Grippe : ce qu’il faut savoir sur l’épidémie actuelle n Contributio l FAIRE FACE À LA CONFUSION Les importateurs sous haute surveillance l TRANSFERTS ILLICITES DE CAPITAUX Le Bonjour du «Soir» Je t'aime, moi non plus ! Deux questions à quatre sous (chacune, deux sous) : 1. Si Haddad a des voisinages avec le clan présidentiel et que Hanoune revendique aussi un lien direct avec le Président, pourquoi la bagarre entre eux ? 2. Saâdani, patron du FLN, n'est pas fou. Alors comment expliquer qu'il dise une chose et son contraire en l'espace de quelques jours ? C'est que le sommet de notre pyramide échappe à toutes les règles de géométrie. Il a deux têtes qui, visiblement, ne sont pas d'accord sur les stratégies économique et politique. L'une de ces deux têtes est souvent obligée d'intervenir pour rectifier le tir, comme c'est le cas pour la conférence du consensus initiée par le FFS. En fin de compte, et si Haddad et Hanoune sont à l'aise pour exprimer deux opinions qui paraissent antinomiques, le pauvre Saâdani est seul pour dire «oui» et «non», presqu’en même temps. J'imagine qu'au FFS, ils ne vont pas se décourager pour si peu. Mais il faut admettre que leur «ni-ni» d'antan leur permettait de s'en sortir à meilleur compte ... [email protected] P. S. : Les monts du Chenoua pleurent Assia Djebar. Celle qui les a irradiés de l'éclat de sa brillante plume n'est plus. Merci, Assia, d'avoir porté haut l'étendard de la littérature algérienne et d'avoir su maintenir, dans le bruit et les lumières de ce lointain Paris, un fort attachement au Chenoua, à ses «noubas», à ses femmes, aux hameaux fondus dans le brouillard, à la langue berbère si typique de ces montagnes où les héros ne se comptent plus. Tu vivras éternellement dans nos cœurs. PAGE 3 Assia Djebar n’écrira plus l L’ÉCRIVAINE EST DÉCÉDÉE VENDREDI SOIR À PARIS PAGE 10 Photos : DR Edition du Centre - ISSN IIII - 0074 Par le Pr Kamel Sanhadji (P. 6 et 7) DIMANCHE 8 FÉVRIER 2015 - 18 RABIE AL THANI 1436 - N° 7401 - PRIX 15 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58 P ERISCOOP Une grande dame DIGOUTAGE Par Arris Touffan Faut pas non plus que ça vire à la rubrique nécro, mais Lemdigouti ne peut pas ne pas faire un coucou à Assia Djebar, qui vient de nous quitter. Elle était cette grande dame, que beaucoup n’aimaient pas justem e nt pa r c e qu’e lle e n était une. C’est vrai, ça ne veut rien dire grande dame. Une formule, voilà tout. Mais une formule qui s’applique si bien à elle, qui s’est frayé un chemin original d’écri vaine dans une généragénération où ce n’était pas évident pour une femme. Et puis, écrivaine reconnue internationa lement, belle, libre, jonjonglant avec les langues des autres, elle était le modèle qu’il fallait déprécier. Attaquer. Elle n’en a eu cure. A. T. [email protected] Si Afif hospitalisé Police montée ? Va-t-on lancer une police montée en Algérie ? En tout cas, la DGSN va construire à l’Ecole de police de Soumaâ (Blida) un hangar de foin et une tribune officielle au c e n t r e équestre. Pensez-vous que Sonatrach va cesser rapidement l’exploration du gaz de schiste à In Salah ? NON Sans opinion Pensez-vous que la Tunisie va rapidement surmonter sa crise ? Oui : 58,18% Résultat sondage Non : 37,96% Dimanche 8 février 2015 - Page 2 Si Afif Abdelhamid a eu des problèmes de santé, ce qui l’a contraint à une hospitalisation à Parnet. Malgré quelques divergences, le secrétaire général du FLN, Saâdani, a été convaincu d’aller lui rendre visite. Il était accompagné par Aziz Djohri. Un geste fortement apprécié par l’épouse de Si Afif, qui était au chevet de son époux. Un jour, un sondage OUI [email protected] Sans opinion : 3,86% Urgence d’un procès L’APW de Tizi-Ouzou a convoqué, la semaine dernière, une session extraordinaire consacrée à la santé. Selon des indiscrétions, les présents n’ont pas compris le caractère «urgent» de cette réunion dans la mesure où l’APW n’a pas, par le passé, convoqué une telle réunion au moment où, par exemple, la fièvre aphteuse faisait rage. Finalement, cette rencontre se voulait un procès en règle contre la Direction de la santé et ses démembrements. Un nouveau président pour le CSA/MCA Amar Brahmia n’est plus le président du club amateur MCA. En effet, les membres de l’assemblée générale ont élu Abdelghani Mebarek comme nouveau président. Rappelons que ce dernier est actuellement directeur de la PME au niveau du ministère de l’Industrie et des Mines et a occupé par le passé le poste de directeur général de l’Ansej. Le Soir d’Algérie Actualité Dimanche 8 février 2015 - PAGE Les importations sous haute surveillance TRANSFERTS ILLICITES DE CAPITAUX Contrôle affiné des dossiers de domiciliation bancaire, généralisation de l’inscription au Fichier national des fraudeurs (FNF) des gérants et actionnaires de sociétés, spécialisation des importateurs, voire le rétablissement de l’obligation de paiement par crédit documentaire pour les opérations d’importation pour la revente en l’état. Des mesures que les pouvoirs publics, décidés à davantage d’offensive, auraient décidé de mettre en œuvre pour mieux lutter contre les transferts illicites de capitaux vers l’étranger Cherif Bennaceur – Alger (Le Soir) - Le transfert illicite de capitaux vers l’étranger s’amplifie, atteignant des montants faramineux comme l’indiquent plusieurs investigations menées par les services de la douane, durant ces dernières années. Un phénomène qui s’avère préoccupant dans la mesure où il emprunte différentes formes, notamment l’importation de marchandises sans valeur commerciale et leur abandon, le dédouanement de marchandises faiblement taxées et exagérément surfacturées, les transferts bancaires de devises sans débarquement de contrepartie en marchandises ainsi que la double facturation pour une même importation. Un phénomène également inquiétant lorsque ses auteurs profitent des régimes fiscaux préférentiels ou dérogatoires, accordés en Algérie ou par les accords commerciaux conclus avec l’Union européenne ou dans le cadre de la Grande Zone arabe de libre- échange. Certes, les Douanes nationales peinent à juguler la fraude, bridées par la notion parfois incertaine de la valeur, l’insuffisante implication des autorités douanières de plusieurs pays d’Asie ainsi que la déconnexion entre le contrôle des flux de marchandises et le contrôle des flux financiers. Et cela même si de fortes pénalités à recouvrer sont infligées aux contrevenants. Davantage de contrôle de la domiciliation bancaire Pour autant, les pouvoirs publics ne comptent pas rester inertes. L’on croit ainsi savoir que des mesures destinées à bien contenir ce fléau ont été examinées et maturées sous l’égide de plusieurs instances et autorités publiques. Il serait en effet question que les services de la Banque d’Algérie accentuent, en 2015, le contrôle des dossiers de domiciliation des transactions courantes vers l’étranger, en ciblant les établisse- ments bancaires et les opérateurs qui activent dans l’importation. Voire, en renforçant le contrôle sur les activités et opérations d’importation à risque, celles réalisées à partir de pays à la réglementation laxiste. En fait, les services de la Banque d’Algérie devront cibler en temps réel les agences bancaires et les opérateurs à l’origine de toute hausse d’importation de biens et services. Les banques publiques devront se doter d’un comité de vigilance, afin de vérifier les informations sur les clients avant de procéder à la domiciliation de l’opération d’importation. Vers une liste grise des dirigeants de sociétés d’importation Une autre mesure serait prônée par les pouvoirs publics, la généralisation de l’inscription au Fichier national des fraudeurs (FNF) qui relève de la Direction générale des Impôts (DGI). Outre les personnes morales, les gérants et les actionnaires de sociétés d’importation pourront être inscrits au FNF et donc inclus dans la liste des interdits de registre de commerce. Une sorte de liste grise qui pourrait aussi comporter les sociétés nouvellement créées, celles dont un associé ou un gérant détient des parts sociales ou gère une autre société inscrite au FNF. A charge cependant de permettre aux instances impliquées dans le commerce extérieur, notamment les banques commerciales, la Banque d’Algérie, les douanes et le CNRC de consulter rapidement ce fichier. De même, l’on envisagerait d’exiger une certification douanière de l’existence réelle de la marchandise à importer avant de remettre les documents à l’importateur pour procéder au dédouanement de sa marchandise. Voire, les banques pourraient refuser la domiciliation des opérations de commerce extérieur lorsque les opérations antérieures du même opérateur ne sont pas encore apurées. Comme l’on proposerait d’exiger que le document de transport (connaissement), actuellement au nom du client, le soit au nom de la banque, pour éviter de faire plusieurs domiciliations dans plusieurs banques avec le même connaissement. Ce que toute banque devra contrôler Outre de ramener le délai d’apurement des dossiers de 4 à 2 mois, il serait aussi question d’élargir l’exigibilité de la taxe de domiciliation bancaire à toutes les opérations d’importation fractionnées et non seulement à l’opération principale. Comme l’on recommande que la banque intègre dans l’analyse des risques l’origine des fonds 3 et exige une année au moins d’activité effective justifiée fiscalement. En outre, la banque doit renforcer les actions de contrôle a priori des documents servant à l’ouverture de la lettre de crédit (contrat, factures, prix, origine) et a posteriori des documents provenant de la banque correspondante (connaissement, bon de livraison). Vers l’assainissement de la sphère des importateurs Egalement, les pouvoirs publics n’écartent pas une possible spécialisation des importateurs à travers des registres de commerce spécifiques pour chaque catégorie de marchandises. Ce qui permettrait d’assainir l’activité de l’importation destinée à la revente en l’état. Il serait aussi question que le capital des sociétés d’import-export soit augmenté et devra être entièrement libéré et mis sous la forme de caution dans une banque, ou auprès d’une institution spécialisée. Voire, l’obligation d’utiliser le crédit documentaire pour l’activité d’importation destinée à la revente en l’état devrait être rétablie. Le rétablissement du Credoc, une mesure imposée en 2009 et assouplie ultérieurement, serait justifié par l’ampleur des dépassements constatés. Ces mesures seront-elles, ce faisant, efficaces ? C. B. Comment s’opèrent les transferts illicites de capitaux ? Evalués à des montants faramineux (des dizaines, voire des centaines de millions de dollars), les transferts illicites de capitaux empruntent plusieurs formes. Des opérateurs, généralement des sociétés à responsabilité limitée ou unipersonnel, importent de Chine ou d’ailleurs, de la machinerie industrielle mais aussi des déchets de toute sorte et des conteneurs vides ou partiellement vides. Sans valeur commerciale donc, ces produits sont souvent importés sous des prêtenoms, parfois dans le cadre des différents régimes préférentiels (soumis aux taux réduits de droits de douane, bénéficiant d’avantages fiscaux et parafiscaux…). Importées pour des montants importants en devises transférés par les banques domiciliataires souvent de droit algérien, ces marchandises sont, dès leur débarquement, abandonnées à l’intérieur des enceintes portuaires et aéroportuaires. Après écoulement des délais réglementaires, les services des douanes procèdent à leur ouverture, découvrant souvent des produits différents des marchandises manifestées, des marchandises de qualité inférieure, des marchandises rouillées et/ou vieilles de plusieurs années, ou d’une valeur en deçà du montant facturé ou supérieure à celle de son cours boursier (forte majoration des prix unitaires déclarés). Il y a également transfert illicite lorsque des marchandises faiblement taxées et exagérément surfacturées sont dédouanées. Outre le transfert de devises sans débarquement de contrepartie en marchandises, le phénomène se traduit également par la double facturation pour une même importation. Il s’agit d’un nouveau procédé frauduleux, le montant transféré étant différent de celui déclaré. Le transfert peut s’opérer aussi par l’entremise de passeurs habitués d’allers-retours réguliers et qui transportent les fonds en devises achetés sur le marché parallèle à partir des ports, aéroports et la frontière terrestre algéro-tunisienne. Durant les années 2011, 2012 et 2013, l’équivalent de plus de 670 millions de dinars ont été interceptés par la douane sur les voyageurs et dont le montant des amendes encourues s’élève à plus de 1,350 milliard de dinars. De même que le transfert s’effectue via les cambistes de places bien connues dans de nombreuses wilayas en Algérie, en procédant au dépôt des fonds en dinars dans leurs bureaux et en recevant sur les comptes bancaires à l’étranger l’équivalent en euros ou en dollars, aux taux du marché parallèle. Les transferts illicites de fonds peuvent également se faire au moyen de fausses déclarations douanières à l’exportation consistant en la minoration des valeurs déclarées en douane. Il s’agit pour les fraudeurs de rapatrier des sommes très en deçà des prix réels de vente à l’étranger de leurs marchandises. C. B. Même le parpaing et les chevaux en sont victimes Les services des douanes d’Alger-Extérieur auraient constaté récemment l’importation de deux conteneurs contenant du pavé (parpaing), déclarés pour une valeur de plusieurs dizaines de milliers de dollars ! Une pratique frauduleuse qui concerne même les chevaux, parfois importés de manière surévaluée. Ceux-ci sont déclarés en tant qu’équins de course nominés alors qu’il ne s’agit que de chevaux ordinaires, destinés aux travaux de terre et de traction. D’autre part, des importations d’or notamment ouvré effectuées au courant des années 2012 et 2013 à partir des pays de la Gzale susciteraient de forts soupçons de pratiques frauduleuses sur l’origine et sur les valeurs. Une suspicion qui pèserait également sur des opérations d’importation de logiciels informatiques taxés en douane sur la base de la valeur du support informatique (disque, CD…). C. B. Des paroles en attendant les actes POLITIQUE DE DÉVELOPPEMENT LOCAL EN ALGÉRIE Pas de développement local sans une décentralisation effective. Les fonds consacrés, d’une manière succincte, par les pouvoirs publics aux différentes régions du pays, ne peuvent donner les résultats escomptés, en l’absence d’une politique globale qui fixe au préalable les objectifs à atteindre. Salah Benreguia – Alger (Le Soir) - C’est en tout cas l’idée développée par l’expert en agriculture, Akli Moussouni. Animant une conférence de presse au siège de l’Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA), cet ingénieur en agronomie a fait savoir que la réussite du concept «développement local», notamment les régions du sud du pays, doit être appuyée sur les potentialités locales et pas uniquement sur les apports financiers des pouvoirs publics. Pour preuve, explique le conférencier, le principal facteur qui bloque tout développement local est cette volonté de contrôler a priori les finances, les budgets et les projets des collectivités locales. Alors que la logique dit que tout projet de développement local passe par la prise en ligne de compte de la spécificité de toutes les régions. «Pour chaque démarche visant le développement d’une région, il faut absolument faire une lecture géographique» a fait savoir M. Moussouni. Et d’ajouter dans le même sillage que «la compétitivité des produits fabriqués localement (matériel et immatériel) doit être en ligne de mire». Utile de souligner que la problématique de développement local, qui a été au centre des préoccupations des pouvoirs publics, n’a pas donné des résultats positifs. D’ailleurs, même les concertations menées en grande pompe par le Conseil national économique et social (CNES) en 2011 n’ont pas changé d’un iota la situation de plusieurs régions du pays. L’autre élément qui met à nu l’échec de la politique de développement local, plaidée depuis 1999, est que le président Bouteflika avait encore promis, par la voix de ses représentants lors de la dernière campagne électorale, de poursuivre la politique d’aménagement du territoire afin de garantir une localisation équilibrée des activités économiques. Toutefois, les résultats tardent à se concrétiser. Pour preuve, au jour d’aujourd’hui, les régions enclavées de l’intérieur du pays, notamment celles du Grand Sud, baignent toujours dans la pauvreté et la précarité et leurs populations demeurent défavorisées. S. B. Le Soir d’Algérie Rien n’est encore gagné DIALOGUE INTER-MALIEN : La marche vers un accord de paix inter-malien est un long fleuve loin d’être tranquille. Toutes les fois que le bout du tunnel semble se dessiner, de nouvelles embûches apparaissent et la stabilité attendue fait place à la violence sur le terrain, au Nord-Mali. L’Algérie, en même temps que les parties aidant au dialogue et peut-être plus que tous les autres, continue à croire à un accord, même si notre ministre des Affaires étrangères (MAE), Ramtane Lamamra aguerri par la nouvelle donne, pousse l’échéance de son aboutissement comme il l’a fait en marge du dernier sommet de l’Union africaine des 30 et 31 janvier dernier, «dans moins de six mois». En attendant la reprise du dialogue d’Alger prévue pour ce moisci, les protagonistes maliens tenaient une rencontre hier à Bamako. Que sortira de ces nouvelles joutes ? Rencontre d’information et de concertation avec «les forces vives de la nation», a déclaré le gouvernement malien, initiateur de cette rencontre d’hier, autour du «projet d’accord pour la paix et la réconciliation nationale au Mali». Dans leur communiqué sur la tenue de la rencontre de samedi, les autorités égrènent, et ce n’est pas gratuit, la longue liste des conviés : «Les représentants de partis politiques de la majorité et de l’opposition, les organisations de la société civile, les autorités traditionnelles et coutumières, les associations religieuses, les syndicats des travailleurs et les organismes des droits de l’Homme.» La précision apportée par la liste des invités répond, sans aucun doute, à la protestation émise à la suite de la réunion d’urgence, à Alger jeudi dernier, du Comité de suivi et d’évaluation de l’accord préliminaire d’Ouagadougou, réunion à l’initiative de Mongi Hamdi, le représentant spécial du secrétaire général des Nations-Unies et ce, pour impulser le dialogue inclusif dans une conjoncture dominée par une aggravation de la situation sécuritaire dans le nord du pays. Mais qui reproche et que reproche-ton à cette dernière rencontre de la semaine dernière à Alger ? La réponse est donnée par une lettre adressée à Ramtane Lamamra, le 2 février, soit la veille de la tenue de ce Comité de suivi. Ses rédacteurs, les membres de la «plateforme des mouvements du 14 juin d’Alger», comprenant les groupes d’autodéfense, ont réagi très fermement auprès de notre MAE, chef de file de la médiation internationale. Ils y expriment d’abord leur «grande surprise» en apprenant que l’Algérie domiciliait cette rencontre, dont ils n’avaient apparemment pas connaissance. Ce n’est cependant pas tout, puisqu’ils y évoquent le «caractère discriminatoire» de cette rencontre. Ils explicitent : «Prenant acte de ce que la tenue de la réunion du Comité de suivi se tiendra sous la forme qui exclut la majorité des communautés vivant à Kidal, Gao et Tombouctou» la lettre prend à témoin l’ensemble de «l’opinion nationale et internationale» et avertit : «Les décisions qui sortiront de cette rencontre ne sauraient les lier ou engager.» Ce n’est pas tout. Ils préviennent : «Sans notre implication elles (décisions) ne connaîtront aucune effectivité dans la région de Kidal, Tombouctou et Gao.» Voilà bien encore un obstacle qui vient parsemer le chemin de la paix. La réunion de Bamako d’hier réussira-telle à lever cet obstacle dans la mesure où l’Etat annonce que toutes les parties y ont été conviées? Beaucoup d’embûches donc dans ce long chemine vers la paix aggravées par les mises en garde des uns et des autres mais surtout aussi par une situation sécuritaire des plus explosives dans la région. Dans cette conjoncture, la reprise des pourparlers d’Alger peut être sérieusement compromise. Khedidja Baba-Ahmed Actualité 4 Flou, cafouillage et improvisation Dimanche 8 février 2015 - PAGE ALORS QUE LA PROTESTATION SE POURSUIT À IN SALAH La protestation contre l’exploration du gaz nonconventionnel se poursuit à In Salah. Les visites de délégations, d’émissaires et représentants de l’Etat s’enchaînent et se multiplient. Mais sans succès. C’est, désormais, une situation de flou total qui prévaut dans la région. Les manifestants anti-gaz de schiste ont encore marché hier, à In Salah. Ils étaient quelques centaines de citoyens à battre le pavé du centre-ville. Entre-temps, le comité des représentants de la société civile attendait une réponse à leurs doléances, portées mercredi et jeudi, au groupe parlementaire du FLN, en visite dans la région, en compagnie du directeur de l’exploitation de Sonatrach. Le comité a émis le souhait de constituer une commission de cinq ingénieurs issus d’In Salah, pour le suivi de l’opération d’exploration du gaz non-conven- tionnel dans la région, à titre d’observateurs. Mais il se trouve qu’il y a un mal entendu de taille sur ce chapitre. «Après la visite de l’émissaire du président de la République la mi-janvier à In Salah, les citoyens s’attendaient à une réponse favorable de la part du président. C'est-à-dire l’arrêt du forage expérimental de Tidikelt, situé à 25 km de la ville. Quelques jours après, le Premier ministre s’est exprimé à la télévision nationale, pour expliquer que le passage à l’exploitation de cette ressource est encore lointain. Mais en parlant du forage d’Ahnat, qui se trouve à plus de 170 km d’In Salah, Abdelmalek Sellal, a sciemment ou inconsciemment fait diversion. C’est dans le sens où tous les regards se sont tournés vers cette station, alors que celle qui pose problème, c’est celle de Tidikelt. La réponse du Président a été communiquée plus tard à l’issue d’un Conseil des ministres restreint, mais elle portait plus sur des projets de développement local. La question de l’arrêt de l’exploration du gaz de schiste a à peine été évoquée, et les propos d’Abdelaziz Bouteflika n’ont pas été très clairs. Depuis, c’est le flou, le cafouillage, et l’improvisation qui prévalent dans la région», expliquent des sources locales. En effet, le comité des représentants de la société civile qui attend toujours un signe pour se rendre à Alger, et débattre avec le Premier ministre, n’a toujours par reçu d’invitation. La population reste totalement désemparée, et beaucoup ont cru comprendre qu’Abdelaziz Bouteflika avait promis l’arrêt des forages expérimentaux dans un délai de quelques jours. D’où la revendication de constituer une commission de cinq ingénieurs pour superviser l’opération de fermeture. «Mais il se trouve que l’opération d’exploration des forages expérimentaux de Tidikelt et Ahnat nécessite encore plusieurs années. Selon les déclarations d’Abdelmalek Sellal, l’opération se poursuivra jusqu’à 2020», précisent nos sources. Enfin, la tension reste de mise à In Salah, dans une atmosphère de confusion totale. Mehdi Mehenni C’est la flambée ! MARCHÉ DES LÉGUMES Les prix des légumes reprennent avec la flambée des prix. Aucun produit n’a été épargné. Outre le «manque» de production, les marchands mettent en cause le mauvais temps. Rym Nasri - Alger (Le Soir) - Sur les étals des marchés, les prix des légumes affichés font fuir. Tellement élevés qu’ils font rappeler le mois «béni» du Ramadhan. Pourtant, le mois de jeûne est encore bien loin. Le marché T’nache à Belouizdad (Alger) ne déroge pas à la règle. Ici, la hausse des prix des légumes persiste depuis déjà 20 jours, précisent les marchands. La pomme de terre a renoué avec la hausse des prix. Après une trêve d’à peine trois mois, le tubercule a atteint 100 dinars le kilogramme. «Cette année, les récoltes ont été mauvaises. La production de la pomme de terre est insuffi- sante pour couvrir les 48 wilayas», explique Mohamed, vendeur de légumes. Selon lui, les deux camions de patates qui rentrent quotidiennement au marché de gros ne suffisent pas. «Il faut au moins dix camions par jour», dit-il. Même analyse pour la tomate qui est vendue à 100 dinars le kilo. «Seules les wilayas de Biskra et d’El Oued produisent de la tomate. Une production qui reste insuffisante pour satisfaire la demande de tout le territoire national», argue-t-il. La flambée du prix de l’oignon a été la surprise de cette année. Indispensable pour les sauces, l’oignon a atteint 90 DA. En l’espace de trois mois, son prix a triplé. Pourtant, le ministère de l’Agriculture n’a pas cessé de parler des quantités d’oignons conservées dans les chambres froides. «Nous sommes en train de consommer les réserves des chambres froides qui sont écoulées au compte-goutte ce qui a provoqué cette hausse du prix de l’oignon», explique un autre marchand de légume. Toutefois, il n’écarte pas que ce prix puisse grimper jusqu’à 150 DA. Les chutes de pluies et de neige qu’a connu le pays depuis quelques semaines n’ont fait apparemment qu’empirer les choses. Les fellahs n’ayant pas pu cueillir leur récolte, les prix de tous les autres légumes ont subitement grimpé. Sur les étals, le navet, la carotte et le chou-fleur sont vendus à 70 DA le kilo et les fèves et les artichauts sont proposés à 100 DA. A 120 dinars le kilogramme, la courgette a retrouvé sa cote du mois de Ramadhan. Légumes hors saison, le poivron et les petits pois, ne descendent pas à moins de 160 DA. Même la menthe n’a pas échappé à cette fièvre des prix. Un petit bouquet est proposé à 100 DA. «C’est à cause du verglas, madame», lance le vendeur à une cliente, choquée par le prix proposé. Comme quoi, tous les arguments sont bons pour justifier les prix exorbitants pratiqués. Ry. N. Plus de cinq millions d’appels en quatre ans pour le 10 55 NUMÉRO VERT DE LA GENDARMERIE NATIONALE Le numéro vert de la Gendarmerie nationale le 10 55 est de plus en plus sollicité. C’est le constat que fait la Gendarmerie nationale. Plus de cinq millions d’appels ont été enregistrés sur ce numéro depuis sa mise en service en février 2011, ont indiqué hier les services de la Gendarmerie nationale. Salima Akkouche – Alger (Le Soir) - le 10 55 a permis aux services de la Gendarmerie nationale d’effectuer 135 148 interventions sur le terrain depuis le lancement de ce service. Badaoui Guir, directeur de la télématique à la Gendarmerie nationale qui a donné hier le bilan des quatre ans du lancement du numéro vert (10 55) estime «qu’aujourd’hui, les citoyens composent spontanément ce numéro pour demander de l’aide». Même si, dit-il, le 10 55 n’est pas seulement utilisé pour les appels de secours. «Signalement d’un accident, crime, vol, demande de secours, orientations, informations, services…» Le citoyen sollicite ce numéro pour divers services et raisons. Les services de la Gendarmerie nationale sont, cependant, fortement sollicités durant les périodes d’intempéries, souligne-t-on. Ainsi depuis sa mise en service, plus de cinq millions d’appels ont été enregistrés sur ce numéro dont 425 546 appels ont été exploités et plus de 122 000 ont été transférés vers d’autres institutions concernées, a indiqué le colonel Guir. 40% des appels reçus, souligne le colonel Kerroud, chargé de la communication, sont des appels qui rentrent dans le cadre d’utilité publique. «Nous portons assistance même pour les appels d’utilité publique» a-t-il indiqué. Aussi, grâce à ce numéro, plus de 2 489 affaires ont été traitées, selon l’intervenant. Et d’ajouter que «en absence de ce numéro, toutes ces affaires auraient été classées contre X». Selon les mêmes services, le 10 55 a permis aussi l’enregistrement de 770 situations de flagrants délits en 2014 contre 930 en 2013. «Après quatre ans d’existence, les services de la Gendarmerie nationale ont adopté ce dispositif pour solutionner et traiter de nombreuses affaires» a indiqué le directeur de la télématique. La Gendarmerie nationale, poursuit-il, va acquérir 48 centres d’appels modernes ayant la possibilité de l’enregistrement, la traçabilité et la visualisation des unités se trouvant sur le terrain. Ces moyens modernes, vont dit-il, améliorer encore plus l’efficacité d’intervention des unités de la Gendarmerie nationale dans leurs missions d’assistance et de secours aux citoyens. S. A. Cnan Group nous écrit L’article paru dans votre journal le 5 février 2015 rapportant des informations du secrétaire général de la Société Nashco sur le changement envisagé au niveau de la Direction générale de cette société mérite les précisions ci-après : La décision prise par le Conseil d’administration de CNAN Group de mettre fin aux mandats des administrateurs de Nashco et de procéder à une reconfiguration de son conseil a été prise sur la base des éléments ci-après : L’audit effectué par la mission de l’Inspection générale des finances au niveau de cette filiale fait état de nombreuses insuffisances et défaillances au niveau de la gestion. Le conseil de CNAN Group considère que l’équipe en place n’est pas en mesure de prendre en charge les décisions devant permettre la sauvegarde, le redressement, et la relance de l’entreprise. S’agissant d’une équipe syndicale qui active depuis plus d’une décennie, il est clair que tout changement au niveau de la Direction générale est perçu comme une menace directe à des comportements et avantages acquis à la longue... Le choix par CNAN Group des nouveaux administrateurs de sa filiale obéit à des critères et références répondant aux seules exigences des objectifs qui lui sont assignés dans le cadre de la réhabilitation du pavillon national sans tenir compte d’une quelconque considération partisane. Il n’est, bien évidemment, pas dans l’intérêt du groupe de «casser» Nashco comme il est avancé dans l’article de presse mais, bien au contraire, il s’agit de mesures réfléchies prises par l’organe de gestion du groupe visant à garantir la pérennité de sa filiale. Par ailleurs, nous ne comprenons pas l’utilité d’avoir fait l’amalgame avec la société Sogral du fait que les responsables de CNAN Group et de cette dernière apprécient différemment les décisions selon les circonstances et besoins de leurs entreprises respectives. Le Directeur général A. Larbi Cherif Le Soir d’Algérie Actualité La conférence nationale reportée CONSENSUS NATIONAL A force de préalables et de réserves des uns et du niet des autres qu’il ne cesse de collectionner, le FFS s’est rendu, enfin, à l’évidence : il ne pouvait tenir sa conférence nationale portant reconstruction du consensus national dans le fond et la forme qu’il lui a imprégnés. M.Kebci -Alger (Le Soir) - En effet, ce conclave auquel le vieux front tient n’aura pas lieu à la date initialement arrêtée, soit les 23 et 24 février prochains. «Je ne pense pas que la conférence se tienne à la date avancée», a avoué, hier, Rachid Halet, membre du présidium du FFS lors d’une conférence de presse tenue au sortir d’une entrevue avec le secrétaire général du RND. Ceci avant qu’il ne précise que le temps importait peu pour le parti puisque même la «date avancée était juste faite pour répondre à ceux qui nous reprochaient de ne rien proposer de concret. Et puis, la situation est complexe et l’approche et les enjeux ont besoin d’être un peu plus fouillés». Au moins si l’essentiel résidait dans le timing encore que ce facteur Dimanche 8 février 2015 - PAGE 5 est aussi déterminant que le contenu de l’initiative en elle-même. A ce sujet, la porte-parole du RND a fait part, à la même occasion, d’un document que la direction du FFS a remis au parti de Abdelkader Bensalah. Mais Nouara Saâdia Djaffar fera l’économie d’en divulguer la quintessence, affirmant que ledit document sera «épluché par le secrétariat national du parti qui aura à trancher la position finale du RND par rapport à cette conférence du FFS». Suite à quoi, le premier secrétaire national du vieux front concédera par dire qu’il est question de l’évaluation faite par le conseil national du parti du premier round des concertations menées depuis octobre dernier. Et à Halet d’être plus concis en estimant que l’initiative du FFS «s’inscrivait au-delà des mandats institutionnels». De quoi réconforter la chargée de communication du RND pour qui la ligne du parti était claire, une ligne s’appuyant, entre autres, sur l’accompagnement des réformes politiques du président de la République dont l’ultime phase, la révision constitutionnelle, se fait désirer. Par rapport à la dernière sortie du secrétaire général du FLN, synonyme de refus de son initiative une semaine après avoir donné son avis favorable, Mohamed Nebbou dira «s’en tenir aux positions exprimées lors de la rencontre avec Amar Saâdani». «Nous n’avons pas, à ce jour, reçu de correspondance», ajoutera-t-il, estimant qu’au FFS, «nous n’avons pas changé dans notre approche». Mais Halet se fera plus «précis» en afirmant avoir été agréablement surpris par les commentaires «anachroniques» suscités par l’initiative du FFS. M. K. dans l’institution. Il faut trouver des solutions pour demain pour un retour à des élections légitimes, un état de droit et des libertés. Si on parvient à un accord, nous irons à des élections comme l’ont fait les frères tunisiens. Le frère Saâdani avait déclaré devant nous qu’il appuie cette initiative de la Conférence nationale du consensus et avait assuré que deux représentants du FLN y prendront part pour aller vers la conférence. Personne ne présidera l’autre, il y aura concertation entre tous et pour tout». Ali Laskri rappellera que son parti avait pris les devants en anticipant concernant ceux qui posent leurs conditions avant d’accepter de prendre part à cette conférence. «Nous avons prévu trois sessions, une regroupant les partis politiques, une pour les personnalités et une autre session qui réunit la société civile. Tout est prévu afin que chacun assiste avec qui il veut. On va persister car beaucoup ne veulent pas de cette initiative, nous, on va mettre notre capital expérience au profit de l’Algérie, nous, nous ne sommes que des facilitateurs». L’intervenant rappellera que les différents partis et partenaires avec qui son parti a discuté ont émis des conditions, des réserves, des inquiétudes, «il faut clarifier et négocier avant même la tenue de cette conférence d’où la nécessité de faire des concessions». Tout en se félicitant de la volonté politique chez les partis politiques de même que chez la société civile vis-à-vis de cette Conférence nationale du consensus, il y a, dira Ali Laskri, des ennemis de cette initiative qui utilisent tous les moyens pour la casser et d’autres qui vont tout faire pour la neutraliser. «C’est pour cela que si on parvient à la tenue de cette conférence, il faudra que chacun expose son approche et on va construire autour de tout ce qui converge». S’adressant à ceux qui ont déclaré que l’initiative du FFS est venue après la leur, le membre du directoire du FFS dira : «c’est vous qui avez fait du plagiat depuis 1962 à ce jour en puisant dans les propositions du FFS. On n’est pas dans l’alternance clanique, on est dans une démarche démocratique». A. B. «Barakat ! Il faut faire des concessions» ALI LASKRI RÉPOND À SAÂDANI : Hier, à partir d’Oran, Ali Laskri, membre du directoire du FFS n’a pas manqué de rappeler que le secrétaire général du FLN, Amar Saâdani avait donné au FFS son avis favorable pour prendre part à la Conférence nationale du consensus. Concernant son revirement en faisant prévaloir le statut de parti majoritaire du FLN qui ne s’accommoderait pas de la tutelle d’autres partis, Ali Laskri réagit «nous avons dit que nous allions vers cette conférence sans préalable et travailler en toute transparence, et même la plateforme doit avoir le consensus de tous, mais il n’est pas question que quelqu’un vienne nous dire non, moi j’ai la majorité, c’est moi qui préside ou dire c’est moi «le bon dieu». Barakat ! Il faut faire des concessions». Amel Bentolba – Oran (Le Soir) –Concernant la ligne rouge à ne pas franchir et qui concerne la légitimité du président Bouteflika et que le FLN avait émis lors de sa première rencontre avec le FFS, à ce sujet, Ali Laskri dira que son parti a toujours été clair : «on se projette au-delà du mandat institutionnel donc, le problème de la légitimité est dépassé, on n’en parle plus, on se projette au-delà des mandats «Les propos de Saïd Sadi ne sont pas l’affaire de la justice» FAROUK KSENTINI : Les propos de Saïd Sadi ne sont pas passibles de poursuites en justice. C’est l’analyse que fait Farouk Ksentini. Il estime que c’est le tribunal de l’Histoire qui doit juger ses propos mais nullement la justice qui, selon Ksentini, n’a «rien à faire dans cette histoire». Nawal Imès - Alger (Le Soir) - Le président de la Commission des droits de l’Homme dit ne pas comprendre que la justice puisse imputer à Saïd Sadi des accusations de diffamation. Pour Farouk Ksentini, les propos de l’ex-président du RCD sont «justiciables» au niveau du tribunal de l’Histoire mais nullement au niveau de la justice. Farouk Ksentini dit ne pas avoir compris que la justice puisse poursuivre Saïd Sadi pour des propos liés à l’Histoire. «C’est l’affaire des historiens et non pas de la justice», tranche-t-il. Lors de son passage au forum de DK News, Farouk Ksentini a tenté de recadrer le débat sur le gaz de schiste. Il s’agit, selon le président de la Commission de défense et de promotion des droits de l’Homme, d’un problème «technico-économique» et non pas politique. Il se dit favorable à un référendum sur la question. S’il reconnaît à chaque citoyen le droit de s’exprimer au sujet du gaz de schiste, Farouk Ksentini considère qu’il est temps de donner la parole aux experts afin que ces derniers puissent en expliquer les enjeux en toute objectivité. Le président de la CNPDDH estime néanmoins que le recours à un référendum sur la question ne serait pas malvenu car il s’agit là, dit-il, de l’expression de la démocratie et rien n’empêche d’y recourir. Dans d’autres pays, dit-il, des référendums sont organisés pour des questions beaucoup moins importantes que celle de l’exploitation du gaz de schiste. Ce qui importe dans la situation actuelle, estime Ksentini, c’est de remettre le débat dans son contexte purement économique loin de toute instrumentalisation politique. Interrogé au sujet du récent rapport établi par l’organisation Human Rights Watch, Ksentini considère que ce qui est rapporté par ladite ONG est considéré comme un avis qui n’engage que les rédacteurs du rapport. Il estime néanmoins que la majorité des remarques faites sont souvent très sévères lorsqu’il s’agit de l’Algérie alors que cette même ONG se montre plus laxiste avec des pays où les droits de l’Homme sont beaucoup moins respectés, comme en Arabie Saoudite. S’il n’estime pas que tout va bien en matière de droits de l’Homme, le président de la CNPDDH considère que des incidents mineurs ne peuvent pas légitimer des verdicts aussi sévères. En matière de conditions de détention, dit-il, ces dernières sont en nette amélioration. Ce n’est pas le cas en matière d’éducation. La problématique de la qualité reste entièrement posée depuis les années 70. Il s’agit, dit-il, de problèmes liés à la qualité des enseignants qui sont mal formés. Un constat qui rejoint celui récemment établi par le rapporteur onusien. N. I. Bahbouh et Benflis épinglent le pouvoir SITUATION POLITIQUE ET ÉCONOMIQUE DU PAYS C’est autour de la thématique «les entraves et les limites du pouvoir» dans la sphère économique, que les membres du conseil national de l’Union des forces démocratiques et sociales (UFDS) se sont réunis hier en session ordinaire. Une réunion lors de laquelle un débat a été engagé en présence de plusieurs personnalités politiques, dont le candidat à la dernière présidentielle, Ali Benflis. Abder Bettache - Alger - (Le Soir) - Dans son allocution d’ouverture, le président de l’UFDS, M. Noureddine Bahbouh, a d’emblée indiqué que «la situation politique qui prévaut aujourd’hui dans le pays se caractérise par une crise du régime dans laquelle le pouvoir se retrouve dans une impasse de vision, de prospective et, par conséquent, a prouvé ses limites». Il dira également que «l’Algérie traverse une phase critique à la fois résultante de 15 années de non-Etat et de non-gestion et d’une vacance de pouvoir depuis déjà quelques années». «Le pouvoir par ces agissements a prouvé une fois de plus son incapacité et ses limites à même de gérer le pays. Même les décisions prises ces derniers temps ont produit un effet inverse de ce qui était attendu, c’est ainsi qu’on a assisté à des mouvements de protestation des populations dans plusieurs régions du pays», a déclaré le président de l’UFDS. Poussant plus loin son argumentaire sur la question, M. Noureddine Bahbouh dira que «l’Algérie connaît aujourd’hui une véritable crise morale par la perte de valeurs essentielles, où la corruption s’est généralisée à travers tous les rouages de l’Etat et où des pseudo-hommes d’affaires règnent en maîtres absolus». Et de conclure en appelant à «un vrai changement», tout en rappelant que «l’Algérie a besoin de toutes les forces politiques, de la société civile et de tous les citoyens pour participer à un vrai changement, en vue de bâtir un Etat moderne, fort de ses institutions et qui trouvera place dans le concert des nations». Pour sa part, le coordinateur du Pôle des forces du changement, Ali Benflis, invité en la circonstance pour donner son point de vue sur la question économique du pays, a brossé un tableau noir de la situation politique générale, dénonçant la «poursuite de l’improvisation et du bricolage face à une crise qui ne dit pas son nom». A ce propos, il dira que «l’Algérie a raté une occasion inouïe de construire une économie productive et se montre plutôt pessimiste quant à l’avenir à cause de l’actuelle politique d’un système politique préoccupé par sa survie». Poursuivant son évaluation de la situation, il fera savoir que «le pouvoir politique en place a tenté vainement d’occulter en provoquant un effet de diversion, et en usant et abusant de la manne financière générée par une situation énergétique favorable et ce, dans le seul but de garantir, non la paix sociale comme il le prétend, mais sa durabilité et sa pérennité. Il souligne que du point de vue politique, le traitement des grandes crises nécessite une direction politique forte qui possède une vision précise de la démarche à suivre et qui est capable de mobiliser pour la mettre en œuvre, estimant ainsi que «la direction politique qui répond à ces caractéristiques et qui possède cette capacité n’existe pas dans notre pays aujourd’hui». «La gabegie, les détournements et la corruption ne comptent-ils pas parmi les principales causes de ces échecs ? Que fait le gouvernement pour remettre l’économie nationale sur les bons rails ?» s’est interrogé Ali Benflis. «Le clientélisme politique, économique et social constitue le socle de ce pouvoir qui n’a nullement l’intention d’attenter aux intérêts de ses clientèles dans toutes leurs formes et de ses relais qui ont enserré de vastes pans de l’économie nationale dans leur emprise tentaculaire», a-t-il conclu. A. B. Grippe : ce qu’il faut savoir Le Soir d’Algérie «Les idées reçues sont des maladies contagieuses.» (Esther Rochon, 1948, romancière) Devant les messages «brouillés» et confus depuis l’avènement de la grippe A/H1N1, en particulier concernant l’émergence du variant d’origine porcine (H1N1)v en 2009, il était temps de faire un point de synthèse destiné au questionnement du grand public. Disons-le de suite, le vaccin actuel inclut ce variant. Maintenant, il s’agit bien d’une grippe saisonnière contre laquelle il n’y a que le temps qui puisse mettre en place une immunité naturelle chez la population générale et une immunité induite par la vaccination chez les personnes fragiles (personnes âgées, malades chroniques, femmes enceintes). Les épidémies de grippe saisonnière surviennent chaque année au cours de l’automne et de l’hiver dans les régions tempérées. Dans certains pays tropicaux, les virus grippaux circulent tout au long de l’année avec un ou deux pics au cours de la saison des pluies. Contribution s’agit, d’une part, de la neuraminidase (NA) permettant la libération de la particule virale fixée sur les cellules respiratoires et sa dissémination dans l’épithélium respiratoire et, d’autre part, des hémagglutinines (HA) fixant le virus sur les récepteurs cellulaires et permettant d’agglutiner les hématies de certaines espèces animales. Ainsi, l'hémagglutinine (HA) porte des déterminants antigéniques permettant de différencier 15 sous-types de H1 à H15. Seuls les sous-types H1, H2 et H3 sont pathogènes chez l'homme. Quant à la neuraminidase (NA), elle porte des déterminants antigéniques permettant de différencier 9 sous-types de N1 à N9. Seuls les soustypes N1et N2 sont pathogènes chez l'homme. La nomenclature officielle des virus grippaux doit préciser : type/animal chez lequel il a été isolé, sauf si c'est l'homme/ lieu d'isolement de la souche virale/numéro de la souche/année d'isolement (sous-type). A titre d’exemple, A/chicken/Shantou/423/2003(H5N1) ou A/California/7/2004(H3N2) ou B/Shanghai/361/2002. La grippe, maladie aiguë virale très contagieuse, évolue sur un mode épidémique. C’est une maladie généralement bénigne chez les personnes jeunes, sans comorbidité (troubles ou maladies s’ajoutant à la maladie initiale). En revanche, chez les personnes âgées ou souffrant de maladie chronique, elle peut entraîner des complications graves. Dans beaucoup de pays, la grippe demeure l’une des premières causes de mortalité et morbidité par maladies infectieuses. Au-delà de l'impact médico-économique de ces phénomènes épidémiques parfois de grande ampleur, la grippe provoque des hospitalisations et des décès, principalement parmi les groupes à haut risque (très jeunes enfants, personnes âgées ou personnes porteuses de maladies chroniques), mais parfois parmi les personnes sans facteur de risque. Au niveau mondial, ces épidémies annuelles sont responsables d’environ 3 à 5 millions de cas de maladies graves, et 250 000 à 500 000 décès. La grippe, maladie aiguë virale très contagieuse, évolue sur un mode épidémique. C’est une maladie généralement bénigne chez les personnes jeunes, sans comorbidité (troubles ou maladies s’ajoutant à la maladie initiale). En revanche, chez les personnes âgées ou souffrant de maladie chronique, elle peut entraîner des complications graves. Dans beaucoup de pays, la grippe demeure l’une des premières causes de mortalité et morbidité par maladies infectieuses. Il s’agit d’une infection virale respiratoire aiguë contagieuse due à un virus à ARN (l’acide ribonucléique oblige le virus à trouver une cellule hôte pour survivre). Les virus grippaux se répartissent entre différents types : A, B et C. Les virus A et B sont à l’origine des épidémies saisonnières. Le virus C est responsable d’épidémies sporadiques. Les virus A se caractérisent par leurs fréquentes modifications caractérisées par un «glissement» («shift») et/ou par une «cassure» («drift»). Le glissement correspond à des modifications génétiques mineures lors des épidémies saisonnières, ce qui explique la nécessité de revacciner tous les ans. Quant à la cassure, elle correspond à une apparition d’une nouvelle souche virale contre laquelle la population n’est pas protégée et qui engendre des pandémies grippales. C’est le cas de l’apparition, en 2009, d’un variant du virus H1N1 appelé (H1N1)v. Nous y reviendrons. L’histoire nous apprend que de tels épisodes pandémiques surviennent 2 à 3 fois par siècle, sans événement annonciateur. Quelques rappels virologiques L’agent infectieux responsable est le Myxovirus influenzae virus à ARN de la famille des orthomyxoviridae. L’enveloppe virale porte à sa surface deux glycoprotéines antigéniques (antigènes du virus induisant la réponse en anticorps). Il Les caractères antigéniques permettent de classer les virus grippaux en 3 types majeurs (A, B, C) totalement distincts, ne présentant pas d’immunité croisée. La principale caractéristique des myxovirus est leur grande labilité génétique (les gènes codant pour les protéines de surface se modifient constamment par des mécanismes mal connus en particulier des recombinaisons, des délétions ou des insertions et mutations). Ces modifications apparaissent en premier lieu dans les pays d’Extrême-Orient permettant la préparation des souches vaccinales pour chaque campagne annuelle. La plasticité antigénique très particulière des virus grippaux, surtout de type A, explique pour l’essentiel l’absence d’immunisation durable et aussi les difficultés de la prophylaxie vaccinale. Le mécanisme d’action pathologique du virus L’hémagglutinine du virus grippal se fixe au récepteur spécifique à la surface des cellules des voies respiratoires (acide sialique) puis il y a une réplication virale qui aboutit à la destruction cellulaire. Parfois, le virus entraîne une desquamation hémorragique des cellules alvéolaires avec un œdème, une thrombose (alvéolite hémorragique avec syndrome de détresse respiratoire aiguë). L’atteinte du revêtement épithélial peut être à l’origine de surinfection secondaire par des bactéries comme le pneumocoque ou le staphylocoque. Le virus A(H5N1) (grippe aviaire) aurait la possibilité de se fixer sur l’épithélium des cavités nasales mais aussi sur les pneumocytes (cellules alvéolaires) de type II et sur les macrophages alvéolaires, à l’origine d’atteinte pulmonaire. Pour la grippe A(H1N1)v, il y a également une possibilité de fixation sur les alvéoles à l’origine d’une alvéolite hémorragique avec sécrétion intense de cytokines (médiateurs cellulaires). Comment on est arrivé au variant actuel (H1N1)v ? En mars 2009 une nouvelle souche est apparue simultanément au Mexique et aux USA (Californie) et suite à la publication des données le 24 avril, l’OMS a relevé le niveau d’alerte de 3 à 4 dès le 28 avril. Depuis cette date, cette nouvelle souche identifiée comme grippe A/H1N1 s’est répandue dans le monde entier touchant plus de 170 pays (données insuffisantes notamment en Afrique) et l’OMS est rapidement passée au niveau 6 (pandémie). Il existe un grand polymorphisme (modifications) du virus grippal A (H1 à H15 et N1 à 9) grâce, d’une part, à l’acquisition progressive de mutations responsables d’épidémies hivernales annuelles (grippe saisonnière par glissement antigénique touchant 1 à 3 millions de personnes). D’autre part, grâce aux possibles échanges par réassortiment (échange de matériel génétique entre les souches à la suite de cassure antigénique) à l’origine de pandémie humaine. Chaque nouveau virus A se répand alors avec une augmentation de la morbidité et de la mortalité, puis au fur et à mesure que la population acquière une immunité, le nombre de cas diminue. Chez l’homme H1, H2, H3 et N1, N2 sont retrouvées. Dans le passé, il y a eu une pandémie à virus A(H1N1) en 1918 (grippe espagnole), à virus A(H2N2) en 1957 (grippe asiatique), à virus A(H3N2) en 1968 (grippe de Hong-Kong) et depuis mars 2009 à virus A(H1N1)v. Ce dernier virus résulte d’un réassortiment de génomes viraux provenant de quatre origines : humain H3N2, porc américain et porc européen H1N1 et aviaire. Le virus de la grippe aviaire A(H5N1) ne se transmet pas facilement d’homme à homme et n’a pas donné lieu à une pandémie jusqu’alors. La constatation récente de la résurgence et de la réapparition de virus peu modifiés, responsables d’épidémies anciennes, suggère le rôle d’un réservoir de virus animal (peut-être le porc et des oiseaux domestiques ou sauvages). Les modes de contamination et l’incubation La transmission est directe, interhumaine et se fait par voie aérienne. Une épidémie atteint entre 30 et 60% des individus non immunisés d’une population. La contagiosité due à l’excrétion virale respiratoire commence 24 heures avant les manifestations cliniques et se prolonge jusqu’à 5 à 7 jours après le début des signes. Classiquement, la contagiosité cesse 24 à 48 heures après la fin de la fièvre. L’excrétion virale est plus prolongée chez l’enfant, chez l’immunodéprimé, ainsi que dans la grippe A(H1N1)v. La contamination s’opère essentiellement par projection de sécrétions respiratoires lors de la toux (contamination de type gouttelettes de 1 à 3 millimètres avec un contact de type rapproché). Dimanche 8 février 2015 - PAGE 6 FAIRE FACE Par le Pr.Kamel Sanhadji (*) méthodes pour diagnostiquer le virus de la grippe : le diagnostic direct permet la recherche du génome viral par RT-PCR sur aspiration naso-pharyngée, la recherche d'antigènes viraux par ELISA rapide ou IF sur aspiration naso-pharyngée, la recherche de virus par isolement viral en culture cellulaire (culture sur lignées cellulaires). La culture virale sur culture cellulaire est la méthode classique de référence réalisée dans les centres de référence avec des séquençages génétiques. Le diagnostic indirect permet la recherche d'anticorps spécifiques (par réaction d'inhibition de l'hémaglutination ou réaction de fixation du complément). Il est inutile en cours d’épidémie. L’expression clinique de la maladie et son évolution Dans la forme habituelle de la grippe, le début est brutal avec malaise général, des frissons intenses, une fièvre élevée d’emblée, des céphalées (maux de tête) et myalgies (douleurs musculaires). En phase d’état apparaissent des signes généraux tels la fièvre, la tachycardie (accélération du rythme cardiaque), les frissons, l’asthénie (fatigue), l’anorexie (perte d’appétit) associés à un syndrome respiratoire (catarrhe des voies aériennes supérieures ou inflammation des muqueuses), des douleurs pharyngo-pharyngées, une toux sèche et douloureuse, un syndrome algique diffus (douleurs En phase d’état apparaissent des signes généraux tels la fièvre, la tachycardie (accélération du rythme cardiaque), les frissons, l’asthénie (fatigue), l’anorexie (perte d’appétit) associés à un syndrome respiratoire (catarrhe des voies aériennes supérieures ou inflammation des muqueuses), des douleurs pharyngo-pharyngées, une toux sèche et douloureuse, un syndrome algique diffus (douleurs diffuses) avec arthralgie (douleurs articulaires) et myalgie (douleurs musculaires). Mais aussi par contact direct (mains souillées par les sécrétions des muqueuses respiratoires) et possiblement indirect par la surface souillée car le virus peut survivre dans l’environnement. La contamination aérienne est possible mais rare (aérosol à distance du patient). La grippe est une maladie très contagieuse, une personne contamine en moyenne 2 personnes. L’incubation dure de 2 à 4 jours (en moyenne 2 jours). Le diagnostic biologique des infections grippales Le diagnostic biologique n’est pas systématique en période d'épidémie. Les échantillons biologiques sont constitués d’aspiration naso-pharyngée, d’écouvillonnage nasal, éventuellement de lavage broncho-alvéolaire (LBA) Pour les cas rares, le liquide céphalorachidien (LCR), liquide péricardique... Deux diffuses) avec arthralgie (douleurs articulaires) et myalgie (douleurs musculaires). L’examen clinique très pauvre contraste avec la symptomatologie fonctionnelle (parfois râles sous crépitants), le cliché pulmonaire dans cette forme est normal. L’association toux et fièvre supérieure à 37,8°C a une valeur prédictive positive de 80%. Dans les autres formes cliniques, ces formes sont asymptomatiques dans 30 à 50% au cours d’une épidémie saisonnière La grippe de l’enfant, avant 1 an, est asymptomatique ou paucisymptomatique (peu de symptômes) ou forme d’allure sévère parfois septique (infection). Entre 3 et 5 ans, les symptômes sont minimes, inattendus, non spécifiques (somnolence, signes gastro-intestinaux). La grippe du sujet âgé est caractérisée par une myalgie, un coryza (inflammation de la muqueuse des fosses nasales) et des frissons moins fréquents. sur l’épidémie actuelle Le Soir d’Algérie À LA CONFUSION On note parfois des signes trompeurs à type de confusion mentale, une déshydratation, des troubles digestifs, un risque de décompensation cardiovasculaire, de surinfection bactérienne et des troubles neuropsychiques. Quant à l’évolution, elle est habituellement bénigne en particulier dans la grippe saisonnière qui est habituellement résolutive en 5 jours. Dans les formes compliquées, on note une pneumonie bactérienne secondaire, la plus fréquente des complications, survient à partir du cinquième au septième jour, responsable d’hospitalisations, en particulier sur certains terrains. On observe une récidive fébrile, une toux productive, une dyspnée (difficulté à respirer), un taux de procalcitonine (hormone) élevé et des anomalies radiologiques. On peut noter une bronchite aiguë, une exacerbation de broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO), une otite moyenne aiguë chez l’enfant qui peut se sur- Contribution Qui devrait se faire vacciner contre la grippe ? La vaccination contre la grippe saisonnière est recommandée aux : Personnes avec un risque accru de complications en cas d’infection : – les personnes âges de 65 ans et plus ; – les personnes avec l’une des maladies chroniques suivantes : maladies cardiaques, maladies pulmonaires, troubles métaboliques comme le diabète ou une importante surcharge pondérale (indice de masse corporelle ou IMC supérieur ou égal à 40), troubles neurologiques ou de l’appareil locomoteur affectant les fonctions cardiaque, pulmonaire ou rénale, troubles hépatiques, insuffisance rénale, absence ou trouble fonctionnel de la rate, immunodéficience (infection VIH, cancer, traitement immunosuppresseur) ; – les femmes enceintes ou ayant accou- À qui la vaccination n’est-elle pas recommandée ? – aux nourrissons de moins de 6 mois ; – aux personnes allergiques à l’un des composants du vaccin ou aux protéines d’œufs de poule ; – en cas de fièvre ou d’infection aiguë, il est conseillé de reporter la vaccination. infecter, une sinusite. Les complications extrarespiratoires, comme la myocardite (inflammation du muscle cardiaque) ou la péricardite (inflammation de la membrane qui enveloppe le cœur), neurologiques sont rares. Une notion de terrain à ne pas perdre de vue. Il s’agit de la femme enceinte avec un risque de complication pulmonaire pour la femme ellemême surtout à partir du 2e trimestre et en fin de grossesse et risque d’avortement spontané pour l’enfant. Le virus traverse la barrière placentaire. L’immunodépression constitue un terrain certain qui s’exprime par une pneumonie qui est la manifestation la plus fréquente chez les transplantés. Quant à la mortalité, elle augmente aux âges extrêmes de la vie : au-dessus de 65 ans avec l’existence de facteurs de risque (cardiovasculaire, pulmonaire), mais également avant 6 mois. Elle est de l’ordre de 0,1 à 0,2%. Le vaccin antigrippal 2014-2015 Comme chaque année au mois de février, l’OMS vient de réunir son groupe d’experts «vaccins contre la grippe» pour dresser le bilan de la circulation des virus grippaux de septembre 2013 à janvier 2014 et sélectionner les souches de virus grippaux à recommander pour le vaccin de l’automne dans l’hémisphère nord. Comme l’année précédente, le virus grippal A(H1N1)pdm09, responsable de la pandémie de 2009, et les virus A(H3N2) et B ont cocirculé, provoquant des épidémies dans plusieurs pays. On a donc conservé, pour le virus A, la souche A(H1N1)pdm09 (qui est restée analogue à la souche A/California/7/2009) ainsi que la souche A(H3N2). Cette dernière a été responsable d’épidémies dans plusieurs pays (la majorité de ces virus a été sur les plans antigénique et génétique proche du virus de référence A/Texas/50/2012). Pour le virus B, des épidémies de virus grippal de type B ont été signalées dans de nombreux pays avec une prédominance de virus du lignage B/Yamagata/16/88. En ce qui concerne le vaccin antigrippal 2014-2015, l’OMS recommande de garder la même composition (vaccin trivalent), soit le «cocktail» suivant : – une souche analogue à A/California/7/2009 (H1N1)pdm09 ; – une souche analogue à A/Texas/50/2012 (H3N2) ; – une souche analogue à B/Massachusetts/2/2012 (Yamagata). Pour certains pays, une deuxième souche du virus B est incorporée dans la préparation vaccinale. La vaccin est dit tétravalent : un vaccin composé du cocktail trivalent auquel on incorpore la souche B/BRISBANE/60/2008 (Victoria). ché au cours des 4 semaines précédentes ; – les enfants nés prématurément, des l’âge de 6 mois pendant les 2 premiers hivers après la naissance ; – les résidents des maisons de soins ou pour personnes âgées et les patients des établissements pour malades chroniques. Personnes qui, au sein de leur famille ou dans le cadre de leur activité professionnelle, sont en contact régulier avec : – des personnes appartenant à l’un des groupes précédents ; – des nourrissons de moins de 6 mois. La vaccination contre la grippe est particulièrement recommandée aux personnes employées dans le domaine de la santé et dans les crèches. La vaccination peut aussi être envisagée pour toute personne souhaitant limiter ses risques d’attraper la grippe et en éviter les complications, pour des raisons personnelles ou professionnelles. À qui la vaccination n’est-elle pas recommandée ? – aux nourrissons de moins de 6 mois ; – aux personnes allergiques à l’un des composants du vaccin ou aux protéines d’œufs de poule ; – en cas de fièvre ou d’infection aiguë, il est conseillé de reporter la vaccination. Quels peuvent être les effets indésirables de la vaccination ? Des réactions comme des douleurs ou des rougeurs peuvent apparaître au point d’injection. Elles sont bénignes et disparaissent généralement après un ou deux jours. Chez près de 5% des personnes vaccinées, des réactions systémiques telles que de la fièvre, des douleurs musculaires ou une sensation de maladie peuvent se manifester. Dans de très rares cas (1 cas/100 000), la vaccination peut causer des problèmes neurologiques ou des réactions allergiques graves. Le syndrome de Guillain-Barré (maladie inflammatoire des nerfs) est observé après une vaccination sur un million. La probabilité de voir apparaître des effets indésirables graves après la vaccination est beaucoup plus faible que celle de développer des complications sérieuses après avoir contracté la grippe. Qui prend en charge les coûts de la vaccination ? Pour les personnes à risque accru de complications en cas d’infection grippale, les coûts sont pris en charge par les caisses maladie. Sur le lieu de travail, les coûts liés à la vaccination sont souvent pris en charge par l’employeur. Les traitements médicamenteux de la grippe La grippe commune nécessite avant tout des mesures symptomatiques comme traitement symptomatique. Il s’agit de repos et d’utilisation d’antalgiques (antidouleur) et d’antipyrétiques (anti-fièvre), des sédatifs (calmants) de la toux, une hydratation correcte et une alimentation équilibrée, des antibiotiques en cas de complication bactérienne. La grippe maligne doit être traitée en service de réanimation. Quant au traitement médicamenteux, les antiviraux actuellement commercialisés ont un intérêt limité dans le traitement curatif de la grippe. L’amantadine est inactif sur des souches de virus de type A, de plus son utilisation est associée à l’émergence de souches résistantes. L’amantadine est très souvent mal toléré, les principaux effets secondaires sont neuropsychiques (sensations vertigineuses, insomnies, nervosité) et digestifs. Les inhibiteurs de la neuraminidase (zanamivir, oseltamivir) ont une activité in vitro sur les virus grippaux A et B. Le risque de sélection de souche résistante lié à leur utilisation est faible. Ils n’ont pas d’indication en prophylaxie. Les mesures d'hygiène Elles contribuent à limiter la transmission de personne à personne. Il s’agit de lutter contre la transmission aérienne et de contact. Les conseils d’hygiène essentiels peuvent se résumer ainsi : - se couvrir la bouche lors d’une toux, puis se laver les mains ; - se couvrir le nez lors des éternuements, puis se laver les mains, - se moucher avec des mouchoirs en papier à usage unique ; - cracher systématiquement dans un mouchoir en papier à usage unique ; - jeter ces éléments dans une poubelle recouverte d’un couvercle, puis se laver les mains. Dimanche 8 février 2015 - PAGE 7 phocytes T cytotoxiques (LTC). Des recherches récentes ont montré que cette immunité cellulaire jouait sans doute un rôle non négligeable dans la lutte contre les infections virales. Il convient donc de renforcer la recherche dans ce domaine, particulièrement difficile à étudier mais riche de découvertes potentielles. Il faut néanmoins rester vigilant sur un point : ces cellules sont typées selon les individus par ce qu’on appelle le Human Leucocyte Antigen (HLA), sorte de carte d’identité immunitaire découverte grâce aux travaux du prix Nobel de médecine Jean Dausset, conduits il y a une quarantaine d’années. La compréhension de la réponse individuelle à l’infection passe donc par l’identification des caractéristiques propres d’une personne, ce qui pose potentiellement des problèmes pratiques et financiers importants. En conclusion, la grippe saisonnière est une infection respiratoire très contagieuse provoquée par des virus «influenza». La grippe, ce n’est pas rien. La grippe peut entraîner des complications graves, voire mortelles pour les personnes à risque. Les complications sont représentées essentiellement par une infection pulmonaire bactérienne grave (ou pneumonie), une aggravation d’une maladie chronique déjà existante (diabète, insuffisance respiratoire, cardiaque ou rénale, mucoviscidose…). Les pouvoirs publics en charge de la santé doivent inviter les personnes à risques à se faire vacciner. Il s’agit des personnes de 65 ans et plus, des personnes atteintes de certaines maladies chroniques, des femmes enceintes et des personnes obèses. On doit se faire vacciner chaque année pour bien nous protéger. En effet, les virus grippaux sont très changeants. D’une année sur l’autre, ceux qui circulent peuvent être différents. C’est pourquoi le vaccin évolue. Ainsi, on se protège contre la grippe et on protège notre entourage car la grippe se transmet très facilement. La grippe, ce n’est pas rien. La grippe peut entraîner des complications graves, voire mortelles pour les personnes à risque. Les complications sont représentées essentiellement par une infection pulmonaire bactérienne grave (ou pneumonie), une aggravation d’une maladie chronique déjà existante (diabète, insuffisance respiratoire, cardiaque ou rénale, mucoviscidose…). Les pouvoirs publics en charge de la santé doivent inviter les personnes à risques à se faire vacciner. Il s’agit des personnes de 65 ans et plus, des personnes atteintes de certaines maladies chroniques, des femmes enceintes et des personnes obèses. Le système immunitaire pour expliquer les réponses variées au virus de la grippe La question des facteurs de risque et de leur détermination est importante pour progresser dans la protection des populations. Aussi, il est important d’avoir une analyse immunologique précise des virus de la grippe et en particulier le variant A (H1N1)v pour comprendre son impact en terme de cas graves et de mortalité. En effet, même si dans l’ensemble la grippe s’est révélée cette année relativement moins dangereuse qu’attendu, mais une proportion non négligeable des patients qui ont développé une grippe sévère n’avaient pas de facteur de risque apparent. C’est l’étude immunologique qui permet de comprendre comment le virus a affecté la population et pourquoi toutes les personnes exposées ne réagissent pas de la même manière. Une explication assez plausible se fonde sur les deux segments du système immunitaire que l’on observe en immunologie. Les anticorps, que les vaccins cherchent traditionnellement à induire, ne sont pas les seules armes dont dispose l’organisme pour lutter contre l’infection virale : il existe un second segment du système immunitaire, dans lequel interviennent des cellules tueuses, les lym- Une personne grippée est contagieuse, même avant l’apparition des symptômes et pendant environ une semaine. Aussi dans l’ensemble, la politique algérienne en faveur de la campagne de vaccination, de l’usage des antiviraux et de l’observation des mesures d’hygiène se sont manifestement révélées adaptées et utiles à la maîtrise de l’épidémie. En revanche, une réflexion plus poussée est nécessaire pour que leur mise en place éventuelle lors d’une prochaine pandémie soit réellement encore plus efficace. Les équipements hospitaliers et l’effort de recherche, élaborés en Algérie par les ministères de la Santé et de l’Enseignement supérieur à travers la direction générale de la recherche scientifique, ont amorcé, à l’occasion de la menace pandémique, une stratégie pouvant devenir un véritable atout pour la santé publique aussi bien que pour la recherche de notre pays, à condition que cet effort soit poursuivi dans les années à venir et, notamment, que les financements adéquats soient consentis. K. S. * Professeur des universités, directeur de recherches, service d’immunologie des transplantations CHU de Lyon, France Le Soir du Centre Les élus de l’APC mis en face de leurs responsabilités par le wali Le Soir d’Algérie Dimanche 8 février 2015 - PAge KHEMIS MILIANA Les conditions de vie des habitants dans la commune ont atteint les limites du tolérable : chaussées défoncées, un nouveau réseau d’AEP qui fuit de partout, des quartiers plongés dans le noir, des amoncellements d’ordures en tous genres, aux odeurs pestilentielles dans chaque coin de rue et où prolifèrent chats et chiens errants, partout, même devant les édifices publics, un centre-ville gangrené par le marché informel générant toutes sortes de maux et de détritus à longueur d’année, des chaussées et des trottoirs squattés par des commerces plus ou moins licites, chacun accaparant un espace, des trottoirs devenus des aires de stationnement, des voies d’égout qui éclatent ici et là, libérant toutes sortes de rejets, des avaloirs enterrés par les entrepreneurs chargés en principe de leur remise en état, des marchés de proximité achevés et non encore attribués aux commerçants … telles sont, entre autres, les conditions de vie des habitants auxquelles ils sont confrontés, en plus d’un manque de civisme outrancier générant aussi une anarchie sans bornes. Quand certains élus sont interpellés à propos de cette situation, ils crient aux manques de moyens matériels et humains accusant les chefs de services centraux d’être trop pointilleux sur les procédures, accusant X et Y d’être derrière les lenteurs bureaucratiques pour maintenir la commune de Khemis Miliana dans cet état de délabrement galopant. Mais personne n’avoue son incapacité à gérer son laxisme ou son incurie, en dehors de quelques-uns de ces élus qui, il faut le reconnaître, font ce qu’ils peuvent avec les moyens dont ils disposent. Pour ce qui est des tenants des responsabilités premières, Khemis Miliana voit son 3e P/APC qui vient d’être installé durant ce mandat, le premier ayant déposé sa démission, le second suspendu parce que placé sous examen judiciaire pour plusieurs griefs retenus contre lui par la justice. Pour clarifier la situation et initier un bond qualitatif dans la façon de gérer la commune, le wali a invité jeudi dernier tous les concernés par le développement de la commune à savoir, le P/APW, la grande majorité des directeurs de l’exécutif de wilaya, le chef de daïra, les 21 élus sur les 23 (2 étant suspendus après poursuites judiciaires), des députés, ainsi que les représentants de la presse nationale, à une réunion d’évaluation de la situation et de sensibilisation de tous qui s’est tenue au siège de la wilaya, jeudi dernier. Chacun des directeurs de secteur a présenté la liste des projets en souffrance, non inscrits ou non lancés par l’APC, la liste des subventions allouées, l’inventaire des disponibilités financières consenties et le montant du budget propre de la commune, budget pourtant avalisé. A la question posée à un responsable sur le pourquoi de ces carences, il nous a été répondu : «C’est simple, parce que l’Assemblée se réunissait peu et ne délibérait pas, alors que rien ne se fait sans délibérations, conformément au lois en vigueur.» A ce sujet, le chef de l’exécutif de la wilaya lance aux élus : «vous avez là des disponibilités financières qui équivalent aux budgets de 4 communes réunies», ajoutant «nous ne sommes pas là pour vous blâmer mais pour vous soutenir, pour vous aider à faire de Khemis Miliana un bijou voire un modèle de développement, seulement il faudra que vous conjuguiez vos efforts, que vous dépassiez vos combats de clochers, que vous oubliiez vos sensibilités pour vous concentrer uniquement sur le développement de la commune et au service de la population». Il a été décidé que la nomenclature de tous les projets en souffran- 9 ce soit communiquée à tous les élus afin que personne ne trouve le prétexte de dire «je n’étais pas au courant, je n’ai pas été informé» et qu’une autre réunion se tiendra dans 2 mois pour faire le point de ce qui aura été réalisé. Le nouveau chef de l’exécutif communal, prenant la parole dira : «Je m’engage ici solennellement et publiquement, à honorer la mission dont je viens d’être chargé et de ne ménager aucun effort dans ce sens.» Karim O. TARIK-IBN-ZIAD (AÏN-DEFLA) 2 secousses telluriques enregistrées Les habitants de la commune de Tarik-Ibn-Ziad ont été réveillés au milieu de la nuit de vendredi à samedi, une première fois, à minuit 2 mn, par une secousse tellurique de magnitude 3,5 sur l’échelle de Richter, selon les informations que nous avons obtenues. Toujours selon nos sources, l’épicentre était localisé à 5 km au sud-est de Tarik. La secousse ayant été différemment ressentie, selon les endroits, les habitants n’ont pas quitté leurs habitations surtout par ce temps hivernal et il n’a pas été observé de mouvements de panique. La seconde secousse, une réplique, d’une intensité moindre, estimée à 2, 3 sur la même échelle, a été enregistrée samedi matin à 7 h 57 mn On note que cette région, le sud-est de la wilaya de Aïn Defla, ne figure pas dans la zone à haute sismicité à l’image d’El Abadia, El Attaf et Tachta ou encore Hammam Righa. Il s’agit donc d’un phénomène rare dans cette région. K. O. Des entreprises de réalisation en grève à Bouira ALORS QUE PLUSIEURS VILLAGEOIS RÉCLAMENT AVEC INSISTANCE LE GAZ NATUREL Plusieurs entreprises spécialisées dans la réalisation des réseaux de distribution de gaz naturel dans la wilaya de Bouira sont entrées en grève à partir de mercredi dernier, pour protester contre le retard dans le payement des opérations déjà réalisées par le maître d’ouvrage qu’est la Sonelgaz. En effet, selon plusieurs entrepreneurs qui se sont déplacés à notre bureau, alors que ces entreprises sont en train de réaliser actuellement des projets pour un linéaire de près de 1000 kilomètres qui vont toucher quelque 8000 foyers à travers toute la wilaya de Bouira, la Sonelgaz qui est censée leur faciliter la tâche et surtout les aider à aller de l’avant, en leur assurant le payement des projets déjà réalisés et réceptionnés, accuse un retard. Certains avancent même des cas où la Sonelgaz aurait réceptionné les projets et donné le feu vert pour que les citoyens raccordent et bénéficient de ce précieux produit sans que les entreprises réalisatrices soient payées. D’autres entreprises, des dizaines qui ont engagé des projets sur leurs propres comptes, devaient être payées par tranches mais la Sonelgaz n’a rien réglé pour le moment. Des situations qui ont mis ces entreprises dans une sorte de faillite financière après avoir engagé des milliards de leurs propres fonds. Aussi, et face à ces lenteurs dans le payement des projets, face à cette bureaucratie qui ne dit pas son nom et qui a grandement pénalisé ces entreprises qui ont puisé tout leur argent dans la réalisation des projets qui coûtent des milliards, sans que la Sonelgaz ne leur injecte leurs dus pour pouvoir avancer et réaliser de nouveaux projets, ces entreprises qui se retrouvent asphyxiées financièrement se sont enfin concertées la semaine dernière et n’ont trouvé d’autre choix que d’arrêter les travaux jusqu’à ce que la Sonelgaz daigne débloquer leurs situations financières. Ces entrepreneurs qui rappellent que le problème est presque le même à travers le territoire national, L’environnement au chevet de l’écologie TIPASA Le site environnemental de Boukourdane dans la wilaya de Tipasa, qui abrite le monumental barrage du même nom, fut récemment le siège d’une cérémonie conviviale dédiée à la Journée internationale des zones humides. Ce fut dans ce cadre que Madame Boudjemaâ Dalila, ministre de l’Aménagement du territoire et de l’Environnement, avait honoré de sa présence cet évènement dédié à l’environnement et à l’écologie. Lors du point de presse qu’elle avait animé, la ministre a révélé que «notre pays compte 1 700 zones humides, 526 zones humides géo-référencées dont 280 zones naturelles et 246 zones humides artificielles». Les sources autorisées de ce ministère ont précisé, en outre, que l’Algérie compte 10 sites prioritaires dotés d’un plan de gestion au titre des zones humides. Ces sites sont situés à El Tarf, où se trouve le célèbre et féérique lac Tonga, l’oued Mazafran ; à Djelfa où se trouve le chott Chergui, à Adrar où se trouve l’oasis Tamentit, à M’sila et Batna, où est localisé le chott El Hodna, à Tissemsilt où se trouve le barrage Bougara, Oum-El-Bouaghi et Tamanrasset ; Ghardaïa où est localisé le lac El Ménéa et enfin Oran.Les différents orateurs, qui ont animé cette journée, ont expliqué à l’assistance que «les zones humides constituent un patrimoine naturel d’exception caractérisé par une extrême diversité biologique, contribuant au maintien des écosystèmes existants». Les jeunes collégiens et les lycéens présents à cet évènement ont appris ainsi que «ces zones humides favorisent une gestion équilibrée de la ressource en eau, ainsi que l’autoépuration, la prévention des inon- HATATBA dations et de l’érosion et la réalimentation des nappes». Les orateurs qui se sont relayés ont spécifié cependant à l’assistance que «des menaces pèsent sur ces zones humides à l’instar de l’urbanisation, le drainage, la mise en culture, l’agriculture intensive, les équipements et les aménagements qui génèrent toute forme de dégradation et de pollution, notamment les déchets et les eaux usées». Houari Larbi Un camion fou fauche un véhicule léger et tue une femme Des témoins oculaires ont rapporté que, lors de la journée de jeudi dernier, un tragique accident a eu lieu au niveau de la route nationale n°67, au lieudit Ensasha, à la sortie ouest de la ville de Hatatba, dans la wilaya de Tipasa. Toujours selon nos sources, une dame, âgée de 40 ans, qui était malade et transportée par un véhicule conduit par son jeune frère, fut victime de cet accident ; cette dame, installée à l’arrière du véhi- cule de type Atos, fut violemment heurtée à l’arrière par un camion qui a débouché à une folle allure, en n’apercevant certainement pas un bus universitaire roulant à faible allure, suivi par le véhicule léger de type Atos, qui s’apprêtait à s’engager vers le quartier «Ensasha» Le choc fut d’une violence telle que toute la partie arrière du véhicule léger fut défoncée, et la victime encastrée sous le choc. H. L. avec des lenteurs dans les payements, sans qu’ils sachent le pourquoi, interpellent le premier responsable de cette entreprise, le P/DG Noureddine Bouterfa afin d’intervenir pour débloquer cette situation devenue intenable pour nombre d’entre eux, et qui pénalise grandement le citoyen qui attend avec impatience ce précieux produit qu’est le gaz naturel qui fait partie, selon eux, des engagements du président de la République durant l’actuel quinquennat 2014 2019. Y. Y. Quatre narcotrafiquants arrêtés à Béjaïa Les éléments de la brigade de lutte contre les stupéfiants de la Sûreté de wilaya de Béjaïa ont procédé, la semaine écoulée, au démantèlement d’un réseau de trafiquants de drogue au niveau du chef-lieu de la wilaya. Il s’agit de quatre narcotrafiquants, âgés entre 38 et 50 ans, originaires de la ville de Béjaïa , tristement connus sous les sobriquets de Chachou, Piriti, Mikha et Moustic, a rapporté la cellule de communication de la Sûreté de wilaya. Après de minutieuses investigations, les éléments de la brigade de lutte contre les stupéfiants ont réussi à mettre la main, en flagrant délit, sur le chef du groupe des narcotrafiquants au niveau de l’ancienne ville en possession de 397,5 g de kif traité, destinés à la commercialisation. Les perquisitions effectuées à son domicile et l’interrogatoire du trafiquant en question ont permis d’arrêter ses trois autres acolytes, a précisé la cellule de communication de la police. Présentés devant le parquet de Béjaïa, les quatre narcotrafiquants ont été placés sous mandat de dépôt en attendant leur comparution devant le juge sous les accusations «possession et commercialisation de drogue». A. Kersani Le Soir d’Algérie Le Soir de l’Est Séminaire national sur la santé et la sécurité dans les ports ANNABA Les représentants des syndicats et des comités de participation des dix ports commerciaux et pétroliers du pays ont été conviés hier par la Fédération nationale des travailleurs des ports algériens (FNTPA) à un séminaire national à l’hôtel Safsaf de Annaba, portant sur un thème aussi important que celui de la santé et la sécurité au sein de ces infrastructures vitales pour l’économie nationale. Présidé par le secrétaire général de la FNTPA, Lazhar Adjabi, ce séminaire a été marqué par des interventions de représentants de l’Institut national de prévention des risques professionnels (INPRP), relevant du ministère du Travail, dont la mission consiste à informer et sensibiliser sur le respect des normes de sécurité sur le lieu de travail dont le but est d’éviter ou du moins réduire au maximum les accidents de travail. Mais pas uniquement, puisque, a-t-on fait remarquer, l’employeur est tenu d’assu- rer des conditions d’hygiène et de sécurité pour permettre aux travailleurs d’évoluer dans des lieux propres et sans risques pour leur santé. Dans cet ordre d’idées, il a été énuméré les risques de radioactivité, de produits chimiques ou autres, sachant que l’essentiel des importations et exportations transitent obligatoirement par les ports. On a même évoqué, lors de l’intervention sur l’information et la sensibilisation, les moyens de se prémunir du bruit et de protéger les yeux contre les risques encou- Dimanche 8 février 2015 - PAGE rus à la longue, de surdité et de cécité. L’attention a été aussi attirée sur les obligations du travailleur vis-à-vis d’une bonne ambiance au travail afin d’éviter les risques d’accidents. Consciente de son rôle dans la prévention de ces risques, la direction générale du port de Annaba dont la devise est il «vaux mieux prévenir que guérir», n’a cessé ces dernières années, en étroite collaboration avec le partenaire social, de réduire au maximum les menaces d’accident par l’introduction de matériel de der- 9 nière génération, la dotation d’équipements et de moyens de protection des travailleurs dans le but de leur permettre de se protéger soi-même et de protéger leur entourage. Affiliée à l’Organisation internationale des travailleurs de transport ITF (International Transport Fédération), la FNTPA a été classée, de par son importance, en 3e position mondiale, après l’Australie et la Norvège, et 1re dans le monde arabe, selon son secrétaire général, Lazhar Adjabi. A. Bouacha L’université récupère un terrain squatté par un investisseur privé OUM-EL-BOUAGHI Il a fallu deux longues années de procédure judiciaire pour que la justice tranche dans un conflit qui a opposé l’université Larbi-Ben-M’hidi à un investisseur privé, et qui a concerné une parcelle de terrain mitoyenne avec un institut des sciences humaines. Selon des sources en notre possession, il a fallu beaucoup d'efforts pour venir à bout de ce bras de fer. Forts de documents légaux, les responsables de l'université ont porté l'affaire devant les tribunaux de première instance qui ont tran- ché en leur faveur, car la partie opposée n'a porté aucune preuve pouvant faire basculer ce litige en sa faveur. Dans un appel en pourvoi en cassation, la Cour suprême convaincue de la véracité des données n'a fait que confir- mer la première décision après une bataille longue de deux années, l’université est rentrée dans ses droits spoliés par un indu investisseur qui a voulu squatté un terrain de 1 200 m2 mitoyen avec son bien, un restaurant. Dès le début, l'investisseur a pris des précautions pour opérer des ouvertures donnant sur la face ouest de son restaurant pour éviter l'érection d'autres infrastructures. Un repris de justice incendie trois véhicules de la police à la Meskiana Selon la cellule de communication de la Sûreté de wilaya d'Oum-ElBouaghi, nous avons appris qu'en date du 5 du mois en cours, le juge d'instruction près le tribunal de la Meskiana, dans la wilaya d'Oum-ElBouaghi, a ordonné la mise en détention du nommé B.B., âgé de 28 ans, au motif de «incendie volontaire de véhicules administratifs appartenant aux services de la police». Les faits de cette affaire remontent, selon les mêmes sources, au 18 du mois de janvier dernier lorsque vers minuit, trois véhicules de service de la police de la Sûreté de daïra de la Meskiana prennent feu et sont totalement détruits. La police judiciaire de la Sûreté de daïra, assistée par celle de la Sûreté de wilaya ont intensifié leurs investigations pour interroger plusieurs personnes suspectées d'avoir des liens avec cet incendie, certains indices ont orienté les enquêteurs vers le présumé répondant aux initiales B.B., âgé de 28 ans. Le présumé accusé, voyant les enquêteurs se diriger vers son inculpation, et pour échapper aux griffes des limiers, il improvisa un subterfuge et se fait délivrer un certificat par un spécialiste en psychiatrie pour rejoindre l'asile de Djebel Ouahch à Constantine le 19 du mois de janvier, c'està-dire le lendemain de l'incendie criminel. Après avoir préparé toutes les dispositions administratives et judiciaires, les éléments de la police judiciaire ont investi le logement parental du présumé auteur de l'incendie, les fouilles ont abouti à la découverte d'un seau en plastique contenant 5 litres de produit inflammable (de l'essence). Le présumé inculpé, sachant que toutes les preuves pesaient sur lui, a réussi, en date du 29 janvier dernier, à s'évader de l’hôpital spécialisé en défénestrant un ouvrage des sanitaires de la structure hospitalière. Après de longues recherches entreprises par les services de la police, les éléments de la police judiciaire ont réussi en date du 2 de ce mois à mettre la main sur le fuyard répondant aux initiales B.B. dans le domicile parental, situé à la cité des 100 logements à la Meskiana, ce dernier a essayé de prendre la fuite en se jetant d'un étage supérieur et a essayé d'opposer une résistance aux policiers qui ont réussi à le maîtriser et l’arrêter. Conduit aux bureaux du commissariat, le pyromane a reconnu toutes les charges retenues contre lui et a même dénoncé d'autres complices, dont l'âge varie entre 30 et 40 ans. Ces derniers ont tous bénéficié d’un non-lieu, faute de preuves tangibles. M. C. Le gaz naturel arrive à six nouveaux hameaux MILA Près de 2 500 foyers, relevant de 6 hameaux situés aux quatre coins de la wilaya, ont été reliés au réseau du gaz naturel dans la wilaya de Mila, et cela tombe à pic, peut-on dire, au vu des conditions climatiques qui caractérisent la région, depuis plusieurs jours. C’est donc près de 12.500 âmes qui en ont bénéficié et c’est là un acquis important dans l’amélioration des conditions de vie des différentes couches sociales. Il s’agit du plus grand nombre de foyers raccordés en une seule fois et à un moment crucial, d’où le bonheur et la fierté constatés sur le visage du premier responsable de l’exécutif de wilaya, Abderrahmane Kadid, qui a tenu à présider, luimême, cette opération de mise en service pour vivre la joie de ces habitants, relevant des bourgades de Benyahia- Abderrahmane, Ouled El-Kaïm (Sidi-Khelifa), Boumalek (Oued Athmania), El Arsa (Oued Endja), Kermouda (Zeghaïa) et Seddari. D’un coût de 600 millions de dinars, cette opération de mise en gaz, effectuée dans une ambiance de joie populaire, a permis de porter à 71% le taux de couverture de la wilaya par le réseau du gaz naturel. La fourniture de cette énergie propre à ces mechtas constitue la première phase d’un programme en cours d’exécution mobilisant un investissement public de 1,54 milliard de dinars et portant sur le raccordement de 26.000 foyers, a indiqué le directeur de l’énergie et des mines qui affirme qu’une seconde phase destinée à raccorder 10 communes montagneuses, connaît actuellement un taux d’avancement des travaux de l’ordre de 80%, A. M’haïmoud Les mêmes sources nous font savoir que malgré le verdict définitif appuyé par une grosse d’exécution, l'investisseur aurait fait preuve d'une opposition musclée avant de céder ce terrain, il a fallu la présence du wali de la wilaya d'Oum-ElBouaghi avec la force publique pour exécuter une décision de justice. Pour rappel, plusieurs entrepreneurs qui ont bénéficié de l'appel d'offres lancé par le maître de l'oeuvre (Dlep)pour la réalisation d'un mur de délimitation ont dû abandonner suite à des menaces. Moussa C. GUELMA Un sexagénaire retrouvé mort dans un bassin d'eau thermale à Hammam-Ouled-Ali Un homme d'une soixantaine d'années a été retrouvé mort mercredi dernier, dans un hammam individuel d'une des stations thermales de la région touristique de Hammam-Ouled-Ali, dans la commune d'El-Fedjoudj, à quelque 8 kilomètres du chef-lieu de wilaya. Le corps sans vie de la victime a été découvert vers 9 heures du matin, par les secouristes de l'unité principale de la Protection civile de Guelma, a indiqué le communiqué de la cellule de communication de cette structure. En outre, notre source précise que la dépouille mortelle a été transportée par les secours vers la morgue de l'hôpital Okbi de Guelma. L'autopsie qui devrait être pratiquée par ce service va déterminer les causes exactes de ce décès. Quoi qu'il en soit, si le hammam est réputé pour ses bienfaits apaisants et ses vertus curatives et thérapeutiques, il n'est cependant pas sans danger si l’on ne prend pas les précautions nécessaires. Selon les spécialistes, «il est toujours conseillé de demander l'avis d'un médecin, notamment pour les personnes âgées et celles souffrant de pathologies cardiovasculaires. Noureddine Guergour Le Soir de l’Ouest Le Soir d’Algérie La population ne décolère pas AÏN-SEFRA DROGUE EN MILIEU UNIVERSITAIRE Des étudiants pris dans l’engrenage des stupéfiants à Mostaganem Les catégories les plus touchées par la consommation de la drogue sont les jeunes qui, inconscients, touchent un jour à leurs premiers joints. La consommation de la drogue a même glissé dans les lycées et l’université et prend de plus en plus d’ampleur, les services de sécurité de la 8e Sûreté urbaine ont interpellé un étudiant accroc à la drogue, en état d’ébriété en possession de kif traité qui, au cours de sa garde à vue, a révélé l’identité de ses fournisseurs qui approvisionnaient régulièrement le marché au sein même des campus universitaires. Agissant donc sur information, les policiers ont mis la main sur les deux trafiquants S.H (42 ans) et R.M. (21ans) déjà récidivistes et demeurant à Mostaganem. Présentés devant le magistrat instructeur jeudi dernier, les deux dealers ont été placés en détention préventive. A. B. AÏN-TÉMOUCHENT Les transporteurs mécontents contre la taxe de stationnement De nombreux transporteurs, qui activent au niveau de la gare routière de la ville de Aïn-Témouchent et qui transitent par cette même gare, sont montés cette semaine au créneau pour demander l'intervention du premier responsable de la wilaya, dans le conflit qui les oppose avec les gestionnaires de la gare routière de AïnTémouchent qui leur imposent, d'après ces transporteurs, des tarifs au titre de leur droit de stationnement, une taxe de 4,28 % sur le prix du billet, un tarif que les transporteurs jugent excessif par rapport à d'autres wilayas voisines. Ces transporteurs, dont plusieurs sont originaires de Sidi-BelAbbès et qui assurent les navettes entre leur wilaya et Aïn-Témouchent, disent que cette taxe leur coûterait une mensualité de 11 525 DA; Les protestataires qui contestent cette taxe sur le billet par rapport à ce qui se fait dans d'autres wilayas de l'ouest du pays, ont espéré que les responsables concernés agiront pour une solution qui soulage ces transporteurs, cependant, et vu que leur doléance soit restée lettre morte, ils adressent cette fois-ci une corespondance au wali pour qu'il intervienne dans les plus brefs délais afin qu'il tranche dans cette affaire qui risque de les pénaliser lourdement. S. B. Dimanche 8 février 2015 - PAgE La population sefraouie continue à manifester mécontentement au sujet du futur découpage administratif. Jeudi dernier, sous un froid glacial, ainsi qu’hier, ils étaient des centaines d’individus à avoir répondu à l’appel de la coordination des citoyens, et ont tenu une grande manifestation pour la troisième fois consécutive. Des grands rendez-vous jamais organisés auparavant qui ont vu la présence des députés et sénateurs, des élus locaux (APW/APC), des moudjahidine, des représentants et représentantes de la société civile, ainsi qu’un grand nombre des populations des communes limitrophes qui ont pris la parole tour à tour. Un emblème national géant était accroché sur une façade, et des banderoles et pancartes étaient portées par les jeunes, scandant de temps à autre des slogans, à l’exemple de : «Hogra lé ouled thouwar» (Mépris aux fils des révolutionnaires), «Aïn-Sefra-wilaya, ville des martyrs, ville révolutionnaire, rendez nous notre droit spolié», «entre Aïn et Aïn il y a un N» (nif) et bien d’autres slogans. Cette manifestation a été sanctionnée par un communiqué n° 2 adressé aux hautes autorités du pays leur demandant que Aïn-Sefra devrait être wilaya en 2015 et ne peut attendre encore jusqu’à 2016. Notons que mardi dernier, plus de trente personnes des fils de AïnSefra (moudjahidine, élus, notables et représentants de la société civile) ont été invités par le premier responsable de la wilaya, pour leur communiquer que les hautes autorités du pays l’ont chargé d’informer les citoyens de AïnSefra, que la capitale des monts des Ksour serait promue wilaya-déléguée à partir de 2016 dans le cadre de la deuxième opération de la création des wilayas-déléguées au niveau des Hauts-Plateaux. Mais la population, de peur d’un lendemain incertain, une expérience vécue en dernière minute lors du découpage administratif de 1984, qui a vu le fameux ordre chronologique 44 Aïn-Defla - 45 (passant subitement au profit de Naâma au détriment de Aïn-Sefra) et 46 AïnTémouchent, ne l’entend plus de cette oreille : «Qui pourra nous garan- TIARET 9 tir 2016 ?» Même si M. Hamidou, wali de Naâma, s’est porté garant, le président Bouteflika a déclaré aux notables de la ville : «S’il y aura un découpage d’une seule wilaya, ce sera Aïn-Sefra, les ex-Premiers ministres Hamrouche, Ouyahia, Benflis… les ex-ministres de l’Intérieur Zerhouni et Ould Kablia, pour ne citer que ceux-là, ont promis à cette ville de revoir son statut de wilaya, mais voilà les années passent et nous sommes toujours à l’horizon,» ont-ils déclaré. Signalons, enfin, que la protestation devait reprendre hier, alors que la population ne semble pas décolérer jusqu’à une annonce officielle des hautes autorités. B. Henine 85 000 bouteilles de gaz butane distribuées en quatre jours La vague de froid que connaît la région de Tiaret depuis quelques jours a contraint la société Naftal d’augmenter sa production en gaz butane, même si en raison des incessantes chutes de neige, certaines localités ont vécu quelques perturbations en termes d’approvisionnement. En effet, en l’espace des quatre derniers jours seulement, pas moins de 85.000 bouteilles ont été distribuées en faveur de l’ensemble des communes de la wilaya. Si durant la journée de mercredi dernier, 25.000 unités ont été acheminées vers les localités enclavées, le jeudi par contre, le nombre s’est vu réduit en raison de la difficulté des accès, car plusieurs tronçons ont été carrément obstrués par la neige ou rendus inaccessibles suite au verglas. Pratiquement, toutes les communes disposent de points de vente de cette matière devenue indispensable voire vitale dans de pareilles circons- tances, devait affirmer le responsable de ladite société. De son côté, le wali de Tiaret qui a veillé sur les travaux de dégagement des voies à travers plusieurs axes routiers de la wilaya devait rassurer les populations rurales, notamment quant à l’acheminement régulier des bouteilles de gaz à partir de ce dimanche. Mourad B. Le domicile du maire cambriolé à Sougueur Cambriolé il y a quelque temps déjà, le domicile du maire situé à la cité des préfabriqués, sur la route de Aïn D’heb à Sougueur dans la wilaya de Tiaret, vient d’être encore une fois visité par un intrus, lequel a réussi à Tentative de suicide à Takhmaret Un employé de la société Kahrakib, spécialisée dans l’électrification rurale, a tenté de se suicider par pendaison, avant-hier, à Takhmaret dans la wilaya de Tiaret. Agé de 38 ans et originaire de la wilaya de Tizi-Ouzou, ce dernier, victime de troubles psychiques, a été secouru in extremis d’une mort certaine par ses collègues alors que son corps était suspendu à une corde dans une habitation louée par la société. Evacué vers la polyclinique de la ville, celui-ci, compte tenu de la gravité de son état, a été de nouveau acheminé vers une structure sanitaire de Mascara. Une enquête a été ouverte par les services de sécurité pour déterminer les causes réelles de cette tentative de suicide. M. B. ORAN s’emparer de tout ce qui était à sa portée. En effet, dans la nuit de jeudi dernier à 2h du matin précisément alors que tout le monde sombrait dans un sommeil profond, et en dépit du froid glacial qui régnait, un voleur habitant le même quartier que le maire n’a pas trouvé mieux que de s’introduire par effraction dans le domicile de ce dernier avant de repartir les mains chargées de valises, de petits meubles et autres objets. L’acte s’est déroulé sans que le locataire des lieux, qu’est le maire, ne se rende compte de quoi que ce soit. Ce n’est que le lendemain que les indices du vol ponctués par des traces d’effraction, ont été découverts. Munis d’un mandat de perquisition délivré suite à un dépôt de plainte par la victime, les éléments de la police judiciaire relevant de la Sûreté urbaine de Sougueur, et à l’issue d’une fouille opérée dans le domicile d’un suspect, ont pu récupérer les objets volés. Pire encore, la police a même mis la main sur un téléviseur et un démo subtilisés lors du premier vol remontant à près d’une année. Auditionné par la police pour tenter de cerner les circonstances de ce vol, le mis en cause devrait comparaître aujourd’hui devant le procureur près le tribunal de Sougueur. M. B. Onze personnes ont été arrêtées mercredi dernier par la Gendarmerie nationale à Sidi -Abderrahmane, dans la wilaya de Tiaret, pour trouble à l’ordre public et occupation illégale du siège de l’APC. En effet, deux jours après le tirage au sort tenu lundi dernier au niveau du foyer rural de Sidi-Abderrahmane en présence d’un huissier de justice pour connaître les 212 bénéficiaires des terres agricoles dans la région de Aïn-Kermes, un groupe de citoyens qui se dit contre la procédure et visi- blement mécontent des résultats n’a pas trouvé mieux que de se diriger vers la mairie pour faire sortir ses employés avant de cadenasser le siège. Poursuivant leurs actions, les contestataires sont allés même bloquer la RN 90 et la RN 111. Face à la situation, les éléments de la brigade de la Gendarmerie nationale sont intervenus sous les ordres du commandant de groupement pour disperser la foule déchaînée et établir l’ordre. L’opération s’est soldée par l’arrestation de onze individus parmi les protestataires. Présentés devant le procureur de la République près le tribunal de Frenda pour attroupements non autorisés et occupation illégale du siège de l’APC, ces derniers devraient comparaître aujourd’hui devant le juge d’instruction, lequel ne pouvait pas joindre son bureau le jour “J” en raison du verglas et des chutes de neige ayant coupé les routes à travers plusieurs localités de la wilaya. M. B. 11 personnes arrêtées pour trouble à l’ordre public à Sidi-Abderrahmane Inauguration de l’unité d’accidents vasculaires cérébraux (AVC) à l’EHU Plus que nécessaire et salutaire, l’EHU s’est enfin enrichi avec l’ouverture, mercredi passé, d’une unité de prise en charge des accidents vasculaires cérébraux (AVC). Première en son genre dans la région de l’ouest et la deuxième sur le territoire national, après celle de Blida, cette unité est dotée d’un quota de 10 lits, en première phase, ainsi qu’un matériel complet de haut niveau, dont un scanner de 128 coupes, un scope, une seringue électrique, un lève-personnes, et notamment le produit de thrombolyse, qui est un médicament anticoagulant consistant à lyser les caillots sanguins. La prise en charge des malades SIDI-BEL-ABBÈS Le célèbre informaticien Richard Stallman invité de l’Université sera assurée par une équipe spécialisée composée d’un chef de service neurologue, Dr Badsi Gaouar, qui est à la tête de l’unité, 6 médecins généralistes et 10 paramédicaux, y compris, précise-t-on lors de l’inauguration de cette unité, «un personnel nouvellement recruté dans l’objectif d’une bonne mise en marche du service, dans la perspective d’une extension prochaine de l’unité en question». Pour la direction de l’EHU, cette unité est d’une grande importance pour les sujets atteints de ladite maladie. «Grâce au dépistage précoce, assurant ainsi une prise en charge immédiate du malade en lui évitant, à la fois, des dommages collatéraux par rapport à son état de santé et en lui offrant l’opportunité d’une nouvelle vie dépourvue de risques». Amel Bentolba L’université Djilali-Liabès a reçu, un invité de marque, le célèbre inventeur du système d’exploitation GN4/Linux, dans la journée d’hier, qui animera une série de conférences devant un parterre de chercheurs et hommes de sciences. La première interviendra dans le cadre de la 23e école GN4/Linux et des logiciels libres programmée du 7 au 10 février courant en intra-muros, selon la note de la présentation, la DGRST (Direction générale de la recherche scientifique et un développement technologique tient à rappeler que son hôte Richard Stallman occupe actuellement un poste au département de recherche en intelligence artificielle du Massachussetts Institut of Technologie. Cet illustre invité est l’inventeur du système d’exploitation GN4/Linux, il a développé de nombreux logiciels libres à l’exemple du GN4 Emacs, le déblogueur GN4 et le compilateur C du GN4. Il mène aussi d’importants travaux de recherche dans le domaine du logiciel libre. Il a reçu de nombreux prix internationaux, comme celui de Mac Arthur en 1990 et Grace Murrey Hopper en 1991, il a été nommé doctorat Honoris Causa dans plusieurs universités du monde. Il est le président fondateur de la Free Software Foundation. Après Sidi-BelAbbès et toujours dans le cadre de la politique de renforcement de l’environnement technologique national, M. Richard Stallman rejoindra la Maison de la culture de Djelfa et le Palais de la culture d’Alger pour animer des conférences portant sur «Free Software and Your Freedom», et sur le Copyright vs Community à l’université de Sétif. A. M. Culture Le Soir d’Algérie Assia Djebar n’écrira plus… Charlène et Rosalie L’ÉCRIVAINE EST DÉCÉDÉE VENDREDI SOIR À PARIS Par Kader Bakou MAISON DE LA CULTURE MOULOUDMAMMERI DE TIZI OUZOU Vendredi 13 février : Hommage au chanteur Rahim. Dans le hall : exposition sur la vie et l’œuvre de Rahim (photographies, discographie et articles de presse). A 14h30 : Gala hommage avec la participation de grandes figures de la chanson algérienne et témoignages sur la vie et l'œuvre de l'artiste par sa famille et ses amis. SALLE EL MOUGGAR (ALGER-CENTRE) Jusqu’au 13 février (sauf le 8 février) projection du film Harraga Blues de Moussa Haddad, à raison de 4 séances par jour : 14h, 16h,18h et 20h. Sauf le 12 février, à 14h et 20h et le 13 février à 16h et 20h. Samedi 14 février à 17h : Concert de Adléne Fergani, à l’occasion de la sortie de son nouvel album (vente-dédicace). 10 [email protected] LE COUP DE BILL’ART DU SOIR Assia Djebar est décédée vendredi soir, à l’âge de 78 ans, dans un hôpital parisien, des suites d’une longue maladie, ont annoncé, hier, des médias en ligne algériens et français. Conformément à ses vœux, elle sera enterrée au cimetière de Cherchell en Algérie, aux côtés de son père et de son frère Mohamed. ée le 30 juin 1936 à Cherchell, Assia Djebar, de son vrai nom Fatma-Zohra Imalayène, est l’un des écrivains maghrébins les plus célèbres et a été élue en 2005 à l’Académie française. Pratiquement chaque année, son nom est cité par les médias, parmi la liste des nobélisables en littérature. «J’écris, comme tant d’autres femmes écrivaines algériennes avec un sentiment d’urgence, contre la régression et la misogynie», a-t-elle dit un jour. Historienne et écrivaine algérienne d'expression française, Assia Djebar est auteure de romans, nouvelles, poésies et essais. Elle a aussi écrit pour le théâtre et réalisé les films La Nouba des femmes du mont Chenoua (1978)) et La Zerda ou Les chants de l'oubli (1982). Assia Djebar passe son enfance à Mouzaïa, près de Blida, et étu- N Photo : D.R. Pour lui, la série TV NCIS : Los Angeles, c’est encore du baratin impérialiste. Un vieux de la vieille de la garde prétorienne prolétarienne ne se fait pas avoir si facilement. Les deux mômes, la fille et le garçon, du service informatique sont bien sympas, mais ne ressemblent certainement pas à ceux qui bossent dans ce genre de trucs dans la réalité. Idem pour la directrice des opérations, trop âgée et trop mignonne pour être vraie. Pour lui, c’est une «honte» que NCIS : Los Angeles, cette série télévisée américaine créée par Shane Brennan, dérivée de NCIS : Enquêtes spéciales, soit diffusée une fois par semaine par la Télévision algérienne. Chaque épisode est plein d’action et d’aventures. Mais il en faut bien plus pour avoir un vieux de la vieille de la garde prétorienne prolétarienne comme lui. Alors, s’inspirant de la vieille stratégie du judoka, il essaye de détourner la force de l’adversaire (la propagande impérialiste) pour l’utiliser contre lui. Ainsi, à chaque épisode, il prend des notes et le lendemain il va montrer à ses amis «le danger» du «Big Brother impérialiste». Il insiste surtout sur les énormes moyens technologiques utilisés dans la surveillance et leurs conséquences sur la vie privée et les libertés individuelles. A chaque fois, il rappelle à ses amis, attentifs et ébahis, les révélations de Snowden dans ce domaine. Donc, «le vieux» ne se laisse pas émouvoir par le baratin impérialiste. Point à la ligne ! Dernier épisode en date. Sam Hanna (rôle interprété par le rappeur LL Cool J), l’agent spécial de l’OPS (Office des projets spéciaux), arrive au boulot triste et l’air soucieux. On lui a volé «Charlène», sa vieille bagnole. Le mec est inconsolable. C’est du cinéma, mais notre vieux de la vieille de la garde prétorienne prolétarienne a de la peine pour Sam, le jeune agent de la NCIS. Sam lui rappelle même son ancien voisin d’Alger, aujourd’hui parti en France pour toujours. Le voisin avait acheté, à bas prix, une vieille bagnole française la sauvant ainsi in-extremis de la casse. Tout comme Sam l’Américain, l’Algérois aujourd’hui Parisien est tombé amoureux de sa vieille bagnole que les jeunes du quartier avaient surnommée «Rosalie», en référence à des modèles de Citroën fabriqués et commercialisés de 1932 à 1938. Pour surveiller tout le temps sa «Rosalie», il dormait la nuit sur un lit de fortune installé sur son balcon. De temps en temps, il se réveille, prend une paire de jumelles et regarde de près, si rien de mal n’est arrivé à sa chère «Rosalie». L’agent Sam Hanna n’a pas retrouvé sa chère «Charlène». Mais son coéquipier, l’agent Marty Deeks (Eric Christian Olsen), lui a dit que le plus sûr moyen d’oublier un amour perdu, c’est d’essayer de trouver un nouvel amour. Le vieux de la vieille de la garde prétorienne prolétarienne a changé d’avis concernant la série NCIS, Los Angeles. Il attend avec impatience le prochain épisode. K. B. [email protected] Dimanche 8 février 2015 - PAGE die à l'école française puis dans une école coranique. A partir de 10 ans, elle étudie au collège de Blida. Elle obtient le baccalauréat en 1953, puis rejoint le lycée Bugeaud d’Alger (aujourd’hui le lycée Emir Abdelkader à Bab-El-Oued). En 1954, elle entre au lycée Fénelon de Paris. L'année suivante, elle intègre l'École normale supérieure de jeunes filles de Sèvres. Elle est la première Algérienne et la première femme musulmane à intégrer cette école. En1956, elle décide de suivre le mot d'ordre de grève de l'Ugema (Union générale des étudiants musulmans algériens), et ne passe pas ses examens. En 1957, est publié son premier roman, La Soif. Après l’indépendance, Assia Djebar sera nommée professeure à l'Université d'Alger. Pendant une dizaine d'années, elle délaisse l'écriture pour se tourner vers le cinéma. Le long-métrage La Nouba des femmes du mont Chenoua, lui vaudra le Prix de la Critique internationale à la Biennale de Venise de 1979. En 1999, elle est élue membre de l'Académie royale de langue et de littérature françaises de Belgique. Depuis 2001, elle enseigne au département d'études françaises de l'Université de New York aux EtatsUnis. Elle est également docteur honoris causa des Universités de Vienne (Autriche), de Concordia (Montréal) et d’Osnabrück (Alle- magne). Parmi ses œuvres principales figurent Les Enfants du Nouveau Monde (roman, 1962), Les alouettes naïves, (roman, 1967), Poèmes pour l'Algérie heureuse (1969), Loin de Médine (Roman, 1991) Nulle part dans la maison de mon père (roman, 2007) et La femme sans sépulture (2002), un livre sur Zoulikha Oudaï, l’héroïne oubliée de la guerre de Libération nationale. Les œuvres d'Assia Djebar ont été traduites en 21 langues. Elle est lauréate de plusieurs prix internationaux dont le Literaturpreis des Ökumenischen Zentrums de Francfort (Allemagne), pour Ombre sultane (1989), le Prix Maurice Maeterlinck à Bruxelles en Belgique (1995), le Prix Marguerite Yourcenar (Boston, USA, 1997), le Prix de la Paix des libraires allemands (2000, Francfort), le Prix international Pablo Neruda (Italie, 2005) et le Prix international Grinzane Cavour pour la lecture (Turin, Italie, 2006). «Quand j'écris, j'écris toujours comme si j'allais mourir demain. Et chaque fois que j'ai fini, je me demande si c'est vraiment ce qu'on attendait de moi puisque les meurtres continuent. Je me demande à quoi ça sert. Sinon à serrer les dents et à ne pas pleurer», a aussi dit un jour Assia Djebar. Kader B. MEURSAULT, CONTRE-ENQUÊTE AU CINÉMA ET AU THÉÂTRE La pièce sera en compétition à Avignon près l’immense succès critique qu’il a connu notamment en France, le roman Meursault, contre-enquête fera l’objet d’une double adaptation cinématographique et théâtrale. Contacté par nos soins, l’écrivain Kamel Daoud confirme les deux projets d’adaptation de son roman au théâtre et au cinéma. Meursault, contre-enquête, un huis-clos écrit quasiment selon une technique théâtrale, sera monté sur scène par Charles Berling, codirigeant avec son frère Philippe de la Compagnie Théâtre Liberté de Toulon. Bien qu’à l’état de projet, la pièce est d’ores et déjà sélectionnée dans la compétition officielle du prestigieux Festival d’Avignon dont la 69e édition aura lieu du 4 au 25 juillet 2015. Plusieurs comédiens sont pressentis pour le rôle de A Moussa (le frère de «l’Arabe») dont Ahmed Benaissa. Côté cinéma, ce sera le talentueux documentariste Malek Bensmaïl (La Chine est encore loin, Aliénations…) qui signera à cette occasion son premier long-métrage de fiction. L’écrivain et le cinéaste ont déjà débuté les séances de travail pour l’adaptation du roman dont Kamel Daoud nous dit qu’il «faudra une réécriture entière pour une adaptation efficace au cinéma, tout en restant fidèle à l’idée de base du roman». Meursault, contre-enquête fut l’événement littéraire de la fin d’année 2014. Pourtant, sorti en Algérie en 2013, le roman devait attendre sa consécration en France et les nombreux prix qu’il y a raflés pour que les concitoyens de Daoud découvrent vraiment son livre, souvent MOSTAGANEM à l’occasion de controverses dont la plus fracassante fut l’appel au meurtre lancé par le chef salafiste Abdelfettah Hamadache contre la personne de l’écrivain. La plainte déposée contre le prédicateur est d’ailleurs restée sans suite. Cette polémique a malheureusement fait de l’ombre aux qualités littéraires intrinsèques de cet ouvrage au-delà de son rapport avec L’étranger d’Albert Camus. Kamel Daoud a reçu pour ce roman le prix François Mauriac, le prix des Cinq Continents en France, ainsi que celui de l’Escale littéraire d’Alger. Il a également atteint le carré d’Or du prix Goncourt 2014, finalement décerné à l’écrivaine franco-espagnole Lydie Salvayre pour son roman Pas pleurer. Sarah H. Festival universitaire de la musique et de la chanson engagées ne première édition du Festival universitaire de la musique et de la chanson engagées aura lieu du 9 au 11 février courant à Mostaganem, a appris l’APS auprès de la direction de la wilaya des œuvres universitaires. Organisée sous le slo- U MUSÉE D’ART MODERNE ET CONTEMPORAIN D’ALGER (RUE LARBI-BEN-M’HIDI, ALGER-CENTRE) Jeudi 12 février à 17h : Dans le cadre du Festival international d’art contemporain d’Alger «Figures Sonores IV», l’ambassade d’Espagne et l’Institut Cervantès d’Alger, en collaboration avec le Musée public national d’art moderne et contemporain (MaMa), organisent un concert du quintette de saxophones du Conservatoire supérieur de musique de Séville. Entrée libre. LES GLYCINES CENTRE D’ÉTUDES DIOCÉSAIN (5, CHEMIN SLIMANEHOCINE, ALGER) Lundi 16 février à 18h : Conférence «Frantz Fanon et le personnel soignant à l'hôpital psychiatrique de BlidaJoinville», par Paul Marquis, Centre d'histoire de Sciences Po-Paris. gan «Voix de l’étudiant au rythme de la musique et de la chanson engagées», cette manifestation réunira des amateurs de ce genre musical de 18 wilayas du pays dont Adrar, Oran, Constantine, Tizi Ouzou, Tindouf, Sétif, Ghardaïa, Biskra, Jijel et Mostaganem. THÉÂTRE NATIONAL ALGÉRIEN MAHIEDDINE-BACHTARZI (ALGER) Mardi 10 février à 19h : L’ambassade de la République populaire de Chine, en collaboration avec le TNA, organise un concert de l’Orchestre symphonique national algérien avec la China NCPA Orchestra, sous la direction du maestro Amine Kouider et avec la participation de Li Zhu (violon), Hongling Liu (soprano) et Jin Zhengian (ténor) Un jury, composé de trois membres, évaluera les prestations collectives et individuelles des participants à ce festival, qui aura pour cadre la maison de la culture Ould Abderrahmane Kaki. Cette manifestation a pour objectif de créer un cadre d'expression artistique et d'échange entre différentes universités et services des œuvres universitaires du pays. Le festival est initié par l’Office national des œuvres universitaires en collaboration avec la direction de la wilaya des œuvres universitaires de Mostaganem. Jusqu’au 14 février : Exposition d’arts plastiques «La vie quotidienne» de Abdelkader Belhaimer. Jusqu’au mois de mars : Exposition «Pouvoirs des perles d’Afrique» (collection de Tonia Marek). GALERIE BOUFFÉE D’ART (RÉSIDENCE SAHRAOUI, LES DEUX BASSINS, BEN-AKNOUN, ALGER) Jusqu’au 28 février : Exposition de l’artiste Mustapha Adane. Vernissage le 7 février de 16h à 20h. ESPACE DE LOISIRS ET DE DÉTENTE POUR ENFANTS KIDZLAND (CHÉRAGA, ALGER) Chaque jour : Spectacles d’attractions pour les enfants de 3 à 12 ans. ESPACE LA BAIGNOIRE (3, RUE DES FRÈRES-OUKID, SQUARE PORT-SAÏD, ALGER) Jusqu'à la fin du mois de février : Exposition collective de photographies «Chawari3 10x10». BIBLIOTHÈQUE MULTIMÉDIA BACHIRMENTOURI (5, RUE BACHIR- MENTOURI, ALGER) Jusqu’au 28 février : L’établissement Arts et Culture de la wilaya d’Alger, en partenariat avec la maison d’édition Synopsis, organise une exposition de livres. COMPLEXE CULTUREL ABDELOUAHEB-SALIM (CHENOUA, TIPASA) MUSÉE PUBLIC NATIONAL DU BARDO (3, RUE FRANKLIN-D. ROOSEVELT, ALGER) MUSÉE D'ART MODERNE ET CONTEMPORAIN D'ALGER (RUE LARBI-BEN-M’HIDI, ALGER) Jusqu’au 28 février : 6e Festival international d'art contemporain. INSTITUT CULTUREL ITALIEN Cours de langue italienne, inscriptions ouvertes : session janvier, février, mars 2015. Pour toute information : Tél. : 021 92 38 73/021 92 51 91 HAYATOU RÉPLIQUE : «La presse occidentale» accusée de vouloir «pérenniser la colonisation» Le président de la Confédération africaine de football (CAF) Issa Hayatou a accusé hier la «presse occidentale» de vouloir «pérenniser la colonisation» en réponse à des questions sur une polémique arbitrale et des incidents violents lors la CAN-2015. Interrogé sur la clémence des sanctions infligées à la Fédération équato-guinéenne (amende de 100 000 dollars et un match à huis clos avec sursis), après les incidents de Ghana-Guinée équatoriale jeudi (3-0), il a répondu : «Financièrement, c'est la sanction maximale. Nous ne pouvons pas aller au-delà. C'est ce que le congrès (de la CAF) nous a autorisés de faire. C'est ce qu'on a fait. Je ne sais pas si vous, vous pensez que c'est normal de faire une phase de finale avec un stade vide, fermé. Tout ça, nous l'avons pris en considération.» Relancé sur le fait qu'il s'agissait d'une demi-finale de tournoi continental, il a ajouté : «C'est un match de football, même si c'est la demi-finale. Vous êtes là (les médias occidentaux, ndlr) pour pouvoir pérenniser la colonisation. Nous ne sommes plus colonisés !» «SerbieItalie (match de qualifications à l'Euro-2012 en octobre 2010 arrêté en raison d'incidents violents, ndlr), vous ne parlez pas de ça !, a-t-il poursuivi en conférence de presse à Malabo. Ça ne vaut pas ce qui s'est passé dans le match Serbie-Italie, mais comme c'est l'Afrique...» «La presse dramatise toujours, surtout la presse occidentale. Quand quelque chose se passe en Europe, ils disent que c'était une erreur, quand c'est en Afrique, ils parlent de la corruption», a aussi avancé Issa Hayatou à propos du penalty litigieux accordé par l'arbitre dans les arrêts de jeu du temps réglementaire à la Guinée équatoriale en quart de finale contre la Tunisie (2-1 a.p.). Hannachi s’accroche à la parole de Sellal JS KABYLIE En attendant la levée des sanctions et le probable retour de la JSK au stade de Tizi-Ouzou à l’occasion du prochain match du championnat de Ligue 1 (20e journée) prévu samedi 14 février contre le NAHD, une décision qui devrait intervenir cette semaine, selon le président Hannachi qui compte sur l’intervention du Premier ministre, qui aurait promis au comité de supporters de la JSK de faire le nécessaire pour que le club kabyle retrouve son terrain, le staff technique prépare dans une ambiance bon enfant sa prochaine rencontre de la Coupe d’Algérie. «Sellal est un homme de parole et on espère que les sanctions qui frappent notre équipe seront levées incessamment», a déclaré Moh-Chérif Hannachi vendredi dernier à l’issue du match nul entre l’ASO et la JSK. Pour les observateurs, si la FAF n’a pas encore annoncé la domiciliation de la rencontre JSK-CSC comptant pour les 8es de finale de la Coupe d’Algérie, alors que toutes les autres rencontres sont déjà domiciliées, l’instance de Raouraoua attend probablement les instructions des hautes autorités du pays. Abordant les derniers résultats de la JSK en cette phase retour avec deux défaites, respectivement devant le MCO et l’USMBA et deux matches nuls face à l’USMA et à l’ASO, le président Hannachi a rassuré les supporters en affirmant que la JSK se maintiendra en Ligue 1 en dépit des résultats peu reluisants enregistrés depuis quatre journées. «Je promets à nos supporters que la JSK ne descendra pas en Ligue 2 (...) l’équipe reviendra en force lors des prochains matches», a-t-il déclaré. Ahmed A. Ngoula attend impatiemment sa chance MC ALGER Patrick Ngoula, le néo-défenseur central camerounais du MC Alger, recruté au mercato hivernal dernier, attend impatiemment sa chance pour jouer avec sa nouvelle formation. Sur les quatre matchs de la phase retour joués par le MCA, le défenseur camerounais n’a pas encore disputé la moindre minute. Interrogé, Arthur Jorge, le patron du staff technique du Mouloudia, a affirmé qu’il continue à faire confiance à la paire Bachiri-Berchiche qui lui donne satisfaction dans l’axe. «C’est moi qui avais demandé le recrutement de Ngoula qui est un excellent défenseur, mais pour le moment, je ne veux pas chambouler l’équipe. En plus, il n’a pas effectué le stage de préparation avec le reste du groupe en Espagne (...) Patrick ne doit pas s’inquiéter car il aura bien sa chance d’autant plus que l’équipe sera appelée à jouer des matches de la Coupe d’Afrique prochainement», a souligné le technicien portugais. Pour sa part, le défenseur international camerounais, qui n’a pas caché sa déception suite à sa nonconvocation pour les matches précédents du championnat de Ligue 1, espère toutefois faire partie des 18 convoqués pour ce mardi à l’occasion du match MCA-MOB au stade Omar-Hamadi lors de la 20e journée. Ah. A. Sports FOOTBALL Dimanche 8 février 2015 - PAGE 13 Hayatou en quête d’une nouvelle virginité LE MAROC PAS SI LOURDEMENT SANCTIONNÉ, SELON FRANCE FOOTBALL l «Si vous faites ça, vous tuez le football marocain», aurait dit Issa Hayatou à ses pairs du Comité exécutif de la CAF avant l’annonce, vendredi matin, des sanctions à l’encontre du Maroc «défaillant» à l’organisation de la CAN-2015 qui se termine ce soir à Bata (Guinée équatoriale avec la finale Côte d’Ivoire-Ghana. Les propos sont rapportés par France Football dans son édition électronique d’hier. Le Maroc aurait, selon la même source, été épargné d’une sanction autrement plus lourde si le CE de la Confédération africaine avait maintenu sa première mouture des sanctions engendrées par le retrait de l’organisation de cette 30è édition finalement «sauvée» par la Guinée équatoriale. F.F. croit savoir, en effet, que la première épreuve du P-V des sanctions prévoyait une suspension du football marocain, clubs et sélections, jusqu’en 2022. Une interdiction qui aurait été défendue par une des deux tendances lourdes USM ALGER Quel entraîneur pour remplacer Velud ? Une semaine après avoir limogé Hubert Velud, l’équipe de l’USM Alger est toujours sans entraîneur. Et c’est le duo DziriAksouh qui continuera à assurer l’intérim pour les jours à venir, selon Rachid Redjradj, vice-président du club, qui affirme que plusieurs CV de techniciens étrangers et algériens, susceptibles de prendre en main la barre technique de l’USMA, sont sur le bureau du président. «On a plusieurs propositions, mais on préfère temporiser avant de recruter un nouvel entraîneur», a-t-il souligné en précisant que le club a déjà nommé l’Allemand Otto Pfister en tant que DTS qui s’occupera de toutes les catégories y compris l’équipe première. Le responsable de l’USMA, qui affirme ne pas vouloir perturber l’équipe qui disputera un autre match de championnat ce mardi face à l’USMH, préfère laisser Dziri et Aksouh assurer l’intérim d’autant plus que l’équipe a réalisé un bon résultat vendredi en battant le RCA 5-1, un score jamais réalisé cette saison par les camarades de Belaïli. Ah. A. siégeant au sein du Parlement du football africain. C’est à ce moment là que la parole (prépondérante) d’Issa Hayatou a épargné au Maroc un tel jugement fatal au sport-roi du royaume chérifien. L’auteur de l’article ne dit pas si cette sanction était extensible aux compétitions organisées par la Fifa même s’il faut rappeler que toutes les mesures disciplinaires prononcées par une association ou une confédération font l’objet d’une extension dans les structures régionales et internationales. Il faut juste souligner qu’hormis les sanctions financières inspirées de l’article 92-4 du chapitre 3,5 relatif aux retraits, consacré dans les règlements liés à l’organisation de la CAN (voir encadré) la CAF a travesti ostensiblement les dispositions de l’article 41 des règlements d’application de ses statuts. D’ailleurs, au lendemain de la publication des mesures à l’encontre du Maroc, il était impossible de «solliciter» une lecture desdits statuts sur le site de la CAF. Les «penseurs» de la Confédération savent bien que leur décision de l’article en question était le fruit d’une lecture allégée. Comme pour épargner le chou et la chèvre. Le Maroc s’en tire, globalement, à bon compte, lui qui a failli à ses engagements, en refusant d’obtempérer à la volonté du roi Hayatou. Ce dernier, élu en 1988 à Casablanca, sous l’égide d’un Algérien (regretté Hadj Bensaïdane) qui a pesé de tout son poids auprès de ses pairs nordafricains pour introniser le prince de Garoua à la présidence de la CAF, aura réussi un nouveau tour de vis salutaire à sa «pérennité» au sein d’une instance qui Photo : DR Le Soir d’Algérie fonctionne mafieux. au Ce que dit le chapitre 35 : retraits régime B. M. Article 91 : Les cas de force majeure restent réservés et seront tranchés par la Commission d’organisation. Article 92 : Si un pays qui a obtenu l’organisation du tournoi final de la Coupe d’Afrique des nations se désiste, il lui sera infligé, outre les sanctions disciplinaires, une amende selon le barème suivant : 92.1. : Retrait notifié deux ans ou plus avant la date du tournoi final : amende de cent mille (100 000) dollars US 92.2. : Retrait notifié moins de deux ans avant la date du tournoi final : amende de trois cent mille (300 000) dollars US. 92.3. : Retrait notifié moins d’un an avant la date du tournoi final : amende de cinq cent mille (500 000) dollars US. 92.4. : Retrait notifié moins de six mois avant la date du tournoi final : amende d’un million (1.000.000) de dollars US, et ce pays s’acquittera, également de la réparation de tous les préjudices moraux et financiers subis par la CAF et par les participants. ANDRE AYEW : «Personne ne comptait sur nous» Le Ghana n'a plus gagné une CAN depuis 1982 et a perdu en finale en 2010, cela vous pèse-t-il ? «Cela ne pèse pas sur nous, parce qu'avant ce tournoi, personne ne comptait sur nous. Et on a eu trois sélectionneurs en six mois. On est là sereinement, tranquillement, on va essayer de gagner pour rendre notre peuple fier. Par rapport à 2010, ce sont des finales différentes. On avait 13 ou 14 joueurs qui avaient gagné le Mondial des moins de 20 ans peu avant. On est entré sur le terrain et on a attaqué, attaqué, et à la fin l'Egypte a marqué. On manquait d'expérience. Cette fois, on a plus d'expérience, on espère que cette finale sera la bonne. Les gens ont oublié la finale en Angola. On va faire notre boulot et tout donner. J'espère que les dieux du football seront de notre côté». En 1992, votre père Abedi Pelé perdait la finale (sans jouer), contre la Côte d'Ivoire : allez-vous jouer pour lui dimanche ? «Pas du tout. On n'en a pas parlé. Mon père était suspendu après deux cartons jaunes. Il est ghanéen, et je veux gagner pour le Ghana. On joue pour notre pays, une finale ça se gagne. Ce n'est pas une histoire de revanche, il s'agit de savoir qui va gagner la coupe. Le Ghana a travaillé dur pour en arriver là. Ce qui nous importe est de ramener la coupe, tout ce qui est autour n'est pas important pour nous». Que retenez-vous d'Hervé Renard, actuel entraîneur de la Côte d'Ivoire et adjoint du sélectionneur du Ghana Claude Le Roy en 2007-2008 ? «Il m'a beaucoup apporté. On a des relations particulières, c'est quelqu'un pour qui j'ai de l'affection. Demain (dimanche), c'est une finale de Coupe d'Afrique et tout le monde veut être victorieux, mais ça ne changera pas le fait qu'on se respecte et s'apprécie un peu plus que la norme». YAYA TOURÉ Le sacrifice du capitaine Milieu tout-terrain et référence mondiale à son poste, Yaya Touré a accepté sans rechigner d'évoluer dans une position plus reculée, quitte, en bon capitaine, à limiter son rayonnement pour le bien du collectif ivoirien, opposé au Ghana ce soir à Bata en finale de la CAN-2015. Présent aux deux finales perdues aux tirs au but (2006 et 2012), le capitaine est forcément très attendu, et d'abord par son sélectionneur. «J'avais dit avant la demi-finale qu'il serait présent, et on l'a vu : son but fantastique n'est pas venu par hasard, a souligné hier Hervé Renard. Ce genre de joueurs fantastiques sont toujours prêts pour les matches importants, ils n'ont pas la pression. L'adrénaline de la compétition les rend différents». Pourtant, la tâche est ingrate pour la star de Manchester City, mais la quête de ce trophée que les Eléphants convoitent en vain depuis 1992 est peut-être à ce prix. La campagne qualificative délicate de la Côte d'Ivoire a appris une chose essentielle à Hervé Renard : ses vedettes devaient se mettre au garde-àvous et accepter sa discipline rigoureuse si elles voulaient enfin réussir là où la «génération Drogba» a toujours échoué. Et Yaya Touré a été le premier à parfaitement saisir le message de son sélectionneur. Pour ceux qui ont l'habitude de le voir avaler les kilomètres sous le maillot de City en Premier League, le choc a d'abord été rude et ses prestations discrètes au début du tournoi cachaient forcément un souci physique ou une grosse fatigue liée à la période des fêtes de fin d'année surchargée en Angleterre. Autre thèse avancée : le poids du brassard récupéré après la retraite du légendaire Didier Drogba. Hervé Renard avait lui-même donné du sens à cette théorie en expliquant après le premier match contre la Guinée (1-1) qu'«on n'a pas vu le meilleur Yaya Touré.» «C'est à lui de porter l'équipe à bout de bras parce qu'il a une charge sur les épaules et une grande responsabilité, avait également expliqué le Français. Il doit emmener ses coéquipiers avec lui, montrer l'exemple, s'il n'est pas capable d'élever son niveau, ce sera très difficile pour nous». «On lui demande un autre travail» Renard n'avait pourtant pas tout dit et il a fallu la 2e rencontre face au Mali (1-1) pour comprendre le fond de l'affaire. Si le quadruple meilleur joueur africain de l'année était aussi économe de ses efforts, c'était uniquement en raison des consignes très strictes de son entraîneur. «La Côte d'Ivoire n'est pas Manchester City. Le potentiel des joueurs n'est pas le même. A City, il y a des joueurs capables de défendre très bien et de créer. Chez nous c'est différent, donc on lui demande un autre travail», a lancé le technicien français. Oubliées donc les longues chevauchées de ce joueur «box to box», capable de défendre, attaquer, tacler et marquer. L'ancien milieu de Monaco (2006-2007) et du FC Barcelone (20072010) s'est transformé en une sorte de vigie devant la défense, chargée de sécuriser l'entrejeu et d'effectuer la première relance, sans trop se projeter vers l'avant. Depuis le début des matches à élimination directe, Yaya Touré a toutefois mis un point d'honneur à gonfler des statistiques jusque-là faméliques. Il a d'abord déposé un coup franc sur la tête de Wilfried Bony pour le 2e but ivoirien qui a quasiment achevé l'Algérie en quart de finale (3-1), avant d'ouvrir le score en demi-finale contre la RD Congo d'une magistrale reprise en demi-volée sous la barre (3-1). «Il a décroché une frappe que peu de joueurs peuvent faire, s'est félicité Renard. Je ne suis pas d'accord avec ceux qui disent qu'il fait un mauvais tournoi. On voit un Yaya Touré qui se sacrifie pour le collectif, il travaille, oriente le jeu. Il emmène ses coéquipiers». Jusqu'au titre suprême ? Sports FOOTBALL Dimanche 8 février 2015 - PAGE 14 Soirée de stars pour le titre suprême FINALE DE LA 30e ÉDITION DE LA CAN, CE SOIR (20H) À BATA : CÔTE D’IVOIRE - GHANA l C’est jour de clôture de la CAN de football. Boudée par le Maroc sous prétexte de menace d’Ebola, et marquée par l’absence de quelques ténors (Nigeria et Egypte notamment) de la scène continentale, cette manifestation a fini par consacrer deux sélections versées, lors du premier tour, dans ce qui était convenu d’appeler «les deux groupes de la mort». Côte d’Ivoire-Ghana n’est pas un simple remake du rendez-vous final de la 18e CAN disputée, en 1992, au Sénégal. Cette nouvelle explication de ces deux gros bras du football africain est une finale attendue entre deux formations ayant résisté à toutes les vagues. Pendant les qualifications déjà, puis à l’occasion de cette dernière confrontation d’un tournoi qui n’a pas été ménagé par les critiques. Terrains à la limite du praticable à Mongomo et Gyan toujours incertain GHANA L'attaquant et capitaine du Ghana Asamoah Gyan, blessé à la hanche, est incertain pour la finale de la CAN-2015 aujourd’hui contre la Côte d'Ivoire, selon son sélectionneur Avram Grant. «On est venus pour s'entraîner hier (vendredi) mais on ne nous a pas autorisés, et donc, on n'a pas pu voir comment il était, on verra aujourd'hui», a dit l'entraîneur israélien hier en conférence de presse. L'équipe du Ghana, qui a atterri vers 16h30 vendredi à Bata en provenance de Malabo où elle avait disputé sa demi-finale contre la Guinée équatoriale (3-0) marquée par de violents incidents venant des tribunes, n'a pu s'entraîner en fin d'après-midi sur le terrain annexe du stade de Bata faute d'éclairage. Gyan a été blessé à la hanche après un contact avec le gardien de la Guinée en quart de finale (3-0) dimanche dernier et n'a pas participé à la demi-finale. En son absence, l'attaque était menée par Jordan Ayew et Appiah, avec Andre Ayew et Atsu en soutien. Photo : DR Le Soir d’Algérie Ebebiyin, arbitrage scandaleux lors d’un certain Tunisie-Guinée équatoriale et des conditions de séjour «difficiles» pour les participants : la CAN-2015 s’achève pourtant, aujourd’hui, par un must qui verra deux équipes au potentiel technique et humain très fourni. La Côté d’Ivoire sacrée en 1992 au bout d’une éprouvante série de tirs au but aura à se défaire d’un quadruple champion. Un passé qui pèsera aussi lourdement que les «pachydermes» emmenés par le Renard français, qui avait conquis le trophée africain, sur ces mêmes terres équato-guinéennes quand il manageait les Chipolopolos de Zambie. Et contrairement à 2013 où il ne comptait que sur quelques étoiles zambiennes, l’ancien driver de l’USMA, aura sous ses ordres de grandes vedettes dont l’énorme Yaya Touré, anobli par la CAF et adoré aussi bien en Angleterre qu’en Côte d’Ivoire. Renard doit faire tout de même attention à l’escouade de l’Israélien Avram Grant au sein de laquelle les noms et le talent ne manquent point. L’Algérie de Gourcuff en a été la première à faire les frais dans cette compétition où les Verts étaient démesurément considérés comme le favori numéro 1. Ce soir, le vainqueur aura le mérite d’être derrière les déboires de l’EN algérienne. B. M. Sports Le Soir d’Algérie 17 équipes au départ de la 5e édition Dix-sept équipes prendront part à la 5e édition du Grand Tour d'Algérie cycliste 2015, prévu du 6 au 30 mars prochain, a appris l'APS auprès des organisateurs. «Dix-sept équipes représentant 14 pays ont été retenues par la commission chargée de l'organisation pour participer à la 5e édition du GTAC-2015, un évènement sportif d'envergure internationale», a indiqué cette source. Parmi les pays retenus pour prendre part à cette compétition, figurent les PaysBas, Italie, Angleterre, Malte, Allemagne, Maroc, Emirats arabes unis et la République arabe sahraouie démocratique (RASD). «L'édition de cette année va être marquée par la présence d'une équipe de la RASD, une formation qui sera l'invitée d'honneur du GATC2015», a-t-il ajouté. Inscrit au calendrier de l'Africa Tour de l'UCI, le Tour d'Algérie est régi par les règlements de la FAC et ceux de l'Union cycliste internationale. Il est placé sous le contrôle d'un commissaire de course et d'un inspecteur antidopage. Pour ce faire, la FAC a inscrit également les tours d'Annaba, de Constantine, de Sétif et de Blida dans le calendrier de l'UCI, et ce, pour permettre aux athlètes des différentes équipes de glaner un maximum de points au classement UCI-Africa Tour en vue des prochains championnats du monde et des Jeux olympiques de Rio 2016. NATATION : LE MS LUI A ACCORDÉ LE QUART DU BUDGET PRÉVISIONNEL NÉCESSAIRE À SA PRÉPARATION Majda Chebaraka file en sélection du Brésil «Nul n’est prophète en son pays.» En sport, et en Algérie en particulier, ce proverbe est religieusement consacré. Et pour cause ! Une nageuse, Majda Chebaraka en l’occurrence, risque de ne plus concourir pour le pays de ses parents. Ses performances sont telles que les convoitises ne manquent pas. C’est le Brésil, où elle évolue au sein de l’AABB Brasilia, qui la convoite pour faire partie de son élite. Mercredi dernier, la jeune nageuse (15 ans) a été sélectionnée parmi les éléments devant composer la sélection Auriverde qui préparera le prochain championnat sud-américain cadets prévu du 15 au 20 avril à Lima (Pérou). Une étape incontournable aussi pour les présélections au championnat du monde juniors programmé à Singapour entre le 25 et 30 août de cette année. Si la gamine a encore le temps de choisir, il est à craindre que sa carrière internationale soit déjà tracée. Faute d’un soutien financier conséquent (le ministère des Sports n’a daigné accorder que le quart du budget prévisionnel réclamé) pour une préparation adéquate aux prochaines compétitions internationales dont les Mondiaux seniors à Kazan (Russie), du 25 juillet au 9 août, et ceux des juniors à Singapour (25 au 30 août 2015), ainsi que les championnats arabe et africain, Majda Chebaraka devrait défendre les couleurs du Brésil. Ainsi va la gestion du sport en Algérie. B. M. HANDBALL 15 «Le ratage de la sélection est purement d’ordre technique» M. KHERAÏFIA HABIB (DTN/FAHB) SORT DE SA RÉSERVE APRÈS LE MONDIAL : l Après que les lampions furent éteints sur le féerique Mondial du Qatar marqué malheureusement par une humiliante 24e et dernière place de l’EN algérienne, M. Kheraïfia Habib, directeur technique national de la FAHB, sort de sa réserve pour éclairer l’opinion sportive sur certains aspects de la participation algérienne à cette compétition mondiale et par extension sur l’activité de la DTN. Comment jugez-vous la participation de notre équipe nationale au Mondial 2015 ? De toute évidence, la participation de notre équipe nationale à ce Mondial a été catastrophique. L’équipe a montré dès son entrée en lice à la compétition, un grand déficit sur le plan physique. Le système avec un match tous les deux jours au lieu d’un, lui a épargné d’autres déboires. Sur quel plan se situe ce ratage ? Ce ratage est purement d’ordre technique et est de l’entière responsabilité de l’entraîneur. Il se situe, comme cité plus haut, sur un déficit évident dans la préparation physique qui s’est répercuté sur les volets technico-tactique et psychologique. Sans oublier l’utilisation irrationnelle des joueurs durant la compétition. Parlez-nous de l’élaboration du programme de préparation des Verts pour ce Mondial. Le programme de préparation au Mondial a été entamé le 29 mars 2014 (date IHF) après la fin de la CAN, le 26 janvier 2014, avec un stage en Slovénie du 31 mars au 7 avril ponctué par 3 matchs amicaux. Le programme a été respecté dans sa totalité, hormis le stage du mois de juin. Comment se sont préparés les stages à l’étranger ? Ma mission a été totalement remplie par un support logistique et administratif pour que l’équipe nationale se prépare dans les meilleures conditions possibles. Se mettre au service de l’équipe nationale est un honneur et un devoir, bien que n’étant plus DTN depuis le 28-092014, date d’expiration de mon contrat qui n’a pas été, je tiens à le préciser, renouvelé. J’ai continué par acquit de conscience à assumer cette fonction pour ne pas entraver son fonctionnement. J’ai assumé le lien et le contact des instances internationales et avec les fédérations avec lesquelles des relations de travail étaient en cours sans oublier toutes les opérations devant être établies avec le ministère des Sports. Qui a confectionné la liste des joueurs ayant participé au Mondial ? L’entraîneur national était totalement libre que ce soit sur la programmation ou la composante des joueurs de l’équipe nationale. Aucune immixtion n’a été constatée que ce soit dans son travail, dans la sélection des joueurs et encore moins dans le contenu de son travail. Quelles sont les raisons exactes qui ont amené votre retrait de la préparation des Verts sur le terrain et votre absence à Doha ? Je ne me suis jamais retiré. Pour rappel, je n’étais, à aucun moment, sur le banc lors des rencontres de la CAN 2014. Concernant mon absence au Qatar, je vous rappelle que vu l’expiration de mon contrat et vu la situation conflictuelle émanant de l’entraîneur national vis-à-vis de ma personne, lors d’un déjeuner en présence du président du Comité olympique algérien, j’ai pris la décision de ne pas me déplacer en prenant soin de tout mettre en ordre pour ce déplacement concernant les dossiers de sortie, les visas, les accréditations, le volet de l’hébergement lors des stages en Algérie et à l’étranger. Je me suis retiré de l’entourage du coach national afin d’éviter tout malaise. Quelles sont les raisons du remplacement de l’entraîneur des gardiens de but, M. Mouici ? Après la CAN, l’entraîneur national a demandé le changement de l’entraîneur des gardiens de but pour le remplacer par celui des gardiens de but du GSP (M. Helal) évoquant une incompatibilité avec M. Mouici. Pourquoi le staff technique était-il réduit à une seule person- ne ? L’entraîneur national n’a, à aucun moment, jugé utile d’être secondé, en dehors du fait de changer l’entraîneur des gardiens de but, se sentant peut-être tout à fait satisfait de la composante de son staff après le sacre africain. Quant aux déclarations de l’entraîneur par voie de presse réclamant l’élargissement de son staff, je tiens à préciser qu’aucune demande verbale ou écrite ne m’a été adressée. Au lendemain du Mondial du Qatar, nombre d’observateurs ont fait remarquer que la relève n’existe pas… La relève est bel et bien en préparation. Il était impératif pour la FAHB de relancer toutes les catégories dont certaines étaient en veilleuse depuis longtemps. Je ne veux incriminer aucun des anciens bureaux fédéraux qui ont activé dans des contextes différents. La priorité s’est portée sur les U19 et les U21 dans l’optique de mettre en place des équipes performantes et constituer le réservoir de l’équipe nationale A qui souffre de renouvellement de joueurs de talent et d’une digne participation de ces deux catégories au Championnat du monde 2015 en Russie et au Brésil. Ce plan est dans l’optique du Championnat du monde U21 qui aura lieu en Algérie en 2017. Il y a eu aussi la relance des U17 avec une participation au Championnat méditerranéen du 15 au 22 février 2015 en Italie. En outre, les U18 et les U20 féminines préparent les championnats d’Afrique de juillet 2015 au Kenya qualificatifs au Championnat du monde 2016. Est-ce que les moyens existent pour la concrétisation du plan de la DTN ? Les moyens de la FAHB pour la concrétisation du plan d’action de la DTN sont loin d’être à la hauteur de Photo : DR CYCLISME : GRAND TOUR D'ALGÉRIE-2015 Dimanche 8 février 2015 - PAGE sa politique et de ses ambitions. Quant aux staffs techniques des différentes catégories, ils n’ont, à ce jour, pas eu de contrats et ne sont pas rémunérés. Cette malheureuse situation n’a nullement entravé leur engagement. D’autre part, nous ne pouvons avoir une gestion professionnelle lorsque des directions internes sont dépourvues de directeur. Pour relancer l’activité dans ces directions-là, j’ai transmis une liste du personnel devant intégrer la DTN au sein du bureau fédéral et au niveau du ministère. Pour le moment, seule Mme Mahour Bacha exerce comme directrice du développement et de la formation mais sans aucun personnel et, le comble, sans contrat et sans rémunération. Il est, de ce fait, impossible de concrétiser un programme si ambitieux. Il faudrait un engagement moral vis-à-vis des personnes qui m’ont fait confiance et des staffs mis en place dans les différentes catégories pour l’établissement de contrats et une valorisation par une rémunération conséquente. Propos recueillis par Hamid Chabaraka Le conclave tant attendu RÉUNION DU BUREAU FÉDÉRAL AUJOURD’HUI Au lendemain de la participation catastrophique de notre équipe nationale messieurs au 24e Mondial du Qatar, le bureau exécutif de la Fédération algérienne de handball (FAHB) se réunira cette matinée au siège de cette instance. Ce conclave attendu après la désillusion ressentie par cette inimaginable dernière place sera l’occasion des élus de faire le bilan objectif et de connaître les raisons ayant engendré cette situation. Avant de statuer, les élus analyseront les différents comptes-rendus du coach national, du chef de délégation sur les péripéties de cette campagne qatarie. Comme M. Zegueli Réda a démissionné de son poste dès la dernière rencontre jouée par ses proté- gés, incluant par là même son staff, il sera question du choix du futur sélectionneur national. Pour ne pas se précipiter, les élus devront étudier toutes les options allant du choix d’un coach algérien à celui d’un staff étranger. Pour cette possibilité, il faudrait que le ministère des Sports soit impliqué, car les moyens financiers de la FAHB sont loin d’égaler ceux de l’instance du football algérien. L’occasion sera propice pour maintenir M. Kheraïfia Habib dans ses fonctions de directeur technique national et mettre les moyens conséquents pour réaliser le plan d’action de cette direction fédérale. H. C. La sélection algérienne rentre demain de Turquie BASKET-BALL : EN PRÉVISION DU TOURNOI RETOUR DE L’AFROBASKET 2015 l La sélection algérienne de basket-ball, en stage depuis le 1er février en Turquie, regagnera Alger demain lundi avant de s’envoler vers le Maroc mercredi pour disputer le tournoi retour qualificatif pour l’Afrobasket 2015. Le Cinq national, qui a déjà effectué son premier regroupement à Alger fin janvier, a disputé deux matches amicaux à la salle Harcha contre la sélection du Mali en remportant la première manche (68-48) avant de s’incliner lors de la seconde partie (56-74). Le staff technique national n’a convoqué que les joueurs locaux pour les deux stages, sans faire appel à Fayçal Sahraoui (La Rochelle, France) et Samir Mekded (France), sans club depuis décembre dernier. La sélection nationale occupe la première place avec 4 points du tournoi aller, disputé à Alger début janvier. Elle devance le Maroc d’un point et la Libye de deux points. Le tournoi Afrobasket-2015 se jouera sous forme d’un championnat en aller-retour ; l’aller s’est joué à Alger alors que le retour est prévu au Maroc les 13, 14 et 15 février. Ce tournoi concerne la zone 1 qui regroupe l'Algérie, la Libye, le Maroc et la Tunisie. Celle-ci étant déjà qualifiée en tant que pays organisa- teur, il reste ainsi un seul ticket à gagner entre les autres sélections, à savoir l’Algérie, le Maroc et la Libye, qui devront se départager sur le parquet de la salle de Salé. Le Cinq marocain en stage à Rabat Après avoir effectué son premier regroupement la semaine dernière à Ifrane, la sélection marocaine de basket-ball messieurs, qui prépare le tournoi retour qualificatif pour l’Afrobasket 2015, entame dès aujourd’hui, dimanche 8 février, un autre stage de préparation à Rabat. Celui-ci s’étendra jusqu’au dernier jour du tournoi, soit le 15 février. Le sélectionneur marocain Saïd El- Bouzidi a convoqué 16 joueurs dont Nadji Yacine qui évolue en France. Le staff technique des Lions de l’Atlas se dit confiant quant au résultat final du tournoi qui se jouera les 13, 14 et 15 février à Salé, près de la capitale marocaine. Pour rappel, le Cinq marocain, qui a battu la Libye (94-56) et perdu contre l’Algérie (80-81) lors du tournoi aller à Alger début janvier, affrontera à nouveau les mêmes adversaires lors du tournoi retour à Salé pour tenter d’arracher le seul ticket qualificatif de la zone A, en plus de la Tunisie, déjà qualifiée en tant que pays organisateur. Ahmed A. TOUT SAVOIR Dimanche 8 février 2015 - Page 16 PRÉPARATION DE LA SEMAINE Inhalation contre le rhume Contre le rhume ou la sinusite… 1. Ingrédients : - 1 cuillère à café de feuilles fraîches de thym ou 2 cuillères à café de feuilles séchées - 1 cuillère à café de feuilles fraîches de menthe poivrée ou 2 cuillères à café de feuilles séchées - 1 litre d'eau 2. Préparation - Faites bouillir l'eau - Mettez les plantes dans une théière ou un bol - Rajoutez l'eau bouillante sur les plantes et laissez infuser pendant 10 minutes - Filtrez - Versez ce mélange dans un appareil pour inhalation. Remarque : la tisane doit être très chaude à bouillante afin de garantir une bonne évaporation et donc une bonne pénétration de la vapeur dans les voies respiratoires du nez 3. Posologie : - Faites une inhalation pendant environ 5 à 10 minutes (avec de l'eau chaude à bouillante). Faites 2 à 3 inhalations par jour. Remarque : si vous n'avez pas d'appareil à inhalation, vous pouvez aussi utiliser un bol avec une serviette (enrobez votre tête avec la serviette ou linge, les bords de la serviette entourant le bol). OSTÉOPOROSE : un lien avec l’état d’esprit ? Une étude récente montre que les femmes les plus satisfaites de leur vie ont une meilleure densité osseuse que celles qui sont déprimées… Plus de 2000 femmes finlandaises ont participé à l’étude ; les chercheurs ont évalué leur densité osseuse et aussi leur satisfaction par rapport à leur existence en utilisant une échelle simple basée sur quatre questions. Résultat : sur 10 ans, la densité osseuse moyenne diminuait ; mais une plus grande satisfaction limitait cette diminution. A l’inverse, les personnes hospitalisées pour dépression avaient une perte osseuse plus importante. Pour les responsables de l’étude, cela montre qu’il faudrait tenter d’améliorer l’état d’esprit des femmes, et pas seulement leurs habitudes de vie, pour diminuer l’ostéoporose. La carotte, anti-cholestérol La carotte possède une action favorable sur le taux du cholestérol sanguin. Selon une étude américaine, manger 200g de carottes crues, chaque jour, peut faire chuter de 11% le taux du cholestérol. Ce bienfait serait attribuable aux fibres de la carotte (en particulier aux pectines, qui ont une action «séquestrante» sur les sels biliaires et les acides gras). Du jus de citron comme démaquillant naturel Pour démaquiller la peau de façon naturelle et éliminer les impuretés de la peau, le jus de citron est un remède idéal. Extraire le jus d’un citron, puis le mélanger avec de l’eau de rose, à portion égale. Imbiber un coton avec la lotion préparée et le passer sur votre visage, matin et soir. Tonique pour peaux grasses Ce tonique est surtout destiné aux peaux grasses - les plus sensibles souffriront peutêtre de l'acidité. Mettre les zestes d'un citron, d'une orange et d'un pamplemousse à infuser dans 30 cl d'eau minérale pendant douze heures. Au moment de la préparation, fouetter un blanc d'ouf avec le jus d'un demi-citron (sans pépins et sans pulpe). Tamiser le liquide à base de zestes, y ajouter l'oeuf battu. Appliquer avec un coton. L’écorce d’orange, pour perdre du poids Surprenant ? Souvenezvous dès à présent que l’écorce d’orange est un excellent complice naturel des régimes amincissants. Il suffit de préparer une infusion à base de zeste et vous réussirez à booster le métabolisme de votre corps et ainsi éliminer la graisse en bénéficiant d’un apport énergétique. Vous pouvez vous en préparer deux tasses d’infusion par jour, en prendre une en vous levant et l’autre au cours de l’après-midi. Douleurs des molaires Vous pouvez utiliser de l’ail pour traiter les douleurs de vos molaires. Pour cela, vous devez écraser trois gousses d’ail et les mélanger avec un peu de sel. Appliquez ensuite ce remède sur la dent qui vous gêne, et laissez agir pendant quelques minutes. Une salive se produira, l’ail lancera des jus de son côté, et vos douleurs dentaires disparaîtront. L’orange apaise le stress et la dépression Grâce à sa forte teneur en vitamines et oligoéléments, l’acide citrique fait de l’orange un excellent allié pour combattre les moments de stress et de dépression. Du gras dans les artères peut empêcher l’érection Des difficultés d’érection qui persistent, et même s’aggravent, sont peut-être le signe d’une athérosclérose. Cette maladie se caractérise par la formation de dépôts graisseux sur la paroi des artères (ou «plaques d’athérome»), qui les rétrécissent, et par un épaississement du sang. Résultat : il parvient moins bien à gorger les corps caverneux du pénis qui peine à se durcir. Selon le Dr Sylvain Mimoun, «un homme ayant un trouble érectile permanent est à risque dans les 3 à 5 ans d’avoir un problème cardio-vasculaire, tel qu'un infarctus». Que faire ? Face à tous problèmes d’érection qui persistent, il faut consulter. Même si ce n’est pas toujours facile d’en parler, plus le problème est pris en charge tôt, mieux il sera soigné. sur les plantes médicinales E-mail : [email protected] MAL AU GENOU Des remèdes pour atténuer la douleur On peut avoir mal à un genou à n’importe quel âge. Une contusion, un problème de ligament ou un début d’arthrite en sont les causes les plus communes. Ce que nous savons avec certitude, c’est que la douleur peut être paralysante et nuire à notre qualité de vie. C’est grâce à l’articulation du genou que nous pouvons monter les escaliers, marcher, courir… Il n’existe probablement pas un mouvement aussi fondamental que celui qu’effectue cette partie du corps. Voilà pourquoi il est normal de ressentir une douleur ou une gêne de temps à autre. Nous vous donnons quelques conseils simples à suivre ! L’huile d’olive L’huile d’olive est un bon remède pour soulager la douleur. Elle a des propriétés anti-inflammatoires et de plus, elle active la circulation. On peut effectuer un léger massage deux fois par jour en appliquant deux cuillerées d’huile d’olive, et ensuite mettre un bandage autour du genou. C’est un bon remède pour soulager la douleur. Une poche de glace C’est une solution efficace pour réduire l’inflammation et Du curcuma pour soigner les maux de ventre Le curcuma (erq lasfar) stimule la sécrétion de la bile, donc la digestion. Ses bienfaits sont reconnus par l’OMS pour soigner la dyspepsie (maux d'estomac, nausées, perte d’appétit). Par ailleurs, selon des études menées sur des animaux, il pourrait contrer la bactérie Helicobacter pylori, responsable d’ulcères gastriques et duodénaux. Enfin le rhizome de curcuma contient des curcuminoïdes, des substances antioxydantes et anti-inflammatoires, ce qui lui confèrerait des effets anticancer. Des données épidémiologiques ont d’ailleurs souligné que la prévalence de plusieurs cancers (côlon, sein, prostate, poumon) était moindre en Asie, continent où l’on consomme beaucoup de curcuma. pour soulager la douleur. Il suffit d’appliquer une poche remplie de glaçons sur le genou pendant une vingtaine de minutes (pas plus longtemps pour ne pas brûler la peau). Un remède à base de farine de blé et de curcuma On peut élaborer une pâte anti-inflammatoire à base de lait, de farine de blé, d’huile de ricin et de curcuma en poudre. Versez trois cuillerées de farine de blé, une cuillerée d’huile et une pincée de curcuma dans un demi-verre d’eau chaude. Faites une préparation d’une consistance pâteuse pour pouvoir l’appliquer sur le genou, une fois tiède. Ce remède vous apportera un grand soulagement. Les huiles de massage On prépare de l’huile fait maison thérapeutique selon la température du genou pour l’appliquer quotidiennement afin de réchauffer ou rafraîchir la zone affectée : • Si vous avez une inflammation, un gonflement ou la peau toute chaude : utilisez 50 ml d’huile d’amande avec 15 gouttes d’huile essentielle de menthe. • Si vous avez une douleur mais votre peau est froide : utilisez de l’huile d’olive ou de sésame avec 15 gouttes d’huile essentielle de gingembre. Des anti-inflammatoires naturels Certains aliments nous permettent de réduire l’inflammation du genou. Si vous incluez ces aliments dans le cadre d’une alimentation variée, vous vous sentirez beaucoup mieux. Il faut inclure dans votre diète un apport suffisant d’oméga-3 (présents dans le saumon, les harengs, les sardines…), des graines de lin, du brocoli, de la canneberge (en pharmacie), du curcuma, de l’ananas, du thé vert… Quelques recommandations supplémentaires pour vos genoux • Évitez de trop grossir, car les genoux souffrent beaucoup à cause de l’obésité. • La nage est un sport très adéquat pour renforcer les genoux. • Si vous souffrez d’arthrose du genou, évitez de réaliser des sports intensifs, comme la course à pied ou les longues randonnées en vélo. Lorsque la douleur s’intensifie, le mieux est de vous reposer. • Les médicaments antiinflammatoires ont souvent de nombreux effets secondaires ; si vous devez avoir recours à des médicaments, optez pour le paracétamol. Voici ce qu'il faut dire pour stopper la douleur Selon une étude scientifique, crier une simple onomatopée lorsqu'on a mal suffirait à soulager la douleur. «Aïe !» Il n'y a rien de mal à exprimer sa douleur, au contraire cela la soulage. Selon une étude publiée dans le Journal Of Pain, crier après un coup ou une brûlure est une réaction instinctive pour distraire le cerveau et ne pas penser à la douleur. «Comme ils se trouvent sur le même réseau nerveux, le mécanisme biologique de vocalisation endommagerait le trajet entre la douleur et le cerveau» expliquent les chercheurs. Pour en arriver à cette conclusion, ils ont demandé à 56 volontaires de garder une main dans l'eau chaude et crier «aïe» lorsqu'ils avaient mal. Un autre groupe a dû faire la même chose, mais en silence. «Aïe» agit comme un analgésique… Selon les résultats, les personnes qui ont crié «aïe» ont réussi à endurer la douleur en moyenne 30 secondes de plus que celles qui sont restées silencieuses. Pour le groupe d'étude, exprimer sa douleur agit comme une sorte d'analgésique. POURQUOI MANGER DES ŒUFS RENDRAIT PLUS GÉNÉREUX ? Grâce à un acide aminé présent dans les œufs, les consommateurs seraient deux fois plus aptes à donner de l’argent, selon une étude néerlandaise. Manger des œufs pourrait vous rendre deux fois plus généreux, constate une étude de l’Université de Leiden (Pays-Bas). Le responsable de ce changement de comportement serait un acide aminé, le tryptophane, un composé présent dans les œufs, mais aussi dans le poisson ou dans le lait. La sérotonine, une hormone de bien-être… Pour arriver à ce résultat, les chercheurs ont demandé à 16 volontaires de prendre chaque jour 0,8 grammes de tryptophane (l’équivalent de trois œufs), les 16 autres ont pris un placebo en poudre. Chaque personne a reçu la somme de 7,50 livres (presque 10 euros) pour sa participa- tion et a eu la possibilité d’en reverser une partie à une association caritative. En moyenne, les psychologues ont constaté que le premier groupe reversait 75 pounds (presque 1 euro) contre la moitié pour le deuxième groupe. Les scientifiques expliquent ce changement par la transformation du corps du tryptophane en sérotonine, une hormone de bien-être semblable à l’ocytocine produite également pendant l’amour ou l’allaitement. «Selon cette étude les aliments que l’on mange ont une incidence sur l‘état d’esprit. La nourriture agit comme un stimulateur cognitif qui module la façon d’interagir socialement», explique le D r Adam Perkins, neurobiologiste au King’s College London sur le site britannique du Dailymail. Sachez que... Le thé à la menthe est très efficace pour débarrasser la gorge et les voies respiratoires de toute trace de flegme pouvant provoquer les ronflements. Ballonnements : prenez du cumin Le cumin est une épice digestive qui aide à se débarrasser des ballonnements! Faire bouillir 14 cuillères à café de graines de cumin dans une casserole d'eau chaude. Laisser infuser pendant 15 minutes. Filtrer à l'aide d'un chinois. Boire le jus obtenu après les repas. Du miel pour faire disparaître les cernes Vous vous êtes réveillé ce matin avec des yeux gonflés et des cernes marqués ? Pas de panique, le miel d'acacia est là pour vous refaire une beauté. Verser une cuillère à café de miel d'acacia dans la moitié d'un verre d'eau tiède. Puis laisser le miel se dissoudre. Appliquer la préparation sur deux cotons et les placer sous les yeux. Attendre une dizaine de minutes pour que ça agisse. La prêle, pour prévenir les problèmes osseux La prêle, dite aussi queue de cheval (dheyl el houssane), est très riche en silicium, un minéral qui apporte une bonne structure à nos os. Il est possible d’en boire deux ou trois petites tasses par jour. La camomille, un analgésique naturel Le thé de camomille (baboundj) est idéal pour désenflammer les muscles. En plus, il permet aussi de tranquilliser les nerfs. La camomille contient une grande quantité de propriétés pour votre corps. Elle vous aidera à soulager les maux de dos, ainsi que les douleurs du cou ou de la ceinture. Pour ce faire, consommez jusqu’à trois tasses d’infusion de camomille tout au long de la journée et pendant la nuit. Vous verrez, vos muscles et vos articulations vous feront bien moins mal ! Infection du rein : un jus de céleri tout simple Une stratégie très simple qui vous permettra de réduire l’infection de vos reins. Vous avez besoin de mixer deux tiges de céleri, deux rondelles d’ananas et une tasse d’infusion de camomille. Ajoutez-y un litre d’eau et buvez-en tout au long de la journée. Vous verrez que vous vous sentirez mieux. Saviez-vous que...? Le romarin vous donne de l’énergie ? Il réduit la fatigue, améliore la circulation sanguine surtout celle qui se dirige jusqu’au cerveau. Il agit comme un bon tonifiant si vous êtes en train de récupérer après une maladie. Il vous revitalise et vous donne beaucoup d’énergie. [email protected] d’Algérie Dimanche 8 février 2015 - PAGE 17 Pâte d'oranges Oranges : 6, sucre semoule : 250 g, extrait de vanille : 1 c. à café, noix de coco râpée : 100 g Le magazine de la femme Page animée par Hayet Ben DES ALIMENTS PURIFIANTS VEDETTES NUTRITION PHOTOS : DR Le Soir Épluchez les oranges et placez les écorces dans un saladier rempli d’eau froide. Laissez tremper toute la nuit. Égouttez les écorces, puis coupez-les en fines lamelles. Placez-les dans une casserole, couvrez d’eau froide et portez à ébullition. Laissez cuire 20 min jusqu’à ce qu’elles soient tendres. Égouttez-les. Ajoutez le sucre et mélangez bien. Laissez cuire à feu doux jusqu'à ce que le sucre fonde sans cesser de remuer. Laissez cuire 10 min environ, puis ajoutez l’extrait de vanille. Retirez du feu et laissez refroidir. Prenez un peu de la pâte d’orange à l’aide d’une petite cuillère, façonnez des boules et roulez-les dans la noix de coco. T r uc s e t a stuc e s Taches de légume Si la tache est très mouillée, il faut immédiatement l'absorber avec une éponge, un buvard, du papier absorbant (on peut même utiliser du talc ou de la farine). S'il reste des traces, il est recommandé de tamponner avec un chiffon imbibé d'alcool et d'eau (1/4 d'eau et 3/4 d'alcool). Taches d'œuf Première chose : retirer l'excédent de la tache ! Ensuite, on tamponne la zone tachée avec un chiffon imbibé d'un mélange à parts égales d'eau et de vinaigre blanc pur. Il est recommandé de rincer la zone détachée puis de la sécher. Certains fruits et légumes regorgent de micronutriments purifiants. Découvrez ou redécouvrez-les, et n’hésitez pas à les mettre aussi souvent que possible dans vos menus quotidiens. L’ail est un excellent protecteur du cœur et des vaisseaux. Il fluidifie le sang, fait baisser la tension artérielle et même le mauvais cholestérol. C’est enfin un bon désinfectant intestinal. L’idéal serait d’en manger une gousse par jour. Utilisez-le pour parfumer vos plats. Afin de le rendre plus digeste, enlevez le germe, et afin de lutter contre la mauvaise haleine, croquez un brin de persil. L’ananas, riche en potassium et magnésium, est diurétique. Il contient, en outre, une enzyme rare, la briméline, qui favorise le drainage. L’artichaut, diurétique, est également un excellent dépurateur biliaire. Le citron aide à combattre la fatigue grâce à sa richesse en vitamine C. Il régule le pH sanguin (taux d’acidité). Les choux, très peu caloriques, apportent des fibres. Mais attention, celles-ci, très fermes, irritent les intestins fragiles. Ces légumes sont riches en vitamine C (75 mg pour 100 g, ce qui suffit presque à couvrir nos besoins journaliers). Toutefois, leurs composés soufrés les rendent indigestes. Pour éviter ce désagrément, cuisez-les sans couvercle. PARENTS Choisir la monture des lunettes de son enfant Lors de l'achat de lunettes pour un enfant, il y a lieu de prêter attention à une série d'aspects. Le plus crucial, qui tombe sous le sens, est que l'enfant aime ses lunettes, car s'il ne les trouve pas sympas, il ne les portera pas ! C'est la raison pour laquelle, dès l'âge de cinq ou six ans, il est chaudement recommandé d'impliquer activement l'enfant dans le choix de sa monture. De plus, il faut tenir compte de la constitution et des caractéristiques physiques de l'enfant. Les lunettes ne doivent pas exercer de pression sur le nez ou les oreilles. Ces dernières sont beaucoup plus fragiles et sensibles chez l'enfant que chez l'adulte. Les lunettes doivent parfaitement s'adapter à la morphologie du visage. Les enfants présentent souvent une face plus ronde, un nez plus court, tandis que les oreilles sont généralement implantées un peu plus haut que les yeux. De plus, dans notre monde d'adultes, les enfants regardent beaucoup plus souvent vers le haut. La monture doit donc être adaptée à ces spécificités. Les faits Chaque jour, votre rasoir va devoir éliminer les 0,40 mm de poil qui ont repoussé. Ce n'est pas fini, l'exercice du rasage consiste à guillotiner 6 000 à 25 000 poils. Tout un art ! Le bon moment Le matin au lever. En effet, la peau bien reposée est mieux disposée. Mécanique ou électrique ? Le rasoir électrique ne convient pas à Le poireau, cousin de l’oignon, contient une mine de fibres pour stimuler et purifier les intestins. Il est aussi diurétique et regorge de minéraux antioxydants. Les poivrons et le piment mobilisent et purifient les intestins. BEAUTE LE MASCARA COMMENT L'APPLIQUER ? Installez-vous confortablement, baissez la tête et commencez par la paupière du haut. S'il reste quelques traces de poudre sur les cils, cela donnera plus d'épaisseur. La main fait un mouvement de la racine des cils vers la pointe. N'attendez pas que le mascara sèche. Brossez les cils immédiatement avec la petite brosse à cils avant d'entreprendre l'autre paupière. Ainsi, vous enlèverez l'excédent de mascara que vous aurez étendu. Insistez sur les cils du coin externe de l'œil mais sans tout enlever. Si vous avez les yeux ronds, n'en mettez pas trop ou pas du tout sur les cils du coin intérieur. Attention, le mascara résistant à l'eau sèche très vite! Pour la paupière inférieure, enlevez l'excédent sur le bout de l'applicateur et appliquez-le avec la pointe pour évitez les éclaboussures. Et brossez immédiatement. Vous pouvez appliquer plusieurs couches de mascara, en brossant les cils après chaque application. Tadjine au persil LA BARBE, C'EST RASOIR ! La corvée quotidienne du rasage, c'est la barbe ! Certes, déjà répétée des milliers fois, on maîtrise la technique. En revanche, quelques astuces peuvent aider les hommes à retrouver une peau nette et douce, rasée de très près. Le cresson et la roquette participent à la régénération de la flore intestinale et donc au bien-être digestif. Le radis et le fenouil sont des nettoyants parfaits. Ils stimulent les fonctions hépatiques et biliaires, et favorisent ainsi l’élimination rénale. toutes les peaux. Quant au rasoir mécanique, peu onéreux à la base, il revient finalement cher compte tenu de l'achat fréquent des lames. Celles-ci doivent être changées souvent, environ tous les 4 à 6 rasages, sinon vous risquez rougeurs et boutons. Au quotidien, les rasoirs jetables sont déconseillés. En dépannage ou en vacances, plongez au préalable la lame dans l'eau chaude. Que vous utilisiez le mode mécanique ou électrique, passez en premier la lame dans le sens du poil, puis dans le sens inverse. Vérifiez toujours avec les doigts qu'il ne reste plus de poil à couper. 300 g de viande sans os coupée en très petits morceaux, 2 c. à c. de cannelle en poudre, 3 grains de poivre noir, 4 c. à s. d'huile, 1 poignée de haricots blancs, 1 grosse tomate, 1 tasse à thé de mie de pain rassis, 1 gros bouquet de persil, 6 œufs, 150 g de gruyère râpé, 1 citron, sel Lavez la viande et assaisonnez-la de cannelle, de poivre et de sel. Faites revenir dans 3 cuillerées d'huile chaude. Ajoutez les haricots et la tomate écrasée dans un peu d'eau. Couvrez d'eau et laissez mijoter. Vous pouvez rajouter un peu d'eau si cela est nécessaire pour terminer la cuisson. Pilez la mie de pain, hachez le persil et ajoutez-les à la viande, ainsi que les œufs et le fromage. Malaxez le tout avec une cuillère en bois et versez dans un moule rond à hauts bords, préalablement huilé. Mettez à four chaud (thermostat 7). Lorsque le dessus est bien doré, sortez le tajine du four et démoulez pendant qu'il est chaud. Servez avec des quartiers de citron. MOTS FLÉCHÉS Détente Le Soir d’Algérie Dimanche 8 février 2015 - PAGE Par Tayeb Bouamar Rivière suisse ---------------Bien-aimés Son nom ---------------Son prénom Chiffré ---------------Animal marin ---------------Chaton 18 Son club Vieux do ---------------Francium Cérium ---------------Conspue ---------------Escalier Iridium ---------------Fer ---------------Démonstratif Dans le lit ---------------Monsieur Poisson ---------------Consonne double ---------------Décodé Arbres ---------------Visée Patriarche ---------------Tondre ---------------Fleur Préau ---------------Langue Pronom ---------------Piègée Vrai ---------------Terbium Approuve ---------------Tellure ---------------Titre Dans le train ---------------Ancien Poisson ---------------Fut apte Agitée ---------------Hutte Concept ---------------Plus âgé Loupe ---------------Détruisis Article ---------------Mailles Equipée ---------------Rocher Néon ---------------Possèdes Camp ---------------Pot Subtiles ---------------Figure Cérémonie ---------------Panorama Préposition ---------------Plia ---------------Refuge Pures ---------------Feinte Difficiles ---------------Possessif ENUMÉRATION Fête ---------------Manganèse Décores ---------------Semi Son exClub ---------------Son poste L ET T R E S D E : Laponie L A P O N I 1 2 3 4 5 L I R U E T R O D T A U B E R T Q D A E I V A U A D I E U L A N D L A P L O C E L M E S A B L E E A H C S E L S 1- QUAND LA MER SE RETIRE 2- LA NEF DES FOUS 3- LES CHÂTEAUX DE SABLE Praséodyme ---------------Article Creux ---------------Domptai Ces colonnes abritent les noms de cinq œuvres de Armand Lanoux. Une lettre ne peut être cochée qu’une seule fois. Définition du mot restant = «Auteur français» F E U L A M O U X E Article ---------------Nuit Possessif ---------------Négation Possessif ---------------Terres Hardie E V A T S U G R U A Institut ---------------Calcium E R I T E R E S R U L A N E F D E S F O 4- LE COLPORTEUR 5- ADIEU LA VIE, ADIEU L’AMOUR 6 1- PAYS 2- RÉGION 3- LANGUE 4- INDUSTRIE 7 8 5- VILLE 9 6- LAC 10 11 7- RIVIÈRE 12 S OLUTIONS …S OLUTIONS …S OLUTIONS … MOTS FLÉCHÉS GÉANTS GEGONIA-NORMANDS RUAIS-CLIENT-OIE ARTE-PAIR-D-RE-N NOE-FE-SEC-GALAS DS-NANTES-GAI-MI I-DINDES-FE-SAIB -ARDEUR-PARTIS-I EMISES-BARMAN-CL SOV-S-GO-DES-RAI SUEZ-MORDES-FERS ORS-R-UNIS-SUR-E RS-PESTES-LEG-CS E-ERMITE-TENACEENTOURE-MO-TCE-D SAINES-SUIVIE-ME -TRES-MESSIE-SOS DUES-HE-EON-MANO ERS-CARDAN-LI-TP FE-FAN-OU-VANTAI I-VERTES-RIMES-L ALERTES-PUREE-GA NORMES-ROBES-BAN TIRER-VETIR-FAIT -SES-MINES-VISEE RIS-MA-ES-BILE-S OR-CERFS-MISE-DN-FINIE-KARA-MUA DECLASSA-TRISTES MOTS FLÉCHÉS -YUSUF-TEHERAN-A SENS-ON-UT-USUEL ANE-HUEES-HARLEM MS-SOLES-SUD-S-U I-FETES-MINET-NA -ARMEE----TS-Z-L IDEAL-----S-SEUL NOMS-U-----FILAI CRI-BREFS-TARE-M HA-PAIRE-SOUS-LA-PAINS-CEUX-SAC DRAINA-PONT-JAVA -ERES-CRUT-MELES IRAN-AZERIE-TIRE LETTRES DE HOKKAIDO ------HAKODATE --SAPPORO--------TOKACHI--------KONSEN---TSUGARU---------RIZ---------HIDAKA------JAPON------ MOT RESTANT = GUSTAVE FLAUBERT MOTS FLÉCHÉS GÉANTS Détente Le Soir d’Algérie Dimanche 8 février 2015 - PAGE 19 Par Tayeb Bouamar Arbre ---------------Boxeur américain Interpeller ---------------Tableau ---------------Lanières Métal ---------------Parti Monnaie ---------------Os Possédé ---------------Dans la ferveur ---------------Plat Argon ---------------Confidente ---------------Drame Précieux ---------------Chlore ---------------Dissimulée Issue ---------------Pouffés ---------------Mesurée Cobalt (inv) ---------------Boisson Clair ---------------Enlacements ---------------Récipient Pareil ---------------Version ---------------Germanium Ville du Maroc ---------------Rongeur ---------------S’empresser Choisis ---------------Divinité (ph) ---------------Affectées Restitué ---------------Meitnerium Orient ---------------Possessif Vision ---------------Epluchure Attaque ---------------Nobelium Dans la suite ---------------Oiseau ---------------Echec Outil ---------------Façonnée Retourné ---------------Différentes ---------------Morfond Note ---------------Dirigées ---------------Ceinture Enlevées ---------------Hôtel ---------------Brousse Cadeau ---------------Utilisée Epoux ---------------Eculé ---------------Graffiti Sécrétion ---------------Montagnes Base de l’ALN ---------------Intitulé Danse ---------------Parle trop ---------------Met à terre Préposition ---------------Musique Berge ---------------Ceinture ---------------Renonça Néon ---------------Méchants Indignée ---------------Baraque Pronom --------------Tableau Prénom ---------------Plat Série ---------------Sortie Revue francise ---------------Fuya Décodé ---------------Laisseras Négation ---------------Mesure Agence ---------------Europe Fidèle ---------------Poisson Dans le prix ---------------Génitrices Ego ---------------Idiotie ---------------Cube Relatif ---------------Dinar Aluminium ---------------Lithium Trompé ---------------Passerelles Cadeau ---------------Prétendre Sélénium ---------------Pronom Canine ---------------Baroud Pronom ---------------Résultats Pays ---------------Corde Dans la soirée ---------------Gros titre Possessif ---------------Préposition Satisfait ---------------Quelconque Note ---------------Terre ---------------Récompense Lanthane ---------------Suivit Hardi (inv) ---------------Voyelle double Charger ---------------Sombre Bloquer Région de France ---------------Sérieux Radium ---------------Lac Neodyme ---------------Molybdène Fleuve ---------------Cobalt Erbium ---------------Salut (ph) Ego Adverbe ---------------Pièces d’échec Sage ---------------Cibles Cabas ---------------Confiée Caché ---------------Etendue d’eau Mépris ---------------Mesure Ravie ---------------Clôture Erbium ---------------Préposition Grecque ---------------Divinité La veille ---------------Prénom Cuivre ---------------Article ---------------Chlore Enleva Riches ---------------Oiseau ---------------Appris Conjonction ---------------Préposition Crasseux ---------------Qualité du pape Sandale ---------------Inventés Fortes ---------------Forme d’avoir Attachent ---------------Tamis Publicité Le Soir d’Algérie Dimanche 8 février 2015 - PAGE SOIR DE LA FORMATION IMS - ÉCOLE AGRÉÉE PAR L’ETAT lance formation de déclarants en douanes, en résidentiel et par correspondance. - Contacter : IMS au 31, Bd Amirouche, Alger. Tél.: 021 63 45 08 et 0561 37 12 91 IMS/B1 OFFRE SPÉCIALE : FORMATION AVEC POSSIBILITÉ DE SORTIE SUR TERRAIN ET RECRUTEMENT : fibre optique, caméras de télésurveillance. Tél.: 021 63 37 41 - 0554 14 75 25 - www.mozytec.dz.com F098 IMA, AVEC TARIFS INTÉRESSANTS ET HORAIRES AU CHOIX, forme en vidéosurveillance, électricité bâtiment, maintenance (photocopieurs, micros, électronique, smartphones et tablettes), installation et administration des réseaux, configurations routeurs. Tél.: 021 27 59 36/73 - Mob.: 0551 959 000 IMA/B1 20 SMATECH (School of Management & Technology), école agréée par l’Etat, spécialisée en HSE, et en partenariat avec OSHA Academy des USA, assure la formation en : • QHSE (Qualité, Hygiène, Sécurité et Environnement) pour : Manager Superviseur - Inspecteur. • Agent de sécurité et de prévention. Les attestations HSE son délivrées par OSHA Academy des USA. • Cours de langues ; • Initiation à l’informatique. Pour plus de renseignements et inscriptions, veuillez nous contacter aux : 026 200 506 - 0550 906 950 et 0550 906 951 - Adresse : Rue des frères Oudahmane (axe nouveau lycée Abane-Ramdhane), Tizi-Ouzou - E-mail : [email protected] - Visitez notre site web : www.smatech-tiziouzou.com F119363/B1 DEMANDES D’EMPLOI JH, 34 ans, père de famille, 11 ans d’expérience dans l’automobile, cherche emploi dans la logistique ou service aprèsvente, dans société ou autre. Tél.: 0559 80 74 04 NS ––––––––––––––– Homme, sérieux, dynamique, longue exp., cherche emploi dans quotidien national comme agent de saisie, mise en page, maîtrise français + rapide à la saisie, à Alger et env. Etudie tte proposition. Tél.: 054 27 900 27 ––––––––––––––– Homme retraité, père de famille, cherche emploi comme chauffeur avec sa voiture, dans une société privée ou étatique. Tél.: 0556 63 21 20 F139471 ––––––––––––––– JH, lic. en mathématiques et master en recherche opérationnelle + formations : informat. bureaut. + anglais + gestion des RH + stage en navigation web + expérience, cherche emploi à Alger et environs. Tél.: 0550 360 046 NS ––––––––––––––– JH, 22 ans, dégagé du Sce national, cherche emploi comme agent de sécurité. Tél.: 0552 82 21 16 NS ––––––––––––––– Père de famille cherche emploi comme chauffeur, sect. privé ou étatique. Tél.: 0792 58 41 69 NS ––––––––––––––– Père de famille cherche emploi comme chef de parc ou mécanicien, permis de conduire toutes catégories, exp. de plus de 30 ans. Tél.: 0558 70 48 37 NS ––––––––––––––– Homme, 55 ans, père de famille, retraité, sérieux, cherche place comme chauffeur. Etudie toutes propositions. Tél.: 0553 96 23 80 NS ––––––––––––––– Père de famille cherche emploi comme agent de sécurité ou autre. Tél.: 0557 00 55 02 NS ––––––––––––––– Jeune homme cherche emploi comme chauffeur ou agent de sécurité, disponible de suite. Tél.: 0554 76 11 81 - 0772 66 76 19 NS ––––––––––––––– J. dame, dynamique, niv. bac, longue exp. administ., polyvalente, cherche emploi, secrétaire de direction. Tél.: 0551 67 39 87 NS ––––––––––––––– Jeune homme âgé de 32 ans cherche emploi comme chef de cuisine (diplômé), expérience de 10 ans. Tél.: 0665 76 24 00 NS ––––––––––––––– JH, 38 ans, cherche emploi comme chauffeur avec sa voiture (Alger). - 0550 45 82 26 F139469 ––––––––––––––– Cherche emploi comme chauffeur-démarcheur avec mon véhicule, 607. Tél.: 0550 130 601 F139379 ––––––––––––––– Dame, 43 ans, 20 ans d’expérience en gestion des entreprises, management pour certification ISO, cherche poste stable. Appeler le 0557 91 65 48 NS ––––––––––––––– JH, 26 ans, ayant master en physique des matériaux, cherche emploi dans l’industrie ou autre. Tél.: 0669 28 85 93 - Libre pour tout déplacement. F143741/B4 ––––––––––––––– JH ,sérieux et désireux de se stabiliser dans un emploi correspondant à ses spécialités, cherche travail dans SP ou SN, diplômes et qualités : ingénieur d’affaires, TS en informatique de gestion, maintenance informatique, axe Alger-Boumerdès. Tél.: 0551 34 50 24 ––––––––––––––– Homme, 38 ans, père de famille, 10 ans d’exp., cherche emploi comme chauffeurdémarcheur. Tél.: 0773 45 16 26 ––––––––––––––– Projeteur chevronné, polyvalent, architecture et génie civil, à la retraite, cherche emploi, bureau ou domicile. Tél.: 0552 69 94 74 ––––––––––––––– JH, 29 ans, licencié en anglais, cherche emploi. Tél.: 0698 76 67 02 ––––––––––––––– JH, 27 ans, TS en travaux publics et bât., opt. métreur-vérificateur, 2 ans d’exp., cherche emploi dans le dom. Tél.: 0798 80 39 72 ––––––––––––––– JH, 31 ans, métreur-vérificateur, 5 ans d’exp., cherche emploi dans le dom. Tél.: 0551 954 620 ––––––––––––––– JH, 29 ans, licence en sc. de la communication, 3 ans d’expérience en bâtiment, cherche emploi. Tél.: 0553 83 48 58 ––––––––––––––– FÉDÉRATION ALGÉRIENNE DE BOXE COMMUNIQUÉ La Fédération algérienne de boxe informe les membres de son assemblée générale que la session ordinaire au titre de l’année 2014 aura lieu le samedi 14 février 2015 à partir de 9h au complexe SMS-SVELTESS de Chéraga. Sont convoquées à cette AGO les Ligues suivantes : Alger - Blida - Djelfa - Aïn Defla - Béjaïa - Boumerdès - Bouira - Tizi-Ouzou - Constantine - Annaba - Sétif M’sila - Batna - Bordj-Bou-Arréridj - Oran - Aïn Témouchent - Saïda - Tiaret Chlef - Relizane - Tlemcen - Mascara - Mostaganem - Skikda - Béchar - Médéa Tipasa - Tébessa. Sont également convoqués les présidents des 10 meilleures sections 2014 ciaprès : JST Timezrit - GSP Alger - J.S. Soummam - IRM Blida - IRBC Blida - CHB Constantine - BCCL Mila - FAB Sétif - AS. Protection Civile. - OSJ Eucalyptus. L’ordre du jour comporte notamment les points suivants : • Présentation et approbation du bilan moral 2014 • Présentation et approbation du bilan financier 2014 • Lecture du rapport du commissaire aux comptes • Présentation du programme d’action 2015 F097 Père de famille, possède permis de conduire toutes catégories, cherche emploi comme chauffeur. Tél.: 0657 15 46 13 ––––––––––––––– J. dame, dip. en sc. commerciales, opt. marketing, 6 ans d’exp. comme assistante de pub., cherche emploi à Alger et environs. Tél.: 0550 37 44 15 ––––––––––––––– J. dame, ing. en management, 5 ans d’exp. comme assist. de pub., cherche emploi à Alger-Centre et environs. Tél.: 0557 608 029 ––––––––––––––– JH, techn. en assurance, dip. CNP comptabilité, cherche emploi dans le dom. (assurance ou équiv.). Tél.: 0553 80 25 75 ––––––––––––––– JF diplômée cherche emploi comme assistante, environs Alger-Centre. Tél.: 0796 22 10 48 ––––––––––––––– H., 38 ans, cherche emploi comme chauffeurdémarcheur, Alger. Tél.: 0773 65 16 26 ––––––––––––––– JH, 34 ans, lic. en sc. juridiques et administ., maîtrise informatique, attaché administratif pendant 2 ans, cherche emploi dans tout domaine. Tél.: 0542 52 62 11 ––––––––––––––– JH, 26 ans, diplômé en sc.économiques, option gestion économie d’entreprise, superviseur QHSE, exp. 17 mois comme gestionnaire des ventes, cherche emploi dans le domaine. Tél.: 0778 42 29 61 ––––––––––––––– JF cherche emploi comme garde-malade ou nourrice, non couchante, à Alger et environs. Tél.: 0560 22 18 76 ––––––––––––––– Homme, la cinquantaine, cherche emploi comme chauffeur, distributeur, vendeur, livreur, magasinier ou autres, longue exp., très sérieux, env. w. Alger. Tél.: 0696 72 36 42 ––––––––––––––– JF, dip. en sc. politiques, cherche emploi, Alger-Centre et environs. Tél.: 0796 12 10 45 ––––––––––––––– H., 27 ans, CAP + att. en comptabilité, tech. en informatique, maîtrise Excel, Word, PC Compta, PC Paie, PC Stocks, exp. 8 ans, cherche emploi. Tél.: 0674 25 84 69 Rouiba. ––––––––––––––– Père de famille, possède permis de conduire toutes catégories, cherche emploi comme chauffeur. Tél.: 0657 15 46 13 ––––––––––––––– Homme, 20 ans d’exp., cherche emploi comme chauffeur ttes catégories. Tél.: 0551 01 42 79 ––––––––––––––– JH, 30 ans, DEUA génie civil, 4 ans dans le dom. du bâtiment (suivi, réalisation, métré), cherche emploi, apte à tout déplacement. Tél.: 0777 11 76 93 ––––––––––––––– Architecte expérimenté prend en charge tous travaux d’études, rénovation, décoration 2D/3D et suivi de chantier. Lieu Birtouta ou environs. Tél.: 0552 25 74 90 ––––––––––––––– JH, sérieux, hab. Alger-Centre, possède diplôme CED en comptabilité, cherche emploi comme aide-comptable. Tél.: 0540 32 01 22 ––––––––––––––– Homme, 38 ans, cherche emploi comme chauffeur-démarcheur, Alger. Tél.: 0556 48 53 35 ––––––––––––––– JH, chef de service finance et comptabilité, 10 ans d’expérience, cherche emploi dans le dom. Tél.: 0790 63 66 81 ––––––––––––––– Architecte avec expérience cherche emploi dans le domaine à Alger. Tél.: 0781 39 39 70 ––––––––––––––– J. dame, ingénieur en management, 5 ans d’exp. comme assistante de publicité, cherche emploi à Alger-Centre et environs. Tél.: 0557 60 80 29 ––––––––––––––– J. dame, dip. en sc. commerciales, opt. marketing, 6 ans d’exp. comme assistante de publicité, cherche emploi à Alger et environs. Tél.: 0550 37 44 15 ––––––––––––––– Directrice pédagogique avec grande expérience cherche poste dans école privée, w. 35 et w. 16. Tél.: 0556 74 70 87 - Mail : [email protected] ––––––––––––––– Homme, 50 ans, chauffeur-démarcheur, 15 ans d’exp., cherche emploi dans Sté privée ou chez familles. Tél.: 0556 21 47 29 - Alger. ––––––––––––––– JF cherche emploi comme agent de saisie (arabe, français). Tél.: 0674 50 70 72 CONDOLEANCES Kared Daoud, son frère Amine et l’ensemble du personnel du Complexe touristique TABET de Béjaïa très attristés par le décès de leur ami et frère OUZENDJA Djaafar commandant de bord à Air Algérie présentent à son frère Mohamed Ouzendja, chef de cabine, à sa famille et à tous les équipages PNT et PNC ainsi que tout le personnel d’Air Algérie, leurs sincères condoléances et les assurent de leur profonde sympathie. Que Dieu le Tout-Puissant accueille le défunt en Son Vaste Paradis. «A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons.» Reposes en paix cher ami et frère, nous garderons de toi que de beaux souvenirs. F0033896/b4 Publicité Le Soir d’Algérie Dimanche 8 février 2015 - PAGE LE SOIR DE L’IMMOBILIER APPARTEMENTS –––––––––––––––––––– Eurl Promotion Immobilière vend appartements F2, F3, F4, F5 à Tizi-ouzou et à Tigzirt-surMer, av ec crédit bancaire au taux bonifié 1 % d’intérêt. 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SOUISSI Mohamed BEDERINA GÉRANT-DIRECTEUR DE LA PUBLICATION : Fouad BOUGHANEM DIRECTEUR DE LA RÉDACTION Nacer BELHADJOUDJA P.A.O. : «Le Soir» PUBLICITÉ Le Soir : SIÈGE Fax : 021 67.06.75 BUREAUX REGIONAUX : BOUMERDÈS «Résidence Badi», bt 3, 2e étage, RN n° 24, Boumerdès-ville Tél./fax : (024) 79 40 72 Email : [email protected] ANNABA 19, rue du CNRA (Cours de la Révolution) Tél. : 038 86.54.22 Fax : 038 86.61.76 Télex : 81095 BLIDA 103, Avenue Ben-Boulaïd Blida Tél./Fax : 025 40.10.10 Tél. : 025 40.20.20 VILLAS –––––––––––––––––––– Vends carcasse à Bouzaréah, à proximité du lycée Petit-Bois, surface 590 m2, 7 niveaux. Tél.: 0771 65 27 20 NS –––––––––––––––––––– V. Pte vil. lotiss. résident. o.-Fayet. Ag.: 0661 590 082 F139495 –––––––––––––––––––– TERRAINS –––––––––––––––––––– Vends terrain à Dellys, 1 479 m2, chemin TrikEl-Khendak, Les Jardins. Tél.: 0557 03 79 00 Intermédiaires s’abstenir. NS –––––––––––––––––––– LOCAUX COMMERCIAUX –––––––––––––––––––– Location local commercial, Alger-Centre. Tél.: 0662 108 688 F139467 –––––––––––––––––––– Pro. imm. vd, à Boumerdès centre-ville, locaux. - 0553 58 07 63 - 0560 250 210 HB. F090 –––––––––––––––––––– SOS Le jeune Ammouchi Omar, âgé de 24 ans, handicapé, soutien de famille, demande à toute âme charitable de l’aider pour l’achat d’une prothèse afin de pouvoir travailler et aider son père âgé et sans ressources. Dieu vous le rendra. Tél.: 0558 38 95 10 Pro. imm. vd, à Boumerdès centre-ville, locaux aménagés, surface 40 m2, pour siège société, ag. tourisme, cabinet médical, huissier, notaire, avocat. - 0553 58 07 63 - 0560 250 210 HB F090 –––––––––––––––––––– PROPOSITIONS COMMERCIALES –––––––––––––––––––– Importante entreprise dans le bâtiment cherche associé avec apport financier. 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Lot N°1. 3e étage Tél. : 026 94 29 19 E-Mail : [email protected] m BÉJAÏA 19, rue Larbi Ben-M’hidi (rue Piétonnière), Béjaïa-ville 06000 Tél. : 034 21.14.51 Fax : 034 21.18.60 BORDJ-BOU-ARRERIDJ 2, rue Cherifi Mohamed (près du cinéma Vox) Tél./Fax : (035) 68-10-52 IMPRESSION Centre : S.I.A Alger Est : S.I.E Constantine NS Ouest : S.I.O Oran DIFFUSION Est : Sodi-Presse Centre : Le Soir Ouest : MPS Tél.: 0550 17 26 03 Les manuscrits, photographies ou tout autre document et illustration adressés ou remis à la rédaction ne sont pas rendus et ne peuvent faire l’objet d’une réclamation. NOTRE JOURNAL fait sienne cette citation de Joseph Pulitzer, fondateur du journalisme moderne : «Il (son journal, ndlr) combattra toujours pour le progrès et les réformes, ne tolérera jamais l’injustice et la corruption ; il attaquera toujours les démagogues de tous les partis, n’appartiendra à aucun parti, s’opposera aux classes privilégiées et aux exploiteurs du peuple, ne relâchera jamais sa sympathie envers les pauvres, demeurera toujours dévoué au bien public. Il maintiendra radicalement son indépendance, il n’aura jamais peur d’attaquer le mal, autant quand il provient de la ploutocratie que de ceux qui se réclament de la pauvreté.» PANORAMA Le Soir sur Internet : http:www.lesoirdalgerie.com E-mail : [email protected] Longtemps j’ai cru que l’antipathie que j’éprouvais à l’égard de Naipaul —presque aussi grande que l’aversion que je nourrissais pour Ouettar, sauf que pour ce dernier les raisons étaient évidentes, et que j’ose à peine imaginer ce qui serait arrivé s’il avait eu le prix Nobel — était due à un ressentiment personnel. Un ressentiment, non pas pour quelque faux-pas ou inélégance dont il aurait été responsable, bien qu’il les collectionnât comme je le découvrirais par la suite, mais à cause d’une méprise que j’aurais moi-même commise. Je vais tâcher de m’expliquer. C’est un ami de passage à Aixen-Provence qui, il y a quelques années, m’avait décrit tant et si bien une rencontre avec Naipaul à la belle bibliothèque Mejanes, que j’ai toujours cru y avoir moi-même assisté. Comme quoi, un récit bien mené peut conduire à une tromperie de ce genre, — qui s’appelle une illusion, — sinon à une imposture pure et simple. Je suis tombé de haut le jour où, évoquant Naipaul avec cet ami, et lui rappelant combien nous l’avions trouvé antipathique le jour de sa venue à Aix-en-Provence, mon compère s’exclama : - Mais, tu n’y étais pas ! - Ah bon ? Je croyais que … Devant mon étonnement d’avoir conservé tant de détails sur l’écrivain et la soirée, y compris visuels, et avec une précision qui lui fit rafraichîr et même retoquer son propre souvenir, mon ami rétorqua qu’il était fier d’avoir narré cette histoire et de m’avoir promené au POUSSE AVEC EUX ! Par Hakim Laâlam [email protected] @hakimlaalam Balade dans le mentir/vrai (43) Le malaise de Naipaul point de l’en avoir spolié d’une certaine manière. Donc, il m’était resté une impression de forte antipathie — et de commisération, sans doute — laquelle allait être aggravée par une circonstance inattendue. Devant travailler sur ce genre journalistique que l’on appelle l’interview avec des étudiants qui ont l’ingénuité de me confier leur avenir, je cherchais un texte à étudier. Le hasard mit sous mes yeux un article fabuleux d’un journaliste du Guardian qui avait entrepris d’aller interviewer Naipaul en 1994. Je dis fabuleux, parce qu’en fait, l’homme de presse racontait avec talent pourquoi il avait raté son interview avec l’écrivain. C’était à la fois un making-off et un portrait cruel de celui qu’on appelle tour à tour le «prophète irascible», le «snob public», «le salaud magnifique», «l’effroyable Naipaul», j’en passe et des meilleures. Il disait qu’il était parti bardé de préventions à son égard, et qu’une fois arrivé chez lui, Naipaul avait poussé l’hostilité non seulement jusqu’à ne pas répondre à ses questions mais aussi à le ridiculiser. Le journaliste racontait comment Naipaul l’avait reçu dans son appartement londonien, le scrutant et le corrigeant «avec mépris une heure durant». Le vieil écrivain grincheux reprochait au jeune journaliste, pourtant bien disposé à son égard, d’ignorer tout de son lieu de naissance, l’île de Trinidad, et d’avoir «une sentimentalité progressiste caractéristique». J’avoue à ma grande honte que, hormis quelques textes épars, je n’avais jamais rien lu de substantiel de lui. Si bien qu’à partir de ces préjugés, non seulement, je trouvais ce personnage que je n’avais jamais vu, antipathique, mais en plus, je considérais cet écrivain inintéressant. Il se prend pour qui, lui, là ? Pour aggraver le tout, j’avais accumulé un nombre considérable d’articles de presse anglais et américains sur le personnage, frisant l’exécration qu’il s’était taillée dans le monde de la littérature. Egocentrique, méprisant, humiliant ceux qui ne reconnaissaient pas son génie, honteux de ses origines, bref, un type infréquentable ! Mais un homme aussi mal fagoté moralement est-il forcément un mauvais écrivain ? Pas capable de répondre. Et voilà, qu’un petit livre de moins de 90 pages, lu d’un trait entre deux gares, vint éclairer d’une autre lumière Naipaul. Le titre en est : «Comment je suis devenu écrivain.» C’est la tonalité interrogative —et sincère — de ce propos, dans le sens existentiel, qui me le rendit attachant. Et puis cette phrase continue de résonner en moi : «Chez moi, néanmoins, l’ambition d’être écrivain fut longtemps une sorte d’imposture.» Mais davantage que la conscience de l’égarement, il y a encore l’expression de cette autre parenté applicable à tous les écrivains colonisés, fascinés par la culture du colonisateur comme le phalène par la lumière. Il dit : «Je désirais être écrivain. Mais le désir s’ac- Par Arezki Metref [email protected] compagnait de la conscience que la littérature qui me l’avait inspiré venait d’un autre monde très éloigné du nôtre.» Cette aliénation, bien disséquée par Frantz Fanon, commune à des générations entières d’intellectuels et d’artistes nés de contextes coloniaux frappant consciemment ou inconsciemment à la porte de l’excolonisateur, Naipaul la traduit en excès dans le comportement personnel qui a fini par lui faire une réputation d’homme insupportable. Mais derrière son malaise, il y a quelque chose de plus profond : le malaise d’habiter la culture de l’ancien maître et de vouloir, à travers ses codes et représentations, et même sa langue, rendre audible et visible, la sienne de culture, dominée, inaudible, invisible ou, quand elle ne l’est pas, folklorisée. A. M. Comment vendre le produit Anouar Haddam en 2015 ! A l’issue de leur tête-à-tête, Abdekka et Béji Caïd Essebsi ont pris une décision forte : créer un front commun algéro-tunisien pour combattre la … CAF ! C’est l’exercice en vogue en ce moment ! Nous vendre Anouar Haddam comme «repenti», voire même relifté citoyen bon chic bon genre, et souhaitant bénéficier des dispositions de la loi sur la «repentance et la réinsertion» des tangos. Comment faire pour retravailler le package Haddam ? Le reconditionner pour le rendre attractif, comme le ferait vulgairement le service «reconditionnement» de la Fnac ou de Darty. D’abord, toujours commencer par nous rappeler en bio-express que cet homme est un universitaire émérite. Technique jumelle de celle adoptée par Rachad pour vendre son «docteur» suisse, Mourad Dhina. Comment les éradicateurs d’Alger, vassaux des généraux, incultes notoires, peuvent-ils s’attaquer ainsi à des hommes de science brillants ? Cette escroquerie intellectuelle a marché durant la décennie de mystification de l’Occident. Hélas, ça marche beaucoup moins depuis que les «grands esprits» du terrorisme ont eu la géniale idée d’envoyer deux avions contre les tours jumelles de New York et un troisième sur le toit du Pentagone. Allah ghaleb, les cerveaux Verts ! Fallait penser aux dommages collatéraux énormes qu’induisait cet acte héroïque contre l’Amérique. Passons à la seconde étape du reliftage et du reconditionnement du produit Haddam. Sur tous les toits du monde, et depuis quelques jours à peine, sur les toits de l’Algérie et sur ses balcons électroniques aussi, on nous martèle cette assertion ridicule du bonhomme : je n’ai pas de sang sur les mains ! Merde, alors ! C’est un peu court pour un cerveau brillant comme le sien ! Eh oui ! Je te rappelle Einstein que l’apologie du terrorisme a été criminalisée depuis quelque temps déjà. Et applaudir à un attentat, c’est de l’apologie selon la définition la plus scientifique qui soit. Dernière touche de cette grande et généreuse campagne de maquillage du produit Haddam : nous assurer qu’il veut rentrer de son plein gré consentant et plus si affinités. J’ai juste une petite remarque, ou plus exactement une suggestion toute gentille à soumettre le plus poliment possible : si Haddam rentre effectivement en Algérie, et s’il bénéficie, comme semblent le revendiquer ces vendeurs-promoteurs patentés de la loi d’amnistie, alors autant nous demander à nous tous, sans distinction, d’aller pisser sur les tombes des victimes de l’attentat du boulevard Amirouche. Là au moins, les choses seront claires. Faut assumer la vente, mais aussi le service après-vente, bande de camelots ! Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue. H. L.
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