Contribution Questions aux Algériens l Le ministère de l’Education nationale a décidé de réviser le calendrier des dates des examens de fin de cycle. Le baccalauréat et le BEM (brevet d’enseignement moyen) se dérouleront avant le mois de Ramadhan, a annoncé jeudi Nouria Benghebrit. PAGE 3 Par Nour-Eddine Boukrouh (P. 9) La vérité, toujours Je reste toujours perplexe face aux lecteurs «oublieux» qui ne veulent garder de vos écrits que ce qui ne les arrange pas, même s'il est vrai que, dans notre métier, on ne peut satisfaire tout le monde car chaque positionnement implique automatiquement une réaction hostile du camp qui ne partage pas vos idées. Mais en quoi est-il dérangeant de reconnaître que le pouvoir a été sage en évitant de se comporter comme par le passé face à une manifestation d'un mouvement non reconnu officiellement ? Lorsque ce même pouvoir a mal géré la crise du Printemps noir, il n'y avait pas beaucoup de plumes qui dénonçaient la «tuerie» et ses auteurs ! Et lorsque des policiers que nous traitions de «voyous» traînaient un manifestant inconscient par terre, la même plume cria au fascisme ! Et si elle dit la sagesse aujourd'hui, c'est qu'il y a une évolution positive qu'il serait malhonnête de ne pas reconnaître. A moins que certains veuillent d'autres drames pour prouver qu'ils ont raison. La vérité n'est pas toujours bonne à dire, mais il faut la marteler face à ceux qui ne veulent entendre que leurs cris partisans ! [email protected] Le flou persiste Photo : Samir Sid Le Bonjour du «Soir» l PROCÈS DE L’AFFAIRE SONATRACH 1 l La fin de l’audition de la centaine de témoins dans le procès de l’affaire Sonatrach 1 est attendue pour ce lundi. Il n’en demeure pas moins que le passage des différents témoins à la barre n’a pas permis de faire toute la lumière sur cette affaire. Toutefois, les mis en cause affirment tous que «les ordres sont venus des responsables» ou encore «l’urgence de la situation». Gaïd-Salah défend le projet l RÉVISION CONSTITUTIONNELLE l L’ANP, via le premier responsable de son état-major, s’implique pleinement dans la défense du projet de révision constitutionnelle et celle du programme du président de la République. PAGE 3 PAGE 5 Photo : Samir Sid Edition du Centre - ISSN IIII - 0074 Le bac et le BEM avant le Ramadhan l ÉDUCATION VEND. 15 - SAM. 16 JANVIER 2016 - 4-5 RABIE EL THANI 1437 - N° 7691 - PRIX 15 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58 P ERISCOOP Bensalah à Paris [email protected] Vend. 15 - Sam. 16 janvier 2016 - Page 2 Le président du Sénat, Abdelkader Bensalah, se trou ve, depuis mercredi dernier, à l’hôpital américain de Paris. Selon une source sûre, Bensalah y séjournera jusqu’à demain dimanche et ce, pour les besoins des contrôles médicaux que nécessite la lourde intervention chirurgicale qu’il avait subie dans le même établisse ment hospitalier. De ce fait, le litige entre le FLN et le RND sur la position du parti majoritaire au Conseil de la nation ne sera tranché que lundi. DIGOUTAGE Par Arris Touffan Allons, bon ! Je crois avoir entendu le ministre de la Communication dire que l'Etat n'est pas dispo sé pour le moment à lancer un grand journal en tamazight, langue officielle. Curieuse réticence qui n'a pas été observée à l'égard de l'a r a be ni même du français qui n'est pas, elle, langue offi cielle. Il concède que l'Etat aidera des privés qui le feront. Allons, bon ! A. T. Peau neuve Le siège du ministère de l’Industrie et des Mines va connaître des travaux de rénovation et de réhabilitation. En effet, l’immeuble abritant les services du département de Bouchouareb commence à montrer des signes de «fatigue» alors même que le ministère prend une place de plus en plus importante dans la sphère économique nationale. Et le chronotachygraphe ? Le ministère des Transports annonce depuis des années la mise en place imminente du chronotachygraphe. Ce système de contrôle de vitesse des camions et des bus n’est toujours pas en place. [email protected] Un jour, un sondage Pensez-vous que la prise en charge des malades du cancer s’est quelque peu améliorée ? OUI Sans opinion NON Pensez-vous que l’Algérie arrivera à décrocher des médailles lors des Jeux olympiques de Rio (Brésil) ? Oui : 52,4% Résultat sondage Non : 47,2% Sans opinion : 1,4% La direction du Magazine MM informe ses lecteurs que le numéro 3 de leur revue est en vente à partir de ce samedi 16 janvier 2016 à l'Ouest et au Centre. Il le sera dès mardi prochain à l'Est. MM rappelle aux revendeurs et aux lecteurs que le prix de vente du magazine est toujours de 170 dinars et s'excuse de la «bourde» qui a gommé ce prix en page «Une». Le bac et le BEM avant le Ramadhan Actualité Le Soir d’Algérie Vend. 15 - sam. 16 janvier 2016 - PAGE ÉDUCATION 3 Salima Akkouche - Alger (Le Soir) - Les élèves l’ont demandé et la ministre de l’Education nationale a répondu favorablement. Les candidats aux examens du bac et du BEM passeront leurs épreuves avant le mois du Ramadhan qui interviendra cette année le 7 juin prochain. Or, l’examen du BEM était prévu initialement entre le 7 et le 9 juin et le bac entre le 12 et le 16 juin. Nouria Benghebrit qui réunissait jeudi les différents syndicats de son secteur pour discuter du sujet des œuvres sociales a annoncé la révision du calendrier des dates des examens de fin de cycle. Elle a souligné que cette décision a été motivée par les différents appels lancés par les élèves à travers notamment les réseaux sociaux et l’avancement du programme. La ministre est confiante quant au déroulement du reste de l’année scolaire dans de «bonnes conditions». «Le premier trimestre s’est déroulé sans perturbation, ce qui a permis la finalisation du programme», ditelle. D’ailleurs, prévient Benghebrit, pour pouvoir avan- cer les dates des examens nationaux, le deuxième et le troisième trimestre doivent se dérouler «dans un climat propice». «Nous avons attendu la finalisation des trois rencontres régionales qui ont identifié le degré d’avancement dans la réalisation du programme et en même temps ce qui a été mis en exergue c’est que le climat d’ensemble du premier trimestre s’est très bien déroulé, nous avons énormément de demandes à travers notamment les réseaux sociaux et nous avons pris la décision d’ouvrir la problématique du calendrier des examens nationaux», a déclaré la ministre du secteur. La révision du calendrier des examens, souligne-t-elle, se fera en partenariat avec les syndicats et les associations des parents d’élèves. Gestion des œuvres sociales, le dossier rouvert Le dossier de gestion des œuvres sociales des travailleurs de l’éducation est rouvert. Nouria Benghebrit demande un consensus sur ce dossier qui continue Benghebrit assure que l’année scolaire se déroulera sans perturbations. de diviser depuis 2012 les syndicats dans son mode gestion. Il y a les adeptes d’une gestion locale et ceux qui plaident pour une gestion nationale à travers une commission et qui ont fini par remporter la bataille, jusque-là. «Le mode de gestion de l’argent des œuvres sociales ne fait pas l’unanimité auprès des syndicats et nous leur demandons aujourd’hui de trouver un consensus », a indiqué, jeudi, la ministre de l’Education nationale. Selon elle, 58 articles sur 77 du projet de décision définissant le mode de gestion des œuvres sociales ont été amendés. Benghebrit a réuni les syndicats pour débattre de ces amendements effectués par une commission multisectorielle. Le ministère, précise-t-elle, n’interfère pas dans ce dossier. Selon elle pour «la gestion de l’argent des œuvres sociales, qu’elle soit au niveau des établissements ou au niveau des wilayas, nous n’avons aucun avis à exprimer, ce qui nous intéresse c’est le respect des lois et l’intérêt des travailleurs du secteur». Elle a rappelé que le Fonds des œuvres sociales est financé par une contribution annuelle de l'Etat qui octroie une aide supplémentaire à hauteur de 3% des salaires des fonctionnaires dont 0,5% est consacré au titre de la contribution du Fonds des œuvres sociales à la promotion du logement social pour les travailleurs salariés (FNPOS) et 0,5% est alloué au financement du système de retraite. La manne financière des œuvres sociales est estimé pour cette année à 9,5 milliards de dinars, a indiqué la ministre de l’Education. S. A. Gaïd-Salah défend le projet RÉVISION CONSTITUTIONNELLE M. Kebci - Alger (Le Soir) Le général de corps d'armée Ahmed Gaïd-Salah, qui intervenait, avant-hier jeudi, à l’ouverture de la réunion annuelle des cadres chargés de la formation de l'ANP, à l'Ecole nationale préparatoire aux études d'ingéniorat à Rouiba, a été on ne peut plus clair, dans son soutien au chef de l’Etat dans tout ce qu’il entreprend comme projets dont le tout dernier, celui portant révision de la Constitution. «Nous saluons, en premier lieu, la démarche de Son Excellence, Monsieur le président de la République, à travers la révision de la Constitution, que nous considérons à juste titre comme le pivot dans le renforcement du processus démocratique de notre pays et de la vision d'avenir visant à consolider les fondements de l'unité nationale», a-t-il soutenu. Un projet qui a réservé, a-t-il encore relevé, des «signes de considération, d'appréciation et de reconnaissance à l'Armée nationale populaire, ce qui ren- Le général de corps d’armée, Ahmed Gaïd-Salah. forcera sa détermination à accomplir les missions qui lui sont assignées, continuellement, sans répit, en toutes circonstances». Et de réitérer, dans ce sillage, «l’engagement de l’armée à mener amplement ses missions constitutionnelles et nationales sous le commandement de son Excellence, Monsieur le président de la République, chef suprême des forces armées, ministre de la Défense nationale», «veillant à la stabilité de l’Algérie et inculquant les valeurs de sa sécurité et de la quiétude de ses citoyens». Ceci avant de se lancer, aussitôt, dans la défense du bilan du président de la République que d’aucuns, parmi l’opposition, vilipendent. «Les intérêts personnels ne peuvent en aucun cas être un prétexte pour omettre ce qui a été réalisé dans notre pays comme acquis durant les dernières années, ce qui est une réalité concrète que personne ne peut nier, et qu’il convient aux jeunes générations, à tous les niveaux, de suivre leur chemin et de valoriser les efforts consentis à leur égard, et il est certain qu’elles ont effectivement touché à leurs fruits, à travers l’ensemble du territoire national et dans différents domaines», a soutenu Gaïd-Salah qui n’a pas manqué d’étayer son plaidoyer. Il a mis en valeur, dans ce sens, les réalisations dans divers secteurs, notamment celui de l’habitat, à ses yeux, constituant de «véritables aspects de développement, dont nous sommes convaincus que les générations futures sont conscientes de leurs dimensions et de leur importance et savent pertinemment que relever ces défis et gagner ces enjeux représentent des facteurs certains pour assurer à l’Algérie un avenir meilleur». Il a relevé, également, les efforts consentis dans le domaine de la formation, mettant le doigt sur «le grand intérêt qu’accorde le Président «personnellement» à la ressource humaine, étant la pierre angulaire pour la réussite Photo : NewPress L’ANP, via le premier responsable de son état-major, s’implique pleinement dans la défense du projet de révision constitutionnelle et celle du programme du président de la République. des efforts de nos forces armées». Cette sortie de GaïdSalah qui, pour rappel, n’a intégré la commission restreinte chargée de projet de révision constitutionnelle qu’en septembre dernier en remplacement de l’ex-patron du DRS, le général Toufik, admis à la retraite, pour rejoindre le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, le directeur de cabinet du président de la République, Ahmed Ouyahia, le ministre de la Justice, Tayeb Louh et les conseillers du Président Tayeb Bélaïz et Boualem Bessaih, ne manquera certainement pas de faire grincer bien de dents parmi l’opposition, celle-ci y verra une nouvelle immixtion de la grande muette dans la sphère politique à travers ce soutien sans équivoque au président de la République. Elle vient après la fameuse lettre qu’il a adressée au secrétaire général du FLN à l’issue du tant décrié 10 congrès du parti, le félicitant pour son plébiscite, avec prière pour que «Dieu le Tout-puissant prête à Ammar Saâdani son assistance et sa bénédiction pour la réussite de sa colossale entreprise et ses efforts considérables et dont a grandement besoin l’Algérie des chouhada et du sacrifice». M. K. Photos : NewPress Le ministère de l’Education nationale a décidé de réviser le calendrier des dates des examens de fin de cycle. Le baccalauréat et le BEM (brevet d’enseignement moyen) se dérouleront avant le mois de Ramadhan, a annoncé jeudi Nouria Benghebrit. Actualité Le Soir d’Algérie Tous les projets seront réceptionnés en 2016 PROGRAMME LOGEMENTS AADL Vend. 15 - Sam. 16 janvier 2016 - PAGE les travaux de voirie et réseau divers (VRD) avaient été récemment entamés dans certains de ces sites. Mohamed-Tarek Belaribi assure, par ailleurs, que près de quarante mille décisions de pré-affectation seront remises en 2016 aux souscripteurs au programme de location-vente «2001-2002». «Ces décisions de pré-affectation seront remises, à partir du 8 février prochain aux souscripteurs au programme AADL 20012002, à raison de mille à mille cinq cents décisions par semai- IL A ÉTÉ ACCRÉDITÉ JUSQU’À 2018 PAR ALGERAC Le Centre national de toxicologie promu au niveau des organismes internationaux Le centre national de toxicologie a été accrédité par l'Organisme algérien d'accréditation (Algerac) jusqu'à novembre 2018. Le centre est ainsi promu au niveau des organismes internationaux de toxicologie, indiquet-on. La directrice du centre Mme Berkahoum El-Amir, dans une déclaration à l’APS, a indiqué que le centre veille à la protection du citoyen, à travers les analyses effectuées sur certains produits de large consommation dont les médicaments et les produits alimentaires. Des produits, dit-elle, qui pourraient causer de graves intoxications aux citoyens pouvant aller jusqu'au décès. L’établissement, poursuit-elle, est chargé de l'élaboration d'études sur les facteurs environnementaux pouvant provoquer de graves maladies à long terme, et ce, en coordination avec l'Office national des statistiques (ONS) et les ministères concernés. «Après l'obtention de résultats exacts des analyses et des études, le centre les soumet aux autorités publiques pour prendre la décision de l'arrêt immédiat de l'utilisation du produit en question ou de l'interdiction de son importation, s'il s'agit d'un produit étranger», a-t-elle précisé. Créé en 1998 à l'hôpital de Bab-El-Oued, le centre qui a été transféré vers un nouveau siège à Dely Brahim a déjà décelé des risques environnementaux et des produits alimentaires hautement toxiques notamment en 2010 lors de la consommation par des citoyens de champignons toxiques dans la région des Aurès ayant fait 18 victimes, a rappelé cette responsable. Outre l'élaboration d'une étude annuelle sur les effets des engrais et des insecticides sur les fruits et légumes à travers toutes les régions du pays, le centre s'intéresse également à l'examen de certains produits toxiques nocifs à long terme pour l'environnement et la santé publique à l'instar des métaux, préciset-on encore. S. A./APS Les travaux de VRD ont été récemment entamés sur certains sites. ne», précise-t-il encore. Quant aux souscripteurs à l'AADL 2 (2013), l'opération du choix des sites sur Internet débutera le 11 mars prochain, et ce, avant la remise des ordres de versement de la deuxième tranche. Les décisions de pré-affectation seront ainsi remises à partir du 31 mai prochain aux bénéficiaires du premier quota de logements. L’on précise que ce quota est proposé pour le choix des sites sélectionnés sur la base de l'état d'avancement des travaux (plus de 70%). Le reste des souscripteurs de l’AADL 2013 dont le nombre s'élève à près de quatre cent vingt mille, auront droit à d’autres opérations de choix des sites qui seront organisées à leur profit au fur et à mesure que les travaux atteignent un taux de réalisation de 70%. Les souscripteurs à l'AADL 2013 dans d'autres wilayas pourront recevoir directement leurs décisions de pré-affectation, les projets de logement prévus dans leurs wilayas étant en cours d'achèvement. Synthèse Ry. N. «La 4G pour les zones éparses» LA MINISTRE DE LA POSTE ET DES TIC À NAÂMA : M Imane Houda Feraoun, ministre de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication, a effectué une visite d'inspection et de travail d’une journée (jeudi 14 janvier) dans la wilaya de Naâma. me Une visite qui a conduit la jeune ministre à Mécheria où elle a procédé à la pose de la première pierre pour la réalisation d'une liaison en fibre optique reliant les localités de Touadjer-Mécheria-Biodh, et ce, en complément au tronçon d'une distance de 200 km raccordant le nord au sud (Naâma-Hadjeret-Lemguil). Mme I. H. Feraoun a entamé sa première étape dans la commune de MekmenBen-Amar, puis Aïn-Séfra, Naâma et enfin Mécheria, où elle a inspecté les structures relevant de son département, comme elle a eu à s'enquérir du mode de fonctionnement des agences commerciales et des bureaux de poste par une présentation des exposés des deux entreprises (Algérie-Poste et Algérie-Télécom) composant le secteur de la Poste et des TIC. A travers ce périple et les virées entreprises dans les divers points inspectés, plusieurs préoccupations et insuffisances ont été soulevées au membre du gouvernement. Dans une synthèse rendue publique, il a été relevé, pour Algérie-Poste : le manque de moyens matériels et humains ; le déficit en matière de couverture postale par rapport à la moyenne nationale ; le manque des effectifs (indisponibilité d’agents de sécurité et femmes de ménage) et problème de régularisation des agents DAIP et à contrat à expiration (CTA), à l’exemple de ces 6 bureaux de poste (R4) qui ne disposent que d’un seul agent chacun ; liaisons VSAT destinées pour secourir le réseau CCP des 3 BP (Naâma-Mécheria et Aïn-Séfra), installées et non opérationnelles ; vétusté du parc roulant et manque de moyens de transferts des fonds et distribution du courrier (10 véhicules dépassant les 10 ans de circulation ainsi que 4 véhicules blindés dont 2 sont en panne et 20 motocyclettes en panne) ; vétusté du matériel informatique ; manque des équipements financiers (distributeurs de billetterie) (9 GAB, 3 caisses automatiques et 2 bornes multimédias) et inexistence d’une équipe HTS de dépannage des GAB. II a été également relevé pour l’entreprise Algérie-Télécom : la saturation de support fibre optique (FO) reliant OranNaâma-Béchar ; le problème des réseaux sociaux (internet) notamment dans les zones éparses desservies en WLL et FHN petite capacité ; absence des points de contact, relevé des dérangements dans certaines communes importantes et réhabilitation du réseau urbain. A l’issue de sa tournée, la ministre de la Poste et des TIC a déclaré que malgré les insuffisances et les préoccupations des responsables, la wilaya de Naâma est parmi les meilleures wilayas au niveau national, une région qui a connu un grand progrès en matière d’avancées à grands pas dans le développement des hautes technologies nouvelles. «Parmi les grands projets retenus pour la wilaya», dira-t-elle, «une ligne FO directe qui alimentera la wilaya ; la 4G pour les ruraux et les zones éparses en remplacement des WLL et FHN ; la programmation d’un quota pour la rénovation du parc roulant pour le transfert des fonds et le courrier». Enfin, Mme Feraoun a exhorté les responsables de son département à mieux répondre aux attentes et aux orientations des citoyens et s’occuper davantage de leurs doléances ; comme elle a appelé les agents à veiller sur les acquis de l’indépendance de leur secteur B. Henine ce, que ce soit au sein du milieu familial ou, à un cercle plus étendu de la société. Ce texte réglementaire attendu aura également pour objectif de dépasser les désagréments liés aux vides juridiques. Ce qui permettra la mise en place «d’un arsenal juridique» et garantira, de ce fait, la sanction de l’ensemble des infractions pouvant être commises contre les enfants, selon elle. Rajoutant que c’est de ces lois que l’enfance «a besoin». Un projet dont dépend la concrétisation de la prise en charge de plus de 4 000 enfants à besoins spécifiques, entre autres, a-t-elle mentionné. Dans ce sens, la ministre a déclaré qu’une coopération avec le ministère de l’Education nationale se prépare et dont l’objectif est l’insertion des enfants à handicaps légers dans les classes «normales», au lieu de la fréquentation des établissements spécialisés de son département, de manière à limiter leur marginalisation et permettre leur intégration dans la société dès leur jeune âge. Toujours dans la même thématique, Mounia. Meslem a précisé que ce sont notamment des experts occidentaux qui participent au développement d’un programme «spécifique» au profit des enfants autistes. N. B. Photo : Samir Sid Les travaux de réalisation des projets de logement AADL connaissent ainsi un rythme effréné en prévision de leur distribution aux bénéficiaires dans les plus brefs délais. Selon ce responsable, tous les moyens logistiques «ont été réunis pour ce faire». Il cite à titre d’exemple des sites dans la wilaya d’Alger où les travaux avancent à un rythme remarquable notamment ceux d’Ouled Fayet, Djenane Sfari, Réghaïa, Sidi Abdallah et Bouinan. Il souligne que même Photo : DR L’Agence nationale d'amélioration et de développement du logement (AADL) ambitionne de réceptionner en 2016, tous les projets lancés en 2013. C’est ce qu’a affirmé le directeur général de l’AADL, Mohamed-Tarek Belaribi, cité récemment par l’APS. «Les conditions climatiques vont nous aider à relever le défi lié à la réception des projets lancés en 2013», a-t-il indiqué avant de promettre «beaucoup de surprises en 2016». 4 Imane Houda Feraoun, ministre de la Poste et des TIC. Une loi est attendue au mois de juillet PROTECTION DE L’ENFANCE Annoncée jeudi par la ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme, une loi consacrée à la protection de l’enfance paraîtra en juillet prochain afin de sécuriser davantage l’environnement dans lequel il évolue. Naouel Boukir - Alger (Le Soir) - En marge de sa visite de travail à la wilaya de M’sila, Mounia Meslem a déclaré que cette loi, prochainement en vigueur, activera à renforcer la protection de l’enfant contre tous types de violence ou d’exploitation. Et Le Soir d’Algérie Le flou persiste Actualité Vend. 15 - Sam. 16 janvier 2016 - PAge PROCÈS DE L’AFFAIRE SONATRACH 1 Abder Bettache Alger (Le Soir) - Ce jeudi, ils étaient une dizaine de témoins à se succéder à la barre. Parmi ces derniers, on peut citer le témoin Ghezli Slimane, membre de la commission technique chargée de l'élaboration des cahiers des charges pour le système de surveillance électronique des installations de Sonatrach. Ce dernier a suscité l’attention des avocats de la défense particulièrement ceux assurant la défense de l’ex-vice-président des activités amonts du groupe Sonatrach. Questionné par le président du tribunal criminel sur les raisons de la non-publication dans le Bulletin des appels d'offres du secteur de l'énergie et des mines (Baosem) du marché relatif de la télésurveillance, le témoin dira que «Belkacem Boumediene a ordonné de ne pas publier les données du marché dans le Baosem vu le caractère sécuritaire, confidentiel et urgent du projet». Comme il fera savoir que la partie responsable de la publication dans le Baosem, qui est le bulletin du secteur des hydrocarbures pour les appels d'offres ouverts, est le maître d'ouvrage ainsi que la direction des affaires juridiques. Une affirmation qui dément le témoignage tenu la veille par le directeur des affaires juridiques du groupe Sonatrach. Ce dernier avait déclaré que son service «n’était pas concerné par le Baosem, ce qui a poussé la défense de Belkacem Boumediene à s’interroger si «réellement le témoin était responsable de la division juridique du groupe ». A une autre question de savoir pourquoi certaines parties des projets ont été attribuées au gré à gré avant de faire l'objet d'un avis d'appel d'offres international ouvert, le témoin s'est défendu de toute implication dans ces procédés. «Je n’ai rien à voir dans cette histoire», d’où les assurances du juge lui rappelant «vous n’êtes là qu’à titre de témoin». «Après l'attribution de 13 installations et bases de vie relevant de Sonatrach à Contel Funkwerk pour les connecter au système de surveillance électronique, j'ai comparé les offres financières de deux autres sociétés et relevé une augmentation du seuil financier de l'offre de Funkwerk par rapport à ses concurrents», a encore révélé Ghezli Slimane. Il a aussi ajouté en avoir informé Belkacem Boumediene ainsi que le P-dg de Sonatrach, Mohamed Meziane, lequel lui aurait donné instruction d'entrer en négociations avec le groupe allemand afin qu'il réduise son offre financière. Ghezli Slimane a affirmé que l'étude comparative qu'il a menée s'est faite sur la base de l'offre financière avant de répondre aux questions de la défense de la partie civile sur la supériorité de l'offre technique de Contel Funkwerk par rapport aux autres. Selon lui, «l'offre était effecti- Le tribunal d’Alger a vu défiler une centaine de témoins depuis le début du procès. vement différente et très avantageuse pour le groupe qui a remporté le marché bien que les autres étaient conformes au cahier des charges relatif au projet. Elles convergeaient toutes vers un seul objectif, celui de sécuriser les installations de Sonatrach contre toute menace d'intrusion». Avant l’audition de Ghezli Slimane, le tribunal criminel a entendu les témoignages d’autres personnes à l’image des membres de la commission d’ouverture des plis dans Photo : Samir Sid La fin de l’audition de la centaine de témoins dans le procès de l’affaire Sonatrach 1 est attendue pour ce lundi. Il n’en demeure pas moins que le passage des différents témoins à la barre n’a pas permis de faire toute la lumière sur cette affaire. Toutefois, les mis en cause affirment tous que «les ordres sont venus des responsables» ou encore «l’urgence de la situation». le cadre du projet de télésurveillance de 123 sites de Sonatrach. Ces derniers ont tous déclaré que le Président-directeur général de la compagnie de l’époque avait consenti l’attribution des marchés de gré à gré. Arar Boualem, président de la commission d’ouverture des plis dans le cadre de la consultation restreinte, a souligné qu’il a reçu un télégramme l’informant que le projet sera attribué de gré à gré et qu’il était divisé en quatre lots suite à la décision du comité exécutif de la société présidé par l’ex-P-dg. Il a ajouté qu’aucune des entreprises ne connaissait le lot dont elle a bénéficié, insistant sur le fait que c’est une attribution provisoire et que Siemens s’était retirée du marché laissant trois sociétés participer à la transaction qui revêtait un caractère «d’urgence». Il a ajouté que le vice-président chargé de l’Amont, Belkacem Boumediene (accusé), a donné instruction pour organiser en février 2005 une visite au Centre industriel saharien (CIS) de Hassi Messaoud où Contel Funkwerk a présenté son projet pilote. Le tribunal criminel a aussi entendu le témoin Belhocine Mounir, employé à la direction de la sécurité interne de Sonatrach, qui a indiqué que la commission avait perdu «quelque peu» de son utilité dès lors que les lots étaient attribués et qu’il ne lui restait plus qu’à vérifier les cautions bancaires et rédiger un rapport. L’audition des témoins se poursuivra encore ce dimanche. La plaidoirie de la partie civile interviendra juste après et sera suivie par celle du procureur de la République. L’entrée en lice de la défense constituera l’étape la plus attendue de ce procès. A. B. Le plan d’urgence déjà mis en service SOCIÉTÉ NATIONALE DES VÉHICULES INDUSTRIELS Le plan d’urgence de la Société nationale des véhicules industriels (SNVI) vient d’être mis en service. Audelà des mesures d’ordre notamment financier décidées, il est attendu la mise en place d’un pacte de stabilité liant la SNVI et son partenaire social. Cherif Bennaceur - Alger (Le Soir) - Le ministère de l’Industrie et des Mines passe à la phase concrète du programme de relance de la Société nationale des véhicules industriels (SNVI). Jeudi dernier, Abdesselam Bouchouareb a, en effet, installé le groupe de travail chargé de la mise en œuvre du plan d’urgence de la SNVI, en la présence notable du ministre délégué auprès du ministre des Finances, chargé du Budget et de la Prospective, Hadji Baba Ammi et du directeur de l'industrie militaire au ministère de la Défense nationale, le général-major Rachid Chouaki. Une installation qui entre dans le cadre de l’application des résolutions du Conseil interministériel, réuni le 28 décembre 2015 pour l'adoption du plan d'urgence au profit du groupe SNVI. Ce plan d'urgence, indique-t-on, s'articule autour de trois niveaux de traitement. Le premier niveau est prioritaire d’autant qu’il vise la relance de la production pour la ramener à un niveau acceptable, la satisfaction des clients dont certains attendent la livraison de leur commande depuis plusieurs années et l'apaisement du climat social. Pour atteindre ces objectifs, le premier niveau de traitement consacre un financement immédiat d’un montant de 5,1 milliards de dinars. Ce montant est destiné à financer les intrants en vue de compléter l’encours de production qui générera un chiffre d’affaires de l’ordre de 1,8 milliard de dinars, assurer le fonds de roulement indispensable au fonctionnement et permettre la couverture des salaires incluant les indemnités de départ à la retraite. Le deuxième niveau du plan concerne le traitement de certains chapitres liés au volet endettement, en vue d’éviter le blocage du fonctionnement de l’entreprise par les différents créanciers. L’objectif escompté, considère-t-on, est la recherche de l’efficacité, l’amélioration de la productivité et une meilleure relation avec les différents partenaires. Le troisième et dernier niveau du plan d’urgence a pour finalité la mise en place des conditions de concrétisation du budget de l’exerci- ce 2016 pour une enveloppe de 12,25 milliards de dinars. Ce qui couvre l’approvisionnement des intrants à financer par un crédit à moyen terme ainsi que des intrants à l’import à financer par un crédit à moyen terme. Outre ces trois niveaux de traitement nécessaires à la relance de l’activité du groupe SNVI, le département d’Abdesselam Bouchouareb indique que d’autres mesures internes seront menées. Ainsi, la SNVI devra négocier et arrêter un pacte de stabilité avec son partenaire social, l’objectif tacite étant d’éviter la réédition des perturbations survenues voilà quelques semaines. Comme il s’agira d’accélérer la mise en œuvre du plan de développement du groupe qui a bénéficié de crédits bancaires à taux bonifié de l’ordre de 91,7 milliards de dinars, outre de mettre en œuvre le plan d’action relatif à la stratégie corporative du groupe SNVI. Dans ce contexte, la SNVI pourra effectivement réaliser son plan de charges dès ce mois de janvier. «La SNVI sera en mouvement et en posture de lancer ses produits en 2016, de réaliser son plan de charges actuellement en souffrance», considérait récemment Abdesselam Bouchouareb. C. B. Information et sensibilisation aux nouveaux dispositifs COUVERTURE SOCIALE DES AGRICULTEURS DE L’EST Consolidées par la loi de finances complémentaire n° 15-01 du 23 juillet 2015, les dispositions du décret 15-289 du 14 novembre 2015 relatives aux nouvelles mesures en matière de Sécurité sociale des non-salariés seront obligatoires dès le 31 mars prochain. Ces mesures n’épargnent pas les professionnels, travailleurs indépendants et non-salariés exerçant des activités privées. Selon le DG de la Caisse nationale de sécurité sociale des non-salariés (Casnos) Dr AcheukYoucef Chawki, ce texte ouvre la voie à plus de 4 millions de personnes à même de bénéficier d’une assurance maladie obligatoire. D’où toute la complexité de cet immense chantier ciblant les 48 wilayas du pays que la Casnos, en collaboration avec la Caisse nationale de mutualité agricole (CNMA), se prépare à engager. Il a fait l’objet, ce dernier jeudi, à Annaba, d’un séminaire de sensibilisation et d’information regroupant les représentants des deux organismes dans 5 les onze wilayas de l’Est du pays. Il est le dernier en date, après celui d’Alger et avant ceux de Biskra et d’Oran. Il était encadré par Dr AcheukYoucef Chawki et Chérif Benhabiles, respectivement DG de la Casnos et de la CNMA. La démarche vise à généraliser la couverture médicale de base en étendant ce service à d’autres catégories sociales. Principalement à ceux du milieu agricole dont l’intégration au système de Sécurité sociale reste faible. Dans leur approche expliquée à quelque 200 participants et où, encore une fois, l’on a constaté l’absence des représentants des Directions des services agricoles, Chambre de l’agriculture et de l’Union nationale des paysans algériens, il est question de regroupement des corps de métier pour faire bénéficier de cette prestation sociale toutes les catégories ciblées par ces mesures. A l’image des travailleurs indépendants (praticiens, pharmaciens, avocats, huissiers…) qui représentent la catégorie la mieux organisée et disposent de revenus assez élevés pour se soumettre au système déclaratif d’assiette de cotisation. Ils sont suivis des commerçants et des artisans qui peuvent bénéficier de l’allègement des formalités de paiement des cotisations annuelles. Les autres corps de métier comme le monde agricole, pourront, quant à eux, se structurer pour pouvoir bénéficier des facilitations accordées pour la régularisation de situation par paiement échelonné. Bien qu’elle n’ait pas été clairement exprimée, il y a comme une mise en demeure adressée à tous les tra- vailleurs non-salariés d’avoir à régulariser leur situation vis-à-vis de la Casnos. Dr Acheuk-Youcef qui paraissait s’en tenir aux dispositions du décret 15-289 effleure quelque peu le sujet quand il parle d’assujettissement du travailleur non salarié. Il a ainsi mentionné : «L’assiette de cotisation est déclarée annuellement par l’assujetti au plus tard le 31 janvier». Même s’il souligne le bénéfice de l’exonération totale des majorations et pénalités de retard, il pose une condition, celle de s’inscrire avant le 31 mars 2016 pour régulariser sa situation. Il fait part à ce propos de l’allègement de formalités de paiement de la cotisation annuelle telle le fractionnement. Ainsi, il y a lieu de relever, parmi les mesures de facilitations tendant à amener les travailleurs non-salariés au respect des dispositions du décret, un échéancier de paiement des cotisations antérieures et respect de son délai, du bénéfice des presta- tions en nature durant la période de l’échéancier de paiement. Il prévoit, toutefois, sa suspension immédiate en cas de non-respect de cet échéancier. Cette journée a permis de débattre des principales mesures opérationnelles appelées à être mises en œuvre au profit des agriculteurs. C’est ce qu’a précisé le DG de la CNMA lorsqu’il a affirmé : «Cette rencontre constitue une opportunité pour vulgariser le dispositif qui a été adopté dans le cadre du renforcement du système de Sécurité sociale et pour remédier à la faible intégration des non-salariés du secteur de l’agriculture.» D’autant plus que cette mutuelle, selon son DG, dispose de 417 agences à travers le pays qui seront des espaces mis à contribution pour la bonne réussite de cette opération impliquant les deux organismes (Casnos et CNMA). A. Bouacha Le Soir d’Algérie 150 familles relogées à Médéa Après avoir vécu des années dans la précarité et la privation, 150 familles défavorisées bénéficient de logements neufs avec toutes les commodités requises pour une vie décente. En effet, deux opérations de relogement ont eu lieu mercredi dernier dans deux communes du sud de la wilaya. Ainsi, 80 ménages à Chahbounia ont bénéficié de logements neufs situés dans le pôle urbain et au niveau d'autres sites de ladite agglomération. Par ailleurs, et à Aziz cette fois-ci, commune distante de 100 km du sud du chef-lieu de la wilaya, 70 familles ont quitté leurs habitations précaires pour des logements flambant neuf sis dans le pôle urbain de leur ville. Cette action de déménagement s'est déroulée, a-t-on appris, dans de bonnes conditions et sans entrave au bonheur des nouveaux acquéreurs qui ont rompu définitivement avec les contraintes d'un quotidien autrefois difficile. M. L. Régions Vend. 15 - Sam. 16 janvier 2016 - PAge 6 Une quarantaine de sous-traitants en colère PROJET DE LA PÉNÉTRANTE DE BÉJAÏA Plusieurs dizaines de sous-traitants travaillant pour le compte de l’entreprise chinoise CITIC-CRCC chargée de la réalisation de la pénétrante de Béjaïa, sont en colère. Pour cause : le retard dans le traitement des situations dont certaines datent de plusieurs mois, et qui se chiffreraient à des milliards de centimes. Selon un de ces sous-traitants qui nous a contacté par téléphone, cette situation a poussé les dizaines de sous-traitants issus de plusieurs wilayas du pays et qui louent à leur tour des centaines de camions privés et autres matériels comme les bennes, les Cases et les Poclins, à observer une journée de protestation samedi dernier en fermant carrément le portail de la base vie de cette entreprise basée à Ath Bouâli, dans la commune d’Ath-Mansour, à 50 kilomètres à l’est de Bouira. Durant cette journée de protestation, l’intervention du chef de la brigade de la gendarmerie de M’chédallah qui a contacté les responsables de l’entreprise chinoise, a pu dénouer la situation temporairement puisqu’un rendez-vous avec les responsables de cette entreprise a été fixé au jeudi dernier. Les travailleurs de l’ADS exigent le départ de leur directeur MOSTAGNEM Jeudi, jour du rendez-vous, les sous-traitants, une quarantaine environ, venus de Bouira mais également de Béjaïa, Bordj-BouArréridj et M’sila, se sont retrouvés sur les lieux mais point de responsables de la direction générale de cette entreprise. Aussi, face à cette situation, les sous-traitants n'avaient d’autres choix que de fermer à nouveau la base de cette entreprise vers midi, après le retour des travailleurs de l'entreprise vers leur base en fermant le portail et en leur interdisant de quitter les lieux à 13 heures. Pendant toute l’après-midi, un seul responsable venu de la sousdirection basée dans la région d’Akbou a essayé de prendre contact avec les protestataires mais sans pouvoir répondre à leurs besoins, à savoir un engagement écrit sur la date du payement de leurs situations. La situation est restée telle quelle pendant toute la journée, sans aucun résultat. A 17 heures, et devant cette impasse, les sous-traitants, rappelle notre interlocuteur qui fournit à l’entreprise chinoise du toutvenant en louant une quinzaine de camions et deux Cases et qui possède une situation de 1,3 milliard de centimes d'impayés, ont quitté les lieux mais avec la ferme intention de revenir à la charge aujourd’hui samedi en procédant à la fermeture de la base dès les premières heures de la matinée et de rester sur les lieux autant de jours ou de semaines qu’il faudra, et ce, jusqu'à ce que les responsables de l’entreprise CITICCRCC prennent leur responsabilité en s’engageant par écrit, sur un calendrier de payement de toutes les situations impayées. Y. Y. Les habitants réclament des logements ruraux AÏN-TÉMOUCHENT Les habitants des 150 logements de la commune de Aïn-Tolba ont, dans une pétition, demandé aux autorités locales de revoir la liste des bénéficiaires de logements ruraux et d'annuler la liste qui a été affichée la semaine dernière. Ces citoyens relatent dans leur lettre signée par 28 habitants qu'ils vivent dans une situation difficile en raison de l’exiguïté des logements de type F1 qu'ils occupent depuis plusieurs années, eux qui sont des chargés de famille et ayant sous leurs toits de nombreuses personnes entre cinq à sept. Une situation qui contraint certains d'entre eux à dormir dans la cuisine. Ces habitants disent qu'ils sont au courant de la décision des pouvoirs publics visant la régularisa- tion de leurs cas car les logements de type F1 ne conviennent nullement aux familles algériennes connues par le nombre élevé de leur progéniture, raison pour laquelle ils demandent aux services communaux de leur permettre de se désister de ces logements pour pouvoir bénéficier de logements ruraux plus spacieux. Depuis plus de deux années, ils ont été surpris de voir seulement 6 cas de leur quartier dans la liste des logements ruraux affichée le 11 janvier 2016. Les responsables locaux n'ont même pas daigné leur donner des explications quant à leur non-présence dans ces listes. Ces citoyens sont consternés de ne pas voir leurs noms figurer sur ces listes, où des noms de personnes non concernées ou d'autres qui ne sont pas dans le besoin eu égard à leur situation y figurent. Pourtant, ils ont des attestations émanant de la CNL et approuvées par les autorités de la wilaya mais dès l'affichage des dernières listes, ils ont été étonnés de ne pas y figurer, raison pour laquelle ils s'adressent cette fois-ci aux autorités concernées par voie de presse, pour faire entendre leurs voix en vue d'être régularisés comme l'ensemble des Algériens. S. B. Une ville en mal de propreté RELIZANE cher sur les déchets. Les cafetiers, les bouchers, les restaurateurs, eux aussi, rajoutent à la tristesse des lieux leurs touches tragiques. En plus des ordures, ils déversent également des eaux usées sur les trottoirs. En effet, des flaques d’eau noirâtres se forment, ici et là, d’où se dégagent des odeurs nauséabondes. Les automobilistes doivent rouler au ralenti pour ne pas éclabousser les eaux sales sur les piétons. Ces derniers, quant à eux, doivent faire attention où mettre les pieds, de peur de patauger dans ce liquide boueux, véritable nid à mouches et autres insectes. L’APC de Relizane, à travers un communiqué rendu public, a appelé ces commerçants à respecter l’hygiène publique (…) en mettant les détritus dans des sacs poubelles pour faciliter leur évacuation par les éboueurs. Reste à espérer que ce communiqué remédiera à ce problème qui a trop duré. A. Rahmane impossible à satisfaire. Les stages pratiques ne sont pris en charge par l’université que pour les étudiants en Master et cela au niveau de toutes les universités du territoire national comme le stipule le canevas. Le recteur qui déclare respecter ce canevas a proposé aux contestataires de prendre en charge des visites sur le terrain mais pas des stages pratiques. Une proposition qui est loin de satisfaire les étudiants qui exigent des stages pratiques sur le terrain pour se former. La contestation n’est pas près d’un épilogue. A. M. La salubrité publique est mise à mal par certains commerçants de la ville de Relizane. L’ensemble de l’effectif du personnel de la Direction sociale de Mostaganem a tenu un sit-in jeudi dernier au niveau du siège de l’ADS. Ils contestent les décisions du directeur qui, selon eux, soumet les employés à des mesures coercitives unilatérales. Colère et consternation : les travailleurs de l’ADS exigent le départ de leur directeur et n’ont décidé de reprendre le travail qu’après son départ. Ils qualifient le comportement de leur premier responsable d’indigne et d’abus de pouvoir. Rencontrés au niveau du hall de la direction, les protestataires, parmi eux un grand nombre de femmes, accusent leur directeur de prendre des décisions comme bon lui semble et de gérer l’administration à sa guise. Ils révèlent même des dépassements graves comme le recrutement sans transparence et les promotions internes. Enfin, pour trouver une solution à cette situation, la tutelle a envoyé 2 inspecteurs ce jeudi pour s’enquérir de la situation et trouver une médiation entre les deux parties dans une rencontre en présence du directeur et des membres de la section syndicale. A l’heure où nous mettons sous presse, la situation reste toujours tendue. Nous y reviendrons. A. B. Ces vendeurs jettent des déchets sur les trottoirs et la chaussée, enlaidissant de ce fait les rues de la ville qui sont déjà dans un état déplorable (trottoirs défoncés, regards béants,...). L’amoncellement de ces détritus jetés pêle-mêle provoque, en conséquence, l’émanation de mauvaises odeurs qui indisposent les passants et autres habitants les lieux. Ces derniers doivent toujours faire attention de ne pas mar- 2 semaines de grève des étudiants de 3e année en sciences et technologie SIDI BEL-ABBÈS Depuis le début de janvier, les étudiants de 3e année de la Faculté des sciences et technologie observent un mouvement de contestation en boycottant les cours pour amener l’administration à se pencher sur leur revendication principale, à savoir bénéficier de stages pratiques au niveau des entreprises. Ce mouvement de contestation n’est pas inédit pour ces étudiants, car il y a plus de 2 mois, ils avaient boycotté les cours en observant un sit-in pour la même cause, sans résultat. Mais l’administration est intransigeante au sujet de cette revendication Le Soir d’Algérie Un imam assassiné Faits divers AÏN DEFLA La nouvelle s’est répandue comme une traînée de poudre non seulement dans tout le chef-lieu de la wilaya mais à travers toutes les communes peu après la prière du Maghreb, dans la soirée de jeudi dernier. Il s’agit de l’imam Feghoul El Hadj, âgé d’une cinquantaine d’années, de la mosquée El Houda, sise dans le quartier HadjSadok, au pied du mont Douï. Que s’est-il donc passé ? Selon des versions concordantes, c’est après la prière du Maghreb, au moment où l’imam, après avoir officié à la prière, rentrait chez lui qu’il a été l’objet d’une agression sauvage. Un jeune du quartier, âgé de 25 ans, l’a attaqué par derrière, lui assénant un coup de couteau dans le dos puis d’autres coups encore dans l’abdomen et le visage. La victime a été éva- cuée vers l’hôpital MakourHamou. Arrivée au niveau des UMC, et ayant perdu beaucoup de sang, l’imam a rendu son dernier souffle. Une foule très nombreuse s’est rendue à l’hôpital, certains pour faire des dons de sang. Le wali, qui était en visite de travail dans la daïra d’El Abadia, accompagné de plusieurs responsables, est venu se recueillir au chevet de la dépouille du défunt. S’agissant de l’auteur de ce meurtre, selon les informations que nous avons pu récolter, il s’agit d’un jeune délinquant de 25 ans à qui l’imam prodiguait souvent des conseils pour suivre le droit chemin. Selon des bruits qui courent, le jeune homme qui a été immédiatement arrêté par la police et placé en garde à vue, avait agi sous l’effet de psychotropes. Cependant, il s'agit là peut-être de conclusions trop hâtives et c'est à l’enquête ouverte par le procureur de la République de déterminer avec précision et avec objectivité les causes et les motivations réelles qui ont poussé ce jeune homme à commettre ce meurtre. Vend. 15 - Sam. 16 janvier 2016 - PAge Selon un imam officiant à Blida, il serait souhaitable de mener une enquête plus approfondie, pour découvrir qui est derrière l’assassinat des imams, pensant que cet assassinat n’est pas si innocent que cela. Un autre imam, de Khemis Miliana, que nous avons pu joindre, nous a confié «nous ne connaissons pas encore les motivations qui ont conduit à cet acte, mais nous condamnons avec force cette agression contre les symboles de l’islam, et portant atteinte à la respectabilité des imams». Le défunt laisse derrière lui six orphelins. Il a été inhumé après la prière du vendredi au cimetière de Sidi- Yahia de Aïn Defla, accompagné à sa dernière demeure par une foule très nombreuse, venue de toutes les régions de la wilaya. On rappellera ici qu’il y a deux ans, dans la ville d’El Amra, au nord de Aïn Defla, l’imam de la mosquée principale a lui aussi été victime d’une sauvage agression à l’arme blanche. Cela s’était passé après la prière d’El Asser, lorsqu’un jeune avait frappé à la porte du domicile de l’imam, disant qu’il voulait lui parler. Dès que l’imam avait ouvert la porte, son agresseur lui asséna un coup de couteau dans l’abdomen, heureusement avons-nous appris, l’imam avait pu se défendre et a pu avoir ainsi la vie sauve. Karim O. Arrestation d’un dangereux escroc BÉJAÏA SIDI-BEL-ABBÈS 6 accidents de la route en 4 jours : 3 morts et 11 blessés mariage et l’achat d’un logement, indique la cellule de communication de la police de Béjaïa. Au cours de son interpellation, le mis en cause a essayé de nier les faits reprochés en donnant une fausse identité à la BRI de Béjaïa. Une enquête approfondie menée par la BRI a abouti à l’identification du malfrat connu des services de sécurité de la wilaya de Djelfa, pour être un repris de justice. Présenté devant le procureur de la République près le tribunal de Béjaïa, le mis en cause est placé en détention provisoire pour trois chefs d’accusation, à savoir «escroquerie, abus de confiance et émission de chèque sans provision». A. K. Démantèlement d’un gang de voleurs d’oranges TIPASA La cellule de communication de la Gendarmerie nationale de Tipasa vient de rendre public un communiqué, où il a été fait état du démantèlement d’un gang de voleurs d’oranges. Nous avons appris selon des sources locales que le type de cette orange volée est du modèle Thomson qui est revendue sur le marché à un prix qui avoisine les 150 dinars le kilogramme, dans la région de Ahmer El Aïn, une ville située à 15 kilomètres du siège de la wilaya de Tipasa. Selon l’officier de la gendarmerie, le lieutenant Bouziane, chargé de la cellule de communication de la gendarmerie de la wilaya de Tipasa, ce fut à la suite d’une plainte déposée récemment par le propriétaire d’une orangeraie, située dans la commune de Ahmer El Aïn, victime d’un vol de 10 quintaux d’oranges a donné des indications utiles et une procédure d’investigations a été lancée par la Brigade de recherche et de renseignement de la gendarmerie de Ahmer El Aïn, au niveau des vergers périphériques environnants, ce qui a permis l’arrestation d’un individu. Ce fut à la suite de cette interpellation que le suspect fut soumis à un interrogatoire, où il avoua être l’auteur du vol en compagnie de cinq complices originaires de Blida et de Tipasa. Ces complices, âgés de 20 à 30 ans furent appréhendés et la marchandise volée restituée à son propriétaire. La bande appréhendée qui avait reconnu les faits a été présentée au procureur de la République près le tribunal de Hadjout, qui a placé les délinquants sous mandat de dépôt au niveau de la prison de Hadjout. Houari Larbi Une hyène relâchée dans la nature CHLEF C'est une espèce protégée, selon les services des forêts, par le décret 509-83 du 20 août 1983. L'animal a été pris dans le piège d'un paysan au niveau du massif boisé de Béni Bouateb, région d'El Karimia, au début de ce mois. Au niveau des services des forêts, l'hyène qui pèse 75 kg a été prise en charge par des vétérinaires du secteur public pour être soignée et retrouver sa liberté dans le milieu naturel de la forêt de Béni Bouateb, à 30 km au sud du chef-lieu. Medjdoub Ali Photo : DR Les éléments de la Brigade de recherche et d’investigation (BRI), relevant de la police judiciaire de Béjaïa, ont procédé, ces derniers jours, à la mise hors d’ état de nuire d’un dangereux criminel impliqué dans plusieurs affaires d’escroquerie, rapporte la cellule de communication de la Sûreté de wilaya. L’individu , âgé de 38 ans, fait l’objet de 18 mandats d’arrêt dans de nombreuses affaires d’escroquerie, d’abus de confiance et d’émission de chèques sans provision, précise la cellule de communication de la police. Agissant sur informations suite à une plainte déposée par l’une de ses victimes, une jeune femme de 35 ans, originaire de la ville de Béjaïa, les enquêteurs de la BRI ont réussi à mettre la main sur ce malfrat au niveau du chef-lieu de wilaya. Le mis en cause aurait subtilisé à la jeune femme une importante somme d’argent de 950 millions de centimes, en lui promettant de lui acheter un logement et de se marier avec elle. Le malfrat, natif de la wilaya de Djelfa n’a donné aucun signe de vie depuis l’encaissement de l’argent que sa victime lui avait remis naïvement contre la promesse de 7 La route continue sa macabre besogne en endeuillant des familles et occasionnant des handicaps souvent très lourds pour les blessés. Pas moins de 6 accidents depuis mardi dernier ont fait 3 morts et 11 blessés, pour la plupart graves. La journée de mercredi a été la plus marquée par ces drames de la route. Le premier accident a eu lieu sur la double voie de la rocade nord de Sidi-Bel-Abbès suite au dérapage d’un véhicule léger Hyundai Atos qui a fait 4 blessés graves qui ont été évacués vers les UMC du CHU de Sidi-Bel-Abbès. Dans la même journée, ce sont 2 véhicules qui se sont percutés sur la RN 7 aux alentours de la localité de Tlmouni et qui ont causé la mort d’une personne alors que 2 autres ont été blessées. Le mercredi toujours, c’est un piéton âgé de 56 ans qui, en voulant traverser la rocade est au niveau du «Bosquet» de Sidi-Bel-Abbès, a été fauché par un véhicule le tuant sur le coup. Dans la journée précédant le mercredi, un accident de la route s’est produit sur la RN°13 dans la localité de Aïn El Berd lorsqu’un véhicule léger a dérapé faisant 3 blessés. Toujours dans la même journée, deux autres accidents se sont produits en plein tissu urbain de la ville de Sidi-Bel-Abbès causant la mort d’un motocycliste et des blessures à une autre personne. Un chauffeur de camion qui a dérapé s’en est sorti avec de sérieuses blessures. A. M. Le Soir d’Algérie Questions aux Algériens Contribution ennayer m’a plongé cette année dans des méditations que j’aimerais partager sans façon avec les lecteurs. Ça fait tout bizarre de s’entendre dire qu’on est en l’an 2966 car très rares sont les civilisations dont le calendrier en vigueur dépasse le calendrier berbère. A regarder de près le chiffre, on croirait à un film de science-fiction. C’est comme si nous étions en avance d’un millénaire sur le monde moderne. Comment avons-nous fait pour nous mettre en tête de la marche d’Homo sapiens, démarrer dans l’Histoire avant les autres, et les distancer d’un millénaire ? Nous serions-nous redressés avant Homo erectus ? Notre passé pèse sur notre présent comme un péché sur la conscience. Notre ancienneté sur-souligne notre insignifiance dans l’Histoire étant donné que nous n’avons rien fait de significatif pour nousmêmes ou pour l’humanité dans cet intervalle. Trois millénaires pour rien ! Notre Histoire semble concentrée dans les derniers trois quarts de siècle, remonter au 8 mai 1945 et devoir s’achever avec la fin du pétrole. Jusque-là elle était une queue de comète faite de souvenirs de nos démêlés avec un occupant ou un autre. Depuis le Congrès de la Soummam on la connaît un peu mieux : elle est celle de nos démêlés avec nous-mêmes. J’ai demandé autour de moi, personne ne se souvient l’avoir jamais lu quelque part ; j’ai compulsé de vieilles encyclopédies, cherché sur internet, sans trouver la moindre allusion à une échappée des Amazighs à une époque ou une autre de l’évolution biologique, anthropologique ou technologique. Ils n’ont ni migré comme ils le font aujourd’hui, ni conquis d’autres territoires, ni changé le cours de l’Histoire à aucun moment. La théorie de l’espacecourbe et de la possibilité d’emprunter les trous de ver pour comprimer le temps n’était pas connue avant le XXe siècle et Einstein non plus. Mais qu’avons-nous fait de cette belle avance chronologique sur les autres civilisations ? Car quand on efface de notre géographie, par l’esprit, les vestiges de la présence française, ottomane, arabe et romaine, il ne reste pratiquement rien sinon l’œuvre généreuse de la nature. On n’a rien bâti, rien élevé, rien découvert sur le plan scientifique, rien inventé en matière de techniques. L’inventaire de nos biens ancestraux entre savoir-faire, outils, vêtements et plats de cuisine issus de notre génie ne remplirait pas plus de quelques pages d’un cahier scolaire. Nous savons que nous sommes arrivés pieds nus au XXe siècle et que le désir le plus cher d’une bonne partie de notre peuple est de retourner en claquettes non pas à une date quelconque de l’ère chrétienne, ni à l’an 1437 du calendrier lunaire musulman, mais à l’époque d’Abou Hurayra et peut-être même à avant l’Hégire. En 2966 du calendrier universel, c’està-dire dans 950 ans, l’humanité aura très certainement colonisé plusieurs planètes, l’être humain ne ressemblera plus à celui que nous sommes et il est impossible de prédire ce que seront le système solaire, la galaxie et l’univers. Tous les progrès technologiques à la base de la vie actuelle n’existaient pas il y a une cinquantaine d’années et s’ils devaient disparaître, l’humanité sombrerait immédiatement dans le chaos. Rappelons-nous où elle en était en l’an 1066. Non, c’est trop pour nous d’être tellement en avance ; on ne retrouvera pas notre chemin même avec les pierres du Petit Poucet si on voulait rebrousser chemin pour rejoindre les «retardataires». Je suis personnellement très gêné car on n’a pas le profil de précurseurs, de pionniers, d’explorateurs. On devrait remettre nos pieds sur terre, rester dans la meute, ça flanque la frousse d’être si en pointe, ça paraît extraterrestre tout ça… Il n’y aurait pas là-dedans un tour de Djouha ? Le sieur Belahmar ne pourrait-il pas nous illuminer grâce à son don de double vue ? Après les écœurantes révélations sur les coulisses de la Révolution qui filtraient de temps à autre depuis l’indépendance, voilà que le voile commence à se lever sur la période allant de 1988 à 1992 et bientôt audelà probablement. De savoir par qui et comment nous sommes dirigés donne une idée des causes de notre non-historicité, de la légèreté de notre passé et de la fragilité de notre présent. Le navire «Algérie» a été arraisonné par des pirates qui en ont pris les commandes et qui sont plus près de le couler que de le rendre à ses propriétaires. C’est heureux que ces hommes s’expriment enfin sur leurs rôles respectifs dans les crises dramatiques connues par le pays. Selon Betchine, Zéroual n’a pas démissionné mais a été forcé de quitter son poste. Il doit continuer sur sa lancée, ça m’intéresse moi dont le nom a été associé depuis près de vingt ans au départ du Président Zéroual. J’ai beau répéter que je n’y étais pour rien, que les raisons de son départ devaient être cherchées «entre eux», une certaine presse et quelques hobereaux jouant aux «bien informés» ont persisté à soutenir mordicus que j’y ai joué un rôle. Ça s’est vu dans l’histoire de l’Algérie qu’un ministre et encore moins un Président démissionne parce que critiqué dans la presse ? La plume est capable de faire tomber quelqu’un en Algérie ? Ça semble long 54 ans, mais un des hommes qui ont joué un rôle dans les coulisses de la guerre d’Algérie est aujourd’hui encore à la tête du pays. Highlander ! L’Algérie et lui sont aujourd’hui dans le même état : lui sur un fauteuil roulant, elle sur une table de réanimation. Sous son règne, la Constitution est devenue une loi faite par un homme au nom du peuple pour se prémunir contre les contestations de ce même peuple. Au terme des retouches à laquelle elle va être soumise, la politique, le vote populaire, la majorité parlementaire ne serviront plus à rien. Le temps n’a pas suspendu son temps pour Lamartine, pour l’Algérie si, depuis 2966 ans. Qu’est-ce que ça change pour nous d’être en l’an 1 de l’histoire humaine ou en 3966 ? A lui seul Boutef a bouffé notre histoire moderne. Peut-être qu’après lui on n’aura plus d’histoire du tout parce qu’on sera ensevelis sous les histoires qu’il nous aura léguées. J’ai posé il y a peu une question qui a fait fureur : «Et si toute l’Algérie avait été la Kabylie ?» Grisé par le succès, j’aimerais en rajouter : «Et si tous les Algériens avaient été des Kabyles ?» Un premier avantage serait qu’il n’y aurait plus de raisons de demander l’indépendance de la Kabylie. Un deuxième, c’est que nous deviendrions unanimes à vouloir nous défaire du pouvoir Y Administrativement et juridiquement nous sommes un seul peuple, mais mentalement et culturellement nous sommes plusieurs peuples, parfois étrangers les uns aux autres. Vend. 15 - Sam. 16 janvier 2016 - PAGE 9 qui a poussé bon nombre de Ferhat Mhenni à se jeter dans le séparatisme. L’Algérie gardera-t-elle son nom dans ce cas ou le troquera-t-elle contre celui de la Kabylie ? La langue amazighe est parlée en Kabylie, dans les Aurès, à Cherchell, à Ghardaïa, dans le Hoggar, mais pas ailleurs. Ces îlots où une même langue maternelle est parlée ne sont curieusement pas frontaliers, des centaines de kilomètres, voire des milliers les séparent et pourtant tamazight y est parlé depuis toujours à quelques variantes près. Comment expliquer que la dispersion géographique n’ait pas empêché l’unité linguistique ? Par contre Jijel, Sétif, Bordj-Bou-Arréridj et Alger sont frontaliers avec la Kabylie mais on n’y parle pas kabyle ou extrêmement peu. Pourquoi ? Que parlaient les autres régions du centre, du sud, de l’est et de l’ouest du pays avant l’introduction de la langue arabe à partir du VIIIe siècle et de la «daridja» en laquelle elles l’ont transformée par la suite ? Le latin ? Des langues vernaculaires disparues? Ne parlaient-ils pas du tout, ce qui expliquerait le fait étrange que beaucoup d’entre nous s’expriment avec des onomatopées, des gestes ou carrément le visage dont on arrive à soumettre les traits à des contorsions qui permettent de communiquer ce qu’on veut : moues, grimaces, œillades, jeu de paupières, plissements du front, joues malléables, lèvres élastiques… Autre hypothèse : les régions non-berbérophones n’étaient-elles pas tout simplement inhabitées ? On avait une seule langue officielle et une autre officieuse, le français ; nous voilà avec deux langues officielles. Qu’est-ce qui va changer ? Quelle religion suivaient nos ancêtres avant l’Islam ? Etions-nous, en l’absence de traces de l’hindouisme, du brahmanisme et du bouddhisme dans nos contrées, juifs, chrétiens, païens ou, comme on dit dans notre parler courant, bla din wala mella» ? Ali Al-Hammamy a brossé dans son roman Idris un portrait spectral de nos ancêtres avant leur intégration à l’Islam : «Le Berbère était demeuré tel que la nature l’avait façonné au seuil de la formation des premières collectivités humaines. Il vivait dans la vie de la tribu. Individualiste malgré sa soumission aux lois du clan, anarchiste par caractère aussi bien que par tempérament, épris de liberté jusqu’à préférer les risques de la Nous avons longtemps cru être des Arabes et une partie intégrante du monde arabe comme continuent de l’affirmer le discours et des documents officiels. Depuis quelques décennies, nous nous réveillons à notre amazighité et rêvons de la couronner par l’édification de Tamazgha, union des pays d’Afrique du Nord boostés par le recouvrement de leur identité historique, souveraine, solidaire et capable de réussir là où a échoué l’Union du Maghreb arabe (UMA). Comme ont fait les pays de la péninsule Arabique avec le Conseil de coopération du Golfe. Car le monde arabe, jadis colonisé ou placé sous mandat, est entré dans un nouveau cycle, celui de son autodestruction. C’est concevable avec ou sans le problème du Sahara occidental ? Administrativement et juridiquement nous sommes un seul peuple, mais mentalement et culturellement nous sommes plusieurs peuples, parfois étrangers les uns aux autres. «Les peuples ne sont pas des unités linguistiques, politiques ou zoologiques, mais des unités psychiques. Le peuple est une unité de l’âme. Tous les grands événements de l’Histoire n’ont pas été proprement l’œuvre des peuples, mais ils ont d’abord produit ces peuples. Ni l’unité de la langue, ni celle de la descendance physique ne sont décisives. Ce qui distingue un peuple d’une population, c’est tou- vie primitive à l’abondance et à la sécurité des sociétés organisée, le Berbère, jusqu’à l’apparition de l’Islam, vivait sans ordre et sans hiérarchie. Ceci bien entendu dans l’ensemble. Païen, il n’a jamais sérieusement cru à quelque chose, ni craint quelqu’un. Vaguement naturiste, spectateur indifférent des phénomènes qui l’entourent, impulsif et méfiant, sa vie religieuse n’a jamais pu se matérialiser dans un système tant soit peu ordonné. S’il a sacrifié aux idoles ou adoré les formes de la nature, sa conviction n’a pas été de quelque force pour que l’archéologie ait pu nous restituer des preuves sensible de sa dévotion…» jours l’avènement intérieur du NOUS. Plus ce sentiment est profond, plus vigoureuse est la force vitale de l’association.» Cette définition due au philosophe allemand Oswald Spengler est l’une des meilleures et des plus justes qui aient été données de la notion de peuple. Elle propose à notre réflexion une perspective nouvelle qui recoupe la réalité des grandes nations du monde où le désir de vivre ensemble et le réaliser-ensemble sont effectivement les plus forts ciments de l’union. Mais ne va-telle pas à contre-sens de nos nouvelles convictions ? La question est posée. N. B. Par Nour-Eddine Boukrouh [email protected] La langue amazighe est parlée en Kabylie, dans les Aurès, à Cherchell, à Ghardaïa, dans le Hoggar, mais pas ailleurs. Ces îlots où une même langue maternelle est parlée ne sont curieusement pas frontaliers, des centaines de kilomètres, voire des milliers les séparent et pourtant tamazight y est parlé depuis toujours à quelques variantes près. Comment expliquer que la dispersion géographique n’ait pas empêché l’unité linguistique ? Culture Le Soir d’Algérie LE COUP DE BILL’ART DU SOIR Penser avant d’écrire ! Par Kader Bakou Parmi les rares penseurs musulmans universellement connus, deux sont Algériens : Malek Bennabi et Mohamed Arkoun. Tous les deux sont auteurs d’ouvrages célèbres sur les questions de civilisation notamment. Malek Bennabi est, par exemple, l’auteur d’essais comme Les conditions de la renaissance (1949), Le problème de la culture (1957) ou Le problème des idées dans la société musulmane (1970). Mohamed Arkoun est l’auteur d’Essais sur la pensée islamique (1973), Penser l'islam aujourd'hui (1993) et Humanisme et islam : combats et propositions (2005). Presque tous les ouvrages de ces deux penseurs sont écrits en langue française, bien que Bennabi ait écrit aussi en arabe et Arkoun soit l’auteur de The Unthought in Contemporary Islamic Thought (2001), en langue anglaise. Les deux penseurs écrivent et donc pensent en français. A méditer : le lien entre la langue, la culture et les modes de pensée ! K. B. [email protected] FILM Un nouveau documentaire d’Abdelbaki Sellaï sur la zaouïa Hamlaouia e réalisateur Abdelkader Sellaï vient de monter son tout nouveau documentaire consacré à la zaouïa Hamlaouia dont la première projection est annoncée début février à Mila, a indiqué mardi ce réalisateur. Intitulée «Zaouïa Hamlaouia, manbaâ safa erouhi» (Zaouïa Hamlaouia, source de limpidité spirituelle), l’œuvre dont la conception a pris une année relate l’activité de cette institution qui existe depuis trois siècles dans la commune d’Oued Seggane (Mila). Plusieurs illustres figures dont les deux présidents Houari Boumediene et Ali Kafi, l’imam Tahar Aït Aldjet et Dr Kaher sont passées par cette zaouia. Le documentaire de 52 minutes aborde l’action de la zaouïa au service de la préservation de l’identité nationale, ses efforts dans l’enseignement du Saint Coran dans le pays et au Burkina Faso. Selon Sellaï, le documentaire révèle notamment que l’institut El Katani de Constantine était sous l’égide de la zaouïa Hamlaouia et non pas celle de l’Association des oulémas comme le rapportent certains auteurs. L’œuvre donne la parole à plusieurs personnalités dont l’actuel président de l’Assemblée populaire nationale, Mohamed Larbi Ould Khelifa, qui évoque le rôle illuminateur de cette zaouïa durant notamment la période de l’occupation coloniale. Sellaï a signé au cours des quatre dernières années des documentaires sur plusieurs figures de l’histoire nationale contemporaine dont le cheikh Benbadis, Abdelhafidh Boussouf, Bentobal, Ferhat Abbas et sur l’association des oulémas musulmans algériens. Sellaï a indiqué préparer la réalisation de futurs documentaires sur le poète Mohamed El Aïd Al Khalifa, la chahida Meriem Bouatoura, le conquérant musulman Abou Mouhadjir Dinar. Il a assuré également avoir écrit le scénario d’un film sur la genèse de la révolution de novembre 1954 titré «El Makhadh El Akhir» (le dernier enfantement). L SALLE IBN ZEYDOUN DE RIADH ELFETH (EL-MADANIA, ALGER) Samedi 16 janvier à 19h30 : Concert d’opéra par le groupe Algerian Tenors. SALLE ATLAS (BAB-EL-OUED, ALGER) Samedi 16 janvier à 18h : Hommage à cheikh El-Hasnaoui. Concert animé par Chaou Abdelkader, Hamidou, Hasnaoui Amechtouh, Nassima Chaâbane, Vend. 15 - Sam. 16 janvier 2016 - PAGE 10 [email protected] Que La Force soit avec nous ! FILM George Lucas a déclaré être déçu par le septième volet de la saga Star Wars. Selon lui, le blockbuster «Star Wars : Le Réveil de la Force», réalisé par J. J. Abrams, s'est avéré un film retro alors que lui-même cherchait toujours à rendre unique chacun des épisodes de la saga. Lucas a même qualifié le nouveau propriétaire de la franchise, la société Walt Disney, d'«esclavagiste». «Tous mes films sont comme des enfants. Je les aime beaucoup. Et puis je les ai vendus, mais on les traite en esclaves», déplore-t-il. Lucas a déjà comparé Hollywood à un cirque. «Le cinéma contemporain rappelle de plus en plus un cirque qui n'a aucun sens. Rappelez-vous «Star Wars» où le sujet était plus important que l'attraction. Nous utilisions des effets spéciaux uniquement pour faire découvrir l'histoire», a indiqué le réalisateur américain. Mais malgré ces critiques émanant du «père», le nouveau-né de la saga est bien lancé pour battre tous les records. Moins d’un mois après sa sortie, «Star Wars : Le réveil de la Force» vient de se hisser à la 3e place des plus gros succès au box-office mondial, derrière Avatar et Titanic. Les chiffres de Titanic semblent à sa portée puisqu’il lui reste moins de 453 millions de dollars de recette à combler. Avatar semble plus inaccessible avec ses 2,787 milliards de dollars de recette soit un milliard de plus. «Star Wars» (La Guerre des étoiles) est un univers de science-fiction créé par George Lucas en 1977. L'action se déroule «il y a bien longtemps, dans une galaxie lointaine» et fondée sur la lutte entre les chevaliers Jedi et les Sith. Certaines de ces citations, comme «que la Force soit avec toi !», font MUSIQUE désormais partie de la culture populaire. D'abord conçue comme une trilogie sortie entre 1977 et 1983, la saga s'est ensuite élargie de trois nouveaux films sortis entre 1999 et 2005 racontant des événements antérieurs à la première trilogie. La première et la deuxième trilogie ont connu un immense succès commercial et un accueil critique généralement positif. Le créateur de la saga a également retravaillé les films de sa première trilogie, ressortis en 1997 et 2004 dans de nouvelles versions, en 2012. Le monde de «Star Wars» est inspiré d’autres œuvres cinématographiques, mais aussi littéraires (ouvrages de Frank Herbert, Joseph Campbell, Isaac Asimov et de J. R. R. Tolkien) et de faits historiques réels. À son tour, le monde créé par George Lucas a influencé une génération de réalisateurs et contribué à la création de nouvelles techniques dans le domaine du cinéma. En 2012 les droits d'auteur de «Star Wars» sont achetés par la Walt Disney Company pour un peu plus de 4 milliards de dollars. James Bond a précédé «Le retour de la force» à Alger. «007 Spectre» le dernier James Bond réalisé par Sam Mendès et «Star Wars, Le réveil de la force» sont sortis à Alger (salle Ibn Khaldoun) pratiquement à la même date qu’en Europe occidentale et aux Etats-Unis. Kader B. Hommage au maître de la chanson oranaise, Blaoui Houari Un vibrant hommage a été rendu au maître de la chanson oranaise, Blaoui El Houari, lors d’une soirée musicale animée jeudi au théâtre régional Abdelkader-Alloula d'Oran, par son élève Baroudi Benkhada. Cette initiative du groupe de presse Ouest Tribune en partenariat avec la station régionale de l’ENTV et la wilaya d’Oran se veut une reconnaissance au célèbre chanteur et compositeur oranais pour son riche répertoire et son œuvre de promotion de la chanson oranaise, ont souligné les organisateurs. Une panoplie de ses chansons, qui ont pendant de longues années bercé des générations, ont été magistralement interprétées par son élève Baroudi Benkheda (40 ans de carrière), qui a fait vibrer, avec son orchestre, le public notamment avec les tubes «Ida kane essaâd ya Messaoud», «S’hab el baroud», «Win ould bladi», «Rani m’hayar», «Ya syadi», «Serredj ya fares», «Fi Wahran sakna gheza- li», «Djar aliya el hem» et «Touil erragba» du poète cheikh Abdelkader El Khaldi. D'autres chansons à succès de Blaoui ont emballé l’auditoire formée essentiellement d'artistes pour la plupart ses élèves. Le wali d’Oran, Abdelkader Zaâlane et le responsable de l’Autorité de régulation de l’audiovisuel, présents à cet hommage, ont salué cette louable reconnaissance à une icône de la chanson algérienne en général et oranaise en particulier. «Un virtuose qui a réussi à chanter le melhoun dans un style moderne. A 17 ans, il était déjà chef d’orchestre», a déclaré Baroudi Bekhedda à l’APS, ajoutant «c’est une référence et aussi un doyen des artistes algériens». L’universitaire Mohamed Meliani, qui s’intéresse à son œuvre, soutient que «Blaoui est le fondateur de la chanson oraniase moderne marquant le 20e et le 21e siècles. «C’est aussi une école qui a beaucoup formé. «Blaoui El Houari est le pilier de la chanson oranaise. Il a semé en moi la graine de l’art, à travers la chanson. C’est un père pour moi», a souligné la chanteuse Houria Baba. «C’est aussi un militant du mouvement national à l'époque coloniale et un moudjahid aux côtés d’autres artistes algériens ayant contribué, durant la Révolution de novembre 1954, à la prise de conscience nationale», a souligné bon nombre d'artistes présents. «Un hommage qui mérite une considération à la hauteur de ce grand auteur compositeur qui, malgré son âge, il soufflera le 23 janvier ses 90 bougies, continue à donner pour perpétuer une œuvre, composant près de 1 000 chansons», a-t-on ajouté. «C’est un créateur, un grand auteur compositeur issu d’une famille d’artistes. Son père était un homme de culture qui a écrit des pièces de théâtre de Sidi Blal à haï Médina Jdida à Oran», a déclaré, pour sa part, le directeur de l’Office national des droits d’auteurs, Boucif Belhachemi. La soirée s'est poursuivie avec la chanteuse Nassima Chaâbani, la diva de l'école andalouse de Blida donnant plus d'entrain, d'autres couleurs à cette ambiance conviviale, celle des grands jours culturels de la ville d'El Bahia qui a toujours rayonné par ses artistes de renom tels Hasni, Khaled et autres élèves de Blaoui Houari. retourne dans l’objectif de récupérer de prétendus biens. En découvrant l'horreur des crimes abominables perpétrés par le colonisateur français à l’encontre du peuple algérien, elle renonça au but de son retour en Algérie. Après une balade touristique à travers Oran et des visites à de vieilles connaissances en compagnie d’Ahmed l’Oranais, Marie fut fascinée par la beauté de cette ville et l’hospitalité de ses habitants. Interprété par une pléiade d’acteurs dont Gouissem Youcef dans le rôle d’Ahmed, Linda Kinane (Marie), Boudahri Samir et Sayah Farah, ce film sera prêt fin avril pro- chain, selon la même source. Le metteur en scène tente à travers cette œuvre de mettre en exergue des sites touristiques, des coutumes et traditions et les valeurs de la société algérienne. L’association culturelle El Amel, qui active dans le 4e art, espère participer avec le film Ahmed El Wahrani à la prochaine édition du Festival international du film arabe d’Oran, a souligné Belfadel Sidi Mohamed. Son court métrage El Moudmina (toxicomane) a obtenu le prix du jury au Festival national du court métrage à Sidi Bel-Abbès en 2015, a-t-il rappelé. CINÉMA Premier tour de manivelle du film Ahmed El Wahrani e tournage des premières séquences du long métrage Ahmed El Wahrani a été lancé cette semaine à Oran, a-t-on appris du réalisateur et scénariste Belfadel Sidi Mohamed. Cette œuvre cinématographique produite par l’association culturelle El Amel, comme première expérience dans la catégorie des longs métrages, est filmée à Oran dans des sites historiques dont le marché de Medina J’dida et à Tlemcen. Le film de 80 minutes raconte une histoire d’amour entre un jeune, Ahmed d'Oran, et Marie d'une famille française qui résidait en Algérie durant la période coloniale et qui y L Koceila, Nouria et d’autes artistes. Cet occasion verra la sortie d’un coffret édité par l’ONDA et comportant le répertoire de cheikh El-Hasnaoui. CENTRE CULTUREL MUSTAPHAKATEB (5, RUE DIDOUCHEMOURAD, ALGER-CENTRE) Jusqu’au 30 janvier : Exposition d’arts plastiques «La note bleue» de l’artiste Samia Boumerdassi. EZZOUART GALERIE DU CENTRE COMMERCIAL ET DE LOISIRS DE BAB-EZZOUAR (ALGER) Jusqu’au 28 janvier : Exposition de l’artiste Jaoudet Gassouma. Samedi 16 janvier à 14h30 : conférence de Jaoudet Gassouma intitulée «L’art contemporain algérien, est-ce une réalité ou un simple exercice de style ?». SALLE EL-MOUGGAR (ALGER-CENTRE) Samedi 16 janvier : Film Refus de Mohamed Bouamari, à raison de 4 séances : 14h, 16h, 18h et 20h. GALERIE D’ARTS SIRIUS (139, BD KRIM-BELKACEM,TÉLEMLY, ALGER) Jusqu’au 31 janvier 2016 : Exposition de peinture «Sirocco» de l’artiste Valentina Ghanem Pavlovskaya. MUSÉE NATIONAL D’ART MODERNE ET CONTEMPORAIN D’ALGER (RUE LARBI-BEN-M’HIDI, ALGER-CENTRE) Jusqu’au 11 février 2016 : 7e Festival international de l'art contemporain (Fiac). Avec la perticipation de Clémentine Carsberg (France), Patrick Altes (France), Patrick Maïssa (France), Francisco Javier Ruiz Carrasco (Espagne), Yannis Stefanakis (Gréce), Paul Alden Mvoutoukoulou (Congo), Gastineau Massamba Mbongo (Congo), les artistes algériens Fatiha Bouziane, Slimane Ould Mohand, Mohamed Skander, etc. Soirmagazine Animé par Naïma Yachir Numéro 208 [email protected] ENTRETIEN «Les brosses à dents sont accrochées dans les salles de bains comme bibelots !» Après plus de dix années d’exercice comme chirurgiendentiste dans un cabinet de groupe, Dr Abdelhakim Chabane pose un regard aiguisé sur la bouche des Algériens. Il analyse l’hygiène buccodentaire de ses concitoyens et donne des conseils pour une bonne dentition. ............. Lire en page 12 C’EST MA VIE Bahia, ce boute-en-train Bahia, la quarantaine bien entamée, le visage livide, les yeux cernés, traîne la jambe en faisant les cent pas dans les couloirs de l’hôpital. Elle y séjourne depuis un mois et elle apprend à vivre avec les autres. ............. VOYAGE CULINAIRE Chorbet el kbayel, une soupe bien de chez nous Nous allons rester dans la région de Kabylie, et ce, pour vous faire partager une très vieille recette du patrimoine culinaire berbère que les autochtones avaient pris pour tradition de préparer à l’occasion de fêtes religieuses ou autres. Lire en page 13 ATTITUDES Les Algériens et leur hygiène buccodentaire, une relation en dents de scie Un beau sourire et tous les soucis s’envolent ! Oui, mais comment le garder si sa bouche est en mauvais état ? Les Algériens ont en pris conscience et font attention à leur hygiène buccodentaire. Ils témoignent. Meriem, maman de quatre enfants : «Une continuelle obsession» Meriem le sait et ses dents s’en souviennent : «Ne pas se brosser les dents de façon régulière provoque des séquelles et des douleurs atroces !» «Durant deux jours, lorsque j’étais adolescente, j’ai eu mal aux dents et c’était vraiment la torture. Depuis que j’ai soigné mes dents, je fais très attention à ma dentition jusqu’à pratiquement l’obsession. Pourtant, ma mère faisait très attention et nous suivait régulièrement. Dès qu’un semblant de carie pointait ou bien après la visite du médecin à l’école qui la suspectait, nous partions directement chez le dentiste. Je me rappelle parfaitement le plombage au plomb qui se pratiquait alors. Mais je pense que ma mère ne nous imposait pas assez de nous brosser les dents surtout après le petit-déjeuner et le déjeuner ; et là, c’était une erreur. Comme je l’ai raconté plus haut, j’ai eu une rage de dent que je n’arrive toujours pas à oublier. Maintenant, je brosse mes dents régulièrement, je fais attention à ce que je mange, je coupe les aliments en petites tranches et si c’est un sandwich, je prends des petites bouchées. Je me brosse les dents trois par jours et après le repas, j’utilise le fil dentaire. Dans le cas où je ne peux pas me brosser les dents, et cela n’arrive que très rarement, je mange pendant quelques minutes du shwingum. Je me rends chez le dentiste de façon régulière pour vérifier si tout va bien. Maintenant, avec mes enfants, je pense que je continue d’être obsédée. Je veille à ce qu’ils ne mangent pratiquement pas de bonbons sauf si on leur offre. Ils brossent leurs dents de façon régulière quitte à ce que je perde un temps fou dans la salle de bain avant de les coucher. Je ne veux vraiment pas qu’ils connaissent la même douleur que celle que j’ai vécue. Naïma, dermatologue, maman de deux enfants : «Je suis mon dentiste où il va» C’est très sérieusement et doctement que Naïma répond à notre question : «Mes dents sont très fragiles, je suis une personne de santé sensible. Donc, je fais très attention à l’hygiène de ma bouche. Ce n’est pas lié uniquement au brossage quotidien et régulier. Vous savez les dents, tôt ou tard, elles perdent un peu de leur éclat. Elles vieillissent en quelque sorte. Donc, même cette étape Amine, 29 ans, employé : «Je ne pouvais même plus me regarder dans un miroir » Vingt-neuf printemps à peine et la devanture entièrement ravalée. Amine est de cette génération fast-food élevée aux abus de sucreries et d’additifs chimiques. Pour le comble, Amine, chétif et de santé fragile, a ingurgité durant toute son enfance des quantités importantes d’antibiotiques pour se soigner des angines à répétition. «D’après les médecins, les antibiotiques et le manque de compensation en calcium ont fragilisé ma dentition. J’ai commencé par avoir un déchaussement de la gencive inférieure avec des saignements à répétition. En plus cela me donnait une haleine insupportable y compris pour moi» commence à témoigner cet employé d’une entreprise de distribution de détergents et produits «JE PRENAIS CONSCIENCE QUE LES GENS ÉVITAIENT PRESQUE DE ME REGARDER EN FACE. J’AVAIS DU MAL À CONSTRUIRE UN RELATIONNEL AVEC MES COLLÈGUES. A PARTIR DE CE MOMENT, JE DÉCIDAI DE ME PRENDRE EN CHARGE.» je la prépare, pour éviter d’être une vieille femme tout à fait édentée qui s’accroche à son dentier. J’ai un dentiste qui me suit depuis des années, des simples bobos de rien du tout au fixage d’une dent. Il a fait changer de façon assez régulière le siège de son cabinet dentaire. Eh bien, moi je le suis. J’ai déménagé en changeant de wilaya, eh bien, je prends un vol pour mon rendez-vous et j’évite ainsi qu’il y ait d’autres doigts qui tripotent mes dents. Je pense que c’est important de se dire qu’on a un bon dentiste. En tout cas, c’est le cas pour moi !» Par Naïma Yachir [email protected] Coursa Alignés en file indienne, les chauffeurs de taxi d’Alger-Centre, vautrés dans leur voiture attendent les clients. Une plaque indique la destination, il n’y a donc pas matière à confusion. Salima et son petit garçon de 10 ans se dirigent vers le taxi qui est en tête de la procession. Après les salutations, elle ouvre la porte, invite son gamin à s’installer et confirme sa destination. Le conducteur se tourne vers elle et de son ton le plus désinvolte précise : «Madame, Vend. 15 - Sam. 16 janvier 2016 - PAGE je vous prends, mais coursa.» Salima ne comprend pas. Elle regarde une seconde fois l’écriteau et comme pour se convaincre qu’elle a bien lu, réplique : - Mais monsieur, je suis bien à la station de Hydra. - Oui, mais nous on travaille en faisant payer le client une course. - Et combien cela me coûterait ? - 500 DA. - Mais c’est du vol. - Ecoutez, personne ne vous oblige à d’hygiène. Mais le pire allait survenir à l’adolescence. Livré à lui-même sans suivi parentale, Amine allait découvrir le tabac à chiquer. «Vous savez au lycée on est souvent influencé par l’entourage. On commence par goûter par curiosité à la première cigarette puis une deuxième, ensuite on en achète par paquet. Mais dans mon cas c’était les deux, la cigarette et la chemma. L’accoutumance à cette substance m’a fait oublier toute notion d’hygiène dentaire. En plus, ces produits vous coupent l’appétit. Pis encore, dans mon cas monter. Si ça ne vous plaît pas, arrêtez un taxi. Vous croyez que je vais me taper les embouteillages, avec l’augmentation du prix de l’essence pour des clopinettes. Vous rêvez ! - Mais c’est illégal. - Vous me faites rire. Et vous pensez que c’est légal qu’on nous oblige à peindre nos véhicules, une peinture qui nous coûte les yeux de la tête, porter un uniforme. C’est des dépenses tout ça. - Et c’est le client qui doit payer ? Notre chauffeur de taxi s’énerve. - Madame, si vous trouvez que c’est cher, prenez le bus ou essayez de héler un taxi. Vous m’en direz des nouvelles ! - Vous profitez qu’il n’y ait aucun contrôle, et vous abusez des personnes qui sont souvent pressées ou qui ont des affaires à régler en urgence pour les saigner. 11 Par Sarah Raymouche je me suis mis à consommer beaucoup de bonbons et de chewing-gum pour masquer l’odeur en rentrant à la maison. Je commençais par perdre une première dent, je m’étais dit qu’elle était fragile. Rien de grave. Puis une deuxième. Tant que c’était des dents invisibles à mes vis-à-vis, je ne m’inquiétais pas trop. Mais le véritable premier choc, c’est lorsque j’ai perdu celle de devant. Même vos sourires deviennent honteux. Seulement, la négligence reprend vite le dessus et on perd les suivantes. Au centre de formation professionnelle que j’ai intégré après avoir raté le bac, j’essayais de voiler mes réactions pour ne pas laisser apparaître ma dentition… enfin, ce qu’il en restait. Certes, je n’ai eu aucune sensibilisation par rapport à l’hygiène des dents, mais il faut reconnaître aussi que le manque de moyens nous donne une sorte d’excuse. Lorsque j’ai commencé à travailler, je m’étais rendu compte qu’une dentition mal faite, dans mon cas presque réduite à l’accessoire, pouvait influer les rapports avec les autres. Ce fut là mon deuxième choc. Je prenais conscience que les gens évitaient presque de me regarder en face. J’avais du mal à construire un relationnel avec mes collègues. A partir de ce moment, je décidai de me prendre en charge. Malgré le salaire moyen que je touchais, j’avais un budget spécial pour le dentiste. J’ai commencé par faire des soins. Au début, je pensais qu’il s’agissait juste de poser un dentier. En fait, c’était plus compliqué. Il fallait d’abord soigner la gencive sérieusement amochée car je mâchais les aliments. Ensuite, il a fallu extraire les quelques dents qui restaient. C’était pénible et douloureux. J’avais une dent avec deux racines crochues. Pour son extraction, il a fallu carrément recourir à de la chirurgie. Une fois tout cela fait, j’avais droit au dentier après plusieurs séances de moulage. Je ne vous dis pas ma joie, le jour où je suis ressorti de chez mon dentiste avec mes nouvelles dents : j’étais euphorique comme dans une nouvelle naissance. Une nouvelle vie commençait pour moi. Mais, pour être honnête, avec vous si j’avais su, j’aurais fait mon possible pour garder mes dents naturelles» comme quoi, sans dents, on ne peut mordre à la vie. n Salima, outrée, n’en démord pas. - Et bien moi je ne me tairai pas. Je ne sortirai pas du taxi et vous me conduirez là où je veux. Et je me plaindrai auprès de qui de droit. Notre préposé au volant courroucé, sort de son véhicule, hausse le ton et somme Salima de quitter sa voiture. Une attitude qui attira ses collègues qui le calment. Ils le prennent en aparté. «Laisse tomber, tu as affaire à une coriace qui pourrait nous attirer des ennuis.» Il finit par céder, et démarre en trombe. Arrivée à bon port, elle jette un œil sur le compteur, lui tend l’argent au centime près et descend en lui lançant : «Comptez sur moi pour que des hors-laloi comme vous n’escroqueront plus les honnêtes gens.» n Photos : DR Enquête-Témoignages Le Soir d’Algérie Entretien Le Soir d’Algérie S oirmagazine Vend. 15 - Sam. 16 janvier 2016 - PAGE 12 «Les brosses à dents sont accrochées dans les salles de bains comme bibelots !» Dr ABDELHAKIM CHABANE, CHIRURGIEN-DENTISTE, AU SOIRMAGAZINE : Par Sarah Raymouche Soirmagazine : Pouvez-vous nous donner un bref aperçu de votre parcours professionnel ? Abdelhakim Chabane : Ayant eu mon baccalauréat en 1997, j’ai fait mon choix comme tous les nouveaux bacheliers et je me retrouve à l’université d’Alger à la faculté des sciences médicales. Une formation épuisante de cinq années essentiellement passées dans les hôpitaux et j’ai eu mon diplôme de chirurgien- dentiste en 2002. Fraîchement diplômé et visiblement jeune pour réellement gérer un cabinet dentaire je faisais des remplacements dans différents endroits. Et maintenant, je suis avec mon épouse, qui est également chirurgiendentiste et nous travaillons dans un cabinet de groupe où nous exerçons comme omni-praticiens en essayant constamment d’améliorer les techniques d’approche du geste dentaire et d’être en contact avec toutes les nouvelles découvertes. En tant que chirurgien-dentiste, quel regard portez-vous sur l’hygiène buccodentaire des Algériens ? Beaucoup d’Algériens ne possèdent même pas de brosse à dents. Et s’ils en ont, elles sont accrochées dans leur salles de bains uniquement comme accessoires ou bibelots, et ils ne les utilisent qu’occasionnellement, alors que l’hygiène bucco-dentaire est une habitude quotidienne qui enveloppe un ensemble de gestes simples permettant l’élimination des débris alimentaires et de la plaque bactérienne, nocives pour les dents et la gencive. Les bactéries qui vivent dans cette plaque formée après chaque repas transforment les sucres en acide lactique qui à son tour, cause des déminéralisations et des pertes de la substance dentaire et crée des cavités. Ces cavités, on les appelle communément les caries dentaires. L’élimination de la plaque bactérienne se fait par le brossage des dents régulier après chaque repas pendant trois minutes en utilisant un dentifrice de préférence fluoré. Pourquoi fluoré ? Parce que cela augmente ainsi la résistance des couches superficielles de l’émail des dents contre toute agression chimique des acides. La technique est aussi simple que les moyens utilisés mais la motivation fait généralement défaut et on adopte aussi facilement le vice de vivre tranquillement sans hygiène buccodentaire. Toujours dans cet ordre d’idées, l’hygiène dentaire fait-elle partie de la culture algérienne ? Comme expliqué plus haut, l’hygiène dentaire est loin d’être une des priorités de beaucoup d’Algériens. Ils entretiennent la voiture, le jardin et la maison mais négligent leur santé buccale. Cette négligence mène à la minéralisation de la plaque bactérienne et nous voyons apparaître des dépôts de tartre causant ainsi des saignements de la gencive et des mobilités dentaires. Il est dommage de constater que ce phénomène est devenu presque banal dans la société algérienne. En règle générale, et en se basant sur votre expérience professionnelle, à quel moment les Algériens se rendent-ils chez le dentiste ? On distingue deux motifs majeurs qui poussent les Algériens à se rendre chez le dentiste, à pourcentages égaux : besoins médicaux et esthétiques. Photos : DR Après plus de dix années d’exercice comme chirurgien-dentiste dans un cabinet de groupe, Dr Abdelhakim Chabane pose un regard aiguisé sur la bouche des Algériens. Il analyse l’hygiène buccodentaire de ses concitoyens et donne des conseils pour une bouche saine. Une partie se présente au cabinet avec des rages dentaires, généralement après une ou plusieurs nuits blanches. Et parmi eux, ceux qu’on perd de vue une fois la douleur éloignée et ils sont vraiment nombreux. Tandis que d’autres se servent de la leçon et insistent pour régler tous leurs problèmes dentaires imminents pour ne plus revivre la terrible expérience. Les chutes notamment des enfants entraînant des fractures ou carrément des pertes dentaires constituant aussi une des raisons de consultation. Ceux qui viennent pour des raisons esthétiques, avec une majorité féminine, se présentent généralement une fois que le sourire est troublé et surtout ceux qui sont en communication directe avec des tierces personnes dans le cadre de leur relation de travail comme les commerciaux, les enseignants et les agents d’administration. Toujours dans ce cadre, le chevauchement dentaire constitue aussi une raison de plus pour aller chez le dentiste pour tous les désagréments causés sur l’harmonie du visage, sur la phonétique et aussi sur la mastication. Et pour ce type de consultations, les patients sont en majorité d’un âge jeune. Il y a une dernière raison de consultation, les mariages. Les futurs mariés sont nombreux à visiter le den- tiste avant la fête. C’est tout le monde qui veut être parfait le jour de son mariage. Le niveau de vie entre-t-il en considération dans le niveau de prise en charge de ses dents ? Le niveau de vie a un impact direct sur l’ensemble des habitudes alimentaires et comportementales de chaque individu. Le coût des différentes prises en charge est des fois exorbitant et loin d'être à la portée de certaines personnes. Ce qui peut être un facteur désengagent des soins dentaires. A-t-on encore recours aux remèdes de grand-mère pour les maux de dents ? Généralement, le mal de dent survient la nuit, qui s’avère très longue. En l’absence de solutions immédiates et efficaces, la plupart se servent de moyens plutôt étranges tels que la poudre de café, l’ail, le vernis à ongle, les clous de girofle, la pierre d’alun et même le tabac à chiquer. Quels sont les conseils que vous donneriez pour avoir des dents belles et saines ? Il faut commencer par chasser l’image qui associe le chirurgien-dentiste à celle de l’arracheur de dents douloureuses. Cela serait déjà une première étape importante notamment auprès des enfants pour qu’ils s’habituent à consulter le dentiste. Par la suite, faire des consultations périodiques pour le dépistage précoce d’éventuelles caries et pratiquer le brossage après chaque repas avec une brosse à dent souple de préférence afin de ne pas agresser la gencive. J’ajoute à cela un conseil important qui est relatif à une mauvaise habitude liée à l’utilisation du curedent. Il est préférable d’éviter son emploi qui abime la gencive et préférer le fil dentaire. Enfin, il est important de choisir une bonne alimentation en évitant les sucreries et favoriser les aliments dits détergents comme les pommes et le concombre. n Bahia, la quarantaine bien entamée, le visage livide, les yeux cernés, traîne la jambe en faisant les cent pas dans le couloir de l’hôpital. Elle y séjourne depuis un mois où elle apprend à vivre avec les autres. B ahia prend son mal en patience et fait de son séjour une petite cure de santé. Une maniaque de la propreté ; bien que l’hygiène soit irréprochable et la nourriture bonne, elle préfère les repas que lui apporte tous les jours sa belle-mère. S’étant liée d’amitié avec sa voisine de chambre, elle lui offre discrètement tous les matins la brioche servie au petitdéjeuner et lui emprunte sa petite résistance pour préparer son café. Et c’est elle qui fait son lit après avoir soigneusement aéré couverture et draps. Ces derniers sont parfaitement tirés, dignes d’un lit de nouvelle mariée. Bahia, ce boute-en-train, a gagné la sympathie de ses congénères. Elle compatit avec toutes les malades du service et répond toujours présent pour prêter son joli sucrier en céramique tiré tout droit de son vaisselier ou encore son sèche-cheveux. Sans verser dans le commérage ni dans le dénigrement, elle connaît le mal de chacune des malades et parfois commente leurs déboires, comme ceux de Malika, cette jeune fille de 24 ans Par H. Belkadi Cette semaine dans notre voyage culinaire, nous allons rester dans la région de Kabylie, et ce, pour vous faire partager une très vieille recette du patrimoine culinaire berbère que les autochtones avaient pris pour tradition de préparer à l’occasion de fêtes religieuses ou autres. Et c’est lors de la fête de Yennayer que j’ai moi-même découvert cette recette originale, qui est une variante de la chorba traditionnelle algérienne qu’on prépare spécialement durant le mois de Ramadhan. Certes, il existe différentes sortes de chorbas en Algérie et chaque région a sa touche particulière, mais la différence n’est pas très prononcée. Sauf que dans la région de Kabylie, la différence est de taille et le résultat est aussi surprenant que succulent. De par les ingrédients qui rentrent dans la composition de cette variante de la chorba, la particularité réside aussi dans le choix des produits qui ajoutent à cette soupe toute sa consistance et son onctuosité. Ainsi, cette chorba kabyle se suffit à elle seule de par sa richesse en produits protéinés, en légumes et en condiments. On la présente simplement avec du pain fait maison et quelques figues Bahia, ce boute-en-train C’est ma vie Photos ; DR Le Soir d’Algérie qui souffre d’hypertension artérielle après que son père eut convolé en secondes noces suite au décès de sa mère. «Je l’ai entendu la dernière fois, après un pic, lui en vouloir : ‘‘C’est à cause de lui que je suis là.’’ Ah ! les hommes, ils sont tous pareils, une de perdue, dix de retrouvées. Il n’a pas attendu six mois. Je la comprends. Je souhaite qu’elle trouve chaussure à son pied, comme ça elle sera tranquille.» Bahia se fait un point d’honneur à soigner sa tenue, les cheveux propres, ramassés en queue de cheval, un joli pyjama aux tons pastel toujours assorti à ses mules, et une robe de chambre rayée aux couleurs chatoyantes. D’ailleurs, certaines malades avec lesquelles elle est devenue complice, pour la taquiner, l’ont affublée du sobriquet «L’arcen-ciel», ça l’amuse plus que ça ne la vexe ; et elle s’en est accommodée. «Que voulez-vous, je déteste les couleurs sombres.» Bahia passe de chambre en chambre en boitant pour s’enquérir de l’état de santé de chacune. Après un bonjour et les trois rituelles bises, une sur chaque joue, la troisième sur le front, auxquelles ont droit les plus âgées, elle prend place au pied du lit. «Alors, ça s’est bien passé l’examen du scanner ? Il ne faut surtout pas t’impatienter, les résultats sont longs, estime-toi heureuse, tu as pu avoir ton rendez-vous très vite.» Elle quitte ensuite la chambre et se dirige vers une autre. «Tu fais tes valises, Zohra, ça y est, tu rentres au bercail ? Bon retour parmi ta famille. Moi, c’est reporté. Mon médecin n’a sèches qui ajoutent à sa saveur une touche d’exotisme, étoffant ainsi sa saveur et son originalité. Lorsque je l’eus goûtée pour la première fois, je fus très curieuse de connaître le secret de cet arrière-goût légèrement acidulé qui m’est resté au fond de la gorge et que je recherchai à chaque cuillerée. Allant m’enquérir auprès de mon hôtesse sur le secret d’une telle réussite, elle me répondit très simplement qu’elle tenait le mode d’emploi de sa mère qui elle à son tour le tenait de sa mère et que pour elles, il n’était pas plus simple que de suivre à la lettre les étapes avec les ingrédients de la recette traditionnelle, rien de plus. Ingrédients : - 20 g de levure de boulanger - 80 g de farine - 100 g de semoule grillée - 1 poignée de pois chiches trempés la veille - 500 g de viande de bœuf - 1 c. à s. de beurre - 1 oignon, 1 œuf - 1 verre à thé de riz - 1 bouquet de coriandre fraîche - 2 à 3 tomates fraîches - 1 courgette - 1 citron - Quelques figues sèches - Quelques dattes - Sel, poivre Vend. 15 - Sam 16 janvier 2016 - PAGE pas signé mon billet de sortie. On me garde encore. Ce sont mes deux garçons qui seront déçus.» Bahia est interrompue par une voix qui l’appelle. «Arc-en-ciel, tu peux venir une minute ? «Oui, j’arrive.» C’est Malika, qui, fraîchement sortie de la douche, la chevelure enturbannée, lui demande son sèche-cheveux. «Bien sûr, je te l’apporte.» Malika, un peu confuse : «Peux-tu me faire un brushing ?» «Bien-sûr. Tu vas où ?» Malika éclate de rire : «Je passe mon éco-cœur demain. Je ne vais tout de même pas y aller comme une chiffonnière !» Après la séance coiffure, Saliha se rappelle tout à coup qu’elle devait donner un peu de café à la mère (garde-malade) de cette jeune maman de 23 ans victime d'un accident vasculaire cérébral, quelques jours après son accouchement. Elle est là depuis plus d’un mois. Elle en profite pour avoir de ses nouvelles. LES YEUX EMBUÉS, BAHIA REBROUSSE CHEMIN, ELLE N’A PLUS SOMMEIL. ELLE SE MET À LA FENÊTRE ET MURMURE : «QUE DIEU AIT SON ÂME, ELLE ÉTAIT JEUNE. QUE DEVIENDRONT SES PAUVRES ENFANTS ?» Ratiba est clouée au lit, les yeux rivés au plafond. «Aujourd’hui elle n’a pas le moral, elle n’a pas mangé grand-chose. Son mari devait venir la voir, il a appelé pour s’excuser. Je crois que c’est cela qui l’a rendue malheureuse.» Les larmes aux yeux, Bahia retourne dans sa chambre, jette un coup d’œil sur son téléphone. «Il est 19h, le dîner va bientôt être servi.» C’est aussi le moment où règne une agitation particulière. Les gardes-malades entrent en scène, et dans un va-et-vient incessant, entre le couloir et les chambres, s’affairent à 13 Par Naïma Yachir préparer les couverts et à «mettre la table». Le dîner arrive. Ce sont les rares instants où on ferme la porte de sa chambre pour manger dans le calme et la discrétion. Bahia a eu droit ce soir à une bonne chorba bidha. Elle invite sa voisine à la partager avec elle. Le calme ne durera pas longtemps puisque, à présent, c’est le branlebas-de combat, pour débarrasser les tables, laver et ranger la vaisselle. La nuit, c’est le moment que redoute le plus Bahia car elle a du mal à trouver le sommeil, entre les voix des veilleuses de nuit qui portent et certaines malades qui ne trouvent pas le sommeil, en laissant la télévision en veille toute la nuit, oubliant qu’elles sont dans un hôpital. Heureusement, elle a ses stop-bruit. Bahia s’assure que tout est bien à sa place, vérifie que ses voisines ne manquent de rien, car elle a toujours une petite friandise à déguster, ou une petite couverture pour les plus frileuses. Ah ! elle a failli oublier sa crème de nuit. Elle ôte ses bouchons de ses oreilles, saute du lit et se dirige vers la salle de bains avec sa trousse de toilette. Elle applique sa crème soigneusement sur le visage et les mains, se regarde une dernière fois dans la glace, puis rejoint son lit. Elle se glisse sous sa douillette couette, quand soudain des pleurs provenant du fond du couloir la font sursauter. Elle court et s’aperçoit que toutes les malades ont quitté leur chambre et se sont agglutinées dans le hall. «Que se passe-t-il ?» demande-t-elle. «C’est Nafissa, elle était en réanimation depuis deux jours, elle vient de mourir.» Les yeux embués, Bahia rebrousse chemin, elle n’a plus sommeil. Elle se met à la fenêtre et murmure «Que Dieu ait son âme, elle était jeune. Que deviendront ses pauvres enfants ?» n CHORBET EL KBAYEL, UNE SOUPE BIEN DE CHEZ NOUS Préparation : La veille, mélanger la levure dissoute dans un demi-verre d’eau, ajouter la farine jusqu’à obtenir une pâte assez molle. Laisser lever quelques heures dans un endroit chaud. Dans un récipient en verre ou en terre, mélanger le levain avec la semoule et réserver.Le lendemain, diluer le levain dans 10 cl d’eau tiède et réserver. Pendant ce temps, laver et couper la viande en petits morceaux et faire revenir la moitié dans le beurre avec l’oignon émincé ; saler et poivrer, ajouter les poischiches, mouiller avec 1/2 l d’eau tiède et laisser cuire pendant 1 heure environ. Lorsque la viande est cuite, laisser refroidir et réserver. Prendre la viande restante, la saler et la poivrer, ajouter l’œuf puis former des boulettes et réserver. Faire cuire le riz à l’eau. Pendant ce temps, mettre le levain dans une terrine allant au feu, ajouter la coriandre ciselée, les tomates pelées et écrasées en coulis, le jus de citron, y verser la viande cuite avec la sauce et mouiller avec 1 l d’eau tiède. Ajouter les boulettes de viande et le riz, rectifier l’assaisonnement et laisser cuire à feu modéré tout en remuant à l’aide d’une cuillère en bois. La soupe doit être bien onctueuse. A la fin de la cuisson, présenter la chorba accompagnée de figues sèches et d’aghroum bien chaud. n Sports Le Soir d’Algérie «20-Août ou ailleurs, c’est pareil» A la veille de la rencontre qui opposera son équipe face aux Belouizdadis, le coach Ighil Meziane a confirmé que son équipe est opérationnelle pour ce derby, malgré quelques défections dans certains postes-clés. Pour le responsable technique des Vert et Rouge «il est vrai que l’équipe va disputer ce derby amoindri. Des absences qui vont peser lourdement sur la cohésion, sachant que l’équipe a connu une amélioration et une stabilité dans le jeu. Que voulez-vous, le football est fait ainsi, avec plein d’aléas auxquels nous devons faire face», affirmait le coach mouloudéen à la suite de la dernière séance d’entraînement tenue hier au stade Bensiam (Hussein-Dey) à laquelle le défenseur Bouhenna et le milieu de terrain Chitta ont brillé par leur absence. Une première fois incertain, Abid a été convoqué au même titre que le revenant Mokdad. Tout en essayant de positiver le mauvais sort, Ighil Meziane estime que de telles défections sont une aubaine pour les jeunes. «Je suis pour la promotion de jeunes joueurs. Je ferai appel à quelques jeunes lors de ce match» lance Ighil qui ne semble guère préoccupé par le changement de domiciliation. «Le Mouloudia a toujours été un club SDF. Il n'a jamais eu une domiciliation fixe. On a joué sur du gazon naturel et du synthétique. Pour moi 20-Août ou Bologhine, c’est pareil. Je souhaite seulement que la partie se déroule dans une bonne ambiance sportive et un fairplay total», conclut-il. A. A. FOOTBALL Qui aura le dernier mot ? 14 LE 100e DERBY CRB-MCA, CET APRÈS-MIDI (15H), AU STADE DU 20-AOÛT l Après la guerre psychologique entre les deux équipes sur sa domiciliation, le 100e derby algérois, toutes compétitions confondues, mettant aux prises le CR Belouizdad au MC Alger, cet après-midi à 15h, comptant pour la 16e journée de la Ligue 1 Mobilis, programmé finalement au stade du 20-Août de Belouizdad, sera un match à part pour les supporters des deux galeries. En fait, cela fait plus de deux semaines que les fans des clubs préparaient ce grand rendez-vous. D’abord, l’histoire de la domiciliation de la rencontre a créé des tensions notamment du côté bélouizdadi avec la marche organisée par les supporters le 4 janvier exigeant de la Ligue de football professionnel (LFP) de reprogrammer la rencontre au stade du 20-Août comme prévue initialement avant de la délocaliser au stade du 5-Juillet. Une fois le derby délocalisé à nouveau au stade de Belouizdad, les supporters du Mouloudia n’ont pas caché leur mécontentement, non pas à cause de la programmation, mais à cause du nombre de places que Photo : DR IGHIL MEZIANE (ENTRAÎNEUR DU MCA) : Vend. 15 - Sam. 16 janvier 2016 - PAGE le CRB leur a réservé, à savoir 500 tickets, et pas un seul de plus, selon la direction du Chabab. Les supporters du MCA, très nombreux, comptent envahir les rues bélouizdadies pour apporter leur soutien aux camarades de Chaouchi. La direction de la Sûreté de la wilaya d’Alger a d’ailleurs prévu un grand dispositif de sécurité pour le bon déroulement du derby et éviter l’affrontement entre les supporters des deux équipes. La rencontre des coachs Sur le terrain, le CRB comme le MCA, respectivement deuxième 12 000 tickets mis en vente dont 500 pour le Mouloudia La vente des 12 000 tickets s’est effectuée hier au stade du 20Août de Belouizdad en présence des services de sécurité pour éviter tout débordement. Les 500 tickets réservés aux supporters du MC Alger se sont arrachés en un temps record, hier après-midi. Ah. A. et troisième au classement général, ne veulent pas rater le rendezvous. En plus des points à glaner, ce sera aussi la course à une place africaine, même s’il est encore trop tôt pour en parler. Le Chabab, éliminé de la Coupe d’Algérie le week-end d’avant, tentera de se racheter et de confirmer sa position de dauphin au classement, alors que le Mouloudia, auréolé par sa qualification aux 8es de finale de la Coupe d’Algérie, tentera de mettre à profit son ascendant psychologique. Et pour bien préparer ce 100e derby, chaque équipe a adopté son propre programme. La direction du Mouloudia, en plus d’avoir régularisé trois mois de salaires aux joueurs, a promis une grande prime en cas de victoire. Pour mettre les joueurs dans de bonnes conditions, le staff technique mouloudéen a choisi le stade de Bensiam en pelouse synthétique pour effectuer ses deux dernières séances d’entraînement avec une mise au vert sur place, à Hussein-Dey, alors que le Chabab, qui avait effectué un stage de deux semaines à Tlemcen début janvier, et pour les 16 es de finale de la Coupe d’Algérie, et pour le derby face au Mouloudia, est resté au stade du 20-Août pour apporter les derniers réglages. Le président bélouizdadi devait d’ailleurs se réunir avec ses joueurs, hier après-midi, pour les motiver davantage. Sur le plan technique, les staffs techniques des deux équipes devront adopter des schémas tactiques différents. Meziane Ighil et Alain Michel tenteront, chacun de son côté, de prendre le dessus tactiquement en alignant leurs meilleurs éléments. Au match aller, disputé au stade Omar-Hamadi de Bologhine, le score était vierge, faut-il le rappeler. «La course pour la deuxième place débutera contre le MCA. D'où l'obligation de remporter les trois points», avertit le technicien bélouizdadi. Toutefois, d’aucuns pensent que la rencontre sera ouverte. Bélouizdadis et Mouloudéens n’auront aucune excuse pour gratifier leurs milliers de fans et les téléspectateurs d’un beau spectacle, même si les spécialistes du domaine regrettent que la rencontre n’ait pas été programmée au stade olympique ! Ahmed Ammour Sports Le Soir d’Algérie Mokdad reste finalement au Mouloudia Annoncé partant durant le mercato hivernal, Abdelmalek Mokdad a fini par rester au Mouloudia. Sollicité par le CS Constantine et le NA Hussein-Dey, le milieu de terrain mouloudéen a décidé de continuer l’aventure avec le MCA qu’il a rejoint l’été dernier, en provenance du RC Arbaâ. «Il est vrai que j'avais reçu des contacts pour changer de club au cours du mercato d'hiver, mais cela n'a pas abouti. J'ai décidé alors de terminer la saison au Mouloudia», a-t-il déclaré à l’APS. Blessé au visage (fracture de l'os malaire) en octobre dernier, l’ancien joueur de la JSK et du RCA, était absent pour un mois avant de reprendre avec ses camarades. Toutefois, depuis l’arrivée de Meziane Ighil à la barre technique, il n’a pas bénéficié d’un grand temps de jeu. «Au MCA, je n'ai demandé qu'à avoir du temps de jeu. Je vais travailler deux fois plus pour m'imposer», a-t-il précisé. Ah. A. Boumechra et Keddad bouclent le recrutement, Manucho reste RC RELIZANE Le milieu offensif de la JS Kabylie Salim Boumechra et l'attaquant du CR Belouizdad Chaib Keddad ont bouclé l'opération de recrutement hivernal du RC Relizane. Boumechra, libéré par la JSK, s'est engagé pour un contrat de 18 mois alors que Keddad a été prêté jusqu'à la fin de la saison. Le RCR s'est assuré auparavant les services du milieu de terrain franco-algérien de l'ES Sétif, Walid Chenine, pour deux ans. Par ailleurs, l'attaquant ivoirien Manucho (6 buts), prêté par l'USM Alger, a décidé de continuer la saison avec le RCR, après avoir envisagé d'aller jouer aux Emirats arabes unis. Côté départ, le RCR s'est passé des services de l'attaquant Nabil Yalaoui qui s'est engagé avec le MC Oran. La direction a nommé l'entraîneur français François Bracci à la barre technique de l'équipe en remplacement d'Abdelkrim Benyelles, démissionnaire. Ligue 1 Mobilis (16e journée) Résultats USM Alger-NA Hussein Dey 1-1 Joués hier RC Relizane-DRB Tadjenanet 0-3 MC Oran-ES Sétif 1-2 JS Saoura-USM Harrach (en soirée) Samedi 16 janvier USMB-ASM Oran CR Belouizdad-MC Alger MOB-RC Arbaâ CSC-JS Kabylie Ligue 2 Mobilis (16e journée) Résultats USMBA-Paradou AC O. Médéa-USMM Hadjout MC Saïda-MC El-Eulma CABBA-Amel Bou-Saâda AS Khroub-OM Arzew JSM Béjaïa-JSM Skikda CA Batna-US Chaouia Samedi 16 janvier (15h) ASO-CRB Aïn Fekroun 0-0 2-1 1-0 1-0 4-1 0-2 0-0 FOOTBALL 15 La polémique entre Mana et Charef divise Sem-Sem USM HARRACH l Le club cher des Harrachis connaît une tension particulière ces derniers temps. En effet, rien ne va plus entre le président Abdelkader Mana et l’entraîneur Boualem Charef : les deux hommes forts de Sem-Sem sont désormais «insociables». A l'origine de ce coup de froid, la divergence d’opinions dans le volet technique et financier. Boualem Charef n’apprécie vraiment plus l’immobilisme de son président qui tarde à dénicher des ressources financières. A ce jour, les joueurs réclament leurs impayés malgré les engagements du président harrachi. Une situation qui irrite l’ex-sélectionneur national , qui ne voit pas l’utilité de Mana à la tête de club. Un avis partagé par une partie des supporteurs du club banlieusard qui interpellent Mana afin que ce dernier remédie à la situation dans les meilleurs délais, sinon remettre les clés du club entre les mains de ceux qui Photos : DR CONVOITÉ PAR LE CSC ET LE NAHD Vend. 15 - Sam. 16 janvier 2016 - PAGE peuvent subvenir à ses besoins. La crise s’est accentuée entre les deux hommes durant ce mercato hivernal lorsque Charef a décidé de libérer deux joueurs en l’occurrence Ourahmane et Kadi, tout en exigeant le renforcement de son groupe par des éléments en défense. Une doléance qui n'a pas été exaucée par Mana, ce qui a rendu Charef encore fou de rage. Confirmant le malentendu, le président a voulu tirer les choses au clair en invitant Boualem Charef à une rencontre. Mais ce dernier refuse de le rencontrer. «Je suis parfaitement capable de gérer la situation, je ne prête pas attention à ses déclarations. Je préfère me concentrer sur mon travail. Il n’est un secret pour personne, Bouzidi regrette «deux points perdus» l L'entraîneur du NA Hussein Dey, Youcef Bouzidi, a estimé que son équipe était «toute proche» d'arracher les trois points de la victoire lors du match face à l'USM Alger soldé par un nul (1-1), jeudi soir en ouverture de la 16e journée du championnat de Ligue 1 Mobilis, la première pour le compte de la phase retour. «Sur l'ensemble de la partie, j'estime que nous étions proches d'une victoire au vu des occasions franches que nous avons ratées. Mais ça reste tout de même un bon nul pour nous, vu que c'est l'USMA qui a reçu dans ce match», a déclaré Bouzidi à la presse à l'issue du derby déroulé au stade du 5-Juillet. Pour Bouzidi aussi, ses joueurs «ont répondu présent sur le terrain face à une très bonne équipe de l'USMA qui domine le championnat depuis le début de la saison». Une source de satisfaction NA HUSSEIN DEY supplémentaire donc pour le coach de la formation husseindéenne, qui restait sur une amère défaite en championnat sur le terrain du MO Béjaia (3-1), pour le compte de la 15e journée. «J'estime que nous avons bien réagi après la précédente défaite de Béjaïa, en tenant la dragée haute au leader», s'est encore réjoui Bouzidi. Face à l'USMA, le staff technique du NAHD a titularisé l'une de ses deux recrues hivernales, en l'occurrence, Ilyes Seddiki, arrivé en milieu de semaine de la JS Kabylie. Le Franco-Algérien a été crédité d'une « belle prestation », selon Bouzidi, estimant que Seddiki était le joueur qui «manquait au NAHD au milieu du terrain lors de la phase aller». «Je salue notamment le courage du joueur qui est allé au bout du match, malgré la blessure qu'il a contractée en première période», a conclu le coach husseindéen, dont l'équipe se hisse provisoirement à la 8 e place avec 20 points. LA MESURE A ÉTÉ ANNONCÉE QUELQUES HEURES AVANT LE DÉROULEMENT DE LA 16e JOURNÉE Les joueurs qui ont moins de 4 avertissements «blanchis» Les avertissements dont le nombre est inférieur ou égal à trois (3) infligés à un joueur avant la date du 1er match de la phase retour du championnat d'Algérie de Ligues 1 et 2, sont annulés, a indiqué jeudi la Ligue de football professionnel (LFP). En revanche, la sanction pour un match ferme relative à quatre (4) avertissements infligés à un joueur reste maintenue et est reportée à la phase retour, affirme la même source. l’USMH à l’instar d’autres clubs, traverse une crise financière. Je ne suis pas du tout immobile. Je multiplie les contacts avec des opérateurs économiques, et la situation connaîtra un dénouement dans les prochaines semaines», assure Mana. Le président de l’USMH semble déçu par le comportement de Charef. «Il refuse de m’adresser la parole. Il me repousse toujours», confie, avec agacement, Abdelkader Mana. Celui-ci s’engage à indemniser tous les joueurs dès que l’argent rentre dans la caisse. «Toute cette agitation de la part de Charef ne fera que porter préjudice au club, sachant que, lui, il a déjà empoché un beau chèque», souligne-t-il non sans assurer que, lui aussi, il a l’appui des supporteurs harrachis, ceux notamment qui ont toujours favorisé l’intégration des joueurs issus de l’école de football d’ElHarrach. A. A. Achiou s'engage pour deux saisons RC ARBAÂ L'ex-international algérien, Hocine Achiou, s'est engagé pour deux saisons au profit du RC Arbaâ, devenant la troisième recrue du club de Ligue 1 Mobilis en ce mercato d'hiver, a appris l'APS hier auprès de la direction de cette formation. Achiou est resté inactif depuis son départ de l'USM BelAbbès en fin de saison dernière, après un différend financier avec cette équipe reléguée par la suite en Ligue 2 algérienne. Le RCA, lanterne rouge du championnat, devrait clôturer son recrutement avec l'engagement de Samy Yachir de l'ASO Chlef (Ligue 2), dont les dirigeants exigent la somme de deux millions de dinars contre sa lettre de libération. «Ezzarga» a enregistré, jusqu'ici, l'arrivée du gardien Mohamed Chouih (ex-ASO Chlef) et du défenseur central Abdelmalek Djaghbala (ex-CS Constantine). L'Afrique se prononcera éventuellement le 5 février ÉLECTIONS DU NOUVEAU PRÉSIDENT DE LA FIFA l La Confédération africaine de football prendra une éventuelle décision sur un soutien à un candidat à la présidence de la Fifa le 5 février lors de son Comité exécutif, a exposé hier à l'AFP le secrétaire général de la CAF. «Nous avons un comité exécutif le 5 février à Kigali et la question sera posée visà-vis des élections présidentielles de la Fifa et donc il appartiendra à ce moment-là au Comité exécutif et à son président de décider de la voie à suivre», a déclaré à l'AFP Hicham El Amrani à Kigali en marge de la signature d'un protocole d'entente entre les Confédérations africaine et asiatique (AFC) pour l'organisation de compétitions et des programmes de développement technique. «Que ça soit prendre position ou pas, ou ne pas le faire et ainsi de suite, c'est un aspect qui sera décidé par le comité exécutif lui même lors de sa réunion le 5 février», a-t-il ajouté. La conclusion de l'accord de partenariat entre la CAF et l'AFC, dont le président, le Bahreïni Cheikh Salman Bin Ebrahim Al Khalifa, est candidat à la présidence de la Fédération internationale, pourrait être un premier pas vers un soutien de l'Afrique pour le prétendant asiatique. Le choix du continent africain, qui compte 54 fédérations nationales, pourrait s'avérer décisif dans l'issue du scrutin présidentiel de la Fifa, prévu le 26 février à Zurich. La CAF dispose du plus gros réservoir de voix au Congrès de la Fédération internationale devant l'UEFA (53, Gibraltar n'étant pas reconnu par la Fifa), l'Asie (46), la Concacaf (Amérique du Nord, centrale et Caraïbes, soit 35 voix), l'Océanie (11) et l'Amérique du Sud (10). Outre le Cheikh Salman (Bahreïn), Gianni Infantino, N.2 de l'UEFA, le Sud-Africain Tokyo Sexwale, le Prince jordanien Ali et le Français Jérôme Champagne, se sont portés candidats à la présidence de la Fédération internationale. Sports FOOTBALL Spalletti épisode 2, Naples en danger ITALIE (20e JOURNÉE) l Après le limogeage de Rudi Garcia mercredi, Luciano Spalletti fera dimanche face à l'Hellas Vérone son retour à la tête de l'AS Rome, lors d'une 20e journée qui verra aussi Naples, le leader, se frotter à la surprenante équipe de Sassuolo. Spalletti, le retour Après des semaines d'hésitation, tout s'est accéléré ces derniers jours à la Roma. Rudi Garcia, salué sur les réseaux sociaux par nombre de ses cadres, n'est plus l'entraîneur du club giallorosso, qui n'a gagné qu'un seul de ses 10 derniers matches toutes compétitions confondues. Le nouveau technicien romain est un habitué des lieux. Luciano Spalletti, accueilli en triomphe jeudi à l'aéroport de Fiumicino après avoir rencontré les dirigeants du club aux Etats-Unis, avait déjà dirigé l'équipe entre 2005 et 2009, remportant deux coupes d'Italie. Spalletti, très apprécié des versatiles tifosi romains, ne devrait pas bouleverser en profondeur la composition et l'organisation de l'équipe, même si un passage du 4-33 au 4-2-3-1 est évoqué. Pour les débuts de son deuxième épisode romain, l'ancien coach du Zenit SaintPétersbourg a en tous cas une bonne occasion de redonner à son équipe un peu de la confiance perdue au fil de deux mois de résultats décevants. C'est en effet l'Hellas Vérone, lanterne rouge, qui viendra demain au Stadio Olimpico. Les Véronais n'ont pas gagné le moindre match lors de la phase aller. Difficile d'imaginer meilleur adversaire pour se relancer. Naples se méfie Sacré champion d'hiver la semaine dernière, une première depuis 1990 et l'époque Maradona, Naples sait qu'il n'a pas droit au moindre relâchement. Car la réception dimanche de Sassuolo a des allures de piège pour «gros» en manque de concentration. Sous ses airs d'ex-promu sans grande envergure, Sassuolo est en effet tout simplement l'équipe la plus redoutable de Serie A quand il s'agit d'affronter les premiers du championnat. Pour sa troisième saison dans l'élite, l'équipe de cette petite ville d'Emilie-Romagne, près de Bologne, est ainsi la seule parmi les six premières du classement à être invaincue dans les confrontations directes. Lors de la phase aller, Sassuolo a battu Naples (qui est donc prévenu), la Juventus et l'Inter. Et elle a fait match nul contre la Fiorentina et la Roma, attirant l'attention sur le travail de l'entraîneur Eusebio Di Francesco. Quelques résultats moins brillants contre des formations moins huppées laissent Sassuolo à la sixième place du classement mais avec un match en retard à jouer contre le Torino. Et on suivra avec attention le duel à distance entre le Napolitain Gonzalo Higuain, meilleur buteur du championnat, et Domenico Berardi, 21 ans, l'un des attaquants les plus prometteurs d'Italie. La Juve vise la première place Désormais dauphine de Naples, la Juventus Turin est en quête d'une 10e victoire d'affilée, alors que beaucoup d'observateurs l'ont replacée au rang de favorite pour le championnat. Paul Pogba et les siens iront affronter l'Udinese dans le nouveau stade du Frioul. Si Sassuolo confirme son statut de tombeur de cador et que la Juve poursuit sa série, les Turinois pourraient être leaders demain. Redescendue à la troisième place, l'Inter Milan sera en déplacement aujourd’hui sur la pelouse de l'Atalanta Bergame. Cette 20e journée se terminera dimanche avec un duel entre l'AC Milan, collé à la 8e place, et la Fiorentina, chassée du podium (4e) la semaine dernière. demain également, le match Bologne-Lazio Rome se disputera sans supporteurs romains, interdits de déplacement après des incidents samedi dernier à Florence. ROUND-UP EUROPÉEN Angleterre (22e journée) Samedi 16 janvier (16h) Tottenham-Sunderland (13h45) Bournemouth-Norwich Chelsea-Everton Manchester City-Crystal Palace Newcastle-West Ham Southampton-West Bromwich Albion Aston Villa-Leicester (18h30) Dimanche 17 janvier Liverpool-Manchester United (15h05) Stoke-Arsenal (17h15) Lundi 18 janvier (21h) Swansea-Watford Italie (20e journée) Samedi 16 janvier Atalanta Bergame-Inter Milan (15h) Torino-Frosinone (18h) Naples-Sassuolo (20h45) Espagne (20e journée) Samedi 16 janvier Séville FC-Malaga (16h) Celta Vigo-Levante (18h15) Villarreal-Betis Séville (20h30) Real Sociedad-Deportivo La Corogne (22h05) Dimanche 17 janvier Valence-Rayo Vallecano (12h) Real Madrid-Sporting Gijon (16h) Las Palmas-Atletico Madrid (18h15) Getafe-Espanyol Barcelone (18h15) FC Barcelone-Athletic Bilbao (20h30) Lundi 18 janvier (20h30) Eibar-Grenade France (21e journée) Joué hier : OGC Nice-SCO Angers Samedi 16 janvier (20h) Toulouse FC-P.S Germain (17h) ESTAC Troyes-Rennes FC EA Guingamp-FC Nantes Bordeaux-Lille OSC SC Bastia-Montpellier HSC GFC Ajaccio-Stade de Reims Dimanche 17 janvier (15h) Genoa-Palerme (12h30) Bologne-Lazio Rome Carpi-Sampdoria Gênes Chievo Vérone-Empoli AS Rome-Hellas Vérone Udinese-Juventus Turin AC Milan-Fiorentina (20h45) Dimanche 17 janvier FC Lorient-AS Monaco (14h) SM Caen-O. Marseille (17h) AS Saint-Étienne O. Lyon (21h) Vend. 15 - Sam. 16 janvier 2016 - PAGE HANDBALL 16 Bouchekriou craint pour sa défense LOURDE DÉFAITE DES VERTS FACE AUX SLOVÈNES DU RK GORENJE VELENJE (26-35) l La sélection algérienne a bouclé, hier, son stage de préparation en Slovénie dans la perspective de la 22e CAN seniors-messieurs prévue à partir du 21 janvier au Caire (Egypte). Mohamed Bouchama Alger (Le Soir) - Mercredi, les joueurs de Salah Bouchekriou ont rencontré le coleader du championnat slovène, le RK Gorenje Velenje. Pour cet avant-dernier test durant le séjour en Slovénie, le sélectionneur algérien a aligné l’ensemble des joueurs présents au stage, au nombre de 17 dont trois gardiens (Benmenni, Bousmal et le jeune Ghedbane). Un groupe durement affecté par l’intensité du travail physique mené par le staff technique. Aussi, le résultat ne s’est pas fait attendre puisque les camarades de Ghedbane ont chuté lourdement (35-26). Cette défaite face au RK Gorenje Velenje, équipe qui effectuait son retour à la compétition après plusieurs semaines de trêve (le dernier match remonte au 20 décembre) induite par les fêtes de fin d’année et la préparation de la sélection slovène de l’Euro-2016, n’a pas laissé Bouchekriou indifférent. Son équipe a été, en effet, étouffée dès l’entame du match avec un écart significatif de cinq buts (7-2) au bout du premier quart d’heure du match. Un inexplicable mauvais départ, même s’il faut mettre en exergue la fatigue : les joueurs ayant effectué durant la matinée du mercredi une séance phy- Photos : DR Le Soir d’Algérie sique très chargée. Nonobstant cet aléa, les joueurs de Bouchekriou continueront à souffrir pendant cette première période. Ils seront menés à la 20’ du jeu par neuf buts d’écart (123). Ce n’est qu’à partir de cet instant que les Verts reprendront leur souffle pour boucler les 30 premières minutes avec un déficit de cinq buts (16-11 en faveur des Slovènes). Il faut faire remarquer la belle prestance du portier du RK Gorenje Velenje Rok Zaponsek qui a stoppé neuf (09) des 20 tirs algériens Après la pausecitron, les Algériens vont poursuivre leur remontée pour atteindre le score de 1915 mais seront à nouveau «victimes» des parades du jeune portier slovène Zaponsek (23 ans), auteur de huit (8) sauvetages face à l’attaque algérienne. Un ensemble algérien qui ne reviendra jamais dans la course d’un match bouclé en faveur des Guêpes (surnom du club) par 35-26. Un score qui laisse perplexe sur le vrai état de forme de nos joueurs à moins d’une semaine de la CAN-2016 en Egypte. Sur le plan du rendement défensif, c’est la deuxième fois que l’équipe encaisse plus de 30 buts en une heure de jeu. Lundi dernier, lors de la confrontation face à la sélection slovène, les équipiers de Mokrani avaient encaissé 34 buts. Ce jour, le Sept national slovène venait de disputer son second test en moins de 24 heures. La veille, les Slovènes ont joué et gagné face à la Croatie qui a aligné les éléments qui n’avaient pas eu beaucoup de temps de jeu lors des matchs de préparation livrés par la sélection slovène. Le match des Verts, hier, contre le RK Celje Pivovarna Laško fut la dernière répétition générale avant l’ouverture de la phase finale de la CAN-2016, jeudi prochain au Caire, où l’Algérie affrontera le grand favori, l’Egypte, dans son antre et face à son brouillant public. M. B. La Tunisie, l'Égypte et le Maroc confirment leur participation HANDISPORT : CAN DE GOAL-BALL (HOMMES ET DAMES) l Les sélections nationales de goal-ball (hommes et dames) de Tunisie, d'Egypte et du Maroc ont confirmé leur participation aux championnats d’Afrique, prévus en Algérie du 25 février au 5 mars prochains et qualificatifs aux jeux Paralympiques de Rio-2016. Outre l'Algérie, «le tournoi des dames va regrouper, aussi, le Maroc, la Tunisie et l'Egypte et peutêtre le Ghana et le Cameroun s'ils arrivent à boucler à temps le processus d'obtention des licences internationales-ISAS, impératives pour prendre part à une compétition internationale», a déclaré le Directeur technique national (DTN), Zoubir Aïchaine. Pour les messieurs, les mêmes équipes se sont engagées, avec en plus une participation probable de la sélection kényane qui a émis le vœu d'être présente à Alger. Le rendez-vous continental de goal-ball se déroulera à la salle omnisports de Staouéli (Alger), retenue par l'IBSA, étant donné qu'elle remplit les conditions fixées dans le cahier des charges. Les délégations participantes seront logées à proximité de la salle, alors que les officiels et invités d'honneur seront hébergés dans un grand hôtel d'Alger. Sept arbitres internationaux ont été retenus pour diriger les matchs, en plus de quelques encadreurs, chargés de la formation des classificateurs avant le coup d'envoi des compétitions. L'IBSA a également désigné quatre classificateurs inter- nationaux qui seront présents à Alger. Il est à rappeler que le championnat d'Afrique de goal-ball (messieurs et dames) était initialement programmé pour le mois de novembre dernier, mais a été reporté en raison de la non-confirmation de la participation du nombre requis de pays, comme exigé par la règlementation en vigueur des compétitions internationales (au moins 4 sélections). La nouvelle date (février) avait été décidée par l’IPC (Comité international paralympique), l’instance suprême qui gère le handisport dans le monde. Seuls les vainqueurs du tournoi d'Alger (hommes et dames) seront qualifiés pour le rendezvous paralympique de Rio, prévu en septembre prochain. 17 Deux ou trois choses que Merkel sait de Daesh Monde Le Soir d’Algérie Vend. 15 - Sam. 16 janvier 2016 - PAgE BERLIN L’ENCHANTEUR FACE À LA PUISSANCE DE L’EMPIRE impose le débat en Europe. Si tant est que des pays vendeurs d’armes comme la Belgique s’obligent à se déterminer sur la question. En effet, d’importants ministres dans le fédéral du royaume de Philippe et de sa charmante épouse Mathilde, se positionnent clairement contre la vente d’armes à l’Arabie Saoudite. Ce qui crée la confusion et une mini-crise, les Wallons (francophones) ont dès lors l’impression que c’est une autre fourberie flamande étant donné que la principale industrie d’armement se trouve, précisément, en Wallonie. Pour autant, Berlin n’est pas enchanté par cette si faible évolution. Mme Merkel voulant des attitudes fermes de la France et du RoyaumeUni, en l’occurrence. Pas dupes, néanmoins, les Allemands ! Ils savent que ni les Français, ni les Britanniques ne sont maîtres, seuls, d’une telle décision qui, en définitive, se prend sinon avec l’aval américain, du moins avec leur consentement. L’Union européenne que l’Allemagne tire péniblement, pâtit de ces contradictions majeures. Depuis quelque temps, l’UE est devenue une coquille vide et ses sommets ressemblent de plus en plus, hélas, à ceux de la tristement célèbre Ligue des Etats arabes. Aujourd’hui, l’Europe est plus que jamais divisée sur des questions majeures. L’Allemagne se rapproche de la Russie, le Royaume-Uni fidèle à son histoire pro-américaine et la France de Hollande qui balance pardessus bord son héritage gaulliste sans être, pour autant, reconnue comme vassal à part entière des USA, ce grade étant, depuis belle lurette, attribué à Londres. Ah, la Perfide Albion ! Les complots contre l’Allemagne se multiplient, bizarrement. Violences sexuelles la nuit du nouvel an, s’interprétant comme une vengeance contre Merkel qui a osé accueillir plus d’un million de réfugiés, pour la plupart Syriens, montée aussi louche que rapide de groupes d’extrême-droite se proclamant ouvertement du nazisme et campagne anti-allemande en France aussi pernicieuse que hideuse. L’attentat de la Mosquée Bleue en Turquie n’a, curieusement, visé que des touristes allemands, comme si quelque part, dans un laboratoire, on voulait encore incendier les relations turco-allemandes, déjà très compliquées. A. M. demandes de soutien militaire exprimées par le Président français François Hollande après les attentats meurtriers à Paris en novembre. L'Italie, volontiers pacifiste, rechigne à faire la guerre, comme l'affirme d'ailleurs officiellement sa Constitution. Elle est persuadée, comme ne manque jamais de le rappeler M. Gentiloni, que le recours aux armes ne règle rien, privilégiant une approche politique et diplomatique. Des sources proches du gouvernement italien, citées par les médias, ont ainsi démenti cette semaine toute éventualité de frappes aériennes contre l'EI, qui auraient été décidées lors d'un conseil restreint sur la Libye. Sollicités par l'AFP, la présidence du Conseil et le ministère des Affaires étrangères ont refusé de s'exprimer. Alors que des rassemblements d'ampleur sont prévus à Rome tout au long de l'année sainte décrétée par le pape François, l'Italie, jusqu'à présent préservée, redoute un attentat terroriste sur son sol. Plusieurs journaux italiens ont relayé jeudi des menaces proférées par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) : «L'Italie romaine a occupé Tripoli», les «envahisseurs» italiens s'en mordront les doigts, affirme le numéro deux d'Aqmi, Abu Ubaydah Yusuf al-Anabgli, cité par une agence mauritanienne. La prudence italienne est aussi confortée par les expériences passées en matière d'intervention militaire, en Libye, mais aussi en Irak où «on continue à en payer le prix», selon M. Gentiloni. Mais elle a aussi «refroidi» la relation entre la France et l'Italie, remarque M. Darnis. Une réunion de la coalition antiDaesh, prévue début février à Rome, pourrait permettre de la réchauffer. Et le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, doit recevoir la semaine prochaine à Paris son homologue italienne Roberta Pinotti. réseaux sociaux en malais, cherchant à s'adresser à des candidats au djihad dans la région. La police indonésienne a désigné Katibah Nusantara, dirigé par Bahrun Naim, un militant qui se trouverait en Syrie et est accusé d'avoir orchestré les attentats de jeudi en donnant des instructions à des militants en Asie du Sud-Est. Il a été décrit dans certains médias comme un ex-employé de café internet. Des analystes observent qu'il a été brièvement en prison en Indonésie pour son implication présumée dans des faits de terrorisme, et lié à d'autres groupes extrémistes par le passé. «C'est un élément actif», explique Liow Chin Yon, expert de l'islam à l'Ecole Rajaratnam d'études internationales à Singapour. «Il a un site web qui célèbre l'EI et ses succès, et plus spécifiquement, il a célébré les attentats de Paris», ajoute-t-il. Si Katibah est responsable, ces attentats marqueront sa première attaque d'ampleur dans son pays et constituera un défi pour les autorités indonésiennes qui devront une nouvelle fois tenter de repousser la menace extrémiste. «L'un des éléments salvateurs de l'Indonésie ces cinq dernières années est que les terroristes locaux ont vu petit», a souligné Sidney Jones, experte en terrorisme régional, dans une récente analyse sur Katibah Nusantara. «Bahrun Naim et certains de ses amis voient plus grand», ajoute-telle. Certains combattants d'Asie du Sud-Est sont revenus du ProcheOrient très déçus après s'être vu accorder peu de respect ou de responsabilité, observent des analystes. Mais la langue et la culture communes de Katibah Nusantara pourraient donner lieu à de nouvelles attaques coordonnées en Asie du Sud-Est et multiplier les recrues de combattants en Syrie, selon des experts. Pour Joseph Liow Chin Yon, «l'EI est très sophistiqué et professionnel dans son militantisme dans tous les sens du terme. Il paraît vraiment capable de captiver l'imagination de nombreux musulmans dans cette partie du monde». De notre bureau de Bruxelles, Aziouz Mokhtari Des journalistes américains indépendants de la presse écrite new-yorkaise apportent des bribes de réponses. L’un d’eux du The Independent, écrit que l’Allemagne détient des preuves formelles et accablantes que l’Arabie Saoudite est impliquée dans l’affaire Daesh. Le journaliste précise même que Riyad a été à l’avant-garde de la promotion puis la mise sur le marché de l’organisation criminelle. Selon un article très fouillé et plein de faits significatifs (déclarations d’exresponsables sécuritaires américains, confidences d’envoyés spéciaux de médias lourds sur le terrain et révélations d’ex-otages occidentaux), tout mène vers l’Arabie Saoudite concernant Daesh. De cela, la chancelière Merkel en a soufflé quelques mots à ses pairs européens, du moins aux plus importants d’entre eux, la France et l’Angleterre, notamment. Si David Cameron a été sensible aux arguments allemands, il n’en a pas été de même pour François Hollande, qui a toujours nié la responsabilité saoudienne dans le financement, l’armement et l’orientation du «Tandhim». La chancelière allemande aurait, selon des indiscrétions corroborées par des fuites organisées à Bruxelles, exigé des Français qu’ils diminuent de leurs ventes d’armes au royaume des Al Saoud, ou à tout le moins, d’imposer des clauses dans ces transactions. François Hollande acquiesce lors d’un sommet des 28 et donne satisfaction aux doléances allemandes, mais ni son ministre des Affaires étrangères, ni celui de la Défense n’ont été instruits de cette nouvelle donne et tout continue comme si de rien n’était. Berlin tape, alors, fort sur la table et La chancelière allemande Angela Merkel. Photo : DR Depuis presque deux ans, l’Allemagne est ciblée par plusieurs affaires, d’apparence contradictoires, mais, pour peu qu’on prenne la peine de les analyser froidement, présentent une source d’inspiration commune. La méfiance domine entre la France et l'Italie Méfiance et incompréhension semblent dominer les rapports entre la France et l'Italie quant à la façon de traiter au mieux le chaos en Libye, selon des experts. L'Italie, ancienne puissance coloniale, est prête à prendre, sous conditions, la tête d'une opération internationale, mais le ministre des Affaires étrangères, Paolo Gentiloni, a prévenu qu'une opération militaire, aussi brillante soit-elle, ne pouvait à elle seule remettre de l'ordre dans le pays. Il l'a réaffirmé hier au quotidien français Le Figaro : dans la phase actuelle, une intervention militaire n'est pas possible. «Ce serait même une très grave erreur.» La France ne partage pas nécessairement ce point de vue. Le Premier ministre français, Manuel Valls, le rappelait encore en décembre : il faut «combattre et écraser» l'organisation Etat islamique (EI) «en Syrie, en Irak et demain, sans doute, en Libye». Et c'est bien cette volonté d'en découdre qui inquiète les Italiens. La presse s'est fait l'écho cette semaine d'un «raid» aérien français contre des positions de l'EI près de Syrte, en Libye, y voyant la preuve que les Français n'attendraient pas éternellement la formation d'un gouvernement unitaire dans ce pays, en proie au chaos depuis la révolte ayant emporté Mouammar Kadhafi en 2011. Le ministère français de la Défense a immédiatement démenti un quelconque raid, mais les milieux gouvernementaux italiens restent inquiets. «Si nous devions intervenir contre le terrorisme, nous voudrions le faire à la demande d'un gouvernement libyen, pour le soutenir», a réaffirmé hier M. Gentiloni. Du bout des lèvres, le chef de la diplomatie italienne a toutefois envisagé hier la possibilité d'une coalition internationale en Libye, comme celle à l'œuvre en Syrie, faute d'accord «dans quelques mois» sur un gouvernement unitaire. L'Italie se méfie de l'empressement français à agir en Libye, et certains éditorialistes évoquent un but caché des Français : prendre des positions de force dans le secteur de l'énergie en Libye, au risque de répéter les erreurs de 2011 ayant conduit à l'anarchie actuelle. «Paranoïa italienne», rétorque Jean-Pierre Nardis, expert des questions de défense auprès de l'Institut des Affaires étrangères à Rome, interrogé par l'AFP. Pour ce spécialiste des relations franco-italiennes, il s'agit d'un «malentendu» entre les deux pays né de l'intervention franco-britannique de 2011, qui n'a jamais été réellement comprise. Un «malentendu» Ce «malentendu» est aujourd'hui exacerbé par le silence opposé par le gouvernement de Matteo Renzi aux LIBYE L’émergence d'un groupuscule de l'EI en Asie du Sud-Est LES ATTENTATS DE JAKARTA Les attaques meurtrières de Jakarta sans doute inspirées des attentats de Paris mettent en exergue un groupuscule d'Asie du Sud-Est lié à l'organisation Etat islamique (EI) et constituent une nouvelle preuve de l'extension des cellules djihadistes de l'EI à travers le monde, selon des experts. Sous pression croissante des bombardements de la coalition menée par les Etats-Unis sur les territoires qu'il contrôle en Irak et en Syrie, le groupe djihadiste étend ses tentacules à de nouvelles régions. L'organisation, qui a déjà des cellules en Libye et au Nigeria, cherche à s'établir dans d'autres pays comme le Yémen, la Somalie et l'Afghanistan, utilisant ses méthodes ultra-violentes pour attirer des combattants déçus par d'autres groupes djihadistes comme les talibans. L'EI a revendiqué les attentats suicides et attaques sanglantes jeudi dans le centre de la capitale indonésienne — qui ont fait deux victimes civiles tandis que les assaillants ont été tués — et semble ainsi s'implanter en Asie du Sud-Est. «L'EI change de stratégie», a déclaré le chef de la police de Jakarta, Tito Karnavian, ancien directeur du département de lutte contre le terrorisme. «L'organisation établit des antennes de l'EI à travers le monde — en France, en Europe, Afrique, Turquie ainsi qu'en Asie du SudEst», a-t-il déclaré à des journalistes cette semaine. La police indonésienne a pointé du doigt Katibah Nusantara, un groupuscule de militants djihadistes de l'EI parlant le malais et combattant en Syrie. Alors qu'il n'y a eu jusqu'ici aucune revendication directe de Katibah Nusantara, ce groupuscule a pour objectif de créer un califat en Asie du Sud-Est, estiment des experts. «Elément actif» Les combattants de ce groupuscule, avant tout d'Indonésie et de Malaisie, unis à travers des langues et cultures partagées, ont gagné en importance en 2015, après s'être distingués sur les terrains de combat en Syrie et en Irak, aidant l'EI à prendre le contrôle de territoires dans ces deux pays du Proche-Orient. Ces succès ont été un coup de publicité pour l'EI, qui leur a rendu hommage en termes glorieux via les Ils «voient plus grand» L'Indonésie a été visée par plusieurs attentats de grande ampleur perpétrés par des extrémistes islamistes entre 2000 et 2009, mais d'importantes mesures de répression ont par la suite permis d'affaiblir les réseaux extrémistes. MOTS FLÉCHÉS Détente Le Soir d’Algérie Son nom ---------------Son prénom Vend. 15 - Sam. 16 janvier 2016 - PAGE Par Tayeb Bouamar Une de ses œuvres Il l’a traduit Solitaires ---------------Chiffre Courant ---------------Fruit Dans la peine ---------------Exprimes Pronom ---------------Souveraine ---------------Dinar Organisation internationale ---------------Gallium ---------------Armes Ouverte ---------------Note ---------------Sélénium Filet d’eau ---------------Expert ---------------Pronom Fin de soirées ---------------Comique A payer ---------------Lithium Invita ---------------Forme d’avoir 18 Nickel ---------------Hôpital Apprendra ---------------Nobélium Ecarta ---------------Néon ---------------Apre Transpire ---------------Salut Redit ---------------Détériorés Amer ---------------Attachés ---------------Tournera Loupée ---------------Flottera Large ---------------Inscrira ---------------Gaz Article ---------------Raidir Argon ---------------Tellement Achevée ---------------Sanctionné Erbium ---------------Ternir Tellure ---------------Haler ---------------Direction Cube ---------------Chiffre Munir ---------------Feuilles ---------------Terre Titre ---------------Confiantes ---------------Monsieur Calmes ---------------Pronom ENUMÉRATION Piéger ---------------Doter Missions ---------------Tribu Ses histoires L ET T R E S D E : Pompéi P O M P E I 1 2 3 4 5 T E G I D E A O A N A R R E L E G M C O I T H I E R L D N A E R T S I A S R E V I N N A L A N S L A N D O L L E C T I S I H A R T T 1- NO MAN’S LAND 2- L’ANNIVERSAIRE 3- LE GARDIEN 4- C’ÉTAIT HIER 5- LE RETOUR 6- L’AMANT Membre ---------------Durée Endures ---------------Chrome Ces colonnes abritent les noms de neuf œuvres de Harold Pinter. Une lettre ne peut être cochée qu’une seule fois. Définition du mot restant = «Nobel français» E C N E I D R N L S Tableau ---------------Fleuve Aube E A S E D E L N O N R E T O U R L A M A 7- TRAHISONS 8- LA COLLECTION 9- LE DÉSASTRE 6 1- VILLE 2- EMPEREUR 3- CÉLÈBRE MAISON 7 8 4- RÉGION 9 5- VOLCAN 10 11 6- PAYS 12 S OLUTIONS …S OLUTIONS …S OLUTIONS … MOTS FLÉCHÉS GÉANTS INQUISITIONS-COL DOUX-AMORTI-TATE OTE-SAPINS-TOMELA-CO-ASA-RAMENA E-A-UNIE-PAM-RTL -AGADIR-RAVISA-O BRISAS-CERISE-PU LATIN-MEDINE-RUE OSEE-MA-IES-SERT CES-GALETS-TEL-T -R-CANINE-SEVICE I-MORTES-TERREETLEMCEN-NONNES-G SOTTES-SAUTER-DA -MIES-MA-TES-FOI FEES-SALLES-AI-N A-R-MELAIS-PV-TE SE-MALADE-PUERAS S-COI-WE-POINTSETOURDI-ME-SUA-S SU-LEE-BONDES-LA -ETES-RATAIS-FOU ARES-AUTELS-DOIT BAS-NU-TUE-CORSRI-RAGEUR-CASE-P O-PERILS-MILE-CA U-AN-AU-COTE-ROI KURDES-ANTERIEUR ORALE-----S-GOBI P-TE-PLACA-MER-Q HUE-CREME-VENTRU ES-LA-VI-PENTE-E -ETALEE-SORTE-VSERAIS-LISSA-DIT AS-CITEIDEALE-LE MOTS FLÉCHÉS LETTRES DE POLYNÉSIE -PLATON-BANQUETPOIRE-OTAIS-RUER HUME-CI-SE-AG-TE ILE-COREE-MIE-EP LE-VOTEE-DAMNE-U O-PORE----RET-DB SOLIDE----IR-FIL ---TUAMOTU---------OCEANIE---SAMOA---------KIRIBATI-COCOTIER----------PACIFIQUE MOT RESTANT = ANDRÉ GIDE MOTS FLÉCHÉS GÉANTS Détente Le Soir d’Algérie Vend. 15 - Sam. 16 janvier 2016 - PAGE 19 Par Tayeb Bouamar Expression corporelle ---------------Sport Alliée ---------------Praséodyme Secs ---------------Rigolera Iridium ---------------Titre ---------------Saint espagnol Tellure ---------------Platine ---------------Bergers Arme ---------------Article Fleuve ---------------Consonne double ---------------Récompenses Arsenic ---------------Possessif ---------------Courtois Erbium ---------------Doués ---------------Fruit Posé ---------------Adverbe Loi ---------------Applaudissement ---------------Stupéfait Epuisé ---------------Musique (inv) Triste ---------------Pistolet Pouffé ---------------Nickel ---------------Pronom Pays ---------------Article ---------------Liaison Bout ---------------Pierre Décorée ---------------Pauses Pays ---------------Entravait ---------------Entourés Foot à Marseille ---------------Océan Radon ---------------Suivie Baraque ---------------Université ---------------Bassins Marin ---------------Radium Terres ---------------Odeur ---------------Décombres Eprouvée ---------------Cérémonie ---------------Aube Cachés ---------------Pénurie --------------Chrome Virils ---------------Laveur Cuivre ---------------Clair (dés) ---------------Adverbe Fin de série ---------------Aisé Stade à Tunis ---------------Tiras Décodée ---------------Frôles Venues au monde ---------------Loyal Pressée ---------------Déficit Réfuta ---------------Solution Loupes ---------------Possessif Sélénium ---------------Endurés ---------------Possessif Dévêtus ---------------Emerge Redite ---------------Entrée D’après ---------------Sombre Monnaie ---------------Egares Livre sacré ---------------Arrière d’un navire Singe (inv) ---------------Pronom Monnaie ---------------Obsédés Mesquine ---------------Balustrade Marque l’hésitation ---------------Erbium Quais ---------------Viles Enlevé ---------------Pronom Voie ---------------Restitues Césium ---------------Endroit Arbre ---------------Plantation Impôt ---------------Aspire Coupée ---------------Monnaie Habits ---------------Soirée Aller Fleur ---------------Médites Conviendra ---------------Mesure Tableau ---------------Piqûre Italiens ---------------Fils arabe A payer ---------------Sombre Rives ---------------Calcule Richesse Niais ---------------Sérénité Descentes ---------------Ville du Portugal ---------------Poulie Issue ---------------Surnom de Bouguerra Souvenir ---------------Editeur Appris Cacher ---------------Wilaya Attaque ---------------Destin Caisses ---------------Foot à Chlef Forme d’être Infinitif ---------------Fleuve Lettres sinistres Nuit ---------------Saint Parasite ---------------Trace ---------------Tendre Etendue ---------------Fer Tentai ---------------Pays Eprouver ---------------Creuse Profit ---------------Gallium Indolent ---------------Large Publicité Le Soir d’Algérie LE SOIR DE L’IMMOBILIER NS –––––––––––––––––––– Vends F3, 600-Logts, crédit 80 % - 03 F3, NVille, crédit 50 % - 04 F4, N-Ville, crédit 50 % 01 F5, N-Ville, fini - 01 F5, N-Ville, semi-fini 01 duplex 250 m2 - 01 F2, Tala-Allam. 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A Dieu nous appartenons et à Lui F127429/B15 nous retournons. –––––––––––––––––––– PERDU-TROUVÉ –––––––––––––––––––––––––––––– Suite au vol d’un cartable, nous, agence de communication, dégageons toutes responsabilités quant à l’utilisation frauduleuse du registre du commerce n° 16/000984859B12 daté du 25 septembre 2013 Vous voulez réussir la tessdira de votre fille ? Vous voulez que ce jour soit le plus beau jour de sa vie ? Faites appel à une professionnelle au : 0554 92 23 08 NS PERDU-TROUVÉ Perdu cachet rond portant la mention : Eurl Area Voyages - RC 15/00 + 0049372 B/14 24, rue des frères Hemdad, Tizi-Ouzou Agr. n° 405/2014 - Tél.: 026 22 94 84 + Décline toute responsabilité quant son utilisation frauduleuse. F10576/B13 –––––––––––––––––––– Ag. vd F2 acté, 1er étage, Azazga - F4, 115 m2, 1er étage, avec garage, M’douha, Tizi-Ouzou (intég.). 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Stress magazine de la femme Info Les produits cosmétiques et les effets indésirables Un effet indésirable est une réaction nocive pour la santé qui s'observe dans les conditions normales d'utilisation d'un produit cosmétique. On observe, le plus souvent, des réactions d'irritation ou des réactions allergiques. D'autres réactions peuvent être liées à une exposition solaire ou aux UV artificiels et à l'utilisation d'un produit contenant une substance sensibilisante à ces rayonnements naturels ou artificiels. Le stress fait partie de la vie moderne. Il n'est pas totalement négatif : un stress canalisé nous aide à aller de l'avant, à renforcer nos motivations. Une alimentation riche en magnésium, vitamines B1, B2, B3, B6, B9, en zinc, en cuivre et fruits peut vous aider à mieux gérer un stress vécu de manière négative. CALCULS URINAIRES BEAUTÉ Page animée par Hayet Ben MAQUILLAGE NUDE : SAVEZ-VOUS ÊTRE BELLE AU NATUREL ? Photos : DR Le Soir Maquillage nude ne signifie pas zéro maquillage Le maquillage nude consiste à donner l'impression de n'être pas maquillée, mais tout en l'étant. Le but du maquillage nude est d'illuminer le visage de manière naturelle. On crée un effet peau naturelle alors qu'on a du fond de teint, du blush, du mascara... la peau : lait démaquillant appliqué au doigt, tonique appliqué avec un coton et pschitt de brume hydratante puis tamponnage du visage avec un mouchoir. Nettoyée et hydratée sans être agressée, la peau est plus réceptive au maquillage. Pour une bonne mine naturelle, rien de tel que l’autobronzant Faux. On évite de copier l'effet du soleil, et on se construit un teint frais. On rehausse les pommettes avec du blush avant de poudrer. Et pour donner un coup d'éclat au visage, on Ne les laissez pas Soupe à l’oignon se former ! e quoi sont composés ces calculs ? La grande majorité — plus de 80 % — sont constitués principalement de calcium (pas forcément à cause de sa consommation). D’autres sont composés de cristaux d’acide urique (acidité des urines). Enfin, certains, mais très rares, peuvent être constitués de phosphates et ils sont alors favorisés D par des infections urinaires. Combien boire d’eau pour éviter d’avoir des calculs ou une récidive ? En l’absence d’antécédent, boire plus d’un litre et demi d’eau par jour (jusqu’à deux litres par fortes chaleurs) est une bonne prévention. Pour les personnes ayant déjà eu des calculs urinaires, le risque de récidive est de plus de 80%. Pour s’épargner de nouveaux Pour une peau nette, rien de tel que de la nettoyer à l’eau matin et soir Non ! Il vaut mieux respecter un rituel démaquillage plus doux pour ennuis, il faut alors boire — au minimum — deux litres d’eau par jour (encore plus quand il fait chaud), en répartissant la consommation sur la journée, et avec deux grands verres au coucher. Aucune eau, même celles dites diurétiques, ne paraît plus efficace qu’une autre et on peut utiliser celle du robinet. Ce qui compte, c’est de boire suffisamment. 4 pommes de terre, 5 gros oignons, 2 gousses d’ail, 1 litre de bouillon de volaille, 25 g de beurre, 1 c. à s. de farine, des croûtons, sel, poivre et noix de muscade Laver, éplucher et couper les pommes de terre en petits morceaux. Eplucher et émincer grossièrement les oignons. Eplucher et hacher finement l’ail. Faire fondre le beurre dans une casserole à feu doux. Ajouter les oignons et les laisser fondre pendant 7-8 minutes. Bien mélanger les oignons pendant la cuisson. Saupoudrer les oignons de farine et les laisser roussir. Prélever 1/4 des oignons et les mettre de côté Verser le bouillon. Ajouter les pommes de terre et l’ail. Mettre sur feu moyen et porter à ébullition. Cuire pendant 45 minutes à petits bouillons. Mixer le tout. Ajouter les oignons roussis que vous aviez mis de côté et les croûtons. Râper de la noix de muscade, saler et poivrer à votre convenance. Laisser encore cuire 2-3 minutes. Servir bien chaud accompagné de gruyère râpé que vous pourrez laisser fondre dans le potage. chauffe une goutte d'huile hydratante entre ses mains, et on l'applique par pression sur les joues, sans frotter. Pour un teint nude, on applique un fond de teint un ton plus clair que sa carnation Faux. Pour se faire un teint plus clair, on joue avec les poudres et blushs, mais pas avec le fond de teint. En effet, quel que que soit le résultat escompté, on choisit toujours le fond de teint le plus proche de sa carnation, qu'on teste sur le cou et pas sur la main. Il vaut mieux tapoter l’anti-cernes pour qu’il passe inaperçu Vrai. On ne pose jamais l'anti-cernes en aplat sous l'œil, sinon il crée des plis là où il n'y en avait pas avant. On le tapote du bout des doigts, en évitant la racine des cils et l'arcade sourcilière pour ne pas plomber le regard. Pour un maquillage naturel des yeux fatigués, mieux vaut ne rien mettre Faux. Mais on n'applique pas son maquillage de la même façon que d'habitude, pour ne pas marquer les traits. On applique quelques gouttes d'eau de bleuet pour rafraîchir le regard, une touche d'enlumineur au coin de l'œil pour l'ouvrir, et on oublie le mascara sur les cils du bas. On peut appliquer du fond de teint sur des taches de rousseur pour un maquillage nude Vrai. L'astuce consiste à appliquer deux fonds de teint. On applique le premier de la même couleur que la carnation de la peau, et un autre un ton plus clair qu'on étire vers l'extérieur. Résultat : le teint est net et les taches de rousseur sont là sans être là. LETTRE DE PROVINCE PANORAMA écidément sa parole, c'est-à-dire ses mises au point destinées à «rectifier» les propos des autres, ne laisse personne indifférent. Selon que l’on soit de son bord ou que l’on nourrisse quelques vieilles hostilités à son égard, l’on est, soit ravi de ses intempestives dénégations, soit irrité par sa «mauvaise foi». C’est ainsi d’ailleurs que l’on a assisté, toutes les fois où il se manifestait, à deux interpellations opposées. C’est alors à l’injonction lancée par le fameux «taisezvous Nezzar !» que riposte immédiatement le besoin de la curiosité médiatique qui le supplie de ne plus se taire. Il est vrai que ce vieux soldat est depuis plus d’une décennie un excellent client de la presse tant il est exact qu’il fournit à celle-ci tous les ingrédients du sensationnel. Ingérable, comme n’aurait jamais dû l’être un officier blanchi sous le harnais de la discipline, il ne craint même plus de se contredire. Sauf qu’il est l’un des rares caciques du système à s’affranchir de l’obligation de réserve (qui serait plutôt une omerta au sens mafieux du vocable) et de livrer sur la place publique les secrets peu ragoûtants des pratiques ayant prévalu au sommet du pouvoir. C’est pour cette raison justement que les cycliques cures de révélations auxquelles s’astreint Nezzar agacent terriblement dans la mesure où elles contribuent au dévoilement public des tares consubstantielles à tous les régimes et par voie de conséquence participent à leur démystification. Peu importe qu’il ait tort ou raison lorsqu’il D Les tribulations d’un vieux soldat décoré polémique avec les dirigeants du FFS ou qu’il s’en prenne obliquement à un autre général, Betchine pour ne pas le nommer, mais le fait qu’il n’hésite guère à démultiplier les cibles finit par fragiliser ses arguments. A travers cette imprudente posture qui le pousse à donner un avis sur tous les évènements et à délivrer un jugement sur chaque acteur, ce général oublie qu’il verse dans le cabotinage quand il prétend faire œuvre de vérité. Cependant, en dépit des défauts liés à son ego surdimensionné, il a tout de même conquis une nouvelle notoriété. C’est ainsi qu’il s’est forgé une solide réputation de coq du village Algérie prenant un malin plaisir à taquiner politiquement la basse-cour du pouvoir. Se rappelant à tous les instants qu’il fut un homme de pouvoir et un dignitaire influent, il s’octroie de fait le droit de donner un avis sur tout. Et toutes les fois où il est interrogé sur les raisons qui le poussent à quitter sa retraite de temps à autre, il prétend ne vouloir faire connaître que des convictions personnelles. D’ailleurs avant chaque sortie médiatique ne prévient-il pas l’auditoire qu’il n’est le porte-parole d’aucun cercle ou institution, laissant entendre qu’il «n’agit pas» mais qu’il «réagit» seulement lorsqu’il se sent concerné ? Avec justesse, il avait effectivement prouvé que sa médiatisation était d’abord justifiée par des combats qui le concernent et le tiennent à cœur. Ceux qu’il avait engagés pour lever le voile sur certaines allusions, tout autant graves que malsaines. CONDOLÉANCES C’est avec une immense tristesse que l’équipe du Soir d’Algérie a appris le décès de la sœur de leur ami Akli Kahlane, président de NAPEO, vice-président de CARE. En cette douloureuse circonstance, elle lui présente ses plus sincères condoléances et le prie de trouver ici l’expression de sa profonde sympathie. Que Dieu accorde à la défunte Sa Sainte Miséricorde et l’accueille en Son Vaste Paradis. POUSSE AVEC EUX ! Par Hakim Laâlam [email protected] @hakimlaalam C’est que par le passé récent il aurait été victime de cabales (selon le mot usité en son temps) qui l’auraient obligé à sortir de sa réserve. Celle de l’été 2001 lorsque fut orchestrée la campagne odieuse qui le mettait en cause dans certaines dérives sécuritaires. Dans cette république de la confusion, là où l’élémentaire «qui est qui ?» n’est, à ce jour, pas clairement identifié, des «voix autorisées» citèrent honteusement le nom de ce général. C’est de cette époque que date la curée qui le poursuit sous la forme de procédures pénales internationales. Car par une sorte de complicité notoire l’on avait imprudemment gravé son nom sous l’intitulé du délit «Qui-tuequi ?». En effet la question n’a jamais été une interrogation objective mais bel et bien un acte d’accusation. Or en 2011, c'est-à-dire 10 années après les faux témoignages de Souaïdia, le même scénario se réécrivait devant des tribunaux européens avec toujours dans le rôle principal l’officier Nezzar, lequel devait répondre au nom de toute une institution. Or l’impossible salissure que l’on persiste à lui accoler l’avait définitivement convaincu qu’il était devenu la bête noire du système dont pourtant lui-même est issu et qu’il avait militairement servi. Une croyance persistante dans l’idée du complot qui le harcèle a fini par irriguer ses interventions. L’aigreur aidant, il déversera un chapelet de critiques à l’encontre de Chadli Bendjedid lorsqu’il eut à croiser le fer à distance avec lui. S’estimant injurié par certaines assertions, le vieux soldat s’est depuis installé sur les crêtes politiques du pays comme un snipper afin de rendre coup pour coup à ceux qui, à ses yeux, falsifient les réalités qui sont les siennes. La dernière, concernant sa relation avec Aït-Ahmed et les versions des discussions qu’ils ont échangées, montre bien qu’il ne veut plus rien céder sur ses intimes certitudes. Celles, très fortes et qui confortent Yes, sir ! Daesh lance son premier magasin de produits en ligne. Et déjà, les ventes… … explosent ! - Chef ! Chef ! Y a l’ambassadrice des Etats-Unis qui vient de publier un brûlot dans lequel elle descend en flammes la présidence à vie. On va réagir, hein, chef, on va réagir ? - Bien sûr qu’on va réagir. La preuve qu’on va réagir, tire les rideaux ! - Heu… quand je parlais de réagir, je faisais allusion aux propos de la diplomate US, chef. - J’avais bien compris ! Mais comment veux-tu réagir sans savoir quel temps il fait dehors, quelle est la tendance météo du jour. Ah ! Tu vois ? Maintenant que tu a tiré les rideaux, je constate qu’il fait toujours aussi désespérément beau. Oui, il faut réagir ! Organise-moi un Conseil des ministres restreint. - Je convoque les deux ministres des Affaires étrangères ? Lamamra et Messahel ? Oups ! Pardon chef ! Je voulais dire les trois, avec Lakhdar Brahimi ? - Que veux-tu que je fasse avec eux ? Je te demande, triple buse, de convoquer sur-le-champ le ministre des Affaires religieuses, celui de l’Eau et celui de l’Agriculture. Par Boubakeur Hamidechi [email protected] l’obsession d’un acteur primordial de la décennie noire. D’où ces registres d’imprécateur lorsqu’il interpelle «ceux qui se vautrent, de nos jours, dans les contre-vérités», suggérait-il souvent. Même s’il ne s’est jamais clairement exprimé ainsi, il n’en pensait pas moins. Oui elle est bien là sa pensée exclusivement accrochée aux souvenirs des pleins pouvoirs qu’il eut à exercer. Notamment quand il se manifeste publiquement en rappelant à la nomenklatura les grands sacrifices de ceux qui en 1992 empêchèrent l’Algérie de sombrer dans le ruisseau. Mutatis mutandis, il leur rappelle ce douloureux débat que soulignait les «que faire» des dirigeants de l’époque. B. H. Le Soir sur Internet : http:www.lesoirdalgerie.com E-mail : [email protected] - C’est le ministre des Habous qui va répondre à Obama, chef ? - Non ! Mais toi, si tu continues en mode «aghioul», tu vas en répondre devant moi ! Il faut ces ministreslà pour réagir enfin à la sécheresse. On ne va pas rester ainsi les bras croisés face au désastre qui s’annonce. - Et l’ambassadrice ? Et les Etats-Unis ? - Quoi l’ambassadrice et les Etats-Unis ? Ils sont eux aussi touchés par la sécheresse ? Tu vois ? Je t’avais dit que c’est la cata. Bien sûr qu’il faut aussi réagir au drame que vivent comme nous les frères américains. Demande à nos trois ministres des Affaires étrangères de pondre illico presto un communiqué de solidarité avec les USA durement frappés par la sécheresse. Et si ça ne suffit pas, je vais moi-même rédiger un mot que mon lecteur officiel, Mohamed-Ali Boughazi, lira en personne à son excellence, Madame l’Ambassadrice des States en Algérie. - Et il dira quoi votre mot, chef ? - Que nous sommes de tout cœur avec le peuple américain et avec ses dirigeants. Et qu’en signe de soutien, nous fumons du thé pour rester éveillés à leurs «conseils», le cauchemar continue. H. L.
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