Année Universitaire 2013-2014 2ème semestre Énoncés des travaux dirigés et des travaux pratiques Unité d’Enseignement LP203 « Électrostatique, Magnétostatique et Induction » Infos, archives, bibliographie & téléchargements sur SAKAI. 2 FORMULAIRE MATHÉMATIQUE Systèmes de coordonnées OM e zez OM x ex y ey zez OM r er dl dx ex dy ey dzez dl d e d e dzez dl dr er rd e r sin d e d dxdydz d d d dz d r 2sin dr d d Gradient d'un champ scalaire f (M) f f f e e e x x y y z z f 1 f f grad f e e e z z 1 f f 1 f grad f er e e r r sin r grad f (cartésiennes) (cylindriques) (sphériques) Divergence d'un champ vectoriel A( M ) A A A div A x y z x y z 1 ( A ) 1 A A div A z z 2 1 (r A ) 1 ( A sin ) 1 A r div A 2 r r r sin r sin (cartésiennes) (cylindriques) (sphériques) Rotationnel d'un champ vectoriel A( M ) A A A A A A ro t A z y ex x z e y y x ez z x y z y x 1 Az A A Az 1 ( A ) A e e e ro t A z z z 1 (sin A ) A 1 1 Ar (rA ) 1 (rA ) Ar e e ro t A e r sin r r sin r r r défini par f div(grad f ) Laplacien d'un champ scalaire f f 2 f 2 f 2 f x 2 y 2 z 2 (cartésiennes) f 1 f 1 2 f 2 f 2 2 z 2 (cylindriques) f 1 1 2 f f 1 2 f r sin r 2 r r r 2 sin sin 2 (sphériques) Laplacien d'un champ vectoriel A( M ) A Ax ex Ay ey Az ez A A 2 A 2 A 1 A A 2 2 e A 2 2 e Az ez 2 1 (sin A ) 1 A A Ar 2 Ar er sin r sin 2 A A cos A A 2 r 2 e 2 r 2sin sin A A 1 A A cotg A 2 e r sin 2sin Opérateur A.grad B B B B A.grad B Ax Ay Az x y z 4 Relations vectorielles A B B A A A 0 A. A B 0 A. B C B. C A C. A B A. C B A B C A.C B A.B C divgrad f f grad fg f grad g g grad f div fA grad f .A f divA rot fA grad f A f rot A divA B B.rot A A.rot B rotrot A grad div A A grad A.B A rot B B rot A B.grad A A.grad B rot A B B divA AdivB B.grad A A.grad B v.gradv grad v2 v rotv div rot A 0 rot grad f 0 2 Opérateur nabla est un opérateur différentiel vectoriel défini en coordonnées cartésiennes par : ex e y ez x y z f f f ex ey ez grad f f x y z A A A ainsi : ey ez div A A ex x y z A A A A ex ey ez rot A x y z n'est pas un vecteur et ne doit pas être considéré comme tel dans les calculs (il n'y a L'opérateur pas commutativité de la multiplication scalaire avec par exemple). On peut cependant retrouver très rapidement les relations données ci-dessus en l'exprimant avec la notation d'Einstein : ei i , où i, représentant x, y ou z , court de 1 à 3 et où la sommation sur l'indice est représenté deux fois. i et ij désignent les dérivées première et seconde par rapport aux variables indicées par i et j. 5 Variation d'un champ Ar sur un déplacement infinitésimal dr dA dr. grad . A A dA dr. grad . A dt si A A r, t t ou Si r est le rayon-vecteur en un point quelconque et A un champ constant: r div r 3 rot r 0 gradr er r r 1 r 1 div 3 0 grad 3 r r r r A A A.r 1 div A.grad 3 0 r r r r Relations intégrales * (C) est un chemin fermé, dl un déplacement élémentaire sur la courbe (C) et (S) une surface quelconque (non fermée), s'appuyant sur (C), dont la normale unitaire N est orientée en concordance avec dl ( suivant la règle du tirebouchon de Maxwell, par exemple, alors : A. dl rot A . N dS (C) (S) f dl N dS grad f (C) (S) (Relation de Stokes) * (S) est une surface fermée quelconque délimitant un domaine (D) et dont la normale unitaire N est orientée vers l'extérieur, alors : A. N dS div Ad (S) (D) f . N dS grad f d (S) (D) N dS A rot Ad (S) (D) 6 (Théorème Greeen-Ostrogradski) TD 1 et 2 Outils mathématiques 1 – Produit vectoriel Calculer les produits vectoriels eX eY , eZ eY , et eY eY . 2 – Coordonnées cartésiennes, cylindriques, sphériques Définir, dans le système de coordonnées le plus approprié, les surfaces suivantes : a) P : plan infini (xOy) passant par O b) disque D de centre O, compris dans le plan (xOy), de rayon R c) tube T d’axe (Oz), de rayon R, compris entre les plans z = 0 et z = H d) sphère Sph et boule B de centre O et de rayon R e) cône Co de sommet O, d’axe (Oz), de hauteur h, d’angle 3 – Intégrales surfaciques, volumiques Calculer, par une intégrale, les quantités suivantes : a) aire du disque D b) surface du tube T ; volume compris dans le tube T c) aire de la sphère Sph et volume de la boule B d) aire du cône Co Calculer la charge totale portée par : e) le disque D portant la charge surfacique (,) = 0.sin() f) le tube T portant la charge surfacique (,z) = 0.sin() g) le cylindre délimité par le tube T, et portant la charge volumique w(,,z) = w0.sin(). 4 – Intégrale volumique 1. Calculer la charge électrique contenue dans une sphère de centre O et de rayon R, la densité volumique de charge étant uniforme et égale à 0. 2. Calculer la charge électrique contenue dans une sphère de centre O et de rayon R, la densité ar (r désigne la distance au centre). volumique de charge étant donnée par (r) K e r Que devient-elle quand R tend vers l'infini ? 5 – Gradient et circulation a) Calculer les composantes, dans la base locale associée aux coordonnées sphériques, du gradient de la fonction f (r,,) = cos() / r². Ex = kx3, k étant une constante. Calculer le b) Soit un champ E orienté suivant un axe (Ox) avec potentiel V dont dérive ce champ (i.e. V tel que E gr ad V : ce sera vu au TD suivant). c) Calculer le potentiel V dont dérive le champ E de composantes Ex = 2(ax+by3) et Ey = 2(ay + 3bxy²) avec a et bconstantes. Calculer la circulation de ce champ entre le point (x=0, y=0) et le point (x=1, y =0). Vérifier qu’elle est égale à V(0,0) – V(1,0). d) Même question avec un champ de composantes Ex = -kx et Ey = -ky. 7 6 – Divergence et rotationnel Dessiner dans le plan l'allure du champ de vecteur v et calculer sa divergence puis son rotationnel pour : a ) v x ex b ) v y ex c ) v e (coordonnées polaires planes) d ) v e 7 - Développements limités On rappelle ci-dessous la formule de Taylor : 2 3 n f (a x) f (a) x f ' (a) x f ' ' (a) x f ' ' ' (a) ..... x f ( n) (a) ... 2! 3! n! 1! Calculer les développements limités au voisinage de 0 de sin x, cos x, exp x, (1 x) n . Exercices supplémentaires Circulation et rotationnel e 1. Calculer la circulation de v le long du cercle d'équation z h et x 2 y 2 R2 . 2. Calculer la circulation de v e le long du cercle précédent. Retrouvez le résultat en utilisant le théorème de Stokes. Flux e Calculer le flux de v à travers un tube d'axe Oz et de rayon R et de hauteur h. Pourquoi ne peut-on pas appliquer le théorème d'Ostrogradski ? Gradient Soient x, y et z les coordonnées cartésiennes d'un point M par rapport à un repère orthonormé direct R (O, ex, ey, ez ) et U(M) une fonction des trois coordonnées de M. 1. Exprimer la différentielle de U(M) à l'aide des coordonnées cartésiennes de M puis, successivement à l'aide des coordonnées cylindriques ( , , z) de M dans R et des coordonnées sphériques (r, , ) de M dans R. 2. En exprimant le vecteur déplacement élémentaire d l à l'aide des coordonnées cartésiennes, cylindriques et sphériques de M respectivement, en déduire les composantes du vecteur grad U dans chacun de ces systèmes de coordonnées. 8 TD 3 et 4 Force, champ et potentiel électrique Exercice 1 L’espace est rapporté à un repère orthonormé O, ex , e y , ez . Aux points A=(a,0,0), B=(0,a,0), C=(−a,0,0) etD=(0,−a,0) se trouvent quatre charges ponctuelles identiques de valeur q. 1. Exprimer le champ électrique créé par ces charges en un point quelconque de l’axe O, ez . 2. Retrouver le résultat précédent en utilisant le plus possible des arguments de symétrie. 3. Exprimer le potentiel créé par ces charges sur l’axe O, ez en sommant les contributions des 4 charges. 4. Retrouver l’expression du champ électrique sur l’axe O, ez en utilisant les propriétés de symétrie du champ électrique et l’expression du potentiel trouvée au 3). 5. Que deviennent les résultats précédents si on met des charges +q en A et C et −q en B et D ? Exercice 2 Dans cet exercice, Q désigne une valeur positive. 1. Pour les 4 représentations ci-dessous on a dessiné les lignes de champ et les équipotentielles associées, créées par deux charges. En justifiant, dites à quelle représentations correspondent les distributions suivantes : Q,3Q ; Q,Q ; Q,Q ; Q,Q, et où se trouvent les charges. 9 2. Même question avec trois charges. Les distributions sont : Q,Q,Q ; 0,Q,3Q ; Q,Q,3Q ; Q,Q,Q. 10 3. Sur la figure ci-dessous, on a représenté des équipotentielles créées par trois charges Q placées au sommet d'un triangle équilatéral. Tracer quelques lignes de champ. 11 Exercice 3 : Champ et potentiel créés par une distribution linéique de charge On considère une spire circulaire de centre O, de rayon R, d’axe Oz uniformément chargée avec une densité linéique de charge . On cherche à exprimer le champ et le potentiel en un point M de l’axe Oz. a. Exprimer le potentiel dV créé en M par un élément chargé Rd de la spire (faire un schéma et faire apparaître d. En intégrant, exprimer le potentiel V créé en M par la spire. b. Donner la relation entre le potentiel et le champ électrostatique. En déduire le champ en M. Exercice 4 : Champ et potentiel créés par un plan uniformément chargé 1. On cherche à exprimer le potentiel et le champ électrique créés par un disque de rayon R portant une densité surfacique uniforme de charge σ, sur l’axe Oz perpendiculaire au disque et passant par son centre. On choisira comme origine des potentiels l’infini (V(∞)=0). Pour cela, exprimer tout d’abord le potentiel créé en M par une charge surfacique dq=dS (on exprimera dS dans les coordonnées cylindriques). En déduire V(M) par intégration, puis le champ électrique. 2. En déduire l’expression du potentiel et du champ électrique juste au dessus du disque (c’est à dire pour z<<R). Quelles sont les surfaces équipotentielles ? Cette situation correspond à un plan infini uniformément chargé, pourquoi ? 3. On met face à face, parallèles et distants de e, deux plans dont les dimensions sont très grandes devant e. L’un porte la densité uniforme de charge +σ, l'autre la densité uniforme de charge -σ. Donner l'expression du champ électrique entre ces plans, loin des bords. Calculer la circulation du champ électrique, en déduire la différence de potentiel entre les deux plans. Exercice 5 : extrait d’examen On place une charge q à l’origine O sur un axe Ox et une charge -2q en un point A, d’abscisse d>0, sur le même axe. 1. Calculer le potentiel V(x) en tout point de l’axe des x ; on utilisera la convention: V=0 à l’infini. On détaillera les expressions dans chacune des régions de l’axe des x. 2. Quel(s) est (sont) le(s) point(s) de l’axe des x où V(x)=0 ? 3. Calculer le champ électrostatique E(x) en tout point de l’axe des x. On détaillera les expressions dans chacune des régions de l’axe des x. 4. Quel(s) est (sont) le(s) point(s) de l’axe des x où le champ électrostatique est nul ? Exercice supplémentaire. L’espace est rapporté à un repère orthonormé O, e x , e y , ez . Aux points O, A=(0,0,a) et C=(0,0,−a) se trouvent des charges ponctuelles respectivement de valeur 2q, q et q. 1. Déterminer le champ électrique créé par ces charges en M sur l’axe O, ez puis en N situé dans le plan O, e x , e y . 2. Retrouver les directions du champ en utilisant le plus possible des arguments de symétrie. 3. Calculer le potentiel créé par ces charges sur l’axe O, ez puis sur le plan O, e x , e y . 4. En déduire les expressions du champ électrique sur l’axe O, ez puis dans le plan O, e x , e y . 12 TD 5 Energie potentielle électrostatique Exercice 1 : Système de charges ponctuelles 1. Calculer l'énergie d'interaction électrostatique du système de charges ci-contre susceptible de représenter la molécule de CO2. 2. On considère un modèle simplifié unidimensionnel illimité d’un cristal ionique, constitué par une rangée de charges +q et q en alternance, équidistantes de a. Calculer l'énergie d'interaction d'un ion avec tous les autres. Évaluer le rapport entre cette énergie et celle d’un couple (+q, q) isolé. N.B. : ce rapport est appelé constante de Madelung. Exercice 2 : Énergie libérée par la fission d’un noyau d’uranium 235 Dans le mécanisme de fission nucléaire, un neutron possédant une énergie cinétique réduite (neutron lent) vient heurter le noyau d’un élément fissile, en l’occurrence un noyau d’uranium 235 235 U . Sous le choc, ce noyau se décompose en noyaux plus légers en libérant de l’énergie, ainsi 92 qu’un ou deux neutrons nécessaires à la poursuite de la réaction en chaîne. Dans le modèle développé ci-après, l’énergie de fission trouve son origine dans la différence d’énergie potentielle électrostatique entre le noyau initial et les noyaux fils engendrés. Selon le modèle dit de la goutte liquide, nous assimilerons le noyau de 235 U à une sphère de rayon a, de 92 charge volumique uniforme et de charge totale Q=Ze. Il ne s’agit que d’une interprétation grossière de la réalité et l’encart : « du modèle à la réalité » donne des précisions physiques. 1. Distributions de charges a. Calculer la densité volumique de charge en fonction de Z, e et a. b. Calculer la charge q(r) contenue dans une sphère de rayon r a prise au sein du noyau. Ze 3 r2 ( ) , et à 2. On donne le potentiel électrostatique à l’intérieur du noyau : Vint (r) 4 0 2a 2a3 Ze 1 l’extérieur : Vext (r ) . On se propose de calculer l’énergie électrostatique p du noyau par 4 0 r deux méthodes : a. Trouver p à l’aide de l’intégrale donnant l’expression de l’énergie électrostatique d’une distribution continue de charge en fonction du potentiel. b. A partir du potentiel, établir les expressions des champs électrostatiques Eint (r) et Eext (r) à l’intérieur et à l’extérieur du noyau en fonction de r. En déduire l’énergie électrostatique p du noyau. 13 3. Énergie libérée lors de la fission d’un noyau En supposant qu’un seul neutron est éjecté (en plus du neutron incident) lors de la fission, nous U produit deux noyaux fils considérerons ici pour simplifier que la brisure du noyau de 235 92 identiques, de charges volumiques comme le noyau père. Outre l’énergie cinétique, négligeable, communiquée par le neutron incident, la brisure du noyau requiert une énergie coh égale à 130 MeV. Cette énergie, prélevée sur la réaction de fission elle-même, sert à vaincre les forces d’attraction entre nucléons responsables de la cohésion du noyau. a. En assimilant le noyau de 235 U et les deux noyaux fils à des gouttes liquides parfaitement 92 sphériques, relier le rayon a’ de ces derniers au rayon a (on négligera ici le neutron éjecté). b. Relier de même l’énergie potentielle électrostatique p ' d’un noyau fils à p . Exprimer l’énergie utilisable r récupérée lors de la fission d’un noyau de 235 92 U. Application numérique : a = 9 fm. Donner la valeur numérique de r en eV. Du modèle à la réalité Le modèle de la goutte liquide, dû à Von Weizsäcker sur une suggestion de Bohr, a été conçu initialement pour trouver un moyen de déterminer le plus exactement possible la masse d’un nucléide avec la seule connaissance des deux paramètres qui l’identifient : Z et A. Lors de la fission de l’uranium 235, en moyenne 2,5 neutrons, et non pas 1, sont libérés après capture d’un neutron lent. Le cas de la fission binaire (un noyau se brise en deux fragments) est effectivement le plus fréquent. Les fragments de fission sont de tailles très différentes : le cas des deux fragments identiques proposé dans l’énoncé est impossible puisque le 117 Pd ne fait pas partie des produits de fission 46 connus à ce jour. Les produits de fission les plus probables correspondent aux noyaux dont l’un des paramètres Z ou A avoisine l’un des nombres dit « magiques » : Z=50 et A=80. Exercice supplémentaire : Dans l’exercice 2, on propose une troisième méthode pour calculer l’énergie électrostatique du noyau : construction d’une sphère chargée uniformément en volume en agglomérant des charges élémentaires amenées depuis l’infini. a. Calculer la charge dq(r) contenue dans une coquille sphérique de rayon r, centrée en O et d’épaisseur dr. b. Calculer le potentiel V r à la surface d’une sphère de rayon r et de charge q(r) répartie uniformément en volume. c. Donner l’expression du travail dWr nécessaire pour amener une charge ponctuelle dq de l’infini à la distance r, en fonction du potentiel V r calculé à la question précédente. Montrer que le travail est identique si cette même charge dq, initialement répartie uniformément dans une coquille sphérique de rayon infini et centrée en O, est amenée dans la coquille décrite dans la question 3. a. d. Calculer le travail W nécessaire pour construire le noyau par empilement successif de coquilles élémentaires de charges dq(r). Comment retrouve-t-on l’expression de p ? 14 Théorème de Gauss TD 6 et 7 Exercice 1 : Notion d’angle solide 1. Sous quel angle solide voit-on un cube depuis un point situé à l'intérieur, au centre d'une face, en un sommet, au milieu d'un côté ? 2. Déterminer l'angle solide délimité par le cône de sommet O de la figure en fonction de sa hauteur h et du rayon a de sa base. Exprimer le résultat en fonction de si h 5,1 cm et a 2,5 cm . Donner son expression pour a h O h a . Exercice 2 : Flux du champ électrostatique 1. Calcul de flux dans un cas général On considère un contour circulaire de centre C, de rayon R, d'axe Ox, tel que OC=a. On considère une surface ouverte , de forme quelconque, s'appuyant sur ce contour. Soit une charge ponctuelle (q> 0) au point O. R O a C Calculer le flux du champ électrique envoyé par q à travers Facultatif 2. A l’intérieur du cube défini par 0 x a; 0 y a; 0 z a, le champ électrostatique est de le forme : E x Kx 2 ; E y E z 0. Calculer le flux sortant du champ électrostatique à travers la surface du cube. En déduire la charge totale du cube. Déterminer la distribution volumique de charge à l’intérieur du cube. Vérifier que cette distribution redonne la charge totale calculée précédemment. Exercice 3 : Distributions linéiques, surfaciques et volumiques de charges 1. On considère unfil infini portant une densité linéique uniforme de charge > 0. Calculer, le champ électrique E(M) en tout point Mde l'espace. 2. Deux sphères concentriques métalliques de rayons a et b a portent les charges respectives Q 0 et -Q, uniformément réparties. Déterminer le champ et le potentiel électrostatiques en tout point de l'espace et représenter leurs graphes en fonction de la distance r au centre des sphères. 3. Une distribution volumique de charge x , symétrique par rapport au plan x 0 , est répartie entre deux plans parallèles illimités d'équations respectives x a et x a . 15 a. En exploitant les symétries et invariances de la distribution, déterminer le champ électrostatique créé en tout point de l'espace (on exprimera le résultat sous la forme d’une intégrale). b. Calculer le champ et le potentiel si la charge volumique est uniforme. k où k est une constante et r la distance r est à l'origine (r > 0) en utilisant le théorème de Gauss. Vérifier que l'équation locale div E 4. Déterminer le champ créé par une charge volumique 0 satisfaite. 5.Déterminer le champ et le potentiel créés par une charge volumique uniforme 0 répartie à l’intérieur d’un cylindre de révolution illimité de rayon a : a. en utilisant le théorème de Gauss; b. à partir de l'équation div E . Utiliser des arguments de symétrie afin de préciser la 0 valeur du champ électrique sur l’axe du cylindre. On choisira l'origine du potentiel à la surface du cylindre contenant les charges. c.Représenter l’allure du graphe du champ et du potentiel en fonction de la distance r à l’axe du cylindre. Exercice 4 : Champ et potentiel créés par une sphère uniformément chargée 1. Soit une sphère creuse de rayon R, portant une charge répartie uniformément avec une densité surfacique . a. Trouver l'expression du champ électrostatique en un point M situé à la distance r du centre O de la sphère (r > R). En déduire le potentiel en M. b. Quel est le champ électrostatique à l’intérieur de la sphère ? En déduire le potentiel à l’intérieur de la sphère. c. Relier la discontinuité du champ E à travers la surface de la sphère à d. La Terre, de rayon R = 6400 km, porte à sa surface une densité de charges moyenne négative et constante, '=- 10.10-10C.m-2. À quel potentiel serait portée la Terre si on l'assimilait à une sphère chargée isolée dans l'espace ? e. Quelle est la différence de potentiel entre la tête et les pieds d’un homme ordinaire ? Commenter. Pourquoi ne ressentons-nous pas cette différence de potentiel ? Remarque : En fait, les charges électriques présentes dans l'air diminuent notablement ce potentiel par effet d'écran, néanmoins, avec la condition V 0 quand r cela donne effectivement une idée de la différence de potentiel qui existe entre la Terre et les couches extérieures de son atmosphère. Il vaut mieux écrire que la Terre est au potentiel zéro, et l'ionosphère à un potentiel positif de plusieurs centaines de milliers de volts. 16 2. Une boule de rayon R et de centre O est chargée uniformément en volume avec la densité volumique . Exprimer le champ électrique dans tout l’espace. Y a-t-il une discontinuité du champ électrique ? Exercices supplémentaires Modélisation de l’atome d’hydrogène L'atome d'hydrogène peut être considéré comme constitué d'un proton et d'un électron portant respectivement les charges +e et -e. Le mouvement du proton, beaucoup plus lourd que l'électron, est négligeable et l'on peut admettre que l'électron se déplace autour du proton immobile sous l'effet de l'interaction coulombienne. Cependant les lois de la mécanique classique ne s'appliquent pas à cette échelle microscopique et la mécanique quantique permet seulement de prévoir que la densité volumique w de probabilité de présence de l'électron est indépendante du temps et, si l'atome d'hydrogène est dans son état fondamental, de la forme : w(r ) Ce 2r a ; où r est la distance au proton, C une constante de normalisation et a une distance caractéristique de l'atome. Tout se passe donc comme si l'on avait un "nuage électronique" statique de charge volumique (r) e w(r) . a. Calculer la charge dq située entre r et r+dr et en déduire à quelle distance du proton l'on trouve un maximum de charges négatives dans une couche sphérique fine d'épaisseur donnée. A quoi ceci correspond-il, en termes de probabilité, pour l'électron ? b. Calculer la constante de normalisation. c. Calculer le champ électrostatique électronique moyen à partir du théorème de Gauss (ou en intégrant l'équation locale). En déduire le champ de l’atome. 17 Distribution de charges à symétrie sphérique (extrait examen juin 2013) Une distribution de charges présentant la symétrie sphérique autour de O crée un potentiel donné Q r par : V (r) exp en coordonnées sphériques. a 4 0 r 1) Quelles sont les dimensions de Q et a ? 2) Quelle est la relation entre le champ électrostatique et le potentiel ? En déduire le champ électrostatique E(r) créé par cette distribution de charges. 3) Exprimer le flux du champ électrostatique à travers une sphère de centre O et de rayon r. Interpréter ce résultat à l’aide du théorème de Gauss. 4) Quelle est la valeur limite de ce flux quand r ? Qu’en déduisez-vous concernant la distribution des charges ? 5) Quelle est la valeur limite de ce flux quand r 0 ? Qu’en déduisez-vous concernant la distribution des charges ? 6) Rappeler l’expression du théorème de Gauss sous forme locale (équation de MaxwellGauss). On notera la densité volumique de charges. En déduire (r) Equation de Laplace Vérifier que le potentiel créé par une charge ponctuelle Q satisfait l’équation de Laplace en tout point de l’espace (sauf au point où se trouve la charge que l’on prendra comme origine des coordonnées). 18 TD 8 Dipôles électrostatiques Exercice 1 : Moment dipolaire permanent de la molécule H2O La molécule d’eau H-O-H est une molécule « coudée », telle que les deux liaisons O-H font entre elles un angle = 104,30°, tandis chaque liaison O-H a pour longueur = 97 pm. L’atome d’oxygène présente un excès de charge négative égal à 2e et chaque atome d’hydrogène un excès de charge positive égal à - e, assurant la neutralité globale de la molécule (on rappelle la charge de l’électron e = - 1,602 ·10-19 C). a. Calculer le moment dipolaire permanent p de la distribution de charges constituée par la molécule d’eau. Application numérique : Le moment dipolaire de la molécule d’eau est égal à 1,855 D (on rappelle que 1 D = 3,336 ·10-30 C.m, avec D pour debye, unité adaptée aux ordres de grandeur des moments dipolaires de molécules). Quelle est la valeur de la fraction de charge élémentaire ? b. La molécule d’eau est plongée dans un champ électrostatique uniforme E . Faire le bilan des actions subies par p . Exercice 2 : Interaction charge ponctuelle-dipôle induit Un champ électrostatique a un effet opposé sur le noyau d’un atome et sur son cortège électronique. Sous l’effet de ce champ, les barycentres des charges positives et négatives de l’atome ne sont donc plus confondus. On dit que la charge ponctuelle a induit un dipôle dans l’atome. Ce dipôle induit s’écrit p E où E est le champ électrostatique appliqué à l’atome et un coefficient de proportionnalité qui s’appelle la polarisabilité. a . La force d’interaction entre une charge ponctuelle et un dipôle induit est-elle attractive ou répulsive ? b. Rappeler la force exercée par un champ électrostatique non uniforme sur un dipôle. Appliquer ce résultat, en coordonnées sphériques, à un champ E(r) er non uniforme. c. Calculer le travail à fournir pour déplacer l’atome de l’infini à une distance r de l’origine dans le champ E(r) er . d. E r étant la composante du champ électrostatique créé par une charge ponctuelle q, déterminer l’énergie potentielle d’interaction entre la charge ponctuelle et l’atome. Par convention, on considère que l’énergie potentielle d’interaction est nulle quand la charge et l’atome sont infiniment éloignés. e. Calculer l’énergie potentielle d’interaction entre un ion Li+ et un atome de xénon distants de 0,2 nm. La polarisabilité du xénon est donnée par : = 4,56 10-40 C.m2.V-1 . 19 Exercice 3 : Interactioon charge-diipôle a. Quelle est e l’énergiee potentiellee d’une chaarge ponctu uelle q danss un potentiiel électrosttatique V ? E? Quelle est l’énergie pootentielle d’’un dipôle p dans un champ c b. Rappeleer l’expresssion de la force f subiee par un dip pôle plongéé dans un champ élecctrique nonn uniforme, puis p celle de d la force subie s par unne charge ponctuelle p p plongée danns un champ p électriquee quelconquee. Soit un prooton en un point p A et une u moléculle d’eau quii porte un moment m dipoolaire p en n un point B tel que AB B L et (AB, p) . c. Calculer l’énergie potentiellee du protonn dans le champ c de la l moléculee d’eau et celle de laa molécule d’eau d dans le l champ duu proton. Coomparer les deux résulttats. d. On supppose que = 0 ; calcuuler la forcee subie parr le proton et celle suubie par le dipôle ; less comparer. Les forces sont-elles attractives ouu répulsivess? Même quuestion pourr =π. e.ANdans le cas de l’hhydratation du lithium : l’ion Li+ et e la molécuule d’eau soont éloignéss de 0,2 nm.. On rappellle la valeur de d la constaante de Bolttzmann kB = 1,381·10-223 JK-1. Calcuuler l’énergie d’interraction élecctrostatique ion-moléccule (mêmee si r n’esst pas trèss granddevannt les dimennsions de laa molécule d’eau, d on s’intéresse à l’ordre l de ggrandeur). Com mparer le réssultat obtenuu à kBT (éneergie d’agitaation thermiique des moolécules à T). T Concclure sur le comportem ment suivi paar les moléccules d’eau. Exercice supplément s taire : Cham mp à grandee distance de d la molécuule CO2 On représeente la moléécule de diooxyde de caarbone O=C C=O, en plaççant la charrge + 2q en un point C et la charge - q en deuux points O1 et O2 sym métriques paar rapport à C. La longuueur de chaaque liaisonn C=O, égalee à la distannce CO1 ou CO2, est nootée a. On se proppose d’étuddier le cham mp créé par cette distrib bution en un u point M éloigné, à cet c effet onn C a ett CO1,C CM . pose r CM a. Caalculer le moment m dipoolaire de laa distributio on de chargges constituuée par la molécule m dee diioxyde de caarbone. b. Dééterminer lee potentiel créé c en M par la distrib bution de charges, en foonction de r et de . c. Calculer les composante c es radiale et orthoradialle du champp électrostattique créé en M. 20 TD 9 Conducteurs en équilibre Exercice 1 : Cavité dans un conducteur - «cage de Faraday » - notion d’écran électrique. C C On considère un conducteurCà l’équilibre possédant une cavité vide de charge (voir figure). a. Quelles sont les valeurs du champ et du potentiel dans la cavité du conducteur ? Quelle est la charge totale Qint portée par la surface bordant cette cavité ? b. Le conducteur Cest initialement isolé et neutre. La cavité contient maintenant une charge q . En utilisant le théorème de Gauss, déterminer la charge Qint portée par la surface bordant la cavité. En déduire la charge Qext portée par la surface extérieure du conducteur. c. Reprendre les mêmes questions qu’au b. si le conducteur est relié à la terre. d. Onplaceunecharge q'àl’extérieurdeC.Lacharge Qint portéeparlasurfaceintérieureest‐elle modifiée?Onenvisageralesdeuxcas:conducteurisoléetconducteurreliéàlaTerre. Exercice 2 : capacité d’un condensateur sphérique Un condensateur sphérique, placé dans l’air sec ( = 0), est constitué de deux armatures métalliques concentriques, de rayons R1 et R2 (R1<R2). a. Grâce aux invariances de la distribution de charges, déterminer la direction du champ électrostatique E entre les armatures ainsi que les variables dont il dépend. b. Déterminer E entre les deux armatures en fonction de la charge totale Q portées par l’armature (1). c. En déduire la différence de potentiel V1 - V2 entre les armatures (1) et (2), puis la capacité C du condensateur. d. On pose e = R2 - R1 . Que devient l’expression de la capacité C si e<<R1 ? Conclure. Application numérique : Calculer la valeur de la capacité du condensateur sphérique constitué par la Terre, de rayon 6371 km, et l’ionosphère, située vers 90 km d’altitude (l’ionosphère est la partie supérieure de l’atmosphère, la présence d’un grand nombre d’ions fait de cette zone une zone conductrice). 21 Exercice 3 : capacité d’un condensateur cylindrique Un condensateur cylindrique, placé dans l’air sec ( = 0), est constitué de deux armatures métalliques coaxiales de longueurs infinies et de rayons R1 et R2 (R1<R2). a. Grâce aux invariances de la distribution de charges, déterminer la direction du champ électrostatique E entre les armatures ainsi que les variables dont il dépend. b. Déterminer E en fonction de la charge Q portée par une longueur h de l’armature (1). c. En déduire la différence de potentiel V1 - V2 entre les armatures (1) et (2), puis la capacité C d’une longueur h du condensateur. Remarque : on définit aussi la capacité par unité de longueur égale à C/h . d. Si, en un point M entre les armatures, la norme du champ électrostatique dépasse la valeur maximale Em, il se produit une étincelle entraînant la destruction du condensateur. Quelle tension maximale Um peut-on appliquer entre les deux armatures ? Application numérique : Calculer la valeur de la capacité par unité de longueur d’un condensateur cylindrique de rayons R1 = 19 cm et R2 = 20 cm. Calculer la tension maximale Um, ainsi que la charge électrique maximale Qm correspondante, quand le champ électrostatique maximal vaut : Em = 4·106 V m-1 . e. On pose e = R2 - R1, que devient l’expression de la capacité C si e<<R1 ? Conclure. Exercice supplémentaire : capacité d’un condensateur plan Un condensateur plan, placé dans l’air sec ( = 0), est constitué de deux armatures conductrices planes de surface S, parallèles entre elles, et séparées d’une distance e l’une de l’autre. a.On néglige les effets de bords. Donner, qualitativement, les conditions que doivent vérifier les armatures pour que l’approximation reste valable. b. Grâce aux invariances de la distribution de charges, déterminer la direction du champ électrostatique E entre les armatures ainsi que les variables dont il dépend. c. Déterminer E entre les deux armatures en fonction de la charge surfacique puis de la charge totale Q portées par l’armature (1). d. En déduire la différence de potentiel V1 - V2 entre les armatures (1) et (2), puis la capacité C du condensateur. Application numérique : Calculer la valeur de la capacité d’un condensateur plan dont les caractéristiques sont : S = 100 cm2 1 et e = 0.5 mm. On rappelle que 9 10 9 C-1.V.m. 4 0 22 Maagnétostatique ; loii de Biot et e Savart TD 10 Exercice 1 : champ d’une portionn rectiligne de d conducteeur On désire calculer le champ maggnétique B((M ) créé par une portioon de fil connducteur reectiligne, dee a parcouruee par un couurant I, en unn point M repéré par lees angles dee la figure 1. longueur a, Figure 1 1. Exprimeer tout d’aboord le cham mp dB(M ) créé par le co ourant traveersant l’élém ment dl en P. P Exprimerr B ). dl et PM enn fonction de d . Intégreer sur pouur trouver B(M 2. On désirre en déduiire le champp créé par un u courant angulaire a innfiniment loong de demi-angle , à la distancee OM=L duu sommet suur la bissecttrice (figuree 2). Pour le l demi-fil infini parallèle à l’axee Ox, que vaalent et ? En déduirre le champ créé par cee demi-fil enn M. Par sym métrie, quel champ estt créé en M par l’autre demi-fil d ? En E déduire le champ tottal en M. A partir dee ce résultat, trouver le champ crééé par un cou urant rectiliggne illimité.. Figuure 2 Exercice 2 : champ suur l’axe d’ennroulementss circulairess Une spire circulaire c d rayon a est de e parcouruue par un co ourant d’inteensité I. Onn cherche à exprimer e lee champ B en e un point M situé sur l’axe de syymétrie de laa spire à une distance x du centre de d la spire. 1. Quels son nt les plaans d’antiisymétrie pour p cettee disttribution de courant ? En E déduire la direction n du champp maggnétique surr l’axe Ox. 2. Exprimer E le champ dB(M B ) créé enn M par un élément dee la spire, puis lee produit sccalaire dB( M ) ez en fonction dee I x2 Figuree 3 a, x et I. Intégrer et montreer que : B(M M ) 0 (1 2 )3/2 ex 2a a 23 Exercice 3 : bobines de Helmholtz Deux bobines plates de même axe et comportant chacuneNspires de rayonasont distantes de 2b.Elles sont parcourues par un courant de même sens et de même intensitéI. 1. En utilisant les résultats de l’exercice2-1, déterminer le champ en un point P de l’axe, à la distance x du point central O. 2. Donner un développement de ce champ au second ordre en x et en déduire la relation qui doit exister entre a et b pour que les termes enx2 s’annulent. B0) Ba /2 lorsque cette condition est réalisée. 3. Calculer numériquement B0 On donne : 5 / 4 3 / 2 0,716 et 2 3 / 2 0,354 Exercices supplémentaires Champ d’un conducteur en spirale Un fil conducteur parcouru par un courant I est enroulé régulièrement en spirale, à spires jointives, entre deux cercles concentriques de rayons a et b. Calculer le champ d’induction magnétique au centre sachant qu'il y a N enroulements. Champ d’un bobinage hémisphérique au centre de la sphère Un fil est bobiné sur une sphère isolante, de rayona, de sorte que les spires soient parallèles et jointives, formant une couche deNspires recouvrant uniformément la moitié de la sphère. Déterminer le champ d’induction magnétique B au centre de la sphère lorsque le fil est parcouru par un courant 24 TD 11 Magnétostatique ;théorème d’Ampère Exercice 1 : fil conducteur On considèreun fil conducteur cylindrique, de rayon R et de longueur infinie, parcouru par un courant d’intensité I et de densité de courant uniforme. 1. En analysant les symétries du problème, déterminer la direction du champ magnétique en tout point de l’espace. De quelle variable dépend le module du champ magnétique ? Que vaut le champ magnétique en chaque point de l’axe du cylindre ? 2. En utilisant l’expression locale du théorème d’Ampère, calculer le champ magnétique à l’intérieur du fil. 3. En admettant que le champ magnétique doit être continue et en utilisant l’expression locale du théorème d’Ampère, calculer le champ magnétique à l’extérieur du fil. Exercice 2 : câble coaxial On considère un câble coaxial infiniment long. Le conducteur central, de rayon R1 est parcouru par un courant de densité uniforme et d’intensité I. Le retour de ce courant est assuré par le « tube » cylindrique de rayon intérieur R2 et de rayon extérieur R3 (R1<R2<R3). Dans le « tube », la densité de courant est aussi uniforme. On souhaite exprimerle champ magnétique en tout point de l’espace. 1. Quelles sont les symétries et invariances de cette distribution de courant ? En déduire la direction du champ magnétique et les variables dont il dépend. 2. Exprimer les densités de courant dans les espaces définis par les cylindres. 3. En appliquant la forme locale du théorème d’Ampère, exprimer le champ en tout point de l’espace. Exercice 3 : champ toroïdal Un tokamak peut prendre la géométrie d’un tore d’axe z dont les sections par des plans contenant l’axe des z sont des cercles de rayon r centrés sur un cercle de rayon R (R>r). N spires « géantes » (plusieurs mètres de diamètres) entourent le tore et sont traversées par un courant I. Il se créé ainsi unchamp magnétique dit « toroïdale ». 1. Quelles sont les symétries et invariances de la distribution de courant ? En déduire la direction duchamp toroïdale ? 25 2. Calculer le champ magnétique créé par ce solénoïde torique en tout point de l’espace. Figures : à gauche, schéma de principe d’un tokamak (www.euronuclear.org). À droite, schéma du futur tokamak ITER (www.iter.org). Deutons, tritons et électrons vont être portés à des centaines de millions de degrés pour fusionner. L’induction magnétique sert à confiner ces particules. 3. (A.N.) Dans le tokamak ITER, le grand rayon R mesure 6,2 m et le champ toroïdal doit être porté à 5,3 T. Quel doit être l’intensité IT NI dans les spires pour obtenir un tel champ toroïdal sur le cercle de rayon R sur lequel sont centrés les cercles de rayon r ? 26 Forces magnétiques TD 12 Exercice 1 : effet Hall Un ruban métallique de section rectangulaire d’épaisseur a et de largeur b est parcouru par un courant continu d’intensité I. On considérera par la suite le trièdre direct O, ex , e y , ez 1. Les électrons de conduction (charge -e) sont animés d’une vitesse de dérive v de sens opposé à ex . a. Sachant qu’il y a n électrons de conduction par unité de volume, exprimer la densité de courant j et l’intensité I. b. Exprimer la norme de la vitesse v en fonction de I, n, e, a et b. 2. Le ruban est maintenant plongé dans un champ magnétique B = B ez . a. Donner l’expression de la force magnétique Fm à laquelle est soumis un électron ; représenter cette force sur un dessin. b. Par suite de l’existence d’une force magnétique il se produit un régime transitoire pendant lequel des électrons viennent s’accumuler sur l’une des faces du ruban que l’on appellera [1]. Représenter cette face [1] sur le dessin. À l’accumulation des électrons sur la face [1] correspond un déficit d’électrons sur laface opposée (face [2]) qui devient chargée positivement. Cette situation crée un champ électrique EH (champ de Hall). c. Donner la direction et le sens de. Représenter EH sur un dessin. 3. Le régime transitoire cesse rapidement et il s’établit un régime stationnaire où la force magnétique est exactement équilibrée par la force électrostatique due à EH . a. Exprimer le champ EH en fonction de I, B et n. b. Calculer la différence de potentiel V H entre les faces [1] et [2]. c. La mesure de la différence de potentiel V H permet de déterminer expérimentalement la valeur de B. Exprimer B en fonction de V H . A.N. : V H 5,2 10 6 V ; n 6 1028 m3 ; e 1,6 1019 C ; I 5 A ; a 0,1 mm . Calculer B. Exercice 2 : circuit triangulaire Un circuit a la forme d’un triangle rectangle isocèle dont les cotés de l’angle droit ont une longueur a. Il est parcouru par un courant d’intensité I et placé dans un champ magnétique extérieur uniforme B parallèle à l’hypoténuse. Déterminer l’ensemble des actions agissant sur ce circuit. 27 Exercice 3 : cyclotron Un cyclotron comporte deux boîtes métalliques hémicylindriques creuses (les dees), de diamètre d ( d 90 cm ), séparées par un intervalle et entre lesquelles on établit une tension sinusoïdale de fréquence f et d'amplitude U 200 kV . Les dees sont situés dans l'entrefer d'un électroaimant qui fournit un champ B uniforme parallèle aux génératrices des dees. On injecte des protons (masse m 1,67 1027 kg , charge e) dans une direction perpendiculaire à B avec une vitesse initiale v 0 négligeable. On donne B 1,5 T . La trajectoire des protons dans les dees est circulaire uniforme (on note le rayon r, et la vitesse v). 1. Exprimer en fonction de m, v, et r l’accélération d’un proton dans un dee. Montrer que le temps de passage d'un proton dans un dee s’exprime sous la forme : . 2. Comment faut-il choisir la fréquence f pour que le proton soit accéléré à chaque passage entre les dees ? 3. En supposant que l'on s'arrange pour que la tension soit maximale à chaque passage entre les dees, calculer la vitesse et l'énergie cinétique d’un proton à la sortie des dees. De combien augmente l’énergie cinétique du proton à chaque passage dans le champ électrique ? En déduire le nombre de tours effectués par le proton avant sa sortie du dee. Exercices supplémentaires Principe du moteur à courant continu Une roue à rayons en cuivre de longueur a peut tourner autour de son axe, qui est horizontal, et est en contact avec un bain de mercure. Un courant d'intensité I arrive par le mercure et repart par le moyeu O. Calculer le moment du couple exercé sur le disque lorsqu'on applique un champ magnétique uniforme B perpendiculaire au plan du disque. Spectromètre de masse Dans le spectromètre de masse de la figure, des atomes de lithium, possédant des masses de 6 et 7 uma, sont ionisés (dépouillés d’un électron) puis accélérés par une différence de potentiel de 900 V à partir d’une vitesse quasi nulle. Ils entrent ensuite dans un champ magnétique uniforme B 0,04 T . Après avoir parcouru un demi-cercle, ils arrivent sur un film photographique et y produisent deux taches distantes de x. Calculer la valeur de x. On donne: 1 uma 1,66 10 27 kg . (EPFL Lausanne) 28 Phénomènes d’induction TD 13 Extrait d’examen On considère un fil conducteur rectiligne infini, d’axe z’z, parcouru par un courant d’intensité i1. 1. Quel est le système de coordonnées le plus approprié pour l’étude de ce système ? Identifier les invariances de ce système et en déduire toutes les conséquences sur le champ d’induction magnétique B1 créé par le courant i1. 2. Calculer le champ d’induction magnétique B1 créé par le fil infini en un point M de l’espace. Un cadre rectangulaire conducteur ABCD (longueur L = AB = CD et largeur = AD = BC) est placé au voisinage du fil infini et dans un plan contenant l’axe z’z. Ce cadre est considéré comme purement résistif, de résistance R. Le côté AB, parallèle au fil infini et situé à la distance d de celui-ci, comporte un interrupteur (K) de dimension négligeable devant la taille du circuit. z B i1 C d L P Q (K) A D z' 3. Calculer le flux 1 du champ d’induction magnétique B1 à travers le cadre ABCD ; on précisera l’orientation du vecteur unitaire perpendiculaire à la surface choisie et le sens positif du courant i2 circulant dans le cadre qui en découle. On cherche maintenant à étudier le système dans diverses configurations. 4. Premier cas : le cadre est immobile, l’interrupteur (K) est fermé et le courant i1 = I1 est constant et positif. Existe-t-il une force électromotrice e induite dans le cadre ? Si oui exprimer celle-ci en fonction des données de l’énoncé. 5. Deuxième cas : le cadre est immobile et le courant parcourant le fil infini varie au cours du temps selon la loi : i1(t) = a·t + b (a et b constantes positives). a. L’interrupteur (K) est fermé. i. Préciser le sens du courant induit circulant dans le cadre en justifiant votre réponse. ii. Calculer l’intensité i2(t) de ce courant induit. 29 b. L’interrupteur (K) est maintenant ouvert. i. Que peut-on mesurer aux bornes P et Q de l’interrupteur ? ii. Déterminer la valeur de la grandeur physique correspondante. 6. Troisième cas : le cadre est immobile, l’interrupteur (K) est fermé et le courant circulant dans le fil infini varie selon la loi : i1(t) = Im·sin(w1t). a. Déterminer l’intensité i2(t) du courant induit dans le cadre. b. Tracer sur un même graphe l’allure des courbes représentatives des fonctions i1(t) et i2(t). 7. Quatrième cas : le courant i1 = I1 est constant et positif, et l’interrupteur (K) est fermé. Le cadre est mis en mouvement de telle sorte que les côtés (AB) et (CD) restent parallèles au fil infini. Déterminer la f.e.m. induite dans les deux cas suivants : a. la distance d est constante, le cadre tourne autour de l’axe z’z à la vitesse angulaire w2 (voir figure ci-contre), b. la distance d varie au cours du temps selon la loi d(t) = d0 + v·t où d0 et v sont des constantes positives : le cadre s’écarte de l’axe z’z à la vitesse v, dans un mouvement de translation rectiligne uniforme (voir figure ci-contre). v 8. En quoi consiste l’approximation "le cadre est considéré comme purement résistif" ? Exercices supplémentaires Loi de Lenz Une spire carrée de côté a (10 cm) de résistance R (0,1 ) est placée dans un champ magnétique uniforme dont la norme varie avec le temps comme l’indique la figure suivante : C B D 0,5T B A 0 E 1 t Enoncer la loi de Lentz et déterminer le sens et l’intensité du courant induit. On négligera le flux créé par le courant induit à travers son propre circuit. 30 Circuit mobile dans un champ magnétique 1. Donner l’expression de la force électromotrice induite et pour une spire rectangulaire de côtés a et b tournant à la vitesse angulaire Ω constante autour d’un axe Oz. Cet axe est parallèle au côté de longueur b et passe par des côtés de longueur a. La spire est plongée dans un le milieu champ magnétique constant B B0ex perpendiculaire à l’axe de rotation. 2. Comparer avec le cas où la spire précédente mais le champ (toujours est immobilisée perpendiculaire à l’axe Oz) devient variable : B B0 cost ex B0 sint ey . 3. Calculer la force électromotrice dans un circuit constitué de deux rails parallèles horizontaux (directionex ) fermé par un barreau conducteur perpendiculaire (directioney ) et de longueur l. Le barreau est mobile, animé d’une vitesse v v ex et reste en contact avec les rails. Il est plongé dans un champ magnétique constantB B0ez . 31 UPMC-Sorbonne Universit´es LP203 TP1 : Magn´etostatique Dur´ee : 4 heures. Ce TP comprend trois exp´eriences. La premi`ere consiste a` observer le champ magn´etique cr´e´e par une bobine, lorsque celle-ci est aliment´ee par un courant continu. On d´eduira des mesures le nombre de spires contenu dans la bobine. La seconde utilise deux bobines dans la configuration dite de Helmholtz afin de cr´eer un champ magn´etique quasi-uniforme. Une seconde ´evaluation du nombre de spires des bobines sera faite. La troisi`eme utilise le montage pr´ec´edent pour mesurer les oscillations d’une aiguille aimant´ee plac´ee dans le champ magn´etique uniforme. Pour cela, on dispose de : – un g´en´erateur de courant continu, – un ensemble de deux bobines avec support gradu´e, – un teslam`etre (sonde a` effet Hall fix´ee a` une r`egle gradu´ee), – une r´esistance variable (rh´eostat), – un multim`etre, – un aimant ou une aiguille aimant´ee avec support, – un chronom`etre – et des fils ´electriques. On n’oubliera pas, pour toute s´eance de travaux pratiques : – de pr´eciser l’incertitude li´ee `a chaque s´erie de mesures, – de munir chaque figure d’un titre, d’axes, d’unit´es et d’une l´egende si n´ecessaire, – et de repr´esenter les points exp´erimentaux par une croix (+) dont la taille d´ependra de l’erreur (par contre on n’indiquera pas de barre d’erreur pour une courbe th´eorique). 1 ´ Etude th´eorique pr´eparatoire (`a faire avant la s´eance de TP) La troisi`eme exp´erience du TP portera sur le mouvement d’une aiguille aimant´ee plac´ee dans un champ magn´etique ext´erieur. L’aiguille, orient´ee suivant le vecteur unitaire ~u situ´e ~ = B~ex dans le plan horizontal, est libre de tourner autour de l’axe vertical (Oz). On notera B ~ = M~u le moment dipolaire magn´etique de le champ magn´etique (suppos´e uniforme), M l’aiguille et φ(t) l’angle entre les vecteurs unitaires ~ex et ~u (orient´e de ~ex vers ~u). La position d’´equilibre stable de cette aiguille est φ = 0 (aiguille parall`ele au champ magn´etique) : c’est le principe de la boussole. Si on l’´ecarte de sa position d’´equilibre, elle oscillera autour de cette position avec une p´eriode T que l’on cherche `a calculer (puis le mouvement sera amorti sous l’effet des frottements, non inclus ici dans le mod`ele). ~ sous 1. On verra en cours que le moment des forces subies par un dipˆole magn´etique M ~ l’effet d’un champ B est ´egal a` : ~Γ = M ~ ×B ~ (1) Exprimer ~Γ en fonction de M , B, φ et ~ez . 2. On rappelle que, pour un solide mobile autour d’un axe fixe (Oz) subissant une force de moment ~Γ, le th´eor`eme du moment cin´etique s’´ecrit : J d2 φ ~ = Γ.~ez dt2 (2) En d´eduire une ´equation diff´erentielle (non lin´eaire) sur φ(t). 3. Montrer que pour de petits angles (faire un d´eveloppement limit´e en φ...) cette ´equation diff´erentielle se simplifie sous forme d’une ´equation lin´eaire du type : d2 φ + ω2φ = 0 dt2 (3) et exprimer ω en fonction de M , J et B. 4. En d´eduire l’expression de la p´eriode T des petites oscillations de l’aiguille. 5. Conclusion : l’exp´erience consistera a` mesurer T pour diff´erentes valeurs de B. Montrer que T est proportionnelle a` B α et donner la valeur de α. Montrer que le trac´e de log(T ) en fonction de log(B) doit ˆetre, d’apr`es notre mod`ele, une droite de coefficient directeur α. 2 1 Topographie du champ d’induction magn´ etique cr´ e´ e par une bobine Le but de cette exp´erience est de mesurer a` l’aide de la sonde `a effet Hall le champ magn´etique cr´e´e par une bobine. On prendra la bobine mobile de l’ensemble fourni (support + bobines) afin de pouvoir mesurer le champ d’induction magn´etique de part et d’autre de celle-ci. Pour que les effets du champ magn´etique terrestre soient n´egligeables, on s’assurera que le courant continu traversant la bobine a une intensit´e assez forte (autour de 1 A), mais ne d´epassez pas 1,5 A ! 1. R´ealisation du montage Fixer au pr´ealable une valeur pour la r´esistance variable, Rrh , `a l’aide du multim`etre. Mesurer ´egalement la r´esistance interne des deux bobines. R´ealiser le circuit, constitu´e de la bobine mobile branch´ee en s´erie avec le rh´eostat, le tout aliment´e par le g´en´erateur de courant continu, d´elivrant un courant not´e I. On positionnera le centre de la bobine a` 13 cm. Indiquer la valeur de I utilis´ee. R´ealiser un sch´ema du branchement de la bobine en pr´ecisant le sens de passage du courant (on peut le connaˆıtre en regardant en-dessous des bobines de quelle fa¸con elles sont reli´ees). En d´epla¸cant la petite aiguille aimant´ee tout autour de la bobine, d´eterminer qualitativement la direction du champ magn´etique en diff´erents points autour de la bobine et tracer sur le sch´ema l’allure des lignes de champ. 2. Mesure du champ d’induction magn´etique B A l’aide du teslam`etre, mesurer le champ d’induction magn´etique B pour diff´erentes positions x de la sonde le long de l’axe de la bobine. On remplira le tableau 1 donn´e dans le compte-rendu. Reporter les valeurs exp´erimentales de B en fonction de x sur du papier millim´etr´e (ne pas relier les points). 3. Estimation du nombre de spires de la bobine La courbe th´eorique est donn´ee par : B(d) = µ0 N I 1 , h i3 2R d 2 2 1+ R (4) o` u d est la distance du point de mesure par rapport au centre de la bobine le long de son axe, µ0 = 4π 10−7 N A−2 est la perm´eabilit´e du vide, R = 6, 5 cm est le rayon de la bobine et N , le nombre de spires. La valeur de x correspondant `a d = 0 (position du centre de la bobine) peut ˆetre d´etermin´ee comme ´etant la valeur de x o` u on a mesur´e un champ magn´etique maximal. Quelle est cette valeur de x ? Quel est le champ magn´etique maximal B(d = 0) mesur´e ? En d´eduire la valeur de N . Avec cette mˆeme valeur de N , calculer les valeurs th´eoriques de B(d) et compl´eter le 3 tableau 1 du compte-rendu. Tracer la courbe th´eorique sur le mˆeme graphe que les points exp´erimentaux (on sera amen´e `a effectuer une double ´echelle, en x et en d, sur l’axe des abscisses). 4. Conclusions Quelles sont vos conclusions concernant cette exp´erience ? Quelle exp´erience (faisable avec le mat´eriel de TP) pourrait-on encore faire pour v´erifier la loi propos´ee ? 2 Topographie du champ d’induction magn´ etique cr´ e´ e par deux bobines On souhaite cr´eer un champ magn´etique quasi-uniforme en utilisant les deux bobines simultan´ement. Les deux bobines ont le mˆeme nombre de spires, N , et la distance entre les deux bobines est fix´ee ´egale au rayon des bobines (configuration de Helmholtz). 1. R´ealisation du montage R´ealiser le montage `a partir du pr´ec´edent en branchant la deuxi`eme bobine en s´erie avec la premi`ere et en fixant la distance entre les deux bobines `a R. On choisira le branchement de la seconde bobine de sorte que l’intensit´e circule dans le mˆeme sens pour les deux bobines. Faire un sch´ema du montage sur le compte-rendu en indiquant de fa¸con tr`es claire comment les bobines sont reli´ees. Indiquer l’intensit´e qui traverse le circuit. 2. Mesure du champ d’induction magn´etique B A l’aide du teslam`etre, mesurer le champ d’induction magn´etique B pour diff´erentes valeurs de x. On veillera `a prendre des points tous les 0,5 cm au voisinage des bobines. On remplira le tableau 2 donn´e dans le compte-rendu. Reporter les valeurs exp´erimentales de B en fonction de x sur du papier millim´etr´e (ne pas relier les points). 3. Estimation du nombre de spires des bobines La valeur th´eorique de B au centre du syst`eme est donn´ee par : 32 4 µ0 N I B= . 5 R (5) En d´eduire une autre estimation de N . Conclure : le champ magn´etique est-il bien quasi-uniforme entre les deux bobines ? 4. Influence du branchement des bobines Que se passe-t-il si les deux bobines sont branch´ees en s´erie mais que le courant circule dans des sens oppos´es ? Que se passe-t-il si les bobines sont branch´ees en parall`ele (avec le courant dans le mˆeme sens pour les deux bobines) ? 4 3 Oscillations d’une aiguille aimant´ ee Le but de cette exp´erience est de mettre en ´evidence, dans le cadre d’une approximation lin´eaire (approximation des petites oscillations), la nature du couple de rappel qu’exerce un champ magn´etique sur un aimant. Il ne s’agit pas de faire de la m´etrologie tr`es pr´ecise, ni de d´eterminer compl`etement l’expression du couple exerc´e. On dispose donc d’une aiguille aimant´ee (ou d’un aimant) qu’on place dans le champ magn´etique cr´e´e par les bobines de Helmholtz. L’aimant doit pouvoir tourner librement en l’absence de champ sur un axe vertical. Lorsque les deux bobines sont sous tension, aliment´ees par le g´en´erateur de courant continu, l’aiguille est align´ee avec le champ, suivant l’axe des bobines. On perturbe l’´equilibre en for¸cant l’aiguille a` tourner d’un angle φ petit, puis on la lˆache a` partir de cette position initiale. 1. Mesure de la p´eriode des oscillations A l’aide du chronom`etre, mesurer la p´eriode T des oscillations pour diff´erentes valeurs du courant I, c’est-`a-dire pour diff´erentes valeurs du champ B (on supposera ici que B et I sont toujours proportionnels et on ne mesurera pas B pour chaque valeur de I). D´ecrire succintement le proc´ed´e exp´erimental utilis´e pour chaque mesure. On pourra ˆetre amen´e `a r´ep´eter une mˆeme mesure deux ou trois fois, puis effectuer une moyenne des r´esultats. Remplir le tableau 3 du compte-rendu. 2. Reporter les valeurs exp´erimentales de T en fonction de I sur du papier log-log. Quelle est l’allure de la courbe obtenue sur le papier log-log ? En d´eduire la puissance α de I (donc de B), a` laquelle la p´eriode T semble proportionnelle. 5 UPMC-Sorbonne Universités LP203 TP1 : Magnétostatique Date: Nom1: Nom2: Groupe: 1. Topographie du champ magnétique créé par une bobine 1.1. Schémadumontage,sensdesbranchementsetlignesdechamp: 1.2. ValeurdeRrh: Valeursdesrésistancesinternes desbobines: Intensitéducourantdansle circuit: Champd’inductionmagnétiqueenfonctiondeladistanceaucentredelabobine tableau1+graphe1 (lespointsexpérimentauxdoiventapparaîtresousformede+) 1.3. CalculdelavaleurdeNdéduitedelavaleurexpérimentalepourd=0 Lenombredespiress’élèveàN= Courbethéorique:Utiliserpourcelalacolonne4dutableau1etfaireapparaîtreles valeurssurlegraphe1sousformedecourbe. TP1:Magnétostatique x(cm) Bexp(mT) d(cm) 0.0 0.5 1.0 1.5 2.0 2.5 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 Bthéo(mT) Tableau1 1.4. Conclusion? Autre(s)expérience(s)pourvérifierlaloiproposéeaveclematérielduTP? TP1:Magnétostatique UPMC-Sorbonne Universités LP203 2. Topographie du champ d’induction magnétique créé par deux bobines identiques en configuration de Helmholtz 2.1. Schémadumontageaveclesdeuxbobinesbranchéesensérie (représenterdefaçontrèsclairecommentsontreliéeslesbobines): •Intensitéducourantquiparcourtlecircuit: 2.2. Champd’inductionmagnétiqueenfonctiondeladistanceaucentredusystème forméparles2bobinesenconfigurationdeHelmholtz tableau2+graphe2 x (cm) Bmes (mT) x (cm) Bmes (mT) Tableau2 TP1:Magnétostatique 2.3. Calculdunombredespires Lenombredespiresdéduitdecettemesureest:N= Conclusion? 2.4. Influencedubranchementdesbobines •Branchementdesbobinesensérieensensopposés. MesuredeBaucentredesdeuxbobines: •Branchementdesbobinesenparallèledanslemêmesens. MesuredeBaucentredesdeuxbobines: Àl’aidedecourbesqualitatives,expliquerlesvaleursobtenues Branchementsérieinitial Branchementsérie‐inversé Branchementparallèle TP1:Magnétostatique UPMC-Sorbonne Universités LP203 3. Oscillations d’une aiguille aimantée 3.1. Mesuredelapériodedesoscillations(utiliserletableau3) Procédéexpérimentalpourchaquemesure(ougroupedemesures): Exemple:«pourlesmesures1,4,7et8,nousavons...» n°dela mesure I (A) nombre duréedelamesure d’oscillations (s) T (s) 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 Tableau3 TP1:Magnétostatique 3.2. CourbeT=f(I)graphe3surlepapierlog‐logci‐dessous graphiquen°3:représentationdeT=f(I) Alluredelacourbe?puissance?Commentaireséventuels: TP1:Magnétostatique UPMC-Sorbonne Universit´es LP203 TP2 : Induction magn´etique Le but de ce second TP est de mettre en ´evidence les ph´enom`enes d’induction de fa¸con quantitative et en particulier, d’´etablir la loi de Faraday : dΦ , (1) dt qui relie la force ´electromotrice induite e a` la d´eriv´ee par rapport au temps du flux Φ du ~ Cette loi pr´esente plusieurs caract´eristiques importantes champ d’induction magn´etique, B. que le TP mettra en ´evidence : loi lin´eaire, intervention d’une d´eriv´ee temporelle, intervention d’un flux. La force ´electromotrice, contrairement a` ce que son nom indique, est homog`ene a` une tension et s’exprime en Volts. e=− En pratique, il s’agira de : (i) construire un circuit ´electrique de deux bobines, aliment´ees en courant alternatif i(t), mont´ees dans la configuration de Helmholtz vue au TP1 (distance entre les bobines ´egale ~ a` leur rayon) afin de g´en´erer un champ magn´etique B(t) variable au cours du temps mais uniforme dans l’espace entre les deux bobines ; ~ (ii) placer une petite bobine dans le champ B(t) ainsi cr´e´e, en alignant l’axe de la petite bobine avec l’axe des bobines de Helmholtz ; (iii) visualiser et mesurer `a l’oscilloscope la force ´electromotrice induite e(t) dans la petite bobine, en la comparant au courant i(t) parcourant le circuit. Pour cela, on dispose de : – un g´en´erateur basse fr´equence (GBF), – un rh´eostat (r´esistance variable), – deux bobines de Helmholtz de rayon R=6,5 cm, comprenant N =95 spires, – une petite bobine de rayon r=2,5 cm, plac´e au milieu des deux grandes bobines, et comprenant n spires dont on d´eterminera la valeur par deux fa¸cons diff´erentes, – un oscilloscope num´erique, – un multim`etre, – deux cˆables coaxiaux et des fils. Soit S la surface d’une spire des bobines de Helmholtz et s la surface d’une spire de la petite bobine. Avec les valeurs de R et r donn´ees ci-dessus, on a un rapport d’environ ´egal `a 7 ~ entre S et s si bien que l’on peut consid´erer que B(t) est uniforme sur toute la surface de la petite bobine et ´egal a` : 32 4 µ N i(t) 0 ~ ~ez , (2) B(t) = B(t) ~ez = R 5 o` u ~ez est un vecteur unitaire parall`ele `a la direction de l’axe des bobines de Helmholtz et o` u −7 −2 µ0 = 4π 10 N A . 1 ´ Etude th´eorique pr´eparatoire (`a faire avant la s´eance de TP et `a rendre - une par personne) ~ a` travers une surface S. 1. Rappeler la d´efinition du flux d’un vecteur B ~ Le 2. Une spire circulaire de rayon r est travers´ee par un champ magn´etique uniforme B. ~ vecteur unitaire ~en normal `a la surface d´elimit´ee par la spire fait un angle θ avec B. ~ a` travers la spire. Exprimer le flux de B 3. La petite bobine contient n spires de rayon r, la normale a` leur surface faisant un angle ~ Donner l’expression de flux Φ de B ~ a` travers la petite bobine, en fonction θ avec B. de B, n, r et θ. 4. En utilisant l’expression de B donn´ee par la relation (2), r´ecrire Φ en fonction, entre autres, de i(t). 5. En appliquant la loi de Faraday (´equation 1), donner l’expression de la tension e(t) aux bornes de la petite bobine. 6. On suppose maintenant que les bobines de Helmholtz sont parcourues par un courant sinuso¨ıdal : i(t) = I0 cos(ωt + ϕ0 ), avec ω = 2πν o` u ν est la fr´equence du courant sinuso¨ıdal. Donner l’expression de e(t) en fonction, entre autres, de ν. 7. En ´ecrivant e(t) sous la forme : e(t) = E cos(ωt + ϕ), et en l’identifiant avec l’expression d´etermin´ee a` la question pr´ec´edente (question 6), exprimer E et ϕ. On donnera l’expression de E en fonction de n, r, µ0 , N , R, I0 , ν et θ. 8. En prenant θ = 0, r´ecrire E sous la forme : E= 1 n I0 ν, C1 (3) o` u C1 est une constante. Donner l’expression de la constante C1 et calculer sa valeur num´erique. 9. Pour θ = 0 et `a fr´equence fix´ee, on peut ´ecrire E sous la forme : E= 1 n I0 , C2 (4) o` u C2 est une constante. Exprimer C2 en fonction de C1 et donner sa valeur num´erique pour ν = 500 Hz. 2 ´ Etude exp´erimentale Avant toute chose, afin de se familiariser rapidement avec l’utilisation de l’oscilloscope et du GBF, visualiser une tension sinuso¨ıdale fournie par le GBF. On mesurera sa valeur efficace et sa valeur crˆete-`a-crˆete. 1 On v´erifiera que la fr´equence ν mesur´ee par l’oscilloscope correspond bien a` celle indiqu´ee sur le GBF. 1. R´ealisation du montage Fixer au pr´ealable une valeur pour la r´esistance variable, Rrh , du rh´eostat, `a l’aide du multim`etre. R´ealiser le circuit du TP, constitu´e des deux bobines de Helmholtz branch´ees en s´erie avec le rh´eostat, le tout aliment´e par le GBF d´elivrant une tension eg (t). Placer la petite bobine (non reli´ee au circuit) sur son support au milieu des deux bobines de Helmholtz de telle sorte que θ = 0. Visualiser sur CH1 la tension aux bornes du rh´eostat (ce qui donnera acc`es `a l’intensit´e i(t) dans le circuit) et sur CH2 la f.e.m. induite e(t) aux bornes de la petite bobine. Dessiner le circuit, en pr´ecisant la masse, le sens du courant, l’emplacement de la petite bobine et les branchements `a l’oscilloscope. On prendra garde, pour la r´ealisation du circuit, que la borne noire de chaque entr´ee de l’oscilloscope est reli´ee `a la masse de l’oscilloscope, laquelle est reli´ee via l’alimentation secteur a` la masse du g´en´erateur. Si donc une borne noire de l’oscilloscope est reli´ee a` un point du circuit qui ne soit pas la masse, on aura un court-circuit entre ce point et la masse (probl`eme de boucle de masse). Mesurer Ueff , la valeur efficace de la tension aux bornes du rh´eostat. Mesurer Ieff , la valeur efficace de l’intensit´e du courant parcourant le circuit `a l’aide du multim`etre 2 . V´erifier la coh´erence de ces deux mesures. 2. Mise en ´evidence de la force ´electromotrice induite On utilisera ici le g´en´erateur de tension a` la fr´equence de 500 Hz, en r´egime sinuso¨ıdal, carr´e ou triangulaire. Une remarque pr´eliminaire est que la forme des cr´eneaux et des triangles mesur´es aux bornes du rh´eostat est un peu d´eform´ee. Expliquer pourquoi cette d´eformation d´epend de la valeur de Rrh . Pour cela, on pourra exprimer l’intensit´e du courant, i(t), en fonction des imp´edances des ´el´ements constituant le circuit et de la tension d’alimentation eg (t) (on rappelle l’imp´edance d’une bobine : Z = jLω). On ajustera la valeur de Rrh de telle sorte que les cr´eneaux et les triangles soient aussi peu d´eform´es que possible, afin que le courant i(t) soit lui aussi successivement sinuso¨ıdal, carr´e et triangulaire. Repr´esenter, aussi pr´ecis´ement que possible, ce que vous observez sur l’´ecran de l’os1. On rappelle que pour une tension sinuso¨ıdale u(t) = U0 cos(ωt + ϕ), U0 est l’amplitude du signal, la √ valeur crˆete-` a-crˆete vaut 2U0 et la valeur efficace Ueff vaut U0 / 2. 2. Un multim`etre mesure des valeurs efficaces. 3 cilloscope quand la tension d’alimentation est : (i) sinuso¨ıdale, (ii) carr´ee, (iii) triangulaire. On indiquera les calibres de la fr´equence et des tensions des voies CH1 et CH2. Comment interpr´eter les figures observ´ees en lien avec la loi de Faraday ? Quelle caract´eristique importante de la loi de Faraday est ainsi mise en ´evidence ? 3. Mesure de l’amplitude de e(t) en fonction de ν `a I0 fix´e : premi`ere ´evaluation de n. Revenir en signal sinuso¨ıdal. L’intensit´e du courant dans le circuit est donc de la forme : i(t) = I0 cos(ωt + ϕ0 ). La force ´electromotrice se met alors sous la forme : e(t) = E cos(ωt + ϕ). Mesurer E pour une dizaine de valeurs de fr´equence, ν = ω/2π, ` a amplitude I0 du courant fix´ ee. Attention, si on varie ν tout en maintenant constante l’amplitude de eg (t), l’amplitude de i(t) sera modifi´ee (cf calcul d’imp´edances de la partie pr´ec´edente). Pour maintenir I0 constant tout au long de l’exp´erience, il est donc n´ecessaire d’ajuster l’amplitude de eg (t) (r´eglage du GBF) a` chaque nouvelle fr´equence. De plus, choisir une valeur de Rrh pas trop ´elev´ee, qui restera donc fixe tout au long de l’exp´erience. On choisira des fr´equences comprises entre 100 Hz et 2-3 kHz. D’apr`es l’´etude th´eorique (cf. question 8, ´equation 3), comment l’amplitude E doit-elle varier avec ν ? Tracer les variations de E avec ν sur papier millim´etr´e, o` u l’on fera figurer l’origine (ν=0, E=0). D’apr`es l’´etude th´eorique (cf. question 8, ´equation 3), comment l’amplitude E doit-elle varier avec ν ? Votre trac´e est-il en accord avec la loi de Faraday, telle qu’elle est exprim´ee dans l’´equation (3) ? Quelle caract´eristique importante de la loi de Faraday est ici mise en ´evidence ? Mesurer le coefficient directeur de la droite obtenue. En d´eduire la valeur de n, le nombre de spires de la petite bobine. 4. Mesure de l’amplitude de e(t) en fonction de I0 `a ν fix´e : deuxi`eme ´evaluation de n. Fixer la fr´equence `a 500 Hz. Mesurer E pour une dizaine de valeur de I0 . D’apr`es l’´etude th´eorique (cf. question 9, ´equation 4), comment l’amplitude E doit-elle varier avec I0 ? Tracer les variations de E avec I0 sur papier millim´etr´e, o` u l’on fera figurer l’origine (I0 =0, E=0). Votre trac´e est-il en accord avec la loi de Faraday, telle qu’elle est exprim´ee dans l’´equation (4) ? Quelle caract´eristique importante de la loi de Faraday est ici mise en ´evidence ? Mesurer le coefficient directeur de la droite obtenue. En d´eduire la valeur de n. Comparer cette deuxi`eme ´evaluation de n a` celle de la question pr´ec´edente. 5. Mesure de l’amplitude de e(t) en fonction de θ `a ν et I0 fix´es. 4 Fixer les valeurs de ν et de I0 . Mesurer E pour quelques valeurs de θ, l’angle entre le ~ et le normale a` la surface des spires de la petite bobine. champ B Tracer E en fonction de cos θ. D’apr`es l’´etude th´eorique (cf. question 6), pr´eciser comment E doit varier avec cos θ. Le trac´e obtenu est-il en accord avec la th´eorie ? Quelle caract´eristique importante de la loi de Faraday est ici mise en ´evidence ? 5 UPMC-Sorbonne Universités LP203 TP2 : Induction magnétique Date: Groupe: NomPrénom1: NomPrénom2: Etude expérimentale 1. Montage Rrh= Ueff= Vérificationdelacohérencedesmesures: Ieff= 2. Mise en évidence de la loi de Faraday ValeurdeRrhchoisiepourl’expérience: Pourquoil’alluredelatensionauxbornesdeRrhdépend‐elledeRrh? UPMC-Sorbonne Universités (i) tensiond’alimentationsinusoïdale (ii) ‐Balayage: Fréquence: Calibre: ‐CH1:auxbornesdeRrh ValeurC‐C: Calibre: ‐CH2:auxbornesdelapetitebobine ValeurC‐C: Calibre: tensiond’alimentationcarrée (iii) ‐Balayage: Fréquence: Calibre: ‐CH1:auxbornesdeRrh ValeurC‐C: Calibre: ‐CH2:auxbornesdelapetitebobine ValeurC‐C: Calibre: tensiond’alimentationtriangulaire ‐Balayage: Fréquence: Calibre: ‐CH1:auxbornesdeRrh ValeurC‐C: Calibre: ‐CH2:auxbornesdelapetitebobine ValeurC‐C: Calibre: LP203 UPMC-Sorbonne Universités LP203 ConclusionenlienaveclaloideFaraday: 3. Mesure de E en fonction υ de à I0 fixé : première évaluation de n ValeurdeI0choisie: Attention:Eestlavaleurmaximaledelatensionauxbornesdelapetitebobinealorsque l’oscilloscopedonneEeffetEcc.Demême,I0estl’amplitudemaximaleducourant. υ(Hz) E(mV) υ(Hz) E(mV) AccorddutracéE=f(υ)aveclaloideFaraday? UPMC-Sorbonne Universités LP203 Calculdunombredespiresndelapetitebobineàpartirdutracé: 4. Mesure de E en fonction I0 de à υ fixé : deuxième évaluation de n Fréquence:500Hz ValeurdeRrhchoisie: Ucc(mV) I0(mA) E(mV) Ucc(mV) I0(mA) E(mV) NB:Uccdésignelatensioncrête‐à‐crêteauxbornesdelarésistance AccorddutracéE=f(I0)aveclaloideFaraday? UPMC-Sorbonne Universités Calculdunombredespiresndelapetitebobineàpartirdutracé: LP203 Conclusionsurlavaleurden 5. Mesure de E en fonction de θ à υ et I0 fixés Fréquence:500HzValeurdeI0choisie: θ cosθ E(mV) θ cosθ E(mV) AccordaveclaloideFaraday?
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