EL WATAN DU 04.05.2014

■ FOOTBALL. LIGUE I
L’ES Sétif retarde
la consécration
de l’USM Alger
LIRE LES ARTICLES EN PAGES 26 ET 27
LE QUOTIDIEN INDÉPENDANT - Dimanche 4 mai 2014
ÉDITION DU CENTRE
N°7166 - Vingt-quatrième année - Prix : Algérie : 15 DA. France : 1 €. USA : 2,15 $. ISSN : 1111-0333 - http://www.elwatan.com
VIOLENCE CHRONIQUE ET CRISE INSTITUTIONNELLE
La Libye livrée
aux seigneurs
de la guerre
ABROGATION DE L’ARTICLE 87 BIS
SAADANI L’AURAIT OBTENUE EN 2012
LE MONDE DU TRAVAIL
SCEPTIQUE
CARTE DE SÉJOUR VIP
EN FRANCE
● L’annonce réitérée, il y a quelques jours, de lever
le verrou légal sur les augmentations de salaire ne
convainc guère les syndicats.
ous ne pensons pas que l’Etat va se
débarrasser de sitôt de l’article 87 bis,
après des décennies à expliquer aux travailleurs
concernés l’ampleur des retombées financières
de son abrogation», soutient M. Behari, président
■ Mondafrique a mis en ligne hier un article
consacré aux démarches entreprises en France pour
l’obtention du statut de résident, ce qu’il aurait
réalisé il y a deux ans.
de la Commission nationale des corps communs
de l’éducation, à propos de l’annonce faite par le
président de la République quant à l’abrogation
de l’article 87 bis relatif aux relations de travail.
(Suite page 4)
Fatima Arab
NICOLAS BEAU
RESPONSABLE DE MONDAFRIQUE.COM
COURS CONCERNÉS PAR LE BAC
«SAADANI N’EST
CERTAINEMENT
PAS LE SEUL»
LE SEUIL ARRÊTÉ
MARDI PROCHAIN
LIRE L’ARTICLE DE DJEDJIGA RAHMANI EN PAGE 4
DIFFICULTÉS FINANCIÈRES EN TUNISIE
D
TUNIS ATTEND
UN «GESTE» D’ALGER
LIRE L’ARTICLE DE M. SELLAMI EN PAGE 3
PHOTO : AFP
N
PHOTO : AFP
◗ LIRE L’ARTICLE DE
NOTRE CORRESPONDANT
MOURAD SELLAMI EN PAGE 12
Le journaliste et responsable du site français
mondafrique.com, Nicolas Beau, revient dans
un entretien qu’il nous a accordé sur le travail
d’investigation concernant les biens du
secrétaire général du FLN à Paris.
LIRE L’ARTICLE ET L’ENTRETIEN RÉALISÉS
PAR MADJID MAKEDHI EN PAGE 3
El Watan - Dimanche 4 mai 2014 - 2
L’ACTUALITÉ
FORUM DE LA LADDH SUR LES LIBERTÉS
CÉRÉMONIE
EN L’HONNEUR
DU STAFF DE KBC
La société civile
sous pression
● La Ligue algérienne pour la défense des droits de l’homme (LADDH) a organisé un forum pour dénoncer
les nombreuses entraves aux libertés pratiquées par le régime.
E
n Algérie les libertés d’expression, de réunion, de manifestation mais aussi syndicales sont
plus que jamais réprimées. Plus rien
n’échappe à la volonté du pouvoir de
verrouiller le champ des libertés pour
mieux contrôler la société civile.
Pour maître Bensalem Fasla, membre
du comité directeur de la LADDH,
la dernière loi sur les associations
est caractéristique de cette politique
répressive. «Il y a volonté du pouvoir
de mettre sous tutelle, les associations qui lui échappent», a-t-il jugé.
Bensalem Fasla estime, par ailleurs,
que «la loi a anesthésié les associations qui ne sont pas sous contrôle».
Alors que la liberté de créer des associations est constitutionnellement garantie en vertu des articles 41 et 43/1
de la Constitution du 28 novembre
1996 ainsi que par les Constitutions
antérieures (art. 19 de la Constitution
de 1963, art. 56 de celle de 1976
et art. 39 de celle de 1989), la loi
12/06 du 12 janvier 2012 «montre
la volonté de l’Etat à ériger une
muraille législative pour protéger le
système». Pour l’homme de loi, le
législateur a renforcé la dépendance
des associations envers l’administration. «La loi permet la mainmise de
l’administration sur les associations
depuis leur naissance jusqu’à leur
disparition», ajoute Bensalem Fasla.
Intervenant sur le sujet, maître Noureddine Benissad, président de la
LADDH, a rappelé que la loi adoptée par les députés en 2012 n’a pas
cours dans les pays les plus totalitaires : «Même en Corée du Nord,
ils n’ont pas osé promulguer une
telle loi.»
Après la loi sur les associations,
les organisateurs du forum se sont
penchés sur la loi sur l’audiovisuel.
Là encore, les intervenants ont critiqué la démarche du régime. Ils ont
souligné la volonté du pouvoir de
maintenir le monopole du public
au détriment du privé soumis, lui,
à de multiples barrières et au flou
qui entoure le fameux article 7 qui
concerne les définitions, notamment
celle de la chaîne thématique.
Pour Fayçal Métaoui, journaliste à
El Watan et un des intervenants au
forum, l’article 7 agit comme une
épée de Damoclès sur la tête des
patrons de télé : «Cet article permet
au régime de maintenir la pression
sur les dirigeants des télés privées.
Il peut, s’il le juge nécessaire, fermer
une télé au motif qu’elle ne correspond pas aux critères énoncés par
l’article en question.» Et de rappeler
la méthode utilisée par le pouvoir
pour mettre fin à la diffusion de la
chaîne Al Atlas TV, juste avant le
début de la campagne présidentielle.
«La fermeture d’Al Atlas TV était un
signal envoyé aux autres chaînes»,
estime Métaoui, qui rappelle que
de nombreux journalistes étrangers,
essentiellement tunisiens et marocains, n’ont pas pu couvrir l’élection
présidentielle faute de visa.
Dans son message aux journalistes
pour la célébration de la Journée
mondiale de la liberté de la presse,
le président Bouteflika a fixé les
règles du jeu. Il a rappelé que si l’Etat
s’engage à protéger la liberté de la
presse, il le fera «contre toute dérive
préjudiciable à travers la calomnie,
le dénigrement et la médisance ou
le dépassement au détriment du
citoyen ou des institutions constitutionnelles», et qu’«aucun média,
quel que soit son statut juridique, ne
peut déroger à cette exigence».
Salim Mesbah
CÉLÉBRATION DU 3 MAI À BÉJAÏA
Les journalistes (ré) inaugurent la stèle
de Saïd Mekbel
Après l’inauguration
presque en catimini
par le wali de Béjaïa
de la stèle dédiée à
Saïd Mekbel, le 16
avril dernier, les
journalistes ont tenu
hier à relier le
monument à la date
du 3 mai en le
(ré)inaugurant en
présence de certains
membres de la
famille du
chroniqueur
assassiné
PHOTO : EL WATAN
L
a stèle de Saïd Mekbel à Béjaïa a été inaugurée
à nouveau hier, par les journalistes locaux, à
l’occasion de la Journée internationale de la liberté
d’expression qui coïncide avec le 3 mai, en présence de la famille du journaliste assassiné. Elle est
désormais baptisée «place Saïd Mekbel de la liberté
de la presse». Une grande émotion a caractérisé
cette cérémonie qui avait un double objectif : célébrer la Journée mondiale de la liberté de la presse,
mais surtout rectifier l’«impair» que fut l’inauguration «contre nature» de cette même place, le 16
avril dernier, par le wali de Béjaïa à seulement deux
semaines du 3 mai. Une inauguration à la veille de
l’élection, coïncidant avec Youm el îlm (Journée du
savoir) qui a attribué une symbolique qui n’est pas
sienne à la mémoire de celui dont la plume a servi
l’information, donc le peuple et la liberté d’expression, raison pour laquelle les partisans de l’obscurantisme et de la soumission l’on fait taire à jamais.
Pour les journalistes, en particulier ceux à l’origine
de l’idée de cette stèle à l’effigie de «Mesmar
Djeha», il n’est pas meilleure journée pour l’inaugurer que celle de la liberté d’expression. C’est
désormais chose faite. «Il y a deux semaines, à la
veille de l’élection, le wali l’a inaugurée dans la
précipitation pour être au rendez-vous du 16 avril.
On a voulu associer Youm el îlm à la mémoire d’un
journaliste mort pour sa liberté d’expression. De ce
fait, nous estimons que l’inauguration le 16 avril
trahit la mémoire de Saïd Mekbel», ont dénoncé
les journalistes de Béjaïa dans une déclaration lue
sur place.
Quatre gerbes de fleurs ont été déposées sur le
socle de la stèle : celle des journalistes, puis celles
des militants du Mouvement culturel berbère, du
Rassemblement pour la culture et la démocratie, de
l’association ADIC pour la défense des consommateurs qui ont rallié l’événement. La cérémonie s’est
déroulée sous le regard fier de la famille Mekbel,
qui était absente, il faut le rappeler, à l’inauguration du 16 avril par le wali. L’assistance a été priée
d’observer une minute de silence à la mémoire du
journaliste lâchement assassiné et de tous ceux qui
ont payé de leur vie le droit à l’expression libre.
Après un bref rappel de celui qui fut le premier
à perdre la vie dans l’exercice de son métier de
journaliste, l’auteur de la célèbre maxime : «Si tu
parles tu meurs, si tu te tais tu meurs, alors parles
et meurs !», le regretté Tahar Djaout, a été évoqué.
Dans leur déclaration, les journalistes ont réitéré :
«Nous sommes tous là certes pour le 3 Mai, mais ce
rassemblement est aussi pour honorer la mémoire
de Saïd Mekbel que la bêtise humaine a assassiné
il y a 20 ans. Nous rendons hommage à l’Ogre, à El
Ghoul, à Mesmar Djeha pour combattre l’oubli et
dire le journaliste talentueux et engagé qu’il était.
L’obscurantisme islamiste qui l’a raté en mars 1994
l’a assassiné neuf mois plus tard, le 3 décembre,
pour faire taire sa plume, sa clairvoyance et son
engagement.»
Le RCD a, de son côté, rendu hommage au journaliste et dénoncé dans sa déclaration, également
lue sur place par un responsable local du parti, «la
honteuse inauguration» du 16 avril, qui a eu lieu
«en catimini» à la veille du «montage électoral du
17 avril 2014». Même son de cloche chez les militants du MCB, qui ont pris la parole pour dénoncer
la «récupération» par les autorités de la mémoire de
Saïd Mekbel.
M. H. Khodja
«Nous
travaillerons
dans le
respect de
l’éthique»
L
e journal arabophone El Khabar, référence dans le domaine de l’information, a lancé il y a deux mois sa chaîne de
télévision nationale : KBC (Khabar Broadcasting Corporation),
une chaîne à vocation généraliste.
Hier, à l’occasion de la Journée internationale de la liberté de la presse,
la direction de KBC a organisé une
cérémonie en l’honneur du staff de
la rédaction et en présence des amis
du journal El Khabar. Parmi les
invités, il y avait des personnalités
politiques telles que l’ancien chef de
gouvernement Mouloud Hamrouche,
les anciens ministres de la Communication Mahieddine Amimour et
Lamine Bechichi, l’ancien ministre et
diplomate Abdelaziz Rahabi ; étaient
présents également maître Bouchachi,
Nacer Djabi et des éditeurs, notamment les directeurs des quotidiens
El Watan et Liberté. Madani Ameur,
directeur de KBC et ancien journaliste
de l’ENTV, connu pour son professionnalisme, promet de donner le
meilleur de lui-même : «Nous avons
une équipe dynamique et jeune. Pour
maîtriser les techniques de l’audiovisuel, nous avons besoin de multiplier
les formations. Tout le personnel est
concerné que ce soit le technicien ou
le journaliste. Nous ferons l’impossible pour être à la hauteur.» L’information traitée par KBC est principalement locale et nationale, KBC est une
chaîne de proximité avec une ouverture sur l’information internationale.
La deuxième dimension importante
de KBC est le volet culture, social,
divertissement et fiction qui aura une
part importante dans la grille des programmes et permettra à la chaîne de
se positionner avec force par rapport
à ses concurrents et à l’attente de son
public.
Cherif Rezki, directeur d’El Khabar,
explique que KBC sera dans la même
ligne éditoriale que le quotidien.
«Nous travaillerons dans le respect
de l’éthique et de la déontologie. Nous
serons critiques à l’égard des pouvoirs publics. Nous ne ménagerons
aucun effort pour faire un produit de
qualité et le seul juge reste le téléspectateur», s’engage Cherif Rezki, qui
rappelle que la liberté d’expression
est un droit fondamental qu’il faut
préserver.
Abdelaziz Rahabi, pour sa part, est
convaincu que la presse est indispensable à la société et elle demeure un
contrepouvoir, et ce, en l’absence
d’institutions fortes car «l’Assemblée
est muselée, la Cour des comptes est
pratiquement effacée et la justice n’est
pas libre». La presse, pour A. Rahabi,
est en train d’apprendre son métier
de pouvoir : «La presse est venue
dans les années 1990 pour s’imposer
comme un nouveau pouvoir. Pour y
arriver, il fallait qu’elle lutte pour
trouver des espaces.»
N. A.
El Watan - Dimanche 4 mai 2014 - 3
L’ACTUALITÉ
SAADANI L’AURAIT OBTENUE EN 2012
Carte de séjour VIP
en France
● Le site Mondafrique affirme que le n°1 du FLN est un «immigré» peu commun ● D’après
trois sources au ministère de l’Intérieur français citées par le média, le patron du FLN est
inscrit au fichier national des étrangers et a obtenu sa carte de séjour en 2012.
P
ropriétaire d’appartements et immigré VIP. Alors qu’il tente, via
son avocat en France, de faire supprimer les articles publiés sur des sites
internet concernant ses biens à Paris, le
secrétaire général du FLN, Amar Saadani, provoque de nouvelles révélations.
Après le compte bancaire dont il a nié
l’existence, le site français mondafrique.
com révèle encore que l’actuel patron du
FLN a obtenu «une carte de résidence
de 10 ans en avril 2012». «Président
jusqu’en 2007 de l’Assemblée populaire
nationale (APN), l’actuel secrétaire
général du FLN, Amar Saadani, n’a jamais eu aucun problème de visa pour se
rendre en France, où il disposait de biens
immobiliers. Sans doute même était-il en
possession d’un passeport diplomatique
qui lui facilitait ses voyages parisiens»,
écrit Nicolas Beau, journaliste d’investigation et propriétaire du site en question.
Ce dernier donne, au fur et à mesure,
les résultats de son enquête sur Amar
Saadani.
Et dans son article publié hier, le journaliste confirme que le n°1 du FLN est
un «immigré» peu commun. «D’après
trois sources au ministère de l’Intérieur
français, le patron du FLN est inscrit
au fichier national des étrangers sous le
numéro 9203214603, comme un immigré quelconque. La demande a été introduite à la préfecture de Nanterre le 12
avril 2011. Le dossier porte le numéro
9210000000. Une telle série de chiffres
comportant sept zéros indique que la demande de papiers est ‘signalée’ et que le
demandeur est un personnage protégé.
Ce qui est bien le moins quand on a été,
comme Monsieur Saadani, le troisième
personnage de l’Etat algérien», ajoute-ton dans le même article. Selon le même
site, le fameux document a été obtenu
par le secrétaire général du FLN en 2012.
«Le document indique qu’il est né à Oum
Arais, une commune située en Tunisie,
pas très loin de la frontière algérienne.
Sur les statuts de la SCI l’Olivier qu’il
possède, comme on l’a vu, un autre nom
de commune, ‘Moulares’, indique le lieu
de naissance de Amar Saadani. En fait,
‘Moulares’ est l’appellation ancienne de
ce village durant l’occupation française,
alors qu’Oum Arais est le nom arabe
actuel. Une façon de brouiller les pistes
?», ajoute encore Nicolas Beau. Et de
poursuivre : «La préfecture de Nanterre
a domicilié Amar Saadani au 13-15
boulevard Victor Hugo, où il possède
un confortable appartement. Le nom
de la SCI l’Olivier apparaît également
sur ses papiers.» L’auteur rappelle aussi
les accusations portées contre l’ancien
président de l’APN dans l’affaire de
la Générale des concessions agricoles
(GCA), avant de glisser un commentaire sur une probable tentative de fuite
en France : «Autant de soubresauts
judiciaires qui expliqueraient que Amar
Saadani ait souhaité préparer, dès 2011,
une possible retraite en France.»
Nous avons tenté de joindre Amar Saadani pour avoir sa réponse à cette nouvelle révélation, en vain. Il est à rappeler
que le secrétaire général du FLN a réagi
une seule fois aux écrits du site en question, qui ont été repris par des médias algériens, lors d’une conférence de presse
où il a nié avoir un compte bancaire à
Paris.
Madjid Makedhi
NICOLAS BEAU. Responsable du site mondafrique.com
«Saadani n’est certainement
pas le seul»
Propos recueillis par Madjid Makedhi
Les articles que vous avez publiés sur les biens du secrétaire général du FLN, Amar Saadani, sur mondafrique.com
ont eu beaucoup d’échos en Algérie. Comment avez-vous eu
l’idée de travailler sur ce sujet ?
Je connais des personnes aux Douanes et à Tracfin qui luttent
contre le blanchiment d’argent. Les Douanes travaillent depuis
longtemps sur les avoirs algériens en France, sans déboucher sur des résultats pour le moment. Mais ils ont des
pistes. J’ai également des contacts en Algérie qui m’ont
confirmé, notamment, le cas Saadani. Il n’est pas le seul,
c’est clair. Mais la grossièreté de ses détournements a fait
qu’aujourd’hui tous les projecteurs sont braqués sur lui.
Amar Saadani vous a demandé, comme il l’a fait
avec les titres ayant repris vos informations, de retirer
l’article en question. Avez-vous eu d’autres contacts
avec lui ?
Si on n’avait pas eu des éléments un peu plus précis, on
aurait été obligés de retirer le papier. Au départ, je pensais
qu’il est normal de lui accorder un droit de réponse. Mais
lui, il a tenté de placer la barre très haut en voulant nous
obliger à reconnaître que nous avions eu tort sur toute la
ligne. Là, je crois qu’il ne s’attendait pas à ce qu’il y ait
des éléments précis. Il y a eu des contacts entre l’avocat de
M. Saadani et mon propre avocat. Au début, je voulais lui
accorder un droit de réponse, d’autant plus que concernant
le montant détenu sur son compte bancaire, je n’avais pas
de preuves matérielles et cela je l’ai expliqué dans mon
article.
Vous venez de publier deux papiers sur les appartements de M. Saadani et sa carte de résidence obtenue
en 2012. Avez-vous consulté les documents que vous
citez dans les deux articles ?
Bien sûr ! Au départ, je n’ai pas détaillé, car M. Saadani n’est pas une personnalité de premier plan en Algérie.
Mais personne ne peut acheter des appartements
en France sans avoir de l’argent dans le pays ou sans
recourir à un transfert d’argent…
C’est évident ! Il a des avoirs en France. Ça, on le sait.
On sait aussi qu’il est accusé de détournement en Algérie.
Mais la difficulté est de savoir quel est le montant détourné
et transféré en France ou ailleurs. De toute façon, il y a des
canaux de transfert qui sont connus, notamment via la Suisse. Ces
réseaux sont jugés acceptables par les autorités françaises.
Concernant la carte de résidence de M. Saadani, l’a-t-il
obtenue en sa qualité d’ancien président de l’APN en Algérie ?
Il est passé par un circuit VIP et un peu protégé. Mais je ne
sais pas qui est intervenu en sa faveur.
M. M.
LE PREMIER MINISTRE
TUNISIEN EN VISITE
Tunis attend un
«geste» d’Alger
● Le chef du gouvernement tunisien, Mehdi Jomaâ, est
arrivé hier à Alger pour exprimer «haut et fort» son
soutien à la direction algérienne et éviter tout
malentendu pouvant survenir suite aux «félicitations du
bout des lèvres» (expression relayée par les médias
tunisiens) du gouvernement tunisien après la
réélection du président Bouteflika.
Tunis
De notre correspondant
D
es sources proches de
Mehdi Jomaâ ont affirmé
qu’il s’est rendu à Alger
pour présenter ses félicitations à
son homologue Abdelmalek Sellal, récemment reconduit à la tête
du gouvernement algérien par
le président Bouteflika. Mais de
telles explications n’ont convaincu
personne. «M. Jomaâ aurait pu
appeler M. Sellal au téléphone,
si c’était le cas», ont réagi plus
d’un observateur, d’autant plus
que le calendrier du chef du gouvernement tunisien est très chargé.
D’autres sources ont, par contre,
révélé, certes sous le couvert de
l’anonymat, que «Tunis insiste sur
un soutien sans équivoque à la direction algérienne après la multiplication d’échos à travers les médias locaux en Tunisie qualifiant
de ‘protocolaire’ le télégramme
de félicitations adressé par Mehdi
Jomaâ suite à la réélection du
président Abdelaziz Bouteflika».
«Il n’y a pas mieux qu’une visite sur place pour présenter de
dignes félicitations et indiquer
clairement l’appui de Tunis à la
direction algérienne, présidence
et gouvernement», a-t-on précisé.
DIFFICULTÉS TUNISIENNES
Ce n’est certes pas la première
visite du nouvel homme fort de
Tunis à Alger. Déjà le 1er février
dernier, au lendemain de sa nomination, Mehdi Jomaâ avait réservé
à l’Algérie sa première sortie à
l’étranger. A l’ordre du jour de
cette nouvelle visite, en plus de ce
message de soutien politique, la
poursuite des concertations entre
les deux pays et le renforcement de
la complémentarité économique et
de la coopération sécuritaire.
Par ailleurs, des sources proches
du gouvernement tunisien ne
cachent pas leur désir de bénéficier d’un soutien plus actif de la
part de l’Algérie, notamment sur
le plan financier.
La Tunisie traverse une grave
crise de trésorerie et le chef du
gouvernement n’a pas caché les
difficultés rencontrées par son
équipe pour payer les salaires des
employés de l’Etat.
Un petit geste d’Alger serait toujours le bienvenu, comme ce fut
le cas avec Béji Caïd Essebsi en
2011, lorsque l’Algérie avait fait
un don de 100 millions de dollars
à la Tunisie.
La question sécuritaire occupe
une part importante de cette visite, d’autant que les unités de
l’armée tunisienne ont récemment
envahi la montagne Chaâmbi, à
la frontière avec l’Algérie, qui
connaît depuis une année des
accrochages avec des terroristes se
réclamant d’Al Qaîda du Maghreb
islamique (AQMI). Les forces
tunisiennes sont parvenues, la
semaine dernière, au sommet de
cette montagne et ont commencé
la poursuite des terroristes dans les
grottes alentour.
Mourad Sellami
El Watan - Dimanche 4 mai 2014 - 4
L’ACTUALITÉ
ABROGATION DE L’ARTICLE 87 BIS
BAC 2014
Le seuil des
cours sera
connu mardi
Les syndicats sceptiques
Suite de la page 1
L
L
PHOTO : SAMI K.
’article 87 bis est considéré comme principal blocage pour l’augmentation des salaires d’une grande partie des travailleurs
ne touchant pas le salaire minimum garanti
fixé par décret à 18 000 DA. Pour ce syndicat
qui s’est mobilisé depuis quelques années
pour la hausse des salaires des travailleurs des
corps communs, «c’est un pur mensonge».
M. Behari estime que «si le président de la République et son Exécutif avaient la volonté politique d’augmenter les salaires, ils l’auraient
fait à travers les canaux habituels, c’est-à-dire
à l’issue de la dernière tripartite qui, elle, s’est
soldée par un refus masqué de toute abrogation de ce texte qui bloque l’augmentation
de nos salaires». Le secteur de l’éducation, à
lui seul, compte 200 000 travailleurs dans les
corps communs (agents de sécurité, personnels
d’hygiène, administratif…). Parmi ces travailleurs, 70 000 se battent toujours pour obtenir
des postes permanents. Les salaires mensuels
n’atteignent pas 18 000 DA. «Si le Président
était vraiment déterminé à régler le problème
du SNMG, il aurait instruit les autorités compétentes de trouver d’autres mécanismes pour
mettre fin au calvaire de ces salariés, au lieu
de faire des promesses impossibles à tenir,
d’abroger un article dicté par le FMI et dont
l’abrogation est compliquée», soutient encore
M. Behari. Dans le secteur de la santé – qui
compte également des centaines de milliers
de travailleurs dont les salaires n’atteignent
pas le SNMG –, l’annonce du chef de l’Etat
est considérée comme «un coup médiatique»
au lendemain de l’élection présidentielle.
M. Snaoui, président de la Fédération de la
santé de la wilaya d’Alger, se réfère d’ailleurs
Un employé des corps communs dévoilant, durant un sit-in à Alger, sa maigre fiche de paie
aux ajournements récurrents de l’amendement
de cet article sous prétexte des incidences
financières sur le Trésor public, dont le plus
récent remonte à l’issue de la tripartite. Le
gouvernement et le patronat ont renvoyé cette
possibilité à l’ouverture du dossier de l’amendement de l’article en question, en 2015. «Le
Président n’a même pas parlé du principe de
l’amendement. Il n’y a aucune échéance ni détail sur les modalités d’augmenter ces salaires,
ce qui nous pousse à être encore plus sceptiques avant de voir une décision concrète»,
explique M. Snaoui, qui insiste sur le fait que
le Président est toujours dans le contexte de
l’élection et le 1er mai a été l’occasion pour
faire un coup de publicité afin de vendre une
énième promesse que la loi de finances 2015
«démentira certainement». Selon M. Snaoui,
30 000 employés touchent 9000 DA par mois
dans le secteur de la santé. «Il faudrait revoir
la politique salariale qui pénalise toutes ces
catégories au lieu de l’instrumentaliser.»
C’est en somme ce qu’estime M. Ouchichi,
économiste, qui considère que le président
de la République vient d’afficher «un mépris
total» des institutions. Le chef de l’Etat est en
contradiction avec les résolutions de la dernière
tripartite, sans prendre en considération s’il
est opportun ou non de procéder à une telle
abrogation. Les corps communs de la santé,
des collectivités locales et de l’éducation, qui
sont les employés qui touchent les salaires les
plus bas de la Fonction publique, promettent
de (re)monter au créneau. «Nous n’allons
pas nous taire ! Si à l’annonce du projet
de loi de finances pour 2015 il n’y a pas
de concret concernant l’abrogation de cet
article, nous, reprendrons la protestation»,
menace la Commission des corps communs de
l’éducation.
F. A.
e seuil des cours concernés par les sujets du baccalauréat 2014 sera connu officiellement mardi 6 mai,
a appris hier El Watan de sources syndicales relevant
du secteur. C’est lors d’une conférence consacrée à la préparation de la rentrée scolaire prochaine et aux examens
de fin d’année que la commission chargée de l’évaluation
de l’état d’avancement du programme de 3e année secondaire (terminale) annoncera le fameux seuil tant attendu
par des milliers d’élèves. Cette conférence verra la participation des directeurs de l’éducation des 48 wilayas
ainsi que des représentants des syndicats du secteur. Pour
rappel, le Conseil des lycées d’Algérie (CLA) a estimé le
retard, cette année, entre 30 et 40%, et ce, en fonction des
régions, des établissements et des matières. Ce syndicat
qualifie ce retard d’«habituel». Selon Idir Achour, porteparole du CLA, la crise a été déclenchée en 2003, lors de
l’application de la réforme éducative initiée par l’ancien
ministre, Boubekeur Benbouzid. Depuis, les élèves ne
cessent de battre le pavé pour réclamer «el ataba» (le
seuil). Une façon d’alléger à leur manière les programmes
jugés surchargés à la fois par les spécialistes de l’éducation et les parents d’élèves. La révision des programmes
scolaires s’impose plus que jamais. Des pédagogues
se demandent pourquoi programmer des cours qui ne
seront jamais étudiés. Le rituel est itératif. On impose
des programmes chargés sans concertation avec les éducateurs, ensuite, vers la fin de l’année, l’administration
se retrouve contrainte de gérer de manière inadéquate
les problèmes de surcharge des programmes. Pis, même
dans le cas où l’année scolaire se déroule normalement,
ce problème subsiste, affirme Idir Achour. Cette année
encore, des voix s’élèvent pour appeler à la réduction des
programmes et au retour à l’évaluation en s’appuyant
sur la fiche de synthèse. De l’avis des syndicalistes, la
fiche de synthèse instaurera de nouvelles normes dans
les établissements, dont la reconnaissance de l’autorité de
l’enseignant. Ce qui impliquera forcément la réduction de
Djedjiga Rahmani
la violence en milieu scolaire.
TERRORISME EN FRANCE
Un Algérien recrutait des djihadistes pour la Syrie
Paris
De notre bureau
L
e djihadiste algérien expulsé par Paris, jeudi
dernier, était impliqué dans l’envoi de jeunes
Français candidats au djihad en Syrie. Arrêté par
l’armée turque en mars dernier, alors qu’il traversait la frontière à bord d’un bus convoyant un
groupe de djihadistes vers la région d’Alep, Salah
Bouhabila, puisque c’est de lui qu’il s’agit, a été
expulsé de France où il résidait depuis 1980.
Titulaire d’une carte de séjour, Salah Bouhabila,
37 ans, vivait chez ses parents à Albertville, en
Savoie (est de la France). C’est là qu’il s’adonnait à
ses activités de recrutement de combattants pour la
Syrie. Il se servait notamment des réseaux sociaux
et des lieux de prière. Salah Bouhabila a réussi à
constituer une cellule de recrutement qui activait
dans la région. D’ailleurs, les autorités turques
ont également expulsé vers la France cinq de ses
proches qui agissaient dans la ville d’Albertville.
D’après une source policière française, les six
compères avaient pour objectif de rejoindre l’un
des groupes djihadistes les plus radicaux en Syrie,
en l’occurrence l’Etat islamique en Irak et au
Levant (EIIE).
SON PÈRE PENSAIT QU’IL ÉTAIT PARTI FAIRE
DE L’HUMANITAIRE EN SYRIE
Certains membres de cette mouvance détenaient
les quatre journalistes français libérés récemment
par l’entremise d’Ankara. Selon le ministère de
l’Intérieur français, Salah Bouhabila est lié «à des
membres de la mouvance islamiste radicale qui
sont impliqués dans le recrutement de ‘soldats de
Dieu’ pour combattre en Syrie et en Afghanistan».
Le jeune Algérien était également en contact avec
deux autres recruteurs vivant en Savoie, qui avaient
été condamnés en 2011 à trois ans de prison ferme
pour avoir organisé l’envoi de combattants français
vers l’Afghanistan. A Albertville, le père de Salah
Bouhabila ne croit pas une seconde aux activités
terroristes de son fils. Il est persuadé qu’il voulait
aller en Syrie pour apporter «une aide humanitaire
aux malades et à tous ceux qui souffrent là-bas
à cause de la guerre». Convaincu de l’existence
d’une erreur ou d’une machination, le père de
Salah Bouhabila a expliqué que son fils n’allait
pas souvent à la mosquée ; bien au contraire,
c’était un «fêtard qui sortait tout le temps en boîte
de nuit, innocent, gentil et parlant avec tout le
monde». Pourtant, l’apprenti maçon a été bel et
bien arrêté dans un car alors qu’il se dirigeait vers
Alep, en Syrie. Depuis la mise en place par Paris
d’un plan antidjihad, c’est la première fois qu’un
activiste est expulsé vers son pays d’origine.
Vendredi, le nouveau ministre de l’Intérieur,
Jean-Pierre Cazeneuve, s’est félicité de cette
arrestation puis de l’expulsion. Il a réitéré la
volonté des services de renseignement français
d’agir pour démanteler tous les réseaux qui
activent dans le recrutement de djihadistes. Il a
rappelé aussi que 285 ressortissants français se
trouvent actuellement en Syrie et qu’environ
120 autres seraient en transit entre la France et
la Syrie. En Europe, la France est la plus grande
pourvoyeuse de djihadistes partant combattre en
Syrie. Il y a aussi des Belges, des Hollandais et
même des Allemands dont un a été récemment
tué par les forces de Bachar Al Assad. Y. Farah
El Watan - Dimanche 4 mai 2014 - 5
L’ACTUALITÉ
SÉMINAIRE SUR LA TRAGÉDIE NUCLÉAIRE DE LA FRANCE DANS LE HOGGAR
Plus de 21% des femmes
atteintes de cancer
● Treize tirs nucléaires furent effectués, dont 12 ont échoué, parmi lesquels l’essai baptisé du nom de Béryl, le 1er mai 1962.
L
150 ALGÉRIENS UTILISÉS
COMME COBAYES
«Pas moins de 150 prisonniers algériens, conduits de l’établissement
pénitentiaire de Sidi Bel Abbès à In
Ekker par un militaire allemand qui
travaillait pour la France en qualité de
chauffeur», dénonce maître Benbraham
Fatma-Zohra, avocate à la cour d’Alger.
Et de poursuivre : «Le dossier est entre
les mains de personnes honnêtes qui
ne se laisseront jamais duper par la
France. Mieux, le dossier mis sur la
table du Parlement français en janvier
dernier est à jour. Il est temps de passer
à la vitesse supérieure et de montrer
au monde entier que le service rendu
à la France a été récompensé par la
mort et le génocide. L’Etat algérien doit
s’immiscer pour mieux avancer dans
cette affaire.» Et d’insister sur la levée
du sceau du secret-défense sur toutes les
archives se rapportant aux explosions et
expérimentations nucléaires françaises
dans le Sahara algérien, afin qu’«elles
servent de documents de référence aux
chercheurs et experts en la matière,
PHOTO : D. R.
es explosions nucléaires, la catastrophe de Béryl et le droit international humanitaire» est l’intitulé
du séminaire organisé, avant-hier, par
l’association Taourirt des victimes de
la tragédie nucléaire de la France, dans
l’Ahaggar. Organisée avec le concours
du centre universitaire et la direction
des œuvres universitaires de la wilaya,
la rencontre, à laquelle ont pris part des
chercheurs, des experts en nucléaire,
des juristes et des représentants de
l’Association des victimes de Reggane (Adrar), était une occasion pour
sonner, pour la énième fois, le tocsin
face au désastre survenu sur les monts
de Tan Affla et Tan Ataram dans la
région d’In Ekker, à 180 km au nord de
Tamanrasset, où furent effectués 13 tirs
nucléaires, dont 12 ont échoué, parmi
lesquels l’essai baptisé du nom de
Béryl, le 1er mai 1962. Mais aussi pour
accabler la France pour avoir utilisé des
Algériens comme cobayes pour mener
à terme ses expériences en les faisant
passer pour des mannequins.
Entrée d’une galerie au mont Tan Affla dans la région à In Ekker (Tamanrasset)
et surtout pour connaître le nombre
exact d’Algériens impliqués dans le
programme nucléaire de la France ainsi
que la population sédentaire et nomade
concernée par les conséquences sanitaires des explosions». Ces archives
permettront également de localiser les
lieux des essais, le matériel contaminé et les endroits d’entreposage des
déchets radioactifs enfouis ou laissés
sur place après le départ de la France,
en 1967, conformément aux Accords
d’Evian. Me Benbraham a appelé l’assistance, composée essentiellement
d’historiens et d’étudiants, à s’organiser
et à se mettre à la recherche des précieux documents et témoignages des
victimes encore en vie, en plus de toute
attestation servant de pièce à conviction
afin d’étoffer le dossier. Benseddik
Boudjemaâ, que la France exploitait
pour une minable rémunération dans la
construction des galeries d’explosion,
était dans la salle. Il a fourni une pièce
précieuse à maître Benbraham et lui a
promis d’en envoyer d’autres qu’il a
toujours en sa possession. L’association
Taourirt, 52 ans après cette tragédie que
la France ne veut toujours pas réparer,
dresse un réquisitoire contre un crime
inouï dans l’histoire de l’humanité et
en appelle à l’ONU pour rétablir les
victimes dans leur droit à l’indemnisation morale et matérielle. La loi promulguée en janvier 2010, dite Morin,
où il est clairement fait abstraction
de victimes algériennes et des dégâts
importants occasionnés à l’environ-
nement, ne répond aucunement aux
aspirations des concernés, puisqu’«elle
occulte un principe aussi fondamental
que la présomption d’origine et limite
le seuil d’exposition et le nombre de
pathologies radio-induites. Cette loi
scélérate instaure faussement la caution
de la science pour masquer son objectif
portant limitation des indemnisations
pour des raisons purement budgétaires. Il faut retenir que les explosions
nucléaires sur une population pacifique
demeurent un parfait crime contre
l’humanité et restera de ce fait imprescriptible donc voué à contraindre leurs
auteurs à reconnaître d’abord puis à
réparer les dommages constatés, car
l’histoire rattrape toujours les hommes
et les Etat malgré leur négationnisme»,
ajoute encore Mme Benbraham. Pour sa
part, Bendaoud Abdelkader, professeur
de droit à l’université d’Oran a, tout
en regrettant l’absence des autorités
locales à cette rencontre, plaidé pour
la mise en place d’un plan d’urgence
impliquant les ministères de la Justice
et des Affaires religieuses et des Wakfs
afin de subventionner les associations
et organisations activant dans ce cadre.
Comme il a préconisé d’en appeler
au Comité international de la CroixRouge, «plus efficace» que l’ONU,
avec pour but d’accélérer les procédures
liées à ce dossier. La plaidoirie de
M. Bendaoud portait aussi sur la nécessité «de mettre en place une bonne
assise juridique dotée d’une base de
données dans le cadre de la commission
internationale humanitaire. Toutefois,
la mise en place d’une stratégie territoriale visant à rentabiliser les méthodes
de supervision est plus qu’impérative
pour la sauvegarde de la mémoire et
une indemnisation durable. Il est donc
utile de prévoir des rencontres et coopérations de recherche sur, entre autres
thématiques, Béryl, les dommages et
les solutions». Dans son intervention,
Mansouri Amar, docteur en physique
à l’université d’Alger, a fait voyager
l’assistance dans l’histoire du nucléaire
de par le monde avant de terminer par
des prises de vue aussi percutantes que
choquantes, réalisées dans des sites
impropres à toute forme de vie à cause
de la menace radioactive, à l’exemple
de Hammoudia (40 km de Reggane)
polluée pour 244 000 ans, soit 10 fois
la période du plutonium utilisé lors des
essais d’In Ekker. Abdul Kadhum Al
Aboudi, expert en nucléaire, a, quant
à lui, évoqué les dernières révélations
des médias français pour évaluer les
risques radioactifs auxquels est exposé
le Sahara algérien.
Le conférencier – originaire d’Irak mais
épris du Sahara algérien où il a réalisé
plusieurs œuvres scientifiques au point
d’émettre le désir d’y être inhumé – a
invité les associations de victimes à
se constituer en collectif national afin
de parvenir à tracer une feuille de
route permettant de dépoussiérer ce
dossier et d’exhumer nos martyrs du
cimetière de l’oubli. En conclusion,
les participants ont recommandé de
nettoyer et de réhabiliter les sites des
essais. Ils ont mis l’accent sur le suivi
médical des victimes des rayonnements
ionisants via la construction par la
France de structures sanitaires spécialisées à même de prendre en charge
les pathologies radio-induites chez les
personnes impliquées directement et
leur descendance, et ce, depuis le stade
de diagnostic. Selon une étude réalisée
récemment par des experts, 21,28% des
femmes de cette région sont atteintes
de cancer du sein et 10,13% de cancer
de la thyroïde. Pour cette raison, ils
ont insisté pour la mise en place d’un
système de surveillance des sites, à
l’instar de ce qui s’est fait en Polynésie française, et exigé de la France la
formation de spécialistes algériens en
décontamination et l’indemnisation des
victimes suivant «le principe du parallélisme des formes». L’introduction de
cette calamité dans le programme de
l’éducation nationale a été soulignée
par le président de l’Association des
victimes de Reggane, El Hamel Omar,
qui a félicité son homologue de Taourirt
pour cette première initiative et le défi
relevé contre la France, le déni de l’histoire et… les autorités locales. R. Ighil
CENTRE DE RECHERCHE DE L’INFORMATION SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE
Le syndicat organise un sit-in ce matin
Les travailleurs du Centre de recherche de
l’information scientifique et technique (Cerist)
renouent avec la protestation. Le syndicat
du Cerist, affilié au Snapap, annonce ainsi
son intention de tenir un rassemblement ce
matin devant le siège du centre. Dans une
missive adressée à la direction du Cerist, les
syndicalistes déplorent «la dégradation des
conditions de travail au sein du centre», ainsi
que «l’absence de volonté d’ouvrir le dialogue
avec les employés». Dans ce même document,
le syndicat affirme que le mouvement se
poursuivra jusqu’à ce qu’un dialogue sérieux
soit ouvert par la direction. Le principal
point de discorde entre la direction et les
contestataires est le refus par la direction de
reconnaître officiellement ce syndicat sous
affiliation au Snapap et non pas à l’UGTA.
Les travailleurs du Cerist n’en sont pas à leur
premier sit-in, puisqu’ils avaient organisé,
en avril dernier, un rassemblement devant
le siège de ce centre. Leurs revendications
avaient trait à l’amélioration de leurs conditions
socioprofessionnelles, l’intégration des
travailleurs concernés, la révision du parcours
professionnel ainsi que la mise à niveau de leur
classification dans les grades de la Fonction
G. L.
publique.
El Watan - Dimanche 4 mai 2014 - 7
ÉCONOMIE
ALORS QUE LA RUSSIE LORGNE
LE MARCHÉ TURC
Pour garder le marché turc, l’Algérie devrait respecter les délais de livraison
M
ises à mal par la baisse
de la demande en Europe, la voracité du
marché interne et le déclin de
la production, les exportations
algériennes en hydrocarbures,
plus particulièrement en gaz, ne
cessent de reculer.
Pourtant le maintien des acquis,
la consolidation de la présence de
Sonatrach à l’international et la
conquête de nouveaux marchés
semblent aujourd’hui plus que
jamais nécessaires pour la compagnie nationale des hydrocarbures.
Des objectifs loin d’être aisés
à la vue des commentaires de
certains des clients de l’Algérie,
notamment à la veille du renouvellement de certains contrats de
vente de gaz arrivés à échéance.
C’est le cas notamment de la Turquie qui trouve à redire à propos
des livraisons de gaz algérien.
Dans une déclaration reprise par
l’agence de presse Reuters, le
ministre turque de l’Energie a
indiqué la semaine dernière que
si la Turquie espère renouveler
son contrat d’achat de gaz à long
terme la liant à l’Algérie, elle
oppose le préalable du respect
des délais de livraison du GNL.
Le ministre qui précise ainsi que
les deux pays sont actuellement
en pourparlers pour renouveler le
contrat de livraison de 4 milliards
de m3/an de GNL, rappelle que
celui-ci expire à la fin de l’année.
Et d’ajouter que les retards de
livraison de gaz algérien allant
jusqu’à plusieurs jours se sont
multipliés ces dernières années,
ce qui cause quelques difficultés
en ce concerne l’approvisionnement du marché turc en gaz,
notamment en période hivernale.
Des propos qui peuvent sembler
étranges, lorsque l’on sait que
Sonatrach a, récemment, mis en
service un méga-train de GNL à
Skikda d’une capacité de 4,5 millions de tonnes.
Il faut dire que la Turquie est
actuellement courtisée par de
nombreux fournisseurs de gaz à
la recherche de nouveaux débouchés, à leur tête la Russie. La
Turquie importe 98% du gaz
qu’elle consomme. Outre l’Algérie, elle a conclu un accord
d’achat de GNL avec le Nigeria et
se procure du gaz par gazoduc en
provenance de Russie, d’Iran et
d’Azerbaïdjan. Or, c’est la Russie
qui se montre la plus agressive
en exprimant un vif intérêt pour
la construction de centrales à gaz
en Turquie en plus d’une proposition pour la réalisation d’une
installation pour le stockage de
gaz naturel.
La Russie est donc un concurrent
sérieux et omniprésent pour le gaz
algérien. En Europe, si l’on avait
un moment compté sur l’incidence de la crise ukrainienne, et
l’obsession des consommateurs
du vieux contient pour la diversification de leurs approvisionnements pour grignoter quelques
parts de marché, la magie ne
semble, pour l’heure, pas agir. Les
chiffres du gestionnaire italien
des marchés énergétiques sont à
ce titre édifiants. Les exportations
algériennes sur ce marché se
sont effondrées au mois de mars
dernier en marquant un recul
global de 66% et de 17% pour le
cas particulier du gaz. Une baisse
que l’on pourrait mettre sur le
compte de la baisse drastique de
la demande dans ce pays en crise.
Cependant, et en parallèle, la
Russie a réussi à augmenter ses
exportations de gaz vers l’Italie
de 5,8%...
Melissa Roumadi
MARCHÉS PUBLICS
Le dispositif d’engagement d’investir explicité
es dispositions du code des marL
chés publics, notamment les articles liés à l’obligation pour tout sou-
missionnaire étranger de soumettre
un engagement d’investissement dans
le cadre d’un partenariat, viennent
d’être clarifiées à la faveur de la
publication d’un nouvel arrêté ministériel. Cosigné par le ministre des Finances et celui de l’Industrie, le texte
datant du 23 novembre 2013 et publié
dans 21e édition du Journal officiel
fixe ainsi les modalités d’application
de l’engagement d’investir pour les
opérateurs économiques étrangers.
Une disposition motivée par les nombreuses critiques émises par les opérateurs économiques à ce sujet et qui
mettaient en cause une disposition
qui pèche par manque de clarté.
Ainsi le code des marché publics
a été assoupli par cette mesure en
2011, stipulant que «l’engagement
d’investir s’applique aux projets qui
sont assujettis» à cette disposition.
Aujourd’hui, le nouvel arrêté interministériel ambitionne de mettre fin à
toute ambiguïté.
Le texte auquel est annexé un modèle
de document portant engagement
d’investir, précise que lorsqu’un projet est assujetti à cette disposition par
décision «de l’autorité de l’institution
nationale de souveraineté, l’institution nationale autonome ou le ministre», l’engagement d’investir doit
être prévu dans le cahier des charges
de l’appel d’offres. De là découlent
un certain nombre de conditions.
L’investissement sur lequel le soumis-
sionnaire devra s’engager devra se
concrétiser dans le cadre d’un partenariat selon la règle des 51/49, et ce,
dans le même domaine d’activité que
l’objet du marché. Le texte précise
aussi, que dans les cas de groupement, chaque membre devra fournir
son engagement d’investissement,
le chef de file devant mentionner
qu’il agit au nom du groupement et
préciser la nature du groupement
(conjoint ou solidaire). Au titre des
facilitations, le nouveau texte précise
que «l’autorité de l’institution nationale de souveraineté, l’institution
nationale autonome ou le ministre,
selon le cas, peut dispenser de l’obligation d’investir, dans les cahiers des
charges, le soumissionnaire étranger
qui a déjà réalisé un investissement,
ou s’est engagé à le réaliser». Aussi
et afin de faciliter la recherche de
partenaires potentiels au soumissionnaire, le dossier d’appel d’offres
peut contenir une liste non limitative
d’entreprises, susceptibles de concrétiser une opération de partenariat avec
le soumissionnaire étranger.
Auquel cas, ce dernier pourra communiquer le nom du partenaire ou des
partenaires algériens après la notification du marché. Enfin et en matière
de suivi, c’est au service contractant
qu’incombe la tâche d’assurer le
suivi du déroulement de l’opération
de concrétisation de l’investissement
et transmettre, trimestriellement, un
rapport d’étape au ministre chargé
des finances et au ministre chargé de
l’investissement.
R. E.
▼
▼
Le gouvernement tunisien a
annoncé, vendredi, une série de
mesures visant à diminuer les
dépenses publiques, dont une
réduction de 10% des salaires des
ministres. Alors que le pays fait face à
de graves difficultés économiques,
«les salaires des ministres et
secrétaires d’État et de toute personne
ayant le rang et les avantages d’un
ministre ou d’un secrétaire d’État »
seront réduits de 10%, a indiqué à la
presse le porte-parole du
gouvernement, Nidhal Ouerfelli.
Les investissements promis par
les entreprises partenaires de
Grow Africa, un programme
établi par l’Union africaine, le NEPAD
et le World Economic Forum (WEF) pour
accélérer la transformation de
l’agriculture africaine, ont été portés à
7,2 milliards de dollars en 2013, a
indiqué vendredi WEF qui cite le
rapport Grow Africa. Sur ces 7,2
milliards de dollars de nouveaux
engagements, les partenaires de Grow
Africa ont déjà investi 970 millions de
dollars qui ont permis d’aider 2,6
millions de petits agriculteurs sur tout
le continent.
▼
Retards dans les livraisons
de GNL algérien
▼
O
oredoo, la filiale algérienne du groupe
Qatari, a clôturé le premier trimestre de
l’année en cours en enregistrant le meilleur
taux de croissance parmi toutes les opérations
du groupe Ooredoo. Dans un communiqué
détaillant son bilan financier, rendu public
mercredi, l’entreprise a indiqué qu’une progression positive de ses principaux indicateurs
financiers est à relever, notamment en ce qui
concerne les revenus, l’Ebitda (revenus avant
intérêts, impôts, taxes, dotations aux amortissements et provisions sur immobilisations), le
volume des investissements, les profits nets et
le nombre d’abonnés. Ooredoo a ainsi réalisé
un chiffre d’affaires de 23,6 milliards de dinars
au premier trimestre 2014, contre 19,9 milliards
de dinars durant la même période de 2013, soit
une hausse de 18%. Aussi, une courbe ascendante est observée pour l’Ebitda qui s’est élevé
à 117,2 millions de dollars, soit 9,14 milliards
de dinars au 1er trimestre 2014, contre 101,9
millions de dollars, soit 7,99 milliards de dinars
au 1er trimestre 2013, équivalant à une augmentation de +14%.
Concernant le nombre d’abonnés, celui-ci est
passé de 9,49 millions à la fin 2013 à 9,92 millions au 1er trimestre de l’année en cours, soit
430 000 nouveaux abonnés en trois mois. Quant
aux investissements, ils ont progressé de +68%,
atteignant 96 millions de dollars entre janvier et
mars 2014, contre 57,1 millions de dollars au
1er trimestre de l’année précédente. Les profits
nets, eux aussi, ont enregistré une croissance de
+15%, passant à 42,7 millions de dollars au 1er
trimestre 2014, contre 37 millions de dollars au
1er trimestre 2013. A travers ces paramètres, le
groupe qatari conserve sa position de leader en
taux de croissance et continue à enregistrer les
meilleurs résultats avec des parts dans le groupe
en constante augmentation. Par les chiffres,
Ooredoo Algérie représente 10,3% du nombre
d’abonnés du groupe, 13,6% des revenus,
12,6% de l’Ebitda, et 18% des investissements.
A l’annonce de ces résultats, le directeur général d’Ooredoo, Joseph Ged, s’est félicité de ces
résultats. «Ooredoo clôture le 1er trimestre 2014
sur un bilan positif qui lui a permis d’enregistrer la plus forte croissance en Algérie et à
travers tous les marchés du groupe. Ces performances sont le résultat des efforts continus et
constants des Algériennes et Algériens qui ont
permis à Ooredoo de maintenir son leadership.
Ces résultats positifs traduisent également la
confiance que nous accordent nos millions
de clients pour lesquels nous œuvrons pour
leur offrir les meilleures solutions et services
aussi bien en 2G que 3G et faire en sorte que
la téléphonie mobile contribue à enrichir leur
quotidien», a-t-il déclaré.
L. M.
Le ministre américain de la
Justice, Eric Holder, a reçu la
ministre suisse des Finances
vendredi, alors qu’une enquête sur
des soupçons d’évasion fiscale
viserait Crédit suisse, rapportait hier
l’AFP, citant un responsable
gouvernemental à Washington.
La minsitre suisse, Eveline WidmerSchlumpf, a rencontré M. Holder lors
d’un entretien à Washington, dont rien
n’a filtré, a ajouté ce responsable
américain, interrogé par l’AFP sur le
contenu des discussions. Le groupe
français de distribution Carrefour
travaille à un plan de sortie d’Inde,
anticipant que le nouveau pouvoir issu
des élections risque de contrarier ses
ambitions dans la vente de détail, ont
rapporté hier des médias, repris par
l’AFP. Selon des sources internes au
groupe citées par plusieurs journaux
indiens, dont les quotidiens Times of
India et Business Standard, Carrefour
travaille depuis deux semaines à une
stratégie pour se désengager d’Inde.
PHOTO : D. R.
Hausse des résultats
et des investissements
d’Ooredoo
INDICES
Les principaux marchés
d’actions en Europe ont terminé
la semaine en ordre dispersé
après un regain de tension sur la crise
ukrainienne, en pleine période de
publication de résultats d’entreprises.
A Paris, l’indice CAC 40 a cédé 0,65% à
4458,17 points, au terme d’une
semaine dominée par le feuilleton
Alstom. A Londres, l’indice FTSE-100 a
terminé en hausse de 0,2% à 6822,42
points, porté par de bonnes
publications de RBS et
InterContinental. En revanche, Wall
Street a terminé dans le rouge
vendredi et le Dow Jones a cédé 0,28%
contre 0,09% pour le Nasdaq.
▼
TÉLÉPHONIE
MOBILE
Une délégation de 20 entreprises
américaines, dirigée par le
secrétaire d’Etat au Commerce,
Penny Pritzker, effectuera une mission
de développement du commerce dans
le secteur énergétique au Ghana et au
Nigeria dans le mois courant, a rapporté
vendredi l’agence Ghana News Agency
(GNA). M. Prittzker et la délégation
américaine se rendront au Ghana et au
Nigeria du 18 au 23 mai, selon un
communiqué du bureau du secrétaire
au Commerce, cité par GNA, qui ajoute
que les économies à croissance rapide
d’Afrique sont une priorité importante
de l’Administration Obama.
El Watan - Dimanche 4 mai 2014 - 9
ALGER INFO
ROUIBA : DES DOSD’ÂNE À PROFUSION
BORDJ EL BAHRI :
TRAVAUX DE
REVÊTEMENT EN
BITUME
Des travaux de
revêtement en bitume
sont en cours dans
certains quartiers de la
commune de Bordj El
Bahri.
En plus de l’artère
principale d’Alger-Plage,
qui a subi un décapage
sur plusieurs centaines
de mètres, des
lotissements tels que
Ben Djaïda connaissent
les mêmes travaux.
A Alger-Plage, les
travaux ont été accomplis
à moitié seulement,
l’autre moitié se fera
après l’achèvement des
travaux sur le réseau
d’assainissement,
devant régler
définitivement le
problème récurrent des
inondations.
Des canalisations de gros
diamètre sont en train
d’être enfouies sur une
distance importante, et
ce, à partir du quartier
Ihdaden jusqu’à la
station de relevage
d’Alger-Plage. Dès que
ces travaux seront
terminés, ceux du
revêtement en bitume de
cette artère principale
reprendront.
HORAIRES DES PRIÈRES
Alger et ses environs
DIMANCHE 4 MAI 2014
Fadjr…….. 04:06
Chorouk..... 05:52
Dohr………… 13:20
Asser……….. 16:31
Maghreb….. 19:38
Îcha……....... 21:12
COMMUNE DE SAOULA
Des projets de nouvelles
structures pour la jeunesse
● En plus de la réhabilitation du stade communal, l’APC a lancé plusieurs autres projets.
D
ans le but de soustraire les jeunes à la
rue et ses dangers, plusieurs projets de réalisation
de structures dédiées au sport
et aux activités récréatives
et culturelles sont en cours
de réalisation dans la commune de Saoula. «Ces projets
auront le mérite d’encadrer
les jeunes de la commune
et de leur offrir la possibilité de pratiquer des activités
saines», dira un responsable
de l’APC. «Nous avons pris,
en guise de premières mesures, toutes les dispositions
pour réhabiliter le stade
communal. Il s’en est suivi
plusieurs autres projets ayant
trait à l’amélioration de la
prise en charge des jeunes de
notre localité», poursuit-il.
Concernant le stade communal, les travaux de réhabilitation sont pris en charge par la
Direction de la jeunesse, des
sports et des loisirs (DJSL).
«Le stade a subi des dégradations qui l’ont rendu
inexploitable. Ces dégradations ont été causées par
le cours d’eau qui passe
à proximité. Il a fallu, en
guise de protection définitive, dévier le cours d’eau
pour une protection durable
INSTANTANÉ
PHOTO : EL WATAN
A chaque livraison d’un
tronçon de route censé
faciliter la circulation
routière, les services de
voirie de la commune de
Rouiba accourent pour
tout remettre en cause.
Après les multiples
ralentisseurs placés à
proximité d’un hameau
près de Souachette et qui
font le bonheur des
marchands de l’informel,
de nouveaux dos-d’âne
viennent d’être posés sur
un petit pont sur le tracé
de l’évitement en
question.
Ces réalisations qui ne
répondent même pas aux
normes légales
malmènent les châssis
des véhicules, comme en
témoignent les traces
laissées sur le sommet
de ces obstacles.
On se demande alors
pourquoi les concepteurs
de ces dos-d’âne ont fait
le choix de pénaliser les
usagers d’une route à
grand trafic et qui
prendra plus d’ampleur
avec la distribution des
milliers de logements,
sans compter les
estivants qui vont affluer.
La question reste donc
posée...
Le siège de l’APC de Saoula
du stade et de ses équipements», nous affirme-t-on.
En plus de ces travaux, la
réhabilitation a porté également sur la construction
de nouveaux gradins et de
vestiaires. «Le taux d’avancement de ces travaux est
de 80%», nous assure-t-on.
S’agissant de l’enveloppe
budgétaire allouée à ce projet, le même responsable
dira : «17 milliards de centimes ont été alloués à ces
travaux.» Outre ces travaux
d’envergure, la municipalité
a réalisé une salle omnisports d’une capacité de 500
places et deux terrains à
proximité du stade. «Des
M. Tchoubane
MÉTRO D’ALGER
RÉDUCTION DES HORAIRES
D’EXPLOITATION
El Bahdja ou la Blanche…
L
maculée
A
utrefois, les maisons d’El Mahroussa, dès les premiers tumultes du printemps, se paraient de leurs plus beaux atours. Telle la chrysalide, la cité de
Sidi Abderrahmane Etthaâlibî abandonnait son manteau de vent, de froid, de gel
et de pluie pour accueillir à bras ouverts la belle saison, qui reprend ses droits
dans une atmosphère chargée de bonne humeur. En sus du lavage biquotidien des
rues et ruelles de l’antique cité qui se faisait à grande eau – d’amont en aval – par
les agents de la mairie, chaque propriétaire de douira s’attelait à faire ressortir au
lait de chaux la blancheur immaculée la ville d’Ibn Mezghenna, pour la mettre en
relief sur une colline ouverte sur l’une des plus belles baies au monde. Cet écogeste citadin était spontané. Les administrés n’attendaient pas de passer à l’action
sur «invitation» ou suite à une note de la préfecture pour embellir leur cadre de
vie. C’était une tradition bien ancrée à laquelle nul ne dérogeait. C’était aussi
un art de vivre. Tout le monde se mettait de la partie pour revigorer son espace,
même les habitations du fahs… L’on se rappelle ces échoppes disséminées dans
les ruelles de La Casbah, qui se chargeaient de la vente de chaux vive ramenée
du Sud, plus précisément de la région du M’zab, réputée pour ce type de roche
calcaire. Je me souviens de ce vieux au visage buriné et fariné par la poussière
de cet oxyde de calcium, dévalant depuis son cagibi à Sidi Ramdane les venelles
de La Casbah, poussant sa mule aux nasses chargées de pierre de chaux pour
vendre son produit qu’on appelait «djir el hammar», auquel on rajoutait du «nila»
(poudre de couleur bleu azur), qui conférait une fraîcheur, un éclat particulier et
un charme indéniable aux façades des demeures... Chaque pensionnaire de la
cité s’affairait à faire renaître la bâtisse qu’il occupe en revêtant du crépi blanc
l’espace dans lequel il évolue. Du patio jusqu’à la terrasse ou El menzah, les
murs chaulés étaient enjolivés de sarments de jasmin que côtoyaient le géranium,
le basilic et el khilli. Un décor enchanteur extra et intra-muros qui ne manquait
pas d’inspirer poètes, artistes et troubadours, à l’image de Himoud Brahim, dit
Momo, qui taquinait la muse, Hadj M’hamed El Anka, Mostefa Ben Debbagh,
Sfaksi et autres Abdelkader Chaou. Le badigeonnage ne consistait pas uniquement à détruire les parasites, sinon servait à entretenir l’espace vital, tout en
donnant fière allure à la ‘‘houma’’ dont le présent, c’est bien dommage, refuse de
s’en accommoder. Un présent aussi insensible que réfractaire au bon usage d’une
tradition qui ne semble plus faire plus recette dans Alger devenue «la Blanche
maculée».
aires de jeux ont été également réalisées, notamment à la cité des 310 Logements», nous précise-t-on.
S’agissant du centre culturel
qui fait actuellement office
de siège pour l’APC, notre
interlocuteur nous assurera
que le centre culturel «retrouvera sa vocation pre-
mière dès la fin des travaux
de réalisation d’un siège
pour l’APC.» Et d’ajouter
: «Nous nous sommes installés provisoirement dans
cette structure, mais dès la
fin des travaux de réalisation du siège de l’APC nous
déménagerons et le centre
culturel retrouvera une activité normale au profit des
jeunes de la commune.»
Dans la même démarche,
celle visant à offrir à la jeunesse locale les moyens de
s’épanouir, l’APC de Saoula
a lancé depuis quelques mois
les travaux de réalisation
d’une bibliothèque communale. «Nous avons choisi un
emplacement à proximité du
lycée», signale-t-on. Par ailleurs, et dans le même ordre
d’idées, la municipalité a
réalisé une salle de lecture
au lotissement Sidi Abbad.
«Cette salle de lecture est
en cours d’équipement. Elle
permettra aux jeunes de la
commune, particulièrement
aux écoliers et aux étudiants,
d’avoir un espace éducatif
qui leur offrira la possibilité de réviser leurs leçons et
de préparer leurs examens»,
nous déclare-t-on à l’APC.
K. Saci
es horaires d’exploitation
du métro d’Alger seront
réduits de trois heures durant
la période allant du 3 mai
(hier) au 27 juin prochain, à
cause des travaux d’extension
de la ligne vers El Harrach, qui
doit être achevée fin 2014, a
annoncé mercredi l’Entreprise
du métro d’Alger (EMA) dans
un communiqué. «L’Entreprise du métro d’Alger et la
RATP El Djazaïr informent les
usagers du métro d’Alger que
suite aux travaux d’extension
de la ligne vers El Harrach,
des aménagements seront apportés aux horaires d’exploitation», souligne la même
source. Les aménagements
annoncés par l’EMA sont les
suivants : «Le 3 mai 2014, le
trafic sera assuré de 5h à 21h
et entre le 4 mai et le 27 juin
2014, le trafic sera assuré de
6h à 21h», précise le communiqué. Depuis son inauguration en novembre 2011, le
métro d’Alger est ouvert aux
voyageurs quotidiennement de
5h à 23h. L’exploitation commerciale de l’extension Haï
El Badr-El Harrach, longue
de 4 km et dotée de quatre
stations (Bachdjarrah 1 et 2,
El Harrach gare et El HarrachCentre), pourra intervenir au
cours du premier trimestre
2015, selon les responsables
R. A. I.
de l’EMA.
AGENCE CASBAH DE LA SDA
LE RÉSEAU SGC EN PANNE !
D
epuis plus d’un mois, l’agence de la Société de distribution d’Alger (SDA), située au Bd Amara (Casbah), rencontre un problème de panne du réseau SGC
(Système de gestion de contenu). Résultat ? Les
redevances de consommation d’électricité et de gaz que
doivent payer les clients ne sont plus assurées par les services.
«Les clients rebroussent chemin, car notre réseau est défectueux depuis plusieurs semaines et nous ne pouvons encaisser
les factures de consommation», dira un caissier de l’agence
en question. Censée faciliter l’échange et l’accessibilité des
documents, le système SGC — cette famille de logiciels dont les
fonctionnalités s’inscrivent dans l’évolution de la bonne gestion,
l’archivage et la publication — ne semble pas faire bon ménage
M. T.
avec la SDA.
El Watan - Dimanche 4 mai 2014 - 9
CONSTANTINE INFO
LOGEMENT SOCIAL PARTICIPATIF (LSP)
LA VILLE EN PARLE
Par Nouri Nesrouche
L’État va sévir,
mais contre qui ?
ADIEU AZZOUZ !
T
● La short list des promoteurs défaillants a épargné «le gros poisson».
REPÈRES :
196 projets lancés
17 658 logements inscrits
105 promoteurs
12 066 logements achevés
8 442 logements distribués
3 624 logements achevés et non
distribués, dont 1 959 font l’objet
de travaux de VRD
1 665 logements totalement
achevés mais non distribués
PHOTO : ARCHIVES/EL WATAN
E
nfin l’Etat va sévir, mais après
quoi ? Après 14 ans de souffrance,
d’escroquerie et de dépassements
faisant des milliers de victimes qui ont
placé leur confiance dans cette formule
dite LSP. L’annonce du ministre de l’Habitat, de la publication imminente d’un
décret qui autorise l’Etat à dessaisir les
promoteurs défaillants des projets LSP
a soulagé plus d’un. A Constantine où
le LSP a essuyé un échec lamentable, le
wali, Hocine Ouadah, a appelé les malheureux souscripteurs à «résister» aux
promoteurs qui leurs demandent plus
d’argent pour payer leurs logements,
sachant que le coût a été initialement
plafonné par l’Etat.
La formule LSP a été créée au début des
années 2000 dans le but de satisfaire
la demande croissante d’une classe
moyenne qui ne peut pas prétendre à
un logement social locatif, et n’a pas
non plus les moyens de se payer un
logement promotionnel. Au total, la
wilaya a bénéficié de 17 658 logements.
Mais l’engouement premier a cédé à la
déception au fil des années, et au bout
de nombreuses, aux séances dans les
tribunaux et quelques sit-in devant le
cabinet du wali. Devenues la proie de
promoteurs avares, voire de véritables
escrocs, des familles entières ont vu
leur rêve se transformer en cauchemar,
Des chantiers en jachère depuis plus de 10 ans
à cause des promoteurs qui n’ont pas
honoré leur part du contrat. En effet,
des milliers de logements ont connu des
retards de livraison de plusieurs années.
D’autres n’ont pas vu le chantier démarrer à ce jour. Il est aussi curieux de voir
que 1 665 unités ont été achevées mais
non livrées faute de raccordement aux
réseaux, et ce pour cause de procédures
administratives. Selon le directeur du
logement, Moustafa Balah, à ce jour
le nombre de logements LSP en cours
de réalisation s’élève à 4 565 dont 541
lots en souffrance. L’Etat est demeuré
impuissant face à ces promoteurs défaillants. «Il y a eu maintes réunions
avec les souscripteurs au niveau de la
Dlep. Nous avons communiqué les revendications des concernés aux promoteurs pour qu’ils règlent les problèmes
entravant l’avancement des travaux.
Certains ont tenu leurs engagements
en achevant la construction, alors que
d’autres ont fait la sourde oreille ; du
reste, ils n’ont même pas donné signe
de vie», a déclaré M. Balah. Mieux, la
wilaya a été déboutée en justice dans
le procès qu’elle a intenté à une dizaine
de promoteurs jugés défaillants. Il faut
savoir aussi que parmi la «short-list» du
wali, ne figure pas «les gros poissons».
Pour ceux-là, il faut attendre la suite
des événement et l’effet du décret en
préparation. «Certes nous voulons que
ces promoteurs soient punis pour tout
ce qu’ils nous ont causé, mais nous
demandons surtout que nous soient
livrés les logements que nous avons
payés. C’est le ras-le bol. Après toute
cette attente, nous ne voyons pas le bout
du tunnel», a déclaré Mohamed-Tahar
Yousfi, l’un des clients de l’ENPI de
Constantine. Par ailleurs, les acquéreurs
ne sont pas les seules victimes de ces
retards et de ces dépassements. Des entrepreneurs et responsables de bureaux
d’études dénoncent eux aussi les abus
des promoteurs. Ces derniers qui ont
bénéficié de l’impunité totale durant
toutes ces années, seront-ils blacklistés
ou du moins dessaisis comme le prévoit
la nouvelle loi ?
Yousra Salem
CONCOURS CIRTA SCIENCE
Des lycéens primés
M
ohamed-Amine Bachtarzi, Wael Kitouni, scolarisés au
lycée les Sœurs Saâdane, et Amina Zaïdi, au lycée Mostefa Benboulaïd, partiront, dans les jours à venir, à Genève, à la
découverte de l’accélérateur de particules CERN. Il s’agit des
lauréats de la 6e édition du grand concours scientifique Cirta
Science, lancé en février par l’association Sirius.
Les noms de ces brillants lycéens ont été rendus publics hier
à partir de l’auditorium Mohamed-Seddik Benyahyia, de
l’université Constantine 1. Ce concours, auquel ont participé
300 lycéens de Constantine, choisis parmi les meilleurs, s’est
déroulé sur deux étapes éliminatoires ; les questions proposées
font partie de leur programme pédagogique. Le concours Cirta
Science a permis, depuis 2008, aux jeunes élites de la ville du
Vieux Rocher, de voyager à travers le monde et de se rendre
à plusieurs laboratoires et autres stations d’astronomie très
connus, à l’exemple des centres spéciaux européens à Amsterdam et Cologne, du Télescopes géant SALT installé en Afrique
du Sud et du grand radiotélescope de Nobeyama et du Mont
Fuji, au Japon.
Pour clore cette cérémonie, une communication portant sur la
physique des particules a été présentée par Abdelhak Djaouadi,
enseignant au CERN.
O. -S. Merrouche
Des habitants du centre-ville privés
d’eau depuis quinze jours
L
es habitants des rues Kerrouche Abdelhamid et Sahraoui Abderrahmane
situées en contrebas du boulevard Belouizdad (Ex-Saint-Jean) se plaignent
d’une pénurie d’eau potable qui dure
depuis une quinzaine de jours. Ils disent,
à ce propos : «Notre situation devient au
fil des jours des plus intenables. Nous
avons contacté à maintes reprises les
services de la Seaco afin qu’ils interviennent pour rétablir l’alimentation en eau
dans notre quartier mais jusqu’à l’heure,
rien n’a été fait. A chaque fois que nous
les sollicitons, ils nous promettent que
le problème sera réglé au plus tôt mais
nous ne voyons rien venir. Combien de
temps devrons-nous encore attendre?»
Joint par téléphone, le chargé de communication de la Seaco nous a expliqué que
cette coupure d’eau était due à une vanne
défectueuse sur la conduite principale
alimentant les rues citées plus haut en
assurant que celle-ci sera réparée dans les
tout prochains jours.
F. R.
ristesse inouïe ! Abdelaziz Badjadja, dit Azzouz, nous a
quittés, sans prévenir, emporté à 59 ans seulement par un
impitoyable arrêt du coeur.
Constantine est orpheline ; de nouveau orpheline de l’un de
ses enfants valeureux, irremplaçable par ces temps de stérilité du ventre constantinois. Ceux très nombreux qui sont venus
l’accompagner à sa dernière demeure mercredi passé, n’en
revenaient pas, interloqués par la douleur de la perte et le vide
soudain et insoutenable laissé par cet homme d’exception. Il y
avait beaucoup de questionnements dans les yeux hagards de
cette assistance composée de proches parents, d’amis et surtout
de membres de la communauté universitaire. Azzouz, architecte
émérite et enseignant universitaire est parti prématurément. Trop
jeune pour son épouse et ses deux enfants, trop jeune pour sa ville
à laquelle il s’est dévoué depuis son retour d’Europe. Car il fait
partie de cette génération d’universitaires rentrés chez eux du
temps où «la harga» pouvait se faire en sens inverse, du temps où
l’espoir exalté de construire son pays n’était pas encore assassiné.
Sans regret ni remords, Azzouz s’est attelé à accomplir sa tâche
et apporter sa pierre à l’édifice, discrètement mais dévotement.
Architecte, diplômé de l’université de Constantine, ensuite de
l’université Rome La Sapienza en 1986 comme restaurateur de
bâtiments historiques, Azzouz est venu naturellement, par déterminisme même, à prendre la responsabilité de restaurer le palais
du Bey. Un travail d’orfèvre qu’il a assumé, laborieusement,
contre vents et marées, et au détriment de sa santé, peut-être.
Car comment sortir indemne d’une telle épopée, une expérience
mystiquement exigeante, et tout aussi éprouvante, voire traumatisante quand la bêtise du pouvoir vient frustrer l’esprit du savant.
Il était pourtant excité à l’idée de reprendre les rênes du chantier
pour accomplir cette dernière phase qui consiste à réparer la polychromie des murs intérieurs du palais. Il était aussi très proche
et jusqu’aux derniers moments de sa courte vie sur terre, de ses
étudiants avec lesquels il a pris contact le soir même de sa disparition, pour préparer le cours suivant. A la faculté d’architecture,
Azzouz faisait l’unanimité sur sa personne y compris parmi ceux
qui ne partageaient pas sa doctrine. Affable et généreux, modeste
et compétent, il est resté détaché de ce monde en décadence, notamment l’université qu’il regardait de haut. «La grandeur de nos
universités n’existe qu’en nombre de places pédagogiques et leur
nombre sur le territoire, pour le reste il faudra repasser un autre
jour !!!», écrivait-t-il. Qu’importe le résultat, tu as fais de ton
mieux Azzouz, tu peux reposer en paix !
N. N.
FENÊTRE SUR LA PHARMACIE
HOSPITALIÈRE
A
la différence de son collègue exerçant dans une officine en
ville, le pharmacien hospitalier exerce au sein d’une pharmacie
à usage intérieur intégrée à l’hôpital. Différentes fonctions lui sont
confiées comme l’approvisionnement, la préparation de dispositifs
médicaux stériles, le contrôle de certains médicaments, la pharmacovigilance et la sécurisation du circuit du médicament. C’est ce
que nous apprennent, entre autres, les journées internationales de
pharmacie hospitalière qui se sont déroulées à l’hôtel El Hocine
les 2 et 3 mai en cours, et pour la première fois à Constantine. Des
conférenciers d’Algérie, de Tunisie, du Maroc et de France ont participé à cette rencontre dans le but de mieux faire connaître la pharmacie hospitalière. «Ces journées, qui sont aussi des formations,
sont un espace d’échange scientifique professionnel pour parler de
l’état actuel de notre profession hospitalière et fixer les modalités
de son évolution auprès des autorités sanitaires ainsi que de la
communauté universitaire en Algérie», a expliqué Mohamed-Tahar
Derouiche, maître-assistant en pharmacologie au département de
pharmacie de Constantine, et membre du comité d’organisation
de ces journées. Selon lui, il y avait un déficit de pharmaciens hospitaliers pour deux raisons, et c’est ce qui minait la profession. La
première raison est liée aux pharmaciens hospitaliers eux-mêmes,
qui optent pour la pharmacie d’officine ou de laboratoire. Au CHU
Dr Benbadis le nombre de ces pharmaciens ne dépasse pas dix. La
deuxième raison est le manque de reconnaissance envers cette branche, ajoute notre interlocuteur.
Y. S.
CONDOLÉANCES
Le coordinateur régional, Nouri Nesrouche,
et l’ensemble du personnel du bureau
d’El Watan à Constantine, attristés par la
disparition de
Abdelaziz Badjadja, dit Azzouz,
présentent à son épouse et à ses enfants,
leurs sincères condoléances et les assurent
de leur profonde sympathie
El Watan - Dimanche 4 mai 2014 - 9
ORAN INFO
RANDONNÉE DU 1er MAI
LA ZONE INDUSTRIELLE D’ES-SENIA
EST FORTEMENT DÉGRADÉE
AMBIANCE FESTIVE
La confiance est rompue entre les
gestionnaires et les opérateurs
PHOTO : DR
● Malgré tous les projets de réhabilitation annoncés depuis plus d’une année,
l’épineux problème de la gestion des zones industrielles reste toujours d’actualité.
Randonnée du 1er Mai à Oran
PHOTO : DR
C
Les entreprises évoluent dans un environnement précaire
L
e problème de la gestion des zones
industrielles restera posé malgré
tous les projets de réhabilitation
annoncés depuis un peu plus d’une année.
La cause en est la rupture de confiance
entre les opérateurs et les sociétés de
gestion. «Je suis en conflit avec eux (la
Société de gestion de la zone industrielle
d’Es-Sénia) parce que je n’aime pas leur
façon de procéder : ils viennent poser des
questions sous prétexte d’établir des statistiques sur notre activité et, tout de suite
après, ils nous envoient des factures»,
s’insurge un opérateur de la branche
cosmétique. «Tout le monde est prêt à
payer sa quote-part mais encore faut-il
voir la contrepartie», explique-t-il en
montrant les routes défoncées, le manque
ou l’inexistence de l’éclairage public, de
la sécurité, des réseaux d’assainissement,
etc.
Cet opérateur, poursuivi en justice, vient
d’apprendre qu’il a été condamné à
s’acquitter du montant des quotes-parts
impayées assorties d’une amende. Pour ce
producteur qui paye régulièrement ses impôts, c’en est trop ! «Au lieu de perdre leur
temps dans les procédures judiciaires,
ils (les gestionnaires de la zone) auraient
mieux fait de s’occuper de ce pourquoi
ils ont été institués, c’est-à-dire rendre
au moins vivable (on est loin de l’attractivité) cet espace.» «J’ai pris un avocat
pour étudier les possibilités de répliquer
par voie judiciaire», explique-t-il pour
déplorer ce cas inédit dans les anales de
la gestion de la zone industrielle. Cela fait
des années que le problème est posé et les
griefs exprimés ne manquent pas chez les
utilisateurs qui, pour parer au plus pressé,
se débrouillent comme ils peuvent, chacun de son côté. A tout ceci s’ajoutent les
difficultés d’accès à la zone qui s’étend de
plus en plus.
UNE SITUATION LAMENTABLE
«Quand vous empruntez la route (deux
voies à grande vitesse) qui mène vers
l’aéroport, il faut vraiment faire très
attention en roulant sur la bande d’arrêt
d’urgence pour ne pas rater l’accès et le
problème se pose de manière plus aigue
à la sortie», indique un cadre recruté par
une entreprise spécialisée dans le mobilier qui met en avant les grands détours
qu’il est obligé d’emprunter pour accéder
à son lieu de travail. «Un showroom grand
public ouvrira bientôt dans cette partie de
la zone, ce sera comme un supermarché
et je me demande alors comment les gens
vont pouvoir s’y rendre», s’interroge le
même usager. Etalée sur un peu moins
de 300 ha cette zone est à cheval entre les
communes d’Es-Sénia et d’El Kerma,
un véritable labyrinthe sans aucune indication ni commodité de circulation entre
ses parties les plus éloignées. Etant parmi
les plus anciennes zones industrielles en
Algérie (deuxième après Oued Semar à
Alger), elle a vu, avec le temps, une bonne
partie de ses activités envahies par le tissu
urbain du Grand Oran, un véritable cassetête. Au moment de la création, il y a une
dizaine d’années, des sociétés de gestion
(SGP/ZI Ouest pour la région ouest), les
ZI étaient toutes dans un mauvais état et
les budgets alloués à l’époque pour leur
réhabilitation étaient dérisoires eu égard
à l’état de vétusté dans lequel elles se
trouvaient. Pour les nouveaux responsables, avant la mise en place du dispositif
étatique, ces zones n’étaient pratiquement
pas gérées.
Les problèmes se sont donc accumulés accentuant par là même le climat d’incompréhension entre les gestionnaires et les
opérateurs qui ne cessent de se plaindre.
Du côté de l’administration on renvoie
aussi la balle en disant : «La réticence, ou
même le refus de certains opérateurs à se
conformer à la réglementation et à régler
leurs participations perturbe le plan d’action des sociétés de gestion en matière
d’entretien des zones». C’est la quadrature
du cercle et c’est ce qui nous amène à
penser que même au cas où le programme
de réhabilitation venait à être finalisé, le
problème de la gestion restera posé.
Djamel Benachour
DES INDICES ET DES CHIFFRES
Parmi les chiffres
communiqués, une sorte de
bilan établi par la SGP, un
programme de
réhabilitation des zones
concernant 10 wilayas
(Relizane, Sidi Bel Abbès,
Saïda, Tiaret, Oran, Aïn
Temouchent, Mascara,
Tlemcen, Naâma,
Mostaganem) a déjà coûté
près 4, 441 milliards de DA
étalés grosso modo entre
1999 et 2007. A Oran, la
zone industrielle d’Es-Sénia
a déjà consommé un budget
de 320 millions de DA entre
2000 et 2005 contre 258
millions de DA pour la zone
de Hassi Ameur entre 1999
et 2006. En 2012, cette
dernière, selon la même
source, un projet pour la
réalisation d’un mur de
clôture et d’un poste de
garde a été initié pour près
de 128 millions de DA. La
même zone a également
bénéficié d’une enveloppe
de 540 millions de DA pour
la réalisation des VRD. Pour
des superficies relativement
équivalentes, la zone d’EsSénia (289 ha) compte 102
opérateurs en activité contre
seulement 84 à Hassi Ameur
(315 ha). La réhabilitation de
la zone d’Es-Sénia exigera
un budget nettement plus
important.
D. B.
ette année encore, la randonnée du 1er Mai a drainé énormément de monde. Dès 9 h30, sous un soleil tapant, la place
du 1er Novembre commençait à se remplir peu à peu, avant de
«grouiller» de randonneurs. On y trouvait de tout : des jeunes et
des moins jeunes, des familles entières, des bandes de copains,
et même quelques solitaires, curieux par la vision d’un spectacle aussi grandiose. Le point salutaire de cette manifestation
annuelle (à l’initiative de l’association Bel Horizon, en collaboration avec l’Institut Français), est bien sûr la mixité qui y était
de mise. «Autant de mixité occupant l’espace public, dans une
ambiance bon enfant, contribue grandement à changer les mentalités. J’y ai même décelé quelques «barbus» enthousiasmés
par cet évènement», nous expliquera un randonneur. Il faut admettre que ce rendez-vous «pédestre» de la ville d’Oran, au fil
des années, a su s’imposer au point d’attirer des foules venues
de différentes wilayas. Si, par le passé, la randonnée se dirigeait
vers le fort de Santa Cruz, depuis 2013, faute d’engouement,
elle s’est transformée en balade urbaine, de facto «plus facile à
gérer». Jeudi dernier, en attendant 10 h, heure du coup d’envoi
de la marche, les organisateurs «chauffaient» le public par un
joli métissage : des fanfares autrichiennes jouant des musiques
typiquement algériennes. Puis, ce fut l’heure de battre le pavé
: les randonneurs ont alors quitté la place du 1er Novembre
pour emprunter les ruelles étroites de Sidi El Houari, avant
d’atteindre la promenade de Létang où une première halte a été
observée. Sur la place principale de cet emblématique jardin,
une scène a été aménagée où artistes, de différentes nationalités,
ont pu s’y produire. En reprenant de plus belle, la marche s’est
dirigée vers le square Port Saïd, en passant par le Front de mer.
En cours de route, des hommes géants (montés en fait sur des
échasses) ont fait le bonheur des petits en animant des spectacles improvisés. Enfin, on pourra dire que cette balade urbaine
a été un franc succès, toutefois, il faut reconnaître que beaucoup
de randonneurs sont nostalgiques de l’époque où la manifestation se dirigeait vers le fort de Santa Cruz.
Akram El Kébir
OÙ SORTIR À ORAN ?
◗ CRASC : 14 h, une conférence «La France face aux
tentations communautaires», programmée en
collaboration avec l’Institut Français d’Oran (IFO). Elle
sera animée par le professeur Jean Loup Amselle,
rattaché au Centre d’Etudes Africaines (CEAF).
◗ CENTRE TERRITORIAL DE LA 2ème RÉGION MILITAIRE :
10 h, Journée portes ouvertes sur l’école d’application de
l‘administration militaire d’Oran. Le grand public aura
l’occasion de s’enquérir des formations assurées par
l’Ecole Militaire pour la formation dans les branches de
l’administration.
◗ SALLE DES FÊTES DE TAFRAOUI : 18 h, soirée musicale
organisée par l’Association Oranaise «Ahl el Fen» en
collaboration avec la Direction de la Jeunesse et des
Sports dans le cadre de la Rencontre culturelle de «La
Jeunesse et le Patrimoine» qui se tient à Oran jusqu’au 8
mai prochain.
◗ DIRECTION DE LA CULTURE : 10 h à 16 h, exposition à la
Galerie d’art «El Bahia» de croquis, tableaux et vestiges
représentant la ville d’Oran, et cela, dans le cadre du
mois du patrimoine. L’exposition est organisée avec la
collaboration de l’Association «Les Nomades Algériens».
Tegguer Kaddour
HORAIRES
DES
PRIÈRES
Fajr
Fajr
Dohr
Dohr
Asr
Asr
Maghreb
Maghreb
Isha
Isha
04h34
04h34
13h00
13h00
16h45
16h45
19h50
19h50
21h20
21h20
El Watan - Dimanche 4 mai 2014 - 10
KABYLIE INFO
GAZON
SYNTHÉTIQUE
POUR 15 STADES
uinze stades de la wilaya de Tizi Ouzou seront
revêtus en gazon synthétique avant fin 2014,
Q
a annoncé la direction de la jeunesse et des sports.
AÏN EL HAMMAM (TIZI OUZOU)
Tourisme de montagne,
un atout inexploité
● Si les sites touristiques ne manquent pas, les infrastructures d’accompagnement font
défaut dans cette région montagneuse.
PHOTO: EL WATAN
L
es communes rurales de
la wilaya de Tizi Ouzou,
pourtant pauvres et isolées,
n’ont jamais cru en la possibilité d’exploiter le tourisme
de montagne. Pourtant, en plus
des paysages féeriques et variés
que l’on découvre au détour de
chaque colline, nos villages sont
autant de curiosités à visiter. On
ne peut négliger éternellement
son apport pour les populations
rurales. Durant la période post
indépendance, les berges des
oueds regorgeaient de coopérants techniques qui venaient y
dresser leurs tentes, chaque fin
de semaine.
Les tapissières d’Ait Hichem
dont le produit est connu à
travers le monde parlent avec
nostalgie de cette période florissante qui a conduit, également,
à la valorisation et au développement de l’artisanat local tel la
poterie d’Ait Kheir. Le départ
des étrangers, conjugué à l’insécurité régnant dans la région ont
fini par faire oublier jusqu’au
mot «touriste». Malgré toute
l’insécurité et les difficultés que
l’on peut rencontrer, des promeneurs audacieux, des groupes
de jeunes, adeptes des sports
de montagne, n’hésitent pas à
s’enfoncer dans la montagne du
côté du col de Tirourda.
D’autres bravent le danger de
l’escalade pour pénétrer dans
«la grotte du macchabée», non
loin de Tizi Oumalou, dans la
commune d’Ath Bouyoucef.
Les sites paradisiaques du Djurdjura sont aussi nombreux que
variés que ce soit à Aswel, Azrou
N’Thour (1850 m d’altitude) et
autres. Une piste de ski, déjà exploitée à une époque, à Ath Arbi
a été abandonnée. Mais lorsqu’
on sait qu’en temps de neige,
Des paysages féeriques favorables au développement du tourisme vert
les résidents n’arrivent pas à se
frayer un chemin pour rejoindre
l’hôpital, comme en février
2012, il serait utopique de penser
aux sports d’hiver. Mais l’expérience tentée, il y a quelques années, par une agence de voyages
qui a organisé, avec succès, des
«randonnées blanches» en hiver,
et des «randonnées vertes» au
printemps, est à méditer.
MANQUE
D’INFRASTRUCTURES
Certaines fêtes ou salons, telle
la fête du bijou des Ath Yanni
ou la fête du tapis des Ath Yahia,
drainent annuellement des milliers de visiteurs qui viennent
parfois des autres wilayas. Des
possibilités d’attirer des touristes. Ce qui sous-entend que
des infrastructures d’accompagnement doivent obligatoirement être mises à la disposition
des hôtes de la région. Il ne s’agit
pas seulement de les attirer par
la publicité, vantant les charmes
de nos contrées, mais encore
faut-il mettre à leurs dispositions
les conditions d’accueil, suivant leurs attentes. Ce que ces
régions montagneuses sont loin
d’offrir aux visiteurs potentiels,
avides d’évasion. Si les sites
touristiques ne manquent pas,
les infrastructures d’accompagnement font défaut. L’hôtel
Djurdjura, la seule structure
hôtelière à plus de vingt kilomètres à la ronde, qui pouvait
accueillir des touristes dans des
conditions décentes, est fermé
depuis plusieurs années. Versé à
la direction de la jeunesse et des
sports qui en a fait une auberge
de jeunesse, il a vu ses activités
limitées à celles du secteur qui
en a la charge. Son changement
de statut ne va pas sans créer de
mécontentement dans la région.
Situé à 1200 mètres d’altitude
face à Lala Khedidja, il était la
seule chance de Aïn El Ham-
mam et de toute la région pour
appâter les clients. Au centre
ville, les gargotes et autres fast
foods sont loin de répondre à la
demande d’un étranger, exigeant
un repas convenable. En dehors
des traditionnels bains maures,
aucune infrastructure ne propose
de lit ne serait ce que pour une
seule nuit. Cependant, la possibilité d’héberger d’éventuels
touristes chez des particuliers
ne devrait pas être négligée.
Pour peu qu’on leur fasse appel.
Nos sportifs qui partent souvent
à l’étranger, à la recherche de
lieux d’oxygénation en altitude,
devraient inspirer nos autorités
pour la construction de complexes sportifs, coûteux à court
terme, certes, mais rentables,
avec le temps. Toute une politique pour le développement du
tourisme de montagne devrait
être pensée si l’on veut créer de
l’emploi et «fixer» les autochtones.
Nacer Benzekri
TIZI OUZOU
L’association des journalistes célèbre
la Journée de la presse
’Association des journalistes et
correspondants de Tizi Ouzou
(AJCTO) a célébré hier la journée
mondiale de la presse en organisant
plusieurs activités en hommage
aux journalistes disparus. La corporation des journalistes s’est rendue hier matin au village natal de
Mohand Said Ziad, décédé en mars
dernier. Les journalistes se sont
recueillis sur la tombe du défunt à
Djemaâ Saharidj. Une vingtaine
de confrères, des membres de la
famille et des proches de feu Da
Mohand Said, ont déposé une gerbe Un hommage a été rendu aux journalistes disparus
de fleurs sur la sépulture où repose
l’un des doyens de la presse nationale. Des Mohand Said Ziad. «Il était modeste et simple,
journalistes exerçant dans divers quotidiens, il a choisi d’être enterré dans un petit cimeles gens ayant côtoyé le défunt, des membres tière paisible», fera savoir sa nièce. Une photo
de sa famille ont pris la parole, pour témoi- du défunt est posée devant sa tombe, «C’est sa
gner sur la vie et les derniers jours vécus par dernière», dira un homme âgé. La corporation
journalistique s’est rendue ensuite
au mémorial dédié aux journalistes
assassinés par les terroristes intégristes entre 1993 et 1997, situé à la
cité CNEP de la ville de Tizi Ouzou.
Une couronne de fleurs a été posée
devant cette stèle, en présence d’une
quarantaine de collaborateurs de la
presse. «Nous sommes ici pour nous
recueillir à la mémoire de tous nos
frères journalistes qui ont donné
leur vie pour le combat démocratique et la liberté de la presse»,
dira un confrère. Par ailleurs, cette
journée a été marquée par l’organisation par la direction de la Culture
d’un hommage à trois journalistes. Il s’agit de
Ramdane Temzi, Said Smail et Ramdane Sadmi. Ce dernier est décédé le 26 avril dernier à
Montréal (Canada), il sera inhumé aujourd’hui
Farid Guellil
au cimetière El Alia.
PHOTO: EL WATAN
L
Ces projets viendront s’ajouter à neuf autres
réalisations du même genre livrées l’an dernier, a
indiqué le DJS, Iltache Abderrahmane. Cette opération tant attendue par les sportifs, notamment
les amoureux de la balle ronde, a comme objectifs
l’amélioration et le développement de la pratique
du football ainsi que la couverture complète de
tout le territoire de la wilaya en infrastructures
adéquates requises.
A l’horizon 2019, vingt quatre stades seront dotés
d’une pelouse synthétique, selon les prévisions
de la Djs. Depuis l’année 201, huit autres stades
communaux ont été revêtus en tartan. Il s’agit
des stades d’Oukil Ramdane de Tizi Ouzou,
d’Azazga, de Boghni, de Tizi Rached, de Draâ El
Mizan, d’Azeffoun, de Draâ Ben Khedda et de
Béni Douala.
Le secteur de la jeunesse et des sports à Tizi
Ouzou gère actuellement 121 opérations pour un
montant global de 42 milliards DA, dont un stade
de 50.000 places pour une enveloppe de plus de
35 milliards de DA. Une enveloppe financière de
près de 42 milliards de dinars a été investie les dix
dernières années dans le secteur de la jeunesse et
des sports de la wilaya.
A.T.
JOURNÉE MÉDICOPHAMACEUTIQUE
AU CHU
révenir la transmission des bactéries et
savoir trier le traitement adéquat et l’arrêter
P
est très primordial dans la phase thérapeutique
pour lutter contre les maladies bactériennes»,
a indiqué Dr Azzam, maitre-assistant au sein du
service microbiologique du CHU Nedir Mohamed de Tizi Ouzou, lors de la 5e journée médicopharmaceutique, organisée mercredi dernier à
l’auditorium de l’hôpital à l’initiative de l’association scientifique des étudiants en pharmacie,
«Pharma Avenir», sous le thème «La thématique
de l’antibiotique».
Lutter contre la transmission des bactéries et le
suivi thérapeutique des antibiotiques était parmi
les riches sujets présentés par des conférenciers
durant cette journée devant une nombreuse
assistance composée d’étudiants en pharmacie
et en médecine et de professionnels dans ce
domaine, venus enrichir avec leur savoir la spécialité. En outre, l’effet des antibiotiques durant
la grossesse a été un thème sensible débattu par
l’ensemble des médecins et des pharmaciens.
Dans ce sens, le Dr Bellak, assistant au sein
du service gynécologie, indiquera que «les
antibiotiques peuvent être efficaces pour la
femme enceinte, mais peuvent constituer aussi
un danger pour le bébé. Nous enregistrons un
grand nombre de cas, suite à la négligence de
la posologie et de la méthode de traitement. De
ce fait, le respect de la posologie du médicament
pour éviter les effets secondaires sur le bébé est
recommandé pour les médecins. De plus, le suivi
de la femme enceinte pendant son traitement est
très indispensable».
Aux termes de cette manifestation, les conférenciers dans leur ensemble ont mis en exergue
la nécessité d’observer une hygiène adéquate
pour lutter contre les maladies et prévenir celles
bactériennes particulièrement.
Rabéa Saïm
El Watan
Bureau de TIZI OUZOU
Boulevard Amena Mahieddine, Lotissement
Hasnaoua. N°1 (axe école paramédicale - stade
du 1er Novembre).
Tél./Fax : 026 21 76 86
El Watan - Dimanche 4 mai 2014 - 10
SKIKDA INFO
LONGTEMPS MISE AUX OUBLIETTES
LA VILLE EN PARLE
La gare routière de Azzaba
en cours d’achèvement
Par Khider OUHAB
LES «DINOSAURES»
DU FLN ONT
LA PEAU DURE
● Le bâtiment, abandonné, a même servi d’étable pour les vendeurs de moutons.
Selon le P/APC, le projet est avancé à 90%
L
ancé en grande fanfare, en
2007, le projet de la gare
routière de la ville de Azzaba n’a cessé depuis de vivre
d’interminables péripéties. A
peine amorcé, le projet a vite
été mis en veilleuse. La seule
avancée, enregistrée entre 2007
et 2010, était celle des dépenses
engagées.
Les pouvoirs publics et les élus
de l’époque donnaient l’impression de s’en désintéresser
puisque dans leurs chers bilans,
adressés aux instances centrales, ils avaient mentionné le
lancement du projet. Pour eux,
c’était là un acquis. Une fin en
soi devant leur permettre de
gonfler «les réalisations lancées» tout en boostant, à l’occasion, leurs carrières. Laissée à
son sort, la carcasse hideuse de
la gare routière s’est convertie
en lieu de délinquance. Elle a
même servi d’étable aux vendeurs de moutons lors des fêtes
de l’Aïd El Kebir et pour clore
le cercle de l’absurde, ces lieux
laissés «en jachère» ont, alors,
fini par attirer l’attention des
migrants maliens qui y trouvèrent un refuge.
Sur recommandation du nouveau wali, l’APC de Azzaba a
décidé de prendre les choses en
main, affirme le maire, Ahcène
Boucetta. «Lors de sa dernière
visite dans notre commune, le
wali nous a clairement signifié
sa volonté de tout entreprendre
pour rattraper les choses et
sauver cet édifice en engageant
les démarches nécessaires afin
d’achever ce projet resté trop
longtemps en instance. Il est
BIN EL OUIDENE:
LES RALENTISSEURS
DE TOUS LES TRACAS
Les habitants des quartiers sud de
Bin El Ouidène vivent depuis quelques
jours au rythme des ralentisseurs et des
protestations. Le week-end dernier, ils
avaient barricadé la route passant par
leur quartier, bloquant ainsi toute
circulation en direction des hameaux de
la région. Ils exigeaient l’aménagement
de ralentisseurs sur le tronçon routier
passant près de leur localité, car un
accident de la circulation survenu dans
ces lieux avait failli occasionner des
dégâts. Le P/APC, venu dialoguer avec
les habitants, a fini par leur promettre
que des ralentisseurs allaient être
aménagés dans moins de 24 heures. Et
c’est ce qui s’est effectivement fait, car
le lendemain les agents de la commune
sont venus, avec des moyens dérisoires,
élever quelques «dos-d’âne».
Seulement, ces derniers n’ont pas tenu
trop longtemps et se sont presque
«effacés», selon un témoignage local.
Hier (samedi), les habitants, encore
en colère, ont menacé de reprendre
leur protestation, jugeant que les
ralentisseurs ont été «dégommés»
K. O.
par les transporteurs publics.
allé plus loin encore en nous
demandant de lui exposer, régulièrement, toutes les propositions que nous jugerions
utiles pour permettre à Azzaba
d’avoir enfin sa gare routière.
Une fiche technique a été élaborée pour rectifier les erreurs
relevées et les travaux ont aussitôt été relancés. Aujourd’hui,
ce projet est 90% d’achèvement», explique-t-il.
Selon les dires du maire, les
travaux enclenchés ne se sont
pas limités à reprendre le chantier. «On a veillé à améliorer
les choses en éliminant, à titre
d’exemple, l’habillage de la
structure en aluminium qui risquait dans la réalité de cacher
d’éventuelles malfaçons dans
la construction. On a également rajouté une bâche à eau
qui ne figurait pas dans l’étude
initiale», ajoute-il. On apprendra par ailleurs, que lors de la
reprise des travaux, plusieurs
anomalies avaient été relevées.
A titre d’exemple, on a remarqué que dans leur précipitation, les premiers constructeurs
avaient oublié de dresser des
escaliers pour relier le premier
étage à l’étage supérieur. «On
a été obligés d’édifier de nouveaux escaliers pour pouvoir
parvenir à l’étage supérieur
et poursuivre les travaux», reconnaît le maire. Au sujet de la
date éventuelle de sa mise en
service, le P/APC dira qu’elle
devrait se faire au mois de
juillet prochain. «Nous allons
tout entreprendre pour honorer
nos engagements», conclut-il.
Khider Ouhab
CITÉ UNIVERSITAIRE EL HADAÏK 05
Des étudiants dénoncent
L
a semaine dernière, deux de nos camarades résidant à la cité universitaire El
Hadaïk 05 ont été agressés et délestés de
leurs biens par une bande de malfrats encagoulés. Cela s’est passé à la faveur de la nuit
au moment où nos camarades s’apprêtaient
à rejoindre le siège de l’APC pour pouvoir
se connecter au réseau wifi de la commune
car au niveau de la cité, nous ne disposons
pas de connexion Internet», rapporte un
groupe d’étudiants venus à nos bureaux pour
dénoncer «l’absence de beaucoup de commodités». Et d’ajouter: «Si nous disposions
d’une connexion Internet, nos camarades,
en fin de cycle, n’aurait pas pris le risque
de sortir la nuit.» Ils ajoutent que la cité ne
dispose pas d’une salle de lecture. «Même au
foyer, nous avons relevé que les prix affichés
sont assez élevés et ne correspondent pas
aux moyens dérisoires des étudiants», précisent-ils. Ils reconnaissent, cependant, que
les conditions d’hébergement restent très
correctes. «Les chambres ne connaissent pas
de surcharges. Elles sont chauffées et nous
disposons de douches ; de ce côté on n’a pas
à nous plaindre», notent-ils.Contacté, le directeur de la cité a reconnu que l’absence de
réseau Internet représente réellement un problème. «Ce que je peux vous dire c’est que
nous avons à maintes reprises saisi Algérie
Télécom pour nous relier au réseau, mais
à ce jour nos demandes sont restées vaines.
Pour ne rien vous cacher, la cité ne dispose
même pas d’une ligne téléphonique et nous
nous contentons pour le moment d’utiliser
le téléphone sans fil», a-t-il indiqué. Au sujet
de l’absence d’une salle de lecture le directeur tiendra à relever que la cité El Hadaïk
05 qui accueille 1600 étudiants n’est pas
encore achevée à 100%. «On l’a ouvert pour
permettre aux étudiants de l’université de
Skikda de vivre dans de bonnes conditions.
On a déjà assuré l’essentiel et d’autres infrastructures complémentaires sont en cours
de réalisation. Pour la salle de lecture elle
fait partie de la deuxième tranche et sa réception ne saurait trop tarder, selon le maître
de l’ouvrage, la DLEP, en l’occurrence»,
ajoute notre interlocuteur. Revenant aux prix
affichés au foyer, il dira que nous pourrons le
constater nous-même en nous rendant sur les
lieux où les prix affichés sont les mêmes que
ceux affichés dans les commerces, ou moins
chers.
K. O.
DESSIN :SOUHAYLA
PHOTO: EL WATAN
A
près avoir perdu l’APC du chef-lieu de wilaya
et la présidence de l’APW, au profit du RND,
le FLN cherche désespérément depuis à opérer
un forcing pour officialiser un come-back dans une
ville qui, jadis, lui était pourtant totalement acquise. Le
tribalisme ne mène à rien, mais le FLN reste un mauvais
élève. Aujourd’hui, ce parti semble récidiver dans son
obstination en cherchant à maquiller en victoire toutes ses
défaites. Pour redorer son blason, l’ancien parti unique
a imaginé une rencontre. Il en a dessiné les contours et
défini les visées. Jeudi dernier, les maîtres penseurs de ce
parti ont convié le gotha politique local et toute la presse
à une cérémonie devant fêter «la victoire du président
Bouteflika», et par la même occasion «célébrer la journée
mondiale de la liberté d’expression». Du «deux en un»,
histoire de s’attirer les bonnes grâces de la presse. Lors
de cette cérémonie, les présents, élus et journalistes, ont
eu la surprise de voir enfin «Bouhadja», l’ex-porte-parole
du FLN, version Belkhadem, qui vit depuis des lustres
dans les sphères d’Alger, à plus de 500 km de Skikda.
Pour faire plus vrai que nature, les organisateurs de
cette cérémonie toute réfléchie, ont tenu, lors du discours
protocolaire, à honorer Bouhadja pour avoir «contribué
énergiquement à la réussite de la campagne du candidat
Bouteflika dans la wilaya de Skikda». C’est vrai que
Bouteflika a largement dépassé Benflis, mais les résultats enregistrés dans la région ouest de la wilaya, connue
pour être le bastion de Bouhadja, n’ont pas été si bons. A
Kanouaâ, à Boulballout, Béni Zid, Aïn Kechra, Zitouna…
le candidat Benflis a failli bousculer Bouteflika, contrairement aux autres régions de la wilaya où le président de
la République a enregistré des taux hallucinants. Mais la
réalité des chiffres n’a pas empêché Bouhadja de revenir
à Skikda avec la complaisance passive des personnalités
politiques locales. Chercherait-il à se placer en «parrain»
de la chose politique locale ? Chercherait-il, à travers cette
sortie, à briguer un portefeuille ministériel ou, ne voulaitil tout simplement que placer ses pions sur l’échiquier des
futures élections sénatoriales et parlementaires ? L’avenir
apportera la réponse.
K. O.
UN SEMINAIRE NATIONAL
AUTOUR DE L’AUTISME
L
’association AMEN des enfants présentant un trouble
envahissant du développement (TED) de la wilaya de
Skikda organisera, aujourd’hui et demain, un séminaire national sur l’autisme. Sous le slogan «Mon enfant ne ressemble pas aux autres», le séminaire verra la participation d’une
pléiade de médecins, de psychologues et de pédopsychiatres,
qui présenteront, durant ces deux jours, différentes communications relatives à ce mal qui mine et l’enfant et ses parents.
Selon la présidente de l’association cette rencontre, la première du genre au niveau local, en plus des communications
thématiques que présenteront des spécialistes, sera appuyée
par un travail d’atelier. «Nous avons retenu trois ateliers pour
cette première édition du séminaire : «L’évaluation des compétences communicatives chez l’enfant autiste», «Les méthodes ABA (Applied Behavioral Analysis) et analyse appliquée
au comportement » qui représentent un supplément dans
la prise en charge des enfants autistes, alors que le dernier
exposera l’expérience du centre de notre association», explique la présidente. Le dernier atelier cité permettra certainement aux membres de l’association et au personnel médical
qui les appuie au niveau du centre qu’ils ont ouvert, d’étaler
la merveilleuse expérience qu’ils vivent et qu’ils font vivre
aux enfants autistes et à leurs parents.
K. O.
POUR RENFORCER SON BUREAU
À SKIKDA
EL WATAN RECRUTE
UN JOURNALISTE PIGISTE
Conditions : maîtrise de la langue française
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Envoyez vos CV à [email protected]
El Watan - Dimanche 4 mai 2014 - 11
RÉGION EST
OUM EL BOUAGHI
JIJEL
La varicelle suscite
la panique à El Ancer
Grands projets, peu d’activités
M
● Des trois piscines semi-olympiques dont a bénéficié la région, seule celle du chef-lieu de wilaya
est opérationnelle.
um El Bouaghi est l’une des rares
wilayas ayant bénéficié de nombreux
projets au profit des jeunes et du
sport. Toutefois, nombre d’entre ces projets
sont ou bien déjà réalisés mais non fonctionnels faute de personnel d’encadrement de
haut niveau, ou bien connaissent un retard
dans leur réalisation. Si les stades communaux d’une façon générale ont fait l’objet
d’un revêtement de gazon synthétique, il
n’en demeure pas moins que la majorité ne
dispose pas de tribunes pour les supporters. A
titre d’exemple les tribunes du stade Meziani
Abderrahmane de Aïn Beïda sont dans un état
de délabrement avancé. Il y a même risque
d’effondrement si elles continuent à recevoir
les spectateurs.
Des trois piscines semi-olympiques dont a
bénéficié la région, seule celle du chef-lieu de
wilaya est opérationnelle. Celle implantée à
Aïn Beïda, dans une aile du stade Hadj Hamdi Ali attend toujours l’installation et la pose
de la toiture. Selon la directrice du secteur, le
mauvais choix du terrain (un terrain gonflant
et inondable) a non seulement retardé les
travaux, mais conduit les pouvoirs publics à
réévaluer le projet. La dernière piscine, du
même type, sera réalisée à Aïn M’lila. Les
trois sont censées servir à la formation de
nageurs. Lors de la décennie 1990 et celle
d’après, plusieurs stades de type mateco ont
été réalisés dans pratiquement tous les quartiers, mais faute de gardiennage, la plupart
ont subi des détériorations et des actes de vandalisme : clôture saccagée et terrain dégradé.
Actuellement, ceux qui résistent encore sont
dans un état lamentable. Mme N. Fadhel,
directrice du secteur, interrogée sur l’état de
ces stades, nous apprend que désormais les
DESSIN : SOUHAYLA
O
nouvelles réalisations seront incluses dans
les maisons de jeunes ou des lieux sécurisés.
Par ailleurs, il ne sera plus question de mateco
mais de gazon synthétique. Le projet le plus
prestigieux reste celui de Zorg. Il s’agit du
centre de regroupement sportif national dont
les travaux ont débuté il y a tout juste 8 mois
pour une autorisation de projet (AP) d’un
milliard de dinars. Bien sûr, avec les équipements, le projet bénéficiera d’une enveloppe
supplémentaire.
Ce centre sera destiné aux élites nationales,
qui se préparent à des joutes internationales.
Il dispose notamment d’une salle omnisports
(OMS), d’une piscine, d’une autre pour la
récupération, d’une troisième pour la musculation, de deux stades, l’un en gazon naturel
et le second en synthétique et enfin d’un
bloc pour héberger une centaine d’athlètes.
D’autres projets non moins importants, verront le jour dans les grands centres urbains.
Des auberges de jeunesse, des salles OMS,
des maisons de jeunes... Le cheval de bataille
demeure le manque d’encadrement. C’est ce
que nous révèle notre interlocutrice : «Nous
disposons de toutes les commodités pour les
athlètes et les sportifs de tous bords, malheureusement l’encadrement ne suit pas.»
C’est ce qui fait reculer la pratique de nombreuses disciplines, comme le hand-ball, la
boxe, l’haltérophilie... La formation de cadres
de haut niveau s’impose d’elle-même pour
résorber le déficit et permettre à nos élites
dans un proche avenir de croiser le fer avec
BISKRA
Assises régionales de la santé
E
n vue d’élaborer un avant-projet de nouvelles lois et dispositions
relatives à la santé, l’ensemble des intervenants dans le secteur de
la santé du sud-est du pays ont été conviés, hier, à des assises régionales tenues à l’école paramédicale de Biskra. Initiée par le ministère de
la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, cette rencontre
a réuni les directions de la santé et de la population des wilaya du Sud,
les gestionnaires de CHU, d’établissements hospitaliers publics et
spécialisés et d’établissements de santé de proximité, des représentants d’associations de malades, de syndicats et d’associations professionnelles ainsi que des représentants du secteur privé, des médecins
généralistes et spécialistes, des pharmaciens, des chirurgiens, des
personnels paramédicaux, des sages-femmes, des biologistes, des psychologues et des techniciens de la santé sans omettre des représentants
de cliniques privées, de l’industrie pharmaceutique, des pharmaciens
d’officines, des représentants de la santé militaire, de la sûreté nationale, de la Protection civile et de la sécurité sociale. Elle a pour objectif
d’étudier des questions liées à la santé nationale et à sa gestion. Elle
sera sanctionnée par des recommandations à soumettre aux prochaines assises nationales prévues en juin, est-il noté, lesquelles assises ont
pour ambition de jeter les jalons d’une profonde réforme du secteur de
la santé nationale.
Le système national de la santé, la déontologie professionnelle, le
financement du système de la santé, la prévention, la protection et la
promotion de la santé ainsi que la politique sanitaire, les ressources
humaines, la formation, la recherche dans le domaine médical et le
système national de l’information sanitaire sont autant de thèmes qui
seront débattus en ateliers durant ces deux jours, ont indiqué les organisateurs de ces assises.
H. Moussaoui
Hommage au poète
Tahar Rehab
E
n coordination avec
l’APC de Lioua, commune des Ziban ouest, à 43
km de Biskra, l’association
culturelle des activités de
jeunes a organisé, du 1er au
3 mai, la 2ème édition des
journées culturelles Tahar
Rehab. A cette occasion, un
programme variés constitué de conférences retraçant la vie et l’œuvre de
Tahar Rehab, des soirées
poétiques animées par plus
de 80 poètes venus des 4
coins du pays, un concours
hippique et des jeux équestres, des démonstrations de
groupes musicaux et chorégraphiques folkloriques,
une exposition de produits
artisanaux et des séances
de dégustation de plats locaux émaillent cette manifestation visant à rendre
hommage à ce fils méconnu
de la région des Ziban, ont
indiqué les organisateurs.
Issu d’une modeste famille
rurale, Tahar Rehab est né
en 1917 à Lioua. Doté d’une
voix exceptionnelle, il est
très vite attiré par le chant
dit sahraoui et bédouin dans
lequel il excellera et qu’il
développera sans parcimonie. A Alger, racontent ses
biographes, il ne cessera
d’encourager et de soutenir
les jeunes talents de l’art
lyrique traditionnel et notamment à travers la commission d’études des textes
poétiques et littéraires de
la Radio nationale où il travaillera durant des années.
Il est décédé en 1999 à l’âge
de 82 ans.
H. M.
GUELMA
20 BLESSÉS
DANS UN ACCIDENT
DE LA CIRCULATION
Un bus assurant la liaison entre les wilayas
d’Annaba et Hassi Messaoud s’est renversé
sur la RN 21, ce vendredi 2 mai à
20 H 45 mn, à proximité de Hammam
Bradâa, agglomération secondaire de
la commune d’Héliopolis dans la wilaya
de Guelma. 20 passagers, dont l’âge varie
entre 18 et 58 ans ont été bléssés lors
de cet accident, précise une source de la
protection civile. Selon la même source,
lors de cette intervention, 5 ambulances,
deux camions et plus de 30 agents ont été
mobilisés pour porter secours aux victimes,
toutes admises à l’hôpital docteur okbi du
Krim Dadci
chef-lieu de la wilaya.
ême si la maladie, en l’occurrence la varicelle, est
décrite comme étant généralement bénigne, les
cas déclarés récemment dans des établissements
scolaires dans la commune d’El Ancer, ont suscité une certaine panique chez les parents d’enfants atteints. Médecin
coordinateur des unités de diagnostic et de suivi (UDS) de
l’établissement public de santé de proximité (EPSP) de Sidi
Marouf, Dr Hocine Chebira a tenu à rassurer les parents en
indiquant que les cas enregistrés s’inscrivent dans l’ordre
d’apparition de cette maladie infantile éruptive et fréquente.
«Vu l’absence d’un programme vaccinal national contre
la varicelle, c’est la promiscuité qui joue le rôle de vaccin
naturel ; la maladie qui se manifeste par des boutons rouges
chez un enfant peu fébrile est bénigne, il n’y a pas lieu de
s’inquiéter, car après la guérison une immunité durable est
acquise», explique-t-il.
Les services concernés qui ont pris le soin d’établir un rapport sur les cas déclarés, ont enregistré l’apparition de 42 cas
de varicelle parmi les élèves résidant à El Ancer, Laâraba,
Belghimouze, Lamharka et Beni Belaïd. Les responsables
de l’UDS Boudiaf Abdellah à El Ancer ont, à leur tour, fait
part aux services concernés de l’apparition de 52 cas de varicelle dans plusieurs établissements scolaires. Ces cas ont
été pris en charge sur le plan médical et les enfants atteints
ont été soumis à une période d’éviction scolaire jusqu’à leur
rétablissement total. Les élèves et leurs éducateurs ont, par
ailleurs, été conviés à des séances d’éducation sanitaire sur
cette maladie.
Amor Z.
EL TARF
Trois faux-monnayeurs
arrêtés
A
gissant sur information, les éléments de la gendarmerie
de la brigade de Asfour, relevant du groupement de la
gendarmerie de la wilaya d’El Tarf ont interpellé, hier, lors
d’un point de contrôle, une personne à bord d’un véhicule de
marque Mercedes, avec en sa possession 10 faux billets de
1000 DA, avons-nous appris de sources sécuritaires. C’est
le contrôle de l’identité du chauffeur et la fouille du véhicule
qui ont permis aux gendarmes de faire cette découverte...
Poursuivant les investigations et en vertu d’un mandat de
perquisition délivré par le procureur de la République, les
mêmes services ont récupéré au domicile du mis en cause,
sis au village Sidi Kaci, dans la commune de Ben M’Hidi (El
Tarf), cinq autres coupures similaires. Le présumé faussaire
subit actuellement un interrogatoire dans les locaux de la
gendarmerie pour livrer éventuellement ses complices, avant
d’être présenté devant la justice. Par ailleurs, dans la nuit du
vendredi à samedi, vers 22h 30, les éléments de la gendarmerie de la brigade de Lac des Oiseaux, relevant de la même
wilaya, ont interpellé au centre-ville de cette commune, deux
personnes à bord d’un véhicule de marque Hyundai Accent.
Subissant les mêmes formalités de contrôle, les deux individus ont été arrêtés suite à la découverte en leur possession de
quatre faux billets de 2000 DA. Les investigations se pourM. -F. G.
suivent toujours.
JUDO À SOUK AHRAS
Deux compétitions
nationales compromises
à cause de 200 000 DA !
L
e secteur de la jeunesse et des sports ne cesse de donner
matière à jaser à Souk Ahras et ses principaux acteurs
s’ils n’activent pas dans la proximité des cercles partisans
ou mercantiles, ne sont guère considérés. En voici une situation qui le confirme. La section de judo affiliée à l’association ESSA risque de ne point déplacer ses athlètes qualifiés,
-avec brio-, pour le championnat national dans la catégorie
des juniors, prévu les 9 et 10 du mois en cours à Tlemcen, ni
ceux de l’équipe espoir dont les joutes sont prévues les 22 et
23 du même mois.
Tout dépité, un membre du staff dirigeant a déclaré ceci :
«Alors que l’argent coule à flots dans des festivités et des
rencontres sportives sans envergure nous ne demandons
pas plus de 200 000 DA pour effectuer ces déplacements
d’une importance capitale.» Dans une correspondance
adressée aux différents responsables (copie remise au journal), le club interpelle élus et officiels pour se pencher sur
la situation d’un club performant que l’on veut sciemment
étouffer parce que refusant de faire dans le mercantilisme et
resté loin des activités propagandistes de certaines formations, comme le dicte la déontologie du sport.
A. Djafri
El Watan - Dimanche 4 mai 2014 - 11
KABYLIE INFO
ADEKAR (BÉJAÏA)
Seddouk :
Colloque sur
l’insurrection
de 1871
Ikhetaben ressuscite
Amghar Oucheqouf
● En plus d’être une représentation artistique, une sorte de théâtre de la rue, ce rite est une fête de partage
et de convivialité qui impose le respect.
PHOTO : EL WATAN
P
longeant ses racines
dans l’antiquité ou
peut-être
même
dans la protohistoire, le rite
Amghar Oucheqouf est
ressuscité, ce vendredi, au
village ikhetaben, dans la
commune d’Adekar. Mieux
ce rite ancestral menacé d’extinction bénéficie désormais
d’un festival annuel qui se
tiendra, chaque printemps, au
village sus- cité.
Les organisateurs :
l’association culturelle
Amghar N ucequf en collaboration avec l’association
sociale Tadart-iw, la section
scoute et l’association des parents d’élèves, sont résolus à
faire de cette fête printanière
un grand moment ludicomystique associant divertissement et charité, et qui
devrait sur le tard déteindre
sur toute la région d’Adekar
et même sur les communes
limitrophes. «C’est une fête
agraire à multiples dimensions, outre qu’elle permet
aux villageois de vivre des
moments de liesse, enseigne
la charité et renforce les
liens de solidarité entre les
membres de la communauté.
Nous avons crée une association qui porte son nom afin
de la sauvegarder et la faire
connaitre au large public»
nous dit dans ce sens, Fartas
Ahmed, président de l’association culturelle Amghar
n’ucequf. Le rite en question
est une sorte de carnaval masqué, à l’exemple de la fête
d’Halloween, célébrée dans
les pays anglo-saxons.
Deux villageois déguisés en
vieux, portant des habits traditionnels, les visages dissimulés par des masques accompagnés par une procession
d’enfants, sillonnent le village, font du porte à porte et
recueillent les offrandes des
villageois (de l’argent et des
œufs, en général). Les donateurs reçoivent en contrepartie les bénédictions de la procession, et mettent ainsi leurs
Les villageois renouent avec un rite associant rire, burlesque et convivialité
familles et leurs habitations à
l’abri de la mauvaise fortune.
Les offrandes récoltées seront
partagés par la suite entre
les enfants du village. Voici
à gros traits en quoi consiste
cette fête de solidarité basée
sur le déguisement.
UN RICHE PROGRAMME
DE RÉJOUISSANCES…
Pour donner sa chance à ce
festival naissant, les organisateurs ont établi pour
cette première édition un programme de réjouissances qui
a transformé le temps d’une
journée, l’école primaire Mohand Ameziane qui a abrité
l’évènement, en une ruche
où tous les habitants du village s’y sont donnés rendezvous. Les activités présentées
(chant, théâtre, exposition…)
tendent à un même objectif,
mettre en valeur les savoirs
culturels et artisanaux de la région. Dans leurs allocutions,
le président de l’association
Amghar n’ucequf, des vieux
du village et Berkane Idir,
un adjoint d’éducation, ont
d’ailleurs souligné cet aspect
de cette fête qui valorise non
seulement les élans de charité
mais d’autres spécificités de
nos savoirs ancestraux. Pour
sceller davantage les liens
communautaires, les villageois ont partagé, à midi, un
couscous accompagné de lait
caillé. Après ce déjeuner de
partage, l’assistance a assisté
à une pièce théâtrale intitulée
Amaghvoune, montée par des
jeunes du village. Fortement
attendue, la distribution des
offrandes s’est déroulée dans
une ambiance de forte excitation chez les enfants. Les
5000 œufs et quelques 40000
dinars, produits de la collecte,
ont été répartis entre tous
les enfants du village âgés
de moins de 15 ans. Après
cette action, les gagnants à
la tombola organisée, à cette
occasion, se sont vus offert à
leur tour des récompenses. Visiblement satisfait de l’impact
de cette fête notamment chez
la population enfantine, Goumidi Mustapha, le président
de l’association des parents
d’élèves déclare : «cette manifestation est très bénéfique
pour nos enfants, en plus de
s’être amusés à fond, ils ont
appris quelques facettes des
traditions de leurs ancêtres».
La manifestation est couronnée, en fin midi, par un spec-
tacle exécuté par la chorale
de la section scoute et par un
gala artistique animé par des
artistes amateurs du village.
La pérennité du rite Amghar
Oucheqouf ou Amghar n weqruch comme dénommé dans
d’autres régions, sera, selon
les mots de Mezahim Ahmed,
le président de l’association
sociale, garantie. Ce festival, selon les organisateurs,
gagnera en épaisseur dans les
prochaines éditions. Car en
plus d’être une représentation
artistique, une sorte de théâtre
de la rue, ce rite est une fête de
partage et de convivialité qui
impose le respect.
Boualem B.
LA SYMBOLIQUE DES MASQUES RITUELS
Confectionnés à base des produits de la terre nourricière, les masques rituels portés par les
comédiens dont la fonction immédiate est de faire peur et de cacher l’identité des
collecteurs, contient toute une symbolique qui se rattache à l’agriculture et la fécondité. La
Calebasse, la pâte de margine, les légumes secs et les poils de bouc qui entrent dans la
composition des masques, symbolisent le vœu des membres de la communauté à une
année de fertilité et d’abondance de nourriture. Que ce soit pour la production de lait
symbolisée par la calebasse, ou celle de l’huile d’olive, exprimée par la pate de margine, ou
encore celle de la viande et des peaux présentée par les poils de bouc … l’allégorie est la
B. B.
même : fertilité et fécondité.
SIDI-AÏCH
Où sont passés les services d’hygiène ?
L
a ville de Sidi-Aïch vit
ces dernières années à un rythme
commercial ascendant à l’instar des autres agglomérations, et
a fortiori, cette nouvelle manne a
donné des idées malsaines à des
restaurateurs et cafetiers «sans scrupules» de fouler aux pieds les règles
d’hygiène.
Le décor laisse à désirer en franchissant les portes de ces lieux de
commerce. Crasse et miettes tapissent
le sol, et dans la majorité des cas le
service laisse à désirer. Les tables
ne donnent guère envie de s’asseoir
pour prendre son café ou son repas, et
quant au produit servi, il est souvent
de piètre qualité.
Cette situation est peu rassurante visà-vis de la santé des consommateurs.
Les produits servis peuvent causer
d’énormes soucis sanitaires, a-t-on
constaté. Les services de contrôle de
qualité et d’hygiène semblent s’inscrire aux abonnés absents. Sinon comment expliquer l’insouciance et l’impunité des commerçants ? N’ayant
d’autres alternatives, un nombre
assez important de fonctionnaires
font l’impasse sur les restaurants en
recourant aux plats préparés chez eux
afin d’éviter les mets servis par les
restaurateurs. «Il est plus rassurant
de prendre avec soi son déjeuner
préparé à la maison que d’aller au
restaurant. On n’est pas du tout rassurés par les conditions d’hygiène
avec lesquels sont préparés les plats»,
nous confirme un cadre de la fonction
publique.
Les pâtissiers et les pizzaïolos
ne dérogent pas à cette situation
d’incurie qui règne au sein de leurs
lieux de commerce. Les guêpes font
partie du décor chez certains pâtis-
siers et chaque gâteau est entouré
d’une nuée de ces bestioles.
Le consommateur est appelé à s’agiter comme un éventail pour éloigner ces insectes indésirables. C’est
dire l’état d’insalubrité auquel sont
réduits ces lieux de consommation.
La direction du commerce est tenue
de prendre en considération ce laisseraller observé par quelques commerçants, et cela passe inéluctablement
par le renforcement du contrôle en
diligentant des équipes du service
de contrôle de qualité et d’hygiène.
Bachir Djaider
Le comité culturel de l’APC de
Seddouk organise un colloque
à caractère national sur
l’insurrection de 1871 ce mardi
à la salle de l’APC.
Les
associations
Cheikh A
Heddad et
Isulas de la
localité sont
également
partie
prenante du
comité
d’organisation.
À rappeler qu’à l’issue de
l’édition de l’année dernière,
un certain nombre de
recommandations ont été
faites.
Et, c’est ainsi que pour cette
année, deux faits nouveaux ont
été retenus. Selon un membre
du comité d’organisation, les
intervenants traiteront de la
pensée de la Rahmania et
procéderont à l’installation du
comité scientifique, comme il a
été décidé l’année dernière. De
nombreux universitaires et
chercheurs prendront part à
cette rencontre, parmi
lesquels, Dahbia Abrous,
Djamil Aïssani, Brahim Salhi et
Younès Adli. Des figures
historiques du mouvement
national à l’image de Rachid Ali
Yahia et Si L’Hacène Dahlal
seront parmi les
S. G.
intervenants.
Célébration du
1er mai : Le SNAPAP
au rendez-vous
Le Syndicat national autonome
des personnels des
administrations publiques
(SNAPAP), à travers sa
coordination de la wilaya de
Béjaïa, a organisé, jeudi 30
mai, une marche de
protestation à l’effet de
célébrer la fête du travail qui
coïncide avec le premier mai de
chaque année. Ils étaient
quelque 300 travailleurs issus
de plusieurs secteurs à avoir
pris part à cette marche qui
s’est ébranlée de la maison de
la culture Taos Amrouche pour
se diriger vers le siège de la
wilaya, lieu où était prévue une
prise de parole.
Sur place, les représentants
des travailleurs ont fait la
lecture de leur déclaration
rédigée en l’occasion du
premier mai, par laquelle ils
appellent, entre autre, au
«respect des libertés et des
droits syndicaux, l’intégration
des syndicalistes suspendus,
la révision du statut de la
fonction publique, la révision
des statuts particuliers et
associations des syndicats
autonomes, un salaire digne,
l’abrogation de l’article 87 bis,
la réintégration des
contractuels et pré-emplois, la
révision des primes et
allocations familiales». Le
SNAPAP a également appelé à
la préservation du secteur
public, comme il exige un siège
pour sa coordination
M. H. Khodja
de Béjaïa.
El Watan - Dimanche 4 mai 2014 - 11
RÉGION OUEST
TINDOUF
TIARET
Un enfant
kidnappé
EL-BAYADH
1 mort et
11 blessés dans
un accident
Un tragique accident de la
route s’est produit ce vendredi en fin de soirée sur la RN 6,
reliant la localité de Kheïter
à celle de Bougtob, qui s’est
soldé par la mort d’une personne, le conducteur d’un
véhicule, et de 11 blessés
graves, tous des passagers
d’un bus de voyageurs qui,
selon notre source, assurait
la liaison entre Béchar et
Oran.
R. M.
Electrocution
fatale
Un jeune berger, qui assurait
la garde de ses moutons, en
plein milieu de la steppe et à
plus d’une vingtaine de kilomètres de la localité de Rogassa, a eu la fâcheuse idée
de grimper sur un pylône
pour surveiller de loin son
troupeau. Mal lui en a pris
puisque, sitôt arrivé sur la
cime du pylône, il a été électrocuté et éjecté à plusieurs
dizaines de mètres.
R. M.
Un adolescent
meurt par
noyade
Le corps d’un adolescent, âgé
d’à peine dix-sept printemps,
a été découvert sans vie par
des nomades, flottant sur les
eaux du barrage de Brezina.
Selon des témoins oculaires,
il s’agirait d’un pêcheur qui
a dû certainement glisser
accidentellement sur le
bord de la retenue d’eau.
Une enquête a été aussitôt
ouverte par les éléments de
la brigade de gendarmerie
locale afin de déterminer les
causes réelles de ce drame
qui a endeuillé une famille de
cette localité.
R. M.
Des cadres de l’agence
foncière auditionnés
par le juge
Plusieurs
quartiers privés
d’eau
D
es quartiers entiers de la commune de Chlef sont privés
d’eau potable depuis plusieurs semaines. C’est le cas,
notamment, du centre-ville et de l’agglomération d’Ouled Mohamed, qui sont confrontés à une pénurie persistante du
précieux liquide. Les consommateurs sont contraints d’acheter
l’eau à des vendeurs privés au prix de 800 DA la citerne, mais
jusqu’à quand ? Ils craignent une aggravation du problème à
l’approche de la saison des grandes chaleurs, d’autant plus que
le doute persiste quant à l’ouverture de la nouvelle station de
dessalement dans les délais fixés, c’est-à-dire en août prochain.
D’autres usagers évoquent, quant à eux, la vétusté des canalisations et la non-maîtrise de la gestion du réseau de distribution,
à cause des branchements illicites et des pertes d’eau en milieu
urbain. La population lance donc un appel pressant aux gestionnaires concernés pour qu’ils se penchent sur cette situation
dramatique.
A.Yechkour
● Plusieurs cadres de l’agence de régulation foncière de la wilaya de Tiaret
ont été entendus par le juge d’instruction près le tribunal de cette ville.
PHOTO : DR
Une deuxième affaire d’enlèvement d’enfant vient d’être
enregistrée à Tindouf en
l’espace de quelques jours.
Mais, cette fois-ci, le rapt
a été suivi d’une demande
de rançon, apprend-on de
source policière. Au cours
de la semaine écoulée, des
parents ont signalé la disparition de leur fils aux services
de sûreté et fait part d’un
contact téléphonique du
ravisseur exigeant d’eux une
somme de 50 millions de centimes contre sa libération.
L’enquête lancée a permis
de localiser l’auteur du kidnapping et de le placer sous
surveillance. Ce qui a permis
de l’appréhender en compagnie d’un autre individu et de
retrouver la victime. Les deux
mis en cause ont été présentés devant la justice et placés
sous mandat de dépôt. M. M.
CHLEF
La justice s’attelle à faire la lumière sur la gestion du foncier
L
e magistrat en charge
du dossier a de nouveau
auditionné le directeur
de l’agence de régulation foncière de la wilaya de Tiaret ainsi que ses principaux collaborateurs sur la gestion décriée
du foncier urbain dans la ville
de Tiaret. Une action similaire
aurait été initiée par les instances judiciaires au niveau
du tribunal de Sougueur. Tout
dernièrement, la cour de justice de Tiaret avait condamné
le chef d’agence de l’unité
de Sougueur à cinq années
d’emprisonnement pour des
faits liés à «des transactions
illégales sur le portefeuille du
foncier» et «l’utilisation de
faux documents ayant servi à
des transactions illégales de
lots de terrain à des particuliers, moyennant des sommes
d’argent en dehors du cadre
légal». Mais l’agent incriminé
avait, avant son incarcération,
fait des révélations autrement
plus fracassantes sur ce qu’il
a qualifié de «graves dépassements dans la conduite des
affaires par cette entité publique» dont la présidence du
conseil d’administration est
échue au wali. L’agent écroué
arguait de «malversations au
niveau de la direction centrale et a évoqué des avantages indûment perçus par
certains». Sa condamnation
est intervenue à la suite du
traitement de ce dossier après
plainte émanant de la direction
de l’agence qui réagissait à des
articles de presse. Le chef de
l’exécutif, monsieur Mohamed Bousmaha, à l’issue d’un
conseil d’administration de
l’agence, a rendu public un
communiqué dans lequel il
est fait état d’«instructions
fermes pour que l’agence
s’implique dans le règlement
et l’assainissement des dossiers administratifs des citoyens qui attendaient leurs
actes définitifs». A ce titre,
la même source rappelle que
«la direction de l’AFWIT a
régularisé pas moins de 4 600
cas individuels et 10 permis
de lotissement, englobant 556
bénéficiaires». Trois autres
lotissements, comprenant 412
bénéficiaires, sont en voie de
publication. L’agence impliquée dans le processus de
développement et auquel fut
confiée la réalisation de 303
logements de type participatif
doit «fournir des efforts pour
leur achèvement avant la fin
de l’année», lit-on en substance dans le communiqué de
la wilaya.
A. Fawzi
MASCARA ET BÉCHAR
Hommage aux journalistes
disparus
E
n ce triste jour du 3 mai 2014, coïncidant
avec la Journée mondiale de la liberté de
la presse, disparaissaient à jamais deux journalistes de la presse écrite ayant fait partie de
l’histoire de la wilaya de Mascara, à savoir Kaddour Bousselham et Layadi Yahia El-Amine.
Le premier fut enlevé dans la nuit du 29 au 30
octobre 1994, par un groupe terroriste alors
qu’il exerçait en qualité de chef de bureau du
journal Horizon. Le second, qui activait comme
journaliste collaborateur au journal Le Carrefour d’Algérie, est décédé des suites d’une
longue maladie, le 13 mars 2011. Depuis, ils
semblent avoir été oubliés, sans la moindre
évocation par leurs confrères de la presse écrite.
Même les pouvoirs publics qui, à l’occasion de
chaque circonstance, disent soutenir la corporation et s’engager à résoudre tous les problèmes
des journalistes, se dérobent à ce devoir de mémoire. Pour rappel, notre confrère Bousselham
Kaddour a été enlevé par des terroristes alors
qu’il occupait une tente installée dans le jardin
de la commune de sa résidence car n’ayant pas
bénéficié de logement. Même Layadi Yahia El-
Amine a rendu l’âme sans avoir bénéficié de cet
avantage. En cette journée commémorative, des
citoyens, pas du tout oublieux des événements
qui ont endeuillé la région, nous ont interrogé
sur les raisons de l’indifférence affichée par la
corporation et les pouvoirs publics à l’égard de
Bousselham et Layadi ? En guise de réponse,
nous leur avons répondu que ces journalistes
n’ont pas été satisfaits matériellement de leur
vivant, que peuvent-ils alors attendre de leurs
confrères maintenant qu’ils ont été rappelés à
Dieu ? Par ailleurs, l’ex-député Makhlouf Benamar a rendu un hommage appuyé à la doyenne
des animatrices de la Radio algérienne, Fatima
Soltani, connue sous le nom de Oum Oussama,
décédée le mois de février 2014. A Béchar, à
l’occasion de la célébration de la journée mondiale de la liberté d’expression, la corporation
de journalistes de la presse écrite s’est organisée, à la veille du 3 mai, pour rendre hommage à
deux journalistes décédés, Smaïl Mohamed qui
a travaillé au «Jeune Indépendant» et Hamidi
Abdelkader, ancien journaliste à la station de
télévision de Béchar.
A. S. et M. N.
COLLECTIVITÉS LOCALES
Les APC de Saïda
et de Relizane en crise
assemblée populaire communale de Saïda n’est
La prèsapasnouvelle
encore sortie de l’ornière depuis son installation. Il y
de 18 mois que les conflits entre les deux clans d’élus
d’obédience FLN et RND persistent encore, renforcé, chacun,
par des alliances d’autres partis (Moustaqbal, FFS, MPA…).
Selon Taïbi, P/APC de Saïda, d’obédience FLN, contacté en
fin de semaine, «ce qui me tarabuste, c’est d’avoir 4 élus suspendus par le wali pour une sombre affaire d’enregistrement.
Curieusement, 5 autres élus du clan opposé, condamnés, dont
deux à 4 mois avec sursis pour falsification de procuration
et trois autres à des amendes pour dégradation des biens de
l’APC et insultes au maire, n’ont pas été suspendus ni inquiétés» et d’ajouter : «Nous avons trois délibérations bloquées au
sein de la daïra de Saïda. Comme si l’APC n’était ni autonome
ni souveraine, on rejette ainsi nos décisions».
À Relizane non plus, rien ne semble tourner rond entre les
membres de l’assemblée communale populaire du chef-lieu de
la wilaya. Le spectre du retrait de confiance au maire se dessine
à l’horizon. La distorsion entre les membres s’est manifestée
par l’absence de 18 membres des 33 constituant le conseil
municipal à la séance de délibération consacrée à l’adoption du
budget supplémentaire et la location de l’abattoir communal.
Installé au lendemain de la démission forcée de Beldjillali, le
maire en place, d’obédience MPA, n’a pas, semble-t-il, réussi
à trouver l’équilibre dans son entourage pour mener à bien les
affaires de la commune. Ce qui n’était que rumeurs a fini par
éclater et ce sont surtout les préoccupations des citoyens qui
sont menacés.
Ainsi, avec la déviance de deux éléments du MPA, l’alignement
de 4 membres du RND et d’un autre du MSP, le rang du FLN,
constitué de 11 membres, qui semble cibler la magistrature
communale, s’est renforcé. A cela, le MPA, qui a été destitué
de la présidence de la campagne électorale du candidat, semble
faire l’objet d’une tentative de fragilisation même si, selon les
dires d’un élu FLN, la sortie des 18 membres s’inscrit dans une
perspective de redressement de la situation. Mais entre-temps,
le conseil est paralysé, les affaires des citoyens sont ignorées et
le développement est à l’arrêt !
Sid Ahmed et Issac B.
TISSEMSILT
Des familles en attente
de relogement
familles habitant le chef-lieu de la commune de LarP lusieurs
baa, à près de 80 kilomètres au nord-ouest de Tissemsilt, se
plaignent, depuis plusieurs années, des mauvaises conditions de
vie qui sont leur lot aussi bien en hiver que pendant les périodes
de grandes chaleurs.
Leurs baraques en tôles et parpaings sont un danger quotidien
pour ces familles pour qui les différents réseaux (AEP/Assainissement) ne sont que vaines promesses de la part des responsables
locaux. Selon le président de l’APC de cette commune enclavée,
qui a connu de durs moments pendant la décennie noire, ces familles seront relogées dès l’achèvement de 30 logements sociaux
en voie de finition.
Ali Benmoussa
El Watan - Dimanche 4 mai 2014 - 11
SUD INFO
OUARGLA
GHARDAÏA
LES CHAUFFEURS DE BUS
EN COLÈRE
Le costume traditionnel de la
femme ouarglie à l’honneur
PHOTO : D. R.
U
Les femmes ouarglies ont hérité d’une des plus belles toilettes algériennes
A
houli Azegagh, Ahouli Aghegal,
Ahouli Azizaou, Timelhfine, le
costume traditionnel de la femme
ouarglie qui se décline en houli à base de
tissage ou timelhfine à base de tissu fin
raconte une histoire, celle de la coquetterie féminine dans ce ksar saharien
millénaire, où le brassage des civilisations a donné à la femme une des plus
belles toilettes algériennes. Ce costume
constitue le thème d’une des journées
commémoratives de la fête du ksar de
Ouargla, dont la 12e édition a été inaugurée vendredi par une belle manifestation
musicale populaire qui a donné une
joyeuse animation à la vieille médina.
Quant à la rencontre sur le costume
traditionnel et la femme amazighe ksourienne, elle portera sur les caractéristiques de ce costume, sa composition,
son évolution et par dessus tout la place
du métier à tisser dans l’espace familial
et le monde féminin.
rose indien rayé de blanc.
Houli et malehfa ne peuvent être portés
sans la fameuse souria. Il s’agit à la fois
d’une robe et d’un dessous de robe fait
généralement en popeline, en lin pour le
commun des femmes, et en soie pour les
plus nanties.
De nos jours, la souria se décline surtout
en satin où elle est ornée de pierres et de
broderies diverses. Selon que le houli
est noir, rouge, vert ou rose indien, le
dessous peut être orange, beige, blanc
ou vert.
Le houli se portait de trois façons : la
première en fabriquant quatre petites
boules issues de tissu en laine ou en
coton de récupération attachées à chaque
épaule. Et voilà, on est habillé. La deuxième façon remplace les boules par
deux épingles à nourrice. Désormais,
toutes les femmes utilisent la «khellala»
en remplacement des boules et épingles
à nourrice.
LE HOULI, UNE TOILETTE ALGÉRIENNE
PAR EXCELLENCE
S’il y a bien un habit algérien commun
à toutes les régions du pays, c’est bien
le houli ou la malehfa, qui se déclinent
sous différentes formes selon la ville,
sans pour autant renier l’origine commune de ce morceau d’étoffe tissé artisanalement en laine ou en soie colorée ou
neutre, modernisé grâce à l’avènement
du tissu industriel.
A Ouargla, il existe quatre versions indispensables au trousseau de la mariée.
Il existe donc en noir, qui est sa couleur
classique, le rouge, le vert bouteille et le
KHELLALA, TIMAAMERT,
TIMCHARREFT, DES BIJOUX
À PERPÉTUER
La «khellala» est un bijou en or ou en
argent semblable à une broche qui figure
en bonne place dans le coffret à bijoux
local. Le troisième élément de la tenue
est «tabechit», à savoir une large ceinture en laine tressée avec des pompons
en couleurs assorties au houli et portée
au niveau des hanches.
Le «cherbouch» est le quatrième élément
du costume. Une sorte de couvre-chef ou
écharpe en laine verte et noire tissée et
savamment portée en commençant par
le cou pour rabattre enfin les deux pans
sur la tête en laissant apparaître une très
belle frange appelée «tinfert» et joliment
rehaussée de roses, de géranium, de
menthe et de basilic selon la saison, le
tout agrémenté d’une pièce de «soltani»,
un bijou qui se perd désormais.
Les babouches d’apparat sont en cuir,
généralement rouge foncé, elles se
déclinent dans toutes les couleurs depuis
que la melahfa est assortie au fond de
robe. Restent les nombreux et volumineux bijoux en or et argent constitués
d’un collier en louis d’or (environ une
trentaine de soltani), deux sortes de
boucles d’oreilles rattachées aux cheveux, l’une en gros anneaux avec des
boules d’or appelée «timaammart» (la
pleine), et l’autre une sorte d’anneaux en
zigzag appelée «timcharfet» (la zigzaguée), des bagues, des bracelets, en plus
de l’Akhelkhal, typiquement ouargli,
gros et étroit en argent massif.
Seul bémol en ces jours de sauvegarde
du patrimoine, les tendances à la mode
qui poussent beaucoup de Ouarglies à se
faire éclaircir avec des produits cosmétiques, à teindre en blond des cheveux
rêches et foncés qui font leur particularité et leur beauté et à utiliser des nattes
artificielles blondes pour décorer cette
tenue d’apparat qui avait jadis le don
de transformer celle qui la portait en
vraie déesse ouarglie, fût-elle blonde ou
rousse. Le simple fait de mettre un houli
ou une timelhfine authentiques suffisait
à relier le présent au passé.
Lalla Kheira Idder
et Houria Alioua
BORDJ OMAR DRISS
La waâda de Sidi Moussa dans la pure tradition
la merveil- le 1 mai de chaque année la pour leur sens du partage et la région. Sous les youyous des
leuse, a abrité, une semaine traditionnelle waâda de Sidi leur générosité. Les associa- femmes, chaque troupe vêtue
Tdurant,emassinine,
une série d’activités Moussa, dans la localité de tions organisatrices de cet évé- d’habits traditionnels riches en
er
culturelles, scientifiques, éducatives, artisanales et sportives pour célébrer la waâda
ancestrale de Sidi Moussa
Boukabrine dans une grande
ambiance de fête, de spiritualisme et de solidarité.
Comme à l’accoutumée, la
population de la commune de
Bordj Omar Driss, 700 km
au nord-ouest d’Illizi, célèbre
Zaouiet Sidi Moussa, 7 km
au chef-lieu communal. En
fait, des centaines de familles
venues des quatre coins de
l’Ajjer, de l’Ahaggar et même
des autres régions voisines,
telles que Ouargla, Adrar et
El-Oued ont fait le déplacement pour assister à cette fête
annuelle ancrée chez les habitants de cette région, connus
nement ont concocté un vaste
programme d’activités aussi
riche que varié pour célébrer
cette manifestation dans la
pure tradition, où de grandes
kheimas ont été aménagées
pour accueillir les hôtes de Temassinine qui ont été conviés
à des festins, dont le couscous
constitue le plat essentiel, ainsi
que d’autres plats réputés dans
couleur a présenté, tour à tour,
durant la cérémonie de clôture
de jolis tableaux, rythmée par
les chants et danses folkloriques targuies, où les détonations du baroud imprègnent
une ambiance saharienne extraordinaire d’une valeur artistique sans égale, à la grande
joie de la forte assistance.
Bouda Brahim
ne dizaine de chauffeurs de bus de la ligne 52, desserte
qui part de Sidi Abbaz, dans la commune de Bounoura,
jusqu’à la cité El Korti, au quartier de Belghenem dans la
commune de Ghardaïa, accompagnés pour la plupart de leur
receveur, ont observé, mardi après-midi, un sit-in devant les
grilles du siège de la wilaya de Ghardaïa pour dénoncer les
agressions aux jets de pierres dont ils font incessamment
l’objet de la part de jeunes Mozabites à Châabet Telli. «A
l’aller, un voyageur m’avait averti de faire attention au
retour. Il avait remarqué 4 ou 5 jeunes Mozabites dans une
petite ruelle faisant le guet, des pierres à la main», déclare le
chauffeur et propriétaire caillassé en revenant vide de la cité
El Korti, après avoir déposé ses clients, nous montrant la vitre
sur le côté réduite en toile d’araignée par la violence du choc
avec le projectile qui était toujours à l’intérieur du bus : une
grosse pierre qu’un gamin n’aurait jamais pu propulser avec
une telle violence. «C’est un jeune homme d’à peu près 25 ans
qui me l’a lancée. Je l’ai vu et je peux même le reconnaître si
on me confronte à lui», poursuit d’un air abattu le chauffeur.
Ce mouvement de protestation a été également suivi par
quelques chauffeurs de taxi et de bus de la ligne GhardaïaDaïa Ben Dahoua, qui continuent à ce jour à contourner toute
la ville, ne pouvant toujours pas emprunter le trajet habituel
qui passe par El Ghaba (La palmeraie), Touzzouz et Lachbor.
Une délégation de chauffeurs emmenée par le directeur des
transports de la wilaya de Ghardaïa a essayé de rencontrer le
wali de Ghardaïa pour exposer ses problèmes et demander à
être protégée, mais n’a finalement pas pu y accéder. Seul le
directeur des transports a rencontré le chef de cabinet du wali
qui aurait, selon certains chauffeurs, donné des instructions et
contacté le chef de sûreté de wilaya de Ghardaïa pour prendre
le problème en charge. «Et pourtant, cela fait deux semaines
que nous avons repris le travail sur cette ligne sans aucun problème. Nous savons qu’il y a des gens qui ne veulent pas voir
la situation s’apaiser. Mais heureusement, ce n’est qu’une
infime minorité, l’immense majorité des citoyens de cette ville
n’aspirant qu’à vivre en paix», lâche avec dépit l’un d’eux.
K. Nazim
PRÉVENTION DU RISQUE
CHIMIQUE AUX JOURNÉES
CNAS
S
ous le thème de la prévention contre les risques chimiques,
et ce, dans le cadre des accidents de travail et des maladies professionnelles, la CNAS de Ghardaïa a organisée des
portes ouvertes pendant 3 jours, du 28 au 30 avril. L’objectif
déclaré de ces portes ouvertes est, bien entendu, d’une part
la sensibilisation des travailleurs et de leurs responsables sur
l’obligation de déclarer les maladies causées par des produits
chimiques et, d’autre part, de réduire progressivement les
accidents du travail et les maladies professionnelles, pour peu
que les employeurs jouent le jeu de la transparence et du respect des règles élémentaires en la matière. Ceux-ci ont toute
latitude de s’enquérir en cas de besoin auprès des médecins du
travail et des spécialistes en la matière des connaissances relatives aux accidents du travail et des maladies professionnelles
et ainsi de s’armer pédagogiquement de moyens de prévention
adéquats et efficaces. Une panoplie de dépliants est mise à la
disposition du public pour prendre connaissance de diverses
catégories de produits chimiques et surtout sur les risques et
conséquences encourus lors de toute exposition à leur contact.
Les mesures de prévention ainsi que les normes de stockage
sont aussi déclinées sur ces dépliants. Un data show non-stop
pour explication de toutes ces phases est organisé à l’attention
du public et surtout des travailleurs concernés par ces risques.
K. N.
ILLIZI
4 CAMBRIOLEURS
SOUS LES VERROUS
Q
uatre malfaiteurs impliqués dans une affaire de vol par effraction d’une maison ont été arrêtés la semaine écoulée par les
services de la 2e sûreté urbaine d’Illizi, a-t-on appris de sources
sécuritaires. Suite à une plainte déposée par un citoyen, les éléments de la police judiciaire de la sûreté urbaine ont déclenché une
enquête qui leur a permis en un laps de temps très court d’identifier les auteurs, de les arrêter et de récupérer les objets volés. Il
s’agit de L. S, A. A, Y. K et A. A, âgés respectivement de 26, 23, 25
et 19 ans. Présentés devant le procureur de la République près le
tribunal d’Illizi, le premier mis en cause a bénéficié d’une citation
directe pour avoir caché le butin, tandis que les trois autres accusés
Bouda B.
ont été placés sous mandat de dépôt pour vol.
El Watan - Dimanche 4 mai 2014 - 12
I N T E R N AT I O N A L E
UNE EXPLOSION DE VIOLENCE RETARDE L’ÉLECTION D’UN SUCCESSEUR À ALI ZEIDAN
La Libye prise en otage
par les seigneurs de la guerre
● Près de deux mois après la destitution de Ali Zeidan de la présidence du gouvernement libyen, le Congrès national général (CNG) n’est pas
encore parvenu à nommer un remplaçant, alors que la Libye traverse sa pire crise institutionnelle depuis la chute de Mouammar El Gueddafi.
Tunis
De notre correspondant
cette situation de blocage se présente,
le porte-parole du Congrès, Amor
Hmidane, parle de l’option accordée
au Congrès de demander aux candidats
l’éventualité de se désister. «Faute
de quoi, le Congrès pourrait reconduire le gouvernement de gestion des
affaires courantes de Abdallah Thanye
jusqu’aux prochaines élections, dans
un nouveau cadre juridique», indiquet-il.
LE PROFIL DES CANDIDATS
Le candidat Ahmed Omar Myitigue
est issu de la ville de Misrata, connue
pour avoir opposé une grande résistance au régime d’El Gueddafi. Il est
le petit-fils du combattant Romdhane
Souihli, lieutenant du leader historique
libyen, Omar El Mokhtar. Myitigue est
diplômé en économie d’une université
britannique. Il a pris part aux combats
de Misrata et contribué à la libération
de Tripoli. A 42 ans, il est déjà à la tête
de plusieurs sociétés et possède un
luxueux hôtel à Tripoli. Ahmed Omar
Myitigue est soutenu par plusieurs
blocs parlementaires ainsi que des
congressistes indépendants.
Le deuxième candidat, Amor Slimen
El Hassi, est originaire de Jebel Lakhdar, à l’est de la Libye. Il travaille à
l’université de Benghazi où il y est
connu pour s’être opposé au régime
PHOTO : DR
C
’est dans un climat d’extrême
violence que le Parlement
libyen va encore tenter, cette
semaine, de poursuivre le processus
d’élection du chef de gouvernement,
contrarié lundi dernier par une attaque.
Il s’agit pour ses membres de départager les deux candidats issus du premier
tour : Ahmed Omar Myitigue, arrivé
premier avec 67 voix, et Amor Slimen
Hassi, arrivé second avec 34 voix. Pour
être élu, tout candidat est appelé à réunir un minimum de 120 voix, soit 60%
des 200 membres du CNG.
La mission est d’autant plus difficile
car l’application de la loi d’exclusion a
réduit à 165 le nombre des membres du
Congrès. Ils n’étaient ainsi que 152 à
avoir voté lors du premier tour.
La stabilité du pays n’est pas pour demain
d’El Gueddafi qui l’a emprisonné à
Bouslim, avant qu’il ne soit libéré,
suite aux manifestations populaires
de 2006. El Hassi est soutenu par le
courant parlementaire El Watan, qui
est une ramification du bloc rigoriste
«Fidélité au sang des martyrs». Il
est également soutenu par le bloc du
Parti de la justice et de la construction
(PJC), bras politique des frères musulmans. L’issue du scrutin n’est pas cer-
taine au deuxième tour selon plusieurs
membres du congrès. «Ce tour est
celui de l’argent sale qui pourrit toute
l’opération électorale», affirme-t-on,
sous couvert de l’anonymat. Plusieurs
membres du Congrès sont par ailleurs convaincus de l’impossibilité de
l’élection du chef du gouvernement
dans l’état actuel des choses, car aucun
candidat n’est en mesure de recueillir
les 120 voix nécessaires. Au cas où
TENSION EXTRÊME
Pour assurer le bon déroulement des
travaux du Congrès national général et surtout le protéger contre les
incursions des milices, des bruits ont
couru sur la tenue d’une réunion au
siège du gouvernement en présence
de l’état-major de l’armée. Mais rien
n’a filtré sur les décisions prises. Il est
à rappeler que des milices ont attaqué,
lundi dernier, le bâtiment du Congrès
à Tripoli et empêché la tenue du
deuxième tour de l’élection du chef du
gouvernement, obligeant ainsi la présidence du Congrès à reporter la séance.
Les observateurs basés à Tripoli ont
conclu à l’implication des milices du
bouclier Est de la Libye et de leur chef,
Mohamed Laâribi, dans l’attaque. La
députée Asma Sriba a déclaré sur les
plateaux de la chaîne Libya Al Ahrar
que «les gardes du CNG sont convaincus que c’est Laâribi qui est l’instigateur de l’attaque». Elle a appelé à l’ouverture d’une enquête sur la question
par les services du procureur général.
«Les milices du bouclier Est de la
Libye, présents en force dans l’entourage des locaux du Congrès, sont
derrière cette attaque. Elles ont reçu
l’ordre d’attaquer le bâtiment du CNG
alors que nous entamions le deuxième
tour des élections, parce qu’elles
étaient sûres de la défaite d’El Hassi»,
a affirmé un autre congressiste sous
couvert de l’anonymat. «Ces milices
n’ont cessé d’intimider les membres du
CNG et de les menacer durant les derniers jours pour voter en faveur d’El
Hassi», a-t-il ajouté. Le porte-parole
du Congrès, Omar Hmidane, a luiaussi accusé les assaillants d’être «à
la solde d’un candidat», qu’il n’a pas
nommé. Au vu de ce qui est en train
de se produire tous les jours en Libye,
rien n’est sûr concernant l’élection du
chef du gouvernement, mais ce qui est
par contre certain, c’est que la stabilité
n’est pas pour demain. La Libye est
prisonnière des tribus et des seigneurs
de la guerre qui tentent de lui dicter
leurs lois.
Mourad Sellami
UNE DIZAINE DE MORTS DANS DES ATTAQUES TERRORISTES
■ Au moins neuf soldats et policiers ont été
tués et 24 autres blessés vendredi dans des
heurts entre les Forces spéciales de l’armée
et des membres du groupe terroriste «Ansar
Asharia», à Benghazi, à l’Est de la Libye, selon le
gouvernement et des sources hospitalières. Le
gouvernement a indiqué dans un communiqué
que des combats avaient opposé, jeudi soir et
vendredi matin, la «force légitime de l’Etat formée
par l’armée et la police à des katibat (brigades)
armées d’Ansar Asharia et d’autres groupes
criminels qui ont attaqué le commissariat de
Benghazi avec des armes légères et lourdes».
Selon le communiqué, les affrontements ont
fait neuf morts parmi les forces spéciales et des
blessés parmi les soldats et les policiers.
Des assaillants ont été tués et d’autres ont été
arrêtés, a-t-on ajouté de même source, sans en
préciser le nombre. Selon des sources médicales
à Benghazi, les affrontements ont fait au moins
huit morts et 24 blessés. Quatre autres soldats
sont portés disparus, a indiqué à la presse un
officier de l’armée. Un précédent bilan faisait
état de 6 morts, 12 blessés et 3 disparus. Très
tôt vendredi, un groupe armé a pris d’assaut le
commissariat de police de Benghazi, a expliqué
l’officier sous couvert de l’anonymat. L’armée a
repoussé l’attaque et des heurts violents ont suivi
dans plusieurs quartiers de la ville, faisant des
morts et des blessés, a-t-il ajouté.
R. I.
Dr AHMED DRID. Doyen de la faculté de droit de Ghariane
«Les extrémistes proposent aux Libyens le choix
entre l’Afghanisation et le chaos»
Le docteur Ahmed Drid, doyen de
la faculté de droit de Ghariane et
politologue avisé, explique pour
El Watan les tiraillements que vit
la scène politique libyenne.
Propos recueillis Par
Mourad Sellami
Près de deux ans après les élections du 7
juillet 2012, pourquoi la situation ne s’est-elle
pas stabilisée en Libye ?
La Libye traverse actuellement une phase
de tiraillements extrêmes entre divers groupes
politiques défendant des modèles sociétaux
contradictoires. Le problème réside dans le
fait que chaque courant politique ou tribu est
appuyé par des milices militarisées, dont certaines sont proches d’Al Qaîda, comme Ansar
Asharia, très influents à Syrte et à Derna. La
présence d’armes, parfois même d’artillerie
lourde aux mains de fractions extérieures au
pouvoir central complique la donne. Sans
oublier le fait que les gouvernements successifs,
de Abderrahim Al Kib et de Ali Zeydan n’ont
rien réalisé au profit des Libyens. Les objectifs
de la révolution du 17 février 2011 sont restés
des slogans creux.
Ceci n’a pas empêché l’existence d’une
dynamique électorale avec les élections de la
commission des 60 pour la rédaction de la
Constitution, les élections municipales et on
annonce même des élections parlementaires
dans trois mois...
Il est vrai que la tension sur le terrain n’a pas
empêché les autorités de prendre des décisions
courageuses concernant le processus électoral,
aussi bien au niveau local que pour la commission de rédaction de la Constitution. Mais
personne ne peut authentifier la transparence du
scrutin, pas même la commission électorale.
Je peux vous citer quelques exemples de
dépassements dénotant la faiblesse de l’Etat
et posant des interrogations sur la légitimité
de ces processus. A Zlitin, la commission
électorale locale a, semble-t-il, refusé d’accepter les candidatures pour le siège réservé
aux femmes dans les élections municipales, en
signalant l’absence de candidatures sur les PV
officiels. Pourtant, la commission électorale
nationale a reçu des requêtes de femmes de la
région qui ont été maltraitées par la commission
locale. «Votre place est à la maison», leur a-ton répondu, en les chassant des bureaux de la
commission où elles s’y sont présentées pour
déposer leurs candidatures. D’autre part, à Syrte,
le Dr Tahani Younès a été renvoyée de la faculté
parce qu’elle a refusé de porter la tenue vestimentaire salafiste. Donc, beaucoup reste à faire
pour appliquer les normes de l’Etat de droit.
C’est la principale mission du Dialogue national
envisagé et qu’on espère réussir à installer.
Que faire pour remédier à cette situation ?
Ce qui s’est passé la semaine dernière au Congrès national général (Parlement libyen) montre
clairement que les fractions extrémistes ne veulent pas que la Libye devienne un Etat démocra-
tique. Elles veulent plutôt que la gabégie
l’emporte pour qu’elles puissent faire prévaloir
leurs lois préhistoriques qui n’ont d’islamiques
que l’appellation. La fin de la crise gouvernementale équivaut au lancement du processus
d’élection d’un nouveau Parlement et au rétablissement progressif des institutions de l’Etat.
Mais cela n’arrange pas ces forces rétrogrades,
qui veulent s’emparer du pouvoir par les armes.
Elles veulent faire perdurer cette situation de
gabegie pour continuer à gouverner de fait. Les
extrémistes veulent imposer à la Libye le choix
entre l’Afghanisation et le chaos. Face à cet état
des lieux, il n’y a que la société civile qui peut
agir pour contrer ces desseins nuisibles à l’avenir
de la Libye et de sa révolution. Les ONG sont
appelées à s’emparer des collectivités locales et
synchroniser leurs actions à travers toute la Libye pour lancer des messages à portée nationale.
Le Dialogue national entre tous les Libyens et en
terre libyenne est le seul à même d’entrevoir des
solutions. La société libyenne est en mesure de
relever le défi.
M. S.
El Watan - Dimanche 4 mai 2014 - 13
SANTÉ
TRAITEMENT OPHTALMOLOGIQUE
DÉCLARATION
OBLIGATOIRE
DE LA MALADIE
La surveillance
des corticoïdes s’impose
Un nouvel outil
pour l’amélioration
du processus
ne opération pilote portant sur la mise
U
en œuvre d’un nouveau système de
gestion des maladies à déclaration obli-
PHOTO : D. R.
V
éritable révolution thérapeutique, la corticothérapie
locale, en l’occurrence en
ophtalmologie, est connue pour
son efficacité. Le bon usage et
le respect des règles d’utilisation permettent d’éviter d’éventuelles complications, tel est le
message essentiel lancé par des
spécialistes algériens et étrangers,
jeudi dernier, lors d’une journée
de sensibilisation sur la place des
corticoïdes en ophtalmologie. Organisée par les laboratoires Théa,
en collaboration avec l’Association d’ophtalmologistes privés
algériens (AOPA) et le professeur Chiambaretta, chef de service
d’ophtalmologie à l’hôpital de
Clermont-Ferrand, cette rencontre
scientifique inscrite dans le cadre
de la formation médicale continue
a regroupé des ophtalmologistes du
centre du pays autour d’un thème
aujourd’hui considéré comme très
important, selon Boualem Chachoua, président de l’AOPA, qui
est la prescription et l’utilisation
des corticoïdes (pommade ou collyre). Pour lui, ce type de formation
doit être désormais obligatoire
pour «tous les praticiens qui ne
se remettent pas en cause et qui
continuent à faire ce qui n’est plus
d’ordre pratique médicale. Une
condition que les autorités sanitaires doivent instaurer si les praticiens veulent continuer à exercer
comme cela se fait ailleurs dans le
monde», a-t-il souligné, en lançant
un appel aux autorités sanitaires
pour la mise en place d’une réglementation rigoureuse pour rendre
la formation médicale continue
obligatoire. Concernant la problématique débattue lors de cette
journée, le Dr Chachoua se désole
que des patients, notamment des
enfants, arrivent aujourd’hui en
consultation avec des complications très graves liées à l’utilisation des corticoïdes. Le manque
d’information chez les médecins
généralistes ou spécialistes et l’automédication provoquent généralement ces catastrophes. «Les corticoïdes peuvent être très dangereux
dans certains cas. C’est pourquoi
nous exigeons que le bon usage
de ces médicaments doit relever
uniquement des spécialistes formés
et informés. Comme il est également important de sensibiliser le
pharmacien sur ces dangers et ne
délivrer les corticoïdes que sur ordonnance», a-t-il déclaré, en précisant que ces médicaments peuvent
être à l’origine du déclenchement
Des patients arrivent en consultation avec
des complications très graves liées aux corticoïdes
d’un glaucome et de la cataracte.
Le Dr Chachoua a également fait
référence à une affection fréquente
en Algérie, la conjonctivite printanière qui touche les enfants. «La
conjonctivite est traitée avec des
corticoïdes (pommade ou collyre),
les résultats sont spectaculaires
mais les dégâts irréversibles. C’est
aussi le cas des porteurs de lentilles cosmétiques qui utilisent ces
produits sans prescription et qui
risquent une perte pure et simple
de l’œil», a-t-il ajouté, en mettant
en garde contre l’automédication
de ces produits. Abondant dans le
même ordre d’idées, le Pr Chiambaretta et le Dr Sihem Lazreg, ophtalmologiste à Blida, signalent que
les corticoïdes doivent être vendus
obligatoirement sur ordonnance et
ne doivent être prescrits que par un
ophtalmologiste, car cela requiert
un appareillage spécialisé. L’ophtalmologiste est le seul à décider
du traitement à donner après un
examen approfondi. Il est important, selon eux, de sensibiliser les
acteurs médicaux aux dangers
potentiels de ces médicaments
que l’on fait prendre aux patients.
«Ils sont d’une grande efficacité, mais doivent être maniés avec
prudence, notamment face à des
maladies allergiques. Ils nécessitent une grande surveillance.
Tous les jours des enfants à qui on
a administré des corticoïdes sans
avoir au préalable consulté se présentent en consultation avec des
complications. Il faut savoir qu’un
herpès au niveau de l’œil flambe
avec l’utilisation d’un corticoïde»,
ont-ils précisé. Par ailleurs, un
atelier de formation d’ophtalmologistes, sur le thème «Œil sec»,
a été organisé la semaine dernière
à la clinique Diar Essaâda, à
Alger, par le même laboratoire.
Des ophtalmologistes, une soixantaine environ, ont eu droit à deux
communications sur la sécheresse
oculaire, une maladie fréquente
en Algérie, présentées par des
spécialistes en ophtalmologie, les
Drs Mohabeddine et Lazreg de
Blida. «Le but de cette formation
est de sensibiliser les jeunes ophtalmologistes à examiner, à poser
le diagnostic et savoir traiter les
patients», a tenu à souligner le
Dr Lazreg. Le Dr Mohabedine
est revenue également sur cette
maladie sous-diagnostiquée, suite
à des interventions chirurgicales.
Djamila Kourta
LA GREFFE DE LA CORNÉE ENCORE SUSPENDUE
Interrogé sur l’arrêt de la greffe de cornée en marge de l’atelier de formation, le président de l’Association des
ophtalmologistes praticiens algériens (AOPA), le Dr Boualem Chachoua, a souligné que la rupture de
l’importation de la cornée par l’Institut Pasteur a privé de nombreux patients de cette greffe. Le Pr Nouri, chef
de service d’ophtalmologie, regrette, de son côté, que rien n’ait changé et que les patients attendent toujours
malgré les appels lancés à l’actuel ministre de la Santé. Ils appellent à la mise en place d’une nouvelle
réglementation sur le prélèvement d’organes, notamment la cornée, en signalant que la greffe de la cornée est
une intervention facile, qui peut être effectuée par un simple chirurgien dans n’importe quel établissement
hospitalier. Rappelons que l’importation des greffons des Etats-Unis est suspendue depuis 2012 et de
nombreux patients sont aujourd’hui en attente, avec un risque élevé de cécité. Par ailleurs, le directeur de
l’Institut Pasteur d’Algérie, le Pr Kezzal, a indiqué à l’APS qu’une commission composée de spécialistes en
ophtalmologie, de pharmaciens et de représentants du Conseil de déontologie se réunira le 8 mai prochain
pour désigner, conformément au cahier des charges et au code des marchés publics, les importateurs de ces
greffons, en attendant l’installation de l’Agence nationale de la greffe d’organes.
D. K.
gatoire sera bientôt lancée dans les établissements publics des wilayas d’Alger,
Tipasa et Boumerdès.
Dans le cadre du projet de soutien au
ministère de la Santé, de la Population et
de la Réforme hospitalière (MSPRH), un
séminaire de formation des responsables
du secteur de la santé sur l’utilisation de
l’outil de gestion des déclarations obligatoires de maladies est organisé depuis hier
par la direction de la prévention, en collaboration avec l’Union européenne, dans le
cadre du Programme d’appui au secteur
de la santé (PASS) et l’Institut national de
santé publique (INSP) d’Alger. L’objectif
de cette formation est la mise en œuvre
du système de gestion des Maladies à
déclaration obligatoire (MDO), ainsi que
le module d’analyse des données épidémiologiques collectées aidant à la prise de
décision. Le Comité de pilotage (Copil)
se compose des membres faisant partie de
l’équipe responsable pour la réalisation
du projet, précisent les organisateurs.
Le Comité de pilotage a pour tâche
d’offrir à travers cet outil la possibilité
aux établissements ainsi qu’aux DSP de
«planifier leurs actions en cas d’alerte
des Maladies à déclaration obligatoire
MDO, et permet aux responsables des
niveaux intermédiaire et central de suivre
ce qui a été réalisé par les établissements
et ce qui reste à faire et ainsi évaluer
leurs réactions et de pouvoir les orienter
si nécessaire», a-t-on précisé, avant de
signaler qu’il y a aussi des objectifs spécifiques de la formation sur l’utilisation
de l’outil pour la gestion des MDO. Il est
donc question d’améliorer le processus de
gestion des déclarations de MDO à partir
de la collecte des informations (saisie des
déclarations) jusqu’à l’envoi des alertes
aux responsables désignés selon des
seuils prédéfinis et suivis de réactions
après alerte par le personnel compétent.
Le développement et la validation de cet
outil sont finalisés. A ce stade, le Copil de
l’outil pour les MDO prévoit de lancer le
processus de déploiement dans quelques
établissements pilotes, à savoir tous les
établissements publics (CHU, EPSP et
EPH) des wilayas d’Alger, Tipasa et Boumerdès. Financé par l’Union européenne,
le Programme d’appui au secteur de la
santé (PASS) vise à apporter un soutien
effectif au ministère algérien de la Santé
dans sa volonté de modernisation du
secteur. C’est dans ce cadre, rappelle-ton, que le PASS développe un Système
d’information sanitaire décisionnel (SIS.
DZ) qui rendra disponible pour les décideurs et gestionnaires des différents niveaux du système de santé l’information
nécessaire afin de suivre la performance
des services. Ce système assurera ainsi un
pilotage plus efficace du secteur par un
monitorage continu de la situation épidémiologique.
D. K.
PUBLICITÉ
● Des médicaments qui peuvent entraîner le glaucome et la cataracte.
El Watan - Dimanche 4 mai 2014 - 14
C U LT U R E
PARUTION. LE MARIAGE DU LOUP, DE ABDELWAHAB BOUMAZA
Un conte riche en enseignements
● Notre confrère Abdelwahab Boumaza rédicive en publiant cette fois-ci, dans la collection Jeunesse
des éditions El Ibriz, un conte intitulé Le mariage du loup.
Mme d’Aulnay… et c’était un régal, et ça
l’est toujours.» Abdelwahab Boumaza
est convaincu qu’en Algérie il s’agit de
sauver ce patrimoine immatériel et oral
de l’oubli. Il y a sûrement des contes qui
ont disparu, qu’on doit avoir perdus à
tout jamais. Donc, il faut en recueillir
le plus possible et les transcrire en
suivant, à mon avis, la procédure des
frères Grimm, c’est-à-dire transcrire le
conte, (indépendamment de la langue
utilisée, en arabe, en tamazight ou en
français), tel qu’il est raconté, avec son
style propre, généralement imagé, et,
parfois, quand il y a plusieurs versions,
choisir la plus répandue. Car, comme
on le sait, de par le monde beaucoup
de contes se ressemblent, à quelques
petites différences près. Il faut savoir que les
contes sont des mythes antiques, selon les frères
Grimm, et que «le pays qui n’a pas de légendes
est condamné à mourir de froid», selon les mots
du poète. Passionné d’écriture, Abdelwahab
Boumaza compte prochainement publier un
recueil de nouvelles dont quelques-unes sont
déjà parues dans le quotidien El Watan. Il vient
également de terminer un conte à épisodes d’une
cinquantaine de pages. En somme, Le mariage du
loup est une magnifique histoire moralisatrice,
agrémentée d’illustrations en noir et blanc. Que
ce conte s’adresse à l’enfant ou à l’adulte, chacun
y trouvera, à coup sûr, sa part de plaisir et d’enseignements.
Nacima Chabani
PHOTOS : D. R.
J
ournaliste au quotidien El Watan,
Abdelawahab Boumaza propose
à travers Le mariage du loup un
conte qui a bercé son enfance.
C’est dans le but de perpétuer
la tradition et de préserver ce
legs oral inestimable que l’auteur a voulu
éveiller l’imaginaire de nos tendres enfants.
L’entrée en matière de ce récit est des plus
savoureuses. L’histoire contée est certes des
plus simplistes, mais cependant l’écriture
reste des plus élaborées. Ainsi, la captivante
histoire choisie par Abdelwahab Boumaza
est celle d’un loup qui use de tous les stratagèmes pour arriver à ses fins. Ce loup
souffre d’une atroce épine plantée dans sa
patte postérieure droite. Il trouve un remède
auprès d’une vieille femme qui le soulage
de ce terrible mal. Après s’être reposé, il demande
à son hôte de lui rendre l’épine. Devant cette
impossibilité d’exaucer son vœu, il réclame en
contrepartie un œuf. Ce loup très rusé reproduit
d’autres scénarios similaires avec d’autres âmes
bienfaisantes. Il arrive en un laps de temps à faire
plusieurs échanges de taille de ce genre. Il passe
de l’œuf à la poule. De la poule à la chèvre. De la
chèvre au cheval. Et du cheval à la mariée. Une
mariée, en fait, qui se substituera en un lévrier
aux crocs bien acérés. A travers Le mariage du
loup, Abdelwahab Boumaza a prouvé que les
contes du terroir sont à même de développer le
patrimoine ancestral. A la question de savoir s’il
faut démontrer l’importance du conte dans le
développement de l’imaginaire de l’enfant, notre
collègue Abdelwahab Boumaza estime que beaucoup l’ont fait et que, surtout, l’expérience des uns
et des autres l’a confirmé. «Quand j’étais enfant,
à l’âge de 7 ou 8 ans, ma grand-mère paternelle
me berçait et me gavait de contes. Si bien que,
une fois sa mémoire épuisée, ses contes ressassés
maintes fois, quand elle me demandait de l’accompagner chez ses parents ou d’autres proches
je ne partais avec elle que si elle me promettait de
trouver quelqu’un qui sache raconter des contes
pour me les narrer lors des veillées. Je n’acceptais qu’à cette condition. Effectivement, il y avait
à chaque fois — la chose étant connue par je ne
sais quel moyen de communication — une vieille
(la conteuse) qui me souriait. Et défilaient alors
devant moi des rois, des princes, des fées, des
marâtres, des goules, des loups, des renards….».
Et d’ajouter : «Je fus même émerveillé des nuits
et des nuits par quelques scènes de la geste hillalienne, (Dhiab Lahleili) racontée par Khalti
Halima, une voisine, que Dieu ait son âme… Plus
tard, à l’école, je découvrais les contes de Perrault, ceux des frères Grimm, ceux d’Andersen, de
Abdelwahab Boumaza - Le mariage
du loup. Edition El Ibriz. Avril 2014
Prix public : 120,00 DA
ALBUM POSTHUME XCAPE
DE MICHAEL JACKSON
Un duo avec Justin
Timberlake online
e premier single figurant sur le très attendu album
LJackson,
posthume intitulé Xcape du King of Pop, Michael
devant sortir mondialement le 12 mai 2014, est
déjà online. Il s’agit d’un duo entre M. J. et J. T. Entendre
entre Michael Jackson et Justin Timberlake. La chanson
s’appelle Love Never Felt So Good. Elle a été dévoilée
jeudi lors des iHeartRadio Music Awards, avec Usher à
la place de Justin Timberlake. Ce dernier a twitté un lien
sur YouTube, tard jeudi soir, annonçant son duel anachronique avec Michael Jackson. La chanson a été enregistrée
il y a 31 ans. C’était en 1983 que Michael Jackson avait
écrit, composé et produit le titre (inédit) Love Never Felt
So Good, avec le crooner canadien Paul Anka. Mais la
chanson a été revisitée avec le son actuel, mêlant la disco-soul des 80’. Analogique et numérique musicalement
parlant ! L’album posthume Xcape de Michael Jackson
est composé de 8 chansons inédites, il sera publié par la
maison de disques Epic Records, filiale de Sony. «Michael a laissé derrière lui des performances vocales que
nous sommes fiers de présenter à travers la vision de producteurs avec lesquels il a travaillé ou souhaité fortement
le faire», souligne le patron d’Epic Record, L. A. Reid.
LE GRAND FRÈRE SPIRITUEL DE J.T.
Avec sa disparition, quelque chose dans la musique s’est
arrêté. Cependant, le legs et l’héritage «jacksoniens»
sont désormais éternels et universels. Ils appartiennent
déjà au monde entier. C’est sûr, Michael Jackson était
un génie ! Il a assisté de son vivant à l’influence qu’il a
eue sur de jeunes artistes. Il est leur grand frère spirituel.
Ils s’appellent Sean «Diddy» Combs, Justin Timberlake,
Usher, Chris Brown, Ne-Yo, Beyoncé... Ils ont «chopé»
ses tics et tocs sur les plans vocal et chorégraphique. Bref,
l’Invincible Michael Jackson semble leur dire : Don’t
Stop Til You Get Enough (Ne t’arrête pas tant que ça ne
suffit pas !). La légende du siècle continue !
K. Smaïl
Lien:http://www.youtube.com/
watch?v=0wnuTGGuAVs
El Watan - Dimanche 4 mai 2014 - 15
C U LT U R E
LA PIÈCE AWAL MOUKARAR PRÉSENTÉE AU FESTIVAL CULTUREL
DU THÉÂTRE DE SIDI BEL ABBÈS
BLOC-NOTES
■ MUSIQUE
*Institut du Monde arabe
1, rue des Fossés SaintBernard, place Mohammed V
75 236 Paris Cédex 5
Vendredi 16 mai 2014 à 20h30
Auditorium Rafik Hariri,
Niveau -2 concert «Un zéphyr
passe» de la diva
de la musique araboandalouse, Nassima Chabane.
Accès :22 € plein / 14 €
strapontins / 12 € - 26 ans.
Réservation sur place
du mardi au dimanche de 10h
à 17h et le jour même des
spectacles de 19h à 20h30,
par téléphone : 01 40 51 38 14
du mardi au dimanche de 10h
à 14h.
*Institut français d’Alger
Jeudi 8 mai à 19h30
«La graine de la haine»
PHOTO : D. R.
● Le père fuyard est un père contemporain, irresponsable et égoïste.
*Groupe vocal «Piccolo»
Le quintette A capella Piccolo
propose avec une énergie
joyeuse et trépidante son
nouveau spectacle, On court,
véritable petit théâtre musical.
Entrée sur carte d’accès
Réservation à l’adresse
suivante: groupevocalpiccolo.
[email protected]
*Coupole Mohamed Boudiaf
Complexe olympique du 5
Juillet-Alger
30 mai 2014 à 20h30
Concert de Stromae
Scène de la pièce Awal Moukarar adaptée par Abbas Mohamed Islam
Sidi Bel Abbès
De notre envoyé spécial
T
oujours créatif et à la
recherche d’idées nouvelles, le jeune metteur en scène, Abbas
Mohamed Islam, a choisi cette fois un texte à la
tonalité contemporaine et expérimentale
du dramaturge et cinéaste émirati, Salah
Karama Al Ameri, pour monter Awal
moukarar (Le premier répété), en compétitition au 8e Festival culturel de Sidi
Bel Abbès et présentée au public lundi
soir. Sari (Ahmed Meddah) est un voyageur qui traverse les forêts africaines,
cumule les aventures amoureuses, mais
refuse toute attache. Un homme libre
comme le vent de nuit estivale. Un soir,
il est rattrapé par son passé dans un bar
ou ce qui y ressemble. Munie d’un parapluie, une fille, fuyant la tempête et en
quête d’appartenance, entre et entame
la discussion avec Sari. Il lui parle des
villes, de la chasse aux crocodiles, de
la jungle, de ses amours, lui rappelle
ses danses tribales et tente même de la
séduire. Ryma (Kenza Bousmaha) le
repousse et lui conte son histoire inévitablement triste. Une nuit de pluie,
Ryma est née. Sa mère court pour faire
l’annonce au père qui s’enfuit «avalé
par la nuit». «Que dois-je reconnaître
puisque tu dis que je suis ton père ?»,
réplique Sari, une bouteille de vin à la
main. Le vin ? Une boisson «magique»
qui aide l’homme tourmenté et sans
conscience à s’échapper du monde réel.
Sari ne veut rien savoir. Ryma le supplie
d’arracher «la graine de la haine» qui
est en lui. Entre passé et présent, Ryma
et Sari ravivent les souvenirs. Sari sent
que la décision peut ne pas lui appartenir. Le destin, probablement ! Sa vision
intérieure amène Sari à parler presque
sans arrêt et donne l’impression de
vouloir se débarrasser des lourdeurs de
la vie passée. Il refuse de revenir à la
raison, d’assumer le passé. Le spectacle
physique amène Sari à bousculer Ryma
qui le force à voir le monde en face.
Abbas Mohamed Islam a eu recours à
des symboles et s’est appuyé sur des
musiques du patrimoine targui et sahraoui pour souligner son souci artistique
de puiser dans l’identitaire. La scénographie de Hamza Djabbalah rend assez
bien l’atmosphère psychologique de
la pièce, avec une scène plongée dans
une lumière rouge et une arrière-scène
animée, complétant le récit dramatique.
Faut-il assassiner symboliquement le
père ? Le metteur en scène ne répond
pas. Ou plutôt sourit. Il n’est, bien entendu, pas responsable des lectures que
l’on peut faire de la pièce. «J’ai laissé la
fin de la pièce ouverte. J’ai eu recours à
beaucoup d’images pour réduire le bavardage sur scène. Même si dans Awal
moukarar Sari parle beaucoup. C’est
une sorte de monologue en présence de
partenaires. Le dramaturge s’est inspiré
du réel. Je m’intéresse à tout ce qui a
trait à notre continent. J’ai ajouté des
tirades au texte original. Comme le texte
est assez court, c’était devenu un défi
pour le mettre en scène pour monter un
spectacle complet. Au premier filage,
le texte adapté à la scène a duré 40
minutes. Ce n’était pas
suffisant à mes yeux
pour tout dire», a-t-il
dit. Salah Karama Al
Ameri aime écrire sur
la ville et ses bruits, déteste les villes en béton
armé et en goudron qui
marquent la modernité
des pays du Golfe. Le
texte de Salah Karama
Al Ameri a été revu
par Rabah Houaddef et
Lamri Kaouane, alors
que Samar Ben Daoud
a assuré la chorégraphie de la pièce. Awal
moukarar est une des
premières productions de la coopérative théâtrale Al Fadha
(L’espace). «Ni le
metteur en scène, ni
le scénographe, ni les
comédiens n’ont été
payés. C’est la preuve qu’on peut
faire des choses avec rien du tout.
Surtout que le collectif adore ce qu’il
fait», a précise Abbas Mohamed Islam.
LA CHUTE D’UN GÉNÉRAL
Manfaa al harb (L’exilé de la guerre)
est une pièce de la troupe El Mouja de
Mostagnem présentée, dimanche soir,
au Théâtre régional de Sidi Bel Abbès.
Une pièce mise en scène par Bachir
Boudjemaâ, d’après un texte de Mohamed Chergui. Un général qui a commis des crimes de guerre se retrouve
dans une grotte avec une opposante ou
une ennemie. De discussions en découvertes, le général se confie à elle, tente
de libérer sa conscience. Il parle de ce
qu’il a fait, veut croire à «la justesse»
de sa cause. Il est rappelé à l’ordre par
l’opposante. Le militaire chute dans
l’abîme, sent sa fin se rapprocher.
Sur scène, les deux personnages sont
doublés. Les deux autres personnages
sont censés exprimer la consience de
deux êtres happés par les vents puants
de la guerre et de la dérive des hommes. Plongée dans une semi-obscurité,
la pièce se déroule dans une sorte de
grotte. Difficile d’apercevoir les visages
des comédiens et les expressions qu’ils
dégagent. C’est une faille. Le spectacteur n’est libéré qu’une seule fois avec
une danse, sorte de valse viennoise. Le
général, jeune, multipliait les conquêtes
féminines. Sentiers battus ? Oui. Bachir
Boudjemaâ, adepte du théâtre baroque,
a voulu tout essayer dans une pièce rattrapée par l’ennui et les passages à vide.
Le théâtre baroque ou le théâtre de l’excès et de l’ostentation est à peine présent
dans la pièce Manfaa al harb. «J’ai
aimé le texte et ses symboles. On y
retrouve des images de ce qui s’est
passé en Algérie et même dans les pays
arabes. C’est ma première expérience
de mise en scène. Nous sommes là pour
apprendre aussi. Jouer dans un espace
réduit était un défi pour nous. Nous
avons trouvé des difficultés», a soutenu
Bachir Boudjemaâ. Fayçal Métaoui
Billetterie/vente : tous les
jours de 12h à 20h
au Studio’s Megastore de Sidi
Yahia-Alger
Prix : 3000 DA
■ CINÉMA
*Cinémathèque algérienne
26 rue Larbi Ben M’hidi, Alger
Tous les jours à 13h30 et 17h
A l’affiche, le documentaire
Abdelkader de Salem Brahimi
*Salle El Mougar-Alger
Jusqu’au 17 mai 2014, sauf les
dimanches : projection du film
La colline oubliée de
Abderrahmane Bouguermouh,
à raison de 4 séances : 14h,
16h, 18h et 20h.
■ FORUM
Salle Atlas
Bab El Oued-Alger
Club des médias
Mardi 6 mai 2014 à 14h
Wakafette Tarikhiya (Haltes
historiques). A l’occasion des
événements du 8 Mai 45.
Invité : le moudjahid
Mohamed Ghafir, dit Moh
Clichy.
■ EXPOSITION
Institut français d’Alger
7, rue Hassani Issad - 16000
Alger - Algérie
Téléphone :
213 (0) 21 73 78 20/21
Télécopie : 213 (0) 21 73 21 25
Dimanche 4 mai à 18h
Vernissage de l’Installation.
Semelles de vent (Temps fort
mode) de Dokman.
El Watan - Dimanche 4 mai 2014 - 17
20:55 Film
20:45 Cinéma
20:45 Série
21:00 Football
20:45 Cinéma
20:50 Culture
La nouvelle guerre des
boutons
Mars 1944. Alors que la planète est
secouée par les soubresauts de la guerre
mondiale, dans un petit coin d’une
campagne française se joue une guerre
de gosses. Car, depuis toujours, les
gamins des villages voisins de
Longeverne et Velrans s’affrontent sans
merci.
Un heureux événement
Depuis leur rencontre dans le vidéoclub où il travaille, Barbara et
Nicolas nagent dans le bonheur.
Complices et follement amoureux, ils
passent leur temps à vivre ce grand
amour. Le jour où Barbara tombe
enceinte, ils pensent franchir une
nouvelle étape dans leur vie de
couple.
Inspecteur Barnaby
Eric Calder, le patron de la biscuiterie
du même nom, est en voyage d’affaires à
Copenhague, au Danemark. A son
arrivée à l’hôtel, la réceptionniste lui
remet un paquet envoyé d’Angleterre
contenant une boîte vide de sa propre
société... Peu après, il meurt,
empoisonné à la strychnine.
Marseille / Lyon
A trois journées de la fin de la saison,
Marseille emmené par André-Pierre
Gignac dispute une sorte de finale
dans la course à l’Europe face à Lyon.
A l’instar des Lyonnais, les Phocéens
visent la quatrième place qualificative
pour la Ligue Europa.
Nelly et monsieur Arnaud
La rencontre entre une jeune femme en
instance de divorce et désargentée et un
vieux monsieur à l’aise et retiré des
affaires.
Zone interdite
Le château de Versailles accueille
plusieurs millions de visiteurs chaque
année. L’émission part à la découverte
des coulisses du monument comme les
pièces habituellement fermées au public
pour rénovation, l’arrivée discrète des
œuvres d’art, les appartements des chefs
d’Etat, les rondes de nuit, la sécurité...
20:42 Culture
20:45 Cinéma
20:50 Cinéma
20:50 Série
20:50 Cinéma
Cirque Gruss : une
tradition en danger ?
En France, le monde du cirque est un
business très rentable qui brasse des
millions d’euros. Cet univers de passions
et de traditions est très prisé des
Français. Le cirque Arlette Gruss, l’une
des plus grandes entreprises de ce type
en Europe, ouvre les portes de son
quotidien.
Goldfinger
Espion de charme et patriote
désinvolte mais redoutable, James
Bond est chargé d’une nouvelle
mission. Ses supérieurs lui ont
demandé de surveiller de très près les
agissements de Goldfinger, un homme
d’affaires international dont les
spéculations sur l’or inquiètent les
Etats-Unis.
Zorro
Le gouverneur du Nouvel Aragon est
assassiné alors qu’il s’apprêtait à
prendre ses fonctions. Son ami
d’enfance, Diego de la Vega, jure de le
venger. Utilisant ses lettres
accréditives, il se fait passer pour lui et
s’assied dans son fauteuil. Il feint une
profonde faiblesse afin d’observer tout
à loisir son rival, le colonel Huerta,
l’assassin de son ami.
Body of proof
Victime d’un malaise alors qu’elle
attendait Peter, Dani est mortellement
renversée par une voiture à la sortie d’un
bar. Sous le choc, toute l’équipe pense
qu’elle a été empoisonnée par un homme
qui lui avait offert un verre quelques
minutes avant l’accident. Mais ce dernier,
arrêté, s’écroule à son tour en salle
d’interrogatoire.
Scary Movie
Devenue journaliste, Cindy Campbell
visionne un jour une cassette vidéo
maudite. Aussitôt, elle reçoit un coup de
téléphone qui l’informe qu’elle va
mourir dans sept jours, comme son
amie Brenda. Inquiète mais pas
désespérée, la jeune femme tente de
briser le mauvais sort et cherche à
élucider le mystère de la vidéo.
20:55 Série
New York, police judiciaire
La piste d’une affaire de drogue est
rapidement abandonnée quand Lupo et
Bernard découvrent, à proximité du
corps, une clé qui pourrait avoir été
perdue par le meurtrier. Les empreintes
digitales laissées sur l’objet les
conduisent à un ancien délinquant, Diego
Cardenas, qui travaille maintenant dans
un centre pour handicapés mentaux.
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TÉLÉVISION
El Watan - Dimanche 4 mai 2014 - 21
JEUX - DÉTENTE
HORIZONTALEMENT : 1.Longueur d'une ligne pleine, en
typographie 2.Agitée. Conducteurs de baudets 3.Note. En
vain. Explosif. Premier repas 4.Alerte. Terminer. Titre de
gentleman 5.Frais de repas. Heures du matin. Opinion. A
recenser 6.Monnaie. Fin de soirée. Remue 7.Produit pour lustrage. Pondéré 8.Tranche de temps. Absence pathologique de
volonté. Terme repoussant 9.Ventila. Planchette de relieur.
Sirop 10.Traditions. Catégoriques. Premier en calcul. Système
de freinage 11.Traversent. Sans mélange 12.Maladie infectieuse. Fatiguer. Noce 13.Bonds. Harassées 14.Dieu belliqueux. Rassasié. Agile 15.Situation. Pressé en ferme.
Transpire. Sur la rose des vents.
VERTICALEMENT : 1.Adolescents. Compagnon de
voyage 2.Eruptions cutanées. Chauffait le Nil 3.Raison
sociale. Tomber à l'eau. Réfléchis 4.Train rapide. Planches
algériennes. Fruit exotique 5.Ville d'Allemagne. Titre ottoman. Viel amateur de lentilles 6.A demi futé. Terme de psy.
Mouvements folâtres. Travail de postier 7.Langue de terre.
Inutiles 8.Repas pieux. Touchés. Points opposés 9.Elle est
payée par tous. Article de Madrid. Matrice 10.Possessif. Fuite.
Note 11.Manoeuvrer. Outil de mécano 12.Femme sotte. Titre
anglais. Pâtisserie 13.Propres. Obscure 14.Femme à diadème.
Organisation criminelle. Coupelles de labo 15.Cours de
France. Possèdent. Evaluée minutieusement.
Quinze sur 15
1
2
3
4
5
6
7
8
9
N° 3805
Mots Croisés
1
1
N°3805
Par M. IRATNI
10 11 12 13 14 15
2
3
4
5
6
7
8
9
10
I
2
II
3
III
4
IV
V
5
VI
6
VII
7
VIII
8
IX
X
9
HORIZONTALEMENT
10
13
I- Bonbons aromatisés. II- Vérité non démontrable
Bœuf de jadis. III- Mise de rat - Mises. IV- Prévenir.
V- Item - Accord russe - Caïmans aux Antilles. VIMythique. VII- Ville de Vénétie - Essence indienne.
VIII- Fonça - Abonné au zéro - Pronom. IX- Affrète.
X- Localise - Allure de cheval.
14
VERTICALEMENT
11
12
15
VERTICALEMENT : 1.PLURIVOQUES. FAN 2.OISIVES. RUELLES 3.
IBERES. TUEUR 4.NE. TSAR. TIF 5.CRS. LIURES. LEE 6.OTEE.
GRAVIDE. NE 7.NEUTRES. ELEVENT 8.IRES. RN. RAVE 9.EULER.
VIDANGE 10.US. PERUVIENNE 11.SUINTERA. IE. TAS 12.ERREURS.
PARIA 13.SIESTE. TRI. RIA 14.EN. USAGERS. LIT 15.CREES. UV.
EUT. RE.
SOL. QUINZE SUR 15 PRECEDENT: HORIZONTALEMENT :
1.POINCONNEUSES 2.LIBERTE. USURIER 3.USE. SEUIL. IRENE 4.
RIRE. ETRENNES 5.IVE. RER. TUTUS 6.VESTIGES. PERES 7.OS.
SURS. VERS. AU 8.SARA. RIRA. TGV 9.UR. REVENDU. PRE 10.EUT.
SIL. AVIAIRE 11.SEUL. DERNIER. SU 12.LE. LEVAGE. IR 13.FLUTE.
EVENTAIL 14.AERIENNE. NA. AIR 15.NS. ET. LEST. TE.
1- Groupes composés de nombreuses personnes. 2- Eprouve
une grande joie. 3- Cérémonial - Immense. 4- Congédies Question de lieu. 5- Privatif - Métal blanc d’argent. 6- Punaise
d’eau - Refus d’accorder. 7- Ennui - Cardinal de droite. 8- Site
irakien - Fleur - Symbole chimique. 9- Travailleras dur. 10Possessif - Chic.
SOLUTION N° 3804
HORIZONTALEMENT
Sudoku
N° 104
8
REGLE DU JEU
Une grille est composée
de plusieurs
carrés. Chaque carré
contient tous les chiffres
de 1 à 9. Chaque ligne
comme chaque colonne
contient aussi tous les
chiffres de 1 à 9.
Certains chiffres vous
sont donnés, à vous de
trouver les autres. Pour
cela, procédez par
déduction et élimination.
Tout Codé
8
3
9
6
3
1
5
9
2
7
6
3
8
3
5
3
1
N° 3805
Définition
du mot encadré
Solution
4
Sudoku
précédent
7
4
2
8
6
9
5
6
3
7
4
5
7
8
1
7
2
2
3
3
9
2
3
H
4
En vous aidant de la définition du mot encadré, complétez la grille, puis reportez les lettres correspondant
aux bons numéros dans les cases ci-dessous et vous
découvrirez le nom d’un personnage célèbre.
9
6
11
5
8
7
9
13
9
8
15
9
B
7
13
4
9
7
11
5
11
16
6
4
9
7
4
5
10
3
5
12
9
8
9
9
10
3
8
9
6
4
7
5
1
2
7
1
5
3
2
8
6
9
4
4
2
6
1
5
9
8
7
3
querelle
violente
détente
joyeuse
4
3
7
11
9
13
3
1
13
9
10
9
11
11
9
12
7
9
17
3
2
7
13
9
8
5
13
12
11
6
1
3
4
2
8
5
7
6
9
I- ILLUSOIRES. II- NEUNEU - ETA. III- DIGESTES.
IV. IPE - SCIE. V- SOSIES - ANE. VI- CA - TROUPES.
VII- RACINES. VIII- ETALER. IX- TAMISER - GE. XENEE - ENVIE.
VERTICALEMENT
1- INDISCRETE. 2- LEIPOA - TAN. 3- LUGES RAME. 4. UNE - ITALIE. 5- SESTERCES. 6- OUT SOIREE. 7- ES - UN - RN. 8- RESCAPES. 9- ET - INES
- GI. 10- SALEES - FEE.
Fléchés Express
chaume
restante
beau
parleur
N° 3805
tient son
nom de
sa forme
myriapode
posture
de yogi
parcourus
des yeux
action de
traire
reine du
salon
suit un
maître
condiment
rapide
aller-retour
fibre
synthétique
6
13
1
9
10
3
14
10
3
3
11
7
5
6
7
9
1
4
3
2
8
toubib
fâche
impératrice
réfutât
alcoolisme
telle une
carpe
logement
social
11
11
9
3
4
rivière
d’Alsace
15
7
4
excessive
3
11
9
9
10
école de
cadres
9
pourcentage
ouvrage de
référence
pour
exclure
item
richesse
paresseux
1
2
9
8
7
6
3
1
4
5
9
9
9
10
11
10
14
7
3
4
6
7
13
9
9
3
11
6
6
4
4
13
8
5
8
4
13
7
9
11
6
4
1
5
3
2
9
8
7
sainte
6
12
3
11
3
5
9
5
2
8
7
6
4
3
1
stupéfaits
Disposition railleuse, moqueuse.
1
prémonition
situation
de fragilité
8
7
3
4
9
1
2
5
6
bourreau
des rois
17
relata
SOL. TOUT CODÉ PRÉCÉDENT :
REMISE - MARLON BRANDO
SOLUTION FLÉCHÉS EXPRESS PRÉCÉDENTS:
HORIZONTALEMENT : FLATTERIE / ORAISONS / CRANE / UT / II / NABAB / EFRIT / LIA /
IE / MATS / OC / AMER / ACCORDER / STERILISA / ITE / AS / ROT / ANEES / NEFS / SUT.
VERTICALEMENT : GLORIFICATION / ARAIRE / CETTE / OTAN / ACRE / TIENT / MOI / AS /
ES / MERLAN / TINTAIT / ES / EU / ES / BASERA / ST.
craintives
Jeux proposés par
gym C Magazine
El Watan - Dimanche 4 mai 2014 - 24
L’ÉPOQUE
ONA
BLIDA
ON VOUS LE DIT
Les cours n’ont pas repris
au lycée El Ouartilani
Une semaine après, les cours n’ont toujours pas
repris au lycée Fodil El Ouartilani (commune de
Belouizdad) et aucune interpellation n’a été opérée
parmi les auteurs qui ont saccagé le lycée. Face à
cette situation scandaleuse, la direction de
l’établissement a convoqué pour aujourd’hui les
lycéens de 2e et 3e AS pour passer directement
l’épreuve des compositions du 3e et dernier
trimestre, tandis que les compositions des classes
de terminale ont été programmées pour le 11 mai.
Comme il fallait s’y attendre, cette décision a
scandalisé les parents d’élèves.
Des agents
honorés
Haro sur les dealers
● 2,810 kg de kif traité, une somme de 281 700 DA et un arsenal d’armes
blanches ont été saisis et six dealers arrêtés.
Un réseau de prostitution
démantelé à Chlef
PHOTO : SOUHIL B.
Dans le cadre de la lutte contre les lieux de
prostitution, les éléments de la 2e sûreté urbaine
de Haï Lala Ouda, dans la commune de Chlef, ont
arrêté récemment 20 personnes, dont 11 femmes,
âgées entre 22 et 28 ans.
Lors de la perquisition des maisons de débauche,
les enquêteurs ont trouvé des contraceptifs et des
stimulants sexuels utilisés par les mis en cause.
Ces derniers ont été présentés au procureur de la
République près le tribunal de Chlef, qui a placé 19
d’entre eux en détention préventive.
L
Bill Gates n’est plus
le premier actionnaire
individuel de Microsoft
Le fondateur de Microsoft, Bill Gates, a perdu sa
place de premier actionnaire individuel du groupe
informatique américain au profit de l’ex-patron
Steve Ballmer, selon des documents boursiers. Bill
Gates, qui a entrepris depuis quelques années de
réduire sa participation dans Microsoft, a encore
vendu 4,6 millions d’actions mercredi, ce qui a
ramené sa participation à 330,14 millions de titres,
selon un avis publié, vendredi, sur le site internet
du gendarme boursier américain (SEC). Il est ainsi
passé derrière M. Ballmer qui, au dernier pointage,
détenait 333,25 millions de titres, selon d’autres
documents transmis précédemment à la SEC. Au
cours de clôture de l’action Microsoft vendredi soir,
la participation de Bill Gates est valorisée à 13,1
milliards de dollars, et celle de Steve Ballmer à 13,2
milliards.
Un rabbin et un professeur
musulman accompagneront
le pape au Proche-Orient
Un rabbin et un professeur musulman, tous deux
argentins, accompagneront le pape François dans
son voyage à Amman, Bethléem et Jérusalem, du 24
au 26 mai, a annoncé, hier, le Vatican.
Le rabbin de Buenos Aires, Abraham Skorka, vieil
ami de Jorge Mario Bergoglio, et Omar Abboud,
président de l’Institut pour le dialogue
interreligieux de la capitale argentine,
l’accompagneront dans son premier voyage en
terre sainte.
Cette présence de dignitaires d’autres religions
dans la délégation du pape est une première
absolue dans l’histoire des voyages pontificaux.
Elle devrait susciter de nombreuses réactions
d’intérêt dans les mondes musulman et juif.
Si l’aspect œcuménique du rapprochement entre
Eglises chrétiennes souvent rivales installées en
terre sainte primera lors du voyage, il ne fait pas de
doute que le dialogue interreligieux constituera
également l’un des grands enjeux dans une région,
où les chrétiens sont devenus une petite minorité.
Ce voyage au pas de course du pape argentin —
trois jours, une quinzaine de discours et de lieux
visités — suscite déjà beaucoup d’attentes, mais
aussi des irritations chez ceux qui ne recevront pas
la visite de François.
El Watan - Le Quotidien Indépendant
Édité par la SPA “El Watan Presse” au capital social de 61
008 000 DA. Directeur de la
publication : Omar Belhouchet
Direction - Rédaction - Administration Maison de la Presse
- Tahar Djaout - 1, rue Bachir Attar 16 016 Alger - Place du 1er
Mai Tél : 021 68 21 83 - 021 68 21 84 - 021 68 21 85 -
es services de la sûreté de
la wilaya de Blida semblent
accentuer la lutte contre le
commerce de la drogue. Ils ont
réussi à appréhender six dealers
la semaine dernière. Une quantité de 2,810 kg de kif traité a
été saisie, ainsi que la somme de
281 700 DA et un arsenal d’armes
blanches. Le premier coup de
filet a été réalisé par les services
de la sûreté de la daïra d’Oued El
Alleug. Agissant sur informations
faisant état de la présence d’un
individu commercialisant du kif
dans un quartier de cette ville, les
éléments de la sûreté diligentèrent
aussitôt une enquête. Celle-ci a
permis d’identifier le suspect, qui
a été placé sous surveillance ininterrompue et discrète. Grâce à ce
procédé, le dealer a été arrêté à
proximité de son quartier en possession de 1,300 kg de kif traité
et d’une somme de 1400 DA liée
à ce trafic. La perquisition effectuée en son domicile a permis
de mettre la main sur une grande
épée cachée soigneusement et la
somme de 110 300 DA provenant
du commerce de la drogue. Le
mis en cause a été présenté au
procureur de la République près
le tribunal d’El Affroun qui l’a
placé en détention préventive sous
les chefs d’inculpation de «détention et commercialisation de stupéfiants». La deuxième affaire
liée également au commerce de
drogue a été traitée par la 4e sûreté
urbaine de Blida. Cette dernière
a réussi à mettre fin aux agissements néfastes d’un dealer activant dans le quartier Eddouar de
Ouled Yaïch et de son fournisseur.
Lors de son arrestation, il avait sur
lui deux plaquettes de kif traité
d’un poids total d’un kilogramme
attaché contre son abdomen.
Les deux mis en cause ont été présentés au procureur de la République près le tribunal de Blida,
qui les a placés en détention préventive sous les chefs d’inculpation de «détention et commercialisation de stupéfiants». Toujours
dans la commune d’Ouled Yaïch,
les services de la BMPJ ont mis
fin aux agissements d’un dealer
et de son fournisseur sur la base
d’informations précises qu’ils ont
recueillies.
Lors de l’arrestation du dealer,
les policiers ont découvert une
quantité de 500 g de kif traité
soigneusement cachée sous une
large ceinture qui soutenait son
abdomen. Son fournisseur, arrêté
peu de temps après, avait en sa
possession une arme blanche.
Les deux mis en cause, des repris
de justice, ont été présentés au
parquet de Blida et placés en
détention préventive. Enfin, les
inspecteurs dépendant de la première sûreté urbaine de Blida
agissant sur informations faisant
état d’un individu qui commercialisait des stupéfiants ont déclenché une enquête discrète. Ils ont
réussi, en un court laps de temps,
à identifier le dealer et l’arrêter.
En perquisitionnant son domicile,
ils ont découvert plus de 10 g de
kif traité, des comprimés de psychotropes et un arsenal d’armes
blanches (un pistolet électrique,
une grenade lacrymogène, deux
grands couteaux, une hache)
qu’il utilisait dans des agressions
contre les citoyens. Ils ont découvert également une somme de plus
17 millions de centimes provenant
du commerce de stupéfiants.
Présenté au procureur de la République près le tribunal de Blida, le
mis en cause a été placé en détention préventive sous les chefs
d’inculpation de «détention, commercialisation de stupéfiants et
détention d’armes blanches».
Hocine Mallek
KHEMIS MILIANA (AÏN DEFLA)
Commémoration du 55e anniversaire
de la mort du colonel Bougara
L
e mardi 5 mai 1959 tombait au champ d’honneur le colonel Si M’hamed Bougara au lieudit
Ouled Bouachra, dans la wilaya de Médéa. Pour le
e
55 anniversaire de sa mort, les autorités locales et
des associations de la ville de Khemis Miliana, qui
a vu naître ce martyr à la forte personnalité et au
charisme déterminant dans son parcours de combattant, ont organisé, comme chaque année, des
actions entièrement dédiées à sa mémoire. Aussi,
durant la première semaine de ce mois, la ville abritera diverses manifestations, notamment sportives
et culturelles ainsi que des conférences-débats sur
cette commémoration. Pétanque, tournoi de football, défilé dans les artères de la ville au rythme de
Fax : 021 68 21 87 - 021 68 21 88 Site web : http://www.
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devises : CPA N° 00.400 103 457 050349084
la fanfare feront sortir de sa léthargie la plus grande
agglomération de la wilaya de Aïn Defla et faire
renouer sa population avec un pan important de son
histoire qui a marqué la Wilaya IV historique où
activait Si M’hamed Bougara. Signalons que des
circuits touristiques figurent également au menu de
ce programme au profit des hôtes de la ville venus
de Bordj Bou Arréridj, Mascara, Mostaganem,
Médéa, Blida et Alger afin de partager ces moments
émouvants de ces journées du souvenir chères aux
citoyens de Khemis Miliana, lesquels vouent une
grande admiration et beaucoup de respect au martyr
et compagnon de Youcef El Khatib, alias Si Hassen.
Aziza L.
ACOM : Agence de communication : 102 Logts, tour de Sidi
Yahia, Hydra. Tél :023573258/59
Impression : ALDP - Imprimerie Centre ; SIMPREC- Imprimerie Est ; ENIMPOR - Imprimerie Ouest.
Diffusion : Centre : Aldp Tél/Fax : 021 30 89 09 - Est :
Société de distribution El Khabar.
Tél : 031 66 43 67 - Fax : 031 66 49 35 - Ouest : SPA El Watan
Diffusion, 38, Bd Benzerdjeb (Oran) Tél : 041 41 23 62 Fax : 041 40 91 66
Sous le slogan «Agents
d’exploitation : force de
frappe de l’ONA», l’Office
national de l’assainissement
a célébré la Journée
internationale des
travailleurs en décernant des
diplômes honorifiques aux
meilleurs agents
d’exploitation, édition 2013.
La fonction d’agent
d’exploitation a été ainsi
honorée à travers ses agents.
47 d’entre eux ont été
nominés à cet effet par des
commissions spéciales. En
présence d’un membre de
leur famille, ces agents
d’exploitation ont été
honorés lors d’une
cérémonie, organisée le 30
avril dernier à la direction
générale de l’ONA.
Les agents d’exploitation
représentent plus de 60%
des effectifs de l’ONA.
L’Office parvient à satisfaire,
au moyen des installations de
transport et d’épuration,
l’acheminement des rejets
des eaux usées d’une
population de près de
19 millions d’habitants.
La parasitologie
dans tous ses
états à Tlemcen
La Société algérienne de
parasitologie et mycologie
médicales (SAPMM) organise
sa XVIIIe Journée nationale de
parasitologie-mycologie, le 8
mai, à l’auditorium de
l’université Abou Bakr Belkaïd
de Tlemcen. L’ouverture de la
journée se fera le 7 mai à 17h
avec une séance sur la
toxoplasmose. Les principaux
thèmes qui seront abordés le
8 mai sont : «Le paludisme
(malaria)», «Les parasitoses
digestives», «Le kyste
hydatique», «Les mycoses
superficielles et profondes».
Mort suspecte
d’un
septuagénaire
à Médéa
Mercredi dernier, les
éléments de la Protection
civile de Médéa ont évacué un
corps inerte d’une personne
retrouvée morte, pendue à un
olivier à l’aide d’une corde, au
quartier Beni Atteli. Il s’agit
d’un individu dénommé W. R.,
âgé de 75 ans, dont la
dépouille mortelle a été
déposée à la morgue de
l’hôpital Mohamed Boudiaf
de Médéa. Une enquête a été
diligentée par les services
concernés pour déterminer
les causes de ce triste drame
qui vient d’endeuiller une
famille et mettre en émoi tout
un quartier populeux.
Les manuscrits, photographies ou tout
autre document et illustration adressés
ou remis à la rédaction ne seront pas
rendus et ne feront l’objet d’aucune
réclamation. Reproduction interdite
de tous articles sauf accord de la
rédaction.
El Watan - Dimanche 4 mai 2014 - 26
SPORTS
Ahmed Boukacem,
une année déjà
Cela fait un an jour pour jour que la
famille du volley-ball algérien a
perdu un fidèle serviteur en la
personne d’Ahmed Boukacem.
L’ancien sélectionneur de l’équipe
nationale de volley-ball et coach du
Groupement sportif des Pétroliers
dames, Ahmed Boukacem, est
décédé le 4 mai, à l’âge de 57 ans.
Ancien international, le défunt, qui
avait succédé à Mouloud Ikhedji à
la tête de la sélection algérienne
féminine, a conduit les Verts en
Coupe du monde 2011 au Japon. Très
jeune, Ahmed a débuté sa formation
dans la balle haute au sein de
l’école du Rama El Mouradia, son
quartier d enfance. Il rejoint le MC
Alger sous la houlette du regretté
coach emblématique Madiou
Noureddine, avant de faire partie de
la sélection nationale médaillée de
bronze aux Jeux africains de 1978 à
Alger. Après un bref passage au
NAHD, Boukacem retrouve le
Mouloudia (Ex-MPA) en 1984 où il
remporta plusieurs titres. A l’issue
de sa retraite sportive comme
joueur, Boukacem qui a suivi un
cursus d’études supérieures, était
titulaire d’un diplôme d’entraîneur
de 2e degré de la Fédération
internationale de volley-ball (FIVB).
C’est ainsi qu’il entame sa carrière
d’entraîneur où il fut l’artisan des
consécrations de l’équipe féminine
du MCA avec une armada de
joueuses internationales qui est
devenue en 2008 le GS Pétroliers,
le club le plus titré d’Algérie.
Nacer Mustapha
FATEH HADDAD. Président de l’AMCB et organisateur du semi-marathon
international de la ville de Béjaïa
«Le manque de moyens risque
de nous faire régresser»
Le semi-marathon international de la ville de Béjaïa,
qui s’est déroulé vendredi dernier, a été une réussite
totale avec notamment 4304 participants dont des
athlètes venus des différents pays : Tunisie, Kenya,
Ethiopie, Maroc et Afrique du Sud.
Le président de l’Athletic Méditerranéen Club de
Béjaïa (AMCB) organisateur de cette manifestation,
à savoir Fateh Haddad, affirme que le manque de
moyens risque de faire rétrograder cet événement
international.
Entretien réalisé par
L. Hama
Tout d’abord, un mot sur la
9e édition du semi-marathon international de la ville de Béjaïa...
La 9e édition du semi-marathon
international de la ville de Béjaïa,
qui a eu lieu vendredi dernier, a été
une réussite totale dans la mesure
où il y avait 4304 participants, avec
notamment des athlètes de niveau
mondial, tels que les Marocains et
les Kenyans. Cela prouve encore
une fois que cette manifestation est
de plus en plus connue à travers le
monde et c’est une bonne chose pour
nous.
Cette 9e édition s’est déroulée
dans de bonnes conditions et sans
incident. C’est le plus important
pour nous.
Justement, on a appris que le
semi-marathon international de
la ville de Béjaïa vient d’intégrer
la Fédération internationale des
courses sur route. Une grande satisfaction pour vous, n’est-ce pas ?
Bien sûr, après neuf éditions organisées, on vient d’intégrer l’AIMS
(Association of International Marathons and distance Races). C’est
une grande satisfaction pour nous,
en tant qu’organisateurs, de voir que
cette manifestation est devenue une
carte de visite de la ville de Béjaïa
PHOTOS : D. R.
VOLLEY-BALL
mais aussi de l’Algérie. Cependant,
le manque de moyens financiers
risque de nous faire reculer car une
telle manifestation exige des moyens
colossaux... Je crois que les autorités
locales ainsi que les industriels de
la région doivent y contribuer pour
avancer encore plus à l’avenir.
On comprend par là que vous
êtes obligés de répondre à certaines exigences pour rester dans
le haut niveau ?
Evidemment, pour intégrer
l’AIMS, il y a certainement quelques
conditions que nous devrons remplir
pour figurer sur cette liste. A présent, on a réussi à satisfaire certaines
exigences, cependant, le plus difficile est d’y rester le plus longtemps
possible et de remplir toutes les
conditions nécessaires à l’avenir.
De ce fait, il nous faut nous
renforcer en moyens pour éviter de
rechuter, d’autant qu’il nous sera
difficile dans ce cas de remonter la
pente.
L. H.
LIGUE DES CHAMPIONS ARABE DES CLUBS
Reprise de la compétition la saison prochaine
L
a Ligue des champions arabe des clubs de
football reprendra ses droits la saison prochaine après un arrêt d’une année en raison de
problèmes financiers, a annoncé hier l’UAFA
sur son site officiel. Le retour de cette épreuve a
été décidé suite à l’élection d’un nouveau conseil
d’administration de l’UAFA, présidé par l’émir
Soltane Ben Fahd Ben Abdelaziz. Le représentant
algérien, l’USM Alger, est le dernier détenteur du
trophée décroché en 2013 aux dépens des Koweïtiens d’Al Arabi (aller 0-0, retour 3-2).
La Coupe arabe avait été relancée l’année dernière après plusieurs saisons d’arrêt, avant d’être
gelée après le retrait du sponsor majeur de la
compétition. A cinq journées de la fin du championnat de Ligue 1, pas moins de cinq clubs se
disputent la 4e place, qualificative à la Ligue des
champions arabe, à savoir le MC Alger, le MCE
Eulma, le CS Constantine, l’USM Harrach et le
RC Arbaâ.
BOXE
Les précisions de Abdellah Bessalem
S
uite à la publication de l’article «Les
300 000 euros de la discorde» (édition du
24 avril 2014), le président de la Confédération
africaine de boxe, Abdallah Bessalem, nous a
fait parvenir la précision suivante.
«Cette affaire de 300 000 euros» entretenue
faussement par des voix qui se voilent sciemment l’identité, alimente les colonnes de la
presse pour dénigrer et jeter l’anathème sur
d’honnêtes dirigeants dont le dévouement n’est
plus à prouver.
Une fois de plus, il est de notre devoir d’apporter les présentes précisions aux fins d’éclairer
l’opinion publique, de surcroît l’opinion sportive et plus particulièrement l’opinion pugilistique. Il n’y a eu aucun euro versé à la Fédération algérienne de boxe. C’est une assistance
crédit, qu’a accordé l’AIBA à la franchise Algérie qui est composée de plus de 80% de boxeurs
des différentes sélections nationales et qui avait
également des objectifs de préparation aux JM
entre autres, les qualifications WSB pour 2015
et les JO 2016 . Il est utile de rappeler qu’après
la visite du Dr Ching-Kuo Wu, président de
l’AIBA, en décembre 2012 en Algérie, une
décision tripartite (AIBA-FAB-MJS) a été prise
concernant le soutien au programme de la FAB
et de l’AIBA. L’AIBA n’a, à aucun moment
durant la saison 3 de la WSB, versé de l’argent
sur les comptes de la FAB, ni dans d’autres
comptes d’ailleurs. Cette dernière a honoré les
frais découlant de l’organisation proprement
dite des 5 matchs disputés par les Desert Hawks
en Algérie. L’organisation étant confiée à une
boîte de communication spécialisée, qui s’est
parfaitement acquittée de sa tâche, et ne mérite
pas un quelconque procès d’intention gratuit.
Les prestations réalisées ont été honorées directement par l’AIBA, après service fait. L’AIBA a
également dû payer directement les prestations
découlant de l’achat des titres de transport
aérien international (prepaid) des boxeurs de
l’Algérie vers les pays devant recevoir la franchise Algérie (Pologne, Azerbaïdjan, Argentine
et Mexique) ainsi que ceux des officiels (médecins, superviseur, juges et arbitres comme ce fut
le cas pour la saison 4) lors des organisations
en Algérie.
Il devient clair que c’est l’AIBA qui a honoré
directement ces prestations, sans intermédiaire,
à partir de Lausanne au profit des différents
bénéficiaires. La franchise WSB Algérie a été
crée le 1er novembre 2012. Depuis sa création,
dans le cadre de la préparation des JM de 2013,
les boxeurs algériens ont disputé 37 matchs
sur les 40 prévus (3 WO). Ils ont pris part à
des stages de regroupement à minima avant
chaque rencontre au niveau national et pour les
5 compétitions à l’étranger.
Cette préparation qualitative, car basée sur le
mode de compétition, a un coût et les résultats
uniques obtenus lors des JM demeurent notre
satisfaction collective. Devant les difficultés et
entraves rencontrées il était plus simple de stopper la compétition mais cela aurait été une fuite
de responsabilités avec d’autres conséquences,
et surtout un manquement à nos engagements.
S’agissant des soi-disant «personnes basées en
Algérie qui ont indiqué que ce sont les autorités
algériennes (wilayas et DJS) qui ont pris totalement l’organisation des combats», il est aisé
de vous renseigner, Monsieur Yazid Ouahib et
à travers vous l’opinion publique, évidemment.
Durant la saison 3, les Desert Hawks ont reçu
5 teams (Azerbaïdjan, Mexique, Argentine,
Pologne et Russie). Ces matchs ont été organisés dans la wilaya de Blida (3 matchs à la salle
Hocine Chalane) et à Alger (2 matchs à la salle
Harcha Hacène). Il devient ainsi facile à tout un
chacun de s’informer auprès de ces autorités si
elles «ont totalement pris en charge» lesdites
organisations, il sera demandé devant les parties
habilitées d’identifier «ces personnes basées en
Algérie qui ont alerté l’AIBA» et de surcroît qui
nourrissent la macabre rubrique du mensonge
et du dénigrement. Car «la source proche
de l’institution, à comprendre la Fédération
algérienne de boxe (ndlr)».
Sans vouloir mettre en doute votre devoir d’informer, je demeure surpris et interrogatif quant
à l’identité de cette source, car une réunion qui
était programmée pour mardi dernier, relative à
ce sujet, a été reportée (suite à un empêchement
impératif du président) à une date ultérieure !
Je me tiens à votre entière disposition pour
étayer le contenu de mes présentes affirmations
pour que, aussi, ces «voix mesquines» soient
démasquées et connues de tous et pour que la
Fédération de boxe soit extraite du tribunal de
l’opinion publique et puisse continuer sereinement son programme. «Au lever du jour le
beurre finit par fondre», dit-on.
Dr Abdellah Bessalem
El Watan - Dimanche 4 mai 2014 - 27
SPORTS
26e JOURNÉE DU CHAMPIONNAT PROFESSIONNEL DE LIGUE 1
L’ES Sétif retarde la consécration de l’USMA
JSS 0 - ESS 3
MOB 0 - ASO 0
Sétif déroule
Les Béjaouis
marquent le pas
Stade du 20 Août 1955 de Béchar
Arbitres : Bouzrar, Alaoua et Kadem
Averts. : Terbah, Amri, Sebei (JSS). Karaoui
(ESS)
Buts : Lagraâ (47’), Karaoui (65’), Nadji (85’)
ESS
JSS : Sefioune, Benmohamed (Hamzaoui 52’),
Terbah, Bagayoko, Amri, Aoudou (Mebarki 70’)
Beldjillali, Belkheïr, Sebei, Tobal, Zaoui
Entr. : Alain Michel
ESS : Khedaïria, Ziti, Lagraâ, Mellouli, Aroussi,
Ferrahi, Karaoui, Nadji, Belaïmri (Boukria 77’),
Zérara, Zé Ondou
Entr. : Madoui
Stade de l’Unité maghrébine de Béjaïa
Arbitres : Sekhraoui, Boulekrinet et Rachedi
Averts : Bouaâmria (MOB). Nana, Zaoui, Bentoucha, Tedjar (ASO)
Expul. : Bentoucha (84’) ASO
MOB : Zaïdi, Baâouali (Ferhat 46’), Guedjali,
Bouaâmria, Nehari, Sidibé, Dehouche (Akrour
68’), Yettou, Yaya, Rahal, Nemdil (Semani 75’)
Entr. : Amrani
ASO : Hamzaoui, Zazou, Naâs, Nana, Zaoui,
Bentoucha, Tedjar, Messaoud (Charchar 86’),
Boussaïd, Ali Hadji (Djabout 82’), Farhi (Deham
76’)
Entr. : Ighil Meziane
ette rencontre prouve, si nécessaire, que les
Sudistes sont capables du meilleur comme du
pire. Ils ont totalement dominé l’Aigle noir durant
la première période, sans toutefois concrétiser.
Au retour des vestiaires, les poulains du coach
Madoui sont revenus dans le match et, dès la 47’,
Lagraâ a donné le ton en concrétisant un contre.
Son coéquipier Karaoui a aggravé la marque à la
65’, d’un très joli tir longuement applaudi par le
public béchari. Le coup de grâce a été donné par
Nadji à 5 minutes de la fin de la partie. Tout porte
à croire néanmoins que les problèmes internes
entre certains joueurs et la direction du club ont
pesé sur cette rencontre.
A. Boutaleb
CSC 1 - RCA 1
Sur un air de vacances
Stade Chahid Hamlaoui (Constantine)
Arbitres : Saïdi, Zergane et Hadj Saïd
Buts : Boulemdaïs (38’) CSC. Bougueroua (5’)
RCA
Averts : Ziad (CSC), Raït (RCA)
CSC : Si Mohammed, Bouhenna, Gil N’gomo,
Sameur, Allag, Ziad, Zerdab, Naït Yahia,
Hadiouche (Bezzaz 70’), Derrag, Boulemdaïs
(Sayeh 80’)
Entr. : Simondi
RCA : Fellah, Belaïd, Nemdile, Cherfaoui,
Zeddam, Amiri, Raït, Harrouche, Mokdad (Brami
60’), Hadji, Bougueroua
Entr. : Cherif El Ouazzani
L
es visiteurs ont parfaitement entamé le match.
Ils réussissent à secouer les filets du CSC
dès la 5’ grâce au dangereux Bougueroua. Un
RÉSULTATS & CLASSEMENT
LIGUE 1 (26e J) :
CSC - RCA
CRBAF - JSMB
JSS - ESS
MCEE - CRB
USMA - MCO
MOB - ASO
CABBA - JSK (mardi)
USMH - MCA (mardi)
1- 1
0-1
0-3
1 -0
5-2
0-0
Classement
Pts
J
1. USMA
2. ESS
3. JSK
4. MCA
--. MCEE
6. USMH
7. CSC
--. RCA
9. JSS
10. ASO
11. MOB
12. MCO
--. CRB
14. JSMB
15. CABBA
--. CRBAF
60
49
43
41
41
40
39
39
36
35
28
27
27
22
20
20
26
26
25
25
26
25
26
26
26
26
26
26
26
26
25
26
PHOTO : D. R.
C
L’Entente conforte son statut de dauphin après son large succès à Béchar
avantage au tableau d’affichage qui poussera les
locaux à réagir en multipliant les tentatives offensives jusqu’à parvenir à égaliser à la 38’ sur une
tête du buteur maison, Hamza Boulemdaïs. En
seconde période, les débats restent très équilibrés
entre les deux clubs qui partagent le même classement, avec un niveau de jeu tout juste moyen.
Le score en restera là avec ce 1-1 qui ne fait pas
l’affaire des deux équipes, dont la saison est déjà
terminée en s’éloignant des places qualificatives à
une compétition africaine.
Henine A.
CRBAF 0 - JSMB 1
Béjaïa y croit
Stade Demane Debih (Aïn M’lila)
Arbitres : Zouaoui, Bourouane et Aouina
But : Tattem (88’) (JSMB)
Expl. : Taïbi (67’) (CRBAF)
CRBAF : Khaïri, Belaïli, Daïra, Taïbi, Oukrif,
Naïli, Chouib, Saïbi, Maânser, Kara, Belallem
Entr. : Azziz Abbas
JSMB : Djabarat, Boussaha, Bouarfa,
Hamouche, Mensour, Saïfi, Mibarakou, Aït
Ferguène, Zaffour, Chehima, Zaghli (Tattem 75’)
Entr. : Hamouche
L
e rendez-vous entre deux équipes qui ont déjà
un pied en Ligue 2 a été pâle dans son ensemble, mais la volonté des jeunes Béjaouis a été
plus forte que celle des locaux. Il fallait attendre la
88’ pour voir l’unique but de la rencontre inscrit
par le joker Tattem (88’) qui drible deux défenseurs et enchaîne par un tir puissant qui ne laisse
aucune chance au portier Khaïri. Une victoire qui
ne change rien à la donne puisque les deux protagonistes restent relégables, avec toutefois une
bonne opération pour les Béjaouis qui quittent la
place de lanterne rouge et qui croient toujours en
leurs chances pour le maintien.
A. H.
USMA 5 - MCO 2
La balade usmiste
Stade Omar Hamadi (Bologhine)
Arbitres : Mial, Salaouadji et Semsoum
Buts : N’Sombo (7’), Meftah (32’), Ferhat (40’,
63’), Seguer (45’) USMA. Berradja (19’, 91)
MCO
Averts. : Bellabes, Aouameri, Nessakh (MCO).
Ferhat (41’) USMA
USMA : Zemmamouche, Meftah, Benmoussa,
Chafaïa, Khoualed, Koudri, Ferhat (Baïtèche 85’),
El Orfi, N’Sombo (Gasmi 73’), Feham (Djediat
79’), Seguer
Entr. : Velud
MCO : Belarbi, Bourzama, Nessakh, Bellabes
(Megherbi 45’), Aouameri, Dagoulou, Bouterbiat,
Naït-Slimane (Kouriba 73’), Benyettou, Saïdi
(Hicham-Chérif 46’), Berradja. Entr. : Belatoui
L
’USMA s’est imposée, hier, largement face
au MCO (5-2). La victoire de l’ESS, quelques
heures avant, a fait que le 6e titre n’a pas été
fêté et il faudra attendre, probablement, la prochaine journée pour confirmer officiellement
que l’USMA sera sacrée championne d’Algérie.
Les Rouge et Noir n’ont pas trop attendu pour se
mettre en évidence. N’Sombo ouvre rapidement
(7’). Mais Berradja a gâché la joie des supporters
algérois en égalisant d’un tir des 20 mètres que
Zemmamouche n’a pas réussi à stopper (19’). Les
débats sont très animés et à la demi-heure de jeu,
N’Sombo bénéficie d’un penalty transformé par
Meftah. Le festival des Usmistes se poursuit avec
Ferhat qui ajoute un troisième but (40’) avant que
Seguer n’enfonce le clou en étant à la conclusion
d’un très beau travail collectif (45’). Les Usmistes
ont ajouté un cinquième but juste après la pause
grâce à Ferhat (63’). Dans les arrêts de jeu, le
MCO sauve l’honneur en inscrivant un deuxième
but, signé Berradja.
Anis B.
MCEE 1 - CRB 0
El Eulma assure…
Stade Messaoud Zeghar (El-Eulma)
Arbitres : Necib, Maghlout et Benacer
But : Chenihi 56’ (MCEE)
Averts. : Kerar, Kharbache (CRB). Oussalah
(MCEE)
MCEE : Oussrir, Belkhiter, Oussalah,
Mebarakou, Zeghidi, Bentayeb, Hemmami, Kadri
(Gharbi 66’), Derardja (Naâmane 88’), Chenihi
(Sakhi 82’), Hamiti
Entr. : Accorsi
CRB : Chouih, Kerar (Ammour 71’), Bencherifa,
Abdat, Khoudi, Mekhout, Anane, Mansour
(Ahmed Fethi 62’), Rebbih, Bourakba
(Kharbache 79’), Benaldjia M.
Entrs: Henkouche-Yahi
L
es deux formations, qui se sont présentées
avec des objectifs diamétralement opposés,
n’ont pas montré grand-chose durant la première
période. Celle-ci s’est terminée sur un score
vierge et d’innombrables ratages des deux camps,
notamment du côté des locaux. Très concentrés,
Chouih et sa défense ont tenu bon et découragé à
maintes reprises les ambitions de l’attaque eulmie
qui n’a pas démérité. Mais à la 56e minute, Chenihi trompe le keeper belouazdadi, Chouih qui ne
pouvait rien faire devant des Mouloudéens grappillant de nouveaux points qui leur permettent de
s’approcher davantage d’une place donnant droit à
une compétition internationale…
K. B.
R
ecevant l’ASO Chlef dans un match décisif,
les Béjaouis n’ont pas exploité cette opportunité, se contentant d’un match nul qui n’arrange
pas leurs affaires dans la course au maintien.
Les poulains du coach Amrani se sont pourtant
procuré de nombreuses occasions, notamment
en première période où les Dehouche et Nemdil
ont brillé par leur inefficacité. Les changements
opérés en deuxième mi-temps n’ont rien apporté.
Les Béjaouis enchaînent ainsi leur quatrième
match sans victoire. A noter que les supporters ont
affiché leur colère à la fin de la rencontre.
L. Hama
CAN-2019/2021
La commission
d’inspection de la
CAF en Algérie mardi
La commission d’inspection de la
Confédération africaine de football (CAF)
effectuera du 6 au 12 mai une visite en
Algérie pour l’évaluation des
infrastructures susceptibles d’accueillir
les CAN-2019 ou 2021 pour lesquelles la
Fédération algérienne de football (FAF) a
déposé les candidatures.
C’est ce qu’a indiqué l’instance fédérale
hier à l’issue de la réunion statutaire du
bureau fédéral. Cette commission est
composée de Amadou Diakité (Mali),
Adoum Djibrine (Tchad), tous deux
membres du comité exécutif, Amr Fahmy
(Egypte), directeur du tournoi de la CAN,
Paul Bassey (Nigeria), un expert de la
CAF, ainsi que Walter Gagg (Suisse), un
expert de la FIFA chargé des aspects liés
à la sécurité.
Six pays ont postulé pour l’organisation
de la CAN-2019: l’Algérie, le Cameroun, la
Côte d’Ivoire, la Guinée, la RD Congo et la
Zambie. Trois de ces pays, à savoir
l’Algérie, la Côte d’Ivoire et la Guinée, ont
également déposé leurs candidatures
pour la CAN-2021. Par ailleurs, le BF ne
s’est pas encore prononcé officiellement
sur la succession de Halilhodzic à la tête
de l’équipe nationale.
Abdelghani A.
REMERCIEMENTS
La famille Metahri, parents et alliés
remercient tous ceux qui ont compati à
leur douleur à la suite du décès de
METAHRI ALI
survenu le 30 avril 2014 et enterré le
1er mai au cimetière Sidi M’hamed de
Bouzaréah.
Puisse Dieu Le Tout-Puissant accueillir le
défunt en Son Vaste Paradis.
El Watan - Dimanche 4 mai 2014 - 27
SPORTS OUEST
CB AÏN TEDLÈS
GALA DE KICK-BOXING CRT /ASMO
Des ambitions
à la hausse
Des résultats équitables
dans l’ensemble
«Relancer le sport
dans les écoles
primaires»
E
PHOTO : DR
Les dirigeants du Chabeb
Baladiat Aïn Tédelès sont
décidés à lutter pour
l’accession en inter ligues
jusqu’à la dernière journée
du Championnat. Le
président du club Monsieur
Abdelkader Khossa ainsi
que son secrétaire général
Monsieur Khattab El-Hadj
Ghali et le financier Ahmed
Berrahou forment un trio
conscient et responsable de
cette noble mission. Leur
seul mot d’ordre est de
gagner le pari tracé qui ne
peut se traduire que par
l’accession du CB Aïn
Tedelès en inter ligues.
Cette mission reflète bien
l’histoire de la glorieuse
équipe du Gallia d’Aïn
Tédelès qui a été fondée au
temps de la colonisation
française. Pour conserver ce
patrimoine, ses dirigeants
pleins de volonté ont mis
l’avenir de l’équipe entre les
mains de ses enfants qui ont
été invités à s’occuper du
volet technique. Après
maints recrutements, les
entraîneurs n’ont pas réussi
à répondre au rêve des
supporters de voir leur
équipe jouer pour
l’accession. Cependant, la
sagesse a prévalu. Hadj Ali
Rabie et Bakhattab Amine
entraînent l’équipe avec
amour et ambition. Ils ont
réalisé des résultats très
encourageants et
prometteurs cette saison.
Grâce à la bonne relation
tissée entre les dirigeants et
les entraîneurs, le CB Aïn
Tédelès est le seul rival qui
ne veut pas céder et suit la
course de près avec l’actuel
leader l’ASB Maghnia. Pour
relever ce pari, un riche
programme de préparation a
été établi durant la trêve
électorale. Des équipes de
plusieurs régions du pays
ont joué des matchs
amicaux face au CB Aïn
Tédelès. Nous avons assisté
aux matchs : CBAT-WAM,
CBAT-CRM Bouguirat, CBATGS Sidi Khaled, CBAT-JM
Oum Droue ainsi que CB Aïn
Tédelès-CRB Sidi Ali. La
trêve a été donc bel et bien
gérée efficacement. Elle a
permis aux entraîneurs de
conserver la forme de leurs
joueurs et corriger les
lacunes enregistrées dans
les différents
compartiments de l’équipe :
défense, attaque et devant
les bois. Après cette
importante préparation, les
dirigeants sont très
conscients des efforts qu’ils
doivent fournir pour réussir
le défi et décrocher le billet
de l’accession. Tout d’abord,
glaner les six points des
deux matchs que doit jouer
le CB Aïn Tédelès à Aïn
Tédelès face à Sidi-Brahim
et Arzew tout en évitant des
faux pas lors des
déplacements qui restent à
l’équipe en ouvrant un œil
sur l’aventure du leader
actuel l’ASB Maghnia. A. T.
IZEM ABDELHAFID.
Président de la Fédération
algérienne de sport scolaire
L
a salle du complexe sportif (CSP) Boudiaf Med
a abrité, vendredi aprèsmidi, un gala de kick-boxing
animé par les athlètes du CR
Témouchent et leurs homologues de l’ASM Oran. 23
combats pour les catégories
minime, benjamine et cadette
ont été livrés dans un niveau
oscillant entre le moyen et le
bon. L’on cite les meilleurs
athlètes ayant impressionné
le public et les techniciens, à
savoir Bouri Si Ahmed, Abed
Yassine, Mahrouz Djamel du
côté ASMO et Othmani Alla,
Raja Abdelghani, Adam Djelloul du côté CRT. Ensuite, les
huit autres combats (4 pour les
juniors et 4 autres pour les séniors) étaient d’un niveau technique appréciable. Parmi les
meilleurs combats, citons ceux
de Dellal Mohamed (ASMO)
contre Aounallah Med (CRT)
en juniors. En séniors, Omar
Benyagoub (ASMO) a affron-
té le Témouchentois Rachidi
Kouider. Selon le président du
CRT M. Benmiloud Mohamed,
«ce gala était très important
pour la préparation des athlètes
aux prochaines joutes nationales. Et en second lieu, il nous
a permis d’évaluer le niveau
technique de nos athlètes».
Dans l’ensemble, ce gala s’est
déroulé dans de très bonnes
conditions d’organisation et
de logistique. L’ambiance était
O. Salem
conviviale.
KARATE
Les athlètes championnes
d’Algérie en exergue
A
u niveau de la salle de sports du complexe
Boudiaf Mohamed, les quatre filles athlètes en judo de l’association Nedjm Riadhi d’Aïn Témouchent, détentrices de titres
nationaux, ont réalisées de belles prouesses.
Le coach Belhadji Mohamed a présenté
au public les quatre meilleures athlètes
témouchentoises : la cadette Benzina Ikram,
âgée de 14 ans, championne d’Algérie dans
sa catégorie lors de l’édition 2014 qui s’est
déroulée à Constantine et a arraché son titre
avec mérite ; Belkadi Sara, vice-championne
d’Algérie, édition 2013, qui s’est déroulée
à Bouira ; Benzina Noor, vice-championne
d’Algérie dans sa catégorie, édition 2013
à Khenchela et enfin la la benjamine Benzina Chahrazed âgée de 6 ans qui est considérée comme une star à l’échelle de la wilaya.
Toutes ces athlètes ont gratifié le public de
jolies phases et gestes techniques en karaté.
Selon la manager Mme Benzina Dounia,
«nous sommes très optimistes quant à l’avenir prometteur du karaté à Aïn Témouchent et
de nos athlètes. Franchement, le coach Belhadji est très sérieux dans son travail au sein de
l’association Nejm Riadhi et malgré le peu de
moyens, il a réalisé de très bons résultats à
l’échelle nationale».
O. S.
ESM
Une saison à mettre aux oubliettes
U
ne défaite comme celle
subie par les Espérantistes de Mostaganem, vendredi passé, face aux gars de
Hadjout, est restée en travers
de la gorge des joueurs, d’autant plus que le club n’avait
pas encore digéré la dernière
défaite de l’Amal Bou Saada.
Beaucoup affirment que ce
n’est pas de cette façon que
les gars de Mostaganem vont
sauver leur peau, la saison
prochaine, car au lieu de gagner sur le terrain, ils auraient
utilisé des méthodes extrasportives qui ont conduit à la
défaite des Mostaganémois.
Certes, les Mostaganémois
avaient perdu ce match, mais
cela n’enlève en rien leur
mérite et leur volonté de se racheter devant leur public avec
un bon résultat, si ce n’est ce
qui s’est passé vendredi passé
au stade de Bou Saada qui
les a fait perdre, leur mettant
beaucoup plus de pression sur
les épaules.
Au niveau de l’Espérance,
il paraît que le réveil des
attaquants est renvoyé aux
calendes grecques. Beaucoup
affirment que Aït Ali est un
attaquant, mais ce n’est pas le
cas, et qu’il est milieu offensif
droit. N’empêche qu’il n’a
inscrit que trois buts depuis
le début de la saison. Il y
a aussi Bensam, qui n’est
pas un attaquant et qui joue
comme milieu récupérateur,
mais il ose beaucoup devant
et cela lui a permis de marquer deux buts. Les autres
joueurs, qui sont censés jouer
en attaque, à savoir Belahouel,
Tlemçani, peinent toujours.
Les autres joueurs, donc, n’ont
rien fait et ce qui fait dire à
beaucoup d’observateurs que
l’Espérance de Mostaganem
ne possède pas des joueurs
capables de faire la différence
ou de faire remonter le club au
score. En tous les cas, d’ici le
match des Zianides, le Widad
de Tlemcen en l’occurrence,
qui reste difficile, le coach
Blidi Touati ne doit rien laisser au hasard et il doit encore
une fois effectuer un travail
consistant devant les bois, que
ce soit pour les défenseurs ou
pour les attaquants et même
les joueurs qui évoluent dans
l’entrejeu. Après un match
raté vendredi dernier face aux
gars de Hadjout, le coach
des Mostaganémois, Blidi, a
accordé une journée de repos à
ses poulains.
A. Taoui
n marge des journées d’études nationales auxquelles ont
assisté des délégués de 38 wilayas du pays, organisées à Aïn
Témouchent du 23 au 25 avril 2014, le président de la Fédération
nationale M. Izem Abdelhafid a déclaré que l’Algérie compte
plus de 18 000 écoles primaires fréquentées par presque 4 millions d’élèves, mais la pratique sportive dans ces établissements
est presque nulle. Et pour cause, ces écoles souffrent du manque
de professeurs en éducation physique et sportive, de matériel
pédagogique, de structures de sports et gestion car elles sont dépendantes des communes. Et pourtant, c’est la période opportune
pour développer la psychomotricité chez l’enfant et en détecter le
talent afin de l’orienter vers la discipline sportive convenable à
ses capacités physiques et techniques.
Au sujet de la pratique du sport dans tous les établissements
scolaires des trois paliers, il a avancé que le nombre de licenciés,
estimé à 365 000 licences, est très insuffisant par rapport à la
population totale des élèves. Certes, l’Etat a bien créé des centres
olympiques régionaux et des lycées de sport, cependant, il est
fort souhaitable qu’il y ait un établissement sportif dans chaque
wilaya car l’enfant a besoin de son rapprochement familial pour
mieux se développer. En conclusion, dit-il, il faut une volonté politique nationale pour relancer le sport dans les écoles primaires.
A cette finalité, nous avons programmé des assises au niveau des
wilayas puis à l’échelle nationale où toutes les parties concernées
par l’éducation et le sport seront impliquées.
O. S.
RCB OUED R’HIOU
Une équipe d’avenir
ême si ses chances d’accession en ligue deux professionM
nelle sont minimes, notamment après sa lourde défaite face
à un autre postulant, le Ghali de Mascara, sur un score de 3 à 0,
le Racing club d’Oued R’hiou a tout de même – force est de le
reconnaître – réussi un parcours exemplaire. Les hommes du duo
Bekhada et Hamel ont tenu la dragée haute aux ténors de ce groupe
en dépit d’un effectif très jeune et d’une préparation entamée tardivement à l’intersaison. Il faut souligner que ce bon parcours
n’est pas le fruit du hasard mais grâce à la volonté des joueurs, leur
sérieux, outre le travail méthodique du staff technique sans oublier
le dévouement des dirigeants et à leur tête le président du club
ainsi que le soutien des supporters qui ont été vraiment à la hauteur
cette saison. A cinq journées de la fin du championnat, le Racing
club d’Oued R’hiou a déjà assuré son maintien, contrairement à
la saison écoulée où l’équipe a évité de justesse la relégation. Les
camarades d’Abed Azzedine reçoivent prochainement le Croissant de Sig, une équipe qui joue sa survie avant de recevoir les
frontaliers, l’IRB Maghnia en l’occurrence, pour affronter cette
équipe qui joue son maintien. C’est dire que les trois rencontres ne
s’annoncent guère faciles pour le RCBOR. Bekhada M’Hamed se
félicite du parcours de son équipe. «Personnellement, je suis très
satisfait de mon équipe. Et n’était le jeu des coulisses, le Racing
club d’Oued R’hiou aurait pu arracher son accession. Mais tout
de même, on a réussi à bâtir une équipe d’avenir qui pourrait,
avec un peu plus de moyens, créer la surprise la saison prochaine.
Enfin, je remercie tous ceux qui, de près ou de loin, ont aidé le club
cette saison», conclura-t-il.
A. Taoui
ASO CHLEF
Djazouli et Megharia
honorés
n hommage a été rendu jeudi, fête des travailleurs, à l’ancien
U
président de l’ASO Chlef, Djazouli Boudjeltia, et à l’ex-international Fodil Megharia, en présence des autorités locales, du
directeur régional des douanes de Chlef et de nombreux invités.
La cérémonie s’est déroulée au stade Mohamed Boumezrag de
Chlef en marge de la rencontre amicale ayant opposé la sélection nationale de la douane aux vétérans de l’ASO. Pour rappel,
Djazouli Boudjeltia a été président des Lions du Cheliff durant
les années 70 et 80; il exerce aujourd’hui en qualité de directeur
central à la direction générale des douanes à Alger. C’est avec lui
que l’équipe phare de la région a connu sa première accession en
division 1, avec les grands joueurs de l’époque tels que Meksi,
Hammouni, Bekakcha, Belaïd, Djoumadi, Belkaïm et les autres.
Quant à Fodil Megharia, il fut l’un des meilleurs stoppeurs du
pays et de l’équipe nationale des années 1986.
A.Yechkour
LE QUOTIDIEN INDÉPENDANT - Dimanche 4 mai 2014
COMMENTAIRE
Renvoi
d’ascenseur
Par Réda Bekkat
L
PREMIÈRE RÉGATE À LA MÉMOIRE DES DOCKERS MARTYRS
Un sourire se dessine
sur la côte algéroise
a première régate de
l’histoire de l’Algérie
indépendante a enfin eu
lieu ce 2 mai 2014, à Alger, au
grand bonheur des amoureux de
la mer et de la plaisance. La
commémoration du lâche
attentat terroriste de l’OAS au
port d’Alger le 2 mai 1962,
emportant la vie de 200 dockers
algériens, a été l’occasion pour
l’Association nationale de
plaisance et de motonautique et
la Fédération algérienne de
voile d’organiser cette toute
première régate à laquelle ont
pris part une trentaine de
bateaux et motos marines.
Baptisée «Mémoire du 2 mai
1962», la régate a pris son point
de départ du petit port de
plaisance de Sidi Fredj,
direction le port d’Alger. Les
voiliers, en mouvement grâce à
la force du vent, sont les
premiers à prendre le départ au
petit matin, à 5h. Sous le beau
ciel bleu d’Alger. La traversée
inédite a créé un beau
mouvement sur la côte algéroise
qui tranche avec le spectacle
peu esthétique des bateaux de
marchandises en rade. Ces
grandes colombes valsent
chacune à son rythme sur ce
bout de la mer Méditerranée
ouvert à l’échange et au partage.
La blancheur des bateaux en
mouvement sur le bleu de la mer
marquait la naissance d’une
tradition en Algérie, celle du
triomphe du loisir sur la
tristesse. La concurrence se met
PHOTO : APS
L
Cérémonie de recueillement à la mémoire des victimes de l'attentat perpétré par l'OAS sur la
place du 2 Mai, au port d'Alger
en place et chaque régatier
essaye de se frayer le meilleur
chemin pour arriver le premier.
Les voiliers sont vite rattrapés
par les bateaux à moteur,
fendant à g rosses lames
l’étendue marine. Mohamed,
avec sa bouille de capitaine du
Titanic, se réjouit de passer avec
sa belle Vedette en vrombissant
devant un voilier. Mais fair-play
comme il est, il laisse toutefois
passer les voiliers devant, pour
mouiller au port d’Alger.
UNE FOIS N’EST PAS
COUTUME
Un remorqueur fait son cinéma
non loin du port avec des jets
d’eau à n’en pas f inir pour
souhaiter la bienvenue à ces
visiteurs du jour qui viennent
disputer des places aux gros
por teurs et navires de
marchandises. Les marins du
loisir et ceux de métier se saluent
et se lancent des signaux entre
gens de la mer qui ont l’amour
de la grande bleue en partage.
Une fois n’est pas coutume, le
port d’Alger est accessible aux
plaisanciers ; la délégation
composée de membres de
l’ANPM se met en marche pour
rejoindre la stèle érigée à la
mémoire des dockers martyrs.
Après le dépôt d’une gerbe de
fleurs, l’appel de la mer se fait
pressant, retour aux bateaux et
cap sur Sidi Fredj, la course
continue. Les voiliers se mettent
en ordre de départ, les bateaux à
moteur leur donnent une
longueur d’avance. Les voiliers
se laissent guider par le vent qui
n’est pas très puissant en cette
jour née printanière. Les
poissons n’ont pas mordu à
l’hameçon des amateurs de
pêche, mais la baie d’Alger s’est
bien laissée prendre par les
smartphones en agitation devant
ses courbes et ses couleurs.
D’est en ouest, la côte algéroise
s’est offerte en trophée aux
regards admiratifs, ne cachant
pas une volonté de s’ouvrir sur
la mer et de troquer sa triste
mine pour une joie de vivre
éternelle. Les plaisanciers ont
bien compris son souci, et ont
répondu en fardant sa côte de jeu
et de course apportant un brin de
douceur de vivre à un quotidien
algérois souvent mélancolique.
Un seul grand gagnant hier, c’est
ce regroupement de plaisanciers
qui ont pu concrétiser l’initiative
de lancer la toute première
régate algérienne. Une initiative
qui se renouvellera, promettent
les responsables de l’ANPM,
dans les différentes localités
côtières d’Algérie.
N. Bouaricha
ATTEINTE AU PATRIMOINE NATIONAL
RÉCUPÉRATION D'ŒUVRES D'ART ET ANTIQUES À CHLEF
■ Dix toiles antiques, un livre
intitulé Généraux illustres illustré de
photographies de généraux nazis,
un médaillon en métal jaune, sept
galets antiques, une chaîne en corail,
un manuscrit coranique, telles sont
les œuvres d’art récupérées vendredi
par les éléments de la Gendarmerie
nationale de la brigade de Taougrite,
relevant du groupement de Chlef. Selon
le commandement national de ce corps
constitué, les gendarmes auteurs de
cette précieuse prise étaient en dispositif
de barrage permanent sur l'autoroute
Est-Ouest, au lieudit El Mousalha,
commune de Sendjas. Agissant sur
informations, ils ont interpellé A.
Yassine, 41 ans, à bord d'un véhicule de
tourisme de marque Peugeot 207. Agent
de sécurité de son état, il a obtempéré
à l’ordre de fouille des éléments des
services de sécurité qui ont découvert,
à leur grande stupéfaction, ces œuvres
dont la valeur – historique et culturelle –
est inestimable.
Lors de son audition dans les locaux
de la gendarmerie, le mis en cause a
déclaré avoir «acquis ces objets auprès
de plusieurs commerçants activant
à la périphérie d'Alger et qu’il avait
l’intention de les vendre à un artisan
d'Oran». Informé, le procureur de la
République près le tribunal de Chlef
a prescrit, hier, la mise en liberté de
l’intéressé après audition, en attendant
les résultats de l’expertise que mènera
un spécialiste d’œuvres d’art antiques,
relevant de la direction de la culture
de la wilaya de Chlef. L’enquête se
poursuit par les limiers de la section de
recherches de la Gendarmerie nationale
de la wilaya.
M.-F. G.
e mois de mai chez nous est, depuis belle
lurette, celui de toutes les promesses. Celles
que le pouvoir peut tenir, rares il est vrai,
comme celles oubliées, sitôt annoncées.
L’entame du quatrième mandat présidentiel n’a pas
fait exception. Ainsi la célébration de la Fête du
travail a été l’occasion d’annoncer «l’annulation»
pure et simple du fameux article 87 bis du code du
travail, après des mois de polémique qui ont suivi la
dernière réunion tripartite regroupant l’UGTA, les
organisations patronales autour des représentants de
l’Etat. Si l’article en question avait suscité un débat,
c’est sans doute que dans le fond il y a problème.
Fallait-il l’amender ou tout simplement l’annuler,
comme l’a exigé la centrale syndicale dirigée par
Abdelmadjid Sidi Saïd, avant et après la réunion
tripartite ? Il reste que pour l’instant, même si la
mesure annoncée n’entrera en application qu’en
2015 à la faveur de la loi de finances de l’an prochain,
on n’a pas encore mesuré du côté du gouvernement
quel sera l’impact d’une telle mesure au plan
financier et quelles en seront les conséquences pour
les entreprises publiques et privées ? Quand on dit
que gouverner c’est prévoir, ce n’est apparemment
pas le cas pour ce qui est de l’abrogation du 87 bis.
Si le relèvement du pouvoir d’achat des salariés est
largement partagé, le régime actuel a choisi, avec
l’autoritarisme qui le caractérise, d’éluder toutes
ces questions et de prendre une mesure populiste
d’«annulation» et d’égalitarisme, au détriment de
la rationalité économique. Il s’est ainsi empressé
d’annoncer une annulation dont l’effet est plus
spectaculaire au sein de l'opinion, sans dire par
quoi elle sera remplacée, comment sera déterminé
à l’avenir le salaire minimum garanti et comment il
devra évoluer ? Alors que d’autres procédés peuvent
être envisagés pour améliorer le pouvoir d’achat
des salariés, comme par exemple le «ciblage» des
catégories les plus exposées et les plus fragiles
afin qu’elles puissent bénéficier d’une meilleure
couverture sociale, accéder, plus facilement, à un
logement, acquérir d’autres biens de consommation
courante, etc. Malheureusement, encore une fois, le
pouvoir dans sa quête de la paix sociale a choisi de
recourir à une distribution de la rente sur une base
«clientéliste», sans se soucier des grands équilibres
économiques et financiers actuels et futurs. Une
façon sans doute de «renvoyer l’ascenseur» à la
centrale syndicale qui n’a pas manqué de soutenir
très tôt le quatrième mandat de Abdelaziz Bouteflika.
MONDE ARABE
LES ACCIDENTS DE LA ROUTE
TUENT 26 000 PERSONNES PAR AN
■ Les accidents de la route
dans les pays arabes causent
la mort de 26 000 personnes
par an et des pertes à hauteur
de 25 milliards de dollars,
a souligné un responsable
sécuritaire arabe. Dans une
lettre publiée à l'occasion de la
Semaine arabe de la prévention
routière, le secrétaire général
du Conseil des ministres arabes
de l'Intérieur (CMAI), Mohamed
Ali Koumane, a indiqué que
le problème de la circulation
«s'aggrave de plus en plus dans
le monde arabe pour multiples
causes dont l'augmentation
du nombre de véhicules, l'état
des routes et les défaillances
techniques». «85% des
accidents de la route sont dus
au facteur humain», a estimé M.
Koumane, lequel a ajouté que de
grands efforts ont été consentis
par les gouvernements arabes
pour garantir la sécurité des
véhicules et améliorer l'état des
routes et des codes de la route.
météo
Aujourd’hui
Demain
10°
21°
ALGER
12°
23°
11°
27°
ORAN
13°
28°
5°
18°
CONSTANTINE
13°
29°
OUARGLA
7°
22°
14°
30°