Q U O T I D I E N L’ALGÉRIE, L’IRAK ET D’AUTRES PAYS, CAPABLES D’AGIR ENSEMBLE POUR ENDIGUER LA BAISSE Ph: Fouad S. Horizons n COURS DU PÉTROLE .PAGE 24 N A T I O N A L JEUDI 25 FÉVRIER 2016 - 16 DJOUMADA EL AOULA 1437 - N° 5740 - PRIX 10 DA BOUTEFLIKA À L’OCCASION DU DOUBLE ANNIVERSAIRE DU 24 FÉVRIER «BÂTIR UNE ÉCONOMIE DIVERSIFIÉE EST À NOTRE PORTÉE» Photo : APS l Déterminés à faire face aux retombées de la chute des prix du pétrole .LIRE EN PAGES 3-4-5 HOMMAGE À AÏSSAT IDIR ET ABDELHAK BENHAMOUDA SELLAL INAUGURE DEUX STÈLES LE CHEF DE L’ÉTAT REÇOIT LES SG DE L’OUSA ET DE L’UGTA .PAGE 4 .PAGE 5 L’ÉDITO Le temps de la mobilisation L a journée du 24 février a été célébrée en grande pompe. Des gestes symboliques, des rappels historiques et des messages ont marqué la célébration de cette date qui correspond à deux événements majeurs : la création de l’UGTA et la nationalisation des hydrocarbures. Le message du président de la République restitue la portée historique et politique de ces deux initiatives dans le contexte de leur production et leur retentissement ultérieur. Un vibrant hommage est rendu aux travailleurs algériens et à la centrale syndicale pour le rôle que celle-ci joue présentement dans le monde du travail et dans le dialogue économique et social. Le président Bouteflika a mis ensuite en relief les bienfaits de la nationalisation des hydrocarbures dont les recettes ont servi à financer le développement économique et social du pays. Dans ce contexte, la création de Sonatrach est qualifiée de «repère essentiel» pour ce que cette société a permis de renforcer les capacités gazières et pétrolières du pays et d’avoir la première génération de cadres algériens spécialisés dans ce domaine. Elle a permis de «renforcer les capacités de commercialisation du gaz et du pétrole et de garantir les ressources nécessaires au financement du processus de construction de l'économie nationale et du développement social», a souligné le chef de l’Etat. L'orientation des ressources tirées du commerce des hydrocarbures a ainsi propulsé l’Algérie «aux premiers rangs mondiaux dans différents domaines du développement social notamment pour ce qui est des taux de scolarisation, de couverture sanitaire et de protection sociale ou encore d'accès au logement». Alors que le taux d'électrification et de raccordement au gaz naturel est l’un des plus élevés au monde. Ces résultats n’auraient pas été possibles, selon le Président, sans la mobilisation du monde du travail autour de l'UGTA et sans le recouvrement plein et entier de la souveraineté sur les richesses nationales. Aujourd’hui, face à la crise et au défi de la relance économique hors hydrocarbures, le chef de l’Etat renouvelle son appel à la mobilisation pour mener à bien les réformes engagées et construire une économie diversifiée. Un objectif qu’il juge à la portée du pays si cette mobilisation canalise toutes les potentialités. Cet optimisme est fondé sur les mesures de prévention prises, face au caractère instable du marché hydrocarbures, relatives au remboursement par anticipation de la dette extérieure et à la mise en place du fonds de régulation des recettes. Couplées à l’accumulation des réserves de change, ces données permettent aujourd’hui à l’Algérie d’amortir le choc de la chute des cours du pétrole. «C'est grâce à cette démarche que nous sommes, à l'heure actuelle, en mesure de faire face à l'effondrement des prix du pétrole qui ont chuté de près de 70% en moins de deux ans. De telles mesures nous permettent surtout d'accélérer les réformes nécessaires à l'amélioration de la gouvernance et de la compétitivité de l'économie nationale», a indiqué le président de la République qui rappelle qu’en dépit de la crise, l'Algérie ne prévoit pas de cesser d'investir dans les facteurs de réussite du développement économique ou de renoncer à ses principes de solidarité nationale et de justice sociale. FOOTBALL : LIGUE 1 MOBILIS (21e JOURNÉE) : Que n Horizons de huis clos ! .PAGE 23 Au fil du jour 2 HORIZONS • Jeudi 25 Février 2016 BOUMERDÈS : TRAFIC BLOQUÉ SUR LA RN-5 SUITE AU RENVERSEMENT D’UN CAMION CHARGÉ DE SABLE e trafic routier était bloqué, hier, à Boumerdès suite au renversement tôt le matin d'un camion chargé de sable sur l'axe de la RN-5 traversant la wilaya, au lieu-dit Ellouz, causant un bouchon sur plus de 10 km, a-t-on Lappris des services de la Protection civile. «Un interminable bouchon s’est constitue, à partir de 7h30, au niveau Top o inf de cet axe vital de la circulation reliant les wilayas de Boumerdès, Bouira et Tizi Ouzou avec la capitale, sur le couloir menant vers Alger, suite au renversement du camion», a-t-on expliqué de même source, signalant que le trafic était toujours à l'arrêt en début d'après-midi et que des efforts sont déployés pour dégager la chaussée. Des travaux sont en cours en vue de l’évacuation du camion de gros tonnage du milieu de la route, où il a provoqué un carambolage entre trois véhicules légers, en plus de la levée du sable obstruant la route. Selon la même source, les causes de cet accident demeurent encore inconnues, alors que le conducteur du camion a été blessé légérement. Ministère des Moudjahidine ww MUSÉE NATIONAL DU MOUDJAHID Le Musée national du moudjahid organisera, aujourd’hui, à partir de 14h, la 34e rencontre avec les moudjahidine et moudjahidate pour l’enregistrement de leurs témoignages sur la guerre de Libération nationale. Le ministre des Moudjahidine, Tayeb Zitouni, présidera aujourd’hui à 13h30 au Jardin de la Concorde de Ben Aknoun, la conférence sur les ateliers de collecte des témoignages et le rôle des intermédiaires audiovisuels dans l’archivage de la mémoire nationale. ww AGEA L’Association générale des entrepreneurs algériens organisera, aujourd’hui, à 9h, dans la wilaya de Batna, une journée sur la promotion de l’investissement, le code des marchés publics et les lois de finances. ww CGEA La Confédération générale des entreprises algériennes tiendra, le 27 février, à l’hôtel Hilton, à 10h, son assemblée générale ainsi qu’un forum sur la promotion des opportunités d’affaires en Algérie. ww COA Le Comité olympique algérien organisera, le 27 février, à 9h30, son assemblée générale ordinaire au siège de Mobilis, à Bab Ezzouar. Télex... ww OFFICE NATIONAL DE LUTTE CONTRE LA DROGUE ET LA TOXICOMANIE L’Office national de lutte contre la drogue et la toxicomanie organisera, les 8 et 9 mars à l’hôtel Sheraton, un séminaire sur le traitement de substitution aux opiacés dans le cadre d’une politique de réduction des risques. Ministère de la Communication Le ministère de la Communication organisera, en présence du ministre, Hamid Grine, le 29 février à 9h, à l’Ecole supérieure de journalisme, une conférence-formation, suivie d’un débat sur «le journalisme face au défi des mutations technologiques : quelle place pour l’éthique ?», animée par Fatma Bensaâd Dusseaut, docteure en sciences de l’information et de la communication . Ministères de la Culture et de l’Education Les ministres de la Culture et de l’Education nationale présideront le 27 septembre, à 10h, au TNA, les ateliers de formation dans le cadre d’un accord entre les deux ministères. ww RND Le chargé de la jeunesse au RND, Bouden Moundir, présidera, aujourd’hui, à 9h30, à Djelfa, les travaux de la conférence régionale de la jeunesse du parti. ww FASA Ministère des Travaux publics Le ministre des Travaux publics, Abdelkader Ouali, effectuera, aujourd’hui, une visite de travail et d’inspection dans la wilaya de Jijel. La Fédération algérienne des sports aériens organisera, aujourd’hui, à partir de 9h30, en son siège, son assemblée générale ordinaire. ww ALGEX L’Algex organisera, le 29 février, à la Safex, une journée d’information sur le Siafel, qui se déroulera du 14 au 16 décembre à la Safex. Ministère des Ressources en eau Le ministre des Ressources en eau et de l’Environnement, Abdelouahab Nouri, effectuera, aujourd’hui, une visite de travail dans la wilaya d’Alger. LeChiffre Ministère du Travail Sous le patronage du ministère du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, le Salon talents et emploi 2016 aura lieu du 3 au 5 mars au palais de la culture Moufdi-Zakaria. AÏN DEFLA Ministère du Tourisme Sous le patronage du ministre de l’Aménagement du territoire, du Tourisme et de l’Artisanat et sous l’égide du wali de Tamanrasset, la première édition du «Raid des reines» est prévue du 4 au 11 mars. 800 armes restituées à leurs propriétaires 800 armes à feu de différents genres ont été rendues à leurs propriétaires Qréuelque à Aïn Defla depuis le début de l'opération de restitution, décidée par l'Etat, a déclale wali, Kamel Abass. «Les procédures vont bon train et l'opération de restitution des armes à leurs propriétaires suit son cours», a indiqué Abass lors d'une réunion, mardi dernier, avec les responsables locaux, au terme d'une visite d'inspection. «L'Etat a pris la décision de restituer les armes aux personnes qui les ont remises aux services habilités et s'engage à réparer tout préjudice causé par une éventuelle détérioration de l'état de ces armes, voire de leur accorder une compensation financière, donc il n’y a pas lieu de s'inquiéter outre mesure», a-t-il rassuré. «Il est clair que la sensibilité de la question exige parfois des investigations poussées de la part des services de sécurité en vue de s'assurer de certains détails, d’où une certaine lenteur dans la restitution dans certaines situations», a-t-il signalé. Horizons HORIZONS SUR INTERNET : http://www.horizons.dz Quotidien d’information édité par la SPA "HORIZONS" au capital social de 160.000.000,00 DA REDACTION ADMINISTRATION 20, rue de la Liberté - Alger Tél. : 021-73.67.24 / 73.59.69 / 73.63.05 Téléfax : 021-73.61.34 / 73.67.29 Ministère de la Formation professionnelle Le forum d’El Moudjahid recevra, aujourd’hui, à 10h, Mohamed Mebarki, ministre de la Formation et de l’Enseignement professionnels. DGSN Le directeur général de la Sureté nationale, le généralmajor Abdelghani Hamel, présidera aujourd’hui à 9h à l’école de police Taïbi-Larbi de Sidi BelAbbès, la cérémonie de sortie de la 4e promotion de lieutenants de police. PRÉSIDENT-DIRECTEUR GÉNÉRAL : Larbi TIMIZAR DIRECTEUR DE LA RÉDACTION : Liesse DJERAOUD BUREAU DE TIZI OUZOU : Cité GENISIDER 600 Logts Bt 7 n°12 Nouvelle ville — Tél. : 026 21.28.28 —PUBLICITE : S'adresser à HORIZONS 20, rue de la Liberté Alger Tél : 021.73 63 05 ou à : l’Agence Nationale d’Edition et de Publicité “ANEP” ALGER : avenue Pasteur — Tél. 021.73 76 78 / 73 71 28 — Fax : 021.73 95 59 IMPRESSION : Centre : S.I.A. — Est : S.I.E. — Ouest : S.I.O. — Sud : S.I.A. Unité Ouargla Fax : 029.76.38.82 — Unité de Bechar Tèl : 021.24 01 15. Fax : 021.24 01 12 DIFFUSION - HORIZONS — Tél : 021- 73 59 69 — MPS : Oran : 041.53 81 19 - 07 71 98 39 04 SODIPRESSE Est : Constantine : 031.68 39 84 - 031.68 38 28. Sarl «T.D.S» Diffusion «Sud» - Tél : 06.61 24 29 10 — 029 71 38 25 Les manuscrits, photographies ou tout autre document et illustration adressés ou remis à la Rédaction ne sont pas rendus et ne peuvent faire l’objet d’une réclamation. www.horizons.dz ALGÉRIEACTUALITÉS 3 HORIZONS • Jeudi 25 Février 2016 DOUBLE ANNIVERSAIRE DU 24 FÉVRIER MESSAGE DU PRÉSIDENT BOUTEFLIKA AUX TRAVAILLEURS «BÂTIR UNE ÉCONOMIE DIVERSIFIÉE EST À NOTRE PORTÉE» LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE, ABDELAZIZ BOUTEFLIKA, a adressé, hier, un message à l'occasion de la célébration du 60e anniversaire de la création de l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA) et du 45e anniversaire de la nationalisation des hydrocarbures. sociale réelle. L'accent mis, dans la récente révision de la Constitution, sur la nécessité de diversifier l'économie et de valoriser toutes les ressources naturelles et humaines du pays traduit la ferme volonté de l'Etat d'opérer rapidement des changements structurels pour rendre notre économie plus compétitive et lui permettre d'accéder au marché mondial avec davantage d'atouts. La diversification et la compétitivité de l'économie nationale étant des exigences pressantes dans la conjoncture actuelle, il s'agit de faire en sorte que toutes les entreprises en soient la locomotive et le moteur. Appelées à évoluer dans un espace ouvert sur le monde, ces entreprises n'ont d'autre choix que de développer leurs capacités à innover et à promouvoir la qualité et l'efficacité. La révision de la Constitution prévoit des dispositions fondamentales qui confortent nos choix nationaux dans le domaine économique notamment pour ce qui est de la préservation de la propriété publique des mines, des hydrocarbures et autres secteurs vitaux. La Constitution révisée insiste sur la responsabilité de l'Etat dans la sauvegarde des terres agricoles et des ressources hydriques. D'autres amendements consacrent la liberté d'investir, l'encouragement par l'Etat de toutes les entreprises sans distinction, la régulation du marché et la lutte contre le monopole. Par ailleurs, la révision de la Constitution est venue consolider les options de notre pays dans sa politique sociale et de solidarité nationale notamment dans les domaines de la santé, du logement, de l'enseignement, des droits des travailleurs et de la solidarité avec les catégories démunies et celles aux besoins spécifiques. Je souhaite que toutes ces mesures incitatives et toutes ces assurances constituent une motivation de plus pour les chefs d'entreprise, les travailleurs, les agriculteurs et tous les partenaires intervenant dans la sphère économique en faveur d'un effort plus que jamais soutenu pour accélérer la cadence du développement économique et social. Dans le même contexte, et au moment où la Constitution Ces résultats n'auraient pas été possibles sans la mobilisation de toutes les travailleuses et de tous les travailleurs autour amendée place la jeunesse au centre de l’engagement national de l'UGTA, leur illustre organisation, et sans le recouvrement à relever les défis économiques, j'appelle mes compatriotes à plein et entier, grâce à Dieu, de notre souveraineté sur nos res- suivre l'exemple de nos glorieux chouhada et de nos vaillants moudjahidine qui ont arraché l'indépendance du pays au prix de sources en hydrocarbures. lourds sacrifices. Je les appelle également à persévérer sur la Mesdames, Messieurs, Conscients de l'instabilité cyclique du marché international voie des aînés qui, des décennies durant, se sont employés, sans des hydrocarbures, nous avons procédé, outre la forte dyna- jamais fléchir, à construire l'Algérie dans un contexte économique insufflée au développement socio-économique dans le mique et sécuritaire défavorable. J'appelle mes concitoyens à cadre d'un véritable sursaut national, au remboursement antici- poursuivre la quête du savoir et de la connaissance dans nos pé de la dette extérieure et cessé le recours à l'endettement. universités, à labourer les terres agricoles et à investir les usines Dans le même temps, nous avons mis en place un dispositif afin que l'Algérie puisse faire face à cette conjoncture difficile induite par le déséquilibre du marché pétrolier international. Il prudentiel à travers la création d'un fonds s'agit surtout d'éviter que le développede régulation des recettes. C'est grâce à ment et la prospérité du peuple algérien cette démarche que nous sommes, à l'heune soient, une fois encore, l'otage du re actuelle, en mesure de faire face à l'efLA RÉVISION DE LA conflit opposant les segments du capitafondrement des prix du pétrole qui ont CONSTITUTION PRÉVOIT lisme mondial avec ce qu'il implique chuté de près de 70% en moins de deux DES DISPOSITIONS comme conséquences sur les cours des ans. De telles mesures nous permettent surmatières premières. FONDAMENTALES QUI tout d'accélérer, un tant soit peu, les En ce jour mémorable, chargé de souveCONFORTENT NOS CHOIX réformes nécessaires à l'amélioration de la nirs, permettez-moi de rendre, de nouNATIONAUX DANS LE gouvernance et de la compétitivité de veau, hommage aux travailleurs et traDOMAINE ÉCONOMIQUE l'économie nationale. vailleuses de l'Algérie et plus particulièNous sommes parvenus au cours des NOTAMMENT POUR CE QUI rement à l'Union générale des tradernières années à soutenir la dynamique EST DE LA PRÉSERVATION vailleurs algériens pour les efforts et de création d'emplois, à maintenir le taux DE LA PROPRIÉTÉ sacrifices qu'elle n'a eu de cesse de de chômage à un niveau acceptable, à PUBLIQUE DES MINES, DES consentir à la tête du monde du travail et poursuivre la réalisation des programmes HYDROCARBURES ET pour son précieux apport au dialogue d'investissement et à réduire progressivenational économique et social. AUTRES SECTEURS VITAUX. ment la facture d'importation. Le rôle et la place de l'UGTA sont reconRécemment, de nombreux textes légisnus dans le monde du travail à l'échelle latifs ont été promulgués en vue de créer du globe comme en témoigne la présenun climat favorable à l'investissement proce parmi nous de nos frères et sœurs de ductif et créateur d'emplois et de renforcer l'Organisation de l'unité syndicale afrinos capacités économiques hors hydrocarbures. caine (OUSA), représentée par une délégation conduite par son Dans cette conjoncture, j'en appelle à tous, en particulier aux travailleuses et travailleurs, pour mettre en valeur toutes président, M. Françis Attoli, son secrétaire général, M. Arezki nos potentialités économiques dans tous les secteurs, à travers Mezhoud, ainsi que la présidente du Conseil économique et nos entreprises publiques et privées et en comptant sur l'expé- social de Guinée, Hadja Rabiatou Serah Diallo, et le secrétaire général de la confédération des travailleurs de Guinée, M. rience si utile de nos partenaires étrangers. Amadou Diallo, auxquels je rends hommage. Mesdames, Messieurs, A cette occasion, mes hommages vont aussi à tous les traNous n'envisageons nullement de renoncer à la rigueur requise et nécessaire à la gestion des ressources publiques et à vailleurs et travailleuses d'Afrique et à tous les peuples frères la rationalisation de nos options financières. Et je tiens à affir- du continent auxquels nous resterons à jamais reconnaissants mer ici que nous sommes déterminés à faire face aux retombées pour leur soutien à notre combat libérateur et dont nous partade la chute des prix du pétrole au moyen d'une politique de geons les aspirations et les luttes pour le droit au développement et au bien-être. développement économique judicieuse et rigoureuse à la fois. En dépit de l'acuité de la crise, l'Algérie ne prévoit pas de Gloire à nos martyrs cesser d'investir dans les facteurs de réussite du développement Vive l'UGTA économique et encore moins renoncer à ses choix fondamen- Vive l'OUSA taux en termes de solidarité nationale véritable et de justice Vive l'Algérie». Photo : Archives . l «Déterminés à faire face aux retombées de la chute des prix du pétrole» ,, En voici le texte intégral : «Monsieur le président de l'Assemblée populaire nationale Monsieur le Premier ministre Monsieur le président du Conseil constitutionnel, Monsieur le secrétaire général de l'Union générale ` des travailleurs algériens, Honorables hôtes de l'Algérie, Mesdames, Messieurs les ministres, Excellences, Chers travailleuses et chers travailleurs, Mesdames, Messieurs, Nous célébrons aujourd'hui le 60e anniversaire de la création de l'UGTA et le 45e anniversaire de la nationalisation des hydrocarbures. L'Union générale des travailleurs algériens a été créée, il y a de cela 60 ans, alors que la guerre de libération était à son apogée, pour structurer la participation des travailleurs et l'intégrer dans le combat libérateur. Au lendemain de l'indépendance, les travailleurs et les travailleuses demeureront fortement engagés et mobilisés afin que l'Algérie libérée du joug colonial puisse renouer progressivement avec le développement. Le choix était fait pour ces récipiendaires du précieux legs transmis et conservé, de Aïssat Idir à Abdelhak Benhamouda, par des femmes et des hommes qui se sont sacrifiés pour que l'Algérie recouvre sa souveraineté et reprenne en main sa destinée et ses richesses. La nationalisation des hydrocarbures fut l'étape la plus importante dans le combat mené par l'Algérie indépendante pendant une décennie ou presque pour parvenir à établir de bons rapports avec nos partenaires dans le domaine des hydrocarbures, avant que l'impasse qui a entravé cette démarche ne nous amène à la décision de recouvrer notre entière souveraineté sur ces ressources vitales. Et dans ce contexte précisément, la création de la société Sonatrach sera un repère essentiel dans le processus de nationalisation des hydrocarbures algériennes. Cette société stratégique a permis de renforcer nos capacités gazières et pétrolières mais aussi et surtout de former la première génération de cadres algériens spécialisés dans ce domaine. En effet, ces cadres ont constitué le premier noyau de nos ressources humaines en matière d'hydrocarbures, qui sera renforcé par d'autres cadres diplômés des universités algériennes. L'Algérie avait alors surpris le monde en décidant, en 1971, de nationaliser ses hydrocarbures et en parvenant à commercialiser son pétrole, rouge du sang de ses glorieux martyrs. Aujourd'hui, et en cet instant mémorable où je salue les vaillants enfants de l'Algérie, ceux-là mêmes qui ont balisé la voie à la nationalisation des hydrocarbures, j'exhorte la relève parmi les cadres et les travailleurs du secteur des hydrocarbures à suivre l'exemple des prédécesseurs et à se mobiliser pour renforcer et développer les capacités énergétiques du pays. Mesdames, Messieurs La première étape de l'indépendance fut, en effet, l'étape de l'effort et de la mobilisation des énergies pour l'édification de l'Algérie libre à laquelle ont contribué les travailleurs du secteur des hydrocarbures mais aussi les travailleurs et les travailleuses des différents autres secteurs. Mesdames, Messieurs Depuis 1971, plus de 450 puits de pétrole et de gaz ont été découverts. La production nationale des hydrocarbures avait alors triplé ce qui a permis de renforcer les capacités de commercialisation du gaz et du pétrole et de garantir les ressources nécessaires au financement du processus de construction de l'économie nationale et du développement social. L'électrification et le raccordement au gaz naturel à travers le pays ont atteint un des taux les plus élevés au monde. La priorité accordée par les pouvoirs publics à l'approvisionnement du marché national en vue de répondre à la fois à la demande du citoyen et de l'industrie, témoigne du souci d'aller vers la satisfaction des besoins des citoyens de toutes les régions en énergie et en développement économique et social. Les recettes des hydrocarbures ont en effet permis au pays de consolider son infrastructure et d'asseoir un tissu économique dense et bien structuré incluant les entreprises publiques et les investissements privés dans tous les secteurs d'activité. Notre ambition légitime de bâtir une économie algérienne diversifiée est aujourd'hui tout à fait à notre portée à condition de mobiliser, encore une fois, toutes nos énergies et de persévérer sur la voie des réformes engagées. L'orientation des ressources nationales tirées du commerce des hydrocarbures en fonction des exigences du développement a permis aussi à notre pays de se positionner aux premiers rangs mondiaux dans différents domaines du développement social notamment pour ce qui est des taux de scolarisation, de couverture sanitaire et de protection sociale ou encore d'accès au logement. ,, ALGÉRIEACTUALITÉS 4 HORIZONS • Jeudi 25 Février 2016 DOUBLE IRE A S R E V I N AN ER I R V É F 4 2 DU www.horizons.dz Le président Bouteflika honoré par l’OUSA Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a été honoré, hjier, par l’Organisation de l’unité syndicale africaine (OUSA) qui lui a décerné le «prix de la paix» pour sa politique de réconciliation nationale qui a eu une «résonance en Algérie et en Afrique». Le secrétaire général de l’OUSA, Francis Attoli, qui se trouve en Algérie dans le cadre de la célébration du 60e anniversaire de la création de l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA) et du 45e anniversaire de la nationalisation des hydrocarbures, a été reçu par le chef de l’Etat à qui il remis cette distinction. Le secrétaire général de l’UGTA, Abdelmadjid Sidi-Said, a, quant à lui, remis au président Bouteflika une carte d’adhérent d’honneur à l’UGTA et une motion spéciale dans laquelle la direction de l’UGTA et l’ensemble des travailleurs algériens saluent toutes les décisions prises par le chef de l’Etat pour bâtir une économie nationale productive capable de faire face à la concurrence étrangère. Dans cette motion, l’UGTA salue également les efforts du président Bouteflika en faveur de la promotion du dialogue social, la défense des droits des travailleurs algériens et la préservation de leur pouvoir d’achat. SELLAL INAUGURE DEUX STÈLES EN HOMMAGE À AÏSSAT IDIR ET ABDELHAK BENHAMOUDA MÉMOIRE ET VALORISATION DES ACQUIS DES TRAVAILLEURS l PLUS DE 6 MILLIONS DE FONCTIONNAIRES ONT BÉNÉFICIÉ D’AUGMENTATION DE SALAIRE l LE POUVOIR D’ACHAT S’EST CONSIDÉRABLEMENT AMÉLIORÉ L L’INAUGURATION DE CES DEUX STÈLES EST UN HOMMAGE AUX TRAVAILLEURS, martyrs de la Révolution et du devoir national, a déclaré, dans une allocution, le secrétaire national de l’UGTA chargé des relations publiques, Ahmed Guettiche. Photo :Slimene S .A e Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a inauguré, hier, deux stèles commémoratives à l’effigie des défunts Abdelhak Benhamouda et Aïssat Idir, au niveau du siège de l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA). La cérémonie, organisée à l’occasion de la double commémoration de l’anniversaire de la création de l’UGTA et de la nationalisation des hydrocarbures, s’est déroulée en présence des membres du gouvernement, du secrétaire général de l’UGTA, Abdelmadjid Sidi-Saïd, de hauts responsables ainsi que des travailleurs. Le Premier ministre a également inauguré un stade de proximité, au boulevard Aïssat Idir, baptisé au nom de Abdelhak Benhamouda, exsecrétaire général de la centrale syndicale, assassiné par les terroristes en 1997. L’inauguration de ces deux stèles est un hommage aux travailleurs, martyrs de la Révolution et du devoir national, a déclaré, dans une allocution, le secrétaire national de l’UGTA chargé des relations publiques, Ahmed Guettiche. «C’est un message de lien entre le martyr de la Révolution, qui a vu éga- lement la participation des travailleurs dans la guerre de la Libération, et un des martyrs du devoir national, qui a créé le Comité national pour la sauvegarde de l’Algérie, lors de la décennie noire, afin de préserver la nation et la République», a-t-il indiqué. Guettiche a saisi l’occasion pour mettre en exergue les acquis des travailleurs durant les mandats du président Bouteflika, notamment le retour du crédit à la consommation, les facilitations pour la création de micro-entreprises et de nouveaux postes d’emploi, la promotion de la production nationale, la relance et la diversification de l’économie nationale, la préservation et la promotion des moyens de transport, la baisse de l’importation ainsi que l’amélioration du pouvoir d’achat.Il a indiqué que plus de 6,9 millions de fonctionnaires ont bénéficié des acquis sociaux, notamment l’augmentation de salaire dont 2,8 millions travailleurs de la Fonction publique, 1,5 fonctionnaire du secteur privé et 2,5 millions du secteur économique. Il a précisé que ces acquis ont été obtenus grâce au dialogue entre les partenaires sociaux et économiques. Le même responsable a salué, à l’occasion, la prise en charge de secteurs stratégiques et importants dans la nouvelle Constitution. Il a appelé les travailleurs à relever les défis de l’heure, notamment la diversification de l’économie et la conquête du marchés international. n Neila Benrahal Une démarche collective pour gagner la bataille économique président de la République, Abdelaziz a souligné «l’exigence» d’œuLvrereBouteflika, pour une économie diversifiée et compétitive pour faire face à la crise actuelle engendrée par la chute des cours de pétrole. L’entreprise nationale est appelée plus que jamais «à se développer en investissant dans l’innovation, la création et l’amélioration de la qualité». L’implication des jeunes dans ce processus de développement via le renforcement de leurs connaissances est plus que recommandés, a souligné le chef de l’Etat dans son discours lu par son conseiller Zerhouni Benamer à l’occasion de la cérémonie commémorative du double anniversaire, le 45e de la nationalisation des hydrocarbures et le 60e de la création de l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA) organisée au palais des Nations. Cette rencontre a vu la présence du Premier ministre, Abdelmalek Sellal, des membres du gouvernement, du SG de l’UGTA et des organisations patronales. Lors de son passage dans les différents stands de l’exposition organisée, à l’occasion, par l'Agence nationale de soutien à l'emploi des jeunes (Ansej), Sellal a appelé les jeunes entrepreneurs à développer une stratégie de marketing pour promouvoir leur production et réfléchir à passer à l’étape de l’exportation. Le SG de l’UGTA, Abdelmadjid Sidi-Saïd, a indiqué que la bataille du développement économique ne peut être gagnée sans une démarche collective. «Nous avons l’obligation de mettre en synergie le moteur fédérateur et mobilisateur qui valorise le travail, qui accélère la conquête industrielle, qui donne toute sa plénitude à la production et à la consommation nationales. Nous sommes capables de dépasser avec une mentalité de conquête cette période conjoncturelle», a-t-il estimé. Pour y parvenir, il faut instaurer «un état d’esprit positif». Selon lui, les Algériens sont capables de relever le défi. «Nous sommes en mesure de traverser cette période dans la sérénité et la stabilité pour aboutir à la consolidation durable de notre économie», a-t-il affirmé. Selon lui, les efforts devront être conjugués entre les pouvoirs publics et les partenaires socioéconomiques en impliquant toute la composante de la société. «Seule cette démarche sauvegardera et renforcera le développement économique et social du pays», a-t-il ajouté. Pour le patron de l’UGTA, l’environnement international «défavorable exige la mobilisation de toutes les énergies et une grande volonté des acteurs du pacte national et des forces patriotiques pour gagner la bataille éco- nomique avec sa dimension sociale». Evoquant la nouvelle Constitution, le SG de l’UGTA a estimé que cette loi fondamentale «consensuelle» va «consolider l’unité nationale et renforcer l’Etat de droit». Saisissant cette occasion, l’UGTA a remis une motion de soutien au président de la République pour lui réitérer sa reconnaissance «pour les progrès réalisés dans le monde du travail». De leur côté, les organisations syndicales étrangères, à l’image de l’Organisation de l’union des syndicats africains (OUSA), de l’Union syndicale des travailleurs du Maghreb arabe (USTMA) ainsi du représentant du Bureau international du travail (BIT) ont salué l’UGTA pour son rôle «dans l’établissement de la paix sociale aussi bien en Algérie qu’au niveau africain». n Wassila Ould Hamouda SOLIDARITÉ SYNDICALE Le rôle de l'UGTA mis en exergue par des organisations internationales rôle de l’Union générale des travailleurs algériens Let e(UGTA) dans la solidarité syndicale aux niveaux régional international a été mis en évidence, hier, à Alger, par des organisations internationales. Intervenant à l’occasion des festivités célébrant le double anniversaire de la création de l’UGTA et la nationalisation des hydrocarbures, le représentant du directeur général du Bureau international du travail, Mohamed Ali Ould Sidi Deyahi, a mis en relief le «rôle positif» de l'UGTA aux plans régional et international. Il a également rendu hommage à l’UGTA, estimant que sa dimension sociale «a toujours été au cœur des politiques socioéconomiques en l’Algérie». De son côté, le secrétaire général de l’Organisation de l'Union des syndicats africains, Diallo Abdellay, a déclaré que «l’événement d’aujourd’hui constitue une occasion pour réaffirmer la solidarité africaine dans laquelle l’Algérie a toujours joué un rôle central». Il est revenu, par la même occasion, sur les conditions de création de l’UGTA, qualifiant de «très significatif» que l'Organisation ait été créée en pleine guerre de libération nationale. Abdellay a relevé également les différentes initiatives prises par l’Algérie pour «consolider le mouvement du syndicalisme dans la continent africain». «Nous devons réaffirmer notre satisfaction quant aux initiatives prises par l’Algérie en faveur de continent africain», a déclaré Diallo, évoquant notamment l’accord de paix au Mali, un processus dans lequel l’Algérie a tenu un «rôle essentiel», a-t-il affirmé. Pour sa part, la présidente du conseil économique et social de Guinée, Hadja Rabiatou Serah Diallo, a exprimé sa «reconnaissance» aux efforts accomplis par l’Algérie pour «renforcer la solidarité syndicale et la coopération entre les travailleurs africains». Le représentant de l’Union des syndicats et travailleurs du Maghreb arabe, Abdeslam Djerad, a relevé, quant à lui, que l’UGTA «n'a pas failli à son devoir dans le maintien des équilibres économiques et sociaux dans la région du Maghreb», soulignant «l'impératif d'améliorer le rendement syndical en l’adaptant aux bouleversements que connaît la région». Le représentant de l’Organisation arabe du travail, Abdallah Abidache, a, pour sa part, mis en exergue le combat de l'UGTA en faveur des travailleurs au niveau interne, ainsi que son appui pour les luttes des travailleurs dans la région. DROITS ET DEVOIRS DES TRAVAILLEURS Vers la signature d’une convention entre l’UGTA et le patronat privé ’UGTA et le patronat ont convenu de signer prochainement une convention qui consacrera les droits et les devoirs des traLvailleurs ainsi que l’action syndicale dans le secteur économique privé. C’est ce qu’a annoncé, hier, le SG de la centrale syndicale, Abdelmadjid Sidi-Saïd, en marge de la cérémonie commémorative du double anniversaires, le 45e de la nationalisation des hydrocarbures et le 60e de la création de l’UGTA. Le patron du Forum des chefs d’entreprise (FCE), Ali Haddad, se dit partie prenante de cet accord. «Je suis convaincu que le dialogue et la concertation sont les seules alternatives qui s’offrent aux partenaires pour améliorer les conditions de travail», a-t-il noté. S’agissant de la crise économique actuelle, Haddad a prôné l’accélération du rythme des réformes en mutualisant les efforts, en mobilisant le capital national et en impliquant la communauté algérienne à l’étranger et les investissements étrangers «car nous avons besoin et de leur capital et de leur savoir-faire». n W. O. H. www.horizons.dz ALGÉRIEACTUALITÉS Le président Bouteflika reçoit le secrétaire général de l'OUSA... HORIZONS • Jeudi 25 Février 2016 DOUBLE AIRE ANNIVERS IER R DU 24 FÉV président de la République, Bouteflika, a reçu, hier, Lle eAbdelaziz secrétaire général de l'Organisation de l'unité syndicale africaine (OUSA), Francis Attoli. Dans une déclaration à la presse à l'issue de l'audience, Attoli a indiqué avoir passé en revue avec le chef de l'Etat «plusieurs questions auxquelles l'OUSA fait face actuellement». «Le président Bouteflika a exprimé son plein soutien à l'OUSA et a indiqué qu'il allait prendre contact avec ses homologues africains afin de faire bénéficier les travailleurs de l'expérience de cette Organisation à travers des cycles de formation en Algérie», a-t-il ajouté. Il s'est dit, en outre, impressionné par la «profonde connaissance» du président Bouteflika des problèmes auxquels le continent africain est confronté. Le SG de l'OUSA a indiqué avoir décerné au chef de l'Etat le «prix de la paix» pour sa politique de réconciliation nationale, qui a eu une «résonance en Algérie et en Afrique». De son côté, le secrétaire général de l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA), Abdelmadjid Sidi-Said, présent à l'audience, a indiqué avoir remis au chef de l'Etat 5 L'UGTA réitère son soutien aux mesures prises par le président Bouteflika Photos :APS L'UNION GÉNÉRALE DES TRAVAILLEURS ALGÉRIENS (UGTA) a exprimé, hier, son soutien aux mesures décidées par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, pour faire face à la chute des cours du pétrole sur le marché international et bâtir une économie nationale productive et capable de contrecarrer la concurrence étrangère. une carte d'adhérent d'honneur à l'UGTA à l'occasion de la célébration du 60e anniversaire de la création de l'organisation syndicale et du 45e anniversaire de la nationalisation des hydrocarbures. «C'est un signe de respect au président de la République pour ses efforts en faveur du développement du pays, mais aussi une reconnaissance très profonde et affective des travailleurs pour sa disponibilité continue et permanente à leur côté», a-t-il souligné. … et le secrétaire général de l'UGTA e président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a reçu, hier, le secrétaire général de l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA), Abdelmadjid Sidi-Saïd. Lors de cette audience, Sidi-Saïd a Lremis au chef de l'Etat une carte d'adhérent d'honneur à l'UGTA à l'occasion de la célébration du 60e anniversaire de la création de l'organisation syndicale et du 45e anniversaire de la nationalisation des hydrocarbures. Le secrétaire général de la centrale syndicale a remis également au président de la République une motion spéciale dans laquelle la direction de l'UGTA et l'ensemble des travailleurs algériens saluent les décisions prises par le chef de l'Etat pour bâtir une économie nationale productive capable de faire face à la concurrence étrangère. Dans cette motion, l'UGTA salue également les efforts du président Bouteflika en faveur de la promotion du dialogue social, la défense des droits des travailleurs algériens et la préservation de leur pouvoir d'achat. ous réitérons notre appui et notre soutien absolu au président de la République, Abdelaziz Bouteflika, pour son action continue visant à relever les capacités du pays et à se diriger vers une économie productive et affranchie de l'hégémonie de la bourse des cours du pétrole, des fluctuations de son marché et des conflits d'intérêts», lit-on dans une motion publiée par l'UGTA à l'occasion de la célébration du 60e anniversaire de sa création. La centrale syndicale a mis en exergue le souci du président de la République à l'impliquer dans le dialogue avec le gouvernement et les organisations patronales et «son parti pris» en faveur de la classe ouvrière, tout en veillant à «préserver le pouvoir d'achat» et «les intérêts des entreprises économiques», à travers «le développement de leurs capacités de production et leur compétitivité». «L'attachement du président Bouteflika à cette orientation s'est traduit par plusieurs décisions liées notamment sur la réduction des importations, l'encouragement de la consommation du produit national et sa commer- « N cialisation par le biais du crédit à la consommation», lit-on dans la motion où il est souligné qu'il s'agit «d'un des principaux fondements de l'édification d'une économie nationale productive». L'UGTA a réitéré son soutien à la politique du président Bouteflika, «sa volonté d'œuvrer à son succès et à réaliser ses objectifs», indiquant que la crise pétrolière actuelle est «une véritable motivation pour mobiliser les forces nationales et conjuguer les efforts afin d'édifier une économie nationale affranchie de toute dépendance au pétrole». La centrale syndicale a exprimé son plein soutien «à la dernière révision constitutionnelle, qui constitue une véritable lecture des exigences de la prochaine étape», notamment en ce qui concerne «la préservation de la richesse du patrimoine culturel, la consécration des libertés individuelles et collectives, la consécration de la démocratie et la promotion des droits de l'opposition». Sur le plan international, l'UGTA encourage les démarches de l'Algérie, sous la direction du président Bouteflika, visant à mettre fin aux conflits dans certains pays arabes et africains à travers une approche fondée sur «le dialogue et visant à faire prévaloir les intérêts suprêmes des pays sur les intérêts personnels». LE MINISTRE DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES Les frontières algériennes sont sécurisées e ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères et de la LCoopération internationale, Ramtane Lamara, a indiqué que nos frontières sont sécurisées. Interrogé en marge de la cérémonie de célébration du double anniversaire de la nationalisation des hydrocarbures et de la création de l’UGTA, organisée au Palais des Nations de Club des Pins, le ministre a souligné «que tous les dispositifs nécessaires ont été mis en place pour sécuriser nos frontières et contribuer à la sécurisation de toute la région», ajoutant dans le même contexte que la «diplomatie algérienne fait un travail complémentaire. Tout cela contribue dans la sécurisation de nos frontières et l’instauration de la stabilité dans toute la région». Par ailleurs, Lamamra a annoncé la visite du Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, en mars prochain en Algérie et dans les pays de la région. Il a qualifié cette rencontre «d’importante» d’autant que plusieurs questions seront à l’ordre du jour dont «la question sahraouie». Le SG de l’ONU participera «à une conférence sur la protection de la femme contre la violence à l'occasion du 8 mars, journée internationale de la femme». Au sujet de la Libye, Lamamra a souligné que l'Algérie «espère la formation d'un gouvernement d'union nationale avec l’approbation du parlement pour être l’interlocuteur de la communauté internationale et qu’il puisse exprimer la volonté du peuple libyen. Cela va peser sur la situation interne du pays mais aussi sur le plan international. Les Libyens doivent être les acteurs principaux dans l’instauration d’un Etat mais aussi dans la lutte antiterroriste». Par LE MINISTRE DE L’INDUSTRIE ET DES MINES LA MINISTRE DE L’ÉDUCATION Vers la relance du deuxième fourneau du complexe d’El Hadjar Les résultats au bac seront meilleurs Le ministre de l’Industrie et des Mines, Abdessalem Bouchouareb, a annoncé, en marge de la cérémonie de célébration du double anniversaire de la nationalisation des hydrocarbures et de la création de l’UGTA, que des discussions sont en cours avec la direction générale du complexe sidérurgique d’El Hadjar pour la relance du deuxième fourneau. «C’est un cadeau pour les travailleurs en cette journée historique qui marque la création de l’UGTA et la nationalisation des hydrocarbures», a-t-il estimé. n W. O. H. La ministre de l’Education nationale, Nouria Benghebrit, a soutenu que les résultats du baccalauréat devront être meilleurs cette année comparativement à ceux de 2015. «L’année scolaire a été correcte. Mais cela dépendra des efforts fournis par les élèves. Au bac, il faut beaucoup de travail, de l’accompagnement mais aussi de confiance en soi», a-t-elle précisé en marge de la cérémonie de célébration du double anniversaire de la nationalisation des hydrocarbures et de la création de l’UGTA. n W. O. H. ailleurs, il a fait observer que la Ligue des Etats arabes prépare l’organisation d'un sommet en Mauritanie soulignant le «rôle d'avant-garde des pays du Maghreb dans la sensibilisation à l'importance des questions intéressant la nation arabe dont principalement la cause palestinienne». Pour ce qui est de la Syrie, Lamamra a fait savoir qu’un conseil ministériel arabe est prévu pour le 10 mars prochain lequel insufflera une nouvelle dynamique aux négociations de Genève. n Wassila O. H. BEDOUI : L'Observatoire national du service public installé avant la fin du mois en cours e ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Nouredine Bedoui, a Lannoncé, hier, que l'Observatoire national du service public sera installé avant la fin du mois de février. Dans une déclaration à l'APS en marge des festivités célébrant le double anniversaire de la création de l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA) et la nationalisation des hydrocarbures, Bedoui a affirmé que l'installation de cette instance «interviendra avant la fin de ce mois de février», ajoutant que «l'observatoire entrera en fonction dès son installation». Selon le décret présidentiel portant sa création, l'Observatoire est un organe consultatif présidé par le ministre de l'Intérieur qui a pour mission la promotion et le développement du service public et l'administration. La mission est d'évaluer, en concertation avec les départements ministériels et les autres établissements concernés, les actions de mise en œuvre de la politique nationale de promotion et de développement du service public. Il est également chargé de proposer les règles et mesures tendant à l'amélioration de l'organisation et du fonctionnement du service public, en vue de leur adaptation aux évolutions économiques, sociales et technologiques ainsi qu'aux besoins des usagers. Il est également chargé de proposer des actions de synergie et de mise en réseau entre les départements ministériels, administrations et organismes publics, en vue de promouvoir l'innovation et la performance en matière de prestations de service public. L'Observatoire élabore des rapports d'étape à l'attention du président de la République et du Premier ministre. 6 ALGÉRIEACTUALITÉS HORIZONS • Jeudi 25 Février 2016 www.horizons.dz CONSÉQUENCE DU MANQUE DE CIMENT POUR METTRE FIN À LA PÉNURIE DE CIMENT CHANTIERS À L’ARRÊT ET HAUSSE DES PRIX Le ministre du Commerce signe les autorisations d’importation e marché du ciment, qui connaît une pénurie depuis Ljours. plusieurs mois, devrait être régulé dans les prochains En effet, le ministre du Commerce, Bakhti Photo : Fouad S. Belaïb, vient de signer l’autorisation d’importation de ce produit. Pour ce qui est de la spéculation et des prix exorbitants du ciment, Bakhti Belaïb explique que les importateurs devront respecter le nouveau cahier de charges car, selon lui, au-delà des prix pratiqués par les usines algériennes, les coûts d’importation vont être plafonnés selon le cours international. Pour le premier responsable du secteur du Commerce, les importateurs ne fixeront plus le prix du ciment à leur guise. «Il n’est pas normal qu’un produit acheté l’équivalent de 100 DA soit revendu sur le marché national à 200 DA», at-il soutenu, affirmant que le ciment importé parmettra de mettre fin à la pénurie due, selon lui, à la fermeture technique des cimenteries et au gel des importations. Le prix du sac de ciment sur le marché national est passé du simple au double, voire plus dans certaines régions. Même la reprise de production de la cimenterie de Meftah, qui a mis à l’arrêt le four durant plus d’un mois pour des travaux de maintenance, n’a pu réguler le marché. n M. Benkeddada LE SECTEUR DU BTPH SOUFFRE du manque de matériaux de construction, principalement de ciment, constaté ces deux derniers mois. FERMETURE DE CIMENTERIES Bouchouareb dément e ministre de l’Industrie et des Mines, LAbdessalem Bouchouareb, a affirmé «qu’aucune cimenterie n’est à l’arrêt». Interrogé par la presse en marge de la cérémonie de célébration du double anniversaire de la nationalisation des hydrocarbure et de la création de l’UGTA, au sujet de la pénurie de ciment qui aurait pour origine la fermeture des usines de M’sila et Meftah, Bouchouareb a souligné que cela est totalement faux. «Toutes les cimenteries sont opérationnelles. Celles qui ont arrêté leur chaîne de production pour des raisons de maintenance ont repris leurs activités», a-t-il affirmé. Par ailleurs, il a fait savoir que les licences d’importation du ciment et de rond à béton ont été signées par le ministre du Commerce. n W. O. H. ne pénurie à l’origine de la flambée des prix. Une situation qui a impacté sur les projets en cours de réalisation dont certains tournent au ralenti. Commune de Hammamet à l’ouest d’Alger. Sur le chantier de réalisation de logements sociaux participatifs (LSP), le calme est à peine perturbé par les bruits lointains. Renseignement pris, les ouvriers sont au chômage technique depuis plus de deux mois. «Les travailleurs se roulent les pouces en attendant l’approvisionnement en ciment», souligne le chef de chantier. Il signale que depuis la fermeture des cimenteries de M’sila et Meftah, le chantier a baissé le rythme de travail jusqu’à l’épuisement de son stock de ciment. Conséquence : quelques ouvriers s’occupaient des travaux de finition à l’intérieur des appartements. Même constat au niveau du projet LSP pris en charge par l’OPGI d’Hussein Dey. «Nous sommes au chômage», résume un ouvrier rencontré sur place. Plus loin, dans la commune de Chéraga, le chantier de construction d’un complexe sportif semble paralysé. Ici, le retard dans l’avancement des travaux est estimé à 20%, selon les explications d’un responsable. «Il y a des semaines où nous étions carrément à l’arrêt à cause du manque de ciment. Il nous est arrivé d’attendre une semaine, voire deux, pour avoir une cocotte à ciment ou deux au maximum», déplore un responsable. «Il nous faut une bonne quantité de ciment pour pouvoir couler le béton», observe le responsable. Selon son collègue, la cimenterie de U M’sila a cessé d’approvisionner le chantier depuis novembre 2015. «Nous n’avons pas bénéficié d’un programme d’apprivisionnement comme prévu», ajoute-t-il. Devant cette situation, l’informel vient à la rescousse. C’est ce qu’a confirmé ce même responsable : «nous recourons au marché noir pour nous procurer le sac de ciment de 50 kilos à 1800 DA alors qu’au niveau de l’usine, il est cédé à 450 DA». Cette pénurie est confirmée par les revendeurs de matériaux de construction. Certains l’expliquent par la limitation de l’importation de ciment et le manque de contrôle dans les usines. «Nous devons passer par plusieurs intermédiaires pour pouvoir acquérir une quantité de ciment», déplore un commerçant. Ce qui a engendré la flambée des prix au détail. Le sac de 50 kg de ciment «El Matine» est actuellement vendu chez les détaillants à 900 DA alors qu’il ne dépassait pas les 750 DA. Le ciment «Chamel» est passé de 700 à 850 DA, selon un transporteur de matériaux de construction exerçant à Fouka. A Tizi Ouzou, selon un transporteur, les prix sont montés en flèche. Le sac de ciment n’est pas cédé à moins de 1580 DA. Selon lui, ce matériau fait aussi l’objet de «spéculation». Cette hausse des prix touche pratiquement tous les matériaux de construction, à l’image du rond à béton dont les prix oscillent entre 610 et 650 DA le quintal, selon le calibre. Idem pour le sable qui est passé de 600 à 800 DA les deux tonnes. Mourad, un commerçant, lie cette inflation à la hausse des prix du gasoil. n Wassila Ould Hamouda TAYEB ZITOUNI À BATNA Le défunt moudjahid Hadj Lakhdar représente l’un des symboles de la Révolution moudjahid Hadj Lakhdar (1914-1998) est «l’un des symLeboles de la Révolution», a souligné, hier, le ministre des Moudjahidine, Tayeb Zitouni, dans un message lu en son nom à l’Université de Batna. Mohamed-Tahar Abidi, alias colonel Hadj Lakhdar, «était de ceux qui avaient défié l’occupant et qui sont restés, après l’indépendance, fidèles à leur serment de servir l’Algérie, donnant l’exemple du citoyen voué pleinement à son pays», a ajouté le ministre dans sa lettre lue par le directeur des moudjahidine devant les participants à une conférence organisée à l’occasion du 18e anniversaire de la mort de cette figure du mouvement national. Zitouni a insisté sur le fait que son département accordait «un intérêt particulier à ces occasions historiques qui permettent de rendre hommage aux symboles de la résistance populaire, du mouvement nationaliste et de la Révolution du 1er novembre 1954, conformément aux orientations du président de la République, Abdelaziz Bouteflika». Organisée en présence d’étudiants et de chercheurs en histoire, la rencontre a donné lieu à des communications sur la vie et l’itinéraire de Hadj Lakhdar et sa «contribution majeure» à la réalisation de la grande mosquée du 1er-Novembre et son institut supérieur de la charia, «construits sur le terrain d’un ancien aérodrome militaire d’où décollaient les avions de l’armée coloniale pour bombarder les maquis des Aurès». Des témoignages vivants ont été apportés par des compagnons d’armes du défunt moudjahid, parmi lesquels Messaoud Abid et Moussa Taïri, suivis par la projection d’un documentaire sur la vie de Hadj Lakhdar réalisé par le musée du Moudjahid de Batna. Né le 12 mars 1914 au douar Ouled Chlih, dans la commune d’Oued Chaâba (Batna), le colonel Hadj Lakhdar, dont le nom a été donné à l’Université de Batna, a côtoyé les courants nationalistes durant son séjour en France en 1936. De retour au pays, il a rejoint les cellules qui ont préparé, sous le commandement de Mostefa Benboulaïd, le déclenchement de la guerre de Libération nationale. Il participe aux assauts donnés la nuit du 1er novembre 1954 contre des cibles militaires avant de prendre, en 1958, le commandement de la Wilaya 1 historique. Il est décédé le 23 février 1998 à l’âge de 84 ans. PASSEPORT D'URGENCE Les conditions d'établissement et de délivrance publiées au JO conditions d'établissement et de délivranLunescedécret du passeport d'urgence ont été fixées par exécutif publié au Journal officiel du mois de février. Le décret exécutif indique que le passeport d'urgence est délivré à «titre exceptionnel» au profit des citoyens résidant à l'étranger et immatriculés auprès d'un poste diplomatique ou consulaire ne possédant pas de passeport biométrique électronique et qui, pour des raisons familiales, professionnelles, administra- tives ou de santé, sont contraints de se déplacer «en urgence» hors du pays de leur résidence. Il s'agit de citoyens se trouvant en séjour temporaire dans un pays autre que celui de leur résidence dont le passeport a été égaré, détérioré ou volé, de citoyens non immatriculés et dont le dossier de régularisation de leur situation administrative au plan du séjour a été accepté par les autorités du pays d'accueil et nécessitant un passeport en cours de validité. Le texte cite également les citoyens se trou- vant en séjour temporaire à l'étranger, dont le passeport a été égaré, détérioré ou volé et se trouvant contraints de rallier un ou plusieurs pays étrangers avant leur retour en Algérie ainsi que les Algériens résidant à l'étranger et immatriculés auprès d'un poste diplomatique ou consulaire se trouvant en séjour temporaire en Algérie dont le passeport a été égaré, détérioré ou volé ou dont la durée de validité a expiré. Les citoyens algériens ne possédant pas de passeport, contraints pour des raisons familiales, professionnelles, administratives ou de santé de se déplacer en urgence en dehors du territoire national, peuvent bénéficier de ce document conformément aux dispositions de l'article 2 de ce décret exécutif. La durée de validité du passeport d'urgence est fixée au maximum à une année, à compter de la date de son établissement, et ne peut être prorogée. Il doit être restitué à l'autorité compétente lors de la délivrance à son titulaire d'un passeport biométrique électronique. www.horizons.dz ALGÉRIEACTUALITÉS 7 HORIZONS • Jeudi 25 Février 2016 ALGÉRIE-MEXIQUE L'administrateur du Pnud en visite en Algérie du 5 au 7 mars Les relations sont importantes et les deux pays s'engagent à les renforcer 'administrateur du Pnud, Hélène Clark, effectuera une Lvisite de travail en Algérie du 5 au 7 mars prochain, durant laquelle elle prendra part à une rencontre sur le développement durable, a appris l'APS hier auprès d'une source proche de cette organisation multilatérale de développement. La première responsable du Programme des Nations unies pour le développement assistera, entre autres, à un séminaire de haut niveau sur la sensibilisation aux objectifs du développement durable qui sera organisé par le Cnes en partenariat avec le PnudAlger, a ajouté la même source. Mme Clark prendra part également aux travaux de la 5e assemblée générale de la dixième conférence de la déclaration de Kigali relative à la violence contre les femmes et les filles. Première femme à assumer la direction du Pnud, Mme Clark est présentée comme candidate potentielle pour succéder à Ban Ki-moon au poste du secrétaire général, selon la même source. Elle assure également la présidence du groupe des Nations unies pour le développement, un comité regroupant les directeurs de l'ensemble des fonds, programmes et départements spécifiquement chargés des questions de développement. Avant d'être nommée au Pnud, Mme Clark a été plusieurs fois Premier ministre de la NouvelleZélande. Durant ses trois mandats, elle s'est activement engagée dans l'élaboration de politiques et la mise en œuvre d'actions de mobilisation dans les domaines international, économique, social et culturel. es relations bilaLtérales entre COOPÉRATION CULTURELLE ALGÉRO-FRANÇAISE Le Centre national du livre français formera des traducteurs algériens UNE DIZAINE DE JEUNES TRADUCTEURS SERONT SÉLECTIONNÉS pour suivre un cycle de formation en traduction littéraire. ette formation entre dans le cadre de la mise en œuvre du partenariat entre les centres nationaux du livre algérien et français signé en 2012. L’objectif de celui-ci est de renforcer la coopération dans les domaines du livre, de la lecture, de l’édition et de la traduction. Le directeur du centre national du livre (CNL), Hassen Bendif, a souligné que «la traduction, qui est le meilleur moyen de transmission, est actuellement le maillon faible». «C’est pour cela qu’il faut former des traducteurs dans les deux langues», a-t-il soutenu lors d’un point de presse organisé, hier, à la bibliothèque nationale d’Algérie au Télemly. Il a annoncé également la création d’un centre de traduction. Il a estimé que C le nombre de traducteurs est insuffisant. Le cycle de formation concernera dans un premier temps la littérature, l’histoire, les sciences humaines et sociales et la philosophie. Cette formation est assurée en 10 ateliers d’une journée par mois par un enseignant-traducteur. Elle sera ponctuée par un stage en France avec prise en charge par le Centre national du livre français. Les candidats retenus auront déjà traduit et publié au moins un ouvrage ou un texte dans une revue relevant des champs thématiques de la littérature, de l’histoire, des sciences humaines et sociales et de la philosophie. Il auront à travailler sur un corpus préalablement arrêté par un comité de sélection. Il s’agira d’une œuvre littéraire de langue française à traduire vers l’arabe et qui fera l’objet d’une publication. La date limite de dépôt des can- didatures est fixée au 30 mars prochain. Le dossier doit comporter le CV précisant la liste des traductions publiées et la lettre de motivation. Il doit contenir également deux exemplaires du dernier texte publié (texte traduit et original). Pour Alexis Andreas, d’autres domaines de partenariat seront conclus lors les prochaines éditions du Salon international du livre d’Alger (Sila). Selon Abdelkader Bouzida, professeur de littérature comparée à l’université de Ben Aknoun, «les traductions libanaises sont très mauvaises car plusieurs étudiants s’attellent à la traduction d’un ouvrage». Ces derniers font du bricolage. «L’aspect commercial domine mais avec ce stage, nous aurons de la qualité surtout que les Algériens maîtrisent les langues arabe et française». n Rabéa F. RAPPORT D’AMNESTY INTERNATIONAL SUR L’ALGÉRIE «De grandes avancées dans les droits de l’homme» ’année 2015 a été marquée par de grandes avancées en matière de droits de l’homme en Algérie, Ld’après Amnesty International (AI), qui a présenté, hier, à Alger, son rapport annuel. La directrice de l’organisation en Algérie, Hassina Oussedik, a salué les efforts consentis par les pouvoirs publics en faveur d’une justice indépendante et dans la protection de la femme contre la violence. Mais aussi en matière de protection contre les traitements inhumains et cruels, de la détention préventive et de procès équitables. «Nous saluons également la révision de la constitution qui consolide certaines garanties et les libertés relatives à la presse notamment et la pro- tection des prisonniers», a-t-elle fait remarquer. Pour AI, en dépit de ces efforts qui ont abouti à une relative stabilité dans le pays, «des insuffisances persistent». Evoquant les nouvelles mesures relatives à la violence contre les femmes, elle a estimé qu’elles sont insuffisantes. «Il est stipulé dans le code pénal que si la femme pardonne à l’homme qui l’a violentée, ce dernier ne sera pas puni. Les sanctions dans ce cas là ne serviraient à rien», souligne-t-elle. Concernant les procès équitables, elle a souhaité l’introduction de plus de mesures susceptibles de situer, entre autres, des délais de jugement raisonnables. n Farida Belkhiri DROITS DE L’HOMME DANS LE MONDE «Un bilan accablant», selon Amnesty International es droits de l’homme dans le monde sont dans une situation extrêmement alarmante, selon le Lrapport annuel 2015 d’Amnesty International. «Toutes les institutions internationales des droits de l’homme sont affaiblies, menacées y compris l’ONU, la Cour pénale internationale et le Conseil de sécurité qui a aggravé, au lieu d’apaiser, le conflit en Syrie. Il n’a pas pu imposer à Israël une enquête sur les crimes de guerre qu’il a perpétrés à Ghaza de même qu’il n’a pu imposer une enquête sur les crimes commis contre des civils par l’Arabie saoudite au Yémen», rapporte la directrice d’Amnesty International en Algérie, Hassina Oussedik. En outre, le rapport de cette organisation fait état de violation des droits de l’homme de la part de plusieurs Etats au nom des lois sécuritaires. «Ils attaquent au lieu de protéger et ce sont les civils qui en sont les victimes. Les conflits et les guerres dans 19 pays en 2015 ont poussé des civils à fuir dans des zones où ils sont mal reçus», précise-t-elle. Elle souligne que 3.700 personnes sont mortes en mer Méditerranée l’année dernière pour fuir les zones de troubles et le nombre de réfugiés est le plus important, en 2015, depuis la Seconde Guerre mondiale. Une trentaine de pays, selon le rapport de cette organisation, ont refoulé les réfugiés vers les zones dangereuses qu’ils avaient quittées. Des attaques de groupes terroristes sont enregistrées, en 2015, dans plus d’une trentaine de pays. Pour ce qui est des libertés fondamentales, Amnesty International a constaté qu’elles sont transgressées par les deux tiers des pays dans le monde. «156 défenseurs des droits de l’homme ont été soit assassinés soit avaient la mort en détention en 2015. Tous ces conflits et guerres dans le monde sont dictés par la soif du pouvoir et non par les lois sécuritaires», affirme Mme Oussedik. n F. B. l'Algérie et le Mexique sont «importantes», a déclaré, hier, à Alger, l'ambassadeur du Mexique en Algérie, Juan José Gonzalez Mijares, affirmant que les deux pays sont engagés à renforcer leurs liens en mettant en place des projets de partenariat dans plusieurs domaines. S'exprimant lors d'une conférence-débat animée à la faculté des sciences de l'information et de la communication à Alger sur les origines de la politique internationale du Mexique, Mijares a mis un accent particulier sur l'attachement de son pays à renforcer ses relations économiques avec l'Algérie à travers «la promotion des échanges commerciaux et le lancement d'un partenariat durable notamment dans l'industrie automobile, les domaines culturel, de l’enseignement supérieur et de l'éducation». Pour ce faire, le diplomate mexicain a souligné «la nécessité de mettre à profit le climat propice à l'investissement» qu'offre l'Algérie, «surtout après les importantes réformes engagées aux plans économique et politique». Les secteurs du bâtiment, des travaux publics et de l'agroalimentaire intéressent particulièrement les entreprises mexicaines, a-t-il notamment fait savoir. Mijares a, par ailleurs, affirmé que les échanges commerciaux entre l'Algérie et le Mexique s'élèvent à «400 millions de dollars par an», rappelant que deux accords de coopération et un mémorandum d'entente avaient été signés l'année passée entre les deux pays. Il s'agit d'un mémorandum d'entente de coopération académique et diplomatique entre l'Institut de la diplomatie et des relations internationales et l'Institut mexicain Mateas-Romero, en plus d'un accord de coopération triangulaire entre le Conseil national économique et social et le Conseil national d’évaluation des politiques de développement social et l’Unicef. L'autre accord concerne le secteur de la communication. Le diplomate a également rappelé le soutien du Mexique à la lutte de libération de l'Algérie contre le colonisateur français, en votant en 1955 pour l'inscription de la cause algérienne à l'Assemblée générale de l'ONU en plus du soutien porté au Front de libération nationale dans les fora internationaux. Mijares a mis à profit cette conférence pour réitérer la solidarité et le soutien de son pays à la cause sahraouie et le Front Polisario pour l'indépendance du Sahara occidental. «Le Mexique est solidaire avec le peuple sahraoui dans son combat pour son indépendance et son droit à l'autodétermination», a-t-il affirmé, annonçant dans le même sillage la participation du Mexique aux festivités marquant la célébration du 40e anniversaire de la proclamation de la République arabe sahraouie démocratique. MONDE 8 HORIZONS • Jeudi 25 Février 2016 www.horizons.dz LIBYE Progression des forces loyalistes à Benghazi es forces fidèles aux autorités libyennes internationalement reconLroriste nues ont reconquis, mardi dernier, Lithi, un bastion du groupe terDaech et d’Ansar Asharia à Benghazi, deuxième ville de Libye située à 1.000 km à l’est de la capitale Tripoli. Ce lieu est connu parmi les habitants sous le nom de «Kandahar de Benghazi», en référence à la ville afghane sanctuaire d’organisations terroristes. Le général Khalifa Haftar, qui dirige, depuis samedi dernier, à Benghazi, une opération baptisée «le sang du martyr», et qui a permis de reprendre, notamment, le port de Mreisa (ouest) et l’hôpital de Houari (sud), a salué, dans une vidéo, cette nouvelle victoire, affirmant «aspirer à la victoire finale (...) dans le pays tout entier». À Tripoli, quatre personnes ont trouvé la mort dans des affrontements entre le groupe Daech et des combattants du conseil militaire de Sabrata qui ont mené, mardi dernier, plusieurs raids dans la banlieue de la ville, a indiqué Hussein al-Dawadi, le maire de cette ville En bref SAHARA OCCIDENTAL : Les militants des droits de l’homme réprimés Les militants des droits de l’homme ont continué d’être la «cible de la répression» en 2015, par les autorités marocaines qui ont «souvent utilisé une force excessive», a affirmé le rapport 2015/2016 d’Amnesty International, rendu public hier. Amnesty International souligne que les autorités marocaines ont «dispersé les manifestations, en utilisant souvent une force excessive, et ont engagé des poursuites pénales contre les protestataires». Le rapport indique, à cet égard, que des prisonniers sahraouis ont observé des grèves de la faim pour protester contre la torture et les mauvais traitements. Il est également relevé que les autorités marocaines ont «restreint l’accès au Sahara occidental occupé des journalistes, défenseurs des droits humains et militants étrangers». «Certains se sont vu refuser l’entrée sur le territoire et d’autres ont été expulsés.» GUANTANAMO : L’ONU salue l’annonce d’un plan de fermeture de la prison Le Haut-Commissaire de l’ONU aux droits de l’homme, Zeid Ra’ad Al Hussein, a salué, mardi dernier, l’annonce par le gouvernement américain d’un plan de fermeture de la prison de Guantanamo, et a appelé à mettre un terme à la détention illimitée, sans inculpation ni jugement, de ses prisonniers. Le président américain, Barack Obama, avait annoncé, mardi dernier, lors d’une conférence de presse à la Maison Blanche, son plan de fermeture du centre de détention de Guantanamo, où sont toujours détenues 91 personnes. Jugeant l’existence de cette prison militaire, située dans la base navale américaine de Guantanamo Bay, à Cuba, située à 70 km à l’ouest de la capitale. Le conseil militaire de Sabrata a exhorté, sur sa page Facebook, la population et le personnel médical à se mobiliser et à l’aider à combattre le groupe terroriste. La semaine dernière, des avions de combat américains avaient bombardé un camp d’entraînement de Daech près de cette ville. La France interviendrait également militairement contre ce groupe sur le sol libyen, selon Le Monde qui cite ainsi un haut responsable des services français de la Défense. «La dernière chose à faire serait d’intervenir en Libye ; il faut éviter tout engagement militaire ouvert, il faut agir discrètement», a préconisé ce dernier sur les colonnes du quotidien français. Sur le plan politique, la mise en place de ce gouvernement se fait attendre, le Parlement reconnu n’ayant pu, mardi dernier, faute de quorum, tenir un vote de confiance. La séance a été reportée à la semaine prochaine. Le député Ali Al-Qaïdi a fait état de divergences sur le programme du gouvernement tandis qu’un autre, Khalifa alDaghari, parle de désaccords portant sur l’ordre du jour même de la séance. Le représentant spécial du secrétaire général de l’ONU pour la Libye, Martin Kobler, - qui avait encouragé les députés à participer à la séance -, a fait, mardi dernier, état de son «inquiétude face à la lenteur du processus politique» appelant à l’accélérer «pour stopper l’expansion de Daech». n Samira C. Filippo Grandi, Haut-commissaire aux réfugiés de l’ONU «La fermeture croissante des passages aux réfugiés et migrants sur la route balkanique risque de créer un «chaos» en Europe.» SYRIE contreproductive pour la sécurité et l’image du pays, M. Obama a déclaré que son plan de fermeture avait été transmis pour approbation au Congrès américain. «Le régime de Guantanamo, et tout ce qu’il impliquait, a porté un sérieux coup au bilan et à la situation des droits de l’homme aux EtatsUnis, ainsi qu’à la réputation du pays», a affirmé le Hautcommissaire, ajoutant que la prison est régulièrement citée en exemple par des gouvernements répressifs pour justifier leurs propres actions. IRAN: Doubles élections Près de 55 millions d’Iraniens sont appelés à voter, demain, pour renouveler les 290 députés du Parlement et les 88 membres de l’Assemblée des experts, deux instances actuellement dominées par les conservateurs. Au cours de ces premières élections depuis l’accord nucléaire de juillet 2015, les Iraniens auront à choisir parmi plus de 6.000 candidats - dont 586 femmes - pour renouveler les 290 membres du Parlement, et parmi 16 pour les 88 membres de l’Assemblée des experts. Les résultats des petites circonscriptions et des villes de province seront annoncés dans les 24 h, mais pour la capitale, Téhéran, il faudra attendre trois jours. LE GOUVERNEMENT SYRIEN A DONNÉ, hier, son accord au projet américanorusse de cessez-lefeu. Le président syrien Bachar alAssad a assuré à son homologue russe Vladimir Poutine qu’il était «prêt» à respecter le projet d’accord américano-russe de cessez-le-feu entre le régime et l’opposition en Syrie, a annoncé, hier, le Kremlin. LE CESSEZ‐LE‐FEU SERA‐T‐IL RESPECTÉ ? achar al-Assad «a notamment confirmé que le gouvernement syrien était prêt à contribuer à la mise en œuvre du cessez-le-feu», a précisé le Kremlin dans un communiqué, publié après un entretien téléphonique des deux dirigeants. L’opposition l’ayant acceptée sous conditions, une trêve pourrait entrer vigueur demain à 22h GMT. Son application pourrait être cependant entravée car d’influents groupes terroristes comme le groupe Daech et le Front Al-Nosra, branche syrienne d’Al-Qaïda, ne sont pas associés au processus. Le ministère syrien des Affaires étrangères a d’ailleurs assuré, mardi dernier, que l’armée acceptait la trêve, mais poursuivrait ses «opérations militaires pour lutter contre le terrorisme de Daech, le Front Al-Nosra et les autres groupes terroristes qui leur sont liés». Le gouvernement syrien est prêt à coordonner avec les Russes pour déterminer quels sont les régions et les B PRÉSIDENTIELLE AUX COMORES Les prétendants au fauteuil connus électorale nationale indépendante aux Comores a proclamé, dans la LtionanuitCommission de mardi à mercredi, les résultats provisoires du tour préliminaire de l’élecprésidentielle. Le trio admis, selon la constitution de l’Union des Comores, à concourir au suffrage universel sur l’ensemble du territoire, dans le cadre d’une élection générale, est désormais connu. Mohamed Ali Soilihi, vice-président sortant et candidat de l’Union pour la démocratie aux Comores (UPDC), la principale formation de la coalition au pouvoir, arrive en tête avec 17,61%. Le gouverneur sortant de la Grande-Comores et prétendant à la magistrature suprême, le candidat du Rassemblement démocratique des Comores (RDC), Mouigni Baraka, est crédité de 15,09% et occupe la seconde marche du podium. La troisième place est conquise par l’ancien président de la République et candidat de la Convention pour le renouveau des Comores (CRC), Azali Asoumani avec 14,96%. Pour l’élection des gouverneurs, les candidats du l’UPDC, le parti du pouvoir, sont au deuxième tour dans les trois îles. A la Grande-Comore Hamada Moussa (UPDC), avec 18,31%, croisera le fer avec Hassani Hamadi (Cran) crédité de 15,19%, A Mohéli Hadidja Aboubakar (UPDC) avec 21,92% contre Mohamed Said Fazul (indépendant) avec 31,97% et Anissi Chamsidine (UPDC) avec 26,88% contre Abdou Salami Abdou (Juwa) crédité de 36,46%. groupes armés qui feront l’objet de cessez-le-feu, a ajouté le ministère dans un communiqué. Les groupes clés de l’opposition, réunis dans le Haut-Comité des négociations (HCN), avaient annoncé lundi dernier qu’ils acceptaient le cessez-le-feu à condition que les dispositions de la résolution 2254 de l’ONU soient respectées. Il s’agit de celles prévoyant un accès aux civils dans les zones assiégées et la livraison d’aide humanitaire. Des convois humanitaires étaient en route mardi dernier vers Mouadamiyat al-Cham et Kafra Batna — deux localités rebelles de la périphérie de Damas assiégées par l’arméé — pour livrer de l’aide à plusieurs dizaines de milliers de civils, selon l’ONU. La semaine dernière, une centaine de camions avaient livré de l’aide à 80.000 personnes dans cinq zones assiégées, dont Mouadamiyat al-Cham. PLAN B ? Parallèlement, le secrétaire d’Etat américain, John Kerry, a admis, mardi dernier au Sénat, qu’un éventuel «plan B» pour la Syrie était examiné en cas d’échec du processus diplomatique et politique que les Etats-Unis et la Russie tentent de faire avancer notamment via le cessez-lefeu attendu demain. Les accords internationaux prévoient aussi un processus de transition politique, comme des élections et une Constitution dans les prochains mois. «Nous allons savoir dans un mois ou deux si ce processus de transition est vraiment sérieux», a relaté Kerry, qui mise tout depuis trois ans sur la diplomatie pour trouver une porte de sortie à la guerre. «Si ce n’est pas le cas (...) des options d’un plan B sont évidemment examinées», a-t-il insisté, mais sans donner de précisions. Des informations sur cet hypothétique «plan B», qui mettrait davantage l’accent sur l’option militaire, ont circulé début février. De son côté, la Turquie a salué l’accord de cessez-le-feu mais s’est déclarée peu optimiste sur sa portée. Elle a en outre promis, en cas d’attaque, de riposter à sa frontière contre les milices kurdes qu’elle bombarde depuis plus d’une semaine dans le nord de la Syrie. Les dirigeants français, américain, allemand et britannique, qui ont eu un entretien téléphonique sur le cessez-lefeu en Syrie, ont souhaité que l’accord puisse entrer en vigueur «dans les meilleurs délais». Le fracas des armes va-t-il se taire ? n R. I. www.horizons.dz MONDE BAN KI-MOON LANCE LES CHANTIERS DE LA RÉCONCILIATION L’Agence de renseignement et de sécurité nationale somalienne (Nisa) a annoncé, dans un communiqué, l’arrestation, mardi dernier, d’un dirigeant du groupe terroriste Al-Shebab dans un hôtel de Mogadiscio, la capitale du pays. La Nisa a précisé que ce membre d’Al-Shebab présumé avait été arrêté avec plusieurs autres terroristes présumés et qu’ils étaient actuellement interrogés par les forces de sécurité somaliennes. Les responsables de l’Agence ont promis de publier bientôt le nom du suspect. Ce nouveau développement fait suite à l’arrestation de 300 personnes dans des opérations menées dans plusieurs districts de la région de Benadir, cette semaine, alors que les responsables de la sécurité intensifient leur opération à l’encontre des éléments criminels dans la ville troublée de Mogadiscio. PRÉSIDENTIELLE AU BÉNIN : La jeunesse a du mal à croire aux promesses des candidats À deux semaines de l’élection présidentielle au Bénin, une ONG veut inciter les jeunes à voter de façon «responsable», une tâche ardue face à des électeurs qui ont perdu foi dans la classe politique. Sur plus de quatre millions d’électeurs, 60% ont moins de 35 ans et leur vote pourrait changer la donne le 6 mars prochain, où 33 candidats s’affronteront pour succéder au président Thomas Boni Yayi qui ne se représente pas après deux mandats. Des responsables syndicaux et associatifs ainsi que des représentants de partis politiques parcourent le pays et sont mobilisés, à l’initiative de la fondation allemande Friedrich-Ebert pour la bonne gouvernance, afin de sensibiliser la jeunesse sur les enjeux du vote. Ségolène Royal, ministre française de l’Environnement et de l’Energie : En bref...En bref...En bref...En bref...En bref...En bref...En bref... La police tchadienne a empêché, mardi dernier, la tenue d’une manifestation antiDeby organisée par l’opposition à N’Djamena, interdite par les autorités. Le lieu de rassemblement des manifestants de l’opposition dans la capitale, l’espace Fest Afrika, a été quadrillé par un important dispositif de gendarmes et de policiers pour empêcher toute manifestation de l’opposition qui conteste le fait que le président Deby souhaite se présenter à sa propre succession. Lundi dernier au soir, le ministre de la Sécurité, Ahmat Bachir Mahamat, avait pris un arrêté interdisant la manifestation dans la capitale. Saleh Kebzabo, ancien ministre de Deby de 1993 à 2001 avant de passer dans les rangs de l’opposition, est le président de l’Union nationale pour le développement et le renouveau (UNDR). Il incarne désormais l’opposition qui soutient la plateforme «ça suffit», lancée par la société civile pour demander le départ du président Deby. Dans l’extrême nord tchadien, l’armée quadrillait la ville de Faya Largeau pour empêcher toute nouvelle manifestation après la mort d’un lycéen la veille. www.horizons.dz HORIZONS • Jeudi 25 Février 2016 BURUNDI SOMALIE : Un chef d’Al-Shebab arrêté à Mogadiscio TCHAD : La police bloque une manifestation anti-Deby à N’Djamena 9 «L’Afrique est l’un des continents les plus impactés par le réchauffement climatique et le moins responsable, celui qui utilise le moins des énergies fossiles, et par conséquent, si la communauté mondiale, qui s’est engagée sur cet accord de Paris, doit passer des paroles aux actes, c’est bien sur le continent africain que nous devons le faire.» L’ONU NE VEUT PLUS RESTER LES BRAS CROISÉS. Au terme de sa visite à Bujumbura, marquée par une flambée de violence inouïe qui a fait 3 morts et 20 blessés, le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, a promis de faire «tout son possible» pour favoriser un règlement pacifique de la crise du Burundi, provoquée par le 3e mandat contesté du président Pierre Nkurunziza. a sortie du tunnel passe impérativement par un sursaut national salvateur et l’urgence d’un dialogue inclusif fondé sur une «culture de la paix et de tolérance» et un engagement résolu de tous les acteurs politiques. Cette démarche rassembleuse se prévaut des gages d’ouverture, adressés à la veille de l’arrivée de Ban Kimoon. Elle porte notamment sur la remise en liberté de 2.000 détenus, l’annulation des mandats d’arrêt internationaux lancés contre 15 personnalités dont plusieurs leaders de l’opposition en exil et l’autorisation accordée à 2 radios privées pour réémettre. La remise sur les rails du processus de paix est également confortée par le retour à la table des négociations. Des rencontres «sincères et productives» ont ainsi regroupé le secrétaire général de l’ONU avec le chef du parti au pouvoir, le président des Forces nationales de libération (FNL) et viceprésident de l’Assemblée nationale, Agathon Rwasa, et les représentants de l’opposition (Front pour la démocratie du Burundi (Frodebu) et l’Union pour le progrès national (Uprona) et des membres de la société civile. Il s’agit fondamentalement de participer à la capitalisation des dividendes de la paix et de la réconciliation acquises à la faveur de la conclusion de l’Accord d’Arusha pour la paix et la réconciliation au Burundi (AAPRB), en août 2000, et des accords de cessez-le-feu. La mission de la dernière chance pourra-t-elle conjurer les vieux démons de la guerre civile tant redoutée par la population burundaise appauvrie et forcée à l’exil (24.000 réfugiés dans les pays voisins) ? L’espoir est de retour. Il concrétise une volonté partagée de s’engager dans la voie du dialogue solennellement exprimée par le pouvoir et les leaders de l’opposition de nature à permettre un retour rapide à la table des négociations que «rien ne les empêche de L LE SG DE L’ONU À KINSHASA e secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, LConférence prend part, depuis hier à Kinshasa, à la sur l’investissement du secteur privé dans la région des Grands Lacs, organisée par le bureau de l’envoyé spécial du secrétaire général de l’ONU pour la région des Grands Lacs (OSESG-GL) et le secrétariat exécutif de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL), avec le soutien du gouvernement de la RDC. Cette conférence s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de l’Accordcadre d’Addis Abeba pour la paix, la sécurité et la coopération pour la RDC et la sous-région des Grands Lacs, signé le 24 février 2013 par 11 Etats membres de cette partie du continent africain. L’objectif est de promouvoir la paix et la prospérité chez les peuples des Grands Lacs à travers continuer dans cette voie», selon le chef de l’ONU, promettant d’être aux côtés du gouvernement burundais pour soutenir toutes les initiatives visant à accélérer le dialogue politique et à trouver des réponses durables aux défis sécuritaires. La main tendue contribue à la «décrispation», évoquée par le président de l’Uprona, Charles Nditijdé, néanmoins compromise par les accusations de déstabilisation adressées par Bujumbura aux «fauteurs de guerre». Les deux journées sanglantes, qui ont précédé et coïncidé avec l’arrivée de Ban Ki-moon, traduisent l’exacerbation des tensions politiques. «La plupart de ces grenades ont explosé dans des endroits déserts, ce qui démontre que ces criminels veulent seulement montrer au secrétaire général de l’ONU qu’il n’y a pas de sécurité, alors que tout est sous contrôle», a déclaré un haut gradé de la police qui s’exprimait sur les dernières attaques à la grenade (10) lancées dans les nuits de lundi et mardi dans les quartiers de Mutakura (nordouest) et de Musaga (sud-est). De fait, la relance d’un «processus politique crédible» est conditionnée par l’exclusion des auteurs des «actes de déstabilisation», prononcée par le président burundais qui se fonde sur la résolution onusienne, adoptée en novembre 2015, demandant au gouvernement à dialoguer avec tous les partenaires «pacifiques» de l’intérieur et de l’extérieur. Cette question suscite, selon Bujumbura, une implication onusienne pour permettre une normalisation des relations avec le Rwanda accusé de pratiquer «un mauvais voisinage». Sur les traces du secrétaire général de l’ONU, quittant le Burundi pour se rendre en République démocratique du Congo voisine, deuxième étape de sa tournée africaine, les 5 chefs d’Etat mandatés par l’Union africaine prendront, dès ce week-end, le relais pour contribuer à la consolidation du dialogue et de la réconciliation burundaise. n Larbi Chaabouni Promouvoir la paix des projets économiques intégrateurs concernant sept secteurs prioritaires, notamment les infrastructures, les mines, les télécommunications, l’agro-industrie, l’énergie, le tourisme et les finances. Le responsable onusien a rencontré hier le président Joseph Kabila et plusieurs responsables gouvernementaux, ainsi que des représentants politiques et de la société civile. A vrai dire, cette visite, la deuxième depuis son arrivée à la tête de l’ONU, est fort significative. Car au-delà de l’aspect économique de l’événement, il convient de rappeler l’intérêt qu’auront les leaders congolais à relancer un réel dialogue et un processus électoral bloqué depuis une année. Le peuple congolais compte énormément sur cette visite. Il espère voir ce responsable saisir cette opportunité et parvenir à réunir toutes les parties congolaises pro et anti-dialogue et mettre un frein aux blocages qui obstruent cette voie. Une mission, qui est loin d’être aisée, vu les contraintes politiques et les divergences de vues et surtout la méfiance qui s’est installée entre les dirigeants, l’opposition et la société civile. La majorité au pouvoir est favorable au dialogue mais l’opposition dont les rangs sont dispersés est encore dans le doute. Ban Ki-moon parviendra-t-il à cerner en si peu de temps les contours d’une crise politique aussi complexe que celle du Congo ? Le représentant onusien a a été récemment destinataire d’une lettre le mettant devant ses responsabilités en tant que patron des Nations unies. n Safia D. LA MACÉDOINE SE FERME AUX MIGRANTS Les raisons d’une décision e ministre des Affaires étrangères, Nikola L Poposki, s’est défendu, hier, dans un journal allemand d’avoir pris une «décision unilatérale», en fermant la frontière avec la Grèce, bloquant des milliers de réfugiés sur la route des Balkans. Poposki, dont le pays n’est ni membre de l’Union européenne ni de l’espace Schengen, a expliqué avoir réagi à l’évolution dans d’autres pays», situés sur cette périlleuse route empruntée par des migrants voulant rejoindre le nord de l’Europe. «Il y a eu des décisions prises en Croatie et en Serbie de ne plus laisser passer les frontières aux Afghans ne pouvant pas prouver qu’ils viennent de zones de conflit», a souligné le chef de la diplomatie macédonienne. Depuis dimanche dernier, Skopje a bloqué le passage aux Afghans , et exigé des Syriens et Irakiens qu’ils disposent de papiers d’identité en plus du laissez-passer délivré dans les centres d’enregistrement grecs. La Grèce, déjà confrontée à une grave crise financière et sociale, se retrouve à gérer dans l’urgence ces milliers de migrants, dans des conditions si préoccupantes que l’UE redoute désormais une «crise humanitaire». Le ministre macédonien a également souligné «le rôle dirigeant» de l’Allemagne dans la gestion de cette crise qui menace de faire imploser l’UE, tout en précisant que la chancelière Angela Merkel «ne peut pas, seule, tout faire». Selon lui, il serait souhaitable à l’heure actuelle de «dire clairement ce qu’on attend des pays de transit». L’Autriche a réuni hier neuf d’entre eux pour évoquer la gestion des arrivées massives de migrants. CULTURE 10 HORIZONS • Jeudi 25 Février 2016 www.horizons.dz «LES AUTEURS DE L’INTÉRIEUR SONT MARGINALISÉS» POUR L’AUTEUR DE «KHEIRA ET LES MONTAGNES», les femmes et hommes de lettres issus des régions de l’intérieur du pays sont victimes d’ostracisme sur les scènes littéraire et médiatique. ’est un Mohamed Meflah visiblement remonté que nous avons rencontré, dimanche dernier. L’écrivain, qui a participé, la veille, à la rencontre littéraire hebdomadaire «Rendez-vous avec le roman», au palais de la culture MoufdiZakria, se dit consterné par le sort réservé aux jeunes auteurs issus de l’intérieur du pays, ceux du sud notamment. «Des victimes de la géographie» dit il. «A l’heure où on célèbre le retour en trombe du livre dans la vie publique, grâce, entre autres, aux grands évènements culturels, tels que Constantine, capitale de la culture arabe 2015, de nombreux écrivains talentueux sont frappés de marginalisation», regrette-t-il. Les raisons ? Il en cite plusieurs. Mais c’est d’abord au ministère de la Culture qu’il adresse ses reproches. Il déplore une politique de diffusion «infructueuse». Selon lui, «elle a mis en sourdine la nouvelle vague de femmes et d’hommes de C Ph : Fouad S. MOHAMED MEFLAH, ÉCRIVAIN lettres, qui font honneur aux grandes villes du sud comme Tamanrasset, Biskra, Djelfa, Adrar, Béchar... Certes, la tutelle a mis beaucoup d’argent pour faire éditer les livres, mais qu’ont-on fait, par la suite, de cette abondante production qui écume les tiroirs de la Bibliothèque nationale ?», déplore-t-il. Pour l’auteur du «Fantôme du Calédonien»—son dernier roman paru aux éditions Dar El Mountaha— ces jeunes férus de lettres font montre d’un talent réel. Aucune raison au monde ne pourrait, dira-t-il, justifier leur «mise à l’écart». D’autant plus fait-il remarquee, que «la société et la culture algériennes nourrissent leurs écrits». LES ÉDITEURS ONT FAILLI Peu considérés par les institutions, ces «laissés-pour-compte» font également l’objet d’un d’«ostracisme» de la part des éditeurs. La preuve ? «Une grande partie d’entre eux a recourt au financement personnel», dans l’espoir de s’extraire de l’étouffante chape de plomb. Sinon, via les réseaux sociaux, comme Facebook, qu’ils utilisent en quête d’éventuels lecteurs. «Nous n’avons pas de véritables éditeurs. Leur travail se limite à profiter du financement du ministère de la Culture en publiant des titres dont ils se déchargent de la promotion, sauf peut-être à Alger», regrette le romancier qui compte, aujourd’hui, aux côtés de Wassini Laredj, Djilali Khellas, Amine Zaoui… comme l’un des porte-parole de la littérature algérienne d’expression arabe. Son amertume n’est, évidemment, pas pas sans raisons. Elle contraste avec un discours axé pourtant sur l’encouragement des jeunes talents dans l’univers créatif. Il accuse aussi la presse et les médias en général, de faire dans les «deux poids, deux mesures» vis-à-vis de ces jeunes «qui ne cherchent qu’à s’exprimer». Si tout n’est pas rose pour l’ancien député, le champ littéraire se caractérise toutefois par une production plus importante et variée que celle observée durant les deux dernières décades. Il se félicite également de la liberté d’expression qui profite aux «gens du livre». Fervent partisan de l’indépendance de la littérature, il estime que «le vrai écrivain doit s’affranchir de toute tutelle quelle qu’elle soit». «L’ère de la censure officielle est révolue», conclut-t-il en mettant néanmoins en garde contre l’influence des lobbies dans la création littéraire. Auteur d’une bibliographie comprenant une trentaine d’œuvres (roman, nouvelles, essais…), Mohamed Meflah est considéré comme l’un des fondateurs du roman historique en Algérie. Il s’apprête d’ailleurs à publier une nouvelle prose dédiée à Cheikh Boumaza, un des plus grands chefs de la résistance populaire contre l’ordre colonial dans la région montagneuse du Dahra. n Amine Goutali TROISIÈME LIVRE D’AHMED TESSA TIZI OUZOU Cri de révolte contre la faillite du système scolaire e pédagogue Ahmed Tessa vient de publier un livre* sur la faillite du système scolaire, où il met en exergue la Lréalité linguistique en Algérie. Dans cet ouvrage, l’auteur nous conduit, selon la préface signée par Amine Zaoui, «plus loin, plus profond, en accusant toute la classe politique responsable de cet échec d’intelligence qui a engendré des retombées mortelles sur la culture et sur la nouvelle génération d’intellectuels algériens». Ahmed Tessa ne fait pas dans la critique pour la critique. L’opus est le fruit d’une longue expérience, d’une vie entière consacrée à la recherche, à l’enseignement. Ce livre est «intelligent» de par le traitement d’un sujet, toujours d’actualité. Ahmed Tessa explore et dénonce avec audace la précipitation avec laquelle fut menée la politique d’arabisation à partir de 1981. Dans cette optique, il livre des extraits de déclarations de plusieurs spécialistes comme Madoui, enseignant chercheur à Paris, Jean-Marie Bressand, fondateur de la revue «Le monde bilingue», Mohamed Lakhdar Maougal, maître de conférences et chercheur associé au Cread, le défunt Tahar Kaci, ancien cadre à l’éducation nationale, Farid Benramdane, universitaire et chercheur au Crasc ou Khaoula Taleb Ibrahimi, professeur en sciences du langage. Cette dernière a qualifié la politique d’arabisation de «chauvine, brouillonne et déconstruite». Selon elle, «la sacralisation de cette langue pose problème partout ailleurs». Quant à la langue française, elle dira qu’elle «a marqué le paysage langagier algérien, mais force est de constater que cette langue devenue étrangement algérienne. Nous assistons à un hiatus entre le monde de la formation, globalement arabisé, et le monde professionnel et économique, indéniablement francisé, ce qui a empêché l’émergence d’une intelligentsia algérienne au service du développement du pays». Ahmed Tessa parvient sans difficulté à susciter des questionnements fondamentaux. Selon certains critiques, ce livre incite les instances politiques à reconsidérer l’institution scolaire. Avec des graffitis sur un mur d’un quartier populaire, la couverture du livre n’est pas néanmoins réfléchie. Dans la troisième partie, l’auteur présente, avec soin et minutie, une synthèse de quelques rapports établis par le ministère de l’Education nationale. Chaque année, ils analysent les résultats enregistrés aux examens de fin de cycle. Ils soulignent les avancées, les reculs et les points noirs dans les moyennes par discipline. L’œuvre d’une lecture aisée est truffée de suspens et après chaque ligne, les limites de la curiosité sont repoussées. Ahmed Tessa décortique le réel et se révèle porteur d’une vision de pédagogue éclairé. Ancien normalien, il a exercé dans tous les cycles du système scolaire. Fondateur de la première revue d’éducation bilingue en Algérie «L’école & la vie» (1992-1998), il a collaboré aux rubriques «Education» de plusieurs revues et journaux algériens, dont «El Watan» et présentement «El Khabar». Il participe également à des émissions éducatives radiophoniques dans les trois langues. Il a déjà publié en autoédition deux ouvrages : «Le bouquet numérique de la scolarité» en 2011 et «L’éthique éducative au service des élèves» en 2012. n Samira Sidhoum maison de la culture Lla aabritera, dans le cadre de commémoration de la dis- l «L’impossible éradication, l’enseignement du français en Algérie», éditions Barzakh, 213 pages, 700 DA. UN OUVRAGE SUR LE GROUPE DES SMA «EL WIDAD» DE BOLOGHINE Un devoir de mémoire difficultés qu’ils ont dû affrona lecture du livre «L’histoire ter pour se faire une petite place du groupe El Widad des SMA parmi les pieds noirs. Les de l’ex-Saint-Eugène et de son membres fondateurs encore en environnement», écrit par l’équivie et d’anciens scouts du groupe de l’Association des anciens pe El Widad comme Aknouche scouts musulmans algériens de Hamdane Tadj Eddine et Bologhine, s’avère agréable. Le Mohamed Nacer Eddine, livre, édité par l’Enag, n’est pas Bensalem Mohamed, Bertouche destiné à la vente, il est distribué Abdelouahab, Guerroumi gracieusement. Mohamed, Lammali Djaffer, La préface est un modeste Saâda Abderrahmane et Tadjer rappel des années difficiles Ali ont raconté les faits et les vécues courageusement entre événements vécus par eux1944-1656 par les auteurs qui mêmes avant et durant la périoavaient mis en place un groupe Hamdane, ancien de s’étalant de 1944 à 1956. Il scout. Elle évoque succincte- Aknouche scout du groupe El Widad s’agit de la création du groupe ment l’histoire du quartier de Bologhine et quelques noms de personnes parmi et de la fin de leurs activités scoutes et de l’engagel’élite qui y ont résidé et contribué à son essor. ment définitif dans l’action révolutionnaire. Cet Selon les auteurs, «l’idée d’écrire l’histoire du ouvrage collectif a pour ambition de faire la lumiègroupe El Widad a pour principal objectif de perpé- re sur une période et des événements marquants. Ce tuer le souvenir des martyrs de la guerre de travail de mémoire est destiné aux scouts d’aujourLibération nationale natifs de la commune». Ils ont d’hui du groupe El Widad en particulier et à tous les aussi esquissé à grands traits ce que fut leur vie jeunes en général. L’ouvrage est divisé en trois chad’indigènes, le milieu dans lequel ils ont grandi, les pitres. Dans le première, les anciens scouts retra- L Activités culturelles cent en détail le parcours de l’organisation du groupe scout (sa création, ses activités). Le second restitue l’environnement dans lequel a évolué le collectif. Il comporte aussi la biographie de comédiens et d’artistes, suivie d’une liste détaillée des personnalités de Bologhine. Le lecteur pourra découvrir également d’autres facettes intéressantes telles que la monographie des musulmans de Bologhine, la mosquée libre du quartier, le parcours scolaire d’un Algérien moyen, la migration d’une famille algérienne, la pratique sportive à Bologhine, un bref historique sur l’OMSE (Oympique musulman sainteugénol) et le témoignage de Boualem Bourouïba sur le parcours de Mohamed Drareni. «Celui-ci a été non seulement un militant de valeur, un ami précieux mais aussi pour sa famille, un fils, un frère qui se sentait responsable du bienêtre, de la sécurité et du bonheur de ses huit frères et sœurs. Les militants et ceux qui l’ont connu lui témoignent aujourd’hui affection et de respect», écrit-il. Il faut saluer cette louable et courageuse contribution à l’écriture de l’histoire. L’écriture simple, les phrases et les idées bien agencées mettent l’ouvrage à la portée de tous. n S. S. parition du père de «La Colline oubliée», du 26 au 28 février 2016, un programme d’activités. Il sera étendu au niveau de son village natal où une gerbe de fleurs sera déposée sur la tombe de l’écrivain-chercheur. Une journée d’études sera consacrée à l’anthropologue, sous le thème «Mouloud Mammeri, l’explorateur de l’Ahellil du Gourara». L’objectif de cette manifestation est la mise en exergue de ce legs ancestral, classé au patrimoine mondial par l’Unesco. Pas moins de 10 conférences seront données par des universitaires et chercheurs. La journée sera aussi marquée par une exposition de livres, de photos et de coupures de presse sur la vie et l’œuvre de l’auteur. Samedi prochain à 14h, au niveau de la grande salle, aura lieu la cérémonie de remise de prix aux lauréats de la dictée en tamazight «Prix MouloudMammeri». C’est la 10e édition qu’organise l’Association des enseignants de tamazight, en collaboration avec la Direction de l’éducation de la wilaya. Au niveau de la bibliothèque, les étudiants de l’Ecole régionale des Beaux-Arts d’Azazga réaliseront une fresque autour de l’Ahellil du Gourara. A la cinémathèque sera projeté, dans l’après-midi du dimanche 28 février à 14h, le documentaire «Dda L’Mouloud» d’Ali Mouzaoui, suivi d’un débat en présence du réalisateur. Le même film sera projeté samedi à l’annexe de la maison de la culture d’Azazga. n R. Hammoutène www.horizons.dz CULTURE 11 HORIZONS • Jeudi 25 Février 2016 FOUGHALI EXPOSE À LA GALERIE AÏCHA-HADDAD UNE EXPOSITION DE PEINTURE de l’artiste Mourad Salaheddine Foughali est organisée à la galerie d’art Aïcha-Haddad jusqu’au 20 mars prochain, à l’initiative de l’établissement Arts et Culture de la wilaya d’Alger. es visions y sont multiples et l’interprétation libre. Le visiteur a apprécié les travaux de cet artiste qui impose une vision dynamique à sa peinture. Ses œuvres ont été bien réalisées. Les tableaux semblent traduire une grande volonté de plaire et les capacités de l’artiste influencé par plusieurs techniques de peinture. Le visiteur est d’emblée saisi par la splendeur de quelques sites. Omar et Faïza, deux habitués de la galerie, nous diront : «On doit féliciter et encou- L rager l’artiste. Certains tableaux ont particulièrement captivé notre attention comme ‘‘le Port de Sidi Fredj’’, ‘‘Port d’Alger’’, ‘‘Port à l’aurore’’ ou encore cette barque abandonnée sur le quai. On adore la technique du fusain qui fait ressortir la charge émotionnelle mieux que dans d’autres genres». «Je suis resté une année pour réaliser cette collection. Les thèmes et les techniques sont variés. Si je n’ai pas donné de thème précis à cette exposition, c’est parce que je voulais valoriser son aspect technique», nous confie le peintre Cette expo- Photo : Larbi L. TECHNIQUES PLURIELLES EN FUSION sition comprend 29 tableaux, dont les prix varient entre 4.000 DA et 26.000 DA. Ils sont réalisés sur divers formats. De visu, il n’est pas difficile de constater un contraste harmonieux de couleurs, claires et lumineuses, foncées et éclatantes, pour exposer la magie de la créativité de cet artiste tels les tableaux réalisés à partir du fusain comme «La Casbah d’Alger». D’autres œuvres, «Lumières de la ville», «Tadart», «Soleil urbain», traduisent cette ambiance propre au quotidien urbain ou rural. Né à Alger en 1961, Mourad Salaheddine Foughali compte à son actif plusieurs expositions individuelles et collectives en Algérie. Architecte de formation, il exerce sa profession jusqu’à ce jour. Son occupation favorite demeure la peinture à l’huile. Son talent se partage entre l’art pictural abstrait et l’art figuratif. n Samira Sidhoum «L’abstrait est pour moi une découverte» Entretien réalisé par Samira S. Quelle est la particularité de cette collection ? Elle est surtout basée sur différentes techniques. J’ai employé divers thèmes et les dates de réalisation des tableaux diffèrent aussi car je me suis absenté durant sept ans. Cette absence est justifiée par mon manque de motivation. J’étais constamment à la recherche d’inspiration. Je voulais surtout regrouper tous les travaux effectués durant cette période. Cela donne un style particulier à cette exposition. Pourquoi avoir choisi plusieurs techniques pour illustrer vos tableaux, huile, pastelle, aquarelle et fusain ? J’ai utilisé diverses techniques. Je me suis un peu dispersé mais cela ne me dérange pas. A l’avenir, il serait souhaitable et préférable que je me base sur l’abstrait, qui est pour moi une découverte. C’est la première fois que je dévoile mes œuvres abstraites au public. Sur le tableau figuratif numéro 26, le public se montre réservé sur le portrait de Kahina... Nous n’avons pas de physionomie correcte et juste du personnage mythique de Kahina. Aucun manuscrit ou œuvre ne retrace retracé sa vie et son parcours. Nul artiste n’a peint son portrait. J’ai navigué sur le net et j’ai pu découvrir deux indices. Elle avait un nez long et elle portait des toilettes de couleur pourpre. La particularité de cette femme est sa bravoure, c’est une guerrière berbère connue pour sa personnalité hors-pair. Je tenais à lui rendre hommage. Des projets... Je prépare actuellement une autre exposition à Alger pour le début de la rentrée sociale prochaine. Je vais privilégier la peinture à l’huile. n S. S. SIDI BEL-ABBÈS KAMEL DAOUD VEUT SE RETIRER DU DÉBAT PUBLIC Trois statues disparues ont été retrouvées Polémique autour d’une opinion rois œuvres de l’art staet de la sculpture Tde tuaire l’ère coloniale, dont une Ph : Horizons reproduite, ont été récupérées et déposées au niveau de la galerie d’art de Sid Bel-Abbès, a indiqué, lundi dernier, Mohamed Tayebi, directeur de la culture de la wilaya. Il s’agit de l’œuvre reproduite de «l’esclave» de Michel Ange, dont l’originale se trouve au musée de Louvre, «la femme portant l’enfant chèvre» et «le buste de la belle vierge». Ce patrimoine a été retrouvé abandonné dans un état critique, dans les anciens silos de la Coopérative des céréales et légumes secs (CCLS), de Sidi BelAbbès. Disparu juste après l’indépendance, ce patrimoine a fait l’objet de recherches infructueuses. Les statues ont été remises à la direction de la culture. Ces statues, perdues depuis des décennies, ont été restaurées. La wilaya de Sidi Bel-Abbès comptait de nombreuses statues. Des recherches sont en cours pour retrouver «Chute d’Icare», réalisée par Auguste Maillard (1864–1944), disparue en février 2005. Cette œuvre, unique en Afrique et dans le monde arabe, avait été offerte par l’école des beaux-arts de Paris en 1929 à la municipalité de Sidi-Bel-Abbès. Ce chef d’œuvre, placé au niveau du petit Vichy, au centre ville de Sidi Bel-Abbès, n’a plus été revu depuis 2005. Ce fut pourtant l’année durant laquelle on devait la réhabiliter, avant son placement à l’école des beaux-arts de la ville. A Sidi BelAbbès, faut-il le rappeler, plusieurs objets d’art ont été « volés» notamment la statue de «Orphée expirant». Cette sculpture d’Alphonse Eugène Guilloux trônait sur une allée du jardin public de la ville. n Mohamed Medjahdi otre confrère Kamel Daoud est N devenu l’une des voix les plus audibles d’Algérie. La sienne porte d’autant plus qu’il signe, depuis quelques mois, dans des publications étrangères, des tribunes sur des sujets fortement polémiques. Dans Le Monde, Libération, La Repubblica et dans Le Figaro dont la devise est justement «point d’éloge flatteur sans la liberté de blâmer», la diversité, voire la confrontation des opinions est une vertu. Elle est recherchée et encouragée. Tout vrai intellectuel serait plus intéressé d’écouter son contradicteur qu’un flatteur. Pourquoi des Algériens, ou d’autres, n’émettraient pas alors une opinion différente de celle de Kamel Daoud ? Sans le jalouser, encore moins vouloir le déchoir de sa nationalité, chacun peut avoir un avis contraire sur tel aspect de son raisonnement ou réfuter tel autre. A la décharge de l’écrivain qui vient d’exprimer son désir de se retirer du débat public, la puissance et l’amplification que donnent les réseaux sociaux à la moindre outrance ont faussé les règles du débat. Nous ignorons celles-ci ? Soit. C’est en encourageant sa pratique qu’on évolue, qu’on apprend. Ceux qui portent la contradiction ne disent pas de l’auteur qu’il ne mérite pas d’être ceci ou cela. Ils discutent autour de ses idées qui ne sont pas des vérités absolues. Elles sont des opinions qui peuvent convaincre beaucoup et déplaire à certains. Le débat public ne peut pas fleurir si tout le monde se congratule et se jette des fleurs. Dans Le quotidien d’Oran de jeudi dernier, un de ses amis, collaborateur américain au New York Times, a su dire au journaliste-écrivain son amitié et son admiration. Son texte est un mélange de respect et de reproches, comme peuvent s’en échanger de vrais amis. DE LA VERTU DES ÉCHANGES En d’autres temps, Bennabi, Mouloud Mammeri ou Lahouari Addi ont été vertement contestés. Il est vrai que nulle fetwa n’avait été prononcée à l’encontre de l’un ou de l’autre. Leurs travaux et thèses ont suscité des polémiques, des débats vifs. C’est la marque de leur intérêt et de leur profondeur. Dans la vie intellectuelle, ou même dans la vie tout court, vaut mieux toujours avoir un ennemi intelligent qu’un ami bête. C’est aussi la rançon de la célébrité que de devoir répondre à ceux qui ne sont pas d’accord avec vos analyses. Les échanges qui peuvent s’avérer vifs peuvent rester courtois. Ce sont les appels à la violence dont l’écrivain est victime, qu’il faut condamner et bannir. Sa plume peut toujours convaincre ceux qui l’ont lu et ne partagent pas ses idées. La lecture qu’avait proposée l’auteur de «Meursault contreenquête» sur les événements de Cologne a suscité quelques vagues. D’aucuns ont trouvé que sa vision du monde arabo-musulman était très étriquée et partiale. On ne peut pas réduire un univers aussi vaste aux réalités différenciées aux fantasmes des islamistes. L’écume médiatique empêche souvent de regarder et de tourner le regard ailleurs. La société connaît des bouleversements, y compris en matière de mœurs sexuelles. Les approches et les jeux de séduction sont multiples. On ne saurait réduire une société tiraillée entre la tradition qui refuse de mourir et une modernisation imparable au «porno-islamisme». La formule est certes séduisante, mais réductrice. La femme n’est-elle que «niée, refusée, tuée, voilée, enfermée ou possédée» ? Le conservatisme qui connaît un renouveau est plus intéressant par ses causes que par ses effets. S’en tenir aux unes en ignorant les autres éloigne de la vérité. La condition de la femme, au-delà des clichés, du voile et du hidjab, est en plein bouleversement sous le double effet de la scolarisation et du travail. D’autre part, en opposition à un monde mortifère, l’écrivain oppose une modernité occidentale sans inégalités pour les femmes. Elles sont pourtant les premières à s’en plaindre. La société occidentale a sans doute beaucoup d’avantages dont la liberté de dire et de penser. Mais elle est loin d’être seulement ce modèle qu’il valorise. Des penseurs d’Europe, eux-mêmes, ne cessent de s’interroger sur la crise des valeurs et les dérives d’un système. A travers tous les pays, on voit ressurgir un mouvement d’antilumières. Quelques fondements essentiels de cette modernité sont remis ouvertement en cause. Ce n’est pas tant ce que dit l’écrivain qui pose problème que ce qu’il feint d’ignorer. n R. Hammoudi 12 SOCIÉTÉ HORIZONS • Vendredi 29 - Samedi 30 Janvier 2016 www.horizons.dz À L’AFFICHE DES AGENCES DE VOYAGES LE SUD, DESTINATION PRIVILÉGIÉE POUR LES VACANCES DE PRINTEMPS L tinations locales, les agences favoriseront toujours les destinations étrangères», assure-telle. La récente réduction de 50% sur les prix des vols Nord-Sud, Sud-Nord par Air Algérie au profit des agences et des habitants du sud tombe à pic pour les agences de voyages. Selon Mme Moumen, cela leur permet d’élargir leurs destinations vers le Sud et ne pas se focaliser principalement sur Timimoun. «Les agences de voyages se concentrent généralement sur Timimoun car c’est la destination la plus accessible par route et la moins chère d’autant que les clients ne sont pas obligés d’y aller par avion», explique-t-elle. Pourtant Taghit, l’autre oasis renommée, plus proche d’Alger (environ 1022 km), est également accessible par route à partir de la capitale mais elle n’est pas pour autant dans le viseur des agences de voyages. La raison ? «L’oasis souffre d’un grand déficit en matière d’hébergement et la formule de l’hôte chez l’habitant n’y est pas développée», souligne la gérante de «Voyage du cœur». Le gérant de l’agence «Zahia Voyage», Ahmed Moulay, se plaint justement de ce déficit dont souffrent les régions du Sud. «Les hôtels ne font pas la différence entre un particulier et un groupe de touristes. Ils ne proposent pas de réductions pour ces derniers. Cela se comprend. Ils ne travaillent que durant les vacances du réveillon et ceux de printemps», indique-t-il. Il signale, par ailleurs, que les réservations dans ces hôtels se font six mois à l’avance pour pouvoir obtenir un quota en matière de chambres. SAISON ESTIVALE 2016 Jijel est déjà aux préparatifs n Farida Belkhiri Ph: Slimène S.A. es agences de voyages préparent en grande pompe les vacances de printemps. Le Sud semble être leur destination «fétiche». Les réseaux sociaux sont submergés par des offres alléchantes, surtout en matière de prix, vers Timimoun et Tamanrasset. A 32.000 DA la personne, les vacanciers peuvent passer une semaine à Timimoun en pension complète. «Cet engouement pour le Sud est motivé par des raisons purement commerciales. Les agences de voyages sont conscientes que les Algériens ne peuvent pas se permettre des destinations étrangères en ce moment. Elles optent donc pour le Sud. C’est juste une question d’argent», explique la gérante de l’agence «Voyage du cœur», Nacéra Moumen. Elle écarte ainsi la possibilité que les agences de voyages soient sensibles à la volonté des pouvoirs publics de promouvoir le tourisme interne. Le ministère chargé du secteur ne cesse, en effet, d’appeler les agences de voyages à investir dans le tourisme domestique. «Il ne faut pas se leurrer. Les destinations étrangères rapportent plus aux agences de voyages. C’est ce qui leur permet de subsister. Tant que les pouvoirs publics n’initieront pas des mesures pour promouvoir les des- Photo : Horizons CET ENGOUEMENT POUR LE SUD EST MOTIVÉ par des raisons purement commerciales. Les agences de voyages sont conscientes que les Algériens ne peuvent pas se permettre des destinations étrangères en ce moment. DES ÉCONOMISTES À PROPOS DU CRÉDIT À LA CONSOMMATION Une formule incitative, mais… rôle du crédit à la consommation dans le dévedu produit national a été le thème de Lla eloppement journée d’études organisée, lundi dernier, par la Ph : Fouad S. chambre du commerce et d’industrie de Chenoua à Tipasa. Trois experts en économie, Smail Lalmas, Mohamed Azouz et Cheloufi Noureddine ont mis en relief les avantages et l’impact du crédit à la consommation sur l’économie nationale à court et moyen termes. En partant du postulat que sans consommation il n’y a pas de développement économique, Smail Lalmas a insisté sur le rôle que joue le crédit à la consommation pour booster la croissance. Un mécanisme utilisé partout dans le monde. Mais selon lui, l’ancienne formule à laquelle les pouvoirs publics ont mis fin en 2009, a été une expérience aux conséquences néfastes sur l’économie nationale et sur le pouvoir d’achat des citoyens. «Les crédits à la consommation d’avant 2009 n’ont pas profité à l’économie nationale dans la mesure où les produits acquis sous cette formule de crédit provenaient de l’importation. En fait les crédits en question profitaient plus aux pays producteurs de biens qu’à nous» explique-t-il. Seconde conséquence : «Même les revenus des foyers contractants ont été fortement impactés, en l’absence d’un dispositif de surveillance et de contrôle des prêts». Qu’en est-il de la nouvelle formule du crédit à la consommation ? A cette interrogation, le même expert a tenu à rappeler que la mise en œuvre du dispositif de crédit à la consommation intervient dans une conjoncture marquée par une crise liée à la chute des cours des hydrocarbures et par une dépréciation du dinar qui a favorisé l’inflation et par extension une diminution du pouvoir d’achat. «Le crédit à la consommation est par définition un outil et un ressort contribuant significativement à la relance de la croissance, car il encourage la demande interne. Ce dispositif destiné pour les produits fabriqués localement inclut également le financement de biens dont le taux d’intégration ne dépasse pas les 20%. Autrement dit, 80% de la valeur de ce produit profitent aux entreprises exportatrices des équipements destinés aux montages», observe-t-il. Pour autant, Smail Lalmas a souligné qu’un taux d’intégration égal ou dépassant les 40%, qui se réalisera graduellement, profitera grandement à l’économie nationale et à la création de postes d’emploi. Abondant dans le même sens, Mohamed Azouz, enseignant à l’Ecole supérieure de commerce, a estimé que le crédit à la consommation, tel qu’il est conçu, revêt une dimension stratégique à même d’engendrer une croissance économique. A l’en croire, et outre l’avantage qu’il représente à court terme sur la relance de la consommation et de l’économie, cette formule est également un levier pour réduire la dépendance de notre économie vis-àvis du commerce international. De son côté, Cheloufi Noureddine, enseignant à l’Ecole supérieure des statistiques, a plaidé pour l’introduction de nouvelles formules d’octroi de crédits à la consommation. En plus des crédits remboursables avec des taux d’intérêt, il appelle à l’intégration de formules en adéquation avec les exigences d’une partie des consommateurs. «L’objectif premier du lancement du crédit à la consommation est de booster l’économie nationale. Si certaines franges de consommateurs ne souscrivent pas pour des raisons religieuses à des crédits avec des taux d’intérêt, on peut leur proposer d’autres formules inspirées des banques islamiques comme cela se fait même dans les pays occidentaux», suggère-t-il. n Amirouche Lebbal «compte à rebours» précédant la saison a déjà été enclenché à Jijel où le Lwali,eestivale Larbi Merzoug, a prévenu, lundi dernier, lors d'une réunion avec les responsables locaux, contre toute «anarchie ou dépassement», l'été prochain, ont indiqué les services de la wilaya. «Plus aucune forme d'anarchie ne sera tolérée», a martelé le wali, mettant en garde contre le «squat des plages et/ou des places publiques pour les ventes à la sauvette et le stationnement des voitures», a indiqué la même source, citant le chef de l'exécutif local. Des commissions chargées chacune d'un volet précis ont été mises en place à l'effet d'élaborer un programme d'action pour la saison estivale et touristique de 2016, ont précisé les services de wilaya. Pour cette saison, une dotation financière de quarante millions de dinars a été accordée à huit communes littorales pour diverses opérations d'aménagement et d'équipement des plages et de leur voisinage, a-t-on également fait savoir. La saison estivale 2015, qui avait été marquée par l'afflux de quelque huit millions d'estivants, a laissé apparaître des «dysfonctionnements» et des «anomalies» décriées aussi bien par la population locale que par les hôtes de la région, a-t-on conclu à la wilaya. ALGER Près de 66 kg de cannabis saisis es services de sûreté de la wilaya d'Alger ont Lmalfaiteurs réussi récemment à démanteler un réseau de composé de 5 trafiquants de drogue et à saisir près de 66 kg de cannabis, a indiqué, hier, un communiqué de ces services. «Suite à un appel téléphonique dénonçant un individu qui vendait du cannabis au niveau d'un commerce à Aïn Benian, les éléments de la police judiciaire se sont rendus sur place pour procéder à la perquisition des lieux et ont pu récupérer 65,77 kg de cannabis emballés dans des sacs, outre la saisie d'une combinaison de plongée sous-marine et d'un fusil de chasse.» Après une enquête approfondie, «quatre autres aco- lytes ont été identifiés puis arrêtés et déférés devant la justice.» Dans le cadre du plan de lutte contre les différentes formes de criminalité et de la garantie de la sécurité des citoyens, mis en place par la sûreté de la wilaya d'Alger, «plusieurs perquisitions menées dans certains repaires, places et lieux publics par les services de la police judiciaire ont permis la semaine dernière d'arrêter un suspect au niveau de la gare routière du Caroubier». «1,4 kg de cannabis a trouvé en sa possession», ont-ils précisé. «Suite à une opération effectuée par les éléments de la police au niveau de la Madrague à Aïn Benian, trois individus, à bord d'un véhi- cule touristique, ont été arrêtés avec en leur possession 224 unités de boissons alcoolisées». Par ailleurs, 14.207 contraventions ont été dressées le mois dernier par les service de la police, suite auxquelles il a été procédé au retrait de 4.043 permis de conduire. 82 accidents de la route (dont 36 causés par des conducteurs en état d'ébriété) ont été recensés, faisant 8 morts et 88 blessés. Un accident tragique est survenu, lundi dernier, au niveau de la station de bus de Chevalley, après que le conducteur d'un bus a perdu le contrôle de son véhicule (freins défaillants) heurtant de plein fouet deux jeunes filles, dont une est décédée. HAUTS LIEUX TOURISTIQUES D’ALIOUAT t DJELFA, Les jardins de Messaâd CHARGÉE D’HISTOIRE ue vas-tu faire à Djelfa, il n’y a que des moutons et de l’alfa ? Je suis tenté de répondre que je vais tout simplement y faire mon travail, mais cela me semble prétentieux comme réponse et me confère le statut de grand reporter alors que je n’ai jamais dépassé celui de rédacteur spécialisé. De plus, ces randonnées me font découvrir cet immense pays et me réconcilier avec mon «algérianité», ce trait de caractère qui consiste à ouvrir sa porte au passant simple et de lui offrir la galette et le couscous. Djelfa est une contradiction, un paradoxe entre un climat rude et des habitants accueillants et hospitaliers, le cœur sur la main, derrière leur air d’hommes austères des steppes. Arrivés la nuit, nous nous sommes directement rendus chez Abderrahmane, un ami de longue date qui a beaucoup vadrouillé à travers le monde sans jamais se détacher de sa ville, et après ses longues pérégrinations, il revient toujours chez lui «plein d’usage et de raison», aimait-il à dire, sans doute pour se donner des airs d’un Ulysse retournant au bercail. Il nous attendait malgré l’heure indue et nous nous retrouvâmes aussitôt assis autour de la meïda où trônait un couscous princier que couvraient d’énormes morceaux de viande d’agneau. Djelfa, c’est la capitale du mouton et de toute l’Algérie, commerçants, grossistes et maquignons viennent y faire leur marché, notamment lors du souk hebdomadaire, devenu un véritable rendezvous économique, surtout à la veille de l’Aïd où toute la ville prend l’aspect d’une véritable ruche. D’ailleurs, une très belle sculpture de bélier bien cornu trône dans l’une des places de la ville. Pourtant, à l’instar de toutes les villes du pays chargées d’histoire et de gravures rupestres aux traces de civilisation berbère en passant par les Romains, Djelfa possède ses repères. Les livres d’histoire attestent de son acte de naissance vers la moitié du XIXe siècle quand le lieudit Djelfa, une bourgade dépendant administrativement de Laghouat, devint le lieu de regroupement des populations des Ouled Naïl ainsi que des nomades qui campaient régulièrement aux alentours, sans doute pour que l’armée coloniale en surveille mieux les déplacements. Cela n’empêchera pas une insurrection d’éclater en 1964, sous la houlette des Ouled Cheikh, suivant ainsi le mouvement de résistance déclenché par Chérif Benlahreche qui combattit aux côtés de l’Emir Abdelkader. Les héros de la résistance représentés sur des fresques ou dans des statues, à l’image de celle de l’Emir Abdelkader sur une place d’Alger, montent tous un cheval. Ce que l’on ne sait pas, c’est que celui de Djelfa est le cheval barbe, un véritable patrimoine de la région. Quand il a un bon cavalier, ce cheval révèle ses véritables qualités, l’endurance, la rapidité et une classe insolente. A ce sujet, il convient de rappeler qu’une chercheure a, après de laborieuses investigations, démonté la thèse qui a longtemps circulé, attestant que ce cheval a toujours existé en Afrique du Nord, contrairement aux scientifiques et historiens qui soutinrent qu’il a été importé d’Asie centrale... A quelques kilomètres de ma ville, les vestiges des civilisations lointaines sont intacts et, faute d’un travail sérieux de recherche et d’investigation, on reste dans l’approximatif et on sait que sur une colline accessible uniquement à pied, il y a de grosses pierres circulaires entourées d’une murette restée intacte. Ce sont des tombes préislamiques, nous disent les historiens sans pour autant dater avec exactitude ces ruines. Ibn Khaldoun, lui, est plus précis et certifie qu’en l’an 1060, les Berbères furent vaincus par les Béni Hilal et se réfugièrent dans la montagne, comme en témoignent les restes de forteresses qu’ils y édifièrent. Pour dire que cette ville, comme toutes celles qui jalonnent cet immense pays, a ses pans entiers d’histoire, contrairement à une vision étriquée qui veut la confiner à une capitale du mouton, sans attraits, au climat rude. Il n’y a qu’à faire un tour du côté de Aïn Naga pour y admirer les gravures rupestres datant de l’ère préhistorique. Djelfa a une âme et il suffit de faire un tour du côté du «Rocher du sel», véritable curiosité de la nature. C’est un ensemble hétéroclite de crevasses, de ravins, de tunnels, que couvrent de larges traînées de gros sel, le tout superbement sculpté par la pluie. «Le Rocher de sel», c’est aussi le titre d’un roman écrit par Ahmed Ben Mostapha pour raconter l’épopée de Mohamed Bencherif, ce chef de tribu qui combattit l’occupant et mourut en 1921 d’une épidémie de typhus... Nous quittons Djelfa non sans avoir emporté son produit-symbole, un gigot d’agneau sentant bon l’armoise et le romarin. Q ‘‘ À l’instar de toutes les villes du pays chargées d’histoire et de gravures rupestres aux traces de civilisation berbère en passant par les Romains, Djelfa possède ses repères. ‘‘ n A. Aliouat Après Djelfa, la ville la plus importante s’appelle Messaâd. C’est un immense coin de verdure où trônent les jardins à étages donnant les meilleurs fruits de la région. L’abricot, la figue, et surtout la grenade, sont ici d’une grande qualité et les conserveries se bousculent pour acheter les récoltes de cet abricot lourd et à la saveur particulière. Durant la période des récoltes, Messaâd grouille de monde et de camions, notamment le jour de marché où de nombreux produits du terroir sont proposés à la vente. Hormis les fruits, l’artisanat a une place de choix avec les burnous et les kachabias en poil de chameau, réputés pour leur robustesse, leur douceur et surtout leur imperméabilité. Un seul hic cependant : le prix hors de portée du commun des clients. Il faut compter jusqu’à 2 millions de centimes pour une kachabia et plus pour un burnous. La tradition attendra. Un tourisme à la traîne La région de Djelfa est-elle touristique ? Si l’on considère que le tourisme ne se limite pas aux stations balnéaires et au Grand Sud, oui, on peut faire de cette contrée une destination très prisée des visiteurs étrangers et nationaux. Des forêts de pin d’Alep peuplées de faune diverse et offrant une grande sérénité aux visiteurs. Le cordon lunaire de Hassi Bahbah et le chott du Zahrez Gharbi constituent, en dehors de l’attrait proprement dit, des lieux de découvertes et de vestiges. La station thermale de Charef el Mesrane affiche toujours complet malgré des moyens d’accueil très réduits qui ne permettent pas de canaliser tout le flux des nombreux visiteurs. Et il semble que le développement du tourisme ne soit pas une priorité pour les autorités locales apparemment satisfaites de la vocation ovine et alfatière de la région. Pourtant, on peut lancer ici un tourisme inédit en Algérie, celui de l’archéologie. Comme d’ailleurs dans tout ce pays millénaire où sommeillent les vestiges de toutes les civilisations. Même dans les sols des grands centres urbains. Comme à Alger où la place des Martyrs fut construite sur des vestiges qui constituent un véritable trésor. A propos, existe-t-il une filière archéologie dans nos universités ? t LES RANDONNÉES HORIZONS • Jeudi 25 Février 2016 t www.horizons.dz A TRAVERSLE PAYS 13 La forêt de Senalba Non loin de Charef et à quelques encablures de Djelfa se trouve la forêt de Senalba, une gigantesque plantation de pins d’Alep, s’étendant sur plus de 65.000 ha et offrant un cadre récréatif et reposant inégalable. Hélas, cette forêt est en l’état et il n’y existe aucune infrastructure d’accueil pour les nombreuses familles qui se ruent dedans au moindre rayon de soleil. Même pas des bancs en bois ni des tables, mais de la verdure et des arbres à perte de vue. Et ce qui est lamentable, les ordures qui jonchent le sol, agressant ainsi la végétation dense et déjà polluée. Même pas des poubelles dans ce coin de paradis. Ce qui devait donc être le lieudit des randonneurs, est un triste endroit jonché d’immondices... n A. A. PLEINÉCRAN 16 HORIZONS • Jeudi 25 Février 2016 www.horizons.dz POURQUOI MARIUS A QUITTÉ KOH LANTA ’était l’une des surprises de Koh Lanta, l’abandon de Marius, le benjamin de l’émission et dans une interview à TV Mag, il explique pour la première fois les raisons de ce départ, en mettant en cause la production et le manque de naturel imposé par le fait qu’il s’agisse d’une émission de télévision. Il explique : «J’ai préféré prendre mon départ avant de travestir mon image. Ce n’était pas ce que j’étais venu chercher et je m’en suis rendu compte sur place. C’est toute la dimension de l’émission et tout ce qui est impliqué. Les caméras, les journalistes... Tout ce qui implique cette organisation bien huilée. Je cherchais une vraie aventure et au final, je ne l’ai pas trouvée. Je n’ai pas trouvé la liberté que je voulais, ça m’a beaucoup dérangé. On imagine bien que c’est de la télé mais je ne pensais pas que c’était comme ça. C’était sûrement naïf de ma part. J’attendais quelque chose de beaucoup plus naturel.» C SURP RISE ANNIVERSAIRE LES DESTINY’S CHILD SE RETROUVENT MADONNA SE LANGUIT DE SON FILS près Taïwan, Bangkok, Saitama au Japon, Hong Kong et Macao, ce week-end, Madonna est attendue dans quelques jours à Manille aux Philippines. Si les concerts de la star s’enchaînent sans le moindre accroc, la chanteuse n’en est pas moins dévastée d’être séparée de son fils Rocco, 15 ans. C’est sur Instagram que Madonna s’adresse à lui. Depuis plusieurs jours, elle publie des photos de Rocco accompagnées de mots tendres. La dernière date de quelques heures, elle nous montre l’adolescent, cheveux longs comme il les portaient encore très récemment, torse nu, une couronne de pissenlits autour du cou. Il rit. En légende, sa mère écrit : «Ce garçon plein de vie et d’amour me manque tellement ! J’espère que nous verrons le Lion Soleil bientôt. Sa lumière est aveuglante.» A U AVE CHARLOTTE RAMPLING ET JOSH HARTNETT DANS «VALLEY OF THE GODS» lors qu’elle est en lice pour l’Oscar de la meilleure actrice pour son rôle dans «45 Years», Charlotte Rampling sera prochainement à A l’affiche d’un nouveau film aux côtés de Josh Hartnett. Selon M CINÉ Deadline, la comédienne incarnera un personnage prénommé Amanda Joyce. Elle donnera la réplique également à John Rhys-Davies dans «Valley of the Gods». Charlotte Rampling connaît bien Lech Majewsk, le réalisateur du film. Ensemble, ils ont travaillé sur «Bruegel, le Moulin et la Croix», un long-métrage sorti en 2011. Le tournage de «Valley of the Gods» est prévu pour mai prochain. A PROGRAMME 08:25 | Météo 08:30 | Téléshopping 09:20 | Météo 09:25 | Petits secrets entre voisins 09:55 | Petits secrets entre voisins 10:25 | Petits secrets entre voisins 10:55 | Petits secrets en famille 11:20 | Petits secrets en famille 11:55 | Petits plats en équilibre 12:00 | Les 12 coups de midi ! 12:50 | L'affiche du jour 13:00 | Le 13h 13:35 | Petits plats en équilibre 13:45 | Météo 13:55 | Les feux de l'amour 15:15 | Un enfant à vendre 17:00 | L'addition, s'il vous plaît 18:00 | Bienvenue chez nous 19:00 | Money Drop 19:55 | Météo 20:00 | Le 20h 20:35 | Météo 20:40 | Météo des neiges 20:45 | C'est Canteloup 20:55 | Section de recherches 06:30 | Télématin 09:25 | Dans quelle éta-gère... 09:35 | Amour, gloire et beauté 09:55 | L'atelier déco 10:45 | Météo outre-mer 10:50 | Motus 11:20 | Les z'amours 11:55 | Tout le monde veut prendre sa place 12:55 | Météo 13:00 | 13 heures 13:45 | Météo 13:50 | Consomag 14:00 | Toute une histoire 15:05 | L'histoire continue 15:40 | Comment ça va bien ! 16:25 | Comment ça va bien ! 17:15 | Dans la peau d'un chef 18:10 | Joker 18:50 | N'oubliez pas les paroles ! 19:25 | N'oubliez pas les paroles ! 19:55 | Météo 20:00 | 20 heures 20:40 | Parents mode d'emploi 20:43 | Parents mode d'emploi 20:45 | Image du jour 20:47 | Alcaline, l'instant 20:50 | Météo 20:53 | Météo des neiges 20:55 | Envoyé spécial 22:40 | Complément d'enquête 23:50 | Dans quelle éta-gère... 23:55 | Météo outre-mer 23:59 | Au clair de la lune 00:00 | Octopus 06:30 | Ludo 08:25 | Ludo vacances 10:45 | Consomag 10:50 | Midi en France 11:50 | Météo 12:00 | 12/13 12:01 | Journal régional 12:25 | Journal national 12:55 | Météo à la carte 14:00 | Un cas pour deux 15:10 | Un cas pour deux 16:05 | Un livre un jour 16:15 | Des chiffres et des lettres 16:55 | Harry 17:30 | Slam 18:10 | Questions pour un champion 18:45 | Météo des neiges 19:00 | 19/20 19:01 | Journal régional 19:20 | Édition locale 19:30 | Journal national 19:55 | Météo 20:00 | Tout le sport 20:20 | Météo régionale 20:25 | Plus belle la vie 20:55 | Iron Man 2 22:55 | Météo 23:00 | Grand Soir/3 23:34 | Docs interdits 07:35 | Arte Journal Junior 07:45 | Carnavals 08:30 | X:enius 08:55 | Égypte - Les secrets de la Vallée des Rois 09:55 | Égypte - Les secrets de la Vallée des Rois 11:05 | Voyage aux Amériques 11:29 | 360°- Géo 11:30 | Turbulences dans le détroit de Magellan 12:24 | 360°- Géo 12:25 | Espagne, les pompiers du ciel 13:20 | Arte journal 13:35 | L'aveu 16:00 | Médecines d'ailleurs 16:25 | L'île des magiciens 17:20 | X:enius 17:45 | Médecines d'ailleurs 18:15 | Sur les sommets de l'Iran 19:00 | Sur les sommets de l'Iran 19:45 | Arte journal 20:05 | 28 minutes 20:50 | Tu mourras moins bête 20:55 | P'tit Quinquin 21:45 | P'tit Quinquin 22:35 | Le casse du siècle 23:55 | Le casse du siècle 06:41 | Spirou et Fantasio 07:00 | Matt et les monstres 07:05 | Les p'tits cuistots 07:10 | Les p'tits cuistots 07:19 | Disney Kid Club 07:21 | Docteur La Peluche 07:30 | Docteur La Peluche 07:40 | Miles dans l'espace : les messages de Miles 07:45 | La maison de Mickey 08:10 | La maison de Mickey 08:39 | M6 Kid 08:41 | Alvinnn !!! et les Chipmunks 08:50 | K3 09:00 | M6 boutique 10:10 | Drop Dead Diva 10:50 | Drop Dead Diva 11:45 | Drop Dead Diva 12:40 | Météo 12:45 | Le 12.45 13:10 | Scènes de ménages 13:48 | Astuces de chef 13:50 | Météo 13:55 | Pauvre petite fille riche 15:45 | 13 enfants et 1 prince charmant 17:30 | Les reines du shopping 18:40 | Chasseurs d'appart' 19:40 | Météo 19:45 | Le 19.45 20:10 | Scènes de ménages 20:55 | X-Files 21:45 | X-Files 22:40 | X-Files ix ans après leur séparation, les Destiny’s Child se sont retrouvées D pour célébrer l’anniversaire d’une des leurs. La belle Kelly Rowland conviait ses amies de longue date, les chanteuses Beyoncé Knowles et Michelle Williams, à fêter ses 35 ans au restaurant du Sunset Tower Hotel, célèbre palace de West Hollywood à Los Angeles. La star, qui laissait son petit Titan (un an) à la maison pour l’occasion, a publié plusieurs photos de la soirée capturées grâce à un photomaton qui a visiblement beaucoup inspiré les trois copines. Les chanteuses, qui sont restées amies au fil des années malgré la dissolution du groupe qui les a rendues célèbres, multipliaient les moues et autres pauses rigolotes. «Mes bébés et moi serrées fort l’une contre l’autre», écrivait Kelly Rowland en légende d’une photo des trois Destiny’s Child réunies et plus complices que jamais. SÉLÉCTIONS M6 : 20h55 «X-Files» La vérité est ailleurs 07:00 | Télématin 07:30 | Télématin 07:45 | L'invité 08:00 | Le journal de RadioCanada 08:25 | TV5 monde, le journal 08:40 | Méditerraneo 09:05 | Flash info 09:10 | L'école des chefs 09:20 | L'école des chefs 09:35 | Jardins & Loisirs 10:00 | Flash info 10:05 | Chroniques d'en haut 10:35 | L'épicerie 11:00 | TV5 monde, le journal 11:15 | Météo 11:20 | Plus belle la vie 11:45 | Dans la peau d'un chef 12:30 | Flash info 12:35 | Marin Karmitz, bande à part 13:30 | Le journal de la RTBF 14:00 | Fortier 14:50 | Fortier 15:40 | Coup de pouce pour la planète 15:45 | Un gars, un chef 16:30 | Questions pour un champion 17:00 | Flash info 17:05 | Infrarouge le débat RTS 18:00 | 64' le monde en français 18:20 | Le journal de l'économie 18:25 | Météo 18:30 | L'invité 18:40 | Envoyé spécial 20:25 | Coup de pouce pour la planète 20:30 | Le journal de France 2 20:55 | Météo 21:00 | Party Girl 22:30 | C'est gratuit pour les filles 23:00 | Le journal de la RTS Treize ans après la fermeture du département des affaires non-classées au FBI, Walter Skinner recontacte Fox Mulder et Dana Scully à la demande de Tad O'Malley. Célèbre théoricien du complot et présentateur d'une émission sur Internet, O'Malley sollicite l'expertise de Mulder ... FRANCE 2 : 20h55 «Envoyé spécial» Au sommaire, notamment : «Permis de conduire : la grande galère». Le permis de conduire est le premier examen en France par son nombre de candidats : 1,5 millions par an. Mais il relève aujourd'hui du parcours du combattant. www.horizons.dz S DÉTENTE 17 HORIZONS • Jeudi 25 Février 2016 Mo u d o k u Règle du jeu Le sudoku est une grille de 9 cases sur 9, divisée ellemême en 9 blocs de 3 cases sur 3. Le but du jeu est de la remplir entièrement avec une série de chiffres allant de 1 à 9 de sorte que : - chaque ligne, chaque colonne et chaque bloc de 3X3 doit contenir toute la série des chiffres allant de 1 à 9. M o t s t s c o d é s Règle du jeu Dans la grille ci-contre, les lettres ont été remplacées par des chiffres. Un même chiffre représentant toujours la même lettre. Reconstituez les mots au fur et à mesure que certaines lettres apparaissent dans la grille. Pour commencer le jeu, trouvez le mot dont les premières lettres sont déjà indiquées dans la grille. G f l é c h é s rille 1 M u e t t e 2 3 4 5 6 7 8 9 10 I II III IV V VI VII VIII IX X VERTICALEMENT I- Prescriptions acquisitives. II-Redonnent de la vigueur. III- Dégrader. Inflorescence IV- Sodium. Sorti. Squelette. V- enlevée. gendre du Prophète. VI- Pièce d’une charrue. Pieds de vers. VII- Voiture d’enfants. VIII- Qui ressemble à un œuf. Protectrice des animaux. IX- Se perpétue. A la mode. X- Epoque. Exagèrent une facture. 1- Rascasse blanche. 2- Pantoufle. Lombric. 3- Sans aspérités.Qui a du chagrin. 4-Protozoaire. Fête. 5- Copains. Fleuve d’Asie 6- Convaincra. 7- Dans le coup. Possessif. Article arabe 8- Défalque. Mauvais usage. 9- Borne électrique. Conifère. 10- Qui surprend tout d’un coup. D U Grille muette J O U R … S O L U T I O N S Mots codé s D U Sudoku Mots Flé ché s S O L U T I O N S HORIZONTALEMENT J O U R … 22 R S P S O T Tous les PRÉSIDENCE F HORIZONS • Jeudi 25 Février 2016 I F A UNE ÉLECTION ENTRE INCERTITUDES ET CHAOS quatre jours de l’élection, le Suisse Joseph Blatter, et celui qui rêvait de lui succéder, le Français Michel Platini, devraient de leur côté connaître le sort de leur appel contre la sanction de suspension de huit ans prise à leur encontre. Face à Gianni Infantino, l’Italo-Suisse de 45 ans, né à Brigue dans le Haut-Valais, à moins de 10 km de Viège, le village natal... de Joseph Blatter, l’autre grand favori est le président de la Confédération asiatique, le cheikh Salman Bin Ibrahim Al Khalifa. Et si Infantino a reçu le soutien de l’UEFA, de la Confédération sud-américaine (Conmebol) et de l’Union d’Amérique centrale de football (Uncaf), Salman peut lui se prévaloir de l’appui officiel de son continent et de la Confédération africaine (CAF). Mais certaines voix du continent noir, comme celle du Soudan du Sud qui a choisi Infantino, pourraient manquer à l’appel chez le leader bahreïni. Car les positions sont loin d’être figées, et ce n’est sans doute pas un hasard si Infantino s’est déplacé lundi dernier au Cap, à l’invitation de l’homme d’affaires sud-africain Tokyo Sexwale, un des autres candidats. «Je me sens très confiant concernant mes soutiens en Afrique. Je pense que j’aurai une majorité des votes africains», a-t-il même assuré. Sexwale, dont la propre fédération n’est même pas certaine de voter en sa faveur, a, lui, répondu qu’il était un «réaliste» et qu’il était «ouvert aux alliances». Mi-janvier, le prince jordanien Ali, candidat malheureux en mai face à Blatter et en difficulté pour rassembler sur son nom, a dénoncé de son côté les tentatives de négocier des votes en bloc, désignant implicitement les deux poids lourds, Infantino et Salman. A AVANT L’ÉLECTION DEMAIN DU SUCCESSEUR DE SEPP BLATTER À LA TÊTE DE LA FIFA, les cinq candidats jettent leurs dernières forces dans la bataille, sur le terrain ou en coulisses via leurs avocats, conscients qu’à l’ombre des affaires judiciaires la tâche du futur président sera immense. Seront-ils encore cinq au moment où les 209 fédérations déposeront leur bulletin dans l’urne ? Rien n’était moins sûr. SEXWALE TROP DISCRET Le dernier postulant, le Français Jérôme Champagne, ancien diplomate et ex-secrétaire général adjoint de la Fifa, a lui aussi eu du mal à exister. Champagne, qui promet d’accroître l’aide au développement des fédérations les moins nanties, espère capitaliser sur son expérience. «Je n’ai pas honte de mes 11 ans à la Fifa», confie le Français, sans hésiter à répéter que «Blatter a fait du bien au football». A quelques jours du scrutin, les «petits» candidats se sont en tout cas lancés dans un activisme procédural. Le prince Ali a affirmé avoir saisi le Tribunal arbitral du sport pour obtenir l’installation d’isoloirs transparents, et Champagne a dénoncé le trop grand nombre «d’observateurs» de l’UEFA et de l’AFC accrédités pour le congrès. Des invités qui, selon lui, seraient là en tant que lobbyistes, pour faire campagne pour Salman et Infantino jusqu’à la dernière seconde. Quel que soit le nom du prochain président de la Fifa, sa tâche sera lourde et périlleuse. Aux procédures menées par la justice interne de la Fifa et à celles lancées par la justice américaine, visant une quarantaine de prévenus dont des anciens vice-présidents de la Fifa et membres du comité exécutif, s’ajoute une procédure pénale ouverte par la justice suisse. LE PRINCE ALI VEUT REPORTER L’ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE Le prince Ali a saisi mardi dernier le Tribunal arbitral du sport et soumis une requête pour le report de l’élection prési- INFANTINO COMPTE SUR LE SOUTIEN DES PAYS AFRICAINS Le Suisse Gianni Infantino, candidat à la présidence de la Fédération internationale de football (Fifa), a espéré lundi bénéficier de la majorité des votes du continent africain, lors d’une visite à son concurrent sud-africain Tokyo Sexwale, au Cap (Afrique du Sud). «Je me sens très confiant concernant mes soutiens en Afrique. Je pense que j’aurai une majorité des votes africains», a déclaré Gianni Infantino, au cours d’un déplacement au Cap, à l’invitation de Tokyo Sexwale, également candidat. La Confédération africaine de football (CAF) a pourtant indiqué début février qu’elle soutiendrait la candidature de Cheikh Salman Bin Ibrahim Al Khalifa. «Je crois que la Fifa a besoin d’une élection démocratique avec un processus transparent», a ajouté Infantino, précisant qu’il avait visité de nombreux pays africains au cours de sa campagne, dont l’Algérie en novembre 2015. Chaque pays vote de manière indépendante et le Soudan du Sud a par exemple d’ores et déjà affirmé qu’il passerait outre la consigne de la CAF pour soutenir Infantino. Sexwale, dont la propre fédération n’est même pas certaine de voter en sa faveur, a quant à lui indiqué qu’il était un «réaliste» et qu’il était «ouvert aux alliances». Seul Infantino a répondu à l’invitation de Tokyo Sexwale qui avait également convié les trois autres candidats à l’élection : Cheick Salman, président de la Confédération asiatique, le prince jordanien Ali, ancien vice-président de la Fifa, et le Français Jérôme Champagne, ancien secrétaire général adjoint de la Fifa. Les 209 fédérations de la Fifa sont appelées à voter demain à Zurich (Suisse). L’Afrique (54) dispose du plus gros réservoir de voix, devant l’UEFA (53, Gibraltar n’étant pas reconnu par la Fifa), l’Asie (46), la Concacaf (Amérique du Nord, centrale et Caraïbes, soit 35 voix), l’Océanie (11) et l’Amérique du Sud (10). SEXWALE, DE LA LUTTE ANTI-APARTHEID À LA COURSE À LA PRÉSIDENCE Ancien compagnon de prison de Nelson Mandela, ex-animateur de télévision devenu richissime homme d’affaires, le Sud-Africain Tokyo Sexwale rêve de devenir le premier président africain à la tête de la Fifa mais cette mission semble quasi impossible après une campagne terne. Ambitieux et charismatique, le candidat de 62 ans s’est longtemps présenté comme l’homme du changement, lui qui n’a jamais occupé le moindre poste dans l’exécutif de l’instance mondiale du football. Davantage connu pour son engagement politique et son sens des affaires, ses partisans estiment qu’il aurait le mérite d’apporter du sang neuf dans une Fifa rongée par un retentissant scandale de corruption. Il connaît cependant bien cet organisme, puisqu’il y dirige depuis 2015 le comité de surveillance de l’instance pour Israël et la Palestine et y siège au comité des médias. «A un moment se présentera l’opportunité d’élire un président venu de l’extérieur, du monde économique et politique», disait début octobre Franz Beckenbauer, ancien membre du comité exécutif de la Fifa mais toujours très influent. «C’est pourquoi je me réfère à Tokyo, parce que c’est quelqu’un de différent, qui a un passé politique, mais qui connaît aussi bien le monde du sport», avait résumé le champion du monde 1974, avant que Tokyo Sexwale n’annonce officiellement sa candidature, en octobre 2015. RECONQUÉRIR LES SPONSORS Dans le cadre de cette procédure suisse, Sepp Blatter a été mis en examen pour «gestion déloyale» et «abus de confiance», notamment pour un paiement sans contrat écrit de 1,8 million d’euros à Michel Platini, lequel a été entendu comme témoin assisté. Pour ce paiement intervenu 9 ans après la fin de la mission, les deux hommes ont été suspendus 8 ans. Dans ce contexte, l’un des enjeux sera de retrouver la confiance du public et des sponsors, ces derniers contribuant à faire de la Fifa la fédération sportive la plus prospère au monde mais aussi la plus décriée, avec 4,8 milliards de dollars de revenus générés par le dernier Mondial au Brésil. Pour y parvenir, des réformes profondes s’imposent comme la limitation du cumul des mandats, un contrôle de l’intégrité des élus et plus de transparence dans les rémunérations et les contrats. Conscient de l’ampleur du défi que devra affronter le successeur de Joseph Blatter, en poste depuis 17 ans, le président par intérim de la Fifa, le Camerounais Issa Hayatou, l’a répété lundi dernier dans un courrier aux 209 fédérations membres : «Nous devons nous assurer que ce congrès marquera une nouvelle aube pour la Fifa», «sur le chemin d’une crédibilité à regagner.» didat battu par Sepp Blatter en mai 2015 lors de la précédente élection. Le TAS avait déjà été saisi pour le même sujet lundi. dentielle prévue demain. L’un des cinq candidats en lice souhaite l’installation d’isoloirs transparents lors du vote. Une semaine d’élection présidentielle à la Fifa ne pouvait se dérouler sans son lot de rebondissements. Le prince Ali a lancé les hostilités mardi, à trois jours du Congrès exceptionnel lors duquel se déroulera le vote, en saisissant le Tribunal arbitral du sport (TAS). Ses avocats français, Mes Francis Szpiner et Renaud Semerdjian, ont confirmé l’information à l’Agence France Presse. L’objet de sa requête ? L’installation d’isoloirs transparents pour procéder à l’élection. Le Jordanien, qui est l’un des cinq candidats à la présidence de la Fifa, a décidé de déposer un recours devant le TAS suite au refus de la Fifa d’accéder à la «demande de procédure accélérée» émise par le prince Ali, selon le communiqué publié par les avocats du can- CHAMPAGNE DÉNONCE LE GRAND NOMBRE «D’OBSERVATEURS» DE L’UEFA ET L’AFC Le Français Jérôme Champagne, l’un des cinq candidats à la présidence de la Fifa, a dénoncé lundi le grand nombre «d’observateurs» de l’UEFA et de l’AFC, représentant deux de ses rivaux et accrédités pour le congrès électif de demain. «Etant donné que les candidats doivent être traités de façon équitable, le grand nombre d’accréditations supplémentaires accordé, 20 pour l’UEFA et 7 pour l’AFC, entre en violation du principe d’égalité», écrit Jérôme Champagne dans une plainte transmise au président de la commission électorale ad hoc de la Fifa, Domenico Scala. Les deux favoris pour succéder à Joseph Blatter à la tête du football mondial sont l’Italo-Suisse Gianni Infantino, secrétaire général de l’UEFA, et le cheikh bahreïni Salman Bin Ibrahim Al Khalifa, président. PORTS S F O O TB A LL Tous les 23 HORIZONS • Jeudi 25 Février 2016 LIGUE 1 MOBILIS (21 JOURNÉE) e ! S O L C S I U H E D E QU de notre UNE PREMIÈRE dans les annales de la chs mat des tié moi La at. championn ra joue se d e k-en 21 journée prévue ce wee à huis clos. E EN / CONVAINCU PAR LE DISCOURS DE RAOURAOUA Benzia jouera pour l’Algérie C’est désormais officiel. L’attaquant, Yassine Benzia, défendra les couleurs de l’Algérie. C’est suite à la rencontre de mardi dernier entre le joueur et le président de la FAF, Mohamed Raouraoua, que tout a été décidé, a indiqué le site officiel de la Fédération algérienne de football. Benzia, qui a fortement apprécié le fait que le premier responsable du football algérien se soit déplacé en personne pour tenter de le convaincre, aurait affirmé à ses proches que le discours de Raouraoua a été convaincant. Après avoir scellé cet accord, la FAF entamera immédiatement la procédure de qualification du JUDO L ALGER ATTEND SON ROI Par Mokrane Harhad rgueil ! La brindille dédaignée peut O aveugler. Ce décor-panneau est, apparemment, le message de l’équipe du vu n plus du match avancé ayant joué l’USMA l’emporter à Béjaïa (1-0), s sans la présence du public, trois autre sont empoignades, et non des moindres, it également frappées du huis clos. Il s’ag CRB de MCA – USMH, CSC – et MCO – RCR. Tant pis pour le spec cham de titre le pour ours disc Le . tacle succès usmiste pion étant quasiment clos, après le places qualifiles pour se cour la , ouie béja en terre l’un des reste tale, inen cont catives à une joute e Ainsi, l’on suienjeux principaux de ce 21 round. que vont se vra avec attention le duel à distance l’USMH que i ains JSS la T, livrer le CRB, le DRB -à-face dans un et le MCA qui se retrouveront face duel passionnant. modeste US Sortie de la coupe d’Algérie par le traverse une qui e, achi harr ation form la ssa, Tébe l’ASMO sera, à coup sûr, à cœur de se Enfin, l’opposition entre le RCA et période critique en championnat, aura plifie. Mais en l’absence quement perdu toutes prati a s’am âprement disputée, même si Larbaâ ressaisir pour éviter que la crise ne e nonc s’an e tâch la us), L1. pend en chances de rester n M. F. du duo, Boucherit – Ait Ouamar (sus mouloudéen complètement tout de même ardue face à un onze Amrouche à la barre techi retrouvé, depuis l’arrivée du jeune Lotf et la JSS, seront certaineT Demain : DRB le , CRB le part, leur nique. Pour ant respectivement chez le Alger (Stade du 5-Juillet) : MCA- USMH (16h) à huis clos ment soumis à rude épreuve en se rend ts. Quant au Mouloudia clien Sétif : ESS - JSS (16h) ux CSC, la JSK et l’ESS, de série Mohamed Zaâbia, il n, libye Samedi 27 février : ador gole son par ené d’Oran, emm um, en podi du er roch rapp se Oran (Stade Zabana) : MCO - RCR (16h) à huis clos de ité rtun s’offre une bonne oppo de bas En ible. évis impr t plutô L’Arbaâ : RCA - ASMO (16h) accueillant une formation du RCR Zoheir Djelloul aux de ivée Alger (Stade du 20-Août-1955) : NAHD - USMB (16h) l’arr e gistr enre qui MB, tableau, l’US au lenitué dest a, Bach d ame Tizi Ouzou : JSK - DRBT (16h) Moh de rt commandes après le dépa un sérieux test du côté du era Constantine : CSC - CRB (16h) à huis clos pass , RCA au face nul du ain dem autre faux pas Un D. NAH au face ger d’Al 55 stade du 20-Août blidéens parmi l’élite. compromettrait, en effet, l’avenir des e judo algérien est encore en course pour décrocher plusieurs billets pour les jeux Olympiques 2016 prévus à Rio de Janeiro. Pour le directeur des équipes nationales, Abdenour Grioua, il y a encore des chances pour que le judo algérien arrache plus de quatre qualifications pour le rendez-vous olympique. «Nous allons prendre part les 5 et 6 mars à l’open de Lima au Pérou qui offrira à nos athlètes l’occasion de glaner des points. Au total, six athlètes seront du voyage, dont deux filles. J’espère que nos judokas dépasseront au moins les deux premiers tours dans leurs catégories. Nous avons décidé de cibler les tournois pour le reste du parcours qui sera dorénavant décisif. Chaque compétition vaudra son pesant d’or dans le décompte final» a-t-il expliqué. L’open du Maroc, qui sera programmé les 12 et 13 mars, sera également d’une grande importance, notamment pour les filles. «Nous avons décidé d’inscrire un maximum de judokates dans ce tournoi, vu que nous estimons que nous avons un bon coup à jouer chez les dames. Notre pronostic est dû essentiellement au niveau de plusieurs athlètes étrangers. Cela dit, il faudra d’ici là éviter les blessures» dira Grioua. Concernant le championnat d’Afrique qu’abritera la Tunisie du Clin d’œil joueur auprès de la Fifa. De ce fait, le sélectionneur national, Christian Gourcuff, pourrait convoquer le joueur dès le prochain stage des Verts pour officialiser sa qualification. Pour rappel, sa participation à un match éliminatoire de la CAN 2017 ne lui permettrait plus après cela de changer de sélection. Agé de 21 ans, formé à l’Olympique lyonnais avec l’autre international algérien, Rachid Ghezzal, Benzia évolue actuellement à Lille, LOSC, en Ligue 1 française. Ce nouvel acquis pour le football algérien pourrait servir la sélection nationale des moins de 23 ans (U23) lors du prochain tournoi final des Jeux olympiques, prévu cet été à Rio et dont la cérémonie du tirage au sort aura lieu le 17 avril. Qualifications aux JO-2016 ABDENOUR GRIOUA (DEN) n Khaled H. NAHD lors de cette saison qui vient de franchir sa 19e borne et que le Nasria a, jusque-là, parcouru au rythme d’un coureur de fond bien en jambes dans le peloton même si le finish est encore loin et qu’un bon souffle est nécessaire. Et, si l’ex-grande école de formation et pépinière de pépites pour l’équipe nationale est à 5 points du podium, le team sang et or est aussi à l’égale étage du bas, celui du premier relégable. Aujourd’hui, le NAHD ne regarde pas dans son rétroviseur mais fonce droit le regard fixe. On ne gâche pas une belle reprise sur un tronçon dégagé de l’autoroute, doit-on penser du côté de Hussein Dey. Et, pour l’heure, le NAHD caracole en tête avec 10 points en attendant son dernier match (retour) contre le Doyen. Mais la menace viendrait, surtout, de l’USM Alger, déjà virtuel champion, qui compte huit points au 5-Juillet, avec trois rendez-vous contre le CRB, le MCA et l’USMH. Même le MCA pourrait être «roi d’Alger» s’il faisait le plein de ses trois derbies à négocier. Seul le Chabab semble avoir hypothéqué sa chance de briguer le fauteuil de «King» de la capitale. C’est reconnaître que cette bataille de suprématie au niveau d’Alger s’annonce rude et palpitante. Décisif pour les clubs de la capitale visant des places sur le podium quand on sait que les derbies valent 24 points. En attendant le verdict des six matches restant à jouer sur le tapis du temple olympique Mohamed-Boudiaf, il ne serait pas déontologique de ne pas saluer la progression de ce groupe nahdiste qui a su se ressaisir après un début de naufrage malgré son coup magique d’entrée contre les Usmistes. C’est d’ailleurs cette ascension inattendue du Nasria qui a inspiré cette chronique spéculative sur ce sprint pour le «statut» symbolique de celui qui serait «roi» d’Alger. Car personne n’avait parié sur cette remontée. Même le retour de Billel Dziri, le Nahdiste, qui avait, pourtant, donné près de 20 ans de son tonus à l’USM Alger, n’a pas froissé l’ego des supporters, mieux, ce fut un retour de l’enfant prodige. Et le NAHD, s’il venait à finir leader des derbies, il mériterait le titre de «Dey d’Alger». Quand le RC Kouba et l’OMR étaient encore parmi l’élite, le titre de champion d’Algérie se jouait, pratiquement, à Alger par le pactole (36 points) des derbies. La course est longue mais le NAHD, quel que soit son finish, aura imposé le titre de tombeur des grands (USMA, MCA, JSK, USMH, ESS…). Ce clin d’œil s’est achevé sur l’annonce d’une cuisante défaite du Nasria à Béchar. J’espère que je n’ai pas été «mauvais œil». Pour la suite au 5-Juillet, pourvu que le huis clos ne s’y invite pas. n M. H. points. Lyes Bouyacoub, quant à lui, est à la 14e position avec 1.195 points dans la catégorie de -100 kg. En revanche, chez les filles, aucune athlète n’est arrivée à intégrer le top des 14 qualifiées. Pour le DEN de la FAJ, il y a encore du temps pour redresser la barre chez les filles. «Agouar Imène occupe la 29e place avec 536 points dans la catégorie de -63 kg. Si elle arrive à s’illustrer à Lima et décrocher l’or durant le championnat d’Afrique, elle sera présente à Rio 2016. Le même cas est valable pour Kaoutar Ouallal (22e avec 706 points dans la catégorie de -78 kg), ou Sonia Asselah 32e avec 488 points» ajoutera Grioua. La qualification parmi les 8 premiers mondiaux reste, selon le DEN, une mission impossible. «Il ne faut pas demander l’impossible à nos athlètes. Je sais que la qualification parmi les 8 premiers du monde est synonyme de tête de série dans le tirage au sort des JO 2016. Ce qui permettra à l’athlète d’éviter les grosses pointures jusqu’aux quarts de finale. La priorité pour nous est de qualifier un maximum d’athlètes pour avoir plus de chances de réaliser un exploit» dira-t-il en substance. «Le Championnat d’Afrique 2016 sera capital» 06 au 10 avril prochain, le responsable de la direction des équipes nationales a estimé que ce sera une compétition capitale pour le judo algérien. «Le médaillé d’or engrange 400 points. Ce qui aura son impact dans le classement final des qualifications pour les JO-2016. De notre part, nous viserons la 1re place aussi dans les épreuves par équipes. La Tunisie reste toujours notre principal concurrent. Cela dit, nous avons tous les atouts pour décrocher le titre continental et accroître nos chances de qualification pour Rio 2016». BOUYACOUB, ZORDANI ET BENAMADI DANS LE TOP 22 Les athlètes Houd Zordani, Abderrahmane Benamadi et Lyes Bouyacoub arrivent à maintenir leurs positions dans le top des 22 qualifiés pour les joutes olympiques après le classement mondial établi le 22 du mois en cours par la fédération internationale. Dans la catégorie de -66 kg, Zordani occupe la 18e position avec 786 points. Un nombre de points à augmenter pour l’espoir du judo algérien afin d’éviter toute mauvaise surprise d’ici la fin de la phase qualificative. Benamadi, pour sa part, a gardé sa 20e place dans la catégorie de -90 kg avec 788 n Adel K. Horizons Horizons : http://www.horizons.dz R.C.97B 36181 FÊTE NATIONALE DE L’ESTONIE Le président Bouteflika félicite le président Toomas Hendrik Ilves de la République, Abdelaziz Bouteflika, a félicité Ldeesonlaprésident homologue estonien, Toomas Hendrik Ilves, à l’occasion fête nationale de son pays, lui renouvelant, dans un message, sa volonté de promouvoir «les valeurs de paix et de progrès» auxquelles les deux pays sont attachés. «La célébration de la fête nationale de la République d’Estonie m’offre l’heureuse occasion de vous exprimer, au nom du peuple et du gouvernement algériens et en mon nom personnel, nos félicitations les plus chaleureuses accompagnées de mes vœux les meilleurs de santé et de bien-être personnels, de progrès et de prospérité pour le peuple estonien», écrit le chef de l’Etat dans son message. «Je voudrais, à cette occasion, vous renouveler ma volonté ainsi que celle de mon gouvernement de redoubler d’efforts en vue de la réalisation de nouveaux acquis sur les plans bilatéral et international pour contribuer à la promotion des valeurs de paix et de progrès auxquelles l’Algérie et l’Estonie sont profondément attachées», a ajouté le président Bouteflika. LUTTE ANTITERRORISTE Ph: Horizons El Jaâfari souligne la convergence de vues entre l'Irak et l'Algérie CAMPAGNE DE SENSIBILISATION SUR LA PRÉVENTION ROUTIÈRE Grine donnera le coup d’envoi à partir d’Aïn Defla BAISSE DES COURS DU PÉTROLE lancement officiel de la campagne nationale de sensibilisation sur la prévention routière. Le coup d’envoi de cette campagne nationale sera donné par le ministre sur les ondes de la Radio locale d’Aïn Defla, en présence des autorités locales et des représentants des départements ministériels et des institutions concernés. Cette campagne de sensibilisation sur les effets néfastes de la violence routière sera conduite par la Radio nationale, à travers ses différents réseaux de diffusion, par des programmes appropriés et s’étalera jusqu’au mois de décembre 2016. L’ALGÉRIE, L'IRAK ET D'AUTRES PAYS AMIS, CAPABLES D'AGIR ENSEMBLE Le secrétaire général du ministère fédéral autrichien des Affaires étrangères en visite à Alger L'ALGÉRIE ET L'IRAK ont les moyens d'agir, de concert avec d'autres pays amis, pour endiguer la baisse des cours du pétrole sur les marchés internationaux, a affirmé, hier, le ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra. e secrétaire général du ministère fédéral autrichien des Affaires étrangères, Michael Linhart, effectue, aujourLd’hui, une visite de travail à Alger, a indiqué, hier, un com- ans une déclaration à l'issue de ses entretiens avec son homologue irakien Ibrahim AlAshaiqer Al-Jaâfari actuellement en visite officielle à Alger, Lamamra a indiqué avoir évoqué avec son hôte nombre de dossiers dont celui du marché pétrolier. «Nous avons avec l'Irak des engagements, des principes et des intérêts communs, qui s'appliquent également aux marchés pétroliers internationaux, lesquels enregistrent une baisse rapide des cours du pétrole», a affirmé Lamamra. «Nos frères Irakiens et nous, sommes en mesure d'agir de concert avec d'autres pays frères et amis pour endiguer la baisse des cours du pétrole», a-t-il ajouté. Par ailleurs, Lamamra D muniqué du ministère des Affaires étrangères. Le déplacement de ce haut responsable autrichien, qui a déjà effectué une visite à Alger en octobre dernier, «constitue une opportunité pour consolider davantage le dialogue politique entre l'Algérie et l'Autriche», précise la même source. Selon le communiqué, cette visite permettra de «passer en revue les différents volets de la coopération bilatérale et d'étudier les voies et moyens à même de la promouvoir». Cette rencontre sera, également, l'occasion pour les deux parties «d'échanger leurs points de vue sur les questions d'actualité régionale et internationale d'intérêt commun, en l'occurrence le phénomène de la migration». Lors de cette visite, Linhart aura des entretiens avec le secrétaire général du ministère des Affaires étrangères et celui du ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales, ajoute la même source. Le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Nourredine Bedoui, a reçu, hier, l'ambassadeur de la République de Corée en Algérie, Park Sang Jin, indique un communiqué du ministère. Les deux parties ont évoqué, lors de cette rencontre, «la nécessité de renforcer la coopération bilatérale en matière de sécurité» et ont souligné «la nécessité d'échanger les expériences dans le domaine de la gouvernance électronique et la décentralisation». Les discussions ont été axées également sur la «réalisation de jumelage entre des villes algériennes et coréennes», ajoute la même source La Météo du Jeudi 25 Février 2016 ALGÉRIE-CHINE Ouverture prochaine de l’opéra d’Alger a abordé d'autres volets de la coopération bilatérale, rappelant la visite qu'il avait effectuée il y a deux ans en Irak et qui avait permis de poser «les premiers jalons à même de rétablir les relations bilatérales à leur plus haut niveau». Il a, à cet effet, mis en avant la coordination bilatérale sur plusieurs dossiers importants, en tête desquels la question palestinienne qui est «la cause centrale» de la nation arabe. Le dossier de la lutte antiterroriste figure, également, à l'ordre du jour de la visite du chef de la diplomatie irakienne en Algérie. A cet titre, Lamamra a indiqué que «la lutte antiterroriste menée par l'Irak est désormais palpable», exprimant sa conviction que «les frères Irakiens finiront par vaincre ce fléau, comme l'a fait auparavant l'Algérie qui continue à y faire face et avec force». De son côté, le ministre irakien des Affaires étrangères a indiqué avoir évoqué avec Lamamra plusieurs dossiers dont le dossier sécuritaire et les perspectives de coopération «prometteuses» entre les deux pays. Il a précisé que sa visite en Algérie serait marquée par la conclusion et l'actualisation de plusieurs accords entre les deux pays, assurant que les deux parties devraient «engager des discussions sérieuses en vue d'amorcer une ère nouvelle dans leurs relations». Al-Jaafari a, par ailleurs, mis en avant la convergence des positions des deux pays sur les plans bilatéral, arabe et international, affirmant que cette coordination avait été d'autant plus forte au niveau des «Nations unies lors de l'intrusion en Irak des forces turques. L'Algérie a été le premier pays à avoir dénoncé cette intervention, aux côtés d'autres pays frères ayant partagé cette position». Il a aussi salué la convergence de positions entre l'Algérie et l'Irak sur bien d'autres questions. Trois casemates détruites à Tébessa «Dans le cadre de la lutte antiterroriste, un détachement de l’Armée nationale populaire (ANP) relevant du secteur opérationnel de Tébessa, 5e Région militaire, a découvert et détruit, le 23 février, 3 casemates aménagées qui servaient de refuges pour des terroristes», précise le MDN. Par ailleurs et dans le cadre de la sécurisation des frontières et de la lutte contre la criminalité organisée, un détachement relevant du secteur opérationnel d’In Guezzam, 6e Région militaire, «a appréhendé 8 immigrants clandestins de nationalité nigérienne et saisi un véhicule tout-terrain», signale la même source. En 4e Région militaire, des éléments de la Gendarmerie nationale, en coordination avec ceux de la Sûreté nationale, «ont arrêté, à Ghardaïa et Ouargla, 8 immigrants clandestins de nationalité marocaine», ajoute-t-on. De même et à Tlemcen, 2e Région militaire, «5 autres de la même nationalité ont été arrêtés», rapporte-t-on également. Une cérémonie solennelle a eu lieu, hier, au palais de la culture Moufdi-Zakaria, qui s’est traduite par la signature du procès-verbal de remise d’opéra d’Alger au ministère de la Culture. Ce procès-verbal a été paraphé par le ministre de la Culture, Azzedine Mihoubi, et l’ambassadeur de Chine en Algérie, Yang Cuangyu, en présence du wali d’Alger, Abdelkader Zoukh, des responsables d’institutions culturelles et des cadres du ministère de la Culture. Notons que l’ouverture officielle de cet opéra sera marquée par un grand LA FAF CONFIRME : Benzia opte pour l’Algérie spectacle. Les travaux de cet Yacine Benzia a finalement opté pour la sélection algérienne. C’est en tout cas ce qu’a annoncé, opéra ont été entamés hier, la Fédération algérienne de football sur son site officiel, indiquant que le joueur lillois avait en janvier 2012. Nous rencontré, mardi dernier, Mohamed Raouraoua, sans doute pour lui faire part de sa décision. y reviendrons dans nos La FAF, ajoute la même source, va entamer incessamment la procédure de qualification du prochaines éditions joueur auprès de la FIFA. Ph: Larbi L. COOPÉRATION Bedoui reçoit l'ambassadeur de la République de Corée en Algérie Ph: APS de la Communication, Hamid Grine, procédedimanche prochain, à partir d’Aïn Defla, à l’occasion Ldeera,laministre visite de travail qu’il effectuera dans cette wilaya, au Le ministre irakien des Affaires étrangères, Ibrahim Al-Ashaiqer Al-Jaâfari, a affirmé, hier, que les positions de l'Algérie et de l'Irak «convergeaient» en matière de lutte antiterroriste. Les «positions de l'Algérie et de l'Irak tant à la Ligue arabe qu'au Conseil de sécurité sont convergentes en matière de lutte antiterroriste», a indiqué Al-Jaâfari dans une déclaration à la presse à son arrivée à l'aéroport international Houari-Boumediène faisant état de «perspectives communes susceptibles d'être exploitées par les deux pays». Rappelant que la coopération entre les deux pays avait accusé un «retard pour des raisons exceptionnelles imposées à l'Irak», le chef de la diplomatie irakienne a assuré que sa visite en Algérie qui intervient à l'invitation du ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra, permettra de «jeter les bases de relations solides entre les deux pays et constituera le commencement d'une ère nouvelle pour la consolidation de ces relations dans tous les domaines». n Samira Sidhoum n Alger 17° n n Mehdi F. Annaba 18° Fedjr....................5.59 Dohr ..................13.01 Assar .................16.11 Maghreb.............18.41 Ichaâ .................20.00 n Constantine 16° n Oran 17° ACHAT n 6 1 €6 1$ Ouargla 26° n VENTE 6 1 €6 1$ 104,54 DA 110,92 DA 116,75 DA 123,90 DA Tamanrasset 30° n Tindouf 28° n Illizi 31° n B SERVICE PU Tél: (021) 73 67 24 - 73 63 05 - 73 59 04 Fax: (021) 73 61 34 - 73 67 29
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