Septembre 1908 - Site en travaux, le week

Troisième
Le Numéro ES Centimes
Année — if- 144
JOURNAL
Samedi 5 Septembre
Rédaction et Administration
RÉGIONÀLISTE
INDÉPENDANT
31, rue des Fontaines - M O R L A I X
foa la Ditinsi ils fatirits Jadsittit'.s, (ommireltt*
ti àijiicolt: da J'ars.
TARIF
MORLAIX, un «a
Finistère, Côtes - du • Nord,
Morbihan, un an
Autres Départements
3 fr.
5 0
4 fr. O O
4 fr. 5 1 *
V e n d r e d i 28 a o û t . — On annonce la
mort du duc de la Hoclie foucauld, ancien
député.
— L'automol ile du prince Impérial et de
la princesse Cécile a culbuté à Metz dans
un fossé. Les voyageurs n'ont eu aucun
mal.
— D'après une note des légations, il tic
faut accorder aucune valeur aux nouvelles
relatives à la captivité de
Mouley-Hafid.
— .4 Carisbad, la santé de M. Clémenceau s'améliore sensiblement. Le ministre
est cependant alité.
— /I Cherbourg, le sous-marin « Opale »
a abordé le croiseur « Dupleix », lui faisant subir de sérieuses avaries.
S a m e d i 29 a o û t . — ^lu cours d'une
promenade en mer à La Bochette, trois
touristes se sont noyés.
— Aujourd'hui paraissent à l' » Officiel » les promotions du Mérite agricole.
— On écrit à Carisbad que la santé de M.
Clémenceau s'est améliorée.
— Un combat a eu lieu à Saigon entre nos
troupes et les pirates. Ces derniers ont eu
3 9 tués.
— L'état de l'empereur d'Autriche est
latisfaisant.
— D'après un télégramme de l'Amiral
Berryer, les troupes hafidistes auraient repris Azcmmour.
D i m a n c h e 3 0 a o û t . — On tcril à Carisbad que la santé de M. Clémenceau s'étant
améliorée, il ne va pas tarder à rentrer à
Paris.
— Mtougui, ca'id aziziste a de nouveau
battu une Mehalla hafidistc II menacerait
de bombarder Marakech.
— Abdul-Aziz
a quitté Setta avec un
nouveau courage cl bivouaque à
lier-Bechid.
L u n d i 51 a o û t . — L'aviateur
Wriglh
a repris ses expériences au Mans, mais celle
fois-ci sans grand succès à la suile d'un
accident à l aéroplane.
— /lu cours d'un banquet à Strasbourg,
Guillaume II porte un toast qui contient
de très importantes déclarations en faveur
de la paix.
— Abdul-Aziz aurait quitté
Ber-Bechid
el se rendrait à la ferme Alvarez, près, de
Casablanca.
—
Colomb-Bechar,
une reconnaissance a envoyé quelques obut dans le camp
de la harka. Les Berabers n'ont pas riposte,
ce qui fait croire qu'ils attendent encore des
renforts.
— Le « Pourquoi-Pas » vient de quitter
Cherbourg, faisant route pour Madère.
M a r d i 1- S e p t e m b r e . — Le bruit a
couru à Cherbourg que le « Pourquoi-Pas »
a fait côte.
— Le congrès international des verriers
s'est terminé
aujourd'hui.
— Un accident se serait produit à
Vienne. Un canon s'est déchargé subitement, a tué un artilleur et blessé plusieurs
autres.
— Le commandant Fesch a envoyé quelques obus à la mehalla qui n'a pas riposté.
M e r c r e d i 2 s e p t e m b r e . — La déléga
tion des ouvriers municipaux a été reçue à
la préfecture de la Seine par M. de Metz,
directeur du personnel.
— La France entière fut hier attristée
par d'épouvantables orages qui firent de
nombreuses victimes.
— Un nouveau recteur vient
d'être
nommé au grand établissement
catholique
d'enseignement supérieur de Lille : M. le
chanoine Margerm.
— La harka a commencé l'attaque du
poste de Bou-Dcnib. Le combat a duré six
[40| Fouilleton de l'Echo da Finistère
lïÔRGANE
PAR
Charles LE C.OFFIC
LA
PARTIE
SIRÈNE
Elle sonna, et comme Georges, après
l'avoir remerciée, emboîtait le pas au domestique :
« Ah f j'oubliais, monsieur de Kerduel,
J'ai fait préparai' pour vous et pour Mme
Lt-foullon, dès qu'elle aura licence de se
rendra ici, l'appartem' nt au-dessus de
notre chère malade. Vous pourrez ainsi
veiller sur elle à tous let> instants. »
Georges n'aurait pas osé eu demander
tant. Aussi fussent cette fois avec une
évidente sincérité de cœur qu'il remercia
l'inconnue : malheureusement, Mme L e foullon ne pourrait profiler de plusieurs
jours de l'offre délicate qu'on lui faisait;
mais Georges acceptait peur lui-uiôa.e et.
«'excusant sur la hâio où il était de revoir
la jeune 1111e, il prit congé de l'inconnue.
Le valet à qui on l'avait remis lo conduisit à l'appartement d'Annette. Elle ne
donnait point et, levée sur son lit, elle le
reçut aussitôt avec les témoignages de la
joie la plus vive. Il lui annonça qu'il r e s -
tait au château jusqu'à BOQ rétablissement.
EKLEO PENN AR BED "
Directeur : A. LAJAT
31, rue d e s
INSERTIONS
Pour les annonces et réclames s'adresser à
M. H. P OCJION, soit 31, rue des Fontaines
ou 67 rue Gambetta.
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par la Foste
LA SEMAINE
DEUXIÈME
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DES
la li^ne
Ann. fjii.diei.'ires ou diverses). O fr. Î J O
l-U'jcifitîif-s h » :}' pagre)
O fr. 3 0
four i^s annonces répétées on traite
a forfait.
Le strvice du journal est fait gratuitement aux officiers ministériels
annonciers.
rARIF DES ABONNEMENTS
Frais de Recouvrement
O fr. 40 par Abonnement.
1908
Fontaines, MORLAIX
L e s manuscrits ne sont pas rendus
cette assertion fut elle vraie, elle 11e pourrait être d'aucune autorité pour condamner le panceltisme, pour cette seule
raison, que les races évoluent au j o u r de
l'histoire et ne se soucient pas de perpétuer les situations archaïques.
Si la Cellie n'a pas existé, serait-ce une
cause pour qu'elle n'existât pas M. Charron, pourrait-il 'nous affirmer qu'il a
existé une Slavie organisée politiquement
et pourtant le panslavisme est. une des
réalités politiques de notre époque.
De même en disant que les panceltes
travaillent contre la patrie à laquelle ils
sont incorporés, il erre et il calomnie.
) »w
Les Bulgares, les Croates, les Serbes,
les Tchèques, les Polonais, et toutes ces
autres races qui peuplent l'Europe méri11 est extraordinaire de voir combien dionale el. orientale, 11e rêvent aucuneles Bretons sont estimés et aimés en
ment de s'incoporer ii la Russie pour forFrance. Nous ne voudrions pour rien au
mer avec elle un seul et unique peuple,
inonde qu'on nous accuse d'être anti- ils s'unissent il elle pour sauvegarder
français et de nourrir des sentiments leurs intérêts communs de race.
d'hostilité vis-ii-vis de la grande patrie,
Ainsi les Bretons ne songent pas à demais c'est un fait qui saule aux yeux que
venir anglais, pas plus que les Gallois linous autres Bretons, nous sommes mése faire français. Mais, il plail à ces Breprisés plus que toute autre race ar.
tons partisans du panceltisme de renouer
monde, par nos compatriotes du haut
des relations, avec des peuples issus de
pays.
la même souche qu'eux mêmes, pour se
Lorsque se produisirent, il y a quel- retremper près d'eux dans l'amour de leur
ques années, les événements que tout langue, de leurs traditions et de leur
le monde se rappelle, conséquences des race.
décrets tyranniques de M. Combes, ce
Les Français auraient mauvaise grâce
fut dans toute la presse biocarde de Paris
à s'en plaindre.
et de province un dévergondage d'épithèLes Bretons, il faut s'en souvenir, ne
tes malveillantes, à l'adresse cle ces obssont ni des conquis, ni des vaincus, si
curantistes, ignares, dégradés bretons.
nous vivions cent cinquante ans plutôt
L e calme est revenu quelque peu denous n'hésiterions pas à dire, que historipuis ce temps, et la presse républicaine
quement parlant, ils 11e sont pas et n'ont
si elle ne nous est pas amie nous laisse
j a m a i s été français mais reconnaissent
pour le moment tranquilles. Mais si les
seulement par suite d'un traité passé
passions de ce côté sont apaisées, d'aulibrement le gouvernement français comtre côté, les injures ou les insinuations
me leur gouvernement, mais cette vérité
malveillantes ne cessent de pleuvoir et
de fait risquerait d'être trop forte poulde se produire. Cette fois, les attaques
ies oreilles ignorantes cle notre époque.
nous viennent de gens qui, par les prinNous nous contenterons cle dire, 11e
cipes qu'ils professent, devraient sempouvant nous éterniser en polémiques,
blent-ils se rapprocher de nous. Nous vouque les Français au lieu cle faire des relons parler, des adversaires politiques
proches aux bretons feraient bien mieux
du bloc, progressistes, nationalistes, réde les imiter, et nous rappelerons à ceux
gionalistes, royalistes, bref, tout cc qui
uui nous critiquent, que pour une coupe
compose le centre et la droite.
cle sang français qui coule, pour la défense
Depuis quelques semaines notamment, de la patrie française, il y a des tonneaux
les articles hostiles se multiplient. On de sang breton versé. Cela vaut bien la
accuse, sinon l'ensemble des Bretons, au
peine, pensons nous, qu'on en soil reconmoins une partie d'entre eux et notam- naissant ou que tout au moins la pudeur
ment les bardes, d'être ennemis de la* ferme certaines bouches. Avant de nous
France et presque de la trahir au profit reprocher notre antipatriolisme, venez
de l'Angleterre. Le prétexte qui sert de donc Messieurs les Français défendre
base à toutes les tirades chauvines que votre drapeau à notre place.
l'on décoehe contre nous, est que certaiA. LAJAT.
nes notabilités bretonnes ont renoué
avec nos frères de Galles, d'Irlande et
d'Ecosse, des relations d'amitié et de
fraternité et qu'ils se sont faits les apôtres pacifiques du panceltisme.
Mgr L e c œ u r , é v ê q u e de S a i n t Le protagoniste de cette campagne
F
l
o
u r , a interdit à tous ses prêtres,
menée contre les bardes et les régionad
a
n
s les d e u x r e t r a i t e s e c c l é s i a s t i listes bretons, est M. de Laygue : nous
croyons avoir fait justice de ce comte q u e s q u i v i e n n e n t d ' a v o i r lieu, d'asréunion
français, qui prétend venir enseigner aux s'stcr à 11'importe quelle
Bretons autochtones ce qu'ils doivent du t Sillon » et des
sillonnistes.
être et ce qu'ils doivent penser.
C e s m e s s i e u r s se, m e t t e n t e n d e M. de Laygue fait école, un certain M. h o r s d e t o u t e h i é r a r c h i e e c c l é s i a s Raymond de Charron essaie de vulgariser t i q u e e t n e d a i g n e n t p a s m ê m e
dans la Gazelle de France, les théories
répondre à un é v ê q u e les convobizarres de cc transplanté.
quant, à u n c o n g r è s d i o c é s a i n : il e s t
M. Raymond de Charron parle au nom
b
ien juste q u e l'autorité diocésaine
de la Bretagne, comme si son nom seul
ne suffisait pas à dénoter son origine les t i e n n e à l ' é c a r t .
M^r Lecœur e-t, croyons-nous,
étrangère. Il accuse certains Bretons
d'essayer de créer un |mouvement dange- le 36' i ' e s p r é l a t s f r a n ç a i s q u i o n t
reux, "parce que contraire aux intérêts c o n d a m n é le Sillon,
el d o n i voici
de la patrie française et utopique, en la liste :
travaillant il la vulgarisation du panNeuf Archevêques
celtisme.
Les c a r d i n a u x de Lyon, de B o r D'abord dit-il la Cellie n'a jamais existé
historiquement, et il 110 songe pas, que d e a u x et d e R e i m s , N N . S S . l e s
heures Nos troupes se sont comportées admirablement.
J e u d i 3 s e p t e m b r e . — Les dépêches
les plus contradictoires parviennent au Maroc sur la situation de Mtougui.
— Dans le Sud- Oranais, la concentration des troupes est faite à Bou-Anane
— Le bruit qui a couru de l'assassinat
du caul An flous, partisan d'Abdul /liiz,
est confirmé.
— Les pertes subies par les Marocains à
l'attaque de Bou-Dînib seraient considérables. On a ramassé
cadavres.
xs et
s
LE cc SILLON )) ET L EP1SC0PAT
« Alors, c'eU vrai, dit-elle, tu ne me
quitteras plus?.., »
M>ns, comme cette nouvelle l'agitait
ex lôinement et lui avait mis le sang aux
joues, ello fut prise d'une toux asssz fort«i,
qui raviva l'inquiétude de Georges. Il
l'obligea de se recoucher, la borda luimême comme un enfant et lui demanda
comment elle se sentait.
« Mieux, dit-elle... C'est surtout ce froid
d'hier qui ne veut pas ine quitter... Il me
semble toujours quo je suis dans l'eau
jusqu'au
Et. avec cela, le p us drô>e
est que je tremble In lièvre. Tàte mon
front, lu verras comme il brûle...
— Oui, dit Geoiges, o'eht singulier. Te
rappelles-lu ce qu'a dit le médecin quand
il t'a examinée ?
— Lo médecin est étranger, comme
tous les gens d'ici. Je n'ai rien compris à
ce qu'il disait.
— J'aimerais rourlant bien savoir A quoi
m'en tenir, dit Georges... Si j'étais sûr de
ne pas froisser notre châtelaine, je lui
demanderais la permission de faire venir
ton docteur...
— O j i , oui, c'est cela, dit Annette rapidement. Moi aussi j'aurais plus confiance...
Si tu savais ! Cette chambre ci, les gens,
les choses, tout me donne comme une
impression de mauvais rêve. J avais une
pour que tu ne vinsses pas 1... Rien (pie
de t'avoir vu, de to sentir près de moi, il
me semblait que j'allais mieux... C'est
cela. Demando la permission d'appeler ce
bon M. Le Dentu 1... »
Presque au môme moment, comme si
elle avait attendu pour paraître qu'Annette
eût exprimé ce désir, la tenture se souleva
et l'inconnu* s'avança vers le lit. Elle fit
un gracieux sourire à la malade et s'iufonna de sa s'iuté. ^ fut l'occasion pour
Georges de placer sa requête. L'obscurité
de la pièce l'empêcha de remarquer la
r. mtraclion violente qu'elle provoqua clu z
l'i/iconnue. Sa voix, tout unie et toute
simple, 11e marquait, d'ailleurs, aucune
émotion.
« Volontiers, dit-elle. Je vais faire atteler et l'on ramènera de Lanmon le médecin do mademoiselle... Ce château ne
rrçoit d'hubitude aucun étranger... Si je
n'ai pas prévenu lo désir de la malade,
c'est que j'avais ici un médecin en qui je
pensais qu'elle pouvait avoir toute confla-ice Mais je suis disposéo à satisfaire
dès maintenant tous les autres désirs
qu'elle pourrait avoir.
— Ah I madame, dit Annette, vous ôtes
irop bonne 1... »
L'inconnue sonna ; un valet parut à qui
elle donna ses instructions.
«; Le médecin sera ici dans deux heures »,
dst-elle.
Et, se tournant vers Georges :
« Voulez-vous attendre d'ici là, monsieur, nu visiter votre appartement? Je
dois vous prévenir, ajoutn-t elle en t o u rna', que, tant que de nouvelles instructions de la Faculté ne seront point \emies
modifier tes anciennes, il sera de mon
devoir de vous mettre en g.irde contre un
entretif u prolongé qui pourrait fatiguer la
malade... •
Goorge* s'inclina.
t Si Annette n'y voit pas d'inconvénient,
a r c h e v ê q u e s de C a m b r a i , de Rennes, de B o u r g e s , de T o u l o u s e , d ' A i x
et d e C h a m b é r y .
Vingt-sept Evêques
N N . S S , de N a n c y , de Saint-Bié,
d e V e i d u n , de M e a u x , de B e a u v a i s ,
de S o i s s o n s , d ' A m i e n s , de B a y e u x ,
de Chartres, de Q u i m p e r , de V a n n e s , <Je N a n t e s , d ' A n g e r s , d e ^ u ç o n ,
de Nevers, de P é r i g u e u x , d'Agei:,
de B a y o n n e , de P a m i e r s , de Montp e l l i e r , d e F r é j u s , d-; G r e n o b l e , d e
Mende, d'Annecy, de Saint-Claude,
de L n n g r e s et de S i i i n t - F l o u r .
U n e n s e m b l e si i m p o s a n t d e r é p r o b a t i o n s , trop justifiées, ne d e v r a i t - i l p a s é c l a i r e r les p l u s a v e u gles ?
CONGRÈS DE PLOUGÂSTEL
Avis concernant l'exposition
d'îndustrie e t d'Art Bretons
r,
Les personnes désireuses de prendre
art ii 1 exposition organisée par l'U. R.
5. sont instamment priées d'en aviser M.
Ely-Monbel, sculpteur à Caurel (Côlesdu-Nord), en indiquant la nature, la quantité ou les dimensions des choses et objets
qu'ils exposeront.
Tous les genres sont admis, les œuvres
et produits contemporains de préférence,
mais uniquement d'origine et d'inspiration bretonnes.
Un droit d'admission de 1 ù 5 fr., selon
l'importance de chaque exposition, sera
perçu par le ccmité local pour l'aménagement et l'entretien des locaux pendant
l'exposition.
Les envois importants devront être
faits avant le 7 septembre, gare cle Kerhuon (Finistère); a d r e s s e : comité de
l'exposition de Plougaslel.
Prix des entrées à l'exposition : carte
permanente, 1 fr. 25 ; carte pour une visite, 0 fr. 3 0 ; le dimanche, 0 fr. 25. Les
membres cle l'U. R. B., porteur de leur
insigne, rentrent gratuitement.
Nota. — Le produit des d-oits d'entrée
sera partagé p a r moitié enlre les pauvres
de la commune de Plogastel e t l ' L . R. B.,
ui créera des prix spéciaux on faveur
es industries bretonnes.
Les Secrétaires :
3
LOKIZ IIEIUIIEU, LÉON L E BEUUE.
UNION
RÉGIONÀLISTE
BRETONNE
Section économique
La section économique de l'U. R. B.
se tiendra le dimanche 13 septembre, à
10 heures du matin, en la salle des séances du Congrès à Plougaslel-Daoulas.
Les questions il l'ordre du jour sont :
1° Brest, port transatlantique.
— Son
rôle international. — Son importaftee
pour le développement économique cle
la Bretagne.
2° Les Industries rurales
Bretonnes.
D'autres sujets pourront naturellement
être discutés si des mémoires importants
les concernant sont présentés.
Le « S o l r é s o l »
LANGUE
tre du Solrésol, langue universelle, musicale, téléphonique, télé-mimique,
occulte
el muette, est un de ces philanthropes.
Il répand inlassablement la bonne parole télé-mimique et musicale, el c'est
ainsi qu'il vient d'exposer la théorie et la
pratique du Solrésol, dans une conférence publique et gratuite.
La salle de conférences, une petite
boutique de marchand de vins de la rue
Crozatier, n'était, certes, pas faite pour
un auditoire nombreux ; et c'est devant
six personnes que le professeur a donné sa
leçon.
Après un rapide historique du Solrésol,
cl un hommage rendu à François Sudre,
son génial inventeur, M. Boleslas Oajewski explique il ses six auditeurs que
le Solrésol comprend ?.'2G0 mots, formés
en combinaison entre les sept mots : do,
ré, mi, fa, sol, ta, si.
C'est ainsi que migraine se dit : solsolrédo, et magistrature : sisidosol.
Pour
simplifier la construction des phrases, les
solrésolistes adoptent des tournures élégantes dans le genre de celle-ci donnée
comme exemple par le professeur : pour
dire : l'ennemi a une très grande
quantité
de troupes, on dira : sidomi fcimisol fumifaré fasi; ennemi possède troupes beaucoup.
On voit qu'au point de vue cle la syntaxe, le Solrésol se rapproche beaucoup
du « petit nègre ».
Mais ce qui ravit particulièrement les
disciples de Sudre, c'est l'ahurissante diversité des modes d'emploi du Solrésol.
On peut l'écrire en musique.
On peut l'écrire en chiffres, en remplaçant clo, ré, mi, etc., p a r i , 2, 3, etc.
On peut le parler par signes, le jouer
au piano, violon, cor de chasse ou tout
autre instrument de musique.
On peut se faire comprendre de loin,
en remplaçant les sept notes par les sept
couleurs cle l'arc-en-ciel et en agitant de
grands lambeaux d'étoile rouge, orangée
etc., ou, si c'est cle nuit, en projetant
successivement des feux de couleurs différentes...
Tout cela est évidemment d'une extrême simplicité. Cependant, un profane
ose faire une objection ; ayant entendu
que le mot français chat se. dit : farésimi,
il insinue que le Solrésol sera peut-être
long à parler.
« C'est un avantage de plus, affirme le
professeur, en souriant ooucement : un
sage de la Grèce conseillait aux hommes
de tourner sept fois leur langue dans la
bouche avant de p a r l e r ; si ce Grec avait
connu le Solrésol, il aurait eu le loisir,
en le parlant, de tourner quatorze fois sa
langue...»
Et le professeur Boleslas dit à ses élèves d'un soir : Hemisol domi fala/a.
Comme personne ne répond, il traduit
tristement : « Ça veut dire : Avez-vous
compris? » Et. il ajoute : Résolfa sisol.
On suppose que cela veut dire : «Allez
vous coucher». Un professeu, qui se recommande des sages antiques, cultive
l'atticisme ; cela signifie : « Au revoir,
messieurs ! »
Telle est, concurrente de l'espéranto et
du volapuek, la nouvelle langue universelle : c'est un joli cadeau à faire à un
enfant.
MAURICE GIIOC.
Jî
UNIVERSELLE
La race esl immortelle des doux philantropes qui, dans le but assurément
louable de faciliter les rapprochements
internationaux, poursuivent la création
d'une langue universelle.
Le professeur Boleslas Gajewski, apô-
j'attendrai ici, dit-il.
— Oui ! oui 1 dit Annette. Et nous serons
sages, vous le verrez, madame. Pour
commencer, je ne dirai plus rien.
— Ni moi non plus, dit Georges.
— 1 t:en ! dit l'inconnue. J'ai votre promesse à tous deux. Mais rappelez-vous,
continua-t-ftlle avec un ton plus sérieux et
en s'adressaut à Georges, (pie vous ôles
ici chez vous, monsieur de Kerduel, que
mes gens sont à vos ordres et que vous
pouvez circuler librement dans toute l'île...
Si je n'en puis dire autant a Mil»» Lefoullon que son état rein nt prisonnière, je lui
répéterai du moins ce que je lui disais
tout n l'heure : que je suis disposée à
satisfaire tou-t les désirs qu'elle voudrait
m'exprimer.
— Tous? dit Annette, avec une sorte de
crainte hésitante.
— Mettez-moi ù l'épreuve, si vous en
doutez, dit l'inconnue.
— Eh bien, madame, puisque vous ôtes
si bonne, je vous demanderai d'enfremdie
une fois encore la défense qui est fuite
aux étrangers de pénétrer chez vous... Il
ne s'agit d'ailleurs que d'une petite tille,
d'une enfant. Mais je suis habituée à sa
compagnie et, si vous le voulez bien, elle
me servirait d'infirmière et coucherai ici
n la place de la g.irdienne que vous m'avt-z
donnée... »
L'in'onnue fit un violent effort pour
dissimuler la contrariété qu'elle éprouvait.
«Comment s'appelle cette peine fille?
demanda-Uelle.
— Fante GuézenQee, Elle habite avec
nous à Rûn-Rouz.
LE DECHAUMAGE
Voici les récoltes de céréales enlèves
des champs, une pluie bienfaisante a
ameubli les terres, c'est le moment de
déchaumer au plus vile. Celle opération
— Je vais la faire chercher, dit l'inconnue.
— Ne vous en donnez pas la peine,
madame, dit Georges. J^ la 1 amènerai ce
soir, quand j'irai à R û a - R o u z .
— Comme vous voudrez, monsieur »,
répondit l'inconnue, et elle sortit...
Deux heures environ plus tard, on
annonça le docteur Le Deniu. Annette et
Georges avaient à peu près tenu leur promesse durant ces deux heures. Ils s'étaient
très peu parlé, mais leurs yeux ne s'étaient
point quittés tout le temps. Le bon docteur, un peu surpris de trouver en cet
endroit les deux jeunes gens, connut 1 aiGeorges l'accident do la veille. Il examina
rapidement la malade et, cet examen ue
lui suffisant pas, il voulut l'ausculter.
« Voyons, toussez un peu. Dites : hum !
fortement I... »
Annette poussa le hum ! réglementaire.
« C'est bien ce que je pensais, murmura
l'excellent praticien. Diminution des vibrations vocales et de l'ainpliation de la poitrine du côté de la plèvre atteinte, mutilé à
la pei'.'.ussiou, altération du timbre de ia
respiration... Avrz vous des points de
côte ? demandii-t-il à la jeune fille.
— Par moments, dit Annette.
— Et 1res douloureux? Très vifs?
— Assez. Me.is surtout des f n s s o a s . . .
Je gèie tout à coup el j'ai lu lièvre en
môme temps.
— Qu'est-ce qu'on vous a fait prendre
pour c, la? Voyous | s
Il examina diverses fioles de diurétiques
et de pu'ga ifs posées sur la table.
• Parfait 1 Et quel régime ?
de première nécessité pour le cultivateur qui veut nettoyer ses terres el j e
dirai même les engraisser, (car l'azote c e
l'air rentre mieux dans Ta ferre meuble,
que dans la terre durcie,) a pour but de
faire lever les graines de plantes annuelles poussées avec le blé cl d'enrayer,la
croissance des plantes vivaccs, qui le blé
aussitôt enlevé se mettent, à pousser avec
rapidité, grâce à l'air et à la lumière
dont celui-ci les privait.
Le déchaumage doit être très superficiel, c'est à dire que l'on ne doit que
gratter la surface du sol à une profondeur maximum de 5 il 6 centimètres.
En elïel les graines des plantes nuisibles légèrement enfouies lèvent à la
première humidité, mais sans inconvénient puisque le labour d'hiver viendra
les détruire avant que ces planles 11e
soient arrivées à mûrir leurs nouvelles
graines. Fait trop profondément, le déchaumage aurait pour inconvénient d'enterrer les mauvaises graines, qui privées
d'air 11e germeraient pas et resteraient
intactes clans le sol jusqu'au nouveau labour qui les ramenant à la surface les
mettraient dans des conditions favorables
pour germer el les feraient empoisonner
la culture de l'année suivante.
Un dernier avantage du déchaumage
est d'utiliser comme engrais toute celte
végétation nuisible, de l'enf<?uir dans le
sol ce qui l'enrichit d'humus et de toutes
les substances nutritives quelles avaient
prises. Elles lui sont ainsi restituées et
deviennent des aliments pour la plante
cultivée qui succède.
On procède au déchaumage soit à
l'aide de charrues spéciales appelées polysors, soit avec la charrue ordinaire réglée
à cet effet, mais cela rend le travail un
peu long, soil à l'aide de l'extirpa leur,
du scarificateur, du cultivateur canadien eic. soit même dans les terres
très légères à l'aide de la herse que l'on
charge fortement avec des pierres, des
madriers etc. L'on voit donc ainsi que
les instruments ne manquent pas el que
l'opération du déchaumage peut être
expéditive et peu coûteuse. Il n'est pas
un cultivateur sérieux qui puisse dire
que la pâture des chaumes esl une bonne
110uri'i^ure. p o u r
fllie
1a
porte do cetxepawft} lié seul "airi_ j l H f i l i a i H i
payée par les avantages du déchaumage.
Lorsque la saison est favorable peu de
temps après l'opéralionla lerrre se couvre
d'herbes qu'un second coup d'extirpateur
et même d'un bon hersage suivi d'un
roulage a vile fait d'anéantir, en tout cas
le labour d'automne l'ail en vue des cultures définitives, détftiil et enlève toute
celte poussée inutile, l'enfouit dans la
terre où elle se décompose et le sol se
trouve parfaitement propre et bien préparé.
Al Labourer bilian
Conseil Général
(Su
Finistère
2° Session ordinaire de 1SOS
Séance
du lundi
31
août
La séance s'ouvre à 2 h. 30 M.
le préfet y assiste.
Prennent place au bureau : en
qualité de président, M. De'obenu,
doyen d'âge après M. de Brémomi
d'Ars, qui, pour des raisons personnelles, lui a cédé la place ; en qualité de secrétaire, M. Trémintin, le
plus jeune des membres du conseil.
— La diète lactée, dit Georges.
— Excellent... Tous les soins ont é'é
pris... Eh ! mais », ajouta-t-il avec celte
habitude, un peu commandée, des médecins à intioduire un é'émer.t de ga.eté
dans leurs consultations b s plus sérieuses, « qu'est-ce qui me fait concuirence
ici sans me prévenir ? C'est de la d é loyauté. »
An net e ne put s'empêcher de sourire.
Georges expliqua ce qu'il savait du médecin attaché à lu personne de l'inconnue.
« Esculape lui t û t tiré sa barret'c, dit
le docteur... Vous n'aviez pas besoin de
me fa>re chercher...
— Voyons docteur 1 dit Georges qui crut
à mie pique d'Kuiotn-propre.
— Mais j e vous en remercie tout do
même, continua l'excellent homme, puisque c'est la plus haute marque «te coi ilince
que vous me pouviez donner... »
Georges séria lu main du malicieux
praticien.
« Ah ! çà, dit celui-ci tout à coup, s'il y
y a un médecin au château, il y a aus.-:i
une p h a m a c i e . .
— Sans doute, dit Georges.
— Eu biei, monsieur Leïzour, voilà qui
est an mieux. Vous connaissez les tenants
et aboutissants de la maison... O.i m'a
mené par nu labyrinthe de petits corridors,
do | assages souterrains, d'escaliers en
tourne-vis, absoluuieat. comme si on avait
voulu me faire perdre la notion des lieux...
El je t'ai perdue... Vous demanderez pour
moi deux ventouses, deux ventouses à
fcuciilication. »
(A Suivre.)
\ L'ÉCHO
DU
FINISTERE
wzrjaurrM-ixuttM
Il est p r o c é d é à l'appel n o m i n a l ,
qui fait constater l'absence de MM.
de Blois, L o u b o u t i n , Lostis, excusés.
Puis o n passe à l'élection du b u reau définitif.
E n voici les résultats ;
Président.
— N o m b r e de v o t a n t s ,
39 ; b u l l e t i n s b l a n c s , 3 ; s u f f r a g e s
e x p r i m é s , 36 ; m a j o r i t é a b s o l u e ,
tant, et qui pour l'exercice 1908, dépassera 28.000 francs ; alors que la subvention de l'Etat pour nos chemins de fer
passe de 143.000 francs à 169.000 francs,
et que notre part de bénéfices dans leur
exploitation s'élève de 93.000 francs à
lO'i.OOO francs ; malgré toutes ces circonstance favorables, nous allons cependant nous trouver dans la nécessité, pour
faire face, en 1909, à nos seules dépenses
ordinaires, de créer de nouvelles recettes,
c'est-à-dire de recourir à l'impôt.
« De telle sorte que pour l'exercice
prochain, qui verra mettre en recouvrement la première tranche des centimes
votés pour notre nouveau réseau ferré,
le chiffre global des centimes à peiccvoir
atteindra le nombre de 84 centimes 39,
dépassant la taxation de l'exercice en
cours île 7 centimes 12, dont près de deux
centimes seront indispensables pour solder nos seules dépenses ordinaires.
« Ce simple énoncé suffit, n'est-il pas
vrai, pour démontrer la nécessité qu'il
s'impose, si nous ne voulons pas être
amenés à demander aux contribuables
des sacrifices excessifs, do nous montrer
plus scrupuleux que jamais dans la gestion des finances départementales.
« Nous avons tous à cœur de mettre au
point et de parfaire l'application des lois
d'assistance et de prévoyance, qui sont
l'honneur tic la République. En même
temps, nous entendons bien poursuivre
le développement de notre outillage économique avec toute la prudence nécessaire, mais sans toutefois infliger une
trop longue attente aux régions qui n'ont
nis encore reçu complète satisfaction,
>ien qu'elles participent, elles aussi, aux
charges financières consenties pour l'exécution de l'œuvre déjà réalisée ou à la
veille de l'être.
« D'autre part enfin, la situation des
agents et employés du département 11e
nous a jamais trouvé indifférents, et nous
1.
entendons assurément apporter avec le
temps, à leurs situations, toutes les améM M . de B r é m o n d d ' A r s , B r i e n s ,
D a m e y et F é j e a n a y a n t o b t e n u l a liorations compatibles avec l'état ne nos
m a j o r i t é a b s o l u e , s o n t p r o c l a m é s finances. Les mesures qui vous sont proposées en faveur des cantonniers départesecrétaires.
mentaux, et que vous voudrez ratifier,
M. de K e r j é g u p r e n d possession
témoigneront, au cours môme de cette
d u f a u t e u i l d e la p r é s i d e n c e .
session, de vos intentions généreuses à
M . B r i e n s r e m p l a c e M. T r é m i n - leur égard.
tin en qualité de secrétaire.
« Sur tous ce« points notre accord est
M. l e p r é s i d e n t p r o n o n c e l ' a l l o - certainement unanime et complet.
cution suivante :
« Mais, permettez-moi de vous le dire,
mes chers collègues, 1111 tel programme
« Messieurs,
« En me maintenant à ce fauteuil pour 11e pourra être mené à bien que si nous
la quatorzième fois, vous venez de m'ac- prenons la ferme résolution de maintenir
cordcr un témoignage d'estime dont je intacte notre situation financière, en ménageant nos ressources et surtout en resuis infiniment touche.
« Bien loin de s'émousser avec les an- poussant sans pitié toute dépense insuffinées, les sentiments de gratitude que samment justifiée.
« Le succès des amléiorations et du
m'inspire votre bienveillance deviennent
de jour en j o u r plus vifs et plus profonds, progrès qui nous sollicitent encore est à
car le temps et notre déjà longue colla- ce prix.
« La tftche est digne de votre dévoueboration mo font sentir chaque jour
davantage tout ce que vaut la présidence ment. Vous saurez la remplir sans hésitation comme sans faiblesse, car c'est l'inde vos travaux.
térêt supérieur du département tout en« Et si, comme j e me plais à l'espérer,
tier
qui est ici en jeu.
j e dois pour une bonne part ce grand
« Messieurs,
nonneur à votre confiance en mon dévoue« Les deuils de la marine sont les nôment aux intérêts de notre beau département, vous me permettrez d'ajouter tres, et nulle part on ne s'y associe plus
qu'avec vous tous j ai, en efl'ct, 1 ambi- sincèrement ni plus douloureusement que
tion d e travailler à faire de notre Finis- dans ce département, qui donne chaque
tère, déjà si heureusement transformé par année à la flotte 1111 si grand nombre de
l'ardeur au travail et l'intelligente activité ses enfants.
« Je réponds donc bien certainement à
de ses fils, une terre encore plus féconde,
capable d'assurer à toutes les énergies et votre pensée en essayant de traduire les
à toutes les bonnes volontés une somme sentiments de profonde émotion qui nous
ont tous si cruellement étreinls à l'ant o u j o u r s plus grande de bien-être matéi ici
nonce du terrible accident survenu à
et de satisfactions morales.
bord du vaisseau-école la Couronne.
« Mes chcrs collègues,
« Comme toujours en pareille circons« L« lecture d£s considérations génétance, nombreux sont, parmi les victimes
rales si heureusement placées en tête du
rapport de M. le prélet, justifient cette les fils de la Bretagne.
« Je vous convie, mes chers collègues,
confiance en l'avenir : mais elles attestent aussi l'impérieuse nécessité de com- à rendre un suprême hommage à ces
nobles victimes du plus haut des devoirs,
primer énergiquement nos dépenses, et
de les soumettre toutes, sans exception, et, en notre nom à tous, j'adresse aux familles si cruellement éprouvées l'assuau contrôle le plus sévère.
« Et ainsi se trouvent déjà justifiées les rance que nous partageons de tout notre
prévisions de votre commission des finan- cœur leur grande douleur.
« Mais, après avoir rendu justice à
ces qui, à maintes reprises, et l'an dernier notamment, par l'organe de son rap- ceux qui sont tombés à leur rang pour le
porteur, vous montrait, en regard de service du pays, je vous propose d'exprimer nos plus chaleureuses félicitations
f h e u r e u x développement de nos ressources, l'accroissement trop rapide de nos aux autres, à ceux heureusement épargnés qui, par la fermeté de leur attitude
dépenses, nous conduisant fatalement à
en face du danger, et de quel danger !
la création de nouveaux impôts.
ont fait preuve d'autant de courage que
« Ces prévisions, que certains estid'esprit de discipline.
maient empreintes de quelque pessi« Parmi ceux-ci, nombreux sont encore
misme, se trouvent dès maintenant conles bretons. De ces vaillants nous avons
firmées par les faits.
« Alors, en effet, que la plus value des ! le droit d'être fiers, car ils ont prouvé que,
quoiqu'il advienne, la France pouvait
centimes départementaux ne cesse do
compter
sur eux. » (Applaudissements.)
fournir à nos budgets un surcroît de resi (
Le conseil p r o c è d e à la f o r m a t i o n
sources annuel de plus en plus imporOnt obtenu :
M M . d e K o r j é g u , 34 v o i x , é l u ;
Delobéau, une voix ; Fortin, une
voix.
M. D e l o b e a u félicite M. de K e r j é g u d e la n o u v e l l e m a r q u e d e c o n f i a n c e q u e v i e n t d e lui d o n n e r l e
c o n s e i l g é n é r a l , et qui est la juste
r é c o m p e n s e d e s services qu'il rend
au département.
Vice-présidents
(deux). Vot a n t s , 39 ; m a j o r i t é a b s o l u e , 20.
Ont obtenu :
M M . D e l o b e a u , 23 v o i x ; L o u p p e ,
20 ; D u b u i s s o n , 16 ; M a i s s i n , 15 '.
B r i e n s , 2 ; F e n o u x , 1.
MM. D e l o b e a u et L o u p p o a y a n t
o b t e n u la m a j o r i t é a b s o l u e , s o n t
p r o c l a m é s v i c e - p r é s i d e n t s du conseil g é n é r a l .
M. L o u p p e succède à M. Maissin.
Seciétaires
(quatre). — Votants,
39 ; m a j o r i t é a b s o l u e , 20.
Ont obtenu :
M M . d e B r é m o n d d ' A r s , 34 v o i x ;
Brien®, 2S ; D a m e y , 2-1 ; F é j e a n , 21 ;
S o u b i g o u , 7 ; T r é m i n t i n , (5 ; F o r t i n , 4 ; L o s t i s , 3 ; P i t o n , 3 ; Lo
C ê r o u t , L a n c i e n , d e G u é b r i a n t et
de Serv;gny, chacun 2 ; Le L o u é d e c , B e r t h é l é m é et H é m o n , c h a c u n
i
FEUILLETON DE « L'ECHO DU FINISTERE
NOTES HISTORIQUES SDR LA PAROISSE DE PLOUÉZOCH
La paroisse de Plouécoc'h dépendait autrefois do l'évêe.hé de Tréguier ; elle fait
aujourd'hui partie du canton de Lanmeur dans lô Finistère. C'est un étroit plateau, 011
plutôt une c i m n e de collines au relief fortement accusé, dont le point culminant se
trouve entre la chapelle de Saint-Antoine et le moulin à vont ruiné, dit
Milin-an-Ncch,
à 97 mètres d'altitude, et qui s'abaissent de toutes parts, sauf au sud 0 t, eu penies
parfois très abruptes. La mer baigne à l'ouest et au nord lo pied de ces escarpements,
depuis la sauvage combe du DourdufT jusqu'aux rochers de Barnénez et aux subies de
Kernéléhen. sur un développement de onze kilomètres. De l'anso doT-rénez, les lirait >s
laissant à l'est Plougasnou, remontent le ruisseau de Goas-iir-Cranquet
jusqu'à sa
source dans l'étang de la Villeneuve-Polart, confl ient, près Rosangivat. avec celles de
Garlan, Lanmeur et Saint-J^an-du-Doigt, atteignent un petit affluent du Dou'-dutl,
lel d scandent jusqu'au Poullec h et de là vont, en côtoyant Ploujenn, rejoindre de
nouveau par le vallon du DourdulT, la rade de Morlaix et la mer.
Le territoire de Plouézoc'h a 1 5 8 2 hectares de superficie. Il m a m m environ dix
kilomètres à vol d'oiseau dans sa plus grande longueur, do Perrolieu à f'oullec'h, et
trois kilomètres seulement dans sa plus grande lurgour, du Pussage à Kenstin. Au
noint do vue géologique, lo sous sol do la commune est formé do phyllndes, de quart/. tes do schistes et de grauwaches (1). On trouve à B irnénez un mélange de pséphites
bla'ics de schistes blaus et gris, de phyllades bleus; ô Perrohen, du porphyre vert, d'où
l'on a 'extrait nn bloc destiné ou tombeau do Napoléon I " ; à Dourdiifl'-en-Mor, les
schistes biuns alternent avec les phyilades, et jusqu'à Poullec'h, ils se montrent colorés
de diverses teintes, réunis par strates ou par fragments et alternant avec des bancs de
phyPades ardoisins. Il y a des traces d'étain dans des veines do pegmatite à Barnénez,
entre doux bancs de grûnstoins. Une ancienno listo des mines do Bretagne, dressée
ver? 1640 par le baron et la baronne de Chastelet de Beausoleil signalo « Purome
do
Plouczoc'h, ris à vis le château des Temrau (sic, pour du Taureau), une mine de
plomb » (2).
m V Statistique agricole 1le l'arrondissement de Morlaix, par J -M. Gléouct, 1849, p. 12-18
S v! llultctin do la SocWid archtfologiqno du Kinistùrc, t. XXX, 1903. Les Rechercha de l'or dans le
Finistère, par M. de Villiws Uu Ter rage, p. 170-89.
do s e s c o m m i s s i o n s q u i s o n t a i n s i
composoos :
Finances.
— MM. de K e r j é g u ,
P i t o n , de Blois, Cho.viHotte, D a mey, S w i n e y , Louppe, Briens, Lancien.
Travaux publics. - M M F o r t i n ,
M a i s s ; n , S o u b i g ' u, de
Kerdrel,
Q u é i n n e c (de Landivisiau), Dubuisson, Lostis T r é m i n t i n ,
Fenoux,
P l o u z a n é , C h i r e t e u r , T i r i l l y et d e
Kersauson.
Intérieur
et Instruction
publi-
que. — M M . Le B iil, H é m o n , do
Brémond d'Ars, D e l o b e a u , Daiiguv
d e s D é s e r t s , F é g e a n , de S e r v i g n y ,
Allain,
I o.ibouiin,
J a o u i >, L e
I/aiedec.
Agriculture.
— MM. P e n n a r u n ,
de G u é b r i a n t , J é g o ,
Le
Roux,
Quéinnoc (Saint-Thégonnec),
Le
M e u r , L e C i i l n -, Lo D e r o u t , L a r r e u r ,
David.
M . lo p r é s i d e n t r é p a r t i t e n t r j c e s
d i v e r s e s c o m m i s s i o n s d e s pr- je s d e
v œ u x et d o c u m e n t s q u ' i l a r e ç u s .
A 3 h . 4 0 la s é a n c e e s t l e v é e .
Séance du mardi T'T septembre
Aucun rapport n'étant prêt, le conseil
a lenu, une séance de pure forme, qui
11'a duré qu'un quart d'heure.
M. de Kerjégu, président, a donné
connaissance de quelques projets de
vœux qui ont été repartis entre les commissions compétentes.
Il a appelé l'attention de l'assemblée
sur l'un de ses vieux, émanant du conseil
municipal de Berrien, relatif au raccordement du réseau des chemins de fer du
Finistère avec celui du Morbihan, et. a
demandé à la commission ries travaux publics d'envisager l'éventualité, en prévision d'événements intérieurs, de la nomination d'une commission qui serait chargée de défendre les intérêts de notre département.
M. Dubuisson a rappelé qu'une commission a déjà été nommée l'année dernière, et qu'elle a fonctionné avec celle
des Côtes-du-Nord.
M. de Korjégu a insisté pour que le
mandat confié à cette commission soit
confirmé, et a prié M. le préfet d'aviser
son collègue du Morbihan de la décision
prise par le conseil général du Finistère.
Séance du mercredi 3 septembre
Présidence de M. de Kerjégu. M. le
préfet y assiste.
Le président invite le conseil à aborder l'examen du rapport présenté par M.
le préfet.
Approbation est donnée aux comptes
administratifs lies recettes et des dépenses du département pour l'exercice 1907,
compte qui se chiffre comme suit : Recettes réalisées : 5.959.963 fr. 56 ; dépenses effectuées : 5.473.180 IV. 84 ; excédent de recettes I'I reporter à 1908 :
486.782 fr, 72.
Budget primitif de J'jO'J. — M. Louppe
lit 1111 rapport d'ensemble très complet et
très intéressant sur le budget primitif de
1909. Il constate que les dépenses augmentent chaque année, et conclut cri disant que le conseil général a le devoir de
veiller à ce qu'aucun abus 11e soit commis
dans l'application des nouvelles lois, notamment des lois d'assistance ; il demande, en conséquence, qu'un contrôle sévère
soit établi, dans l'intérêt des contribuables, en ce qui concerne le fonctionnement de ces lois.
Les divers chapitres dos recettes sont
adoptés sans observations.
Le rapporteur lient cependant à faire
remarquer que les contingents des communes pour l'assistance médicale gratuite, l'assistance aux vieillards, les aliénés, la protection de la santé publique,
tîlc., ont augmenté en même temps quo
les dépenses départementales.
La plupart des articles des dépenses
sont également votés.
Chemins vicinaux.
— Un crédit de
9.0i;0 francs est prévu pour l'entre!ien du
chemin de Plcuven à Bey-Meil, par Fouesnant, avec annexe vers Monsterlin. M.
Hémon trouve que cette dotation parait
insuffisante pour répondre à la réalité des
besoins, et prie M. le préfet de signaler
celle situation au directeur du service vicinal.
M. de Blois fait une observation semblable en ce qui concerne le chemin de
Brest à Tréompan, par Ploudahnézeau.
M. le préfet répond qu'il prend bonne
note de ces observations, el qu'il en sera
whwb-IHI—ma
tenu compte, s'il y a lieu, dans les propositions budgétaires de l'année prochaine.
Assistance aux veillards, aux infirmes
el aux incurables.—
Le conseil vole un
crédit de 3.000 fr. pour la création d'un
service de contrôle sur place, prévu par
la loi du 14 juillet 1901.
M. Danguy des Déserts lit un rapport,
duquel il résulte que cette loi fonctionne
d'une manière satisfaisante dans le déparlement.
Le chiffre des assistés,' qiii était de
7.172 au 1 er juillet 1907, était de 9.360 au
1""' juillet 1908, soit une augmentation de
2.188 assistes.
Sociétés de secours mutuels.—
Les diverses s o c i é t é s ' d e secours mutuels, sur
rapport île M. Delobeau, reçoivent pour
1909, les mêmes subventions que celles
qui leur ont été accordées eu 1908.
lin outre, il est alloué : 40 fr. à la Société des employés el comptables de
Quimper ; 50 fr. à l'association des employés de la Préfecture el des sous-prélectures du Finistère ; 100 fr. à l'Union
mutualiste du Finistère.
(à suivre).
MÉDASLLE3 B'HOMNEUÊÎ
Le ministre de la Marine a accordé la
médaille d'honneur à chacun des marins
du commerce ci-après :
MM. Combol, Co/.ic, Creignou, G l i ' i e ,
Cuyader el Tanguy, matelots inscrits à
Morlaix.
Fédération nationale des
industries hippiques, des
syndicats agricoles d'éïevage.
affaire, appelée à avoir son dénouement j min sinueux et dangereux dont nous
devant le conseil de guerre du 11" corps, j avons parlé.
le criminel étant un soldat d'infanterie
La nouvelle de cet attentat s'était
coloniale.
répandue avec une g r a n d e rapidité
;
' A l H ô t e l d e 1a Plarjb
et lorsque Hascoët arriva, avec son préC'( st à l'hôtel de la Plage, le premier, cieux fardeau, un rassemblement s'était
à droite, en arrivant au Trez-IIir, qu'était déjà formé devant l'hôtel.
Avec de grandes précautions, on monta
descendue, le 14 août, Mme Tribc, 27
ans, femme d'un architecte de la ville de Mme Trible dans sa chambre, où un étuliùlcl,
diant en m é d e c i n e n e t a r d a p a s à lui p r o -
une (le ses amies, Mine Sizaire, habitant
135, avenue Félix Faure, à Paris.
A peine Mme Trible était-elle installée,
qu'elle sortit sa palette cl se rendit sur la
falaise, où elle peignit un des plus jolis
coins de celle côte accidentée : la crique
de Kervaslréal.
Mme Sizaire, appelée d'urgence à Paris, quitta son amie, dimanche malin ; la
laissant en compagnie de Mme DictzMonin, fille de feu M. Rallier, et femme
de l'entrepreneur bien connu chargé des
travaux de la Ninon.
Vers cinq heures, alors qu'une grande
animation régnait sur la plage, Mines
Dielz-.Monin et. Trible quittèrent, seul 'S
l'hôtel et se dirigèrent vers la Plage de
Sainte-Anne, située sur la gauche de la
route de grande communication.
Les deux touristes, en s'extasiant sur
la beauté du site, suivaient 1111 étroit sentier, bordant la falaise.
Ce chemin de douane, trop étroit pour
laisser passer deux personnes de Iront
était désert.
diguer les premiers soins. Il fut rejoint
par M. le docteur Foll, médecin aidemajor au 2" colonial, qui termina le pansement.
P a r i s , lille avait rejoint, d a n s cet
L'attentat
Les deux dames atteignaient le sommet de la crique de Kervaslréal, lorsqu'elles virent venir devant elles un jeune
soldat d'infanterie coloniale.
.7, line de Lulèce (Cité),
Paris.
Ce militaire marchait au pas accéléré ;
On nous communique le texte de la mais rien dans son altitude ne pouvait
pétition adressée à tous les Conseils géfaire prévoir qu'il roulait en tôle de sinisnéraux de France, par la Fédération
natres projets.
tionale des industries hippiques, des synLes promeneuses s'apprêtaient à s'efdicats agricoles cl d'élevage.
facer pour laisser passer le colonial, lorsElle se résume ainsi :
que celui-ci, sans dire un seul moi, bonDemande d'un vœu favorable pour l'a- dit sur Mme Trible. 11 la saisit par les
doption par les Chambres, du projet de épaules, la poussa violemment el la malloi intégral, déposé par .M. le ministre des heureuse femme tomba dans le ravin.
Travaux Publics, réglementant la circuCelle attaque avait été si soudaine, que
lation des Automobiles.
pas une des deux touristes n'avait poussé
Que les intérêts des 650.000 travail- un cri.
L'assassin, son premier crime accomleurs, vivant en France de la vente ou de
pli, se rua sur Mme Dielz-Monin.
l'utilisation du cheval, sans compter les
D'un gesle brusque et sauvage il la prit
éleveurs et agriculteurs, 11e soient pas
constamment sacrifiés à ceux de la circu- par la nuque, en disant : « Maintenant,
c'est à ton lour. »
lation automobile, que nul ne prétend
Affolée, Mme Dielz-Monin se jela aux
entraver dans son développement, mais
qui 11e devmil pas bénéficier de privilè- i genoux du soldat, implora sa pitié el lui
ges abusifs au détriment des industries dit, avec des sanglots dans la voix, et en
tendant vers lui ses doigts, ornés de bahippiques, infiniment plus nécessaires au
pays, plus profitable à l'agriculture et à gues superbes : « Prenez mes bijoux.
Mais laissez-moi la vie sauve ! « Ce n'est
la défense nationale.
Réfection des routes pour l'usage de pas la vie que je veux, répondit le satyre.
Mme Dielz-Monin comprit alors les
tous : Piétons, bicyclistes, voitures atlelées, cavaliers el autos, el non pas au seul desseins du bandit. Et, comme elle est
bénéfice de ces derniers, comme ils en très yigoureuse, elle lutta avec son agresont la prétention. Personne ne peut ac- seur et réussit à se jeter sur le sol pour
tuellement s'aventurer, soit à cheval, soit lui donner moins de prise.
Ce dernier mit alors un genou à terre
en voiture allelée, sur .certaines roules
el
essaya de relever sa victime mais, 11e
construites el entretenues cependant aux
pouvant y parvenir, i! la tira par les
frais des habitants dépossédés par les
chauffeurs, sans risquer d'être pulvérisé bras.
A ce moment, heureusement, apparut
par ceux-ci. Ce qui lèse gravement les
intérêts dos ouvriers employés par les in- un jeune paysan qui mit en fuite le criminel.
dustries hippiques.
Au point de vue de la législation civile,
L'alerte. — iïïme Trible grièvemême traitement pour la voilure attelée
ment blessée; 63t transportée à
que pour la voiture automobile, contrail'hôtel.
rement à ce qui existe.
Les propriétaires de chevaux étant préLibre de l'étreinte de l'assassin, Mme
sumés en faille el responsables de plein
Dielz-Nonin, les cheveux épars et les
droit des dommages causés par leurs ani- vêtements en désordre, courut à l'hôtel,
maux. (Art. 1385 du Code civil.)
où, en quelques mots, elle mil le personnel de rétablissement au courant de ce
Les propriétaires d'automobiles, au
qui venait de se passer.
contraire, lorsque leurs machines ont
causé un accident, ne sont pas déclarés
Tous les hommes présents, parmi lesresponsables par la loi. Donc inégalité de quels MM. Firmin, maître d'hôtel; Fifils,
traitement.
chauffeur de Mme Dietz-Monin ; le coDemande, pour que la législation soit cher el le quartier-maître de mousqueteplus conforme à l'équité et au bon sens, rie Hascoët, du Calédonien, se portèrent
d'établir contre les automobiles la même au secours de Mme Trible.
présomption de faute que contre les voiArrivés à l'endroit où l'agression avait
turisles et les cavaliers.
eu lieu, ils virent en bas de la falaise, la
La Fédération est convaincue que le jeune femme allongée sur les galets, porConseil Général fera bon accueil à sa re- tant au front une affreuse blessure et
quête et qu'il prendra la défense des in- tendant vers les sauveteurs ses mains routérêts de l'immense majorité de ses élec- ges de sang.
teurs.
Le président de la Fédération.
— Sauvez-moi ! sauvez-moi ? criait-elle.
Je souffre ! je souffre !
Avec l'aide du chauffeur, le quartiermaîlre Hascoët se laissa alors glisser le
long des rochers et parvint, en s'accroUn drame, qui a jeté l'émoi parmi la chanl aux aspérités el aux herbes maripetite colonie de touristes actuellement nes, à arriver jusqu'à Mme Trible.
au Trez-IIir, s'est déroulé, dimanche,
La 111er, qui montait, empêchant de
entre cinq et six heures, à 300 mètres en- passer par la plage, le courageux quartierviron de l'Hôtel de la Plage.
maitre mit la jeune femme sur son dos et
Voici les renseignements sur celle la porta jusqu'à l'hôtel en suivant le che-
l'n attentat sur la Falaise du Trcz-Iiir
A la recherche de l'assassin
Au fort de Bertheaume
Lorsque Mme Dietz-Monin j u g e a que
sa présence n'était plus utile auprès de
Mme Trible, elle pensa à se mettre immédiatement à la recherche du coupable. M. Mao, procureur de la République
à Vitré, de passage au Trez-Hir, s'offrit
il 1 accompagner.
Mme Dietz accepta ; tous deux montèrent en automobile el la limousine s'arrêtait, cinq minutes plus tard, devant le
pont-levis du fort de Bertheaume.
Le capitaine d'infanterie coloniale
Cornet, qui commande le détachement,
élanl absent, M. Mao demanda à parler
au lieutenant. Cet officier se trouvait à
son domicile ; Mme Dietz fut donc obligée de s'adresser à l'adjudant François,
qui la reçut fort mal. Apprenant l'atlenlul dont la visiteuse avait été l'objet, il
consentit cependant, sur la prière de M.
le procureur Mao, à faire appeler ses
hommes.
Le sous-officier appela le clairon et les
notes aiguës de l'instrument firent bientôt rallier les coloniaux, qui s'alignèrent
sur le terrain.
Mme Dietz examina tous les soldats,
mais elle n'en reconnut aucun.
L'adjudant, se retournant alors vers
elle, lui dit : « S'il avait de belles moustaches comme moi, vous le reconnaîtriez,
madame. «
A ce moment, arriva en courant un
jeune soldat à la moustache naissante ;
il regarda fixement Mme Dielz-Monin et
celle-ci déclara aussitôt qu elle se trouvait en face de son agresseur.
En présence des protestations véhémentes du colonial, qui, de colère, jeta
so,n ceinturon à terre et jura que ce n'était pas lui qui avait commis l'attentat.
Mme Dietz-Monin hésita ; elle .ie voulait
pas porter une plainte formelle el déclara
qu'elle désirait que le soldat qu'elle soupçonnait lui confronté avec le jeune paysan dont nous avons déjà parlé.
L'adjudant voulut obtenir des renseignements plus complets sur l'agression.
Mais devant l'attitude incorrecte du sousofficier, M. Mao engagea Mme Dietz-Monin à 11e pas acquiescer à sa demande.
Plainte est portée à la gendarmerie
Quelques minutes plus tard, l'auto filait à vive allure sur le Conquet, où la
victime porta plainte entre les mains des
gendarmes. Ceux-ci voulurent commencer immédiatement leur enquête et prirent place dans le véhicule avec M. le
docteur Liégard.
Ce praticien trouva près de Mme Trible son confrère Lemoine, de Brest.
La victime avait la j a m b e gauche fracturée en trois endroits ; elle portait en
outre, au front, une plaie verticale s'étendant jusqu'au nez.
Mme Floch, propriétaire de l'hôtel,
veilla la jeune femme toute la nuit ; Mme
Trible ne dormit pas et demanda souvent si elle n'avait pas été souillée par le
misérable qui l'avait jetée dans la grève.
A l'aube, Mme Saluden, femme de
chambre, remplaça Mme Floch au chevet de la malade.
Le Parquet se transports
sur les lieux
Une dépêche, adressée par le chef de
la brigade de gendarmerie du Conquet,
ayant appris au parquet l'attentat dont
avait été victime Mmes Trible et DielzMonin, MM. Sauly, substitut du procureur de la République ; Bidard de la Noë,
j u g e , remplaçant M. Le Ray, j u g e d'instruction, en congé ; le docteur Mahéo,
médecin légiste el Laurent, commis
greffier, prirent place dans un landau de la maison Paul Jacq, qui les
transporta au Trez-Hir.
Les magistrats s'arrêtèrent quelques
instants à l'hôtel de la plage, puis ils se
firent conduire à Bertheaume, où ils
commencèrent l'information de cette affaire.
l a population de la commune monte à 1.796 habitants, non coaipris toutftois les grande émigration bretonne de 514 à 525, composée de Dum .onii ou Domnoniens insunonib'Hiix marins qu'elle fournit à la navigation de commerce et aux flottes de l'Etat. laires, chassés par les invasions anglo-normandes, el qui imposèrent te nom de leur
En 4798, on l'évaluait officie lein • nt à 1.650 âmes. Dans son Dictionnaire de Bretagne, patrie d'oulra-mer au piiys continental où ils s'établirent, du Gouesnou a l'Elorn.
paiu eu 1778, Ogée l'estime n 1.200 communiants, soit environ 1 500 personnes, mais Plouézoc'h fut donné, en 1035, avec toute la chàîellenie de Morlaix-Laamaur, par la duc
co chiffre n'a rien de précis. En tous cas, la population n'a pour ainsi dire pas augmentée Alain III au vicomte de Léon, Guyomar I", pour le récompenser d'avoir constamment
soutenu son parti dans ses guerres. Bien que le-; vioom'es de Léon eussent été d é p o s depuis ta fin du seizième siècle, car en opérant sur le-; naissances de plu ieurs années,
sédés de ce riche domaine, eu 1179, par le roi d'Angleterre, Henri II. qui l'incorpora d*
de 1570 à 1000, relevées dans les anciens registres baptistères, j'ai trouvé une moyenne
nouveau au duché, la « ville » de Plouézoc'h apoartenait encore, en 1820, à Hervé d e
de 44 naissances indiquant, d'après la proportion de la table de Deparcieux (2,49 0/o)
Léon, do'it les ancè'res y avaient établi ua marché, et qui y possé iait plusieurs m o u un chillre d'environ i.760 habitants Le cahier de 1684 contient la mention de 73 naislins (i). Guy le Borgne cite une fam Ile noble du nom de Plouézoc'h, qui paraît dans le*
sances contre 3V2 décè , mais ce chiffre est exceptionnel et plusieurs paroissiens des
premières informations du Tréguier. en 1427, et a résidé au Crech, en Lamineur, au
parues limitrophes de Plougasnou et môme Garlan et Pioujean ont con'ribué à le grosQuélennec, en Plounérin. O 1 trouve Riou de PIoézac'h parmi les nobles de Piounérin à
sir eu faisant baptiser leurs enfants à Plouézoc'h.
la reformât ion d? 1427 — en 1543 le Quélennec, à Morice Ploézoc'h — et, parmi les
La paroisse était jadis divisée, pour la collecte de la dîme ecclésiastique, en sept
nobles de Ploumihau, à la réformation dr: 1543, noble deni)iselle Catherine de Kersulfrôries (breur/c/.) : l r o , Stnnl-Gonven, autrement dil Barnénez ; 2°, K-'rléuéfas, autremont dil Lanoëverte ; 3°, Urignonic ; 4U, le Bourg; 5". Saint-Antoine
; 0°, Kurnoter, guen, veuve de défunt noble écuyer Ro'and Ploézoc'h, sieur du Quélennec. Cette lignée
autrement dit le Cicashent; 7°, le Mouster, autrement dil le Best. Depuis la Révolution, descendait-elle d'nne braacho cà lette des Léon ? j e ne saurais le dire faute de tout
document Ses a-mes, de sable (relié d'or de six pièces, à la bordure engreslée dit
ces fréiies ont p r i b le nom de sections et ont éto réduites à cinq : 1", la section du
gueules, n'ont d'ailleurs ancuu rapport avec celles des vicomtes de Léon, qui blasonnaient
Bourg, comprenant comme principaux villages : le Bourg, Keri-stin. Cilam irant, Saintd'or au lion de sable.
Antoine, Korbridou, Tréoguer, Coatquif, Tonl-ar-Groas, Keraudy, Ko ri val
Kerhuella,
Le b mrg el la paroisse de Plouézoc'h dépendaient des juridictions r é u n e s de CoatKervéna'au, les Bochou ; 2°, la pection de Ker fériéfus, comprenant : Kerfénéfas, I. anoccoazer, Breii et Trié in. avec haute, basse et moyenne justice. Coatcoazir appartenait à
ve.te, D.dar, Brun, Rochamlour, la Villeneuve, Manguen, Kerdiabry, Kerarpnnce,
la famille de Goezbriand, depuis le mariage, en 1277, d'Alain de Goezbriand, s ' i ^ c e u r
Trodib >n, Kerandruon, le Passage, Brignunic. Troonévez, Lesven, Trolvllec ; 3°, la
section do lu l'ointe, comprenant : Kernéléhen, Barnénez, Perrohen, Kergaradec, diidit, lieu et de Kerantour, avec Denise du Ponthou, fille et héritière de Jacques du
Ponthou, seigueur de Barnénez, et de Louise, dame de Coatcoa/.er (2). « Il est prouvé»
Komrrnel. Lansalut, Moguorigou, Kerbiriou ; 4°, la section de Saint-André,
comprepar les deux actes du jeudi après la sainct Mu hé et du lundi ès octaves de la Toussaint
nant : lo Moulin à mer, Duurduff, Triovin, Pjuldu, Km-jan, Kerourguy, K muter. B ain1322, q 1e ledit AHam, comme gentilhomme et a cause do sa noblesse, avoit droit de
baianec, Gouoletreo, Cozporsiou, Penanroz, le Croissant ; 5° la section du Mousler,
;
u:
1
comprenant : Restanroué, Penarchra, le Rest, Kervec, Kurillo, Moustor, la Villeuisuvehaute ' '
'—
"
Polart, Landémeur, Roudouraour, Rosangavet, Kerhuel, Keravel, Goasvel, Penauguer,
te ri
un
P M/.inprat, Kersec'h et lo Vern.
Les section • de l« Pointe, Korfanéfas et une partie de celle du B iurg f i n n e n t ce qui s'oxerçait au bourg et, paraît-il, dans ia vieille construction nommée l'Enter.
qu'on appelle l'Arvor ou zone inintimo <h la commune; S tint-André, le Mousler et
L. LE G.
l'autre moitié du Bourg constituent le Gourré 011 zone élevés, terrestre. Ce genre de
(.1 suivre).
division se retrouve dans toutes les communes du littoral morlaisien.
II
L'étyinologie de Plouézoc'h doit être : In peuplade d'Ausoc'h (Ploué-Ausoc'h).
Ausoc'h ost un nom de chef breton qui 6e retrouve dans les anciennes chroniques. La
foudution de cotte paroisse remonte, comme celle de tous les plous de la région, à la
(1) Dictionnaire, de Bretagne d'Ogée, éd. Marlcvllle, t. II. p. 325.
(2) Les seigneurs de Coaicoazer liaient sergents fi'odés héréditaires (le Lanmenr, ainsi que les seigneurs
de Trémédern en Guimafc (V. dom Lohhienu. Preuves, 1, 1232).
(8) Guy lo Borgne, Généalogie des le Borgne et de teurs alliances, copit) rass. de» a-ebivos de M.
liergoTin.
L'ECHO
Le soldat Le Berre, reconnu par un
témoin de la scène, est arrêté
Le capitaine Cornet, après avoir demandé à la brigade l'autorisation de
pénétrer, avec Mme Dietz-Monin, dans
les forts du Portzic et du Minou, a successivement passé, avec la victime, devant le front des détachements.
Le coupable ne faisant partie d'aucune
de ces compagnies, Mme Dietz-Monin est
retournée en automobile à Bertheaume,
où elle a désigné à nouveau, comme
étant son agresseur, le soldat Louis Le
Bcrrc.
Ce colonial, mis en présence de Paul
Le Houx, le garçon de ferme témoin de
l'attentat, fut formellement reconnu par
le jeune homme.
Le Roux, malgré les protestations de
l'inculpé, se montra très affirmatif cl
déclara avec énergie.
Le Berre fut alors mis en élat d'arrestation et enfermé dans les locaux disciplinaires, où on l'avait incarcéré, la veille
pour ivresse.
Sur les lieux du crime
Le premier soin du parquet, en retournant au Trez-Hir, vers 2 heures, est de
se transporter sur les lieux où l'attentat
a été commis, tandis que M. le docteur
Mahéo visite Mme Trible.
Guidés par les gendarmes, MM. Sauty
et Bidard de la Noë, s'engagent dans le
petit sentier broussailleux qui conduit à
là crique de Kervaslréat.
La tempête fait rage ; mais malgré la
pluie, qui a détrempé le terrain, on relève
des traces de lutte à l'endroit où l'agression a eu lieu.
La falaise, haute de 15 mètres environ,
est si abrupte, que l'on se demande
comment le quartier-maître Hascoët a pu
descendre pour aller porter secours à
Mme Trible.
La victime est tombée sur des galets
ronds ; on en remarque encore trois,
taches de sang.
M. Bidard de la Noë fait des constatations, s'entretient avec le capitaine Cornet el avec M. Dietz-Monin (ils, puis
regagne l'hôtel.
Audition des témoins
Dans une petite pièce attenant à la
salle à manger, mise à la dispositions des
magistrats, le juge d'instruction entend
tout d'abord Mm* Dietz-Monin, qui, en
présence de M. Sauty, fait'le récit que
l'on a lu plus haut.
Cependant, le prévenu est amené par
les gendarmes. Voyant, dans le vestibule
de l'hôtel, M. le docteur Mahéo, il fait le
salut militaire, et va prendre place dans
le fond d'un couloir, où il est gardé à vue.
Louis Le Berre, 21 ans, originaire de
Morlaix, est petit, blond ; un lin duvet
estompe sa lèvre supérieure.
— 11 est gentil, dit l'une des domestiques.
— Oh ! je ne trouve pas, répond une
autre ; il a tout à fait les allures d'un
apache.
Les avis, comme on voit, sont très partagés.
Une demi-heure — durant laquelle
tous les hôtes de passage défilent devant
la porte vitrée derrière laquelle les magistrats instrumentent — s'écoule, et l'on
introduit l'inculpé.
Ce dernier, confronté avec Mn,a DietzMonin el Paul Le Roux, qui déclarent
encore une fois le reconnaître, persiste
dans ses dénégations. 11 donne l'emploi
de son temps,'et déclare qu'à l'heure où
se commettait le crime il se trouvait avec
un marin de la Jeanne d'Arc.
Quoi qu'il cn soit, Le Bert. sur l'ordre
de M. Saulv, substitut du procureur de
la République, a été reconduit au fort de
Bertheaume par les gendarmes.
L'état de santé de Mme Trible
Mme Trible, qui a reçu, lundi, la visile
de M. l'abbé Goasguen, a passé une meilleure journée ; la fièvre a diminué, et les
docteurs qui la soignent espèrent pouvoir maintenant prévenir la commotion
cérébrale qu'ils redoutaient.
M. Trible, actuellement légèrement
soutirant à Montpellier, a élé avisé télégraphiquement de l'attentat dont sa
femme a été victime.
A propos de l'attentat odieux du
Treiz-Hir. — L'année dernière, Louis
Le Berre, soldat d'infanterie coloniale,
qui est originaire de Morlaix, rue du
Portsmeur, fut poursuivi pour un l'ait
analogue à cclui qui lui est reproché aujourd nui relativement à l'attentat commis au Treiz-Hir.
_
Il l'ut traduit en police correctionnelle
et condamné par le tribunal de notre
ville à deux ans de prison avec sursis. 11
avait usé de violences et tenté de violenter une fillette de 13 ans qui, un soir du
commencement du mois de juin 1907,
revenait tranquillement de l'école de StMartin-des-Champs.
A ce moment il aurait probablement
accompli son odieux forfait s'il n'avait eu
peur d'être surpris par quelque voisin
attiré par les cris de la victime.
On voit que la leçon n'a pasj servi.
C H R O N I Q U E
L O C A L E
MORLAIX
M é r i t e agricole. — La liste des promus dans l'ordre du Mérite agricole a
l'occasion du 14 juillet a paru à 1 Of/tciet
de dimanche.
Nous y avons relevé les noms suivants:
MM. Al lard préfet du Finistère; Bénédelti, sous-préfet à Quimperlé ; Bourlès
maire de Lannédcrn ; Cougard, maire de
Plouguer ; Delaporle, cultivateur à PortLaunay ; Gourvil, horticulteur à Plouiean ; Jézéquel, cultivateur adjoint au
maire de Plourin; Le Cann cultivateur
à Langonnet; Le Lay, cultivateur à I lougonven ; Ligier. surveillant à 1 école
d'agriculture de Lézardeau ; Mahe culti
valeur à Lanmcur ; Péron, cultivateur a
Plouégat-Gucrrand.
Comme toujours on le voit, la première
circonscription de Morlaix n'est pas oubliée dans cette large distribution de
rubans. Elle est aflligée à elle seule de
cinq nominations. C'est d'ailleurs la pro-
portion obligatoire de chaque promotion
Le mérite est quelquefois récompensé.
Nous en avons une nouvelle preuve par
la liste [ iruc Or 'exception confirme
la règle.
Nous constatons donc une nouvelle
fois que le ravalement de celle décoration
sert de p l u s en plus à marquer de son
sceau les Uche-botles des hommes politiques en vue el à reconnaître les services électoraux.
Nous aurions donc mauvaise grâce
dans ces conditions à complimenter les
heureux bénéficiaires.
A c t e de c o u r a g e d'un Morlaisien.
— Nous apprenons avec plaisir l'acte de
courage d'un cillant de Morlaix, M. Henri
Provosl, quartier maître pilote à bord du
« Chamois ».
A Sl-Servan dimanche 23 août vers 8
heures 1/2 du soir, il arracha à une mort
certaine'la jeune Louise Yédée, Agée de
13 ans, fille d'un négociant de celte ville,
qui passant sur la porte d'une écluse lit
un faux pus et tomba à la mer.
Notre ami M. Provosl se jeta à l'eau
loul habillé el lut heureux de la retirer
saine el sauve.
Nos sincères félicitations au hardi sauveteur.
A v i s aux navigateurs. — Les navigateurs sont informés qu'en raison des
travaux de réfection de murs de quai, le
bassin à Ilot de Morlaix deviendra port à
marée à dater du 7 septembre courant.
Les travaux «.levant durer un mois environ, le bassin sera mis à llol dans les
premiers jours du mois d'octobre. Un
avis ultérieur en donnera la date exacte
aux navigateurs.
La tempête. — La tempête qui sévi
ici depuis quelques jours cause de grands
dégâts aux arbres fruitiers, qui laissent
tomber leurs fruits qui sont loin d'être
arrivés à maturité.
Musique municipale. — Concert du
jeudi 10 septembre 1008, à 8 heures 1/2
du soir, qui sera donné sur la place
Thiers :
1" Glianzy (allegro), G. Derouy ; 2" le
pardon de ÎMoërmel (mosaïque), Meyerbeer ; 3" la Tourterelle (polka pour flûte),
Dauiacé ; 4° Guillaume Tell (fantaisie),
Rossini ; 5" Joyeux printemps (mazurka),
Sciupi.
V a c c i n a t i o n s et revaccinations.
— Constatation des résultats. -- Le
maire de la commune de Morlaix a l'honneur d'informer ses administrés que le
médecin vaccinaleur de la circonscription
procédera à la révision du résultat des
opérations de vaccination à la mairie, le
lundi 7 septembre 1908, de 10 à 11 heures du matin.
Il est indispensable que toutes les personnes soumises à la dernière séance de
vaccination se présentent au médecin
vaccinaleur, afin qu'il leur soit délivré,
le cas échéant, après vérification du résultat de l'opération, le certificat constatant qu'elles ont satisfait aux obligations de la loi.
Marine nationale. — Paiements des
secours de 0 fr. 10 aux enfants de marins. _ Le paiement des arrérages de
secours de 0 l'r. 10 par jour, acquis jusqu'au dernier juin 1908 inclus par les enfants des quartiers-maîtres el marins de
l'Etat, et qui n'ont pas encore été perçus,
sera effectué, à Morlaix, le samedi 10 octobre 1908.
. ,
•Le secours de 0 fr 10 acquis à compter
du 1-Juillet 1908 sera désormais payé par
les services dont dépendent les marins
au lieu de l'être par les soins de l'administrateur principal de l'inscription maritime.
A v i s , _ Quelques cas de dysentrie
s'étant produits dans la ville, le maire de
Morlaix, d'accord 'avec le Conseil d hygiène, engage vivement les habitants,
dans leur propre intérêt :
1- A n'user qu'avec beaucoup de modération des fruits crus el à s'abstenir complètement de ceux qui ne sont pas arrivés
à maturité ;
2- A ne l'aire usage que d eau bouillie et
principalement sous forme d'infusion de
thé.
Mort subite. — M. Yves Olivier, ouvrier agricole, rue du Séminaire, travailla
à Penanprat. Le soir, il se coucha, sans
malaise. Le malin, sa fille, ne le voyant
pas se lever à l'heure ordinaire, alla se
rendre compte de l'étal de son père. Llle
le trouva mort.
Musique municipale. — On nous
prie d'annoncer que la musique municipale ira en excursion au Gonquct le dimanche 0 septembre prochain.
A c c i d e n t de b i c y c l e t t e . — Un cycliste qui a continué sa route sans daigner s'arrêter, a renversé au bas de la
rue de la Villeneuve, dimanche, vers 5
heures 1/2 du soir, une pauvre vieille
femme, Catherine Bescon, Agée de 80
ans, habitant rue de la Bergerie, 12. On
la releva ayant de fortes blessures à la
tôle et le cuir chevelu arraché en plusieurs endroits. On la transporta chez M.
le docteur Duval qui lui donna les soins
nécessaires. On recherche le cycliste
cause de celte accident.
A c c i d e n t d'automobile. — L'aulo"
mobile de M Edouard Herr accrocha
dimanche vers 0 heures du soir à l'extrémité de la rue de Paris, une voilure qui y
était stationnée. Les blessures et les dé
gûts sont peu graves.
Un désespéré. — M. L.., ouvrier
boulanger, Agé de 50 ans, habitant venelle du Four Saint-Mclame, a été trouvé
pendu à la rampe do l'escalier de sa maison On croit que, sans ressources et
sans travail, il a mis fin à ses jours dans
un accès de boisson.
Faits c o n t r a i r e s
aux
bonnes
m œ u r s . — Louis-Guillaume Péron, 24
ans, charbonnier, sans domicile fixe, né
à Locmaria-Berrien, cl Françoise Le
Guern, 25 ans, également sans domicile
fixe, née à Bcrrien, ont été arrêtés pour
faits contraires aux bonnes mœurs.
M o u v e m e n t de la population du
27 août au 3 septembre 1908.
Naissances. — Jean Lachiver, hls de
Hervé-Marie et de Caroline Moreau,
D U FIJVISTERE
maintena it. peser régulièrement leurs pou- na c'heent ket da zifen ar l'eiz ! Pel
plusieurs mois, la pendule marque 3
la ns. C(!<i In cas, aujourd'hui, d»; M. Jean diouz-sc.
icures 30.
Le. PH'SI. Sa po-iliche avail .i fa naissance
Les plaintes à ce sujet sont nombreuAiiavezoul a raen!. ar paolr, ha daou pe
|;
un pouls d'.' Iu8 iiwen ; c e a exaeîem rit, dri deuz ar vanden a dosleaz diout-han.
ses ; nous nous en faisons l'écho, espéà cinq mois et 8 jours, 4.S0 livres.
— Ma vefe larnmel lie c'huilcl diganl- rant qu'on ne saurait larder pour aviser.
S a g e - î e m m e . —M"0 Denouel vient de
C o u r s e s de b i c y c l e t t e s et j e u x dl- ! ban, hag lie vislole, a hivnrcz unan, ra
v e r s . — Dimanche, à trois heures el de- ma zigwez d'ez-han ilil'uni n c'helve ger- s'inslallei au bourg. C'csl^ la première
mie, ont eu lieu, sur les roules diverses vel ar rc-all lia marle/.eive lenna varnomp. fois qu'une sage-femme existe dans noire
Kerkent a oa greal 'vel en doa lavarel, commune, si nombreuse.
aboutissant à Sainl-Pol et sur les dilVérentes places de la ville, les courses de ha gant dousler. Mcd un recul, ket sioul
CARHABX
bicyclettes, suivies immédiatement de awalac'h rag ar paolr a oa dil'unel.
Dioc'li-tu a ielaz d'he goslcz 'vil klask
courses pédestres el. de jeux organisés
L e c o n c o u r s a g r i c o l e . — Les mempar le comité des fêles de Sainl-Pol de lie c'huilcl. Mcd... kemercl a ou d'ez-han.
bres
de l'Association agricole se sont réuKlask a reaz neti/.e lie vislolen. Kemcrct
Léon.
nis samedi!i aà la mairie de Carhaix afin de
a
oa
ive.
Pcnaoz
ober
neuze
?
Ces réjouissances, purement locales,
du concours cantonal. La
— Selliii me brao aman, a zonjas Iann, fixer ln dale
ont élé favorisées par un beau temps et
date du 1 er Octobre a été choisie.
clouez
ar
re-ma.
Pcnaoz
a
hcllin-me
'neur
ont attiré à Saint-Pol une foule de touL a î o : r c . — La foire Saint-Augustin,
ristes qui villégiaturent cn ce moment à difen diout-he ?
— Gwel dnped oui, paolr, a Iavarazeur qui s'est tenue dans noire ville samedi, a
Pcmpoul, à Rôscolf, et à Roscofi'-Sanlec.
Elles oui d'ailleurs été parfaitement réus- landruillen braz. Klask ar rez moarvad obtenu un très grand succès.
Les transactions ont été des meilleures
sies. Tous nos compliments aux mem- da c'huilcl lia da vislolen ? Selhu aman ar
ia loirc aux chevaux.
bres du comité, organisateurs de la fêle. c'huilel, ined n'eo ket 'vit davek.
Be vuan cn doa komzel. ar landruillen,
De nombreux coureurs cyclistes accouL e s p o m m e s . — L'année s'annonce
•ag Iann ker buan hag ar gomz /.aillas meilleure que l'on croyait tout d'abord.
rus de toute la région se sont chaudement
,'ar e zorn hag araog ma oa diwalet diout- Les pommes premiers choix se vendent
disputés les prix dans les diverses séries
nin a oa ar c'huilel en e c'hinou.
qui ont élé courues.
de 3 l'r. 50 à 3 fr. 75 le cent.
Eur c'huiteladen 'vil roi da c'houl d'ar
Voici les résultats de ces courses :
PLOUGUER
c-all, ha kerkent a vez klcvet peinf) pe
1" Courses de bicgclettes. — Course
c'hwcc'h
al!'hag
n'eur
bellad
alao.
Brema
régionale. — 1- prix,'20 fr., Pierre MèA u s u j e t d ' u n e d é c o r a t i o n . — Dans
ne/., de Plougourvest ; 2-, 12 l'r., Guézen- Gueincnehik a zo var droad prest da zifen la longue lislc paru le 30 Juillet dans le
ar
skoll.
nec, de Pleybeii-Christ ; 3-, Simon de
Ar paour kez paolr na zonjas ket moar- Nouvelliste de Dretagne, et le 31 à VOffiSainl-Pol de Léon.
vad
pcnaoz a vije bel an laol dive/.a d'ez- ciel, nous relevons le nom de M. Cougard,
Course Yvcn. Prix offerts par la maimaire de Plouguer comme recevani le
han, da ober ?
son Yven, de Sainl-Pol de Léon ; 2-, Jean
Unan deuz ar re ma, cun den braz lia ruban de chevalier du poireau. M. CouBozellec, de Sainl-Pol de Léon ; 3-, Jagard doil, aujourd'hui exulter ! La Prémes Jagu, de Sainl-Pol de Léon ; 4-, Ireut, lia gant pehini a oa eur va/., a zavaz fecture n'a vraiment pas trop lardé cn
e ben-baz en aer evil skei var pen Iann.
Etienne Pour, de Sainl-Pol ; 5 \ Ducoin,
Tud vel ar re-ze na zellonl ketvar piou effet, h récompenser, M. le magistral (in
de Sainl-Pol.
extremis) de Plouguer, au sujet de sa
Course cantonale. — !• prix, 15 fr. Si- skei. Na zellonl ket pe ve bugale, diraz- fluctuation à gauche cl de son zèle, comio
nemed
skei
alao.
Iann
a
gweaz
d'an
mon 2-, 10 fr., Ilamon ; 3-, 5 fr., Cuillou,
douar evel eur vezeii vihan pa vez roel me assistant à toutes les courbettes of'fide Plouénan ; 4-, 1 l'r., James Jagu.
cielles ! D'autre pari, naturellement M.
Course de lenteur. - 1- prix, 0 fr., eun laol l'alz enn-hi.
le conseiller général maire de Carhaix ne
Eur iouc'hadcn a lezez cn cur goueza... pouvait mieux faire, que de décorer, le
Couyeau, de Morlaix ; 2-, 4 l'r., Le Lez,
J
aour
kcaz
Iann,
kwiteat
ar
gear
gant
eur
de Saint-Pol.
nouvel adepte du bloc, l'ex-libéral, auPLOUENAN
aloun ken drant, en cur sonjal en e vam,
Course de consolation. — 1- prix, 10
Pardon de P e n z è s . — A l'occasion du l'r., Couyeau ; 2-, 5 l'r., Louis Ménez, de ha sethu lien var an douar, eur pcz loul jourd'hui membre du comité Mascuraud,
pardon de Penzès qui aura lieu le 8 sep- Plougourvest ; 3-, 1 l'r., Denmal, de en lie ben. Ar goad a ziruilh evel deuz .M. Cougard peut arborer le ruban de sa
décoration à sa boutonnière, ce n'est certembre, la société de tir la Plouénanaise Plouzévédé.
eur fcunleun.
tes pas celà qui lui rendra la confiance...
organise un concours de tir à la carabine
011 a jomont eno dirag ar c'horf heb des libéraux de Plouguer, bien au conPLOU1GNEAU
dans la cour de M. Jean-Marie Bellec,
goud pe /.evel ar bugel pe le/.el anez-han.
négociant à Penzès.
A t t e n t a t c o n t r e un t r a i n . — Samedi Na gredont ken ober eun Iroadad na !;i- traire ! !
LE FAGU
!<"• prix, 12 fr. ; 2», 8 l'r. ; 3», 5 l'r. ; 4% 29 août, à 3 h. 58 du soir, des individus varoul gir ebet. Ilo zeol a zo vel speged
qu'on n'a pas encore pu parvenir à décou- cn ho genou.
A c t e d e c o u r a g e . — Une voilure
3 fr. ; 5°, 5 fr.
Les prix seront distribués le soir.
vrir malgré l'enquête serrée l'aile à cc
Ar iouaden na choumaz ket heb bea chargée de sable montait la rue de la
sujet, ont. jeté des pierres contre le train
levet
gant re ail c'hoaz. Unan, pehini a Mairie. Effrayé par une automobile. !e
PLOUNEOUR-iïïENEZ
524, au point kilométrique 550, au lieu oa ku/.et en kiclien eur c'harz benag. rag cheval d'avant prit peur. M. F. Le Roy,
Fêtes. — Les l'êtes du Relecq, en Plou- dit Pcn-Don, à 4 kilomètres de Ploui- loiin cn doa bed moarvad, 'vit kemer henl ûgé de 19 ans, n'hésita pas à se jeler à la
néour-Ménez, auront lieu le 8 septembre. gneau, sur la grande ligne de Paris à Guemenehik, a respontas d'ar iouc'ha- tête de l'animal, qu'il réussit à maîtriser
A celle occasion, de nombreuses jouis- Brest. Personne heureusement, n'a élé dcn, gant unan ail. Anavezed en deuz après avoir élé traîné sur un parcours de
sances seront organisées : concours de blessé.
be vreur lia brema a deu cn eur redek quelques mètres.
tir, courses de chevaux, courses d'homvil e zevel.
I n c e n d i e . — Le feu n pris, vers une
La foire. — La nouvelle foire autorimes et, d'enfants, concours de fumeurs, sée par arrêté préfectoral du 5 octobre
En cur delli a ra d'an douar. Ile heure, au village de Kéranroy, dans une
jeu de la poêle, jeu de la pierre, perches, 1904, se tiendra au bourg de Plouigneau zaouarn a gren, lie l'as a zodeut ker g-\ven grange contenant divers instruments
danses bretonnes, etc., etc.'
mg liini zo var an douar, slrakal a ra lie agricoles el un pressoir à cidre. On suple mardi 8 septembre courant
zent,
na gred ket sevel lie zaoulagad rag pose que ie feu a élé communiqué par
Cette
foire
aura
lieu
désormais
chaque
LAND1VISIAU
année le 2" mardi de septembre pour niez a deu d'ez-han brema pa zoncli ri- la braise que les fermiers avaient dépoCourse de chevaux attelés. — Le animaux de loulc espèce.
pez en doa lavarel an deiz araog chars sée derrière une cuve servant à faire
lieu du contrôle pour celle course aura
îostaliri al « Lounkerien Mad ». Pebez cuire les légumes pour les bestiaux. Tout
lieu, le 10 septembre, au Café de France,
poan 'vit ho mam. Pelra lavaro d'ez-han. a élé brûlé. Les dégâls. qui sont couverts
OFFICIERS SUPERIEURS
tenu par M. Emile Le Fèvre, maréchalSevel a ra lie ben, a klask a ra slanka paifune assurance, s'élèvent à peu près à
ferrant.
ar goad a ruilh, med an laol a zo roet re a 1 200 fr.
ou
ROSCOFF
;ad, sevel a ra eun tam lie zaoulagad d'an
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CHATEAU 1MEUF-DU-FAOU
neac'li, mcd plega a ra anezho dioc'l-hu
Bicyclette abandonnée. — Mme
sont demandés par Administra- rag na gred ket selon1, euz ar groaz. Ar
Piehon, du G 'r I.ileas, a trouvé nue bicyLe Pardon deN.-D. des P e r t e s . —
clette dans une prauie située à L'igaden- tion Parisienne. — Situation ho- remors a deu en lie galoun.
Le grand pardon de Notre-Dame des
Gcrvel a ra lie vreur.
iiou. La réclamer clwz. elle.
Portes s'esl tenu dimanche à Châteaunorifique et rémunératrice.-- Voir
— Iann ! Iann !
neul'-du-Faou. Une foule de plusieurs
Entre d e m o i s e l l e s . — A la suite de M. GAUTEREAU, à Moriaix, C a f é
Iann a zigor lie zaouiagad, sel a ra en milliers de personnes a pris part à celle
propos divers, de nature assez délicat",
M"0 A... a Iranpé sa voisine, M11' C .. De de la Terrassa, LUNDI 7 S E P - dro d'ez-han hag a vel ar re en deu/. h en l'été religieuse. La chapelle dédiée à Noskoel. Ile zaoulagad a gwez neuze var lie ire-Dame des Portes est située sur une
là, une plainte adressée à la gendarmerie, TEMBRE, de 2 à 3 heures.
vreur, hag ar c'hoinzennou a deu gant hauteur dominant la ville. Cette chapelle,
qui a ouvert une enquête.
poan ou/. lie c'houzouk.
construite il y a une quinzaine d'années,
PLOUGOULM
TRE3EURDEN
— Pardoni a ran ac'hanoul va breur.
est superbe. La stalue vénérée est égaleHag evel eur luc'haden a ia e ene d'an ment une des plus belle qui se puissent
R é g a t e s . — Dimanche 6 septembre
Enfant probe récompensé. — Une
voir. La fêle religieuse commence le
Pansmune, eu villégiature à l'hôtel de auront lieu les Régates de Trébeurden. env.
(Da heuih.)
samedi après-midi. Tous les trains arGulf Stream, à Smtec, perdit, ces jours A celle occasion un groupe de musiciens
derniers, une sacoche contenant une forte de Morlaix prêteront leur concours sous
An istor-ma a meuz kemercl er Pelleritx rivent bondés de pèlerins. Les premières
vêpres sont chantées à la chapelle à cinq
somme. EHe lui lu", anuortér. le surlende- la direction de M. Avril.
ha troel en brezonek.
heures ; c'csl M. Le Coz, curé-doyen de
main, i ar le jeune Yves Kermen, élève
Laou an DOBNER.
Pleyben. qui préside. Déjà la chapelle est
1
de l'école communale, demeurant nu
fcTniyç^TjE bon marché, une baignoire
trop petite pour contenir les fidèles, et
Croissant. La Parisienne, h Mireuso de reY L i l l D u l j e n zinc en bon étal, s'a1rs pèlerins continuent d'aflluer sans
trouver l'objet perdu, ne se borna pas à dresser à M. AUD'HUI, 3 rue Gambclla,
cesse. La nuit lom'oe, les cloches sonnent
féliciter l'entant de sa probité. Elle ajouta Morlaix.
Que de per.-ounes, r<ens>mt n > jamms jovcusemenl ; en ville les illuminations
à ses remerciements une récompense d'au
pnerii*, coiiunuenl n soulTiir des bronches spiendides. La procession aux (lambeaux
tant plus opporlune (pie le jeune Kemienoii
et des poumons. Il suIfit c. pendant, r-our s organise. Surtout le parcours toutes les
trouvait l'emploi immédiat, chez ses paéprouver un soulagement immédiat et maisons sont décorées et illuminées. Le
r e n t s peu aisés.
(Kendal'h)
guérir progre^-ivcim'nt, lie faire nsag^ spectacle esl vraiment féerique.
GUIMAEC
Sellui ar bedervel heur diouz ar minlin de celte merveilleuse Poudre Legras. « j « - î Une foule d'au moins quatre mille perAccident mortel de machine à bat- o soun e ti Gouaizic.
ca'nv in^iintHii^ment. les plus violents ac- sonnes prend part à la procession. Raretre. — Samedi dernier, vers 3 heures 112
Kousket rnad co, nied e va m a zo var cès d'asthme, catarrhe, soulflunent, t ex ment il nous fut donné d'assister à une
du soir. »u moment ou tout le personnel
droad abaouc eur pennad amzer o c'hor- de bronchites chroni.jue.s. Uoe b > te c-t
telle manifeslalion religieuse. On remarétait occupé au battage chez M. Tocquer.
loz an heur da zil'un lie mab iaouank, expéd ée contre maridat de 2 'r. 10. que de fort bon groupes de pèlerins de
cultivateur au Penquer, commune de Guir enez da viana a oa ehomed hervez lie adres; é à M. Louis Le,.r is 139, 151 M
Ouimperlé, Pont-Aven, Gounn, Rospormaë;, un ouvrier agricole nommé Nicolas
T à Paris.
"•enta,
zanlimanl.
den, elc...
O
Eiimi, âgé de 21 ans, du village voisin de
Mond a ra trezek ar gwele, ha goude
1 .es costumes bretons les plus divers se
Kerinaout, tomba soudain inanimé sur
bea sellcl diouz an liini a ra liejoa. a
POULLAOUEN
mêlent
là. Derrière la statue de la V i e r g e ,
l'aire sans avoir jeté le moindre cri. O i
lakcaz eur pok var c dal en eur lavaral
Depuis on remarque un fort groupe de pèlerins,
L'horloge communale.
arrêta le manege à chevaux et tout le
d'ez-han :
i
monde se précipiia au secorus d'Etien.
— Difun ela Iann, an eur eo hag co
KK.'.'.KTWA'Hîr
C'était peine perdue. Il était mort. Pon - poenl d'id mond en lient. Irie a deu an
t>
dant qu'on n'empressait ainsi autour de dud disakr da zerri ar skol, hag ez-eo
H
lui, on remarqua des traces de sang sur poent d'id beza en Lichen argroaz, elec'h
T.
ses vêtements
ma vcler an henichou a gundu da GueOn le déshabil'a et on constata qu'il avait menchik, evil mont da gement tud ar
le flanc dioil uerloré avec une lame d'acier bourg.
de 0 mètre 60 de long. Oa chercha d'où
— la mam, gwir eo !
Pelra uvre
pouvait provenir ce projectile. On trouva kaer am euz greal. Unvreet am eu/.aoan
(S° Année)
bientôt qu'il s'était détaché du batteur eal d'ar c'holoniou 'vcl misioner, evit
MORLAIX
MORLAIX — 2, Rue d>guilloi),
sans provoquer le moindre dérangement paca ar l'ail greal gant, va breur
Mcd
à la machine. F.iieu avait été atteint à 12
vit brema sonjonip en Iraou ail, ha
R/S B A R B 5 E R a l'honneur
prévenir sa nombreuse clientèle^l'amateurs
mètres environ du batteur.
d'eonip en lient.
Cette machine, q n avait été verdi .e peu
Goude bea greal lie bedennou a debret nhotORiaôhiuues qu il possède en magasin un grand nombre d';ippnreils photographi...es neufs et d'occasion à des conditions très avantageuses, depuis o francsjusqu a
de temps auparavant, appartenait à M. Pé- lie zujuni, a zellaz euz c vam gant daouriou, maire de Gunnaec, qui est assuré lagad truezuz, 'vel a vije bet ar wcch 300 francs et a u dessus. Lui en demander In liste q-.i sera envoyée banco p . r la poste.
Produits chimiques purs et accessoires pour la P h o t o g r a p h i e aux pnx de
dive/.a d'eau da wel ancï.
contre les accidents.
— Kenavo va mam geaz, gril curbeden Paris Optique médicale verres iénapha p e s et ifométropee reconnus les meilleurs par
8 A I N T - P O L DE LEON
les Vommtes médicales et scientifiques. Notice snr demande,
Coups et m e n a c e s . — Ces jours der- vad evidont epad a vin du-hont.
— la, va mab, bcz dizoursi, 1m kerz en
eaui le plus brefdélai.
niers, M. H..., propriétaire à Carantec,
Orrdonnances de messieurs les centimes exerutées dans
passait la journée à Peinpen, près de l'i'e lient gant eur lisianz vad en Doue. Mar
de Sieck. Il descendit chez Mroo Rolland, teze, cun devez a deuio, da vreur n vcl
y m
A
sklear, rag gredi a ran na jouino het c
aubergiste. Avant le départ, celle-ci céclama une somme de 25 francs due, nr- galoun ken kri, hag a zilezo ar skril'aniou
s i o î i
p l u s
a i i c i e n : î e X i ai-'On
raîl-il, depuis quelques années, M. II... l'ail a ra brema.
Sclliu lamet euz spered ar paolr ar
s'en fâcha, bouscula, frappa et, ensii'lo,
"W
"1
menaça de son fouet M1»' Rolland, qui a zone,h trisL n oa en-lian. Lampoud a ra
tw
var
c
varc'h
houarn
en
eur
c'huilclal.
porté plainte pour c<)s ditléreiils motifs.
Mond a ra buan brema rag aoun en euz
A c h a t s de c h e v a u x . — Parmi les da vea re divezat.Sel.hu ar groaz elec'h
achats de chevaux faits, ces temps «1er
a die choum ken a velo ar zoudardet. 1 1 , I l u c € a r i i K > î ,
niers, par des p'irtic.ul ers, signalons les Diskanl a ra diwar e varc'h hag a lakeaz t
acquisitions de M. Schlœs^ing, de Mon- anc/.-han a gostez harpet euz ar c'harz. J
flatiquin (Loi-et-Garonne). Il s'est procuré Mont a ra d'ober eur beden var ar J
SEUL AGENT D E S C Y C L E S
deux juur'nls aux prix respectifs de 1.80(1 groaz, lia goude a azezaz var eur nienrai i n
et 1. 400 francs. La prem ère a été a. lie. dail cn kiclicn.
lée à M Suout. de Kerafel, en Plouénan ;
jcjLÀ
Mcd cun tam abrel a oa bel difunct ha
la seconde à M. Bourhis, de Me-goué- skuis a oa ive. A boan nia oa azeat a grozol, également de Plouénan.
gaz ar c'houskel en-lian.
Bea oa kousket abaouc eur, pennad
P e s a g e de poulains. — Conformément aux recommandations de l'adminis- pa zigwezas var ar lec'h, cun toulad lan-
place des Jacobin?!? 4. — Maria Rouvoal,
tille de François-Marie et de Jeanne-Mnric Le Coz, rue du Mur, 23. — DésiréJean Jaoudour, fils de Désiré-FrançoisMarie cl de Jeanne-Marie Paugain, rue
Docteur Le Febvre. — Jean-Guillaume
Jégaden, lils de François et île JeanneMarie Bourhis, rue de la Prison. —
Jeanne Le Golf, fille de Pierre et de Perrine L'Uénorrel, place St-Nicolas. —
Jean-Louis Simon, lils de Gtiiil.iuine-.iuJes el de Marie-Françoise-Mélanie André,
rue Villeneuve, 48. — Jean-Joseph Guéve.l lils de Joseph-Louis cl de Marguerite
Guillcrrn, rue Longue, 7.
Publication de Mariage. — Jean-Louis
Moguérou, quartier niaîlie fourrier de la
flotte, à Taillé, et. Jeanne-Yvonne Bolland, s. p. rue Longue, 50.
Mariage. — Victor-Hervé-Désiré Quenouillère, tonnelier, rue Sainlc-Marlhc,
12 et Jeanne-Marie Lavanant, s. p., rue
Sainte-Marthe, 9.
Décès. — Marie Bodeur, 18 ans, quartier du Château. — Marie Litcbrann, 12
ans, rue du Porsmeur, 21. — Vincent
Déan, 40 ans, chaussée de Troudouslen.
— Jeanne Bésonnct 10 mois, au Roudour. — Jean Morellec, 16 mois, rue des
Brebis, 44. — Ambroise-Victor Lavicc,
époux en 2- noces de Marie-Françoise Le
Fournis, 48 ans, venelle du four SaintMclaine, 7. — Barbe Didou, 89 ans, rue
du Mur, 5. — HenninerJoséphinc-Agallie
Richcr, veuve de Louis-Jean-Marie Morin
07 ans, rue Longue, 1. — Franchie Le
Bars, 6 mois, rue des Brebis, 51 bis. —
Catherine Struillou, épouse de Noël Carrée, 57 ans, quartier du Château. — Jacques Audigou, époux de Marie FrançoiseThérèse Quéméner, 71 ans, rue Longue,
25. — Yves Le Guincr, époux de Françoise Salai'in, 02 ans, quartier du Château.
A
'Un Préjugé de moins
AU
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s thnes
tration des huras, certains éleveurs fout
kouned, pere, netra nemed deuz ho gwell,
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L'ECHO
DU FINISTERE
* ' U3*j,V.<. Tnrm iiTiTriiMmir- •-/'•j'i'ntmmm'nn
nu-pieds, porlant dos cierges : ce sonl dieolte dans certains gouvernements. Pardes fidèles exécutant un vœu l'ait à Notre- tout il y a pléthore d'argent et abondance
Dame des Portes, durant une maladie do disponihle. Par ailleurs, devant ces
énormes commandes do matéiiol de guerre
grave ou dans un moment de danger.
Il y a eu au moins un millier d'hommes que prépaient tous les lï ats, on peut sans
à suivre la procession. L'on chante le être grand prophète, escompter une r e canticpie à Notre-Dame ; lorsqu'on arrive prise sérieuse des métaux et par censéau refrain, toute la foule -reprend en q ent des \aleurs s'y rattaeh ml.
chœur :
Le marché de nos fonds d'Elai a été puis
irrégulier cette semaine. Notre 8 0/o a
Itron Varia ar Porzou
subi quelque peu le contre coup des brusKlevil moue: lio pagaie
ques coups de théâtre dont l'Europe et le
lied hor buez en nor poaniou
Maroc ont été le Ihéâlre. Il tonnine cepenI/or siouallit noz ha de
Pas une note discordante, mais partout dant plus ferme à 90.65. Les fonds Russes
une foule recueillie des fidèles qui brave- ont élé réalisés dans d'assez larges proportions, niais fortement soutenus ils ont
ment attestent leur foi sincère.
fait bonne contenance. Le c msolid » finit à
La foi se meurt, clament certains. Non, 88.r-5 ; le 1901 à 88.15 coutro 87.05. Lo
pas en Bretagne, nous pouvons l'affiumer. 1900 qu>, samedi dernier touchait le i air,
Lorsque, en effet, on a assisté à des ma- revient à 99.75. Le Serbe est résistant à
nifestations religieuses dans le genre de 82.40 contre 82.35. Le Turc se défend ascelle de samedi soir A Chftteauneuf, l'on sez b;en à 94 57 contre 9i 35. Les londs
peut hautement déclarer (pie les Bretons Argentins et Mexicains sont bien ternis. Le
restent fortement attachés à leurs croyan- Portugais s'est amélioré fur la nouvelle
ces religieuses.
que le gouvernement so préoccupait »é~
La chapelle reste ouverte toute la nuit ; rieusement de la reforme monétaire. L'exles messes commencent b trois heures du térieure à fléchi légèrement sous t'irfhence
malin et se succèdent d'heure en heure d'une aggravation peu importante d'ailtoute la matinée. La grand'messe esl leurs du change. Le Brésil est lourd à
chantée à dix heures et demie par M. le 84.45. Ja;>0"ais en progiès à 87 50.
curé de Pleybcn. Un millier de pèlerins
Nos établissements de Crédit ont en un
doivent rester au dehors, tout autour de
la chapelle ; h l'intérieur, on s'écrase, il marché tièi actif, paiticulièrement l'Union
n'v a pas de place à bouger. A l'évangile, Parisienne et la Banane de Pn is. La 13 tu—
M* Berlhou, curé de Carhaix, prononce quo Nationale du Mexique et la Banque
un magnifique sermon en langue bre- Ottomane demeurent intéressantes pour le
tonne sur la dévotion à la Sainte-Vierge. portefeuille.
Lr.;s tractions assez négligée». Le--,
A l'issue des vêpres chantés encore il
grands
chemins ont faits l'objet d'achat»
la chapelle, la procession sort de nouveau
plus
suivis.
Les chemins espagnols a;uès
et l'on gagne 1 église paroissiale où la bénédiction du Saint-Sacrement est donnée. un léger recul retrouvent de bons achat?.
La fêle religieuse est terminée, mais du- Les industrielles Busses conservent leurs
rant huit jours, des groupes de pèlerins positions au parquet, la Sisnovice môme
continueront chaque jour à venir visiter l'améliore encore à 1778 Les valeurs nila chapelle. Des cierges, dons des fidèles, tralières sont fumes. Le Rio sur une meilbrûlent sans {cesse devant la statue vé- leure tenue du marché du métal pa-se de
1742 à 1762 en bonnes tendances.
nérée.
E i Binque, 1 >s mines d'or on1 un couLundi, les fêtes profanes commencent
rant
de transactions important Un léger
en ville ; de nombreuses baraques sont
an
èt
s'était produit à la veille de h réponse
installées sur les places : manèges, tirs,
boutiques, etc... La jeunesse s'en donne des primes, qui a entraîné un fort uilègele soir sous les halles où des danses bre- meni. des positions à Paris. Certains rentonnes, vigoureusement menées par l'ex- seignements nous porteraient à croire que
cellenl sonneur qu'est Michel Bulan at- Londres va profiter de celle situation pour
repartir à iiouvou ; Les cuprifères tout
tirent jeunes gens et jeunes filles.
mieux ternies ; les valeurs métallurgiques
Les courses de lundi ont été contra- continuent à progresser sérieusement, noriées parle mauvais temps : une violente tamment, Hartminn. Toula, Harpener et
tempête s'est abattue sur la ville. La Balia. Port de Bi h a e«t. demandé à 452
journée de mardi a été plus favorisée. a v e un coupon de 1440 le 1" septembre
Les courses de chevaux et de bicyclettes 1908.
sur la route de Quimper ont élé très
PUILOL'ZE e t WADDINGTOX,
réussies et fort bien menées.
0 2 , R U E TAITBOUT.
Nous nous souviendrons longtemps des
fêtes de ChiUeauneuf, de cette superbe
manifestation religieuse qui laissera,
nous en sommes certains, la plus salu}\m du Café de Versailles
taire impression dans le cœur de ceux
P
A
R
I S - 1 , P l a c e de R e n n e s - P A R I S
qui en ont élé témoins, et nous quittons
Du 6 au 13 Septembre 1908
ChiUeauneuf après avoir salué une dernière fois la chapelle de N.-L». des Portes,
en disant non pas adieu, mais au revoir !
POTAGES
TEST1S.
Dubarry, Perles du Japon, Petite marCHATEAULIÏNJ
mite, Consommé.
P a r d o n . — Trains spéciaux entre CarPOISSONS
haix et Châteaulin Orléans, le dimanche
Soles frites, Anguilles tartare, Truite
G septembre 1908 :
Carhaix, départ 8 h. 20 matin ; Port- saumonée sauce Hollandaise.
ENTRÉES
de-Carhaix, 8 h. 31 ; Saint-IIernin-Cléden, 8 h. 43 ; Spézet-Landeleau, 9 h. ;
Vol-au-vcnt financière, Selle de présalé
Plonévez-du-Faou, 9 h . 15; Chûlenuneuf- aux soissons, Rognons saulés aux chamdu-Faou, 9 h. 31 ; Langalet, 9 h. 3 9 ; pignons, Fricandeau milanaise, Ris d'aLennon, 9 h. 48; Pleyben, 10 h. 4; Saint- gneau jardinière, Train de cùte de bœuf
Ségal. 10 h. 20; Port-Launay, 10 h. 29 ; pommes à l'anglaise.
Chûteaulin-Ville, arrivée à 10 h. 35 ;
FROIDS
ChAteaulin-Orléans, 10 h. 45.
Langue écarlate, Jambon, Poulet,
Chûteaulin-Orléans, départ G h. ; Chûteaulin-Ville, 6 h. 18; Port-Launay, arri- Rosbif rémoulade.
vée <5 h. 24; Saint Ségal, G h. 31); PleyENTREMETS
ben, 6 h. 49 ; Lennon. 7 h. 4 ; Langalet,
Glace
plombière,
Beignets soufflés.
7 h. 12; Chateauneul'-du-Faou, 7 h. 23;
LEGUMES
Plonévez-du-Faou, 7 h. 37 ; Spézel-Landeleau, 7 h. 47 ; Saint-lIernin-Cléden,
Aubergines farcies, Choux fleurs sauce
8 h. ; Port-de-Carhaix, 8 h. 12; Carhaix, mousseline, Artichauts à l'huile, Haricots
arrivée 8 h. 27.
panachés, Salade.
Avis important.—
Les heures d'arriDESSERTS VARIÉS
vée et de départ sont approximatives, et
Potage bisqua
la société ne garantit pas les corresponCe potage est un peu coûteux mais il
dances.
est si bon, que quand vous pourrez avoir
des écrevisses dans de bonnes conditions
essayez en voici la recette :
R e v u e Financière
Vous prenez 30 ou -10 petites écrevisses
Ce 29 Août 1908
auxquelles vous enlevez le boyau noir en
5
La Wpnnse de ! j> iuies, qui n clôture tirant l'écaillé du milieu de la queue metee'te semaine, a confirmé la honne impres- tez-les dans un court bouillon bien arosion qui se dégagé de l'ensemble do notre matisé lorsqu'elles sont au 3/4 cuites remarché. Q ie qu s rachats du découvert tirez-les du l'eu, couvrez la casserole, et
ont imprimé à la côte une assi z vive allure laissez-les refroidir, elles achèvent leur
qui ne s'est pas toutefois cor servée j u s - cuisson et prennent bien le goût des aroqu'à la clôture définitive. Notro place n lait mates.
preuvR relie semaine de quelque indépenEpluchez ensuite vos écrevisses (metdance à l'égard des places ctrnngères el
tez-les refroidir) mettez la chair des
elle n entraîné dans son ( ptim'sme a->ez queues en réserve ainsi qu'un nombre de
rationnel d'ailleurs, les autres p.i<c s Plu - têtes égal au nombre des convives que
ronVnnes. Londres hésitant, et assez invous aurez, faites sécher au four tous les
diffèrent a reptis p us d'animation et s'est débris, corps, lèles, pattes, pilez tout
remis assez Vifçoureust rn^nt sur ses deux cela ensemble mouillez de bouillon, pasp'un ls fovo is : le Hio et les M nés d'or. sez au tamis, et ajoutez la chair des
Berlin l'a suivi mais en te tournant plus queues également pilée avec un peu de
spécialement du côte do ses fonds d'Etat blanc de volaille de mie de pain et de riz
et de ses valeurs propres. Bircelone s'est cuit dans lo bouillon.
nettement orientée à la hausse ; Vienne
Prenez un peu de celle dernière farce
seul est demeurée plus lourde.
pour bourrer la tête de vos écrevisses,
Au point (b; vue extérieur on persiste à
mises en réserve que vous jetterez dans
voirie ciel en bleu, peut-être plus môme voire potage au moment de servir.
qui les milieux olficiels qui no ton' pas
N'oubliez pas de mettre une pointe de
{•a js quelque inquiétude. Mais ici on voit cayennc.
1
lu hausse Elle s impose tour faciliter les
Le Chef du café de Versailles.
grosses < pendions en préparation. E le
«ccïtv"-'
r
u'
.
tr^Mxrxrimmnivn&vrtunnmr'
tMtAaKKi'KKtsvmK
semble se ju tifler d'ailleurs par l'incontestable amélioration de la silu'ition économique en Allemagne, et surtout aax EmtsUotsoù, suivant « i'Iron-Age », les cirnets
do commandes se remplisse it d'ordre»
très importants en matériel de chemins ,le
1er, wdgons, ponts, raih, et de grosses
ch irpeule-j de fer. En Adeinagno, les s a it urs u éta.h rgiques s'améliorent et les
cn.ii/'u r-; de constructions nava!ei viennent
riVur gistrer la forte commande de la
Kus-ie. qu' 6'appiôte » nous faire p iyer lu
note. l'a" ailleurs, lo rendemen des récoltes, esl excellent aux Etats-Unis et en
Allemagne. Eu France, elles sont snlllàantes. Eu Htits.e seulement on redoute la
CHEMINS
DE FER
Uî L O Î J L S T
Cours dos Actions et Obligations
y
Cours, 438 50 ; moyenne des cours
moyens, 439.25.
Obligations 2 -1/2 0/0 (2° série) (jouifcance avril) : plus haut, cours, 397; plus
bas cour*. 396 2 5 ; moyenne des cours
moyens, fi 9 G 75
C o u r s d u B e u r r e — Ssmedi 29
Arût 210 lr. le-, 100 kg. Mardi -I Sept.
210 fr. lei, 100 kg.
devant Je bateau (h ingar F), et à Morl a i x , au bureau sur le quai ('enie de !a
Ce).
Les passagers ne sont admis à bord que
sur préseuii'l'O!! de leurs billets el <I. viout
leuj-uirs s'a-smv rpré-i .-.b'cuie it de l'heure
du dépari.
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du journal.
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D O N
9o 50
97 40
80 60
85 10
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bl 70
100
518 50
94 90
101 90
4395
1760
1700
326
150
212
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Elude de M" J, an VERANT. rio'airo
à Morlaix, PU* de Paris, i 0 7.
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L ' E c h o du Finistère, à la différence
d'autres journaux, exerce un rigoureux
contrôle sur ses annonces et ne recommande que les maisons de tout premier
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du 20 Août 1908
AVIS
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ROSCOFF.... D .
Saint-Pol de L .
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G 40 9 7
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D É P A R T S rlvi HAVRE
SKPÏEMERK
5 Samedi 3 h. soir.
12 S unodi 10 h. matin.
19 Samedi 3 h. soir
26 Samedi s0 h. matin.
Départs
cle MORLAIX
S E P T E M B R E
I V S Q R L A ' X
1- el. 2- cl. 3- c l .
1 10
1 90
01 90
3 80
4 35
4 95
5 50
75
30
95
55
95
3 35
3 70
0
1
1
2
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MOIU.AIX
0 50 l ' I o U j f o n v c n - P l o u r i n
0 8 5 Le ( ' . i o î t r e - L i u i i i é a i i o u
1 30 Seri^iuic.-llerrieu
1 7 0 I liielj,'Oiit-Locmnria
1 90 l'oullaoueu
2 15 ï ' I o u n é v c z e l ( h a l t e )
2 40 ('AIIIIAIX
9 M. roredi \ h. 30 soir.
16 Mercredi 6 h. 30 ui-tin.
23 Mercredi 1 b. 30 soir.
30 Mercredi 4 h. 30 soir.
Le chargement sera clos uno heure
avant les départs ci-dessus annoncés.
t- d. 2- cl. 3- cl.
I P r i s : c l o p a s s a g e du HAVRE
0 0 5 0 45 0 30
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1 45 l u 0 6 5
25 fr. ; 2* Classe, 15 fr. ; sur le Pont 10 fi.
0 35 1 60 1 0 5
o 911 1 9'i 1 3 0
Il est délivré des billets de 1" GUesjau
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3 G0 .-) 4 0 1 6 0
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4 811 3 25 2 10
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r» 25 3 55 2 3 0
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l'assagi rs sur lu Pont.
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S'adresser :
I • cl. 2- cl. 3' cl.
AU HAVRE, aux Bureaux de la
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1 3 5 0 90 0 60
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1 9 0 1 3 0 0 85
Agent.
1 7 5 I 15
de la Compagnie de l'Ouest
à lu bourse do Paris, du 21 an 29 août
Actions do capital : ( lus haut cours,
$92 ; plus bas cours, 805 . ; moyenne des
cour ri moyens, 874.23
Les billets de passoge devront ôtro pris,
Obligations 3 0/0 (l r " série) (JouMsance
Janvier) : plus haut cours, 439.25 ; plus au H a v r o et à iwîorlaix, avant
bas cours, 435 ; moyeiiuo (les cours l'eu,bai (pieinent à bord dos vapeurs.
La Compag lie se réserve la faculté do
:neyen«, 430 50
Ob'igalions 3 0/0 (2" série) (joui- aie-e uied li r les ouïes el heures do déports.
S'adresrcr : au Havre, au bureau
avril) : plus haut cours, 4 4 2 » » ; plus bas
2 00
3 15
3 G0
4 0G
4 70
5 40
5 80
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Samt-Sôjjal
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GhiUeuuneuf-du-Faou .
Plonévez-du-Faou
Spèzet-Limdelenu
Saint-llornin-Gléden . .
Port-dii-Garhuix
CARHAIX
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En Mairie, A Morlaix, la
4908.
Certifié par Nous. Maire de Morlaix, pour légalisation d* 1» aigcatuM ci-oootr».
(fortifié par la Gérant soussigné,
Samedi 12 Septembre 1908
JOURNAL
Rédaction et Administration
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Compagnie emploie deux moyens
d e l u t t e . O u bien elle l e s u p p r i m e
ou b i e n e l l e le r e n d i n u t i l i s a b l e ,
soit effectivement, soit t h é o r i q u e m e n t en mo i liant sous d e s p r é textes q u e l c o n q u e s l a disposition
du p o r t .
c) Q u a t u n p o r t est p r a t i c a b l e
p o u r l e s t r a n s b o r d e m e n t s , la C o m p a g n i e le i c n d i n u t i l i s a b l e e n établissant. d e s t a x e s p r o h i b i t i v e s d e
transport.
N o u s p o u v o n s c o n s t a t e r q u e les
t r o i s m o y e n s e m p l o y é s p a r les
C o m p a g n i e s o n t été m i s e n p r a t i q u e
à M o r l a i x où un r a c c o r d e m e n t déc l a r é d ' u t i l i t é p r a t i q u e e u 1880 a
é t é l i v r é à l ' e x p l o i t a t i o n e n 19OG.
Le j o u r o ù l a C o m p a g n i e d e
l'Ouest s'est d cidée à n o u s d o n n e r
u n r a c c o r d e m e n t , e l l e n o u s en a
d o n n é un i m p r a t i c a b l e , par s u i t ;
du t r a j e t e f f e c t u é e t s u r t o u t i n u t i l i s a b l e en r a i s o n du tarif e x h o r b i t a n t
do m o n t é e q u ' e l l e e s t a r r i v é e à y
faire appliquer.
N e serait-il pas t e m p s qu'il soit
m i s lin à cet é t a t d e c h o s e s d û e n
p a r t i e , c o m m e le c o n s t a t e M . B e r tln-it à la m n u v a ; s e v o l o n t é d e s c o m p a g n i e s , m a i s a u s s i c h e z n o u s à la
c o m p l i c i t é ineonsci i r e je le v e u x
bien, mais non m o i n s néfaste pourtant, de certains r e p r é s e n t a n t s pol i t i q u e s q u e t o u t le m o n d e c o n n a î t .
O n affirme cependant que les
m ê m e s p e r s o n n a g e s qui ont aidé la
c o m p a g n i e de l ' O u e s t d a n s sa bes o g n ) si p r é j u c i u b l e a u x i n t é i è t s
morlaisiens, seraient toujours dans
l e m ê m e é t a t d e s p r i t e n ce q u i c o n cerne les c h e m i n s de fer d é p a r tementaux.
« A q u o i b o n , a i r a i e n t - i l s dit,
relier Morlaix aux c h e m i n s de fer
départ m e n ' a u x , cela serait de 1 arg e n t d é p e n s é en p u r e p î r t e , s a n s
a u c u n pro.'it. »
Morlaix, d'après eux serait une
ville a p p e l é o à d i s p a r a î t r e a u p o i n t
de vue c o m m e r c i a l . Au p o n l t de
v u e du c o m m e r c e de g r o s bien e n tendu, car J e c o m m e r c e de détail
e x i s t e r a t a n t qu'il y a u r a d o s h a b i tants à Moilaix. li f i u d r a t o u j o u r s '
des m a r m i t e s pour faire bouillir la
soupe, des serrures pour mettre
aux portes.
C e l a s u f f i t p o u r s a t i s f a i r e l e s asp'rations
d e nos
représentants.
Q u ' e s t - c e q u e c e l a l e u r l a i t qi;e le
g r o s c o m m e r c e p é r i c l i t e , si la q u i n caillerie rapporte.
Un Intéressé.
Tt
II)
pour le
Commerce Morlaisicn
Le Ministre des travaux publics a
d é p o s é le 6 F é v r i e r d e r n i e r su: - le
bureau d e l à Chambre des dépulés,
u n p r o j e t d e loi 1res i m p o r t a n t , r e latif au r a c c o r d e m e n t des voies de
fer avec les voies d'eau.
D e p u i s l o n g t e m p s t o u t le m o n d e ,
e x c e p t é les C o m p a g n i e s d e s C h e m i n s de fer, était d ' a c c o r d p o u r
r e c o n n a î t r e qu'une etroite cohésion
e n t r e les v o i e s d e a u e t l e s v o i e s
ferrées devenait charme jour plus
indispensable a u développement
é c o n o m i q u e du pays.
La c o m m i s s i o n des T r a v a u x pub l i c s d e la C h a m b r e , à l a q u e l l e le
p r o j e t de loi a été r o n v o y é p o u r
e x a m e n , v i e n t d e c o n c l u r e ou f a v e u r
de son a d o p t i o n .
Le r a p p o r t fait, au n o m de l a
c o m m i s s i o n p a r M . le d é p u t é B e t t h e t c o n t i e n t un c e r t a i n n o m b r e d e
renseignements intéressants résum é s ci-dessous.
M. Berihet n o u s i n d ' q u o
les
m o y e n s e m p l o y é s p.ir l e s c o m p a gnies, pour arriver à e m p ê c h e r tout
contact entra les v o i e s n a v i g a b l e s
e t les v o i e s f e r r é e s .
C e s m o y e n s p e u v e n t se r a m e n e r
à trois :
a) L e r a c c o r d e m e n t e s t i m p o s é à
la c o m p a g n i e , mais elle n e l ' e x é c u t e
pas.
b) Si l e r a c c o r d e m e n t e x i s t e , la
do l'Echo du
11
LA
GOFFIC
PARTIE
SIRÈNE
Gaorgos était déjà dans l'antichambie.
Le docteur, qui l'avait accompagno jusqu'à
la porte, revint nu ht d'Annette :
« Gela no sera rien, dit—il. Il vous faut
surtout du calme, (te lu tranquillité... P a s
d'émotion... C'est le baisisseinent de cette
biignade nocturne qui vous a laissé un
peu de lièvre. Gela vous appren Ira à faire
des imprudences I...
— NJ me grondez pas, docteur, dit
Annette en souriant. J ; ne recommencerai
plu?...
Jusqu'à la prochaine occasion !...
Qui a bu boira, c'est lo cas de le dire...
_ Oh ! le méchmt docteur
— Voyons ! ne v o u j agitez j»ss... J'entends M. Léïzour qui arrive... Nous a.Ions
le prier de regarder par la fenêtre si l'été
s'avance, pendant que j e vous pose les
ventousts... »
Georges, en effet, rentrait avec tout un
assortiment de petits vaisseaux de verre,
de cuivre, de papier, de caoutchouc, de
gutta percha, a croire qu'ils ne laisse-
Ki
'<"
d e m é l o d i e , il d o i t en ê t r e d e m ê m e n ' e s t p a s p o s s i b l e d e p r é f é r e r a u x
p o u r les B r e t o n s . C e u x - l à t o u s l e s c h a n s o n s d e r u e n o s b a l l a d e s t r i s t t s
e x c u s e r o n s p a r c e q u e la p l u p a r t o u n o s s ô n e s j o y e u s e s .
d ' e n t r ' e u x 11 o n t j a m a i s v u ou o u ï
C o n s u l t e z les d i f f é r e n t s r e c u e i l s
un de nos c o m p a t r i o t e s . N o u s n o u s
de c h a n s o n s p o p u l a i r e s , le Barzaz
contenterons de leur faire r e m a r B r e i z , l e s Gwer.-iou et S o n i o u B r e i z q u e r 1° q u e n o u s s o m m e s si p e u
I z e l e t t a n t ci r» u t r e s , e t d é g u s t e z l e s
c o d i o n s q u e des siècle* de lierres c h o s e s y c o n t e n u e ^ c'est d é j à t r è s
n ' o n t p a s p u p a r v e n i r à n o u s s o u - b e a u e t ce n e s o n t p o u r t a n t q u e les
m e t t r e à l e u r a u t o r i t é et q u ' i l a f a l l u
œ u v r e s de s i m p l e s p a y s a n s i l l e t t r é s
un m a r i a g e de raison pour n o u s et sans culture littéraire a u c u n e .
r é u n i r à l e u r g o u v e r n e m e n t . 2" q u ' i l s
D'après cela vous p o u v e z juger
doivent c o n n a î t r e moins bien que
c e d o n t la p o é s i e b r e t o n n e est s u s n o u s l e u r s a u t e u r s class ques, car c e p t i b l e l o r s q u ' e l l e éclot de c e r s 1 i s a v a i e n t lu G e o r g e s S >nd, J . - J . v e a u x é p u r e s et f é c o n d s c o m m e c e u x
R o u s s e a u , Fr. C o p p é e , etc., ctc , de n o s c o m p o s i t e u r s bretons actuels.
ils e u s s e n t t r o u v é d a n s e u r s l i v r e s N ' e s t - i l p a s r é v o l t a n t d e p e n s e r q u e
c e f o r m e l s d é m e n t i s à l e u r s s t u p i - d e p a r e i l * j o y a u x d e si p u r s c h e f d é s o p i n i o n s s u r l a p o é s i e e t l a d ' œ u v r e s s o n t v o u é s à la m o r t si o n
musique Bretonne.
l a i s s e ie p u b l i c c r o u p i r d a n s s o n
ignorance ?
M a i s il y en a d ' a u t r e s q u e n o u s
C'est pourquoi quelques vaillants
n ' e x c u s e r o n s pas avec tant de facil i t é ; c e s o n t c e s b i e t o n s a v a r i é s se s o n t u n i s , t e n a i l l é s p a r J a m o u r
q u i c r è v e r a i e n t d e h o n t e s ' i l l e u r d e l e u r p a y s ei.de sa l a n g u e , e t o n t
fallait a v o u e r leur origine.
C e s f o n d é u n e s o c i é t é a p p e l e c l e 'l'y
Kaniri Breiz.
p â l e s g o m m e u x , 11 a n n e q u i n s d e
Cette société invite ses membres
chair esclaves d'une mode ridicule
qui sitôt qu'ils entendent un air de à p r o p a g e r par m u s les m o y e n s
1 u r p a y s p r e n n e n t le b a s do l e u r s p o s s i b l e s , les c h a n s o n s b r e t o n n e s ,
persuadée qu'elle est, que. lorsque
v e s t o n s e t f o n t m i n e d e t o u r n e r la
« c h i g n o l l e » p o u r e m p l o y e r l e u r le p e u p ' e nui a b i e n c o m p r i s l e s
b e a u t é s d e s a p o é s i e , il l ' a i m e r a et
f r a u ç lis s o r d i d e .
p r e n d r a '{eût à s a l a n g u e , c a r a v e c
S ' i l n ' y a v a i t là c e t t e é t e m e l l e
s a l a n g u e il c o n s e r v e r a l ' e s p r i t d e
question de parti pris qui f r a p p e
r a c e qui fera d e lui un peuple p r é d ' o s t r a c i s m e t o u t ce q u i se r a t t a c h e
p o n d é r a n t d a n s l'histoire d e - siècles
à la B r e t a g n e , n o u s n o u s d e m a n d e a u l i e u d ' u n p e u p l e l a t i n i s é et v o u é
r i o n s a v e c j u s t e r a i s o n , ce q u e n o «
à la s t é r i l i t é q u ' i l s e r a i t si l ' o n n e
a i r s o n t île si h o r r i b l e q u ' i l s s e m
m e t t a i t u n o b s t a c l e s é r i e u x à la m a r blent écorcher leurs oreilles.
che de cette civil'sation p e r n i c i e u s e
P o u r notrs part nous ne s o m m e s qui c o n s t i t u e le p r o g r è s des t e m p s
p a s b i e n c o n n a i s s e u r en m u s i q u e .
modernes.
Mais laissant de côté nos p r é f é r e n ces particulières, n o u s a i m o n s a u Une j-îonte de ijotre Pays
tant n o u s ranger à l'opinion des
Châteaubriant, Fauriel Bourgault
D u e o u d r a y , etc , qu'à celle de D a n L'ÈHIIMIÔN
d y s d o n t le c e r v e a u e n c r a s s é ne s a i t
;
collectionner comme a rs que d'ob11 y a quelques jours, M. Pierre Mille
s c è n e s r a p s o d i e s d e b e u g l a n t s ou d e
publiait dans le Journal une nouvelle dont
boulevard.
la triste héroïne était une pauvre lille de
H e u r e u s e m e n t q u ' à c ô t é d e c e u x - Bretagne, servante d'hôtel. « Dans les
hôte s comme ici, les hôtels de petite ville,
l à il y a d ' a u t r e s q u i q u o i q u e b i e n
f r a n c i s é s s o n t p l u s c l é m e n t s p o u r explique 1111 des garçons, on fait toujours
le.s b e a u t é s d e n o s c h a n t s , n o u s venir une Bretonne. C'est pour les voya
v o u l o n s p a r l e r d e s fan-viles o u v r i è - geurs en cas ..» Un voit ce que peut-être
r e s d e s v i l l e s . C ' e s t s u r e l l e s q u e la nouvelle de M. Pierre Mille, étant donné
qu'il na point voulu l'aire œuvre obscène,
nous comptons peur redonner à
mais écrire une page profondément doun o t r e p o é s i e sa s p l e n d e u r p a s s é e . loureuse.
D a n s toutes nos villes de BassoUn lecteur du Pays Breton a pensé
B r e t a g n e il e x i s t e d e s g e n s d e s o u - devoir signaler à nos compatriotes la nouc h e é v i d e m m e n t c e l t i q u e q u i s a n s velle, l'auteur > t le journal, pour leur
i g n o r e r c o m p l è t e m e n t l e b r e t o n n e conseiller de boycotter ces insulteurs du
le p a r l e n t q u ' i m p a r f a i t e m e n t e t à peuple de Bretagne, .le voudrais pouvoir
titie purement secondaire.
N o u s 111'associer à une candide protestation, qui
s o m m e s p e r s u a d é s q u ' u n p e u d e honore son auteur. Mais hélas, comment
p r o p a g a n d e p a r m i c e s g e n s f e r a i t le ferais-je, alors que je sais, que dans
mes nombreux déplacements à travers
r e v i v r e en e u x l ' e s p r i t d e r a c e é t e i n t
toute la France, j'ai pu constater que la
p a r u n é é d u c a t i o n v i c i e u s e e t c o s - nouvelle de M. Pierre .Mille es1 horriblem o p o l i t e , et n o t r e p l a i s i r s e r a g r a n d
ment vra semblable, a'ors que j'ai entendu
l o r s q u e a u lieu d e l ' é t e r n e l l e s c i e cent l'ois les paroles ignobles de valet d'hôdes chansons cabotines nous vertel ?
rons leurs soirées ou leurs réunions
Depuis des années, j'ai pris l'habitude
agrémentées d e quelques sônes
quand je m'arrête dans une ville de demander s'il y a da s le pays des Bretons
joyeuses.
émigrés et de m ' i n f o r n u r de leur situaNous s o m m e s certains par expétion. Presque partout on me signale des
r i e n c e q u e la m a j e u r e p a r t i e d e c e s compatriotes, généralement peu heureux
p e r s o n n e s p è c h e n t p a r i g n o r a n c e , — l'émigration est pour les nôtres une
c a r h r s q u e ie b o n s e n s s ' e n m ê l e il source de misère plutôt que de fortune.
raient pas un vide sur la peau d n la ma'ade. l homme et que nelui-ci eut donné à Follette
— sa petite jument de Corlay, b»i foncé,
Le docteur ne put que lever k s bras au
courte sur jambes et vive comme un oiseau
ciel d'un excès de zèle si c x c a i s n b l I l fit
— le coup do silfl-H du départ, que pensezle- a i.dieatioiijs, grdïanna une ordonnance,
reC' minauda jusqu'à nouvel ordre lema ; n- vous de l'état d'Annette ? »
Le docteur prit 1111 temps pour répondre,
tion d'i r. g" me lu lé et des diurétiques.
ramena la couverture qui glissait, et,
u E i-i'i' q ic vous n'avez, pas 1111 tour à
comme Georges attendait toujours :
fa re à Rù Rouz ? du il à Georges, quand
« Voulez-vous mon avis sincère ?
il eut fii 11 Je prolk I'-Ù* volontiers de
— O ai, dit Georges, que l'angoisse de
l'occ ision pour voir M'"" Lefoulloa, que
l'attente é t e i g n a i t
c événements ont où bien agiter. »
— Eh bien, dit le brave docteur... c'est
Le coup d'uî I dont il accompagna ces
paroles li' comprendre à Goorges qu'il que le confrère qui a soigné Mlle Annette
avant moi est un fier homme et que je
dérirait lui p- rl: j r sa is témoins.
« D'aiil airs, continua JYxccllent homme, serai» bien content de faire sa connaismademoiselle Annette a besoin do repos... sance...
— Mais ce n'est pas cola que j e vous
Pas trop do couvert allons, de visites,
demande, dit Georges déçu et impatienté...
uYril-ce pas ?... Je vous permets de reve— Si fait, dit le docteur. Et vous allez
nir lui dire bonsoir avant, de vous coucher,
ira s c'est le grand tout pour aujouid'hui... voir... Mlle Annette, hier, n'a pas seulement. échappé à un genre de mort, ma's à
— lit demain ? dit Annette.
deux... Elle avait bel et bien une pleurésie
— Demain, nous vairons », dit lo docsèche en voie de formation... Parfaiteteur.
ment... Et, sans oser dire que tout danger
Georg 's et lui sortirent.
u J'ai 11a voiiuio eh z le garde, dit lo soit c o e j u r j à l'heure qu'il est, je puis
(heteur, prés du pont-U vis... C'est une vous certifier que les diurétiques que lui a
fmt prendre mon conlïère ont été pour
vraie forteresse q te »c château. Voulezquelque chose dans l'arrêt du mal... Or,
v o u s (pie je vous mène à Rùn-Rouz ou
celui
qui, dès lo début, a des symptômes
a iTiPZ-vous mieux que nous causions ici?
— J.) vi ns a :coiiipaguo, dit Georges. qui déliant la plupart du temps l'analyse,
uiagnostiq ie de la sorte une maladie en
Mais von - aurez ta bout-! do me ramener A
l 'eo 'voc F a d o que j - dois prendre t lu z simple voie de formation, n'est pas, je
vous le répè'o, un imbécile ni môme un
nous.
— V' I iiii >rs, répondit le docteur. La médecin ordinaire...
— liiifin, docteur, vous m'assurez
course n'est pas plus longue par Pleumeur
qu'Annetto est actuellement hors de tout
que par Trégustel...
— Eli bien ? demanda Georges, quand il danger ?
— Je n'aesure rien, dit vivement le docfut aseis sur le siège p>ès de l'excellent
Finistère
PAR
DEUXIÈME
"i ÎC îY y I F 1
N o u s v o y o n s d é j à en é c r i v a n ' ces
l i g n e s 1) s o u i r e m é p r i s a n t , p l i s s e r
à la v u e d u t i t r e d e n o t r e « ' . n i d s ,
les lèvivs d'un de e s ignares p a r i s i e n s à q ' i i , t o u t ce q u i se p i s - e e n
d e h o r s d e i « f o r t fs » est i n c o n n u ,
d ' u n do c t s f r a n ç a i s q u i r a n g e n t l e s
Bi e t o n s i t . e s c o c h o n s d a n s la m ê m e
espèce animale. P o u r ceux-là pas
de d o u t e ! un c o c h o n ne p o u v a n t
p r o lu r e q u ' u n g r o g n e m e n t e n f a i t
M 011G A N E
Charles LE
Pour les annonces et réclamer, s'adresser à
M. II. POCHON, soit 31, rue des Fontaines
ou 67 rue Gambetta.
Les manuscrits ne sont pas rendus
S E M A I N E
Feuilleton
EKLEO
Directeur : /V. LAJAT • - 31, rue cl es Foutames, MORLAIX
par la Poste
V e n d r e d i 4 s e p t e m b r e . — Dans le
Sud Oranais, les communications
télégraphiques ont été interrompues de nouveau la
nuit dernière. D'après les dernières nouvelles, la situation n'a pas changé.
— La colonne Allix tout entière est partie. File sera demain à Bon-Denib.
— Les obsèques de Mahmoud
Demad
pacha ont donné lieu à d'imposantes manifestations.
— La nouvelle de la mort du commandant Lecreux en Indo-Chine est inexactr.
Le commandant poursuit ses opérations
Sa n c d i 5 s e p t e m b r e . — .1/. Ctémenceau à rentré est Paris cl a pris aussitôt la
direction de son ministère.
— La « Jtépublique » a évolué ce matin
sur Paris.
— Le numéro 666.760,
ville de Paris
1898, gagne 200.000
francs
— Le numtro 626.37 0. Obligations foncières 1885, gagne 100.000
francs.
L u n d i 7 s e p t e m b r e . — Un incendie
a détruit i hôtel des posta de Grenoble. Les
communications sont interrompues.
— La harka du Sud-Oranais a reçu de
nombreux renforts.
— Dans la course pour la « Targa Bologna », l'orporato sur Bcriiet est arrivé
premier et Appendini, S. P. 1. /t., second.
A i a r d i S s e p t e m b r e . — Au Conseil
des ministres tenu <) Rambouillet, M. Pi
chon a parlé de l'entente
franco-espagnole
au sujet du Maroc.
— .4 Colomb-Bechar, la harka est com •
plètement dispersée.
Le colonel
Allix
achève la déroute.
|il|
TARIF DES INSERTIONS
la lign
Ann. (judiciaires ou diverses). C) fr. Î S O
Réclames (en 3° page)
O fr. 3 0
Pour les annonces répétées on traite
à forfait.
Le service du journal est fait gratuitement aux officiers ministériels annonciers.
*
René Le Nouy, élève à l'école d'horlogeMais partout, sans exception, avec yn mot
rie de Cluses.
de pitié et un geste de dégoût, ou un imLe conseil vole également une subvenmonde sourire, suivant b s gens, on me
parle de « la Bretonne ». El je sens alors tion de l.ôOO francs à M. Couillandre,
une colère sourde envahir mon être, la étudiant, à la Fa;aillé de Rennes.
Il est procédé à l'élection pour la nomême colère qu'il y a des années je ne
pus réfréner quand, dans une ville du mination des sept membres de la comcentre où je passais quelques mois de ser- mission départementale. En voici les
vice militaire, comme je regrettais devant résultais :
Premier tour de scrutin. — Votants, 40 ;
les camarades de n'avoir aucune occasion
majorité absolue, 21.
de parler breton, ils me raillèrent en
Ont obtenu : MM. Loùppe, 38 v o i x ;
rne disant : « Si c'est parler breton que tu
veux, ça n'est pas difficile : tu n'as qu'à | Damey, 26 ; Le Déroul, 25 ; Fenoux, 21 ;
Swiney, 21 ; Fégean, 19 ; Maissin, 16 ;
aller... » On devine où. Et le pire est
qu'ils disaient vrai, et que dans toute Soubigou, 15 ; Tréminlin, 14 ; Tirilly, 14 ;
Briens, 13; des Déserts, 13 ; Pilon, 10 ;
autre g-irnison on m'aurait répondu de
même et qu'on m'aurait dit vrai là aussi. Allain, 9 ; de Servigny, 2 ; Lostis, 2 ;
Lancien, Le Crâne, Bcrlhélémé, de GuéC'est une abomination, c'est une honte,
mais cela est. Ne faisons donc pas comme briant, Jégo, Fortin el Le Bail, chacun
l'autruche qui croit le danger passé dès une voix.
S o n l é l u s : MM. Louppe, Damey, Le
que, la tète cachée derrière une pierre,
Déroul, Fenoux el Swiney.
elle ne voit plus l'ennemi. Depuis quand
11 y a deux ballottages.
guérit-on une plaie en niant son exisDeuxième tour de scrutin. — Volants,
tence 011 en la cachant sous un voile ? Il
faut la mettre au grand jour, la sonder, 39 ; bulletin bianc, 1 ; majorité absolue,
la traiter par les antiseptiques pour la 20.
guérir et pour éviter la contagion. Ensuite
Ont o b t e n u : MM. Fégean, 18 voix ;
il faut soigner le corps tout entier pour Soubigou, 16 ; Maissin, 14 ; Tréminlin,
empêcher le retour de semblables acci
13 ; Piton, 6 ; Briens, 4 ; Tirilly, 2 ; des
dents.
Déserts, 2 ; de Servigny, 1.
Troisième lourde
scrutin.—Volants,
Qu'on ne dise pas : le mal est trop
horrible. Plus un mal est affreux et plus 39.
Ont obienu : MM. Fégean, 21 voix ;
il exige impérieusement d s soins. Qu'on
ne dise pas : le sujet est trop scabreux. Il Maissin, 18 ; Soubigou, 17 ; Tréminlin,
12 ; Pilon, 4 ; Briens, 2 ; des Déserts, 2 ;
11e s'agit pas ici de bagatelles ou d'un
thème a p'aisanteries de haute graisse, il de Servigny, 1.
MM. Pégean et Maissin s o n t é us.
s'agit de la force et de l'honneur de notre
Pensions de relrcites. — Le conseil lirare. Qu'on ne dise pas : cc sont choses
quide :
qu'on étudie à huis clos. Un jour, comme
1" A 3.375 francs, la pension à servir, à
j'abordais cette question, j e fis tout
d'abord remarquer que je traitais ce sujet partir du 13 novembre 1908, à M. Lavigne,
non pas « malgré qu'il y eût des dames agent voyer d'arrondissement à Quimdans la société », mais bien « parce qu'il perlé, qui compte 43 ans 8 mois de sery avait là des dames » ; car, de telles hon- vice ;
tes et de telles souffrances, un cœur fémi-'
2° A 2.700 francs, la pension à servir, à
nin seul peut s'en approcher sans horpartir du 1 er janvier 1909, à M. Haas,
reur, sans arrières-pensées, avec la déliagent voyer principal à Fouesnanl, qui
catesse et l'énergie suffisantes. Aussi a u compte 37 ans el demi de services.
jourd'hui. c'est aux femmes de Bretagne,
Prisons départementales. — M. de Blois
à celles de tous les rangs sociaux, (pie je donne lecture d'un rapport» relatif aux
veux surtout p a r t r ; ce s t elles qui prisons départementales, el concluant :
sont capables de comprendre
mil a b o l ' A ce que l'on fasse entrer comme
minable qui ronge notre ; ; •, >
apport du département dans la construcelles qui peuvent le combattre, r, s.
i on d ' u n a |
elles qui peuvent et qui doivent sauv. v
ie
_
leurs sœurs misérables et d é v o y a s .
ns existant acufcTlèment dan s u c e t t e
Comment venir à leur secours ? Et sur, die, et qui seraient désaffectées ;
tout empêcher que les vierges c - tiqu s
2 - A inviter M. le
le préfet, dans le cas où
continuent à être jetées en pâture a la l'Etat tomberait d'accoid, à donner des
luxure des Latins et des Francs ?
instructions à l'architecte départemental,
à suivre
en vue de la reconstruction de la prison
YAXX MORVRAN GOBLET.
de Quimper el de la reconstruction de la
prison de Brest.
Ecole d'Angers. — Le quart de bourse
€osiseiI
G é n é r a l
alloué en 1908 au ieune Gabriel Eson. de
Quimper, élève à l'école d'arls et métiers
Firsislère
du
d'Angers "est encore volé pour 1909.
Ecole de médecine. — MM. Donard, de
2" S e s s i o n o r d i n a i r e de 1 3 C 3
Crozon : Le Du. de Landévennec, et
Séance du Mercredi 2 Septembre (suite) Guesnou, de Commana, étudiants en
Legs Génin. — Les communes^ci-après médecine, sollicitent une subvention du
département. (Rejeté).
sur lii proposition de M. Delobeau. sont
C.hemins de fer. — M. Monfort, adjudidésignées pour bénéficier de ce legs :
BoLmeur, iCOir. ; Trczilidé. 100IV. ; Tré- cataire des travaux d'infrastruclion et de
pose île la voie d e , l a ligne ferrée de
guenncc, 100 fr. : La Roche-Maurice,
Plouescat à Sainl-Pol de Léon, a subi,
0 4 IV.
sur
le montant de son décompte, une reStation biologique de Boscoff. — M.
Allain, au nom de la commission de l'in- tenue, pour retard, de 7.360 francs ; il en
térieur, lit 1111 rapport concluant au rejet demande la remise.
Le conseil accueille favorablement sa
d'une demande de subvention annuelle
formée par M. le directeur de la station demande, mais ramène la remise à
7.260 francs.
biologique de Roscoll".
Déseau de l'Ouest. — Un crédit de
Sur intervention de M. le préfet et de
M. de Guébriant, ie vote, sur cette af- 5.334 francs est voté pour par! contributive du département dans la dépense defaire, est renvoyé au lendemain.
Subventions. "— Une subvention de vant résulter de la construction d ' u n
làO fr. est accordée en laveur du j e u n e pont d'accès à la gare de chemin de i'cr
leur. La certitude n'est point le fait d'une ' terre. Vous êtes habitué ou tangage,
thérapeutique rigoureuse, mais d'un empi- vous I... »
risme sans valeur. Je crois, j'ai l'espoir,
Yvou, qui ratissait à force, voulant
tout rne dit (vous sentez la nuance) que qu'au r e l o u r d e mademoiselle le jardin fût
Mlle Annette est sauvéo, que les diurétisoigné, peigné, tiré à quatre épingles
ques dont t'est servi mon confière et les comme pour une fête, accourut au-devant
ventouses que j'y ai ajoutées ei qu'il eût de la voiture. L'air satisfait du docteur et
certainement commandées n un second
de Georges lui parut de b m augure.
examen, suflkoni pour enrajvr, ou, comme
« Mademoiselle doit être sortie d'affaire,
nous disons savamment, juguler la malamurmura t-il. Monsieur Georges n'a puis
die... La pk.uresie en sera pour ses frais... sa ligure de déterré... »
Quelques points de côté, des frissons, un
Le docteur trouva M"1» l.efoul'on en
lieu ito fièvre, voilà à qaoi je m'attends. meilleure posture qu'il ne pensait. La faiCi : quatre ou cinq jours de lit, huit jours
blesse des jambes commençait à disparaîdo chambre et quiiiz ï jours de convalestre, et dans quelques jours il n'y paraîtrait
cence au grand soleil... Mais, croyez-moi, plus. Le docteur rassura de nouveau M"10
mon cher monsieur Luzour, réservez vos Lefoullon sur la sauté d'Annette. Georges
meilleurs remerciements pour mon con- y ajouta par le délad des soins empressés
frère anonyme, et, quand vous le v rrez,
qui entouraient la jeune fille. Ce n'était
faites lui bien tous mes compliments.
pa> tout, et l'inconnue avait fait préparer
Lefoullon et pour
— Vous me rassure/, à moitié, dit Geor- un apoartement pour
ges, dont un grand soupir débarras.-a la Georges à côté do la naïade ; Georges
comptait l'occuper dès maictenaut, en
poitrine ..
attendant que sa tante pût l'y rejoindre.
— Et j'espère vous lassurer tout à l'ait
M"10 Leloullon lut sensible comme il
demain, répbqua le docteur. Mais nous
convenait
à une attention si délicate et
voici au tournant de Rùn-Rouz Si v aïs
voulut, séance tenante, en remercier l'inle voulez bit n, nous descendions de voiture et je mènerai Follette pf<r la bride... connue d'un court billet, où elle mit toute
la grut.tude sans bassesse, et les excuses
Sans vous lâcher, la traverse aurait rudi relevées d ' é l é g a n c \ qu'elle lui devait pour
ment besoin qui-: lo service de
voirie y
lo dérangement invo'oataire qu'Annetto lui
jelàt. de temps à autre un coup d'eu !... Ça
causait. Ou lui avait apporté de quci écrira
manque de cantonniers, chez vous...
— Bon ! dit Gaorges joyeuse m ait, pour sur son lit. Quand elle eût cacheté la lettre
({ii lques pauvres 01 nu ie.. et 1111 rocher 011 elle s'enqu.t de la suscnptiou qu'il y fallait
mettre.
deux cpii dépassent ral'gneineul 1
d Ma toi, j e 110 sois pas, dd Georges. Le
— t'urdieu, dit la docteur, mon chu'
monsieur Léïzour, on voit bien que vous billet que j'ai reçu était sigeé Morgane...
naviguez plua tsouveut sur mer que sur C'est tout... Et je ne sais encore si ma
reconnaissance s'adresse à une j une lille
ou à une femme... E'es-votis plus avancé
que moi, lioctem ?
— Encore moins, dit l'excellent homme.
A Louniou, on ignore jusqu'au sbxe du
propriétaire du cbàieau. Les commandes,
les ordres sont laits pour l'il - d'Avai...
Morgane ? ajouta-t- il. Mais je ne me
trompe pas... Nous s o n w e s en pleine
m ythologie... C'est 1 1 nom de la fee, silène, naïade, comme vous voudrez, qui
veille, dans Plu d'Aval, sur le tonimed
enchanté du roi Arthur...
— Voilà, en etïe\ qui est étrange !
murmura t\;m° Lefeuiîon, à qui r< viureet à
l'esprit les chimères du vieux J »b et qui
rapprocha de M-M p'éten'.ions à re.motitar
au roi Arthur l'intérêt bizarre dont s'élu t
prise l'inconnu'! peur le pa cb min qui
constatait cette lil.a'ion...
— Laissi z l'adresse en blanc, ma la ite,
dit Georges... J < icnieUrai moi même ta
H t r e es mains de la ( liât daine mystérieuse...
— C'est cela, d t ( l« d. cteur. Et piessons
un peu le mou\o uent,
vous commander, mon cher monsieur Léïzour... La
mer nu nto et ou ne p o u n a bientôt plus
traverser la grève à pied sec. .
— Sapristi, dit Geoiges, moi qui n'ai
p is pï éveiiu Faute. »
O 1 chercha 1' m font. Gerlrude, interrogée, ne t'avait pas vue de toute la journée.
«La gusscline bat k s champs depuis ce
matiïi, du ti> itrude. Elie ue tient pas plus
en place quecluvif-aigei.t... Ben bûrqu'elle
se cache peur pleurer ou pour enfiler îles
patenôtres,.. »
(A Suivre).
\ L'ÉCHO
de Cléden-Poher à Saint-Hernin.
Assistance
médicale gratuite.
— M.
Loslis demande que l'on applique le^lraitement radiographiqikc aux personnes
appelées à bénéficier de l'assistance médicale gratuite, notamment aux teigneux.
M. le préfet fait remarquer à M. Loslis
que certains hôpitaux du département
sont pourvus de ces appareils ; il est donc
loisible aux maires d'y envoyer leurs malades.
Séance du Jeudi 3 Septembre
Au début de la séance, M. de Guébriant, demande au préfet de lui donner
quelques renseignements sur la suite que
pourra comporter la réclamation qu'il a
adressée au sujet de la convocation, en
juillet, pour accomplir une période d'instruction, des maraîchers de Roscotf cl de
Saint-Pol de Léon, â cette époque, ces
maraîchers sont, très occupés et en les
obligeant à quitter leurs occupations,
alors qu'ils sont en pleine campagne, 011
leur cause le plus grand préjudice.
11 demande au préfet de signaler ces
inconvénients il l'autorité militaire pour
que, le cas échéant, il en soit tenu
compte.
M. le préfet répond qu'il est très heureux d'avoir été interpellé à ce sujet, car
il verrait avec plaisirque satisfaction soit
donnée aux maraîchers du Nord-Finistère, dont la situation est des plus intéressantes.
11 pense que le conseil général pourrait
émettre 1111 vœu à cet égard, vœu qu'il
s'empresserait de transmettre, en 1 appuyant chaleureusement, ù l'autorité supérieure.
Après un échange d'observations, le
conseil général tout entier estime que
d'une façon générale, pendant la période
du 1 er mai au 1" octobre, il 11e devrait
pas être fait de convocation de réservistes et territoriaux; l'assemblée verrait
avec plaisir que les convocations aient
lieu, autant que possible, en mars el en
avril.
M. le préfet promet de donner une
suite immédiate à ces vœux.
Réseau téléphonique. — M. Lancien
pose une question au préfet, pour qu'il
intervienne près de l'administration des
Postes, en vue du raccordement du réseau téléphonique du Finistère avec celui
des Côles-du-Nord, par Carhaix et MaëlCarhaix.
M. le préfet répond qu'il appuiera celle
d e m a n d e ; il en saisira l'administration
des postes, et présentera au conseil génér d , à la session d'avril 1901», le travail
qui aura été établi.
P ,rt cle Concarneau. — M. Hémon demande au préfet s'il a reçu une délibération du conseil municipal de Concarneau,
au sujet des travaux d'agrandissement du
port de cette ville, et dans l'affirmative,
quelle suite a élé donnée à cette délibé
ration.
M. le préfet répond que la délibération
dont il s agit lui est parvenue le 29 aotll,
trop tard, par conséquent, pour qu'il
puisse saisir utilement le conseil général
de la question. Il donne l'assurance que
l'instruction de celte atlalre suivra son
cours sans arrêt, et qu'il la soumettra le
plus tôt possible au conseil.
-^zrtiKiiigr dçrliL,Di4U£lw<1— - . P o u r l'achat du mobilier nécessaire h la nouvelle
piélecture et l'aménagement des pièces
des l'ancien bâtiment servant actuellement de bureaux, il est voté un crédit pré
visionnel de 50.000 francs. 11 est, en outre, donné délégation â une commission
spéciale de cinq membres, composée de
MM. Maissiri, Fenoux, Plouzané, Trémintin et Damey, pour adopter les types conditions de l'adjudication.
7 axe sur les chiens. — Le conseil général émet un avis favorable : 1° h la délibération du conseil municipal de Pleyben, votant l'élévation de la taxe municipale sur les chiens de la 2 e catégorie de 1
franc à 2 fr.; 2° à la délibération du conseil municipal de Lambézellec, demandant la revision des tarifs de la taxe sur
les chiens, cle payer de 7 fr. à 10 fr. pour
la première catégorie, et de 2 fr. à 3 fr.,
pour la deuxième catégorie.
Pétition des cantonniers. — Les cantontonniers du département demandent :
1° Le relèvement de leurs salaires,
afin que ceux-ci soient les mêmes que
ceux de leurs collègues des roules nationales. Adopté.
2° Un salaire de maladie. Rejeté.
3' Des indemnités de déplacement. Rejeté fies indemnités actuelles paraissant
sulfisantes).
4 e D'autres règles pour les avancements. Rejeté.
P o u r le relèvement des salaires, à partir du 1" janvier 1909, il est voté un crédit complémentaire de 50.000 francs.
Chemins. — Le conseil s'occupe du
classement et de la fixation do tracé de
certains chemins traversant les communes de Pont-l'Abbé (à travers l'étang) ; '
cle Lannilis, de Penmarch et de Plogon- j
nec.
•
Réseau du Nord-Finistère.
— Le conseil général décide l'acquisition d'une 17"
locomotive et de quatre voilures à bagages de '12 places chacune, afin de permettre â la compagnie des chemins de
fer départementaux cle mettre en pratiue il partir du 15 janvier 1909 l'horaire
es trains adopté pour les lignes du NordFinistère.
Pont sur la Penzé. — Un vœu des habitants de Carantec, Ilenvic et Taulé, demandant l'établissement d'un pont sur la
Penzé, pont évalué il 300.000 francs, n'est
pas pris en considération.
Bac du Térenez. — Un crédit de 2.SOO
francs î s t voté, en principe, pour l'amélioration des voies d'accès de ce bac.
Caserne de lu gendarmerie de Douarnenez. — La reconstruction cle la caserne
de gendarmerie cle Douarnenez est décidée ; cle plus, délégation est donnée à la
commission départementale pour passer
l'acte d'acquisition du terrain, el régler
les conditions cle l'emprunt à contracter
pour une somme cle 65.-100 francs, montant de la dépense définitive de la reconstruction dont il s'agit.
M. Delobcau se plaint de ce q u e l'on
ait supprimé brutalement la gendarmerie de L a Martyre. Si la municipalité
avait été prévenue cle cette suppression
quelques années il l'avance, au lieu de
construire, il grands frais, 1111 bâtiment
pour l'école des filles, elle aurait pu affecter la caserne cle gendarmerie à celle
école.
Le conseil, sur la proposition de M
Delobeau, renouvelle le vœu qu'elle a
déjà émis, tendant au maintien de la brigade de gendarmerie cle la Martyre.
Ports maritimes. — MM. les ingénieurs
ont déposé un rapport concluant à l'ajournement du projet de prolongement du
môle du Slitl à Ouessant, jusqu'à l'époque
où des travaux cle balisage seront effectués par l'administration des travaux publics dans le voisinage de l'île d'Ouessant.
M. le docteur Plouzané lit 1111 rapport
demandant le vole, en principe, de ce
prolongement.
M. Chevillotte prie M. le préfet cle reprendre l'atl'airc. Adopté.
Unesubvention de 1.333 fr.33 est accordée à la commune cle Moëlan, pour l'établissement d'un feu à Brigneau.
Le conseil demande l'adoption d'un
nouveau projet d'éludés relatif à l'éclairage des ports de Sainl-Guénolé el de
Saint-Pierre, en Penmarch.
Il est volé, en principe, une allocation
cle 10.000 francs en vue du prolongement
du petit môle cle Rosmeur, en Douarnenez.
Port de Brest. — M. Fenoux, au nom
de la commission des travaux publics,
donne lecture d'un rapport au sujet de la
participation financière du département
uu Finistère dans les dépenses devant
résulter de la construction d'un quai ù
grande profondeur au port de commerce
de Brest.
Ce rapport conclut au vole, par le
conseil général, d'une façon ferme et
définitive, d'une somme de 655.000 fr.
Adopté â l'unanimité.
Service des épizoolies. — Le conseil
décide de différer, jusqu'à la promulgation d'une loi qui doit être votée incessamment, tout projet cle réorganisation
du service des épizooties.
Bourses. — Une subvention de 200 fr.
esl votée en faveur de M. Robin, de
Quimperlé, pour l'instruction de son fils
à l'école vétérinaire de Toulouse.
Chasse. — Consulté par le ministre de
'l'Agriculture au sujet cle la clôturé de la
chasse cle la caille, le conseil général fixe
celte clôture au 30 novembre.
Syndicat d'initiative de Roscoff. — Une
demande de subvention, formée par ce
syndicat, est rejetée en raison de 1 insuffisance des ressources départementales.
Hospice de Douarnenez. — Est également rejetée, une demande cle subvention
en faveur de l'hospice de Douarnenez.
Stations
zoologiques. — Il esl voté
100 francs à chacune des stations zoologiques de Concarneau el Roscoff.
Erection d'un monument à Marcellin
Berlhelol. — P o u r l'érection de ce monum e n t , le conseil vote 50 fr.
3
Justices de paix. — MM. les j u g e s cle
paix des arrondissements de Quiniper,
Châleaulin el Quimperlé demandent que
le crédit de 50 IV. attribué à chaque justice de paix soif porté à 150 IV.
Les conclusions de la commission de
l'intérieur sont défavorables.
M. Fenoux demande le relèvement à
75 IV.
Après discussion, le principe du relèvement, pour l'ensemble du département,
est rejeté. Cependant, M. le préfet esl
invité à étudier la question et à la transmettre au conseil général par la voie
hiérarchique.
A suivre.
CHRONIQUE LOCALE
MORLA5X
P o r t d e M o r l a i x . — Par décision en
date du 24 aoùl dernier, M. le ministre
des Travaux Publics a donné salis'action
au vœu exprimé par la chambre cle commerce de Mor aix en prescrivant le relèvement, cle la lallelte du quai aux engrais
dans l'avant-port, el la pose, d'une voie
spéciale pour lo chargement facile des
sables et maërls. Ces travaux seront terminés avant la lin de cette année et s lis
tairont les gabarriers qui ont récemment
renouvelé leur pétition â ce sujet.
G a r e d e M o r l a i x . - Par décision en
date du 5 septembre 1908 M. t" Ministre
des Travaux Publics, en vue de donner
satisfaction â la Chambre de Commerce de
Morlaix ainsi qu'aux municipa ilés de
cette ville et de Saint-Martin des Champs,
a approuvé le projet présenté par la Cie
des chemins de fer cle l'Ouest pour le remplacement du garde-fer en fonte du pont
Bellec par un garde-corps en pierre de
taille du 1111 mètre de hauteur.
S t a d e M o r l a i s i e n . — Les membres
du Sla.le se sont réunis à l'occasion du
départ au régiment de deux de ses m e m bres, MM. L'Hébrellec et Iluitric, capitaines de la 1" et 2' équipe.
M. Le Saint, trésorier du Stade, a souhaité bonne chance aux deux capitaines
et leur a exprimé les regrets qu'éprouve
la société de les voir s'en aller.
— Lundi 14 courant à 8 heures du soir
Hôtel de ville. — Réunion générale des
sociétaires du S.'M. Le comilé l'ail 1111
pressant appel ù tous les sociétaires et
compte d'une façon absolue sur leur présence certaine. Au cours de celte réunion el seront reçues, les nouvelles adhésions seront composées les équipes du
fool-ball. L'organisation d'un cross cyclopédestre sera également discutée.
Le comilé du S. M. invite les jeunes
gens de Morlaix, désireux cle pratiquer
le fool-ball el les sports athlétiques à envoyer leur adhésion à la société, chez le
trésorier M. h; Saint, rue de Paris. Les
nouveaux venus peuvent compter sur la
plus grande bienveillance cle la part des
sociétaires. La saison athlétique ouvrira
officiellement au courant de ce mois.
A c c i d e n t . — En jouant, sur la banquette située au-dessus de la pompe installée ii côté de la prison à Créac'h-Joly,
la petite Eugénie Lagadou, âgée cle 5
ans dont la mère habite rue des Vignes,
esl toi ibée d'une hauteur de 3 mètres
environ sur les pavés entourant la fontaine. Dans sa chute elle s'est cassé
deux dents incisives.
O11 avait craint dès les piemiers moments des blessures plus graves ; la
pauvre petite était tombée la tète la
première.
1
S u c c è s a u « B o r d a . » — Monsieur de
Kermoysan vient, cle passer avec succès
les examens de l'école navale.
Toutes nos félicitations.
V a n d a l i s m e . — Pendant la nuit de
samedi à dimanche, des individus qu'on
n'a pu encore parvenir à découvrir, onl
brisés plusieurs becs cle gaz dans les rues
de Callnc et des Vignes.
Espérons que l'enquête ouverte fera
découvrir les chenapans qui ont. commis
ces dégâts, probablement sous l'influence
de la boisson. Sur plusieurs points de la
ville, celte nuit-là, en clfet, les habitants
furent réveillés par de violents tapages
et des disputes multiples, provoqués par
des ivrognes.
J a r d i n m i s a u p i l l a g e . — Les jardins
de MM. l'abbé Pendu et Lcbouq qui se
NOTES HISTORIQUES SUR LA PAROISSE DE PLOUÉZOCH
n
La terre de Gpatcoazer, 'tiiaie par les créanciers du dernier marquis de Goezbriand,
fut acquise en 1763 par les sieur et dame Michel, et passa ensuite par alliance aux Lévis.
Eo 1654, écuyer René Colin, sieur de Coatélant et Kerjooïc, époux de demoiselle Françoise
Le Gac, était juge de cette cour ; en 1680, noble homme Jacques Fiquenel, Bieur de Landrtori, se qualifiait d'avocat au Parlement et alloué des juridictions de ContcoazT et
Brenn. Le dernier sénéchal de Coatcoazer fut Sébwstien François Malescot de Keran
L'oué, avocat à Morlaix. Il périt sur l'echalaud à Brest, lo 18 thermidor (3 août) 1794
c pour avoir entretenu des correspondances criminelles avec les enueinis extérieurs et
intérieuras de la République Française, en leur faisant passer des secours en argent (1). »
.
J
L !.. T » '
I « . Â * — __
FINISTERE
la chambre. On trouva la femme complètement ivre. Le feu so communiquait rapidement au mobilier. On emporta l'ivrognesse et l'on se mit en mesure d'éteindre
ce commencement d'incendie qui a occasionné peu de dégâts.
T r i b u n a l c o r r e c t i o n n e l . — Dans
son audience du vendredi 4 septembre, le
tribunal correctionnel a prononcé les condamnations suivantes:
6 jours de prison à Morvannic Hervé,
32 ans, charron à la Barrière de Brest, en
S inl-Martin-des- Champs, pour coups et
C o n c o u r s d e p o u l i n i è r e s . — Ce blessures.
— Le Sanût François, 13 ans, domesticoncours qui s'est tenu mardi a obtenu
un brillant succès. Remarqué les mem- que à Plounéventer, pouruuivi pour vcl et
bres cle la Société hippique et MM. Olli- incendie volontaire est envi vé jusqu'à 20
vicr inspecteur des haras ; Dupont d'Au- ans dans une maison de correction.
— 3 mois de prison pour abu* de conbervillc directeur du haras de Lamballc.
fiance,
à I L r r y Effhm, 28 ans, journalier
Voici les résultats :
Juments poulinières de demi-sang.
— à Morlaix. Cette peine se confondra avec
1" prix, 400 francs, Turque, à M. Jé/.é- celle prononcée naguère par le tribunal de
gou Louis, de Plougourvesl ; 2- 300 l'r., Châteaiibn.
— Pérou Guillaume. 24 ans, char bonPoulottc, à M. Louis Tanguy, de Bodilis ;
3- 300 IV., Phanelle, à M. Kerouanlon, de nier au Cloîtie, et Le Guen Marie-Françoise, 25 ans, sans protessiou, ni domicile
Sainl-Dcrrien ; 4- 150 fr., Stella, à M. F.
Bléas, de Cuiclan ; 5- 100 fr. Fanie, àM. fixe étaient poursuivis pour attentat à la
F. Berthou, de P l o u g o u r v e s l ; (r 100 fr., pudeur. Ils recueillent 48 lieurps de prison
Lucie, ii M. François Saliou, de Plouné- chacun ; Le Guen Marie Françoise bénéventer ; 7' 50 l'r. Quoanlic, à M. N / f e u r - ficie de 'a loi de sursis.
— Moysan Yves, à Morlaix. poursuivi
nier, de Ploujean.
pour
ivresse, renvoyé à l'audience du 6
Juments poulinières de demi-sang.
—
I-- prix, 400 IV., Fanny, à M. Bléas, de octobre.
— Maguet (J an-François), à Morla x,
Cuiclan ; 2- 350 IV., Bellone. à M. J.-M.
Leroue, de Plougourvesl ; 3- 300 IV., ivresse récidive, 15 jours de prison par
Miss, à M. Le Bras, de Sainl-Derrien ; défaut.
— Le Ven Anne, femme LeBilian, sans
4' 300 fr., Rocaille, à M. de Langle, de
domicile
fixé a Plouzévédé, un mois de
Saint-Martin ; 5- 200 IV., Halira, à M. Le
prison par défaut. Cette peine se confonBras, de Sainl-Derrien ; 6- 200 fr., Pardra avec celle de 15 jours de prison.
faite, à M. Coal, cle Plounévenler ; 7— Aflaire Tilizieu Maurice, à Sainl-Po 1
100 fr., Jacobine, à M. A. Picarl, cle Plougourvesl ; 8- 100 fr., Rosette, à M. L. dt-Léon, poursuivi pour coups et blessu
Jézégou, de Plougourvesl ; 9- 100 fr., res, renvoyé au 18 septembre.
— Miizurier François, 30 ans, cultivaFtigias, à M. Le Bras, cle Sainl-Derrien ;
10- 50 IV. Bigoudcn, à M. Hamon aîné, teur à La idivisiau, a voyagé sans billet de
Bellc-ls'eà Landivisiau, 16 !r. d'ameide et
cle Landivisiau ; I L 50 IV. Danina, à M.
A. Bécam, de Plougourvesl ; 12- 50 l'r., a u x fi'His.
— \j a . Jean François. 21 ans, cultivateur
Brunetle, à M. L. Legoff, de Plougourà
Sib'rd,
poursuivi pour coups et blessuvestr
Q u e s t i o n s m u n i c i p a l e s . — Les com- res sur Le Moal, 16 francs d'amende avec
missions municipales des travaux, des fi- sursis.
— Behic Jeanne, femme Pape, 27 a^s,
nances el d'hygiène se sont réunies le
poursuivie
vendredi 4 septembre à l'hôtel-de-ville, cultivatrice à St-Thégonnec, mo
pour examiner el classer les différents pour coups et blessures sur M Abgrall,
projets déposés par les conseillers muni- est renvoyée sans dépens des fins de la
cipaux et régler le programme à suivre plainte, la prévenlio..- n'étant pas suffisamment étabbe.
j pendant la durée du mandai du conseil
! actuel. Le maire, qui présidait la réuM o u v e m e n t d e l a p o p u l a t i o n du
; nion, a rappelé que 'les diverses munici- 3 au 10 septembre 1908.
i palités qui s'étaient succédé depuis une
NAISSANCES. — Marguerite-Perrine
| vingtaine d'années avaient fait des dé! penses considérables pour l'instruction Gaudar, fille cle Julien el de Suzanne-Ma! publique et que la commune étail à pré- rie-Louise Boulain, rue des Brebis, 35.—
sent dotée et pourvue d'établissements Pierre-Nicolas Gautier, fils de Pierrescolaires très importants, et cle tous les Marie el de Marie-Françoise Caslel, Vedegrés, il y avait lieu cle se préoccuper nelle des Archers, 2. — Anna-Françoisedésormais tout particulièrement de la Yvonne Bazin, fille de Emile Eugène et
voirie, de l'hygiène el de la salubrité pu- de Anne-Marie Le Clech, rue des Brebis,
blique. Les "membres des commissions 43. — Marguerite LeGall, fille de Jean
présents se sont ralliés à celle opinion, François-Marie el de Marie-Françoise
Godec, rue de Paris, 46. — Jeanne-Marie
el il a élé décidé que l'on mettrait en
première ligne à l'ordre du jour du pro- Bellec, fille de Louis et de Jeanne-Marie
gramme à suivre, par rang d'importance Talabardon, venelle Auguste Ropars.
et d'urgence, et eu tenant compte des
P U B L I C A T I O N S DE MARIAGES.
ressources pécuniaires très restreintes Ernest Ribal, maître tailleur au 32° de
dont la ville dispose.
Ligne â Châlellerault et Jeanne-Perrine
1° Le renouvellement plus fréquent de Juhel, s. p., rue des Bouchers. — Etiennel'eau dans les l a v o i r s p u b l i c s ; la c o u v e r - Joseph I l é m e r y , employé d e s c h e m i n s de.
ture du lavoir situé près la caserne des fer, rue de la Prison et Jeanne-Marie
Jacobins, sur la rivière le J a r l o t ; et l'a- Larlier, s. p., rue cle la Prison.
frandissement du lavoir de Troudoustin ;
MARIAGE. — Yves Hélary, Employé
e déplacement, l'amélioration et la créa- des chemins de fer de l'Ouest à Laval,
lion d'urinoirs clans les cjuarliers qui en
(Mayenne) el Alberline-Marie-Désiré Vessont dépourvus ; l'installation de waler- que, s. p., à Morlaix, rue Armand Rouscloscts payants et gratuits, au centre de seau.
la ville ; l'élargissement du pont du DosDECES. — Maria-Joséphine Grenier,
sen el la couverture d'une partie de la ri| vière pour faciliter la circulation très in- veuve de Eugène de Ploêsquellec, 75 ans,
tense à cet endroit, surtout les jours de quartier du Château. —Jean-Marie Ran
nou, 21 ans, quartier du Château. —
marché.
François-Marie Le Véo, 65 ans, au Créou.
Au point de vue des œuvres sociales,
—
François-Marie-Auguste Rohel, veuf
les commissions municipales onl décidé
de Marguerite Yvinec, 68 ans, quartier
de mettre tout, d'abord il l'étude la créa
tion d'un patronage laïqûe de garçons et du Château. — Noël Huon, 7 mois, vel'œuvre de la Goutte de lait (à l'ell'et de nelle de la Bergerie. — Marie-Yvonne
diminuer la mortalité enfantine très con- Derrien, veuve de François-Paul Kerbrat,
67 ans, rue Longue, 2. — Jean-Marie
sidérable à Morlaix).
e
D'autres questions seront également Messager, veuf en 2 noces, de Anne-Marie
Clech,
62
ans,
quartier
du Château. —
traitées à brève échéance, notamment
Marie-Françoise
Mercier,
épouse
de Jeancelle de l'habillement des pompiers el du
renouvellement du matériel d'incendie, Marie Yven, 52 ans, quartier du Château.
Capitaine,
d e la création et de la réfection de trol- — Marie-Louise-Yvonne
troirs, d'un concours annuel d'apprentis mois, Allée du Poan-Ben. — Marieet de l'installation de bains populaires Yvonne Le Boy, veuve de Nicolas Mérer,
publics, conformément aux désirs expri- 68 ans, rue Villeneuve, 39.
més par plusieurs conseillers.
SAINT-THÉGOîMNEC
C o m m e n c e m e n t d ' i n c e n d i e . — Les
L e c o n c o u r s de la Société hippivoisins voyant beaucoup de fumée sor'ir q u e . — Lundi à 11 h. 30, 25 éleveurs,
du logement habité par Mm° Kérarrouë,
amateurs et jurés prennent part à un
rue du Mur, 21, pénétrèrent de force dans déjeuner très bien servi par M. Séité,
trouvent dans les communes cle Morlaix
el Plourin, onl, élé entièrement pillés la
nuit. La police et la gendarmerie enquêtent.
S o c i é t é d ' A g r i c u l t u r e . — Les concurrents au concours de vergers de la
Société d'agriculture cle l'arrondissement
sont priés de se faire inscrire avant le 19
septembre prochain, soit chez M. Perrol,
horticulteur, rue de Bréhal, président de
la commission pomologiquc permanente ;
soil chez M. Le Loupp, professeur d'agriculture à Morlaix, secrétaire.
f
Métairies
FEUILLETON DE « L'ECHO DU FINISTERE »
•
DU
Le métayer
id.
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îd.
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id.
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id.
à ladite dame de Trogoff, à Keranpris (Keranprince).
à Messire Pierre de Trogoff en son hostel do la Villeneuffve.
à Jehan Quélen en son hostel au Rest.
au sire de Lescoulouarn au Tuonnevez (Traonévez).
à M e s s i r e Allain de Ploesquellec en son hostel de Trieffevin (Triévin).
â Allain Gourmelon en son hostel au Launay.
à Guillaume Quélen en son hostel à Porzinlan.
à Guyon Gourmelon à Keriziau.
à Richart Estienne en son hostel de Trieffevin (Triévin).
à Jehan Polart en son hostel au Noday-Meur (Lodeineur),
à l-tolland Polart en son hostel à la Vill»neuffvo.
à Jehan Pezron en son hostel de Kenneface (Kerfénéfas).
à OUivier Meryen en son hostel de Kerjestin (Koristin).
cent de Kermerchou, sieur de Tréléver.
.
La réformation des fanages do 1445, opérée par ordre du duc François I" pour rechercher ceux qui étaieut indûment affranchis de taxes ot impositions, donne la liste suivante
des nobles résidant à Plou^z ic'h à cette époque.
PLOÉZOC'H
Nobles de ladite
Parrolsse
Messire
Pierre
do
TuogolT,
La dame do TuogolT,
Guillaume
de
Quélen,
Allain Gourmelon,
Guyomarck Cazliin,
Richart Estienne,
Rotlacd L e Borgne,
Jdhan Polart,
Autres genlilxhommes
qui ne s'arment point
Geffroy Rolland,
Jehan Rolland,
Thomas Allain,
Raoul Rolland.
Yvou Thomas,
J uhau Lovesque,
Jehan de Quélen,
Guyon Gourmelon,
Jehan Quélen du Val,
Jehan Le Borgne.
{2)
Jehan A'iain,
(Il V Histoire de Uresl, «le Lovol, lit, p. 367.
(2 f i r c e qu'il» Paient Agés do plu» de 60 ans, ou quo leurs torros dtaiont d un trop fft'Wd W6I1B pour
enlrainer l'obligation du &ervico militaire.
Jan Le Gabaczon, 0 pertuisane.
Jau Le Borgne.
Yvon Le Bourziut, en jacque 0 pertuisane.
OUivier Pensornou.
J e a i Rolland.
J j a n Le Chever.
Jean Gollotin.
Bertrand Quélen, pauvre.
Ponthus Tuonnévez.
Mahé Périou, par François Le S.iux, en jacque 0 vou'ge.
générales des nobles,
nnuoblis el lenenli liefs nobles et subjects aux armes de l'Evesché de Tréguier.
Les
monstres étaient des revues militaires où chaque gentilhomme devait comparaître,
armé et équipé selon l'importance de ses biens. A cette revue se présentèrent, de la
paroisse de Ploézoc'h.
Lances
Nicolas Estienne se monstre au rang des archers.
Archers en brigandine
^
(I)
Charles Estienne, pour Nicolas Estienne, sieur de Trieflln, archer en brigandine, et
0 luy un homme en corselet. (2)
Marie Le Meur, déguerpie (veuve) Philippes Estienne.
Ollivicr Polart, par Bertrand Le Comte, en corselet 0 pertuisane, enjoinct mettre
noble homme ou servir de lui-même.
Jean Polart. de l'ordonnance.
Raoulet le Quenquiïou, de l'hostel du Duc.
Jean Cnziri, sieur de Rozangavet, par Bertrand Le Floeh, o page.
Lancelot Allain.
Pierre Lo Gac, par Jau Coran.
(1) La brigandine était uno armuro légère, composéo do bandes d'acier clouées sur an cuir préparé et
flexible.
(S) Cuirasse do piéton,
(D
One autre réformation opérée en 1514 dans l'évêché de Tréguier indique les terres
nobles de Plouézoch et leurs possesseurs au milieu du seizième siècle.
Ploëzoc'h
.IA ^.I.A «IAMN/K^ FINIR /LL(ANI1VF\N LLLL Le 4 et 5 septembre 1481 se tinrent à Lannion les Monstres
propriétaire de l'hôtel de Commerce.
Les opérations commencent à une
heure environ.
MM. Duponl-Aubervillc, directeur d i
dépôt d'étalons de Lamballe, Y. Sévère,
dit « Patron », étalonnier à .Saint-Pol de
Léon, et Kerbaul, éleveur à Plouider,
fonctionnent, de roule Landivisiau, pour
les poulains de trait de 30 mois. Il y a 78
inscrits.
MM. Olivier, inspecteur général des
haras, de Nantes, le commandant Seigneur, du dépôt de remonte de Guingamp, et Briand, éleveur-marchand, de
Rosveur, en Plouvorn, choisissent les
lauréats des postiers de 18 mois, sur la
route de Morlaix. 44 chevaux sont sur la
liste.
Les mêmes j u g e n t les demi-sang postiers, carrossiers et postiers de 30 mois,
qui sont 37.
Le j u r y des chevaux de trait de 30 mois
comprend MM. de Tonquédec, L. Boucher, Rohou, 'Normand et Mallégol. Il y
a 54 inscrits.
L'ordre est assuré par MM. Coat et
Guichard, brigadier-palefrenier et palefrenier, du dépôt de Lamballe, et MM.
Raull, Hérisson, Keranguéven et Tasset,
brigadier et gendarmes à Pleyber-Christ.
Peu après le début des examens, M.
Guillaume Pouliquen, éleveur à PleyberChrist, reçoit une ruade d'un étalon de
18 mois, qu'il fait présenter. Une certaine
émotion, vite calmée, en est résultée. M.
Pftuliquen déclare qu'il n'a pas <0 îll'ert.
Nous remarquons, ici et là : MM. le
ccmle de Mun, député ; A. Quéinnec,
vice-président de la Société hippique ;
Quéinnec, conseiller général ; Soubigou,
de Roscoll' ; Brelon, de Tonquédec ; J .
Soubigou, ancien e n t r e p r e n e u r ; le marquis de Lescoët ; Aud'nui, rédacteur de
la Bretagne hippique ; Le Boucher, maire
de Lampaul-Guimiliau ; Caill, médecinvélérinaire à Plouzévédé; Guillou, secrétaire de la Société hippique ; Quéinnec,
conseiller d'arrondissement ; Léon-Guillaume Le Boux, de Vannes, qui a élevé
le fameux cheval Corlay, ancien consul,
un des fondateurs du concours ; de Kersauzon ; Auguste Quéinnec, de Landivisiau ; Le Bras, Blonsard du Bois de la
Roche, de Guiclan ; Kerdilès, Normand
frères, Mingam, Bodériou, de Villeneuve,
Troadec, etc., etc.
Au passage, on nous apprend que les
étalons de trait de 30 mois forment un
ensemble homogène, ayant plus de membres et de meilleurs pieds que précédemment.
Quant au lot des demi-sang postiers de
30 mois, il « est exceptionnel, superbe.
Sa fête est impressionnante ». Les commentaires vont leur train. Saint-Pol de
Léon et Lesneven voient leur élevage
mis en cause. A Sainl-Thégonnec, esl-il
étonnant que les éleveurs penchent en
faveur du pays ? N'oublienl-ils pas volontiers qu'ils achètent les sujets qu'ils élèvent si bien, il faut en convenir, dans la
région du Bas-Léon ? Rendez-vous est
donné à tous à Landerneau. Qui la décrochera la timbale ? Nous le verrons.
En tout cas, ce sera une réunion intéressante.
A 5 h. 50, exactement, M. Olivier, inspecteur général, proclame « l'excellence
de la présentation ».
Voici les résultats :
Première catégorie. — 1 " section, chevaux entiers nés en 1907 (18 mois) : 1 "
prix, Harmion. à M. Vincent Mingam, de
Guiclan; 2-, Hasvinlor, à M. J.-F. Normand, de Guiclan; 3', Hermite, à Mme
veuve Sibiril, de Pleyber-Christ; 4-, Huron, à M. Guillaume" Kerdilès, de Pleyber-Christ; 5-, Halot, à M. F. Huet, de
Guiclan ; 6', Hérodes, à M. Louis Laurent,
de Guiclan; 7-, Hisco, à M. Yves Ménez,
de Guiclan.
Mentions : 1", Homard, à M. G. Bléas,
de Bodilis ; 2-, Hérode, à M. J.-M. Guillou, de Pleyber-Christ; 3', Hippolyte, à
Madame veuve Sibiril, de Pleyber-Christ;
4-, Henri, à M. J.-F. Normand, de Guiclan ; 5-, Hippique, à M. J.-M. Charlou,
de Guiclan ; 6-, Poent-e-Oa, à M. Guy
Pouliquen. de Saint-Thégonnec ; "r, Héros, à M. Yves Normand, de Guiclan.
2- section, chevaux entiers nés en 1906,
demi-sang carrossiers et postiers de 30
mois : 1" prix, Glutin, à M. J.-M. Guillou, de P l e y b e r - C h r i s t ; 2'. Gascon, au
m ê m e ; 3', Gobeur, à M. Olivier Sibiril,
de Pleyber-Christ ; 4', Girondin,, à M.
François Guéguen, cle Plougourvesl; 5-,
Galopin, à M. Kerdilès, fils, de PleyberChrist; 6-, Glorieux, à M. J.-M. Guillou,
de Pleyber-Christ; 7-, Houdan, à M. J . M. Guillou, de Plevber-Christ.
— Réformation
1543 — Nobles
et Maisons
Le Bren, à Marie Tuomelin
Goazglas (2), à ladite M rie.
Traonévez, à Morice de Plcosquellec.
Keraudy, à François de Goezbriand.
Kerrivoa'en et Tréauguer, audit do Goezbriand.
Le Rest, à Julien de Quélen, sieur de Dresnay.
Kernévez, à Pierre Polart.
Trielfin Bian, à Morice de Ploêsquellec.
Kernoter, à Raoul du Queoquizou.
Kerjean, à Jean Le Pastour.
Rosangavet, à Yvon Cazin.
Kerfénéfas, à Jean Forget, demeurant à Mtfrlaix, où il se marchande, lequel fut à
Sybillo Pensornou.
Le Minguen, audit Forget, qu'il n acquis d'un nommé Le Barbu, noble.
Kerilio, que tient Yvon Roc'hou, non noble.
(1) V. Monstre» du Tréguier el de Goëllo, publiées par t». do Courcy, 1850. ^
(2) Forme brotonne du nom Ho L.inoiJverlo ou Lanoverto. Goaz signifie un ruissoau, et équivaut au vioui
mot français noué ou noe.. Gin: se traduit par vert. Aujourd'hui encore, le château de Lanoëverte
esl appelé en bretoa Voasglaz ou \Vallas.
(A suivre).
L. L E G.
\ L'ÉCHO
Mentions : 1", Gamin, à M. Yves Min
gam, de Pleyber-Chrisl ; 2-, Gaulois, au
même ; 3 e , Généreux, à Mme veuve Le
Guorc'h, de Pleyber-Chrisl; -h, Gaspar,
à M. Yves Bodériou, de Guiclan ; 5% Général, îi M. Louis Pouliquen, de SaintThégonnec; 6-, Gédéon, à M. Yves Normand, de Guiclan ; 7 - , Gagnant, à M.
Hervé Abgrall, de Guiclan.
2 ; catégorie, 1" section, chevaux entiers nés en 1907. Trait de 18 mois : 1"
prix, Honneur, à M. François Abhervé,
de Guiclan; 2-, Marcheur, à M. Joseph
Ménez, de Guiclau ; 3 - , Vainqueur, à
M. JKerdilès, de Pleyber-Chrisl; 4-, Gamin, à M. G. Pouliquen, de PleyberChrisl ; 5-, Voiro, h Mme veuve J.-L.
Sibiril, de Pleyber-Christ ; 0-, Hardi, à
M. F.-L. Abhervé, de Guiclan ; 71, Hulot,
à M. François Fagot, de Guiclan ; 8 \
Esminco, à M. Y. Poidevin, de SainlThégonnec ; 9", Panache, à M. Y. Bras,
de Lampaul ; 10\ Rustique, à M. Yves
Charlou, de Pleyber-Christ.
Mentions: 1", Humain, h M. Vincent
Mingam, de Guiclan ; 2 \ Hilaire, à M.
Yves Couloigner,dc Plouédern; 3-, Stella,
à M. F. Cloarec, de Guiclan ; 4-, Paulus,
à M. Em. Le Bias, de Guiclan ; 5 \ Hercule, à M. Y. Poidevin, de Sainl-Thégonnec.
2- section, chevaux entiers nés en 1906,
trait de 30 mois : 1" prix, Vainqueur, à
M. Q. Kerdilès, de Pleyber-Christ; 2-,
Pantin, au mémo ; 3 \ L'rcol, à M. F.
Cloarec, de Guiclan ; 4-, Gaulois, à M. Y.
Charlou, de Pleyber-Christ; »•, Monarque, à M. Bernard Euzen, de Sainl-Sauveur ; 6-, Gabri, à M. J. Pouliquen, de
Saint-Thégonnec ; 7-, Goulu, à M. Hervé
Guillerm, de Saint-Thégonnec ; 8-, Libéral, à M. J.-L. Caër, de Plouénan ; 9-,
Robin, à M. Pierre Guézec, de Briec ;
10-, Moggi, à M. Pierre Kerbaul, de Lanneufret; 11-, Galopin, i\ M. Alain (Juéinnec, de Plounéventer ; 12-, Gamin, à M.
Yves Bécam, de Pleyber-Chrisl; 13\
Tambour, à M. G. Kerdilès, de PleyberChrist ; 14-, Girando, à M. J. Le Sann,
de Saint-Thégonnec; 1;V, Galant, ii M. F.
Pape, de Guimiliau; l(v, Gaulois, à M.
Yves Roué, de Saint-Thégonnec ; 17-,
Garçon, à M. Yves Sibiril, de PleyberChrist; 18-, Gamin, il M. Rioual, de'LocEguiner.
Mentions: 1", Géradmer, à M. Y. Charlou, de Pleyber-Chrisl ; 2-, Polisson, à
M. Paul Jacq, de Pleyber-Chrisl ; 3-, Jacques, à M. F. Pouliquen, de Commana ;
4 - , Génor, il M. Julien Goarnisson, de
Saint-Thégonnec; à - , Garus, à M. J. Le
Sann, de Saint-Thégonnec ; G-, Boismont,
à M. Y. Poidevin, de Saint-Thégonnec;
7-, Garçon, à M. J.-M. Yard, de PleyberChrist ; 8', Grillon, au même; 9 \ Lami, à
M. Jacques Bécam, de Guimiliau ; 10-,
Glorieux, à M. Ambroise Le Guen, de
Guiclan; I L , Connaisseur, à M. J.-M.
Lever, de Pleyber-Christ ; 12-, Marius, au
même.
Le concours a été favorisé par un temps
splendide.
Il constitue un succès, marqué par un
plus grand nombre de chevaux encore
que d habitude et par une assistance toujours plus considérable.
C o m i c e a g r i c o l e . — Voici les noms
des principaux lauréats :
Pour jeunes taureaux au-dessous de
deux ans :
!•• prime, 50 fr., M. Lever de Guiclan ;
2 - 45 l'r., M. Louis Quéinnec, de Guiclan ;
3 - , 35 fr., M. Jean Bécam, de Guiclan ;
4 - , 20 fr., M. Cloarec, de Guiclan ; 5 - , 10
fr., M. François Le Bras, de Guiclan.
Pour taureaux marquant deux ans en
bouche : L- prime, 50 fr., M. Guy Pouliquen, de Saint-Thégonnec ; 2", 35 l'r., M.
Emmanuel Le Bras, de Guiclan ; 3-, 25 '
l'r., M. Yves Cloarec, de Guiclan ; 4-, 10
fr., M. François Queinnec, de Guiclan.
Pour taureaux de Irois ans el au-dessus : l " prime, 40 l'r., M. Olivier Sibiril,
de Pleyber-Chrisl ; 2-, 25 fr., M. Bernard
Queinnec, de Guiclan ; 3-, 10 fr., M.
Yves Quéguiner, de Guiclan.
Pour génisses de deux ans en bouche
et au-dessus : 1" prime, 40 fr., M. Emmanuel Queinnec, de Saint-Thégonnec ;
2*, 30 fr., M. Yves Normand, de Guiclan ;
3-, 20 lr., au même ; 4 - , 15 l'r., François
Guénan, de Saint-Thégonnec.
Pour vaches et génisses marquant trois
ans en bouche : 1" prime, 40 fr., M.
François Guénan, de Saint-Thégonnec ;
2-, 30 fr., M. Emmanuel Le Bras, de Gaiclan ; 3-, 20 fr., M. Joseph Guéguen, de
Guiclan.
F ê t e p a t r o n a l e . — La fête patronale
sera célébrée le 13 septembre.
A cette occasion, auront lieu de grandes réjouissances. A l'issue des vêpres,
courses de bicyclettes.
Le 14, grande assemblée de jeunes
gens :
A huit heures du malin, concours
de charrues dans des champs près du
bourg ; à une heure, sur la roule de la
gare, course de chevaux.
A l'issue des courses de chevaux, jeux
divers dans le bourg : mûl de cocagne,
tourniquet, baquet russe, etc.
A huit heures du soir, grand feu
d'artifice.
BOTSORHEL
O b s è q u e s de M . le C o m t e de G u e r d a v i d . — C'était au milieu d'une
uftlucnce considérable de parents et d'amis venus de tous les points de la Bretagne qu'ont été célébrées, à Botsorhel
mardi 8 septembre dernier, ii dix heures
1/2 les obsèques de M. Le Comte Gaston de Guerdavid, maire de Botsorhel,
ancien conseiller général du Finistère
décédé en son chAleau de Kérael à l'Age
de 58 ans.
Le deuil était conduit par les cinq lils
du défunt accompagnés de leurs précepteurs et de |trois beaux pères de M. le
Comte de Guerdavid : MM. le Comte de
Rosmordue, le Marquis de Robicn et le
Vicomte de Coucssin. Les autres membres de la famille étaient également présents à la cérémonie.
Les cordons du poêle étaient tenus par
les amis du défunt : MM. le Comte do
Guébriant maire el conseiller général de
Saint-Pol de Léon, le Comte de la Barre
de Nanteuil, le Vicomte de Parscau et
>1, Dizès adjoint au maire do Botsorhel
son digne el dévoué collaborateur.
Dans l'église un beau catafalque y
élail levé. Le cercueil élail. recouvert de
couronnes. L'écharpe île maiie et les
armoiries du défunt y étaient accrochées aussi, 'fous les membres du consei
municipal entouraient el suivaient le cer
cueil avec un flambeau à la main. La
messe l'ut diie par M. l'abbé Diraison
curé de Lanmeur. Un très grond nombre
de prêt l'es assistaient à la cérémonie.
L'église élail de beaucoup trop petite
pour contenir la foule venue pour accompagner les resles mortels. Le drapeau
national était arboré en berne Ji la mairie
el cravaté de deuil.
Nous avons distingué dans le cortège
au milieu de la foule MM. le Marquis de
Rosambo député, M. de Kersauson conseiller général, Cazin d'Honinglhun ancien conseiller général des Cùtes-duNord, de Réals père et lils, de Kerdrel,
U. de Tonquédec, de Lansalul père et
lils, de Lanlay, de Kersauson, J. Kerdrel,
J. de Tonquédec, de Kermadec, de Pluvié, D1 Dumurcet, IL de Lauzanne. du
Ponlavicc, de Lescoët, de Langle de Penelé, de Kermenguy, de Caslélan, de
la Barre, de Nanteuil fils, Croissant
avoué, Flcury, de Prcssac, de Boëriou,
de Kergariou, de Largenlay, de Rocquefcuille, de Fou, de Kerdaniel, de Quélen,
de Champagny, de Beauforl, de Kerdrel,
de Trémaudan, de Kerlanguy, d'Herbais,
Bocher maire de Guerlesquin, Nieol,
Huitrie, Camus, Fustcc, Morh, Bienvenue, Le Carrée, Rivoalen, Petilgas, Rivoalan, Poulizac, Le Moal, de Pasrcau,
Dyèvrc, de Lannurien, de Ruberly, de
Turguy, Le Gonidec de'I'raissan, de Lauzanne,'de La Sayelle, L. de Tonquédec
etc. etc...
Une énorme foule de pauvres suivaient
aussi le convoi funèbre le coeur plein
d'émotions. C'est qu'en effet ils perdent
on lui un grand bienfaiteur. Nul ne tendait la main sans être secouru.
L'Echo du Finistère adresse à la famille éploréo de M. le Comte de Guérdavid ses plus sincères condoléances.
SASMT-POL-DE-LEOFT
L e s F e t e s d e S a i n t - P o l . — Lagrande
fêle annuelle instituée lors de la translation des reliques de Saint-Pol, jadis conservées à l'île de Balz, vient d'être magnifiquement célébrée. MjirDuparc avait
bien voulu, à celte occasion, venir revoir
sa seconde ville épiscopale, où il eut déjà
une réception si brillante.
Arrivé samedi par le train de 5 heures,
Monseigneur s'est aussitôt dirigé vers la
basilique, s'arrèlanl seulement dans une
maison de la rue Cadiou, pour bénir et
consoler un malade. Après avoir prié à
l'autel des reliques et au maître autel il a
parcouru la ville au milieu d'une population empressée.
Le soir, procession aux flanbeaux à
travers la ville universellement illuminée.
Embrasement des tours de la cathédrale ;
chant du « Credo » sur la grande place.
Rentré h l'église, Monseigneur esl monté
en chaire et par une éloquente el paternelle improvisation a vraiment conquis,
s'ils étaient encore à conquérir, les cœurs
de lous ses fidèles.
On l'a entendu le lendemain encore
dans un émouvant panégyrique de SaintPol qu'il a prononcé après la procession
de l'après-midi.
Celle procession, comme celle de la
veille, a élé Irès réussie.
Félicitons la vaillante fanfare de NotreDame du Kreisker avec ses petits fifres,
qui ont valeureusement secondé leurs
atnés tambours et clairons. L'excellente
harmonie Sainte-Cécile de Landerneau
était, elle aussi, de la fêle et a même tenu
avant de partir à donner devant le presbylère un concert très apprécié.
' En somme, réconfortante journée dont
Monseigneur et les fidèles de Saint-Pol
se souviendront.
C o u r s e a u t r o t de c h e v a u x a t t e l é s .
— Un pari a élé engagé, ces jours derniers, entre M. L..., négociant à Landivisiau, et M. C..., patron boulanger à
Sainl-Pol rie Léon. Il s'agissait d'une
course au trol attelé sur parcours de deux
kilomètres. Cunlinière, la jument de M.
C..., a l'ail le kilomètre en 1 minute -15
secondes; Belle-Etoile, la jument de M.
L..., l'a parcouru en 1 minute 50 secondes.
Saint-Pol a donc triomphé.
M. M..., éleveur-marchand, bien connu,
de Saint-Pol, conduisait Cunlinière.
C o u p s e t m e n a c e s . — Dans notre
numéro du 5 septembre, nous avons dit
que Mme Rolland, aubergiste, avait porlé
plainte contre M. IL.., de Caranlec, pour
menaces et coups.
M. II..., écrit pour déclarer que l'enquête a prouvé la fausseté des accusations portées, qu'il n'a jamais baltu aucune
femme.
Dont acte.
L e c o n c o u r s d e s p o u l a i n s de 30
m o i s e t le c o n c o u r s d e s p o u l i n i è r e s .
— Le concours des poulains de 30 mois
a eu lieu samedi, de 9 heures à midi, el
celui des poulinières, de une heure à cinq
heures.
Le temps élail à souhait ; l'assistance,
très nombreuse. Citons, au hasard de la
rencontre : MM. le comte de Mun, député ;
Guillou, de Pleyber-Christ : Tissier, du
Conquet ; le marquis de Lescoët, du Ilalgouët, Queinnec, de Plounéventer ;
D rouillant, maire de Plouénan ; de Villeneuve, Sibiril, Olivier, de Kermoysan,
d'Herbais, Kernéis, Vigoureux, Bodériou,
Roscc, Pouliquen, Kerdilès, Bléas, Sévère, Seilé, Moreau et, pour ne pas allonger démesurément celle liste, lout le
hippique du Léon el quelques éleveurs
du Tréguier el de la Cornouaille.
Le jury pour les poulains de 30 mois
était composé de MM. Dupont-Auberville
directeur du dépôt de remonte de Guingamp ; Le Morvan el Buors, médecinsvétérinaires.
83 étalons étaient inscrits ; tous ont
été présentés (il admis.
Le choix des lauréats a nécessité un
examen minutieux, suivi d'un défilé qui
a exigé une attention non moins sérieues.
L'ensemble des étalons était très bon,
homogène, bien sélectionné, conforme
DU
au type postier, de plus en plus apprécié
par le consommateur.
Cet ensemble est la meilleure garantie
des progrès de l'élevage dans la circonscription hippique de Saint-Pol-de-Léon.
Il dénote chez l'éleveur une réelle intell i g e n c e des besoins de l'armée et du
commerce.
Quelques sujets onl été particulièrement remarqués : le premier primé, par
exemple, esl un animal hors concours :
le second, quoique moins distingué, a
valu des compliments à son propriétaire.
Il esl d'une ossature presque parfaite.
Le choix des poulinières a été fait par
MM. Dupont-Auberville, le comte de
Guébriant, le commandant Seigneur et
A. Le Morvan, médecin-vétérinaire.
M. Olivier, inspecteur général, assistait à toutes les opérations.
59 jumenls suilées et six juments non
suilées étaient sur la lisle.
A cinq heures, les décisions étaient
prises.
Notons que, comme chaque année le
concours a élé des plus satisfaisants.
« Le lot des poulinières de Saint-Pol-deLéon, nous a-l-on dit, constitue une collection intéressante de mères. N'esl-il
pas unique ? »
Où, en effet, trouver mieux qu'ici ?
Naturellement, les étalons de nos stations sont bien représentés par leurs produits. Don Quich, grand lauréat du
deuxième concours central de Paris en
1905, étalon de Plouescat, mérite une
mention spéciale. Après viennent les
nombreux pères de la belle slatiun de
Sainl-Pol.
.
LOCQUEWOLE
A c t e de p r o b i t é . — La petite X...,
sept ans, a trouvé un porle-nionnaie en
c u i r rouge contenant une certaine somme.
Il a élé déposé aussitôt par la mère de
1 enfant à la mairie de Locquénolé, où
son propriétaire peut le réclamer.
SAINT E U T R O P E
M a r i p e u c o m m o d e . — Guillemet,
29 ans, couvreur, bat sa femme. C'est du
moins ce que celle-ci a déclaré aux gendarmes, à qui elle a porlé plainte.
PLEYOEK CHRIST
G r a n d p a r d o n du C h r i s t . — Les
imanche 20 el lundi 21 septembre. Le
uinianche 20, fête religieuse, avec le
concours de la Chorale de Saint-Martin
de Morlaix. — A 1 h., réception à la
• are, de la Chorale cl de la Fanfare des
Gâs do Morlaix >». — A 3 1)., vêpres à
la chapelle du Christ et procession. — A
7 h. 1/2, retraite aux flambeaux. — A
h., grand feu d'artifices.
Lundi 21, fête civile. — A 1 h., courses
de chevaux sur la route de Morlaix ;
courses au galop : 1er prix, 15 fr., 2e pr.,
10 fr. ; 3e pr., 5 l'r. ; à 2 h., course régionale de bicyclettes sur la roule de Plounéour-Ménez à Morlaix: l or pr., 15 fr.,
2° p., 10 l'r.; 3" pr., 5 fr. ; a 2 h. 1,2,
courses avec palins. - De 3 h. à 5 h.,
jeux divers, comprenant : course avec
œufs, mangeurs de crêpes, jeux à la
poêle, courses à pied pour jeunes gens et
enfants, elc..., etc... Carrousel.
TAULE
O u t r a g e s e t v i o l e n c e s . — Un casseur de pierres, Calvez Armand, 45 ans.
sans domicile iixe, trouvé en état d'ivresse par les gendarmes sur la place du
bourg, leur a jeté un pain de 2 k. 500 à
la ligure puis s'est rué sur eux à coups
de poings el de pieds.
_
Enfermé au violon, il a réussi à briser
les gonds de la porte et celle-ci aurait
cédé, sans l'intervention des gendarmes.
SIBIRIL
T é m o i g n a g e officiel de satisfact i o n . — Al. le ministre île la marine a
accordé un témoignage officiel de satisfaction au patron pêcheur Allain languy, de Moguériec, pour le sauvetage accompli par lui en se jetant h l'eau, au
mois d'avril dernier.
Nos félicitations.
LANPÀEANOU
P e n d u . — Une coulurièréM 1 " 0 JeanneYvonne Lelav, 41 ans, a élé trouvée pendue à son domicile. Elle n'avait i>as été
vue par ses voisines depuis le 31 août.
1908.
Depuis quelque temps ses voisines
avaient remarqué qu'elle s'adonnait à la
boisson et paraissait être en proie à des
troubles mentaux.
PLOUESCAT
V i o l e n c e s e t i n j u r e s . — Le jeune
Tanguy, 17 ans, demeurant à Poul-arRann, esl. infirme, mais pouvait s'occuper à sarcler où à garder les vaches. Sa
belle-mère, Marie-Joseph Bossard, qui a
bien du mal à vivre de ses maigres gains,
ne voulant plus le recevoir, le jeune Tanguy s'est mis il lui adresser tes plus grosses injures et à la frapper. Sa belle-mère
a porlé plainte.
C i c l y s t e m a l m e n é . — M. Maurice
Guion, 18 ans, étudiant, demeurant 148,
avenue du Roule, à Paris-Neuilly, en
villégiature à Brignogan, revenait dimanche de Plouescat en bicyclette. Arrivé à
la hauteur de Kéremma, des paysans qui
jouaient aux boules se mirent en travers
'de la roule pour l'empêcher de passer.
Voyant qu'il avait réussi h passer quand
même, l'un d'eux jeta au devant de sa
machine un cercle de barrique.
M. Guion, en essayant de l'éviter, tomba et se blessa au bras droit. Il put néanmoins remonter en bécane et se rendit è
la gendarmerie de Plouescat, où il déposa une plainte.
LANDIVISIAU
L e s f ê t e s de la S a i n t - M a t h i e u . —
Voici le programme de ces fèt'.s :
Le samedi 19 septembre, 8 h. 1/2 du
soir, grand concert vocal et instrumental
au profit des pauvres.
Le dimanche '20 septembre, à 8 h. du
matin, distribution de pain aux indigents.
A 8 h. lpi, tir à la cible : prix :
15,
10 et 5 fr.
A midi 1[2, concert, par la société musicale l'Indépendante de Landerneau.
A 1 h. course de chevaux :
course. Trot monté. - Prix ; 100,
FINISTERE
40 el 20 francs.
2'-' course. Galop.
Prix : 45, 30 et 15
fr.
3" course. — Trot attelé.
Prix 100.
40 et 20 fr.
Les engagements seront reçus avant le
départ de chaque course.
Dans la journée el dans la soirée, nombreuses attractions foraines.
Le dimanche 27 septembre, à 8 h. du
malin, messe commémorutive en souvenir
des soldais et marins morts pour la patrie.
A midi banquet par souscription.
A 1 h. 1|2, conc rt par la musique l'Indépendante de Landerneau.
A 2 h. Ij2, grandes courses de vélocipèdes sur lejvélodrome du champ de foire.
Delilé obligatoire pour lous les coureurs.
Cantonale : prix, 20, 10 et 5 fr.
Locale pour jeunes gens au-dessous de
18 ans : prix, 15, 10 et 5 l'r.
Départementale, 2 séries et 1 finale :
pi'.x, 50, 25 et 15 fr.
Locale pour enfants de moins de 12
ans : prix, 5, !!, 2 et 1 fr.
Consolation, réservée aux coureurs
n'ayant gagné aucun prix : prix, 10, 5 et
3 fr.
Pendant la durée des diverses courses,
la musique se fera entendre.
Le comité ne répond pas des accidents.
A 8 heures du soir, illumination de
l'Hôlel-de-Ville.
A l i VIKTIM ALL
(Kendaih)
Ar gambr a zo ebars en cur zioulder.
Na glever Irouz ebcl Iro-var-dro.
Sklerijcnet mad eo hag epad eur pennad a deu an eol da rei ive eu/, c domder.
Daou wele a zo ebars, engalet mad, med
unan diout-he a zo kacroc'h. Lakeat eo
vel eur chapel. Eun lapis gwen a c'holo
anean ha vvar pehini a zo lakeat fleur
deuz ar re gaera. Ebars ar gwele e man
binn Gouaizik kroaziet e zaouarn hag
eur c'hrisl var ho galoun. Var ribl ar
gwele, vel a vije bet c'hoanl diskwel ar
goqd belek var ar gwele, a zo lakeat diou
pe deier lleuren ruz, ar re ail a zo oll
gwen rag e galoun da Iann a oa gwen
ive. Daou ganleuleur a zo digasel cuz an
Iiiz hag a die ar goulou ebars choin war
elum betelc ar zao-korf.
Goude bea roel eun lam zell c'hoaz
var ar gwele ha gwelet a oa engalet mad,
ar va m Gouaizik a azezaz var eur gador
'vil kemer eun lam repaoz, rag Iremenet
'n euz an noz. Sel a ra ouz e mab gant
daoulagat truezuz.
An torfet en deuz greal Irouz ebars ar
vro. Ar gazetennou a ro en gwel, gant
lizerennou braz, an torfet, hadrekomzou
kalet evit ar re o deuz grat anean, a ziskleir ive dorn ar gwarnamanl ebars ar
gwaleu riou-se.
Ar gwarnamanl, dre ar sous-prefel,
evit ober ar peoc'h ersperejou, hag ive
evit tenna ar beac'li divar e gein, a lakcaz
ober eur enklask evit goud piou en doa
greal an dra-ze.
Per Gouaizik, evit bea kenteliet an
dizurch, ar muntrer ha daou ail a zo bet
klenkel er prizoun. An dra-ze, moarvad,
evit rei da anaout d'ez-ho na dleec'h kel
kredi oll pez a wc skrifad gant eur rum
lud... !
Setu ar paour kez plac'li lezed he-unan
gant eur bugel maro ebars ar gwele.
N'eo kel gwel poaniet koulskoude evit
gwel lie mab ena er prizon, rag talvezouL a ra d'eau an dra-ze. Med sonjal a ra
pegen evuruz a vel'e bet ma vije bet eur
paotr renkel 'vel kals a re-all euz ar vro.
An eil, pehini oa ar gwella evit-hi, a zo
ïamel digant-bi. Elec'h mond da ruilh
lie voad d'ar c'holoniou 'vel en doa ureal
an deiz araog, en deuz lie lezet e kichen
ar C'hrisl hag cvil-han.
Na c'hell kel gwela, lie gouzouk a zo
kargel hag lie l'en pouner.
Koulskoude a goumans an dud dont da
welout anez-hi hag evit teuler dour binniguet var ar c'horf maro. An dud il l'eiz
a ra eun dever dont eno da rcï d'ar paour
keaz intanvez eun tam konsolation.
Lakeat eo ar paotr en cur c'haset evit
bea kaset d'ar veret.
An intanvez e deuz lakeat c dillat du
hag lie niantele. Kaout a rad'ez-hi klevet
eur vouez e tond euz dounder ar c'hasal
ha pehini a lavar :
« C'hoanl am moa en em rei da Zoue
divezaloc'h, kemeret en deuz ac'hanoun
brema. C'hoanl ruilh vo goad am moa
cvil-han en bro ar zovajcd, hag en deuz
lakeat da ruilh var ini va bro, evit adscvelva breudeur.... ha dreist oll va oreur.
An Ao. Doue en deuz va rekompanset.
Mam, na ouel kel ! Evuruz oun brema er
baradoz. »
Scvel a ra neuze lie daoulagad d'an
neac'h. N'eo kel ebars ar c'haset, na ken
neubeul en ti, a die klask lie mab Iann,
med ebars an env. Sonjal a ra ive en e
mal) Per. Na jorn en ti nemedfeur poltred
diout-han pa oa oe'h ober lie gonje en
arme. Ha pa zonj en pez en deuz great,
a zao d'he gouzouk vel eun dra benag
hag en deuz c'hoanl lie mouga.
Med a greist tond il deu inoueziou evit
digas da sonj d'hez-hi en pelec'h e man.
Eun den iàouank a zo diraz-hi, nec'hel,
lie dok en lie zorn, o c'horloz nia deufe
an intanvez da gomz diout-han.
— Pardoni, emc/.-han, skoet a meump
ha na peuc'h kel respountet
Neuze e
meump boulet an nor. Setu aman arsousprefet, pehini en deuz c'hoanl konrz ganeoe'h.
— Pelra zo emez-hi.
Eman, ken nec'hel ail deuz pez en deuz
da ober, na oar kel penaoz komz d'an
intanvez evit lie c'honsoli.
— Ar gwarnamanl en deuz va digasel
d'ho kaout da lavarat d'coc'h ar boan
en euz greal d'ez-han ar munir great
var korf ho mab.
Med ar vam Gouaizik a zer lie c'henou
d'ez-han gant e vrcc'h. Cliom a ra eur ^
pennad sebezel da zel diout-han, rag na .
oa kel evit kredi a vel'e bel ken ardis ar !
gwarnamanl evit kement eun den belek ;
ne ili evit en insulli er giz-se. Sevel a ra
hag a ieaz belek ar gomoden. Eno oa
poltred e mab Per, staged ouz ribl an estajeren. Diskwel a ra d'an dud-se ar
zoudard pehini a zo bel lakeat er prizoun
dre eun urz deuet diganl ar sous-pre/et.
— Aze e man, er gwele, ho viklim euz
d'cac'h. Eman, pehini a peuc'h bouled
d'ober ar labour a rae belek brema, azo
liirie er prizoun. Enez eo ar viklim ail
da pehini a ouelan breman.
Laou an DORNER.
An istor-ma a meuz kemeret er Pellerin
ha IroeL en brezonek.
Tribune Libre
Monsieur le rédacteur,
Le succès du j o u r n a l l'Action
Française va c h a q u e j o u r grandissant. La vigueur et l'énergie de ceux
qui le m è n e n t suffirait à l'expliquer.
L'Action
Française p o u r r a i t s ' a p peler la maison des gens ' qui n ' o n t
pas peur. Là on ne prend pas le
faux-nez des N é o - R é p u b l i c p i n s on
est Royaliste.... et on le dit, t é m o i n
la lettre suivante, a r r i v é e au j o u r nal et dont je v o u s d e m a n d e l'insertion.
« Quoique je l'ai déjà fait, permettez encore une f o i s , que je vous
dise toute l'admiration que j'ai p o u r
l'Action Française, surtout pour les
a r t i c l e s que p u b l i e n t tous les
joui s
« Au c o n t a c t de ses écrits, je
sens mon c œ u r battre, et je me d's,
quand viendra le jour où n o u s irons
c o m b a t t r e (pour Dieu, le R o i . la Patrie) les tyrans qui o p p r i m e n t et avilissent n o t r e pays.
« J ' e s p è r e que ce jour n'est pas
loin et qu'un h o m m e c o u r a g e u x
s a u r a donner le signal de la b a taille. Avec des chirfs c o m m e ceux
de l'Aciion Française, nous somm e s feûrs de v a i n c r e . A p r è s a v o i r
vaincu par la p l u m e , nous v a i n - .
c r o n s p a r l'épée. Priez M. le l i e u t e - j
nant de Boislleury (que la R é p u b l i que va f tire passer un conseil d'enquête p o u r avoir dit et écrit des vérités) de se t e n i r prêt, car n o u s
s o m m e s un bon nombre de recrues
qui veulent c o m b a t t r e sous ses ordres, le j o u r où nous m o n t e r o n s à
l'assaut de la citadelle r é p u b l i c a i n e .
<r P e u t - ê t r e direz-vous que je vais
un peut trop loin, je vous répondrai
s i m p l e m e n t , qu'avec le r é g i m e qui
nous gouverne, nous n'irons j a m a i s
a s s e z vite, car t o u s le- j o u r s m a r quent une nouvelle ruine, il est.
t e m p s d'y meltre un t e r m e , sans
quoi la F r a n c e est p e r d u e .
« Et d ' a i l l e u r s les F r a n ç a i s o n t
assez de la R é p u b l i q e. Ils n ' a t t e n dent q u e le j m o m e n t p r o p i c e p o u r
la r e n v e r s e r . C ' e s t a v e • j o i e q u ' i l s
r e c e v r o n t le r e s t a u r a t e u r d Pat r i e f r a n ç a i s e , parce q u ' i J i
n a i t r o n t en lui le l é g i t i m e de.s.jf
j
d a n t de c e u x q u i firent la F r a n c e -i j
belle et la r e n d i r e n t si g l o r i e u s e
i
« L a m a j o r i t é des F r a n ç a i s ne
sont pas Républicains, parée qu'ils
savent que la R é p u b l i q u e est le
g o u v e r n e m e n t de l'étranger, parce
que la R é p u b l i q u e est le g o u v e r n e m e n t des franc-maçons
et des
juifs, parce que la R é u u b l i q , ; e d é s o r g a n i s e la défense
nationale,
parce qu'elle est un g o u v e r n e m e n t
de l â c h e s (Fachoda, 'langer), d h y pocrites (les qu nze mille) de t r a i t e s ( D r e y f u s , Ullmo),
d'assassins
les inventaires,
Narbonne,
Fourmies, Villeneuve, Draveil). d e f a u s saires {la Cour de cassation),
de
voleurs, etc., parce qu'enfin, la République est p o u r r i e et qu'elle crèvera d'ans le f u m i e r .
« Il me reste à dire sur l'Action
libérale et le Sillon, ceci : La Ré publique a p e u r maître les francmaçons et les j'iifs, et p o u r valets
les libéraux et les sillonnistes.
« Je r e g r e t t e , monsieur, de ne pas
h a b i t e r Paris afin d'être tout près
lorsque sonnera l'heure décisive
du c o m b a t . En a t t e n d a n t ce j o u r
de délivrance, je salue d i n s sa terre
d'exil, Philippe V I I roi de France...
« P e u t - ê t r e n o s lecteurs nous en
voudront-ils si n o u s c o n f e s s o n s
qu'il nous a paru nécessaire de supprimer q u e l q u e s unes des vivacités
p i t t o r e s q u e s a d r e s s é e s par n o t r e
c o r r e s p o n d a n t a u x sillonnistes et
aux ralliés
« Un Royaliste. »
—o —
Un de n o s a b o n n é s nous c o m m u nique la curieuse lettre suivante
d'un marin français, écrite au ret o u r des fêtes de Q u é b e c . Elle rachète les défaillances bien e x c u s a b l e s du style par la vigoureuse nettete des idées :
« A Q u é b e c , nous avions été reçus à merveille. Mais ce qui faisait
n o t r e t o r t , c'était qu'en F r a n c e n o u s
n'avons pas de religion et qu'à la
tête de notre m i s s i o n , n o u s avions
le franc-maçon I l e f b e t t e , c o n s e i l l e r
d'Etat.
« Les Canadiens aiment bien les
Français, mais pas le gouvernement.
« Là-bas n o u s a v o n s eu des fêtes
splëndides, que j a m a i s de m a vie
je n'en verrai autant, et que ma
p l u m e est incapable de v o u s d o n ner une idée.
D Une faveur qu'on nous a a c cordée là-bas, c'était d'assister à la
messe t o u s les d i m a n c h e s , afin de
ne pas m é c o n t e n t r La population.
« Ce m o n s i e u r Herbette, d o n t je
vous parle, n'était invité à aucun
b a n q u e t , p:>r sa ^religion de f r a n c m a ç o n , bien h e u r e u x qu'il n'a pas
reçu aucune t o u r n é e (sic). »
A la bonne h mre !
a sp e u
a e
M é d e c s n e
(L'Accès d'Asthme)
Brusque sentiment d'oppression, posilion horizontale impossible, aspiration
d'air avec force, respiration précipitée,
haletante, entrecoupée, bruyante, toux
pénible et suffocante ; est souvent confondu avec catarrhe, emphysème pulmonaire, bronchite chronique ; se traite el
se guérit de même. Les médecins ordonnent la Poudre Louis Legras, qui a
encore obtenu la plus hauie récompense
à l'Exposiiion Universelle de 1900. Ce remède calme instantanément et guérit progressivement. Une botte est expédiée
contre mandat de 2 l'r. 10 adressé à M.
Louis Legras, 13'.», Bd Magenta, à Paris.
J
a
bon marché, une baignoire
en zinc en bon étal, s'adresser à M. AUD'IIL'I, 3 rue Gambella,
Morlaix.
il V i - l w î y j
CÂRMAtX
Société de Secours Mutuels. — Les
membres de la société de secours mutuels
se sonl réunis dimanche à la salle de la
Mairie. Quarante adhérents étaient présenls.
M. Branellec, nouveau président, fait
procéder à l'appel nominal. Diverses modifications aux slahiis ayant élé proposée*,
lecture est faite par le président de tous
les articles.
A l'article 17 bis. M. Laurent demande
la parole, pour la lecture d'un rapport et
propose la modification suivante:
« Tout sociétaire, blessé gravement, en
travaillant soit pour son propre comple,
soil pour autrui, jouira de l'indemnité accordée comme indemnité de maladie, de
môme que des autres avantages accordés
parla Société à ses membres. Toutefois,
s'il est assuré contre les accidents, les
,-ais médicaux et pharmaceutiques ne
''l'ont pas à la charge de la Société. »
Cette modification est adoptée après
échange d'observations de MM. Branellec, Lagadcc, Fréour el Solu.
A l'article 22, M. Jean Solu lit le rapport suivant :
« Messieurs, lorsqu'à la dernière réunion. je proposais la modification des
articles 14 et 22. ce fut dans un but humanitaire, on même temps que dans celui
d'essayer d'augmenter, dans de notables
proportions les avantages accordés par la
Société à ses adhérents. 1! esl inconlessi notre Société auM Vel.
iblc
jourd'hui pare aux risques, maladies, en
assurant les secours médicaux et pharmaceutiques, de même qu'en assurant
une légère indemnilé, les cas île décès,
par conlre, ne laissent aucune obligation
à la Société. Or. n'esl-il pas vrai, que
lorsque la mort frappe l'ouvrier, la gène
entre aussitôt dans sa demeure, la misère même souvent ?
« Ne serait-ce pas à ce moment qu'il
serait surtout nécessaire de pouvoir laisser
à ceux qui restent un secours en nature
qui rendrait les plus grands services?
Les ouvriers des chemins de fer nous ont
donné, en ce sens, un exemple de solidarité qu'il nous serait pratique d'imiter ;
en versant line somme d'un franc à la
mort de chacun des leurs, ils sont arrivés
à donner aux familles île leurs adhérents
cl adhérentes, une somme importante.
Pourquoin'essaierions-nous pas d'en faire
aulanl ? Les décès sonl plutôt rares chez
nous, les charges des sociétaires n'augmenteraient donc que très minimement
en décidant lo versement d'une somme
d'un franc en plus de la cotisation ordinaire, en cas de décès. En spécifiant que
la somme ainsi prélevée serait versée intégralement aux familles des sociétaires
décédés, nous nous attirerons, je le crois,
de nombreux nouveaux adhérents. »
MM. Fréour. Branellec et Laurent déclarent approuver ce rapport. Toutefois,
M. Fréour demande à ce que, en cas où
dans la même famille plusieurs membres
sont sociétaires, qu'il soil décidé que
seul le mari paierait un franc, lec femmes
et les enfants seulement cinquante cinquante centimes.
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tV3 P A R S i E R a l'honneur de prévenir sa nombreuse clientèle"d'amateurs
nhoiosri-aphmues qu il possède en m a - a - a un gra-.«1 nombre d'appin-eiis photographiuues neufs cl d'occasion à des conditions irès avai,tamises, depuis o francs ju-qu a
300 francs cl au-dessus. Lui en demander la Us«e qui sera e n v o y é franco pir la poste.
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les soumîtes médicales et scientifiques. Notice sur deinaade.
Ordonnances de messieurs les oculistes exécutées dans le plus brefdelai.
\ L'ÉCHO
DU FINISTERE
55S5ï
L'auteur de la proposition se rallie à
•celle modificalion cl la proposition de M.
Solu est adoptée à l'unanimité.
L'article 21 est également modifié. La
Société étant devenue Sociélé mixte, il
est décidé de choisir, en dehors des sapours-pompiers, un trésorier adjoint et
secrétaire adjoint. — M. Solu demande
également (pic deux administrateurs nouveaux soient nommés. — 11 en est ainsi
décidé.
Soni nommés adrni îislrat; urs : MM.
Solu ut Laurent, trésorier adjoint : M.
l'réour, secrétaire adjoint, M. !ï. Laterrc.
M. le président dorme lecture d'une
lettre de M. le président de secours mutuels de Brest, demandant à la Société
de Carhaix, de vouloir bien nommer des
délégués qui prendraient part à la grande
fêle mutualiste de Brest le 20 courant,
sinon au banquet, tout nu moins au défilé.— MM. Branellec, Solu et Jaffrennou
sont délégués pour cette feie.
Lecture est donnée d'une demande
d'admission de M. Pélacoî, membre de
plusieurs Sociétés do secours mutuels
parait-il, commis des postes à Carhaix.
Nous croyons que c'esl comme membre
honoraire que M. Pélacot désire l'aire
partie de la Sociélé. A l'unanimité, l'admission est décidée.
Le paiement des cotisations du troisième trimestre devra s'effectuer lo dimanche l u r octobre. Le trésorier se tiendra, à ccl efi'ol, à la mairie de 9 heures à
onze heures.
Il esl rappelé aux sociétaires que le
versement est obligatoire chaque trimestre sous peine de radial i m.
Voici, d'aulrs part, la liste des visiteurs, jusqu'au mois do janvier prochain :
septembre : MM. Bigourdin et Cadiou
Pierre ; octobre : Poslor el Bompe JeanLouis ; novembre : Pos'.ollec Jean cl
Soin Jean ; décembre : Gonvc André et
LagadecJean.
La situation financière accuse qu'il
reste actuellement on caisse après le
paiement des frais médicaux, pharmaceutiques et indemnités, jusqu'à ce jour,
une-somme disponible >'c OSo fr. 81. On
sait que la Sociélé possède également un
capital do dix mille francs, placé à la
Caisse des dépôts et consignations.
La séance est levée à trois heures.
Obligations 3 0/0 (l r ' série) (Jouissance
Juillet) : plus haut cours, 441.50 ; plus
bus cours. 438 25 ; moyenne des cours
moyens, 440.
Obligations 3 0/0 (2° série) (joui<r-anco
avril) : plus liant, cours. 443.»»; plus bas
cours, 441 50 ; moyenne dos cours
moyens, 442 50.
Obi gâtions 2 1/2 0/0 (2" série) fjoimpartco avril) : pins haut cours, 401 75 ; plus
bas cours, 398 ; moyenne des cours
moyens. 899 25
Revue Financière
Ce 5 Septembre 1908.
La caractéristique de notre marché durant, la semaine qui vient de s'écoulera été
incontestablement la giarido résistance
qu'il a opposée à tontes les a'tnques du dehors et du dedans. En vain les violentes
polémiques soulevées dans toute la presse
Européenne par la question Marocaine ont
pesé à l'ouverture sur les cours — en vaiu
des réalisations importantes de bénéfices
se sonl produites — le marché soutenu par
l'extrême abondance de l'argent et par une
confiance presque aveugle dana le retour
de la clientèle aux atT lires, a sbsoi bé avec
uno facilité remarquable toutes les ventes,
et c'est tout a i plus s'il s'est résigné à
marquer le fias dans certa-ns compartiments et à consolider les nv incos acquises.
Sur les places étru'.gè' es les tendances
ont été plutôt irrégulièref, néanmoins,
dans l'onsemblo, c'est la fermeté qui a
dominé.
Notre 3 0/Q plus lourd nu début do la so
moine, s'est amélioré en clôture el finit en
boni»s dispositions.
Parmi les fonds étrangers que nous laissons en progrès, notons l'extérieure, les
fonds Argentins, le Portugais, lo Serbe el
la Tmc — Les Busses, malgré des réalisations importantes, restent ou posture.
La tendance reste favorable dans lo compartiment des E'ablissoir.ents de Crédit,
bien qn'ils no cioUrent pas tous au plus
h uit, notamment le Lyonnais ot :a Binq ie
de Paris — Nos grands cli uiius out clé
un peu moin-; bien truites, ainsi que les
chemins Espagnols qui reperdent les tractions plus ou moins sensibles.
Les valeurs de tiaetion ont été plus
mouvementées—Le Métro. l'Omnibus et
la Thom-'on ont été cependant activement
traitées avec une amélioration assez notable — Il nous | aiaitiad toutefois dangereux de s ' e g a g e r à l'uigae échéance sur
Ci'tte donuèie dont la situation ('ans la
grosse question dos ti ans ports d;uifi Pans
pourrait réserver des surprises d 'sagréabl s — Le Suez est eu gain à 4410 - Le
Port de Bahia avec des demandes suivi> s
est en train do gagner so : coupon.
Les i- dustriellcs Busses ont encore bénéficié de la faveur de lti spéculation — On
escompte toujours lo icndement d'activité que provoquera l'emprunt, niui^ les ruE x c è s de zèle... Lr. g u e r r e à la l u - chats du découvert ont joué un rôle si imm i è r e . — Don Quichotte a encore des posant dans la hausse actuelle, ei la quaimitateurs au vingtième s.ièclc. A Carhaix lité d(-s nouveaux acheteurs étant moindre,
en, l'an 1008 ce n'est plus la guerre... il importe d'êtiv prudent — Sosnowice est
aux moulins à von! e! pour cause ! ! en loger recul, niais Bak-m a vu sa situamais la guerre à la lumière.
tion s'améliorer et en coulisse, Hartmann.
Il existe chacun le sait, des arrêtés M.ilizuiT, Toula et Platine sont en avance
préfectoraux et municipaux réglemen- sensible.
tant la fermelure des cafés ol débits de
Lo Bio a PU un marché très "gilé, l'attiboissons. Sous peine clo contravention tude de Londres à son sujet ayant été a s les débitants ne doivent pas conserver de sez indéc-se à longue ochance cependant
consommateurs chez eux après les heu- nous croyons le titre inté eS'ant pourleporres fixées p a r les réglementa, c'est lefeuillo surtout — Eu Banque, le marché
entendu.
minier continue à tnire prouve des meilIl paraît qu'à Carhaix, il ue suffit pas leures dispositions — Les Diamantifères
pour certains débits... el pour certains ont également été liés animées notamment
agents do la police, do ne pas avoir do
la de la Hors qui passe de H 0 50 à 334.
clients après l'heure, il interdit d'avoir de
Bien quo le volume dos tiansaclious ait
la lumière. Aussitôt onze heures, toutes été, on général, restreint pendant le mois
les lampes devraient cire éteintes et sous dernier, les a:,lions de la « Mimles-Buitor •
peine de contravention ! ne plus être ont conssive leur tondauc" icarquée à la
rallumées quoiqu'il arrive, jusqu'au len- hausse avec d'assez nombreuses négociademain. Que le débitant ait besoin de tions dans les environs de 37 francs— On
prendre soil un peu de nourriture soil dit (pie les aff ines do celte société sont en
autre chose... Qu'il veuille rester prendre liés importante progression sur le chitlre
un pou d'air avant do se coucher, gare, de l'année dernière et quo, si le prix du
contravention, si les lampes projettent b'urre continue à monter, les bénéfices de
une lueur quelconque à onze cinq ! ! Ne 1908 dépasseront notablement ceux cle
croirait-on pas rêver ol n'e-l-ce vraiment l'exercice écoulé.
pas le comble de la stupidité chez les
PHILOCZE e t WADDIMGTON,
agents de la polio." qui v idenl imposer
02, R I E TAITBOUT.
un règlement aussi draconien ? ?
Nous croyons qu'ii est nécessaire de
IV.iro remarquer coin M en de semblables
excès de zèle sonl aussi slupides que déplacés el insupporiables pourquoi tant P A R I S - 1 , P l a c e de R e n n e s - P A R I S
Du 13 au 20 Septembre 1908
qu'a vtaller, voyons ne pas vouloir interdire d'éclairer du tout ? ? La guerre aux
POTAGES
lampes cl aux becs de gaz ! ! Vraiment
Chantilly, Perles du Japon, Petite maril n y a pas de quoi pleurer... parfois mite, Consommé.
avec ces Messieurs de la police... à
POISSONS
Carhaix.
Matelotlc d'anguille, Soles Dieppoisc,
P L O U Q U E R
Merlans frits, Bougets
N é c r o l o g i e . — Mardi A dix heures
ENTRÉES
trente ont été c'-lébr 'es rn l'église paroisBis de veau jardinière, Poulet sauté
•iiilo do Pl.'ucijuer. I s ohsèqu s de M. chasseur, Rognons vert-pré, Tournedos
Pierre-Louis i'osloll c. propriétaire décédé béarnaise, Gigot pommes nouvelles, Saudimanche s >ir à Cari) iix à l';\ ce de
cisses de francfort choucroute, Filet à
ans. M. l'osloilec i'ut durant de longues l'estoullade.
années conseiller municipal cl adjoint au
FROIDS
aire de Pionnier. Une l'ouïe nombreuse
Cèpes bordelaise, Auberginesau gratin,
assistait ;'i celte cérémonie funèbre. Nous Haricots panachés, Choux fleurs sauce
offrons à la famille nos respeclueu os et blanche, salade.
sincères condolé • ncos
DESSERTS VARIÉS
S i m p l e s r e m a r q u e : : . — Messieurs les
Conseils sur Ie3 champignons
dirigeants provisoires de Plvii^uor, ne so
Los accidenls causés par les champigênent vraim ut plus ! <J!i • l'on en jugo ! !
gnons sonl si fréquents qu'on se demande
Il y a huit jours, uu j lotir;; venant de a
^ïél'ectiir.!. était adr. ssoo à M. le Maire comment on ose en manger.
L'excellent goût qu'ils communiquent
de Plouguer, à charge par l u de la faire
piirvenir à l'un de s s administrés <t qui aux mets, leur aspect appétissant, leur
elle était destinée, on réponse à une de- abandancc sonl autant de raisons qui
jnuuiL* fait" par ce citoyen à M. Le Préfet font braver les dangers auxquels on s'exquelques jours auparavant — i,e devoir pose, chacun a la prétention de s'y con(lu Maire, en cette circonstance était donc naîlre mais ne vous yfiezpas.
Afin d'éviter les accidenls la police de
clairement tracé n'est-ce pas? Les devoirs le ia plus élément»ir • courtoisie com- Paris ne tolère la vente que de .'i espèces de
mandaient d ' faire reinullrn c lté lettre champignons facile à reconnaître : lo
champignon de couches, la morille cl lo
au destinataire sans ntiird c'est clair
P,:nse-t-on ([u'il en I'-• i ainsi ? Allons cèpe, malgré cola ne pas garder ces
(loin;, celle lettre, fatisl'.dsait, certaines champignons Irop longtemps sans deverancunes de si. L- Mair , dès lors, elle nir vénéneux sans se décomposer tout à
fut communiquée, <1 uis l uis les cafés et fait, ils deviennent indigestes el peuvent
débits do boissons, c i .'.!. !,o Magistrat et donner lieu il des vomissements ot dos
T'"S allcrs-égo, (>nt l'habitiulx <lo pontifier, douleurs d'estomac, on ne doit donc li(nous pourrions ci!, r I s maisons) les vrer les champignons à la consommation
amis rencontrés furent m ine priés do que lorsqu'ils sont fraîchement cueillis.
Le chef du Café de Versctillc.
publier partout, la teiunr du document,
et ce ne fut alors, quo lo 1 •mL'innin, qu ;'t
la M "ii'ic du Plouguer, on so d ci'ltU à
C H E M I N S D E F E R DE L ' O U E S T
i'.iir.i remplir'' la lettre, à celui qui le prêtai r eut dti on pren Ir.: connaissance.
Cours des Actions et Obligations
Continuez M ssiours, n>>tii compterons
du IN Compagnie de l'Ouest
les coups. Soyez en assures... Après les d In bourse de Paris, du 31 août au 5
casserolagcs, .. lo sans gène le plus carac- septembre 1908.
téristi [uo.... C'est superbe .. Nous attenActions do o.'ipiffll • | lus haut cours,
dons... ia suite ! !
S80 ; plus b'is cours, 86ô . ; moyenne dos
cours moyens, 871.50
Le Chercheur.
C o u r s d u B e u r r e — Samedi 5
Sept. 212 fr. les 100 kg. Mardi 8 Sept.
210 fr. les 100 kg.
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3 0/0. îirri
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80 80
BRESIL, 89
85 95
104
ITALIEN, 3 3/4 0/0
RUSSE 1901
Kl 10
RUSSE, 5 0/0 1908
100 45
Le trésor Ru-se
520
T U n C uri'lié
90 75
JAPON, 4 0/0 1905
102 70
ac.t SUEZ
4435
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devant le bateau (h ingar F), et n Morlaix, au bureau sur le quai (tente de ia
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toujours s'a-suror préalablement de l'heure
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ladite maison. — D.uis coite cour un bûcher, cabinet d'aisances et poulailler.
S'adresser à
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Etude <ie M0 JHHII VÉRANT. notaire à
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BAVARD, pour cause d'agrandissement, e s t transféré depuis le
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1 90 1
2 35 1
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lu
0
0
1
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nuit
8 20
8 41
8 53
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9 20
nuit. s o i r s o i r
10 31 1 19 4 2 3
10 54 1 40 T 44
11 0 1 52 4 50
11 10 2 1 5 10
Il 28 2 13 5 22
soir
15 41
" 5
7 1"
1 29
7 41
ÎVJ O R LA IX
soir
il 41
10 3
10 15
10 25
10 30
ROSCOKK
D.
Siiint-Pol d e L .
l'Iouéiiun
Tuulé-Heuvic . .
MORLAIX. . . .
mat.
0 32
6 40
0 55
7 7
7 27
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au H a v i ' e et à i V T o i - l a i x , avant
reaiharquoinunt à bord dos vapeurs.
La Conipitg iiH se réserve In faculté do
mod 11 r les dalos et heures do dépéris.
S'adresser : au H a v r e , ou bureau
oammMMWTÊturuEn
mat. s o i r
10 58 2 20
11 17 2 33
t l 27 2 43
Il 39 2 56
12 » 3 10
soir soir
4 49 7 fi
5 0 7 27
5 15 7 30
5 27 7 54
5 48 8 19
soir
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8 27
8 37
8 49
9 8
A CARHAIX
1- cl. •>• cl. 3- cl.
MOIILAIX
1
1
2
3
4
4
5
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90 t 3 0
90 t 95
80 2 55
35 2 95
95 3 35
50 3 70
0 50 l'Iougoiiven-Plourin..
0 85 Le Cloilro-Lminéoiiou.
1 30 Surignac-nerrien
1 70 Hue!}jont-Locinaria...
1 90 Poulliiouen
2 15 l'Iounévézcl (hiilto)...
2 40 CAHMAIX
A.
mifl.
8 2!)
8 39
8 50
9 13
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9 41
9 50
10 5
soir soir
1 25 4 v
1 45 4 21
2 1 4 39
2 2 i 5 10
2 i l 5 40
2 50 0 5
3 7 6 17
3 20 6 30
CARHAIX
1- cl. 2- cl. 3" cl.
0
1
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2
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1
4
5
5
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35 1
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25 2
80 3
95 3
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45 0 riO
u 0 05
(50 1 0 5
95 1 30
40 1 00
85 1 85
25 2 10
55 2 30
80 2 45
CARHAIX
l'ort-de-Carhuix
Motrctr
Goiirin
Kerbiquet
Gtiisci i(ï
Si'iiër
Coatloc'h
Kornôvol
ItosponoRN
U.
mat.
0 5
fi 21
0 42
7 18
7 31
7 51
8 20
8 32
8 42
8 52
cl. 2' cl. 3- cl.
CARHAIX
0 05 0 45 0 30 P o r t - i l o - C a r l i m x
1 3;> 0 90 0 (50 S a i i i t - l l o r u i i i - C l o d e i i
1 90 1 30 0 85 Spozet-Liuuleloiui . . .
2 00 I 75 t 15 P l o i i o v o z - d i i - K n o i i . . .
3 15 2 10 1 40 CluUenimouf-ilu-Faoïi
3 00 2 40 1 00 La il £a Ilot
4 0(5 2 70 1 75 Loniioii
PLEYIJKN
4 70 3 20
5 40 3 (55 2 35 Snint-Ségal
5 80 3 95 2 55 l ' o r t - L a u n i i y
(5 15 4 15 2 70 Ci!ATEAULIN-VILLE. . .
fi 40 4 30 2 75 CiiATEAUi.iN (GARE)...
l).
m;il..
5 »
5 20
5 33
5 48
fi 5
fi 37
(5 47
7 2
7 215
7 48
8 3
8 23
8 31
CARHA x
. D.
P l o u u é v é z e l (halte)
Poulliiouen
......
tiuelg'oat-Locmaria
Scrignnc-Berrien
Lo C l o î t r e - L n n n é a n o a . . .
Plougoiiveii-Ploiirin
MORLAIX
. A.
mat.
5 55
6 7
0 19
6 29
0 49
7 14
7 27
7 45
mat.
jour
10 25 12 5
10 87 12 18
10 47 ) • 40
10 58 1 5
11 20 1 34
11 46 2 2
11 6 8 2 17
12 20 2 40
soir
mat.
7 41
7 49
7 58
8 11
8 24
8 36
8 51
9 7
9 20
!» 33
mat.
10 55
11 0
11 18
Il 48
12 9
12 23
12 57
1 10
1 41
1 56
soir
4 57
5 5
5 13
5 22
5 35
5 58
fi 0
6 25
6 31
6 4-»
6 50
7 1
1 12
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8 40
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8 15
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10 39 2 48
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11 47 4 »
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CARHAIX
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7 »
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3 »
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A C H AT E A U L i N
mat. s o i r
10 20 7 15
10 31 7 20
10 43 7 39
10 55 7 51
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Porl-Lnunay
Samt-Ségal
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C hd te» u il e u f- d u- Fa o u
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Spézet-Landoleau . . . .
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Port-dn-Carknix
CARHAIX
•595
MORLAIX — Imprimerie, Lithographie, A. LAJAT, 31. r u e des Fontaines, 31 — MORLAIX
En Mairie, d ^Morlaix, lo
mat.
8 54
9 7
9 17
9 29
9 40
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eTCPTKMBRJS:
12 S unrdi 10 h. matin.
19 Samedi 3 h. soir
20 Samedi >-0 h. matin.
Départs
de
I v l O F I L AIIXL
SEPTEMBRE
10 Mercredi 0 h. 30 in din.
23 Mercredi 1 h. 30 soir.
80 Mercredi 4 h. 30 soir.
Le chargement sera clos une heure
avant les déports ci-dessus annoncés.
I P r i x c l e p a s s a g e du IIAVBE
à Morlaix et vice-ver-ù. — l " Classe,
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GENRES
IV1 O R L A S X A R O S C O F F
DÉPARTS DU TROISIÈME TIUMESTIIR
cUi
31
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nuistrxrjrsMi gn-wr rs.*-.; wtya*. v.-.vrj^r tu
j CARTKS de VISITE
S P É C I A L I T É DE P S P i E R S S U L F U R I S É S
; Lettres de Faire P a î t If
CELLULOSE & M O U S S E L I N E
pour
pour
i
tonneaux
1908
LES K
..-C,-?'/.
V E N D R E
tout armé
Edouard Corbière " et " Finistère "
(Trajet en 15 heures)
et les A C C I D E N T S
On demande des sous agents pour la région __
jmpr]1ER[E.
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S'adresser au bureau du journal.
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b.
6 32
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Troisième
Le J\Tuméro £3 Centimes
Année — A- 146
JOURNAL
S&medi 19 Septembre
•
Rédaction et Administration
RÊGIONALISTE
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par la
5 0
D i r e c t e u r
V e n d r e d i 11 s e p t e m b r e . — Grégori
a été acquitté et fut l'objet d'une véritable
ovation. Nouvel échec pour le dreyfusisme.
— Le Congrès eucharistique se poursuit
à Londres, toujours avec le même intérêt.
— Orville Wright a fait un vol d'une
heure cinq minutes.
S a m e d i 12 s e p t e m b r e . — La protestation de l'épiscopat français relative au
nouveau projet de loi de l'enseignement,
vient de paraître.
— Le congrès eucharistique se poursuit
à Londres. L'affluence des fidèles est considérable.
— La colonnt Alhx n'ira pas dans le Tafilalet.
Dimanche 13 septembre. — La
note franco- espagnole a été communiquée
aujourd'hui aux puissances.
— M. Barrère, ambassadeur de France
à Rome, est tombé de cheval en suivant tes
grandes manœuvres et s'est cassé une jambe.
— M Pochon, sénateur radical de l'Ain,
âgé de 68 ans, est mort à Bourg.
— La procession du Congrès eucharistique se déroule au milieu de nombreuses acclamations
enthousiastes.
— Le congrès socialiste allemand s'ouvre au milieu de nombreux incidents.
— Une épidémie de choléra sévirait à
Saint-Pétersbourg.
L u n d i 14 s e p t e m b r e . — Le colonel
AUi* a. constaté que les débris de la harka
t'étaient réfugiés dans les montagnes du
Haut Atlas.
— M. Cambon, ambassadeur de France
el M. Ferrai, chargé d'affaires
d'Espagne,
ont remis au gouvernement allemand la
note relative à ta reconnaissance d'Hafxd.
— Les socialistes continuent les séances
de leur congrès à Nuremberg.
M a r d i 15 s e p t e m b r e . — M. Fallières
a reçu le nouvel ambassadeur de Turquie à
Paris.
— Lm rentrée des Chambres serait fixée
au 13 octobre.
— Les journaux allemands
commentent
défavorablement la note
franco-espagnolc.
— Depuis le commencement de l'épidémie
de choléra, !). ! HO personnes ont succombé
en Russie.
— On craint que l'incident Guechoff ne
donne à la Bulgarie l'occasion de proclamer son indépendance.
M e r c r e d i 16 s e p t e m b r e . — Les grandes manœuvres se poursuivent dans te Centre.
— On a arrêté à Saint-Pétersbourg
un
\rand nombre d'individus compromis dans
! e complot contre le tsar.
— Le congrès socialiste allemand continue
te» séances.
[•12| Feuilleton da Y Echo du Finistère
MORGANE
PAR
Charles LE GOPPlC
DEUXIÈME
LA
PARTIE
SIRÈNE
v
Finalement on la dénicha dans un trèfle
voisin, contre un talus où, à croupetons,
elle égrenait son chapelet. Gertrude reparut, la tirant par la main. Elle avait le
teint fripé, les yeux bouflls, mais à la nouvelle qu'Annette la demandait ut qu'elle
allait revoir « mademoiselle », une flamme
d e plaisir colora ses joues. Elle eût vite
fait son paquet, auquel on joignit une
valise pour Georges et une autre, pleine
<ie linge de rechange, pour Mlle Lefoullon.
Quelques minutes plus lard, le docteur
déposait Georges et l'enfant à la poterne
de l'Ile d'Aval. Un domestique prit les
valises. Georges marchait devant, suivi
• de Fante... Sur le perron du château,
Morgane, debout, attendait ses nouveaux
'hôtes. Le soleil dardait une flamme sur
;ses cheveux fauves et avivait la pourpre
dorée do sa longue tunique rouge. Fante
l'aperçut et, poussant un cri, porta la
main à ses yeux.
« Qu'est-ce que tu as ? » dit Georges.
J/enfaot tremblait de tout son corps.
la tign
: /V,
L A J A T
3 1 ,
r u e
d e s
F o n t a i n e s ,
.Ann. (judiciaires eu diverses). O fr. 2 0
Réclames (en 3" page)
O fr. 3 0
Pour les annonces répétées on traita
à forfait.
Le service du journal est fait gratuitement aux officiers ministérielt
annonrert.
H
Pour les annonces et réclames s'adresser à
M. H. POCHON, soit Si, rue des Foatvnet
ou 67 rue Gambetta.
ZVlOFtLiAIX
Les manuscrits
. . . . ne
. . sont pas
» . y. rendus
. ..J .
nu
J e u d i 10 s e p t e m b r e . — Le procès
Grigori a commencé devant le jury de la
Seine.
— M. Miltiès-Lacroix, de passage à Bordeaux, se rendant en Espagne, s'est fait
présenter la mission l'ilho.
— Cinq mille congressistes ont assisté ce
matin, à Londres, à la grand'messe
pontificale célébrée par l'archevêque de Paris.
— M. Orville Wright, dans un nouveau
vol, a battu le record pour aéroplane portant deux personnes.
T A R I F DES INSERTIONS
E K L E O PENH AR B S D
(C
Poste)
LA SEMAINE
Si, rue des Fontaines - M O R L A I X
du
f n la Dé/tasi ils Jatirits JndasIiUlj, £oawitetnaw
ai dgrltolts da ifirt'
MORLAIX, un an
Finistère, Côtes - du - Nord,
Morbihan, un an
Autres Départements
1908
.•• . - •
-
III • IIIIIHIIIMHW
— La première étape de la course de chevaux attelés dans le Finistère coûte la vie à
quatre des concurrents.
— Les auteurs du crime deSaint-iMayeux,
près Loudéac, sont arrêt;s.
J e u d i 17 s e p t e m b r e . — Les manœuvres du Centre se continuent avec, succès. Les
troupes montrent un entrain excellent.
— Les patrons fila leurs de Manchester
menacent de proclamer le lock-oul.
Deux
cent mille ouvriers seraient atteints.
— Le cardinal Vannulellia quitté Londres pour Rome. Il a été acclamé par la
foule.
— /I la séance du congrès interparlementaire, le prime de iïïilotv a prononcé un
discours en français.
Là NATIONALITÉ DE E BOTT
Au Con6eil ds Préfecture
On lit dans la Dépêche :
L e conseil s'est réuni le 7 septembre à 2 h. 80. M. Bott est présent.
M° de Servigny, bâtonnier de l'ordre des avocats et conseiller général
de Quimper, prend la parole pour
M. Louboutin, conseiller général
qui attaque l'élection de M. Bott.
M" de Servigny établit, qu'AntoineGaspard Bott, né le 16 mai 1857 à
Morlaix, n'est pas Français, ayant
le 22 octobre 1879 répudié cette
qualité à la mairie de Morlaix et
refusé de répondre au recrutement
en France, ayant produit un certificat attestant qu'il est inscrit sur
les contrôles militaires en Suisse
(canton des Grisons).
Bien plus, un dilemme se pose,
dit M u de Servigny : ou M. Bott est
Suisse et alors, il ne peut-être éligible, ou il est Français et alors il a
perdu cette qualité, cn répondant
au recrutement en Suisse (art. 17 et
21 du Code civil.)
Peu importe que M. Bott, p a r on
ne sait quel artifice, ait réussi à
avoir un livret militaire en France,
ce livret ne signifie rien au point de
vue de sa nationalité — il fallait
un décret — soit de naturalisation
après son option pour la Suisse, soit
de réintégration pour lui faire recouvrer la qualité perdue de F r a n çais.
Il est étrange de voir, dit Mu de
Sévigny, ce M. Antoine-Gaspard
Bott, qui en 1879, à l'âge ou jeune
encore, il pouvait être exposé â rendre service à la Patrie, décliner la
« La Sirène ! » murmura-t-clle.
Georges ne put s'-.mpôchcr de tressaillir
à son tour. Le cri involontaire de l'enfant,
sa terreur en reconnaissant l'inconnue,
ne confirmaient que trop bien sa propre
impression. Il craignit que Fante ne
Communiquât ses craintes à Annette...
« Pas un mot A ta maîtresse de ce que
tu fis vu ! » lui glissa-t-il à l'oreille.
Fante serra ses lèvres: Georges pouvait
être stïr qu'elle tiendrait son secret.
VI
Le docteur avait été bon prophète : le
rétablissement d'Anneltc n'était plus
qu'une question de jours. Elle ne sortait
point encore de sq chambre, mais elle
pouvait se lever quelques h e u r e s : un peu
pAlo, amaigrie, les yeux cernés, elle avait
l'air, sous ses bandeaux plats, d'une petite
vierge des primitifs. Georges ne la quittait qu'autant qu'il ne pouvait faire autrement. Tous deux restaient d'abord l'un
près de l'autre, baignés d'un attendrissement délicieux qui se résolvait on do
rares paroles, toujours les mêmes. Ils
eurent une grande joie un matin que
Georges reçut, par le courrier de ltiinllouz, la réponse du commissaire de l'Inscription maritime à sa demande en faveur
des victimes de la Marie Joseph. Celte
réponse était conforme au désir do Georges et, par surcroît, la Société de Secours
aux naufragés l'avisait qu'elle mettait à
sa disposition une provision de neuf cents
francs à répartir entre les familles des
sinistrés. D autre part le D r Lo Dentu,
qui continuait ses visites au petit mousse
qualité de Français qu'aujourd'hui,
pour ses propres intérêts, il revendique.
M1' de Servigny demande au conseil d'obliger M. Bott à justifier de
sa nationalité devant le tribunal de
Châteaulin.
M. Bott, affaissé, ose à peine répliquer et ne peut que reconnaître
sa déclaration de 1879 à Morlaix.
,
L e conseil adopte les conclusions
de M c de Servigny et renvoie M.
Bott devant le tribunal compétent.
Il est évident, après la plaidoirie
si documentée de M° de Servigny,
que M. Bott n'est pas Français et
que les électeurs de Crozon ont un
conseiller municipal Suisse.
Ce Monsieur Bott qui n'est pas
Français est pourtant bien le même
individu que les bleus de Bretagne
ont nommé leur président et que la
ligue des Droits de l'homme honore
de ses dignités.
Discours de J1 Yantj Morvran Goblet
a u C o n g r è s d e l ' U . R. B.
Nous crotjons intéressant de reproduire
le discours breton de M. Morvran Goblet
à la séance plénière de la Section économique de l'U. B. B. Le voici in extenso :
KCVREDIGEZJMm BREIZ
Rann Espernek
Prezegenn ar
Penn-Rener
Aotrone hag Itronc/.ed,
Kcvrcdigcz Broadel Breiz a zo dcul da
Blougaslel d'ho pardon kaer evil lavarout
d'ehoc'h pegement co red d'eomp inirout
karantez lior bro Breiz-Izel ha giziou hor
c'hendadou, ha derc'hcl bepred da gomz
hor iez brezounek. Evidoc'h eo a gano ar
Varzed. Ha lavarout a reol : « O kaera
goucliou ! »
Ankounac'haat a reol komz.ou an dud
fall n zo o klask gwelet ac'hanomp o
kemer giziou ar c'haeriou, o tifenn
d'eomp komz brezounek, hag o harz
ac'hanomp da chom gwir Vrciziz.
Koulskoude, gallon t a reol lavarout :
« Mad eo ! Hogenn n'ezomp nag ar re
grenva, nag ar re pinvidika ! » Me a
respounlo d'ehoc'h : « Evit krenv, bez'
ezomp ; pinvidik, ne lavarann ket. Ni zo
bepred Breloned, tud kaled. Tud kaled
ha gwenn kalonek ! »
lia m'ar d'omp paour, ac'hanla, klaskomp donl da vcza pinvidik. Aozomp hor
labour evil ma dougo freuz mad. Labouromp gant ijin, greomp hor mad gant ar
madou a ro d'eomp hor bro lia na gomeromp ket.
Kcvrcdigcz Broadel Breiz e deuz komprenet mad kemenl-se. Ile labour a zo
greal evid mad ar vro, a die beza savet
w a r eun diazez slard. Abalamour da ze,
c deuz savet ar Rann Espernek (Section
Ecomiquc) a behini cz ounn Pcnn-Bener.
Ar Rann Espernek a laka e holl boan
da greski madou Breiz : da gcnla al
labour douar. Hon douar n'eo ket eunn
douar seac'li, na mad hepken da rei Iann
evil koz rimadellou gallek diwar benn
Breiz-Izel. Eur vammen vurzuduz a
vadou co evil ar Vretouned. Ilogen, red
eo d'eomp dibab ervad hor c'hulluriou,
kemered ar giziou nevez, gwellaat hor
chalal, ha dreist-holl al Ieazerez (laiterie),
hadlakaal koal war hor meneziou.
Hon ijinou koz evel liini al lien, ann
anne/. kizellct, al lislri livel, a zo bet
h r u d s t dre ar bed holl. Kalz a vicherourien ampart hor beuz c'hoaz. Bed eo
gouzoul penaoz ann dud holl a zo skuiz
g a n t « camelote » ann usinou a vrcma.
Oallout n reomp 'ta kaoul eur hadgenedigez evil holl ann ijinou-liegez-ze (industries familiales). Na ve/.inl ket pell o
vcza brudet.
Owcch ail a iea mad konverz Breiz-Izel.
Galloul a ra lmdbcva adarre, mar karomp, mar gouzomp ober hor mad gant
hon henchou, gwellaat hon lien liouhouarn, tenna ann evez var hor porsioumor, ar re gaera h a g ar re wel la diazezet.euz ann Urop.
Perak a choni ann traou holl da ober
hirie ? Abalamour ma kredomp alao cz
eo Gouarnamanl Pariz a die beza ho
Zalvcr. Ac'hanla, lud Pariz o deuz diskouezet d'eomp ne oa nelra da c'hortoz
digantho evid Breiz-Izel. Paouezet hon
deuz da veza Bretoned, abalamour m'hon
deuz klasket beza henvel outho. Hon
parkeier hon deuz kuitaet evid mond da
vervel gant ann naon en ho c'heariou.
Deuz arlisaned ma oamp gwechall, ezomp
deuel d a z e z devezouricn enn ho usinou.
Ann divroidigez e deuz lazel hor mibien,
disenorel. hor merc'hed, peur-gollel ho
bro.
Kouls mad eo slourm eneb ar c'hlcnved-ze ; warc'hoaz a vezo re zivezad.
Ilogen evil-se, n'eo ket red labourat hepken liervez mennoziou fur war renadur
ar madou : red e j labourat dreist-holl
hervez mennoziou breton.
Paourcet ezo.np bet, muioe'h gant ann
divr.ilonidigez, eget gant ar giziou labour
fall, gant ar roejou re vihan, gant slernieu re c'haro.
Kevredigez Broadel Breiz a labour evil
inirout ar mennoz breton, ar iez brezounek, har giziou ar Vretoned. Ar Itann
Espernek a studi ann lu da ober ann
traou-.'.e ken lalvoudek d'ar c'houls-man.
Klask a ra pinvidikaat Breiz-Izel evel
m'hen gwellot bremaik en eur sellaou
prezegenn hor Sekrelour, ha sklaer eo
ne c'hell ket Breiz donl da vcza pinvidik,
ina ne chom ket lie mibien gwir Vreizizholl ar pez a vezo greal a hend-all a
zeuio da fall.
Bak Breiz hepken a c'hall rei magadur
d'hor spered ha d'hor c'horf. Ar Varzed
a lavar d'eomp : « Chomil Breiziz ha
cliomit e Breiz-Izel, evit beza mad, pocllek ha krenv ». Ann Esperneien a lavar
ouspenn : « Cliomit Breiziz ha cliomit c
Breiz-Izel, evit beza euruz hag evil dont
da veza pinvidik ».
Ha labour ar Rann Espernek eo diskouez gwirionez ar c'homzou brezounekze.
Y.-M. GOBLET.
a.j sujet des transmissions des r a diotélégrammes, par le ballon captif qui sert aux communications par
télégraphie sans fil entre les généraux des deux années et le général
Lacroix. Ce ballon, semblable à un
énorme saucisson j a u n \ s'élève
chaque jour six heures durant audessus de Va!e:içay. Il est pourvu
d'antennes libres d'une grande sensibilité, à telle enseigne que les appareils ont enregistré, aujourd'hui,
un radiotèlégramme vraisemblablement destiné aux paquebots allemands actuellement au large et
donnant un résumé, très concis, des
événements d'importance mondiale
qui se sont produits dans la j o u r née d'hier.
Etant donnée la distante qui sépare Valençay de Berlin ce fait présente un intérêt assez considérable.
Une mémoire peu commune
M, Lasson vient de lancer à l'univers entier un dé.i. Ce j^une
homme, qui n'a que v ; ngt-'rois ans,
est une véritable encyclopédie vivante, Il sait par cœur quarante
mille dates des principaux événements qui se sont produits dèpuis
la création iu monde. Et il défie
quicouque de le battre sur ce terrain.
Ce fut tout à tait par hasard qu'il
découvrit en lui ce don extraordinaire. De suite, il songea à l'utiliser.
Il acheta un exemplaire du Dictionnaire des Dates,
d H a y d n , et se m i t
au travail.
Il écrivit sur une feuille de papier
de cinquante à cont dates, les recopia trois ou quatre fois afin d'être
sur de les savoir parf îitement et
de ne jamais plus les o iblier. Puis
il passa à d'autres. Et • o fut des
milliers et des milliers de dates
qu'il se fourra dans la cervelK II
peut aujourd'hui donner quarante
mille réponses correctes, sans la
moindre hésitation.
Tristan Bernard, jadis, s ivait par
cœur les noms da tous les chevaux
de course et les noms de leurs ascendants. Et il pouvait aussi réciter trois cents vers de la Légende
des Siècles — e r i commençant par
le dernier.
C'était peut de chose, du reste, à
côté de cet Anglais qui récitait le
Times tout entier, en commençant
par le dernier mot !
M. et IVIme Pelletan décorés
Le sultan a conféré à M. Camille
Pelletan le grand cordon de l'Osmanié, et à Mme Pellelan, le grand
cordon du Chéfukat.
Voilà donc pourquoi M. Pelletan
et t sa dame » ont accompli leur
voyage en Orient.
Révoltes au Congo Français
Des radiotélégrammes de Berlin
captés aux manœuvres françaises
On signale un fait assez curieux
de la Marie-Joseph, répondait de. son pro- j lui venaient. 11 craignait de se livrer, de
chain et complet rétablissement. Ces faire trop do fonds sur des apparences ; il
bonnes nouvelles faisaient la meilleure tâchait d'arracher de lui cet amour dont
impression sur Annuité. Les couleurs lui il croyait sentir la douloureuse vanité. Sa
revenaient; l'appétit était moins rebelle. préoccupation le rendait insensible à des
Enfin le docteur avait recommandé à spectacles qui, en d'autres moments,
Georges d'éviter tout sujet de conversan'eussent pas manqué de fixer son attention qui put agiter la convalescente, et,
tion : il passait sans lus voir devant la
quoiqu'il eût grand peine A se retenir, rangée de mentiirs, dressés comme des
Georges observait la plus grande p r u soldais en l'action autour d'un dolmen
de ne.'.
surmonté d'une croix de pierre, qui occu11 aurait bien voulu pourtant lire dans pait l'une des hauteurs de l'île. Il 11e
le cœur de son amie. 11 lui était toujours remarquait ni les tumuli recouvrant de
resté lin peu fermé, ce cœur, décevant et vastes chambres funéraires épars dans la
mystérieux. Bien des t'ois il avait pensé vallée, ni le grand chêne vénérable, aux
branches mangées de gui, à l'une desquelle tenir et il s'échappait toujours. La dernière fois même il avait cru que c'était les pendait une faucille d'or, ni h; bizarre
Uni. lit voilà qu'à la suite de cet accident petit navire ancré près de la cale et qui
de mer, qui avait failli lui prendre son lui mit rappelé, sous son prélarl de grosse
toile, ces légers corwgls gallois, faits de
amie, celle-ci lui revenait nouveau, plus
ouverte, plus abandonnée, comme incapa- peau de cheval et de baguettes entrelable de retrouver sa volonté d'anlan et se cées, qu'il avait vus glisser sur la Severn
laissant porter au courant naturel des ou la Clyde dans ses voyages d'aspirant,
événements. Etait-ce pour de bon, celte Son cœur était rempli "d'incertitude, et
fois ? Pouvait il s'assurer sur ce sable l'apparition de Morgane qui, par un jeu
singulier, se produisait toujours à quelque
mouvant? Annette rétablie, Annetlc en
moment de sa promenade, pouvait seule
possession de sa volonté reconquise,
serait-ollo la petite Annette qu'il avait là l'arracher à son tourment intérieur.
le frôle oiseau blotti sur sa poitrine et qui
La fréquence de ces rencontres finit
le regardait avec ces yeux mouillés d'amôme p a r lui causer quelque troubh'.
mour? Toules ces questions se posaient à
Non qu'il gardât aucune à l'étrangère de
lui et il aurait beaucoup donné pour con- la hauteur qu'elle lui avait témoignée
naître la réponse qui eût faite son amie. d'abord. A certains moments, Georges
ressentait bien encore auprès d'elle une
11 y songeait encore, quand lo matin,
dans le parc ou sur la grève, ou dans co impression de gène et d'embarras qu'il
clos de pommiers qui épanchait une avait peine à s'expliquer. Mais cette imombre si verte, il s'asseyait en attendant pression se dissipait vite. Morgane en
q u ' A o a e t t e le pût recevoir, Et de» doutes effet n'était plus la même qu'au début. Il
La ma'.le congolaise Léopoldville,
arrivée lundi matin à Anvers, avait
à bord plusieurs passagers revenant
du Congo français.
Ils confirment la nouvelle que de
ne restait plus trace chez elle de celte
volonté impérieuse et presque brutale
dont elle hérissait d'abord son accueil.
Non seulement elle traitait Georges sur
1111 pied d'égalité où elle n'avait jamais
admis personne, mais il semblait parfois
qu'une émotion rapide s'emparât d'elle
au contact du jeune homme. Ses yeux de
velours vert se voilaient sous leurs longs
cils el, quand elle les ouvrait, il y avait
en eux l'humide retlet d'une langueur.
Georges assistait à ces changements
sans oser y réfléchir. Que lui voulait l'inc o n n u e ? Elle ne semblait attentive qu'à
lui rendre aussi agréable que possible
son séjour à l'île d'Aval. Les jardins, le
parc lui étaient ouverts ; il circulait librement dans toutes les pièces, passait de
longues heures dans la bibliothèque, au
milieu des archives. L'inconnue n'avait
pas moins de prévenances pour Annette.
Elle venait plusieurs l'ois par jour prendre
en personne de ses nouvelles. Avec la
jeune fille pourtant, il semblait qu'elle eût
quelque peine à garder la même attitude
qu'avec Georges ; visiblement elle se contraignait ; sa voix recouvrait par instants
sa dureté métallique et, quand elle ne se
sentait point observée, son regard luisait
d'une mauvaise tlamme. Georges ne r e marquait point ces contrastes. Rassuré
sur l'état d'Annelte et craignant que sa
santé reconquise ne lui rendît son a n cienne froideur, il se montrait moins
assidu près de la jeune fille, ou peut-être,
sans qu'il y prit garde, subissait-il déjà
une séduction étrangère...
Ce matin-là justement, Georges battait
g r a v e s i n c i d e n t s se s o n t p r o d u i t s
d a n s la N ' G o k o - S a n . ' h a . Le c o m m a n d a n t G a r m e s y a été e n v o y é
p o u r d é l i v r e r les blancs cernés par
les i n d i g è n e s .
P l u s i e u r s e n g a g e m e n t s o n t eu l i e u
a v e c les r é v o l t é s . U n sergent franç a i s a é t é b l e s s é et plusieurs s o l d a t s
tués.
O n va expédier des r e n f o r t s dans
la N ' H o k o o ù l a s i t u a t i o n e s t t r o u blée. Le capitaine Rokau a eu p l u sieurs r e n c o n t r e s a v e c les révoltés.
O n d é m e n t la nouvelle q u e le
c o m m a n d a n t Fabini soit cerné par
les i n d i g è n e s d u G a b o n .
Une encyclique du Pape
Londres, i4 septembre.
U n e d é p ê c h e d e R o m e à l'J?*change
'lélégraph
C' d i t q u e le
P a p e a a n n o n c é qu'il entendait disc u t e r le C o n g r è s e u c h a r i s t i q u e dans
s a p r o c h a i n e e n c y c l i q u e e t en m ê m e
t e m p s s ' o c c u p e r d e s a r g u m e n t s mis
e n a v a n t p a r le g o u v e r n e m e n t p o u r
s ' o p p o 3 e r à la s o r t i e d u S a i n t - S a crement.
Pèlerins franççUç à Rome
R o m e , 14 s e p t e m b r e .
L u n d i a p r è s - m i d i , le P a p e a r e ç u
u n g r o u p e d ' u n e c e n t a i n e de p è l e r i n s d e R o u e n , c o n d u i t s par le c h a n o i n e P a c q u e t , L e P a p e leur r é p é t a
s a s a t i s f a c t i o n d e v o i r de n o m b r e u x
F r a n ç a i s , a j o u t a n t q u e si de F r a n c e
lui v e n a i e n t de g r a n d e s douleurs,
d e là a u s s i l u i v e n a i e n t l e s p l u s
g r a n d e s c o n s o l a t i o n s par les t é m o i g n a g e s d'attachement des bons
catholiques.
Un suicide comme on en voit peu
Un jeune homme se livre
aux Lions
L a v a l , I4 s e p t e m b r e .
U n e m p l o y é du cinématographe
G i u l l i G f e n e r , le noinm-e Jean
G r o l l i e r , â g é d e d i x n e u f a n s , était
é p r i s d e p u i s u n c e r t a i n t e m p s d'une
j e u n e fille d e f o r a i n s e t jamcùs,
m a l g r é s e s v i v e s i n s t a n c e s , il n'avait
put obtenir une parole d'encourag e m e n t . Il r é s o l u t d e s e suicider.
Il avait été employé d a n s la m é nagerie du dompteur A h m e d ken
A m a r B e n El G a ï d , a v e c l e q u e l ,
d'ailleurs, il était resté e n b o n s
t e r m e s ; il p r o f i t a d e c e s c i r c o n s t a n ces p o u r e n t r e r d a n s la b a r a q u e , o ù ,
c o m m e il é t a i t c o n n u , o n l e l a i s s a
a l l e r e t v e n i r s a n s lui a d r e s s e r l a
moindre observation.
A u m o m e n t o ù il s a v a i t q u ' o n n e
le r e g a r d a i t p a s , G r o l l i e r e n t r a d a n s
la c a g e a u x l i o n s e t v e r r o u i l l a d e r rière lui pour ne pas être d é r a n g é .
U n d e s f a u v e s lui s a u t a a u s s i t ô t à
la g o r ^ e e t l u i o u v r i t l a g o r g e d'un
c o u p d e d e n t , a p r è s lux a v o i r l a b o u r é la p o i t r i n e et l e s é p a u l e s a v e c
s e s griffes.
A u x cris que p o u s s a Grollier, le
d o m p t e u r A h m e d et le p e r s o n n e l
d'une baraque de lutteurs vinrent
p o u r d é g a g e r le d é s e s p é r é , m a i s il
était trop tard.
le parc en compagnie des deux lévriers
de Morgane. 11 avait été la veille à R û n Rouz où il avait trouvé M"18 Lefoullon
peu près remise et en état de rejoindre
sa fille. PZlle comptait arriver dans la
matinée, avec Faraud et Yvon. Georges
devait aller à ses devants au bas de l'eau
vers dix heures. 11 n'en était que neuf et,
rêvassant et flanant, il gagnait un point
de l'île qui dominait la grève et d'où l'on
pouvait voir venir la voiture. Comme il
prenait le sentier de traverse qui menait
sur la hauteur, il entendit a u - d e s s u s do
lui la voix fraîche de Rianone qu'accompagnait en sourdine la harpe du vieux
telynor. 11 ne les avait point vus d'aboré,
dissimulés qu'ils étaient par les fûts symétriques d'un bouquet de pins d'Alep
et, 1111 peu surpris de cette aubade matinale, il se disposait à la savourer religieu
sement dans son coin, sans mot dire,
quand il aperçut la robe rouge de Morgane. Georges "pensa qu'il ne serait point
convenable de se cacher d'elle et continua
sou ascension. Morgane, les yeux tournés
vers la mer, le menton dans les mains,
rêvait, couchée à plat dans sa tunique
rouge sur une grande roche qui ressemblait à une dalle funéraire. Elle n'entendit
point venir Georges. 11 fit le tour du
rocher pour la saluer et elle le vit alor.»,
mais elle ne se se dérangea point et mit
seulement un doigt sur ses lèvres pour
lui dire d'attendre, de se taire et d'écouter. Le vieux telynor jouait à deux pas
d'elle,
{A Sulvn).
\ L'ÉCHO
D a n s u n e d e s p o c h e s d u m o r t , on
a t r o u v é u n e lettro do s u p p l i c a t i o n s
e t u n e l e t t r o d'adieux q u e G r o l l i e r
avait adressées à celle qu'il uimait.
Le choléra en Russie
a déjà fail plus de "j,ooo
victimes
S t - P é t e r s b o u r g , 15 s e p t e m b r e .
O n d é c l a r e o f f i c i e l l e m e n t q u e les
villes d e S t - P é t e r s b o u r g , Kievv,
E k a t e r i n o s l a w , sont a t t e i n t e s p a r
l ' é p i d é m i e c h o l é r i n e et q u e le g o u v e r n e m e n t d e S a i n t - P é t e r s b o u r g et
c e l u i de M o s c o u , le t e r r i t o i r e f t r a n s c a u c a s i e n , les p r o v i n c e s de S i r d a r i a , S a m a r k a n d et F e r g h a n a , ot les
l i g n e s de c h e m i n de f e r du r e s s o r t
de S t - P é t e r s b o u r g sont menacés
par l'épidémie.
D u 10 a u 14 s e p t e m b r e , 40o p e r s o n n e s o n t été a t t e i n t e s du c h o l é r a ,
à S t - P é t e r s b o u r g ; 9S sont m o r t e s .
D e p u i s le c o m m e n c e m e n t d e Fepid é m i e , le n o m b r e d e s p e r s o n n e s
t r o u v é e s m o r t e s en R u s s i e a étô d e
6.747.
L'épidémie
En ballon de Londres en Sibérie
L o n d r e s , 15 s e p t e m b r e .
L e Daily Chronicle a n n o n c e q u e
v e r s la fin de la s e m a i n e p r o c h a i n e ,
M. Auguste G a u d r o n , l'aréonaute
b i e n c o n n u , se p r o p o - e , en c o m p a g n i e de t r o i s a m i s , d^ f a i r e la t r a v e r s é e , en b a l l o n do L o n d r e s en Sib é r i e . M. G a u d r o n e s p è r e b a ' t r e le
r e c o r d de la d i s t a n c e , q u e d é t i e n t
a c t u e l l e m e n t lo c o m i e de la V a u l x .
Une j-Ionte de ijotre Pays
L'ÉMIGRATION
Avant tout soyons bien persuadés que
le mal existe et "que son intensité est effroyable. A côté de mon témoignage, je
n'en citerai qu'un seul, mais il est lui
aussi de valeur. « Un jour, écrivait M.
Jules l'allier dans la Revue Morbihannaise
(Mars 1906), M. J. Buléon visitait à Paris
la préfecture de police ; lo sou's-officicr
qui le conduisait, ouvrant brusquement
une fenêtre qui donnait au premier étage
sur une cour intérieuie, lui montra du
doigt une quantité de femmes qui s'y
trouvaient pêle-mêle : « Ce sont, dit-il,
celles que l'on a cueillies, la nuit dernière,
dans une rfltle sur les boulevards. M. le
Curé, vous pourriez prêcher en breton ici,
presque toutes vous comprendraient !...»
Pour nos pauvres petites filles, destidées par la Fatalité à aller grossir ce lamentable troupeau îles prostituées, le
danger n'est prs seulement à Paris. Il
commence eu Bretagne, au moment du
départ, et quelquefois plus tôt ; il commence le jour où l'esprit rêveur île la
jeune fille se représente Paris et les
grandes villes comme des Edens où l'on
peul Vivre largementr,—&gréftMement, richement peut-être, presque sans travailler. Voyez que l'expression même de leur
rêve indique que le mal existe déjà ; la
coquetterie, ledésirdu luxe, et la parosse
y sont en germe. Coquetterie innocente
évidemment, désir commun à toute l'humanité de vivre le mieux possible avec le
moindre effort c'est vrai ; mais les plus
grands vices ont pour germe de tout petits défauts, et parfois de simples idées
un peu folles. Aussi bien je ne condamne
pas, je constate ; el je dis ; du jour où la
jeune Bretonne n'est plus contente de son
sort el n'est plus attachée à son pays, elle
devient une proie possible pour les villes
tentaculaires.
Voilà le bref et affreux roman de la grande
majorité de nosémigrées.
I l arrive bien parfois que nos Bretonnes
trouvent de bonnes places. A comte large,
cela arrive peut-être à une sur mille. E11
ell'ct, beaucoup de maisons dans les villes
sont considérées comme bonnes, qui sont
peut-être les plus pernicieuses do toutes.
Un ami m'en citait 1111 exemple, tout près
de chez lui. Chez deux personnes dont
j'aurai donné une idée en disant quelles
110 vivent 111 de leur travail, ni de leurs
rentes, débarqua l'hiver dernier une jeune
bonne portant fort bien le beau costume
de Scaer. Ah ! celle-là ne dut pas trouver
la place mauvaise, au contraire. Au bout
de trois mois, elle était devenue l'amie et
la., collègue de ses maîtresses. El à préseul elle fait l'ornement des trottoirs des
Champs-Elysées.
('elles à qui arrivent de pareilles aventures 11011 seulement sont perdues, mais
elles constituent encore des agents île
contagion fort dangereux. Pensez aux
lettres qu'elles écrivent au pays, aux récits dont elles étourdissent leurs camarades demeurées simples, et/ comptez
combien trompées par leurs mauvais conseils accourent à Paris avec les illusions les
plus extraordinaires.
Certes, toutes ces enfants, attirées par
l'éclat supposé de l'existence dans ces
villes, comme des allouettes par un miroir trompeur, 11e s'enlisent pas dans le
vice, ne tombent pas au premier rang de
l'humanité. Mais leur vie, pour n'être pas
digne de réprobation, n'en est pas moins
misérable. Le sort m'a fait passer la plus
grande partie de ma vie dans des centres
d'émigranls bretons. Je les ai vus à Angers, à Trélazé, au llûvre, à Paris. Et
partout j'ai trouvé les mêmes misères.
Notez iiue je ne parle pas ici des hommes,
si à plaindre eux aussi. Je cherche uniquement à dire la situation pitoyable de
ces pauvres êtres, moitié femmes et moitié bêtes de somme, que j'ai vu peiner
aux manufactures d'allumettes à'l'rélazé,
parfois ouvrières, plus souvent pauvresses accomplissant le miracle de nourrir
des nichées de dix enfants avec les quarante sous que gagne l'homme, courant
avec, leurs petits derrière les chariots de
charbon qui vont à l'usine, pour glaner
les morceaux que les cabots font tomber
sur la route. Je voudrais encore vous faire
deviner la faim tenaillant des malheureuses entassées autour de Paris dans les
taudis sans 110111 do Grenelle, de Clichy,
de Saint-Denis, ou au Havre dans le quartier Saint-François, 011 à Angers, à la
Madeleine, au faubourg Bressigny et aux
Justices. Les misères que connaissent
dans ces enfers les Bretonnes, filles ou
mères de familles, dépassent tout ce que
peut concevoir celui qui n'est jamais descendu au fonds des cloaques que sont ces
« quartiers bretons », comme disent avec
mépris leurs voisins indigènes. Et pourtant ces femmes-là travaillent honnêtement, et elles pourraient en désigner de
plus malheureuses encore.
Cela étonnera plus d'un lecteur el j'attends qu'on me demande : Et celles qui
sont eu services ? Celles-là ne-sonl guère
plus heureuses. Ce n'est pas dans une
bonne maison qu'on prendra une jeune
fille arrivant de la campagne el 11c sachant rien du service. La presque totalité
de nos enfants sont donc condamnées à
travailler chez ces êtres mauvais et aigres
que sont les petits bourgeois pauvres tracassés par le désir de paraître. Dans ces
places-là 011 ne reste guère. El comme les
filles ont leur fierté, au lieu de retourner
au pays en avouant leur erreur, elles quittent un métier odieux pour en prendre un
ignoble : découragées elles tombent à la
rue. Les plus heureuses entrent dans quelque usine. Certaines ont la chance de
trouver « un pays » qui les épouse — et.
alors, c'est la vie des faubourgs que j'indiquais toul-à-l'heure, cette vie si affreuse
que l'on doit se demander si la tuberculose, la maladie qui les tue avant l'Age,
par milliers, 11e doit pas être plutôt bénie
que maudite, la pourvoyeuse des cimetières suburbains ou tant de Bretons
dorment leur dernier sommeil dans la suprême misère de la fosse commune, dans
le suprême exil d'une terre étrangère.
Et maintenant qu'elle se met en roule,
contre les obstacles et les tentations de
toutes sortes il lui faudra lutlersans cesse.
Elle part d'ordinaire au hasard. Il y a
cent à parier contre un qu'elle 11c trouvera pas facilement une place et que si
elle en trouve une, à elle, pauvre inexpéComment enrayer cette émigration si
rimentée, seront réservées les places péterrible
?
nibles et mal rétribuées. Les pires
à suivre
exemples seront sous ces yeux. Par la
YAN.N MOHVHAN GOHI.KT.
force des choses, dégoûtée d'une vie de
forçat où le pain le plus amer n'est pas
même certain, la malheureuse, un jour
qui n'est pas éloigné, tombera au ruisSa c l a s s e
seau. Et ce sera une épave humaine de
plus, dont 011 ne saura pas si l'on doit 1
Le bureau de recrutement de Brest a
avoir davantage ou horreur ou pitié. J
DU
FINISTERE
lancé les ordres d'appels des jeunes sol- chants des c a t h o l i q u e s . A un cerdats de la subdivision affectés au service tain e n d r o i t , quelques é n e r g u m è armé.
nes entonnent le chant de gloire
Les corps alimentés sont : 64 • d'infan- ( G l o t y sorig) et essaient de briser
terie, à Ancenis; 64- d'infanterie à Sainl- les c o r d o n s de la police et le •
Nazaire ; 93- d'infanterie, à la Roche-surYon ; 19-, à Brest cl Landerneau (sou- rangs des catholiques qui f o r m e n t
liens de famille cl mariés) ; 124- d'infan- lu haie, mais ils sont repoussés sans
terie, à Laval ; 132- d'infanterie, à p e ' n e . En s o m m e , aucun désordre
Reims ; 132- d'infanterie, détachement sérieux ne se produit sur le parde Verdun ; 10G1 d'infanterie, à Chalons- cours. C e p e n d a n t , la p r o c e s s i o n
sur-Marne ; 29- el 25- bataillons de chas- rentre dans la Cathédrale.
seurs à peid, à Saint-Michel ; 2tr batailLa Sainte I-Io'st'o est alors e x p o lon de chasseurs à pieds, à Vincennes ;
sée
à l'adoration des fidèles recueil!•• régiment de zouaves, à Alger ; 4" rélis
qui
ont pu pénétrer dans la b a giment. de zouaves à Paris, fort de Rosny el Tunis ; I21 régiment de cuirassiers silique, puis le cardinal légal s'aà Rambouillet ; ,'î- régiment de dragons, vance. suivi d'un n o m b r e u x clergé
à Nantes ; 2" régiment île chasseurs à et du haut des marchés qui conclu cheval à Ponlivy ; 14- batterie d'artillerie sent au porche, il bénit la foule
à pied, à la Rochelle ; Ifv bataillon d'ar- é n o r m e massée aux a b o r d s de la
tilleri^ à pied à Cherbourg; 18" bataillon cathédrale.
d'arlillerie à pied à Brest (soutiens de
La c é r é m o n i e est t e r m i n é e , les
famille et mariés); 28- cl 35- régiment
fidèles
se dispersent vivement imd'artillerie, à Vannes ; 5- et G régiments
de g é n i e ; 111 escadron du train ; 11" pressionnés.
et 22" sections de commis, d'infirmiers
L'attitude du premier ministre e s t
et d'état-major.
sévèrement commentée.
Les jeunes gens atteints d'infirmités el
susceptibles d'être réformés doivent en
L'intervention de M. A s q u i t h ,
faire la déclaration, dès la réception de p r e m i e r ministre, venant interdire
leur ordre d'appel, au commandant de la la sortie du S a i n t - S a c r e m e n t est
brigade de gendarmerie de leur résidence
a p p r é c i é e , non
en lui remettant, si possible, un certifi- très s é v è r e m e n t
seulement dans les milieux c a t h o cat délivré par un médecin.
La commission de réforme se réunira liques, mais encore dans tous les
à Brest (hôpital maritime), du 24 au 30 milieux protestants où l'^gne .un
septembre.
peu de libéralisme.
Les jeunes gens qui, pour cause de
La plus h a u t e autorité du r o y a u m e
maladie ou pour de sérieux intérêts de consultée récemment sur le projet,
famille, désirent obtenir un sursis d'arri- de p r o c e s s i o n et le p r o g r a m m e de
vée, remet Iront, dès la réception de leur la c é r e m o n i e n ' y a v a i t r i e n t r o u v é
ordre d'appel, uue demande appuyée de
certificats constatant leur situation au "à redire.
D autre part, Monseigneur B o u r 1
commandant de ts
gendarmerie
de la brine, archevêque de W e s t m i n s t e r ,
de leur rési dence.
— —
avait soli cité, a v a n t de rien t n t r e -
Le Congrès eucharistique de Londres
Les s é t n c e s du c o n g r è s se sont
poursuivie-- samedi avec activité. A
Caxton-Hall, p a r m i les prélats qui
se trouvaient sur l'estrade, on r e marquait Mgr Morelle évêque de StB-ieue.
Le g o u v e r n e m e n t a e m p ê c h é ,
dimanche, la sortie du Saint-Sacrement.
V o i c i les r e n s e i g n e m e n t s qui
nous sont parvenus sur la procession :
L o n d r e s , 13 s e p t e m b r e . — Malgré 1 interdiction d ' e x p o s e r p u b l i quetn nt la Sainte E11 haristie, la
procession a eu lieu en présence
d'une foule énorme.
La c é r é m o n i e a été des plus imposante.
Dès 2 h e u r e s , de-' milliers de
catholiques p a r m i lesquels on rem a r q u e do n o m b r e u s e s délégations
françaises et allemandes, prennent
place sur le parcoure que va suivre
la procession. O n estime leur chiffre" à cent mille.
Huit cents h o m m e s de police sont
chargés d'assurer l'ordre s u r le p a r cours qui est d ' e n v i r o n un k i l o m è tre. D'antre part, 20.000 catholiques
anglais accourus de t o u s les points
du r o y a u m e viennent se placer
dans les rues que suivra le cortège
et f o r m e n t une: double haie afin
d ' e m p ê c h e r tout d é s o r d r e ou toute
manifestation contraire. Dès que 1M
proces-ion sort de la cathédrale,
une immenses acclamation s'élève,
la foule e n t o n n e des h y m n e s .
La procession se met en m a r c h e ,
lo spectacle est é m o u v a n t , bien que
par suite de l'interdiction faite par
le gouvernement 11 cérémonie soit
dépourvue d ' u n e partie de la p o m p e
extérieure q u ' o n s'était propose de
lui donner. Le card.nal Vannutelli
est vêtu de rougo. O n porto devant
lui un crucifix.
Sur différents points du p a r c o u r s ,
quelques petits g r o u p e s de p r o t e s tants poussent des h u é e s au passage
du c o r t è g e , mais l e u r s manifestations passent presque i n a p e r ç u e s au
milieu des acclamat ; ons et des
Appel (k'
pren i r e , l'avis du chef de polico de
L o n d r e s et l'itinéraire de la p r o cession «insi que lus m e s u r e s d'ordre avaient été fixés d'accoid avec
lui.
La décision de M. A s q u i t h contredit d o n c la p r e m i è r e autorisation
d o n n é e par la police et le « h o m e
secreiary » ce qui cause un vif étonn e m é n t pour ne pas dire p.us.
ilQ»
Conseil Général
du ^ i i ï i
stère
2" Session ordinaire de 1 9 0 3
Séance du Jeudi 2 Septembre (suite)
Raccordement du réseau du Morbihan
avec celui du Finistère. — Le conseil
nomme une commission spéciale, coinposée de MM. Swincy, Fégean, Dubuisson. Le Louédec, Jégo el Fenoux, pour
étudier, de concert avec celle désignée
par le conseil général,du Morbihan, le
raccordement possible des chemins de
fer d'intérêt local des deux déparlements.
Jeunes aveugles. — Un quart de bourse
à l'institution des jeunes aveugles de
Paris, est accordé au jeune Pierre Rolland, de Plomelin. Ce complément de
bourse sera demandé à l'Etal.
Sourds-muets.
— Il est également
alloué un quart de bourse, sur les fonds
départementaux, aux Institutions nationales des sourds-muets et sourdes-muettes, aux jeunes Anlonin Prigenl, de
Brest; Alain de Rozcvire, de Pont-l'Abbé;
Jérôme Cuelï, de Lambézellec ; Thumelte
Bargain, de Trcfliagat; Marguerite Cévaër, de Saint-Ségal.
Le conseil émcl le vœu que M. le ministre de l'Intérieur veuille bien compléter ces bourses sur les fonds de l'Elut,
dans la proportion des trois quarts.
Agenls-voyers. — Au sujet tic vœux
émis par la Société amicale des agentsvoyers du Finistère, M. l'agent-voyer en
chef présente un rapport concluant :
1° A la titularisation, après deux années
de services, stage compris, des agenlsvoyers auxiliaires qui auront été appelés
à remplir, pendant six mois au moins,
comme stagiaires, les fonctions d'agenlsvoyers cantonaux et qui auront fait preuve
en cette qualité, de capacité el d'aptilude
suffisantes ;
2° A l'allocation aux agenls-voyers d'arrondissement d'une indemnité annuelle
de 200 francs, pour la location de leurs de convention arrêté par le conseil général en avril dernier, et auquel il a été ap"
bureaux, à partir du I er juillet 1908 ;
3° Au maintien de la-décision du 4 mai porté de légères modifications ;
2° A fixer la durée de la concession à
1903, par laquelle le conseil général a
prévu la réunion, sous la direction de dix années ;
3° A accorder une subvention annuelle
l'agent-voyer d'arrondissement de Quimper, des services vicinaux des arrondis- de 33.000 francs à partir du 1" juin 1909,
date à laquelle les trois lignes seront misements de Quimper el Quiinperlé.
ses en exploitation, subvention qui déLe conseil adopte les conclusions de ce croîtra de 5.000 fr. par an à partir de la
rapport, sauf en ee qui concerne le poste 5° année ;
d'agent-voyer de l'arrondissement de
4° A accorder une indemnité forfaitaire
Quiinperlé, qui est maintenu.
Toutefois, le titulaire de ce posle assu- de 8.000 fr. à M. Chanteclair pour le sermera le service d'un agent-voyer ianto- vice provisoire de Quimper-Beg-Meilniil de (Juiinperlé, il sera transféré à Pont- Fouesnant qu'il a installé depuis le 20
juillet dernier, et qui sera maintenu jusAven.
qu'au 1er janvier 1909. A partir de cette
Le conseil prie M. le préfet de lui sou- date, le service de celle ligne fonctionmettre, à la prochaine session, une nou- nera dans les conditions prévues à la convelle répartition du service vicinal ; il y vention. el la subvention sera calculée
aura lieu d'envisager notamment : 1" proportionnellement au nombre de kilol'augmentation du nombre des agenls- mètres exploités ;
voyers cantonaux el d'étudier une nou5° A fixer le cautionnement à 5.000 fr.
velle répartition de leurs services ;
6° A donner délégation à la commission
l'augmentation du nombre d'agenlsdépartementale pour arrêter la convenvoyers auxiliaires.
tion définitive el à .autoriser M. le préfet
Chemins de fer départementaux. — M. à signer celle convention.
l'administrateur-directeur de la CompaM. de Servigny, tout en étant partisan
gnie des chemins de fer départementaux des transports automobiles, estime qu'ils
du Finistère a saisi M. le préfet d'une pé- ne serviront guère qu'aux touristes et
tition du personnel de celte compagnie, qu'ils rendront peu de services aux popudemandant au conseil général de contri- lations de la région.
buer à la création d'une caisse de reIl pense qu'avec la subvention annuelle
traites.
de 35.000 fr. à servir au concessionnaire
Le conseil invite M. le préfet à faire des services automobiles, on aurait pu
procéder à une élude de la question par contracter un emprunt qui aurait permis
le service du contrôle.
de construire de nombreux kilomètres de
Associalion agricole de Carhaix. — chemins de fer.
Pour le concours de poulains de deux ans
M. Ilémon regrette aussi qu'on n'ait
que celle association se propose d'orga- pas cru devoir doter d'un chemin de fer
niser en octobre prochain, une.subven- la région de Quimper el de Fouesnant. Il
craint que, comme M. Renard d'abord,
tion de 100 francs esL volée.
Bourse. — Une subvention de 150 francs puis comme MM. Roussin et La Bourest accordée au jeune Sinquin, de Scaër, donnaye, le futur concessionnaire ne
éléve à l'école d'arts el métiers d'Angers. donne pas suite à son projet ou, tout au
moins, qu'il abandonne son entreprise
'travaux de la préfecture. — M. Cou- avant la fin du contrat.
lomniers, adjudicataire des travaux de
Une discussion s'engage entre le présimaçonnerie de la nouvelle préfecture, sol- dent de la commission des travaux pulicite une indemnité, en raison des condi- blics et M. Hémon au sujet de la création
tions difficiles dans lesquelles il a ell'ectué
d une ligne de chemin de fer devant desces travaux. (Rejeté.)
servir le canton de Fouesnant.
Cette question étant en dehors de celle
Séance du vendredi 4 Septembre
concernant les services de transports auBac de Bénodet. — M. Hémon pose tomobiles, M. de Kerjégu met aux voix
une question au préfet au sujet de l étal les conclusions du rapport de M. de Tréactuel du bac de Bénodet, simple bac à mintin, qui sont adoptées.
rames dont le fonctionnement donne lieu
Classement du chemin du Faou à
à des réclamations de plus en plus pres- Saint-Rivoal.
— Le conseil général désantes. Il rappelle que le conseil général, cide de faire procéder à une nouvelle
il v a quelques années, avait voté, en étude d'ensemble au sujet du classement
principe, la transformation du bac à ra
du chemin de grande communication enmes en bac à vapeur, et demande où en tre Saint-Rivoal et Le Faou.
est l'élal de, la question.
A 1 h. 20, après l'adoption sans discusM. le préfet répond que le service des sion. de quelques vœux peu importants,
pouls et chaussées a commencé les étu- la session est déclarée close.
des de la transformation dont il s'agit, et
il espère pouvoir apporter des propositions fermes au conseil général à la prochaine session.
M. Hémon remercie le préfet de ses
explications. '
Des engrais c o m p l é m e n t a i r e s
Bac à vapeur de
Plougastel-Daoulas.
Il n ' e s t p o u r a i n s i d i r e p a s d e r é — Au nom de la commission des travaux
g
i
o
n o ù un c u l t i v a t e u r i n t e l l i g e n t
publics, M. Loslis donne lecture d'un
rapport sur le fonctionnement de ce bac. puisse a u j o u r d ' h u i se p a s s e r d ' e n Ce rapport concerne également certains g r a i s c o m p l é m e n t a i r e s . C e t t e n é c e s écrivains del'Elorn, pêcheurs el pêcheu- sité s ' i m p o s e ; elle r é s u l t e de ce q u e
ses de crevettes, qui bénéficiaient autre- d a n s les c o n d i t i o n s p r é s e n t e s e t
fois d'un tarif réduit, et qui se trouvent a v e c l e s c h a r g e s actuelles, i m p ô t s ,
maintenant dans l'obligation de payer le valeur d e la m a i n - d ' œ u v r e , c h è r e t é
tarif plein. 11 conclut de proposer a M. le de la v i e , e t c , la c u l t u r e ne p e u t
préfet de faire procéder, par le service du ê t r e r é n u m é r a t r i c e q u ' à la c o n d i t i o - i
contrôle, à une étude de la question, et d e t i r e r de c h a q u e p a r c e l l e de t e r r e
d'en apporter les résultats à la-session
d'avril 1909, car il serait à désirer que s o n m a x i m u m d e r s n d e m e n t , ce
l'on puisse revenir à l'ancien étal de cho- qui a b a i s s e le p r i x de r e v i e n t d e la
p r o d u c t i o n . O r , c e r é s u l t a t ne s ' o b ses. (Adopté.)
t
i e n t q u ' e n c o m p l é t a n t le f u m i e r de
Service de transports automobiles. —A
la dernière session d'avril, le conseil gé- f e r m e , é l é m e n t f o n d a m e n t a l et i n néral avait accordé à MM. Roussin et La d i s p e n s a b l e , p a r d e s e n g r a i s c h i m i Bourdonnaye la concession des transports q u e s o u d e c o m m e r c e . L e c u l t i v a ' e u r
automobiles entre Quimper-Fouesnant- ne peut d o n c se d i s p e n s e r d a c q u é Beg-Mcil-Bénodel, Quimperlé-Le-Poul- r.r les p r e m i è r e s n o t i o n s d e s m a t i è duVl l'oul-l'Abbé-Loctudy. MM. Roussin r e s f e r t i l i s a n t e s . N o u s les r é s u m o n s
et Bourdonnaye ayant abandonné le béné- c i - a p r è s .
fice de cette concession, deux nouvelles
Les q u a t r e p r i n c i p e s q u i f o n t le
propositions ont été faites au conseil général. L'une émane de M. Chanteclair, de p l u s s o u v e n t d é f a u t à la t e r r e , s o n t :
Quimper, et l'autre de MM. Derrien, l'azote, l'acide p h o s p h o r i q u e , la
Otiinquis et Rospars, ces deux derniers p o t a s s e et la c h a u x .
adjudicataires du service postal entre
L'azote est l ' a g e n t le p l u s actif d e
Quimper el Fouesnant.
la v é g é t a t i o n , à l a q u e l l e elle c o m M. Triminlin lil un rapport concluant : m u n i q u e , avec u n e c o u l e u r v e t t
1° A accorder à M. Chanteclair, dont f o n c é , u n e r i c h e e x u b é r a n c e ; m a i s
l'expérience technique est une sérieuse e m p l o y é e avec e x c è s , il a m è n e
garantie de succès, la concession des trois
lignes Quiinper-Foucsnanl-Beg-Meil-Bé- d a n s la c u l t u r e des c é r é a l e s , la v e r s e
nodel, (Juiinperlé-Le Pouldu et Ponl- a u d é t r i m e n t du r e n d e m e n t en g r a i l'Abbé-Locludy, conformément, au projet n e , et f a i t s u r g i r d a n s la c u l t u r e
CHRONIQUE AGRICOLE
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FEUILLETON DE « L'ECHO DU FINISTERE »
HOTES HISTORIQUES SUR LU PAROISSE DE PLOUEZOC'H
II
En 1303 le recteur de Plouézocli et son clergé accompagnèrent la duchesse Anne à
Sniut-Jean-du-Doiçt. Une tradition, que je rapporterai plus loin, dit mémo que la
souveraine visita Plouézoc'h à son retour.
.
. ,
Nicolas de Coiitanlem, seigneur de Keraudy, Kerivalen etTnés m en Plouézoc h, riche
armateur et négociant morlaisien qui dirigea, sur les chantiers du Dourdui , la construction de la célèbre caraque la Cordelière, lit son testament en L>18 (1). 11 fonda a
TierDétuité, en lest,lise pnrrochialle de Ploésocli une messe annuelle pour feu Mous' de
Crénart t2) moyennan' une rente de quatre livres monnaie, et deux autres messes annuelles nour feu Charles Kstienne (3.i, coûtant cent sous monnaie par an. Il fonda do
n
u s n o u r messire Jehan Godec, une
messe chaque lundi, avec commémoration au
car'nel ou reliquaire en l a i s s a n t le choix du chapelain à ses héritiers, « et pour l e » tret enement d'un pi'llier de cire en ladite esglise ordonne estre pa.é au procureur de
l-i labrioue de Ploézoch lu somme de dix soûls monnoye par chacun an » ainsi qu une
autre rente de dix sous, à l'intention dudit feu Charles Estienne, pour « ayder a entretenir le cyel sur le grand aulier (autel) ».
, ,
,
,,
Parmi les innombrables legs et dons énumérés dans ce même testament, on releve
encore • un quartier de froment do rente à la fabrique de Notre-Dame de Plouézoc h 2 sous 0 deniers de rente à Y von Moing, de Ploézoch - 73 sous monnaie aux hoirs
lu Boscond, de Ploézoch - 2 quartiers de froment de rente, mesure de Morlaix aux
hoirs de feu Yvon Le Chever, de IMoézoc'h « et, leur paierJehan
oultrele. Galîéer",
vingt quartiers
frode Ploézoc'h,
ment pour lesarréraiges en restiez »> — aux hoirs de
60 sous monnaie <• une foiz palez ».
, .
A la suite du pillage de Morlaix par les Ang aïs on 1822, on institua sur les deux
pointes de Penallan en Carantec, et de Barnénez, en Plouézoc.h, à e.itreo de la rade
En service de quel et garde pour prévenir de nouvelles incursions. Les milices fournies
par les habitants de la ville close, St Martin, Taulé et ses trêves, occupaient Penallan,
„
V Bulletin .lo la Société (l'Eludes scientifiques du Finisti-o 1885, 1»' fascicule, p. 23-41.
(â,n iln Krrrerhqnnn on Q . i . ' n t o n , (oipnrar .1- (Mnan, qnl avait épousé v«r» 1460 Marguerite do
TiuifutT. «liiitio (lu bien cl du Ki'iuiuly ( Il l'tiiu./.oeil.
{») fclwrl.» K»tienne, sieur do Tru'vin, qui avi.il vendu en I M ce manoir A Nicolas de Cot'lanleni,
la paroisse de Plouézoc'h entra, sous l'inspiration de son recteur Jean de
Botglazec, ' daus la Sainte Union catholique, cette sorte de république fédérative que
formèrent pendant la Ligue toutes les villes et paroisses du littoral, depuis Iloscofï
jusqu'à St-Malo (2), et fournit celte même année vingt arquebusiers aux troupes qui
tenaient garnison à Morlaix.
III
Les registres paroissiaux do baptêmes remontent à 1350 environ, avec toutefois de
nombreuses lacunes dans les premières pages. Quelques'feuillets sont même encore
plus anciens ; l'un d'eux porte la date de 1524 (Anno dim millesimo qmnqcs " xxiuj) el
contient, à la date du 13 novembre, l'acte de baptême de Valentin llatour (sic, pour
Paslour), (ils de Jehan Batour et de Marie Cazin, seigneur et dame de Kerjchan ; il eut
comme parrains dom Guillaume an Anelec, prêtre, Jehan Keraudy, et pourmarraine
Guyonne du Parc, dame de Coëlmorvan (en P l o u j e a n ) . Un autre est daté de 15'zO (,1/ijio
dim millesimo quinqes" xxvf) ; on y lit l'acte de baptême de Guillaume Lanleya, li s
d'Yvon Lanleya, d'une famille d'origine noble, qui prenait son nom du manoir de
Lanleya en Plouigneau, et do Marguerite Giliboiv. Ses parrains furent Guillaume
Pezron, fils aîné et héritier de Nicolas Pezron, seigneur temporel de Coëlmorvan,
et Charles Giliboré, et sa marraine Anne de Coalanscour. Les acles de ces deux
feuillets sont signés d'Yvon .légaden, A. Guidonis (forme latine de Guido 't, 15. Morvan,
Olivier Itaffuec et Guillaume an Anelec (Lanelec), prêtres. On retrouve la signature
d'Yvon Jégadcn presque continuellement jusqu'en 1562 ; tout porte donc à. croire qu il
étaii r e c t e u r , bien qu'il ne p r e n n e j a m a i s ce titre dans ses signatures, et s'intitule seulement, comme ses confrères : prêtre baptisant. Les nobles dont il est l'ait mention aux
deux plus anciens feuillets sont, outre ceux déjà nommés, l'Vançois de Quinqui/.oii.
sei'/neur de Kernoler ; Isabelle doQuélen, darne de Kerbridou, Ambroise Paslour, darne
de Coatiuz marraine le 24 juin 1520) ; Guv de la Foresl ; Guillaume de Quélen ; Marguerite de K e r g a l l i e . ; Pierre Polart, lils aîné de l a Villeneuve, (parrain le 8 mars 1525,
ou plu'ôt 1520, nouveau style, l'année commençant alors à Pâques).
(1) Une rcuuôlc a d r e s s é en 1510 par Joan lo .lenno, misour de Morlaix,
rechercher les privilèges el l i b e r s do la ville, parle « de la brusluro
nièrement ot dûs l'an 1622 faiio d'icollo villo ».
(2) Yvon U v a n i t n l , Yvon Gtiillou, François Le Quolloc, Louys Gainarl, do la
pour culx <itio pour cculx qui démoliront on lndicto parroisso, niais n ' a r o i r
le 27 novembre 1M9. (Le Vulihr île ht Stc-Union, p. DS-»y).
Ue usage à noter, e1 dont on vient de voir plus haut des exemples, c'est qu'à cette
époque, les enfants mâles étaient présentés sur les fonts sacrés par deux parrains et
use marraine ; pour es filles, !a proportion changeait. Ainsi, le 10 mai lo56, Anne,
tille de François de la Forest (an Foresta) et de AnneDenen, seigneur et dame de her"ounar reçoit l'eau sainte entre les bras d'Olivier Jégaden, prêtre et de demoiselles
Guillemellé de Lesmaës, dame de Kerscau, et Anne de la Lande, dame de Guernarc'hant. Parfois même, quand l'enfant était de haute lignée, les parrains et maraines
se multipliaient.
.
. .
Les principales familles roturières de Plouézoc h étaient, vers le milieu du seizième
siècle, les Kerilis, le Loueault, Giliboré, Kerambellec, le Coguen, Bénc, Brélédv, bourmelon. Kerscch, le Féréc, le Moign, David, Estien, Keraudy, Braouézec, Mi on, le
Su ni n, le Besci.nd, Boga, Régner, Troadec. Guéguen, Clech, Postic, Jégaden, le Ménez,
Nuz Garamour, lloc'hiou, Pezron. Plusieurs de ces familles existent encore a
Plouézoc'h, entre autres les Milon, qui s'enorgueillissaient naguère d habiter la mémo
ferme depuis plus île deux cents ans. Les Giliboré, eux, devinrent des bourgeois aisés
do Lanmeur, possédèrent des terres nobles et prirent la particule au dix-septiemo
M
Yves Jégaden, recteur de Plouézoc'h (?), disparaît vers 1562, et dès 1564, on trouve
la signature de Jean de Botglazec, qui se qualifie expressément de r. cteur en lo68.
Dans l'intervalle, les actes sont ordinairement signés de Vincent Loucze, pretre. Le 2
octobre 1566, il baptisa sous le nom de François un enfant né de Rolland an Achiver
et de Marie Tugdoal, sa femme, lequel lui fut présenté par François Braouezec et
Charles Baill, parrains, et Marie Rolland, marraine. Se doutait-il, le bon pretre, en
versant l'onde sacrée sur le front du nouveau-né, qu'il donnait à 1 Eg.ise, non un
humble et obscur chrétien, mais l'une des gloires de l'épiscopat breton au début du
dix septième siècle, un futur évêque de Rennes ?... En tout cas, ce fut sans doute avec
( l u e i i i u e fierté que p l u s t a r d , lorsque le p e t i t paysan de Plouézoc'h eut ceint la mitre
des Lunaire et des Mêlai ne, le recl ur Vincent le Guernigou apposa en marge de son
acte d.' baptême celle note : Fuit Episcopus tledonensis.
On a fait François Lachiver naître dans una très pauvre famille ; il devait cependant descendre 'de Jean Le Chever archer en brigandine parmi les nobles de
Plouézoc'h à la montre de 1481. Courcy le dit né au Rest, d'après la tradition sansdoute, car le registre esî muet sur ce point.
a u i commissaires chargés de
quo les Anglois auroienl lierparolsso do Plouézoc h, tnnt
acto, ont juré la buinte-Uuion
L Ls O,
(A suivre).
l ;V
/
L'ÉCHO
DU
FMSSTEKE
r • m . .
h e r b p g è r e , de folles et d u r e s g r a minées à l'exclusion des meilleures
légumineuses.
L'acide phosphorique
donne aux
t i g e s d e s c é r é a l e s la f o r c e , la r é s i s t a n c e et la v i g u e u r en m é m o t e m p s
q u ' i l a u g m e n t e la q u a n t i t é , l a dim e n s i o n et le p o i d s des é p i s ; il
a m é l i o r e la q u a l i t é des r a c i n e s , n o t a m m e n t des betteraves ; dans les
h e r b a g e s enfin il fait p u l l u l e r les
petites légumineuses.
La potasse est un é l é m e n t n é c e s s a i r e à la v é g é t a t i o n d u trèfle, de
la l u z e r n e , de la m i n e t t e et en g é n é r a l de t o u t e les l é g u m i n e u s e s Elle
est é g a l e m e n t f o r t utile au d é v e l o p p e m e n t d e s b e t t e r a v e s < es p o m m e s
de t e r r e s , l e s t e r r e s a r g i l e u s e s et
s i l i c e u s e s en sont g é n é r a l e m e n t p e u
p o u r v u e s et s o n a p p o r t y fait m e r veille.
(A
suivre)
Al Labourer bihan.
FÊTE " I N T I M E
Dimanche dernier les parents et amis
de M. P. Gourvil étaient réunis chez lui
pour fêter sa nomination au grade de
chevalier du Mérite Agricole. Nous ne
pouvons mieux faire pour nous associer
nous aussi à la récompense du vrai mérite que de donner in-exteuso le discours
prononcé à celte réunion intime par un
des amis professionnels du nouveau
promu.
Mon cher Pierre,
C'est toujours avec un grand plaisir que
la corporation de S i - F i a c r e reçoit l'invitation de venir partager les rares moments
nue seul vous laisse lo repos du dimanche.
— A p ' é s avoir rendu à César, ce qui est
à César, votre seule préoccupation est de
continuer cette vie d'études do science horticole que vous cherchez à approfondir depuis plus de 80 ans dans une pratique ardue où tour à tour le succès et 1 insuccès
vous caresse, sans jamais décourager cette
indomptable énrrgie qui crie en vous : en
avant, en avant toujours.
C'est que Breton dans l'aine vous avez
haut placé cette énergie tenace dont notre
race est Hère. V o u s avez vou'u que voire
passage ici bas soit pour nous les j a u n i s
d e l à corpoiation un exemple de travail
d'émulation.
Votre amour du métier, vos vues larges
et éclairées joints au désir d'ôire unie a votreBrelagne chérie, vous lit rêver de lancer
un défit aux superstitions qui ont longtemps
prôné que l'horticulture était en vain mot
en Bretagne. Joignant l'exemple aux théories, le travail aux économies, l'expérience
à la pratique, vous prouvez A tous aujourd'hui par le magoiflque travail que vous
executez dans votre propriété, que la région morlaisienne peut, à l exemple d autres régions, devenir un centre horticole.
Ce rêve, cette impulsion produit son
fruit ; à chaque p j s nous en rencontrons la
preuve matérielle par les nombreux jardins
Fruitiers dont vous av. z i n o i d é la pi r u
Nord-Finistère et qui sont autant de petits
chef-d'œuvres qui chantent vos hautes
compétences en arboriculture. Aussi inen
cher Pierre, peut-on dire avec orgueil qu a
l'exemple d'un brave so'dit, vous avez
combattu pour enrichir cette grande mamelle de l'industrie lrai.çaise « L Horticulture ».
r .
. •
La France n'oublie p i s s e s enfants et si
Quelquefois certaines indépendances (ont
attendre longtemps les plus méritants avant
d'avoir la récompense que la patrie donne
à s e s bons serviteurs, un jour ou l'autre
cependant la force oblige le droit.
Oui mon cher Pierre, celle récompense
qui vous est accordée non seulement vous
lait honneur, mais à l'ordre du mérite agricole lui-môme.
Tant d'autres en effet, n'ont d rutre e.at
de servie» que c e l u i - c i : « Ja n'm rien
fait pour l'horticulture ni 1 agriculture ; jo
ne connais ni choux, ni navets, mais je me
euie occupé de politique et j e connais le
P
°VolTe "nomination fait honneur à la
corporation, et celle distinction a pour
vous, à nos yeux, le double de sa valeur,
v o u s l'avez obtenue au creuset du travail
et de l'indépendance.
Merci mon cher Pierre de ca bel e x e m ple vous veuez de prouver à la jeune g é nération de la corporation qui avait cru
aue pour c o n q u é r i r un peu d » gloire il
fallait aller à Paris, ou dans les grands
centres, et que les mérites ne se décernaient pas aux jardiniers de Bretagne, ou
nue pour obtenir c e s mérites il fallait sacrifier cette indépendance si cbère au cœur
•du Breton.
Non m e s amis nous nous sommes troin;Jpé
pierre vient de nous prouver que la
est bien vraie : « Creusez, bêchez, fouillez, c'est le fond qui
manque lo moins » et que le sol de Bretagne rapporte avec l'aisance cette consolation suprême que tout travailleur tient a
cœur : la récompense, I» croix.
Quelque chose manque a cette lé te,
mais en attendai t nous allons rendre
hommage à votre compagne dévouée ;
C'est qu'elle aussi a bien mérite de la
natrio et nous espérons que dans des
ours prochains une personne autorisée
jettera un regard do justice sur ces femm e s admirable» qui aux halles sont les
puissantes auxiliaires de l'horticulture et
de l'agriculture.
Il me reste un vœu à émetlre ; c est que
la commission qui a eu l'honneur de jeter
un regard do justice sur l'ami Gourvil, ne
s'arrête pas en si bon chemin. Je la prie
au nom des j e u n e s de la corporation
de prendre en considération la carrière
laborieuse de vieux praticiens ; Jardiniers,
marchands et amateurs qui consacrant
leur vie à enrichir la région Morlaisienne.
Mesdames, Messieurs, mes chers amis
portons du cœur un toast en l honneur de
notre ami Pierre. de sa chère Jeanne, et
de notre ami René.
Souhaitons en cœur à M et M - Gourvil
d e s jours heureux au milieu de ce joli
fable de la Fontaine
chef-d'œuvre qu'il» auront ai rosé de la
•ueur de leur front.
k
Nous «oubliions également clans des
jours rapp o h j s uno union qui l'errut voire
joie, votif <: .nsohaiJII et o bonheur de
noire ami lîené.
En atten luut en jour heureux : à vot'e
bonne san e mes amis.
JOB1C.
P L G U G A S T E L DAOUL/4S
lie timon
Le 11'(mm
cl
Kéirioiialislc
Bretonne
n
« Je continuerai, comme par le passe,
déclare M. le président, ii l'aire tout le
possible pour assurer le développement
de la société ».
MM. Jos Parker, Le lierre et Herrieu
sont également réélus par acclamations.
M. Parker, vice-président ; M Al. Le
Ucrre et. Herrieu, secrétaires; MM. Mellae cl Véranl, sont réélus trésoriers.^
Pour la nomination d'un troisième
secrétaire paur le pays galio, i! e>t pro cédé au vole à bulletin secret.
Obtiennent : MM. Coroller, 28 voix ;
l'aboé Bossard, ô voix; baron de Wismes,-I; Pohier. -I; Choleau, I. Le bureau
esl constitué.
Il est procédé il l'organisation des sec-
11 h. .18'.
• concurrents ayant couru la course à pied
Ce, 19, Allumette, à M. Ouinquis, de organisée par le Slade au mois de juin
Brest, ii 11 h. •<;•; 7/10.
i dernier.
7-, 27, FIcur-de-Lys, à M. Yves Le
T r i b u n a l c o r r e c t i o n n e l . — Dans
Bras, de Plounérin, à midi 11' 5".
son audience du lo septembre le tribunal
8 , 12, Wallencourl, à M. Guivarh, de a statué sur les affaires suivantes :
Brest, à midi 11' 8".
(iillard Guillaume, 32 ans, à Pleubian,
'.)•, 10, X..., à M. Kérouaiiton, de Lan- Côles-du-Nord était marin à bord du
divisiau, à midi 25' 27".
Sans-Souci. Il est accusé d'avoir frappé
JO1, i 1, Sans Souci, à M. Jézéqiicl, de près de la gare avec un couteau, un
[,- sneven, à midi 30'.
nommé Tiiévénan. Le renvoi esl demandé
11-, 20, Oxford, ii M. Bocher, de Lam- pour entendre des témoins ii décharge.
bézellec, à midi 50'.
Celle affaire est renvoyée au vendredi 0
12-, 21, Octave, à M. Bocher, de Lam- novembre.
bézellec, ii midi 50' 1 ".
A Ha ire Dilizien Maurice, renvoyée au
13-, 22, Violelle, à M. Ilélary, de Bos- vendredi de quinzaine ; 2 octobre.
Irenen, ii 1 h. 11' 3".
A flaire Calvez Armand, sans domicile
I l - , 32,
ii M. Aud'hui, rédacteur lixc est renvoyée également ii quinzaine.
de la Bretagne Hippique, à Morlaix, à
Le Cad Victor, 10 ans, collégien ii Sli h . 12 3/10."
Pol de Léon. Habile Roscofl', poursuivi
15-, 20, Béatrice, à M. Le Dain, de pour homicide par imprudence. Il renPonlivy, à i h. 24'.
versa ii Boscolf au mois d'août une dame
10-, 25, A'..., à M. Louarn, de Brest, à
Beinise, de Paris qui fut tuée sur le
2 h. 30'.
coup. Deux témoins sont entendus. M0
17-, 14. X..., ii M. Breton, de Lander- I luet-Kcrbriant prononce une belle plaineau, à 2 t h. 30'.
doierie.
18', 30, Col e d'Emciaude, à M. Eugène
Le tribunal met l'affaire un délibéré.
ilanion, île Plancoël.
Le jugement sera rendu h l'audience de
Ce cheval est fourbu.
quinzaine.
Le ir 2, Caslillo, à M. Maillier fils, de
A celle même audience le tribunal
Vannes, el le ir 4, Isabelle, à M. Pierre reçoit les prestations de serment : 1°
Brianl, de Plouigrioau, ont élé frappés de M. Le Ching Charles-Guillaume, en
d'un coup de sang à trois kilomètres de qualité de garde chasse de M. Guillou, à
Morlaix el sont inorls.
Pleyberl-Clirisl.
Le ir 10, Allumelle, ;'i M. Ouinquis, 180,
2" de M. Tanguy Alain-Marie, à Si/un,
rue de Brest, eu Saint-Pierre Quilbignon, en la même qualité de garde-chasse de
esl mort en arrivant au contrôle.
la société de chasse « La Landernéenne »
Le ir 13, Patriote, à M. Lequéré, de pour les terrains situés sur le territoire
Quimper, esl mort à Saint-Thégonnec. de l'arrondissement de Morlaix.
Le ii-33, Campana, à M. Lal'onlaine,
T r o u v é . — M. Témoigne, gardien
d'ilennebonl, a été hospitalisé à Landid'enlrepol des postes à la gare, a trouvé
visiau.
dans la rue Armand Rousseau, une
2" E T A P E
chaîne line sautoir en or à laquelle sonl
De rjlorlaix à Carhaix
accrochés un lorgnon el un médaillon en
Oxlbrd à M. Hocher, de Lambézcllcc, argent.
arrivé onzième dans l'étape Brest-MorLa réclamer au buVeau de posle où
laix, est niorl, ce qui porte à cinq les vic- elle esl déposée.
limes de la première étape.
P a r t i e d e b o u l e s . - - Les inscriptions
Lo D é p a r c
pour la partie de boules organisée chez :
Bien avanl l'heure fixée pour le départ M. Troadec à Kergavarec le dimanche |
une foule énorme encombre les abords 27 septembre, seront irrévocablement
du contrôle installé au Café de la Ter- closes le jeudi 24 septembre à 8 h. du
soir. Avis aux amateurs.
rasse.
M o u v e m e n t de la p o p u l a t i o n du
Sur dix-huit concurrents arrivés, douze
se présentent au départ qui esl donné 10 au 17 septembre 1908.
il 8 h. 15.
NAISSANCES
Le c l a s s e m e n t
Marie Yvonne Bervas. fille de PierreVoici le classement de celle deuxième Franço-s et de Marie Dean, rue Gamhetta,
88. — Marie-Anne Le Moal, fille d;- Pierreétape :
1- X..., à M. Pommelec, de Saint-Ni- Louis er. de Annetle Le Duc. rur> C;irnnl, 2.
— Paul-Jean Rouzsud, fi's de Aimé-Louis
colas-du-Pélein, à 11 h. 40.
2- X..., à M. Bideau, de Brest, à 11 h. et de Jeanne-Marie Omiiè-;, rue des Vigne?, 2*2.
48.
3', Unie, à M. Josse, du Minihie-surPUBLICATIONS DE MARIAGES
Ranee, à 11 h. 57.
Jean-Marie Mulon, laboureur, à Plaben4-, Etoile, à M. E. Connen, de Sainl- nec, C. d. N. et Marie-Louise Motle, rue
Brieuc, ii midi.
de Parie i. — Joseph Lénoret, menuisier,
5 \ X..., il M. Kérouaiiton, de Landivi- rua Longue, 10 et Marguerite Le Prado,
siau, à midi 7.
cuisinière a Paris. — Guillaume Péron,
0-, Sans-Souci, à M. Jézéquel, de Les- charbonnier, rue du Mur, 10 et Marguerite
neven, à midi 7' 45".
Maiec, journalière, venelle m Son. —
71, Wallencourl, à M. Guiwarch, de Lucien Aubé, commerçant, rue
V ; ?nes
Brest, à midi 30' 45".
et Marie Tady, employée de Cornai, r e,
8- Violette, ii M. Ilélarv, de Boslrenen, rue Gambetta.
à midi 30'50".
MARIAGES
'.)-, Octave, à M. Bocher, de LambéYves-Marie Désire Moriu, inécariicio ,
zellec, à midi 31' 50".
à Clichy-la Garrenr.e, (Seine) ei Frin ci: e
10-, Béai rix, il M. Louis Le Dain, de Madee, couturière, rue Couive, t. — J-:auPonlivy, à midi 35' 30",
Louis-Marie Moguérou, quu-iier-maître
11-, Fleur de Lys, à M. Y. Le Bras, de fourrier do la Flotte, à Taule et JeannePlounérin, il midi 58.
Yvonne Rolland s. p. à Morlaix, rue Lon12, X..., il M. Le Louarn, de Brest, il gue, 50. — Guillaume Thomas, journalier,
midi 59.
place du Marhallac'h 4, et Jeanne-Yvonr.e
Deux heures environ après l'arrivée il Le Jeune, aubergiste, rue du Mur, 67.
Carhaix, Unie est mort aussi. Ce qui
DECES
porte à 0 le nombre des animaux décédés.
Elisa Bernardin, veuve de Paul SauLct,
Le cheval X..., h M. Le Pommellec de 71 ans, quartier du Château. — BertheSainl-Nicolas du Pelem est dans un pi- Marie-Charlotte Le Golf, 20 ans, quai de
teux étal.
Léon, 1 — Marie-Jeanne Abgrall, 08 ans,
3 ETAPE
quartier du Château. — Marie Jaflrennou,
Carhaix Q u i m p e r par R o s p o r d e n
épouse de Yves Le Fol!, 54 ans, quartier
Le départ a lieu ù 0 heures. Le médeein- du Château. — Marie-Laurence Traon, 7-4
vélérinaire a défendu le départ dn che- n o s , q u a r t i e r du Château. — Jeau-Marie
val de M. Le Pommellec. En conséquence Le C irs, 75 ans, rue Longue, 30. — Fian10 chevaux seulement se présentent au çiis-Marie Cozic, veuf de Jt anr.e Jézéquel,
départ. Les concurrents demandaient 05 ans, route de Piourin. — Charles-Marie
une prolongation du délai d'arrivée tout Le S a o û t , veuf de Marie Creignou, "17 ans,
en repoussant une proposition qui leur quartier du Château — Jeanne Le Coz,
était l'aile de renvoyer il une date ulté- 23 ans, au M-îrhnltac'h. — Jeanne Quénéneur, veuve de François Cornen, 49 ans,
rieure, la eonlinualion de la course.
quartier du Château.
Le samedi 12 au matin, M. Thomas,
adjoint au maire de Ploiigastel-Daoulas,
.
saine les congressistes, en une allocution l i o n s .
Sont élus : Section économique, l rébretonne qui lui un hymne vibrant en
siilenl, M. Morvran-Goblel. ; vice-présil'honneur de la petite patrie.
M. de l'EslourJcillon répond. Puis le dent, M. A. Lajal ; M. Angol. remplacera
cortège se met en roui • •, au chaut de s\ao connue secrétaire M. Albarel démissionnaire.
Brei: i:el, pour la mairie de Plougaste'
Section de langue bretonne : Président,
où un vin d'honneur va élre servi. Ce
cortège est ravissant. Voici son prési- M. l'abbé Buléon ; secrétaire nar acclasidenl, M. de l'Eslourb illon, vêtu (riche- mations, M. Hocher, barde Ar Vende!.
ment en costume « glaxik » de Quimper,
Pour le deuxième secrétaire, il esl
le barde « Ab-Alor ». M. Le Berie, ha- orocédé au vole sccrel. Obtiennent :
billé pareillement, portant l'étendard do
I - tour, MM. l'abbé Canienen, 22 voix ;
la Bretagne sur l'étoffe duquel une Pral, 20; Buléon, L 11 y a un bulletin
.
jolie croix bleue esl brodée. Puis, gentil- blanc.
M. Camenen ayant obtenu la majorité
les à ravir, misses Diluyn, lîoscaven,
Griflilh.de Swansea ; M"" Hiou, de Van- des su 11 rages esl proclanié secrétaire.
Section d'histoire : M. Henri «le la
nes, transformées en accorle Eouesnantaise, M"' Cintré, MM. l'abbé Hossard, Guichardière esl élu président par 28
du Clos, Yves el Robert J le Coniac, Val- voix; M. de Wisines est élu vice-président.
lée, Mellae, Choleau, etc.
M. de Cogniae, par acclamai ion, esl
Séance d'ouverture
nommé secrétaire.
_.
A 3 heures, séance solennelle d'ouverSection des Beaux-Arts : Président,
ture I r è s intéressante. M. le marquis de
M. Jacques Pohier ; vicc-présidenl, M.
l ' E s t o u r b e i l l o n y p r o n o n c e un d i s c o u r s
d'une très liante envolée : « La Bretagne ? Ely Morbcl ; secrétaires, MM. llenriol el
Elle est morle ! clame-l-on de toutes Sullian-Collin.
I.a Commission exéeulive reste la
parts. Non ! elle dort peut-être ; p Union
La séance est levée ii midi la.
iïégionalisle la réveillera ? » Toute la même.
3- journée. — S é a n c e de travail.
salle éclate en bravos enthousiastes, téPrésidence de M. Krnaitl. M. Claude
m o i g n a n t [qu'elle s e trouve en commuPral,
barde klaoda, lit un rapport en lannion parfaite des sentiments avec l'orague
bretonne
au sujet de la guerre sourde
teur.
laite
à
la
langue
dans les milieux ofliciels.
Puis noire excellent collaborateur Ar
Le
barde
Klaoda
rappelle la tentative
Yeoilet, M. Pocher, en un breton moelofficielle
faite
sous
le
ministère Combes,
leux et pittoresque, prononce une vibrante allocution en faveur de la petite afin d'éloull'cr le breton non seulement à
l'école, mais encore à l'église el dans toupatrie.
C'est le tour de M. de la Guichardière tes les réunions publiques.
M. Ernaut remercie vivement M. Pral
(Te le il Aour), lauréat des jeunes floraux,
U dit son poème. Tandis que le barde de son intéressant rapport, el déclare
chantait.... raconte, en une forme ex- qu'il serait nécessaire d'insister vivement
quise, les souffrances du peuple breton il près des pouvoirs publics pour qu'enfin
travers les Ages. Oh ! oui, il a soull'ort, on reconnaisse à nos enfants le droit de
le peuple breton. Est-il maintenant au causer partout la langue bretonne ; l'une
n'empêche pas l'autre. Un homme qui
bout de ses peines ?
H é l a s ! lion, l t i o n n ' a pu r a m e n e r les b.?aux jours : connaît deux langues vaut deux hommes !
T o u j o u r s n o u s e s p é r o n s et n o u s s o u l l r o n s
M. Bocher, barde Ar Yeoilet, qui, lors
[toujours.
de la séance d'ouverture, prononçât le
I.' \ m o r , p r ê t e à s o m b r e r , s u r les flots r o u l e et
magnifique discours breton que nous
[tangim.
donnons
ci-dessus in-extenso prend la
El quand M. Henry de la Guichardière
.
s'assil, un religieux silence plane sur parole.
Bocliei
esl
vraiment
un
maître
de la
l'auditoire qui se laisse d'abord aller à des
pensées mélancoliques, mais qui se lutte langue bretonne, qu'il manie à son gré,
de prendre, au souvenir des vexations et d'une façon si belle qu'il charme son
subies, des enseignements de virilité fière auditoire.
M. Le Berre fait remarquer que le rapet de résistance contre l'oppression.
La population a l'ail un énorme succès porteur a oublié de parler des deux jouran concert breton du soir, où défilèrent naux bretons de Jall'rennou : Ar Bob et
tour ii tour les chants récents les plus Ar Vro. On a également oublié de citer
Y Indépendance bretonne et l'Electeur
des
populaires de nos bardes bretons.
Dimanche... la foule arrive par toutes Côles-du-Nord, qui publient les poésies
les routes. Une grande animation règne de Bocher.
M. Jos Parker présente quelques obserii Plougastel, cependant que les membres de la section économique discutent, vations au sujet d'une mission spéciale
à 10 h. d'intéressants rapports. — Vers dont il l'ut chargé, il y a quatre ans, près
1 h. 1/2 a lieu le départ en cortège des de l'évèque du Finistère, au sujet de la
congressistes pour la grande représenta- langue bretonne, el termine en exprimant
tion bretonne à St-Claude, par Paotred le vœu que Mgr Dupare, évêque breton de
Saut Nouga, troupe d'acteurs bretons Quimper, veuille bien se montrer plus
favorable que son prédécesseur au succès
fort réputés.
des revendications bretonnes.
Lundi 11 septembre
Loeiz Herrieu parle le dialecte de \ auSéance de travail il 9 h. à la salle nes. Il raconte les efl'orls que lui et ses
Sainl-Pierre.
amis ont dû faire, dans le pays vannelais
M. Vallée insiste sur la nécessité poul- pour faire parler el lire le breton.
ies Bretons de connaître la langue materLoeiz Herrieu est vivement applaudi.
nelle.
M. Vallée présente quelques observaL'orateur cite des exemples au sujet lions judicieuses et la séance esl levée.
des efl'orls faits au pays de Galles, par
Le concert breton du soir obtient un
exemple, pour la conservation de la lan- grand succès.
gue. La langue se perdait peu à peu, la
La foule se retire enchantée des bons
Ligue gaélique a trouvé un auxiliaire moment passés durant les deux heures de
dans le père O'Growney, dont la méthode ce concert.
consiste ;i apprendre les langues par soi4- journée. — 15 septembre.
même ii l'aine de livres el de dictionnaires
C'est
jour d'excursion au Faon et Lansans professeur.
M. Vallée s'étend longuement sur ce dévennec. L'entrain est général et la
sujet. On se propose de faire avec l'appui journée bien employée.
pécuniaire de Mlle de Saint-Pierre, quellïiGRLASX
que chose d'analogue aux « Simple lesConsultation de nourrissons. -sons in liish ».
La consultation des nourrissons en Sep- i
Un livre très pratique est actuellement
sous presse « la Langue bretonne en Organisée par le Comité d'initiative j lembre aura lieu le lundi 21 courant, ii 2
heures du soir, à la mairie, par les soins
40 leçons », ce sera une petite méthode
des Pètes brestoises
de M. le docteur Sanquer, médecin-insélémentaire pratique comprenant des
règles, exercices, vocabulaire, en un seul
pecteur.
PREMIÈRE
ÉTAPE
volume. Le prix sera d'environ 3 fr.
Grande f ê t e champêtre. — La muBrest-Wîorlaix
R e n o u v e l l e m e n t du bureau
sique indépendante de Morlaix organise
par Lesnevon et Landivisiau
pour le dimanche 20 septembre courant
M. de l'Estourbeillon annonce que l'on
Noire
région étant un grand centre une grande l'été champêtre dans le beau
va procéder au renouvcllcmenl des memd'élevage, de nombreux éleveurs s'y parc de kernéguès. Bal il grand orchesbres du bureau.
Le président, avanl de déclarer le scru- étaient donnés rendez-vous pour voir tre, crêperie bretonne el diverses attracl'arrivée des chevaux prenant pari au tions.
tin ouvert, prononce une allocution.
Entrée du parc : 0 fr. 2o par personne ;
Au moment, dit-il, où je vais remet- raid Brest-Brest.
Dès 10 h. 30 du malin, la plus grande les enfants au dessous de 12 ans,0 l'r. 10;
tre, pour la seconde fois, les pouvoirs
entre vos mains, messieurs, je liens ii animation n'a cessé de régner rue de les pelils cnfanlsgratuits.
Brest, place Souveslre cl place Tbiers ;
r a p p e l e r , non sans émotion, tous les
Accident. —L'ouvrier de la ville Alle contrôle était installé au Café de la lourel, Agé de 42 ans, était occupé, Lundi,
labeurs de ces dernières années
» Il est difficile de se rendre un compte Terrasse.
11 nettoyer les toitures des préaux du colLa municipalité, ahn d éviter les glis- lège des garçons. Soudain son échelle
exact des résultats acquis.
» L'U. B. B. progresse et progressera sades, avait l'ail jeler du sable depuis l'en- «lîssa. Il fut projeté sur le sol d'une
en :oro, il faut l'espérer, cl quel que soit Iréede la ville jusqu'au point terminus hauteur de trois mètres environ.
celui qui sera appelé ii présider notre de l'étape, et M. Bichon, commissaire de
On le releva ayant un pied el un bras
société, nous continuerons lous, à tra- police, avait établi un rigoureux service démis et on le transporta il son domicile,
v a i l l e r de toutes nos forces il assurer la
d'ordre.
place Sainl-Marlin.
grandeur de noire petite Patrie. »
Au contrôle, se tenaient MM. de Béais
Stade Morlaisicn. — Dans leur réuM. Lajatsc lève el en quelques paroles fils, Victor Alexandre, J. Vérant, L. nion générale les membres du Stade
bien senties, déclare que pour la prési- Quéinnec et J.-L. Hervé, conseiller mu- Morlaisicn onl. renouvelé leur bureau. 11
dence, il semble bien que tout vole est nicipal.
est ainsi constitué : président, M. Jean
inutile.
Voici l'ordre d'arrivée des attelages : Véranl, notaire réélu ; vice-présidents,
Après les services rendus par M. de
L-, n-8, Unie, ii M. Joseph Josse, de MM. Brizecel Jules Prigent ; trésorier
l'Estourbeillon, depuis six ans, comme Minihic-sur-Bance, à 10 h. 50'.
M. Ilameurv ; secrétaire cl gardien du
président, l'Union régionalisle voudra
Celle merveilleuse jument a donc l'ail matériel, M'. Mével ; capitaine d'équipe,
confier au député du Morbihan, par ses 8ô kilomètres en 3 h. 11', perfor- M. Paul Malié.
acclamations, un troisième mandai.
mance qui a l'ail l'objet des commentaiII a été décidé ^'organiser un crossCes paroles sonl saluées d'une triple res les plus flatteurs.
counlry cyclo-pédeslre qui sera couru
salve de bravos. Tous les congressistes
2', 28, Fuschia, il M. Eveil, de Quim- ; le premier dimanche d'octobre. De nouse lèvent et acclament M. de l'Estour- perlé, il 11 h. 32'.
veaux membres onl élé présentés cl acbeillon durant quelques minutes.
3-, 20,
il M. J.-B. Le Pommelée, ceptés.
Le président remercie sincèrement les de Sainl-Nicolas-du-Pélem, en 11 h. 37'.
On a décidé d'augmenter le prix de la
membres do l'Union régionalisle, de la
4-, 31, Etoile, il M. Eugène Connen, de cotisation et de la porter à 3 lianes. On
marque de sympathie et de confiance
Saint-Brieuc,
43'.
6, X.„, ùb 11
M-h.Bideau,
de Brest, h a également distribué les diplômes aux
que l'on vient de lui témoigner,
CHRONIQUE
COURSE DE CHEVAUX ATTELES
Tribune Libre
VÉRITÉ
TOUJOURS
BONNE
A
DIRE
D'un article de G. Jollivet dans Autorité, sur l'héroïsme des Républicains nous
extrayons le passage suivant :
« Si je rattache ce nom à « la période
héroïque », c'est qu'au moins Tridon, lui,
aura trouvé belle sa République, puisqu'il a mangé de l'argent pour elle, en
mettant du beurre dans l'assiette au
beurre. Mais les autres, ses coreligionnaires ? Des héros, ceux-là ? Ah I non.
Combien d'entre eux ont pris contre les
Prussiens ce flingol que Tridon s'abstint
aussi, lui, du reste, de se coller il l'épaule ? N'est-ce pas la presque unanimité des jeunes boussingols d'alors qui
se défila dans les postes rémunérés,
quand vint leur jour de victoire, Sedan ?
« A quoi bon prendre l'uniforme ? me
disait, au lendemain du 4 septembre,
Charles Lanne, ami personnel de Gambelta. Dans huit jours, la République,
proclamée à Berlin, nous laissera Metz
el Strasbourg. » Combien se sont cachés
dans un trou de province pour dire, une
fois déterrés, à la paix : « Je n'existais
pas depuis Reichshofen ! » Combien ont
attendu, pour rejoindre un régiment, le
dernier mois de la guerre, s'engageant,
comme disait ce pince-sans-rire d'Eugène
Chavelte, « pour la durée de l'armistice ».
La période héroïque, Dieu juste ! Pour
un Delescluze, un Vermorel, que de
Bavards du genre de ce Tony Moilin,
qui, le 18 Mars, à ma provocation : « Je
vous enverrai deux amis », fil cette mâle
réponse : « Je les ferai recevoir par un
bataillon de gardes nationaux. »
Après avoir lu ces lignes de G. Jollivet, faut-il donner des noms ?
A quoi bon
Cherchez dans vos souvenirs, regardez parmi les survivants de
l'époque fatale, et vous n'aurez que l'embarras du choix.
La guerre terminée, lous ceux qui vécurent bien, tous ceux qui se défilèrent,
lous les tricoteurs el francs-fileurs, Clémenceau en tête, devinrent les importants
de la République nouvelle. On les trouva
partout : conseillers municipaux, maires,
conseillers généraux, députés, sénateurs ;
et, devenus de grands personnages, il
fallut les voir le prendre de haut avec
ceux qui avaient exposé leur vie sur tous
les champs de bataille.
Au 14 juillet, à Morlaix comme ailleurs,
tout de suite après la guerre, on put les
contempler huchés sur de pompeuses estrades, étalant leur boursouflure, leur
suffisance et... leurs tromblons, regardant
passer à leurs pieds leur armée, on les
entendit applaudir sans honte à la rectitude du défilé ; sans que le rouge leur
monte au front, on les vit accepter des
saluts militaires et laisser incliner devant
leur effronterie des épées chaudes encore
des coups du champ de bataille et du
sang des blessés.
Ce qui souligne celte vérité bien connue : que le meilleur moyen de se faire
gober par les autres est de commencer
pai se gober beaucoup soi-même. Ces
: icssieurs le savaient bien.
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L'ECHO
'
LANDERNEAU
T e r r i b l e Incendie. — Une fillelle
brûlée vive. — Samedi matin, à 8 heures,
un terrible incendie s'est déclaré au numéro 16 de la rue Saint-Thomas, dans une
mansarde habitée par une mendiante, la
veute Jestin, sa lille' et sa petite lille Augustin», âgée de deux ans.
'Ces deux femmes étaient absentes quand
on aperçut les premières flammes. Les
portes furent enfoncées, mata l'incendie
avait pris d'énormes proportions et la mansarde n'était plus qu'un ardent brasier
La pauvre petite fillette avait été brûlée
vive dans son berceau ; le commissaire de
police eut toute les peines du monde à empêcher la mère aflolée de se jeter dans le
brasier qui, midgré les secours des pompiers avait gagné la maison entière.
1 e cadavre de la petite victime a été retrouvé dans les décombres. On a découvert dans ce qui reste des meubles de la
veuve Jestin, un livret de caisse d'épargne de 300 francs et une somme de 2.000
francs.
Peut-être les ruines cachent-elles encore d'autres surprises assez désagréables
our les Landernéens qui faisaient l'aumône
J la veuve Jestin.
MmePéron, tripière, qui habitait la môme
maison, subit un préjudice d'environ '2.000
lianes. Ce n'est qu'a grand peine qu'on a
pu sauver la mère do cette dernière,
clouée au lit par la paralysie, mais n'écoutant que son oouiage, M. l'abbé Saluden
s'é'ança avec quelques ho unies au secours
de la pauvre femme qu'ils furent assez
Keureuxde sauver.
Trois a très locataires on» eu leurs meu
bles brisés et subissent des pertes assez
importantes ; ils ce sont qu'eu partie assurés.
Cinq familles vont se trouver sans abri.
La maison incendiee appartient à M.
Laudren qui subit une perte d'environ
15000 francs. Il est assuré.
CHATEAUNEUF DU FAOU
Concoxirs a g r i c o l e . — Le Concours
du comice agricole du canton de Chflt e a u n e u f - d u - F a o u , a u r a lieu
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Ch&teau-
neuf le 30 septembre.
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Juments poulinières et suilées. — 1"
prime. 40 fr. : 2- 3â, 3- 30, 4- 25, 5- 20,
6- 15, 7- 10, 8- 5 fr.
Poulains au-dessous de quatre ans. —
1 - p r i m e , 25 fr., 2- 20, 3- in, 4-10,5. 5 fr.
Pouliches au dessous de quatre ans. —
1 - prime, 25 fr., 2- 20, 3- \o, 4-10,5- 5 fr.
Taureaux au-dessus de deux ans. — P"
prime, 50 fr., 2- 25, 3- 20, 4- 15, 5. 10, 6.
5 fr.
Taureaux au-dessus de deux ans et
ayant moins de trois ans en bouche. —
prime, 15 fr., 2- 10, 3- 5 fr.
Génisses n'aqant pas trois ans en bouche. _ i - prime 20 fr., 2- 15, 3' 10, 4- 5
fr.
La génisse ayant trois ans en bouche
et reconnue portière pourra concourir.
Verrats. — P . prime, 20 fr., 2' 15, 310, 4- 5 fr.
Truies pleines ou suilées. — 1" prime,
20 fr., 2- 10. 3- 5 fr.
A midi. — Banquet.
A 2 heures 1/2, roule de Carhaix. —
Course de bicyclettes, réservée aux cvclistes du canton. — l " prix 15 fr., 2-10,
3- 5 fr.
1- La médaille argent sera décernée à
l'exposant qui aura obtenu le plus de
prix.
2- Une médaille de bronze sera décernée au premier prix dans la catégorie
des pouliches.
3- L'autre médaille en bronze sera remise à l'exposant du plus beau lot de légumes.
Revue Financière
Ce 12 Septembre 11108.
Moins résistant que la semaine dernière,
notre marche a néanmoins fait preuve pendant la huitaine qui vient de s'écouler
d'une certaine fermeté si l'on considère
surtout les facteurs défavorables qui ont
pesé sur lui. Lo seul tnregi.-tré par les
tonds d'Etat a, ea effet, été insignifiant et
ies autres compartiments de ia cote ont à
peu prè-j tout consol'dé leurs précédentes
avances,sauf celui des industrielles Husses
dans lequel certiines valeurs venaient de
parcourir une étape de hausse trop rapide
et le Rio qui, pour des raisons particulières a été vivement attaqué. La question
marocaine entre d'adleurs dans une nouvelle phase, les conversations doivent remplacer les communiqués. Espérons que
cela mettra fia aux piqûres d'épingle qae
l'on s'octroie délibérément par la voie de
commentaires quotidiens et qui n'amènent,
comme plus clair résultat, qu'uu malaise
aigu dans les milieux d'aftaues, et une
piua grande difficulté dans les négociations
entre chancelleries
Notre3 0/o, tout naturelkmfnt préoccupe du M jroc et aussi influencé par la
moins-value que présente par rapport aux
évaluations budgétaires le rendement des
impôts et revenus indirects pendant le
mois d'août, s'est un peu alourdi d'une
semaine à l'autre.
L'Extérieure Esp-'g oie ne maintient
pas non ph;s ses plus I nuls côtés. Une
crise ministéiielle pnrali onverie parle fait
de la retraite du ministre des Finances
actuel.
, ,
, , .
Le Brésil plus toucu ; par la baisse revient à 84. Le Portuguis se retrouve sans
grand changement.
Les Russes ont, en somme, fait preuve
de grande résistance et restent non loin
de leur clôture pcécédenle. Le Turc, npiès
avoir dépassé ie cours de 96, se replie à
05 75. Le compartiment des Etablissements de Crédit a depuis huit jours fait
preuve de la plus grande fermeté.
Le Crédit Lyonnais vaut 1217. Le solde
du dividente de 55 fr. do l'exercice l'J07
seia payé à pat tir du 25 septembre et
cor tre remise du coupon n° 24, à raison
de 28 fr. 80 nets pour les actions nomina-
tives et de 27 fr. 55 pour les actions au
porteur.
La Banque de Paris se retrouve à 1520.
La Société Générale conserve son cours
de 072. Cette Société intéressée dans plusieurs affaires Suisses est uppelée à profiler
du relèvement de ces affaires qui ne mantpieia pas de se produire après l'émission
de l'emprunt.
Lo Crédit Foncier confirma sa bonne tenue antérieure à "33 et le Comptoir National d'Escompte s'élève à 690.
Les échanges se sont encore confiés sur
les titres de nos grands chemins qui conservent leurs positions antérieures.
Rien do particulièrement intéressant
n'est à signaler parmi les Chemine Espagnols.
L'action du Canal de Suez s'est élevée à
4430.
Eu valeurs do transport, les omnibusont
fléchi A 1000 fr. — C'est une diminution do
44,752.75 que cette Cie n à enregistrer
pour les recettes de la 35" semaine de
1908 — La Thomsom également réalisée
tombe à 600.
Dans le compartiment industriel Russe,
la Brian&k n'a pas conservé toute son
avance aquise au début do la semaine.
Elle se tusse à 310 — De môme Sosnowica
revient à 1749 après 1776 au plus haut p.
1725 au plus bas.
Le Rio a brusquement fléchi jusqu'à
1730 sur le bruit d'après lequel le montant du coupon d'acompte de novembre uo
serait que do 25 schilling! au li?u de 40 sh.
En Banque ies mines d'or après avoir
fait preuve de la plus grande résistance au
cours de cette derrière période ont été
recherchées par Londres en fin de .semaine — La de Baers notamment remonte
à 334 aprd* 325.
Pnrm. les valeurs diverses, l'action de
la Nantes-Ruttcd s'est maintenue ferme
vers 37 fr. La campagne d'automne qui va
s'ouvrir promet d'être très fructueuse
pour cette Cie qui a pu effectuer ses achats
de beurre dans de bonnes conditions et
profilera pour ses ventes plus actives da is
les mois d'hiver, de la hausse qu'on constate en ca moment sur lu beuird à Fans et
à Londres.
L'obligation 5 0/0 du port de Dolira vaut
actuellement 442 fr. ex-coupon semestriel
de 12 fr. 50 à ce p ix, ce titre est très avantageux à mettre en portefeuille à cause du
pourcentage élevé do son revenu et des
qualités dont il joint.
DU
S75; plus bas cours, 866 ; moyenne des
cours moyens, 870.
Obligations 3 0/0 (1'" série) (Jouissance
Juillet) : plus haut cours, 440. ; plus
bas cours, 438.25 ; moyenne des cours
moyens, 439.50
Obligations 3 0/0 (2e série) (jouissance
avril) : plus lmut cours. 444.»» ; plus bas
cours, 442 75 ; moyenne des cours
moyens, 443 50.
Obligations 2 \j'2 0/0 (2° série) (jouissance avril) : plus haut cours, 399 75 ; plus
bas cours, 397 ; moyenne des cours
moyens, 898 50
devant le baleau (hangar F), et à
Morlaix, au bureau sur le quai (tente de la
Cie). Les passagers ne sont admis à bord que
sur présentation de leurs billets et devront
toujours s'a-surcr préalab'enieut de l'heure
du départ.
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JAPON, 4 0/0 1905
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Rio ord
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deBEERSord
THARS1S
Cape COPPBR
95 85
97 50
86 60
86 15
104 25
86 70
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520
95 90
100 20
4410
1730
1725
328
148
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Elude de M" Jean VERANT, no'aire
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POTAGES
Crème d'orge, Julienne, Petite marmite, Consommé œufs pochés.
POISSONS
Brochelle d'éperlans, Anguille lartare,
Bar sauce hollandaise.
ENTRÉES
Pigeons à la crapaudine, Tendrons de
veau à la chicorée, Rognons vorl-pré,
Filet de chevreuil sauce poivrade, Côte
de bœuf rôtie pommes à l'anglaise,
Rumstcack grillé sauce béarnaise, Noisette d'agneau périgueux.
FROIDS
Jambon, Langue, Rosbif, Poulet.
ENTREMETS
Crème renversée, Parlait au café.
LÉGUMES
Asperges en branche, Choux de Bruxelles, Salade, Cèpes bordelaise, Flageolets
maître d'hôtel, Endives sauce béchanel.
DESSERTS VARIÉS
Escalopes de Veau au Vin
Coupez de la rouelle de veau on tranches, battez-les fortement pour les attendrir, saupoudrez-les de farine et mettezles dans une casserole dans laquelle on a
l'ait chauffer vivement du beurre afin
qu'il ne se noircisse pas, laissez jaunir et
ajoutez une ou deux gousses d'ail bien
haché. Lorsque le veau a belle couleur
des deux côtés, mouillez-les avec un bon
verre de vin blanc, laissez cuire à petit
feu et servez en couronne, versez votre
sauce sur les escalopes.
Si la sauce paraissait trop claire laissez la réduire en la découvrant, si elle
était trop courte, mouillez-la quelques
instants avant de servir.
Dans celle préparation on peut également ajouter un peu de sauce tomate.
Le chef du Café de Versailles.
AVIS
La Chasse est réservée sur les fermes
du Bcnigou, en Saint-Murtin-des-tIhnmps,
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(Trajet en 15 heures)
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19 Samedi 3 h. soir.
26 Samedi sO h. matin. *
Départs
de
M O R L A I X
SÏÏLTKMBBK
23 Mercredi 1 h. 30 soir.
30 Mercredi 4 h. 30 soir.
Le chargement sera clos une heure
avant les départs ci-dessus annoncés.
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à Morlaix et vice-ver.-â. — 1" Classe,
25 fr. ; 2- Classe, 15 fr. ; sur le Pont 10 fi.
II est délivré des billets de 1" Glaf.se au
prix de 40 fr. Aller et Reto >r.
Demi-place pour militaires et marins au
service.
Les hommes sont seuls admis comme
Passagers sur le Pont.
RESTAURANT A BORD
S'adresser :
AU HAVRE, aux Bureaux de la
Compagnie, boulevard de Strasbourg, 117.
A MORLAIX, à M. A. VACHER,
Agent.
Les billots de passage devront être pris,
au H a v r e et à JVXor-laix, avant
l'embarquement à bord des vapeurs.
La Compag de se réserve la faculté do
mod II -r les Unies e» heures de déports.
S'adresser : ou H n v r e , au bureau
A ROSCOF F
soir soir soir
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Saint-Heriiin-Ciléden
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Ploiiévez-du-Fuoii
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Snint-Séfjiil
Port-Launny
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Port-do-Carhiiix
•
CARHAIX
MORLAIX — Imprimerie, Lithographie, A . LAJAT, 3 1 , r u e d e s Fontaines, 31 — MORLAIX
f r u i t é par Noua,
D A V I S
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En la ville de Morlaix, Grands Terrains rt bâtir, en bordure de loute, derrière
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S'adresser pour tous renseignements à
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L ' E c b o d u F i n i s t è r e , à la différence
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lire, écrire et compter. — Bennes références exigées. — S'adresser au bureau
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Etude de M" Jean VÉRANT, notaire à
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Le Numéro 55 Centimes
Troisième Année — 147
JOURNAL
Suneii
26
Septembre
1908
Rédaction et Administration
RÉGIONALISTE
INDÉPENDANT
3 f , rue des Fontaines - M O R L A I X
| H II EHhh tu frUtUt i»iaitrlllt, Çtmmiitlaar
ii 4gtlniir di f i f t .
TARIF DES INSERTIONS
Ann. (judiciaires ou diverses).
Réclames (en 3" page)
TARIF DES ABONNEMENTS
Pour les annonces répétées on traite
à forfait.
(fi
MORLAIX, un an
3 fr. 5 0
Finistère, Côtes - du - Nord,
Morbihan, un an
4 fr. O O
Autres Départements
4 fr. 5 0
Frais i* Reoourrement
O fr. 40 par
Abonnement.
par
la
Vendredi 18 septembre. — Le gou-
S a m e d i 19 s e p t e m b r e . — La dislocation de quatre corps d'armée qui ont participé aux manœuvres s'opère dans d'excellentes conditions.
— Nos troupes quittent peu A peu Castablanca. A la fin du mois il ne restera
plus que 8.000
hommes.
— A Saint-Pétersbourg,
on a constaté
hier 692 cas de choléra, dont 125 mortels.
Dimanche 20 septembre.
— M.
Briand, ministre de la justice, s'est fait
voter un ordre, du jour de confiance à
Saint-Etienne par les groupes socialistes.
— MM. Thomson et Cruppiont
inauguré
un cercle i'œuvres post-scolaires à Ùérysur Seine.
— Les magasins de la Ville de Saint-Denis et TH6tel Central des Téléphones, à
Paris, ont été détruits par des incendies.
— Le congrès interparlementaire de Berlin pour le maintien de la paix a élé marqué par des manifestations
de sympathie
entre socialistes anglais et allemands.
— On mande de Londres que le cardinal
teansporté dans un z mai-
son de nanti pour y subir une opération.'
L u n d i 21 s e p t e m b r e . — Par suite de
l'incendie de Gutemberg, les communications télégraphiques sont interrompues avec
de nombreux points de l'étranger, du Nord
et de l'Est ds ta France .
— M. Doumergue, revenant de la Tour
du Pin est arrivé à Paris.
—L'inauguration
de la voie ferrée de
Bcr-Rechid a provoqué chez les Marocains
des marques de sympathie pour la France.
Mardi 22 septembre. — Tirage obligations foncières 1895 : le numéro 45.
470 gagne 100.000
francs.
— Obligations communales 1892 : le
numéro 452.076
gagne 100.000
francs.
— Lt t Malécot » a fait un vol de 54
minute à une altitude variant entre 300 à
500 mètres.
— Le cardinal Mathieu a élé opéré ce
matin. L'opération a parfaitement
réussi.
septembre.
— M.
Thomson a visité les morts à l'hôpital
Saint-Mandrier.
Une enquête sur les cau-
[431 Feuilleton de l'Echo du
Finistère
MORGANE
PAR
Charles LB OOPPIC
DEUXIEME
LA
31, ru© des Fontaines, MORLAIX
Le service du journal et t fait gratuitement aux officiers ministériels
annoncer*.
Pour les annonces et réclames s'adresser k
M. H. POCHON, soit Si, rue des Fontaines
ou 67 rue Gambette.
Les manuscrits ne sont pa* rendus
vernement a reçu l'adhésion de
l'Angleterre à la noie franco»espagnole.
— Un violent incendie s'est déclaré dans
lt port dt Marseille <X bord du paquebot
« Adour ».
— Les grandes manœuvres du Centre ont
pris fin. Les troupes vont se disloquer.
— L'empereur d'Allemagne a adressé au
président du congrès
interparlementaire
une dépèche dans laquelle il dit qu'il a à
cœur la paix universelle.
— Tous les quartiers de
Saint-Pétersbourg sont atteints par le choléra. On
compte 400 cas dans la garnison.
Mercredi 23
EKLEO PENN AR BED "
Directeur : A. I^AJAT
Post»y
LA SEMAINE
i/mthitw —
la lign
O fr. 2 0
O fr. 3 0
PARTIE
SIRÈNE
L ' a i r était grave et puissant et, jusque
dans la bouche de Rianone, gardait do sa
Boinbre énergie. Georges l u i - m ô m ë finit
p a r en subir le charme émouvant et,
debout près de Morgane, étendue dans sa
pose de sphynge, il écouta... Quand les
derniers sons eurent cessé, Morgane se
leva, et, d'un geste, congédia le telynor
et sa fille...
« Vous ne connaissez pas cet air, m o n sieur de Kerduel ? demanda-t-elle à Georges.
— Non, madame, dit Georges, mais il
e s t d'une grandeur peu commune...
—, Comme tout ce que nous ont laissé
nos pères, dit Morgane. C'est l'air de marche des hommes de Harlech, quand ils
Vont & l'ennemi (Difyrwch gwyr Harlech),
ses de la catastrophe est ouverte.
— Aujourd'hui s'est ouvert à Paris le
couvent
maçonnique.
— On a établi un certain nombre de
communications téléphoniques avec la province.
— Le prince a'Eulenbourg est A l'agonie.
Une J-Ionte de ijotre Pays
(Suite et Fin)
Jusqu'ici on s'est surtout occupé des
Bretonnes déjà émigrées, et cela n'est pas
surprenant : on a couru au plus pressé ;
on est allé avec uno abnégation et une
foi admirables aux pauvres créatures haletant dans l'enfer des villes. Mais les plus
louables efforts n'ont pas donné jusqu'ici
des résultats bien nombreux. Souvent
sinon toujours, les moyens matériels ont
fait défaut, et si le cœur inspife les miracles, au temps où nous vivons, c'est
l'argent qui les réalise. Souhaitsns donc
que les œuvres pour nos émigrées puissent prospérer de plus en plus et étendre
sans cesse leur champ d'action.
Cependant, il faut bien so convaincre
que ce ne sont pas ces œuvres qui pourront entraver le fléau de l'émigration.
Dans une épidémie, il est bon, il est nécessaire de soigner les malades ; mais il
importe non moins de prendro des mesures pour mdttre les bien-portants à l'abri de la contagion. Chez nous l'émigration féminine est une épidémie meurtrière ; celles qui sont déjà parties dans
les villes sont les malades, et les œuvres
existantes sont les ambulances qui les
soignent. De ce côté tout est bien el il n'y
a qu'à persévérer dans la voie où l'on s'est
euéjagé. Mais où tout est créer, c'est dans
le domaine de l'hygiène morale qui doit
empêcher les jeunes Bretonnes de fournir un terrain de culture trop fécond au
microbe de l'émigration.
Le principe d'où il faut partir esl que
toute fille qui émigré dans une grande
ville môme dans les circonstances les
plus favorables, même en comptant sur
les œuvres des meilleures el les plus puissantes, à neuf chances sur dix de se perdre — j e crois l'avoir démontré. Donc,
avant tout, laissons-en partir le moins
possible. P o u r arriver pratiquement à
cela il faut enlever de leurs esprits légers
le désir de s'en aller à l'aventure — et
c'est toute une éducation à faire.
Apprenons à nos enfants à aimer leur
petite patrie, sa langue et ses coutumes ;
si nous en faisons à l'école des déracinés
Intellectuels, dès l'adolescence, ils seront
m û i B pour l'émigration. Elevons-les donc
bretonnement, suivant nos vieilles traditions. Je n'entends pas par là qu'il faut
les élever comme il y a deux siècles.
Chose curieuse, on retrouve le même air,
presque note pour note, en divers cantons
de Bretagne, et c'est aussi un chant de
marche. Ce fut même l'occasion d'un incident dont vous avez peut-être entendu
parler et qui se produisit à la bataille de
Saint Cas, il y a quelque cent ans. Une
compagnie de recrues galloises appartenant à l'armée anglaise marchait contre
un des détachements bretons du duc
d'Aiguillon. Tout à coup les Gallois s'arrêtent. L'officier leur demande s'ils sont
las ou s'ils ne veulent plus obéir : « Non,
disent-ils, mais, à l'air que chantent ces
gens, nous avons reconnu des hommes de
notre race. Nous aussi nous sommes Bretons. »
— Avouez, madame, que la discipline
était bonne fille en ce temps là, dit Georges. Aujourd'hui vos gallois passeraient
en conseil de guerre...
— Oui, c'est le progrès, dit Morgane
d'un ton persifleur.
— Mon Dieu non, dit naïvement Georges. Seulement le principe des nationalités
n'était pas encore bien fixé à cette époque.
L ' i d é e de patrie est de date récente, et,
comme on n'en a point fait une très lon-
Le monde a marché, pour nous comme
pour les autres. Si nous avions la folie de
ne pas le comprendre nos enfants nous
le feraient bien voir en rejetant loin d'eux
nos enseignements surannés.
Fuyons donc les rêves de reconstitutions archéologiques intellectuelles. ou
matérielles qui feraient de nous, s'ils pouvaient se réaliser — heureusement cela
est impossible — des impuissants et des
grotesques.
Soyons des Bretons modernes, prêts
pour la vie moderne. Notre race se prête
merveilleusement à cette évolution : Callois et Irlandais le font bien voir.
Nous pouvons faire ce qu'ils ont l'ait,
il suffit d'être vraiment nous-mêmes. Nos
enfants étant ainsi des Bretons bien préparés à la lutte pour la vie en Bretagne,
n'auront point le gortl de s'expatrier. Ils
travailleront dans leur pays et pour leur
pays.
Mais, on le voit, le problème moral est
intimement lié à un problème économique : La Bretagne peut-elle nourrir les
Bretons? Répondons hardiment : oui. Et
organisons notre Bretagne, au point de
vue économique. Faisons-en une terre
prospère. Nous n'avons pas trop de bras
pour mener cette œuvre à bien. Que vos
gars se mettent au travail dès le retour
du régiment : c'est le fonds qui leur
manquera le moins. Ils pourront fonder
des fumilles ; et les filles de chez nous
n'auront pas besoin d'aller mourir de
honte, dans les villes quand les hommes
ne seront pas assez fous pour aller y crever de misère. Que notre Bretagne soit
riche et heureuse — elle a tous les éléments nécessaires — et les Bretonnes
n'émigreront plus parce que les Brelons
les garderont auprès d'eux.
Cela ne peut pas se faire du jour au
lendemain. Il faudra une bonne propagande fort active pour mettre en échec la
propagande mauvaise qui affole nos enfants. Si l'œuvre est difficile, elle n'est
pas impossible — et sa difficulté même
la rend digne d'être proposé à une race
telle que la nôtre. Dans d'autres articles,
j'étudierai les moyens qui me semblent
les plus dignes d'attention : Au jourd'hui
je me borne à indiquer les grandes lignes. Et je me résume ainsi :
L L'émigra lion féminine bretonne esl un
lléau et une honte pour notre pays et
pour notre race.
2- L'assistante morale et matérielle aux
émigrées est un devoir philanthropique
et racial. Mais si elle peut soulager des
misères, elle est absolument incapable
cle restreindre l'émigration.
3' La lutte morale et économique contre l'émigration féminine ne peut être
entreprise qu'en Bretagne même.
4' Elle doit considérer, moralement, à
gue épreuve, elle n'en a peut-être que
plus de ressort. Imaginez à présent un
officier passant à l'ennemi comme les
émigrés de 92, sous prétexte qu'il ne partage pas les idées politiques de nos gouvernants I
— Mais les Gallois ne sont pas des
Anglais, monsieur de Kerduel.
— Ils ne l'étaient pas, madame, ils le
sont devenus avec le temps, comme les
Bretons sont devenfls Français.
— Quelle hérésie I Les Français sont de
même race que les Bretons, C'est dans
vos collèges qu'on apprend aux jeunes
gens que les Français sont des Latins.
Latins par la langue peut être. C'est tout.
Souvenez-vous que l'ancienne Gaule allait
jusqu'à l'Ombrie, aux portes de Rome...
Comme disait l'un des vôtres, l'amiral
Itéveillèrc, je vois bien des greffes normandes, burgondes, sur le vieux tronc
celte. Mais qui diantro, en France, à part
quelques Corses et une demi douzaine de
Provençaux, esl de race latine?...
— Soit, madame, dit Georges admirant
malgré lui cette dialectique serrée e t
vive. Toujours est-il que les Gallois ont
accepté leur incorporation dans le Royau-
faire de nos filles par une éducation celtique el moderne à la l'ois, de bonnes
Bretonnes, attachées à leur pays et à leur
race.
5 - Elle doit consister, économiquement, à permettre à nos lilles de vivre
largement, heureusement ; dans leur pays
natal. Elle est donc intimement liée à la
renaissance économique de la Bretagne.
Telles sont les idées générales qui, je
crois, sont indispensables à admettre si
nous voulons lutter contre l'émigration
des filles de Bretagne. C'est seulement
quand nous les auront méditées et transposées utilement dans le domaine de la
pratique que nous pourrons traiter par le
mépris ceux qui prétendent que les
Américains n'admettent plus la traite des
noirs, les Français trouvent parfaitement
licite la traite des Bretonnes.
YANN MORVRAN
A N
E M Z A O
GOBI.ET.
B R E T O N
Beza zo daou rum tud, hag a na valeont Icet ganeomp-ni, adsaverien Breiz.
Da genta, ar rc a zo tre enebourien
d'Iio gouenn hag a ra fae var ho bro. Ar
seurl tud-ze eo ar gwasa ; gant-ho neuz
sort da ober. D'an eil, an dud, pere, heb
beza trubard d'ho mam bro, a gemer he
adzavedigez vid eun dra difezuz da ober.
Ar re ze na meump ket kemenl a zrouk
out-ho rag da vihanna, mar n'int. ket tre
a du ganeomp, na valeonl ket a eneb. Ar
spi a m'eump da c'hounid anezho pa
velfont a ia an traou dcu/. ar gwella.
Beza ouzomp awalc'h a meump labour
stard da ober. Uogen Bretouned omp,
pelra ! ha kenta mad lion gouenn eo ar
kilpennegoz ha ne zomp ket 'n eun daolet er flach breton heb gouzoul a oa
diaez ober hon mennoz dont da vad ;
haseul vuioc'h ma vezodiaez, seul vuioc'h
a ze a m'ez fomp dellczel deuz ar vro.
Mcur a vil tud a meump da c'hounid
araok ma vezfomp laouen deuz ouzomp
hon eun.
Penaoz ? a c'houlenfoc'h dont a benn
deuz kcnient-ze I
Meur a du a zo. Hogen, me a grec! e
z'eo dre ar c'hanaouennou eo red d'eomp
deraoui, rag pa vo diskouezet d'and dud
a skiant vad, pegen dudius eo ar zoniou
bre/.onek en kichen ar c'hoz traou louz a
vez kanet en gallek d'an amzer a
vrcman, heb arvar cbed, an dud-ze a
gemero tcch vid ho soniou hag ho gwerz
ha goude-ze dre ma blijo d'hezo muioe'h
ho iez, a gomzfont ane/.hi aliezoe'h. Red
eo d'an holl Bretoned gouzoul mad ho
iez, rag eur bobl a na oar kel komzal iez
he vro a goll lie spered deniek.
Goude-ze, neuze, a vezo red deski d'ar
bobl hislor he mam vro ha kalz a draou
ail. Mez ar skwer a zo aze evid diskouez
eo red deraoui dre ar c'hanaouennou.
Ar goueliou a zo bel renket en Brest
disul diveza e deuz diskouezet deomp a
oamp en hent mad.
Deuz an noz, pa oamp eun toullad
Barzed o pourmen dre ar pardoun breton er vali Ajot, an Aotrou Lajat en em
Iakas da gana ar Pillawer, ha kerkent,
eur vodad tud a ouspenn daou c ' h a n t d e n
a zeuaz en dro d'eomp da zelaou. P a
echuaz an holl a slrakaz ho daouarn h a g
ha iouaz « bis... bis.... En n'eur velad an
digemer mad great d'hon c'hanaouennou,
ni a ganaz kalz a reou ail, hag araok pell
an dud a oa laouennet, kaer am bijemp
bel chom aze betek ar beure, beza vijer
chomet da zelaou ac'hanomp.
Petra sonjal deuz kemenl ail.
A n'eo ket ze eur vurzud ?
Plijout da dud eur c'her ken kalleget
ha Brest gant soniou Brezonek ?
Kement-se a zo skier. Mar karjem oll
lakat bolonte vad ha n' em staga kalonek
d'hon labour an dra-ze a vihanafe deuz
kalz hon bec'li.
Vid an dra-ze eo bet krouet an Ti
Kaniri Breiz, heuillom he reiz mignounet,
hag ha gawfom marleze aezetoc'h dont a
benn deuz hon labour.
Fanch GOURVIL,
Sekretour
U. I. B.
LES FÊTES DF. BREST
De grandes et doubles fêtes celtiques
et mutualistes ont eu lieu i Brest. Elles
se sont ouvertes samedi soir à six heures
par l'arrivée de nombreux bardes du gorsedd gallois, conduits par le druide Cadvan. Une foule de dix mille personnes
avail envahit le port de commerce et les
hauteurs du cours d'Ajot pour assister à
l'arrivée de l'Antilope amenant les Gallois. Ceux-ci ont été reçus sur le quai de
débarquement par des membres du comité local des fêtes et par les bardes bretons. Au nom du gorsèdd d'Armorique,
la bienvenue leur a été souhaitée par le
druide Berthdtt et le barde héraut Taldir.
Puis, après les formalités de la douane,
Gallois et Bretons, précédés de binious,
de la fanfare et des fifres de la Brestoise,
se sont rendus en ville, débordés de tous
côtés par la foule immense.
Dimanche malin, à sepl heures, les mutualistes arrivèrent à leur tour. Leurs
nombreuses sociétés, bien groupées autour de leurs bannières respcclives, p r é cédées de la musique d'infanterie coloniale, encadrées par les fanfares de la
Brestoise et de \'Armoricaine,
ont parcouru la ville en très bon ordre. Elles se
sont rendues au théâtre, où, après l'exécution de la Marseillaise, et du God save
tlie King en l'honneur de l'entente cordiale, d'intéressantes conférences sur la
me-Uni et que ce consentement les lie.
— Qui vous a dit cela? s'écria Morgane
en s'arrêtant sur le chemin où tous deux
descendaient depuis un moment. Où avezvous pris que les Gallois se soient librement donnés ? Où est la charte qui les lie?
Vous jugez sur les apparences. Les Gallois dorment, les Cornouaillais dorment,
les llighlanders dorment, les Irlandais
dorment, Ne prenez pus leur sommeil
pour la mort,..
dirai-je que je salue en lui une vieille
connaissance ? Feu mon grand-père se
plaisait aussi à ces constructions éthérées.
Il refaisait en esprit la carte de l'Europe.
Dieu me pardonne, il ne tenait pas à lui
qu'on ne le nommât tout de suite grand
protecteur de la confédération gallo-armoricano-irlando-cornoualo-écossaisse. Il y
avait tous les titres, à l'en croire. C etai 1
un rêveur, mais il avait le rêve magnifique.
— Vous m'étonnez, madame, dit Georges. A l'exception des Irlandais, je pensais
que tous ces peuples étaient désormais
unis de cœur à l'Angleterre...,
— Et que diriez-vous, monsieur de
Kerduel, si je vous montrais que ce rêve
peut devenir uno réalité?
— Et Arthur aussi dort, continua Morgane d'un air inspiré. Il dort ici même,
dans cette lie où nous sommes, monsieur
de Kerduel... Un brouillard magique est
sur ses yeux. Il n'a plus de mémoire, il
ne voit plus les hommes et les choses
comme ils sont. Mais Morgane est près de
lui. Au moment voulu, elle soufllera sur
le, brouillard détestable et Arthur s'éveillera...
— Moi, madame, dit Georges galamment, je dirais que, du moment que c'est
vous qui prenez l'affaire en main, son
succès esl tout assuré.
— Non, monsieur, dit Morgane en attachant sur Georges ses regards chargés
d'un feu sombre, le succès ne dépend pas
de moi, mais de vous. »
— J'entends, madame, dit Georges.
Ceci est un symbôle, fort beau d'ailleurs,
Georges regarda l'étrangère, incertain
si elle parlait sérieusement. Mais à ce
moment on vit s'avancer sur la grève, du
côté da Landrellec, la voilure basse qui
^menait M™* Lefoullon. Morgane la montra
de la résurrection de l'âme celtique. Vous
au jeune homme,
mutualité ont été faites par MM. Piton,
Lacroix, Barberet et Delobeau, sénateur,
maire de Brest.
Un Champagne d'honneur a ensuite été
offert, à la mairie, aux bardes bretons et
gallois et aux délégués mutualistes, parmi lesquelles M. Bouttes, représentant
1' « Union Mutualiste du Morbihan ». La
foule, massée devant l'Hôtel-de-VilIe, a
acclamé la telenoress (joueuse de harpe),
miss Bessie Jones, qui portait la robe
verte des ovatesses. On a regardé avec
une vive curiosité les costumes de quelques déléguées galloises. Un cinématographe a pris le défilé de plusieurs g r o u pes. M. Delobeau, sénateur maire, a souhaité chaleureusement la bienvenue a u x
bardes bretons et gallois et aux mutualistes, et a porté un toast au président de la
République française, au roi et à la Reine
de Grande-Bretagne. Le consul d'Angleterre, M. Dickson, a répondu en quelques
mots, puis bardes el mutualistes ont f r a ternisé gaiement. Une surprise leur était
réservée. La harpe d'or du Gorsedd gallois fut portée dans la salle et, sur ce m e r veilleux instrument, la telenoress j o u a d e
superbes airs gallois et accompagna miss
Cordelia Rhys qui chanta de vieilles mélodies celtiques. Enfin, l'hymne national
breton-gallois fut chanté, en breton p a r
le barde Taldir, en gallois par miss Cordelia Rys, et repris en c h œ u r par les bardes et par un bon nombre de mutualistes bretons.
De la mairie, bardes et mutualistes se
rendirent à la salle des fêtes où un banquet par souscription avait été organisé.
Plus de trois cents convives y prirent
part, sous la présidence de M. ^Delobeau,
sénateur maire, entouré du contre-amiral Pivet, préfet maritime par intérim,
des adjoints, des druides bretons Berthou
et Vallée, des druides gallois, des principales personnalités mutualistes MM. Lacroix, Barberet, Bouttes etc.
Au dessert, M. Delobeau, dans u n
toast vigoureux, a salué de nouveau les
bardes et les mutualistes. Il s'est félicité
de l'union qui se fortifie de plus en plus
entre les frères celles de Galles el d e
Bretagne, et il pense que cette union
amicale contribuera puissamment a u
maintien et au développement de l'entente cordiale entre la France et l'Angleterre. Il a donné lecture du télégramme
suivant envoyé le malin même par des
celtes hongrois ; « Les Celtes du Danube,
fils des anciens Vénètes, saluent, exaltent
leurs frères de Galles et de Petite Bretagne, rassemblés autour du dolmen, en
leur honneur, que le Fogul sacré, de seS
nageoires d'argent, émeuve la harpe d'or,
et que le gui radieux frisonne sur la
branche de chêne de Hongrie. Qu'il nous
soit permis d'être affiliés au gorsedd
* Il est temps que vous preniez les
devants, lui dit-elle... Je vous laisse à Vo9
devoirs, monsieur de Kerduel. »
Et, avec ce salut un peu sec qu'elle
retrouvait à certains moments de contrariété, elle quitta Georges et prit la direction opposée à celle que sa main venait de
lui indiquer...
Georges alla recevoir M'"° Lefoullon et
la guida par le parc jusqu'à l'appartement
d'Annette. Il ne jugea point à propos de
lui conter sa conversation avec l'inconnue.
De plus en plus, un charme mauvais
pesait sur lui qui, à m t s u r e qu'il l'éloignait de la jeune fille, le rapprochait de
l'iitrangère. Le dernier entretien qu'ils
avaient eu ensemble l'avait plus troublé
qu'il ne voulait croire. 11 cherchait à se
reconnaître dans ce dédale de sous-entendus, d'allusions mystérieuses à un grand
rôle national et, en y réfléchissant, il se
demandait s'il n'y avait point un rapport
de cause à effet entre les discours de
l'étrangère et le parchemin qu'il lui avait
confié.
{A
Suirre).
4.
L'ECHO
breton, afin que l'harmonie règne sur
l'Europe et que*Téloile de la paix illumine la robe du Danube, l'écharpe verte
de Cambrie. » M. Delobcau a terminé
son toast en portant la santé des mutualistes, et notamment de M. Loubet,
premier mutualiste de France.
M. Lacroix a ensuite porté le salut dos
mutualistes gascons aux mutualistes bretons, et. il a bu aux Galloises, aux Bretonnes, aux Françaises mutualistes. M.
Bonttes a salué de même les mutualistes
brcstois au nom des mutualistes tnorbihannais. Enfin le. druide Bcrlhou a souhaité que la Bretagne, qui est toujours
aux postes de danger soit, aussi aux postes de joie, et que tous les intérêts bretons, comme ceux de Brest-transatlantique, reçoivent satisfaction.
Il esl deux heures el la cérémonie bardique doit avoir lieu à 2 h. 1/2. Les
bardcS gallois el brolrms n'ont que le
temps de se rendre en voitures dans la
salle qui leur a été réservée près des
portes de la ville pour y revêtir leurs
robes. P e n d a n t ce temps le corlège s'or
ganise place de la Liberté et bientôt
druides, bardes cl ovales, viennent ,
prendre place, les druides en robes blan
clies, les bardes en robes bleues, les
Djfei, ircliidrilide du Gorv:dd de» bardes gallois
ovales en robes vertes, groupes derrière
les riches bannières du gorsedd de Galles
et du gorsedd d'Armoriquc. En plusieurs
endroits les bardes sont applaudis par la
foule. Les costumes des déléguées galloises continue à exciter la plus vive curiosité. Sans incidents, au milieu d'une
foule sympathique, le cortège arrive
place du Château clans l'enceinte oii a
été établi un c r o m l e c h de douze menhirs
nu centre duquel se trouve le dolmen.
Le druide gallois Cadvan, représentant l'archidruide Dyfed, et portant la
couronne de chêne en or et le pectoral
d ' o r m a s s i f , nnvra In cérémonie ovoo le
druide breton Berthou. Bardes et ovales
prennent la garde des menhirs.
Les bardes hérauts Arlunydd et Taldir
conduisent la cérémonie.
Le druide breton parle d'abord en
breton. (Le celtique est la seule langu^
admise au sein du Gorsedd).
Il remercie la municipalité, et envoie
son salut, au nom de la corporation, aux
chefs reconnus des deux Etats, le président cle la République française et le roi
des Iles Britanniques.
Puis il prononce le discours suivant :
« P a r suite de l'ignorance .où se trouve
le peuple concernant son passé, il en est
peut-être .fort peu clans cette multitude
qui nous entoure qui sachent Vraiment cc
que c'est qu'un Barde, et il en est encore
bien moins qui sachent ce que c'est quo
le Gorsedd. D'aucuns s'imaginent que ce
dernier est unefeorporation à la dévotion
(\)
Feuilleton de YEcho du
Finistère
NOTES HISTORIQUES
SUR
rga
paroisse
de
glouèzoc'h
111
11 eut deux frères aînés, Tanguy LachiVer, baptisé le 17 novembre
et Guillaume, baptisé le 23 janvier 1557 et trois
Sœurs, Marie, baptisée le 10 mai 1559,
Jeanne, baptisée le 17 février 15G0 et Isabelle baptisée lo 2 Avril 1570. Après avoir
commencé ses études religieuses sous la
direction de Jean de Botglazec, recteur
de Plouézoch de 1568 h 1594, il fut o r donné prêtre, et devint le précepteur et
l'ami du fameux P . Pierre Quintin do
Kerozac'h en Ploujean, dont il n'était
l'aîné que de trois ans. Ils se rendirent
ensemble à Paris pour y suivre les cours
de la Facul'é de théologie, mais la guerre
civile les sépara bientôt. Pierre Quintin
revint en Bretagne prendro du service
dans les troupes de la Ligue ; François
Lachiver partit pour ltome, où son rare
jnérite et ses hautes qualités lui valurent
d'une association occulte. Ils se trompent.
Le Gorsedd, ou assemblée plénière des
Bardes, est une réunion d'hommes parfaitement libres, pensant el. agissant chacun selon sa conscience, mais s'accordanl.
tous sur cc point capital : la défense de
l'Esprit celtique ; el cela comporte la
défense de la Brotagnc, de sa langue, de
son esprit, el cela comporte aussi son
exaltation dans le monde. I.e Gorsedd
jusqu'à nos jours dans le pays de Galles.
Alors, comme aujourd'hui, les Bardes,
les Druides et les Ovales revêtaient la
saie bleue, la saie blanche ot la saie
verte; le bleu étant le symbole de la paix,
le blanc étant lo symbolo cle la lumière
el le vert étant le symbole du principe
vital.
Le Barclisme, nous dil une triade, a
trois fondements qui sont : « la paix,
l'amour cl la justice ». Une autre triade
recommande « d'obéir aux lois de Dieu,
de rechercher le bien cle l'humanité et de
supporter bravement les malheurs de la
vie ». Cela suffit déjà pour nous montrer
que les Bardes s'opposèrent toujours aux
mauvais penchants des hommes el aux
maux engendrés par eux, notamment à
la guerre injuste, le plus funeste des
fléaux.
Le Barde porte-glaive a de loul temps
tenu par la pointe son arme symbolique
pour attester que l'épée n'est point dirigée contre lo peuple. « Vérité, progrès
et paix », encore un précepte bardiquo.
Les Bardes n'ont jamais cessé d'être
sollicités par ces trois objectifs. Ils ont
enfin la satisfaction cle voir que la Paix
reçoit les suffrages d'une importante
fraction cle l'Humanité.
Un j o u r des guerroyeurs de métier
s'abattirent sur l'es pays celtiques, tels
des loups et des corbeaux affamés. Ces
pillards venaient de Rome, ayant pour
mission de mettre en coupe réglée les
nations, d'étouffer leur civilisation, d'égorger leurs peuples ou cle les réduire à
l'esclavage. La lutte fut longue et terrible
entre ccs destructeurs cle civilisations,
ces pourvoyeurs de la mort et les Celtes
héroïques dont nous nous faisons gloire
de descendre. Les Bardes ont toujours
entretenu le feu sacré dans le cœur des
Bretons ; ils furent l'Ame de leur résistance séculaire; mais la victoire, par le
concours d'éléments divers, finit par rester à l'envahisseur étranger et une voie
nouvelle f u i assignée à l'Humanité.
Tous les vainqueurs onl mis leurs soins
à détruire notre esprit racique cl pour
atteindre plus rapidement leur but, ils
s'attaquèrent au Collègue bardiquo, son
défenseur j u r é jusqu'à la mort.
f
Or, si l'Esprit celtique a pu être étouffé
en Gaule par les Césars et par leurs successeurs, en Grande-Bretagne, du moins,
cet esprit ne péril jamais. Les Bretons de
jrande-Brctagne sont restés Bretons, en
dépit des vainqueurs, et c'est en restant
la très honorable charge de pénitentier
des Bretons. En 1002, le cardinal Olivier,
alors évêque de Rennes, lui résigna son
siège, i cognoissant sa piété et zèle a
l'advenement de l'Eglise », et il tit une
entrée solennelle dans sa ville épiscopale
le P" Septembre 1602. Après avoir édifié
son troupeau par ses vertus, coopéré à un
grand nombre de pieux établissements,
et siégé en 1613 aux Etals généraux comme premier député de Bretagne, François
Lachiver mourut à Rennes le 21 février
1619. Le P. Camart, général des Minimes,
prononça l'oraison funèbre du saint prélat, dont le corps fut inhumé dans lo
chœur do la cathédrale, sous une tombe
poHant cetle épitaphe latine qui résumait
sa vie.
Me Ihiloncs r/enuere, inter
Capitolia
creui, susccpit martes inclita ftoma vicos,
ad lledonani ascendi Jlomano eulle ihiaram,
ad cœlum llinc, iam non altius incolo.
J'ai aussi cherché l'acte de naissance de
l'admirable Frère Louis do Morlaix, Louis
Polart, de l'ordre des'Capucins qui a inspiré à Ilippolyte Violeau quelques délicieuses pages do ses Veillées bretonnes. 11
était fils d'écuyer Pierre Polart, seigneur
DCJ FINISTERE
n'obéit donc qu'à la conscience de la
race.
Nous n'avons pas le loisir de faire un
cours public en cc moment, nous dirons
seulement que dans les temps anciens le
Gorsedd des Bardes s'occupait, chez les
Celtes, cle la haute direction de la société.
II se composait de Druides, de Bardes et
d'Ovales ayant des fonctions distinctes el
déterminées. L'institution s'est perpétuée
Bretons qu'ils ont fini par vaincre h leur
tour. Nous, les (ils de ccs Bretons têtus,
nous avons aussi conservé un peu de cet
esprit auquel nous devons notre salut.
Les Bardes de l'Ile de Bretagne, à
travers les Ages, en dépit des tyrans,
malgré l'exil el les persécutions, ont su
garder la vie â leur association, assurant
ainsi la perpétuité des traditions bardiques, et c'est au Gorsedd d'Ynys Prydain
que le Gorsedd de la presqu'île de Bretagne esl redevable cle sa résurrection
assez récente.
GrAce à l'esprit bardique triomphant,
1111 pont est jelé sur l'Océan britannique,
reliant les deux Bretagnes. Les Bretons
de celle rive se ressouviennent enfin que
leurs ancêtres sont venus cle la Grande
Ile qui surgit des eaux, là-bas derrière
l'horizon. Les frères qui s'étaient séparés
voici treize siècles, se retrouvent « la
main dans la main », unis par une amilié
cle « cœur contre cœur ».
« Quelque chose de nouveau s'est passé
clans le monde. D'aucuns, blêmes d'épouvante, oui entendu la trompette du jugement. Elle a sonné la résurrection des
morts : elle sonne aussi la résurrection
des vivants. C'csl qu'un monde" vieux se
meurt et qu'un monde nouveau se lève ou
plutôt se relève à la vie et au progrès.
Car, chose surprenante, chose merveilleuse, le Colle, vigoureux que Rome parvint à maîtriser el à courber sous la loi
de fer — et cela parco qu'il fallait qu'il
en fût ainsi — cc Celle-là est sorti de sa
nuit profonde. Rien désormais ne saurait s'opposer à son relèvement, car rien
ne s'exécute sans la volonté formelle du
Père, sur toute l'étendue cle. sa Création.
<; Ne sommes-nous pas ici nous-mêmes
comme le témoignage conscient de ce
fait ? Les Druides el les bardes sont remontés sur le dolmen et le flot populaire
les entoure. Et le Gorsedd, après un exil
millénaire, t'ait entendre de nouveau sa
« voix », voix qui esl la voix cle la Vérité
el du Progrès.
« Sur les ruines d'un vieux niondo romain, cependant que l'esprit de conquête
exhale son dernier souffle, les Bardes
proclament la paix celtique.
« Dressez vos fronts dans la lumière, ô
Bretons, et réveillez pour de bon votre
conscience celtique, car le jour cle votre
libération complète est venu.
« Il y a du nouveau, certes, sous le soleil, puisque vous venez d'entendre prolamcr à pleine voix, dans la langue im-
de la Villeneuve, et de Louise de K e r b u zic ; j'ai bien retrouvé les naissances de
ses trois frères, François Polart, baptisé
le 3 août 1574, Lierre, baptisé le 23 j a n vier 1578 et Jean, baptisé le 4 octobre
15S9, mais la sienne m'a échappé.
Jean de Botglazec-, recteur de Plouézoch
de 1503 à 1594, devait être issu de la maison de Kerangoué en Plouigneau. Les prêtres et chapelains de sa paroisse étaient
de son temps, Missires Bertrand Moign,
Bégaou, J. Feunteun. En 1594 il fut r e m placé par François Le Loucze, qui exerça
le rectorat jusqu'en 1622. Ce dernier a
consigné en ces termes, dans le registre
des naissances, la bénédiction de deux
harmonieuses cloches dont, d'accord avec
le Général, il dota l'église paroissiale :
« Lo mercredy dernier jour de juign
lari cle grâce mil cincq cent/, quattre vingtz
dix neutl', ennvyron les Iroys heures après
midy, furent faict cl fonté les deulx cloches de nostre esglise pochiolle cle Plouézoch, auprès de la cyinittière d'icello, pur
ung ouvrier nomé m 0 Jean Cadoudal de
levesché de Léon, le vandredy ensuyvant,
jo r de feste de la Visitation de NotreDame, après vespres furent lesdites clo-
mémoriale et immortelle des Bretons,
devant les pouvoirs, devant l'univers entier, la sublime, l'humaine devise des sages Druides :
« Le Droit à la face du Monde ! »
Les deux porte-glaive parlent ensuite
du côté de Loricnt du cercle sacré el
présentent les deux moitiés du glaive, La
moitié galloise est portée par M. Jenkins,
la moitié bretonne par M. Parker.
L'Archidruide unit, les deux moitiés
avec des rubans aux couleurs bardiques
el, proclame la paix celtique.
Ce début esl très significatif el très
symbolique. Le druide Bcrlhou l'explique : « Ce glaive, dit-il, n'est pas un
glaive de guerre, mais un glaive d e p a i x ;
il doit servir h la maintenir ».
La musique cle la lloUe joue alorsavcc
brio la Marche des hommes de Harlec'h,
tandis que la chorale de M. Guillermit
chante un morceau breton.
Le barde Abalor, sonne de la Conque
et le Gorsedd de 11)08 est proclamé ouvert
par les paroles sacramentelle :
Ar gwir encb d'ar bed 1
Puis le glaive d'Arthur est sorti du
fourreau ; les bardes se rassemblent et le
touchent en jurant fidélité à la paix.
Kalcdvoulc'h
récite la prière
dolmen.
La musique joue de nouveau, et la
chorale chante le Sao
Breiz-Izel.
Lorsqu'elle a fini, l'archidruide Cadwan prononce en gallois un discours où
il rappelle la communauté d'origine de
labeur el de gloire des Celtes, et prie le
peuple de se rallier à la saine doctrine
druidique, qui est : Union et travail dans
la paix, sous l'égide de la tradition.
Au nom des Bretons, le druide Berthou
remeivie Cadwan du précieux concours
des bardes gallois présents.
Mlle Bessie Jones (Telynores Gwalia)
monte alors sur le dolmen el joue un air
de harpe, tandis que Mlle Cordella Rhyz,
druidessc, chante de magnifiques stances.
Le barde Taldir déclame son poème
« N euz ker- a vor », que voici :
IX
N'euz ken a vor ! N'euz ken a harz !
Ivalon ouz kalon, dorn ouz dorn !
Er pellder an heol aour a darz
Hag a skub ar c'houmoul gwalorn.
Amzer ar peoc'h a zo arru ;
Frankiz d'ar c'honverz a beb tu ;
Evid an holl diskadurez !
Dre sikour Breiziz unanet
Le venez a vo c'hoaz er bed,
Hag a dra zur, pinvidigez !...
bardi-
que :
Doue, ro d'eomp da skoazel, etc., dont
voici la traduction française :
Dieu, accord-nous la protection,
Avec la protection, la force,
Avec la force, la sagesse,
Avec la sagesse, la science,
Avec la science, la recherche de la vérité,
Avec la recherche de la vérité
son
amour,
Avec son a m o u r , l'amour de toute créa,
turc.
Avec l'amour de toute créature, l'amour
cle Dieu.
De Dieu cl de tout bien !
On apporte alors la bannière des bar-
L'investiture druidique
L'a tord» du GorseiM breton en costume
(Taldir, barde héraut)
N'EUZ
*
KEN
I
A VOR
!
Tri c'hant vloa so eur Roue
E mesk ar Fransizien
A lavare gant fouge
Ne oa mene 'bed ken
Etre ar Spagn hag ar Franz
E oa unvaniez,
Ar Pyrene lieb doulanz
Vije laket kompez,
II
Mez ar Pyrene uliel
A zo clîomet 'n he zao,
Hag an diou vro dishenvel
7.o dishenvel atao.
Lorc'h eur roue fougeer
Gwinteet var dron ffro C'hall
N'eu/, ket gallet dizober
Euz harzou natural
III
Mez ni, pobl ni c'hall lavaret
Penoz mar 'zo c'hoaz meneziou
Ar moriou braz a zo tec'het
'N cul lezel digor o henlehou 1
Euz Alban, eu/. Iverzon bell,
Euz Kemri, bro ar gan santel,
Euz Kerne, c'hoar vihan hon bro
Zo deut tud, o dorn astennet,
Ar c'hoarz var o muzel merket,
A dreuz d'ar gwagnennou c'hoëro.
IV
N'eu/, ken a vor brema pelloc'h,
An dour na gont ken vidomp-ni.
Na pa re diou wech ledanoc h
Petra hon harzfe d'e dreuzi ?
Listri Breiziz var ar mor don
Ken buan. ken ptim ha gedon
A gas dreholl brud hon broiou ?
Ken niverus int ha gwenan
H a g o skonadren bepred a gan :
Nan, nan ! Na n'euz ken a voriou !
V
des et on la monte sur le dolmen. Cadwan attache à sa hampe les trois rubans
« u x couleurs bardiques, puis le barde Mab
an Argoal, porte-bannière du Gorsedd, la
montre au peuple en faisant le tour du
cles t y r é e s d e l a fosse l'une pesant anvyron 93 1. et l'aultre anvyron 32 1. esquelz
sont les armoiries de la seigneurye de
Goezbriand el le nom de M0 François Le
Loucze, recteur de ladite parroisse.
Le dimanche prochain ensuyvant, 4'
j° do juillet dudit an, a lissue de la
grande messe en grande assamblée de
peuple furent les cloches benistes et baptisées solennellement par moy, M. Francoys Lo Loucze prestre recteur de ladite
parroe, et fust la grande nommée Renée
par la représentation et presnnee de noble
et puissante dame Renée de la Marzillyen,
dame de Goezbriand, Triévin, Kerantour,
Keraudy, Bren, Lanouverle, Coatcoazer,
et fust pour parrain, escuyer Pierre du
Goezlin soigneur du Coskaer, et la
pelitte fust nommée Jacques par la presance do nobles lioms Jacques de Keraldanet, seigneur de Kervern, Rozangavet,
et fust pour moraine damoisselle Louvse
Estienne, damo de lloslan, Kerveguen, le
tout fait au cyinittière do ladite esglise
devant le grand porche dicelle, 1e jour et
an que devant. Signé : F. Lo Loucze, pr.
recteur. »
Le 26 septembre 1601, Illustrissime et
Hualet ar broiou breton.
Hirio ar rollou zo chenchet,
D'an nec'h eo deut ar Vretoned,
H a g ar Fransizien 'n eur c'hoste
An Anglizien en eun tu ail
A vefe aliez gwall fall
Panevet harp hon bugale.
VII
Keumriz. Skosed. Iverzoniz,
Arvoriz h a g Argoadiz Breiz,
Diskuezomp brema d'ar-Bediz
A zo ennomp ar memez Feiz !
Ankounac'homp an Disparli,
Antreomp lioll er meniez Ti
Bag an norejed zo digor ;
An d o u r n ' e o ken spontus awalc'h
Evid beza vidomp eun dalc'h
Ni zo er gear, dreholl, var vor ! !
VIII
Demezet eo ar c'hlezeier
Gant an Drouiz-Veur var an dolven ;
A vro da vro ar c'heleier
A embann eo dihun hon gouen :
Ar c'horn a voud : ar barz a gan,
Telennou Gwalia a ziskan ;
Biniouiou Arvor a c'houitel :
lin Iraoniennou, er meneziou,
Unanet eo c'hoaz eneou
Bugale vihan Breiz-Izel.
N'euz ken a vor 'tre an diou Vreiz
Sethu aze eur vvirionez ;
Ha tostaal a ra d'omp an deiz
Ma voint unanet a nevez.
Gwechall goz ar meniez Drouized
A gelenne ar Yretoned,
O gwad a oa pur ha dinam ;
Hirio 'n ho kwaziou ha 'n hon re
Hevelep gwad 'red adarre
Rag bel lion deuz hevelep mam 1
VI
Ilogcn gwask padus ha kaled
Ar Romaned hag ar Sao/.on
En deuz epad meur a ganlved
Révérendissime Guillaume du Halgoët,
par la grâce de Dieu et la faveur du SaintSiège évêque et comte de Tréguier, réconcilia l'église de Plouézoch, c'est-à-dire la
bénit de nouveau, parce qu'elle avait été
profanée. Quelle fut la nature de cette profanation, effusion de sang ou vol sacrilège ?
Le registre n'en dit rien.
Aux deux cloches fondues en 1599, le
rfeteur en ajouta une troisième, quelques
années après, et à cetle occossion, inséra
la pièce suivante dans le registre paroissial :
« Ce dimanche second jour d'aougst lan
mil six cent quinze a lissue de la grande
messe fust beniste et baptizée la pettitte
cloche de ntre église de Plouézoch par
moy, M. François Le Loucze, recteur de
ladite paroisse en grande assamblée de
peuple et fust nomëe Louise par la représentation de damoisselle Louise de Goezbriand, dame de l'Armorique, pour marainne et moy soubzsignanl recteur, pour
parrain. F. Le Loucze, recteur.
En 1610, François Lachiver, alors évêqne de Rennes, vint à Morlaix et ne manqua pas, comme bien l'on pense, d'aller
revoir sa chère paroisse natale, ses parents
Le héraut appelle les postulants à l'investiture druidique élus, après examen.
On élève successivement au grade
de bardes : MM. Yves Croc, sous le [nom
d'Eostik Kerinek ; Loeiz à Floc'h sous le
nom de Ar Stourmer ; René Degoul, sous
le nom de An Hader ; au degré d'ovates :
MM. Paul Ladmirault, musicien et Maurice Nicolas, peintre. Ils j u r e n t fidélité à
la Bretagne et à leurs frères.
MM. Delobeau, maire (Mab Armor) ;
Amiet, président des fêtes (Bleimor) ;
Vergmaud, adjoint au maire (Gwernaod) ; docteur Piton, conseiller général
(Mab Sizun) ; Boulvard, secrétaire des
fêtes (Mab Briek) ; Coudurier et P e t i t colas, de la Dépêche de Brest, ont été
proclamés bardes honoraires.
MM. Delobeau, Amiet et Vergniaud
ont remercié par quelques mots bien sentis, dans une note tout à fait panceltique.
M. Delobeau d i t : « Je suis très flatté
de l'honneur qui m'a été fait et sur mon
nom à la ville de Brest, en me proclamant barde sur ce dolmen ; ce titre rappelle l'ancien culle_de nos _pèrea,^<t«dvbùs venez de reproduire dans cette intéressante cérémonie. »
M. Vergniaud :
« Vivent les Bretons de la petite Bretagne et vivent les Bretons de la Grand«Bretagne. Vivent les Gallois et vivent les
Gaulois. Vive le panceltisme. A l'encontre du panslavisme et du pangermanisme
qui sont des associations de guerre et de
lutte, seul le panceltisme est un gage de
paix. »
M. Piton, qui ]a choisi le pseudonyme
de Mab Enez Sizun, répond en langue
bretonne el voici la traduction de son
allocution :
« Bardes, mes chers amis,
« Merci du grand honneur q u e vous m e
faites en m'admettant au nombre d e s
bardes.
« J'ai pris le nom de « Mab Enez S i zun » en souvenir de mon père qui naquit
à l'île de Sein ; au pays où Velieder f u t
une des notables personnalités druidiques.
et ses amis. Il se rendit ensuite au château du Taureau et y chantala messe avec
pompe, en présence du commandant,
Yves du Parc, seigneur de Kergadou, et
des notables.
Vincent Le Guernigou, né à Plouézoch,
remplaça en 1623 le précédent recteur, il
resta cinquante et un ans le chef spirituel
de la paroisse, ce f u t un très digne et
dévoué pasteur et je ne saurais mieux
faire son éloge qu'en citant les termes de
son acte de décès, qu'on trouvera plus
loin. Il commença par reconstruire le
clocher, qui tombait en ruines, et en posa
la première pierre le 13 juillet 1627. Il
s'attela ensuite à l'œuvre de la réfection
de l'église elle-même, qu'il put mener à
bien avec l'aide du seigneur de Goezbriand.
fondateur et premier et priéminencier.
J'ai relevé dans le'registre les pièces suivantes, relatives à ces travaux. Le texte
original latin a été déchiffré et traduit p a r
l'érudit chanoine Peyron, chancelier a r chiviste du discèse.
L. Le G,
{A suivre).
-
/
,
J&r
\ L'ÉCHO
i-i!'. ,"••
1 1
,
I
FINISTERE
.'
i
« Je salue cotte religion ancienne qu
faisait battre à l'unisson les cœurs de la
Grande et Petite Bretagne, leur inculquant une confiance réciproque avec l'énergie caractéristique de notre race.
« En mémoire de ce noble temps passé
que nous faisons revivre aujourd'hui,
permettez-moi, monsieur l'archidruide,
de serrer votre main loyale, renouant
l'amitié des deux peuples gallois et bretons.»
« Vive la Grande el vive la petite Bretagne. »
M. Lcwclin Williams, ovale, et membre de la chambre des communes, prend
à son tour lu parole, et au nom de ses
collègues gallois, salue les membres du
Parlement français représentant la Bretagne, qui sont présents it celle l'été
merveilleuse dont il conservera un souvenir ineffaçable.
M. L).-B. lluws, secrétaire de l'Kisleddfod de Londres pour 1909, annonce du
haut de la pierre, celte importante assembléo celtique qui se tiendra du lv> au
20 juin 1909, dans la première cité du
1
monde et invite les Bretons il y assister
nombreux.
Puis il déclame une « gwerz » de sa
composition.
La cérémonie s'achève sur des airs de
harpe enlevés par les deux charmantes
baidesse Teleores Gwalia et Cordelia
Rhys.
Le glaive d'Arthur est de nouveau sorti
du fourreau, et la paix est proclamée.
Tous les bardes réunis autour de la
table de pierre, ou debout au pied des
douze menhirs, et les jeunes choristes de
la Palestrina chantent pour finir les couplets du « Bro goz », avec accompagnement de harpe. L'effet est féerique.
TSSISES DU FINISTÈRE
4* Session de 190S
Voici les noms des jurés désignés par
le sort pour siéger au cours de celle session qui s'ouvrira à Quimper, le lundi 19
octobre prochain, sous la présidence de
M. le conseiller Gauducheau, ayant
comme assesseurs, MM. Chauvin, j u g e
et Ely, j u g e suppléant au tribunal de
Quimper.
Jurés titulaires
MM.
Pierre Canévet, cultivateur à Spézet.
Joseph Colin, propriétaire-cultivateur ù
Plomodiern.
Joseph Le Roy, propriétaire à Gouézec.
Yves Ddasser, propriétaire au Cloître.
Charles Huet, retraité des chemins do
fer à Quimperlé.
Yves Bozcc, propriétaire à Lothcy.
Yves Fournis, expert à Ploujean.
Félix Braouézec, négociant à Morlaix.
Théophile Barbier, propriétaire à Scrignac.
Théophile Henry, avocat à Plouigneau.
Jules Malinjoud, chapelier, h Quimper.
René Savina, cultivateur à PlogastelSaint-Germain.
Emile Collobert, propriétaire à Locmaria-Berricn.
Yves Pensec, cultivateur à Q u e r n e n .
Paul Dumont, négociant à Brest.
Jean Cabillic, maraicher à Plozévet.
Yves Guéguen, cultivateur à Locronan.
Georges Cathala, négociant à Concarneau.
François Quéré, maire do Guerlesquin.
Maximilien Fauchon, mécanicien principal à Brest.
Jean Morel, propriétaire à Landunvez.
Benjamin Cadoret, commerçant à Riecsur-Belon.
Félix Rivière, marchand de chaussures
à Brest.
J e a n Le Midy, propriétaire à Bcuzec-capSizun.
Hervé Jambois, propriétaire à Hanvec.
Daniel Belbéoch, rentier à PlonévezPorzay.
Louis Laurent, mécanicien en chef à
Brest.
Alphonse Chabay, quincaillier à Quimper.
Jean Le Nuz, propriétaire à Plougonven.
Jean Le Bihan, propriétaire Jà Plonévezdu-Faou.
. .
Julien Le Bihan, syndic de marine à
Po.it-l'Abbé.
Félix Homel, 1 " maitre fourrier en
retraite à Porspoder.
Hervé Masson, propriétaire à Ploujean.
Louis Le Bomin, boulanger 6 SainlSégal.
Louis Douérin, boulanger à Chûteauneuf-du-Faou.
Jurés suppléants
MM.
Jules Le Gent, conducteur des ponts et
chaussées à Quimper.
Abcl Meilhon, directeur de 1 asilo StAthanase à Quimper.
. . , ,
Jean Le Bonzec, receveur municipal à
Quimper.
C H R O N I Q U E
DU
L O C A L E
MORLAIX
I n c e n d i e . — Vers 8 heures, mercredi
soir, le clairon d'alarme annonçait aux
habitants de Morlaix qu'un incendie avait
éclaté..
.
,r
En effet, une maison brûlait h Iraonar-Vélin, sur la roule de Carhaix, à un
kilomètre de Morlaix.
C'était l'habitation de M. Le Breton,
tailleur d'habits, qui était en flammes.
L'incendie s'était déclaré dans le grenier. M. Le Breton, en cherchant un livre
dans les combles avait déposé sa lampe
e u r un amas d e chiffons. P a r un mouve-
ment imprudent., elle s'élail renversée cl
avail éclaté. Le liquide s'enllammanl aussitôt répandu, avait pris des proportions
tellement grandes cl rapides qu'il avail
élé impossible M. le Breton de l'étein
dre dès le début.
11 appela au secours. Il élail trop lard.
Malgré leur rapidité, on dut se borner à
sauver quelques meubles el à laisser briller la maison.
Quand les gendarmes arrivèrent sur
les lieux, on se mil eu mesure d'évacuer
les meubles d'un local voisin el <i le préserver autant que possible. Les pompes
arrivant à In rescousse quelques instants
plus lard, sous la conduite du sous-lieutenant M. Muller, ont put. empêcher l'incendie de consumer ce local voisin el
celui de M. Capitaine, confiseur, également inénacé.
Les dégâts, importants, consistant en
mobilier, marchandises cl immeubles,
sont assez grands. Il y a assurance.
M u s i q u e m u n i c i p a l e . — Prograïame
du concert qui sera donné le jeudi ICM' octobre 1908, à 8 h. 1-1 du soir, sur la place
Thiers :
Les Cadets, marche militaire, Sousa.
— Marguerite des Prés, ouverture, Plu-,
ne!. — Bataille de Fleurs, valse, Romain.
— Divertissement Tzigane (ballet fantaisie), Kelsen. — llispanola, boléro, A.
Chauvin.
P e r d u . — M. Lurher, boucher aux
halles, a perdu une somme de 400 francs
composée de trois billets de 100 francs et
deux billels de 50 francs. Prière de les
lui rapporter.
S t a d e M o r l a i s i e n . — Les sociétaires
désireux de prendre part au cross-country-cvclo-pédestre du I octobre prochain
sont priés de se faire inscrire le plus tôt
possible chez M. Le Saint, trésorier, rue
de Paris.
Ce cross-counlrv sera couru en deux
catégories distinctes el des prix attribués
à chacune d'elles.
Nous prions instamment les sociétaires de s'inscrire en plus grand nombre
possible pour donner plus d'attrait h cette
petite épreuve sportive.
Dimanche prochain 27 septembre, reconnaissance du circuit, départ de l'hôtel de ville à 1 h. 1 /2 de l'après-midi.
Le
Bureau.
P r é l è v e m e n t s . — M. Bichon, commissaire de Police il Morlaix, accompagnant un inspecteur du service de santé
cl d'hygiène publique, a prélevé des
échantillons de marchandises diverses
dans des épiceries et charcuteries de notre ville. Ces échantillons seront expédiés au laboratoire de Brest aux fins
d'analyse.
également. Los trois paroisses de Morlaix
s'y étaient rendues en procession.
T h é â t r e . — La troupe de passage Ed.
Somlié, donnera lundi 28 septembre 1908,
sur la scène du théâtre municipal : « Un
coup de foudiM » pièce en î! actes, de Xanrolï. Oa eomm'o'icorn le spectacle par
« Nos Maris r.'amuseut », p'ùco milita re
d'Antony Mars.
Grande fête
clianpëtre. —
grande fête champêtre organisée p'ir la
musique indépendante de Morlaix, sous la
présidence do son chef, M. Bizien, a eu
quoique contrariée, dès le début, 'par un
temps douteux, son succès habituel.
L'admirable parc de Kernéguè; a clé très
animé pendant tout l'après-midi par le lat
à grand orchestre, les crêperies bretonnes
et los nombreuses attractions qu'avait or
ganisé le comité de la lôte.
MM. Albert Heurtault. président ; Biz en,
chef, les membres du bureau et les inusisiens de Vln irpeiuhnlc ont. droit aux me Ileures félicitations pour la bonne réussite
de la k -rmesse qui s'est déroulée dans
l'ordre le plus parfait et sans à-coups.
I v r e s s e e t r e b e l l i o n . — La gendarmerie ayant arrêté un nommé Yves Rolland,
dit GuinidiC, âgé de 39 ans, lequel était
ivro dans la rue do Brest, un seul gendarme avait été chargé de le conduire au
poste de police.
Chemin faisant, notre ivrogne voulant
fuir, envoya un coup do pied au gendarme
qui fut obligé d'appeler à son aide un agent
de police.
Envoyé au violon d'abord, il a élé conduit au parquet ensuite. Sou arrestation a
été maintenue.
Pardon de Troudoustin. — Lo pardon de Troudoustin, qui doit avoir lieu le
dimanche 27 septembre, olïre un pro •
gramme d'attractions variées : inàt de cocagne, baquet russe, concouis de fumeurs,
courses pédestres, danses bretonnes. Le
soir, illuminations.
A d j u d i c a t i o n . — Le 28 septembre
1908, il sera procédé, à 2 heures de l'aprèsmidi, à l'adjudication sur s:umission cachetée, do la fourniture des fourrages à la
ration, nécessaires à chaque brigade à
cheval de la circonscription de Morlaix, du
1 - novembre 190S au 31 octobre 1909.
Cette fonrniture pourra être soumissionnée pour une ou plusieurs brigades.
Pour renseignements complémentaires,
A u c o l l è g e . — M. Ortmans, professeur d'allemand au collège de Clamecy, j s'adresser au bureau de ia gendarmerie, à
est nommé au collège de Morlaix en ! Morlaix, rue de Brest.
Pour les jardins ouvriers. — Les
remplacement de M. Prost qui passe pro- t
fosseur d'allemand et de lettres au col- j e u n e s gens du patronage de Saint-Martin
exécuteront le dimanche 27 septembre, à
lège de Tournus.
4
heures du soir, el le dimanche 4 octobre,
C o n s e i l m u n i c i p a l . — Réunion du
conseil municipal en séance extraordi- à 8 heures du soir, la belle pièce « Michel
Strog'dl » eç cinq actes et 16 tableaux,
naire le vendredi 25 septemure courant
avec
ballets etfeéries.
à 8 heures un quart du soir.
Objet : Couverture des lavoirs des J a cobins ; élargissement du Pont du Dossen ; école normale d'instituteurs de
Quimper. — Demande de secours à titre
de dégrèvement de trousseau, formulée
par M. Rolland, en faveur de son (ils
Alexandre ; pétition des habitants de la
rue Docteur Le Febvre, relative à l'eau
potable ; musée. — Don do M. le baron
Edmond de Roslhschild. — Remerciement du conseil municipal, demande
d'envoi en congé à litre de soutien de famille, formée par le nommé Emile-Auguste Febvre ; demande de création de
nouvelles foires annuelles à Plougonven ;
collège de jeunes filles. — Avenant au
traité décennal ; jeux de boules. — Communication d'une lettre de M. Yves
Guyader ; hospice. — Projet de travaux.
— demande de subvention sur les fonds
du pari mutuel.
J e u x d e b o u l e s . — La mnnicipalité
a autorisé l'installation d'un jeu de boules dans l'un des angles de la place de
Marhallac'h. Ce jeu de boules, qui ne
sera ouvert que le dimanche, a élé inauguré et fait la joie des amateurs de ce
quartier.
Pèlerinage de N. D. de la Salette.
— Une énorme foulo de fidèles n'a cessé,
pendant deux joui s d'affluer au sanctuaire
do N. D. de la Salette.
Le nombre des pèlerins était bien plus
grand encore dimanche. Do tous côtés, on
ne voyait que voilures et piétons arriver
pondant toute la matinée.
Les divers offices en conséquence ce
sont ressentis de cette énorme alfluence.
Aux vêpres chantées en plein air dans la
cour du sanctuaire où un autel était édifié,
assistait, pieusement agenouillée, une
foule des plus compactes.
M. l'abbé Coatannnnc'h, supérieur du
Petit Séminaire de Saint-Pol do Léon,
prononça un très beau sermon sur la sanctification nu dimanche et lo culte dû à
N.-D. delà Salette.
•
Un grand nombre de prêtres étaient là
Mouvement de la population du
17 au 24 septembre 1908.
NAISSANCES. — Lucien Lyvolant,
fils de Yves el de Marie-Jeanne Coajou,
rue Longue, 27. — Jean-Baptiste Guyader, lils de Tanguy el de Jeanne Didou,
rue des Brebis, 19. — llenrielle-PcrrineFrancine Guéz.enncc, fille de Jean-Pierre
el de Jeannc-Maric-Françoisc Théo, rue
du Mur, 67. — Jean-François Réguerre,
fils de François-Marie et de Marie- F rançoise Le Bras, rue du Mur, 47. — JeanMarie Le Danlcc, fils de Guillaume et de
Marie-Françoise Lavanant, rue du Mur,
44. - Marie-Louise Tanguy, lille de JeanLouis et de Marie-Louise Lilibranne, rue
du Porsmeur, 19.
\
s
!
|
P U B L I C A T I O N S DE MARIAGES. —
Jean-François Salon, sabotier, rue Basse,
33 et Marie-Yvonne Levier, l'actrice, rue
Basse, 3.'5. — Yves-Marie Ricoii, employé
de commerce, rue du Mur, 26 cl. Ernestine Dronniou, ménagère, PlouégatMoysan.
MARIAGES. — Paul Lo Bras, représentant de commerce à Ploujean el Catherine Coquin, couturière, rue Longue. —
Ernest-Hippolyle Ribal, caporal, l" r tailleur au 32° régiment d'infanterie de ligne
à Chalellcraull, (Vienne) et Jeanne-Pcrrine Juhcl, s. p., rue des Bouchers, 24. —
Yves-Marie Le Foll, employé des hypothèques il Lyon, (Rhône) et Jeanne-Yvonne
Guyomard, couturière, place des Jacobins, 12. — Guillaume-Marie Péron, charbonnier, rue du Mur, 16 et MargueriteFrançoise Madec, journalière, venelle au
Son, 4. — Yves-Jean Paul, boucher, rue
Courte, 12 cl Germaine-Irène Geoffroy,
s. p., ii Carhaix. — Joseph-Maurice-Hyacinlhe-Marie Lénorct, menuisier, rue
Longue et Marguerite-Françoise
Le
Prado, cuisinière, rue Gainbella, 70.
DECES. — François Mével, 25 ans,
quartier du ChAlcau. — Angélinc Castcl,
20 ans, rue des Vignes, 36. — Marcel Le
Foll, 2 mois, quartier du Château. —
Marguerite Linguinou, épouse de JeanMarie Tanguy, 58 ans, rue Armand Rousseau. — Margucrile-Marie-Louise Le
Bail, veuve de Jean-Olivier Lelchat, 74
ans, rue Gambctla, 64. — Catherine Quéméner, 3 ans, Grand'Rue, 2. — FrançoisMarie Dise/., veuf do Anne-Mario Lirzin,
22 ans, quartier du Château. — Jacques
Le Bras, époux de Françoise L'Hoslis,
40 ans, rue Longue, 20. — Marie-Jeanne
Le Pape, épousede Joseph-Louis Micheau,
60 ans, quartier du ChAlcau. — MarieAnne-Anna Creignou, veuve de PierreMarie Breton, 67 ans, rampe Saint-Melaine. — Constant-Florentin
Corbin,
époux de Marie Le Bcuzil, 46 ans, rue de
Paris, 13.
ces. C'est un jeu sûr pour tout perdre. »
Je me tiens pour assuré de ne point déA c c i d e n t m o r t e l . — Mme Le Breton
Marie, uée Creignou rentière, âgée do G0 plaire aux vrais Français, en résumant
ans environ, habite la place Thiers. Elle se par celte pensée de Pascal, les impresrendait mercredi matin vers 11 heures sions qu'a produit en nous le spectacle
chez va lille qui habité non loin de la place
S.iiat-Mflaine, maison •Prigent. huissier. de l'affaire Dreyfus, condamnée par le
Cinq ou six marchés dYscidicr donnent peuple. Il y a bien longtemps que nous
accès dans cette maison. Arrivée uu haut,
connaissons l'excellence de la RépubliMme Le Ibeion fut pri-e probablement
que
à bouleverser la France. Cependant le
<1 'mn étourdissement ou d'une faiblesse
procès
Grégori, en présentant un aspect
quelconque. Elle tomba dans la rue la tête
la première. On s'empressa autour d'elle ;
nouveau de la question, a précisé d'auon la releva ne faisant aucun mouvement
tant la sûreté du jeu de la franc-maçonet ne donnant plus signe do vie. Elle é a t
morlo. Le médecin, appelé, constata une nerie â loul perdre. A ce tournant de
Raclure à la base du crâne ayant provoqué
l'histoire de la troisième République, —
la mort iristan'anée.
la République de Bismark el de GamLANDIVISIAU
b c t l a — apparaît avec une netteté tragiT r a v a u x à e n t r e p r e n d r e . — Le que, le dessein de ccllc bande qui cscajeudi 22 octobre 1908, a deux heures du
soir, il sera procédé à la mairie de Lan- bada le pouvoir, quand l'Empire croula
divisiau, devant le maire, assisté de deux
sous les manœuvres des Loges. Le pays
conseillers municipaux et en présence du
demeure encore dans l'émotion de ce
Receveur municipal à la mise en adjudication an rabais el par voie de soumis- procès Grégori, qui permit à la conssion cachetée, des travaux de construction cience nationale de ressaisir au milieu de
d'une bordure de trottoirs cl de caniveaux
la boue républicaine.
pavés dans la rue du cimetière cn celle
ville.
Aussi bien, on a aperçu que les efforts
Le moulant du devis est de 2.000 francs. de l'Action Française à faire éclater la
On peut prendre connaissances des
devis, plan el caliie • des charges, il la j vérité n'étaient pas perdus. Pour tout
homme de bon sens, il est clair, que RéMairie <le Lnndivisiau.
publique
et, juiverie fia.ic-maçonnique
F ê t e s d e l a S a i n t - M a t h i e u . — Les
fêtes ont commencé, samedi soir, par un sont synonymes. C'est pourquoi une seule
concert vocal et instrumentai qui a obtenu
chose est nécessaire à l'heure présente,
un vif succès.
Voici les résultats du tir cl des courses c'est de chasser ce régime discrédité el
de dimanche.
par sa lâcheté et pour son déshonneur.
Tir. — !•• prix, M, J.-P. Inizan, de
Mais la République ne sera exécutée que
Landivisiau ; 2 et 3- prix, ex-œguo, MM.
par un seul homme, c'est le Roi I
P. Ilanion cl J. Guillou, de Landivisiau ;
4-, cx-œauo, MM. B. Tréanlon, Ch. Cos—o—
quer cl kerhorvé, de Landivisiau.
La Royauté est il parler franc le seul
Courses cie chevaux. — Trol mon lé :
1" prix, M. Moreau, de Saint-Pol ; 2 \ M.
remède contre celte démocratie, qui, seKerdilès, de Plouvorn ; 3-, M. Combot, lon le mol de Royer-Collard « se déborde Landivisiau.
de de toutes parts ». La société française
Galop ; 1" prix, M. Penncc, de Briec ;
2-, M. Le Floch, de Guengal ; 3-, M. Le en s'éloignanl de Dieu el de l'Eglise caBellec, de Landivisiau.
tholique, a perdu le seul pieu, qui, en
Trot attelé : 1" prix, M. Moreau de
dehois
de la Royauté, pût la maintenir
Saint-Pol : 2-, M. Kerdilès de Plouvorn ;
3 § , M. Le Mcur, de Landcrneau.
dans des voies raisonnables et jusles. Ces
C o m i c e a g r i c o l e . — Voici les résul- démagogues s'irritent de ne pouvoir apaitais du concours de chevaux et de bestiaux ser la colère du peuple qu'ils ont excité
qui a eu lieu il Landivisiau le 21 septem- par leurs propos insensés.
On a voulu l'aire accroire aux ouvriers
bre.
comme aux pa ysans que celle République
Juments poulinières, gros Irait. —1 ••
prix, 35 fr., à M. J.-L. Tanguy, de Bodi- élail leur chose, alors qu'elle n'était qu'un
instrument d'oppression contre la relilis ; 2', 30 fr., M. Saliou, de Plounévcn1er ; 3-, 20 fr., M. J. F. Berlhou, de Plou- gion catholique.
gourvest ; 4-, 15 fr., M. J é z é g o u , d e Plougourvest ; 5' 15 fr., à M. Kerouanlon, de
Sainl-Derrien.
Juments poulinières, demi-sang. — l-prix, 35 l'r., M. Le Bras, do Sainl-Derrien ; 2 \ 30 fr., M. Jézégou, de Plougourvest ; 3 - , 20 fr., M. Le Roux.
Pouliches de JS mois, gros Irait. — 1"
prix, M. J.-M. G. Thépaul, de Bodilis ;
2-, 25 l'r., M. Jézégou, de Plougourvest ;
3", 15 fr., M. Irien, de Plougourvest ;
4', 10 fr., M. Ilamon, de Bodilis.
Pouliches de 18 mois, demi-sang — 1"
prix, 30 fr., M. G. Thépaut, de Bodilis ;
2-, 25 fr., M. Déniel, de Plounévcntcr ;
3', 15 fr., M. Berlhou, de P l o u g o u r v e s t ;
4-, 10 fr., M. Bodériou, de Plounévcntcr.
Poulains de JS mois, gros trait. — 1"
prix, 25 fr., M. Alain Quéinncc, Plounév e u l e r ; 2 - , 20 fr., M. Le Bras, de Lam»
paul ; 3-, 25 l'r., M. J. Couloigner, de
Plounévcntcr ; 4', 15 l'r., M. Auguste
Queinnec, de Landivisiau ; 5-, 10 l'r., M.
Picarl, de P l o u g o u r v e s t ; 6-, M. Y. Jaffrès, de Landivisiau ; 7-, 10 fr., M. J.-M.
Quélennec, de Landivisiau.
Poulains de 1S mois, demi-sang. — P*
prix, 25 l'r., M. Bléas, de Bodilis ; 2-, 20
l'r., M. Béeam, de Plougourvest ; 3', 10
fr., M. Bodériou de Plounévenler ; 1-, 10
fr., M. Bodros, de Lampaul.
Taureaux de '2 ans el au-dessus. — 1 "
prix, 50 l'r., M. Auguste Queinnec, «le
Landivisiau ; 2-, 35 l'r., M. (L Thépaut,
Bodilis ; 3-, 25 l'r., M. Troadee, de SaintServais : 4-, 10 fr., M. Yves Corrc, de
Bodilis.
Taureaux au-dessous de deux ans. —
p - prix, 50 fr., M. G. Thépaul, de Bodilis ; 2-, 40 l'r., M. J.-F. Le Guen, de Plougourvest ; 3-, 35 fr., M. J. 13. Le Bars,
de Lampaul ; 4-, 30 l'r., Mme veuve L.
Abgrall, de Landivisiau ; 5*, 20 fr., M. F .
Pouliquen, de Landivisiau : 6., l'a fr., M.
A. Picarl, de Plougourvest.
Génisses au dessous de trois ans. — 1 "
prix, 30 fr., M. Guillou, de Lampaul ; 2 ' ,
25 l'r., M. Y. Riou, de Landivisiau ; 3-,
20 l'r., M. F. Pouliquen, de Landivisiau ;
4-,
5-,
G-,
7-,
15 l'r., M. G. Rolland, de Landivisiau ;
15 l'r., M. G. Gucnnégan, de Bodilis ;
10 IV., M. S i o h a n . d e Plougourvest ;
10 l'r., M. Le Guen, de Plougourvest.
Verrais. — 1" prix, 15 l'r., M. P. Guéguen, de Plougourvest ; 3-, 10 fr., M. 11.
Grall, de Landivisiau.
0'
L e p r o c ô 3 d a la R é p u b l i c j u o
« L'art de bouleverser les Elals, dit
Pascal, esl d'ébranler les couluuies établies en sondant jusque dans leurs sour-
Quel autre gouvernement, si ce n'est
la troisième République, versât autant
de sang ouvrier. Fourmies, Narbonne,
Raon l'Etape, Villeneuve-Saint-Georges,
autant de noms qui immortaliseront la
manière donl la République t vnchait les
cnlliis ouvriers. Mais comment ose-ton vanter un gouvernement qui ne lil j a mais qu'avilir la gloire nationale et dont
jamais il ne sortit que des infamies et des
forfaits I A aucune époque de notre
histoire, la corHiplion ne fut poussée à
un si haut point. Tous ces amis du peuple, parvenus au pouvoir, n'en usèrent
jamais que pour s'assurer d'une situation
meilleure. C'est ainsi que des Bouvier,
des Clémenceau ayant perdu l'honneur au
Panama, seront encore hissés a u x n u n i s l è res à mesure que s'accroissait la corruption parlementaire.
Ce; trafics honteux continuent encore et pour n'être pas faits à la grande
lumière, n'en sont pas moins significatifs
de la décadence des m œ u r s cn France.
g n e s o n o r e G a m b e t l a . M a i s e l l e n e cessede
s'enfoncer dans le déshonneur. C'est
pourquoi, Clémenceau, le laquais de Sa
Majesté Britannique', Brignd des prés de
Saint-Nazaire avaient compris que seule
la cérémonie odieuse du Panthéon les
mettarit au relief.
Un Royaliste.
CONSEILS A NOS L E C T E U R S
C'est sans nuire à l'organisme et sans
provoquer le moindre désordre de l'estomac, c o r n u e le font tant de remèdes,
que la poudre Louis Legras calme instantanément les plus violents accès
d'asthme, de catarrhe, d'oppression, de
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ils l'adopteront exclusivement, car son
efficacité esl véritablement merveilleuse.
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Dépositaire à Morlaix
Maison P SANTAMANS, pl. Souvestre
CARHAIX
C o n c o u r s c a n t o n a l . — Le concours
cantonal agricole, se tiendra dans notre
ville, le 1 er octobre, sous les auspices de
l'association agricole de Carhaix. Onze
cents francs de primes y seront distribués.
N o m i n a t i o n . — M. Louis Le Foll,
facteur à Guerlesquin, originaire de Carhaix, vienl d'être nommé facteur à MoIrcff, en remplacement, de M. Laurent,
mis en disponibilité pour raisons de
sanlé.
A l ' é c o l e l i b r e . — Nous rappelons
aux parents, que les classes sont ouvertes à l'école libre des garçons de Carliaix,
depuis le 21 courant el nous offrons au
nouveau directeur M. Abalin, nos meilleurs et souhaits de bienvenue.
S i m p l e s r e m a r q u e s . — Durant la
période électorale, M. Le Maire s'ingéniât surtout, à amadouer, les ouvriers,
afin de capter leurs suffrages, pour s'assurer la majorité.
M. Le Maire se disait l'ami des ouvriers,
sa liste élue, ce serait immédiatement
l'Age d'or pour la classe ouvrière. Les
trop naïfs ouvriers du bâtiment, en particulier se laissèrent séduire.
M. Le Maire triomphait, avec toute sa
liste.
Deux maisons d'écoles étaient paraît-il
nécessaires pour noire ville. Que fait M.
Le Maire de Carhaix, il achète le couvent
des Ursulines, en faisant crier l i e n fort
que cet achat est u-ne excellente affaire
p Dur la ville. Nous avons déjà prouvé le
contraire. Mais a u j o u r d ' h u i nous déclarons et c'est logique il nous semble, q u e
pour les ouvriers de Carhaix, c'est u n e
très mauvaise affaire. Quels sont en effet
les sacrifiés dans toute celte affaire ? les
ouvriers.
Il est cn effet hors de doute que s
l'utilité de nouvelles maisons d'écoles se
faisait sentir le fait de les faire construire,
eut assuré aux ouvriers de Carhaix, d e
longs mois de travail. Le couvent coûtera plus de cent mille francs et ne sera
jamais quoique l'on fasse, ce qu'il aurait
fallu comme maisons d'écoles publiques
à Carhaix. Neut-il donc pas élé plus pratique dès lors, si l'on voulait dépenser
cent mille francs de faire construire,
d'assurer ainsi du travail à une foule d'ouvriers durant tout l'hiver?
Qu'en pensez-vous ouvriers Carliaisiens : i
SCAREV
COLLOREC
—o—
O u v e r t u r e d e s c l a s s e s . — Les classes s'ouvriront lundi prochain à l'école
libre des garçons de Collorec. Celte
La République a donc manqué à tout
ce que prétendaient les disciples du bor-
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et 1908, furent des succès pour cette
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Nul doute que plus que jamais, les
catholiques populations de Collorec,
Landeleau et Plounévcz-du-Faou n'aient
à cœur, d'y faire instruire el éduquer
leurs onfants.
PLOUGUER
U n m o t d ' e x p l i c a t i o n . — A la première séance publique qui suivit les élections municipales, i» la demande de plusieurs conseillers municipaux, des commissions furent nommées. Comment se
fait-il, que ces commissions- contrairement h l'article 59 de la loi municipale
n'aient pas encore été convoquées !
M. le Maire a-t-il l'intention de tenir
pour lettre morte, les décidons cle l'assemblée municipale ? Veut-il connue par
le passé gouverner
lui seul sans nul
souci des conseillers municipaux ? On
semblerait le croire ! En lous cas, nous
verrons bien.
Simple mais significative remarq u e . — Durant la" période électorale,
nous mimes en garde, les électeurs de
Plougucr contre ce une nous appelions
l'attitude étrange du Maire sortant, qui h
Plougucr se prétend libéral et qui, à
Carhaix, vemul s'afficher aux réceptions
officielles en compagnie des blocards, et
qui se faisait mémo inscrire comme adhérent au comité Mascuraud. ('.'est louche n'est-ce pas, d'autant que quelques
jours plus tard, nous lisions dans le
Réveil et le Bas Breton, Y Ouest-Eclair
cl autres feuilles biocardes on sillonnistes, îles notes en l'aveui' de M. le Maire
sortant cl presque sorti (U; Ploufîuer.
Alors quo ces mémos journaux combattaient avec rage tous les candidats
libéraux cl même progressistes,. dans
toutes les autres communes, exception
était faite pour M. lo Maire de Plougucr,
bien mieux, ainsi que n o u j le disons
ci-dessus, ce magistrat était couvert
de fleurs.
Et nous assistons depuis à ces faits
vraiment curieux, d'une part, M. le Maire
et ses amis présentant les conseillers indépendants, qui refusent de virer comme
lui. comme étant blocards, el d'un autre
côté, les journaux blocards félicitant M.
le Maire et stigmatisant ses honorables
adversaires.
Dans son numéro du 12 courant, le
journal radical anticlérical la Démocratie
ex Réveil félicite i\ nouveau M. le Maire
de Plougucr au sujet de sa nomination
au grade de chevalier du poireau. N'estce pas une preuve de plus, que nous ne
nous trompions pas, lorsque nous mettions nos amis en garde.
En faut-il encore davantage, pour ouvrir les yeux, de lous les libéraux do
Plougucr ? ?
Peut-être « car il n'est souvent pis
aveugles que ceux qui ne veulent pas voir
et pis sourds que ceux qui ne veulent
point entendre. » Nous compterons soigneusement tous les coups en ce cas el il
faudra bien que la vérité se fasse jour. A
bons entendeurs, salut ! !
Le Frappeur.
wico n reculé jusqu'à i717, et la Briausk
jusqu'à 287.
Le Rio est revenu A 17I7. Le marché du
cuivre, qui avait bénéficié au début do la
semaine d'un assez vif mouvement da
hnusso en Amérique, rep rd catte avance
et au delà.
En Banque, les mires d'or se sont tassées par suite du manque d'allaires. La clo
Beers n'a guère varié — Les actions Nantes Butted ont été l'objet de nombreuses
demandes qui ont porto leur cours à 38,50
— On nous dit que cette progression ne
peut quo continuer vu l'importance des
bénéfices qir sont en voie de réalisation
pour JF< xorcice en cours dort le chiffre
d'affaire est en très forte augmentation —
On P"T!O d'un dividende bien supérieur à
celui du dernier exercice terminé le 31 septembre 1907.
Les obligations 5 0/0 du Port do Rabin
restent demandées à 440 fr., et rentrent
sous la catégorie des litres întére sints à
mettre en portefeuille.
Samedi dernier ont élé introduites sur
le marché en Banque au comi.tant les actions et les ports do la Société des Plantalions de Caoutchouc de Tapmoelio (Ile
de Suwatra) Le capital social est de 1 million de florins (environ 2.083,000 l'r.) divisé
en 10 000 actions do capital de 100 florins
(208 l'r.50). Il a été cieé en outre 10 000
actions do dividende sens dés'gration de
valeur.
Parmi les membre.-! du Conseil d'admiministraiion, citons : Le inaïquis de Lnmeth, propriétaire à Paris, Président —
Ed. Elsiys ad. délégué de la Banque des
Reports, de fonds publics et de dépôts à
Anvers — Ch. Poirsen, do la Banque de
l'Union Parisienne — Ch. Engerninch,
administrateur Délégué des Sultenals du
lient -Oubranghi, ancien I)irecteur-fondateur do la Société Congolaise t'Abid —
Docteur P Vnn Roinbuigh. professeur de
Botanique à l'Université d'Utrechst.
Le s M vice des titres est confié à la Banque do l'Union Parisienne.
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Crème de riz, Julienne, Petite marmite, Consommé.
POISSONS
Saumon sauce verte, Friture de Seine,
Merlans au gratin.
ENTRÉES
Lapereau sauté chasseur, Cuisseau de
veau jardinière, Yol-au-Venl Toulouse,
Ciigol aux haricots bretons, Langue sauce
piquante, Conlrelilct rôti Périgueux,
Choucroute garnie.
FROIDS
Rosbif, Poulet, Jambon.
ENTREMETS
Meringue à la crème. Charlotte russe.
LÉGUMES
Artichauts à l'huile, Petits pois au
beurre, Salade, Haricots panachés, Cèpes saules provençales.
POULLAOUEN
D ES S E RTS V A R I É S
M o r s u r e m o r t e l l e . — Le jeune Le
Canard a u x Olives
Bec,' 17 ans, de Hoz-Cornoa, en PoulLe canard est comme le poulet, il se
laouen, vient de succomber des suites mange sous beaucoup de formes, les ped'une morsure de béte nuisible qu'il avait tits pois sonl finis, essayez la mode cireçue au pied.
dessous.
Faites revenir le canard ainsi que
quelques oignons, olez les oignons de
votre plat el laissez-y le canard, mouillez
CJ 19 septembre 1908.
avec de l'eau ou du bouillon, faites un
Duraut ia semaine qui vient de s'é- bon roux et jetez le dans la sauce, ajoucouler, le marché a fait preuve de grande tez les oignons, du sel, poivre et un bounervosité. Quelle peut en Otre lu cause ? quet garni, laissez cuire plus ou moins
Est-ce à la situation extérieure s-eule qu'il longtemps suivant que vous ayez une
faut l'attribuer ! Nous ne le pensons pas, jeune ou une vieille bêle. Lu quart
car à l'heure actuelle la IJours-3 doit avoir d'heure avant de servir, enlevez les oipris son parti de la politique allemande au gnons el mettez h leur place une demie
Maroc et ce n'est pas dans quelques arti- livre d'olives de moyenne grosseur dont
cles de lu presse ot dans les nouvelles vous aurez enlevé le noyau, laissez-les
plus ou moi:is exagérées, d î l'Etat sani- jelter quelques bouillons et servez en
taire en Russie qu'il f-uit chercher l'expliplaçant les olives sur les côtés du canard.
cation d'un mouveinont môm^ passager. Il
Le Chef du café de Versailles.
faut y voir plutôt ie résultat da co fait, quo
la spéculation trip lonfftemos livrée à
Elude de M» PRIGENT, huissier,
elle mèuie est privé.) de l'appoint du compMorlaix.
tant qui lui fait encore comp'ô ernent d é faut se voit obligée d'être sa propre gardienne el do prêt r l'oreille à tout co qui
peut à tort ou à raisou influencer le marP a r autorité de Justice
ché d>ms un sens ou dans l'autre — La
iiuauca est à peu près la môme sur les pla- LE VENDREDI 2 OCTOBRE 1 0 0 8
ces étrangères sauf à Ne\v-Yoik ou ia faià une heure de l'après-midi
blesse s'est acceniuôa chaque jour davan»-,
A KERGAVAREC
tat;e jusqu'à jeudi dernier.
en
S
aint-Martin-des-Champs
Notre 3 0/0. api ès détachement de son
coupon de 0 ir. 75, ne perd -n si.mtne d'une
l'usine des (gagnas iglrgano
semaine à l'autre qui 0 fr. 03 à 96.
(Qhimiquss Morlaisi:ns
L'Extérieure, soutenue par l'apprccho
1
Il sera procédé par le Ministère de M0
di s^n coupon, a fait preuve de fermeté
et le Turc s'est montré finalemeent très PRIGENT, huissier à Morlaix, à la vente
résistaut — La nomination de M. Gtiarlne publique de :
Laurent premier président de la cour des
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avril) : plus liant cours. 444.»» ; plus bas
cours, 443 59 ; moyenne des cours
moyens, 443.75.
Obli gations 2 1/2 0/0 (2° série) (jouissance avril) : plus haut cours, 399 50 ; plus
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DÉPARTS
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26 Samedi 10 h. matin.
Départs
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1- ol. 2- c l . 3- c l .
1
1
2
3
4
4
5
K) 0
90 1
90 1
80 2
35 2
95 3
50 3
75
30
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55
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35
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MORLAIX
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• • • « •
0 50 P l o u g o n v e n - P l o u i - i n
0 85 Lo C l o i t r e - L i m n ô u n o u . . . .
1 30 S c r i g a a c - n o r r i e n
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1 90
2 1 5 ' Plounévozel (halto)
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au t ï a v r e et à M o r l a i x , avant
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S'adresser : au H a v r e , au bureau
mat.
10 31
10 5 1
11 6
U 16
11 -28
soir
soir
1 19 4 2 3
1 4 0 4 -11
1 5-2 4 5 6
2 1 5 10
2 13 5 2-2
soir
6 44
7 5
7 17
7 29
7 41
MORLAIX
30 Mercredi 4 h. 30so.r.
Lu chargement sera clos une heure
1- ol. 2- c l . 3- c l .
avant les départs ci-dessus annoncés.
I P r i x c l o p a s s a g e du HAVRE
0 65 0 4 5 0 30
à Morlaix et viee-ver-à. — 1 " Classe,
1 4 5 1 » 0 65
55 fr. ; 2» Classe, 15 fr. ; sur le Pont 10 fi.
2 35 1 60 1 05
t II est délivré des billets de 1" Classe au
2 90 1 9 5 1 30
3 60 2 4 0 1 60
prix do 40 l'r. Aller et Retour.
•4 2 5 2 8 5 1 8 5
Demi-place pour militaires ot marins au
4 80 3 2 5 2 1 0
Service'.
5 2 5 3 55 2 3 0
• Les hommes sont seuls admis comme
5 60 3 80 2 45
Passagers sur le Pont.
RESTAURANT A BORD
S'adresser :
!• c l . 2- c l . 3- ol.
A U HAVRE, aux Bureaux de la
Compagnie, boulevard do Strasbourg, 117.
0 6 5 0 45 0 30
1 3 5 0 90 0 60
A IVÏORLAIX, à M. A. VACHER,
1 90 1 30 0 85
Agent.
1 7 5 t 15
AWBS
mat.
8 20
8 11
8 53
9 8
9 20
A ROSCOFF
2
3
3
4
4
5
5
6
6
60
15
60
06
70
40
80
15
40
2
2
2
3
3
3
4
4
10
40
70
20
65
95
15
30
mat.
8 20
8 39
8 56
9 13
9 28
9 41
9 56
10 5
SOU'
1 25
1 45
2 1
2 24
2 51
2 56
3 7
3 20
CARHAIX
CARHAIX
Poi'l-de-Ciirhaix
Motrelï
Gourin
Kerbiquot
Guisci iiï
Senër
Coatloc'h
Kornévol
HOSI'ORUEN
.... D.
........
mat.
6 5
6 21
6 42
7 18
7 31
7 51
8 20
8 3-2
8 42
8 5-2
CARHAIX
Poi't-de-Cni'hnix
Sniiit-Herniii-Cilùdon .
Spczot-Landolcnu . . . .
Ptonévez-du-Knou . . . .
Chftteauiieuf-du-Fiioii.
1 40
1 (il) Lungiillot
1 75 L e n n o n
PI.RYUKN
2 3 5 Suint-Ségnl
2 5 5 Port-Launny
2 7 0 GHATKA UI.IN-VI M.K . . . .
2 7 5 CHATEAULIN (GARE).. . .
mat.
5 »
5 20
5 33
5 48
6 5
6 37
6 47
7 2
7 26
7 48
8 3
8 23
8 31
mat.
10 2 0
10 31
10 4 3
10 5 5
11 10
11 2 6
11 3 4
11 13
11 5 9
12 15
12 24
12 3 3
12 4 0
ROSCOKF. . . . D .
Saint-Pol d e L .
Plouénan
Taulé-Henvic . .
MORLAIX. . . . A .
mat.
6 32
6 40
6 55
7 7
7 27
mat.
10 58
11 17
I l 27
11 3 9
12 >
soir
soir
2 20 4 49
2 33 5 6
2 43 5 15
2 56 5 27
3 1 6 5 48
s o i r aotr
1 6 8U
1 2 7 8 87
1 3 0 8 31
1 54 8 49
8 19 9 8
A CARHAIX
soir
4 »
4 21
4 39
5 10
5 40
6 5
6 17
6 30
soir
9 13
9 35
9 51
10 15
10 3 0
10 4 5
10 5 6
11 6
CARHA x
P l o u u é v é z e l (halte)
Ponllaouen
•
• • • • •
•
• • • • •
Scrignac-Berrien
•
soir
2 20
2 30
2 48
3 10
3 21
3 36
3 49
4 »
4 8
4 (5
soir
7 »
7 14
7 31
7 51
8 4
8 19
8 3-2
8 43
8 53
9 1
ITOSPORDEN
Kernével
Coatloc'h
Scaër
Guisci'ifî.
Kerbiquot
Gounn
Motrelï
Port-de-Carhaix
CARHAIX
. D.
mat.
5 55
6 1
6 19
mat.
jour
10 25 12 5
10 8 7 12 <8
10 47 l î 40
10 5 8 i 5
11 20 1 34
soir
6 50
1 1
1 12
1 22
8 40
6 29
6 49
7 14 11 46 ! « 8 t
1 27 11 68 S il 8 16
. A . 7 45 12 SC « 40 8 39
• • • • •
.... D.
.........
. . . . A.
mat.
m a t . jour soir
7 4 1 10 5 5 1 20 4 57
7 4 9 11 6 \ 2 8 5 5
7 5 8 11 18 1 85 6 1S
8 11 11 48 1 50 5 22
8 24 12 9 2 S 5 35
8 3 6 12 23 2 15 5 58
8 51 12 5 7 2 30 6 0
9 7 1 1 6 2 47 6 25
9 2 0 1 41 3 > 6 31
9 33 1 56 3 13 6 4«
A CHATEAULIN
soir
mal.
7 15
8 2-2
7 26 m 8 3 3
7 3 9 •s 8 -15
-Q
7 51 U 9 »
8 6
9 16
en 9 3 5
8 2 2 •c
8 31 u 9 44
54
K 41 ra
3 109 13
8 57
Qt
10 3 0
9 13
9 2-2 V 10 3 7
9 3 3 '3 Il »
9 -10
11 8
CHATE.VUMN (GARK) . . . .
CHATKAUUN-VILLE
Poi't-Lnu nay
Samt-Ségnl
PLKYUEN
Lennon
Langallet
Châteauneuf-du-Faou .
Plonovez-du-Faou
âpézet-Lnndeloau
Saint-Hornin-Cléden ..
Poi't-'do-Carhiiix
CARHAIX
— Imprimerie, Lithographie, A. LAJAT, 31. r u e des Fontaines, 31 — MORLAIX
Eo Mau'iâ, à Morlaix, lo
41)08.
Certifié par Nous, Maire da Morlaix, pour légflli&atioo da la sipatura oi-cotU.?».
mat.
8 54
9 7
9 17
9 29
9 40
A ROSPORDEN
mut.
10 13
10 24
10 3 9
10 5 8
U 9
Il 2 3
Il 36
Il 47
11 5 6
12 3
CARHAIX
soir
9 41
10 3
10 15
10 24
10 3 6
Csrtifié par la Géraat aouaufné,
D.
mat. jour soir
'i 20 12 22 4 12 s
7 29 12 40 4 22 m
S:
'1 36 1 >4 30 m
7 46 1 16 4 41 au
8 > 1 35 4 56 M
8 12 \ 53 5 9.8
8 20 2 25 17 u
8 33 2 24 5 30 a
8 45 2 36 5 43 b
8 50 2 56 5 56
9 4 3 76 6
9 15 3 37 6 18
9 28 8 62 6 32
•
soir
5 55
6 15
6 24
6 36
6 52
7 fi
1 1»
1 2»
1 41
1 55
8 a
8 19
8 82