 021.91.21.63 021.91.21.65 - CHU Beni Messous : 021.93.15.50 021.93.15.90 - CHU Kouba : 021.28.33.33 - CHU Bab El Oued : 021.96.06.06 021.96.07.07 - CHU Bologhine : 021.95.82.24 021.95.85.41 - CPMC : 021.23.66.66 - HCA Aïn Naâdja : 021.54.05.05 - CHU El Kettar : 021.96.48.97 - Hôpital Tixeraine : 021.55.01.10 à 12 (standard) Sommaire donné sous réserve de changements liés à l'actualité. Teen parties : la fête interdite aux plus de 17 ans. Ces soirées en boîte de nuit réservées aux adolescents remportent aujourd'hui un grand succès. Pour rassurer les parents, l'alcool n'y est pas proposé, la fête dure de 18 à 22h et les entrées sont strictement surveillées. Les journalistes ont suivi Emma, 13 ans, qui se rend pour la première fois de sa vie en club. Ils ont également rencontré Maxime, organisateur d'événements • La colère des mères de Marseille. Les règlements de comptes dans la cité phocéenne ont fait vingt morts en 2013. Des voix, notamment celles des mères des jeunes assassinés, s'élèvent contre cette violence. Portraits de femmes qui veulent sauver leurs enfants et leurs quartiers. AIR ALGÉRIE 1, place Audin 16001 Alger - Tél. : +213 21.74.24.28 - +213 21.65.33.40 Réservation : 021.68.95.05 AIGLE AZUR Aéroport d’Alger H - B - Tél. :+213 21.50.91.91 21.50.91.91. Poste 49.31 AIR FRANCE Centre des affaires, (ABC) Pins Maritimes - Tél. :021.98.04.04 - Fax. :021.98.04.43 Samuel Umtiti, Alexandre Lacazette et les Lyonnais connaissent la méthode pour atteindre les huitièmes de finale. Les Gones doivent marquer sans encaisser de but à domicile. La prudence s'impose pour l'OL car les Ukrainiens d'Odessa ne sont pas favoris et viendront à Gerland avec l'idée de faire un coup. LE MYSTÈRE D'EDWIN DROOD 20h50 COMPAGNIES AÉRIENNES LE DISCOURS D’UN ROI BONES 20H50 20h45 Au cours d'une promenade en forêt, deux jeux gens trouvent des restes humains coincés dans un barrage de castors. Il s'agit d'un homme d'une trentaine d'années qui travaillait en tant que mannequin. Sweets reçoit sa petite amie qui est bouleversée par la nouvelle. LA VIE RELIGIEUSE Horaires des prières 27 rabî el thani 1435 Jeudi 27 février 2014 Dohr............................. 13h01 Asr................................ 16h12 Maghreb.................... 18h43 Icha................................. 20h01 28 rabî el thani 1435 Vendredi 28 février 2014 Fadjr............................. 05h54 Chourouk................... 07h20 Albert, duc d'York et deuxième fils du roi d'Angleterre George VI, doit prononcer un discours devant un immense public lors de la clôture de la British Empire Exhibition à Wembley, le 31 octobre 1925. Son bégaiement lui fait vivre un véritable calvaire derrière le microphone de la TSF. Une nouvelle tentative ridicule d'un médecin pour traiter son défaut d'élocution se solde par un échec cuisant. Son épouse, Elizabeth, ne désespère pas. Elle sonne à la porte de l'étrange Lionel Logue, un orthophoniste d'origine australienne. LIBERTE En 1842. Chef de chœur de la cathédrale de Cloisterham, John Jasper attend la venue prochaine de son neveu Edwin Drood. Orphelin, ce dernier doit épouser la jeune et ravissante Rosa que Jasper aime secrètement d’une passion brûlante. L'arrivée concomitante de Neville et Helena Landness, deux orphelins venus de Ceylan, va bouleverser l'équilibre de la communauté. Directeur de la Publication-Gérant : Abrous Outoudert e-mail : [email protected] Quotidien national d'information - Édité par la SARL - SAEC - Capital 463 000 000 DA Siège social : 37, rue Larbi-Ben M'Hidi - Alger BP. 178 Alger-Gare Directeur de la rédaction : Mounir Boudjema DIRECTION ET RÉDACTION PUBLICITÉ Lotissement Ezzitoune n° 15 Oued Roumane- El Achour - Alger Tél. : (021) 30 78 47/ 48/ 49 (lignes groupées) Fax (021) 31 09 09 (direction générale) - Fax : 021 30 78 70 (rédaction) BUREAUX RÉGIONAUX ANNABA 26, rue Mohamed-Khemisti Tél / Fax : (038) 86 75 68 CONSTANTINE 36, avenue Aouati-Mostéfa Rédaction : Tél. : (031) 91 20 39 Tél./ Fax : (031) 91 23 71 Publicité : 39, avenue Aouati-Mostéfa Tél. : (031) 92 24 50 Tél./ Fax : (031) 92 24 51 LIBERTE ORAN 26, rue de Nancy (derrière l’ex-consulat de Russie) Fax : (041) 41 53 99 Tél. : (041) 41 53 97 MASCARA Maison de la Presse : Rue Senouci Habib - Mascara Tél. / Fax : (045) 80 36 85 BLIDA 79, boulevard Larbi-Tébessi Tél. / Fax: (025) 40 85 85 BOUMERDÈS Cité 392 Logts Bt 19 Entrée H N°1 Tél. / Fax : (024) 81 47 91 TIZI OUZOU Bâtiment Bleu - cage C 2e ét Tél. : (026) 12 67 13 Fax : (026) 12 83 83 BOUIRA Cité 280 logts Bt 05 2é étage en face de la Wilaya Tél. / Fax : (026) 93 67 06 Siège Liberté Tél. : (021) 30 78 97 / Fax : (021) 30 78 99 ANEP 1, avenue Pasteur - Alger Tél. : (021) 73 76 78 / 73 71 28 Fax : 021 73 95 59 BÉJAÏA Route des Aurès Bt B - Appt n°2 - 1er étage Tél. / Fax : (034) 21 24 09 TIARET Maison de la presse Saim-Djillali Tél. / Fax : (046) 41 66 92 CHLEF CIA des Fonctionnaires Bt C cage M n°03 Tél. / Fax : (027) 77 00 17 OUM EL-BOUAGHI Cité 1000-Logements (NASR) Tél./Fax : (032) 41 12 59 SIDI BEL-ABBÈS Immeuble Le Garden (face au jardin public) Tél./Fax : (048) 65 16 45 SÉTIF 9, rue Colonel Amirouche. Tél/fax : 036 84 33 44 PAO SARL - SAEC IMPRESSION ALDP - Simprec - Enimpor - SIA-SUD DIFFUSION Centre : Liberté : 021 87 77 50 Ouest : Liberté - Est : Sodipresse Sud : Sarl TDS : 0661 24 209 10 Agence BDL 1 rue, Ali Boumendjel 16001 (Alger) CB : 005 00107 400 229581020 Les manuscrits, lettres et tous documents remis à la Rédaction ne sont pas rendus et ne peuvent faire l’objet d’une quelconque réclamation. LIBERTE LE DROIT DE SAVOIR, LE DEVOIR D'INFORMER PAR M. HAMMOUCHE CONTRECHAMP Quatrième mandat : question politique ou de santé ? L’incapacité présumée de Bouteflika à exercer la charge de président fait de sa candidature une aberration, aux yeux de ses opposants, comme aux yeux de l’opinion générale. Pourtant, la démonstration en a été faite, depuis près de deux ans que Bouteflika ne considère pas que sa difficulté à assumer ses obligations protocolaires puisse l’empêcher d’occuper la fonction présidentielle. Il ne s’adresse plus directement aux Algériens depuis mai 2012 ; il n’a réuni que deux Conseils des ministres en 2013 ; il ne se déplace plus que pour raison médicale et, à l’étranger, il nous représente en se faisant représenter… D’une certaine manière, il estime que lui seul décide de ce qui constitue un niveau d’activité suffisant pour considérer qu’il remplit convenablement ses obligations constitutionnelles. Après tout, et en toute rigueur, puisqu’il fait un bon président et fera un bon président jusqu’au 17 avril, pourquoi ne le ferait-il plus le 18 ? Une large partie de l’opinion se montre hostile à cette candidature, sans autre argument que son état de santé. Or, si la candidature de Bouteflika suscite une telle hostilité, pourquoi sommes-nous si nombreux à l’appréhender ? C’est parce que le système est ainsi conçu que l’élection du candidat du pouvoir est assurée. C’est donc le système électoral, ainsi autoritairement contrôlé, qui est en cause. Nous savons qu’il peut faire élire qui il veut, même si ce candidat ne présente pas les garanties de santé nécessaires à l’exercice de la fonction de chef de l’État. Tout est donc dans le système. Ceci, une fois admis, nous voici intrigués par les suites que le système envisage de réserver au résultat attendu de cette élection. Par- ce qu’en effet, son élection n’efface pas les problèmes de santé du Président et leurs implications en termes d’aptitude à prendre en charge l’entièreté de ses obligations constitutionnelles. Nous soupçonnons alors le pouvoir de préparer un Président de rechange qui surgirait de l’élection de Bouteflika. Des réflexions fleurissent donc sur la manière dont Bouteflika s’y prendra pour remettre le pouvoir au remplaçant dont le système aura convenu. À un vice-président que la Constitution, révisée après l’élection, aura institué ? À un “candidat” de remplacement, suite à une incapacité constatée après l’officialisation de sa candidature ? C’est donc de ce Bouteflika II que nous ne voulons pas. Mais Bouteflika resterait-il un bon Président, s’il n’était pas malade ? Même élu au moyen de ce système électoral si peu légitimant ? En fait, ce quatrième mandat n’aurait pas pu être possible sans le troisième. Et sans les précédents. Si nous en sommes-là, c’est parce que nous avons trouvé naturelles des situations autrement plus inconcevables, telle celle consistant à présenter l’abrogation du principe d’alternance comme un acte de progrès démocratique. Ou, comme une règle intruse “introduite par le colonialisme”, n’est-ce pas, M. Ziari ? C’est parce que le système n’a pas trouvé de résistance politique qu’aujourd’hui la question de la santé du Président-candidat fait office de sujet de consensus aux yeux de “l’opposition”. Si, après trois mandats d’échec, l’on n’a plus que le handicap du Président à opposer au régime, c’est aussi la preuve d’une affligeante vacuité politique qui nous ligote depuis une quinzaine d’années. www.liberte-algerie.com - www.facebook.com/JournalLiberteOfficiel - twitter : @JournaLiberteDZ DILEM [email protected] M. H. [email protected] COMMUNIQUÉ DE L’AMBASSADE DE LA RÉPUBLIQUE DE CORÉE Étudiez en Corée du Sud n Le gouvernement sud-coréen lance un appel à candidature pour un programme de bourse à l’intention des étudiants internationaux dans le but d’améliorer les échanges éducatifs internationaux et l’amitié mutuelle entre les pays. Pour 2014, un ou deux étudiants algériens pourront bénéficier d’une bourse d’études pour une formation en master ou doctorat : une allocation mensuelle, billet d’avion aller-retour, frais de scolarité, etc. Les candidats doivent déposer les dossiers avant le 22 mars 2014 via le mail de l’ambassade de la République de Corée : [email protected]. Pour toute information, telle que les conditions d’éligibilité et les documents à fournir, veuillez visiter le site de l’ambassade : http://dza.mofa.go.kr. LIBAN Arrestation d'un chef du groupe armé Front Al-Nosra n L'armée libanaise a arrêté hier un chef du groupe armé Front Al-Nosra, branche du réseau terroriste Al-Qaïda, à la frontière entre le Liban et la Syrie, a affirmé un responsable des services de sécurité. “Les Renseignements de l'armée ont arrêté un des commandants d'Al-Nosra dans la région de Macharii el-Qaa”, frontalière de la Syrie, a indiqué cette source à l'AFP. L'armée libanaise arrête régulièrement des insurgés soupçonnés de liens avec des groupes armés impliqués dans des attentats meurtriers au Liban, notamment contre les bastions du mouvement Hezbollah. Elle a incarcéré, également, des personnes en possession d'armes près de la frontière libano-syrienne et démantelé des voitures piégées dans cette zone.
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