«BÂTIR UNE ÉCONOMIE DIVERSIFIÉE EST À NOTRE PORTÉE»

Q U O T I D I E N
L’ALGÉRIE, L’IRAK ET
D’AUTRES PAYS, CAPABLES
D’AGIR ENSEMBLE POUR
ENDIGUER LA BAISSE
Ph: Fouad S.
Horizons
n COURS DU PÉTROLE
.PAGE 24
N A T I O N A L
JEUDI 25 FÉVRIER 2016 - 16 DJOUMADA EL AOULA 1437 - N° 5740 - PRIX 10 DA
BOUTEFLIKA À L’OCCASION DU DOUBLE ANNIVERSAIRE DU 24 FÉVRIER
«BÂTIR UNE ÉCONOMIE DIVERSIFIÉE
EST À NOTRE PORTÉE»
Photo : APS
l Déterminés à faire face aux retombées de la chute des prix du pétrole
.LIRE EN PAGES 3-4-5
HOMMAGE À AÏSSAT IDIR ET ABDELHAK BENHAMOUDA
SELLAL INAUGURE DEUX STÈLES
LE CHEF DE L’ÉTAT REÇOIT LES
SG DE L’OUSA ET DE L’UGTA
.PAGE 4
.PAGE 5
L’ÉDITO
Le temps de la mobilisation
L
a journée du 24 février a été célébrée en grande pompe. Des gestes symboliques, des
rappels historiques et des messages ont marqué la célébration de cette date qui
correspond à deux événements majeurs : la création de l’UGTA et la nationalisation des
hydrocarbures. Le message du président de la République restitue la portée historique et
politique de ces deux initiatives dans le contexte de leur production et leur
retentissement ultérieur. Un vibrant hommage est rendu aux travailleurs algériens et à la centrale
syndicale pour le rôle que celle-ci joue présentement dans le monde du travail et dans le dialogue
économique et social. Le président Bouteflika a mis ensuite en relief les bienfaits de la
nationalisation des hydrocarbures dont les recettes ont servi à financer le développement
économique et social du pays. Dans ce contexte, la création de Sonatrach est qualifiée de
«repère essentiel» pour ce que cette société a permis de renforcer les capacités gazières et
pétrolières du pays et d’avoir la première génération de cadres algériens spécialisés dans ce
domaine. Elle a permis de «renforcer les capacités de commercialisation du gaz et du pétrole et
de garantir les ressources nécessaires au financement du processus de construction de
l'économie nationale et du développement social», a souligné le chef de l’Etat. L'orientation des
ressources tirées du commerce des hydrocarbures a ainsi propulsé l’Algérie «aux premiers rangs
mondiaux dans différents domaines du développement social notamment pour ce qui est des taux
de scolarisation, de couverture sanitaire et de protection sociale ou encore d'accès au logement».
Alors que le taux d'électrification et de raccordement au gaz naturel est l’un des plus élevés au
monde. Ces résultats n’auraient pas été possibles, selon le Président, sans la mobilisation du
monde du travail autour de l'UGTA et sans le recouvrement plein et entier de la souveraineté sur
les richesses nationales. Aujourd’hui, face à la crise et au défi de la relance économique hors
hydrocarbures, le chef de l’Etat renouvelle son appel à la mobilisation pour mener à bien les
réformes engagées et construire une économie diversifiée. Un objectif qu’il juge à la portée du
pays si cette mobilisation canalise toutes les potentialités. Cet optimisme est fondé sur les
mesures de prévention prises, face au caractère instable du marché hydrocarbures, relatives au
remboursement par anticipation de la dette extérieure et à la mise en place du fonds de régulation
des recettes. Couplées à l’accumulation des réserves de change, ces données permettent
aujourd’hui à l’Algérie d’amortir le choc de la chute des cours du pétrole. «C'est grâce à cette
démarche que nous sommes, à l'heure actuelle, en mesure de faire face à l'effondrement des prix
du pétrole qui ont chuté de près de 70% en moins de deux ans. De telles mesures nous
permettent surtout d'accélérer les réformes nécessaires à l'amélioration de la gouvernance et de
la compétitivité de l'économie nationale», a indiqué le président de la République qui rappelle
qu’en dépit de la crise, l'Algérie ne prévoit pas de cesser d'investir dans les facteurs de réussite
du développement économique ou de renoncer à ses principes de solidarité nationale et de
justice sociale.
FOOTBALL : LIGUE 1 MOBILIS (21e JOURNÉE) : Que
n Horizons
de huis clos !
.PAGE 23
Au fil du jour
2
HORIZONS •
Jeudi 25
Février 2016
BOUMERDÈS : TRAFIC BLOQUÉ SUR LA RN-5 SUITE AU RENVERSEMENT
D’UN CAMION CHARGÉ DE SABLE
e trafic routier était bloqué, hier, à Boumerdès suite au renversement tôt le matin d'un camion chargé de sable
sur l'axe de la RN-5 traversant la wilaya, au lieu-dit Ellouz, causant un bouchon sur plus de 10 km, a-t-on
Lappris
des services de la Protection civile. «Un interminable bouchon s’est constitue, à partir de 7h30, au niveau
Top o
inf
de cet axe vital de la circulation reliant les wilayas de Boumerdès, Bouira et Tizi Ouzou avec la capitale, sur le
couloir menant vers Alger, suite au renversement du camion», a-t-on expliqué de même source, signalant que le
trafic était toujours à l'arrêt en début d'après-midi et que des efforts sont déployés pour dégager la chaussée. Des
travaux sont en cours en vue de l’évacuation du camion de gros tonnage du milieu de la route, où il a provoqué
un carambolage entre trois véhicules légers, en plus de la levée du sable obstruant la route. Selon la même
source, les causes de cet accident demeurent encore inconnues, alors que le conducteur du camion a été blessé
légérement.
Ministère
des Moudjahidine
ww MUSÉE NATIONAL DU MOUDJAHID
Le Musée national du moudjahid organisera, aujourd’hui, à partir
de 14h, la 34e rencontre avec les moudjahidine et moudjahidate
pour l’enregistrement de leurs témoignages sur la guerre de
Libération nationale.
Le ministre des Moudjahidine,
Tayeb Zitouni, présidera aujourd’hui à 13h30 au Jardin de la
Concorde de Ben Aknoun, la conférence sur les ateliers de collecte des
témoignages et le rôle des intermédiaires audiovisuels dans l’archivage de la mémoire nationale.
ww AGEA
L’Association générale des entrepreneurs algériens organisera,
aujourd’hui, à 9h, dans la wilaya de Batna, une journée sur la promotion de l’investissement, le code des marchés publics et les lois
de finances.
ww CGEA
La Confédération générale des entreprises algériennes tiendra, le 27
février, à l’hôtel Hilton, à 10h, son assemblée générale ainsi qu’un
forum sur la promotion des opportunités d’affaires en Algérie.
ww COA
Le Comité olympique algérien organisera, le 27 février, à 9h30, son
assemblée générale ordinaire au siège de Mobilis, à Bab Ezzouar.
Télex...
ww OFFICE NATIONAL DE LUTTE CONTRE
LA DROGUE ET LA TOXICOMANIE
L’Office national de lutte contre la drogue et la toxicomanie organisera, les 8 et 9 mars à l’hôtel Sheraton, un séminaire sur le traitement de substitution aux opiacés dans le cadre d’une politique de
réduction des risques.
Ministère de la
Communication
Le ministère de la
Communication organisera, en
présence du ministre, Hamid
Grine, le 29 février à 9h, à
l’Ecole supérieure de journalisme, une conférence-formation,
suivie d’un débat sur «le journalisme face au défi des mutations technologiques : quelle
place pour l’éthique ?», animée
par Fatma Bensaâd Dusseaut,
docteure en sciences de l’information et de la communication .
Ministères
de la Culture
et de l’Education
Les ministres de la Culture et de
l’Education nationale présideront
le 27 septembre, à 10h, au TNA,
les ateliers de formation dans le
cadre d’un accord entre les
deux ministères.
ww RND
Le chargé de la jeunesse au RND, Bouden Moundir, présidera,
aujourd’hui, à 9h30, à Djelfa, les travaux de la conférence régionale
de la jeunesse du parti.
ww FASA
Ministère des
Travaux publics
Le ministre des Travaux publics,
Abdelkader Ouali, effectuera,
aujourd’hui, une visite de travail
et d’inspection dans la wilaya de
Jijel.
La Fédération algérienne des sports aériens organisera, aujourd’hui,
à partir de 9h30, en son siège, son assemblée générale ordinaire.
ww ALGEX
L’Algex organisera, le 29 février, à la Safex, une journée d’information sur le Siafel, qui se déroulera du 14 au 16 décembre à la
Safex.
Ministère des
Ressources en eau
Le ministre des Ressources en
eau et de l’Environnement,
Abdelouahab Nouri, effectuera,
aujourd’hui, une visite de travail
dans la wilaya d’Alger.
LeChiffre
Ministère
du Travail
Sous le patronage du ministère
du Travail, de l’Emploi et de la
Sécurité sociale, le Salon talents
et emploi 2016 aura lieu du 3 au
5 mars au palais de la culture
Moufdi-Zakaria.
AÏN DEFLA
Ministère
du Tourisme
Sous le patronage du ministre
de l’Aménagement du territoire,
du Tourisme et de l’Artisanat et
sous l’égide du wali de
Tamanrasset, la première édition du «Raid des reines» est
prévue du 4 au 11 mars.
800 armes restituées
à leurs propriétaires
800 armes à feu de différents genres ont été rendues à leurs propriétaires
Qréuelque
à Aïn Defla depuis le début de l'opération de restitution, décidée par l'Etat, a déclale wali, Kamel Abass. «Les procédures vont bon train et l'opération de restitution
des armes à leurs propriétaires suit son cours», a indiqué Abass lors d'une réunion,
mardi dernier, avec les responsables locaux, au terme d'une visite d'inspection. «L'Etat
a pris la décision de restituer les armes aux personnes qui les ont remises aux services habilités et s'engage à réparer tout préjudice causé par une éventuelle détérioration de l'état de ces armes, voire de leur accorder une compensation financière, donc
il n’y a pas lieu de s'inquiéter outre mesure», a-t-il rassuré. «Il est clair que la sensibilité de la question exige parfois des investigations poussées de la part des services de
sécurité en vue de s'assurer de certains détails, d’où une certaine lenteur dans la restitution dans certaines situations», a-t-il signalé.
Horizons
HORIZONS
SUR INTERNET :
http://www.horizons.dz
Quotidien d’information
édité par la SPA "HORIZONS"
au capital social de 160.000.000,00 DA
REDACTION ADMINISTRATION
20, rue de la Liberté - Alger
Tél. : 021-73.67.24 / 73.59.69 / 73.63.05
Téléfax : 021-73.61.34 / 73.67.29
Ministère
de la Formation
professionnelle
Le forum d’El Moudjahid
recevra, aujourd’hui, à 10h,
Mohamed Mebarki,
ministre de la Formation et
de l’Enseignement professionnels.
DGSN
Le directeur général de la
Sureté nationale, le généralmajor Abdelghani Hamel, présidera aujourd’hui à 9h à l’école
de police Taïbi-Larbi de Sidi BelAbbès, la cérémonie de sortie
de la 4e promotion de lieutenants
de police.
PRÉSIDENT-DIRECTEUR GÉNÉRAL : Larbi TIMIZAR
DIRECTEUR DE LA RÉDACTION : Liesse DJERAOUD
BUREAU DE TIZI OUZOU : Cité GENISIDER 600 Logts Bt 7 n°12 Nouvelle ville — Tél. : 026 21.28.28 —PUBLICITE : S'adresser à HORIZONS 20, rue de la Liberté Alger
Tél : 021.73 63 05 ou à : l’Agence Nationale d’Edition et de Publicité “ANEP” ALGER : avenue Pasteur — Tél. 021.73 76 78 / 73 71 28 — Fax : 021.73 95 59
IMPRESSION : Centre : S.I.A. — Est : S.I.E. — Ouest : S.I.O. — Sud : S.I.A. Unité Ouargla Fax : 029.76.38.82 — Unité de Bechar Tèl : 021.24 01 15. Fax : 021.24 01 12
DIFFUSION - HORIZONS — Tél : 021- 73 59 69 — MPS : Oran : 041.53 81 19 - 07 71 98 39 04 SODIPRESSE Est : Constantine : 031.68 39 84 - 031.68 38 28.
Sarl «T.D.S» Diffusion «Sud» - Tél : 06.61 24 29 10 — 029 71 38 25
Les manuscrits, photographies ou tout autre document et illustration adressés ou remis à la Rédaction ne sont pas rendus et ne peuvent faire l’objet d’une réclamation.
www.horizons.dz
ALGÉRIEACTUALITÉS
3
HORIZONS • Jeudi 25 Février 2016
DOUBLE ANNIVERSAIRE DU 24 FÉVRIER
MESSAGE DU PRÉSIDENT BOUTEFLIKA AUX TRAVAILLEURS
«BÂTIR UNE ÉCONOMIE DIVERSIFIÉE
EST À NOTRE PORTÉE»
LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE, ABDELAZIZ BOUTEFLIKA, a adressé, hier, un message à l'occasion de la célébration du 60e anniversaire de la création de
l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA) et du 45e anniversaire de la nationalisation des hydrocarbures.
sociale réelle. L'accent mis, dans la récente révision de la
Constitution, sur la nécessité de diversifier l'économie et de
valoriser toutes les ressources naturelles et humaines du pays
traduit la ferme volonté de l'Etat d'opérer rapidement des changements structurels pour rendre notre économie plus compétitive et lui permettre d'accéder au marché mondial avec davantage d'atouts.
La diversification et la compétitivité de l'économie nationale étant des exigences pressantes dans la conjoncture actuelle,
il s'agit de faire en sorte que toutes les entreprises en soient la
locomotive et le moteur. Appelées à évoluer dans un espace
ouvert sur le monde, ces entreprises n'ont d'autre choix que de
développer leurs capacités à innover et à promouvoir la qualité
et l'efficacité.
La révision de la Constitution prévoit des dispositions fondamentales qui confortent nos choix nationaux dans le domaine économique notamment pour ce qui est de la préservation de
la propriété publique des mines, des hydrocarbures et autres
secteurs vitaux.
La Constitution révisée insiste sur la responsabilité de l'Etat
dans la sauvegarde des terres agricoles et des ressources
hydriques. D'autres amendements consacrent la liberté d'investir, l'encouragement par l'Etat de toutes les entreprises sans distinction, la régulation du marché et la lutte contre le monopole.
Par ailleurs, la révision de la Constitution est venue consolider les options de notre pays dans sa politique sociale et de
solidarité nationale notamment dans les domaines de la santé,
du logement, de l'enseignement, des droits des travailleurs et de
la solidarité avec les catégories démunies et celles aux besoins
spécifiques.
Je souhaite que toutes ces mesures incitatives et toutes ces
assurances constituent une motivation de plus pour les chefs
d'entreprise, les travailleurs, les agriculteurs et tous les partenaires intervenant dans la sphère économique en faveur d'un
effort plus que jamais soutenu pour accélérer la cadence du
développement économique et social.
Dans le même contexte, et au moment où la Constitution
Ces résultats n'auraient pas été possibles sans la mobilisation de toutes les travailleuses et de tous les travailleurs autour amendée place la jeunesse au centre de l’engagement national
de l'UGTA, leur illustre organisation, et sans le recouvrement à relever les défis économiques, j'appelle mes compatriotes à
plein et entier, grâce à Dieu, de notre souveraineté sur nos res- suivre l'exemple de nos glorieux chouhada et de nos vaillants
moudjahidine qui ont arraché l'indépendance du pays au prix de
sources en hydrocarbures.
lourds sacrifices. Je les appelle également à persévérer sur la
Mesdames, Messieurs,
Conscients de l'instabilité cyclique du marché international voie des aînés qui, des décennies durant, se sont employés, sans
des hydrocarbures, nous avons procédé, outre la forte dyna- jamais fléchir, à construire l'Algérie dans un contexte économique insufflée au développement socio-économique dans le mique et sécuritaire défavorable. J'appelle mes concitoyens à
cadre d'un véritable sursaut national, au remboursement antici- poursuivre la quête du savoir et de la connaissance dans nos
pé de la dette extérieure et cessé le recours à l'endettement. universités, à labourer les terres agricoles et à investir les usines
Dans le même temps, nous avons mis en place un dispositif afin que l'Algérie puisse faire face à cette conjoncture difficile
induite par le déséquilibre du marché pétrolier international. Il
prudentiel à travers la création d'un fonds
s'agit surtout d'éviter que le développede régulation des recettes. C'est grâce à
ment et la prospérité du peuple algérien
cette démarche que nous sommes, à l'heune soient, une fois encore, l'otage du
re actuelle, en mesure de faire face à l'efLA RÉVISION DE LA
conflit opposant les segments du capitafondrement des prix du pétrole qui ont
CONSTITUTION PRÉVOIT
lisme mondial avec ce qu'il implique
chuté de près de 70% en moins de deux
DES
DISPOSITIONS
comme conséquences sur les cours des
ans. De telles mesures nous permettent surmatières premières.
FONDAMENTALES QUI
tout d'accélérer, un tant soit peu, les
En ce jour mémorable, chargé de souveCONFORTENT NOS CHOIX
réformes nécessaires à l'amélioration de la
nirs, permettez-moi de rendre, de nouNATIONAUX
DANS
LE
gouvernance et de la compétitivité de
veau, hommage aux travailleurs et traDOMAINE ÉCONOMIQUE
l'économie nationale.
vailleuses de l'Algérie et plus particulièNous sommes parvenus au cours des
NOTAMMENT POUR CE QUI
rement à l'Union générale des tradernières années à soutenir la dynamique
EST DE LA PRÉSERVATION
vailleurs algériens pour les efforts et
de création d'emplois, à maintenir le taux
DE LA PROPRIÉTÉ
sacrifices qu'elle n'a eu de cesse de
de chômage à un niveau acceptable, à
PUBLIQUE DES MINES, DES
consentir à la tête du monde du travail et
poursuivre la réalisation des programmes
HYDROCARBURES ET
pour son précieux apport au dialogue
d'investissement et à réduire progressivenational économique et social.
AUTRES
SECTEURS
VITAUX.
ment la facture d'importation.
Le rôle et la place de l'UGTA sont reconRécemment, de nombreux textes légisnus dans le monde du travail à l'échelle
latifs ont été promulgués en vue de créer
du globe comme en témoigne la présenun climat favorable à l'investissement proce parmi nous de nos frères et sœurs de
ductif et créateur d'emplois et de renforcer
l'Organisation de l'unité syndicale afrinos capacités économiques hors hydrocarbures.
caine
(OUSA),
représentée
par une délégation conduite par son
Dans cette conjoncture, j'en appelle à tous, en particulier
aux travailleuses et travailleurs, pour mettre en valeur toutes président, M. Françis Attoli, son secrétaire général, M. Arezki
nos potentialités économiques dans tous les secteurs, à travers Mezhoud, ainsi que la présidente du Conseil économique et
nos entreprises publiques et privées et en comptant sur l'expé- social de Guinée, Hadja Rabiatou Serah Diallo, et le secrétaire
général de la confédération des travailleurs de Guinée, M.
rience si utile de nos partenaires étrangers.
Amadou Diallo, auxquels je rends hommage.
Mesdames, Messieurs,
A cette occasion, mes hommages vont aussi à tous les traNous n'envisageons nullement de renoncer à la rigueur
requise et nécessaire à la gestion des ressources publiques et à vailleurs et travailleuses d'Afrique et à tous les peuples frères
la rationalisation de nos options financières. Et je tiens à affir- du continent auxquels nous resterons à jamais reconnaissants
mer ici que nous sommes déterminés à faire face aux retombées pour leur soutien à notre combat libérateur et dont nous partade la chute des prix du pétrole au moyen d'une politique de geons les aspirations et les luttes pour le droit au développement et au bien-être.
développement économique judicieuse et rigoureuse à la fois.
En dépit de l'acuité de la crise, l'Algérie ne prévoit pas de Gloire à nos martyrs
cesser d'investir dans les facteurs de réussite du développement Vive l'UGTA
économique et encore moins renoncer à ses choix fondamen- Vive l'OUSA
taux en termes de solidarité nationale véritable et de justice Vive l'Algérie».
Photo : Archives .
l «Déterminés à faire face aux retombées
de la chute des prix du pétrole»
,,
En voici le texte intégral :
«Monsieur le président de l'Assemblée populaire nationale
Monsieur le Premier ministre
Monsieur le président du Conseil constitutionnel,
Monsieur le secrétaire général de l'Union générale `
des travailleurs algériens,
Honorables hôtes de l'Algérie,
Mesdames, Messieurs les ministres,
Excellences,
Chers travailleuses et chers travailleurs,
Mesdames, Messieurs,
Nous célébrons aujourd'hui le 60e anniversaire de la création
de l'UGTA et le 45e anniversaire de la nationalisation des
hydrocarbures.
L'Union générale des travailleurs algériens a été créée, il y
a de cela 60 ans, alors que la guerre de libération était à son
apogée, pour structurer la participation des travailleurs et l'intégrer dans le combat libérateur.
Au lendemain de l'indépendance, les travailleurs et les travailleuses demeureront fortement engagés et mobilisés afin que
l'Algérie libérée du joug colonial puisse renouer progressivement avec le développement.
Le choix était fait pour ces récipiendaires du précieux legs
transmis et conservé, de Aïssat Idir à Abdelhak Benhamouda,
par des femmes et des hommes qui se sont sacrifiés pour que
l'Algérie recouvre sa souveraineté et reprenne en main sa destinée et ses richesses.
La nationalisation des hydrocarbures fut l'étape la plus
importante dans le combat mené par l'Algérie indépendante
pendant une décennie ou presque pour parvenir à établir de
bons rapports avec nos partenaires dans le domaine des hydrocarbures, avant que l'impasse qui a entravé cette démarche ne
nous amène à la décision de recouvrer notre entière souveraineté sur ces ressources vitales.
Et dans ce contexte précisément, la création de la société
Sonatrach sera un repère essentiel dans le processus de nationalisation des hydrocarbures algériennes. Cette société stratégique a permis de renforcer nos capacités gazières et pétrolières
mais aussi et surtout de former la première génération de cadres
algériens spécialisés dans ce domaine.
En effet, ces cadres ont constitué le premier noyau de nos
ressources humaines en matière d'hydrocarbures, qui sera renforcé par d'autres cadres diplômés des universités algériennes.
L'Algérie avait alors surpris le monde en décidant, en 1971, de
nationaliser ses hydrocarbures et en parvenant à commercialiser son pétrole, rouge du sang de ses glorieux martyrs.
Aujourd'hui, et en cet instant mémorable où je salue les
vaillants enfants de l'Algérie, ceux-là mêmes qui ont balisé la
voie à la nationalisation des hydrocarbures, j'exhorte la relève
parmi les cadres et les travailleurs du secteur des hydrocarbures
à suivre l'exemple des prédécesseurs et à se mobiliser pour renforcer et développer les capacités énergétiques du pays.
Mesdames, Messieurs
La première étape de l'indépendance fut, en effet, l'étape de
l'effort et de la mobilisation des énergies pour l'édification de
l'Algérie libre à laquelle ont contribué les travailleurs du secteur des hydrocarbures mais aussi les travailleurs et les travailleuses des différents autres secteurs.
Mesdames, Messieurs
Depuis 1971, plus de 450 puits de pétrole et de gaz ont été
découverts. La production nationale des hydrocarbures avait
alors triplé ce qui a permis de renforcer les capacités de commercialisation du gaz et du pétrole et de garantir les ressources
nécessaires au financement du processus de construction de
l'économie nationale et du développement social.
L'électrification et le raccordement au gaz naturel à travers
le pays ont atteint un des taux les plus élevés au monde. La
priorité accordée par les pouvoirs publics à l'approvisionnement du marché national en vue de répondre à la fois à la
demande du citoyen et de l'industrie, témoigne du souci d'aller
vers la satisfaction des besoins des citoyens de toutes les
régions en énergie et en développement économique et social.
Les recettes des hydrocarbures ont en effet permis au pays
de consolider son infrastructure et d'asseoir un tissu économique dense et bien structuré incluant les entreprises publiques
et les investissements privés dans tous les secteurs d'activité.
Notre ambition légitime de bâtir une économie algérienne
diversifiée est aujourd'hui tout à fait à notre portée à condition
de mobiliser, encore une fois, toutes nos énergies et de persévérer sur la voie des réformes engagées.
L'orientation des ressources nationales tirées du commerce
des hydrocarbures en fonction des exigences du développement
a permis aussi à notre pays de se positionner aux premiers rangs
mondiaux dans différents domaines du développement social
notamment pour ce qui est des taux de scolarisation, de couverture sanitaire et de protection sociale ou encore d'accès au
logement.
,,
ALGÉRIEACTUALITÉS
4
HORIZONS • Jeudi 25 Février 2016
DOUBLE
IRE
A
S
R
E
V
I
N
AN
ER
I
R
V
É
F
4
2
DU
www.horizons.dz
Le président Bouteflika honoré par l’OUSA
Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a été honoré, hjier, par l’Organisation de l’unité syndicale africaine (OUSA) qui lui a décerné le
«prix de la paix» pour sa politique de réconciliation nationale qui a eu une «résonance en Algérie et en Afrique». Le secrétaire général de l’OUSA,
Francis Attoli, qui se trouve en Algérie dans le cadre de la célébration du 60e anniversaire de la création de l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA) et du 45e anniversaire de la nationalisation des hydrocarbures, a été reçu par le chef de l’Etat à qui il remis cette distinction. Le secrétaire général de l’UGTA, Abdelmadjid Sidi-Said, a, quant à lui, remis au président Bouteflika une carte d’adhérent d’honneur à l’UGTA et une motion
spéciale dans laquelle la direction de l’UGTA et l’ensemble des travailleurs algériens saluent toutes les décisions prises par le chef de l’Etat pour
bâtir une économie nationale productive capable de faire face à la concurrence étrangère. Dans cette motion, l’UGTA salue également les efforts du
président Bouteflika en faveur de la promotion du dialogue social, la défense des droits des travailleurs algériens et la préservation de leur pouvoir
d’achat.
SELLAL INAUGURE DEUX STÈLES EN HOMMAGE À AÏSSAT IDIR ET ABDELHAK BENHAMOUDA
MÉMOIRE ET VALORISATION
DES ACQUIS DES TRAVAILLEURS
l PLUS DE 6 MILLIONS DE FONCTIONNAIRES ONT BÉNÉFICIÉ D’AUGMENTATION DE SALAIRE l LE POUVOIR D’ACHAT S’EST CONSIDÉRABLEMENT AMÉLIORÉ
L
L’INAUGURATION DE CES DEUX STÈLES EST UN HOMMAGE AUX TRAVAILLEURS, martyrs de la Révolution et du devoir national, a déclaré, dans une
allocution, le secrétaire national de l’UGTA chargé des relations publiques,
Ahmed Guettiche.
Photo :Slimene S .A
e Premier ministre, Abdelmalek
Sellal, a inauguré, hier, deux stèles
commémoratives à l’effigie des
défunts Abdelhak Benhamouda et
Aïssat Idir, au niveau du siège de
l’Union générale des travailleurs
algériens (UGTA). La cérémonie,
organisée à l’occasion de la double
commémoration de l’anniversaire de la création de l’UGTA et de la nationalisation des
hydrocarbures, s’est déroulée en présence des
membres du gouvernement, du secrétaire
général de l’UGTA, Abdelmadjid Sidi-Saïd, de
hauts responsables ainsi que des travailleurs.
Le Premier ministre a également inauguré un
stade de proximité, au boulevard Aïssat Idir,
baptisé au nom de Abdelhak Benhamouda, exsecrétaire général de la centrale syndicale,
assassiné par les terroristes en 1997.
L’inauguration de ces deux stèles est un
hommage aux travailleurs, martyrs de la
Révolution et du devoir national, a déclaré,
dans une allocution, le secrétaire national de
l’UGTA chargé des relations publiques,
Ahmed Guettiche. «C’est un message de lien
entre le martyr de la Révolution, qui a vu éga-
lement la participation des travailleurs dans la
guerre de la Libération, et un des martyrs du
devoir national, qui a créé le Comité national
pour la sauvegarde de l’Algérie, lors de la
décennie noire, afin de préserver la nation et la
République», a-t-il indiqué. Guettiche a saisi
l’occasion pour mettre en exergue les acquis
des travailleurs durant les mandats du président Bouteflika, notamment le retour du crédit
à la consommation, les facilitations pour la
création de micro-entreprises et de nouveaux
postes d’emploi, la promotion de la production
nationale, la relance et la diversification de
l’économie nationale, la préservation et la promotion des moyens de transport, la baisse de
l’importation ainsi que l’amélioration du pouvoir d’achat.Il a indiqué que plus de 6,9 millions de fonctionnaires ont bénéficié des
acquis sociaux, notamment l’augmentation de
salaire dont 2,8 millions travailleurs de la
Fonction publique, 1,5 fonctionnaire du secteur privé et 2,5 millions du secteur économique. Il a précisé que ces acquis ont été obtenus grâce au dialogue entre les partenaires
sociaux et économiques. Le même responsable
a salué, à l’occasion, la prise en charge de secteurs stratégiques et importants dans la nouvelle Constitution. Il a appelé les travailleurs à
relever les défis de l’heure, notamment la
diversification de l’économie et la conquête du
marchés international.
n Neila Benrahal
Une démarche collective pour gagner la bataille économique
président de la République, Abdelaziz
a souligné «l’exigence» d’œuLvrereBouteflika,
pour une économie diversifiée et compétitive pour faire face à la crise actuelle engendrée par la chute des cours de pétrole.
L’entreprise nationale est appelée plus que
jamais «à se développer en investissant dans
l’innovation, la création et l’amélioration de la
qualité». L’implication des jeunes dans ce processus de développement via le renforcement
de leurs connaissances est plus que recommandés, a souligné le chef de l’Etat dans son
discours lu par son conseiller Zerhouni
Benamer à l’occasion de la cérémonie commémorative du double anniversaire, le 45e de la
nationalisation des hydrocarbures et le 60e de
la création de l’Union générale des travailleurs
algériens (UGTA) organisée au palais des
Nations. Cette rencontre a vu la présence du
Premier ministre, Abdelmalek Sellal, des
membres du gouvernement, du SG de l’UGTA
et des organisations patronales. Lors de son
passage dans les différents stands de l’exposition organisée, à l’occasion, par l'Agence
nationale de soutien à l'emploi des jeunes
(Ansej), Sellal a appelé les jeunes entrepreneurs à développer une stratégie de marketing
pour promouvoir leur production et réfléchir à
passer à l’étape de l’exportation.
Le SG de l’UGTA, Abdelmadjid Sidi-Saïd,
a indiqué que la bataille du développement
économique ne peut être gagnée sans une
démarche collective. «Nous avons l’obligation
de mettre en synergie le moteur fédérateur et
mobilisateur qui valorise le travail, qui accélère la conquête industrielle, qui donne toute sa
plénitude à la production et à la consommation
nationales. Nous sommes capables de dépasser
avec une mentalité de conquête cette période
conjoncturelle», a-t-il estimé. Pour y parvenir,
il faut instaurer «un état d’esprit positif».
Selon lui, les Algériens sont capables de
relever le défi. «Nous sommes en mesure de
traverser cette période dans la sérénité et la
stabilité pour aboutir à la consolidation
durable de notre économie», a-t-il affirmé.
Selon lui, les efforts devront être conjugués
entre les pouvoirs publics et les partenaires
socioéconomiques en impliquant toute la composante de la société. «Seule cette démarche
sauvegardera et renforcera le développement
économique et social du pays», a-t-il ajouté.
Pour le patron de l’UGTA, l’environnement international «défavorable exige la
mobilisation de toutes les énergies et une grande volonté des acteurs du pacte national et des
forces patriotiques pour gagner la bataille éco-
nomique avec sa dimension sociale».
Evoquant la nouvelle Constitution, le SG de
l’UGTA a estimé que cette loi fondamentale
«consensuelle» va «consolider l’unité nationale et renforcer l’Etat de droit».
Saisissant cette occasion, l’UGTA a remis
une motion de soutien au président de la
République pour lui réitérer sa reconnaissance
«pour les progrès réalisés dans le monde du
travail». De leur côté, les organisations syndicales étrangères, à l’image de l’Organisation
de l’union des syndicats africains (OUSA), de
l’Union syndicale des travailleurs du Maghreb
arabe (USTMA) ainsi du représentant du
Bureau international du travail (BIT) ont salué
l’UGTA pour son rôle «dans l’établissement
de la paix sociale aussi bien en Algérie qu’au
niveau africain».
n Wassila Ould Hamouda
SOLIDARITÉ SYNDICALE
Le rôle de l'UGTA mis en exergue
par des organisations internationales
rôle de l’Union générale des travailleurs algériens
Let e(UGTA)
dans la solidarité syndicale aux niveaux régional
international a été mis en évidence, hier, à Alger, par des
organisations internationales. Intervenant à l’occasion des
festivités célébrant le double anniversaire de la création de
l’UGTA et la nationalisation des hydrocarbures, le représentant du directeur général du Bureau international du travail, Mohamed Ali Ould Sidi Deyahi, a mis en relief le «rôle
positif» de l'UGTA aux plans régional et international.
Il a également rendu hommage à l’UGTA, estimant que
sa dimension sociale «a toujours été au cœur des politiques
socioéconomiques en l’Algérie». De son côté, le secrétaire
général de l’Organisation de l'Union des syndicats africains,
Diallo Abdellay, a déclaré que «l’événement d’aujourd’hui
constitue une occasion pour réaffirmer la solidarité africaine
dans laquelle l’Algérie a toujours joué un rôle central». Il est
revenu, par la même occasion, sur les conditions de création
de l’UGTA, qualifiant de «très significatif» que
l'Organisation ait été créée en pleine guerre de libération
nationale. Abdellay a relevé également les différentes initiatives prises par l’Algérie pour «consolider le mouvement du
syndicalisme dans la continent africain». «Nous devons
réaffirmer notre satisfaction quant aux initiatives prises par
l’Algérie en faveur de continent africain», a déclaré Diallo,
évoquant notamment l’accord de paix au Mali, un processus
dans lequel l’Algérie a tenu un «rôle essentiel», a-t-il affirmé. Pour sa part, la présidente du conseil économique et
social de Guinée, Hadja Rabiatou Serah Diallo, a exprimé sa
«reconnaissance» aux efforts accomplis par l’Algérie pour
«renforcer la solidarité syndicale et la coopération entre les
travailleurs africains».
Le représentant de l’Union des syndicats et travailleurs
du Maghreb arabe, Abdeslam Djerad, a relevé, quant à lui,
que l’UGTA «n'a pas failli à son devoir dans le maintien des
équilibres économiques et sociaux dans la région du
Maghreb», soulignant «l'impératif d'améliorer le rendement
syndical en l’adaptant aux bouleversements que connaît la
région». Le représentant de l’Organisation arabe du travail,
Abdallah Abidache, a, pour sa part, mis en exergue le combat de l'UGTA en faveur des travailleurs au niveau interne,
ainsi que son appui pour les luttes des travailleurs dans
la région.
DROITS ET DEVOIRS DES TRAVAILLEURS
Vers la signature
d’une convention entre l’UGTA
et le patronat privé
’UGTA et le patronat ont convenu de signer prochainement une
convention qui consacrera les droits et les devoirs des traLvailleurs
ainsi que l’action syndicale dans le secteur économique
privé. C’est ce qu’a annoncé, hier, le SG de la centrale syndicale,
Abdelmadjid Sidi-Saïd, en marge de la cérémonie commémorative du double anniversaires, le 45e de la nationalisation des hydrocarbures et le 60e de la création de l’UGTA. Le patron du Forum
des chefs d’entreprise (FCE), Ali Haddad, se dit partie prenante
de cet accord. «Je suis convaincu que le dialogue et la concertation sont les seules alternatives qui s’offrent aux partenaires pour
améliorer les conditions de travail», a-t-il noté. S’agissant de la
crise économique actuelle, Haddad a prôné l’accélération du rythme des réformes en mutualisant les efforts, en mobilisant le capital national et en impliquant la communauté algérienne à l’étranger et les investissements étrangers «car nous avons besoin et de
leur capital et de leur savoir-faire».
n W. O. H.
www.horizons.dz
ALGÉRIEACTUALITÉS
Le président Bouteflika
reçoit le secrétaire
général de l'OUSA...
HORIZONS • Jeudi 25 Février 2016
DOUBLE
AIRE
ANNIVERS IER
R
DU 24 FÉV
président de la République,
Bouteflika, a reçu, hier,
Lle eAbdelaziz
secrétaire général de l'Organisation
de l'unité syndicale africaine
(OUSA), Francis Attoli.
Dans une déclaration à la presse à
l'issue de l'audience, Attoli a indiqué
avoir passé en revue avec le chef de
l'Etat «plusieurs questions auxquelles
l'OUSA fait face actuellement». «Le
président Bouteflika a exprimé son
plein soutien à l'OUSA et a indiqué
qu'il allait prendre contact avec ses
homologues africains afin de faire
bénéficier les travailleurs de l'expérience de cette Organisation à travers
des cycles de formation en Algérie»,
a-t-il ajouté. Il s'est dit, en outre,
impressionné par la «profonde
connaissance» du président Bouteflika des problèmes auxquels le continent africain est confronté. Le SG de l'OUSA a indiqué avoir décerné au
chef de l'Etat le «prix de la paix» pour sa politique
de réconciliation nationale, qui a eu une «résonance en Algérie et en Afrique». De son côté, le secrétaire général de l'Union générale des travailleurs
algériens (UGTA), Abdelmadjid Sidi-Said, présent
à l'audience, a indiqué avoir remis au chef de l'Etat
5
L'UGTA réitère
son soutien aux
mesures prises par
le président
Bouteflika
Photos :APS
L'UNION GÉNÉRALE DES TRAVAILLEURS ALGÉRIENS (UGTA) a exprimé, hier, son soutien aux mesures décidées par le président de la
République, Abdelaziz Bouteflika, pour faire face à la chute des cours
du pétrole sur le marché international et bâtir une économie nationale productive et capable de contrecarrer la concurrence étrangère.
une carte d'adhérent d'honneur à l'UGTA à l'occasion de la célébration du 60e anniversaire de la
création de l'organisation syndicale et du 45e anniversaire de la nationalisation des hydrocarbures.
«C'est un signe de respect au président de la
République pour ses efforts en faveur du développement du pays, mais aussi une reconnaissance
très profonde et affective des travailleurs pour sa
disponibilité continue et permanente à leur côté»,
a-t-il souligné.
… et le secrétaire général de l'UGTA
e président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a reçu, hier, le secrétaire général de l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA), Abdelmadjid Sidi-Saïd. Lors de cette audience, Sidi-Saïd a
Lremis
au chef de l'Etat une carte d'adhérent d'honneur
à l'UGTA à l'occasion de la célébration du 60e anniversaire de la création de l'organisation syndicale et
du 45e anniversaire de la nationalisation des hydrocarbures. Le secrétaire général de la centrale syndicale a remis également au président de la République
une motion spéciale dans laquelle la direction de
l'UGTA et l'ensemble des travailleurs algériens
saluent les décisions prises par le chef de l'Etat pour
bâtir une économie nationale productive capable de
faire face à la concurrence étrangère. Dans cette
motion, l'UGTA salue également les efforts du président Bouteflika en faveur de la promotion du dialogue social, la défense des droits des travailleurs
algériens et la préservation de leur pouvoir d'achat.
ous réitérons notre
appui et notre soutien
absolu au président
de la République,
Abdelaziz Bouteflika,
pour son action continue visant à relever
les capacités du pays
et à se diriger vers une économie productive et affranchie de l'hégémonie de
la bourse des cours du pétrole, des fluctuations de son marché et des conflits
d'intérêts», lit-on dans une motion
publiée par l'UGTA à l'occasion de la
célébration du 60e anniversaire de sa
création.
La centrale syndicale a mis en
exergue le souci du président de la
République à l'impliquer dans le dialogue avec le gouvernement et les organisations patronales et «son parti pris»
en faveur de la classe ouvrière, tout en
veillant à «préserver le pouvoir d'achat»
et «les intérêts des entreprises économiques», à travers «le développement de
leurs capacités de production et leur
compétitivité». «L'attachement du président Bouteflika à cette orientation s'est
traduit par plusieurs décisions liées
notamment sur la réduction des importations, l'encouragement de la consommation du produit national et sa commer-
«
N
cialisation par le biais du crédit à la
consommation», lit-on dans la motion
où il est souligné qu'il s'agit «d'un des
principaux fondements de l'édification
d'une économie nationale productive».
L'UGTA a réitéré son soutien à la
politique du président Bouteflika, «sa
volonté d'œuvrer à son succès et à réaliser ses objectifs», indiquant que la crise
pétrolière actuelle est «une véritable
motivation pour mobiliser les forces
nationales et conjuguer les efforts afin
d'édifier une économie nationale affranchie de toute dépendance au pétrole».
La centrale syndicale a exprimé son
plein soutien «à la dernière révision
constitutionnelle, qui constitue une véritable lecture des exigences de la prochaine étape», notamment en ce qui
concerne «la préservation de la richesse
du patrimoine culturel, la consécration
des libertés individuelles et collectives,
la consécration de la démocratie et la
promotion des droits de l'opposition».
Sur le plan international, l'UGTA encourage les démarches de l'Algérie, sous la
direction du président Bouteflika, visant
à mettre fin aux conflits dans certains
pays arabes et africains à travers une
approche fondée sur «le dialogue et
visant à faire prévaloir les intérêts
suprêmes des pays sur les intérêts personnels».
LE MINISTRE DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES
Les frontières algériennes sont sécurisées
e ministre d’Etat, ministre des
Affaires étrangères et de la
LCoopération
internationale,
Ramtane Lamara, a indiqué que nos
frontières sont sécurisées. Interrogé
en marge de la cérémonie de célébration du double anniversaire de la
nationalisation des hydrocarbures et
de la création de l’UGTA, organisée
au Palais des Nations de Club des
Pins, le ministre a souligné «que
tous les dispositifs nécessaires ont
été mis en place pour sécuriser nos
frontières et contribuer à la sécurisation de toute la région», ajoutant
dans le même contexte que la
«diplomatie algérienne fait un travail complémentaire. Tout cela
contribue dans la sécurisation de nos
frontières et l’instauration de la stabilité dans toute la région». Par
ailleurs, Lamamra a annoncé la visite du Secrétaire général de l'ONU,
Ban Ki-moon, en mars prochain en
Algérie et dans les pays de la région.
Il a qualifié cette rencontre «d’importante» d’autant que plusieurs
questions seront à l’ordre du jour
dont «la question sahraouie». Le SG
de l’ONU participera «à une conférence sur la protection de la femme
contre la violence à l'occasion du 8
mars, journée internationale de la
femme». Au sujet de la Libye,
Lamamra a souligné que l'Algérie
«espère la formation d'un gouvernement d'union nationale avec l’approbation du parlement pour être l’interlocuteur de la communauté internationale et qu’il puisse exprimer la
volonté du peuple libyen.
Cela va peser sur la situation
interne du pays mais aussi sur le
plan international. Les Libyens doivent être les acteurs principaux dans
l’instauration d’un Etat mais aussi
dans la lutte antiterroriste». Par
LE MINISTRE DE L’INDUSTRIE
ET DES MINES
LA MINISTRE
DE L’ÉDUCATION
Vers la relance du deuxième
fourneau du complexe
d’El Hadjar
Les résultats au bac
seront meilleurs
Le ministre de l’Industrie et des
Mines, Abdessalem Bouchouareb,
a annoncé, en marge de la cérémonie de célébration du double
anniversaire de la nationalisation
des hydrocarbures et de la création de l’UGTA, que des discussions sont en cours avec la direction générale du complexe sidérurgique d’El
Hadjar pour la relance du deuxième fourneau.
«C’est un cadeau pour les travailleurs en cette journée historique qui marque la création de l’UGTA et
la nationalisation des hydrocarbures», a-t-il estimé.
n W. O. H.
La ministre de l’Education
nationale,
Nouria
Benghebrit, a soutenu que
les résultats du baccalauréat
devront être meilleurs cette
année comparativement à
ceux de 2015. «L’année
scolaire a été correcte. Mais
cela dépendra des efforts fournis par les
élèves. Au bac, il faut beaucoup de travail, de
l’accompagnement mais aussi de confiance en
soi», a-t-elle précisé en marge de la cérémonie
de célébration du double anniversaire de la
nationalisation des hydrocarbures et de la
création de l’UGTA.
n W. O. H.
ailleurs, il a fait observer que la
Ligue des Etats arabes prépare l’organisation
d'un
sommet
en
Mauritanie soulignant le «rôle
d'avant-garde des pays du Maghreb
dans la sensibilisation à l'importance
des questions intéressant la nation
arabe dont principalement la cause
palestinienne».
Pour ce qui est de la Syrie,
Lamamra a fait savoir qu’un conseil
ministériel arabe est prévu pour le
10 mars prochain lequel insufflera
une nouvelle dynamique aux négociations de Genève.
n Wassila O. H.
BEDOUI : L'Observatoire national du service public
installé avant la fin du mois en cours
e
ministre de l'Intérieur et des
Collectivités locales, Nouredine Bedoui, a
Lannoncé,
hier, que l'Observatoire national
du service public sera installé avant la fin du
mois de février. Dans une déclaration à
l'APS en marge des festivités célébrant le
double anniversaire de la création de l'Union
générale des travailleurs algériens (UGTA)
et la nationalisation des hydrocarbures,
Bedoui a affirmé que l'installation de cette
instance «interviendra avant la fin de ce mois
de février», ajoutant que «l'observatoire
entrera en fonction dès son installation».
Selon le décret présidentiel portant sa création, l'Observatoire est un organe consultatif
présidé par le ministre de l'Intérieur qui a
pour mission la promotion et le développement du service public et l'administration. La
mission est d'évaluer, en concertation avec
les départements ministériels et les autres
établissements concernés, les actions de
mise en œuvre de la politique nationale de
promotion et de développement du service
public. Il est également chargé de proposer
les règles et mesures tendant à l'amélioration
de l'organisation et du fonctionnement du
service public, en vue de leur adaptation aux
évolutions économiques, sociales et technologiques ainsi qu'aux besoins des usagers.
Il est également chargé de proposer des
actions de synergie et de mise en réseau
entre les départements ministériels, administrations et organismes publics, en vue de promouvoir l'innovation et la performance en
matière de prestations de service public.
L'Observatoire élabore des rapports d'étape à
l'attention du président de la République et
du Premier ministre.
6
ALGÉRIEACTUALITÉS
HORIZONS • Jeudi 25 Février 2016
www.horizons.dz
CONSÉQUENCE DU MANQUE DE CIMENT
POUR METTRE FIN
À LA PÉNURIE DE CIMENT
CHANTIERS À L’ARRÊT
ET HAUSSE DES PRIX
Le ministre du Commerce
signe les autorisations
d’importation
e marché du ciment, qui connaît une pénurie depuis
Ljours.
plusieurs mois, devrait être régulé dans les prochains
En effet, le ministre du Commerce, Bakhti
Photo : Fouad S.
Belaïb, vient de signer l’autorisation d’importation de
ce produit. Pour ce qui est de la spéculation et des prix
exorbitants du ciment, Bakhti Belaïb explique que les
importateurs devront respecter le nouveau cahier de
charges car, selon lui, au-delà des prix pratiqués par les
usines algériennes, les coûts d’importation vont être
plafonnés selon le cours international. Pour le premier
responsable du secteur du Commerce, les importateurs
ne fixeront plus le prix du ciment à leur guise. «Il n’est
pas normal qu’un produit acheté l’équivalent de 100
DA soit revendu sur le marché national à 200 DA», at-il soutenu, affirmant que le ciment importé parmettra
de mettre fin à la pénurie due, selon lui, à la fermeture
technique des cimenteries et au gel des importations.
Le prix du sac de ciment sur le marché national est
passé du simple au double, voire plus dans certaines
régions. Même la reprise de production de la cimenterie de Meftah, qui a mis à l’arrêt le four durant plus
d’un mois pour des travaux de maintenance, n’a pu
réguler le marché.
n M. Benkeddada
LE SECTEUR DU BTPH SOUFFRE du manque de matériaux de construction, principalement de ciment, constaté
ces deux derniers mois.
FERMETURE
DE CIMENTERIES
Bouchouareb dément
e ministre de l’Industrie
et des Mines,
LAbdessalem
Bouchouareb,
a affirmé «qu’aucune
cimenterie n’est à l’arrêt».
Interrogé par la presse en
marge de la cérémonie de
célébration du double anniversaire de la nationalisation des hydrocarbure et de
la création de l’UGTA, au
sujet de la pénurie de
ciment qui aurait pour origine la fermeture des
usines de M’sila et Meftah, Bouchouareb a souligné
que cela est totalement faux. «Toutes les cimenteries
sont opérationnelles. Celles qui ont arrêté leur chaîne de production pour des raisons de maintenance
ont repris leurs activités», a-t-il affirmé. Par ailleurs,
il a fait savoir que les licences d’importation du
ciment et de rond à béton ont été signées par le
ministre du Commerce.
n W. O. H.
ne pénurie à l’origine de la flambée des prix. Une
situation qui a impacté sur les projets en cours de
réalisation dont certains tournent au ralenti.
Commune de Hammamet à l’ouest d’Alger. Sur le
chantier de réalisation de logements sociaux participatifs (LSP), le calme est à peine perturbé par les
bruits lointains. Renseignement pris, les ouvriers
sont au chômage technique depuis plus de deux
mois. «Les travailleurs se roulent les pouces en attendant l’approvisionnement en ciment», souligne le chef de chantier. Il
signale que depuis la fermeture des cimenteries de M’sila et
Meftah, le chantier a baissé le rythme de travail jusqu’à l’épuisement de son stock de ciment. Conséquence : quelques ouvriers
s’occupaient des travaux de finition à l’intérieur des appartements. Même constat au niveau du projet LSP pris en charge par
l’OPGI d’Hussein Dey. «Nous sommes au chômage», résume un
ouvrier rencontré sur place.
Plus loin, dans la commune de Chéraga, le chantier de
construction d’un complexe sportif semble paralysé. Ici, le retard
dans l’avancement des travaux est estimé à 20%, selon les explications d’un responsable. «Il y a des semaines où nous étions carrément à l’arrêt à cause du manque de ciment. Il nous est arrivé
d’attendre une semaine, voire deux, pour avoir une cocotte à
ciment ou deux au maximum», déplore un responsable. «Il nous
faut une bonne quantité de ciment pour pouvoir couler le béton»,
observe le responsable. Selon son collègue, la cimenterie de
U
M’sila a cessé d’approvisionner le chantier depuis novembre
2015. «Nous n’avons pas bénéficié d’un programme d’apprivisionnement comme prévu», ajoute-t-il. Devant cette situation,
l’informel vient à la rescousse. C’est ce qu’a confirmé ce même
responsable : «nous recourons au marché noir pour nous procurer
le sac de ciment de 50 kilos à 1800 DA alors qu’au niveau de
l’usine, il est cédé à 450 DA». Cette pénurie est confirmée par les
revendeurs de matériaux de construction. Certains l’expliquent
par la limitation de l’importation de ciment et le manque de
contrôle dans les usines.
«Nous devons passer par plusieurs intermédiaires pour pouvoir acquérir une quantité de ciment», déplore un commerçant.
Ce qui a engendré la flambée des prix au détail. Le sac de 50 kg
de ciment «El Matine» est actuellement vendu chez les détaillants
à 900 DA alors qu’il ne dépassait pas les 750 DA. Le ciment
«Chamel» est passé de 700 à 850 DA, selon un transporteur de
matériaux de construction exerçant à Fouka. A Tizi Ouzou, selon
un transporteur, les prix sont montés en flèche. Le sac de ciment
n’est pas cédé à moins de 1580 DA. Selon lui, ce matériau fait
aussi l’objet de «spéculation». Cette hausse des prix touche pratiquement tous les matériaux de construction, à l’image du rond
à béton dont les prix oscillent entre 610 et 650 DA le quintal,
selon le calibre. Idem pour le sable qui est passé de 600 à 800 DA
les deux tonnes. Mourad, un commerçant, lie cette inflation à la
hausse des prix du gasoil.
n Wassila Ould Hamouda
TAYEB ZITOUNI À BATNA
Le défunt moudjahid Hadj Lakhdar représente
l’un des symboles de la Révolution
moudjahid Hadj Lakhdar (1914-1998) est «l’un des symLeboles
de la Révolution», a souligné, hier, le ministre des
Moudjahidine, Tayeb Zitouni, dans un message lu en son nom
à l’Université de Batna. Mohamed-Tahar Abidi, alias colonel
Hadj Lakhdar, «était de ceux qui avaient défié l’occupant et
qui sont restés, après l’indépendance, fidèles à leur serment de
servir l’Algérie, donnant l’exemple du citoyen voué pleinement à son pays», a ajouté le ministre dans sa lettre lue par le
directeur des moudjahidine devant les participants à une
conférence organisée à l’occasion du 18e anniversaire de la
mort de cette figure du mouvement national. Zitouni a insisté
sur le fait que son département accordait «un intérêt particulier
à ces occasions historiques qui permettent de rendre hommage
aux symboles de la résistance populaire, du mouvement nationaliste et de la Révolution du 1er novembre 1954, conformément aux orientations du président de la République,
Abdelaziz Bouteflika».
Organisée en présence d’étudiants et de chercheurs en histoire, la rencontre a donné lieu à des communications sur la vie
et l’itinéraire de Hadj Lakhdar et sa «contribution majeure» à
la réalisation de la grande mosquée du 1er-Novembre et son
institut supérieur de la charia, «construits sur le terrain d’un
ancien aérodrome militaire d’où décollaient les avions de l’armée coloniale pour bombarder les maquis des Aurès». Des
témoignages vivants ont été apportés par des compagnons
d’armes du défunt moudjahid, parmi lesquels Messaoud Abid
et Moussa Taïri, suivis par la projection d’un documentaire sur
la vie de Hadj Lakhdar réalisé par le musée du
Moudjahid de Batna. Né le
12 mars 1914 au douar
Ouled Chlih, dans la commune d’Oued Chaâba (Batna), le colonel Hadj Lakhdar, dont
le nom a été donné à l’Université de Batna, a côtoyé les courants nationalistes durant son séjour en France en 1936. De
retour au pays, il a rejoint les cellules qui ont préparé, sous le
commandement de Mostefa Benboulaïd, le déclenchement de
la guerre de Libération nationale. Il participe aux assauts donnés la nuit du 1er novembre 1954 contre des cibles militaires
avant de prendre, en 1958, le commandement de la Wilaya 1
historique. Il est décédé le 23 février 1998 à l’âge de 84 ans.
PASSEPORT D'URGENCE
Les conditions d'établissement et de délivrance publiées au JO
conditions d'établissement et de délivranLunescedécret
du passeport d'urgence ont été fixées par
exécutif publié au Journal officiel du
mois de février.
Le décret exécutif indique que le passeport
d'urgence est délivré à «titre exceptionnel» au
profit des citoyens résidant à l'étranger et
immatriculés auprès d'un poste diplomatique
ou consulaire ne possédant pas de passeport
biométrique électronique et qui, pour des raisons familiales, professionnelles, administra-
tives ou de santé, sont contraints de se déplacer «en urgence» hors du pays de leur résidence. Il s'agit de citoyens se trouvant en séjour
temporaire dans un pays autre que celui de leur
résidence dont le passeport a été égaré, détérioré ou volé, de citoyens non immatriculés et
dont le dossier de régularisation de leur situation administrative au plan du séjour a été
accepté par les autorités du pays d'accueil et
nécessitant un passeport en cours de validité.
Le texte cite également les citoyens se trou-
vant en séjour temporaire à l'étranger, dont le
passeport a été égaré, détérioré ou volé et se
trouvant contraints de rallier un ou plusieurs
pays étrangers avant leur retour en Algérie
ainsi que les Algériens résidant à l'étranger et
immatriculés auprès d'un poste diplomatique
ou consulaire se trouvant en séjour temporaire
en Algérie dont le passeport a été égaré, détérioré ou volé ou dont la durée de validité a
expiré. Les citoyens algériens ne possédant
pas de passeport, contraints pour des raisons
familiales, professionnelles, administratives
ou de santé de se déplacer en urgence en
dehors du territoire national, peuvent bénéficier de ce document conformément aux dispositions de l'article 2 de ce décret exécutif.
La durée de validité du passeport d'urgence
est fixée au maximum à une année, à compter
de la date de son établissement, et ne peut être
prorogée. Il doit être restitué à l'autorité compétente lors de la délivrance à son titulaire d'un
passeport biométrique électronique.
www.horizons.dz
ALGÉRIEACTUALITÉS
7
HORIZONS • Jeudi 25 Février 2016
ALGÉRIE-MEXIQUE
L'administrateur
du Pnud en visite
en Algérie
du 5 au 7 mars
Les relations
sont importantes
et les deux pays
s'engagent à les
renforcer
'administrateur du Pnud,
Hélène Clark, effectuera une
Lvisite
de travail en Algérie du 5
au 7 mars prochain, durant
laquelle elle prendra part à une
rencontre sur le développement
durable, a
appris l'APS
hier auprès
d'une source
proche de cette
organisation
multilatérale de
développement.
La première
responsable du
Programme des
Nations unies
pour le
développement assistera, entre
autres, à un séminaire de haut
niveau sur la sensibilisation aux
objectifs du développement
durable qui sera organisé par le
Cnes en partenariat avec le PnudAlger, a ajouté la même source.
Mme Clark prendra part également
aux travaux de la 5e assemblée
générale de la dixième conférence
de la déclaration de Kigali
relative à la violence contre les
femmes et les filles. Première
femme à assumer la direction du
Pnud, Mme Clark est présentée
comme candidate potentielle pour
succéder à Ban Ki-moon au poste
du secrétaire général, selon la
même source. Elle assure
également la présidence du
groupe des Nations unies pour le
développement, un comité
regroupant les directeurs de
l'ensemble des fonds,
programmes et départements
spécifiquement chargés des
questions de développement.
Avant d'être nommée au Pnud,
Mme Clark a été plusieurs fois
Premier ministre de la NouvelleZélande. Durant ses trois
mandats, elle s'est activement
engagée dans l'élaboration de
politiques et la mise en œuvre
d'actions de mobilisation dans les
domaines international,
économique, social et culturel.
es relations bilaLtérales
entre
COOPÉRATION CULTURELLE ALGÉRO-FRANÇAISE
Le Centre national
du livre français formera
des traducteurs algériens
UNE DIZAINE DE JEUNES TRADUCTEURS SERONT SÉLECTIONNÉS pour suivre un cycle de formation en traduction littéraire.
ette formation entre
dans le cadre de la
mise en œuvre du partenariat
entre
les
centres nationaux du
livre algérien et français signé en 2012.
L’objectif de celui-ci
est de renforcer la coopération dans
les domaines du livre, de la lecture,
de l’édition et de la traduction.
Le directeur du centre national du
livre (CNL), Hassen Bendif, a souligné que «la traduction, qui est le
meilleur moyen de transmission, est
actuellement le maillon faible».
«C’est pour cela qu’il faut former des
traducteurs dans les deux langues»,
a-t-il soutenu lors d’un point de presse organisé, hier, à la bibliothèque
nationale d’Algérie au Télemly. Il a
annoncé également la création d’un
centre de traduction. Il a estimé que
C
le nombre de traducteurs est insuffisant. Le cycle de formation concernera dans un premier temps la littérature, l’histoire, les sciences humaines et
sociales et la philosophie. Cette formation est assurée en 10 ateliers
d’une journée par mois par un enseignant-traducteur. Elle sera ponctuée
par un stage en France avec prise en
charge par le Centre national du livre
français. Les candidats retenus auront
déjà traduit et publié au moins un
ouvrage ou un texte dans une revue
relevant des champs thématiques de
la littérature, de l’histoire, des
sciences humaines et sociales et de la
philosophie. Il auront à travailler sur
un corpus préalablement arrêté par un
comité de sélection.
Il s’agira d’une œuvre littéraire de
langue française à traduire vers l’arabe et qui fera l’objet d’une publication. La date limite de dépôt des can-
didatures est fixée au 30 mars prochain. Le dossier doit comporter le
CV précisant la liste des traductions
publiées et la lettre de motivation. Il
doit contenir également deux exemplaires du dernier texte publié (texte
traduit et original). Pour Alexis
Andreas, d’autres domaines de partenariat seront conclus lors les prochaines éditions du Salon international du livre d’Alger (Sila).
Selon Abdelkader Bouzida, professeur de littérature comparée à
l’université de Ben Aknoun, «les traductions libanaises sont très mauvaises car plusieurs étudiants s’attellent à la traduction d’un ouvrage».
Ces derniers font du bricolage.
«L’aspect commercial domine mais
avec ce stage, nous aurons de la qualité surtout que les Algériens maîtrisent les langues arabe et française».
n Rabéa F.
RAPPORT D’AMNESTY INTERNATIONAL SUR L’ALGÉRIE
«De grandes avancées dans les droits de l’homme»
’année 2015 a été marquée par de grandes avancées en matière de droits de l’homme en Algérie,
Ld’après
Amnesty International (AI), qui a présenté,
hier, à Alger, son rapport annuel. La directrice de
l’organisation en Algérie, Hassina Oussedik, a salué
les efforts consentis par les pouvoirs publics en
faveur d’une justice indépendante et dans la protection de la femme contre la violence. Mais aussi en
matière de protection contre les traitements inhumains et cruels, de la détention préventive et de procès équitables. «Nous saluons également la révision
de la constitution qui consolide certaines garanties et
les libertés relatives à la presse notamment et la pro-
tection des prisonniers», a-t-elle fait remarquer. Pour
AI, en dépit de ces efforts qui ont abouti à une relative stabilité dans le pays, «des insuffisances persistent». Evoquant les nouvelles mesures relatives à la
violence contre les femmes, elle a estimé qu’elles
sont insuffisantes. «Il est stipulé dans le code pénal
que si la femme pardonne à l’homme qui l’a violentée, ce dernier ne sera pas puni. Les sanctions dans
ce cas là ne serviraient à rien», souligne-t-elle.
Concernant les procès équitables, elle a souhaité l’introduction de plus de mesures susceptibles de situer,
entre autres, des délais de jugement raisonnables.
n Farida Belkhiri
DROITS DE L’HOMME DANS LE MONDE
«Un bilan accablant», selon Amnesty International
es droits de l’homme dans le monde sont dans
une situation extrêmement alarmante, selon le
Lrapport
annuel 2015 d’Amnesty International.
«Toutes les institutions internationales des droits
de l’homme sont affaiblies, menacées y compris
l’ONU, la Cour pénale internationale et le Conseil
de sécurité qui a aggravé, au lieu d’apaiser, le
conflit en Syrie. Il n’a pas pu imposer à Israël une
enquête sur les crimes de guerre qu’il a perpétrés à
Ghaza de même qu’il n’a pu imposer une enquête
sur les crimes commis contre des civils par
l’Arabie saoudite au Yémen», rapporte la directrice d’Amnesty International en Algérie, Hassina
Oussedik. En outre, le rapport de cette organisation
fait état de violation des droits de l’homme de la
part de plusieurs Etats au nom des lois sécuritaires.
«Ils attaquent au lieu de protéger et ce sont les
civils qui en sont les victimes. Les conflits et les
guerres dans 19 pays en 2015 ont poussé des civils
à fuir dans des zones où ils sont mal reçus», précise-t-elle.
Elle souligne que 3.700 personnes sont mortes
en mer Méditerranée l’année dernière pour fuir les
zones de troubles et le nombre de réfugiés est le
plus important, en 2015, depuis la Seconde Guerre
mondiale. Une trentaine de pays, selon le rapport
de cette organisation, ont refoulé les réfugiés vers
les zones dangereuses qu’ils avaient quittées. Des
attaques de groupes terroristes sont enregistrées, en
2015, dans plus d’une trentaine de pays.
Pour ce qui est des libertés fondamentales,
Amnesty International a constaté qu’elles sont
transgressées par les deux tiers des pays dans le
monde. «156 défenseurs des droits de l’homme ont
été soit assassinés soit avaient la mort en détention
en 2015. Tous ces conflits et guerres dans le monde
sont dictés par la soif du pouvoir et non par les lois
sécuritaires», affirme Mme Oussedik.
n F. B.
l'Algérie et
le Mexique
sont «importantes», a
déclaré, hier,
à Alger,
l'ambassadeur du
Mexique en Algérie, Juan José
Gonzalez Mijares, affirmant que
les deux pays sont engagés à
renforcer leurs liens en mettant
en place des projets de partenariat dans plusieurs domaines.
S'exprimant lors d'une conférence-débat animée à la faculté des
sciences de l'information et de
la communication à Alger sur
les origines de la politique internationale du Mexique, Mijares a
mis un accent particulier sur
l'attachement de son pays à renforcer ses relations économiques avec l'Algérie à travers
«la promotion des échanges
commerciaux et le lancement
d'un partenariat durable notamment dans l'industrie automobile, les domaines culturel, de
l’enseignement supérieur et de
l'éducation». Pour ce faire, le
diplomate mexicain a souligné
«la nécessité de mettre à profit
le climat propice à l'investissement» qu'offre l'Algérie, «surtout après les importantes
réformes engagées aux plans
économique et politique». Les
secteurs du bâtiment, des travaux publics et de l'agroalimentaire intéressent particulièrement les entreprises mexicaines,
a-t-il notamment fait savoir.
Mijares a, par ailleurs, affirmé
que les échanges commerciaux
entre l'Algérie et le Mexique
s'élèvent à «400 millions de dollars par an», rappelant que deux
accords de coopération et un
mémorandum d'entente avaient
été signés l'année passée entre
les deux pays. Il s'agit d'un
mémorandum d'entente de
coopération académique et
diplomatique entre l'Institut de
la diplomatie et des relations
internationales et l'Institut mexicain Mateas-Romero, en plus
d'un accord de coopération triangulaire entre le Conseil national économique et social et le
Conseil national d’évaluation
des politiques de développement social et l’Unicef. L'autre
accord concerne le secteur de la
communication. Le diplomate a
également rappelé le soutien du
Mexique à la lutte de libération
de l'Algérie contre le colonisateur français, en votant en 1955
pour l'inscription de la cause
algérienne à l'Assemblée générale de l'ONU en plus du soutien porté au Front de libération
nationale dans les fora internationaux. Mijares a mis à profit
cette conférence pour réitérer la
solidarité et le soutien de son
pays à la cause sahraouie et le
Front Polisario pour l'indépendance du Sahara occidental.
«Le Mexique est solidaire avec
le peuple sahraoui dans son
combat pour son indépendance
et son droit à l'autodétermination», a-t-il affirmé, annonçant
dans le même sillage la participation du Mexique aux festivités marquant la célébration du
40e anniversaire de la proclamation de la République arabe sahraouie démocratique.
MONDE
8
HORIZONS • Jeudi 25 Février 2016
www.horizons.dz
LIBYE
Progression des forces
loyalistes à Benghazi
es forces fidèles aux autorités libyennes internationalement reconLroriste
nues ont reconquis, mardi dernier, Lithi, un bastion du groupe terDaech et d’Ansar Asharia à Benghazi, deuxième ville de Libye
située à 1.000 km à l’est de la capitale Tripoli. Ce lieu est connu
parmi les habitants sous le nom de «Kandahar de Benghazi», en référence à la ville afghane sanctuaire d’organisations terroristes.
Le général Khalifa Haftar, qui dirige, depuis samedi dernier, à
Benghazi, une opération baptisée «le sang du martyr», et qui a permis
de reprendre, notamment, le port de Mreisa (ouest) et l’hôpital de
Houari (sud), a salué, dans une vidéo, cette nouvelle victoire, affirmant «aspirer à la victoire finale (...) dans le pays tout entier».
À Tripoli, quatre personnes ont trouvé la mort dans des affrontements entre le groupe Daech et des combattants du conseil militaire
de Sabrata qui ont mené, mardi dernier, plusieurs raids dans la banlieue de la ville, a indiqué Hussein al-Dawadi, le maire de cette ville
En bref
SAHARA
OCCIDENTAL :
Les militants des
droits de l’homme
réprimés
Les militants des droits de
l’homme ont continué d’être
la «cible de la répression» en
2015, par les autorités
marocaines qui ont «souvent
utilisé une force excessive»,
a affirmé le rapport
2015/2016 d’Amnesty
International, rendu public
hier. Amnesty International
souligne que les autorités
marocaines ont «dispersé les
manifestations, en utilisant
souvent une force excessive,
et ont engagé des poursuites
pénales contre les
protestataires». Le rapport
indique, à cet égard, que des
prisonniers sahraouis ont
observé des grèves de la
faim pour protester contre la
torture et les mauvais
traitements. Il est également
relevé que les autorités
marocaines ont «restreint
l’accès au Sahara occidental
occupé des journalistes,
défenseurs des droits
humains et militants
étrangers». «Certains se
sont vu refuser l’entrée sur le
territoire et d’autres ont été
expulsés.»
GUANTANAMO :
L’ONU salue
l’annonce d’un
plan de fermeture
de la prison
Le Haut-Commissaire de
l’ONU aux droits de l’homme,
Zeid Ra’ad Al Hussein, a
salué, mardi dernier,
l’annonce par le
gouvernement américain
d’un plan de fermeture de la
prison de Guantanamo, et a
appelé à mettre un terme à
la détention illimitée, sans
inculpation ni jugement, de
ses prisonniers. Le président
américain, Barack Obama,
avait annoncé, mardi
dernier, lors d’une
conférence de presse à la
Maison Blanche, son plan de
fermeture du centre de
détention de Guantanamo,
où sont toujours détenues 91
personnes. Jugeant
l’existence de cette prison
militaire, située dans la base
navale américaine de
Guantanamo Bay, à Cuba,
située à 70 km à l’ouest de la capitale. Le conseil militaire de Sabrata
a exhorté, sur sa page Facebook, la population et le personnel médical à se mobiliser et à l’aider à combattre le groupe terroriste. La
semaine dernière, des avions de combat américains avaient bombardé un camp d’entraînement de Daech près de cette ville. La France
interviendrait également militairement contre ce groupe sur le sol
libyen, selon Le Monde qui cite ainsi un haut responsable des services
français de la Défense. «La dernière chose à faire serait d’intervenir
en Libye ; il faut éviter tout engagement militaire ouvert, il faut agir
discrètement», a préconisé ce dernier sur les colonnes du quotidien
français. Sur le plan politique, la mise en place de ce gouvernement
se fait attendre, le Parlement reconnu n’ayant pu, mardi dernier, faute
de quorum, tenir un vote de confiance. La séance a été reportée à la
semaine prochaine. Le député Ali Al-Qaïdi a fait état de divergences
sur le programme du gouvernement tandis qu’un autre, Khalifa alDaghari, parle de désaccords portant sur l’ordre du jour même de la
séance. Le représentant spécial du secrétaire général de l’ONU pour
la Libye, Martin Kobler, - qui avait encouragé les députés à participer
à la séance -, a fait, mardi dernier, état de son «inquiétude face à la
lenteur du processus politique» appelant à l’accélérer «pour stopper
l’expansion de Daech».
n Samira C.
Filippo Grandi,
Haut-commissaire
aux réfugiés de l’ONU
«La fermeture croissante des
passages aux réfugiés et
migrants sur la route balkanique
risque de créer un «chaos» en
Europe.»
SYRIE
contreproductive pour la
sécurité et l’image du pays,
M. Obama a déclaré que son
plan de fermeture avait été
transmis pour approbation au
Congrès américain. «Le
régime de Guantanamo, et
tout ce qu’il impliquait, a
porté un sérieux coup au
bilan et à la situation des
droits de l’homme aux EtatsUnis, ainsi qu’à la réputation
du pays», a affirmé le Hautcommissaire, ajoutant que la
prison est régulièrement
citée en exemple par des
gouvernements répressifs
pour justifier leurs propres
actions.
IRAN: Doubles
élections
Près de 55 millions
d’Iraniens sont appelés à
voter, demain, pour
renouveler les 290 députés
du Parlement et les 88
membres de l’Assemblée des
experts, deux instances
actuellement dominées par
les conservateurs. Au cours
de ces premières élections
depuis l’accord nucléaire de
juillet 2015, les Iraniens
auront à choisir parmi plus
de 6.000 candidats - dont
586 femmes - pour
renouveler les 290 membres
du Parlement, et parmi 16
pour les 88 membres de
l’Assemblée des experts. Les
résultats des petites
circonscriptions et des villes
de province seront annoncés
dans les 24 h, mais pour la
capitale, Téhéran, il faudra
attendre trois jours.
LE GOUVERNEMENT
SYRIEN A DONNÉ,
hier, son accord au
projet américanorusse de cessez-lefeu. Le président
syrien Bachar alAssad a assuré à
son homologue
russe Vladimir
Poutine qu’il était
«prêt» à respecter
le projet d’accord
américano-russe de
cessez-le-feu entre
le régime et
l’opposition en
Syrie, a annoncé,
hier, le Kremlin.
LE CESSEZ‐LE‐FEU
SERA‐T‐IL RESPECTÉ ?
achar al-Assad «a notamment confirmé que
le gouvernement syrien était prêt à contribuer à la mise en œuvre du cessez-le-feu», a
précisé le Kremlin dans un communiqué,
publié après un entretien téléphonique des
deux dirigeants. L’opposition l’ayant acceptée sous conditions, une trêve pourrait
entrer vigueur demain à 22h GMT. Son
application pourrait être cependant entravée car d’influents groupes terroristes comme le groupe Daech et le
Front Al-Nosra, branche syrienne d’Al-Qaïda, ne sont pas
associés au processus. Le ministère syrien des Affaires
étrangères a d’ailleurs assuré, mardi dernier, que l’armée
acceptait la trêve, mais poursuivrait ses «opérations militaires pour lutter contre le terrorisme de Daech, le Front
Al-Nosra et les autres groupes terroristes qui leur sont
liés». Le gouvernement syrien est prêt à coordonner avec
les Russes pour déterminer quels sont les régions et les
B
PRÉSIDENTIELLE AUX COMORES
Les prétendants au fauteuil connus
électorale nationale indépendante aux Comores a proclamé, dans la
LtionanuitCommission
de mardi à mercredi, les résultats provisoires du tour préliminaire de l’élecprésidentielle. Le trio admis, selon la constitution de l’Union des Comores, à
concourir au suffrage universel sur l’ensemble du territoire, dans le cadre d’une élection générale, est désormais connu. Mohamed Ali Soilihi, vice-président sortant et
candidat de l’Union pour la démocratie aux Comores (UPDC), la principale formation de la coalition au pouvoir, arrive en tête avec 17,61%.
Le gouverneur sortant de la Grande-Comores et prétendant à la magistrature
suprême, le candidat du Rassemblement démocratique des Comores (RDC), Mouigni
Baraka, est crédité de 15,09% et occupe la seconde marche du podium. La troisième
place est conquise par l’ancien président de la République et candidat de la
Convention pour le renouveau des Comores (CRC), Azali Asoumani avec 14,96%.
Pour l’élection des gouverneurs, les candidats du l’UPDC, le parti du pouvoir, sont
au deuxième tour dans les trois îles. A la Grande-Comore Hamada Moussa (UPDC),
avec 18,31%, croisera le fer avec Hassani Hamadi (Cran) crédité de 15,19%, A
Mohéli Hadidja Aboubakar (UPDC) avec 21,92% contre Mohamed Said Fazul (indépendant) avec 31,97% et Anissi Chamsidine (UPDC) avec 26,88% contre Abdou
Salami Abdou (Juwa) crédité de 36,46%.
groupes armés qui feront l’objet de cessez-le-feu, a ajouté
le ministère dans un communiqué. Les groupes clés de
l’opposition, réunis dans le Haut-Comité des négociations
(HCN), avaient annoncé lundi dernier qu’ils acceptaient le
cessez-le-feu à condition que les dispositions de la résolution 2254 de l’ONU soient respectées. Il s’agit de celles
prévoyant un accès aux civils dans les zones assiégées et la
livraison d’aide humanitaire. Des convois humanitaires
étaient en route mardi dernier vers Mouadamiyat al-Cham
et Kafra Batna — deux localités rebelles de la périphérie
de Damas assiégées par l’arméé — pour livrer de l’aide à
plusieurs dizaines de milliers de civils, selon l’ONU. La
semaine dernière, une centaine de camions avaient livré de
l’aide à 80.000 personnes dans cinq zones assiégées, dont
Mouadamiyat al-Cham.
PLAN B ?
Parallèlement, le secrétaire d’Etat américain, John
Kerry, a admis, mardi dernier au Sénat, qu’un éventuel
«plan B» pour la Syrie était examiné en cas d’échec du processus diplomatique et politique que les Etats-Unis et la
Russie tentent de faire avancer notamment via le cessez-lefeu attendu demain. Les accords internationaux prévoient
aussi un processus de transition politique, comme des élections et une Constitution dans les prochains mois. «Nous
allons savoir dans un mois ou deux si ce processus de transition est vraiment sérieux», a relaté Kerry, qui mise tout
depuis trois ans sur la diplomatie pour trouver une porte de
sortie à la guerre. «Si ce n’est pas le cas (...) des options
d’un plan B sont évidemment examinées», a-t-il insisté,
mais sans donner de précisions. Des informations sur cet
hypothétique «plan B», qui mettrait davantage l’accent sur
l’option militaire, ont circulé début février. De son côté, la
Turquie a salué l’accord de cessez-le-feu mais s’est déclarée peu optimiste sur sa portée. Elle a en outre promis, en
cas d’attaque, de riposter à sa frontière contre les milices
kurdes qu’elle bombarde depuis plus d’une semaine dans le
nord de la Syrie.
Les dirigeants français, américain, allemand et britannique, qui ont eu un entretien téléphonique sur le cessez-lefeu en Syrie, ont souhaité que l’accord puisse entrer en
vigueur «dans les meilleurs délais». Le fracas des armes
va-t-il se taire ?
n R. I.
www.horizons.dz
MONDE
BAN KI-MOON LANCE
LES CHANTIERS DE LA
RÉCONCILIATION
L’Agence de renseignement et de sécurité
nationale somalienne (Nisa) a annoncé,
dans un communiqué, l’arrestation, mardi
dernier, d’un dirigeant du groupe terroriste
Al-Shebab dans un hôtel de Mogadiscio,
la capitale du pays. La Nisa a précisé que
ce membre d’Al-Shebab présumé avait été
arrêté avec plusieurs autres terroristes présumés et qu’ils étaient actuellement interrogés par les forces de sécurité somaliennes. Les responsables de l’Agence ont
promis de publier bientôt le nom du suspect. Ce nouveau développement fait suite
à l’arrestation de 300 personnes dans des
opérations menées dans plusieurs districts
de la région de Benadir, cette semaine,
alors que les responsables de la sécurité
intensifient leur opération à l’encontre des
éléments criminels dans la ville troublée
de Mogadiscio.
PRÉSIDENTIELLE
AU BÉNIN : La jeunesse
a du mal à croire aux
promesses des candidats
À deux semaines de l’élection présidentielle au Bénin, une ONG veut inciter les
jeunes à voter de façon «responsable»,
une tâche ardue face à des électeurs qui
ont perdu foi dans la classe politique.
Sur plus de quatre millions d’électeurs,
60% ont moins de 35 ans et leur vote
pourrait changer la donne le 6 mars prochain, où 33 candidats s’affronteront pour
succéder au président Thomas Boni Yayi
qui ne se représente pas après deux mandats. Des responsables syndicaux et associatifs ainsi que des représentants de partis politiques parcourent le pays et sont
mobilisés, à l’initiative de la fondation
allemande Friedrich-Ebert pour la bonne
gouvernance, afin de sensibiliser la jeunesse sur les enjeux du vote.
Ségolène Royal,
ministre française
de l’Environnement
et de l’Energie :
En bref...En bref...En bref...En bref...En bref...En bref...En bref...
La police tchadienne a empêché, mardi
dernier, la tenue d’une manifestation antiDeby organisée par l’opposition à
N’Djamena, interdite par les autorités.
Le lieu de rassemblement des manifestants de l’opposition dans la capitale,
l’espace Fest Afrika, a été quadrillé par
un important dispositif de gendarmes et
de policiers pour empêcher toute manifestation de l’opposition qui conteste le fait
que le président Deby souhaite se présenter à sa propre succession. Lundi dernier
au soir, le ministre de la Sécurité, Ahmat
Bachir Mahamat, avait pris un arrêté
interdisant la manifestation dans la capitale. Saleh Kebzabo, ancien ministre de
Deby de 1993 à 2001 avant de passer
dans les rangs de l’opposition, est le président de l’Union nationale pour le développement et le renouveau (UNDR). Il
incarne désormais l’opposition qui soutient la plateforme «ça suffit», lancée par
la société civile pour demander le départ
du président Deby. Dans l’extrême nord
tchadien, l’armée quadrillait la ville de
Faya Largeau pour empêcher toute nouvelle manifestation après la mort d’un
lycéen la veille.
www.horizons.dz
HORIZONS • Jeudi
25 Février 2016
BURUNDI
SOMALIE : Un chef
d’Al-Shebab arrêté
à Mogadiscio
TCHAD : La police bloque
une manifestation anti-Deby
à N’Djamena
9
«L’Afrique est l’un des continents les plus impactés par le
réchauffement climatique et le
moins responsable, celui qui utilise le moins des énergies fossiles, et par conséquent, si la
communauté mondiale, qui s’est
engagée sur cet accord de Paris,
doit passer des paroles aux
actes, c’est bien sur le continent
africain que nous devons
le faire.»
L’ONU NE VEUT PLUS RESTER LES BRAS CROISÉS. Au terme de sa visite à Bujumbura,
marquée par une flambée de violence inouïe qui a fait 3 morts et 20 blessés, le
secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, a promis de faire «tout son possible» pour
favoriser un règlement pacifique de la crise du Burundi, provoquée par le 3e mandat
contesté du président Pierre Nkurunziza.
a sortie du tunnel passe impérativement
par un sursaut national salvateur et l’urgence d’un dialogue inclusif fondé sur
une «culture de la paix et de tolérance» et
un engagement résolu de tous les acteurs
politiques. Cette démarche rassembleuse
se prévaut des gages d’ouverture, adressés à la veille de l’arrivée de Ban Kimoon. Elle porte notamment sur la remise en liberté de 2.000 détenus, l’annulation des mandats d’arrêt internationaux lancés contre 15 personnalités
dont plusieurs leaders de l’opposition en exil et
l’autorisation accordée à 2 radios privées pour
réémettre.
La remise sur les rails du processus de paix est
également confortée par le retour à la table des
négociations. Des rencontres «sincères et productives» ont ainsi regroupé le secrétaire général de
l’ONU avec le chef du parti au pouvoir, le président
des Forces nationales de libération (FNL) et viceprésident de l’Assemblée nationale, Agathon
Rwasa, et les représentants de l’opposition (Front
pour la démocratie du Burundi (Frodebu) et l’Union
pour le progrès national (Uprona) et des membres
de la société civile. Il s’agit fondamentalement de
participer à la capitalisation des dividendes de la
paix et de la réconciliation acquises à la faveur de la
conclusion de l’Accord d’Arusha pour la paix et la
réconciliation au Burundi (AAPRB), en août 2000,
et des accords de cessez-le-feu. La mission de la
dernière chance pourra-t-elle conjurer les vieux
démons de la guerre civile tant redoutée par la
population burundaise appauvrie et forcée à l’exil
(24.000 réfugiés dans les pays voisins) ? L’espoir
est de retour. Il concrétise une volonté partagée de
s’engager dans la voie du dialogue solennellement
exprimée par le pouvoir et les leaders de l’opposition de nature à permettre un retour rapide à la table
des négociations que «rien ne les empêche de
L
LE SG DE L’ONU À KINSHASA
e secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon,
LConférence
prend part, depuis hier à Kinshasa, à la
sur l’investissement du secteur privé
dans la région des Grands Lacs, organisée par le
bureau de l’envoyé spécial du secrétaire général
de l’ONU pour la région des Grands Lacs
(OSESG-GL) et le secrétariat exécutif de la
Conférence internationale sur la région des
Grands Lacs (CIRGL), avec le soutien du gouvernement de la RDC. Cette conférence s’inscrit
dans le cadre de la mise en œuvre de l’Accordcadre d’Addis Abeba pour la paix, la sécurité et la
coopération pour la RDC et la sous-région des
Grands Lacs, signé le 24 février 2013 par 11 Etats
membres de cette partie du continent africain.
L’objectif est de promouvoir la paix et la prospérité chez les peuples des Grands Lacs à travers
continuer dans cette voie», selon le chef de l’ONU,
promettant d’être aux côtés du gouvernement
burundais pour soutenir toutes les initiatives visant
à accélérer le dialogue politique et à trouver des
réponses durables aux défis sécuritaires. La main
tendue contribue à la «décrispation», évoquée par le
président de l’Uprona, Charles Nditijdé, néanmoins
compromise par les accusations de déstabilisation
adressées par Bujumbura aux «fauteurs de guerre».
Les deux journées sanglantes, qui ont précédé et
coïncidé avec l’arrivée de Ban Ki-moon, traduisent
l’exacerbation des tensions politiques.
«La plupart de ces grenades ont explosé dans
des endroits déserts, ce qui démontre que ces criminels veulent seulement montrer au secrétaire
général de l’ONU qu’il n’y a pas de sécurité, alors
que tout est sous contrôle», a déclaré un haut gradé
de la police qui s’exprimait sur les dernières
attaques à la grenade (10) lancées dans les nuits de
lundi et mardi dans les quartiers de Mutakura (nordouest) et de Musaga (sud-est). De fait, la relance
d’un «processus politique crédible» est conditionnée par l’exclusion des auteurs des «actes de déstabilisation», prononcée par le président burundais
qui se fonde sur la résolution onusienne, adoptée en
novembre 2015, demandant au gouvernement à dialoguer avec tous les partenaires «pacifiques» de
l’intérieur et de l’extérieur. Cette question suscite,
selon Bujumbura, une implication onusienne pour
permettre une normalisation des relations avec le
Rwanda accusé de pratiquer «un mauvais voisinage». Sur les traces du secrétaire général de l’ONU,
quittant le Burundi pour se rendre en République
démocratique du Congo voisine, deuxième étape de
sa tournée africaine, les 5 chefs d’Etat mandatés par
l’Union africaine prendront, dès ce week-end, le
relais pour contribuer à la consolidation du dialogue
et de la réconciliation burundaise.
n Larbi Chaabouni
Promouvoir la paix
des projets économiques intégrateurs concernant
sept secteurs prioritaires, notamment les infrastructures, les mines, les télécommunications,
l’agro-industrie, l’énergie, le tourisme et les
finances. Le responsable onusien a rencontré hier
le président Joseph Kabila et plusieurs responsables gouvernementaux, ainsi que des représentants politiques et de la société civile. A vrai dire,
cette visite, la deuxième depuis son arrivée à la
tête de l’ONU, est fort significative. Car au-delà
de l’aspect économique de l’événement, il
convient de rappeler l’intérêt qu’auront les leaders
congolais à relancer un réel dialogue et un processus électoral bloqué depuis une année.
Le peuple congolais compte énormément sur
cette visite. Il espère voir ce responsable saisir
cette opportunité et parvenir à réunir toutes les
parties congolaises pro et anti-dialogue et mettre
un frein aux blocages qui obstruent cette voie.
Une mission, qui est loin d’être aisée, vu les
contraintes politiques et les divergences de vues et
surtout la méfiance qui s’est installée entre les
dirigeants, l’opposition et la société civile. La
majorité au pouvoir est favorable au dialogue
mais l’opposition dont les rangs sont dispersés est
encore dans le doute.
Ban Ki-moon parviendra-t-il à cerner en si peu
de temps les contours d’une crise politique aussi
complexe que celle du Congo ? Le représentant
onusien a a été récemment destinataire d’une
lettre le mettant devant ses responsabilités en tant
que patron des Nations unies.
n Safia D.
LA MACÉDOINE
SE FERME
AUX MIGRANTS
Les raisons
d’une
décision
e ministre des Affaires
étrangères, Nikola
L
Poposki, s’est défendu, hier,
dans un journal allemand
d’avoir pris une «décision
unilatérale», en fermant la
frontière avec la Grèce,
bloquant des milliers de
réfugiés sur la route des
Balkans. Poposki, dont le
pays n’est ni membre de
l’Union européenne ni de
l’espace Schengen, a expliqué
avoir réagi à l’évolution dans
d’autres pays», situés sur
cette périlleuse route
empruntée par des migrants
voulant rejoindre le nord de
l’Europe. «Il y a eu des
décisions prises en Croatie et
en Serbie de ne plus laisser
passer les frontières aux
Afghans ne pouvant pas
prouver qu’ils viennent de
zones de conflit», a souligné le
chef de la diplomatie
macédonienne. Depuis
dimanche dernier, Skopje a
bloqué le passage aux Afghans
, et exigé des Syriens et
Irakiens qu’ils disposent de
papiers d’identité en plus du
laissez-passer délivré dans les
centres d’enregistrement grecs.
La Grèce, déjà confrontée à
une grave crise financière et
sociale, se retrouve à gérer
dans l’urgence ces milliers de
migrants, dans des conditions
si préoccupantes que l’UE
redoute désormais une «crise
humanitaire». Le ministre
macédonien a également
souligné «le rôle dirigeant» de
l’Allemagne dans la gestion de
cette crise qui menace de faire
imploser l’UE, tout en
précisant que la chancelière
Angela Merkel «ne peut pas,
seule, tout faire». Selon lui, il
serait souhaitable à l’heure
actuelle de «dire clairement ce
qu’on attend des pays de
transit». L’Autriche a réuni
hier neuf d’entre eux pour
évoquer la gestion des arrivées
massives de migrants.
CULTURE
10
HORIZONS • Jeudi 25 Février 2016
www.horizons.dz
«LES AUTEURS
DE L’INTÉRIEUR
SONT MARGINALISÉS»
POUR L’AUTEUR DE «KHEIRA ET LES MONTAGNES»,
les femmes et hommes de lettres issus des régions
de l’intérieur du pays sont victimes d’ostracisme
sur les scènes littéraire et médiatique.
’est un Mohamed Meflah visiblement remonté
que nous avons rencontré, dimanche dernier.
L’écrivain, qui a participé, la veille, à la rencontre littéraire hebdomadaire «Rendez-vous
avec le roman», au palais de la culture MoufdiZakria, se dit consterné par le sort réservé aux
jeunes auteurs issus de l’intérieur du pays, ceux
du sud notamment. «Des victimes de la géographie» dit il. «A l’heure où on célèbre le retour en trombe du
livre dans la vie publique, grâce, entre autres, aux grands évènements culturels, tels que Constantine, capitale de la culture
arabe 2015, de nombreux écrivains talentueux sont frappés de
marginalisation», regrette-t-il.
Les raisons ? Il en cite plusieurs. Mais c’est d’abord au
ministère de la Culture qu’il adresse ses reproches. Il déplore
une politique de diffusion «infructueuse». Selon lui, «elle a mis
en sourdine la nouvelle vague de femmes et d’hommes de
C
Ph : Fouad S.
MOHAMED MEFLAH, ÉCRIVAIN
lettres, qui font honneur aux grandes villes du sud comme
Tamanrasset, Biskra, Djelfa, Adrar, Béchar... Certes, la tutelle a
mis beaucoup d’argent pour faire éditer les livres, mais qu’ont-on fait, par la suite, de cette abondante production qui écume
les tiroirs de la Bibliothèque nationale ?», déplore-t-il. Pour
l’auteur du «Fantôme du Calédonien»—son dernier roman paru
aux éditions Dar El Mountaha— ces jeunes férus de lettres font
montre d’un talent réel. Aucune raison au monde ne pourrait,
dira-t-il, justifier leur «mise à l’écart». D’autant plus fait-il
remarquee, que «la société et la culture algériennes nourrissent
leurs écrits».
LES ÉDITEURS ONT FAILLI
Peu considérés par les institutions, ces «laissés-pour-compte» font également l’objet d’un d’«ostracisme» de la part des
éditeurs. La preuve ? «Une grande partie d’entre eux a recourt
au financement personnel», dans l’espoir de s’extraire de
l’étouffante chape de plomb. Sinon, via les réseaux sociaux,
comme Facebook, qu’ils utilisent en quête d’éventuels lecteurs.
«Nous n’avons pas de véritables éditeurs. Leur travail se limite
à profiter du financement du ministère de la Culture en publiant
des titres dont ils se déchargent de la promotion, sauf peut-être
à Alger», regrette le romancier qui compte, aujourd’hui, aux
côtés de Wassini Laredj, Djilali Khellas, Amine Zaoui…
comme l’un des porte-parole de la littérature algérienne d’expression arabe. Son amertume n’est, évidemment, pas pas sans
raisons. Elle contraste avec un discours axé pourtant sur l’encouragement des jeunes talents dans l’univers créatif. Il accuse
aussi la presse et les médias en général, de faire dans les «deux
poids, deux mesures» vis-à-vis de ces jeunes «qui ne cherchent
qu’à s’exprimer». Si tout n’est pas rose pour l’ancien député, le
champ littéraire se caractérise toutefois par une production plus
importante et variée que celle observée durant les deux dernières décades. Il se félicite également de la liberté d’expression qui profite aux «gens du livre». Fervent partisan de l’indépendance de la littérature, il estime que «le vrai écrivain doit
s’affranchir de toute tutelle quelle qu’elle soit».
«L’ère de la censure officielle est révolue», conclut-t-il en
mettant néanmoins en garde contre l’influence des lobbies dans
la création littéraire. Auteur d’une bibliographie comprenant
une trentaine d’œuvres (roman, nouvelles, essais…), Mohamed
Meflah est considéré comme l’un des fondateurs du roman historique en Algérie. Il s’apprête d’ailleurs à publier une nouvelle prose dédiée à Cheikh Boumaza, un des plus grands chefs de
la résistance populaire contre l’ordre colonial dans la région
montagneuse du Dahra.
n Amine Goutali
TROISIÈME LIVRE D’AHMED TESSA
TIZI OUZOU
Cri de révolte contre la faillite du système scolaire
e pédagogue Ahmed Tessa vient de publier un livre* sur
la faillite du système scolaire, où il met en exergue la
Lréalité
linguistique en Algérie. Dans cet ouvrage, l’auteur
nous conduit, selon la préface signée par Amine Zaoui,
«plus loin, plus profond, en accusant toute la classe politique responsable de cet échec d’intelligence qui a engendré des retombées mortelles sur la culture et sur la nouvelle génération d’intellectuels algériens». Ahmed Tessa ne
fait pas dans la critique pour la critique. L’opus est le fruit
d’une longue expérience, d’une vie entière consacrée à la
recherche, à l’enseignement.
Ce livre est «intelligent» de par le traitement d’un sujet,
toujours d’actualité. Ahmed Tessa explore et dénonce avec
audace la précipitation avec laquelle fut menée la politique
d’arabisation à partir de 1981. Dans cette optique, il livre
des extraits de déclarations de plusieurs spécialistes
comme Madoui, enseignant chercheur à Paris, Jean-Marie
Bressand, fondateur de la revue «Le monde bilingue»,
Mohamed Lakhdar Maougal, maître de conférences et
chercheur associé au Cread, le défunt Tahar Kaci, ancien
cadre à l’éducation nationale, Farid Benramdane, universitaire et chercheur au Crasc ou Khaoula Taleb Ibrahimi,
professeur en sciences du langage. Cette dernière a qualifié la politique d’arabisation de «chauvine, brouillonne et
déconstruite». Selon elle, «la sacralisation de cette langue
pose problème partout ailleurs». Quant à la langue française, elle dira qu’elle «a marqué le paysage langagier algérien, mais force est de constater que cette langue devenue
étrangement algérienne. Nous assistons à un hiatus entre le
monde de la formation, globalement arabisé, et le monde
professionnel et économique, indéniablement francisé, ce
qui a empêché l’émergence d’une intelligentsia algérienne
au service du développement du pays». Ahmed Tessa parvient sans difficulté à susciter des questionnements fondamentaux. Selon certains critiques, ce livre incite les instances politiques à reconsidérer l’institution scolaire. Avec
des graffitis sur un mur d’un quartier populaire, la couverture du livre n’est pas néanmoins réfléchie.
Dans la troisième partie, l’auteur présente, avec soin et
minutie, une synthèse de quelques rapports établis par le
ministère de l’Education nationale. Chaque année, ils analysent les résultats enregistrés aux examens de fin de cycle.
Ils soulignent les avancées, les reculs et les points noirs
dans les moyennes par discipline. L’œuvre d’une lecture
aisée est truffée de suspens et après chaque ligne, les
limites de la curiosité sont repoussées. Ahmed Tessa décortique le réel et se révèle porteur d’une vision de pédagogue
éclairé. Ancien normalien, il a exercé dans tous les cycles
du système scolaire. Fondateur de la première revue d’éducation bilingue en Algérie «L’école & la vie» (1992-1998),
il a collaboré aux rubriques «Education» de plusieurs
revues et journaux algériens, dont «El Watan» et présentement «El Khabar». Il participe également à des émissions
éducatives radiophoniques dans les trois langues. Il a déjà
publié en autoédition deux ouvrages : «Le bouquet numérique de la scolarité» en 2011 et «L’éthique éducative au
service des élèves» en 2012.
n Samira Sidhoum
maison de la culture
Lla aabritera,
dans le cadre de
commémoration de la dis-
l «L’impossible éradication,
l’enseignement du français en
Algérie», éditions Barzakh,
213 pages, 700 DA.
UN OUVRAGE SUR LE GROUPE DES SMA «EL WIDAD» DE BOLOGHINE
Un devoir de mémoire
difficultés qu’ils ont dû affrona lecture du livre «L’histoire
ter pour se faire une petite place
du groupe El Widad des SMA
parmi les pieds noirs. Les
de l’ex-Saint-Eugène et de son
membres fondateurs encore en
environnement», écrit par l’équivie et d’anciens scouts du groupe de l’Association des anciens
pe El Widad comme Aknouche
scouts musulmans algériens de
Hamdane Tadj Eddine et
Bologhine, s’avère agréable. Le
Mohamed
Nacer
Eddine,
livre, édité par l’Enag, n’est pas
Bensalem Mohamed, Bertouche
destiné à la vente, il est distribué
Abdelouahab,
Guerroumi
gracieusement. Mohamed, Lammali Djaffer,
La préface est un modeste
Saâda Abderrahmane et Tadjer
rappel des années difficiles
Ali ont raconté les faits et les
vécues courageusement entre
événements vécus par eux1944-1656 par les auteurs qui
mêmes avant et durant la périoavaient mis en place un groupe
Hamdane, ancien
de s’étalant de 1944 à 1956. Il
scout. Elle évoque succincte- Aknouche
scout du groupe El Widad
s’agit de la création du groupe
ment l’histoire du quartier de
Bologhine et quelques noms de personnes parmi et de la fin de leurs activités scoutes et de l’engagel’élite qui y ont résidé et contribué à son essor. ment définitif dans l’action révolutionnaire. Cet
Selon les auteurs, «l’idée d’écrire l’histoire du ouvrage collectif a pour ambition de faire la lumiègroupe El Widad a pour principal objectif de perpé- re sur une période et des événements marquants. Ce
tuer le souvenir des martyrs de la guerre de travail de mémoire est destiné aux scouts d’aujourLibération nationale natifs de la commune». Ils ont d’hui du groupe El Widad en particulier et à tous les
aussi esquissé à grands traits ce que fut leur vie jeunes en général. L’ouvrage est divisé en trois chad’indigènes, le milieu dans lequel ils ont grandi, les pitres. Dans le première, les anciens scouts retra-
L
Activités
culturelles
cent en détail le parcours de l’organisation du groupe scout (sa création, ses activités). Le second restitue l’environnement dans lequel a évolué le collectif. Il comporte aussi la biographie de comédiens
et d’artistes, suivie d’une liste détaillée des personnalités de Bologhine. Le lecteur pourra découvrir
également d’autres facettes intéressantes telles que
la monographie des musulmans de Bologhine, la
mosquée libre du quartier, le parcours scolaire d’un
Algérien moyen, la migration d’une famille algérienne, la pratique sportive à Bologhine, un bref
historique sur l’OMSE (Oympique musulman sainteugénol) et le témoignage de Boualem Bourouïba
sur le parcours de Mohamed Drareni.
«Celui-ci a été non seulement un militant de
valeur, un ami précieux mais aussi pour sa famille,
un fils, un frère qui se sentait responsable du bienêtre, de la sécurité et du bonheur de ses huit frères
et sœurs. Les militants et ceux qui l’ont connu lui
témoignent aujourd’hui affection et de respect»,
écrit-il. Il faut saluer cette louable et courageuse
contribution à l’écriture de l’histoire. L’écriture
simple, les phrases et les idées bien agencées mettent l’ouvrage à la portée de tous. n S. S.
parition du père de «La
Colline oubliée», du 26 au
28 février 2016, un programme d’activités. Il sera
étendu au niveau de son village natal où une gerbe de
fleurs sera déposée sur la
tombe de l’écrivain-chercheur. Une journée d’études
sera consacrée à l’anthropologue, sous le thème
«Mouloud Mammeri, l’explorateur de l’Ahellil du
Gourara». L’objectif de
cette manifestation est la
mise en exergue de ce legs
ancestral, classé au patrimoine mondial par
l’Unesco. Pas moins de 10
conférences seront données
par des universitaires et
chercheurs. La journée
sera aussi marquée par une
exposition de livres, de photos et de coupures de presse
sur la vie et l’œuvre de l’auteur. Samedi prochain à
14h, au niveau de la grande
salle, aura lieu la cérémonie
de remise de prix aux lauréats de la dictée en tamazight «Prix MouloudMammeri». C’est la 10e édition qu’organise
l’Association des enseignants de tamazight, en collaboration avec la Direction
de l’éducation de la wilaya.
Au niveau de la bibliothèque, les étudiants
de l’Ecole régionale des
Beaux-Arts d’Azazga réaliseront une fresque autour de
l’Ahellil du Gourara. A la
cinémathèque sera projeté,
dans l’après-midi du
dimanche 28 février à 14h,
le documentaire «Dda
L’Mouloud» d’Ali
Mouzaoui, suivi d’un débat
en présence du réalisateur.
Le même film sera projeté
samedi à l’annexe de la
maison de la culture
d’Azazga.
n R. Hammoutène
www.horizons.dz
CULTURE
11
HORIZONS • Jeudi 25 Février 2016
FOUGHALI EXPOSE À LA GALERIE AÏCHA-HADDAD UNE EXPOSITION DE PEINTURE de l’artiste Mourad Salaheddine Foughali est
organisée à la galerie d’art Aïcha-Haddad jusqu’au 20 mars prochain, à
l’initiative de l’établissement Arts et Culture de la wilaya d’Alger.
es visions y sont multiples et l’interprétation libre. Le visiteur a apprécié
les travaux de cet artiste qui impose
une vision dynamique à sa peinture.
Ses œuvres ont été bien réalisées.
Les tableaux semblent traduire une
grande volonté de plaire et les capacités de l’artiste influencé par plusieurs techniques de peinture. Le visiteur est
d’emblée saisi par la splendeur de quelques
sites. Omar et Faïza, deux habitués de la galerie, nous diront : «On doit féliciter et encou-
L
rager l’artiste. Certains tableaux ont particulièrement captivé notre attention comme ‘‘le Port
de Sidi Fredj’’, ‘‘Port d’Alger’’, ‘‘Port à l’aurore’’ ou encore cette barque abandonnée sur le
quai. On adore la technique du fusain qui fait
ressortir la charge émotionnelle mieux que
dans d’autres genres». «Je suis resté une
année pour réaliser cette collection. Les
thèmes et les techniques sont variés. Si je n’ai
pas donné de thème précis à cette exposition,
c’est parce que je voulais valoriser son aspect
technique», nous confie le peintre Cette expo-
Photo : Larbi L.
TECHNIQUES
PLURIELLES
EN FUSION
sition comprend 29 tableaux, dont les prix
varient entre 4.000 DA et 26.000 DA. Ils sont
réalisés sur divers formats. De visu, il n’est pas
difficile de constater un contraste harmonieux
de couleurs, claires et lumineuses, foncées et
éclatantes, pour exposer la magie de la créativité de cet artiste tels les tableaux réalisés à
partir du fusain comme «La Casbah d’Alger».
D’autres œuvres, «Lumières de la ville»,
«Tadart», «Soleil urbain», traduisent cette
ambiance propre au quotidien urbain ou
rural. Né à Alger en 1961, Mourad
Salaheddine Foughali compte à son actif plusieurs expositions individuelles et collectives
en Algérie. Architecte de formation, il exerce
sa profession jusqu’à ce jour. Son occupation
favorite demeure la peinture à l’huile. Son
talent se partage entre l’art pictural abstrait et
l’art figuratif.
n Samira Sidhoum
«L’abstrait est pour moi une découverte»
Entretien réalisé par Samira S.
Quelle est la particularité de cette collection ?
Elle est surtout basée sur différentes techniques. J’ai
employé divers thèmes et les dates de réalisation des tableaux
diffèrent aussi car je me suis absenté durant sept ans. Cette
absence est justifiée par mon manque de motivation. J’étais
constamment à la recherche d’inspiration. Je voulais surtout
regrouper tous les travaux effectués durant cette période. Cela
donne un style particulier à cette exposition. Pourquoi avoir choisi plusieurs techniques pour illustrer vos tableaux, huile, pastelle, aquarelle et fusain ?
J’ai utilisé diverses techniques. Je me suis un peu dispersé
mais cela ne me dérange pas. A l’avenir, il serait souhaitable et
préférable que je me base sur l’abstrait, qui est pour moi une
découverte. C’est la première fois que je dévoile mes œuvres
abstraites au public. Sur le tableau figuratif numéro 26, le public se montre
réservé sur le portrait de Kahina...
Nous n’avons pas de physionomie correcte et juste du personnage mythique de Kahina. Aucun manuscrit ou œuvre ne
retrace retracé sa vie et son parcours. Nul artiste n’a peint son
portrait. J’ai navigué sur le net et j’ai pu découvrir deux
indices. Elle avait un nez long et elle portait des toilettes de
couleur pourpre. La particularité de cette femme est sa bravoure, c’est une guerrière berbère connue pour sa personnalité hors-pair. Je tenais à lui rendre hommage.
Des projets... Je prépare actuellement une autre exposition à Alger pour
le début de la rentrée sociale prochaine. Je vais privilégier la
peinture à l’huile.
n S. S.
SIDI BEL-ABBÈS
KAMEL DAOUD VEUT SE RETIRER DU DÉBAT PUBLIC
Trois statues disparues
ont été retrouvées
Polémique autour d’une opinion
rois œuvres de l’art staet de la sculpture
Tde tuaire
l’ère coloniale, dont une
Ph : Horizons
reproduite, ont été récupérées et déposées au niveau
de la galerie d’art de Sid
Bel-Abbès, a indiqué,
lundi dernier, Mohamed
Tayebi, directeur de la culture de la wilaya. Il s’agit
de l’œuvre reproduite de
«l’esclave» de Michel
Ange, dont l’originale se
trouve au musée de
Louvre, «la femme portant
l’enfant chèvre» et «le
buste de la belle vierge».
Ce patrimoine a été retrouvé abandonné dans un état
critique, dans les anciens
silos de la Coopérative des
céréales et légumes secs
(CCLS), de Sidi BelAbbès. Disparu juste après
l’indépendance, ce patrimoine a fait l’objet de
recherches infructueuses.
Les statues ont été remises
à la direction de la culture.
Ces statues, perdues depuis des décennies, ont été restaurées. La wilaya de
Sidi Bel-Abbès comptait de nombreuses statues. Des recherches sont en
cours pour retrouver «Chute d’Icare», réalisée par Auguste Maillard
(1864–1944), disparue en février 2005. Cette œuvre, unique en Afrique et
dans le monde arabe, avait été offerte par l’école des beaux-arts de Paris
en 1929 à la municipalité de Sidi-Bel-Abbès. Ce chef d’œuvre, placé au
niveau du petit Vichy, au centre ville de Sidi Bel-Abbès, n’a plus été revu
depuis 2005. Ce fut pourtant l’année durant laquelle on devait la réhabiliter, avant son placement à l’école des beaux-arts de la ville. A Sidi BelAbbès, faut-il le rappeler, plusieurs objets d’art ont été « volés» notamment la statue de «Orphée expirant». Cette sculpture d’Alphonse Eugène
Guilloux trônait sur une allée du jardin public de la ville.
n Mohamed Medjahdi otre confrère Kamel Daoud est
N
devenu l’une des voix les plus
audibles d’Algérie. La sienne porte
d’autant plus qu’il signe, depuis
quelques mois, dans des publications étrangères, des tribunes sur
des sujets fortement polémiques.
Dans Le Monde, Libération, La
Repubblica
et
dans
Le Figaro dont la devise est justement «point d’éloge flatteur sans la
liberté de blâmer», la diversité,
voire la confrontation des opinions
est une vertu. Elle est recherchée et
encouragée. Tout vrai intellectuel
serait plus intéressé d’écouter son
contradicteur qu’un flatteur.
Pourquoi des Algériens, ou
d’autres, n’émettraient pas alors
une opinion différente de celle de
Kamel Daoud ? Sans le jalouser,
encore moins vouloir le déchoir de
sa nationalité, chacun peut avoir un
avis contraire sur tel aspect de son
raisonnement ou réfuter tel autre. A
la décharge de l’écrivain qui vient
d’exprimer son désir de se retirer du
débat public, la puissance et l’amplification que donnent les réseaux
sociaux à la moindre outrance ont
faussé les règles du débat.
Nous ignorons celles-ci ? Soit.
C’est en encourageant sa pratique
qu’on évolue, qu’on apprend. Ceux
qui portent la contradiction ne
disent pas de l’auteur qu’il ne mérite pas d’être ceci ou cela. Ils discutent autour de ses idées qui ne sont
pas des vérités absolues. Elles sont
des
opinions
qui
peuvent
convaincre beaucoup et déplaire à
certains. Le débat public ne peut
pas fleurir si tout le monde se
congratule et se jette des fleurs.
Dans Le quotidien d’Oran de jeudi
dernier, un de ses amis, collaborateur américain au New York Times,
a su dire au journaliste-écrivain son
amitié et son admiration. Son texte
est un mélange de respect et de
reproches, comme peuvent s’en
échanger de vrais amis.
DE LA VERTU DES ÉCHANGES
En d’autres temps, Bennabi,
Mouloud Mammeri ou Lahouari
Addi ont été vertement contestés. Il
est vrai que nulle fetwa n’avait été
prononcée à l’encontre de l’un ou
de l’autre. Leurs travaux et thèses
ont suscité des polémiques, des
débats vifs. C’est la marque de leur
intérêt et de leur profondeur. Dans
la vie intellectuelle, ou même dans
la vie tout court, vaut mieux toujours avoir un ennemi intelligent
qu’un ami bête.
C’est aussi la rançon de la célébrité que de devoir répondre à ceux
qui ne sont pas d’accord avec vos
analyses. Les échanges qui peuvent
s’avérer vifs peuvent rester courtois. Ce sont les appels à la violence dont l’écrivain est victime, qu’il
faut condamner et bannir. Sa plume
peut toujours convaincre ceux qui
l’ont lu et ne partagent pas ses
idées.
La lecture qu’avait proposée
l’auteur de «Meursault contreenquête» sur les événements de
Cologne a suscité quelques vagues.
D’aucuns ont trouvé que sa vision
du monde arabo-musulman était
très étriquée et partiale. On ne peut
pas réduire un univers aussi vaste
aux réalités différenciées aux fantasmes des islamistes. L’écume
médiatique empêche souvent de
regarder et de tourner le regard
ailleurs. La société connaît des bouleversements, y compris en matière
de mœurs sexuelles. Les approches
et les jeux de séduction sont multiples. On ne saurait réduire une
société tiraillée entre la tradition qui
refuse de mourir et une modernisation imparable au «porno-islamisme». La formule est certes séduisante, mais réductrice. La femme
n’est-elle que «niée, refusée, tuée,
voilée, enfermée ou possédée» ? Le
conservatisme qui connaît un
renouveau est plus intéressant par
ses causes que par ses effets. S’en
tenir aux unes en ignorant les autres
éloigne de la vérité. La condition de
la femme, au-delà des clichés, du
voile et du hidjab, est en plein bouleversement sous le double effet de
la scolarisation et du travail.
D’autre part, en opposition à un
monde mortifère, l’écrivain oppose
une modernité occidentale sans
inégalités pour les femmes. Elles
sont pourtant les premières à s’en
plaindre. La société occidentale a
sans doute beaucoup d’avantages
dont la liberté de dire et de penser.
Mais elle est loin d’être seulement
ce modèle qu’il valorise. Des penseurs d’Europe, eux-mêmes, ne cessent de s’interroger sur la crise des
valeurs et les dérives d’un système.
A travers tous les pays, on voit ressurgir un mouvement d’antilumières. Quelques fondements
essentiels de cette modernité sont
remis ouvertement en cause. Ce
n’est pas tant ce que dit l’écrivain
qui pose problème que ce qu’il feint
d’ignorer.
n R. Hammoudi
12
SOCIÉTÉ
HORIZONS • Vendredi 29 - Samedi 30 Janvier 2016
www.horizons.dz
À L’AFFICHE DES AGENCES DE VOYAGES
LE SUD, DESTINATION PRIVILÉGIÉE
POUR LES VACANCES DE PRINTEMPS
L
tinations locales, les agences favoriseront toujours les destinations étrangères», assure-telle. La récente réduction de 50% sur les prix
des vols Nord-Sud, Sud-Nord par Air Algérie
au profit des agences et des habitants du sud
tombe à pic pour les agences de voyages.
Selon Mme Moumen, cela leur permet d’élargir
leurs destinations vers le Sud et ne pas se focaliser principalement sur Timimoun. «Les
agences de voyages se concentrent généralement sur Timimoun car c’est la destination la
plus accessible par route et la moins chère
d’autant que les clients ne sont pas obligés d’y
aller par avion», explique-t-elle. Pourtant
Taghit, l’autre oasis renommée, plus proche
d’Alger (environ 1022 km), est également
accessible par route à partir de la capitale mais
elle n’est pas pour autant dans le viseur des
agences de voyages. La raison ? «L’oasis
souffre d’un grand déficit en matière d’hébergement et la formule de l’hôte chez l’habitant
n’y est pas développée», souligne la gérante de
«Voyage du cœur». Le gérant de l’agence
«Zahia Voyage», Ahmed Moulay, se plaint justement de ce déficit dont souffrent les régions
du Sud. «Les hôtels ne font pas la différence
entre un particulier et un groupe de touristes.
Ils ne proposent pas de réductions pour ces
derniers. Cela se comprend. Ils ne travaillent
que durant les vacances du réveillon et ceux de
printemps», indique-t-il. Il signale, par
ailleurs, que les réservations dans ces hôtels se
font six mois à l’avance pour pouvoir obtenir
un quota en matière de chambres.
SAISON ESTIVALE 2016
Jijel est déjà
aux préparatifs
n Farida Belkhiri
Ph: Slimène S.A.
es agences de voyages préparent en
grande pompe les vacances de printemps. Le Sud semble être leur destination «fétiche». Les réseaux
sociaux sont submergés par des
offres alléchantes, surtout en matière
de prix, vers Timimoun et
Tamanrasset. A 32.000 DA la personne, les vacanciers peuvent passer une
semaine à Timimoun en pension complète.
«Cet engouement pour le Sud est motivé par
des raisons purement commerciales. Les
agences de voyages sont conscientes que les
Algériens ne peuvent pas se permettre des destinations étrangères en ce moment.
Elles optent donc pour le Sud. C’est juste
une question d’argent», explique la gérante de
l’agence «Voyage du cœur», Nacéra Moumen.
Elle écarte ainsi la possibilité que les agences
de voyages soient sensibles à la volonté des
pouvoirs publics de promouvoir le tourisme
interne. Le ministère chargé du secteur ne
cesse, en effet, d’appeler les agences de
voyages à investir dans le tourisme domestique. «Il ne faut pas se leurrer. Les destinations étrangères rapportent plus aux agences
de voyages. C’est ce qui leur permet de subsister. Tant que les pouvoirs publics n’initieront pas des mesures pour promouvoir les des-
Photo : Horizons
CET ENGOUEMENT POUR LE SUD EST MOTIVÉ par des raisons purement commerciales. Les agences de voyages sont conscientes que les Algériens ne peuvent pas se permettre des destinations étrangères en ce moment.
DES ÉCONOMISTES À PROPOS DU CRÉDIT À LA CONSOMMATION
Une formule incitative, mais…
rôle du crédit à la consommation dans le dévedu produit national a été le thème de
Lla eloppement
journée d’études organisée, lundi dernier, par la
Ph : Fouad S.
chambre du commerce et d’industrie de Chenoua
à Tipasa. Trois experts en économie, Smail Lalmas,
Mohamed Azouz et Cheloufi Noureddine ont mis
en relief les avantages et l’impact du crédit à la
consommation sur l’économie nationale à court et
moyen termes. En partant du postulat que sans
consommation il n’y a pas de développement économique, Smail Lalmas a insisté sur le rôle que
joue le crédit à la consommation pour booster la croissance. Un mécanisme utilisé partout dans le monde. Mais selon lui, l’ancienne formule à laquelle les pouvoirs publics ont mis fin en 2009, a été une
expérience aux conséquences néfastes sur l’économie nationale et sur
le pouvoir d’achat des citoyens.
«Les crédits à la consommation d’avant 2009 n’ont pas profité à
l’économie nationale dans la mesure où les produits acquis sous cette
formule de crédit provenaient de l’importation. En fait les crédits en
question profitaient plus aux pays producteurs de biens qu’à nous»
explique-t-il. Seconde conséquence : «Même les revenus des foyers
contractants ont été fortement impactés, en l’absence d’un dispositif
de surveillance et de contrôle des prêts». Qu’en est-il de la nouvelle
formule du crédit à la consommation ? A cette interrogation, le même
expert a tenu à rappeler que la mise en œuvre du dispositif de crédit à
la consommation intervient dans une conjoncture marquée par une
crise liée à la chute des cours des hydrocarbures et par une dépréciation du dinar qui a favorisé l’inflation et par extension une diminution
du pouvoir d’achat. «Le crédit à la consommation est par définition
un outil et un ressort contribuant significativement à la relance de la
croissance, car il encourage la demande interne. Ce
dispositif destiné pour les produits fabriqués localement inclut également le financement de biens dont
le taux d’intégration ne dépasse pas les 20%.
Autrement dit, 80% de la valeur de ce produit profitent aux entreprises exportatrices des équipements
destinés aux montages», observe-t-il. Pour autant,
Smail Lalmas a souligné qu’un taux d’intégration
égal ou dépassant les 40%, qui se réalisera graduellement, profitera grandement à l’économie nationale et à la création de postes d’emploi. Abondant
dans le même sens, Mohamed Azouz, enseignant à l’Ecole supérieure de commerce, a estimé que le crédit à la consommation, tel qu’il est
conçu, revêt une dimension stratégique à même d’engendrer une
croissance économique.
A l’en croire, et outre l’avantage qu’il représente à court terme sur
la relance de la consommation et de l’économie, cette formule est également un levier pour réduire la dépendance de notre économie vis-àvis du commerce international. De son côté, Cheloufi Noureddine,
enseignant à l’Ecole supérieure des statistiques, a plaidé pour l’introduction de nouvelles formules d’octroi de crédits à la consommation.
En plus des crédits remboursables avec des taux d’intérêt, il appelle à
l’intégration de formules en adéquation avec les exigences d’une partie des consommateurs. «L’objectif premier du lancement du crédit à
la consommation est de booster l’économie nationale. Si certaines
franges de consommateurs ne souscrivent pas pour des raisons religieuses à des crédits avec des taux d’intérêt, on peut leur proposer
d’autres formules inspirées des banques islamiques comme cela se
fait même dans les pays occidentaux», suggère-t-il.
n Amirouche Lebbal
«compte à rebours» précédant la saison
a déjà été enclenché à Jijel où le
Lwali,eestivale
Larbi Merzoug, a prévenu, lundi dernier, lors d'une réunion avec les responsables
locaux, contre toute «anarchie ou dépassement», l'été prochain, ont indiqué les services
de la wilaya. «Plus aucune forme d'anarchie
ne sera tolérée», a martelé le wali, mettant en
garde contre le «squat des plages et/ou des
places publiques pour les ventes à la sauvette
et le stationnement des voitures», a indiqué la
même source, citant le chef de l'exécutif
local. Des commissions chargées chacune
d'un volet précis ont été mises en place à l'effet d'élaborer un programme d'action pour la
saison estivale et touristique de 2016, ont précisé les services de wilaya. Pour cette saison,
une dotation financière de quarante millions
de dinars a été accordée à huit communes littorales pour diverses opérations d'aménagement et d'équipement des plages et de leur
voisinage, a-t-on également fait savoir. La
saison estivale 2015, qui avait été marquée
par l'afflux de quelque huit millions d'estivants, a laissé apparaître des «dysfonctionnements» et des «anomalies» décriées aussi
bien par la population locale que par les hôtes
de la région, a-t-on conclu à la wilaya.
ALGER
Près de 66 kg de cannabis saisis
es services de sûreté de la wilaya d'Alger ont
Lmalfaiteurs
réussi récemment à démanteler un réseau de
composé de 5 trafiquants de drogue
et à saisir près de 66 kg de cannabis, a indiqué,
hier, un communiqué de ces services. «Suite à
un appel téléphonique dénonçant un individu
qui vendait du cannabis au niveau d'un commerce à Aïn Benian, les éléments de la police
judiciaire se sont rendus sur place pour procéder à la perquisition des lieux et ont pu récupérer 65,77 kg de cannabis emballés dans des
sacs, outre la saisie d'une combinaison de plongée sous-marine et d'un fusil de chasse.» Après
une enquête approfondie, «quatre autres aco-
lytes ont été identifiés puis arrêtés et déférés
devant la justice.» Dans le cadre du plan de
lutte contre les différentes formes de criminalité et de la garantie de la sécurité des citoyens,
mis en place par la sûreté de la wilaya d'Alger,
«plusieurs perquisitions menées dans certains
repaires, places et lieux publics par les services
de la police judiciaire ont permis la semaine
dernière d'arrêter un suspect au niveau de la
gare routière du Caroubier». «1,4 kg de cannabis a trouvé en sa possession», ont-ils précisé.
«Suite à une opération effectuée par les éléments de la police au niveau de la Madrague à
Aïn Benian, trois individus, à bord d'un véhi-
cule touristique, ont été arrêtés avec en leur
possession 224 unités de boissons alcoolisées».
Par ailleurs, 14.207 contraventions ont été
dressées le mois dernier par les service de la
police, suite auxquelles il a été procédé au
retrait de 4.043 permis de conduire. 82 accidents de la route (dont 36 causés par des
conducteurs en état d'ébriété) ont été recensés,
faisant 8 morts et 88 blessés. Un accident tragique est survenu, lundi dernier, au niveau de
la station de bus de Chevalley, après que le
conducteur d'un bus a perdu le contrôle de son
véhicule (freins défaillants) heurtant de plein
fouet deux jeunes filles, dont une est décédée.
HAUTS LIEUX TOURISTIQUES
D’ALIOUAT
t
DJELFA,
Les
jardins de Messaâd
CHARGÉE
D’HISTOIRE
ue vas-tu faire à Djelfa, il n’y a que des moutons et de
l’alfa ? Je suis tenté de répondre que je vais tout simplement y
faire mon travail, mais cela me semble prétentieux comme réponse
et me confère le statut de grand reporter alors que je n’ai jamais
dépassé celui de rédacteur spécialisé. De plus, ces randonnées me
font découvrir cet immense pays et me réconcilier avec mon
«algérianité», ce trait de caractère qui consiste à ouvrir sa porte
au passant simple et de lui offrir la galette et le couscous. Djelfa
est une contradiction, un paradoxe entre un climat rude et des
habitants accueillants et hospitaliers, le cœur sur la main, derrière
leur air d’hommes austères des steppes. Arrivés la nuit, nous nous
sommes directement rendus chez Abderrahmane, un ami de
longue date qui a beaucoup vadrouillé à travers le monde sans
jamais se détacher de sa ville, et après ses longues pérégrinations, il revient toujours
chez lui «plein d’usage et de raison», aimait-il à dire, sans doute pour se donner des
airs d’un Ulysse retournant au bercail. Il nous attendait malgré l’heure indue et nous
nous retrouvâmes aussitôt assis autour de la meïda où trônait un couscous princier
que couvraient d’énormes morceaux de viande d’agneau. Djelfa, c’est la capitale du
mouton et de toute l’Algérie, commerçants, grossistes et maquignons viennent y faire
leur marché, notamment lors du souk hebdomadaire, devenu un véritable rendezvous économique, surtout à la veille de l’Aïd où toute la ville prend l’aspect d’une
véritable ruche. D’ailleurs, une très belle sculpture de bélier bien cornu trône dans
l’une des places de la ville. Pourtant, à l’instar de toutes les
villes du pays chargées d’histoire et de gravures rupestres
aux traces de civilisation berbère en passant par les Romains,
Djelfa possède ses repères. Les livres d’histoire attestent de
son acte de naissance vers la moitié du XIXe siècle quand le
lieudit Djelfa, une bourgade dépendant administrativement
de Laghouat, devint le lieu de regroupement des populations
des Ouled Naïl ainsi que des nomades qui campaient
régulièrement aux alentours, sans doute pour que l’armée
coloniale en surveille mieux les déplacements. Cela
n’empêchera pas une insurrection d’éclater en 1964, sous la
houlette des Ouled Cheikh, suivant ainsi le mouvement de
résistance déclenché par Chérif Benlahreche qui combattit
aux côtés de l’Emir Abdelkader. Les héros de la résistance
représentés sur des fresques ou dans des statues, à l’image de
celle de l’Emir Abdelkader sur une place d’Alger, montent
tous un cheval. Ce que l’on ne sait pas, c’est que celui de
Djelfa est le cheval barbe, un véritable patrimoine de la
région. Quand il a un bon cavalier, ce cheval révèle ses
véritables qualités, l’endurance, la rapidité et une classe
insolente. A ce sujet, il convient de rappeler qu’une
chercheure a, après de laborieuses investigations, démonté la
thèse qui a longtemps circulé, attestant que ce cheval a
toujours existé en Afrique du Nord, contrairement aux
scientifiques et historiens qui soutinrent qu’il a été importé
d’Asie centrale... A quelques kilomètres de ma ville, les vestiges des civilisations
lointaines sont intacts et, faute d’un travail sérieux de recherche et d’investigation,
on reste dans l’approximatif et on sait que sur une colline accessible uniquement à
pied, il y a de grosses pierres circulaires entourées d’une murette restée intacte. Ce
sont des tombes préislamiques, nous disent les historiens sans pour autant dater avec
exactitude ces ruines. Ibn Khaldoun, lui, est plus précis et certifie qu’en l’an 1060, les
Berbères furent vaincus par les Béni Hilal et se réfugièrent dans la montagne, comme
en témoignent les restes de forteresses qu’ils
y édifièrent. Pour dire que cette ville, comme
toutes celles qui jalonnent cet immense pays,
a ses pans entiers d’histoire, contrairement à
une vision étriquée qui veut la confiner à une
capitale du mouton, sans attraits, au climat
rude. Il n’y a qu’à faire un tour du côté de
Aïn Naga pour y admirer les gravures
rupestres datant de l’ère préhistorique.
Djelfa a une âme et il suffit de faire un tour
du côté du «Rocher du sel», véritable
curiosité de la nature. C’est un ensemble
hétéroclite de crevasses, de ravins, de tunnels,
que couvrent de larges traînées de gros sel, le
tout superbement sculpté par la pluie. «Le
Rocher de sel», c’est aussi le titre d’un roman
écrit par Ahmed Ben Mostapha pour
raconter l’épopée de Mohamed Bencherif, ce
chef de tribu qui combattit l’occupant et
mourut en 1921 d’une épidémie de typhus...
Nous quittons Djelfa non sans avoir emporté
son produit-symbole, un gigot d’agneau
sentant bon l’armoise et le romarin.
Q
‘‘
À l’instar de toutes
les villes du pays
chargées d’histoire
et de gravures
rupestres aux
traces de
civilisation
berbère en passant
par les Romains,
Djelfa possède ses
repères.
‘‘
n A. Aliouat
Après Djelfa, la ville la plus importante
s’appelle Messaâd. C’est un
immense coin de verdure où
trônent les jardins à étages
donnant les meilleurs fruits
de la région. L’abricot, la
figue, et surtout la
grenade, sont ici
d’une grande
qualité et les
conserveries
se
bousculent
pour acheter les
récoltes de cet
abricot lourd et à la
saveur particulière. Durant
la période des récoltes,
Messaâd grouille de monde et
de camions, notamment le jour de
marché où de nombreux produits du
terroir sont proposés à la vente. Hormis
les fruits, l’artisanat a une place de choix
avec les burnous et les kachabias en poil de
chameau, réputés pour leur robustesse, leur
douceur et surtout leur imperméabilité. Un seul hic
cependant : le prix hors de portée du commun des
clients. Il faut compter jusqu’à 2 millions de centimes pour une kachabia et plus pour un
burnous. La tradition attendra.
Un tourisme à la traîne
La région de Djelfa est-elle touristique ? Si l’on considère que le tourisme ne se limite pas
aux stations balnéaires et au Grand Sud, oui, on peut faire de cette contrée une destination
très prisée des visiteurs étrangers et nationaux. Des forêts de pin d’Alep peuplées de faune
diverse et offrant une grande sérénité aux
visiteurs. Le cordon lunaire de Hassi
Bahbah et le chott du Zahrez Gharbi
constituent, en dehors de l’attrait
proprement dit, des lieux de découvertes et
de vestiges. La station thermale de Charef
el Mesrane affiche toujours complet malgré
des moyens d’accueil très réduits qui ne
permettent pas de canaliser tout le flux des
nombreux visiteurs. Et il semble que le
développement du tourisme ne soit pas une
priorité pour les autorités locales
apparemment satisfaites de la vocation
ovine et alfatière de la région. Pourtant, on
peut lancer ici un tourisme inédit en
Algérie, celui de l’archéologie. Comme
d’ailleurs dans tout ce pays millénaire où
sommeillent les vestiges de toutes les
civilisations. Même dans les sols des
grands centres urbains. Comme à Alger où
la place des Martyrs fut construite sur des
vestiges qui constituent un véritable trésor.
A propos, existe-t-il une filière archéologie
dans nos universités ?
t
LES RANDONNÉES
HORIZONS • Jeudi 25 Février 2016
t
www.horizons.dz
A TRAVERSLE PAYS
13
La forêt de Senalba
Non loin de Charef et à quelques
encablures de Djelfa se trouve
la forêt de Senalba,
une gigantesque
plantation de pins
d’Alep, s’étendant sur
plus de 65.000 ha et
offrant un cadre récréatif
et reposant inégalable.
Hélas, cette forêt est en
l’état et il n’y existe aucune
infrastructure d’accueil pour
les nombreuses familles qui
se ruent dedans au moindre
rayon de soleil. Même pas des
bancs en bois ni des tables,
mais de la verdure et des
arbres à perte de vue. Et ce qui
est lamentable, les ordures qui
jonchent le sol, agressant ainsi la
végétation dense et déjà polluée.
Même pas des poubelles dans ce
coin de paradis. Ce qui devait donc
être le lieudit des randonneurs, est
un triste endroit jonché
d’immondices...
n A. A.
PLEINÉCRAN
16
HORIZONS • Jeudi 25 Février 2016
www.horizons.dz
POURQUOI MARIUS A QUITTÉ KOH LANTA
’était l’une des surprises de Koh Lanta, l’abandon de Marius, le benjamin de l’émission et dans une
interview à TV Mag, il explique pour la première fois les raisons de ce départ, en mettant en cause la
production et le manque de naturel imposé par le fait qu’il s’agisse d’une émission de télévision. Il
explique : «J’ai préféré prendre mon départ avant de travestir mon image. Ce n’était pas ce que j’étais
venu chercher et je m’en suis rendu compte sur place. C’est toute la dimension de l’émission et tout
ce qui est impliqué. Les caméras, les journalistes... Tout ce qui implique cette organisation bien
huilée. Je cherchais une vraie aventure et au final, je ne l’ai pas trouvée. Je n’ai pas trouvé la
liberté que je voulais, ça m’a beaucoup dérangé. On imagine bien que c’est de la télé mais
je ne pensais pas que c’était comme ça. C’était sûrement naïf de ma part. J’attendais
quelque chose de beaucoup plus naturel.»
C
SURP RISE
ANNIVERSAIRE
LES DESTINY’S
CHILD SE
RETROUVENT
MADONNA SE LANGUIT DE SON FILS
près Taïwan, Bangkok, Saitama au Japon, Hong Kong et Macao, ce week-end, Madonna
est attendue dans quelques jours à Manille aux Philippines. Si les concerts de la star
s’enchaînent sans le moindre accroc, la chanteuse n’en est pas moins dévastée d’être
séparée de son fils Rocco, 15 ans. C’est sur Instagram que Madonna s’adresse
à lui. Depuis plusieurs jours, elle publie des photos de Rocco
accompagnées de mots tendres. La dernière date de quelques
heures, elle nous montre l’adolescent, cheveux longs comme il
les portaient encore très récemment, torse nu, une couronne de
pissenlits autour du cou. Il rit. En légende, sa mère écrit : «Ce
garçon plein de vie et d’amour me manque tellement ! J’espère que
nous verrons le Lion Soleil bientôt. Sa lumière est aveuglante.»
A
U
AVE
CHARLOTTE RAMPLING ET JOSH HARTNETT
DANS «VALLEY OF THE GODS»
lors qu’elle est en lice pour l’Oscar de la meilleure actrice pour son
rôle dans «45 Years», Charlotte Rampling sera prochainement à
A
l’affiche d’un nouveau film aux côtés de Josh Hartnett. Selon
M
CINÉ
Deadline, la comédienne incarnera un personnage prénommé
Amanda Joyce. Elle donnera la réplique également à John
Rhys-Davies dans «Valley of the Gods». Charlotte Rampling
connaît bien Lech Majewsk, le réalisateur du film. Ensemble, ils ont travaillé
sur «Bruegel, le Moulin et la Croix», un long-métrage sorti en 2011. Le tournage
de «Valley of the Gods» est prévu pour mai prochain.
A
PROGRAMME
08:25 | Météo
08:30 | Téléshopping
09:20 | Météo
09:25 | Petits secrets entre voisins
09:55 | Petits secrets entre voisins
10:25 | Petits secrets entre voisins
10:55 | Petits secrets en famille
11:20 | Petits secrets en famille
11:55 | Petits plats en équilibre
12:00 | Les 12 coups de midi !
12:50 | L'affiche du jour
13:00 | Le 13h
13:35 | Petits plats en équilibre
13:45 | Météo
13:55 | Les feux de l'amour
15:15 | Un enfant à vendre
17:00 | L'addition, s'il vous plaît
18:00 | Bienvenue chez nous
19:00 | Money Drop
19:55 | Météo
20:00 | Le 20h
20:35 | Météo
20:40 | Météo des neiges
20:45 | C'est Canteloup
20:55 | Section de recherches
06:30 | Télématin
09:25 | Dans quelle éta-gère...
09:35 | Amour, gloire et beauté
09:55 | L'atelier déco
10:45 | Météo outre-mer
10:50 | Motus
11:20 | Les z'amours
11:55 | Tout le monde veut
prendre sa place
12:55 | Météo
13:00 | 13 heures
13:45 | Météo
13:50 | Consomag
14:00 | Toute une histoire
15:05 | L'histoire continue
15:40 | Comment ça va bien !
16:25 | Comment ça va bien !
17:15 | Dans la peau d'un chef
18:10 | Joker
18:50 | N'oubliez pas les paroles !
19:25 | N'oubliez pas les paroles !
19:55 | Météo
20:00 | 20 heures
20:40 | Parents mode d'emploi
20:43 | Parents mode d'emploi
20:45 | Image du jour
20:47 | Alcaline, l'instant
20:50 | Météo
20:53 | Météo des neiges
20:55 | Envoyé spécial
22:40 | Complément d'enquête
23:50 | Dans quelle éta-gère...
23:55 | Météo outre-mer
23:59 | Au clair de la lune
00:00 | Octopus
06:30 | Ludo
08:25 | Ludo vacances
10:45 | Consomag
10:50 | Midi en France
11:50 | Météo
12:00 | 12/13
12:01 | Journal régional
12:25 | Journal national
12:55 | Météo à la carte
14:00 | Un cas pour deux
15:10 | Un cas pour deux
16:05 | Un livre un jour
16:15 | Des chiffres et des lettres
16:55 | Harry
17:30 | Slam
18:10 | Questions pour un champion
18:45 | Météo des neiges
19:00 | 19/20
19:01 | Journal régional
19:20 | Édition locale
19:30 | Journal national
19:55 | Météo
20:00 | Tout le sport
20:20 | Météo régionale
20:25 | Plus belle la vie
20:55 | Iron Man 2
22:55 | Météo
23:00 | Grand Soir/3
23:34 | Docs interdits
07:35 | Arte Journal Junior
07:45 | Carnavals
08:30 | X:enius
08:55 | Égypte - Les secrets de la
Vallée des Rois
09:55 | Égypte - Les secrets de la
Vallée des Rois
11:05 | Voyage aux Amériques
11:29 | 360°- Géo
11:30 | Turbulences dans le
détroit de Magellan
12:24 | 360°- Géo
12:25 | Espagne, les pompiers du
ciel
13:20 | Arte journal
13:35 | L'aveu
16:00 | Médecines d'ailleurs
16:25 | L'île des magiciens
17:20 | X:enius
17:45 | Médecines d'ailleurs
18:15 | Sur les sommets de l'Iran
19:00 | Sur les sommets de l'Iran
19:45 | Arte journal
20:05 | 28 minutes
20:50 | Tu mourras moins bête
20:55 | P'tit Quinquin
21:45 | P'tit Quinquin
22:35 | Le casse du siècle
23:55 | Le casse du siècle
06:41 | Spirou et Fantasio
07:00 | Matt et les monstres
07:05 | Les p'tits cuistots
07:10 | Les p'tits cuistots
07:19 | Disney Kid Club
07:21 | Docteur La Peluche
07:30 | Docteur La Peluche
07:40 | Miles dans l'espace : les
messages de Miles
07:45 | La maison de Mickey
08:10 | La maison de Mickey
08:39 | M6 Kid
08:41 | Alvinnn !!! et les
Chipmunks
08:50 | K3
09:00 | M6 boutique
10:10 | Drop Dead Diva
10:50 | Drop Dead Diva
11:45 | Drop Dead Diva
12:40 | Météo
12:45 | Le 12.45
13:10 | Scènes de ménages
13:48 | Astuces de chef
13:50 | Météo
13:55 | Pauvre petite fille riche
15:45 | 13 enfants et 1 prince
charmant
17:30 | Les reines du shopping
18:40 | Chasseurs d'appart'
19:40 | Météo
19:45 | Le 19.45
20:10 | Scènes de ménages
20:55 | X-Files
21:45 | X-Files
22:40 | X-Files
ix ans après leur séparation, les
Destiny’s Child se sont retrouvées
D
pour célébrer l’anniversaire d’une des
leurs. La belle Kelly Rowland conviait
ses amies de longue date, les chanteuses
Beyoncé Knowles et Michelle Williams,
à fêter ses 35 ans au restaurant du
Sunset Tower Hotel, célèbre palace de
West Hollywood à Los Angeles.
La star, qui laissait son petit Titan (un
an) à la maison pour l’occasion, a
publié plusieurs photos de la soirée
capturées grâce à un photomaton qui a
visiblement beaucoup inspiré les trois
copines. Les chanteuses, qui sont restées
amies au fil des années malgré la
dissolution du groupe qui les a rendues
célèbres, multipliaient les moues et
autres pauses rigolotes. «Mes bébés et
moi serrées fort l’une contre l’autre»,
écrivait Kelly Rowland en légende
d’une photo des trois Destiny’s Child
réunies et plus complices que jamais.
SÉLÉCTIONS
M6 : 20h55
«X-Files»
La vérité est ailleurs
07:00 | Télématin
07:30 | Télématin
07:45 | L'invité
08:00 | Le journal de RadioCanada
08:25 | TV5 monde, le journal
08:40 | Méditerraneo
09:05 | Flash info
09:10 | L'école des chefs
09:20 | L'école des chefs
09:35 | Jardins & Loisirs
10:00 | Flash info
10:05 | Chroniques d'en haut
10:35 | L'épicerie
11:00 | TV5 monde, le journal
11:15 | Météo
11:20 | Plus belle la vie
11:45 | Dans la peau d'un chef
12:30 | Flash info
12:35 | Marin Karmitz, bande à
part
13:30 | Le journal de la RTBF
14:00 | Fortier
14:50 | Fortier
15:40 | Coup de pouce pour la
planète
15:45 | Un gars, un chef
16:30 | Questions pour un
champion
17:00 | Flash info
17:05 | Infrarouge le débat RTS
18:00 | 64' le monde en français
18:20 | Le journal de l'économie
18:25 | Météo
18:30 | L'invité
18:40 | Envoyé spécial
20:25 | Coup de pouce pour la
planète
20:30 | Le journal de France 2
20:55 | Météo
21:00 | Party Girl
22:30 | C'est gratuit pour les filles
23:00 | Le journal de la RTS
Treize ans après la fermeture du département des
affaires non-classées au FBI, Walter Skinner
recontacte Fox Mulder et Dana Scully à la demande
de Tad O'Malley. Célèbre théoricien du complot et
présentateur d'une émission sur Internet, O'Malley
sollicite l'expertise de Mulder ...
FRANCE 2 : 20h55
«Envoyé spécial»
Au sommaire, notamment : «Permis de conduire : la
grande galère». Le permis de conduire est le premier
examen en France par son nombre de candidats : 1,5
millions par an. Mais il relève aujourd'hui du parcours du
combattant.
www.horizons.dz
S
DÉTENTE
17
HORIZONS • Jeudi 25 Février 2016
Mo
u d o k u
Règle
du jeu
Le sudoku est
une grille de
9 cases sur 9,
divisée ellemême en 9
blocs de 3
cases sur 3. Le
but du jeu est
de la remplir
entièrement
avec une
série de
chiffres allant
de 1 à 9 de
sorte que :
- chaque
ligne, chaque
colonne et
chaque bloc
de 3X3 doit
contenir toute
la série des
chiffres allant
de 1 à 9.
M
o t s
t s
c o d é s
Règle
du jeu
Dans la grille
ci-contre,
les lettres ont
été remplacées
par des
chiffres.
Un même
chiffre
représentant
toujours la
même lettre.
Reconstituez
les mots au fur
et à mesure
que certaines
lettres
apparaissent
dans la grille.
Pour
commencer le
jeu, trouvez le
mot dont les
premières
lettres sont
déjà indiquées
dans
la grille.
G
f l é c h é s
rille
1
M u e t t e
2
3
4
5
6
7
8
9
10
I
II
III
IV
V
VI
VII
VIII
IX
X
VERTICALEMENT
I- Prescriptions acquisitives.
II-Redonnent de la vigueur.
III- Dégrader. Inflorescence
IV- Sodium. Sorti. Squelette.
V- enlevée. gendre du Prophète.
VI- Pièce d’une charrue. Pieds de
vers.
VII- Voiture d’enfants.
VIII- Qui ressemble à un œuf.
Protectrice des animaux.
IX- Se perpétue. A la mode.
X- Epoque. Exagèrent une facture.
1- Rascasse blanche.
2- Pantoufle. Lombric.
3- Sans aspérités.Qui a du chagrin.
4-Protozoaire. Fête.
5- Copains. Fleuve d’Asie
6- Convaincra.
7- Dans le coup. Possessif. Article
arabe
8- Défalque. Mauvais usage.
9- Borne électrique. Conifère.
10- Qui surprend tout d’un coup.
D U
Grille muette
J O U R … S O L U T I O N S
Mots codé s
D U
Sudoku
Mots Flé ché s
S O L U T I O N S
HORIZONTALEMENT
J O U R …
22
R
S
P
S O T
Tous les
PRÉSIDENCE F
HORIZONS • Jeudi 25 Février 2016
I F A
UNE ÉLECTION ENTRE
INCERTITUDES ET CHAOS
quatre jours de l’élection, le Suisse Joseph Blatter,
et celui qui rêvait de lui succéder, le Français
Michel Platini, devraient de leur côté connaître le
sort de leur appel contre la sanction de suspension
de huit ans prise à leur encontre. Face à Gianni
Infantino, l’Italo-Suisse de 45 ans, né à Brigue
dans le Haut-Valais, à moins de 10 km de Viège, le
village natal... de Joseph Blatter, l’autre grand
favori est le président de la Confédération asiatique, le cheikh
Salman Bin Ibrahim Al Khalifa. Et si Infantino a reçu le soutien
de l’UEFA, de la Confédération sud-américaine (Conmebol) et
de l’Union d’Amérique centrale de football (Uncaf), Salman
peut lui se prévaloir de l’appui officiel de son continent et de la
Confédération africaine (CAF). Mais certaines voix du continent noir, comme celle du Soudan du Sud qui a choisi
Infantino, pourraient manquer à l’appel chez le leader bahreïni.
Car les positions sont loin d’être figées, et ce n’est sans doute
pas un hasard si Infantino s’est déplacé lundi dernier au Cap, à
l’invitation de l’homme d’affaires sud-africain Tokyo Sexwale,
un des autres candidats. «Je me sens très confiant concernant
mes soutiens en Afrique. Je pense que j’aurai une majorité des
votes africains», a-t-il même assuré. Sexwale, dont la propre
fédération n’est même pas certaine de voter en sa faveur, a, lui,
répondu qu’il était un «réaliste» et qu’il était «ouvert aux
alliances». Mi-janvier, le prince jordanien Ali, candidat malheureux en mai face à Blatter et en difficulté pour rassembler
sur son nom, a dénoncé de son côté les tentatives de négocier
des votes en bloc, désignant implicitement les deux poids
lourds, Infantino et Salman.
A
AVANT L’ÉLECTION DEMAIN DU SUCCESSEUR DE
SEPP BLATTER À LA TÊTE DE LA FIFA, les cinq
candidats jettent leurs dernières forces dans la
bataille, sur le terrain ou en coulisses via leurs
avocats, conscients qu’à l’ombre des affaires
judiciaires la tâche du futur président sera
immense. Seront-ils encore cinq au moment où
les 209 fédérations déposeront leur bulletin dans
l’urne ? Rien n’était moins sûr.
SEXWALE TROP DISCRET
Le dernier postulant, le Français Jérôme Champagne, ancien
diplomate et ex-secrétaire général adjoint de la Fifa, a lui aussi
eu du mal à exister. Champagne, qui promet d’accroître l’aide
au développement des fédérations les moins nanties, espère
capitaliser sur son expérience. «Je n’ai pas honte de mes 11 ans
à la Fifa», confie le Français, sans hésiter à répéter que «Blatter
a fait du bien au football». A quelques jours du scrutin, les
«petits» candidats se sont en tout cas lancés dans un activisme
procédural. Le prince Ali a affirmé avoir saisi le Tribunal arbitral du sport pour obtenir l’installation d’isoloirs transparents,
et Champagne a dénoncé le trop grand nombre «d’observateurs» de l’UEFA et de l’AFC accrédités pour le congrès. Des
invités qui, selon lui, seraient là en tant que lobbyistes, pour
faire campagne pour Salman et Infantino jusqu’à la dernière
seconde. Quel que soit le nom du prochain président de la Fifa,
sa tâche sera lourde et périlleuse. Aux procédures menées par la
justice interne de la Fifa et à celles lancées par la justice américaine, visant une quarantaine de prévenus dont des anciens
vice-présidents de la Fifa et membres du comité exécutif,
s’ajoute une procédure pénale ouverte par la justice suisse.
LE PRINCE ALI VEUT REPORTER L’ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE
Le prince Ali a saisi mardi dernier le Tribunal arbitral du
sport et soumis une requête pour le report de l’élection prési-
INFANTINO COMPTE SUR LE SOUTIEN DES PAYS AFRICAINS
Le Suisse Gianni Infantino, candidat à la présidence de la
Fédération internationale de football (Fifa), a espéré lundi
bénéficier de la majorité des votes du continent africain, lors
d’une visite à son concurrent sud-africain Tokyo Sexwale, au
Cap (Afrique du Sud). «Je me sens très confiant concernant
mes soutiens en Afrique. Je pense que j’aurai une majorité des
votes africains», a déclaré Gianni Infantino, au cours d’un
déplacement au Cap, à l’invitation de Tokyo Sexwale, également candidat. La Confédération africaine de football (CAF) a
pourtant indiqué début février qu’elle soutiendrait la candidature de Cheikh Salman Bin Ibrahim Al Khalifa. «Je crois que la
Fifa a besoin d’une élection démocratique avec un processus
transparent», a ajouté Infantino, précisant qu’il avait visité de
nombreux pays africains au cours de sa campagne, dont
l’Algérie en novembre 2015. Chaque pays vote de manière
indépendante et le Soudan du Sud a par exemple d’ores et déjà
affirmé qu’il passerait outre la consigne de la CAF pour soutenir Infantino. Sexwale, dont la propre fédération n’est même
pas certaine de voter en sa faveur, a quant à lui indiqué qu’il
était un «réaliste» et qu’il était «ouvert aux alliances». Seul
Infantino a répondu à l’invitation de Tokyo Sexwale qui avait
également convié les trois autres candidats à l’élection :
Cheick Salman, président de la Confédération asiatique, le
prince jordanien Ali, ancien vice-président de la Fifa, et le
Français Jérôme Champagne, ancien secrétaire général adjoint
de la Fifa. Les 209 fédérations de la Fifa sont appelées à voter
demain à Zurich (Suisse). L’Afrique (54) dispose du plus gros
réservoir de voix, devant l’UEFA (53, Gibraltar n’étant pas
reconnu par la Fifa), l’Asie (46), la Concacaf (Amérique du
Nord, centrale et Caraïbes, soit 35 voix), l’Océanie (11) et
l’Amérique du Sud (10).
SEXWALE, DE LA LUTTE ANTI-APARTHEID À LA COURSE
À LA PRÉSIDENCE
Ancien compagnon de prison de Nelson Mandela, ex-animateur de télévision devenu richissime homme d’affaires, le
Sud-Africain Tokyo Sexwale rêve de devenir le premier président africain à la tête de la Fifa mais cette mission semble quasi
impossible après une campagne terne. Ambitieux et charismatique, le candidat de 62 ans s’est longtemps présenté comme
l’homme du changement, lui qui n’a jamais occupé le moindre
poste dans l’exécutif de l’instance mondiale du football.
Davantage connu pour son engagement politique et son sens
des affaires, ses partisans estiment qu’il aurait le mérite d’apporter du sang neuf dans une Fifa rongée par un retentissant
scandale de corruption. Il connaît cependant bien cet organisme, puisqu’il y dirige depuis 2015 le comité de surveillance de
l’instance pour Israël et la Palestine et y siège au comité des
médias. «A un moment se présentera l’opportunité d’élire un
président venu de l’extérieur, du monde économique et politique», disait début octobre Franz Beckenbauer, ancien membre
du comité exécutif de la Fifa mais toujours très influent. «C’est
pourquoi je me réfère à Tokyo, parce que c’est quelqu’un de
différent, qui a un passé politique, mais qui connaît aussi bien
le monde du sport», avait résumé le champion du monde 1974,
avant que Tokyo Sexwale n’annonce officiellement sa candidature, en octobre 2015.
RECONQUÉRIR LES SPONSORS
Dans le cadre de cette procédure suisse, Sepp Blatter a été
mis en examen pour «gestion déloyale» et «abus de confiance»,
notamment pour un paiement sans contrat écrit de 1,8 million
d’euros à Michel Platini, lequel a été entendu comme témoin
assisté. Pour ce paiement intervenu 9 ans après la fin de la mission, les deux hommes ont été suspendus 8 ans. Dans ce
contexte, l’un des enjeux sera de retrouver la confiance du
public et des sponsors, ces derniers contribuant à faire de la Fifa
la fédération sportive la plus prospère au monde mais aussi la
plus décriée, avec 4,8 milliards de dollars de revenus générés
par le dernier Mondial au Brésil. Pour y parvenir, des réformes
profondes s’imposent comme la limitation du cumul des mandats, un contrôle de l’intégrité des élus et plus de transparence
dans les rémunérations et les contrats. Conscient de l’ampleur
du défi que devra affronter le successeur de Joseph Blatter, en
poste depuis 17 ans, le président par intérim de la Fifa, le
Camerounais Issa Hayatou, l’a répété lundi dernier dans un
courrier aux 209 fédérations membres : «Nous devons nous
assurer que ce congrès marquera une nouvelle aube pour la
Fifa», «sur le chemin d’une crédibilité à regagner.»
didat battu par Sepp Blatter en mai 2015 lors de la précédente
élection. Le TAS avait déjà été saisi pour le même sujet lundi.
dentielle prévue demain. L’un des cinq candidats en lice souhaite l’installation d’isoloirs transparents lors du vote. Une
semaine d’élection présidentielle à la Fifa ne pouvait se dérouler sans son lot de rebondissements. Le prince Ali a lancé les
hostilités mardi, à trois jours du Congrès exceptionnel lors
duquel se déroulera le vote, en saisissant le Tribunal arbitral du
sport (TAS). Ses avocats français, Mes Francis Szpiner et
Renaud Semerdjian, ont confirmé l’information à l’Agence
France Presse. L’objet de sa requête ? L’installation d’isoloirs
transparents pour procéder à l’élection. Le Jordanien, qui est
l’un des cinq candidats à la présidence de la Fifa, a décidé de
déposer un recours devant le TAS suite au refus de la Fifa d’accéder à la «demande de procédure accélérée» émise par le
prince Ali, selon le communiqué publié par les avocats du can-
CHAMPAGNE DÉNONCE LE GRAND NOMBRE
«D’OBSERVATEURS» DE L’UEFA ET L’AFC
Le Français Jérôme Champagne, l’un des cinq candidats à la
présidence de la Fifa, a dénoncé lundi le grand nombre «d’observateurs» de l’UEFA et de l’AFC, représentant deux de ses
rivaux et accrédités pour le congrès électif de demain. «Etant
donné que les candidats doivent être traités de façon équitable,
le grand nombre d’accréditations supplémentaires accordé, 20
pour l’UEFA et 7 pour l’AFC, entre en violation du principe
d’égalité», écrit Jérôme Champagne dans une plainte transmise
au président de la commission électorale ad hoc de la Fifa,
Domenico Scala. Les deux favoris pour succéder à Joseph
Blatter à la tête du football mondial sont l’Italo-Suisse Gianni
Infantino, secrétaire général de l’UEFA, et le cheikh bahreïni
Salman Bin Ibrahim Al Khalifa, président.
PORTS
S
F O O TB A LL
Tous les
23
HORIZONS • Jeudi 25 Février 2016
LIGUE 1 MOBILIS (21 JOURNÉE)
e
!
S
O
L
C
S
I
U
H
E
D
E
QU
de notre
UNE PREMIÈRE dans les annales
de la
chs
mat
des
tié
moi
La
at.
championn
ra
joue
se
d
e
k-en
21 journée prévue ce wee
à huis clos.
E
EN / CONVAINCU PAR LE DISCOURS DE RAOURAOUA
Benzia jouera pour l’Algérie
C’est désormais officiel. L’attaquant,
Yassine Benzia, défendra les couleurs de
l’Algérie. C’est suite à la rencontre de
mardi dernier entre le joueur et le président de la FAF, Mohamed
Raouraoua, que tout a été décidé, a
indiqué le site officiel de la Fédération
algérienne de football. Benzia, qui a
fortement apprécié le fait que le premier
responsable du football algérien se soit
déplacé en personne pour tenter de le
convaincre, aurait affirmé à ses proches que
le discours de Raouraoua a été convaincant.
Après avoir scellé cet accord, la FAF entamera
immédiatement la procédure de qualification du
JUDO
L
ALGER ATTEND
SON ROI
Par Mokrane Harhad
rgueil ! La brindille dédaignée peut
O
aveugler. Ce décor-panneau est,
apparemment, le message de l’équipe du
vu
n plus du match avancé ayant
joué
l’USMA l’emporter à Béjaïa (1-0),
s
sans la présence du public, trois autre
sont
empoignades, et non des moindres, it
également frappées du huis clos. Il s’ag
CRB
de MCA – USMH, CSC –
et MCO – RCR. Tant pis pour le spec cham
de
titre
le
pour
ours
disc
Le
.
tacle
succès usmiste
pion étant quasiment clos, après le
places qualifiles
pour
se
cour
la
,
ouie
béja
en terre
l’un des
reste
tale,
inen
cont
catives à une joute
e
Ainsi, l’on suienjeux principaux de ce 21 round.
que vont se
vra avec attention le duel à distance
l’USMH
que
i
ains
JSS
la
T,
livrer le CRB, le DRB
-à-face dans un
et le MCA qui se retrouveront face
duel passionnant.
modeste US
Sortie de la coupe d’Algérie par le
traverse une
qui
e,
achi
harr
ation
form
la
ssa,
Tébe
l’ASMO sera, à coup sûr,
à cœur de se
Enfin, l’opposition entre le RCA et
période critique en championnat, aura plifie. Mais en l’absence
quement perdu toutes
prati
a
s’am
âprement disputée, même si Larbaâ
ressaisir pour éviter que la crise ne
e
nonc
s’an
e
tâch
la
us),
L1.
pend
en
chances de rester
n M. F.
du duo, Boucherit – Ait Ouamar (sus
mouloudéen complètement
tout de même ardue face à un onze Amrouche à la barre techi
retrouvé, depuis l’arrivée du jeune Lotf et la JSS, seront certaineT
Demain :
DRB
le
,
CRB
le
part,
leur
nique. Pour
ant respectivement chez le
Alger (Stade du 5-Juillet) : MCA- USMH (16h) à huis clos
ment soumis à rude épreuve en se rend ts. Quant au Mouloudia
clien
Sétif : ESS - JSS (16h)
ux
CSC, la JSK et l’ESS, de série
Mohamed Zaâbia, il
n,
libye
Samedi 27 février :
ador
gole
son
par
ené
d’Oran, emm
um, en
podi
du
er
roch
rapp
se
Oran (Stade Zabana) : MCO - RCR (16h) à huis clos
de
ité
rtun
s’offre une bonne oppo
de
bas
En
ible.
évis
impr
t
plutô
L’Arbaâ : RCA - ASMO (16h) accueillant une formation du RCR
Zoheir Djelloul aux
de
ivée
Alger (Stade du 20-Août-1955) : NAHD - USMB (16h)
l’arr
e
gistr
enre
qui
MB,
tableau, l’US
au lenitué
dest
a,
Bach
d
ame
Tizi Ouzou : JSK - DRBT (16h)
Moh
de
rt
commandes après le dépa
un sérieux test du côté du
era
Constantine : CSC - CRB (16h) à huis clos
pass
,
RCA
au
face
nul
du
ain
dem
autre faux pas
Un
D.
NAH
au
face
ger
d’Al
55
stade du 20-Août
blidéens parmi l’élite.
compromettrait, en effet, l’avenir des
e judo algérien est encore en
course
pour
décrocher
plusieurs billets pour les jeux
Olympiques 2016 prévus à Rio de Janeiro. Pour le directeur des
équipes nationales, Abdenour Grioua, il y a encore des chances
pour que le judo algérien arrache plus de quatre qualifications
pour le rendez-vous olympique. «Nous allons prendre part les 5
et 6 mars à l’open de Lima au Pérou qui offrira à nos athlètes
l’occasion de glaner des points. Au total, six athlètes seront du
voyage, dont deux filles. J’espère que nos judokas dépasseront
au moins les deux premiers tours dans leurs catégories. Nous
avons décidé de cibler les tournois pour le reste du parcours qui
sera dorénavant décisif. Chaque compétition vaudra son pesant
d’or dans le décompte final» a-t-il expliqué.
L’open du Maroc, qui sera programmé les 12 et 13 mars,
sera également d’une grande importance, notamment pour les
filles. «Nous avons décidé d’inscrire un maximum de judokates
dans ce tournoi, vu que nous estimons que nous avons un bon
coup à jouer chez les dames. Notre pronostic est dû
essentiellement au niveau de plusieurs athlètes étrangers. Cela
dit, il faudra d’ici là éviter les blessures» dira Grioua.
Concernant le championnat d’Afrique qu’abritera la Tunisie du
Clin d’œil
joueur auprès de la Fifa. De ce fait, le sélectionneur
national, Christian Gourcuff, pourrait convoquer le
joueur dès le prochain stage des Verts pour officialiser sa qualification. Pour rappel, sa participation à
un match éliminatoire de la CAN 2017 ne lui permettrait plus après cela de changer de sélection. Agé
de 21 ans, formé à l’Olympique lyonnais avec
l’autre international algérien, Rachid Ghezzal,
Benzia évolue actuellement à Lille, LOSC, en Ligue
1 française. Ce nouvel acquis pour le football algérien pourrait servir la sélection nationale des moins
de 23 ans (U23) lors du prochain tournoi final des
Jeux olympiques, prévu cet été à Rio et dont la cérémonie du tirage au sort aura lieu le 17 avril.
Qualifications aux JO-2016
ABDENOUR GRIOUA (DEN)
n Khaled H.
NAHD lors de cette saison qui vient de franchir
sa 19e borne et que le Nasria a, jusque-là,
parcouru au rythme d’un coureur de fond bien
en jambes dans le peloton même si le finish
est encore loin et qu’un bon souffle est
nécessaire. Et, si l’ex-grande école de
formation et pépinière de pépites pour l’équipe
nationale est à 5 points du podium, le team
sang et or est aussi à l’égale étage du bas,
celui du premier relégable. Aujourd’hui, le
NAHD ne regarde pas dans son rétroviseur
mais fonce droit le regard fixe. On ne gâche
pas une belle reprise sur un tronçon dégagé de
l’autoroute, doit-on penser du côté de Hussein
Dey. Et, pour l’heure, le NAHD caracole en tête
avec 10 points en attendant son dernier match
(retour) contre le Doyen. Mais la menace
viendrait, surtout, de l’USM Alger, déjà virtuel
champion, qui compte huit points au 5-Juillet,
avec trois rendez-vous contre le CRB, le MCA
et l’USMH. Même le MCA pourrait être «roi
d’Alger» s’il faisait le plein de ses trois derbies
à négocier. Seul le Chabab semble avoir
hypothéqué sa chance de briguer le fauteuil de
«King» de la capitale. C’est reconnaître que
cette bataille de suprématie au niveau d’Alger
s’annonce rude et palpitante. Décisif pour les
clubs de la capitale visant des places sur le
podium quand on sait que les derbies valent 24
points. En attendant le verdict des six matches
restant à jouer sur le tapis du temple
olympique Mohamed-Boudiaf, il ne serait pas
déontologique de ne pas saluer la progression
de ce groupe nahdiste qui a su se ressaisir
après un début de naufrage malgré son coup
magique d’entrée contre les Usmistes. C’est
d’ailleurs cette ascension inattendue du Nasria
qui a inspiré cette chronique spéculative sur ce
sprint pour le «statut» symbolique de celui qui
serait «roi» d’Alger. Car personne n’avait parié
sur cette remontée. Même le retour de Billel
Dziri, le Nahdiste, qui avait, pourtant, donné
près de 20 ans de son tonus à l’USM Alger, n’a
pas froissé l’ego des supporters, mieux, ce
fut un retour de l’enfant prodige. Et le NAHD,
s’il venait à finir leader des derbies, il mériterait
le titre de «Dey d’Alger». Quand le RC Kouba et
l’OMR étaient encore parmi l’élite, le titre de
champion d’Algérie se jouait, pratiquement, à
Alger par le pactole (36 points) des derbies. La
course est longue mais le NAHD, quel que soit
son finish, aura imposé le titre de tombeur des
grands (USMA, MCA, JSK, USMH, ESS…). Ce
clin d’œil s’est achevé sur l’annonce d’une
cuisante défaite du Nasria à Béchar. J’espère
que je n’ai pas été «mauvais œil». Pour la suite
au 5-Juillet, pourvu que le huis clos ne s’y
invite pas.
n M. H.
points. Lyes Bouyacoub, quant à
lui, est à la 14e position avec
1.195 points dans la catégorie de
-100 kg. En revanche, chez les filles, aucune athlète n’est
arrivée à intégrer le top des 14 qualifiées. Pour le DEN de la
FAJ, il y a encore du temps pour redresser la barre chez les
filles. «Agouar Imène occupe la 29e place avec 536 points dans
la catégorie de -63 kg. Si elle arrive à s’illustrer à Lima et
décrocher l’or durant le championnat d’Afrique, elle sera
présente à Rio 2016.
Le même cas est valable pour Kaoutar Ouallal (22e avec 706
points dans la catégorie de -78 kg), ou Sonia Asselah 32e avec
488 points» ajoutera Grioua. La qualification parmi les 8
premiers mondiaux reste, selon le DEN, une mission
impossible. «Il ne faut pas demander l’impossible à nos
athlètes. Je sais que la qualification parmi les 8 premiers du
monde est synonyme de tête de série dans le tirage au sort des
JO 2016. Ce qui permettra à l’athlète d’éviter les grosses
pointures jusqu’aux quarts de finale. La priorité pour nous est
de qualifier un maximum d’athlètes pour avoir plus de chances
de réaliser un exploit» dira-t-il en substance.
«Le Championnat d’Afrique 2016 sera capital»
06 au 10 avril prochain, le responsable de la direction des
équipes nationales a estimé que ce sera une compétition
capitale pour le judo algérien. «Le médaillé d’or engrange 400
points. Ce qui aura son impact dans le classement final des
qualifications pour les JO-2016. De notre part, nous viserons la
1re place aussi dans les épreuves par équipes. La Tunisie reste
toujours notre principal concurrent. Cela dit, nous avons tous
les atouts pour décrocher le titre continental et accroître nos
chances de qualification pour Rio 2016».
BOUYACOUB, ZORDANI ET BENAMADI DANS LE TOP 22
Les athlètes Houd Zordani, Abderrahmane Benamadi et Lyes
Bouyacoub arrivent à maintenir leurs positions dans le top des
22 qualifiés pour les joutes olympiques après le classement
mondial établi le 22 du mois en cours par la fédération
internationale. Dans la catégorie de -66 kg, Zordani occupe la
18e position avec 786 points. Un nombre de points à augmenter
pour l’espoir du judo algérien afin d’éviter toute mauvaise
surprise d’ici la fin de la phase qualificative. Benamadi, pour sa
part, a gardé sa 20e place dans la catégorie de -90 kg avec 788
n Adel K.
Horizons
Horizons : http://www.horizons.dz
R.C.97B 36181
FÊTE NATIONALE DE L’ESTONIE
Le président Bouteflika félicite le président Toomas Hendrik Ilves
de la République, Abdelaziz Bouteflika, a félicité
Ldeesonlaprésident
homologue estonien, Toomas Hendrik Ilves, à l’occasion
fête nationale de son pays, lui renouvelant, dans un message, sa volonté de promouvoir «les valeurs de paix et de progrès» auxquelles les deux pays sont attachés. «La célébration
de la fête nationale de la République d’Estonie m’offre l’heureuse occasion de vous exprimer, au nom du peuple et du gouvernement algériens et en mon nom personnel, nos félicitations les plus chaleureuses accompagnées de mes vœux les
meilleurs de santé et de bien-être personnels, de progrès et de
prospérité pour le peuple estonien», écrit le chef de l’Etat dans
son message. «Je voudrais, à cette occasion, vous renouveler
ma volonté ainsi que celle de mon gouvernement de redoubler
d’efforts en vue de la réalisation de nouveaux acquis sur les
plans bilatéral et international pour contribuer à la promotion
des valeurs de paix et de progrès auxquelles l’Algérie et
l’Estonie sont profondément attachées», a ajouté le président
Bouteflika.
LUTTE
ANTITERRORISTE
Ph: Horizons
El Jaâfari
souligne la
convergence
de vues entre
l'Irak et l'Algérie
CAMPAGNE DE SENSIBILISATION
SUR LA PRÉVENTION ROUTIÈRE
Grine donnera le coup d’envoi
à partir d’Aïn Defla
BAISSE DES COURS DU PÉTROLE
lancement officiel de la campagne nationale de sensibilisation sur la prévention routière. Le coup d’envoi de cette
campagne nationale sera donné par le ministre sur les
ondes de la Radio locale d’Aïn Defla, en présence des
autorités locales et des représentants des départements
ministériels et des institutions concernés.
Cette campagne de sensibilisation sur les effets néfastes de
la violence routière sera conduite par la Radio nationale, à
travers ses différents réseaux de diffusion, par des programmes appropriés et s’étalera jusqu’au mois de
décembre 2016.
L’ALGÉRIE, L'IRAK ET
D'AUTRES PAYS AMIS,
CAPABLES D'AGIR
ENSEMBLE
Le secrétaire général du ministère
fédéral autrichien des Affaires
étrangères en visite à Alger
L'ALGÉRIE ET L'IRAK ont les moyens d'agir, de concert avec d'autres pays
amis, pour endiguer la baisse des cours du pétrole sur les marchés internationaux, a affirmé, hier, le ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères
et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra.
e secrétaire général du ministère fédéral autrichien des
Affaires étrangères, Michael Linhart, effectue, aujourLd’hui,
une visite de travail à Alger, a indiqué, hier, un com-
ans une déclaration à l'issue de
ses entretiens avec son homologue irakien Ibrahim AlAshaiqer Al-Jaâfari actuellement en visite officielle à
Alger, Lamamra a indiqué
avoir évoqué avec son hôte
nombre de dossiers dont celui
du marché pétrolier. «Nous avons avec l'Irak
des engagements, des principes et des intérêts communs, qui s'appliquent également
aux marchés pétroliers internationaux, lesquels enregistrent une baisse rapide des
cours du pétrole», a affirmé Lamamra. «Nos
frères Irakiens et nous, sommes en mesure
d'agir de concert avec d'autres pays frères et
amis pour endiguer la baisse des cours du
pétrole», a-t-il ajouté. Par ailleurs, Lamamra
D
muniqué du ministère des Affaires étrangères. Le déplacement de ce haut responsable autrichien, qui a déjà effectué
une visite à Alger en octobre dernier, «constitue une opportunité pour consolider davantage le dialogue politique
entre l'Algérie et l'Autriche», précise la même source.
Selon le communiqué, cette visite permettra de «passer en
revue les différents volets de la coopération bilatérale et
d'étudier les voies et moyens à même de la promouvoir».
Cette rencontre sera, également, l'occasion pour les deux
parties «d'échanger leurs points de vue sur les questions
d'actualité régionale et internationale d'intérêt commun, en
l'occurrence le phénomène de la migration». Lors de cette
visite, Linhart aura des entretiens avec le secrétaire général
du ministère des Affaires étrangères et celui du ministère
de l'Intérieur et des Collectivités locales, ajoute la même
source.
Le ministre de l'Intérieur
et des Collectivités
locales, Nourredine
Bedoui, a reçu, hier, l'ambassadeur de la
République de Corée en
Algérie, Park Sang Jin,
indique un communiqué
du ministère. Les deux
parties ont évoqué, lors de
cette rencontre, «la nécessité de renforcer la coopération bilatérale en matière de sécurité» et ont souligné «la nécessité
d'échanger les expériences dans le domaine
de la gouvernance électronique et la décentralisation». Les discussions ont
été axées également sur la
«réalisation de jumelage
entre des villes algériennes et coréennes»,
ajoute la même source
La Météo du
Jeudi 25 Février 2016
ALGÉRIE-CHINE
Ouverture prochaine de l’opéra d’Alger
a abordé d'autres volets de la coopération
bilatérale, rappelant la visite qu'il avait effectuée il y a deux ans en Irak et qui avait permis de poser «les premiers jalons à même de
rétablir les relations bilatérales à leur plus
haut niveau». Il a, à cet effet, mis en avant la
coordination bilatérale sur plusieurs dossiers
importants, en tête desquels la question
palestinienne qui est «la cause centrale» de
la nation arabe. Le dossier de la lutte antiterroriste figure, également, à l'ordre du jour de
la visite du chef de la diplomatie irakienne
en Algérie. A cet titre, Lamamra a indiqué
que «la lutte antiterroriste menée par l'Irak
est désormais palpable», exprimant sa
conviction que «les frères Irakiens finiront
par vaincre ce fléau, comme l'a fait auparavant l'Algérie qui continue à y faire face et
avec force».
De son côté, le ministre irakien des
Affaires étrangères a indiqué avoir évoqué
avec Lamamra plusieurs dossiers dont le
dossier sécuritaire et les perspectives de
coopération «prometteuses» entre les deux
pays. Il a précisé que sa visite en Algérie
serait marquée par la conclusion et l'actualisation de plusieurs accords entre les deux
pays, assurant que les deux parties devraient
«engager des discussions sérieuses en vue
d'amorcer une ère nouvelle dans leurs relations». Al-Jaafari a, par ailleurs, mis en avant
la convergence des positions des deux pays
sur les plans bilatéral, arabe et international,
affirmant que cette coordination avait été
d'autant plus forte au niveau des «Nations
unies lors de l'intrusion en Irak des forces
turques. L'Algérie a été le premier pays à
avoir dénoncé cette intervention, aux côtés
d'autres pays frères ayant partagé cette position». Il a aussi salué la convergence de positions entre l'Algérie et l'Irak sur bien d'autres
questions.
Trois casemates
détruites à
Tébessa
«Dans le cadre de la lutte
antiterroriste, un détachement
de l’Armée nationale populaire (ANP) relevant du secteur
opérationnel de Tébessa, 5e
Région militaire, a découvert
et détruit, le 23 février, 3
casemates aménagées qui servaient de refuges pour des terroristes», précise le MDN.
Par ailleurs et dans le cadre
de la sécurisation des frontières et de la lutte contre la
criminalité organisée, un détachement relevant du secteur
opérationnel d’In Guezzam, 6e
Région militaire, «a appréhendé 8 immigrants clandestins de nationalité nigérienne
et saisi un véhicule tout-terrain», signale la même source. En 4e Région militaire, des
éléments de la Gendarmerie
nationale, en coordination
avec ceux de la Sûreté nationale, «ont arrêté, à Ghardaïa
et Ouargla, 8 immigrants
clandestins de nationalité
marocaine», ajoute-t-on. De
même et à Tlemcen, 2e
Région militaire, «5 autres de
la même nationalité ont été
arrêtés», rapporte-t-on également.
Une cérémonie solennelle a
eu lieu, hier, au palais de la
culture Moufdi-Zakaria, qui
s’est traduite par la signature
du procès-verbal de remise
d’opéra d’Alger au ministère
de la Culture. Ce procès-verbal a été paraphé par le
ministre de la Culture,
Azzedine Mihoubi, et l’ambassadeur de Chine en
Algérie, Yang Cuangyu, en
présence du wali d’Alger,
Abdelkader Zoukh, des responsables d’institutions culturelles et des cadres du
ministère de la Culture.
Notons que l’ouverture officielle de cet opéra sera
marquée par un grand
LA FAF CONFIRME : Benzia opte pour l’Algérie
spectacle.
Les travaux de cet
Yacine Benzia a finalement opté pour la sélection algérienne. C’est en tout cas ce qu’a annoncé,
opéra ont été entamés
hier, la Fédération algérienne de football sur son site officiel, indiquant que le joueur lillois avait
en janvier 2012. Nous
rencontré, mardi dernier, Mohamed Raouraoua, sans doute pour lui faire part de sa décision.
y reviendrons dans nos
La FAF, ajoute la même source, va entamer incessamment la procédure de qualification du
prochaines éditions
joueur auprès de la FIFA.
Ph: Larbi L.
COOPÉRATION
Bedoui reçoit
l'ambassadeur de
la République de
Corée en Algérie
Ph: APS
de la Communication, Hamid Grine, procédedimanche prochain, à partir d’Aïn Defla, à l’occasion
Ldeera,laministre
visite de travail qu’il effectuera dans cette wilaya, au
Le ministre irakien des
Affaires étrangères, Ibrahim
Al-Ashaiqer Al-Jaâfari, a
affirmé, hier, que les positions
de l'Algérie et de l'Irak
«convergeaient» en matière
de lutte antiterroriste. Les
«positions de l'Algérie et de
l'Irak tant à la Ligue arabe
qu'au Conseil de sécurité sont
convergentes en matière de
lutte antiterroriste», a indiqué
Al-Jaâfari dans une déclaration à la presse à son arrivée à
l'aéroport international
Houari-Boumediène faisant
état de «perspectives communes susceptibles d'être
exploitées par les deux pays».
Rappelant que la coopération
entre les deux pays avait
accusé un «retard pour des
raisons exceptionnelles imposées à l'Irak», le chef de la
diplomatie irakienne a assuré
que sa visite en Algérie qui
intervient à l'invitation du
ministre d'Etat, ministre des
Affaires étrangères et de la
Coopération internationale,
Ramtane Lamamra, permettra
de «jeter les bases de relations solides entre les deux
pays et constituera le commencement d'une ère nouvelle
pour la consolidation de ces
relations dans tous les
domaines».
n Samira Sidhoum
n
Alger 17°
n
n Mehdi F.
Annaba 18°
Fedjr....................5.59
Dohr ..................13.01
Assar .................16.11
Maghreb.............18.41
Ichaâ .................20.00
n
Constantine 16° n Oran 17°
ACHAT
n
6
1 €6
1$
Ouargla 26°
n
VENTE
6
1 €6
1$
104,54 DA
110,92 DA
116,75 DA
123,90 DA
Tamanrasset 30°
n
Tindouf 28°
n
Illizi 31° n
B
SERVICE PU
Tél: (021) 73 67 24 - 73 63 05 - 73 59 04
Fax: (021) 73 61 34 - 73 67 29