Année Scolaire 2013–2014 MATHÉMATIQUES MPSI3 DS No 7 Samedi 15/03/2014 (4h) Les candidats sont invités à composer avec une encre suffisamment visible (en bleu foncé ou en noir par exemple), le bleu pâle est à proscrire. Les candidats sont également invités à porter une attention particulière à la qualité de leurs raisonnements ainsi qu’à la rédaction (les copies illisibles ou mal présentées seront pénalisées). La référence des questions doit obligatoirement être mentionnée et les résultats doivent être encadrés . La calculatrice, les formulaires et les téléphones sont interdits. Problème 1 Étude de la fonction f : x 7→ x 2 ln 1 + Q1) a) Déterminer l’ensemble de définition de f . 1 . x b) Montrer que la droite d’équation x = −1 est asymptote à la courbe représentative de f . Q2) a) On pose f (0) = `. Quelle valeur numérique doit-on donner à ` pour que f soit continue en 0 ? Dans la suite, on suppose que ` a cette valeur. b) Étudier la continuité et la dérivabilité de f sur R \ {−1, 0}. c) Étudier la dérivabilité de f en 0. d) Montrer que f admet un dl1 (0) (à préciser), mais pas de dl2 (0). Que peut-on en déduire pour f ? Q3) a) Pour x ∈ R \ {−1, 0}, calculer f 0 (x) et déterminer la fonction h telle que f 0 (x) = 2xh(x). b) Étudier le sens de variation de h, et la limite de h aux différentes bornes de R \ {−1, 0}. c) Justifier l’existence d’un unique réel α ∈] − 2; −1[ et d’un unique réel β ∈] − 1; 0[ qui annulent h(x). d) Écrire un algorithme en Python permettant un calcul approché de α à 10−4 près par dichotomie. e) En déduire le signe de h(x) puis le tableau des variations de f . Q4) a) Calculer un développement asymptotique de f (x) à l’ordre 1 en +∞. b) En déduire l’étude locale de f au voisinage de +∞, plus précisément : i) Montrer que la courbe de f admet une droite asymptote (à préciser). ii) Justifier la position courbe - asymptote au voisinage de +∞. 1 c) De même, étudier la branche infinie en −∞. Q5) Faire la représentation graphique complète de f . Rx Q6) Pour x > 0, calculer 0 f (t) dt. Problème 2 Soit f : K3 → K3 définie par : f (x, y, z) = (2y − 2z, x + y − 2z, x − y). On note id = idK3 . On rappelle que f n = id si n = 0 et f n = f ◦ · · · ◦ f , n fois si n > 1. Q1) a) Montrer que f ∈ L (K3 ). b) Déterminer ker( f ) et Im( f ). On donnera une base de chacun de ces deux sev. c) f est-elle injective ? surjective ? bijective ? d) Démontrer que R3 = ker( f ) ⊕ Im( f ). e) Soit p la projection sur ker( f ) parallèlement à Im( f ), calculer p(x, y, z). Q2) a) Déterminer f 2 (x, y, z) et f 3 (x, y, z). b) En déduire que f 3 − f 2 − 2 f = 0. 1 . X 3 −X 2 −2X + id) + 13 f ◦ c) Décomposer en éléments simples la fraction rationnelle d) En déduire que id = − 21 ( f + id) ◦ ( f − 2id) + 16 f ◦ ( f ( f − 2id). 1 1 q = − ( f + id) ◦ ( f − 2id) = − ( f 2 − f − 2id) 2 2 1 1 On pose : . On a donc id = q + r + s. r = f ◦ ( f + id) = ( f 2 + f ) 6 6 1 1 s = f ◦ ( f − 2id) = ( f 2 − 2 f ) 3 3 Q3) a) Montrer que q est un projecteur. b) Montrer que ker(q) ⊂ Im( f ) et que q ◦ f = 0. En déduire que ker(q) = Im( f ). c) Montrer que f ◦ q = 0 et que ker( f ) ⊂ ker(q − id), en déduire que ker(q − id) = ker( f ). Quelle relation peut-on en déduire entre q et p (p est défini dans la première question) ? d) Montrer que r et s sont deux projecteurs, que r ◦ s = s ◦ r = 0, que f ◦ r = 2r et f ◦ s = −s. e) En déduire que pour n > 1, f n = 2n r + (−1) n s. Calculer l’expression de f n (x, y, z). Q4) Autre méthode pour calculer f n : soit P(X ) = X 3 − X 2 − 2X. a) Déterminer le reste de la division euclidienne de X n par P(X ) pour n > 1. b) En déduire l’expression de f n en fonction de f et f 2 , puis retrouver l’expression de f n (x, y, z). x n+1 = 2yn − 2z n Q5) Application 1 : soient (x n ), (yn ), (z n ) trois suites telles que ∀ n ∈ N : yn+1 = x n + yn − 2z n . z n+1 = x n − yn a) Montrer que (x n , yn , z n ) = f n (x 0 , y0 , z0 ). b) En déduire les expressions de x n , yn et z n en fonction de n et de x 0 , y0 , z0 . 2 Q6) Application 2 : dans cette question K = R. On considère trois fonctions : x, y, z : R → R dérivables sur R qui vérifient le système : = 2y(t) − 2z(t) x 0 (t) 0 ∀t ∈ R, y (t) z0 (t) = x(t) + y(t) − 2z(t) = x(t) − y(t) avec la condition initiale x(0) = x 0 ∈ R, y(0) = y0 ∈ R et z(0) = z0 ∈ R. On a donc ∀t ∈ R, f (x(t), y(t), z(t)) = (x 0 (t), y0 (t), z0 (t)). a) Justifier (sans calcul) les égalités : r (x 0 (t), y0 (t), z0 (t)) = 2r (x(t), y(t), z(t)) et s(x 0 (t), y0 (t), z0 (t)) = −s(x(t), y(t), z(t)) b) Soient a, b, c : R → R telles que r (x(t), y(t), z(t)) = (a(t), b(t), c(t)). Calculer a, b, c, vérifier qu’elles sont dérivables et que : r (x 0 (t), y0 (t), z0 (t)) = (a0 (t), b0 (t), c0 (t)) En déduire que r (x(t), y(t), z(t)) = e2t r (x 0 , y0 , z0 ). c) De même, montrer que s(x(t), y(t), z(t)) = e−t s(x 0 , y0 , z0 ). d) En déduire les expressions de x(t), y(t) et z(t). Problème 3 Pour tout entier n ∈ N, on pose Pn (X ) = X 2 n+1 n + X 2 + 1. Q1) a) Calculer P0 (X ), P1 (X ), P2 (X ). b) Factoriser P1 (X ) et P2 (X ) dans R[X]. c) Factoriser P0 (X ), P1 (X ) et P2 (X ) dans C[X]. Q2) Démontrer que Pn+1 (X ) = Pn (X )(X 2 n+1 n − X 2 + 1). n n Q3) Soit j = e2iπ/3 et n ∈ N, résoudre dans C l’équation z 2 = j, puis l’équation z 2 = j. n Q4) a) Justifier l’égalité Pn (X ) = P0 (X 2 ). 2(3k+1)π b) En déduire que les racines complexes de Pn (X ) sont les nombres : exp(i 2(3k+1)π 3·2n ) et exp(−i 3·2n ) avec k entier quelconque compris entre 0 et 2n − 1. c) En déduire la factorisation de Pn (X ) dans C[X], puis dans R[X]. d) Calculer la somme et le produit des racines de Pn (X ). 1 . P0 1 b) Décomposer en éléments simples dans C(X ) la fraction 2n . X −j 1 c) Donner la décomposition en éléments simples dans C(X ) de . Pn Q5) a) Décomposer en éléments simples dans C(X ) la fraction d) En déduire la décomposition en éléments simples dans R(X ) de 3 1 . Pn
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