MOUVEMENT DE DISSIDENCE AU PT Cinq députés accusés de forfaiture LE P-DG D’ALGÉRIE TÉLÉCOM CATÉGORIQUE : P5 L’INFORMATION AU QUOTIDIEN Quotidien national d’information - Prix Algérie 10 DA - France 1 euro Jeudi 11 février 2016 - www.lecourrier-dalgerie.com - N°3640 - 12e année LA MENACE S’ACCENTUE SUR L’AGRICULTURE ET L’AEP Sécheresse ou déficit pluviométrique ? Lire en pages 2 & 3 l Nouri rassure toujours l Une feuille de route pour endiguer le spectre de la sécheresse à Aïn Témouchent l La production agricole hypothéquée à Boumerdès «Pas d’ouverture du capital en vue» P5 l APRÈS LA SECOUSSE TELLURIQUE DE 4,7 DANS LA NUIT DU MARDI AU MERCREDI Hammam Melouane renoue avec la peur P4 l PRODUITS PHARMACEUTIQUES Alerte sur les importations frauduleuses P4 LIK YA CH'RIK ! Quand la terre tremble… Par Hafidh A. Settar Ph : Bouabdallah B. Y Un vrombissement sourd et profond, la chaumière- fusse-t-elle un château fort à Hydra la coquine- oscille comme le ferait un géant de cette bonne vieille boîte d’allumettes, moitié vide encore- et qui n’existe plusEt, « comble sur le gâteau »: c’est par nuit sombre – en général- que le phénomène surgit, comme pour en rajouter une couche. La terre tremble dans un jerk effréné – comme l’on se trémoussait dans les seventies- l’espace de quelques secondes. Si elle tremble, cette bonne vieille terre c’est qu’elle a peur. De quoi ? Sais pas trop. Par contre, la peur panique de l’homme à la bouche asséchée, à l’adrénaline top-max et les jambes flageolant en ces moments précis, le premier fada l’explique sans coup férir : il apeur de clapser ! Pourquoi a-t-il peur de mourir ? La réponse viendra le jour où… la terre cessera de trembler. Et que tremble alors, la (mauvaise) conscience de l’Homme ! C’est raté pour avant-hier : la terre a tremblé. H. A. S. 2 ACTUALITÉ Jeudi 11 février 2016 IER S S DO AÏN TÉMOUCHENT LA MENACE S’ACCENTUE SUR L’AGRICULTURE ET L’AEP Une feuille de route pour endiguer le spectre de la sécheresse e spectre de cette calamité naturelle, dicte ses exigences et l’anticyclone et stationnaire dans toute la zone depuis environ 9 mois, entrecoupés par des chutes de pluies sporadiques, ici et là, dont les quantités enregistrées ne dépassent guère 90 mm, selon les statistiques de la direction des services agricoles, de la semaine écoulée. O la fin du mois de janvier 2016 la pluviosité quantifiée depuis l’apparition du spectre de la sécheresse a atteint 65 mm, selon des mesures prises par d’autres pluviomètres de la région d’Aïn Témouchent, un chiffre plus au moins acceptable et peut servir de référence pour ceux habilités à faire des lectures statistiques contradictoires. Un cadre des ressources en eau a également évoqué une pluviosité de l’ordre de 60 à 65mm depuis le début de la sécheresse. L’année agricole précédente qui commence le 1er octobre et durant la même période de référence les quantités de pluies tombées étaient évaluées à plus de 380mm, une moyenne générale enregistrée dans l’oranie et Aïn Témouchent, notamment. On peut d’ors et déjà apprécier le déficit qui de l’ordre de 300 mm. En février 2015, les céréales étaient en phase de d’épiaison et de montaison pour les semis précoces et tardifs. Déjà les grands céréaliers de la M’léta étaient à l’œuvre. Tous étaient occupés à préparer le matériel et machines pour les opérations de fenaison, d’abattage et de moisson. Du côté des ressources en eau, l’heure n’est pas tout à fait à l’inquiétude, mais plutôt à l’observation de la situation calamiteuse qui y prévaut. Mr Sahraoui, le directeur de l’ADE n’était à priori inquiété et il affirme que ses services ont pris un train de mesures mises en route depuis déjà un bon bout de temps. Contacté par téléphone ce mercredi, aux environs de 11 heures, il dira que la feuille de route prise en concert avec les autorités des ressources en eau consistaient tout d’abord à la lutte contre le gaspillage au niveau des adductions et des réseaux que gère l’agence. En sus les populations n’ont pas à s’inquiéter et l’alimentation se fait en H 24 à raison de 250 l/hab./jour. Cette distribution sera maintenue, car en plus des mesures prises, ses services ont élargi la gestion des réseaux d’eau potable aux L Ph : DR La sécheresse sévit âprement dans la wilaya d’Aïn Témouchent, tout particulièrement, et les régions de l’ouest algérien, en général. 07 communes restantes. Un travail de longue haleine est en train de se faire pour rationaliser la consommation et minimiser les débits de fuites par l’emplacement des compteurs d’eau au niveau des réseaux des communes dépourvues ou en voie d’être pris en charge. La feuille de route spécifie également le renforcement des moyens de lutte contre les déperditions d’eau et le vol d’eau par des tierces personnes. Un grand travail de sensibilisation est en train de se faire à l’endroit des ménagères et des abonnés en vu de rationaliser la consommation de l’eau, a-t-il dit par ailleurs. Cependant un autre programme vient d’être lancé en parallèle, il s’agit de la mise en marche des forages et puits, à sa disposition et qui sont en veille. Certainement comme il est coutume de faire, il attendu la mise en marche de ces points d’eau à l’approche du mois de ramadhan et de la saison esti- vale. Sont beaucoup concernés par ce dispositif les zones rurales, les fermes, les douars et autres localités alimentés en eau potables par les moyens traditionnels. Aussi, ceci est à prendre dans les calculs des responsables à charge de la préparation de la saison touristique 2016. Déjà la commission de wilaya chargée de superviser cette opération devait entamer ses tournées avant la fin du mois de février pour avoir une situation claire et proposer les actions urgentes à mener en matière d’alimentation en eau potable des estivants. En matière de stockage d’eau, la wilaya d’Aïn Témouchent, dira Mr Sahraoui dispose une réserve de trois mois par le biais du réservoir inter saisonnière de Dzioua (Aïn Tolba), d’une capacité de 11 millions de m3 d’eau. Actuellement grâce aux lâchers qui s’effectuent à partir du barrage Boughrara (Tlemcen), la retenue de Dzioua a atteint la côte de 9,5 millions d’eau. Cette information a été communiquée, lors de la célébration de la journée mondiale des zones humides. Des écoliers ont profité de la journée du 02 février, un mardi, pour visiter cette retenue classée zone humide non conventionnelle. à titre de rappel, les collégiens et lycéens ont planté des arbres dans le secteur de la dite retenue et tout le long de la route. Selon Mr Khelifa, chef de projet de la Seor, toutes les mesures ont été prises par ses soins en vu d‘atteindre une capacité de 11 millions de m3 d’eau d’ici la mi- mars pour subvenir aux besoins des populations d’Oran et d’Aïn Témouchent pendant la saison estivale. Il est à préciser que la wilaya accueille 13 millions d’estivant chaque année, selon Mr Mechri le directeur du tourisme qui avait donné ce chiffre, lors de la présentation de son secteur devant les élus APW lors d’une session plénière. Le stress hydrique, dans la région d’Aïn Témouchent, ne constitue pas une crainte majeure, à présent car le gros de l’alimentation en eau potable vient de la station de pompage de Chatt El Hilal (17 km au nord ouest d’Aïn Témouchent). Celle-ci débite 200 mille mètres cubes d’eau par jour dont 60% est destiné à la wilaya d’Aïn Témouchent et 40% à la wilaya d’Oran. Par ailleurs on apprend que les fellahs de la région sont les plus stressés et fortement désappointés du fait que le ministre de l’agriculture, du développement rurale et de la pêche tarde à prononcer la région de l’ouest, zone calamiteuse sous l’effet de la sécheresse. Et comme on le sait, le problème ne se limite pas uniquement à la région ouest, mais d’autres zones de l’intérieur et du centre du pays ainsi que celles de l’est sont aussi concernées par la sécheresse qui sévit durablement. à l’inverse des autres années précédentes, cette année la direction des services agricoles avait misé sur une superficie à emblaver de l’ordre de 122 000 ha, alors qu’au paravent elle était de 110 mille hectares. Outre, cela c’est la première fois que les fellahs s’intéressent des semences traitées. Alors que l’année passée, pas moins de 65 000 q de semences traitées ont été cédées aux agriculteurs, cette saison on enregistre un engouement avéré, le taux a atteint 122,5 mille quintaux distribués aux fellahs dans le cadre du crédit Ettahadi. Cependant il est à noter que les superficies de céréales à l’irriguée tendent à augmenter sensiblement. Cela est dû, grâce aux équipements d’irrigations (pompes, kit d’aspersion et canalisations). Cependant un récent entretien avec le directeur des services agricoles de la wilaya d’Aïn-Témouchent, la superficie à l’irriguée ne dépasse guère 5 500 hectares. Des grands efforts sont à développer à l’adresse des céréaliers qui commencent à s’inscrire au titre du nouveau programme portant développement des grandes cultures stratégiques à l’irriguée. Boualem Belhadri BOUMERDÈS La production agricole hypothéquée n dépit de l’optimisme avancé par le ministre de l’Agriculture, lors de sa dernière visite à Boumerdès en déclarant que le manque de pluviométrie n’aura aucune influence sur l’agriculture, justifié par l’augmentation des capacités des terres agricoles à plus de 2 millions d’hectares en 2019. Ces déclarations sont loin de rassurer de nombreux agriculteurs de la wilaya de Boumerdés sachant que plus de 80% de surface agricole utile de toute la région estimée à plus de 60 700 hectares sont irriguées grâce aux eaux pluviales. Il est souligner que la pluviométrie dans la wilaya de Boumerdés était d’une moyenne de 800 mm, mais maintenant, elle n’est que de 200 mm ce qui menace sérieusement nos cultures nous a déclaré Brahim, un agriculteur de Boudouaou en précisant que l’irrigation accuse un retard immense à cause de la mauvaise gestion des potentialités hydriques existantes. La wilaya de Boumerdès compte 45 retenues collinaires, mais prés de la moitié ne contiennent pas de l’eau et se trouvent envasées et embourbées depuis plusieurs années, selon une source de la chambre de l’agriculture de Boumerdès, en ajoutant que les services concernés n’ont rien fait pour les écurer pour permettre aux agriculteurs d’irriguer leurs champs. Le même E constat est fait pour les 03 barrages de la wilaya à savoir : celui de Naciria, Sidi Daoud et Cap Djinet, qui se trouvent sous exploités à cause de l’existence de moyens et des réseaux d’irrigation. «Les promesses faites quant à la rénovation du réseau d’irrigation pour arroser plus de 300 hectares à partir du barrage de Hamiz sont restées vaines» s’inquiète un paysan de Boudouaou-El-bahri en précisant que la région est première dans la production des maraichères avec plus de 4 500 serres cultivées. « Avec le manque de la pluviométrie et la surexploitation de nos puits va porter un coup dur à notre production» préviendra-t-il. Cela démontre une fois de plus, l’absence d’une politique rigoureuse quant à l’extension des terres agricoles irriguées à cause de la non exploitation à bon escient les capacités hydriques existantes, entre barrages, retenues collinaires, souterraines et Oueds. À cela s’ajoute la non réutilisation des eaux conventionnelles dont la wilaya de Boumerdés, compte trois stations d’épuration dont celle se trouvant à Foes laquelle épure plus de 5, 3 millions de mètres cubes, mais plus de 93% vont dans la mer et que seulement 02 agriculteurs dans la commune de Corso profitent pour irriguer leurs champs et cela après avoir débourser plus de 45 millions de DA pour la réalisa- tion des conduites. Déjà, certains paysans sentent l’impact de la sécheresse à l’exemple de Ami Ali dans la commune d’Ouled Moussa qui fournit plusieurs agriculteurs des régions de l’ouest en graines de blé. Il nous a déclaré que durant la même période de l’année passée, la tige du blé a atteint plus de 50 centimètres et aujourd’hui, elle n’est à peine sortie de la terre. «Cela nous inquiète énormément» déplore-t-il en interpellant les autorités compétentes à prendre des mesures susceptibles de diminuer l’impact sur l’agriculture. Cet état de fait, dû au manque de la pluviométrie risque de porter un préjudice sérieux, non seulement sur les différentes productions agricoles, mais également sur la faune et la Flore. Le programme relatif à la plantation des milliers d’arbres fruitiers et oliviers risque de subir également un coup dur à cause de la sécheresse qui frappe à notre porte s’inquiète Kamel qui a planté des centaines d’oliviers dans la région de Soukelhad. Toutefois, certains paysans rencontrés, ne perdent pas espoir, ils attendent avec impatience la bénédiction de Dieu pour des chutes de pluie abondantes, afin de sauver la production agricole du risque de la sécheresse qui plane sur tout le pays. B.Khider DOSSIER Jeudi 11 février 2016 3 LA MENACE S’ACCENTUE SUR L’AGRICULTURE ET L’AEP Le retard des pluies que connaît le pays est, à l’évidence, devenu le sujet de l’heure. Tout le monde en parle. Du simple citoyen au spécialiste. De l’agriculteur à l’homme politique. Sans que les avis ne soient concordants. Ce qui n’est que logique. t à la limite, sain n’était-ce le discours pessimiste développé par certains à propos des retombées que ce phénomène naturel ne manquera pas, selon eux, d’avoir sur l’agriculture nationale et sur l’alimentation en eau potable de la population. Un discours qui est toutefois assez fermement rejeté par nombre de spécialistes du secteur agricole et des questions hydriques, et d’agriculteurs. Ceux-là prônant, en effet, la retenue. Quand ils n’appellent pas carrément ceux qui le tiennent à «s’éloigner du catastrophisme » dont ils se font ainsi, intentionnellement ou inconsciemment, les vecteurs. C’est la position défendue par Brahim Mouhouche, professeur à l’école nationale supérieure d’agronomie d’El Harrach, qui, lui, a tenu à recadrer le problème. «Le terme sécheresse est trop vague. Dans le cas présent, il est plus approprié de parler de déficit pluviométrique», nous a-t-il, en effet, déclaré. Et ce, même si ce déficit est estimé, a-t-il ajouté, «pour la période englobant le dernier trimestre de l’année 2015 et le premier mois de l’année en cours, à quelque 85%» de la norme enregistrée habituellement à pareil moment. Un recadrage qu’il étend aux retombées de ce déficit sur l’agriculture. Tout en reconnaissant que «le secteur E Ph : DR Sécheresse ou déficit pluviométrique ? souffre», il n’en a pas moins tenu à souligner que «l’agriculture, ce n’est jamais tout ou rien». Et d’expliquer : «Quand il y a un manque d’eau, la plante met en branle des mécanismes d’acclimatation pour survivre». Une manière de dire que la situation n’est pas aussi désespérée que le prétendent certains. Surtout qu’il est attendu, « pour les jours à venir, l’arrivée de deux perturbations». Une information qui prend toute sa signification quand on sait, pour reprendre les propos de Brahim Mouhouche, que « 50 mm de pluie, c’est un sursis de 20 autres jours» ; sousentendu, avant de parler de sécheresse. C’est quasiment la même position qu’ont défendue, tour à tour, quand nous les avons contactés, le secrétaire général de l’UNPA (Union nationale des paysans algériens) et l’assistant du directeur de la Communication au ministère de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche. Le premier, Abdelkader Alioui, nous a, en effet, déclaré qu’il était «trop tôt pour parler de sécheresse». Et ce, non sans, au passage, précisé que la situation «est loin d’être uniforme à travers le pays» ; la partie Est, où des chutes de pluie ont été quand même enregistrées, ne subissant pas le phénomène avec la même acuité que celle de l’Ouest, où le temps a été souvent sec ces derniers mois. Et le second, Mustapha Chaouchi, que «le pays n’est pas encore arrivé à la phase de stress hydrique pour qu’on puisse parler de sécheresse». Une perspective à laquelle le ministère de tutelle semble, toutefois, s’être déjà préparé. Selon son représentant, en effet, celui-ci, «comme chaque année, a mis en place, dans le cadre du plan d’extension de la surface agricole irriguée, qu’il a initié, un programme d’économie de la ressource hydrique» ; un programme qui porte, nous a-t-il expliqué, « sur l’encouragement aux agriculteurs à s’équiper en moyens d’irrigation d’appoint leur permettant de rationaliser l’utilisation de cette ressource ». Et d’ajouter, se voulant plus précis sur les modalités de cet encouragement, que «les pouvoirs publics accordent une subvention, estimée à 40% du coût de l’investissement consenti, pour tout agriculteur qui s’équipe en un tel matériel ». Dans la foulée, Mustapha Chaouchin’a pas manqué de nous rappeler que la superficie irriguée actuelle «équipée en matériel économiseur d’eau atteint les 600 000 hectares». Des mesures qui ne sont pas pour étonner le secrétaire général de l’UNPA. Bien mieux, Abdelkader Alioui appelle l’état à se préparer «à prendre en charge ceux qui y exercent dans le cas où la sécheresse venait à être officiellement déclarée». Tout en reconnaissant que cette éventualité «grèvera lourdement le budget de l’état», il n’en a pas moins affirmé que cela relève de «ses obligations légales» qui le contraignent, a-t-il expliqué, «dans le cas de la survenance d’une catastrophe naturelle, à prendre en charge et les dégâts et les personnes qui les ont subis». Et à ce propos et pour en revenir à ceux que pourrait provoquer la sécheresse tant crainte, le professeur Brahim Mouhouche nous a déclaré que « les principales cultures qui pourraient en pâtir sont celles céréalières et fourragères et, à un degré moindre, la culture des légumes secs». Ceci non sans ajouter que «si celles-ci ne peuvent pas ne pas être affectées par le retard actuel dans les précipitations, elles ne sont pour autant irrémédiablement perdues». Quant aux régions qui seront les plus touchées par le phénomène, notre interlocuteur n’a pas hésité à citer «les régions du Sud et des Hauts-Plateaux». Dans un cadre plus large et dans l’intention évidente de recadrer le problème en y incluant le déterminant facteur géographique, tant celui-ci semble être oublié, notre interlocuteur a appelé à plus de sérénité dans l’appréhension de ce phénomène. Et ce, «pour rappeler que l’Algérie fait partie de la zone – celle dite MENA (Moyen-orient-Afrique du nord) – la plus sèche du globe». Et, partant, la plus sujette au phénomène de la sécheresse. Un rappel qui a été une occasion pour lui «d’inviter les Algériens à intégrer dans leur pensée cette donne » et, dans la lancée, «à éviter de verser dans un catastrophisme nocif et, surtout, à positiver quand ils sont confrontés à des catastrophes naturelles…» Mourad Bendris Les éleveurs du Nord transhument en masse dans les régions de Tabelbala et de Tindouf l ne se passe pas un jour sans que l’on voit des camions chargés de moutons traverser la ville de Béchar pour aller vers le Sud. A 10 km audelà d’ Abadla, 84 km au sud du chef-lieu de wilaya, ils quittent la RN6 pour prendre la RN50 qui prend naissance à cette bifurcation et va jusqu’à Tindouf, en passant par Hammaguir et Oum Laâssel. La région de Tabelbala, 420 km au sud de Béchar, constitue la destination salutaire des éleveurs de moutons venus des wilayas de Djelfa, E-l Bayadh et de Naâma. Quand on sait que ces deux dernières wilayas comptent à elles seules 2 et 3 millions de têtes de moutons, il serait peu de parler de surpâturage. La sécheresse qui a frappé les wilayas connues pour la pratique du pastoralisme devient de jour en jour une réalité préoccupante pour l’ensemble des éleveurs. La dégradation de la couverture végétale des zones steppique pousse les éleveurs à aller jusqu’aux fins fonds du Sahara à la recherche d’herbe pour leur cheptel. Au début, certains éleveurs venus des wilayas de Djelfa, El-Bayadh, de Naâma et de la vallée de Zouzfana dans la wilaya de Béchar se sont installés entre Boulaâdam et Tabelbala. Les mieux équipés en camions et camions citernes ont planté leurs tentes sur les flans de l’Erg Erraoui. D’autres se sont dirigés vers Djébel K’hal. Pour des raisons sécuritaires, ceux qui ont opté pour les régions de Hassi Boutbiga et de Taos ont été sommés de regagner l’Est car à partir de là, la frontière est très proche du côté ouest. La région de Tabelbala, où le surpâturage devient une réalité, n’est plus attractive. Les éleveurs arrivés tard poussent de plus en plus loin jusqu’aux portes de la wilaya de Tindouf. Certains d’entre eux ne cachent plus leur crainte de se voir obligés de recourir au délestage. Ils diront que si la sécheresse continue, ils procèderont à la vente systématique d’une partie de leur cheptel pour arriver tant bien que mal à faire survivre le reste. Il suffit que des aléas climatiques surviennent et l’élevage du cheptel ovin se trouve en situation de grande vulnérabilité. Messaoud Ahme I Nouri rassure toujours e ministre des Ressources en eau et de l’Environnement, Abdelouahab Nouri rassure toujours quant aux capacités hydriques de l’Algérie pour faire face à cette absence de pluies. À chaque fois qu’il est interrogé par la presse sur l’absence de pluies et son impact sur l’agriculture, Abdelouahab Nouri refuse de parler d’une période de sécheresse, mettant en avant les quantités d’eau emmagasinées au niveau des barrages. Récemment, il a affirmé que le taux de remplissage actuel des barrages permettra au pays de faire face au «déficit» pluviométrique et de sécuriser les besoins de l’Algérie pour les deux années à venir, voire au-delà. Toutefois, le ministre a appelé à la rationalisation de l'utilisation de cette ressource vitale. S’exprimant en sa qualité d’hydraulicien, Abdelouahab Nouri a estimé qu’il est très prématuré de parler d’évoquer L une période de sécheresse. Il a expliqué qu’il faut attendre le mois de mars pour évaluer la situation. Selon lui, les précipitations cumulées en septembre et octobre derniers ont contribué à relever le taux de remplissage des 75 barrages en exploitation portant la capacité de stockage à 4,6 milliards M3. Un taux qu’il a qualifié d’appréciable à même de sécuriser les besoins du pays durant les deux prochaines années. Il a précisé que, selon les experts, le phénomène de déficit pluviométrique est lié aux changements climatiques. Le ministre a assuré que certains barrages tels Béni Haroun, Ain Zada et Koudiet Aserdoun qui sont totalement remplis «permettront de faire face à la faible pluviométrie». Le parc national des barrages se renforcera par la réception de nombreux projets en 2016 et 2017. Abdelouahab Nouri a appelé à la rationalisation de l'utilisation de cette ressource vitale, comptant sur le travail de sensibilisation du citoyen sur la «nécessité de faire preuve de responsabilité et de lutter contre le gaspillage de cette ressource vitale». Le ministre des Ressources en eau et de l’Environnement a refusé de parler du stress hydrique et encore moins d’une sécheresse pour les agriculteurs. Il a expliqué que les périmètres agricoles qui sont exposés au problème de sécheresse sont ceux qui ne sont pas alimentés par les eaux des barrages. Les agriculteurs, dont les parcelles sont irriguées uniquement par les eaux des pluies, peuvent être touchés par la sécheresse en l’absence des pluies. Toutefois, le ministre a expliqué que ces parcelles agricoles irriguées par les pluies ne représentent pas grand-chose par rapport aux périmètres irrigués à partir des eaux des barrages et autres sources hydriques. Le caractère semi aride de l’Algérie nouis a contraint l’Algérie d’opter pour des solutions afin de pallier les insuffisances en matière de ressources en eau. Le dessalement d’eau de mer et la réalisation des barrages hydrauliques constituent l’épine dorsale de cette stratégie. Dans le cadre du plan quinquennal 2015-2019, le secteur prévoit la réalisation de 26 barrages et le dévasement de 10 autres barrages pour économiser quelque 45 millions de m3 outre la réalisation de projets de transferts d'eau sur 450 km. Le secteur compte également augmenter les capacités de stockage de 16%, Concernant l'irrigation, le secteur prévoit l'augmentation des superficies irriguées d'un (1) million d’hectares à l'horizon 2019 (1,3 million actuellement). Hacène Nait Amara 4 E TAG R O ÉP R APRÈS LA SECOUSSE TELLURIQUE DE 4,7 DANS LA NUIT DE MARDI AU MERCREDI Hammam Melouane renoue avec la peur La nuit de mardi à mercredi, a été très longue pour les habitants de Hammam Melouane à Blida ! Au lendemain du séisme de magnitude de 4,7 sur l'échelle ouverte de Richter qui a frappé la région et ses environs, les habitants ont eu du mal à renouer avec la vie normale. e réveillant sur les traces du séisme, les habitants de Hammam Melouane tentaient, hier, de sauver ce qui en reste de leurs habitations. Avec des moyens de fortunes, ils n’avaient d’autres choix que de s’entraider entre voisins pour essayer de limiter les dégâts. Le traumatisme de la veille, ajouté au fait que le spectre des derniers séismes ayant frappé l’Algérie, étaient toujours vivaces, ce qui nous a donné une population angoissée qui n'a pas fermé l'œil de la nuit ! Après la dernière réplique, des habitants ont déserté leurs maisons et ont choisi de s'installer dans des tentes. Mais ce n’était qu’une question de temps. En effet, le froid a fini par gagner et les a dissuadé de regagner leurs maisons. Mais S ACTUALITÉ Jeudi 11 février 2016 bien évidemment, c’est avec une peur bleue que ces citoyens ont été contraints de rentrer chez eux. Lors d’une virée qui nous a emmené sur les lieux, les habitants de Hammam Melouane protestent et demandent plus d'attention de la part des autorités. Ils réclament également que des tentes soient installées de manière permanente, afin qu'ils puissent s'y réfugier lors des répliques. D'autres réclament des titres de propriété pour les habitations qu'ils occupent, afin de pouvoir entreprendre des travaux de restauration. Mais le sentiment partagé par ces derniers, est sans doute celui de l’abandon de la part des autorités publiques. Une quinquagénaire nous dira, à cet effet, «ils savent que cette région est devenue sismique. Mais personne n’est venu vers nousnous expliquer ce qui se passe». «Quand est-ce que ces élus vont s’occuper de notre situation ? Quand on sera morts ?», regrette-t-elle, tout en nous invitant chez elle, afin de constater l’ampleur des dégâts dans sa maison. De surcroît, la dame, dont la peur et l'angoisse se lisaient sur son visage nous a affirmé «regardez ces murs, ils ont tenus debout aujourd’hui, mais ça sera encore le cas demain ?». Une autre dame, qui nous a, elle aussi, généreusement invités chez elle, nous a affirmé qu’elle a vécu la terreur durant la nuit dernière. « Ce mur est déjà tombé lors du dernier tremblement de terre. Nous avons pu avec des moyens de fortunes le restaurer, mais rien ne nous rassure que la maison ne s’effondra pas », a-t-elle témoigné tout en nous montrant d’autres fissures dans la maison causées par le tremblement de terre d’hier. Par ailleurs, un habitant de la région a accusé tout simplement un l’homme d’affaires d’être à l’origine des séismes. Il nous a affirmé que cet homme d’affaire aurait construit un complexe thermal sur une zone où il y avait des «bouches naturelles" dans la montagne qui permettait à la pression montant des profondeurs de se dégager. Cette "soupape" aurait été fermée à la suite de la construction du complexe thermale, nous a expliqué le citoyen. Mais pour l’heure, le Centre de Recherche en Astronomie Astrophysique et Géophysique (CRAAG) ne s’est toujours pas exprimé quant à ces rumeurs qui circulent depuis le début de l’activité sismique dans la région. Par ailleurs, un homme rencontré dans un café nous avouera que c’est la peur du séisme qui l’a conduit au café. «Oui, j'ai peur et je suis ici pour passer le temps et ne pas rentrer chez moi par crainte d'une nouvelle secousse», admet-il. Si certains avouent leur peur, d'autres préfèrent la cacher par «redjla» (fierté). C’est le cas du vendeur de produits laitiers qui nous a affirmé que quoi qu’il en soit la mort nous tourne autour. Une chose est sûre, depuis le 16 décembre 2014, Hammam Melouane a été la localité la plus citée dans les communiqués de la célèbre station thermale est en effet citée à plusieurs reprises comme étant l'épicentre des derniers séismes et répliques enregistrés dans la région de Blida et clairement ressentis dans la capitale, mais nous ne savons toujours pas les raisons de l’accroissement de l’activité sismique dans la région. Il est à noter que les services de la Protection civile de la wilaya ont affirmé, pour leur part, que les sorties effectuées sur le terrain à la suite de la secousse tellurique "n’ont pas été ponctuées par la constatation de dégâts humains et matériels". Les citoyens sont appelés à faire preuve de sérénité en ce genre d’incident et à éviter la précipitation et les tentatives de quitter leurs domiciles de façon expéditive, ont conseillé les mêmes services. Lamia Boufassa PRODUITS PHARMACEUTIQUES Alerte sur les importations frauduleuses e Dr Lotfi Benbahmed, président du Conseil national de l’Ordre des pharmaciens alerte sur les importations frauduleuses de médicaments dangereux. L’intervenant affirme que le ministère de la Santé vient d’annoncer le chiffre de 2,8 milliards de dollars dont 55% concernent l’importation et 45% la production nationale. Selon Benbahmed, il est difficile dans la conjoncture actuelle de substituer l’importation des médicaments par l’exportation. Selon lui, cette procédure de substitution pourrait se réaliser à long terme et devra dans un premier temps être effectuée partiellement car un grand nombre de molécules sont produites par des moyens technologiques dont l’Algérie ne dispose pas. De ce fait, Il a été donné de constater que les producteurs fabriquent à peu près les mêmes molécules avec des investissements qui sont consentis par le financement en devises fortes. L’intervenant a souligné qu’il faut mettre en place tous les moyens humains et matériels pour réaliser les différents projets programmés dans le domaine pharmaceutique. Il s’agit là d’un travail interministériel à savoir l’implication des ministères de l’Industrie, du Commerce, la Formation professionnelle. Il faut donc donner tous les moyens à ce secteur pour être réellement un levier de croissance pour le pays. D’autre part, il est à noter que les moyens de diagnostics se sont considérablement développés ainsi que le dépistage. Selon Benbahmed, les producteurs nationaux sont au nombre de 73. Par ailleurs, il a affirmé que 150 projets sont inscrits au ministère de la Santé. Pour la réalisation de ces projets, il faut un véritable plan national de développement. L Ainsi, il faut instaurer des mesures incitatives et coercitives pour la régulation des travaux et le contrôle de qualité de la production effectué par des techniciens formés dans le domaine. L’intervenant a déclaré que l’Algérie dépense 65 euros par an et par habitant quand on se réfère à certains pays développés dont les montants varient entre de 400 et 500 euros. Selon lui, ces dépenses doivent être un véritable investissement pour développer le tissu économique pharmaceutique local. Par ailleurs, il a souligné que la facture d’importation dans le domaine pharmaceutique a sensiblement baissé. La volonté politique est mise en place avec l’implantation des centres anti-cancer et la prise en charge des maladies chroniques tout en tenant compte du vieillissement de la population. Selon ce responsable, entre 15 et 20 produits pharmaceutiques sont commercialisés frauduleusement à travers certaines officines. Pour faire face aux pratiques frauduleuses, des inspecteurs de la santé sont diligentés sur le terrain. Des sanctions sont prises à l’encontre des contrevenants. à cet effet, la révision de la loi sanitaire de 2008 prévoit des sanctions allant de 2 à 5 ans de prison et de 5 à 10 millions de DA d’amende pour quiconque contreviendrait aux règles régissant l’importation, l’exportation, la distribution des produits pharmaceutiques. à cet effet, il y a lieu de signaler que ces produits sont revendus à des distributeurs dans certaines pharmacies à travers le territoire national. Ces produits sont importés illégalement par des réseaux mafieux. Par ailleurs, il y a lieu de savoir qu’un médicament contrefait est un produit médicamenteux ou pharmaceutique qui est produit et vendu avec l'intention de représenter faussement son origine, l'authenticité ou l'efficacité. Il peut contenir des quantités inadéquates d'ingrédients actifs, ou peuvent être mal traitées dans le corps (par exemple, l'absorption par le corps), aussi, ils peuvent contenir des ingrédients qui ne sont pas sur l'étiquette et qui peuvent être nocifs Les médicaments qui sont délibérément mal étiquetés pour tromper les consommateurs, y compris génériques mal étiquetés mais sinon de véritables médicaments sont des contrefaçons. Les médicaments contrefaits sont liés donc à la fraude pharmaceutique. Suite à ces agissements néfastes, des pharmaciens intègres n’hésitent pas à alerter le secteur de la santé sur la multiplication de ces pratiques frauduleuses qui portent préjudice à la déontologie de la profession. à ce titre, Benbahmed lance un appel pressant en invitant les citoyens à ne pas acheter des médicaments sans vignettes car leur santé est constamment en danger. Ils doivent signaler sur le champ ces produits non conformes à la législation en vigueur en matière de santé car il peut s’agir d’un produit de contrefaçon. De toute évidence, ces produits ne sont pas remboursables. De ce fait, il n’y pas de traçabilité pour ces produits. Le secteur de la santé ignore leur provenance illégale. Par conséquent, il a été évoqué la profession des herboristes qui, selon Benbahmed, ceux-ci créent des formules de médicaments qui peuvent s’avérer dangereuses. Ils vendent des produits assimilés à des médicaments. Dans ce contexte, Benbahmed a qualifié l’herboristerie comme un exercice illégal de la médecine et de la pharmacie. Lazreg Aounallah COMMERCE ILLICITE L’informel en force en 2015 ien qu’une opération d’éradication ait été entamée, l’été dernier, les marchés informels continuent malgré tout de pousser comme des champignons. Une source au ministère du Commerce fait état, en effet, d’au moins 200 marchés parallèles qui ont fait leur réapparition à travers le territoire national en 2015, dont environ la moitié à Alger et à Oran, alors que la réalisation des marchés autorisés marque le pas. Ainsi, avec 65 marchés informels ressurgis, Alger vient en tête du classement. La capitale est suivie par la wilaya d'Oran avec 32 marchés, de Relizane avec 15, de Bouira avec 14 et, enfin, de Tébessa avec 13 marchés, précise un responsable de la direction générale de la régulation et de l'organisation des activités au ministère du Commerce. En août 2012, le ministère de l'Intérieur et des collectivités locales, en collaboration avec celui du Commerce, avaient entamé une large opération de suppression de ces marchés à l'origine de manque à gagner fiscal considérable. Mais en raison des retards enregistrés dans la réalisation des structures prévues par le programme public arrêté pour mettre fin à ces marchés illicites, cette opération connaît un certain ralentissement qui risque de perdurer après le gel d'une centaine de projets de marchés couverts dont la réalisation n'a pas été entamée pour des raisons financières. Avant 2012, le développement du commerce informel s'était accéléré en raison, notamment du déficit enregistré dans les structures formelles dont le nombre était de 1 500 marchés. Pour la résorption du commerce informel, une enveloppe globale de 14 milliards de DA avait été mobilisée depuis le lancement de l'opération depuis plus de trois années. Cette allocation, destinée à la mise en place d'espaces commerciaux réglementés au niveau des collectivités locales, a été répartie entre les services du ministère du Commerce à hauteur de dix (10) milliards de DA et ceux de l'Intérieur pour quatre (4) milliards de DA pour la réalisation de 291 marchés couverts et de 768 marchés de proximité et autres infrastructures. Parallèlement, les autorités publiques ont mis en place un ensemble de mesures et de dispositifs visant à inciter les opérateurs informels à s'insérer dans la sphère légale. Ces mesures portent notamment sur l'amélioration du climat des affaires pour favoriser la création des petites et moyennes entreprises et faciliter l’insertion des jeunes diplômés. Jusqu'à fin 2015, près de 73% des marchés informels existants ont été éradiqués, soit un millier de marchés sur les 1 368 sites recensés à l'échelle nationale. Durant la seule année 2015, au moins 127 marchés avaient été éradiqués. En outre, sur les 48 500 intervenants dans ces marchés illicites, 20 490 ont été réinsérés dans de nouveaux marchés de proximité autorisés. A.N.C et APS B -- ACTUALITÉ Jeudi 11 février 2016 LE -DG D’ALGÉRIE TÉLÉCOM CATÉGORIQUE : «Pas d’ouverture du capital en vue» L’information a été confirmée encore une fois hier, par Azouaou Mahmel, présidentdirecteur général du groupe public de télécommunication (téléphonie et TIC) aux débats du Forum des chefs d’Entreprise (FCE). es principales nouveautés à retenir de cette rencontre sont d’abord la volonté d’Algérie Télécom de diversifier ses activités. "Nous allons nous lancer dans la production de contenu et dans le conseil", a déclaré M. Mahmel. Concernant la première activité, le P-dg d’Algérie Télécom (AT) a souligné que cela est motivé par le souci d’offrir aux internautes algériens, particulièrement la frange des jeunes, un contenu produit localement et plus proche à la réalité algérienne et qui sera un service alternatif à celui proposé par les étrangers. Dans ce cadre, AT étudiera toutes les formules pour la création d’une entreprise spécialisée dans ce domaine et même d’un centre d’hébergement de données/contenus, a-til ajouté. Pour ce qui est de la deuxième activité, M. Mahmel a soutenu que "rien n’empêche une entreprise publique à faire du conseil, même si cela est jusque là assuré par les cabinets privés". Il a expliqué que AT est capable d’offrir du conseil en mettant en œuvre son savoir faire et son expérience dans son domaine d’activité.L’autre nouveauté annoncée concerne le projet de réalisation d’une nouvelle bande passante (câbles sousmarins) reliant Alger et Oran à Valence L en Espagne. Cet équipement moderne permettra d’offrir aux Algériens une meilleure connexion à Internet et surtout de pallier aux éventuelles coupures causées par des dommages au niveau des installations existantes, comme cela fut le cas il y’a quelques mois à Annaba. Elle vient s’ajouter aux deux bandes passantes qui relient déjà Alger et Annaba à deux autres villes française et espagnole. rogatives des agences commerciales en vue de leur permettre de prendre en charge les réclamations des clients. Pour lui, la gestion des équipes de maintenance doit être allégée. Grâce à la technologie, le technicien sera amené, au fur et mesure, d’agir plus rapidement et efficacement pour régler les pannes et à autres problèmes sans être obligé de rentrer d’abord à l’agence, a-t-il conclu. LES AUTRES CHANTIERS D’AT L’invité du FCE est revenu sur les trois grands chantiers constituant les axes de développement de son entreprise. En premier lieu le développement de l’infrastructure qui est l’objectif majeur pou lui. Cela consiste essentiellement en la réalisation d’investissement, à la fois, dans les zones urbaines et rurales (câblage, terminaux, modems et autres) et en l’assainissement du système d’information. Il a appelé les start-up à apporter leur apport, en fournissant ce que AT n’a pas ou ne peut pas faire. S’ajoute à cela le développement de la gestion des ressources humaines, notamment par la formation du personnel cadre et d’exécution. M. Mahmel a parlé de formation de haut niveau Master et parrainage de projets de recherches d’étudiants universitaires, ainsi que formation qualifiante, en citant, à ce propos, le centre d’excellence réalisé en partenariat avec le ministère de la Formation et de l’Enseignement professionnels. Cet établissement spécialisé dans la formation aux métiers des technologies de l’information et de la communication est entièrement financé par Algérie Télécom.Le troisième et dernier axe est l’orientation de l’entreprise vers la satisfaction du client. Dans ce domaine, Mahmel a insisté sur l’élargissement des pré- LA TRÉSORERIE AU VERT Le premier responsable d’Algérie Télécom a affirmé que son entreprise affiche une bonne santé financière, pour preuve le volume des investissements est de l’ordre de 40 milliards de dinars. "Les projets en cours de réalisation sont financés par les fonds propres de l’entreprise mais cela ne nous empêche pas de faire recours à un financement externe, auprès des banques algériennes, comme l’ont déjà fait les autres opérateurs" a-t-il précisé. Il a ajouté que le seul problème qui impacte la trésorerie est la d’évaluation du dinar, en annonçant au passage, qu’il n’y aura ni augmentation ni baisse des tarifs de communications téléphoniques, ni effacement des dettes des clients et des abonnés. Sur un autre plan, évoquant le dossier de la téléphonie mobile de troisième génération (3G), l’orateur a fait savoir qu’en parallèle de la procédure de soumission des offres liée à ce service, son entreprise avance dans la mise en place des installations qui y seront dédiées et qui sont, à ce jour, au nombre de 860 stations sur le territoire national. Enfin, à la question relative à une éventuelle adhésion d’AT au FCE, Mahmel a eu une réponse diplomatique "je vais y penser". Lyes Azizi MOUVEMENT DE DISSIDENCE AU PT Cinq députés accusés de forfaiture e Parti des travailleurs (PT), n’entend point reconnaître l’existence d’un mouvement de redressement, proclamé, pourtant, haut et fort par les dissidents. Pour Djelloul Djoudi, député et cadre de la direction politique du parti, les déclarations des adversaires du PT sont dénuées de toute crédibilité. Ainsi, il dénie tout droit aux chefs de file de cette mouvance, de s’adjuger du soutien de responsables du parti, à la tête duquel siège Louisa Hanoune comme secrétaire générale. Il est bon de rappeler que lors de la séance de l’adoption de l’avant-projet de la révision constitutionnelle, le PT avait opté pour l’abstention, au moment où le camp adverse où figurent en haut du peloton Salim Labatcha et Salim Sidi Moussa, avaient plébiscité, quant à eux, le texte de loi. Un deuxième passage à l’acte des redresseurs après avoir approuvé quelques jours auparavant le PLF-2016, lesquels députés impénitents affirment, au-delà de s’inscrire aux antipodes avec la ligne de la direction dirigeante de leur ex-formation politique, puisqu’ils étaient évincés des rangs de ses instances, avoir crée un groupe parlementaire, lequel groupe jouissant même d’un bureau au sein de l’Assemblée populaire nationale (APN), selon leurs propos. En effet, lors de la session extraordinaire des deux chambres parlementaires L réunies, tenue dimanche dernier, au moins 5 députés ont «failli» d’appliquer la décision d’abstention, comme résolution adoptée, la veille du vote de la nouvelle Constitution, par le Comité central du parti trotskiste. Un résultat qui en découle notamment du décompte final faisant apparaître les voix des abstentionnistes qui en ont enregistré 16 au total. Des voix manquées qui résonnent comme une brèche qui s’ouvre, et qui profite aux élus adversaires plus qu’elles ne confortent les dires de la direction politique du PT. Puisque, visiblement, ce sont les dissidents qui gagnent prétendument du territoire. Même si, à croire les déclarations de ceux-là, faisant état de 9 députés issus du PT sur un total de 11qui ont rejoint le groupe constitué, toujours selon eux, au sein de la deuxième chambre du Parlement. Une thèse réfutée catégoriquement par le porteparole du PT, Djelloul Djoudi, joint hier par téléphone, pour faire le point autour de la question. Pour lui les démonstrations de Labatcha et ses partisans sont des allégations «purement mensongères». «Celui qui proclame détenir 11 députés à l’APN est un menteur», a-t-il répondu, avec un ton agité, à ses adversaires, avant de citer les noms des parlementaires qui ont agi à l’encontre de la position du parti, pour lever tout amalgame, visiblement. Selon notre interlocuteur, les élus du PT qui ont désobéi au mot d’ordre donné par la direction politique, sont des «traîtres» qui n’ont pas respecté leur mandat électoral et leur engagement moral, que ce soit envers la population ou bien vis-à-vis du parti, a-t-il expliqué depuis l’autre bout du fil. En plus de Labatcha et Sidi Moussa (ANR)qui avaient assumé publiquement leur rupture avec la direction du PT en s’attaquant frontalement à Louisa Hanoune, à travers une série de déclarations tonitruantes, échangées entre les deux belligérants, trois autres parlementaires «incorrigibles» ont joint leur voix à celle de l’opposition sous d’autres obédiences partisanes, a-t-il indiqué. Il s’agit de Nora Boulacheb (ANR), élue sur la liste de Skikda de deux autres qui ont rejoint les rangs du FLN, à savoir Derrar née Boukhari Kheira (Mostaganem) et de Zair Said (Skikda), a révélé Djoudi, comme pour apporter un argumentaire, chiffres en mains, pour battre en brèche ses adversaires. Quid de l’affaire de la missive du ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales adressée au PT ? En effet, faut-il souligner que le département de Noureddine Bedoui avait décidé de geler la décision du CC du PT portant sur l’exclusion de Labatcha et de Sidi Moussa, quelques jours après avoir notifié son approbation. Et pour cause, les mis en cause ont introduit un recours qui a amené les services du même ministère à surseoir à cette décision, jusqu’à nouvel ordre, le temps de réétudier «vraisemblablement» la requête. Interrogé sur cette question, Djoudi estime que le ministère «ne doit pas s’immiscer dans les affaires du parti», a-t-il accusé. Ceci, dès lors que le PT n’avait reçu aucun recours venant des cadres en question, a-t-il justifié ses propos. En tout état de cause, cette guerre des chiffres qui n’a pas encore livré tous ses secrets s’inscrit désormais dans la durée. D’un côté, il y’a une direction politique qui ne veut pas croire un état de fait porté sur la scène publique et médiatique, en refusant même une quelconque similitude avec les crises qui prévalent au sein des autres formations politiques. De l’autre côté de la rive, des cadres mécontents qui ont payé leur positions contraires par une éjection des rangs du parti, mettent Louisa Hanoune dans le viseur et comptent aller jusqu’au bout de leur «mission», pour, entendent-ils bien faire, «récupérer le PT et le remettre entre de bonnes mains». Vaines étaient nos tentatives, faites hier, à l’effet de joindre les membres de dissidence. Farid Guellil 5 LUTTE CONTRE LA VIOLENCE ROUTIÈRE Le MICL prône l’échange des expériences e Secrétaire général du ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales, Elhocine Mazouz, a affirmé mardi à Alger que le développement des méthodes de lutte contre l'insécurité routière exigeait la promotion de la stratégie nationale et l'échange d'expériences avec les pays ayant enregistré des avancées notables dans ce domaine. "Le développement des méthodes de lutte contre l'insécurité routière exige la promotion de la stratégie nationale, notamment par un échange d'expériences avec les pays qui ont enregistré des avancées notables dans ce domaine", a affirmé Mazouz lors d'une conférence sur la sécurité routière, tenue en présence du délégué interministériel de la sécurité routière auprès du ministère de l'Intérieur français, Emmanuel Barbe et des représentants des départements ministériels et des corps de sécurité concernés par ce dossier. "La violence routière en Algérie s'apparente à une véritable tragédie nationale qui, annuellement, se solde par une moyenne de 4.000 morts et des dizaines de milliers de blessés", a souligné le même responsable, citant à ce titre "le bilan des accidents de l'année 2015 qui fait ressortir un nombre de 36.606 accidents, 4.610 morts et 55.994 blessés". "Le ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales adopte une approche, en coordination avec les secteurs, les services et les partenaires concernés, afin d'atteindre dans les meilleurs délais possibles, les objectifs escomptés, car la protection de nos citoyens et de leurs biens est un devoir et une mission sensible, qui exige de chacun de nous, de l'effort, du dévouement et du sacrifice", a-t-il souligné. Il a, dans ce sens, mis en avant "les efforts importants consentis" par l'Algérie pour améliorer les conditions de sécurité routière, notamment dans les volets liées à l'aménagement routier, la signalisation, le contrôle technique automobile, et la révision des programmes de formation des conducteurs et des moniteurs autos écoles". "D'autres projets ambitieux sont en cours de finalisation, à l'instar des fichiers nationaux des permis de conduire et des infractions aux règles de la circulation routière, lesquels permettront, très prochainement, d'entrevoir l'institution du permis à points", a ajouté Mazouz. Il a, cependant reconnu l'existence de "certaines difficultés et contraintes, nécessitant l'adoption d'un cadre plus cohérent et harmonieux afin d'atteindre une meilleure efficacité dans la lutte contre ce phénomène de violence routière".M. Barbe a de son côté, passé en revue l'expérience de la France en matière de sécurité et de prévention routière, qualifiant les accidents de la route de "phénomène universel", dont la première cause demeure "l'excès de vitesse". Il a également fait part de la disposition de faire profiter l'Algérie de son expérience en matière de prévention routière. M. Barbe effectue une visite en Algérie, à l'invitation du ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales. L Jeudi 11 février 2016 7 RÉGIONAL BOUDOUAOU Un ouvrier chinois blesse son compatriote à l’aide d’un couteau ne rixe au moyen d’armes blanches entre des ouvriers chinois exerçant dans la commune de Boudouaou, à l’ouest de Boumerdès a provoqué des blessures graves à l’un des employés en l’occurrence (S.M) âgé de 36 ans.Il a été blessé après que son compatriote lui eut asséné un coup de couteau à l’abdomen. La victime a été évacuée sur l'hôpital de Thenia, où elle est gardée en observation médicale a-t- on indiqué, en précisant que la bagarre est survenue au moment où les ouvriers s’adonnaient à la consommation des boisson alcoolisées à l'intérieur du chantier.Une enquête a été ouverte par la brigade de Gendarmerie nationale de Boudouaou . B.K. U MÉDÉA BLIDA Trois morts et deux blessés dans un accident de la circulation FABRICATION DE CHAUSSURES Les ateliers «Al-Khercha» appelés à s’intégrer dans le circuit légal rois personnes ont péri et deux autres ont été grièvement blessées dans un accident de la route survenu, avant-hier en fin de soirée, à Blida, a indiqué la Protection civile. L’accident a eu lieu sur le tronçon de la route nationale RN04 reliant les communes de Oued Alleug et Boufarik, lorsqu’un véhicule de tourisme a dérapé et s’est renversé, ce qui a causé le décès, sur le coup, de trois personnes et de graves blessures à deux autres se trouvant à bord, a-t-on ajouté de même source.Les dépouilles des victimes ont été transférées à la morgue de l’hôpital Frantz-Fanon ( Blida), où ont été transférées également les deux blessés pour bénéficier des soins nécessaires, a-t-on encore indiqué. Ph : DR T MILA Des ateliers de fabrication de chaussures "semi-clandestins", ayant pignon sur rue à Médéa et communément appelés "Al-Khercha", car disséminés dans les tréfonds de la ville, devraient être intégrés "prochainement" dans le circuit formel, à la faveur du projet de création d’une micro-zone d’activité spécialisée dans l’industrie de la chaussure, initié par les autorités locales. Suite en page 8 GUELMA La demeure familiale du défunt président Houari Boumediene bientôt transformée en musée a demeure familiale du défunt président Houari Boumediene (19321978) fera l’objet, "dans les prochains jours", d’une opération de réhabilitation en vue de sa transformation en musée, a indiqué, hier, le directeur de wilaya des Moudjahidine, Lazhar Medkour. Toutes les procédures administratives relatives à ce projet ont été "finalisées", a ajouté ce responsable, précisant qu’une enveloppe financière estimée à seize (16) millions de dinars a été mobilisée pour cette réhabilitation, dont la réception est prévue "au cours de cette L année". Le même responsable a tenu à souligner que les autorités de la wilaya de Guelma accordent "la plus grande importance" à ce projet, à son lancement à et sa réception dans les délais impartis. La demeure familiale du moudjahid et homme politique disparu Houari Boumediene, de son vrai nom Mohamed Boukharouba, se trouve au douar Beni Addi, dans la région d’El Aârara, qui relève administrativement de la commune Houari-Boumediene, anciennement Aïn Hassaïnia, située à 12 km à l'ouest de Guelma. Le regretté chef d’Etat (1965-1978), fils de Brahim Boukharouba et de Tounes Bouhzila, y a vu le jour le 23 août 1932. La demeure des Boukharouba, une fois transformée en musée, abritera, selon la même source, de nombreux objets personnels de Boumediene, ainsi que des photos de son parcours de moudjahid et d’homme d’Etat. Une partie des cérémonies commémoratives du 37ème anniversaire de la disparition de Houari Boumedine, le 27 décembre 2016, y sera organisée, a-t-on noté. Saisie de 264 bouteilles de boissons alcoolisées à Ferdjioua l a fallu des renseignements à propos d’agissements suspects d’un dealer activant à la périphérie de la ville de Ferdjioua, à 35 km à l’Ouest de Mila, pour que la machine judiciaire soit déclenchée. En effet, à l’issue d’une embuscade tendue par les éléments de la Brigade mobile de la police judiciaire, ces derniers ont pu, en un temps record, mettre la main sur le malfrat en flagrant délit de possession et de vente illicite de 264 bouteilles de boissons alcoolisées. Après l’avoir localisé au côté ouest de la ville, les policiers ont arrêté le dealer âgé de 25 ans à bord d’un véhicule de tourisme où la cargaison était dissimulée . Le mise en cause a été présenté au tribunal territorialement compétent. A.F. I 8 RÉGIONS Jeudi 11 février 2016 MÉDÉA ORAN Suite de la page 7 CRASC …Des dizaines de fabricants, locataires ou propriétaires de ces ateliers exigus, incommodes, dépourvus de conditions sécuritaires et où s’entassent plusieurs ouvriers souvent non déclarés à la sécurité sociale, sont appelés à "délocaliser" leur activité vers la future micro-zone d’activités. Celle-ci devrait être aménagée, au courant de cette année, à la périphérie Sud de la ville de Médéa, a indiqué à l’APS le directeur de la Chambre de commerce et d’industrie, Abdelhakim Fechit. L’opération de prospection de terrain pour l’implantation de cette micro-zone d’activité est dans "sa phase finale", a-t-il assuré, précisant qu’un site localisé à Oued Lahrache, au Sud du chef-lieu de wilaya, a été proposé aux instances concernées qui devraient se prononcer "incessamment" sur la question. Les fonds nécessaires aux travaux d’aménagement du site ont été déjà dégagés et il ne reste plus que l’accord des autorités de wilaya pour la concrétisation de ce projet, appelé à protéger une industrie qui se débat dans de grandes difficultés, induites par la concurrence du produit d’importation, et à préserver le gagnepain de milliers de familles vivant de cette activité, a fait savoir M. Fechit L’avènement de cette micro zone d’activité permettra, non seulement de sauvegarder l’outil de travail local, mais, surtout, d'offrir à cette industrie les conditions de la relance de cette activité et de lui ouvrir de larges perspectives, en terme de déploiement de l’activité, de parts de marché et d’opportunités d’exportation, a-t-on expliqué de même source. La démarche préconisée par les autorités locales, dans la perspective de la relance de l’industrie de la chaussure, est bien accueillie par la profession, notamment les grands fabricants qui la considèrent comme un signe de bonne volonté des autorités à soutenir la pro- Débat sur la "ville intelligente" Phs : DR fession, à l’aider à se développer et à sortir de son marasme actuel. LE CIRCUIT FORMEL RECUEILLE L'ADHÉSION DES FABRICANTS Pour le représentant de la profession au sein de la Chambre de commerce, Houcine Berkia, l’idée de création d’une telle zone ne peut que susciter l’adhésion des fabricants de chaussures, principalement ceux exerçant dans les "Kherchas" qui ont maintenant la possibilité d’appréhender l’avenir autrement. Selon lui, beaucoup d’entre eux n’hésiteront pas un seul instant à délocaliser leur activité et profiter des nouvelles conditions de travail que va leur offrir cette micro-zone d’activités. Les locataires des "Kherchas", soutient-il, sont conscients que leur devenir dépend de leur capacité à s’adapter aux nouvelles mutations économiques et de leur volonté à se démarquer d’un système de travail archaïque qui n’offre, aujourd’hui, que peu de garantie vu la forte concurrence des produits d’importation et les limites, dans l’état actuel de la profession, à supplanter les marques étrangères de chaussures. La modernisation, tant de l’outil de production que des ateliers de fabrication de la chaussure, est un aspect de "la plus haute importance" pour la profession, a estimé M. Berkia qui ne voit pas d’autre issue à cette activité que de s’intégrer dans cette démarche et de montrer ce dont elle est capable. BOUMERDÈS CHABET-EL-AMEUR Les habitants de l’Arch Ait Mekla protestent devant le siège de la wilaya a colère des habitants de l’Arch Ait Mekla, dans la commune de Chabet El Ameur, à l’est de Boumerdès, ne semble pas s’arrêter. Après avoir fermé pendant une semaine le siège de leur APC et la daïra des Issers pendant une journée, ils étaient des centaines, hier, à se rassembler devant le siège de la wilaya pour interpeller la première responsable de la wilaya pour la prise en charge de leurs doléances relatives à l’amélioration de leurs conditions de vie. En effet, devant l’absence d’une réponse convaincante des élus locaux et du chef de daïra concernant la prise en charge des doléances des villageois, ces derniers poursuivent leur mouvement de protestation devant le siège de la wilaya pour réclamer une prise en charge effective de leurs revendications. Au départ, c’était le village d’Ait Saïd du versant nord-est de la commune à avoir protesté contre la dégradation des conditions de vie , suivi ensuite du village Azzouza ou les villageois ont exprimé également leur malvie avant que la colère se répande comme e concept ville intelligente est né il y a une dizaine d’années à partir des défis démographiques et sociaux, mais aussi du développement des technologies de l’information et de la mondialisation, ont indiqué , avant-hier, au CRASC d’Oran les participants à une rencontre sur "la ville intelligente". L’Universitaire et chercheur associé au CRASC, Sid Ahmed Souiah, a estimé que ce concept "est né dans un contexte où le monde faisait face, et continue à le faire, aux défis de la croissance démographique impliquant notamment des problèmes de mobilité des populations, des défis liés à la gestion des déchets générés par les villes et les aspects de gouvernance de la ville." Pour cet enseignant à l’Université Oran 2, les défis sociaux "constituent l’autre volet intimement lié à l’émergence du concept de ville intelligente, des défis d’ordre alimentaire, énergétique et en relation avec les changements climatiques." Le développement des nouvelles technologies (téléphonie, Internet, fibre optique et différents autres réseaux), ainsi que la mondialisation "sont également autant de facteurs déterminants dans l’arrivée des villes intelligentes qui commencent déjà à fonctionner dans certains pays développés", a estimé le même chercheur. De son côté, Rachid Nourine, informaticien, directeur de la société INT.TIC Oran et chef de projet au CRASC, a focalisé son intervention sur le développement des plateformes d’informations géographiques pour la gestion des villes. Pour lui, tout développement, qu’il soit local, régional ou national, est basé sur la création, l’échange et l’analyse d’un flux de plus en plus important d’informations spatio-temporelles. "Les plateformes d’informations géographiques sont une solution pour mettre en relation les différentes administrations et institutions participant à la gestion de la ville ou d’une région", a souligné M. Nourine. Un autre représentant de la même société (INT.TIC Oran), Ilias Seddik, a axé son intervention sur la circulation routière, "une des multiples problématiques liée à la ville où les technologies de l’information et de la communication peuvent apporter des solutions avantageuses." Dans ce cadre, les Systèmes de Transport Intelligent "STI", "peuvent fournir une assistance aux opérateurs pour le choix des stratégies de gestion du trafic, leur mise en œuvre et le suivi grâce à un système d’aide à la gestion de trafic (SAGT)", a-t-il précisé. Les opérateurs disposent, a-t-il ajouté, de l’affichage des états de trafic en temps réel sur un synoptique mural, des images vidéo sur les sections équipées de caméras, avec des remontées d’alarme lors d’accidents ou d’évènements inhabituels. Un chercheur du CRASC, Yacine Ikkache, dans son intervention intitulée "De la maison intelligente à la ville intelligente", a présenté un cas concret d’application de la technologie intelligente dans l’amélioration de la vie quotidienne des citoyens. Les participants au débat s’accordent à dire que la ville intelligente permet la mise en place d’une économie intelligente (e-business), un développement social favorisant les compétences du capital humain, une gouvernance intelligente (e-gouvernance) avec des prises de décisions participatives et un accès à l’information publique. L L une boule de neige en touchant les autres villages de l’Arch Ait Mekla à l’exemple d’Ouled el Hadj ,Ouled Abdallah, Ouled Hamel et Ouled Bentafat où vivotent des milliers de citoyens dans des conditions lamentables. « Cela fait plus de 4 ans que des promesses relatives à l’amélioration de notre cadre de vie ont été faites par les responsables locaux mais jusqu’à ce jour rien n’est encore fait, les robinets sont toujours à sec dans nos foyers et le raccordement en gaz de ville n’existe toujours pas » déplorent les manifestants qui réclament l’intervention de la première responsable de l’exécutif afin de concrétiser les projets inscrits au profit de leurs villages. Les manifestants réclament le raccordement de leurs villages en eau potable et dénoncent le laxisme et la négligence des responsables qui n’ont pas concrétisé ce projet vital pour les populations locales. En 2010, les responsables avaient dans la tête d’alimenter la région à partir du barra- ge de Koudiet Aserdoune dans la wilaya de Bouira. Mais, un an après, le projet tombe dans l’eau et ne voit pas le jour. « En 2012, ils ont dit que la région sera alimentée du barrage de Taksebt, mais c’était du bluff, pour ensuite annoncer que l’eau sera acheminée à partir de la station de dessalement de l’eau de mer de Cap Djenet. Mais le projet n’avance toujours pas ». s’insurgent les protestataires qui réclament également le raccordement de leurs villages au réseau du gaz de ville afin d’en finir avec les souffrances causées par le rude hiver et l’absence de gaz butane mais encore une fois les promesses n’ont pas été tenues, déplorent-ils. Les villageois d’Ait Mekla ne veulent plus baisser les bras et menacent d’inscrire leur mouvement de protestation dans la durée et ce, jusqu’à satisfaction de leurs revendications. Au moment ou nous mettons sous presse, une délégation des villageois de l’Arch Ait Mekla était reçue par les responsables de la wilaya. B.Khider RÉGIONS Jeudi 11 février 2016 OUARGLA AÏN-TÉMOUCHENT ANSEJ ARTISANTAT Un investissement public de 1100 millions DA pour financer 240 projets Plus de 26 000 emplois générés par le secteur Selon l’ANSEJ, 240 micro-projets, de tailles variables, ont été financés en 2015, dans la wilaya d’AïnTémouchent, sur un total de 263 dossiers déposés au niveau de la commission de wilaya qui constitue une sorte de guichet unique. eci représente un taux de 91,2%. On aurait aimé connaître les créneaux ayant focalisé les choix des postulants parmi les chômeurs étudiants et produits de la formation professionnelle. Cette information permettrait de faire une analyse des tendances des jeunes à vouloir créer la micro entreprise de leur rêve tant souhaitée et tant attendue après avoir formulé leurs vœux. Ce dont on est sûr pour l’heure est que le créneau transport est saturé et gelé aussi. Cependant, les secteurs qui continuent à attirer les jeunes sont ceux de l’agriculture, de la pêche, des métiers traditionnels, du tourisme, des services et du BTPH. Le volume global de l’investissement public (VGIP) a atteint, selon la Ph : DR C même source d’information un peu plus de 1100 millions de dinars. Derechef, il demeure que ce budget est inférieur de 40% par rapport celui de l’année 2014. Le montage financier tel qu’il a été défini montre que la part revenant à l’ANSEJ est de 326 millions de dinars. Le reste, soit 70%, est la part revenant aux crédits bancaires. Il ressort que ces entités nouvellement mises en route ont permis de créer 630 emplois. Le secteur de l’agriculture est en tête du peloton avec 40 projets vali- dés contre 39 pour l’industrie, 16 pour le BTPH et 14 pour l’artisanat. Pour cela, des efforts ont été axés sur le travail de proximité et de vulgarisation, notamment dans les localités enclavées. Ce travail consistait à mieux connaitre les modalités et les dispositions prises par l'ANSEJ relatives à l'obtention des crédits et à la rentabilisation des projets financés au profit des jeunes en quête d’opportunités. En sus, le remboursement des crédits bancaires accordés aux por- teurs de projets de création de micro- entreprises, au titre du dispositif de l'Agence national de soutien à l'emploi de jeunes (ANSEJ), a atteint un seuil appréciable dans la wilaya d'Aïn-Témouchent, selon toute vraisemblance. Et pour éviter aux futurs porteurs de projets les déplacements vers le chef-lieu de la wilaya, l'ANSEJ entend ouvrir une antenne de proximité à Hammam-Bouhadjar, celle de Béni-Saf est déjà en activité. Boualem Belhadri CHLEF BARRAGE DE SIDI-YAGOUB Un apport supplémentaire d’eau de plus de 14 millions de m3 la suite des dernières pluies tombées sur la région, le barrage de Sidi-Yagoub implanté dans les gorges de l’Oued Lardjem, dans la commune d’Ouled Ben Abdelkader, a enregistré un taux de remplissage de près de 73% de sa capacité théorique qui est de l’ordre de 280 millions de m3, contre près de 68 % avant l’épisode pluvieux. Selon le relevé effectué dernièrement, l’eau emmagasinée est de l’ordre de plus de 204 millions de m3, soit un apport supplémentaire de 14 millions de m3. Par ailleurs , avec ce nouvel apport on estime que ce volume d’eau accumulé est largement suffisant pour couvrir les besoins de la campagne d’irrigation qui devrait démarrer en principe début avril 2016, pour prendre fin en septembre. Toutefois, et selon la responsable du barrage « cette importante infrastructure réalisée en 1985 accuse un taux d’envasement de l’ordre de 5%, contrairement au barrage d’Oued-Fodda qui a atteint plus d e 30%. A noter que le barrage de Sidi-Yagoub, qui est le plus important au niveau de la wilaya de Chlef, connaît actuellement une grande opération de rénovation de ses installations électriques et mécaniques, pour un coût de 08 milliards de centimes. Actuellement le taux d’avancement des A 9 travaux est de 73 %. A tiTre de rappel, ce barrage qui servait à l’approvisionnement en eau potable pour plusieurs communes de la wilaya avant que la station de dessalement de l’eau de mer (STEM) de Maïnis (Ténès) ne soit mise en service, est désormais réservé pour une grande partie à l’irrigation des vergers des agrumes et des cultures maraîchères, en sus de petites quantités d’eau destinées à l’AEP de quelques communes qui ne sont pas encore desservies par la STEM Bencherki Otsmane uelque 26 615 emplois ont été créés dans le secteur de l’artisanat et des métiers, entre 1999 et 2015, ont indiqué, hier, des responsables de la chambre locale de l’artisanat et des métiers (CAM). Ces postes, générés grâce aux mesures incitatives mise en place par les pouvoirs publics en faveur des artisans, sont répartis entre l’artisanat d’art (12.842 postes), les services (9.788) et la production de matières (3.985), a révélé à l’APS le directeur de la CAM, Mabrouk Agrine. Le nombre d’inscrits auprès de la CAM de la wilaya d’Ouargla a atteint 10.217 artisans et leurs activités se concentrent particulièrement dans le domaine du tissage, l’habillement, la broderie traditionnelle, la vannerie, la céramique, la maroquinerie et les articles de décoration. Le secteur connait une dynamique, ces dernières années, à travers la wilaya d’Ouargla, où le nombre de nouveaux inscrits à la CAM, créée en 1998, s’est accru à partir de 2011, sachant qu’il n’était que de près de 450 inscriptions/ an entre 1997et 2010, a fait savoir le même responsable.Les avantages accordés à cette catégorie portent notamment sur des aides techniques visant à encourager les artisans à la création de leurs projets, tout en les accompagnant, par le biais du Fonds national de promotion des activités artisanales, avec l’inscription de plus de 1.900 artisans en 2013, contre 1.800 en 2014, pour totaliser les 9.500 artisans immatriculés à fin 2014 puis 10.217 à fin 2015, a-t-il précisé. Près de 70% de l’ensemble des inscrits auprès de la chambre ont bénéficié d’aides par le biais de différents organismes d’aide à l’emploi, à l’instar des Agences nationales de gestion du microcrédit (ANGEM) et de soutien à l’emploi des jeunes (ANSEJ), et de l’antenne locale de la Caisse nationale d’assurance chômage (CNAC). La wilaya de Ouargla dispose d’une maison de l’artisanat qui a bénéficié d’une large opération de réfection et d’aménagent et qui offre un espace approprié pour promouvoir les activités de l’artisanat, à l’image de la tapisserie, de la borderie traditionnelle et du sablage. Une étude a été inscrite pour la réalisation de locaux pour la commercialisation des produits de l’artisanat, et cela sur proposition de l’Assemblée populaire de la wilaya, sachant qu’il a été procédé au choix du terrain pour accueillir la première tranche de ce projet et ce, au niveau de la route de Ouargla menant vers la circonscription administrative de Touggourt. Q RELIZANE SÉCURITÉ SOCIALE Pas plus de 30 % des agriculteurs affiliés e nombre d'agriculteurs de la wilaya de Relizane affiliés à la sécurité sociale ne dépasse guère les 30 %, a indiqué mardi le directeur de wilaya de la Caisse nationale d'assurance sociale des non salariés (CASNOS). Mohamed Meghili a précisé, en marge d’une journée de sensibilisation sur les nouveaux avantages accordés aux travailleurs de la terre par la CASNOS, que le nombre des adhérents de la wilaya à cette caisse a atteint 5.600 sur un total de 17.000 agriculteurs, soit un taux ne dépassant pas 30 %. Le même responsable a appelé, à cette occasion, les agriculteurs à se rapprocher des L structures de la CASNOS pour bénéficier de la couverture sociale, eux et leurs ayants droit. De nouvelles dispositions dans les articles 57 et 58 de la Loi de finances complémentaire du 23 juillet 2015 offre à tous ceux qui se présentent pour adhérer à la CASNOS avant le 31 mars 2016 l'exonération des pénalités de retard, a-t-il rappelé. La rencontre a été mise à profit pour expliquer l’instruction ministérielle conjointe entre le ministère de l’Emploi, du Travail et de la Sécurité sociale et celui de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche en date du 18 novembre 2015 portant sur les moda- lités d’application de l’article 57 de la Loi de finances complémentaire de 2015 sur le secteur agricole, qui accorde aux fellahs le droit de régulariser leur situation vis-àvis de la CASNOS de 1996 à ce jour. Les agriculteurs âgés de 65 ans peuvent acquérir cinq ans supplémentaires pour bénéficier de la retraite, a-t-on souligné. Cette journée de sensibilisation, organisée par l’agence de wilaya de la CASNOS de Relizane au siège de la Caisse régionale de mutualité agricole (CRMA), a regroupé des cadres de la direction des services agricoles, de la chambre d'agriculture de la wilaya et des fellahs de la région. SP RTIF Jeudi 11 février 2016 11 LEICESTER CITY MCA Vers la revalorisation pour Mahrez La piste Ifticen tombe à l’eau iyad Mahrez, devrait bénéficier prochainement d'une revalorisation salariale, rapporte mardi soir l'édition en ligne du tabloïd anglais Daily Mail. Le contrat du joueur algérien, renégocié l'été dernier qui lui procure jusqu'ici 45.000 euros/par semaine jusqu'en 2019, devrait être réévalué dans les prochaines semaines, selon la même source. Auteur de 14 buts et 10 passes décisives depuis le début de la saison, qui font de lui le joueur le plus influent de la Premier league, Mahrez sera probablement ajusté au même titre que le salaire de son compère en attaque Jamie Vardy, meilleur buteur du championnat (18 buts). Mahrez (24 ans) a été nominé pour le titre du meilleur joueur de la Premier league 2015-2016, au même titre que d'autres joueurs à l'image des deux joueurs d'Arsenal l'Allemand Mesut Ozil et le Chilien Alexis Sanchez. R L 1 MOBILIS (20E JOURNÉE) Le leader pour réagir, derby de la Mitidja indécis à Tchaker Le leader de la Ligue 1 Mobilis de football, l'USM Alger, accueillera le CS Constantine pour conforter sa position, au moment où l'indécision planera sur le derby de la Mitidja entre l'USM Blida et le RC Arbaâ, à l'occasion de la 20e journée du championnat, prévue vendredi et samedi. Battue à Oran par le MCO (2-1), l'USMA tentera de réagir devant son public face au CSC (12e, 23 pts) qui reste sur deux victoires de rang à domicile. Suite en page 12 TOTTENHAM Bentaleb rétrogradé chez les U21 Start L2 Vendredi à 15h00 : A Sidi Bel-Abbès : USM Bel-Abbès MC El Eulma A Oum El Bouaghi : US Chaouia OM Arzew A Skikda : JSM Skikda - CRB Aïn Fakroun A B.B.A. : CA Bordj Bou Arréridj USMM Hadjout (16h00) Au Khroub : AS Khroub - Paradou AC A Chlef : ASO Chlef - Olympique Médéa A Béjaïa : JSM Béjaïa - MC Saïda (à huis clos) A Batna - CA Batna - Amel Boussaâda lors qu’il fut titulaire à part entière au sein de l’effectif de Mauricio Paucittino, l’international algérien, Nabil Bentaleb continue de vivre une situation délicate avec Tottenham, le club troisième au classement de la Premier League. Cette fois, le milieu de terrain de 21 ans a été rétrogradé en équipe des moins de 21 ans avec laquelle il a disputé mardi soir un match de championnat de cette catégorie contre Southampton soldé par un nul (1-1).Justement, c’est Bentaleb, qui a porté pour l’occasion le brassard de capitaine, qui a inscrit l’unique réalisation de son équipe.Le joueur n’avait pas été convoqué pour le précédent match de son équipe Tottenham face à Watford dans le cadre de la Premier League anglaise, alors que lors du match d’avant, il s’était contenté de le suivre du banc de touche.Le joueur algérien est devenu la cinquième option au milieu de terrain de son entraîneur argentin, Mauricio Paucittino. La blessure qu’il avait contractée en début de saison lui a finalement joué un mauvais tour.L’on peut deviner ainsi que sa situation suscite l’inquiétude de l’entraîneur national, Christian Gourcuff, qui fait de Bentaleb un élément important de son plan de jeu.A présent que le mercato d’hiver a été clôturé dans les grands championnats européens, la seule alternative qui reste pour Bentaleb sera de rejoindre un club de la Champions League à titre de prêt afin de gagner en compétition. Fulham avait souhaité, il y a quelques jours, bénéficier de ses services, surtout que ce club ambitionne de retrouver l’élite en fin d’exercice, mais Bentaleb a préféré poursuivre l’aventure avec les Spurs. Hakim S. A Ph : DR L1 Vendredi 12 février : Alger (Omar-Hamadi) : USM Alger CS Constantine (18h00) Béchar : JS Saoura - NA Hussein Dey (18h00) Alger (20-Août 1955) : CR Belouizdad - MC Oran (16h00) Oran (Ahmed-Zabana) : ASM Oran MC Alger (15h00) Samedi 13 février : Blida (Mustapha-Tchaker) : USM Blida - RC Arbaâ (15h00) Alger (1er Novembre): USM Harrach - DRB Tadjenanet (16h00) Relizane: RC Relizane - JS Kabylie (16h00) Déjà jouée MO Béjaïa - ES Sétif 0-0 entraîneur de la sélection nationale militaire de football, Younes Ifticen, ne pourra pas diriger le MC Alger (Ligue 1 Mobilis) en remplacement de Meziane Ighil, pour des "raisons technique et administrative", a affirmé mardi un membre du conseil d'administration du club algérois. "Ifticen ne pourra pas entraîner le MC Alger en raison de son engagement avec la sélection militaire dont le contrat expire en juin prochain, en plus il n'est pas titulaire d'une licence CAF exigée par la DTN de la FAF pour exercer en championnat de Ligue 1" a déclaré à l'APS Omar Hadj Taleb membre du conseil d'administration du MCA. La direction du MC Alger a décidé samedi de mettre fin aux fonctions de l'entraîneur Meziane Ighil au lendemain du nul concédé sur sa pelouse face à l'USM Blida (0-0) pour le compte de la 19e journée du championnat. Le successeur de Ighili sera connu incessamment d'après le même responsable."Nous sommes sur des pistes locales et étrangères mais pour des raisons d'ordre financier nous allons opter pour la solution la plus raisonnable." a-t-il ajouté. L' MATCH AVANCÉ Le MOB et ES Sétif se neutralisent 0-0 e MO Béjaia et l'ES Sétif ont fait match nul (0-0), en match avancé de la 20e journée du championnat de Ligue 1 Mobilis de football, disputé mardi au stade de l'Unité Maghrébine de Béjaia. Ce résultat nul permet au MO Béjaia de rejoindre provisoirement le CR Belouizdad à la deuxième place avec 31 points, en attendant la rencontre des Belouizdadis vendredi prochain contre le MC Oran (9e, 25 pts). L De son côté, l'Entente de Sétif occupe la 8e place avec 25 points aux côtés de la JS Kabylie, le NA Hussein Dey et du MC Oran . Cette rencontre a été avancée par la Ligue de football professionnel (LFP) en raison de l'engagement du MOB au tour préliminaire de la Ligue des champions d'Afrique. Les autres rencontres de la 20e journée du championnat de Ligue 1 Mobilis de football auront lieu vendredi et samedi 12 SPORTS Jeudi 11 février 2016 Suite de la page 11 L 2 MOBILIS (20E JOURNÉE) CHAMPIONNAT D’ALGÉRIE OPEN DE NATATION ASO - O Médéa et USMBA- MCEE à l'affiche Les nageurs du GS Pétroliers annoncent la couleur SO Chlef- O Médéa et USM BelAbbès- MC El-Eulma dominent la 20e journée du championnat d'Algérie de Ligue 2 Mobilis de football, prévue vendredi, tandis que en bas du classement, l'OM Arzew, le CRB Aïn Fekroun et l'USMM Hadjout joueront gros. Le leader, l'OM se déplacera à Chlef pour affronter l'ASO dans un choc qui promet beaucoup.Un sérieux test pour les hommes de Slimani face à un adversaire qui reste sur une brillante victoire (1-0) chez un autre ancien pensionnaire de l'élite, le MC El-Eulma. Le match reste cependant ouvert sur différentes probabilités, car si l'OM a déjà réussi à bien négocier certains périlleux déplacements, comme ce fut le cas contre le CA Bordj Bou-Arréridj, où il s'était imposé (1-0), l'ASO Chlef, malgré son statut de prétendant à l'accession, a déjà concédé des faux pas à domicile. De son côté, l'USM Bel-Abbès (3e) accueillera le MC El Eulma (7e) avec l'objectif d'engranger les trois points de la victoire tout en espérant un faux pas du leader à Chlef. Les hommes de Benyelles devront cependant être vigilants devant une équipe du MCEE qui reste sur un échec à domicile et qui tentera de se refaire une santé à cette occasion. Le CA Batna (2e) partira pour sa part largement favori à l'occasion de la réception de l'Amel Boussaâda (9e). La JSM Béjaïa sous la conduite de son nouvel entraîneur Ali Fergani tentera de renouer avec la victoire contre le MC Saïda qui n'est pas facile à manier. Les matchs mettant aux prises des clubs de bas du tableau ne s'annoncent pas moins palpitants, particulièrement ceux des trois derniers, qui auront tous la malchance de jouer en déplacement au cours de cette 20e journée. L'USMM Hadjout ira défier, en effet, le CA Bordj Bou-Arréridj, tout comme le CRB Aïn-Fekroun, qui se déplace chez la JSM Skikda, au moment où l'OM Arzew sera engagé dans duel quasi direct pour le maintien, en se rendant chez l'US Chaouia, le premier club non relégable, et qui ne le devance actuellement que de deux points au classement général. De chauds duels où le faux pas sera interdit, particulièrement pour les mal classés, car les points se font de plus en plus chers dans cette dernière ligne droite du parcours. A Phs : DR … Les "Rouge et Noir", qui comptent dix points d'avance sur leurs deux dauphins, le CR Belouizdad et le MO Béjaïa (31 pts chacun mais un match en plus pour le MOB) devront l'emporter pour éviter toute mauvaise surprise face à des "Sanafir" en pleine confiance. Le CRB, qui a vu sa série de huit matchs sans défaite s'arrêter à TiziOuzou face à la JSK (1-0), est appelé à revoir ses cartes à la maison face au MCO, dans un match qui s'annonce a priori équilibré et ouvert à tous les pronostics. Le club oranais (9e, 25 pts), mené par son goleador libyen Mohamed Zaâbia (10 buts), devrait constituer un sérieux client pour les joueurs d'Alain Michel. Le DRB Tadjenanet (4e, 30 pts) se rendra, lui, à Alger pour croiser le fer avec l'USM Harrach (6e, 27 pts), complètement groggy après la lourde défaite concédée lors du derby face au NA Hussein-Dey (3-0). Un autre faux pas de la formation banlieusarde pourrait être fatal, d'autant que l'objectif du club est de terminer la saison sur le podium. Le MC Alger (5e, 28 pts) qui a enregistré le départ de l'entraîneur Meziane Ighil, effectuera un déplacement périlleux à Oran pour affronter l'ASMO (15e, 17 pts), à la recherche de points pour quitter la zone de relégation. Les Mouloudéens, qui seront dirigés sur le banc à l'occasion par le directeur sportif des jeunes catégories Lotfi Amrouche, qui assure l'intérim, doivent se réconcilier avec leur public, en colère suite au match nul concédé "at home" face à l'USMB (0-0). Quant aux Asémistes, ils devront impérativement l'emporter pour poursuivre leur opération de sauvetage. La JS Saoura (7e, 27 pts), auteur de deux succès de suite dont un à l'exté- rieur face au RC Arbaâ (10), accueillera le NAHD (10e, 25 pts) dans un duel qui devrait revenir aux locaux, très efficaces dans leur antre du 20-Août-1955 de Béchar. Le Nasria, invaincu depuis le début de la phase retour, sera certainement mis à rude épreuve par la formation de la Saoura. Cette rencontre aura le goût d'une revanche pour les Bécharis, éliminés en 16es de finale de la Coupe d'Algérie par cette même équipe du NAHD. La JS Kabylie (8e, 25 pts), qui reste sur une victoire salutaire face au Chabab (1-0), est appelée à confirmer du côté de l'Ouest quand elle se rendra sur le terrain du RC Relizane (14e, 19 pts) qui joue sa survie parmi l'élite. En bas du classement, le derby de la Mitidja entre mal classés, l'USMB (13e, 22 pts) et le RCA (16e, 9 pts) sera, à coup sûr, âprement disputé, même si Larbaâ a pratiquement perdu toutes ses chances de rester en L1. Blida aura, pour sa part, une occasion de remonter au classement, mais cela passera inéluctablement par un succès face à son voisin de Larbaâ. Mardi en match avancé, le MOB a été tenu en échec par l'ES Sétif (0-0) mais rejoint provisoirement le CRB à la 2e place. IL EST DTS DES JEUNES DU CLUB Amrouche sur le banc du MCA face à l’ASMO a direction du MCA n’attendra pas longtemps l’entraîneur Younes Ifticène qu’elle a choisi pour remplacer Meziane Ighil à la barre technique. Ifticène qui n’a pas réussi à convaincre les autorités militaires de le libérer au profit du Doyen, lui qui occupe les fonctions de l’entraîneur de la sélection nationale militaire, aura encore quelques heures pour être fixé sur son sort avec les militaires. C’est ce qu’a décidé, du reste, le conseil d’administration du Mouloudia au cours de sa réunion extraordinaire tenue mardi soir.Outre ses engagements avec la sélection militaire, Ifticène devra également obtenir une dérogation de la LFP pour pouvoir diriger les Mouloudéens du banc de touche s’il venait à prendre leurs destinées techniques, l’homme ne disposant pas d’une licence CAF A. Face à ces contraintes de taille, les dirigeants mouloudéens ont pris leurs dispositions à l’occasion de la réunion en question, et ce, en établissant une liste de trois techniciens susceptibles d’être contactés d’ici à demain. Il s’agit d’Abdelkrim Bira, le Portugais Bareto et le franco-italien Garzitto. Mais c’est le premier nommé qui est en pole position pour succéder à Ighil, si Ifticène ne viendrait pas, a-t-on appris de la direction mouloudéenne.En attendant que les choses soient tirées au clair à ce propos, c’est le directeur technique des catégories jeunes, Lotfi Amrouche, qui aura à diriger les gars de Bab El Oued demain face à l’ASMO au stade Habil-Bouakeul, pour le compte de la 20ème journée du championnat. H. S. L JSMB-MCS DEMAIN À 15 H (HUIS CLOS) Gagner ou mourir ! e stade de l’Unité Mgharébine de Béjaïa sera, encore une fois, le théâtre d’une rencontre entrant dans le cadredu déroulement de la 20è journée. Ce sera une rencontre à huis- clos et ce sera face au MCS, qui reste un club qui est revenu fort depuis le début de la phase retour avec trois succès de suite avant de tomber face au leader actuel. La mission des camarades de Benatsou Ahcène ne sera donc pas facile, eu égard à la qualité des joueurs qui forment l’ossature du club Saidi, dont le staff technique n’est autre que l’ex-staff du MOB, à savoir le duo Rahmouni-Moussouni. Mais les capés du nouveau coach Béjaoui, Fergani en l’occurrence, sont plus que jamais décidés à ne rien céder ce vendredi. Autrement dit, ils affirment qu’ils joueront pour un seul objectif qui est de gagner et de renouer avec le L succès, qui les fuit déjà depuis quatre journées, avec deux revers à domicile et deux nuls en dehors de leurs bases. En tout cas, si on se fie au programme de cette journée qui aura lieu demain, et par rapport aux équipes du groupe de tête, soit les cinq premiers, on trouvera que le leader jouera le choc de la journée au stade Boumezrag de Chlef face à l’ASO local. Un match qui sera indécis dans la mesure où l’équipe qui remporterait cette rencontre aura de fortes chances d’accéder à la fin de la saison actuelle. Le deuxième, le CAB jouera chez lui face à l’ABS, dans une rencontre où les Chaouias doivent se méfier au risque de se voir piéger par une équipe de Boussaâda qui avait déjà battu un prétendant à l’accession, l’ASO en l’occurrence. Le troisième qui a pour nom l’USMBA jouera lui aussi chez lui et ce sera face au MCEE. Au même moment, le quatrième, le PAC jouera en déplacement face à l’ASK qui n’est pas sorti encore de l’auberge avec 22 points au compteur et une 12è place soit à seulement deux points d’avance du 3è potentiel reléguable, l’OMA (14è). Ce qui fait que dans ce cas précis, la JSMB n’aura pas le droit à l’erreur, ne serait-ce que pour rester collée au groupe de tête et pourquoi ne pas déloger soit le PAC si ce dernier perdrait et l’ASO si jamais ce dernier qui est cinquième perdrait des points ou fait match nul. Le match aura lieu à huis-clos, ce sera assurément le club qui sera mieux organisé sur le terrain qui pourra prendre les trois points au coup de sifflet final. Le huis-clos sera une arme à double tranchant pour les deux antagonistes. Les locaux qui joueront sans pression aucune de leur public pourraient réagir positivement et ce sera la meilleure manière d’offrir la victoire à leur galerie, mieux que d’avoir la pression sur les épaules, alors que les visiteurs feront tout pour en profiter de l’absence du public local, qui pourrait le cas contraire exercer sur eux une pression terrible avec les encouragements qu’ils donneraient. Cela dit, dans ce genre de rencontre, c’est souvent celui qui saura exploiter les espaces qui pourra remporter le gain de la rencontre. M. R. Les athlètes du GS Pétroliers d’Alger ont affiché leurs prétentions dès les premières finales du championnat d’Algérie Open d'hiver de natation en petit bassin, disputées mardi soir à la piscine de l’Ecole nationale des sports olympiques de Sétif. uit (8) finales ont été disputées (4 chez les garçons et autant pour les filles) lors de l’ouverture officielle de ce championnat, présidée par le président de la Fédération algérienne de natation, Ahmed Chabaraka. Chez les garçons, les nageurs du GSP ont dominé les premières finales de la tête et des épaules (100 m dos - 400 m nage libre - 200 m brasse - 100 m 4 nages) en plaçant à chaque course des athlètes sur le podium et, surtout, en exerçant une véritable mainmise sur le 100 m dos qui a vu les pétroliers remporter les trois premières places. En revanche, les nageuses représentant les équipes engagées ont fait jeu égal, ou presque, puisque le podium dressé pour les vainqueurs des finales de mardi soir (1.500m nage libre - 100 m 4 nages - 200 m brasse 100 m nage libre) ont accueilli des athlètes appartenant à plusieurs clubs en compétition, en attendant la décantation qui devrait s’opérer dans les jours qui viennent, ce championnat devant se poursuivre jusqu’au 13 H eux cents (200) jeunes athlètes prennent part depuis mardi aux épreuves du championnat de wilaya de judo dans les catégories minimes et cadets (garçons et filles). Les épreuves éliminatoires qui ont pour cadre la salle omnisports Bourmel permettront de sélectionner les judokas qualifiés à la phase régionale prévue à Constantine le 16 février prochain, a indiqué un responsable de la ligue de wilaya des sports scolaires. Par ailleurs, en football, quarante trois (43) jeunes garçons de la catégorie U 12, venus de différentes localités de la wilaya, ont participé, le même jour à une sélection qui permettra de dégager une formation de dixhuit (18) joueurs. La natation, le handball et le basket-ball qui figurent également dans l'agenda du sport scolaire seront marqués par le déroulement de plusieurs compétitions éliminatoires dans différents sites sportifs de Jijel. D De son côté, le directeur des équipes nationales (DEN), Abdelkader Kaoua, a souligné que l’un des objectifs de ce championnat était de sélectionner les meilleurs nageurs pour le championnat arabe prévu en avril à Dubaï (Emirats arabes unis) et qui sera lui-même qualificatif pour les jeux olympiques de Rio. M. Kaoua a également souhaité l’émergence de nouveaux talents qui rejoindraient les meilleurs nageurs du moment, comme Oussama Sahnoun, Nazim Belkhodja, Youghourta Boumali et les frères jumeaux Riad et Badis Djendouci. CHAMPIONNAT NATIONAL MILITAIRE DE TIR AU FUSIL SEMI AUTOMATIQUE CHAMPIONNAT SCOLAIRE DE JUDO 200 athlètes présents à Jijel février prochain. Pas moins de 92 athlètes dont 26 filles participent à cette compétition qui réunit 20 équipes des différentes régions du pays. Approché par l’APS, le président de la FAN, faisant part de sa "grande admiration" devant la qualité de l’infrastructure abritant ce championnat et qui répond, selon lui, à "tous les standards internationaux", a estimé que même s’il était encore "trop tôt pour se prononcer sur le niveau d’ensemble", des records d’Algérie pourraient tomber à Sétif au regard de la volonté et de l’enthousiasme affiché par les compétiteurs en lice. Domination des écoles de la 1re RM e championnat militaire inter écoles de tir au fusil semi-automatique (filles et garçons) qui a pris fin mardi à l’école d’application d’infanterie de Cherchell a été marqué par la domination des équipes des écoles relevant de la première région militaire (1re RM). Les équipes représentant des écoles se trouvant sur le territoire relevant de la compétence de la 1re RM se sont ainsi adjugées 8 places au classement collectif et individuel (filles et garçons) comptant un total de 12 places, d’après les résultats annoncés par la commission d’organisation à la fin de cette manifestation sportive dont la cérémonie de clôture a été présidée par le commandant de l’école d’application d’infanterie, le Général El Hadi Mesbahi. Au classement collectif filles, la première place est revenue à l’école supérieure maritime de Tamenfoust (1re RM) avec un total de 399 points, suivie des équipes de l’académie militaire de Checrchell (1re RM) ayant glané 399 et l’équipe de l’école supérieure de la Gendarmerie nationale des Issers (1re RM). Chez les garçons, la première place est revenue à l'équipe de l’école d’application de la défense anti-aérienne de Laghouat (4e RM) avec un total de 1517 points, suivie de l’équipe de l’école d’application d’infanterie de Chercehll (1re RM) ayant glané 1441 points au total puis de l’équipe de l’école des forces spéciales de Biskra (4e RM) avec 1426 points. Au classement individuel, la domination des tireurs des équipes des écoles relevant de la 1re RM a été absolue dans la mesure où ils sont montés sur les trois plus hautes L marches du podium aussi bien chez les filles que chez les garçons. Le commandant de l’école d’application d’infanterie de Cherchell, le Général Mesbahi a, au cours de la cérémonie de clôture du championnat et de remise des prix et des attestations d’honneur, qualifié le niveau de la compétition d’"excellent", exhortant les éléments de l’armée nationale populaire à la nécessité d’accorder d’avantage d’intérêt pour la pratique sportive en général et au tir en particulier. Il a, à cette occasion, souligné que le haut commandement de l’ANP travaille inlassablement à la promotion de la pratique sportive au niveau des unités et des écoles, signalant que cela découle de "sa profonde conviction que le sport constitue le fondement de l’élément militaire au regard de ses retombées physiques et intellectuelles". L’entraîneur de l’équipe nationale de tir au pistolet, l’adjudant chef Soyout Ali, a, de son côté, fait part de la détermination de l’administration technique de la sélection nationale à renforcer cette dernière par huit tireurs qui se sont distingués tout au long de la compétition. Selon lui, le niveau de la compétition a été "très excellent", faisant remarquer que le championnat a vu l’utilisation de l’arme de combat dont la manipulation est beaucoup plus difficile par rapport à l’arme utilisée dans la compétition sportive. CHAMPIONNATS D'AFRIQUE 2016 "JUNIORS"/TABLEAU DOUBLE Les trois Algériennes passent en 1/4 de finale es trois joueuses algériennes de tennis, engagées dans la 39e édition des championnats d'Afrique "juniors", organisée du 8 au 13 février à Tunis (Tunisie), se sont qualifiées pour les quarts de finale du tableau double, tandis que les deux garçons ont été éliminés au 2e tour. Inès Ibbou, ayant fait équipe avec la Tunisienne Chiraz Bechri, se sont imposées 7-6 (1) 60 contre la paire tunisienne, composée de Mouna Bouzgarrou et Oumaima Cherrad. De leur côté, Hanine Boudjadi et Lynda Benkaddour se sont qualifiées aux dépens de la paire égyptienne, composée de Lamis AlHussein Abdel-Aziz et Farah Yas- L ser Abdel-Wahab suite à l'abandon de ces deux dernières au 2e set (64, 1-2 / RET). Le parcours des garçons Youcef Rihane et Toufik Sahtali s'est, en revanche, arrêté au second tour, suite à leur défaite (75, 6-4) contre la paire tunisienne, composée de Mohamed Ali Bellalouna et Youcef Dabbabi. En quarts de finale du tableau double, Hanine Boudjadi et Lynda Benkaddour seront opposées à une paire marocaine, composée de Salma Ziouti et Lilya Hadab. De leur côté, Inès Ibbou et son équipière tunisienne Chiraz Bechri seront opposées aux Sud-africaines Nicole Petchey et Maxine Bateman, avec pour enjeu une place en demi-finale. 13 CAN-2017 (U20) /1ER TOUR ALLER) Algérie-Mauritanie entre le 1 et 3 avril à Alger a sélection algérienne de football des moins de 20 ans (U20) accueillera son homologue mauritanienne entre le 1e et le 3 avril prochain en match aller du premier tour des éliminatoires de la Coupe d'Afrique des nations CAN-2017 prévue en Zambie, selon le programme dévoilé par la Confédération africaine de football (CAF). Le match retour se jouera entre le 22 et le 24 avril à Nouakchott, précise la même source. Seize (16) pays sont exemptés du premier tour : Afrique du Sud, Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Congo, Côte dÆIvoire, Gabon, Ghana, Egypte, Lesotho, Libye, Mali, Maroc, Malawi, Nigeria, Sénégal. Plusieurs regroupements et un certain nombre de matchs amicaux ont été mis en place par la Fédération algérienne de football (FAF) en vue de préparer ces qualifications. L'équipe du U20 vient de livrer deux tests amicaux face à l'Egypte à Alger. Le premier match a vu la victoire des Egyptiens (3-2) alors que le second s'est soldé par un score de parité (1-1). L Programme du 1e tour des éliminatoires : Tunisie - Niger Ethiopie - Somalie Libéria - Guinée Sierra Leone - Gambie Algérie - Mauritanie Soudan - Kenya Burundi - RD Congo Rwanda - Ouganda Angola - Tchad Mozambique - Ile Maurice Swaziland - Namibie Zimbabwe – Botswana BOXE L'Ukrainien Bihikob Vinikov renforce le staff technique national a Fédération algérienne de boxe (FAB) a signé un contrat d'un an avec l'entraîneur ukrainien, Bihikob Vinikov, en vue de renforcer le staff technique de la sélection algérienne de boxe (seniors). "Nous avons signé un contrat d'un an avec l'entraîneur ukrainien qui viendra renforcer le staff technique de la sélection nationale des seniors, composé du trio, Merchoud Behous, Rabah Hamadache et Boualem Ouadahi.", a indiqué à l’APS, Fazil Ferhat, porte-parole de la FAB. Le coach ukrainien fera partie du staff technique national déjà en place en vue des prochaines échéances dont le tournoi qualificatif aux JO 2016, prévu du 9 au 20 mars prochain à Yaoundé au Cameroun, a précisé la même source. La sélection algérienne de boxe (seniors) a effectué un stage de préparation à Bichkek en Kirghizistan avec la participation de 13 boxeurs qui ont pris part également à un tournoi, du 2 au 7 février. "Ce stage en commun avec les boxeurs Kirghizes s'inscrit dans le cadre du perfectionnement technico-tactique et de l'amélioration des capacités physiques, notamment sur le plan de l'endurance spéciale (résistance).", avait indiqué à l'APS, Nabil Sadi, président de la FAB. Selon le président de la FAB, l'occasion s'est offerte au staff technique national pour suivre de près l'évolution de quelque boxeurs, appelés à donner le meilleur d'eux-mêmes pour mériter leur place en équipe nationale. "Certaines catégories de poids sont désormais ouvertes à la concurrence. Le staff technique aura l'occasion de choisir les boxeurs les plus en forme pour représenter l'Algérie au prochain tournoi de Yaoundé (Cameroun), qualificatif aux JO 2016.", a-til ajouté. La préparation de l'élite nationale de boxe bat son plein en vue de cette compétition importante pour la qualification aux JO 2016.La Fédération algérienne de boxe (FAB) a programmé un autre stage de préparation à Cuba, dernière ligne droite avant le tournoi de Yaoundé. L 14 SPORTS Jeudi 11 février 2016 VALENCE Neville, histoire d’un consultant fauché Hier consultant vedette et reconnu sur Sky Sports, Gary Neville connaît des heures sombres du côté de Valence où il n'a toujours pas connu la victoire en championnat après deux mois en poste. Du difficile mouvement entre un canapé et un banc. a scène date d'avril 2015. Du côté de Barcelone, c'est une soirée comme une autre. Le quartier de Les Corts voit ses rues dégueuler de familles drapées en bleu et grenat. Toutes se dirigent vers la même direction. Celle du Camp Nou où le Barça reçoit Getafe pour le compte de la trente-quatrième journée de Liga, huit jours après avoir écarté le PSG des quarts de finale de la Ligue des champions. Le refrain est toujours le même : Messi, Neymar et Suárez qui rigolent, Xavi qui plante aussi à son tour et un 6-0 au final. La semaine suivante, le Barça gagnera même 8-0 à Córdoba. Devant sa tablette tactile XXL et à côté de son pote Jamie, Gary Neville donne sa leçon hebdomadaire sur Sky Sports : « Regardez les équipes qui viennent au Camp Nou pour en prendre cinq, six ou sept... Ok, le Barça est une bonne équipe, une grande équipe même. Mais moi, si j'étais associé à l'une de ces équipes qui se prend 7-0, je n'oserais plus regarder ma famille dans les yeux. » Depuis, Gary a changé son costume pour filer un coup de main à son pote-associé Peter Lim du côté de Valence et connaître, enfin, sa première expérience sur un banc. C'était il y a maintenant plus de deux mois. Bilan ? Aucun succès en championnat, une qualité de jeu discutée et discutable et une belle branlée : 7-0 contre le Barça en demi-finale aller de Coupe du Roi. Dans les yeux, et en pleine gueule. ce accordée au jeune Français Wilfried Zahibo par exemple. Reste que les résultats ne suivent pas et que le choix de Neville pose aujourd'hui question. Phs : DR L « UN ABANDON DE LA BATAILLE » La réaction a été immédiate. Face à la presse, Neville avoue avoir vécu « l'une des expériences les plus douloureuses de [sa] carrière dans le football » . « J'en ai eu en tant que joueur et maintenant en tant qu'entraîneur. On a fait tellement d'erreurs absurdes, que vous n'avez pas le droit de faire, peu importe le niveau. Et encore moins contre cette équipe. Je suis vraiment désolé pour les supporters. Ils ne méritent pas une performance comme celle-là. » Dimanche après-midi, Valence a confirmé sa forme actuelle avec une nouvelle défaite à Séville face au Betis (0-1) et pointe à une délirante quatorzième place, neuf mois après avoir décroché par le jeu une belle quatrième place en championnat. Twitter a vu naître des #NevilleVeteYa et la légende Santiago Cañizares a fauché en pleine course l'ancien latéral de Manchester United lui demandant des excuses en parlant « d'un abandon de la bataille » . Que le temps semble loin d'une première conférence de presse où Gary Neville expliquait vouloir « une pression permanente » de ses joueurs associée à « un pressing important pour récupérer le ballon aussi haut que possible » . Car, plus que jamais depuis l'arrivée de Neville qui n'arrive même pas à s'exprimer devant ses joueurs avec un espagnol inexistant, Valence est tombé dans un grand n'importe quoi. La défense demandée par l'ancien international anglais est souvent désorganisée, à l'image de sa première sortie contre l'OL en Ligue des champions (0-2). Durant son expérience d'analyste sur le plateau de Sky Sports, Gary Neville aimait expliquer sa philosophie du foot idéal : une construction par l'arrière avec l'implication du gardien, un 4-3-3 costaud dans les phases de transition dans lequel il a placé un Dani Parejo méconnaissable et une volonté offensive tirée du travail de Klopp que Neville cite souvent en exemple. On en est aujourd'hui très loin, et la déroute de Barcelone l'a prouvé dans les plus grandes largeurs. Sa seule réussite vient de l'accent qu'il a mis sur la formation avec l'arrivée d'Angulo en tant qu'adjoint après son expérience chez les U19 de Valence et, donc, de la confian- DU PASSAGE DU CANAPÉ AU BANC Gary Neville avait pourtant une étiquette parfaite de connaisseur de ballon. Il comprenait le foot, le sentait avec Carragher lors de leurs soirées TV. Au point qu'un jour, critiqué par Neville, Alex Oxlade-Chamberlain avait expliqué comprendre comment améliorer son jeu grâce à ses « interventions brillantes. Il a une façon d'expliquer les choses qui prouvent que l'on peut lui faire confiance et apprendre de ses observations. » Reste que le passage du canapé au banc est une étape. Neville en est la preuve parfaite, car mater un match sur une tablette n'est pas diriger un groupe. « Quand vous êtes consultant, vous devez expliquer en 1'30 ce que vous faites en 15 minutes à votre équipe » , détaille l'actuel entraîneur de Lille, Frédéric Antonetti, un temps consultant pour J+1. « Les boulots sont complètement différents, car, d'un côté, vous avez le regard d'un responsable de club, de l'autre, celui d'un responsable de télé. C'est très différent. Il y a un décalage entre parler de foot et gérer une équipe, un groupe, des hommes. » Neville est dans cette position. Celle de l'apprentissage du groupe avec lequel il n'arrive que très peu à communiquer. Sa nomination du côté de Valence avait été une surprise avec un CV sans expérience de coach principal. Pour le moment, Gary Neville continue d'expliquer qu'il est « le seul à pouvoir tirer du positif de quelque chose d'aussi négatif » . Sa tête est déjà demandée par Mestalla, en feu à l'heure de recevoir le Barça en demi-finale retour de coupe. Il en va de l'honneur de Neville et, probablement, aussi, de son avenir sur un banc de touche. FA CUP West Ham remercie Ogbonna 318 minutes, c'est quasiment l'équivalent de 5 heures et demie. C'est presque deux fois la durée de Titanic. C'est à peu près 6,5 fois la durée du dernier album de Justin Bieber. C'est long, quoi. Mais c'est aussi et surtout l'équivalent de sept mi-temps de football, soit la période pendant laquelle Liverpool n'a pas inscrit le moindre but contre West Ham cette saison. Et si Coutinho y a mis fin en égalisant sur coup franc après l'ouverture du score d'Antonio, son équipe n'a une nouvelle fois pas su faire la différence par la suite. Résultat : les partenaires de Payet sont repassés devant à l'ultime minute de la prolongation. West Ham, sérieux, n'a pas été fou, mais cela a suffi pour éliminer des Reds pas dans leur assiette. C'est la première victoire des Hammers sur leur adversaire dans l'histoire de la Coupe d'Angleterre. Ils rencontreront Blackburn au prochain tour. QUI N'A PAS FAIT SON POTEAU ? De retour sur son banc, Klopp choisit de faire jouer les remplaçants. Normal au regard du calendrier ultra chargé des Reds. C'est donc un duo inédit Lucas/Ilori qui compose la défense centrale. Benteke est titulaire, comme Coutinho, remis sur pied. Dans le clan des Hammers, n'amènent rien de bien enthousiasmant. Les minutes passent, et le rythme décroît. Sauf qu'il faudra obligatoirement un vainqueur, cette fois. Benteke s'essaye au coup franc, sans réussite. Bizarrement, on a l'impression que les deux concurrents attendent la prolongation. Et on a peur de ce que cette dernière va donner au vu du spectacle proposé en seconde période. Payet est là, pas Song. La partie démarre comme à l'aller : sans rythme ni occasion. À peine deux-trois corners à se mettre sous la dent pour Liverpool. Mais il en faut peu pour que les locaux s'enflamment. Une contre-attaque, et O'Brien tape le poteau. Premier avertissement pour Mignolet. Les Reds répondent par à-coups, mais se montrent assez imprécis dans la surface adverse, à l'image de Chirivella qui frappe à côté alors que le but lui ouvre les bras. Devant ce bilan un peu triste, Klopp envoie Sturridge à l'échauffement. Il faut dire que Benteke, auteur d'un geste orgasmique qui entraîne un poteau de Coutinho, ne parvient pas à marquer son premier pion en 2016 malgré quelques opportunités. Payet, moins en verve que d'habitude, choisit le coup franc pour se distinguer. Une possibilité qui termine... sur le montant. À la mi-temps, les Hammers mènent donc au niveau des poteaux, mais aussi au score, puisqu'Antonio reprend parfaitement un centre de Valencia juste avant le coup de sifflet de l'arbitre. DES REMPLAÇANTS PAS AU NIVEAU Au retour des vestiaires, Klopp n'a pas le temps de cogiter : Coutinho, le plus talentueux de son équipe, transforme un coup franc sur une inspiration intelligente, en tirant doucement sous le mur. Les actions suivantes sont bordéliques des deux côtés, mais il y a de l'envie. Afin d'éviter une prolongation exigeante pour les organismes, l'entraîneur allemand fait entrer Sturridge et Origi. On a donc trois purs attaquants chez les visiteurs. Ce qui donne logiquement une équipe coupée en deux. Collins, Carroll et Moses, eux, remplacent Reid, Kouyaté et O'Brien, tous blessés. Ces nouveaux venus LE MATCH LE PLUS LONG Car les défenses ont pris le pas sur les offensives. La fatigue et la concentration des portiers n'aidant pas, la rencontre se poursuit dans une lenteur mortelle. Les bons choix et la justesse technique se font de plus en plus rares. Benteke est en revanche toujours aussi présent et rate de peu deux balles de match. Klopp dégaine sa dernière flèche en mobilisant Milner au détriment de Chirivella, alors que Lucas tient la baraque derrière. Reste que le trio Origi-Benteke-Sturridge est bien trop imprécis pour éviter les tirs au but. Au contraire d'Ogbonna, qui donne la qualification aux Hammers à la dernière minute ! Les Reds n'ont plus que leurs yeux pour pleurer. Au moins, ils auront réussi à marquer face à West Ham. Maigre consolation. SERGIO BUSQUETS : "Deux personnes pourraient me faire quitter le Barça : ma femme et Guardiola" ans une interview accordée à ESPN, Sergio Busquets s'est confié sur son avenir. Le milieu de terrain du Barça a aussi montré toute son admiration pour Pep Guardiola. Cadre du Barça, Sergio Busquets sera-t-il encore un joueur du club catalan en juin prochain ? Le joueur, sous contrat jusqu’en 2018, a accordé une interview à ESPN et il s'est confié sur un éventuel départ, notamment vers la Premier League, et Manchester City plus particulièrement. "Je me suis toujours dit que deux personnes pourraient me faire quitter le Barça. La première, c'est ma femme, et aujourd'hui, elle se sent bien ici, a confié l'international espagnol. Et la seconde ? "C'est Guardiola, a-t-il ajouté. Il est évident que je lui dois beaucoup. Continuer de travailler avec lui serait un honneur." Mais Busquets a rapidement tué dans l'oeuf toute rumeur d'un éventuel départ. "Il (Guardiola) sait que mon club est le Barça, et c'est aussi le sien. Et il sait que le mieux pour moi est de rester". Lundi, El Mundo Deportivo évoquait l'intérêt de Laurent Blanc et du PSG pour l'Espagnol. La somme de 100 millions d'euros (!) a même été avancée par le quotidien. Mais le milieu catalan ne semble pas disposé à s'en aller. Pas dans les mois à venir en tout cas. Et pas n'importe où. D MONDE Jeudi 11 février 2016 SYRIE Les déplacés toujours bloqués à la frontière turque A la veille d'une réunion internationale jeudi à Munich pour relancer le processus de paix en Syrie, la Turquie maintenait sa frontière fermée aux dizaines de milliers de civils ayant fui la vaste offensive du régime contre les rebelles à Alep. L déplacés à la frontière turque sont désormais pleins et "il n'y a plus suffisamment de places pour accueillir toutes les familles", selon Ahmad alMohammad, de Médecins sans frontières (MSF). Dans la ville d'Azaz, à 5 km de la frontière, des familles entières sont contraintes de dormir dans le froid à la belle étoile ou de se serrer à 20 dans des tentes conçues pour sept personnes, a-t-il ajouté. La Turquie ouvre toutefois le postefrontière d'Oncupinar, seul point de passage accessible entre le nord de la province d'Alep et la Turquie, pour des blessés, des malades et des convois d'aides. "La plupart des familles sont parties avec seulement les vêtements qu'elles portaient", selon M. Mohammad. Alors qu'elle accueille déjà plus de CAMPS SATURÉS Mardi, l'ONU a également demandé 2,5 millions de réfugiés syriens, la Turà la Russie de cesser ses bombardements quie redoute un nouvel afflux pouvant selon elle atteindre 600.000 personnes. sur Alep et à la Turquie d'ouvrir sa fronSon objectif, dit-elle, est donc "pour tière aux réfugiés qui fuient la ville. l'instant de maintenir (...) cette vague de L'ONU évalue à 31.000 le nombre de migrants au-delà de (ses) frontières et de Syriens, dont 80% de femmes et d'en- leur fournir les services nécessaires". Sur fants, ayant fui depuis le 1er février l'of- le front, les rebelles reculaient dans plufensive du régime, qui, avec l'appui de sieurs régions, en particulier dans la prol'aviation russe, du Hezbollah libanais et vince d'Alep. L'armée se trouve à seulede miliciens, a repris plusieurs secteurs ment 20 km de la frontière turque et se dans le nord de la province d'Alep et rapproche de Tall Rifaat, un des trois assiégé les rebelles dans les quartiers Est derniers fiefs des rebelles qui décrochent de la ville éponyme. Les camps de de certaines positions pour minimiser leurs pertes. La stratégie du régime "est de fermer la frontière turque pour priver les rebelles du soutien logistique", souligne Fabrice Balanche, spécialiste de la Syrie, alors qu'Ankara appuie les rebelles face au régime de Bachar ala indiqué à l'AFP Rami saient rage dans une loca- Assad. Abdel Rahmane, direc- lité de Tamoura au nord teur de l'OSDH. Parmi de la ville d'Alep, chef-lieu PUB les miliciens prorégime de la province du même tués figurent 14 combat- nom, tandis que l'aviation tants iraniens et au moins russe menait des raids trois du Hezbollah chiite, intenses sur plusieurs allié indéfectible du régi- autres bourgs dans la me de Bachar al-Assad, a- même zone. L'ONU évat-il précisé. lue à 31.000 le nombre de Et en plus des 169 Syriens, dont 80% de rebelles syriens tués, 105 femmes et d'enfants, jihadistes étrangers, dont ayant fui leurs foyers dans des membres du Front la province d'Alep depuis Al-Nosra (branche syrien- le début de l'offensive. Le ne d'Al-Qaïda), ont péri conflit en Syrie, déclenché dans les combats, tou- par la répression de manijours selon le bilan compi- festations antirégime en lé par l'OSDH. 2011, est devenue une Depuis le début de l'of- guerre complexe implifensive, le régime a repris quant régime, rebelles, plusieurs secteurs dans le Kurdes et jihadistes et aux nord de la province d'Alep répercussions au-delà des et assiège désormais les frontières avec la crise des rebelles dans les quartiers migrants en Europe et la Est de la ville éponyme, montée en puissance des où habitent encore ultra-radicaux de l'organiquelque 350.000 civils. sation Etat islamique Mercredi, les combats fai- (EI). turc Ahmet Davutoglu afin d'évoquer des solutions potentielles à la crise des migrants. Cette question sera aussi à l'agenda d'une réunion des ministres de la Défense de l'Otan à Bruxelles mercredi. La rencontre doit notamment étudier la demande d'aide formulée par la Turquie et l'Allemagne pour faire face à la crise migratoire. Une possible implication de l'Otan dans le contrôle des côtes turques sera étudiée. Dans la foulée de cette réunion, le secrétaire américain à la Défense Ashton Carter tentera jeudi à Bruxelles de muscler la coalition contre le groupe jihadiste Etat islamique (EI) qui a profité de la guerre entre régime et rebelles pour s'emparer de vastes pans de territoire. Plus de 500 morts depuis le début de l'offensive du régime à Alep lus de 500 personnes, dont des dizaines de civils, ont été tués depuis le début de l'offensive lancée le 1er février par le régime syrien avec le soutien de l'aviation russe contre les rebelles dans la province d'Alep, a rapporté mercredi une ONG. Selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), qui dispose d'un large réseau de sources à travers la Syrie, 506 personnes ont péri dans l'offensive dans cette province du nord du pays, parmi lesquelles 23 enfants tués par les frappes russes. "Au moins 143 combattants du côté du régime, 274 du côté des rebelles et jihadistes étrangers ainsi que 89 civils ont été tués du 1er février jusqu'à mardi soir", P YÉMEN Au moins 6 morts dans des combats à Aden impliquant Al-Qaïda u moins six personnes, dont quatre membres d’une même famille, ont été tuées dans des combats entre jihadistes d’Al-Qaïda et forces gouvernementales mardi à Aden, deuxième ville du Yémen, selon des responsables de la sécurité et des témoins.Ces victimes ont été signalées alors que les forces gouvernementales yéménites, soutenues par une coalition arabe sous commandement saoudien, lançaient une opération pour déloger des combattants d’Al-Qaïda d’un quartier qu’ils contrôlent à Aden, grande ville portuaire du sud. Les troupes loyales au président Abd Rabbo Mansour Hadi ont encerclé le quartier d’Al-Mansourah, dans le centre-ville, ce qui a provoqué des combats avec des hommes d’Al-Qaïda, ont indiqué des sources des services de sécurité. Deux jihadistes ont été tués dans ces affrontements qui ont vu l’intervention d’hélicoptères d’assaut Apache de la coalition arabe, selon les mêmes sources. Des habitants ont indiqué que ce quartier d’Aden a été survolé par des avions de combat de la coalition pendant les combats. Quatre membres d’une même famille --un couple et ses deux filles-- ont été tués lorsqu’une roquette s’est abattue sur leur maison dans le quartier adjacent de Kabouta, a indiqué un proche, précisant que la troisième fille du couple âgée de 5 ans a été blessée dans le bombardement dont l’origine n’a pas été établie. Un important incendie a ravagé le centre commercial d’Alshamil à Mansourah pendant les combats, a constaté un photographe de l’AFP. Nous vivons dans la terreur (...) On s’est débarrassé des Houthis (rebelles chiites venus du nord), mais Al-Qaïda nous fait vivre l’enfer, a témoigné un habitant sous le couvert de l’anonymat. La coalition arabe est intervenue au Yémen en mars 2015, initialement pour déloger les rebelles chiites Houthis, accusés de liens avec l’Iran et qui contrôlent depuis septembre 2014 la capitale Sanaa. Elle a aidé les forces gouvernementales à reprendre Aden aux Houthis en juillet 2015. A Ph : DR a ville allemande accueille jeudi le Groupe international de soutien à la Syrie (ISSG) rassemblant 17 pays et trois organisations multilatérales qui ont adopté en novembre dernier à Vienne une feuille de route diplomatique sur le conflit. Ce texte, consacré par une résolution du Conseil de sécurité de l'ONU le 18 décembre, réclame notamment l'instauration d'un accès humanitaire aux villes syriennes assiégées et un cessez-le-feu. En vue de cette réunion, Washington a une nouvelle fois réclamé mardi à la Russie, qui aide militairement le régime, qu'elle cesse ses raids principalement dans la province d'Alep. "Nous allons à Munich avec le grand espoir d'un moment révélateur", a plaidé le secrétaire d'Etat américain John Kerry, partisan depuis des mois d'un rapprochement avec Moscou pour tenter de trouver une sortie de crise au conflit syrien qui a fait au moins 260.000 morts et des millions de réfugiés en cinq ans. Avant l'ouverture de cette réunion, le coordinateur général de la coalition de l'opposition syrienne, Riyad Hijab rencontre mercredi à Londres en début d'après-midi le ministre britannique des Affaires étrangères Philip Hammond. Au même moment à Moscou s'ouvrira un bureau de représentation des Kurdes syriens, qui demandent à être inclus dans les négociations, ce que refuse Ankara. Et à la Haye, le Premier ministre néerlandais Mark Rutte accueille son homologue 15 16 PUBLICITÉ Jeudi 11 février 2016 PRÉSIDENTIELLE AMÉRICAINE - NEW HAMPSHIRE ALLEMAGNE Une claque et une surprise Aucun disparu dans l'accident de train qui a fait 10 morts Trump et Sanders ont gagné comme prévu. Mais l'ampleur de la défaite de Clinton et l'irruption d'un nouveau challenger républicain ont surpris. moins d'un énorme chamboulement de dernière minute, les vainqueurs du New Hampshire étaient connus d'avance. Tous les sondages donnaient depuis des mois gagnants Donald Trump et Bernie Sanders. Mais la grande inconnue, c'était la marge. Trump allait-il gagner de très loin ? Et Hillary Clinton perdre de beaucoup ? La réponse des électeurs est claire. Ils ont plébiscité les candidats anti-système ce qui est une sérieuse claque pour l'establishment des deux partis et laisse planer nombre d'incertitudes sur le reste des primaires. Côté démocrate, Hillary Clinton s'est fait laminer par le sénateur du Vermont, qui, il y a neuf mois, était encore un parfait inconnu. Il s'est imposé avec près de 60 % des suffrages contre 39 % pour l'ancienne First Lady. C'est une sacrée défaite pour Mme Clinton après sa victoire à un cheveu dans l'Iowa la semaine dernière. Il y a 8 ans, lors des primaires, elle était arrivée en troisième position dans l'Iowa, mais avait réussi à remonter et remporter le New Hampshire face à Barack Obama. Cette fois-ci, il n'y a pas eu de miracle. À « UN VRAI CHANGEMENT » Et pourtant, ces derniers jours, Clinton et ses supporteurs ont redoublé leurs attaques contre Sanders. La célèbre féministe Gloria Steinem a déclaré que si le séna- a police a annoncé mercredi qu'il n'y avait aucun disparu après l'accident de trains en Allemagne, dont le bilan reste pour l'heure de 10 morts, et a jugé prématuré d'évoquer la cause du drame, la presse évoquant une erreur humaine. "Contrairement à une première hypothèse, il n'y a plus de disparu", a affirmé la police de Bavière (sud), dans un communiqué établissant l'état des recherches à 08h12 locales (07h12 GMT). "Concernant la cause exacte (de l'accident), on ne peut pour l'instant faire aucune déclaration, les investigations en sont encore au début", a-t-elle ajouté. Le réseau RedaktionsNetzwerk Deutschland (RND), qui regroupe 30 journaux régionaux, avait assuré mardi soir que le système d'aiguillage automatique avait été "désactivé" manuellement. Selon le quotidien Bild, cette manoeuvre a pour effet de désactiver le freinage automatique. Les pistes du "problème technique ou (d'une erreur) humaine" sont à l'étude, avait déclaré mardi le ministre des Transports, Alexander Dobrindt, sur la chaîne de télévision allemande N-TV. Le choc s'est produit vers 07H00 (06H00 GMT) sur la ligne entre Rosenheim et Holzkirchen, dans un bois situé à environ 60 km au sud-est de Munich, la capitale de la Bavière. Dix personnes sont mortes dans cet accident, a annoncé la police bavaroise. L'accident a par ailleurs fait 17 blessés graves et 63 légers. L teur du Vermont était aussi populaire parmi les jeunes femmes, c'était parce que les « garçons sont avec Bernie ». Madeleine Albright, l'exsecrétaire d'État, a cherché à mobiliser l'électorat féminin affirmant carrément : « Il y a une place spéciale en enfer pour les femmes qui ne s'entraident pas. » Rien n'y a fait. Plus de 80 % des jeunes et 55 % des femmes ont voté lundi soir pour Sanders. Le message du New Hampshire, c'est que « les gens veulent un vrai changement », a dit Sanders dans son discours de remerciement. Reste que les États suivants, notamment la Caroline du Sud avec une forte minorité afro-américaine, sont plus favorables pour Hillary Clinton. « L'important n'est pas d'être mis K.-O., mais de se relever », a-t-elle lancé sur un ton pugnace. « On va se battre pour chaque vote dans chaque État. » LA SURPRISE KASICH Côté Républicain, sans surprise, Donald Trump s'est imposé largement avec quelque 34 % des voix. « C'est si beau, » a-t-il répété plusieurs fois devant la foule, flanqué de sa femme, de sa fille et de ses filles, qui res- semblent toutes à des poupées Barbie. « J'adore les gens du New Hampshire », avant de se lancer dans son discours démagogue habituel, promettant de rendre l'Amérique encore plus grande qu'avant. Même si sa victoire était attendue, elle n'en reste pas moins remarquable, car les électeurs du New Hampshire ne sont pas son électorat typique. Ses partisans sont plutôt des cols bleus modestes et peu diplômés alors que la population du New Hampshire est dans l'ensemble très diplômée, avec de hauts salaires et ne souffre pas des séquelles de la crise de 2008. Bref, ce ne sont pas des laissés-pour-compte et ils n'ont pas vraiment de raison d'être en colère. Ce qui augure bien de la suite en Caroline du Sud, où il caracole largement en tête devant Ted Cruz dans les sondages. Si les sondages avaient correctement prévu son avance, en revanche, la surprise est venue de la bataille pour la seconde, troisième et quatrième place. On attendait Marco Rubio qui avait, du moins jusqu'au dernier débat, le vent en poupe. C'est en fait John Kasich, le gouverneur de l'Ohio, qui est arrivé derrière Trump avec 16 % des voix suivi dans un mouchoir de poche par Ted Cruz, Jeb Bush et Marco Rubio. Kasich jusqu'à il y a peu était à la traîne dans les sondages et personne n'imaginait une telle remontée. Mais dans le dernier débat notamment, il est apparu au milieu de tous ces rivaux ultra-conservateurs comme plus modéré et plus sensé, notamment en matière d'immigration. Il a aussi toujours maintenu un ton optimiste à l'inverse des autres qui décrivent une Amérique au bord du gouffre et a évité d'attaquer ses rivaux. Est-ce que sa victoire dans le New Hampshire va être suffisante pour lui donner un élan et lui permettre de s'imposer ailleurs ? Pas sûr, surtout si les Jeb Bush et les Marco Rubio restent en lice et continuent à se partager le vote anti-Trump. Depuis 1976, sur sept élections, cinq candidats républicains qui ont gagné le New Hampshire ont remporté l'investiture et deux sont devenus présidents, Ronald Reagan et George H. W. Bush. Chez les démocrates, en revanche, sur huit élections, cinq vainqueurs dans le New Hampshire ont été investis, mais un seul, Jimmy Carter, a été élu président. MALI Trois militaires maliens tués par une mine dans le Centre rois militaires maliens ont péri mardi lorsque leur véhicule a sauté sur une mine dans la région de Mopti (centre du pays), près de la frontière avec le Burkina Faso, a annoncé le ministre malien de la Défense, Tièman Hubert Coulibaly. "Un véhicule d'une patrouille des Forces armées maliennes a sauté sur un engin explosif improvisé (EEI) dans le secteur de Mondoro, région de Mopti", l'armée déplore "trois morts et deux blessés évacués sur Mopti", déclare le ministre dans un communiqué transmis à l'AFP par le ministère de la Défense. T CORÉE DU NORD Séoul suspend les opérations de la zone intercoréenne éoul a riposté mercredi au lancement d'une fusée par Pyongyang en annonçant la suspension des opérations sur la zone industrielle intercoréenne de Kaesong, un des ultimes projets communs de coopération entre Nord et Sud. Un peu plus d'un mois après un quatrième essai nucléaire mené par Pyongyang, le tir de la fusée dimanche a été vivement condamné par la communauté internationale qui tente de durcir les sanctions contre le régime le plus isolé au monde. Moscou a toutefois mis en garde contre une possible "course aux armements" sur la péninsule, face à la volonté de Washington d'y déployer son système antimissile THAAD. Financé par la Corée du Sud, le complexe de Kaesong avait été célébré à son ouverture en 2004 comme un symbole de la "réconciliation" entre les deux Corées. Pour Pyongyang, il est une source cruciale de devises étrangères. "Nous avons décidé de cesser toutes les opérations sur le complexe de Kaesong afin que (...) nos investissements dans ce S complexe ne soient pas utilisés par le Nord pour financer son développement nucléaire et balistique", a déclaré lors d'une conférence de presse le ministre sud-coréen de l'Unification, Hong Yong-Pyo. Située à une dizaine de kilomètres de la frontière, côté nord-coréen, Kaesong emploie 53.000 Nord-Coréens, dans 124 entreprises manufacturières sudcoréennes, essentiellement dans la confection, l'électronique et la production chimique. «INÉVITABLE» SELON SÉOUL Gouvernement et entreprises sudcoréennes y ont investi plus de mille milliards de wons (742 millions d'euros), a précisé M. Hong, affirmant que certaines de ces sommes avaient été utilisées par le Nord pour financer ses programmes nucléaire et balistique. Au total, 184 entrepreneurs et cadres sudcoréens travaillent actuellement à Kaesong. Tous vont être rapatriés, a précisé le ministre, qui a ajouté que Séoul avait prévenu Pyongyang de sa décision. "Nous demandons à tous de comprendre notre décision, qui était inévitable compte tenu de la gravité de la situation sur la péninsule coréenne", a ajouté le ministre. Kaesong est né dans le sillage de "la diplomatie du rayon de soleil", poursuivie par la Corée du Sud de 1998 à 2008 et qui visait à encourager les contacts entre les deux frères ennemis. Le site de Kaesong a longtemps été préservé des péripéties des relations intercoréennes. Au printemps 2013 toutefois, Pyongyang l'avait fermé pendant cinq mois, au plus fort de la dernière vague de fortes tensions sur la péninsule, après un troisième essai nucléaire conduit par le Nord en violation des résolutions de l'ONU. «PIRE CHOIX POSSIBLE» L'organisation représentant les entreprises sud-coréennes de Kaesong a déploré le fait que Séoul ne leur a pas donné de temps pour se préparer, "ce qui compromet nos affaires par une décision unilatérale". "C'est une décision injuste", a poursuivi l'organisation dans un communiqué. Cheong SeongChang, expert de la Corée du Sud à l'Institut Sejong, a estimé que fermer Kaesong était "le pire choix possible" de Séoul. "Le complexe industriel de Kaesong est le dernier canal de coopération intercoréen", a-t-il dit. "Le fermer ne va faire qu'encourager la confrontation entre les deux Corées, ce qui va aggraver l'inquiétude des Sud-Coréens vis-à-vis de la défense nationale, sans parler de l'impact économique sur nos entreprises." Les États-Unis ont annoncé leur intention de déployer "aussi vite que possible" leur système antimissile THAAD (Terminal High Altitude Area Defense) en Corée du Sud. Le Japon a de son côté annoncé de nouvelles sanctions contre Pyongyang. Séoul et Washington tentent d'obtenir du Conseil de sécurité un net durcissement des sanctions internationales qui pèsent déjà sur Pyongyang. MONDE Jeudi 11 février 2016 IRAK La reconstruction de Ramadi coûtera des dizaines de millions d’euros es forces irakiennes ont annoncé, mardi, avoir consolidé leur emprise sur Ramadi, après avoir libéré des secteurs à l’est de la ville, selon un communiqué du Commandement des forces conjointes irakiennes. La reconquête de ces nouveaux quartiers a permis «la réouverture de la route reliant Ramadi à Bagdad et passant par Khaldiya», précise le communiqué, en référence à un secteur longeant la route et sous contrôle des forces irakiennes. Les autorités avaient annoncé, en décembre, avoir repris Ramadi, chef-lieu de la vaste province sunnite d’Al-Anbar, après des mois de combats contre l’EI, mais les affrontements s’étaient poursuivis avec des jihadistes qui L Ph : DR Les forces irakiennes ont repris au groupe Etat islamique (EI) Ramadi, à l’ouest de Bagdad, mais la reconstruction de cette ville ravagée par les combats coûtera des dizaines de millions d’euros, ont indiqué mardi l’armée irakienne et l’ONU. s’étaient installés à l’est de cette cité des bords de l’Euphrate. «Tout Ramadi est maintenant libéré, mais le plus grand défi qui nous attend consiste à nettoyer la ville des mines» et explosifs laissés par l’EI, qui empêchent un retour des populations civiles, a déclaré mardi le gouverneur de la province d’Al-Anbar, Sohaib al-Rawi, lors d’une conférence de presse à Bagdad. Cette mission coûtera environ 15 millions de dollars (13 millions d’euros), a indiqué à ses côtés la coordinatrice pour les affaires humanitaires de l’ONU en Irak, Lise Grande. DES BOMBES PLEIN LES RUES Outre cette mission difficile pour laquelle l’Irak espère recevoir une aide internationale, la reconstruction de Ramadi nécessitera d’importants efforts au vu de l’ampleur des destructions. «Les maisons sont détruites, les ponts sont détruits, les rues sont pleines d’engins explosifs, les conduites d’eau, les écoles et les hôpitaux sont en ruine et les commerces sont fermés», a rappelé Mme Grande. Une première phase permettra de commencer à reconstruire le quartier de Tamim, dans le sud-ouest de la ville. Le système d’adduction d’eau sera réparé, six centre de santé seront réhabilités et des dizaines de générateurs seront fournis, a-t-elle annoncé. L’ONU a réuni les 10 millions de dollars (8,8 millions d’euros) nécessaires à cette opération. Une deuxième phase dont le coût est évalué entre 25 et 30 millions de dollars (22 et 26 millions d’euros) se concentrera sur la zone centrale de Ramadi. «Des milliers de maisons devront également être reconstruites», a souligné la coordinatrice de l’ONU. L’EI avait pris le contrôle de Ramadi en mai 2015, avant d’en être chassé en décembre. Il contrôle toujours Fallouja, à l’est de Ramadi, et Mossoul (nord), la deuxième ville d’Irak. Selon le gouverneur de la province d’Al-Anbar, les forces irakiennes ont encerclé Fallouja et la ville «souffre quasiment de famine». Les jihadistes de l’EI ont subi plusieurs revers en 2015 face aux forces de sécurité irakiennes, soutenues par une coalition militaire internationale menée par les EtatsUnis. SOUDAN DU SUD L’ONU n’a reçu que 2% de l’argent nécessaire pour éviter la famine es Nations unies ont averti mardi n’avoir reçu que 2% de l’argent nécessaire pour le Soudan du Sud où plus de 40.000 personnes risquent de mourir de faim dans des zones en proie à la guerre civile. «Environ 2% des 1,3 milliard de dollars (1.1 milliard d’euros) nécessaires pour fournir une assistance vitale et une protection aux populations ont été reçus», a déclaré le responsable de l’aide humanitaire onusien au Soudan du Sud, Eugene Owusu. «Si nous sommes incapables d’agir maintenant, la situation va empirer», a averti M. Owusu. Lundi, les experts de différentes agences de l’ONU avaient décrit la situation comme étant la pire que le pays ait connu en deux ans d’une guerre civile marquée par les atrocités et les accusations de crimes de guerre, dont le blocage de l’approvisionnement alimentaire. Plus de 2,8 millions de personnes ont besoin d’aide, soit près d’un quart de la population, et 40.000 ont passé un seuil critique. Alors que le début de l’année est «traditionnellement la période où le pays connait une certaine sécurité alimentaire», selon l’ONU, «nous sommes confrontés à une insécurité alimentaire généralisée, à de la malnutrition, aux déplacements de populations et à la maladie», a déploré M. Owusu. Le responsable plaide pour un premier versement de 200 millions de dollars pour tenir jusqu’au mois de mai. «Les besoins augmentent alors que les ressources diminuent», a-t-il déploré. En octobre dernier, une analyse publiée par le Cadre intégré de classification de la sécurité alimentaire de la FAO (IPC) avait mis en garde contre un «risque réel de famine» en l’absence d’aide alimen- L taire. Lundi, il a déclaré que les zones les plus touchées étaient trop dangereuses pour y envoyer des experts, ce qui signifie qu’il n’a pas été possible de collecter les statistiques permettant de déclarer l’état de famine. Devenu indépendant en juillet 2011, sur les ruines de décennies de conflit avec Khartoum, le Soudan du Sud a replongé dans la guerre le 15 décembre 2013, quand des combats ont éclaté au sein de l’armée nationale, minée par des dissensions politico-ethniques alimentées par la rivalité à la tête du régime entre le président Salva Kiir et son ancien vice-président Riek Machar. 17 CAMEROUN Au moins 6 morts dans un double attentat suicide u moins six civils ont été tués et une trentaine blessés mercredi matin dans un double attentat-suicide à Nguetchewe, village de l’extrême-nord du Cameroun, région frontalière du Nigeria régulièrement attaquée par les islamistes de Boko Haram, selon une source sécuritaire. Six civils ont été tués, plus deux kamikazes qui se sont fait exploser lors d’une veillée de deuil à Nguetchewe, a affirmé une source sécuritaire sur place à l’AFP, faisant état de 30 à 50 blessés, dont les plus graves ont été évacués vers l’hôpital régional de Maroua. Les villageois étaient rassemblés sur un lieu de deuil lorsque deux kamikazes se sont infiltrées comme si elles faisaient partie de la famille, a expliqué cette source.Les deux filles se sont fait exploser vers 6H20 du matin, au moment où les personnes qui avaient passé la nuit sur place s’apprêtaient à prendre leur repas, a précisé la source. Selon un responsable de la police camerounaise basé dans la région, plusieurs enfants font partie des tués, notamment un garçon âgé de six ans et un jeune de 15 ans. Au moins un villageois membre du comité local de vigilance (créé en réaction à la multiplication des attaques islamistes dans le nord, ndlr) a été également été tué. Le 18 janvier, quatre fidèles avaient déjà été tués dans un attentat-suicide à la mosquée de Nguetchewe. C’est le cinquième attentat-suicide perpétré dans l’Extrême-Nord depuis le début de l’année 2016. Depuis que les islamistes nigérians ont commencé à attaquer le territoire camerounais en 2013, près de 1.200 personnes ont été tuées dans des attaques et des attentats perpétrés par les jihadistes dans la région de l’Extrême-Nord, selon le gouvernement camerounais. Nguetchewe est un petit village proche de la frontière avec le Nigeria où un prêtre français, le père Georges Vandenbeusch, avait été enlevé en novembre 2013 avant d’être libéré au bout de 50 jours de captivité. Cet enlèvement avait été attribué au groupe Boko Haram qui a depuis rallié l’organisation de l’Etat islamique (EI). A NIGERIA La police secrète annonce l’arrestation d’un recruteur de l’EI es services secrets nigérians ont annoncé mardi l’arrestation d’un recruteur du groupe Etat islamique (EI) en Irak et en Syrie et de sept membres présumés du groupe Ansaru, faction dissidente du groupe islamiste nigérian Boko Haram. Cette annonce survient près d’un an après le serment d’allégeance du chef du groupe islamiste Boko Haram, Abubakar Shekau, au chef de l’EI, Abou Bakr alBaghdadi. Depuis, de nombreuses spéculations ont circulé sur de possibles rapprochements entre les deux groupes, notamment en Libye et dans la région du Sahel. Le département nigérian des services d’Etat (DSS) a annoncé dans un communiqué que le recruteur de l’EI, Abdussalam Enesi Yunusa, dont la nationalité n’a pas été dévoilée, était détenu à Kano, la grande ville du nord musulman nigérian depuis le 17 janvier. Il a été arrêté après la découverte par les services secrets de ses antécédents terroristes et son intention d’endoctriner et de recruter des jeunes crédules dans le pays, ajoute le communiqué. Selon le DSS, Yunusa est un recruteur de l’Etat Islamique en Irak et en Syrie et il s’apprêtait à partir en Libye pour y rejoindre un camps d’entraînement terroriste de l’EI avec trois autres personnes. Deux Nigérians sont déjà en train de s’entraîner en Libye, a précisé la police secrète. Le chaos dans lequel est plongé le pays depuis la chute du régime du dictateur Mouammar Kadhafi en 2011 a favorisé la montée en puissance de l’EI qui a implanté sa base dans la ville portuaire de Syrte, à 450 km à l’est de Tripoli. Au moins deux autres hommes, dont l’un est Nigérien, agissaient comme agents de l’EI au Nigeria et en Afrique de l’Ouest. Quatre autres L hommes ont été arrêtés à Kano le 22 janvier alors qu’ils migraient vers la Libye avec leur famille, dont des bébés, avec l’intention de rejoindre l’EI, poursuit le DSS. Deux étudiants, arrêtés une semaine plus tard à Kano, sont suspectés d’avoir planifié des attaques en +loup solitaire+ coordonnées contre des lieux très fréquentés par la population civile au Nigeria, selon le communiqué. Il y a déjà eu des spéculations quant à des connexions entre les combattants de l’EI en Libye et Boko Haram ainsi qu’avec d’autres groupes djihadistes affiliés à AlQaïda, au Mali et en Afrique du Nord. Mais il existe peu de preuves de la présence de combattants étrangers auprès des islamistes de Boko Haram, dont l’insurrection a fait au moins 17.000 morts au Nigeria depuis 2009. Le président Muhammadu Buhari a déclaré au Daily Telegraph, jeudi dernier, qu’il avait pris connaissance d’informations sur la présence de Nigérians à Syrte (Libye), et en Syrie. Je ne sais pas de quel côté ils se battent, mais ils pourraient combattre aux côtés de l’EI en Libye. Combien sont-ils, je n’en ai aucune idée, a déclaré le président nigérian, selon le quotidien britannique. Dans un discours prononcé le 3 février devant le Parlement européen, M. Buhari a déclaré que la Libye était une bombe stratégique à retardement à cause du trafic d’armes qui profitaient notamment à Boko Haram. Le DSS dit également avoir arrêté sept membres présumés d’Ansaru à Katsina (nord), le 17 janvier. Ce groupe, selon le communiqué, a été découvert alors qu’il était dans une phase active, et ses membres étaient déjà en train de se coordonner pour mener des attaques dans les Etats de Katsina et de Kano. 18 CULTURE Jeudi 11 février 2016 CONSTANTINE 2015 Près de 130 CD édités pour préserver le patrimoine musical classique du Rocher Cent vingt-neuf (129) CD gravés de centaines d’œuvres musicales du patrimoine classique constantinois ont été édités dans le cadre de la manifestation "Constantine, capitale de la culture arabe", a indiqué mardi la responsable du département Patrimoine immatériel et Arts vivants. n travail "colossal" de recherche, de collecte, de classification et d’organisation des différents genres musicaux (Malouf, Zdjel, Mahdjouz et chants mystiques) a été effectué, a précisé Mme Halima Ali-Khodja, soulignant que des académiciens, des chercheurs et des professionnels du patrimoine musical constantinois ont encadré ce "chantier" avant les phases d’enregistrement et d’édition. Affirmant que le principe directeur de cette mission de recherche et d’enregistrement était "la préservation d’un héritage musical séculaire" de la ville de Constantine et de sa région, Mme AliKhodja a fait savoir que l’enregistrement des CD a été confié à des chanteurs-interprètes représentant trois générations d’artistes et dont le dénominateur commun est "la voix et une parfaite maîtrise des textes et des mélodies". La responsable du département Patrimoine immatériel et Arts vivants de l’événement culturel arabe a expliqué que les noubas Sika, H’sin, Mezmoum, Raml maya, Gharnati et tant d’autres ont été "excellemment servies" par des artistes talentueux dont Abbas Righi, Ahmed Aouabdia, Tedjeddine Meghouache et des associations musicales parmi lesquelles Balabel Al Andalous et Nadjm Kortoba. Elle a ajouté que l’enregistrement des grands textes lyriques (Qissa) comme "Ya Dalma", "Fadfh el Ouahch Aâliya", "El Boughi" et "Ya Achikine" a été confié aux artistes Djamel Bensemar, Mohamed-Salah Ghazal et Issam Kracha. Les 20 CD voués au Zdjel, une forme d’expression poétique en arabe dialectal, spécifique à l’antique Cirta, ont été enregistrés par les chanteurs Badreddine 4ÈMES JOURNÉES THÉÂTRALES MAGHRÉBINES Plusieurs pays arabes attendus à El-Oued e nombreux pays arabes sont attendus pour prendre part aux 4èmes journées théâtrales maghrébines, du 15 au 19 février courant à El-Oued, a-t-on appris mardi de l’association théâtrale locale "Amoureux des planches". Neuf pièces théâtrales seront présentées lors de ce rendezvous culturel par les représentants de sept (7) pays, à savoir Algérie, Tunisie, Libye, Maroc, Palestine, Egypte et Arabie Saoudite, a précisé le président de l’association, Nabil Messaï. Trois autres pays (Jordanie, Syrie et Koweit) prendront part au volet académique de la manifestation, à travers des ateliers consacrés aux techniques du 4ème art, dont l’expression corporelle, l’interprétation, l’écriture théâtrale et la réalisation, en plus de communications ayant trait au théâtre. Le programme de ces journées prévoit aussi, en hors concours, six représentations, dont trois dédiées à la catégorie d’enfants en vue de développer le 4ème art chez les petits. Les neuf pièces théâtrales projetées à ces journées ont été retenues par un comité de sélection sur un total de 30 œuvres déposées, selon la même source. Cette édition est dédiée au regretté Sid-Ali Kouiret (1933-2015) en reconnaissance à tout ce qu’il a laissé sur la scène artistique nationale comme œuvres théâtrales et cinématographiques de haute facture. D Ph : DR U Bouchama, Mustapha Lamsameri, Cherif Reguig, et Mourad Laïb. Mme AliKhodja a précisé, dans le même ordre d’idées, que les deux belles voix féminines de Constantine, Soraya Zbiri et Meriem Soltane ont contribué dans la préservation du patrimoine musical, en enregistrant des CD de Hawzi, des CD de chants féminins, Fkiret (ensemble musical féminin, s’appuyant sur les percussions, bendir et tar, se produisent, exclusivement pour un public féminin), et Benoutate (formation musicale féminine utilisant des instruments à cordes et à percussion) ont été également édités, a-t-on encore noté. RÉCUPÉRATION D’UNE PRÉCIEUSE PARTIE DU PATRIMOINE MUSICAL DES CHOUYOUKHS Le grand chantier du département Patrimoine immatériel et Arts vivants, lancé à l’occasion de l’année culturelle arabe, a été élargi à la collecte du patrimoine musical des chouyoukhs de l’antique Cirta, a précisé Mme Ali khodja. "Nous avons pu récupérer auprès de mélomanes et de familles constantinoises, sur des bandes sonores, des concerts enregistrés par une quinzaine de chouyoukhs lors de fêtes de mariage et autres cérémonies", a déclaré avec enthousiasme la res- ponsable du département. Affirmant que le département Patrimoine et Arts vivants a atteint avec "une grande marge de satisfaction" les objectifs tracés, la même responsable a révélé que cette musique citadine récupérée a été transposée sur d’autres supports dans des studios d’enregistrement, et se trouve actuellement en phase de classification en vue d’être gravée sur CD. Pour Mme Ali-Khodja, ce patrimoine "peut constituer un support pédagogique de tout premier plan" et "une précieuse référence" pour tout chercheur ou musicologue. Abordant le volet de la transcription de la musique citadine constantinoise, Mme Ali-Khodja a estimé qu’il était temps de franchir "l’étape de l’excellence" dans la transcription du patrimoine musical. "Avec la faculté de la culture et de l’art de l’université de Constantine 3, une chance inouïe se présente pour transcrire le patrimoine musical de Constantine et de sa région sur des bases méthodologiques universelles", a souligné la même source.La transcription de ce patrimoine à dimension universelle "ouvrira la voie vers sa classification auprès de l’Unesco et l’Alecso (Organisation arabe pour l'éducation, la culture et les sciences), a conclu la responsable du département Patrimoine et Arts vivants. CINÉMA Une dizaine de prix et des hommages en clôture des 6es Jca e documentaire "L’or rouge" co-réalisé par les Français Mirabelle Fréville et Philippe Baron a reçu lundi soir à Alger le Grand prix du documentaire des 6es Journées cinématographiques d’Alger (Jca) alors que le court métrage "Hier, je reviendrai" de Badra Hafiane a également reçu le Grand prix de sa catégorie. Ce documentaire français de 52 mn revient sur l’importance des transfusions sanguines introduites par les alliés pendant la Seconde Guerre mondiale et qui ont permis d’épargner des milliers de vies humaines, l’œuvre évoque également les toutes premières transfusions ratiquées en Algérie à la même période. Pour sa part, "Hier, je reviendrai", premier court métrage de la journaliste de l’Aps Badra Hafiane, est une œuvre consacrée au L retour difficile sur les lieux d’un drame et au dépassement, dans l’Algérie d’aujourd’hui, du lourd traumatisme de la perte violente d’un être cher pendant les années de terror. Dans la catégorie documentaire, le jury des 6ème Jca a également attribué deux mentions spéciales ex aequo aux réalisateurs algériens Hamid Benamra pour "Rêveries de l’acteur solitaire", un portrait cinématographique atypique du comédien Mohamed Addar, et Mohamed Zaoui pour "Akher Kalam" (Dernières paroles) dédié aux derniers mois de la vie de l’écrivain Tahar Ouettar, disparu en 2010. Le jury présidé par le cinéaste et acteur algérien Mostefa Djadjam a également attribué deux autres mentions spéciales dans la catégorie court métrage à la journaliste Fella Bouredji pour "Douce révolte", donnant la parole à une étudiante de l’École des Beauxarts pendant le mouvement de protestation "InfidjArt", ainsi qu’à Kamel Laiche pour son film "Papillon". Lors de cette soirée de clôture des 6ème Jca, le Prix de l’union arabe des associations de cinéma est revenu au documentaire "Zakaria" une coproduction franco-tunisienne réalisée par Leyla Bouzid. Dans cette catégorie également le même jury a décidé d’attribuer deux autres mentions spéciales ex aequo au réalisateur marocain Abdellilah Eljaouhary pour son court métrage "De l’eau et du sang" ainsi qu’au réalisateur tunisien Mahmoud Jemni pour son court métrage documentaire "Warda, la passion de la vie". Le public, relativement nombreux à se déplacer à la salle de la cinémathèque d’Alger a, quant à lui, attribué ses votes à la réalisatrice algérienne Yamina Bachir Chouikh qui a reçu le prix du public pour son documentaire "Hier, aujourd’hui et demain à", recueillant les témoignages de jeunes adolescentes engagées pour la lutte armée et le militantisme lors de la guerre de Libération nationale. Pour cette édition, les organisateurs ont instauré le "Prix Abdou B.", récompensant la meilleure critique journalistique de film, en hommage à la mémoire de Abdou Benziane de son vrai nom, disparu en 2011- pionnier de la critique cinématographique en Algérie, journaliste, ancien directeur de la Télévision nationale et fondateur de la revue "Les 2 écrans", consacrée au 7e art, et qu'il a dirigée jusqu'en 1983. Dans sa première édition le "Prix Abdou B. de la meilleure critique" a été remis par la veuve du regretté au journaliste Mohamed Allal du quotidien national El Khabar. Dans le cadre des Jca, un concours de scénarios est également organisé et cette édition a vu les prix revenir aux textes de Sabrina Draoui et Nazim Ben Habib pour le documentaire et Assia Debbache pour le court métrage. Lors de cette cérémonie de clôture un hommage a été rendu à de grandes figures du cinéma aujourd’hui disparues dont Ammar Laskri, Sid Ali Kouiret ou encore Youcef Chahine alors que l’hommage au cinéaste Italien Ettore Scola, disparu en janvier dernier, par la projection de son film "Le bal" a été annulé. Inaugurées le 4 février, les 6ème Jca ont pris fin lundi soir après la projection d’une trentaine d’œuvres entre courts métrages et films docu- CULTURE Jeudi 11 février 2016 19 IRAK, ANNÉE ZÉRO «Homeland» : il était une fois un peuple Documentaire de plus de cinq heures en deux parties, «Homeland : Irak année zéro» d’Abbas Fahdel, qui sort en salles ce mercredi, bouleverse les certitudes et serre les cœurs. uand il a tourné les rushes de «Homeland : Irak année zéro», le réalisateur Abbas Fahdel («L’Aube du monde») avait conscience qu’il fallait filmer pour ne pas oublier les femmes et les hommes qui vivaient au quotidien la guerre à Bagdad. Choqué par la mort de l’un de ses proches – le film est dédicacé à la mémoire de ceux qui nous ont quittés -, il lui a fallu dix ans pour replonger dans cette matière vivante, presque organique qui raconte un monde qui n’existe plus : celui de l’Irak d’avant la chute de Saddam Hussein, puis quelques jours et mois après l’intervention américaine, quand le pays va sombrer du totalitarisme au chaos. «Le sort de ces gens n’intéresse personne», explique un proche du cinéaste, au volant de sa voiture, quand l’une des séquences qui rappellent le meilleur du cinéma iranien – Abbas Kiarostami et Jafar Panahi en tête. Cela pourrait presque tenir de la lettre d’intention : raconter la vie des Irakiens qui n’intéressent pas les médias et les politiques – les classes moyennes et populaires. La durée du documentaire pourrait effrayer mais elle permet d’éprouver un rare sentiment d’empathie. C’est un peu de nos vies que nous partageons avec eux, surtout dans la première partie, l’absurdité de la dictature en moins. CONCERT Madonna, à deux doigts d'une nouvelle chute sur scène près sa célèbre chute lors des Brit Awards il y a un an, la Material Girl, en pleine tournée mondiale, fait de nouveau parler d'elle. De passage à Taipei, le 6 février, l'artiste s'est débattue avec un voile de mariée. Madonna devrait peut-être songer à revoir les costumes de sa tournée mondiale, Rebel Heart Tour. Après la chute sur scène à cause de sa cape, l'interprète de Like A Prayer et de La Isla Bonita a vécu de nouvelles mésaventures à Taipei (Taïwan) le 6 février. Sur scène, Madonna interprète M terial Girl et arbore un large voile de mariée, porté par deux danseurs. Mais, alors qu'elle tente de retirer le tissu long de plusieurs mètres, la chanteuse manque de tomber. L'accessoire que les deux acolytes s'arrachent s'est manifestement accroché aux cheveux de l'artiste. Cette dernière agite ses jambes et tente de se débarrasser du voile. Il lui faudra plusieurs secondes de gêne avant qu'elle ne parvienne finalement à en découdre. «Elle était tellement furieuse quand le voile s'est enfin décroché», a confié un internaute présent lors de l'incident. Un accroc qui rappelle d'ailleurs la chute de Madonna le 26 février 2015 lors des Brit Awards à Londres. Le 4 février, déjà à Taipei, l'artiste avait également fait réagir sur les réseaux sociaux, notamment en Chine, après avoir arboré sur scène un drapeau taïwanais, rappelant ainsi l'antagonisme historique du pays avec l'Empire du Milieu. A Phs : DR Q DE LA DICTATURE AU CHAOS «Avant la chute», titre de la première partie, débute par une scène que l’on pourrait retrouver dans les foyers occidentaux. Une famille est assise en cercle devant la télévision pour le journal du soir. Sur l’écran, un clip à la gloire de Saddam Hussein nous rappelle combien la propagande d’Etat passe par la télévision – plus tard, on assistera à un incroyable discours du dictateur devant ses généraux. Déjà, les anciens s’inquiètent. Ils ont déjà supporté la guerre IranIrak, puis la première guerre irakienne en 1991. Un beau-frère médecin raconte même que sa femme a dû traire une chèvre – ce qu’elle n’avait jamais fait – pour survivre. «Les temps difficiles appartiennent à l’histoire», ajoute l’homme, qui mourra un an après d’une crise cardiaque. Peu à peu, la tension devient palpable. Les jeunes, eux, ne comprennent pas encore la situation. Ils s’amusent avec un néon lors d’une panne d’électricité, se demandent à quoi peuvent servir des couches culottes achetées à la hâte – ils pensent que c’est pour se protéger des attaques chimiques, alors que c’est pour éviter de se pisser dessus lors des bombardements. «A cause de Bush, ils n’ont pas préparé les examens», soupire un étudiant. La propagande est partout mais la vie continue. «La rue des bouquinistes ne meurt pas, quoi qu'il arrive», assure un marchand. «Avec notre âme et notre sang, nous nous sacrifions pour toi, Sad- dam!», scandent des jeunes soldats devant des généraux. La première partie se conclue par la visite d’un abri bombardé en 1991 tuant 400 innocents, dont des femmes et des enfants. Les mines sont graves, le silence oppressant. Reparti en France pour assister à la naissance de sa fille, Abbas Fahdel reprend le fil de l’histoire «après la bataille». Nous ne verrons rien des bombardements – des images réservées au spectacle hollywoodien. On traverse les ruines, les bâtiments éventrées, les routes interdites à la circulation. Les GI américains semblent derrière un mur de verre, coupés de la réalité. «Il y a des Américains gentils et des Américains méchants», explique le neveu du cinéaste, que la guerre semble avoir vieilli de cinq ans. La parole se libère aussi, après des années d’oppression. Abbas Fahdel apprend ainsi que l’un de ses amis d’enfance, que l’on disait disparu, avait été tué par le régime, le corps retrouvé dans un charnier. «Les chiottes de Saddam sont mieux que ma maison», explique le membre d’une famille persécutée par le parti Baas. «Ils nous ont promis la sécurité et la prospérité et c’est le chaos qui est advenu», explique l'un, «Les puissants ne s’excusent pas. Ils ont pris la place de Saddam», ajoute un autre. La colère monte. Tout le monde est obligé de s’armer pour lutter contre les gangs qui pillent les maisons la nuit venue. Au mariage de la première partie répond la naissance d’un bébé. Mais l’espoir a disparu dans la nuit noire où résonnent les bruits des kalachnikovs. Impossible de ne pas avoir la gorge nouée, quand la triste réalité nous éclate à la figure. De ne pas songer à tous les regards d’enfants que le cinéaste a immortalisés pour ne pas qu’on les oublie. Selon les estimations, la guerre d’Irak a fait environ un million de morts. «Le pétrole est une malédiction». NOUVEAUTÉ Beyoncé politise son discours avec Formation a chanteuse a dévoilé le 6 février un nouveau morceau dans lequel elle évoque les ravages engendrés par l'ouragan Katrina à la Nouvelle Orléans, ses origines ou encore ses «narines à la Jackson 5». Décryptage de ses paroles où elle revendique le «black power». Beyoncé a le don pour attirer la lumière sur elle à chacune de ses sorties ou de ses apparitions. La publication de son nouveau titre Formation, publié samedi 6 février, n'aura pas fait démentir cette réputation. Ce morceau introduit son prochain album et la remet en selle. Quitte à ce qu'elle pique la vedette à ses partenaires Chris Martin et Bruno Mars lors de la mitemps du Super Bowl. Mais si Formation fait tant parler de lui, c'est non seulement parce qu'il s'agit d'un nouveau titre de Beyoncé (l'argument pourrait être suffisant) mais aussi parce qu'il s'agit de son acte musical le plus politique à ce jour. Dans son clip qui cumule à ce jour plus de 12 millions de vues sur YouTube alors qu'il n'est même pas répertorié sur la plateforme - la chanteuse multiplie les références à la communauté afro-américaine. C'est aussi dans ses paroles que Beyoncé se révèle des plus militantes. Avec toute sa force, elle pointe du doigt les pro- L blèmes ou les revendications des noirs américains, tout en rappelant ses origines dont elle tire sa fierté. Dès l'introduction de Formation, Beyoncé affiche ainsi la couleur politique de son titre, par l'intermédiaire d'un sample. Elle cite dès ces deux premières lignes Messy Mya (de son vrai nom Anthony Barre), véritable vedette de la Nouvelle Orléans grâce à ses vidéos sur YouTube et tué par balle en 2010. «Qu'est-ce qu'il s'est passé à la Nouvelle Orléans?», demandait-il dans un de ses podcasts la même année. Beyoncé continue à se poser la question six ans plus tard et remet les projecteurs sur cette ville qui continue à subir les dommages collatéraux du passage de l'ouragan Katrina, en 2005. Beyoncé a d'ailleurs choisi de tourner en partie le clip de Formation à la Nouvelle Orléans. Beyoncé profite aussi de son retour avec ce nouveau titre pour faire le point avec ses détracteurs. Non, elle ne fait pas partie de la secte des Illuminati, théorie que certains soutiennent pour expliquer son succès considérable ainsi que celui de son mari Jay Z. C'est la première fois qu'elle dément ces accusations grotesques. Pour la chanteuse, la famille, c'est quelque chose de sacré. Pour preuve, les mentions récurrentes de son mari Jay Z dans ses paroles ou la présence de sa fille Blue Ivy dans le clip de Formation. Là où Beyoncé se fait plus vindicative, c'est lorsqu'elle brandit haut et fort son héritage en rappellant. Elle évoque ainsi son père, qui a grandi dans l'Alabama, et sa mère, originaire de Louisiane. La couleur de l'un et l'ascendance créole de l'autre ont donné naissance à Beyoncé, qui s'assume comme une «Texas bamma» [fille originaire du Texas et qui n'a «pas de goût», NDLR]. Dans ce titre, Beyoncé revendique encore ses racines afro-américaines en décrivant ses cheveux crêpus qu'elle adore ou son nez avec des «narines à la Jackson 5». Un beau pied de nez à une industrie où l'on veut souvent faire changer d'apparence les apprentis stars pour mieux coller aux canons de la beauté occidentale et blanche. Or de question pour elle de changer son nez, son accent ou de blanchir sa peau, le message est passé. Beyoncé propose encore un autre sample dans son titre. Des paroles qu'elle doit cette fois à la rappeuse Big Freedia, également originaire de la Nouvelle Orléans. Un autre moyen de rendre hommage à cette ville et à son importante communauté noire. Beyoncé emprunte ensuite son terme «slay» [avoir du succès, en argot, NDLR] à plusieurs reprises dans le reste de ses paroles, pour mieux dire qu'avec Formation, elle va tout «déchirer». La folie des grandeurs a atteint Beyoncé depuis bien longtemps. La chanteuse s'imagine cette fois comme une Bill Gates noire en puissance. Les ambitions de Queen B n'ont pas de limites. Mais c'est vrai que son portemonnaie grossit de plus en plus, de quoi s'aligner sur celui de l'homme le plus riche du monde. JEUX Jeudi 11 février 2016 PAGE ANIMÉE PAR LAZREG AOUNALLAH Mots croisés n°903 21 Mots fléchés n°903 HORIZONTALEMENT 1 - Débauché - 2 - Dressée - Ville de fouilles - 3 - Fou - Mesure - 4 - Affranchi - 5 - Cérium - Mis à sec - Sur une borne - 6 - Explosif - Diapason Récipient - 7 - Efficace - Manque d’argent - 8 Fin de participe - Éprouve - 9 - Enchâssée Exprime la répétition - 10 - Pronom - Prise au cœur - 11 - Caché - Meurt en décembre - Crier sous les bois - 12 - Tribune - .Outil de traçage. VERTICALEMENT 1 - Malfaçon - 2 - Composant - Récoltent les fruits de la campagne - 3 - Mit bas - Troisième personne - 4 - Narine du cachalot - Terme de tennis - Argon - 5 - Signe musical - Instruit Ville allemande - 6 - Se lamentera - Fils de Noé - 7 - Mèche rebelle - Divinité de la Terre - Vieil animal - 8 - Relève - Incitée - 9 - Sévère - Revenu - Agent de liaison - 10 - Exténué - Clairsemé. Mots masqués n°903 Solutions du précédent numéro Cette grille masque tous les mots de la liste. Rayez ces mots dans tous les sens, de haut en bas, de bas en haut, de gauche à droite et de droite à gauche, horizontalement, verticalement ou diagonalement. Les lettres restantes vous donneront la solution qui correspond à la définition suivante : Faillite (11 lettres) N.B : Une même lettre peut servir plusieurs fois ACTION - ALLANT ARRET - BOULET BOURDE - BREBIS CARTE - CHALE COURT - DEGATDEVISE - DIURNE EGAL - EMEUTE EVENT - FIERE - FIEVRE - FOIRE - GARANTE GILET - GOURDE HAINE - HOULE HOUPPE - INCLUS INERTE - INTERET JALON - JOUET - LESTE - LISTE - LOURDE MERLE - MINUTE NAÏVE - NERVI - NIAIS OINT - ORALE - ORVET PARIA - PORTE PRESSE - RAID - RELAIS - ROUND - SCENE SORTIE - SOURD TIERS - TOISE - TOURET - USAGE - USUELLE USURE - VERVE - VISON - VISION. MOTS CROISÉS N° 902 1. Réfectoire - 2. Étaler - Nus - 3. Satin - Ôtas - 4. Si - Menue - 5. Né - Errer - 6. Néo - Ma - Est - 7. Tu - Minet - 8. Liste - A.M - 9. Merle - Sème - 10. Er - Let - Tin 11. Note - Ain - 12. Tsé - Essais. VERTICALEMENT : 1. Ressentiment - 2. Étai - Eu Éros - 3. Fat - Nô - Lr - Té - 4. Élimé - Mille - 5. Cène - Misée 6. Tr - Néant - Tas - 7. Our - Ees Is - 8. Intérêt - Etna - 9. Rua - Es - Ami - 10. Essartements. MOTS FLÉCHES N° 902 HORIZONTALEMENT : Détraqué - Perçus - Na ! - Pi Été - Pur - Têt - Dures - Jet Rusée - Épices - Rites - Esse Dé - E.M - Été - Lé - Neva - Al Ères - SARL - Dévidoir - Gesse. VERTICALEMENT : Dépité - Idées - Te - Étêté - Rp Arrêt - Pe - Née - Act - Risées Aqueduc - MV - Us - Usée - Ase Té - Presse - As - Nuée - Stars épars - Réelle. MOTS MASQUÉS N°902 CANDÉLABRE 22 TÉLÉVISION Sélection du weekend Jeudi 11 février 2016 20H50 SÉRIE 20H55 SÉRIE V E N D R E D I J E U D I Homeland - Esprit éclairé Réalisé par : Lesli Linka Glatter Keith Gordon Acteurs : Claire Danes (Carrie Mathison) F Murray Abraham (Dar Adal) Sarah Sokolovic (Laura Sutton) Alexander Fehling (Jonas) Rupert Friend (Peter Quinn) Sachant que quelqu'un cherche à la supprimer, Carrie prend la décision de renvoyer sa fille aux Etats-Unis pour la protéger. Jonas lui demande des éclaircissements sur ce qui s'est passé au Liban. Saul rend une visite à Otto Düring et l'interroge sans ménagement sur ses activités, espérant ainsi avoir des informations sur son ancienne collaboratrice. Allison et Berenson ont une violente dispute. 20H50 SÉRIE Once Upon a Time - La licorne Section de recherches Diva Réalisé par : Eric Le Roux Acteurs : Xavier Deluc (Martin Bernier) Chrystelle Labaude (Nadia Angeli) Franck Sémonin (Lucas Auriol) Manon Azem (Sara Cazanova) Raphaèle Bouchard (Camille Chatenet) La chanteuse lyrique Elisabeth Duval quitte subitement les répétitions de son nouveau spectacle à l'opéra de Nice. Quelque temps plus tard, elle est retrouvée morte au volant de sa voiture dans un ravin sur les hauteurs de la ville. La SR commence son enquête. Bernier et Chatenet rencontrent le mari de la victime, Samuel Jourdain, sous le choc. Pour lui, Elisabeth était heureuse dans sa carrière et en famille, avec leur bébé. La cantatrice avait 30 000 euros dans son sac. De son côté, Bernier demande à Camille d'analyser une vidéo de son mariage avec Laura. Réalisé par : Ron Underwood Acteurs : Ginnifer Goodwin (Mary Margaret Blanchard / Blanche-Neige) Jennifer Morrison (Emma Swan) Lana Parrilla (Regina / la méchante Reine) Colin O'Donoghue (Killian Jones / le capitaine Crochet) Robert Carlyle (Mr Gold) Jared Gilmore (Henry Mills) Après tout ce qu'il a subi, August se retrouve très mal en point. Pendant ce temps, Regina, Henry et Emma cherchent un moyen de libérer l'Auteur. La Sauveuse propose à l'ancienne reine de retourner voir Gold avec une copie de la page du livre afin de gagner du temps. Killian, quant à lui, est très inquiet après avoir appris que le projet de ce dernier était d'insinuer les ténèbres dans le cœur d'Emma. 20H45 MAGAZINE Envoyé spécial Présenté par : Guilaine Chenu Françoise Joly CharvieuChavagneux, aux frontières d'une ville. En septembre 2015, le c o n s e i l municipal de c e t t e commune de l'Isère a voté à l'unanimité un texte permettant d'accueillir des réfugiés exclusivement chrétiens. Gérard Dézempte, le maire divers droite, a justifié cette mesure en faisant référence à la décapitation d'Hervé Cornara par Yassin Salhi, à Saint-Quentin Fallavier. Dans les années 2000, le maire avait été poursuivi pour discrimination à l'encontre d'un couple d'origine maghrébine • 2e et 3e sujets à communiquer. 21H10 SÉRIE 20H55 DIVERTISSEMENT Les victoires de la musique 2016 - Première partie Présenté par : Virginie Guilhaume Bruno Guillon Présentée cette année par un duo d'animateurs, cette 31e édition est dédiée à toutes les victimes des attentats qui ont touché Paris en 2015. La cérémonie entend une fois de plus mettre à l'honneur la diversité des talents de la scène musicale française et francophone. Dominique A, Kendji Girac et Vianney se disputent le titre de meilleur artiste masculin. Yael Naim, Véronique Sanson et Zaz concourent pour celui de meilleure artiste féminine. Dans la catégorie « Album révélation », on retrouve trois artistes féminines : Jeanne Added, Jain et Louane. Faada Freddy, Feu ! 20H55 SÉRIE Elementary Bourreau d'hackers Réalisé par : John Polson Acteurs : Jonny Lee Miller (Sherlock Holmes) Lucy Liu (Joan Watson) Aidan Quinn (le capitaine Gregson) Jon Michael Hill (Marcus Bell) Joseph Cross (Petros Franken) Holmes et Watson se retrouvent impliqués dans un conflit interne au groupe activiste de hackers « Tout-le-monde », quand l'un des membres les plus importants est tué. Son principal rival, surnommé « Pneumothorax ouvert », est suspecté car l'un de ses cheveux a été retrouvé sur la victime. Holmes remarque que sa misanthropie déteint sur Watson qui tourne le dos à sa vie sociale et s'enferme dans le travail depuis quelque temps. Quotidien national d’information Edité par l’Eurl Millénium Presse Siège social : Maison de la presse Kouba - Alger R.C. : N° 01 B 00 151 30 Compte bancaire : BNA Zirout Youcef N° 300 101 600 20H55 CULTURE Entre vents et marées - 1 Réalisé par : Josée Dayan Acteurs : Nicole Garcia (Joséphine) Muriel Robin (Cécile) Corinne Masiero (le capitaine Marleau) Stéphan Guérin-Tillié (Renan) Jacques Spiesser (Ferdinand) Christian de Kersaint-Gilly est tué de deux balles dans la poitrine dans le parc de son domaine breton. La capitaine Marleau, dépêchée sur place, concentre ses recherches sur Joséphine, l'épouse de la victime que tout désigne comme la meurtrière. Christian venait de vendre une parcelle de leur domaine à Étienne Quemener et son associé Vincent Salmon. Koh-Lanta - Episode 1 Présenté par : Denis Brogniart C'est dans la baie sauvage de Phang Nga, e n Thaïlande, que vingt nouveaux candidats viennent tenter leur chance lors du fameux jeu de survie. Ils devront pendant plusieurs semaines résister à la fois aux conditions de vie des plus difficiles, à la faim et aux stratégies des uns et des autres pour rester dans la compétition. Dans ce premier épisode, à l'exception de deux aventuriers auxquels l'animateur a réservé un autre sort, ils se répartissent en deux équipes. Comme d'habitude, elles s'affrontent lors d'une épreuve de confort puis d'immunité, dont les perdants doivent ensuite éliminer l'un des leurs lors du conseil. 21H00 FILM Pourquoi j'ai pas mangé mon père Réalisé par : Jamel Debbouze Tout le peuple simien fête la naissance du premier fils du roi. Mais la reine a eu en fait deux garçons. L'un est costaud et bagarreur, alors qu'Edouard, l'autre, est rieur et chétif. Poussé par sa conseillère démoniaque, le roi ordonne que ce dernier soit jeté d'une branche de l'arbre où est installée la tribu. Blessé, Edouard est recueilli par Ian, un singe solitaire et benêt. Malgré son handicap au bras, il grandit et devient un simien ingénieux et bricoleur. Mais il s'attire la haine de son frère et de la sorcière, qui l'obligent à quitter l'arbre et à s'aventurer dans le monde extérieur. Directeur de la publication-gérant : Ahmed TOUMIAT Administration-publicité : Tél. / Fax. : 023 70 94 27 Rédaction : Tél. : 023 70 94 35 023 70 94 22 023 70 94 30 023 70 94 31 Fax. : 023 70 94 26 Composition : PAO Le Courrier d’Algérie Publicité-ANEP : 1, Avenue Pasteur-Alger Tél. : 021 73 76 78 Fax : 021 73 95 59 Impression : - Centre : SIA - Est : SIE - Ouest : SIO Diffusion : M.P. Diffusion Nos bureaux régionaux Tizi Ouzou : 3, Rue Capitaine Si Abdellah, immeuble Belhocine Tél. /Fax. : 026 20 20 66 Béjaïa : Immeuble Boughrara route de Sétif Tél : 034 22 04 06 Oran : 6, avenue Khedim Mustapha Tél. / Fax. : 041 39 45 73 Bouira : Rue Gherbi Guemraoui - Immeuble Kheerrouf Bouira. 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La responsable de communication de l’office, Houaria Benrekta, l’a clairement laissé entendre, hier, à notre journaliste. Elle lui a rétorqué que des informations météorologiques étaient disponibles sur le site web de l’office mais que celles-ci restaient limitées. «Des réseaux importent de faux médicaments » Dr Lotfi Benbahmed, président du Cnop à la Chaîne 3 - Eh, quoi, les malades vont acheter pour mieux… mourir, voilà tout ! «Le limogeage d’Ighil est injuste et déplacé» Mustapha Heddane, entraîneur (In Compétition) - Voilà ce qu’on appelle une solidarité agissante ! Nouri en Iran ce dimanche Le ministre des Ressources en eau et de l'Environnement, Abdelouahab Nouri, entamera dimanche prochain une visite officielle de trois jours en Iran. Cette visite s'inscrit dans le cadre du renforcement de la coopération bilatérale dans le domaine des ressources en eau et de l'environnement entre l'Algérie et l'Iran. À rappeler que la Haute commission algéro-iranienne a tenu une réunion en décembre dernier à Alger, qui a été sanctionnée par la signature de cinq programmes exécutifs de coopération et de trois mémorandums d'entente. Les accords conclus entre les deux pays ont concerné un large éventail de la coopération bilatérale: l'enseignement supérieur et la recherche scientifique, la formation et l'enseignement professionnels, les travaux publics, la jeunesse et les sports et la culture.Les gouvernements des deux pays sont, en outre, liés par trois mémorandums d'entente et de coopération dans les domaines de la justice, des affaires étrangères et de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique. Lancement de l’appel à projets du PHC Maghreb L’appel à projets pour l’année 2017 du programme de coopération franco-maghrébin Programme Hubert Curien (PHC) Maghreb est ouvert entre le 3 février et le 4 avril 2016. Créé en 2013 et regroupant les trois Partenariats Hubert Curien du Maghreb (PHC franco-algérien « Tassili », PHC franco-tunisien « Utique » et PHC franco-marocain « Toubkal »), le PHC Maghreb est un instrument privilégié de la coopération scientifique entre la France et le Maghreb. Il encourage les coopérations multilatérales en finançant conjointement des projets de recherche régionaux qui impliquent les trois pays du Maghreb et la France. Il contribue ainsi au développement de nouveaux partenariats régionaux et au renforcement des échanges scientifiques et technologiques d’excellence entre les centres de recherche. Articulé autour de cotutelles de thèse, il favorise la mobilité Nord-Sud et Sud-Sud de scientifiques impliqués dans un projet de recherche multilatéral. Les thématiques prioritaires des projets présentés doivent relever des domaines suivants : Énergies renouvelables, production, stockage, gestion, smart-grids ; environnement, santé, alimentation et sécurité alimentaire ; sciences et Technologies de l’Information et de la Communication, Big data et ses applications ; maîtrise et gestion des risques (naturels et technologiques) ; sciences Humaines et Sociales : mutations des sociétés contemporaines. Fabius quitte le Quai d’Orsay «La menace terroriste est réelle, mais nous allons la vaincre… nous allons détruire Daech» Barack Obama, Président US - Là, on vous croit volontiers, car vous nous avez donné la preuve avec votre autre créature du mal, Ben Ladden… La photo sensas Le ministre des Affaires étrangère de France Laurent Fabius a annoncé, à la presse, hier, à sa sortie de l’Elysée qu’il a participé à son dernier Conseil des ministres. Annoncé déjà partant, après la tenue de la Cop 21 sur les changements climatiques, Fabius a continué d’occuper, le poste de chef de la diplomatie française, alors que la décision de son départ pouvait tomber à n’importe quel moment. Des informations circulent donnant, Segolène Royal, ministre des questions environnementales ; favorite pour succéder à Fabius, et occuper ainsi le poste de la chef de la diplomatie française. Nouveau record pour le tourisme international en 2015 Sans commentaire Le secteur du tourisme international se porte de mieux en mieux: le nombre de voyageurs a augmenté de plus de 4% en 2015, l’Europe restant la région la plus visitée au monde quand la fréquentation de l’Afrique du Nord, notamment la Tunisie, a chuté à cause du terrorisme. Près d’1,18 milliard de personnes ont fait du tourisme à l’étranger en 2015, une augmentation de 50 millions par rapport à 2014 (+4,4%), a annoncé lundi l’Organisation mondiale du tourisme (OMT), agence des Nations unies basée à Madrid. La France reste la destination la plus prisée, devant les Etats-Unis, l’Espagne et la Chine, selon les données provisoires dont dispose l’OMT, qui comptabilise les déplacements internationaux impliquant une nuitée ou plus. MÉTÉO À ALGER HORAIRES DES PRIÈRES Jeudi 11 février 2016 19°C / 13°C Jeudi 2 djoumad el oual 1437 Dohr : 13h03 Assar : 16h00 Maghreb : 18h27 Îcha : 19h46 Dans la journée : averses Vent : 23 km/h Humidité : 72 % Dans la nuit : naugeux Vent : 16 km/h Humidité : 78 % L’INFORMATION AU QUOTIDIEN Vendredi 3 djoumad el oual Sobh : 06h14 Chourouk : 07h42 EN ATTENDANT LE SÉNAT ET LE CONGRÈS François Hollande s’est-il lancé un peu précipitamment dans une reforme constitutionnelle incluant un article explosif sur la déchéance de la nationalité, qu’il croyait gagner d’avance au moment de l’émotion suscitée par les attentats du 13 novembre dernier à Paris ? O n peut se poser la question d’autant que le débat sur cet article loin de faire l’unanimité est en train de tourner à un véritable enjeu sur l’élection présidentielle de 2017. Ainsi même si une très courte majorité de députés a adopté mardi soir l'article 2 qui inscrit la déchéance de nationalité dans la Constitution on est loin de l’adoption définitive, les députés devant Phs : DR La déchéance de la nationalité passe le cap de l'Assemblée française voter sur l’ensemble du texte avant que le Sénat qui attend de pied ferme les articles proposés et qui n’entend pas adopter à la va vite des articles qu’il entend retoquer . Le bricolage gouvernemental et les déclarations guerrières de Manuel Valls le Premier ministre français , critiqué par certains membres de son gouvernement mais aussi par une partie du PS et par une partie des Républicains, dont François Fillon, semble difficilement en mesure d'obtenir une majorité des 3/5e au Congrès. Une majorité nécessaire pour son adoption définitive. Au Sénat français, où la droite est majoritaire, les couteaux sont déjà tirés et certains sénateurs ne cessent de répéter que l’on n’ose croire qu’un gouvernement français pourrait faire des apatrides. Le débat avec des arrières pensées électorales , puisque même Nicolas Sarkozy , en chute libre dans les sondages s’y est très maladroitement engagé , risque de faire mordre la poussière à ses partisans .Dans sa précipitation le gouvernement français , lui, ne AIDE AU MALI T L’ONU lance un appel pour la mobilisation de 354 millions de dollars rois militaires maliens sont morts, mardi, quand leur véhicule a sauté sur une mine dans la région de Mopti, au centre du pays, non loin de la frontière avec le Burkina Faso. L’armée malienne a souligné dans un communiqué qu’ «un véhicule d’une patrouille des Forces armées maliennes a sauté sur un engin explosif improvisé (EEI) dans le secteur de Mondoro, région de Mopti» déplorant le décès de trois soldats et deux autres blessés. Au moment ou la mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (Minusma) réaffirme le rôle majeur des acteurs de la société civile malienne dans l’application de l’Accord de paix et de réconciliation au Mali, souligne son importance dans la mise en œuvre des points contenus dans le dit accord. Dans le cadre des rencontres des acteurs de la société civile malienne en vue d’apporter leur soutien effectif aux efforts en cours dans la mise en œuvre de cet accord, et la consolidation des acquis réalisés à ce jour, lors de leur récent conclave avec les membres de la Minusma, les participants ont réaffirmé leur volonté d’aller de l’avant pour enraciner la paix et la stabilité au Mali. Les responsables de la mission onusienne au Mali ont de leur côté, réaffirmé à cette occasion leur soutien aux acteurs de la société civile malienne, dans le cadre de la mise en œuvre de l’Accord précité. Ce qui se traduira, selon les participants par le renforcement du dialogue entre acteurs de la société civile malienne et la Minusma, au regard des exigences qu’imposeront les étapes à venir. Initiative saluée par Dédéou Sidibé, représentante de la Plateforme de la société civile, ayant pris part à la rencontre précitée, déclarant aux médias locaux et étrangers que «c’est une très bonne chose» parce que ces échanges constitueront «une espace ou la société civile aura à s’exprimer» sur les questions, notamment celles en liens avec la conférence d’entente nationale, en cours de préparation. Ce qui a été souligné par le responsable de l’ONU en charge des questions politiques à la Minusma M. Koen Davidse, indiquant «le rôle essentiel des acteurs de la société civile dans le processus de paix» avant d’ajouter, a-t-il poursuivi «notamment en perspective de la préparation de la Conférence d'entente nationale». Sa collègue en charge des affaires civiles, Elsie Effange-Mbella, a souligné, pour sa part la nécessité pour la société civile «d'être plus organisée et engagée dans la mise en œuvre de l'Accord pour la paix » avant de précisé « qui se veut inclusive» a-t-elle déclaré. « Il faut que la société civile et les populations s'impliquent pour accompagner l'État » a relevé, dans son intervention la directrice exécutive de la Coalition nationale de la société civile pour la paix et la Lutte contre la prolifération des armes légères (CONASCIPAL), et ce a-t-elle précisé «pour la sécurisation des populations, des zones et établir des relations de partenariat entre les populations et les Forces de défense et de sécurité » pour que selon elle «qu'il y ait une véritable stabilité au Mali et pour nous permettre de faire face aux actions de développement». La contribution de la communauté internationale pour le développement, notamment par le financement et l’accompagnement de projets susceptibles de booster la vie socio-économique, notamment sur le plan local est de mise. C’est dans ce sens que le Bureau des Nations unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA) a lancé un appel pour la mobilisation de 354 millions de dollars pour l’année en cours, en vue d’assurer le financement de la mise en œuvre du troisième et dernier volet du Plan de réponse humanitaire 2014-2016 pour le Mali, notamment dans les zones du nord du pays. Au total, 127 projets sont prévus pour l’année en cours, à même d’aider, «un million de Maliens, principalement dans les zones du nord et du centre du pays», selon un communiqué de l'agence onusienne. Estimant que la signature de l'accord de paix en juin 2015, entre le gouvernement et les groupes politico-militaires est un « acte salutaire », la coordonnatrice humanitaire au Mali, Mbaranga Gasarabwe a aussi souligné que le dit document est «porteur d'espoir» et que sa mise en œuvre voit même plus le problème, et bafoue l’article 15 de la Déclaration universelle des droits de l’homme qui pose que « tout individu a droit à une nationalité » . Pour le moment il se console avec le pas franchi avec les députés qui ont adopté l’article 2 de la réforme constitutionnelle dite de « protection de la nation » tel que modifié par amendement gouvernemental. La version votée a été réécrite conformément à l’engagement du gouvernement, c’est-à-dire sans référence à la binationalité et donc avec le risque assumé de fabriquer des apatrides. Sur 332 députés votants, 162 ont voté pour, 148 ont voté contre et 22 se sont abstenus . Ce vote est loin de rassurer le gouvernement français , qui aura besoin d’une majorité des trois cinquièmes pour faire adopter son texte au Parlement réuni en Congrès. Sur ce seul vote des députés, il lui manque en l’état 24 voix. Dans le détail, les signaux sont encore plus inquiétants pour Hollande . Au sein de sa majorité socialiste, 102 députés ont refusé de voter pour la déchéance (92 contre et 10 abstentions), 119 ont voté pour. Chez Les Républicains, dont les voix sont indispensables la division est encore plus nette : 32 ont voté pour, 30 contre et 6 se sont abstenus. Il est loin, pour François Hollande et son gouvernement, le moment de Versailles où députés et sénateurs étaient quasiment tous debout pour applaudir un Président qui venait justement de proposer d’inscrire la déchéance de nationalité dans la Constitution. Cette déchéance ne doit « pas avoir pour résultat de rendre quelqu'un apatride », mais « nous devons pouvoir déchoir de sa nationalité française un individu condamné pour une atteinte aux intérêts fondamentaux de la Nation ou un acte de terrorisme, même s'il est né français, dès lors qu'il bénéficie d'une autre nationalité », avait annoncé Hollande le 16 novembre dernier. Depuis ce que, vendredi dernier à l’Assemblée, le Premier ministre a sobrement appelé le « serment de Versailles », colle à un exécutif renié y compris par quelqu’un de ses membres. Christiane Taubira a claqué la porte et Emmanuel Macron, le fringant ministre de l’Économie opposé a l’article le fait savoir et se sent pousser des ailes dans la perspective d’une défaite présidentielle annoncée. Mokhtar Bendib
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