Le billet de Said Mekbel De la banane Nouveau phénomène A La Cité des jeunes Suicide, cette marche vers l’auto - destruction physique Regard sur l'amitié chez les adolescents (Lire en page 7) elon le contre-amiral à la retraite Charles R. Kubic, de l’US Navy, immédiatement après la campagne de bombardements de l’OTAN en mars 2011 pour punir le régime libyen, Mouammar Kadhafi était «prêt à démissionner». « Il était prêt à partir en exil et était prêt à mettre fin aux hostilités ». Selon Kubic, l’administration Obama a choisi de continuer la guerre sans permettre aux négociations de paix d’aller de l’avant. Kubic demande à ce qu’une commission d’enquête au Congrès soit menée. Le 19 Mars 2011, Hillary Clinton, alors secrétaire d’État, a fait une annonce dramatique à partir de Paris au nom de la «communauté internationale ». Elle a exigé que Kadhafi – un allié des États-Unis post-11 septembre contre le terrorisme d’Al-Qaida – respecte un cessez-le-feu sous une résolution des Nations Unies. Le même jour, les forces aériennes et maritimes de l’OTAN ont fait la guerre à l’encontre de Kadhafi qui luttait contre Al-Quaïda pour soutenir et apporter par la suite la victoire aux rebelles d’Al-Qaïda qui luttaient contre le régime de Kadhafi. L’Oncle Sam a donc rejoint le camp de la djihad en Libye. Selon Kubic, Kadhafi voulait discuter sa propre abdication de manière acceptable avec les Etats-Unis. Le jour suivant, le 20 mars 2011, Kubic a relayé les demandes de pourparlers de Kadhafi au siège de l’US AFRICOM qui se serait montré favorable à ces négociations. L’AFRICOM a rapidement répondu avec intérêt et a mis en place des communications entre militaires étatsuniens et libyens. Au 22 mars, Kadhafi avait commencé à retirer ses troupes des villes tenues par les rebelles de Benghazi et Misrata. Le cessez-le-feu demandé par Hillary Clinton semblait être à portée de main, avec l’abdi- S cation et l’exil potentiel de Kadhafi. Puis, selon Diana West, dans son dernier livre « American Betrayal », Kubic a reçu l’ordre de « se retirer » de l’AFRICOM – un ordre qui est venu de l’administration Obama. Un ordre, en attendant d’autres. Lesquels ne visaient pas plus la fin d’un règne que la destruction d’un pays. Avec ses potentialités humaines et ses réalisations infrastructurelles. La question que pose Diana West est, qui, dans l’administration Obama a sabordé ces pourparlers de trêve qui auraient abouti à un Les opérations d’importations de matières premières recadrées Pour freiner la cadence des importations, deux types de certificats seront délivrés, dans un premier temps, aux opérateurs activant dans l'importation de matières premières, de produits et marchandises destinés à la revente en l'état afin de pourvoir exercer leurs activités, selon le ministère du commerce. Le premier certificat, valide pour une durée de deux ans, est exigé aux opérateurs ayant déjà réuni toutes les conditions d'exercice arrêtées l'an dernier par un décret fixant les modalités d'exercice de cette activité. D’une validité de six mois, le deuxième document est exigé aux opérateurs n'ayant pas encore satisfait toutes les conditions d'exercice mais qui font état d'une opération urgente. «Si l'importateur justifie l'urgence de sa demande pour des besoins de domiciliation par exemple, il est tenu de nous faire un engagement à réunir les conditions exigées. Il aura ensuite un certificat de six mois pour qu'il puisse exercer son activité », explique encore le département de Mustapha Benbada de même source. En exécution des dispositions du décret exécutif n°13-141 du 10 avril 2013, les opérateurs économiques exerçant des activités d'importation de matières premières, produits et marchandises destinés à la revente en l'état, sont tenus, à compter du 23 avril 2014, de se faire délivrer un certificat par les directions du commerce de wilaya territorialement compétentes afin d'exercer leurs activités. Selon le décret 13-141, qui modifie et complète le décret 05-458 du 30 novembre 2005 fixant les modalités d'exercice des activités d'importation pour la revente en l'état, le certificat doit attester du respect plusieurs conditions dont l'existence d’infrastructures de stockage et de distribution appropriées, aménagées en fonction de la nature, du volume et de la nécessité du respect des conditions de stockage et de protection des marchandises, objet de leurs activités et facilement contrôlables par les services habilités. transfert des pouvoirs sans effusion de sang et qui auraient sans doute évité la destruction de la Libye par les forces de l’OTAN ? Mais la question qui subsiste in fine, au-delà de l’article de Diane West, est dans quelle mesure le plan atlantiste ne visait pas à détruire et affaiblir la Libye pour affaiblir toute la sous-région en vue d’en assurer un contrôle militaire et politique ? Une question face à laquelle des régimes tentent d’apporter une réponse idoine, et d’autres semblent demeurer sans voix. R. N. (Lire en page 24) 4e mandat Bouteflika a prêté serment hier Quelqu'un veut faire croire que nos exportateurs n'ont pas le nez creux : après le café piqué aux vers, la pomme de terre que d'aucuns ont prétendu qu'elle portait les radiations atomiques de Tchernobyl, voilà que l'on a tenté un moment de répandre que la dernière orange importée était impropre à la dégustation. Je veux ici faire remarquer au lecteur qu'il y a dans cela une sorte d'avancée de bien mauvais augure : le café provenait des très lointaines Amériques, la patate nous venait de la non moins lointaine Pologne ; mais l'orange, elle, venait du tout proch et ami Maroc. Soyons heureux en passant qu'il se soit finalement avéré que le fruit marocain n'était point amer et qu'il pouvait se déguster en toute confiance, car il eût été gênant de retourner à nos amis ce qui était en fait un marché utile : l'orange marocaine devait servir à casser les prix de l'orange algérienne. Ceci dit, demandons-nous pourquoi, jusqu'à aujourd'hui, nos exportateurs n'ont, par exemple, pas songé à importer la bonne banane locale : casser pour casser, autant casser le prix d'une banane locale produite à grands frais et à grand tapage et offerte à 200 dinars le kilo. A moins que, avec cette exclusive sur ce fruit exotique, nos exportateurs veulent nous laisser l'occasion d'avoir une dernière consolation : celle de pouvoir répondre avec une fierté certaine à Saïd Sadi qui prétend que nous vivons dans une République bananière, que si notre démocratie se casse un jour la gueule en glissant sur une peau, celle-ci proviendra à coup sûr d'une banane bien algérienne... enfin, c'est ce qu'on voudra bien croire. El Ghoul - 26 décembre 1990 Quotidien national d’information Directeur fondateur : Fodil Mezali Benflis-front du boycott L’impasse Assassinat, le corps de B. Hocine disparu jeudi a été retrouvé sans vie à Azazga près de 118,6% en valeur, celles de blé tendre ont dépassé, quant à elles, les 1,312 million de tonnes pour une valeur de 395,31 millions dollars, en légère hausse (1,03%), selon la même source. L’analyse des données montre que ce sont les importations de blé tendre qui continuent à alourdir la facture céréalière de l'Algérie Pour rappel, en 2013, les importations des céréales ont totalisé 3,16 milliards de dollars, contre 3,18 milliards de dollars à la même période en 2012, reculant de 0,62%. Les besoins nationaux en céréales sont estimés à environ 8 millions de tonnes/an, ce qui classe l'Algérie comme l'un des plus importants pays importateurs de céréales. Des mesures sont en cours d’application pour réduire cette dépendance mais les résultats ne sont pas perceptibles. Les rendements céréaliers continuent à diverger d’une région à une autre. Et, ce au moment ou l’on parle du côté du ministère de l’agriculture d’une stratégie cohérente en matière de sécurité alimentaire comme l’a souligné hier le directeur de l’Institut national de recherches agronomiques d’Algérie ( IRAA) sur les ondes de la radio nationale. Une stratégie qui vise l’intensification de la production agricole, et d'autre part, le développement des zones rurales en vue de la fixation des populations. Cependant, cela reste théorique. Preuve en est l’Algérie reste dépendante du marché international pour les céréales, les légumes secs et la poudre de lait. Avec une la surface agricole estimée actuellement à 8,5 millions d'hectares, l'Algérie peut selon le DG de l’INRAA récupérer plus de terres en valorisant chaque année 500.000 à 600.000 hectares. M.Chehat a indiqué dans ce sillage que des efforts restent justement à faire pour réduire les superficies laissées en jachère (3 millions d'hectares). R. N. Pour sa première sortie, le chef de l’Etat a confirmé que son intention de revoir la Loi fondamentale est toujours de mise. Initiée depuis plusieurs mois, Bouteflika compte concrétiser son projet durant ce 4e quinquennat. Ainsi, à l’issue de la prestation de serment d’hier, le chef de l’Etat a plaidé pour des réformes consensuelles, qui visent, selon lui, « à approfondir la pratique démocratique, à renforcer les libertés, à promouvoir le développement économique et social au profit de tout le peuple algérien », en annonçant, d’emblée la relance incessamment du chantier des réformes politiques pour aboutir à « une révision constitutionnelle consensuelle ». « C'est avec la volonté résolue de renforcer notre entente nationale et faire franchir de nouvelles étapes qualitatives à la démocratie, que je relancerai sous peu, le chantier des réformes politiques qui aboutira à une révision constitutionnelle consensuelle », a-t-il écrit dans son discours, qui fait aussi office de programme pour ce 4e mandat. Lire en pages 2 et 3 le compte rendu de Amnay Uqassi Disparu depuis le jeudi 27 de l’an en cours, le dénommé B. Hocine a été découvert inerte au lieu dit Imsiren à la sortie ouest de la ville d’Azazga dans un état lamentable, âgé de 54 ans environ, il a été probablement assassiné par plusieurs individus qui l’ont déplacé loin de sa demeure familiale. Puis déposé sous un olivier. Une enquête est ouverte afin de trouver le (ou sûrement) les coupables de cet ignoble méfait qui a endeuillé toute une famille et semer le désarroi au sein de la population locale. R. Y. Bejaïa : «Optimum language services», une fenêtre sur le monde à Aokas Lire en page 6 Bouira : le village Ouled El-Hadj sans eau ni gaz, ni routes goudronnées Lire en page 8 Hausse de 17,6% de la facture des importations de blé Indice. Les chiffres objet d’une dépêche APS concernent le premier trimestre de l’année en cours. D’où l’interrogation, récurrente depuis que les mesures destinées à réduire les dépenses d’importation s’avèrent inopérantes, quelle stratégie de sécurité alimentaire ? Et pour quels résultats ? Selon le Centre national de l’informatique et des statistiques (CNIS), les importations algériennes de blé ont atteint 543,96 millions de dollars durant le premier trimestre 2014 contre 462,31 millions dollars à la même période de l'année dernière, enregistrant une hausse de 17,66. Les quantités de blé (tendre et dur) importées ont atteint 1,714 million de tonnes contre 1,251 million de tonnes durant la même période de comparaison, en hausse de 37%, Par ailleurs, les importations de blé dur ont atteint près de 148,65 millions dollars pour une quantité de 401.631 tonnes, en hausse de Un contre-amiral US révèle la responsabilité d’Obama (Lire en page 15) Révélations sur le plan US de destruction de la Libye Scandale. La résistance de Kadhafi ne s’expliquait finalement pas autrement que par le refus des Occidentaux de ménager une issue de secours au maître de Tripoli subitement pris en sandwich entre une rébellion libyenne montée de toutes pièces et une machine de guerre franco-britannique sous ordre…US. Lequel fut : en finir avec le régime en place. Destruction de la Libye Syrie : Assad annonce en pleine guerre sa candidature pour un 3e mandat Lire en page 9 Asalu, ce groupe de la chanson kabyle moderne… Le candidat qui rejette les résultats sans preuves sur des cas de fraude lors du scrutin présidentiel se pose déjà en alternative au système. Lui qui a entamé en locomotive la rencontre avec le front du boycott n’a convaincu aucun de ses animateurs de servir de wagons à… sa machine électorale. Récit. Lire en page 4 N° 312 Mardi 29 avril 2014 Prix 15 DA Lire en pages 12 et 13 [email protected] A la une A la une 02 u La Cité La Cité Mardi 29 avril 2014 La Question Du Jour Messaoud Ahmed Nacer, enseignant d’informatique à l’université de Boumerdes En quoi la prestation de serment d’hier est-elle un événement ? l La cérémonie revêt un caractère exceptionnel et, contrairement aux précédentes, suscite une attention particulière. l Elle intervient après une élection tumultueuse, émaillée de dérapages physiques et verbaux. «La prestation de serment des présidentiables a toujours été vécue comme un fait banal, un nonévénement. Au point que les Algériens, souvent à leur de leur travail, sont plutôt occupés à faire autre chose qu’à suivre la prestation de serment. Mais cette fois la situation est totalement différente. La cérémonie revêt un caractère exceptionnel et, contrairement aux précédentes, suscite une attention particulière. Bouteflika prêtera serment pour la quatrième fois consécutive, suite à une élection où des groupuscules se sont livrés à une désobéissance civile avec occupation de la rue, comme le fit, par exemple, le mouvement Barakat. Ce dernier, qui aurait des liens avec quelques officines étrangères tel « Otpor » (résistance, en Serbe) et de son centre de formation Canvas (Centre for Applied NonViolent Action and Stratégies), ainsi que la fondation américaine NED : « National Endowment for Democraty » (FND Fondation Nationale pour la Démocratie) qui a été crée en 1983, n’a pas pu trouver écho auprès des opposants algériens. L’autre particularité de la cérémonie d’hier est qu’elle intervient après une élection tumultueuse, émaillée de dérapages physiques et verbaux : des ministres agressés lors de leurs différents meetings électoraux ; la maison de la culture de Bgayet incendiée pour empêcher la rencontre de Sellal avec les électeurs locaux, occupatiion de la rue et autres émeutes. Mais plus inquiétant «Elle s’enchaînera à un que cela fut, en processus électoral plein dehors de la de rebondissement et de fraude, l’avertisse- promesses, dont la révision ment brandi par un profonde de la candidat, Benflis Constitution, où tous les pour ne pas le Algériens espèrent trouver nommer, menaréponse à leurs revendications : çant de recourir à officialisation de la rue s’il n’était Tamazight, équilibre et pas déclaré vainséparation des pouvoirs, queur du scrutin limitation des mandats présidentiel. présidentiels, etc.» Je pense que malgré le refus du front du boycott de réponde à l’invitation, et celui du FFS d’être lui aussi de la cérémonie, en réaction aux «violences subies par les manifestants du Printemps berbère », l’investiture du président de la République devrait cette fois capter l’attention d’un nombre important d’Algériens. L’état de santé pas tellement au beau fixe du président et l’entame d’un autre mandat assez particulier, le 4e, dans un contexte marqué par des appels pour une période de transition, sont autant de raisons qui font de la cérémonie d’hier un moment autrement plus intense que les précédents. Le président Bouteflika est le seul président à avoir la chance de gouverner 20 ans sans discontinuité. Si, bien entendu, des soucis de santé ne venaient pas l’empêcher de poursuivre la mission. Donc, la prestation de serment, d’aujourd’hui, s’enchaînera à un processus électoral plein de rebondissement et de promesses, dont la révision profonde de la Constitution, où tous les Algériens espèrent trouver réponse à leurs revendications : officialisation de Tamazight, équilibre et séparation des pouvoirs, limitation des mandats présidentiels, etc.» Propos recueillis par Fodil Mezali Bouteflika a prêté serm ent hier Acte IV. Pour un événement la cérémonie hier de prestation de serment en fut les projecteurs un Président visiblement amoindri mais sans doute déterminé, résultant d’une élection emprunte de dérapages verbaux et physiques sans réellement un. Avec sous et un début de mandat précédent. est conformément à l'article 75 de la Constitution qui stipule que « le président de la République prête serment devant le peuple en présence de toutes les hautes instances de la nation, dans la semaine qui suit son élection », que Abdelaziz Bouteflika réélu chef de l’Etat, le 17 avril écoulé, a prêté serment, hier, à Alger. Une prestation de serment qui s’est déroulée « normalement », a-t-on relevé, mais qui revêt, du moins, un caractère inédit puisqu’elle est la suite d’une élection tout au moins singulière. Le premier fait à relever, et peut-être le seul, est l’état de santé du président réélu, arrivant sur une chaise roulante au lieu de la prestation de serment. Force est, cependant, de reconnaître que les plus résolu de ses adversaires, Benflis en l’occurrence, n’a jusque-là présenté aucune preuve palpable sur des cas de fraude avérée. Il y a ainsi lieu de souligner que sa réélection avec un taux de 81 % de suffrage exprimé reste «réel». La cérémonie a eu lieu au Palais des Nations à Alger en présence des membres du gouvernement, des cadres de la nation, de personnalités historiques et politiques et du corps diplomatique accrédité en Algérie. Le président de la République, la main droite sur le Coran, a prononcé les termes du serment prévus par l'article 76 de la Constitution, inaugurant ainsi son quatrième quinquennat. A l'issue de la prestation de serment le président Bouteflika a prononcé une allocution dans laquelle il a remercié tous ceux qui ont participé au succès du scrutin présidentiel. C’ Pour une révision constitutionnelle consensuelle Pour sa première sortie, le chef de l’Etat a confirmé que son intention de revoir la Loi fondamentale est toujours de mise. Initiée depuis plusieurs mois, Bouteflika compte concrétiser son projet durant ce 4e quinquennat. Ainsi, à l’issue de la prestation de serment d’hier, le chef de l’Etat a plaidé pour des réformes consensuelles, qui visent, selon lui, « à approfondir la pratique démocratique, à renforcer les libertés, à promouvoir le développement économique et social au profit de tout le peuple algérien », en annonçant, d’emblée la relance incessamment du chantier des réformes politiques pour aboutir à « une révision constitutionnelle consensuelle ». « C'est avec la volonté résolue de renforcer notre entente nationale et faire franchir de nouvelles étapes qualitatives à la démocratie, que je relancerai sous peu, le chantier des réformes politiques qui aboutira à une révision constitutionnelle consensuelle », a-t-il écrit dans son discours, qui fait aussi office de programme pour ce 4e mandat. Il faut rappeler que les partisans du 4e mandat ont évoqué, lors de la campagne électorale, l’intention du candidat Bouteflika d’inviter « les forces politiques, les principales représentations de la société civile ainsi que les personnalités nationales à s'associer à cette entreprise de première importance », qui est la révision de la Constitution. A ce sujet, il s'était engagé, s'il était réélu, à créer les conditions politiques et institutionnelles, avec l'ensemble des acteurs représentant les différents segments de la société, dans le but d'édifier un modèle de gouver- Verbatim Du Jour Mohcine Belabbas, président du RCD «Un sentiment de honte m’a traversé quand j’ai vu la prestation de serment (de Abdelaziz Bouteflika). Elle a été suivie par tout le peuple algérien et par nos partenaires étrangers. Jamais dans le monde, un chef de l’État aussi malade n’a été intronisé de cette manière. Je pense que, plus que jamais, l’Article 88 de la Constitution doit être appliqué. Nous avons vu un chef de l’État, dont le regard était perdu, incapable de reconnaître les personnes qui étaient devant lui, qui arrivait difficilement à articuler quelques mots et qui arrivait à peine à faire bouger ses mains. Donc c’est un chef d’État incapable de gérer le pays ». Samir Bouakouir, ancien cadre du FFS et co-fondateur de l’Alliance nationale pour le changement (ANC) «L’ANC s’adresse avant tout aux femmes, aux jeunes, aux universitaires, aux syndicalistes, qui se battent chaque jour contre les injustices et pour leurs droits. L’ANC refuse de s’inscrire dans l’agenda du régime et considère que seule la mobilisation populaire peut contraindre le pouvoir à engager un processus de transition démocratique. L’ANC refuse les fausses échéances, les faux dialogues et les fausses transitions. Les partis du « boycott », comme vous le dites, doivent commencer par retirer leurs « élus » de toutes les assemblées. Ce sera pour nous un excellent gage de sincérité politique» Nacer Djabi, Sociologue nance répondant aux attentes et espérances du peuple. Il avait également, proposé la mise en place d'un « nouveau pacte visant à ancrer solidement les acquis liés au développement et au progrès, à conforter la stabilité, enraciner une démocratie apaisée, valoriser le capital humain, bâtir une économie émergente dans le cadre d’une approche de développement durable et renforcer les liens de solidarité sociale ». « Les réformes prévues entrent dans le cadre du renouvellement de la démarche pour poursuivre l’œuvre de modernisation des institutions, de la société et de l'économie et sont le reflet des nouvelles at- tentes et aspirations du peuple algérien d’être le véritable acteur d’un avenir de prospérité, de justice et d’équité », lit-on encore sur le document. Parallèlement, le président Bouteflika s'est engagé à renforcer « la réconciliation nationale, en tant que chantier prioritaire, affirmant que la main de l'Algérie demeure tendue à ses enfants égarés et tout acte terroriste contre la sécurité des citoyens et des biens sera combattu ». Il a évoqué aussi « le renforcement de l'indépendance de la justice sera poursuivi, tout comme la lutte implacable, contre les fléaux sociaux, notamment la corruption, le blanchiment d’argent et le fi- nancement du terrorisme ». il a fait savoir que l’effort portera sur le parachèvement de la réforme de la justice et sa dotation de moyens additionnels pour renforcer son indépendance et sa crédibilité dans l’application de la loi pour la protection des droits de l’homme et des libertés fondamentales et la sécurité des personnes, des biens et des activités économiques. Sur le plan socio-économique, il a promis de bâtir une économie émergente à travers « la valorisation des ressources humaines, de la connaissance et de la technologie et de renforcer la justice sociale, à tous les niveaux ». Amnay Uqassi Louisa Hanoune plaide pour des législatives anticipées La secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT), Louisa Hanoune, a appelé, hier à Alger, à «une réforme en profondeur de la Constitution et à des élections législatives anticipées comme préalable à l’édification démocratique». La priorité après la présidentielle du 17 avril doit être à «une réforme en profondeur de la Constitution et non à son amendement», at-elle précisé lors d’une conférence de presse animée au siège du parti. «Cette réforme doit être précédée d’élections législatives anticipées» car le parlement actuel « n’a pas la capacité politique » pour prendre en charge la réforme de la Constitution, a-t- elle estimé. Pour la présidente du PT, «la fraude massive qui a caractérisé les législatives de 2012, l’introduction de l’argent sale en politique et l’achat des consciences» ont participé à «vider de leur substance les réformes auxquelles le président de la République a appelé», d’où la nécessité, a-t-elle dit, de « dissoudre le parlement et d’organiser des législatives anticipées avant la réforme de la Constitution». L’égérie du trotskisme algérien a, par ailleurs, estimé que le quatrième mandat «doit être mis à profit pour traiter les problèmes socio-économiques dont souffre le citoyen» et «renforcer le front intérieur». Revenant sur l’échéance présidentielle du 17 avril, la patronne du PT l’a qualifiée de «régulière», précisant qu’«elle n’a été entachée d’aucun dépassement ni d’aucune fraude susceptibles d’influer sur les résultats du scrutin». «En votant pour le président Bouteflika, le peuple algérien a choisi les acquis de la paix et de la sécurité», a-t-elle estimé, ajoutant que le peuple « qui n’a pas suivi les tenants de la période de transition, qui conduit souvent au chaos, a fait montre de sa maturité et son niveau de conscience quant aux enjeux et aux dangers qui guettent l’Algérie et sa stabilité». R.N. «L’organisation des élections présidentielles n’est faite que pour la forme et pour répondre à un besoin de légitimité internationale. Elles sont organisées seulement pour respecter les apparences, car un Président algérien qui n’est pas élu en 2014 passe très mal aux yeux de l’opinion internationale. C’est-à-dire que les élections, en Algérie, ressemblent à un jeu qui consiste à faire semblant de changer sans le faire en réalité. C’est cela, le dilemme de ces scrutins qui ne débouchent sur aucun changement. C’est pourquoi le système politique vit la présidentielle comme une vraie crise. Et à chaque fois, on fait pression sur la population par deux cartes : l’ennemi extérieur et l’unité nationale». Abderrahmane Benkhalfa, expert financier et ancien délégué général de l'Association des banques et établissements financiers (ABEF) «La deuxième génération de la réforme financière prévue par le gouvernement s'articule autour de la poursuite de l'investissement dans le secteur financier, la réorganisation du management des banques publiques et le développement du paiement par cartes magnétiques pour freiner l'informel. La nouvelle réglementation bancaire doit refléter la réalité de l'économie et l'aider à lutter contre ce fléau, vecteur de recyclage de l’argent sale.Nous avons aujourd'hui un secteur bancaire solide mais commercialement faible» Mardi 29 avril 2014 ’e d i t o L u 03 de Mourad Bendris Insolite Contrairement à ce qui se fait sous d’autres latitudes où de tels regroupements se font, généralement, sur la base d’affinités idéologiques, ceux auxquels elle a déjà donné lieu, se distinguent, en effet, par une divergence idéologique manifeste entre leurs composantes. Tout le monde le dit et les faits le confirment, la Présidentielle du 17 avril 2014 diffère de toutes celles, de l’ère pluraliste, qui l’ont précédée. Non pas uniquement du fait de la conjoncture, nationale et internationale, dans laquelle elle s’est tenue mais également, et peut-être surtout, des chamboulements qu’elle est en train de provoquer dans le champ politique national. Une recomposition y est, en effet, en cours qui s’annonce profonde. Sauf que celle-ci présente par certains de ses aspects un caractère, le moins qu’on puisse en dire, est qu’il est insolite. Contrairement à ce qui se fait sous d’autres latitudes où de tels regroupements se font, généralement, sur la base d’affinités idéologiques, ceux auxquels elle a déjà donné lieu, se distinguent, en effet, par une divergence idéologique manifeste entre leurs composantes. Une particularité que l’on retrouve aussi bien dans la Coordination nationale pour les libertés et la transition démocratique, premier né de ces regroupements puisque lancé, sous l’appellation de Front du Boycott, avant la tenue de l’élection en question, que dans les deux autres regroupements mis sur pied après : les Forces pour le changement d’Ali Benflis et l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC), à savoir. Dans les trois, on retrouve, en effet, les trois principaux courants qui dominent présentement le champ politique national : le nationaliste, le démocratique et l’islamiste ; avec un dosage qui, toutefois, diffère d’un regroupement à l’autre. Ce qui ne diminue en rien le caractère intrigant de cette particularité. A moins que, en agissant ainsi : se regrouper en faisant fi de leurs divergences idéologiques, les participants à ces trois regroupements veulent délivrer un clair message au pouvoir en place sur leur volonté d’aller au bout de leurs desseins. Toute la question est maintenant de savoir si cette volonté résistera à l’épreuve du temps et des intérêts, politiques, s’entend, des uns et des autres. Une interrogation dont la pertinence découle, en grande partie, des motivations à l’origine des positions affichées par les concernés à l’égard de la Présidentielle du 17 avril. MB D’Otpor à Barakat Par Ahmed Fodil Beaucoup d’Algériens ont suivi avec surprise, certains peut-être avec intérêt, un mouvement politique qui semble avoir surgi spontanément et donc innocemment comme une réponse à la situation complexe créée par l’approche de l’élection présidentielle marquée dès la fin de l’année 2013 par un éventuel mandat pour un Abdelaaziz Bouteflika diminué par la maladie. En fait non, ce mouvement n’est en réalité ni spontané, ni innocent. Barakat, c’est de lui qu’il s’agit, est, dans les faits, plus ancien que les actions qui lui ont permis de faire irruption avec bruit médiatique et fracas au devant de l’université centrale d’Alger pour clamer son rejet d’un nouveau mandat pour Bouteflika. Il est bien vrai que la plupart de ses animateurs, jeunes, frais et donc plutôt avenants, offrent une sorte de virginité politique garante d’un projet d’avenir novateur capable de balayer le personnel politique sentant la naphtaline qui gère le pays depuis cinq décennies. Les militants de ce mouvement ne sont pas nombreux tout au plus quelques dizaines. En plus, une bonne moitié sont de jeunes journalistes venant de deux ou trois quotidiens algérois auxquels se sont agrégés une douzaine d’activistes du net. En d’autres termes, Barakat n’est qu’un tout petit groupuscule qui ne peut ambitionner représenter que lui-même. C’est vrai que ces activistes semblent bien naïfs pour oser se lever contre les appareils étatiques d’un pouvoir bardé de ses institutions et de moyens de répression ! Seraient-ils stupides au point d’espérer renverser la situation politique en allant battre la rue avec régularité, ou comme l’a fait l’un d’eux, en empruntant la démarche de la nudité aux Femen. Tel n’est pas l’objectif de Barakat. Les plus lucides d’entre ces militants auraient, après une heure de réflexion, réalisé qu’une révolution demande davantage de temps. Que peut bien alors représenter Barakat ? Il suffit d’aller sur les sites internet ou de compulser la documentation politique de la dernière décennie pour se rendre compte que ce mouvement est la résultante d’une action politique profonde pensée et mise en œuvre par un acteur politique très puissant : les EtatsUnis d’Amérique. A partir des années 80 du siècle dernier, les Etats-Unis ont décidé, pour maintenir et renforcer leur domination sur le monde, de confier un certain nombre d’actions jusque là du domaine de la CIA à un ensemble d’organismes et d’ONG. Suite en page 4 Canard + Magazine 20 u La Cité La Cité Mardi 29 avril 2014 Scène de… méninges Mardi 29 avril 2014 L’ACTU MOTS À MAUX Elle a été élue L’homme La femme est l’incarnation du mal. Désirant être l’égale de l’homme, mais ne pouvant pas faire le mâle, elle fait le mal. Ça rime peut-être, mais ça rime à rien ! Benhabylès à la tête du croissant-rouge La femme Te rends-tu compte que tu es en train de dire du mal de la femme qui pourrait être la sœur, la mère... ? L’homme Ah çà ! Tu as raison, la femme c’est bien la mère, mais avec un « l » apostrophe. La femme Allons ne soit pas odieux. Sans nous, les femmes, vous seriez bien malheureux, vous, les hommes ! L’homme Encore une fois, tu as raison. Sans vous, les femmes, nous serions vraiment des mâles heureux. La femme Tu ne vas pas me dire que tu n’es pas satisfait quand je prépare tes repas et fais tes repassages ? L’homme Tu sais, pour les repas, il te faut toujours une grande dépense pour faire une petite recette. Quant au repassage, sans vouloir te froisser, tu repasseras comme on dit, car tout le monde peut le faire même sans fer. dire que pendant longtemps, cette énergie était… sous l’air. Coupe du monde de foot/Le club réclame 4 millions de dollars pour terminer les chantiers La femme C’est ce que tu viens de dire qui est mal. Et à propos de rime, saches que tu es vraiment un maladroit pour quelqu’un qui prétend être un mâle adroit ! L’homme Qu’est-ce que je disais ! Quand j’étais célibataire, tu me trouvais pas mal. Maintenant que je t’ai épousée, voilà que tu ne me trouves plus mâle du tout ! u 05 Les verts pourraient ne pas camper à Sorocaba La femme Et les enfants, c’est peut-être toi qui les laves et les habilles ? La vaisselle et la lessive, c’est encore toi qui t’en occupes ! Quand tu reçois tes amis, c’est toujours toi qui leur prépares le café ! L’homme Arrête ! Arrête ! Sinon tu vas me dire que tu mâches aussi ma nourriture ! Chacun a un rôle à jouer dans un foyer. Et en ce qui nous concerne, toi tu parles et moi je dégoûte. La femme Là, tu exagères ! Si moi je suis une femme, toi tu es plutôt infâme ! L’homme Mais c’est toi qui as dit oui pour le nom ! La femme Écoute, si je n’ai pas dit non, c’était pour ménager ton ouïe. L’homme J’ai demandé seulement ta main, pourquoi es-tu venue avec le reste ? La femme Hé bien, le reste est venu pour plaquer cette main sur ta figure si tu continues à me chercher ! L’homme Te chercher ? C’est justement ma première erreur ! Aujourd’hui, je donnerais tout pour te rechercher sans jamais te retrouver, bien sûr ! La femme Là, tu vas trop loin ! L’homme Tu n’as donc pas encore compris ? C’est toi qui devrais aller très loin ! La femme Ah, bon ! C’est comme ça ? Alors, adieu, je vais chez mes parents ! Sur ces entrefaites, les enfants rentrent de l’école tout joyeux Les enfants Bonjour papa, bonjour maman ! Joyeux anniversaire à tous les deux ! Voici notre cadeau pour votre 20ème année de mariage. Bravo ! Lem C’est sans surprise que Saïda Benhabylès a été plébiscitée à la tête du Croissant-Rouge algérien. La présidente de l’Association nationale de promotion de la femme rurale est désormais présidente du CRA. Elle aura pour lourde tâche de remettre sur les rails une institution en crise depuis de longues années. - Espérons seulement que le rouge n’ira pas croissant… Cellules photovoltaïques de troisième génération La technologie finlandaise présentée aux industriels [email protected] Gros souci dans les plans de la Fédération algérienne de football. Le camp de base de l’EN au Brésil pourrait être délocalisé de Sorocaba, ville située à une centaine de kilomètres de Sao Paulo, vers un autre site à choisir parmi la short-list retenue par la Fifa en collaboration avec le COL. - Premier couac ! Quoique… Les verts seront obligés de déplacer leurs cabas devant ce cas bas… Tiens ! Au moment où nous mettons sous presse, on vient d’apprendre que l’EN restera finalement à Soro… caba. La dernière génération en matière de cellules photovoltaïques a été présentée, hier, à des entreprises algériennes en vue de la concrétisation de partenariat dans le domaine. Les scientifiques et chercheurs présents préciseront, pour leur part, que le défi du photovoltaïque est d'augmenter les rendements et de baisser les prix. Les travaux de construction de la cimenterie de Djemora à Biskra, en partenariat avec la société Lafarge Algérie et l’opérateur privé Souakri, seront lancés incessamment. - Avec ses 300 jours de soleil l’an, l’Algérie se lance enfin dans l’énergie solaire. Il faut - Projet assurément en béton. Bientôt donc l’achat de ciment ne sera plus… embêtant. Production de ciment La construction de l’unité de Biskra bientôt lancée Lem Les choses de la vie 06 u La Cité Détente La Cité Mardi 29 avril 2014 Mardi 29 avril 2014 u 19 Mots Fléchés Géants N°304 Un adolescent de 17 ans met fin à ses jours à Tichy ! Suicide. Le phénomène à l’œuvre presque partout à travers le pays semble prendre des allures plutôt inquiétantes à Bejaïa. Où la nature a bien fait les choses avec une mer et une montagne qui ne laissent pourtant pas de place au stress. e village El Mizeb, dans la région d’Ait Melloul, commune de Tichy, a été secoué dans la nuit de dimanche à lundi par un drame. Ce fut lorsqu’un adolescent de 17 ans de cette localité a mis fin à ses jours par pendaison. La victime, répondant aux initiales de R. Z, était âgée de 17 ans. Un enfant dont l’acte, survenu à la suite de bien d’autres commis ici et là à travers la wilaya, est révélateur du phénomène qui prend une ampleur inquiétante à Bejaïa. Il n'est pas nécessaire d'être Saint-Cyrien ou sociologue de renommée pour comprendre que le suicide est l'ultime recours de celui qui a tout perdu, y compris l'espoir. " La vie est une opprobre et la mort devient un devoir pour celui qui n'a plus d'espoir ", écrivait à ce propos Voltaire. L'assemblée de wilaya pourrait à son humble niveau ce L pencher sérieusement sur la question. Le suicide des mineurs: une alternative à la harga ? En discutant avec un psychologue de la région de Bejaia, il nous a étonnés par sa réponse concernant les causes qui poussent les mineurs à mettre fin à leur vie. «Le suicide des mineurs est une alternative à la Harga. Dans une Algérie vidée de son élite et livrée en pâtures aux salafistes par ce pouvoir, les jeunes sont désespérés. La harga étant de plus en plus difficile, les enfants de plus en plus s'inspirent de Bouazizi. Seulement, voilà : ils s'immolent dans l'indifférence la plus abjecte. Ils oublient une chose importante: à la différence des tunisiens qui avaient une vingtaine d'années au moins d'avance en matière d'émancipation de la femme, et en matière de solidarité nationale, le peuple Algérien s'est résigné depuis la terreur islamiste et l'exode massif de son élite (7 millions d'Algériens exilés, soit quasiment la population de Tunisie). Le pouvoir central, véritable artisan et responsable de la ''salafisation'' de l'Algérie (via notamment l'importation des frères musulmans égyptiens par Ben Bella/Boumédienne du temps de Nasser, et par la suite ''l'arabisation sauvage'' de l'École Algérienne, et l'islamisme d'état), a définitivement tourné le dos à la population. Il a fait un choix sordide de s'allier au salafisme internationale pour mieux ''domestiquer'' les authentiques algériens, et de partager la rente pétrolière avec l'occident (voir le nombre de gazoducs transméditerranéens) » dit-t-il avec une très grande amertume Hafit Zaouche «Optimum language services », une fenêtre sur le monde à Aokas Quelle est l’importance des langues étrangères aujourd’hui ? Comment mon enfant peut-il apprendre une autre langue ? Un séjour linguistique peut-il l’aider ? « Demain, nos enfants jongleront avec les langues». Cet idéal poursuivi par tous les parents est pourtant loin d’être le cas en Algérie. Or nous savons aujourd’hui que les langues étrangères sont très importantes, quelle qu’en soit l’utilisation que nous en faisons. C’est dans cette optique de contribuer à l’apprentissage de plusieurs langues aux habitants de la région d’Aokas que «Optimum language services » a vu le jour début de l’année 2012 sous la houlette de son responsable Farid Brahami qui enseigne la langue anglaise à l’université de Bejaia. . Pourquoi est-il important d’apprendre une langue étrangère ? Farid Brahami répond «Aujourd’hui, il est important d’apprendre une ou plusieurs langues étrangères. D’ailleurs, l’anglais ne permet plus aujourd’hui de faire à lui seul la différence, et de plus en plus d’écoles supérieures et/ou de recruteurs demandent aux candidats de connaitre une ou plusieurs autres langues. L’importance des langues étrangères n’est plus à démontrer. Les langues étrangères permettent de découvrir de nouvelles cultures et ouvrent les portes vers des pays différents du nôtre. Elles permettent également de mieux appréhender les richesses de notre propre identité culturelle et d’avoir conscience des différences entre chaque nation. Elles favorisent les échanges et la mobilité internationale » Un véritable engouement ! L’ouverture de ce centre d’apprentissage des langues à Aokas constitue une véritable aubaine pour les habitants de région tout âge confondu puisque l’apprentissage n’a pas d’âge. Le responsable de ce centre nous fait savoir que son établissement assure l’enseignement des langues à des dizaines de groupes et assure même des cours particuliers à ceux ou celles qui veulent étudier tout ou toute seule. Farid reconnait que son établissement connait un engouement grandissant surtout des jeunes qui ne manquent pas d’ambitions. Ce centre ouvre ses portes 7/7 de 9 heures du matin à 17 heures. « Optimum Language services » d’Aokas enseigne les langues suivantes : Français, Anglais, Allemand et Espagnol et les langues les plus demandées selon notre interlocuteur sont le Français et l’anglais. Farid Brahami ajoute que les enseignants et la documentation de la langue Italienne sont disponibles mais cette langue n’est langue n’est pas demandée. Un séjour linguistique peut-il aider mon enfant à progresser ? La distillation d’eau de rose et d’extrait de fleurs d’oranger est une activité intemporelle à laquelle les artisans spécialisés constantinois, fiers de leur savoir-faire, tiennent par-dessus tout. Les produits exposés depuis samedi au palais Ahmed-Bey de Constantine, mettant en valeur tout l’attirail servant à la distillation, suscitent un vif engouement auprès des visiteurs que les délicats effluves de rose semblent attirer irrésistiblement. "Il ne s’agit d’une activité assimilable à une science, mais il faut connaître tous les +petits secrets+ du métier pour réussir une bonne distillation, proche de ce que savaient faire nos aïeux", estime Fatima, une pharmacienne venue avec ses deux enfants visiter cette exposition et acheter, au passage, quelques flacons d’eau de rose qu’elle utilise, dit-elle dit, pour "divers usages thérapeutiques". Beaucoup parmi les visiteurs venant effectuer une virée dans cette exposition la font aussi par "nostalgie", soutient Tahar, un artisan habitué à cette manifestation annuelle destinée à faire découvrir cette activité intimement liée au patrimoine constantinois. Malgré le passage des années, ce métier, pratiqué pourtant dans des "cercles réduits" n’a rien perdu de son aura. Il semble au contraire susciter de plus en plus d’intérêt auprès des jeunes, comme l’affirme Mahdi (22 ans), qui pratique cette activité depuis trois ans avec, soutient-il, "conscience et amour". Manel, une jeune femme de 32 ans, spécialisée dans la distillation d’eau de rose, affirme avoir découvert ce métier "sur le tas" car "ni (sa) mère ni (sa) grand-mère ne l’ont pratiqué". Elle avoue avoir appris à distiller de l’extrait de rose en se "documentant" et en "fréquentant des femmes adeptes depuis des lustres de ce métier". Cette jeune femme, propriétaire d’une pâtisserie, considère que ce métier "ne risque pas de disparaître tant qu’il y aura des jeunes qui s’y intéressent". solution MFG N 303 Farid Brahami nous fait savoir qu’un groupe de jeunes s’envolera vers Londres prochainement pour un séjour linguistique. Un séjour linguistique peut-il aider mon enfant à progresser ? «Oui, un séjour linguistique peut aider un enfant à progresser en langue, voire l’aider à se décomplexer par rapport aux difficultés éprouvées à l’école dans cette matière et se réconcilier avec une langue. En partant en séjour linguistique à l’étranger, les enfants ont souvent un «électrochoc» et revienne plus sûrs d’eux et plus à l’aise. Un séjour linguistique de 2 ou 3 semaines par exemple pendant les vacances scolaires peut faire la différence, à condition d’avoir choisi la formule linguistique la plus adaptée à ses besoins. Le plurilinguisme est devenu t une cause mondiale pour laquelle les 146 pays membres de l’UNESCO se sont engagées à travers la Convention sur la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles. Et qui sait, peut-être que les petits Algériens deviendront de véritables polyglottes», dit-t-il H. Z. Extrait de rose : les irrésistibles senteurs d'un patrimoine constantinois Détente 18 u La Cité Les choses de la vie La Cité Mardi 29 avril 2014 Mots Fléchés N° 304 Horizontalement : Verticalement : 1 - Trouillard. 2 – Contracté. – Capucin. – Cube de jeu. 3 – Agglomération. 4 – Principe odorant de l’iris. – Liquida. 5 – Formulée. – Dieu de la guerre. 6 – Libère les ouailles. – Entassements. 7 – Passons du bon temps. 8 – Coutumes. – A payer. – Instrument de dessin. 9 – Inhumais 1 – Inéluctable. 2 – Ruisselet. – Rigole. – Etain. 3 – Plébisciter. 4 – Fabrique. – Poisson rouge. 5 – Malpropre. – En faveur de. 6 – Terre ocreuse. – Saper. 7 – Tables de boucherie. 8 – Symbole du rad. – Aurochs. - Titane 9 - Archaïques. Mots Croisés N° 303 Mots fléchés N° 303 La marche vers l’autodestruction physique Phénomène. "Le suicide n'est pas un choix, on y est conduit quand la douleur dépasse les ressources qui permettent d'y faire face." La Cité Edité par la SARL Temoignage au capital social de 100 000,00 DA Adresse : Cité LSP le plateau bloc B Bt 01 N° 5 Ouled Fayet Compte CPA : 115 400 0001150 92 Agence Ali Boumendjel R.C : 13 B 100 6842-16/00 N.I.S : 0013165100654 50 N.I.F : 001316100684251 Directeur de la publication Nadjib Touaibia Téléphone : - 0555913265 - 0659208202 - 0550678400 e-mail : [email protected] u 07 née … Et après, où est le mal ! Me diriez – vous ? Eh bah ! Une année plus tard, un petit corps commence à bouger dans le ventre de Taklit, puis arrive le jour de la honte et du déshonneur : « Oh! Merde! Il m’a promis de m’épouser … pourquoi n’aurai – je pas cru en ses promesses ? Une fois son forfait terminé, il a pris ses distances… » Une fois son état révélé, sa famille ; Partagée entre le déshonneur, la honte et la peur – la chasse après que son frère a failli la tuer. La naïve Taklit, qui a encore de ressources, fuit chez une amies, un peu moins marginale qu’elle, puis vint l’accouchement, dans la maison de l’une de ses amies … L’enfant inattendu est né … Fruit d’une relation secrète, baignée de rêveries qui se veut plus caressante et douce que la réalité cruelle. Fruit d’un acte animal et odieux … Ne pouvant plus supporter ce déshonneur, Taklit met fin à ses jours, un vendredi matin du mois d’août de l’année 2001. Par : Rachid Adrar et Sadi Djouder Mots croisés N° 304 Mardi 29 avril 2014 Qui sont ces personnes qui se sont auto – détruites physiquement ? Kamel, l’amoureux ; Rachid, l’alcoolique ; Taklit, la mère célibataire ; Taous, la violée ; Katrine, l’harcélée au travail ; Aldjia, la battue ; Bachir, le toxicomane. Suivez-nous, à travers ces mises en scènes fictives inspirées du réel : A entendre les histoires de Kamel, Rachid et Taklit… faire un petit tour des alentours du « love street » pour y rafraîchir un peu sa tête – Une manière de tuer le temps – De passage du « coin » en question, Kamel – l’amoureux naïf – entend à deux pas de lui des petits chuchotements – sûrement de ceux d’un couple entrain de profiter de la douceur et du calme de la nuit!!! Curieux !!! Kamel s’approche de la scène. Oh ! ! ! Incroyable mais c’est – vrai !!! Il découvre sa fiancée avec un inconnu qui lui caresse son corps, un type d’une quarantaine d’années … L’amoureux : Kamel, la trentaine d’années, instruit, cadre d’une boite à Bejaia, réside à 02 Kms d’Aokas (un montagnard ! ! !) et fou amoureux de sa fiancée Souad depuis 07 ans. Cette charmante et ravissante fille - étudiante en droit à l’université de Bejaia - habite à 10 Kms d’Aokas … Ce qui lui permet d’y procurer une chambre universitaire. Son fiancé s’est ruiné pour elle : Or, vêtements à la mode, fréquentations de salons de luxe … Un jour, le naïf amoureux a décidé d’y lui rendre visite à son lieu de résidence universitaire – Targua Ouzemour – Il était 21 heures, en ce dimanche 15 novembre 2002. A son arrivée, il (Kamel) demande à une passante (Extra ? Résidente ? Peu importe !!!) : « Pourriez – vous me rendre un service, Mademoiselle ? » « Oui, bien sur, jeune homme ! » Répond la passante ! Kamel : « Demandez à la chambre N° …, la prénommée Souad ». « Ok ! » Répond la passante. Quelques minutes plus tard, la « serviable » passante revient et lui dit : « Désolée, elle n’est pas dans sa chambre … » «Merci, Mademoiselle » répond Kamel. D’un coup, une idée lui vient dans la tête, Et alors, où est le problème ! En effet, le virtuel devient réalité, la réalité devient virtuelle, l’incroyable devient vrai, le réel devient fiction …Non !!! Non !!! Tout est vrai, Souad est entrain de trahir Kamel… Subitement, ce dernier prend une dépression et y tombe par terre. Dix jours passés à l’hopital d’Amriw – avec perte de connaissance – Une fois rétablie «physiquement», ce pauvre, trompé par sa fiancée, se dirige vers son lieu de résidence, il procure une corde et s’y donne la mort à quelques pas du jardin de son voisin Belkacem. L’alcoolique : Rachid a la quarantaine, maçon de son état, père de 07 enfants ; dont l’aîné a 18 ans ; et habite dans une maison de 02 pièces et un gourbi servant de cuisine. 01 pièce est utilisée par les 04 enfants et l’autre abrite Rachid, sa misérable femme et ses trois filles : Farida, Souad, Malika, respectivement âgées de 18 – 13 et 10 ans. Lorsque la nuit tombe, Rachid – le père – trouve des difficultés pour y satisfaire sa besogne sexuelle (le devoir conjugal !) ; à chaque rapports, ses trois filles entendent les gémissements de leur mère… Vu sa situation sociale, misérable salaire, il a fait un dossier pour le logement social à l’A.P.C. d’Aokas … Mais … Sans espoir !!! N’arrivant pas à subvenir aux besoins de sa famille, Rachid y fréquente les bars pour se « soulager ». Son aînée des filles, Farida, lycéenne de sont état, se prostitue. Sa femme se donne, dès fois, au voisin Si – Moh – Le « sage » du village situé sur les hauteurs des montagnes d’Aokas. Le jour « J » est arrivé, par la bouche de certains « informateurs » de la région, Rachid apprend que sa femme et sa fille, se prostituent. Certes, afin d’y garantir leur survie – misère sociale oblige ! ! ! Ne pouvant plus croiser ses voisins, par honte, il embrasse l’alcoolisme – du matin au soir. Malheureusement, son dernier jour est venu. En effet, le 12 août 1998; aux environs de minuit, Rachid s’est donné la mort par pendaison aux alentours de son village. Qui est responsable de ce drame ? Les élus locaux, les « informateurs », les voisins … ? Vu les moyens financiers, les élus locaux n’ont pas octroyé un toit décent au défunt Rachid. Les «informateurs» n’ont pas calmé le jeu. Au lieu de conseiller la mère «adultère» et la fille «prostituée», ils ont préféré détruire la cellule familiale. Les voisins !!! Certains d’eux savent que la femme du défunt Rachid prêche l’adultère avec le « sage » du village, en l’occurrence Si – Moh. Mais, ils ont préféré y garder le silence – complicité montagnarde oblige – La mère – célibataire : Au premier contact fait sous la conduite d’une voiture rutilante, Taklit, jeune célibataire d’un village distant de 20 Kms d’Aokas – naïve à toute épreuve – s’engage corps et âme avec son « sois - disant » bien – aimé. Une certaine relation « physique » s’est Qui en est le responsable : les parents, les voisins, les amis (es) … ? Misère, démission de certains parents et même démission du mouvement associatif, des partis politiques et des élus locaux !!! Tout cela a crée des conditions terribles qui ont poussé la défunte Taklit à se livrer à elle – même. Bien sur, l’enfant conçu finira un jour où l’autre d’apprendre son, « illégitimité » qu’après. C’est – à – dire après avoir consulté son extrait de naissance. Là, commence une autre histoire, une histoire de pardon ou de haine. Sachant bien que l’article 40 du code algérien de la famille, loi N° 84 – 11 instauré le 09 juin 1984 stipule que : « La filiation est établi par le mariage valide, la reconnaissance de paternité, la preuve, le mariage apparent ou vicié et tout mariage annulé après consommation » L’enfant né hors union matrimoniale est donc illégitime et la filiation naturelle est obligatoirement maternelle. Se basant sur une étude épidémiologique du phénomène : Entre 1995 et 2003, l’Algérie a comptabilisé 4 571 suicides. Un chiffre qui n’est pas très réel en ce sens : Certains suicides n’ont jamais été déclarés du fait que ce phénomène était un sujet tabou. Idem pour les tentatives de suicide (cinq fois plus importantes que l’acte lui-même) qui, hormis les cas d’absorption de barbituriques et donc d’admission à l’hôpital, le reste n’est jamais déclaré. Toujours, selon l’étude, les wilayas les plus touchées par « l’autodestruction physique » sont Alger, Tizi Ouzou, Béjaïa, Bouira, Aïn Defla, Tlemcen et Batna. Elles comptabilisent à elles seules près de 54% des cas. Du point de vue religieux, le suicide est un pêché. Pour l’islam, les suicidés (es) sont des personnes qui ont perdu tout repère et qui n’ont reçu aucune véritable formation religieuse. En conclusion, nous dirons que pour prévenir le suicide, une sensibilisation doit se faire à tous les niveaux. Des conférences doivent être animées dans les établissements scolaires et partout où il est possible de le faire, l’installation d’une cellule d’écoute au niveau du siège des Dairas , en collaboration avec le mouvement associatif, où, la création d’une association de prévention contre le suicide, une partie qui sera financée par les pouvoirs publics, sous forme de subvention et l’autre, par les donateurs de la région. Le suicide ne doit pas être une fatalité. Les cause peuvent être atténuer pour peu que les pouvoirs publics s’y impliquent dès lors qu’il s’agit d’un problème de santé publique. Porter le débat sur la place publique, qui, sera animé par des spécialistes en la matière (psychanalystes, psychologues, psychiatres) et des animateurs du mouvement associatif, n’est ni un tabou et ni une fatalité, mais une mesure de prévention qui sera, sûrement, applaudi par l’ensemble de la population de Bejaia Hafit Zaouche High tech Régions 08 u La Cité La Cité Mardi 29 avril 2014 Le village Ouled El-Hadj sans eau ni gaz, ni… Hors la ville. Il est des agglomérations qui évoquent davantage l’abandon que la prise en charge dans le cadre d’un développement harmonieux. Celle d’Ouled ElHadj est de celles-là. e village d’Ouled El-Hadj, dans la commune d’El-Mokrani qui est située à 35 kilomètres du chef-lieu de la wilaya de Bouira, souffre de multiples insuffisances dans les domaines social, économique et culturel qui influent négativement sur le quotidien de ses habitants. Considéré comme l’une des plus grandes localités de cette municipalité, Ouled El-Hadj est, néanmoins, dépourvu de nombreuses infrastructures nécessaires à la vie de tous les jours et au bien-être de ses citoyens. A commencer par l’absence d’aménagement et du développement urbain ainsi que l’inexistence du réseau d’assainissement. D’autre part, le village en question manque également d’un établissement sanitaire pour le soin des malades qui sont contraints des se déplacer, avec moult difficultés, vers d’autres localités plus nanties, si la clémence du temps le permet. Dans le cas contraire, ils sont obligés d’attendre des jours car en hiver, la situation est beaucoup plus compliquée puisqu’il arrive fréquemment que le village soit coupé du reste du monde à cause de la neige qui bloque toutes les issues durant une bonne période. Si ce n’est pas la neige, ce sont les pluies diluviennes qui rendent la circulation quasiment impossible du fait que la voie automobile qui relie ce village à d’autres agglomérations est régulièrement coupée. Cela, sans parler de l’état lamentable de certaines routes qui sont devenues impraticables durant les quatre saisons. A ce problème d’ordre sanitaire, viennent se greffer d’autres soucis comme celui de l’absence de raccordement au réseau de l’alimentation en eau potable et au réseau du gaz L naturel, qui est, d’ailleurs, le problème des autres bourgades de la commune d’El-Mokrani. Selon les citoyens de cette localité, « c’est notre commune en général et le village en particulier qui sont marginalisés depuis des années pensant que d’autres municipalités sont en plein essor ». A ce sujet et en ce qui concerne l’amélioration de leur village, les citoyens ne demandent pas plus des autorités concernées que Les villages de Boukram à Bouira entourés de monticules de détritus En l’absence de vraies décharges publiques, les villages de la commune de Boukram qui surplombent l’ouest et le sud de la daïra de Lakhdaria, entre Bouzegza et Zbarbar vivent dans un environnement où sont entassés de manière anarchique des ordures ménagères et autres détritus qui y sont jetés chaque jour que Dieu fait. C’est le cas des localités du Chef-lieu communal, d’Ouled Khelil, M’kharta, Ouled Tatar, M’chara, Ouled Allal et Ferkioua. Cet amoncellement de déchets n’est pas sans risque de provoquer, à la longue, la pollution qui, elle, entraînera de graves conséquences sur l’environnement. Les habitants de ces localités appréhendent d’ores et déjà l’approche de la période estivale et ses journées caniculaires propices à la propagation des odeurs nauséabondes qui se dégageront de ces décharges sauvages et à la prolifération de toutes sortes d’insectes et d’animaux nuisibles pour ne pas dire dangereux. La négligence et l’indifférence face à cette situation pour la moins néfaste engendreront un grave danger et pour les habitants et pour le milieu dans lequel ils évoluent. Le problème risque de se compliquer en été car la plupart des villages de Boukram souffre, en plus de l’inexistence des exigences minimales d'une vie décente, du manque d’eau potable via des canalisations du réseau d’AEP ainsi que le réseau d’assainissement. Les familles de ces bourgs dont la plupart sont situés dans une zone rurale montagneuse s’alimentent à partir des sources et des puits. Ce qui accentue leur appréhension quant au risque de pollution qui menace ces moyens d’alimentation en eau potable. Pour « couronner » le tout, il y a lieu de préciser que la grande majorité de ces familles villageoises élèvent ovins et bovins au sein même de leur tissu urbain. Ce qui n’est pas une mince entreprise puisqu’à l’approche de l’été, la demande en eau ira crescendo. Pour rappel, cette région du nord de la wilaya de Bouira avait vécu les pires moments de sa jeune histoire (Boukram est devenue une commune en 1985) lors de la décennie noire et dont les hordes terroristes intégristes ont en fait leur bastion et leur lieu de repli, même après que le terrorisme islamiste eut été qualifié de résiduel, notamment en 2010 et 2011, du fait qu’elle est située au versant boisé et difficile d´accès du mont Zbarbar. B. Mechoub de leur faciliter les procédures d’obtention de l’aide financière destinée à la construction de l’habitat rural. «Des promesses nous ont été données depuis des années mais comme vous voyez, rien n’a été fait», nous diront-il en attendant que l’oreille des responsables concernés et de autorités locales soit tendue et qu’ils se préoccupent, enfin, du sort de ce village et de ceux qui l’entourent. Belkacem Mechoub Mascara : concours du meilleur plat traditionnel Les épreuves du concours de wilaya du meilleur plat traditionnel ont débuté, dimanche à la maison de culture Abi Ras Ennaciri de Mascara, à l’occasion du mois du patrimoine. Initié par la direction de la culture, ce concours de quatre jours, ouvert également aux hommes, verra la participation d'une trentaine de femmes, a indiqué son responsable, Hakil Djemaa, tout en signalant que cette compétition vise à faire connaître, en particulier, les mets traditionnels de la wilaya de Mascara et de faire revivre notamment ceux qui sont menacés de disparition. La célébration du mois du patrimoine à Mascara a débuté, la semaine dernière, avec l’organisation d’une grande exposition au niveau du hall de la maison de culture. Elle comporte des costumes traditionnels pour hommes et femmes, des produits de sellerie, ainsi que les manuscrits rares des oulémas de la région. Au programme, figurent également des soirées musicales quotidiennes aussi riches que variées, qui auront lieu au niveau de la même structure, allant du bédouin, à l’algérois, en passant l’andalou et autres "anachid", outre la présentation de pièces théâtrales pour enfants et adultes, avec la participation de troupes de Mascara, Saïda et de Sidi Bel-Abbes. Par ailleurs, la maison de la Culture Abi Ras Ennaciri a programmé une série de manifestations scientifiques pour la prochaine période, dont notamment une exposition historique sur les massacres du 8 mai 1945 et des journées sur le film révolutionnaire, en sus de l’accueil des wilayas de Chlef, Bordj Bou Arreridj dans le cadre des semaines culturelles locales ayant coïncidé avec le mois du patrimoine. Ghardaïa efface les stigmates des derniers incidents Des dizaines d’agents de la Protection civile soutenus bénévolement par des jeunes habitants du quartier de Hadj Messaoud, théâtre des échauffourées qu’a connues Ghardaïa dernièrement, s’empressent, depuis samedi soir par des actions nocturnes, d’effacer les stigmates de ces incidents. Armés de balais, de pelles et autres outils de nettoyage, les jeunes de ce quartier se sont associés à l’initiative de la direction de la Protection civile visant à éliminer au plus vite les séquelles des actes de vandalisme et de destruction causés aux habitations, au mobilier urbain, aux devantures de magasins et aux voitures en stationnement, a-t-on constaté. Profitant du retour au calme progressif sur l’ensemble de la vallée du M’zab, à la faveur de la mise en place d’un imposant dispositif sécuritaire sur le terrain, appuyé par des rondes d’hélicoptères de reconnaissance, des jeunes du quartier de Hadj-Messaoud ont décidé de retrousser les manches et d’accompagner les agents de la Protection civile pour éliminer les stigmates des échauffourées qu’ont connues de nombreux quartiers de la ville de Ghardaïa. Plusieurs quartiers de Ghardaïa, notamment la célèbre place du marché, portent encore des stigmates des récentes échauffourées, notamment des habitations noircies par les flammes, des échoppes et autres magasins incendiés et abandonnés par leurs propriétaires qui ont pris la fuite, des blocs de pierres, galets et autres objets hétéroclites jonchant les rues et ruelles, ainsi que des amas d’ordures ménagères. Ce triste décor a incité les services de la Protection civile à initier une opération nocturne de nettoiement des différents quartiers de Ghardaïa, en collaboration avec l’ensemble des comités de quartiers, a indiqué le directeur de la Protection civile de la wilaya. "Notre objectif est d’inciter les jeunes des quartiers affectés par les événements de Ghardaïa à tourner la page et retrousser les manches pour éliminer les images peu luisantes ayant terni cette région réputée mondialement comme région touristique", a affirmé le commandant Abdelmalek Boubartakh. "Nous allons poursuivre cette opération, chaque soir à travers Ghardaïa, sans distinction de quartiers, pour nettoyer et tourner définitivement la page des actes de violences à Ghardaïa", a-t-il souligné. De nombreux citoyens se sont félicités de cette initiative qu’ils ont qualifié de "noble". Le wali de Ghardaïa a, dans ce cadre, lancé un appel à l’ensemble de la population, associations de quartiers, sages, imams et autres membres de la société civile de Ghardaïa, pour contribuer à l’instauration de la quiétude et la concorde entre les habitants de la région et de contribuer positivement au développement de la wilaya. La région de Ghardaïa a été le théâtre depuis le mois de janvier d'affrontements violents et récurrents et sporadiques qui ont fait 7 morts et de nombreux blessés. Plus de 750 locaux commerciaux et des habitations ont été vandalisés, pillés avant d’être incendiés. Le calme a été rétabli après le déploiement d’un imposant dispositif de sécurité et les appels lancés par des notables, des imams et autres personnalités pour apaiser les esprits et ancrer la concorde et la fraternité dans les esprits de la population du M’zab. Facebook entre sur le marché du fitness et lance un produit pour journalistes Nouveau. Le réseau social américain Facebook a fait son entrée jeudi sur le marché des applications "fitness" et a annoncé un nouveau produit pour les médias en partenariat avec le groupe de presse News Corp. acebook a acheté l'application mobile Moves, qui permet de surveiller son activité physique sur un iPhone ou un smartphone opérant sous Android, le système d'exploitation de Google. L'application permet de comptabiliser le nombre de pas faits dans une journée, les distances parcourues ou la durée d'une activité. Elle fait partie du secteur en plein boom des accessoires et applications liées au domaine du sport et de la santé. "L'équipe de Moves a construit un outil incroyable pour les millions de personnes qui veulent mieux comprendre leur activité sportive quotidienne, et nous attendons avec impatience que l'application continue à gagner de l'élan", a commenté un porte-parole du réseau social aux plus d'un milliard de membres. Il a précisé que "des membres clés" de Moves allaient rejoindre les équipes de Facebook, mais que l'application continuerait de fonctionner de manière indépendante. C'est déjà l'approche retenue pour l'application de partage de photos Instagram rachetée en 2012, et celle annoncée pour la messagerie populaire WhatsApp pour laquelle Facebook a mis 19 milliards de dollars sur la table en février. Les modalités financières de l'achat de Moves ne sont pas divulguées. Moves, qui annonce aussi l'opération sur son site internet, précise n'avoir "aucun projet" de modifier son modèle d'activité ou "regrouper des données avec Facebook". Le réseau a fait du mobile un point fort de sa croissance, comme l'ont encore montré ses résultats trimestriels publiés mercredi soir. Son PDG-fondateur Mark Zuckerberg avait détaillé à cette occasion son ambition de créer un "écosystème" d'applications mobiles. Pour entretenir l'intérêt de son réseau pour ses utilisateurs, Facebook s'efforce aussi d'améliorer ses offres de contenus. Après l'application "Paper" permettant de créer un journal en ligne, il a, selon un com- F muniqué également publié jeudi, noué un partenariat avec Storyful. Cette société spécialisée dans la recherche, la vérification et la redistribution de vidéos publiées sur les réseaux sociaux et jugées intéressantes pour les médias, a été rachetée récemment par le groupe de presse News Corp, de Rupert Murdoch. Facebook et Storyful ont conçu ensemble un nouveau produit baptisé "FB Newswire", qui ambitionne d'être "une ressource pour les journalistes réunissant des contenus partagés publiquement sur Facebook par des individus et des organisations autour du monde", en particulier lors "d'événements majeurs comme des manifestations, des élections, ou du sport", selon le communiqué. FB Newswire (https://www.facebook.com /FBNewswire) doit "faciliter l'usage par les journalistes, dans leur recherche d'informations et leurs articles, de contenus sociaux provenant de Facebook", a souligné Andy Mitchell, responsable des partenariats de Facebook avec les médias. Il s'est félicité "d'avoir trouvé en Storyful un partenaire qui comprend à la fois le potentiel de l'internet social comme une ressource clé pour les médias, et les outils dont les rédactions ont besoin pour l'utiliser". Le nouveau produit "prouvera que Facebook est à la fois une origine et une destination pour les informations, et démontrera la capacité de Storyful à faire émerger en temps réel des histoires venant du monde entier", a commenté pour sa part la directrice de la publication de Storyful, Aine Kerr. Mardi 29 avril 2014 u 17 Une faille de sécurité critique touche Internet Explorer Microsoft l’a dévoilée ce week-end et s’emploie à la corriger… Elle n’est peut-être pas aussi préoccupante que Heartbleed, mais une faille de sécurité critique touchant Internet Explorer a été révélée par Microsoft ce week-end. Elle permet à une personne malveillante de prendre le contrôle de l’ordinateur d’un internaute lorsqu’il visite une page Web vérolée. «Un hacker pourrait héberger un site Web conçu spécialement pour exploiter cette vulnérabilité sous Internet Explorer et convaincre alors l'utilisateur de visiter ce site Web», explique Microsoft. Cette personne malintentionnée pourrait ainsi installer des virus, créer des comptes ou effacer des données. Selon le fabricant de logiciels de cybersécurité FireEye, un groupe de hackers a exploité le bug dans une campagne d'attaques ciblées baptisée «Operation Clandestine Fox». 58% de part de marché pour Internet Explorer Cette faille a été détectée pour toutes les versions d’Internet Explorer (6 à 11). Des millions d’utilisateurs sont concernés, Internet Explorer restant le navigateur favori d'une grande partie de la population. Selon NetMarketshare, IE représente approximativement 58% des navigateurs utilisés dans le monde, suivi par Firefox (18,35%), Chrome (16,22%), Safari (5,82%) et Opera (1,33%). Pour l’heure, Microsoft n’a pas encore publié de correctif. Il est conseillé de changer provisoirement de navigateur Internet en attendant un patch. Voire définitivement pour les utilisateurs de PC fonctionnant sous Windows XP. La firme de Redmond ayant supprimé l’assistance technique de ce système d’exploitation le 8 avril, il ne recevra plus aucune mise à jour ni aucun correctif. Nokia : une page se tourne C’est officiel depuis quelques jours, Microsoft a racheté le géant Finlandais ! Une page de la téléphonie mobile se tourne. Microsoft s'est offert Nokia pour 5,44 milliards d'euros ! Ce rachat marque la fin d'une époque : le groupe finlandais a, durant des années, dominé le marché de la téléphonie mobile. L'aventure avait commencé dans les années 90 et dix ans après, la marque devenait leader du marché. Un modèle phare, le 3310, sera même vendu à plus de 126 millions d'exemplaires. Nokia était aussi à la pointe de la recherche, et dès 2000 il présentait des prototypes véritables Smartphones (l'iPhone ne sera lancé quand 2007). On vient même d'apprendre, que les ingénieurs de Nokia avaient développé en 2001 une tablette tactile (soit neuf ans avant l'iPad). Mais, une gestion frileuse, un marketing hasardeux, ont eu raison de ces succès et depuis des années Nokia ne caracole plus en tête et sa rentabilité s'est envolée. Microsoft, le salut Un choix stratégique a été fatal à Nokia : un OS vieillissant et en bout de course pour animer ses premiers Smartphones : Symbian qui n'a été abandonné qu'en 2011 ! Son remplaçant s'appelle Windows phone (de Microsoft) et à conduit à la création des excellents Nokia Lumia … Mais, l'engouement pour les iPhone et l'arrivée d'Android ont fait que cette série n'a pas trouvé sa place. Avec ce rachat, Microsoft va apporter « de l'air » à Nokia et lui permettre d'essayer de reprendre sa place. La division mobile regroupe 30 000 salariés répartis sur plus de 130 sites situés dans 50 pays. Cette force industrielle va permettre à Microsoft de prendre un nouvel élan dans le monde de la mobilité, où il peine à imposer son OS Windows phone. L'avenir Le rachat de de Nokia, est une opportunité pour la firme de Bill Gates. Elle peut lui permettre d'adopter une stratégie proche de celle d'Apple. En effet, le géant de Redmond va pouvoir développer tout un écosystème similaire à celui créé autour de l'iPhone : la fabrication du terminal, la fourniture des applications, des musiques et des films, etc. Les mois qui viennent seront décisifs, et l'affaire est à suivre de près. Mais attention : on a vu en 2011 le rachat de Motorola Mobility par Google pour 12,5 milliards de dollars et sa revente calamiteuse à Lenovo en 2014 pour 2,91 milliards de dollars ! Publicité 14 u La Cité Mardi 29 avril 2014 RÉPUBLIQUE ALGÉRIENNE DÉMOCRATIQUE ET POPULAIRE MINISTERE DES RESSOURCES EN EAU WILAYA DE OUARGLA DIRECTION DES RESSOURCES EN EAU Avis d’attribution provisoire de marché > Origine du financement : Programme de Consolidation de la croissance Economique 2010-2014 (tranche 2011) > Intitulé de l'opération : Evacuation des eaux usées de l'agglomération de la ville d'El-Hadjira Conformément aux dispositions de l'article 49 du décret présidentiel N°10/236 du 07/ 10/2010 portant réglementation des marchés publics modifié et complété, il est porté à la connaissance de l'ensemble des soumissionnaires ayant participé à l'avis d'appel d'offres national restreint N°: 11/ 2014 paru dans : − El Chourouk du 20/03/2014 − La Cité du 20/03/2014 et concerne : la Réalisation de la station N° 02 de refoulement des eaux usées Hay Ben Zine à ELHadjira que le marché est attribué provisoirement à l'entreprise Entreprise EURL ERTHYC Note total Montant de l'offre en TTC 65 pts 17 799 888,60 Délai Observation 03 MOIS moins disante Cahier culturel Asalu, ce groupe de la chanson kabyle moderne… > Tout soumissionnaire contestant le choix opéré par le service contractant, peut introduire un recours dans les 10 jours qui suivent la date de publication de l'avis d'attribution auprès de la commission compétente ( cf à l'article 101 du code des marchés publics). ANEP 119 773 La Cité 29/04/2014 REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE MINISTERE DE L'HABITAT, DE L'URBANISME ET DE LA VILLE DIRECTION DE L'URBANISME, DE L'ARCHITECTURE ET DE LA CONSTRUCTION DE LA WILAYA DE BOUIRA N° : Immatriculation fiscal : 098110019102735 AVIS D’ATTRIBUTION PROVISOIRE Conformément aux dispositions de l'article 49 du décret présidentiel N° 10-236 du 07/10/2010, portant réglementation des marchés publics, la Direction de l'Urbanisme, de l'architecture et de la Construction de la wilaya de Bouira informe l'ensemble des soumissionnaires ayant participé à l'avis d'appel d'offre national ouvert N° 10/DUAC/2013, relatif à la viabilisation des projets : lotissement 49 lots HRG ZBARA 01 et 02 a travers la commune de Taguedite, paru dans le quotidien «La CITE» le 13/01/2014 et « » le 12/01/2014 que suite à l'évaluation des offres techniques et financières, les résultats sont arrêtés comme suit : Commune Projets Lots Entreprise Montant DA/TTC Délai Fif Observations TAGUEDITE 49 Lots HRG ZBARA 01 (cas d'urgence) Terrassement, AEP et Assainissement ETBH MEKHALET MOUSSA 11 752 398,50 105 jours 196328450017921 Offre conforme au cahier des charges 49 Lots HRG ZBARA 02 (école primaire) Terrassement, AEP et Assainissement TEGTPH BOUDJEMAA A/RAHMANE 7 171 033,00 105 jours 197310370127926 Offre conforme au cahier des charges Tout soumissionnaire qui conteste ce choix, peut introduire un recours auprès de la commission des marches publics de la wilaya de Bouira dans un délai de 10 (dix) jours à compter de la 1 ère date de parution du présent avis dans les quotidiens nationaux. La Cité 29/04/2014 Identité. Aokas est l’une des régions de Kabylie qui ont donné naissance au plus grand nombre de groupes de musique de la chanson kabyle moderne. La musique kabyle est une part de l'identité et de la culture kabyles. ANEP 119 923 Retrouvez trois fois par semaine, votre édition en tamazight Lire en pages 12 et 13 «La balade littéraire» de Bejaïa s’arrête sur l’insurrection de 1871 Comme le disait feu Mustapha Lacheref, l’histoire Algérienne n’est pas faite uniquement d’épopées, elle était douloureuse et faite aussi de cruautés. Lire en pages 12 et 13 La pièce «Ghoul bou sbaa rissane» de Sidi Bel-Abbes entre en compétition Des articles d’information et d’analyse sur deux pages (14 et 15) chaque dimanche, mercredi et jeudi dans langue et la graphie chères à feu Mouloud Mammeri. Ne manquez surtout pas de nous faire parvenir vos remarques et suggestions. Bonne lecture. Le festival du théâtre professionnel de Sidi Bel-Abbes s'est poursuivi par l'entrée en compétition de la pièce «Ghoul bou sbaa rissane» (L'ogre aux sept têtes), réalisée par Rabie Oudjaout. Produite par la coopérative culturelle «Asdiqae el fen» (Amis de l'art) de la wilaya de Chlef et écrite par Mourad Senouci, cette pièce est la deuxième à entrer en lice, samedi soir, dans ce festival inauguré jeudi dernier. Cette œuvre théâtrale, adaptée de la pièce russe «Le dinosaure», met en scène la situation actuelle du monde arabe, a indiqué le réalisateur soulignant que cette représentation se veut un hommage appuyé au grand homme de théâtre, feu Abdelkader Alloula. Sur les tréteaux, le public a suivi, dans la soirée de samedi, la pièce» Sawaiid» du réalisateur Abdelkader Djeriou du théâtre régional de Mascara, présentée en hors compétition. Prennent part à la compétition de cette manifestation théâtrale sept (7) troupes issues des wilayas de Chlef, de Mostaganem, d'Aïn Defla, d'Alger Centre et de Sidi Bel Abbes. Le jury sélectionnera, à l'issue de cette manifestation, le 1er mai prochain, trois (3) troupes qui participeront au festival national du théâtre professionnel d'Alger. La troupe qui occupera la première place prendra part à la compétition officielle. Les deux autres troupes lauréates participeront en hors compétition. Culture 12 u La Cité La Cité Mardi 29 avril 2014 Patrimoine : Le burnous algérien à l'honneur à Tissemsilt Le burnous algérien est à l'honneur à Tissemsilt, à l'occasion d'une exposition placée sous le slogan «Authenticité et modernité», ouverte dimanche à la maison de la culture «Mouloud Kacim Naït Belkacem». Organisée à l'initiative de cet établissement dans le cadre de la célébration du mois du patrimoine, cette manifestation de cinq jours enregistre la participation de neuf artisans spécialisés dans la confection et la broderie de cet habit traditionnel, des wilayas de Biskra, Tebessa, Ouargla, Ain Defla, Bouira, Djelfa, Mila et Tissemsilt. Des modèles variés de burnous qui diffèrent d'une région à l'autre du pays dont «Zeghdani» que portent les cavaliers, réputé dans la région de «Kenanda» dans la wilaya de Relizane, y sont exposés, a indiqué le président de l'association de l'habit traditionnel et de la chanson bédouine de Relizane, Adda Lakhdar. Le burnous de la région de Messaad (Djelfa) a suscité l'admiration du public, fasciné par sa couture et sa broderie faites par l'artisan Abdelhamid Khairi. Cet habit est confectionné à base de poils d'animaux dont le chameau. Le burnous saharien, «El boubina», dont est réputée la région de Touggourt (Ouargla) est également présent avec sa couleur marron foncé et sa broderie en fils noirs et blancs. Cette exposition constitue également une occasion pour la femme artisane et présidente de l'association culturelle «El Amel» de la wilaya d'Ain Defla, Djellouli Maghnia, de mettre en exergue le burnous «Gharzet el hsab», encore porté par la mariée à Khemis Meliana. La célébration du mois du patrimoine se poursuit à la maison de la culture «Mouloud Kacim Naït Belkacem» par un programme d'expositions de l'habit traditionnel et moderne, de manuscrits d'Oued Mzab et de semaines culturelles de Khenchela et d'Ain Temouchent dans le cadre des échanges culturels inter-wilayas. Le programme comporte également des concours sur le patrimoine de Tissemsilt, des visites pédagogiques au musée algérien d'archéologie et des arts islamiques d'Alger, au musée «Ahmed Zabana» d'Oran et un nombre de zaouias dans la wilaya de Tissemsilt, en plus de conférences et de journées d'étude sur le legs culturel de la région du Ouarsenis et des galas artistiques animés par des troupes locales. Asalu, ce groupe de la chanson kabyle moderne… Identité. Aokas est l’une des régions de Kabylie qui ont donné naissance au plus grand nombre de groupes de musique de la chanson kabyle moderne. La musique kabyle est une part de l'identité et de la culture kabyles. es années 1970 ont vu naître plusieurs groupes artistiques qui se revendiquaient de la musique moderne. Associés à la chanson contestataire, ces groupes et chanteurs ont su introduire des instruments modernes comme la guitare folk, classique, électrique, piano… Parmi ces groupes, on peut citer : Inaslyen, Idheflawen, Inemlayen, Debza, Imnayen, les Abranis… D'autres chanteurs ont également marqués cette période par les revendications politiques qu'ils apportaient mais aussi par une ouverture artistique nouvelle qui a révolutionné la mentalité kabyle. Parmi ces chanteurs on peut citer l'un des plus connu en Algérie mais aussi dans le monde : Idir qui est devenu le symbole de la chanson moderne kabyle notamment grâce à sa chanson phare A Vava Inouva qui a été traduite dans plusieurs langues mais aussi Ferhat M'henni alias Ferhat Imazighen Imoula, Syphax, Djamel Allam. Actuellement, la scène artistique kabyle est très diversifiée. On y trouve comme toujours la chanson contestataire, mais aussi de la musique purement commerciale qui trouve son public parmi les jeunes qui sont de plus en plus désœuvrés, et de la variété qui mêle romantisme, société et vie de tous les jours. Les nostalgiques des années 90 se souviennent toujours de cette période où Aokas fut une véritable capitale culturelle de toute la Kabylie. L’un des groupes musicaux qui ont enflammé Aokas durant cette période fut «ASALU». L La nouvelle génération ne connait rien de cette troupe musicale qui a bouleversé Aokas et ses environs durant une certaine époque surtout elle a réussi à briser plusieurs tabous et a contribué à l’émancipation des jeunes filles et garçons de la région. Un devoir d’histoire, nous a poussés à faire des recherches qui nous ont coûté plusieurs mois pour pouvoir mettre ce modeste travail à la disposition de nos lecteurs. Y a pas mieux que le fondateur du groupe « Asalu » Abdelkarim Zaidi. Akrim comme aiment l’appeler les Aokassiens qui l’affectionnent beaucoup pour son dynamisme et son grand sens de communication. Akrim nous fait savoir que le groupe « Asalu » a vu le jour le 27 Septembre 1991. Qu’en est-il des circonstances qui ont entouré son lancement ? « je fréquentais la maison de jeunes d’Aokas à l’époque qui fut vraiment un véritable espace culturel où j’ai rencontré Bachir Adrar (Batteur), Zahir Zizi (Bassiste), Tahar Sidi (Batteur), Mokrani Djamel (joueur de synthé) , Abdelkader Amichi (joueur de Derbouka), Djamel Allili (guitariste). Toute cette armada de jeunes talents que recelait la maison de jeunes de notre région m’a fait apprendre beaucoup de choses. Je me suis donné à fond pour apprendre la batterie et ses jeunes m’ont beaucoup encouragé pour lancer un groupe musical puisque pour eux je suis devenu un excellent batteur.» Répond Karim avant d’ajouter « cette idée de lancer un groupe musical taraudait mon esprit et voilà que j’ai eu le courage de contacter quelques amis et leur faire part de mon projet, ils m’ont surpris par leurs prompts réponses. Ils rêvaient comme moi d’un groupe musical moderne. Et c’est ainsi que « Asalu » a vu le jour et il est constitué de moi, Abdelkarim Zaidi (Batteur), Mourad Allili (vocaliste), Toufik Allili (guitariste), Kaci Cherifi (Bassiste), Toufik Zaidi ( joueur synthé), Djamel Chekal (guitariste), Djahid Allal (vocaliste)» dit-t-il le groupe Asalu a organisé des galas un peu partout en Kabylie et Akrim dira « on a accompagné des grands chanteurs et groupes kabyles à l’instar de Boudjemaa Agraw, Abdelkader Bouhi, Inasliyen, Ideflawen. Ces grandes stars de la chanson kabyle moderne ne cessaient de nous encourager et surtout de nous pousser à produire des albums. On a à notre actifs plusieurs chansons mais le manque de moyens financiers nous a empêché d’aller dans ce sens-là »avant d’ajouter « le dernier gala du groupe Asalu fut en 2001 à Taremant, un village relevant de la commune d’Aokas ». Y a-t-il l’espoir de voir le groupe «Asalu» une autre fois sur scène «oui, je fais de mon mieux pour rassembler une autre fois de plus les éléments d’Asalu», nous répond notre interlocuteur. Interrogé sur la chanson kabyle contemporaine, il répond qu’elle a beaucoup reculé. Les amoureux de la musique kabyle moderne espèrent voir au moins Asalu mettre sur le marché ses chansons phares qui ont fait vibrer une génération complète… en kabyle, on dit «Ma yendjer Usalu, kra n wass ad yerrez uzaglu » Hafit Zaouche «La balade littéraire» de Bejaïa s’arrête sur l’insurrection de 1871 Comme le disait feu Mustapha Lacheref, l’histoire Algérienne n’est pas faite uniquement d’épopées, elle était douloureuse et faite aussi de cruautés. C’est dans cette optique que se place le prochain colloque initié par l’association «La balade littéraire» prévu pour les 6 et 7 mai prochain au théâtre régional de la ville de Bejaia. Où sont attendus une quinzaine de communicants, tous de renommée nationale et internationale dans les domaines de l’histoire et des sciences anthropologiques. L’insurrection de 1871, les mois qui ont ébranlé cette région du pays qu’est la basse Kabylie, et qui se sont soldés par une cruelle répression coloniale allant jusqu’à l’expropriation des terres appartenant aux autochtones, ne peuvent en aucun cas être jetés dans la poubelle de l’histoire. Et pour cause, nous dira, fatah Bouhmila, enseignant universitaire et néanmoins membre de ladite association, «le chemi- nement historique d’une nation demeure un tout, c’est un long processus à travers lequel chaque événement reste lié aux autres événements qui suivront.» La ville de Bejaia est placardée d’une sublime affiche annonciatrice de ce rendez vous scientifique, œuvre de Nouredine Saidi, artiste issu de l’école des beaux arts de Belgique. « A la place des Printemps arabes notre association préfère le printemps des mots », suggère à travers cette réplique Fatah Bouhmila, pour ainsi dire que le changement des mentalités d’un peuple s’opère aussi par le réveil des consciences grâce à la connaissance de son histoire d’une manière sereine et objective. Cette association n’est pas à sa première grande sortie du fait qu’elle a eu déjà à tenir deux colloques, le premier sur l’écrivain et poète Jean El Mouhoub Amrouche et le second sur le conte berbère en hom- mage à Rabah Belamri, auteur et enfant, lui aussi, de la région ; un autre homme de lettre disparu il ya de cela quelques années. Quant à l’activité régulière de « La balade littéraire », elle s’est engagée dans l’accompagnement des parutions de livres en invitant à chaque occasion un auteur qui publie dans le pays mais aussi au-delà de nos frontières. La commune de Bejaia, grâce aux efforts de ses élus, n’affiche pas une attitude indifférente à l’égard de cet événement. Bien au contraire, le maire de la ville de Bejaia s’est montré entièrement disponible à apporter l’aide nécessaire à cet événement en le plaçant sous l’égide du comité des fêtes de sa ville comme principal sponsor qui visiblement commence à faire des émules. Un rendez vous à ne pas rater ! Boubekeur Amrani Mardi 29 avril 2014 u 13 Les RDV des arts et de la culture Galerie Isma de Riadh El-Feth (El-Madania, Alger) Jusqu’au 30 avril : Exposition de photographies d’art «Regards reconstruits», par les photographes Mohamed Cherif Abda, Nabil Chattouh, Abou Firas Zaghez, Biliana Racocevic, Hind Oufriha, Abdelhamid Aouragh.. Salle El-Mouggar (Alger-Centre) Jusqu’au 26 avril sauf les dimanches : Projection du film L’andalou de Mohamed Chouikh, à raison de trois séances : 14h-17h20h. Complexe culturel Abdelouaheb-Salim (Chenoua, Tipasa) Programme socioéducatif «Min wahy el kalam», 3e édition Du 20 au 24 avril : Projection du film La Môme d’Olivier Dahan à 14h et 17h. Jusqu’au 30 avril : A l’occasion du Mois du patrimoine : exposition d’arts plastiques, artisanat, mariage traditionnel. Galerie Baya du Palais de la culture Moufdi-Zakaria (Kouba, Alger) Jusqu’au 3 mai : Exposition de peinture «Les portes éternelles de La Casbah» de l’artiste Abderrahmane Kahlane. Musée public national Cirta (Constantine) Jusqu’au 30 avril : Exposition «Le cinquantenaire de la peinture algérienne» de l’artiste allemande Bettina Heinen-Ayech. Musée national d’Art moderne et contemporain d’Alger (Rue Larbi-BenM’hidi, Alger) Jusqu’au 5 juillet : Exposition de photographies «El moudjahidate, nos héroïnes», par les jeunes photographes Nadja Makhlouf et Benyoucef Chérif, accompagnée de textes de l'historienne Malika El-Korso. Galerie Ezzou’Art du Centre commercial & de loisirs de BabEzzouar (Alger) Jusqu’au 30 avril : Exposition variées de Saïda Mekaideche. Maison de la culture Abdelkader-Alloula de Tlemcen : Du 4 au 6 mai prochain : 1ère édition du salon national de la photographie, Palais d’El Mechouar de Tlemcen Jusqu’au 23 mai prochain : Exposition culturelle sur les traditions nuptiales Tlemcéniennes Des hommes de lettres maghrébins à la 24e Foire internationale du livre d'Abu Dhabi Des poètes, des romanciers, des écrivains et des académiciens maghrébins participeront à la 24e édition de la Foire internationale du livre d'Abu Dhabi (Emirats arabes unis) qui ouvrira ses portes mercredi, a-t-on appris auprès des organisateurs de cette manifestation littéraire. Participeront ainsi à cette manifestation l'académicien Mustapha Chérif et le jeune poète Louai Khaled d'Algérie. La Tunisie est représentée par Monsef El Mazaghni, Mohamed El Ghazi et Mohamed Ben Hamouda. Djamila Hassoun et Abdallah Essaid Ould Abah représenteront respectivement le Maroc et la Mauritanie. Mustapha Chérif, responsable du département «Civilisation, culture et dialogue des religions à l'université d'Alger» est l'auteur de plusieurs ouvrages traitant du dialogue entre les religions et les cultures. Lauréat en 2013 du prix Ducci pour la culture de la paix de la fondation italienne Ducci, Mustapha chérif, a remporté la même année le prix Unesco-Sharjah pour la culture arabe 2013 en ex-aequo avec l'arabe british centre du Royaume uni. Le jeune poète, Louai Khaled (16 ans) a réussi, malgré son jeune âge, à se faire une place parmi les plumes littéraires montantes dans les pays arabes. Il est l'auteur de plusieurs contes pour enfants en langue arabe tels «Fi baitina katton» (Il y a un chat dans notre maison) (2008) et «Sadiki El Iraki» (Mon ami l'irakien) (2010) et d'autres en langue anglaise. La 24e Foire internationale d'Abu Dhabi verra la participation de 70 figures de renom parmi les romanciers, poètes, écrivains, académiciens, plasticiens et caricaturistes dont 26 de Suède, invitée d'honneur de cette édition. Parmi les participants à cette foire qui célèbre le grand poète El Moutanabi (10ème siècle) le poète égyptien, Mohamed Aïd Ibrahim, le caricaturiste syrien, Saad Hadjou, le plasticien irakien, Modhir Ahmed, l'écrivain et critique littéraire libanais Djabour Douihi et la romancière émiratie, Aicha Kaabi. Plusieurs écrivains d'Europe et d'Asie notamment participent également à cette Foire. Des éditeurs publics et privés algériens présents Trente (30) maisons d'éditions algériennes prennent part à cette manifestation littéraire dont l'entreprise nationale des arts graphiques (ENAG) qui supervise la participation algérienne, l'Agence nationale d'édition et de publicité (ANEP), Dar Chihab, Dar El-Houda, El Ouma, Dar Houma et autres, a indiqué le responsable des expositions à l'ANEP, Mohamed Ikareb. Les visiteurs de cette édition seront au rendez-vous avec les dernières publications algériennes dans différents domaines et différentes langues au niveau d'un stand de 50 m2, selon M. Ikareb qui estime que l'objectif de cette participation est de «faire connaître l'éditeur algérien à l'étranger». Organisé par la fondation culturelle d'Abu Dabhi et le projet de livre (projet commun entre la fondation culturelle d'Abu Dhabi et la Foire du livre de Francfort), la 24e Foire internationale du livre d'Abou Dhabi verra la participation de plus de 125 exposants de 50 pays qui présenteront plus de 500.000 œuvres littéraires, selon les organisateurs. Cette manifestation, qui prendra fin le 5 mai, se veut un «espace de rencontre entre éditeurs arabes et internationaux, les milieux littéraires, les librairies, les distributeurs et les organisations culturelles pour débattre des initiatives et des nouveaux droits commerciaux d'édition». A La Cité des jeunes Publicité 10 u La Cité Mardi 29 avril 2014 La Cité Pour toutes vos suggestions vous pouvez écrire à : [email protected] u 15 Page animée par Fawzia Abdelhak High-Tech : une brosse à dents intelligente ! L'amitié chez les adolescents NOS TARIFS PUB Mardi 29 avril 2014 Psychologie. Sur Internet, de nombreux jeunes affichent plusieurs centaines d' "amis" sur leur réseau social préféré, appliquant parfois aveuglément la formule "Les amis de mes amis sont mes amis". Mais les jeunes d’aujourd’hui connaissent-ils bien la valeur de l'amitié, la vraie ? Bientôt sur le marché une brosse à dents électrique reliée à Internet pour vérifier l’efficacité du brossage ! Cette brosse à dent conçue par des inventeurs français, permet de savoir si le brossage est assez long ou si certaines dents sont négligées grâce à des capteurs intégrés, qui enregistreront le brossage. Les informations recueillies seront ensuite analysées grâce à une application pour téléphone portable. Elle fournira un résultat à l’utilisateur, qui saura alors s’il a bien nettoyé ses dents ou s'il doit ressortir sa brosse ! Ce système de « surveillance » motivera sûrement les jeunes et les moins jeunes à se brosser les dents, et impossible de tricher ! Le prix de la brosse à dents Plover coûtera entre 100 et 200 dollars. Comment les jeunes considèrent Internet et le mobile Le mobile, plus important qu'Internet et que la télévision. Pour les jeunes de 13 à 16 ans, le téléphone portable a une grande importance, indique cette étude de Lighstpeed Research ; Les filles préfèrent le téléphone portable à Internet ; à l'inverse, les garçons sont accros à Internet. La télévision n'a qu'un intérêt secondaire pour ces adolescents. En effet seuls 8 % d'entre eux y accordent une importance supérieure au téléphone portable, à Internet, à la musique et aux réseaux sociaux. Mot expliqué : accro = attaché à Bordj El Kiffan amitié est un sentiment très fort, surtout à l'adolescence. Pour les enfants, l'amitié c’est surtout pour jouer. A l'adolescence, l'amitié c'est surtout la confiance et le partage. Il n'est pas rare de conserver toute sa vie une amitié contractée à cette période. Il faut savoir que le choix de ses amis est important car une amitié douteuse ou néfaste peut être le point de départ d'une vie gâchée sous l'influence de personnes que l'on fréquente. Avoir la chance de connaitre une bonne et belle amitié apporte de nombreuses occasions d'enrichissement pour ceux qui mettent en en commun leurs talents, leur savoir-faire, leurs connaissances, leur idéal et surtout les meilleurs traits de leur caractère, car ils ont à cœur de se montrer tels qu'ils sont, sans doute, mais sous un jour aussi favorable que possible. L’ Mais qu’est-ce qu’un ami ? Un ami, un véritable ami, qui mérite ce nom de l’amitié, est quelqu’un de confiance, de sincère, de compréhensif, de loyal, de juste. Un ami est une personne sur qui l’on peut constamment compter, qui ne vous lâchera jamais. C’est un proche qui vous écoute, vous donne des conseils, vous aide, vous défend. Un vrai ami est un être avec qui vous vous sentez à l’aise en ayant en tout temps l’intuition que cette amitié durera éternellement. Mais il arrive que parfois des amis se séparent et s’oublient. Ils en arrivent à se demander comment ils ont pu être aussi unis autrefois. Mais il y a une chose qu'il ne faut jamais oublier ; c'est qu'à un moment donné, vous vous êtes compris, vous vous êtes confié l'un à l'autre, vous vous êtes enrichi mutuellement. Cela ne peut pas s'oublier et se perdre. Aussi, même si quelque malentendu survient, le simple fait d'avoir été amis devrait exclure toute possibilité, Loisirs : L’aquafortland, le premier fort pris d’assaut par les enfants Le parc aquatique Aquafortland de Bordj El Kiffan a ouvert ses portes en 2002 et depuis il ne cesse d‘enchanter petits et grands. L’appellation de ce parc féérique fait tout simplement référence à l‘ex- Fort de L‘Eau. Cet espace est conçu de façon à donner l‘impression de se retrouver au cœur d‘un petit fort, "C‘est nous-mêmes qui avons conçu l‘architecture de ce parc, et on a tenu à cette appellation", nous expliquera Hassen Benouniche propriétaire et gérant du parc, lui-même architecte de formation. Ce parc a été construit comme une forteresse entourée d’une rivière artificielle en boucle qui accueille en son centre un jet d’eau et un jacuzzi. Le parc aquatique s‘étend sur une superficie de deux hectares avec une capacité d‘accueil de plus d‘un millier de personnes qui peuvent s‘installer à l‘aise sur les chaises-longues disposées tout autour de la grande piscine. Pour pimenter les journées déjà féeriques des enfants, un parcours d’obstacles à franchir leur donne l’impression de faire l’assaut du fort. Tous les éléments sont là pour séduire petits et grands : quatre bassins pour les amateurs de natation, une pataugeoire pour les tout-petits et deux toboggans, le tout dans un décor de rêve. toute idée de devenir des ennemis. Donc, jamais de rupture brutale, de disputes, de reproches, et surtout pas de trahison. La technologie s'est mise au service de ce besoin d'amitié de l'adolescent en lui offrant la possibilité d'être en contact permanent avec d'autres grâce au téléphone portable et au sites sociaux via internet . On peut presque dire qu'il règne une espèce de « téléphonomania » chez certains jeunes qui, à peine arrivés à la maison, n'ont de cesse de rappeler les copains et copines avec qui ils étaient, moins de dix minutes plus tôt, pour poursuivre la discussion. Pour finir, il faut souhaiter que chaque jeune connaisse un jour l'amitié ; elle est nécessaire ,elle vous rend le sourire lorsque vous êtes triste . « Les amis sont les anges qui vous soulèvent quand vos ailes n'arrivent plus à se rappeler comment voler. '' Fawzia Abdelhak Bordj El Kiffan, appelé pendant la période française Fort-de-l'Eau, est une commune située à environ 15 km à l'est d'Alger. Cette ville est un ancien fort turc construit sur un rocher dominant la mer, d'où son nom. Fort-de-l'eau fut créé en 1835 par des Mahonnais qui se spécialisèrent dans la culture maraîchère. Bordj El Kiffan a depuis un siècle été une ville touristique. L'avenue Ali Khodja est bordée de restaurants de grillades, de vendeurs de glace dont le plus célèbre est l'Iceberg. Patrimoine : Le fort turc de Bordj el Kiffan Le fort de Bordj el Kiffan fait partie d’une série d’autres construits tout au long de nos côtes pendant la période Ottoman. A seulement deux kilomètres de la ville de Bordj el Kiffan, le fort turc est situé au lieu dit « Bateau Cassé ». Bâti au 17ème siècle pendant la période OTTOMAN (1515-1830) pour servir de lieu de surveillance de l'entrée de la baie d'Alger et mettre la ville à l'abri des ennemis. L'avantage de ce fort, contrairement aux autres forts turcs de la région, est qu'il est toujours debout et a échappé à l'envahissement du béton. Il se trouve pour ainsi dire totalement dégagé des habitations qui l'entourent. A l'intérieur même du bâtiment est creusé un puits qui donne une excellente eau potable. Bien qu'ayant perdu la majeure partie de ses éléments décoratifs, ce monument historique a besoin d’être préservé et restauré afin d’en faire profiter tous les visiteurs. Baya, l’artiste peintre ! Biographie. Baya, de son vrai nom Fatma Haddad, épouse Mahieddine, née le 12 décembre 1931, à Bordj el Kiffan et morte le 9 novembre 1998 à Blida, est une peintre algérienne, qui signa ses œuvres par son prénom « Baya ». Orpheline de ses deux parents, elle est recueillie par sa grand-mère qu'elle aide dans son travail dans une ferme de colons. En 1943, Marguerite Caminat, sœur de la propriétaire, la prend chez elle à Alger pour rendre des services ménagers dans une maison très fleurie. Baya commence alors à réaliser des peintures, inspirée par toutes les fleurs et les oiseaux qui l’entouraient. En 1963, Baya participe à l'exposition « Peintres algériens » organisée pour les Fêtes du 1er novembre le Musée d'Alger qui expose ses œuvres anciennes. Elle réalisera ainsi de nombreuses œuvres régulièrement exposées en Algérie (Alger, Tizi Ouzou, Annaba), en France (Paris et Marseille), en Belgique (Bruxelles) et dans le monde arabe. Plusieurs d'entre elles sont conservées dans la Collection de l'art brut de Lausanne. Dans la série Œuvres d’arts des musées nationaux, Algérie Poste, en guise d’hommage à l’illustre peintre, a émis deux timbres représentant un portrait et un tableau de Baya. Les gouaches de l’artiste algérienne Baya sont emplies de femmes-oiseaux, dames- papillons ou filles- fleurs . Le billet de Said Mekbel De la banane Nouveau phénomène A La Cité des jeunes Suicide, cette marche vers l’auto - destruction physique Regard sur l'amitié chez les adolescents (Lire en page 7) elon le contre-amiral à la retraite Charles R. Kubic, de l’US Navy, immédiatement après la campagne de bombardements de l’OTAN en mars 2011 pour punir le régime libyen, Mouammar Kadhafi était «prêt à démissionner». « Il était prêt à partir en exil et était prêt à mettre fin aux hostilités ». Selon Kubic, l’administration Obama a choisi de continuer la guerre sans permettre aux négociations de paix d’aller de l’avant. Kubic demande à ce qu’une commission d’enquête au Congrès soit menée. Le 19 Mars 2011, Hillary Clinton, alors secrétaire d’État, a fait une annonce dramatique à partir de Paris au nom de la «communauté internationale ». Elle a exigé que Kadhafi – un allié des États-Unis post-11 septembre contre le terrorisme d’Al-Qaida – respecte un cessez-le-feu sous une résolution des Nations Unies. Le même jour, les forces aériennes et maritimes de l’OTAN ont fait la guerre à l’encontre de Kadhafi qui luttait contre Al-Quaïda pour soutenir et apporter par la suite la victoire aux rebelles d’Al-Qaïda qui luttaient contre le régime de Kadhafi. L’Oncle Sam a donc rejoint le camp de la djihad en Libye. Selon Kubic, Kadhafi voulait discuter sa propre abdication de manière acceptable avec les Etats-Unis. Le jour suivant, le 20 mars 2011, Kubic a relayé les demandes de pourparlers de Kadhafi au siège de l’US AFRICOM qui se serait montré favorable à ces négociations. L’AFRICOM a rapidement répondu avec intérêt et a mis en place des communications entre militaires étatsuniens et libyens. Au 22 mars, Kadhafi avait commencé à retirer ses troupes des villes tenues par les rebelles de Benghazi et Misrata. Le cessez-le-feu demandé par Hillary Clinton semblait être à portée de main, avec l’abdi- S cation et l’exil potentiel de Kadhafi. Puis, selon Diana West, dans son dernier livre « American Betrayal », Kubic a reçu l’ordre de « se retirer » de l’AFRICOM – un ordre qui est venu de l’administration Obama. Un ordre, en attendant d’autres. Lesquels ne visaient pas plus la fin d’un règne que la destruction d’un pays. Avec ses potentialités humaines et ses réalisations infrastructurelles. La question que pose Diana West est, qui, dans l’administration Obama a sabordé ces pourparlers de trêve qui auraient abouti à un Les opérations d’importations de matières premières recadrées Pour freiner la cadence des importations, deux types de certificats seront délivrés, dans un premier temps, aux opérateurs activant dans l'importation de matières premières, de produits et marchandises destinés à la revente en l'état afin de pourvoir exercer leurs activités, selon le ministère du commerce. Le premier certificat, valide pour une durée de deux ans, est exigé aux opérateurs ayant déjà réuni toutes les conditions d'exercice arrêtées l'an dernier par un décret fixant les modalités d'exercice de cette activité. D’une validité de six mois, le deuxième document est exigé aux opérateurs n'ayant pas encore satisfait toutes les conditions d'exercice mais qui font état d'une opération urgente. «Si l'importateur justifie l'urgence de sa demande pour des besoins de domiciliation par exemple, il est tenu de nous faire un engagement à réunir les conditions exigées. Il aura ensuite un certificat de six mois pour qu'il puisse exercer son activité », explique encore le département de Mustapha Benbada de même source. En exécution des dispositions du décret exécutif n°13-141 du 10 avril 2013, les opérateurs économiques exerçant des activités d'importation de matières premières, produits et marchandises destinés à la revente en l'état, sont tenus, à compter du 23 avril 2014, de se faire délivrer un certificat par les directions du commerce de wilaya territorialement compétentes afin d'exercer leurs activités. Selon le décret 13-141, qui modifie et complète le décret 05-458 du 30 novembre 2005 fixant les modalités d'exercice des activités d'importation pour la revente en l'état, le certificat doit attester du respect plusieurs conditions dont l'existence d’infrastructures de stockage et de distribution appropriées, aménagées en fonction de la nature, du volume et de la nécessité du respect des conditions de stockage et de protection des marchandises, objet de leurs activités et facilement contrôlables par les services habilités. transfert des pouvoirs sans effusion de sang et qui auraient sans doute évité la destruction de la Libye par les forces de l’OTAN ? Mais la question qui subsiste in fine, au-delà de l’article de Diane West, est dans quelle mesure le plan atlantiste ne visait pas à détruire et affaiblir la Libye pour affaiblir toute la sous-région en vue d’en assurer un contrôle militaire et politique ? Une question face à laquelle des régimes tentent d’apporter une réponse idoine, et d’autres semblent demeurer sans voix. R. N. (Lire en page 24) 4e mandat Bouteflika a prêté serment hier Quelqu'un veut faire croire que nos exportateurs n'ont pas le nez creux : après le café piqué aux vers, la pomme de terre que d'aucuns ont prétendu qu'elle portait les radiations atomiques de Tchernobyl, voilà que l'on a tenté un moment de répandre que la dernière orange importée était impropre à la dégustation. Je veux ici faire remarquer au lecteur qu'il y a dans cela une sorte d'avancée de bien mauvais augure : le café provenait des très lointaines Amériques, la patate nous venait de la non moins lointaine Pologne ; mais l'orange, elle, venait du tout proch et ami Maroc. Soyons heureux en passant qu'il se soit finalement avéré que le fruit marocain n'était point amer et qu'il pouvait se déguster en toute confiance, car il eût été gênant de retourner à nos amis ce qui était en fait un marché utile : l'orange marocaine devait servir à casser les prix de l'orange algérienne. Ceci dit, demandons-nous pourquoi, jusqu'à aujourd'hui, nos exportateurs n'ont, par exemple, pas songé à importer la bonne banane locale : casser pour casser, autant casser le prix d'une banane locale produite à grands frais et à grand tapage et offerte à 200 dinars le kilo. A moins que, avec cette exclusive sur ce fruit exotique, nos exportateurs veulent nous laisser l'occasion d'avoir une dernière consolation : celle de pouvoir répondre avec une fierté certaine à Saïd Sadi qui prétend que nous vivons dans une République bananière, que si notre démocratie se casse un jour la gueule en glissant sur une peau, celle-ci proviendra à coup sûr d'une banane bien algérienne... enfin, c'est ce qu'on voudra bien croire. El Ghoul - 26 décembre 1990 Quotidien national d’information Directeur fondateur : Fodil Mezali Benflis-front du boycott L’impasse Assassinat, le corps de B. Hocine disparu jeudi a été retrouvé sans vie à Azazga près de 118,6% en valeur, celles de blé tendre ont dépassé, quant à elles, les 1,312 million de tonnes pour une valeur de 395,31 millions dollars, en légère hausse (1,03%), selon la même source. L’analyse des données montre que ce sont les importations de blé tendre qui continuent à alourdir la facture céréalière de l'Algérie Pour rappel, en 2013, les importations des céréales ont totalisé 3,16 milliards de dollars, contre 3,18 milliards de dollars à la même période en 2012, reculant de 0,62%. Les besoins nationaux en céréales sont estimés à environ 8 millions de tonnes/an, ce qui classe l'Algérie comme l'un des plus importants pays importateurs de céréales. Des mesures sont en cours d’application pour réduire cette dépendance mais les résultats ne sont pas perceptibles. Les rendements céréaliers continuent à diverger d’une région à une autre. Et, ce au moment ou l’on parle du côté du ministère de l’agriculture d’une stratégie cohérente en matière de sécurité alimentaire comme l’a souligné hier le directeur de l’Institut national de recherches agronomiques d’Algérie ( IRAA) sur les ondes de la radio nationale. Une stratégie qui vise l’intensification de la production agricole, et d'autre part, le développement des zones rurales en vue de la fixation des populations. Cependant, cela reste théorique. Preuve en est l’Algérie reste dépendante du marché international pour les céréales, les légumes secs et la poudre de lait. Avec une la surface agricole estimée actuellement à 8,5 millions d'hectares, l'Algérie peut selon le DG de l’INRAA récupérer plus de terres en valorisant chaque année 500.000 à 600.000 hectares. M.Chehat a indiqué dans ce sillage que des efforts restent justement à faire pour réduire les superficies laissées en jachère (3 millions d'hectares). R. N. Pour sa première sortie, le chef de l’Etat a confirmé que son intention de revoir la Loi fondamentale est toujours de mise. Initiée depuis plusieurs mois, Bouteflika compte concrétiser son projet durant ce 4e quinquennat. Ainsi, à l’issue de la prestation de serment d’hier, le chef de l’Etat a plaidé pour des réformes consensuelles, qui visent, selon lui, « à approfondir la pratique démocratique, à renforcer les libertés, à promouvoir le développement économique et social au profit de tout le peuple algérien », en annonçant, d’emblée la relance incessamment du chantier des réformes politiques pour aboutir à « une révision constitutionnelle consensuelle ». « C'est avec la volonté résolue de renforcer notre entente nationale et faire franchir de nouvelles étapes qualitatives à la démocratie, que je relancerai sous peu, le chantier des réformes politiques qui aboutira à une révision constitutionnelle consensuelle », a-t-il écrit dans son discours, qui fait aussi office de programme pour ce 4e mandat. Lire en pages 2 et 3 le compte rendu de Amnay Uqassi Disparu depuis le jeudi 27 de l’an en cours, le dénommé B. Hocine a été découvert inerte au lieu dit Imsiren à la sortie ouest de la ville d’Azazga dans un état lamentable, âgé de 54 ans environ, il a été probablement assassiné par plusieurs individus qui l’ont déplacé loin de sa demeure familiale. Puis déposé sous un olivier. Une enquête est ouverte afin de trouver le (ou sûrement) les coupables de cet ignoble méfait qui a endeuillé toute une famille et semer le désarroi au sein de la population locale. R. Y. Bejaïa : «Optimum language services», une fenêtre sur le monde à Aokas Lire en page 6 Bouira : le village Ouled El-Hadj sans eau ni gaz, ni routes goudronnées Lire en page 8 Hausse de 17,6% de la facture des importations de blé Indice. Les chiffres objet d’une dépêche APS concernent le premier trimestre de l’année en cours. D’où l’interrogation, récurrente depuis que les mesures destinées à réduire les dépenses d’importation s’avèrent inopérantes, quelle stratégie de sécurité alimentaire ? Et pour quels résultats ? Selon le Centre national de l’informatique et des statistiques (CNIS), les importations algériennes de blé ont atteint 543,96 millions de dollars durant le premier trimestre 2014 contre 462,31 millions dollars à la même période de l'année dernière, enregistrant une hausse de 17,66. Les quantités de blé (tendre et dur) importées ont atteint 1,714 million de tonnes contre 1,251 million de tonnes durant la même période de comparaison, en hausse de 37%, Par ailleurs, les importations de blé dur ont atteint près de 148,65 millions dollars pour une quantité de 401.631 tonnes, en hausse de Un contre-amiral US révèle la responsabilité d’Obama (Lire en page 15) Révélations sur le plan US de destruction de la Libye Scandale. La résistance de Kadhafi ne s’expliquait finalement pas autrement que par le refus des Occidentaux de ménager une issue de secours au maître de Tripoli subitement pris en sandwich entre une rébellion libyenne montée de toutes pièces et une machine de guerre franco-britannique sous ordre…US. Lequel fut : en finir avec le régime en place. Destruction de la Libye Syrie : Assad annonce en pleine guerre sa candidature pour un 3e mandat Lire en page 9 Asalu, ce groupe de la chanson kabyle moderne… Le candidat qui rejette les résultats sans preuves sur des cas de fraude lors du scrutin présidentiel se pose déjà en alternative au système. Lui qui a entamé en locomotive la rencontre avec le front du boycott n’a convaincu aucun de ses animateurs de servir de wagons à… sa machine électorale. Récit. Lire en page 4 N° 312 Mardi 29 avril 2014 Prix 15 DA Lire en pages 12 et 13 [email protected]
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