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Photo : Samir Sid
Ce que les
Algériens
diront à
Lavrov
l CRISE LIBYENNE
Par le Commandant Si Azzedine (P. 7)
l FACE À UNE «CRISE
MULTIDIMENSIONNELLE»
L’UGTA milite
pour un «front
interne»
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Nous
gagnerons !
Le Bonjour du «Soir»
Quand Le Figaro s'intéresse à l'Algérie,
c'est pour nous prédire une catastrophe
immédiate. Et son inquiétude ne vient pas du
fait que c'est quand même une grande nation
du Sud et un vieux peuple qui risquent de
sombrer dans le chaos, non ! Le Figaro a peur
que des millions d'Algériens ne prennent la
mer...
Que Le Figaro et les plumes qui
alimentent ses prévisions se rassurent. Le
peuple algérien n'est pas un tube digestif,
bien que certaines politiques officielles aient
tendu, avec acharnement, à en faire un ! Il fut
une époque où nous n'avions ni beurre, ni
fromage, ni bananes; un temps où il fallait
passer par des queues interminables pour
avoir sa ration de produits alimentaires rares,
mais le ventre des Algériens n'était pas creux
au point de les amener à se soulever. Tant que
leur dignité est sauve, ils supportent tout ! Et
je ne crois pas utile de revenir justement sur
les raisons qui les ont poussés à prendre les
armes, en 1954 : ils avaient faim pour de vrai
et leur dignité était gravement bafouée !
La crise qui s'annonce est une bonne
douche froide pour nous réveiller d'une
longue, trop longue sieste... Le farniente a
assez duré : pour sauvegarder, au moins, ce
que nous avons et pourquoi pas, avoir plus,
nous sommes maintenant face à notre destin :
je crois profondément que nous gagnerons
cette bataille parce que les idées, nous en
avons nous aussi.
Pour peu que l'obscurantisme et les
bandits reculent, nous avancerons en masse
et en rangs serrés, frères et sœurs, comme
nous l'avons toujours fait car c'est dans les
moments difficiles que nous sortons le grand
jeu !
Non, cher Figaro, l'Algérie a beaucoup
grandi dans ses vieux printemps... de vrais
printemps tissés par le peuple, pas ceux
préfabriqués par les officines impérialistes !
[email protected]
l Le dossier libyen a mis l’Algérie dans
un embarras politico-sécuritaire
l’incitant à redoubler d’efforts
diplomatiques alors qu’une solution
pacifique semble s’éloigner chaque jour
davantage de ce pays. Dans sa quête
d’un règlement politique entre factions
libyennes, Alger recevra donc ce lundi le
ministre des Affaires étrangères russe
pour consultation supplémentaire sur
cette affaire brûlante.
Laïd Benamor veut
une «amnistie
fiscale générale»
l INTERVENANT HIER À LA RADIO
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Photos : DR
Edition du Centre - ISSN IIII - 0074
Halte au tous
contre tous
l CONTRIBUTION
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l TÉLÉPHONIE MOBILE - PRÉSENCE REMARQUÉE DES
START-UPS TUNISIENNES ET MAROCAINES
Quand l’Algérie fait
défaut au Mondial
de Barcelone !
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JEUDI 25 FÉVRIER 2016 - 16 DJOUMADA EL OULA 1437 - N° 7726 - PRIX 15 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58
P
ERISCOOP
Mutation à l’italienne
DIGOUTAGE
Par Arris Touffan
Bon sang !
C'est une véritable mine
d'informations que cette
interview du général Maïza
publiée dans ce canard, et
que j'ai déjà commentée ici.
Il nous apprend ainsi que le
massacre de l'abomination
absolue de Raïs en 1997
était en fait dû à des ques tions de gros sous entre
les chefs du terrorisme
islamiste de l'époque.
Comme quoi, la cause
d'Allah n'est pas insensible
aux sous sonnants et tré buchants d'ici-bas... Mais
un massacre pareil pour de
l'argent, bon sang !
A. T.
[email protected]
[email protected]
Jeudi 25 février 2016 - Page 2
Les gérants d’une entreprise italienne de travaux publics, dont le siège est
à El-Biar, sur les hauteurs d’Alger, n’ont pas trouvé mieux, pour éviter de verser des primes de licenciement à leurs employés, dont ils voulaient se
débarrasser, que de leur proposer des mutations à l’intérieur du
pays. Et c’est ainsi que, nous signale-t-on, le jardinier, âgé de 70
ans, s’est retrouvé muté à … Constantine et une femme de ménage, la soixantaine, à Jijel !
En attendant
le maître d’ouvrage
La Société de production d'électricité, filiale de la
Sonelgaz, peine depuis 11 mois à achever la procédure de sélection du maître d'ouvrage pour la réalisation de sept centrales électriques au sud du pays
(Adrar, Timimoun, In Salah, El Goléa,
Tamanrasset, Beni Abbès et Illizi).
On a procédé, depuis le 26 avril
2015, à trois reports de la date
d'ouverture des plis, pour une
malheureuse capacité globale
de 120 mW. A ce rythme, il est
difficile d'imaginer la réalisation
du programme ambitieux
de la Sonelgaz en matière
de génération électrique.
Solidarité
interaméricaine
En dépit de la forte concurrence des
compagnies étrangères, la solidarité entre
sociétés américaines a fini par triompher.
Anadarko, qui opère sur le champ de
Hassi Berkine, annoncera,
dimanche prochain, l'attribution à sa compatriote Schlumberger, d'un
contrat portant sur les
opérations de diagraphie,
pour un montant
de 8.33 millions
de dollars.
Un jour, un sondage
Êtes-vous d’accord avec l’analyse
algérienne de la crise libyenne ?
OUI
NON
Sans opinion
Pensez-vous que le cessez-le-feu, prévu
à partir de samedi, en Syrie sera respecté ?
OUI :
13,2%
I
Résultat sondage
NON :
82,5%
S. OPINION :
4,3%
L’argent et la réussite
SOI
IT D
DI T
T E N PA
PAS S A N
NT
l est des jours comme ça où, lors d’un
échange verbal, tout à fait amical et apaisé, la personne que vous avez en face de
vous tente de vous démontrer, avec force
détails, les bienfaits de l’argent et l’intérêt
d’en avoir. Dans son élan à vouloir construire une logique qui tienne la route, cette dernière vous explique l’avantage de celui-ci en
tant que vecteur incontestable de réussite.
Pendant le laps de temps où votre «conférencier» s’arrête pour reprendre son souffle,
vous vous dites qu’il serait inutile d’exposer
vos arguments parce que les siens sont
définitivement arrêtés. Alors que vous
convenez volontiers au fond de vous-même
que le discours que l’on vient de vous servir
n’est pas dénué de tout fondement, même si
la démonstration qui accompagne les propos vous met quelque peu mal à l’aise.
Personnellement, j’aime bien, lorsque l’on
m’interpelle sur des questions aussi délicates que celles relatives à l’argent et la
réussite, avoir la liberté d’apprécier les
choses par moi-même et surtout de pouvoir
réfléchir, loin de l’embarras que ces questions-là suscitent. C’est là qu’en m’interrogeant sur la réussite en question, je réalise
qu’il m’est impossible de faire l’impasse sur
la nature de celle-ci. De laquelle parle-t-on ?
Sociale ? Scolaire ? Economique ? J’aime
aussi surtout me réconforter en me disant
que le travail pour accéder à ses rêves paie
souvent mieux que l’argent que l’on dépense avec la certitude d’atteindre le sommet.
Nous voilà, du coup, tous les deux bien
énervés même si les raisons de mon courroux diffèrent des siennes. Les dorures
comme signe d’accomplissement ont toujours contrarié mon regard.
Quant à l’intérêt d’en avoir, il y en a pas
mal chez nous qui ont depuis longtemps
compris qu’il valait mieux en mettre de côté
que pas du tout. Il y a juste la manière d’en
accumuler qui pose un problème d’étique.
Mon interlocuteur n’aura donc pas réussi à
Par Malika Boussouf
[email protected]
me gagner à son avis. A écouter tous ceux
qui vous racontent qu’ils sont partis de rien
pour arriver et à lire les histoires de ceux qui
avaient tout mais à qui il manquait les
bonnes astuces pour réussir, j’ai déjà choisi
mon camp.
M. B. Actualité
Le Soir
d’Algérie
Jeudi 25 février 2016 - PAGE
4
Benamor veut une «amnistie fiscale générale»
INTERVENANT HIER À LA RADIO
En réponse aux interrogations redondantes sur le plan à
entreprendre pour contrecarrer cette crise énergético-économique, le président de la Caci est clair dans son jugement de la
conjoncture : passer au mode opératoire est la nécessité aujourd’hui pour donner aux opérateurs économiques et jeunes investisseurs vision et visibilité.
Naouel Boukir – Alger (Le
Soir) – Malgré une relative «prise
de conscience» de certaines administrations, la bureaucratie persiste
encore dans son statut de handicap
majeur à l’investissement. Toute la
problématique réside dans le changement des mentalités et de l’état
d’esprit restrictif. «On a raté énormément de choses» en négligeant
les potentialités humaines, les ressources renouvelables et la valorisation des hydrocarbures. La mise à
l’écart de «l’économie du savoir» a
coûté excessivement cher à
l’Algérie aujourd’hui, s’est désolé
Mohamed Laid Benamor, P-dg du
groupe agroalimentaire du même
nom.
Visiblement, l’amélioration du climat d’affaires n’est pas encore pas-
sée à une véritable application sur
le terrain. Les facilitations en matière de financement, de foncier industriel ou agricole et la stabilité juridique, entre autres, souffrent d’incohérence et de perturbations, admet
le président de la Caci. Dès lors, à
l’image du gouvernement, les opérateurs économiques et les jeunes
investisseurs manquent systématiquement de «vision et de visibilité»
concernant leurs projets de développement.
De cette combinaison de facteurs naît la problématique ubiquitaire de méfiance et de précarité,
dans la réglementation, les institutions de l’Etat et même la monnaie.
D’ailleurs, c’est ce qui explique
aujourd’hui l’équation 1€ ≈ 200 DA
sur le marché parallèle. La monnaie
européenne est désormais «le refuge» des Algériens n’ayant plus
confiance en leur propre monnaie.
Autrement dit, leur économie, a précisé le P-dg.
Dans l’autre sens, «on n’a pas
foi» en la jeunesse voulant s’investir
et investir dans ce pays et ses
terres, «à vocation agropastorale».
Même s’ils disposent de fonds et
d’équipements, l’absence de prise
en charge, de coaching et de formation, consacrés à ces jeunes donne
naissance à des PME frêles et
instables, pénalisant l’économie
nationale au lieu de l’avantager.
«Le banditisme» peut également
en constituer une conséquence non
négligeable, a alerté M. Benamor. Il
souhaiterait voir «une amnistie fiscale générale» puisque «la bancarisation» ne suffit plus, selon lui. Un
procédé qui permettrait d’injecter
des sommes astronomiques de
dinars dans le circuit officiel. A son
sens, cela profitera non seulement à
l’économie algérienne mais limitera
également l’alimentation du marché
parallèle. Mais qu’en est-il de la
considération du taux d’inflation ?
Pour M.Benamor, l’heure est aux
«décisions meilleures et plus courageuses» : associer l’université et la
jeunesse aux métiers de l’avenir et
à l’économie entrepreneuriale, la
création de «pôles industriels» pour
perfectionner «la spécialisation
naturelle des régions».
Le binôme Sétif - Bordj-BouArreridj pour l’électronique et Akbou
pour l’agroalimentaire ne sont pas
les seules potentialités industrielles
de l’Algérie. Néanmoins, il y a lieu
de leur donner la chance de s’épanouir. Et si l’industrie constitue
aujourd’hui 5% du PIB, elle peut en
réaliser plus et l’agriculture encore
davantage.
Le Global Business Discovery
mené par la Caci va justement dans
cette optique d’optimalisation des
opportunités d’affaires pour les opérateurs économiques algériens,
selon le président. Ceci en prospec-
tant des marchés des cinq continents. Que ce soit pour l’exportation
ou le benchmarking à travers les
partenariats. Le FCE s’engage également dans la même dynamique et
élabore «un grand plan d’émergence» fixant les filières prioritaires à
investir, agroalimentaire, pharmaceutique, pétrochimique et numérique, a révélé M. Benamor.
Par ailleurs, ces plans doivent
nécessairement s’inscrire dans la
durée et s’incorporer dans la stratégie nationale de diversification pour
une efficacité maximale, lui confiant
vision et visibilité. Pourtant, cette
concertation décisive entre législatif, exécutif et acteurs économiques
peine encore à pointer le bout du
nez. Dresser la cartographie et le
mode opératoire d’un essor économique ne se fera pas sans une décision multilatérale ou un véritable
consensus impliquant l’ensemble
des parties prenantes dans ce projet d’avenir commun.
N. B.
L'Algérie aurait-elle suspendu ses accords
de libre-échange avec l’UE et la Zone arabe (Zale) ?
UN TÉLÉGRAMME DES DOUANES SÈME LA CONFUSION
Dans une nouvelle note adressée
hier après-midi, la DG des douanes
affirme que le gel des droits douaniers
dont il était question dans une première note diffusée, quelques heures
auparavant, ne concerne que les trois
produits soumis à la licence d’importation : ciment, véhicules et rond à béton.
Younès Djama- Alger (Le Soir) - «Suite
aux hésitations constatées, (…) les franchises
considérées comme caduques sont celles qui
portent exclusivement sur les produits repris
dans les deux avis d’ouverture des licences
d’importation du ministère du Commerce. Il
s’agit des véhicules, du ciment et du rond à
Précisions sur le droit
de réponse
du directeur général
de la Cimenterie
Zahana
M. Dennouni dans ses déclarations n’a
jamais visé les personnes mais, a clairement dit qu’il n’y avait pas d’interlocuteur
au niveau des cimenteries citées.
Les usines s’arrêtent en même temps
sans qu’il y ait un planning de fermeture et
sans régulation du marché par la mise en
place d’un programme d’importation pour
les quantités manquantes sur le marché à
cause de la fermeture des cimenteries.
Les leçons de morale sur la vérité et
autres… sont malvenues.
Dans mes propos, il n’a jamais aussi
été question des entreprises Dennouni,
mais des entreprises du secteur du BTPH
affiliées à la CGP-BTPH.
Tout le monde du BTPH et autres
connaissent le fonctionnement des cimenteries et sont au courant sur la spéculation
qui bat son plein à l’extérieur de l’usine.
Comment expliquer les énormes quantités de ciment disponibles sur le marché
parallèle ?
Alors Monsieur le Directeur général,
pas de leçons à nous donner s’il vous plaît.
Vous commencez à communiquer et à
donner des chiffres, c’est déjà un progrès
et une très bonne chose.
Abdelmadjid Dennouni,
Président de la CGP/BTPH
béton ainsi que des contingents des produits
agricoles et agroalimentaires soumis aux
licences d’importation», écrit notre confrère
TSA qui se base sur une note de la DG des
douanes. Selon nos confrères qui citent une
source des douanes, après une période de
perturbation qui a suivi la diffusion de la note,
les prestations ont repris normalement au
niveau des différents ports du pays dès 11
heures du matin.
Malgré ces démentis, aucune source officielle n’a pu s’exprimer jusqu’à hier en fin
d’après-midi. «C'est la débandade, aucun service n'a l'officiel définitif, mais la note est en
application dans beaucoup de structures dont
le port», révèle une source. Des importateurs
qui ont tenté d'évacuer des produits importés
ont eu la désagréable surprise d'être invités à
payer la différence entre le tarif franchisé et le
tarif commun valable pour les produits provenant de pays non liés par un accord de désarmement tarifaire avec l’Algérie.
Contactées, les Douanes algériennes se
sont contentées d'un «c'est de l'intox», tandis
que nous avons eu une promesse de réponse
de la part du ministère des Finances sans rien
recevoir jusqu'à hier en fin d'après-midi.
L'instruction arrivée aux services des douanes
émanerait du Premier ministre, Abdelmalek
Sellal, et datée du 14 février dernier.
En substance, elle dit qu'aucune marchandise importée ne peut profiter d’une franchise
de frais de douane, c'est-à-dire d’une réduction de taxe par rapport au niveau de régime
tarifaire commun. «L’ensemble des franchises
délivrées sont considérées caduques à partir
du 1er janvier 2016», dit l'instruction publiée par
certains sites d'information. Laquelle mesure
«surprise» frapperait les produits importés à
partir des pays partenaires commerciaux liés à
l’Algérie par des accords de libre-échange,
l’Union européenne et la Zone arabe de libreéchange (Zale).
C'est surtout la référence au 1er janvier,
synonyme d'effet rétroactif, qui taraude les
opérateurs économiques. C'est ce qui «dérange» aussi les observateurs alors que la
Constitution révisée a introduit l'interdiction de
la rétroactivité des lois comme fondement de
la législation et des mesures administratives.
«Pour le marché interne, cette mesure est
non seulement illégale dans son effet au
01/01/2016, mais va entraîner un renchérissement des produits, ainsi que des coups
sévères à ceux qui auront calculé leurs
marges sur la base de l'ancien taux de droit de
douane ou de zéro droit pour la franchise de
contingent, et cela est en droit plus une trahison juridique qu'une mesure souveraine»,
explique un expert.
Selon lui, «ce genre de mesure et de
manière de procéder (télégrammes) est plus
un signe de panique et une absence totale de
la culture d'Etat chez nos responsables,
qu'une preuve de fermeté ou de souveraineté».
Évaluation de l’ensemble
des accords signés par l’Algérie
Le ministre du Commerce, Bakhti Bélaïb,
curieusement silencieux sur la note des
douanes, avait pour rappel annoncé, en janvier dernier, lors d'une rencontre avec les
exportateurs algériens, que ses services
étaient en train d’évaluer l’ensemble des
accords signés avec les partenaires de
l’Algérie, et à la lumière de ces bilans, la partie
algérienne envisagerait de voir avec ses partenaires quels sont les ajustements qu’il va falloir introduire.
«Si le bilan d’un accord d’association
conclu avec un ou des pays ne s’est pas
déroulé selon les promesses pour lesquelles il
a été conclu, il est, à ce moment-là, du droit
d’une des parties de se retirer», avait affirmé
Bakhti Bélaïb, ajoutant que ses services
étaient en train d’agir en vue d'aller vers la
création de zones de libre-échange avec des
pays africains limitrophes à même de donner
une chance à la production nationale d’être
promue.
«Nous avions oublié de signer ces accords
avec des pays dont les marchés offrent plus
d’opportunités à la production nationale», a
affirmé Bakhti Bélaïb devant un parterre d’exportateurs algériens réunis sous l’égide de
l’Association des exportateurs algériens
(Anexal).
L'Algérie victime
de ses accords ?
«Nous sommes, encore une fois, victime
de nos accords, nous sommes un pays rentier
dont l'économie est à tendance import par
excellence, et on signe des accords permettant à nos partenaires d'envahir notre marché
en plus sans payer les droits de douane,
sachant qu'en contrepartie, on ne profite pas
de ce dispositif puisqu'on n’exporte rien», souligne l'expert Smaïl Lalmas.
«Nous signons des accords économiques
avec des objectifs purement politiques, le
résultat, nous avons perdu des milliards de
DA, durant toutes ces années d'importations
sans encaisser les droits et taxes douaniers»,
relève-t-il.
D'après M. Lalmas, une suspension des
accords devrait passer par des négociations
avec les partenaires de l'Algérie, du fait qu'elle
a pris des engagements qu'elle est en devoir
de respecter.
«Cela dit, si après coup, nous nous
sommes rendu compte qu'il y avait déséquilibre, et que l’Algérie perdait énormément dans
cette opération, il est légitime de revoir ces
accords et même les geler le temps de corriger les choses», conclut-il.
Y. D.
IDENTIFIÉ SUR DES IMAGES DE PROPAGANDE
DE DAESH EN BELGIQUE
Un émigré se rend aux services de sécurité
Un émigré âgé d’environ 35
ans, originaire de la commune de
Tamokra, relevant de la wilaya de
Béjaïa, a été incarcéré à la maison
d’arrêt de la ville d’Akbou, mardi
dernier, avons-nous appris d’une
source autorisée, pour soupçon
d’appartenir au groupe Daesh,
activant en Europe et particulièrement en Belgique. L’information qui
circulait depuis plusieurs mois à
propos d’une vidéo captée sur les
réseaux sociaux par ses voisins du
village de Tamokra, montrant l’hom-
me en question au centre d’une
propagande islamiste tournée en
Belgique, a été prise au sérieux par
les magistrats près le tribunal
d’Akbou, qui l’ont aussitôt arrêté, en
attendant un complément d’information à son sujet. L’individu,
répondant aux initiales de M. Z.,
s’est rendu de son propre gré aux
services de la Gendarmerie nationale et ce, sous la pression subie
dans son village à son arrivée,
ajoute une source proche du dossier.
Kamel Gaci
Actualité
Ce que les Algériens diront à Lavrov
Jeudi 25 février 2016 - PAGE
CRISE LIBYENNE
Abla Chérif - Alger (Le Soir) Dans le contexte, la visite de
Serguei Lavrov revêt un caractère
particulier du moment qu’elle intervient à l’heure où Occidentaux et
Américains se disent prêts à bombarder les positions de Daesh en
Libye.
Or il s’avère que la Russie n’a
pas tranché définitivement sa position vis-à-vis de la question, ce qui
laisse à Alger une chance de
convaincre son partenaire russe
de s’allier aux thèses algériennes
hostiles, on le sait, à une intervention étrangère à ses portes et à
toutes les conséquences que cette
dernière induira.
Le récent bombardement américain en Libye a d’ailleurs provoqué une réaction très mitigée du
ministre algérien des Affaires
étrangères lequel a fait état de la
«nécessité de lutter contre le terrorisme en Libye dans le cadre de la
légalité internationale, du respect
de la souveraineté, de la sécurité
et de la stabilité de ce pays».
La déclaration a été faite à l’issue de la rencontre avec Thomas
Shannon, sous-secrétaire d’Etat
américain aux Affaires politiques,
venu lui aussi spécialement en
Algérie pour des discussions
approfondies sur la situation
libyenne.
Les Etats-Unis avaient mené ce
qu’il est convenu d’appeler une
«frappe programmée», ils avaient
averti la communauté internationale qu’ils pouvaient frapper à tout
moment en cas de détection de
danger, mais l’Algérie ainsi que la
Tunisie se sont montrées dernièrement très inquiètes face à ces
interventions qui ne devraient pas
être menées sans en informer les
autorités des pays voisins (la
Tunisie et l’Algérie). Ce qui n’a pas
été fait. Au contraire, on assiste à
une succession d’informations faisant état des préparatifs à une
intervention aérienne.
Il y a deux jours, l’Italie a ainsi
annoncé qu’elle autorisait les
drones américains stationnés en
Sicile à bombarder les camps de
Daesh en Libye. La position italienne est une position de défense, car
elle escompte ainsi réduire non
seulement le danger que représente Daesh mais aussi se prémunir contre tout éventuel flux migratoire.
Dans cette situation, l’Algérie et
même la Tunisie demeurent
cependant les plus exposées à ces
risques de par leur proximité géographique avec la zone en conflit.
Photo : DR
Le dossier libyen a mis l’Algérie dans un embarras politico-sécuritaire l’incitant à redoubler d’efforts diplomatiques alors qu’une solution pacifique semble s’éloigner
chaque jour davantage de ce pays. Dans sa quête d’un
règlement politique entre factions libyennes, Alger recevra donc ce lundi le ministre des Affaires étrangères russe
pour consultation supplémentaire sur cette affaire
brûlante.
Serguei Lavrov, ministre russe des AE.
Sur le plan diplomatique, Moscou
semble se présenter comme le
seul pays à même de pouvoir comprendre et pourquoi pas partager
les positions d’Alger. Serguei
Lavrov, qui entretient une amitié de
longue date avec notre ministre
des Affaires étrangères, M.
Lamamra, avait déjà mis en garde
les pays étrangers contre l’arme-
5
ment des milices libyennes pour
lutter contre le régime d’ElGueddafi. Les appréhensions
russes se sont avérées justes.
Aujourd’hui, et en raison de la
forte implantation de Daesh dans
ce pays, Moscou semble hésiter
sur le principe de non-intervention
militaire dans ce pays.
D’où l’intérêt de discussions
approfondies avec son homologue
algérien lui permettra d’en savoir
davantage sur cette question cruciale. Car en dépit de toutes les
bonnes volontés, celle de la diplomatie algérienne en particulier car
fortement impliquée dans le processus politique intra-libyen, l’issue pacifique reste très aléatoire.
La mise en place d’un gouvernement d’union nationale libyen
est reportée de semaine en semaine et les combats entre milices
rivales font, à nouveau, rage
depuis quelques jours.
A. C.
L'Algérie a pris toutes les dispositions
nécessaires pour sécuriser ses frontières
SELON RAMTANE LAMAMRA
Le ministre d'Etat, ministre des
Affaires étrangères et de la
Coopération internationale, Ramtane
Lamamra, a affirmé hier à Alger que
l'Algérie avait pris «toutes les dispositions nécessaires» pour sécuriser ses
frontières et contribuer à la sécurisation de toute la région.
L'Algérie a pris «toutes les dispositions
nécessaires pour sécuriser ses frontières», a
indiqué M. Lamamra dans une déclaration à la
presse en marge des festivités marquant la
célébration du double anniversaire de la création de l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA) et de la nationalisation des
hydrocarbures, ajoutant «Nous maîtrisons la
situation. Nous vieillons à la sécurité de notre
pays et celle de nos voisins, mais la vigilance
reste de rigueur».
La diplomatie algérienne «fait un travail
complémentaire à travers des concertations
avec les pays voisins et d'autres influents
dans la région dans l'objectif de sécuriser les
frontières du pays et d'assurer la sécurité de
tous les pays de la région», a-t-il enchaîné. Il
a, par ailleurs, estimé que la prochaine visite
du secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon,
prévue en mars prochain en Algérie et dans
les pays de la région était «importante» soulignant que ce périple, bien qu'il soit en relation
avec la «question sahraouie», sera axé sur
plusieurs thèmes dont la «participation à une
conférence sur la protection de la femme
contre la violence à l'occasion du 8 Mars,
Journée internationale de la femme».
M. Lamamra a fait savoir, d'autre part, que
l'Algérie souhaitait la formation d'un gouvernement d'union nationale en Libye qui soit un
«acteur majeur dans l'édification des institutions de l'Etat et la lutte antiterroriste».
Il a rappelé que la Ligue des Etats arabes
préparait la tenue d'un sommet arabe en
Mauritanie, soulignant qu'une telle démarche
dénotait l'importance du «rôle d'avant-garde
des pays du Maghreb dans la sensibilisation
des peuples arabes à l'importance des questions intéressant la Nation arabe dont principalement la cause palestinienne que l'Algérie ne
cesse de mettre en avant». S'agissant de la
situation en Syrie, M. Lamamra a rappelé la
Ramtane Lamamra, ministre des AE.
tenue d'un conseil ministériel arabe le 10 mars
prochain «en vue d'insuffler une nouvelle
dynamique aux négociations de Genève».
(APS)
«La nouvelle Constitution consacre l’impunité»
LE CONSTAT EST D’AMNESTY INTERNATIONAL ALGÉRIE
Même après son adoption, la nouvelle Constitution
continue à susciter les réserves de nombre d’acteurs politiques et d’organisations diverses. Cette fois-ci, c’est
Amnesty International qui s’est mise de la partie estimant
tout simplement que la nouvelle loi fondamentale du pays
a tout simplement consacré l’impunité.
M. Kebci-Alger (Le Soir) «Nous regrettons fortement la
consécration de l’impunité malgré
les demandes incessantes des
familles des victimes de la décennie noire», soutenait, hier mercredi, dans une conférence de presse, la directrice d’Amnesty
International Algérie, lors de
laquelle elle présentait le rapport
2015 des droits humains dans le
monde. Et Hassina Oussedik, qui
joint ainsi sa voix à nombre d’acteurs politiques et associatifs,
notamment parmi ceux qui avaient
fait face à la déferlante terroriste
islamiste des années 90 du siècle
dernier, faisait allusion, on ne peut
plus clairement, à la consécration
de la politique de la réconciliation
nationale dont le pays a célébré,
l’année dernière le dixième anniversaire.
S’il y a nécessité de regarder le
«futur avec sérénité, cela doit
impérativement nous imposer de
«regarder le passé avec responsabilité» car, considère-t-elle avec
ferme conviction, il ne pourrait y
avoir de «véritable réconciliation
nationale sans la vérité, sans justice et sans réparation». Pour
Amnesty International Algérie, les
diverses lois adoptées il n’y a pas
longtemps, dont notamment celle
criminalisant les violences faites
aux femmes, n’ont pas eu de suite
concrète sur le terrain en Algérie.
C’est tout le contraire qui s’est
«matérialisé», relève cette ONG
dans son rapport de 2015 où elle
consigne pêle-mêle restrictions de
la liberté d’expression, d’association et de réunion, «arrestation et
emprisonnement de manifestants
pacifiques, de militants et de journalistes». C’est ainsi qu’elle fait
remarquer que des militants et des
journalistes ont été arrêtés, poursuivis et emprisonnés et que les
manifestations publiques étaient
toujours interdites à Alger.
Pour Oussedik, il est plus que
temps de mettre «fin au système
de demande d’autorisation et son
remplacement par celui de la
simple notification». Idem concernant les atteintes à la liberté d’association, reflétées on ne peut plus
clairement par la nouvelle loi sur
les associations dont AI demande
tout simplement «l’abrogation».
Et à la directrice d’Amnesty
International Algérie de faire
remarquer fort-à-propos, que son
organisme comme bien d’autres
entités associatives n’ont pas reçu
à ce jour de récépissé de réception
de leurs demandes d’enregistrement. Ce qui fait courir, poursuitelle, aux adhérents aux associations non enregistrées, suspendues ou dissoutes une peine de
six mois d’emprisonnement et une
amende.
Traitant des modifications
apportées au Code de procédure
pénale, Oussedik se félicite que
les suspects ont désormais le droit
spécifique de rencontrer un avocat
pendant la garde à vue, sans que,
regrette-t-elle, cependant, celui-ci
«ne puisse les assister au cours
des interrogatoires».
Même appréciation des dispositions modifiant le Code pénal qui,
faut-il le rappeler, ont érigé les violences physiques contre un
conjoint et le harcèlement sexuel
dans les lieux publics en infractions pénales.
Pour la directrice de AI Algérie,
«les femmes ne bénéficient toutefois, toujours pas d’une protection
suffisante contre les violences
liées au genre, d’autant plus que le
Code pénal fait, selon elle, la part
belle au pardon via la «disposition
permettant à un violeur d’échapper
aux poursuites pénales s’il épouse
sa victime, dans la mesure où
celle-ci est âgée de moins de 18
ans».
M. K.
Photo : DR
Le Soir
d’Algérie
Syrie, le cri d’indignation
du journaliste turc
Kadri Gürsel
CE MONDE QUI BOUGE
Kadri Gürsel a été licencié le 22
juillet dernier du journal Milliyet où
il exerçait comme journaliste-éditorialiste depuis plus de 20 ans.
Son crime, un tweet qui a déplu
aux autorités. Ce tweet concernait
l’attentat de Suruç, le 20 juillet
2015, dans le Kurdistan turc qui a
tué 33 jeunes s’apprêtant à effec- Par Hassane Zerrouky
tuer une marche silencieuse vers
la ville de Kobané en Syrie pour soutenir la lutte des
Kurdes assiégés par Daesh. Gürsel venait de lire dans
une dépêche le télégramme de condoléances adressé
par François Hollande au Président Tayyip Erdogan. «Il
est honteux, que des chefs d’Etat étrangers appellent
la personne qui est la principale raison du terrorisme de
l’Etat islamique (Daesh) en Turquie pour lui présenter
des condoléances après l’attentat de Suruç», lit-on
dans le tweet incriminé, reproduit in extenso dans un
petit livre de 75 pages ayant pour titre «Turquie, année
zéro» (1). Et d’indiquer que par ce geste (son tweet), il
n’avait fait que son «devoir de citoyen», son «métier de
journaliste».
Dans ce livre, Kadri Gürsel pointe des réalités évidentes qui éclairent avec beaucoup d’à-propos ce
qu’on sait (un peu) de l’implication d’Ankara dans le
drame syrien. Ainsi en est-il de l’attentat de Suruç dont
il impute la cause à « la politique syrienne qu’a promue
le duo Erdogan-Davutoglu » (le chef d’Etat turc et son
Premier ministre). Une politique qui s’est fixé pour but,
écrit-il, « de renverser le régime d’un pays voisin pour
le remplacer par des forces considérées comme
‘’amies’’, c’est-à-dire islamistes et issues des Frères
musulmans». Mais, convient-il, «c’était méconnaître la
Syrie, voire ignorer les plus élémentaires réalités de ce
pays. C’était s’aveugler sur une martingale faussement
géniale inspirée par une ambition néo-ottomane». Le
soutien «actif» d’Ankara à l’opposition syrienne, poursuit-il, qui s’est traduit par l’envoi d’armes et la transformation de «la région frontalière (de la Turquie, ndlr) en
une zone arrière pour abriter l’état-major de l’Armée
syrienne libre», a fait qu’«en quelques mois, la Turquie
est devenue une autoroute djihadiste, un pays ouvert
peut-être aux réfugiés, plus sûrement encore aux combattants novices ou aguerris de toutes origines et de
toutes langues, affluant depuis l’Europe, le Maghreb, le
Caucase vers un “Mad Max” djihadiste». Et de se
demander : «Que ce serait-il passé si la Turquie n’avait
pas joué avec le feu en voulant instrumentaliser les djihadistes ? Est-ce qu’’Al-Qaïda en Irak aurait pu se
transformer si aisément en Etat islamique en Irak et au
Levant (Daesh) ? Est-ce que l’Etat islamique aurait pu
devenir une organisation transfrontalière et régionale
en si peu de temps (…) Est-ce que Daesh, enfin, grimé
en califat, aurait pu s’internationaliser si systématiquement, au Moyen-Orient, en Afrique, en Asie, mais aussi
en Europe ? Disons-le clairement : rien de tout cela
n’aurait été possible sans le laisser-faire de la
Turquie…» Des réalités si évidentes et qu’on ne voit
jamais exposées sous la plume de ces experts et commentateurs du fait islamiste, tellement ils sont obnubilés par la chute du régime de Damas.
Dans son plaidoyer, Kadri Gürsel conclut un peu trop
vite, avec quelque amertume, à la fin de cette Turquie
«inspirée par les principes de 1923». Mais l’inverse est
aussi vrai : une fois terminée la crise syrienne, il n’est
pas sûr que les pays qui tirent les ficelles – je pense aux
pétromonarchies – puissent s’en tirer sans dégâts
majeurs malgré la manne pétrolière dont ils disposent.
Eux non plus ne sont pas à l’abri des répliques de la
crise syrienne. Car l’argent ne peut pas tout.
En attendant, si le conflit syrien est en train de
déborder en Turquie, il tend à se rapprocher dangereusement de la Tunisie et de l’Algérie. Les derniers raids
américains sur la ville libyenne de Sabratha à l’ouest de
Tripoli– la troisième intervention depuis juin 2015 –
visant le Tunisien Noureddine Chouchane, chef présumé de Daesh en Libye, n’augurent rien de bon et risquent de compliquer la situation libyenne. Une intervention occidentale en Libye, à laquelle pense
d’ailleurs la France, ne serait pas sans conséquences
néfastes pour la Tunisie et l’Algérie voisines.
H. Z.
(1) Kadri Gürsel, «Turquie, année zéro».
Collection Le poing sur la table. Les éditions du Cerf.
Paris. 5 euros.
Actualité
L’UGTA milite pour
un «front interne»
Jeudi 25 février 2016 - PAGE
FACE À UNE «CRISE MULTIDIMENSIONNELLE»
6
L’UGTA veut fédérer toutes
les «forces vives» du pays
pour constituer un front interne à même de faire face à tous
les défis. C’est le message clé
qui ressort de l’intervention du
premier responsable de la centrale syndicale à l’occasion de
la célébration du double anniversaire du 24 Février. Retour
d’ascenseur : le premier
magistrat du pays s’est engagé à ne pas «privatiser les
entreprises
économiques
publiques stratégiques».
Abder Bettache - Alger (Le
Soir) - Il s’agit là, des principaux
faits marquants de la cérémonie
portant célébration du double anniversaire du 24 février, à savoir la
création de l’UGTA et la nationalisation des hydrocarbures.
En effet, lors de son intervention,
le secrétaire général de l’UGTA M.
Abdelmadjid Sidi-Saïd a indiqué que
«la révision de la Constitution projette l’Algérie dans une "nouvelle ère"
de l'approfondissement de la démocratie et du renforcement de l’action
sociale». Intervenant devant des
cadres syndicaux et aussi devant le
chef du gouvernement en présence
d’un grand nombre de ministres et
de cadres d’entreprises et des
membres du FCE, le premier responsable de la centrale syndicale a
ajouté à ce propos que «cette révision est une véritable mise à jour du
contrat social qui projette notre pays
dans une nouvelle ère d'approfondissement de la pratique démocratique et du renforcement de l’action
sociale». Exprimant au nom de la
centrale syndicale son soutien total
au premier magistrat du pays, l’orateur a indiqué que «l'amendement
de la Constitution contribuera à
consolider l’unité nationale, renforcer l’Etat de droit et donner toute sa
dimension à une société ancrée
dans ses valeurs et tendue vers le
progrès». «Au-delà des progrès
remarquables que nous avons
accomplis, nous nous inscrivons sur
ce que nous devons faire ensemble
dans les années à venir», a-t-il expliqué, précisant que c’est dans cette
Photo : Samir Sid
Le Soir
d’Algérie
Double anniversaire du 24 Février : création de l’UGTA
et la nationalisation des hydrocarbures.
perspective que la révision constitutionnelle a visé à «adapter la loi fondamentale à l’évolution de notre
société».
A cet effet, les événements mondiaux aux plans économique et
financier «nous rappellent, à juste
titre, la décision prise par le président de la République de rembourser la dette extérieure et dont nous
mesurons aujourd’hui pleinement
l'importance et l'impact», a-t-il fait
observer, qualifiant cette décision de
salutaire. Nous devons nous attacher encore plus à la consolidation
d’une Algérie solidaire, animée par
les valeurs d’équité et de justice
sociale», a-t-il insisté.
A décoder, les propos tenus par
le secrétaire général de l’UGTA
avaient pour principal objectif celui
de constituer un front interne à
même de «traverser cette période
dans la sérénité et la stabilité avec
une pleine responsabilité pour aboutir à la consolidation durable de
notre économie».
Selon lui, «les efforts entamés
depuis longtemps et qui ont donné
des "résultats éloquents" sont appelés à se poursuivre dans une
"démarche collective" pour "l'épanouissement de l'économie nationale et du progrès social"». Un discours qui a été aussitôt conforté par
le message transmis en la circons-
tance par le président de la
République et lu en son nom par
son
conseiller
M.
Benamar
Zerhouni. Ainsi, le président de la
République dira «qu’en dépit de
l'acuité de la crise, l'Algérie ne prévoit pas de cesser d'investir dans les
facteurs de réussite du développement économique et encore moins
renoncer à ses choix fondamentaux
en termes de solidarité nationale
véritable et de justice sociale réelle». Bouteflika a de nouveau réaffirmé la détermination à évacuer toute
forme de privatisation des entreprises publiques économiques stratégiques. «La révision de la
Constitution prévoit des dispositions
fondamentales qui confortent nos
choix nationaux dans le domaine
économique notamment pour ce qui
est de la préservation de la propriété
publique des mines, des hydrocarbures et autres secteurs vitaux. La
Constitution révisée insiste sur la
responsabilité de l'Etat dans la sauvegarde des terres agricoles et des
ressources hydriques.
D'autres amendements consacrent la liberté d'investir, l'encouragement par l'Etat de toutes les
entreprises sans distinction, la régulation du marché et la lutte contre le
monopole», a-t-il soutenu à l’adresse de l’UGTA.
A. B.
Les marins d’IBC reviennent à la charge
ILS RÉCLAMENT DES INDEMNITÉS DE SALAIRES
Le personnel navigant d’IBC (International
Bulk Carriers) se trouve toujours dans le désarroi. Malgré des mesures de redéploiement, le
collectif des marins se dit lésé dans ses droits.
Salima Akkouche Alger (Le Soir) - Réunis,
hier, lors d’un rassemblement devant le ministère
des Transports, le personnel navigant d’IBC dénonce sa situation et la sourde
oreille
des
pouvoirs
publics.
Ayant obtenu un redéploiement à travers les différentes entreprises et
compagnies
maritimes
nationales après une
longue lutte, les 250
marins détachés de la
Cnan groupe au profit de la
société IBC, demandent de
bénéficier de la totalité de
leur droit.
Dans leur plateforme de
revendication, adressée au
ministre des Transports, ils
revendiquent la régularisation des 13 mois de
salaires du personnel
sédentaire impayé à ce
jour, la régularisation des
arriérés de salaires de tout
le personnel navigant
n’ayant pas reçu leur dû et
l’indemnisation de fin de
carrière et solde tout compte de l’ensemble du personnel en retraite ou en
voie de l’être. Pour rappel,
c’était en 2012 et suite à un
sit-in qui a duré trois mois
devant le ministère de
tutelle, que ces marins ont
obtenu un accord de principe pour l’ensemble de leur
revendications dont leurs
reversements vers la mai-
son mère Cnan groupe.
Suite à quoi, ils étaient
redéployés
temporairement dans d’autres secteurs maritimes en attendant une solution définitive
à leur situation.
«Nous subissons cette
situation de blocage depuis
2012», ont-ils dénoncé.
Les protestataires exigent
une solution définitive au
problème dont ils n’ont pas
été à l’origine. Pour eux, ils
n’ont jamais eu leur mot à
dire lorsque la décision de
rejoindre IBC a été prise.
S. A.
Halte au tous contre tous
Le Soir
d’Algérie
C
Contribution
omme tout le monde, je lis la presse.
Elle est un lien idéal avec le monde
proche ou lointain qui nous entoure.
Toutes les rubriques m’intéressent, toutes les
pages attirent plus ou moins «aigûment»
mon attention mais celles qui ont mes
faveurs, qui me font prendre mes aises et me
calent au fond de mon fauteuil sont incontestablement celles qui se rapportent à l’histoire.
Particulièrement lorsqu’elles traitent de l’Algérie et de la guerre de Libération nationale,
mais pas que, et sans exclusive. Et là, je
vous avoue que le baromètre de mon humeur
varie du meilleur au pire. Parfois je me
réjouis, devant telle ou telle autre étude, tel
auteur ou essayiste qui pétrit les faits, fouille
et farfouille dans les mémoires à la
recherche, je ne dirai pas de la Vérité, l’histoire n’étant pas un philosophe, mais pour tisser les fils des événements entre eux, les
du FLN, M. Ammar Saâdani, qui étalait, à longueur de colonnes, sa fortitude par procuration. Je ne voudrais pas me faire l’avocat du
général Toufik, il subvient amplement à sa
propre défense. Je désire simplement illustrer mon propos en insistant sur le caractère
outrancier du procédé.
J’ai lu, ici et là et entendu de-ci de-là,
nombre d’inexactitudes pour ne pas dire de
contre-vérités le concernant. «Il est arrivé en
1960», disent certains commentateurs. «Ou
plutôt en 1961», répondent en écho d’autres
analystes, quelques «éditorialistes», soutiennent mordicus sur les écrans plasmiques
qu’«il n’y était pas avant 1962» ! Tout juste si
on n’en parle pas comme d’un «marsien».
Autrement dit qu’il est arrivé au secours de la
victoire, le 19 mars 1962, ou, et pourquoi
pas, puisque nous y sommes, qu’il s’agit
d’un agent de la force locale !
débarrasser du hasard, et dissiper les contingences. En un mot, les faire admettre dans le
grand livre de l’Algérie que nos enfants, une
génération après l’autre, apprendront sur les
bancs de l’école, dans leurs tablettes électroniques qui remplacent de nos jours et pour
l’avenir, les livres qui fleurent bon le papier.
Parfois, je rencontre quelque vieille
connaissance, locataire récursive du tube
cathodique, qui racle les fonds de tiroirs de
sa mémoire, pour saler l’impression de déjà
vu, tant il a sassé et ressasé ses souvenirs
devant les micros qui se sont assidument
tendus sous son nez pour s’écouter battre et
rebattre les mêmes propos avec les mêmes
mots.
Il m’arrive aussi de me désoler quand le
«commémoratisme» prend le pas sur les
événements historiques eux-mêmes, au
point de les dépouiller de leur gravité ou plutôt les nullifier de leur solennité, de les banaliser au point de les réduire à un ronron
d’usage annuel que commande un réflexe
routinier. Et voilà qu’on t’étale des poncifs,
qu’on te tartine des stéréotypes et qu’on te
fait briller des vieilles lunes !
Tantôt, les bras me tombent, devant les
affirmations ostensiblement captieuses,
d’une catégorie de personnes lesquelles
déclarent comme à confesse, sans se
démonter, avec un ton de déposant sous serment. Devant Dieu et les hommes jurant,
sacrant et certifiant, ils soutiennent que leurs
assertions sont irréfragables. Ce genre de
gaziers, en disent généralement trop ou pas
assez.
L’actualité impose d’elle-même l’exemple
que représente cette boutade ou estocade,
c’est selon, de notre ex-Premier ministre
sous le défunt Président Chadli Bendjedid,
dans les années 80, M. Abdelhamid Brahimi.
On se souvient de son bourdon dans les
années 90 au sujet des 26 milliards, qui avait
fait le buzz, dirait-on aujourd’hui.
Cette fois, parlant du général du corps
d’armée Mohamed Médiène, il avait lâché,
non sans avoir qualifié Mohamed Betchine et
le général Toufik de «patriotes», ceci afin que
nul n’ait à se «méprendre» quant à la direction d’intention de ses propos, qu’il a eu à les
connaître «durant la guerre de Libération et
après l’indépendance». Sur sa lancée puisqu’il était sur le ton des confidences, il a précisé avec l’air de ne pas en avoir du tout : «Je
me souviens que quand j’ai rencontré Toufik
dans le maquis durant la guerre, il épluchait
la pomme de terre et les carottes.» Ces derniers temps on assiste, il est vrai, à pas mal
de ruades les unes plus sournoises que les
autres contre l’ancien patron du puissant
DRS. On aura écrit sur lui en un mois plus
qu’on en a fait en 25 ans ! On se souvient des
algarades bravaches du secrétaire général
En tant que membre de l’Etat-major général (EMG), chargé des questions militaires,
adjoint du colonel Houari Boumediène, chef
de cette institution, je témoigne que j’ai rencontré la première fois en mars 1959, très
précisément à Garn-Halfaya, dans la région
d’El Kef en Tunisie, le patriote qui a présidé
aux destinées de la direction de la sécurité
de notre pays un quart de siècle durant.
Il était dans une école de l’ALN, spécialisée dans la formation des commissaires politiques. J’ai gardé de lui l’image d’un officier
avec lequel j’avais rapidement sympathisé,
parce qu’il était d’Alger.
Etant moi-même monté au maquis à partir
de la capitale, nous avons vite été de connivence sur une base, je dirai «houmiste», puis
noué amitié. Je l’ai revu par la suite en 1960
au PC de la Zone Nord. Enfin, toujours avant
que je ne rentre à Alger pour diriger la
deuxième Zone autonome (ZAA), nous nous
sommes rencontrés une troisième fois, c’était
l’Etat-major général.
Après l’Indépendance, Baya El Kahla,
une des premières infirmières de la Wilaya 4
qui a servi aux côtés du commando Ali Khodja que j’ai eu l’honneur de commander,
m’avait souvent parlé de lui. En effet, le jeune
Médiène était, tout comme elle, engagé dans
les rangs de la lutte. Ils ont servi ensemble
dès 1956 dans le réseau clandestin du FLN.
Où donc étaient, à cette époque, les usurpateurs, qui veulent aujourd’hui trottiner sur
les traces et dans les pas des géants qui ont
fondé le Front ? C’est de là que sont venues
les premières notes de l’hallali...
Mangez ! Faites bonne chère ! Empiffrezvous ! Goinfrez-vous ! N’en laissez pas une
miette, pas même pour les moineaux ! Mais
de grâce, ripaillez en silence ! Vous n’êtes
pas le FLN, vous ne pouvez pas être le FLN
car vous ne l’avez jamais été. Mon propos ne
s’adresse évidemment pas aux militants sincères qui ont été mis entre parenthèses par
ces prédateurs qui ont hérité on ne sait comment de ce prestigieux sigle pour en faire
«usus et abusus» !
Je reviens à «l’info» que nous a livrée et
telle qu’elle a été tournée par M. Brahimi,
pour m’interroger sur la nature de son sens
et de la portée qu’il a voulu lui donner. Avaitelle un but ? Lequel ? Cet officier de l’ALN
puis de l’ANP, était ce qu’il était, et il n’a point
à en rougir ! Il est devenu ce que son mérite
lui a octroyé. Aura-t-il besoin d’un avocat si
l’Histoire venait à en évoquer le nom et les
actes ?
Il est devenu d’usage, selon on ne sait
quelle philosophie, de fourbir les couteaux
contre les disparus, et, fait nouveau, contre
les retraités ou ceux tombés en disgrâce.
On a traité l’émir Abdelkader de traître,
parce qu’après 17 ans d’une guerre asymé-
On se souvient des algarades bravaches du secrétaire général
du FLN, M. Ammar Saâdani, qui étalait, à longueur de
colonnes, sa fortitude par procuration. Je ne voudrais pas me
faire l’avocat du général Toufik, il subvient amplement à sa
propre défense. Je désire simplement illustrer mon propos en
insistant sur le caractère outrancier du procédé.
trique, il s’est rendu ! Abane Ramdane a été
qualifié «d’agent des services français»
parce qu’en tant que responsable du FLN, il
a laissé ouverte la possibilité de dialogue
avec les autorités colonialistes, conformément à la proclamation du 1er Novembre et
aux résolutions du Congrès de la Soummam
! Boumediène a fait ci, Boussouf a fait cela,
que dire de Krim Belkacem, de Yacef Saâdi,
de Bentobbal ! De... de... et de... J’en passe
et des plus grands. On ne se grandit pas en
abaissant les autres.
Cette maltraitance itérative de l’histoire
nationale, qui mène immanquablement au
révisionnisme, m’avait amené il y a quelques
années de cela à appeler à la «création d’un
observatoire indépendant pour faire échec au
révisionnisme».
Car la menace d’assister à l’adultération
pure et simple de notre histoire est sérieuse.
Si l’on ne prend garde, elle sera vite la proie
d’aventuriers pseudo-intellectuels qui la
transfigureront et la commueront en un
brouet infâme devant lequel se détourneront, et se détournent déjà, les nouvelles
générations.
J’insistais dans cet appel sur l’urgence
d’une contre-offensive nationale, indispensable, car salutaire, afin que les Algériens
conscientisent les périls qui bravent la
mémoire collective. Pour qu’ils se concertent
«en toute indépendance de tout organisme
public ou privé et exiger des pouvoirs publics,
les moyens de s’organiser afin de défendre et
d’illustrer notre passé».
Il y a très longtemps, une quinzaine d’années environ, je lisais dans un article en
avant-dernière page, que le Président Ahmed
Ben Bella avait été bruyamment chahuté par
un groupe d’étudiantes alors qu’il donnait
une conférence dans une cité universitaire
des environs d’Alger. En revanche, indiquait
l’articulet, une «standing ovation» avait été
réservée à la comédienne, du reste talentueuse, Beyouna.
La situation et ses symboles étaient
d’époque et l’ignorance insolente de ces
jeunes compatriotes, allaitées à la mamelle
du silence, n’étonnait pas. Elles, comme
leurs aînés dans les années 80, qui criaient
bien «l’Histoire à la poubelle», ne demandaient qu’à apprendre.
C’était là le résultat de l’enseignement de
cette matière, car depuis les premières
années de l’indépendance on leur enseignait
déjà le passé sans nom, l’histoire anonyme
dans laquelle les acteurs étaient réduits à
Jeudi 25 février 2016 - PAge
7
Par le Commandant
Si Azzedine
Cette ritournelle, nous la gobons, toutes
antennes paraboliques déployées. Elle reste
la «vérité de l’autre», même si des intellectuels, tout aussi français, se sont mobilisés
pour faire échec à la loi scélérate de 2005
dans son paragraphe 4.
Mais là où le bât blesse, c’est quand les
coups de boutoir destinés à faire vaciller cet
édifice encore fragile qu’est l’Histoire nationale, émanent du Landerneau politico-culturel algérien. Lorsque les arquebusades
proviennent de l’intérieur.
Il est un fait, au demeurant qui n’a rien de
nouveau, qui tend à se généraliser. Il semble
que nos médias, tous supports confondus,
font leurs choux gras de cette étrange lecture
de l’Histoire.
Les titres ouvrent des juridictions où des
juges officient dans des procès contre des
personnes disparues. Les prétoires ne
désemplissent pas de plaideurs et chicaneurs. L’Histoire n’est pas un tribunal. Qui a
le droit de juger ces millions d’hommes et de
femmes morts ou encore en vie, qui ont agi
comme la situation qu’on leur imposait ?
Nous sommes sortis de la guerre contre le
colonialisme, puis contre l’obscurantisme,
nous voici dans un invraisemblable conflit du
«tous contre tous» !
J’ai la nette impression que nous n’avons
pas suffisamment regardé par-dessus notre
épaule, pour voir ce que sera demain.
Il ne suffit pas de rendre et d’écrire le
passé, pour croire que la mission est accomplie vis-à-vis desquels nous sommes redevables, de l’indépendance recouvrée, à
savoir ceux qui l’ont abreuvée de leur sang,
et par là, l’ont sacralisée avant de la récupérer et de la rendre à ses enfants légitimes.
Il y a très longtemps, une quinzaine d’années environ, je lisais
dans un article en avant-dernière page, que le Président
Ahmed Ben Bella avait été bruyamment chahuté par un
groupe d’étudiantes alors qu’il donnait une conférence dans
une cité universitaire des environs d’Alger. En revanche,
indiquait l’articulet, une «standing ovation» avait été réservée
à la comédienne, du reste talentueuse, Beyouna.
des initiales. Ainsi, ânonnait-on, «A.H.A et
M.H avaient fondé l’E.N.A en 1926, tandis
que F. A. était le leader de l’UDMA». Comprenez, Abdelkader Hadj Ali, Messali Hadj,
Ferhat Abbas !
Sincèrement, je pensais que tout cela
était terminé, qu’il y avait une amélioration
tangible dans le contenu des manuels scolaires même si nous demeurons encore loin
de la science historique et de l’adhésion pleine et entière de nos pédagogues chargés de
la confection des programmes, à une histoire
dépolitisée et débarrassée des scories des
vieilles rancœurs et de la vendetta permanente. Lorsque je parlais de révisionnisme,
mes pensées et inquiétudes allaient au-delà
de la Méditerranée.
La France, ce puissant pays qui nous a
colonisés 132 années durant (on ne le répétera jamais assez), «décolonise» sa propre
histoire en faisant admettre à ses enfants le
grossier mensonge concernant, non seulement les «bienfaits du colonialisme» mais
aussi et surtout, comble de l’arrogance et du
dédain, «le bien-fondé de la colonisation».
Le plus dur est d’assumer cette Histoire
dans tous ses aspects. Bons ou mauvais. Je
ne saurais conclure sans réitérer mon appel
à la création d’un observatoire de l’histoire.
«Je ne sais quelle forme doit prendre la
riposte au révisionnisme voire au négationnisme ambiant, car il en est à présent qui
contestent jusque, y compris le million et
demi de martyrs, je dirai, plutôt de héros. Ce
que je sais, c’est qu’il est temps pour les
enfants de ce pays de sonner le réveil des
mémoires, de mettre en place un observatoire national pour attirer l’attention sur les falsifications de tous genres. Il ne s’agit pas de
verser dans le jdanovisme et d’interdire, de
saisir, de juger, de condamner. Non ! Rien de
tout cela. Ce sont justement ces méthodes
qui nous ont menés vers la privatisation de
l’Histoire. Au contraire, il faut encourager
toutes les volontés intellectuelles mais dans
le sens de la seule vérité historique pour barrer la route aux négationnistes de tous poils
et aux révisionnistes, nombreux, de quelque
bord ils se trouvent.
A. Z. Comment j’ai connu Malek Bennabi
Le Soir
d’Algérie
’ai vu et entendu Malek Bennabi
pour la première fois en décembre
1968 dans la modeste salle de
réunion du lycée Amara-Rachid où
venaient de s’ouvrir, dans un parfait anonymat, les assises du premier «Séminaire
d’initiation à la pensée islamique». Nul ne
pouvait alors imaginer le succès qu’allait
connaître cette humble manifestation qui
allait perdurer pendant un quart de siècle,
comme j’étais loin de me douter que ce
jour était celui du scellement de mon destin. Informé de la tenue de ce séminaire par
un communiqué paru dans la presse, mon
père avait insisté pour que ma sœur et moi
allions y écouter les conférences annoncées. En ce temps-là, l’idéologie ambiante
et dominante en Algérie était le «progressisme», c’est-à-dire le marxisme. Avec les
victoires atomiques et spatiales de l’URSS
J
Contribution
me rendre, à ses frais, à Paris, ce que je
déclinai. Au lycée, mes professeurs de philosophie — successivement Daniel Boukman à Boufarik et Maurice-Tarik Maschino
à l’Emir-Abdelkader — étaient d’ardents et
célèbres écrivains progressistes. Tous
deux ont épousé la cause de la Révolution
algérienne, surtout M.T. Maschino qui,
jeune enseignant proche de Jean-Paul
Sartre, refusa de s’enrôler sous le drapeau
français et rejoignit le FLN au Maroc, puis
en Tunisie. A l’indépendance, il devint naturellement algérien, épousa la grande écrivaine Fadéla Mrabet, et tous les deux se
dévouèrent au service de l’Algérie dans
l’enseignement, la culture et les lettres,
combat qu’ils poursuivent à ce jour,
puisque le premier anime une chronique
hebdomadaire dans le journal El Watan et
que la seconde publie presque chaque
Au lycée, mes professeurs de philosophie —
successivement Daniel Boukman à Boufarik et MauriceTarik Maschino à l’Emir-Abdelkader — étaient
d’ardents et célèbres écrivains progressistes. Tous deux
ont épousé la cause de la Révolution algérienne, surtout
M.T. Maschino qui, jeune enseignant proche de JeanPaul Sartre, refusa de s’enrôler sous le drapeau
français et rejoignit le FLN au Maroc, puis en Tunisie.
et de la Chine, le communisme était au
sommet de la gloire. Des pays comme l’Algérie vivaient ces exploits comme les leurs
en propre et pensaient ingénument que
bientôt ils les rééditeraient chez eux puisqu’ils avaient adopté le même système. En
ce qui me concerne, je ne m’étais jamais
senti à l’aise au contact de cette idéologie.
En dépit des multiples occasions de me
laisser endoctriner qui s’étaient offertes à
moi, je ne l’acceptais pas. Ma répulsion,
quasi instinctive, provenait de ce que je
percevais nettement qu’elle posait inconditionnellement le postulat de l’effacement
des fondements de la personnalité algérienne. Mais quoi lui opposer ? L’islam
n’avait alors ni les faveurs des foules ni
celles des élites, et j’étais dans la totale
incapacité de pouvoir discerner par moimême entre les aspects positifs de l’islam,
et ceux, négatifs, des musulmans.
Ce qui allait de plus en plus devenir en
moi une véritable allergie au marxisme
n’avait évidemment aucune justification
économique. J’étais trop jeune pour posséder des «intérêts» ou une «conscience de
classe». Pour moi, devenir marxiste n’était
pas évoluer, mais trahir : trahir son passé,
sa culture, ses valeurs morales et sociales.
D’un autre côté, je pressentais que cette
philosophie qui heurtait de front le fonds
mental algérien ne pouvait pas motiver le
pays profond. Ce n’est donc pas par
hasard que le premier article de presse que
j’ai publié avait pour titre «Islam et progressisme»(1), ou qu’en guise de mise en garde
contre un nouveau livre que Rodinson préparait, je publierai une critique sévère de
cet orientaliste marxisant(2).
Mon professeur de philosophie s’échinait deux ans plus tôt à nous le présenter
en classe comme la «meilleure» source de
référence pour l’étude de l’islam. Maxime
Rodinson, qui accusa le coup, me répondit
par des insultes dans le premier paragraphe de son gros livre
qui parut
quelques mois après (3). Un jour, néanmoins, le philosophe marocain, Mohamed
Aziz Lahbabi, qui enseignait à l’Université
d’Alger et que j’aidais à corriger les
épreuves de son roman, Espoir vagabond(4), m’informa que l’orientaliste français
souhaitait me connaître et qu’il m’invitait à
année un nouveau livre. Si mes rapports
avec le premier devaient rester jusqu’au
bout ceux de tout élève envers son professeur, ils allaient être exécrables avec le
second, en raison de ce qui m’apparaissait
comme de perpétuelles attaques de sa part
contre les valeurs culturelles algériennes.
Trente-quatre ans plus tard, en octobre
2003, le destin devait nous réunir et nous
jeter dans les bras l’un de l’autre.
Quelques mois après, il publiera en
France un livre où il évoque avec émotion
nos anciennes empoignades, écrivant :
«D’un fondamentalisme qu’aucun argument n’entamait, il s’obstinait, en guise de
dissertation, à rédiger des proclamations
de foi. Il parsemait les dix ou quinze pages
qu’il me remettait, très bien écrites
d’ailleurs, de versets du Coran et de
hadiths. Par provocation, car il savait fort
bien qu’à un moment ou à un autre de la
polémique, je perdrais patience et lui répétais, pour la centième fois, qu’une classe
de philo n’est pas une mosquée. ‘‘Vous
n’êtes qu’un païen’’, concluait-il dans l’hilarité générale, haussait les épaules et se
murait dans un silence qui m’horripilait.
Mais s’il m’agaçait, je l’aimais bien.»
Et mon ancien professeur de conclure
ce témoignage sur ces réflexions : «Tous
deux, comme sur un ring, nous avons
échangé beaucoup de coups : son militantisme religieux m’était insupportable,
comme lui était insupportable mon militantisme marxiste. Il me citait le Coran, je le
renvoyais au Capital ; il m’objectait que
j’avais des œillères et ne comprenais rien
à la religion, je lui répliquais ‘‘opium du
peuple’’ ou lui suggérais de lire Malaise
dans la civilisation. Idéologiquement, tout
nous opposait, mais il est probable que
cette opposition tissait entre nous, à notre
insu, des liens auxquels nous tenions, ou
qui nous tenaient. Ferme, mais toujours
courtois, Noureddine était intelligent, cultivé, il parlait avec aisance, écrivait avec
brio, et si sa résistance m’agaçait, la polémique en elle-même me ravissait. J’imagine qu’il l’appréciait lui aussi. Lorsqu’il était
absent, il me manquait, et lorsqu’il arrivait
que, grippé, je ne vienne pas, il devenait
amorphe, me disaient ses copains, et passait les heures de cours à se morfondre.
Jeudi 25 février 2016 - PAGE
8
Avions-nous besoin de nos joutes pour
nous sentir exister ? Chacun de nous étaitil reconnaissant à l’autre de lui donner ce
plaisir ? Est-ce cela, finalement, qui nous a
liés ? Ou quelque chose de plus profond,
cette sorte d’intransigeance intellectuelle,
ce refus du compromis qui nous a conduits,
l’un et l’autre, à prendre des risques et à
payer le prix fort pour défendre nos valeurs
?... N’est-ce pas cette volonté de ne rien
céder de ce qui nous paraît essentiel qui
nous a autrefois opposés et en même
temps rapprochés ? Chacun, d’une certaine façon, ne s’est-il pas reconnu dans
l’autre ? Je ne sais.»(5)
Je suis d’avis que c’est bien de cela qu’il
s’agit, cher professeur, sauf que ni à
l’époque ni jamais je n’ai été un «fondamentaliste» mais tout simplement un
musulman qui, grâce à Bennabi, avait compris que l’islam pouvait donner autre chose
que ce qu’on appelle aujourd’hui péjorativement l’«islamisme». Depuis, nous nous
sommes souvent revus en France et en
Algérie, lui, Fadéla et moi, pour constater
qu’au bout du compte chacun avait fait les
pas qu’il fallait vers l’autre, les épreuves
par lesquelles l’Algérie est passée y ayant
beaucoup aidé. Qu’ils trouvent ici l’expression de ma grande affection.
Arrivé donc par un matin pluvieux sur
les lieux où se déroulait le premier «Séminaire sur la pensée islamique», je fus, sitôt
dans la salle, frappé par l’allure des silhouettes entassées dans la salle froide et
exiguë. Elles m’apparurent tels des «tolbas» (enseignants coraniques) échappés
de quelque zaouïa qui aurait survécu aux
bouleversements de l’époque. Ce n’était
en fait que les humbles représentants du
corps constitué le plus en déshérence
dans la république progressiste : les
imams de mosquée. Leur heure de gloire
viendra un jour en Algérie. Ce sera avec la
montée de l’islamisme à la fin des années
quatre-vingt.
Prudemment, je m’étais carré dans un
siège au fond de la salle et, de là, considérais l’estrade d’où provenait la voix perçante
de je ne me rappelle plus quel cheikh oriental, lançant à la volée des sentences mille et
une fois répétées avant lui dans moult pays
musulmans depuis l’an mil. Par moment,
s’élevaient de différents endroits de la salle
de vaillants «Allahou akbar !» échappés de
gorges étreintes par la foi. J’en étais à guetter le moment propice au repli discret
lorsque l’animateur annonça le conférencier
suivant ; apparut alors sur la scène un
homme aux cheveux blancs, haut de stature, élégant. Je le pris pour un Européen.
Quelques minutes après, j’étais vissé à
«Dieu est obscur à force de clarté.» Je
prenais hâtivement des notes. Mais je
compris bientôt que l’essentiel en ces instants n’était pas ce que je pouvais retenir
de ce que disait l’orateur — je comprenais
d’ailleurs fort peu de choses —, mais de
savourer la fierté qui m’avait enveloppé
dès le moment où j’ai su que cet homme
était un Algérien.
Mes préjugés fondaient l’un après
l’autre au soleil réchauffant et purificateur
de cette autre forme de sentiment nationaliste. Ma vie venait de basculer. Désormais,
elle avait une orientation, un sens et même
de très solides arguments. Avec Bennabi,
je venais d’avoir la révélation que l’on pouvait être musulman et autre chose qu’un
être archaïque, émotionnel, irrationnel…
Physiquement déjà, il me changeait de
l’image d’Epinal que j’avais du «âlem»
impotent et du «civilisé» vide de toute âme.
Bennabi était grave, vrai, beau ; il incarnait
par tout son être ce dont il parlait, c’est-àdire le musulman authentique et efficace. Il
était l’exemple à suivre, l’idéal à atteindre.
Mais, en même temps que cette euphorie s’installait en moi, une énigme naissait :
comment se fait-il qu’un homme de cette
envergure soit totalement inconnu dans
son pays ? Mon entendement ne me fournissait pas de réponse, et je ne connaissais personne à qui poser la question dans
ce milieu «islamiste» où je m’étais fortuitement retrouvé. Je connaissais à peu près
tous les auteurs algériens et en aimais
quelques-uns, mais j’ignorais jusqu’au nom
de celui-là.
Si les premiers appartenaient à une tradition littéraire qui remontait au début du
siècle et dont les principales figures
avaient acquis l’immortalité en narrant
leurs états d’âme inspirés par des scènes
vivantes ou des natures mortes, Bennabi,
lui, inaugurait quelque chose de nouveau,
mon siège que je n’aurai quitté pour rien au
monde. Je venais de découvrir Malek Bennabi. A ses seuls aspects extérieurs, l’homme m’était apparu majestueux, imposant,
convaincant. Au fur et à mesure qu’il parlait, les malaises et les préventions qui
s’étaient inconsciemment accumulés en
moi pendant des années contre ce qui
émanait du fait islamique tombaient,
cédant la place à une pressante envie de
comprendre, de connaître, de savoir, de
rattraper. Je me rappelle, entre toutes, de
cette phrase qu’il prononça à un moment :
appartenait à un autre registre, relevait
d’une catégorie inconnue dans l’histoire
des lettres et des idées de mon pays
depuis Ibn Khaldoun : le penseur, le visionnaire, celui qui n’est ni un romancier, ni un
sociologue, ni un philosophe, ni un historien, mais tout cela à la fois ; un homme qui
soit à lui seul le condensé intellectuel de
tout ce que l’esprit humain a élaboré de
positif de Sumer à nos jours, par-dessus
les frontières des nations et des civilisations, et au-delà de l’horizon borné de chacune d’elles.
Par Nour-Eddine Boukrouh
[email protected]
La vérité est que seul Bennabi m’intéressait, étant loin
de ressentir de grandes affinités avec les gens que
j’observais autour de lui car mon problème à moi n’était
pas spirituel mais intellectuel. C’est là que, pendant
quatre prodigieuses années, j’allais vivre à l’ombre de
Malek Bennabi les instants les plus exaltants
intellectuellement de ma vie.
Contribution
Le Soir
d’Algérie
Le lendemain, je me rendais à la Bibliothèque nationale à la recherche de ses
ouvrages. Il n’y avait en tout et pour tout
que deux ou trois titres. Je m’engageai
dans la lecture de ce que j’avais trouvé
avec la détermination d’un spéléologue qui
découvre un labyrinthe jusque-là inconnu.
A partir de la collection archivée du journal
La République algérienne, je devais recopier à la main les articles qu’il y avait
publiés dans les années quarante et cinquante. Plus tard, je poursuivrai ce travail à
Versailles où se trouvait l’annexe de la
bibliothèque nationale de Paris et où
étaient tenues les collections de la presse
algérienne de l’époque.
La deuxième fois que je vis Malek Bennabi, ce fût le 23 janvier 1970 à la salle des
Actes (Alger-Centre) où il devait donner
une conférence sur «Le sens de l’étape».
C’est là par contre que j’allais apercevoir
pour la première fois le fameux Dr Abdelaziz Khaldi que je connaissais de nom par
les savoureux billets qu’il publiait de temps
à autre dans El-Moudjahid ou Révolution
africaine. Khaldi était aux côtés de Bennabi sur la tribune pour présenter au public
son ami de toujours. A l’époque, Bennabi
animait dans son domicile un «cercle
d’orientation culturelle» où il recevait alternativement les étudiants francophones et
arabophones.
Je ne le savais pas encore et ne le saurai en fait que lorsqu’un élève d’une autre
classe de terminale vint un jour m’aborder
dans la cour du lycée où mes démêlés
avec M. Maschino avaient fait quelque
bruit. Je n’avais aucun contact avec quiconque et, bien que j’eus pris part aux travaux du troisième séminaire qui avait eu
lieu en décembre 1969 à l’Ecole normale
de Bouzaréah, je ne connaissais toujours
personne. La vérité est que seul Bennabi
m’intéressait, étant loin de ressentir de
grandes affinités avec les gens que j’observais autour de lui car mon problème à moi
n’était pas spirituel mais intellectuel. C’est
là que, pendant quatre prodigieuses
années, j’allais vivre à l’ombre de Malek
Bennabi les instants les plus exaltants
intellectuellement de ma vie.
Nous étions environ une trentaine d’étudiants à venir plus ou moins régulièrement
à ses causeries du samedi de 16h à 19h.
Son séminaire était ouvert au premier venu.
Il ne demandait rien à personne, ni l’identité
ni la raison de sa présence. Peu importait à
ses yeux le nombre des présents qui ne
pouvait être supérieur au chiffre indiqué en
raison des capacités d’accueil de l’espace
réservé au séminaire (à peu près vingt
mètres carrés). Il donnait ses cours en s’aidant d’un tableau d’école. De temps à
autre, il posait une ou deux questions à l’assemblée comme pour s’assurer qu’on le
suivait, mais il ne tardait pas à se rendre
compte qu’il était la plupart du temps le seul
à comprendre le sujet exposé.
Il poursuivait cependant sa causerie, il
continuait d’avancer, il sacrifiait à sa mission, indifférent à la composition de son
auditoire, où seule une dizaine de visages
lui étaient familiers. Sa voix était haute,
forte, parfois emphatique. De haute stature, il s’habillait chez lui tantôt d’un pyjama
sur lequel il portait une robe de chambre,
tantôt d’un qamis immaculé sous un burnous de la même couleur.
Il était le plus souvent d’humeur gaie et
avait le rire facile, rejetant la tête en arrière
quand il voulait se laisser aller à un plaisir
de rire évident… Mais dès qu’il se reprenait, ses yeux devenaient flamboyants et
ses traits, fins et bien dessinés, se refermaient brusquement, restaurant le sérieux
absolu sur son visage.
C’était un homme profondément
humain. Il tenait du sage et de l’enfant tant
il paraissait candide. Sa maison était
dépourvue de mobilier, les chaises sur lesquelles on s’asseyait étaient dépareillées,
son bureau personnel se composait d’une
armoire de dimension moyenne et d’un
bureau derrière lequel il s’asseyait pour travailler ou recevoir les visiteurs. Il se dégageait de lui une mansuétude, une bonté,
une droiture qui vous gagnaient dès
l’abord. Il ne s’emportait que lorsqu’on
déformait un raisonnement ou exprimait
mal une idée, choses qu’il vivait comme
une atteinte au Vrai et au Bien. Mais ce
n’était que pour quelques minutes.
Je me souviens qu’un soir de Ramadhan, étant passé avec un camarade le
prendre de chez lui pour l’emmener sur les
lieux d’une conférence qu’il devait donner,
il vint à l’idée de mon compagnon qui avait
pris place à ses côtés sur la banquette
arrière de lui faire la conversation, mais il
engagea mal le sujet.
Bennabi explosa à notre immense surprise comme si l’impudent lui avait gravement manqué de respect. Quant à moi,
jamais je ne m’étais aventuré à lui poser de
questions, écrasé que je me sentais devant
l’autorité qui émanait de lui. Au demeurant,
je n’avais pas de questions, je me contentais de le savoir vivant, parmi nous, en
Algérie, en ces instants. Alger connaissait
en ce temps-là une véritable vie culturelle :
Jeudi 25 février 2016 - Page
Paris, L’Algérien en Europe, dirigé par
Abdelkrim Gherieb. Les deux seuls articles
consacrés au décès de Khaldi furent celui
du correspondant du Monde à Alger qui a
présenté Khaldi comme «l’éminence grise
du pouvoir algérien», et celui d’un intellectuel algérien, Hachemi Larabi, dans Algérie-Actualité du 2 avril 1972, sous le titre de
«A. Khaldi, une page d’histoire qui
s’éteint». Quand je me rappelle cet épisode
et que je retire de mes archives cette page
censurée, ce n’est pas mon article que je
relis, mais toujours et avec une inaltérable
émotion le poème de Momo, un personnage haut en couleur dont la Casbah et les
cinéphiles algériens garderont longtemps
le souvenir.
Voici dans son intégralité ce poème :
«Pour devenir éternel, il faut passer par la
porte de la mort, la mort est aussi précieuse que le nom que t’ont donné tes parents,
ya Abdelaziz. Si la mort n’était qu’un au
revoir, mon ami heureux reviendrait nous
surprendre, la bonne parole à la bouche. Si
la mort n’était qu’un sommeil normal, je
serais ravi d’assister à son réveil après qu’il
ait bien dormi. Si la mort n’était qu’une
légère absence, je l’attendrais sans hâte
au lieu de notre habituel rendez-vous. Si la
mort était une mine d’or, je sais que mon
ami l’aurait contournée pour aller mourir
ailleurs. Si la mort est bien la mort, parce
Outre les articles que je publiais dans El-Moudjahid, je
dirigeais entre 1972 et 1973 la rédaction d’une revue,
Alger-Réalités, où je faisais paraître de temps à autre
des extraits de ses livres. C’était aussi pour moi une
façon de l’aider financièrement. C’est en lisant ces
numéros que Allan Christelow, alors enseignant à
Annaba au titre de la coopération américaine,
découvrit Malek Bennabi.
conférences publiques, rencontres poétiques, théâtre, centres culturels étrangers... Je ne ratais rien. D’un autre côté, je
m’étais mis à écrire régulièrement dans la
rubrique culturelle d’El-Moudjahid où je
tenais une chronique. C’est ainsi que le Dr
Khaldi d’abord puis Bennabi me remarquèrent et que je passais depuis le plus clair
de mon temps avec le premier dans son
cabinet médical ou à son domicile, car il
avait entrepris — je le comprendrai plus
tard — de me «former».
A ma grande stupéfaction, la mort le
surprit le 26 mars 1972 à l’âge de 57 ans.
C’était un dimanche, le premier depuis que
je le fréquentais où je m’étais absenté du
«salon» qu’il tenait chez lui chaque semaine. Il m’échut l’honneur de rédiger l’article
qui devait lui rendre hommage.
Ce que je fis et confiai au quotidien ElMoudjahid. Etant passé à l’imprimerie vers
22h pour corriger mon texte, j’emportai
avec moi — je ne sais pourquoi, car je ne
l’avais jamais fait auparavant — une épreuve de la page huit où devait sortir ledit
article ainsi qu’un poème de Momo
(Himoud Brahimi) (6) intitulé «A la mémoire
de Khaldi» composé la veille. En achetant
le journal le lendemain, j’eus la désagréable surprise de ne trouver ni mon oraison ni le poème de Momo. Je garde à ce
jour cette preuve encore vivante de la censure que faisait exercer M. Ahmed Taleb
El-Ibrahimi que Khaldi avait pourtant aidé à
parvenir au poste où il était arrivé.
En plus de l’article-hommage, j’avais
confié au journal une brève intitulée «Les
obsèques du Dr Khaldi» qui, elle, fut
publiée car elle mentionnait les noms des
personnalités officielles venues à l’enterrement. L’hommage à Khaldi sera publié en
mai 1972 dans un magazine paraissant à
1) El-Moudjahid du 26 novembre 1970.
2) «Un livre… à ne pas lire ?», El-Moudjahid du 1er décembre 1971.
3) Marxisme et monde musulman, Ed. du Seuil, Paris 1972.
4) Ed. L’Amitié par le livre, Rennes, 1972.
5) Maurice T. Maschino : L’Algérie retrouvée, Ed. Fayard,
Paris 2004.
qu’elle est faite pour faire mourir, c’est que
la mort tient à sa vie pour ne pas ellemême mourir. Mais la mort est tout cela, et
même bien plus que cela. Elle est le réservoir de l’Amitié qui renforce ses liens pardelà le temps et l’Histoire, elle est aussi le
sacrement de l’homme qui finira par voir ce
qu’avec son cœur il doit voir.»
Parfois, et je les tiens pour les plus
grands honneurs de ma vie, j’eus le privilège d’accompagner Bennabi et de le présenter au public comme ce fut le cas une
fois à l’Ecole des cadets de Koléa et une
autre fois au cercle des officiers de l’Amirauté. Il m’est arrivé aussi, avec un condisciple, de passer la nuit chez lui pour le
sécuriser dans les périodes difficiles. Et
quand il venait, avant l’extinction des feux,
s’assurer que nous ne manquions de rien,
nous aimions le retenir sous un prétexte ou
un autre dans l’espoir de l’amener à parler
de lui. Mais il répugnait à le faire. Le plus
grand honneur qu’il me fit fut cependant
celui de m’offrir, quelques mois avant sa
mort, de rédiger la préface du Problème de
la culture.
Outre les articles que je publiais dans
El-Moudjahid, je dirigeais entre 1972 et
1973 la rédaction d’une revue, Alger-Réalités, où je faisais paraître de temps à autre
des extraits de ses livres. C’était aussi pour
moi une façon de l’aider financièrement.
C’est en lisant ces numéros que Allan
Christelow, alors enseignant à Annaba au
titre de la coopération américaine, découvrit Malek Bennabi.
Nous ferons connaissance lui et moi
trente ans plus tard. Lorsque j’ai accédé à
la masse de documents demeurés intacts
depuis sa mort, quelle ne fut ma surprise
de trouver le texte d’un de mes articles
publiés dans El-Moudjahid du 27 octobre
6) Himoud Brahimi (1918-1997), dit «Momo», est un personnage atypique de La Casbah d’Alger qui a été rendu célèbre
par ses exploits sportifs internationaux dans les années quarante avant d’être connu dans le monde du théâtre puis du
cinéma et enfin de la poésie et de la métaphysique. Il est
l’auteur de L’identité suprême (Ed. Baconnier, Alger 1958),
9
1972 intitulé : «L’islam : matérialiste ou
idéaliste ?» Plus d’une fois, lors de ses
séminaires, Bennabi a laissé tomber d’un
air énigmatique : «Je reviendrai dans trente
ans.» Trois ans après sa mort, l’Algérie
entreprend de se donner un cadre institutionnel fondé sur le parti unique. Depuis le
renversement de Ben Bella en 1965, le
pays a été gouverné sans Constitution et
sans représentation parlementaire. Le pouvoir autorise pour quelques semaines un
débat national pour discuter du nouveau
cadre légal fait d’un projet de «charte nationale», d’un projet de Constitution et d’une
élection présidentielle. Profitant de cette
brève liberté d’expression, je regroupe et
publie avec deux condisciples sous le titre
«Les grands thèmes» cinq textes de Bennabi accompagnés d’une préface et d’un
appareil d’annotations pour en faciliter la
lecture(7). Le choix était en rapport avec les
questions soulevées par le débat national.
C’est en achetant ce livre dans une librairie
d’Alger qu’un autre Américain alors en
poste à Alger, David Johnston, découvre
Bennabi. Je ferai sa connaissance en 2003
et le mettrai en relation avec son compatriote Allan Christelow. Omar Kamel Meskawi, que je ne connaissais alors que de
nom, édita, après l’avoir traduit en arabe,
ce livre à Damas quelque temps après…
La série en trente-six épisodes consacrée à la pensée de Malek Bennabi est
maintenant terminée. La prémonition de
Bennabi s’est réalisée : il est revenu, ses
idées intéressent aujourd’hui plus que de
son vivant en Algérie et à travers le monde,
et c’est en réponse à ce regain d’intérêt
que j’ai proposé au journal Le Soir d’Algérie cette série publiée sur quatre mois d’affilée entre le 25 octobre 2015 et le 25
février 2016 chaque dimanche et chaque
jeudi, deux pages pleines étant consacrées
à chaque épisode (à signaler une seule
parution un lundi, celle du 28 décembre
2015, au lieu de dimanche 27, de l’épisode
intitulé «Les inédits»).
L’effort pour le journal était immense et
je veux lui exprimer ma gratitude d’avoir
porté aussi longtemps cette charge afin
que chercheurs, islamologues, orientalistes, philosophes, auteurs en tous
genres, enseignants, universités, administrations en charge de l’enseignement, étudiants, médias, dans notre pays et au-delà,
tirent profit de ce travail et y trouvent des
clés leur ouvrant davantage la pensée de
Malek Bennabi ainsi que des éléments
d’information détenus exclusivement par
l’auteur.
Depuis janvier dernier, le site français
Oumma.com a repris à son compte la
publication de la série en français à l’intention du public francophone et, depuis le 1er
février, le site algérien «aljazairalyoum» a
commencé à la publier en langue arabe
(chaque lundi) grâce à la traduction compétente et dévouée du professeur Abdelhamid Benhacen. L’ensemble de ces textes
en arabe et en français est et sera disponible sur ma page Facebook ainsi que sur
de nombreux sites et pages sur le Net. Il
reste à les traduire en tamazight, anglais,
espagnol, italien, chinois, russe, portugais,
ourdou, etc., et j’espère que des volontaires algériens ou autres se proposeront
un jour à cette tâche. Sans oublier une
possible transcription en braille.
Ce travail, je l’ai réalisé un peu pour
Bennabi, beaucoup pour les nouvelles
générations dans notre pays et ailleurs,
avec l’espoir que la découverte de la pensée de cet homme stimulera des vocations
et engendrera d’autres esprits universels
pour marquer la présence de la sensibilité
islamique dans les débats mondiaux.
N. B.
Fin de la série
de Casbah lumière (Ed. Losfeld, 1993) et d’une œuvre restée inédite. Il connut Albert Camus et Michel Valsan (guénonien devenu «Mustapha Abdelaziz»).
7) Il s’agit des textes constituant Perspectives algériennes,
Islam et démocratie et L’œuvre des orientalistes et son
influence sur la pensée musulmane moderne.
Actualité
Le Soir
d’Algérie
Jeudi 25 février 2016 - PAGE
TÉLÉPHONIE MOBILE - PRÉSENCE REMARQUÉE DES START-UPS
TUNISIENNES ET MAROCAINES
De notre envoyé spécial
à Barcelone, Ahmed Ammour
Le Salon mondial du mobile
(Mobile World Congress) de
Barcelone, qui s’est tenu du 22 au 25
février courant, plus grande manifestation où se côtoient les fabricants
d’appareils, les opérateurs mobiles et
les fournisseurs de technologies de
pointe entre autres, et qui réunit tous
les spécialistes et professionnels du
domaine venus des quatre coins de
la planète (201 pays), est une aubaine pour les start-ups de se faire
connaître et lier des contacts professionnels avec des rencontres B2B en
vue des exportations. Un rendezvous qui enregistre une participation
remarquée des start-ups marocaines
et tunisiennes en plus de celles
turques, qui sont là d’ailleurs depuis
plusieurs éditions «pour développer
de nouvelles relations de partenariats
et d’investissements à l’international», selon un responsable d’une
entreprise marocaine de fabrication
de téléphones mobiles, au moment
où les entreprises algériennes brillent
par leur absence, hormis la présence
pour la première fois de Condor à
titre individuel. Une absence de startups algériennes d’ailleurs regrettée
par nos voisins tunisiens et marocains. «Notre présence ici au Salon
mondial du mobile de Barcelone
nous permet de nouer des relations
et contacts internationaux. C’est un
rendez-vous qui constitue une chance pour toutes les start-ups pour se
lancer à l’international. Certes, la participation de notre entreprise, comme
les autres du Maroc, est accompagnée par les autorités notamment par
le Centre marocain de promotion des
exportations», nous explique M.
Abdelkrim Mazouzi, président de l’entreprise Accent, fabricant de téléphone mobile qui exporte dans pas
moins de 10 pays européens et africains. «Cette présence marocaine a
pour challenge de promouvoir le pays
et d’encourager les exposants marocains à mettre en valeur la qualité de
leur savoir-faire. Si les autorités ne
nous accompagnent pas, on ne pourra pas venir exposer car le mètre
Photo : DR.
Quand l’Algérie fait défaut au Mondial
de Barcelone !
Stand Tunisie au Salon mondial du mobile (Mobile World Congress).
carré est très cher. C’est le Centre
marocain de promotion des exportations qui prend en charge à la hauteur de 80% du prix global de la location des espaces et nous, les entreprises marocaines, ne payons que
20%», a-t-il précisé. Même constat
chez nos voisins tunisiens qui nous
ont affirmé que leur présence au
MWC de Barcelone est accompa-
gnée par les autorités à travers le
Centre de promotion des exportations tunisien (Cepex). «Le Centre de
promotion des exportations a développé un réel savoir-faire dans l’accompagnement des entreprises
exportatrices. Grâce à une riche
panoplie de services et un réseau
professionnel international, le Cepex
ambitionne de positionner et valoriser
10
la marque Tunisia Export sur les marchés internationaux», nous a déclaré
Riadh Bensalah de Tunisia Export qui
précise également que c’est à travers
Cepex que les entreprises et startups tunisiennes prennent part au
MWC. «Comme chaque année, c’est
le Cepex qui loue les espaces et invite les entreprises qui désirent se faire
connaître et proposer leurs produits à
l’export à participer à ces manifestations. «C’est le Cepex qui loue les
espaces à hauteur de 80% alors que
les entreprises présentes ne contribuent que de 20%. C’est une stratégie simple, promouvoir et valoriser le
produit tunisien à l’international et
l’exportation», a-t-il ajouté tout en
s’interrogeant sur les motifs de l’absence de l’Algérie qui devrait prendre
exemple sur nos voisins et adopter la
même stratégie pour encourager et
accompagner l’exportation et les
investissements des étrangers dans
le pays. Les discours politiques sont
là pour encourager les exportations
hors hydrocarbures, mais il faut
joindre le geste à la parole !
Ah. A.
MOHAMED AMINE AMEUR MOUSSA, DIRECTEUR MARKETING
ET COMMUNICATION WIKO ALGÉRIE, AU SOIR D’ALGÉRIE :
«Notre téléphone offre le meilleur rapport qualité/prix»
Mohamed Amine Ameur Moussa, directeur marketing et communication Wiko Algérie, qui a nous
accompagné tout au long du Salon mondial du
mobile (MWC 2016) de Barcelone, qui se tient du
22 au 25 février courant, retrace la présence de
Wiko en Algérie en affirmant que les produits proposés sont au meilleur rapport qualité/performance/prix du marché avec des tarifs très attractifs.
Le Soir d’Algérie : Pour ceux qui ne connaissent pas
Wiko, comment vous leur présentez vos produits et la
marque ?
Mohamed Amine Ameur Moussa : Il faut d’abord savoir
que Wiko est une marque française qui est née à Marseille en
2011. C’est une marque qui avait démarré de rien, en fait. Tout
est parti d’une passion, d’un challenge d’un homme, à savoir M.
Laurent Dahan, fondateur et président de la marque. Il avait
voulu révolutionner le monde de la téléphonie mobile. Il s’est
donné comme objectif de proposer des téléphones différents
comparativement à toutes les autres grandes marques du
domaine ; un téléphone qui aura le meilleur rapport qualité/performance/prix. Tous ces critères ont été pris en considération
pour concevoir le Wiko. Et au-delà de tout cela, il y a une vision
qui est transmise à travers tous les visuels, à savoir l’identité,
le rêve, et l’ADN de Wiko qui a été mise en place pour offrir aux
clients le pouvoir de choisir le téléphone d’une excellente qualité, d’un beau design et d’un prix attractif.
Wiko est présent en Algérie depuis trois ans, où vous
situez-vous aujourd’hui par rapport au marché de la téléphonie mobile ?
Effectivement, Wiko est présent en Algérie depuis 2013 et
son évolution est plutôt bonne. C’est une marque qui a déjà son
nom sur le marché, elle est bien connue des consommateurs
qui commencent à devenir nombreux et à adhérer à la marque.
Ces derniers ont compris et la valeur ajoutée de nos produits et
leur qualité alliée à la performance et au prix. Wiko Algérie propose différentes gammes de modèles, même si je préfère utiliser le terme style de vie et non pas celui de gamme. Du plus
perfectionné au plus simple, des modèles qui permettront aux
COMMUNIQUÉ
clients de trouver leur bonheur. Chacun trouvera son bonheur.
Les téléphones Wiko sont faits à partir des matières les plus
nobles, et offrent les fonctionnalités les plus poussées et des
composants dernier cri. La gamme ne cesse de se développer
davantage en proposant des solutions innovantes et distinctives à l’image de ce qui a été présenté au Salon mondial du
mobile de Barcelone (MWC) cette semaine. C’est carrément le
haut de gamme by Wiko. Je citerai comme exemple le Ridge
4G et Ridge FAB 4G ou encore le Pulp 4G et Pulp FAB 4G qui
seront d’ailleurs disponibles bientôt en Algérie. Le Wiko
Highway Pure 4G qui est d’ailleurs le plus fin smartphone au
monde en 4G. Il n’a que 5.1 millimètres.
On a aussi le Fever qui est une star dans le domaine avec
des caractéristiques techniques extraordinaires. En fait, notre
gamme est faite pour toutes sortes d’usages allant des produits
simples, pour ceux qui ne veulent pas se prendre la tête, à des
usages les plus sophistiqués pour ceux qui cherchent donc
plus de technologie, mais avec un prix très attractif qui ne
dépasse pas les 32 000 DA, voire 35 000 DA.
Quelle est la particularité du client Wiko en Algérie et
comment vient-il acheter un Wiko ?
Dans chaque marché, il y a des attirances. Je peux dire,
sans aucune prétention, que Wiko propose des téléphones
pour tout le monde et pour toutes les bourses. Et comme je l’ai
souligné, Wiko propose des téléphones et des smartphones qui
allient le meilleur rapport qualité/performance/prix. Ils sont destinés à toutes les bourses. Nos clients découvrent nos produits
à travers les nombreuses campagnes de communication
inédites que nous avions réalisées. Ils sont de plus en plus
nombreux à faire confiance à Wiko, qui, faut-il le rappeler,
développe ses produits avec les consommateurs. Chez Wiko,
on est tout le temps à l’écoute du consommateur, ses besoins...
Wiko Algérie est régulièrement associé au développement des
nouveaux modèles selon les besoins du consommateur algérien.
On imagine que vous avez un service après-vente, quel
est le taux de retour en atelier des produits Wiko et quelles
sont les pannes les plus fréquentes ?
Effectivement, nous disposons d’un service après-vente à
notre niveau et chez notre distributeur officiel Darkom. Et
comme dans toutes les industries au monde, il y a des retours
d’atelier, chez Wiko on est vraiment satisfait car on reste très
loin des rations autorisées. Certes, il y a des petits problèmes
généralement liés à une mauvaise manipulation du téléphone
de la part du client. Quel que soit le problème du client, notre
service après-vente est là pour y remédier. Il est tout de suite
pris en charge soit à notre niveau, soit chez notre distributeur
et ses 23 points de vente.
Wiko a célébré son cinquième anniversaire au MWC de
Barcelone avec comme objectif d’atteindre le chiffre de 15
millions de ventes d’ici la fin de l’année. Quelle est la position du marché algérien dans la progression de Wiko ?
C’est Wiko Global qui s’occupe des chiffres des ventes au
niveau mondial. En réalité, on ne se focalise pas sur les
chiffres. Une chose est sûre : Wiko progresse bien en Algérie
et nous, Wiko Algérie faisons partie de Wiko Global. Donc, on
ne détient pas les chiffres. C’est uniquement Wiko Global qui
est habilité à parler des chiffres.
Comment voyez-vous le développement de Wiko en
Algérie d’ici quelques années ?
On progresse et on avance. On va aller chercher de nouveaux utilisateurs Wiko. On cherchera toujours à faire connaître
la marque à un large public en leur proposant des produits
selon leurs besoins. Notre politique est claire : c’est le client qui
est maître de la technologie et non pas le contraire. Comme on
dit souvent, l’homme est devenu l’esclave de la technologie,
alors Wiko est venu pour démystifier cette tendance et l’inverser. Wiko continuera à proposer des produits destinés pour les
catégories d’utilisateurs toujours au meilleur rapport
qualité/performance/prix.
Des nouveautés attendues en Algérie prochainement ?
Comme on les a découvertes ensemble ici au MWC de
Barcelone. Wiko a présenté 8 nouveautés dont Fiver SE pour
Special Edition ou encore le Lenny3, le Tommy et Ufeel. Ce
dernier est d’ailleurs équipé d'un capteur d'empreintes digitales
et qui sera proposé à un meilleur prix. Ils seront disponibles en
Algérie au 2e semestre de l’année 2016.
Ah. A.
Samsung dévoile La Nouvelle Génération de Smartphone au sein de l’expérience Galaxy connectée
Les Samsung Galaxy S7 et Galaxy S7 Edge associent un design
raffiné et une performance puissante, incluant des fonctionnalités
d’appareil photo avancées, une résistance à l’eau et une mémoire
externe.
Samsung Electronics Co. Ltd vient d’annoncer deux nouvelles
additions à la famille des Smartphones Galaxy : le Samsung Galaxy
S7 et Galaxy S7 Edge. Créés en écho du style de vie des consommateurs d’aujourd’hui, les Galaxy S7 et Galaxy S7 Edge mènent l’industrie avec un design raffiné, un appareil photo plus avancé, des
fonctionnalités simplifiées et une connexion sans pareil pour une
galaxie de produits, de services et d’autres expériences.
Appareil photo ultra-performant : des photos de hautes qualités
à n’imprte quelle l’heure et à n’importe quel l’endroit.
Les Galaxy S7 et Galaxy S7 Edge introduisent le premier appareil photo à la technologie Dual Pixel dans un smartphone, offrant
des photos plus nettes et plus précises, même à lumière faible. Grâce
à sa technologie Dual Pixel révolutionnaire, sa lentille lumineuse
avec une ouverture plus large, et son plus grand nombre de pixels,
l’appareil photo dispose d’une vitesse d'obturation plus élevée et
d’un autofocus plus précis même lorsque la lumière est faible.
Des fonctionnalités et un design raffinés
Les Galaxy S7 et Galaxy S7 Edge respectivement de 5,1 et 5,5
pouces sont conçus avec du verre et un métal 3D, le tout dans un
design élégant durable avec des courbes ergonomiques pour une
prise en main confortable.
Sans compromettre le design, les Galaxy S7 et Galaxy S7 Edge
disposent tous deux d’une utilité accrue avec une résistance à l’eau
et à la poussière grâce à la technologie IP68. L’expérience Edge
avancée, «Edge UX», disponible sur le Galaxy S7 Edge, fournit un
confort et une efficacité accrue.
Une performance améliorée : de la batterie au jeu
Les Galaxy S7 et Galaxy S7 Edge disposent d’une technologie
de chargement avec et sans fil plus rapide. En addition, le conteneur
hybride de la carte SIM permet d’insérer une carte mémoire
microSD avec une mémoire allant jusqu’à 200 GB. Dans certains
pays, le conteneur peut être utilisé pour une carte SIM secondaire.
L’expérience Galaxy
Samsung continue de repousser les limites du matériel, du logiciel et des services pour créer des appareils qui améliorent la façon
dont les consommateurs se connectent, partagent, organisent et profitent au maximum de la vie. La compagnie redéfinie le possible, en
dépassant les limites de la technologie d’aujourd’hui, et en introduisant une constellation d’expériences mobiles sans faille.
Que ce soit la connexion sans faille entre les Galaxy S7 et
Galaxy S7 Edge et la nouvelle Gear 2 pour contrôler les activités
physiques, ou encore la connexion avec la Gear VR pour explorer le
monde, Samsung redéfinit ce qui est non seulement possible pour
l'expérience mobile, mais bien plus encore.
Sports
Le Soir
d’Algérie
«La Ligue des
champions pour
sauver la saison»
L'entraîneur du MO Béjaïa Abdelkader
Amrani a indiqué, hier, que son équipe était
condamnée à réagir face à l'Ashanti Gold
(Ghana), dimanche (18h) au stade de l'Unité
maghrébine en match retour du tour préliminaire de la Ligue des champions d'Afrique
après ses deux défaites de rang à domicile en
quatre jours en Coupe d'Algérie et en
Championnat de Ligue 1.
«Nous allons, désormais, jeter toutes
nos forces dans la Ligue des champions
après notre élimination en Coupe d'Algérie,
et notre défaite en championnat contre
l'USM Alger et qui hypothèque nos chances
dans la course à une place sur le podium»,
a déclaré Amrani à l'APS. Les Crabes se
sont inclinés face au NA Hussein Dey (2-1
a.p) en huitièmes de finale de la Coupe
d'Algérie, dont ils sont les détenteurs du trophée, avant de connaître le même sort face
à l'USMA (1-0), mardi en match avancé de
la 21e journée du championnat. Amrani a
regretté ces deux contre-performances,
estimant que son équipe «ne méritait nullement de perdre dans les deux matchs».
«Aussi bien face au NAHD que l'USMA,
l'arbitrage était pour quelque chose dans
notre défaite. C'est vraiment peinant de
perdre coup sur coup de surcroît sur
erreurs d'arbitrage», a-t-il dit, l'air très déçu.
Malgré cela, le coach du MOB préfère vite
tourner la page pour se concentrer sur le
prochain rendez-vous continental de son
équipe où elle est tenue de refaire son
retard du match aller (défaite 1-0), si elle
veut passer au prochain tour. «Nous
n'avons pas d'autre choix que de l'emporter
pour poursuivre l'aventure dans cette Ligue
des champions où nous visons la qualification pour au moins la phase des poules.
J'estime que nous avons les moyens pour
refaire notre retard de la première
manche», a encore dit le coach. Rassuré
par «la belle production» des siens, notamment contre l'USMA, Amrani craint néanmoins les répercussions de la fatigue sur
ses joueurs, après que ces derniers aient
enchaîné deux matchs en l'espace de
quatre jours. «J'aurais souhaité que la
Ligue de football professionnel nous reporte
notre match contre l'USMA, pour nous permettre de préparer dans la sérénité notre
rendez-vous continental, mais malheureusement ça n'a pas été le cas, ce qui m'a
personnellement vraiment déçu», s'est
plaint Amrani. Côté effectif, le MOB sera
privé des services de son défenseur central, Lakhdari qui a écopé d'un carton rouge
lors du match aller, alors que l'attaquant
Hamzaoui est incertain pour blessure, a
affirmé l'entraîneur.
Darfalou rejoue
USM ALGER
L'international olympique algérien,
Oussama Darfalou, absent depuis la Coupe
d'Afrique (CAN-2015) des moins de 23 ans,
a renoué avec la compétition mardi lors de
la victoire de son équipe l'USM Alger sur le
terrain du MO Béjaïa (1-0), en match avancé de la 21e journée du championnat de
Ligue 1. Darfalou a été incorporé à la 72e
minute de la partie, après s'être complètement rétabli de sa pubalgie qui l'avait
contraint de se faire opérer au Centre
Aspetar à Doha (Qatar). Darfalou avait participé à la CAN, déroulée au Sénégal du 28
novembre au 12 décembre, tout en étant
blessé. Il a contribué dans la deuxième
place décrochée pour l'occasion par les
Verts, synonyme d'une qualification aux
Jeux olympiques de 2016 à Rio de Janeiro.
Absent de la rencontre amicale de la sélection olympique perdue face à la Palestine
(1-0), mercredi passé à Alger, l'attaquant de
23 ans devrait réintégrer le groupe dirigé
par l'entraîneur suisse, Pierre-André
Shurmann, à l'occasion du déplacement de
Séoul où les Verts donneront la réplique à
leurs homologues de la Corée du Sud les
25 et 28 mars prochain dans le cadre de
leurs préparatifs pour les Olympiades.
La bataille pour
le maintien continue
FOOTBALL
12
LIGUE 1 MOBILIS (21e JOURNÉE)
l La 21e journée du championnat de Ligue 1 Mobilis de
football, entamée mardi par le
succès du leader l'USM Alger en
déplacement contre le MO
Béjaïa (1-0), se poursuivra vendredi et samedi avec, au menu,
le derby algérois entre le MC
Alger et l'USM Harrach à huis
clos, alors qu'en bas du classement, plusieurs équipes vont se
livrer un duel à distance en vue
du maintien.
L'USM Alger, qui a renoué
avec le succès en allant s'imposer contre le MO Béjaïa (1-0)
grâce à un penalty de Meftah, a
consolidé sa place de leader
avec 13 longueurs d'avance sur
son poursuivant direct le CR
Belouizdad qui se rendra à
Constantine pour affronter le
CSC. Le CR Belouizdad (2e, 32
points), effectuera donc un
déplacement
périlleux
à
Constantine pour donner la
réplique au CSC local (12 e, 24
points) invaincu depuis trois
matchs. Le Chabab qui reste sur
quatre matchs sans victoire, aura
à cœur d'endiguer cette série
noire, mais cela passera par une
réaction à Constantine face à
une équipe des Sanafir qui aspire à préserver sa dynamique.
Le DRB Tadjenanet (4 e, 31
points), sera en appel à TiziOuzou pour croiser le fer avec la
JSK (9 e , 25 points) dans un
match qui devrait a priori revenir
aux locaux, en quête de rachat.
Les joueurs de l'entraîneur français Dominique Bijotat, battus à
Relizane par le RCR (1-0), seront
contraints de réagir dans leur
antre du 1 er -Novembre pour
s'éloigner de la zone de turbulences. Le DRBT, véritable révé-
Photos : NewPress
ABDELKADER AMRANI
(ENTRAÎNEUR DU
MO BÉJAÏA) :
Jeudi 25 février 2016 - PAGE
lation de la saison, va effectuer
son second déplacement de rang
après avoir forcé l'USM Harrach
au partage des points (1-1) lors
de la précédente journée. La JS
Saoura (5e, 30 points), auteur de
trois victoires de rang, espère
confirmer sa belle forme sur le
terrain de l'ES Sétif (11 e , 25
points) dans un duel qui promet.
Les Sétifiens, qui peinent cette
saison, n'auront d'autre alternative que la victoire pour éviter
toute mauvaise surprise, d'autant
que trois points seulement les
séparent du premier relégable.
Le MC Alger (6 e, 29 points)
qui reste sur une qualification
aux quarts de finale de la Coupe
d'Algérie, accueillera son voisin
de l'USM Harrach (7e, 28 points)
à huis clos. Les coéquipiers de
Sid Ahmed Aouadj auront à cœur
de confirmer leur regain de forme
enclenché depuis l'arrivée à la
barre technique du jeune technicien Lotfi Amrouche en remplacement de Meziane Ighil.
L'USMH, confrontée à une véritable crise de résultats, est appelée à réagir d'autant que l'entraîneur Boualem Charef est plus
que jamais sur la sellette.
En bas du classement, le RC
Relizane (14e, 22 points) sera en
péril à Oran face au MCO (8e, 26
points) dans un match à «six
points» pour les deux antagonistes.
L'USM Blida (13e, 23 points)
pourrait se retrouver en position
de relégable dans le cas d'un
faux pas chez le NA Hussein
Dey, auréolé par une qualification en Dame Coupe acquise sur
le terrain du tenant du trophée le
MO Béjaïa.
Enfin, l'ASM Oran (15 e , 18
points) se rendra du côté de la
Mitidja pour affronter le RC
Arbaâ, lanterne rouge avec 10
points seulement, et dont l'avenir
en Ligue 1 est plus que jamais
compromis. Outre le match
MOB-USMA qui s'est joué à huis
clos, trois autres rencontres se
qui sera plus difficile que celle
que nous avons disputée en
Coupe d’Algérie. Notre adversaire traverse une période difficile,
mais les problèmes de l’USMH
ne doivent pas nous déconcentrer.
Donc votre objectif est d’arracher les trois points du derby ?
Nous n’avons pas d’autres
choix que de gagner ce match et
je n’imagine aucun autre scénario. Nous avons perdu assez de
points. L’heure est à la compensation. Le podium fait aussi partie
de nos objectifs.
Vous allez être privé de
votre atout majeur, le public…
Le huis clos est aussi pénalisant pour notre adversaire. Nous
devons faire avec cet aléa.
Propos recueillis par A. A.
«Le podium fait aussi partie
de nos objectifs»
SID AHMED AOUADJ (MILIEU DE TERRAIN DU MCA) :
l Aouadj, talentueux qu’il
est, manque souvent de régularité. Quand il est en possession
de tous ses moyens, il peut à lui
seul guider son équipe vers le
succès.
Il semble que l’arrivée du
nouveau coach a eu un impact
positif sur le groupe...
On était dans l’obligation de
se ressaisir. L’équipe était sur
une courbe descendante et on ne
pouvait pas se permettre de foncer droit vers l’inconnu.
Face au RC Relizane, on a
vu une équipe mouloudéenne
complètement libérée dans le
jeu et plus créative. A quoi est
due cette métamorphose ?
On a chassé le doute et la
peur qui étaient en nous. On doit
toujours réagir de la même façon
et essayer de jouer sous notre
véritable valeur. Maintenant, on
doit oublier ce match de coupe et
penser à la rencontre de l’USMH
disputeront sans la présence du
public ce week-end, soit la moitié
des matchs de cette 21e journée.
Les anciens
pour calmer
le jeu
USM HARRACH
L’élimination concédée vendredi dernier à l’équipe de l’US
Tébessa (DNA, Est) a complètement déstabilisé l’équipe harrachie. Une élimination qui
semble notamment affecter le
moral des joueurs de SemSem surtout à la veille du derby
face au MCA. Cette sortie prématurée a fait resurgir les vieux
démons et ces animosités qui
existaient déjà entre l’ex-président du club, Mohamed Laîb et
son entraîneur, Boualem
Charef.
L’ampleur des déclarations
jugées déstabilisatrices et des
accusations par presse interposée,
d'anciens
joueurs
d’Essafra, sont intervenus pour
calmer la situation afin d’éviter
tout dérapage, sachant que la
saison est encore longue. Ces
derniers veulent éviter le pire
et, allant, préserver l’avenir de
l’équipe
Aussi, ils ont appelé à la
sagesse, surtout à l’approche
d’un match très important que
s’apprête à livrer la formation
banlieusarde contre le MC
Alger ce vendredi au stade du
5-Juillet. Un autre résultat
négatif ne ferait que compliquer
la situation de l’équipe qui perdrait alors des places dans le
classement général. L’appel
ciblait également tous les
inconditionnels harrachis interpellés vivement en vue de
s’unir pour sortir l’équipe de
cette situation. «Il y a des
manœuvres pour détruire tout
ce qui a été construit dans
cette équipe d’El Harrach. Il
faudra faire preuve de sagesse
pour qu’on puisse, ensemble,
mener le club à bon port»,
feront savoir, de leur coté, les
joueurs en activité plus que
jamais solidaires avec leur
coach.
A. A.
Sports
Le Soir
d’Algérie
Le podium va trembler !
FOOTBALL
EN DES LOCAUX
La sélection algérienne des joueurs
locaux (A') effectuera un stage du 29
février au 2 mars sous la houlette du
sélectionneur national, Christian
Gourcuff. Il s'agit du deuxième regroupement en l'espace de quatre
semaines, après un premier déroulé en
début de février et auquel 25 joueurs
ont participé.
La sélection A', mise en veilleuse
depuis mai 2015, prépare les éliminatoires du championnat d'Afrique des
joueurs locaux (CHAN) prévu en 2018
au Kenya. Les Verts étaient suspendus
de la précédente édition du CHAN
déroulé récemment au Rwanda et remporté par le RD Congo. La décision
prise par la Confédération africaine de
football (CAF), avait été motivée par le
forfait de l'équipe nationale face à la
Libye en match comptant pour le premier tour éliminatoire du CHAN-2014
en Afrique du Sud.
LIGUE 2 MOBILIS (21e JOURNÉE)
l La 21e journée du championnat de Ligue 2 Mobilis de
football, prévue vendredi et
samedi, s'annonce périlleuse
aussi bien pour les clubs de tête
que pour ceux du bas de
tableau, les uns appelés à jouer
en déplacement et les autres à
accueillir de grosses cylindrées,
avec la hantise commune de
concéder de précieux points.
Les clubs du podium, respectivement l'Olympique Médéa, le
CA Batna et l'USM Bel-Abbès
seront appelés, en effet, à effectuer de périlleux déplacements,
au moment où les relégables,
USMM Hadjout, CRB Aïn
Fekroun et OM Arzew seront soumis à rude épreuve à domicile, en
accueillant des ténors de la Ligue
L’entraîneur et son adjoint
suspendus six mois
HB CHELGHOUM LAÏD
L'entraîneur du HB Chelghoum Laïd, Chiha Foued et son adjoint
Benyamina Mohamed Mehdi, ont écopé chacun de six mois de suspension
ferme et une amende de 35 000 DA, selon le compte rendu de la réunion de
la commission de discipline de la Ligue de football professionnel (LFP)
tenue mardi. Les deux techniciens du club pensionnaire du championnat
amateur (Gr, Est), ont eu «un comportement anti sportif envers un officiel»
lors du match perdu par leur équipe sur le terrain de l'ASB Maghnia (1-0),
samedi passé pour le compte des huitièmes de finale de la Coupe d'Algérie,
précise la même source. Pour sa part, la direction du HBCL a écopé d'une
double amende de 20 000 et 50 000 DA, pour «conduite incorrecte de
l'équipe» et «mauvais comportement de la délégation qui a accompagné
l'équipe envers commissaire de sécurité».
2 Mobilis. L'Olympique Médéa,
solide leader avec 38 points, sera
en déplacement chez l'actuel premier club non relégable, l'AS
Khroub, qui vu la position peu
enviable qu'il occupe en ce
moment l'attendra probablement
d'un pied ferme, et avec la détermination de remporter la victoire,
pour s'éloigner un peu plus de la
zone de turbulences. L'issue de
cette rencontre reste cependant
ouverte sur d'autres probabilités,
car en bon leader, l'OM s'est déjà
sorti de situations bien plus difficiles, comme lorsqu'il est allé
gagner chez le CA Bordj BouArréridj, un autre «gros morceau»
de la Ligue 2 Mobilis. Le dauphin,
le CA Batna, ne sera pas en
meilleure posture lors de son
déplacement chez le MC ElEulma, un autre ancien pensionnaire de l'élite et qui cherchera
probablement à profiter de l'avantage du terrain et du soutien du
public pour gagner et recoller par
la même occasion aux clubs du
haut du tableau.
Un avantage sur lequel l'Amel
Bou-Saâda ne pourra pas compter cependant, en accueillant
l'USM Bel-Abbès (3 e ), car ce
match se jouera sans public, en
raison du huis clos infligé au
Boussaâdis. Une situation qui
devrait arranger beaucoup plus
les affaires de l'USMBA, qui en
cas de bon résultat chez l'ABS,
peut espérer regagner un peu de
«Je suis candidat dans le cas
où le départ de Kerbadj
se confirme»
SAÏD ALLIK AFFICHE SES INTENTIONS À L’ÉLECTION DE LA LFP :
L'ancien président de
l'USM Alger, Saïd Allik, a
affirmé qu'il était intéressé
par le poste de président de
la Ligue de football professionnel (LFP) dans le cas où
le départ de Mahfoud
Kerbadj se confirmerait cet
été. «Je suis candidat au
poste de président de la
LFP dans le cas où le
départ de Kerbadj se confirme. J'étais toujours intéressé par ce challenge, je
pense que je suis capable
de servir encore le football
national», a indiqué à l'APS
Allik. Le président de la
LFP, Mahfoud Kerbadj, avait
annoncé le 30 décembre
dernier qu'il allait se retirer
de son poste à l'issue de la
saison 2015-2016, coïncidant avec la fin de son mandat à la tête de l'instance
chargée de la gestion du
football professionnel algérien. «Je n'ai pas l'intention
de me présenter pour un
nouveau mandat. Déjà, j'ai
consenti à contrecœur d'aller au bout de ma mandature», avait déclaré Kerbadj.
Ce dernier, élu à la présidence de la LFP en juillet
2011, avait démissionné de
son poste lors de l'assemblée générale ordinaire de
mars 2015, avant qu'il ne
revienne à de meilleurs sentiments sur insistance des
membres de l'assemblée
générale. «Kerbadj peut
bien revenir sur sa décision
de ne pas briguer un autre
mandat. En ce qui me
concerne, tant qu'il n'y a pas
vacance du poste, je ne
peux pas me considérer officiellement candidat», a
ajouté Allik. Outre Allik, l'ancien boss du NA Hussein
Dey, actuellement à la tête
du Club sportif amateur
(CSA) Mourad Lahlou, a
également affiché son désir
de briguer la présidence.
Benzia choisit l'Algérie
APRÈS PLUSIEURS SEMAINES DE SUSPENSE
L'attaquant Yacine Benzia
(Lille OSC-France) a choisi
de porter les couleurs de la
sélection algérienne après sa
rencontre avec le président
de la Fédération algérienne
de football (FAF), Mohamed
Raouraoua, annonce la première instance footballistique
nationale sur son site internet
officiel. La FAF entamera
bientôt les procédures administratives d'usage auprès de
la Fédération internationale
(Fifa) pour qualifier le joueur
avec les Verts, ajoute la
13
même source. Benzia (21
ans) a déjà porté les couleurs
des sélections jeunes de
France, dont la celle des
moins de 23 ans et est ainsi
contraint de formuler un dossier à la Fifa pour le changement de sa nationalité sportive. Le président de la FAF
avait annoncé en janvier dernier que le joueur formé à
L'O Lyon rejoindra bientôt la
sélection algérienne, avant
que l'intéressé ne réagisse
en affirmant qu'il n'avait pas
encore tranché sur la sélec-
tion première pour laquelle il
jouera entre l'Algérie et la
France. Mais Benzia, auteur
de cinq buts en Ligue 1 cette
saison, a déclaré la semaine
passée qu'il avait finalement
fait son choix et qu'il comptait
le rendre public au cours de
cette semaine. Il devrait ainsi
honorer sa première convocation en mars prochain à
l'occasion de la double
confrontation contre l'Ethiopie
dans le cadre des éliminatoires de la Coupe d'Afrique
des nations (CAN-2017).
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Photo : DR
Un deuxième stage
programmé du 29
février au 2 mars
Jeudi 25 février 2016 - PAGE
terrain sur le leader, sur lequel il
ne compte que deux points de
retard actuellement. Les clubs du
bas de tableau ne seront pas
mieux lotis que leurs homologues
du podium, y compris les équipes
qui auront l'avantage du terrain,
car appelés à recevoir de grosses
cylindrées, en quête de victoire
pour continuer à jouer les premiers rôles. Allusion faite à
l'USMM Hadjout (dernier) qui
accueille la JSM Béjaïa (6e) sans
oublier l'OM Arzew (14 e ), qui
reçoit l'ASO Chlef (4 e) avec la
hantise de concéder des points à
domicile. Ce qui serait chaotique
pour ces deux candidats au maintien dans cette dernière ligne
droite du parcours, dont chaque
point vaut son pesant d'or. Même
si sa position est un peu plus
confortable au milieu du tableau,
le MC Saïda devrait évoluer avec
la même hantise en accueillant la
coriace équipe CA Bordj Bou
Arréridj, car ne disposant que de
trois longueurs d'avance sur le
premier club non relégable, faisant que le moindre faux pas face
aux Criquets l'enverrait droit dans
la zone dangereuse. Le choc
Paradou AC-JSM Skikda, entre le
4e qui accueille le 8e, vaudra également le détour, vu l'enjeu qu'il
représente pour les deux antagonistes, particulièrement le PAC
qui, sur sa lancée, fera probablement l'impossible pour gagner et
recoller aux basques du leader,
sur lequel il n'accuse que six
points de retard actuellement.
Sports
Le Soir
d’Algérie
Entre Afrique et
procédures, sprint final
pour les candidats
A la veille de l'élection à la présidence de la
Fifa, le duel Salman-Infantino se précise avec
l'Afrique comme terrain de chasse alors que les
«petits candidats» se sont lancés dans un activisme procédural pour tenter d'exister.
Dans un entretien accordé à l'AFP hier, le
secrétaire général de l'UEFA Gianni Infantino
a ainsi assuré avoir «des raisons d'être encore plus confiant» après avoir «parcouru
l'Afrique», qui s'annonce comme le véritable
juge de paix du scrutin. «Les discussions que
j'ai pu avoir avec les présidents de fédérations africaines ont été très concluantes», a-til ajouté. Une véritable pierre dans le jardin du
Cheikh Salman Bin Ebrahim Al Khalifa,
patron de la Confédération asiatique (AFC),
qui a pourtant reçu le 5 février le soutien du
Comité exécutif de la Confédération africaine
(CAF). Les ennuis de Salman ne s'arrêtent
pas là puisque le Bahreïni doit faire face à
diverses accusations. Déjà pointé du doigt
par des organisations de défense des droits
de l'Homme pour son rôle supposé dans la
répression du soulèvement démocratique en
2011 au Bahreïn, il est cette fois pris pour
cible pour de présumés achats de voix au
moment de son accession à la présidence de
l'AFC en 2013. Damian Collins, député britannique conservateur, a évoqué mardi soir à la
Chambre des Communes de «fortes suspicions» pesant sur le vote du Kirghizistan en
faveur du Cheikh Salman lors du Congrès de
la Confédération asiatique, en échange
d'«une aide financière significative» pour des
projets sportifs. Un porte-parole du dirigeant
bahreïni, interrogé par The Times, a affirmé
qu'il n'y avait «aucune preuve crédible» derrière ces allégations.
Grandes manœuvres
Pendant ce temps, les candidats mineurs
essayent d'occuper le terrain sur le plan procédural. L'attaque est venue mardi du Prince
Ali, l'un des cinq prétendants à la succession
de «Sepp» Blatter. Le demi-frère du roi de
Jordanie, dont les chances paraissent
infimes, a demandé le report du vote de vendredi et a saisi le Tribunal arbitral du sport
(TAS), la plus haute juridiction sportive, après
le refus de la Fédération internationale de
faire installer des isoloirs transparents. Il a été
rejoint dans ce combat par un autre postulant,
le Français Jérôme Champagne, et une décision sera prise «jeudi matin au plus tard», a
répondu le TAS. Mais ces recours s'apparentent à un baroud d'honneur de la part de deux
candidats qui semblent promis à faire de la
figuration face aux deux poids lourds du scrutin, Salman et Infantino. A 48 heures de
l'échéance, les grandes manœuvres ont en
tout cas bel et bien débuté à Zurich en vue de
l'élection. Une réunion du Comité exécutif a
démarré hier dans la matinée et celui-ci a
adopté à l'unanimité le train de réformes qui
sera soumis au vote du congrès vendredi
matin. Parmi celles-ci, figure la limitation à 12
ans du cumul des mandats du futur président,
alors que Blatter, réélu en mai pour un cinquième mandat, a régné durant 17 ans sur le
football mondial.
Blatter et Platini : l'attente
Cette réunion du gouvernement de la Fifa
sera suivie aujourd’hui par celles des six
confédérations continentales qui permettront
d'acter définitivement les consignes de vote.
Pour l'instant, Salman est appuyé par l'Asie et
l'Afrique, Infantino par l'Europe et l'Amérique
du Sud, ainsi que l'Amérique centrale
(l'Uncaf, regroupant sept fédérations). Les
autres fédérations membres de la Concacaf
(Amérique du Nord et Caraïbes) ainsi que
l'Océanie n'ont pas encore officialisé leurs
préférences. En marge de l'élection, le président démissionnaire de la Fifa Joseph Blatter
et le patron de l'UEFA Michel Platini, les deux
hommes les plus puissants de la planète football avant leur suspension de huit ans, attendent toujours de connaître la décision en
appel de la Fédération internationale, une
semaine après leurs auditions. Le Suisse et
le Français sont engagés dans un marathon
juridique après être tombés en raison du
paiement controversé, sans contrat écrit, de
1,8 million d'euros de Blatter à Platini en 2011
pour un travail de conseiller achevé depuis
2002.
Liverpool et Manchester
United ont le vertige
FOOTBALL
14
EUROPA LEAGUE (8es DE FINALE, RETOUR)
l Deux contre-performances au
match aller, et les voilà au pied du
mur : Liverpool, tenu en échec par
Augsbourg (0-0) et Manchester
United, battu par Midtjylland (2-1),
doivent s'imposer aujourd’hui à
domicile afin de se qualifier pour les
huitièmes de finale d'Europa League.
Les autres cadors européens
n'ont pas tremblé lors des 16es de
finale aller: le Borussia Dortmund a
ainsi disposé de Porto 2-0, le
Start (en heure algérienne)
Match prévu à partir de 17h
Lokomotiv Moscou-Fenerbahçe
Matchs prévus à partir de 19h
Schalke 04-Shakhtar Donetsk
Athletic Bilbao-Marseille
Liverpool-Augsbourg
Krasnodar-Sparta Prague
Lazio Rome-Galatasaray
Leverkusen-Sporting Portugal
Rapid Vienne-Valence
Matchs prévus à partir de 21h05
Tottenham-Fiorentina
Porto-Borussia Dortmund
Naples-Villarreal
FC Bâle-Saint-Etienne
Molde-Séville
Olympiakos-Anderlecht
Manchester United-Midtjylland
double tenant du titre Séville a
battu sereinement le club norvégien de Molde (3-0), et Valence a
humilié le Rapid Vienne 6-0. Même
Tottenham a ramené un bon nul de
la pelouse de la Fiorentina (1-1).
Mais ni Manchester United, ni
Liverpool n'ont réussi à les imiter.
Les Mancuniens avaient pourtant
ouvert le score, grâce à leur ailier
Memphis Depay. Mais le club
danois a inscrit deux buts pour
rêver à l'exploit lors du match
retour. «Battre Manchester United
sur les deux manches serait une
sorte de miracle», a d'ailleurs
observé le directeur sportif du club,
Claus Steinlein, sur le site de
l'UEFA. «Mais nous pensons que
nous pouvons les battre et je suis
sûr que nous allons aller là-bas et
le faire.» Ce serait une sacrée
déconvenue pour Manchester
United, à la peine en championnat.
Mais les Anglais partiront en position de force, puisqu'ils n'ont plus
perdu en compétition européenne
depuis 9 matchs à Old Trafford (7
victoires) et une défaite contre le
Real Madrid en 8 es de finale de
FOOTBALL
Ligue 2 Mobilis (21e journée)
Vendredi 26 février (15h)
OM Arzew-ASO Chlef
OM-AS Khroub
MCS-CA Bordj-Bou-Arréridj
CRBAF-US Chaouia (à huis clos)
Paradou AC-JSM Skikda
ABS-USM Bel-Abbès (à huis clos)
USMMH-JSM Béjaïa
Samedi 27 février (16h)
MCEE-CA Batna
Division nationale amateur (19e journée)
Groupe Est
Vendredi 26 février (15h)
ES Guelma-MSP Batna
US Tébessa-NC Magra
USM Aïn Beïda-AS Aïn M'lila (à huis clos) AB
Division Excellence seniors-messieurs (13e journée)
Samedi 27 février (15h)
WAB Ouargla-JSE Skikda
C Chelghoum Laïd-IC Ouargla
GS Boufarik-MC Saïda
CRB Mila-ES Aïn Touta
MB Tadjenanet-GS Pétrolier
BASKET-BALL
Superdivision A messieurs (21e journée)
Jeudi 25 février (18h)
NB Staouéli-IRBB Arréridj
Vendredi 26 février (15h)
NA Hussein-Dey-CRB Dar EL-Beïda
Samedi 27 février (15h)
AB Skikda-OMS Miliana
VOLLEY-BALL
Coupe d'Algérie seniors-messieurs
(8es de finale)
Vendredi 26 février
ASV Blida-MCB Laghouat (15h)
OMK El-Milia-NR Bordj-Bou-Arréridj (16h)
MB Béjaïa-GS Pétrolier (17h)
Ligue des Champions en 2013.
Quant au Liverpool de Jürgen
Klopp, 8e de Premier League, il va
devoir régler la mire par rapport au
match aller pour continuer son parcours européen. Le tout en évitant
les blessures, forcément pénalisantes à 4 jours de la finale de la
Coupe de la Ligue contre
Manchester City... Parmi les autres
grands noms européens présents
Votre week-end sportif
Ligue 1 Mobilis (21e journée)
Vendredi 26 février (16h)
MCA-USM El-Harrach (à huis clos)
ES Sétif-JS Saoura
Samedi 27 février (16h)
MCO-RC Relizane (à huis clos)
RCA-ASM Oran
NA Hussein Dey-USM Blida
JS Kabylie-DRB Tadjenanet
CSC-CR Belouizdad (à huis clos)
Déjà joué
MO Béjaïa-USM Alger 0-1
HANDBALL
Photo : DR
INCERTITUDES SUR L’ÉLECTION
DE LA FIFA, CE VENDREDI
Jeudi 25 février 2016 - PAGE
Merouana-HB Chelghoum Laïd
USM Khenchela-NRB Touggourt
US Biskra-HAMRA Annaba
USM Annaba-E. Collo
MO Constantine-CR Village-Moussa
Groupe Ouest
Vendredi 26 février (15h)
ASB Maghnia-SCM Oran
Samedi 27 février (15h)
SKAF Khemis-JSM Tiaret
IS Tighennif-RCB Oued Rhiou
MB Hassasna-SA Mohammadia
CRB Sendjas-WA Mostaganem
WA Tlemcen-GC Mascara
CRB Ben Badis-US Remchi
ESM Koléa-ES Mostaganem
Groupe Centre
Samedi 27 février (15h)
IB Lakhdaria-USM Chéraga (à huis clos)
US Oued Amizour-CRB Dar El-Beïda
WR M'sila-IB Khemis El-Khechna
JSM Chéraga-NARB Réghaïa
RC Kouba-JS Haï El-Djabal
JSD Jijel-MC Mekhadma
CR Béni Thour-USF Bordj-Bou-Arréridj
RC Boumerdès-WA Boufarik
Championnat inter-régions (18e journée)
Groupe Ouest
Vendredi 26 février (15h)
JS Sig-MB Sidi Chahmi
ES Araba-CRB Hennaya
JS Emir Abdelkader-USM Oran
CR Témouchent-Zedoria SAT
HB El-Bordj-IRB El-Kerma
O. El Oued-CR Bordj Bou-Arréridj
MC Oran-CRB Baraki
Division Excellence dames (9e journée)
Samedi 27 février (11h)
HBCF Arzew-HBC Gdyel
NRF Constantine-FS Constantine
HC Mila-HHB Saïda
HBC El-Biar-GS Pétrolier (15h)
Exempt : ESFOR Touggourt
O. Batna-GS Pétrolier
RC Constantine-WA Boufarik
USM Blida-COBB Oran
PS El-Eulma-US Sétif
Superdivision B seniors-messieurs (16e journée)
Vendredi 26 février (15h)
USM Alger-MS Cherchell
OM Bel-Abbès-CSC Gué-de-Constantine
ASPTT Oran-US Biskra
CSMBB Ouargla-JSB M'sila
EFA Aïn Azel-WA Tlemcen (17h)
RM Arzew-NC Béjaïa (17h)
Samedi 27 février (15h)
ITR Sétif-O. El-Kseur
PO Chlef-ES Sétif
WO Rouïba-CS Sétif
Coupe d'Algérie seniors-dames (8es de finale)
Vendredi 26 février
en 16es de finale, Naples est celui
qui paraît le plus mal engagé après
sa défaite en Espagne contre
Villarreal (1-0), tandis que la Lazio
Rome a ramené un bon nul
d'Istanbul
(1-1)
et
reçoit
Galatasaray dans la peau du favori.
Enfin le Bayer Leverkusen semble
bien parti pour se qualifier après sa
victoire à l'extérieur contre le
Sporting Portugal à l'aller (1-0).
CRB Sfisef-USM Tindouf
NRB Béthioua-CC Sig
Exempt : IRB Maghnia
Groupe Centre-Ouest
Vendredi 26 février (15h)
MB Rouisset-MB Hassi Messaoud
CRB Aïn Oussera-CRB Boukadir
ESB Dahmouni-IRB Laghouat (à huis clos)
USB Tissemsilt-FCB Frenda
Hydra AC-MCB Oued Sly
Samedi 27 février (15h)
IRB Aïn Hadjar-SC Aïn Defla (13h)
IRB Sougueur-ORB Oued Fodda
ARB Ghriss-WAB Tissemsilt
Groupe Est
Vendredi 26 février (15h)
ESB Besbès-NRB El-Kala
IRB Robbah-NASR El Fedjoudj
NRB Teleghma-AB Barika
ES Bouakeul-WM Tébessa
IRB El Hadjar-NRB Chéria
AB Chelghoum Laïd-CRB Kaïs
WA Ramdane-Djamel-NT Souf
ASC Ouled Zouai-NRB Grarem
Groupe Centre Est
Vendredi 26 février (15h)
IRB Berhoum-AT Hassi Messaoud
NRB Ouled Derradj- JSA
NR Bordj-Bou-Arréridj-WA Rouiba
FC Bir El-Arch-AS Bordj Ghedir
CA Kouba-ES Berrouaghia
Samedi 27 février (15h)
USM Sétif-ES Ben Aknoun
CRB AD-CRB Ouled Djellal
US Béni Douala-OM Ruisseau
Division Nationale 1 seniors-messieurs (18e journée)
Vendredi 26 février
GB Aïn Tédlès-CRBEE Alger Centre (11h)
IRB Madania-AB Barika (11h)
O. M'sila-WO Rouiba (11h)
O. Maghnia-ES Arzew (15h)
JS Arzew-JS Kabylie (15h)
ES M'sila-NRB Djemila (15h)
NADIT Alger-R. El-Harrouch (16h30)
Exempt : HBC El-Biar
Samedi 27 février (15h)
MC Saïda-MOO Ouargla
Division nationale seniors-dames (17e journée)
Vendredi 26 février (15h)
RCBB Arréridj-MR Chlef
OC Alger-GS Pétrolier
Hussein-Dey Marine-OM Relizane
MC Saïda-EC El-Biar
JF Kouba-MT Sétif
USA Batna-OM Jijel
OS Tichy-CRR Toudja (10h)
ATM Aïn Turck-JSN Hamri (10h)
ASW Béjaïa-AC Tizi-Ouzou (10h)
MB Béjaïa-RC Béjaïa (15h)
GS Pétrolier-NC Béjaïa (15h)
NR Chlef-RUBA (15h)
OMC Constantine-WA Tlemcen (15h)
Samedi 27 février (12h)
Seddouk VB-ASV Blida
Le Soir
d’Algérie
Régions
15
Des dizaines de souscripteurs aux logements
LPA victimes d’une note ministérielle
Jeudi 25 février 2016 - PAGE
BOUIRA
Renseignement pris, cette
lenteur serait due à une note
ministérielle émanant du ministère de l’Habitat et de
l’Urbanisme et datée de
novembre 2015. Dans cette
note envoyée aux walis des 48
wilayas, il est mis l'accent sur la
nécessité de surseoir à toute
attribution de logements de type
LSP et LPA jusqu’à ce que des
vérifications exhaustives soient
menées au niveau des 48
wilayas pour s'assurer si le
souscripteur n’est pas détenteur
d’un logement à titre privé.
Le ministère, et à travers
cette note, rappelle que le
fichier national de logement sur
lequel se faisaient les vérifications jusque-là s’est avéré
incomplet et inadapté puisque
ce fichier ne comporte que les
citoyens qui ont bénéficié d’une
aide de l’Etat pour la construction ou l’achat d’un logement.
Or, si un citoyen effectue un
achat à titre privé et sans solliciter une quelconque aide, il ne
sera jamais porté dans ce
fameux fichier. C’est pourquoi,
le ministère a pris cette décision
de vérifier, outre le fichier national du logement, l’état négatif
du souscripteur auprès des
conservations foncières des 48
wilayas. Une procédure qui est
à applaudir n’étaient ses lenteurs qui pourraient prendre des
années pour vérifier l’état de
chaque souscripteur et qui prive
les honnêtes gens de prendre
possession de leurs logements
achevés depuis des mois,
comme c’est le cas pour les
dizaines de souscripteurs du
projet des 100 logements LPA
de Bouira.
Relogement des habitants et restauration
du quartier de Sid-El-Houari
ORAN
Plus de huit secteurs urbains seront concernés dès la
semaine prochaine par une opération de relogement. Il
s’agit de l’habitat précaire en état de vétusté avec, en premier lieu, ceux du quartier de Sid-El-Houari, classé dernièrement site préservé.
Il faut reconnaître qu’il était
temps que les autorités locales
pensent à ces habitants qui
vivent dans des constructions
qui datent d’avant la Révolution
et se trouvent dans un état de
délabrement
très
avancé.
Environ 2 700 familles entre
autres celles de Sid-El-Houari,
seront concernées par cette
opération et seront transférées
au nouveau pôle de Belgaïd.
Ce dernier connaît ces joursci plusieurs opérations d’aménagement de différentes commodités afin d’accueillir ces familles.
Afin d’empêcher que d’autres
citoyens viennent squatter ces
habitations qui vont être vidées
et surtout éviter des catastrophes vue l’état de ces
anciennes maisons, mais aussi
afin de veiller à respecter le nouveau statut du quartier de Sid-
El-Houari, à savoir celui de site
préservé, la wilaya d’Oran a mis
sur pied plusieurs commissions
composées de techniciens, d’architectes, d’urbanistes, de culture… afin d’inspecter près de 66
habitations. Ils sont parvenus à
l’unanimité à en classer 42
comme étant dans un état de
vétusté ne permettant pas leur
restauration et qui, surtout, n’ont
aucune valeur historique ou culturelle. D’un autre côté, 24
autres ont été jugées de valeur
historique et nécessitent d’être
réhabilitées. Une fois encore
afin d’empêcher que ces 24
habitations soient la cible de
squatteurs, ces lieux seront
affectés à des directions étatiques ou encore aux syndicats
des architectes, des avocats,
des pharmaciens… qui devront,
suite à un cahier des charges
procéder à la restauration en
respectant tous les aspects
architecturaux et historiques des
lieux. D’autre part, la wilaya
d’Oran a fait savoir qu’elle procédera à la restauration de la
mosquée du Pacha et du palais
du Bey qui ont une grande
valeur historique et représentent
à eux deux une grande valeur
dans la mémoire des Oranais.
Amel Bentolba
Calama, cette ville historique
de l'est de l'Algérie, au passé
immensément riche, comme en
témoignent
les
ruines
romaines, les sites naturels
fascinants et les événements
marquants de la Révolution
algérienne. La commémoration du 24 février, date marquant la célébration du double
anniversaire de la création de
l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA) et
de la nationalisation des hydrocarbures qui a été organisée
cette année dans la commune
de Houari Boumediène. Elle a
été marquée par la mise en
service du projet de gaz naturel
dans le chef-lieu de cette commune et qui a fait bénéficié
plus de 1 000 foyers de ce
combustible.
A cette occasion, la chef de
l'exécutif qui a chapeauté tout
ce programme de commémoration a également distribué
une quarantaine de logements
sociaux pour les postulants de
cette localité, avant de lancer
officiellement la mise en service de la polyclinique de Aïn
Hessaïnia, une structure de
santé qui a bénéficié d'une
opération de réhabilitation.
Noureddine Guergour
Le 24 Février commémoré sur les terres
boumediéniennes
GUELMA
Une délégation officielle, conduite par madame le wali
de Guelma, était en visite, hier, à Aïn Hessaïnia sur les
terres boumediéniennes où elle n’aura pas manquer de
marquer l'événement du 24 février 1971, dans cette
région qui a enfanté Houari Boumediène, l'homme qui a
annoncé en cette date la nationalisation des hydrocarbures, devant 3.000 cadres de l’UGTA, réunis à la Maison
du peuple à Alger, à l’occasion de l' anniversaire de
l'Union générale des travailleurs algériens.
Guelma se souvient alors
de Mohamed Boukharouba,
Ben Ahmed, fils de la région de
Béni Addi, une petite localité
qui se trouve à une quinzaine
de kilomètres du chef-lieu de
wilaya. De l'école coranique et
l'école d'Alembert de Guelma (
aujourd'hui CEM MohamedAbdou) à El Azhar en passant
par El Kettania de Constantine
et Al Zeitouna de Tunis, cet
homme a marqué de son
empreinte l'histoire de son
pays, il fait partie aussi du
patrimoine
de
l'antique
Photo : DR
Des dizaines de souscripteurs aux logements LPA dans
la wilaya de Bouira sont en attente de la réception de leurs
logements depuis plusieurs mois. Ces souscripteurs qui
ont bénéficié du projet des 100 logements de type LPA,
situés à la sortie est de la ville de Bouira et réalisés par
l’Agence foncière, ne comprennent pas les lenteurs mises
dans la récupération des clés de leurs logements. Ils ne le
comprennent plus d’autant que dans ce projet, ils étaient
plus de 70 souscripteurs, parmi les 100, à avoir déjà récupéré leurs clés et pris possession de leurs logements
depuis septembre 2015.
Aussi, et selon certains
cadres du secteur que nous
avons contactés, le bon sens
aurait été de faire signer à
chaque souscripteur un engagement dument légalisé dans
lequel celui-ci atteste qu’il ne
possède aucun bien immobilier
à travers le territoire national et
lui donner les clés de son logement. Une fois les vérifications
à l’échelle nationale qui peuvent
prendre le temps qu'il faudra,
faites, le souscripteur indélicat
qui aurait fait de fausses déclarations se retrouvera automatiquement en prison avec en sus,
la perte de son logement.
Sinon, après les vérifications, le
souscripteur recevra le document final de son logement.
En attendant, les dizaines
d’honnêtes souscripteurs qui
vivent le calvaire depuis des
années interpellent vivement le
ministère pour réparer cette
injustice en apportant des modifications à cette note trop
bureaucratique.
Y. Y.
MOSTAGANEM
Sit-in des taxis
devant la
Direction
des transports
Des dizaines de taxis se
sont rassemblés, hier matin,
devant le siège de la
Direction des transports de la
wilaya, pour montrer leur
colère sur plusieurs préoccupations.
Dans un communiqué
signé par leur syndicat, les
chauffeurs de taxi affirment
qu'ils vivent dans une situation lamentable après la décision des pouvoirs publics
d'augmenter le prix du carburant et de payer les cotisations annuelles pour les nonassurés et l'augmentation du
prix de l'huile et des pièces
de rechange.
Les taxis demandent aussi
de revoir à la hausse le prix
des courses qui est de 70
dinars pour les longues distances et 60 dinars pour les
petites distances qui ne leur
permet pas d'avoir une assez
grande marge de gain.
Les pétitionnaires ajoutent
qu'ils ne peuvent payer les
cotisations annuelles de
32.400 dinars et demandent
à les laisser facultatives pour
ceux qui souhaitent élever le
taux de retraite à l'avenir,
ainsi que de plafonner les
licences d'exploitation de
taxis et éviter à leurs propriétaires des augmentations
annuelles.
S. B.
Régions
Le Soir
d’Algérie
16
Les métiers de l’eau et de l’assainissement
en compétition
Jeudi 25 février 2016 - PAGE
L’APPRENTISSAGE À L’HONNEUR À TIPASA
Ces journées d’information et
de sensibilisation sur l’apprentissage, qui se sont déroulées
récemment à Tipasa, furent
l’occasion pour plusieurs centaines de jeunes de découvrir
l’envergure et l’importance des
entreprises de renom présentes
qui offrent des dizaines, voire
des centaines de métiers par
apprentissage. Ce panel d’entreprises algériennes a pu intéresser le
jeune public de
Tipasa, prétendant à l’apprentissage, par des offres alléchantes de formation pour des
métiers innovants, mais aussi
accessibles aux jeunes possédant les niveaux moyen et
secondaire.
Ainsi, près de onze entreprises locales publiques et privées furent conviées à cet évènement au profit des jeunes en
vue de les intéresser à des for-
mations dédiées à l’emploi, à
l’instar de la société Seaal qui a
présenté de jeunes techniciennes spécialisées dans la
technologie de la production de
l’eau potable et de l’exploitation
des stations de traitement des
eaux, à l’instar de Mlle Izer
Halima et de Mlle Namous
Sabrina, une major de promotion, qui nous ont été fièrement
Mme M.
présentées par
Bouazabia, l’ingénieur chargée
des relations des écoles au
niveau de Seaal. Cette dame,
responsable de la formation,
nous informé que des conventions bilatérales de formation ont
été signées entre Seaal et le
secteur de la formation professionnelle, ainsi qu’avec l’université de Bab Ezzouar, l’Institut
polytechnique d’El Harrach et
l’Ecole supérieure d’informatique. Cette responsable se
targue, en outre, d’avoir introduit
5 nouvelles spécialités de l’eau
et de l’assainissement dans la
nomenclature de l’apprentissage. Elle nous informe, par
ailleurs, que 102 apprentis bénéficient à ce jour d’un accompagnement professionnel.
L’Angem a présenté pour sa
part cinq jeunes promoteurs qui
ont été accompagnés dans la
réalisation de leurs projets.
Quant à l’Ansej, qui a présenté
autant de jeunes promoteurs,
elle bénéficie d’un engouement
sans pareil, en remarquant que
plusieurs porteurs de projets se
rapprochent et s’affairent autour
de cet organisme. L’Anem reste
aussi l’un des organismes clés
de cette exposition qui s’est
investie dans les explications et
Le mouvement associatif de la
ville de Mécheria, notamment
l’académie de la société civile, qui
en levant une motion de remerciements et de reconnaissance aux
hautes autorités du pays pour la
réalisation de ce grand projet qui,
sans doute, améliorera les conditions de vie du citoyen de la région
de Mécheria, sollicite en effet, que
les UMC restent dans l’ancien
hôpital du centre-ville, la réalisa-
tion d’autres UMC au sein de la
pharmacie centrale, ainsi que la
réalisation d’une polyclinique comportant des services tels que la
rééducation, les brûlures, l’intoxication, les piqûres scorpioniques,
le cancer, ainsi que l’affectation
des spécialistes au niveau des
EPH et la permanence d’un
médecin et d’infirmiers au niveau
des centres de santé, conclut-on.
B. Henine
Le nouvel hôpital entre en service
MÉCHERIA
A la grande satisfaction et au grand soulagement de la
population de la région de Mécheria, le nouvel hôpital
flambant neuf de 120 lits a été mis en exploitation lors de
la dernière visite dans la wilaya de Naâma, du ministre de
la Santé M. Abdelmalek Boudiaf.
Inscrit en 2007 dans le cadre
du programme de développement
des Hauts-Plateaux et évalué à un
peu plus de 2 milliards de dinars,
cet établissement hospitalier vient
donc de voir le jour. Il est doté
d’une douzaine de services spécialisés, entre autres, la médecine
interne, la chirurgie générale, cardio, pneumo, ORL, ophtalmo, etc.
comme il est équipé d’un matériel
moderne sophistiqué.
Saisie de plus de 7 kg de kif traité
AÏN-SEFRA
Le Groupement de la Gendarmerie
nationale de la wilaya de Naâma a, dans un
communiqué de presse, fait état de la
découverte d’un véhicule abandonnné au
bord duquel se trouvait une importante
quantité de kif traité d’un poids de 7,156 kg,
dissimulée dans une boîte en carton dans
sa malle. Le véhicule, une vieille carcasse
de marque 404, a été trouvé abandonné au
lieudit «lamhisrate» sis à quelques encablures de la ville de Aïn-Sefra par les éléments de la gendarmerie du commande-
ment de Aïn-Séfra, a-t-on encore indiqué.
Une enquête a été aussitôt ouverte pour
remonter la piste de cette saisie de drogue ;
un trafic qui est en pleine expansion ces
derniers temps dans le pays.
B. H.
Photo : DR
Récemment, sous le parrainage de la Direction de la
formation professionnelle et de quelques entreprises économiques locales, des journées d’information et de sensibilisation ont été organisées au profit des métiers dédiés
aux jeunes demandeurs de formation en prévision de la
prochaine rentrée.
les orientations au profit des
jeunes. Il s’avère cependant,
selon plusieurs jeunes, que cet
organisme fut un accompagnateur incontournable de ces
jeunes à travers les dispositifs
Daip et le Contrat de travail aidé
(CTA), qui offre d’alléchantes
possibilités aux jeunes primodemandeurs d’emploi..
En effet, les spécialités
offertes aux nouveaux stagiaires
sont autant riches que variées.
Ainsi, plus de 1 055 postes
pédagogiques sont prévus au
profit de la femme au foyer lors
de la rentrée de février 2016, à
l’image de la décoration florale,
la pâtisserie, le maquillage, la
manucure, la coiffure pour
dames, la chbika et le ftoul, la
broderie, la pâte chimique mais
aussi la cuisine des collectivités,
formation destinée aux femmes
employées ou désireuses d’activer dans les cantines, les écoles
et autres structures de la restauration.Les vingt centres de formation professionnelle de la
wilaya de Tipasa, dont un Institut
spécialisé, offrent près de 13
000 places pédagogiques pour
cette rentrée dont plus de 7 000
nouveaux stagiaires et 5 000
stagiaires reconduits.
Ainsi pour Tipasa, la situation
se présente différemment, car il
y a eu la création de nouvelles
spécialités à l’instar du froid et
de la climatisation, la maintenance agricole, la gestion des
déchets, la pêche, l’électronique
et la photographie, la boulangerie et la pâtisserie, ainsi que les
métiers des mines, l’environnement, l’immobilier, les industries
agroalimentaires, le chauffage
central, la gestion des stocks et
achats et les approvisionnements et, dans un avenir très
proche, les métiers des NTIC
dédiés aux postes et télécommunications, la micro-électronique, l’électronique analogique
et l’électronique numérique,
l’optoélectronique lors du lancement prochain, de l’Institut
d’excellence de Bou Ismaïl, l’un
des fleurons de l’informatique
dédiée aux NTIC.
Houari Larbi
«Connaître les droits de l’enfant à travers des jeux éducatifs»
La question des droits de l’enfant a fait l’objet récemment au niveau de l’hôtel Tagdempt de Tiaret d’une formation de quatre jours au profit des intervenants dans le
domaine de l’éducation, et ce, à l’initiative du Ciddef en
collaboration avec l’association de wilaya «Enfance en
détresse» de El Hachemi Fatima-Zohra.
En effet, ils étaient quelque
trente participants, représentant
plusieurs communes entre
directeurs
d’établissements
scolaires primaires, enseignants, inspecteurs, psychologues du Cosp et de l’Odej
ainsi que des associations des
parents d’élèves, à venir s’imprégner des nouvelles techniques d’animation proposées
par des encadreurs spécialistes.
Selon Salma Khelif, psychologue et formatrice en communication non violente, cette for-
TIARET
mation s’inscrit dans une
optique de mettre à la disposition des adultes des outils pratiques pour la diffusion de la
culture des droits de l’enfant.
Ce dernier n’est pas un simple
sujet, c’est un individu appelé à
prendre part aux décisions et à
connaître ses droits» ajoute-telle La même intervenante
devait indiquer que les stagiaires ont été destinataires
d’un guide de jeux éducatifs,
par le biais duquel, l’on apprend
à l’enfant la culture du dialogue,
le respect et la participation
citoyenne.
Au-delà de son aspect purement pédagogique, le volet
législatif régissant les droits de
l’enfant a aussi figuré en bonne
place au programme de cette
formation. L’une des formatrices
du Ciddef (centre d’information
et de documentation sur les
droits de l’enfant et de la
femme) a animé une communication sur la législation algérienne en matière de protection
de l’enfant suscitant ainsi un
débat fort intéressant parmi
l’assistance. Il convient de souligner que le but de cette première initiative du genre est
celui de permettre aux participants à cette formation de
reproduire les mêmes techniques d’animation en direction
des enseignants et des élèves à
travers des actions de sensibilisation, devait conclure la représentante
de
l’association
«Enfance en détresse» de
Tiaret.
Mourad Benameur
Culture
Le Soir
d’Algérie
Tout bouc émissaire ne sachant pas qu’il est un bouc
émissaire doit savoir qu’il restera toujours un bouc émissaire. Tous disent qu’il est le seul responsable de tous les
problèmes du pays. Ce matin en sortant de chez moi, la
première personne que je vois, c’est lui. Oui, c’est lui, ce
passant qui passe de si bonne heure de mauvaise
humeur. Je monte dans un taxi. C’est encore lui, le chauffeur, cet homme âgé qui impose le «jumelage» tout en
refusant que trois amis montent ensemble dans son taxi.
Le voilà qui klaxonne rageusement. C’est encore lui au
volant de cet autre véhicule qui passe en trombe, ce dangereux chauffard.
Je descends du taxi. Tous les passants que je croise
lui ressemblent, comme deux gouttes d’eau. Il est partout dans la rue, en train de crier, de vociférer ou de dire
des choses vulgaires. Là-bas c’est lui cet homme qui
vient de jeter une bouteille d’eau minérale en plastique
sur le trottoir. Plus loin, c’est encore lui, ce type qui jette
un sachet d’ordures n’importe où. J’arrive au boulot. Un
peu d’eau fraîche sur le visage va peut-être me réveiller
de ce cauchemar éveillé. Je le retrouve : il est en face de
moi, dans le miroir. Je cours ouvrir la fénêtre et je me
vois passer dans la rue. Je viens de changer de tête. J’ai
vu ce que je ne suis plus !
K. B.
[email protected]
UNE FEMME HALAL POUR MON FILS, DE MOHAMED ZITOUNI
Les aventures de Momo
Le halal qui réconcilie deux
générations, c’est possible. Le
titre est accrocheur et ne laisse
pas indifférent. Une femme halal
pour mon fils est un roman écrit
par Mohamed Zitouni,
réalisateur d’émissions télé et de
sitcoms à Oran qui s’est tourné
vers l’écriture pour laisser éclore
un talent prometteur.
aru en octobre 2015 aux éditions du
Net, le roman remet en cause les certitudes des adeptes des traditions et
de ceux qui prônent la modernité et la liberté
de penser et d’agir.
Un enchaînement d’évènements qui
s’entremêlent pour laisser perplexe chacun
sur ses propres certitudes. Si au début du
roman le conflit de générations incarné d’un
côté par un père qui voit sa fin approcher et
voudrait mériter «son paradis» en mariant
son fils, issu de son mariage avec une Française, avec une femme qu’il lui veut «halal»,
et de l’autre son fils qui n’est pas d’accord
avec ce concept du halal, l’histoire évolue
avec le voyage du fils à Oran (il vit à Paris)
pour se trouver une femme. A partir de là
P
Photos : DR
Par Kader Bakou
17
[email protected]
LE COUP DE BILL’ART DU SOIR
Un contre tous,
tous contre un
Jeudi 25 février 2016 - PAgE
s’enchaîne une série de clichés sur le rapport
de l’Algérien avec la notion d’émigré, de
papiers, de passeport rouge, de l’euro,
quelque peu exagérée mais pas tout à fait
fausse, agrémentée d’une touche d’humour
Tamazight au Nicaragua
subtile. Une femme halal pour mon fils
raconte l’histoire de «Bern» ou «Momo»,
comme aiment à l'appeler sa mère Martine
ou son vieux père Mehdi, a dépassé la quarantaine.
Il vit à Paris. C'est un poète mais un
poète raté. Il ne peut jamais arriver au terme
d'un troisième quatrain lorsqu'il est sur les
planches.
Le père, ratrappé par ses origines, exige
de son fils qu'il se marie. Bern présente à
ses parents Flory, une jeune fille ingénue,
un peu cucul sur les bords, qui ne croit pas
du tout à la poésie qu'elle trouve de nos
jours ringarde et dépassée.
Notre jeune héros présente à ses
parents la jeune fille mais le père trouve que
Flory n'est pas un modèle pour son fils. Il lui
demande de lui ramener une femme
«halal». Conseillé par son ami Rachid, il
part à destination de l'Algérie pensant
qu'avec son passeport rouge, il aura l'embarras du choix. Mais arrivé à Oran, la ville
du raï, de nombreuses surprises l'attendent.... Des surprises, il en aura malgré lui,
des prétendantes qui se bagarrent pour lui,
d’autres qui lui résistent, et au bout l’inattendue...
Amel Bentolba
POÉSIE
uteur de plusieurs recueils de poésie,
notamment Soupirs, publié en Algérie, à
compte d'auteur, en 1996, Au nom de ma
parole et De terre et de chair (deux autres
recueils publiés au Canada par les éditions Le
temps des cerises et Ecrits des Forges), Anissa
Mohammedi était l’invitée, du 14 au 20 février,
du FIPG, Festival international de poésie de
Grenada (Nicaragua), le plus grand rendezvous des poètes et de littérature en Amérique
centrale. Seule représentante de l’Algérie à cet
événement, Anissa Mohammedi a eu la chance
de figurer parmi le gotha de la littérature et de la
poésie venu de 62 pays répartis sur les quatre
continents. Véritable fête des mots à l’échelle
planétaire consacrée au poète nicaraguayen
Ernesto Mejia Sanchez et saluant la mémoire du
poète guatémaltèque Luis Cardoza y Aragón, ce
A
Soirée littéraire, musicale,
picturale et surtout amicale
Vendredi 26 février à 19h
A la Cantine, 10 rue des Maronites,
75020 Paris Métro Ménilmontant
Arezki Metref présentera et dédicacera ses deux derniers ouvrages «La traversée du somnambule» (Editions
Koukou) et «Le jour où Mme Carmel sortit son revolver» (Editions Dalimen).
Vernissage de l’exposition de Farid
Mammeri
On poursuivra la soirée avec de la
musique.
A. Metref
SALLE IBn zEyDOUn (EL-MADAnIA, ALgEr)
Jeudi 25 février à 19h : Concert de Nadia
Madini
Vendredi 26 février à 15h : 2e édition de
l’événement «Dalti f’loref», concert hip hop
avec Flen, HDZ (Hass Dziri), Kind’s Road
Black.
MAISOn DE LA CULTUrE DE BEJAïA
Vendredi 26 février à 14h : Conférencedébat sur le thème : «Mouloud Mammeri :
œuvres et parcours d’un intellectuel
atypique», animée par Fatima Malika
Boukhelou, Pr à l’université de Tizi-Ouzou. A
16h : Pièce Le Cadavre encerclé de Kateb
Yacine, présentée par la troupe La Nova,
composée des étudiants du département de
français de l’université de Tizi Ouzou. Mise
en scène par Mokrab Lyes.
Samedi 27 février à 10h : 2es Joutes
poétiques avec la participation de deux
jeunes poètes Aït-Boussad Akli et Ahmed
Khettabi.
LIBrAIrIE DU TIErS-MOnDE (PLACE
éMIr-ABDELKADEr)
Samedi 27 février à 14h30 : Kamel
Bouchama signera son livre Le Mouvement
ouvrier et syndical en Algérie 1884-1962,
paru aux éditions Juba.
festival dont la notoriété et le prestige sont bien
établis est couru par des plumes prestigieuses
des quatre coins du monde. Ils sont venus du
Canada comme Osalind Morris, rédacteur en
chef de la fondation «La Liste de l'Afrique» ; des
Etats-Unis : Vijay Seshadrar, prix Pulitzer 2014,
Susan Wheeler 1994, prix Pushcart, Prix Iowa
poésie, Jericho Brown - American Book Award,
Gregory Pardlo 2015, prix Pulitzer, Alejandro
Murguia 1991-2003, American Book Award
2012 San Francisco Poete Official, Rae Armantrout 2010, prix Pulitzer, Luis Alberto Ambroggio, membre de l'Académie nord-américaine de
la langue espagnole, candidat Prix de la Reine
Sofia de poésie. «Cette fête mondiale de la poésie est notre contribution à l'amour de la paix,
l'amour de la parole, l'amour de la nature dans
le monde en butte à une crise de sensibilité et
d'amour», écrivent les organisateurs en guise
de ligne éditoriale de ce festival. Répandre dans
le monde la qualité de la poésie du Nicaragua,
créer un échange entre les poètes de différentes
générations et nationalités, promouvoir la présence massive de visiteurs nationaux et internationaux, réaffirmer notre tradition poétique et
culturelle, et permettre aux nouvelles générations d’entrer en contact avec les créateurs de la
poésie, de la littérature et d'autres formes d'art
sont les objectifs et principes généreux assignés
à cette valse des mots qui vise, en outre, selon
ses initiateurs, à promouvoir une image positive
du Nicaragua dans le monde et à promouvoir
l'esprit de création, la liberté et la solidarité
humaine comme des éléments fondamentaux
de la paix et la démocratie. Durant presque une
semaine, le festival a pris ses quartiers dans les
églises, les rues de la ville, les marches, les
écoles, les lycées et les universités. «En plus
CAFé LITTérAIrE ET PhILOSOPhIqUE
DE TIzI-OUzOU (SIÈgE DE
L’ASSOCIATIOn DES AnCIEnS SCOUTS,
BD nOUrI MUSTAPhA)
Samedi 27 février à 13h30 : Conférence de
Nadjet Khadda autour de l’ouvrage Eléments
pour un art nouveau de Mohamed Khadda
(Barzakh), suivie d’une vente-dédicace.
CEnTrE CULTUrEL MUSTAPhA- KATEB
(5, rUE DIDOUChE-MOUrAD, ALgEr)
Jusqu’au 3 mars : A l’occasion de la journée
de La Casbah, l’établissement Arts et Culture
de la wilaya d’Alger organise une exposition
de peinture et de cuivre de Farouk
Benabderahmane et de Samir Beddag.
ESPACE ESPAgnE (10, rUE ALI-AzIL,
ALgEr)
Jusqu’au 3 mars : Exposition collective
«Art Propos» avec les artistes Abdeljalil
Machou, Mejda Benchaâbane, Djamel
Talbi, Mohamed Boucetta, Athmane Allalou,
Ali Grib et Selma Dahman.
Samedi 27 février à 10h30 : Hommage à
Ruben Dario (1867-1916). Conférence de
José Maria Mico, poète, traducteur
espagnol, suivie d’une lecture de poèmes
de Ruben Dario, en espagnol, français et
arabe. Lecture de Fauzia Laradi.
MAISOn DE LA CULTUrE MOULOUDMAMMErI DE TIzI OUzOU
des rencontres dédiées à la déclamation de
leurs poèmes, les participants ont été invités à
monter sur des chariots, lors du carnaval du
Festival international de poésie de Granada,
organisé le mercredi 17 février 2016, tout en
récitant leurs vers, à l’intention du public amassé de part et d’autre de la chaussée», nous
confie Anissa Mohammedi.
«Mon intervention à la clôture du festival
devant des centaines de personnes qui ont suivi
la déclamation de mes poèmes en kabyle est la
plus extraordinaire expérience de mon cheminement humain et littéraire nourrie de très belles
rencontres et de nombreux témoignages de
remerciements et de reconnaissance, déclare
tout émue Anissa qui raconte le spectacle qu’elle qualifie de féerique des 130 poètes de 61
pays montant sur le ‘‘trône’’ du carnaval du festival qui sillonne la ville de Granada pendant 4
heures, où beaucoup ont lu dans leur langue et
moi dans la mienne (le kabyle) devant des centaines de personnes. J'écris dans la solitude
pour que ma voix résonne dans le monde.
Une véritable traversée de l'âme, merci Seigneur. Pendant 4 heures, le cortège du carnaval
BIOGRAPHIE
est accompagné de lectures de 130 poètes du
monde entier. Merci Seigneur pour ce magnifique cadeau après tant d'épreuves traversées.
Voilà quelques impressions de ma participation
au festival de Granada, nommée la capitale
mondiale de la poésie, où j’ai constaté avec
amertume l’absence des représentants des institutions culturelles algériennes.»
S. A. M.
Anissa Mohammedi, originaire de Bouzeguène en Kabylie, est née à Alger en 1967. Biologiste de formation, elle fait son entrée dans la poésie algérienne de langue française en 1996
avec Soupirs, qu'elle fait publier en Algérie à compte d'auteur.
Elle remporte le Prix national du Festival de poésie de Béjaïa en 1995 et 1998. Citant Kateb
Yacine, elle déclare être «possédée» par la poésie sans laquelle elle ne pourrait pas vivre.
Depuis 1999, elle vit en France. D'autres recueils : La voix du silence en 2001 (Librairie-Galérie
Racine, Paris) et Au nom de ma parole (Ecrits des Forges, Québec) en 2003. Etablie à Montpellier. Anissa Mohammedi travaille maintenant comme formatrice et consultante en communication. Elle anime aussi des ateliers d'écriture. Elle a participé à plusieurs festivals, à l'instar du
Festival de poésie Deux Rivières (Canada) qui s'est déroulé l'été dernier.
Jeudi 25 février à 13h : Conférence ayant
pour thème «L’officialisation de tamazight :
quel apport pour la langue et son
enseignement», animée par Dr Allaoua
Rabhi et Dr Kamel Bouamara de l’université
de Béjaïa, Dr Said Chemakh et Dr
Ramdane Achour de l’université de TiziOuzou, M. M’hena Boudinar, président de
l’Association des enseignants de tamazight.
Du 26 au 28 février : Journée d’étude
sous le thème «Mouloud Mammeri,
l’explorateur de l’ahellil du Gourara».
AnnExE D’AzAzgA DE LA MAISOn DE
LA CULTUrE MOULOUD-MAMMErI
Du 26 au 28 février : Journée d’étude
sous le thème «Mouloud Mammeri,
l’explorateur de l’Ahellil du Gourara».
SALLE EL MOUggAr (ALgErCEnTrE)
Jeudi 25 février à 18h : Générale de la
pièce théâtrale El Mestour de Missoum
Laroussi.
Vendredi 26 février à 18h :
Représentation publique de la pièce
théâtrale El Mestour de Missoum Laroussi.
gALErIE D’ArT KEzAS (CEnTrE
D’ArTISAnAT DE SAïD hAMDInE,
ALgEr)
Jusqu’au 14 mars : Exposition-vente
d’arts plastiques «Mille et une couleurs» de
l’artiste Yacine Kezas.
ThéâTrE nATIOnAL ALgérIEn
MAhIEDDInE-BAChTArzI (ALgEr)
Samedi 27 février à 16h : L’Orchestre
symphonique national donne un concert
dirigé par le maestro Amine Kouider, avec
la participation exceptionnelle du grand
violoniste russe Sergei Stadler.
CInéMAThÈqUE D’ALgEr (rUE, LArBIBEn*M’hIDI)
Jusqu’au 26 février : 5es Journées du film
jordanien. Ouverture mercredi à 19h avec le
long-métrage 3000 nuits de Maï Masri
SALLE IBn KhALDOUn (ALgEr-CEnTrE)
Vendredi 26 février à 16h : Concert de
Hamidou.
gALErIE D’ArT SIrIUS (139, BD KrIMBELKACEM, TéLEMLy, ALgEr)
Jusqu’à la fin du mois de février :
Exposition de peinture «Sirocco» de
l’artiste Valentina Ghanem Pavlovskaya.
AïDA gALLEry (VILLA 132, hEy ELBInA, DELy IBrAhIM, ALgEr)
Jusqu’au 28 février : Exposition collective
par les artistes Zineb Boukhalfa-Messani,
Samia Boumerdassi et Meriem Kezouit.
gALErIE DES ATELIErS BOUFFéE D’ArT
(réSIDEnCE SAhrAOUI, LES DEUx
BASSInS, BEn-AKnOUn, ALgEr)
Jusqu’au 3 mars : Exposition-vente
collective par les artistes Hssicen Saâdi,
Youcef Hafid, Mohamed Laraba, Djanet
Dahel, Mimi El-Mokhfi et Sofiane Dey.
gALErIE BAyA DU PALAIS
DE LA CULTUrE MOUFDI-zAKArIA
(KOUBA, ALgEr)
Jusqu’au 27 février : Exposition collective
d’arts plastiques «Diaf Baya», avec les
artistes Jaoudet Gassouma, Amel
Benghezala, Smaïl Ouchen et Hammouche
Noureddine.
MUSéE PUBLIC nATIOnAL DE
L’EnLUMInUrE, DE LA MInIATUrE ET DE
LA CALLIgrAPhIE (PALAIS MUSTAPhAPAChA, BASSE-CASBAh, ALgEr)
Jusqu’au 26 mars : Exposition «Le maître
et ses disciples» en hommage à Mostefa
Ben Debbagh.
ESPACE COnTEMPOrAIn D'ELAChOUr (ALgEr)
Jusqu'au 13 avril : Exposition «Regard's»
de l’artiste peintre Adlane.
ECOLE nOrMALE SUPérIEUrE
DE BOUzArEAh (ALgEr)
Samedi 5 mars à 13h30 : Rencontre- débat
autour du thème «Regard croisé sur la
littérature algérienne» animée par Amin
Zaoui, Abdelkader Benarab et Amar Zentar,
avec des enseignants et des étudiants de
français, d’arabe et de tamazight.
MOTS FLÉCHÉS
Détente
Le Soir
d’Algérie
Jeudi 25 février 2016 - PAGE
Par Tayeb Bouamar
Son nom
---------------Son prénom
Son club
Mesure
---------------Lots
Alternative
---------------Privatif
Tenter
---------------Chiffre
Béryllium
---------------Rongé
---------------Isolée
Son poste
Osmium
---------------Américium
---------------Fin de série
Compassion
---------------Sied
Cri d’arène
---------------Sélénium
---------------Vente
Règle
---------------Possessif
---------------Nickel
Argon
Conspue
---------------Grandi
Exprime
---------------Entoure
Vrai
---------------Quatre à
Rome
---------------Aille
Thallium
---------------Combat
Fin de
soirée
---------------Os
Crétin
---------------Cils
Surfaces
---------------Voler
Cervidés
---------------Critique
Existence
---------------Saut
Hurle
---------------Crochets
Sème
---------------Joint
Périt
---------------Angoisse
Pouffé
---------------Saut
Chlore
---------------Néon
Etain (inv)
---------------Oiseau
Conviendra
---------------Soudé
---------------Monsieur
ENUMÉRATION
Cri de
douleur
---------------Caché
Bonds
---------------Tic
Article
---------------Adverbe
Son
métier
Son coach
L ET T R E S D E : Sahel
Ces colonnes abritent les noms
de cinq œuvres de Bertrand Russel.
Une lettre ne peut être cochée qu’une seule fois.
Définition du mot restant =
«A la base de la psychanalyse»
L
E
S
A
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1
2
3
4
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Souveraine
---------------Rejetez
Meitnerium
---------------Jolie
---------------Calcium
Déplace
---------------Essaya
Complotés
---------------Mélodie
A M A T I E R
L E G O E L A
E D E S Y L A
N
A
L
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E T V E R I T
N O I T A C I
G I Q U E S I
1- L’ANALYSE DE L’ESPRIT
2- MYSTICISME ET
LOGIQUE
3- SIGNIFICATION ET
VÉRITÉ
Mesure
---------------Clair
Etoile filante
---------------Chiffre
Sifflée
---------------Aime
Y
S
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C
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M
E
&
18
E
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O
M
A
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&
E
F
G
4- L’ANALYSE DE LA
MATIÈRE
5- LE MARIAGE ET LA
MORALE
L
E
M
A
R
I
A
G
I
N
6
7
1- PEUPLE
2- PAYS
3- PAYS
4- PAYS
5- DÉSERT
8
6- LIMITES AU
9
10
NORD
11
7- PAYS
12
S OLUTIONS …S OLUTIONS …S OLUTIONS …
MOTS FLÉCHÉS
GÉANTS
MONTURE-CRATERES
AMES-OTERAI-CAGE
NET-VU-GIS-CU-AV
UT-AISEES-PO-ILE
E-TRESSE-HEURTER
LORGNES-CELLES-I
-SAINS-BAGUES-ST
P-ILE-MI-IRE-MAE
RITE-SIDERE-TOCILE-PERONE-NAIRA
ES-BARONS-FAITES
R-MATAIS-PRISEES
AVALOIR-BREVES-O
-OL-IL-REINES-RU
MILES-ESTEES-GAR
OSER-PLEINS-CAID
MIS-PRE-ST-CAR-I
EN-PREVUE-TARDES
-SCOOTER-MENTAIS
S-RISEE-SONNES-A
EMULES-GENTES-NN
PUE-S-PENTES-DOT
TELS-CONTER-SOCETS-PARIER-MURES
MS-MANTES-GERE-O
B-MALAIS-CRUE-AN
RUA-PRO-STAR-AID
ENTRAINER-STELLA
MOTS FLÉCHÉS
-ZAABIA-MCORAN-J
MERS-SITES-AMIES
OLE-BOSSE-TSE-PK
HE-SR-EE-FIERE-A
A-ATOME-FIGEE-GB
MALADE----ES-R-Y
ERIGE-----S-POIL
DITE-T-----DAN-I
-DE-BAINS-DINGUE
LE-HAIRA-DOSEE-I-C-USE-DOTES-LA
BOLIDE-CASES-TIC
Y-UNE-RAMER-NIET
E-BUTEUR-SATURNE
LETTRES DE
SAINT ETIENNE
------LORETTE----CHARBON--------LYON--------FOREZ-----ONDAINE--------FURAN-------ASSE-------
MOT RESTANT = EGO
MOTS FLÉCHÉS GÉANTS
Détente
Le Soir
d’Algérie
Attachera
---------------Pays
Prévision
---------------Paie
Explosa
---------------Calcium
---------------Aimas
Dans la nuit
---------------Outil
Glace
anglaise
---------------Conviendra
---------------Os
Flânais
---------------Ternies
Lettres
sinistres
---------------Insérée
On la boit
jusqu’à la
lie
Partiras
---------------Assurances
Traînée
---------------Rallume
Essayer
---------------Issus (dés)
Plat (ph)
---------------Cuivre
Article
---------------Lettres du
Cameroun
---------------Erbium
Aimable
---------------Sièges
Clair
---------------Porte les
voiles
Tourne
---------------Pousser
Palmipèdes
---------------Implique
Odeur
---------------Sources
---------------Hélium
Périt
---------------Galoper
---------------Ajustée
Plat
---------------Unir
Possessif
---------------Lac
---------------Colère
Pronom
---------------Dans le sol
Privatif
---------------Liaison
Débat
---------------Césium
Parente
---------------Ajustes
Argon
---------------Chaleur
---------------Pareil (dés)
Radium
---------------Souverain
Filet d’eau
Néon
---------------Chef
---------------Fleuve
Sport
---------------Accosta
Submerges
---------------Mot
magique
Erbium
---------------Etoffe
Opinion
---------------Eprouvée
Correction
---------------Conjonction
Gronder
---------------Descentes
Note
---------------Tantale
Appareil
---------------Influencent
Jeudi 25 février 2016 - PAGE
Dieu du
vent
---------------Possédés
Bergers
---------------Ecula
Pauvreté
---------------Corbeille
---------------Clémence
Rue
---------------Bières
Accable
---------------Règle
Fatal
---------------Traînai
Appuyé
---------------Démarquée
Ecole
---------------Frappe
Note
---------------Renvoi
Eprouves
---------------Gorgée
Egarée
---------------Tellure
Trempé
---------------Partie du
visage
---------------Musique
Goût
---------------Brin
---------------Frappa
Poisson
---------------Chemin
Cours
---------------Dans le
sucre
Demeure
---------------Titane
Préposition
---------------Film de
Deniro
Syndicat
---------------Gorge
Prix
---------------Fleuve
Ultime
---------------Cité antique
Cérium
---------------A régler
Possessif
---------------Cuivre
Biberons
---------------Répétera
---------------Note
Par Tayeb Bouamar
Poème
---------------Flatteur
---------------Nazis
Peintre
espagnol
---------------Située
Sélénium
---------------Pareil
---------------Shoot
Mettras
---------------Article
Pour deux
---------------Coutumes
---------------Compagnie
pétrolière
19
Obligée
---------------Problème
Match
---------------Sodium
Lutécium
---------------Dans le sol
---------------Champ
Cube
---------------Imiter le
mouton
Article
---------------Fauve
Toit
---------------Saint
Echassier Atténuation
---------------- ---------------Néon
Humilie
Monnaie
---------------A payer
---------------Assurances
Enfuit
Note
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Crie
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Bougara, wilaya de Blida. Tél.: 0771 47 13 89
NECROLOGIE
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CONDOLÉANCES
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M. Tarik Lechelache, très affligé par le
décès de la mère de son cher ami Mourad
Derouiche, directeur général de la société Sud-Etanche, présente, en cette douloureuse circonstance, à toute la famille
Derouiche de Hydra ses vives condoléances les plus attristées.
Que Dieu le Tout-Puissant accorde à la
défunte Sa Sainte Miséricorde et l’accueille en Son Vaste Paradis.
A Dieu nous appartenons, à Lui nous
F106178/B13
retournons.
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chère
Wassila Ouaguini
nous ne pouvons, nous, sa mère Zahia et ses
frères et sœurs Toufik, Mustapha, Fadhila et
Sarah ne pas nous joindre à cet heureux
événement, en lui présentant toutes nos
félicitations.
Que ta vie soit pleine de santé, bonheur et
réussite.
Joyeux Anniversaire Wassila.
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enfant cancéreux, âgé de 14 ans,
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PENSÉES
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Triste et douloureux
fut et restera à jamais le
25 janvier 2015 où nous a
quittés à jamais notre cher
père adoré
Mameri Ahmed
nous laissant un grand
vide que nul ne peut combler.
En cette douloureuse circonstance, ta
femme, ton fils Mokrane et tes filles
Malika, Rosa, Ouardia, Fatiha et Samia
demandent à tous ceux qui t'ont connu et
aimé d'avoir une pieuse pensée à ta
mémoire. Tu vivras toujours présent dans
nos cœurs.
A Dieu nous appartenons et à Lui nous
retournons.
Repose en paix, très cher papa. F106128/B13
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Pensée à la mémoire
de notre cher père et
époux
Touabi Hamid
Cela fait déjà 10 ans
que tu n'es plus là, pour
nous c'est comme si tu
nous avais quittés hier pour cette nouvelle
vie. Ce repos, tu l’as bien mérité, mais
pour nous qui t'aimons tellement, cela est
arrivé trop vite, ton visage ta voix, ton sourire sont gravés dans nos cœurs et le seront
à jamais, tu nous manques énormément,
papa, veille sur nous de là-haut tout
comme tu le faisais si bien sur terre.
Que Dieu t'accueille dans Son Vaste
Paradis.
F106163/B13
Ton épouse et tes filles.
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Le Soir
d’Algérie
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et OSHA Academy des USA, assure la formation en : • QHSE (Qualité, Hygiène, Sécurité et Environnement) pour : Manager - Superviseur - Inspecteur. • Agent de sécurité et de prévention. —
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Le Soir
[email protected]
d’Algérie
Jeudi 25 février 2016 - PAGE 23
Brownie
rapide
2 œufs, 100 g sucre en poudre, 100 g
chocolat noir, 100 g de beurre, 50 g de
farine, 50 g de noix
Faire fondre le chocolat et le beurre dans
une casserole. Dans un saladier mélanger
les œufs et le sucre, ajouter la farine et
bien mélanger, ajouter le chocolat fondu,
les noix écrasées et mélanger le tout.
Verser la préparation dans un moule
beurré. Faire cuire dans un four préchauffé
à 200°C pendant 15 à 20 minutes.
BON À SAVOIR
Les hémorroïdes,
des soins naturels
Les hémorroïdes sont des tissus
vascularisés tuméfiés qui se situent dans la
paroi du rectum et de l’anus. Elles causent
parfois des saignements mineurs ou forment
de petits caillots sanguins. Ce sont des
vaisseaux sanguins normaux qui, sous trop
de pression, se dilatent, s’étirent, enflent, et
commencent à émerger. Une fois que ces
vaisseaux sanguins s’affaiblissent et se
dégagent des structures qui les soutiennent,
il en résulte un gonflement semblable à un
sac qui se prolonge dans la région anale.
Les hémorroïdes sont relativement
fréquentes
et
peuvent
être
très
douloureuses. Cependant, elles ne sont
toujours pas perçues comme un problème
médical grave.
Symptômes :
Démangeaisons
et
picotements,
saignement, muqueuse liquide, douleur
dans la zone rectale. Si vous souffrez
d’hémorroïdes, voici une recette naturelle
qui va vous aider à les traiter.
Ingrédients :
5 cuillères à soupe de feuilles de carottes
finement hachées, 1 litre d’eau bouillante.
Préparation :
Verser l’eau bouillante sur les feuilles de
carottes. Couvrir le mélange avec un
couvercle et laisser reposer pendant une
heure. Filtrer le thé obtenu et consommer
une tasse trois fois par jour. En buvant ce
thé régulièrement, pendant six mois, vous
pourrez vous débarrasser des hémorroïdes
et vous nettoierez également votre
organisme des toxines et des matières
nocives. Vous pouvez accélérer le
processus de traitement si vous appliquez,
sur les hémorroïdes, des compresses
froides de carotte râpée.
magazine de la femme
Le
Bien choisir ses graisses
pour préserver son moral
SANTÉ
Les bons aliments
En
sélectionnant
correctement les produits
que nous consommons,
nous pouvons aider notre
corps à mieux se protéger du
stress. C'est notamment le
cas des graisses. Les lipides
sont indispensables à de
nombreux
mécanismes
physiologiques de notre
organisme, y compris (et
même plus encore) au
niveau de notre système
cérébral. Composé à 60 %
de lipides, le cerveau est en
effet l'organe le plus gras de
notre corps. Les lipides sont
particulièrement présents au
niveau des membranes
neuronales. Pour fonctionner
de façon optimale, ces
membranes doivent être
souples, et cette souplesse
LE CAFÉ
dépend en grande partie de
la qualité et de la quantité
des acides gras apportés par
l'alimentation. Autant dire
que pour bien fonctionner,
notre cerveau a besoin de
graisses, et de bonnes
graisses. à l'instar de tous
les
autres
systèmes
physiologiques de notre
corps, le système cérébral
ne déroge pas à la règle
quant au tri entre les bons et
les mauvais acides gras. Les
acides gras saturés (lait
entier, beurre, crème fraîche,
fromages, fritures, chips,
pâtisseries et viennoiseries
industrielles, graisse des
viandes, etc.) rigidifient ces
fameuses
membranes
cellulaires et altèrent la
qualité des échanges entre
les neurones. Ils réduiraient
Son effet sur la tension et la respiration
La caféine agit sur la contraction des muscles : alors que les
vaisseaux sanguins ont tendance à se contracter, entraînant une
hypertension artérielle, les muscles des poumons se dilatent. Le café
favorise donc la respiration. Cette dernière propriété de la caféine, en
plus de l'effet stimulant, confère à la caféine une classification de
«dopant» chez les sportifs. Pendant la grossesse, la caféine étant une
molécule de petite taille, il a été prouvé qu'elle traverse la barrière
placentaire et s'accumule dans l'organisme du fœtus. Chez ce dernier,
la demi-vie de la caféine est de 150 heures ! Si vous êtes enceinte et
que vous buvez du café très fréquemment, la caféine va donc
s'accumuler chez le fœtus. Ce dernier va subir un retard de
développement t (prématurité, poids réduit à la naissance).
Hydratez-vous
BELLE SANS MAQUILLAGE
également notre capacité à
sécréter de la sérotonine et
sont
pourvoyeurs
de
radicaux libres, néfastes à
tous les niveaux. Idem pour
les acides gras trans, ou
graisse hydrogénée que l'on
retrouve dans les produits
industriels. En pratique : on
évite ce genre de produits,
mais aussi les produits
laitiers en trop grande
quantité. Les acides gras
mono-insaturés
(huile
d'olive, huile de colza,
noisette, noix, amande,
avocat...) sont bénéfiques
un peu d’amour à vos cheveux
quand vous ne portez pas de
maquillage : tirez-les en arrière
avec une queue de cheval ou
améliorez
juste
votre
chevelure du saut du lit en y
passant une noisette de
mousse de coiffage ou une
vaporisation de conditionner
sans rinçage pour leur donner
une
texture
de
fille
décontractée.
Buvez beaucoup d’eau pour vous
hydrater de l’intérieur et faites une
bonne nuit de sommeil (au moins 7
heures).
Les cernes peuvent faire chic chez
les mannequins des défilés, mais chez
les vraies filles? Pas tant que ça. Après
avoir démaquillé votre visage pour la
nuit, utilisez une crème au rétinol pour
accélérer la production de collagène de
votre peau. Le matin, appliquez une
crème hydratante de jour avec SPF 30,
puis pincez vos pommettes pour un
effet bonne mine.
Faites attention à vos cheveux
Vous ne voulez pas avoir l’air
totalement échevelée. Donc, donnez
Page animée par Hayet Ben
Blanchissez vos dents
Quand vous ne portez ni
rouge-à-lèvres, ni blush, il est
encore plus important que vos dents
soient vraiment blanches. Utiliser du fil
dentaire aide : cela enlève la plaque
entre les dents, l’endroit où elle
commence à se loger habituellement.
Vous pouvez également les brosser
avec du bicarbonate de soude une fois
par semaine, ce qui est une alternative
bon marché à un blanchiment dentaire.
Peignez vos ongles
Une pointe de couleur sur vos
ongles vous rend, eh bien, brillante
(cela détourne aussi l’attention de votre
visage sans maquillage). Lâchez-vous
dans le choix des couleurs : tout ce qui
va de naturel à bleu foncé, en passant
par les rouges et les bruns.
pour le cerveau, en quantité
modérée. Ils participent à la
bonne
fluidité
des
membranes, à la mémoire.
En pratique : on utilise pour
la cuisson de l'huile d'olive,
qui contient de l'acide
oléique. Les acides gras
polyinsaturés (les fameux
oméga 6 et oméga 3) sont,
sans conteste, les amis du
cerveau, à condition qu'ils
soient bien équilibrés. Ils
jouent un rôle central dans la
construction
et
le
fonctionnement des cellules
de notre cerveau.
Hachis Parmentier
de poulet
2 blancs de poulet, 1 kg de pommes de terre,
1 oignon, 1 œuf, 1 petit verre de lait, 2 gousses
d'ail, 1 bouquet de persil haché, 2 cuillerées
à soupe de crème fraîche, 2 cuillerées à soupe
de chapelure, 80 g de beurre, bouillon
de volaille, 40 g de fromage râpé, 1 pincée
de muscade en poudre, sel, poivre
Épluchez
les
pommes de terre,
lavez-les et coupezles
en
gros
morceaux. Mettezles
dans
une
casserole
d'eau
froide, salez et
laissez cuire 25
minutes. Egouttezles, passez-les au
moulin à légumes
afin d’obtenir une
purée, ajoutez le lait, l'œuf, la crème, le persil et la
muscade, salez et poivrez, bien mélanger et laissez
cuire à feu doux jusqu’à ce que la purée soit
onctueuse. Hachez finement le blanc de poulet.
Pelez l’oignon et l'ail, et émincez-les. Dans une
poêle, faites revenir les oignons émincés et l'ail avec
le beurre fondu jusqu'à ce qu'ils soient dorés,
ajoutez les hachis de poulet et faites-les colorer sur
feu doux, salez et poivrez, couvrez de bouillon de
volaille et laissez cuire pendant 30 minutes. Dans un
plat légèrement beurré, déposez une couche de
purée de pommes de terre puis une couche de
hachis de poulet, salez et poivrez, terminez avec
une couche de purée, saupoudrez de chapelure et
de fromage râpé et enfournez pendant 40 minutes.
Servir chaud.
Kamel, l'Etranger d'ici et de là-bas...
LES CHOSES DE LA VIE
PANORAMA
C
Le Soir sur Internet :
http:www.lesoirdalgerie.com
E-mail : [email protected]
omme je comprends Kamel Daoud,
l’éternel incompris ! Gorgé du même
soleil qui le pousse aux limites de
cette géographie de l’absurde et, même si
nous ne partageons pas toujours les
mêmes idées à propos de cet ordre impérialiste qui mène, en nos terres, de nouvelles
croisades, je trouve qu’il restitue très bien
l’atmosphère délétère de ce long et accablant crépuscule dont nous redoutons la
terrible et pesante nuit qu’il mitonne sur le
chaudron des renoncements successifs à la
modernité et à la raison !
Mais, en ces temps où les oiseaux de
mauvais augure nous prédisent les pires
lendemains, nous constatons que les cris
d'épouvante et les scenarii cauchemardesques ne sont lancés qu'à partir des capitales européennes. Pourtant, de Tlemcen à
la frontière tunisienne, j'ai parcouru mon
pays sans y déceler cette fiévreuse agitation évoquée çà et là et qui précéderait l'explosion, puis l'exode massif des Algériens
vers l'Europe ! De l'inquiétude, il y en a; des
peurs ressurgies de ces temps pas lointains
où l'on ne pouvait pas sortir la nuit, ça existe, mais parler d'un pays au bord de la
déflagration est exagéré et ne sert que les
intérêts de ceux qui voudraient voir l'Algérie
crouler ! D'ailleurs, je trouve curieux que cet
intérêt porté à notre pays par des médias
proches de la Droite française nostalgique
coïncide avec le bruit de bottes qui monte
dans les pays voisins ! «L'Algérie est la prochaine Syrie !», clame-t-on soudainement. Il
y a des années que nous avions prévu un
plan anti-algérien pareil à celui qui fait tant
de mal au Cham, en avertissant : «après la
Syrie, l'Algérie sera visée...» Mais que les
«amis» se rassurent ! Notre pays a tout
prévu et, même si ma conviction profonde
est que nous aurions dû cibler les nids de
terroristes au Mali et en Libye, au lieu de
laisser les autres le faire et nous mettre parfois dans des situations embarrassantes, je
pense que l'essentiel a été accompli grâce à
la fortification des frontières et la prise de
décisions salutaires en matière d'armement
et de formation des troupes. J'ai fait des
haltes à Aïn Témouchent, Tlemcen, Oran,
Boutlélis, Chlef, Blida, Alger, Bouira, Sétif,
El Eulma, Constantine, Souk-Ahras,
Guelma, Annaba, Séraïdi et je n'ai pas vu ce
que voient les visionnaires d'outremer. J'ai
vu un peuple tranquille, des gosses bien
portants, bien habillés, heureux, des voitures rutilantes, des familles apaisées...
Bien sûr que mon idéal à moi n'est pas simplement cela : je continue d'alarmer sur l'absence de culture et d'animation, sur la tristesse qui s'installe partout, sur les
politiques ultralibérales qui ont épuisé les
ménages et qui assombrissent l'avenir. J'ai
vu également des yeux songeurs et j'ai
entendu parfois des lamentations car la
cherté de la vie élargit les espaces de la
désespérance mais je n'ai pas senti l'imminence de cette explosion sociale attendue
par des intellectuels certainement plus intelligents que nous et une partie de l'opposition qui ne sait pas que l'oued de la colère
populaire, s'il venait à se réveiller, l'emporterait la première...
Voilà pourquoi je parle de Kamel Daoud
qui analyse l'instantané et sonde l'actualité
dans sa hideur, pour nous restituer la réalité
sociale sans fard. Il n'est ni prophète devin,
ni visionnaire éclairé. Ses écrits, talentueux
par leur forme, prennent toute leur valeur
lorsqu'ils s'habillent de réflexions philosophiques d'une implacable lucidité car non
polluées par le catastrophisme ambiant et la
vision politicienne qui le sous-tend. Daoud
nous interpelle parce que sa pensée n'est
pas remodelée par le marketing politique. Il
est foncièrement algérien. Il réfléchit
comme un Algérien moderne, laïque, qui
observe avec discernement les excès de
son époque et avertit : c'est la stagnation, le
recul social, les renoncements, les lâchetés,
le silence devant le discours religieux radical chargé de haine, qui vont nous conduire
à l'anéantissement et non les crises politiques ou économiques ! Et c'est parce qu'il
dit clairement : «le mal est en nous!» qu'il
devient subversif.
DÉCÈS
Les familles Belhimer et Selamna ont l’immense tristesse d’annoncer le décès de
Mme Belhimer Zakia née Selamna
survenu le mercredi 24 février. L’enterrement aura lieu le jeudi 25 février, après la prière du dohr, au
cimetière de Saoula (Djenane Sfari). Que Dieu accorde à la défunte Sa Sainte Miséricorde et l’accueille en Son Vaste Paradis. «A Dieu nous appartenons, à Lui nous retournons.»
CONDOLÉANCES
C’est avec une profonde émotion que les membres fondateurs, la rédaction et l’ensemble du personnel du Soir d’Algérie ont appris le décès de
Mme Belhimer Zakia née Selamna
(à l’âge de 83 ans)
mère de leur ami et confrère Ammar Belhimer. En cette douloureuse circonstance, ils lui présentent
ainsi qu’à sa famille leurs sincères condoléances et les prient de trouver ici l’expression de leur profonde sympathie.
Evidemment, dois-je préciser que je ne
partage pas toujours ses points de vue,
mais je salue son courage et sa détermination à résister aux procès inquisiteurs qui
ont accompagné ses grands moments de
création journalistique et littéraire. Comme
beaucoup de chroniqueurs de sa génération, il y a un rejet presque total de tout ce
qui a été fait depuis 1962. Je ne suis pas
d'accord avec ce constat et je le dis souvent : beaucoup a été fait et l'Algérie de
2016, avec toutes ses lacunes et ses faiblesses, n'a rien à voir avec ces trois départements français sous-équipés et sousadministrés où vivait une minorité de
privilégiés au milieu de la grande détresse
des «damnés de la terre». A ce propos, je
conseille vivement à mes amis de la presse
de faire quelques voyages dans les pays du
Sud. A force de nous comparer à l'Europe,
nous oublions que nous sommes dans une
situation enviée par beaucoup de peuples
africains et asiatiques. Il y a quelques jours,
un ami médecin m'appelait de Ben-M'hidi,
pour me lancer un «nous sommes dans un
paradis!» que j'ai eu du mal à comprendre.
En fait, il m'expliqua qu'il revenait d'un
voyage au Tchad, Niger, Cameroun et
d'autres pays de la région et me décrivit un
enfer fait de pauvreté, d'insécurité, de terrorisme et de désespoir.
Je n'aime pas les excès d'un côté,
comme de l'autre mais c'est pour dire que le
danger, aujourd'hui, n'est pas la crise économique et sociale, mais réside dans ce lent
et inexorable enlisement vers l'obscurantisme total ! Il est pour le moins paradoxal
qu'au moment où le terrorisme islamiste,
manipulé par des pays et des services
connus de tout le monde, se montre dans
son visage le plus hideux et que des efforts
sont faits pour l'isoler et le combattre d'une
manière radicale, l'Algérien est appelé à
agréer ceux qui furent des tueurs sans foi,
ni loi, ces monstres des années 90 qui n'ont
épargné ni les vies humaines, ni les réalisations économiques, ni les lieux sacrés, rien,
pour assouvir leur désir de destruction et
leur haine, au nom de la religion ! Les télévisions, au lieu de s'investir dans le débat
constructif et se ranger du côté de la
République et de ses défenseurs, réveillent
les vieux démons et remettent à l'honneur
les principaux responsables des dérives
intégristes à l'origine du terrorisme aveugle
! Cette pernicieuse campagne est très active
dans les chaînes privées et les colonnes de
la presse et rares sont les plumes lucides
qui tentent de réhabiliter le combat des
braves et rappeler les cohortes de martyrs
tombés au champ d'honneur pour la survie
de la République..
J’ai repris le chemin d’Oran et, les yeux
dans le bleu de l’océan, les pieds dans le
sable des plages perdues, j’ai refait le chemin que Daoud a certainement parcouru
Par Maâmar Farah
[email protected]
maintes fois, pour aller à Mosta, sa ville
d’origine, traversant des paysages totalement métamorphosés par les bacs d’hydrocarbures et le feu des torchères; ou vers
ces caps de la côte-Ouest surmontés de
phares debout au milieu des tempêtes.
Difficile de se retrouver dans cette saison
«camuséenne» qui moutonne au-dessus de
nos têtes comme un gros point d'interrogation. Une cinquième saison faite de déchets
épars lâchés par les autres saisons et des
reliquats de ces trop-pleins de soleil qui
m'expliquent Camus, avant de m'aider à
comprendre Daoud. Je sais - parce que j'ai
attrapé cette maladie un jour sur une autre
plage, là-bas à l'Est- que, sans ce lien charnel avec le soleil méditerranéen, ni
«L’Etranger», ni «Meursault contre-enquête» n’auraient eu cette profondeur philosophique qui pèse lourdement sur les esprits
de leurs époques. Et si ce soleil n'arrive pas
à vous faire aimer ces deux oeuvres capitales, ce n'est pas une raison pour nous
souhaiter l'hiver glacial des printemps ratés
de nos «frères»...
M. F.
CONDOLÉANCES
Les membres fondateurs, la
rédaction et l’ensemble du personnel
du Soir d’Algérie ont appris avec tristesse le décès du père de leur amie
et collègue Maza Djazia.
En cette pénible circonstance, ils
lui présentent ainsi qu’à la famille du
défunt leurs condoléances les plus
attristées et les prient de trouver ici
l’expression de leur profonde sympathie. Que Dieu le Tout-Puissant
accueille le défunt en Son Vaste
Paradis.
POUSSE AVEC EUX ! Le bateau ivre ne peut être sauvé par une
capitainerie éméchée ou comateuse !
Par Hakim Laâlam
- Ça y est ! C’est officiel ! Abdekka a annoncé son départ !
- T’as lu ça où, toi ?
- Ben… dans le communiqué sanctionnant le dernier Conseil
des ministres. Il y a fortement insisté sur les …
…énergies renouvelables
Je serais un brin pervers, voire plus grave, nostalgique,
je verrais un parallèle entre cette suspension de nos
accords avec l’Union européenne et le 24 février, date tonitruante de l’annonce par Boumediène de la nationalisation
de nos hydrocarbures. Mais non ! Boum n’a pris personne
par surprise, sauf son entourage, Boutef’ compris. Sauf la
France, entourage de Boutef’ compris. Sauf les compagnies
pétrolières internationales, entourage de Khelil compris. Par
contre, là, en 2016, ce n’est pas l’acte souverain d’un dirigeant souverainiste qui s’exprime. Non ! C’est le hoquet du
bateau ivre. Il ne faut jamais laisser trop longtemps un
bateau ivre sur les flots. Deux risques. Que de hoquet en
hoquet, il vous pollue la mer, tue le poisson et engraisse
Juda. Ou qu’il pollue votre rivage, ce qui est fortement
embêtant si vous avez l’intention marchande de le louer un
jour, ce rivage. Et là, forcément, cette suspension sans
ceintures ni airbags de l’accord d’association, ça veut tout
simplement dire que dans la capitainerie, il y a brouhaha,
voire surnombre de capitaines, voire ordres et contreordres, sans émission du plus important des ordres à lancer par le superviseur, ou à défaut par le quartier-maître au
sol : faut sauver le bateau, les femmes, les enfants et la cargaison d’abord ! Le 24 février 1971 a été pensé, réfléchi,
macéré, quoi qu’on puisse en dire. Le 24 février 2016 a été
«fastfoodé» dans une cuisine glauque aux relents chlinguant la morgue. C’est philosophiquement différent ! Quant
à la différence économique, par décence et égard envers
vous, je ne vous la détaillerais pas ! Il y a suffisamment de
désespérance en terre algérienne pour que j’en rajoute ici.
Je pourrais juste avoir recours à l’image qui suit : cette
affaire a été gérée de la même manière que la lutte contre
les marchés informels ou les «parkingueurs». D’abord, les
gros yeux et la détermination ferme portés à la boutonnière.
Ensuite le calmage du jeu et la marche arrière toute ! Sauf
que dans les dictionnaires qui régissent et codifient les
marchés internationaux, le terme «parkingueur» n’existe
pas. Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.
H. L.