Edition du Centre - ISSN IIII - 0074 Le «raz de Mahrez» déferle sur l'Angleterre l Transféré du Havre (2e div. française) à Leicester dans l'anonymat le plus complet en janvier 2014 pour 500 000 euros, l'ailier algérien Riyad Mahrez affole cette saison les compteurs en Angleterre et postule pour le titre de meilleur joueur de la saison. PAGE 15 Quatre groupes pour relancer le secteur l Une nouvelle organisation du secteur des transports verra le jour très prochainement, a-t-on appris de source sûre. Les initiateurs de cette restructuration ont mis en place quatre groupes, en l’occurrence les transports terrestre de voyageurs, maritime et aérien. PAGE 3 Feux rouges Le Bonjour du «Soir» Photo : DR l NOUVELLE RESTRUCTURATION DANS LES TRANSPORTS Tlemcen, 12 février 2016.- La sécheresse a laissé des traces partout, mais c'est à Tlemcen que son impact est le plus visible. Dans cette plaine située au nord de Remchi, au milieu de montagnes dégarnies et jaunâtres, qui vont jusqu'aux confins des gorges de la Tafna, la désolation est totale. Jadis opulente et à la végétation fournie, cette plaine est actuellement plus proche du paysage saharien, avec ses immensités fauves et ses quelques taches de verdure qu'on prendrait pour des... oasis ! Ici, les plus optimistes disent que les anciens n'ont jamais baissé les bras avant fin février et qu'il faut attendre encore avant de décréter l'état de sécheresse. Mais, à voir ce terrible spectacle dans une région que l'on comparait aux jardins d'Andalousie et en une saison généralement pluvieuse, il y a vraiment de quoi s'inquiéter... Il n'y a pas que la baisse du prix du baril qui fait clignoter le rouge au-dessus de nos têtes. Cette cinquième saison qui rentre dans le printemps sans sortir d'un hiver, est peut-être une bénédiction car, maintenant, la terre, le sous-sol et le ciel nous disent, à l'unisson : «Retroussez vos manches!» [email protected] 13 morts et 2 blessés l UNE COLLISION ENTRE UN MINI-BUS ET UN SEMI-REMORQUE À AÏN SEFRA PAGE 15 VEND. 12 - SAM. 13 FÉVRIER 2016 - 3-4 DJOUMADA EL OULA 1437 - N° 7715 - PRIX 15 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58 P E ER RI IS SC CO OO OP P Riadh-El-Feth attend un plan d’urgence DIGOUTAGE Par Arris Touffan Oued Street Franchement, c’est duraille. Je me suis levé ce matin avec plein de bonne volonté enténébrée par quelques interrogations existentielles peut-être sans réponse. Ok, tu as l’infinie chan ce de vivre dans un pays formidable où, chaque fois que ça coince, on envoie la Constitution se faire ravaler la face chez l’esthéticienne. OK, tu vis avec des artistes qui savent mieux que personne retoucher comme une photo abîmée la «loi fondamentale». Mais cette habileté change quoi à ton quotidien ? Tu vois toujours l’horizon encombré, le prix du baril fait des tontonneaux, et l’euro s’échange à 192 DA chez les cambistes ambulants de Oued Street ! Et n’oublie surtout pas de payer le parkingueur, hein ! A. T. [email protected] [email protected] Vend. 12 - Sam. 13 février 2016 - Page 2 Joyau architectural, Riadh-El-Feth, qui faisait la fierté des Algérois, n’arrive toujours pas à retrouver son lustre d’antan. Un simple tour à «Houbel» et vous constaterez de visu la déchéance de ce centre qui fut, à un moment, un haut lieu de culture. Plusieurs commerces sont fermés et ceux qui sont ouverts n’ont aucune vocation, ni de près ni de loin, avec l’art. Et d’ailleurs, son parking est devenu, par la force des choses, un entrepôt de véhicules pour certains concessionnaires. Où est le cahier des charges ? À chacun sa charte... graphique En Algérie, chaque ministère a sa propre charte graphique dans les correspondances (police de caractères). Certains ministres y ajoutent leur petite «touche» pour montrer leur «islamité». Les services du Premier ministre devraient normaliser les choses afin de mettre fin à cette vraie anarchie graphique. Une fuite d’eau bloque la... circulation Pendant plusieurs heures, la circulation automobile sur l’axe de l’autoroute Alger-Zéralda a été fortement perturbée. Le motif n’avait aucun lien avec les fréquents accidents de la route qu’enregistre cet axe. Il s’agissait tout simplement d’une... fuite d’eau qui a complètement submergé l’autoroute. Un jour, un sondage Pensez-vous que la douane peut mettre fin à l’importation des médicaments contrefaits ? OUI NON Sans opinion Pensez-vous que la télévision publique (ENTV) a su faire face à la concurrence des télés privées algériennes ? Oui : 52,20% Résultat sondage Non : 46,80% Sans opinion : 1% Y’a pas de doute, on est les meilleurs ! S O I T D I T E N PA S S A N T Il est des matins comme ça où, sitôt les yeux ouverts, vous repensez à une discussion que vous avez eue la veille avec des amis et où il a inévitablement été question de crise. Personnellement, je n’aime pas les jours où cela m’arrive, parce que, allez savoir pourquoi, au même moment, je ne peux m’empêcher de penser à notre valeureux président de la République. Je pense à lui, à toutes les acrobaties faites en son nom et à celles destinées à convaincre essentiellement les autres qu’il est un chef d’Etat que le monde serait bien inspiré de nous envier. Mais comme dans l’affaire personne n’est dupe et que tous font semblant d’y croire au nom de la cordialité due à un partenaire aussi important que l’Algérie, j’essaie de comprendre pourquoi, sans exception, les invités qu’il reçoit s’escriment à rouler dans la farine les citoyens que nous sommes ? Pourquoi se croient-ils tous obligés d’en faire des tonnes à propos de ses capacités à gérer le pays ? Je n’arrive pas, malgré tous les efforts que je fais dans le bon sens, à croire que Bouteflika soit naïf au point de croire réellement qu’il est le maître absolu de ses actes, à défaut de l’être de ses gestes ? Et une question en inspirant une autre, je me demande quel intérêt on a à aider au main- tien en l’état un système qui montre autant d’essoufflement que d’incompétence ? Les visiteurs étrangers qui ne sont dupes de rien cautionnent bien volontiers tous ces actes destinés à nous détrousser, comme la construction de la gigantesque mosquée, moins conçue pour la méditation et la prière que pour satisfaire un besoin obsessionnel de reconnaissance. A chaque dirigeant mégalomaniaque son astuce pour prolonger son règne ! Mais pourquoi s’en prendre aux autres si les premiers concernés que nous sommes ne savent plus comment réagir face à la moindre injustice ? Dans un pays où l’on Par Malika Boussouf [email protected] reconduit volontiers aux affaires ceux qui ont fait le plus de tort à la communauté, pourquoi s’étonner que l’on se soumette avec tant d’ardeur à la maltraitance de la vie et à celle des gouvernants ? M. B. Actualité 3 Quatre groupes pour relancer le secteur Le Soir d’Algérie Vend. 12 - Sam. 13 février 2016 - PAGE NOUVELLE RESTRUCTURATION DANS LES TRANSPORTS Une nouvelle organisation du secteur des transports verra le jour très prochainement, a-t-on appris de source sûre. Les initiateurs de cette restructuration ont mis en place quatre groupes, en l’occurrence les transports terrestres de voyageurs, maritimes et aériens et la SNTR. Abder Bettache - Alger (Le Soir) - Se trouvant actuellement au niveau du département des transports, la copie portant nouvelle restructuration du secteur des transports sera au centre de la prochaine réunion du Conseil des participations de l’Etat (CPE). Mais en attendant la réunion qui sera présidée par le Premier ministre, il est programmé avant la fin du mois en cours une autre réunion de tous les managers du secteur des transports sous l’égide du premier responsable du secteur. La même source ajoute que cette réorganisation a été décidée par le gouvernement qui reste déterminé à maintenir l'investissement dans le secteur, avec 832,7 milliards de dinars (7,7 milliards d'euros) pour être affectés au ministère des Transports dans le cadre du nouveau plan de cinq ans (2015 – 2019). Mais en attendant la validation par le CPE de cette nouvelle réorganisation, il est attendu des différents groupes en charge de la gestion des portefeuilles des différentes entreprises de remettre à la tutelle des «rapports détaillés», portant notamment sur l’état des dettes des entreprises, qui englobe notamment les découverts bancaires et la situation fiscale. C’est le cas particulièrement pour le groupe transport terrestre, ou la SGP FIBDER qui compte plaider auprès du CPE le rachat du découvert bancaire d’un montant de 4 980 millions DA et l’effacement de la dette fiscale (pénalités et majorations) d’un montant de 200 millions DA. Cela dit, il est important de rappeler que cette idée de reconfiguration du secteur des transports a vu le jour au lendemain du constat établi par le ministre M. Boudjemaa Talai, suite à la série de réunions tenues avec les responsables des compagnies publiques des transports aérien, maritime et terrestre, ainsi que les directeurs des transports des 48 wilayas. Selon lui, le «manque de coordination» entre les structures est la cause principale des problèmes que vit le secteur. Le programme quinquennal 2015-2019 pour le secteur des transports prévoit, faut-il le rappeler, la poursuite du dédoublement des voies ferrées sur l’ensemble de la rocade nord, l’électrification progressive de l’ensemble du réseau, la réalisation de nouvelles gares, la réalisation du port commercial de la région centre ainsi que l’engagement de nouvelles opérations d’extension et de réalisation de nouvelles lignes de métro. Concernant le transport maritime, on accorde une attention particulière pour le projet du futur port commercial de la région centre prévu entre les villes de Cherchell (Tipasa) et de Ténès (Chlef) dont le coût nécessite un investissement de près de 200 milliards DA. Les financements pour la réalisation de cette infrastructure d'envergure, qui devra être réalisée en 3 étapes dans un délai de 10 ans, ne seront pas supportés par l'Etat. Une partie de ce budget concerne la réalisation de nouveaux projets alors que le reste sera affecté au titre des compléments d'autorisations de programmes pour certains projets ayant connu des modifications ou des extensions importantes durant leur réalisation, avait expliqué le ministre. Pour rappel, depuis 2001, le secteur public marchand regroupé en une trentaine de SGP et d’entreprises publiques économiques (EPE) non affiliées, sous l’autorité du ministère en charge des participations de l’Etat, est régi par les dispositions de différents textes, notamment l’ordonnance 01-04. Ce n’est qu’à partir de l’année 2008, et sur résolution du Conseil des participations de l'Etat (CPE), qu’il avait été décidé que chaque ministre sectoriel concerné par l’activité de la SGP assure la présidence de son assemblée générale et le suivi du développement des entreprises en portefeuille. C’est ainsi que le portefeuille du secteur public marchand a été ventilé entre différents ministères. Ce portefeuille est constitué de 18 SGP et de six EPE non affiliées dans le secteur de l'industrie, de trois SGP et de quatre EPE. A. B. SURABONDANCE CONTINUELLE DE L'OFFRE ET CONFLITS D'INTÉRÊTS ENTRE MEMBRES DE L'OPEP Le pétrole à bas prix a encore de beaux jours devant lui Les prix du pétrole ont augmenté, hier vendredi, en cours d'échanges européens, après une forte baisse la veille à un plus bas en près de 13 ans à New York. Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en avril valait 31,42 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 1,36 dollar par rapport à la clôture de jeudi. Younès Djama- Alger (Le Soir) - Le cours du Brent était en effet tombé jeudi à 29,97 dollars, son niveau le plus faible en deux semaines et demie. Le 20 janvier, il était tombé à son plus bas niveau depuis début novembre 2003, à 27,10 dollars. Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de «light sweet crude» (WTI) pour livraison en mars prenait 1,13 dollar à 27,34 dollars. Le prix du WTI était tombé jeudi à 26,05 dollars, au plus bas depuis début mai 2003. «Les cours du brut étaient orientés à la hausse vendredi, grimpant d'environ 5%, alors que le ministre de l'Energie des Emirats arabes unis a entretenu les spéculations sur une possible collaboration entre membres et non-membres de l'Opep (Organisation des pays exportateurs de pétrole) pour réduire la production mondiale», ont commenté les analystes. Selon eux, malgré un retour des spéculations, une réduction effective de la production, en collaboration ou non, semble peu probable notamment car la Russie et l'Arabie Saoudite pompent actuellement à des niveaux presque record. Pour rappel, les cours du pétrole continuaient de se rapprocher de leurs plus bas niveaux depuis 2003 jeudi à l'ouverture new-yorkaise, plom- bés par la surabondance générale et une nouvelle chute des marchés mondiaux, dans laquelle la déprime de l'or noir joue elle-même un rôle. «Tant que l'économie va rester faible et la demande morose, le marché pétrolier restera à un bas niveau», analyse un expert. Les observateurs affirment qu’avec la surabondance continuelle de l'offre et les conflits d'intérêts entre membres de l'Opep, qui continuent à injecter des niveaux record de production sur le marché, le pétrole à bas prix risque d'avoir encore de beaux jours devant lui. La production de schiste en chute de 500.000 barils par jour Parallèlement, et comme conséquence de la chute du prix du pétrole, le secteur des énergies non conventionnelles américaines pourrait en subir le contrecoup. Si le cours mondial descend en dessous de la limite fatidique de 22 dollars, le marché du gaz de schiste sera confronté à des problèmes de rentabilité, préviennent des analystes. Les puits américains continueront toutefois à fonctionner et à être rentables, si le baril de Brent reste au-dessus de ce seuil. «22 dollars, c’est un seuil qu’il faut surveiller de près, selon Emmanuel Lechypre, éditorialiste de BFM TV. Prenons le Dakota, une grande région de production de schiste avec un million de barils par jour pour 10 000 puits ; le seuil de rentabilité de ces puits est à 22 dollars. Cela veut dire que tant que le baril de Brent reste sur les marchés au-dessus de 22 dollars, ces puits vont continuer à fonctionner». Le P-dg de Total Patrick Pouyanné a déclaré récemment que la production de pétrole de schiste était en chute depuis mars 2015, ayant diminué de 500.000 barils par jour. Y. D. Des mesures pour «préserver» la crédibilité des examens officiels ÉDUCATION NATIONALE Le secteur de Benghebrit se veut désormais plus rigoureux concernant l’organisation des examens de fin de cycle et les sanctions relatives aux tentatives de triche. Ainsi, plus intransigeant quant à l’octroi des diplômes certifiant du succès des candidats. Naouel Boukir – Alger (Le Soir) - Lors de la conférence régionale des cadres de l'éducation des wilayas du centre organisée jeudi à Alger, la ministre de l’Education nationale est revenue sur une série de mesures qu’elle souhaiterait appliquer dès cette année scolaire afin de «préserver» la crédibilité des examens officiels. Insistant spécialement sur celui du baccalauréat, Noria Benghebrit a parlé de «mesures rigoureuses» quant aux pénalités liées aux tentatives de triche ; si le fraudeur use notamment des «nouvelles technologies» lors de son épreuve. Les sanctions seront définitivement intransigeantes, pouvant aller jusqu’à cinq ans d’exclusion de l’examen du bac, a assuré la ministre. Dans le même sens, elle a rajouté que son département élabore actuellement une campagne de sensibilisation des élèves et des parents sur «les retombées» de ce genre de pratiques sur l’avenir scolaire, entre autres, des «tricheurs». En l’occurrence, N.Benghebrit a rappelé pour la énième fois que les examens de rattrapage, prévus fin juin prochain, n’impliquent que les élèves des trois cycles dont la moyenne générale varie entre 4 et 4,99 sur 10 ou entre 9 et 9,99 sur 20. Ceci ne concernant évidemment pas les classes d’examens nationaux (5e, BEM et bac). Néanmoins, la ministre, se voulant rassurante, a promis la réactivation du «dispositif de soutien pédagogique» dédié aux classes de terminale en leur offrant «également» la possibilité d’exploiter le site de l’Office national de l’enseignement et de la formation à distance. Par ailleurs, afin d’assurer le bon déroulement des examens relatifs aux trois cycles, N. Benghebrit a souligné la nécessité de coordonner les procédures administratives (octroi des pièces d’identité numérique aux candi- dats se présentant au baccalauréat) avec le volet logistique. Tout en veillant au respect de ce qu’elle a qualifié de «règles de sécurité». Ceci, en vue de «garantir», encore une fois, «la crédibilité» de ces examens. N. B. POSTES OUVERTS AU CONCOURS DE RECRUTEMENT DES ENSEIGNANTS Benghebrit attend les précisions de la Fonction publique La ministre a révélé jeudi, à l’occasion de la conférence régionale des cadres de wilayas du centre, que le concours de recrutement des enseignants est planifié pour la fin du mois de mars prochain. Par contre, la question relative au nombre de postes à pourvoir demeure toujours une interrogation. Puisque cela est du ressort de la direction de la Fonction publique, qui n’a toujours pas communiqué l’effectif et les nouvelles spécialités intégrées, selon Benghebrit. Ceci à quelques semaines du concours en question. Sachant que dans une déclaration antérieure, la ministre a annoncé que ce nombre ne sera pas «loin» de celui de l’année précédente, étant de 190 000 postes. D’autre part, N. Benghebrit a rappelé que cette épreuve sera désormais fractionnée en deux parties, l’une étant écrite et l’autre orale. N. B. Actualité Le Soir d’Algérie Vend. 12 - Sam. 13 février 2016 - PAge 4 La coopération algéro-tunisienne s’intensifie SANTÉ ET ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR La Tunisie mise beaucoup sur le partenariat algéro-tunisien dans le domaine de la santé. Lors de sa visite ce jeudi, au Centre national d'imagerie médicale (Cnim) du CHU Mohamed-Lamine Debaghine à Alger, le ministre tunisien de la Santé, Saïd Aïdi, a justement insisté sur la promotion de ce partenariat notamment à travers l'investissement dans l'industrie pharmaceutique. Un investissement commun qui, selon lui, permettra d’«envisager l'exportation vers les pays africains». Le procès-verbal de coopération, au titre de la mise en œuvre de la convention de coopération conclue entre l’Algérie et la Tunisie en octobre dernier, a été signé par les deux parties qui ont souligné la nécessité d’une coopération bilatérale en matière de surveillance épidémiologique transfrontalière et en faveur de l'amélioration des services de santé dans les régions frontalières, cité par l’APS. Il a été convenu, à cet effet, de renforcer la coopération en matière de systèmes sanitaires, notamment dans les régions frontalières et d’ac- corder un «intérêt particulier» à la prévention contre les maladies à travers la garantie du traitement aux populations de ces régions. Par ailleurs, les deux pays ont également signé le même jour à Tunis, le procès-verbal des travaux de la commission algéro-tunisienne élargie dans le domaine de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique. Signé par le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Tahar Hadjar, et son homologue tunisien, Chihab Bouden, cette coopération vise entre autres à «améliorer la performance pédagogique et de recherche et à généraliser la coopération scientifique». Il est également question de valoriser le travail entre les universités de la bande frontalière et de l’élargir à la majorité des universités pour permettre la présentation de magister/master ou le doctorat (doctorat d'excellence). La commission veillera ainsi à définir le domaine de la coopération scientifique dans les spécialités d'intérêt commun sous forme de «projet d'une Conclusion de plusieurs accords, dans les domaines de la santé et de l’enseignement supérieur. école de doctorat spécialisée». Hadjar estime que les résultats obtenus devraient hisser la coopération algéro-tunisienne à «un niveau supérieur», ce qui dénote «la volonté des deux pays à aller de l'avant, vers un avenir prospère». Selon lui, les perspectives de la coopération bilatérale sont «prometteuses» notamment dans les domaines de la recherche scientifique, du progrès technologique et de l'échange inter-universitaire, UNE COLLISION ENTRE UN MINI-BUS ET UN SEMI-REMORQUE À AÏN-SEFRA 13 morts et 2 blessés Un grave accident de la route, survenu sur les hauteurs du hameau Draâ-Saâ, situé à une quarantaine de kilomètres au sud de Aïn-Sefra (RN6) et 10 km au nord du chef-lieu de la commune de Moghrar, a causé la mort de 13 personnes (5 femmes, 7 hommes et une fillette) et une autre a été grièvement blessée. Le drame s’est produit dans la matinée de ce jeudi, suite à une violente collision entre un mini-bus assurant la navette entre la localité de Moghrar et Aïn-Sefra et un poids lourd semi-remorque. L’hécatombe sur nos routes continue donc à moissonner des vies humaines, tellement le choc était très violent tous les occupants du minibus (fonctionnaires, pères de famille, mères de famille, jeunes et moins jeunes) ont péri dans cet accident très grave, a-t-on appris auprès de la Protection civile de Naâma, qui a aussitôt déclenché les premiers secours en évacuant les dépouilles vers la morgue de l’hôpital Mohamed-Boudiaf de Aïn-Sefra. Une enquête a été ouverte par la brigade de Gendarmerie nationale pour déterminer les circonstances exactes de ce drame qui a endeuillé toutes les populations des régions de Moghrar et de Aïn-Sefra. B. Henine outre des ressources humaines qualifiées à même de consolider les liens bilatéraux. Pour le ministre tunisien, la signature de ce procès-verbal «vient de hisser le niveau de la coopération bilatérale afin d'aboutir à une vision d'avenir» dans le domaine de l'enseignement supérieur et de tisser des relations d'amitié entre les étudiants des deux pays, cadres de demain, pour «édifier un Maghreb arabe prospère». Synthèse Ry. N. Secousse tellurique de 3,1 à Blida Une secousse tellurique de magnitude 3,1 sur l'échelle ouverte de Richter a été enregistrée hier à 6h26 (heure locale) dans la wilaya de Blida, annonce un communiqué du Centre de recherche en astronomie astrophysique et géophysique (Craag). L'épicentre de la secousse a été localisé à 8 km au sud-est de Hammam Melouane (wilaya de Blida), précise la même source. (APS) APRÈS LE VOYAGE DE MOHAMMED VI À LAÂYOUNE OCCUPÉE, BRUXELLES INSTALLE UN PÉRIMÈTRE DE SÉCURITÉ AVEC LE MAROC Federica Mogherini retire le filet de l’UE Mohammed VI est à Laâyoune au Sahara occidental colonisé pour peser sur le rapport de force en vue de l’ouverture, prochaine et certaine, des négociations avec le Polisario. Bruxelles prend ses distances. De notre bureau de Bruxelles, Aziouz Mokhtari En à peine quelques semaines, le roi du Maroc a effectué deux visites surmédiatisées au Sahara occidental colonisé. Très affaibli à l’international, à cause, justement, de son entêtement à vouloir imposer une marocanité à des territoires nonautonomes, relevant de la doctrine des Nations-Unies en matière de décolonisation. Pourtant, cette descente royale sur Laâyoune mérite, clairement, d’être analysée froidement. Autour du monarque marocain au palais royal à Rabat, deux lobbies présentaient des arguments pour ou contre aller à Laâyoune. C’est, paradoxalement, l’état-major de l’armée qui portait la thèse de l’éloigne- ment de Mohammed VI de la gestion du dossier, en ces temps politiques «difficiles» et «incertains» sur la notion des «provinces du sud» (Sahara occidental, ndlr). Les militaires, au contact du réel, du concret, des réalités, savent, pertinemment, que les populations sahraouies des territoires occupés n’ont pas peur des bidasses marocaines en folie répressive folle. Appuyés par les rapports des renseignements, les chefs de l’armée conseillent au roi de faire de la politique, de gagner du temps, de tergiverser quitte à accepter de rencontrer des délégations du Polisario. Mohammed VI semblait, à l’évidence, convaincu par l’argumentaire de la caserne. Il charge deux de ses principaux conseillers de prendre langue, secrètement, avec des responsables de l’Union européenne pour leur faire part de la «volonté marocaine d’opter pour la sagesse» et de négocier avec le Polisario. Les Européens consultés restent, cependant, sceptiques et mettent en garde Rabat contre le louvoiement. «Une négociation, a précisé Federica Mogherini (numéro 2 de la Commission européenne et gestionnaire pour les 28 du dossier sahraoui, ndlr), est une négociation, il est dangereux et contre-productif de vouloir discuter en dehors des bases juridiques de l’ONU». La responsable des relations extérieures et de la sécurité commune de l’UE savait de quoi elle parlait. Et comment ! Les envoyés spéciaux de Mohammed VI avaient, effectivement, laissé entendre que les discussions avec le Polisario pouvaient avoir lieu mais en dehors de «toute pression». Comprendre, ne pas s’engager sur le plan de paix onusien, sur le principe du référendum d’autodétermination et sur le statut définitif du territoire. Federica Mogherini, Italienne chevronnée et évaluant les chances, nulles, de la doléance marocaine, oppose un non poli, néanmoins ferme, à Rabat. Le roi du Maroc sollicite, ensuite, Paris pour forcer la main à Alger et à Tifariti pour contribuer à la «nouvelle initiative de paix». Les Français refusent et disent à leurs interlocuteurs pourquoi. Ni les Sahraouis, ni les Algériens, ni aucun Etat au monde d’ailleurs ne s’aventureraient à «parrainer» une telle offre qui mènera vers l’impasse, pire, ranimera de vieux démons. L’Elysée et Matignon profitant de l’occasion pour signifier à l’officier du renseignement marocain, chargé par le roi de sonder Hollande et Valls sur l’affaire, de transmettre à son monarque le message à peu près suivant : «Il est temps pour le Maroc de penser, sérieusement, à régler le dossier sahraoui conformément au consensus international». Les Français précisent, ensuite, qu’ils n’opposeraient plus, dorénavant, leur «veto» à des résolutions contraignantes pour le Maroc sur le Sahara occidental. Après l’échec de cette option dite politique, les faucons civils dont les agents israéliens, montrent la voie, la seule qui vaille à leurs yeux, celle de l’intransigeance et du «Sahara marocain pour l’éternité», à l’image de «Jérusalem, capitale éternelle d’Israël». Mohammed VI colérique, sanguin, incapable de faire la part des choses, opte dès lors pour la fuite en avant. Mohammed VI travaille, dorénavant, comme un trapéziste sans filet. Attention à la chute... A. M. Photo : D.R. Cette fin de semaine a connu une intense activité au niveau des relations algéro-tunisiennes avec des visites ministérielles de part et d’autre et la conclusion de plusieurs accords, notamment dans les domaines de la santé et de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique. Actualité Le Soir d’Algérie Vend. 12 - Sam. 13 février 2016 - PAGE Quelle feuille de route pour l’opposition ? 5 L’ICSO TRANCHERA LE 28 FÉVRIER POUR LA DATE DE SON DEUXIÈME CONGRÈS Salima Akkouche – Alger (Le Soir) – Le deuxième cycle des réunions des trois commissions installées par les membres de l’Icso pour préparer le second congrès de l’opposition après celui tenu le 10 juin 2014, s’est tenu jeudi dernier au siège du MSP. Le troisième et dernier conclave de ces commissions aura lieu jeudi prochain. Ainsi, les membres de l’Icso auront bouclé leurs préparatifs pour être au rendez-vous du mois de mars prochain, où devait se tenir le deuxième grand congrès de l’opposition. Lors de la réunion du jeudi, 21 janvier, les membres de l’Icso ont arrêté la date du 27 mars prochain pour la tenue du Mazafran II. Cependant, ça sera le 28 février prochain que les partis de l’opposi- tion réunis au sein de l’Icso trancheront définitivement sur la date exacte et la salle où devra se tenir ce second grand rassemblement, après celui de la CNLTD (Coordination pour les libertés et la transition démocratique), qui s’est agrandie après être rejointe par le Pôle des forces du changement. Joint par téléphone, Sofiane Djilali, président de Jil Jadid et membre de l’Icso, a expliqué que lors de la dernière réunion, les membres de l’Icso ont installé trois commissions. L’une chargée de la préparation des textes politiques et présidée par Farouk Tifour membre du MSP, la deuxième est chargée de la préparation de tout ce qui est lié à la logistique et elle est présidée par Khaled Dehina, membre de Talaie El Photo : Samir Sid. Le troisième et dernier round des rencontres des trois commissions installées par l’Icso, chargées des préparatifs du second congrès de l’opposition se tiendra jeudi prochain. L’Instance de concertation et de suivi de l’opposition sera fixée sur la date définitive de son deuxième grand sommet, qui sera communiquée le 28 février prochain, lors d’une conférence précongrès. Quelle feuille de route pour l’opposition qui se réunit au moment où la nouvelle Constitution, tant contestée, est déjà adoptée ? Le second congrès de l’opposition se tiendra jeudi prochain. Houriet et la troisième est chargée du volet communication et protocole et elle est présidée par maître Mohand-Arezki Ferrad. Pour rappel, c’était le 10 septembre 2014 que l’Icso a été installée dans le but de constituer un front commun de l’opposition. Laquelle devrait proposer aux Algériens un programme pour une sortie de crise à travers une transition démocratique consen- suelle. Mais plusieurs dates ont été avancées pour la tenue du Mazafran II avant d’être reportées. Initialement annoncé avant la fin de l’année 2015, le grand rassemblement de l’opposition a été reporté pour le 18 février dernier avant qu’une nouvelle date ne soit annoncée en janvier dernier pour le 27 mars prochain. Actuellement, un consensus, nous dit-on, a été arrêté pour le mois de mars, certes, mais la date exacte n’est pas encore définitive. Le Mazafran II se tiendrait alors que la nouvelle Constitution tant contestée a été adoptée. Quelle feuille de route adopteront les partis de l’opposition lors de ce prochain congrès? Et surtout finira-t-elle par être mise en œuvre sur le terrain ? S. A. «La plupart des décisions non exécutées concernent l’administration publique» ORAN/ 1ER FORUM NATIONAL DES HUISSIERS DE JUSTICE Amel Bentolba - Oran (Le Soir) Abordant le rôle de l’huissier de justice dans l’exécution des décisions de justice, M. Bouchachi Brahim, président de la Chambre nationale des huissiers de justice, dira qu’elle se déroule à un très bon rythme. «Pour vous dire, les décisions de justice de 2016 sont en cours d’exécution. Dites-vous que pour toute décision non exécutée il y a une raison, certaines se heurtent à la réalité du terrain, d’autres font face à des difficultés d’application quand il s’agit de l’administration publique qui est protégée par des lois de l’Etat. D’où le fait que la plupart des décisions non exécutées sont celles qui concernent l’administration publique.» Pour l’intervenant, il s’agit là du raisonnement du fait du prince «je suis le juge et le décideur». Néanmoins, il estime qu’il faut que tous soient égaux devant la loi et qu’elle s’applique pour tous sans exception. L’autre rôle et pas des moindres que Photo : DR Ce jeudi, s’est ouvert à Oran le premier Forum national des huissiers de justice avec la participation de près de 1 700 professionnels algériens affiliés à ce corps auxiliaire de la justice. Cette rencontre de deux jours avait pour thème «L'indépendance de l'huissier de justice, garant de la sécurité économique et sociale». L’huissier de justice, garant de la sécurité économique et sociale. doit exécuter l’huissier de justice : le recouvrement des créances. Sur ce point précis, M. Bouchachi évoquera la situation économique du pays qui connaît une crise. «Vous savez tous qu’au ministère des Finances, ses mécanismes de recouvrement sont anciens et faibles et les employés font leur possible mais nous, les huissiers, nous avons l’expérience et les mécanismes juridiques et nous avons nos procédures pour le recouvrement. Si l’on nous accorde cette tâche et que les lois sont appliquées, nous pourrons approvisionner la trésorerie publique avec des milliers de milliards de dinars. Nous ne demandons pas de coordination avec le ministère des Finances mais nous proposons nos services et attendons la réponse. L’ère de demander est révolue, aujourd’hui, nous en sommes à celle de l’offre et de la demande». Sur un autre volet, le président de la Chambre nationale des huissiers de justice dira que lorsqu’il s’agit de mouvements de capitaux à l’étranger et de poursuivre les personnes condamnées à travers le monde, il n’est plus question de souveraineté de l’Etat mais de l’économie d’un pays. De son côté, M. Mohamed Bousmaha, membre dirigeant de la Chambre nationale des huissiers de justice, estime que « l’Algérie traverse une crise économique, suivie de la chute du prix du pétrole, ce qui a mis à nu les déséquilibres dans la gestion de l’économie nationale, parmi elle la difficulté de l’administration publique à procéder au recouvrement des dettes publiques ». Il indique que dans la moyenne nationale, ce recouvrement ne dépasse pas les 2%. Rappelant, par la même occasion, que l’huissier de justice est une force de proposition, qui tient un rôle important particulièrement en matière de recouvrement des créances de l’Etat. Invitée au 1er Forum national des huissiers de justice, la présidente de l'Union internationale des huissiers de justice (UIHJ), Me Françoise Andrieux considère que «l'huissier de justice algérien est un professionnel libéral indépendant qui offre des garanties pour le justiciable, qui est à même de couvrir toutes les activités d'exécution des décisions de justice et de recouvrement. C'est un professionnel qui garantit les échanges économiques». L'UIHJ est, dit-elle, reconnaissante quant aux efforts accomplis par les gouvernements en faveur de l'Etat de droit en plaçant la profession de l'huissier de justice au cœur du dispositif, ce qui est le cas en Algérie notamment, ajoute-t-elle. A. B. Le Soir d’Algérie Régions Prévention, diagnostic et traitement du diabète en débat Vend. 12 - Sam. 13 février 2016 - PAGE ANNABA ce rendez-vous scientifique est tout aussi intéressant à suivre car s’agissant de la prise en charge du pied et de la main diabétiques. Devraient intervenir respectivement l’un après l’autre, les Dr Guechi, Abdelaziz et Ménadi pour expliquer à leurs ouailles et non moins confrères, l’artériopathie et la neuropathie diabétiques, le cas clinique du pied, la prise en charge de la lésion du pied et éducation relative au pied, ainsi que la main diabétique. Ces cours de formation médicale continue seront ponctués par un atelier de réflexion du pied diabétique et sur le type d’organisation de soins pour une meilleure prise en charge du pied diabétique animé par l’ensemble des orateurs. A souligner que parallèlement à cette deuxième rencontre du genre, sponsorisée par le laboratoire «Novo Nordisk», des paramédicaux suivaient dans une salle mitoyenne des cours de formation continue sur la meilleure façon d’appliquer le traitement prescrit aux malades diabétiques. A. Bouacha urbain de tout survol de haute et moyenne tension à même de permettre certainement une récupération d’un portefeuille foncier important», a précisé la chargée de communication de la wilaya dans son communiqué. Le wali a déploré l’absence d’une étude de diagnostic concernant l’éclairage public, bien qu’un bureau d’étude français spécialisé dans ce domaine est venu effectuer ce travail. «Une étude malheureusement mal exploitée et mal orientée» regrette le wali de Bejaïa. Constatant une disparité dans les différents quartiers dans le domaine de l’éclairage public, Ouled Salah Zitouni a demandé au chef de daïra de Béjaïa «de remédier à cette situation». Le directeur de l’urbanisme a présenté un rapport sur le projet de réhabilitation du vieux bâti de la ville de Béjaïa. Une opération lancée en étude s’étalant sur un périmètre de 70 ha conformément au décret n° 13 -187 du 06/05/2013 portant création et délimitation du secteur de sauvegarde de la ville de Béjaïa. L’étude en question a été confiée à l’organisme de contrôle CTC/Est et comporte 4 phases : la phase 1 concerne l’identification, diagnostic et investigation de l’état des lieux. Les 2e et 3e phases concerneront «les conclusions et recommandations avant la présentation des résultats des travaux menés et leur validation». La dernière phase prévoit la mise en place du système (SIG), l’intégration des données et validation du système qui concernera 170 habitations collectives, 1100 habitations individuelles et 280 équipements publics. Les objectifs de cette étude sont le diagnostic et la connaissance exacte de l’état de santé de chaque édifice, la mise en place d’un instrument d’identification, d’information, d’analyse et d’évaluation du cadre bâti basé sur le système d’information géographique (SIG), affiner la stratégie globale de gestion et de la planification urbaine de la ville, établir un état des lieux du cadre bâti faisant ressortir les immeubles menaçant ruine, les immeubles nécessitant un renforcement ou un confortement de type léger, moyen ou lourd et les immeubles sains», souligne Kahina Ziani dans son communiqué. Les deux premières phases sont approuvées par la commission pluridisciplinaire le 06 /05/2015 tandis que les dernières phases liées à la levée de réserve et l’approbation sont prévues pour le 04/06/2015. La conclusion de cette étude permettra la prise de mesures appro- priées, soit préserver le bâti existant ou démolir les constructions menaçant ruine. Le wali a instruit le directeur de l’urbanisme afin de travailler en collaboration avec l’APC de Béjaïa dans une «concertation étroite dans toutes les opérations engagées et dans le cadre de la lutte contre les constructions illicites». Le wali a annoncé que des agents de la municipalité de Béjaïa seront assermentés très prochainement pour effectuer le travail d’inspecteur de l’urbanisme. Au cours de la même réunion, le directeur du logement a également fait un exposé de la situation des projets inscrits au profit de la commune de Béjaïa. La première autorité de la wilaya a demandé au responsable du logement d’orienter dans l’avenir tout les programmes du logement vers le site de Sidi Bouderhem puisque plusieurs équipements publics y sont également injectés. Le directeur de l’hydraulique a été exhorté par le wali de Béjaïa pour mettre fin aux différentes fuites d’eau constatées à travers les quartiers tout en déplorant l’absence d’un schéma directeur concernant l’AEP et l’assainissement. Une commission est annoncée pour prendre en charge le dossier de l’hydraulique et recenser tous les points noirs en vue d’engager des solutions appropriées. A. Kersani Enfin après une semaine de perturbatioins et autres actes de destruction de biens d'autruis, la ville de Aïn Fekroun, une localité à 25 kilomètres à l'ouest du chef-lieu de wilaya connaît un retour progressif au calme après presque une semaine de perturbations causées par des échauffourées et autres contestations de jeunes. Pour rappel, une multitude de score de parité d'un but partout, un contestations a secoué la ville résultat qui n’arrange pas Aïn après que des jeunes ont investi les Fekroun et compromet la suite du principaux boulevards de la ville et championnat. saccagé tout ce qu'ils ont trouvé Cet échec a mis les supporters devant eux. Tout a commencé lors des «Tortues» hors d'eux et les a d'une partie de football de division poussés à commettre des dépassedeux qui a opposé la semaine pas- ments inexplicables arrivant même sée l'équipe des «Tortues» aux visi- à s'opposer farouchement aux teurs venus de Sidi-Bel-Abbès, un agents de sécurité qui étaient à ce match qui s’est terminé par un moment-là en renfort. Ce climat d'insécurité qui a paralysé la ville pendant cinq jours a connu hier des signes de retour au calme. C'est grâce à la vigilance et le bon sens des sages de la région que la ville a repris sa quiétude, ces derniers dans une initiative louable initiée par les services de sécurité de la ville ont rencontré le chef de Sûreté de daïra, le chef de compagnie de la Gendarmerie nationale ainsi qu'un groupe de représentants des supporters du club local. Nos sources nous apprennent que des rumeurs ont alimenté la rue faisant état de la démolition de certaines habitations supposées illicites, ce qui a donné un autre contour aux choses et a excité davantage ces jeunes blasés par les résultats enregistrés par leur équipe de football. Voyant les choses prendre des dimensions plus graves, les services de sécurité ont même demandé des renforts des unités de wilaya limitrophes pour parer à toute éventualité. Entretemps, les services de sécurité ont entamé des interpellations dans les milieux de jeunes pour identifier les sujets qui seraient derrière ces manifestations. Moussa Chtatha DestinéS à répondre aux besoins de soins de base avec pour objectif principal la prévention primaire et la création de ponts entre les différents intervenants, les cours de formation médicale continue ont été lancés ce dernier jeudi. L’initiative d’organiser pareille manifestation scientifique sur trois jours a été prise par l’association Réseau diabétique Annaba que préside le Dr Samira Abdelaziz. Y ont pris part plusieurs praticiens, majoritairement des généralistes, qui prennent en charge 80% des malades atteints par cette pathologie, ainsi que des agents paramédicaux venus des zones enclavées des wilayas de Annaba, El Tarf, Guelma, Souk-Ahras et Tébessa. Pour les organisateurs, il s’agit d’expliquer les meilleurs moyens à mettre en œuvre pour une bonne maîtrise de la prise en charge du diabétique à travers un travail de réseau et créer des ponts entre les différents participants. Les organisateurs ont élaboré plusieurs thèmes d’intervention tels ceux portant sur la prévention, le diagnostic et le suivi du diabète développé par la diabétologue Abdelaziz. Tout au long de ses interventions en étroite relation avec l’accès aux traitements pour les patients diabétiques, cette praticienne s’est longuement attardée sur la prise en charge de cette pathologie, notamment la prévention du diabète de type 2, son diagnostic, le dépistage et la classification. «Complications aiguës» et «Complications macro-angiopathies du diabète» de respectivement Dr Far et Sedrati ont servi de thèmes d’inspiration aux participants. Ces approches ont permis à ces derniers de débattre de la disponibilité et l’accessibilité des médicaments et des technologies essentielles pour lutter contre cette maladie. L’on a ainsi évalué la prise en charge du patient et le diagnostic jusqu’au traitement y compris les longs traitements. C’est là que sont intervenues les communica- BORDJ-BOUARRÉRIDJ Changement à la tête de la Direction de l’éducation Mercredi dernier, M. Chihab Salah a été muté en tant que directeur de l'éducation de la wilaya de Batna à Bordj-BouArréridj, en remplacement de M. Ayachi Ahmed. Ce dernier a été affecté à Annaba. Une cérémonie de distinction a été organisée par le wali au siège de la wilaya de Bordj-Bou-Arréridj pour souhaiter la bienvenue à M. Chihab Salah et remercier Ayachi Ahmed pour son dévouement. Il a su piloter une Direction qui souffrait d'une crise de gestion de plusieurs années, ce qui explique sa promotion vers une Direction beaucoup plus importante. Layachi Salah-Eddine insulines» (Dr Bouabdallah). «Etant donné que le diabète est une maladie au long cours, il faut pouvoir suivre les patients sur le long terme», ont expliqué les praticiens. Compte tenu du nombre croissant des malades et de ceux en attente de diagnostic, il est important, ontils estimé, que les patients puissent être pris en charge non pas dans des centres spécialisés uniquement mais dans des structures de santé primaires tel le réseau diabète disposant de services multidisciplinaires. La 3e journée qui ponctue 6 tions programmées durant la seconde journée à savoir «Education thérapeutique et prise en charge pharmaceutique». Elles ont été développées par le Dr Bouabdallah ; «Le rôle des associations» par conjointement les Dr Abdelaziz et Ramoul ; «Diététique et activité physique» ainsi que les «antidiabétiques oraux» et «les Les dossiers du logement, le gaz naturel et l’hydraulique passés au crible par le wali UN CONSEIL DE WILAYA CONSACRÉ À LA COMMUNE DE BÉJAÏA Le wali de Béjaïa, Ouled Salah Zitouni, a réuni l’ensemble des directeurs de l’exécutif de wilaya mardi dans un conseil de wilaya consacré exclusivement à la commune de Béjaïa. En présence de l’exécutif municipal de Béjaïa, les directeurs de l’exécutif ont chacun dans son secteur présenté un large exposé de la situation des différents projets inscrits au profit de la commune de Béjaïa. Le directeur de l’énergie et des mines a fait savoir que le taux de pénétration au réseau de gaz naturel est estimé à 73%. Un taux de pénétration jugé «insuffisant» par le premier responsable de l’administration de wilaya qui a instruit séance tenante le directeur de l’énergie et des mines afin «de tout mettre en œuvre en vue de rattraper le retard à travers la concrétisation du projet des 4 487 branchements inscrits dans le cadre des perspectives de l’année 2016», rapporte Kahina Ziani, chargée de la communication de la wilaya de Béjaïa. Une instruction ferme a été donnée aussi au directeur de la SDE afin de mettre en place une commission composée des éléments de la commune de Béjaïa avec ceux de sa direction avec comme feuille de route «arrêter les modalités pratiques en premier lieu pour l’assainissement de la situation de créances impayées et ensuite recenser et nettoyer le tissu Les sages de la région à l’origine du retour au calme dans la ville AÏN FEKROUN «Je suis venu réorganiser l’université» Régions Le Soir d’Algérie Vend. 12 - Sam. 13 février 2016 - PAGE LE NOUVEAU RECTEUR DE L’UNIVERSITÉ DE BOUMERDES : 7 Question : Monsieur le recteur, on constate que l’université de Boumerdès vit depuis quelques années au rythme des grèves, fermetures de facultés et autres protestations et remous. Cette instabilité s’est répercutée sur le niveau global de l’institution ; c’est un constat que fait l’opinion publique. Cette situation a eu donc, d’une manière générale, une influence négative ; l’on constate par conséquent une stagnation et même une régression de la qualité de l’enseignement qu’elle dispense et la crédibilité des diplômes qu’elle délivre. Réponse : Vous avez en partie raison dans la mesure où je pense qu’il n’y a pas eu d’impact sur la formation. Je vais vous dire pourquoi. Pour assurer une bonne formation, il nous faut un minimum de 12 semaines d’enseignement par semestre. Nous tournons actuellement, à l’échelle nationale dans les meilleures universités, autour de 14 semaines. Mais rien ne nous empêche par exemple de ne faire que 8 semaines et au lieu de 24 heures par semaine, on en fait 36 heures. L’essentiel et qu’il ne faut pas réfléchir en grève mais en volume horaire réalisé. Effectivement, vous avez raison parce que quand je dis 36 heures, c’est antipédagogique et cela est du bourrage du crâne. Il faut donc faire très attention. En termes de la nouvelle approche de gestion, lors de ma première rencontre directe avec mes collaborateurs, les vice-recteurs et doyens, je leur ai dit que je suis venu avec deux objectifs. Le premier est très simple, je veux que l’année universitaire 2016/2017 démarre le 15 septembre. Cela veut dire quoi ? Cela veut dire que nous avons commencé, fin janvier, l’assainissement de toutes les situations de notre université pour terminer impérativement cette mise à niveau, début juillet. Le premier objectif sera donc de ramener la stabilité et la sérénité. Pour atteindre ces objectifs et démarrer l’année sereinement, j’ai demandé la concertation et le dialogue. Ma politique est de ne pas attendre que les problèmes surgissent pour les étudier, mais j’irai en amont de ces problèmes. Je suis un homme de terrain et je supporte mal de rester 8 heures dans un bureau. J’ai, par ailleurs, entamé une demande auprès de ma tutelle pour qu’elle m’aide à restructurer l’université et à la réorganiser. En effet, je dois l’avouer il y a effectivement une petite pagaille dans tous les domaines. La tutelle a été sensible à ce problème de restructuration. Il faut aussi mettre de l’ordre ; aux agents, aux responsables et aux structures d’accomplir chacun son travail. Dans ma première note qui est une indication sur mon style de travail, j’ai responsabilisé les gens. J’ai rappelé à tous et à toutes que je ne pourrai rien faire tout seul. Il faut absolument aller vers l’étudiant. Le noyau de ce secteur est l’étudiant. Nous sommes là pour l’étudiant. C’est à partir de ce principe que nous pourrions assurer une formation de qualité dans la stabilité, la sérénité avec le dialogue et la concertation. On a l’impression que l’ancienne direction a focalisé ses efforts sur la coopération tout azimut avec les entités scientifiques et universitaires, étrangères entre autres, délaissant quelque peu ce qui se passait au niveau de cette université. Est-ce que vous allez recadrer cette coopération pour orienter vos efforts vers l’intérieur de l’université ? D’abord, je ne me permettrai jamais de dire que mes prédécesseurs ont bien ou mal travaillé. Ce n’est pas à moi de les juger. Seulement, moi j’ai une politique à mettre en place et j’ai des objectifs. Mon principal souci sera la pédagogie. C’est d’abord bien former ces jeunes avec une Photo : DR L’important pôle universitaire de Boumerdès (32.534 inscrits) vit, tout le monde s’en est plaint, une instabilité qui coûte cher au plan de l’efficacité, de la qualité pédagogique de son enseignement et de la crédibilité de ses diplômes. Lui a-t-on envoyé un homme pour lui appliquer le remède nécessaire ? Directeur central chargé de la formation doctorale au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, le professeur Abdelhakim Bentellis revient au bercail puisqu’il est sortant de l’INH (Institut national des hydrocarbures) avec le diplôme de géophysicien spécialiste en exploration et production pétrolière. L’INH est, rappelons-le, l’ancêtre de l’université M’hamed-Bougara de Boumerdès (UMBB) dont le professeur a, depuis une quinzaine de jours, la charge. Il remplace le professeur Ouiza Chirifi. Homme de terrain, comme il se définit, le nouveau recteur, installé dans l’urgence, «avec des directives très précises de M. le ministre» rappelle-t-il, a pris la mesure de l’immensité de la tâche qui l’attend. Justement, notre première question va dans ce sens. formation de qualité. C’est présentement un objectif et c’est le principal. J’espère que j’aurai assez de force pour que ce ne soit pas le seul. Je vous remercie pour cette question qui me permet de dire qu’après ce premier objectif, qu’est la pédagogie qui consiste à prodiguer une formation de qualité aux jeunes qui sont en licence et en master , pour ensuite passer aux laboratoires de recherches, aux chercheurs , aux enseignants et aux doctorants. L’évolution et la visibilité de l’université se font, certes, au niveau international, mais cette évolution et cette visibilité ne se feront pas au détriment de la pédagogie. Nous sommes enseignants chercheurs, on s’occupera de l’enseignement d’abord. J’ai été agréablement surpris par ce qui se fait par certains laboratoires et unités de recherches où il y a des publications internationales de très haut niveau, mais il n’y a aucune visibilité à l’université. Ce sont de petits détails qu’il faut régler pour permettre à l’université de Boumerdès de reprendre son rayonnement parmi les plus grands pôles universitaires du pays. Monsieur le recteur, est-ce que l’université de Boumerdès a fait son bilan du système LMD et quelles en sont les conclusions tirées, éventuellement, de ce bilan ? Ce n’est pas uniquement l’université de Boumerdès qui a fait son bilan, c’est une organisation, présidée par MM le ministre et le secrétaire général, qui a travaillé durant trois mois pour organiser cette conférence nationale, laquelle a réuni 800 personnes. Nous ne reviendront plus sur le système LMD qui est bon et qui est mondial. Le problème, c’est sa mise en œuvre de manière correcte. Justement, si vous permettez monsieur le recteur, j’aimerai insister sur l’université de Boumerdés. Concernant Boumerdès, je pense que le système a été mis en place mais en fin de compte, Boumerdès a trébuché mais, fort heureusement, elle n’est pas tombée. Vous avez soulevé tout à l’heure le nombre extraordinaire de grèves, de fermetures de facultés, d’arrêts de cours. Tout ça entraîne un problème dans la formation. Ce qui est tout à fait juste et je suis tout à fait d’accord avec vous. La situation est là. Il faut trouver des solutions et essayer au moins durant ce semestre de sortir de ce marasme. Je persiste à dire que c’est l’affaire de tous. J’ai dit à tous les responsables que ces étudiants ne sont pas des fous. S’ils ferment une faculté, c’est qu’il y a des problèmes. Cependant cela ne veut pas dire qu’il faut tolérer l’anarchie. Il faut analyser certaines situations avec perspicacité en ayant une main de fer dans un gant de velours dans l’intérêt de l’étudiant. Je constate, en outre, que les instances intermédiaires entre les étudiants et la tutelle font défaut ; où sont les conseils de discipline, où sont les comités pédagogiques et les structures de dialogue ? Tout cela sera remis en marche, j’y tiens car il y va de notre université. Personnellement, j’ai une petite histoire avec cette université puisque j’ai fait mes études ici pendant la période faste et c’était une formation de qualité. J’espère être à la hauteur avec mes collègues qui sont tous solidaires avec moi. Je leur fais confiance pour qu’ils tournent la page euxmêmes. Mais la confiance a aussi des limites. Interview réalisée par Abachi L. L’opération de rapatriement des ressortissants nigériens dans leur pays d’origine largement entamée Suite à un accord intergouvernemental entre l’Algérie et le Niger, une opération de regroupement de tous les ressortissants nigériens entrés clandestinement en Algérie et vivant sur le territoire de la wilaya de Aïn Defla a débuté mardi dernier. Pour ce faire, ont pris part à l’opération, les représentants de la DAS, (Direction des affaires sociales), le CRA, (Croissant-Rouge algérien), ceux de la daïra et des élus locaux, de la Protection civile, encadrés par les différents services de sécurité, police et gendarmerie. Le panel de la commission ainsi constituée s’est rendu dans la nuit de mardi à mercredi aux environs de 21h dans les AIN DEFLA différents foyers installés dans différents quartiers des grandes agglomérations principalement. La commission a commencé par rassembler les concernés par groupes, avant de procéder à leur identification. L’objectif n’a concerné que les personnes d’origine nigérienne, les personnes d’origine malienne, pour des considérations humanitaires en rapport aux événements qui ont touché leur pays ont été uniquement identifiées. Les premiers résultats de l’opération ont permis de regrouper 82 personnes de nationalité nigérienne, 73 hommes, 7 femmes et 2 enfants dans les locaux du stade omnisports de Khemis Miliana. Selon nos sources, cette opération, encore en cours, étendue aux 36 communes de la wilaya, est inscrite pour un délai de 5 jours et pren- dra fin dimanche. On nous a affirmé que l’opération a été menée dans le respect du droit humanitaire. Pour la suite de l’opération, nous n’avons pas pu obtenir d’autres informations. Tout ce qui nous a été assuré, c'est que ces personnes seront conduites à la frontière dans leur pays et remises aux autorités concernées. Karim O. Culture Le Soir d’Algérie Vend. 12 - Sam. 13 février 2016 - PAGE 8 Assia Djebar, plus immortelle que jamais [email protected] UN HOMMAGE DE PARIS À L'ACADÉMICIENNE Un an après sa disparition, Assia Djebar n'a pas pris une ride dans la mémoire de ses lectrices et lecteurs, qui sont venus nombreux, de France, d'Europe, et aussi d'Algérie, pour lui rendre hommage. C'est au «Petit Palais», haut lieu de la culture à deux pas des Champs-Élysées, que s'est déroulé cet hommage, sous la forme de tables rondes et de lectures de textes, avec un documentaire en apothéose. Cette journée du souvenir a été animée par Fadéla Mehal (1), présidente de la Commission Culture, patrimoine et mémoire du Conseil de Paris. our entrer dans le vif du sujet, il n'y avait pas mieux que la voix de Taos Amrouche, la grande prêtresse des chants traditionnels de Kabylie. C'est ensuite, le comédien et auteur, Daniel Mesguich, qui a lu deux textes de l'écrivaine disparue, dont le premier est justement consacré à la cantatrice. Une entrée en matière idoine, pour accéder à l'univers et aux sources de la littérature d'Assia Djebar, et sur laquelle a rebondi la modératrice de la première table ronde, Mireille Calle Gruber. Cette dernière, qui est écrivaine et enseigne à la Sorbonne nouvelle, est l'auteure de plusieurs ouvrages sur Assia Djebar, dont elle a retracé la vie et l'œuvre, placées sou le signe de la cause des femmes. Évoquant le milieu dans lequel Assia Djebar a grandi, Mme Calle-Gruber a affirmé que l'académicienne a toujours su la difficulté de prendre la parole lorsqu'on est une femme. "J'écris à force de me taire", a affirmé celle qui s'est inscrite très tôt dans le rapport ambivalent à la langue française, à la fois langue de la colonisation et langue de l'émancipation pour la jeune fille qu'elle était alors. Cette langue du dominateur, du colon, cette langue de l'autre, Assia va s'employer à en faire une langue de poésie et de résistance. Elle va l'essorer, la secouer devant elle, pour la débarrasser de toute sa poussière compromettante, souligne l'universitaire citant les propres mots de la romancière. Il Photos : DR De Paris, Ahmed Halli P Assia Djebar. s'agissait de dire, d'être la voix des femmes sans voix, sans droits, proclame le refus de la polygamie et de la déshérence qui dépouille les sœurs au profit des frères (2). Cette "francophonie d'écriture", elle la travaille de termes arabes, de rythmes de l'Andalousie, des chants de femmes, ensevelies et analphabètes, "les exilées de l'écriture". C'est sur ce problème du rapport à la langue française qu'a rebondi l'écrivain et poète algérien, Habib Tengour, qui a refusé comme d'autres auteurs de se laisser emprisonner dans ce débat paralysant. Il a cité à cet égard l'exemple de Malek Haddad, un immense écrivain, qui a brutalement mis fin à une carrière littéraire prometteuse, pour ne plus avoir à écrire dans une langue qui n'était pas sa langue maternelle. Il cite aussi le cas de Kateb Yacine, moins sensible que son aîné aux pressions et à la surenchère nationalistes, mais qui a aussi cessé d'écrire, pensant que la langue l'éloignait de sa mère. Quant à Assia Djebar, à propos de laquelle il préfère parler d'ambiguïté, plutôt que d'ambivalence, Habib Tengour dit qu'elle ne s'est jamais considérée comme exilée dans la langue française. Assia Djebar qu'il a connue et souvent ren- contrée lorsqu'elle formait un duo littéraire talentueux avec Malek Alloula, disait qu'elle était habitée par cette langue, le français. Ce problème de possession, l'écrivaine va le régler par le procédé de la biographie, elle va parler d'elle, ce qui est assez rare, et dans une société où le "Je" est haïssable, à l'instar du "Moi" de Pascal. Et Habib Tengour de citer la langue du père qui lui a appris le français, et qu'elle utilisera pour sa correspondance sentimentale, en faisant "une langue entremetteuse", selon sa propre expression ironique. Cependant, note le poète algérien, Assia Djebar "va se débrouiller pour que le français soit son français et qu'il devienne arabe, algérien», sous sa plume. «Elle écrit en français, mais c'est de l'Algérien!», a-t-il relevé. Auparavant, l'historienne Michèle Perrot était revenue sur la fracture qu'il pouvait y avoir dans la vie d'Assia, d'un côté la mère et sa culture berbéro-andalouse, et de l'autre la langue française qui est loin de ce monde maternel. La langue française qui est celle de la colonisation, et qui ne concède l'instruction et l'accès à l'école française qu'aux filles qui peuvent servir son entreprise. C'est pourquoi, elle va s'attacher à donner une voix à ces femmes de l'oralité, exclues de l'écriture, "elle est la femme qui écoute devant les femmes qui parlent". Elle le fait pour les femmes dans la vie quotidienne, mais elle le fait aussi pour certaines héroïnes de l'Histoire, et Michèle Perrot d'évoquer le cas de Zoulikha, martyre de la guerre de Libération nationale. C'est à cette grande figure du combat pour l'indépendance, arrêtée et jetée d'un hélicoptère par l'armée française, qu'Assia Djebar a consacré l'un de ses livres les plus attachants "Femme sans sépulture». C'est précisément du sujet «Littérature et histoire des femmes» que devait traiter la seconde table animée par un autre historien, Gilles Manceron, avec notamment l'écrivaine Maissa Bey et Amel Chouati, la présidente du "Cercle des amis d'Assia". Gilles Manceron a évoqué la place d'Assia Djebar dans l'histoire non seulement avec son œuvre littéraire, mais en y participant. Il a rappelé comment l'écrivaine, alors élève de l'École normale supérieure de Sèvres, avait renoncé en 1956 à passer son agrégation pour répondre à l'appel lancé aux étudiants algériens afin qu'ils se joignent au combat libérateur. Maïssa Bey a précisé qu'elle aussi était fille d'instituteur, et comme Assia Djebar, son père l'a accompagnée à l'école, et lui a appris la langue française. Elle a rappelé également qu'une autre écrivaine algérienne, Leïla Sebbar, était aussi fille d'instituteur, ce qui confère à ce métier un surcroît de mérite, qui ne lui est pas toujours reconnu. Maïssa Bey a fait part de son émotion à partager cette commémoration et cet hommage à une écrivaine qui a beaucoup compté dans sa vie. C'est en lisant Assia Djebar qu'elle a été encouragée à écrire et à se consacrer à la littérature. A. H. 1) Fadéla Méhal, conseillère de la Ville de Paris, élue du 18ème arrondissement de Paris, s'est d'abord fait connaître en 2006 en créant les Mariannes de la diversité. En juin 2015, elle a fondé en juin 2015 l'association «La République ensemble», dont elle est la présidente. 2) Ce sujet suscite une passion qui n'est pas près de s'éteindre comme en témoignent les quelques interventions parmi l'assistance, et qui confirment que l'Algérie a encore beaucoup de chemin à faire pour résorber les inégalités hommes-femmes. Rachid Mimouni, forcé à l’exil par les porteurs de la malédiction « I l n'est pas facile, dans ce pays d'être administrateur. C'est un poste qui exige beaucoup de qualités. Il faut faire montre d'une grande souplesse d'échine, de beaucoup d'obséquiosité, d'un neurone toute disponibilité pour accueillir celles du chef. Il faut surtout se garder comme de la peste de toute forme d'initiative. Notre administrateur observe à la lettre ces sacro-saints principes. C'est un homme intelligent. Je prédis qu'il montera haut dans la hiérarchie.» Rien d’extraordinaire, dira-t-on. Le rédacteur de ces quelques lignes a tout simplement regardé l’actualité, particulièrement ce qui s’est passé ces derniers jours au boulevard Zighout-Youcef pour rédiger cette courte chronique. Seulement, cette sentence a été rendue publique il y a 34 ans par un homme, Rachid Mimouni, dans son roman Le fleuve détourné. La question n’est plus de savoir si Rachid Mimouni, le fils d’Alma, présentement Boudouaou, a eu raison d’écrire ce passage prémonitoire sur la société algérienne, pourtant le roman en question relatait le passé trouble de l’Algérie, mais de s’interroger sur les gigantesques capacités de l’homme à se mouvoir avec aisance dans les entrailles de la société algérienne pour sentir IL EST DÉCÉDÉ LE 12 FÉVRIER 1995 la moindre pulsion. Cette capacité talentueuse a laissé fort heureusement une liste impressionnante d’œuvres, Le printemps n'en sera que plus beau (1978), le Fleuve détourné (1982), La paix à vivre (1983), Tombéza (1984) et d’autres œuvres tout autant majestueuses font partie de l’héritage littéraire laissé par Mimouni qui reste encore méconnu en Algérie par le grand nombre de ses compatriotes. Malheureusement, l’opposition de Rachid Mimouni (1945/1995) au régime autoritaire et corrompu et sa forte implication dans le combat pour la démocratie et le respect des droits de l’Homme lui valurent de fortes inimitiés qui sont venues à bout de son attachement non démenti à sa terre natale. Il a été, par conséquent, forcé en 1993 à l’exil par la menace de mort de la part des porteurs de la malédiction. Il est mort sur son lit d’hôpital parisien le 12 février 1995. Enfin quelqu’un pense à sa date de naissance En Algérie on n’aime que la mort puisque nous ne célébrons nos héros que lorsque nous nous rappelons de la date de leur décès. Quelqu’un veut enfin renverser cette tendan- ce, du moins s’agissant de Rachid Mimouni. En effet, la Direction de la culture de Boumerdès met en chantier l’organisation d’un colloque national sur l’œuvre de l’écrivain né le 20 novembre 1945 à Boudouaou (w. de Boumerdès). «Un comité scientifique composé d’intellectuels qui ont travaillé directement ou indirectement sur l’œuvre de Rachid Mimouni qui se réunira pour déterminer les thèmes à étudier lors de ce conclave. Nous pensons pouvoir organiser cette rencontre vers le mois de novembre, date qui coïncide avec sa date de naissance», nous dira le directeur de la culture. Espérons que ces membres auront l’autorité intellectuelle nécessaire pour choisir des thèmes conduisant à l’étude de l’œuvre de Mimouni dans toute sa complexité. Par ailleurs, pour commémorer la date de son décès, la même direction a prévu pour demain une cérémonie de recueillement sur la tombe du défunt au cimetière de Boudouaou. Dans la même ville, où l’écrivain est encore méconnu par les jeunes et où aucune instance ne porte son nom, une journée d’étude sera également organisée. Des personnalités qui ont étudié le travail de l’écrivain animeront des conférences sur l’homme et son œuvre. Abachi L. Rachid Mimouni. Culture Le Soir d’Algérie Give peace a chance ! Par Kader Bakou With God on our side (Avec Dieu à nos côtés) est une chanson de Bob Dylan, dont la première version est parue en janvier 1964 sur l’album The times they are a-changin. L’artiste américain parle de plusieurs événements historiques, notamment le massacre des Indiens d'Amérique, la guerre de Sécession, les deux guerres mondiales et la guerre du Vietnam (dans la version des années 1980). Dylan écrit au début de la chanson : «Le pays d'où je viens s'appelle le Middle-Ouest. C'est là que je fus élevé et qu'on m'a appris les lois à observer. Et ce pays dans lequel je vis a Dieu à ses côtés.» Ensuite, il évoque les différentes guerres, dont la guerre hispano-américaine, que les Etats-Unis ont livrées ou connues «avec Dieu à nos côtés», chaque fois. Au sujet de la Seconde Guerre mondiale, Bob Dylan dit : «Quand la Seconde Guerre mondiale vint à son terme, nous pardonnâmes aux Allemands et nous devinrent amis, bien qu'ils aient assassiné six millions de gens, qu'ils brûlèrent dans les fours crématoires. Les Allemands eux aussi maintenant ont Dieu à leurs côtés.» Ce passage, on dirait qu’il a été écrit cette semaine de février 2016 : «J'ai appris à haïr les Russes, toute ma vie durant. Si une autre guerre éclate, c'est eux que nous devrons combattre, les haïr et les craindre, courir et se cacher et tout accepter vaillamment, avec Dieu à nos côtés. Mais maintenant nous avons des armes à base de poussières chimiques. Si nous sommes forcés de tirer sur eux, alors nous devrons faire feu. Une pression sur le bouton, puis un ébranlement mondial. Et tu ne te poses jamais de questions, quand Dieu est à tes côtés.» Que faire ? «Mais je ne peux réfléchir à votre place. Ce sera à vous de décider (...) C'est pourquoi, alors que je pars, j'ai une lassitude d'enfer. La confusion que je ressens, aucune langue ne peut la décrire. Les mots emplissent ma tête et tombent par terre. Si Dieu est à nos côtés, il empêchera la prochaine guerre.» K. B. [email protected] GALERIE D’ART SIRIUS (139, BD KRIM-BELKACEM, TÉLEMLY, ALGER) Jusqu’à la fin du mois de février : Exposition de peinture «Sirocco» de l’artiste Valentina Ghanem Pavlovskaya. GALERIE D'ART DU CENTRE COMMERCIAL & DE LOISIRS DE BAB EZZOUAR (ALGER) Jusqu’au 14 février de 9h à 18h : Expo-vente de brocante et d'artisanat. EXPACE ESPAGNE (10, RUE ALIAZIL, ALGER) Jusqu’au 3 mars : Exposition collective «Art Propos » avec les artistes Abdeljalil Machou, Mejda Benchaâbane, Djamel Talbi, Mohamed Boucetta, Athmane Allalou, Ali Grib et Selma Dahman. AÏDA GALLERY (VILLA 132, HEY ELBINA, DELY IBRAHIM, ALGER) Du 13 au 28 février : Exposition collective par les artistes Zineb Boukhalfa-Messani, Samia [email protected] 9 Algérien d’origine européenne, ces frères de combat RIE BRAI EN LI LES DERNIERS MARTYRS DE LA RÉVOLUTION DE ABDALLAH CHABANI Le lecteur qui n’a pas encore ouvert le livre pourrait croire à un essai, tant le titre et la une de couverture sont du premier degré. En fait, Les derniers martyrs de la Révolution est un roman. Et plutôt du genre bref, détonnant, humain. on auteur n’est autre que Abdellah Chabani. Oui, celui-là même qui avait créé, à l’époque, un remarquable jeu de société qu’il dénomma «Le Phénix». Cette invention se résume en un «jeu qui réunit cette bonne façon de jouer à la fois aux échecs et au scrabble, un nouveau moyen d’évasion intellectuelle, un jeu intéressant pour les littéraires et les scientifiques». Malheureusement, ce jeu a valu bien des déceptions et de déboires à son créateur, tant en France qu’en Algérie (ses mésaventures, il les raconte dans un livre publié en 2010 et préfacé par Kamel Bouchama). Abdellah Chabani, tel le phénix qui renaît de ses cendres, se rappelle à notre mémoire par ce roman paru aux éditions Enag. Pour se faire à l’injustice des hommes, il fallait écrire encore. Se relever par un ressourcement profond, c’est cette fois une œuvre romanesque qui ne devait céder aucun pouce à la haine et au ressentiment. Un message d’humanisme. Mohammed Ould Si Kaddour El-Korso, ancien président de la Fondation 8 Mai 1945, en donne déjà quelques clés de lecture, dont «la raison d’être du passionnant roman de Abdellah Chabani». Il souligne, dans sa préface : «La guerre de Libération algérienne n’a été ni une guerre de religion ni une guerre d’une communauté contre une autre. C’est pourquoi nous retrouvons dans les rangs du FLN-ALN des Européens d’origine catholique, des protestants et des hébraïques, des laïcs et des communistes. Il ne s’agit pas de les quantifier en disant combien ils étaient, mais de souligner qu’ils étaient là, au front, même si la plupart d’entre eux étaient dans le camp adverse. Ne dit-on pas que c’est la conviction qui fait la force et non le nombre.» Le préfacier de s’interroger ensuite : «Combien sont-ils les Algériens de l’après-guerre qui savent que des Européens ont prit fait et cause S pour l’indépendance de notre pays, de leur pays natal au point qu’ils réfutent par moment violemment l’appellation d’Européens : nous sommes, disait le défunt professeur Pierre Chaulet, des Algériens d’origine européenne. La nuance est grande et elle explique bien des choses, dont leur engagement aux côtés de leurs frères, les Algériens.» Juste rappel des choses et, pour ceux qui soupçonneraient Abdellah Chabani de révisionnisme par le moyen de la littérature, la préface de Mohammed El-Korso dissipe certaines équivoques qui peuvent entretenir la confusion. De même que, dans l’avertissement au lecteur, l’auteur prend soin de préciser : «Une part du récit qui suit relève de la pure fiction. Ce qui ne l’est pas et qui traduit la dure réalité, c’est bien l’évocation de faits vécus par des Algériens d’origine européenne totalement engagés dans la lutte de Libération nationale (...). Ce n’est qu’une modeste contribution que de rappeler leur mémoire à travers cet écrit.» Un récit qui part au quart de tour, en pleine «Bataille d’Alger». Personne n’est encore entré en scène, mais le décor est planté et nous sommes tout de suite dans l’action. L’histoire qui va suivre part de ce cadre hautement significatif : «Un attentat a eu lieu près de la GrandePoste. La nouvelle s’est aussitôt répandue à travers tout Alger. La grenade jetée dans un bar fréquenté par des légionnaires a fait trois morts et des blessés, dont quatre gravement atteints. L’attentat terroriste entrant dans un plan révolutionnaire était signé.» Tout comme Albert Camus, Photo : DR LE COUP DE BILL’ART DU SOIR Vend. 12 - Sam. 13 février 2016 - PAGE dans L’étranger, avait signé le meurtre de l’Arabe ! «Pourtant, l’Arabe, étranger chez lui, est tué froidement par balle dans une fiction littéraire avec coup de grâce et sans regret», enchaîne l’auteur pour marquer le ton et l’atmosphère de cette histoire. «Ambiance de terreur et de sauvage répression (...). Ce n’était plus une fiction.» Apparaît alors «un homme trapu, la soixantaine», à l’allure bourgeoise. Gaston Marget, né en Algérie, a un «commerce florissant d’importateur-exportateur bien établi sur la place d’Alger». Naturellement, «ces musulmans qui le côtoient au quotidien, il ne les percevait que comme des êtres obéissant aux ordres, ignorants et incapables d’initiatives, que la mission civilisatrice de la France peine à éduquer». Il a été témoin de l’attentat et, «malgré la gravité des événements qui prenaient la tournure d’une guerre franchement déclarée, M. Marget campait toujours dans ses croyances selon lesquelles la situation finirait bien par s’arranger un jour». Il est surtout le père de trois jeunes hommes trop dissemblables pour s’entendre. C’est dire son aveuglement à ne pas pressentir le tourbillon dans lequel allait être entraînée sa famille. Son fils aîné, Robert, 24 ans, lui cause déjà bien des soucis. Alors que ses frères sont étudiants à la Faculté de droit d’Alger, Robert a achevé sa scolarité au collège technique de Constantine, «peu avant que son père se désiste de sa ferme pour venir vivre à Alger et se lancer dans le grand commerce». à Constantine, dans la ferme parentale, il «puisa ses premières sensibilités d’humaniste au contact des ouvriers agricoles musulmans employés par son père». Robert a aussi appris à parler couramment l’arabe... L’auteur conduit son lecteur à faire des sauts dans le passé proche. Il utilise des flash-backs pour retracer le parcours singulier de Robert Marget et expliquer les motivations du personnage. Ce portrait psychologique est révélé par l’action, par des faits et des détails significatifs. Jusqu’à sa prise de conscience finale quant à la justesse du combat du peuple algérien, lequel combat mérite engagement et sacrifice. Il fallait commencer par une rupture avec l’ordre colonial, et «c’est au plus fort de la EL-OUED bataille d’Alger que Robert se détermina pour ne plus cohabiter avec son père». L’histoire prend la forme d’une tresse, le personnage principal (Robert) ne cessant de s’entrecroiser et de se rejoindre avec un autre personnage-clé (Abderrahmane Belhadj). Abderrahmane, c’est cet ami d’enfance qu’il avait connu à Sidi Mabrouk du temps où sa famille possédait une ferme à Saint Arnaud. Ils avaient tant et tant de souvenirs en commun, de choses partagées. Des liens «tissés de longue date». La famille de Abderrahmane ayant elle aussi déménagé pour s’installer à Alger, les deux amis sont redevenus inséparables. Aujourd’hui des hommes et «armés de leur conviction morale et politique, Robert et Abderrahmane se voulaient partie prenante pour combattre le colonialisme. Leur engagement dans la lutte a été décidé non sans mesurer les réels dangers qu’ils encourent». Ils ont donc été volontaires pour attaquer le bar près de la Grande-Poste, fréquenté par des légionnaires... «En acceptant d’un commun accord d’accomplir volontairement cette mission, chacun savait que son destin était lié au sort de l’autre pour la vie ou pour la mort, animés par une fraternité qui ne se recherche plus dans les liens familiaux, de tribu, dépassant les frontières de la langue, des mœurs usées, des coutumes dépassées, mais dans un idéal de justice universelle», rappelle le narrateur juste avant que l’histoire s’accélère. Arrêté par les paras, Robert subit la question. Il résiste à la torture, réussit à s’échapper avec le concours d’un appelé du contingent. Les deux amis et frères d’armes, recherchés, rejoignent le maquis où ils poursuivent la lutte jusqu’à la fin de la guerre. Ou presque. Car, comme le dit un proverbe russe, «la mort n’est pas derrière les montagnes, mais derrière les épaules». Il a suffi d’une erreur, ou plutôt d’un malentendu pour que Robert et Abderrahmane figurent parmi «les derniers martyrs de la Révolution». Hocine Tamou ........... Abdellah Chabani, Les derniers martyrs de la Révolution, éditions Enag, Alger 2015, 162 pages Plusieurs pays arabes attendus aux 4es Journées théâtrales maghrébines e nombreux pays arabes sont attendus pour prendre part aux 4es Journées théâtrales maghrébines, du 15 au 19 février courant à El-Oued, a-t-on appris mardi de l’association théâtrale locale Amoureux des planches. Neuf pièces théâtrales seront présentées lors de ce rendez-vous culturel par les représentants de 7 pays, à savoir Algérie, Tunisie, Libye, Maroc, Palestine, Egypte et Arabie Saoudite, a précisé le prési- D Boumerdassi et Meriem Kezouit. Vernissage le 13 février à 15h, avec un récital de poésie de Samia Boumerdassi. CAFÉ LITTÉRAIRE DE BÉJAÏA Samedi 13 février à 14h : Abdesslam Ali-Rachedi (médecin et ancien député), Mohamed-Lakhdar Maougal (écrivain et professeur), Amar Ingrachen (journaliste) et Mourad Ouchichi (économiste) animeront un café littéraire autour de l’ouvrage Quelle transition démocratique pour quelle Algérie ?, paru en février 2016 aux éditions Frantz Fanon. La rencontre est prévue au Théâtre régional de Béjaïa. THÉÂTRE RÉGIONAL SIRATBOUMEDIÈNE DE SAÏDA Samedi 13 février à 15h : Pièce pour enfants Protégeons la nature ! de l’Association du théâtre pour jeunes et pour enfants de Sidi-Bel-Abbès. PALAIS DE LA CULTURE MOUFDIZAKARIA (KOUBA, ALGER) dent de l’association, Nabil Messaï. Trois autres pays (Jordanie, Syrie et Koweit) prendront part au volet académique de la manifestation, à travers des ateliers consacrés aux techniques du 4e art, dont l’expression corporelle, l’interprétation, l’écriture théâtrale et la réalisation, en plus de communications ayant trait au théâtre. Le programme de ces journées prévoit aussi, en hors concours, six représentations, dont trois Samedi 13 février à 10h : Rencontre «Du roman à la poésie, nécessité ou choix personnel», avec Abderezak Boukeba, Mohamed Djaâfar, Nacer Bakria, Rabia Djalti. SALLE IBN ZEYDOUN (EL-MADANIA, ALGER) Samedi 13 février à 19h : Concert de Hamidou. LIBRAIRIE KALIMAT (27, AVENUE VICTOR-HUGO, ALGER) Samedi 13 février à 14h : Ramdane Asselah signera son livre Mémoires d’un militant de l’OS, paru à Gaia Editions 2016. COMPLEXE CULTUREL ABDELWAHAB- SALIM (CHENOUA, TIPASA) Jusqu’au 14 février de 8h30 à 18h30 : Exposition d’arts plastiques de l’artiste Irki Mahamed. Samedi 13 février à 15h : Concerts d’Amir Aïssou et Fadhila Homri. GALERIE DES ATELIERS BOUFFÉE D’ART (RÉSIDENCE SAHRAOUI, LES dédiées à la catégorie d’enfants en vue de développer le 4e art chez les petits. Les neuf pièces théâtrales projetées à ces journées ont été retenues par un comité de sélection sur un total de 30 œuvres déposées, selon la même source. Cette édition est dédiée au regretté Sid-Ali Kouiret (1933-2015) en reconnaissance à tout ce qu’il a laissé sur la scène artistique nationale comme œuvres théâtrales et cinématographiques de haute facture. DEUX BASSINS, BEN-AKNOUN, ALGER) Du 13 février au 3 mars : Expositionvente collective par les artistes Hssicen Saâdi, Youcef Hafid, Mohamed Laraba, Djanet Dahel, Mimi El-Mokhfi et Sofiane Dey. Vernissage le samedi 13 février à partir de 15h. CENTRE CULTUREL HISTORIAL (RUE LARBI-BEN-M’HIDI, ALGER-CENTRE) Samedi 13 février à 10h : L’APC d’Alger-Centre rend hommage à Lakhdar Rebbah, décédé le 6 février 1989. Conférence de Mohamed Rebbah, auteur, chercheur en histoire, intitulée «La vie militante de Lakhdar Rebbah». GALERIE BAYA DU PALAIS DE LA CULTURE MOUFDI-ZAKARIA (KOUBA, ALGER) Jusqu’au 27 février : Exposition collective d’arts plastiques «Diaf Baya», avec les artistes Jaoudet Gassouma, Amel Benghezala, Smaïl Ouchen et Hammouche Noureddine. GALERIE D’ARTS ASSELAHHOCINE (ALGER-CENTRE) Jusqu’au 18 février : Exposition de peinture par l’artiste Abderrahmane Bekhti. GALERIE D’ART DAR EL KENZ (LOT BOUCHAOUI 2, N° 325, CHÉRAGA, ALGER) Jusqu’au 20 février : Exposition des artistes Youcef Hafid, Mourad Belmekki, Ahmad Mebarki, Adlane Samet et Djamel Talbi, à l’occasion du 20e anniversaire de la galerie. La galerie est ouverte du dimanche au jeudi de 8h30 à 17h30 et les vendredi et samedi de 11h à 17h30. MUSÉE PUBLIC NATIONAL DE L’ENLUMINURE, DE LA MINIATURE ET DE LA CALLIGRAPHIE (PALAIS MUSTAPHA-PACHA, BASSECASBAH, ALGER) Jusqu’au 26 mars : Exposition «Le maître et ses disciples» en hommage à Mostefa Ben Debbagh. Le Soir d’Algérie Des espoirs mais aussi beaucoup d'interrogations Monde TRÊVE EN SYRIE Vend. 12 - Sam. 13 février 2016 - PAge 10 Aller de l'avant Les Occidentaux leur reprochent depuis des mois de frapper sans discrimination groupes extrémistes et rebelles modérés, susceptibles de s'asseoir à la table des négociations, et craignent que cela ne continue malgré l'accord de Munich, les Russes classant de nombreux groupes sous la même étiquette «terroriste». «Al-Nosra est actif à Alep et plusieurs groupes ont des liens avec cette organisation. C'est un feu vert donné aux Russes pour poursuivre leurs actions militaires tout en faisant semblant de respecter l'accord», anticipe Julien Barnes-Dacey, expert à l'European Council on Foreign Relations. Prudent, Mazen Darwich, un défenseur des droits de l'Homme emprisonné pendant trois ans par le régime, a relevé que «tous les efforts étaient bienvenus» mais appelé à bien «évaluer sur le terrain» le bon vouloir de Moscou. Pour la Turquie, vers laquelle se pressent les civils fuyant les bombardements, l'accord de Munich est un «pas important sur la route d'une solution à la crise syrienne». Il convient désormais de «stopper les frappes aériennes» et de fournir un «accès aux humanitaires", a toutefois insisté le chef de la diplomatie turque Mevlüt Cavusoglu. Les 17 pays membres du Groupe international de soutien à la Syrie (ISSG) doivent se réunir dès vendredi à 16h (15h GMT) à Genève pour mettre en œuvre le volet humanitaire de l'accord. Les négociations intersyriennes, suspendues début février en pleine offensive du régime appuyée par l'aviation russe sur Alep (nord), doivent par ailleurs «reprendre dès que possible», a insisté John Kerry à Munich. Ces négociations doivent avoir lieu «sans ultimatums et préconditions», a souligné de son côté Sergueï Lavrov. Moscou refuse notamment de faire du départ de Bachar AlAssad un préalable alors que les Occidentaux continuent d'affirmer qu'avec lui une solution durable en Syrie est impossible. L'opposition syrienne réclame des signes concrets humanitaires et l'arrêt des bombardements avant de reprendre ces négociations reportées pour le moment au 25 février. Pour Alexeï Malachenko, expert au centre d'études Carnegie de Moscou, «toutes les parties prenantes au conflit se trouvent actuellement dans une impasse absolue. Tous ont compris qu'il est temps de s'arrêter». «La Russie avait appelé tout le monde à s'asseoir à la table des négociations tout en continuant à bombarder l'un des participants. Cela ne menait nul part et les Russes l'ont compris», estime-t-il. groupe pro-gouvernemental sont retombées depuis la conclusion d'un accord la semaine dernière. La semaine a également été marquée par la mort jeudi à Hombori (nord) d'un douanier et deux civils lors d'une attaque attribuée à de présumés djihadistes. Trois militaires maliens ont aussi été tués mardi dans l'explosion d'un engin improvisé au passage de leur véhicule un peu plus au sud, près de la frontière avec le Burkina Faso. La capitale du Burkina Faso, Ouagadougou, a été frappée le 15 janvier par un attentat qui a fait 30 morts. Le 20 novembre, un attentat contre un grand hôtel de Bamako, la capitale malienne, avait fait 20 morts, outre les deux assaillants. Ces deux attaques ont été revendiquées par Aqmi, en coordination avec le groupe AlMourabitoune. La menace représentée par les organisations djihadistes en Afrique, telles qu'Aqmi dans le Sahel, les Shebab somaliens, Boko Haram au Nigeria, et le groupe Etat islamique en Libye a augmenté, a affirmé cette semaine le commandant des opérations spéciales américaines sur le continent, le général Donald Bolduc. "Ces 12 derniers mois, ils sont devenus plus actifs. Ils ont exporté des tactiques et des techniques, en particulier en matière d'engins explosifs improvisés", a précisé le général Bolduc à l'occasion du lancement au Sénégal de l'exercice militaire annuel Flintlock organisé par les EtatsUnis en Afrique avec une trentaine de pays, du 8 au 29 février. Le nord du Mali était tombé en mars-avril 2012 sous la coupe de groupes djihadistes liés à AlQaïda après la déroute de l'armée face à la rébellion à dominante touareg, d'abord alliée à ces groupes qui l'ont ensuite évincée. Ces groupes djihadistes ont été dispersés et en grande partie chassés du nord à la suite du lancement en janvier 2013, à l'initiative de la France, d'une intervention militaire internationale qui se poursuit. Mais des zones entières échappent encore au contrôle des forces maliennes et étrangères, malgré la signature en mai-juin d'un accord de paix entre le gouvernement et l'ex-rébellion. La Tunisie a annoncé hier qu'elle allait mettre en place des commissions régionales chargées d'élaborer "un plan" pour faire face aux conséquences d'une éventuelle intervention militaire internationale en Libye, pays voisin livré au chaos. de travail au niveau de chaque gouvernorat, pour se préparer à faire face de manière réussie et sur le terrain aux (...) évènements exceptionnels qui pourraient se produire", poursuit le texte, sans davantage de précisions. Le ministère de la Santé avait déjà indiqué jeudi dans un communiqué avoir consacré une réunion à l'examen d'un "plan d'urgence dans le domaine de la santé (...) en prévision de l'afflux sur le territoire tunisien de réfugiés et de migrants fuyant les frappes militaires qui pourraient se produi- re en Libye". Une éventuelle intervention militaire internationale en Libye inquiète grandement en Tunisie. "Je dis, et très clairement, aux amis qui pensent à cela (à une intervention, ndlr) de ne pas penser seulement à leurs intérêts. De penser aux intérêts des pays voisins et au premier rang la Tunisie", a récemment déclaré le président Béji Caïd Essebsi. "Avant tout acte de ce genre, s'il vous plaît, consultez-nous, parce qu'il peut vous servir mais nous porter atteinte", a-t-il fait valoir. L'accord des grandes puissances sur une cessation des hostilités en Syrie s'annonce fragile mais il constitue l'unique voie pour espérer relancer le processus de paix et stopper l'engrenage guerrier, ont estimé hier pays impliqués et experts. A l'issue d'intenses négociations, les Etats-Unis, la Russie et leurs principaux alliés dans ce dossier sont tombés d'accord dans la nuit de jeudi à vendredi sur une trêve qui, si elle se concrétise, constituera une première étape pour faire taire les armes depuis le début en 2011 du conflit qui a déjà fait 260.000 morts. «Nous avons convenu d'une cessation des hostilités dans tout le pays dans un délai d'une semaine», a annoncé le chef de la diplomatie américaine John Kerry à l'issue d'une réunion du Groupe international de soutien à la Syrie (ISSG) à Munich (sud de l'Allemagne). Les parties ont aussi convenu d'intensifier dès les prochains jours l'aide humanitaire vers les villes assiégées par le régime de Damas ou le groupe Etat islamique (EI), par voie terrestre ou aérienne. Mais pour les Occidentaux, les Russes, principaux soutiens du régime de Bachar Al-Assad dans son offensive militaire contre les rebelles, doivent désormais montrer l'exemple dans la mise en œuvre de l'accord. «Les mots doivent être suivis de faits (...) et c'est à la Russie que revient la principale responsabilité» dans ce domaine, a insisté une porte-parole du gouvernement allemand, Christine Wirtz. «Nous avons à présent la possibilité de sauver ce processus mais nous attendons dans le même temps que la période jusqu'à un cessez-le-feu ne soit pas utilisée pour une accentuation des bombardements», a-t-elle martelé en référence aux frappes russes qui visent actuellement le bastion rebelle d'Alep. Par ailleurs, la trêve exclut les groupes djihadistes tels l'EI et AlNosra - branche locale d'Al-Qaïda Deux Casques bleus de l'ONU au Mali ont été tués et trente autres blessés hier à Kidal (nord-est) par des djihadistes présumés, une semaine après l'attaque visant des policiers nigérians de la force de l'ONU à Tombouctou, revendiquée par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi). assaillants. Elle avait été revendiquée par Aqmi. La Minusma, déployée depuis juillet 2013, est la mission de maintien de la paix de l'ONU la plus coûteuse en vies humaines depuis la Somalie en 1993-1995. - et donc l'arrêt des bombardements contre ces groupes. «Nous continuerons, de même que la coalition conduite par les EtatsUnis, à les combattre», a souligné le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov. La coalition emmenée par les Etats-Unis mène depuis 2014 des raids aériens contre l'EI, essentiellement dans l'est du pays. Les Russes concentrent de leur côté leurs bombardements sur la partie ouest du pays, en appui direct à Bachar Al-Assad. Deux Casques bleus tués à Kidal "Notre camp à Kidal a été attaqué ce vendredi tôt le matin par des terroristes. Nous avons riposté, mais deux Casques bleus ont été tués, et 30 autres blessés", a déclaré à l'AFP une source sécuritaire au sein de la Mission de l'ONU au Mali (Minusma). Les "terroristes ont attaqué à l'aide de roquettes. Il y a eu au moins deux heures d'échanges de coups de feu", a indiqué cette source. Un militaire guinéen de la Minusma a précisé à l'AFP que les Casques bleus tués appartenaient à ce contingent, soulignant que parmi les trente blessés, "sept sont dans un état grave". Deux soldats guinéens de l'ONU avaient déjà été tués fin novembre à Kidal dans une attaque à la roquette contre le camp de la Minusma, revendiquée par le groupe djihadiste Ansar Dine. Le 5 février, une attaque contre une base de policiers nigérians de la Minusma installée dans un ancien hôtel à Tombouctou (nord-ouest) avait coûté la vie à un militaire malien, ainsi qu'à au moins quatre Première tournée du chef de la Minusma L'attaque de vendredi coïncide avec la première visite de terrain, entamée lundi dans le nord du pays, du nouveau chef de la Minusma, Mahamat Saleh Annadif. M. Annadif s'est notamment rendu à Kidal, bastion de la Coordination des mouvements de l'Azawad (CMA, ex-rébellion), où les tensions suscitées par l'arrivée en force dans la ville au début du mois de membres d'un MALI La Tunisie se prépare aux conséquences d'une intervention militaire en Libye En 2011, la Tunisie, pays d'environ 11 millions d'habitants, avait accueilli plusieurs centaines de milliers de personnes - Libyens et non Libyens - fuyant le conflit qui a provoqué la chute de Mouammar Kadhafi en Libye. "En prévision du développement de la situation en Libye et de ses conséquences, le chef du gouvernement Habib Essid a autorisé les gouverneurs des régions du sud-est à former des commissions régionales", a indiqué le gouvernement dans un communiqué. Elles seront composées "des diverses parties concernées afin de prendre les précautions nécessaires et mettre au point un plan Animé par Naïma Yachir Numéro 212 [email protected] ÉCLAIRAGE «la situation de l’anorexique doit être considérée avec la plus grande attention» L’anorexie est une perte de l’appétit. Elle peut être passagère et durer quelques jours, comme elle peut s’installer dans la durée pour devenir chronique. Dans ce dernier cas, elle sera à l’origine de complications liées à la malnutrition. Eclairage avec le Dr Mohamed Tahar Zerouala. ............. VOYAGE CULINAIRE Seksou bel loubiat lekbayel, une recette pittoresque Cette semaine, nous allons escalader les montagnes de Kabylie pour arriver dans un petit village accroché au sommet de l’une d’elles, semblable à ceux qu’on voit dans les contes de fées. L’anorexie mentale est une af fection chronique, qui se manifeste par une perte de l'appétit, et dont la complication majeure est la malnutrition. Connaissons-nous vraiment cette maladie ? Entre inquiétude de l'entourage, peur des complications et autres soucis des parents, les craintes s'entremêlent devant ce tableau clinique qui se traduit par un refus de se nourrir. L'équipe du S oirmagazi ne a recueilli quelques témoignages chez des jeunes filles ayant été victimes de cette affection qui constitue le diagnostic dif férentiel de l'anorexie d'origine organique. Manel, 22 ans, étudiante J’ai vécu durant une année avec une anorexie mentale. J'ai eu la chance de pouvoir m’en débarrasser progressivement. Mais elle a eu tout le temps de perturber sérieusement ma vie et celle de mon entourage. C'est une expérience qui m’a fait comprendre bien des choses. J'ai voulu apporter mon témoignage pour essayer de rassurer et d’encourager ceux qui risquent de vivre ce que j’ai vécu : on peut vaincre l'anorexie mentale, à condition de prendre la décision d'agir à temps. Mais sans pour autant jouer au psychologue, j’aimerais donc décrire les troubles dont j’ai souffert. Chaque fois qu'on parle d'anorexie mentale, on présente habituellement les symptômes classiques : perte d'appétit, fatigue, troubles d'humeur, difficultés à être à l'aise lorsqu'on est en groupe... Chez moi, cette maladie a toujours été accompagnée par deux signes très envahissants, rarement décrits par les patients et pourtant confirmés par les psychologues : une intense phobie de la prise de poids — qui m’oblige à avoir des comportements qui pourraient éviter l’obésité — et l'envie de s'isoler socialement. Zohra, 22 ans, étudiante en médecine J'ai eu ce problème à l'âge de 16 ans, alors que j'étais au lycée. Au début, je n'y ai pas attaché d'importance, pour ............. C’EST MA VIE Khalti Hamida au Lire en page 12 secours des autres Depuis son jeune âge, khalti Hamida était attentive aux soucis et au mal-être des autres. Maman, elle devenait de plus en plus sensible aux injustices sociales dont souffraient ses semblables et refusait la fatalité. Lire en page 13 ATTITUDES Vend. 12 - Sam. 13 février 2016 - PAGE moi c'était une perturbation de mon appétit due essentiellement à une abstention de s'alimenter régulièrement, bien que j'ai conservé mon appétit. Je trouvais que j'étais moche à cause de mon excès de poids, j'ai beaucoup souffert moralement. J'ai voulu être comme les stars, les mannequins et les femmes des magazines. La situation s'est compliquée avec une altération de mon état général, je me suis retrouvée au service des urgences avec un tableau clinique alarmant : fatigue, amaigrissement important, fragilité de la dentition, vertiges et nausées. On m'a gardée trois jours à l'hôpital. Les médecins m’ont orienté vers la psychologue clinicienne. Après la première séance, j’ai pris conscience de mon problème. Cette praticienne m'a beaucoup aidée, c'est grâce à elle que je me suis rendu compte qu'on ne peut pas aller à l'encontre de la nature. J'ai commencé à reprendre les kilos que j’ai perdus et tout allait pour le mieux, et comme ça, au bout de quelques mois, j'ai vaincu l'anorexie. Toutefois, j'ai gardé des séquelles sur les plans gastrique et corporel. Houria, 23 ans, secrétaire Il m’est impossible d'oublier ce que j'ai enduré comme souffrances durant deux longues années à cause de cette maladie. C'est une épreuve pénible qu'il m'est très difficile de décrire brièvement. J'ai quitté mon fiancé, mes amies et ma vie a complètement changé. Mais je suis consciente que cette affection est apparue lors d'un changement volontaire de mon régime alimentaire. Mais j'ai voulu enfin m'en sortir, car je n'en pouvais plus de ces souffrances qui m'empêchaient de vivre pleinement. C'était un processus très long, je m'en suis sortie, très forte. J'ai consulté plusieurs psychologues cliniciens, chacun «IL M’EST IMPOSSIBLE D'OUBLIER CE QUE J'AI ENDURÉ COMME SOUFFRANCES DURANT DEUX LONGUES ANNÉES À CAUSE DE CETTE MALADIE. C'EST UNE ÉPREUVE PÉNIBLE QU'IL M'EST TRÈS DIFFICILE DE DÉCRIRE BRIÈVEMENT. J'AI QUITTÉ MON FIANCÉ, MES AMIES ET MA VIE A COMPLÈTEMENT CHANGÉ. MAIS JE SUIS CONSCIENTE QUE CETTE AFFECTION EST APPARUE LORS D'UN CHANGEMENT VOLONTAIRE DE MON RÉGIME ALIMENTAIRE.» a son avis sur cette maladie, et sur les conduites à tenir qui nous permettent de nous en sortir. Une psy m'a recommandé de suivre des étapes à travers une série de consultations, pour comprendre d'où vient l'installation brutale de mon anorexie. C'est grâce à elle que j'ai déduit que c'était un problème de manque de confiance en soi, donc un problème de dysfonctionnement psy- Par Naïma Yachir [email protected] Rahla Décor apocalyptique. Des gravas, des pans de mur en parpaings jonchent le sol, du mobilier et des effets hétéroclites s’entassent dans des camions. Dans un va-et-vient incessant, des adolescents, excités, chargent les derniers ballots sous l’œil vigilant des gendarmes. Une énième rahla (recasement) dans la capitale. Les badauds suivent les pelleteuses qui, dans un bruit assourdissant, écrasent en un mouvement fracassant les baraquements, soulevant ainsi des nuages de poussière. Une armada de policiers, d’éléments de la Protection civile et agents de Sonelgaz contrôle l’opération. Assis sur les décombres, un jeune homme farfouille. Il soulève des pierres et tire des fils électriques. Il les enroule puis les dépose. Il continue sa fouille, en découvre d’autres, chique que les malades cherchent à dissimuler derrière la décision d'opter pour un régime alimentaire strict qui aboutit sur l’anorexie. Elle m'a préconisé une thérapie comportementale qui m'a beaucoup aidée à dominer cette maladie. Mes conseils aux jeunes filles qui veulent maigrir : ne vous montrez pas exigeantes face à la vie, mais prenez ce qu'elle vous offre ! Soulef, 31 ans, enseignante J’ai été victime d’une anorexie à l'âge de 26 ans. Elle s'est installée progressivement. Mais j’ai toujours préféré souffrir en secret sans impliquer ma petite famille, dont le niveau socioculturel était assez limité pour pouvoir vraiment comprendre le fond de ce problème. J'ai donc affronté toute seule cette situation, par peur de perdre mes êtres chers. Ma mère, avec qui je m’entendais le mieux, est décédée après une longue maladie. En même temps, mon fiancé m’a quittée. J’ai senti que j'avais tout perdu au point que j’ai voulu en finir à mon tour, en silence. Un jour, je suis tombée par hasard sur un documentaire très intéressant sur l'anorexie sur une chaîne de télévision étrangère, j'ai su beaucoup de choses sur cette maladie, ses facteurs déclenchants et son évolution. Ce fut un véritable déclic. Alors j'ai décidé de lutter pour m'en sortir. J'ai consulté une psy dans une unité de santé scolaire de Guelma. Finalement j'ai réussi à me sortir de ce calvaire, bien que ce fût très difficile et tout est rentré dans l'ordre. Vu mon expérience je pense qu'il s'agit également d'un pro- puis s’adresse à son compère, qui, lui, est en quête de madriers, planches, cadres de fenêtres, de portes et contreplaqués. «Je crois qu’aujourd’hui c’est notre jour de chance.» Plus loin, un sexagénaire marche sur les débris, un bouquet de fleurs en plastique à la main qu’il prend soin d’épousseter. Il se baisse, cherche, furète puis ramasse une marmite cabossée, il continue à chercher espérant trouver son couvercle. C’est sans doute cet homme qui a gagné le gros lot. Il est installé sur une chaise bancale qu’il cale grâce à un gros bloc et surveille son butin : une machine à coudre presque en bon état, un vieux téléviseur, des étagères de cuisine, des tabourets en bois et un lit de bébé. Il rêve déjà de sa fortune quand Par Nourredine Guergour blème de communication. Il faut donc en parler, mais avec des spécialistes. Fatima, 19 ans, étudiante Mon médecin pense que j'ai un profil psychologique particulier qui, selon lui, constitue un terrain favorable aux troubles d'appétit, car avant cela j'étais boulimique et j'avais 14 kg en surplus. A chaque problème, à chaque conflit, je cherchais à manger et avalais n’importe quoi pour me remplir le ventre, c'était le seul moyen pour me calmer. Pour arrêter ça été très pénible, presque impossible. J’en ai pris conscience quand mon entourage m'a signalé que j'étais en surpoids. Mon problème avec l'anorexie a commencé lorsque mon ami m'a abandonnée et j'ai pensé que c'était à cause de mon obésité puisqu'il a connu une fille plus mince que moi. J’ai décidé alors de suivre un régime strict. Au fil du temps j'ai perdu l’appétit, presque totalement, je ne supportais aucun aliment, rien ne pouvait passer dans mon estomac. J’ai commencé à me sentir faible. Aussi, avec des signes de malnutrition, mon état de santé a nécessité plusieurs hospitalisations en une année. Les médecins de l'hôpital m'ont conseillée de voir un psychiatre. Avec l'aide donc de mes parents, j'ai pu vaincre cette maladie. Mais aujourd'hui j'ai bien compris mon problème. C'était selon mon médecin traitant, une grande peur de grossir et le besoin de maigrir était si fort que j'ai cessé de me nourrir. n tout sera vendu ! La petite Manel est fascinée par les gros engins qui détruisent tout sur leur passage. «Regarde maman, on dirait des dinosaures.» Deux jeunes embarquent une porte en fer à moitié rouillée dans leur camionnette et démarrent. Les langues se délient et les mécontents dénoncent déjà les techniques sournoises d’injustice. Ce jour-là ce fut la fête pour les enfants qu’on n’a pas envoyés à l’école. Ce fut aussi une trêve pour les marchands ambulants de cette importante agglomération. De ces bidonvilles érigés depuis plusieurs années, il ne reste plus rien. Les camions, en une longue procession, prennent la route vers de nouvelles destinées. n Photos : DR Soirmagazine 11 L'anorexie mentale pour contrer l'obésité ? Enquête-Témoignages Le Soir d’Algérie Eclairage Le Soir d’Algérie Soirmagazine Vend. 12 - Sam. 13 février 2016 - PAGE PAR LE Dr ZEROUALA MOHAMMED-TAHAR, MÉDECIN ESSAYISTE 12 «La situation de l’anorexique doit être considérée avec la plus grande attention» Mais tout n’est pas irréversible, si le patient est pris en charge correctement par la médecine. Des traitements bien conduits entraînent la guérison ou du moins l’amélioration. Cette thérapie, basée sur les médicaments, vise à rééquilibrer l’individu en éliminant les carences afin qu’il retrouve la bonne forme. L’anorexie est une perte de l’appétit. Elle peut être passagère et durer quelques jours, comme elle peut s’installer dans la durée pour devenir chronique. Dans ce dernier cas, elle sera à l’origine de complications liées à la malnutrition. L’anorexie peut être un symptôme d’une maladie plus ou moins grave. Une maladie bénigne peut se traduire par une anorexie : une simple grippe, une indigestion, une petite intoxication alimentaire… Dans ces cas, la perte de l’appétit est transitoire. Le patient retrouve son appétit normal en quelques jours, ce qui élimine d’ailleurs une maladie plus grave. Dans d’autres situations, l’anorexie est le maître symptôme : le cas d’une tuberculose qui évolue, d’un cancer... En général, d’autres symptômes accompagnent cette anorexie et permettent d’orienter le diagnostic. Dans tous les cas, l’anorexie entraîne des désordres physiologiques dus aux déséquilibres alimentaires. C’est l’amaigrissement, la fatigue, la diminution de la concentration… Les carences s’installent. Chez la femme, les règles sont peu abondantes ou disparaissent. Il y a chute de cheveux, les ongles sont cassants, la pâleur est évidente due à l’anémie causée par la carence en fer. Celui-ci entre dans la composition de l’hémoglobine, pigment indispensable pour l’oxygénation des tissus. Par ricochet, les organes souffrent. Le patient est sujet à des vertiges. Cette semaine, nous allons escalader les montagnes de Kabylie pour arriver dans un petit village accroché au sommet de l’une d’elles, semblable à ceux qu’on voit dans les contes de fées. Ce village est l’un des plus pittoresques que j’ai jamais vus, autant par la place où il se trouve que par les habitants qui l’occupent. Pour arriver à cet endroit féerique, il nous a fallu grimper à travers les dédales de chemins sinueux et étroits. Il est difficile alors de croire qu’au bout de ces sentiers caillouteux, se trouvent des maisons ancestrales, bâties directement dans la rocaille, abritant des familles entières depuis des décennies. Et c’est dans ces foyers chaleureux que nous avons été accueillis par une foule de bambins vifs et hardis, curieux de nous voir débarquer ainsi dans leur village perdu au bout des temps et heureux de notre visite inopinée car les visiteurs se faisaient bien rares. Dès que nous eûmes franchi le seuil de la maison de nos hôtes, une incroyable sensation de repos et de sérénité envahit nos corps et nos âmes, et on se sentit immédiatement chez nous. Les femmes de la maison nous introduisirent dans nos appartements et s’éclipsèrent, nous laissant la liberté de nous délasser de Photos : DR L’anorex ie mentale peut s’avérer parfoi s grave Elle est causée par un déséquilibre psychique ou psychiatrique. Le patient présente des troubles du comportement alimentaire. Les jeunes filles sont les plus exposées. L’anorexie qu’on appelle, dans ce cas, mentale peut toucher également les garçons mais dans une moindre proportion. L’anorexie mentale peut s’installer à la suite d’un choc émotionnel important comme elle peut être le résultat d’une obsession de la jeune fille pour son poids. Il lui semble qu’elle est toujours en surpoids alors que la balance dont elle fait son baromètre lui indique le contraire. Elle se prive de repas, mais elle garde néanmoins de l’énergie. Elle continue à faire du sport intensément dans le but de ne pas grossir. Il lui arrive parfois de tomber dans une boulimie extrême qu’elle n’arrive pas à contrôler. A la suite de cette alimentation anarchique elle se fait vomir. La famille ou les proches s’inquiètent. La malade, c’est une vraie malade, entre dans la phase de carences. Son poids est inférieur aux normes. On peut évaluer la norme d’un indi- vidu par un calcul simple. C’est celui de l’IMC ou indice de masse corporelle. Il faut diviser le poids par la taille au carré. Plus simplement diviser le poids en kilogrammes par la taille multipliée par la taille. Le résultat est en kilogrammes par mètre carré. Le chiffre normal se situe autour de 25 kg par m2. L’anorexique est à 18 et parfois moins. Malheureusement la complication ultime est le suicide ou le décès par carence grave. Plus la prise médicale est précoce, plus les chances de s’en sortir sont grandes. Ainsi la situation de l’anorexique doit être considérée avec la plus grande attention. Ce tableau se rencontre aussi chez les femmes qui s’astreignent à un régime pour maigrir. Elles ont peur de s’alimenter. Il leur arrive d’utiliser une série de produits qu’elles considèrent amaigrissants : ce sont les laxatifs pour accélérer le transit intestinal, les diurétiques pour uriner abondamment, ce qui peut entraîner une déshydratation, des hormones thyroïdiennes qui donnent des tachycardies, des coupe-faim. Les dernières «trouvailles» pour maigrir : des produits qui déferlent sur le marché en provenance du Moyen-Orient. Leurs effets secondaires sont inconnus et ils n’ont aucune autorisation officielle de mise sur le marché (AMM) car ils sont vendus sous l’étiquette de compléments alimentaires. Quelques conseils pour mai- grir ou perdre du poids En dehors de l’anorexie mentale qui relève de soins particuliers, les conseils qu’on peut proposer pour maigrir ou ne pas prendre du poids c’est d’éviter les régimes drastiques (extrêmes). Il faut savoir que les régimes amaigrissants entraînent nécessairement des carences. Un régime alimentaire correct doit s’abstenir de sucres rapides, d’aliments trop salés ou trop gras. Le pain qui contient beaucoup de sucre doit être consommé avec modération. Les boissons gazeuses et les jus industriels doivent être proscrits. Le plus important c’est de pratiquer une activité physique régulière. n Seksou bel loubiat lekbayel, une recette pittoresque Par H. Belkadi Khalti Sekoura qui était assise sur une natte à même le sol, se leva d’un bond et ôta le linge qui recouvrait une panoplie d’assiettes en terre cuite remplies de gâteaux au sucre et au miel. Elle nous servit du café et nous invita, en insistant, à goûter aux spécialités du village. On se goinfra de mchaoucha, de sfenj, de makrout aux dattes jusqu’à n’en plus pouvoir tout en écoutant les explications détaillées de notre hôtesse sur les us et coutumes de la région. Pendant que nous papotions, une odeur alléchante qui nous arrivait des cuisines se répandait dans toute la maison et venait titiller nos papilles. C’était les jeunes femmes de la maison qui préparaient sans plus attendre le dîner et elles s’affairaient sans bruit à concocter un menu traditionnel des plus appétissants. notre périple. Les plus âgées d’entre elles restèrent cependant un moment avec nous pour nous mettre à l’aise et s’enquérir de nos besoins immédiats. Khalti Sekoura, la doyenne parmi elles, se faufila dans la pièce voisine qui servait de cuisine et au bout d’un court instant, revint suivie d’une jeune femme. Cette dernière portait une grande meïda en bois brut recouverte d’un linge blanc immaculé. Elle déposa la table basse et disparue sans bruit. LA RECETTE Ingrédients -1 kg de couscous moyen, 1 ou 2 morceaux de viande séchée (keddid), 1 poignée de cornilles (haricots à œil noir) sèches trempées la veille , 1 oignon sec, 3 à 4 navets, 3 à 4 carottes, 2 à 3 courgettes, 3 pommes de terre, 1 à 2 tomates fraîches, 1 c. à s. de concentré de tomates, 3 c. à s. d’huile d’olive, sel/ poivre. Préparation Dans le bas du couscoussier, faire revenir l’oignon émincé finement dans 1 cuillerée d’huile à feu doux jusqu’à ce qu’il devienne translucide. Laver les morceaux de viande séchée abondamment à l’eau froide pour les dessaler puis les mettre dans la marmite. Laver et couper les légumes dans le sens de la longueur en commençant par les carottes puis les navets. Ajouter les tomates réduites en purée puis le concentré de tomates. Saler, poivrer et laisser mijoter quelques minutes pour que les légumes et la viande s’imprègnent de la sauce. Mouiller ensuite avec 1 litre d’eau tiède et ajouter les haricots. En parallèle, faire cuire le couscous de la manière classique à la vapeur de la sauce. Avant la deuxième cuisson du couscous, ajouter les pommes de terre et les courgettes coupées dans le sens de la longueur et terminer la cuisson. Vérifier qu’il y a suffisamment d’eau et rectifier l’assaisonnement. Lorsque la viande, les légumes et les haricots sont bien cuits, retirer du feu. Présenter dans un grand plat de service en mettant le couscous au milieu et en plaçant les haricots dessus en dôme. Mettre alors les légumes tout autour et garnir avec les morceaux de viande. Arroser d’un filet d’huile d’olive et accompagner de piments verts grillés. n Khalti Hamida au secours des autres Le Soir d’Algérie C’est ma vie Vend. 12 - Sam. 13 février 2016 - PAGE Photos : DR Depuis son jeune âge, khalti Hamida était attentive aux soucis et au mal-être des autres. Maman, elle devenait de plus en plus sensible aux injustices sociales dont souffraient ses semblables et refusait la fatalité. ne femme au grand cœur qui vivait dans un appartement peu spacieux, mais pour ceux qui la connaissaient il était aussi grand que son cœur pour porter secours et apaisement aux autres. Sans même s’en rendre compte, elle en a fait un centre d’accueil pour les femmes qui y transitaient. Elle avait accueilli bon nombre de femmes tourmentées, ne sachant plus où aller. Un jour, effondrée, en sanglots, une de ses amies tape à sa porte. - Ghir el khir, qu’est-ce qui t’arrive ? - Ma chère amie, un malheur nous est tombé sur la tête. Qu’allons-nous devenir ? Que vais-je faire ? - Attends, attends, repose-toi, reprends ton souffle et raconte-moi. Tu t’es disputée avec ton mari ? - Non Hamida. Non. Mossiba (un malheur). Qu’est-ce que j’ai pu faire pour que Dieu me punisse ainsi ? Hamida, ma sœur, je ne sais plus où donner de la tête ! Ma fille Yasmine est enceinte. Trouve-moi une solution. Comment faire ? Quoi dire aux voisins, à la famille, dis-moi ? Khalti Hamida la dévisagea, lui prit tendrement la main : «Calme-toi mon U A nos lecteurs amie, je sais que c’est le déluge, mais je te promets que j’en ferai mon premier souci et je vais t’épargner les foudres de ta famille. T’inquiète pas, je te jure que je vais régler ce problème sans que tu t’en rendes compte. - Comment ça, tu as une solution ? - D’abord invente un prétexte d’absence, et ta fille ne sortira de chez moi qu’après son accouchement. Tu as compris ? Retourne chez toi, apporte-lui quelques affaires nécessaires, c’est tout ce que je te demande pour le moment. Et surtout calme-toi et fais comme si de rien n’était. Allez, vas-y. «CE QUI NE DEVAIT PAS SE FAIRE EST FAIT ! L’EMBARRAS EST LÀ. CE QU’ELLES SUBISSENT ET SUPPORTENT EST DÉJÀ ASSEZ LOURD POUR ELLES. DONC, IL NE FAUT PAS RABÂCHER, SE LAMENTER MAIS PLUTÔT AGIR ET LES SAUVER, ON NE VA PAS LES LAISSER MOURIR.» - Mais Hamida, et après l’accouchement ? Et le bébé? - Ecoute ma chère et tendre amie, si je décide de l’aider, c’est toi que j’aide en fait, et j’irai jusqu’au bout, c'est-à-dire que je placerai le bébé dans une famille privée de ce don du ciel. Dieu sait ce qu’il fait. Tout au long de la grossesse, son soutien était sans relâche ni calculs. Elle respectait même la durée courte des envies où elle lui mijotait des petits plats. Elle se concédait ce droit en disant que c’est un devoir de venir en aide à des femmes en pareilles situations. Elle avait juré de faire tout ce qui était en son pouvoir pour la soulager, pour lui faire oublier sa culpabilité. «Ce sont toujours elles qui subissent et encaissent en même temps. Elles sont marginalisées, jugées et condamnées aussi bien par leur propre famille que par la société tout entière. Ce n’est pas juste», disait-elle. Habitant un F4 aux alentours d’ElBiar, khalti Hamida a fait serment de porter secours aux mamans célibataires. Elle disait tout le temps : «Ce qui ne devait pas se faire est fait ! L’embarras est là. Donc, il ne faut pas rabâcher, se lamenter mais plutôt agir et les sauver, 13 Par Baya Hammou on ne va pas les laisser mourir. Dieu a toujours prôné essoutra.» Après le problème qu’à connu son amie, elle aménagea une des pièces qu’elle avait réservée à ces futures mamans. Elle avait choisi la chambre la plus spacieuse qu’elle avait dotée de deux lits et une petite armoire déjà à moitié pleine. Quelques draps, des serviettes ; mieux encore, une petite pharmacie. Elle disait sans arrêt : «Je veux que ces jeunes femmes soient très à l’aise. Ce qu’elles subissent et supportent est déjà assez lourd pour elles. Je devine le regard des gens sur ces pauvres filles. Elles sont même reniées par leurs proches, ce n’est pas la peine d’en rajouter. Il faut les sauver et sauver les pauvres innocents qu’elles portent.» Elle redoutait à chaque fois le moment de recevoir une jeune mère célibataire, mais dès que celle-ci franchit le seuil de la porte, elle est soulagée. C’est l’appréhension qui la rendait ainsi. Un jour, elle avait accueilli une jeune fille d’à peine 17 ans. Ce jour-là, on l’avait vue désemparée, très chagrinée par sa situation et surtout le fait qu’elle était aussi jeune, une enfant. Elle en voulait à toute l’humanité. La grossesse de cette adolescente était compliquée et quand elle s’est présentée seule chez elle, elle a eu des frissons. - Ma fille, t’es toute seule, t’es pas accompagnée par ta sœur comme prévu ? - Non khalti, après réflexion, on avait peur de semer le doute au sein du voisinage. - OK ! Dans ce cas, je vais voir Mouni, ma voisine du dessus, qui va m’aider. En bonne et due forme, elle ordonna à Mouni de descendre au moment opportun pour porter aide à cette jeune maman. Il faut signaler aussi que Hamida ne pouvait pas rester constamment à la maison, puisqu’elle faisait le marché et autres tâches quotidiennes de la maison. De son temps, elle apportait surtout le soutien moral. Ce qui était merveilleux chez cette femme, c’est qu’elle avait affronté la société et imposé à son mari et ses enfants cette attitude ô combien vaillante. n Cette page est la vôtre. Si vous avez été témoin de faits qui vous ont paru hors du commun, de situations heureuses ou malheureuses, si vous connaissez des personnes qui mènent une vie peu ordinaire, profitez de cet espace que nous vous offrons pour vous exprimer. Partagez-les avec nos lecteurs. Cette richesse d’expériences que vous allez leur conter les rendra, sans nul doute, un peu plus forts pour affronter avec courage la vie. Alors, à vos plumes ! Sports Le Soir d’Algérie FOOTBALL Vend. 12 - Sam. 13 février 2016 - PAGE Le «Raz-de-Mahrez» déferle sur l'Angleterre Round-up européen LEICESTER Mahrez (24 ans), un des principaux joueurs du leader surprise de Premier League, c'est l'histoire d'un gamin indolent de Sarcelles en région parisienne issu de la 2e génération d'immigrés. Un de ces gosses fluets qui a pris son temps, un de ces enfants en lequel la France n'y a pas cru et dont l'exil forcé est devenu une «Success story» outremanche. «La mort de mon père (à 15 ans, ndlr) est peut-être le point de départ. Je ne sais pas si j'ai commencé ensuite à devenir sérieux mais, à sa mort, les choses ont commencé à tourner», expliquait-il en début de saison au Guardian. «Ils disaient tous que j'étais trop maigre, que tout le monde allait me prendre le ballon, poursuivait-il dans le quotidien britannique. Techniquement, ça allait mais physiquement je n'étais pas très fort. Ni rapide d'ailleurs. Quand vous êtes petit, vous évitez les duels. A Quimper, on m'avait dit : Joue en évitant le contact. Tu n'es pas fort, il faut que tu sois plus intelligent». Formé à l'AAS Sarcelles, le jeune ANGLETERRE (26e JOURNÉE) Samedi 13 février (16h) Sunderland-Manchester United (13h45) Bournemouth-Stoke Crystal Palace-Watford Everton-West Bromwich Albion Norwich-West Ham Swansea-Southampton Chelsea-Newcastle (18h30) Dimanche 14 février Arsenal-Leicester (13h) Aston Villa-Liverpool (15h05) Manchester City-Tottenham (17h15) Mahrez est repéré en 2009 par Quimper. Après une saison chez les amateurs, il est recalé par Lens et malgré l'intérêt conjoint du PSG, le club de sa région d'origine, et celui de l'OM, celui de son coeur, il opte modestement pour Le Havre. «L'Angleterre ce n'est pas pour toi...» D'abord comme stagiaire, puis comme pro au bout d'un an. Après des débuts timides, il perce en 2e division et Leicester, qui le suit depuis 18 mois, saute sur l'occasion en janvier 2014. «On me disait, Riyad, l'Angleterre ce n'est pas pour toi, c'est trop physique. L'Espagne te conviendra mieux. Et quand je suis arrivé, j'ai adoré, je me suis dit que j'avais été stupide d'hésiter, rigole-t-il maintenant. Si je jouais toujours en L2, personne ne s'intéresserait à moi». Six mois plus tard, Mahrez accroche la Championship à son palmarès et célèbre la montée en Premier League. Là encore, il lui faut une saison d'apprentissage avant d'exploser cette année. Avant le déplacement à Arsenal dimanche, le gaucher a ainsi inscrit 14 buts et délivré 10 passes décisives, et sa valeur est désormais estimée à 20 M EUR par les sites de référence. En décembre, quatre mois après avoir prolongé jusqu'en 2019, il devient même le premier Algérien à inscrire un triplé en Premier League. FRANCE (26e JOURNÉE) Photo : DR l Transféré du Havre (2e div. française) à Leicester dans l'anonymat le plus complet en janvier 2014 pour 500 000 euros, l'ailier algérien Riyad Mahrez affole cette saison les compteurs en Angleterre et postule pour le titre de meilleur joueur de la saison. Snobé par l'OM «Cette année, Mahrez est pour nous un incroyable magicien, vient ainsi de reconnaître son entraîneur Claudio Ranieri. Je ne saurais dire à qui il ressemble. Il est devenu notre point de référence et quand il faut créer quelque chose, on lui donne juste le ballon». Originaire de Tlemcen par son père algérien, à la frontière du Maroc, le pays de sa mère, Mahrez a logiquement fini par attirer sur lui l'attention des Fennecs. Appelé pour la première fois en équipe d'Algérie en mai 2014, il a disputé le Mondial-2014 et s'est depuis affirmé comme un cadre. Désigné Ballon d'or algérien en 2015, il a inscrit quatre buts en 21 sélections. Rien que cette saison, il a marqué une fois et délivré quatre passes en six rencontres internationales. Une montée en puissance que n'a pu ignorer Marseille, dont le président Vincent Labrune, sollicité par un agent, l'avait snobé, «ne supportant pas d'être pris pour un gogo». «Pensez-vous réellement que des joueurs de Leicester peuvent aujourd'hui avoir leur place à l'OM ? De façon à gagner du temps, je me permets de vous préciser que nous essayons d'être professionnels et qu'en conséquence, la probabilité que nous prenions des joueurs de cette façon est égale à zéro», avait, visionnaire, répondu le dirigeant du 10e de L1. niers. Les Reds, tout juste éliminés mardi en Cup après 120 vaines minutes d'efforts, ont eux un déplacement européen à Augsburg puis leur première finale de Coupe de la Ligue depuis 2012 à préparer au mieux. Et il n'est pas question de griller le revenant Sturridge même si Benteke marque le pas. Enfin, une tâche encore plus ardue attend mardi les Blues contre le PSG en C1. Les Londoniens restent sur 11 matchs sans revers mais ils ont accumulé un retard trop important et n'ont pas obtenu contre MU la victoire de prestige qui aurait été synonyme d'un nouveau souffle. Il ne leur reste donc plus qu'à peaufiner leur dispositif, entretenir la forme de Costa (7 buts en 9 matches), raviver celle de Hazard et relancer Cahill puisque Zouma a désormais mis fin à sa saison. Leicester veut le scalp d'Arsenal après celui de City l Le leader Leicester, une semaine après avoir plombé le moral de Manchester City, a bien l'intention d'envoyer également Arsenal par le fond, dimanche en début d'après-midi dans le cadre de la 26e journée du Championnat d'Angleterre. Arsenal-Leicester : Après Liverpool (2-0) et City (3-1), les chocs s'enchaînent pour les surprenants Foxes qui ont jusque-là sauté quasiment toutes les haies avec aisance et n'auront ensuite sur la route du titre plus aucun col à grimper avant MU et Chelsea lors des trois dernières journées. Les Londoniens, 3es avec 48 points, ontils les moyens de combler l'écart sur le 1er, qui caracole à cinq longueurs devant et vient de prendre 13 points sur 15, alors qu'ils ont tout juste décroché contre le promu Bournemouth (2-0) leur première victoire en cinq matchs ? Avant un enchaînement périlleux, Barcelone, MU et Tottenham d'ici début mars, c'est maintenant, avec toute l'équipe type et le retour de Mertesacker qui a purgé sa suspension, qu'il faut répondre impérativement aux questions. Les Gunners ont toutefois des arguments car ils ont infligé la moitié de leurs défaites aux Foxes, lors d'un 5-2 mémorable chez eux fin septembre. Mais depuis, Vardy (18 buts) et Mahrez (14 buts, 10 passes décisives) ont pris une autre dimension. City-Tottenham : L'autre choc d'une journée riche oppose City, ANGLETERRE (26e JOURNÉE) tombé à la 4e place, à Tottenham, monté à la 2 e, alors qu'un point sépare les deux clubs. Les Citizens, favoris pour le titre, viennent de prendre une grosse claque après sept matchs sans défaite. Alors qu'ils auraient pu prendre le pouvoir, ils se retrouvent à six longueurs de la tête. Surtout que les attend ensuite une série éprouvante : Chelsea en Cup, Kiev en C1, Liverpool en finale de Coupe de la Ligue puis les Reds encore en championnat. Agüero a beau avoir marqué la moitié de ses 14 buts en 2016, les absences de Bony, de Bruyne, Kompany et Mangala pourraient se faire sentir sur la durée. Surtout que le fournisseur Silva est de nouveau incertain. S'il joue, l'Argentin livrera un joli duel à distance avec Kane (15 buts), qui, avec la diabolique activité de Alli, a permis aux Spurs d'enchaîner six victoires. Du coup, le déplacement à Florence jeudi n'est peut-être pas la priorité de Mauricio Pochettino. La vérité est ailleurs pour United, Liverpool et Chelsea : Désormais officiellement décrochés, Manchester United (5 e avec 41 points), Liverpool (9 e , 35) et Chelsea (13e, 30) ont d'autres chats à fouetter avant de visiter le fond de la classe. Contre Sunderland (19e), Aston Villa (20e) et Newcastle (17e) respectivement, il s'agit avant tout de bien préparer les échéances européennes qui arrivent. Après un nul frustrant contre Chelsea (1-1), les Red Devils, qui iront jeudi à Mydtjylland en C3, n'ont ainsi gagné que trois matchs sur les 12 der- 15 Joué hier : Rennes-Angers Samedi 13 février (20h) Paris SG-Lille (17h) GFC Ajaccio-Troyes Montpellier-Toulouse Guingamp-Bordeaux Nantes-Lorient Reims-Bastia Dimanche 14 février Lyon-Caen (14h) Saint-Etienne-Monaco (17h) Nice-Marseille (21h) ESPAGNE (24e JOURNÉE) Joué hier Sporting Gijon-Rayo Vallecano Samedi 13 février Real Madrid-Athletic Bilbao (16h) Villarreal-Malaga (18h) Valence-Espanyol Barcelone (20h30) Deportivo La Corogne-Betis Séville (22h05) Dimanche 14 février Real Sociedad-Grenade (12h) Séville FC-Las Palmas (16h) Eibar-Levante (18h15) Getafe-Atletico Madrid (18h15) FC Barcelone-Celta Vigo (20h30) ITALIE (25e JOURNÉE) Joué jeudi Lazio Rome-Hellas Vérone 5-2 Joué hier : Carpi-AS Rome Samedi 13 février Empoli-Frosinone (15h) Chievo Vérone-Sassuolo (18h) Juventus Turin-Naples (20h45) Dimanche 14 février AC Milan-Genoa (12h30) Palerme-Torino (15h) Sampdoria Gênes-Atalanta Bergame (15h) Udinese – Bologne (15h) Fiorentina - Inter Milan (20h45) Allemagne (21e journée) Joué hier : Mayence - Schalke Samedi 13 février (15h30) Dortmund-Hanovre Wolfsburg-Ingolstadt Darmstadt-Leverkusen Stuttgart-Hertha Berlin Werder Brême-Hoffenheim Cologne-Eintracht Francfort (18h30) Dimanche 14 février Hambourg-Mönchengladbach (15h30) Augsbourg-Bayern Munich (17h30) Juventus-Naples : c'est l'heure de l'explication l La Juventus et Naples, les deux meilleures équipes d'Italie, s'affrontent ce soir à Turin dans un véritable choc au sommet de la Serie A, dont la 25e journée sera également marquée par une autre belle affiche, entre la Fiorentina (3e) et l'Inter Milan (4e). Juve-Naples, enjeu et spectacle Tous les ingrédients sont réunis: les deux premiers du classement, la meilleure attaque (Naples), la meilleure défense (Juventus), le meilleur buteur (Higuain) et surtout beaucoup d'enjeu. Car même si les intéressés se sont bien gardés cette semaine de faire de ce Juventus-Naples un match décisif pour l'attribution du scudetto, c'est peut-être à un tournant du championnat que l'on assistera samedi à Turin. Naples est devant, avec deux points d'avance, et c'est donc pour les hommes de Sarri qu'une défaite serait ITALIE (25e JOURNÉE) le moins pénalisant. Mais voir la Juventus passer en tête et poursuivre son incroyable série de victoires (14 actuellement) pourrait faire très mal au moral. A l'inverse, si Naples s'impose et porte à neuf sa propre série de succès consécutifs, la Juve verrait l'écart se creuser à nouveau et repasser à cinq points. Outre l'enjeu, il y a une vraie curiosité à voir s'affronter ces deux groupes équilibrés, joueurs et talentueux. Et si la Juventus sera handicapée par les absences de Chiellini et, sans doute, Khedira, Naples sera quant à elle au complet. Gonzalo Higuain, 24 buts en 24 matches, et Paulo Dybala, remarquable pour sa première saison turinoise (13 buts et 7 passes décisives), seront les principales attractions offensives. Et Dybala a déjà proposé un accord à son compatriote argentin : «A toi le titre de meilleur buteur, à nous le scudetto». Bataille pour le podium Un peu éclipsée par le duel au sommet de samedi, il y a aussi une très belle affiche, dimanche, avec Fiorentina-Inter Milan. Le troisième accueille le quatrième et l'enjeu est là aussi évident: la troisième place, qualificative pour les barrages de la Ligue des champions. La dynamique est plutôt favorable à la Fiorentina, l'Inter avançant au ralenti depuis le mois de janvier avec une seule victoire lors de ses six derniers matches. Surtout, les Milanais auront sans doute en tête la leçon reçue lors du match aller, quand la Fiorentina était venue s'imposer 4-1 à GiuseppeMeazza, étalant une qualité de jeu alors impressionnante. La Viola et Nikola Kalinic, auteur ce soir-là d'un triplé, sont depuis un peu rentrés dans le rang, mais la défense milanaise est prévenue. Sports Le Soir d’Algérie Les Crabes à l’heure africaine ! Après un long périple, le MO Béjaïa est arrivé au Ghana au petit matin vendredi en provenance de Casablanca (Maroc). Composée de 35 personnes dont 20 joueurs, la délégation du MOB, conduite par Ikhlef, Bennaï et Omar Abdelkaoui, a pris ses quartiers dans la ville d’Obuas, située au sud du Ghana où se déroulera d’ailleurs la rencontre de demain face à l’Ashanti Gold SC. Après avoir récupéré du long voyage, les camarades du gardien de but Rahmani ont effectué une légère séance d’entrainement dans l’après-midi avant celle prévue cet après-midi à l’heure du match au stade Len Clay Sports Stadium. Pour sa première aventure africaine, le MOB compte revenir avec un bon résultat qui lui permettra d’assurer la qualification à Béjaïa aux 16es de finales. Pour cela, hormis Messaoud laissé à Alger, le staff technique des Crabes a convoqué l’ensemble de son effectif y compris Rahmani et Ndoye, qui sont toujours incertains pour la rencontre pour cause de blessures. «Nous avons un groupe de grande qualité, nous ne pouvons donc qu'être confiants. Nous allons faire de notre mieux pour livrer un excellent match au Ghana et faire de notre mieux pour revenir avec un score probant qui nous permettra de finir le travail au match retour chez nous», a déclaré le défaiseur des Crabes, Bentayeb avant d’embarquer avec ses camarades pour le Ghana. La rencontre Ashanti Gold Sporting Club et le Mouloudia Olympique de Béjaïa, qui sera officié par un trio arbitral burkinabé composé de Jean Ouattara, Max Philippo Toe et Drissa Modeste Sessouma, se jouera à 15h GMT au stade Len Clay Sports Stadium d’une capacité de 30 000 places. Ahmed Ammour Les joueurs convoqués Gardiens de but : Rahmani et Daif. Défenseurs : Khadir, Boukria, Baouali, Benali, Mebarakou, Aguid et Lakhdari. Milieux de terrain : Ferhat, Yaya, Sidibé, Salhi, Zerdab, Bentayeb, Athmani et Betorangal. Attaquants : Belkacemi, Hamzaoui et Ndoye. FOOTBALL 16 L’Algérie bel et bien tête de série, les Maghrébins dispersés QUALIFICATIONS AFRICAINES POUR LE MONDIAL-2018 l Le très attendu tirage au sort du dernier tour africain, qualificatif pour le Mondial2018 en Russie, aura lieu au Caire, le 24 juin prochain. Cette date a été communiquée par la Fifa en juillet dernier en marge du tirage au sort effectué au Konstantin Palace de SaintPétersbourg. Seul le continent africain n’était pas concerné par cette opération, la CAF, qui avait lancé les éliminatoires par deux tours de chauffe, devant d’abord attendre le nom des 20 sélections appelées à animer le tour final dont la première journée est attendue en octobre prochain. Mohamed Bouchama - Alger (Le Soir) - La cacophonie ayant présidé au mode de qualifications de la zone africaine devrait connaître son épilogue en juin prochain au Caire (Egypte). Le 24 de ce mois, la CAF, qui connaît désormais ses 20 concurrents pour les cinq sésames attribués à la zone africaine, procédera à l’opération finale. Avant ce protocole bien de probabilités, projections et rumeurs ont germé dans la tête des responsables des 20 fédérations dont les équipes sont encore en lice pour le tour final. Le principal souci de ces dirigeants étant le pot dans lequel leur team sera casé. Une case que le classement mensuel de la Fifa devrait trancher. Les plus folles rumeurs ont été émises, à cet effet. Les fluctuations connues en ce début d’année dans le tableau mondial des équipes, avec notamment la montée en puissance du Cap-Vert, a mis une pression supplémentaire sur les fédérations concernées par ce tour dramatique. Le dernier classement rendu public jeudi passé a surpris plus d’un. Le prochain, attendu le 3 mars, sera encore plus déroutant : le Cap-Vert pourrait, à ce titre, se retrouver au sommet de la hiérarchie africaine devant l’Algérie et l’actuel leader, la Côte d’Ivoire. Si des certitudes de figurer dans le premier pot lors du tirage au sort de juin prochain animent des sélections qui ont pris l’habitude de figurer dans le trio de tête du classement africain, en l’occurrence l’Algérie, la Côte d’Ivoire et le Ghana, il n’en est pas de même pour des formations pourtant cotées en Afrique à l’image de la Tunisie et l’Egypte. Le site footballrankings.info.com apporte quelques réponses aux inquiétudes des uns et des autres. D’abord, le site spécialisé avance que la Fifa prendra en considération le classement du 2 juin 2016 pour arrêter les quatre pots de cinq équipes. Les prévisions émises par footballrankings.info.com prévoient un retour à l’ordre dans le classement Fifa. L’Algérie, annoncée 2 e au classement de mars prochain, est attendue comme leader en juin. Les deux rencontres des qualifications pour la CAN-2017, contre l’Ethiopie (en aller et retour) fin mars, seront prises en considération dans ces probabilités. Ceci dit, football-rankings.info.com précise que si les cinq équipes de chaque pot n’évoluent point d’ici le 2 juin 2016, il se pourrait que l’ordre de passage dans chaque pot (du 1er au 5 e ) change.Aussi, le pot 1 devrait, selon le site en question, comprendre l’Algérie, la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Cap-Vert et le Sénégal. Ces deux dernières équipes appartiennent à la zone africaine Ouest A alors que les Ivoiriens et les Ghanéens sont issus de la zone Ouest B. Dans la seconde poule, de grosses cylindrées devront s’y retrouver. Deux pays de la zone nordAfrique (Tunisie et Egypte), le Nigeria (Ouest B), le Congo et le Cameroun (zone centrale) formeront le pot 2. Le pot 3 sera composé de la Guinée, la RD Congo, l’Afrique du Sud, le Mali et l’Ouganda, soit un véritable «patchwork zonal» (la Guinée de la zone Ouest A, la RDC de la zone centrale, l’Afrique du Sud de la zone Sud, le Mali de la zone Ouest B, l’Ouganda du Centre-Est). Le dernier pot est encore plus exotique avec deux Maghrébins (Libye et Maroc), le Burkina Faso (zone Ouest B), le Gabon (zone centrale) et la Zambie (zone Sud). En somme, des pots équilibrés si ces formations devaient en découdre dans un même championnat. C’est plutôt de potentiels dangers pour les meilleures équipes africaines du moment qu’elles devraient s’attendre, dans tous les cas, à de la résistance sans nulle autre pareille. Ce qui est normal dans un tour final qui élira les cinq représentants africains pour Russie-2018. M. B. Les 5 pots Pot 1: Algérie, Côte d'Ivoire, le Ghana, le Cap-Vert, le Sénégal Pot 2 : Tunisie, Egypte, Nigeria, Congo, Cameroun Pot 3 : la Guinée, la RD Congo, Afrique du Sud, Ouganda, Mali Pot 4 : le Maroc, le Burkina Faso, la Zambie, le Gabon, la Libye La sélection des U23 en stage dès demain au CTN EN PRÉVISION DE LA RENCONTRE AMICALE FACE À LA PALESTINE l Pierre-André Schürmann, le sélectionneur national des U23, en prévision de la rencontre amicale face à la Palestine, a dressé la liste de 22 joueurs qui entameront un stage de quatre jours dès demain au CTN de la FAF de Sidi Moussa. Une rencontre qui rentre dans le cadre de la préparation des Verts pour les Jeux olympiques de Rio et qui devrait permettre «aux joueurs de gagner plus de cohésion, a indiqué le technicien suisse. Le match face à la Palestine est très important pour nous. Dès que le président de la Fédération m’a demandé si j’étais d’accord de jouer le match contre la Palestine, j’ai vite répondu par l’affirmative. J’ai vu jouer cette équipe de Palestine et croyez-moi elle pratique un beau jeu». Le sélectionneur national des U23 finalistes de la dernière Coupe d’Afrique des nations affirme qu’il est important de bien gérer l’après-CAN. «On a effectué un regroupement au mois de janvier afin d’évaluer l’état de forme de chaque joueur et se situer. Puis, on fera tout pour bien gérer notre préparation (...) Nous avons préfé- ré disputer cette rencontre (face à la Palestine) avant les choses sérieuses qui commenceront lors de la prochaine date Fifa, en mars». Par ailleurs, parmi les 22 joueurs convoqués pour cette rencontre amicale internationale, hormis l’absence de Gagaâ convalescent et de Derfalou qui poursuit sa rééducation, Schürmann a fait appel pratiquement à l’équipe finaliste de la dernière CAN avec deux nouveaux éléments qui découvriront la sélection à savoir Bakir Islam du RC Arbaâ et son coéquipier Merbah Gaya. La rencontre amicale Algérie-Palestine des U23 aura lieu mercredi au stade du 5-Juillet. Au sifflet, ce sera l’Algérien Farouk Houasnia qui sera assisté de Brahim El Hamlaoui et Nabil Bounoua alors que le 4 e arbitre sera Lotfi Bekouassa. Ahmed Ammour Liste des 22 sélectionnés Salhi Abdelkadir (ASO Chlef), Chaâl Farid (USM Harrach), Metehazem Oussama (MC El-Eulma), Merbah Gaya (RC Arbaâ), Benguit Raouf (Paradou AC), Halaimia Mohamed-Réda (MC Oran), Salah Nour-Islam (ASO Chlef), Abdellaoui Ayoub (USM Alger), Rebiaï Miloud (ES Sétif), Kenniche Ryad (ES Sétif), Cherif Redouane (USM Bel-Abbès), Ferhani Houari (JS Kabylie), Ferhat Zinédine (USM Alger), Semahi Khalil (ASO Chlef), Benkhemassa Mohamed (USM Alger), Draoui Zakaria (CR Belouizdad), Chita Oussama (MC Alger) Haddouche Zakaria (ES Sétif), Meziane Bentahar (RC Arbaâ), Amokrane Abdelhakim (ES Sétif), Benkablia Mohamed (ASM Oran), Bakir Islam (RC Arbaâ). Photo : DR LIGUE DES CHAMPIONS D’AFRIQUE : À J-1 DU MATCH ALLER DU TOUR PRÉLIMINAIRE, ASHANTI GOLD SC – MO BÉJAÏA Vend. 12 - Sam. 13 février 2016 - PAGE Sports Le Soir d’Algérie «Nous sommes conscients de ce qui nous attend face à la JSK» Le jeune portier de Relizane, Islam Batchali, se dit prêt pour le match de samedi contre l’équipe de la JS Kabylie. Il affirme également que la rencontre sera difficile pour les deux équipes du moment qu’elle se jouera pour les mêmes objectifs. Pour Batchali, l’équipe qui gardera son sang-froid aura de fortes chances de l’emporter. Comment est l'ambiance à quelques heures du match face aux Canaris ? L’ambiance est toujours la même, c'est-àdire excellente. Cela dit, il faut rester concentrés sur notre sujet, à savoir le prochain rendez-vous qui s’annonce difficile. Comment voyez-vous ce match ? Que ce soit cet adversaire ou un autre, nous avons des atouts à faire valoir et on est prêts à nous surpasser pour reprendre de plus belle, car notre situation ne nous permet pas de perdre. On doit confirmer notre dernier succès et rendre heureux nos supporters qui sont toujours aux petits soins avec nous. Nous traversons une période somme toute pas plaisante et leur présence aux entraînements nous a mis du baume au cœur. Notre coach ne cesse de nous remonter le moral afin de reprendre de plus belle. Devant notre public qui nous assistera, on sortira le grand jeu et on fera un match d’hommes pour quitter la zone de turbulences, sachant que nos concurrents pour le maintien joueront, eux aussi, à domicile. L’erreur est donc interdite. Ce match face à la JSK, comment se présente-t-il pour vous ? C’est un match à la fois très important et très difficile. On va affronter une bonne équipe de la JSK, qui fera tout pour nous battre dans notre antre et devant les siens. Cependant, on va prendre cette équipe, dans la peau d’une victime mais pour chercher un résultat probant. Certes, notre mission ne sera pas de tout repos, mais on fera le maximum pour gagner cette confrontation. Nous sommes conscients de ce qui nous attend à Zouggari et on sera à la hauteur des attentes de nos supporters. Un mot sur l'adversaire ? Une chose est sûre, il n'y a plus d'équipe faible en Ligue 1 professionnelle. Avec notre entraîneur, on va bien préparer ce rendezvous durant toute la semaine. Il faut donc rester sur ses gardes et prendre au sérieux toutes les équipes du groupe, à commencer par cette formation du Djurdjura. Donc, vous êtes optimistes ? Effectivement, car on est déterminés à aller jusqu’au bout. L’ambition et l’optimisme sont des qualités dont il faut toujours faire preuve. Entretien réalisé par A. Rahmane FOOTBALL 17 Alger-Oran, pleurs et regrets ! LIGUE 1 MOBILIS (20e JOURNÉE) l Ouverte mardi passé par un MOB- ESS stérile (0-0), la 20e journée de la Ligue 1 Mobilis s’est poursuivie, hier, avec le déroulement de quatre joutes dont deux duels entre clubs d’Alger et d’Oran. Si le MCA a réussi à rentrer de son déplacement à Bouakeul avec le point du nul, grâce notamment à son gardien Chaouchi, le Chabab, co-dauphin, a été par contre surpris par une formation d’El-Hamri qui semble sonner la révolte après une première moitié de saison décevante. Chaouchi assure le point ASM ORAN 0 – MC ALGER 0 our ce périlleux déplacement à Oran, les Vert et Rouge étaient condamnés à réaliser un résultat probant pour pouvoir se remettre sur les rails. Face à un adversaire qui jouait également une carte importante pour sa survie, l’équipe mouloudéenne confiée au DTS Lotfi Amrouche a réussi l’essentiel, en ramenant le point du stade Bouakeul. Les Asémistes ont assiégé la cage du gardien Chaouchi, avec un pressing haut et fort. Les Algérois avaient du mal à stabiliser leur jeu face une équipe de Medina Djedida qui a complètement monopolisé le ballon. La défense des visiteurs s’est distinguée par sa grande fébrilité, ce qui a permis aux Asémistes de menacer à plusieurs reprises la cage de Chaouchi. Celui-ci sauvera son team de plusieurs actions dangereuses. L’attaque mouloudéenne était loin d’inquiéter les Asémistes. Le milieu de terrain composé de Mokdad, P CONDOLÉANCES Le président de la FAHB, M. Saïd Bouamra, ainsi que l’ensemble des membres du BF de la fédération ont appris avec tristesse le décès du père du gardien international Abdelmalek Slahdji. En ce moment de douleur, ils lui présentent, ainsi qu’à toute la famille Slahdji, leurs sincères condoléances. Le personnel du Soir d’Algérie, rédaction et direction, se joint à la douleur de la famille de Abdelmalek Slahdji et prie Dieu d’accueillir le regretté défunt en Son Vaste Paradis. A Dieu nous appartenons, à Dieu nous retournons. LIGUE 2 MOBILIS (20e JOURNÉE) Résultats Chita et Kacem semblait manquer d’automatismes, disloqué et incapable d’orienter ou stabiliser le jeu mouloudéen. En seconde période le même topo, une équipe de l’ASMO qui pousse et menace l’arrière-garde mouloudéenne, et des visiteurs qui cherchent leurs repères sur le terrain. Les dix dernières minutes de la rencontre vont voir les deux équipes tenter le tout pour le tout. Mokdad, à deux reprises (85' et 86’) manquera deux balles de match au grand dam des fans algérois. A. A. USM Bel-Abbès-MC El-Eulma US Chaouia-OM Arzew JSM Skikda-CRB Aïn Fekroun CABBA-USMM Hadjout AS Khroub-Paradou AC ASO Chlef-Olympique Médéa JSM Béjaïa-MC Saïda CA Batna-Amel Bou-Saâda Arab sauve le Chabab ! CR BÉLOUIZDAD 2 - MC ORAN 2 Le MCO est imprévisible. Tombeur du leader usmiste, le weekend passé à Oran, les joueurs de Bouali ont failli refaire le coup, hier, en déplacement face au dauphin. Le Chabab, à la recherche d’un succès depuis le derby face au MCA, espérait l’emporter pour conforter sa position. C’était compter sans Larbi (24’) et Dahar (40’) qui allaient, en première mi-temps, surprendre un ensemble de Laâqiba mou et sans génie. En seconde mi-temps, les protégés de Michel avaient beau tenter une salutaire remontée, par l’entremise de l’ex-attaquant mouloudéen, Nekkache (54’), il fallait davantage de grinta et d’efficacité devant les buts de Natèche pour venir à bout d’un vis-à-vis qui a fait le serment de rentrer à Oran avec les trois points. Une quête que les Bélouizdadis vont atteindre grâce à la générosité de l’arbitre Arab qui accordera un penalty à l’ultime minute du match (90’) transformé par Rebih. M. B. Résultats Joué mardi MO Béjaïa+ES Sétif Joués hier CR Belouizdad-MC Oran ASM Oran-MC Alger USM Alger-CS Constantine JS Saoura-NA Hussein Dey 0-0 Programme d’aujourd’hui La valse des… CV MC ALGER Photo : DR ISLAM BATCHALI (GARDIEN DE BUT DU RCR) : Vend. 12 - Sam. 13 février 2016 - PAGE 2-2 0-0 (en soirée) (en soirée) 1-0 2-0 1-1 1-1 2-2 0-0 0-1 1-0 Alors que la direction du Doyen ne semble pas pressée de trancher le choix du prochain coach de l’équipe première, les CV d’entraîneurs étrangers particulièrement, continuent d’atterrir sur le bureau du président Achour Betrouni. Après Garzitto, Anigo, Barreto et Savoy, c’est au tour d’un entraîneur hongrois, Attila Pinter de postuler à la barre technique des Vert et Rouge. Ancien international hongrois (20 sélections et trois buts inscrits) entre 1986 et 1991, il raccrochera ses crampons en 1997 pour se lancer, en 2003, dans une nouvelle carrière, celle d’entraîneur, dans laquelle il aura à diriger plusieurs clubs hongrois dont le Ferencvaros puis la sélection de son pays entre décembre 2013 et septembre 2014. Evoquant le futur entraîneur, Achour Betrouni avait indiqué avoir sur la table plusieurs noms d'entraîneurs locaux et étrangers. «Nous ne voulons pas nous précipiter. Nous recherchons un entraîneur dont le profil correspond à nos exigences», a-til souligné. M. B. LE DÉBAT CONTRADICTOIRE EST-IL PERMIS ? l Quand il arrive de poser la question aux gens pour savoir ce qu’ils en pensent du football en général et de l’équipe nationale en particulier, on n’est pas surpris de découvrir que les Algériens sont prompts à se mettre à piétiner tout ce qui est à terre pour se montrer et démontrer à la fois que le football, c’est leur affaire. Dès lors la contradiction qui doit avoir nécessairement droit de cité pour mieux engager le débat est subtilement écartée, effacée pour laisser place à une autre forme de dialogue qui rappelle cette attitude, celle d’un père à l’égard de ses enfants. D’emblée, si nous nous amusons à faire participer tous les Algériens aux débats télévisés sur le football on s’apercevra vite qu’il y’a autant d’avis que de personnes. Les points de vue seront nombreux sans être convergents. Allez donc savoir qui a raison ? Des débats sont régulièrement organisés ici et là et ils semblent merveilleusement l’illustrer. Si bien que certains (pas tous heureusement) qui, faute peut-être d’un raisonnement adéquat, bien construit, et à cours d’arguments livrent des points de vue avec force qu’ils estiment plus élevés que les autres dans un langage qui frise la condescendance véhiculant des propos incohérents, en déphasage avec l’ordre du jour voire avec l’actualité. Est-ce cela le débat contradictoire ? On en rencontre souvent pareils cas de figure annonçant des débats qui se veulent unilatéraux où la moindre incartade ne soit tolérée. C’est l’impression qui se dégage généralement de ces lieux de confrontation «amicale» dont l’argumentaire des uns doit systématiquement l’emporter sur celui des autres parce qu’on en a ainsi décidé et on doit s’y résoudre sans complainte. S’agissant d’Ali Bencheikh, il convient toutefois de signaler que ce dernier n’entre pas dans ce registre et cette tendance des internautes à A Blida Mustapha-Tchaker (15h) : USM Blida-RC Arbaâ A Alger 1er-novembre (16h) : USM Harrach-DRB Tadjenanet A Relizane (16h) : RCR-JS Kabylie CONTRIBUTION lui en vouloir parce qu’il tient un autre langage que le leur sur Mahrez n’est pas faite pour les honorer, eux qui se prétendent porteurs de valeurs qui prêchent l’objectivisme. Ali Bencheikh a cette particularité d’être spontané, de foncer sans faire de calcul pour apostropher tout intervenant dont il estime le profil sportif amoindri pour se permettre d’en débattre et de porter des jugements sur une stratégie, un schéma tactique conçu par des professionnels pour un terrain de football où les mal initiés n’ont aucun intérêt à y pénétrer sans être préalablement accompagnés. Ceux qui se sont insurgés contre Ali Bencheikh ont certainement leurs raisons. Mais, lui, en fin connaisseur a déjà ses propres certitudes, issues de sa grande expérience s’étalant sur plusieurs années de pratique sportive, rompu à toutes les vicissitudes, convaincu de porter le message, le vrai. En revanche ceux qui se plaisent à le tarabuster ont-ils les moyens d’expliquer objectivement voire de démontrer la justesse de leur argumentaire ? L’on doit s’attarder un peu sur le parcours d’Ali Bencheikh pour mieux le comprendre et surtout comprendre ses réactions toujours empreintes de convictions fortes dont il tire sa plus grande force pour faire passer son message. Indépendamment de la polémique qui ait pu surgir, Bencheilkh aspire quoique l’on ait pu dire à montrer à cette génération qui s’emploie à le disqualifier ce qu’il représentait il y’a quelques années et ce qu’il a pu apporter à son pays quand il pouvait le faire en y affichant la plus grande disponibilité. Ses propos témoignent d’une vie d’épreuves et il arrive que l’on sente dans un comportement, le sien ou celui d’un autre dans la même situation l’amertume de ne pouvoir se réincarner à nouveau pour pouvoir s’illustrer une deuxième fois. Je le trouve porté par cet élan dominateur et triomphateur à la fois dont il incar- nait la justesse il y’a peu de temps en continuant à défendre ce pourquoi on le fait participer à ces débats où l’on ne parle pourtant que de football. Ne prendrait-il pas plaisir tout passionné du football qui cultive cette vision de partir en quête de ce qui peut unir et pousser au désir de vivre ensemble d’apprendre que tous les Algériens se ressemblent et affichent en commun le même tempérament, les mêmes impulsions et qu’ils ressentent les mêmes sensations quand il s’agit de l’équipe nationale de Mahrez, Brahimi, Slimani et de tous les autres ? Porté par son statut que lui confère son prestigieux parcours sportif, fier des succès qui ont jalonné sa vie durant, Bencheikh avait à cœur de se mettre en évidence de raconter pour extirper son glorieux passé de l’oubli, le dérouler, pour permettre à cette jeunesse de s’en imprégner, de s’en inspirer et à juste titre, assure-je ? Abderrahmane Zerouati MOTS FLÉCHÉS Détente Le Soir d’Algérie Son nom ---------------Son prénom Vend. 12 - Sam. 13 février 2016 - PAGE 18 Par Tayeb Bouamar Un de ses tubes Y a grandi Rictus ---------------Pures ---------------Placés Plus âgée ---------------Jeta Béryllium ---------------Cri d’arène ---------------Moquerie Cérium ---------------Arme ---------------Nickel Branché ---------------Huile Décodée ---------------Hélium ---------------ExConstantine Baryum ---------------Substance ---------------Note Organisation nationale ---------------Désolé Liaison ---------------Plante Dieu du vent ---------------Evoquée Lave ---------------Remerciée Avant ---------------Thorium Osmium ---------------Changea ---------------Plie Végètes ---------------Individus Peuple ---------------Raide Echéance ---------------Fatal Mur ---------------Agirai Gallium ---------------Saisit Y est né Mollusque ---------------Apprendra Béryllium ---------------Récit Génitrice ---------------Pli Sensé ---------------Champs Dans le tek ---------------Capitale Article ---------------Traîne ---------------Démonstratif Captif ---------------Refus Feuille ---------------Naturel ---------------Océan Indien ---------------Incapable ---------------Tableau Tantale ---------------Note ENUMÉRATION Torrent ---------------Molybdène Grasse ---------------Tellure ---------------Rejeter Réputation ---------------Planète Son style L ET T R E S D E : Queensland A U S T R A L I E 1 2 3 4 5 E L O G U E N E R S M O H E D U R S I R 1- LES FLEURS BLEUES 2- COURIR LES O D O N E I H L E L HIVER 6- CHÊNE & CHIEN 7- ODILE MOT RESTANT = PHILOLOGUE RUES E L E E L A R L I H P E L I I V E R C H E N E & C F L E U R S B R U O C S E U U E S G U E U 3- GUEULE DE PIERRE 4- MORALE ÉLÉMENTAIRE 5- UN RUDE Titane ---------------Dans l’œil Maladie ---------------Filet d’eau Ces colonnes abritent les noms de sept œuvres de Raymond Queneau. Une lettre ne peut être cochée qu’une seule fois. Définition du mot restant = «Il l’est aussi» N T A I R E U L L E Caché ---------------Cérium M E R R E I P E D E 6 7 8 9 1- CAPITALE 2- ÉLEVAGE 3- CULTURE 4- GISEMENT 5- VILLE 6- VILLE 7- GISEMENT 8- GISEMENT 10 9- CITE PÉTRO- 11 LIER 12 S OLUTIONS …S OLUTIONS …S OLUTIONS … MOTS FLÉCHÉS GÉANTS CAMELIAS-TLEMCEN AMER-RUERAI-ALTO SIR-SAXONS-MI-UN BE-LEK-UD-VALIDA A-AIR-CL-COULEES HANTISE-MAIRES-S -DIRES-SALLES-CI MOMES-FERIES-CAS ARES-CANINE-PART IES-CARTES-TUS-A NE-HARDIS-POISON D-PAR-ER-GRISE-C UTILISE-MR-SERRE JUSTES-SUAVES-EU-TES-HERNIE-PSI ILES-DERIDE-SION FER-SABRES-RUENT -G-ANNEES-SAR-NE M-EV-UTE-DAIGNER INCOMBE-REG-IE-M SARI-E-DEVAIT-SI ETIRA-BETAIL-SON RUES-BOBINE-GALA ARE-GALANT-MAS-B BE-ARI-TE-VER-AL L-ADAGES-TIR-ODE ETRENNE-PAR-GRES STANDARDISATIONMOTS FLÉCHÉS -CAGE-DELAGUERRE NAGE-REPUS-SC-ET ILE-RAVIS-PILERA CE-RADIS-DINAR-T H-RITES-GALET-PS OBESES----ER-CRU LAMES-----S-LOIN ASIE-R-----MATAI SES-DAMES-PAVE-S -S-PESER-VOTE-PU-DATES-DATE-PLI SCORES-VOLE-A-AL AV-IN-VIDE-ARENE S-BADLIEUTENANTLETTRES DE RATISBONNE ----REGEN----BAVIERE----------BAROQUE----ALLEMAGNE-------WALHALLA----DANUBE-------CHIMIE------REGENSBURG- MOTS FLÉCHÉS GÉANTS Détente Le Soir d’Algérie Ecarta ---------------Continent Mutilation ---------------Consommeraient Tellure ---------------Vent ---------------Rejetés Nickel ---------------Captifs Assemblée ---------------Région militaire Lettres sinistres ---------------Bâtis Question ---------------Glucides Pronom ---------------Rasade Recette principale ---------------Miroitées Concept ---------------Platine Lettres de Tunis ---------------Volonté Possédai ---------------Surface Préfixe (inv) ---------------Erbium ---------------Bavarde ‘dés) Cacher ---------------Aisés Possessif ---------------Conjonction Trou du nez ---------------Poète américain Cycles ---------------Fruit Diffuse ---------------Vanta Feuilles ---------------Bijoux Aseptisée ---------------De même Paliers ---------------Gaillard Mou ---------------Fleur Course ---------------Type (ph) Odeurs ---------------Riche Lampes ---------------Ennuyeux Frottés ---------------Espiègles Musique ---------------Voyelle double Pronom ---------------Extrait Détresse ---------------Infinitif Aride ---------------Institut ---------------Renvoyer Ventilé (dés) ---------------Otée Raisons ---------------Ville d’Espagne Tantale ---------------Lent Méchantes ---------------Jus ---------------Endort Invité Embouchures ---------------Tueur Un à Berlin ---------------Figure Deux à Rome ---------------Césium Religieux ---------------Baryum Océan ---------------Déclama Raidit ---------------Pronom ---------------Oiseaux Apporta ---------------Espions ---------------Pointe Chutes ---------------Clairement ---------------Bruit Sodium ---------------Fuite Trésors ---------------Via Station ---------------Aperçu Traînes ---------------Sélénium Note ---------------Démonstratif Lanthane ---------------Lentille Roche ---------------Voyelle double Article ---------------Ile ---------------Titre Nazis ---------------Figés 19 Par Tayeb Bouamar Demeure ---------------Profit Fond ---------------Préposition ---------------Etain (inv) Dans la ruche ---------------Fin de série ---------------Erbium Conviendra (inv) ---------------Liaison Rejeté ---------------Monnaie Dans le ton ---------------Pays Test ---------------Ternies ---------------Irrigua Etonnait ---------------Traîner Asséchée ---------------Protection Diplôme ---------------Mariée Continent ---------------Arme Parti ---------------Dans l’allée ---------------Autocar (inv) Singe ---------------Angle ---------------Amoureuse Vend. 12 - Sam. 13 février 2016 - PAGE Pressera ---------------Possessif Possessif Entrebâillées ---------------Fin de séries Dinar ---------------Dévêtue Note ---------------Monnaie (dés) Tables ---------------Concert ---------------Abri Institut ---------------Revenu ---------------Diriger Serment ---------------Monnaie Camembert ---------------Négation Légume ---------------Charge Entraver ---------------Nickel Facilité ---------------Coupés Publicité Le Soir d’Algérie APPARTEMENTS –––––––––––––––––––– Vds F3, 85 m2, 3e étage - Cité 350-Logts, Bougara, wilaya de Blida. Tél.: 0771 47 13 89 NS –––––––––––––––––––– Ag. Tél.: 0556 90 20 13 - 026 19 05 71 Vds appt très bien fini, 86 m2, 1er étage, acté, à Bordj-El-Kiffan, accepte crédit bancaire, plus F4, 3e étage, acté, 600 EPLF, Nlle-Ville, Tizi-Ouzou, plus F5, 4e étage, Les Genêts, Tizi-Ouzou, plus appt F3, semi-fini, 86 m2, acte, 2 façades, vue sur mer, à Tigzirt. F106134/B13 –––––––––––––––––––– Ag. vend joli F3 refait à neuf, à Douaouda, dans résidence gardée, 1er étg., 75 m2, Px 1 milliard 300 nég. Tél.: 0798 13 06 51 F141520 –––––––––––––––––––– Agence immobilière Numidia Tél.: 0770 92 70 54 et 0560 35 56 82 Vente de logements : Vend F4, 4e, résidence Ifri, F4, 10e, Tout Petit chalet, F4, 1er, axe Nouveau-Lycée, et plusieurs F4 s/f au lotissement Bouzar, Tizi-Ouzou. LE SOIR DE L’IMMOBILIER Agence immobilière Numidia Tél.: 0770 92 70 54 et 0560 35 56 82 Vend F3, 4e étage, TBF, meublé, aux 2000-Logts, F3, 2e étage, meublé, TBF, au Nouveau-Lycée, et plusieurs F3 s/f au lotissement Bouzar, F3 RDC, Salhi, F3 Aneïr-Amelal, fini à 90 %, Tizi-Ouzou. F106124/B13 –––––––––––––––––––– Part. vend F2 à Boghni-Centre, accepte crédit bancaire. Tél.: 0550 93 82 44 F106128/B13 –––––––––––––––––––– Société de promotion immobilière commercialise des appartements de haut standing dans des résidences gardées à Chéraga. Nous contacter au : 0559 122 101 F697 Vend. 12 - Sam. 13 février 2016 - PAGE LOCAUX COMMERCIAUX Ag. loue F2/F3, Bordj-El-Bahri. 0556 08 69 83 F141523 –––––––––––––––––––– Ag. loue F2 Zemirli, El-Harrach. 0556 08 69 83 F141523 –––––––––––––––––––– Ag. loue F4, Réghaïa. - 0556 08 69 83 F141523 –––––––––––––––––––– Agence immobilière Numidia Tél.: 0770 92 70 54 et 0560 35 56 82 Location de logements : Loue F4, 2e, Nouveau-Lycée, 2 F4, 1er et 4e, 510-Logts, F4 RDC, Hamoutène, duplex, 4e, TalaMansour, et F5, 2e, 350-Logts, EPLF KrimBelkacem, Tizi-Ouzou. F106124/B13 –––––––––––––––––––– VILLAS –––––––––––––––––––– LOCATIONS –––––––––––––––––––– Ag. «Express», T.-Ouzou loue F3 au centre-ville, F3 meublé Bd du Nord, F5 à K.-Belkacem. - 0554 24 82 95 0771 77 38 04 F106126/B13 –––––––––––––––––––– –––––––––––––––––––– Vente maison coloniale, 427 m2 à Batna. Tél.: 0670 11 03 58 F141528 –––––––––––––––––––– Ag. vend jolie villa, Zéralda, 460 m2/200 m2, avec piscine + jardin + Gge, endroit TOP. Px 6 milliards 300 nég. Tél.: 0552 79 67 17 F141520 –––––––––––––––––––– –––––––––––––––––––– Vends locaux à usage commercial, AG 30 m2 à 41 m2, situés à Hlaïmia, Boudouaou. Tél.: 0550 53 69 37 F141532 –––––––––––––––––––– Agence immobilière Numidia Tél.: 0770 92 70 54 et 0560 35 56 82 Vente de locaux : Vend local de 94 m2, axe Nouveau-Lycée (sur boulevard), local 40 m2 salle de fêtes Lylia, 02 locaux de 68 m2 à Ouacifs-Centre, route AïtBoumahdi. F106124/B13 –––––––––––––––––––– PENSIONS –––––––––––––––––––– Offre colocation pr JF à Alger-Centre. 0558 55 31 24 F141514 –––––––––––––––––––– PROSPECTIONS –––––––––––––––––––– Ag. ch. appt, terrain pour achat ou location, Réghaïa, Rouiba, Bordj-El-Bahri, Aïn-Taya. - 0556 08 69 83 F141523 –––––––––––––––––––– ANNABA - Sidi Amar. F106124/B13 –––––––––––––––––––– NECROLOGIE Vends avec acte 4e étage, cité du 1er Mai, U-V 4/5. PENSÉES TEL : contacter 05 57 33 67 61 06 66 76 91 14 NS Urgent : JF, 18 ans, handicapée 100 %, cherche couches 3e âge, bébé n° 6. - Tél.: 0553 41 39 11 NS PERDU-TROUVÉ Perdu cachet rond portant la mention : Eurl Area Voyages - RC 15/00 + 0049372 B/14 24, rue des frères Hemdad, Tizi-Ouzou Agr. n° 405/2014 - Tél.: 026 22 94 84 + Décline toute responsabilité quant son utilisation frauduleuse. F10576/B13 AVIS RESTAURANT CHERCHE • Cuisinier • Aide-cuisinier • Serveur qualifié Alger-Centre, avec hébergement. Tél.: 0552 13 65 16 - 0552 13 84 11 NS CYLKA - Soins à domicile • Ambulance 24h/24 • A votre disposition et assurés par une équipe médicale et paramédicale qualifiée • Consultation médicale • Kiné • Soins infirmiers, post-opératoires • Prélèvements, analyses et résultats • Conseil, orientation, accompagnement aux hôpitaux d’Alger • Garde-malades. Appelez-nous au : 0550 40 14 14 immédiate. - Expo : Ô MARKET/SOLI 16, rue H-B-Bouali. - Tél.: 0555 92 61 55 - 0560 93 94 80/81 - 021 73 48 42 F075 –––––––––––––––– Réparation TV à domicile, toutes marques. Tél.: 0772 89 17 22 - 0776 33 88 56 OFFRES Agence de voyages à Alger cherche un directeur technique. Diplôme requis : DIVERS –––––––––––––––– Prenons travaux de peinture, maçonnerie et étanchéité. Tél.: 0550 32 55 42 F141496 –––––––––––––––– Peintre prend travaux peinture. Tél.: 0540 24 73 95 F141521 –––––––––––––––– Meubles, électroménager, informatique ! Tout à crédit. Enlèvement sans paiement. - 24 mois crédit sans intérêts. - Livraison Safaâ, handicapée moteur à 100 %, âgée de 14 ans, demande à toute âme charitable de l’aider en lui procurant des couches adultes medium (moyennes). Merci. Allah vous le rendra. Tél.: 0552 57 05 26 SOS Vous voulez réussir la tessdira de votre fille ? Vous voulez que ce jour soit le plus beau jour de sa vie ? Faites appel à une professionnelle au : 0554 92 23 08 Cherchons en urgence donneurs de plaquettes de sang habitant Tizi-Ouzou ou dans les environs, pour sauver la vie d’une jeune fille leucémique hospitalisée au CHU de Tizi-Ouzou. — Appeler le 0550 21 33 55 (URGENCE SIGNALÉE) GR/B13 SOS SOS –––––––––––––––––––– Le 12 février 2013, cela fait maintenant 3 ans que nous a quittés à jamais notre cher et regretté Ghouilem Mohamed Arezki laissant derrière lui un immense vide. Le défunt était connu pour ses qualités humaines, sa bonté, son honnêteté, sa modestie, son courage et sa générosité, son souvenir demeurera toujours gravé dans nos mémoires. Ses enfants, ses gendres, ses bellesfilles et ses petits-enfants qui l'ont toujours adoré. F106135/B13 Repose en paix, jeddis. –––––––––––––––––––– 21 NS D’EMPLOI licence dans le tourisme. Contacter : agence de tourisme et voyages. - 0556 83 15 08 NS –––––––––––––––– Cherche conducteur d’offset 2 couleurs, Rolland Favorite. Salaire intéressant. Benchoubène. Tél.: 0560 36 37 60 –––––––––––––––– Crèche privée à Beni-Messous cherche éducatrice diplômée dans différentes sections (moyenne et grande section) maîtrisant la langue française et l’arabe pour la rentrée 2015/2016. Veuillez nous contacter au 0550 41 55 28 Kb –––––––––––––––– Rec. femme et homme de ménage hab. Beni-Messous et env. Tél.: 021 63 27 18 0560 09 98 45 - 0560 09 98 75 –––––––––––––––– Cherche garde-enfant, jour et parfois nuit, âge 35/45 ans. Tél.: 0554 57 18 29 F141534 –––––––––––––––– Restau. à Kouba ch. cuisinier qualifié. Tél.: 0551 799 189 F141533 –––––––––––––––– Cherche modéliste. - 0555 22 83 30 F141527 –––––––––––––––– Boutique de prêt-à-porter homme, située à la rue Marcelo-Fabri, Les Sources, cherche une vendeuse qualifiée. Tél.: 0771 10 55 35 F141525 –––––––––––––––– SOIR DE LA FORMATION PROF DONNE COURS DE SOUTIEN maths pour élèves 4e année moyenne et BEM. - Appeler au : 0664 23 99 81 NS Tizi-Ouzou - IST - www.ist-dz.com - Lance : Formations diplômantes - Rentrée Fév./Mars 2016 : BTS Cond. trav. bât. ; BT Topographe ; CAP instal. sanit. et gaz ; CAP Electr. ind. — Formations qualifiantes : Bâtiment : chef de projet ; Electr. bât. : Instal. sanit. et gaz ; Agent topographe ; Peint. bât. ; Plaquiste BA13 ; Chauffagiste. — Technique : Electr. ind. ; Instal. pann. solaires ; Télésurveillance. — Médical : Délégué médical ; Vendeur pharm. ; Prothésiste dentaire amovible et fixe ; Secrét. médicale ; Assistante maternelle. — Hôtellerie : Ag. de voyages ; Intendant. — HSE : Manager ; Inspecteur ; Agent. — Adresse : IST - Imm. Chergui, rue Kerrad-Rachid, Tizi-Ouzou. - Tél./Fax : 026 12 89 08 - Mob.: 0550 59 46 18 F10687/B13 Tizi-Ouzou - IST lance des FORMATIONS à DISTANCE : Licence professionnelle : Management ; Finances/Fiscalité et Comptabilité ; GRH - Master profesionnel : Management et Stratégie d’Entreprises ; Management en QHSE ; GRH - HSE : Manager ; Inspecteur ; Agence de sécurité ; HACCP. — Adresse : IST - Imm. Chergui, rue Kerrad-Rachid, Tizi-Ouzou. - Tél./Fax : 026 12 89 08 - Mob.: 0550 59 46 18 F10687/B13 Tizi-Ouzou - IST - www.ist-dz.com - Lance, le 14/02/2016, formation en SCANNER AUTOMOBILE (Théorie+Pratique) : Systèmes injec. E/D ; Anti-démar. ABS et Clim. Durée : 6 jours avec possibilité d’hébergement. — Adresse : IST - Imm. Chergui, rue KerradRachid, Tizi-Ouzou. - Tél./Fax : 026 12 89 08 - Mob.: 0550 59 46 18 F10687/B13 Le Soir [email protected] d’Algérie Vend. 12- Sam. 13 février 2016 - PAGE 23 Question Pour maigrir, il faut supprimer les féculents ? Faux ! Il est important de consommer des féculents 3 à 4 fois par semaine, car leur apport en glucides complexes est nécessaire à l’organisme. Privilégiez des produits céréaliers complets (pain, pâtes, riz…), consommez régulièrement des légumineuses (légumes secs) riches en minéraux, fibres et vitamines du groupe B. L’idéal est de les associer à des légumes frais, afin d’alléger les plats. Hachis Parmentier aux carottes et au fromage 8 carottes, 400 g de pommes de terre, 50 cl de bouillon de légumes, 200 g de viande de bœuf hachée, 100 g de fromage rouge (le fromage de chèvre serait meilleur), sel, poivre Le BEAUTÉ Signes qui prouvent que vous avez un problème cardiaque es maladies cardiaques sont la cause principale de mort. Mais plusieurs cas peuvent être sauvés si les personnes savent décoder les symptômes et en parler très vite à leur médecin. Voici lquelques signaux d’alarme auxquels vous devez être vigilants. 1- Douleur dans la poitrine : c’est le premier symptôme que le médecin cherche. Et plus précisément, la douleur sous le sternum, un peu à gauche du centre de la poitrine. Cette douleur est comparée à un éléphant assis sur la poitrine, ou à une sensation inconfortable de pression ou de serrement. La douleur de la poitrine pendant le sport est appelée angine de poitrine. Elle est le symptôme d’une maladie chronique des artères coronaires. 2Essoufflement : les personnes essoufflées au repos et au moindre effort peuvent avoir des problèmes pulmonaires comme l’asthme ou une maladie qui obstrue les poumons. Mais cela peut être aussi un signe d’insuffisance cardiaque ou de crise cardiaque. 3- Vertiges : les crises cardiaques peuvent causer des vertiges et une perte de conscience. Les arythmies (anomalies du rythme cardiaque) sont très dangereuses. 4- Fatigue : une fatigue L inhabituelle peut survenir des jours, voire des semaines avant une attaque cardiaque. Le cœur ne peut plus pomper suffisamment de sang pour répondre aux besoins des tissus de l’organisme. Il le détourne des muscles et l’envoie aux organes vitaux : le cerveau et le cœur. 5- Transpiration soudaine : une sueur froide soudaine est un symptôme commun de crise cardiaque. 6- Pulsations rapides ou irrégulières : pour compenser sa perte de capacité de pompage, le cœur bat plus rapidement. Des pulsations rapides ou irrégulières accompagnées de fatigue, faiblesse, vertige et essoufflement sont la preuve d’une insuffisance ou d’une crise cardiaque. Si elles ne sont pas traitées, certaines arythmies sont aussi la cause des morts subites. 7- Douleurs dans le corps : la crise cardiaque commence par une douleur à la poitrine mais peut s’étendre aux épaules, aux bras, aux coudes, au cou, à la mâchoire ou à l’abdomen. Parfois la douleur atteint ces parties du corps sans toucher la poitrine. 8- indigestion, nausée et perte d’appétit : Il n’est pas rare que les personnes qui font une attaque cardiaque aient mal à l’estomac et vomissent. Le système digestif reçoit moins de sang et cause des problèmes à la digestion. Un gonflement abdominal accompagné d’insuffisance cardiaque altère l’appétit. 9- Gonflement : une crise cardiaque peut causer un excès de liquides dans les tissus et donc un gonflement souvent au niveau des pieds, des chevilles, des jambes ou de l’abdomen. Il y a une prise de poids malgré la perte d’appétit. 10- Faiblesse : quelques jours avant une attaque cardiaque, une sensation d’une grande fatigue, non expliquée, peut surgir. 11- Toux persistante : une accumulation de fluides dans les poumons est symptomatique d’une attaque cardiaque. 12- Confusion et pensée perturbée : le changement du taux de certaines substances dans le sang, comme celui du sodium, engendre confusion, perte de mémoire et sentiment de désorientation. 13- Dysfonctionnement sexuel : les troubles sexuels peuvent être dus à des problèmes cardiaques. Ils arrivent lorsque les vaisseaux sanguins ne marchent pas bien. 14- Ronflement et apnée du sommeil : les personnes qui ont les voies respiratoires obstruées, qui souffrent d’apnée du sommeil ou qui ronflent, ont de grands risques d’avoir une maladie cardiaque. Anti-douleurs naturels Bon à savoir Epluchez les carottes et les pommes de terre. Coupez-les en dés de taille moyenne. Faites chauffer le bouillon de légumes et plongez-les dedans. Faites cuire 25 min puis égouttez. Coupez le fromage en cubes, gardez quelques morceaux pour la décoration. Passez les légumes et le fromage au moulin à légumes, pour obtenir une purée onctueuse. Salez et poivrez. Emiettez le bœuf haché et répartissez-le au fond de 4 ramequins. Recouvrez de purée. Parsemez de dés de fromage. Faites cuire 20 min dans le four préchauffé à 180°C. magazine de la femme Quand une partie de votre corps vous fait souffrir, n’ayez pas recours systématiquement à des comprimés analgésiques vendus en pharmacie. Découvrez les aliments disponibles dans votre cuisine qui auront les mêmes effets de manière saine et naturelle. Le gingembre Cette exceptionnelle racine odorante apaise les douleurs chroniques liées aux articulations et à l’arthrite en général. Vous pouvez en ajouter dans une grande variété de plats, mais aussi dans vos soupes, jus de fruits et desserts. Certaines personnes sont très sensibles au goût très prononcé du gingembre, il convient donc de l’ajouter avec parcimonie dans votre régime alimentaire. Le piment rouge Le piment rouge doit ses effets bénéfiques à son principal composant : la capsaïcine. Celui-ci affaiblit le signal d’une douleur que le corps fait parvenir au cerveau. Le piment rouge est très efficace contre les douleurs articulaires, la fibromyalgie, les migraines et les éruptions cutanées. L’ail Les rages de dents, les otites et les douleurs liées à l’arthrite peuvent toutes être soignées grâce à l’ail. Préparez votre propre huile d’ail de cette façon : mettez trois gousses d’ail émincées dans une casserole avec l’équivalent d’une demi-tasse à café d’huile d’olive. Faites chauffer le tout à feu doux pendant deux minutes jusqu’à Page animée par Hayet Ben Madeleines aux pommes et pépites de chocolat 2 tablettes de chocolat, 1 pomme, 1 œuf, 60 g de farine, 50 g de beurre + 1 noix, 30 g de sucre, 1 cuillerée à café rase de levure chimique Faites fondre 140 g de chocolat cassé en morceaux avec le beurre, ajoutez l'œuf, le sucre et la farine. Mélangez et ajoutez la levure. Pelez la pomme et coupez-la en petits dés, ajoutez au mélange. Répartissez la pâte dans un moule à madeleines beurré et répartissez les carrés de chocolat coupés en 4, enfoncez-les légèrement. Faites cuire 9 à 10 minutes dans un four chauffé th.7/8 (220°C). Info Protéger sa peau l’hiver Diminuer les exfoliations En hiver, l’exfoliation se fait 2 à 3 fois dans le mois pour ne pas agresser votre peau déjà sensibilisée par le froid. Après chaque gommage, mettez en place un rituel cocon : vaporisez une eau thermale sur le visage, estompez délicatement avec un mouchoir avant d’appliquer une crème fluide très hydratante sans oublier le cou et le décolleté… Si vous avez la peau grasse, ne faites pas plus d’un gommage par semaine, au risque de provoquer une poussée de sébum. ce que l’huile frémisse. Passez ensuite la mixture au tamis et conservez-la au réfrigérateur pendant plus de deux semaines. Pour l’utilisation, massez délicatement avec l’huile d’ail les articulations ou les muscles douloureux. Si vous avez une otite, versez deux gouttes d’huile tiède dans votre oreille infectée. En cas de rage de dent, préparez une mixture composée d’ail écrasé et de sel et appliquez-en une pincée sur la dent douloureuse. Le clou de girofle Les rages de dents et les douleurs gingivales peuvent être traitées instantanément par le clou de girofle. La meilleure et plus simple façon de procéder est de le mâcher car vous libèrerez ainsi l’eugénol – un puissant analgésique – qu’il renferme. Si vous ne supportez pas le goût extrêmement prononcé et si particulier de cette épice, ajoutez une pincée de clou de girofle en poudre à votre thé. LETTRE DE PROVINCE T PANORAMA L’UGTA… 60 ans après : rien qu’un mur des lamentations out ou presque a été dit au sujet de l’historique organisation syndicale. Alors qu’elle s’apprête à boucler soixante années (1956 – 2016) d’existence, l’UGTA n’est plus qu’une officine dont la représentativité est tout à fait contestable alors qu’elle continue à bénéficier du statut exorbitant « d’interlocuteur exclusif » du gouvernement, habilitée donc à parler au nom des travailleurs. Au prétexte d’être la dépositaire de la légitimité historique que les pouvoirs successifs ont confortée sous la forme d’un monopole, l’UGTA en avait fait un exercice de parrainage sur tout ce qui touche de près ou de loin au monde du travail au point de n’admettre que sa seule « médiation ». A contrecourant des multiples mutations socio-économiques que le pays a connues en moins de 20 années, les régimes politiques préférèrent, à leur tour, se satisfaire de sa mainmise en reconduisant les vieux codes syndicaux chargés d’encadrer le front social au lieu de s’adapter aux nouvelles réactions de ce dernier. Fantasmant sur les dérives que pouvait engendrer la pluralité dans la représentativité syndicale, ils finirent par cultiver le déni vis-à-vis de ceux que l’on désignera sous le label des « autonomes ». Cela s’étant souvent répété qu’à telle enseigne la succession des débrayages « sauvages» révélèrent à leur tour le peu d’autorité ou d’influence de l’UGTA dans des secteurs entiers du monde du travail. Ce n’est donc pas le seul fait d’une direction syndicale, totalement inféodée aux diktats du pouvoir, qui fut à l’origine de l’effritement de sa base syndicale mais la conséquence d’une mauvaise stratégie politique ayant consisté à faire de l’obstruction à toutes les velléités visant à briser l’insupportable monopole. Pourtant combien de fois des partis politiques se sont exprimés sur le sujet et critiquèrent POUSSE AVEC EUX ! Par Hakim Laâlam [email protected] @hakimlaalam ces errements anticonstitutionnels, sans être entendus ? Ce qui, en soi, soulignait clairement la volonté du pouvoir de ne rien céder sur ce qui s’apparentait, de son point de vue, à une démission face au front social qu’il craignait par-dessus tout. Car si à travers la chronologie du refus de tout pluralisme syndical l’UGTA est effectivement désignée comme l’initiateur d’un courant unitaire afin de s’opposer à l’islamisme du FIS qui venait de créer le SIT (Syndicat islamiste des travailleurs) ; par contre, tous les procédés favorables à la confiscation des libertés syndicales provenaient du centre nerveux du pouvoir. Que le problème en vienne à prendre désormais des proportions, préjudiciables au pays, montre clairement que les courants autonomes sont en train de déposséder le vieil appareil rongé par les échecs mais également par la compromission. A ce propos, le lent rapprochement avec le palais opéré par son secrétaire général à partir des années 2004 – 2005 prouve à son tour que ses dirigeants ont définitivement renoncé à l’arsenal de la contestation pour se doter d’une doctrine « collaborationniste », présentée sous l’intitulé de « force de proposition ». C’est ainsi que de bipartite en tripartite, la fameuse «union» ne sut traduire sa contribution que par le soutien aux options du gouvernement. Or cette posture de négociateur n’a pas seulement montré ses limites, elle a surtout révélé le degré de compromission où l’UGTA a été ravalée au rang de faire-valoir. Et c’est précisément sur le profond décalage qui caractérise ses actuels dirigeants par rapport à la réalité du front social que les syndicats libres sont en train de se construire. Car non seulement ils gagnent chaque fois en pugnacité mais attirent aussi les travailleurs les plus jeunes : ceux qui constituent la nouvelle pépinière du salariat. Il est d’ailleurs notoirement admis qu’entre la légitimité formelle octroyée à la moribonde « union » et la présence réelle sur le terrain de l’action des coordinations sectorielles et autonomes il n’y a pas photo pour les départager. Le monde du travail, c'est-à-dire celui de la contestation et de la défense des droits, découvre justement la montée en puissance de ces réseaux dont on persiste à ignorer aussi bien leur capacité de mobilisation que leur intelligence, à savoir finir une grève dans l’intérêt de tous. C’est ainsi d’ailleurs que ces nouveaux syndicats sont parvenus à capter la sympathie de l’opinion. Or ce qui demeure incompréhensible dans le landerneau de l’UGTA a trait à l’injustifiable circonspection vis-à-vis de cette pluralité alors qu’elle avait là une opportunité pour briser un tabou et reconstruire une nouvelle identité syndicale en conformité avec les exigences de l’époque. L’idée d’une sorte de confédéralisme où les branches d’activités s’émanciperaient de tout jacobinisme syndical au nom des spécificités multiples n’était sûrement pas une conception étrangère aux pères fondateurs qui en accouchèrent de ses règlements en 1956. En somme cela aurait consisté à demander la légalisation de ces syndicats en tant qu’entités autonomes capables par elles-mêmes de se doter chacune d’une doctrine, pour ensuite s’efforcer de les convaincre afin de les agréger à un socle unitaire. Et cela dans le seul but de pouvoir imposer aux vis-à-vis, que sont et l’Etat et le patronat, un partenariat syndical pour toute négociation. Cette démarche aurait pu constituer le grand tournant du syndicalisme algérien. Celui qui devait changer de perspective quant à la manière de faire du militantisme tout en mutualisant les arsenaux de la négociation. Par Boubakeur Hamidechi [email protected] Or du côté de l’UGTA, la réfutation n’a pas baissé depuis une dizaine d’années. En se représentant en tant qu’union « confédérale» exemplaire, elle occulte sciemment le fait que le fédéralisme de ses structures n’est que ceux d’une organisation de masse dans le cadre d’un Etat dirigé par un parti unique. C’est dire, qu’au moment où les convergences entre les corporations sont à l’ordre du jour dans les milieux des syndicats libres, l’UGTA feint de maintenir le cap en déclinant ses vieux crédos et en demeurant à l’écart du prochain « unionisme » syndical qui se dessine à grands traits. Ainsi, l’heure venue, le pouvoir politique tout comme le patronat n’auront pas d’état d’âme à rencontrer les nouveaux interlocuteurs en se détournant d’une UGTA que plus personne ne délègue. Tant il est vrai que les pouvoirs également n’ont jamais d’amis mais seulement des intérêts. B. H. Les parkingueurs des lieux saints ! Sellal a exhorté les Algériens de l’étranger à investir et à s’investir en Algérie. Un appel aussitôt entendu. Ils lui ont envoyé un chèque de … …51 centimes d’euros ! Oui, oui !, je sais ! Le terme «parkingueurs» n’existe pas. Mais c’est le seul, assez parlant, que j’ai trouvé pour désigner nos chers frères saoudiens. Des frères en religion qui, paraît-il, pour effacer la brouille et l’amas de brouillard qui se sont amoncelés au-dessus de nos deux capitales ces derniers mois, sont allés — suprême sacrifice pour ce grand frère si puissant — jusqu’à changer leur ambassadeur à Alger, juste pour nos si beaux yeux de copine courroucée et passablement boudeuse. Sauf que quelques heures à peine après cette si touchante attention, les «parkingueurs des lieux saints» ont envoyé leur ministre des Affaires étrangères à Rabat dire aux Marocains tout le bien que pense l’Arabie de l’occupation du Sahara occidental, et entrevoir même des investissements saoudiens futurs dans cette «province». Le sommet de la fraternité en mode «parkingueur». Ils encaissent les 50 dinars de ton stationnement dans leur cœur et te cassent ton déflecteur et te crèvent les roues dès que t’as le dos tourné ! Ah ! Mes frères en religion ! Ah mes hébergeurs de foi et mes entremetteurs divins ! Je vous sais fourbes, même si ce qualificatif fait un peu Le Soir sur Internet : http:www.lesoirdalgerie.com E-mail : [email protected] «cliché orientaliste», mais là aussi, je n’ai trouvé que ce terme-là pour désigner votre relation au monde. La fourberie du chamelier qui veut semer les autres membres de la caravane pour arriver le premier au puits afin d’y puiser lui et sa bête l’eau la moins saumâtre. Oui ! Fourberie, car sachant qu’ici, en D.Z-Land la question du Sahara occidental est entrée depuis quelque temps déjà en phase de doute et de «réajustements objectifs». Les tontons flingueurs de la cause sahraouie ont envoyé leur plus grosse et plus grossière gâchette, Saâdani, faire le premier tir de déblaiement, les salves de roquettes presque à l’aveugle, sans calcul de trajectoire précis. Les fines gâchettes, elles, travaillent comme travaillent toutes les fines gâchettes du monde, dans l’ombre des bureaux de cogitation. Al-Saoud sait tout cela. Alors, que lui coûtent de telles déclarations en terre marocaine ? Rien. Sinon quelques piaillements d’oisillons, dont les nôtres. Mais dans le fond, les «parkingueurs des lieux saints» savent qu’ils nous tiennent par là où ça fait le plus mal. Et ils appuient à leur guise, lorsqu’ils jugent le moment venu d’appuyer. Alors, comme toujours avec les «parkingueurs», payons les 50 dinars du parking, baissons la tête, ça sera toujours ça de sauvé, un pare-brise et une roue ! Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue. H. L.
© Copyright 2024 Paperzz