hocine boughari, Président du bureau régionaL du Parti rcd à chLef : «Le meilleur hommage aux victimes d'octobre 1980 est la reconstruction de la région» Page 9 semaine du 8 au 14 octobre 2014 - n° 44 - prix 15 Da hassan chohra, Président de L’association «iqra» : «Combattre la violence en sous-bassement de la bataille contre l’analphabétisme»Page 3 Issn : 2352-9695 MohaMeD KheMIstI chaouch, RestauRateuR à ténès : «Nous ne servons que du poisson frais et rien d'autre ! » Page 15 en raison du squat d’une Portion de terrain sur La rn 4 un citoyen pénalise les artisans de carmela Page 7 L’équiPe muLtiPLie Les faux Pas et inquiète ses suPPorters Les Lions ne rugissent pLus pages 11à 13 Les commentaires des supporters se font virulents à propos des débuts ratés de l’aso, allant même jusqu’à mettre en doute l’aptitude de l’équipe actuelle et de son staff dirigeant à pouvoir se maintenir en ligue I. session d’automne de L’aPW de chLef L’eau de Maïnis, l’université et le nouveau pôle urbain au menu Page 5 La disciPLine est bien imPLantée à chLef Le volleyball fait des émules à travers la wilaya Page 23 RéfLexIon De La vIoLence au quotIDIen et Des DIveRs coMpoRteMents antIsocIaux Lire en pages 20 et 21 l’article de M. Ghriss 2 Numéro 44 du 8 au 14 octobre 2014 ACTuELLEs Relogement de 99 familles de Chara dans la nouvelle ville de Chorfa (Chlef) A ussitôt dit, aussitôt fait. Ce sont 99 familles, sur les 200 concernées, résidant dans des logements d’une pièce à Chara, qui ont été relogés ce mercredi 1er octobre 2014 dans des logements dans la nouvelle ville de Chorfa. L’opération s’est déroulée en présence du wali de Chlef, M. Aboubakr Essedik Boucetta, qui était accompagné du président de l’assemblée populaire de wilaya ainsi que des autorités locales. Le relogement s’est effectué bien entendu en fonction du nombre d’individus composant la famille dans des F3 et des F4. Les nouveaux habitants sont gâtés. Le site est magnifique et dispose de toutes les commodités pour assurer aux riverains un confort qui n’existait pas dans l’ancienne ville de Chorfa. En effet, le site dispose de toutes les infrastructures nécessaires à la vie commune et est raccordé à tous les réseaux. Par contre, juste à côté et toujours à Chorfa, les anciens habitants résident dans des sites dont la voirie est à ce jour dépourvue de bitume. A. Cherifi Ils ont dIt : M. Layhar Amar, chef de la daïra de Chlef : Taleb Ahmed, chef département gestion immobilière à l’OPGI de Chlef : «Nous avons entamé aujourd’hui une opération de recasement entrant dans la cadre du programme de M. le président de la république et visant l’éradication des studios (logements disposant d’une seule pièce). Aujourd’hui, nous supervisons l’opération de recasement de 200 familles et ce que vous voyez, c’est la première opération qui concerne 99 familles. Les nouveaux logements sont plus spacieux et disposent de 3 et 4 pièces chacun. Ce sont des F3 et des F4. L’opération engagée aujourd’hui est la première du genre au niveau national, elle concerne donc 99 familles sur les 200 recensées et vous êtes témoin de l’enthousiasme manifesté par la population concernée. Nous les félicitons pour leurs nouveaux logements qui sont d’un bon augure pour la suite et, à tous, nous souhaitons Aïd El Adha mabrouk. «C’est la première opération du genre que nous sommes en train de superviser concernant les logements F1. La première opération a démarré au niveau de la commune de Chlef avec le recasement de 99 familles sur une population de 200 familles originaires de Hay Chara. L’opération continue et ne s’achèvera qu’avec le recasement de toutes les familles occupant des logements d’une seule pièce dans les tous prochains jours. L’opération d’aujourd’hui s’est effectuée en coordination avec les autorités locales afin de reloger ces familles dans un site nouveau et disposant de toutes les commodités nécessaires et raccordés à tous les réseaux. A. Cherifi elle a InItIé une cérémonIe de cIrconcIsIon collectIve L’association Eve et Jeunesse fait revivre les coutumes d’autrefois A l’occasion de la grande fête de l’Aid El Kébir et dans le cadre de ses activités culturelles, l’association Eve et Jeunesse pour l’avenir des jeunes a procédé à l’organisation d’une campagne de circoncision collective au profit des enfants nécessiteux au niveau de la wilaya. Les membres de l’association avec à leur tête Mme Zohra Maouche ont jeté leur dévolu sur la commune d’Ouled Ben Abdelkader pour abriter les festivités. Le choix de cette ville est justifié par son attachement aux coutumes et traditions. De nos jours, fait savoir un responsable de l’association, certains font la circoncision de leurs enfants au bord de la mer, chose qui n’est pas du tout compatible avec les traditions. Ni le henné n’est pratiqué ni la tenue vestimentaire traditionnelle ne sont de mise alors qu’ils étaient le symbole de cette fête. «Pour faire revivre aux gens qui ont failli oublier ces rituels et apprendre à la génération montante ce que faisaient leurs ancêtres, nous avons jugé utile de dresser une tente, inviter les vieilles femmes pour assister en signe de «baraka» et préparer le couscous pour les invités», explique Mme Maouche. L’initiative a beaucoup plu aux citoyens de la commune et aussi aux visiteurs qui sont venus des quatre coins de la wilaya. Pour rappel, la cérémonie a débuté vers neuf heures. En plus des autorités locales, ont pris part à la cérémonie des responsables administratifs et politiques et un nombre important d’invités. L’assistance a eu droit à plusieurs chants religieux d’antan exécutés par un groupe musical de la commune d’Oued Sly avant que tout le monde ne s’attable pour déguster le couscous avec de la viande ovine et du raisin. La fin de la cérémonie a été ponctuée par une visite dans les parages du barrage de Sidi Yagoub pour découvrir la région. Les visiteurs ont admiré la nature et ont souhaité que de telles initiatives se réitèrent. Abdelkader Ham Ils ont dIt : Ali Mekerba, maitre-sculpteur : Elhadja Bouazdia, «En étant connaisseur de la région et son attachement aux coutumes et traditions, j’ai décidé d’assister à la fête organisée par Mme Maouche, j’ai apprécié l’initiative et j’espère qu’elle ne sera pas la dernière, c’est vraiment une téléportation vers le passé de nos aïeux, les traditions d’autrefois nous manquent énormément.» «C’est tout ce que nous faisions autrefois, c’est ça nos traditions, il faut que les générations montantes sachent les coutumes et les rituels de nos grands-pères et il ne faut pas les oublier car ils font partie de notre identité.» Zohra Maouche, présidente de l’association eve et Jeunesse : «Mon objectif est de revenir avec la génération montante vers notre passé, les traditions sont de nos constantes et constituent notre identité. Je dois avec les membres de mon association multiplier de telles occasions pour réinstaurer certains rites et traditions de nos aînés.» A. H. son état de santé se dégrade à vue d’œIl Le cri de détresse d’un accidenté de la circulation V ictime d’un accident de la circulation, M. Djilali Zidelkheir, âgé de 54 ans, sollicite qui de droit de prendre en charge sa situation qui nécessite d’après lui une intervention urgente dans la mesure où son état de santé se détériore de jour en jour. Le malheureux citoyen dit qu’il a été victime d’un accident de circulation qui est survenu le 16 janvier 2011 ayant entrainé une paralysie traumatique du plexus brachial droit. «J’ai subi une intervention chirurgicale en date du 15 février 2012, où j’ai bénéficié d’une double neurotisation selon la technique d’Oberlin, cette neurotisation consiste à utiliser un nerf sain, à le sectionner et le brancher sur un nerf avulsé ou rompu, tel un branchement électrique », fait rappeler la victime en ajoutant qu’il garde à ce jour une paralysie complète de l’épaule et de la flexion du coude. Les frais de l’intervention lui auraient coûté dans les dix millions de centimes, selon ses dires, une somme à laquelle s’ajoutent les frais de déplacement sur Alger presque deux fois par semaine. «J’ai saisi la justice pour être rétabli dans mes droits mais aucune suite ne m’a été faite», indique M. Zidelkheir. Ce citoyen dit qu’il est dans le besoin pressant d’une prise en charge par qui de droit car, explique-t-il, ses conditions de vie sont des plus affreuses. Sans travail depuis plus de trois ans, il n’a pas de quoi vivre ni faire vivre sa famille. Il s’approvisionne actuellement à crédit chez quelques commerçants qui le connaissent et se fait prêter de l’argent par quelques amis. «On me demande de faire un scanner pour une éventuelle possibilité de me faire opérer une nouvelle fois mais ma situation ne me le permet pas. Je souhaite à travers vos colonnes faire parvenir ma voix à qui de droit en mesure de traiter ma situation et je confirme que ma confiance en notre justice est très grande », conclut notre interlocuteur. Abdelkader Ham Mort tragique sur la route de Béni Rached L a route menant de Béni Rached vers le chef-lieu de la daira, Oued Fodda, est connue pour être dangereuse de par les innombrables virages qu’elle comporte doublée de côtes de 10%. Si sa montée est pénible et éreinte pour les hommes et le matériel, sa descente est encore plus dangereuse. Votre attention doit être exacerbée et la vigilance de tous les instants est de mise. C’est ainsi qu’un véhicule circulant de nuit et amorçant la descente s’est retrouvé dans l’un des ravins. Selon nos sources, le chauffeur est mort sur le coup. Quant à son compagnon, il a agonisé un peu plus longtemps avant de décéder à son tour. Ils sont restés deux jours dans le véhicule au fond du ravin avant qu’un berger ne les découvre et avertisse qui de droit pour enfin les retirer de là. L’une des deux victimes serait un militaire. Ali Elouahed numéro 44 du 8 au 14 octobre 2014 3 actueLLes Hassan CHoHra, président de l’assoCiation «iqra» : «Combattre la violence en sous-bassement de la bataille contre l’analphabétisme» L’ouverture officielle de l’année scolaire de l’association «Iqra» a eu lieu ce mercredi 1er octobre, à la salle de cinéma El Djamel de Chlef, en présence des membres du bureau et des enseignantes. Hassan cHoHra Les membres du bureau de L’association L a rentrée sociale n’est pas finie, la rentrée scolaire non plus. Si vos enfants ont repris le chemin de l’école depuis un mois déjà, ce n’est pas le cas des parents. Oui, ils préfèrent se sacrifier pour leur enfants, leur assurer une rentrée convenable avec tout ce que cela comporte comme dépenses pour les vêtements (pour la rentrée et l’Aïd. A priori, le deux en un est à la mode). La semaine dernière, c’était la formation professionnelle qui faisait son entrée, aujourd’hui c’est au tour de l’association nationale «Iqra» de la wilaya de Chef (qui n’est plus à présenter) de célébrer ce mercredi premier octobre l’ouverture officielle de la rentrée scolaire 2014 2015. La séance fut ouverte par le président de l’association au niveau de la wilaya en l’occurrence M. Hassan Chohra qui a œuvré inlassablement pour l’organisation matérielle et humaine de cette manifestation. D’emblée, le président annonce que cette année sera placée sous le signe du combat contre la violence. Parmi les victoires de l’association, le président annonce que les étudiants de l’association vont être assurés par la société algérienne d’assurances (SAA) puisqu’un accord a été trouvé avec cette dernière. C’est une excellente nouvelle pour nos vieux et vielles étudiantes qui, une fois les fêtes de l’Aïd El Adha terminées, la vaisselle et le matériel des grillades rangés, vont revisiter le cartable et les cahiers (ou le sac à dos, allez donc savoir avec nos vieux du 21ème siècle) et reprendre les cours autant que leurs chérubins ; c'està-dire la semaine prochaine. La gestion de l’association se fera désormais par logiciels informatiques dès cette année. C’est de bonne augure, verra t-on un jour nos étudiants du troisième âge avec des tablettes et des micros ordinateurs ? Et pourquoi pas ? Le président de l’association cède la parole à la directrice des études, Mme Dache Rachida, qui développe la stratégie à adopter pour cette année ainsi que l’organisation des sections avec ses enseignantes et les présidents communaux de l’association. Elle déterminera avec précision le rôle de chacun pour la réussite des études de cette année. Elle insistera longuement sur le premier cours qui sera consacré à la lutte contre la violence. Ce slogan accompagnera notre action tout au long de l’année scolaire, dira-telle en substance. Des exemples concrets d’attitudes à tenir durant tout le cursus annuel pour éviter que ce slogan ne soit lettre morte. La profession de la directrice des études, professeur de lettres arabes et une expérience conséquente lui permettent de conseiller les mamans étudiantes pour éviter que leurs progénitures ne tombent dans les mauvais chemins et la violence comme conséquence. Ghandhi et la théorie de la non-violence ont fait des émules Tour à tour interviendront le représentant de l’annexe, Teguia Lalia, membre du bureau exécutif de l’association pour verser dans le même sens. Le dynamique président Hassan Chohra revient pour rappeler ceci : «Notre objectif cette année est de combattre la violence en sous-bassement de la lutte contre l’analphabétisme.» Le titre du nouveau manuel de l’association Iqra dont la wilaya de Chlef vient dont recevoir une centaine au départ, est on ne peut plus révélateur : «Alphabétisez-moi par une culture de non-violence.» Parmi l’assistance, nous avons remarqué une étudiante qui sort du lot. Il s’agit d’El Hadja Sbaihia Kheira, âgée de 81 ans, qui a bon pied bon œil ! Que Dieu lui prête longue vie et bonne santé. Pieuse, El Hadja nous dira qu’elle suit les cours d’alphabétisation pour se développer (alors les jeunes, qu’en dites vous ?), pour lire le Coran et répondre convenablement quand le tout puissant me rappellera à lui. Je veux être prête ajoutera-t-elle. Par ces mots, El Hadja a tracé ses objectifs et déterminer les moyens de la réussite. Pour les enseignantes qui ont entouré le directeur de la publication dès l’annonce de son identité par le président Hassan Chohra, leur revendications étaient plutôt d’ordre purement professionnel. Elles veulent être stabilisées et tranquillisées sur leur avenir et réclament un contrat à durée indéterminé plutôt que ces CDD qui sont renouvelés chaque année. Elles peuvent êtres reversées dans l’Education nationale qui les prêteraient ou les mettraient à disposition de l’association. L’inquiétude de ces combattantes de l’analphabétisme est légitime et mérite qu’on s’y attarde pour trouver les solutions adéquates. L’Algérie de 2014 n’est ni faible ni tyrannique. Ali Elouahed Bordj Bounaama un groupe de bienfaiteurs vient en aide aux familles nécessiteuses E n signe de solidarité et pour venir en aide aux familles nécessiteuses et aux orphelins, un groupe de jeunes bénévoles de Bordj Bounaama s’est distingué cette année de fort belle manière. En effet, ces derniers ont procédé à l’acquisition de plusieurs moutons qu’ils ont sacrifiés le jour de l’aïd pour ensuite les découper en quartiers et distribuer la viande aux personnes nécessiteuses. Les jeunes bénévoles sont allés de maison en maison remettre aux propriétaires des colis contenant de la viande. Le geste a été fortement apprécié par la population locale. Il faut signaler que plusieurs familles de la région ont des difficultés à joindre les deux bouts, eu égard à la situation économique défavorable qui y prévaut. C’est la raison qui a poussé ces bienfaiteurs à ne pas laisser filer l’opportunité de redonner espoir, le jour de l’aïd, à une catégorie de la société en difficulté. Ce n’est pas le seul geste qui fait parler de ces bénévoles à travers la ville de Bordj Bounaama. Ces mêmes jeunes ont effectué une visite à l’établissement hospitalier de proximité de la ville, visite au cours de laquelle ils ont remis des cadeaux aux malades. Le jeune Awaf Cheddad, contacté par nos soins a fait savoir que l’idée de sensibiliser les gens sur de telles actions ne date pas d’hier. En effet, le groupe active depuis plusieurs mois dans ce sens. Les membres du groupe se réunissent régulièrement pour faire leur bilan et, du coup, prévoir d’autres actions caritatives. «Notre objectif est d’amplifier nos actions et les mener jusqu’au bout pour porter le secours aux démunis dans la mesure du possible», a tenu à souligner notre jeune interlocuteur. Abdelkader Ham Campagne de vaccination anti grippale à aïn defla L a direction de la Santé et de la Population (DSP) de la wilaya d’Ain Defla vient de réceptionner, durant cette semaine, un quota de vaccin anti grippal évalué à 18 400 doses destinées essen- tiellement aux personnes atteintes de maladies chroniques, aux femmes enceintes ainsi qu’au personnel médical et paramédical. La campagne de vaccination démarrera à partir du 15 octobre prochain à travers tous les services de prévention des établissements de santé de Djelida, Ain Lechiakh, El Abadia et Boumedfaa. Pour rappel, une ampoule du vaccin antigrippal coûte aux alentours de 426,00 DA l’unité. A cet effet, La DSP informe cette catégorie de personnes à se rapprocher au sein des services de prévention des établissements précités pour recevoir ce vaccin gratuitement. 4 Numéro 44 du 8 au 14 octobre 2014 ActuEllEs Il était une fois la fête de l’Aïd El Adha Abdelkader Guermoud, retraité nous retrace la manière dont était fêté l’Aid El Kébir dans sa jeunesse c'est-à-dire lorsqu’il était un petit enfant de 6 ans. A bdelkader Guermoud a bien voulu nous parler des fêtes de l’Aid El Kébir qu’il a passées dans sa jeunesse. «A l’époque, c’était la belle vie, les gens étaient sincères et pondérés, Il y avait de la simplicité dans les relations. Les rapports sont devenus actuellement complexes et compliqués à cause des profits et des intérêts. Les gens oublient même les bonnes manières et surtout la franchise directe qui était notre fierté et notre façon d’être. Cette dernière a été complètement délaissée au profit d’un comportement bizarre et incompréhensible. Je pense que c’est à cause de certains privilèges mal acquis et rentrées d’argent suspectes… Abdelkader Guermoud, reprend : «Jadis, on fêtait l’Aid El Adha avec une joie inégalable, les adultes discutaient de manière sereine avec leurs invités. Pour les enfants, c’est la grande fête. Ils couraient dans tous les sens, vêtus de leurs beaux vêtements, ramassant quelques pièces de monnaie que leur offraient les adultes de la famille. Tout le monde était heureux à l’idée de recevoir des parents et des proches, voire des voisins et d’anciennes connaissances qu’on a perdus de vue. Les citoyens, malgré leur pauvreté, aimaient rendre visite aux amis et à la famille et cela sans aucune arrière-pensée. Les gens étaient vraiment heureux et cela malgré le besoin et la nécessité. Ils étaient pauvres mais ils avaient toujours la tête haute. Ils ne baissaient jamais l’échine. Actuellement, on se cloître chez soi, ne recevant que quelques proches, on ne se déplace plus, on préfère envoyer des SMS à travers son téléphone portable pour les vœux de l’aïd.» Notre interlocuteur se rappelle que le mouton sacrifié était à la portée de tout le monde. «Le prix du mouton à sacrifier ne pouvait jamais dépasser le seuil de l’entendement. Les vendeurs (chevillards) étaient des êtres raisonnables et ne pouvaient à aucun moment se sucrer sur le dos de leurs concitoyens. Il y avait de la satisfaction dans les cœurs. Le mouton du sacrifice était beaucoup plus rassembleur que diviseur et là où on allait, on pouvait se voir offrir ce qu’on voulait. On était invité de partout. A l’époque, les gens aimaient recevoir des amis, des voisins et surtout de la famille chez eux.» Mais les bonnes choses ne durent pas, selon notre interlocuteur : «Il y a de cela juste quelques années, on offrait à tous le couscous en abondance. Les mendiants mangeaient à leur faim, ils pouvaient même prendre avec eux viande et fruits jusqu’à satisfaction. Maintenant, on assiste à une flambée des prix, tout est cher, même les légumes se font désirer. On ne comprend pas ce qui ce passe vraiment mais cela est applicable uniquement pour les pauvres malheureux, ceux qui possèdent une retraite minable.» La donne a totalement changé, estime-t-il. «Il y a eu une espèce de froideur qui accentue la solitude des gens et qui est devenue responsable des attitudes que l’on constate ici et là. Cela nous était totalement étranger. La fête elle-même est devenue fade et n’a aucun sens. Tout est devenu routinier, la sincérité a totalement disparu pour laisser place à des comportements égoïstes, à la limite de la violence. Espérons que les fêtes d’antan de l’Aid El Adha reviendront inchallah un jour», conclut notre sympathique retraité. Djilali Deghrar Vendredi, le mouton a chuté Q ue nos lecteurs soient tranquilles, notre mouton n’est tombé ni d’un camion, ni d’un balcon, mais au souk. Le vendredi qui a précédé l’Aïd, au souk d’Oued Fodda, le prix du mouton a chuté. Il y avait trop d’animaux et peu d’acheteurs. C’est la fameuse loi de l’offre et de la demande. La chute était conséquente et a profité aux petites et moyennes bourses. Nos calculs et surtout ceux des maquignons qui sont plus vrais que ceux de n’importe quel ordinateur de la NASA disent que la chute a été de l’ordre de un million de centimes par tête, c'est-à-dire, C’ soit dix milles dinars. Ce n’est pas rien, loin s’en faut. C’eux qui ont acheté plus tôt, une semaine ou moins, ceux qui ont fait les malins et sont allés acheter dans les bergeries mêmes se sont fait avoir plus que tous les autres. Pour une fois les vainqueurs n’étaient pas ceux qui sont partis plus tôt, mais les retardataires. Ceux qui n’avaient pas les moyens et sont restés en spectateurs. Tiens ! Tiens ! C’est curieux comme nous ne retenons pas les leçons. Depuis notre plus jeune âge, nous avons appris par cœur la récitation du lièvre et la tortue. Nous avons appris à réciter bêtement (tiens, ces histoires de bêtes n’arrêtent pas de nous rendre… bête) la récitation, sans apprendre la valeur de la leçon. C’est tant mieux pour les petites bourses et tant pis pour les autres y compris votre serviteur qui lui aussi a fait le malin. L’essentiel dans toute cette histoire bête (histoire de bêtes) est que tout le monde soit heureux, car l’objet ou l’objectif est le rapprochement envers Dieu. Bonne fête les petits avant les grands. Ali Elouahed Humeur L’Aïd EL Kébir Et nos coutumEs est morne, c’est complètement morose. Je ne trouve plus les repères d’antan. Les enfants et les jeunes actuellement n’ont plus cette touche musicaleet ancestrale des coutumes de l’Aïd El Kébir. Je me rappelle même durant la colonisation et surtout les petites filles qui se mettaient en groupe et allaient de maison en maison quémander quelque morceau de viande ou de graisse en chantonnant tout au long de leur périple, faisant la joie des petits garçons qui les suivaient pas à pas. Elles marchaient et chantaient à tue-tête une chansonnette spéciale pour l’Aïd El Kebir. Tout au long de leur parcours et lorsqu’elles s’arrêtaient devant la porte d’une maison, elles disaient : «Arfa ! Arfa ! Djatkoum djatkoum ma bine khyamkoum, hadha el khaïma lemen hi ! Taa Sidi Mohammed ! Aatouna ch’haïma ouel’haïma ! Issalam moul el khaïma». Et lorsqu’on tarde à leur répondre, elles balancent en chœur aux oc- cupants de la maison : «Sarhouna wella karhouna wella goulou Rabi idjib». (Traduction sommaire de «nous sommes venues devant votre maison, donnez-nous un morceau de graisse ou de viande, que Dieu bénisse le propriétaire de cette maison. A défaut, laissez-nous partir, détestez-nous ou alors dites-nous Dieu y pourvoira», ndlr). Après avoir fait le tour du pâté de maisons de leur quartier, elles retournaient chez elles et commencent à jouer à la maîtresse de maison en confectionnant le repas de l’Aïd. Je me rappelle aussi qu’on achetait aux jeunes filles des ustensiles de cuisine miniatures pour leur permettre de faire la cuisine après leur périple autour des maisons du quartier, en l’occurrence, des petites marmites, des petits couscoussiers, des cuillères, etc… Elles se regroupaient par trois ou quatre jeunes filles et commençaient à préparer le déjeuner. Lorsque le repas était fin prêt, elles invitaient les petits garçons à s’associer à leur déjeuner. Les jeunes enfants jouaient aux adultes. Ils les singeaient presque à la perfection. Cette coutume tend à se perdre dans la nature. IL n’y a plus de relève. La transmission orale ne se faisant plus. La transmission écrite étant reléguée aux antipodes. Nous perdons notre oralité et nos us qui ont de tous temps fait notre personnalité propre, musulmane et arabo-amazighe. Nous savons que l’essor technologique y est pour quelque chose mais nous, en tant que parents, nous n’avons pas su transmettre nos coutumes à nos enfants comme nous les ont transmises nos grands-parents et leurs aïeux. Nous perdons beaucoup de notre personnalité propre en remisant ces coutumes dans le temps, dans les oubliettes du passé proche ou lointain. Les goûts et les couleurs chatoyantes de l’Aïd El Kebir n’existent plus. C’est morne et morose, sans attrait et sans joie, c’est fade. Même la visite des proches ne se fait plus comme avant où l’on se sentait un devoir sublime de rendre visite à la famille par tous temps. C’était impardonnable à tout un chacun qui se de ne point rendre visite à ses proches. Il était presque honni par ses voisins et l’on se demandait toujours s’il avait des parents ou s’il était orphelin. On lui rendait visite et on essayait de savoir le fin mot de la chose pour ne pas qu’il se sente seul et esseulé durant cette fête que Dieu a instaurée aux musulmans dans le but de les unir et les réunir dans une seule et même religion de bien et d’amour pour tous les autres coreligionnaires. Actuellement, on se sert de téléphone (appel ou sms) mais cela ne vaudrait en rien la visite physique par laquelle se consolident les liens familiaux, les liens d’amitié et de fraternité imposés à chaque musulman durant les fêtes religieuses comme l’Aïd Esseghir et surtout l’Aïd El Kebir. Mohamed Boudia Numéro 44 du 8 au 14 octobre 2014 5 ActueLLes session d’automne de l’apW de Chlef L’eau de Maïnis, l’université et le nouveau pôle urbain au menu C’est ce mardi 30 septembre 2014 que l’assemblée populaire, en présence du wali et sous la présidence de M. Ameur Amar, président de l’assemblée populaire de wilaya (PAPW), a tenu sa session d’automne au niveau de la salle de délibération de l’APW. Elle reprendra ses travaux les 14 et 15 octobre prochain. L’ ouverture officielle s’est effectuée par la lecture de versets du Coran suivie de l’hymne national. Prenant la parole, M. Ameur Amar, président de l’APW, donne lecture de l’ordre du jour qui comprend un point de situation sur la station de dessalement d’eau de mer de Mainis, un autre sur l’état d’avancement des travaux du réseau de distribution d’eau potable et, enfin, un exposé du recteur de l’université Hassiba Benbouali de Chlef sur la rentrée universitaire 2014-2015. La deuxième journée qui est programmée pour le 14 octobre prochain traitera de la régularisation des constructions conformément à la loi 8/15 du 20 juillet 2008. Durant la troisième journée, qui aura lieu le 15 octobre prochain, il sera question de traiter du le projet de budget pour l’année financière 2015 ainsi que de divers autres points intéressant la collectivité. Le président de l’APW, après avoir souhaité la bienvenue aux présents et aux cadres installés récemment dans la wilaya de Chlef, remerciant au passage ceux qui viennent d’être mutés ailleurs, a tenu à mettre en relief l’importance des points inscrits à l’ordre du jour tels que l’usine de dessalement, la rentrée universitaire, et avec l’approche de l’anniversaire du séisme de 1980, de la régularisation du problème de la reconstruction, l’éradication du préfabriqué et également la finition extérieure des constructions pour changer le visage de nos agglomérations. Prenant la parole, le wali s’est dit très heureux d’être présent à cette session qui va procéder à l’étude de points très importants touchant de très près le développement de la wilaya. Il a également tenu à souhaiter la bienvenue à Chlef aux nouveaux cadres qui viennent d’être installés dans leurs nouvelles fonctions. Maïnis assurera l’eau potable à 95% de la population Prenant la parole, le directeur de l’Energie et des Mines, informe l’assistance que le projet d’usine de dessalement d’eau de mer situé à Mainis, daïra de Ténès, assurera une production de 200 000 m3 jour. L’usine doit alimenter 31 communes sur les 35 que comprend la wilaya. Le démarrage des travaux a eu lieu le 14 janvier 2009 et la durée de réalisation qui était de 24 mois a connu beaucoup de retards. Le taux d’avancement des travaux est actuellement à 95%. Lui succédant, le directeur des ressources en eau explique que le réseau de distribution de l’eau potable à partir de l’usine de dessalement d’eau de mer de Mainis doit alimen- Conduites d’eau aux environs d’el Kharba (photo prise en mars 2012) ter plus d’un million de personnes, soit 95% de la population de la wilaya. Il se subdivise en deux parties complémentaires. Le premier projet concerne le réseau de distribution principal qui transporte l’eau à partir de l’usine jusqu’à Chlef, en passant par les deux réservoirs de 30 000 m3 de Kherba, commune de Bouzghaia. Le second concerne la réalisation du réseau de distribution desservant les 31 communes. La première partie, dont le suivi est assuré par l’Algérienne des Eaux, et qui comprend la réalisation de plus de 27 km est réalisée pour la pose de tuyaux à 99 % ; la partie équipement de maintenance est réalisée à 70%. La deuxième partie qui concerne la réalisation de 32 km et qui s’étend des réservoirs de Kherba à ceux de Chlef est réalisée à raison de 97 % alors que la partie équipement de maintenance est à 42%. La troisième partie comprend la réalisation de réservoirs (deux fois 30 000 m3 à Ténès) qui est réalisée à 97%, la station de pompage de Ténès, les réservoirs d’El Kherba (réalisés à 99 %) et les deux réservoirs de Chlef, d’une capacité de 10 000 m3 chacun (réalisés à 99%) ainsi que les équipements d’accompagnement et de télégestion dont le taux de réalisation est à 65%. Les travaux de raccordement aux communes font partie du programme sectoriel et sont supervisés localement. Les travaux qui ont démarré à partir de l’année 2010, connaissent un taux d’avancement de 100% et concernent 12 communes. Une deuxième partie dont les travaux ont démarré en 2011 connaît un taux d’avancement de 99% et concerne 8 communes. La troisième partie qui a démarré en 2014 et qui concerne 5 communes doit connaitre son épilogue également en fin d’année. Manque d’encadrement à l’université Hassiba Benbouali Prenant la parole, M. le recteur du l’université de l’université Hassiba Benbouali, porte à l’attention des élus que 150 étudiants sont inscrits pour le magister à l’université de Chlef. Ce sont 365 autres qui sont inscrits pour le doctorat de l’ancien régime et 197 dans le cadre du nouveau qui a démarré en 2011. En outre, 25 professeurs ont reçu la qualification universitaire a indiqué le recteur en précisant toutefois que la possibilité existe à Chlef pour 9 spécialités seulement. L’université dispose de 25 laboratoires dont 9 nouveaux. 83 projets de recherches sont en cours, ils sont à l’actif de 360 chercheurs parmi les 975 enseignants auxquels s’ajoutent 168 étudiants en doctorat. Il y a un manque d’encadrement qualifié estimé à 26 professeurs et 80 professeurs-conférenciers. Selon le recteur, les nouveaux inscrits seront, après les différents changements, de l’ordre de 5 376 étudiants. Au niveau du master, ils sont 3 418. Le nombre d’étudiants passe donc à 25 664 étudiants (pour 27 064 places pédagogiques). Il y a 11 nouveaux doctorats (avec un nombre de postes de 63). Les ATS sont au nombre de 1 112 avec la mise en place de 91 postes budgétaires pour les enseignants et 54 pour les travailleurs. L’université dispose d’une bibliothèque principale et d’une bibliothèque par faculté, ce qui nous donne 10 au total, recélant 232 000 exemplaires au total. L’enveloppe allouée cette année à ce volet est de 90 millions DA. Concernant les conventions, l’université Hassiba Ben Bouali en a signé 16 avec des institutions et universités algériennes, 8 avec des universités arabes et 23 avec des universités de renom dont la France, l’Italie, la Russie, l’Ukraine, le Canada, l’Inde, la Grande Bretagne et la Grèce. La prise en charge des étudiants s’effectue par le biais de quatre résidences universitaires pour filles et deux pour les garçons. Il a été réservé 3 215 lits pour les nouveaux étudiants. L’université dispose de 7 restaurants universitaires, il est prévu la réception prochaine d’un restaurant universitaire d’un capacité de 800 repas trois fois par jour, la mise en place de 13 lignes de transport universitaire, l’acquisition de 122 bus et l’attribution d’une bourse à 18 347 étudiants dont 3 222 nouveaux étudiants et 163 étrangers. L’université rencontre des problèmes au niveau du pôle d’Ouled Fares, à savoir le manque de finition des structures sportives, de voies de communication, de raccordement de gaz et enfin le manque d’attraction d’un encadrement qualifié pour assurer certaines spécialités. L’objectif serait la création d’une faculté de médecine. En attendant, l’université étudie la possibilité de la mise en place d’une faculté de pharmacie. Le wali rassurant Aux questionnements des élus, et après avoir écouté les réponses, le wali de Chlef informe l’assistance que les gestionnaires de l’université ne sont pas outillés pour faire face aux problèmes complexes de suivi de projets. Il les rassure cependant en leur expliquant que les cadres et techniciens de la wilaya sont là pour les assister. A propos du nouveau pôle d’El Hamadia, le wali assure qu’il va bénéficier d’une attention particulière et sera confié à une entreprise étrangère pour qu’il présente une image qui va symboliser la wilaya de Chlef. Ce pôle sera visible à partir de l’autoroute Est-Ouest. Actuellement, ajoute le wali, les usagers de l’autoroute ne savent qu’ils ont traversé Chlef, en l’absence de points de repères. Concernant l’usine de dessalement, il assure que les travaux sont suivis de manière assidue, c'est-à-dire tous les 15 jours, par une commission composée de cadres du ministère et de cadres locaux et que le projet tire à sa fin. Tous les équipements sont sur place et ce n’est plus qu’une question de temps pour qu’ils soient montés. Tous les travaux ayant commencé avant 2014 sont terminés et les travaux restants le seront très prochainement. «Il faut que tout le monde comprenne que le projet est actuellement en phase finale et il ne reste pas grand chose avant que l’eau ne soit envoyée dans les réseaux pour être acheminée vers Chlef», rassure le wali. A. Cherifi 6 numéro 44 du 8 au 14 octobre 2014 LA viE dEs cOmmUnEs ils MaNqueNt de tout daNs leur douar à ouled Fares (chleF) Les habitants d’Ouled El Hadj Kaddour tirent la sonnette d’alarme Situé à quelques encablures au sud du chef-lieu de la commune d’Ouled-fares, dans la wilaya de Chlef, le douar d’Ouled ElHadj Kaddour, l’un des plus anciens que compte la région de Medjadja, manque de toutes les commodités indispensables à une vie quotidienne décente. S elon des témoignages recueillis auprès de plusieurs des habitants de ce douar dont des membres de l’association locale El Ouihda, rien ne va plus depuis bien longtemps dans cette localité. «Toutes les promesses qui nous ont été avancées par les élus durant leurs campagnes électorales sont restées lettre morte. Aucun de leurs engagements n’a été concrétisé sur le terrain comme promis. Bien au contraire, ces mêmes élus continuent toujours de nous ignorer et font la sourde oreille face à nos doléances», dénonce nombre de citoyens dans cette localité qui, comme l’ont rappelé plusieurs fois nos interlocuteurs, a joué un rôle de premier plan pendant la guerre de libération nationale. Le douar n’est distant, en fait, que de 6 km uniquement du centre-ville d’Ouled-Fares, mais le développement local et la prise en charge sociale et du cadre de vie du citoyen en général y font défaut. «Nous vivons le calvaire dans ce bourg depuis des années ! L’unique route, à titre d’exemple, qui relie le douar à la ville d’Ouled Fares est dans un état lamentable. Malgré les quelques travaux qui viennent d’être engagés sur plusieurs de ses tronçons, elle présente toujours de flagrants délabrements à différents niveaux. Ce sont surtout les camions transportant du sable qui l’empruntent régulièrement qui sont à l’origine des nombreuses dégradations occasionnées. Outre ces dommages qui causent beaucoup d’ennuis aux habitants, aux piétons et aux automobilistes qui utilisent cette route, les camions en question qui roulent à une vive allure, provoquent souvent de graves accidents de la circulation causant des décès et des blessures surtout parmi les écoliers et les personnes âgées. Nous avons attiré sans cesse l’attention des responsables concernés afin qu’il soit mis fin aux dépassements de ces chauffards. Malheureusement et comme d’habitude, aucune suite ne nous a été donnée à ce jour», témoignent encore El Hadj et Abdelkader de l’association de quartier El Ouihda qui étaient entourés de plusieurs citoyens du douar. Un environnement pollué et dégradé Dans presque tous les endroits de cette localité rurale, les eaux usées, parfois mélangées aux détritus ménagers, constituent l’une des plus grandes préoccupations de la population locale. Plusieurs habitations déversent leurs eaux usées dans la nature et ce, en raison de l’inexistence de réseau d’assainissement. Et comme les déchets ménagers sont éparpillés çà et là dans différentes parties de cette agglomération, les eaux usées emportent tout avec elles. «Combien de fois avonsnous officiellement saisi les instances administratives compétentes à propos de cette situation pour que des conduites appropriées nous soient réalisées. Là aussi, le mutisme de nos responsables est total, voire inquiétant. De jour comme de nuit, l’atmosphère est insupportable ici. La pollution et les odeurs nauséabondes font des ravages dans ce douar. C’est pourquoi, les enfants en bas âge et les personnes âgées sont souvent atteints de maladies qui deviennent chroniques pour certains. Même à l’intérieur de nos foyers, la situation est invivable car toutes les chambres sont envahies par de différentes bestioles comme les moustiques et les blattes entre autres. Aucun produit pesticide n’arrive à éliminer ces parasites porteurs de microbes, ni encore les mauvaises odeurs qui enveniment le climat, que ce soit NPM : scèNe de la vie quotidieNNe du coté d’el Marsa en été ou en hiver. Plus grave, pendant la saison des pluies, toute notre localité se transforme en une gigantesque zone boueuse où tout le monde patauge pour se rendre dans un endroit vers un autre en l’absence de regards, de rigoles et de canaux d’évacuation des eaux pluviales», témoignent des habitants du village qui en veulent énormément à leurs élus communaux de l’assemblée d’Ouled Fares. Un accouchement en pleine nature et dans une voiture ! Malgré le nombre important d’habitants que compte le douar d’Ouled El Hadj Kaddour, celui-ci ne dispose d’aucune infrastructure sanitaire qui permet aux malades de se faire soigner sur place. En l’absence d’une salle de soins ou d’un établissement similaire dans cette localité, les villageois se trouvent obligés de courir le risque en évacuant d’urgence leurs malades graves vers Ouled Fares, dans les conditions les plus pénibles, et les plus dangereuses. Les citoyens dans ce village demandent aux autorités locales de la wilaya de faire le nécessaire afin de procéder à la réalisation d’une infrastructure sanitaire qui assurera selon eux, au moins, la prise en charge des premiers soins médicaux des cas urgents avant de les acheminer vers d’autres établissements de santé. «Combien de fois des cas graves se sont produits chez nous. Nous prions la Providence que les accidents domestiques et de la route, les cas d’accouchement difficiles et les urgences pédiatriques se passent dans la journée. Au moins, nous aurons les moyens de les évacuer vers les infrastructures sanitaires publiques ou privées. Mais si on disposait d’une salle de soins chez nous, les choses se passeraient autrement. Pour l’anecdote, un accouchement s’est produit dans la nature alors qu’on se dirigeait vers la polyclinique d’Ouled Fares. Heureusement que cela s’est passé dans la journée et, dieu merci, lorsque le moment précis de l’accouchement est arrivé, nous étions juste à proximité d’une habitation. Et comme le hasard fait parfois bien les choses, c’est la propriétaire de ladite habitation, une vieille dame habituée à ce genre de situations, qui a fait tout le nécessaire et sauvé ainsi et la mère et le bébé grâce à son savoirfaire et quelques médicaments traditionnels», racontent des habitants à Ouled El Hadj Kaddour. Perturbation dans l’alimentation en eau potable Le problème de la distribution de l’eau potable se pose avec acuité dans ce douar. Réputée jadis de par ses sources naturelles qui jaillissaient partout à travers l’ensemble de son territoire, cette localité rurale dont le beau paysage fascinait les visiteurs qui venaient apprécier ses belles forêts, se trouve aujourd’hui confrontée à une insuffisance remarquée en matière d’eau potable. Il s’agit encore d’une autre préoccupation qui vient s’ajouter aux inquiétantes tracasseries que les villageois n’arrivent plus à supporter. «Et dire qu’il y avait de nombreuses sources d’eau à travers le douar. Nos grands-parents nous racontaient que leurs eaux étaient utilisées comme remède contre plusieurs maladies. On y venait de partout pour s’offrir un bain dans l’une de ces sources qui ont totalement disparu de nos jours. Seule la fontaine Bouzaarour existe aujourd’hui, mais son débit qu’elle donne diminue davantage au fil du temps», expliquent les villageois. Ces derniers ajoutent, dans le même contexte, que la distribution de l’eau potable connaît aujourd’hui de sérieuses perturbations dans le douar. Régulièrement, les coupures d’eau pénalisent les habitants. «Nous saisissons cette occasion, au moyen de notre journal Le Chélif, pour lancer un énième appel aux autorités de la wilaya pour que des projets relatifs à l’alimentation en eau potable soient réalisés dans notre village», espèrent nos interlocuteurs. Obscurité et exode Malgré sa proximité du chef-lieu de la commune, le douar d’Ouled El Hadj Kaddour manque depuis des années d’éclairage public. C’est avec regret que plusieurs des habitants de ce village ont évoqué cette carence qui n’a que trop duré selon leurs nombreux témoignages. «Quand la nuit tombe, notre douar plonge dans le noir ! Nous souhaitons que les pouvoirs publics prennent en charge notre revendication», indiquent les villageois qui souhaitent cette fois-ci que leur appel soit entendu. La population locale dont une grande partie de jeunes fuient progressivement le douar vers les villes d’Ouled Fares, Chettia et Chlef entre autres. Nombre d’entre eux par- tent en quête d’emploi mais aussi et surtout pour bénéficier de logements. «De nombreux citoyens ont déjà quitté le douar pour s’installer dans les villes avoisinantes», nous dit-on. «Même l’agriculture, pourtant l’une des principales vocations du village, est en train de péricliter. De nombreux agriculteurs ont vendu tout ce qu’ils possédaient ici pour aller s’installer ailleurs, leurs enfants ne voulant plus travailler la terre. Tout le monde préfère tenter sa chance dans des localités urbaines. «Et si le programme d’aide à l’habitat rural était parfaitement et adéquatement concrétisé chez nous, à Ouled El Hadj Kaddour, le problème relatif à l’exode des jeunes ne serait jamais posé», soulignent les habitants, estimant que les pouvoirs publics doivent procéder à l’inscription de nouveaux projets dans le cadre de l’habitat rural et ce, pour faire face à l’exode massif des jeunes vers les villes. Absence de structures de loisirs Malgré cet exode qui inquiète beaucoup les familles à Ouled El Hadj Kaddour, les jeunes et les moins jeunes demeurent nombreux dans ce village. Ces derniers, tout comme les autres jeunes du pays, ont besoin d’un stade de proximité afin de pratiquer leur sport favori : le football. Les moyens de distraction et de loisirs sont inexistants dans ce bourg. «Voilà pourquoi nos jeunes fuient régulièrement le village. Ils n’ont même pas un terrain conforme aux normes sur lequel ils peuvent s’adonner à leur activité sportive favorite après les heures de travail ou d’études. Ils sont tous emportés par le dégoût, l’ennui et la désolation. Les responsables locaux n’ont absolument rien fait pour eux. Ils ne les reçoivent même pas dans leurs bureaux lorsqu’ils les sollicitent. Ils n’ont besoin d’eau que pendant leurs campagnes électorales afin de voter pour eux. Ces adolescents sont conscients de la situation et de la réalité amère avec laquelle ils sont souvent confrontés. Face à cela, ils rêvent toujours de partir et de quitter définitivement ce village qui ne leur a rien offert ! C’est malheureux de le dire mais c’est une vérité incontournable que nous vivons dans ce douar qui manque de tout et qui est toujours dans l’oubli ! », témoignent enfin des villageois d’Ouled El Hadj Kaddour. A. Hakim numéro 44 du 8 au 14 octobre 2014 7 la vie des communes En raison dU sqUat d’UnE portion dE tErrain sUr la rn 4 un citoyen pénalise les artisans de carmela L’accès à Carmela se fait depuis une piste enserrée entre deux habitations, sur la nationale 4. Il faut effectuer une manœuvre dangereuse –la route est à sens unique- pour éviter à la fois le portail de la famille Arioui et la muraille érigée par la famille Teggar. Les deux voisins sont d’ailleurs en conflit à cause de cette excroissance qui gêne considérablement l’accès aux ateliers, garages et unités de production situés en contrebas. Les utilisateurs de ces lieux s’insurgent contre les misères qui leur sont faites par leur voisin qui refuse tout compromis. Et cela, disent-ils, avec la passivité des autorités qui fuient leurs responsabilités alors que l’on se trouve devant un grave dépassement. si larbi, mécanicien abdelkader, ancien mécanicien l’entrée de la piste à partir de la rn 4 mehdi, artisan décorateur A Carmela, il existe plusieurs activités artisanales employant un nombre important d’ouvriers, comme la fabrique d’aliments du bétail, les ateliers de mécanique et de soudure, l’unité de fabrication d’éléments décoratifs pour villas, maisons de maître et édifices publics, l’unité de production de carrelage, les entrepôts de ferrailleurs… D’autres activités sont en gestation qui seront bientôt opérationnelles. De grands travaux d’excavation et de nivellement sont en cours pour l’aménagement de plusieurs lots. Un va-et-vient incessant des camions de gros tonnage est remarqué sur les pistes à l’intérieur de la zone d’activités. A l’entrée du site et à quelques mètres plus bas, on peut voir deux monticules de tuf que les occupants de cette petite zone d’activité ont voulu étendre le long de la piste cahoteuse. Une partie du matériau a été emportée par les crues du week-end dernier. Et le reste le sera s’il n’est pas étalé et compacté sur ce boyau qui sert de voie d’accès aux résidants. Larbi, mécanicien réputé à Chlef, tient un garage en ces lieux. Nous l’avons trouvé assis à l’entrée de son local, désœuvré. Il n’y avait ce jour-là qu’un véhicule à l’intérieur de son atelier. Larbi est formel : «C’est l’état de la piste qui empêche les clients de venir. D’ailleurs, les propriétaires de véhicules légers risquent gros en s’aventurant par ici. Pas plus loin qu’hier, un automobiliste a perdu son pot d’échappement à l’entrée de la piste. Il a très vite rebroussé chemin.» Son souhait est que l’on mette fin au calvaire qu’il subit lui et ses voisins depuis qu’un des habitants a décidé de squatter une portion de terrain à l’entrée du site. «Il nous a étouffés, et il ne veut pas entendre raison malgré nos supplications», nous dit Mohamed Arioui, son voisin immédiat. «Nous avons adressé des suppliques à la mairie, à la daïra et à la wilaya, sans résultat», souligne-t-il, ajoutant qu’une correspondance gnent à venir nous rendre visite à cause de l’état de dégradation avancée de la piste. Elle est impraticable pour les véhicules légers, même les camions subissent des dommages à cause des trous sur la chaussée. Parfois, ils s’enfoncent dans la vase qui s’accumule en certains endroits après chaque orage.» un accès dangereux sur la gauche, l’extension illicite réalisée par un riverain vient d’être adressée à la direction de l’Environnement pour obliger l’habitant en question fermer l’étable qu’il vient d’aménager en plein milieu urbain. «Tout ce qu’on lui a fait, c’était de le contraindre à enlever le fumier qu’il entreposait devant ma maison, et c’est tout», poursuit M. Arioui. des unités paralysées et des artisans pénalisés Mais ce qui préoccupe le plus ce citoyen, c’est l’état de la piste qui part de chez lui – et de son voisin S. Teggar- dont l’état est catastrophique. «C’est lui qui a bloqué la route en construisant carrément sur une canalisation d’eau d’irrigation et une autre du réseau d’assainissement. Nous avons tout tenté avec lui, mais il s’obstine à contrecarrer toutes nos initiatives, comme s’il était dans son bon droit», s’insurge M. Arioui. Son frère Ahmed est très remonté contre ce voisin et «ceux qui, apparemment, parmi les élus de la commune, se sont rangés de son côté», selon ses dires. «Sinon, comment expliquer que les plaintes des propriétaires mitoyens soient restées lettre morte ? », s’insurge-t-il. Ahmed nous exhibe une lettre adressée au wali de Chlef en novembre 2013 sur laquelle 16 résidants ont apposé leur signature et demandant au premier magistrat de la wilaya de dépêcher une commission d’enquête pour régler définitivement le problème. Abdelkader Merzougui est mécanicien. Ou plutôt il l’était. Son état de santé ne lui permet plus d’effectuer des travaux pénibles. Il fait partie des propriétaires de locaux professionnels de Carmela qui ont signé la plainte adressée au wali. Son souhait est que leur voisin revienne à de meilleurs sentiments car, dit-il, «il y va de l’avenir de plusieurs familles». Sur les lieux, nous avons rencontré Mehdi, un artisan spécialisé dans la fabrication des balustrades, colonnes, vases, pieds romains, tables et bancs de jardins en béton… Tout comme les autres utilisateurs des lieux, Il n’est pas tendre envers le voisin incriminé : «Il a pratiquement fermé la route, et cela n’arrange pas nos affaires, les clients rechi- Le jeune artisan fait remarquer qu’il subit, comme tous les autres travailleurs, le harcèlement du voisin en question et de son fils aîné. «Ils nous provoquent en nous insultant, ils cherchent à ce que l’on en vienne aux mains. Pour quelles raisons ? Dieu seul le sait», conclut-il. Ahmed Abdelmeraiem, le propriétaire de la petite fabrique, considère que le gros problème qui paralyse pratiquement son activité est celui de la voie d’accès. «Nous n’avons rien compris. Est-il propriétaire de la parcelle de terrain sur laquelle il a fait une extension ? S’agit-il d’un plan de masse mal interprété ? Je ne peux rien dire à ce propos, ce que je sais par contre, c’est qu’il faut trouver une solution définitive pour assurer un accès sécurisé au site de Carmela. Il y va de l’intérêt de tous. Il y a trop de risques à emprunter la piste. Il faut manœuvrer difficilement à l’entrée, éviter les véhicules lancés à toute allure sur la RN 4, faire attention à ne pas percuter le mur de la famille Arioui… Ce sont des précautions que nous prenons tout le temps», fait remarquer M. Abdelmeraiem non sans souligner les souffrances qu’ils subissent été comme hiver : «L’été, c’est la poussière qui nous envahit et qui nous cause beaucoup de torts, l’hiver, nous n’arrivons plus à travailler car la piste est inondée la plupart du temps.» Faut-il que la Justice s’en mêle pour démêler l’écheveau ? La question est posée. Ab. Kader Un seul accès pour une quarantaine d’artisans I l faut dépasser la mosquée puis les concessions Hyundai et Kia pour apercevoir la piste menant à Carmela, vaste excroissance sur les hautes berges du Chélif composée de hangars, ateliers, unités de production diverses, maisons et quelques jardins exploitées depuis des lustres par des familles du cru. Dans le dédale des ruelles –toutes à l’état de piste-, on peut trouver de tout : un éleveur avec ses moutons, un cavalier s’exerçant au trot, un fermier poussant une charrette remplie de fumier mais aussi des ferrailleurs affairés devant une tôle d’acier, un chauffeur livrant des sacs de maïs et de soja à la grosse unité de production d’aliment du bétail en fonction depuis plusieurs années. Il y a aussi des entrepôts et des ateliers qui emploient plusieurs personnes aux dires de leurs propriétaires. Nous sommes passés à Carmela deux jours après un violent orage qui a laissé des traces. La partie basse de la piste n’est que vase et eaux boueuses. Il faut des bottes en caoutchouc pour y circuler, nous dit-on, et déverser, chaque semaine, quantité de gravats, tuf et autres matériaux pour consolider la piste. Pourtant habitués des lieux les plus insolites de Chlef, nous n’avons jamais eu vent de l’existence de ce quartier. Jusqu’à ce que quelques citoyens nous saisissent du conflit qui les oppose à leur voisin récalcitrant. «Il y a de l’eau courante, de l’électricité, un réseau d’assainissement et les gens travaillent en toute légalité», nous indique-t-on, his- toire de signifier qu’il ne s’agit pas d’une excroissance illicite. Mais la réalité est là : le lotissement est appelé soit à se développer dans le bon sens, de manière à ce que les activités qu’il abrite contribuent à la création de l’emploi et de la richesse, soit à demeurer en l’état avec tous les risques que cela comporte. Et en premier, un conflit permanent entre voisins, ce qui n’augure rien de bon dans l’avenir immédiat. A moins que l’autorité se fasse entendre. Ab. Kader 8 numéro 44 du 8 au 14 octobre 2014 la vie deS COMMuneS ils rEvEndiquEnt dE mEillEurEs Conditions d'ExistEnCE les habitants d'Ouled Mohamed Ben Chebra interpellent le wali de Chlef Dans une pétition adressée aux autorités locales de Labiod Medjadja, les habitants du village Ouled Mohamed Ben Chebra informent l'ensemble des responsables et élus de la wilaya de la tenue d'un sit-in, ce jeudi, en réaction aux nombreux problèmes qu'ils vivent. La supplique a été également transmise au wali de Chlef, au président de l'APW, au chef de la daïra d'Ouled Fares et à plusieurs titres de la presse nationale. L e document dont nous détenons une copie est un véritable plaidoyer qui reprend en détail les difficultés rencontrées quotidiennement par la population de ce douar. La plus préoccupante a trait à l'état de dégradation avancée de la route. Reliant leur hameau au chef-lieu de la commune de Labiod Medjadja (Ouled Fares) dont ils relèvent administrativement, cette route n'a connu aucune opération de réhabilitation depuis des lustres, note la pétition. L'inquiétude est grande aussi à propos de l'absence de réseaux d'assainissement, une situation qui contraint les habitants à recourir aux fosses septiques, lesquelles, indiquent-ils, sont à l'origine de la prolifération d'insectes porteurs de maladies. L'autre sujet d'anxiété est relatif à l'inexistence de moyens de transport et de ramassage scolaire en particulier. Le document souligne que les élèves sont contraints de parcourir de longues distances à pied, ce qui leur vaut souvent d'arriver en retard en classe. Les retards répétés de certains sont source de conflit entre les directions d'établissements et les parents d'élèves. La conduite principale de gaz naturel passant à seulement quelques kilomètres de leur douar, les habitants estiment qu'ils sont en droit de bénéficier de cette source d'énergie, ce qui les mettrait définitivement à l'abri des pénuries de gaz butane, objet de spéculation et d'enrichissement illicite pour certains commerçants véreux. Les habitants d'Ouled Mohamed Ben Chebra demande à ce que leur village soit raccordé au réseau de téléphonie fixe et accéder à l'Internet, soulignant que "l'année 2015 est à nos portes". Cette réalisation permet- tra à nos enfants, écrivent-ils, de poursuivre leur scolarité avec les mêmes atouts que les élèves des autres villes et villages de la région. A propos de scolarité, il est demandé la réhabilitation de l'école primaire du village. Les habitants se disent aussi préoccupés par la relance des programmes d'électrification rurale et de la nécessité de la mise en place de l'éclairage public au niveau de leur village. Outre l'exigence de plusieurs arrêts fixes pour les transporteurs de voyageurs, les habitants du village demandent à ce que leur commune programme le passage régulier des camions de ramassage des ordures ménagères. Enfin, ils demandent à ce que les jeunes bénéficient de terrains de jeux de proximité et d'une salle omnisports, de même que des postes de travail pour les nombreux chômeurs qui vivotent dans le village. Les habitants souhaitent également bénéficier de programmes de logements ruraux conséquents et ce, pour permettre à un grand nombre d'habitants de vivre dans la décence et la dignité. L. C. En souvEnir du pèrE dE mon ami Et frèrE mohamEd tEguia, mairE dE ChlEf Par B. Salah* C her Si Mohamed Séghir, en lisant l'interview que vous avez accordée à l'hebdomadaire "Le Chélif" (numéro 43 du 1er octobre 2014), je me fais un devoir de vous apporter mon soutien par cette intervention si modeste en commençant par rappeler ce dicton bien de chez nous : "Li maarfek khesrak". Oui, beaucoup de gens, aujourd'hui, manifestent de l'intérêt non pour la dignité humaine mais pour l'argent, cet agent fidèle de Satan, cette chose qui, comme constaté partout, participe à la destruction, jour après jour, du monde actuel. D'abord, pour parler de toi, il est impératif de parler de ton père feu Si Larbi Seguia. Qui est-il ? Aâmi Larbi, fils de Salah, est né à Chlef et est propriétaire terrien dans les communes de Sobha et Ouled Fares. Si Larbi était gardechampêtre de la commune de Sobha et habitait une très petite ferme, côtoyant la fameuse ferme coloniale dont les gérants ont été les fils "Bardot et Fernandes" avant le déclenchement de la révolution. Les habitants du faubourg d'Ouled Djillali vinrent un jour solliciter l'intervention de Si Larbi auprès du maire d'Orléansville pour la construction d'une mosquée. Si Larbi transmit au maire d'Orléansville la requête des habitants du village. L'édile municipal lui répondit qu'il aimerait plutôt que soit construite une école primaire pour les enfants indigènes mais que, faute de terrain, le projet restera un vœu pieux. Si Larbi, "Allah yerahmou" le coinça en proposant au maire deux terrains, l'un pour y construire l'école, l'autre pour la mosquée en même temps qu'une école coranique. Six mois plus tard, ces miraculeuses infrastructures ouvrirent leurs portes en 1953. Une année après la scolarisation de mon jeune frère, je me rendis chez Aâmi Larbi qui m'avait reçu avec amour parce qu'il me connaissait en tant que dynamique berger et parce qu'il était lié d'amitié avec mon défunt père. Je lui baisais la main et le suppliais de bien vouloir m'inscrire à l'école. Le soir même, il apprenait la chose à mon père qui dut accepter avec calme et un léger sourire. Quelle était la fortune de Aâmi Larbi ? Il était responsable avec ses deux défunts frères d'une cinquantaine d'hectares environ, de quatre mulets, deux chevaux de fantasia, quatre vaches, un bœuf et d'une vingtaine de moutons. Il cultivait du coton, du blé, des pastèques, des melons, de l'oignon, de la pomme de terre et du maïs... Et en 1955 et 56, il acheta à deux Caïds deux véhicules qu'on appelait les tractions "11" et la "15" (des Citroën de couleur noire). L'une a été vendue à son ami l'instituteur Aït Hamouda Amar d'Oued Fodda, cousin du grand héros national Amirouche, l'autre a été cédée par son frère bien après l'indépendance. Pendant l'année 1956, il était jalousé par les colons de Chlef, Ain Merane et Boukadir. Il fût victime de leur féroce animosité. Et certainement vendu par un traître parce qu'il était responsable d'une cellule de renseignement et de finances du FLN avec ses amis Si Mohamed Maroki, un moudjahid encore en vie, l'imam et chahid Sahraoui, cheikh de l'école coranique et le défunt Abouche, épicier… Pendant cette période il avait subi arrestations et interrogatoires par les brigades de gendarmerie de Boukadir et Ain Merane. De là, il subit quelques temps après un internement au camp de concentration et d'investigation de Beaufils, aujourd'hui Cinq palmiers, où des centaines d'Algériens de toute la vallée du Chélif, du Sud et du Nord, furent emprisonnés. Il sera relâché tôt un matin pour être assassiné mais il sut déjouer l'intention du capitaine tortionnaire qui pratiquait " la corvée de bois " de sinistre mémoire... Il rentra tard, dans la nuit, chez lui, mais les cicatrices d'une intervention chirurgicale qu'il a avait subie peu avant son arrestation furent rouvertes sous la torture. Il se réfugia chez un de ses amis à la cité d'urgence (Hay Bensouna). Souffrant, il se fait accompagner chez son médecin, le Dr Kemmoun pour des soins appropriés pour ses plaies saignantes... Une fois les soins reçus, il quitta le cabinet du Dr Kemmoun qui, avant de s'établir à Alger, habitait et exerçait à Orléansville (Chlef). Si Ahmed fut arrêté à la gare centrale d'Alger et emmené par les paras de Massu. Depuis, il ne donnera aucun signe de vie, malgré les recherches entamées par son ami Sayah Sayah, agha de l'époque. Quelles étaient ses relations avec ses frères algériens d'Ouled Djillali et Ouled Farès ? Tout ce que l'on peut dire, c'est qu'il était aimé par toute la population ; il aidait les pauvres et prêtait argent ou blé a ceux qui étaient dans le besoin, il réglait les différends entre les gens. Pendant les fêtes de l'Aïd, il égorgeait trois moutons et distribuait leur viande à tous ceux qui travaillaient chez lui ainsi qu'aux pauvres de son douar. Moi-même, je me rappelle avoir eu droit une fois à un quartier de mouton. Je me rappelle aussi que suite à l'attentat fidaï qui coûta la vie au patron de la ferme André Bardot, responsable colon de la région, son berger adoptif fût assassiné par les soldats français qui étaient sur les lieux de l'attentat. Le jeune "Bindou" (on le surnommait ainsi) fut le premier chahid de notre région. Comme toi et moi ton ainé et beaufrère, les gens ne nous connaissent pas, nous avons subi bien d'injustices mais nous avons toujours su pardonner à ceux qui nous veulent du mal. Parce que nous n'avons pas les mêmes idées sur le pouvoir de l'argent, sur la vie même... Aimons, le rouge, le sang des martyrs, le blanc de nos pensées et le vert, vaste burnous de la terre algérienne en général, sans oublier la couleur dorée de notre désert. Gloire à tous les martyrs ! Vive l'Algérie éternelle. B. S. *Ancien directeur de CEM numéro 44 du 8 au 14 octobre 2014 9 L’interview Hocine bougHari, président du bureau régionaL du parti rcd à cHLef : «Le meilleur hommage aux victimes d'octobre 1980 est la reconstruction de la région» A l'occasion de la commémoration du 34 è anniversaire du séisme du 10 octobre 1980 qui a ravagé l'ex El Asnam, M. Hocine Boughari, président du bureau régional du Rassemblement pour la Culture et la Démocratie (RCD) de Chlef, qui prépare une conférence-débat sur l'évènement le 11 octobre prochain, évoque certains points relatifs aux préoccupations citoyennes et du devenir de Chlef-ville, d'une manière générale, dans l'entretien qui suit. Les traumatismes causés par Le séisme de 1980 ont été considérabLes Le Chélif : M. Hocine Boughari, qu'attendez-vous de l'organisation de cette conférence commémorative du 34 anniversaire du terrible tremblement de terre de 1980 ? Hocine Boughari : Tout d'abord cette conférence-débat que nous avons prévu pour le 11 octobre prochain, le 10 étant un vendredi, se tiendra dans l'enceinte du centre de loisirs à Hay Bensouna à 9H et le public de toutes sensibilités y est cordialement invité. Des membres du secrétariat national et régional animeront cette manifestation dont le but est de débattre ensemble de l'état des lieux 34 ans après le séisme de 1980. Cela en discutant notamment des questions cruciales ayant trait aux chalets en préfabriqué que le gouvernement a décidé, pour rappel, d'éradiquer totalement. Ce sera aussi l'occasion pour des citoyens d'évoquer où ils en sont avec les mesures d'aide décidées et quelles sont les difficultés auxquelles ils se heurtent pour la reconstruction en dur de leurs maisons sur les lieux mêmes de leurs baraques après la liquidation de ces dernières. Compte tenu de la situation qui prévaut actuellement, c'està-dire les grands retards constatés dans l'opération de démantèlement des chalets, l'achèvement des constructions en dur n'est pas pour demain. Qu'en est-il alors des promesses d'aide de l'Etat pour l'éradication des 18 000 chalets? Il y a une volonté de bien faire mais cela ne suffit pas. Pour rappel, les hauts responsables à qui avait été confiée la mission de régler le problème du préfabriqué ont bien cru faire, cependant ils ne semblent guère avoir tenu compte de certains paramètres qui vont surgir inéluctablement à l'avenir. Comment avaiton pu croire qu'on pouvait solutionner le problème de reconstruction en dur de toute une ville faite en préfabriqué en attribuant à chaque concerné la somme de 70 millions de centimes qui suffit à peine à financer les travaux des fondations ? Cela sans parler du fractionnement de l'aidée octroyée en trois tranches périodiques de 35, puis 17, et 18 millions de centimes, et des tractations administratives pour l'obtention des prêts financiers complémentaires auprès de la CNEP, difficilement remboursables compte tenu des bas revenus, en général, des familles occupant ces chalets vétustes. C'est, sans doute, en tenant compte de cette situation problématique que le gouvernement vient récemment de consentir une rallonge budgétaire pour aider à l'éradication des édifices en préfabriqué. De nouvelles mesures ont ainsi été prises "pour faciliter l'accès à l'aide à la reconstruction d'un montant de 120 millions de centimes au profit de chaque famille concernée", affirme-t-on. Considérant les retards constatés d'auparavant, la nouvelle instruction interministérielle a pour objet d'alléger les procédures de libération de cette aide et d'introduire de nouvelles dispositions, apprend-t-on. Seulement, la réalité du terrain requiert un examen de près de la situation concrète qui prévaut à Chlef et exige un suivi concret des applications de tout ce qui est décidé Doit-on comprendre par-là que la reconstruction risque de durer encore ? Oui, si on ne convie pas les principaux concernés à faire part de leurs avis sur la question cruciale de la reconstruction des chalets. Certes, les instances étatiques ont fourni des efforts pour la réhabilitation du cadre de vie de Chlef, de son tissu urbain, sa voierie, ses équipements socioéducatifs, économiques, sportifs, etc. Mais cela s'est fait souvent sans associer aux plans d'aménagements les élites citoyennes, ce qui aurait limité les nombreuses lacunes constatables aujourd'hui. En d'autres termes, c'est ce souci constant de défense des droits des sinistrés qui nous pousse à répéter, aujourd'hui comme hier, que la reconstruction de la ville se doit absolument de prendre en ligne de compte les aspirations des populations concernées, en ce sens qu'elle doit se faire suivant les procédures d'aménagements universels. C'est-à-dire respectant les normes d'environnement urbanistique approprié, tout en veillant sur le cachet spécifique des traditions architecturales de la région. Cela dit, la reconstruction n'est pas impossible, mais il faut bâtir pour le long terme, dans une optique de développement durable. Ce n'est qu'ainsi qu'on pourra régler de façon adéquate la situation des chalets en préfabriqué tombant en ruines, étant donné que les recours entrepris par le gouvernement pour la prise en charge de ce type d'habitat n'ont pas abouti aux résultats escomptés. Laissez-moi vous dire que si l'aide décidée auparavant d'octroyer 70 millions de centimes en trois tranches, suivant l'état d'avancement des travaux de reconstruction de chaque foyer familial, s'est avérée inopérante, celle récente d'accorder 120 millions de centimes aux familles concernées pour refaire leurs nouvelles habitations parait tout autant difficile à concrétiser de façon adéquate. Et pourquoi donc ? Mais c'est parce que ces mesures de recours semblent ignorer le fait que les familles de sinistrés des cités en préfabriqué font partie, dans leur grande majorité, de la couche sociale la plus défavorisée, composée, entre autres, de retraités, salariés pensionnaires, travailleurs occasionnels, de chômeurs même. Autrement dit, ce sont d'humbles gens à maigres revenus et qui ne peuvent, à cet effet, répondre aux conditions du dispositif mis en place de remboursement des prêts, de recensement, de règlement administratif de la question de reconstruction des chalets vétustes sans parler de la somme octroyée que l'on souhaiterait portée au moins à 200 millions de centimes et ce, pour ses raisons tout à fait objectives. Allez consulter les prix des matériaux de construction qui ont monté en flèche pour vous faire une idée sur la question. Cette situation d'ambiguïtés a vite fait de laisser place, chez les citoyens concernés, à de grandes inquiétudes soulevant toutes sortes de questions, comme celle portant sur les opérations d'éra- dication de l'habitat vétuste et à quel coût? Ou s'interrogeant encore sur la non-prise en compte, apparemment, par les autorités des propositions avancées par le mouvement associatif au nom des sinistrés, tous se demandant ce qu'elles sont devenues? C'est ce qui semble expliquer, en somme, l'hésitation de la majorité de la population concernée à mettre en application cette entreprise procédurale. A titre d'exemple, jusqu'à présent, sur les quelque 18 000 dossiers de locataires de baraques concernés, moins de 3 000 ont été traités. Cela concerne, bien entendu ceux qui ont les possibilités d'engager les opérations de reconstruction de leurs chalets. Mais qu'en sera- til de ceux, majoritaires à faibles revenus? Vous faites cas aussi de la situation sanitaire à Chlef ? Ecoutez, ce n'est pas un hasard, si Chlef est devenue la première wilaya en Algérie à être frappée de plein fouet par les maladies respiratoires et allergiques, avec notamment ce diagnostic fréquent du cancer pulmonaire alarmant. Et ce, en raison de la présence de l'amiante maintes fois signalée dans les cités en préfabriqué, élément nocif dû à la vétusté des baraques et état de délabrement avancé, etc. Devrait-on rappeler que face à cette menace planant sur la santé des citoyens, les autorités avaient fait part, auparavant, de la nécessité d'un centre anticancer régional ? Ce centre préventif censé pouvoir contribuer à alléger les peines des souffrants atteints par ce mal n'a pas vu le jour pour autant, le projet ayant été, semble-t-il, ajourné pour on ne sait quels motifs. Ce qui n'a pas manqué de susciter moult interrogations au sein de la population, notamment parmi les nombreux malades souffrant de cette affection et qui se voient constamment obligés d'aller suivre des traitements palliatifs à Blida, ou à Alger. Quand ils ont la possibilité d'y accéder, ces centres anti-cancer étant fréquemment saturés. Pour rappel, ce projet de centre anti cancer (CAC) a été évoqué en 2008 exactement par le ministre de la Santé, avec choix désigné du terrain, juste à côté du nouvel hôpital à Hay Bensouna. Il devait constituer avec cet établissement un ensemble de soins spécialisés pour toute la partie centre-ouest du pays en vue de devenir un centre hospitalo-universitaire (CHU), avec notamment la création d'une faculté de médecine. Mais, malheureusement, cela a été encore une fois ajourné ou annulé par les autorités qui en ont décidé autrement. Y aurait-il une note d'espoir pour conclure ? Bien sûr qu'il y a toujours de l'espoir à condition que l'on cherche à aller de l'avant et en concertation avec qui de droit. Les Chélifiens, pour les côtoyer quotidiennement, gardent constamment cet espoir d'avoir un jour, pour eux, sinon pour leurs enfants, un cadre de vie meilleur, dans un proche avenir si Dieu le veut. Cela est perceptible parmi ceux qui se disent enthousiasmés par la perspective des plans de renouveau de la ville de Chlef, qui, de par sa situation géostratégique favorisante, (contrée Centre -Ouest située à mi-distance entre Alger et Oran), est mis en avant en vue de devenir un grand carrefour économique du pays. C'est à espérer, vraiment, pour que la ville puisse pleinement jouer son rôle dans l'économie de la région et du pays. A condition, pour le répéter encore une fois, que toutes les bonnes volontés se conjuguent pour rebâtir Chlef en dur et non pas la replâtrer de manière superficielle avec des méthodes de réaménagement au compte-goutte s'échelonnant sur des décennies et des décennies. Un cauchemar que les Chélifiens redoutent avec angoisse, craignant de perdurer dans ce qui se bidonvillise à vue d'œil, sachant que le délai de validité de 15 ans des chalets est largement dépassé. Mais soyons optimistes en souhaitant que Chlef aura un visage rayonnant dans un proche avenir, on pourra tous, alors rendre ainsi un hommage convenable, à chaque période commémorative, aux chers disparus de la contrée. Ce sera la meilleure façon d'honorer la mémoire de ces derniers, à chaque fois que l'on pose une pierre nouvelle pour la reconstruction et promotion de la capitale du Chélif. Entretien réalisé par Mohamed Ghriss 10 Numéro 44 Du 8 au 14 octobre 2014 CARNET Condoléances Condoléances Condoléances C'est avec tristesse que nous avons appris le décès de Le directeur et l’ensemble du personnel du journal Le Chélif, très affectés par le décès de L'ensemble du personnel du journal Le Chélif, Très affecté par le décès de l'épouse de monsieur Djamel Hachemi, ex-joueur de l’ASO, Actuellement coordinateur des jeunes de l'ASO, Le personnel du journal Le Chélif s’associe à la douleur de sa famille et lui présente ses condoléances les plus sincères. «A Dieu nous appartenons, à Lui nous retournons» Hadj Hamidi Mohamed, Père de Hamidi Djelloul, président-directeur général du Groupe industriel GMI, présentent à sa famille leurs sincères condoléances Puisse le Miséricordieux accueillir le défunt en Son vaste paradis. Pensée Pensée Il y a de cela 10 années (2004), notre cher et regretté père Abdelkader Tamassaoudet dit Tchabaniou nous a quittés à jamais, laissant un grand vide que rien et personne ne pourra combler. Ta bonté, ta patience, ta générosité et surtout ton indulgence ont fait de toi un être exceptionnel. Tu demeureras toujours vivant dans nos cœurs et nous resterons attachés aux valeurs que tu as tenu à nous inculquer. Nous demandons à tous ceux qui t’ont connu et aimé d’avoir une pieuse pensée en ta mémoire. Que Dieu t’accorde sa miséricorde et t’accueille en son vaste paradis. A Allah nous appartenons et à Lui nous retournons.. Ta fille, ton fils Hadj M’hamed et ses enfants. Il ya de cela quelques années, notre cheikh, notre ami, notre père, Djaballah Mohmed dit Joe nous a quittés à jamais Ce mathématicien hors pair, ce surveillant général pas comme les autres, nous a enseigné les vérités élémentaires. Sa bonté, sa patience, sa générosité et surtout son indulgence ont fait de lui un être rarissime. Tu demeureras toujours vivant dans nos cœurs et nous resterons attachés aux valeurs que tu nous a inculquées. En ce douloureux souvenir, nous demandons à tous ceux qui t’ont connu et aimé d’avoir une pieuse pensée en ta mémoire. Que Dieu t’accorde sa miséricorde et t’accueille en son vaste paradis. Tes enfants, ta famille, tes amis et tes voisins. Condoléances Très attristés par la perte de Hadj Mohamed HAMIDI père de M. Djelloul Hamidi, PDG du groupe GMI, les membres du bureau de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Chélif, à leur tête M.BenzaamiaYacine et le Directeur de la CCI du Chélif Présentent à la famille du défunt Leurs sincères condoléances et Prient Dieu de l’envelopper de sa miséricorde et de l’accepter en Son vaste paradis A Dieu nous appartenons et à Lui, nous retournons. M. Sayah Menouer présente à son frère M. Sayah Abdelkader et à sa famille ses condoléances attristées Puisse Dieu accueillir le défunt en Son vaste paradis Anniversaire Hellal Cylia A l’occasion de ton 8ème anniversaire, Djeddou et Mima, papa et maman tiennent à te souhaiter longue vie et plein de bonnes choses, surtout une santé de fer et des études réussies – Meilleurs vœux de bonheur ! Anniversaire Mohamed Seddik Bourahla tu as fêté tes 12 ans ce 3 Octobre 2014. Djeddou et Mima, papa et maman te souhaitent tout le bonheur et la santé que tu mérite pour ce 12ème anniversaire qui, espéronsle, s’étirera à plus de cent ans, inchaa Allah - REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE WILAYA DE CHLEF DIRECTION DE LA JEUNESSE ET DES SPORTS AVIS D’ATTRIBUTION PROVISOIRE DE MARCHE Conformément aux dispositions de l’article 114, alinéa 01, du décret présidentiel 10/236 du 07/10/2010, modifié et complété, portant réglementation des marché publics, le wali de la wilaya de Chlef porte à la connaissance de toutes les entreprises ayant soumissionné à l’avis d’appel d’offre national restreint n° 39/DJS/2014, programme PCCE 2014, paru sur les quotidiens nationaux le 26/08/2014, relatif à la : REHABILITATION ET RENOUVELLEMENT DES EQUIPEMENTS DU CENTRE MEDICAL DE REGROUPEMENT DE PREPARATION DES TALENTS ET L’ELITESPORTIVE(CNRPTES)ACHLEF qu’à l’issue de l’évaluation des offres en date du 16/09/2014, le marché sera attribué provisoirement aux soumissionnaires suivants : Désignation Entreprise Montant enTTC Note technique Délais Observations Lot n° 01 : Réhabilitation du bloc administratif KACEMI AHMEDCHLEF 28.044.587.14 DA 82/100 10 MOIS Offre moins-disante 79.44/100 09 MOIS Offre moinsdisante 95/100 06 MOIS Offre moinsdisante 92/100 03 MOIS Offre moinsdisante Lot n° 02 : Réhabilitation HEUS AMARI 68.446.521.00 du bloc – CHLEF DA hébergement Lot n° 03 : Réhabilitation de la salle OMD MAIMOUNE AHMED – CHLEF Lot n° 04 : VDR BOURASS MOHAMED – CHLEF 24.918.660.00 DA 25.983.489.29 DA N.B.: Tout soumissionnaire qui conteste ce choix peut introduire un recours auprès de la commission de wilaya des marchés publics dans un délai de DIX (10) jours, à compter de la première parution de cet avis dans le BOMOP ou les quotidiens nationaux. Le Chélif N° 44 : Du 08/10/2014 au 14/10/2014 Anep N° : 148975 numéro 44 Du 8 au 14 octobre 2014 L’événement Aso chlef 11 L’équipe muLtipLie Les faux pas et inquiète ses supporters Les lions ne rugissent plus Depuis l’entame du championnat de football Mobilis de ligue I, l’ASO ne cesse d’enregistrer des contre-performances, ce qui a suscité les légitimes interrogations des supporters inquiets du devenir de leur club. Les commentaires vont ainsi bon train à propos des débuts ratés de la saison footballistique 2013-2014, allant même jusqu’à mettre en doute l’aptitude de l’équipe actuelle de l’ASO et son staff dirigeant à pouvoir se maintenir en ligue I si les choses vont persister telles quelles sans changements notables. 12 numéro 44 Du 8 au 14 octobre 2014 les rouge-et-blanc coulent, y aura-t-il un sauveur ? L’équipe muLtipLie LeS fAux pAS et inquiète SeS SuppOrterS les lions ne rugissent plus Depuis l’entame du championnat de football Mobilis de ligue I, l’ASO ne cesse d’enregistrer des contre-performances, ce qui a suscité les légitimes interrogations des supporters inquiets du devenir de leur club. Les commentaires vont ainsi bon train à propos des débuts ratés de la saison footballistique 2013-2014, allant même jusqu’à mettre en doute l’aptitude de l’équipe actuelle de l’ASO et son staff dirigeant à pouvoir se maintenir en ligue I si les choses vont persister telles quelles sans changements notables. F ace à la situation préoccupante que vit le onze Chélifien, nous avons jugé bon de contacter la direction générale de la SPA de football professionnel en vue d’apporter quelques éclairages aux lecteurs sur les difficultés que connait l’ASO. Le team chélifien ne parvenant pas à s’éloigner de la zone dangereuse des dernières loges du classement général, après six matchs disputés. Comme il ne nous a pas été possible de prendre attache avec le président du club Abdelkrim Medouar, ou l’entraineur Meziane Ighil, tous deux absents, nous nous sommes adressés à M. Mohamed Ouhab, président de la SPA. Ce dernier, en réponse à notre question sur d’éventuels changements envisagés selon les échos parvenus, nous a signifiés que pour le moment «il n’y a rien à signaler.» Et que tout ce qu’il peut nous communiquer, c’est qu’une prochaine réunion entre dirigeants et encadreurs de l’ASO serait envisagée en vue d’étudier la situation que vit le club. Autrement dit, il ne pourra pas infirmer ou confirmer la rumeur qui court ayant trait à la démission de l’entraineur Meziane Ighil et des contacts qui auraient été d’ores et déjà entrepris par le staff dirigeant pour faire appel aux services du coach… Ait Djoudi, ce dernier ayant démissionné du NAHD, parait-il. Mais ce sont là les échos de la vox populi qui a fait propager récemment la nouvelle de prise de contact avec l’entraineur Bouali sans que ce dernier n’ait jamais pointé le nez à Chlef… Pour ce qui les concerne, les sportifs chélifiens, jeunes et moins jeunes, témoignent tous de leurs préoccupations devant cet engourdissement surprenant de l’équipe de l’ASO Chlef qu’ils espéraient voir jouer les grands rôles cette saison mais qui n’arrive pas, malheureusement, à décoller en ce début laborieux du championnat Mobilis de ligue I. Soucieux de présenter aux lecteurs, les avis du camp des supporters de l’ASO, parallèlement à ceux du camp des dirigeants du club, nous avons voulu exposer, cette fois, les points de vue de quelques fidèles du team chélifien qui ont répondu présents à notre sollicitation. Déclarant sans détours ce qu’ils pensent de la situation peu reluisante de l’ASO Chlef, ils ont aussi souhaité ardemment qu’il soit remédié dans les plus brefs délais possibles aux difficultés que traverse djillali Sahnoun, professeur de mathématiques du cycle secondaire : tahar meddah, commerçant : ilS ont dit : mohamed Zairi, encadreur sportif et ancien joueur célèbre de l’ASO : «Mon constat est que le recruteur a fait de mauvais recrutements qui n’ont rien apporté à l’équipe dont le niveau de jeu a sensiblement baissé. C’est à se demander, également, où sont passés les nombreux joueurs juniors formés par l’école chélifienne ? Face à l’équipe de l’ASM Oran, que j’ai eu l’occasion de suivre, j’ai été franchement surpris par le jeu décousu de l’ASO Chlef et qui par-dessus le marché jouait en défensive sur son terrain face à une équipe qui n’était pourtant pas un foudre de guerre et largement à notre portée. Les visiteurs qui ne s’attendaient pas à une pareille baisse de régime ont failli d’ailleurs remporter le match, n’était-ce le brio du jeune gardien Salhi qui a arrêté un penalty sauvant son équipe d’une défaite certaine. Ce qui n’aurait pas constitué une surprise, à vrai dire, avec ce système de jeu défensif chez soi qui est à revoir complètement, si l’on veut assurer une bonne suite de la compétition.» brahim merzougui, démarcheur sportif : «Le jeu de l’ASO, d’un niveau inhabituel en dessous de la moyenne, donne l’impression que les joueurs ne se sont pas préparés avant l’entame du championnat où ils peinent à retrouver leurs marques. Et pour cause : avec les joueurs du cru dont certains ont été recrutés à plus de trente ans, alors qu’on a laissé partir d’excellents joueurs juniors, il ne faut pas s’attendre à grand-chose. C’est à se demander à quoi jouent les dirigeants ? Les éléments cadets et juniors n’ont-ils pas remporté, plusieurs saisons de suite, championnats et coupe d’Algérie, ce qui est tout à l’honneur de l’école de football chélifienne. Seulement voilà : où sont passés tous ces jeunes espoirs ? «Comme on dit en pédagogie : «Il n’y a pas de mauvais élèves, il y a de mauvais maîtres». Au plan sportif et footballistique, lorsqu’une équipe qui disposait d’un bon système de jeu, en arrive au bout de quelques temps à pratiquer un football désuet qui a tendance à perdurer, cela signifie tout simplement que ce sont les méthodes appliquées par le coach qui sont en question. Et dans le cas de l’ASO Chlef, les choses paraissent claires : l’entraineur Ighil ne peut donner plus qu’il n’a donné jusqu’ici. Et d’ailleurs, pour répondre à certains partisans inconditionnels d’Ighil, ce dernier a été sérieusement épaulé lors de la saison du décrochement du premier titre de championnat d’Algérie, par notamment l’excellent technicien Ait Mohamed dont le président Abdelkrim Medouar n’a pas su récompenser comme il se devait les grands services rendus par ce digne fils de l’ASO. Tout comme il y a eu l’apport incontestable du co-entraineur Mohamed Benchouia dans la préparation du team chélifien. Et ce qu’on a tendance à oublier, par ailleurs, c’est qu’à un moment donné le coach Meziane Ighil a observé une assez longue pause durant cette saison qui a vu l’ASO décrocher le sacre, en raison d’une opération d’appendicite qu’il avait subie. Et pendant toute cette période de convalescence d’Ighil, les mises au point tactiques, les séances d’entrainements, bref le perfectionnement du système de jeu, c’est à Ait Mohamed et Benchouia qu’il échut de mettre en application. Meziane Ighil maintenu seul aux commandes de l’ASO, les limites de ce dernier sont apparues au grand jour et Medouar partage avec lui cette responsabilité de baisse de niveau qui ne pouvait qu’entrainer la démobilisation des joueurs.» «A mon avis, si l’ASO continue d’enregistrer de mauvais résultats, c’est parce que ses dirigeants continuent de compter sur un entraineur qui perpétue un système de jeu complètement inopérant. Il y a lieu de changer d’entraineur pour espérer sortir de l’impasse dans laquelle semble se complaire les dirigeants du club. Voyez le cas du MC Oran qui connaissait approximativement les mêmes problèmes de contre-performances : en opérant le changement qu’il fallait avec l’apport du nouvel entraineur Michel Cavali, le team oranais a renoué avec le sens de la victoire et a quitté les ornières du bas du classement. C’est l’apport du nouveau qui est synonyme de déclic psychologique et pas autre chose, à condition que cet apport soit d’une valeur sûre, Medouar nous ayant habitués à procurer à l’équipe des éléments qui, en général, ne font pas long feu. Vivement le changement dans un proche avenir et de l’entraineur et du président du club qui a également fait son temps avec ses mérites passés : l’ASO pourra alors respirer un air plus sain où ne se mélangent pas politique et affairisme, pour dire haut ce que beaucoup pensent bas.» hachemi bensadek, cadre en retraite : «A mon avis, il y a comme une torpeur qui a saisi les joueurs de l’ASO. Ils n’évoluent plus comme auparavant, le niveau compétitif ayant incroyablement baissé. D’ailleurs, le capitaine d’équipe Zaoui Samir l’a signalé à la radio lors de son interview il y a deux semaines. Certains contestent l’entraineur mais n’est-ce pas avec Meziane Ighil que l’ASO a remporté son premier titre de championnat de football de ligue I ? S’il y a des choses à revoir, cela ne doit pas concerner uniquement une seule partie mais toutes les parties prenantes de l’ensemble qui sont toutes autant qu’elles sont responsables du devenir de l’équipe en championnat professionnel de ligue I saison 2014-2015 !» Propos recueillis par Mohamed Ghriss l’ASO, considérant que ce qui pourrait advenir demain se décide aujourd’hui et maintenant ! La parole est à ces sportifs dont certains sont connus pour avoir été eux- mêmes des familiers de l’ASO qu’ils portent dans le sang. Ecoutons-les. 13 numéro 44 Du 8 au 14 octobre 2014 l’événEmEnt Par abdElKadEr ham G énéralement, quand il y a un cumul de mauvais résultats, c’est la tête de l’entraineur qui est demandée, il est bien évidemment le fusible qui saute. Mais le plus étonnant est dès qu’un technicien est limogé, il est tout de suite sollicité par un autre club. Le plus souvent, il réussit avec ce dernier et celui qui le remplace pourra connaitre la même mésaventure. Parfois, la stabilité, que ce soit sur le plan administratif ou technique, est malmenée, d’où l’absence d’une stratégie de travail capable de porter ses fruits. Chaque fin de semaine, on entend parler d’un éventuel limogeage de tel ou tel technicien pour des raisons différentes. La plupart des entraineurs travaillent la peur au ventre car ils savent pertinemment que le moindre faux pas coûtera leur poste. Le mouvement d’entraineurs dans le championnat d’Algérie est devenu la norme et personne ne semble s’en soucier. D’après les connaisseurs, le niveau de tous les clubs algériens se rapproche quand il n’est pas sensiblement le même. Cela donne à dire que ce n’est pas non plus le niveau qui fait la différence. Sinon, comment expliquer le fait que, chaque année, il y a un nouveau champion et aucun club champion n’a pu arriver à défendre son titre. Parmi les clubs formant la ligue I Mobilis, seuls 3 ou 4 n’ont pas goûté au bonheur du sacre, toutes compétitions confondues. L’ASO Chlef a été sacrée par deux fois depuis sa fondation en 1947. Le premier titre a été obtenu en 2005, l’équipe ayant remporté la coupe d’Algérie sous la houlette d’Abdelkader Amrani, arrivé à la tête du club une année plus tôt. Depuis son accession en première division en 2001, l’équipe a connu la succession sur sa barre technique de plusieurs entraineurs. L’on cite, entre autres, Slimani, Amrani, Belhout, Saadi, Ighil, Saib et autres Benchouia et Nour Benzekri. Amrani était le seul à avoir passé quatre longues années à la tête du club, il a donné sa chance à tout le monde, le talentueux international Soudani est son «produit», comme Messaoud, Zaouche et j’en passe. En 2011, pendant que tout le monde formulait ses reproches sur le recrutement, l’équipe a fini par décrocher le deuxième titre de son l’histoire et le premier du genre : c’était le premier championnat professionnel. Ighil a été le planificateur de cet exploit. Tous les entraineurs qui sont passés par l’ASO, faut-il le signaler, se réjouissaient de la liberté d’action que leur laissait l’administration du club. Durant l’année du sacre, l’équipe renfermait des joueurs de cru, inexpérimentés certes mais solidaires, le seul paramètre à faire valoir, c’était l’esprit de groupe. Le titre a été remporté avec l’art et la manière selon tous les observateurs et les chiffres en parlent, le club a été classé premier à treize points sur le poursuivant immédiat avec la meilleure attaque, la meilleure défense, le meilleur buteur, une satisfaction inédite. La même saison, l’équipe a participé à la ligue des champions africaine, durant laquelle, l’ASO a atteint la phase de poules et n’était-ce quelques considérations extra-sportives, le club aurait pu mieux faire malgré la concurrence atroce des grosses cylindrées, à l’image de l’ES Tunis, l’étoile du Sahel et le club nigérian de Sunshine Stars. après l’euphorie, la déception Les années se suivent et ne se ressemblent pas, les deux saisons qui ont suivi ont été fatales pour l’ASO comme pour ses fans car le maintien était l’objectif primordial de l’équipe. Et cela s’est joué jusqu’au dernier round. Au début de chaque saison, l’administration promet les premiers rôles mais les rêves finissent toujours par tomber à l’eau. L’ASO version 2014-2015 a ébahi plus qu’un par ses résultats et sa prestation. En effet, et en termes de chiffres, sur 18 points possibles, l’équipe n’en a récolté que 4, un résultat très maigre et effrayant sans pour autant parler du style de jeu qui est loin d’être convaincant. Il est plutôt significatif de quelque chose qui cloche. Lors des joutes disputées à domicile et qui sont au nombre de trois, l’ASO n’a éprouvé aucune volonté et aucune intention de jouer le jeu, nonobstant une préparation d’intersaison dite bénéfique mais apparemment qui ne l’est pas. La réticence des supporters n’est qu’un signe de mécontentement, les inconditionnels fuient les gradins et le laisser-aller en est la cause principale d’après eux. Où va l’ASO ? Telle est la question que s’est posé un collègue à l’issu des résultats enregistré lors de la cinquième journée où l’équipe phare de Chlef a concédé une autre contreperformance, un nul -un but partout- face au MO Bejaia avant que la réponse ne lui a été donnée cinq jours plus tard, une défaite et une prestation catastrophique et encore plus devant une équipe qui se cherche. L’entraineur parle d’un signe d’indien qu’il faut chasser et d’un blocage psychologique qu’il faut surmonter. Les joueurs interviewés par les différents médias nient l’existence de clans ou de différends, au contraire, affirment que le courant passe mieux entre joueurs. La plupart sont convaincus q’uil suffit de gagner une rencontre pour que tout rentre dans l’ordre, mais cette victoire à venir. Les supporters de leur coté remettent en cause le recrutement et le qualifient de l’irréfléchi tout en affirmant que les recrues ne sont pas en mesure d’apporter ce « plus » si souhaité par l’équipe. Ils regrettent, disent-ils, les jeunes qui ont quitté le club au début de la compétition et qui sont en train de faire les beaux jours de leurs clubs recruteurs, à l’image de Merzougui, Belkacemi, Nasri, Ferhi et les autres. Les supporters lancent un appel à l’administration lui demandant d’agir avant qu’il ne soit trop tard. Les responsables de leur côté se montrent rassurants, affirmant qu’ils auront la main lourde contre tous ceux qui veulent porter atteinte à l’équipe. La presse n’est pas restée indifférente, elle s’est impliquée pleinement dans l’affaire et tous les médias s’accordent à dire que ce n’est pas du tout le visage réel de l’ASO. L’équipe qui, par le passé récent, faisait peur à tout le monde, l’équipe redoutable qui ne laissait filer aucun point au stade Boumezrag, n’est cependant que l’ombre d’elle-même. Il est temps de mettre le doigt sur la plaie et prodiguer le traitement requis car, dit-on, il est facile de guérir un mal que l’on connait déjà. A. H. l’aSo a perdu ses principes Par K. ali ElouahEd M. Medouar, Chlef vous est reconnaissant, la vallée du Chélif vous est reconnaissante. Vous avez réussi à faire monter l’ASO de la D2 en D1, c’est quelque chose de bien, mais nous avions l’habitude de jouer avec l’ascenseur. Une année en haut et la suivante en bas. Les problèmes de financement ne sont pas nouveaux. Il fallait même arranger certaines rencontres de fin d’année pour commencer et financer le début de la saison suivante. Vous êtes venu, vous avez apporté une nouvelle vision, la stabilité de l’administration et la stabilité de la barre technique. Vous étiez l’un des précurseurs dans ce domaine. Bien des clubs changent immédiatement d’entraineur dès qu’ils accèdent en D1. Vous avez gardé Slimani des années durant jusqu’à ce qu’il croit que c’est lui qui fait l’ASO. Le nouveau Slimani a fini par céder aux chants des sirènes. Il en a vite déchanté puisqu’il fut chassé par les clubs qu’il a drivés par la suite. M. Abdelkrim Medouar vous avez cru en l’école Tlemcénienne. Vous avez recruté Amrani qui a réussi un parcours honorable avec l’ASO qui se termina en apothéose en décrochant le premier titre de l’histoire de l’ASO en coupe d’Algérie en 2005. Vous avez continué à former les joueurs de l’ASO et de la région pour constituer une très belle et jeune équipe dont le noyau est local, en plus de Zaoui dont vous-mêmes aviez dit un jour de lui qu’il a acquis la nationalité chélifienne haut la main. Avec une défense très solide, un milieu royal avec un Messaoud comme maestro et une attaque qui crache le feu avec les Soudani et Ali Hadji, le renfort est venu avec Seguer et Djediat. Pour la première fois de sa longue vie, l’ASO avait une équipe très équilibrée dans tous les compartiments. C’est la première année du professionnalisme en Algérie. Tous les clubs, je dis bien tous, avaient peur de recevoir l’ASO. Quant au stade de Mohamed Boumezrag, il est devenu le tombeau de toutes les équipes, je dis bien toutes les équipes quelles que soient leurs tailles et leurs envergures, leur histoire ou leurs titres, leur expérience ou leur noviciat. Abdelkrim Médouar, pour tout cela, nous avons passé l’éponge sur l’affaire de la Champion’s League où nous avions de très grandes chance de passer en demi-finale et le reste personne ne pouvait jurer de rien. Il y a deux ans seulement nous avons joué le bas du tableau, nous avons fleurté avec la relégation. Vous avez décidé de jouer avec les jeunes joueurs pour les former. Il faut se rappeler que ce sont eux qui ont sauvé le club du purgatoire. Vous avez parlé à la presse et vous savez très bien le faire. Nul ne vous déniera cela. Vous aviez déclaré que désormais vous allez compter sur ces jeunes et renforcer l’équipe avec deux, voire trois éléments de valeur et d’expérience et que dans trois ans, l’ASO jouera directement le titre avec ses jeunes. Vous aviez si bien parlé à la radio. Vous saviez si bien défendre vos thèses à la télé que tout le monde vous a cru, y compris la presse nationale qui a présenté l’ASO comme l’un des ténors et l’un des prétendants potentiels au titre pour l’exercice 20142015. Nous, nous avons encore en tête que cette année nous jouerons les premier rôles et que la saison 2015-2016 verra l’ASO champion, quelle que soit la valeur des autres prétendants car il y a un programme minutieusement préparé. J’allais dire scientifique quand tout le monde s’accorde à dire que le football n’est pas une science exacte. Vous avez ramené Ighil cette saison pour rééditer l’exploit de 2010. Mais vous avez oublié que vous n’avez plus le canonnier Soudani, que le virevoltant et réaliste à souhait, l’ailier droit Ali Hadji, n’est plus là, vous avez ramené Daham et Tedjar avec le même organisateur Messaoud. Vous avez oublié que ce dernier trio ainsi que Zaoui et Zazou, soit 50% de l’équipe, ceux là doivent jouer avec des béquilles. Le plus dur c’est que nous n’arrivons pas à avaler cela. Comment avez-vous fait pour chasser les Merzougui et Rabhi qui font des merveilles à Relizane, Farhi le buteur que le public réclamait à chaque fois est à la JSM Béjaia. Le maestro Nasri est à l’arbaa, Saidi a émigré à Oran, Djaabout au CABBA, Niati à Sidi Bel Abbes, Chadouli à Sendjas… Tous ces joueurs, il fallait les prêter au lieu de les libérer après les avoir formés à Boumezrag, M. le gestionnaire. Quant à votre entraineur, il a bénéficié en 2010 du travail de ces prédécesseurs et non du sien. Sinon, qu’il nous montre ce dont il est capable, maintenant que vous l’aviez suivi en ramenant des joueurs d’expérience. Il est de notoriété publique chez les connaisseurs qu’Ighil ne lance jamais les jeunes. Il ne travaille que pour son standing. Lui que vous avez ramené des bas-fonds et qui n’avait même pas de passeport, rappelez-vous comment il a quitté l’ASO pour aller vers la JSK d’où Hanachi l’a chassé en disant : «L’ASO est actuellement premier sans sa présence, il ne sait rien faire.» Il a de nouveau été déraciné de l’USMA. Écoutez la voix de la raison M. Medouar. Chez nous, Amrani a lancé les jeunes, Belhout a lancé les jeunes, Saadi a lancé les jeunes. Ighil non ! Il joue l’assurance. Ne me parlez pas de Salhi le gardien, ce sont des circonstances (blessures des premier et deuxième gardiens) qui ont fait qu’il saisisse sa chance et la défendre crânement. M. Medouar, vous avez compris ? Depuis que vous êtes à l’APN, l’ASO va mal, nous n’allons pas vous réélire comme çaa, attention. C’est de gestion dont nous parlons M. Merdouar. Vous voulez naviguer seul sans lieutenants. Vous êtes le seul capitaine à la barre et tous les autres ne sont que des matelots. Ça ne marche pas comme ça, capitaine. Le capital expérience de gestion et des joutes africaines, vous l’avez perdu dans les salons feutrés du FLN et de l’hémicycle du palais Zighoud Youcef. M.Merdouar, nous savons que vous pouvez rebondir. Faites le immédiatement ou levez le drapeau blanc et laisser les gens de la vallée du Chélif se débrouiller. Le moule qui vous a enfanté n’est pas cassé, il s’est peut être amélioré. L’ASO ne représente pas la ville de Chlef uniquement. Rappelez-vous, les supporters qui remplissaient Boumezrag venaient de Médéa et ses environs, de Koléa, de Relizane et Mostaganem, d’Ain Defla et Tissemsilt où nous comptons les plus farouches défenseurs des rouge et blanc. M. Medouar, soyez à la hauteur des espérances de cette région et si le costume et trop grand pour vous, il ira sûrement pour quelqu’un d’autre. A bon entendeur salut ! K. A. E. 14 Numéro 44 du 8 au 14 octobre 2014 SoCiéTé ConséquenCe de ComporTemenTs anTisoCiaux Des bacs à ordures prennent feu près de la station Naftal de Hai Bensouna Les ordures ménagères et autres déchets rejetés de manière anarchique à travers les quatre coins de la ville posent un gros problème pour la collectivité. Comment gérer ces rejets qui sont exposées à longueur de journée dans des poubelles que le service d’enlèvement n’arrive pas à ramasser régulièrement ? La question mérite d’être posée car il n’est pas un quartier où pareil phénomène n’est observé. C’ riverains et commerçants continuent de rejeter leurs déchets à cet endroit, certains n’hésitant pas à y mettre le feu pour diminuer du volume de la décharge. Une pratique qui s’est malheureusement généralisée à travers la ville de Chlef, notamment dans les sites d’habitation où certains énergumènes, peu au fait des lois et règlements, continuent de brûler les mauvaises herbes sans se soucier de la gêne considérable qu’ils font subir au voisinage. Plusieurs citoyens et citoyennes ont attiré notre attention sur cette pratique qui cause des torts incommensurables à l’environnement. « L’intérieur de nos maisons est envahi par ces fumées suffocantes, l’odeur imprègne nos vêtements, nos couvertures et nos draps, il est très difficile de dormir le soir quand les gens se mettent à plusieurs pour brûler les herbes de leur jardin », se plaignait dernièrement à notre journal une employée d’une administration publique. Son cri de détresse n’a pas reçu l’écho souhaité, les délégués de quartier ayant d’autres préoccupations apparemment. M. Aït Saada est cet état de fait qui est à l’origine du grave incendie qui a enflammé plusieurs bas à ordures installés au dos de la station-service Naftal de Hai Bensouna. Survenu le jeudi 2 octobre dernier, dans l’après-midi, cet incendie a provoqué une peur panique parmi les habitants qui ont vite fait d’appeler les services de la protection civile. Les pompiers sont intervenus rapidement pour circonscrire l’incendie dont on imagine aisément les conséquences s’il avait pris dans les installations de la station. Pourtant, deux jours à peine avant que ce sinistre ne se déclare, notre correspondant a attiré l’attention des autorités concernées pour leur signifier que l’endroit n’était pas approprié pour abriter des bacs à ordures. Le lieu, en effet, n’est pas du toutindiqué vu la proximité des pompes et cuves à essence. Notre confrère a rencontré un élu de l’APC qui, au lieu d’une explication franche, l’a orienté sur l’entreprise TETACH d’enlèvement des ordures, préférant ainsi se dérober à ses responsabilités. L’habitude étant une seconde nature, Le CET de Meknassa fait des mécontents L es habitants de Meknassa et sa périphérie se plaignent continuellement des désagréments causés par la présence le centre d’enfouissement technique (CET) érigé près de leurs habitations. Ils estiment que cette installation n’est pas à sa place et que les autorités auraient dû choisir un autre emplacement pour le traitement des tonnes de déchets qui y sont déversés chaque jour. Selon les habitants de ce petit hameau à l’ouest de Chlef, l’endroit où se trouve actuellement le centre d’enfouissement technique aurait pu servir à abriter des équipements sociaux et culturels dont les jeunes de la région ont gran- dement besoin, tels des terrains de jeux de proximité. Le CET, pour sa part, aurait dû être installé ailleurs, loin des habitations, afin de ne provoquer aucune gêne aux riverains. Pour le moment, ces derniers souffrent de la pestilence de la fumée qui se dégage des lieux et qui envahit leurs demeures, polluant ainsi leur environnement et dégradant leur cadre de vie. Certains affirment que les cas de maladies respiratoires ont explosé depuis que le CET a été érigé à cet endroit. Le problème se pose avec acuité durant l’été ou, en plus de la chaleur suffocante, s’ajoute les fumées toxiques dégagées par l’incinération de tonnes d’ordures de toute sorte. Les riverains proposent de délocaliser ce centre vers un endroit plus approprié pour que les habitants retrouvent leur quiétude d’antan. Mais est-ce possible maintenant que le mal est fait et que le centre est devenu incontournable puisque constituant un élément important de la politique de gestion des déchets urbains ? En tout état de cause, le problème est posé et une solution devrait être trouvée dans les plus brefs délais afin que les habitants soient délivrés de leur calvaire quotidien. Ibtissem Medigh Travaux d’amélioraTion urbaine à Chlef Un trottoir à deux niveaux au boulevard Ben Badis L es travaux de réhabilitation des trottoirs au centre-ville de Chlef vont bon train. Le bitumage est presque terminé et il ne reste plus que quelques poches urbaines qui attendent le passage des équipes pour être recouverts du précieux enrobé. Mais l’opération n’a pas fait que des heureux. En particulier au niveau du boulevard Ben Badis, entre autres, où l’on peut remarquer une «aberration urbanistique», selon l’expression d’un des riverains. Ici, il existe… deux trottoirs. Le premier est haut d’au moins 17 cm par rapport à la chaussée, alors que le second, plus bas que le premier, rase l’entrée des magasins. Ainsi, pour accéder à l’un des commerces concernés, il faut descendre d’une marche le trottoir principal. Le second n’est pas encore bitumé. Selon les propriétaires des magasins, il leur a été ordonné d’effectuer eux-mêmes les travaux et à leur frais. Les commerçants concernés ne sont pas contre l’idée, quand bien même considèrent-ils cette injonction arbitraire et dénuée de toute logique étant donné que le reste des commerçants de la ville n’a pas été dans l’obligation de mettre la main à la poche. Ce qu’ils réfutent, cependant, c’est cette curieuse idée des urbanistes de créer un trottoir à deux niveaux ! Du jamais vu, pas même dans les pays les plus arriérés de la planète. Le problème est que, pour résoudre ce problème qui va certainement en créer d’autres, il faut s’attaquer à la chaussée principale qu’il faut décaper d’au moins 25 centimètres, de façon à ce que le trottoir soit au même niveau que l’entrée des magasins et des immeubles habitations. Sans cela, c’est la catastrophe et pour les commerçants, qui verront leurs de- vantures inondées par temps de pluie et surtout pour les passants qui risquent de se casser la gueule au vrai sens du terme. Certainement, c’est la précipitation qui a fait que cette aberration prenne forme dans l’un des plus beaux boulevards de la ville. D’autres portions de rues sont aussi concernées où le trottoir est plus élevé que la première marche des immeubles et des commerces. Est-ce réparable ? Sans doute, mais pour cela, il faudrait que les élus se mettent au boulot. Actuellement, c’est la tête du maire qu’ils veulent et non de répondre aux préoccupations légitimes des commerçants et des habitants du boulevard Ben Badis. Ab. K. Vécu le Grand vide D epuis quelques années, les habitants de Chlef observent avec un grand étonnement un étrange phénomène ayant pris une telle ampleur qu’il a fini par énerver et exaspérer la population locale. Dès qu’arrive l’hiver, c’est le même rituel qui revient sur scène. Les commerçants ferment leurs magasins à une heure avancée de la journée et le transport urbain n’est plus assuré à partir de 18 heures. Situation qui oblige les Chélifiens à faire leurs achats uniquement pendant la matinée et à rentrer chez eux aussitôt qu’ils quittent leur travail de peur de rater le bus qui les ramène à leur site. Hormis la lumière de quelques restaurants ou pizzerias, la ville est plongée dans le noir. Un silence effrayant, qui n’est pas du goût de ses habitants, s’installe dans les différents quartiers de l’agglomération. Trouver un médicament ou acheter une baguette de pain au centre-ville en fin d’après-midi est devenu presque une mission difficile. Comme dans toute ville qui se respecte, les pouvoirs publics doivent prendre la situation en main et imposer aux commerçants et aux transporteurs des horaires de fermeture à respecter. Chlef n’est pas un souk ou on vend ce qu’on veut et on ferme quand on veut. La notion de service public doit être prise en considération par certaines gens. Les élus locaux doivent cesser leurs querelles intestines et se consacrer pleinement à répondre aux nombreuses aspirations de leurs administrés. Leur mandat dure seulement 5 ans mais toute initiative visant à améliorer la qualité de vie des Chélifiens restera gravée toute une vie. Ali Dahoumène Numéro 44 du 8 au 14 octobre 2014 15 soCiété MohaMed KheMisti ChaouCh, restaurateur à ténès : «Nous ne servons que du poisson frais et rien d'autre ! » Mohamed Khemisti Chaouch est restaurateur à Ténès. Sa spécialité : le poisson frais et "uniquement du poisson frais", se plait-il à répéter à sa clientèle. Né 17 juillet 1963, l'enfant de l'antique Cartena n'a pas dérogé à la règle. Il a été tour à tour pêcheur, marchand de poisson, mareyeur et, finalement, il s'est reconverti dans la restauration après qu'il eut amassé une rondelette somme qui lui a permis d'acquérir un local à la Marina. "Sans cela, j'aurai continué à vendre du poisson et je n'en serai qu'heureux", dit-il pour nous signifier que la fortune peut s'évaporer mais pas le métier. MohaMed KheMisti ChaouCh P endant plus de 8 ans, Mohamed Khemisti Chaouch s'est fait connaître comme marchand de poisson, une activité difficile, qui ne réussit pas au premier venu car, ici, à Ténès, les consommateurs sont de fins connaisseurs des produits de la mer. A la vue et au toucher, le vrai Ténésien peut déterminer à quel moment le poisson a été pêché, combien de temps il a passé en cale avant d'être mis sur les étals, s'il a été pris à l'hameçon ou s'il a été ramené dans les filets... Un savoir qui se transmet de génération en génération tant la mer fait partie du quotidien des gens de la cité balnéaire. En 1993, M. Chaouch décide d'ouvrir son pro- pre restaurant en louant un local sous les gradins du stade municipal qui se trouvait alors près du port. Dès son installation, il se fait un honneur de ne servir que du poisson fraichement pêché. Au contraire de beaucoup de ses semblables qui refilaient aux clients non connaisseurs du congelé, M. Chouch s'arrangeait pour être servi régulièrement en poisson frais par ses amis mareyeurs. Le restaurant, en fait une petite échoppe de quelques mètres carrés, se fera une réputation qui dépassera les frontières de Ténès. Mais, comme toute bonne chose a une fin, la wilaya décide de démolir le stade et d'installer à la place un ensemble de buildings résidentiels. Mohamed Khemisti et les autres commerçants sont délogés, chacun devant se débrouiller pour s'installer ailleurs… ou changer de métier. "Le hasard a voulu que j'opte, bien avant cette mésaventure, pour l'achat d'un local auprès d'un entrepreneur très connu à Ténès qui construisait des logements avec locaux commerciaux à la Marina. Aussi, juste après notre expulsion, je me suis installé dans ce local et j'ai repris mon activité", explique Mohamed Khemisti qui ne regrette pas cette acquisition. "Mais si je n'avais pas eu les moyens d'acheter ce local, j'aurais sans hésiter repris mon ancienne activité", affirme-til. Pour le moment, reconnaît-il, l'activité a sensiblement baissé en raison du manque de fréquentation mais aussi et surtout à cause de la flambée des prix du poisson. "Au printemps et en été, on enregistre quand même un afflux de clients pendant les journées de jeudi et vendredi. Ces derniers se font rares l'automne et l'hiver, sauf en certaines occasions comme les congés d'hiver ou les longs week-ends", ajoute M. Chaouch. Mais le restaurant arrive quand même à dégager quelques bénéfices et à assurer une paie régulière aux employés. Il faut dire aussi que "Le restaurant du golfe" (c'est l'enseigne de l'établissement) est une petite affaire familiale, les serveurs sont les propres enfants de M. Chaouch et le cuisinier, son neveu. En plus, explique le restaurateur, "quand le local commercial vous appartient, vous n'avez pas beaucoup de soucis à vous faire. Vous ne payez pas de loyer et vous n'êtes pas angoissé par la fin de bail." M. Chaouch ne pense pas changer de métier de sitôt. "J'ai aimé ce métier et je m'y suis totalement investi avec mes enfants. Changer d'activité n'a jamais effleuré mon esprit", dit-il, réaffirmant cependant que si les circonstances l'exigent, il reviendrait à son ancien métier, la vente de poisson. Bien fréquenté, en particulier par les enfants du cru, le restaurant de M. Chaouch fait partie des monuments de la ville. Tout le monde reconnaît ici, à Ténès, que le "restaurant du golfe" est l'un des rares à proposer du poisson frais. "Je ne peux pas vous l'affirmer, c'est aux clients de la faire. Si nos plats vous plaisent, vous allez forcément revenir une autre fois et en parler autour de vous. Le bouche-à-oreille fera le reste. Par contre, si ce n'est pas bon, vous n'allez plus remettre les pieds chez moi, c'est ainsi que fonctionne le commerce et surtout la restauration", dira en conclusion M. Chaouch. Ab. Kader Le métier à tisser ? C'est du passé ! P Le tisserand est plus un artiste qu'un artisan. Son nom vient du verbe tisser, confectionner des habits pour les hommes et des pièces de tissu destinées à la décoration. endant des générations, le tissage a été une des principales occupations de la femme, rurale ou citadine, elle confectionnait des couvertures, des étoffes de laine blanche (haïk), des ceintures multicolores pour le mariage de la fille, des petits châles rectangulaires, des vêtements masculins, des "kachabias" à capuche et des burnous ainsi que d'autres pièces de tissus destinées à orner l'intérieur des maisons, comme les tapis, les carpettes etc. Tout était fait par des mains adroites et assidues. La jeune fille apprenait les secrets de l'art de tisser dès son jeune âge. Le tissage, la broderie et la poterie constituaient les premiers apprentissages que la jeune fille devrait se munir avant qu'elle ne soit donnée en mariage. La précocité du mariage exigeait de la jeune fille une initiation dès son jeune âge aux tâches et travaux domestiques. Le tissage traditionnel est souvent l'œuvre de la femme au foyer qui tissait pour les besoins de la maison, mais aussi pour préparer le mariage de la fille ou du garçon. Ce métier n'est pas facile, bien au contraire. De plus, le don de tisser n'est pas donné à tout le monde, il nécessite patience, concentration et bien sûr agilité. des outils très personnels Ce n'était n'importe quelle famille qui possédait les outils de tissage. Autrefois, nous dit-on, on faisait le déplacement de village en village pour les emprunter. Et ce n'était pas n'importe quelle personne qui pouvait monter un métier à tisser. Il fallait souvent solliciter l'aide de la mère, de la belle-mère ou d'une tante. Ce type d'opération se faisait en présence des jeunes filles intéressées par l'apprentissage du métier. Car, il faut bien le préciser, tout tissage commencé doit être terminé. C'est une règle d'or à laquelle sont astreintes toutes les prétendantes Parmi les outils du tissage, certains sont gardés jalousement par leurs propriétaires. En effet, on ne prête ni les cardes, ni le peigne, ni les quenouilles et bien d'autres choses qui sont très personnelles. Ces outils constituent un héritage incarnant la filiation des femmes. Comment procéder au tissage ? On commence par la tonte des moutons au printemps qui sera lavée. Dans certaines régions, on la fait bouillir et la débarrasser de toutes impuretés. La laine exposée au soleil sèche et blanchit, elle est prête pour être cardée. Ce sont les femmes, encore elles, qui exécutent cette opération. Le filage est immédiatement entamé en faisant tourner un fuseau en bois de forme tronconique à la manière d'une toupie en tenant de l'autre main le bout du fil. L'opération pour construire le métier à tisser est, le moins que l'on puisse dire, compliquée et nécessite une patience et une agilité très particulière. La lourdeur des ensouples, ces deux planches ouvertes des deux extrémités qui sont déposées l'une contre l'autre et tenues par deux montants mis à l'intérieur des ouvertures est primordiale. C'est entre ces deux ensouples qu'est placé le métier. Deux roseaux sont glissés près de l'ensouple supérieure dans l'encroix fait par la fileuse en va et vient. Ce sont les baguettes d'envergure qui maintiennent le parallélisme des files de la chaine. Le made in China a tout tué Une fois le tissage commencé, il est très plaisant de le voir, le bruit du lourd peigne (khoulala) incite à un petit somme.Derrière le métier à tisser, les femmes murmurent des chansons qui se mélangent avec les battements du lourd peigne, procurant une mélodie agréable à l'ouïe. Le travail est continuel jusqu'à ce que l'ouvrage prenne fin. Les jours de l'aïd, les vendredis et le Mouloud, date anniversaire de la naissance du Prophète, sont fériés pour les tisserandes. Un rituel des plus étranges est à signaler : le jour de la descente de l'ouvrage ou la coupure de l'objet tissé, on interdit aux enfants de le voir. Les femmes s'enferment toutes seules dans la chambre où se trouve le métier loin des yeux des enfants. Elles procèdent à la coupure puis tout le monde s'attable pour déguster du café ou du thé avec du " r'fis ", une préparation à base de pâte, de miel et de raisin secs. De nos jours, ces pratiques ancestrales font partie de l'histoire. Elles n'intéressent plus personne depuis que citadins et ruraux ont délaissé certains habits traditionnels et commencé à se procurer couvertures, habits et autres tapis made in China dans le commerce. Abdelkader Ham 16 numéro 44 Du 8 au 14 octobre 2014 Détente MotSfléchéS Mots croisés HORIZONTALEMENT 1 - A vous donner la chair de poule 2 - Vendre - A moi 3 - Illusoire 4 - Objets formant un tout - Laissa loin derrière 5 - Couloir de navigation - Liquide vital - Deux pour César 6 - Pâté impérial - Traditionnel 7 - Mouvements de sportif 8 - Appelle sa biche - Graminée des sols humides - Irlande chez elle 9 - Trés cruel - Plante décorative 10- Dépourvus de tige - Agence spatiale VERTICALEMENT Soduku A - Recevras chez toi B - Il donnait l'accord - Gros mot de bébé - Chef C - Pas du tout novateurs D - Flamboyer - Régal de labrador E - Espace isolé - Marque de gratitude F - Aïeux familiers - Production d'ouvrières G - Ornerez de belles couleurs H - Une des deux espèces sacrées - Virtuose I - Distractions légères J - Repoussées - Passé dans le langage courant K - Guide de mine - Coeur de flûte - Chose latine L - Incisera Citations Nous sommes comme des livres… La plupart des gens ne voient que notre couverture… Au mieux ils lisent notre résumé… Ou bien se fient à la critique que d’autres en font… Mais ce qui est certain… C’est que très peu d’entre eux connaissent vraiment notre histoire… SolutionSdeSjeux numéro 44 Du 8 au 14 octobre 2014 17 SciEncES Un pUrificatEUr d'EaU fabriqUé avEc... dES paqUEtS dE chipS Un nouveau dispositif à bas coût mis au point par des étudiants australiens pourrait permettre aux communautés éloignées de Papouasie-Nouvelle-Guinée d’accéder à l’eau potable. Le purificateur léger et facile à monter se compose de matériaux économiques comme des paquets de chips vides. D u contreplaqué, un tube en verre et quelques paquets de chips vides, voici tout ce dont a besoin ce nouveau purificateur d’eau à bas coût. Ce système de traitement révolutionnaire a été imaginé et mis au point par des étudiants en génie mécanique de l’Université d’Adélaïde en Australie. Objectif : offrir à tous la possibilité d’accéder à l’eau potable. Un privilège actuellement inabordable pour des millions de personnes dans le monde. Le projet a été développé en partenariat avec l’organisme ChildFund Australia qui lutte pour la défense des droits des enfants au niveau international. Le but de la mission était de trouver une solution permettant aux communauté éloignées de Papouasie-Nouvelle-Guinée de traiter eux-mêmes leurs sources, de grands réservoirs d’eau de pluie, susceptibles de contenir des bactéries pathogènes E. Coli, et autre agents néfastes pour la santé. moins chers. Ils ont alors constaté que la nouvelle version fabriquée à partir de matériaux de déchets et notamment de paquets de chips était tout aussi efficace.Le dispositif final fonctionne en exploitant la lumière du soleil. Pour ce faire, l’eau circule à travers un tube en verre d'1,5 mètre de long. Celui-ci repose sur une sorte de tranchée de contreplaqué entièrement recouverte du verso métallique des paquets de chips. A l’intérieur du tube, l’eau est exposée aux rayons du soleil et surtout aux UVA réfléchis par le matériau argenté. Ce sont ces rayonnement qui vont endommager de manière irréversible l’ADN des agents pathogènes. Selon Cristian Birzer, "le système peut traiter avec succès près de 40 litres d’eau en quatre heures. Le plus beau est qu’il est conçu pour être modulaire, car plusieurs modules peuvent être ajoutés pour de plus grandes quantités d’eau".? Un dispositif économique, léger et facile à monter Les ravages du manque d'accès à l'eau potable Pour ce faire, le dispositif de traitement de l’eau devait répondre au conditions suivantes : être à la fois économique, léger et ne nécessiter d’aucune qualification particulière pour le monter. "Notre priorité était de développer un système avec, et pas seulement pour, les utilisateurs finaux" a expliqué dans un communiqué Cristian Birzer, professeur des étudiants en génie mécanique et superviseur du projet.Il revient sur les exigences formulées aux prémices de la mission : "Nous voulions quelque chose où nous pourrions fournir des lignes directrices en termes de conception et laisser les communautés locales construire et installer leurs propres systèmes en utilisant des matériaux facilement disponibles et qui pourraient être facilement entretenus et remplacés".Le nouveau purificateur conçu par les ingénieurs australiens satisfait largement ces attentes. Avec un coût de seulement 67 dollars, soit environ 50 euros, celui-ci est capable en moins d’une demi-heure de réduire la concentration de bactéries jusqu’à des niveaux indécelables. Exploiter les rayons du Soleil Pour réaliser un tel exploit, l’équipe a d’abord commencé par élaborer un système de traitement efficace en utilisant des matériaux de haute qualité. Partant de cette base, il ont ensuite construit une version plus rudimentaire avec des composants beaucoup Le dispositif innovant va être testé sur le terrain en Papouasie-Nouvelle-Guinée où le manque d'accès à l'eau potable est un problème dramatique. "Aujourd'hui, nous constatons que les deux-tiers de la population n'ont pas accès à de l'eau sûre et pouvant être bue. Et nous voyons chaque année quelque 900 enfants mourir de diarrhées, causées par de l'eau non traitée notamment", a indiqué John Fenech, de ChildFund, repris par ABC News. Le purificateur pourrait donc véritablement sauver des vies et ce, pour un coût modeste. "ChildFund apprécie beaucoup tout type d'idées permettant de réduire les coûts. Nous sommes très, très excités au sujet du potentiel montré par l'invention et nous attendons que les premiers résultats arrivent", a til conclu. Un aScEnSEUr SpatiaL poUr voyagEr En orbitE dèS 2050 ? O L'entreprise de construction japonaise Obayashi a dévoilé de nouvelles avancées sur son projet d’ascenseur qui permettrait d’aller dans l’espace d’ici 2050. ubliez les fusées et les navettes spatiales, la nouvelle tendance pour se rendre dans l’espace est l’ascenseur. C’est du moins ce que soutient l'entreprise de construction japonaise Obayashi. Il y a deux ans, la société a annoncé être en mesure de construire un ascenseur spatial. Le projet semble lui tenir à cœur puisque aujourd’hui encore elle prévoit de rendre son dispositif fonctionnel d’ici 2050.??Selon ses concepteurs, l’appareil devrait s’étendre sur plus de 96.000 kilomètres, bien loin au-delà de la ligne de Kármán située à 100 kilomètres et définissant la limite entre la Terre et l’espace. Le système permettra d’acheminer des personnes et marchandises vers une station spatiale conçue a cet effet. Il utilisera pour cela des cabines robotisées alimentées par des moteurs linéaires magnétiques. ne sommes pas encore en mesure de fabriquer des câbles assez long", admet Yoji Ishikawa. Il développe : "Nous sommes capables de produire des nanotubes de 3 cm seulement, or il nous en faut bien plus. Nous pensons être capables d'y arriver d'ici 2030".??Pour y parvenir, l’entreprise n’a pas hésité à mettre tous les moyens aux services de sa cause. Des universités des quatre coins du Japon travaillent actuellement sur le projet tandis que des concours sont organisés pour confronter les chercheurs et mettre en commun leurs ressources. Cependant, la réalisation ne pourra certainement se faire qu’en collaborant à l'échelle internationale. ?? La clé du projet : les nanotubes Si ce projet voit le jour, il pourrait permettre de faire voyager jusqu'à 30 personnes dans l’espace pour seulement 200 euros. Une somme assez dérisoire comparée au prix que coûte un envoi de marchandises au delà de la Terre (environ 18.000 euros par kilo). Quant au voyage humain, il faut pour l'instant se tourner vers des sociétés comme Virgin Galactic pour rêver un jour partir dans l'espace et le ticket coûte la bagatelle de 250.000 dollars (environ 190.000 euros). Outre le tourisme spatial, l’ascenseur pourrait également permettre de lancer des vaisseaux directement depuis la nouvelle station spatiale, économisant ainsi de grandes quantités de carburant utilisées d’ordinaire pour dépasser la force gravitationnelle de la Terre. Si le projet semble tout droit sorti d’une œuvre de sciencefiction, la compagnie affirme qu’il peut tout à fait être réalisable grâce aux nanotubes de carbone, un matériau extrêmement résistant. "La force de traction produite est presque cent fois supérieure à celle obtenue avec des câbles en acier, donc c'est possible" explique dans un communiqué Yoji Ishikawa, responsable du pôle recherche et développement d’Obayashi.Avant de partir à la conquête de l’espace en ascenseur, il reste toutefois un problème à résoudre et non des moindres : la longueur des câbles. "À l'heure actuelle nous Un voyage low-cost 18 HIGH TECH Numéro 44 du 8 au 14 octobre 2014 Le TOP 10 des smartphones Les pLus AUTONOMES 01net a développé une nouvelle procédure de test d’autonomie qui confronte les batteries des smartphones à une salve de tâches épuisantes, mais plus en phase avec nos usages. Les résultats sont surprenants. S ouvenez-vous de votre Nokia 3310, cette brique GSM capable de vous apporter messages et appels trois jours durant sans jamais s’approcher d’une prise de courant. Nous sommes en 2000. 14 ans plus tard, la plupart des smartphones ne peuvent pas se passer d’un coup de chargeur après une journée d’utilisation normale. Difficile de parler de régression, tant leurs performances ont réalisé un bond monumental depuis… Mais nous avons décidément du mal à nous y faire. Et cette frustration a pris davantage d’ampleur à mesure que nos smartphones devenaient de plus en plus indispensables. Et plus polyvalents aussi. Processeurs, écrans, capteurs en tous genres, la puissance déployée par les smartphones n’est pas vaine, elle correspond à l’évolution naturelle d’usages multimédia toujours plus poussés : photo haute-résolution, capture vidéo Full HD, jeux en 3D, multitâche, etc. Comment concilier cette débauche de performances avec une autonomie convenable ? Un défi technologique de taille, sans doute l’un des plus grands de ces prochaines décennies pour les fabricants de smartphones et d’appareils mobiles en règle générale. Au labo de 01net, tous les smartphones passent 3 tests d’autonomie distincts : navigation web, lecture vidéo HD, et communication vocale. Ces trois mesures, une fois mises en commun, nous permettaient jusqu’à présent d’obtenir une vision très précise des performances des smartphones pour trois usages spécifiques. Mais ces trois procédures ne sont pas toujours satisfaisantes, notamment parce qu’un même smartphone peut être très autonome en communication vocale, et beaucoup moins en lecture vidéo. Une question de taille (de batterie), mais aussi d’optimisations. Ces optimisations, à la charge du fa- 1. Sony Xperia Z3 Compact 6. Huawei Ascend G6 Bluffant. Le Z3 Compact pulvérise le record de notre test maison avec 8h49 sans faiblir, soit 40 minutes de plus que son poursuivant. Un écart considérable, d'autant que ses performances sont de haut niveau. Autonomie 01net : 8h49 | Prix : 499 € L'Ascend G6 de Huawei est le 6e smartphone le plus autonome en usage polyvalent alors qu'il ne coûte que... 199 €. Il le doit notamment à un processeur peu gourmand en ressources. Autonomie 01net : 7h30 | Prix : 199 € 2. HTC One M8 3 minutes, c'est l'écart qui sépare ce HTC One M8 du Galaxy S5. Suffisant pour grimper sur la seconde marche de notre podium, alors même qu'il fait moins bien (de très peu) dans nos 3 tests d'usages spécifiques. Autonomie 01net : 8h05 | Prix : 679 € 3. Samsung Galaxy S5 Le Galaxy s5 est le troisième meilleur smartphone de ce classement d'autonomie avec 8h02 loin de la prise. Et on peut dire qu'il est polyvalent : 26h en conversation et plus de 15h en lecture vidéo. Rien à dire. Autonomie 01net : 8h02 | Prix : 649 € 4. Nokia Lumia 1520 Comme le Galaxy Note 3, le Lumia 1520 réalise est un très bon score grâce à la capacité de sa grosse batterie (3400 mAh). Il n'est pourtant que 9e de notre 10 des plus endurants en communication vocale (18h). Autonomie 01net : 7h41 | Prix : 529 € 5. Sony Xperia Z2 Annoncé début 2014, le Z2 se défend bien avec 7h30 d'autonomie. Il fait même mieux que le nouveau modèle censé pourtant être meilleur que lui sur ce plan. Une très bonne affaire, vu que son prix est en baisse constante. Autonomie 01net : 7h39 | Prix : 599 € 7. Sony Xperia Z3 Le dernier-né des smartphones haut de gamme se classe septième. Pas mal, mais le fabricant nous avait promis une autonomie 30 % supérieure au Z2, qui fait mieux que lui de 15 minutes. Autonomie 01net : 7h23 | Prix : 679 € Le Galaxy Note 3 de Samsung est longtemps resté une référence en terme d'autonomie, notamment grâce à son imposante batterie de 3200 mAh. Il se classe 8e de notre top 10 avec 7h18 au compteur. Autonomie 01net : 7h19 | Prix : 499 € 9. BlackBerry Passport L'autonomie est l'un des arguments historiques de BlackBerry. Son Passport se classe 9e de notre top 10 des smartphones les plus endurants, et il est le 3e meilleur choix pour les bavards (13h09 en conversation). Autonomie 01net : 7h18 | Prix : 649 € 10. iPhone 6 Plus Le plus grand des iPhone 6 arrive 10e de notre classement avec une autonomie polyvalente de 6h41. Il est pourtant 4e de notre classement des smartphones les plus endurants en lecture vidéo continue. Autonomie 01net : 6h41 | Prix : 809 € bricant, permettent d’améliorer la façon dont les différents services et programmes d’Android, iOS ou Windows Phone exploitent le processeur et la mémoire vive de l’appareil, entre autres. L’exemple d’Apple est particulièrement parlant. L’autonomie en communication de l’iPhone 6 est de 12h27 minutes, très éloignée des 26h du Galaxy S5 et des 24h du HTC One M8. Et pourtant son autonomie en lecture vidéo, de 10 heures, se situe dans la moyenne. Nos comparatifs permanents de smartphones prennent en compte aujourd’hui ces disparités, mais nous voulions aller encore plus loin. Numéro 44 Du 8 au 14 octobre 2014 19 lEcTurE ROMAN INEDIT JE DéfENDRAI mA mèRE AvANt lA JustICE Par RACHID EZZIANE Villeblevin, France, le 4 janvier 1960. La Facel Vega 3B, la voiture la plus rapide de l'époque, dérape, sort de la route et percute un arbre. Dans la voiture se trouvaient Albert Camus, Michel Gallimard, sa femme et leur fille Anne. Dans ce roman, l'auteur fait parler Albert Camus au moment de son agonie, en imaginant un dialogue avec le jeune Algérien qui lui avait posé la question sur la guerre d'Algérie à Stockholm. Aussi, pour essayer d'apporter des éléments de réponse sur l'engagement d'Albert Camus au sujet de l'Algérie. Son histoire, son peuple, sa nation. "Je crois en la justice, mais je défendrai ma mère avant la justice", avait-il dit. Est-ce suffisant pour lui faire endosser tout ce qui a été dit sur lui jusqu'à ce jour ? Pouvait-il être autre que ce qu'il était ? "Compatriote à temps partiel", comme disait Abdelkader Djeghloul… Troisième Episode Ils ont commencé par faire sauter les trains, puis les bus, et ils sont arrivés aux cafés-bars. Je ne peux pas comprendre. Quand on sacrifie des enfants innocents pour une cause –quelle que soit la légitimité de cette cause, je ne comprends pas. S’ils continueront avec cette logique– absurde, ils nous feront tous partir. Du premier homme, au dernier arrivé. Et ça aussi, ce n’est pas juste. J’en ai parlé de ça à mon ami Saddek. Lui, il a été plus loin. Il m’avait dit qu’il les haïssait – ceux qui ordonnaient les attentats meurtriers, aveugles. Et ces coups de feu qui faisaient sursauter ma mère, la nuit ; qui la rendaient anxieuse, me rendaient fou. Et j’ai peur pour elle. Pourtant les arabes ont de l’honneur. Cet honneur, des seigneurs, c’est les arabes qui nous l’ont appris. Jamais, je n’aurais cru cela possible de la part d’hommes d’honneur. Je sais, un vent nouveau souffle sur le monde. Ce vent d’Est, charriant idées de justice et de partage des richesses, et qui est, en vérité, leurre et malheur, Goulag et totalitarisme. Ce n’est que l’autre face de la «médaille» de la peste. Je sens que les uns et les autres m’attendent au tournant. «J’en ai assez de vivre, d’agir, de sentir pour donner tort à celui-ci et raison à celui-là. J’en ai assez de vivre selon l’image que d’autres me donnent de moi…» J’ai la conviction, la ferme conviction, que l’histoire a pris un coup de vieillesse ; et elle se cherche un corps jeune. Un nouveau monde est en train de naître dans la douleur. Et je n’y peux rien. J’entends quelqu’un m’appeler. Je n’arrive pas à distinguer nettement la voix. Mais je le connais cet accent ; il est Algérien. Tout est brouillé dans ma tête. Où suis-je ? Pourquoi ce jeune homme insistet-il à me suivre. Je lui ai déjà dit ma pensée. Je crois que ce sont les autres, les commanditaires, qui me l’envoient. Comme à Stockholm, à chaque fois qu’il me posait une question, il s’en allait auprès de ces personnes s’enquérir de ce qu’il devait me dire. J’avais suivi tout le stratagème. Et dire que ce jour j’étais dans un autre monde. Ce prix (le Nobel), que je n’attendais pas, m’avait mis sous les feux de la rampe. Moi, le fils de Belcourt, l’île des laissés pour compte, j’étais reçu au palais royal de la Suède, entouré de rois et de reines, d’hommes d’Etats et de noms prestigieux. J’avais droit à un moment de répit. Vivre quelques instants de joie. Rendre hommage à tous ceux qui m’ont donné, un jour, la possibilité d’aller au-delà de mon monde –qui ne dépassait guère la rue où nous habitions. Pourquoi s’acharne-t-on sur moi ? Je ne suis pas un homme politique. Mon travail, c’est les idées. Certes, on s’engage par et pour les idées ; mais ça doit rester juste un point de vue intellectuel. Je n’ai jamais prétendu détenir la vérité. Et qui oserait dire une telle bêtise ? La vérité a été toujours difficile à appréhender. Elle est souvent incertitude, doute ; des fois, fuite en avant, quand elle est – surtout, intellectuelle. Avant le monothéisme, avant la philosophie athénienne, la vie était considérée comme une roue qui tournait sur elle-même. Tout était cyclique. La vérité était «passé». Le passé qui s’enroule sur lui-même, à l’infini. Même l’injustice pouvait être vérité – à ne pas déranger. Confucius et Lao Tseu prêchèrent la sagesse du respect des usages établis. Pour que les choses aillent mieux, laissons-les comme elles sont, disaient-ils. Mais à l’arrivée des premiers prophètes, et des premiers philosophes, la vérité devint futur, après qu’elle fut passé. La certitude devint mouvement, changement. Et les révoltes éclatèrent partout dans le monde, contre l’injustice et les faits établis depuis des millénaires. Je comprends ce qu’il veut l’arabe. Il veut le changement. Dans ses yeux, je n’ai pas décelé de la haine ou du mépris. Son regard m’appelle à plus de rapprochement. C’est vrai, dans mon puzzle Algérien, il y manque des pièces. Et même qu’il y manque des pièces maîtresses. Depuis que le jeune arabe m’avait «intercepté» à Stockholm, publiquement, juste après l’euphorie du Nobel, je n’ai cessé de penser à revoir tout ça. Que dira-t-on de moi après la dernière pelleté ? J’imagine, d’ici, les uns diront que j’ai choisi mon vrai pays – la langue ; les autres diront que j’ai failli – à mon devoir. Ils diront ce qu’ils diront, les uns et les autres, ils sauront que je ne suis qu’un homme comme les autres, avec mes forces et mes faiblesses – d’homme. Je n’ai jamais prétendu être le «surhomme» de Nietzsche. Les surhommes sont ceux qui, il y a des siècles, avaient osé défier les règles établies, les forces de la nature, pour mettre en marche la roue de l’histoire en créant les premières civilisations. C’est à ceux-là qu’on doit tout. Car ils nous ont légué les langues et les écritures, l’art et l’architecture, les chiffres et la géométrie. Je suis un Gallo-romain, saturé d’hellénisme. Les gaulois sont mes ancêtres, les Romains m’ont donné une identité, les Grecs une civilisation. Au-delà de ce limes je n’ai point de repères ; tout est barbare. Où je vais, l’Alsace m’appelle, son vent glacial me corne les oreilles, quand j’entends le chant des cigognes. Et l’autre pays, celui de ma mère, pas si loin des côtes de l’Algérie. Où les maures et les arabes y ont séjourné plusieurs siècles. Où les trois religions monothéistes se sont côtoyées avec harmonie et douceur. Mais le lieu où l’on naît, lui aussi, marque l’homme de son empreinte spécifique. L’Algérie m’a marqué du sceau de la seigneurie. Cette chose qui colle à nous autres les fils du soleil. C’est à cause de ce soleil, qui fait mûrir les fruits précocement, que nous sommes chaleureux, impulsifs jusqu’à parler avec les gestes et à haute voix. J’ai pris de cette terre des dépôts de glaise et d’humus, par cumul, ils sont devenus substrat à tout ce que je suis. Ma mère, quant à elle, ne peut pas concevoir qu’elle puisse vivre loin de l’Algérie. Quand je lui ai proposé de venir à Paris, elle m’a, en toute simplicité, dit : «Mais il n’y a pas de petits arabes ». Moi je l’ai choisie avant la justice, mais elle, elle a choisi les petits arabes avant moi. Elle sait de quoi elle parle ; de son pays… et elle avait raison. Et dire, qu’ici en France, je commençais à prendre de l’avance sur mon passé. L’envie de m’installer ici, en France, avec les miens pour toujours – y compris avec ma mère, dilatait mon cœur d’espoir et de joie. Je crois que mon souffle d’écrivain ne tarira jamais, ici en France. Mon bonheur est là, il coule avec les mots que je couche sans interruption sur les feuilles. Quand je commence un manuscrit, ou je le finis, je suis heureux comme un enfant. Ma sève nourricière, ma rage de vivre, mon existentialisme -liberté, je les ai toujours cherchés- trouvés, dans ces grimoires que moi seul savais déchiffrer. Dès «l’envers et l’endroit », j’ai senti cette chose m’envelopper ; le contraste de la vie. Le «souci» de la nuit et du jour. Et plus je vieillissais, plus le soleil et la nuit habitaient mon cœur, s’affrontaient en un duel – de vie et de mort. Mes nombreux voyages me l’ont confirmé ; un jour, c’est le froid qui rend les choses mono- tones, et la tristesse mêlée à de la faiblesse m’envahissait ; d’autres fois, sous le soleil, les paysages deviennent resplendissants, et ils me donnent la force de croire et le courage d’agir. A Djemila, mon esprit ressuscitait après «la mort de l’âme». C’est de ce duel, entre la vie et la mort, entre le doute et la certitude, entre le destin et le libre arbitre, qu’est né «Caligula». La mort n’est rien ; mais c’est une vérité lourde à porter ; elle est comme le mystère de la chose que nous cherchons dans la vie. Mensonge. Tout se joue à «qui perd gagne», et même à qui gagne perd. Le monde est indifférent à la douleur de l’homme. Tout est «étranger», Kafkaïen. Absurde… irrationnel. Qu’est-ce que la vie ? Si ce n’est qu’un même jour qui se répète du vendredi au vendredi. Tout est statique. Lassitude. Piétinement. Bourbier. Mort… et répétition jusqu’à l’infini. Ce n’est que le mythe de Sisyphe. Mais la géhenne, c’est d’en être conscient. Malheureusement «le rocher roule encore». Et les drames, des fois, souvent, ne sont que le fruit de malentendus. Et pour ne pas sombrer dans la douleur après le forfait, le seul sentiment qui peut nous sauver, c’est d’être de pierre. Et enfin, choisir entre la pierre ou le lit éternel. Mais s’il y a un vrai choix à faire, c’est celui de ne pas accepter le mal. C’est de la peste que je parle. De l’autre peste bien sûr, celle qui fit plus de morts que la vraie peste. Toutes les pestes réunies qui se sont abattues sur les hommes durant des années, voir des siècles, n’ont pas atteint, en nombre et en malheur, la barbarie de l’homme de 39-45. La mort fut érigée en idée, idéal, en règne. Et la peste de ces années-là régna à sa manière. Et elle se propagea à la vitesse des microbes ; et les hommes se mirent en rang, les uns derrière les autres, pour mourir. Et l’homme collabora pour la mort de l’homme. La lâcheté s’érigea en instinct de survie ; l’humanité régressait. Les hommes ne pouvaient plus se regarder en face. L’ombre, drue, en plein jour, noircissait les âmes de desseins morbides. Et tout s’effondra tel un château de carte. J’assistais à la décadence sans pouvoir rien faire. Seul mon stylo, la nuit, réclamait son droit d’existence ; réclamait la révolte. Mon stylo refusait d’être chose ; il parlait en écrivant ; il pensait en sillonnant les pages. Je suivais ses lignes ; j’acceptais sa logique ; arrêter la marche de l’histoire – telle qu’elle est. Inhumaine. A suivre 20 numéro 44 Du 8 au 14 octobre 2014 réflexion De la violence au quotiDien et Des Divers comportements antisociaux Par MohaMed Ghriss* On l’a dit et répété, l’acte de violence qui a coûté la vie au regretté joueur Ebossé, au stade du 1er novembre de Tizi-Ouzou, ne constitue qu’un épisode de l’habitus de l’agressivité et son pendant de l’anti-sportivité consacrées depuis belle lurette chez nos concitoyens des quatre points cardinaux du pays. Le délit commis parait évident mais comme l’ont souligné maints observateurs, dont le représentant officiel camerounais, ce geste odieux et condamnable constituerait toutefois un accident qui aurait pu arriver dans n’importe quel stade de football où les conditions sécuritaires laissent à désirer. S i la culpabilité de celui qui a lâchement agressé le défunt footballeur camerounais semble totalement engagée, la responsabilité d’autres éléments à divers niveaux des instances sportives n’en est pas moins retenue. Pour preuve, bien avant ce fâcheux évènement, il y a eu des dérives extra-sportives, notamment à Saïda (attaque à l’arme blanche du footballeur international Lafaoui) et à Sétif (réaction de jets de pierre suite à l’égalisation des Tunisiens à la fin du match ESS-ES Tunis)… sans que cela ait pu entrainer en son temps les graves sanctions méritées. Conséquence d’un pareil laisser-aller et laxisme des instances responsables concernées, cet exemple de violence caractérisée non puni comme cela se devait, (la Confédération Africaine de Football l’a fait après) ne pouvait qu’encourager indirectement les antisportifs de tous acabits à s’adonner librement à leurs pulsions agressives. Naturellement, on sait très bien qu’on a perdu depuis un bon bout de temps l’esprit fair-play qui caractérisait les joutes sportives algériennes durant les années soixante-dix pendant lesquelles on applaudissait l’adversaire du jour en fin de match, indépendamment du résultat de la rencontre. Aujourd’hui, les circonstances ayant changé, on assiste pratiquement partout à ce désir pathologique de vouloir terrasser coûte que coûte l’adversaire sportif, sans rien lui reconnaitre de valeur intrinsèque, l’essentiel étant pour le supporter chauvin de vaincre à tout prix pour satisfaire ses appétits narcissiques, surtout. A ce propos et le lecteur l’aura compris, la question dépasse le simple stade de la compétitivité sportive et pose avec acuité le problème des fondements éthiques régissant les assises de base de l’éducation et la culture dans notre société : en effet, inculque-t-on jamais dans nos diverses institutions pédagogiques et de formation, l’esprit de tolérance favorisant l’acceptation de l’autre en admettant le droit des différences pacifistes, les vertus du dialogue convivial évitant l’imposition des conceptions à sens unique niant la part et la valeur d’autrui ou encore l’apprentissage tôt de l’observation salutaire de l’autocritique de soi initiant aux principes de base de la pratique démocratique pour ne citer que cela ? La réponse est connue, ces points de soubassements désengager la responsabilité des instances gérantes de l’édifice collectif. Qui pourrait arguer qu’il ne s’agit pas là d’une forme d’acte de violence irresponsable due à la négligence insoucieuse ? du manque de sensibilisation, des produits périmés, de la triche… préventifs de la formation culturelle et éducative des esprits font terriblement défaut dans notre milieu sociétaire et l’exploitation de ce vide caractéristique ambiant a toujours été exploitée à des fins politiciennes et dangereusement déviationnistes par des milieux machiavéliques dont les pires représentants sont ceux qui ont entrainé l’Algérie dans la sanglante tragédie que l’on sait. Terrorisme routier, contrefaçon, laxisme des autorités… De nos jours, on en est encore à évoquer cette horrible période lorsqu’on vient à considérer cette autre forme de violence caractéristique des chauffards qui ont tellement causé de deuils effarants à travers l’ensemble du réseau routier de la République qu’on en est venu à les qualifier de «terroristes de la route», d’aucuns considérant leur permis de conduire comme un «permis de chasse» accordé de façon complaisante. Ces innombrables accidents semeurs de mort, c’est cette autre forme de violence et d’agressivité caractéristique enregistrée au quotidien comme le sont d’autres formes dont on peut citer, à titre illustratif, quelques cas, le lecteur pouvant aisément constater les autres exemples navrants foisonnant dans l’environnement immédiat de leur propre cité, quartier, voire à quelques pas de leurs foyers résidentiels. Si l’on ne prête pas attention à ces aléas encombrants et perturbateurs en s’impliquant consciencieusement avec un voisinage sur ses gardes, cela risquerait de dégénérer à coup sûr en cauchemar et d’entrainer de regrettables incidents, voire d’imprévisibles évènements. Considérons, par exemple, le énième délaissement par des instances économiques relevant d’autorités publiques ou d’entreprises privées contractant la réalisation de divers travaux et qui, après la fin des chantiers, abandonnent inconsidérément et de façon dangereuse des fosses d’eaux usées béantes ? Pareil pour cet entrepreneur irresponsable qui, une fois ses canalisations placées, abandonne la voirie publique sans réparer les dégâts occasionnés ! Cela aussi constitue un comportement agressif qui n’est ni plus ni moins qu’une autre forme typique de violence teintée de mépris que manifestent pareils partenaires de projets d’aménagements urbains vis-à-vis de la communauté citadine par leur manque flagrant de respect des normes élémentaires de civisme. Une autre forme de violence a été rapportée récemment à l’occasion de la rentrée scolaire par la presse nationale mentionnant qu’en certaines régions du pays, à l’Est notamment et au Sud, des écoliers et leurs parents ont signifié leur mécontentement aux responsables locaux face à des allées boueuses et poussiéreuses, voire marécageuses jouxtant les écoles qui ne demandaient pourtant pas assez de ressources, vraisemblablement, pour y remédier provisoirement… Par ailleurs, de simples fils électriques trainant assez longtemps au sol ou sur les trottoirs, sont tout autant susceptibles de causer le décès d’infortunés citoyens et partant l’émeute des gens exaspérés par le laxisme des instances et entreprises concernées par le défaut de garantie d’un environnement sain, dépourvu au moins des risques de dangers potentiels menaçant les citoyens, principalement les enfants. En parlant d’électricité, cela nous fait songer aussi au gaz et principalement ces cas trop fréquents de ces gaz fuyants ou de chauffages défectueux, causant des centaines de décès et dont la responsabilité incombe -par-delà celle due au manque recommandé de vigilance- à n’en pas douter aux rapaces véreux préoccupés par le seul fric, faisant de la sécurité des citoyens dont ils attentent indirectement à leur vie, leur denier souci. Cela aussi, c’est une autre forme de violence sournoise. Dans le secteur de la gestion du bâtiment, quand un organisme de réparation d’ascenseurs laisse à l’abandon ce dernier durant des années, causant d’innombrables désagréments aux locataires, le fait peut ne pas être évoqué car rangé dans la banalité depuis des lustres. Mais quand cet état de risque planant présentant un grave danger de chute dans le vide pouvant survenir n’importe quand, surtout à l’occasion impromptue d’un visiteur ignorant les lieux, l’accident fatal entrainé ne pourrait en aucun cas En zone campagnarde, combien de fois nous a-t-on signalé le danger résultant des descentes imprudentes dans les puits pour assainissement et où plusieurs citoyens y ont laissé leur vie par manque de prévention et de sensibilisation permanente des instances concernées ? Ces dernières étant responsables, dans ces cas précis, d’absence d’initiatives préventives à renouveler incessamment. A défaut, les fellahs mal informés continueraient à étouffer en masse dans les profondeurs de leurs puits, et cela même en tentant de secourir leurs proches en difficultés. Cette forme de délaissement qui relèverait, assurément, d’un acte de laisseraller caractérisant tout autant l’indifférence irresponsable, concourant tout autant à faire le lit au libre cours à la violence réactionnelle des contestataires. L’autre forme de violence typique en milieu citadin, cette fois-ci, a trait surtout comme on ne le sait que trop, aux délits fréquents de la délinquance juvénile : les kidnappings, le racket, les vols avec agressions à l’arme blanche, etc. Mais aussi aux actes criminels de corruption, de détournement de deniers publics, de trafic de drogue et de stupéfiants… et, entre autres, aux cas signalés de prolifération de bars clandestins où sévissent divers types de violence allant jusqu’à l’agression de paisibles passants ou des conducteurs de véhicules qui se font délester leurs biens et voitures et ce, par manque de détermination rigoureuse des zones circonscrites ou établissements autorisés à la commercialisation légale afin de proscrire les bars clandestins en pleine nature et veiller par làmême à l’état de santé de nombreux jeunes, voire des gamins qui, compte tenu d’un environnement socioéducatif et culturel quasi-défavorable, meublent leur vide intérieur en s’adonnant à la drogue et à la boisson un peu partout, y compris, de nuit, dans leurs quartiers. n n n numéro 44 Du 8 au 14 octobre 2014 Réflexion 21 n n n La nature elle-même pâtit de cette désolante situation parce que envahie par la prolifération de déchets de bouteilles et objets nauséabonds empestant diverses régions du pays par cette autre forme caractéristique de violence. Une réglementation rigoureuse devrait intervenir pour éradiquer ces bars clandestins infestant de nombreuses zones et quartiers périphériques des villes du pays. A défaut, cette autre forme de violence pourrait gravement dégénérer. Restons sur ce plan de la commercialisation des produits de consommation où maints médecins nous ont signalé la vente dans des pharmacies de produits pharmaceutiques périmés qui mettent en danger la santé des citoyens. Cela alors que des bouchers malhonnêtes s’adonnent, durant des années, notamment dans la région d’Oran, aux substituions des viandes ovines et bovines par de la chair de bourricots qu’ils vendaient traitreusement à leurs concitoyens. Et que dire de cette entreprise de production et commercialisation de frites sèches dans la wilaya d’Alger dont on a découvert dans l’un de ses sachets de «chips au fromage» un bout d’éponge jaunâtre taillé sous forme d’une morceau de patate et qui a failli étouffer un gosse ? On voit bien que les formes de violence et d’agressivité d’Algériens vis-à-vis d’autres Algériens se manifestent sournoisement par nombre d’autres formes de lâches agressions attentant à la santé et l’intégrité d’innocentes victimes. Tout comme celles d’employés d’entreprises qui s’amusent à déposer à l’intérieur de bouteilles de boissons gazeuses ou autres des insectes, de la verrerie ou des morceaux de plomb, par exemple… Autre forme de violence au quotidien à signaler, on ne pourra jamais les citer toutes, celle relative à l’accueil dans divers services que l’on est enclin de solliciter inopportunément, à l’occasion de telle ou telle circonstance exigeant le règlement de telle ou telle situation préoccupante de divers ordre. Comme c’était le cas de cette patiente gravement brûlée qui, évacuée de l’hôpital de Ténès vers celui de Douéra, par manque de moyens adéquats de soins urgents, s’est vue carrément refuser l’accès aux soins d’urgence et prescrire un rendez-vous dans une semaine ! La malheureuse a rendu l’âme devant les portes d’accès de l’hôpital de Ténès. Allez dire que ce refus d’admission d’un grave malade dans une enceinte sanitaire publique, quel que soit le motif qui le justifie, ne relèverait pas d’un avis inconsidéré prêtant le flanc aux sournoises tendances de l’inhumanité et par conséquent de l’agressivité sournoise ou méchanceté violente? Régionalisme, sectarisme et exclusion Dans ce même ordre d’idées, il y a également la violence que beaucoup de psychosociologues nationaux et étrangers ont observée depuis la décennie noire et qui s’est propagée dans le milieu professionnel algérien. C’est une forme sournoise de violence qu’on croyait dissipée, parce que présente aux lendemains de l’indépendance du pays mais qui a ressurgi par la suite, favorisée par les circonstances de la tragique décennie noire et qui s’est perpétuée par la faute d’irresponsables éléments qui l’ont encouragée, causant du coup du tort au monde des travailleurs. Il s’agit de l’autisme ambiant dans certains organismes publics et privés algériens particuliers où le personnel est uniquement de telle ou telle région du territoire national (?). Les exemples sont nombreux d’établissements ne recrutant leurs effectifs que s’ils sont originaires d’Alger, Oran, Tizi-Ouzou, Annaba ou M’sila, par exemple, au détriment des jeunes recrues postulant à l’emploi. Le hic dans cela, c’est que les responsables de cette situation néoféodale se donnent bonne conscience, pardessus le marché, refusant d’ouvrir les yeux sur le monde nouveau détribalisé des exigences pluralistes de la modernité culturelle universelle. Inutile de dire qu’avec pareilles attitudes autarciques et d’autisme socioprofessionnel, ils ne font qu’encourager ainsi des pratiques rétrogrades d’antan, tendant à perpétuer ainsi des sortes de «zaouïas» reconstituées sous formes professionnelles modernes dans les temps présents où vous ne pouvez y croiser à l’intérieur que des Arabophones, que des Kabyles, que des Mozabites, ou que des «Ouled Sidi Zekri», etc., alors que le bon entendement exigerait que ce personnel corporatiste néo-communautariste ne devrait nullement relever de la tentation sournoise de l’encouragement direct ou indirect au tribalisme ethnique ou régionaliste qui constitue, indéniablement, un obstacle à la diversité démocratique et pluraliste nationale. Cette attitude évoquée n’est assurément pas sans alimenter en filigrane les patterns régentant la culture de l’enfermement extrémiste. Pareil pour les tenants des diverses théories religieuses des «Madhahibs» (exégèses religieuses des rites Malékite, Hanéfite, Hanbalite, Wahhabite) dont les fanatiques qui ne s’en tiennent qu’à leur unique doxa exclusive, en refusant d’admettre la liberté rituelle pacifiste de l’autre, commettent un acte de violence caractéristique attentant tout autant à la diversité de l’unité nationale où, pour le souligner au passage, tous les adeptes d’autres confessions religieuses ou conceptions agnostiques et autres idéologies incroyantes y ont parfaitement le droit d’y vivre librement leurs crédos sans imposition des balises d’intolérance. Nul doute que ce vaste sujet requiert une sérieuse étude, abordant notamment des détails ancrés dans la société avec l’apport de témoignages concrets recueillis auprès de nombreux citoyens et internautes des quatre coins du pays et de l’immigration. Comme certains d’entre eux dont on a pu avoir écho de leurs divers avis sur ces multiples formes de violences envenimant le pays et qui exigent, selon la vox populi, le vieux recours universellement connu et qui a servi de facteur d’union solidariste, de fédéralisme, de concitoyenneté démocratique et de commensalisme pluriculturel et multiethnique dans les sociétés d’Afrique du Sud, des Etats Unis et d’ailleurs : c’est-à-dire l’ancrage de l’esprit de solidarité, de concitoyenneté, de confraternité, de convivialité et de recours démocratiques, scellant dans la pratique quotidienne les traditions d’étroites interdépendances citoyennes, promouvant autant que faire se pourrait, la culture de la non-violence, de l’associativité participative dans la société civile et partant du renforcement du bastion démocratique républicain de la nation. On en est loin de cet idéal merveilleux mais rien n’empêche, cependant, de s’y atteler pour y parvenir un jour… en dépit des multiples formes de violence caractérisant notre vécu quotidien. Bref, il ne faut pas favoriser les ingrédients qui alimentent la violence, surtout les germes sournois de l’extrémisme, du chauvinisme ou autre. En un mot, il y a lieu, comme ne cessent de le répéter les psychosociologues, de se méfier des tendances narcissistes et corporations restreintes, encourageant l’autisme culturel et l’incommunicabilité avec l’autre différent mais ô combien enrichissant et salutaire, exhortent les philosophes ! La culture moderne a depuis assez longtemps pris acte de la nécessité de se décentraliser de ses attaches de divers ordres et de relativiser les jugements du regard posé sur la culture d’autrui qui, par bien des aspects, est salutaire pour l’interéchange, la survie pacifiste en commun et partenariat social partagé (dixit Edgar Morin, Laplantine, Lévi-Strauss, Michel Serres, etc.) en faisant l’effort, cela va sans dire, de se remettre en cause quand il le faut afin de perpétuer la vie pacifiste intercommunautaire d’ici- bas. Cela demande du temps, assurément car, comme les spécialistes le savent très bien, les mis en cause qui persistent dans leurs subtils et sournois recours à encourager les ferments de la subculture de l’extrémisme et de l’autisme corporatiste, favorisant de la sorte les germes sous-tendant la violence, seraient les premiers à regretter leurs intolérances devant les contre-avis démocratiques des générations nouvelles. Ah, intolérance quand tu nous tiens et tant répercutée par les fameux dictons de : «H’na imout Kaci» (ici meurt Kaci, autrement je ne cède en rien) et «Maaza, maaza wa law taret» (c’est une chèvre, une chèvre même si elle vole) ! Ce qui prouve que l’intolérance est ancrée dans nos coutumes et que c’est tout notre système éducatif qui devrait être reconsidéré à la base et partant celui tout autant régentant le domaine de la culture, les rapports citoyens, la participation socioenvironnementale, etc. Et dans cette perspective, les réseaux associatifs, les médias publics et privés, les diverses institutions nationales concernées ont un rôle tout particulier à jouer dans ce contexte vital et déterminant pour la vie conviviale de demain qui se décide et s’édifie aujourd’hui En conclusion, et pour en revenir au domaine du sport et de l’esprit fair-play d’où nous sommes partis, histoire de rappeler, à l’issue de ce tour d’horizon sur quelques exemples sur des formes de violence au quotidien, que l’incident de Tizi Ouzou a été un accident de parcours comme il y en a tellement d’autres survenant fréquemment à travers le pays et le monde. Mais ce qui importe le plus, c’est qu’il convient de situer les responsabilités de chaque partie prenante dans cette affaire devant les instances judiciaires pour qu’à l’avenir cela ne se reproduise plus. Et en attendant, espérons que le formidable exemple du public sportif de l’équipe éthiopienne de football qui a applaudi le team de l’Algérie en fin de match malgré le fait que leurs favoris ont été battus sur leur terrain, puisse servir d’exemple pour nos supporters qui ont tout à gagner à adopter un comportement fairplay vis-à-vis de l’adversaire du jour. Ce serait le meilleur hommage qu’ils puissent rendre aux Verts qui se sont fait maintenant une réputation dont il convient de veiller à sa pérennité, sachant que le moindre acte de violence risquerait de tout remettre en cause quand on se met à l’écoute des démons du hooliganisme saccageur… alors qu’au sein des Fennecs, l’ambiance est à l’esprit de combativité et fraternité sportive, galvanisant l’unité du peuple algérien en lui prodiguant de la joie comme cela n’a jamais eu lieu depuis les célébrations de l’indépendance un certain 5 juillet 1962. Qu’on adopte les grands remèdes salutaires pour nos enfants et puisse le sport roi algérien aller dans le sens de la consécration africaine que l’on lui souhaite tous sans brandir de fumigènes ou contraindre l’adversaire du jour mais en encourageant simplement les nôtres et en adhérant toutefois sportivement à la maxime universellement observée félicitant le meilleur qui gagne et non le fustigeant et encore moins l’agressant. Puisse ce regrettable incident servir de déclic aux sportifs nationaux et aux Algériens, d’une manière générale, pour faire propager la culture de la tolérance et de la considération d’autrui : «La règle d’or de la conduite est la tolérance mutuelle car nous ne penserons jamais tous de la même façon, nous ne verrons qu’une partie de la vérité et sous des angles différents.» (Gandhi) M. G. *Auteur, essayiste, journaliste indépendant 22 Numéro 44 du 8 au 14 octobre 2014 SPoRtS HamId BengHenzet, ancIen Inter-gaucHe et arrIère central du scad : «Entre nous et le club, c’était le grand amour» De 1964 à 1971, l’équipe de football du SCD Aïn Defla tournait avec des joueurs excellents dans tous les compartiments. En défense comme au milieu et surtout en attaque, elle a laissé son empreinte avec un poinçon façonné dans les grandes écoles du football de l’époque. Hamid Benghenzet, ancien joueur qui a fait les beaux jours du grand SCD, est issu d’une grande famille de footballeurs. Doté d’une classe et d’un talent irréprochable comme inter-gauche à l’attaque et omme un véritable rempart en défense, il nous parle de son ancien club, le sportif club de Duperré (SCD), actuellement SCAD (Sarie Chabab Ain Defla). Le Chélif : Bonjour, voulez-vous bien nous parler de l’équipe du SCD des années 1970 ? On en parle beaucoup mais les jeunes n’en savent pas grand-chose. Hamid Benghenzet : Tout d’abord, c’est moi qui vous remercie pour m’avoir projeté dans ces années de gloire et de réussite qui sont, aussi, celles des années de notre jeunesse. Ces années (1964-1972) étaient des années qui valaient toute notre vie. On y trouvait tout, la vraie amitié, la joie et surtout pas d’entourloupe. La sincérité était de mise, elle nous propulse toujours vers les victoires. On était à deux doigts de la nationale, la configuration du football national était comme suit : 4ème division, 3ème, 2ème et 1ère division. Le club du SCD jouait en 1ère division, ensuite la division d’honneur et la nationale. En division d’honneur, il y avait l’ASO avec ses joueurs de talent tels que Ghribi, Medadi, Fedlaoui et les frères Djelli. Du côté du SCAF, on avait Bellila, Mazouz, Maharzi, Belkheir ainsi que le gardien Dinda, tous de talentueux joueurs. D’ailleurs, la JSK, le MCA et l’OMR jouaient au niveau de cette division. Comment cela a été possible alors que vous n’aviez pas un entraîneur connu du milieu footballistique ? A vous dire vrai, nous nous entrainions seuls, cette catégorie de jeunes joueurs de l’époque possédaient une discipline de fer, surtout, elle était étoffée de cette volonté qui allait métamorphoser non seulement les joueurs mais aussi le club et son entourage. Nous avions El Khedim Rezki qui était, sur le papier, le coach de l’équipe. Dès fois, les joueurs comme Mokadem ou Djaballah faisaient fonction d’entraineur. Nous avions des joueurs qui habitaient tous Aïn Defla, à l’exception de Miraoui Abderrahmane et Hitachi Abed de Relizane qui sont tombés amoureux de la ville d’Ain Defla. Qui est-ce qui faisait donc la force et la puissance de cette équipe du SCD ? La véritable force c’était, comme je vous le disais, c’était sa discipline, sa volonté et surtout les dirigeants hors-pairs qui ont su diriger le club sans aucun budget et cela était grâce à l’aide des citoyens. Comme gardien, nous avions feus Rezkallah Rachid et Mokedem Abdelkader, des portiers inégalables sur tous les plans, on avait aussi Miraoui, Zidouk Mohamed, Djelit Mokded dit Mayo et Garni Youcef qui étaient comme une véritable muraille. Il y avait un milieu de terrain exceptionnel constitué de joueurs d’une grande intelligence, comme Riffi Benyoucef, feu Djaballah Mohamed, Benghenzet Dahmane, Hitachi Abed et Attafi Djilali. Pour ce qui est de l’attaque, elle était composée de feu Mokadem Abderrahmane, Tahar Djayahia, Mokeddem Abdellah, Hamid Benghenzet, Kamel Kebab dit Boulboul, ces joueurs à eux tout seul constituaient la ligne d’attaque la plus dangereuse et surtout la plus exemplaire de par ses prouesses, dribbles et buts. Par son jeu très plaisant, ses démarrages, ses accélérations et surtout leurs sens vers les buts, ils galvanisaient les foules de supporters. Ils savaient tous marquer des buts, c’étaient de bons passeurs, de fins dribbleurs, tandis que Kamel Kebab, qui était doté d’une force herculéenne, possédait une vitesse de pointe extraordinaire qui déroutait tous les défenseurs ; il était aussi connu pour ses tirs foudroyants. Les portiers adverses en avaient tellement peur qu’ils ne voyaient même pas le ballon entrer dans leurs filets. Les équipes de l’époque, c’étaient Sour El Ghozlène, Reghaia, le Stade Algérois, la Casbah, le RUA, le RAMA et le port autonome d’Alger. On jouait souvent en ouverture au stade du 20 août de Belcourt des matchs important comme CRB-MCO et USMA –NAHD. Notre seule faiblesse, c’est que nos joueurs ne savaient comment adopter une tactique contre chaque équipe adverse. On ne savait pas la préparer parce qu’elle n’était pas en vogue dans le football de l’époque. D’ailleurs, ils n’entendaient jamais parler de ce mot, tout ce qu’ils savaient, c’était tout simplement jouer avec un ballon. Au vu de son mérite, pourquoi le SCD n’est-il pas arrivé à accéder en division supérieure ? Pour la simple et unique raison que toutes les équipes se valaient, il n’y avait pas d’équipe faible ni d’équipe meilleure, elles étaient égales et le championnat était vraiment très serré. Et nous n’avions pas cette chance sauf peut être à deux reprises lors du dernier match et nous avons été éliminés. C’était des moments durs et pénibles à vivre mais c’était la loi du sport. Le mot de la fin, ou bien un message à transmettre ? Je m’adresse à cette grande jeunesse. Redonner nous notre football, il nous a été dépouillé, ils l’ont vidé de son sens, de ses belles parades, de ses belles empoignades, ne parlons pas de ses dribles, de ses passes lumineuses. Rendez-nous au moins notre discipline et surtout notre pudeur. Djilali Deghrar Ils ont dIt : Ahmed Allili dit Hadji, ancien inter gauche : «Notre football a perdu de sa notoriété. Le SCD était un exemple pour toute la région, des citoyens venaient de très loin pour assister à ces fameuses parties de football. Les joueurs étaient tous dotés d’une technique et d’un comportement des plus positifs.» Amokrane Youcef, supporter : «Faut-il attendre que les morts reviennent pour reprendre le flambeau, tels que M’hamed El Ghrici, si M’hamed Dracine et héroïque Kiki qui faisait à lui seul la joie et la gaité des supporters d’antan ? On recevait nos matchs à El Amra et on partait à pieds, à vélo, ou bien avec ammi Dracine ans sa Juva 4. Attafi Benmira dit Ritchy, ancien joueur : «Ah, ce bon vieux temps, qu’estil devenu ? On se demande pourquoi le football a tant régressé, et c’est la faute à qui ? Pourquoi ne pas reprendre de zéro et recommencer de manière efficace et intelligente ?» Bellali Hadj, ancien entraineur : Nous assistons actuellement à un remake mais beaucoup plus en affaires. En l’absence de véritables schémas de jeu et de vrais dirigeants sincères, le football restera toujours dans a léthargie. Je dois signaler et dire que Djouhri Abdallah (El Boulice) qui avait joué à l’OA (Olympique d’Affrevillois) avant de rejoindre le club du SCD. Djouhri avait fait beaucoup pour le club, il avait initié les joueurs sur le règlement, il nous a ramené un ballon de football «réglé» et surtout, il a préparé les jeunes en leur inculquant les trucs élémentaires du football, il nous a enseigné également les ficèles du football de l’époque. Kaddoun Ahmed, dit Pata, ancien joueur : «Le football nous apprenait à nous aimer et nous unir dans les moments difficiles, de temps à autres je revois des anciens joueurs de discuter ensembles, cela réveille en nous la nostalgie.» D. D. Numéro 44 du8au14octobre2014 23 SPoRTS ladisciplineestBienimplantéeàchlef Le volleyball fait des émules à travers la wilaya La date de la rencontre entre les deux équipes de volleyball, le POC Chlef qui recevait Ain Azel, a été avancée afin que les joueurs puissent passer en famille les fêtes de l’Aïd El Adha. Le match entrant dans le cadre du championnat d’Algérie seniors messieurs s’est déroulé au niveau de la salle omnisport de Hay Bensouna à 16 heures ce jeudi 2 septembre 2014. Nous y avons rencontré M. Khaled Belkacemi, membre de la fédération nationale de volleyball et président de la commission sportive universitaire au niveau de la fédération algérienne de volleyball qui a bien voulu nous livrer ses impressions. Khaled BelKacemi B elkacemi assiste au match comme représentant de la fédération algérienne de volleyball pour superviser cette quatrième journée du championnat super-division nationale I opposant l’équipe du POC Chlef à l’équipe d’Ain Azel. Le match a été avancé pour permettre aux athlètes et aux dirigeants de fêter l’Aïd El Adha El Moubarak en famille. En cette occasion et au nom de la fédération algérienne de volleyball, M. Belkacemi souhaite un joyeux Aïd El Adha à tous les athlètes et à toute la famille du volleyball algérien sans oublier la famille du volleyball chélifienne à laquelle il dit appartenir ainsi qu’au journal Le Chélif qui ne ménage aucun effort pour suivre le sport en général et le volleyball à Chlef en particulier. «Nous souhaitons à ce jeune hebdomadaire beaucoup de courage et beaucoup de réussite», indique M. Belkacemi, qui nous informa que Chlef est un pôle de développement par excellence pour cette discipline. «Nous venons d’être classés dernièrement, par le ministère de la Jeunesse et des Sports, au même titre que les wilayas de Sétif et de Bejaia en tant que pôles d’excellence pour le volleyball, ce qui dénote l’intérêt des autorités publiques dont le ministère vis-à-vis de ce sport roi à Chlef», nous dit-il. «Nous assistons aujourd’hui à une rencontre de championnat national qui entre dans le cadre d’un calendrier initié par le collège technique lors de l’assemblée générale de la fédération. C’est un match équilibré entre deux bonnes équipes. Ce que nous sommes en train de voir, c’est que la petite équipe d’Ain Azel est en train de tenir la dragée haute à une équipe telle que le grand POC de Chlef, ce qui dénote que le volleyball algérien se porte bien. Nous avons cette Le Chélif, hebdomadaire régionald’informations deproximitééditéàchlef lechélifestpubliépar «lespressesduchélif»,eurl-Zone différéeBtfn10-chlef02000 saison le POC qui est en train de rajeunir son équipe pour préparer l’avenir et également pour assurer la formation des jeunes. Espérons que cette politique va donner des fruits dans le futur », tient à souligner M. Belkacemi. Des équipes ambitieuses et des infrastructures mal utilisées Pour le membre fédéral, il est loisible de constater qu’il existe des potentialités importantes au niveau de Chlef. «Vous pouvez constater avec nous la qualité du jeu des deux équipes. Il suffit d’encadrer les jeunes pratiquants de cette discipline, bien les prendre en charge et, inchallah, le futur du volleyball est assuré à Chlef», note-t-il. Pour M. Belkacemi, dans cette discipline, il n’y a pas que le POC, il y a également «deux bonnes petites équipes féminines», le Nedjemat Chlef et le WA Chlef qui sont en train de faire de bonnes choses en super-division sénior dames. «Nedjemat Chlef est connue sur la scène nationale et internationale. Elle vient en effet de participer au championnat d’Afrique en Tunisie où elle s’est classée à la huitième place sur 16 équipes, ce qui est un bon résultat sur le plan international. Le club est en train de former une bonne équipe de jeunes en séniors dames. Le WAC, quant à lui, est en train de faire son apprentissage en super-division. L’on souhaite, avec ces deux petites équipes, relancer le sport féminin et le volleyball dames à Chlef et au niveau national. N’oublions pas que quatre athlètes sont sélectionnés au niveau de l’équipe nationale qui va faire un stage à Chlef après l’Aïd El Adha. Il y aura également du 28 octobre au 6 décembre, un stage de l’équipe nationale sénior Directeur de la publication : alilaïb Rédaction : m.aïtdjida,m.Boudia,a. chérifi,m.Ghriss,larbih., B.Kamel,B.Kiouar,a.laïb, m.nakkab,l.med abdelkrim,a.Zighem dames qui est prévu également en Italie pour préparer les futures échéances et le championnat d’Afrique sénior dames qui se déroulera soit en Egypte soit en Tunisie et l’on souhaite une bonne représentation à notre équipe nationale et atteindre, pourquoi pas, le podium puisqu’on en a les possibilités », commente M. Belkacemi. Pour revenir au volleyball à Chlef, ajoute M. Belkacemi, «nous avons cette année, au niveau de la fédération, entamé un travail de longue durée qui va s’étaler durant tout notre mandat qui coïncide avec le cycle olympique (2012-2017). Ce projet va s’articuler essentiellement autour de la consolidation du pôle de développement qui va être pris en charge, au même titre que les deux autres, par le ministère et la fédération au niveau de la dotation en équipements et matériels ainsi que la formation des cadres. Deux stages de recyclage ont déjà été effectués à Chlef et il va y avoir des stages à l’étranger pour les entraineurs. A cet effet, le wali de Chlef, que nous remercions, vient de prendre une excellente initiative qui a consisté à doter les ligues de wilaya dont celle du volleyball (équipement et subvention très conséquente), dotation qui sera utilisée, je l’espère, judicieusement au profit du mini volleyball », explique M. Belkacemi. Vers la relance de la discipline La relance du mini volleyball et de la discipline en général à travers quelques communes ciblées est un des objectifs que s’est assignés la fédération. «Ces communes commencent déjà à prendre attache avec la ligue de wilaya de Chlef. A cet effet, nous avons l’exemple d’Ain Merane qui est en train de RC : n02/00-0906487B12 NIF : 001202090648712 Cpte bancaire : cpaagencechlef:1234000018913-44 Publicité : pourvotrepublicité,s’adresser àl’anep,1avenuepasteur,alger tél:021711664-021737128 fax:021739559-021739919 faire du bon travail avec des cadets que nous allons peut être intégrer au niveau de la ligue de wilaya. Je prendrai l’exemple d’Oued Sly qui est une grande école. Elle était finaliste dans les années 2 000 avec les minimes garçons. Il y a également Chettia qui était un grand pôle de développement. Nous allons toucher ces communes et également les quartiers comme la Cité Ruiz, Ouled Mohamed, Radar et les Vergers qui sont des berceaux du volleyball », rappelle notre interlocuteur. Lors d’une réunion qui a eu lieu dernièrement entre le bureau fédéral et le ministère, la priorité a été donnée à la formation et la prise en charge de jeunes talents qui sont le futur du volleyball algérien, nous informe M. Belkacemi qui estime qu’il n’y a pas d’autres choix que de travailler avec les jeunes de 9 12 ans. «Ces jeunes seront pris en charge, dotés de matériel et de bons encadreurs que désignera la fédération», indique M. Belkacemi non sans souligner que «Chlef est gâtée en infrastructures sportives qui, malheureusement, sont mal utilisées. Prenons par exemple la salle d’Oued Sly qui vient d’être homologuée par la fédération et qui est utilisée uniquement pour le handball et que nous allons relancer. Nous avons donc cette salle, celle de Chettia. Il y a 4 ou 5 salles qui sont opérationnelles et qui j’espère vont être prises en charge. N’oublions pas qu’après le football, c’est le volleyball qui est bien ancré à Chlef. Nous souhaitons au collectif du journal Le Chélif une bonne fête et nous souhaiterions, pourquoi pas, voir des équipes locales évoluer avec des maillots à l’effigie du journal Le Chélif, une tenue ne coûte rien, vous savez. Message reçu. Propos recueillis par A. Cherifi Tél : 0662354698 0554753473 Fax : 027778328 Fax bureau d’Alger 021387513 E-mail : [email protected] Impression : siaalger le chiffre de la Semaine 380.000 refoulés C’est le nombre de fidèles auxquels a été refusée l’entrée en Arabie Saoudite car ne disposant pas de permis pour le hadj. C’est ce qu’a confirmé le chef du centre de surveillance électronique du hadj, le général Abdallah al-Zahrani. Sa déciSion a provoqué un tollé chez leS américainS et leS SioniSteS La Suède reconnait l’Etat de Palestine La ministre suédoise des Affaires étrangères, Margot Wallstrom, a affirmé lundi dernier qu'elle espérait que la décision de son gouvernement de reconnaître l'Etat de Palestine va "inspirer" d'autres pays à faire de même. L a chef de la diplomatie suédoise a ajouté, dans une interview à la radio publique SR, que les réactions négatives d'Israël, des EtatsUnis et des partis suédois de l'opposition étaient attendues. "Cette décision (de reconnaître la Palestine, ndlr) ne doit pas être perçue comme étant surprenante", a souligné la ministre. Wallstrom a souhaité que cette décision va constituer un signal qui pourrait susciter de l'espoir, compte tenu de l'échec des négociations de paix et l'escalade de violence dans la bande de Ghaza, espérant que la reconnaissance de la Palestine par la Suède va inspirer d'autres pays de l'Union Européenne, dont la France et le Royaume-Uni, à faire de même. "Nous n'avons pas peur de montrer la voie", a-t-elle dit. L'annonce faite par le nouveau Premier ministre suédois, Stefan Lofven, de reconnaître l'Etat de Palestine a été vivement critiquée par les Etats-Unis et Israël. Dans son discours de politique générale prononcé vendredi dernier devant le parlement, Lofven a indiqué que la Suède va reconnaître l'Etat de Palestine. "Le conflit entre Israël et la Palestine ne peut être résolu qu'à travers une solution à deux Etats", a-t-il souligné. L'annonce du nouveau Premier ministre suédois a en revanche été saluée par le négociateur en chef palestinien Saëb Erakat qui a évoqué une décision "courageuse" et appelé les autres pays de l'UE à suivre cet exemple. La bande de Ghaza, a été dévastée par 50 jours d'agression de l'armée israélienne (8 juillet-26 août), qui a fait 2.150 morts, environ 12.000 blessés, 20.000 habitations détruites jetant 25% des habitants de Ghaza à la rue. Dans ce contexte, M. Lofven, le chef du Parti social-démocrate suédois, a indiqué que la reconnaissance de l'Etat palestinien, et le soutien "actif au travail de réconciliation", comptent parmi les priorités de son parti qui souhaite également que "les crimes de guerre d'Israël soient examinés et l'occupation de Ghaza levée". Selon un décompte de l'AFP, au moins 112 pays ont reconnu l'Etat de Palestine. D'après l'Autorité palestinienne, ils sont 134, dont sept membres de l'UE : la République tchèque, la Hongrie, la Pologne, la Bulgarie, la Roumanie, Malte et Chypre. L. C. Le roi de Suède porte le keffieh palestinien de groS travaux pour la réhabilitation du réSeau d’aSSainiSSement Sont en courS Bonjour les tranchées au centre-ville d’Oued Fodda Ce lundi 6 octobre, l’entreprise Kouadi Boudjeltia Benhalima a démarré les travaux en commençant par déposer des buses de grosse dimension sur la route à double voie du centre-ville d’Oued Fodda. I au niveau de l’hôtel Les Platanes. Ce projet est financé par le secteur des Ressources en eau qui lui a consacré une enveloppe financière de huit milliards de centimes. Un autre projet d’assainissement va bientôt démarrer, il s’agit de la deuxième tranche de l’assainissement de Zebabdja qui a fait couler beaucoup d’encre, notamment dans sa première tranche quand Le Chélif a rapporté que les habitants de hay Belhomri et les bâtiments qui les jouxtent ne pouvaient ni fermer les fenêtres en plein été, sous peine d’étouffer, surtout quand l’électricité fait des siennes, ni les ouvrir au risque d’être attaqué par les « hélicoptères », nous voulons dire les moustiques. Ce dernier projet va être réalisé par l’entre- l s’agit des buses d’assainissement pour un projet qui démarre juste devant Laroussi, pour ceux qui connaissent Oued Fodda, dans la cité numéro 1, qui rejoint la grande route menant vers Sekassik et qui redescend de la cité nouvelle jusqu’à la RN 4 en passant par le centre-ville. Ce projet est financé au titre du programme communal de développement (PCD) pour une enveloppe financière de 27 millions de dinars, soit deux milliards et sept cent millions de centimes. Quant au second projet, il reprend la même position de départ que le premier, c'est-à-dire devant Laroussi, repart dans l’autre sens pour arriver sur la route d’El Karimia et se raccorder à la grande conduite qui descend vers la RN 4 A prise Kouadri Boudjeltia Benhalima. Rappelons que la première tranche le fut par sa consœur Azzaiz. Nous remercierons le service technique de la commune d’Oued Fodda et à sa tête M. Adda ainsi que l’élu Mohamed Chérid qui ont bien voulu nous donner ces détails en l’absence du maire qui assistait à une importante réunion. La cité numéro 1 qui, a elle seule, vaut une petite ville, n’a pas fini de manger son pain noir, nous voulons dire par là les poussières. Ce sera bientôt la saison des pluies -et de la gadoue- et bonjour les dégâts. Faut-il prendre son mal en patience ? Que oui car comme on dit chez nous : «Que peut faire le mort entre les mains de son fossoyeur ?» Ali Elouahed Ahmed Boukefoussa, nouveau maire de Béni Rached près l’information rapporté par le Chélif dans son numéro précédent et qui consistait en la suspension de M. Yahiaoui M’hamed, président de l’APC de Béni Rached, par le wali de la wilaya de Chlef, car poursuivi par la justice pour émission de chèques sans provision, nous avons appris cette semaine que les 19 membres de l’assemblée (5 FLN, 5 FDL, 4 RND, 3 HMS et 2 PT) se sont réunis pour élire un nouveau président de l’assemblée. Le suffrage a donné vainqueur M. Ahmed Boukefoussa qui devient ainsi le nouveau maire de Béni Rached. A retenir que le désormais an- cien maire était d’obédience FDL. Quant au nouveau, il est issu des rangs du vieux parti le FLN. Beaucoup de travail attend le nouveau président de l’APC qui doit donner un nouveau souffle pour le développement socio-économique à cette région si chère à nos cœurs. Après les turbulences vécues ces derniers temps dans la commune de Béni Rached, l’éclaircie sera-t-elle pour demain ? Avec la nouvelle équipe dirigeante, l’espoir est-il permis ? Donnons-leur le temps de s’organiser et nous seront les premiers à vous informer, parole de scout. Ali Elouahed Chronique du temps qui passe la course à la folie C elui qui a dit que l'Algérien était fainéant et n'aimait pas faire du sport ne le connaît sûrement pas! Nous avons même créé une course que nous pratiquons trois à quatre fois par an voire davantage et parfois même pendant plusieurs jours consécutifs ! Le principe de cette course, c'est qu'il n'y a pas de principe, il n'y a pas de règles à suivre, ce qui suppose que toute infraction est la bienvenue. Le point de départ n'est pas important, il peut être de chez soi, de chez le voisin mais celui préféré des algériens, c'est le démarrage du bureau, avant l'heure de sortie évidemment, car la course dure au minimum six heures (seule condition à respecter). Une fois la bande de départ franchie, on court, on court dans tous les sens et n'importe comment mais de préférence en groupe pour bloquer la circulation (tactique utilisée pour empêcher les concurrents de nous dépasser). Mais il n'y a pas que ça, ce qui rend la compétition plus rude, c'est le fait de pouvoir combiner course et courses ! Il faut pouvoir courir et faire tous les magasins (habits, ali- mentation, meubles, vaisselle...), ce qui sous-entend acheter le maximum possible, chose qui vous permettra de vous initier au port du poids et ça vous fera deux sports en un. Finie la course, l'Aïd venu (pour les compétiteurs et les non compétiteurs), stocks épuisés, participants éreintés, excès de consommation, hôpitaux surchargés. L'Aïd passé, une semaine de récupération et encore une nouvelle course. AA
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