Troisième Le Numéro ES Centimes Année — if- 144 JOURNAL Samedi 5 Septembre Rédaction et Administration RÉGIONÀLISTE INDÉPENDANT 31, rue des Fontaines - M O R L A I X foa la Ditinsi ils fatirits Jadsittit'.s, (ommireltt* ti àijiicolt: da J'ars. TARIF MORLAIX, un «a Finistère, Côtes - du • Nord, Morbihan, un an Autres Départements 3 fr. 5 0 4 fr. O O 4 fr. 5 1 * V e n d r e d i 28 a o û t . — On annonce la mort du duc de la Hoclie foucauld, ancien député. — L'automol ile du prince Impérial et de la princesse Cécile a culbuté à Metz dans un fossé. Les voyageurs n'ont eu aucun mal. — D'après une note des légations, il tic faut accorder aucune valeur aux nouvelles relatives à la captivité de Mouley-Hafid. — .4 Carisbad, la santé de M. Clémenceau s'améliore sensiblement. Le ministre est cependant alité. — /I Cherbourg, le sous-marin « Opale » a abordé le croiseur « Dupleix », lui faisant subir de sérieuses avaries. S a m e d i 29 a o û t . — ^lu cours d'une promenade en mer à La Bochette, trois touristes se sont noyés. — Aujourd'hui paraissent à l' » Officiel » les promotions du Mérite agricole. — On écrit à Carisbad que la santé de M. Clémenceau s'est améliorée. — Un combat a eu lieu à Saigon entre nos troupes et les pirates. Ces derniers ont eu 3 9 tués. — L'état de l'empereur d'Autriche est latisfaisant. — D'après un télégramme de l'Amiral Berryer, les troupes hafidistes auraient repris Azcmmour. D i m a n c h e 3 0 a o û t . — On tcril à Carisbad que la santé de M. Clémenceau s'étant améliorée, il ne va pas tarder à rentrer à Paris. — Mtougui, ca'id aziziste a de nouveau battu une Mehalla hafidistc II menacerait de bombarder Marakech. — Abdul-Aziz a quitté Setta avec un nouveau courage cl bivouaque à lier-Bechid. L u n d i 51 a o û t . — L'aviateur Wriglh a repris ses expériences au Mans, mais celle fois-ci sans grand succès à la suile d'un accident à l aéroplane. — /lu cours d'un banquet à Strasbourg, Guillaume II porte un toast qui contient de très importantes déclarations en faveur de la paix. — Abdul-Aziz aurait quitté Ber-Bechid el se rendrait à la ferme Alvarez, près, de Casablanca. — Colomb-Bechar, une reconnaissance a envoyé quelques obut dans le camp de la harka. Les Berabers n'ont pas riposte, ce qui fait croire qu'ils attendent encore des renforts. — Le « Pourquoi-Pas » vient de quitter Cherbourg, faisant route pour Madère. M a r d i 1- S e p t e m b r e . — Le bruit a couru à Cherbourg que le « Pourquoi-Pas » a fait côte. — Le congrès international des verriers s'est terminé aujourd'hui. — Un accident se serait produit à Vienne. Un canon s'est déchargé subitement, a tué un artilleur et blessé plusieurs autres. — Le commandant Fesch a envoyé quelques obus à la mehalla qui n'a pas riposté. M e r c r e d i 2 s e p t e m b r e . — La déléga tion des ouvriers municipaux a été reçue à la préfecture de la Seine par M. de Metz, directeur du personnel. — La France entière fut hier attristée par d'épouvantables orages qui firent de nombreuses victimes. — Un nouveau recteur vient d'être nommé au grand établissement catholique d'enseignement supérieur de Lille : M. le chanoine Margerm. — La harka a commencé l'attaque du poste de Bou-Dcnib. Le combat a duré six [40| Fouilleton de l'Echo da Finistère lïÔRGANE PAR Charles LE C.OFFIC LA PARTIE SIRÈNE Elle sonna, et comme Georges, après l'avoir remerciée, emboîtait le pas au domestique : « Ah f j'oubliais, monsieur de Kerduel, J'ai fait préparai' pour vous et pour Mme Lt-foullon, dès qu'elle aura licence de se rendra ici, l'appartem' nt au-dessus de notre chère malade. Vous pourrez ainsi veiller sur elle à tous let> instants. » Georges n'aurait pas osé eu demander tant. Aussi fussent cette fois avec une évidente sincérité de cœur qu'il remercia l'inconnue : malheureusement, Mme L e foullon ne pourrait profiler de plusieurs jours de l'offre délicate qu'on lui faisait; mais Georges acceptait peur lui-uiôa.e et. «'excusant sur la hâio où il était de revoir la jeune 1111e, il prit congé de l'inconnue. Le valet à qui on l'avait remis lo conduisit à l'appartement d'Annette. Elle ne donnait point et, levée sur son lit, elle le reçut aussitôt avec les témoignages de la joie la plus vive. Il lui annonça qu'il r e s - tait au château jusqu'à BOQ rétablissement. EKLEO PENN AR BED " Directeur : A. LAJAT 31, rue d e s INSERTIONS Pour les annonces et réclames s'adresser à M. H. P OCJION, soit 31, rue des Fontaines ou 67 rue Gambetta. f! par la Foste LA SEMAINE DEUXIÈME <t£ DES la li^ne Ann. fjii.diei.'ires ou diverses). O fr. Î J O l-U'jcifitîif-s h » :}' pagre) O fr. 3 0 four i^s annonces répétées on traite a forfait. Le strvice du journal est fait gratuitement aux officiers ministériels annonciers. rARIF DES ABONNEMENTS Frais de Recouvrement O fr. 40 par Abonnement. 1908 Fontaines, MORLAIX L e s manuscrits ne sont pas rendus cette assertion fut elle vraie, elle 11e pourrait être d'aucune autorité pour condamner le panceltisme, pour cette seule raison, que les races évoluent au j o u r de l'histoire et ne se soucient pas de perpétuer les situations archaïques. Si la Cellie n'a pas existé, serait-ce une cause pour qu'elle n'existât pas M. Charron, pourrait-il 'nous affirmer qu'il a existé une Slavie organisée politiquement et pourtant le panslavisme est. une des réalités politiques de notre époque. De même en disant que les panceltes travaillent contre la patrie à laquelle ils sont incorporés, il erre et il calomnie. ) »w Les Bulgares, les Croates, les Serbes, les Tchèques, les Polonais, et toutes ces autres races qui peuplent l'Europe méri11 est extraordinaire de voir combien dionale el. orientale, 11e rêvent aucuneles Bretons sont estimés et aimés en ment de s'incoporer ii la Russie pour forFrance. Nous ne voudrions pour rien au mer avec elle un seul et unique peuple, inonde qu'on nous accuse d'être anti- ils s'unissent il elle pour sauvegarder français et de nourrir des sentiments leurs intérêts communs de race. d'hostilité vis-ii-vis de la grande patrie, Ainsi les Bretons ne songent pas à demais c'est un fait qui saule aux yeux que venir anglais, pas plus que les Gallois linous autres Bretons, nous sommes mése faire français. Mais, il plail à ces Breprisés plus que toute autre race ar. tons partisans du panceltisme de renouer monde, par nos compatriotes du haut des relations, avec des peuples issus de pays. la même souche qu'eux mêmes, pour se Lorsque se produisirent, il y a quel- retremper près d'eux dans l'amour de leur ques années, les événements que tout langue, de leurs traditions et de leur le monde se rappelle, conséquences des race. décrets tyranniques de M. Combes, ce Les Français auraient mauvaise grâce fut dans toute la presse biocarde de Paris à s'en plaindre. et de province un dévergondage d'épithèLes Bretons, il faut s'en souvenir, ne tes malveillantes, à l'adresse cle ces obssont ni des conquis, ni des vaincus, si curantistes, ignares, dégradés bretons. nous vivions cent cinquante ans plutôt L e calme est revenu quelque peu denous n'hésiterions pas à dire, que historipuis ce temps, et la presse républicaine quement parlant, ils 11e sont pas et n'ont si elle ne nous est pas amie nous laisse j a m a i s été français mais reconnaissent pour le moment tranquilles. Mais si les seulement par suite d'un traité passé passions de ce côté sont apaisées, d'aulibrement le gouvernement français comtre côté, les injures ou les insinuations me leur gouvernement, mais cette vérité malveillantes ne cessent de pleuvoir et de fait risquerait d'être trop forte poulde se produire. Cette fois, les attaques ies oreilles ignorantes cle notre époque. nous viennent de gens qui, par les prinNous nous contenterons cle dire, 11e cipes qu'ils professent, devraient sempouvant nous éterniser en polémiques, blent-ils se rapprocher de nous. Nous vouque les Français au lieu cle faire des relons parler, des adversaires politiques proches aux bretons feraient bien mieux du bloc, progressistes, nationalistes, réde les imiter, et nous rappelerons à ceux gionalistes, royalistes, bref, tout cc qui uui nous critiquent, que pour une coupe compose le centre et la droite. cle sang français qui coule, pour la défense Depuis quelques semaines notamment, de la patrie française, il y a des tonneaux les articles hostiles se multiplient. On de sang breton versé. Cela vaut bien la accuse, sinon l'ensemble des Bretons, au peine, pensons nous, qu'on en soil reconmoins une partie d'entre eux et notam- naissant ou que tout au moins la pudeur ment les bardes, d'être ennemis de la* ferme certaines bouches. Avant de nous France et presque de la trahir au profit reprocher notre antipatriolisme, venez de l'Angleterre. Le prétexte qui sert de donc Messieurs les Français défendre base à toutes les tirades chauvines que votre drapeau à notre place. l'on décoehe contre nous, est que certaiA. LAJAT. nes notabilités bretonnes ont renoué avec nos frères de Galles, d'Irlande et d'Ecosse, des relations d'amitié et de fraternité et qu'ils se sont faits les apôtres pacifiques du panceltisme. Mgr L e c œ u r , é v ê q u e de S a i n t Le protagoniste de cette campagne F l o u r , a interdit à tous ses prêtres, menée contre les bardes et les régionad a n s les d e u x r e t r a i t e s e c c l é s i a s t i listes bretons, est M. de Laygue : nous croyons avoir fait justice de ce comte q u e s q u i v i e n n e n t d ' a v o i r lieu, d'asréunion français, qui prétend venir enseigner aux s'stcr à 11'importe quelle Bretons autochtones ce qu'ils doivent du t Sillon » et des sillonnistes. être et ce qu'ils doivent penser. C e s m e s s i e u r s se, m e t t e n t e n d e M. de Laygue fait école, un certain M. h o r s d e t o u t e h i é r a r c h i e e c c l é s i a s Raymond de Charron essaie de vulgariser t i q u e e t n e d a i g n e n t p a s m ê m e dans la Gazelle de France, les théories répondre à un é v ê q u e les convobizarres de cc transplanté. quant, à u n c o n g r è s d i o c é s a i n : il e s t M. Raymond de Charron parle au nom b ien juste q u e l'autorité diocésaine de la Bretagne, comme si son nom seul ne suffisait pas à dénoter son origine les t i e n n e à l ' é c a r t . M^r Lecœur e-t, croyons-nous, étrangère. Il accuse certains Bretons d'essayer de créer un |mouvement dange- le 36' i ' e s p r é l a t s f r a n ç a i s q u i o n t reux, "parce que contraire aux intérêts c o n d a m n é le Sillon, el d o n i voici de la patrie française et utopique, en la liste : travaillant il la vulgarisation du panNeuf Archevêques celtisme. Les c a r d i n a u x de Lyon, de B o r D'abord dit-il la Cellie n'a jamais existé historiquement, et il 110 songe pas, que d e a u x et d e R e i m s , N N . S S . l e s heures Nos troupes se sont comportées admirablement. J e u d i 3 s e p t e m b r e . — Les dépêches les plus contradictoires parviennent au Maroc sur la situation de Mtougui. — Dans le Sud- Oranais, la concentration des troupes est faite à Bou-Anane — Le bruit qui a couru de l'assassinat du caul An flous, partisan d'Abdul /liiz, est confirmé. — Les pertes subies par les Marocains à l'attaque de Bou-Dînib seraient considérables. On a ramassé cadavres. xs et s LE cc SILLON )) ET L EP1SC0PAT « Alors, c'eU vrai, dit-elle, tu ne me quitteras plus?.., » M>ns, comme cette nouvelle l'agitait ex lôinement et lui avait mis le sang aux joues, ello fut prise d'une toux asssz fort«i, qui raviva l'inquiétude de Georges. Il l'obligea de se recoucher, la borda luimême comme un enfant et lui demanda comment elle se sentait. « Mieux, dit-elle... C'est surtout ce froid d'hier qui ne veut pas ine quitter... Il me semble toujours quo je suis dans l'eau jusqu'au Et. avec cela, le p us drô>e est que je tremble In lièvre. Tàte mon front, lu verras comme il brûle... — Oui, dit Geoiges, o'eht singulier. Te rappelles-lu ce qu'a dit le médecin quand il t'a examinée ? — Lo médecin est étranger, comme tous les gens d'ici. Je n'ai rien compris à ce qu'il disait. — J'aimerais rourlant bien savoir A quoi m'en tenir, dit Georges... Si j'étais sûr de ne pas froisser notre châtelaine, je lui demanderais la permission de faire venir ton docteur... — O j i , oui, c'est cela, dit Annette rapidement. Moi aussi j'aurais plus confiance... Si tu savais ! Cette chambre ci, les gens, les choses, tout me donne comme une impression de mauvais rêve. J avais une pour que tu ne vinsses pas 1... Rien (pie de t'avoir vu, de to sentir près de moi, il me semblait que j'allais mieux... C'est cela. Demando la permission d'appeler ce bon M. Le Dentu 1... » Presque au môme moment, comme si elle avait attendu pour paraître qu'Annette eût exprimé ce désir, la tenture se souleva et l'inconnu* s'avança vers le lit. Elle fit un gracieux sourire à la malade et s'iufonna de sa s'iuté. ^ fut l'occasion pour Georges de placer sa requête. L'obscurité de la pièce l'empêcha de remarquer la r. mtraclion violente qu'elle provoqua clu z l'i/iconnue. Sa voix, tout unie et toute simple, 11e marquait, d'ailleurs, aucune émotion. « Volontiers, dit-elle. Je vais faire atteler et l'on ramènera de Lanmon le médecin do mademoiselle... Ce château ne rrçoit d'hubitude aucun étranger... Si je n'ai pas prévenu lo désir de la malade, c'est que j'avais ici un médecin en qui je pensais qu'elle pouvait avoir toute confla-ice Mais je suis disposéo à satisfaire dès maintenant tous les autres désirs qu'elle pourrait avoir. — Ah I madame, dit Annette, vous ôtes irop bonne 1... » L'inconnue sonna ; un valet parut à qui elle donna ses instructions. «; Le médecin sera ici dans deux heures », dst-elle. Et, se tournant vers Georges : « Voulez-vous attendre d'ici là, monsieur, nu visiter votre appartement? Je dois vous prévenir, ajoutn-t elle en t o u rna', que, tant que de nouvelles instructions de la Faculté ne seront point \emies modifier tes anciennes, il sera de mon devoir de vous mettre en g.irde contre un entretif u prolongé qui pourrait fatiguer la malade... • Goorge* s'inclina. t Si Annette n'y voit pas d'inconvénient, a r c h e v ê q u e s de C a m b r a i , de Rennes, de B o u r g e s , de T o u l o u s e , d ' A i x et d e C h a m b é r y . Vingt-sept Evêques N N . S S , de N a n c y , de Saint-Bié, d e V e i d u n , de M e a u x , de B e a u v a i s , de S o i s s o n s , d ' A m i e n s , de B a y e u x , de Chartres, de Q u i m p e r , de V a n n e s , <Je N a n t e s , d ' A n g e r s , d e ^ u ç o n , de Nevers, de P é r i g u e u x , d'Agei:, de B a y o n n e , de P a m i e r s , de Montp e l l i e r , d e F r é j u s , d-; G r e n o b l e , d e Mende, d'Annecy, de Saint-Claude, de L n n g r e s et de S i i i n t - F l o u r . U n e n s e m b l e si i m p o s a n t d e r é p r o b a t i o n s , trop justifiées, ne d e v r a i t - i l p a s é c l a i r e r les p l u s a v e u gles ? CONGRÈS DE PLOUGÂSTEL Avis concernant l'exposition d'îndustrie e t d'Art Bretons r, Les personnes désireuses de prendre art ii 1 exposition organisée par l'U. R. 5. sont instamment priées d'en aviser M. Ely-Monbel, sculpteur à Caurel (Côlesdu-Nord), en indiquant la nature, la quantité ou les dimensions des choses et objets qu'ils exposeront. Tous les genres sont admis, les œuvres et produits contemporains de préférence, mais uniquement d'origine et d'inspiration bretonnes. Un droit d'admission de 1 ù 5 fr., selon l'importance de chaque exposition, sera perçu par le ccmité local pour l'aménagement et l'entretien des locaux pendant l'exposition. Les envois importants devront être faits avant le 7 septembre, gare cle Kerhuon (Finistère); a d r e s s e : comité de l'exposition de Plougaslel. Prix des entrées à l'exposition : carte permanente, 1 fr. 25 ; carte pour une visite, 0 fr. 3 0 ; le dimanche, 0 fr. 25. Les membres cle l'U. R. B., porteur de leur insigne, rentrent gratuitement. Nota. — Le produit des d-oits d'entrée sera partagé p a r moitié enlre les pauvres de la commune de Plogastel e t l ' L . R. B., ui créera des prix spéciaux on faveur es industries bretonnes. Les Secrétaires : 3 LOKIZ IIEIUIIEU, LÉON L E BEUUE. UNION RÉGIONÀLISTE BRETONNE Section économique La section économique de l'U. R. B. se tiendra le dimanche 13 septembre, à 10 heures du matin, en la salle des séances du Congrès à Plougaslel-Daoulas. Les questions il l'ordre du jour sont : 1° Brest, port transatlantique. — Son rôle international. — Son importaftee pour le développement économique cle la Bretagne. 2° Les Industries rurales Bretonnes. D'autres sujets pourront naturellement être discutés si des mémoires importants les concernant sont présentés. Le « S o l r é s o l » LANGUE tre du Solrésol, langue universelle, musicale, téléphonique, télé-mimique, occulte el muette, est un de ces philanthropes. Il répand inlassablement la bonne parole télé-mimique et musicale, el c'est ainsi qu'il vient d'exposer la théorie et la pratique du Solrésol, dans une conférence publique et gratuite. La salle de conférences, une petite boutique de marchand de vins de la rue Crozatier, n'était, certes, pas faite pour un auditoire nombreux ; et c'est devant six personnes que le professeur a donné sa leçon. Après un rapide historique du Solrésol, cl un hommage rendu à François Sudre, son génial inventeur, M. Boleslas Oajewski explique il ses six auditeurs que le Solrésol comprend ?.'2G0 mots, formés en combinaison entre les sept mots : do, ré, mi, fa, sol, ta, si. C'est ainsi que migraine se dit : solsolrédo, et magistrature : sisidosol. Pour simplifier la construction des phrases, les solrésolistes adoptent des tournures élégantes dans le genre de celle-ci donnée comme exemple par le professeur : pour dire : l'ennemi a une très grande quantité de troupes, on dira : sidomi fcimisol fumifaré fasi; ennemi possède troupes beaucoup. On voit qu'au point de vue cle la syntaxe, le Solrésol se rapproche beaucoup du « petit nègre ». Mais ce qui ravit particulièrement les disciples de Sudre, c'est l'ahurissante diversité des modes d'emploi du Solrésol. On peut l'écrire en musique. On peut l'écrire en chiffres, en remplaçant clo, ré, mi, etc., p a r i , 2, 3, etc. On peut le parler par signes, le jouer au piano, violon, cor de chasse ou tout autre instrument de musique. On peut se faire comprendre de loin, en remplaçant les sept notes par les sept couleurs cle l'arc-en-ciel et en agitant de grands lambeaux d'étoile rouge, orangée etc., ou, si c'est cle nuit, en projetant successivement des feux de couleurs différentes... Tout cela est évidemment d'une extrême simplicité. Cependant, un profane ose faire une objection ; ayant entendu que le mot français chat se. dit : farésimi, il insinue que le Solrésol sera peut-être long à parler. « C'est un avantage de plus, affirme le professeur, en souriant ooucement : un sage de la Grèce conseillait aux hommes de tourner sept fois leur langue dans la bouche avant de p a r l e r ; si ce Grec avait connu le Solrésol, il aurait eu le loisir, en le parlant, de tourner quatorze fois sa langue...» Et le professeur Boleslas dit à ses élèves d'un soir : Hemisol domi fala/a. Comme personne ne répond, il traduit tristement : « Ça veut dire : Avez-vous compris? » Et. il ajoute : Résolfa sisol. On suppose que cela veut dire : «Allez vous coucher». Un professeu, qui se recommande des sages antiques, cultive l'atticisme ; cela signifie : « Au revoir, messieurs ! » Telle est, concurrente de l'espéranto et du volapuek, la nouvelle langue universelle : c'est un joli cadeau à faire à un enfant. MAURICE GIIOC. Jî UNIVERSELLE La race esl immortelle des doux philantropes qui, dans le but assurément louable de faciliter les rapprochements internationaux, poursuivent la création d'une langue universelle. Le professeur Boleslas Gajewski, apô- j'attendrai ici, dit-il. — Oui ! oui 1 dit Annette. Et nous serons sages, vous le verrez, madame. Pour commencer, je ne dirai plus rien. — Ni moi non plus, dit Georges. — 1 t:en ! dit l'inconnue. J'ai votre promesse à tous deux. Mais rappelez-vous, continua-t-ftlle avec un ton plus sérieux et en s'adressaut à Georges, (pie vous ôles ici chez vous, monsieur de Kerduel, que mes gens sont à vos ordres et que vous pouvez circuler librement dans toute l'île... Si je n'en puis dire autant a Mil»» Lefoullon que son état rein nt prisonnière, je lui répéterai du moins ce que je lui disais tout n l'heure : que je suis disposée à satisfaire tou-t les désirs qu'elle voudrait m'exprimer. — Tous? dit Annette, avec une sorte de crainte hésitante. — Mettez-moi ù l'épreuve, si vous en doutez, dit l'inconnue. — Eh bien, madame, puisque vous ôtes si bonne, je vous demanderai d'enfremdie une fois encore la défense qui est fuite aux étrangers de pénétrer chez vous... Il ne s'agit d'ailleurs que d'une petite tille, d'une enfant. Mais je suis habituée à sa compagnie et, si vous le voulez bien, elle me servirait d'infirmière et coucherai ici n la place de la g.irdienne que vous m'avt-z donnée... » L'in'onnue fit un violent effort pour dissimuler la contrariété qu'elle éprouvait. «Comment s'appelle cette peine fille? demanda-Uelle. — Fante GuézenQee, Elle habite avec nous à Rûn-Rouz. LE DECHAUMAGE Voici les récoltes de céréales enlèves des champs, une pluie bienfaisante a ameubli les terres, c'est le moment de déchaumer au plus vile. Celle opération — Je vais la faire chercher, dit l'inconnue. — Ne vous en donnez pas la peine, madame, dit Georges. J^ la 1 amènerai ce soir, quand j'irai à R û a - R o u z . — Comme vous voudrez, monsieur », répondit l'inconnue, et elle sortit... Deux heures environ plus tard, on annonça le docteur Le Deniu. Annette et Georges avaient à peu près tenu leur promesse durant ces deux heures. Ils s'étaient très peu parlé, mais leurs yeux ne s'étaient point quittés tout le temps. Le bon docteur, un peu surpris de trouver en cet endroit les deux jeunes gens, connut 1 aiGeorges l'accident do la veille. Il examina rapidement la malade et, cet examen ue lui suffisant pas, il voulut l'ausculter. « Voyons, toussez un peu. Dites : hum ! fortement I... » Annette poussa le hum ! réglementaire. « C'est bien ce que je pensais, murmura l'excellent praticien. Diminution des vibrations vocales et de l'ainpliation de la poitrine du côté de la plèvre atteinte, mutilé à la pei'.'.ussiou, altération du timbre de ia respiration... Avrz vous des points de côte ? demandii-t-il à la jeune fille. — Par moments, dit Annette. — Et 1res douloureux? Très vifs? — Assez. Me.is surtout des f n s s o a s . . . Je gèie tout à coup el j'ai lu lièvre en môme temps. — Qu'est-ce qu'on vous a fait prendre pour c, la? Voyous | s Il examina diverses fioles de diurétiques et de pu'ga ifs posées sur la table. • Parfait 1 Et quel régime ? de première nécessité pour le cultivateur qui veut nettoyer ses terres el j e dirai même les engraisser, (car l'azote c e l'air rentre mieux dans Ta ferre meuble, que dans la terre durcie,) a pour but de faire lever les graines de plantes annuelles poussées avec le blé cl d'enrayer,la croissance des plantes vivaccs, qui le blé aussitôt enlevé se mettent, à pousser avec rapidité, grâce à l'air et à la lumière dont celui-ci les privait. Le déchaumage doit être très superficiel, c'est à dire que l'on ne doit que gratter la surface du sol à une profondeur maximum de 5 il 6 centimètres. En elïel les graines des plantes nuisibles légèrement enfouies lèvent à la première humidité, mais sans inconvénient puisque le labour d'hiver viendra les détruire avant que ces planles 11e soient arrivées à mûrir leurs nouvelles graines. Fait trop profondément, le déchaumage aurait pour inconvénient d'enterrer les mauvaises graines, qui privées d'air 11e germeraient pas et resteraient intactes clans le sol jusqu'au nouveau labour qui les ramenant à la surface les mettraient dans des conditions favorables pour germer el les feraient empoisonner la culture de l'année suivante. Un dernier avantage du déchaumage est d'utiliser comme engrais toute celte végétation nuisible, de l'enf<?uir dans le sol ce qui l'enrichit d'humus et de toutes les substances nutritives quelles avaient prises. Elles lui sont ainsi restituées et deviennent des aliments pour la plante cultivée qui succède. On procède au déchaumage soit à l'aide de charrues spéciales appelées polysors, soit avec la charrue ordinaire réglée à cet effet, mais cela rend le travail un peu long, soil à l'aide de l'extirpa leur, du scarificateur, du cultivateur canadien eic. soit même dans les terres très légères à l'aide de la herse que l'on charge fortement avec des pierres, des madriers etc. L'on voit donc ainsi que les instruments ne manquent pas el que l'opération du déchaumage peut être expéditive et peu coûteuse. Il n'est pas un cultivateur sérieux qui puisse dire que la pâture des chaumes esl une bonne 110uri'i^ure. p o u r fllie 1a porte do cetxepawft} lié seul "airi_ j l H f i l i a i H i payée par les avantages du déchaumage. Lorsque la saison est favorable peu de temps après l'opéralionla lerrre se couvre d'herbes qu'un second coup d'extirpateur et même d'un bon hersage suivi d'un roulage a vile fait d'anéantir, en tout cas le labour d'automne l'ail en vue des cultures définitives, détftiil et enlève toute celte poussée inutile, l'enfouit dans la terre où elle se décompose et le sol se trouve parfaitement propre et bien préparé. Al Labourer bilian Conseil Général (Su Finistère 2° Session ordinaire de 1SOS Séance du lundi 31 août La séance s'ouvre à 2 h. 30 M. le préfet y assiste. Prennent place au bureau : en qualité de président, M. De'obenu, doyen d'âge après M. de Brémomi d'Ars, qui, pour des raisons personnelles, lui a cédé la place ; en qualité de secrétaire, M. Trémintin, le plus jeune des membres du conseil. — La diète lactée, dit Georges. — Excellent... Tous les soins ont é'é pris... Eh ! mais », ajouta-t-il avec celte habitude, un peu commandée, des médecins à intioduire un é'émer.t de ga.eté dans leurs consultations b s plus sérieuses, « qu'est-ce qui me fait concuirence ici sans me prévenir ? C'est de la d é loyauté. » An net e ne put s'empêcher de sourire. Georges expliqua ce qu'il savait du médecin attaché à lu personne de l'inconnue. « Esculape lui t û t tiré sa barret'c, dit le docteur... Vous n'aviez pas besoin de me fa>re chercher... — Voyons docteur 1 dit Georges qui crut à mie pique d'Kuiotn-propre. — Mais j e vous en remercie tout do même, continua l'excellent homme, puisque c'est la plus haute marque «te coi ilince que vous me pouviez donner... » Georges séria lu main du malicieux praticien. « Ah ! çà, dit celui-ci tout à coup, s'il y y a un médecin au château, il y a aus.-:i une p h a m a c i e . . — Sans doute, dit Georges. — Eu biei, monsieur Leïzour, voilà qui est an mieux. Vous connaissez les tenants et aboutissants de la maison... O.i m'a mené par nu labyrinthe de petits corridors, do | assages souterrains, d'escaliers en tourne-vis, absoluuieat. comme si on avait voulu me faire perdre la notion des lieux... El je t'ai perdue... Vous demanderez pour moi deux ventouses, deux ventouses à fcuciilication. » (A Suivre.) \ L'ÉCHO DU FINISTERE wzrjaurrM-ixuttM Il est p r o c é d é à l'appel n o m i n a l , qui fait constater l'absence de MM. de Blois, L o u b o u t i n , Lostis, excusés. Puis o n passe à l'élection du b u reau définitif. E n voici les résultats ; Président. — N o m b r e de v o t a n t s , 39 ; b u l l e t i n s b l a n c s , 3 ; s u f f r a g e s e x p r i m é s , 36 ; m a j o r i t é a b s o l u e , tant, et qui pour l'exercice 1908, dépassera 28.000 francs ; alors que la subvention de l'Etat pour nos chemins de fer passe de 143.000 francs à 169.000 francs, et que notre part de bénéfices dans leur exploitation s'élève de 93.000 francs à lO'i.OOO francs ; malgré toutes ces circonstance favorables, nous allons cependant nous trouver dans la nécessité, pour faire face, en 1909, à nos seules dépenses ordinaires, de créer de nouvelles recettes, c'est-à-dire de recourir à l'impôt. « De telle sorte que pour l'exercice prochain, qui verra mettre en recouvrement la première tranche des centimes votés pour notre nouveau réseau ferré, le chiffre global des centimes à peiccvoir atteindra le nombre de 84 centimes 39, dépassant la taxation de l'exercice en cours île 7 centimes 12, dont près de deux centimes seront indispensables pour solder nos seules dépenses ordinaires. « Ce simple énoncé suffit, n'est-il pas vrai, pour démontrer la nécessité qu'il s'impose, si nous ne voulons pas être amenés à demander aux contribuables des sacrifices excessifs, do nous montrer plus scrupuleux que jamais dans la gestion des finances départementales. « Nous avons tous à cœur de mettre au point et de parfaire l'application des lois d'assistance et de prévoyance, qui sont l'honneur tic la République. En même temps, nous entendons bien poursuivre le développement de notre outillage économique avec toute la prudence nécessaire, mais sans toutefois infliger une trop longue attente aux régions qui n'ont nis encore reçu complète satisfaction, >ien qu'elles participent, elles aussi, aux charges financières consenties pour l'exécution de l'œuvre déjà réalisée ou à la veille de l'être. « D'autre part enfin, la situation des agents et employés du département 11e nous a jamais trouvé indifférents, et nous 1. entendons assurément apporter avec le temps, à leurs situations, toutes les améM M . de B r é m o n d d ' A r s , B r i e n s , D a m e y et F é j e a n a y a n t o b t e n u l a liorations compatibles avec l'état ne nos m a j o r i t é a b s o l u e , s o n t p r o c l a m é s finances. Les mesures qui vous sont proposées en faveur des cantonniers départesecrétaires. mentaux, et que vous voudrez ratifier, M. de K e r j é g u p r e n d possession témoigneront, au cours môme de cette d u f a u t e u i l d e la p r é s i d e n c e . session, de vos intentions généreuses à M . B r i e n s r e m p l a c e M. T r é m i n - leur égard. tin en qualité de secrétaire. « Sur tous ce« points notre accord est M. l e p r é s i d e n t p r o n o n c e l ' a l l o - certainement unanime et complet. cution suivante : « Mais, permettez-moi de vous le dire, mes chers collègues, 1111 tel programme « Messieurs, « En me maintenant à ce fauteuil pour 11e pourra être mené à bien que si nous la quatorzième fois, vous venez de m'ac- prenons la ferme résolution de maintenir cordcr un témoignage d'estime dont je intacte notre situation financière, en ménageant nos ressources et surtout en resuis infiniment touche. « Bien loin de s'émousser avec les an- poussant sans pitié toute dépense insuffinées, les sentiments de gratitude que samment justifiée. « Le succès des amléiorations et du m'inspire votre bienveillance deviennent de jour en j o u r plus vifs et plus profonds, progrès qui nous sollicitent encore est à car le temps et notre déjà longue colla- ce prix. « La tftche est digne de votre dévoueboration mo font sentir chaque jour davantage tout ce que vaut la présidence ment. Vous saurez la remplir sans hésitation comme sans faiblesse, car c'est l'inde vos travaux. térêt supérieur du département tout en« Et si, comme j e me plais à l'espérer, tier qui est ici en jeu. j e dois pour une bonne part ce grand « Messieurs, nonneur à votre confiance en mon dévoue« Les deuils de la marine sont les nôment aux intérêts de notre beau département, vous me permettrez d'ajouter tres, et nulle part on ne s'y associe plus qu'avec vous tous j ai, en efl'ct, 1 ambi- sincèrement ni plus douloureusement que tion d e travailler à faire de notre Finis- dans ce département, qui donne chaque tère, déjà si heureusement transformé par année à la flotte 1111 si grand nombre de l'ardeur au travail et l'intelligente activité ses enfants. « Je réponds donc bien certainement à de ses fils, une terre encore plus féconde, capable d'assurer à toutes les énergies et votre pensée en essayant de traduire les à toutes les bonnes volontés une somme sentiments de profonde émotion qui nous ont tous si cruellement étreinls à l'ant o u j o u r s plus grande de bien-être matéi ici nonce du terrible accident survenu à et de satisfactions morales. bord du vaisseau-école la Couronne. « Mes chcrs collègues, « Comme toujours en pareille circons« L« lecture d£s considérations génétance, nombreux sont, parmi les victimes rales si heureusement placées en tête du rapport de M. le prélet, justifient cette les fils de la Bretagne. « Je vous convie, mes chers collègues, confiance en l'avenir : mais elles attestent aussi l'impérieuse nécessité de com- à rendre un suprême hommage à ces nobles victimes du plus haut des devoirs, primer énergiquement nos dépenses, et de les soumettre toutes, sans exception, et, en notre nom à tous, j'adresse aux familles si cruellement éprouvées l'assuau contrôle le plus sévère. « Et ainsi se trouvent déjà justifiées les rance que nous partageons de tout notre prévisions de votre commission des finan- cœur leur grande douleur. « Mais, après avoir rendu justice à ces qui, à maintes reprises, et l'an dernier notamment, par l'organe de son rap- ceux qui sont tombés à leur rang pour le porteur, vous montrait, en regard de service du pays, je vous propose d'exprimer nos plus chaleureuses félicitations f h e u r e u x développement de nos ressources, l'accroissement trop rapide de nos aux autres, à ceux heureusement épargnés qui, par la fermeté de leur attitude dépenses, nous conduisant fatalement à en face du danger, et de quel danger ! la création de nouveaux impôts. ont fait preuve d'autant de courage que « Ces prévisions, que certains estid'esprit de discipline. maient empreintes de quelque pessi« Parmi ceux-ci, nombreux sont encore misme, se trouvent dès maintenant conles bretons. De ces vaillants nous avons firmées par les faits. « Alors, en effet, que la plus value des ! le droit d'être fiers, car ils ont prouvé que, quoiqu'il advienne, la France pouvait centimes départementaux ne cesse do compter sur eux. » (Applaudissements.) fournir à nos budgets un surcroît de resi ( Le conseil p r o c è d e à la f o r m a t i o n sources annuel de plus en plus imporOnt obtenu : M M . d e K o r j é g u , 34 v o i x , é l u ; Delobéau, une voix ; Fortin, une voix. M. D e l o b e a u félicite M. de K e r j é g u d e la n o u v e l l e m a r q u e d e c o n f i a n c e q u e v i e n t d e lui d o n n e r l e c o n s e i l g é n é r a l , et qui est la juste r é c o m p e n s e d e s services qu'il rend au département. Vice-présidents (deux). Vot a n t s , 39 ; m a j o r i t é a b s o l u e , 20. Ont obtenu : M M . D e l o b e a u , 23 v o i x ; L o u p p e , 20 ; D u b u i s s o n , 16 ; M a i s s i n , 15 '. B r i e n s , 2 ; F e n o u x , 1. MM. D e l o b e a u et L o u p p o a y a n t o b t e n u la m a j o r i t é a b s o l u e , s o n t p r o c l a m é s v i c e - p r é s i d e n t s du conseil g é n é r a l . M. L o u p p e succède à M. Maissin. Seciétaires (quatre). — Votants, 39 ; m a j o r i t é a b s o l u e , 20. Ont obtenu : M M . d e B r é m o n d d ' A r s , 34 v o i x ; Brien®, 2S ; D a m e y , 2-1 ; F é j e a n , 21 ; S o u b i g o u , 7 ; T r é m i n t i n , (5 ; F o r t i n , 4 ; L o s t i s , 3 ; P i t o n , 3 ; Lo C ê r o u t , L a n c i e n , d e G u é b r i a n t et de Serv;gny, chacun 2 ; Le L o u é d e c , B e r t h é l é m é et H é m o n , c h a c u n i FEUILLETON DE « L'ECHO DU FINISTERE NOTES HISTORIQUES SDR LA PAROISSE DE PLOUÉZOCH La paroisse de Plouécoc'h dépendait autrefois do l'évêe.hé de Tréguier ; elle fait aujourd'hui partie du canton de Lanmeur dans lô Finistère. C'est un étroit plateau, 011 plutôt une c i m n e de collines au relief fortement accusé, dont le point culminant se trouve entre la chapelle de Saint-Antoine et le moulin à vont ruiné, dit Milin-an-Ncch, à 97 mètres d'altitude, et qui s'abaissent de toutes parts, sauf au sud 0 t, eu penies parfois très abruptes. La mer baigne à l'ouest et au nord lo pied de ces escarpements, depuis la sauvage combe du DourdufT jusqu'aux rochers de Barnénez et aux subies de Kernéléhen. sur un développement de onze kilomètres. De l'anso doT-rénez, les lirait >s laissant à l'est Plougasnou, remontent le ruisseau de Goas-iir-Cranquet jusqu'à sa source dans l'étang de la Villeneuve-Polart, confl ient, près Rosangivat. avec celles de Garlan, Lanmeur et Saint-J^an-du-Doigt, atteignent un petit affluent du Dou'-dutl, lel d scandent jusqu'au Poullec h et de là vont, en côtoyant Ploujenn, rejoindre de nouveau par le vallon du DourdulT, la rade de Morlaix et la mer. Le territoire de Plouézoc'h a 1 5 8 2 hectares de superficie. Il m a m m environ dix kilomètres à vol d'oiseau dans sa plus grande longueur, do Perrolieu à f'oullec'h, et trois kilomètres seulement dans sa plus grande lurgour, du Pussage à Kenstin. Au noint do vue géologique, lo sous sol do la commune est formé do phyllndes, de quart/. tes do schistes et de grauwaches (1). On trouve à B irnénez un mélange de pséphites bla'ics de schistes blaus et gris, de phyllades bleus; ô Perrohen, du porphyre vert, d'où l'on a 'extrait nn bloc destiné ou tombeau do Napoléon I " ; à Dourdiifl'-en-Mor, les schistes biuns alternent avec les phyilades, et jusqu'à Poullec'h, ils se montrent colorés de diverses teintes, réunis par strates ou par fragments et alternant avec des bancs de phyPades ardoisins. Il y a des traces d'étain dans des veines do pegmatite à Barnénez, entre doux bancs de grûnstoins. Une ancienno listo des mines do Bretagne, dressée ver? 1640 par le baron et la baronne de Chastelet de Beausoleil signalo « Purome do Plouczoc'h, ris à vis le château des Temrau (sic, pour du Taureau), une mine de plomb » (2). m V Statistique agricole 1le l'arrondissement de Morlaix, par J -M. Gléouct, 1849, p. 12-18 S v! llultctin do la SocWid archtfologiqno du Kinistùrc, t. XXX, 1903. Les Rechercha de l'or dans le Finistère, par M. de Villiws Uu Ter rage, p. 170-89. do s e s c o m m i s s i o n s q u i s o n t a i n s i composoos : Finances. — MM. de K e r j é g u , P i t o n , de Blois, Cho.viHotte, D a mey, S w i n e y , Louppe, Briens, Lancien. Travaux publics. - M M F o r t i n , M a i s s ; n , S o u b i g ' u, de Kerdrel, Q u é i n n e c (de Landivisiau), Dubuisson, Lostis T r é m i n t i n , Fenoux, P l o u z a n é , C h i r e t e u r , T i r i l l y et d e Kersauson. Intérieur et Instruction publi- que. — M M . Le B iil, H é m o n , do Brémond d'Ars, D e l o b e a u , Daiiguv d e s D é s e r t s , F é g e a n , de S e r v i g n y , Allain, I o.ibouiin, J a o u i >, L e I/aiedec. Agriculture. — MM. P e n n a r u n , de G u é b r i a n t , J é g o , Le Roux, Quéinnoc (Saint-Thégonnec), Le M e u r , L e C i i l n -, Lo D e r o u t , L a r r e u r , David. M . lo p r é s i d e n t r é p a r t i t e n t r j c e s d i v e r s e s c o m m i s s i o n s d e s pr- je s d e v œ u x et d o c u m e n t s q u ' i l a r e ç u s . A 3 h . 4 0 la s é a n c e e s t l e v é e . Séance du mardi T'T septembre Aucun rapport n'étant prêt, le conseil a lenu, une séance de pure forme, qui 11'a duré qu'un quart d'heure. M. de Kerjégu, président, a donné connaissance de quelques projets de vœux qui ont été repartis entre les commissions compétentes. Il a appelé l'attention de l'assemblée sur l'un de ses vieux, émanant du conseil municipal de Berrien, relatif au raccordement du réseau des chemins de fer du Finistère avec celui du Morbihan, et. a demandé à la commission ries travaux publics d'envisager l'éventualité, en prévision d'événements intérieurs, de la nomination d'une commission qui serait chargée de défendre les intérêts de notre département. M. Dubuisson a rappelé qu'une commission a déjà été nommée l'année dernière, et qu'elle a fonctionné avec celle des Côtes-du-Nord. M. de Korjégu a insisté pour que le mandat confié à cette commission soit confirmé, et a prié M. le préfet d'aviser son collègue du Morbihan de la décision prise par le conseil général du Finistère. Séance du mercredi 3 septembre Présidence de M. de Kerjégu. M. le préfet y assiste. Le président invite le conseil à aborder l'examen du rapport présenté par M. le préfet. Approbation est donnée aux comptes administratifs lies recettes et des dépenses du département pour l'exercice 1907, compte qui se chiffre comme suit : Recettes réalisées : 5.959.963 fr. 56 ; dépenses effectuées : 5.473.180 IV. 84 ; excédent de recettes I'I reporter à 1908 : 486.782 fr, 72. Budget primitif de J'jO'J. — M. Louppe lit 1111 rapport d'ensemble très complet et très intéressant sur le budget primitif de 1909. Il constate que les dépenses augmentent chaque année, et conclut cri disant que le conseil général a le devoir de veiller à ce qu'aucun abus 11e soit commis dans l'application des nouvelles lois, notamment des lois d'assistance ; il demande, en conséquence, qu'un contrôle sévère soit établi, dans l'intérêt des contribuables, en ce qui concerne le fonctionnement de ces lois. Les divers chapitres dos recettes sont adoptés sans observations. Le rapporteur lient cependant à faire remarquer que les contingents des communes pour l'assistance médicale gratuite, l'assistance aux vieillards, les aliénés, la protection de la santé publique, tîlc., ont augmenté en même temps quo les dépenses départementales. La plupart des articles des dépenses sont également votés. Chemins vicinaux. — Un crédit de 9.0i;0 francs est prévu pour l'entre!ien du chemin de Plcuven à Bey-Meil, par Fouesnant, avec annexe vers Monsterlin. M. Hémon trouve que cette dotation parait insuffisante pour répondre à la réalité des besoins, et prie M. le préfet de signaler celle situation au directeur du service vicinal. M. de Blois fait une observation semblable en ce qui concerne le chemin de Brest à Tréompan, par Ploudahnézeau. M. le préfet répond qu'il prend bonne note de ces observations, el qu'il en sera whwb-IHI—ma tenu compte, s'il y a lieu, dans les propositions budgétaires de l'année prochaine. Assistance aux veillards, aux infirmes el aux incurables.— Le conseil vole un crédit de 3.000 fr. pour la création d'un service de contrôle sur place, prévu par la loi du 14 juillet 1901. M. Danguy des Déserts lit un rapport, duquel il résulte que cette loi fonctionne d'une manière satisfaisante dans le déparlement. Le chiffre des assistés,' qiii était de 7.172 au 1 er juillet 1907, était de 9.360 au 1""' juillet 1908, soit une augmentation de 2.188 assistes. Sociétés de secours mutuels.— Les diverses s o c i é t é s ' d e secours mutuels, sur rapport île M. Delobeau, reçoivent pour 1909, les mêmes subventions que celles qui leur ont été accordées eu 1908. lin outre, il est alloué : 40 fr. à la Société des employés el comptables de Quimper ; 50 fr. à l'association des employés de la Préfecture el des sous-prélectures du Finistère ; 100 fr. à l'Union mutualiste du Finistère. (à suivre). MÉDASLLE3 B'HOMNEUÊÎ Le ministre de la Marine a accordé la médaille d'honneur à chacun des marins du commerce ci-après : MM. Combol, Co/.ic, Creignou, G l i ' i e , Cuyader el Tanguy, matelots inscrits à Morlaix. Fédération nationale des industries hippiques, des syndicats agricoles d'éïevage. affaire, appelée à avoir son dénouement j min sinueux et dangereux dont nous devant le conseil de guerre du 11" corps, j avons parlé. le criminel étant un soldat d'infanterie La nouvelle de cet attentat s'était coloniale. répandue avec une g r a n d e rapidité ; ' A l H ô t e l d e 1a Plarjb et lorsque Hascoët arriva, avec son préC'( st à l'hôtel de la Plage, le premier, cieux fardeau, un rassemblement s'était à droite, en arrivant au Trez-IIir, qu'était déjà formé devant l'hôtel. Avec de grandes précautions, on monta descendue, le 14 août, Mme Tribc, 27 ans, femme d'un architecte de la ville de Mme Trible dans sa chambre, où un étuliùlcl, diant en m é d e c i n e n e t a r d a p a s à lui p r o - une (le ses amies, Mine Sizaire, habitant 135, avenue Félix Faure, à Paris. A peine Mme Trible était-elle installée, qu'elle sortit sa palette cl se rendit sur la falaise, où elle peignit un des plus jolis coins de celle côte accidentée : la crique de Kervaslréal. Mme Sizaire, appelée d'urgence à Paris, quitta son amie, dimanche malin ; la laissant en compagnie de Mme DictzMonin, fille de feu M. Rallier, et femme de l'entrepreneur bien connu chargé des travaux de la Ninon. Vers cinq heures, alors qu'une grande animation régnait sur la plage, Mines Dielz-.Monin et. Trible quittèrent, seul 'S l'hôtel et se dirigèrent vers la Plage de Sainte-Anne, située sur la gauche de la route de grande communication. Les deux touristes, en s'extasiant sur la beauté du site, suivaient 1111 étroit sentier, bordant la falaise. Ce chemin de douane, trop étroit pour laisser passer deux personnes de Iront était désert. diguer les premiers soins. Il fut rejoint par M. le docteur Foll, médecin aidemajor au 2" colonial, qui termina le pansement. P a r i s , lille avait rejoint, d a n s cet L'attentat Les deux dames atteignaient le sommet de la crique de Kervaslréal, lorsqu'elles virent venir devant elles un jeune soldat d'infanterie coloniale. .7, line de Lulèce (Cité), Paris. Ce militaire marchait au pas accéléré ; On nous communique le texte de la mais rien dans son altitude ne pouvait pétition adressée à tous les Conseils géfaire prévoir qu'il roulait en tôle de sinisnéraux de France, par la Fédération natres projets. tionale des industries hippiques, des synLes promeneuses s'apprêtaient à s'efdicats agricoles cl d'élevage. facer pour laisser passer le colonial, lorsElle se résume ainsi : que celui-ci, sans dire un seul moi, bonDemande d'un vœu favorable pour l'a- dit sur Mme Trible. 11 la saisit par les doption par les Chambres, du projet de épaules, la poussa violemment el la malloi intégral, déposé par .M. le ministre des heureuse femme tomba dans le ravin. Travaux Publics, réglementant la circuCelle attaque avait été si soudaine, que lation des Automobiles. pas une des deux touristes n'avait poussé Que les intérêts des 650.000 travail- un cri. L'assassin, son premier crime accomleurs, vivant en France de la vente ou de pli, se rua sur Mme Dielz-Monin. l'utilisation du cheval, sans compter les D'un gesle brusque et sauvage il la prit éleveurs et agriculteurs, 11e soient pas constamment sacrifiés à ceux de la circu- par la nuque, en disant : « Maintenant, c'est à ton lour. » lation automobile, que nul ne prétend Affolée, Mme Dielz-Monin se jela aux entraver dans son développement, mais qui 11e devmil pas bénéficier de privilè- i genoux du soldat, implora sa pitié el lui ges abusifs au détriment des industries dit, avec des sanglots dans la voix, et en tendant vers lui ses doigts, ornés de bahippiques, infiniment plus nécessaires au pays, plus profitable à l'agriculture et à gues superbes : « Prenez mes bijoux. Mais laissez-moi la vie sauve ! « Ce n'est la défense nationale. Réfection des routes pour l'usage de pas la vie que je veux, répondit le satyre. Mme Dielz-Monin comprit alors les tous : Piétons, bicyclistes, voitures atlelées, cavaliers el autos, el non pas au seul desseins du bandit. Et, comme elle est bénéfice de ces derniers, comme ils en très yigoureuse, elle lutta avec son agresont la prétention. Personne ne peut ac- seur et réussit à se jeter sur le sol pour tuellement s'aventurer, soit à cheval, soit lui donner moins de prise. Ce dernier mit alors un genou à terre en voiture allelée, sur .certaines roules el essaya de relever sa victime mais, 11e construites el entretenues cependant aux pouvant y parvenir, i! la tira par les frais des habitants dépossédés par les chauffeurs, sans risquer d'être pulvérisé bras. A ce moment, heureusement, apparut par ceux-ci. Ce qui lèse gravement les intérêts dos ouvriers employés par les in- un jeune paysan qui mit en fuite le criminel. dustries hippiques. Au point de vue de la législation civile, L'alerte. — iïïme Trible grièvemême traitement pour la voilure attelée ment blessée; 63t transportée à que pour la voiture automobile, contrail'hôtel. rement à ce qui existe. Les propriétaires de chevaux étant préLibre de l'étreinte de l'assassin, Mme sumés en faille el responsables de plein Dielz-Nonin, les cheveux épars et les droit des dommages causés par leurs ani- vêtements en désordre, courut à l'hôtel, maux. (Art. 1385 du Code civil.) où, en quelques mots, elle mil le personnel de rétablissement au courant de ce Les propriétaires d'automobiles, au qui venait de se passer. contraire, lorsque leurs machines ont causé un accident, ne sont pas déclarés Tous les hommes présents, parmi lesresponsables par la loi. Donc inégalité de quels MM. Firmin, maître d'hôtel; Fifils, traitement. chauffeur de Mme Dietz-Monin ; le coDemande, pour que la législation soit cher el le quartier-maître de mousqueteplus conforme à l'équité et au bon sens, rie Hascoët, du Calédonien, se portèrent d'établir contre les automobiles la même au secours de Mme Trible. présomption de faute que contre les voiArrivés à l'endroit où l'agression avait turisles et les cavaliers. eu lieu, ils virent en bas de la falaise, la La Fédération est convaincue que le jeune femme allongée sur les galets, porConseil Général fera bon accueil à sa re- tant au front une affreuse blessure et quête et qu'il prendra la défense des in- tendant vers les sauveteurs ses mains routérêts de l'immense majorité de ses élec- ges de sang. teurs. Le président de la Fédération. — Sauvez-moi ! sauvez-moi ? criait-elle. Je souffre ! je souffre ! Avec l'aide du chauffeur, le quartiermaîlre Hascoët se laissa alors glisser le long des rochers et parvint, en s'accroUn drame, qui a jeté l'émoi parmi la chanl aux aspérités el aux herbes maripetite colonie de touristes actuellement nes, à arriver jusqu'à Mme Trible. au Trez-IIir, s'est déroulé, dimanche, La 111er, qui montait, empêchant de entre cinq et six heures, à 300 mètres en- passer par la plage, le courageux quartierviron de l'Hôtel de la Plage. maitre mit la jeune femme sur son dos et Voici les renseignements sur celle la porta jusqu'à l'hôtel en suivant le che- l'n attentat sur la Falaise du Trcz-Iiir A la recherche de l'assassin Au fort de Bertheaume Lorsque Mme Dietz-Monin j u g e a que sa présence n'était plus utile auprès de Mme Trible, elle pensa à se mettre immédiatement à la recherche du coupable. M. Mao, procureur de la République à Vitré, de passage au Trez-Hir, s'offrit il 1 accompagner. Mme Dietz accepta ; tous deux montèrent en automobile el la limousine s'arrêtait, cinq minutes plus tard, devant le pont-levis du fort de Bertheaume. Le capitaine d'infanterie coloniale Cornet, qui commande le détachement, élanl absent, M. Mao demanda à parler au lieutenant. Cet officier se trouvait à son domicile ; Mme Dietz fut donc obligée de s'adresser à l'adjudant François, qui la reçut fort mal. Apprenant l'atlenlul dont la visiteuse avait été l'objet, il consentit cependant, sur la prière de M. le procureur Mao, à faire appeler ses hommes. Le sous-officier appela le clairon et les notes aiguës de l'instrument firent bientôt rallier les coloniaux, qui s'alignèrent sur le terrain. Mme Dietz examina tous les soldats, mais elle n'en reconnut aucun. L'adjudant, se retournant alors vers elle, lui dit : « S'il avait de belles moustaches comme moi, vous le reconnaîtriez, madame. « A ce moment, arriva en courant un jeune soldat à la moustache naissante ; il regarda fixement Mme Dielz-Monin et celle-ci déclara aussitôt qu elle se trouvait en face de son agresseur. En présence des protestations véhémentes du colonial, qui, de colère, jeta so,n ceinturon à terre et jura que ce n'était pas lui qui avait commis l'attentat. Mme Dietz-Monin hésita ; elle .ie voulait pas porter une plainte formelle el déclara qu'elle désirait que le soldat qu'elle soupçonnait lui confronté avec le jeune paysan dont nous avons déjà parlé. L'adjudant voulut obtenir des renseignements plus complets sur l'agression. Mais devant l'attitude incorrecte du sousofficier, M. Mao engagea Mme Dietz-Monin à 11e pas acquiescer à sa demande. Plainte est portée à la gendarmerie Quelques minutes plus tard, l'auto filait à vive allure sur le Conquet, où la victime porta plainte entre les mains des gendarmes. Ceux-ci voulurent commencer immédiatement leur enquête et prirent place dans le véhicule avec M. le docteur Liégard. Ce praticien trouva près de Mme Trible son confrère Lemoine, de Brest. La victime avait la j a m b e gauche fracturée en trois endroits ; elle portait en outre, au front, une plaie verticale s'étendant jusqu'au nez. Mme Floch, propriétaire de l'hôtel, veilla la jeune femme toute la nuit ; Mme Trible ne dormit pas et demanda souvent si elle n'avait pas été souillée par le misérable qui l'avait jetée dans la grève. A l'aube, Mme Saluden, femme de chambre, remplaça Mme Floch au chevet de la malade. Le Parquet se transports sur les lieux Une dépêche, adressée par le chef de la brigade de gendarmerie du Conquet, ayant appris au parquet l'attentat dont avait été victime Mmes Trible et DielzMonin, MM. Sauly, substitut du procureur de la République ; Bidard de la Noë, j u g e , remplaçant M. Le Ray, j u g e d'instruction, en congé ; le docteur Mahéo, médecin légiste el Laurent, commis greffier, prirent place dans un landau de la maison Paul Jacq, qui les transporta au Trez-Hir. Les magistrats s'arrêtèrent quelques instants à l'hôtel de la plage, puis ils se firent conduire à Bertheaume, où ils commencèrent l'information de cette affaire. l a population de la commune monte à 1.796 habitants, non coaipris toutftois les grande émigration bretonne de 514 à 525, composée de Dum .onii ou Domnoniens insunonib'Hiix marins qu'elle fournit à la navigation de commerce et aux flottes de l'Etat. laires, chassés par les invasions anglo-normandes, el qui imposèrent te nom de leur En 4798, on l'évaluait officie lein • nt à 1.650 âmes. Dans son Dictionnaire de Bretagne, patrie d'oulra-mer au piiys continental où ils s'établirent, du Gouesnou a l'Elorn. paiu eu 1778, Ogée l'estime n 1.200 communiants, soit environ 1 500 personnes, mais Plouézoc'h fut donné, en 1035, avec toute la chàîellenie de Morlaix-Laamaur, par la duc co chiffre n'a rien de précis. En tous cas, la population n'a pour ainsi dire pas augmentée Alain III au vicomte de Léon, Guyomar I", pour le récompenser d'avoir constamment soutenu son parti dans ses guerres. Bien que le-; vioom'es de Léon eussent été d é p o s depuis ta fin du seizième siècle, car en opérant sur le-; naissances de plu ieurs années, sédés de ce riche domaine, eu 1179, par le roi d'Angleterre, Henri II. qui l'incorpora d* de 1570 à 1000, relevées dans les anciens registres baptistères, j'ai trouvé une moyenne nouveau au duché, la « ville » de Plouézoc'h apoartenait encore, en 1820, à Hervé d e de 44 naissances indiquant, d'après la proportion de la table de Deparcieux (2,49 0/o) Léon, do'it les ancè'res y avaient établi ua marché, et qui y possé iait plusieurs m o u un chillre d'environ i.760 habitants Le cahier de 1684 contient la mention de 73 naislins (i). Guy le Borgne cite une fam Ile noble du nom de Plouézoc'h, qui paraît dans le* sances contre 3V2 décè , mais ce chiffre est exceptionnel et plusieurs paroissiens des premières informations du Tréguier. en 1427, et a résidé au Crech, en Lamineur, au parues limitrophes de Plougasnou et môme Garlan et Pioujean ont con'ribué à le grosQuélennec, en Plounérin. O 1 trouve Riou de PIoézac'h parmi les nobles de Piounérin à sir eu faisant baptiser leurs enfants à Plouézoc'h. la reformât ion d? 1427 — en 1543 le Quélennec, à Morice Ploézoc'h — et, parmi les La paroisse était jadis divisée, pour la collecte de la dîme ecclésiastique, en sept nobles de Ploumihau, à la réformation dr: 1543, noble deni)iselle Catherine de Kersulfrôries (breur/c/.) : l r o , Stnnl-Gonven, autrement dil Barnénez ; 2°, K-'rléuéfas, autremont dil Lanoëverte ; 3°, Urignonic ; 4U, le Bourg; 5". Saint-Antoine ; 0°, Kurnoter, guen, veuve de défunt noble écuyer Ro'and Ploézoc'h, sieur du Quélennec. Cette lignée autrement dit le Cicashent; 7°, le Mouster, autrement dil le Best. Depuis la Révolution, descendait-elle d'nne braacho cà lette des Léon ? j e ne saurais le dire faute de tout document Ses a-mes, de sable (relié d'or de six pièces, à la bordure engreslée dit ces fréiies ont p r i b le nom de sections et ont éto réduites à cinq : 1", la section du gueules, n'ont d'ailleurs ancuu rapport avec celles des vicomtes de Léon, qui blasonnaient Bourg, comprenant comme principaux villages : le Bourg, Keri-stin. Cilam irant, Saintd'or au lion de sable. Antoine, Korbridou, Tréoguer, Coatquif, Tonl-ar-Groas, Keraudy, Ko ri val Kerhuella, Le b mrg el la paroisse de Plouézoc'h dépendaient des juridictions r é u n e s de CoatKervéna'au, les Bochou ; 2°, la pection de Ker fériéfus, comprenant : Kerfénéfas, I. anoccoazer, Breii et Trié in. avec haute, basse et moyenne justice. Coatcoazir appartenait à ve.te, D.dar, Brun, Rochamlour, la Villeneuve, Manguen, Kerdiabry, Kerarpnnce, la famille de Goezbriand, depuis le mariage, en 1277, d'Alain de Goezbriand, s ' i ^ c e u r Trodib >n, Kerandruon, le Passage, Brignunic. Troonévez, Lesven, Trolvllec ; 3°, la section do lu l'ointe, comprenant : Kernéléhen, Barnénez, Perrohen, Kergaradec, diidit, lieu et de Kerantour, avec Denise du Ponthou, fille et héritière de Jacques du Ponthou, seigueur de Barnénez, et de Louise, dame de Coatcoa/.er (2). « Il est prouvé» Komrrnel. Lansalut, Moguorigou, Kerbiriou ; 4°, la section de Saint-André, comprepar les deux actes du jeudi après la sainct Mu hé et du lundi ès octaves de la Toussaint nant : lo Moulin à mer, Duurduff, Triovin, Pjuldu, Km-jan, Kerourguy, K muter. B ain1322, q 1e ledit AHam, comme gentilhomme et a cause do sa noblesse, avoit droit de baianec, Gouoletreo, Cozporsiou, Penanroz, le Croissant ; 5° la section du Mousler, ; u: 1 comprenant : Restanroué, Penarchra, le Rest, Kervec, Kurillo, Moustor, la Villeuisuvehaute ' ' '— " Polart, Landémeur, Roudouraour, Rosangavet, Kerhuel, Keravel, Goasvel, Penauguer, te ri un P M/.inprat, Kersec'h et lo Vern. Les section • de l« Pointe, Korfanéfas et une partie de celle du B iurg f i n n e n t ce qui s'oxerçait au bourg et, paraît-il, dans ia vieille construction nommée l'Enter. qu'on appelle l'Arvor ou zone inintimo <h la commune; S tint-André, le Mousler et L. LE G. l'autre moitié du Bourg constituent le Gourré 011 zone élevés, terrestre. Ce genre de (.1 suivre). division se retrouve dans toutes les communes du littoral morlaisien. II L'étyinologie de Plouézoc'h doit être : In peuplade d'Ausoc'h (Ploué-Ausoc'h). Ausoc'h ost un nom de chef breton qui 6e retrouve dans les anciennes chroniques. La foudution de cotte paroisse remonte, comme celle de tous les plous de la région, à la (1) Dictionnaire, de Bretagne d'Ogée, éd. Marlcvllle, t. II. p. 325. (2) Les seigneurs de Coaicoazer liaient sergents fi'odés héréditaires (le Lanmenr, ainsi que les seigneurs de Trémédern en Guimafc (V. dom Lohhienu. Preuves, 1, 1232). (8) Guy lo Borgne, Généalogie des le Borgne et de teurs alliances, copit) rass. de» a-ebivos de M. liergoTin. L'ECHO Le soldat Le Berre, reconnu par un témoin de la scène, est arrêté Le capitaine Cornet, après avoir demandé à la brigade l'autorisation de pénétrer, avec Mme Dietz-Monin, dans les forts du Portzic et du Minou, a successivement passé, avec la victime, devant le front des détachements. Le coupable ne faisant partie d'aucune de ces compagnies, Mme Dietz-Monin est retournée en automobile à Bertheaume, où elle a désigné à nouveau, comme étant son agresseur, le soldat Louis Le Bcrrc. Ce colonial, mis en présence de Paul Le Houx, le garçon de ferme témoin de l'attentat, fut formellement reconnu par le jeune homme. Le Roux, malgré les protestations de l'inculpé, se montra très affirmatif cl déclara avec énergie. Le Berre fut alors mis en élat d'arrestation et enfermé dans les locaux disciplinaires, où on l'avait incarcéré, la veille pour ivresse. Sur les lieux du crime Le premier soin du parquet, en retournant au Trez-Hir, vers 2 heures, est de se transporter sur les lieux où l'attentat a été commis, tandis que M. le docteur Mahéo visite Mme Trible. Guidés par les gendarmes, MM. Sauty et Bidard de la Noë, s'engagent dans le petit sentier broussailleux qui conduit à là crique de Kervaslréat. La tempête fait rage ; mais malgré la pluie, qui a détrempé le terrain, on relève des traces de lutte à l'endroit où l'agression a eu lieu. La falaise, haute de 15 mètres environ, est si abrupte, que l'on se demande comment le quartier-maître Hascoët a pu descendre pour aller porter secours à Mme Trible. La victime est tombée sur des galets ronds ; on en remarque encore trois, taches de sang. M. Bidard de la Noë fait des constatations, s'entretient avec le capitaine Cornet el avec M. Dietz-Monin (ils, puis regagne l'hôtel. Audition des témoins Dans une petite pièce attenant à la salle à manger, mise à la dispositions des magistrats, le juge d'instruction entend tout d'abord Mm* Dietz-Monin, qui, en présence de M. Sauty, fait'le récit que l'on a lu plus haut. Cependant, le prévenu est amené par les gendarmes. Voyant, dans le vestibule de l'hôtel, M. le docteur Mahéo, il fait le salut militaire, et va prendre place dans le fond d'un couloir, où il est gardé à vue. Louis Le Berre, 21 ans, originaire de Morlaix, est petit, blond ; un lin duvet estompe sa lèvre supérieure. — 11 est gentil, dit l'une des domestiques. — Oh ! je ne trouve pas, répond une autre ; il a tout à fait les allures d'un apache. Les avis, comme on voit, sont très partagés. Une demi-heure — durant laquelle tous les hôtes de passage défilent devant la porte vitrée derrière laquelle les magistrats instrumentent — s'écoule, et l'on introduit l'inculpé. Ce dernier, confronté avec Mn,a DietzMonin el Paul Le Roux, qui déclarent encore une fois le reconnaître, persiste dans ses dénégations. 11 donne l'emploi de son temps,'et déclare qu'à l'heure où se commettait le crime il se trouvait avec un marin de la Jeanne d'Arc. Quoi qu'il cn soit, Le Bert. sur l'ordre de M. Saulv, substitut du procureur de la République, a été reconduit au fort de Bertheaume par les gendarmes. L'état de santé de Mme Trible Mme Trible, qui a reçu, lundi, la visile de M. l'abbé Goasguen, a passé une meilleure journée ; la fièvre a diminué, et les docteurs qui la soignent espèrent pouvoir maintenant prévenir la commotion cérébrale qu'ils redoutaient. M. Trible, actuellement légèrement soutirant à Montpellier, a élé avisé télégraphiquement de l'attentat dont sa femme a été victime. A propos de l'attentat odieux du Treiz-Hir. — L'année dernière, Louis Le Berre, soldat d'infanterie coloniale, qui est originaire de Morlaix, rue du Portsmeur, fut poursuivi pour un l'ait analogue à cclui qui lui est reproché aujourd nui relativement à l'attentat commis au Treiz-Hir. _ Il l'ut traduit en police correctionnelle et condamné par le tribunal de notre ville à deux ans de prison avec sursis. 11 avait usé de violences et tenté de violenter une fillette de 13 ans qui, un soir du commencement du mois de juin 1907, revenait tranquillement de l'école de StMartin-des-Champs. A ce moment il aurait probablement accompli son odieux forfait s'il n'avait eu peur d'être surpris par quelque voisin attiré par les cris de la victime. On voit que la leçon n'a pasj servi. C H R O N I Q U E L O C A L E MORLAIX M é r i t e agricole. — La liste des promus dans l'ordre du Mérite agricole a l'occasion du 14 juillet a paru à 1 Of/tciet de dimanche. Nous y avons relevé les noms suivants: MM. Al lard préfet du Finistère; Bénédelti, sous-préfet à Quimperlé ; Bourlès maire de Lannédcrn ; Cougard, maire de Plouguer ; Delaporle, cultivateur à PortLaunay ; Gourvil, horticulteur à Plouiean ; Jézéquel, cultivateur adjoint au maire de Plourin; Le Cann cultivateur à Langonnet; Le Lay, cultivateur à I lougonven ; Ligier. surveillant à 1 école d'agriculture de Lézardeau ; Mahe culti valeur à Lanmcur ; Péron, cultivateur a Plouégat-Gucrrand. Comme toujours on le voit, la première circonscription de Morlaix n'est pas oubliée dans cette large distribution de rubans. Elle est aflligée à elle seule de cinq nominations. C'est d'ailleurs la pro- portion obligatoire de chaque promotion Le mérite est quelquefois récompensé. Nous en avons une nouvelle preuve par la liste [ iruc Or 'exception confirme la règle. Nous constatons donc une nouvelle fois que le ravalement de celle décoration sert de p l u s en plus à marquer de son sceau les Uche-botles des hommes politiques en vue el à reconnaître les services électoraux. Nous aurions donc mauvaise grâce dans ces conditions à complimenter les heureux bénéficiaires. A c t e de c o u r a g e d'un Morlaisien. — Nous apprenons avec plaisir l'acte de courage d'un cillant de Morlaix, M. Henri Provosl, quartier maître pilote à bord du « Chamois ». A Sl-Servan dimanche 23 août vers 8 heures 1/2 du soir, il arracha à une mort certaine'la jeune Louise Yédée, Agée de 13 ans, fille d'un négociant de celte ville, qui passant sur la porte d'une écluse lit un faux pus et tomba à la mer. Notre ami M. Provosl se jeta à l'eau loul habillé el lut heureux de la retirer saine el sauve. Nos sincères félicitations au hardi sauveteur. A v i s aux navigateurs. — Les navigateurs sont informés qu'en raison des travaux de réfection de murs de quai, le bassin à Ilot de Morlaix deviendra port à marée à dater du 7 septembre courant. Les travaux «.levant durer un mois environ, le bassin sera mis à llol dans les premiers jours du mois d'octobre. Un avis ultérieur en donnera la date exacte aux navigateurs. La tempête. — La tempête qui sévi ici depuis quelques jours cause de grands dégâts aux arbres fruitiers, qui laissent tomber leurs fruits qui sont loin d'être arrivés à maturité. Musique municipale. — Concert du jeudi 10 septembre 1008, à 8 heures 1/2 du soir, qui sera donné sur la place Thiers : 1" Glianzy (allegro), G. Derouy ; 2" le pardon de ÎMoërmel (mosaïque), Meyerbeer ; 3" la Tourterelle (polka pour flûte), Dauiacé ; 4° Guillaume Tell (fantaisie), Rossini ; 5" Joyeux printemps (mazurka), Sciupi. V a c c i n a t i o n s et revaccinations. — Constatation des résultats. -- Le maire de la commune de Morlaix a l'honneur d'informer ses administrés que le médecin vaccinaleur de la circonscription procédera à la révision du résultat des opérations de vaccination à la mairie, le lundi 7 septembre 1908, de 10 à 11 heures du matin. Il est indispensable que toutes les personnes soumises à la dernière séance de vaccination se présentent au médecin vaccinaleur, afin qu'il leur soit délivré, le cas échéant, après vérification du résultat de l'opération, le certificat constatant qu'elles ont satisfait aux obligations de la loi. Marine nationale. — Paiements des secours de 0 fr. 10 aux enfants de marins. _ Le paiement des arrérages de secours de 0 l'r. 10 par jour, acquis jusqu'au dernier juin 1908 inclus par les enfants des quartiers-maîtres el marins de l'Etat, et qui n'ont pas encore été perçus, sera effectué, à Morlaix, le samedi 10 octobre 1908. . , •Le secours de 0 fr 10 acquis à compter du 1-Juillet 1908 sera désormais payé par les services dont dépendent les marins au lieu de l'être par les soins de l'administrateur principal de l'inscription maritime. A v i s , _ Quelques cas de dysentrie s'étant produits dans la ville, le maire de Morlaix, d'accord 'avec le Conseil d hygiène, engage vivement les habitants, dans leur propre intérêt : 1- A n'user qu'avec beaucoup de modération des fruits crus el à s'abstenir complètement de ceux qui ne sont pas arrivés à maturité ; 2- A ne l'aire usage que d eau bouillie et principalement sous forme d'infusion de thé. Mort subite. — M. Yves Olivier, ouvrier agricole, rue du Séminaire, travailla à Penanprat. Le soir, il se coucha, sans malaise. Le malin, sa fille, ne le voyant pas se lever à l'heure ordinaire, alla se rendre compte de l'étal de son père. Llle le trouva mort. Musique municipale. — On nous prie d'annoncer que la musique municipale ira en excursion au Gonquct le dimanche 0 septembre prochain. A c c i d e n t de b i c y c l e t t e . — Un cycliste qui a continué sa route sans daigner s'arrêter, a renversé au bas de la rue de la Villeneuve, dimanche, vers 5 heures 1/2 du soir, une pauvre vieille femme, Catherine Bescon, Agée de 80 ans, habitant rue de la Bergerie, 12. On la releva ayant de fortes blessures à la tôle et le cuir chevelu arraché en plusieurs endroits. On la transporta chez M. le docteur Duval qui lui donna les soins nécessaires. On recherche le cycliste cause de celte accident. A c c i d e n t d'automobile. — L'aulo" mobile de M Edouard Herr accrocha dimanche vers 0 heures du soir à l'extrémité de la rue de Paris, une voilure qui y était stationnée. Les blessures et les dé gûts sont peu graves. Un désespéré. — M. L.., ouvrier boulanger, Agé de 50 ans, habitant venelle du Four Saint-Mclame, a été trouvé pendu à la rampe do l'escalier de sa maison On croit que, sans ressources et sans travail, il a mis fin à ses jours dans un accès de boisson. Faits c o n t r a i r e s aux bonnes m œ u r s . — Louis-Guillaume Péron, 24 ans, charbonnier, sans domicile fixe, né à Locmaria-Berrien, cl Françoise Le Guern, 25 ans, également sans domicile fixe, née à Bcrrien, ont été arrêtés pour faits contraires aux bonnes mœurs. M o u v e m e n t de la population du 27 août au 3 septembre 1908. Naissances. — Jean Lachiver, hls de Hervé-Marie et de Caroline Moreau, D U FIJVISTERE maintena it. peser régulièrement leurs pou- na c'heent ket da zifen ar l'eiz ! Pel plusieurs mois, la pendule marque 3 la ns. C(!<i In cas, aujourd'hui, d»; M. Jean diouz-sc. icures 30. Le. PH'SI. Sa po-iliche avail .i fa naissance Les plaintes à ce sujet sont nombreuAiiavezoul a raen!. ar paolr, ha daou pe |; un pouls d'.' Iu8 iiwen ; c e a exaeîem rit, dri deuz ar vanden a dosleaz diout-han. ses ; nous nous en faisons l'écho, espéà cinq mois et 8 jours, 4.S0 livres. — Ma vefe larnmel lie c'huilcl diganl- rant qu'on ne saurait larder pour aviser. S a g e - î e m m e . —M"0 Denouel vient de C o u r s e s de b i c y c l e t t e s et j e u x dl- ! ban, hag lie vislole, a hivnrcz unan, ra v e r s . — Dimanche, à trois heures el de- ma zigwez d'ez-han ilil'uni n c'helve ger- s'inslallei au bourg. C'csl^ la première mie, ont eu lieu, sur les roules diverses vel ar rc-all lia marle/.eive lenna varnomp. fois qu'une sage-femme existe dans noire Kerkent a oa greal 'vel en doa lavarel, commune, si nombreuse. aboutissant à Sainl-Pol et sur les dilVérentes places de la ville, les courses de ha gant dousler. Mcd un recul, ket sioul CARHABX bicyclettes, suivies immédiatement de awalac'h rag ar paolr a oa dil'unel. Dioc'li-tu a ielaz d'he goslcz 'vil klask courses pédestres el. de jeux organisés L e c o n c o u r s a g r i c o l e . — Les mempar le comité des fêles de Sainl-Pol de lie c'huilcl. Mcd... kemercl a ou d'ez-han. bres de l'Association agricole se sont réuKlask a reaz neti/.e lie vislolen. Kemcrct Léon. nis samedi!i aà la mairie de Carhaix afin de a oa ive. Pcnaoz ober neuze ? Ces réjouissances, purement locales, du concours cantonal. La — Selliii me brao aman, a zonjas Iann, fixer ln dale ont élé favorisées par un beau temps et date du 1 er Octobre a été choisie. clouez ar re-ma. Pcnaoz a hcllin-me 'neur ont attiré à Saint-Pol une foule de touL a î o : r c . — La foire Saint-Augustin, ristes qui villégiaturent cn ce moment à difen diout-he ? — Gwel dnped oui, paolr, a Iavarazeur qui s'est tenue dans noire ville samedi, a Pcmpoul, à Rôscolf, et à Roscofi'-Sanlec. Elles oui d'ailleurs été parfaitement réus- landruillen braz. Klask ar rez moarvad obtenu un très grand succès. Les transactions ont été des meilleures sies. Tous nos compliments aux mem- da c'huilcl lia da vislolen ? Selhu aman ar ia loirc aux chevaux. bres du comité, organisateurs de la fêle. c'huilel, ined n'eo ket 'vit davek. Be vuan cn doa komzel. ar landruillen, De nombreux coureurs cyclistes accouL e s p o m m e s . — L'année s'annonce •ag Iann ker buan hag ar gomz /.aillas meilleure que l'on croyait tout d'abord. rus de toute la région se sont chaudement ,'ar e zorn hag araog ma oa diwalet diout- Les pommes premiers choix se vendent disputés les prix dans les diverses séries nin a oa ar c'huilel en e c'hinou. qui ont élé courues. de 3 l'r. 50 à 3 fr. 75 le cent. Eur c'huiteladen 'vil roi da c'houl d'ar Voici les résultats de ces courses : PLOUGUER c-all, ha kerkent a vez klcvet peinf) pe 1" Courses de bicgclettes. — Course c'hwcc'h al!'hag n'eur bellad alao. Brema régionale. — 1- prix,'20 fr., Pierre MèA u s u j e t d ' u n e d é c o r a t i o n . — Dans ne/., de Plougourvest ; 2-, 12 l'r., Guézen- Gueincnehik a zo var droad prest da zifen la longue lislc paru le 30 Juillet dans le ar skoll. nec, de Pleybeii-Christ ; 3-, Simon de Ar paour kez paolr na zonjas ket moar- Nouvelliste de Dretagne, et le 31 à VOffiSainl-Pol de Léon. vad pcnaoz a vije bel an laol dive/.a d'ez- ciel, nous relevons le nom de M. Cougard, Course Yvcn. Prix offerts par la maimaire de Plouguer comme recevani le han, da ober ? son Yven, de Sainl-Pol de Léon ; 2-, Jean Unan deuz ar re ma, cun den braz lia ruban de chevalier du poireau. M. CouBozellec, de Sainl-Pol de Léon ; 3-, Jagard doil, aujourd'hui exulter ! La Prémes Jagu, de Sainl-Pol de Léon ; 4-, Ireut, lia gant pehini a oa eur va/., a zavaz fecture n'a vraiment pas trop lardé cn e ben-baz en aer evil skei var pen Iann. Etienne Pour, de Sainl-Pol ; 5 \ Ducoin, Tud vel ar re-ze na zellonl ketvar piou effet, h récompenser, M. le magistral (in de Sainl-Pol. extremis) de Plouguer, au sujet de sa Course cantonale. — !• prix, 15 fr. Si- skei. Na zellonl ket pe ve bugale, diraz- fluctuation à gauche cl de son zèle, comio nemed skei alao. Iann a gweaz d'an mon 2-, 10 fr., Ilamon ; 3-, 5 fr., Cuillou, douar evel eur vezeii vihan pa vez roel me assistant à toutes les courbettes of'fide Plouénan ; 4-, 1 l'r., James Jagu. cielles ! D'autre pari, naturellement M. Course de lenteur. - 1- prix, 0 fr., eun laol l'alz enn-hi. le conseiller général maire de Carhaix ne Eur iouc'hadcn a lezez cn cur goueza... pouvait mieux faire, que de décorer, le Couyeau, de Morlaix ; 2-, 4 l'r., Le Lez, J aour kcaz Iann, kwiteat ar gear gant eur de Saint-Pol. nouvel adepte du bloc, l'ex-libéral, auPLOUENAN aloun ken drant, en cur sonjal en e vam, Course de consolation. — 1- prix, 10 Pardon de P e n z è s . — A l'occasion du l'r., Couyeau ; 2-, 5 l'r., Louis Ménez, de ha sethu lien var an douar, eur pcz loul jourd'hui membre du comité Mascuraud, pardon de Penzès qui aura lieu le 8 sep- Plougourvest ; 3-, 1 l'r., Denmal, de en lie ben. Ar goad a ziruilh evel deuz .M. Cougard peut arborer le ruban de sa décoration à sa boutonnière, ce n'est certembre, la société de tir la Plouénanaise Plouzévédé. eur fcunleun. tes pas celà qui lui rendra la confiance... organise un concours de tir à la carabine 011 a jomont eno dirag ar c'horf heb des libéraux de Plouguer, bien au conPLOU1GNEAU dans la cour de M. Jean-Marie Bellec, goud pe /.evel ar bugel pe le/.el anez-han. négociant à Penzès. A t t e n t a t c o n t r e un t r a i n . — Samedi Na gredont ken ober eun Iroadad na !;i- traire ! ! LE FAGU !<"• prix, 12 fr. ; 2», 8 l'r. ; 3», 5 l'r. ; 4% 29 août, à 3 h. 58 du soir, des individus varoul gir ebet. Ilo zeol a zo vel speged qu'on n'a pas encore pu parvenir à décou- cn ho genou. A c t e d e c o u r a g e . — Une voilure 3 fr. ; 5°, 5 fr. Les prix seront distribués le soir. vrir malgré l'enquête serrée l'aile à cc Ar iouaden na choumaz ket heb bea chargée de sable montait la rue de la sujet, ont. jeté des pierres contre le train levet gant re ail c'hoaz. Unan, pehini a Mairie. Effrayé par une automobile. !e PLOUNEOUR-iïïENEZ 524, au point kilométrique 550, au lieu oa ku/.et en kiclien eur c'harz benag. rag cheval d'avant prit peur. M. F. Le Roy, Fêtes. — Les l'êtes du Relecq, en Plou- dit Pcn-Don, à 4 kilomètres de Ploui- loiin cn doa bed moarvad, 'vit kemer henl ûgé de 19 ans, n'hésita pas à se jeler à la néour-Ménez, auront lieu le 8 septembre. gneau, sur la grande ligne de Paris à Guemenehik, a respontas d'ar iouc'ha- tête de l'animal, qu'il réussit à maîtriser A celle occasion, de nombreuses jouis- Brest. Personne heureusement, n'a élé dcn, gant unan ail. Anavezed en deuz après avoir élé traîné sur un parcours de sances seront organisées : concours de blessé. be vreur lia brema a deu cn eur redek quelques mètres. tir, courses de chevaux, courses d'homvil e zevel. I n c e n d i e . — Le feu n pris, vers une La foire. — La nouvelle foire autorimes et, d'enfants, concours de fumeurs, sée par arrêté préfectoral du 5 octobre En cur delli a ra d'an douar. Ile heure, au village de Kéranroy, dans une jeu de la poêle, jeu de la pierre, perches, 1904, se tiendra au bourg de Plouigneau zaouarn a gren, lie l'as a zodeut ker g-\ven grange contenant divers instruments danses bretonnes, etc., etc.' mg liini zo var an douar, slrakal a ra lie agricoles el un pressoir à cidre. On suple mardi 8 septembre courant zent, na gred ket sevel lie zaoulagad rag pose que ie feu a élé communiqué par Cette foire aura lieu désormais chaque LAND1VISIAU année le 2" mardi de septembre pour niez a deu d'ez-han brema pa zoncli ri- la braise que les fermiers avaient dépoCourse de chevaux attelés. — Le animaux de loulc espèce. pez en doa lavarel an deiz araog chars sée derrière une cuve servant à faire lieu du contrôle pour celle course aura îostaliri al « Lounkerien Mad ». Pebez cuire les légumes pour les bestiaux. Tout lieu, le 10 septembre, au Café de France, poan 'vit ho mam. Pelra lavaro d'ez-han. a élé brûlé. Les dégâls. qui sont couverts OFFICIERS SUPERIEURS tenu par M. Emile Le Fèvre, maréchalSevel a ra lie ben, a klask a ra slanka paifune assurance, s'élèvent à peu près à ferrant. ar goad a ruilh, med an laol a zo roet re a 1 200 fr. ou ROSCOFF ;ad, sevel a ra eun tam lie zaoulagad d'an Fonctionnaires Retraités CHATEAU 1MEUF-DU-FAOU neac'li, mcd plega a ra anezho dioc'l-hu Bicyclette abandonnée. — Mme sont demandés par Administra- rag na gred ket selon1, euz ar groaz. Ar Piehon, du G 'r I.ileas, a trouvé nue bicyLe Pardon deN.-D. des P e r t e s . — clette dans une prauie située à L'igaden- tion Parisienne. — Situation ho- remors a deu en lie galoun. Le grand pardon de Notre-Dame des Gcrvel a ra lie vreur. iiou. La réclamer clwz. elle. Portes s'esl tenu dimanche à Châteaunorifique et rémunératrice.-- Voir — Iann ! Iann ! neul'-du-Faou. Une foule de plusieurs Entre d e m o i s e l l e s . — A la suite de M. GAUTEREAU, à Moriaix, C a f é Iann a zigor lie zaouiagad, sel a ra en milliers de personnes a pris part à celle propos divers, de nature assez délicat", M"0 A... a Iranpé sa voisine, M11' C .. De de la Terrassa, LUNDI 7 S E P - dro d'ez-han hag a vel ar re en deu/. h en l'été religieuse. La chapelle dédiée à Noskoel. Ile zaoulagad a gwez neuze var lie ire-Dame des Portes est située sur une là, une plainte adressée à la gendarmerie, TEMBRE, de 2 à 3 heures. vreur, hag ar c'hoinzennou a deu gant hauteur dominant la ville. Cette chapelle, qui a ouvert une enquête. poan ou/. lie c'houzouk. construite il y a une quinzaine d'années, PLOUGOULM TRE3EURDEN — Pardoni a ran ac'hanoul va breur. est superbe. La stalue vénérée est égaleHag evel eur luc'haden a ia e ene d'an ment une des plus belle qui se puissent R é g a t e s . — Dimanche 6 septembre Enfant probe récompensé. — Une voir. La fêle religieuse commence le Pansmune, eu villégiature à l'hôtel de auront lieu les Régates de Trébeurden. env. (Da heuih.) samedi après-midi. Tous les trains arGulf Stream, à Smtec, perdit, ces jours A celle occasion un groupe de musiciens derniers, une sacoche contenant une forte de Morlaix prêteront leur concours sous An istor-ma a meuz kemercl er Pelleritx rivent bondés de pèlerins. Les premières vêpres sont chantées à la chapelle à cinq somme. EHe lui lu", anuortér. le surlende- la direction de M. Avril. ha troel en brezonek. heures ; c'csl M. Le Coz, curé-doyen de main, i ar le jeune Yves Kermen, élève Laou an DOBNER. Pleyben. qui préside. Déjà la chapelle est 1 de l'école communale, demeurant nu fcTniyç^TjE bon marché, une baignoire trop petite pour contenir les fidèles, et Croissant. La Parisienne, h Mireuso de reY L i l l D u l j e n zinc en bon étal, s'a1rs pèlerins continuent d'aflluer sans trouver l'objet perdu, ne se borna pas à dresser à M. AUD'HUI, 3 rue Gambclla, cesse. La nuit lom'oe, les cloches sonnent féliciter l'entant de sa probité. Elle ajouta Morlaix. Que de per.-ounes, r<ens>mt n > jamms jovcusemenl ; en ville les illuminations à ses remerciements une récompense d'au pnerii*, coiiunuenl n soulTiir des bronches spiendides. La procession aux (lambeaux tant plus opporlune (pie le jeune Kemienoii et des poumons. Il suIfit c. pendant, r-our s organise. Surtout le parcours toutes les trouvait l'emploi immédiat, chez ses paéprouver un soulagement immédiat et maisons sont décorées et illuminées. Le r e n t s peu aisés. (Kendal'h) guérir progre^-ivcim'nt, lie faire nsag^ spectacle esl vraiment féerique. GUIMAEC Sellui ar bedervel heur diouz ar minlin de celte merveilleuse Poudre Legras. « j « - î Une foule d'au moins quatre mille perAccident mortel de machine à bat- o soun e ti Gouaizic. ca'nv in^iintHii^ment. les plus violents ac- sonnes prend part à la procession. Raretre. — Samedi dernier, vers 3 heures 112 Kousket rnad co, nied e va m a zo var cès d'asthme, catarrhe, soulflunent, t ex ment il nous fut donné d'assister à une du soir. »u moment ou tout le personnel droad abaouc eur pennad amzer o c'hor- de bronchites chroni.jue.s. Uoe b > te c-t telle manifeslalion religieuse. On remarétait occupé au battage chez M. Tocquer. loz an heur da zil'un lie mab iaouank, expéd ée contre maridat de 2 'r. 10. que de fort bon groupes de pèlerins de cultivateur au Penquer, commune de Guir enez da viana a oa ehomed hervez lie adres; é à M. Louis Le,.r is 139, 151 M Ouimperlé, Pont-Aven, Gounn, Rospormaë;, un ouvrier agricole nommé Nicolas T à Paris. "•enta, zanlimanl. den, elc... O Eiimi, âgé de 21 ans, du village voisin de Mond a ra trezek ar gwele, ha goude 1 .es costumes bretons les plus divers se Kerinaout, tomba soudain inanimé sur bea sellcl diouz an liini a ra liejoa. a POULLAOUEN mêlent là. Derrière la statue de la V i e r g e , l'aire sans avoir jeté le moindre cri. O i lakcaz eur pok var c dal en eur lavaral Depuis on remarque un fort groupe de pèlerins, L'horloge communale. arrêta le manege à chevaux et tout le d'ez-han : i monde se précipiia au secorus d'Etien. — Difun ela Iann, an eur eo hag co KK.'.'.KTWA'Hîr C'était peine perdue. Il était mort. Pon - poenl d'id mond en lient. Irie a deu an t> dant qu'on n'empressait ainsi autour de dud disakr da zerri ar skol, hag ez-eo H lui, on remarqua des traces de sang sur poent d'id beza en Lichen argroaz, elec'h T. ses vêtements ma vcler an henichou a gundu da GueOn le déshabil'a et on constata qu'il avait menchik, evil mont da gement tud ar le flanc dioil uerloré avec une lame d'acier bourg. de 0 mètre 60 de long. Oa chercha d'où — la mam, gwir eo ! Pelra uvre pouvait provenir ce projectile. On trouva kaer am euz greal. Unvreet am eu/.aoan (S° Année) bientôt qu'il s'était détaché du batteur eal d'ar c'holoniou 'vcl misioner, evit MORLAIX MORLAIX — 2, Rue d>guilloi), sans provoquer le moindre dérangement paca ar l'ail greal gant, va breur Mcd à la machine. F.iieu avait été atteint à 12 vit brema sonjonip en Iraou ail, ha R/S B A R B 5 E R a l'honneur prévenir sa nombreuse clientèle^l'amateurs mètres environ du batteur. d'eonip en lient. Cette machine, q n avait été verdi .e peu Goude bea greal lie bedennou a debret nhotORiaôhiuues qu il possède en magasin un grand nombre d';ippnreils photographi...es neufs et d'occasion à des conditions très avantageuses, depuis o francsjusqu a de temps auparavant, appartenait à M. Pé- lie zujuni, a zellaz euz c vam gant daouriou, maire de Gunnaec, qui est assuré lagad truezuz, 'vel a vije bet ar wcch 300 francs et a u dessus. Lui en demander In liste q-.i sera envoyée banco p . r la poste. Produits chimiques purs et accessoires pour la P h o t o g r a p h i e aux pnx de dive/.a d'eau da wel ancï. contre les accidents. — Kenavo va mam geaz, gril curbeden Paris Optique médicale verres iénapha p e s et ifométropee reconnus les meilleurs par 8 A I N T - P O L DE LEON les Vommtes médicales et scientifiques. Notice snr demande, Coups et m e n a c e s . — Ces jours der- vad evidont epad a vin du-hont. — la, va mab, bcz dizoursi, 1m kerz en eaui le plus brefdélai. niers, M. H..., propriétaire à Carantec, Orrdonnances de messieurs les centimes exerutées dans passait la journée à Peinpen, près de l'i'e lient gant eur lisianz vad en Doue. Mar de Sieck. Il descendit chez Mroo Rolland, teze, cun devez a deuio, da vreur n vcl y m A sklear, rag gredi a ran na jouino het c aubergiste. Avant le départ, celle-ci céclama une somme de 25 francs due, nr- galoun ken kri, hag a zilezo ar skril'aniou s i o î i p l u s a i i c i e n : î e X i ai-'On raîl-il, depuis quelques années, M. II... l'ail a ra brema. Sclliu lamet euz spered ar paolr ar s'en fâcha, bouscula, frappa et, ensii'lo, "W "1 menaça de son fouet M1»' Rolland, qui a zone,h trisL n oa en-lian. Lampoud a ra tw var c varc'h houarn en eur c'huilclal. porté plainte pour c<)s ditléreiils motifs. Mond a ra buan brema rag aoun en euz A c h a t s de c h e v a u x . — Parmi les da vea re divezat.Sel.hu ar groaz elec'h achats de chevaux faits, ces temps «1er a die choum ken a velo ar zoudardet. 1 1 , I l u c € a r i i K > î , niers, par des p'irtic.ul ers, signalons les Diskanl a ra diwar e varc'h hag a lakeaz t acquisitions de M. Schlœs^ing, de Mon- anc/.-han a gostez harpet euz ar c'harz. J flatiquin (Loi-et-Garonne). Il s'est procuré Mont a ra d'ober eur beden var ar J SEUL AGENT D E S C Y C L E S deux juur'nls aux prix respectifs de 1.80(1 groaz, lia goude a azezaz var eur nienrai i n et 1. 400 francs. La prem ère a été a. lie. dail cn kiclicn. lée à M Suout. de Kerafel, en Plouénan ; jcjLÀ Mcd cun tam abrel a oa bel difunct ha la seconde à M. Bourhis, de Me-goué- skuis a oa ive. A boan nia oa azeat a grozol, également de Plouénan. gaz ar c'houskel en-lian. Bea oa kousket abaouc eur, pennad P e s a g e de poulains. — Conformément aux recommandations de l'adminis- pa zigwezas var ar lec'h, cun toulad lan- place des Jacobin?!? 4. — Maria Rouvoal, tille de François-Marie et de Jeanne-Mnric Le Coz, rue du Mur, 23. — DésiréJean Jaoudour, fils de Désiré-FrançoisMarie cl de Jeanne-Marie Paugain, rue Docteur Le Febvre. — Jean-Guillaume Jégaden, lils de François et île JeanneMarie Bourhis, rue de la Prison. — Jeanne Le Golf, fille de Pierre et de Perrine L'Uénorrel, place St-Nicolas. — Jean-Louis Simon, lils de Gtiiil.iuine-.iuJes el de Marie-Françoise-Mélanie André, rue Villeneuve, 48. — Jean-Joseph Guéve.l lils de Joseph-Louis cl de Marguerite Guillcrrn, rue Longue, 7. Publication de Mariage. — Jean-Louis Moguérou, quartier niaîlie fourrier de la flotte, à Taillé, et. Jeanne-Yvonne Bolland, s. p. rue Longue, 50. Mariage. — Victor-Hervé-Désiré Quenouillère, tonnelier, rue Sainlc-Marlhc, 12 et Jeanne-Marie Lavanant, s. p., rue Sainte-Marthe, 9. Décès. — Marie Bodeur, 18 ans, quartier du Château. — Marie Litcbrann, 12 ans, rue du Porsmeur, 21. — Vincent Déan, 40 ans, chaussée de Troudouslen. — Jeanne Bésonnct 10 mois, au Roudour. — Jean Morellec, 16 mois, rue des Brebis, 44. — Ambroise-Victor Lavicc, époux en 2- noces de Marie-Françoise Le Fournis, 48 ans, venelle du four SaintMclaine, 7. — Barbe Didou, 89 ans, rue du Mur, 5. — HenninerJoséphinc-Agallie Richcr, veuve de Louis-Jean-Marie Morin 07 ans, rue Longue, 1. — Franchie Le Bars, 6 mois, rue des Brebis, 51 bis. — Catherine Struillou, épouse de Noël Carrée, 57 ans, quartier du Château. — Jacques Audigou, époux de Marie FrançoiseThérèse Quéméner, 71 ans, rue Longue, 25. — Yves Le Guincr, époux de Françoise Salai'in, 02 ans, quartier du Château. A 'Un Préjugé de moins AU PPAREILS P H0' uGRAPHiQUES P H A R M A C I E B A R B I E R CYCLES — ITTU Garage 24, line de Brest E M E N Bicyclettes neuves garanties depuiliO s thnes tration des huras, certains éleveurs fout kouned, pere, netra nemed deuz ho gwell, ATELIER DE RÉPARATIONS L'ECHO DU FINISTERE * ' U3*j,V.<. Tnrm iiTiTriiMmir- •-/'•j'i'ntmmm'nn nu-pieds, porlant dos cierges : ce sonl dieolte dans certains gouvernements. Pardes fidèles exécutant un vœu l'ait à Notre- tout il y a pléthore d'argent et abondance Dame des Portes, durant une maladie do disponihle. Par ailleurs, devant ces énormes commandes do matéiiol de guerre grave ou dans un moment de danger. Il y a eu au moins un millier d'hommes que prépaient tous les lï ats, on peut sans à suivre la procession. L'on chante le être grand prophète, escompter une r e canticpie à Notre-Dame ; lorsqu'on arrive prise sérieuse des métaux et par censéau refrain, toute la foule -reprend en q ent des \aleurs s'y rattaeh ml. chœur : Le marché de nos fonds d'Elai a été puis irrégulier cette semaine. Notre 8 0/o a Itron Varia ar Porzou subi quelque peu le contre coup des brusKlevil moue: lio pagaie ques coups de théâtre dont l'Europe et le lied hor buez en nor poaniou Maroc ont été le Ihéâlre. Il tonnine cepenI/or siouallit noz ha de Pas une note discordante, mais partout dant plus ferme à 90.65. Les fonds Russes une foule recueillie des fidèles qui brave- ont élé réalisés dans d'assez larges proportions, niais fortement soutenus ils ont ment attestent leur foi sincère. fait bonne contenance. Le c msolid » finit à La foi se meurt, clament certains. Non, 88.r-5 ; le 1901 à 88.15 coutro 87.05. Lo pas en Bretagne, nous pouvons l'affiumer. 1900 qu>, samedi dernier touchait le i air, Lorsque, en effet, on a assisté à des ma- revient à 99.75. Le Serbe est résistant à nifestations religieuses dans le genre de 82.40 contre 82.35. Le Turc se défend ascelle de samedi soir A Chftteauneuf, l'on sez b;en à 94 57 contre 9i 35. Les londs peut hautement déclarer (pie les Bretons Argentins et Mexicains sont bien ternis. Le restent fortement attachés à leurs croyan- Portugais s'est amélioré fur la nouvelle ces religieuses. que le gouvernement so préoccupait »é~ La chapelle reste ouverte toute la nuit ; rieusement de la reforme monétaire. L'exles messes commencent b trois heures du térieure à fléchi légèrement sous t'irfhence malin et se succèdent d'heure en heure d'une aggravation peu importante d'ailtoute la matinée. La grand'messe esl leurs du change. Le Brésil est lourd à chantée à dix heures et demie par M. le 84.45. Ja;>0"ais en progiès à 87 50. curé de Pleybcn. Un millier de pèlerins Nos établissements de Crédit ont en un doivent rester au dehors, tout autour de la chapelle ; h l'intérieur, on s'écrase, il marché tièi actif, paiticulièrement l'Union n'v a pas de place à bouger. A l'évangile, Parisienne et la Banane de Pn is. La 13 tu— M* Berlhou, curé de Carhaix, prononce quo Nationale du Mexique et la Banque un magnifique sermon en langue bre- Ottomane demeurent intéressantes pour le tonne sur la dévotion à la Sainte-Vierge. portefeuille. Lr.;s tractions assez négligée». Le--, A l'issue des vêpres chantés encore il grands chemins ont faits l'objet d'achat» la chapelle, la procession sort de nouveau plus suivis. Les chemins espagnols a;uès et l'on gagne 1 église paroissiale où la bénédiction du Saint-Sacrement est donnée. un léger recul retrouvent de bons achat?. La fêle religieuse est terminée, mais du- Les industrielles Busses conservent leurs rant huit jours, des groupes de pèlerins positions au parquet, la Sisnovice môme continueront chaque jour à venir visiter l'améliore encore à 1778 Les valeurs nila chapelle. Des cierges, dons des fidèles, tralières sont fumes. Le Rio sur une meilbrûlent sans {cesse devant la statue vé- leure tenue du marché du métal pa-se de 1742 à 1762 en bonnes tendances. nérée. E i Binque, 1 >s mines d'or on1 un couLundi, les fêtes profanes commencent rant de transactions important Un léger en ville ; de nombreuses baraques sont an èt s'était produit à la veille de h réponse installées sur les places : manèges, tirs, boutiques, etc... La jeunesse s'en donne des primes, qui a entraîné un fort uilègele soir sous les halles où des danses bre- meni. des positions à Paris. Certains rentonnes, vigoureusement menées par l'ex- seignements nous porteraient à croire que cellenl sonneur qu'est Michel Bulan at- Londres va profiter de celle situation pour repartir à iiouvou ; Les cuprifères tout tirent jeunes gens et jeunes filles. mieux ternies ; les valeurs métallurgiques Les courses de lundi ont été contra- continuent à progresser sérieusement, noriées parle mauvais temps : une violente tamment, Hartminn. Toula, Harpener et tempête s'est abattue sur la ville. La Balia. Port de Bi h a e«t. demandé à 452 journée de mardi a été plus favorisée. a v e un coupon de 1440 le 1" septembre Les courses de chevaux et de bicyclettes 1908. sur la route de Quimper ont élé très PUILOL'ZE e t WADDINGTOX, réussies et fort bien menées. 0 2 , R U E TAITBOUT. Nous nous souviendrons longtemps des fêtes de ChiUeauneuf, de cette superbe manifestation religieuse qui laissera, nous en sommes certains, la plus salu}\m du Café de Versailles taire impression dans le cœur de ceux P A R I S - 1 , P l a c e de R e n n e s - P A R I S qui en ont élé témoins, et nous quittons Du 6 au 13 Septembre 1908 ChiUeauneuf après avoir salué une dernière fois la chapelle de N.-L». des Portes, en disant non pas adieu, mais au revoir ! POTAGES TEST1S. Dubarry, Perles du Japon, Petite marCHATEAULIÏNJ mite, Consommé. P a r d o n . — Trains spéciaux entre CarPOISSONS haix et Châteaulin Orléans, le dimanche Soles frites, Anguilles tartare, Truite G septembre 1908 : Carhaix, départ 8 h. 20 matin ; Port- saumonée sauce Hollandaise. ENTRÉES de-Carhaix, 8 h. 31 ; Saint-IIernin-Cléden, 8 h. 43 ; Spézet-Landeleau, 9 h. ; Vol-au-vcnt financière, Selle de présalé Plonévez-du-Faou, 9 h . 15; Chûlenuneuf- aux soissons, Rognons saulés aux chamdu-Faou, 9 h. 31 ; Langalet, 9 h. 3 9 ; pignons, Fricandeau milanaise, Ris d'aLennon, 9 h. 48; Pleyben, 10 h. 4; Saint- gneau jardinière, Train de cùte de bœuf Ségal. 10 h. 20; Port-Launay, 10 h. 29 ; pommes à l'anglaise. Chûteaulin-Ville, arrivée à 10 h. 35 ; FROIDS ChAteaulin-Orléans, 10 h. 45. Langue écarlate, Jambon, Poulet, Chûteaulin-Orléans, départ G h. ; Chûteaulin-Ville, 6 h. 18; Port-Launay, arri- Rosbif rémoulade. vée <5 h. 24; Saint Ségal, G h. 31); PleyENTREMETS ben, 6 h. 49 ; Lennon. 7 h. 4 ; Langalet, Glace plombière, Beignets soufflés. 7 h. 12; Chateauneul'-du-Faou, 7 h. 23; LEGUMES Plonévez-du-Faou, 7 h. 37 ; Spézel-Landeleau, 7 h. 47 ; Saint-lIernin-Cléden, Aubergines farcies, Choux fleurs sauce 8 h. ; Port-de-Carhaix, 8 h. 12; Carhaix, mousseline, Artichauts à l'huile, Haricots arrivée 8 h. 27. panachés, Salade. Avis important.— Les heures d'arriDESSERTS VARIÉS vée et de départ sont approximatives, et Potage bisqua la société ne garantit pas les corresponCe potage est un peu coûteux mais il dances. est si bon, que quand vous pourrez avoir des écrevisses dans de bonnes conditions essayez en voici la recette : R e v u e Financière Vous prenez 30 ou -10 petites écrevisses Ce 29 Août 1908 auxquelles vous enlevez le boyau noir en 5 La Wpnnse de ! j> iuies, qui n clôture tirant l'écaillé du milieu de la queue metee'te semaine, a confirmé la honne impres- tez-les dans un court bouillon bien arosion qui se dégagé de l'ensemble do notre matisé lorsqu'elles sont au 3/4 cuites remarché. Q ie qu s rachats du découvert tirez-les du l'eu, couvrez la casserole, et ont imprimé à la côte une assi z vive allure laissez-les refroidir, elles achèvent leur qui ne s'est pas toutefois cor servée j u s - cuisson et prennent bien le goût des aroqu'à la clôture définitive. Notro place n lait mates. preuvR relie semaine de quelque indépenEpluchez ensuite vos écrevisses (metdance à l'égard des places ctrnngères el tez-les refroidir) mettez la chair des elle n entraîné dans son ( ptim'sme a->ez queues en réserve ainsi qu'un nombre de rationnel d'ailleurs, les autres p.i<c s Plu - têtes égal au nombre des convives que ronVnnes. Londres hésitant, et assez invous aurez, faites sécher au four tous les diffèrent a reptis p us d'animation et s'est débris, corps, lèles, pattes, pilez tout remis assez Vifçoureust rn^nt sur ses deux cela ensemble mouillez de bouillon, pasp'un ls fovo is : le Hio et les M nés d'or. sez au tamis, et ajoutez la chair des Berlin l'a suivi mais en te tournant plus queues également pilée avec un peu de spécialement du côte do ses fonds d'Etat blanc de volaille de mie de pain et de riz et de ses valeurs propres. Bircelone s'est cuit dans lo bouillon. nettement orientée à la hausse ; Vienne Prenez un peu de celle dernière farce seul est demeurée plus lourde. pour bourrer la tête de vos écrevisses, Au point (b; vue extérieur on persiste à mises en réserve que vous jetterez dans voirie ciel en bleu, peut-être plus môme voire potage au moment de servir. qui les milieux olficiels qui no ton' pas N'oubliez pas de mettre une pointe de {•a js quelque inquiétude. Mais ici on voit cayennc. 1 lu hausse Elle s impose tour faciliter les Le Chef du café de Versailles. grosses < pendions en préparation. E le «ccïtv"-' r u' . tr^Mxrxrimmnivn&vrtunnmr' tMtAaKKi'KKtsvmK semble se ju tifler d'ailleurs par l'incontestable amélioration de la silu'ition économique en Allemagne, et surtout aax EmtsUotsoù, suivant « i'Iron-Age », les cirnets do commandes se remplisse it d'ordre» très importants en matériel de chemins ,le 1er, wdgons, ponts, raih, et de grosses ch irpeule-j de fer. En Adeinagno, les s a it urs u éta.h rgiques s'améliorent et les cn.ii/'u r-; de constructions nava!ei viennent riVur gistrer la forte commande de la Kus-ie. qu' 6'appiôte » nous faire p iyer lu note. l'a" ailleurs, lo rendemen des récoltes, esl excellent aux Etats-Unis et en Allemagne. Eu France, elles sont snlllàantes. Eu Htits.e seulement on redoute la CHEMINS DE FER Uî L O Î J L S T Cours dos Actions et Obligations y Cours, 438 50 ; moyenne des cours moyens, 439.25. Obligations 2 -1/2 0/0 (2° série) (jouifcance avril) : plus haut, cours, 397; plus bas cour*. 396 2 5 ; moyenne des cours moyens, fi 9 G 75 C o u r s d u B e u r r e — Ssmedi 29 Arût 210 lr. le-, 100 kg. Mardi -I Sept. 210 fr. lei, 100 kg. devant Je bateau (h ingar F), et à Morl a i x , au bureau sur le quai ('enie de !a Ce). Les passagers ne sont admis à bord que sur préseuii'l'O!! de leurs billets el <I. viout leuj-uirs s'a-smv rpré-i .-.b'cuie it de l'heure du dépari. r Importante maison de gros, demande un garçon de magasin vigoureux, sachant lire, écrire cl compter. — Bennes références exigées. — S'adresser au bureau du journal. F r^w * .wm « * inviriiMiMiMm m ENTREPRISE J, DK SA IN D O N 9o 50 97 40 80 60 85 10 104 bl 70 100 518 50 94 90 101 90 4395 1760 1700 326 150 212 Le Gérant : II. POCHON. Elude de M" J, an VERANT. rio'airo à Morlaix, PU* de Paris, i 0 7. A route de Paris, n0 12. TOÎE MAISON ayant r- z d,- chaussée, i " étage composé de 3 pièces ; môme distribution au sec ind ; 3 mansardes au-de-sus — Cour derrière ladite maison. — Duis cette cour un bûcher, cabinet d'aisances et poulailler. S'adresser ù M" VERANT, notaire. E WICOL, \gcni des Machines P F A F F & KRÉj HUM i' l li I II H. Le cabinet de dantairo pour BAVARD, smcaouMMomai ACCIDENT I f UJUlliiS.llIL C o n FIREand LIFE ] C L O P E B T DIRECTION POUR - fâowitatozs non place Thiers — f, ïcs ACCIDENTS ACCIDENTS DU TRAVAIL d e l'Etat M Agent Général a Morlaix : A. LAJAT On demande des sous agents pour h région ___ K 3 il" ^ d TYPOGRaPHIOUE & m t r» 91 i fc >5 t'j^yemài&ûttt/w ><7Muniir S ^X^RA??^!^ H 'l'M 1 Imprimés Comnu rciaux tels q ie: Factures, Têtes de lettres Carnets de Reçus, Chèques, Feuilles de Soumission, Passa vaut Cartes d'adresse, A vis de fyassage, etc Affiches eu tous genres COMMERCIALE LI THOGRA PHIQUE vwymrmiinmi^wmvmê)^—Mit « w v » % i fabrique de Registres pour le Notariat et pour Comptabilité U .A. „ ! 3 1, lîuo L -A- J A X des Fontaines 3 1 — MORLAIX ŒasaeciM.asK.^ï CARTES de VISITE VENDRE pour YaehS <Se (I îonneaux •j, SJ Compagnie des Pacpiebots à Vapeur du Finistère ODI.NET et BEU.KFONTAUVE, Directeurs POUR pour PHARMACIENS et Marchands de v i n etc. j P r e s s e s à Copier ! Fournitures de'bureau i RELIURES Marchands de Beurre et Fromages Pâtissiers _ Charcutiers, Bouchers,Épiciers, etc. ET DE Sociétés, etc. yçp -yy ^jr ^ •vy "Sfr vy "V V5 en Noir et en Couleur CELLULOSE & MOUSSELINE NAISSANCES ET DÉCÈS MENUS CARTES de B A L PRIX TRÈS R Ï Ï Q D T R É S'adresser au bureau du journal. ETIQUETTES SPÉCIALITÉ DE FÂPiERS SULFURISÉS Lettres de Faire Part tout armé EX T O U S GKN R * « I Choix de Chansons Bretonnes M W W W M H a W W I - A i o i* 1 a i x 19 0 3 NATURE i et autres bons crus. Lui demander ses prix, vous aurez réponse immédiatement. Prix rendu gare. 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En la ville d e Jïîorlaix, Grands Terrains n bâiir, en bordure do toute, derrière le Couvent des Ursulines. Relie situation. —Vue magnifique S'ndn sier peur tous renseignements à M' V&RAN>, notaire. — MORLAIX Carnot Ventes k termes ; Forte remise an Comptant,. Tarifs Toiles, Draps, Taies, Services de table, Serinettes de toilette et autres, Mouchoirs, Torchons à la pièce et ourlés, Articles pour Trousseaux et Œuvres de Bienfaisance. LOUER MORLAIX 11, R u e MORLAIX MAISON J. - B. V H I J I T R I C J. Seul pour le 29 Septembre 1908 EN L A V I L L E D E Se trouvent ciiez Commission — Consignations— Roulages Camionnages — Transports — Transits Formalités en Douane Régie »»t Octroi Renseignements sur tout ce qui concerne les prix des transports par chemins de fer. Déménagements pour ton- Pays, France et Etranger, par cadres et voitureo capitonnés par terre, 1er et eau. 16, Grand'Rue, MACHINES A COUDRE LES MEILLEURES MWMUVC 3 0/0 3 0 '0. a m ANGLAIS, 2 1/2 ItUESIl , 8 9 ITALIEN. 3 3/4 0/0 RUSSE 1901 RUSSE, 5 0/0 1900 Le trésor Russe TU'-C unifié JAPON, 4 0/0 1905 act SUEZ Rio or,! SOSNOWICE rie REERS ord TlIARSIS Copo COI T E R L ' E c h o du Finistère, à la différence d'autres journaux, exerce un rigoureux contrôle sur ses annonces et ne recommande que les maisons de tout premier ordre. CAMIONNAGTS P l a c e d u D o s s e n 4 bis M.01ÎLAIX du 20 Août 1908 AVIS '7IS IVIORLASX 1- cl. 2- el. 3- el. 1 25 i 2 35 3 15 0 1 1 2 85 30 GO 10 0 0 1 1 MOIU.AIX. . . . 1). 55 T i i u l ô - t l e n v i e . . 80 l ' I o u é i i i m 0 5S n i i i t - l ' o l d e L . 4 0liosr.oi'i-' . . . A . nuit. 5 3-2 5 53 0 5 6 11 (i 21! mal 8 20 8 41 8 53 9 8 9 20 E» A ROSCOFF soir nuit. s o i r 10 31 1 19 4 2 3 10 54 1 40 4 44 11 6 1 5-J 4 5 0 11 10 2 1 5 10 I l 2 8 2 13 5 2-2 s u ul! 4 1 7 0 7 17 1 29 7 41 soir 9 41 10 3 10 15 10 2 î 10 3 6 ROSCOFF.... D . Saint-Pol de L . l'Iouénnu Tmilé- H envie . . MOIU.AIX. . . . A . m u t . m a t. G 32 8 5 i G 40 9 7 C> 55 9 17 7 7 9 29 7 27 9 40 nuit. s o u U) 58 2 20 I l 17 2 3 3 11 2 7 2 4 3 11 3 9 2 5li 12 » 3 16 soir 4 49 5 6 5 15 5 27 5 48 soir 7 G 7 27 7 30 7 54 8 19 soir 8 il 8 27 8 37 8 49 9 8 D É P A R T S rlvi HAVRE SKPÏEMERK 5 Samedi 3 h. soir. 12 S unodi 10 h. matin. 19 Samedi 3 h. soir 26 Samedi s0 h. matin. Départs cle MORLAIX S E P T E M B R E I V S Q R L A ' X 1- el. 2- cl. 3- c l . 1 10 1 90 01 90 3 80 4 35 4 95 5 50 75 30 95 55 95 3 35 3 70 0 1 1 2 0 MOIU.AIX 0 50 l ' I o U j f o n v c n - P l o u r i n 0 8 5 Le ( ' . i o î t r e - L i u i i i é a i i o u 1 30 Seri^iuic.-llerrieu 1 7 0 I liielj,'Oiit-Locmnria 1 90 l'oullaoueu 2 15 ï ' I o u n é v c z e l ( h a l t e ) 2 40 ('AIIIIAIX 9 M. roredi \ h. 30 soir. 16 Mercredi 6 h. 30 ui-tin. 23 Mercredi 1 b. 30 soir. 30 Mercredi 4 h. 30 soir. Le chargement sera clos uno heure avant les départs ci-dessus annoncés. t- d. 2- cl. 3- cl. I P r i s : c l o p a s s a g e du HAVRE 0 0 5 0 45 0 30 A Morl.nx et vice-ver.-â. — 1" Clause, 1 45 l u 0 6 5 25 fr. ; 2* Classe, 15 fr. ; sur le Pont 10 fi. 0 35 1 60 1 0 5 o 911 1 9'i 1 3 0 Il est délivré des billets de 1" GUesjau prix (le 40 lr. Aller et Relo -r. 3 G0 .-) 4 0 1 6 0 i 2 5 a 85 1 8 5 Demi-place pour militaires et marins an 4 811 3 25 2 10 service. r» 25 3 55 2 3 0 Les hommes sont seuls admis comme 5 00 3 80 2 45 l'assagi rs sur lu Pont. RESTAURANT A BORD S'adresser : I • cl. 2- cl. 3' cl. AU HAVRE, aux Bureaux de la Compagnie, boulevard lo Strasbourg, 117. 0 65 0 45 0 3 0 1 3 5 0 90 0 60 A M O R L A i X , ù M. A. VA'.HER, 1 9 0 1 3 0 0 85 Agent. 1 7 5 I 15 de la Compagnie de l'Ouest à lu bourse do Paris, du 21 an 29 août Actions do capital : ( lus haut cours, $92 ; plus bas cours, 805 . ; moyenne des cour ri moyens, 874.23 Les billets de passoge devront ôtro pris, Obligations 3 0/0 (l r " série) (JouMsance Janvier) : plus haut cours, 439.25 ; plus au H a v r o et à iwîorlaix, avant bas cours, 435 ; moyeiiuo (les cours l'eu,bai (pieinent à bord dos vapeurs. La Compag lie se réserve la faculté do :neyen«, 430 50 Ob'igalions 3 0/0 (2" série) (joui- aie-e uied li r les ouïes el heures do déports. S'adresrcr : au Havre, au bureau avril) : plus haut cours, 4 4 2 » » ; plus bas 2 00 3 15 3 G0 4 0G 4 70 5 40 5 80 G 15 G 40 2 2 2 3 3 3 4 4 10 40 70 20 65 95 45 30 D. A. mal. 8 20 8 39 8 50 9 13 9 i8 9 41 9 56 10 5 CARHAIX Port-de-Cnrhuix Saint-Hernin-Clodcn Spezel-I.niideleiui . . . Ploiiévez-(lu-I,'iiou... 1 40 Gliilteiiiiiieul-du-Fiiou 1 G0 Lantfiillot 1 75 Lennon Pl.KYHKV 2 35 S i i i n t - S é g n l 2 55 P o r t - L n u n i i y 2 70 l '.IIATKAIJI.IN-N II.I.I:. . . 2 75 ClIATlîAULIN (U.MIK).. . .... n. mut. 6 5 6 21 G 42 7 18 7 31 7 51 8 20 8 3-2 8 42 8 52 A A mat. mal. soir 5 » 10 20 7 15 5 20 10 31 7 26 5 33 10 4 3 7 3 9 5 48 10 55 7 51 6 5 11 1 0 8 G G 37 IL 2 6 8 2 2 G 47 I l 3 1 8 31 7 2 I l 4 8 8 11 7 2 0 11 5 9 8 57 7 4 8 12 15 9 13 8 3 12 24 9 22 8 2 3 12 3;) i) 3 3 8 31 12 40 9 4 0 GAIUIA X . D. Plouuévézol (halte) Poulliiouen Muelgoal-Locmiirin ...... Seriftimc-Borrieu Le C l o î t r e - L n n n é a n o u . . . ...... Plougonven-Plourin MORLAIX . A. ...... mal. mat. 5 55 10 25 G 7 10 87 G 19 10 47 G 29 10 5 8 G 4 9 11 2 0 7 14 11 4 6 7 27 11 6 8 7 4 5 12 2 0 jour 601112 5 6 5 0 12 1 8 7 1 15 40 7 1 2 1 5 7 22 1 34 8 4 0 2 2 8 2 2 17 8 1 5 2 40 8 31» mat. 7 41 7 49 7 58 8 11 8 24 8 36 8 51 9 7 9 20 9 33 Jour 1 20 f 28 1 35 1 50 0 8 -> 15 0 30 •) 47 3 » 3 13 R O S P O R D E N soir mat. soir 10 13 0 20 7 » 10 24 2 30 7 f 4 10 39 •> 48 7 31 10 58 3 lu 7 51 11 9 3 21 8 4 11 2 3 3 3 6 8 19 Il 3 6 3 49 8 32 11 4 7 4 • 8 4 3 U 56 4 8 8 53 12 3 4 15 9 1 C A R H A I X n. C A R H A I X soir soir soir 1 2 5 4 v 9 13 1 4 5 4 21 9 3 5 2 1 4 39 9 51 2 2 i 5 t u 10 15 2 41 5 40 10 3 0 2 50 G 5 10 4 5 3 7 G 1710 5G 3 20 G 30 11 G C A R H A I X ('.ARIIAIX Port-do-Giirhaix Motretï Gourin Korbiqii'ît G u i s c i iiï Sonër Goatloc'h Kernével UOSL'OIIDF.N A HOSPORDENKernével Goatloc'h Seiiër Gdiseriff. Kerbiquet Gourin M o i r e II Port-de-Carhaix ('.ARIIAIX mat. 10 55 11 6 11 18 II 4 8 12 9 12 2 3 12 57 1 16 1 41 1 56 soir 4 57 5 » 5 13 5 2-> 5 5 58 6» 6 2i» 6 at 6 4i C H A T E A U L I N mat. 8 2-2 CE 8 3 3 •3 8 45 O 9 » .03 9 11» •r. 9 35 9 44 9 54 — 10 13 o 10 30 ÏÏ10 37 3 Il » 11 8 -- CuATicAi'i.iN (GARE) GllATEAUI.IN-VlI.LF. Port-Launay Samt-Sôjjal Pl.KYllE.N Lennon Lu il gai lot GhiUeuuneuf-du-Faou . Plonévez-du-Faou Spèzet-Limdelenu Saint-llornin-Gléden . . Port-dii-Garhuix CARHAIX 1). ,,,, .... .... .... .... .... .... .... .... A. mut. jour soir 7 20 12 22 4 P> 7 29 12 40 4 7 36 1 . 4 30 7 4 6 1 1 6 4 41 8 » 1 35 4 56 8 12 1 5 3 5 9 8 20- O 0 5 17 8 3 3 2 24 5 30 8 15 2 8 0 5 4 3 8 5 0 2 5 6 5 56 9 4 3 7 6 6 9 15 3 3 7 G 18 9 2 8 3 52 6 3 2 soir 5 5» 6 6 24 6 3G 6 52 7 r» 7lï 7 28 7 41 7 5» 8 6- 8 1!) 8 32 9& MORLAIX — Imprimerie, Lithographie, A. LAJAT, 31 r u e des Fontaines, 31 — MORLAIX En Mairie, A Morlaix, la 4908. Certifié par Nous. Maire de Morlaix, pour légalisation d* 1» aigcatuM ci-oootr». (fortifié par la Gérant soussigné, Samedi 12 Septembre 1908 JOURNAL Rédaction et Administration RÉGIONÀLÎSTE INPÉPr.W'ANT 31, rue des Fontaines - M O R L A I X fca la Difisu iit tfnlttils JaJest-lt s, ÇfjnratrrlûBr ci ôjrtlciflfs ia ,Pïyi • t , TARIF DES ABOMN£ÎVIENTS MORLAIX, nn au Finistère, Côtes - du - Nord, Morbihan, un an Autres Départements Frais do Recouvrement O fr. 40 par Abonnement. L A it 3 fr. 5 C fr. O O 4 fr. 5 C Compagnie emploie deux moyens d e l u t t e . O u bien elle l e s u p p r i m e ou b i e n e l l e le r e n d i n u t i l i s a b l e , soit effectivement, soit t h é o r i q u e m e n t en mo i liant sous d e s p r é textes q u e l c o n q u e s l a disposition du p o r t . c) Q u a t u n p o r t est p r a t i c a b l e p o u r l e s t r a n s b o r d e m e n t s , la C o m p a g n i e le i c n d i n u t i l i s a b l e e n établissant. d e s t a x e s p r o h i b i t i v e s d e transport. N o u s p o u v o n s c o n s t a t e r q u e les t r o i s m o y e n s e m p l o y é s p a r les C o m p a g n i e s o n t été m i s e n p r a t i q u e à M o r l a i x où un r a c c o r d e m e n t déc l a r é d ' u t i l i t é p r a t i q u e e u 1880 a é t é l i v r é à l ' e x p l o i t a t i o n e n 19OG. Le j o u r o ù l a C o m p a g n i e d e l'Ouest s'est d cidée à n o u s d o n n e r u n r a c c o r d e m e n t , e l l e n o u s en a d o n n é un i m p r a t i c a b l e , par s u i t ; du t r a j e t e f f e c t u é e t s u r t o u t i n u t i l i s a b l e en r a i s o n du tarif e x h o r b i t a n t do m o n t é e q u ' e l l e e s t a r r i v é e à y faire appliquer. N e serait-il pas t e m p s qu'il soit m i s lin à cet é t a t d e c h o s e s d û e n p a r t i e , c o m m e le c o n s t a t e M . B e r tln-it à la m n u v a ; s e v o l o n t é d e s c o m p a g n i e s , m a i s a u s s i c h e z n o u s à la c o m p l i c i t é ineonsci i r e je le v e u x bien, mais non m o i n s néfaste pourtant, de certains r e p r é s e n t a n t s pol i t i q u e s q u e t o u t le m o n d e c o n n a î t . O n affirme cependant que les m ê m e s p e r s o n n a g e s qui ont aidé la c o m p a g n i e de l ' O u e s t d a n s sa bes o g n ) si p r é j u c i u b l e a u x i n t é i è t s morlaisiens, seraient toujours dans l e m ê m e é t a t d e s p r i t e n ce q u i c o n cerne les c h e m i n s de fer d é p a r tementaux. « A q u o i b o n , a i r a i e n t - i l s dit, relier Morlaix aux c h e m i n s de fer départ m e n ' a u x , cela serait de 1 arg e n t d é p e n s é en p u r e p î r t e , s a n s a u c u n pro.'it. » Morlaix, d'après eux serait une ville a p p e l é o à d i s p a r a î t r e a u p o i n t de vue c o m m e r c i a l . Au p o n l t de v u e du c o m m e r c e de g r o s bien e n tendu, car J e c o m m e r c e de détail e x i s t e r a t a n t qu'il y a u r a d o s h a b i tants à Moilaix. li f i u d r a t o u j o u r s ' des m a r m i t e s pour faire bouillir la soupe, des serrures pour mettre aux portes. C e l a s u f f i t p o u r s a t i s f a i r e l e s asp'rations d e nos représentants. Q u ' e s t - c e q u e c e l a l e u r l a i t qi;e le g r o s c o m m e r c e p é r i c l i t e , si la q u i n caillerie rapporte. Un Intéressé. Tt II) pour le Commerce Morlaisicn Le Ministre des travaux publics a d é p o s é le 6 F é v r i e r d e r n i e r su: - le bureau d e l à Chambre des dépulés, u n p r o j e t d e loi 1res i m p o r t a n t , r e latif au r a c c o r d e m e n t des voies de fer avec les voies d'eau. D e p u i s l o n g t e m p s t o u t le m o n d e , e x c e p t é les C o m p a g n i e s d e s C h e m i n s de fer, était d ' a c c o r d p o u r r e c o n n a î t r e qu'une etroite cohésion e n t r e les v o i e s d e a u e t l e s v o i e s ferrées devenait charme jour plus indispensable a u développement é c o n o m i q u e du pays. La c o m m i s s i o n des T r a v a u x pub l i c s d e la C h a m b r e , à l a q u e l l e le p r o j e t de loi a été r o n v o y é p o u r e x a m e n , v i e n t d e c o n c l u r e ou f a v e u r de son a d o p t i o n . Le r a p p o r t fait, au n o m de l a c o m m i s s i o n p a r M . le d é p u t é B e t t h e t c o n t i e n t un c e r t a i n n o m b r e d e renseignements intéressants résum é s ci-dessous. M. Berihet n o u s i n d ' q u o les m o y e n s e m p l o y é s p.ir l e s c o m p a gnies, pour arriver à e m p ê c h e r tout contact entra les v o i e s n a v i g a b l e s e t les v o i e s f e r r é e s . C e s m o y e n s p e u v e n t se r a m e n e r à trois : a) L e r a c c o r d e m e n t e s t i m p o s é à la c o m p a g n i e , mais elle n e l ' e x é c u t e pas. b) Si l e r a c c o r d e m e n t e x i s t e , la do l'Echo du 11 LA GOFFIC PARTIE SIRÈNE Gaorgos était déjà dans l'antichambie. Le docteur, qui l'avait accompagno jusqu'à la porte, revint nu ht d'Annette : « Gela no sera rien, dit—il. Il vous faut surtout du calme, (te lu tranquillité... P a s d'émotion... C'est le baisisseinent de cette biignade nocturne qui vous a laissé un peu de lièvre. Gela vous appren Ira à faire des imprudences I... — NJ me grondez pas, docteur, dit Annette en souriant. J ; ne recommencerai plu?... Jusqu'à la prochaine occasion !... Qui a bu boira, c'est lo cas de le dire... _ Oh ! le méchmt docteur — Voyons ! ne v o u j agitez j»ss... J'entends M. Léïzour qui arrive... Nous a.Ions le prier de regarder par la fenêtre si l'été s'avance, pendant que j e vous pose les ventousts... » Georges, en effet, rentrait avec tout un assortiment de petits vaisseaux de verre, de cuivre, de papier, de caoutchouc, de gutta percha, a croire qu'ils ne laisse- Ki '<" d e m é l o d i e , il d o i t en ê t r e d e m ê m e n ' e s t p a s p o s s i b l e d e p r é f é r e r a u x p o u r les B r e t o n s . C e u x - l à t o u s l e s c h a n s o n s d e r u e n o s b a l l a d e s t r i s t t s e x c u s e r o n s p a r c e q u e la p l u p a r t o u n o s s ô n e s j o y e u s e s . d ' e n t r ' e u x 11 o n t j a m a i s v u ou o u ï C o n s u l t e z les d i f f é r e n t s r e c u e i l s un de nos c o m p a t r i o t e s . N o u s n o u s de c h a n s o n s p o p u l a i r e s , le Barzaz contenterons de leur faire r e m a r B r e i z , l e s Gwer.-iou et S o n i o u B r e i z q u e r 1° q u e n o u s s o m m e s si p e u I z e l e t t a n t ci r» u t r e s , e t d é g u s t e z l e s c o d i o n s q u e des siècle* de lierres c h o s e s y c o n t e n u e ^ c'est d é j à t r è s n ' o n t p a s p u p a r v e n i r à n o u s s o u - b e a u e t ce n e s o n t p o u r t a n t q u e les m e t t r e à l e u r a u t o r i t é et q u ' i l a f a l l u œ u v r e s de s i m p l e s p a y s a n s i l l e t t r é s un m a r i a g e de raison pour n o u s et sans culture littéraire a u c u n e . r é u n i r à l e u r g o u v e r n e m e n t . 2" q u ' i l s D'après cela vous p o u v e z juger doivent c o n n a î t r e moins bien que c e d o n t la p o é s i e b r e t o n n e est s u s n o u s l e u r s a u t e u r s class ques, car c e p t i b l e l o r s q u ' e l l e éclot de c e r s 1 i s a v a i e n t lu G e o r g e s S >nd, J . - J . v e a u x é p u r e s et f é c o n d s c o m m e c e u x R o u s s e a u , Fr. C o p p é e , etc., ctc , de n o s c o m p o s i t e u r s bretons actuels. ils e u s s e n t t r o u v é d a n s e u r s l i v r e s N ' e s t - i l p a s r é v o l t a n t d e p e n s e r q u e c e f o r m e l s d é m e n t i s à l e u r s s t u p i - d e p a r e i l * j o y a u x d e si p u r s c h e f d é s o p i n i o n s s u r l a p o é s i e e t l a d ' œ u v r e s s o n t v o u é s à la m o r t si o n musique Bretonne. l a i s s e ie p u b l i c c r o u p i r d a n s s o n ignorance ? M a i s il y en a d ' a u t r e s q u e n o u s C'est pourquoi quelques vaillants n ' e x c u s e r o n s pas avec tant de facil i t é ; c e s o n t c e s b i e t o n s a v a r i é s se s o n t u n i s , t e n a i l l é s p a r J a m o u r q u i c r è v e r a i e n t d e h o n t e s ' i l l e u r d e l e u r p a y s ei.de sa l a n g u e , e t o n t fallait a v o u e r leur origine. C e s f o n d é u n e s o c i é t é a p p e l e c l e 'l'y Kaniri Breiz. p â l e s g o m m e u x , 11 a n n e q u i n s d e Cette société invite ses membres chair esclaves d'une mode ridicule qui sitôt qu'ils entendent un air de à p r o p a g e r par m u s les m o y e n s 1 u r p a y s p r e n n e n t le b a s do l e u r s p o s s i b l e s , les c h a n s o n s b r e t o n n e s , persuadée qu'elle est, que. lorsque v e s t o n s e t f o n t m i n e d e t o u r n e r la « c h i g n o l l e » p o u r e m p l o y e r l e u r le p e u p ' e nui a b i e n c o m p r i s l e s b e a u t é s d e s a p o é s i e , il l ' a i m e r a et f r a u ç lis s o r d i d e . p r e n d r a '{eût à s a l a n g u e , c a r a v e c S ' i l n ' y a v a i t là c e t t e é t e m e l l e s a l a n g u e il c o n s e r v e r a l ' e s p r i t d e question de parti pris qui f r a p p e r a c e qui fera d e lui un peuple p r é d ' o s t r a c i s m e t o u t ce q u i se r a t t a c h e p o n d é r a n t d a n s l'histoire d e - siècles à la B r e t a g n e , n o u s n o u s d e m a n d e a u l i e u d ' u n p e u p l e l a t i n i s é et v o u é r i o n s a v e c j u s t e r a i s o n , ce q u e n o « à la s t é r i l i t é q u ' i l s e r a i t si l ' o n n e a i r s o n t île si h o r r i b l e q u ' i l s s e m m e t t a i t u n o b s t a c l e s é r i e u x à la m a r blent écorcher leurs oreilles. che de cette civil'sation p e r n i c i e u s e P o u r notrs part nous ne s o m m e s qui c o n s t i t u e le p r o g r è s des t e m p s p a s b i e n c o n n a i s s e u r en m u s i q u e . modernes. Mais laissant de côté nos p r é f é r e n ces particulières, n o u s a i m o n s a u Une j-îonte de ijotre Pays tant n o u s ranger à l'opinion des Châteaubriant, Fauriel Bourgault D u e o u d r a y , etc , qu'à celle de D a n L'ÈHIIMIÔN d y s d o n t le c e r v e a u e n c r a s s é ne s a i t ; collectionner comme a rs que d'ob11 y a quelques jours, M. Pierre Mille s c è n e s r a p s o d i e s d e b e u g l a n t s ou d e publiait dans le Journal une nouvelle dont boulevard. la triste héroïne était une pauvre lille de H e u r e u s e m e n t q u ' à c ô t é d e c e u x - Bretagne, servante d'hôtel. « Dans les hôte s comme ici, les hôtels de petite ville, l à il y a d ' a u t r e s q u i q u o i q u e b i e n f r a n c i s é s s o n t p l u s c l é m e n t s p o u r explique 1111 des garçons, on fait toujours le.s b e a u t é s d e n o s c h a n t s , n o u s venir une Bretonne. C'est pour les voya v o u l o n s p a r l e r d e s fan-viles o u v r i è - geurs en cas ..» Un voit ce que peut-être r e s d e s v i l l e s . C ' e s t s u r e l l e s q u e la nouvelle de M. Pierre Mille, étant donné qu'il na point voulu l'aire œuvre obscène, nous comptons peur redonner à mais écrire une page profondément doun o t r e p o é s i e sa s p l e n d e u r p a s s é e . loureuse. D a n s toutes nos villes de BassoUn lecteur du Pays Breton a pensé B r e t a g n e il e x i s t e d e s g e n s d e s o u - devoir signaler à nos compatriotes la nouc h e é v i d e m m e n t c e l t i q u e q u i s a n s velle, l'auteur > t le journal, pour leur i g n o r e r c o m p l è t e m e n t l e b r e t o n n e conseiller de boycotter ces insulteurs du le p a r l e n t q u ' i m p a r f a i t e m e n t e t à peuple de Bretagne, .le voudrais pouvoir titie purement secondaire. N o u s 111'associer à une candide protestation, qui s o m m e s p e r s u a d é s q u ' u n p e u d e honore son auteur. Mais hélas, comment p r o p a g a n d e p a r m i c e s g e n s f e r a i t le ferais-je, alors que je sais, que dans mes nombreux déplacements à travers r e v i v r e en e u x l ' e s p r i t d e r a c e é t e i n t toute la France, j'ai pu constater que la p a r u n é é d u c a t i o n v i c i e u s e e t c o s - nouvelle de M. Pierre .Mille es1 horriblem o p o l i t e , et n o t r e p l a i s i r s e r a g r a n d ment vra semblable, a'ors que j'ai entendu l o r s q u e a u lieu d e l ' é t e r n e l l e s c i e cent l'ois les paroles ignobles de valet d'hôdes chansons cabotines nous vertel ? rons leurs soirées ou leurs réunions Depuis des années, j'ai pris l'habitude agrémentées d e quelques sônes quand je m'arrête dans une ville de demander s'il y a da s le pays des Bretons joyeuses. émigrés et de m ' i n f o r n u r de leur situaNous s o m m e s certains par expétion. Presque partout on me signale des r i e n c e q u e la m a j e u r e p a r t i e d e c e s compatriotes, généralement peu heureux p e r s o n n e s p è c h e n t p a r i g n o r a n c e , — l'émigration est pour les nôtres une c a r h r s q u e ie b o n s e n s s ' e n m ê l e il source de misère plutôt que de fortune. raient pas un vide sur la peau d n la ma'ade. l homme et que nelui-ci eut donné à Follette — sa petite jument de Corlay, b»i foncé, Le docteur ne put que lever k s bras au courte sur jambes et vive comme un oiseau ciel d'un excès de zèle si c x c a i s n b l I l fit — le coup do silfl-H du départ, que pensezle- a i.dieatioiijs, grdïanna une ordonnance, reC' minauda jusqu'à nouvel ordre lema ; n- vous de l'état d'Annette ? » Le docteur prit 1111 temps pour répondre, tion d'i r. g" me lu lé et des diurétiques. ramena la couverture qui glissait, et, u E i-i'i' q ic vous n'avez, pas 1111 tour à comme Georges attendait toujours : fa re à Rù Rouz ? du il à Georges, quand « Voulez-vous mon avis sincère ? il eut fii 11 Je prolk I'-Ù* volontiers de — O ai, dit Georges, que l'angoisse de l'occ ision pour voir M'"" Lefoulloa, que l'attente é t e i g n a i t c événements ont où bien agiter. » — Eh bien, dit le brave docteur... c'est Le coup d'uî I dont il accompagna ces paroles li' comprendre à Goorges qu'il que le confrère qui a soigné Mlle Annette avant moi est un fier homme et que je dérirait lui p- rl: j r sa is témoins. « D'aiil airs, continua JYxccllent homme, serai» bien content de faire sa connaismademoiselle Annette a besoin do repos... sance... — Mais ce n'est pas cola que j e vous Pas trop do couvert allons, de visites, demande, dit Georges déçu et impatienté... uYril-ce pas ?... Je vous permets de reve— Si fait, dit le docteur. Et vous allez nir lui dire bonsoir avant, de vous coucher, ira s c'est le grand tout pour aujouid'hui... voir... Mlle Annette, hier, n'a pas seulement. échappé à un genre de mort, ma's à — lit demain ? dit Annette. deux... Elle avait bel et bien une pleurésie — Demain, nous vairons », dit lo docsèche en voie de formation... Parfaiteteur. ment... Et, sans oser dire que tout danger Georg 's et lui sortirent. u J'ai 11a voiiuio eh z le garde, dit lo soit c o e j u r j à l'heure qu'il est, je puis (heteur, prés du pont-U vis... C'est une vous certifier que les diurétiques que lui a fmt prendre mon conlïère ont été pour vraie forteresse q te »c château. Voulezquelque chose dans l'arrêt du mal... Or, v o u s (pie je vous mène à Rùn-Rouz ou celui qui, dès lo début, a des symptômes a iTiPZ-vous mieux que nous causions ici? — J.) vi ns a :coiiipaguo, dit Georges. qui déliant la plupart du temps l'analyse, uiagnostiq ie de la sorte une maladie en Mais von - aurez ta bout-! do me ramener A l 'eo 'voc F a d o que j - dois prendre t lu z simple voie de formation, n'est pas, je vous le répè'o, un imbécile ni môme un nous. — V' I iiii >rs, répondit le docteur. La médecin ordinaire... — liiifin, docteur, vous m'assurez course n'est pas plus longue par Pleumeur qu'Annetto est actuellement hors de tout que par Trégustel... — Eli bien ? demanda Georges, quand il danger ? — Je n'aesure rien, dit vivement le docfut aseis sur le siège p>ès de l'excellent Finistère PAR DEUXIÈME "i ÎC îY y I F 1 N o u s v o y o n s d é j à en é c r i v a n ' ces l i g n e s 1) s o u i r e m é p r i s a n t , p l i s s e r à la v u e d u t i t r e d e n o t r e « ' . n i d s , les lèvivs d'un de e s ignares p a r i s i e n s à q ' i i , t o u t ce q u i se p i s - e e n d e h o r s d e i « f o r t fs » est i n c o n n u , d ' u n do c t s f r a n ç a i s q u i r a n g e n t l e s Bi e t o n s i t . e s c o c h o n s d a n s la m ê m e espèce animale. P o u r ceux-là pas de d o u t e ! un c o c h o n ne p o u v a n t p r o lu r e q u ' u n g r o g n e m e n t e n f a i t M 011G A N E Charles LE Pour les annonces et réclamer, s'adresser à M. II. POCHON, soit 31, rue des Fontaines ou 67 rue Gambetta. Les manuscrits ne sont pas rendus S E M A I N E Feuilleton EKLEO Directeur : /V. LAJAT • - 31, rue cl es Foutames, MORLAIX par la Poste V e n d r e d i 4 s e p t e m b r e . — Dans le Sud Oranais, les communications télégraphiques ont été interrompues de nouveau la nuit dernière. D'après les dernières nouvelles, la situation n'a pas changé. — La colonne Allix tout entière est partie. File sera demain à Bon-Denib. — Les obsèques de Mahmoud Demad pacha ont donné lieu à d'imposantes manifestations. — La nouvelle de la mort du commandant Lecreux en Indo-Chine est inexactr. Le commandant poursuit ses opérations Sa n c d i 5 s e p t e m b r e . — .1/. Ctémenceau à rentré est Paris cl a pris aussitôt la direction de son ministère. — La « Jtépublique » a évolué ce matin sur Paris. — Le numéro 666.760, ville de Paris 1898, gagne 200.000 francs — Le numtro 626.37 0. Obligations foncières 1885, gagne 100.000 francs. L u n d i 7 s e p t e m b r e . — Un incendie a détruit i hôtel des posta de Grenoble. Les communications sont interrompues. — La harka du Sud-Oranais a reçu de nombreux renforts. — Dans la course pour la « Targa Bologna », l'orporato sur Bcriiet est arrivé premier et Appendini, S. P. 1. /t., second. A i a r d i S s e p t e m b r e . — Au Conseil des ministres tenu <) Rambouillet, M. Pi chon a parlé de l'entente franco-espagnole au sujet du Maroc. — .4 Colomb-Bechar, la harka est com • plètement dispersée. Le colonel Allix achève la déroute. |il| TARIF DES INSERTIONS la lign Ann. (judiciaires ou diverses). C) fr. Î S O Réclames (en 3° page) O fr. 3 0 Pour les annonces répétées on traite à forfait. Le service du journal est fait gratuitement aux officiers ministériels annonciers. * René Le Nouy, élève à l'école d'horlogeMais partout, sans exception, avec yn mot rie de Cluses. de pitié et un geste de dégoût, ou un imLe conseil vole également une subvenmonde sourire, suivant b s gens, on me parle de « la Bretonne ». El je sens alors tion de l.ôOO francs à M. Couillandre, une colère sourde envahir mon être, la étudiant, à la Fa;aillé de Rennes. Il est procédé à l'élection pour la nomême colère qu'il y a des années je ne pus réfréner quand, dans une ville du mination des sept membres de la comcentre où je passais quelques mois de ser- mission départementale. En voici les vice militaire, comme je regrettais devant résultais : Premier tour de scrutin. — Votants, 40 ; les camarades de n'avoir aucune occasion majorité absolue, 21. de parler breton, ils me raillèrent en Ont obtenu : MM. Loùppe, 38 v o i x ; rne disant : « Si c'est parler breton que tu veux, ça n'est pas difficile : tu n'as qu'à | Damey, 26 ; Le Déroul, 25 ; Fenoux, 21 ; Swiney, 21 ; Fégean, 19 ; Maissin, 16 ; aller... » On devine où. Et le pire est qu'ils disaient vrai, et que dans toute Soubigou, 15 ; Tréminlin, 14 ; Tirilly, 14 ; Briens, 13; des Déserts, 13 ; Pilon, 10 ; autre g-irnison on m'aurait répondu de même et qu'on m'aurait dit vrai là aussi. Allain, 9 ; de Servigny, 2 ; Lostis, 2 ; Lancien, Le Crâne, Bcrlhélémé, de GuéC'est une abomination, c'est une honte, mais cela est. Ne faisons donc pas comme briant, Jégo, Fortin el Le Bail, chacun l'autruche qui croit le danger passé dès une voix. S o n l é l u s : MM. Louppe, Damey, Le que, la tète cachée derrière une pierre, Déroul, Fenoux el Swiney. elle ne voit plus l'ennemi. Depuis quand 11 y a deux ballottages. guérit-on une plaie en niant son exisDeuxième tour de scrutin. — Volants, tence 011 en la cachant sous un voile ? Il faut la mettre au grand jour, la sonder, 39 ; bulletin bianc, 1 ; majorité absolue, la traiter par les antiseptiques pour la 20. guérir et pour éviter la contagion. Ensuite Ont o b t e n u : MM. Fégean, 18 voix ; il faut soigner le corps tout entier pour Soubigou, 16 ; Maissin, 14 ; Tréminlin, empêcher le retour de semblables acci 13 ; Piton, 6 ; Briens, 4 ; Tirilly, 2 ; des dents. Déserts, 2 ; de Servigny, 1. Troisième lourde scrutin.—Volants, Qu'on ne dise pas : le mal est trop horrible. Plus un mal est affreux et plus 39. Ont obienu : MM. Fégean, 21 voix ; il exige impérieusement d s soins. Qu'on ne dise pas : le sujet est trop scabreux. Il Maissin, 18 ; Soubigou, 17 ; Tréminlin, 12 ; Pilon, 4 ; Briens, 2 ; des Déserts, 2 ; 11e s'agit pas ici de bagatelles ou d'un thème a p'aisanteries de haute graisse, il de Servigny, 1. MM. Pégean et Maissin s o n t é us. s'agit de la force et de l'honneur de notre Pensions de relrcites. — Le conseil lirare. Qu'on ne dise pas : cc sont choses quide : qu'on étudie à huis clos. Un jour, comme 1" A 3.375 francs, la pension à servir, à j'abordais cette question, j e fis tout d'abord remarquer que je traitais ce sujet partir du 13 novembre 1908, à M. Lavigne, non pas « malgré qu'il y eût des dames agent voyer d'arrondissement à Quimdans la société », mais bien « parce qu'il perlé, qui compte 43 ans 8 mois de sery avait là des dames » ; car, de telles hon- vice ; tes et de telles souffrances, un cœur fémi-' 2° A 2.700 francs, la pension à servir, à nin seul peut s'en approcher sans horpartir du 1 er janvier 1909, à M. Haas, reur, sans arrières-pensées, avec la déliagent voyer principal à Fouesnanl, qui catesse et l'énergie suffisantes. Aussi a u compte 37 ans el demi de services. jourd'hui. c'est aux femmes de Bretagne, Prisons départementales. — M. de Blois à celles de tous les rangs sociaux, (pie je donne lecture d'un rapport» relatif aux veux surtout p a r t r ; ce s t elles qui prisons départementales, el concluant : sont capables de comprendre mil a b o l ' A ce que l'on fasse entrer comme minable qui ronge notre ; ; •, > apport du département dans la construcelles qui peuvent le combattre, r, s. i on d ' u n a | elles qui peuvent et qui doivent sauv. v ie _ leurs sœurs misérables et d é v o y a s . ns existant acufcTlèment dan s u c e t t e Comment venir à leur secours ? Et sur, die, et qui seraient désaffectées ; tout empêcher que les vierges c - tiqu s 2 - A inviter M. le le préfet, dans le cas où continuent à être jetées en pâture a la l'Etat tomberait d'accoid, à donner des luxure des Latins et des Francs ? instructions à l'architecte départemental, à suivre en vue de la reconstruction de la prison YAXX MORVRAN GOBLET. de Quimper el de la reconstruction de la prison de Brest. Ecole d'Angers. — Le quart de bourse €osiseiI G é n é r a l alloué en 1908 au ieune Gabriel Eson. de Quimper, élève à l'école d'arls et métiers Firsislère du d'Angers "est encore volé pour 1909. Ecole de médecine. — MM. Donard, de 2" S e s s i o n o r d i n a i r e de 1 3 C 3 Crozon : Le Du. de Landévennec, et Séance du Mercredi 2 Septembre (suite) Guesnou, de Commana, étudiants en Legs Génin. — Les communes^ci-après médecine, sollicitent une subvention du département. (Rejeté). sur lii proposition de M. Delobeau. sont C.hemins de fer. — M. Monfort, adjudidésignées pour bénéficier de ce legs : BoLmeur, iCOir. ; Trczilidé. 100IV. ; Tré- cataire des travaux d'infrastruclion et de pose île la voie d e , l a ligne ferrée de guenncc, 100 fr. : La Roche-Maurice, Plouescat à Sainl-Pol de Léon, a subi, 0 4 IV. sur le montant de son décompte, une reStation biologique de Boscoff. — M. Allain, au nom de la commission de l'in- tenue, pour retard, de 7.360 francs ; il en térieur, lit 1111 rapport concluant au rejet demande la remise. Le conseil accueille favorablement sa d'une demande de subvention annuelle formée par M. le directeur de la station demande, mais ramène la remise à 7.260 francs. biologique de Roscoll". Déseau de l'Ouest. — Un crédit de Sur intervention de M. le préfet et de M. de Guébriant, ie vote, sur cette af- 5.334 francs est voté pour par! contributive du département dans la dépense defaire, est renvoyé au lendemain. Subventions. "— Une subvention de vant résulter de la construction d ' u n làO fr. est accordée en laveur du j e u n e pont d'accès à la gare de chemin de i'cr leur. La certitude n'est point le fait d'une ' terre. Vous êtes habitué ou tangage, thérapeutique rigoureuse, mais d'un empi- vous I... » risme sans valeur. Je crois, j'ai l'espoir, Yvou, qui ratissait à force, voulant tout rne dit (vous sentez la nuance) que qu'au r e l o u r d e mademoiselle le jardin fût Mlle Annette est sauvéo, que les diurétisoigné, peigné, tiré à quatre épingles ques dont t'est servi mon confière et les comme pour une fête, accourut au-devant ventouses que j'y ai ajoutées ei qu'il eût de la voiture. L'air satisfait du docteur et certainement commandées n un second de Georges lui parut de b m augure. examen, suflkoni pour enrajvr, ou, comme « Mademoiselle doit être sortie d'affaire, nous disons savamment, juguler la malamurmura t-il. Monsieur Georges n'a puis die... La pk.uresie en sera pour ses frais... sa ligure de déterré... » Quelques points de côté, des frissons, un Le docteur trouva M"1» l.efoul'on en lieu ito fièvre, voilà à qaoi je m'attends. meilleure posture qu'il ne pensait. La faiCi : quatre ou cinq jours de lit, huit jours blesse des jambes commençait à disparaîdo chambre et quiiiz ï jours de convalestre, et dans quelques jours il n'y paraîtrait cence au grand soleil... Mais, croyez-moi, plus. Le docteur rassura de nouveau M"10 mon cher monsieur Luzour, réservez vos Lefoullon sur la sauté d'Annette. Georges meilleurs remerciements pour mon con- y ajouta par le délad des soins empressés frère anonyme, et, quand vous le v rrez, qui entouraient la jeune fille. Ce n'était faites lui bien tous mes compliments. pa> tout, et l'inconnue avait fait préparer Lefoullon et pour — Vous me rassure/, à moitié, dit Geor- un apoartement pour ges, dont un grand soupir débarras.-a la Georges à côté do la naïade ; Georges comptait l'occuper dès maictenaut, en poitrine .. attendant que sa tante pût l'y rejoindre. — Et j'espère vous lassurer tout à l'ait M"10 Leloullon lut sensible comme il demain, répbqua le docteur. Mais nous convenait à une attention si délicate et voici au tournant de Rùn-Rouz Si v aïs voulut, séance tenante, en remercier l'inle voulez bit n, nous descendions de voiture et je mènerai Follette pf<r la bride... connue d'un court billet, où elle mit toute la grut.tude sans bassesse, et les excuses Sans vous lâcher, la traverse aurait rudi relevées d ' é l é g a n c \ qu'elle lui devait pour ment besoin qui-: lo service de voirie y lo dérangement invo'oataire qu'Annetto lui jelàt. de temps à autre un coup d'eu !... Ça causait. Ou lui avait apporté de quci écrira manque de cantonniers, chez vous... — Bon ! dit Gaorges joyeuse m ait, pour sur son lit. Quand elle eût cacheté la lettre ({ii lques pauvres 01 nu ie.. et 1111 rocher 011 elle s'enqu.t de la suscnptiou qu'il y fallait mettre. deux cpii dépassent ral'gneineul 1 d Ma toi, j e 110 sois pas, dd Georges. Le — t'urdieu, dit la docteur, mon chu' monsieur Léïzour, on voit bien que vous billet que j'ai reçu était sigeé Morgane... naviguez plua tsouveut sur mer que sur C'est tout... Et je ne sais encore si ma reconnaissance s'adresse à une j une lille ou à une femme... E'es-votis plus avancé que moi, lioctem ? — Encore moins, dit l'excellent homme. A Louniou, on ignore jusqu'au sbxe du propriétaire du cbàieau. Les commandes, les ordres sont laits pour l'il - d'Avai... Morgane ? ajouta-t- il. Mais je ne me trompe pas... Nous s o n w e s en pleine m ythologie... C'est 1 1 nom de la fee, silène, naïade, comme vous voudrez, qui veille, dans Plu d'Aval, sur le tonimed enchanté du roi Arthur... — Voilà, en etïe\ qui est étrange ! murmura t\;m° Lefeuiîon, à qui r< viureet à l'esprit les chimères du vieux J »b et qui rapprocha de M-M p'éten'.ions à re.motitar au roi Arthur l'intérêt bizarre dont s'élu t prise l'inconnu'! peur le pa cb min qui constatait cette lil.a'ion... — Laissi z l'adresse en blanc, ma la ite, dit Georges... J < icnieUrai moi même ta H t r e es mains de la ( liât daine mystérieuse... — C'est cela, d t ( l« d. cteur. Et piessons un peu le mou\o uent, vous commander, mon cher monsieur Léïzour... La mer nu nto et ou ne p o u n a bientôt plus traverser la grève à pied sec. . — Sapristi, dit Geoiges, moi qui n'ai p is pï éveiiu Faute. » O 1 chercha 1' m font. Gerlrude, interrogée, ne t'avait pas vue de toute la journée. «La gusscline bat k s champs depuis ce matiïi, du ti> itrude. Elie ue tient pas plus en place quecluvif-aigei.t... Ben bûrqu'elle se cache peur pleurer ou pour enfiler îles patenôtres,.. » (A Suivre). \ L'ÉCHO de Cléden-Poher à Saint-Hernin. Assistance médicale gratuite. — M. Loslis demande que l'on applique le^lraitement radiographiqikc aux personnes appelées à bénéficier de l'assistance médicale gratuite, notamment aux teigneux. M. le préfet fait remarquer à M. Loslis que certains hôpitaux du département sont pourvus de ces appareils ; il est donc loisible aux maires d'y envoyer leurs malades. Séance du Jeudi 3 Septembre Au début de la séance, M. de Guébriant, demande au préfet de lui donner quelques renseignements sur la suite que pourra comporter la réclamation qu'il a adressée au sujet de la convocation, en juillet, pour accomplir une période d'instruction, des maraîchers de Roscotf cl de Saint-Pol de Léon, â cette époque, ces maraîchers sont, très occupés et en les obligeant à quitter leurs occupations, alors qu'ils sont en pleine campagne, 011 leur cause le plus grand préjudice. 11 demande au préfet de signaler ces inconvénients il l'autorité militaire pour que, le cas échéant, il en soit tenu compte. M. le préfet répond qu'il est très heureux d'avoir été interpellé à ce sujet, car il verrait avec plaisirque satisfaction soit donnée aux maraîchers du Nord-Finistère, dont la situation est des plus intéressantes. 11 pense que le conseil général pourrait émettre 1111 vœu à cet égard, vœu qu'il s'empresserait de transmettre, en 1 appuyant chaleureusement, ù l'autorité supérieure. Après un échange d'observations, le conseil général tout entier estime que d'une façon générale, pendant la période du 1 er mai au 1" octobre, il 11e devrait pas être fait de convocation de réservistes et territoriaux; l'assemblée verrait avec plaisir que les convocations aient lieu, autant que possible, en mars el en avril. M. le préfet promet de donner une suite immédiate à ces vœux. Réseau téléphonique. — M. Lancien pose une question au préfet, pour qu'il intervienne près de l'administration des Postes, en vue du raccordement du réseau téléphonique du Finistère avec celui des Côles-du-Nord, par Carhaix et MaëlCarhaix. M. le préfet répond qu'il appuiera celle d e m a n d e ; il en saisira l'administration des postes, et présentera au conseil génér d , à la session d'avril 1901», le travail qui aura été établi. P ,rt cle Concarneau. — M. Hémon demande au préfet s'il a reçu une délibération du conseil municipal de Concarneau, au sujet des travaux d'agrandissement du port de cette ville, et dans l'affirmative, quelle suite a élé donnée à cette délibé ration. M. le préfet répond que la délibération dont il s agit lui est parvenue le 29 aotll, trop tard, par conséquent, pour qu'il puisse saisir utilement le conseil général de la question. Il donne l'assurance que l'instruction de celte atlalre suivra son cours sans arrêt, et qu'il la soumettra le plus tôt possible au conseil. -^zrtiKiiigr dçrliL,Di4U£lw<1— - . P o u r l'achat du mobilier nécessaire h la nouvelle piélecture et l'aménagement des pièces des l'ancien bâtiment servant actuellement de bureaux, il est voté un crédit pré visionnel de 50.000 francs. 11 est, en outre, donné délégation â une commission spéciale de cinq membres, composée de MM. Maissiri, Fenoux, Plouzané, Trémintin et Damey, pour adopter les types conditions de l'adjudication. 7 axe sur les chiens. — Le conseil général émet un avis favorable : 1° h la délibération du conseil municipal de Pleyben, votant l'élévation de la taxe municipale sur les chiens de la 2 e catégorie de 1 franc à 2 fr.; 2° à la délibération du conseil municipal de Lambézellec, demandant la revision des tarifs de la taxe sur les chiens, cle payer de 7 fr. à 10 fr. pour la première catégorie, et de 2 fr. à 3 fr., pour la deuxième catégorie. Pétition des cantonniers. — Les cantontonniers du département demandent : 1° Le relèvement de leurs salaires, afin que ceux-ci soient les mêmes que ceux de leurs collègues des roules nationales. Adopté. 2° Un salaire de maladie. Rejeté. 3' Des indemnités de déplacement. Rejeté fies indemnités actuelles paraissant sulfisantes). 4 e D'autres règles pour les avancements. Rejeté. P o u r le relèvement des salaires, à partir du 1" janvier 1909, il est voté un crédit complémentaire de 50.000 francs. Chemins. — Le conseil s'occupe du classement et de la fixation do tracé de certains chemins traversant les communes de Pont-l'Abbé (à travers l'étang) ; ' cle Lannilis, de Penmarch et de Plogon- j nec. • Réseau du Nord-Finistère. — Le conseil général décide l'acquisition d'une 17" locomotive et de quatre voilures à bagages de '12 places chacune, afin de permettre â la compagnie des chemins de fer départementaux cle mettre en pratiue il partir du 15 janvier 1909 l'horaire es trains adopté pour les lignes du NordFinistère. Pont sur la Penzé. — Un vœu des habitants de Carantec, Ilenvic et Taulé, demandant l'établissement d'un pont sur la Penzé, pont évalué il 300.000 francs, n'est pas pris en considération. Bac du Térenez. — Un crédit de 2.SOO francs î s t voté, en principe, pour l'amélioration des voies d'accès de ce bac. Caserne de lu gendarmerie de Douarnenez. — La reconstruction cle la caserne de gendarmerie cle Douarnenez est décidée ; cle plus, délégation est donnée à la commission départementale pour passer l'acte d'acquisition du terrain, el régler les conditions cle l'emprunt à contracter pour une somme cle 65.-100 francs, montant de la dépense définitive de la reconstruction dont il s'agit. M. Delobcau se plaint de ce q u e l'on ait supprimé brutalement la gendarmerie de L a Martyre. Si la municipalité avait été prévenue cle cette suppression quelques années il l'avance, au lieu de construire, il grands frais, 1111 bâtiment pour l'école des filles, elle aurait pu affecter la caserne cle gendarmerie à celle école. Le conseil, sur la proposition de M Delobeau, renouvelle le vœu qu'elle a déjà émis, tendant au maintien de la brigade de gendarmerie cle la Martyre. Ports maritimes. — MM. les ingénieurs ont déposé un rapport concluant à l'ajournement du projet de prolongement du môle du Slitl à Ouessant, jusqu'à l'époque où des travaux cle balisage seront effectués par l'administration des travaux publics dans le voisinage de l'île d'Ouessant. M. le docteur Plouzané lit 1111 rapport demandant le vole, en principe, de ce prolongement. M. Chevillotte prie M. le préfet cle reprendre l'atl'airc. Adopté. Unesubvention de 1.333 fr.33 est accordée à la commune cle Moëlan, pour l'établissement d'un feu à Brigneau. Le conseil demande l'adoption d'un nouveau projet d'éludés relatif à l'éclairage des ports de Sainl-Guénolé el de Saint-Pierre, en Penmarch. Il est volé, en principe, une allocation cle 10.000 francs en vue du prolongement du petit môle cle Rosmeur, en Douarnenez. Port de Brest. — M. Fenoux, au nom de la commission des travaux publics, donne lecture d'un rapport au sujet de la participation financière du département uu Finistère dans les dépenses devant résulter de la construction d'un quai ù grande profondeur au port de commerce de Brest. Ce rapport conclut au vole, par le conseil général, d'une façon ferme et définitive, d'une somme de 655.000 fr. Adopté â l'unanimité. Service des épizoolies. — Le conseil décide de différer, jusqu'à la promulgation d'une loi qui doit être votée incessamment, tout projet cle réorganisation du service des épizooties. Bourses. — Une subvention de 200 fr. esl votée en faveur de M. Robin, de Quimperlé, pour l'instruction de son fils à l'école vétérinaire de Toulouse. Chasse. — Consulté par le ministre de 'l'Agriculture au sujet cle la clôturé de la chasse cle la caille, le conseil général fixe celte clôture au 30 novembre. Syndicat d'initiative de Roscoff. — Une demande de subvention, formée par ce syndicat, est rejetée en raison de 1 insuffisance des ressources départementales. Hospice de Douarnenez. — Est également rejetée, une demande cle subvention en faveur de l'hospice de Douarnenez. Stations zoologiques. — Il esl voté 100 francs à chacune des stations zoologiques de Concarneau el Roscoff. Erection d'un monument à Marcellin Berlhelol. — P o u r l'érection de ce monum e n t , le conseil vote 50 fr. 3 Justices de paix. — MM. les j u g e s cle paix des arrondissements de Quiniper, Châleaulin el Quimperlé demandent que le crédit de 50 IV. attribué à chaque justice de paix soif porté à 150 IV. Les conclusions de la commission de l'intérieur sont défavorables. M. Fenoux demande le relèvement à 75 IV. Après discussion, le principe du relèvement, pour l'ensemble du département, est rejeté. Cependant, M. le préfet esl invité à étudier la question et à la transmettre au conseil général par la voie hiérarchique. A suivre. CHRONIQUE LOCALE MORLA5X P o r t d e M o r l a i x . — Par décision en date du 24 aoùl dernier, M. le ministre des Travaux Publics a donné salis'action au vœu exprimé par la chambre cle commerce de Mor aix en prescrivant le relèvement, cle la lallelte du quai aux engrais dans l'avant-port, el la pose, d'une voie spéciale pour lo chargement facile des sables et maërls. Ces travaux seront terminés avant la lin de cette année et s lis tairont les gabarriers qui ont récemment renouvelé leur pétition â ce sujet. G a r e d e M o r l a i x . - Par décision en date du 5 septembre 1908 M. t" Ministre des Travaux Publics, en vue de donner satisfaction â la Chambre de Commerce de Morlaix ainsi qu'aux municipa ilés de cette ville et de Saint-Martin des Champs, a approuvé le projet présenté par la Cie des chemins de fer cle l'Ouest pour le remplacement du garde-fer en fonte du pont Bellec par un garde-corps en pierre de taille du 1111 mètre de hauteur. S t a d e M o r l a i s i e n . — Les membres du Sla.le se sont réunis à l'occasion du départ au régiment de deux de ses m e m bres, MM. L'Hébrellec et Iluitric, capitaines de la 1" et 2' équipe. M. Le Saint, trésorier du Stade, a souhaité bonne chance aux deux capitaines et leur a exprimé les regrets qu'éprouve la société de les voir s'en aller. — Lundi 14 courant à 8 heures du soir Hôtel de ville. — Réunion générale des sociétaires du S.'M. Le comilé l'ail 1111 pressant appel ù tous les sociétaires et compte d'une façon absolue sur leur présence certaine. Au cours de celte réunion el seront reçues, les nouvelles adhésions seront composées les équipes du fool-ball. L'organisation d'un cross cyclopédestre sera également discutée. Le comilé du S. M. invite les jeunes gens de Morlaix, désireux cle pratiquer le fool-ball el les sports athlétiques à envoyer leur adhésion à la société, chez le trésorier M. h; Saint, rue de Paris. Les nouveaux venus peuvent compter sur la plus grande bienveillance cle la part des sociétaires. La saison athlétique ouvrira officiellement au courant de ce mois. A c c i d e n t . — En jouant, sur la banquette située au-dessus de la pompe installée ii côté de la prison à Créac'h-Joly, la petite Eugénie Lagadou, âgée cle 5 ans dont la mère habite rue des Vignes, esl toi ibée d'une hauteur de 3 mètres environ sur les pavés entourant la fontaine. Dans sa chute elle s'est cassé deux dents incisives. O11 avait craint dès les piemiers moments des blessures plus graves ; la pauvre petite était tombée la tète la première. 1 S u c c è s a u « B o r d a . » — Monsieur de Kermoysan vient, cle passer avec succès les examens de l'école navale. Toutes nos félicitations. V a n d a l i s m e . — Pendant la nuit de samedi à dimanche, des individus qu'on n'a pu encore parvenir à découvrir, onl brisés plusieurs becs cle gaz dans les rues de Callnc et des Vignes. Espérons que l'enquête ouverte fera découvrir les chenapans qui ont. commis ces dégâts, probablement sous l'influence de la boisson. Sur plusieurs points de la ville, celte nuit-là, en clfet, les habitants furent réveillés par de violents tapages et des disputes multiples, provoqués par des ivrognes. J a r d i n m i s a u p i l l a g e . — Les jardins de MM. l'abbé Pendu et Lcbouq qui se NOTES HISTORIQUES SUR LA PAROISSE DE PLOUÉZOCH n La terre de Gpatcoazer, 'tiiaie par les créanciers du dernier marquis de Goezbriand, fut acquise en 1763 par les sieur et dame Michel, et passa ensuite par alliance aux Lévis. Eo 1654, écuyer René Colin, sieur de Coatélant et Kerjooïc, époux de demoiselle Françoise Le Gac, était juge de cette cour ; en 1680, noble homme Jacques Fiquenel, Bieur de Landrtori, se qualifiait d'avocat au Parlement et alloué des juridictions de ContcoazT et Brenn. Le dernier sénéchal de Coatcoazer fut Sébwstien François Malescot de Keran L'oué, avocat à Morlaix. Il périt sur l'echalaud à Brest, lo 18 thermidor (3 août) 1794 c pour avoir entretenu des correspondances criminelles avec les enueinis extérieurs et intérieuras de la République Française, en leur faisant passer des secours en argent (1). » . J L !.. T » ' I « .  * — __ FINISTERE la chambre. On trouva la femme complètement ivre. Le feu so communiquait rapidement au mobilier. On emporta l'ivrognesse et l'on se mit en mesure d'éteindre ce commencement d'incendie qui a occasionné peu de dégâts. T r i b u n a l c o r r e c t i o n n e l . — Dans son audience du vendredi 4 septembre, le tribunal correctionnel a prononcé les condamnations suivantes: 6 jours de prison à Morvannic Hervé, 32 ans, charron à la Barrière de Brest, en S inl-Martin-des- Champs, pour coups et C o n c o u r s d e p o u l i n i è r e s . — Ce blessures. — Le Sanût François, 13 ans, domesticoncours qui s'est tenu mardi a obtenu un brillant succès. Remarqué les mem- que à Plounéventer, pouruuivi pour vcl et bres cle la Société hippique et MM. Olli- incendie volontaire est envi vé jusqu'à 20 vicr inspecteur des haras ; Dupont d'Au- ans dans une maison de correction. — 3 mois de prison pour abu* de conbervillc directeur du haras de Lamballc. fiance, à I L r r y Effhm, 28 ans, journalier Voici les résultats : Juments poulinières de demi-sang. — à Morlaix. Cette peine se confondra avec 1" prix, 400 francs, Turque, à M. Jé/.é- celle prononcée naguère par le tribunal de gou Louis, de Plougourvesl ; 2- 300 l'r., Châteaiibn. — Pérou Guillaume. 24 ans, char bonPoulottc, à M. Louis Tanguy, de Bodilis ; 3- 300 IV., Phanelle, à M. Kerouanlon, de nier au Cloîtie, et Le Guen Marie-Françoise, 25 ans, sans protessiou, ni domicile Sainl-Dcrrien ; 4- 150 fr., Stella, à M. F. Bléas, de Cuiclan ; 5- 100 fr. Fanie, àM. fixe étaient poursuivis pour attentat à la F. Berthou, de P l o u g o u r v e s l ; (r 100 fr., pudeur. Ils recueillent 48 lieurps de prison Lucie, ii M. François Saliou, de Plouné- chacun ; Le Guen Marie Françoise bénéventer ; 7' 50 l'r. Quoanlic, à M. N / f e u r - ficie de 'a loi de sursis. — Moysan Yves, à Morlaix. poursuivi nier, de Ploujean. pour ivresse, renvoyé à l'audience du 6 Juments poulinières de demi-sang. — I-- prix, 400 IV., Fanny, à M. Bléas, de octobre. — Maguet (J an-François), à Morla x, Cuiclan ; 2- 350 IV., Bellone. à M. J.-M. Leroue, de Plougourvesl ; 3- 300 IV., ivresse récidive, 15 jours de prison par Miss, à M. Le Bras, de Sainl-Derrien ; défaut. — Le Ven Anne, femme LeBilian, sans 4' 300 fr., Rocaille, à M. de Langle, de domicile fixé a Plouzévédé, un mois de Saint-Martin ; 5- 200 IV., Halira, à M. Le prison par défaut. Cette peine se confonBras, de Sainl-Derrien ; 6- 200 fr., Pardra avec celle de 15 jours de prison. faite, à M. Coal, cle Plounévenler ; 7— Aflaire Tilizieu Maurice, à Sainl-Po 1 100 fr., Jacobine, à M. A. Picarl, cle Plougourvesl ; 8- 100 fr., Rosette, à M. L. dt-Léon, poursuivi pour coups et blessu Jézégou, de Plougourvesl ; 9- 100 fr., res, renvoyé au 18 septembre. — Miizurier François, 30 ans, cultivaFtigias, à M. Le Bras, cle Sainl-Derrien ; 10- 50 IV. Bigoudcn, à M. Hamon aîné, teur à La idivisiau, a voyagé sans billet de Bellc-ls'eà Landivisiau, 16 !r. d'ameide et cle Landivisiau ; I L 50 IV. Danina, à M. A. Bécam, de Plougourvesl ; 12- 50 l'r., a u x fi'His. — \j a . Jean François. 21 ans, cultivateur Brunetle, à M. L. Legoff, de Plougourà Sib'rd, poursuivi pour coups et blessuvestr Q u e s t i o n s m u n i c i p a l e s . — Les com- res sur Le Moal, 16 francs d'amende avec missions municipales des travaux, des fi- sursis. — Behic Jeanne, femme Pape, 27 a^s, nances el d'hygiène se sont réunies le poursuivie vendredi 4 septembre à l'hôtel-de-ville, cultivatrice à St-Thégonnec, mo pour examiner el classer les différents pour coups et blessures sur M Abgrall, projets déposés par les conseillers muni- est renvoyée sans dépens des fins de la cipaux et régler le programme à suivre plainte, la prévenlio..- n'étant pas suffisamment étabbe. j pendant la durée du mandai du conseil ! actuel. Le maire, qui présidait la réuM o u v e m e n t d e l a p o p u l a t i o n du ; nion, a rappelé que 'les diverses munici- 3 au 10 septembre 1908. i palités qui s'étaient succédé depuis une NAISSANCES. — Marguerite-Perrine | vingtaine d'années avaient fait des dé! penses considérables pour l'instruction Gaudar, fille cle Julien el de Suzanne-Ma! publique et que la commune étail à pré- rie-Louise Boulain, rue des Brebis, 35.— sent dotée et pourvue d'établissements Pierre-Nicolas Gautier, fils de Pierrescolaires très importants, et cle tous les Marie el de Marie-Françoise Caslel, Vedegrés, il y avait lieu cle se préoccuper nelle des Archers, 2. — Anna-Françoisedésormais tout particulièrement de la Yvonne Bazin, fille de Emile Eugène et voirie, de l'hygiène el de la salubrité pu- de Anne-Marie Le Clech, rue des Brebis, blique. Les "membres des commissions 43. — Marguerite LeGall, fille de Jean présents se sont ralliés à celle opinion, François-Marie el de Marie-Françoise Godec, rue de Paris, 46. — Jeanne-Marie el il a élé décidé que l'on mettrait en première ligne à l'ordre du jour du pro- Bellec, fille de Louis et de Jeanne-Marie gramme à suivre, par rang d'importance Talabardon, venelle Auguste Ropars. et d'urgence, et eu tenant compte des P U B L I C A T I O N S DE MARIAGES. ressources pécuniaires très restreintes Ernest Ribal, maître tailleur au 32° de dont la ville dispose. Ligne â Châlellerault et Jeanne-Perrine 1° Le renouvellement plus fréquent de Juhel, s. p., rue des Bouchers. — Etiennel'eau dans les l a v o i r s p u b l i c s ; la c o u v e r - Joseph I l é m e r y , employé d e s c h e m i n s de. ture du lavoir situé près la caserne des fer, rue de la Prison et Jeanne-Marie Jacobins, sur la rivière le J a r l o t ; et l'a- Larlier, s. p., rue cle la Prison. frandissement du lavoir de Troudoustin ; MARIAGE. — Yves Hélary, Employé e déplacement, l'amélioration et la créa- des chemins de fer de l'Ouest à Laval, lion d'urinoirs clans les cjuarliers qui en (Mayenne) el Alberline-Marie-Désiré Vessont dépourvus ; l'installation de waler- que, s. p., à Morlaix, rue Armand Rouscloscts payants et gratuits, au centre de seau. la ville ; l'élargissement du pont du DosDECES. — Maria-Joséphine Grenier, sen el la couverture d'une partie de la ri| vière pour faciliter la circulation très in- veuve de Eugène de Ploêsquellec, 75 ans, tense à cet endroit, surtout les jours de quartier du Château. —Jean-Marie Ran nou, 21 ans, quartier du Château. — marché. François-Marie Le Véo, 65 ans, au Créou. Au point de vue des œuvres sociales, — François-Marie-Auguste Rohel, veuf les commissions municipales onl décidé de Marguerite Yvinec, 68 ans, quartier de mettre tout, d'abord il l'étude la créa tion d'un patronage laïqûe de garçons et du Château. — Noël Huon, 7 mois, vel'œuvre de la Goutte de lait (à l'ell'et de nelle de la Bergerie. — Marie-Yvonne diminuer la mortalité enfantine très con- Derrien, veuve de François-Paul Kerbrat, 67 ans, rue Longue, 2. — Jean-Marie sidérable à Morlaix). e D'autres questions seront également Messager, veuf en 2 noces, de Anne-Marie Clech, 62 ans, quartier du Château. — traitées à brève échéance, notamment Marie-Françoise Mercier, épouse de Jeancelle de l'habillement des pompiers el du renouvellement du matériel d'incendie, Marie Yven, 52 ans, quartier du Château. Capitaine, d e la création et de la réfection de trol- — Marie-Louise-Yvonne troirs, d'un concours annuel d'apprentis mois, Allée du Poan-Ben. — Marieet de l'installation de bains populaires Yvonne Le Boy, veuve de Nicolas Mérer, publics, conformément aux désirs expri- 68 ans, rue Villeneuve, 39. més par plusieurs conseillers. SAINT-THÉGOîMNEC C o m m e n c e m e n t d ' i n c e n d i e . — Les L e c o n c o u r s de la Société hippivoisins voyant beaucoup de fumée sor'ir q u e . — Lundi à 11 h. 30, 25 éleveurs, du logement habité par Mm° Kérarrouë, amateurs et jurés prennent part à un rue du Mur, 21, pénétrèrent de force dans déjeuner très bien servi par M. Séité, trouvent dans les communes cle Morlaix el Plourin, onl, élé entièrement pillés la nuit. La police et la gendarmerie enquêtent. S o c i é t é d ' A g r i c u l t u r e . — Les concurrents au concours de vergers de la Société d'agriculture cle l'arrondissement sont priés de se faire inscrire avant le 19 septembre prochain, soit chez M. Perrol, horticulteur, rue de Bréhal, président de la commission pomologiquc permanente ; soil chez M. Le Loupp, professeur d'agriculture à Morlaix, secrétaire. f Métairies FEUILLETON DE « L'ECHO DU FINISTERE » • DU Le métayer id. id. id. id. îd. id. id. id. id id. id. id. à ladite dame de Trogoff, à Keranpris (Keranprince). à Messire Pierre de Trogoff en son hostel do la Villeneuffve. à Jehan Quélen en son hostel au Rest. au sire de Lescoulouarn au Tuonnevez (Traonévez). à M e s s i r e Allain de Ploesquellec en son hostel de Trieffevin (Triévin). â Allain Gourmelon en son hostel au Launay. à Guillaume Quélen en son hostel à Porzinlan. à Guyon Gourmelon à Keriziau. à Richart Estienne en son hostel de Trieffevin (Triévin). à Jehan Polart en son hostel au Noday-Meur (Lodeineur), à l-tolland Polart en son hostel à la Vill»neuffvo. à Jehan Pezron en son hostel de Kenneface (Kerfénéfas). à OUivier Meryen en son hostel de Kerjestin (Koristin). cent de Kermerchou, sieur de Tréléver. . La réformation des fanages do 1445, opérée par ordre du duc François I" pour rechercher ceux qui étaieut indûment affranchis de taxes ot impositions, donne la liste suivante des nobles résidant à Plou^z ic'h à cette époque. PLOÉZOC'H Nobles de ladite Parrolsse Messire Pierre do TuogolT, La dame do TuogolT, Guillaume de Quélen, Allain Gourmelon, Guyomarck Cazliin, Richart Estienne, Rotlacd L e Borgne, Jdhan Polart, Autres genlilxhommes qui ne s'arment point Geffroy Rolland, Jehan Rolland, Thomas Allain, Raoul Rolland. Yvou Thomas, J uhau Lovesque, Jehan de Quélen, Guyon Gourmelon, Jehan Quélen du Val, Jehan Le Borgne. {2) Jehan A'iain, (Il V Histoire de Uresl, «le Lovol, lit, p. 367. (2 f i r c e qu'il» Paient Agés do plu» de 60 ans, ou quo leurs torros dtaiont d un trop fft'Wd W6I1B pour enlrainer l'obligation du &ervico militaire. Jan Le Gabaczon, 0 pertuisane. Jau Le Borgne. Yvon Le Bourziut, en jacque 0 pertuisane. OUivier Pensornou. J e a i Rolland. J j a n Le Chever. Jean Gollotin. Bertrand Quélen, pauvre. Ponthus Tuonnévez. Mahé Périou, par François Le S.iux, en jacque 0 vou'ge. générales des nobles, nnuoblis el lenenli liefs nobles et subjects aux armes de l'Evesché de Tréguier. Les monstres étaient des revues militaires où chaque gentilhomme devait comparaître, armé et équipé selon l'importance de ses biens. A cette revue se présentèrent, de la paroisse de Ploézoc'h. Lances Nicolas Estienne se monstre au rang des archers. Archers en brigandine ^ (I) Charles Estienne, pour Nicolas Estienne, sieur de Trieflln, archer en brigandine, et 0 luy un homme en corselet. (2) Marie Le Meur, déguerpie (veuve) Philippes Estienne. Ollivicr Polart, par Bertrand Le Comte, en corselet 0 pertuisane, enjoinct mettre noble homme ou servir de lui-même. Jean Polart. de l'ordonnance. Raoulet le Quenquiïou, de l'hostel du Duc. Jean Cnziri, sieur de Rozangavet, par Bertrand Le Floeh, o page. Lancelot Allain. Pierre Lo Gac, par Jau Coran. (1) La brigandine était uno armuro légère, composéo do bandes d'acier clouées sur an cuir préparé et flexible. (S) Cuirasse do piéton, (D One autre réformation opérée en 1514 dans l'évêché de Tréguier indique les terres nobles de Plouézoch et leurs possesseurs au milieu du seizième siècle. Ploëzoc'h .IA ^.I.A «IAMN/K^ FINIR /LL(ANI1VF\N LLLL Le 4 et 5 septembre 1481 se tinrent à Lannion les Monstres propriétaire de l'hôtel de Commerce. Les opérations commencent à une heure environ. MM. Duponl-Aubervillc, directeur d i dépôt d'étalons de Lamballe, Y. Sévère, dit « Patron », étalonnier à .Saint-Pol de Léon, et Kerbaul, éleveur à Plouider, fonctionnent, de roule Landivisiau, pour les poulains de trait de 30 mois. Il y a 78 inscrits. MM. Olivier, inspecteur général des haras, de Nantes, le commandant Seigneur, du dépôt de remonte de Guingamp, et Briand, éleveur-marchand, de Rosveur, en Plouvorn, choisissent les lauréats des postiers de 18 mois, sur la route de Morlaix. 44 chevaux sont sur la liste. Les mêmes j u g e n t les demi-sang postiers, carrossiers et postiers de 30 mois, qui sont 37. Le j u r y des chevaux de trait de 30 mois comprend MM. de Tonquédec, L. Boucher, Rohou, 'Normand et Mallégol. Il y a 54 inscrits. L'ordre est assuré par MM. Coat et Guichard, brigadier-palefrenier et palefrenier, du dépôt de Lamballe, et MM. Raull, Hérisson, Keranguéven et Tasset, brigadier et gendarmes à Pleyber-Christ. Peu après le début des examens, M. Guillaume Pouliquen, éleveur à PleyberChrist, reçoit une ruade d'un étalon de 18 mois, qu'il fait présenter. Une certaine émotion, vite calmée, en est résultée. M. Pftuliquen déclare qu'il n'a pas <0 îll'ert. Nous remarquons, ici et là : MM. le ccmle de Mun, député ; A. Quéinnec, vice-président de la Société hippique ; Quéinnec, conseiller général ; Soubigou, de Roscoll' ; Brelon, de Tonquédec ; J . Soubigou, ancien e n t r e p r e n e u r ; le marquis de Lescoët ; Aud'nui, rédacteur de la Bretagne hippique ; Le Boucher, maire de Lampaul-Guimiliau ; Caill, médecinvélérinaire à Plouzévédé; Guillou, secrétaire de la Société hippique ; Quéinnec, conseiller d'arrondissement ; Léon-Guillaume Le Boux, de Vannes, qui a élevé le fameux cheval Corlay, ancien consul, un des fondateurs du concours ; de Kersauzon ; Auguste Quéinnec, de Landivisiau ; Le Bras, Blonsard du Bois de la Roche, de Guiclan ; Kerdilès, Normand frères, Mingam, Bodériou, de Villeneuve, Troadec, etc., etc. Au passage, on nous apprend que les étalons de trait de 30 mois forment un ensemble homogène, ayant plus de membres et de meilleurs pieds que précédemment. Quant au lot des demi-sang postiers de 30 mois, il « est exceptionnel, superbe. Sa fête est impressionnante ». Les commentaires vont leur train. Saint-Pol de Léon et Lesneven voient leur élevage mis en cause. A Sainl-Thégonnec, esl-il étonnant que les éleveurs penchent en faveur du pays ? N'oublienl-ils pas volontiers qu'ils achètent les sujets qu'ils élèvent si bien, il faut en convenir, dans la région du Bas-Léon ? Rendez-vous est donné à tous à Landerneau. Qui la décrochera la timbale ? Nous le verrons. En tout cas, ce sera une réunion intéressante. A 5 h. 50, exactement, M. Olivier, inspecteur général, proclame « l'excellence de la présentation ». Voici les résultats : Première catégorie. — 1 " section, chevaux entiers nés en 1907 (18 mois) : 1 " prix, Harmion. à M. Vincent Mingam, de Guiclan; 2-, Hasvinlor, à M. J.-F. Normand, de Guiclan; 3', Hermite, à Mme veuve Sibiril, de Pleyber-Christ; 4-, Huron, à M. Guillaume" Kerdilès, de Pleyber-Christ; 5-, Halot, à M. F. Huet, de Guiclan ; 6', Hérodes, à M. Louis Laurent, de Guiclan; 7-, Hisco, à M. Yves Ménez, de Guiclan. Mentions : 1", Homard, à M. G. Bléas, de Bodilis ; 2-, Hérode, à M. J.-M. Guillou, de Pleyber-Christ; 3', Hippolyte, à Madame veuve Sibiril, de Pleyber-Christ; 4-, Henri, à M. J.-F. Normand, de Guiclan ; 5-, Hippique, à M. J.-M. Charlou, de Guiclan ; 6-, Poent-e-Oa, à M. Guy Pouliquen. de Saint-Thégonnec ; "r, Héros, à M. Yves Normand, de Guiclan. 2- section, chevaux entiers nés en 1906, demi-sang carrossiers et postiers de 30 mois : 1" prix, Glutin, à M. J.-M. Guillou, de P l e y b e r - C h r i s t ; 2'. Gascon, au m ê m e ; 3', Gobeur, à M. Olivier Sibiril, de Pleyber-Christ ; 4', Girondin,, à M. François Guéguen, cle Plougourvesl; 5-, Galopin, à M. Kerdilès, fils, de PleyberChrist; 6-, Glorieux, à M. J.-M. Guillou, de Pleyber-Christ; 7-, Houdan, à M. J . M. Guillou, de Plevber-Christ. — Réformation 1543 — Nobles et Maisons Le Bren, à Marie Tuomelin Goazglas (2), à ladite M rie. Traonévez, à Morice de Plcosquellec. Keraudy, à François de Goezbriand. Kerrivoa'en et Tréauguer, audit do Goezbriand. Le Rest, à Julien de Quélen, sieur de Dresnay. Kernévez, à Pierre Polart. Trielfin Bian, à Morice de Ploêsquellec. Kernoter, à Raoul du Queoquizou. Kerjean, à Jean Le Pastour. Rosangavet, à Yvon Cazin. Kerfénéfas, à Jean Forget, demeurant à Mtfrlaix, où il se marchande, lequel fut à Sybillo Pensornou. Le Minguen, audit Forget, qu'il n acquis d'un nommé Le Barbu, noble. Kerilio, que tient Yvon Roc'hou, non noble. (1) V. Monstre» du Tréguier el de Goëllo, publiées par t». do Courcy, 1850. ^ (2) Forme brotonne du nom Ho L.inoiJverlo ou Lanoverto. Goaz signifie un ruissoau, et équivaut au vioui mot français noué ou noe.. Gin: se traduit par vert. Aujourd'hui encore, le château de Lanoëverte esl appelé en bretoa Voasglaz ou \Vallas. (A suivre). L. L E G. \ L'ÉCHO Mentions : 1", Gamin, à M. Yves Min gam, de Pleyber-Chrisl ; 2-, Gaulois, au même ; 3 e , Généreux, à Mme veuve Le Guorc'h, de Pleyber-Chrisl; -h, Gaspar, à M. Yves Bodériou, de Guiclan ; 5% Général, îi M. Louis Pouliquen, de SaintThégonnec; 6-, Gédéon, à M. Yves Normand, de Guiclan ; 7 - , Gagnant, à M. Hervé Abgrall, de Guiclan. 2 ; catégorie, 1" section, chevaux entiers nés en 1907. Trait de 18 mois : 1" prix, Honneur, à M. François Abhervé, de Guiclan; 2-, Marcheur, à M. Joseph Ménez, de Guiclau ; 3 - , Vainqueur, à M. JKerdilès, de Pleyber-Chrisl; 4-, Gamin, à M. G. Pouliquen, de PleyberChrisl ; 5-, Voiro, h Mme veuve J.-L. Sibiril, de Pleyber-Christ ; 0-, Hardi, à M. F.-L. Abhervé, de Guiclan ; 71, Hulot, à M. François Fagot, de Guiclan ; 8 \ Esminco, à M. Y. Poidevin, de SainlThégonnec ; 9", Panache, à M. Y. Bras, de Lampaul ; 10\ Rustique, à M. Yves Charlou, de Pleyber-Christ. Mentions: 1", Humain, h M. Vincent Mingam, de Guiclan ; 2 \ Hilaire, à M. Yves Couloigner,dc Plouédern; 3-, Stella, à M. F. Cloarec, de Guiclan ; 4-, Paulus, à M. Em. Le Bias, de Guiclan ; 5 \ Hercule, à M. Y. Poidevin, de Sainl-Thégonnec. 2- section, chevaux entiers nés en 1906, trait de 30 mois : 1" prix, Vainqueur, à M. Q. Kerdilès, de Pleyber-Christ; 2-, Pantin, au mémo ; 3 \ L'rcol, à M. F. Cloarec, de Guiclan ; 4-, Gaulois, à M. Y. Charlou, de Pleyber-Christ; »•, Monarque, à M. Bernard Euzen, de Sainl-Sauveur ; 6-, Gabri, à M. J. Pouliquen, de Saint-Thégonnec ; 7-, Goulu, à M. Hervé Guillerm, de Saint-Thégonnec ; 8-, Libéral, à M. J.-L. Caër, de Plouénan ; 9-, Robin, à M. Pierre Guézec, de Briec ; 10-, Moggi, à M. Pierre Kerbaul, de Lanneufret; 11-, Galopin, i\ M. Alain (Juéinnec, de Plounéventer ; 12-, Gamin, à M. Yves Bécam, de Pleyber-Chrisl; 13\ Tambour, à M. G. Kerdilès, de PleyberChrist ; 14-, Girando, à M. J. Le Sann, de Saint-Thégonnec; 1;V, Galant, ii M. F. Pape, de Guimiliau; l(v, Gaulois, à M. Yves Roué, de Saint-Thégonnec ; 17-, Garçon, à M. Yves Sibiril, de PleyberChrist; 18-, Gamin, il M. Rioual, de'LocEguiner. Mentions: 1", Géradmer, à M. Y. Charlou, de Pleyber-Chrisl ; 2-, Polisson, à M. Paul Jacq, de Pleyber-Chrisl ; 3-, Jacques, à M. F. Pouliquen, de Commana ; 4 - , Génor, il M. Julien Goarnisson, de Saint-Thégonnec; à - , Garus, à M. J. Le Sann, de Saint-Thégonnec ; G-, Boismont, à M. Y. Poidevin, de Saint-Thégonnec; 7-, Garçon, à M. J.-M. Yard, de PleyberChrist ; 8', Grillon, au même; 9 \ Lami, à M. Jacques Bécam, de Guimiliau ; 10-, Glorieux, à M. Ambroise Le Guen, de Guiclan; I L , Connaisseur, à M. J.-M. Lever, de Pleyber-Christ ; 12-, Marius, au même. Le concours a été favorisé par un temps splendide. Il constitue un succès, marqué par un plus grand nombre de chevaux encore que d habitude et par une assistance toujours plus considérable. C o m i c e a g r i c o l e . — Voici les noms des principaux lauréats : Pour jeunes taureaux au-dessous de deux ans : !•• prime, 50 fr., M. Lever de Guiclan ; 2 - 45 l'r., M. Louis Quéinnec, de Guiclan ; 3 - , 35 fr., M. Jean Bécam, de Guiclan ; 4 - , 20 fr., M. Cloarec, de Guiclan ; 5 - , 10 fr., M. François Le Bras, de Guiclan. Pour taureaux marquant deux ans en bouche : L- prime, 50 fr., M. Guy Pouliquen, de Saint-Thégonnec ; 2", 35 l'r., M. Emmanuel Le Bras, de Guiclan ; 3-, 25 ' l'r., M. Yves Cloarec, de Guiclan ; 4-, 10 fr., M. François Queinnec, de Guiclan. Pour taureaux de Irois ans el au-dessus : l " prime, 40 l'r., M. Olivier Sibiril, de Pleyber-Chrisl ; 2-, 25 fr., M. Bernard Queinnec, de Guiclan ; 3-, 10 fr., M. Yves Quéguiner, de Guiclan. Pour génisses de deux ans en bouche et au-dessus : 1" prime, 40 fr., M. Emmanuel Queinnec, de Saint-Thégonnec ; 2*, 30 fr., M. Yves Normand, de Guiclan ; 3-, 20 lr., au même ; 4 - , 15 l'r., François Guénan, de Saint-Thégonnec. Pour vaches et génisses marquant trois ans en bouche : 1" prime, 40 fr., M. François Guénan, de Saint-Thégonnec ; 2-, 30 fr., M. Emmanuel Le Bras, de Gaiclan ; 3-, 20 fr., M. Joseph Guéguen, de Guiclan. F ê t e p a t r o n a l e . — La fête patronale sera célébrée le 13 septembre. A cette occasion, auront lieu de grandes réjouissances. A l'issue des vêpres, courses de bicyclettes. Le 14, grande assemblée de jeunes gens : A huit heures du malin, concours de charrues dans des champs près du bourg ; à une heure, sur la roule de la gare, course de chevaux. A l'issue des courses de chevaux, jeux divers dans le bourg : mûl de cocagne, tourniquet, baquet russe, etc. A huit heures du soir, grand feu d'artifice. BOTSORHEL O b s è q u e s de M . le C o m t e de G u e r d a v i d . — C'était au milieu d'une uftlucnce considérable de parents et d'amis venus de tous les points de la Bretagne qu'ont été célébrées, à Botsorhel mardi 8 septembre dernier, ii dix heures 1/2 les obsèques de M. Le Comte Gaston de Guerdavid, maire de Botsorhel, ancien conseiller général du Finistère décédé en son chAleau de Kérael à l'Age de 58 ans. Le deuil était conduit par les cinq lils du défunt accompagnés de leurs précepteurs et de |trois beaux pères de M. le Comte de Guerdavid : MM. le Comte de Rosmordue, le Marquis de Robicn et le Vicomte de Coucssin. Les autres membres de la famille étaient également présents à la cérémonie. Les cordons du poêle étaient tenus par les amis du défunt : MM. le Comte do Guébriant maire el conseiller général de Saint-Pol de Léon, le Comte de la Barre de Nanteuil, le Vicomte de Parscau et >1, Dizès adjoint au maire do Botsorhel son digne el dévoué collaborateur. Dans l'église un beau catafalque y élail levé. Le cercueil élail. recouvert de couronnes. L'écharpe île maiie et les armoiries du défunt y étaient accrochées aussi, 'fous les membres du consei municipal entouraient el suivaient le cer cueil avec un flambeau à la main. La messe l'ut diie par M. l'abbé Diraison curé de Lanmeur. Un très grond nombre de prêt l'es assistaient à la cérémonie. L'église élail de beaucoup trop petite pour contenir la foule venue pour accompagner les resles mortels. Le drapeau national était arboré en berne Ji la mairie el cravaté de deuil. Nous avons distingué dans le cortège au milieu de la foule MM. le Marquis de Rosambo député, M. de Kersauson conseiller général, Cazin d'Honinglhun ancien conseiller général des Cùtes-duNord, de Réals père et lils, de Kerdrel, U. de Tonquédec, de Lansalul père et lils, de Lanlay, de Kersauson, J. Kerdrel, J. de Tonquédec, de Kermadec, de Pluvié, D1 Dumurcet, IL de Lauzanne. du Ponlavicc, de Lescoët, de Langle de Penelé, de Kermenguy, de Caslélan, de la Barre, de Nanteuil fils, Croissant avoué, Flcury, de Prcssac, de Boëriou, de Kergariou, de Largenlay, de Rocquefcuille, de Fou, de Kerdaniel, de Quélen, de Champagny, de Beauforl, de Kerdrel, de Trémaudan, de Kerlanguy, d'Herbais, Bocher maire de Guerlesquin, Nieol, Huitrie, Camus, Fustcc, Morh, Bienvenue, Le Carrée, Rivoalen, Petilgas, Rivoalan, Poulizac, Le Moal, de Pasrcau, Dyèvrc, de Lannurien, de Ruberly, de Turguy, Le Gonidec de'I'raissan, de Lauzanne,'de La Sayelle, L. de Tonquédec etc. etc... Une énorme foule de pauvres suivaient aussi le convoi funèbre le coeur plein d'émotions. C'est qu'en effet ils perdent on lui un grand bienfaiteur. Nul ne tendait la main sans être secouru. L'Echo du Finistère adresse à la famille éploréo de M. le Comte de Guérdavid ses plus sincères condoléances. SASMT-POL-DE-LEOFT L e s F e t e s d e S a i n t - P o l . — Lagrande fêle annuelle instituée lors de la translation des reliques de Saint-Pol, jadis conservées à l'île de Balz, vient d'être magnifiquement célébrée. MjirDuparc avait bien voulu, à celte occasion, venir revoir sa seconde ville épiscopale, où il eut déjà une réception si brillante. Arrivé samedi par le train de 5 heures, Monseigneur s'est aussitôt dirigé vers la basilique, s'arrèlanl seulement dans une maison de la rue Cadiou, pour bénir et consoler un malade. Après avoir prié à l'autel des reliques et au maître autel il a parcouru la ville au milieu d'une population empressée. Le soir, procession aux flanbeaux à travers la ville universellement illuminée. Embrasement des tours de la cathédrale ; chant du « Credo » sur la grande place. Rentré h l'église, Monseigneur esl monté en chaire et par une éloquente el paternelle improvisation a vraiment conquis, s'ils étaient encore à conquérir, les cœurs de lous ses fidèles. On l'a entendu le lendemain encore dans un émouvant panégyrique de SaintPol qu'il a prononcé après la procession de l'après-midi. Celle procession, comme celle de la veille, a élé Irès réussie. Félicitons la vaillante fanfare de NotreDame du Kreisker avec ses petits fifres, qui ont valeureusement secondé leurs atnés tambours et clairons. L'excellente harmonie Sainte-Cécile de Landerneau était, elle aussi, de la fêle et a même tenu avant de partir à donner devant le presbylère un concert très apprécié. ' En somme, réconfortante journée dont Monseigneur et les fidèles de Saint-Pol se souviendront. C o u r s e a u t r o t de c h e v a u x a t t e l é s . — Un pari a élé engagé, ces jours derniers, entre M. L..., négociant à Landivisiau, et M. C..., patron boulanger à Sainl-Pol rie Léon. Il s'agissait d'une course au trol attelé sur parcours de deux kilomètres. Cunlinière, la jument de M. C..., a l'ail le kilomètre en 1 minute -15 secondes; Belle-Etoile, la jument de M. L..., l'a parcouru en 1 minute 50 secondes. Saint-Pol a donc triomphé. M. M..., éleveur-marchand, bien connu, de Saint-Pol, conduisait Cunlinière. C o u p s e t m e n a c e s . — Dans notre numéro du 5 septembre, nous avons dit que Mme Rolland, aubergiste, avait porlé plainte contre M. IL.., de Caranlec, pour menaces et coups. M. II..., écrit pour déclarer que l'enquête a prouvé la fausseté des accusations portées, qu'il n'a jamais baltu aucune femme. Dont acte. L e c o n c o u r s d e s p o u l a i n s de 30 m o i s e t le c o n c o u r s d e s p o u l i n i è r e s . — Le concours des poulains de 30 mois a eu lieu samedi, de 9 heures à midi, el celui des poulinières, de une heure à cinq heures. Le temps élail à souhait ; l'assistance, très nombreuse. Citons, au hasard de la rencontre : MM. le comte de Mun, député ; Guillou, de Pleyber-Christ : Tissier, du Conquet ; le marquis de Lescoët, du Ilalgouët, Queinnec, de Plounéventer ; D rouillant, maire de Plouénan ; de Villeneuve, Sibiril, Olivier, de Kermoysan, d'Herbais, Kernéis, Vigoureux, Bodériou, Roscc, Pouliquen, Kerdilès, Bléas, Sévère, Seilé, Moreau et, pour ne pas allonger démesurément celle liste, lout le hippique du Léon el quelques éleveurs du Tréguier el de la Cornouaille. Le jury pour les poulains de 30 mois était composé de MM. Dupont-Auberville directeur du dépôt de remonte de Guingamp ; Le Morvan el Buors, médecinsvétérinaires. 83 étalons étaient inscrits ; tous ont été présentés (il admis. Le choix des lauréats a nécessité un examen minutieux, suivi d'un défilé qui a exigé une attention non moins sérieues. L'ensemble des étalons était très bon, homogène, bien sélectionné, conforme DU au type postier, de plus en plus apprécié par le consommateur. Cet ensemble est la meilleure garantie des progrès de l'élevage dans la circonscription hippique de Saint-Pol-de-Léon. Il dénote chez l'éleveur une réelle intell i g e n c e des besoins de l'armée et du commerce. Quelques sujets onl été particulièrement remarqués : le premier primé, par exemple, esl un animal hors concours : le second, quoique moins distingué, a valu des compliments à son propriétaire. Il esl d'une ossature presque parfaite. Le choix des poulinières a été fait par MM. Dupont-Auberville, le comte de Guébriant, le commandant Seigneur et A. Le Morvan, médecin-vétérinaire. M. Olivier, inspecteur général, assistait à toutes les opérations. 59 jumenls suilées et six juments non suilées étaient sur la lisle. A cinq heures, les décisions étaient prises. Notons que, comme chaque année le concours a élé des plus satisfaisants. « Le lot des poulinières de Saint-Pol-deLéon, nous a-l-on dit, constitue une collection intéressante de mères. N'esl-il pas unique ? » Où, en effet, trouver mieux qu'ici ? Naturellement, les étalons de nos stations sont bien représentés par leurs produits. Don Quich, grand lauréat du deuxième concours central de Paris en 1905, étalon de Plouescat, mérite une mention spéciale. Après viennent les nombreux pères de la belle slatiun de Sainl-Pol. . LOCQUEWOLE A c t e de p r o b i t é . — La petite X..., sept ans, a trouvé un porle-nionnaie en c u i r rouge contenant une certaine somme. Il a élé déposé aussitôt par la mère de 1 enfant à la mairie de Locquénolé, où son propriétaire peut le réclamer. SAINT E U T R O P E M a r i p e u c o m m o d e . — Guillemet, 29 ans, couvreur, bat sa femme. C'est du moins ce que celle-ci a déclaré aux gendarmes, à qui elle a porlé plainte. PLEYOEK CHRIST G r a n d p a r d o n du C h r i s t . — Les imanche 20 el lundi 21 septembre. Le uinianche 20, fête religieuse, avec le concours de la Chorale de Saint-Martin de Morlaix. — A 1 h., réception à la • are, de la Chorale cl de la Fanfare des Gâs do Morlaix >». — A 3 1)., vêpres à la chapelle du Christ et procession. — A 7 h. 1/2, retraite aux flambeaux. — A h., grand feu d'artifices. Lundi 21, fête civile. — A 1 h., courses de chevaux sur la route de Morlaix ; courses au galop : 1er prix, 15 fr., 2e pr., 10 fr. ; 3e pr., 5 l'r. ; à 2 h., course régionale de bicyclettes sur la roule de Plounéour-Ménez à Morlaix: l or pr., 15 fr., 2° p., 10 l'r.; 3" pr., 5 fr. ; a 2 h. 1,2, courses avec palins. - De 3 h. à 5 h., jeux divers, comprenant : course avec œufs, mangeurs de crêpes, jeux à la poêle, courses à pied pour jeunes gens et enfants, elc..., etc... Carrousel. TAULE O u t r a g e s e t v i o l e n c e s . — Un casseur de pierres, Calvez Armand, 45 ans. sans domicile iixe, trouvé en état d'ivresse par les gendarmes sur la place du bourg, leur a jeté un pain de 2 k. 500 à la ligure puis s'est rué sur eux à coups de poings el de pieds. _ Enfermé au violon, il a réussi à briser les gonds de la porte et celle-ci aurait cédé, sans l'intervention des gendarmes. SIBIRIL T é m o i g n a g e officiel de satisfact i o n . — Al. le ministre île la marine a accordé un témoignage officiel de satisfaction au patron pêcheur Allain languy, de Moguériec, pour le sauvetage accompli par lui en se jetant h l'eau, au mois d'avril dernier. Nos félicitations. LANPÀEANOU P e n d u . — Une coulurièréM 1 " 0 JeanneYvonne Lelav, 41 ans, a élé trouvée pendue à son domicile. Elle n'avait i>as été vue par ses voisines depuis le 31 août. 1908. Depuis quelque temps ses voisines avaient remarqué qu'elle s'adonnait à la boisson et paraissait être en proie à des troubles mentaux. PLOUESCAT V i o l e n c e s e t i n j u r e s . — Le jeune Tanguy, 17 ans, demeurant à Poul-arRann, esl. infirme, mais pouvait s'occuper à sarcler où à garder les vaches. Sa belle-mère, Marie-Joseph Bossard, qui a bien du mal à vivre de ses maigres gains, ne voulant plus le recevoir, le jeune Tanguy s'est mis il lui adresser tes plus grosses injures et à la frapper. Sa belle-mère a porlé plainte. C i c l y s t e m a l m e n é . — M. Maurice Guion, 18 ans, étudiant, demeurant 148, avenue du Roule, à Paris-Neuilly, en villégiature à Brignogan, revenait dimanche de Plouescat en bicyclette. Arrivé à la hauteur de Kéremma, des paysans qui jouaient aux boules se mirent en travers 'de la roule pour l'empêcher de passer. Voyant qu'il avait réussi h passer quand même, l'un d'eux jeta au devant de sa machine un cercle de barrique. M. Guion, en essayant de l'éviter, tomba et se blessa au bras droit. Il put néanmoins remonter en bécane et se rendit è la gendarmerie de Plouescat, où il déposa une plainte. LANDIVISIAU L e s f ê t e s de la S a i n t - M a t h i e u . — Voici le programme de ces fèt'.s : Le samedi 19 septembre, 8 h. 1/2 du soir, grand concert vocal et instrumental au profit des pauvres. Le dimanche '20 septembre, à 8 h. du matin, distribution de pain aux indigents. A 8 h. lpi, tir à la cible : prix : 15, 10 et 5 fr. A midi 1[2, concert, par la société musicale l'Indépendante de Landerneau. A 1 h. course de chevaux : course. Trot monté. - Prix ; 100, FINISTERE 40 el 20 francs. 2'-' course. Galop. Prix : 45, 30 et 15 fr. 3" course. — Trot attelé. Prix 100. 40 et 20 fr. Les engagements seront reçus avant le départ de chaque course. Dans la journée el dans la soirée, nombreuses attractions foraines. Le dimanche 27 septembre, à 8 h. du malin, messe commémorutive en souvenir des soldais et marins morts pour la patrie. A midi banquet par souscription. A 1 h. 1|2, conc rt par la musique l'Indépendante de Landerneau. A 2 h. Ij2, grandes courses de vélocipèdes sur lejvélodrome du champ de foire. Delilé obligatoire pour lous les coureurs. Cantonale : prix, 20, 10 et 5 fr. Locale pour jeunes gens au-dessous de 18 ans : prix, 15, 10 et 5 l'r. Départementale, 2 séries et 1 finale : pi'.x, 50, 25 et 15 fr. Locale pour enfants de moins de 12 ans : prix, 5, !!, 2 et 1 fr. Consolation, réservée aux coureurs n'ayant gagné aucun prix : prix, 10, 5 et 3 fr. Pendant la durée des diverses courses, la musique se fera entendre. Le comité ne répond pas des accidents. A 8 heures du soir, illumination de l'Hôlel-de-Ville. A l i VIKTIM ALL (Kendaih) Ar gambr a zo ebars en cur zioulder. Na glever Irouz ebcl Iro-var-dro. Sklerijcnet mad eo hag epad eur pennad a deu an eol da rei ive eu/, c domder. Daou wele a zo ebars, engalet mad, med unan diout-he a zo kacroc'h. Lakeat eo vel eur chapel. Eun lapis gwen a c'holo anean ha vvar pehini a zo lakeat fleur deuz ar re gaera. Ebars ar gwele e man binn Gouaizik kroaziet e zaouarn hag eur c'hrisl var ho galoun. Var ribl ar gwele, vel a vije bet c'hoanl diskwel ar goqd belek var ar gwele, a zo lakeat diou pe deier lleuren ruz, ar re ail a zo oll gwen rag e galoun da Iann a oa gwen ive. Daou ganleuleur a zo digasel cuz an Iiiz hag a die ar goulou ebars choin war elum betelc ar zao-korf. Goude bea roel eun lam zell c'hoaz var ar gwele ha gwelet a oa engalet mad, ar va m Gouaizik a azezaz var eur gador 'vil kemer eun lam repaoz, rag Iremenet 'n euz an noz. Sel a ra ouz e mab gant daoulagat truezuz. An torfet en deuz greal Irouz ebars ar vro. Ar gazetennou a ro en gwel, gant lizerennou braz, an torfet, hadrekomzou kalet evit ar re o deuz grat anean, a ziskleir ive dorn ar gwarnamanl ebars ar gwaleu riou-se. Ar gwarnamanl, dre ar sous-prefel, evit ober ar peoc'h ersperejou, hag ive evit tenna ar beac'li divar e gein, a lakcaz ober eur enklask evit goud piou en doa greal an dra-ze. Per Gouaizik, evit bea kenteliet an dizurch, ar muntrer ha daou ail a zo bet klenkel er prizoun. An dra-ze, moarvad, evit rei da anaout d'ez-ho na dleec'h kel kredi oll pez a wc skrifad gant eur rum lud... ! Setu ar paour kez plac'li lezed he-unan gant eur bugel maro ebars ar gwele. N'eo kel gwel poaniet koulskoude evit gwel lie mab ena er prizon, rag talvezouL a ra d'eau an dra-ze. Med sonjal a ra pegen evuruz a vel'e bet ma vije bet eur paotr renkel 'vel kals a re-all euz ar vro. An eil, pehini oa ar gwella evit-hi, a zo ïamel digant-bi. Elec'h mond da ruilh lie voad d'ar c'holoniou 'vel en doa ureal an deiz araog, en deuz lie lezet e kichen ar C'hrisl hag cvil-han. Na c'hell kel gwela, lie gouzouk a zo kargel hag lie l'en pouner. Koulskoude a goumans an dud dont da welout anez-hi hag evit teuler dour binniguet var ar c'horf maro. An dud il l'eiz a ra eun dever dont eno da rcï d'ar paour keaz intanvez eun tam konsolation. Lakeat eo ar paotr en cur c'haset evit bea kaset d'ar veret. An intanvez e deuz lakeat c dillat du hag lie niantele. Kaout a rad'ez-hi klevet eur vouez e tond euz dounder ar c'hasal ha pehini a lavar : « C'hoanl am moa en em rei da Zoue divezaloc'h, kemeret en deuz ac'hanoun brema. C'hoanl ruilh vo goad am moa cvil-han en bro ar zovajcd, hag en deuz lakeat da ruilh var ini va bro, evit adscvelva breudeur.... ha dreist oll va oreur. An Ao. Doue en deuz va rekompanset. Mam, na ouel kel ! Evuruz oun brema er baradoz. » Scvel a ra neuze lie daoulagad d'an neac'h. N'eo kel ebars ar c'haset, na ken neubeul en ti, a die klask lie mab Iann, med ebars an env. Sonjal a ra ive en e mal) Per. Na jorn en ti nemedfeur poltred diout-han pa oa oe'h ober lie gonje en arme. Ha pa zonj en pez en deuz great, a zao d'he gouzouk vel eun dra benag hag en deuz c'hoanl lie mouga. Med a greist tond il deu inoueziou evit digas da sonj d'hez-hi en pelec'h e man. Eun den iàouank a zo diraz-hi, nec'hel, lie dok en lie zorn, o c'horloz nia deufe an intanvez da gomz diout-han. — Pardoni, emc/.-han, skoet a meump ha na peuc'h kel respountet Neuze e meump boulet an nor. Setu aman arsousprefet, pehini en deuz c'hoanl konrz ganeoe'h. — Pelra zo emez-hi. Eman, ken nec'hel ail deuz pez en deuz da ober, na oar kel penaoz komz d'an intanvez evit lie c'honsoli. — Ar gwarnamanl en deuz va digasel d'ho kaout da lavarat d'coc'h ar boan en euz greal d'ez-han ar munir great var korf ho mab. Med ar vam Gouaizik a zer lie c'henou d'ez-han gant e vrcc'h. Cliom a ra eur ^ pennad sebezel da zel diout-han, rag na . oa kel evit kredi a vel'e bel ken ardis ar ! gwarnamanl evit kement eun den belek ; ne ili evit en insulli er giz-se. Sevel a ra hag a ieaz belek ar gomoden. Eno oa poltred e mab Per, staged ouz ribl an estajeren. Diskwel a ra d'an dud-se ar zoudard pehini a zo bel lakeat er prizoun dre eun urz deuet diganl ar sous-pre/et. — Aze e man, er gwele, ho viklim euz d'cac'h. Eman, pehini a peuc'h bouled d'ober ar labour a rae belek brema, azo liirie er prizoun. Enez eo ar viklim ail da pehini a ouelan breman. Laou an DORNER. An istor-ma a meuz kemeret er Pellerin ha IroeL en brezonek. Tribune Libre Monsieur le rédacteur, Le succès du j o u r n a l l'Action Française va c h a q u e j o u r grandissant. La vigueur et l'énergie de ceux qui le m è n e n t suffirait à l'expliquer. L'Action Française p o u r r a i t s ' a p peler la maison des gens ' qui n ' o n t pas peur. Là on ne prend pas le faux-nez des N é o - R é p u b l i c p i n s on est Royaliste.... et on le dit, t é m o i n la lettre suivante, a r r i v é e au j o u r nal et dont je v o u s d e m a n d e l'insertion. « Quoique je l'ai déjà fait, permettez encore une f o i s , que je vous dise toute l'admiration que j'ai p o u r l'Action Française, surtout pour les a r t i c l e s que p u b l i e n t tous les joui s « Au c o n t a c t de ses écrits, je sens mon c œ u r battre, et je me d's, quand viendra le jour où n o u s irons c o m b a t t r e (pour Dieu, le R o i . la Patrie) les tyrans qui o p p r i m e n t et avilissent n o t r e pays. « J ' e s p è r e que ce jour n'est pas loin et qu'un h o m m e c o u r a g e u x s a u r a donner le signal de la b a taille. Avec des chirfs c o m m e ceux de l'Aciion Française, nous somm e s feûrs de v a i n c r e . A p r è s a v o i r vaincu par la p l u m e , nous v a i n - . c r o n s p a r l'épée. Priez M. le l i e u t e - j nant de Boislleury (que la R é p u b l i que va f tire passer un conseil d'enquête p o u r avoir dit et écrit des vérités) de se t e n i r prêt, car n o u s s o m m e s un bon nombre de recrues qui veulent c o m b a t t r e sous ses ordres, le j o u r où nous m o n t e r o n s à l'assaut de la citadelle r é p u b l i c a i n e . <r P e u t - ê t r e direz-vous que je vais un peut trop loin, je vous répondrai s i m p l e m e n t , qu'avec le r é g i m e qui nous gouverne, nous n'irons j a m a i s a s s e z vite, car t o u s le- j o u r s m a r quent une nouvelle ruine, il est. t e m p s d'y meltre un t e r m e , sans quoi la F r a n c e est p e r d u e . « Et d ' a i l l e u r s les F r a n ç a i s o n t assez de la R é p u b l i q e. Ils n ' a t t e n dent q u e le j m o m e n t p r o p i c e p o u r la r e n v e r s e r . C ' e s t a v e • j o i e q u ' i l s r e c e v r o n t le r e s t a u r a t e u r d Pat r i e f r a n ç a i s e , parce q u ' i J i n a i t r o n t en lui le l é g i t i m e de.s.jf j d a n t de c e u x q u i firent la F r a n c e -i j belle et la r e n d i r e n t si g l o r i e u s e i « L a m a j o r i t é des F r a n ç a i s ne sont pas Républicains, parée qu'ils savent que la R é p u b l i q u e est le g o u v e r n e m e n t de l'étranger, parce que la R é p u b l i q u e est le g o u v e r n e m e n t des franc-maçons et des juifs, parce que la R é u u b l i q , ; e d é s o r g a n i s e la défense nationale, parce qu'elle est un g o u v e r n e m e n t de l â c h e s (Fachoda, 'langer), d h y pocrites (les qu nze mille) de t r a i t e s ( D r e y f u s , Ullmo), d'assassins les inventaires, Narbonne, Fourmies, Villeneuve, Draveil). d e f a u s saires {la Cour de cassation), de voleurs, etc., parce qu'enfin, la République est p o u r r i e et qu'elle crèvera d'ans le f u m i e r . « Il me reste à dire sur l'Action libérale et le Sillon, ceci : La Ré publique a p e u r maître les francmaçons et les j'iifs, et p o u r valets les libéraux et les sillonnistes. « Je r e g r e t t e , monsieur, de ne pas h a b i t e r Paris afin d'être tout près lorsque sonnera l'heure décisive du c o m b a t . En a t t e n d a n t ce j o u r de délivrance, je salue d i n s sa terre d'exil, Philippe V I I roi de France... « P e u t - ê t r e n o s lecteurs nous en voudront-ils si n o u s c o n f e s s o n s qu'il nous a paru nécessaire de supprimer q u e l q u e s unes des vivacités p i t t o r e s q u e s a d r e s s é e s par n o t r e c o r r e s p o n d a n t a u x sillonnistes et aux ralliés « Un Royaliste. » —o — Un de n o s a b o n n é s nous c o m m u nique la curieuse lettre suivante d'un marin français, écrite au ret o u r des fêtes de Q u é b e c . Elle rachète les défaillances bien e x c u s a b l e s du style par la vigoureuse nettete des idées : « A Q u é b e c , nous avions été reçus à merveille. Mais ce qui faisait n o t r e t o r t , c'était qu'en F r a n c e n o u s n'avons pas de religion et qu'à la tête de notre m i s s i o n , n o u s avions le franc-maçon I l e f b e t t e , c o n s e i l l e r d'Etat. « Les Canadiens aiment bien les Français, mais pas le gouvernement. « Là-bas n o u s a v o n s eu des fêtes splëndides, que j a m a i s de m a vie je n'en verrai autant, et que ma p l u m e est incapable de v o u s d o n ner une idée. D Une faveur qu'on nous a a c cordée là-bas, c'était d'assister à la messe t o u s les d i m a n c h e s , afin de ne pas m é c o n t e n t r La population. « Ce m o n s i e u r Herbette, d o n t je vous parle, n'était invité à aucun b a n q u e t , p:>r sa ^religion de f r a n c m a ç o n , bien h e u r e u x qu'il n'a pas reçu aucune t o u r n é e (sic). » A la bonne h mre ! a sp e u a e M é d e c s n e (L'Accès d'Asthme) Brusque sentiment d'oppression, posilion horizontale impossible, aspiration d'air avec force, respiration précipitée, haletante, entrecoupée, bruyante, toux pénible et suffocante ; est souvent confondu avec catarrhe, emphysème pulmonaire, bronchite chronique ; se traite el se guérit de même. Les médecins ordonnent la Poudre Louis Legras, qui a encore obtenu la plus hauie récompense à l'Exposiiion Universelle de 1900. Ce remède calme instantanément et guérit progressivement. Une botte est expédiée contre mandat de 2 l'r. 10 adressé à M. Louis Legras, 13'.», Bd Magenta, à Paris. J a bon marché, une baignoire en zinc en bon étal, s'adresser à M. AUD'IIL'I, 3 rue Gambella, Morlaix. il V i - l w î y j CÂRMAtX Société de Secours Mutuels. — Les membres de la société de secours mutuels se sonl réunis dimanche à la salle de la Mairie. Quarante adhérents étaient présenls. M. Branellec, nouveau président, fait procéder à l'appel nominal. Diverses modifications aux slahiis ayant élé proposée*, lecture est faite par le président de tous les articles. A l'article 17 bis. M. Laurent demande la parole, pour la lecture d'un rapport et propose la modification suivante: « Tout sociétaire, blessé gravement, en travaillant soit pour son propre comple, soil pour autrui, jouira de l'indemnité accordée comme indemnité de maladie, de môme que des autres avantages accordés parla Société à ses membres. Toutefois, s'il est assuré contre les accidents, les ,-ais médicaux et pharmaceutiques ne ''l'ont pas à la charge de la Société. » Cette modification est adoptée après échange d'observations de MM. Branellec, Lagadcc, Fréour el Solu. A l'article 22, M. Jean Solu lit le rapport suivant : « Messieurs, lorsqu'à la dernière réunion. je proposais la modification des articles 14 et 22. ce fut dans un but humanitaire, on même temps que dans celui d'essayer d'augmenter, dans de notables proportions les avantages accordés par la Société à ses adhérents. 1! esl inconlessi notre Société auM Vel. iblc jourd'hui pare aux risques, maladies, en assurant les secours médicaux et pharmaceutiques, de même qu'en assurant une légère indemnilé, les cas île décès, par conlre, ne laissent aucune obligation à la Société. Or. n'esl-il pas vrai, que lorsque la mort frappe l'ouvrier, la gène entre aussitôt dans sa demeure, la misère même souvent ? « Ne serait-ce pas à ce moment qu'il serait surtout nécessaire de pouvoir laisser à ceux qui restent un secours en nature qui rendrait les plus grands services? Les ouvriers des chemins de fer nous ont donné, en ce sens, un exemple de solidarité qu'il nous serait pratique d'imiter ; en versant line somme d'un franc à la mort de chacun des leurs, ils sont arrivés à donner aux familles île leurs adhérents cl adhérentes, une somme importante. Pourquoin'essaierions-nous pas d'en faire aulanl ? Les décès sonl plutôt rares chez nous, les charges des sociétaires n'augmenteraient donc que très minimement en décidant lo versement d'une somme d'un franc en plus de la cotisation ordinaire, en cas de décès. En spécifiant que la somme ainsi prélevée serait versée intégralement aux familles des sociétaires décédés, nous nous attirerons, je le crois, de nombreux nouveaux adhérents. » MM. Fréour. Branellec et Laurent déclarent approuver ce rapport. Toutefois, M. Fréour demande à ce que, en cas où dans la même famille plusieurs membres sont sociétaires, qu'il soil décidé que seul le mari paierait un franc, lec femmes et les enfants seulement cinquante cinquante centimes. BMBIBBWBCBPgBPtBHE A P P A R E I L S P H O T O G R A P H I Q U PHARMACIE E S BARBIER (S" A n n é e ) MORLAIX 2, Rue d'/iguilloi), 2 — MORLAIX tV3 P A R S i E R a l'honneur de prévenir sa nombreuse clientèle"d'amateurs nhoiosri-aphmues qu il possède en m a - a - a un gra-.«1 nombre d'appin-eiis photographiuues neufs cl d'occasion à des conditions irès avai,tamises, depuis o francs ju-qu a 300 francs cl au-dessus. Lui en demander la Us«e qui sera e n v o y é franco pir la poste. Produits chimiques purs el acce iso-res pou/ la P h o t o g r a p h i e aux prix ..e Paris. Optique médicale verres iénaphaqaes et isouiolrope» reconnus ies meilleurs par les soumîtes médicales et scientifiques. Notice sur deinaade. Ordonnances de messieurs les oculistes exécutées dans le plus brefdelai. \ L'ÉCHO DU FINISTERE 55S5ï L'auteur de la proposition se rallie à •celle modificalion cl la proposition de M. Solu est adoptée à l'unanimité. L'article 21 est également modifié. La Société étant devenue Sociélé mixte, il est décidé de choisir, en dehors des sapours-pompiers, un trésorier adjoint et secrétaire adjoint. — M. Solu demande également (pic deux administrateurs nouveaux soient nommés. — 11 en est ainsi décidé. Soni nommés adrni îislrat; urs : MM. Solu ut Laurent, trésorier adjoint : M. l'réour, secrétaire adjoint, M. !ï. Laterrc. M. le président dorme lecture d'une lettre de M. le président de secours mutuels de Brest, demandant à la Société de Carhaix, de vouloir bien nommer des délégués qui prendraient part à la grande fêle mutualiste de Brest le 20 courant, sinon au banquet, tout nu moins au défilé.— MM. Branellec, Solu et Jaffrennou sont délégués pour cette feie. Lecture est donnée d'une demande d'admission de M. Pélacoî, membre de plusieurs Sociétés do secours mutuels parait-il, commis des postes à Carhaix. Nous croyons que c'esl comme membre honoraire que M. Pélacot désire l'aire partie de la Sociélé. A l'unanimité, l'admission est décidée. Le paiement des cotisations du troisième trimestre devra s'effectuer lo dimanche l u r octobre. Le trésorier se tiendra, à ccl efi'ol, à la mairie de 9 heures à onze heures. Il esl rappelé aux sociétaires que le versement est obligatoire chaque trimestre sous peine de radial i m. Voici, d'aulrs part, la liste des visiteurs, jusqu'au mois do janvier prochain : septembre : MM. Bigourdin et Cadiou Pierre ; octobre : Poslor el Bompe JeanLouis ; novembre : Pos'.ollec Jean cl Soin Jean ; décembre : Gonvc André et LagadecJean. La situation financière accuse qu'il reste actuellement on caisse après le paiement des frais médicaux, pharmaceutiques et indemnités, jusqu'à ce jour, une-somme disponible >'c OSo fr. 81. On sait que la Sociélé possède également un capital do dix mille francs, placé à la Caisse des dépôts et consignations. La séance est levée à trois heures. Obligations 3 0/0 (l r ' série) (Jouissance Juillet) : plus haut cours, 441.50 ; plus bus cours. 438 25 ; moyenne des cours moyens, 440. Obligations 3 0/0 (2° série) (joui<r-anco avril) : plus liant, cours. 443.»»; plus bas cours, 441 50 ; moyenne dos cours moyens, 442 50. Obi gâtions 2 1/2 0/0 (2" série) fjoimpartco avril) : pins haut cours, 401 75 ; plus bas cours, 398 ; moyenne des cours moyens. 899 25 Revue Financière Ce 5 Septembre 1908. La caractéristique de notre marché durant, la semaine qui vient de s'écoulera été incontestablement la giarido résistance qu'il a opposée à tontes les a'tnques du dehors et du dedans. En vain les violentes polémiques soulevées dans toute la presse Européenne par la question Marocaine ont pesé à l'ouverture sur les cours — en vaiu des réalisations importantes de bénéfices se sonl produites — le marché soutenu par l'extrême abondance de l'argent et par une confiance presque aveugle dana le retour de la clientèle aux atT lires, a sbsoi bé avec uno facilité remarquable toutes les ventes, et c'est tout a i plus s'il s'est résigné à marquer le fias dans certa-ns compartiments et à consolider les nv incos acquises. Sur les places étru'.gè' es les tendances ont été plutôt irrégulièref, néanmoins, dans l'onsemblo, c'est la fermeté qui a dominé. Notre 3 0/Q plus lourd nu début do la so moine, s'est amélioré en clôture el finit en boni»s dispositions. Parmi les fonds étrangers que nous laissons en progrès, notons l'extérieure, les fonds Argentins, le Portugais, lo Serbe el la Tmc — Les Busses, malgré des réalisations importantes, restent ou posture. La tendance reste favorable dans lo compartiment des E'ablissoir.ents de Crédit, bien qn'ils no cioUrent pas tous au plus h uit, notamment le Lyonnais ot :a Binq ie de Paris — Nos grands cli uiius out clé un peu moin-; bien truites, ainsi que les chemins Espagnols qui reperdent les tractions plus ou moins sensibles. Les valeurs de tiaetion ont été plus mouvementées—Le Métro. l'Omnibus et la Thom-'on ont été cependant activement traitées avec une amélioration assez notable — Il nous | aiaitiad toutefois dangereux de s ' e g a g e r à l'uigae échéance sur Ci'tte donuèie dont la situation ('ans la grosse question dos ti ans ports d;uifi Pans pourrait réserver des surprises d 'sagréabl s — Le Suez est eu gain à 4410 - Le Port de Bahia avec des demandes suivi> s est en train do gagner so : coupon. Les i- dustriellcs Busses ont encore bénéficié de la faveur de lti spéculation — On escompte toujours lo icndement d'activité que provoquera l'emprunt, niui^ les ruE x c è s de zèle... Lr. g u e r r e à la l u - chats du découvert ont joué un rôle si imm i è r e . — Don Quichotte a encore des posant dans la hausse actuelle, ei la quaimitateurs au vingtième s.ièclc. A Carhaix lité d(-s nouveaux acheteurs étant moindre, en, l'an 1008 ce n'est plus la guerre... il importe d'êtiv prudent — Sosnowice est aux moulins à von! e! pour cause ! ! en loger recul, niais Bak-m a vu sa situamais la guerre à la lumière. tion s'améliorer et en coulisse, Hartmann. Il existe chacun le sait, des arrêtés M.ilizuiT, Toula et Platine sont en avance préfectoraux et municipaux réglemen- sensible. tant la fermelure des cafés ol débits de Lo Bio a PU un marché très "gilé, l'attiboissons. Sous peine clo contravention tude de Londres à son sujet ayant été a s les débitants ne doivent pas conserver de sez indéc-se à longue ochance cependant consommateurs chez eux après les heu- nous croyons le titre inté eS'ant pourleporres fixées p a r les réglementa, c'est lefeuillo surtout — Eu Banque, le marché entendu. minier continue à tnire prouve des meilIl paraît qu'à Carhaix, il ue suffit pas leures dispositions — Les Diamantifères pour certains débits... el pour certains ont également été liés animées notamment agents do la police, do ne pas avoir do la de la Hors qui passe de H 0 50 à 334. clients après l'heure, il interdit d'avoir de Bien quo le volume dos tiansaclious ait la lumière. Aussitôt onze heures, toutes été, on général, restreint pendant le mois les lampes devraient cire éteintes et sous dernier, les a:,lions de la « Mimles-Buitor • peine de contravention ! ne plus être ont conssive leur tondauc" icarquée à la rallumées quoiqu'il arrive, jusqu'au len- hausse avec d'assez nombreuses négociademain. Que le débitant ait besoin de tions dans les environs de 37 francs— On prendre soil un peu de nourriture soil dit (pie les aff ines do celte société sont en autre chose... Qu'il veuille rester prendre liés importante progression sur le chitlre un pou d'air avant do se coucher, gare, de l'année dernière et quo, si le prix du contravention, si les lampes projettent b'urre continue à monter, les bénéfices de une lueur quelconque à onze cinq ! ! Ne 1908 dépasseront notablement ceux cle croirait-on pas rêver ol n'e-l-ce vraiment l'exercice écoulé. pas le comble de la stupidité chez les PHILOCZE e t WADDIMGTON, agents de la polio." qui v idenl imposer 02, R I E TAITBOUT. un règlement aussi draconien ? ? Nous croyons qu'ii est nécessaire de IV.iro remarquer coin M en de semblables excès de zèle sonl aussi slupides que déplacés el insupporiables pourquoi tant P A R I S - 1 , P l a c e de R e n n e s - P A R I S Du 13 au 20 Septembre 1908 qu'a vtaller, voyons ne pas vouloir interdire d'éclairer du tout ? ? La guerre aux POTAGES lampes cl aux becs de gaz ! ! Vraiment Chantilly, Perles du Japon, Petite maril n y a pas de quoi pleurer... parfois mite, Consommé. avec ces Messieurs de la police... à POISSONS Carhaix. Matelotlc d'anguille, Soles Dieppoisc, P L O U Q U E R Merlans frits, Bougets N é c r o l o g i e . — Mardi A dix heures ENTRÉES trente ont été c'-lébr 'es rn l'église paroisBis de veau jardinière, Poulet sauté •iiilo do Pl.'ucijuer. I s ohsèqu s de M. chasseur, Rognons vert-pré, Tournedos Pierre-Louis i'osloll c. propriétaire décédé béarnaise, Gigot pommes nouvelles, Saudimanche s >ir à Cari) iix à l';\ ce de cisses de francfort choucroute, Filet à ans. M. l'osloilec i'ut durant de longues l'estoullade. années conseiller municipal cl adjoint au FROIDS aire de Pionnier. Une l'ouïe nombreuse Cèpes bordelaise, Auberginesau gratin, assistait ;'i celte cérémonie funèbre. Nous Haricots panachés, Choux fleurs sauce offrons à la famille nos respeclueu os et blanche, salade. sincères condolé • ncos DESSERTS VARIÉS S i m p l e s r e m a r q u e : : . — Messieurs les Conseils sur Ie3 champignons dirigeants provisoires de Plvii^uor, ne so Los accidenls causés par les champigênent vraim ut plus ! <J!i • l'on en jugo ! ! gnons sonl si fréquents qu'on se demande Il y a huit jours, uu j lotir;; venant de a ^ïél'ectiir.!. était adr. ssoo à M. le Maire comment on ose en manger. L'excellent goût qu'ils communiquent de Plouguer, à charge par l u de la faire piirvenir à l'un de s s administrés <t qui aux mets, leur aspect appétissant, leur elle était destinée, on réponse à une de- abandancc sonl autant de raisons qui jnuuiL* fait" par ce citoyen à M. Le Préfet font braver les dangers auxquels on s'exquelques jours auparavant — i,e devoir pose, chacun a la prétention de s'y con(lu Maire, en cette circonstance était donc naîlre mais ne vous yfiezpas. Afin d'éviter les accidenls la police de clairement tracé n'est-ce pas? Les devoirs le ia plus élément»ir • courtoisie com- Paris ne tolère la vente que de .'i espèces de mandaient d ' faire reinullrn c lté lettre champignons facile à reconnaître : lo champignon de couches, la morille cl lo au destinataire sans ntiird c'est clair P,:nse-t-on ([u'il en I'-• i ainsi ? Allons cèpe, malgré cola ne pas garder ces (loin;, celle lettre, fatisl'.dsait, certaines champignons Irop longtemps sans deverancunes de si. L- Mair , dès lors, elle nir vénéneux sans se décomposer tout à fut communiquée, <1 uis l uis les cafés et fait, ils deviennent indigestes el peuvent débits do boissons, c i .'.!. !,o Magistrat et donner lieu il des vomissements ot dos T'"S allcrs-égo, (>nt l'habitiulx <lo pontifier, douleurs d'estomac, on ne doit donc li(nous pourrions ci!, r I s maisons) les vrer les champignons à la consommation amis rencontrés furent m ine priés do que lorsqu'ils sont fraîchement cueillis. Le chef du Café de Versctillc. publier partout, la teiunr du document, et ce ne fut alors, quo lo 1 •mL'innin, qu ;'t la M "ii'ic du Plouguer, on so d ci'ltU à C H E M I N S D E F E R DE L ' O U E S T i'.iir.i remplir'' la lettre, à celui qui le prêtai r eut dti on pren Ir.: connaissance. Cours des Actions et Obligations Continuez M ssiours, n>>tii compterons du IN Compagnie de l'Ouest les coups. Soyez en assures... Après les d In bourse de Paris, du 31 août au 5 casserolagcs, .. lo sans gène le plus carac- septembre 1908. téristi [uo.... C'est superbe .. Nous attenActions do o.'ipiffll • | lus haut cours, dons... ia suite ! ! S80 ; plus b'is cours, 86ô . ; moyenne dos cours moyens, 871.50 Le Chercheur. C o u r s d u B e u r r e — Samedi 5 Sept. 212 fr. les 100 kg. Mardi 8 Sept. 210 fr. les 100 kg. Cbuitid „ U E LA DUUH3! du 10 Si'pt. 1908 3 0/0 98 95 3 0/0. îirri 97 80 ANGLAIS, 2 1/2 80 80 BRESIL, 89 85 95 104 ITALIEN, 3 3/4 0/0 RUSSE 1901 Kl 10 RUSSE, 5 0/0 1908 100 45 Le trésor Ru-se 520 T U n C uri'lié 90 75 JAPON, 4 0/0 1905 102 70 ac.t SUEZ 4435 Rio ord 1745 SOSNOWICE 1700 de BEEBS ord 329 THARSIS 150 Cape COPPEB 214 Le Gérant : II. POCHON. devant le bateau (h ingar F), et n Morlaix, au bureau sur le quai (tente de ia Cie). Les passagers ne sont admis à bord que sur présentation de leurs billots ot d-vront toujours s'a-suror préalablement de l'heure du départ. - A . A V I S 3 L ' E c h o d u F i n i s t è r e , à la différence d'autres journaux, exerce un rigoureux contrôle sur ses annonces et ne recommande que les maisons de tout premier ordre. CAMIONNAGE J. S A I N D O N P l a c e du D o s s e n 4 bis MORLAIX ES MEILLEURES MACHINES A C O U D R E Se Commission — Consignations— Roulages Camionnages — Transports — Transits Formalités en Douane, Répio ot Octroi Renseignements sur tout ce qui concerne les prix des transports par chemins de fer. D é m é n a g e m e n t s pour ton- Pays, France et Eiranger, par cadres el voiture.» t-apitonnés par terre, 1er et. eau. 11, chez Rue Carnot — MORLAIX M Agent des Machines P F A F F & r ur. trouvent, H U I T R I C J. 16, Grand'Rue, MORLAIX o . V X Importante maison de gros, demande un garçon de magasin vigoureux, sachant lire, écrire et compter. — Bonnes références exigées. — S'adresser au bureau du journal. IIU ' W-MWWFINWV ENTREPRISE DE ' Ventes à termes ; Forte remise au Comptant. 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Le cabinot de dontaira IVi DIRECTION POUR LA FRANCE : 8, r u e M é n a r s , à P A R I S BAVARD, pour cause d'agrandissement, e s t transféré depuis le I 1or juillet, 2, Quai de Léon. tÇor.s • Italiens tes jours non W 4 M 6 M • UOUÙLO. LITHOCmPHIQUE May^maiiaMampyonaamt««B»mm^mmmo^MM^^Mommmmmmn^m in 1 1 Imprimés Commerciaux tels qne : fabrique de Registres ' Factures, Tctes de lettres Carnets de Reçus, Chèques, Feuilles de j pour le Notariat Soumission, Passavant Caries d'adresse, Avis de Passage, etc et pour Comptabilité Aifiches en tous nenres COMMERCIALE en noir et en couleur ihiumhj—miwigw» . 31, Buo i des Fontaines NAISSANCES ET DÉCÈS t — MOUI^VIX ETIQUETTES en Noir et en Couleur POUR PHARMACIENS 9t Marchands de vin etc. Presses à Copier Fournitures de bureau RELIURES Choix de Chansons Bretonnes • EN T O U S v v l- cl. .i. cl. mal. 5 32 55 Tniilé-Ueiivic . . 5 53 6 5 85 l-Muuéiiiui 05Saint-Pol de L. 6 14 40HOSCOFK . . . A . 6 2B 3' c!. Moni.Aix.... I). I 25 0 1 90 1 2 35 1 3 15 2 85 30 00 lu 0 0 1 1 nuit 8 20 8 41 8 53 9 8 9 20 nuit. s o i r s o i r 10 31 1 19 4 2 3 10 54 1 40 T 44 11 0 1 52 4 50 11 10 2 1 5 10 Il 28 2 13 5 22 soir 15 41 " 5 7 1" 1 29 7 41 ÎVJ O R LA IX soir il 41 10 3 10 15 10 25 10 30 ROSCOKK D. Siiint-Pol d e L . l'Iouéiiun Tuulé-Heuvic . . MORLAIX. . . . mat. 0 32 6 40 0 55 7 7 7 27 Les bdlols do passngH devront ôtre pris, au H a v i ' e et à i V T o i - l a i x , avant reaiharquoinunt à bord dos vapeurs. La Conipitg iiH se réserve In faculté do mod 11 r les dalos et heures do dépéris. S'adresser : au H a v r e , ou bureau oammMMWTÊturuEn mat. s o i r 10 58 2 20 11 17 2 33 t l 27 2 43 Il 39 2 56 12 » 3 10 soir soir 4 49 7 fi 5 0 7 27 5 15 7 30 5 27 7 54 5 48 8 19 soir 8 IV 8 27 8 37 8 49 9 8 A CARHAIX 1- cl. •>• cl. 3- cl. MOIILAIX 1 1 2 3 4 4 5 10 0 75 90 t 3 0 90 t 95 80 2 55 35 2 95 95 3 35 50 3 70 0 50 l'Iougoiiven-Plourin.. 0 85 Le Cloilro-Lminéoiiou. 1 30 Surignac-nerrien 1 70 Hue!}jont-Locinaria... 1 90 Poulliiouen 2 15 l'Iounévézcl (hiilto)... 2 40 CAHMAIX A. mifl. 8 2!) 8 39 8 50 9 13 9 Îi8 9 41 9 50 10 5 soir soir 1 25 4 v 1 45 4 21 2 1 4 39 2 2 i 5 10 2 i l 5 40 2 50 0 5 3 7 6 17 3 20 6 30 CARHAIX 1- cl. 2- cl. 3" cl. 0 1 o 2 3 1 4 5 5 65 0 45 1 35 1 90 1 00 2 25 2 80 3 95 3 60 3 45 0 riO u 0 05 (50 1 0 5 95 1 30 40 1 00 85 1 85 25 2 10 55 2 30 80 2 45 CARHAIX l'ort-de-Carhuix Motrctr Goiirin Kerbiquet Gtiisci i(ï Si'iiër Coatloc'h Kornôvol ItosponoRN U. mat. 0 5 fi 21 0 42 7 18 7 31 7 51 8 20 8 32 8 42 8 52 cl. 2' cl. 3- cl. CARHAIX 0 05 0 45 0 30 P o r t - i l o - C a r l i m x 1 3;> 0 90 0 (50 S a i i i t - l l o r u i i i - C l o d e i i 1 90 1 30 0 85 Spozet-Liuuleloiui . . . 2 00 I 75 t 15 P l o i i o v o z - d i i - K n o i i . . . 3 15 2 10 1 40 CluUenimouf-ilu-Faoïi 3 00 2 40 1 00 La il £a Ilot 4 0(5 2 70 1 75 Loniioii PLEYIJKN 4 70 3 20 5 40 3 (55 2 35 Snint-Ségal 5 80 3 95 2 55 l ' o r t - L a u n i i y (5 15 4 15 2 70 Ci!ATEAULIN-VILLE. . . fi 40 4 30 2 75 CiiATEAUi.iN (GARE)... l). m;il.. 5 » 5 20 5 33 5 48 fi 5 fi 37 (5 47 7 2 7 215 7 48 8 3 8 23 8 31 CARHA x . D. P l o u u é v é z e l (halte) Poulliiouen ...... tiuelg'oat-Locmaria Scrignnc-Berrien Lo C l o î t r e - L n n n é a n o a . . . Plougoiiveii-Ploiirin MORLAIX . A. mat. 5 55 6 7 0 19 6 29 0 49 7 14 7 27 7 45 mat. jour 10 25 12 5 10 87 12 18 10 47 ) • 40 10 58 1 5 11 20 1 34 11 46 2 2 11 6 8 2 17 12 20 2 40 soir mat. 7 41 7 49 7 58 8 11 8 24 8 36 8 51 9 7 9 20 !» 33 mat. 10 55 11 0 11 18 Il 48 12 9 12 23 12 57 1 10 1 41 1 56 soir 4 57 5 5 5 13 5 22 5 35 5 58 fi 0 6 25 6 31 6 4-» 6 50 7 1 1 12 1 22 8 40 8 2 8 15 8 36 A ROSPORDEN ni'it. s o i r 10 13 2 ''0 10 21 2 30 10 39 2 48 10 58 3 10 l t 9 3 21 11 2 3 3 30 11 3(5 3 49 11 47 4 » 11 50 4 8 12 3 4 15 CARHAIX soir 9 13 9 35 9 51 10 15 10 30 10 45 10 50 ti 6 soir 7 » 7 fi 7 31 7 51 8 4 8 19 8 32 8 8 53 9 1 ItoscoimEN' .... Kernével Coatloc'h Soaër .... GiiiscritT. Korbiquet G'Mirin Motroll Port-de-Carhaix CARHAIX .... D. «... ,,,,,,,, A. jour \ 20 1 28 1 35 1 50 2 3 2 15 2 30 2 47 3 » 3 13 A C H AT E A U L i N mat. s o i r 10 20 7 15 10 31 7 20 10 43 7 39 10 55 7 51 11 10 8 fi 11 20 8 22 11 34 8 31 11 4 3 8 i l 11 59 8 57 12 15 9 13 12 24 9 22 12 33 9 3') 12 40 9 40 mal. 8 22 ra8 33 8 45 -S <J 9 » <0 9 10 X 9 35 •Y 9 44 C3 9 54 10 13 10 30 il 10 37 '3 Il » lf 8 CHATEAVMN* (GARE) GlIATBAUl.tN-Vn.l.E Porl-Lnunay Samt-Ségal PLKYHEN Lennon L'in«allet C hd te» u il e u f- d u- Fa o u Plonévez-du-tfaou.... Spézet-Landoleau . . . . Siiint-Ilerniii-Clodeii. Port-dn-Carknix CARHAIX •595 MORLAIX — Imprimerie, Lithographie, A. LAJAT, 31. r u e des Fontaines, 31 — MORLAIX En Mairie, d ^Morlaix, lo mat. 8 54 9 7 9 17 9 29 9 40 H A V R E eTCPTKMBRJS: 12 S unrdi 10 h. matin. 19 Samedi 3 h. soir 20 Samedi >-0 h. matin. Départs de I v l O F I L AIIXL SEPTEMBRE 10 Mercredi 0 h. 30 in din. 23 Mercredi 1 h. 30 soir. 80 Mercredi 4 h. 30 soir. Le chargement sera clos une heure avant les déports ci-dessus annoncés. I P r i x c l e p a s s a g e du IIAVBE à Morlaix et vice-ver-ù. — l " Classe, 25 l'r. ; 2- Ciaste, 15 fr. ; sur le Pont 10 fi. 11 est délivré des billots de 1 - Clause au prix do 40 fr. Aller et Boto ir. Dami-place pour militaires ot marins au servie». Los hommes sont seuls admis comme Passugcr.-i sur le Pont. RESTAURANT A BORD S'adresser : AU H A V R E , nux Bureaux do la Coinp'{ciue, boulevard de Strasbourg, 117. A M O R L A I X , à M. A. VACHER, Agent. Msir» d»> Morlaix. pour légalisation do« l<t «iga«tar® oi'wotra, GENRES IV1 O R L A S X A R O S C O F F DÉPARTS DU TROISIÈME TIUMESTIIR cUi 31 i Marchands de Beurre et Fromages Pâtissiers Charcutiers, Bouchers,Épiciers, etc. MENUS : CARTES de BAL ! F.T DE i Sociétés, etc. Compagnie des Paquebots à Vapeur du Finistère om.NET et BELLEFONTAINE, Directeurs D&JPAFITS X-é J nuistrxrjrsMi gn-wr rs.*-.; wtya*. v.-.vrj^r tu j CARTKS de VISITE S P É C I A L I T É DE P S P i E R S S U L F U R I S É S ; Lettres de Faire P a î t If CELLULOSE & M O U S S E L I N E pour pour i tonneaux 1908 LES K ..-C,-?'/. V E N D R E tout armé Edouard Corbière " et " Finistère " (Trajet en 15 heures) et les A C C I D E N T S On demande des sous agents pour la région __ jmpr]1ER[E. i PR5X T R È S SyiODtRÉ S'adresser au bureau du journal. u # Agent Général a Morlaix : A. LAJAT 15, place Thiers — MORLAIX C R U S N O R M A N D S et autres bons crus. Lui demander ses prix, vous aurez réponse immédiatement. Prix rendu gare* PAU LES VAPEUNS IIAPIDI S j CONTRE fâiès COTES-DU-NORD M o r l a i x NATURE (Lois de 1898 et 1906) Sous le Contrôla et la Surveillance de l'Etat est t o u j o u r s v e n d e u r de P o m m e s à Cidre e - CONTRE DE 9 HEURES A 5 HEURES Négociant à Quinlin î î à v r CE.\ DIE DiplW il« la Faculté (is ïédociae de Paris MONSIEUR E.JARRY-BELLŒIL d e 6 T ASSURANCES CHIRURGIEN - DENTISTE ET DE LUXE YîîeSît j DE TOUTE O t f f l l V E N D R E S E ^ S i S " ' 4 En la villa d e iVïorlaix, Grands Terrains à bâtir, en bordure do mute, derrière le Couvent dos Ursulin°s. Relie situation. — V u e magnifique S'adresser pour tous renseignements à M- Vint AN i, notaire. A ASSURANCES k f T M i A Menu du Café de Versailles par D A V I S 4908. Qartilié par 1* Gérant nouesignà, mat. 7 20 7 29 7 30 7 40 8 > 8 12 8 20 8 33 8 45 8 50 9 4 '.i 15 9 28 jour 12 22 12 ?Ô 1 > 1 16 1 35 1 53 2 2 2 24 2 3(5 2 50 3 7 3 37 3 52 soir C soir 4 12 5 55 3 4 22 C9 6 15 4 30 6 24 4 41 O 6 36 4 50 •a fi 52 5 9 •s 7 5 5 17 u 7 1 3 5 30 a 7 28 5 43 B 7 4 1 5 56 4Î m 7 55 6 fi n 8 6 6 18 'o 8 19 b. 6 32 8 32 Troisième Le J\Tuméro £3 Centimes Année — A- 146 JOURNAL S&medi 19 Septembre • Rédaction et Administration RÊGIONALISTE INDÉPENDANT TARIF DES ABONNEMENTS Frais de Recouvrement 0 fr. 40 par Abonnement. 3 fr. 4 4 fr. O O fr. 5 0 par la 5 0 D i r e c t e u r V e n d r e d i 11 s e p t e m b r e . — Grégori a été acquitté et fut l'objet d'une véritable ovation. Nouvel échec pour le dreyfusisme. — Le Congrès eucharistique se poursuit à Londres, toujours avec le même intérêt. — Orville Wright a fait un vol d'une heure cinq minutes. S a m e d i 12 s e p t e m b r e . — La protestation de l'épiscopat français relative au nouveau projet de loi de l'enseignement, vient de paraître. — Le congrès eucharistique se poursuit à Londres. L'affluence des fidèles est considérable. — La colonnt Alhx n'ira pas dans le Tafilalet. Dimanche 13 septembre. — La note franco- espagnole a été communiquée aujourd'hui aux puissances. — M. Barrère, ambassadeur de France à Rome, est tombé de cheval en suivant tes grandes manœuvres et s'est cassé une jambe. — M Pochon, sénateur radical de l'Ain, âgé de 68 ans, est mort à Bourg. — La procession du Congrès eucharistique se déroule au milieu de nombreuses acclamations enthousiastes. — Le congrès socialiste allemand s'ouvre au milieu de nombreux incidents. — Une épidémie de choléra sévirait à Saint-Pétersbourg. L u n d i 14 s e p t e m b r e . — Le colonel AUi* a. constaté que les débris de la harka t'étaient réfugiés dans les montagnes du Haut Atlas. — M. Cambon, ambassadeur de France el M. Ferrai, chargé d'affaires d'Espagne, ont remis au gouvernement allemand la note relative à ta reconnaissance d'Hafxd. — Les socialistes continuent les séances de leur congrès à Nuremberg. M a r d i 15 s e p t e m b r e . — M. Fallières a reçu le nouvel ambassadeur de Turquie à Paris. — Lm rentrée des Chambres serait fixée au 13 octobre. — Les journaux allemands commentent défavorablement la note franco-espagnolc. — Depuis le commencement de l'épidémie de choléra, !). ! HO personnes ont succombé en Russie. — On craint que l'incident Guechoff ne donne à la Bulgarie l'occasion de proclamer son indépendance. M e r c r e d i 16 s e p t e m b r e . — Les grandes manœuvres se poursuivent dans te Centre. — On a arrêté à Saint-Pétersbourg un \rand nombre d'individus compromis dans ! e complot contre le tsar. — Le congrès socialiste allemand continue te» séances. [•12| Feuilleton da Y Echo du Finistère MORGANE PAR Charles LE GOPPlC DEUXIÈME LA PARTIE SIRÈNE v Finalement on la dénicha dans un trèfle voisin, contre un talus où, à croupetons, elle égrenait son chapelet. Gertrude reparut, la tirant par la main. Elle avait le teint fripé, les yeux bouflls, mais à la nouvelle qu'Annette la demandait ut qu'elle allait revoir « mademoiselle », une flamme d e plaisir colora ses joues. Elle eût vite fait son paquet, auquel on joignit une valise pour Georges et une autre, pleine <ie linge de rechange, pour Mlle Lefoullon. Quelques minutes plus lard, le docteur déposait Georges et l'enfant à la poterne de l'Ile d'Aval. Un domestique prit les valises. Georges marchait devant, suivi • de Fante... Sur le perron du château, Morgane, debout, attendait ses nouveaux 'hôtes. Le soleil dardait une flamme sur ;ses cheveux fauves et avivait la pourpre dorée do sa longue tunique rouge. Fante l'aperçut et, poussant un cri, porta la main à ses yeux. « Qu'est-ce que tu as ? » dit Georges. J/enfaot tremblait de tout son corps. la tign : /V, L A J A T 3 1 , r u e d e s F o n t a i n e s , .Ann. (judiciaires eu diverses). O fr. 2 0 Réclames (en 3" page) O fr. 3 0 Pour les annonces répétées on traita à forfait. Le service du journal est fait gratuitement aux officiers ministérielt annonrert. H Pour les annonces et réclames s'adresser à M. H. POCHON, soit Si, rue des Foatvnet ou 67 rue Gambetta. ZVlOFtLiAIX Les manuscrits . . . . ne . . sont pas » . y. rendus . ..J . nu J e u d i 10 s e p t e m b r e . — Le procès Grigori a commencé devant le jury de la Seine. — M. Miltiès-Lacroix, de passage à Bordeaux, se rendant en Espagne, s'est fait présenter la mission l'ilho. — Cinq mille congressistes ont assisté ce matin, à Londres, à la grand'messe pontificale célébrée par l'archevêque de Paris. — M. Orville Wright, dans un nouveau vol, a battu le record pour aéroplane portant deux personnes. T A R I F DES INSERTIONS E K L E O PENH AR B S D (C Poste) LA SEMAINE Si, rue des Fontaines - M O R L A I X du f n la Dé/tasi ils Jatirits JndasIiUlj, £oawitetnaw ai dgrltolts da ifirt' MORLAIX, un an Finistère, Côtes - du - Nord, Morbihan, un an Autres Départements 1908 .•• . - • - III • IIIIIHIIIMHW — La première étape de la course de chevaux attelés dans le Finistère coûte la vie à quatre des concurrents. — Les auteurs du crime deSaint-iMayeux, près Loudéac, sont arrêt;s. J e u d i 17 s e p t e m b r e . — Les manœuvres du Centre se continuent avec, succès. Les troupes montrent un entrain excellent. — Les patrons fila leurs de Manchester menacent de proclamer le lock-oul. Deux cent mille ouvriers seraient atteints. — Le cardinal Vannulellia quitté Londres pour Rome. Il a été acclamé par la foule. — /I la séance du congrès interparlementaire, le prime de iïïilotv a prononcé un discours en français. Là NATIONALITÉ DE E BOTT Au Con6eil ds Préfecture On lit dans la Dépêche : L e conseil s'est réuni le 7 septembre à 2 h. 80. M. Bott est présent. M° de Servigny, bâtonnier de l'ordre des avocats et conseiller général de Quimper, prend la parole pour M. Louboutin, conseiller général qui attaque l'élection de M. Bott. M" de Servigny établit, qu'AntoineGaspard Bott, né le 16 mai 1857 à Morlaix, n'est pas Français, ayant le 22 octobre 1879 répudié cette qualité à la mairie de Morlaix et refusé de répondre au recrutement en France, ayant produit un certificat attestant qu'il est inscrit sur les contrôles militaires en Suisse (canton des Grisons). Bien plus, un dilemme se pose, dit M u de Servigny : ou M. Bott est Suisse et alors, il ne peut-être éligible, ou il est Français et alors il a perdu cette qualité, cn répondant au recrutement en Suisse (art. 17 et 21 du Code civil.) Peu importe que M. Bott, p a r on ne sait quel artifice, ait réussi à avoir un livret militaire en France, ce livret ne signifie rien au point de vue de sa nationalité — il fallait un décret — soit de naturalisation après son option pour la Suisse, soit de réintégration pour lui faire recouvrer la qualité perdue de F r a n çais. Il est étrange de voir, dit Mu de Sévigny, ce M. Antoine-Gaspard Bott, qui en 1879, à l'âge ou jeune encore, il pouvait être exposé â rendre service à la Patrie, décliner la « La Sirène ! » murmura-t-clle. Georges ne put s'-.mpôchcr de tressaillir à son tour. Le cri involontaire de l'enfant, sa terreur en reconnaissant l'inconnue, ne confirmaient que trop bien sa propre impression. Il craignit que Fante ne Communiquât ses craintes à Annette... « Pas un mot A ta maîtresse de ce que tu fis vu ! » lui glissa-t-il à l'oreille. Fante serra ses lèvres: Georges pouvait être stïr qu'elle tiendrait son secret. VI Le docteur avait été bon prophète : le rétablissement d'Anneltc n'était plus qu'une question de jours. Elle ne sortait point encore de sq chambre, mais elle pouvait se lever quelques h e u r e s : un peu pAlo, amaigrie, les yeux cernés, elle avait l'air, sous ses bandeaux plats, d'une petite vierge des primitifs. Georges ne la quittait qu'autant qu'il ne pouvait faire autrement. Tous deux restaient d'abord l'un près de l'autre, baignés d'un attendrissement délicieux qui se résolvait on do rares paroles, toujours les mêmes. Ils eurent une grande joie un matin que Georges reçut, par le courrier de ltiinllouz, la réponse du commissaire de l'Inscription maritime à sa demande en faveur des victimes de la Marie Joseph. Celte réponse était conforme au désir do Georges et, par surcroît, la Société de Secours aux naufragés l'avisait qu'elle mettait à sa disposition une provision de neuf cents francs à répartir entre les familles des sinistrés. D autre part le D r Lo Dentu, qui continuait ses visites au petit mousse qualité de Français qu'aujourd'hui, pour ses propres intérêts, il revendique. M1' de Servigny demande au conseil d'obliger M. Bott à justifier de sa nationalité devant le tribunal de Châteaulin. M. Bott, affaissé, ose à peine répliquer et ne peut que reconnaître sa déclaration de 1879 à Morlaix. , L e conseil adopte les conclusions de M c de Servigny et renvoie M. Bott devant le tribunal compétent. Il est évident, après la plaidoirie si documentée de M° de Servigny, que M. Bott n'est pas Français et que les électeurs de Crozon ont un conseiller municipal Suisse. Ce Monsieur Bott qui n'est pas Français est pourtant bien le même individu que les bleus de Bretagne ont nommé leur président et que la ligue des Droits de l'homme honore de ses dignités. Discours de J1 Yantj Morvran Goblet a u C o n g r è s d e l ' U . R. B. Nous crotjons intéressant de reproduire le discours breton de M. Morvran Goblet à la séance plénière de la Section économique de l'U. B. B. Le voici in extenso : KCVREDIGEZJMm BREIZ Rann Espernek Prezegenn ar Penn-Rener Aotrone hag Itronc/.ed, Kcvrcdigcz Broadel Breiz a zo dcul da Blougaslel d'ho pardon kaer evil lavarout d'ehoc'h pegement co red d'eomp inirout karantez lior bro Breiz-Izel ha giziou hor c'hendadou, ha derc'hcl bepred da gomz hor iez brezounek. Evidoc'h eo a gano ar Varzed. Ha lavarout a reol : « O kaera goucliou ! » Ankounac'haat a reol komz.ou an dud fall n zo o klask gwelet ac'hanomp o kemer giziou ar c'haeriou, o tifenn d'eomp komz brezounek, hag o harz ac'hanomp da chom gwir Vrciziz. Koulskoude, gallon t a reol lavarout : « Mad eo ! Hogenn n'ezomp nag ar re grenva, nag ar re pinvidika ! » Me a respounlo d'ehoc'h : « Evit krenv, bez' ezomp ; pinvidik, ne lavarann ket. Ni zo bepred Breloned, tud kaled. Tud kaled ha gwenn kalonek ! » lia m'ar d'omp paour, ac'hanla, klaskomp donl da vcza pinvidik. Aozomp hor labour evil ma dougo freuz mad. Labouromp gant ijin, greomp hor mad gant ar madou a ro d'eomp hor bro lia na gomeromp ket. Kcvrcdigcz Broadel Breiz e deuz komprenet mad kemenl-se. Ile labour a zo greal evid mad ar vro, a die beza savet w a r eun diazez slard. Abalamour da ze, c deuz savet ar Rann Espernek (Section Ecomiquc) a behini cz ounn Pcnn-Bener. Ar Rann Espernek a laka e holl boan da greski madou Breiz : da gcnla al labour douar. Hon douar n'eo ket eunn douar seac'li, na mad hepken da rei Iann evil koz rimadellou gallek diwar benn Breiz-Izel. Eur vammen vurzuduz a vadou co evil ar Vretouned. Ilogen, red eo d'eomp dibab ervad hor c'hulluriou, kemered ar giziou nevez, gwellaat hor chalal, ha dreist-holl al Ieazerez (laiterie), hadlakaal koal war hor meneziou. Hon ijinou koz evel liini al lien, ann anne/. kizellct, al lislri livel, a zo bet h r u d s t dre ar bed holl. Kalz a vicherourien ampart hor beuz c'hoaz. Bed eo gouzoul penaoz ann dud holl a zo skuiz g a n t « camelote » ann usinou a vrcma. Oallout n reomp 'ta kaoul eur hadgenedigez evil holl ann ijinou-liegez-ze (industries familiales). Na ve/.inl ket pell o vcza brudet. Owcch ail a iea mad konverz Breiz-Izel. Galloul a ra lmdbcva adarre, mar karomp, mar gouzomp ober hor mad gant hon henchou, gwellaat hon lien liouhouarn, tenna ann evez var hor porsioumor, ar re gaera h a g ar re wel la diazezet.euz ann Urop. Perak a choni ann traou holl da ober hirie ? Abalamour ma kredomp alao cz eo Gouarnamanl Pariz a die beza ho Zalvcr. Ac'hanla, lud Pariz o deuz diskouezet d'eomp ne oa nelra da c'hortoz digantho evid Breiz-Izel. Paouezet hon deuz da veza Bretoned, abalamour m'hon deuz klasket beza henvel outho. Hon parkeier hon deuz kuitaet evid mond da vervel gant ann naon en ho c'heariou. Deuz arlisaned ma oamp gwechall, ezomp deuel d a z e z devezouricn enn ho usinou. Ann divroidigez e deuz lazel hor mibien, disenorel. hor merc'hed, peur-gollel ho bro. Kouls mad eo slourm eneb ar c'hlcnved-ze ; warc'hoaz a vezo re zivezad. Ilogen evil-se, n'eo ket red labourat hepken liervez mennoziou fur war renadur ar madou : red e j labourat dreist-holl hervez mennoziou breton. Paourcet ezo.np bet, muioe'h gant ann divr.ilonidigez, eget gant ar giziou labour fall, gant ar roejou re vihan, gant slernieu re c'haro. Kevredigez Broadel Breiz a labour evil inirout ar mennoz breton, ar iez brezounek, har giziou ar Vretoned. Ar Itann Espernek a studi ann lu da ober ann traou-.'.e ken lalvoudek d'ar c'houls-man. Klask a ra pinvidikaat Breiz-Izel evel m'hen gwellot bremaik en eur sellaou prezegenn hor Sekrelour, ha sklaer eo ne c'hell ket Breiz donl da vcza pinvidik, ina ne chom ket lie mibien gwir Vreizizholl ar pez a vezo greal a hend-all a zeuio da fall. Bak Breiz hepken a c'hall rei magadur d'hor spered ha d'hor c'horf. Ar Varzed a lavar d'eomp : « Chomil Breiziz ha cliomit e Breiz-Izel, evit beza mad, pocllek ha krenv ». Ann Esperneien a lavar ouspenn : « Cliomit Breiziz ha cliomit c Breiz-Izel, evit beza euruz hag evil dont da veza pinvidik ». Ha labour ar Rann Espernek eo diskouez gwirionez ar c'homzou brezounekze. Y.-M. GOBLET. a.j sujet des transmissions des r a diotélégrammes, par le ballon captif qui sert aux communications par télégraphie sans fil entre les généraux des deux années et le général Lacroix. Ce ballon, semblable à un énorme saucisson j a u n \ s'élève chaque jour six heures durant audessus de Va!e:içay. Il est pourvu d'antennes libres d'une grande sensibilité, à telle enseigne que les appareils ont enregistré, aujourd'hui, un radiotèlégramme vraisemblablement destiné aux paquebots allemands actuellement au large et donnant un résumé, très concis, des événements d'importance mondiale qui se sont produits dans la j o u r née d'hier. Etant donnée la distante qui sépare Valençay de Berlin ce fait présente un intérêt assez considérable. Une mémoire peu commune M, Lasson vient de lancer à l'univers entier un dé.i. Ce j^une homme, qui n'a que v ; ngt-'rois ans, est une véritable encyclopédie vivante, Il sait par cœur quarante mille dates des principaux événements qui se sont produits dèpuis la création iu monde. Et il défie quicouque de le battre sur ce terrain. Ce fut tout à tait par hasard qu'il découvrit en lui ce don extraordinaire. De suite, il songea à l'utiliser. Il acheta un exemplaire du Dictionnaire des Dates, d H a y d n , et se m i t au travail. Il écrivit sur une feuille de papier de cinquante à cont dates, les recopia trois ou quatre fois afin d'être sur de les savoir parf îitement et de ne jamais plus les o iblier. Puis il passa à d'autres. Et • o fut des milliers et des milliers de dates qu'il se fourra dans la cervelK II peut aujourd'hui donner quarante mille réponses correctes, sans la moindre hésitation. Tristan Bernard, jadis, s ivait par cœur les noms da tous les chevaux de course et les noms de leurs ascendants. Et il pouvait aussi réciter trois cents vers de la Légende des Siècles — e r i commençant par le dernier. C'était peut de chose, du reste, à côté de cet Anglais qui récitait le Times tout entier, en commençant par le dernier mot ! M. et IVIme Pelletan décorés Le sultan a conféré à M. Camille Pelletan le grand cordon de l'Osmanié, et à Mme Pellelan, le grand cordon du Chéfukat. Voilà donc pourquoi M. Pelletan et t sa dame » ont accompli leur voyage en Orient. Révoltes au Congo Français Des radiotélégrammes de Berlin captés aux manœuvres françaises On signale un fait assez curieux de la Marie-Joseph, répondait de. son pro- j lui venaient. 11 craignait de se livrer, de chain et complet rétablissement. Ces faire trop do fonds sur des apparences ; il bonnes nouvelles faisaient la meilleure tâchait d'arracher de lui cet amour dont impression sur Annuité. Les couleurs lui il croyait sentir la douloureuse vanité. Sa revenaient; l'appétit était moins rebelle. préoccupation le rendait insensible à des Enfin le docteur avait recommandé à spectacles qui, en d'autres moments, Georges d'éviter tout sujet de conversan'eussent pas manqué de fixer son attention qui put agiter la convalescente, et, tion : il passait sans lus voir devant la quoiqu'il eût grand peine A se retenir, rangée de mentiirs, dressés comme des Georges observait la plus grande p r u soldais en l'action autour d'un dolmen de ne.'. surmonté d'une croix de pierre, qui occu11 aurait bien voulu pourtant lire dans pait l'une des hauteurs de l'île. Il 11e le cœur de son amie. 11 lui était toujours remarquait ni les tumuli recouvrant de resté lin peu fermé, ce cœur, décevant et vastes chambres funéraires épars dans la mystérieux. Bien des t'ois il avait pensé vallée, ni le grand chêne vénérable, aux branches mangées de gui, à l'une desquelle tenir et il s'échappait toujours. La dernière fois même il avait cru que c'était les pendait une faucille d'or, ni h; bizarre Uni. lit voilà qu'à la suite de cet accident petit navire ancré près de la cale et qui de mer, qui avait failli lui prendre son lui mit rappelé, sous son prélarl de grosse toile, ces légers corwgls gallois, faits de amie, celle-ci lui revenait nouveau, plus ouverte, plus abandonnée, comme incapa- peau de cheval et de baguettes entrelable de retrouver sa volonté d'anlan et se cées, qu'il avait vus glisser sur la Severn laissant porter au courant naturel des ou la Clyde dans ses voyages d'aspirant, événements. Etait-ce pour de bon, celte Son cœur était rempli "d'incertitude, et fois ? Pouvait il s'assurer sur ce sable l'apparition de Morgane qui, par un jeu singulier, se produisait toujours à quelque mouvant? Annette rétablie, Annetlc en moment de sa promenade, pouvait seule possession de sa volonté reconquise, serait-ollo la petite Annette qu'il avait là l'arracher à son tourment intérieur. le frôle oiseau blotti sur sa poitrine et qui La fréquence de ces rencontres finit le regardait avec ces yeux mouillés d'amôme p a r lui causer quelque troubh'. mour? Toules ces questions se posaient à Non qu'il gardât aucune à l'étrangère de lui et il aurait beaucoup donné pour con- la hauteur qu'elle lui avait témoignée naître la réponse qui eût faite son amie. d'abord. A certains moments, Georges ressentait bien encore auprès d'elle une 11 y songeait encore, quand lo matin, dans le parc ou sur la grève, ou dans co impression de gène et d'embarras qu'il clos de pommiers qui épanchait une avait peine à s'expliquer. Mais cette imombre si verte, il s'asseyait en attendant pression se dissipait vite. Morgane en q u ' A o a e t t e le pût recevoir, Et de» doutes effet n'était plus la même qu'au début. Il La ma'.le congolaise Léopoldville, arrivée lundi matin à Anvers, avait à bord plusieurs passagers revenant du Congo français. Ils confirment la nouvelle que de ne restait plus trace chez elle de celte volonté impérieuse et presque brutale dont elle hérissait d'abord son accueil. Non seulement elle traitait Georges sur 1111 pied d'égalité où elle n'avait jamais admis personne, mais il semblait parfois qu'une émotion rapide s'emparât d'elle au contact du jeune homme. Ses yeux de velours vert se voilaient sous leurs longs cils el, quand elle les ouvrait, il y avait en eux l'humide retlet d'une langueur. Georges assistait à ces changements sans oser y réfléchir. Que lui voulait l'inc o n n u e ? Elle ne semblait attentive qu'à lui rendre aussi agréable que possible son séjour à l'île d'Aval. Les jardins, le parc lui étaient ouverts ; il circulait librement dans toutes les pièces, passait de longues heures dans la bibliothèque, au milieu des archives. L'inconnue n'avait pas moins de prévenances pour Annette. Elle venait plusieurs l'ois par jour prendre en personne de ses nouvelles. Avec la jeune fille pourtant, il semblait qu'elle eût quelque peine à garder la même attitude qu'avec Georges ; visiblement elle se contraignait ; sa voix recouvrait par instants sa dureté métallique et, quand elle ne se sentait point observée, son regard luisait d'une mauvaise tlamme. Georges ne r e marquait point ces contrastes. Rassuré sur l'état d'Annelte et craignant que sa santé reconquise ne lui rendît son a n cienne froideur, il se montrait moins assidu près de la jeune fille, ou peut-être, sans qu'il y prit garde, subissait-il déjà une séduction étrangère... Ce matin-là justement, Georges battait g r a v e s i n c i d e n t s se s o n t p r o d u i t s d a n s la N ' G o k o - S a n . ' h a . Le c o m m a n d a n t G a r m e s y a été e n v o y é p o u r d é l i v r e r les blancs cernés par les i n d i g è n e s . P l u s i e u r s e n g a g e m e n t s o n t eu l i e u a v e c les r é v o l t é s . U n sergent franç a i s a é t é b l e s s é et plusieurs s o l d a t s tués. O n va expédier des r e n f o r t s dans la N ' H o k o o ù l a s i t u a t i o n e s t t r o u blée. Le capitaine Rokau a eu p l u sieurs r e n c o n t r e s a v e c les révoltés. O n d é m e n t la nouvelle q u e le c o m m a n d a n t Fabini soit cerné par les i n d i g è n e s d u G a b o n . Une encyclique du Pape Londres, i4 septembre. U n e d é p ê c h e d e R o m e à l'J?*change 'lélégraph C' d i t q u e le P a p e a a n n o n c é qu'il entendait disc u t e r le C o n g r è s e u c h a r i s t i q u e dans s a p r o c h a i n e e n c y c l i q u e e t en m ê m e t e m p s s ' o c c u p e r d e s a r g u m e n t s mis e n a v a n t p a r le g o u v e r n e m e n t p o u r s ' o p p o 3 e r à la s o r t i e d u S a i n t - S a crement. Pèlerins franççUç à Rome R o m e , 14 s e p t e m b r e . L u n d i a p r è s - m i d i , le P a p e a r e ç u u n g r o u p e d ' u n e c e n t a i n e de p è l e r i n s d e R o u e n , c o n d u i t s par le c h a n o i n e P a c q u e t , L e P a p e leur r é p é t a s a s a t i s f a c t i o n d e v o i r de n o m b r e u x F r a n ç a i s , a j o u t a n t q u e si de F r a n c e lui v e n a i e n t de g r a n d e s douleurs, d e là a u s s i l u i v e n a i e n t l e s p l u s g r a n d e s c o n s o l a t i o n s par les t é m o i g n a g e s d'attachement des bons catholiques. Un suicide comme on en voit peu Un jeune homme se livre aux Lions L a v a l , I4 s e p t e m b r e . U n e m p l o y é du cinématographe G i u l l i G f e n e r , le noinm-e Jean G r o l l i e r , â g é d e d i x n e u f a n s , était é p r i s d e p u i s u n c e r t a i n t e m p s d'une j e u n e fille d e f o r a i n s e t jamcùs, m a l g r é s e s v i v e s i n s t a n c e s , il n'avait put obtenir une parole d'encourag e m e n t . Il r é s o l u t d e s e suicider. Il avait été employé d a n s la m é nagerie du dompteur A h m e d ken A m a r B e n El G a ï d , a v e c l e q u e l , d'ailleurs, il était resté e n b o n s t e r m e s ; il p r o f i t a d e c e s c i r c o n s t a n ces p o u r e n t r e r d a n s la b a r a q u e , o ù , c o m m e il é t a i t c o n n u , o n l e l a i s s a a l l e r e t v e n i r s a n s lui a d r e s s e r l a moindre observation. A u m o m e n t o ù il s a v a i t q u ' o n n e le r e g a r d a i t p a s , G r o l l i e r e n t r a d a n s la c a g e a u x l i o n s e t v e r r o u i l l a d e r rière lui pour ne pas être d é r a n g é . U n d e s f a u v e s lui s a u t a a u s s i t ô t à la g o r ^ e e t l u i o u v r i t l a g o r g e d'un c o u p d e d e n t , a p r è s lux a v o i r l a b o u r é la p o i t r i n e et l e s é p a u l e s a v e c s e s griffes. A u x cris que p o u s s a Grollier, le d o m p t e u r A h m e d et le p e r s o n n e l d'une baraque de lutteurs vinrent p o u r d é g a g e r le d é s e s p é r é , m a i s il était trop tard. le parc en compagnie des deux lévriers de Morgane. 11 avait été la veille à R û n Rouz où il avait trouvé M"18 Lefoullon peu près remise et en état de rejoindre sa fille. PZlle comptait arriver dans la matinée, avec Faraud et Yvon. Georges devait aller à ses devants au bas de l'eau vers dix heures. 11 n'en était que neuf et, rêvassant et flanant, il gagnait un point de l'île qui dominait la grève et d'où l'on pouvait voir venir la voiture. Comme il prenait le sentier de traverse qui menait sur la hauteur, il entendit a u - d e s s u s do lui la voix fraîche de Rianone qu'accompagnait en sourdine la harpe du vieux telynor. 11 ne les avait point vus d'aboré, dissimulés qu'ils étaient par les fûts symétriques d'un bouquet de pins d'Alep et, 1111 peu surpris de cette aubade matinale, il se disposait à la savourer religieu sement dans son coin, sans mot dire, quand il aperçut la robe rouge de Morgane. Georges "pensa qu'il ne serait point convenable de se cacher d'elle et continua sou ascension. Morgane, les yeux tournés vers la mer, le menton dans les mains, rêvait, couchée à plat dans sa tunique rouge sur une grande roche qui ressemblait à une dalle funéraire. Elle n'entendit point venir Georges. 11 fit le tour du rocher pour la saluer et elle le vit alor.», mais elle ne se se dérangea point et mit seulement un doigt sur ses lèvres pour lui dire d'attendre, de se taire et d'écouter. Le vieux telynor jouait à deux pas d'elle, {A Sulvn). \ L'ÉCHO D a n s u n e d e s p o c h e s d u m o r t , on a t r o u v é u n e lettro do s u p p l i c a t i o n s e t u n e l e t t r o d'adieux q u e G r o l l i e r avait adressées à celle qu'il uimait. Le choléra en Russie a déjà fail plus de "j,ooo victimes S t - P é t e r s b o u r g , 15 s e p t e m b r e . O n d é c l a r e o f f i c i e l l e m e n t q u e les villes d e S t - P é t e r s b o u r g , Kievv, E k a t e r i n o s l a w , sont a t t e i n t e s p a r l ' é p i d é m i e c h o l é r i n e et q u e le g o u v e r n e m e n t d e S a i n t - P é t e r s b o u r g et c e l u i de M o s c o u , le t e r r i t o i r e f t r a n s c a u c a s i e n , les p r o v i n c e s de S i r d a r i a , S a m a r k a n d et F e r g h a n a , ot les l i g n e s de c h e m i n de f e r du r e s s o r t de S t - P é t e r s b o u r g sont menacés par l'épidémie. D u 10 a u 14 s e p t e m b r e , 40o p e r s o n n e s o n t été a t t e i n t e s du c h o l é r a , à S t - P é t e r s b o u r g ; 9S sont m o r t e s . D e p u i s le c o m m e n c e m e n t d e Fepid é m i e , le n o m b r e d e s p e r s o n n e s t r o u v é e s m o r t e s en R u s s i e a étô d e 6.747. L'épidémie En ballon de Londres en Sibérie L o n d r e s , 15 s e p t e m b r e . L e Daily Chronicle a n n o n c e q u e v e r s la fin de la s e m a i n e p r o c h a i n e , M. Auguste G a u d r o n , l'aréonaute b i e n c o n n u , se p r o p o - e , en c o m p a g n i e de t r o i s a m i s , d^ f a i r e la t r a v e r s é e , en b a l l o n do L o n d r e s en Sib é r i e . M. G a u d r o n e s p è r e b a ' t r e le r e c o r d de la d i s t a n c e , q u e d é t i e n t a c t u e l l e m e n t lo c o m i e de la V a u l x . Une j-Ionte de ijotre Pays L'ÉMIGRATION Avant tout soyons bien persuadés que le mal existe et "que son intensité est effroyable. A côté de mon témoignage, je n'en citerai qu'un seul, mais il est lui aussi de valeur. « Un jour, écrivait M. Jules l'allier dans la Revue Morbihannaise (Mars 1906), M. J. Buléon visitait à Paris la préfecture de police ; lo sou's-officicr qui le conduisait, ouvrant brusquement une fenêtre qui donnait au premier étage sur une cour intérieuie, lui montra du doigt une quantité de femmes qui s'y trouvaient pêle-mêle : « Ce sont, dit-il, celles que l'on a cueillies, la nuit dernière, dans une rfltle sur les boulevards. M. le Curé, vous pourriez prêcher en breton ici, presque toutes vous comprendraient !...» Pour nos pauvres petites filles, destidées par la Fatalité à aller grossir ce lamentable troupeau îles prostituées, le danger n'est prs seulement à Paris. Il commence eu Bretagne, au moment du départ, et quelquefois plus tôt ; il commence le jour où l'esprit rêveur île la jeune fille se représente Paris et les grandes villes comme des Edens où l'on peul Vivre largementr,—&gréftMement, richement peut-être, presque sans travailler. Voyez que l'expression même de leur rêve indique que le mal existe déjà ; la coquetterie, ledésirdu luxe, et la parosse y sont en germe. Coquetterie innocente évidemment, désir commun à toute l'humanité de vivre le mieux possible avec le moindre effort c'est vrai ; mais les plus grands vices ont pour germe de tout petits défauts, et parfois de simples idées un peu folles. Aussi bien je ne condamne pas, je constate ; el je dis ; du jour où la jeune Bretonne n'est plus contente de son sort el n'est plus attachée à son pays, elle devient une proie possible pour les villes tentaculaires. Voilà le bref et affreux roman de la grande majorité de nosémigrées. I l arrive bien parfois que nos Bretonnes trouvent de bonnes places. A comte large, cela arrive peut-être à une sur mille. E11 ell'ct, beaucoup de maisons dans les villes sont considérées comme bonnes, qui sont peut-être les plus pernicieuses do toutes. Un ami m'en citait 1111 exemple, tout près de chez lui. Chez deux personnes dont j'aurai donné une idée en disant quelles 110 vivent 111 de leur travail, ni de leurs rentes, débarqua l'hiver dernier une jeune bonne portant fort bien le beau costume de Scaer. Ah ! celle-là ne dut pas trouver la place mauvaise, au contraire. Au bout de trois mois, elle était devenue l'amie et la., collègue de ses maîtresses. El à préseul elle fait l'ornement des trottoirs des Champs-Elysées. ('elles à qui arrivent de pareilles aventures 11011 seulement sont perdues, mais elles constituent encore des agents île contagion fort dangereux. Pensez aux lettres qu'elles écrivent au pays, aux récits dont elles étourdissent leurs camarades demeurées simples, et/ comptez combien trompées par leurs mauvais conseils accourent à Paris avec les illusions les plus extraordinaires. Certes, toutes ces enfants, attirées par l'éclat supposé de l'existence dans ces villes, comme des allouettes par un miroir trompeur, 11e s'enlisent pas dans le vice, ne tombent pas au premier rang de l'humanité. Mais leur vie, pour n'être pas digne de réprobation, n'en est pas moins misérable. Le sort m'a fait passer la plus grande partie de ma vie dans des centres d'émigranls bretons. Je les ai vus à Angers, à Trélazé, au llûvre, à Paris. Et partout j'ai trouvé les mêmes misères. Notez iiue je ne parle pas ici des hommes, si à plaindre eux aussi. Je cherche uniquement à dire la situation pitoyable de ces pauvres êtres, moitié femmes et moitié bêtes de somme, que j'ai vu peiner aux manufactures d'allumettes à'l'rélazé, parfois ouvrières, plus souvent pauvresses accomplissant le miracle de nourrir des nichées de dix enfants avec les quarante sous que gagne l'homme, courant avec, leurs petits derrière les chariots de charbon qui vont à l'usine, pour glaner les morceaux que les cabots font tomber sur la route. Je voudrais encore vous faire deviner la faim tenaillant des malheureuses entassées autour de Paris dans les taudis sans 110111 do Grenelle, de Clichy, de Saint-Denis, ou au Havre dans le quartier Saint-François, 011 à Angers, à la Madeleine, au faubourg Bressigny et aux Justices. Les misères que connaissent dans ces enfers les Bretonnes, filles ou mères de familles, dépassent tout ce que peut concevoir celui qui n'est jamais descendu au fonds des cloaques que sont ces « quartiers bretons », comme disent avec mépris leurs voisins indigènes. Et pourtant ces femmes-là travaillent honnêtement, et elles pourraient en désigner de plus malheureuses encore. Cela étonnera plus d'un lecteur el j'attends qu'on me demande : Et celles qui sont eu services ? Celles-là ne-sonl guère plus heureuses. Ce n'est pas dans une bonne maison qu'on prendra une jeune fille arrivant de la campagne el 11c sachant rien du service. La presque totalité de nos enfants sont donc condamnées à travailler chez ces êtres mauvais et aigres que sont les petits bourgeois pauvres tracassés par le désir de paraître. Dans ces places-là 011 ne reste guère. El comme les filles ont leur fierté, au lieu de retourner au pays en avouant leur erreur, elles quittent un métier odieux pour en prendre un ignoble : découragées elles tombent à la rue. Les plus heureuses entrent dans quelque usine. Certaines ont la chance de trouver « un pays » qui les épouse — et. alors, c'est la vie des faubourgs que j'indiquais toul-à-l'heure, cette vie si affreuse que l'on doit se demander si la tuberculose, la maladie qui les tue avant l'Age, par milliers, 11e doit pas être plutôt bénie que maudite, la pourvoyeuse des cimetières suburbains ou tant de Bretons dorment leur dernier sommeil dans la suprême misère de la fosse commune, dans le suprême exil d'une terre étrangère. Et maintenant qu'elle se met en roule, contre les obstacles et les tentations de toutes sortes il lui faudra lutlersans cesse. Elle part d'ordinaire au hasard. Il y a cent à parier contre un qu'elle 11c trouvera pas facilement une place et que si elle en trouve une, à elle, pauvre inexpéComment enrayer cette émigration si rimentée, seront réservées les places péterrible ? nibles et mal rétribuées. Les pires à suivre exemples seront sous ces yeux. Par la YAN.N MOHVHAN GOHI.KT. force des choses, dégoûtée d'une vie de forçat où le pain le plus amer n'est pas même certain, la malheureuse, un jour qui n'est pas éloigné, tombera au ruisSa c l a s s e seau. Et ce sera une épave humaine de plus, dont 011 ne saura pas si l'on doit 1 Le bureau de recrutement de Brest a avoir davantage ou horreur ou pitié. J DU FINISTERE lancé les ordres d'appels des jeunes sol- chants des c a t h o l i q u e s . A un cerdats de la subdivision affectés au service tain e n d r o i t , quelques é n e r g u m è armé. nes entonnent le chant de gloire Les corps alimentés sont : 64 • d'infan- ( G l o t y sorig) et essaient de briser terie, à Ancenis; 64- d'infanterie à Sainl- les c o r d o n s de la police et le • Nazaire ; 93- d'infanterie, à la Roche-surYon ; 19-, à Brest cl Landerneau (sou- rangs des catholiques qui f o r m e n t liens de famille cl mariés) ; 124- d'infan- lu haie, mais ils sont repoussés sans terie, à Laval ; 132- d'infanterie, à p e ' n e . En s o m m e , aucun désordre Reims ; 132- d'infanterie, détachement sérieux ne se produit sur le parde Verdun ; 10G1 d'infanterie, à Chalons- cours. C e p e n d a n t , la p r o c e s s i o n sur-Marne ; 29- el 25- bataillons de chas- rentre dans la Cathédrale. seurs à peid, à Saint-Michel ; 2tr batailLa Sainte I-Io'st'o est alors e x p o lon de chasseurs à pieds, à Vincennes ; sée à l'adoration des fidèles recueil!•• régiment de zouaves, à Alger ; 4" rélis qui ont pu pénétrer dans la b a giment. de zouaves à Paris, fort de Rosny el Tunis ; I21 régiment de cuirassiers silique, puis le cardinal légal s'aà Rambouillet ; ,'î- régiment de dragons, vance. suivi d'un n o m b r e u x clergé à Nantes ; 2" régiment île chasseurs à et du haut des marchés qui conclu cheval à Ponlivy ; 14- batterie d'artillerie sent au porche, il bénit la foule à pied, à la Rochelle ; Ifv bataillon d'ar- é n o r m e massée aux a b o r d s de la tilleri^ à pied à Cherbourg; 18" bataillon cathédrale. d'arlillerie à pied à Brest (soutiens de La c é r é m o n i e est t e r m i n é e , les famille et mariés); 28- cl 35- régiment fidèles se dispersent vivement imd'artillerie, à Vannes ; 5- et G régiments de g é n i e ; 111 escadron du train ; 11" pressionnés. et 22" sections de commis, d'infirmiers L'attitude du premier ministre e s t et d'état-major. sévèrement commentée. Les jeunes gens atteints d'infirmités el susceptibles d'être réformés doivent en L'intervention de M. A s q u i t h , faire la déclaration, dès la réception de p r e m i e r ministre, venant interdire leur ordre d'appel, au commandant de la la sortie du S a i n t - S a c r e m e n t est brigade de gendarmerie de leur résidence a p p r é c i é e , non en lui remettant, si possible, un certifi- très s é v è r e m e n t seulement dans les milieux c a t h o cat délivré par un médecin. La commission de réforme se réunira liques, mais encore dans tous les à Brest (hôpital maritime), du 24 au 30 milieux protestants où l'^gne .un septembre. peu de libéralisme. Les jeunes gens qui, pour cause de La plus h a u t e autorité du r o y a u m e maladie ou pour de sérieux intérêts de consultée récemment sur le projet, famille, désirent obtenir un sursis d'arri- de p r o c e s s i o n et le p r o g r a m m e de vée, remet Iront, dès la réception de leur la c é r e m o n i e n ' y a v a i t r i e n t r o u v é ordre d'appel, uue demande appuyée de certificats constatant leur situation au "à redire. D autre part, Monseigneur B o u r 1 commandant de ts gendarmerie de la brine, archevêque de W e s t m i n s t e r , de leur rési dence. — — avait soli cité, a v a n t de rien t n t r e - Le Congrès eucharistique de Londres Les s é t n c e s du c o n g r è s se sont poursuivie-- samedi avec activité. A Caxton-Hall, p a r m i les prélats qui se trouvaient sur l'estrade, on r e marquait Mgr Morelle évêque de StB-ieue. Le g o u v e r n e m e n t a e m p ê c h é , dimanche, la sortie du Saint-Sacrement. V o i c i les r e n s e i g n e m e n t s qui nous sont parvenus sur la procession : L o n d r e s , 13 s e p t e m b r e . — Malgré 1 interdiction d ' e x p o s e r p u b l i quetn nt la Sainte E11 haristie, la procession a eu lieu en présence d'une foule énorme. La c é r é m o n i e a été des plus imposante. Dès 2 h e u r e s , de-' milliers de catholiques p a r m i lesquels on rem a r q u e do n o m b r e u s e s délégations françaises et allemandes, prennent place sur le parcoure que va suivre la procession. O n estime leur chiffre" à cent mille. Huit cents h o m m e s de police sont chargés d'assurer l'ordre s u r le p a r cours qui est d ' e n v i r o n un k i l o m è tre. D'antre part, 20.000 catholiques anglais accourus de t o u s les points du r o y a u m e viennent se placer dans les rues que suivra le cortège et f o r m e n t une: double haie afin d ' e m p ê c h e r tout d é s o r d r e ou toute manifestation contraire. Dès que 1M proces-ion sort de la cathédrale, une immenses acclamation s'élève, la foule e n t o n n e des h y m n e s . La procession se met en m a r c h e , lo spectacle est é m o u v a n t , bien que par suite de l'interdiction faite par le gouvernement 11 cérémonie soit dépourvue d ' u n e partie de la p o m p e extérieure q u ' o n s'était propose de lui donner. Le card.nal Vannutelli est vêtu de rougo. O n porto devant lui un crucifix. Sur différents points du p a r c o u r s , quelques petits g r o u p e s de p r o t e s tants poussent des h u é e s au passage du c o r t è g e , mais l e u r s manifestations passent presque i n a p e r ç u e s au milieu des acclamat ; ons et des Appel (k' pren i r e , l'avis du chef de polico de L o n d r e s et l'itinéraire de la p r o cession «insi que lus m e s u r e s d'ordre avaient été fixés d'accoid avec lui. La décision de M. A s q u i t h contredit d o n c la p r e m i è r e autorisation d o n n é e par la police et le « h o m e secreiary » ce qui cause un vif étonn e m é n t pour ne pas dire p.us. ilQ» Conseil Général du ^ i i ï i stère 2" Session ordinaire de 1 9 0 3 Séance du Jeudi 2 Septembre (suite) Raccordement du réseau du Morbihan avec celui du Finistère. — Le conseil nomme une commission spéciale, coinposée de MM. Swincy, Fégean, Dubuisson. Le Louédec, Jégo el Fenoux, pour étudier, de concert avec celle désignée par le conseil général,du Morbihan, le raccordement possible des chemins de fer d'intérêt local des deux déparlements. Jeunes aveugles. — Un quart de bourse à l'institution des jeunes aveugles de Paris, est accordé au jeune Pierre Rolland, de Plomelin. Ce complément de bourse sera demandé à l'Etal. Sourds-muets. — Il est également alloué un quart de bourse, sur les fonds départementaux, aux Institutions nationales des sourds-muets et sourdes-muettes, aux jeunes Anlonin Prigenl, de Brest; Alain de Rozcvire, de Pont-l'Abbé; Jérôme Cuelï, de Lambézellec ; Thumelte Bargain, de Trcfliagat; Marguerite Cévaër, de Saint-Ségal. Le conseil émcl le vœu que M. le ministre de l'Intérieur veuille bien compléter ces bourses sur les fonds de l'Elut, dans la proportion des trois quarts. Agenls-voyers. — Au sujet tic vœux émis par la Société amicale des agentsvoyers du Finistère, M. l'agent-voyer en chef présente un rapport concluant : 1° A la titularisation, après deux années de services, stage compris, des agenlsvoyers auxiliaires qui auront été appelés à remplir, pendant six mois au moins, comme stagiaires, les fonctions d'agenlsvoyers cantonaux et qui auront fait preuve en cette qualité, de capacité el d'aptilude suffisantes ; 2° A l'allocation aux agenls-voyers d'arrondissement d'une indemnité annuelle de 200 francs, pour la location de leurs de convention arrêté par le conseil général en avril dernier, et auquel il a été ap" bureaux, à partir du I er juillet 1908 ; 3° Au maintien de la-décision du 4 mai porté de légères modifications ; 2° A fixer la durée de la concession à 1903, par laquelle le conseil général a prévu la réunion, sous la direction de dix années ; 3° A accorder une subvention annuelle l'agent-voyer d'arrondissement de Quimper, des services vicinaux des arrondis- de 33.000 francs à partir du 1" juin 1909, date à laquelle les trois lignes seront misements de Quimper el Quiinperlé. ses en exploitation, subvention qui déLe conseil adopte les conclusions de ce croîtra de 5.000 fr. par an à partir de la rapport, sauf en ee qui concerne le poste 5° année ; d'agent-voyer de l'arrondissement de 4° A accorder une indemnité forfaitaire Quiinperlé, qui est maintenu. Toutefois, le titulaire de ce posle assu- de 8.000 fr. à M. Chanteclair pour le sermera le service d'un agent-voyer ianto- vice provisoire de Quimper-Beg-Meilniil de (Juiinperlé, il sera transféré à Pont- Fouesnant qu'il a installé depuis le 20 juillet dernier, et qui sera maintenu jusAven. qu'au 1er janvier 1909. A partir de cette Le conseil prie M. le préfet de lui sou- date, le service de celle ligne fonctionmettre, à la prochaine session, une nou- nera dans les conditions prévues à la convelle répartition du service vicinal ; il y vention. el la subvention sera calculée aura lieu d'envisager notamment : 1" proportionnellement au nombre de kilol'augmentation du nombre des agenls- mètres exploités ; voyers cantonaux el d'étudier une nou5° A fixer le cautionnement à 5.000 fr. velle répartition de leurs services ; 6° A donner délégation à la commission l'augmentation du nombre d'agenlsdépartementale pour arrêter la convenvoyers auxiliaires. tion définitive el à .autoriser M. le préfet Chemins de fer départementaux. — M. à signer celle convention. l'administrateur-directeur de la CompaM. de Servigny, tout en étant partisan gnie des chemins de fer départementaux des transports automobiles, estime qu'ils du Finistère a saisi M. le préfet d'une pé- ne serviront guère qu'aux touristes et tition du personnel de celte compagnie, qu'ils rendront peu de services aux popudemandant au conseil général de contri- lations de la région. buer à la création d'une caisse de reIl pense qu'avec la subvention annuelle traites. de 35.000 fr. à servir au concessionnaire Le conseil invite M. le préfet à faire des services automobiles, on aurait pu procéder à une élude de la question par contracter un emprunt qui aurait permis le service du contrôle. de construire de nombreux kilomètres de Associalion agricole de Carhaix. — chemins de fer. Pour le concours de poulains de deux ans M. Ilémon regrette aussi qu'on n'ait que celle association se propose d'orga- pas cru devoir doter d'un chemin de fer niser en octobre prochain, une.subven- la région de Quimper el de Fouesnant. Il craint que, comme M. Renard d'abord, tion de 100 francs esL volée. Bourse. — Une subvention de 150 francs puis comme MM. Roussin et La Bourest accordée au jeune Sinquin, de Scaër, donnaye, le futur concessionnaire ne éléve à l'école d'arts el métiers d'Angers. donne pas suite à son projet ou, tout au moins, qu'il abandonne son entreprise 'travaux de la préfecture. — M. Cou- avant la fin du contrat. lomniers, adjudicataire des travaux de Une discussion s'engage entre le présimaçonnerie de la nouvelle préfecture, sol- dent de la commission des travaux pulicite une indemnité, en raison des condi- blics et M. Hémon au sujet de la création tions difficiles dans lesquelles il a ell'ectué d une ligne de chemin de fer devant desces travaux. (Rejeté.) servir le canton de Fouesnant. Cette question étant en dehors de celle Séance du vendredi 4 Septembre concernant les services de transports auBac de Bénodet. — M. Hémon pose tomobiles, M. de Kerjégu met aux voix une question au préfet au sujet de l étal les conclusions du rapport de M. de Tréactuel du bac de Bénodet, simple bac à mintin, qui sont adoptées. rames dont le fonctionnement donne lieu Classement du chemin du Faou à à des réclamations de plus en plus pres- Saint-Rivoal. — Le conseil général désantes. Il rappelle que le conseil général, cide de faire procéder à une nouvelle il v a quelques années, avait voté, en étude d'ensemble au sujet du classement principe, la transformation du bac à ra du chemin de grande communication enmes en bac à vapeur, et demande où en tre Saint-Rivoal et Le Faou. est l'élal de, la question. A 1 h. 20, après l'adoption sans discusM. le préfet répond que le service des sion. de quelques vœux peu importants, pouls et chaussées a commencé les étu- la session est déclarée close. des de la transformation dont il s'agit, et il espère pouvoir apporter des propositions fermes au conseil général à la prochaine session. M. Hémon remercie le préfet de ses explications. ' Des engrais c o m p l é m e n t a i r e s Bac à vapeur de Plougastel-Daoulas. Il n ' e s t p o u r a i n s i d i r e p a s d e r é — Au nom de la commission des travaux g i o n o ù un c u l t i v a t e u r i n t e l l i g e n t publics, M. Loslis donne lecture d'un rapport sur le fonctionnement de ce bac. puisse a u j o u r d ' h u i se p a s s e r d ' e n Ce rapport concerne également certains g r a i s c o m p l é m e n t a i r e s . C e t t e n é c e s écrivains del'Elorn, pêcheurs el pêcheu- sité s ' i m p o s e ; elle r é s u l t e de ce q u e ses de crevettes, qui bénéficiaient autre- d a n s les c o n d i t i o n s p r é s e n t e s e t fois d'un tarif réduit, et qui se trouvent a v e c l e s c h a r g e s actuelles, i m p ô t s , maintenant dans l'obligation de payer le valeur d e la m a i n - d ' œ u v r e , c h è r e t é tarif plein. 11 conclut de proposer a M. le de la v i e , e t c , la c u l t u r e ne p e u t préfet de faire procéder, par le service du ê t r e r é n u m é r a t r i c e q u ' à la c o n d i t i o - i contrôle, à une étude de la question, et d e t i r e r de c h a q u e p a r c e l l e de t e r r e d'en apporter les résultats à la-session d'avril 1909, car il serait à désirer que s o n m a x i m u m d e r s n d e m e n t , ce l'on puisse revenir à l'ancien étal de cho- qui a b a i s s e le p r i x de r e v i e n t d e la p r o d u c t i o n . O r , c e r é s u l t a t ne s ' o b ses. (Adopté.) t i e n t q u ' e n c o m p l é t a n t le f u m i e r de Service de transports automobiles. —A la dernière session d'avril, le conseil gé- f e r m e , é l é m e n t f o n d a m e n t a l et i n néral avait accordé à MM. Roussin et La d i s p e n s a b l e , p a r d e s e n g r a i s c h i m i Bourdonnaye la concession des transports q u e s o u d e c o m m e r c e . L e c u l t i v a ' e u r automobiles entre Quimper-Fouesnant- ne peut d o n c se d i s p e n s e r d a c q u é Beg-Mcil-Bénodel, Quimperlé-Le-Poul- r.r les p r e m i è r e s n o t i o n s d e s m a t i è duVl l'oul-l'Abbé-Loctudy. MM. Roussin r e s f e r t i l i s a n t e s . N o u s les r é s u m o n s et Bourdonnaye ayant abandonné le béné- c i - a p r è s . fice de cette concession, deux nouvelles Les q u a t r e p r i n c i p e s q u i f o n t le propositions ont été faites au conseil général. L'une émane de M. Chanteclair, de p l u s s o u v e n t d é f a u t à la t e r r e , s o n t : Quimper, et l'autre de MM. Derrien, l'azote, l'acide p h o s p h o r i q u e , la Otiinquis et Rospars, ces deux derniers p o t a s s e et la c h a u x . adjudicataires du service postal entre L'azote est l ' a g e n t le p l u s actif d e Quimper el Fouesnant. la v é g é t a t i o n , à l a q u e l l e elle c o m M. Triminlin lil un rapport concluant : m u n i q u e , avec u n e c o u l e u r v e t t 1° A accorder à M. Chanteclair, dont f o n c é , u n e r i c h e e x u b é r a n c e ; m a i s l'expérience technique est une sérieuse e m p l o y é e avec e x c è s , il a m è n e garantie de succès, la concession des trois lignes Quiinper-Foucsnanl-Beg-Meil-Bé- d a n s la c u l t u r e des c é r é a l e s , la v e r s e nodel, (Juiinperlé-Le Pouldu et Ponl- a u d é t r i m e n t du r e n d e m e n t en g r a i l'Abbé-Locludy, conformément, au projet n e , et f a i t s u r g i r d a n s la c u l t u r e CHRONIQUE AGRICOLE \ m*m •• mmmammmBsmmantmsgsmaiiaamm FEUILLETON DE « L'ECHO DU FINISTERE » HOTES HISTORIQUES SUR LU PAROISSE DE PLOUEZOC'H II En 1303 le recteur de Plouézocli et son clergé accompagnèrent la duchesse Anne à Sniut-Jean-du-Doiçt. Une tradition, que je rapporterai plus loin, dit mémo que la souveraine visita Plouézoc'h à son retour. . . , Nicolas de Coiitanlem, seigneur de Keraudy, Kerivalen etTnés m en Plouézoc h, riche armateur et négociant morlaisien qui dirigea, sur les chantiers du Dourdui , la construction de la célèbre caraque la Cordelière, lit son testament en L>18 (1). 11 fonda a TierDétuité, en lest,lise pnrrochialle de Ploésocli une messe annuelle pour feu Mous' de Crénart t2) moyennan' une rente de quatre livres monnaie, et deux autres messes annuelles nour feu Charles Kstienne (3.i, coûtant cent sous monnaie par an. Il fonda do n u s n o u r messire Jehan Godec, une messe chaque lundi, avec commémoration au car'nel ou reliquaire en l a i s s a n t le choix du chapelain à ses héritiers, « et pour l e » tret enement d'un pi'llier de cire en ladite esglise ordonne estre pa.é au procureur de l-i labrioue de Ploézoch lu somme de dix soûls monnoye par chacun an » ainsi qu une autre rente de dix sous, à l'intention dudit feu Charles Estienne, pour « ayder a entretenir le cyel sur le grand aulier (autel) ». , , , ,, Parmi les innombrables legs et dons énumérés dans ce même testament, on releve encore • un quartier de froment do rente à la fabrique de Notre-Dame de Plouézoc h 2 sous 0 deniers de rente à Y von Moing, de Ploézoch - 73 sous monnaie aux hoirs lu Boscond, de Ploézoch - 2 quartiers de froment de rente, mesure de Morlaix aux hoirs de feu Yvon Le Chever, de IMoézoc'h « et, leur paierJehan oultrele. Galîéer", vingt quartiers frode Ploézoc'h, ment pour lesarréraiges en restiez »> — aux hoirs de 60 sous monnaie <• une foiz palez ». , . A la suite du pillage de Morlaix par les Ang aïs on 1822, on institua sur les deux pointes de Penallan en Carantec, et de Barnénez, en Plouézoc.h, à e.itreo de la rade En service de quel et garde pour prévenir de nouvelles incursions. Les milices fournies par les habitants de la ville close, St Martin, Taulé et ses trêves, occupaient Penallan, „ V Bulletin .lo la Société (l'Eludes scientifiques du Finisti-o 1885, 1»' fascicule, p. 23-41. (â,n iln Krrrerhqnnn on Q . i . ' n t o n , (oipnrar .1- (Mnan, qnl avait épousé v«r» 1460 Marguerite do TiuifutT. «liiitio (lu bien cl du Ki'iuiuly ( Il l'tiiu./.oeil. {») fclwrl.» K»tienne, sieur do Tru'vin, qui avi.il vendu en I M ce manoir A Nicolas de Cot'lanleni, la paroisse de Plouézoc'h entra, sous l'inspiration de son recteur Jean de Botglazec, ' daus la Sainte Union catholique, cette sorte de république fédérative que formèrent pendant la Ligue toutes les villes et paroisses du littoral, depuis Iloscofï jusqu'à St-Malo (2), et fournit celte même année vingt arquebusiers aux troupes qui tenaient garnison à Morlaix. III Les registres paroissiaux do baptêmes remontent à 1350 environ, avec toutefois de nombreuses lacunes dans les premières pages. Quelques'feuillets sont même encore plus anciens ; l'un d'eux porte la date de 1524 (Anno dim millesimo qmnqcs " xxiuj) el contient, à la date du 13 novembre, l'acte de baptême de Valentin llatour (sic, pour Paslour), (ils de Jehan Batour et de Marie Cazin, seigneur et dame de Kerjchan ; il eut comme parrains dom Guillaume an Anelec, prêtre, Jehan Keraudy, et pourmarraine Guyonne du Parc, dame de Coëlmorvan (en P l o u j e a n ) . Un autre est daté de 15'zO (,1/ijio dim millesimo quinqes" xxvf) ; on y lit l'acte de baptême de Guillaume Lanleya, li s d'Yvon Lanleya, d'une famille d'origine noble, qui prenait son nom du manoir de Lanleya en Plouigneau, et do Marguerite Giliboiv. Ses parrains furent Guillaume Pezron, fils aîné et héritier de Nicolas Pezron, seigneur temporel de Coëlmorvan, et Charles Giliboré, et sa marraine Anne de Coalanscour. Les acles de ces deux feuillets sont signés d'Yvon .légaden, A. Guidonis (forme latine de Guido 't, 15. Morvan, Olivier Itaffuec et Guillaume an Anelec (Lanelec), prêtres. On retrouve la signature d'Yvon Jégadcn presque continuellement jusqu'en 1562 ; tout porte donc à. croire qu il étaii r e c t e u r , bien qu'il ne p r e n n e j a m a i s ce titre dans ses signatures, et s'intitule seulement, comme ses confrères : prêtre baptisant. Les nobles dont il est l'ait mention aux deux plus anciens feuillets sont, outre ceux déjà nommés, l'Vançois de Quinqui/.oii. sei'/neur de Kernoler ; Isabelle doQuélen, darne de Kerbridou, Ambroise Paslour, darne de Coatiuz marraine le 24 juin 1520) ; Guv de la Foresl ; Guillaume de Quélen ; Marguerite de K e r g a l l i e . ; Pierre Polart, lils aîné de l a Villeneuve, (parrain le 8 mars 1525, ou plu'ôt 1520, nouveau style, l'année commençant alors à Pâques). (1) Une rcuuôlc a d r e s s é en 1510 par Joan lo .lenno, misour de Morlaix, rechercher les privilèges el l i b e r s do la ville, parle « de la brusluro nièrement ot dûs l'an 1622 faiio d'icollo villo ». (2) Yvon U v a n i t n l , Yvon Gtiillou, François Le Quolloc, Louys Gainarl, do la pour culx <itio pour cculx qui démoliront on lndicto parroisso, niais n ' a r o i r le 27 novembre 1M9. (Le Vulihr île ht Stc-Union, p. DS-»y). Ue usage à noter, e1 dont on vient de voir plus haut des exemples, c'est qu'à cette époque, les enfants mâles étaient présentés sur les fonts sacrés par deux parrains et use marraine ; pour es filles, !a proportion changeait. Ainsi, le 10 mai lo56, Anne, tille de François de la Forest (an Foresta) et de AnneDenen, seigneur et dame de her"ounar reçoit l'eau sainte entre les bras d'Olivier Jégaden, prêtre et de demoiselles Guillemellé de Lesmaës, dame de Kerscau, et Anne de la Lande, dame de Guernarc'hant. Parfois même, quand l'enfant était de haute lignée, les parrains et maraines se multipliaient. . . . Les principales familles roturières de Plouézoc h étaient, vers le milieu du seizième siècle, les Kerilis, le Loueault, Giliboré, Kerambellec, le Coguen, Bénc, Brélédv, bourmelon. Kerscch, le Féréc, le Moign, David, Estien, Keraudy, Braouézec, Mi on, le Su ni n, le Besci.nd, Boga, Régner, Troadec. Guéguen, Clech, Postic, Jégaden, le Ménez, Nuz Garamour, lloc'hiou, Pezron. Plusieurs de ces familles existent encore a Plouézoc'h, entre autres les Milon, qui s'enorgueillissaient naguère d habiter la mémo ferme depuis plus île deux cents ans. Les Giliboré, eux, devinrent des bourgeois aisés do Lanmeur, possédèrent des terres nobles et prirent la particule au dix-septiemo M Yves Jégaden, recteur de Plouézoc'h (?), disparaît vers 1562, et dès 1564, on trouve la signature de Jean de Botglazec, qui se qualifie expressément de r. cteur en lo68. Dans l'intervalle, les actes sont ordinairement signés de Vincent Loucze, pretre. Le 2 octobre 1566, il baptisa sous le nom de François un enfant né de Rolland an Achiver et de Marie Tugdoal, sa femme, lequel lui fut présenté par François Braouezec et Charles Baill, parrains, et Marie Rolland, marraine. Se doutait-il, le bon pretre, en versant l'onde sacrée sur le front du nouveau-né, qu'il donnait à 1 Eg.ise, non un humble et obscur chrétien, mais l'une des gloires de l'épiscopat breton au début du dix septième siècle, un futur évêque de Rennes ?... En tout cas, ce fut sans doute avec ( l u e i i i u e fierté que p l u s t a r d , lorsque le p e t i t paysan de Plouézoc'h eut ceint la mitre des Lunaire et des Mêlai ne, le recl ur Vincent le Guernigou apposa en marge de son acte d.' baptême celle note : Fuit Episcopus tledonensis. On a fait François Lachiver naître dans una très pauvre famille ; il devait cependant descendre 'de Jean Le Chever archer en brigandine parmi les nobles de Plouézoc'h à la montre de 1481. Courcy le dit né au Rest, d'après la tradition sansdoute, car le registre esî muet sur ce point. a u i commissaires chargés de quo les Anglois auroienl lierparolsso do Plouézoc h, tnnt acto, ont juré la buinte-Uuion L Ls O, (A suivre). l ;V / L'ÉCHO DU FMSSTEKE r • m . . h e r b p g è r e , de folles et d u r e s g r a minées à l'exclusion des meilleures légumineuses. L'acide phosphorique donne aux t i g e s d e s c é r é a l e s la f o r c e , la r é s i s t a n c e et la v i g u e u r en m é m o t e m p s q u ' i l a u g m e n t e la q u a n t i t é , l a dim e n s i o n et le p o i d s des é p i s ; il a m é l i o r e la q u a l i t é des r a c i n e s , n o t a m m e n t des betteraves ; dans les h e r b a g e s enfin il fait p u l l u l e r les petites légumineuses. La potasse est un é l é m e n t n é c e s s a i r e à la v é g é t a t i o n d u trèfle, de la l u z e r n e , de la m i n e t t e et en g é n é r a l de t o u t e les l é g u m i n e u s e s Elle est é g a l e m e n t f o r t utile au d é v e l o p p e m e n t d e s b e t t e r a v e s < es p o m m e s de t e r r e s , l e s t e r r e s a r g i l e u s e s et s i l i c e u s e s en sont g é n é r a l e m e n t p e u p o u r v u e s et s o n a p p o r t y fait m e r veille. (A suivre) Al Labourer bihan. FÊTE " I N T I M E Dimanche dernier les parents et amis de M. P. Gourvil étaient réunis chez lui pour fêter sa nomination au grade de chevalier du Mérite Agricole. Nous ne pouvons mieux faire pour nous associer nous aussi à la récompense du vrai mérite que de donner in-exteuso le discours prononcé à celte réunion intime par un des amis professionnels du nouveau promu. Mon cher Pierre, C'est toujours avec un grand plaisir que la corporation de S i - F i a c r e reçoit l'invitation de venir partager les rares moments nue seul vous laisse lo repos du dimanche. — A p ' é s avoir rendu à César, ce qui est à César, votre seule préoccupation est de continuer cette vie d'études do science horticole que vous cherchez à approfondir depuis plus de 80 ans dans une pratique ardue où tour à tour le succès et 1 insuccès vous caresse, sans jamais décourager cette indomptable énrrgie qui crie en vous : en avant, en avant toujours. C'est que Breton dans l'aine vous avez haut placé cette énergie tenace dont notre race est Hère. V o u s avez vou'u que voire passage ici bas soit pour nous les j a u n i s d e l à corpoiation un exemple de travail d'émulation. Votre amour du métier, vos vues larges et éclairées joints au désir d'ôire unie a votreBrelagne chérie, vous lit rêver de lancer un défit aux superstitions qui ont longtemps prôné que l'horticulture était en vain mot en Bretagne. Joignant l'exemple aux théories, le travail aux économies, l'expérience à la pratique, vous prouvez A tous aujourd'hui par le magoiflque travail que vous executez dans votre propriété, que la région morlaisienne peut, à l exemple d autres régions, devenir un centre horticole. Ce rêve, cette impulsion produit son fruit ; à chaque p j s nous en rencontrons la preuve matérielle par les nombreux jardins Fruitiers dont vous av. z i n o i d é la pi r u Nord-Finistère et qui sont autant de petits chef-d'œuvres qui chantent vos hautes compétences en arboriculture. Aussi inen cher Pierre, peut-on dire avec orgueil qu a l'exemple d'un brave so'dit, vous avez combattu pour enrichir cette grande mamelle de l'industrie lrai.çaise « L Horticulture ». r . . • La France n'oublie p i s s e s enfants et si Quelquefois certaines indépendances (ont attendre longtemps les plus méritants avant d'avoir la récompense que la patrie donne à s e s bons serviteurs, un jour ou l'autre cependant la force oblige le droit. Oui mon cher Pierre, celle récompense qui vous est accordée non seulement vous lait honneur, mais à l'ordre du mérite agricole lui-môme. Tant d'autres en effet, n'ont d rutre e.at de servie» que c e l u i - c i : « Ja n'm rien fait pour l'horticulture ni 1 agriculture ; jo ne connais ni choux, ni navets, mais je me euie occupé de politique et j e connais le P °VolTe "nomination fait honneur à la corporation, et celle distinction a pour vous, à nos yeux, le double de sa valeur, v o u s l'avez obtenue au creuset du travail et de l'indépendance. Merci mon cher Pierre de ca bel e x e m ple vous veuez de prouver à la jeune g é nération de la corporation qui avait cru aue pour c o n q u é r i r un peu d » gloire il fallait aller à Paris, ou dans les grands centres, et que les mérites ne se décernaient pas aux jardiniers de Bretagne, ou nue pour obtenir c e s mérites il fallait sacrifier cette indépendance si cbère au cœur •du Breton. Non m e s amis nous nous sommes troin;Jpé pierre vient de nous prouver que la est bien vraie : « Creusez, bêchez, fouillez, c'est le fond qui manque lo moins » et que le sol de Bretagne rapporte avec l'aisance cette consolation suprême que tout travailleur tient a cœur : la récompense, I» croix. Quelque chose manque a cette lé te, mais en attendai t nous allons rendre hommage à votre compagne dévouée ; C'est qu'elle aussi a bien mérite de la natrio et nous espérons que dans des ours prochains une personne autorisée jettera un regard do justice sur ces femm e s admirable» qui aux halles sont les puissantes auxiliaires de l'horticulture et de l'agriculture. Il me reste un vœu à émetlre ; c est que la commission qui a eu l'honneur de jeter un regard do justice sur l'ami Gourvil, ne s'arrête pas en si bon chemin. Je la prie au nom des j e u n e s de la corporation de prendre en considération la carrière laborieuse de vieux praticiens ; Jardiniers, marchands et amateurs qui consacrant leur vie à enrichir la région Morlaisienne. Mesdames, Messieurs, mes chers amis portons du cœur un toast en l honneur de notre ami Pierre. de sa chère Jeanne, et de notre ami René. Souhaitons en cœur à M et M - Gourvil d e s jours heureux au milieu de ce joli fable de la Fontaine chef-d'œuvre qu'il» auront ai rosé de la •ueur de leur front. k Nous «oubliions également clans des jours rapp o h j s uno union qui l'errut voire joie, votif <: .nsohaiJII et o bonheur de noire ami lîené. En atten luut en jour heureux : à vot'e bonne san e mes amis. JOB1C. P L G U G A S T E L DAOUL/4S lie timon Le 11'(mm cl Kéirioiialislc Bretonne n « Je continuerai, comme par le passe, déclare M. le président, ii l'aire tout le possible pour assurer le développement de la société ». MM. Jos Parker, Le lierre et Herrieu sont également réélus par acclamations. M. Parker, vice-président ; M Al. Le Ucrre et. Herrieu, secrétaires; MM. Mellae cl Véranl, sont réélus trésoriers.^ Pour la nomination d'un troisième secrétaire paur le pays galio, i! e>t pro cédé au vole à bulletin secret. Obtiennent : MM. Coroller, 28 voix ; l'aboé Bossard, ô voix; baron de Wismes,-I; Pohier. -I; Choleau, I. Le bureau esl constitué. Il est procédé il l'organisation des sec- 11 h. .18'. • concurrents ayant couru la course à pied Ce, 19, Allumette, à M. Ouinquis, de organisée par le Slade au mois de juin Brest, ii 11 h. •<;•; 7/10. i dernier. 7-, 27, FIcur-de-Lys, à M. Yves Le T r i b u n a l c o r r e c t i o n n e l . — Dans Bras, de Plounérin, à midi 11' 5". son audience du lo septembre le tribunal 8 , 12, Wallencourl, à M. Guivarh, de a statué sur les affaires suivantes : Brest, à midi 11' 8". (iillard Guillaume, 32 ans, à Pleubian, '.)•, 10, X..., à M. Kérouaiiton, de Lan- Côles-du-Nord était marin à bord du divisiau, à midi 25' 27". Sans-Souci. Il est accusé d'avoir frappé JO1, i 1, Sans Souci, à M. Jézéqiicl, de près de la gare avec un couteau, un [,- sneven, à midi 30'. nommé Tiiévénan. Le renvoi esl demandé 11-, 20, Oxford, ii M. Bocher, de Lam- pour entendre des témoins ii décharge. bézellec, à midi 50'. Celle affaire est renvoyée au vendredi 0 12-, 21, Octave, à M. Bocher, de Lam- novembre. bézellec, ii midi 50' 1 ". A Ha ire Dilizien Maurice, renvoyée au 13-, 22, Violelle, à M. Ilélary, de Bos- vendredi de quinzaine ; 2 octobre. Irenen, ii 1 h. 11' 3". A flaire Calvez Armand, sans domicile I l - , 32, ii M. Aud'hui, rédacteur lixc est renvoyée également ii quinzaine. de la Bretagne Hippique, à Morlaix, à Le Cad Victor, 10 ans, collégien ii Sli h . 12 3/10." Pol de Léon. Habile Roscofl', poursuivi 15-, 20, Béatrice, à M. Le Dain, de pour homicide par imprudence. Il renPonlivy, à i h. 24'. versa ii Boscolf au mois d'août une dame 10-, 25, A'..., à M. Louarn, de Brest, à Beinise, de Paris qui fut tuée sur le 2 h. 30'. coup. Deux témoins sont entendus. M0 17-, 14. X..., ii M. Breton, de Lander- I luet-Kcrbriant prononce une belle plaineau, à 2 t h. 30'. doierie. 18', 30, Col e d'Emciaude, à M. Eugène Le tribunal met l'affaire un délibéré. ilanion, île Plancoël. Le jugement sera rendu h l'audience de Ce cheval est fourbu. quinzaine. Le ir 2, Caslillo, à M. Maillier fils, de A celle même audience le tribunal Vannes, el le ir 4, Isabelle, à M. Pierre reçoit les prestations de serment : 1° Brianl, de Plouigrioau, ont élé frappés de M. Le Ching Charles-Guillaume, en d'un coup de sang à trois kilomètres de qualité de garde chasse de M. Guillou, à Morlaix el sont inorls. Pleyberl-Clirisl. Le ir 10, Allumelle, ;'i M. Ouinquis, 180, 2" de M. Tanguy Alain-Marie, à Si/un, rue de Brest, eu Saint-Pierre Quilbignon, en la même qualité de garde-chasse de esl mort en arrivant au contrôle. la société de chasse « La Landernéenne » Le ir 13, Patriote, à M. Lequéré, de pour les terrains situés sur le territoire Quimper, esl mort à Saint-Thégonnec. de l'arrondissement de Morlaix. Le ii-33, Campana, à M. Lal'onlaine, T r o u v é . — M. Témoigne, gardien d'ilennebonl, a été hospitalisé à Landid'enlrepol des postes à la gare, a trouvé visiau. dans la rue Armand Rousseau, une 2" E T A P E chaîne line sautoir en or à laquelle sonl De rjlorlaix à Carhaix accrochés un lorgnon el un médaillon en Oxlbrd à M. Hocher, de Lambézcllcc, argent. arrivé onzième dans l'étape Brest-MorLa réclamer au buVeau de posle où laix, est niorl, ce qui porte à cinq les vic- elle esl déposée. limes de la première étape. P a r t i e d e b o u l e s . - - Les inscriptions Lo D é p a r c pour la partie de boules organisée chez : Bien avanl l'heure fixée pour le départ M. Troadec à Kergavarec le dimanche | une foule énorme encombre les abords 27 septembre, seront irrévocablement du contrôle installé au Café de la Ter- closes le jeudi 24 septembre à 8 h. du soir. Avis aux amateurs. rasse. M o u v e m e n t de la p o p u l a t i o n du Sur dix-huit concurrents arrivés, douze se présentent au départ qui esl donné 10 au 17 septembre 1908. il 8 h. 15. NAISSANCES Le c l a s s e m e n t Marie Yvonne Bervas. fille de PierreVoici le classement de celle deuxième Franço-s et de Marie Dean, rue Gamhetta, 88. — Marie-Anne Le Moal, fille d;- Pierreétape : 1- X..., à M. Pommelec, de Saint-Ni- Louis er. de Annetle Le Duc. rur> C;irnnl, 2. — Paul-Jean Rouzsud, fi's de Aimé-Louis colas-du-Pélein, à 11 h. 40. 2- X..., à M. Bideau, de Brest, à 11 h. et de Jeanne-Marie Omiiè-;, rue des Vigne?, 2*2. 48. 3', Unie, à M. Josse, du Minihie-surPUBLICATIONS DE MARIAGES Ranee, à 11 h. 57. Jean-Marie Mulon, laboureur, à Plaben4-, Etoile, à M. E. Connen, de Sainl- nec, C. d. N. et Marie-Louise Motle, rue Brieuc, ii midi. de Parie i. — Joseph Lénoret, menuisier, 5 \ X..., il M. Kérouaiiton, de Landivi- rua Longue, 10 et Marguerite Le Prado, siau, à midi 7. cuisinière a Paris. — Guillaume Péron, 0-, Sans-Souci, à M. Jézéquel, de Les- charbonnier, rue du Mur, 10 et Marguerite neven, à midi 7' 45". Maiec, journalière, venelle m Son. — 71, Wallencourl, à M. Guiwarch, de Lucien Aubé, commerçant, rue V ; ?nes Brest, à midi 30' 45". et Marie Tady, employée de Cornai, r e, 8- Violette, ii M. Ilélarv, de Boslrenen, rue Gambetta. à midi 30'50". MARIAGES '.)-, Octave, à M. Bocher, de LambéYves-Marie Désire Moriu, inécariicio , zellec, à midi 31' 50". à Clichy-la Garrenr.e, (Seine) ei Frin ci: e 10-, Béai rix, il M. Louis Le Dain, de Madee, couturière, rue Couive, t. — J-:auPonlivy, à midi 35' 30", Louis-Marie Moguérou, quu-iier-maître 11-, Fleur de Lys, à M. Y. Le Bras, de fourrier do la Flotte, à Taule et JeannePlounérin, il midi 58. Yvonne Rolland s. p. à Morlaix, rue Lon12, X..., il M. Le Louarn, de Brest, il gue, 50. — Guillaume Thomas, journalier, midi 59. place du Marhallac'h 4, et Jeanne-Yvonr.e Deux heures environ après l'arrivée il Le Jeune, aubergiste, rue du Mur, 67. Carhaix, Unie est mort aussi. Ce qui DECES porte à 0 le nombre des animaux décédés. Elisa Bernardin, veuve de Paul SauLct, Le cheval X..., h M. Le Pommellec de 71 ans, quartier du Château. — BertheSainl-Nicolas du Pelem est dans un pi- Marie-Charlotte Le Golf, 20 ans, quai de teux étal. Léon, 1 — Marie-Jeanne Abgrall, 08 ans, 3 ETAPE quartier du Château. — Marie Jaflrennou, Carhaix Q u i m p e r par R o s p o r d e n épouse de Yves Le Fol!, 54 ans, quartier Le départ a lieu ù 0 heures. Le médeein- du Château. — Marie-Laurence Traon, 7-4 vélérinaire a défendu le départ dn che- n o s , q u a r t i e r du Château. — Jeau-Marie val de M. Le Pommellec. En conséquence Le C irs, 75 ans, rue Longue, 30. — Fian10 chevaux seulement se présentent au çiis-Marie Cozic, veuf de Jt anr.e Jézéquel, départ. Les concurrents demandaient 05 ans, route de Piourin. — Charles-Marie une prolongation du délai d'arrivée tout Le S a o û t , veuf de Marie Creignou, "17 ans, en repoussant une proposition qui leur quartier du Château — Jeanne Le Coz, était l'aile de renvoyer il une date ulté- 23 ans, au M-îrhnltac'h. — Jeanne Quénéneur, veuve de François Cornen, 49 ans, rieure, la eonlinualion de la course. quartier du Château. Le samedi 12 au matin, M. Thomas, adjoint au maire de Ploiigastel-Daoulas, . saine les congressistes, en une allocution l i o n s . Sont élus : Section économique, l rébretonne qui lui un hymne vibrant en siilenl, M. Morvran-Goblel. ; vice-présil'honneur de la petite patrie. M. de l'EslourJcillon répond. Puis le dent, M. A. Lajal ; M. Angol. remplacera cortège se met en roui • •, au chaut de s\ao connue secrétaire M. Albarel démissionnaire. Brei: i:el, pour la mairie de Plougaste' Section de langue bretonne : Président, où un vin d'honneur va élre servi. Ce cortège est ravissant. Voici son prési- M. l'abbé Buléon ; secrétaire nar acclasidenl, M. de l'Eslourb illon, vêtu (riche- mations, M. Hocher, barde Ar Vende!. ment en costume « glaxik » de Quimper, Pour le deuxième secrétaire, il esl le barde « Ab-Alor ». M. Le Berie, ha- orocédé au vole sccrel. Obtiennent : billé pareillement, portant l'étendard do I - tour, MM. l'abbé Canienen, 22 voix ; la Bretagne sur l'étoffe duquel une Pral, 20; Buléon, L 11 y a un bulletin . jolie croix bleue esl brodée. Puis, gentil- blanc. M. Camenen ayant obtenu la majorité les à ravir, misses Diluyn, lîoscaven, Griflilh.de Swansea ; M"" Hiou, de Van- des su 11 rages esl proclanié secrétaire. Section d'histoire : M. Henri «le la nes, transformées en accorle Eouesnantaise, M"' Cintré, MM. l'abbé Hossard, Guichardière esl élu président par 28 du Clos, Yves el Robert J le Coniac, Val- voix; M. de Wisines est élu vice-président. lée, Mellae, Choleau, etc. M. de Cogniae, par acclamai ion, esl Séance d'ouverture nommé secrétaire. _. A 3 heures, séance solennelle d'ouverSection des Beaux-Arts : Président, ture I r è s intéressante. M. le marquis de M. Jacques Pohier ; vicc-présidenl, M. l ' E s t o u r b e i l l o n y p r o n o n c e un d i s c o u r s d'une très liante envolée : « La Bretagne ? Ely Morbcl ; secrétaires, MM. llenriol el Elle est morle ! clame-l-on de toutes Sullian-Collin. I.a Commission exéeulive reste la parts. Non ! elle dort peut-être ; p Union La séance est levée ii midi la. iïégionalisle la réveillera ? » Toute la même. 3- journée. — S é a n c e de travail. salle éclate en bravos enthousiastes, téPrésidence de M. Krnaitl. M. Claude m o i g n a n t [qu'elle s e trouve en commuPral, barde klaoda, lit un rapport en lannion parfaite des sentiments avec l'orague bretonne au sujet de la guerre sourde teur. laite à la langue dans les milieux ofliciels. Puis noire excellent collaborateur Ar Le barde Klaoda rappelle la tentative Yeoilet, M. Pocher, en un breton moelofficielle faite sous le ministère Combes, leux et pittoresque, prononce une vibrante allocution en faveur de la petite afin d'éloull'cr le breton non seulement à l'école, mais encore à l'église el dans toupatrie. C'est le tour de M. de la Guichardière tes les réunions publiques. M. Ernaut remercie vivement M. Pral (Te le il Aour), lauréat des jeunes floraux, U dit son poème. Tandis que le barde de son intéressant rapport, el déclare chantait.... raconte, en une forme ex- qu'il serait nécessaire d'insister vivement quise, les souffrances du peuple breton il près des pouvoirs publics pour qu'enfin travers les Ages. Oh ! oui, il a soull'ort, on reconnaisse à nos enfants le droit de le peuple breton. Est-il maintenant au causer partout la langue bretonne ; l'une n'empêche pas l'autre. Un homme qui bout de ses peines ? H é l a s ! lion, l t i o n n ' a pu r a m e n e r les b.?aux jours : connaît deux langues vaut deux hommes ! T o u j o u r s n o u s e s p é r o n s et n o u s s o u l l r o n s M. Bocher, barde Ar Yeoilet, qui, lors [toujours. de la séance d'ouverture, prononçât le I.' \ m o r , p r ê t e à s o m b r e r , s u r les flots r o u l e et magnifique discours breton que nous [tangim. donnons ci-dessus in-extenso prend la El quand M. Henry de la Guichardière . s'assil, un religieux silence plane sur parole. Bocliei esl vraiment un maître de la l'auditoire qui se laisse d'abord aller à des pensées mélancoliques, mais qui se lutte langue bretonne, qu'il manie à son gré, de prendre, au souvenir des vexations et d'une façon si belle qu'il charme son subies, des enseignements de virilité fière auditoire. M. Le Berre fait remarquer que le rapet de résistance contre l'oppression. La population a l'ail un énorme succès porteur a oublié de parler des deux jouran concert breton du soir, où défilèrent naux bretons de Jall'rennou : Ar Bob et tour ii tour les chants récents les plus Ar Vro. On a également oublié de citer Y Indépendance bretonne et l'Electeur des populaires de nos bardes bretons. Dimanche... la foule arrive par toutes Côles-du-Nord, qui publient les poésies les routes. Une grande animation règne de Bocher. M. Jos Parker présente quelques obserii Plougastel, cependant que les membres de la section économique discutent, vations au sujet d'une mission spéciale à 10 h. d'intéressants rapports. — Vers dont il l'ut chargé, il y a quatre ans, près 1 h. 1/2 a lieu le départ en cortège des de l'évèque du Finistère, au sujet de la congressistes pour la grande représenta- langue bretonne, el termine en exprimant tion bretonne à St-Claude, par Paotred le vœu que Mgr Dupare, évêque breton de Saut Nouga, troupe d'acteurs bretons Quimper, veuille bien se montrer plus favorable que son prédécesseur au succès fort réputés. des revendications bretonnes. Lundi 11 septembre Loeiz Herrieu parle le dialecte de \ auSéance de travail il 9 h. à la salle nes. Il raconte les efl'orls que lui et ses Sainl-Pierre. amis ont dû faire, dans le pays vannelais M. Vallée insiste sur la nécessité poul- pour faire parler el lire le breton. ies Bretons de connaître la langue materLoeiz Herrieu est vivement applaudi. nelle. M. Vallée présente quelques observaL'orateur cite des exemples au sujet lions judicieuses et la séance esl levée. des efl'orls faits au pays de Galles, par Le concert breton du soir obtient un exemple, pour la conservation de la lan- grand succès. gue. La langue se perdait peu à peu, la La foule se retire enchantée des bons Ligue gaélique a trouvé un auxiliaire moment passés durant les deux heures de dans le père O'Growney, dont la méthode ce concert. consiste ;i apprendre les langues par soi4- journée. — 15 septembre. même ii l'aine de livres el de dictionnaires C'est jour d'excursion au Faon et Lansans professeur. M. Vallée s'étend longuement sur ce dévennec. L'entrain est général et la sujet. On se propose de faire avec l'appui journée bien employée. pécuniaire de Mlle de Saint-Pierre, quellïiGRLASX que chose d'analogue aux « Simple lesConsultation de nourrissons. -sons in liish ». La consultation des nourrissons en Sep- i Un livre très pratique est actuellement sous presse « la Langue bretonne en Organisée par le Comité d'initiative j lembre aura lieu le lundi 21 courant, ii 2 heures du soir, à la mairie, par les soins 40 leçons », ce sera une petite méthode des Pètes brestoises de M. le docteur Sanquer, médecin-insélémentaire pratique comprenant des règles, exercices, vocabulaire, en un seul pecteur. PREMIÈRE ÉTAPE volume. Le prix sera d'environ 3 fr. Grande f ê t e champêtre. — La muBrest-Wîorlaix R e n o u v e l l e m e n t du bureau sique indépendante de Morlaix organise par Lesnevon et Landivisiau pour le dimanche 20 septembre courant M. de l'Estourbeillon annonce que l'on Noire région étant un grand centre une grande l'été champêtre dans le beau va procéder au renouvcllcmenl des memd'élevage, de nombreux éleveurs s'y parc de kernéguès. Bal il grand orchesbres du bureau. Le président, avanl de déclarer le scru- étaient donnés rendez-vous pour voir tre, crêperie bretonne el diverses attracl'arrivée des chevaux prenant pari au tions. tin ouvert, prononce une allocution. Entrée du parc : 0 fr. 2o par personne ; Au moment, dit-il, où je vais remet- raid Brest-Brest. Dès 10 h. 30 du malin, la plus grande les enfants au dessous de 12 ans,0 l'r. 10; tre, pour la seconde fois, les pouvoirs entre vos mains, messieurs, je liens ii animation n'a cessé de régner rue de les pelils cnfanlsgratuits. Brest, place Souveslre cl place Tbiers ; r a p p e l e r , non sans émotion, tous les Accident. —L'ouvrier de la ville Alle contrôle était installé au Café de la lourel, Agé de 42 ans, était occupé, Lundi, labeurs de ces dernières années » Il est difficile de se rendre un compte Terrasse. 11 nettoyer les toitures des préaux du colLa municipalité, ahn d éviter les glis- lège des garçons. Soudain son échelle exact des résultats acquis. » L'U. B. B. progresse et progressera sades, avait l'ail jeler du sable depuis l'en- «lîssa. Il fut projeté sur le sol d'une en :oro, il faut l'espérer, cl quel que soit Iréede la ville jusqu'au point terminus hauteur de trois mètres environ. celui qui sera appelé ii présider notre de l'étape, et M. Bichon, commissaire de On le releva ayant un pied el un bras société, nous continuerons lous, à tra- police, avait établi un rigoureux service démis et on le transporta il son domicile, v a i l l e r de toutes nos forces il assurer la d'ordre. place Sainl-Marlin. grandeur de noire petite Patrie. » Au contrôle, se tenaient MM. de Béais Stade Morlaisicn. — Dans leur réuM. Lajatsc lève el en quelques paroles fils, Victor Alexandre, J. Vérant, L. nion générale les membres du Stade bien senties, déclare que pour la prési- Quéinnec et J.-L. Hervé, conseiller mu- Morlaisicn onl. renouvelé leur bureau. 11 dence, il semble bien que tout vole est nicipal. est ainsi constitué : président, M. Jean inutile. Voici l'ordre d'arrivée des attelages : Véranl, notaire réélu ; vice-présidents, Après les services rendus par M. de L-, n-8, Unie, ii M. Joseph Josse, de MM. Brizecel Jules Prigent ; trésorier l'Estourbeillon, depuis six ans, comme Minihic-sur-Bance, à 10 h. 50'. M. Ilameurv ; secrétaire cl gardien du président, l'Union régionalisle voudra Celle merveilleuse jument a donc l'ail matériel, M'. Mével ; capitaine d'équipe, confier au député du Morbihan, par ses 8ô kilomètres en 3 h. 11', perfor- M. Paul Malié. acclamations, un troisième mandai. mance qui a l'ail l'objet des commentaiII a été décidé ^'organiser un crossCes paroles sonl saluées d'une triple res les plus flatteurs. counlry cyclo-pédeslre qui sera couru salve de bravos. Tous les congressistes 2', 28, Fuschia, il M. Eveil, de Quim- ; le premier dimanche d'octobre. De nouse lèvent et acclament M. de l'Estour- perlé, il 11 h. 32'. veaux membres onl élé présentés cl acbeillon durant quelques minutes. 3-, 20, il M. J.-B. Le Pommelée, ceptés. Le président remercie sincèrement les de Sainl-Nicolas-du-Pélem, en 11 h. 37'. On a décidé d'augmenter le prix de la membres do l'Union régionalisle, de la 4-, 31, Etoile, il M. Eugène Connen, de cotisation et de la porter à 3 lianes. On marque de sympathie et de confiance Saint-Brieuc, 43'. 6, X.„, ùb 11 M-h.Bideau, de Brest, h a également distribué les diplômes aux que l'on vient de lui témoigner, CHRONIQUE COURSE DE CHEVAUX ATTELES Tribune Libre VÉRITÉ TOUJOURS BONNE A DIRE D'un article de G. Jollivet dans Autorité, sur l'héroïsme des Républicains nous extrayons le passage suivant : « Si je rattache ce nom à « la période héroïque », c'est qu'au moins Tridon, lui, aura trouvé belle sa République, puisqu'il a mangé de l'argent pour elle, en mettant du beurre dans l'assiette au beurre. Mais les autres, ses coreligionnaires ? Des héros, ceux-là ? Ah I non. Combien d'entre eux ont pris contre les Prussiens ce flingol que Tridon s'abstint aussi, lui, du reste, de se coller il l'épaule ? N'est-ce pas la presque unanimité des jeunes boussingols d'alors qui se défila dans les postes rémunérés, quand vint leur jour de victoire, Sedan ? « A quoi bon prendre l'uniforme ? me disait, au lendemain du 4 septembre, Charles Lanne, ami personnel de Gambelta. Dans huit jours, la République, proclamée à Berlin, nous laissera Metz el Strasbourg. » Combien se sont cachés dans un trou de province pour dire, une fois déterrés, à la paix : « Je n'existais pas depuis Reichshofen ! » Combien ont attendu, pour rejoindre un régiment, le dernier mois de la guerre, s'engageant, comme disait ce pince-sans-rire d'Eugène Chavelte, « pour la durée de l'armistice ». La période héroïque, Dieu juste ! Pour un Delescluze, un Vermorel, que de Bavards du genre de ce Tony Moilin, qui, le 18 Mars, à ma provocation : « Je vous enverrai deux amis », fil cette mâle réponse : « Je les ferai recevoir par un bataillon de gardes nationaux. » Après avoir lu ces lignes de G. Jollivet, faut-il donner des noms ? A quoi bon Cherchez dans vos souvenirs, regardez parmi les survivants de l'époque fatale, et vous n'aurez que l'embarras du choix. La guerre terminée, lous ceux qui vécurent bien, tous ceux qui se défilèrent, lous les tricoteurs el francs-fileurs, Clémenceau en tête, devinrent les importants de la République nouvelle. On les trouva partout : conseillers municipaux, maires, conseillers généraux, députés, sénateurs ; et, devenus de grands personnages, il fallut les voir le prendre de haut avec ceux qui avaient exposé leur vie sur tous les champs de bataille. Au 14 juillet, à Morlaix comme ailleurs, tout de suite après la guerre, on put les contempler huchés sur de pompeuses estrades, étalant leur boursouflure, leur suffisance et... leurs tromblons, regardant passer à leurs pieds leur armée, on les entendit applaudir sans honte à la rectitude du défilé ; sans que le rouge leur monte au front, on les vit accepter des saluts militaires et laisser incliner devant leur effronterie des épées chaudes encore des coups du champ de bataille et du sang des blessés. Ce qui souligne celte vérité bien connue : que le meilleur moyen de se faire gober par les autres est de commencer pai se gober beaucoup soi-même. Ces : icssieurs le savaient bien. P A R A P L U I E R E V E L 3.90 - 5.90 - 7.50 - 10.50 - 16.50 Supéiieurs à l'usage D é p o s i t a i r e à Morlaix Maison P SANTAMANS, pl. 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Les portes furent enfoncées, mata l'incendie avait pris d'énormes proportions et la mansarde n'était plus qu'un ardent brasier La pauvre petite fillette avait été brûlée vive dans son berceau ; le commissaire de police eut toute les peines du monde à empêcher la mère aflolée de se jeter dans le brasier qui, midgré les secours des pompiers avait gagné la maison entière. 1 e cadavre de la petite victime a été retrouvé dans les décombres. On a découvert dans ce qui reste des meubles de la veuve Jestin, un livret de caisse d'épargne de 300 francs et une somme de 2.000 francs. Peut-être les ruines cachent-elles encore d'autres surprises assez désagréables our les Landernéens qui faisaient l'aumône J la veuve Jestin. MmePéron, tripière, qui habitait la môme maison, subit un préjudice d'environ '2.000 lianes. Ce n'est qu'a grand peine qu'on a pu sauver la mère do cette dernière, clouée au lit par la paralysie, mais n'écoutant que son oouiage, M. l'abbé Saluden s'é'ança avec quelques ho unies au secours de la pauvre femme qu'ils furent assez Keureuxde sauver. Trois a très locataires on» eu leurs meu bles brisés et subissent des pertes assez importantes ; ils ce sont qu'eu partie assurés. Cinq familles vont se trouver sans abri. La maison incendiee appartient à M. Laudren qui subit une perte d'environ 15000 francs. Il est assuré. CHATEAUNEUF DU FAOU Concoxirs a g r i c o l e . — Le Concours du comice agricole du canton de Chflt e a u n e u f - d u - F a o u , a u r a lieu à Ch&teau- neuf le 30 septembre. En voici le programme : Juments poulinières et suilées. — 1" prime. 40 fr. : 2- 3â, 3- 30, 4- 25, 5- 20, 6- 15, 7- 10, 8- 5 fr. Poulains au-dessous de quatre ans. — 1 - p r i m e , 25 fr., 2- 20, 3- in, 4-10,5. 5 fr. Pouliches au dessous de quatre ans. — 1 - prime, 25 fr., 2- 20, 3- \o, 4-10,5- 5 fr. Taureaux au-dessus de deux ans. — P" prime, 50 fr., 2- 25, 3- 20, 4- 15, 5. 10, 6. 5 fr. Taureaux au-dessus de deux ans et ayant moins de trois ans en bouche. — prime, 15 fr., 2- 10, 3- 5 fr. Génisses n'aqant pas trois ans en bouche. _ i - prime 20 fr., 2- 15, 3' 10, 4- 5 fr. La génisse ayant trois ans en bouche et reconnue portière pourra concourir. Verrats. — P . prime, 20 fr., 2' 15, 310, 4- 5 fr. Truies pleines ou suilées. — 1" prime, 20 fr., 2- 10. 3- 5 fr. A midi. — Banquet. A 2 heures 1/2, roule de Carhaix. — Course de bicyclettes, réservée aux cvclistes du canton. — l " prix 15 fr., 2-10, 3- 5 fr. 1- La médaille argent sera décernée à l'exposant qui aura obtenu le plus de prix. 2- Une médaille de bronze sera décernée au premier prix dans la catégorie des pouliches. 3- L'autre médaille en bronze sera remise à l'exposant du plus beau lot de légumes. Revue Financière Ce 12 Septembre 11108. Moins résistant que la semaine dernière, notre marche a néanmoins fait preuve pendant la huitaine qui vient de s'écouler d'une certaine fermeté si l'on considère surtout les facteurs défavorables qui ont pesé sur lui. Lo seul tnregi.-tré par les tonds d'Etat a, ea effet, été insignifiant et ies autres compartiments de ia cote ont à peu prè-j tout consol'dé leurs précédentes avances,sauf celui des industrielles Husses dans lequel certiines valeurs venaient de parcourir une étape de hausse trop rapide et le Rio qui, pour des raisons particulières a été vivement attaqué. La question marocaine entre d'adleurs dans une nouvelle phase, les conversations doivent remplacer les communiqués. Espérons que cela mettra fia aux piqûres d'épingle qae l'on s'octroie délibérément par la voie de commentaires quotidiens et qui n'amènent, comme plus clair résultat, qu'uu malaise aigu dans les milieux d'aftaues, et une piua grande difficulté dans les négociations entre chancelleries Notre3 0/o, tout naturelkmfnt préoccupe du M jroc et aussi influencé par la moins-value que présente par rapport aux évaluations budgétaires le rendement des impôts et revenus indirects pendant le mois d'août, s'est un peu alourdi d'une semaine à l'autre. L'Extérieure Esp-'g oie ne maintient pas non ph;s ses plus I nuls côtés. Une crise ministéiielle pnrali onverie parle fait de la retraite du ministre des Finances actuel. , , , , . Le Brésil plus toucu ; par la baisse revient à 84. Le Portuguis se retrouve sans grand changement. Les Russes ont, en somme, fait preuve de grande résistance et restent non loin de leur clôture pcécédenle. Le Turc, npiès avoir dépassé ie cours de 96, se replie à 05 75. Le compartiment des Etablissements de Crédit a depuis huit jours fait preuve de la plus grande fermeté. Le Crédit Lyonnais vaut 1217. Le solde du dividente de 55 fr. do l'exercice l'J07 seia payé à pat tir du 25 septembre et cor tre remise du coupon n° 24, à raison de 28 fr. 80 nets pour les actions nomina- tives et de 27 fr. 55 pour les actions au porteur. La Banque de Paris se retrouve à 1520. La Société Générale conserve son cours de 072. Cette Société intéressée dans plusieurs affaires Suisses est uppelée à profiler du relèvement de ces affaires qui ne mantpieia pas de se produire après l'émission de l'emprunt. Lo Crédit Foncier confirma sa bonne tenue antérieure à "33 et le Comptoir National d'Escompte s'élève à 690. Les échanges se sont encore confiés sur les titres de nos grands chemins qui conservent leurs positions antérieures. Rien do particulièrement intéressant n'est à signaler parmi les Chemine Espagnols. L'action du Canal de Suez s'est élevée à 4430. Eu valeurs do transport, les omnibusont fléchi A 1000 fr. — C'est une diminution do 44,752.75 que cette Cie n à enregistrer pour les recettes de la 35" semaine de 1908 — La Thomsom également réalisée tombe à 600. Dans le compartiment industriel Russe, la Brian&k n'a pas conservé toute son avance aquise au début do la semaine. Elle se tusse à 310 — De môme Sosnowica revient à 1749 après 1776 au plus haut p. 1725 au plus bas. Le Rio a brusquement fléchi jusqu'à 1730 sur le bruit d'après lequel le montant du coupon d'acompte de novembre uo serait que do 25 schilling! au li?u de 40 sh. En Banque ies mines d'or après avoir fait preuve de la plus grande résistance au cours de cette derrière période ont été recherchées par Londres en fin de .semaine — La de Baers notamment remonte à 334 aprd* 325. Pnrm. les valeurs diverses, l'action de la Nantes-Ruttcd s'est maintenue ferme vers 37 fr. La campagne d'automne qui va s'ouvrir promet d'être très fructueuse pour cette Cie qui a pu effectuer ses achats de beurre dans de bonnes conditions et profilera pour ses ventes plus actives da is les mois d'hiver, de la hausse qu'on constate en ca moment sur lu beuird à Fans et à Londres. L'obligation 5 0/0 du port de Dolira vaut actuellement 442 fr. ex-coupon semestriel de 12 fr. 50 à ce p ix, ce titre est très avantageux à mettre en portefeuille à cause du pourcentage élevé do son revenu et des qualités dont il joint. DU S75; plus bas cours, 866 ; moyenne des cours moyens, 870. Obligations 3 0/0 (1'" série) (Jouissance Juillet) : plus haut cours, 440. ; plus bas cours, 438.25 ; moyenne des cours moyens, 439.50 Obligations 3 0/0 (2e série) (jouissance avril) : plus lmut cours. 444.»» ; plus bas cours, 442 75 ; moyenne des cours moyens, 443 50. Obligations 2 \j'2 0/0 (2° série) (jouissance avril) : plus haut cours, 399 75 ; plus bas cours, 397 ; moyenne des cours moyens, 898 50 devant le baleau (hangar F), et à Morlaix, au bureau sur le quai (tente de la Cie). Les passagers ne sont admis à bord que sur présentation de leurs billets et devront toujours s'a-surcr préalab'enieut de l'heure du départ. VCTiinnï 1 hon marché, unebaignoirc Y t i l î l l î l l j c n zinc en bon élal, s'adresser à M. AUDTIUI, 3 rue Gambetta, Morlaix. Commission — Consignations— Roulages Camionnages — Transports — Transits Formalités en Douane, Régie et Octroi Renseignements sur tout ce qui concerne les prix des transports par chemins do fer. D é m é n a g e m e n t s pour tous Pays, France et Etranger, par cadres et voitures capitonnés par terre, 1er et eau. A 5 , M du 17 Sept. 19U8 3 0/0 3 0/0, oui ANGLAIS, 2 1/2 BRESIL, 89 ITALIEN, 3 3/4 0/0 RUSSE 1901 RUSSE, 5 0/0 1906 Le trésor Russe TUliC unifié JAPON, 4 0/0 1905 act SUEZ Rio ord SOSNOWICE deBEERSord THARS1S Cape COPPBR 95 85 97 50 86 60 86 15 104 25 86 70 10015 520 95 90 100 20 4410 1730 1725 328 148 209 50 «'Linj-U""1 ".".H "',' ,'•.. BgSBBBg Elude de M" Jean VERANT, no'aire à Morlaix, rue de Paris, i.° 7. A LOUER pour ie 29 Septembre 1908 EN LA V I L L E DE M O R L A I X route de Paris, n» 12. um MAISON VENDRE P o u r c a u s e de n o n a p p a r e i l l a g e Excellent cheval alezan, par St-Donnal. S'attelle seul et à deux. Taille, 1 m. 60 ; Age 4 ans 1/2. — Prix 1200 francs. —1 S'adresser à Monsieur Blavoyer, lverozal SI-Yves, près Locquénolé. Menu du Café de Versailles P A R I S -1, Place de Rennes - PARIS l)u 20 au 27 Septembre 190S POTAGES Crème d'orge, Julienne, Petite marmite, Consommé œufs pochés. POISSONS Brochelle d'éperlans, Anguille lartare, Bar sauce hollandaise. ENTRÉES Pigeons à la crapaudine, Tendrons de veau à la chicorée, Rognons vorl-pré, Filet de chevreuil sauce poivrade, Côte de bœuf rôtie pommes à l'anglaise, Rumstcack grillé sauce béarnaise, Noisette d'agneau périgueux. FROIDS Jambon, Langue, Rosbif, Poulet. ENTREMETS Crème renversée, Parlait au café. LÉGUMES Asperges en branche, Choux de Bruxelles, Salade, Cèpes bordelaise, Flageolets maître d'hôtel, Endives sauce béchanel. DESSERTS VARIÉS Escalopes de Veau au Vin Coupez de la rouelle de veau on tranches, battez-les fortement pour les attendrir, saupoudrez-les de farine et mettezles dans une casserole dans laquelle on a l'ait chauffer vivement du beurre afin qu'il ne se noircisse pas, laissez jaunir et ajoutez une ou deux gousses d'ail bien haché. Lorsque le veau a belle couleur des deux côtés, mouillez-les avec un bon verre de vin blanc, laissez cuire à petit feu et servez en couronne, versez votre sauce sur les escalopes. Si la sauce paraissait trop claire laissez la réduire en la découvrant, si elle était trop courte, mouillez-la quelques instants avant de servir. Dans celle préparation on peut également ajouter un peu de sauce tomate. Le chef du Café de Versailles. AVIS La Chasse est réservée sur les fermes du Bcnigou, en Saint-Murtin-des-tIhnmps, de Kcramprat, aussi en Saint-Marlin-desChnmps el par extension en PleyberChrist, cl de Leslrézec-Mériadec, en Plourin. C o u r s d u B e u r r e • - Samedi 12 S'pi. 216 fr. les 100 If g Mardi 8 Sept. 218 fr. les 100 kg. CHEMINS DE FER DE L'OUEST Cours des Aotlons et Obligations de In Compagnie do l'Ouest à la bouffie do l'uns, du 7 au 12 septembre 1908. Actions de capital : plus haut cours, J . S A I N D O N LES MEILLEURES MACHINES A COUDRE Se J. trouvent chez H U I T R I C 11, R u e C a r n o t — M O R L A I X UVE NICOL, Ventes k termes ; Forte remise an Comptant. 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LAJAT DE 9 HEURES A 5 HEURES 15, place Thiers — MORLAIX vr-rr-v.///XAJC/Z///AC////S//#,-v.'.'. ju/rr*//./.M*. _ On demande des sous -agents pour la région __ W///zhx TYPOGRAPHIQUE & Ï M PRIME RIE L I T H O G R A P H I Q U E maminaf JjmMWÏi'ArrTrtBimimMMxamnuaomma. Imprimés Commerciaux tels que : f a b r i q u e de R e g i s t r e s Factures, Têtes de lettres Carnets de Reçus, Chèques, Feuilles de pour le Notariat Soumission, Pussavant Cartes d'adresse, Avis de Passage, etc et pour Comptabilité Affiches en tous genres COMMERCIALE ET DE LUXE en noir et en couleur fCçwrXMt MONSIEUR K. JÀ RRY-BELLŒIL A . Négociant à Quinlin COTES-DU-NORD est t o u j o u r s v e n d e u r de P o m m e s à Cidre 31, CRUS NORMANDS R u e L A J des CARTES de VISITE et autres bons crus. Lui demander ses prix, vous aurez réponse immédiatement. Prix rendu gare. 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A . mal. 5 32 5 58 6 5 G 11 G 2(5 mat 8 flO 8 11 8 53 fl S 9 '20 mut. soir 10 31 1 19 10 54 I 40 Il H 1 52 Il 10 2 1 11 28 2 13 DÉPAIlTS nu THOISIÈME TIUMESTliB D É P A R T S clT,I H A V R E SEPTHMBHK 19 Samedi 3 h. soir. 26 Samedi sO h. matin. * Départs de M O R L A I X SÏÏLTKMBBK 23 Mercredi 1 h. 30 soir. 30 Mercredi 4 h. 30 soir. Le chargement sera clos une heure avant les départs ci-dessus annoncés. P r i x c i e p a s s a g e du HAVRE à Morlaix et vice-ver.-â. — 1" Classe, 25 fr. ; 2- Classe, 15 fr. ; sur le Pont 10 fi. II est délivré des billets de 1" Glaf.se au prix de 40 fr. Aller et Reto >r. Demi-place pour militaires et marins au service. Les hommes sont seuls admis comme Passagers sur le Pont. RESTAURANT A BORD S'adresser : AU HAVRE, aux Bureaux de la Compagnie, boulevard de Strasbourg, 117. A MORLAIX, à M. A. VACHER, Agent. Les billots de passage devront être pris, au H a v r e et à JVXor-laix, avant l'embarquement à bord des vapeurs. La Compag de se réserve la faculté do mod II -r les Unies e» heures de déports. S'adresser : ou H n v r e , au bureau A ROSCOF F soir soir soir 4' 2 3 G 44 !> 41 4 44 1 0 10 3 1 56 1 17 10 15 5 10 7 29 10 "l i 5 22 7 41 10 3 0 MORLAIX 1908 <90*. iMwntf» (Ecosse) C a p i t a l S o c i a l : D I X - S B P T M I L L I O N S CINQ C E N T M I L L E F R A N C S 1 1 2 3 4 4 5 10 90 90 80 35 95 50 mat. 8 20 8 39 8 50 9 13 9 28 9 41 9 50 10 5 cl. 3- cl. 1- cl. 0 1 1 2 2 3 3 75 30 95 55 95 35 70 0 0 1 1 1 2 2 50 85 30 70 90 15 40 MORLAIX Plongoiiven-Plouriii.. Le C l o î t r e - L m i i i é u n o u . Scrignac-Berrien Huelgoat-Locmaria... Poulluouen l'Iounévézel ( h u l t e ) . . . CARHAIX soir 1 25 1 45 •1 1 2 "'t 2 11 2 50 3 7 3 20 CARHAIX mut. (5 5 G 21 fi 42 7 18 7 31 7 fit 8 20 8 3-2 8 42 8 52 1- cl. 2- cl. 3- cl. 0 05 1 45 35 9. 9 0 3 00 \ 95 4 80 5 25 fi 00 0 1 1 1 2 2 3 3 3 4 5 0 30 » 0 05 00 1 0 5 '.).-) 1 30 40 1 60 85 t 8 5 25 2 10 55 2 30 80 2 15 Port-do-Curhaix Motreff Gourin Kerbiquet Guisciill Soiior Coalloc'li Kernovol liOSl'ORKEN \ • cl. 2- cl. 3- cl. 0 1 1 2 3 8 4 4 5 r» (i 0 05 3;i 90 GO 15 00 06 70 40 80 15 40 0 0 1 1 2 2 2 3 3 3 4 4 45 90 30 75 10 40 70 20 05 95 15 30 0 0 0 1 1 1 1 30 00 85 15 40 (i0 75 CARHAIX Port-de-Carliaiy. Saint-Heriiin-Ciléden Spezet-Landcloau Ploiiévez-du-Fuoii ChiUeauiieuf-du-Fiiou Lnngallot Lonnon Pl.EYDEN 2 2 2 2 35 55 70 75 Snint-Séfjiil Port-Launny CHATEAUMM-VILLK CllATF.AULIN (GARK) D. mut. mat. 5 » 10 20 5 20 10 31 5 33 10 43 5 18 10 55 6 5 11 10 6 87 11 20 0 47 11 34 7 2 11 4 3 7 20 n 59 7 4 8 12 15 8 3 12 2 1 8 2 3 12 3 3 8 31 12 40 nuit. i n a t . G 32 8 54 6 40 9 7 6 55 9 17 . . 7 7 9 29 A . 7 27 9 10 D. L. mat. soir 10 58 2 2 0 11 17 i 3 3 U 27 2 4 3 11 39 2 5G 12 » 8 16 soir 4 49 5 6 5 15 5 27 5 48 s o i r «toir 7 6 7 27 8 27> 7 30 8 3 " . 7 54 8 49. 8 19 9 8. 8 11. CARHAIX soir soir 4 » 9 13 4 21 9 35 4 39 9 5 i 5 10 10 15 5 40 10 30 6 5 10 4 5 G 17 10 56 6 80111 0 A uiiil. 10 13 10 2 1 10 39 10 58 11 9 11 2 3 11 30 11 47 I l 50 12 3 CARHAIX A ROSCOKF. . . • Siiint-Pol de Plouéuan Tuulé- Henvie MORLAIX. . . . CAIIIIA x Ploutiévéeel (hulte) Poutlaouen tluelgoat-Locmaria Scriffiinc-Berrien Le C l o î t r e - L n n n è a n o u Plougonven-Plourin .. D. . A. ... mot. 5 55 6 7 6 19 6 29 6 49 7 14 7 27 7 45 mat. jour 10 2 5 12 5 10 87 12 18 10 47 12 4 0 10 58 \ 5 11 2 0 1 34 11 4 6 2 î 11 6 8 2 17 12 20 2 40 soir inat. mat. jour soir 6 7 7 7 8 8 8 8 50 1 12 22 40 2 ir> 86 ROSPORDEN SOU' s o i r 2 20 7 » 2 30 7 t t 2 4 8 7 31 3 10 7 51r 3 21 8 4 3 36 8 19 3 49 8 32 4 > 8 43 4 8 8 53 4 15 9 1 A HospoRmcN Kernével Coatloc'h Sjuër GuiscrilT Kerbiquet Giurin Mot r e l t Port-de-Carhaix CARHAIX 7 41 10 5 5 7 4 9 11 6 7 5 8 11 18 8 11 11 48 8 24 12 9 8 86 12 2 3 8 51 12 5 7 9 7 1 16 9 2 0 1 41 9 3 3 1 56 1 1 1 1 2 2 2 2 3 8 20 28 35 50 3 15 30 47 > 13 4 5 5 5 5 5 6 6 6 6 57 3 1.1 2-î 35 68 0 25 31 U CHATEAULIN soir 7 15 7 20 7 39 7 51 8 0 8 22 8 31 8 41 8 57 9 13 9 22 9 33 9 40 mal. 8 22 M 8 83 •M 8 45 U 9 » •rt 9 16 f. 9 35 u 9 14 2 9 51 *•* 10 13 v 10 80 10 37 '3 Il » H 8 j CitATiiAL'MN (GARE) CHATKAUL.lN-VlLLK Port-Lu un a y Saint-Sèg^l PLKYBEN . Hçf'ifiA par le «ioubbiJ[Jî*, D. .••.• • • . • • Chàteauneuf-du-Faou . Plonévez-du-Faou S,i6zet-LuuHeleiui Suint-liornin-Cléden ,. • Port-do-Carhiiix • CARHAIX MORLAIX — Imprimerie, Lithographie, A . LAJAT, 3 1 , r u e d e s Fontaines, 31 — MORLAIX f r u i t é par Noua, D A V I S MORLAIX MAISON J.-B. KRÉBEL p a r l o t s , au gré des amateurs. En la ville de Morlaix, Grands Terrains rt bâtir, en bordure de loute, derrière le Couvent des Ursuhn°s. Belle situation. —Vue magnifique S'adresser pour tous renseignements à M- VERAN'i, notaire. I I Ci v L ' E c b o d u F i n i s t è r e , à la différence d'autres journaux, exerce un.rigoureux contrôle sur ses annonces et ne recommande que ies maisons de tout premier ordre. Seul Agent des Machines P F A F F & 16, Grand'Rue, A S'adresser au bureau du AVIS ' 7 I S Imporlanle maison de gros, demande un garçon de magasin vigoureux, sachant lire, écrire et compter. — Bennes références exigées. — S'adresser au bureau du journal. 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O O Autres Départements 4 fr. 5 0 Frais i* Reoourrement O fr. 40 par Abonnement. par la Vendredi 18 septembre. — Le gou- S a m e d i 19 s e p t e m b r e . — La dislocation de quatre corps d'armée qui ont participé aux manœuvres s'opère dans d'excellentes conditions. — Nos troupes quittent peu A peu Castablanca. A la fin du mois il ne restera plus que 8.000 hommes. — A Saint-Pétersbourg, on a constaté hier 692 cas de choléra, dont 125 mortels. Dimanche 20 septembre. — M. Briand, ministre de la justice, s'est fait voter un ordre, du jour de confiance à Saint-Etienne par les groupes socialistes. — MM. Thomson et Cruppiont inauguré un cercle i'œuvres post-scolaires à Ùérysur Seine. — Les magasins de la Ville de Saint-Denis et TH6tel Central des Téléphones, à Paris, ont été détruits par des incendies. — Le congrès interparlementaire de Berlin pour le maintien de la paix a élé marqué par des manifestations de sympathie entre socialistes anglais et allemands. — On mande de Londres que le cardinal teansporté dans un z mai- son de nanti pour y subir une opération.' L u n d i 21 s e p t e m b r e . — Par suite de l'incendie de Gutemberg, les communications télégraphiques sont interrompues avec de nombreux points de l'étranger, du Nord et de l'Est ds ta France . — M. Doumergue, revenant de la Tour du Pin est arrivé à Paris. —L'inauguration de la voie ferrée de Bcr-Rechid a provoqué chez les Marocains des marques de sympathie pour la France. Mardi 22 septembre. — Tirage obligations foncières 1895 : le numéro 45. 470 gagne 100.000 francs. — Obligations communales 1892 : le numéro 452.076 gagne 100.000 francs. — Lt t Malécot » a fait un vol de 54 minute à une altitude variant entre 300 à 500 mètres. — Le cardinal Mathieu a élé opéré ce matin. L'opération a parfaitement réussi. septembre. — M. Thomson a visité les morts à l'hôpital Saint-Mandrier. Une enquête sur les cau- [431 Feuilleton de l'Echo du Finistère MORGANE PAR Charles LB OOPPIC DEUXIEME LA 31, ru© des Fontaines, MORLAIX Le service du journal et t fait gratuitement aux officiers ministériels annoncer*. Pour les annonces et réclames s'adresser k M. H. POCHON, soit Si, rue des Fontaines ou 67 rue Gambette. Les manuscrits ne sont pa* rendus vernement a reçu l'adhésion de l'Angleterre à la noie franco»espagnole. — Un violent incendie s'est déclaré dans lt port dt Marseille <X bord du paquebot « Adour ». — Les grandes manœuvres du Centre ont pris fin. Les troupes vont se disloquer. — L'empereur d'Allemagne a adressé au président du congrès interparlementaire une dépèche dans laquelle il dit qu'il a à cœur la paix universelle. — Tous les quartiers de Saint-Pétersbourg sont atteints par le choléra. On compte 400 cas dans la garnison. Mercredi 23 EKLEO PENN AR BED " Directeur : A. I^AJAT Post»y LA SEMAINE i/mthitw — la lign O fr. 2 0 O fr. 3 0 PARTIE SIRÈNE L ' a i r était grave et puissant et, jusque dans la bouche de Rianone, gardait do sa Boinbre énergie. Georges l u i - m ô m ë finit p a r en subir le charme émouvant et, debout près de Morgane, étendue dans sa pose de sphynge, il écouta... Quand les derniers sons eurent cessé, Morgane se leva, et, d'un geste, congédia le telynor et sa fille... « Vous ne connaissez pas cet air, m o n sieur de Kerduel ? demanda-t-elle à Georges. — Non, madame, dit Georges, mais il e s t d'une grandeur peu commune... —, Comme tout ce que nous ont laissé nos pères, dit Morgane. C'est l'air de marche des hommes de Harlech, quand ils Vont & l'ennemi (Difyrwch gwyr Harlech), ses de la catastrophe est ouverte. — Aujourd'hui s'est ouvert à Paris le couvent maçonnique. — On a établi un certain nombre de communications téléphoniques avec la province. — Le prince a'Eulenbourg est A l'agonie. Une J-Ionte de ijotre Pays (Suite et Fin) Jusqu'ici on s'est surtout occupé des Bretonnes déjà émigrées, et cela n'est pas surprenant : on a couru au plus pressé ; on est allé avec uno abnégation et une foi admirables aux pauvres créatures haletant dans l'enfer des villes. Mais les plus louables efforts n'ont pas donné jusqu'ici des résultats bien nombreux. Souvent sinon toujours, les moyens matériels ont fait défaut, et si le cœur inspife les miracles, au temps où nous vivons, c'est l'argent qui les réalise. Souhaitsns donc que les œuvres pour nos émigrées puissent prospérer de plus en plus et étendre sans cesse leur champ d'action. Cependant, il faut bien so convaincre que ce ne sont pas ces œuvres qui pourront entraver le fléau de l'émigration. Dans une épidémie, il est bon, il est nécessaire de soigner les malades ; mais il importe non moins de prendro des mesures pour mdttre les bien-portants à l'abri de la contagion. Chez nous l'émigration féminine est une épidémie meurtrière ; celles qui sont déjà parties dans les villes sont les malades, et les œuvres existantes sont les ambulances qui les soignent. De ce côté tout est bien el il n'y a qu'à persévérer dans la voie où l'on s'est euéjagé. Mais où tout est créer, c'est dans le domaine de l'hygiène morale qui doit empêcher les jeunes Bretonnes de fournir un terrain de culture trop fécond au microbe de l'émigration. Le principe d'où il faut partir esl que toute fille qui émigré dans une grande ville môme dans les circonstances les plus favorables, même en comptant sur les œuvres des meilleures el les plus puissantes, à neuf chances sur dix de se perdre — j e crois l'avoir démontré. Donc, avant tout, laissons-en partir le moins possible. P o u r arriver pratiquement à cela il faut enlever de leurs esprits légers le désir de s'en aller à l'aventure — et c'est toute une éducation à faire. Apprenons à nos enfants à aimer leur petite patrie, sa langue et ses coutumes ; si nous en faisons à l'école des déracinés Intellectuels, dès l'adolescence, ils seront m û i B pour l'émigration. Elevons-les donc bretonnement, suivant nos vieilles traditions. Je n'entends pas par là qu'il faut les élever comme il y a deux siècles. Chose curieuse, on retrouve le même air, presque note pour note, en divers cantons de Bretagne, et c'est aussi un chant de marche. Ce fut même l'occasion d'un incident dont vous avez peut-être entendu parler et qui se produisit à la bataille de Saint Cas, il y a quelque cent ans. Une compagnie de recrues galloises appartenant à l'armée anglaise marchait contre un des détachements bretons du duc d'Aiguillon. Tout à coup les Gallois s'arrêtent. L'officier leur demande s'ils sont las ou s'ils ne veulent plus obéir : « Non, disent-ils, mais, à l'air que chantent ces gens, nous avons reconnu des hommes de notre race. Nous aussi nous sommes Bretons. » — Avouez, madame, que la discipline était bonne fille en ce temps là, dit Georges. Aujourd'hui vos gallois passeraient en conseil de guerre... — Oui, c'est le progrès, dit Morgane d'un ton persifleur. — Mon Dieu non, dit naïvement Georges. Seulement le principe des nationalités n'était pas encore bien fixé à cette époque. L ' i d é e de patrie est de date récente, et, comme on n'en a point fait une très lon- Le monde a marché, pour nous comme pour les autres. Si nous avions la folie de ne pas le comprendre nos enfants nous le feraient bien voir en rejetant loin d'eux nos enseignements surannés. Fuyons donc les rêves de reconstitutions archéologiques intellectuelles. ou matérielles qui feraient de nous, s'ils pouvaient se réaliser — heureusement cela est impossible — des impuissants et des grotesques. Soyons des Bretons modernes, prêts pour la vie moderne. Notre race se prête merveilleusement à cette évolution : Callois et Irlandais le font bien voir. Nous pouvons faire ce qu'ils ont l'ait, il suffit d'être vraiment nous-mêmes. Nos enfants étant ainsi des Bretons bien préparés à la lutte pour la vie en Bretagne, n'auront point le gortl de s'expatrier. Ils travailleront dans leur pays et pour leur pays. Mais, on le voit, le problème moral est intimement lié à un problème économique : La Bretagne peut-elle nourrir les Bretons? Répondons hardiment : oui. Et organisons notre Bretagne, au point de vue économique. Faisons-en une terre prospère. Nous n'avons pas trop de bras pour mener cette œuvre à bien. Que vos gars se mettent au travail dès le retour du régiment : c'est le fonds qui leur manquera le moins. Ils pourront fonder des fumilles ; et les filles de chez nous n'auront pas besoin d'aller mourir de honte, dans les villes quand les hommes ne seront pas assez fous pour aller y crever de misère. Que notre Bretagne soit riche et heureuse — elle a tous les éléments nécessaires — et les Bretonnes n'émigreront plus parce que les Brelons les garderont auprès d'eux. Cela ne peut pas se faire du jour au lendemain. Il faudra une bonne propagande fort active pour mettre en échec la propagande mauvaise qui affole nos enfants. Si l'œuvre est difficile, elle n'est pas impossible — et sa difficulté même la rend digne d'être proposé à une race telle que la nôtre. Dans d'autres articles, j'étudierai les moyens qui me semblent les plus dignes d'attention : Au jourd'hui je me borne à indiquer les grandes lignes. Et je me résume ainsi : L L'émigra lion féminine bretonne esl un lléau et une honte pour notre pays et pour notre race. 2- L'assistante morale et matérielle aux émigrées est un devoir philanthropique et racial. Mais si elle peut soulager des misères, elle est absolument incapable cle restreindre l'émigration. 3' La lutte morale et économique contre l'émigration féminine ne peut être entreprise qu'en Bretagne même. 4' Elle doit considérer, moralement, à gue épreuve, elle n'en a peut-être que plus de ressort. Imaginez à présent un officier passant à l'ennemi comme les émigrés de 92, sous prétexte qu'il ne partage pas les idées politiques de nos gouvernants I — Mais les Gallois ne sont pas des Anglais, monsieur de Kerduel. — Ils ne l'étaient pas, madame, ils le sont devenus avec le temps, comme les Bretons sont devenfls Français. — Quelle hérésie I Les Français sont de même race que les Bretons, C'est dans vos collèges qu'on apprend aux jeunes gens que les Français sont des Latins. Latins par la langue peut être. C'est tout. Souvenez-vous que l'ancienne Gaule allait jusqu'à l'Ombrie, aux portes de Rome... Comme disait l'un des vôtres, l'amiral Itéveillèrc, je vois bien des greffes normandes, burgondes, sur le vieux tronc celte. Mais qui diantro, en France, à part quelques Corses et une demi douzaine de Provençaux, esl de race latine?... — Soit, madame, dit Georges admirant malgré lui cette dialectique serrée e t vive. Toujours est-il que les Gallois ont accepté leur incorporation dans le Royau- faire de nos filles par une éducation celtique el moderne à la l'ois, de bonnes Bretonnes, attachées à leur pays et à leur race. 5 - Elle doit consister, économiquement, à permettre à nos lilles de vivre largement, heureusement ; dans leur pays natal. Elle est donc intimement liée à la renaissance économique de la Bretagne. Telles sont les idées générales qui, je crois, sont indispensables à admettre si nous voulons lutter contre l'émigration des filles de Bretagne. C'est seulement quand nous les auront méditées et transposées utilement dans le domaine de la pratique que nous pourrons traiter par le mépris ceux qui prétendent que les Américains n'admettent plus la traite des noirs, les Français trouvent parfaitement licite la traite des Bretonnes. YANN MORVRAN A N E M Z A O GOBI.ET. B R E T O N Beza zo daou rum tud, hag a na valeont Icet ganeomp-ni, adsaverien Breiz. Da genta, ar rc a zo tre enebourien d'Iio gouenn hag a ra fae var ho bro. Ar seurl tud-ze eo ar gwasa ; gant-ho neuz sort da ober. D'an eil, an dud, pere, heb beza trubard d'ho mam bro, a gemer he adzavedigez vid eun dra difezuz da ober. Ar re ze na meump ket kemenl a zrouk out-ho rag da vihanna, mar n'int. ket tre a du ganeomp, na valeonl ket a eneb. Ar spi a m'eump da c'hounid anezho pa velfont a ia an traou dcu/. ar gwella. Beza ouzomp awalc'h a meump labour stard da ober. Uogen Bretouned omp, pelra ! ha kenta mad lion gouenn eo ar kilpennegoz ha ne zomp ket 'n eun daolet er flach breton heb gouzoul a oa diaez ober hon mennoz dont da vad ; haseul vuioc'h ma vezodiaez, seul vuioc'h a ze a m'ez fomp dellczel deuz ar vro. Mcur a vil tud a meump da c'hounid araok ma vezfomp laouen deuz ouzomp hon eun. Penaoz ? a c'houlenfoc'h dont a benn deuz kcnient-ze I Meur a du a zo. Hogen, me a grec! e z'eo dre ar c'hanaouennou eo red d'eomp deraoui, rag pa vo diskouezet d'and dud a skiant vad, pegen dudius eo ar zoniou bre/.onek en kichen ar c'hoz traou louz a vez kanet en gallek d'an amzer a vrcman, heb arvar cbed, an dud-ze a gemero tcch vid ho soniou hag ho gwerz ha goude-ze dre ma blijo d'hezo muioe'h ho iez, a gomzfont ane/.hi aliezoe'h. Red eo d'an holl Bretoned gouzoul mad ho iez, rag eur bobl a na oar kel komzal iez he vro a goll lie spered deniek. Goude-ze, neuze, a vezo red deski d'ar bobl hislor he mam vro ha kalz a draou ail. Mez ar skwer a zo aze evid diskouez eo red deraoui dre ar c'hanaouennou. Ar goueliou a zo bel renket en Brest disul diveza e deuz diskouezet deomp a oamp en hent mad. Deuz an noz, pa oamp eun toullad Barzed o pourmen dre ar pardoun breton er vali Ajot, an Aotrou Lajat en em Iakas da gana ar Pillawer, ha kerkent, eur vodad tud a ouspenn daou c ' h a n t d e n a zeuaz en dro d'eomp da zelaou. P a echuaz an holl a slrakaz ho daouarn h a g ha iouaz « bis... bis.... En n'eur velad an digemer mad great d'hon c'hanaouennou, ni a ganaz kalz a reou ail, hag araok pell an dud a oa laouennet, kaer am bijemp bel chom aze betek ar beure, beza vijer chomet da zelaou ac'hanomp. Petra sonjal deuz kemenl ail. A n'eo ket ze eur vurzud ? Plijout da dud eur c'her ken kalleget ha Brest gant soniou Brezonek ? Kement-se a zo skier. Mar karjem oll lakat bolonte vad ha n' em staga kalonek d'hon labour an dra-ze a vihanafe deuz kalz hon bec'li. Vid an dra-ze eo bet krouet an Ti Kaniri Breiz, heuillom he reiz mignounet, hag ha gawfom marleze aezetoc'h dont a benn deuz hon labour. Fanch GOURVIL, Sekretour U. I. B. LES FÊTES DF. BREST De grandes et doubles fêtes celtiques et mutualistes ont eu lieu i Brest. Elles se sont ouvertes samedi soir à six heures par l'arrivée de nombreux bardes du gorsedd gallois, conduits par le druide Cadvan. Une foule de dix mille personnes avail envahit le port de commerce et les hauteurs du cours d'Ajot pour assister à l'arrivée de l'Antilope amenant les Gallois. Ceux-ci ont été reçus sur le quai de débarquement par des membres du comité local des fêtes et par les bardes bretons. Au nom du gorsèdd d'Armorique, la bienvenue leur a été souhaitée par le druide Berthdtt et le barde héraut Taldir. Puis, après les formalités de la douane, Gallois et Bretons, précédés de binious, de la fanfare et des fifres de la Brestoise, se sont rendus en ville, débordés de tous côtés par la foule immense. Dimanche malin, à sepl heures, les mutualistes arrivèrent à leur tour. Leurs nombreuses sociétés, bien groupées autour de leurs bannières respcclives, p r é cédées de la musique d'infanterie coloniale, encadrées par les fanfares de la Brestoise et de \'Armoricaine, ont parcouru la ville en très bon ordre. Elles se sont rendues au théâtre, où, après l'exécution de la Marseillaise, et du God save tlie King en l'honneur de l'entente cordiale, d'intéressantes conférences sur la me-Uni et que ce consentement les lie. — Qui vous a dit cela? s'écria Morgane en s'arrêtant sur le chemin où tous deux descendaient depuis un moment. Où avezvous pris que les Gallois se soient librement donnés ? Où est la charte qui les lie? Vous jugez sur les apparences. Les Gallois dorment, les Cornouaillais dorment, les llighlanders dorment, les Irlandais dorment, Ne prenez pus leur sommeil pour la mort,.. dirai-je que je salue en lui une vieille connaissance ? Feu mon grand-père se plaisait aussi à ces constructions éthérées. Il refaisait en esprit la carte de l'Europe. Dieu me pardonne, il ne tenait pas à lui qu'on ne le nommât tout de suite grand protecteur de la confédération gallo-armoricano-irlando-cornoualo-écossaisse. Il y avait tous les titres, à l'en croire. C etai 1 un rêveur, mais il avait le rêve magnifique. — Vous m'étonnez, madame, dit Georges. A l'exception des Irlandais, je pensais que tous ces peuples étaient désormais unis de cœur à l'Angleterre..., — Et que diriez-vous, monsieur de Kerduel, si je vous montrais que ce rêve peut devenir uno réalité? — Et Arthur aussi dort, continua Morgane d'un air inspiré. Il dort ici même, dans cette lie où nous sommes, monsieur de Kerduel... Un brouillard magique est sur ses yeux. Il n'a plus de mémoire, il ne voit plus les hommes et les choses comme ils sont. Mais Morgane est près de lui. Au moment voulu, elle soufllera sur le, brouillard détestable et Arthur s'éveillera... — Moi, madame, dit Georges galamment, je dirais que, du moment que c'est vous qui prenez l'affaire en main, son succès esl tout assuré. — Non, monsieur, dit Morgane en attachant sur Georges ses regards chargés d'un feu sombre, le succès ne dépend pas de moi, mais de vous. » — J'entends, madame, dit Georges. Ceci est un symbôle, fort beau d'ailleurs, Georges regarda l'étrangère, incertain si elle parlait sérieusement. Mais à ce moment on vit s'avancer sur la grève, du côté da Landrellec, la voilure basse qui ^menait M™* Lefoullon. Morgane la montra de la résurrection de l'âme celtique. Vous au jeune homme, mutualité ont été faites par MM. Piton, Lacroix, Barberet et Delobeau, sénateur, maire de Brest. Un Champagne d'honneur a ensuite été offert, à la mairie, aux bardes bretons et gallois et aux délégués mutualistes, parmi lesquelles M. Bouttes, représentant 1' « Union Mutualiste du Morbihan ». La foule, massée devant l'Hôtel-de-VilIe, a acclamé la telenoress (joueuse de harpe), miss Bessie Jones, qui portait la robe verte des ovatesses. On a regardé avec une vive curiosité les costumes de quelques déléguées galloises. Un cinématographe a pris le défilé de plusieurs g r o u pes. M. Delobeau, sénateur maire, a souhaité chaleureusement la bienvenue a u x bardes bretons et gallois et aux mutualistes, et a porté un toast au président de la République française, au roi et à la Reine de Grande-Bretagne. Le consul d'Angleterre, M. Dickson, a répondu en quelques mots, puis bardes el mutualistes ont f r a ternisé gaiement. Une surprise leur était réservée. La harpe d'or du Gorsedd gallois fut portée dans la salle et, sur ce m e r veilleux instrument, la telenoress j o u a d e superbes airs gallois et accompagna miss Cordelia Rhys qui chanta de vieilles mélodies celtiques. Enfin, l'hymne national breton-gallois fut chanté, en breton p a r le barde Taldir, en gallois par miss Cordelia Rys, et repris en c h œ u r par les bardes et par un bon nombre de mutualistes bretons. De la mairie, bardes et mutualistes se rendirent à la salle des fêtes où un banquet par souscription avait été organisé. Plus de trois cents convives y prirent part, sous la présidence de M. ^Delobeau, sénateur maire, entouré du contre-amiral Pivet, préfet maritime par intérim, des adjoints, des druides bretons Berthou et Vallée, des druides gallois, des principales personnalités mutualistes MM. Lacroix, Barberet, Bouttes etc. Au dessert, M. Delobeau, dans u n toast vigoureux, a salué de nouveau les bardes et les mutualistes. Il s'est félicité de l'union qui se fortifie de plus en plus entre les frères celles de Galles el d e Bretagne, et il pense que cette union amicale contribuera puissamment a u maintien et au développement de l'entente cordiale entre la France et l'Angleterre. Il a donné lecture du télégramme suivant envoyé le malin même par des celtes hongrois ; « Les Celtes du Danube, fils des anciens Vénètes, saluent, exaltent leurs frères de Galles et de Petite Bretagne, rassemblés autour du dolmen, en leur honneur, que le Fogul sacré, de seS nageoires d'argent, émeuve la harpe d'or, et que le gui radieux frisonne sur la branche de chêne de Hongrie. Qu'il nous soit permis d'être affiliés au gorsedd * Il est temps que vous preniez les devants, lui dit-elle... Je vous laisse à Vo9 devoirs, monsieur de Kerduel. » Et, avec ce salut un peu sec qu'elle retrouvait à certains moments de contrariété, elle quitta Georges et prit la direction opposée à celle que sa main venait de lui indiquer... Georges alla recevoir M'"° Lefoullon et la guida par le parc jusqu'à l'appartement d'Annette. Il ne jugea point à propos de lui conter sa conversation avec l'inconnue. De plus en plus, un charme mauvais pesait sur lui qui, à m t s u r e qu'il l'éloignait de la jeune fille, le rapprochait de l'iitrangère. Le dernier entretien qu'ils avaient eu ensemble l'avait plus troublé qu'il ne voulait croire. 11 cherchait à se reconnaître dans ce dédale de sous-entendus, d'allusions mystérieuses à un grand rôle national et, en y réfléchissant, il se demandait s'il n'y avait point un rapport de cause à effet entre les discours de l'étrangère et le parchemin qu'il lui avait confié. {A Suirre). 4. L'ECHO breton, afin que l'harmonie règne sur l'Europe et que*Téloile de la paix illumine la robe du Danube, l'écharpe verte de Cambrie. » M. Delobcau a terminé son toast en portant la santé des mutualistes, et notamment de M. Loubet, premier mutualiste de France. M. Lacroix a ensuite porté le salut dos mutualistes gascons aux mutualistes bretons, et. il a bu aux Galloises, aux Bretonnes, aux Françaises mutualistes. M. Bonttes a salué de même les mutualistes brcstois au nom des mutualistes tnorbihannais. Enfin le. druide Bcrlhou a souhaité que la Bretagne, qui est toujours aux postes de danger soit, aussi aux postes de joie, et que tous les intérêts bretons, comme ceux de Brest-transatlantique, reçoivent satisfaction. Il esl deux heures el la cérémonie bardique doit avoir lieu à 2 h. 1/2. Les bardcS gallois el brolrms n'ont que le temps de se rendre en voitures dans la salle qui leur a été réservée près des portes de la ville pour y revêtir leurs robes. P e n d a n t ce temps le corlège s'or ganise place de la Liberté et bientôt druides, bardes cl ovales, viennent , prendre place, les druides en robes blan clies, les bardes en robes bleues, les Djfei, ircliidrilide du Gorv:dd de» bardes gallois ovales en robes vertes, groupes derrière les riches bannières du gorsedd de Galles et du gorsedd d'Armoriquc. En plusieurs endroits les bardes sont applaudis par la foule. Les costumes des déléguées galloises continue à exciter la plus vive curiosité. Sans incidents, au milieu d'une foule sympathique, le cortège arrive place du Château clans l'enceinte oii a été établi un c r o m l e c h de douze menhirs nu centre duquel se trouve le dolmen. Le druide gallois Cadvan, représentant l'archidruide Dyfed, et portant la couronne de chêne en or et le pectoral d ' o r m a s s i f , nnvra In cérémonie ovoo le druide breton Berthou. Bardes et ovales prennent la garde des menhirs. Les bardes hérauts Arlunydd et Taldir conduisent la cérémonie. Le druide breton parle d'abord en breton. (Le celtique est la seule langu^ admise au sein du Gorsedd). Il remercie la municipalité, et envoie son salut, au nom de la corporation, aux chefs reconnus des deux Etats, le président cle la République française et le roi des Iles Britanniques. Puis il prononce le discours suivant : « P a r suite de l'ignorance .où se trouve le peuple concernant son passé, il en est peut-être .fort peu clans cette multitude qui nous entoure qui sachent Vraiment cc que c'est qu'un Barde, et il en est encore bien moins qui sachent ce que c'est quo le Gorsedd. D'aucuns s'imaginent que ce dernier est unefeorporation à la dévotion (\) Feuilleton de YEcho du Finistère NOTES HISTORIQUES SUR rga paroisse de glouèzoc'h 111 11 eut deux frères aînés, Tanguy LachiVer, baptisé le 17 novembre et Guillaume, baptisé le 23 janvier 1557 et trois Sœurs, Marie, baptisée le 10 mai 1559, Jeanne, baptisée le 17 février 15G0 et Isabelle baptisée lo 2 Avril 1570. Après avoir commencé ses études religieuses sous la direction de Jean de Botglazec, recteur de Plouézoch de 1568 h 1594, il fut o r donné prêtre, et devint le précepteur et l'ami du fameux P . Pierre Quintin do Kerozac'h en Ploujean, dont il n'était l'aîné que de trois ans. Ils se rendirent ensemble à Paris pour y suivre les cours de la Facul'é de théologie, mais la guerre civile les sépara bientôt. Pierre Quintin revint en Bretagne prendro du service dans les troupes de la Ligue ; François Lachiver partit pour ltome, où son rare jnérite et ses hautes qualités lui valurent d'une association occulte. Ils se trompent. Le Gorsedd, ou assemblée plénière des Bardes, est une réunion d'hommes parfaitement libres, pensant el. agissant chacun selon sa conscience, mais s'accordanl. tous sur cc point capital : la défense de l'Esprit celtique ; el cela comporte la défense de la Brotagnc, de sa langue, de son esprit, el cela comporte aussi son exaltation dans le monde. I.e Gorsedd jusqu'à nos jours dans le pays de Galles. Alors, comme aujourd'hui, les Bardes, les Druides et les Ovales revêtaient la saie bleue, la saie blanche ot la saie verte; le bleu étant le symbole de la paix, le blanc étant lo symbolo cle la lumière el le vert étant le symbole du principe vital. Le Barclisme, nous dil une triade, a trois fondements qui sont : « la paix, l'amour cl la justice ». Une autre triade recommande « d'obéir aux lois de Dieu, de rechercher le bien cle l'humanité et de supporter bravement les malheurs de la vie ». Cela suffit déjà pour nous montrer que les Bardes s'opposèrent toujours aux mauvais penchants des hommes el aux maux engendrés par eux, notamment à la guerre injuste, le plus funeste des fléaux. Le Barde porte-glaive a de loul temps tenu par la pointe son arme symbolique pour attester que l'épée n'est point dirigée contre lo peuple. « Vérité, progrès et paix », encore un précepte bardiquo. Les Bardes n'ont jamais cessé d'être sollicités par ces trois objectifs. Ils ont enfin la satisfaction cle voir que la Paix reçoit les suffrages d'une importante fraction cle l'Humanité. Un j o u r des guerroyeurs de métier s'abattirent sur l'es pays celtiques, tels des loups et des corbeaux affamés. Ces pillards venaient de Rome, ayant pour mission de mettre en coupe réglée les nations, d'étouffer leur civilisation, d'égorger leurs peuples ou cle les réduire à l'esclavage. La lutte fut longue et terrible entre ccs destructeurs cle civilisations, ces pourvoyeurs de la mort et les Celtes héroïques dont nous nous faisons gloire de descendre. Les Bardes ont toujours entretenu le feu sacré dans le cœur des Bretons ; ils furent l'Ame de leur résistance séculaire; mais la victoire, par le concours d'éléments divers, finit par rester à l'envahisseur étranger et une voie nouvelle f u i assignée à l'Humanité. Tous les vainqueurs onl mis leurs soins à détruire notre esprit racique cl pour atteindre plus rapidement leur but, ils s'attaquèrent au Collègue bardiquo, son défenseur j u r é jusqu'à la mort. f Or, si l'Esprit celtique a pu être étouffé en Gaule par les Césars et par leurs successeurs, en Grande-Bretagne, du moins, cet esprit ne péril jamais. Les Bretons de jrande-Brctagne sont restés Bretons, en dépit des vainqueurs, et c'est en restant la très honorable charge de pénitentier des Bretons. En 1002, le cardinal Olivier, alors évêque de Rennes, lui résigna son siège, i cognoissant sa piété et zèle a l'advenement de l'Eglise », et il tit une entrée solennelle dans sa ville épiscopale le P" Septembre 1602. Après avoir édifié son troupeau par ses vertus, coopéré à un grand nombre de pieux établissements, et siégé en 1613 aux Etals généraux comme premier député de Bretagne, François Lachiver mourut à Rennes le 21 février 1619. Le P. Camart, général des Minimes, prononça l'oraison funèbre du saint prélat, dont le corps fut inhumé dans lo chœur do la cathédrale, sous une tombe poHant cetle épitaphe latine qui résumait sa vie. Me Ihiloncs r/enuere, inter Capitolia creui, susccpit martes inclita ftoma vicos, ad lledonani ascendi Jlomano eulle ihiaram, ad cœlum llinc, iam non altius incolo. J'ai aussi cherché l'acte de naissance de l'admirable Frère Louis do Morlaix, Louis Polart, de l'ordre des'Capucins qui a inspiré à Ilippolyte Violeau quelques délicieuses pages do ses Veillées bretonnes. 11 était fils d'écuyer Pierre Polart, seigneur DCJ FINISTERE n'obéit donc qu'à la conscience de la race. Nous n'avons pas le loisir de faire un cours public en cc moment, nous dirons seulement que dans les temps anciens le Gorsedd des Bardes s'occupait, chez les Celtes, cle la haute direction de la société. II se composait de Druides, de Bardes et d'Ovales ayant des fonctions distinctes el déterminées. L'institution s'est perpétuée Bretons qu'ils ont fini par vaincre h leur tour. Nous, les (ils de ccs Bretons têtus, nous avons aussi conservé un peu de cet esprit auquel nous devons notre salut. Les Bardes de l'Ile de Bretagne, à travers les Ages, en dépit des tyrans, malgré l'exil el les persécutions, ont su garder la vie â leur association, assurant ainsi la perpétuité des traditions bardiques, et c'est au Gorsedd d'Ynys Prydain que le Gorsedd de la presqu'île de Bretagne esl redevable cle sa résurrection assez récente. GrAce à l'esprit bardique triomphant, 1111 pont est jelé sur l'Océan britannique, reliant les deux Bretagnes. Les Bretons de celle rive se ressouviennent enfin que leurs ancêtres sont venus cle la Grande Ile qui surgit des eaux, là-bas derrière l'horizon. Les frères qui s'étaient séparés voici treize siècles, se retrouvent « la main dans la main », unis par une amilié cle « cœur contre cœur ». « Quelque chose de nouveau s'est passé clans le monde. D'aucuns, blêmes d'épouvante, oui entendu la trompette du jugement. Elle a sonné la résurrection des morts : elle sonne aussi la résurrection des vivants. C'csl qu'un monde" vieux se meurt et qu'un monde nouveau se lève ou plutôt se relève à la vie et au progrès. Car, chose surprenante, chose merveilleuse, le Colle, vigoureux que Rome parvint à maîtriser el à courber sous la loi de fer — et cela parco qu'il fallait qu'il en fût ainsi — cc Celle-là est sorti de sa nuit profonde. Rien désormais ne saurait s'opposer à son relèvement, car rien ne s'exécute sans la volonté formelle du Père, sur toute l'étendue cle. sa Création. <; Ne sommes-nous pas ici nous-mêmes comme le témoignage conscient de ce fait ? Les Druides el les bardes sont remontés sur le dolmen et le flot populaire les entoure. Et le Gorsedd, après un exil millénaire, t'ait entendre de nouveau sa « voix », voix qui esl la voix cle la Vérité el du Progrès. « Sur les ruines d'un vieux niondo romain, cependant que l'esprit de conquête exhale son dernier souffle, les Bardes proclament la paix celtique. « Dressez vos fronts dans la lumière, ô Bretons, et réveillez pour de bon votre conscience celtique, car le jour cle votre libération complète est venu. « Il y a du nouveau, certes, sous le soleil, puisque vous venez d'entendre prolamcr à pleine voix, dans la langue im- de la Villeneuve, et de Louise de K e r b u zic ; j'ai bien retrouvé les naissances de ses trois frères, François Polart, baptisé le 3 août 1574, Lierre, baptisé le 23 j a n vier 1578 et Jean, baptisé le 4 octobre 15S9, mais la sienne m'a échappé. Jean de Botglazec-, recteur de Plouézoch de 1503 à 1594, devait être issu de la maison de Kerangoué en Plouigneau. Les prêtres et chapelains de sa paroisse étaient de son temps, Missires Bertrand Moign, Bégaou, J. Feunteun. En 1594 il fut r e m placé par François Le Loucze, qui exerça le rectorat jusqu'en 1622. Ce dernier a consigné en ces termes, dans le registre des naissances, la bénédiction de deux harmonieuses cloches dont, d'accord avec le Général, il dota l'église paroissiale : « Lo mercredy dernier jour de juign lari cle grâce mil cincq cent/, quattre vingtz dix neutl', ennvyron les Iroys heures après midy, furent faict cl fonté les deulx cloches de nostre esglise pochiolle cle Plouézoch, auprès de la cyinittière d'icello, pur ung ouvrier nomé m 0 Jean Cadoudal de levesché de Léon, le vandredy ensuyvant, jo r de feste de la Visitation de NotreDame, après vespres furent lesdites clo- mémoriale et immortelle des Bretons, devant les pouvoirs, devant l'univers entier, la sublime, l'humaine devise des sages Druides : « Le Droit à la face du Monde ! » Les deux porte-glaive parlent ensuite du côté de Loricnt du cercle sacré el présentent les deux moitiés du glaive, La moitié galloise est portée par M. Jenkins, la moitié bretonne par M. Parker. L'Archidruide unit, les deux moitiés avec des rubans aux couleurs bardiques el, proclame la paix celtique. Ce début esl très significatif el très symbolique. Le druide Bcrlhou l'explique : « Ce glaive, dit-il, n'est pas un glaive de guerre, mais un glaive d e p a i x ; il doit servir h la maintenir ». La musique cle la lloUe joue alorsavcc brio la Marche des hommes de Harlec'h, tandis que la chorale de M. Guillermit chante un morceau breton. Le barde Abalor, sonne de la Conque et le Gorsedd de 11)08 est proclamé ouvert par les paroles sacramentelle : Ar gwir encb d'ar bed 1 Puis le glaive d'Arthur est sorti du fourreau ; les bardes se rassemblent et le touchent en jurant fidélité à la paix. Kalcdvoulc'h récite la prière dolmen. La musique joue de nouveau, et la chorale chante le Sao Breiz-Izel. Lorsqu'elle a fini, l'archidruide Cadwan prononce en gallois un discours où il rappelle la communauté d'origine de labeur el de gloire des Celtes, et prie le peuple de se rallier à la saine doctrine druidique, qui est : Union et travail dans la paix, sous l'égide de la tradition. Au nom des Bretons, le druide Berthou remeivie Cadwan du précieux concours des bardes gallois présents. Mlle Bessie Jones (Telynores Gwalia) monte alors sur le dolmen el joue un air de harpe, tandis que Mlle Cordella Rhyz, druidessc, chante de magnifiques stances. Le barde Taldir déclame son poème « N euz ker- a vor », que voici : IX N'euz ken a vor ! N'euz ken a harz ! Ivalon ouz kalon, dorn ouz dorn ! Er pellder an heol aour a darz Hag a skub ar c'houmoul gwalorn. Amzer ar peoc'h a zo arru ; Frankiz d'ar c'honverz a beb tu ; Evid an holl diskadurez ! Dre sikour Breiziz unanet Le venez a vo c'hoaz er bed, Hag a dra zur, pinvidigez !... bardi- que : Doue, ro d'eomp da skoazel, etc., dont voici la traduction française : Dieu, accord-nous la protection, Avec la protection, la force, Avec la force, la sagesse, Avec la sagesse, la science, Avec la science, la recherche de la vérité, Avec la recherche de la vérité son amour, Avec son a m o u r , l'amour de toute créa, turc. Avec l'amour de toute créature, l'amour cle Dieu. De Dieu cl de tout bien ! On apporte alors la bannière des bar- L'investiture druidique L'a tord» du GorseiM breton en costume (Taldir, barde héraut) N'EUZ * KEN I A VOR ! Tri c'hant vloa so eur Roue E mesk ar Fransizien A lavare gant fouge Ne oa mene 'bed ken Etre ar Spagn hag ar Franz E oa unvaniez, Ar Pyrene lieb doulanz Vije laket kompez, II Mez ar Pyrene uliel A zo clîomet 'n he zao, Hag an diou vro dishenvel 7.o dishenvel atao. Lorc'h eur roue fougeer Gwinteet var dron ffro C'hall N'eu/, ket gallet dizober Euz harzou natural III Mez ni, pobl ni c'hall lavaret Penoz mar 'zo c'hoaz meneziou Ar moriou braz a zo tec'het 'N cul lezel digor o henlehou 1 Euz Alban, eu/. Iverzon bell, Euz Kemri, bro ar gan santel, Euz Kerne, c'hoar vihan hon bro Zo deut tud, o dorn astennet, Ar c'hoarz var o muzel merket, A dreuz d'ar gwagnennou c'hoëro. IV N'eu/, ken a vor brema pelloc'h, An dour na gont ken vidomp-ni. Na pa re diou wech ledanoc h Petra hon harzfe d'e dreuzi ? Listri Breiziz var ar mor don Ken buan. ken ptim ha gedon A gas dreholl brud hon broiou ? Ken niverus int ha gwenan H a g o skonadren bepred a gan : Nan, nan ! Na n'euz ken a voriou ! V des et on la monte sur le dolmen. Cadwan attache à sa hampe les trois rubans « u x couleurs bardiques, puis le barde Mab an Argoal, porte-bannière du Gorsedd, la montre au peuple en faisant le tour du cles t y r é e s d e l a fosse l'une pesant anvyron 93 1. et l'aultre anvyron 32 1. esquelz sont les armoiries de la seigneurye de Goezbriand el le nom de M0 François Le Loucze, recteur de ladite parroisse. Le dimanche prochain ensuyvant, 4' j° do juillet dudit an, a lissue de la grande messe en grande assamblée de peuple furent les cloches benistes et baptisées solennellement par moy, M. Francoys Lo Loucze prestre recteur de ladite parroe, et fust la grande nommée Renée par la représentation et presnnee de noble et puissante dame Renée de la Marzillyen, dame de Goezbriand, Triévin, Kerantour, Keraudy, Bren, Lanouverle, Coatcoazer, et fust pour parrain, escuyer Pierre du Goezlin soigneur du Coskaer, et la pelitte fust nommée Jacques par la presance do nobles lioms Jacques de Keraldanet, seigneur de Kervern, Rozangavet, et fust pour moraine damoisselle Louvse Estienne, damo de lloslan, Kerveguen, le tout fait au cyinittière do ladite esglise devant le grand porche dicelle, 1e jour et an que devant. Signé : F. Lo Loucze, pr. recteur. » Le 26 septembre 1601, Illustrissime et Hualet ar broiou breton. Hirio ar rollou zo chenchet, D'an nec'h eo deut ar Vretoned, H a g ar Fransizien 'n eur c'hoste An Anglizien en eun tu ail A vefe aliez gwall fall Panevet harp hon bugale. VII Keumriz. Skosed. Iverzoniz, Arvoriz h a g Argoadiz Breiz, Diskuezomp brema d'ar-Bediz A zo ennomp ar memez Feiz ! Ankounac'homp an Disparli, Antreomp lioll er meniez Ti Bag an norejed zo digor ; An d o u r n ' e o ken spontus awalc'h Evid beza vidomp eun dalc'h Ni zo er gear, dreholl, var vor ! ! VIII Demezet eo ar c'hlezeier Gant an Drouiz-Veur var an dolven ; A vro da vro ar c'heleier A embann eo dihun hon gouen : Ar c'horn a voud : ar barz a gan, Telennou Gwalia a ziskan ; Biniouiou Arvor a c'houitel : lin Iraoniennou, er meneziou, Unanet eo c'hoaz eneou Bugale vihan Breiz-Izel. N'euz ken a vor 'tre an diou Vreiz Sethu aze eur vvirionez ; Ha tostaal a ra d'omp an deiz Ma voint unanet a nevez. Gwechall goz ar meniez Drouized A gelenne ar Yretoned, O gwad a oa pur ha dinam ; Hirio 'n ho kwaziou ha 'n hon re Hevelep gwad 'red adarre Rag bel lion deuz hevelep mam 1 VI Ilogcn gwask padus ha kaled Ar Romaned hag ar Sao/.on En deuz epad meur a ganlved Révérendissime Guillaume du Halgoët, par la grâce de Dieu et la faveur du SaintSiège évêque et comte de Tréguier, réconcilia l'église de Plouézoch, c'est-à-dire la bénit de nouveau, parce qu'elle avait été profanée. Quelle fut la nature de cette profanation, effusion de sang ou vol sacrilège ? Le registre n'en dit rien. Aux deux cloches fondues en 1599, le rfeteur en ajouta une troisième, quelques années après, et à cetle occossion, inséra la pièce suivante dans le registre paroissial : « Ce dimanche second jour d'aougst lan mil six cent quinze a lissue de la grande messe fust beniste et baptizée la pettitte cloche de ntre église de Plouézoch par moy, M. François Le Loucze, recteur de ladite paroisse en grande assamblée de peuple et fust nomëe Louise par la représentation de damoisselle Louise de Goezbriand, dame de l'Armorique, pour marainne et moy soubzsignanl recteur, pour parrain. F. Le Loucze, recteur. En 1610, François Lachiver, alors évêqne de Rennes, vint à Morlaix et ne manqua pas, comme bien l'on pense, d'aller revoir sa chère paroisse natale, ses parents Le héraut appelle les postulants à l'investiture druidique élus, après examen. On élève successivement au grade de bardes : MM. Yves Croc, sous le [nom d'Eostik Kerinek ; Loeiz à Floc'h sous le nom de Ar Stourmer ; René Degoul, sous le nom de An Hader ; au degré d'ovates : MM. Paul Ladmirault, musicien et Maurice Nicolas, peintre. Ils j u r e n t fidélité à la Bretagne et à leurs frères. MM. Delobeau, maire (Mab Armor) ; Amiet, président des fêtes (Bleimor) ; Vergmaud, adjoint au maire (Gwernaod) ; docteur Piton, conseiller général (Mab Sizun) ; Boulvard, secrétaire des fêtes (Mab Briek) ; Coudurier et P e t i t colas, de la Dépêche de Brest, ont été proclamés bardes honoraires. MM. Delobeau, Amiet et Vergniaud ont remercié par quelques mots bien sentis, dans une note tout à fait panceltique. M. Delobeau d i t : « Je suis très flatté de l'honneur qui m'a été fait et sur mon nom à la ville de Brest, en me proclamant barde sur ce dolmen ; ce titre rappelle l'ancien culle_de nos _pèrea,^<t«dvbùs venez de reproduire dans cette intéressante cérémonie. » M. Vergniaud : « Vivent les Bretons de la petite Bretagne et vivent les Bretons de la Grand«Bretagne. Vivent les Gallois et vivent les Gaulois. Vive le panceltisme. A l'encontre du panslavisme et du pangermanisme qui sont des associations de guerre et de lutte, seul le panceltisme est un gage de paix. » M. Piton, qui ]a choisi le pseudonyme de Mab Enez Sizun, répond en langue bretonne el voici la traduction de son allocution : « Bardes, mes chers amis, « Merci du grand honneur q u e vous m e faites en m'admettant au nombre d e s bardes. « J'ai pris le nom de « Mab Enez S i zun » en souvenir de mon père qui naquit à l'île de Sein ; au pays où Velieder f u t une des notables personnalités druidiques. et ses amis. Il se rendit ensuite au château du Taureau et y chantala messe avec pompe, en présence du commandant, Yves du Parc, seigneur de Kergadou, et des notables. Vincent Le Guernigou, né à Plouézoch, remplaça en 1623 le précédent recteur, il resta cinquante et un ans le chef spirituel de la paroisse, ce f u t un très digne et dévoué pasteur et je ne saurais mieux faire son éloge qu'en citant les termes de son acte de décès, qu'on trouvera plus loin. Il commença par reconstruire le clocher, qui tombait en ruines, et en posa la première pierre le 13 juillet 1627. Il s'attela ensuite à l'œuvre de la réfection de l'église elle-même, qu'il put mener à bien avec l'aide du seigneur de Goezbriand. fondateur et premier et priéminencier. J'ai relevé dans le'registre les pièces suivantes, relatives à ces travaux. Le texte original latin a été déchiffré et traduit p a r l'érudit chanoine Peyron, chancelier a r chiviste du discèse. L. Le G, {A suivre). - / , J&r \ L'ÉCHO i-i!'. ,"•• 1 1 , I FINISTERE .' i « Je salue cotte religion ancienne qu faisait battre à l'unisson les cœurs de la Grande et Petite Bretagne, leur inculquant une confiance réciproque avec l'énergie caractéristique de notre race. « En mémoire de ce noble temps passé que nous faisons revivre aujourd'hui, permettez-moi, monsieur l'archidruide, de serrer votre main loyale, renouant l'amitié des deux peuples gallois et bretons.» « Vive la Grande el vive la petite Bretagne. » M. Lcwclin Williams, ovale, et membre de la chambre des communes, prend à son tour lu parole, et au nom de ses collègues gallois, salue les membres du Parlement français représentant la Bretagne, qui sont présents it celle l'été merveilleuse dont il conservera un souvenir ineffaçable. M. L).-B. lluws, secrétaire de l'Kisleddfod de Londres pour 1909, annonce du haut de la pierre, celte importante assembléo celtique qui se tiendra du lv> au 20 juin 1909, dans la première cité du 1 monde et invite les Bretons il y assister nombreux. Puis il déclame une « gwerz » de sa composition. La cérémonie s'achève sur des airs de harpe enlevés par les deux charmantes baidesse Teleores Gwalia et Cordelia Rhys. Le glaive d'Arthur est de nouveau sorti du fourreau, et la paix est proclamée. Tous les bardes réunis autour de la table de pierre, ou debout au pied des douze menhirs, et les jeunes choristes de la Palestrina chantent pour finir les couplets du « Bro goz », avec accompagnement de harpe. L'effet est féerique. TSSISES DU FINISTÈRE 4* Session de 190S Voici les noms des jurés désignés par le sort pour siéger au cours de celle session qui s'ouvrira à Quimper, le lundi 19 octobre prochain, sous la présidence de M. le conseiller Gauducheau, ayant comme assesseurs, MM. Chauvin, j u g e et Ely, j u g e suppléant au tribunal de Quimper. Jurés titulaires MM. Pierre Canévet, cultivateur à Spézet. Joseph Colin, propriétaire-cultivateur ù Plomodiern. Joseph Le Roy, propriétaire à Gouézec. Yves Ddasser, propriétaire au Cloître. Charles Huet, retraité des chemins do fer à Quimperlé. Yves Bozcc, propriétaire à Lothcy. Yves Fournis, expert à Ploujean. Félix Braouézec, négociant à Morlaix. Théophile Barbier, propriétaire à Scrignac. Théophile Henry, avocat à Plouigneau. Jules Malinjoud, chapelier, h Quimper. René Savina, cultivateur à PlogastelSaint-Germain. Emile Collobert, propriétaire à Locmaria-Berricn. Yves Pensec, cultivateur à Q u e r n e n . Paul Dumont, négociant à Brest. Jean Cabillic, maraicher à Plozévet. Yves Guéguen, cultivateur à Locronan. Georges Cathala, négociant à Concarneau. François Quéré, maire do Guerlesquin. Maximilien Fauchon, mécanicien principal à Brest. Jean Morel, propriétaire à Landunvez. Benjamin Cadoret, commerçant à Riecsur-Belon. Félix Rivière, marchand de chaussures à Brest. J e a n Le Midy, propriétaire à Bcuzec-capSizun. Hervé Jambois, propriétaire à Hanvec. Daniel Belbéoch, rentier à PlonévezPorzay. Louis Laurent, mécanicien en chef à Brest. Alphonse Chabay, quincaillier à Quimper. Jean Le Nuz, propriétaire à Plougonven. Jean Le Bihan, propriétaire Jà Plonévezdu-Faou. . . Julien Le Bihan, syndic de marine à Po.it-l'Abbé. Félix Homel, 1 " maitre fourrier en retraite à Porspoder. Hervé Masson, propriétaire à Ploujean. Louis Le Bomin, boulanger 6 SainlSégal. Louis Douérin, boulanger à Chûteauneuf-du-Faou. Jurés suppléants MM. Jules Le Gent, conducteur des ponts et chaussées à Quimper. Abcl Meilhon, directeur de 1 asilo StAthanase à Quimper. . . , , Jean Le Bonzec, receveur municipal à Quimper. C H R O N I Q U E DU L O C A L E MORLAIX I n c e n d i e . — Vers 8 heures, mercredi soir, le clairon d'alarme annonçait aux habitants de Morlaix qu'un incendie avait éclaté.. . ,r En effet, une maison brûlait h Iraonar-Vélin, sur la roule de Carhaix, à un kilomètre de Morlaix. C'était l'habitation de M. Le Breton, tailleur d'habits, qui était en flammes. L'incendie s'était déclaré dans le grenier. M. Le Breton, en cherchant un livre dans les combles avait déposé sa lampe e u r un amas d e chiffons. P a r un mouve- ment imprudent., elle s'élail renversée cl avail éclaté. Le liquide s'enllammanl aussitôt répandu, avait pris des proportions tellement grandes cl rapides qu'il avail élé impossible M. le Breton de l'étein dre dès le début. 11 appela au secours. Il élail trop lard. Malgré leur rapidité, on dut se borner à sauver quelques meubles el à laisser briller la maison. Quand les gendarmes arrivèrent sur les lieux, on se mil eu mesure d'évacuer les meubles d'un local voisin el <i le préserver autant que possible. Les pompes arrivant à In rescousse quelques instants plus lard, sous la conduite du sous-lieutenant M. Muller, ont put. empêcher l'incendie de consumer ce local voisin el celui de M. Capitaine, confiseur, également inénacé. Les dégâts, importants, consistant en mobilier, marchandises cl immeubles, sont assez grands. Il y a assurance. M u s i q u e m u n i c i p a l e . — Prograïame du concert qui sera donné le jeudi ICM' octobre 1908, à 8 h. 1-1 du soir, sur la place Thiers : Les Cadets, marche militaire, Sousa. — Marguerite des Prés, ouverture, Plu-, ne!. — Bataille de Fleurs, valse, Romain. — Divertissement Tzigane (ballet fantaisie), Kelsen. — llispanola, boléro, A. Chauvin. P e r d u . — M. Lurher, boucher aux halles, a perdu une somme de 400 francs composée de trois billets de 100 francs et deux billels de 50 francs. Prière de les lui rapporter. S t a d e M o r l a i s i e n . — Les sociétaires désireux de prendre part au cross-country-cvclo-pédestre du I octobre prochain sont priés de se faire inscrire le plus tôt possible chez M. Le Saint, trésorier, rue de Paris. Ce cross-counlrv sera couru en deux catégories distinctes el des prix attribués à chacune d'elles. Nous prions instamment les sociétaires de s'inscrire en plus grand nombre possible pour donner plus d'attrait h cette petite épreuve sportive. Dimanche prochain 27 septembre, reconnaissance du circuit, départ de l'hôtel de ville à 1 h. 1 /2 de l'après-midi. Le Bureau. P r é l è v e m e n t s . — M. Bichon, commissaire de Police il Morlaix, accompagnant un inspecteur du service de santé cl d'hygiène publique, a prélevé des échantillons de marchandises diverses dans des épiceries et charcuteries de notre ville. Ces échantillons seront expédiés au laboratoire de Brest aux fins d'analyse. également. Los trois paroisses de Morlaix s'y étaient rendues en procession. T h é â t r e . — La troupe de passage Ed. Somlié, donnera lundi 28 septembre 1908, sur la scène du théâtre municipal : « Un coup de foudiM » pièce en î! actes, de Xanrolï. Oa eomm'o'icorn le spectacle par « Nos Maris r.'amuseut », p'ùco milita re d'Antony Mars. Grande fête clianpëtre. — grande fête champêtre organisée p'ir la musique indépendante de Morlaix, sous la présidence do son chef, M. Bizien, a eu quoique contrariée, dès le début, 'par un temps douteux, son succès habituel. L'admirable parc de Kernéguè; a clé très animé pendant tout l'après-midi par le lat à grand orchestre, les crêperies bretonnes et los nombreuses attractions qu'avait or ganisé le comité de la lôte. MM. Albert Heurtault. président ; Biz en, chef, les membres du bureau et les inusisiens de Vln irpeiuhnlc ont. droit aux me Ileures félicitations pour la bonne réussite de la k -rmesse qui s'est déroulée dans l'ordre le plus parfait et sans à-coups. I v r e s s e e t r e b e l l i o n . — La gendarmerie ayant arrêté un nommé Yves Rolland, dit GuinidiC, âgé de 39 ans, lequel était ivro dans la rue do Brest, un seul gendarme avait été chargé de le conduire au poste de police. Chemin faisant, notre ivrogne voulant fuir, envoya un coup do pied au gendarme qui fut obligé d'appeler à son aide un agent de police. Envoyé au violon d'abord, il a élé conduit au parquet ensuite. Sou arrestation a été maintenue. Pardon de Troudoustin. — Lo pardon de Troudoustin, qui doit avoir lieu le dimanche 27 septembre, olïre un pro • gramme d'attractions variées : inàt de cocagne, baquet russe, concouis de fumeurs, courses pédestres, danses bretonnes. Le soir, illuminations. A d j u d i c a t i o n . — Le 28 septembre 1908, il sera procédé, à 2 heures de l'aprèsmidi, à l'adjudication sur s:umission cachetée, do la fourniture des fourrages à la ration, nécessaires à chaque brigade à cheval de la circonscription de Morlaix, du 1 - novembre 190S au 31 octobre 1909. Cette fonrniture pourra être soumissionnée pour une ou plusieurs brigades. Pour renseignements complémentaires, A u c o l l è g e . — M. Ortmans, professeur d'allemand au collège de Clamecy, j s'adresser au bureau de ia gendarmerie, à est nommé au collège de Morlaix en ! Morlaix, rue de Brest. Pour les jardins ouvriers. — Les remplacement de M. Prost qui passe pro- t fosseur d'allemand et de lettres au col- j e u n e s gens du patronage de Saint-Martin exécuteront le dimanche 27 septembre, à lège de Tournus. 4 heures du soir, el le dimanche 4 octobre, C o n s e i l m u n i c i p a l . — Réunion du conseil municipal en séance extraordi- à 8 heures du soir, la belle pièce « Michel Strog'dl » eç cinq actes et 16 tableaux, naire le vendredi 25 septemure courant avec ballets etfeéries. à 8 heures un quart du soir. Objet : Couverture des lavoirs des J a cobins ; élargissement du Pont du Dossen ; école normale d'instituteurs de Quimper. — Demande de secours à titre de dégrèvement de trousseau, formulée par M. Rolland, en faveur de son (ils Alexandre ; pétition des habitants de la rue Docteur Le Febvre, relative à l'eau potable ; musée. — Don do M. le baron Edmond de Roslhschild. — Remerciement du conseil municipal, demande d'envoi en congé à litre de soutien de famille, formée par le nommé Emile-Auguste Febvre ; demande de création de nouvelles foires annuelles à Plougonven ; collège de jeunes filles. — Avenant au traité décennal ; jeux de boules. — Communication d'une lettre de M. Yves Guyader ; hospice. — Projet de travaux. — demande de subvention sur les fonds du pari mutuel. J e u x d e b o u l e s . — La mnnicipalité a autorisé l'installation d'un jeu de boules dans l'un des angles de la place de Marhallac'h. Ce jeu de boules, qui ne sera ouvert que le dimanche, a élé inauguré et fait la joie des amateurs de ce quartier. Pèlerinage de N. D. de la Salette. — Une énorme foulo de fidèles n'a cessé, pendant deux joui s d'affluer au sanctuaire do N. D. de la Salette. Le nombre des pèlerins était bien plus grand encore dimanche. Do tous côtés, on ne voyait que voilures et piétons arriver pondant toute la matinée. Les divers offices en conséquence ce sont ressentis de cette énorme alfluence. Aux vêpres chantées en plein air dans la cour du sanctuaire où un autel était édifié, assistait, pieusement agenouillée, une foule des plus compactes. M. l'abbé Coatannnnc'h, supérieur du Petit Séminaire de Saint-Pol do Léon, prononça un très beau sermon sur la sanctification nu dimanche et lo culte dû à N.-D. delà Salette. • Un grand nombre de prêtres étaient là Mouvement de la population du 17 au 24 septembre 1908. NAISSANCES. — Lucien Lyvolant, fils de Yves el de Marie-Jeanne Coajou, rue Longue, 27. — Jean-Baptiste Guyader, lils de Tanguy el de Jeanne Didou, rue des Brebis, 19. — llenrielle-PcrrineFrancine Guéz.enncc, fille de Jean-Pierre el de Jeannc-Maric-Françoisc Théo, rue du Mur, 67. — Jean-François Réguerre, fils de François-Marie et de Marie- F rançoise Le Bras, rue du Mur, 47. — JeanMarie Le Danlcc, fils de Guillaume et de Marie-Françoise Lavanant, rue du Mur, 44. - Marie-Louise Tanguy, lille de JeanLouis et de Marie-Louise Lilibranne, rue du Porsmeur, 19. \ s ! | P U B L I C A T I O N S DE MARIAGES. — Jean-François Salon, sabotier, rue Basse, 33 et Marie-Yvonne Levier, l'actrice, rue Basse, 3.'5. — Yves-Marie Ricoii, employé de commerce, rue du Mur, 26 cl. Ernestine Dronniou, ménagère, PlouégatMoysan. MARIAGES. — Paul Lo Bras, représentant de commerce à Ploujean el Catherine Coquin, couturière, rue Longue. — Ernest-Hippolyle Ribal, caporal, l" r tailleur au 32° régiment d'infanterie de ligne à Chalellcraull, (Vienne) et Jeanne-Pcrrine Juhcl, s. p., rue des Bouchers, 24. — Yves-Marie Le Foll, employé des hypothèques il Lyon, (Rhône) et Jeanne-Yvonne Guyomard, couturière, place des Jacobins, 12. — Guillaume-Marie Péron, charbonnier, rue du Mur, 16 et MargueriteFrançoise Madec, journalière, venelle au Son, 4. — Yves-Jean Paul, boucher, rue Courte, 12 cl Germaine-Irène Geoffroy, s. p., ii Carhaix. — Joseph-Maurice-Hyacinlhe-Marie Lénorct, menuisier, rue Longue et Marguerite-Françoise Le Prado, cuisinière, rue Gainbella, 70. DECES. — François Mével, 25 ans, quartier du ChAlcau. — Angélinc Castcl, 20 ans, rue des Vignes, 36. — Marcel Le Foll, 2 mois, quartier du Château. — Marguerite Linguinou, épouse de JeanMarie Tanguy, 58 ans, rue Armand Rousseau. — Margucrile-Marie-Louise Le Bail, veuve de Jean-Olivier Lelchat, 74 ans, rue Gambctla, 64. — Catherine Quéméner, 3 ans, Grand'Rue, 2. — FrançoisMarie Dise/., veuf do Anne-Mario Lirzin, 22 ans, quartier du Château. — Jacques Le Bras, époux de Françoise L'Hoslis, 40 ans, rue Longue, 20. — Marie-Jeanne Le Pape, épousede Joseph-Louis Micheau, 60 ans, quartier du ChAlcau. — MarieAnne-Anna Creignou, veuve de PierreMarie Breton, 67 ans, rampe Saint-Melaine. — Constant-Florentin Corbin, époux de Marie Le Bcuzil, 46 ans, rue de Paris, 13. ces. C'est un jeu sûr pour tout perdre. » Je me tiens pour assuré de ne point déA c c i d e n t m o r t e l . — Mme Le Breton Marie, uée Creignou rentière, âgée do G0 plaire aux vrais Français, en résumant ans environ, habite la place Thiers. Elle se par celte pensée de Pascal, les impresrendait mercredi matin vers 11 heures sions qu'a produit en nous le spectacle chez va lille qui habité non loin de la place S.iiat-Mflaine, maison •Prigent. huissier. de l'affaire Dreyfus, condamnée par le Cinq ou six marchés dYscidicr donnent peuple. Il y a bien longtemps que nous accès dans cette maison. Arrivée uu haut, connaissons l'excellence de la RépubliMme Le Ibeion fut pri-e probablement que à bouleverser la France. Cependant le <1 'mn étourdissement ou d'une faiblesse procès Grégori, en présentant un aspect quelconque. Elle tomba dans la rue la tête la première. On s'empressa autour d'elle ; nouveau de la question, a précisé d'auon la releva ne faisant aucun mouvement tant la sûreté du jeu de la franc-maçonet ne donnant plus signe do vie. Elle é a t morlo. Le médecin, appelé, constata une nerie â loul perdre. A ce tournant de Raclure à la base du crâne ayant provoqué l'histoire de la troisième République, — la mort iristan'anée. la République de Bismark el de GamLANDIVISIAU b c t l a — apparaît avec une netteté tragiT r a v a u x à e n t r e p r e n d r e . — Le que, le dessein de ccllc bande qui cscajeudi 22 octobre 1908, a deux heures du soir, il sera procédé à la mairie de Lan- bada le pouvoir, quand l'Empire croula divisiau, devant le maire, assisté de deux sous les manœuvres des Loges. Le pays conseillers municipaux et en présence du demeure encore dans l'émotion de ce Receveur municipal à la mise en adjudication an rabais el par voie de soumis- procès Grégori, qui permit à la conssion cachetée, des travaux de construction cience nationale de ressaisir au milieu de d'une bordure de trottoirs cl de caniveaux la boue républicaine. pavés dans la rue du cimetière cn celle ville. Aussi bien, on a aperçu que les efforts Le moulant du devis est de 2.000 francs. de l'Action Française à faire éclater la On peut prendre connaissances des devis, plan el caliie • des charges, il la j vérité n'étaient pas perdus. Pour tout homme de bon sens, il est clair, que RéMairie <le Lnndivisiau. publique et, juiverie fia.ic-maçonnique F ê t e s d e l a S a i n t - M a t h i e u . — Les fêtes ont commencé, samedi soir, par un sont synonymes. C'est pourquoi une seule concert vocal et instrumentai qui a obtenu chose est nécessaire à l'heure présente, un vif succès. Voici les résultats du tir cl des courses c'est de chasser ce régime discrédité el de dimanche. par sa lâcheté et pour son déshonneur. Tir. — !•• prix, M, J.-P. Inizan, de Mais la République ne sera exécutée que Landivisiau ; 2 et 3- prix, ex-œguo, MM. par un seul homme, c'est le Roi I P. Ilanion cl J. Guillou, de Landivisiau ; 4-, cx-œauo, MM. B. Tréanlon, Ch. Cos—o— quer cl kerhorvé, de Landivisiau. La Royauté est il parler franc le seul Courses cie chevaux. — Trol mon lé : 1" prix, M. Moreau, de Saint-Pol ; 2 \ M. remède contre celte démocratie, qui, seKerdilès, de Plouvorn ; 3-, M. Combot, lon le mol de Royer-Collard « se déborde Landivisiau. de de toutes parts ». La société française Galop ; 1" prix, M. Penncc, de Briec ; 2-, M. Le Floch, de Guengal ; 3-, M. Le en s'éloignanl de Dieu el de l'Eglise caBellec, de Landivisiau. tholique, a perdu le seul pieu, qui, en Trot attelé : 1" prix, M. Moreau de dehois de la Royauté, pût la maintenir Saint-Pol : 2-, M. Kerdilès de Plouvorn ; 3 § , M. Le Mcur, de Landcrneau. dans des voies raisonnables et jusles. Ces C o m i c e a g r i c o l e . — Voici les résul- démagogues s'irritent de ne pouvoir apaitais du concours de chevaux et de bestiaux ser la colère du peuple qu'ils ont excité qui a eu lieu il Landivisiau le 21 septem- par leurs propos insensés. On a voulu l'aire accroire aux ouvriers bre. comme aux pa ysans que celle République Juments poulinières, gros Irait. —1 •• prix, 35 fr., à M. J.-L. Tanguy, de Bodi- élail leur chose, alors qu'elle n'était qu'un instrument d'oppression contre la relilis ; 2', 30 fr., M. Saliou, de Plounévcn1er ; 3-, 20 fr., M. J. F. Berlhou, de Plou- gion catholique. gourvest ; 4-, 15 fr., M. J é z é g o u , d e Plougourvest ; 5' 15 fr., à M. Kerouanlon, de Sainl-Derrien. Juments poulinières, demi-sang. — l-prix, 35 l'r., M. Le Bras, do Sainl-Derrien ; 2 \ 30 fr., M. Jézégou, de Plougourvest ; 3 - , 20 fr., M. Le Roux. Pouliches de JS mois, gros Irait. — 1" prix, M. J.-M. G. Thépaul, de Bodilis ; 2-, 25 l'r., M. Jézégou, de Plougourvest ; 3", 15 fr., M. Irien, de Plougourvest ; 4', 10 fr., M. Ilamon, de Bodilis. Pouliches de 18 mois, demi-sang — 1" prix, 30 fr., M. G. Thépaut, de Bodilis ; 2-, 25 fr., M. Déniel, de Plounévcntcr ; 3', 15 fr., M. Berlhou, de P l o u g o u r v e s t ; 4-, 10 fr., M. Bodériou, de Plounévcntcr. Poulains de JS mois, gros trait. — 1" prix, 25 fr., M. Alain Quéinncc, Plounév e u l e r ; 2 - , 20 fr., M. Le Bras, de Lam» paul ; 3-, 25 l'r., M. J. Couloigner, de Plounévcntcr ; 4', 15 l'r., M. Auguste Queinnec, de Landivisiau ; 5-, 10 l'r., M. Picarl, de P l o u g o u r v e s t ; 6-, M. Y. Jaffrès, de Landivisiau ; 7-, 10 fr., M. J.-M. Quélennec, de Landivisiau. Poulains de 1S mois, demi-sang. — P* prix, 25 l'r., M. Bléas, de Bodilis ; 2-, 20 l'r., M. Béeam, de Plougourvest ; 3', 10 fr., M. Bodériou de Plounévenler ; 1-, 10 fr., M. Bodros, de Lampaul. Taureaux de '2 ans el au-dessus. — 1 " prix, 50 l'r., M. Auguste Queinnec, «le Landivisiau ; 2-, 35 l'r., M. (L Thépaut, Bodilis ; 3-, 25 l'r., M. Troadee, de SaintServais : 4-, 10 fr., M. Yves Corrc, de Bodilis. Taureaux au-dessous de deux ans. — p - prix, 50 fr., M. G. Thépaul, de Bodilis ; 2-, 40 l'r., M. J.-F. Le Guen, de Plougourvest ; 3-, 35 fr., M. J. 13. Le Bars, de Lampaul ; 4-, 30 l'r., Mme veuve L. Abgrall, de Landivisiau ; 5*, 20 fr., M. F . Pouliquen, de Landivisiau : 6., l'a fr., M. A. Picarl, de Plougourvest. Génisses au dessous de trois ans. — 1 " prix, 30 fr., M. Guillou, de Lampaul ; 2 ' , 25 l'r., M. Y. Riou, de Landivisiau ; 3-, 20 l'r., M. F. Pouliquen, de Landivisiau ; 4-, 5-, G-, 7-, 15 l'r., M. G. Rolland, de Landivisiau ; 15 l'r., M. G. Gucnnégan, de Bodilis ; 10 IV., M. S i o h a n . d e Plougourvest ; 10 l'r., M. Le Guen, de Plougourvest. Verrais. — 1" prix, 15 l'r., M. P. Guéguen, de Plougourvest ; 3-, 10 fr., M. 11. Grall, de Landivisiau. 0' L e p r o c ô 3 d a la R é p u b l i c j u o « L'art de bouleverser les Elals, dit Pascal, esl d'ébranler les couluuies établies en sondant jusque dans leurs sour- Quel autre gouvernement, si ce n'est la troisième République, versât autant de sang ouvrier. Fourmies, Narbonne, Raon l'Etape, Villeneuve-Saint-Georges, autant de noms qui immortaliseront la manière donl la République t vnchait les cnlliis ouvriers. Mais comment ose-ton vanter un gouvernement qui ne lil j a mais qu'avilir la gloire nationale et dont jamais il ne sortit que des infamies et des forfaits I A aucune époque de notre histoire, la corHiplion ne fut poussée à un si haut point. Tous ces amis du peuple, parvenus au pouvoir, n'en usèrent jamais que pour s'assurer d'une situation meilleure. C'est ainsi que des Bouvier, des Clémenceau ayant perdu l'honneur au Panama, seront encore hissés a u x n u n i s l è res à mesure que s'accroissait la corruption parlementaire. Ce; trafics honteux continuent encore et pour n'être pas faits à la grande lumière, n'en sont pas moins significatifs de la décadence des m œ u r s cn France. g n e s o n o r e G a m b e t l a . M a i s e l l e n e cessede s'enfoncer dans le déshonneur. C'est pourquoi, Clémenceau, le laquais de Sa Majesté Britannique', Brignd des prés de Saint-Nazaire avaient compris que seule la cérémonie odieuse du Panthéon les mettarit au relief. Un Royaliste. CONSEILS A NOS L E C T E U R S C'est sans nuire à l'organisme et sans provoquer le moindre désordre de l'estomac, c o r n u e le font tant de remèdes, que la poudre Louis Legras calme instantanément les plus violents accès d'asthme, de catarrhe, d'oppression, de toux de vieilles bronchites et guérit progressivement. Que nos lecteurs l'essaient ils l'adopteront exclusivement, car son efficacité esl véritablement merveilleuse. Une boite est expédiée contre mandat de 2 fr. 10 adressé à Louis Legras, 139, Bd Magenta, à Paris. PARAPLUIE 3.90 REVEL 5.90 - 7.50 -*10.50 - 16.50 1 Supéiieurs à l'usage \\\w\\\\w\\\\\ | Dépositaire à Morlaix Maison P SANTAMANS, pl. Souvestre CARHAIX C o n c o u r s c a n t o n a l . — Le concours cantonal agricole, se tiendra dans notre ville, le 1 er octobre, sous les auspices de l'association agricole de Carhaix. Onze cents francs de primes y seront distribués. N o m i n a t i o n . — M. Louis Le Foll, facteur à Guerlesquin, originaire de Carhaix, vienl d'être nommé facteur à MoIrcff, en remplacement, de M. Laurent, mis en disponibilité pour raisons de sanlé. A l ' é c o l e l i b r e . — Nous rappelons aux parents, que les classes sont ouvertes à l'école libre des garçons de Carliaix, depuis le 21 courant el nous offrons au nouveau directeur M. Abalin, nos meilleurs et souhaits de bienvenue. S i m p l e s r e m a r q u e s . — Durant la période électorale, M. Le Maire s'ingéniât surtout, à amadouer, les ouvriers, afin de capter leurs suffrages, pour s'assurer la majorité. M. Le Maire se disait l'ami des ouvriers, sa liste élue, ce serait immédiatement l'Age d'or pour la classe ouvrière. Les trop naïfs ouvriers du bâtiment, en particulier se laissèrent séduire. M. Le Maire triomphait, avec toute sa liste. Deux maisons d'écoles étaient paraît-il nécessaires pour noire ville. Que fait M. Le Maire de Carhaix, il achète le couvent des Ursulines, en faisant crier l i e n fort que cet achat est u-ne excellente affaire p Dur la ville. Nous avons déjà prouvé le contraire. Mais a u j o u r d ' h u i nous déclarons et c'est logique il nous semble, q u e pour les ouvriers de Carhaix, c'est u n e très mauvaise affaire. Quels sont en effet les sacrifiés dans toute celte affaire ? les ouvriers. Il est cn effet hors de doute que s l'utilité de nouvelles maisons d'écoles se faisait sentir le fait de les faire construire, eut assuré aux ouvriers de Carhaix, d e longs mois de travail. Le couvent coûtera plus de cent mille francs et ne sera jamais quoique l'on fasse, ce qu'il aurait fallu comme maisons d'écoles publiques à Carhaix. Neut-il donc pas élé plus pratique dès lors, si l'on voulait dépenser cent mille francs de faire construire, d'assurer ainsi du travail à une foule d'ouvriers durant tout l'hiver? Qu'en pensez-vous ouvriers Carliaisiens : i SCAREV COLLOREC —o— O u v e r t u r e d e s c l a s s e s . — Les classes s'ouvriront lundi prochain à l'école libre des garçons de Collorec. Celte La République a donc manqué à tout ce que prétendaient les disciples du bor- VIENT 0E[ P ^ m i T R ^ : FAITES tous Une Lecture nécessaire. 1.0 Journal lit Uèdeoinc Frtnçtita publie actuellement une i m p o r t a n t e « t u d e s u r un n o u v e a u t r a i t e m e n t qui guérit r a d i c a l e m e n t l a n » u r K » t h A < i i e , ] a faîblt-.»oe n o r v e n s o chez l ' h o m m e et la l e m m e , les ilulndifls de l'automne,do l'Zntea»JU. EUT Ciaar, le R b u m a t i o m e , ]u O o o t t o , le* D o u l m r » , etc. UcmuDdez ce J o u r n a l e n r o y ô nrauitlcment p a r le D i r e c t e u r , 19 r u e de la P é p i n i è r e , ft P a r i s . i i &P Ssc wMMsr.» les jours repasImatin SfJftOïTÊ EST VAiNCUE AU GRANULÉ IttM ET LES Jî h f m LE PLUS NATUREL LE PLUS BAIN DE T O U S D a n s u n e tftude du p l u s h a u t IntùrtU, le Journil cfos Forets t.tain LES A L I M E N T S s i g n a l e eu ce m o m e n t u n e n o u velle m e t h o d e qui g u é r i t la CHEZ TOUS LES ÉPICIERS | r i i t i o i o , l'Kinphysème, l a 3 r o « ( h ' . î e . l'ARthmo, ! ' Csiti'.rrho et 2'50 la Boîte t o u i e * les m a l a d i e s des t o f e » r e s Rue Dupcrré p i r a t o i r e s . Co J o u r n a l e s t e n v o y é fff-v tl;lt : 18, PARIS ^ H I frriitiiitomcnt i m d e m a n d e Hdresséo I AKIS an D i r e c t e u r d ) l'Institut de M s i - S m %rntlon. S?.rti« l.«livnv*r«.* Parla. BiLi^ja^'^Ttsgamt^'jnMMtgaaaEaEn APPARE ILS S o n s ce t i t r e , le j o u r n a l L* Midetln» du Stut p u b l i e u n e é t u d e s e n s a t i o n nelle s u r u n e n o u v e l l e m é t h o d e q u i g u é r i t r a d i c a l e m e n t la s u r d i t é , 1» duroto de l'ouïe, les é c o u l e m e n t s , le» bourdonnement» d'oreille». Bnvoi g r a t u i t d u J o u r n a l t t o u t » DlraeUnc. A E M A I 1 ( I £ ADRESSÉE t u t l . r a * d* la p é p i n f t r * . » P a r i » . im i n 11 mu W PHOTOGRA PHI QU ES P H A R M A C I E B A R B I E R (S° A n n é e ) MORLAIX — 2, Rre d'^iguilloij, 2 — MORLAIX IVL B A R BÉER a l'honneur do prévenir sa nombreuse clientèle'd'amateurs ohotograph'ques qu il possède en magasin un grand nombre d'appareils photographirpies neufs «;t d'occasion à des conditions Irès avantageuses, depuis 5 francs jusqu'à 8U0 francs et au dessus. Lui on demander la liste qui sera envoyée franco par la poste. 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M. le Maire a-t-il l'intention de tenir pour lettre morte, les décidons cle l'assemblée municipale ? Veut-il connue par le passé gouverner lui seul sans nul souci des conseillers municipaux ? On semblerait le croire ! En lous cas, nous verrons bien. Simple mais significative remarq u e . — Durant la" période électorale, nous mimes en garde, les électeurs de Plougucr contre ce une nous appelions l'attitude étrange du Maire sortant, qui h Plougucr se prétend libéral et qui, à Carhaix, vemul s'afficher aux réceptions officielles en compagnie des blocards, et qui se faisait mémo inscrire comme adhérent au comité Mascuraud. ('.'est louche n'est-ce pas, d'autant que quelques jours plus tard, nous lisions dans le Réveil et le Bas Breton, Y Ouest-Eclair cl autres feuilles biocardes on sillonnistes, îles notes en l'aveui' de M. le Maire sortant cl presque sorti (U; Ploufîuer. Alors quo ces mémos journaux combattaient avec rage tous les candidats libéraux cl même progressistes,. dans toutes les autres communes, exception était faite pour M. lo Maire de Plougucr, bien mieux, ainsi que n o u j le disons ci-dessus, ce magistrat était couvert de fleurs. Et nous assistons depuis à ces faits vraiment curieux, d'une part, M. le Maire et ses amis présentant les conseillers indépendants, qui refusent de virer comme lui. comme étant blocards, el d'un autre côté, les journaux blocards félicitant M. le Maire et stigmatisant ses honorables adversaires. Dans son numéro du 12 courant, le journal radical anticlérical la Démocratie ex Réveil félicite i\ nouveau M. le Maire de Plougucr au sujet de sa nomination au grade de chevalier du poireau. N'estce pas une preuve de plus, que nous ne nous trompions pas, lorsque nous mettions nos amis en garde. En faut-il encore davantage, pour ouvrir les yeux, de lous les libéraux do Plougucr ? ? Peut-être « car il n'est souvent pis aveugles que ceux qui ne veulent pas voir et pis sourds que ceux qui ne veulent point entendre. » Nous compterons soigneusement tous les coups en ce cas el il faudra bien que la vérité se fasse jour. A bons entendeurs, salut ! ! Le Frappeur. wico n reculé jusqu'à i717, et la Briausk jusqu'à 287. Le Rio est revenu A 17I7. Le marché du cuivre, qui avait bénéficié au début do la semaine d'un assez vif mouvement da hnusso en Amérique, rep rd catte avance et au delà. En Banque, les mires d'or se sont tassées par suite du manque d'allaires. La clo Beers n'a guère varié — Les actions Nantes Butted ont été l'objet de nombreuses demandes qui ont porto leur cours à 38,50 — On nous dit que cette progression ne peut quo continuer vu l'importance des bénéfices qir sont en voie de réalisation pour JF< xorcice en cours dort le chiffre d'affaire est en très forte augmentation — On P"T!O d'un dividende bien supérieur à celui du dernier exercice terminé le 31 septembre 1907. Les obligations 5 0/0 du Port do Rabin restent demandées à 440 fr., et rentrent sous la catégorie des litres întére sints à mettre en portefeuille. Samedi dernier ont élé introduites sur le marché en Banque au comi.tant les actions et les ports do la Société des Plantalions de Caoutchouc de Tapmoelio (Ile de Suwatra) Le capital social est de 1 million de florins (environ 2.083,000 l'r.) divisé en 10 000 actions do capital de 100 florins (208 l'r.50). Il a été cieé en outre 10 000 actions do dividende sens dés'gration de valeur. Parmi les membre.-! du Conseil d'admiministraiion, citons : Le inaïquis de Lnmeth, propriétaire à Paris, Président — Ed. Elsiys ad. délégué de la Banque des Reports, de fonds publics et de dépôts à Anvers — Ch. Poirsen, do la Banque de l'Union Parisienne — Ch. Engerninch, administrateur Délégué des Sultenals du lient -Oubranghi, ancien I)irecteur-fondateur do la Société Congolaise t'Abid — Docteur P Vnn Roinbuigh. professeur de Botanique à l'Université d'Utrechst. Le s M vice des titres est confié à la Banque do l'Union Parisienne. PUILOUZE e t WASHINGTON', 0 2 , RUE TAITUOUT. Menu du Calé de Versailles P A R I S -1, Place de R e n n e s - PARIS Du 27 Septembre au 3 Octobre 190S POTAGES Crème de riz, Julienne, Petite marmite, Consommé. POISSONS Saumon sauce verte, Friture de Seine, Merlans au gratin. ENTRÉES Lapereau sauté chasseur, Cuisseau de veau jardinière, Yol-au-Venl Toulouse, Ciigol aux haricots bretons, Langue sauce piquante, Conlrelilct rôti Périgueux, Choucroute garnie. FROIDS Rosbif, Poulet, Jambon. ENTREMETS Meringue à la crème. Charlotte russe. LÉGUMES Artichauts à l'huile, Petits pois au beurre, Salade, Haricots panachés, Cèpes saules provençales. POULLAOUEN D ES S E RTS V A R I É S M o r s u r e m o r t e l l e . — Le jeune Le Canard a u x Olives Bec,' 17 ans, de Hoz-Cornoa, en PoulLe canard est comme le poulet, il se laouen, vient de succomber des suites mange sous beaucoup de formes, les ped'une morsure de béte nuisible qu'il avait tits pois sonl finis, essayez la mode cireçue au pied. dessous. Faites revenir le canard ainsi que quelques oignons, olez les oignons de votre plat el laissez-y le canard, mouillez CJ 19 septembre 1908. avec de l'eau ou du bouillon, faites un Duraut ia semaine qui vient de s'é- bon roux et jetez le dans la sauce, ajoucouler, le marché a fait preuve de grande tez les oignons, du sel, poivre et un bounervosité. Quelle peut en Otre lu cause ? quet garni, laissez cuire plus ou moins Est-ce à la situation extérieure s-eule qu'il longtemps suivant que vous ayez une faut l'attribuer ! Nous ne le pensons pas, jeune ou une vieille bêle. Lu quart car à l'heure actuelle la IJours-3 doit avoir d'heure avant de servir, enlevez les oipris son parti de la politique allemande au gnons el mettez h leur place une demie Maroc et ce n'est pas dans quelques arti- livre d'olives de moyenne grosseur dont cles de lu presse ot dans les nouvelles vous aurez enlevé le noyau, laissez-les plus ou moi:is exagérées, d î l'Etat sani- jelter quelques bouillons et servez en taire en Russie qu'il f-uit chercher l'expliplaçant les olives sur les côtés du canard. cation d'un mouveinont môm^ passager. Il Le Chef du café de Versailles. faut y voir plutôt ie résultat da co fait, quo la spéculation trip lonfftemos livrée à Elude de M» PRIGENT, huissier, elle mèuie est privé.) de l'appoint du compMorlaix. tant qui lui fait encore comp'ô ernent d é faut se voit obligée d'être sa propre gardienne el do prêt r l'oreille à tout co qui peut à tort ou à raisou influencer le marP a r autorité de Justice ché d>ms un sens ou dans l'autre — La iiuauca est à peu près la môme sur les pla- LE VENDREDI 2 OCTOBRE 1 0 0 8 ces étrangères sauf à Ne\v-Yoik ou ia faià une heure de l'après-midi blesse s'est acceniuôa chaque jour davan»-, A KERGAVAREC tat;e jusqu'à jeudi dernier. en S aint-Martin-des-Champs Notre 3 0/0. api ès détachement de son coupon de 0 ir. 75, ne perd -n si.mtne d'une l'usine des (gagnas iglrgano semaine à l'autre qui 0 fr. 03 à 96. (Qhimiquss Morlaisi:ns L'Extérieure, soutenue par l'apprccho 1 Il sera procédé par le Ministère de M0 di s^n coupon, a fait preuve de fermeté et le Turc s'est montré finalemeent très PRIGENT, huissier à Morlaix, à la vente résistaut — La nomination de M. Gtiarlne publique de : Laurent premier président de la cour des Machine à vapeur, chaudière, chemicompte- au po^te do Conseiller flaancier du née, pompe, wagonnets, tamis en toile Gouvernement Ottoman a pioduit uno métallique, transmissions, rails, séchoir, excellente impression. pont bascule, moulin cyclone, petite basLes Fonds Russes, ma' impressionnés cule, tuyaux pour vidange. .Magasin en bois : 40 m. de long sur par la nouvelle de l'extension du Choléra 9 m. de large. ont perdu quelques fradio' s. Les Etabli-semeels de Crédits finissent Bureau, fauteuils, chaises, table bibliola semaine au progrès plus ou moins «en- thèque, cahiers à carions. bibles par smle do l'imminence des grosEngrais et quantité d'autres objets. se* opérations eu prépa ation. Au comptant 5 0/0 en sus. Nos grands etiemi is n'ont q ie très pou Pour avis : PRIGENT. variés, le courant du.; échanges ayant été plu - restreint qu'auparavant — Au conC o u r s d u B e u r r e — Samedi 19 traire, les chemins Espagnols très activeS pi. 218 fr. los 100 kg. Mardi 12 Sept. ment traités, s'inscrivent en notable plus 220 fr. les 100 kg. valu'). Dans le groupe des valeurs de Iractio notons m e avance sensible de la Thomson C H E M I N S DE FER DE L ' O U E S T qui ne g-i(?no pas moins do points — L'omnibus s'est (g>lemo'it amélioré de Cours das Actions et Obligations quelques points, d.- môme 'e Métro. de la Compagnie de l'Ouest Les industrielle!'. Russes ont plus parti- à la bourse do Paris, du 14 au 19 sepculièrement souffert de l'annonce de l'ap- te nbro 1908. parition du Choléra en Russie. La SosnoActions do capital : plus haut cours, Revue Fisiîîîiciôre MORLAIX DU FINISTERE 874 ; plus bns cours, 870 ; moyenne des cours moyens, 871.50 Obligations 3 0/0 (1'" série) (Jouissance Juillet) : plus liant cours, 440. ; plus bas cours, 439 »» ; moyenne des cours moyens, 439.50 Obligations ïi 0/0 (2° série) (jouissance avril) : plus liant cours. 444.»» ; plus bas cours, 443 59 ; moyenne des cours moyens, 443.75. Obli gations 2 1/2 0/0 (2° série) (jouissance avril) : plus haut cours, 399 50 ; plus bas cours, f.97 50 ; movenno des cours moyens, S98 50 devant lo bateau (hangar F), et à Morl a i x : , au bureau sur le quai (ten:e do la Cie). Les passagers ne sont admis à bord que Importante maison de gros, demande sur présentation d* leurs billets et devient toujours s'assurer préalab'ement de l'heure un garçon de magasin vigoureux, sachant lire, écrire cl compter. — Bonnes réfédu départ. rences exigées. — S'adresser au bureau mmmaamm. mm. i mmmn du journal. ENTREPRISE DE CAMIONNAGE bon marché, unebaignoire V ïilijLÏ'ïilii en zinc en bon étal, s'adresser ii M. AU D'IIUI, 3 rue Gambetta, Morlaix. MHKUra Commission — Consignations— Roulages Camionnages — Transports — Transits Formalités en Douane, Régie et Octroi Renseignements sur tout ce qui concerne -les prix des transports parchemins de fer. D é m é n a g e m e n t s pour tous Pays, France et Etranger, par cadres et voiture.» capitonnés par terre, fer et eau. ATIS . SAINDON AVIS L'Echo du Finistère, à la différence d'autres journaux, exerce un rigoureux contrôle sur ses annonces et ne recommande que les maisons de tout premier ordre. LES MEILLEURES MACHINES A COUDRE P l a c e d u D o s s e n 4 bis M O R L A I X » r n s i Êî iRd n U sr. du 53 Seol. 1908 3 0/0 ..' 95 90 3 0/0, am 97 55 ANGLAIS, 2 1/2 80 00 BRESIL, 89 80 15 ITALIEN, 3 3/4 0/0 101 RUSSE 1901 80 20 RUSSE. 5 0/0 1906 100 05 Le trésor Pusse 522 TUf lC unifié 93 JAPON, 4 0/0 1905 100 30 act SUEZ 4405 Rio ord 1715 SOSNOWICE 1075 do BEERS ord 329 TflARSfS 151 Cape COPPER 204 POCHON. Etude de M0 J an VERANT, no'aire à Morlaix, rue de Pans, 7. A 16, Grand'Rue, HUITRIC 11, Rue Cafnot — MORLAIX MORLAIX Seul \gent des Machines MAISON J . - B . K U É B E L V « N1C0L, PFAFF & DAVIS Ventes à termes ; Forte remise an Comptant, Tarifs franco SUCCESSEUR ASSURANCE ACCIDENT Toiles, Draps, Taies, Services de table, Serviettes de toilette et autres, Mouchoirs, Torchons à la pièce et ourlés, Articles pour Trousseaux et Œuvres de Bienfaisance. FIRE and LIFE o n C r ^ d a © F" E H T H ( E o o s s e ) Capital Social : DIX-SEPT MILLIONS CINQ CENT MILLE FRANCS ftMflUHBMûSMStVI libéré du quart cabinet dentaire de IVI DIRECTION POUR LA FRANCE : 8 , BAVARD, pour cause d'agrandis- rue Ménars, à PARIS sement, e s t transféré depuis le 1 er juillet, 2 , Quai de Léon. LOUER pour le 29 Septembre 1908 EN L AV I L L E D E M O R L A I X route de Paris, I.° 12. F, I , &SSURHCES CHIRURGIEN - DENTISTE Diplôme de k FaonM de .Médecine de Paris & er ayant rez de chaussée, 1 étage composé de 3 pièces ; même distribution au sec jnd ; 3 mansardes au-dessus — Cour derrière ladite maison. — D MIS celte cour un bûcher, cabinet d'aisances ot poulailler. notaire. S'adresser à -I»0 VERANT, LES (Lois de 1898 et 1906) Sous le Contrôle et la Surveillance de l'Etat Agent Généra! a Morlaix : A. LAJAT D!ï 9 HEURES A 5 HEURES 15, ACCIDENTS DU TRAVAIL CONTRE fâcnsi'ltaUoBS les jours non fériés ___ On demande des sous agents pour la région __ place Thiers — MORLAIX wtu KO//;//////////////////////////////////. :v///, •//.'//.v//MMMtiJZf. Etude de M" Jean VÉRANT, notaire à Morlaix, successeur de son père. TYPOGRAPHIQUE IMPRIMERIE i r p a r l o t s , au g r é U l IL des amateurs. iMgwgjgawMgggMggjggCTgggg; /rrrrrr/rywTt, En la ville d e IVïorlaix, Grands Terrains a bâtir, en bordure de îoute, derrière le Couvent des Ursuluies. Belle s i t u a t i o n . - - V u e magnifique S'adresser pour lous renseignements à M' VjilRANi, notaire. 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A J. ohez t Le Le Gérant : I L Se trouvent pour POUR pour PHARMACIENS et Marchands de Tin etc. Presses à Copier Fournitures de,bureau Marchands de Beurre et Fromages Pâtissiers Charcutiers, Bouchers,Épiciers, etc. MENUS CARTES de BAL ET DE Sociétés, etc. f de (S tonneaux ETIQUETTES en Noir et en Couleur CELLULOSE & MOUSSELINE NAISSANCES E T DÉCÈS tout armé MORLAIX SPÉCIALiTÉ DE PAPIERS SULFURISES si Lettres de Faire Part VENDRE 31 w RELIURES EN T O U S OXNRIB Choix de Chansons Bretonnes PRIX TRÈS IVlODtRÉ S'adresser au bureau du journal. Compagnie des Paquebots à Vapeur du Finistère ODI.NET el BELLEKONTAINE, Directeurs T l â v r e - ]VJ[ o r 1 a i x MORLAIX mat. 5 32 5 5 Tnulô-Henvic . . 5 5 3 6 o 85 Plouénan 0 5Saint-Pol do L. 6 14 4 0HOSCOFK . . . A . 6 2 6 1- cl. 2- c l . 3- cl. MORLAIX 1 25 1 90 0 35 3 15 0 85 0 1 30 0 1 GO 1 2 10 1 D. PAU LES VAI'EUIIS RAPIDE S " Edouard Corbière " et " Finistère " (Trajet en 15 heures) 1808 DÉPARTS DU TROISIÈME TRIMESTRE DÉPARTS du HAVRE BKPTEM33RK 26 Samedi 10 h. matin. Départs d e M O R L A I X 1- ol. 2- c l . 3- c l . 1 1 2 3 4 4 5 K) 0 90 1 90 1 80 2 35 2 95 3 50 3 75 30 95 55 95 35 70 MORLAIX . D • • • « • 0 50 P l o u g o n v e n - P l o u i - i n 0 85 Lo C l o i t r e - L i m n ô u n o u . . . . 1 30 S c r i g a a c - n o r r i e n 1 70 1 90 2 1 5 ' Plounévozel (halto) A 2 40 S E P T E M B R E Les billets do passage devront être pris, au t ï a v r e et à M o r l a i x , avant rembarquement à bord des vapeurs. La Compagnie so réserve la faculté de modifier les dates et heures de départs.' S'adresser : au H a v r e , au bureau mat. 10 31 10 5 1 11 6 U 16 11 -28 soir soir 1 19 4 2 3 1 4 0 4 -11 1 5-2 4 5 6 2 1 5 10 2 13 5 2-2 soir 6 44 7 5 7 17 7 29 7 41 MORLAIX 30 Mercredi 4 h. 30so.r. Lu chargement sera clos une heure 1- ol. 2- c l . 3- c l . avant les départs ci-dessus annoncés. I P r i x c l o p a s s a g e du HAVRE 0 65 0 4 5 0 30 à Morlaix et viee-ver-à. — 1 " Classe, 1 4 5 1 » 0 65 55 fr. ; 2» Classe, 15 fr. ; sur le Pont 10 fi. 2 35 1 60 1 05 t II est délivré des billets de 1" Classe au 2 90 1 9 5 1 30 3 60 2 4 0 1 60 prix do 40 l'r. Aller et Retour. •4 2 5 2 8 5 1 8 5 Demi-place pour militaires ot marins au 4 80 3 2 5 2 1 0 Service'. 5 2 5 3 55 2 3 0 • Les hommes sont seuls admis comme 5 60 3 80 2 45 Passagers sur le Pont. RESTAURANT A BORD S'adresser : !• c l . 2- c l . 3- ol. A U HAVRE, aux Bureaux de la Compagnie, boulevard do Strasbourg, 117. 0 6 5 0 45 0 30 1 3 5 0 90 0 60 A IVÏORLAIX, à M. A. VACHER, 1 90 1 30 0 85 Agent. 1 7 5 t 15 AWBS mat. 8 20 8 11 8 53 9 8 9 20 A ROSCOFF 2 3 3 4 4 5 5 6 6 60 15 60 06 70 40 80 15 40 2 2 2 3 3 3 4 4 10 40 70 20 65 95 15 30 mat. 8 20 8 39 8 56 9 13 9 28 9 41 9 56 10 5 SOU' 1 25 1 45 2 1 2 24 2 51 2 56 3 7 3 20 CARHAIX CARHAIX Poi'l-de-Ciirhaix Motrelï Gourin Kerbiquot Guisci iiï Senër Coatloc'h Kornévol HOSI'ORUEN .... D. ........ mat. 6 5 6 21 6 42 7 18 7 31 7 51 8 20 8 3-2 8 42 8 5-2 CARHAIX Poi't-de-Cni'hnix Sniiit-Herniii-Cilùdon . Spczot-Landolcnu . . . . Ptonévez-du-Knou . . . . Chftteauiieuf-du-Fiioii. 1 40 1 (il) Lungiillot 1 75 L e n n o n PI.RYUKN 2 3 5 Suint-Ségnl 2 5 5 Port-Launny 2 7 0 GHATKA UI.IN-VI M.K . . . . 2 7 5 CHATEAULIN (GARE).. . . mat. 5 » 5 20 5 33 5 48 6 5 6 37 6 47 7 2 7 26 7 48 8 3 8 23 8 31 mat. 10 2 0 10 31 10 4 3 10 5 5 11 10 11 2 6 11 3 4 11 13 11 5 9 12 15 12 24 12 3 3 12 4 0 ROSCOKF. . . . D . Saint-Pol d e L . Plouénan Taulé-Henvic . . MORLAIX. . . . A . mat. 6 32 6 40 6 55 7 7 7 27 mat. 10 58 11 17 I l 27 11 3 9 12 > soir soir 2 20 4 49 2 33 5 6 2 43 5 15 2 56 5 27 3 1 6 5 48 s o i r aotr 1 6 8U 1 2 7 8 87 1 3 0 8 31 1 54 8 49 8 19 9 8 A CARHAIX soir 4 » 4 21 4 39 5 10 5 40 6 5 6 17 6 30 soir 9 13 9 35 9 51 10 15 10 3 0 10 4 5 10 5 6 11 6 CARHA x P l o u u é v é z e l (halte) Ponllaouen • • • • • • • • • • • • Scrignac-Berrien • soir 2 20 2 30 2 48 3 10 3 21 3 36 3 49 4 » 4 8 4 (5 soir 7 » 7 14 7 31 7 51 8 4 8 19 8 3-2 8 43 8 53 9 1 ITOSPORDEN Kernével Coatloc'h Scaër Guisci'ifî. Kerbiquot Gounn Motrelï Port-de-Carhaix CARHAIX . D. mat. 5 55 6 1 6 19 mat. jour 10 25 12 5 10 8 7 12 <8 10 47 l î 40 10 5 8 i 5 11 20 1 34 soir 6 50 1 1 1 12 1 22 8 40 6 29 6 49 7 14 11 46 ! « 8 t 1 27 11 68 S il 8 16 . A . 7 45 12 SC « 40 8 39 • • • • • .... D. ......... . . . . A. mat. m a t . jour soir 7 4 1 10 5 5 1 20 4 57 7 4 9 11 6 \ 2 8 5 5 7 5 8 11 18 1 85 6 1S 8 11 11 48 1 50 5 22 8 24 12 9 2 S 5 35 8 3 6 12 23 2 15 5 58 8 51 12 5 7 2 30 6 0 9 7 1 1 6 2 47 6 25 9 2 0 1 41 3 > 6 31 9 33 1 56 3 13 6 4« A CHATEAULIN soir mal. 7 15 8 2-2 7 26 m 8 3 3 7 3 9 •s 8 -15 -Q 7 51 U 9 » 8 6 9 16 en 9 3 5 8 2 2 •c 8 31 u 9 44 54 K 41 ra 3 109 13 8 57 Qt 10 3 0 9 13 9 2-2 V 10 3 7 9 3 3 '3 Il » 9 -10 11 8 CHATE.VUMN (GARK) . . . . CHATKAUUN-VILLE Poi't-Lnu nay Samt-Ségnl PLKYUEN Lennon Langallet Châteauneuf-du-Faou . Plonovez-du-Faou âpézet-Lnndeloau Saint-Hornin-Cléden .. Poi't-'do-Carhiiix CARHAIX — Imprimerie, Lithographie, A. LAJAT, 31. r u e des Fontaines, 31 — MORLAIX Eo Mau'iâ, à Morlaix, lo 41)08. Certifié par Nous, Maire da Morlaix, pour légflli&atioo da la sipatura oi-cotU.?». mat. 8 54 9 7 9 17 9 29 9 40 A ROSPORDEN mut. 10 13 10 24 10 3 9 10 5 8 U 9 Il 2 3 Il 36 Il 47 11 5 6 12 3 CARHAIX soir 9 41 10 3 10 15 10 24 10 3 6 Csrtifié par la Géraat aouaufné, D. mat. jour soir 'i 20 12 22 4 12 s 7 29 12 40 4 22 m S: '1 36 1 >4 30 m 7 46 1 16 4 41 au 8 > 1 35 4 56 M 8 12 \ 53 5 9.8 8 20 2 25 17 u 8 33 2 24 5 30 a 8 45 2 36 5 43 b 8 50 2 56 5 56 9 4 3 76 6 9 15 3 37 6 18 9 28 8 62 6 32 • soir 5 55 6 15 6 24 6 36 6 52 7 fi 1 1» 1 2» 1 41 1 55 8 a 8 19 8 82
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