Photo : Samir Sid Ce que les Algériens diront à Lavrov l CRISE LIBYENNE Par le Commandant Si Azzedine (P. 7) l FACE À UNE «CRISE MULTIDIMENSIONNELLE» L’UGTA milite pour un «front interne» PAGE 6 Nous gagnerons ! Le Bonjour du «Soir» Quand Le Figaro s'intéresse à l'Algérie, c'est pour nous prédire une catastrophe immédiate. Et son inquiétude ne vient pas du fait que c'est quand même une grande nation du Sud et un vieux peuple qui risquent de sombrer dans le chaos, non ! Le Figaro a peur que des millions d'Algériens ne prennent la mer... Que Le Figaro et les plumes qui alimentent ses prévisions se rassurent. Le peuple algérien n'est pas un tube digestif, bien que certaines politiques officielles aient tendu, avec acharnement, à en faire un ! Il fut une époque où nous n'avions ni beurre, ni fromage, ni bananes; un temps où il fallait passer par des queues interminables pour avoir sa ration de produits alimentaires rares, mais le ventre des Algériens n'était pas creux au point de les amener à se soulever. Tant que leur dignité est sauve, ils supportent tout ! Et je ne crois pas utile de revenir justement sur les raisons qui les ont poussés à prendre les armes, en 1954 : ils avaient faim pour de vrai et leur dignité était gravement bafouée ! La crise qui s'annonce est une bonne douche froide pour nous réveiller d'une longue, trop longue sieste... Le farniente a assez duré : pour sauvegarder, au moins, ce que nous avons et pourquoi pas, avoir plus, nous sommes maintenant face à notre destin : je crois profondément que nous gagnerons cette bataille parce que les idées, nous en avons nous aussi. Pour peu que l'obscurantisme et les bandits reculent, nous avancerons en masse et en rangs serrés, frères et sœurs, comme nous l'avons toujours fait car c'est dans les moments difficiles que nous sortons le grand jeu ! Non, cher Figaro, l'Algérie a beaucoup grandi dans ses vieux printemps... de vrais printemps tissés par le peuple, pas ceux préfabriqués par les officines impérialistes ! [email protected] l Le dossier libyen a mis l’Algérie dans un embarras politico-sécuritaire l’incitant à redoubler d’efforts diplomatiques alors qu’une solution pacifique semble s’éloigner chaque jour davantage de ce pays. Dans sa quête d’un règlement politique entre factions libyennes, Alger recevra donc ce lundi le ministre des Affaires étrangères russe pour consultation supplémentaire sur cette affaire brûlante. Laïd Benamor veut une «amnistie fiscale générale» l INTERVENANT HIER À LA RADIO PAGE 5 Photos : DR Edition du Centre - ISSN IIII - 0074 Halte au tous contre tous l CONTRIBUTION PAGE 4 l TÉLÉPHONIE MOBILE - PRÉSENCE REMARQUÉE DES START-UPS TUNISIENNES ET MAROCAINES Quand l’Algérie fait défaut au Mondial de Barcelone ! PAGE 10 JEUDI 25 FÉVRIER 2016 - 16 DJOUMADA EL OULA 1437 - N° 7726 - PRIX 15 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58 P ERISCOOP Mutation à l’italienne DIGOUTAGE Par Arris Touffan Bon sang ! C'est une véritable mine d'informations que cette interview du général Maïza publiée dans ce canard, et que j'ai déjà commentée ici. Il nous apprend ainsi que le massacre de l'abomination absolue de Raïs en 1997 était en fait dû à des ques tions de gros sous entre les chefs du terrorisme islamiste de l'époque. Comme quoi, la cause d'Allah n'est pas insensible aux sous sonnants et tré buchants d'ici-bas... Mais un massacre pareil pour de l'argent, bon sang ! A. T. [email protected] [email protected] Jeudi 25 février 2016 - Page 2 Les gérants d’une entreprise italienne de travaux publics, dont le siège est à El-Biar, sur les hauteurs d’Alger, n’ont pas trouvé mieux, pour éviter de verser des primes de licenciement à leurs employés, dont ils voulaient se débarrasser, que de leur proposer des mutations à l’intérieur du pays. Et c’est ainsi que, nous signale-t-on, le jardinier, âgé de 70 ans, s’est retrouvé muté à … Constantine et une femme de ménage, la soixantaine, à Jijel ! En attendant le maître d’ouvrage La Société de production d'électricité, filiale de la Sonelgaz, peine depuis 11 mois à achever la procédure de sélection du maître d'ouvrage pour la réalisation de sept centrales électriques au sud du pays (Adrar, Timimoun, In Salah, El Goléa, Tamanrasset, Beni Abbès et Illizi). On a procédé, depuis le 26 avril 2015, à trois reports de la date d'ouverture des plis, pour une malheureuse capacité globale de 120 mW. A ce rythme, il est difficile d'imaginer la réalisation du programme ambitieux de la Sonelgaz en matière de génération électrique. Solidarité interaméricaine En dépit de la forte concurrence des compagnies étrangères, la solidarité entre sociétés américaines a fini par triompher. Anadarko, qui opère sur le champ de Hassi Berkine, annoncera, dimanche prochain, l'attribution à sa compatriote Schlumberger, d'un contrat portant sur les opérations de diagraphie, pour un montant de 8.33 millions de dollars. Un jour, un sondage Êtes-vous d’accord avec l’analyse algérienne de la crise libyenne ? OUI NON Sans opinion Pensez-vous que le cessez-le-feu, prévu à partir de samedi, en Syrie sera respecté ? OUI : 13,2% I Résultat sondage NON : 82,5% S. OPINION : 4,3% L’argent et la réussite SOI IT D DI T T E N PA PAS S A N NT l est des jours comme ça où, lors d’un échange verbal, tout à fait amical et apaisé, la personne que vous avez en face de vous tente de vous démontrer, avec force détails, les bienfaits de l’argent et l’intérêt d’en avoir. Dans son élan à vouloir construire une logique qui tienne la route, cette dernière vous explique l’avantage de celui-ci en tant que vecteur incontestable de réussite. Pendant le laps de temps où votre «conférencier» s’arrête pour reprendre son souffle, vous vous dites qu’il serait inutile d’exposer vos arguments parce que les siens sont définitivement arrêtés. Alors que vous convenez volontiers au fond de vous-même que le discours que l’on vient de vous servir n’est pas dénué de tout fondement, même si la démonstration qui accompagne les propos vous met quelque peu mal à l’aise. Personnellement, j’aime bien, lorsque l’on m’interpelle sur des questions aussi délicates que celles relatives à l’argent et la réussite, avoir la liberté d’apprécier les choses par moi-même et surtout de pouvoir réfléchir, loin de l’embarras que ces questions-là suscitent. C’est là qu’en m’interrogeant sur la réussite en question, je réalise qu’il m’est impossible de faire l’impasse sur la nature de celle-ci. De laquelle parle-t-on ? Sociale ? Scolaire ? Economique ? J’aime aussi surtout me réconforter en me disant que le travail pour accéder à ses rêves paie souvent mieux que l’argent que l’on dépense avec la certitude d’atteindre le sommet. Nous voilà, du coup, tous les deux bien énervés même si les raisons de mon courroux diffèrent des siennes. Les dorures comme signe d’accomplissement ont toujours contrarié mon regard. Quant à l’intérêt d’en avoir, il y en a pas mal chez nous qui ont depuis longtemps compris qu’il valait mieux en mettre de côté que pas du tout. Il y a juste la manière d’en accumuler qui pose un problème d’étique. Mon interlocuteur n’aura donc pas réussi à Par Malika Boussouf [email protected] me gagner à son avis. A écouter tous ceux qui vous racontent qu’ils sont partis de rien pour arriver et à lire les histoires de ceux qui avaient tout mais à qui il manquait les bonnes astuces pour réussir, j’ai déjà choisi mon camp. M. B. Actualité Le Soir d’Algérie Jeudi 25 février 2016 - PAGE 4 Benamor veut une «amnistie fiscale générale» INTERVENANT HIER À LA RADIO En réponse aux interrogations redondantes sur le plan à entreprendre pour contrecarrer cette crise énergético-économique, le président de la Caci est clair dans son jugement de la conjoncture : passer au mode opératoire est la nécessité aujourd’hui pour donner aux opérateurs économiques et jeunes investisseurs vision et visibilité. Naouel Boukir – Alger (Le Soir) – Malgré une relative «prise de conscience» de certaines administrations, la bureaucratie persiste encore dans son statut de handicap majeur à l’investissement. Toute la problématique réside dans le changement des mentalités et de l’état d’esprit restrictif. «On a raté énormément de choses» en négligeant les potentialités humaines, les ressources renouvelables et la valorisation des hydrocarbures. La mise à l’écart de «l’économie du savoir» a coûté excessivement cher à l’Algérie aujourd’hui, s’est désolé Mohamed Laid Benamor, P-dg du groupe agroalimentaire du même nom. Visiblement, l’amélioration du climat d’affaires n’est pas encore pas- sée à une véritable application sur le terrain. Les facilitations en matière de financement, de foncier industriel ou agricole et la stabilité juridique, entre autres, souffrent d’incohérence et de perturbations, admet le président de la Caci. Dès lors, à l’image du gouvernement, les opérateurs économiques et les jeunes investisseurs manquent systématiquement de «vision et de visibilité» concernant leurs projets de développement. De cette combinaison de facteurs naît la problématique ubiquitaire de méfiance et de précarité, dans la réglementation, les institutions de l’Etat et même la monnaie. D’ailleurs, c’est ce qui explique aujourd’hui l’équation 1€ ≈ 200 DA sur le marché parallèle. La monnaie européenne est désormais «le refuge» des Algériens n’ayant plus confiance en leur propre monnaie. Autrement dit, leur économie, a précisé le P-dg. Dans l’autre sens, «on n’a pas foi» en la jeunesse voulant s’investir et investir dans ce pays et ses terres, «à vocation agropastorale». Même s’ils disposent de fonds et d’équipements, l’absence de prise en charge, de coaching et de formation, consacrés à ces jeunes donne naissance à des PME frêles et instables, pénalisant l’économie nationale au lieu de l’avantager. «Le banditisme» peut également en constituer une conséquence non négligeable, a alerté M. Benamor. Il souhaiterait voir «une amnistie fiscale générale» puisque «la bancarisation» ne suffit plus, selon lui. Un procédé qui permettrait d’injecter des sommes astronomiques de dinars dans le circuit officiel. A son sens, cela profitera non seulement à l’économie algérienne mais limitera également l’alimentation du marché parallèle. Mais qu’en est-il de la considération du taux d’inflation ? Pour M.Benamor, l’heure est aux «décisions meilleures et plus courageuses» : associer l’université et la jeunesse aux métiers de l’avenir et à l’économie entrepreneuriale, la création de «pôles industriels» pour perfectionner «la spécialisation naturelle des régions». Le binôme Sétif - Bordj-BouArreridj pour l’électronique et Akbou pour l’agroalimentaire ne sont pas les seules potentialités industrielles de l’Algérie. Néanmoins, il y a lieu de leur donner la chance de s’épanouir. Et si l’industrie constitue aujourd’hui 5% du PIB, elle peut en réaliser plus et l’agriculture encore davantage. Le Global Business Discovery mené par la Caci va justement dans cette optique d’optimalisation des opportunités d’affaires pour les opérateurs économiques algériens, selon le président. Ceci en prospec- tant des marchés des cinq continents. Que ce soit pour l’exportation ou le benchmarking à travers les partenariats. Le FCE s’engage également dans la même dynamique et élabore «un grand plan d’émergence» fixant les filières prioritaires à investir, agroalimentaire, pharmaceutique, pétrochimique et numérique, a révélé M. Benamor. Par ailleurs, ces plans doivent nécessairement s’inscrire dans la durée et s’incorporer dans la stratégie nationale de diversification pour une efficacité maximale, lui confiant vision et visibilité. Pourtant, cette concertation décisive entre législatif, exécutif et acteurs économiques peine encore à pointer le bout du nez. Dresser la cartographie et le mode opératoire d’un essor économique ne se fera pas sans une décision multilatérale ou un véritable consensus impliquant l’ensemble des parties prenantes dans ce projet d’avenir commun. N. B. L'Algérie aurait-elle suspendu ses accords de libre-échange avec l’UE et la Zone arabe (Zale) ? UN TÉLÉGRAMME DES DOUANES SÈME LA CONFUSION Dans une nouvelle note adressée hier après-midi, la DG des douanes affirme que le gel des droits douaniers dont il était question dans une première note diffusée, quelques heures auparavant, ne concerne que les trois produits soumis à la licence d’importation : ciment, véhicules et rond à béton. Younès Djama- Alger (Le Soir) - «Suite aux hésitations constatées, (…) les franchises considérées comme caduques sont celles qui portent exclusivement sur les produits repris dans les deux avis d’ouverture des licences d’importation du ministère du Commerce. Il s’agit des véhicules, du ciment et du rond à Précisions sur le droit de réponse du directeur général de la Cimenterie Zahana M. Dennouni dans ses déclarations n’a jamais visé les personnes mais, a clairement dit qu’il n’y avait pas d’interlocuteur au niveau des cimenteries citées. Les usines s’arrêtent en même temps sans qu’il y ait un planning de fermeture et sans régulation du marché par la mise en place d’un programme d’importation pour les quantités manquantes sur le marché à cause de la fermeture des cimenteries. Les leçons de morale sur la vérité et autres… sont malvenues. Dans mes propos, il n’a jamais aussi été question des entreprises Dennouni, mais des entreprises du secteur du BTPH affiliées à la CGP-BTPH. Tout le monde du BTPH et autres connaissent le fonctionnement des cimenteries et sont au courant sur la spéculation qui bat son plein à l’extérieur de l’usine. Comment expliquer les énormes quantités de ciment disponibles sur le marché parallèle ? Alors Monsieur le Directeur général, pas de leçons à nous donner s’il vous plaît. Vous commencez à communiquer et à donner des chiffres, c’est déjà un progrès et une très bonne chose. Abdelmadjid Dennouni, Président de la CGP/BTPH béton ainsi que des contingents des produits agricoles et agroalimentaires soumis aux licences d’importation», écrit notre confrère TSA qui se base sur une note de la DG des douanes. Selon nos confrères qui citent une source des douanes, après une période de perturbation qui a suivi la diffusion de la note, les prestations ont repris normalement au niveau des différents ports du pays dès 11 heures du matin. Malgré ces démentis, aucune source officielle n’a pu s’exprimer jusqu’à hier en fin d’après-midi. «C'est la débandade, aucun service n'a l'officiel définitif, mais la note est en application dans beaucoup de structures dont le port», révèle une source. Des importateurs qui ont tenté d'évacuer des produits importés ont eu la désagréable surprise d'être invités à payer la différence entre le tarif franchisé et le tarif commun valable pour les produits provenant de pays non liés par un accord de désarmement tarifaire avec l’Algérie. Contactées, les Douanes algériennes se sont contentées d'un «c'est de l'intox», tandis que nous avons eu une promesse de réponse de la part du ministère des Finances sans rien recevoir jusqu'à hier en fin d'après-midi. L'instruction arrivée aux services des douanes émanerait du Premier ministre, Abdelmalek Sellal, et datée du 14 février dernier. En substance, elle dit qu'aucune marchandise importée ne peut profiter d’une franchise de frais de douane, c'est-à-dire d’une réduction de taxe par rapport au niveau de régime tarifaire commun. «L’ensemble des franchises délivrées sont considérées caduques à partir du 1er janvier 2016», dit l'instruction publiée par certains sites d'information. Laquelle mesure «surprise» frapperait les produits importés à partir des pays partenaires commerciaux liés à l’Algérie par des accords de libre-échange, l’Union européenne et la Zone arabe de libreéchange (Zale). C'est surtout la référence au 1er janvier, synonyme d'effet rétroactif, qui taraude les opérateurs économiques. C'est ce qui «dérange» aussi les observateurs alors que la Constitution révisée a introduit l'interdiction de la rétroactivité des lois comme fondement de la législation et des mesures administratives. «Pour le marché interne, cette mesure est non seulement illégale dans son effet au 01/01/2016, mais va entraîner un renchérissement des produits, ainsi que des coups sévères à ceux qui auront calculé leurs marges sur la base de l'ancien taux de droit de douane ou de zéro droit pour la franchise de contingent, et cela est en droit plus une trahison juridique qu'une mesure souveraine», explique un expert. Selon lui, «ce genre de mesure et de manière de procéder (télégrammes) est plus un signe de panique et une absence totale de la culture d'Etat chez nos responsables, qu'une preuve de fermeté ou de souveraineté». Évaluation de l’ensemble des accords signés par l’Algérie Le ministre du Commerce, Bakhti Bélaïb, curieusement silencieux sur la note des douanes, avait pour rappel annoncé, en janvier dernier, lors d'une rencontre avec les exportateurs algériens, que ses services étaient en train d’évaluer l’ensemble des accords signés avec les partenaires de l’Algérie, et à la lumière de ces bilans, la partie algérienne envisagerait de voir avec ses partenaires quels sont les ajustements qu’il va falloir introduire. «Si le bilan d’un accord d’association conclu avec un ou des pays ne s’est pas déroulé selon les promesses pour lesquelles il a été conclu, il est, à ce moment-là, du droit d’une des parties de se retirer», avait affirmé Bakhti Bélaïb, ajoutant que ses services étaient en train d’agir en vue d'aller vers la création de zones de libre-échange avec des pays africains limitrophes à même de donner une chance à la production nationale d’être promue. «Nous avions oublié de signer ces accords avec des pays dont les marchés offrent plus d’opportunités à la production nationale», a affirmé Bakhti Bélaïb devant un parterre d’exportateurs algériens réunis sous l’égide de l’Association des exportateurs algériens (Anexal). L'Algérie victime de ses accords ? «Nous sommes, encore une fois, victime de nos accords, nous sommes un pays rentier dont l'économie est à tendance import par excellence, et on signe des accords permettant à nos partenaires d'envahir notre marché en plus sans payer les droits de douane, sachant qu'en contrepartie, on ne profite pas de ce dispositif puisqu'on n’exporte rien», souligne l'expert Smaïl Lalmas. «Nous signons des accords économiques avec des objectifs purement politiques, le résultat, nous avons perdu des milliards de DA, durant toutes ces années d'importations sans encaisser les droits et taxes douaniers», relève-t-il. D'après M. Lalmas, une suspension des accords devrait passer par des négociations avec les partenaires de l'Algérie, du fait qu'elle a pris des engagements qu'elle est en devoir de respecter. «Cela dit, si après coup, nous nous sommes rendu compte qu'il y avait déséquilibre, et que l’Algérie perdait énormément dans cette opération, il est légitime de revoir ces accords et même les geler le temps de corriger les choses», conclut-il. Y. D. IDENTIFIÉ SUR DES IMAGES DE PROPAGANDE DE DAESH EN BELGIQUE Un émigré se rend aux services de sécurité Un émigré âgé d’environ 35 ans, originaire de la commune de Tamokra, relevant de la wilaya de Béjaïa, a été incarcéré à la maison d’arrêt de la ville d’Akbou, mardi dernier, avons-nous appris d’une source autorisée, pour soupçon d’appartenir au groupe Daesh, activant en Europe et particulièrement en Belgique. L’information qui circulait depuis plusieurs mois à propos d’une vidéo captée sur les réseaux sociaux par ses voisins du village de Tamokra, montrant l’hom- me en question au centre d’une propagande islamiste tournée en Belgique, a été prise au sérieux par les magistrats près le tribunal d’Akbou, qui l’ont aussitôt arrêté, en attendant un complément d’information à son sujet. L’individu, répondant aux initiales de M. Z., s’est rendu de son propre gré aux services de la Gendarmerie nationale et ce, sous la pression subie dans son village à son arrivée, ajoute une source proche du dossier. Kamel Gaci Actualité Ce que les Algériens diront à Lavrov Jeudi 25 février 2016 - PAGE CRISE LIBYENNE Abla Chérif - Alger (Le Soir) Dans le contexte, la visite de Serguei Lavrov revêt un caractère particulier du moment qu’elle intervient à l’heure où Occidentaux et Américains se disent prêts à bombarder les positions de Daesh en Libye. Or il s’avère que la Russie n’a pas tranché définitivement sa position vis-à-vis de la question, ce qui laisse à Alger une chance de convaincre son partenaire russe de s’allier aux thèses algériennes hostiles, on le sait, à une intervention étrangère à ses portes et à toutes les conséquences que cette dernière induira. Le récent bombardement américain en Libye a d’ailleurs provoqué une réaction très mitigée du ministre algérien des Affaires étrangères lequel a fait état de la «nécessité de lutter contre le terrorisme en Libye dans le cadre de la légalité internationale, du respect de la souveraineté, de la sécurité et de la stabilité de ce pays». La déclaration a été faite à l’issue de la rencontre avec Thomas Shannon, sous-secrétaire d’Etat américain aux Affaires politiques, venu lui aussi spécialement en Algérie pour des discussions approfondies sur la situation libyenne. Les Etats-Unis avaient mené ce qu’il est convenu d’appeler une «frappe programmée», ils avaient averti la communauté internationale qu’ils pouvaient frapper à tout moment en cas de détection de danger, mais l’Algérie ainsi que la Tunisie se sont montrées dernièrement très inquiètes face à ces interventions qui ne devraient pas être menées sans en informer les autorités des pays voisins (la Tunisie et l’Algérie). Ce qui n’a pas été fait. Au contraire, on assiste à une succession d’informations faisant état des préparatifs à une intervention aérienne. Il y a deux jours, l’Italie a ainsi annoncé qu’elle autorisait les drones américains stationnés en Sicile à bombarder les camps de Daesh en Libye. La position italienne est une position de défense, car elle escompte ainsi réduire non seulement le danger que représente Daesh mais aussi se prémunir contre tout éventuel flux migratoire. Dans cette situation, l’Algérie et même la Tunisie demeurent cependant les plus exposées à ces risques de par leur proximité géographique avec la zone en conflit. Photo : DR Le dossier libyen a mis l’Algérie dans un embarras politico-sécuritaire l’incitant à redoubler d’efforts diplomatiques alors qu’une solution pacifique semble s’éloigner chaque jour davantage de ce pays. Dans sa quête d’un règlement politique entre factions libyennes, Alger recevra donc ce lundi le ministre des Affaires étrangères russe pour consultation supplémentaire sur cette affaire brûlante. Serguei Lavrov, ministre russe des AE. Sur le plan diplomatique, Moscou semble se présenter comme le seul pays à même de pouvoir comprendre et pourquoi pas partager les positions d’Alger. Serguei Lavrov, qui entretient une amitié de longue date avec notre ministre des Affaires étrangères, M. Lamamra, avait déjà mis en garde les pays étrangers contre l’arme- 5 ment des milices libyennes pour lutter contre le régime d’ElGueddafi. Les appréhensions russes se sont avérées justes. Aujourd’hui, et en raison de la forte implantation de Daesh dans ce pays, Moscou semble hésiter sur le principe de non-intervention militaire dans ce pays. D’où l’intérêt de discussions approfondies avec son homologue algérien lui permettra d’en savoir davantage sur cette question cruciale. Car en dépit de toutes les bonnes volontés, celle de la diplomatie algérienne en particulier car fortement impliquée dans le processus politique intra-libyen, l’issue pacifique reste très aléatoire. La mise en place d’un gouvernement d’union nationale libyen est reportée de semaine en semaine et les combats entre milices rivales font, à nouveau, rage depuis quelques jours. A. C. L'Algérie a pris toutes les dispositions nécessaires pour sécuriser ses frontières SELON RAMTANE LAMAMRA Le ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra, a affirmé hier à Alger que l'Algérie avait pris «toutes les dispositions nécessaires» pour sécuriser ses frontières et contribuer à la sécurisation de toute la région. L'Algérie a pris «toutes les dispositions nécessaires pour sécuriser ses frontières», a indiqué M. Lamamra dans une déclaration à la presse en marge des festivités marquant la célébration du double anniversaire de la création de l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA) et de la nationalisation des hydrocarbures, ajoutant «Nous maîtrisons la situation. Nous vieillons à la sécurité de notre pays et celle de nos voisins, mais la vigilance reste de rigueur». La diplomatie algérienne «fait un travail complémentaire à travers des concertations avec les pays voisins et d'autres influents dans la région dans l'objectif de sécuriser les frontières du pays et d'assurer la sécurité de tous les pays de la région», a-t-il enchaîné. Il a, par ailleurs, estimé que la prochaine visite du secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, prévue en mars prochain en Algérie et dans les pays de la région était «importante» soulignant que ce périple, bien qu'il soit en relation avec la «question sahraouie», sera axé sur plusieurs thèmes dont la «participation à une conférence sur la protection de la femme contre la violence à l'occasion du 8 Mars, Journée internationale de la femme». M. Lamamra a fait savoir, d'autre part, que l'Algérie souhaitait la formation d'un gouvernement d'union nationale en Libye qui soit un «acteur majeur dans l'édification des institutions de l'Etat et la lutte antiterroriste». Il a rappelé que la Ligue des Etats arabes préparait la tenue d'un sommet arabe en Mauritanie, soulignant qu'une telle démarche dénotait l'importance du «rôle d'avant-garde des pays du Maghreb dans la sensibilisation des peuples arabes à l'importance des questions intéressant la Nation arabe dont principalement la cause palestinienne que l'Algérie ne cesse de mettre en avant». S'agissant de la situation en Syrie, M. Lamamra a rappelé la Ramtane Lamamra, ministre des AE. tenue d'un conseil ministériel arabe le 10 mars prochain «en vue d'insuffler une nouvelle dynamique aux négociations de Genève». (APS) «La nouvelle Constitution consacre l’impunité» LE CONSTAT EST D’AMNESTY INTERNATIONAL ALGÉRIE Même après son adoption, la nouvelle Constitution continue à susciter les réserves de nombre d’acteurs politiques et d’organisations diverses. Cette fois-ci, c’est Amnesty International qui s’est mise de la partie estimant tout simplement que la nouvelle loi fondamentale du pays a tout simplement consacré l’impunité. M. Kebci-Alger (Le Soir) «Nous regrettons fortement la consécration de l’impunité malgré les demandes incessantes des familles des victimes de la décennie noire», soutenait, hier mercredi, dans une conférence de presse, la directrice d’Amnesty International Algérie, lors de laquelle elle présentait le rapport 2015 des droits humains dans le monde. Et Hassina Oussedik, qui joint ainsi sa voix à nombre d’acteurs politiques et associatifs, notamment parmi ceux qui avaient fait face à la déferlante terroriste islamiste des années 90 du siècle dernier, faisait allusion, on ne peut plus clairement, à la consécration de la politique de la réconciliation nationale dont le pays a célébré, l’année dernière le dixième anniversaire. S’il y a nécessité de regarder le «futur avec sérénité, cela doit impérativement nous imposer de «regarder le passé avec responsabilité» car, considère-t-elle avec ferme conviction, il ne pourrait y avoir de «véritable réconciliation nationale sans la vérité, sans justice et sans réparation». Pour Amnesty International Algérie, les diverses lois adoptées il n’y a pas longtemps, dont notamment celle criminalisant les violences faites aux femmes, n’ont pas eu de suite concrète sur le terrain en Algérie. C’est tout le contraire qui s’est «matérialisé», relève cette ONG dans son rapport de 2015 où elle consigne pêle-mêle restrictions de la liberté d’expression, d’association et de réunion, «arrestation et emprisonnement de manifestants pacifiques, de militants et de journalistes». C’est ainsi qu’elle fait remarquer que des militants et des journalistes ont été arrêtés, poursuivis et emprisonnés et que les manifestations publiques étaient toujours interdites à Alger. Pour Oussedik, il est plus que temps de mettre «fin au système de demande d’autorisation et son remplacement par celui de la simple notification». Idem concernant les atteintes à la liberté d’association, reflétées on ne peut plus clairement par la nouvelle loi sur les associations dont AI demande tout simplement «l’abrogation». Et à la directrice d’Amnesty International Algérie de faire remarquer fort-à-propos, que son organisme comme bien d’autres entités associatives n’ont pas reçu à ce jour de récépissé de réception de leurs demandes d’enregistrement. Ce qui fait courir, poursuitelle, aux adhérents aux associations non enregistrées, suspendues ou dissoutes une peine de six mois d’emprisonnement et une amende. Traitant des modifications apportées au Code de procédure pénale, Oussedik se félicite que les suspects ont désormais le droit spécifique de rencontrer un avocat pendant la garde à vue, sans que, regrette-t-elle, cependant, celui-ci «ne puisse les assister au cours des interrogatoires». Même appréciation des dispositions modifiant le Code pénal qui, faut-il le rappeler, ont érigé les violences physiques contre un conjoint et le harcèlement sexuel dans les lieux publics en infractions pénales. Pour la directrice de AI Algérie, «les femmes ne bénéficient toutefois, toujours pas d’une protection suffisante contre les violences liées au genre, d’autant plus que le Code pénal fait, selon elle, la part belle au pardon via la «disposition permettant à un violeur d’échapper aux poursuites pénales s’il épouse sa victime, dans la mesure où celle-ci est âgée de moins de 18 ans». M. K. Photo : DR Le Soir d’Algérie Syrie, le cri d’indignation du journaliste turc Kadri Gürsel CE MONDE QUI BOUGE Kadri Gürsel a été licencié le 22 juillet dernier du journal Milliyet où il exerçait comme journaliste-éditorialiste depuis plus de 20 ans. Son crime, un tweet qui a déplu aux autorités. Ce tweet concernait l’attentat de Suruç, le 20 juillet 2015, dans le Kurdistan turc qui a tué 33 jeunes s’apprêtant à effec- Par Hassane Zerrouky tuer une marche silencieuse vers la ville de Kobané en Syrie pour soutenir la lutte des Kurdes assiégés par Daesh. Gürsel venait de lire dans une dépêche le télégramme de condoléances adressé par François Hollande au Président Tayyip Erdogan. «Il est honteux, que des chefs d’Etat étrangers appellent la personne qui est la principale raison du terrorisme de l’Etat islamique (Daesh) en Turquie pour lui présenter des condoléances après l’attentat de Suruç», lit-on dans le tweet incriminé, reproduit in extenso dans un petit livre de 75 pages ayant pour titre «Turquie, année zéro» (1). Et d’indiquer que par ce geste (son tweet), il n’avait fait que son «devoir de citoyen», son «métier de journaliste». Dans ce livre, Kadri Gürsel pointe des réalités évidentes qui éclairent avec beaucoup d’à-propos ce qu’on sait (un peu) de l’implication d’Ankara dans le drame syrien. Ainsi en est-il de l’attentat de Suruç dont il impute la cause à « la politique syrienne qu’a promue le duo Erdogan-Davutoglu » (le chef d’Etat turc et son Premier ministre). Une politique qui s’est fixé pour but, écrit-il, « de renverser le régime d’un pays voisin pour le remplacer par des forces considérées comme ‘’amies’’, c’est-à-dire islamistes et issues des Frères musulmans». Mais, convient-il, «c’était méconnaître la Syrie, voire ignorer les plus élémentaires réalités de ce pays. C’était s’aveugler sur une martingale faussement géniale inspirée par une ambition néo-ottomane». Le soutien «actif» d’Ankara à l’opposition syrienne, poursuit-il, qui s’est traduit par l’envoi d’armes et la transformation de «la région frontalière (de la Turquie, ndlr) en une zone arrière pour abriter l’état-major de l’Armée syrienne libre», a fait qu’«en quelques mois, la Turquie est devenue une autoroute djihadiste, un pays ouvert peut-être aux réfugiés, plus sûrement encore aux combattants novices ou aguerris de toutes origines et de toutes langues, affluant depuis l’Europe, le Maghreb, le Caucase vers un “Mad Max” djihadiste». Et de se demander : «Que ce serait-il passé si la Turquie n’avait pas joué avec le feu en voulant instrumentaliser les djihadistes ? Est-ce qu’’Al-Qaïda en Irak aurait pu se transformer si aisément en Etat islamique en Irak et au Levant (Daesh) ? Est-ce que l’Etat islamique aurait pu devenir une organisation transfrontalière et régionale en si peu de temps (…) Est-ce que Daesh, enfin, grimé en califat, aurait pu s’internationaliser si systématiquement, au Moyen-Orient, en Afrique, en Asie, mais aussi en Europe ? Disons-le clairement : rien de tout cela n’aurait été possible sans le laisser-faire de la Turquie…» Des réalités si évidentes et qu’on ne voit jamais exposées sous la plume de ces experts et commentateurs du fait islamiste, tellement ils sont obnubilés par la chute du régime de Damas. Dans son plaidoyer, Kadri Gürsel conclut un peu trop vite, avec quelque amertume, à la fin de cette Turquie «inspirée par les principes de 1923». Mais l’inverse est aussi vrai : une fois terminée la crise syrienne, il n’est pas sûr que les pays qui tirent les ficelles – je pense aux pétromonarchies – puissent s’en tirer sans dégâts majeurs malgré la manne pétrolière dont ils disposent. Eux non plus ne sont pas à l’abri des répliques de la crise syrienne. Car l’argent ne peut pas tout. En attendant, si le conflit syrien est en train de déborder en Turquie, il tend à se rapprocher dangereusement de la Tunisie et de l’Algérie. Les derniers raids américains sur la ville libyenne de Sabratha à l’ouest de Tripoli– la troisième intervention depuis juin 2015 – visant le Tunisien Noureddine Chouchane, chef présumé de Daesh en Libye, n’augurent rien de bon et risquent de compliquer la situation libyenne. Une intervention occidentale en Libye, à laquelle pense d’ailleurs la France, ne serait pas sans conséquences néfastes pour la Tunisie et l’Algérie voisines. H. Z. (1) Kadri Gürsel, «Turquie, année zéro». Collection Le poing sur la table. Les éditions du Cerf. Paris. 5 euros. Actualité L’UGTA milite pour un «front interne» Jeudi 25 février 2016 - PAGE FACE À UNE «CRISE MULTIDIMENSIONNELLE» 6 L’UGTA veut fédérer toutes les «forces vives» du pays pour constituer un front interne à même de faire face à tous les défis. C’est le message clé qui ressort de l’intervention du premier responsable de la centrale syndicale à l’occasion de la célébration du double anniversaire du 24 Février. Retour d’ascenseur : le premier magistrat du pays s’est engagé à ne pas «privatiser les entreprises économiques publiques stratégiques». Abder Bettache - Alger (Le Soir) - Il s’agit là, des principaux faits marquants de la cérémonie portant célébration du double anniversaire du 24 février, à savoir la création de l’UGTA et la nationalisation des hydrocarbures. En effet, lors de son intervention, le secrétaire général de l’UGTA M. Abdelmadjid Sidi-Saïd a indiqué que «la révision de la Constitution projette l’Algérie dans une "nouvelle ère" de l'approfondissement de la démocratie et du renforcement de l’action sociale». Intervenant devant des cadres syndicaux et aussi devant le chef du gouvernement en présence d’un grand nombre de ministres et de cadres d’entreprises et des membres du FCE, le premier responsable de la centrale syndicale a ajouté à ce propos que «cette révision est une véritable mise à jour du contrat social qui projette notre pays dans une nouvelle ère d'approfondissement de la pratique démocratique et du renforcement de l’action sociale». Exprimant au nom de la centrale syndicale son soutien total au premier magistrat du pays, l’orateur a indiqué que «l'amendement de la Constitution contribuera à consolider l’unité nationale, renforcer l’Etat de droit et donner toute sa dimension à une société ancrée dans ses valeurs et tendue vers le progrès». «Au-delà des progrès remarquables que nous avons accomplis, nous nous inscrivons sur ce que nous devons faire ensemble dans les années à venir», a-t-il expliqué, précisant que c’est dans cette Photo : Samir Sid Le Soir d’Algérie Double anniversaire du 24 Février : création de l’UGTA et la nationalisation des hydrocarbures. perspective que la révision constitutionnelle a visé à «adapter la loi fondamentale à l’évolution de notre société». A cet effet, les événements mondiaux aux plans économique et financier «nous rappellent, à juste titre, la décision prise par le président de la République de rembourser la dette extérieure et dont nous mesurons aujourd’hui pleinement l'importance et l'impact», a-t-il fait observer, qualifiant cette décision de salutaire. Nous devons nous attacher encore plus à la consolidation d’une Algérie solidaire, animée par les valeurs d’équité et de justice sociale», a-t-il insisté. A décoder, les propos tenus par le secrétaire général de l’UGTA avaient pour principal objectif celui de constituer un front interne à même de «traverser cette période dans la sérénité et la stabilité avec une pleine responsabilité pour aboutir à la consolidation durable de notre économie». Selon lui, «les efforts entamés depuis longtemps et qui ont donné des "résultats éloquents" sont appelés à se poursuivre dans une "démarche collective" pour "l'épanouissement de l'économie nationale et du progrès social"». Un discours qui a été aussitôt conforté par le message transmis en la circons- tance par le président de la République et lu en son nom par son conseiller M. Benamar Zerhouni. Ainsi, le président de la République dira «qu’en dépit de l'acuité de la crise, l'Algérie ne prévoit pas de cesser d'investir dans les facteurs de réussite du développement économique et encore moins renoncer à ses choix fondamentaux en termes de solidarité nationale véritable et de justice sociale réelle». Bouteflika a de nouveau réaffirmé la détermination à évacuer toute forme de privatisation des entreprises publiques économiques stratégiques. «La révision de la Constitution prévoit des dispositions fondamentales qui confortent nos choix nationaux dans le domaine économique notamment pour ce qui est de la préservation de la propriété publique des mines, des hydrocarbures et autres secteurs vitaux. La Constitution révisée insiste sur la responsabilité de l'Etat dans la sauvegarde des terres agricoles et des ressources hydriques. D'autres amendements consacrent la liberté d'investir, l'encouragement par l'Etat de toutes les entreprises sans distinction, la régulation du marché et la lutte contre le monopole», a-t-il soutenu à l’adresse de l’UGTA. A. B. Les marins d’IBC reviennent à la charge ILS RÉCLAMENT DES INDEMNITÉS DE SALAIRES Le personnel navigant d’IBC (International Bulk Carriers) se trouve toujours dans le désarroi. Malgré des mesures de redéploiement, le collectif des marins se dit lésé dans ses droits. Salima Akkouche Alger (Le Soir) - Réunis, hier, lors d’un rassemblement devant le ministère des Transports, le personnel navigant d’IBC dénonce sa situation et la sourde oreille des pouvoirs publics. Ayant obtenu un redéploiement à travers les différentes entreprises et compagnies maritimes nationales après une longue lutte, les 250 marins détachés de la Cnan groupe au profit de la société IBC, demandent de bénéficier de la totalité de leur droit. Dans leur plateforme de revendication, adressée au ministre des Transports, ils revendiquent la régularisation des 13 mois de salaires du personnel sédentaire impayé à ce jour, la régularisation des arriérés de salaires de tout le personnel navigant n’ayant pas reçu leur dû et l’indemnisation de fin de carrière et solde tout compte de l’ensemble du personnel en retraite ou en voie de l’être. Pour rappel, c’était en 2012 et suite à un sit-in qui a duré trois mois devant le ministère de tutelle, que ces marins ont obtenu un accord de principe pour l’ensemble de leur revendications dont leurs reversements vers la mai- son mère Cnan groupe. Suite à quoi, ils étaient redéployés temporairement dans d’autres secteurs maritimes en attendant une solution définitive à leur situation. «Nous subissons cette situation de blocage depuis 2012», ont-ils dénoncé. Les protestataires exigent une solution définitive au problème dont ils n’ont pas été à l’origine. Pour eux, ils n’ont jamais eu leur mot à dire lorsque la décision de rejoindre IBC a été prise. S. A. Halte au tous contre tous Le Soir d’Algérie C Contribution omme tout le monde, je lis la presse. Elle est un lien idéal avec le monde proche ou lointain qui nous entoure. Toutes les rubriques m’intéressent, toutes les pages attirent plus ou moins «aigûment» mon attention mais celles qui ont mes faveurs, qui me font prendre mes aises et me calent au fond de mon fauteuil sont incontestablement celles qui se rapportent à l’histoire. Particulièrement lorsqu’elles traitent de l’Algérie et de la guerre de Libération nationale, mais pas que, et sans exclusive. Et là, je vous avoue que le baromètre de mon humeur varie du meilleur au pire. Parfois je me réjouis, devant telle ou telle autre étude, tel auteur ou essayiste qui pétrit les faits, fouille et farfouille dans les mémoires à la recherche, je ne dirai pas de la Vérité, l’histoire n’étant pas un philosophe, mais pour tisser les fils des événements entre eux, les du FLN, M. Ammar Saâdani, qui étalait, à longueur de colonnes, sa fortitude par procuration. Je ne voudrais pas me faire l’avocat du général Toufik, il subvient amplement à sa propre défense. Je désire simplement illustrer mon propos en insistant sur le caractère outrancier du procédé. J’ai lu, ici et là et entendu de-ci de-là, nombre d’inexactitudes pour ne pas dire de contre-vérités le concernant. «Il est arrivé en 1960», disent certains commentateurs. «Ou plutôt en 1961», répondent en écho d’autres analystes, quelques «éditorialistes», soutiennent mordicus sur les écrans plasmiques qu’«il n’y était pas avant 1962» ! Tout juste si on n’en parle pas comme d’un «marsien». Autrement dit qu’il est arrivé au secours de la victoire, le 19 mars 1962, ou, et pourquoi pas, puisque nous y sommes, qu’il s’agit d’un agent de la force locale ! débarrasser du hasard, et dissiper les contingences. En un mot, les faire admettre dans le grand livre de l’Algérie que nos enfants, une génération après l’autre, apprendront sur les bancs de l’école, dans leurs tablettes électroniques qui remplacent de nos jours et pour l’avenir, les livres qui fleurent bon le papier. Parfois, je rencontre quelque vieille connaissance, locataire récursive du tube cathodique, qui racle les fonds de tiroirs de sa mémoire, pour saler l’impression de déjà vu, tant il a sassé et ressasé ses souvenirs devant les micros qui se sont assidument tendus sous son nez pour s’écouter battre et rebattre les mêmes propos avec les mêmes mots. Il m’arrive aussi de me désoler quand le «commémoratisme» prend le pas sur les événements historiques eux-mêmes, au point de les dépouiller de leur gravité ou plutôt les nullifier de leur solennité, de les banaliser au point de les réduire à un ronron d’usage annuel que commande un réflexe routinier. Et voilà qu’on t’étale des poncifs, qu’on te tartine des stéréotypes et qu’on te fait briller des vieilles lunes ! Tantôt, les bras me tombent, devant les affirmations ostensiblement captieuses, d’une catégorie de personnes lesquelles déclarent comme à confesse, sans se démonter, avec un ton de déposant sous serment. Devant Dieu et les hommes jurant, sacrant et certifiant, ils soutiennent que leurs assertions sont irréfragables. Ce genre de gaziers, en disent généralement trop ou pas assez. L’actualité impose d’elle-même l’exemple que représente cette boutade ou estocade, c’est selon, de notre ex-Premier ministre sous le défunt Président Chadli Bendjedid, dans les années 80, M. Abdelhamid Brahimi. On se souvient de son bourdon dans les années 90 au sujet des 26 milliards, qui avait fait le buzz, dirait-on aujourd’hui. Cette fois, parlant du général du corps d’armée Mohamed Médiène, il avait lâché, non sans avoir qualifié Mohamed Betchine et le général Toufik de «patriotes», ceci afin que nul n’ait à se «méprendre» quant à la direction d’intention de ses propos, qu’il a eu à les connaître «durant la guerre de Libération et après l’indépendance». Sur sa lancée puisqu’il était sur le ton des confidences, il a précisé avec l’air de ne pas en avoir du tout : «Je me souviens que quand j’ai rencontré Toufik dans le maquis durant la guerre, il épluchait la pomme de terre et les carottes.» Ces derniers temps on assiste, il est vrai, à pas mal de ruades les unes plus sournoises que les autres contre l’ancien patron du puissant DRS. On aura écrit sur lui en un mois plus qu’on en a fait en 25 ans ! On se souvient des algarades bravaches du secrétaire général En tant que membre de l’Etat-major général (EMG), chargé des questions militaires, adjoint du colonel Houari Boumediène, chef de cette institution, je témoigne que j’ai rencontré la première fois en mars 1959, très précisément à Garn-Halfaya, dans la région d’El Kef en Tunisie, le patriote qui a présidé aux destinées de la direction de la sécurité de notre pays un quart de siècle durant. Il était dans une école de l’ALN, spécialisée dans la formation des commissaires politiques. J’ai gardé de lui l’image d’un officier avec lequel j’avais rapidement sympathisé, parce qu’il était d’Alger. Etant moi-même monté au maquis à partir de la capitale, nous avons vite été de connivence sur une base, je dirai «houmiste», puis noué amitié. Je l’ai revu par la suite en 1960 au PC de la Zone Nord. Enfin, toujours avant que je ne rentre à Alger pour diriger la deuxième Zone autonome (ZAA), nous nous sommes rencontrés une troisième fois, c’était l’Etat-major général. Après l’Indépendance, Baya El Kahla, une des premières infirmières de la Wilaya 4 qui a servi aux côtés du commando Ali Khodja que j’ai eu l’honneur de commander, m’avait souvent parlé de lui. En effet, le jeune Médiène était, tout comme elle, engagé dans les rangs de la lutte. Ils ont servi ensemble dès 1956 dans le réseau clandestin du FLN. Où donc étaient, à cette époque, les usurpateurs, qui veulent aujourd’hui trottiner sur les traces et dans les pas des géants qui ont fondé le Front ? C’est de là que sont venues les premières notes de l’hallali... Mangez ! Faites bonne chère ! Empiffrezvous ! Goinfrez-vous ! N’en laissez pas une miette, pas même pour les moineaux ! Mais de grâce, ripaillez en silence ! Vous n’êtes pas le FLN, vous ne pouvez pas être le FLN car vous ne l’avez jamais été. Mon propos ne s’adresse évidemment pas aux militants sincères qui ont été mis entre parenthèses par ces prédateurs qui ont hérité on ne sait comment de ce prestigieux sigle pour en faire «usus et abusus» ! Je reviens à «l’info» que nous a livrée et telle qu’elle a été tournée par M. Brahimi, pour m’interroger sur la nature de son sens et de la portée qu’il a voulu lui donner. Avaitelle un but ? Lequel ? Cet officier de l’ALN puis de l’ANP, était ce qu’il était, et il n’a point à en rougir ! Il est devenu ce que son mérite lui a octroyé. Aura-t-il besoin d’un avocat si l’Histoire venait à en évoquer le nom et les actes ? Il est devenu d’usage, selon on ne sait quelle philosophie, de fourbir les couteaux contre les disparus, et, fait nouveau, contre les retraités ou ceux tombés en disgrâce. On a traité l’émir Abdelkader de traître, parce qu’après 17 ans d’une guerre asymé- On se souvient des algarades bravaches du secrétaire général du FLN, M. Ammar Saâdani, qui étalait, à longueur de colonnes, sa fortitude par procuration. Je ne voudrais pas me faire l’avocat du général Toufik, il subvient amplement à sa propre défense. Je désire simplement illustrer mon propos en insistant sur le caractère outrancier du procédé. trique, il s’est rendu ! Abane Ramdane a été qualifié «d’agent des services français» parce qu’en tant que responsable du FLN, il a laissé ouverte la possibilité de dialogue avec les autorités colonialistes, conformément à la proclamation du 1er Novembre et aux résolutions du Congrès de la Soummam ! Boumediène a fait ci, Boussouf a fait cela, que dire de Krim Belkacem, de Yacef Saâdi, de Bentobbal ! De... de... et de... J’en passe et des plus grands. On ne se grandit pas en abaissant les autres. Cette maltraitance itérative de l’histoire nationale, qui mène immanquablement au révisionnisme, m’avait amené il y a quelques années de cela à appeler à la «création d’un observatoire indépendant pour faire échec au révisionnisme». Car la menace d’assister à l’adultération pure et simple de notre histoire est sérieuse. Si l’on ne prend garde, elle sera vite la proie d’aventuriers pseudo-intellectuels qui la transfigureront et la commueront en un brouet infâme devant lequel se détourneront, et se détournent déjà, les nouvelles générations. J’insistais dans cet appel sur l’urgence d’une contre-offensive nationale, indispensable, car salutaire, afin que les Algériens conscientisent les périls qui bravent la mémoire collective. Pour qu’ils se concertent «en toute indépendance de tout organisme public ou privé et exiger des pouvoirs publics, les moyens de s’organiser afin de défendre et d’illustrer notre passé». Il y a très longtemps, une quinzaine d’années environ, je lisais dans un article en avant-dernière page, que le Président Ahmed Ben Bella avait été bruyamment chahuté par un groupe d’étudiantes alors qu’il donnait une conférence dans une cité universitaire des environs d’Alger. En revanche, indiquait l’articulet, une «standing ovation» avait été réservée à la comédienne, du reste talentueuse, Beyouna. La situation et ses symboles étaient d’époque et l’ignorance insolente de ces jeunes compatriotes, allaitées à la mamelle du silence, n’étonnait pas. Elles, comme leurs aînés dans les années 80, qui criaient bien «l’Histoire à la poubelle», ne demandaient qu’à apprendre. C’était là le résultat de l’enseignement de cette matière, car depuis les premières années de l’indépendance on leur enseignait déjà le passé sans nom, l’histoire anonyme dans laquelle les acteurs étaient réduits à Jeudi 25 février 2016 - PAge 7 Par le Commandant Si Azzedine Cette ritournelle, nous la gobons, toutes antennes paraboliques déployées. Elle reste la «vérité de l’autre», même si des intellectuels, tout aussi français, se sont mobilisés pour faire échec à la loi scélérate de 2005 dans son paragraphe 4. Mais là où le bât blesse, c’est quand les coups de boutoir destinés à faire vaciller cet édifice encore fragile qu’est l’Histoire nationale, émanent du Landerneau politico-culturel algérien. Lorsque les arquebusades proviennent de l’intérieur. Il est un fait, au demeurant qui n’a rien de nouveau, qui tend à se généraliser. Il semble que nos médias, tous supports confondus, font leurs choux gras de cette étrange lecture de l’Histoire. Les titres ouvrent des juridictions où des juges officient dans des procès contre des personnes disparues. Les prétoires ne désemplissent pas de plaideurs et chicaneurs. L’Histoire n’est pas un tribunal. Qui a le droit de juger ces millions d’hommes et de femmes morts ou encore en vie, qui ont agi comme la situation qu’on leur imposait ? Nous sommes sortis de la guerre contre le colonialisme, puis contre l’obscurantisme, nous voici dans un invraisemblable conflit du «tous contre tous» ! J’ai la nette impression que nous n’avons pas suffisamment regardé par-dessus notre épaule, pour voir ce que sera demain. Il ne suffit pas de rendre et d’écrire le passé, pour croire que la mission est accomplie vis-à-vis desquels nous sommes redevables, de l’indépendance recouvrée, à savoir ceux qui l’ont abreuvée de leur sang, et par là, l’ont sacralisée avant de la récupérer et de la rendre à ses enfants légitimes. Il y a très longtemps, une quinzaine d’années environ, je lisais dans un article en avant-dernière page, que le Président Ahmed Ben Bella avait été bruyamment chahuté par un groupe d’étudiantes alors qu’il donnait une conférence dans une cité universitaire des environs d’Alger. En revanche, indiquait l’articulet, une «standing ovation» avait été réservée à la comédienne, du reste talentueuse, Beyouna. des initiales. Ainsi, ânonnait-on, «A.H.A et M.H avaient fondé l’E.N.A en 1926, tandis que F. A. était le leader de l’UDMA». Comprenez, Abdelkader Hadj Ali, Messali Hadj, Ferhat Abbas ! Sincèrement, je pensais que tout cela était terminé, qu’il y avait une amélioration tangible dans le contenu des manuels scolaires même si nous demeurons encore loin de la science historique et de l’adhésion pleine et entière de nos pédagogues chargés de la confection des programmes, à une histoire dépolitisée et débarrassée des scories des vieilles rancœurs et de la vendetta permanente. Lorsque je parlais de révisionnisme, mes pensées et inquiétudes allaient au-delà de la Méditerranée. La France, ce puissant pays qui nous a colonisés 132 années durant (on ne le répétera jamais assez), «décolonise» sa propre histoire en faisant admettre à ses enfants le grossier mensonge concernant, non seulement les «bienfaits du colonialisme» mais aussi et surtout, comble de l’arrogance et du dédain, «le bien-fondé de la colonisation». Le plus dur est d’assumer cette Histoire dans tous ses aspects. Bons ou mauvais. Je ne saurais conclure sans réitérer mon appel à la création d’un observatoire de l’histoire. «Je ne sais quelle forme doit prendre la riposte au révisionnisme voire au négationnisme ambiant, car il en est à présent qui contestent jusque, y compris le million et demi de martyrs, je dirai, plutôt de héros. Ce que je sais, c’est qu’il est temps pour les enfants de ce pays de sonner le réveil des mémoires, de mettre en place un observatoire national pour attirer l’attention sur les falsifications de tous genres. Il ne s’agit pas de verser dans le jdanovisme et d’interdire, de saisir, de juger, de condamner. Non ! Rien de tout cela. Ce sont justement ces méthodes qui nous ont menés vers la privatisation de l’Histoire. Au contraire, il faut encourager toutes les volontés intellectuelles mais dans le sens de la seule vérité historique pour barrer la route aux négationnistes de tous poils et aux révisionnistes, nombreux, de quelque bord ils se trouvent. A. Z. Comment j’ai connu Malek Bennabi Le Soir d’Algérie ’ai vu et entendu Malek Bennabi pour la première fois en décembre 1968 dans la modeste salle de réunion du lycée Amara-Rachid où venaient de s’ouvrir, dans un parfait anonymat, les assises du premier «Séminaire d’initiation à la pensée islamique». Nul ne pouvait alors imaginer le succès qu’allait connaître cette humble manifestation qui allait perdurer pendant un quart de siècle, comme j’étais loin de me douter que ce jour était celui du scellement de mon destin. Informé de la tenue de ce séminaire par un communiqué paru dans la presse, mon père avait insisté pour que ma sœur et moi allions y écouter les conférences annoncées. En ce temps-là, l’idéologie ambiante et dominante en Algérie était le «progressisme», c’est-à-dire le marxisme. Avec les victoires atomiques et spatiales de l’URSS J Contribution me rendre, à ses frais, à Paris, ce que je déclinai. Au lycée, mes professeurs de philosophie — successivement Daniel Boukman à Boufarik et Maurice-Tarik Maschino à l’Emir-Abdelkader — étaient d’ardents et célèbres écrivains progressistes. Tous deux ont épousé la cause de la Révolution algérienne, surtout M.T. Maschino qui, jeune enseignant proche de Jean-Paul Sartre, refusa de s’enrôler sous le drapeau français et rejoignit le FLN au Maroc, puis en Tunisie. A l’indépendance, il devint naturellement algérien, épousa la grande écrivaine Fadéla Mrabet, et tous les deux se dévouèrent au service de l’Algérie dans l’enseignement, la culture et les lettres, combat qu’ils poursuivent à ce jour, puisque le premier anime une chronique hebdomadaire dans le journal El Watan et que la seconde publie presque chaque Au lycée, mes professeurs de philosophie — successivement Daniel Boukman à Boufarik et MauriceTarik Maschino à l’Emir-Abdelkader — étaient d’ardents et célèbres écrivains progressistes. Tous deux ont épousé la cause de la Révolution algérienne, surtout M.T. Maschino qui, jeune enseignant proche de JeanPaul Sartre, refusa de s’enrôler sous le drapeau français et rejoignit le FLN au Maroc, puis en Tunisie. et de la Chine, le communisme était au sommet de la gloire. Des pays comme l’Algérie vivaient ces exploits comme les leurs en propre et pensaient ingénument que bientôt ils les rééditeraient chez eux puisqu’ils avaient adopté le même système. En ce qui me concerne, je ne m’étais jamais senti à l’aise au contact de cette idéologie. En dépit des multiples occasions de me laisser endoctriner qui s’étaient offertes à moi, je ne l’acceptais pas. Ma répulsion, quasi instinctive, provenait de ce que je percevais nettement qu’elle posait inconditionnellement le postulat de l’effacement des fondements de la personnalité algérienne. Mais quoi lui opposer ? L’islam n’avait alors ni les faveurs des foules ni celles des élites, et j’étais dans la totale incapacité de pouvoir discerner par moimême entre les aspects positifs de l’islam, et ceux, négatifs, des musulmans. Ce qui allait de plus en plus devenir en moi une véritable allergie au marxisme n’avait évidemment aucune justification économique. J’étais trop jeune pour posséder des «intérêts» ou une «conscience de classe». Pour moi, devenir marxiste n’était pas évoluer, mais trahir : trahir son passé, sa culture, ses valeurs morales et sociales. D’un autre côté, je pressentais que cette philosophie qui heurtait de front le fonds mental algérien ne pouvait pas motiver le pays profond. Ce n’est donc pas par hasard que le premier article de presse que j’ai publié avait pour titre «Islam et progressisme»(1), ou qu’en guise de mise en garde contre un nouveau livre que Rodinson préparait, je publierai une critique sévère de cet orientaliste marxisant(2). Mon professeur de philosophie s’échinait deux ans plus tôt à nous le présenter en classe comme la «meilleure» source de référence pour l’étude de l’islam. Maxime Rodinson, qui accusa le coup, me répondit par des insultes dans le premier paragraphe de son gros livre qui parut quelques mois après (3). Un jour, néanmoins, le philosophe marocain, Mohamed Aziz Lahbabi, qui enseignait à l’Université d’Alger et que j’aidais à corriger les épreuves de son roman, Espoir vagabond(4), m’informa que l’orientaliste français souhaitait me connaître et qu’il m’invitait à année un nouveau livre. Si mes rapports avec le premier devaient rester jusqu’au bout ceux de tout élève envers son professeur, ils allaient être exécrables avec le second, en raison de ce qui m’apparaissait comme de perpétuelles attaques de sa part contre les valeurs culturelles algériennes. Trente-quatre ans plus tard, en octobre 2003, le destin devait nous réunir et nous jeter dans les bras l’un de l’autre. Quelques mois après, il publiera en France un livre où il évoque avec émotion nos anciennes empoignades, écrivant : «D’un fondamentalisme qu’aucun argument n’entamait, il s’obstinait, en guise de dissertation, à rédiger des proclamations de foi. Il parsemait les dix ou quinze pages qu’il me remettait, très bien écrites d’ailleurs, de versets du Coran et de hadiths. Par provocation, car il savait fort bien qu’à un moment ou à un autre de la polémique, je perdrais patience et lui répétais, pour la centième fois, qu’une classe de philo n’est pas une mosquée. ‘‘Vous n’êtes qu’un païen’’, concluait-il dans l’hilarité générale, haussait les épaules et se murait dans un silence qui m’horripilait. Mais s’il m’agaçait, je l’aimais bien.» Et mon ancien professeur de conclure ce témoignage sur ces réflexions : «Tous deux, comme sur un ring, nous avons échangé beaucoup de coups : son militantisme religieux m’était insupportable, comme lui était insupportable mon militantisme marxiste. Il me citait le Coran, je le renvoyais au Capital ; il m’objectait que j’avais des œillères et ne comprenais rien à la religion, je lui répliquais ‘‘opium du peuple’’ ou lui suggérais de lire Malaise dans la civilisation. Idéologiquement, tout nous opposait, mais il est probable que cette opposition tissait entre nous, à notre insu, des liens auxquels nous tenions, ou qui nous tenaient. Ferme, mais toujours courtois, Noureddine était intelligent, cultivé, il parlait avec aisance, écrivait avec brio, et si sa résistance m’agaçait, la polémique en elle-même me ravissait. J’imagine qu’il l’appréciait lui aussi. Lorsqu’il était absent, il me manquait, et lorsqu’il arrivait que, grippé, je ne vienne pas, il devenait amorphe, me disaient ses copains, et passait les heures de cours à se morfondre. Jeudi 25 février 2016 - PAGE 8 Avions-nous besoin de nos joutes pour nous sentir exister ? Chacun de nous étaitil reconnaissant à l’autre de lui donner ce plaisir ? Est-ce cela, finalement, qui nous a liés ? Ou quelque chose de plus profond, cette sorte d’intransigeance intellectuelle, ce refus du compromis qui nous a conduits, l’un et l’autre, à prendre des risques et à payer le prix fort pour défendre nos valeurs ?... N’est-ce pas cette volonté de ne rien céder de ce qui nous paraît essentiel qui nous a autrefois opposés et en même temps rapprochés ? Chacun, d’une certaine façon, ne s’est-il pas reconnu dans l’autre ? Je ne sais.»(5) Je suis d’avis que c’est bien de cela qu’il s’agit, cher professeur, sauf que ni à l’époque ni jamais je n’ai été un «fondamentaliste» mais tout simplement un musulman qui, grâce à Bennabi, avait compris que l’islam pouvait donner autre chose que ce qu’on appelle aujourd’hui péjorativement l’«islamisme». Depuis, nous nous sommes souvent revus en France et en Algérie, lui, Fadéla et moi, pour constater qu’au bout du compte chacun avait fait les pas qu’il fallait vers l’autre, les épreuves par lesquelles l’Algérie est passée y ayant beaucoup aidé. Qu’ils trouvent ici l’expression de ma grande affection. Arrivé donc par un matin pluvieux sur les lieux où se déroulait le premier «Séminaire sur la pensée islamique», je fus, sitôt dans la salle, frappé par l’allure des silhouettes entassées dans la salle froide et exiguë. Elles m’apparurent tels des «tolbas» (enseignants coraniques) échappés de quelque zaouïa qui aurait survécu aux bouleversements de l’époque. Ce n’était en fait que les humbles représentants du corps constitué le plus en déshérence dans la république progressiste : les imams de mosquée. Leur heure de gloire viendra un jour en Algérie. Ce sera avec la montée de l’islamisme à la fin des années quatre-vingt. Prudemment, je m’étais carré dans un siège au fond de la salle et, de là, considérais l’estrade d’où provenait la voix perçante de je ne me rappelle plus quel cheikh oriental, lançant à la volée des sentences mille et une fois répétées avant lui dans moult pays musulmans depuis l’an mil. Par moment, s’élevaient de différents endroits de la salle de vaillants «Allahou akbar !» échappés de gorges étreintes par la foi. J’en étais à guetter le moment propice au repli discret lorsque l’animateur annonça le conférencier suivant ; apparut alors sur la scène un homme aux cheveux blancs, haut de stature, élégant. Je le pris pour un Européen. Quelques minutes après, j’étais vissé à «Dieu est obscur à force de clarté.» Je prenais hâtivement des notes. Mais je compris bientôt que l’essentiel en ces instants n’était pas ce que je pouvais retenir de ce que disait l’orateur — je comprenais d’ailleurs fort peu de choses —, mais de savourer la fierté qui m’avait enveloppé dès le moment où j’ai su que cet homme était un Algérien. Mes préjugés fondaient l’un après l’autre au soleil réchauffant et purificateur de cette autre forme de sentiment nationaliste. Ma vie venait de basculer. Désormais, elle avait une orientation, un sens et même de très solides arguments. Avec Bennabi, je venais d’avoir la révélation que l’on pouvait être musulman et autre chose qu’un être archaïque, émotionnel, irrationnel… Physiquement déjà, il me changeait de l’image d’Epinal que j’avais du «âlem» impotent et du «civilisé» vide de toute âme. Bennabi était grave, vrai, beau ; il incarnait par tout son être ce dont il parlait, c’est-àdire le musulman authentique et efficace. Il était l’exemple à suivre, l’idéal à atteindre. Mais, en même temps que cette euphorie s’installait en moi, une énigme naissait : comment se fait-il qu’un homme de cette envergure soit totalement inconnu dans son pays ? Mon entendement ne me fournissait pas de réponse, et je ne connaissais personne à qui poser la question dans ce milieu «islamiste» où je m’étais fortuitement retrouvé. Je connaissais à peu près tous les auteurs algériens et en aimais quelques-uns, mais j’ignorais jusqu’au nom de celui-là. Si les premiers appartenaient à une tradition littéraire qui remontait au début du siècle et dont les principales figures avaient acquis l’immortalité en narrant leurs états d’âme inspirés par des scènes vivantes ou des natures mortes, Bennabi, lui, inaugurait quelque chose de nouveau, mon siège que je n’aurai quitté pour rien au monde. Je venais de découvrir Malek Bennabi. A ses seuls aspects extérieurs, l’homme m’était apparu majestueux, imposant, convaincant. Au fur et à mesure qu’il parlait, les malaises et les préventions qui s’étaient inconsciemment accumulés en moi pendant des années contre ce qui émanait du fait islamique tombaient, cédant la place à une pressante envie de comprendre, de connaître, de savoir, de rattraper. Je me rappelle, entre toutes, de cette phrase qu’il prononça à un moment : appartenait à un autre registre, relevait d’une catégorie inconnue dans l’histoire des lettres et des idées de mon pays depuis Ibn Khaldoun : le penseur, le visionnaire, celui qui n’est ni un romancier, ni un sociologue, ni un philosophe, ni un historien, mais tout cela à la fois ; un homme qui soit à lui seul le condensé intellectuel de tout ce que l’esprit humain a élaboré de positif de Sumer à nos jours, par-dessus les frontières des nations et des civilisations, et au-delà de l’horizon borné de chacune d’elles. Par Nour-Eddine Boukrouh [email protected] La vérité est que seul Bennabi m’intéressait, étant loin de ressentir de grandes affinités avec les gens que j’observais autour de lui car mon problème à moi n’était pas spirituel mais intellectuel. C’est là que, pendant quatre prodigieuses années, j’allais vivre à l’ombre de Malek Bennabi les instants les plus exaltants intellectuellement de ma vie. Contribution Le Soir d’Algérie Le lendemain, je me rendais à la Bibliothèque nationale à la recherche de ses ouvrages. Il n’y avait en tout et pour tout que deux ou trois titres. Je m’engageai dans la lecture de ce que j’avais trouvé avec la détermination d’un spéléologue qui découvre un labyrinthe jusque-là inconnu. A partir de la collection archivée du journal La République algérienne, je devais recopier à la main les articles qu’il y avait publiés dans les années quarante et cinquante. Plus tard, je poursuivrai ce travail à Versailles où se trouvait l’annexe de la bibliothèque nationale de Paris et où étaient tenues les collections de la presse algérienne de l’époque. La deuxième fois que je vis Malek Bennabi, ce fût le 23 janvier 1970 à la salle des Actes (Alger-Centre) où il devait donner une conférence sur «Le sens de l’étape». C’est là par contre que j’allais apercevoir pour la première fois le fameux Dr Abdelaziz Khaldi que je connaissais de nom par les savoureux billets qu’il publiait de temps à autre dans El-Moudjahid ou Révolution africaine. Khaldi était aux côtés de Bennabi sur la tribune pour présenter au public son ami de toujours. A l’époque, Bennabi animait dans son domicile un «cercle d’orientation culturelle» où il recevait alternativement les étudiants francophones et arabophones. Je ne le savais pas encore et ne le saurai en fait que lorsqu’un élève d’une autre classe de terminale vint un jour m’aborder dans la cour du lycée où mes démêlés avec M. Maschino avaient fait quelque bruit. Je n’avais aucun contact avec quiconque et, bien que j’eus pris part aux travaux du troisième séminaire qui avait eu lieu en décembre 1969 à l’Ecole normale de Bouzaréah, je ne connaissais toujours personne. La vérité est que seul Bennabi m’intéressait, étant loin de ressentir de grandes affinités avec les gens que j’observais autour de lui car mon problème à moi n’était pas spirituel mais intellectuel. C’est là que, pendant quatre prodigieuses années, j’allais vivre à l’ombre de Malek Bennabi les instants les plus exaltants intellectuellement de ma vie. Nous étions environ une trentaine d’étudiants à venir plus ou moins régulièrement à ses causeries du samedi de 16h à 19h. Son séminaire était ouvert au premier venu. Il ne demandait rien à personne, ni l’identité ni la raison de sa présence. Peu importait à ses yeux le nombre des présents qui ne pouvait être supérieur au chiffre indiqué en raison des capacités d’accueil de l’espace réservé au séminaire (à peu près vingt mètres carrés). Il donnait ses cours en s’aidant d’un tableau d’école. De temps à autre, il posait une ou deux questions à l’assemblée comme pour s’assurer qu’on le suivait, mais il ne tardait pas à se rendre compte qu’il était la plupart du temps le seul à comprendre le sujet exposé. Il poursuivait cependant sa causerie, il continuait d’avancer, il sacrifiait à sa mission, indifférent à la composition de son auditoire, où seule une dizaine de visages lui étaient familiers. Sa voix était haute, forte, parfois emphatique. De haute stature, il s’habillait chez lui tantôt d’un pyjama sur lequel il portait une robe de chambre, tantôt d’un qamis immaculé sous un burnous de la même couleur. Il était le plus souvent d’humeur gaie et avait le rire facile, rejetant la tête en arrière quand il voulait se laisser aller à un plaisir de rire évident… Mais dès qu’il se reprenait, ses yeux devenaient flamboyants et ses traits, fins et bien dessinés, se refermaient brusquement, restaurant le sérieux absolu sur son visage. C’était un homme profondément humain. Il tenait du sage et de l’enfant tant il paraissait candide. Sa maison était dépourvue de mobilier, les chaises sur lesquelles on s’asseyait étaient dépareillées, son bureau personnel se composait d’une armoire de dimension moyenne et d’un bureau derrière lequel il s’asseyait pour travailler ou recevoir les visiteurs. Il se dégageait de lui une mansuétude, une bonté, une droiture qui vous gagnaient dès l’abord. Il ne s’emportait que lorsqu’on déformait un raisonnement ou exprimait mal une idée, choses qu’il vivait comme une atteinte au Vrai et au Bien. Mais ce n’était que pour quelques minutes. Je me souviens qu’un soir de Ramadhan, étant passé avec un camarade le prendre de chez lui pour l’emmener sur les lieux d’une conférence qu’il devait donner, il vint à l’idée de mon compagnon qui avait pris place à ses côtés sur la banquette arrière de lui faire la conversation, mais il engagea mal le sujet. Bennabi explosa à notre immense surprise comme si l’impudent lui avait gravement manqué de respect. Quant à moi, jamais je ne m’étais aventuré à lui poser de questions, écrasé que je me sentais devant l’autorité qui émanait de lui. Au demeurant, je n’avais pas de questions, je me contentais de le savoir vivant, parmi nous, en Algérie, en ces instants. Alger connaissait en ce temps-là une véritable vie culturelle : Jeudi 25 février 2016 - Page Paris, L’Algérien en Europe, dirigé par Abdelkrim Gherieb. Les deux seuls articles consacrés au décès de Khaldi furent celui du correspondant du Monde à Alger qui a présenté Khaldi comme «l’éminence grise du pouvoir algérien», et celui d’un intellectuel algérien, Hachemi Larabi, dans Algérie-Actualité du 2 avril 1972, sous le titre de «A. Khaldi, une page d’histoire qui s’éteint». Quand je me rappelle cet épisode et que je retire de mes archives cette page censurée, ce n’est pas mon article que je relis, mais toujours et avec une inaltérable émotion le poème de Momo, un personnage haut en couleur dont la Casbah et les cinéphiles algériens garderont longtemps le souvenir. Voici dans son intégralité ce poème : «Pour devenir éternel, il faut passer par la porte de la mort, la mort est aussi précieuse que le nom que t’ont donné tes parents, ya Abdelaziz. Si la mort n’était qu’un au revoir, mon ami heureux reviendrait nous surprendre, la bonne parole à la bouche. Si la mort n’était qu’un sommeil normal, je serais ravi d’assister à son réveil après qu’il ait bien dormi. Si la mort n’était qu’une légère absence, je l’attendrais sans hâte au lieu de notre habituel rendez-vous. Si la mort était une mine d’or, je sais que mon ami l’aurait contournée pour aller mourir ailleurs. Si la mort est bien la mort, parce Outre les articles que je publiais dans El-Moudjahid, je dirigeais entre 1972 et 1973 la rédaction d’une revue, Alger-Réalités, où je faisais paraître de temps à autre des extraits de ses livres. C’était aussi pour moi une façon de l’aider financièrement. C’est en lisant ces numéros que Allan Christelow, alors enseignant à Annaba au titre de la coopération américaine, découvrit Malek Bennabi. conférences publiques, rencontres poétiques, théâtre, centres culturels étrangers... Je ne ratais rien. D’un autre côté, je m’étais mis à écrire régulièrement dans la rubrique culturelle d’El-Moudjahid où je tenais une chronique. C’est ainsi que le Dr Khaldi d’abord puis Bennabi me remarquèrent et que je passais depuis le plus clair de mon temps avec le premier dans son cabinet médical ou à son domicile, car il avait entrepris — je le comprendrai plus tard — de me «former». A ma grande stupéfaction, la mort le surprit le 26 mars 1972 à l’âge de 57 ans. C’était un dimanche, le premier depuis que je le fréquentais où je m’étais absenté du «salon» qu’il tenait chez lui chaque semaine. Il m’échut l’honneur de rédiger l’article qui devait lui rendre hommage. Ce que je fis et confiai au quotidien ElMoudjahid. Etant passé à l’imprimerie vers 22h pour corriger mon texte, j’emportai avec moi — je ne sais pourquoi, car je ne l’avais jamais fait auparavant — une épreuve de la page huit où devait sortir ledit article ainsi qu’un poème de Momo (Himoud Brahimi) (6) intitulé «A la mémoire de Khaldi» composé la veille. En achetant le journal le lendemain, j’eus la désagréable surprise de ne trouver ni mon oraison ni le poème de Momo. Je garde à ce jour cette preuve encore vivante de la censure que faisait exercer M. Ahmed Taleb El-Ibrahimi que Khaldi avait pourtant aidé à parvenir au poste où il était arrivé. En plus de l’article-hommage, j’avais confié au journal une brève intitulée «Les obsèques du Dr Khaldi» qui, elle, fut publiée car elle mentionnait les noms des personnalités officielles venues à l’enterrement. L’hommage à Khaldi sera publié en mai 1972 dans un magazine paraissant à 1) El-Moudjahid du 26 novembre 1970. 2) «Un livre… à ne pas lire ?», El-Moudjahid du 1er décembre 1971. 3) Marxisme et monde musulman, Ed. du Seuil, Paris 1972. 4) Ed. L’Amitié par le livre, Rennes, 1972. 5) Maurice T. Maschino : L’Algérie retrouvée, Ed. Fayard, Paris 2004. qu’elle est faite pour faire mourir, c’est que la mort tient à sa vie pour ne pas ellemême mourir. Mais la mort est tout cela, et même bien plus que cela. Elle est le réservoir de l’Amitié qui renforce ses liens pardelà le temps et l’Histoire, elle est aussi le sacrement de l’homme qui finira par voir ce qu’avec son cœur il doit voir.» Parfois, et je les tiens pour les plus grands honneurs de ma vie, j’eus le privilège d’accompagner Bennabi et de le présenter au public comme ce fut le cas une fois à l’Ecole des cadets de Koléa et une autre fois au cercle des officiers de l’Amirauté. Il m’est arrivé aussi, avec un condisciple, de passer la nuit chez lui pour le sécuriser dans les périodes difficiles. Et quand il venait, avant l’extinction des feux, s’assurer que nous ne manquions de rien, nous aimions le retenir sous un prétexte ou un autre dans l’espoir de l’amener à parler de lui. Mais il répugnait à le faire. Le plus grand honneur qu’il me fit fut cependant celui de m’offrir, quelques mois avant sa mort, de rédiger la préface du Problème de la culture. Outre les articles que je publiais dans El-Moudjahid, je dirigeais entre 1972 et 1973 la rédaction d’une revue, Alger-Réalités, où je faisais paraître de temps à autre des extraits de ses livres. C’était aussi pour moi une façon de l’aider financièrement. C’est en lisant ces numéros que Allan Christelow, alors enseignant à Annaba au titre de la coopération américaine, découvrit Malek Bennabi. Nous ferons connaissance lui et moi trente ans plus tard. Lorsque j’ai accédé à la masse de documents demeurés intacts depuis sa mort, quelle ne fut ma surprise de trouver le texte d’un de mes articles publiés dans El-Moudjahid du 27 octobre 6) Himoud Brahimi (1918-1997), dit «Momo», est un personnage atypique de La Casbah d’Alger qui a été rendu célèbre par ses exploits sportifs internationaux dans les années quarante avant d’être connu dans le monde du théâtre puis du cinéma et enfin de la poésie et de la métaphysique. Il est l’auteur de L’identité suprême (Ed. Baconnier, Alger 1958), 9 1972 intitulé : «L’islam : matérialiste ou idéaliste ?» Plus d’une fois, lors de ses séminaires, Bennabi a laissé tomber d’un air énigmatique : «Je reviendrai dans trente ans.» Trois ans après sa mort, l’Algérie entreprend de se donner un cadre institutionnel fondé sur le parti unique. Depuis le renversement de Ben Bella en 1965, le pays a été gouverné sans Constitution et sans représentation parlementaire. Le pouvoir autorise pour quelques semaines un débat national pour discuter du nouveau cadre légal fait d’un projet de «charte nationale», d’un projet de Constitution et d’une élection présidentielle. Profitant de cette brève liberté d’expression, je regroupe et publie avec deux condisciples sous le titre «Les grands thèmes» cinq textes de Bennabi accompagnés d’une préface et d’un appareil d’annotations pour en faciliter la lecture(7). Le choix était en rapport avec les questions soulevées par le débat national. C’est en achetant ce livre dans une librairie d’Alger qu’un autre Américain alors en poste à Alger, David Johnston, découvre Bennabi. Je ferai sa connaissance en 2003 et le mettrai en relation avec son compatriote Allan Christelow. Omar Kamel Meskawi, que je ne connaissais alors que de nom, édita, après l’avoir traduit en arabe, ce livre à Damas quelque temps après… La série en trente-six épisodes consacrée à la pensée de Malek Bennabi est maintenant terminée. La prémonition de Bennabi s’est réalisée : il est revenu, ses idées intéressent aujourd’hui plus que de son vivant en Algérie et à travers le monde, et c’est en réponse à ce regain d’intérêt que j’ai proposé au journal Le Soir d’Algérie cette série publiée sur quatre mois d’affilée entre le 25 octobre 2015 et le 25 février 2016 chaque dimanche et chaque jeudi, deux pages pleines étant consacrées à chaque épisode (à signaler une seule parution un lundi, celle du 28 décembre 2015, au lieu de dimanche 27, de l’épisode intitulé «Les inédits»). L’effort pour le journal était immense et je veux lui exprimer ma gratitude d’avoir porté aussi longtemps cette charge afin que chercheurs, islamologues, orientalistes, philosophes, auteurs en tous genres, enseignants, universités, administrations en charge de l’enseignement, étudiants, médias, dans notre pays et au-delà, tirent profit de ce travail et y trouvent des clés leur ouvrant davantage la pensée de Malek Bennabi ainsi que des éléments d’information détenus exclusivement par l’auteur. Depuis janvier dernier, le site français Oumma.com a repris à son compte la publication de la série en français à l’intention du public francophone et, depuis le 1er février, le site algérien «aljazairalyoum» a commencé à la publier en langue arabe (chaque lundi) grâce à la traduction compétente et dévouée du professeur Abdelhamid Benhacen. L’ensemble de ces textes en arabe et en français est et sera disponible sur ma page Facebook ainsi que sur de nombreux sites et pages sur le Net. Il reste à les traduire en tamazight, anglais, espagnol, italien, chinois, russe, portugais, ourdou, etc., et j’espère que des volontaires algériens ou autres se proposeront un jour à cette tâche. Sans oublier une possible transcription en braille. Ce travail, je l’ai réalisé un peu pour Bennabi, beaucoup pour les nouvelles générations dans notre pays et ailleurs, avec l’espoir que la découverte de la pensée de cet homme stimulera des vocations et engendrera d’autres esprits universels pour marquer la présence de la sensibilité islamique dans les débats mondiaux. N. B. Fin de la série de Casbah lumière (Ed. Losfeld, 1993) et d’une œuvre restée inédite. Il connut Albert Camus et Michel Valsan (guénonien devenu «Mustapha Abdelaziz»). 7) Il s’agit des textes constituant Perspectives algériennes, Islam et démocratie et L’œuvre des orientalistes et son influence sur la pensée musulmane moderne. Actualité Le Soir d’Algérie Jeudi 25 février 2016 - PAGE TÉLÉPHONIE MOBILE - PRÉSENCE REMARQUÉE DES START-UPS TUNISIENNES ET MAROCAINES De notre envoyé spécial à Barcelone, Ahmed Ammour Le Salon mondial du mobile (Mobile World Congress) de Barcelone, qui s’est tenu du 22 au 25 février courant, plus grande manifestation où se côtoient les fabricants d’appareils, les opérateurs mobiles et les fournisseurs de technologies de pointe entre autres, et qui réunit tous les spécialistes et professionnels du domaine venus des quatre coins de la planète (201 pays), est une aubaine pour les start-ups de se faire connaître et lier des contacts professionnels avec des rencontres B2B en vue des exportations. Un rendezvous qui enregistre une participation remarquée des start-ups marocaines et tunisiennes en plus de celles turques, qui sont là d’ailleurs depuis plusieurs éditions «pour développer de nouvelles relations de partenariats et d’investissements à l’international», selon un responsable d’une entreprise marocaine de fabrication de téléphones mobiles, au moment où les entreprises algériennes brillent par leur absence, hormis la présence pour la première fois de Condor à titre individuel. Une absence de startups algériennes d’ailleurs regrettée par nos voisins tunisiens et marocains. «Notre présence ici au Salon mondial du mobile de Barcelone nous permet de nouer des relations et contacts internationaux. C’est un rendez-vous qui constitue une chance pour toutes les start-ups pour se lancer à l’international. Certes, la participation de notre entreprise, comme les autres du Maroc, est accompagnée par les autorités notamment par le Centre marocain de promotion des exportations», nous explique M. Abdelkrim Mazouzi, président de l’entreprise Accent, fabricant de téléphone mobile qui exporte dans pas moins de 10 pays européens et africains. «Cette présence marocaine a pour challenge de promouvoir le pays et d’encourager les exposants marocains à mettre en valeur la qualité de leur savoir-faire. Si les autorités ne nous accompagnent pas, on ne pourra pas venir exposer car le mètre Photo : DR. Quand l’Algérie fait défaut au Mondial de Barcelone ! Stand Tunisie au Salon mondial du mobile (Mobile World Congress). carré est très cher. C’est le Centre marocain de promotion des exportations qui prend en charge à la hauteur de 80% du prix global de la location des espaces et nous, les entreprises marocaines, ne payons que 20%», a-t-il précisé. Même constat chez nos voisins tunisiens qui nous ont affirmé que leur présence au MWC de Barcelone est accompa- gnée par les autorités à travers le Centre de promotion des exportations tunisien (Cepex). «Le Centre de promotion des exportations a développé un réel savoir-faire dans l’accompagnement des entreprises exportatrices. Grâce à une riche panoplie de services et un réseau professionnel international, le Cepex ambitionne de positionner et valoriser 10 la marque Tunisia Export sur les marchés internationaux», nous a déclaré Riadh Bensalah de Tunisia Export qui précise également que c’est à travers Cepex que les entreprises et startups tunisiennes prennent part au MWC. «Comme chaque année, c’est le Cepex qui loue les espaces et invite les entreprises qui désirent se faire connaître et proposer leurs produits à l’export à participer à ces manifestations. «C’est le Cepex qui loue les espaces à hauteur de 80% alors que les entreprises présentes ne contribuent que de 20%. C’est une stratégie simple, promouvoir et valoriser le produit tunisien à l’international et l’exportation», a-t-il ajouté tout en s’interrogeant sur les motifs de l’absence de l’Algérie qui devrait prendre exemple sur nos voisins et adopter la même stratégie pour encourager et accompagner l’exportation et les investissements des étrangers dans le pays. Les discours politiques sont là pour encourager les exportations hors hydrocarbures, mais il faut joindre le geste à la parole ! Ah. A. MOHAMED AMINE AMEUR MOUSSA, DIRECTEUR MARKETING ET COMMUNICATION WIKO ALGÉRIE, AU SOIR D’ALGÉRIE : «Notre téléphone offre le meilleur rapport qualité/prix» Mohamed Amine Ameur Moussa, directeur marketing et communication Wiko Algérie, qui a nous accompagné tout au long du Salon mondial du mobile (MWC 2016) de Barcelone, qui se tient du 22 au 25 février courant, retrace la présence de Wiko en Algérie en affirmant que les produits proposés sont au meilleur rapport qualité/performance/prix du marché avec des tarifs très attractifs. Le Soir d’Algérie : Pour ceux qui ne connaissent pas Wiko, comment vous leur présentez vos produits et la marque ? Mohamed Amine Ameur Moussa : Il faut d’abord savoir que Wiko est une marque française qui est née à Marseille en 2011. C’est une marque qui avait démarré de rien, en fait. Tout est parti d’une passion, d’un challenge d’un homme, à savoir M. Laurent Dahan, fondateur et président de la marque. Il avait voulu révolutionner le monde de la téléphonie mobile. Il s’est donné comme objectif de proposer des téléphones différents comparativement à toutes les autres grandes marques du domaine ; un téléphone qui aura le meilleur rapport qualité/performance/prix. Tous ces critères ont été pris en considération pour concevoir le Wiko. Et au-delà de tout cela, il y a une vision qui est transmise à travers tous les visuels, à savoir l’identité, le rêve, et l’ADN de Wiko qui a été mise en place pour offrir aux clients le pouvoir de choisir le téléphone d’une excellente qualité, d’un beau design et d’un prix attractif. Wiko est présent en Algérie depuis trois ans, où vous situez-vous aujourd’hui par rapport au marché de la téléphonie mobile ? Effectivement, Wiko est présent en Algérie depuis 2013 et son évolution est plutôt bonne. C’est une marque qui a déjà son nom sur le marché, elle est bien connue des consommateurs qui commencent à devenir nombreux et à adhérer à la marque. Ces derniers ont compris et la valeur ajoutée de nos produits et leur qualité alliée à la performance et au prix. Wiko Algérie propose différentes gammes de modèles, même si je préfère utiliser le terme style de vie et non pas celui de gamme. Du plus perfectionné au plus simple, des modèles qui permettront aux COMMUNIQUÉ clients de trouver leur bonheur. Chacun trouvera son bonheur. Les téléphones Wiko sont faits à partir des matières les plus nobles, et offrent les fonctionnalités les plus poussées et des composants dernier cri. La gamme ne cesse de se développer davantage en proposant des solutions innovantes et distinctives à l’image de ce qui a été présenté au Salon mondial du mobile de Barcelone (MWC) cette semaine. C’est carrément le haut de gamme by Wiko. Je citerai comme exemple le Ridge 4G et Ridge FAB 4G ou encore le Pulp 4G et Pulp FAB 4G qui seront d’ailleurs disponibles bientôt en Algérie. Le Wiko Highway Pure 4G qui est d’ailleurs le plus fin smartphone au monde en 4G. Il n’a que 5.1 millimètres. On a aussi le Fever qui est une star dans le domaine avec des caractéristiques techniques extraordinaires. En fait, notre gamme est faite pour toutes sortes d’usages allant des produits simples, pour ceux qui ne veulent pas se prendre la tête, à des usages les plus sophistiqués pour ceux qui cherchent donc plus de technologie, mais avec un prix très attractif qui ne dépasse pas les 32 000 DA, voire 35 000 DA. Quelle est la particularité du client Wiko en Algérie et comment vient-il acheter un Wiko ? Dans chaque marché, il y a des attirances. Je peux dire, sans aucune prétention, que Wiko propose des téléphones pour tout le monde et pour toutes les bourses. Et comme je l’ai souligné, Wiko propose des téléphones et des smartphones qui allient le meilleur rapport qualité/performance/prix. Ils sont destinés à toutes les bourses. Nos clients découvrent nos produits à travers les nombreuses campagnes de communication inédites que nous avions réalisées. Ils sont de plus en plus nombreux à faire confiance à Wiko, qui, faut-il le rappeler, développe ses produits avec les consommateurs. Chez Wiko, on est tout le temps à l’écoute du consommateur, ses besoins... Wiko Algérie est régulièrement associé au développement des nouveaux modèles selon les besoins du consommateur algérien. On imagine que vous avez un service après-vente, quel est le taux de retour en atelier des produits Wiko et quelles sont les pannes les plus fréquentes ? Effectivement, nous disposons d’un service après-vente à notre niveau et chez notre distributeur officiel Darkom. Et comme dans toutes les industries au monde, il y a des retours d’atelier, chez Wiko on est vraiment satisfait car on reste très loin des rations autorisées. Certes, il y a des petits problèmes généralement liés à une mauvaise manipulation du téléphone de la part du client. Quel que soit le problème du client, notre service après-vente est là pour y remédier. Il est tout de suite pris en charge soit à notre niveau, soit chez notre distributeur et ses 23 points de vente. Wiko a célébré son cinquième anniversaire au MWC de Barcelone avec comme objectif d’atteindre le chiffre de 15 millions de ventes d’ici la fin de l’année. Quelle est la position du marché algérien dans la progression de Wiko ? C’est Wiko Global qui s’occupe des chiffres des ventes au niveau mondial. En réalité, on ne se focalise pas sur les chiffres. Une chose est sûre : Wiko progresse bien en Algérie et nous, Wiko Algérie faisons partie de Wiko Global. Donc, on ne détient pas les chiffres. C’est uniquement Wiko Global qui est habilité à parler des chiffres. Comment voyez-vous le développement de Wiko en Algérie d’ici quelques années ? On progresse et on avance. On va aller chercher de nouveaux utilisateurs Wiko. On cherchera toujours à faire connaître la marque à un large public en leur proposant des produits selon leurs besoins. Notre politique est claire : c’est le client qui est maître de la technologie et non pas le contraire. Comme on dit souvent, l’homme est devenu l’esclave de la technologie, alors Wiko est venu pour démystifier cette tendance et l’inverser. Wiko continuera à proposer des produits destinés pour les catégories d’utilisateurs toujours au meilleur rapport qualité/performance/prix. Des nouveautés attendues en Algérie prochainement ? Comme on les a découvertes ensemble ici au MWC de Barcelone. Wiko a présenté 8 nouveautés dont Fiver SE pour Special Edition ou encore le Lenny3, le Tommy et Ufeel. Ce dernier est d’ailleurs équipé d'un capteur d'empreintes digitales et qui sera proposé à un meilleur prix. Ils seront disponibles en Algérie au 2e semestre de l’année 2016. Ah. A. Samsung dévoile La Nouvelle Génération de Smartphone au sein de l’expérience Galaxy connectée Les Samsung Galaxy S7 et Galaxy S7 Edge associent un design raffiné et une performance puissante, incluant des fonctionnalités d’appareil photo avancées, une résistance à l’eau et une mémoire externe. Samsung Electronics Co. Ltd vient d’annoncer deux nouvelles additions à la famille des Smartphones Galaxy : le Samsung Galaxy S7 et Galaxy S7 Edge. Créés en écho du style de vie des consommateurs d’aujourd’hui, les Galaxy S7 et Galaxy S7 Edge mènent l’industrie avec un design raffiné, un appareil photo plus avancé, des fonctionnalités simplifiées et une connexion sans pareil pour une galaxie de produits, de services et d’autres expériences. Appareil photo ultra-performant : des photos de hautes qualités à n’imprte quelle l’heure et à n’importe quel l’endroit. Les Galaxy S7 et Galaxy S7 Edge introduisent le premier appareil photo à la technologie Dual Pixel dans un smartphone, offrant des photos plus nettes et plus précises, même à lumière faible. Grâce à sa technologie Dual Pixel révolutionnaire, sa lentille lumineuse avec une ouverture plus large, et son plus grand nombre de pixels, l’appareil photo dispose d’une vitesse d'obturation plus élevée et d’un autofocus plus précis même lorsque la lumière est faible. Des fonctionnalités et un design raffinés Les Galaxy S7 et Galaxy S7 Edge respectivement de 5,1 et 5,5 pouces sont conçus avec du verre et un métal 3D, le tout dans un design élégant durable avec des courbes ergonomiques pour une prise en main confortable. Sans compromettre le design, les Galaxy S7 et Galaxy S7 Edge disposent tous deux d’une utilité accrue avec une résistance à l’eau et à la poussière grâce à la technologie IP68. L’expérience Edge avancée, «Edge UX», disponible sur le Galaxy S7 Edge, fournit un confort et une efficacité accrue. Une performance améliorée : de la batterie au jeu Les Galaxy S7 et Galaxy S7 Edge disposent d’une technologie de chargement avec et sans fil plus rapide. En addition, le conteneur hybride de la carte SIM permet d’insérer une carte mémoire microSD avec une mémoire allant jusqu’à 200 GB. Dans certains pays, le conteneur peut être utilisé pour une carte SIM secondaire. L’expérience Galaxy Samsung continue de repousser les limites du matériel, du logiciel et des services pour créer des appareils qui améliorent la façon dont les consommateurs se connectent, partagent, organisent et profitent au maximum de la vie. La compagnie redéfinie le possible, en dépassant les limites de la technologie d’aujourd’hui, et en introduisant une constellation d’expériences mobiles sans faille. Que ce soit la connexion sans faille entre les Galaxy S7 et Galaxy S7 Edge et la nouvelle Gear 2 pour contrôler les activités physiques, ou encore la connexion avec la Gear VR pour explorer le monde, Samsung redéfinit ce qui est non seulement possible pour l'expérience mobile, mais bien plus encore. Sports Le Soir d’Algérie «La Ligue des champions pour sauver la saison» L'entraîneur du MO Béjaïa Abdelkader Amrani a indiqué, hier, que son équipe était condamnée à réagir face à l'Ashanti Gold (Ghana), dimanche (18h) au stade de l'Unité maghrébine en match retour du tour préliminaire de la Ligue des champions d'Afrique après ses deux défaites de rang à domicile en quatre jours en Coupe d'Algérie et en Championnat de Ligue 1. «Nous allons, désormais, jeter toutes nos forces dans la Ligue des champions après notre élimination en Coupe d'Algérie, et notre défaite en championnat contre l'USM Alger et qui hypothèque nos chances dans la course à une place sur le podium», a déclaré Amrani à l'APS. Les Crabes se sont inclinés face au NA Hussein Dey (2-1 a.p) en huitièmes de finale de la Coupe d'Algérie, dont ils sont les détenteurs du trophée, avant de connaître le même sort face à l'USMA (1-0), mardi en match avancé de la 21e journée du championnat. Amrani a regretté ces deux contre-performances, estimant que son équipe «ne méritait nullement de perdre dans les deux matchs». «Aussi bien face au NAHD que l'USMA, l'arbitrage était pour quelque chose dans notre défaite. C'est vraiment peinant de perdre coup sur coup de surcroît sur erreurs d'arbitrage», a-t-il dit, l'air très déçu. Malgré cela, le coach du MOB préfère vite tourner la page pour se concentrer sur le prochain rendez-vous continental de son équipe où elle est tenue de refaire son retard du match aller (défaite 1-0), si elle veut passer au prochain tour. «Nous n'avons pas d'autre choix que de l'emporter pour poursuivre l'aventure dans cette Ligue des champions où nous visons la qualification pour au moins la phase des poules. J'estime que nous avons les moyens pour refaire notre retard de la première manche», a encore dit le coach. Rassuré par «la belle production» des siens, notamment contre l'USMA, Amrani craint néanmoins les répercussions de la fatigue sur ses joueurs, après que ces derniers aient enchaîné deux matchs en l'espace de quatre jours. «J'aurais souhaité que la Ligue de football professionnel nous reporte notre match contre l'USMA, pour nous permettre de préparer dans la sérénité notre rendez-vous continental, mais malheureusement ça n'a pas été le cas, ce qui m'a personnellement vraiment déçu», s'est plaint Amrani. Côté effectif, le MOB sera privé des services de son défenseur central, Lakhdari qui a écopé d'un carton rouge lors du match aller, alors que l'attaquant Hamzaoui est incertain pour blessure, a affirmé l'entraîneur. Darfalou rejoue USM ALGER L'international olympique algérien, Oussama Darfalou, absent depuis la Coupe d'Afrique (CAN-2015) des moins de 23 ans, a renoué avec la compétition mardi lors de la victoire de son équipe l'USM Alger sur le terrain du MO Béjaïa (1-0), en match avancé de la 21e journée du championnat de Ligue 1. Darfalou a été incorporé à la 72e minute de la partie, après s'être complètement rétabli de sa pubalgie qui l'avait contraint de se faire opérer au Centre Aspetar à Doha (Qatar). Darfalou avait participé à la CAN, déroulée au Sénégal du 28 novembre au 12 décembre, tout en étant blessé. Il a contribué dans la deuxième place décrochée pour l'occasion par les Verts, synonyme d'une qualification aux Jeux olympiques de 2016 à Rio de Janeiro. Absent de la rencontre amicale de la sélection olympique perdue face à la Palestine (1-0), mercredi passé à Alger, l'attaquant de 23 ans devrait réintégrer le groupe dirigé par l'entraîneur suisse, Pierre-André Shurmann, à l'occasion du déplacement de Séoul où les Verts donneront la réplique à leurs homologues de la Corée du Sud les 25 et 28 mars prochain dans le cadre de leurs préparatifs pour les Olympiades. La bataille pour le maintien continue FOOTBALL 12 LIGUE 1 MOBILIS (21e JOURNÉE) l La 21e journée du championnat de Ligue 1 Mobilis de football, entamée mardi par le succès du leader l'USM Alger en déplacement contre le MO Béjaïa (1-0), se poursuivra vendredi et samedi avec, au menu, le derby algérois entre le MC Alger et l'USM Harrach à huis clos, alors qu'en bas du classement, plusieurs équipes vont se livrer un duel à distance en vue du maintien. L'USM Alger, qui a renoué avec le succès en allant s'imposer contre le MO Béjaïa (1-0) grâce à un penalty de Meftah, a consolidé sa place de leader avec 13 longueurs d'avance sur son poursuivant direct le CR Belouizdad qui se rendra à Constantine pour affronter le CSC. Le CR Belouizdad (2e, 32 points), effectuera donc un déplacement périlleux à Constantine pour donner la réplique au CSC local (12 e, 24 points) invaincu depuis trois matchs. Le Chabab qui reste sur quatre matchs sans victoire, aura à cœur d'endiguer cette série noire, mais cela passera par une réaction à Constantine face à une équipe des Sanafir qui aspire à préserver sa dynamique. Le DRB Tadjenanet (4 e, 31 points), sera en appel à TiziOuzou pour croiser le fer avec la JSK (9 e , 25 points) dans un match qui devrait a priori revenir aux locaux, en quête de rachat. Les joueurs de l'entraîneur français Dominique Bijotat, battus à Relizane par le RCR (1-0), seront contraints de réagir dans leur antre du 1 er -Novembre pour s'éloigner de la zone de turbulences. Le DRBT, véritable révé- Photos : NewPress ABDELKADER AMRANI (ENTRAÎNEUR DU MO BÉJAÏA) : Jeudi 25 février 2016 - PAGE lation de la saison, va effectuer son second déplacement de rang après avoir forcé l'USM Harrach au partage des points (1-1) lors de la précédente journée. La JS Saoura (5e, 30 points), auteur de trois victoires de rang, espère confirmer sa belle forme sur le terrain de l'ES Sétif (11 e , 25 points) dans un duel qui promet. Les Sétifiens, qui peinent cette saison, n'auront d'autre alternative que la victoire pour éviter toute mauvaise surprise, d'autant que trois points seulement les séparent du premier relégable. Le MC Alger (6 e, 29 points) qui reste sur une qualification aux quarts de finale de la Coupe d'Algérie, accueillera son voisin de l'USM Harrach (7e, 28 points) à huis clos. Les coéquipiers de Sid Ahmed Aouadj auront à cœur de confirmer leur regain de forme enclenché depuis l'arrivée à la barre technique du jeune technicien Lotfi Amrouche en remplacement de Meziane Ighil. L'USMH, confrontée à une véritable crise de résultats, est appelée à réagir d'autant que l'entraîneur Boualem Charef est plus que jamais sur la sellette. En bas du classement, le RC Relizane (14e, 22 points) sera en péril à Oran face au MCO (8e, 26 points) dans un match à «six points» pour les deux antagonistes. L'USM Blida (13e, 23 points) pourrait se retrouver en position de relégable dans le cas d'un faux pas chez le NA Hussein Dey, auréolé par une qualification en Dame Coupe acquise sur le terrain du tenant du trophée le MO Béjaïa. Enfin, l'ASM Oran (15 e , 18 points) se rendra du côté de la Mitidja pour affronter le RC Arbaâ, lanterne rouge avec 10 points seulement, et dont l'avenir en Ligue 1 est plus que jamais compromis. Outre le match MOB-USMA qui s'est joué à huis clos, trois autres rencontres se qui sera plus difficile que celle que nous avons disputée en Coupe d’Algérie. Notre adversaire traverse une période difficile, mais les problèmes de l’USMH ne doivent pas nous déconcentrer. Donc votre objectif est d’arracher les trois points du derby ? Nous n’avons pas d’autres choix que de gagner ce match et je n’imagine aucun autre scénario. Nous avons perdu assez de points. L’heure est à la compensation. Le podium fait aussi partie de nos objectifs. Vous allez être privé de votre atout majeur, le public… Le huis clos est aussi pénalisant pour notre adversaire. Nous devons faire avec cet aléa. Propos recueillis par A. A. «Le podium fait aussi partie de nos objectifs» SID AHMED AOUADJ (MILIEU DE TERRAIN DU MCA) : l Aouadj, talentueux qu’il est, manque souvent de régularité. Quand il est en possession de tous ses moyens, il peut à lui seul guider son équipe vers le succès. Il semble que l’arrivée du nouveau coach a eu un impact positif sur le groupe... On était dans l’obligation de se ressaisir. L’équipe était sur une courbe descendante et on ne pouvait pas se permettre de foncer droit vers l’inconnu. Face au RC Relizane, on a vu une équipe mouloudéenne complètement libérée dans le jeu et plus créative. A quoi est due cette métamorphose ? On a chassé le doute et la peur qui étaient en nous. On doit toujours réagir de la même façon et essayer de jouer sous notre véritable valeur. Maintenant, on doit oublier ce match de coupe et penser à la rencontre de l’USMH disputeront sans la présence du public ce week-end, soit la moitié des matchs de cette 21e journée. Les anciens pour calmer le jeu USM HARRACH L’élimination concédée vendredi dernier à l’équipe de l’US Tébessa (DNA, Est) a complètement déstabilisé l’équipe harrachie. Une élimination qui semble notamment affecter le moral des joueurs de SemSem surtout à la veille du derby face au MCA. Cette sortie prématurée a fait resurgir les vieux démons et ces animosités qui existaient déjà entre l’ex-président du club, Mohamed Laîb et son entraîneur, Boualem Charef. L’ampleur des déclarations jugées déstabilisatrices et des accusations par presse interposée, d'anciens joueurs d’Essafra, sont intervenus pour calmer la situation afin d’éviter tout dérapage, sachant que la saison est encore longue. Ces derniers veulent éviter le pire et, allant, préserver l’avenir de l’équipe Aussi, ils ont appelé à la sagesse, surtout à l’approche d’un match très important que s’apprête à livrer la formation banlieusarde contre le MC Alger ce vendredi au stade du 5-Juillet. Un autre résultat négatif ne ferait que compliquer la situation de l’équipe qui perdrait alors des places dans le classement général. L’appel ciblait également tous les inconditionnels harrachis interpellés vivement en vue de s’unir pour sortir l’équipe de cette situation. «Il y a des manœuvres pour détruire tout ce qui a été construit dans cette équipe d’El Harrach. Il faudra faire preuve de sagesse pour qu’on puisse, ensemble, mener le club à bon port», feront savoir, de leur coté, les joueurs en activité plus que jamais solidaires avec leur coach. A. A. Sports Le Soir d’Algérie Le podium va trembler ! FOOTBALL EN DES LOCAUX La sélection algérienne des joueurs locaux (A') effectuera un stage du 29 février au 2 mars sous la houlette du sélectionneur national, Christian Gourcuff. Il s'agit du deuxième regroupement en l'espace de quatre semaines, après un premier déroulé en début de février et auquel 25 joueurs ont participé. La sélection A', mise en veilleuse depuis mai 2015, prépare les éliminatoires du championnat d'Afrique des joueurs locaux (CHAN) prévu en 2018 au Kenya. Les Verts étaient suspendus de la précédente édition du CHAN déroulé récemment au Rwanda et remporté par le RD Congo. La décision prise par la Confédération africaine de football (CAF), avait été motivée par le forfait de l'équipe nationale face à la Libye en match comptant pour le premier tour éliminatoire du CHAN-2014 en Afrique du Sud. LIGUE 2 MOBILIS (21e JOURNÉE) l La 21e journée du championnat de Ligue 2 Mobilis de football, prévue vendredi et samedi, s'annonce périlleuse aussi bien pour les clubs de tête que pour ceux du bas de tableau, les uns appelés à jouer en déplacement et les autres à accueillir de grosses cylindrées, avec la hantise commune de concéder de précieux points. Les clubs du podium, respectivement l'Olympique Médéa, le CA Batna et l'USM Bel-Abbès seront appelés, en effet, à effectuer de périlleux déplacements, au moment où les relégables, USMM Hadjout, CRB Aïn Fekroun et OM Arzew seront soumis à rude épreuve à domicile, en accueillant des ténors de la Ligue L’entraîneur et son adjoint suspendus six mois HB CHELGHOUM LAÏD L'entraîneur du HB Chelghoum Laïd, Chiha Foued et son adjoint Benyamina Mohamed Mehdi, ont écopé chacun de six mois de suspension ferme et une amende de 35 000 DA, selon le compte rendu de la réunion de la commission de discipline de la Ligue de football professionnel (LFP) tenue mardi. Les deux techniciens du club pensionnaire du championnat amateur (Gr, Est), ont eu «un comportement anti sportif envers un officiel» lors du match perdu par leur équipe sur le terrain de l'ASB Maghnia (1-0), samedi passé pour le compte des huitièmes de finale de la Coupe d'Algérie, précise la même source. Pour sa part, la direction du HBCL a écopé d'une double amende de 20 000 et 50 000 DA, pour «conduite incorrecte de l'équipe» et «mauvais comportement de la délégation qui a accompagné l'équipe envers commissaire de sécurité». 2 Mobilis. L'Olympique Médéa, solide leader avec 38 points, sera en déplacement chez l'actuel premier club non relégable, l'AS Khroub, qui vu la position peu enviable qu'il occupe en ce moment l'attendra probablement d'un pied ferme, et avec la détermination de remporter la victoire, pour s'éloigner un peu plus de la zone de turbulences. L'issue de cette rencontre reste cependant ouverte sur d'autres probabilités, car en bon leader, l'OM s'est déjà sorti de situations bien plus difficiles, comme lorsqu'il est allé gagner chez le CA Bordj BouArréridj, un autre «gros morceau» de la Ligue 2 Mobilis. Le dauphin, le CA Batna, ne sera pas en meilleure posture lors de son déplacement chez le MC ElEulma, un autre ancien pensionnaire de l'élite et qui cherchera probablement à profiter de l'avantage du terrain et du soutien du public pour gagner et recoller par la même occasion aux clubs du haut du tableau. Un avantage sur lequel l'Amel Bou-Saâda ne pourra pas compter cependant, en accueillant l'USM Bel-Abbès (3 e ), car ce match se jouera sans public, en raison du huis clos infligé au Boussaâdis. Une situation qui devrait arranger beaucoup plus les affaires de l'USMBA, qui en cas de bon résultat chez l'ABS, peut espérer regagner un peu de «Je suis candidat dans le cas où le départ de Kerbadj se confirme» SAÏD ALLIK AFFICHE SES INTENTIONS À L’ÉLECTION DE LA LFP : L'ancien président de l'USM Alger, Saïd Allik, a affirmé qu'il était intéressé par le poste de président de la Ligue de football professionnel (LFP) dans le cas où le départ de Mahfoud Kerbadj se confirmerait cet été. «Je suis candidat au poste de président de la LFP dans le cas où le départ de Kerbadj se confirme. J'étais toujours intéressé par ce challenge, je pense que je suis capable de servir encore le football national», a indiqué à l'APS Allik. Le président de la LFP, Mahfoud Kerbadj, avait annoncé le 30 décembre dernier qu'il allait se retirer de son poste à l'issue de la saison 2015-2016, coïncidant avec la fin de son mandat à la tête de l'instance chargée de la gestion du football professionnel algérien. «Je n'ai pas l'intention de me présenter pour un nouveau mandat. Déjà, j'ai consenti à contrecœur d'aller au bout de ma mandature», avait déclaré Kerbadj. Ce dernier, élu à la présidence de la LFP en juillet 2011, avait démissionné de son poste lors de l'assemblée générale ordinaire de mars 2015, avant qu'il ne revienne à de meilleurs sentiments sur insistance des membres de l'assemblée générale. «Kerbadj peut bien revenir sur sa décision de ne pas briguer un autre mandat. En ce qui me concerne, tant qu'il n'y a pas vacance du poste, je ne peux pas me considérer officiellement candidat», a ajouté Allik. Outre Allik, l'ancien boss du NA Hussein Dey, actuellement à la tête du Club sportif amateur (CSA) Mourad Lahlou, a également affiché son désir de briguer la présidence. Benzia choisit l'Algérie APRÈS PLUSIEURS SEMAINES DE SUSPENSE L'attaquant Yacine Benzia (Lille OSC-France) a choisi de porter les couleurs de la sélection algérienne après sa rencontre avec le président de la Fédération algérienne de football (FAF), Mohamed Raouraoua, annonce la première instance footballistique nationale sur son site internet officiel. La FAF entamera bientôt les procédures administratives d'usage auprès de la Fédération internationale (Fifa) pour qualifier le joueur avec les Verts, ajoute la 13 même source. Benzia (21 ans) a déjà porté les couleurs des sélections jeunes de France, dont la celle des moins de 23 ans et est ainsi contraint de formuler un dossier à la Fifa pour le changement de sa nationalité sportive. Le président de la FAF avait annoncé en janvier dernier que le joueur formé à L'O Lyon rejoindra bientôt la sélection algérienne, avant que l'intéressé ne réagisse en affirmant qu'il n'avait pas encore tranché sur la sélec- tion première pour laquelle il jouera entre l'Algérie et la France. Mais Benzia, auteur de cinq buts en Ligue 1 cette saison, a déclaré la semaine passée qu'il avait finalement fait son choix et qu'il comptait le rendre public au cours de cette semaine. Il devrait ainsi honorer sa première convocation en mars prochain à l'occasion de la double confrontation contre l'Ethiopie dans le cadre des éliminatoires de la Coupe d'Afrique des nations (CAN-2017). PUBLICITÉ Photo : DR Un deuxième stage programmé du 29 février au 2 mars Jeudi 25 février 2016 - PAGE terrain sur le leader, sur lequel il ne compte que deux points de retard actuellement. Les clubs du bas de tableau ne seront pas mieux lotis que leurs homologues du podium, y compris les équipes qui auront l'avantage du terrain, car appelés à recevoir de grosses cylindrées, en quête de victoire pour continuer à jouer les premiers rôles. Allusion faite à l'USMM Hadjout (dernier) qui accueille la JSM Béjaïa (6e) sans oublier l'OM Arzew (14 e ), qui reçoit l'ASO Chlef (4 e) avec la hantise de concéder des points à domicile. Ce qui serait chaotique pour ces deux candidats au maintien dans cette dernière ligne droite du parcours, dont chaque point vaut son pesant d'or. Même si sa position est un peu plus confortable au milieu du tableau, le MC Saïda devrait évoluer avec la même hantise en accueillant la coriace équipe CA Bordj Bou Arréridj, car ne disposant que de trois longueurs d'avance sur le premier club non relégable, faisant que le moindre faux pas face aux Criquets l'enverrait droit dans la zone dangereuse. Le choc Paradou AC-JSM Skikda, entre le 4e qui accueille le 8e, vaudra également le détour, vu l'enjeu qu'il représente pour les deux antagonistes, particulièrement le PAC qui, sur sa lancée, fera probablement l'impossible pour gagner et recoller aux basques du leader, sur lequel il n'accuse que six points de retard actuellement. Sports Le Soir d’Algérie Entre Afrique et procédures, sprint final pour les candidats A la veille de l'élection à la présidence de la Fifa, le duel Salman-Infantino se précise avec l'Afrique comme terrain de chasse alors que les «petits candidats» se sont lancés dans un activisme procédural pour tenter d'exister. Dans un entretien accordé à l'AFP hier, le secrétaire général de l'UEFA Gianni Infantino a ainsi assuré avoir «des raisons d'être encore plus confiant» après avoir «parcouru l'Afrique», qui s'annonce comme le véritable juge de paix du scrutin. «Les discussions que j'ai pu avoir avec les présidents de fédérations africaines ont été très concluantes», a-til ajouté. Une véritable pierre dans le jardin du Cheikh Salman Bin Ebrahim Al Khalifa, patron de la Confédération asiatique (AFC), qui a pourtant reçu le 5 février le soutien du Comité exécutif de la Confédération africaine (CAF). Les ennuis de Salman ne s'arrêtent pas là puisque le Bahreïni doit faire face à diverses accusations. Déjà pointé du doigt par des organisations de défense des droits de l'Homme pour son rôle supposé dans la répression du soulèvement démocratique en 2011 au Bahreïn, il est cette fois pris pour cible pour de présumés achats de voix au moment de son accession à la présidence de l'AFC en 2013. Damian Collins, député britannique conservateur, a évoqué mardi soir à la Chambre des Communes de «fortes suspicions» pesant sur le vote du Kirghizistan en faveur du Cheikh Salman lors du Congrès de la Confédération asiatique, en échange d'«une aide financière significative» pour des projets sportifs. Un porte-parole du dirigeant bahreïni, interrogé par The Times, a affirmé qu'il n'y avait «aucune preuve crédible» derrière ces allégations. Grandes manœuvres Pendant ce temps, les candidats mineurs essayent d'occuper le terrain sur le plan procédural. L'attaque est venue mardi du Prince Ali, l'un des cinq prétendants à la succession de «Sepp» Blatter. Le demi-frère du roi de Jordanie, dont les chances paraissent infimes, a demandé le report du vote de vendredi et a saisi le Tribunal arbitral du sport (TAS), la plus haute juridiction sportive, après le refus de la Fédération internationale de faire installer des isoloirs transparents. Il a été rejoint dans ce combat par un autre postulant, le Français Jérôme Champagne, et une décision sera prise «jeudi matin au plus tard», a répondu le TAS. Mais ces recours s'apparentent à un baroud d'honneur de la part de deux candidats qui semblent promis à faire de la figuration face aux deux poids lourds du scrutin, Salman et Infantino. A 48 heures de l'échéance, les grandes manœuvres ont en tout cas bel et bien débuté à Zurich en vue de l'élection. Une réunion du Comité exécutif a démarré hier dans la matinée et celui-ci a adopté à l'unanimité le train de réformes qui sera soumis au vote du congrès vendredi matin. Parmi celles-ci, figure la limitation à 12 ans du cumul des mandats du futur président, alors que Blatter, réélu en mai pour un cinquième mandat, a régné durant 17 ans sur le football mondial. Blatter et Platini : l'attente Cette réunion du gouvernement de la Fifa sera suivie aujourd’hui par celles des six confédérations continentales qui permettront d'acter définitivement les consignes de vote. Pour l'instant, Salman est appuyé par l'Asie et l'Afrique, Infantino par l'Europe et l'Amérique du Sud, ainsi que l'Amérique centrale (l'Uncaf, regroupant sept fédérations). Les autres fédérations membres de la Concacaf (Amérique du Nord et Caraïbes) ainsi que l'Océanie n'ont pas encore officialisé leurs préférences. En marge de l'élection, le président démissionnaire de la Fifa Joseph Blatter et le patron de l'UEFA Michel Platini, les deux hommes les plus puissants de la planète football avant leur suspension de huit ans, attendent toujours de connaître la décision en appel de la Fédération internationale, une semaine après leurs auditions. Le Suisse et le Français sont engagés dans un marathon juridique après être tombés en raison du paiement controversé, sans contrat écrit, de 1,8 million d'euros de Blatter à Platini en 2011 pour un travail de conseiller achevé depuis 2002. Liverpool et Manchester United ont le vertige FOOTBALL 14 EUROPA LEAGUE (8es DE FINALE, RETOUR) l Deux contre-performances au match aller, et les voilà au pied du mur : Liverpool, tenu en échec par Augsbourg (0-0) et Manchester United, battu par Midtjylland (2-1), doivent s'imposer aujourd’hui à domicile afin de se qualifier pour les huitièmes de finale d'Europa League. Les autres cadors européens n'ont pas tremblé lors des 16es de finale aller: le Borussia Dortmund a ainsi disposé de Porto 2-0, le Start (en heure algérienne) Match prévu à partir de 17h Lokomotiv Moscou-Fenerbahçe Matchs prévus à partir de 19h Schalke 04-Shakhtar Donetsk Athletic Bilbao-Marseille Liverpool-Augsbourg Krasnodar-Sparta Prague Lazio Rome-Galatasaray Leverkusen-Sporting Portugal Rapid Vienne-Valence Matchs prévus à partir de 21h05 Tottenham-Fiorentina Porto-Borussia Dortmund Naples-Villarreal FC Bâle-Saint-Etienne Molde-Séville Olympiakos-Anderlecht Manchester United-Midtjylland double tenant du titre Séville a battu sereinement le club norvégien de Molde (3-0), et Valence a humilié le Rapid Vienne 6-0. Même Tottenham a ramené un bon nul de la pelouse de la Fiorentina (1-1). Mais ni Manchester United, ni Liverpool n'ont réussi à les imiter. Les Mancuniens avaient pourtant ouvert le score, grâce à leur ailier Memphis Depay. Mais le club danois a inscrit deux buts pour rêver à l'exploit lors du match retour. «Battre Manchester United sur les deux manches serait une sorte de miracle», a d'ailleurs observé le directeur sportif du club, Claus Steinlein, sur le site de l'UEFA. «Mais nous pensons que nous pouvons les battre et je suis sûr que nous allons aller là-bas et le faire.» Ce serait une sacrée déconvenue pour Manchester United, à la peine en championnat. Mais les Anglais partiront en position de force, puisqu'ils n'ont plus perdu en compétition européenne depuis 9 matchs à Old Trafford (7 victoires) et une défaite contre le Real Madrid en 8 es de finale de FOOTBALL Ligue 2 Mobilis (21e journée) Vendredi 26 février (15h) OM Arzew-ASO Chlef OM-AS Khroub MCS-CA Bordj-Bou-Arréridj CRBAF-US Chaouia (à huis clos) Paradou AC-JSM Skikda ABS-USM Bel-Abbès (à huis clos) USMMH-JSM Béjaïa Samedi 27 février (16h) MCEE-CA Batna Division nationale amateur (19e journée) Groupe Est Vendredi 26 février (15h) ES Guelma-MSP Batna US Tébessa-NC Magra USM Aïn Beïda-AS Aïn M'lila (à huis clos) AB Division Excellence seniors-messieurs (13e journée) Samedi 27 février (15h) WAB Ouargla-JSE Skikda C Chelghoum Laïd-IC Ouargla GS Boufarik-MC Saïda CRB Mila-ES Aïn Touta MB Tadjenanet-GS Pétrolier BASKET-BALL Superdivision A messieurs (21e journée) Jeudi 25 février (18h) NB Staouéli-IRBB Arréridj Vendredi 26 février (15h) NA Hussein-Dey-CRB Dar EL-Beïda Samedi 27 février (15h) AB Skikda-OMS Miliana VOLLEY-BALL Coupe d'Algérie seniors-messieurs (8es de finale) Vendredi 26 février ASV Blida-MCB Laghouat (15h) OMK El-Milia-NR Bordj-Bou-Arréridj (16h) MB Béjaïa-GS Pétrolier (17h) Ligue des Champions en 2013. Quant au Liverpool de Jürgen Klopp, 8e de Premier League, il va devoir régler la mire par rapport au match aller pour continuer son parcours européen. Le tout en évitant les blessures, forcément pénalisantes à 4 jours de la finale de la Coupe de la Ligue contre Manchester City... Parmi les autres grands noms européens présents Votre week-end sportif Ligue 1 Mobilis (21e journée) Vendredi 26 février (16h) MCA-USM El-Harrach (à huis clos) ES Sétif-JS Saoura Samedi 27 février (16h) MCO-RC Relizane (à huis clos) RCA-ASM Oran NA Hussein Dey-USM Blida JS Kabylie-DRB Tadjenanet CSC-CR Belouizdad (à huis clos) Déjà joué MO Béjaïa-USM Alger 0-1 HANDBALL Photo : DR INCERTITUDES SUR L’ÉLECTION DE LA FIFA, CE VENDREDI Jeudi 25 février 2016 - PAGE Merouana-HB Chelghoum Laïd USM Khenchela-NRB Touggourt US Biskra-HAMRA Annaba USM Annaba-E. Collo MO Constantine-CR Village-Moussa Groupe Ouest Vendredi 26 février (15h) ASB Maghnia-SCM Oran Samedi 27 février (15h) SKAF Khemis-JSM Tiaret IS Tighennif-RCB Oued Rhiou MB Hassasna-SA Mohammadia CRB Sendjas-WA Mostaganem WA Tlemcen-GC Mascara CRB Ben Badis-US Remchi ESM Koléa-ES Mostaganem Groupe Centre Samedi 27 février (15h) IB Lakhdaria-USM Chéraga (à huis clos) US Oued Amizour-CRB Dar El-Beïda WR M'sila-IB Khemis El-Khechna JSM Chéraga-NARB Réghaïa RC Kouba-JS Haï El-Djabal JSD Jijel-MC Mekhadma CR Béni Thour-USF Bordj-Bou-Arréridj RC Boumerdès-WA Boufarik Championnat inter-régions (18e journée) Groupe Ouest Vendredi 26 février (15h) JS Sig-MB Sidi Chahmi ES Araba-CRB Hennaya JS Emir Abdelkader-USM Oran CR Témouchent-Zedoria SAT HB El-Bordj-IRB El-Kerma O. El Oued-CR Bordj Bou-Arréridj MC Oran-CRB Baraki Division Excellence dames (9e journée) Samedi 27 février (11h) HBCF Arzew-HBC Gdyel NRF Constantine-FS Constantine HC Mila-HHB Saïda HBC El-Biar-GS Pétrolier (15h) Exempt : ESFOR Touggourt O. Batna-GS Pétrolier RC Constantine-WA Boufarik USM Blida-COBB Oran PS El-Eulma-US Sétif Superdivision B seniors-messieurs (16e journée) Vendredi 26 février (15h) USM Alger-MS Cherchell OM Bel-Abbès-CSC Gué-de-Constantine ASPTT Oran-US Biskra CSMBB Ouargla-JSB M'sila EFA Aïn Azel-WA Tlemcen (17h) RM Arzew-NC Béjaïa (17h) Samedi 27 février (15h) ITR Sétif-O. El-Kseur PO Chlef-ES Sétif WO Rouïba-CS Sétif Coupe d'Algérie seniors-dames (8es de finale) Vendredi 26 février en 16es de finale, Naples est celui qui paraît le plus mal engagé après sa défaite en Espagne contre Villarreal (1-0), tandis que la Lazio Rome a ramené un bon nul d'Istanbul (1-1) et reçoit Galatasaray dans la peau du favori. Enfin le Bayer Leverkusen semble bien parti pour se qualifier après sa victoire à l'extérieur contre le Sporting Portugal à l'aller (1-0). CRB Sfisef-USM Tindouf NRB Béthioua-CC Sig Exempt : IRB Maghnia Groupe Centre-Ouest Vendredi 26 février (15h) MB Rouisset-MB Hassi Messaoud CRB Aïn Oussera-CRB Boukadir ESB Dahmouni-IRB Laghouat (à huis clos) USB Tissemsilt-FCB Frenda Hydra AC-MCB Oued Sly Samedi 27 février (15h) IRB Aïn Hadjar-SC Aïn Defla (13h) IRB Sougueur-ORB Oued Fodda ARB Ghriss-WAB Tissemsilt Groupe Est Vendredi 26 février (15h) ESB Besbès-NRB El-Kala IRB Robbah-NASR El Fedjoudj NRB Teleghma-AB Barika ES Bouakeul-WM Tébessa IRB El Hadjar-NRB Chéria AB Chelghoum Laïd-CRB Kaïs WA Ramdane-Djamel-NT Souf ASC Ouled Zouai-NRB Grarem Groupe Centre Est Vendredi 26 février (15h) IRB Berhoum-AT Hassi Messaoud NRB Ouled Derradj- JSA NR Bordj-Bou-Arréridj-WA Rouiba FC Bir El-Arch-AS Bordj Ghedir CA Kouba-ES Berrouaghia Samedi 27 février (15h) USM Sétif-ES Ben Aknoun CRB AD-CRB Ouled Djellal US Béni Douala-OM Ruisseau Division Nationale 1 seniors-messieurs (18e journée) Vendredi 26 février GB Aïn Tédlès-CRBEE Alger Centre (11h) IRB Madania-AB Barika (11h) O. M'sila-WO Rouiba (11h) O. Maghnia-ES Arzew (15h) JS Arzew-JS Kabylie (15h) ES M'sila-NRB Djemila (15h) NADIT Alger-R. El-Harrouch (16h30) Exempt : HBC El-Biar Samedi 27 février (15h) MC Saïda-MOO Ouargla Division nationale seniors-dames (17e journée) Vendredi 26 février (15h) RCBB Arréridj-MR Chlef OC Alger-GS Pétrolier Hussein-Dey Marine-OM Relizane MC Saïda-EC El-Biar JF Kouba-MT Sétif USA Batna-OM Jijel OS Tichy-CRR Toudja (10h) ATM Aïn Turck-JSN Hamri (10h) ASW Béjaïa-AC Tizi-Ouzou (10h) MB Béjaïa-RC Béjaïa (15h) GS Pétrolier-NC Béjaïa (15h) NR Chlef-RUBA (15h) OMC Constantine-WA Tlemcen (15h) Samedi 27 février (12h) Seddouk VB-ASV Blida Le Soir d’Algérie Régions 15 Des dizaines de souscripteurs aux logements LPA victimes d’une note ministérielle Jeudi 25 février 2016 - PAGE BOUIRA Renseignement pris, cette lenteur serait due à une note ministérielle émanant du ministère de l’Habitat et de l’Urbanisme et datée de novembre 2015. Dans cette note envoyée aux walis des 48 wilayas, il est mis l'accent sur la nécessité de surseoir à toute attribution de logements de type LSP et LPA jusqu’à ce que des vérifications exhaustives soient menées au niveau des 48 wilayas pour s'assurer si le souscripteur n’est pas détenteur d’un logement à titre privé. Le ministère, et à travers cette note, rappelle que le fichier national de logement sur lequel se faisaient les vérifications jusque-là s’est avéré incomplet et inadapté puisque ce fichier ne comporte que les citoyens qui ont bénéficié d’une aide de l’Etat pour la construction ou l’achat d’un logement. Or, si un citoyen effectue un achat à titre privé et sans solliciter une quelconque aide, il ne sera jamais porté dans ce fameux fichier. C’est pourquoi, le ministère a pris cette décision de vérifier, outre le fichier national du logement, l’état négatif du souscripteur auprès des conservations foncières des 48 wilayas. Une procédure qui est à applaudir n’étaient ses lenteurs qui pourraient prendre des années pour vérifier l’état de chaque souscripteur et qui prive les honnêtes gens de prendre possession de leurs logements achevés depuis des mois, comme c’est le cas pour les dizaines de souscripteurs du projet des 100 logements LPA de Bouira. Relogement des habitants et restauration du quartier de Sid-El-Houari ORAN Plus de huit secteurs urbains seront concernés dès la semaine prochaine par une opération de relogement. Il s’agit de l’habitat précaire en état de vétusté avec, en premier lieu, ceux du quartier de Sid-El-Houari, classé dernièrement site préservé. Il faut reconnaître qu’il était temps que les autorités locales pensent à ces habitants qui vivent dans des constructions qui datent d’avant la Révolution et se trouvent dans un état de délabrement très avancé. Environ 2 700 familles entre autres celles de Sid-El-Houari, seront concernées par cette opération et seront transférées au nouveau pôle de Belgaïd. Ce dernier connaît ces joursci plusieurs opérations d’aménagement de différentes commodités afin d’accueillir ces familles. Afin d’empêcher que d’autres citoyens viennent squatter ces habitations qui vont être vidées et surtout éviter des catastrophes vue l’état de ces anciennes maisons, mais aussi afin de veiller à respecter le nouveau statut du quartier de Sid- El-Houari, à savoir celui de site préservé, la wilaya d’Oran a mis sur pied plusieurs commissions composées de techniciens, d’architectes, d’urbanistes, de culture… afin d’inspecter près de 66 habitations. Ils sont parvenus à l’unanimité à en classer 42 comme étant dans un état de vétusté ne permettant pas leur restauration et qui, surtout, n’ont aucune valeur historique ou culturelle. D’un autre côté, 24 autres ont été jugées de valeur historique et nécessitent d’être réhabilitées. Une fois encore afin d’empêcher que ces 24 habitations soient la cible de squatteurs, ces lieux seront affectés à des directions étatiques ou encore aux syndicats des architectes, des avocats, des pharmaciens… qui devront, suite à un cahier des charges procéder à la restauration en respectant tous les aspects architecturaux et historiques des lieux. D’autre part, la wilaya d’Oran a fait savoir qu’elle procédera à la restauration de la mosquée du Pacha et du palais du Bey qui ont une grande valeur historique et représentent à eux deux une grande valeur dans la mémoire des Oranais. Amel Bentolba Calama, cette ville historique de l'est de l'Algérie, au passé immensément riche, comme en témoignent les ruines romaines, les sites naturels fascinants et les événements marquants de la Révolution algérienne. La commémoration du 24 février, date marquant la célébration du double anniversaire de la création de l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA) et de la nationalisation des hydrocarbures qui a été organisée cette année dans la commune de Houari Boumediène. Elle a été marquée par la mise en service du projet de gaz naturel dans le chef-lieu de cette commune et qui a fait bénéficié plus de 1 000 foyers de ce combustible. A cette occasion, la chef de l'exécutif qui a chapeauté tout ce programme de commémoration a également distribué une quarantaine de logements sociaux pour les postulants de cette localité, avant de lancer officiellement la mise en service de la polyclinique de Aïn Hessaïnia, une structure de santé qui a bénéficié d'une opération de réhabilitation. Noureddine Guergour Le 24 Février commémoré sur les terres boumediéniennes GUELMA Une délégation officielle, conduite par madame le wali de Guelma, était en visite, hier, à Aïn Hessaïnia sur les terres boumediéniennes où elle n’aura pas manquer de marquer l'événement du 24 février 1971, dans cette région qui a enfanté Houari Boumediène, l'homme qui a annoncé en cette date la nationalisation des hydrocarbures, devant 3.000 cadres de l’UGTA, réunis à la Maison du peuple à Alger, à l’occasion de l' anniversaire de l'Union générale des travailleurs algériens. Guelma se souvient alors de Mohamed Boukharouba, Ben Ahmed, fils de la région de Béni Addi, une petite localité qui se trouve à une quinzaine de kilomètres du chef-lieu de wilaya. De l'école coranique et l'école d'Alembert de Guelma ( aujourd'hui CEM MohamedAbdou) à El Azhar en passant par El Kettania de Constantine et Al Zeitouna de Tunis, cet homme a marqué de son empreinte l'histoire de son pays, il fait partie aussi du patrimoine de l'antique Photo : DR Des dizaines de souscripteurs aux logements LPA dans la wilaya de Bouira sont en attente de la réception de leurs logements depuis plusieurs mois. Ces souscripteurs qui ont bénéficié du projet des 100 logements de type LPA, situés à la sortie est de la ville de Bouira et réalisés par l’Agence foncière, ne comprennent pas les lenteurs mises dans la récupération des clés de leurs logements. Ils ne le comprennent plus d’autant que dans ce projet, ils étaient plus de 70 souscripteurs, parmi les 100, à avoir déjà récupéré leurs clés et pris possession de leurs logements depuis septembre 2015. Aussi, et selon certains cadres du secteur que nous avons contactés, le bon sens aurait été de faire signer à chaque souscripteur un engagement dument légalisé dans lequel celui-ci atteste qu’il ne possède aucun bien immobilier à travers le territoire national et lui donner les clés de son logement. Une fois les vérifications à l’échelle nationale qui peuvent prendre le temps qu'il faudra, faites, le souscripteur indélicat qui aurait fait de fausses déclarations se retrouvera automatiquement en prison avec en sus, la perte de son logement. Sinon, après les vérifications, le souscripteur recevra le document final de son logement. En attendant, les dizaines d’honnêtes souscripteurs qui vivent le calvaire depuis des années interpellent vivement le ministère pour réparer cette injustice en apportant des modifications à cette note trop bureaucratique. Y. Y. MOSTAGANEM Sit-in des taxis devant la Direction des transports Des dizaines de taxis se sont rassemblés, hier matin, devant le siège de la Direction des transports de la wilaya, pour montrer leur colère sur plusieurs préoccupations. Dans un communiqué signé par leur syndicat, les chauffeurs de taxi affirment qu'ils vivent dans une situation lamentable après la décision des pouvoirs publics d'augmenter le prix du carburant et de payer les cotisations annuelles pour les nonassurés et l'augmentation du prix de l'huile et des pièces de rechange. Les taxis demandent aussi de revoir à la hausse le prix des courses qui est de 70 dinars pour les longues distances et 60 dinars pour les petites distances qui ne leur permet pas d'avoir une assez grande marge de gain. Les pétitionnaires ajoutent qu'ils ne peuvent payer les cotisations annuelles de 32.400 dinars et demandent à les laisser facultatives pour ceux qui souhaitent élever le taux de retraite à l'avenir, ainsi que de plafonner les licences d'exploitation de taxis et éviter à leurs propriétaires des augmentations annuelles. S. B. Régions Le Soir d’Algérie 16 Les métiers de l’eau et de l’assainissement en compétition Jeudi 25 février 2016 - PAGE L’APPRENTISSAGE À L’HONNEUR À TIPASA Ces journées d’information et de sensibilisation sur l’apprentissage, qui se sont déroulées récemment à Tipasa, furent l’occasion pour plusieurs centaines de jeunes de découvrir l’envergure et l’importance des entreprises de renom présentes qui offrent des dizaines, voire des centaines de métiers par apprentissage. Ce panel d’entreprises algériennes a pu intéresser le jeune public de Tipasa, prétendant à l’apprentissage, par des offres alléchantes de formation pour des métiers innovants, mais aussi accessibles aux jeunes possédant les niveaux moyen et secondaire. Ainsi, près de onze entreprises locales publiques et privées furent conviées à cet évènement au profit des jeunes en vue de les intéresser à des for- mations dédiées à l’emploi, à l’instar de la société Seaal qui a présenté de jeunes techniciennes spécialisées dans la technologie de la production de l’eau potable et de l’exploitation des stations de traitement des eaux, à l’instar de Mlle Izer Halima et de Mlle Namous Sabrina, une major de promotion, qui nous ont été fièrement Mme M. présentées par Bouazabia, l’ingénieur chargée des relations des écoles au niveau de Seaal. Cette dame, responsable de la formation, nous informé que des conventions bilatérales de formation ont été signées entre Seaal et le secteur de la formation professionnelle, ainsi qu’avec l’université de Bab Ezzouar, l’Institut polytechnique d’El Harrach et l’Ecole supérieure d’informatique. Cette responsable se targue, en outre, d’avoir introduit 5 nouvelles spécialités de l’eau et de l’assainissement dans la nomenclature de l’apprentissage. Elle nous informe, par ailleurs, que 102 apprentis bénéficient à ce jour d’un accompagnement professionnel. L’Angem a présenté pour sa part cinq jeunes promoteurs qui ont été accompagnés dans la réalisation de leurs projets. Quant à l’Ansej, qui a présenté autant de jeunes promoteurs, elle bénéficie d’un engouement sans pareil, en remarquant que plusieurs porteurs de projets se rapprochent et s’affairent autour de cet organisme. L’Anem reste aussi l’un des organismes clés de cette exposition qui s’est investie dans les explications et Le mouvement associatif de la ville de Mécheria, notamment l’académie de la société civile, qui en levant une motion de remerciements et de reconnaissance aux hautes autorités du pays pour la réalisation de ce grand projet qui, sans doute, améliorera les conditions de vie du citoyen de la région de Mécheria, sollicite en effet, que les UMC restent dans l’ancien hôpital du centre-ville, la réalisa- tion d’autres UMC au sein de la pharmacie centrale, ainsi que la réalisation d’une polyclinique comportant des services tels que la rééducation, les brûlures, l’intoxication, les piqûres scorpioniques, le cancer, ainsi que l’affectation des spécialistes au niveau des EPH et la permanence d’un médecin et d’infirmiers au niveau des centres de santé, conclut-on. B. Henine Le nouvel hôpital entre en service MÉCHERIA A la grande satisfaction et au grand soulagement de la population de la région de Mécheria, le nouvel hôpital flambant neuf de 120 lits a été mis en exploitation lors de la dernière visite dans la wilaya de Naâma, du ministre de la Santé M. Abdelmalek Boudiaf. Inscrit en 2007 dans le cadre du programme de développement des Hauts-Plateaux et évalué à un peu plus de 2 milliards de dinars, cet établissement hospitalier vient donc de voir le jour. Il est doté d’une douzaine de services spécialisés, entre autres, la médecine interne, la chirurgie générale, cardio, pneumo, ORL, ophtalmo, etc. comme il est équipé d’un matériel moderne sophistiqué. Saisie de plus de 7 kg de kif traité AÏN-SEFRA Le Groupement de la Gendarmerie nationale de la wilaya de Naâma a, dans un communiqué de presse, fait état de la découverte d’un véhicule abandonnné au bord duquel se trouvait une importante quantité de kif traité d’un poids de 7,156 kg, dissimulée dans une boîte en carton dans sa malle. Le véhicule, une vieille carcasse de marque 404, a été trouvé abandonné au lieudit «lamhisrate» sis à quelques encablures de la ville de Aïn-Sefra par les éléments de la gendarmerie du commande- ment de Aïn-Séfra, a-t-on encore indiqué. Une enquête a été aussitôt ouverte pour remonter la piste de cette saisie de drogue ; un trafic qui est en pleine expansion ces derniers temps dans le pays. B. H. Photo : DR Récemment, sous le parrainage de la Direction de la formation professionnelle et de quelques entreprises économiques locales, des journées d’information et de sensibilisation ont été organisées au profit des métiers dédiés aux jeunes demandeurs de formation en prévision de la prochaine rentrée. les orientations au profit des jeunes. Il s’avère cependant, selon plusieurs jeunes, que cet organisme fut un accompagnateur incontournable de ces jeunes à travers les dispositifs Daip et le Contrat de travail aidé (CTA), qui offre d’alléchantes possibilités aux jeunes primodemandeurs d’emploi.. En effet, les spécialités offertes aux nouveaux stagiaires sont autant riches que variées. Ainsi, plus de 1 055 postes pédagogiques sont prévus au profit de la femme au foyer lors de la rentrée de février 2016, à l’image de la décoration florale, la pâtisserie, le maquillage, la manucure, la coiffure pour dames, la chbika et le ftoul, la broderie, la pâte chimique mais aussi la cuisine des collectivités, formation destinée aux femmes employées ou désireuses d’activer dans les cantines, les écoles et autres structures de la restauration.Les vingt centres de formation professionnelle de la wilaya de Tipasa, dont un Institut spécialisé, offrent près de 13 000 places pédagogiques pour cette rentrée dont plus de 7 000 nouveaux stagiaires et 5 000 stagiaires reconduits. Ainsi pour Tipasa, la situation se présente différemment, car il y a eu la création de nouvelles spécialités à l’instar du froid et de la climatisation, la maintenance agricole, la gestion des déchets, la pêche, l’électronique et la photographie, la boulangerie et la pâtisserie, ainsi que les métiers des mines, l’environnement, l’immobilier, les industries agroalimentaires, le chauffage central, la gestion des stocks et achats et les approvisionnements et, dans un avenir très proche, les métiers des NTIC dédiés aux postes et télécommunications, la micro-électronique, l’électronique analogique et l’électronique numérique, l’optoélectronique lors du lancement prochain, de l’Institut d’excellence de Bou Ismaïl, l’un des fleurons de l’informatique dédiée aux NTIC. Houari Larbi «Connaître les droits de l’enfant à travers des jeux éducatifs» La question des droits de l’enfant a fait l’objet récemment au niveau de l’hôtel Tagdempt de Tiaret d’une formation de quatre jours au profit des intervenants dans le domaine de l’éducation, et ce, à l’initiative du Ciddef en collaboration avec l’association de wilaya «Enfance en détresse» de El Hachemi Fatima-Zohra. En effet, ils étaient quelque trente participants, représentant plusieurs communes entre directeurs d’établissements scolaires primaires, enseignants, inspecteurs, psychologues du Cosp et de l’Odej ainsi que des associations des parents d’élèves, à venir s’imprégner des nouvelles techniques d’animation proposées par des encadreurs spécialistes. Selon Salma Khelif, psychologue et formatrice en communication non violente, cette for- TIARET mation s’inscrit dans une optique de mettre à la disposition des adultes des outils pratiques pour la diffusion de la culture des droits de l’enfant. Ce dernier n’est pas un simple sujet, c’est un individu appelé à prendre part aux décisions et à connaître ses droits» ajoute-telle La même intervenante devait indiquer que les stagiaires ont été destinataires d’un guide de jeux éducatifs, par le biais duquel, l’on apprend à l’enfant la culture du dialogue, le respect et la participation citoyenne. Au-delà de son aspect purement pédagogique, le volet législatif régissant les droits de l’enfant a aussi figuré en bonne place au programme de cette formation. L’une des formatrices du Ciddef (centre d’information et de documentation sur les droits de l’enfant et de la femme) a animé une communication sur la législation algérienne en matière de protection de l’enfant suscitant ainsi un débat fort intéressant parmi l’assistance. Il convient de souligner que le but de cette première initiative du genre est celui de permettre aux participants à cette formation de reproduire les mêmes techniques d’animation en direction des enseignants et des élèves à travers des actions de sensibilisation, devait conclure la représentante de l’association «Enfance en détresse» de Tiaret. Mourad Benameur Culture Le Soir d’Algérie Tout bouc émissaire ne sachant pas qu’il est un bouc émissaire doit savoir qu’il restera toujours un bouc émissaire. Tous disent qu’il est le seul responsable de tous les problèmes du pays. Ce matin en sortant de chez moi, la première personne que je vois, c’est lui. Oui, c’est lui, ce passant qui passe de si bonne heure de mauvaise humeur. Je monte dans un taxi. C’est encore lui, le chauffeur, cet homme âgé qui impose le «jumelage» tout en refusant que trois amis montent ensemble dans son taxi. Le voilà qui klaxonne rageusement. C’est encore lui au volant de cet autre véhicule qui passe en trombe, ce dangereux chauffard. Je descends du taxi. Tous les passants que je croise lui ressemblent, comme deux gouttes d’eau. Il est partout dans la rue, en train de crier, de vociférer ou de dire des choses vulgaires. Là-bas c’est lui cet homme qui vient de jeter une bouteille d’eau minérale en plastique sur le trottoir. Plus loin, c’est encore lui, ce type qui jette un sachet d’ordures n’importe où. J’arrive au boulot. Un peu d’eau fraîche sur le visage va peut-être me réveiller de ce cauchemar éveillé. Je le retrouve : il est en face de moi, dans le miroir. Je cours ouvrir la fénêtre et je me vois passer dans la rue. Je viens de changer de tête. J’ai vu ce que je ne suis plus ! K. B. [email protected] UNE FEMME HALAL POUR MON FILS, DE MOHAMED ZITOUNI Les aventures de Momo Le halal qui réconcilie deux générations, c’est possible. Le titre est accrocheur et ne laisse pas indifférent. Une femme halal pour mon fils est un roman écrit par Mohamed Zitouni, réalisateur d’émissions télé et de sitcoms à Oran qui s’est tourné vers l’écriture pour laisser éclore un talent prometteur. aru en octobre 2015 aux éditions du Net, le roman remet en cause les certitudes des adeptes des traditions et de ceux qui prônent la modernité et la liberté de penser et d’agir. Un enchaînement d’évènements qui s’entremêlent pour laisser perplexe chacun sur ses propres certitudes. Si au début du roman le conflit de générations incarné d’un côté par un père qui voit sa fin approcher et voudrait mériter «son paradis» en mariant son fils, issu de son mariage avec une Française, avec une femme qu’il lui veut «halal», et de l’autre son fils qui n’est pas d’accord avec ce concept du halal, l’histoire évolue avec le voyage du fils à Oran (il vit à Paris) pour se trouver une femme. A partir de là P Photos : DR Par Kader Bakou 17 [email protected] LE COUP DE BILL’ART DU SOIR Un contre tous, tous contre un Jeudi 25 février 2016 - PAgE s’enchaîne une série de clichés sur le rapport de l’Algérien avec la notion d’émigré, de papiers, de passeport rouge, de l’euro, quelque peu exagérée mais pas tout à fait fausse, agrémentée d’une touche d’humour Tamazight au Nicaragua subtile. Une femme halal pour mon fils raconte l’histoire de «Bern» ou «Momo», comme aiment à l'appeler sa mère Martine ou son vieux père Mehdi, a dépassé la quarantaine. Il vit à Paris. C'est un poète mais un poète raté. Il ne peut jamais arriver au terme d'un troisième quatrain lorsqu'il est sur les planches. Le père, ratrappé par ses origines, exige de son fils qu'il se marie. Bern présente à ses parents Flory, une jeune fille ingénue, un peu cucul sur les bords, qui ne croit pas du tout à la poésie qu'elle trouve de nos jours ringarde et dépassée. Notre jeune héros présente à ses parents la jeune fille mais le père trouve que Flory n'est pas un modèle pour son fils. Il lui demande de lui ramener une femme «halal». Conseillé par son ami Rachid, il part à destination de l'Algérie pensant qu'avec son passeport rouge, il aura l'embarras du choix. Mais arrivé à Oran, la ville du raï, de nombreuses surprises l'attendent.... Des surprises, il en aura malgré lui, des prétendantes qui se bagarrent pour lui, d’autres qui lui résistent, et au bout l’inattendue... Amel Bentolba POÉSIE uteur de plusieurs recueils de poésie, notamment Soupirs, publié en Algérie, à compte d'auteur, en 1996, Au nom de ma parole et De terre et de chair (deux autres recueils publiés au Canada par les éditions Le temps des cerises et Ecrits des Forges), Anissa Mohammedi était l’invitée, du 14 au 20 février, du FIPG, Festival international de poésie de Grenada (Nicaragua), le plus grand rendezvous des poètes et de littérature en Amérique centrale. Seule représentante de l’Algérie à cet événement, Anissa Mohammedi a eu la chance de figurer parmi le gotha de la littérature et de la poésie venu de 62 pays répartis sur les quatre continents. Véritable fête des mots à l’échelle planétaire consacrée au poète nicaraguayen Ernesto Mejia Sanchez et saluant la mémoire du poète guatémaltèque Luis Cardoza y Aragón, ce A Soirée littéraire, musicale, picturale et surtout amicale Vendredi 26 février à 19h A la Cantine, 10 rue des Maronites, 75020 Paris Métro Ménilmontant Arezki Metref présentera et dédicacera ses deux derniers ouvrages «La traversée du somnambule» (Editions Koukou) et «Le jour où Mme Carmel sortit son revolver» (Editions Dalimen). Vernissage de l’exposition de Farid Mammeri On poursuivra la soirée avec de la musique. A. Metref SALLE IBn zEyDOUn (EL-MADAnIA, ALgEr) Jeudi 25 février à 19h : Concert de Nadia Madini Vendredi 26 février à 15h : 2e édition de l’événement «Dalti f’loref», concert hip hop avec Flen, HDZ (Hass Dziri), Kind’s Road Black. MAISOn DE LA CULTUrE DE BEJAïA Vendredi 26 février à 14h : Conférencedébat sur le thème : «Mouloud Mammeri : œuvres et parcours d’un intellectuel atypique», animée par Fatima Malika Boukhelou, Pr à l’université de Tizi-Ouzou. A 16h : Pièce Le Cadavre encerclé de Kateb Yacine, présentée par la troupe La Nova, composée des étudiants du département de français de l’université de Tizi Ouzou. Mise en scène par Mokrab Lyes. Samedi 27 février à 10h : 2es Joutes poétiques avec la participation de deux jeunes poètes Aït-Boussad Akli et Ahmed Khettabi. LIBrAIrIE DU TIErS-MOnDE (PLACE éMIr-ABDELKADEr) Samedi 27 février à 14h30 : Kamel Bouchama signera son livre Le Mouvement ouvrier et syndical en Algérie 1884-1962, paru aux éditions Juba. festival dont la notoriété et le prestige sont bien établis est couru par des plumes prestigieuses des quatre coins du monde. Ils sont venus du Canada comme Osalind Morris, rédacteur en chef de la fondation «La Liste de l'Afrique» ; des Etats-Unis : Vijay Seshadrar, prix Pulitzer 2014, Susan Wheeler 1994, prix Pushcart, Prix Iowa poésie, Jericho Brown - American Book Award, Gregory Pardlo 2015, prix Pulitzer, Alejandro Murguia 1991-2003, American Book Award 2012 San Francisco Poete Official, Rae Armantrout 2010, prix Pulitzer, Luis Alberto Ambroggio, membre de l'Académie nord-américaine de la langue espagnole, candidat Prix de la Reine Sofia de poésie. «Cette fête mondiale de la poésie est notre contribution à l'amour de la paix, l'amour de la parole, l'amour de la nature dans le monde en butte à une crise de sensibilité et d'amour», écrivent les organisateurs en guise de ligne éditoriale de ce festival. Répandre dans le monde la qualité de la poésie du Nicaragua, créer un échange entre les poètes de différentes générations et nationalités, promouvoir la présence massive de visiteurs nationaux et internationaux, réaffirmer notre tradition poétique et culturelle, et permettre aux nouvelles générations d’entrer en contact avec les créateurs de la poésie, de la littérature et d'autres formes d'art sont les objectifs et principes généreux assignés à cette valse des mots qui vise, en outre, selon ses initiateurs, à promouvoir une image positive du Nicaragua dans le monde et à promouvoir l'esprit de création, la liberté et la solidarité humaine comme des éléments fondamentaux de la paix et la démocratie. Durant presque une semaine, le festival a pris ses quartiers dans les églises, les rues de la ville, les marches, les écoles, les lycées et les universités. «En plus CAFé LITTérAIrE ET PhILOSOPhIqUE DE TIzI-OUzOU (SIÈgE DE L’ASSOCIATIOn DES AnCIEnS SCOUTS, BD nOUrI MUSTAPhA) Samedi 27 février à 13h30 : Conférence de Nadjet Khadda autour de l’ouvrage Eléments pour un art nouveau de Mohamed Khadda (Barzakh), suivie d’une vente-dédicace. CEnTrE CULTUrEL MUSTAPhA- KATEB (5, rUE DIDOUChE-MOUrAD, ALgEr) Jusqu’au 3 mars : A l’occasion de la journée de La Casbah, l’établissement Arts et Culture de la wilaya d’Alger organise une exposition de peinture et de cuivre de Farouk Benabderahmane et de Samir Beddag. ESPACE ESPAgnE (10, rUE ALI-AzIL, ALgEr) Jusqu’au 3 mars : Exposition collective «Art Propos» avec les artistes Abdeljalil Machou, Mejda Benchaâbane, Djamel Talbi, Mohamed Boucetta, Athmane Allalou, Ali Grib et Selma Dahman. Samedi 27 février à 10h30 : Hommage à Ruben Dario (1867-1916). Conférence de José Maria Mico, poète, traducteur espagnol, suivie d’une lecture de poèmes de Ruben Dario, en espagnol, français et arabe. Lecture de Fauzia Laradi. MAISOn DE LA CULTUrE MOULOUDMAMMErI DE TIzI OUzOU des rencontres dédiées à la déclamation de leurs poèmes, les participants ont été invités à monter sur des chariots, lors du carnaval du Festival international de poésie de Granada, organisé le mercredi 17 février 2016, tout en récitant leurs vers, à l’intention du public amassé de part et d’autre de la chaussée», nous confie Anissa Mohammedi. «Mon intervention à la clôture du festival devant des centaines de personnes qui ont suivi la déclamation de mes poèmes en kabyle est la plus extraordinaire expérience de mon cheminement humain et littéraire nourrie de très belles rencontres et de nombreux témoignages de remerciements et de reconnaissance, déclare tout émue Anissa qui raconte le spectacle qu’elle qualifie de féerique des 130 poètes de 61 pays montant sur le ‘‘trône’’ du carnaval du festival qui sillonne la ville de Granada pendant 4 heures, où beaucoup ont lu dans leur langue et moi dans la mienne (le kabyle) devant des centaines de personnes. J'écris dans la solitude pour que ma voix résonne dans le monde. Une véritable traversée de l'âme, merci Seigneur. Pendant 4 heures, le cortège du carnaval BIOGRAPHIE est accompagné de lectures de 130 poètes du monde entier. Merci Seigneur pour ce magnifique cadeau après tant d'épreuves traversées. Voilà quelques impressions de ma participation au festival de Granada, nommée la capitale mondiale de la poésie, où j’ai constaté avec amertume l’absence des représentants des institutions culturelles algériennes.» S. A. M. Anissa Mohammedi, originaire de Bouzeguène en Kabylie, est née à Alger en 1967. Biologiste de formation, elle fait son entrée dans la poésie algérienne de langue française en 1996 avec Soupirs, qu'elle fait publier en Algérie à compte d'auteur. Elle remporte le Prix national du Festival de poésie de Béjaïa en 1995 et 1998. Citant Kateb Yacine, elle déclare être «possédée» par la poésie sans laquelle elle ne pourrait pas vivre. Depuis 1999, elle vit en France. D'autres recueils : La voix du silence en 2001 (Librairie-Galérie Racine, Paris) et Au nom de ma parole (Ecrits des Forges, Québec) en 2003. Etablie à Montpellier. Anissa Mohammedi travaille maintenant comme formatrice et consultante en communication. Elle anime aussi des ateliers d'écriture. Elle a participé à plusieurs festivals, à l'instar du Festival de poésie Deux Rivières (Canada) qui s'est déroulé l'été dernier. Jeudi 25 février à 13h : Conférence ayant pour thème «L’officialisation de tamazight : quel apport pour la langue et son enseignement», animée par Dr Allaoua Rabhi et Dr Kamel Bouamara de l’université de Béjaïa, Dr Said Chemakh et Dr Ramdane Achour de l’université de TiziOuzou, M. M’hena Boudinar, président de l’Association des enseignants de tamazight. Du 26 au 28 février : Journée d’étude sous le thème «Mouloud Mammeri, l’explorateur de l’ahellil du Gourara». AnnExE D’AzAzgA DE LA MAISOn DE LA CULTUrE MOULOUD-MAMMErI Du 26 au 28 février : Journée d’étude sous le thème «Mouloud Mammeri, l’explorateur de l’Ahellil du Gourara». SALLE EL MOUggAr (ALgErCEnTrE) Jeudi 25 février à 18h : Générale de la pièce théâtrale El Mestour de Missoum Laroussi. Vendredi 26 février à 18h : Représentation publique de la pièce théâtrale El Mestour de Missoum Laroussi. gALErIE D’ArT KEzAS (CEnTrE D’ArTISAnAT DE SAïD hAMDInE, ALgEr) Jusqu’au 14 mars : Exposition-vente d’arts plastiques «Mille et une couleurs» de l’artiste Yacine Kezas. ThéâTrE nATIOnAL ALgérIEn MAhIEDDInE-BAChTArzI (ALgEr) Samedi 27 février à 16h : L’Orchestre symphonique national donne un concert dirigé par le maestro Amine Kouider, avec la participation exceptionnelle du grand violoniste russe Sergei Stadler. CInéMAThÈqUE D’ALgEr (rUE, LArBIBEn*M’hIDI) Jusqu’au 26 février : 5es Journées du film jordanien. Ouverture mercredi à 19h avec le long-métrage 3000 nuits de Maï Masri SALLE IBn KhALDOUn (ALgEr-CEnTrE) Vendredi 26 février à 16h : Concert de Hamidou. gALErIE D’ArT SIrIUS (139, BD KrIMBELKACEM, TéLEMLy, ALgEr) Jusqu’à la fin du mois de février : Exposition de peinture «Sirocco» de l’artiste Valentina Ghanem Pavlovskaya. AïDA gALLEry (VILLA 132, hEy ELBInA, DELy IBrAhIM, ALgEr) Jusqu’au 28 février : Exposition collective par les artistes Zineb Boukhalfa-Messani, Samia Boumerdassi et Meriem Kezouit. gALErIE DES ATELIErS BOUFFéE D’ArT (réSIDEnCE SAhrAOUI, LES DEUx BASSInS, BEn-AKnOUn, ALgEr) Jusqu’au 3 mars : Exposition-vente collective par les artistes Hssicen Saâdi, Youcef Hafid, Mohamed Laraba, Djanet Dahel, Mimi El-Mokhfi et Sofiane Dey. gALErIE BAyA DU PALAIS DE LA CULTUrE MOUFDI-zAKArIA (KOUBA, ALgEr) Jusqu’au 27 février : Exposition collective d’arts plastiques «Diaf Baya», avec les artistes Jaoudet Gassouma, Amel Benghezala, Smaïl Ouchen et Hammouche Noureddine. MUSéE PUBLIC nATIOnAL DE L’EnLUMInUrE, DE LA MInIATUrE ET DE LA CALLIgrAPhIE (PALAIS MUSTAPhAPAChA, BASSE-CASBAh, ALgEr) Jusqu’au 26 mars : Exposition «Le maître et ses disciples» en hommage à Mostefa Ben Debbagh. ESPACE COnTEMPOrAIn D'ELAChOUr (ALgEr) Jusqu'au 13 avril : Exposition «Regard's» de l’artiste peintre Adlane. ECOLE nOrMALE SUPérIEUrE DE BOUzArEAh (ALgEr) Samedi 5 mars à 13h30 : Rencontre- débat autour du thème «Regard croisé sur la littérature algérienne» animée par Amin Zaoui, Abdelkader Benarab et Amar Zentar, avec des enseignants et des étudiants de français, d’arabe et de tamazight. MOTS FLÉCHÉS Détente Le Soir d’Algérie Jeudi 25 février 2016 - PAGE Par Tayeb Bouamar Son nom ---------------Son prénom Son club Mesure ---------------Lots Alternative ---------------Privatif Tenter ---------------Chiffre Béryllium ---------------Rongé ---------------Isolée Son poste Osmium ---------------Américium ---------------Fin de série Compassion ---------------Sied Cri d’arène ---------------Sélénium ---------------Vente Règle ---------------Possessif ---------------Nickel Argon Conspue ---------------Grandi Exprime ---------------Entoure Vrai ---------------Quatre à Rome ---------------Aille Thallium ---------------Combat Fin de soirée ---------------Os Crétin ---------------Cils Surfaces ---------------Voler Cervidés ---------------Critique Existence ---------------Saut Hurle ---------------Crochets Sème ---------------Joint Périt ---------------Angoisse Pouffé ---------------Saut Chlore ---------------Néon Etain (inv) ---------------Oiseau Conviendra ---------------Soudé ---------------Monsieur ENUMÉRATION Cri de douleur ---------------Caché Bonds ---------------Tic Article ---------------Adverbe Son métier Son coach L ET T R E S D E : Sahel Ces colonnes abritent les noms de cinq œuvres de Bertrand Russel. Une lettre ne peut être cochée qu’une seule fois. Définition du mot restant = «A la base de la psychanalyse» L E S A H E L 1 2 3 4 5 M T I R P S E L E L L A N A L Y S E D O Souveraine ---------------Rejetez Meitnerium ---------------Jolie ---------------Calcium Déplace ---------------Essaya Complotés ---------------Mélodie A M A T I E R L E G O E L A E D E S Y L A N A L E E T V E R I T N O I T A C I G I Q U E S I 1- L’ANALYSE DE L’ESPRIT 2- MYSTICISME ET LOGIQUE 3- SIGNIFICATION ET VÉRITÉ Mesure ---------------Clair Etoile filante ---------------Chiffre Sifflée ---------------Aime Y S T I C I S M E & 18 E R O M A L & E F G 4- L’ANALYSE DE LA MATIÈRE 5- LE MARIAGE ET LA MORALE L E M A R I A G I N 6 7 1- PEUPLE 2- PAYS 3- PAYS 4- PAYS 5- DÉSERT 8 6- LIMITES AU 9 10 NORD 11 7- PAYS 12 S OLUTIONS …S OLUTIONS …S OLUTIONS … MOTS FLÉCHÉS GÉANTS MONTURE-CRATERES AMES-OTERAI-CAGE NET-VU-GIS-CU-AV UT-AISEES-PO-ILE E-TRESSE-HEURTER LORGNES-CELLES-I -SAINS-BAGUES-ST P-ILE-MI-IRE-MAE RITE-SIDERE-TOCILE-PERONE-NAIRA ES-BARONS-FAITES R-MATAIS-PRISEES AVALOIR-BREVES-O -OL-IL-REINES-RU MILES-ESTEES-GAR OSER-PLEINS-CAID MIS-PRE-ST-CAR-I EN-PREVUE-TARDES -SCOOTER-MENTAIS S-RISEE-SONNES-A EMULES-GENTES-NN PUE-S-PENTES-DOT TELS-CONTER-SOCETS-PARIER-MURES MS-MANTES-GERE-O B-MALAIS-CRUE-AN RUA-PRO-STAR-AID ENTRAINER-STELLA MOTS FLÉCHÉS -ZAABIA-MCORAN-J MERS-SITES-AMIES OLE-BOSSE-TSE-PK HE-SR-EE-FIERE-A A-ATOME-FIGEE-GB MALADE----ES-R-Y ERIGE-----S-POIL DITE-T-----DAN-I -DE-BAINS-DINGUE LE-HAIRA-DOSEE-I-C-USE-DOTES-LA BOLIDE-CASES-TIC Y-UNE-RAMER-NIET E-BUTEUR-SATURNE LETTRES DE SAINT ETIENNE ------LORETTE----CHARBON--------LYON--------FOREZ-----ONDAINE--------FURAN-------ASSE------- MOT RESTANT = EGO MOTS FLÉCHÉS GÉANTS Détente Le Soir d’Algérie Attachera ---------------Pays Prévision ---------------Paie Explosa ---------------Calcium ---------------Aimas Dans la nuit ---------------Outil Glace anglaise ---------------Conviendra ---------------Os Flânais ---------------Ternies Lettres sinistres ---------------Insérée On la boit jusqu’à la lie Partiras ---------------Assurances Traînée ---------------Rallume Essayer ---------------Issus (dés) Plat (ph) ---------------Cuivre Article ---------------Lettres du Cameroun ---------------Erbium Aimable ---------------Sièges Clair ---------------Porte les voiles Tourne ---------------Pousser Palmipèdes ---------------Implique Odeur ---------------Sources ---------------Hélium Périt ---------------Galoper ---------------Ajustée Plat ---------------Unir Possessif ---------------Lac ---------------Colère Pronom ---------------Dans le sol Privatif ---------------Liaison Débat ---------------Césium Parente ---------------Ajustes Argon ---------------Chaleur ---------------Pareil (dés) Radium ---------------Souverain Filet d’eau Néon ---------------Chef ---------------Fleuve Sport ---------------Accosta Submerges ---------------Mot magique Erbium ---------------Etoffe Opinion ---------------Eprouvée Correction ---------------Conjonction Gronder ---------------Descentes Note ---------------Tantale Appareil ---------------Influencent Jeudi 25 février 2016 - PAGE Dieu du vent ---------------Possédés Bergers ---------------Ecula Pauvreté ---------------Corbeille ---------------Clémence Rue ---------------Bières Accable ---------------Règle Fatal ---------------Traînai Appuyé ---------------Démarquée Ecole ---------------Frappe Note ---------------Renvoi Eprouves ---------------Gorgée Egarée ---------------Tellure Trempé ---------------Partie du visage ---------------Musique Goût ---------------Brin ---------------Frappa Poisson ---------------Chemin Cours ---------------Dans le sucre Demeure ---------------Titane Préposition ---------------Film de Deniro Syndicat ---------------Gorge Prix ---------------Fleuve Ultime ---------------Cité antique Cérium ---------------A régler Possessif ---------------Cuivre Biberons ---------------Répétera ---------------Note Par Tayeb Bouamar Poème ---------------Flatteur ---------------Nazis Peintre espagnol ---------------Située Sélénium ---------------Pareil ---------------Shoot Mettras ---------------Article Pour deux ---------------Coutumes ---------------Compagnie pétrolière 19 Obligée ---------------Problème Match ---------------Sodium Lutécium ---------------Dans le sol ---------------Champ Cube ---------------Imiter le mouton Article ---------------Fauve Toit ---------------Saint Echassier Atténuation ---------------- ---------------Néon Humilie Monnaie ---------------A payer ---------------Assurances Enfuit Note ---------------Sonde Crie ---------------Condition Publicité –––––––––––––––––––– Vds F3, 85 m2, 3e étage - cité 350-Logts, Bougara, wilaya de Blida. Tél.: 0771 47 13 89 NECROLOGIE NS CONDOLÉANCES –––––––––––––––––––– M. Tarik Lechelache, très affligé par le décès de la mère de son cher ami Mourad Derouiche, directeur général de la société Sud-Etanche, présente, en cette douloureuse circonstance, à toute la famille Derouiche de Hydra ses vives condoléances les plus attristées. Que Dieu le Tout-Puissant accorde à la défunte Sa Sainte Miséricorde et l’accueille en Son Vaste Paradis. A Dieu nous appartenons, à Lui nous F106178/B13 retournons. –––––––––––––––––––– –––––––––––––––––––– Vds appt F3, Blida. Tél.: 0669 82 78 53 F141603 –––––––––––––––––––– Vds duplex, haut standing, 230 m2, 5 pièces, dans une résidence à Baba-Hassen, Alger. Tél.: 0669 42 93 88 F141600 –––––––––––––––––––– Ag. Express - 0554 24 82 95 - 0771 77 38 04 Vend F4 semi-fini, 125 m2, 1er étage, lotissement Salhi, T-O, avec acte, accepte crédit bancaire. F106176/B13 –––––––––––––––––––– Vds, Staouéli, immeuble très commercial, R+ 2 étg, convient hôtel, showroom, siège société, banque, concessionnaire auto. Tél.: 0559 33 52 69 F141524 –––––––––––––––––––– Particulier vend étage complet composé de 2 F2, s-fini, équipé d’interphone, à Boghnicentre, accepte crédit bancaire. Tél.: 0550 93 82 44 F10617/B13 NS –––––––––––––––– Achat livres, disques vinyles d’occasion, déplacement à domicile. Tél.: 0771 25 64 05 0662 69 52 88 F141601 –––––––––––––––– Entreprise prend travaux d’étanchéité, garantie 10 ans. - 0559 60 73 94 F141550 –––––––––––––––– Prenons travaux de peinture, maçonnerie et étanchéité. Tél.: 0553 08 24 47 F141569 cHERcHE • Cuisinier • Aide-cuisinier • Serveur qualifié Alger-Centre, avec hébergement. Tél.: 0552 13 65 16 - 0552 13 84 11 –––––––––––––––––––– Loue F3 (cabinet médical), Larbaâ, Blida. 0661 93 83 21 F11520 –––––––––––––––––––– F141607 VILLAS –––––––––––––––––––– Vds villa coloniale à Hammamet, 264 m2, R+2, vue sur mer, 7 pcsdb dont dépendance, idéale pour profession libérale ou location, garage 2 v. Tél.: 0559 43 63 50 F141578 –––––––––––––––––––– Vente maison coloniale, 427 m2 à Batna. Tél.: 0670 11 03 58 F141528 –––––––––––––––––––– TERRAINS Occasion à saisir : A vendre, Biskra, djenane de 10 ha 50 ares, complanté d’oliviers et de palmiers, disposant d’eau douce et d’électricité en quantité susceptible d’extension. Prix à débattre après visite. 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RDV bureau : 0696 48 86 41 et 063 98 92 96 PENSIONS –––––––––––––––––––– F141602 –––––––––––––––––––– Pension pour les filles, Télemly. 0774 933 965 F141586 –––––––––––––––––––– Offre pension, Alger-centre. - 0549 630 788 PROSPECTIONS –––––––––––––––––––– F141584 –––––––––––––––––––– cherche p/couple location F1, F2, F3, à Alger. - 0552 660 444 F141593 –––––––––––––––––––– CARNET ANNIVERSAIRES –––––---------------------A l'occasion de l’anniversaire de notre chère Wassila Ouaguini nous ne pouvons, nous, sa mère Zahia et ses frères et sœurs Toufik, Mustapha, Fadhila et Sarah ne pas nous joindre à cet heureux événement, en lui présentant toutes nos félicitations. Que ta vie soit pleine de santé, bonheur et réussite. Joyeux Anniversaire Wassila. –––––---------------------Père de famille cherche pour son enfant cancéreux, âgé de 14 ans, Vincristine 2 mg. Merci à toutes âmes charitables de contacter le : 0561 69 92 36 Vieille dame, 91 ans, cherche couches adultes, larges. Tél.: 0540 24 73 95 cherchons en urgence donneurs de plaquettes de sang habitant Tizi-Ouzou ou dans les environs, pour sauver la vie d’une jeune fille leucémique hospitalisée au cHU de Tizi-Ouzou. — Appeler le 0550 21 33 55 (URGENCE SIGNALÉE) GR/B13 SOS AVIS superficie de 130 m2. - Mob.: 0555 07 91 90 SOS SOS Offre d'emploi Annaba. Entreprise cherche: - Un responsable commercial maitrisant l'outil informatique et le français - Un ingénieur en marketing - Une agent de saisie habitant de préférence Annaba El Bouni. Envoyer CV à goldsteeleurl@gmail ou [email protected] TEL : contacter 05 57 33 67 61 06 66 76 91 14 NS DIVERS –––––––––––––––– Prends trav. maçon., faïence, dalle de sol, plomb., électr., plâtre, peinture. 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Faites appel à une professionnelle au : 0554 92 23 08 LOCATIONS –––––––––––––––––––– –––––––––––––––––––– PENSÉES –––––––––––––––––––– Triste et douloureux fut et restera à jamais le 25 janvier 2015 où nous a quittés à jamais notre cher père adoré Mameri Ahmed nous laissant un grand vide que nul ne peut combler. En cette douloureuse circonstance, ta femme, ton fils Mokrane et tes filles Malika, Rosa, Ouardia, Fatiha et Samia demandent à tous ceux qui t'ont connu et aimé d'avoir une pieuse pensée à ta mémoire. Tu vivras toujours présent dans nos cœurs. A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons. Repose en paix, très cher papa. F106128/B13 –––––––––––––––––––– Pensée à la mémoire de notre cher père et époux Touabi Hamid Cela fait déjà 10 ans que tu n'es plus là, pour nous c'est comme si tu nous avais quittés hier pour cette nouvelle vie. Ce repos, tu l’as bien mérité, mais pour nous qui t'aimons tellement, cela est arrivé trop vite, ton visage ta voix, ton sourire sont gravés dans nos cœurs et le seront à jamais, tu nous manques énormément, papa, veille sur nous de là-haut tout comme tu le faisais si bien sur terre. Que Dieu t'accueille dans Son Vaste Paradis. F106163/B13 Ton épouse et tes filles. –––––––––––––––––––– Société de promotion immobilière commercialise des appartements de haut standing dans des résidences gardées à Chéraga. Nous contacter au : 0559 122 101 F697 21 Urgent : JF, 18 ans, handicapée 100 %, cherche couches 3e âge, bébé n° 6. - Tél.: 0553 41 39 11 SOS APPARTEMENTS LE SOIR DE L’IMMOBILIER Jeudi 25 février 2016 - PAGE Réparation TV à domicile, toutes marques. Tél.: 0772 89 17 22 - 0776 33 88 56 NS D’EMPLOI Agence de voyages à Alger cherche un directeur technique. Diplôme requis : licence dans le tourisme. contacter : agence de tourisme et voyages. - 0556 83 15 08 NS –––––––––––––––– Ecole cherche 1 secrétaire diplômée. Faxer cV : 021 96 34 80 - BEO. F141571 –––––––––––––––– crèche privée à Beni-Messous cherche éducatrice diplômée dans différentes sections (moyenne et grande section) maîtrisant la langue française et l’arabe pour la rentrée 2015/2016. Veuillez nous contacter au 0550 41 55 28 Kb –––––––––––––––– Restaurant à Hydra recrute jeune cuisinier qualifié + jeune serveur parlant français. 0672 65 7700 F141576 –––––––––––––––– cherche conducteur d’offset 2 couleurs, Rolland Favorite. Salaire intéressant. Benchoubène. Tél.: 0560 36 37 60 –––––––––––––––– Rec. femme et homme de ménage hab. BeniMessous et env. 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Dans un saladier mélanger les œufs et le sucre, ajouter la farine et bien mélanger, ajouter le chocolat fondu, les noix écrasées et mélanger le tout. Verser la préparation dans un moule beurré. Faire cuire dans un four préchauffé à 200°C pendant 15 à 20 minutes. BON À SAVOIR Les hémorroïdes, des soins naturels Les hémorroïdes sont des tissus vascularisés tuméfiés qui se situent dans la paroi du rectum et de l’anus. Elles causent parfois des saignements mineurs ou forment de petits caillots sanguins. Ce sont des vaisseaux sanguins normaux qui, sous trop de pression, se dilatent, s’étirent, enflent, et commencent à émerger. Une fois que ces vaisseaux sanguins s’affaiblissent et se dégagent des structures qui les soutiennent, il en résulte un gonflement semblable à un sac qui se prolonge dans la région anale. Les hémorroïdes sont relativement fréquentes et peuvent être très douloureuses. Cependant, elles ne sont toujours pas perçues comme un problème médical grave. Symptômes : Démangeaisons et picotements, saignement, muqueuse liquide, douleur dans la zone rectale. Si vous souffrez d’hémorroïdes, voici une recette naturelle qui va vous aider à les traiter. Ingrédients : 5 cuillères à soupe de feuilles de carottes finement hachées, 1 litre d’eau bouillante. Préparation : Verser l’eau bouillante sur les feuilles de carottes. Couvrir le mélange avec un couvercle et laisser reposer pendant une heure. Filtrer le thé obtenu et consommer une tasse trois fois par jour. En buvant ce thé régulièrement, pendant six mois, vous pourrez vous débarrasser des hémorroïdes et vous nettoierez également votre organisme des toxines et des matières nocives. Vous pouvez accélérer le processus de traitement si vous appliquez, sur les hémorroïdes, des compresses froides de carotte râpée. magazine de la femme Le Bien choisir ses graisses pour préserver son moral SANTÉ Les bons aliments En sélectionnant correctement les produits que nous consommons, nous pouvons aider notre corps à mieux se protéger du stress. C'est notamment le cas des graisses. Les lipides sont indispensables à de nombreux mécanismes physiologiques de notre organisme, y compris (et même plus encore) au niveau de notre système cérébral. Composé à 60 % de lipides, le cerveau est en effet l'organe le plus gras de notre corps. Les lipides sont particulièrement présents au niveau des membranes neuronales. Pour fonctionner de façon optimale, ces membranes doivent être souples, et cette souplesse LE CAFÉ dépend en grande partie de la qualité et de la quantité des acides gras apportés par l'alimentation. Autant dire que pour bien fonctionner, notre cerveau a besoin de graisses, et de bonnes graisses. à l'instar de tous les autres systèmes physiologiques de notre corps, le système cérébral ne déroge pas à la règle quant au tri entre les bons et les mauvais acides gras. Les acides gras saturés (lait entier, beurre, crème fraîche, fromages, fritures, chips, pâtisseries et viennoiseries industrielles, graisse des viandes, etc.) rigidifient ces fameuses membranes cellulaires et altèrent la qualité des échanges entre les neurones. Ils réduiraient Son effet sur la tension et la respiration La caféine agit sur la contraction des muscles : alors que les vaisseaux sanguins ont tendance à se contracter, entraînant une hypertension artérielle, les muscles des poumons se dilatent. Le café favorise donc la respiration. Cette dernière propriété de la caféine, en plus de l'effet stimulant, confère à la caféine une classification de «dopant» chez les sportifs. Pendant la grossesse, la caféine étant une molécule de petite taille, il a été prouvé qu'elle traverse la barrière placentaire et s'accumule dans l'organisme du fœtus. Chez ce dernier, la demi-vie de la caféine est de 150 heures ! Si vous êtes enceinte et que vous buvez du café très fréquemment, la caféine va donc s'accumuler chez le fœtus. Ce dernier va subir un retard de développement t (prématurité, poids réduit à la naissance). Hydratez-vous BELLE SANS MAQUILLAGE également notre capacité à sécréter de la sérotonine et sont pourvoyeurs de radicaux libres, néfastes à tous les niveaux. Idem pour les acides gras trans, ou graisse hydrogénée que l'on retrouve dans les produits industriels. En pratique : on évite ce genre de produits, mais aussi les produits laitiers en trop grande quantité. Les acides gras mono-insaturés (huile d'olive, huile de colza, noisette, noix, amande, avocat...) sont bénéfiques un peu d’amour à vos cheveux quand vous ne portez pas de maquillage : tirez-les en arrière avec une queue de cheval ou améliorez juste votre chevelure du saut du lit en y passant une noisette de mousse de coiffage ou une vaporisation de conditionner sans rinçage pour leur donner une texture de fille décontractée. Buvez beaucoup d’eau pour vous hydrater de l’intérieur et faites une bonne nuit de sommeil (au moins 7 heures). Les cernes peuvent faire chic chez les mannequins des défilés, mais chez les vraies filles? Pas tant que ça. Après avoir démaquillé votre visage pour la nuit, utilisez une crème au rétinol pour accélérer la production de collagène de votre peau. Le matin, appliquez une crème hydratante de jour avec SPF 30, puis pincez vos pommettes pour un effet bonne mine. Faites attention à vos cheveux Vous ne voulez pas avoir l’air totalement échevelée. Donc, donnez Page animée par Hayet Ben Blanchissez vos dents Quand vous ne portez ni rouge-à-lèvres, ni blush, il est encore plus important que vos dents soient vraiment blanches. Utiliser du fil dentaire aide : cela enlève la plaque entre les dents, l’endroit où elle commence à se loger habituellement. Vous pouvez également les brosser avec du bicarbonate de soude une fois par semaine, ce qui est une alternative bon marché à un blanchiment dentaire. Peignez vos ongles Une pointe de couleur sur vos ongles vous rend, eh bien, brillante (cela détourne aussi l’attention de votre visage sans maquillage). Lâchez-vous dans le choix des couleurs : tout ce qui va de naturel à bleu foncé, en passant par les rouges et les bruns. pour le cerveau, en quantité modérée. Ils participent à la bonne fluidité des membranes, à la mémoire. En pratique : on utilise pour la cuisson de l'huile d'olive, qui contient de l'acide oléique. Les acides gras polyinsaturés (les fameux oméga 6 et oméga 3) sont, sans conteste, les amis du cerveau, à condition qu'ils soient bien équilibrés. Ils jouent un rôle central dans la construction et le fonctionnement des cellules de notre cerveau. Hachis Parmentier de poulet 2 blancs de poulet, 1 kg de pommes de terre, 1 oignon, 1 œuf, 1 petit verre de lait, 2 gousses d'ail, 1 bouquet de persil haché, 2 cuillerées à soupe de crème fraîche, 2 cuillerées à soupe de chapelure, 80 g de beurre, bouillon de volaille, 40 g de fromage râpé, 1 pincée de muscade en poudre, sel, poivre Épluchez les pommes de terre, lavez-les et coupezles en gros morceaux. Mettezles dans une casserole d'eau froide, salez et laissez cuire 25 minutes. Egouttezles, passez-les au moulin à légumes afin d’obtenir une purée, ajoutez le lait, l'œuf, la crème, le persil et la muscade, salez et poivrez, bien mélanger et laissez cuire à feu doux jusqu’à ce que la purée soit onctueuse. Hachez finement le blanc de poulet. Pelez l’oignon et l'ail, et émincez-les. Dans une poêle, faites revenir les oignons émincés et l'ail avec le beurre fondu jusqu'à ce qu'ils soient dorés, ajoutez les hachis de poulet et faites-les colorer sur feu doux, salez et poivrez, couvrez de bouillon de volaille et laissez cuire pendant 30 minutes. Dans un plat légèrement beurré, déposez une couche de purée de pommes de terre puis une couche de hachis de poulet, salez et poivrez, terminez avec une couche de purée, saupoudrez de chapelure et de fromage râpé et enfournez pendant 40 minutes. Servir chaud. Kamel, l'Etranger d'ici et de là-bas... LES CHOSES DE LA VIE PANORAMA C Le Soir sur Internet : http:www.lesoirdalgerie.com E-mail : [email protected] omme je comprends Kamel Daoud, l’éternel incompris ! Gorgé du même soleil qui le pousse aux limites de cette géographie de l’absurde et, même si nous ne partageons pas toujours les mêmes idées à propos de cet ordre impérialiste qui mène, en nos terres, de nouvelles croisades, je trouve qu’il restitue très bien l’atmosphère délétère de ce long et accablant crépuscule dont nous redoutons la terrible et pesante nuit qu’il mitonne sur le chaudron des renoncements successifs à la modernité et à la raison ! Mais, en ces temps où les oiseaux de mauvais augure nous prédisent les pires lendemains, nous constatons que les cris d'épouvante et les scenarii cauchemardesques ne sont lancés qu'à partir des capitales européennes. Pourtant, de Tlemcen à la frontière tunisienne, j'ai parcouru mon pays sans y déceler cette fiévreuse agitation évoquée çà et là et qui précéderait l'explosion, puis l'exode massif des Algériens vers l'Europe ! De l'inquiétude, il y en a; des peurs ressurgies de ces temps pas lointains où l'on ne pouvait pas sortir la nuit, ça existe, mais parler d'un pays au bord de la déflagration est exagéré et ne sert que les intérêts de ceux qui voudraient voir l'Algérie crouler ! D'ailleurs, je trouve curieux que cet intérêt porté à notre pays par des médias proches de la Droite française nostalgique coïncide avec le bruit de bottes qui monte dans les pays voisins ! «L'Algérie est la prochaine Syrie !», clame-t-on soudainement. Il y a des années que nous avions prévu un plan anti-algérien pareil à celui qui fait tant de mal au Cham, en avertissant : «après la Syrie, l'Algérie sera visée...» Mais que les «amis» se rassurent ! Notre pays a tout prévu et, même si ma conviction profonde est que nous aurions dû cibler les nids de terroristes au Mali et en Libye, au lieu de laisser les autres le faire et nous mettre parfois dans des situations embarrassantes, je pense que l'essentiel a été accompli grâce à la fortification des frontières et la prise de décisions salutaires en matière d'armement et de formation des troupes. J'ai fait des haltes à Aïn Témouchent, Tlemcen, Oran, Boutlélis, Chlef, Blida, Alger, Bouira, Sétif, El Eulma, Constantine, Souk-Ahras, Guelma, Annaba, Séraïdi et je n'ai pas vu ce que voient les visionnaires d'outremer. J'ai vu un peuple tranquille, des gosses bien portants, bien habillés, heureux, des voitures rutilantes, des familles apaisées... Bien sûr que mon idéal à moi n'est pas simplement cela : je continue d'alarmer sur l'absence de culture et d'animation, sur la tristesse qui s'installe partout, sur les politiques ultralibérales qui ont épuisé les ménages et qui assombrissent l'avenir. J'ai vu également des yeux songeurs et j'ai entendu parfois des lamentations car la cherté de la vie élargit les espaces de la désespérance mais je n'ai pas senti l'imminence de cette explosion sociale attendue par des intellectuels certainement plus intelligents que nous et une partie de l'opposition qui ne sait pas que l'oued de la colère populaire, s'il venait à se réveiller, l'emporterait la première... Voilà pourquoi je parle de Kamel Daoud qui analyse l'instantané et sonde l'actualité dans sa hideur, pour nous restituer la réalité sociale sans fard. Il n'est ni prophète devin, ni visionnaire éclairé. Ses écrits, talentueux par leur forme, prennent toute leur valeur lorsqu'ils s'habillent de réflexions philosophiques d'une implacable lucidité car non polluées par le catastrophisme ambiant et la vision politicienne qui le sous-tend. Daoud nous interpelle parce que sa pensée n'est pas remodelée par le marketing politique. Il est foncièrement algérien. Il réfléchit comme un Algérien moderne, laïque, qui observe avec discernement les excès de son époque et avertit : c'est la stagnation, le recul social, les renoncements, les lâchetés, le silence devant le discours religieux radical chargé de haine, qui vont nous conduire à l'anéantissement et non les crises politiques ou économiques ! Et c'est parce qu'il dit clairement : «le mal est en nous!» qu'il devient subversif. DÉCÈS Les familles Belhimer et Selamna ont l’immense tristesse d’annoncer le décès de Mme Belhimer Zakia née Selamna survenu le mercredi 24 février. L’enterrement aura lieu le jeudi 25 février, après la prière du dohr, au cimetière de Saoula (Djenane Sfari). Que Dieu accorde à la défunte Sa Sainte Miséricorde et l’accueille en Son Vaste Paradis. «A Dieu nous appartenons, à Lui nous retournons.» CONDOLÉANCES C’est avec une profonde émotion que les membres fondateurs, la rédaction et l’ensemble du personnel du Soir d’Algérie ont appris le décès de Mme Belhimer Zakia née Selamna (à l’âge de 83 ans) mère de leur ami et confrère Ammar Belhimer. En cette douloureuse circonstance, ils lui présentent ainsi qu’à sa famille leurs sincères condoléances et les prient de trouver ici l’expression de leur profonde sympathie. Evidemment, dois-je préciser que je ne partage pas toujours ses points de vue, mais je salue son courage et sa détermination à résister aux procès inquisiteurs qui ont accompagné ses grands moments de création journalistique et littéraire. Comme beaucoup de chroniqueurs de sa génération, il y a un rejet presque total de tout ce qui a été fait depuis 1962. Je ne suis pas d'accord avec ce constat et je le dis souvent : beaucoup a été fait et l'Algérie de 2016, avec toutes ses lacunes et ses faiblesses, n'a rien à voir avec ces trois départements français sous-équipés et sousadministrés où vivait une minorité de privilégiés au milieu de la grande détresse des «damnés de la terre». A ce propos, je conseille vivement à mes amis de la presse de faire quelques voyages dans les pays du Sud. A force de nous comparer à l'Europe, nous oublions que nous sommes dans une situation enviée par beaucoup de peuples africains et asiatiques. Il y a quelques jours, un ami médecin m'appelait de Ben-M'hidi, pour me lancer un «nous sommes dans un paradis!» que j'ai eu du mal à comprendre. En fait, il m'expliqua qu'il revenait d'un voyage au Tchad, Niger, Cameroun et d'autres pays de la région et me décrivit un enfer fait de pauvreté, d'insécurité, de terrorisme et de désespoir. Je n'aime pas les excès d'un côté, comme de l'autre mais c'est pour dire que le danger, aujourd'hui, n'est pas la crise économique et sociale, mais réside dans ce lent et inexorable enlisement vers l'obscurantisme total ! Il est pour le moins paradoxal qu'au moment où le terrorisme islamiste, manipulé par des pays et des services connus de tout le monde, se montre dans son visage le plus hideux et que des efforts sont faits pour l'isoler et le combattre d'une manière radicale, l'Algérien est appelé à agréer ceux qui furent des tueurs sans foi, ni loi, ces monstres des années 90 qui n'ont épargné ni les vies humaines, ni les réalisations économiques, ni les lieux sacrés, rien, pour assouvir leur désir de destruction et leur haine, au nom de la religion ! Les télévisions, au lieu de s'investir dans le débat constructif et se ranger du côté de la République et de ses défenseurs, réveillent les vieux démons et remettent à l'honneur les principaux responsables des dérives intégristes à l'origine du terrorisme aveugle ! Cette pernicieuse campagne est très active dans les chaînes privées et les colonnes de la presse et rares sont les plumes lucides qui tentent de réhabiliter le combat des braves et rappeler les cohortes de martyrs tombés au champ d'honneur pour la survie de la République.. J’ai repris le chemin d’Oran et, les yeux dans le bleu de l’océan, les pieds dans le sable des plages perdues, j’ai refait le chemin que Daoud a certainement parcouru Par Maâmar Farah [email protected] maintes fois, pour aller à Mosta, sa ville d’origine, traversant des paysages totalement métamorphosés par les bacs d’hydrocarbures et le feu des torchères; ou vers ces caps de la côte-Ouest surmontés de phares debout au milieu des tempêtes. Difficile de se retrouver dans cette saison «camuséenne» qui moutonne au-dessus de nos têtes comme un gros point d'interrogation. Une cinquième saison faite de déchets épars lâchés par les autres saisons et des reliquats de ces trop-pleins de soleil qui m'expliquent Camus, avant de m'aider à comprendre Daoud. Je sais - parce que j'ai attrapé cette maladie un jour sur une autre plage, là-bas à l'Est- que, sans ce lien charnel avec le soleil méditerranéen, ni «L’Etranger», ni «Meursault contre-enquête» n’auraient eu cette profondeur philosophique qui pèse lourdement sur les esprits de leurs époques. Et si ce soleil n'arrive pas à vous faire aimer ces deux oeuvres capitales, ce n'est pas une raison pour nous souhaiter l'hiver glacial des printemps ratés de nos «frères»... M. F. CONDOLÉANCES Les membres fondateurs, la rédaction et l’ensemble du personnel du Soir d’Algérie ont appris avec tristesse le décès du père de leur amie et collègue Maza Djazia. En cette pénible circonstance, ils lui présentent ainsi qu’à la famille du défunt leurs condoléances les plus attristées et les prient de trouver ici l’expression de leur profonde sympathie. Que Dieu le Tout-Puissant accueille le défunt en Son Vaste Paradis. POUSSE AVEC EUX ! Le bateau ivre ne peut être sauvé par une capitainerie éméchée ou comateuse ! Par Hakim Laâlam - Ça y est ! C’est officiel ! Abdekka a annoncé son départ ! - T’as lu ça où, toi ? - Ben… dans le communiqué sanctionnant le dernier Conseil des ministres. Il y a fortement insisté sur les … …énergies renouvelables Je serais un brin pervers, voire plus grave, nostalgique, je verrais un parallèle entre cette suspension de nos accords avec l’Union européenne et le 24 février, date tonitruante de l’annonce par Boumediène de la nationalisation de nos hydrocarbures. Mais non ! Boum n’a pris personne par surprise, sauf son entourage, Boutef’ compris. Sauf la France, entourage de Boutef’ compris. Sauf les compagnies pétrolières internationales, entourage de Khelil compris. Par contre, là, en 2016, ce n’est pas l’acte souverain d’un dirigeant souverainiste qui s’exprime. Non ! C’est le hoquet du bateau ivre. Il ne faut jamais laisser trop longtemps un bateau ivre sur les flots. Deux risques. Que de hoquet en hoquet, il vous pollue la mer, tue le poisson et engraisse Juda. Ou qu’il pollue votre rivage, ce qui est fortement embêtant si vous avez l’intention marchande de le louer un jour, ce rivage. Et là, forcément, cette suspension sans ceintures ni airbags de l’accord d’association, ça veut tout simplement dire que dans la capitainerie, il y a brouhaha, voire surnombre de capitaines, voire ordres et contreordres, sans émission du plus important des ordres à lancer par le superviseur, ou à défaut par le quartier-maître au sol : faut sauver le bateau, les femmes, les enfants et la cargaison d’abord ! Le 24 février 1971 a été pensé, réfléchi, macéré, quoi qu’on puisse en dire. Le 24 février 2016 a été «fastfoodé» dans une cuisine glauque aux relents chlinguant la morgue. C’est philosophiquement différent ! Quant à la différence économique, par décence et égard envers vous, je ne vous la détaillerais pas ! Il y a suffisamment de désespérance en terre algérienne pour que j’en rajoute ici. Je pourrais juste avoir recours à l’image qui suit : cette affaire a été gérée de la même manière que la lutte contre les marchés informels ou les «parkingueurs». D’abord, les gros yeux et la détermination ferme portés à la boutonnière. Ensuite le calmage du jeu et la marche arrière toute ! Sauf que dans les dictionnaires qui régissent et codifient les marchés internationaux, le terme «parkingueur» n’existe pas. Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue. H. L.
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