Edition du Centre - ISSN IIII - 0074
Ouyahia
éradique les
redresseurs
l PLÉBISCITÉ PAR LE CONGRÈS DU RND
ET APPUYÉ PAR BOUTEFLIKA
l Comme prévu, Ahmed Ouyahia a été confortablement élu à la tête du
Rassemblement national démocratique, le RND, jeudi dernier, au premier jour du
congrès extraordinaire du parti transformé en un congrès ordinaire, le 5e du genre,
suite à l’adoption d’une résolution par les 1 600 participants aux assises qui se
tenaient à l'hôtel El-Aurassi à Alger, depuis jeudi dernier. Il ne s’agit pas seulement
d’une élection, mais d’un plébiscite, obtenu par suffrage direct et à bulletins secrets.
Les piétons
rois d’Alger
l JOURNÉE SANS VOITURE
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l AFFAIRE EL KHABAR-MINISTÈRE
DE LA COMMUNICATION
Benflis dénonce
«l’approche
clientéliste
du pouvoir»
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«Nous sommes
encore loin
des normes
admises»
l HAMEL À PROPOS DE LA COUVERTURE SÉCURITAIRE
«Je suis votre
avocat»
l BOUDIAF AUX SAGES-FEMMES :
Photo : NewPress
l De retour hier vendredi à Alger,
la «Journée sans voiture» a vidé de ses
véhicules plusieurs rues, avenues et
boulevards, pour laisser place aux
piétons. Une bonne partie du centre-ville
a été ainsi «piétonnisée». L’occasion
pour transformer la chaussée en aires
de jeux, d’animation et de loisirs. PAGE 6
l «Il est inacceptable de traîner en justice la
sage-femme qui assiste les naissances et aide à donner
la vie.» C’est ce qu’a déclaré, jeudi, le ministre de la
Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière qui
se fait l’avocat des sages-femmes, selon ses mots.
Photos : Samir Sid
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ANEP n°415 760 - Le Soir d’Algérie du 07/05/2016
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P
ERISCOOP
Hommage interdit à un chahid
[email protected]
Vend. 6 - Sam. 7 mai 2016 - Page 2
Une association agréée de Khemis Miliana, dans la wilaya de Aïn Defla, prévoyait d’organiser une conférence en hommage au chahid M’hamed Bougara, à
l’instar d’autres activités que cette association a pour habitude d’organiser à
longueur d’année.
Le hic est que, cette fois, cette activité a été interdite par le wali de Aïn Defla
suite à des protestations de … I’ONM !
L’Organisation des moudjahidine estimant qu’elle était seule habilitée
à organiser ce genre de manifestation et que, donc, l’hommage au
chahid relève de son monopole !
DIGOUTAGE
Par Arris Touffan
Khelil
et le foot
HSBC SUR LE DÉPART ?
Chakib Khelil endosse la
casaque de la victime. Remarque
ça lui va bien. Un peu long sur les
manches, mais disons que ça va.
S'exprimant sur l'affaire Khelil,
son verdict est simple. S'il avait
joué au foot avec le ci-devant général Toufik, rien de tout ceci ne lui
serait arrivé. Un peu hors-jeu
quand même. Il aurait fallu qu'il
joue au foot aussi avec les juges
italiens.
A. T.
[email protected]
Le groupe financier HSBC est
en passe de quitter l'Algérie, en
raison de la faible rentabilité de
ses opérations bancaires dans le
pays.
Selon plusieurs sources, une
étude dans ce sens a été élaborée et a montré les limites des
opportunités
en
Algérie.
Ces dernières
années, HSBC a
fermé plusieurs
filiales et se
contente, désormais, d'une présence dans 71 pays
seulement.
CONCURRENCE POUR NAFTAL
Le marché des pneumatiques commence à inquiéter sérieusement Naftal, qui se
retrouve face à une concurrence de plus
en plus rude.
Naftal était en compétition avec des
importateurs algériens aux ressources
limitées. Mais, depuis quelques années,
de grosses cylindrées ont
envahi le marché algérien.
On apprend, en ce sens,
que le puissant groupe
français Bernard Hayot
(GBH, distributeur en Algérie
de la marque Scania)
compte se lancer
dans la commercialisation des pneumatiques.
FORCING ITALIEN
Les Italiens sont décidés à
exporter, vers l'Algérie, leur modèle
de la Protection civile pour les
catastrophes naturelles.
Les adeptes du plan Friuli ont
prévu une rencontre avec le délégué national aux risques majeurs
auprès du ministère de
l'Intérieur algérien pour
lui expliquer les vertus
de ce plan, avec en
prime, une visite guidée
au siège de la
Protection
civile régionale
de
Palmanova.
Un jour, un sondage
Pensez-vous que Ammar Saâdani a encore la
mainmise sur le FLN ?
OUI
NON
Les félicitations
adressées par
Bouteflika à Ouyahia
constituent-elles,
à votre avis,
un désaveu à Ammar
Saâdani ?
Sans opinion
Pensez-vous que Ammar Saâdani
a encore la mainmise
sur le FLN ?
OUI :
34,4%
I
Résultat sondage
NON :
56,8%
S. OPINION :
8,9%
Sortir couvert !
SOIT DI
IT
T E N PA S
SS A N
NT
T
l est des jours comme ça où en lisant
certaines réactions de lecteurs par
mail, je réalise que, y compris en communiquant de façon privée, la personne
qui m’écrit éprouve, quelquefois, le
besoin de truffer son texte de fautes. On
en devine, assez vite, le mobile. Ne pas
être repéré ! C’est terrible de faire autant
dans la paranoïa. Tordre son écriture pour
à la fois dire ce que l’on veut et ne pas
apparaître sous sa véritable identité.
J’avais cru, avant d’en recevoir de façon
donc tout à fait confidentielle, qu’il n’y
avait que les réseaux sociaux qui regorgeaient de profils plus ou moins bizarres.
Eh bien, non ! Même quand on commu-
nique par courriel, il arrive que l’on n’y
aille pas franchement. Questions.
Pourquoi écrire dans ce cas ? Quel effet
espère-t-on obtenir si l’on y va à reculons
?
A quoi sert une correspondance qui
perd de son intérêt dès lors que celui qui
la reçoit ne sait pas de qui elle émane ? Il
y a une différence entre celui ou celle qui
préfère rester anonyme et qui signe «Un
lecteur assidu», sans doute, par timidité
ou parce que peu habitué(e) à s’épancher,
mais qui en éprouve, parfois, l’envie ou le
besoin et celui ou celle qui va user d’un
pseudo, pour se donner tous les moyens
de vous gratifier d’insultes.
Au-delà du profil qui est travesti, je me
demande à quoi rime d’écrire en pataouète
? On se doute, bien évidemment, que tout
le monde ne maîtrise pas la langue dans
laquelle il s’exprime. Mais je fais, là, allusion à celles et ceux qui abusent de ce
procédé pour ne pas divulguer leur identité ou s’exposer aux railleries de tiers.
Plusieurs de mes amis affirment que
certains services de renseignement, spécialisés, par exemple, dans le noyautage
des réseaux sociaux, interviennent, sous
le couvert de pseudonymes ou de faux
profils. Ils auraient pour mission de mieux
gérer ce qu’ils comptabilisent comme des
dérives ou de continuer à user d’un pou-
Par Malika Boussouf
[email protected]
voir, autoritaire, de dissuasion qu’ils pensent infaillible. Il arrive, parfois, que l’on ne
sache pas aborder les autres en les regardant droit dans les yeux. Il faut se faire coacher les amis ! Le terme est très à la mode.
M. B.
Actualité
Le Soir
d’Algérie
Ouyahia éradique les redresseurs
Vend. 6 - Sam. 7 mai 2016 - PAGE
PLÉBISCITÉ PAR LE CONGRÈS DU RND ET APPUYÉ PAR BOUTEFLIKA
Kamel Amarni - Alger (Le
Soir) - Pour la première fois dans
l’histoire du parti, deux candidats
ont postulé au poste de secrétaire
général, ce qui a nécessité cette
autre première qu’est le vote direct
par les congressistes, à bulletins
secrets.
Le verdict de cette épreuve des
urnes sera sans appel : Ahmed
Ouyahia obtient 1 513 voix, contre
seulement 21 voix pour son rival,
l’ancien secrétaire à la Jeunesse,
Belkacem Mellah. Un résultat,
mais aussi un mode de vote qui
confère à l’actuel directeur de cabinet de la présidence de la
République une légitimité et une
autorité qu’aucun autre secrétaire
général n’a pu obtenir avant lui.
Un résultat qui mettra hors circuit, définitivement, les adversaires de Ouyahia, à savoir les
«redresseurs». Outre la légitimité
que lui confère désormais le
congrès, Ouyahia obtiendra le plus
sur des appuis, une sorte de validation officielle de son poste à la
tête du RND, qu’est le message de
félicitations que lui adressera
Abdelaziz Bouteflika, le soir même
de son élection.
«J'ai suivi avec intérêt le vote
qui vous a dûment porté, dans le
cadre d'une opération démocratique à la tête du RND, ce parti qui
a de tout temps adopté des positions nationales marquées du
sceau de l'intégrité et de la sagesse, dans le seul but de placer les
intérêts suprêmes du pays au-dessus de toute considération, à la
faveur d'un programme politique et
social rénové et d'une ligne nationale droite», écrira d’emblée
Abdelaziz Bouteflika en préambule
de son message.
Puis, ce passage, un peu plus
personnalisé et qui fera, au moins,
un mécontent : Ammar Saâdani :
«Ma conviction était grande que
les militantes et militants du RND,
connus pour leur grande expérience sur la scène politique et leur
haut sens de responsabilité,
allaient vous élire à la tête de leur
parti, confiants en cela que votre
éclatante victoire pourrait contribuer à relever les grands défis qui
se posent à notre pays.»
Le secrétaire général du FLN
s’en est, pour rappel, violemment
pris à Ahmed Ouyahia, fin mars
dernier, l’accusant carrément de
«trahison» envers Bouteflika ! Ce
message du premier concerné
constitue, sans doute, un cinglant
désaveu à Saâdani qui, au passage, avait décliné l’invitation d’assister au congrès du RND auquel il
s’est fait représenter par deux
membres du bureau politique du
FLN. Le message présidentiel
constitue, pour Miloud Chorfi, un
proche de Ahmed Ouyahia et
porte-parole du congrès, «une
reconnaissance du Président de
tous les Algériens aux compétences et à la personne de Ahmed
Ouyahia ainsi que du parti et de
ses militants».
Bouteflika, qui, dès son arrivée
au pouvoir en 1999, avait commencé par malmener publiquement l’ancien parti majoritaire
d’alors, le RND, finira par donner
sa caution au congrès du parti, à
travers un message, privilège
Photo : Samir Sid
Comme prévu, Ahmed Ouyahia a été confortablement
élu à la tête du Rassemblement national démocratique, le
RND, jeudi dernier, au premier jour du congrès extraordinaire du parti transformé en un congrès ordinaire, le 5e du
genre, suite à l’adoption d’une résolution par les 1 600
participants aux assises qui se tenaient à l'hôtel ElAurassi à Alger, depuis jeudi dernier. Il ne s’agit pas seulement d’une élection, mais d’un plébiscite, obtenu par
suffrage direct et à bulletins secrets.
Ahmed Ouyahia, SG du RND.
jusque-là réservé au seul FLN dont
il est le président. De quoi donner
à Ahmed Ouyahia la «paix» pour
au moins cinq ans ! L’homme,
revenu à la tête du parti en juin
2015, à titre intérimaire, pourra
ainsi conduire confortablement le
RND lors des cruciales batailles
électorales de 2017. Des élections
législatives et locales qui devront
déterminer la prochaine majorité
mais qui, surtout, constitueront le
socle sur lequel sera adossée la
prochaine élection présidentielle.
A l’occasion de ce 5e congrès,
Ouyahia a pu également compter
sur la vieille garde du parti, comme
Boualem Allah Ghoulamallah,
Mohamed Chérif Abbès, Chérif
Rahmani,
l’ensemble
des
ministres du parti comme le puissant ministre de l’Industrie et des
3
Mines Abdesselam Bouchouareb,
ainsi que quasiment tous les
cadres du parti. N’ont manqué à
l’appel que l’ancien ministre de
l’Education
Aboubakeur
Benbouzid, «dont l’absence est
justifiée» nous explique-t-on, et
l’actuel ministre du Commerce,
Bakhti Bélaïb, qui se trouve à
l’étranger pour des soins.
Ceci étant, et après le secrétaire général, le congrès s’est attelé
hier à l’élection du conseil national
composé de 400 membres. Plus
précisément, 367 élus auxquels
s’ajouteront 10% de désignés. Des
désignés que Ahmed Ouyahia
choisira parmi les cadres et les
personnalités nationales du parti.
Quant à la composante du
bureau national, elle sera soumise
à l’approbation du conseil national
lors de sa première session, probablement en juin.
Ouyahia, qui présidera, aujourd’hui, la cérémonie de clôture de
ce cinquième congrès, annoncera,
par ailleurs, la date de sa conférence de presse qui devrait intervenir courant de la semaine, fonction de son agenda de directeur de
cabinet de la présidence.
K. A.
Benflis dénonce «l’approche
clientéliste du pouvoir»
AFFAIRE EL KHABAR-MINISTÈRE DE LA COMMUNICATION
Le parti des Avant-gardes des libertés se met, lui aussi, de la partie quant
à la polémique suscitée par l’action
en justice intentée par le ministère de
la Communication objectant de geler
la vente d’actions du groupe El
Khabar à une filiale du groupe Cevital
de l’homme d’affaires Issad Rebrab.
M. Kebci - Alger (Le Soir) - Le bureau politique du parti, réuni, avant-hier en session mensuelle, a tenu à exprimer son indignation de ce
qu’il considère être du «harcèlement, de l’arbitraire et de l’abus de pouvoir dont est victime le
groupe El Khabar de la part du régime politique
en place» qui, selon lui, «persiste dans sa stratégie d’épuration médiatique pour crime de
non-allégeance».
Et au parti que dirige Ali Benflis d’exprimer
«sa profonde indignation quant à l’approche
clientéliste et rentière à laquelle le régime politique en place a recours pour récompenser
indûment, dans le domaine médiatique en particulier, ses seuls piliers, soutiens et relais privilégiés et pour pénaliser tous les refus d’allégeance et de compromission».
Se disant convaincu que le combat pour la
liberté de la presse, en particulier, et pour le
droit à l’information en général est «partie intégrante de l’alternative démocratique visant à
l’établissement d’un Etat de droit respectueux
des droits et des libertés de tous», le parti des
Avant-gardes des libertés renouvellent sa
ferme positionnement «aux côtés de tous ceux
qui au sein de la profession médiatique, de la
société civile et des forces politiques ont fait de
la liberté de la presse et du droit à l’information
une cause commune face aux agissements
arbitraires et aux prétentions hégémoniques du
régime politique en place».
Pour rappel, la deuxième chambre des référés du tribunal administratif de Bir-MouradRaïs, à Alger, a reporté d’une semaine cette
affaire de rachat d’actions du groupe de presse
El Khabar par une filiale de Cevital a été reportée
Le président de la deuxième chambre des
référés du tribunal, Mohamed Dahmane, a, en
effet, décidé de ce report mercredi dernier à l’issue d’une courte audience au cours de laquelle
la défense du groupe Cevital s'est vu remettre
le dossier initial, le dossier complémentaire et
les conclusions additives, déposés par le ministère. Une procédure tout ce qu’il y a d’«ordinaire puisque conforme aux dispositions des
codes de procédure civile et administrative»,
ont estimé les avocats de la défense, qui permettra à la défense de présenter ses requêtes
et de faire ses plaidoiries mercredi prochain.
Pour rappel, le ministère de la
Communication a introduit une action en référé
auprès du tribunal de Bir-Mourad-Raïs à l’effet
de vérifier la conformité avec les dispositions
du code de l'information du rachat d’actions du
groupe de presse El Khabar par NessProd, une
filiale du groupe Cevital.
Un code qui, dans son article 25, stipule
qu’«une même personne morale de droit algérien ne peut posséder, contrôler ou diriger
qu'une seule publication périodique d'information générale de même périodicité éditée en
Algérie».
Cet artcicle sur la base duquel, comme l’a
d’ailleurs soutenu l’avocat du ministère de la
Communication, le département que dirige
Hamid Grine a introduit une action auprès du
tribunal qui révélera les transgressions dans le
cadre de cette transaction. Et à Me Amara
Mohcine d’insister sur le fait que «le secret
d'instruction doit être respecté pour toute affaire
en dehors du tribunal», en allusion aux commentaires que suscite l’affaire aussi bien dans
les médias qu’au sein de la classe politique et
les acteurs associatifs dont nombre de représentants ont observé un sit-in de soutien au
groupe El Khabar.
Ce que l’avocat du ministère de la
Communication a dénoncé, estimant que «le
ministre a usé de son droit, et le défendeur a le
droit de se défendre et d'évoquer l'affaire au tribunal et non dans la presse nationale et étrangère».
M. K.
Communiqué du Syndicat national des journalistes (SNJ)
Le Syndicat national des journalistes suit
de très près, depuis son début, les développements de ce qui est devenu l’affaire El
Khabar.
Ce qui, en effet, n’était qu’une transaction
commerciale, entre deux parties consentantes, en l’occurrence le groupe El Khabar et
le groupe industriel Cevital, avec, en prime, la
préservation des intérêts de l’ensemble des
salariés de notre confrère El Khabar, dans
toutes ses filiales, vire brutalement à une nouvelle forme de pression du pouvoir sur la presse.
La décision du ministère de la
Communication, de soumettre l’accord conclu
entre les deux parties à «l’appréciation» des
juges, cache mal les motivations politiques
des commanditaires réels de toute cette opération dont l’objectif est, à n’en pas douter, de
faire avorter le rachat du groupe El Khabar.
Comment expliquer, sinon, que le ministre
de la Communication, qui a à sa disposition
une armée de conseillers juridiques, dont la
majorité ont été les artisans directs de tous les
textes qui régissent la corporation, notamment le code de l’information, a mis plus d’un
mois pour «s’immiscer», et de manière aussi
maladroite, dans cette affaire ?
Le Syndicat s’interroge également sur la
passivité de la tutelle, depuis des années, sur
des cas innombrables de violation des lois
dans le secteur, au point de tolérer toutes
sortes d’infractions, pour peu que l’auteur soit
du bon côté de la ligne de tolérance tracée par
le pouvoir.
S’agissant seulement des monopoles, qui
semblent effrayer tant la tutelle, le Syndicat
rappelle, au besoin, qu’en la matière, elles
sont plusieurs personnes physiques à en
cumuler, en toute impunité et le plus souvent,
au mépris y compris de la législation du travail. Avec comme conséquence immédiate, la
précarité qui frappe des centaines de nos
confrères et autres assimilés travaillant dans
le monde des médias. Une précarité qui
risque de menacer nos confrères d’El Khabar.
Ce dont le Syndicat met en garde et que,
naturellement, il ne tolérera en aucune manière.
P/ le Syndicat national des journalistes,
le Secrétaire général,
Kamel Amarni
L’aquaculture pour contrer la hausse
Actualité
Le Soir
d’Algérie
Vend. 6 - Sam. 7 mai 2016 - PAGE
PRIX DU POISSON
Invité de la Radio algérienne, jeudi passé, le ministre de
l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche s’est
exprimé sur la nécessaire valorisation des ressources,
halieutiques à travers l’aquaculture pour combler la demande interne en fruits de mer et poissons particulièrement.
Naouel Boukir - Alger (Le Soir)
- Une meilleure exploitation et optimalisation de l’espace maritime est
plus qu’une exigence «au regard de
la situation dans laquelle on se trouve aujourd’hui», a déclaré le ministre
de l’Agriculture, du Développement
rural et de la Pêche, Sid-Ahmed
Ferroukhi.
Il n’est pas à rappeler que toute
la problématique actuelle réside
dans le retour à la terre et la valorisation de l’économie primaire, à
savoir la pêche et l’agriculture. Selon
l’intervenant, «un plan est en train
de s’opérer depuis quelques années
déjà pour booster la production en
poissons».
A en croire ses déclarations,
l’aquaculture en mer constitue l’un
des programmes «en cours d’étude»
puisqu’il permettrait certainement de
`
«stabiliser» les prix flambants du
poisson et de démocratiser certains
comme celui de la sardine. Il a fait
état de 200 projets à l’horizon 2019
pour la production de 60 voire 70
tonnes de poissons par l’aquaculture
en mer.
Toutefois, l’écart entre l’offre et la
demande persistant aujourd’hui sur
ce marché ne s’est jamais creusé
autant. Et ce, pour des raisons d’absence de politique concrète de gestion et de régulation des ressources
halieutiques.
Effectivement, l’aspect environnemental a de fortes répercussions
sur la qualité et l’abondance des ressources halieutiques au sein des 9
millions d’hectares que représentent
les eaux maritimes algériennes.
L’espace maritime, souvent négligé,
fait l’objet d’un important degré de
pollution. Ce qui explique, partiellement, la disparition de certaines
espèces et le déclin de la reproduc-
tion lié à d’autres types de poissons.
C’est pourquoi «une campagne de
sensibilisation au nettoyage des
ports a été lancée depuis quatre ans
au niveau de 40 ports existants», en
attendant la réception de cinq nouveaux. Selon lui, les déchets retirés
de ces espaces se sont «réduits»
depuis.
Les projets à venir en matière de
pêche, selon S. Ferroukhi, versent
tous dans «la valorisation des ressources maritimes et des îlots aux
alentours du littoral».
Le développement des moyens
et des capacités techniques est
4
«indispensable» pour augmenter la
part de l’Algérie en thon qui est de
680 tonnes pour cette année.
Effectivement, les prix de ce type de
poisson, très élevés et tout aussi
fluctuants, sont marchandés sur le
marché international, donc en
devises. D’ores et déjà, le ministre
de l’Agriculture et de la Pêche ambitionne l’exportation de grandes
quantités du thon algérien alors
que le défi est, d’abord, de couvrir
la demande locale qui n’est pas
négligeable.
N. B.
Reprendre l’exploitation du corail
L’appel d’offres relatif à l’exploitation du corail
sera «prochainement» publié au profit des opérateurs actifs dans les différents domaines liés à la
pêche. Ceci, pour que le lancement de son extraction débute à partir de «cette année», selon SidAhmed Ferroukhi. Le cahier des charges, com-
PÊCHE
prenant des obligations de moyens notamment,
sera également remis aux concernés.
Pour une mise à niveau des pêcheurs, des
séances de formations, en plongée sous-marine
principalement, leur seront dispensées, selon le
ministre. A savoir que seulement deux régions
d’exploitation de corail seront ouvertes aux
bénéficiaires afin de garder à l’œil leur activité.
Et ce, pour une éventuelle évaluation de celleci, avant d’étendre ce réseau à tout le littoral
«d’ici 2019».
N. B.
«Des lignes LGV opérationnelles dès la fin 2017»
LE MINISTRE DES TRANSPORTS L’ANNONCE :
Le ministre des Transports s’est
dit, dans une entrevue avec la chaîne El Bilad TV, jeudi soir, très optimiste quant à la réussite du port de
Cherchell le plus grand port de la
Méditerranée et qui se veut aussi
un grand acquis pour le pays.
Younès Djama - Alger (Le Soir) - Cette
mégastructure sera connectée aux réseaux ferroviaire et routier, assure Boudjemaâ Talai qui
souligne que ce port sera spécialisé dans le
transbordement en étant un lieu de transfert
des marchandises et des conteneurs à partir
d’Algérie vers les pays africains, avec les incidences financières certaines en devises.
Dans la conjoncture actuelle marquée par
une baisse drastiques des revenus du pétrole,
le gouvernement a pris la décision de ne plus
financer les grands projets sur le budget de
l’Etat mais en recourant à d’autres ressources.
C’est le cas des grands projets du secteur des
transports dont le port de Cherchell. Il note
qu’au final, le financement de ce projet «impor-
te peu» dès lors que sa rentabilité peut participer à rembourser le crédit qui lui sera alloué.
Interrogé sur la possibilité de privatiser la
SNTF, Boudjemaâ Talai s’est montré catégorique : «Constitutionnellement et réglementairement, il n’est pas possible pour que la SNTF
soit privatisée, la Constitution a consacré la
propriété publique sur le rail. La SNTF ne sera
donc jamais privatisée.»
Au sujet des lignes de grande vitesse
(LGV), Boudjemaâ Talai a confirmé qu’il y a
actuellement des lignes LGV dont certaines
devront être opérationnelles dès la fin 2017 ou
début 2018.
La première ligne qui devra être réceptionnée sera celle reliant Tlemcen à Oued Tlélat
(Oran) avec une vitesse de 220 km par heure.
A propos des lignes maritimes, Talai a
confirmé l’existence d’une demande pour des
dessertes intervilles à l’instar d’une ligne reliant
Alger-Cherchell, Alger-Tipasa, Aïn Turck à
Oran, et Skikda et Annaba. Des projets qui
devront être incessamment lancés. Des lignes
maritimes qui devront réduire le temps passé
entre ces villes par route.
Evoquant la ligne à grande vitesse devant
relier les trois pays du Maghreb : Algérie,
Tunisie et Maroc, le ministre algérien des
Transports a laissé entendre que les deux
autres pays voisins devaient faire leur travail,
puisque l’Algérie a réalisé la partie qui devait
être la sienne. Il a rappelé dans ce contexte
l’existence d’une ligne ferroviaire entre la région
Akid Abbès à Tlemcen à l’ouest du pays jusqu’aux frontières est du pays. «Notre ligne ferroviaire est là et est connue. Quant à sa
connexion avec les deux frontières voisines,
cela ne dépend pas de nous», a fait savoir l’officiel algérien.
Concernant le permis à points, Boudjemaâ
Talai a indiqué que ce projet pourra voir le jour
dès la rentrée prochaine, soulignant que «techniquement, nous sommes prêts».
Ce nouveau mécanisme se veut un moyen
répressif contre le phénomène des accidents
de la route qui prend, chaque année, des proportions alarmantes. «Les statistiques officielles disent que nous enregistrons 4 500
morts et 55 000 blessés sur les routes annuellement, l’élément humain se trouve être à l’ori-
L'ANP présente à une réunion du CEMOC
ELLE S’EST TENUE JEUDI AU MALI
Une délégation de l'état-major de l'Armée nationale
populaire (ANP) a pris part, jeudi à Bamako, à une
réunion du conseil des chefs d'état-major des pays
membres du Comite d'état-major opérationnel conjoint
(CEMOC) afin, notamment, d'«évaluer la situation sécuritaire dans la sous-région sahélo-saharienne», indique
un communiqué du ministère de la Défense nationale.
dudit conseil s'est tenue aujourd’hui le 5 mai 2016 à Bamako
(Mali), et à laquelle a pris
part
une délégation de l'étatmajor de l'ANP, conduite par le
général-major Zerrad Chérif, chef
du département emploi-préparation de l'état-major de l'Armée
nationale populaire en sa qualité
de représentant du général de
corps d'Armée, Ahmed Gaïd
Salah, vice-ministre de la Défense
nationale, chef d'état-major de
l'ANP», précise le communiqué.
«Cette réunion a été mise à
profit par les responsables militaires des pays concernés afin
d'étudier et d'évaluer la situation
sécuritaire dans la sous-région
sahélo-saharienne, l'échange
d'analyses et le retour d'expériences depuis la dernière
réunion du Conseil des chefs
d'état-major, tenue le 16 septembre 2015 à Tamanrasset»,
ajoute la même source.
Le Président ivoirien achève sa visite d'État en Algérie
«A l'invitation du général de
division Mahamane Touré, chef
d'état-major des armées de la
République du Mali, président en
exercice du conseil des chefs
d'état-major des pays membres
du Comite d'état-major opérationnel conjoint CEMOC, une réunion
Le président de la République de
Côte d'Ivoire, Alassane Dramane
Ouattara, a achevé jeudi une visite
d'Etat de quatre jours en Algérie, à
l'invitation du président de la
République, Abdelaziz Bouteflika.
M. Ouattara a été salué à l'aéroport international Houari-Boumediène par le président
du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah,
et des membres du gouvernement.
Le président ivoirien s'était entretenu mardi
avec le président Bouteflika. Au cours de sa
visite, le président Ouattara a également rencontré le président de l'Assemblée populaire
nationale (APN), Mohamed Larbi Ould Khelifa,
et le Premier ministre, Abdelmalek Sellal.
Dans une déclaration à la presse à l'issue de
sa rencontre avec le président Bouteflika, le président ivoirien avait exprimé la volonté de son
pays de «consolider» et de «renforcer» davantage ses relations économiques avec l'Algérie.
Outre des questions internationales, le président Ouattara a précisé avoir évoqué avec le
chef de l'Etat «le rôle joué par l'Algérie au
niveau continental et international, notamment
dans la lutte antiterroriste».
La visite d'Etat du président ivoirien en
Algérie a été sanctionnée par la signature d'un
accord de coopération dans le domaine agricole, d'un mémorandum d'entente sur les
consultations politiques et d'un autre mémorandum d'entente dans le domaine de l'enseignement technique et de la formation professionnelle.
APS
gine de 90% des accidents. De plus, la tranche
d’âge la plus incriminée est celle entre 18 et 25
ans. D’où notre volonté de durcir la législation»,
a signifié le ministre.
A travers ce nouveau mécanisme, outre
l’augmentation des amendes, les contrevenants sont aussi passibles de mesures coercitives allant du retrait du permis à la défalcation
des points.
Y. D.
SITUATION SÉCURITAIRE
Trois éléments de
soutien aux groupes
terroristes arrêtés
à Boumerdès et
Bordj-Bou-Arréridj
Trois éléments de soutien aux groupes
terroristes ont été arrêtés jeudi à Boumerdès
et Bordj-Bou-Arréridj par des détachements
combinés, a indiqué hier un communiqué du
ministère de la Défense nationale (MDN).
«Dans le cadre de la lutte antiterroriste,
des détachements combinés ont arrêté, le 5
mai 2016, trois éléments de soutien aux
groupes terroristes à Boumerdès/1re Région
militaire (RM) et Bordj-Bou-Arrérirdj-5e RM»,
précise la même source.
«Un autre détachement de l'Armée nationale populaire a découvert et détruit à
Skikda-5e RM, un abri pour terroristes, trois
canons de confection artisanale, 4,2 kilogrammes de matières explosives et d'autres
objets», ajoute le MDN dans son communiqué.
«Dans le cadre de la lutte contre la criminalité organisée, un détachement combiné a
saisi à Beni Ounif (wilaya de Bechar) 3e RM,
le matin du 6 mai 2016, dix quintaux de kif
traité», relève la même source.
D'autre part, un détachement à In
Guezzam 6e RM, a saisi deux véhicules toutterrain et 2,89 tonnes de denrées alimentaires.
«A Souk Ahras, Tébessa et El Tarf-5e RM,
des éléments des gardes-frontières ont
déjoué des tentatives de contrebande de
plus de 21 178 litres de carburant»,selon la
même source.
APS
Le Soir
d’Algérie
Actualité
«Je suis votre avocat»
Vend. 6 - Sam. 7 mai 2016 - PAGE
BOUDIAF AUX SAGES-FEMMES :
Salima Akkouche - Alger (Le
Soir) Elles aident à donner vie à
plus d’un million de naissances
par an en Algérie. Les sagesfemmes sont même surnommées «les donneuses de vie» et
leur rôle est crucial dans la
réduction de la mortalité maternelle et infantile.
A l’heure actuelle, en Algérie,
une femme sur près de 2 200
risque sa vie pendant la grossesse ou l’accouchement, contre
une sur 900 en 1999. La mortalité infantile est passée de 39,4
pour mille naissances vivantes
en 1999 à 22,3 pour mille naissances vivantes en 2015.
«Il faut reconnaître que les
gains sont remarquables mais eu
égard à nos potentialités économiques et humaines, ces niveaux
de mortalité maternelle et infantile restent inacceptables», a souligné le ministre de la Santé qui
assistait jeudi à la célébration de
la Journée internationale de la
sage-femme.
Selon lui, le rôle et la place de
la sage-femme dans le dispositif
de la santé sont indéniables et
sont de plus en plus prépondérants en s’occupant de la vie des
femmes et des enfants.
«Votre participation active
dans la prévention des épidémies et des grossesses non désirées, d’éducation et de sensibilisation pour la promotion de la
santé reproductive et de la planification familiale, et à la lutte
contre la transmission du VIH de
la mère à l’enfant ne peut être
que solennellement félicitée», a
Photo : Samir Sid
«Il est inacceptable de traîner en justice la sage-femme
qui assiste les naissances et aide à donner la vie.» C’est
ce qu’a déclaré, jeudi, le ministre de la Santé, de la
Population et de la Réforme hospitalière qui se fait l’avocat des sages-femmes, selon ses mots.
Boudiaf promet un programme de formation continue
pour les sages-femmes.
soutenu Abdelmalek Boudiaf. Le
ministre qui appelle la sagefemme à s’engager pour
atteindre les objectifs de développement durable notamment
de réduction de la mortalité
maternelle et néonatale et d’accès universel aux services de
soins de santé estime inacceptable que des sages-femmes
l’importance des jumelages car,
dit-il, le centre de Bou Ismaïl ne
peut pas répondre à la demande
qui pèse sur lui.
Dès lors, déclare-t-il lors d’un
point de presse, son ministère a
décidé de remédier à ce manquement d’ici 6 mois à un an. «Nous
avons des spécialistes dans ce
domaine mais qui ont besoin
d’acquérir les dernières technologies pour une meilleure prise en
charge de ces patients».
De son côté, Mohamed El
Ghazi, ministre du Travail, de
l’Emploi et la Sécurité sociale, a
déclaré que sa présence lors de
ce congrès reflète son intérêt
pour cette spécialité.
«Une occasion pour s’informer
sur les dernières avancées et
technologies dans ce domaine,
ce qui nous permettra de réduire
les prises en charge à l’étranger,
qui constituent de grandes
dépenses que doit assumer la
Sécurité sociale.
D’ailleurs, il ne s’agit pas uniquement de la cardiologie mais
de toutes les autres maladies
chroniques sur lesquelles nous
travaillons avec le ministre de la
Santé afin de conclure des jumelages et ramener les spécialistes
ici en Algérie pour traiter les
patients et réduire ainsi les coûts
que peuvent engendrer les prises
en charge à l’étranger».
Sur un autre volet, le ministre
a rappelé l’importance que revêt
la Sécurité sociale, indiquant que
la dernière opération de sensibili-
5
soient traînées en justice. Ces
dernières peuvent, cependant,
compter sur le soutien du
ministre de la Santé. «Je suis
votre avocat», a déclaré Boudiaf
à l’égard des sages-femmes. Il
promet d’établir un programme
de formation continue envers ce
corps médical qui exerce la profession de sage-femme.
Parce que, relève-t-on, les
sages-femmes formées aux
standards internationaux peuvent dispenser 87% des soins
essentiels. Cependant, un tiers
des naissances dans le monde a
eu lieu en l’absence de sagesfemmes. La journée internationale de la Sage-femme est célébrée cette année sous le thème
«femmes et nouveau-nés, au
cœur de la pratique sagefemme». «On vous fait naître,
veuillez nous reconnaître», était
par contre le message adressé
par les sages-femmes algériennes à cette occasion.
S. A.
Les jumelages pour acquérir l’expérience
et réduire les transferts à l’étranger
LES MINISTRES DE LA SANTÉ ET DU TRAVAIL INAUGURENT LE 16e CONGRÈS
DU CLUB DES CARDIOLOGUES
Ce jeudi, le ministre de la Santé et celui du Travail, de
l’Emploi et la Sécurité sociale ont pris part à l’inauguration
des travaux du 16e congrès du club des cardiologues
EuroMed Cardio XII, qui a eu lieu les 5 et 6 mai à l’hôtel
Sheraton. L’occasion pour M. Abdelmalek Boudiaf et
Mohamed El Ghazi de rappeler l’importance des jumelages avec des hôpitaux et des spécialistes étrangers, afin
d’un côté de permettre aux médecins algériens de s’informer sur les dernières technologies, et de l’autre réduire
les dépenses pour la Sécurité sociale en raison des transferts à l’étranger.
Amel Bentolba - Oran (Le
Soir) - Pour le ministre de la
Santé, depuis 1962 à 2013 «nous
avons atteint le chiffre de 34 000
médecins dans différentes spécialités qui exercent dans le privé.
Nous avons 10 000 lits dans le
privé».
Toutefois, il déplore le fait que
ce qui lie le privé avec son administration, c’est dit-il, «uniquement le jour où il vient déposer
son dossier au niveau du ministère pour avoir son agrément, et
dès lors qu’il l’obtient il est considéré comme un électron perdu, il
n’y a aucun suivi. Pour avoir des
statistiques, il faut revoir tout le
système de santé».
Le ministre dira que son
département travaille pour mettre
fin au dysfonctionnement dans le
secteur public, parce qu’aujourd’hui, il y a dit-il trois systèmes à
l’intérieur d’un système. «Nous
avons les CHU, les EPH et nous
avons les EPSP qui font un travail
de proximité.
On s’est rendu compte que
dans le système de santé, malgré
les efforts de l’Etat et ce qu’il
débourse, ni le citoyen, ni les
professionnels de la santé, ni les
gestionnaires
des
pouvoirs
publics ne sont contents du travail. La raison c’est qu’il y a une
grande résistance au changement. D’où l’importance de la formation continue».
Le ministre de la Santé s’est
dit davantage préoccupé par la
défaillance dans le domaine de la
chirurgie cardiaque infantile. D’où
sation a permis à près de 160 000
personnes d’y adhérer.
Interpellé sur la pénurie de
l’oxygène au niveau du CHU
d’Oran, le ministre de la Santé
dira qu’il ne s’agit pas là d’un problème de financement mais de
gestion. Posant la question au
directeur du CHUO qui était présent, ce dernier nie qu’il y a pénurie.
Face à ces contradictions
entre ce responsable et des journalistes ayant enquêté sur cette
question, le ministre insiste
«écoutez, je vais venir à Oran
dans quinze jours pour une visite
de travail qui durera deux jours et
nous décortiquerons tout cela
ensemble».
A. B.
«Nous sommes encore loin
des normes admises»
HAMEL À PROPOS DE LA COUVERTURE SÉCURITAIRE
Le Directeur général de la Sûreté
nationale,
le
général-major
Abdelghani Hamel, a affirmé jeudi à
Oran que la Sûreté nationale applique
la politique du gouvernement.
«Nous avons des facultés d’adaptation à la
politique qui est prônée par le gouvernement
que ce soit en matière d’austérité ou un autre
objectif».
Indiquant que la perspective de créer des
instituts pour servir de bases de données
n’est pas à l’ordre du jour, et de rappeler
«nous avons parlé d’austérité, je pense que
nous devons être très proches de nos sous et
savoir-faire une priorité des actions».
Tout au long de sa visite de travail le
DGSN a rappelé que toutes les mesures en
lien avec la modernisation de la police algérienne visent à renforcer l’Etat de droit.
Tout en reconnaissant qu’en matière de
couverture sécuritaire, «nous sommes encore
loin des normes admises», dit-il, il fait remarquer que des efforts sont consentis pour la
renforcer.
Pour le général Major Abdelghani Hamel,
la criminalité au niveau de la wilaya d’Oran
est connue, avec un taux de couverture sécuritaire de 85% et un ratio de un policier pour
400 habitants, précise-t-il, indiquant qu’au
niveau national ce taux est d’un policier pour
450 habitants.Durant toute la matinée de ce
jeudi, le patron de la DGSN a procédé à
l'inauguration de trois sûretés urbaines,
implantées respectivement à Bir El Djir,
Belgaid et Oued Tlélat.
A cette occasion il a inauguré de nouvelles
infrastructures destinées à abriter la deuxième unité d'intervention rapide, à Sidi El Bachir
et la deuxième unité de BRI à Belgaid.
Ces projets s'inscrivent, dans le cadre du
plan de modernisation des infrastructures,
visant à améliorer l'accueil, l'orientation des
habitants et surtout veiller à sécuriser l'ensemble des zones et quartiers des villes.
A. B.
Les piétons, rois d’Alger
Le Soir
d’Algérie
Actualité
JOURNÉE SANS VOITURE
Vend. 6 - Sam. 7 mai 2016 - PAge
Rym Nasri - Alger (Le Soir) - A
sa huitième édition, la «Journée
sans voiture» maintient toujours
son succès populaire. Hier encore,
elle a été une réelle bouffée d’oxygène pour les Algérois. Des jeunes,
des moins jeunes, des familles et
des enfants ont investi la chaussée.
Les petits étaient les plus comblés.
Ils ont sorti leurs vélos, trottinettes,
rollers et skateboard. L’occasion
pour eux de sillonner les rues
d’Alger en toute quiétude, sans
qu’ils soient dérangés par les automobilistes.
Du siège du ministère de
l'Habitat au 135, rue DidoucheMourad jusqu'à la place des
Martyrs, passant par le boulevard
colonel-Amirouche, la GrandePoste, le boulevard ZighoudYoucef, le boulevard Che-Guevara,
ainsi que la rue Asselah-Hocine, la
chaussée s’est transformée en aire
de jeux, d’animations et de loisirs.
Relevant de la Direction de la
jeunesse, des sports et des loisirs
de la wilaya d’Alger, différentes
Ligues ont érigé des chapiteaux
dans les rues libérées de la circulation automobile. Des chapiteaux qui
abritent de nombreuses activités de
loisirs : des ateliers de coloriage, de
loisirs créatifs et de lecture, mais
aussi des différents jeux de lancer.
Les enfants ont l’embarras du choix
entre le lancer de cerceaux, de
balles ou de ballons ciblant des
paniers ou des cercles sur des figurines de clowns, de sportifs ou
encore de personnages de dessins
animés. D’autres chapiteaux sont
dédiés aux jeux d’échecs où des
enfants sont assis, silencieux
durant de longues parties de
réflexion.
Tout au long de l’itinéraire interdit le temps d’une journée aux voitures, des aires de jeux y sont installées : des trampolines, des babyfoots, des toboggans, des circuits
de mini-voitures, des mini-terrains
de volley et des tatamis pour différents arts martiaux.
Au grand bonheur des plus
petits, des spectacles de clowns
sont également au programme.
Souvent attirés par les couleurs du
costume du clown, de son maquillage et de son nez rouge, les enfants
restent scotchés sur les lieux.
Des marionnettes géantes
approchent du carrefour du Parc
Sofia. Elles arrivent du boulevard
colonel-Amirouche. Un spectacle
qui intrigue plus d’un et impose une
Alger s’est transformée en aires de jeux.
halte. C’est la troupe française :
«Les grandes personnes». Portée
et animée par une personne,
chaque poupée géante porte un
costume traditionnel de la Kabylie.
«Ce sont des marionnettes à
l’échelle de la ville», explique l’un
des artistes.
Une autre troupe française a
également pris part à cette manifestation. Armés de leurs différents instruments de musique, les membres
de la troupe «Auprès de ma blonde» improvisent des morceaux de
chansons populaires. A la place de
la Grande-Poste, le lieu est noir de
monde. Ici, une grande scène a été
installée et où des spectacles musicaux sont animés par de jeunes
artistes. A proximité, quelques gargotes ont été mises en place pour
l’occasion. Des petites terrasses
ont été également aménagées où
des familles se sont installées pour
une pause déjeuner. Elles profitent
ainsi des chansons diffusées par
les hauts parleurs.
Une vraie ambiance de fête qui
a tout de même extirpé des agents
de la RATP de la bouche de métro
de la station adjacente. Postés à
l’entrée de cette station, ils profitent
Photo : NewPress
De retour hier vendredi à Alger, la «Journée sans voiture» a vidé de ses véhicules plusieurs rues, avenues et
boulevards, pour laisser place aux piétons. Une bonne
partie du centre-ville a été ainsi «piétonnisée».
L’occasion pour transformer la chaussée en aires de jeux,
d’animation et de loisirs.
6
du spectacle qui s’offre à leurs yeux
et de la musique qui fuse de partout.
Plus loin, rue Didouche-Mourad,
une calèche rouge et blanche attelée à un cheval blanc, est garée.
Des enfants escaladent la calèche
et s’y installent le temps d’une prise
de photos souvenirs. «Sara, Sara,
regarde par là», lance une femme à
sa fille qui se tient devant le cheval
de la calèche. Téléphone à la main,
elle tente de bien cadrer sa fille
pour la prendre en photo.
Face aux nombreux allersretours des enfants et à leur cris de
joie des fois et de peur d’autres,
Mustapha, le conducteur de la
calèche, reste indifférent. «Nous
sommes de l’association El Khyala
de Biskra et j’attends juste l’autorisation pour faire circuler ma
calèche», précise-t-il. Juste derrière
la calèche, des cavaliers en tenues
traditionnelles se tiennent près de
leurs robustes chevaux. Une troupe
de fantasia venue également de
Biskra. Pas très habitués aux
troupes de fantasia, les Algérois,
grands et petits, n’hésitent pas à
prendre quelques selfies avec les
membres de ces troupes exhibant
leurs carabines traditionnelles. La
«Journée sans voiture» a été ainsi
une véritable fête pour les Algérois.
Seule fausse note : la saleté des
trottoirs et leur réfection lancée
durant la campagne présidentielle
2014, mais qui demeure un chantier
abandonné.
Ry. N.
Régions
Le Soir
d’Algérie
Le 8 Mai 1945, une tuerie que les Guelmis
ne sont pas près d'oublier
Vend. 6 - Sam. 7 mai 2016 - PAGE
GUELMA
Guelma commémore, chaque année, la mort de milliers de personnes, victimes de la répression d’un mouvement spontané, qui s’était organisé le 8 mai 1945 dans
cette ville de l'Est algérien, une cité qualifiée de bastion
du nationalisme.
Les spécialistes de l'histoire
d'Algérie et les autochtones n'ont pas
encore oublié qu’il n’y a jamais eu un
tel mouvement de revendication en
Algérie, précurseur du déclenchement
de la Révolution algérienne, de la chute
du colonialisme, et de l'indépendance
de l'Algérie. Mais depuis cette marche
fatale, la France a toujours joué la course de la désinformation et de l’oubli.
Le mardi 8 mai 1945, à la place El
Karmet, sur les hauteurs de la ville, les mili-
tants nationalistes guelmis ouvraient le cortège de cette marche historique.
Tout le monde, jeunes, vieux représentants des familles autochtones de
Calama, sympathisants et ceux des
zones rurales, porteurs de banderoles :
«Vive l’Algérie musulmane», «L’Algérie
libre et indépendante»..., une marche où
il n’y avait que des chants patriotiques,
l'emblème national, et le plaisir d’être si
nombreux.
Les manifestants étaient presque
tous confiants que le sous-préfet
Achiary, encadré du maire Maubert, du
commissaire Tocquart, ne donnerait
pas l'ordre aux policiers et aux gendarmes de tirer sur une foule de manifestants pacifiques et désarmés. C’est
à l'actuelle rue du 8-Mai-1945, en face
du Café d'Alger, que fut arrêtée la foule
par les hommes du sanguinaire
d'Achiary. Mais, malheureusement, cet
endroit a été choisi pour servir d’expérimentation des techniques de répression, de terreur et de barbarie. Il est
aujourd'hui le lieu de recueillement à la
mémoire des victimes de ce massacre.
Une liste de martyrs dans laquelle
figurent des nationalistes de cette ville qui
a payé un lourd tribut Abdallah Boumaza,
dit Hamed, les frères Abda, Ali, Smaïl et
Amor, Boumaza Tahar, Boumaza Ahmed,
Ouartsi
Abdelmadjid,
Oumerzoug
Mohamed, les Regui Mohamed,
Abdelhafid et Zohra... Les scènes ont été
décrites à l'échelle mondiale.
Des innocents ont subi le traumatisme d’une arrestation soudaine, d'une
exécution sommaire, et les cas sont de
plus en plus nombreux. Les cadavres
ont été acheminés au four crématoire
d’Héliopolis, à Kef-El- Boumba, et à la
carrière Hadj Embarek, témoignait
feu ammi Saci Benhamla, figure emblématique du nationalisme. Un véritable
carnage qui a touché tous les
recoins de Guelma : Héliopolis,
Millésimo (Belkheir), Petit (Boumahra),
Pour vente illégale de munitions, deux
jeunes de Aïn Kercha sous les verrous
OUM-EL-BOUAGHI
La cour criminelle d'Oum-El-Bouaghi
a prononcé, tard dans la soirée en cette
fin de semaine, une peine condamnant
deux jeunes hommes, âgés d'une vingtaine d'années à des peines de trois ans
de prison pour détention et commercialisation de cartouches pour fusils de
chasse sans autorisation.
Selon le procès rendu public en séance plénière,
les faits de cette affaire remontent au début du mois
d’octobre de l'année passée lorsque des informations
Un train entre
en collision avec
une voiture :
3 morts
Hier matin, un train de voyageurs a percuté une voiture près de
la localité de Stidia, les trois occupants du véhicule sont morts dans
l’accident.
Cette collision entre un train
assurant la liaison MostaganemMohammadia (Mascara), dans un
passage à niveau près de la localité
balnéaire de Stidia exactement au
douar Ouled-Amar, a fait trois morts
parmi les occupants d’un véhicule
de marque Toyota Hilux.
L’accident s’est produit vers 6
heures du matin. Aussitôt alertée,
la Protection civile a dépêché plusieurs ambulances pour prêter
assistance, malheureusement, les
trois victimes sont mortes sur le
coup.
Les dépouilles mortelles ont été
acheminées par le Samu au service de la médecine légale de l’hôpital de la ville.
Par ailleurs, un autre accident
mortel de la circulation a été enregistré ce jeudi vers 13 heures dans
la daïra de Sidi Ali, causant la mort
d’une personne âgée de 72 ans et
de quatre blessés graves.
A. B.
sont parvenues aux services de la police judiciaire de
la daïra de Aïn M’lila, une localité située à 60 kilomètres à l'ouest du chef-lieu de wilaya, des informations faisant état de deux jeunes sur le point de
conclure une transaction de munitions.
A partir de ces informations, les éléments de la
police judiciaire ont tendu un minutieux piège en introduisant un limier en civil dans les milieux des trafiquants, une stratégie qui a permis d'appréhender en
flagrant délit les deux jeunes, répondant aux initiales
A. R. et A. H., à bord d'un véhicule touristique devant
un hôtel à l'entrée de la ville de Aïn M’lila.
La fouille du véhicule a permis la découverte d'une
quantité de 7 000 cartouches de calibres 12 et 16 millimètres pour fusils de chasse, les deux jeunes inculpés, un cuisinier et un maçon de leur état ont avoué
avoir toujours exercé ce métier qui leur permettait de
joindre les deux bouts.
Auparavant, le procureur de la République, convaincu de la gravité du commerce de ce genre, a requis une
peine de 5 ans de prison ferme, quant aux membres du
jury, après les délibérations qui se sont terminées tard
dans la soirée, ils ont eux retenu une peine de 3 ans de
prison dont 24 mois de ferme au motif de détention et
vente de munitions sans autorisation.
Moussa Chtatha
Prolongation du délai d’affiliation volontaire
LE DG DE LA CNAS EN VISITE DE TRAVAIL À MOSTAGANEM
Le directeur général de la Cnas, M. Tidjani Hassan
Heddam, s’est rendu jeudi dernier à Mostaganem pour visiter le centre payeur de la Cnas récemment rénové pour permettre une meilleure prise en charge des assurés sociaux.
Dès son arrivée, le directeur général
de la Cnas a inspecté tous les services
et s’est longuement entretenu avec les
cadres et les travailleurs sur les résultats enregistrés durant l’année en cours.
Dans son point de presse, le DG a
rappelé que sa visite à Mostaganem
s’inscrit dans le cadre du développement et de l’amélioration de la qualité
des prestations aux assurés sociaux et
ayants droit et démunis, et de rapprocher le citoyen de l’administration.
Concernant la déclaration ou affiliation volontaire, il a expliqué que cette
action a été une réussite au-delà des
prévisions et il a été décidé par la tutelle de prolonger cette opération à travers l’ensemble du pays. Initialement
arrêté au 31 mars 2016 et au regard
des nombreuses demandes des travailleurs, cette mesure de prolongation
va de l’intérêt des travailleurs et de la
Caisse sociale et elle se poursuivra jusqu'à satisfaction de toutes les
demandes.
A. B.
Deux morts et dix-huit blessés dans trois
accidents de la circulation
CONSTANTINE
Deux personnes ont trouvé la mort et dix
huit autres ont été blessées dans trois accidents de la circulation survenus jeudi à
Constantine, a-t-on appris vendredi auprès
des services de la Protection civile.
Le premier accident s’est
produit sur l’axe routier de
l’autoroute Est-ouest, à hauteur du tronçon reliant la commune d’Aïn Smara à la ville
nouvelle Ali Mendjeli, a précisé la même source.
Un camion semi-remorque
et un véhicule touristique sont
entrés en collision a indiqué la
même source, soulignant que
le conducteur du véhicule est
mort sur place alors que le
conducteur du camion a été
blessé.
Le second accident est
survenu dans une intersection
reliant la commune d’Ibn Ziad
à la wilaya de Mila, où un bus
et un véhicule touristique se
sont téléscopés, a ajouté la
même source, précisant que
le conducteur du véhicule, âgé
de 26 ans, est mort sur place,
tandis que le conducteur du
bus a été légèrement blessé.
Le troisième accident est
survenu jeudi dans la soirée,
quand un bus reliant Alger à
Annaba, à bord duquel se
trouvaient 45 passagers a
dérapé dans la descente d’El
Menia, à la cité BoudraâSalah, à la sortie nord-ouest
de la ville, a-t-on noté.
16 personnes, âgées entre 11
et 60 ans, dont une femme
ont été blessées, ont ajouté
les services de la Protection
civile, précisant que certains
cas sont jugés graves.
Les blessés, selon les
cas, ont été transférés à l’hôpital El Bir et au Centre hospitalo-universitaire
(CHU)
Benbadis.
Une enquête a été ouverte
pour déterminer avec exactitude les causes des accidents.
APS
7
Gounod (Aïn Larbi) et tant d’autres.
Fait encore peu connu, Jervais, un
colon sanguinaire , a été victime d'un
grave impact psychologique suite à la
boucherie qui avait été exercée sur des
innocents lors de ces événements. Il
s'est donné la mort quelques jours plus
tard, en se tirant une balle dans la tête.
A l'occasion de la célébration de l'anniversaire de cette tuerie, les Guelmis
rendent hommage aux héros disparus
durant cette tragique page d'histoire de
cette ville.
Une cérémonie de souvenir et de
recueillement en mémoire des victimes
de ce «8 mai tragique» est dans le programme de ce dimanche.
Noureddine Guergour
AÏN-TÉMOUCHENT
768 familles de
Ouled Kihel
bénéficient
du gaz naturel
Une grande joie a été enregistrée
par la population de Oued Kihel dans
la wilaya de Ain-Témouchent après
que le chef de l'exécutif eut donné le
coup du lancement pour l'alimentation en gaz naturel pour environ 768
foyers dans cette localité et celle de
Gherras-Baroudi.
Ce précieux combustible qui va
soulager ces familles après qu'elles
eussent souffert durant plusieurs
années avec les bonbonnes de gaz
butane avec sa rareté et sa cherté.
L'opération d'alimentation en gaz
de ville s'inscrit dans le cadre du plan
quinquennal 2010-2014,ce projet qui
a coûté la bagatelle de 202 millions
de dinars au budget de l'Etat s'étendra sur une distance linéaire de 17,5
kilomètres du chef-lieu de la commune Ouled Kihel où il raccordera 566
habitations et 202 autres familles
dans la localité de Gherras-Baroudi.
S. B.
SOUK-AHRAS
Lutte contre le
commerce
informel par les
services de la DCP
Dans un rapport des douze derniers mois d’activités qui nous a été
communiqué par la direction du commerce, les chiffres fournis dans cette
perspective permettent de constater
que le cru est des plus prolifiques, en
corollaire, dans le cadre des pratiques commerciales, ces actions
continues ont permis aux agents de
la DCP de recouvrer la somme de 1
034 035 685,56 DA concernant les
produits saisis.
Au stade du détail, le contrôle a
ciblé 9 527 commerces qui ont
donné lieu à 1 934 procès-verbaux
ainsi que 349 décisions de fermeture
ont été prises contre 84 commerçants et 243 destinataires de mises
en demeure.
Barour Yacine
Régions
OUARGLA
Mise en chantier
du projet d'un
village touristique
algéro-italien
Un village touristique de haut
standing, fruit d’un partenariat algéroitalien, est entré en milieu de cette
semaine dans sa phase de réalisation
sur le territoire de la commune d’ElHedjira, a-t-on appris auprès de la
Direction de wilaya du tourisme et de
l’artisanat de la wilaya d’Ouargla.
Géré par une Sarl dénommée
«Riccardi-Global», associant un
investisseur italien et un partenaire
algérien privé, ce projet porte sur la
réalisation d'un village touristique de
haut standing dénommé «Rose du
désert», pour un investissement de
plus de 144 milliards DA, a indiqué le
directeur de wilaya du secteur,
Abdallah Belaid.
Couvrant une superficie de 150
ha, ce village touristique, d’une capacité théorique de 2 000 lits, est
implanté au lieudit El-Hedjira ElDjadida, dans une zone située à
quasi équidistance entre les villes
d’Ouargla, Touggourt et HassiMessaoud, a-t-il précisé. Il sera réalisé autour d’un grand lac artificiel et
comprendra plusieurs structures,
dont un hôtel, des villas de vacances,
un parc aquatique, un complexe sportif, un terrain de Golf, un centre commercial et une mosquée pouvant
accueillir 4 000 fidèles, selon sa fiche
technique.
L’objectif à travers cet «ambitieux» projet est de renforcer les
capacités d’accueil de la wilaya, où
sont actuellement projetés plus d’une
trentaine de projets touristiques, et de
promouvoir le tourisme saharien à
travers une offre de prestations de
qualité, a souligné le même responsable.
ILLIZI
Deux morts suite
au renversement
d’un poids lourd
sur la RN3
Deux personnes ont trouvé la mort
suite au renversement d’un camion
de poids lourd jeudi soir sur la RN-3,
à 140 km au sud d'Illizi, a-t-on appris
vendredi auprès des services de la
protection civile.
L’accident s’est produit au niveau
de la descente escarpée de
Serighaouène, sur l’axe routier IlliziDjanet, suite au renversement d’un
camion poids lourd transportant un
engin de travaux publics (chargeur),
tuant le chauffeur du camion et son
convoyeur (54 et 24 ans), a-t-on précisé. Les corps des victimes ont été
déposés à la morgue de l’établissement public hospitalier d’Illizi, et une
enquête a été ouverte par les services de la Gendarmerie nationale
pour déterminer les circonstances de
l'accident.
APS
Les travaux de finition
du CoVi-Mil entamés
MILA
Vend. 6 - Sam. 7 mai 2016 - PAGE
8
La ville de Mila a vu le lancement, il y a quelques
mois, du plus consistant programme d’aménagement et
d’amélioration urbaine, aspirant à apporter une amélioration certaine à tous les aspects de bien-être des
citoyens. Mais, ne dit-on pas qu’on ne peut faire d’omelettes sans casser d’œufs ?
En effet, les citoyens se plaignent depuis quelque temps des
désagréments causés, axant
leurs inquiétudes sur le manque
de moyens mobilisés par certaines entreprises en charge de
réalisation et parfois un manque
flagrant de savoir-faire affiché, y
compris parmi les bureaux
d’études et de suivi, d’où les lenteurs et les approximations
constatées ! Seulement, une
bonne nouvelle est bien visible
depuis ce jeudi matin, annonçant
l’entame de la dernière ligne droite de ce fameux programme.
En effet, le wali M. Madani
Fouatih Abderrahmane et les responsables techniques chargés de
wilaya, ont donné le coup d’envoi
pour le revêtement de la double
voie menant au siège de la wilaya,
sur une longueur de plus de deux
kilomètres.
Dans une déclaration à la
presse, le wali a tenu à préciser
que les travaux de finition, essentiellement le bitumage des chaussées et le béton imprimé des trottoirs, seront effectués au fur et à
mesure de la réception des travaux des divers réseaux, car
tient-il à insister, il n’est plus question de toucher au moindre centimètre carré d’asphalte et de béton
pour une quelconque raison, une
fois les travaux réalisés, contrairement à ce qui se faisait auparavant. Il est vrai que des rondspoints s’imposent déjà à la vue,
des terres-pleins sont confectionnés, l’éclairage public en LED est
Photo : DR
Le Soir
d’Algérie
fonctionnel dans certains boulevards, des aires de jeu en tartan
synthétique, au nombre de 21, ont
été réceptionnées, des feux tricolores sont en marche, mais beaucoup reste à faire afin d’aller au
bout de ce programme qui permettra, à coup sûr, à cette ville de
franchir un palier supplémentaire
dans sa construction répondant
aux normes urbanistiques et
esthétiques, un défi qui n’a pu être
lancé lorsque l’argent des deux
programmes quinquennaux –
2005-2015 – coulait à flots !
A. M’haïmoud
rants, du CRA et d'autres, obtenaient des repas à emporter, récupéraient la viande des plats et
jetaient le reste. Aussi, afin d'éviter
tout risque d'intoxication, il a été
décidé de ne plus procéder à la
fourniture de repas à emporter,
mais de se limiter à la consommation sur place». En effet, cette
année la période de carême tombera en juin et donc en pleine saison chaude, «aussi avons-nous
pensé au comité de wilaya du
Croissant-Rouge, qu'il y a lieu de
veiller à ce que les conditions d'hygiène prédominent, depuis le transport des marchandises, la cuisson
des aliments etc., et ce, pour préserver au maximum du risque d'intoxication et autres contaminations
des repas que nous allons servir
pendant le mois de jeûne en question».
A. Rahmane
municipalité il y a quelques années,
qui étaient destinées aux jeunes
chômeurs et implantées à travers
quelques sites, demeurent à ce
jour inexploitées tellement exposées et ne répondant pas aux
normes. Du coup, pour se soulager, les gens, notamment ceux qui
sont de passage dans la ville de
Mina, se rabattent sur les cafés
avec bien sûr une chance minime
de voir leur demande acceptée,
puisque dans la majorité des cas
les propriétaires de ces commerces se justifient à l'avance, prétextant souvent l'indisponibilité
d'eau.
D'autres, en revanche, plus
osés ceux-là, ne se gênent pas
d'uriner dans des endroits transformés en urinoirs pour la circonstance par la force des choses. Enfin, il
existe d’autres personnes qui,
chasteté oblige, préfèrent prendre
leur mal en patience le temps de
rentrer chez elles, non sans être
incommodées. A cet effet, d'aucuns
parmi la population relizanaise
espèrent que la nouvelle assemblée élue se penche sérieusement
sur cette question de vespasiennes, devenue, avec le temps,
cruciale, en engageant l'édification
de nouvelles toilettes publiques à
travers les différents quartiers et
ruelles du centre-ville de Relizane
à défaut de la réhabilitation de
celles déjà existantes, faut-il le
signaler, dans un état d'extrême
abandon, au point où les gens évitent d'arpenter ce raccourci en raison des odeurs nauséabondes qui
s’en dégagent.
A. R.
Relizane prépare Meidat
Ramadhan
SOLIDARITÉ
Le bureau de wilaya du Croissant-Rouge algérien de
la wilaya de Relizane s'attelle aux derniers préparatifs
de l'opération «Meidat-Ramadhan 2016», dont l'organisation est menée, cette année, avec des impératifs
d'une hygiène rigoureuse et d'une lutte de tous les instants contre les déperditions.
«Aussi comptons-nous, déclare
le président du Croissant-Rouge
algérien à Relizane , revoir à la
baisse le nombre de restaurants à
ouvrir (qui ne dépasseront pas la
dizaine dans tous les cas de figure), et par conséquent, celui des
repas également, où nos estimations tablent sur 3 000 repas à servir par jour, soit 90 000 pour tout le
mois sacré, à consommer sur
place». Les emplacements des
restaurants seront choisis en fonction des conditions d'hygiène
offertes autant au niveau du cheflieu de wilaya, la maison des personnes âgées, que de ses communes limitrophes, et notre interlocuteur d'affirmer qu'en tout cas, la
«Meidat-Ramadhan» de cette
année se fera sous l'enseigne de
l'amélioration de la qualité et de
l'hygiène. Et notre source ajoute
que d'expliquer que «ces dispositions ont été prises en considération des conditions de chaleur, et
peut-être même de canicule, dans
lesquelles va se dérouler le prochain mois de Ramadhan». Et de
poursuivre «c'est à l'effet de lutter
Une ville sans vespasiennes
contre le phénomène de déperdition, où il a été constaté lors des
Ramadhan passés que des jeûneurs faisaient plusieurs restau-
En matière de vespasiennes, le manque est
criant dans la ville de la
Mina, au point où cette dernière
est
considérée
comme l'une des villes les
moins dotées du territoire
national.
A l'exception de la vespasienne
sise au niveau de l'ancienne gare
routière de Relizane et l'autre
située au sous-sol de l’ancienne
placette, gérées par des particuliers, lesquelles rendent quand
même d'énormes services en dépit
d'un aménagement qui laisse à
désirer et d'un prix atteignant les 15
dinars, jugé du reste excessif, il n’y
a pas eu d’autres toilettes
publiques depuis plusieurs décennies. Même celles acquises par la
Culture
Le Soir
d’Algérie
Par Kader Bakou
Avant d’être «rattrapée» par la ville d’Alger,
Chéraga dont le nom veut
dire «les orientaux», était
un village dont les habitants avaient un parler et
un accent particuliers.
Aujourd’hui à Chéraga, la galerie d’art Dar
El-Kenz est un des
espaces culturels des
arts. Pas très loin d’ici, à
Ben Aknoun, on trouve
une autre galerie, celle
Bouffée
ateliers
des
d’Art. Restez dans les
parages, il y a un espace
d’art contemporain à
El-Achour.
Aujourd’hui samedi,
une nouvelle galerie d’art
ouvre ses portes dans ce
quartier. C’est la galerie
Seen Art à Dély Ibrahim
où se trouve déjà la Aïda
Gallery. La prochaine
inauguration de l’opéra
d’Alger (un don de la
Chine) à Ouled Fayet renforcera certainement la
vocation artistique du
«quartier des galeries
d’art» dans «le nouvel
Alger».
K. B.
[email protected]
rie
i
En libra
ENIGMES POPULAIRES D’ALGÉRIE DE HOCINE HACHEMI
«Quatre branches sur un arbre. L’une est douce,
l’autre aigre. L’une est verte, l’autre sèche.» Quelle est la
réponse à cette énigme d’Algérie, l’une des plus faciles à
déchiffrer ?
Le lecteur, particulièrement
rompu aux jeux de société, n’hésite
pas et donne la définition : les saisons. Autre énigme qui stimule la
curiosité : «J’ai pincé le chacal ;
l’hyène est tombée et le lion a rugi.»
De quoi mesurer sérieusement son
potentiel imaginatif. Hocine Hachemi
en donne la réponse dans son
ouvrage publié aux éditions Mimouni. Il s’agit du fusil (ou du coup de
fusil). Il fallait découvrir le sens
second des figures et des images
contenues dans cette devinette.
Explication de l’auteur : «Le chacal, c’est la gâchette. L’hyène, c’est le
chien (znâd). Le lion, la poudre qui
parle.» C’est le genre de notes qui
suit, à chaque fois, le mot de chacune
des énigmes et devinettes populaires
d’Algérie, recueillies et numérotées
de 1 à 620. Hocine Hachemi les a
transcrites en arabe dialectal (caractères latins, puis lettres arabes) et traduites en français. Un bref éclaircissement (la note de l’auteur) figure au
bas de chaque énigme.
Le recueil est donc un outil très
pratique, d’un usage facile, en plus
d’inviter le lecteur à voyager dans la
culture orale. Une définition peut
faire l’objet de plusieurs énigmes ou
variantes. De même que l’auteur a
procédé à un classement par
familles, thèmes et éléments de
base, sur quinze chapitres : végé-
FRANCE
L
[email protected]
9
«Mon plat à couscous remue, remue...»
LE COUP DE BILL’ART DU SOIR
Galeries
en vogue
Vend. 6 - Sam. 7 mai 2016 - PAGE
taux, numéraux, animaux, l’homme,
vêtements et parures, aliments,
famille, société, religion, arts et
métiers, etc. Exemple, l’énigme 494.
Il est écrit, en caractères latins : «Ellef’âa tahfer oû-el-h’noucha itesaoût’ou.. Oû-el-h’aygoûn iceffer oû
bouzenzen îgreç.» Réponse : moh
râth. Suit le même texte court, cette
fois en caractères arabes. La traduction en français donne ceci : «La
vipère creuse, les serpents reçoivent
des coups de fouet. La perdrix siffle
et la guêpe pique.» La définition
(charrue) précède la note explicative
: «La vipère : le soc. Les serpents :
les bœufs. La perdrix : le laboureur.
La guêpe : l’aiguillon.» Amusant et
très instructif.
Ces expressions au caractère
énigmatique sont remarquables par
leur brièveté, et rendues attractives
par la rime, le rythme et la musicalité. Dans sa courte introduction au
recueil, Hocine Hachemi n’omet
d’ailleurs pas de souligner combien
ces énigmes algériennes sont
d’abord une forme de poésie. Il écrit
: «En arabe on les appelle ‘’mhajyât
el fekk’’, ou ‘’contes à résoudre’’.
Ces contes revêtent une forme
recherchée, qui en fait souvent de
véritables pièces de poésie». Le jeu
des devinettes, loin d’être un simple
passe-temps, est donc une composante d’une culture faite de convivia-
Le caricaturiste anticolonialiste
Siné tire sa révérence
e caricaturiste politique français Siné, qui avait exprimé
ses opinions anticolonialistes durant la guerre de Libération nationale, est décédé jeudi à
Paris à l’âge de 87 ans, ont
annoncé ses proches.
De son vrai nom Maurice
Sinet, ce dessinateur né fait ses
débuts de caricaturiste à l’Express en publiant des dessins
engagés, ce qui lui a valu de nombreuses lettres indignées des lecteurs.
Durant toute sa vie, il a exprimé, à travers ses dessins, son
anticolonialisme, son antisionisme
et son rejet du capitalisme.
En 1962, il quitta l’Express
pour lancer, avec Jean-Jacques
THÉÂTRE RÉGIONAL KATEBYACINE DE TIZI-OUZOU
Dimanche 8 mai 14h : Hommage
à l’artiste Chafia Boudraâ.
LIBRAIRIE EL IDJTIHAD
Samedi 7 mai à 14h : L’artistepeintre Mustapha Boutadjine
présentera son ouvrage «Collages
résistants».
LIBRAIRIE MULTI-LIVRES ETS
CHEIKH (19, AVENUE ABANERAMDANE, TIZI-OUZOU)
Samedi 6 mai à 13h 30 : Tarik AïtMengellet signera son livre Le petit
prodige, paru chez Passerelles
Editions.
Dimanche 7 mai à 14h :
Dominique Wallon animera une
Pauvert, éditeur et écrivain français fondateur des Editions Pauvert, son propre journal, Siné
Massacre.
Avec la création en Algérie de
Révolution Africaine, hebdomadaire du Front de libération nationale (FLN), il rejoint, comme collaborateur, son fondateur, l’avocat
Jacques Vergès, en participant
pendant une durée courte avec
des caricatures engagées.
A cette époque, en mars 1967,
il conçoit le fameux logo de l’entreprise nationale des hydrocarbures Sonatrach. En mai 1968, il
lance avec Jean-Jacques Pauvert
L’Enragé.
En 1981, il rejoint Charlie
Hebdo et signe la rubrique «Siné
conférence-débat suivie d’une
vente-dédicace, autour de son livre
Combats étudiants pour
l’indépendance de l’Algérie.
TOURNÉE ARTISTQUE DES
GROUPES IMZAD, FREEKLANE,
CHEMSEDDINE FREE ET DZAÏR :
Le 8 /5/2016 : Béjaïa – TRB à
17h30
Le 9 /5/2016 : Jijel — Maison de la
culture à 17 h00
Le 10 /5/2016 : Guelma – Maison
de la culture à 18h00
Le 15 /5/2016 : Oran – TRO à 18h
Le 16 /5/2016 : Aïn-Témouchent —
Maison de la culture à 18h30
Le 17 /5/2016 : Sidi Bel-Abbès —
Maison de la culture à 19h
Le 19 /5/2016 : Alger — Salle Atlas
(Bab-El-Oued ) à 16h.
sème sa zone». Il connaîtra des
désaccords éditoriaux avec les
responsables du journal et a été
contraint, en 2008, de quitter la
rédaction du journal suite à une
chronique qualifiée comme «antisémite».
Son éviction de Charlie Hebdo
a suscité de vives réactions dans
les milieux médiatiques français
et sur la Toile.
Cité à comparaître pour «incitation à la haine raciale», les
juges l’ont relaxé en 2009 considérant qu’il avait usé de son droit
à la satire et, en 2010, le tribunal
de grande instance de Paris a
condamné Charlie Hebdo pour
«préjudice moral et financier» à
l'encontre de Siné.
GALERIE SEEN ART (156,
LOTISSEMENT EL-BINA, DÉLY
IBRAHIM,
ALGER)
Du 6 au 31 mai : Exposition collective «Regards intemporels» des
artistes Mustapha Adane, Souhila
Belbahar, Salah Hioun et Rezki
Zerarti. Vernissage le vendredi 6 mai
à partir de 16h30.
LIBRAIRIE GÉNÉRALE
D’EL-BIAR (ALGER)
Samedi 7 mai à 14h30 : Kamel
Bouchama signera son livre Le
mouvement ouvrier et syndical en
Algérie 1884-1962, coédition El
Maâria-Juba.
Samedi 7 mai : Dr Mohamed Arezki
Ferad signera son livre L’amazighité
et la question d’identité, paru aux
lité et soucieuse de beauté stylistique, de pertinence dans l’allusion
et de respect des convenances.
«Les énigmes, familièrement
appelées devinettes en français,
constituent un jeu de société commun à tous les peuples et à toutes
les époques de l’histoire.
Il s’agit dans ce jeu d’intelligence
de donner une définition plus ou
moins symbolique, plus ou moins
complexe, de quelque chose que
l’auditeur devra découvrir grâce à sa
perspicacité et à son esprit de
déduction, mais également grâce
aux questions qu’il pourra poser à
son vis-à-vis pour cerner le contour
du sujet et trouver la réponse. Plusieurs personnes peuvent participer
à la recherche de la solution de
l’énigme», explique l’auteur.
Le mérite de Hocine Hachemi,
c’est justement de faire honneur à ce
genre littéraire injustement marginalisé, «trop négligé par tous». Et dire
que «ce recueil ne contient qu’une
quantité infinitésimale de ce riche
patrimoine (...) culturel immatériel»
(introduction).
Tous ces textes courts que l’auteur a eu plaisir à récolter, au fil des
années, dans diverses régions d’Algérie, en appellent à l’apparition et à
la diffusion d’autres recueils du
genre. L’Algérie possède un très
riche patrimoine en la matière, à
charge pour les auteurs et autres
chercheurs de lui consacrer des travaux conséquents. En attendant
ces milliers d’énigmes à découvrir
pour se remuer les méninges tout en
apprenant et en se détendant, le lecteur est invité à savourer le recueil
de Hocine Hachemi. De préférence
avec des amis, autour d’une bonne
tasse de café. Au fait, «son nom
commence par un qâf et ses serviteurs ressemblent aux femmes. Parfois, il est dehors, et parfois dans la
maison.» Mais qui cela peut-il bien
être ?
Hocine Tamou
Hocine Hachemi, Enigmes populaires d’Algérie, éditions Mimouni,
Alger 2016, 290 pages.
COMMUNIQUÉ DE LA FONDATION
ASSELAH AHMED ET RABAH
Dans le cadre de la promotion des arts plastiques, la Fondation
Asselah Ahmed et Rabah, en collaboration avec l’Ecole supérieure
des beaux-arts d'Alger, organise une grande exposition de peinture et
de sculpture au siège de la Fondation Asselah Ahmed et Rabah, 29,
Bd Zighoud-Youcef, Alger.
Cette exposition fait appel aux étudiants et enseignants des écoles
régionales d’Algérie, de l’Ecole supérieure des beaux-arts d’Alger, à
tous les artistes peintres professionnels et amateurs.
Les participants à cette exposition doivent déposer leurs œuvres,
dont le thème est libre, du 20 avril au 20 mai 2016, date limite des
dépôts, au siège de la Fondation Asselah Ahmed et Rabah.
Chaque artiste peut participer avec une œuvre dont le format ne
doit pas dépasser 150 cm sur 130 cm.
Un formulaire sera remis à l’intéressé au moment du dépôt de sa
toile ainsi qu'un bordereau de dépôt.
Toutes les œuvres seront restituées dans un délai de 1 à 20 jours
après la fin de l'exposition.
Une présélection des œuvres réceptionnées se fera par un jury
qualifié à partir du 20 mai 2016.
Ces œuvres seront exposées, tout d'abord, à l'ambassade de
Suisse, à partir du 26 mai 2016, puis successivement au siège de la
fondation, puis à l’Ecole supérieure des beaux-arts.
En fonction de nos possibilités, les toiles sélectionnées pourraient
faire partie d'une exposition itinérante à travers le Maghreb (Casablanca, Tunis) d'abord, puis en Europe.
éditions Houma.
PALAIS DE LA CULTURE
MOUFDI-ZAKARIA (KOUBA,
ALGER)
Jusqu’au 30 mai : Exposition «Les
villes d’Algérie».
GALERIE AÏCHA-HADDAD (84,
RUE DIDOUCHE-MOURAD,
ALGER)
Jusqu’au 17 mai : Exposition de
l’artiste Taieb Benabbas Bakhti.
MARCHÉ VOLTA (ALGER)
Jusqu’au 21 mai : Exposition
«Picturié générale 3» avec la
participation de 23 artistes dont Fella
Tamzali, Maya Bencheikh ElFeggoun, Mourad Krinah, Yasser
Ameur, El Panchow et Youcef
Krache.
MUSÉE PUBLIC NATIONAL DES
BEAUX-ARTS (EL-HAMMA,
ALGER)
Jusqu’au 18 mai : Expositiom «La
miniature tourmentée» de l’artiste
Mustapha Adjaout.
GALERIE DES ATELIERS
BOUFFÉE D’ART (RÉSIDENCE
SAHRAOUI LES DEUX BASSINS,
BEN AKNOUN, ALGER)
Jusqu’au 12 mai : 2e édition du salon
du jeune talent. Avec Hadia Hadjres,
Ahmed Mebarki, Mya, Yasmine
Bourahli, Djamel Talbi, Lamine Sakri,
Yasmina Saadoun, Slimane Sayoud,
Saïd Rahmani, parrainés par l’artiste
Mustapha Adane.
ESPACE D’ART CONTEMPORAIN
D’EL-ACHOUR (ALGER)
Jusqu’au 9 mai : Exposition
«Strates» de Malek Saleh.
Enquête-Témoignages
Le Soir
d’Algérie
10
SAniméoirmagazine
Les parents se séparent,
par Naïma Yachir
[email protected]
ENTRETIEN
«Après le divorce,
les enfants sont
souvent pris
en otage»
Les enfants victimes de
divorce souffrent bien
plus qu'on ne l'imagine
de cette situation,
estiment les spécialistes.
Démotivation au cours
de leurs études, manque
de confiance en eux en
milieu professionnel,
troubles du
comportement...
Mohamed Salah Z.,
sociologue universitaire,
apporte son éclairage
sur ce problème.
.............
Lire en page 11
C’EST MA VIE
Les rêves inassouvis
de Kenza
Petite, elle épatait ses
camarades en leur
décrivant sa belle
maison d’été au bord de
la mer, les promenades
en bateau et les
vacances d’hiver en
Europe. La neige,
le ski, les pauvres
gamines ne voyaient ça
qu’à la télévision. Elles
se délectaient de ses
belles aventures et
l’enviaient…
les enfants culpabilisent
Il n’y a pas de vie de couple sa ns conflits ; les
divorces sont donc le plus souvent inévitables.
Ces derniers temps la vie de couple constitue
l'étape de la vie la plus stressa nte, qui est
généralement source de frustration.
Cette situation affecte chez les
enfants les sentiments de sécurité et
de protection que procurait la présence des deux parents. Donc reconnaître le besoin accru des enfants victimes de divorce c'est d'éviter de minimiser leur affection et leurs réactions.
Selon les spécialistes, les réactions de
ces enfants sont très différentes, de
l'agressivité à la phobie, en passant
par la régression, la tristesse et les
conflits sociaux. À part les grandparents qui les prennent en charge
après le divorce, ils sont très rares
ceux qui leur donnent la parole, par
peur de ce qu’ils pourraient révéler, du
moins c’est ce que pensent les psychologues. Lors de notre enquête, des
enfants ayant connu la séparation de
leurs parents ont accepté d'apporter
leurs témoignages à Soir-magazine.
L’échantillon comporte des filles et des
garçons. Un important pourcentage
des enfants victimes de divorce
étaient des adolescents lors de la
séparation de leurs parents.
Nesrine, 19 ans, étudiante
La rupture de mes parents, il y a à
peine deux années, m'a prise au
dépourvu, puisque j'étais obligée de
.............
VOYAGE CULINAIRE
Couscous bel
balout
Cette semaine, nous
allons découvrir une
très vieille variante
de couscous qui nous
vient tout droit de Dzaïr
kdima dans l’Algérois et
qui reste cependant une
recette très prisée
par les jeunes et les
moins jeunes.
Lire en page 12
ATTITUDES
m'adapter le plus vite possible à une
nouvelle situation, celle de s'habituer à
vivre, malgré moi, en l’absence de
mon père que j'aime beaucoup. J'ai
senti que cela a provoqué chez moi un
ralentissement, voire une régression
dans mon développement sur tous les
plans, notamment psychologique. J'ai
présenté des signes flagrants des
troubles du comportement : j'ai recommencé à faire pipi au lit, je faisais des
cauchemars la nuit et j'ai même perdu
l'appétit, heureusement que tout est
rentré dans l'ordre. Je trouve que mes
parents n'étaient pas à l’écoute l’un de
l’autre, et la rupture s'est faite rapidement. C'était l’accumulation de nombreux problèmes, venus des promesses et des mensonges. Le dialogue n'a pas pu se reconstruire par
manque d'une volonté de part et
d'autre de changer d’attitude et de
mode de vie et faire face à ces situations. Donc je pense personnellement
qu'il était possible que leur séparation
soit inévitable.
Mourad, 25 ans, étudiant
Après le divorce de mes parents,
j'avais 6 ans. J'ai beaucoup souffert
depuis cet évènement et je ne cesse
de chercher vainement les causes.
Faute de savoir les raisons exactes
de cette séparation, j'ai fini même par
ressentir une certaine culpabilité,
puisque chaque fois je m'interroge sur
mon comportement pour savoir si
j'étais responsable de leurs disputes.
Cela m'est arrivé à l'âge de 9 ans.
J'ai l'impression que les enfants
sont toujours mis devant le fait
accompli. C'est la raison pour laquelle
je considère que mon mécontentement est interprété comme l’extériori-
Maïssa, 18 ans, coiffeuse
J'avais 12 ans quand mon père et
ma mère ont décidé de se séparer officiellement et cela après plusieurs
années de disputes et cela en dépit
des innombrables tentatives d'apaisement de la part de mes grand-parents.
Après le divorce, j'ai eu une phobie,
celle d'avoir toujours la peur de l’abandon de la part de ma mère. Parce que
le juge m'a confié à la mère.
J'ai eu tout de suite le sentiment
d'avoir perdu mon père. En plus je n'ai
jamais eu une confiance totale en ma
mère, car dans certaines situations j'ai
l'impression qu'elle est instable dans
ses idées. Ce constat a
«J'AVAIS 6 ANS QUAND MES développé chez moi une
grande angoisse, surtout
PARENTS ONT DIVORCÉ.
celle de perdre encore
DEPUIS, JE NE CESSE DE
l'affection de ma mère.
Finalement, elle a tout
CHERCHER VAINEMENT LES
sacrifié pour moi et ne m'a
CAUSES. J'AI FINI PAR
jamais laissée tomber.
RESSENTIR UNE CERTAINE
J'avais donc un besoin
CULPABILITÉ, PUISQUE
grandissant d'être rassurée et mise en confiance.
CHAQUE FOIS JE
Malheureusement,
M'INTERROGE SUR MON
mon entourage ne m'a
COMPORTEMENT POUR SAVOIR jamais donné l'occasion
SI J'ÉTAIS RESPONSABLE DE
d'exprimer ce que je ressens. Après 6 ans de
LEURS DISPUTES.»
séparation, j'ai toujours un
sation d’un sentiment de sous-estima- désir très fort de voir mes parents
tion et d’impuissance. Je trouve que réconciliés. Je cherche toujours un
j'ai simplement subi une décision moyen pour les rapprocher l’un de
prise seulement par mes parents. Et l’autre. J'y crois toujours et je garde
donc j'étais mis à l'écart, j'ai même eu espoir.
le sentiment d'avoir été trahi par mes
êtres chers.
Je n'ai jamais eu l'occasion de
m'exprimer, cela est devenu presque
un sujet tabou, j'ai vécu seul cette
souffrance, et malheureusement cette
situation s'est transformée en déprime. Et j'ai failli abandonner mes
Par Naïma Yachir
[email protected]
Petits chefs
Elle sautait de joie à l’idée de préparer
un cake au thon. La cuisine lui appartenait.
Elle allume son PC, suit attentivement la
vidéo, après avoir réuni tous les ingrédients servant à sa recette. Elle revoit sa
liste, rassurée que tout y est.
«Tout est dans les mesures. Il ne faut
surtout pas que je me trompe.» Sa mère
sourit, fière de sa petite. Il faut dire que du
haut de ses dix ans, Chahrazed n’en est
pas à sa première expérience culinaire.
Comme un petit chef, elle mélange, assai-
études. Le grand mérite revient à ma
grand-mère qui m'a beaucoup aidé,
Dieu merci.
sonne, puis coule la pâte. «Il est important
qu’elle soit molle», précise-t-elle à sa
maman, qui veille au grain. Chahrazed
insiste pour enfourner son cake : «Non, tu
risques de te brûler, je le ferai moi-même.»
Farida, la tata entre dans la cuisine. Elle
est outrée à la vue d’une cuisine qui s’est
transformée en un champ de bataille.
Casseroles, spatules, raviers... on ne distingue plus l’évier. De la farine, il y en a
partout : sur le plan de travail, la table, par
terre. Des boîtes de thon vides et des
Kamel, 22 ans, étudiant
Depuis mon jeune âge je fus
témoin de disputes, de violences et de
conflits presque quotidiens entre mes
parents. Et malgré moi je me retrouve
face à une intimité. Malheureusement
mes parents n’ont jamais compris que
écailles d’œufs jonchent le potager. Un
spectacle hallucinant pour Farida, la
maniaque de l’ordre et de la propreté.
- Tu es vraiment unique. Comment
peux-tu laisser ta fille mettre ta cuisine
sens dessus dessous ? Elle devrait plutôt
être dans sa chambre à faire ses devoirs.
Lamia sourit.
- Eh bien figure-toi que, selon les spécialistes de la pédagogie, ce sont des exercices de mathématiques qu’elle fait sans
s’en rendre compte. Elle s’applique et
s’exerce dans la joie et la bonne humeur.
C’est comme cela qu’elle maîtrise l’espace-temps. C’est un véritable projet, qu’elle
a initié du début jusqu’à son aboutissement. On a fait les courses, et c’est elle qui
a dressé la liste. Et puis, c’est de cette
façon qu’elle se prépare à devenir un cor-
Par Noureddine Guergour
leurs disputes font partie de leur vie
privée. Donc il était préférable de s’isoler lors d’une dispute, car quand j'assiste à un conflit, j'ai l'impression que
mes parents se comportent comme de
grands ados, tandis que moi je me
parentalise. Une situation que je n'ai
pas pu gérer et qui m'a plongé dans la
tristesse. Notre climat familial est
devenu infect durant des années, ça
tourne autour de l'argent et de la bellefamille. Et chaque fois, je me demande
:«Est-ce qu'ils vont se séparer ?» La
tension à la maison ne cesse de monter. Ils ont fini par divorcer et du jour au
lendemain, j'ai perdu mon père, je ne
le voyais plus qu'une fois par mois. Du
coup, j’en voulais à ma mère, et je ne
cesse de la culpabiliser.
Djihane, 23 ans, secrétaire
d'administration
Tout a commencé quand mon père
s'absentait très souvent de la maison.
Et quand il rentrait, c'était tard la nuit.
L'affrontement entre mes parents était
terrible. Il commençait avec des hurlements pour finir le plus souvent par
des scènes de violence et c'est ma
mère qui encaissait. Ces scènes sont
devenues
insupportables.
Mes
parents ont divorcé lorsque j’avais 10
ans. Tout ce que je retiens de leur vie
commune, ce sont les disputes, les
insultes... Sincèrement, leur séparation représentait pour moi une véritable délivrance. C'était un mal nécessaire puisqu'il a provoqué chez moi un
grand soulagement… et les choses se
sont relativement arrangées, ma mère
a tout fait pour me rendre heureuse.
Elle s'est remariée et mon beau-père
m'a donné de l'affection. Mais au fond
de moi même il ne pourra jamais
prendre la place de mon père, cela me
fait toujours mal… La séparation de
mes parents a laissé des traces. n
don-bleu. En plus, elle adore ça. Je ne vais
pas l’en priver. Quant au désordre, ne t’inquiète pas, en deux temps, trois mouvements tout sera rangé.
- En tout cas moi, je ne pourrais jamais
laisser Sofia mettre la pagaille dans la cuisine. Elle m’observe, joue parfaitement à
l’apprentie en rangeant et lavant au fur et à
mesure tous les ustensiles qu’elle utilise.
A 18 ans, elle aura tout le loisir de pratiquer quand elle sera chez elle. Entretemps, je tiens à ce que ma cuisine soit
toujours nette. Et puis ces histoires d’espace-temps, je n’y crois pas. Sofia n’a
jamais été douée pour les maths. Un point
c’est tout.
Sofia rêve pourtant de préparer une
tarte, ou un couscous, mais chez Farida,
cela lui est formellement interdit. n
Photos : DR
Numéro 224
Vend. 6 - Sam. 7 mai 2016 - PAGE
Le Soir
d’Algérie
S oirmagazine
Entretien
Vend. 6 - Sam. 7 mai 2016 - PAGE
11
MOHAMED SALAH Z., SOCIOLOGUE UNIVERSITAIRE AU SOIRMAGAZINE :
«Après le divorce, les enfants
sont souvent pris en otages»
Soimagazine : Comment expliquezvous le climat tendu qui accompagne
généralement la séparation officielle des
parents ?
Mohamed Salah : J'ai traité un grand
nombre de situations dramatiques, allant parfois aux tentatives d'homicide et de suicide,
suite à des décisions de justice privant l'un
des parents de la garde et de l'hébergement
et limitant le droit de visite pour l'autre. Des
décisions qui selon certains concernés,
semblent pleines d'excès. Selon le résultat
d'une enquête réalisée par des spécialistes,
la décision définitive de divorce se fait, hélas
aujourd'hui, dans la haine, la vengeance,
accompagnée le plus souvent de violence
verbale et même physique, en utilisant les
enfants comme outil de règlement de
comptes. En effet, l'esprit de vengeance peut
entraîner des dégâts qui sont parfois irréparables, aussi bien psychiques que physiques.
Il s'agit le plus souvent d'une réplique au préjudice ressenti. Cette forme de haine risque
de durer et devenir pathologique. Elle aura
un effet néfaste sur les enfants qui ne vont
sûrement pas sortir indemnes de cette séparation. C'est généralement un désir ardent de
se faire justice.
Justement ce type de réactions est terrifiant pour les enfants, pensez-vous qu'il
aggrave leur désarroi ?
On dit souvent que les parents se déchirent, et les enfants endurent les conséquences néfastes. Pour sortir avec moins de
dégâts, il faut que les enfants sentent que le
divorce est la solution la moins mauvaise et
que ce mal (le divorce) s'avère nécessaire.
Dans ce cas les enfants peuvent parfaitement se remettre de la séparation de leurs
parents, surtout lorsqu'ils découvrent que
cette décision a apaisé les tensions initiales.
L'équilibre d'un enfant victime de divorce
passe impérativement par la sérénité et la
sagesse des parents après la séparation,
c'est-à-dire une relation de très haut niveau.
Il faut bien accepter ce que nous réserve la
vie. L'enfant doit être convaincu que le dialogue entre des séparés est très possible
dans l'intérêt de son avenir. Il ne faut surtout
pas qu'il se sente tiraillé entre son père et sa
mère. Mais malheureusement une grande
partie des conflits persistent après le divorce
avec une prise d'otages des enfants qui ne
dit pas son nom.
Dans certains cas, ces attitudes atteignent leur paroxysme lorsque les parties
opposées s'adonnent à de véritables
batailles rangées entraînant parfois des blessures constatées par des certificats médicaux d'incapacité établi par des médecins
légistes... Vous connaissez la suite.
Une situation de vengeance, parfois
même inconsciente, mais qui n'est pas sans
conséquences néfastes sur les enfants.
Personnellement je pense que cela s'explique par le fait qu'un des parents a du mal
à tourner la page, car il estime qu'il a été
humilié, que sa fierté a été bafouée. Mais
malheureusement, l’intérêt des enfants est
rarement mis au-dessus de tout ça.
Ces conflits qui perdurent ne finirontils pas par pousser l'enfant à choisir un
camp ?
Il va sans dire que ces conflits perturbent
profondément les enfants quel que soit leur
âge. Ces derniers se trouvent complètement
égarés, souvent anéantis par ces interminables disputes. Ils se sentent vraiment coupés en deux. Quand ils sont avec la mère ils
essayent d'être de son côté, de prendre son
parti, et quand ils sont en présence du père,
c’est lui qui a raison. Ils sont complètement
dépassés, ne sachant plus à quel saint se
vouer. Mais généralement à l'âge adulte ils
peuvent trancher pour l'un ou l'autre. Comme
c'est le cas d'un jeune qui a choisi son père
par ce que c'est sa mère qui a décidé de partir. Je me souviens aussi d'une jeune fille qui
a décidé de ne plus voir sa mère car elle s'est
remariée. C'est avec son père qu'elle a décidé de vivre. Dans ces situations hautement
conflictuelles, la tâche de la justice n'est pas
de tout repos, donc ce n'est pas aussi simple
qu'on ne l'imagine. Et l'enfant est déjà plongé
dans le stress de la séparation et avec ces
conflits il va être complètement pris en otage
par l'un des parents qui ne cesse de lui prononcer un discours haineux vis-à-vis de
l'autre. Généralement cela est fonction du
niveau d'instruction, de la conception du
couple et du mode de vie des parents divorcés.
Par Noureddine Guergour
Quels conseils préconisez-vous pour
minimiser les dégâts ?
Tout d'abord je tiens à insister sur les
comportements des parents après l'annonce
officielle du divorce. Et vu mon expérience
dans le domaine, je suis convaincu que toute
décision doit se prendre avec prudence,
notamment dans les premières années de
l'enfance. Chaque cas est unique, il faut bien
étudier la situation et prendre en considération tous les paramètres. Et c'est l'intérêt de
l'enfant qui prime. Et même notre religion a
tout prévu en prenant en considération des
repères bien solides, notamment en ce qui
concerne les cas de «iskat el hadhana».
La mère, le père et l'enfant, chacun doit
prendre sa vraie place. Généralement, les
parents la revendiquent, mais pour l'enfant ce
n'est pas toujours le cas. On lui donne rarement l'occasion de s'exprimer, loin de la haine
et des ressentiments. On oublie que sa vie va
changer du tout au tout. Que tout enfant rêve
de vivre avec ses deux parents, qu'au départ,
il ne peut jamais choisir entre les deux; ce
sont les circonstances souvent dramatiques
qui le poussent à le faire, et ce n'est guère de
gaité de cœur. Enfin je tiens à rappeler que les
séparations qui se font dans la vengeance, la
violence et l'acharnement sont à éviter.
Privilégier le dialogue, car on oublie souvent
pour ne pas dire toujours qu'eux-aussi sont
concernés.
Et les enfants ne doivent pas vivre ces
conflits qui font partie de l'intimité des parents
séparés. Donc l'idée qu'on doit véhiculer,
c’est que les parents ont pris la décision de
se séparer parce qu’ils ne peuvent plus continuer à vivre ensemble. Et leur vie en couple
devient un calvaire pour eux comme pour les
enfants et elle n'est donc plus vivable. Et si
les parents sont obligés de se séparer, ils
doivent veiller à ce que cela se passe bien
pour tout le monde, et il faut coûte que coûte
préserver l'intérêt des enfants. n
PENSEE
A la mémoire d’un frère merveilleux et unique.
Cela fait un an aujourd’hui que tu es à jamais
parti.
Personne à la Mutuelle ne t’a oublié, ni le président, ni les membres du conseil d’administration ni
les délégués ainsi que le personnel.
Chaque jour, tu es au cœur de nos pensées.
Cher frère SOUIRI, tu nous as transmis de vraies
valeurs et ton honnêteté a balisé le chemin de notre
quotidien.
Qu’Allah t’accueille en Son Vaste Paradis.
Repose en paix, très cher frère, nous
ne t’oublierons jamais.
Tes amis et frères de la MNTCLA
Anep n°21 15 25 - Le Soir d’Algérie du 07/05/2016
Photo : DR
Les enfants victimes de divorce souffrent bien plus
qu'on ne l'imagine, estiment les spécialistes. Des situations dramatiques viennent illustrer ce constat : démotivation au c ours de leurs études, manque de confiance
en eux en milieu professionnel, troubles du comportement... Mohamed Salah Z., sociologue universi tai re,
apporte son éclairage sur ce problème.
Petite, elle épatait ses camarades en leur
décrivant sa belle maison d’été au bord de la mer,
les promenades en bateau, et les vacances d’hiver
en Europe. La neige, le ski, les pauvres gamines ne
voyaient ça qu’à la télévision. Elles se délectaient
de ses belles aventures et l’enviaient…
K
enza rêvait d’un papa jeune,
fort, beau et riche, d’une
maman instruite, d’une grande maison avec des domestiques, un
rêve qu’elle n’a jamais vu se réaliser.
Pour se consoler, elle s’est créé le
monde qu’elle a toujours souhaité.
Toute petite déjà, cette fille unique, tant
adorée par ses parents, racontait à
toutes ses camarades que le papa longiligne, au dos légèrement voûté, aux
cheveux presque blancs qui venait l’attendre devant l’école n’est autre que le
chauffeur.
La maman, qu’on ne voyait jamais
car elle faisait le ménage pour que
Kenza ait les plus belles robes, les
meilleures chaussures et qu’elle ne
manque jamais de rien, est toujours en
voyage d’affaires. Que le F2 dans lequel
ils vivent, bien que doté de tout le
confort et les commodités, s’est transformé en une somptueuse villa dans un
quartier résidentiel.
Kenza voulait supplanter Mimi, devenue sa rivale. Elle rageait quand une
rutilante voiture noire la déposait chaque
matin devant l’école. La vue de cette
blonde aux boucles d’or la rendait folle.
Elle faisait l’admiration de toutes les
élèves qui la regardaient avec envie.
Kenza, elle, la fusillait de ses yeux, en
pensant dans son for intérieur :
- Tu ne perds rien pour attendre,
bientôt c’est moi qu’on va admirer.
En rentrant à la maison, elle jette tout
Vend. 6 - Sam. 7 mai 2016 - PAGE
Le père, profondément vexé, se sentant
coupable de ne pas lui offrir tout ce
qu’elle désire, lui promet que désormais
elle se rendra en voiture à l’école. Elle
reprit son air le plus sournois et l’embrassa. Sitôt dit, sitôt fait. Le lendemain
il engagera un chauffeur qui sera chargé de son transport. Kenza
s’arrangera pour qu’il la dépose à
quelques mètres du portail de l’établissement pour que toutes ses camarades
et toutes les élèves puissent l’admirer à
son tour. Elle descendra de la voiture et
jettera un regard narquois à tous ceux
qui la regarderont. Manque de pot, ce
jour-là et au même moment, Mimi claquera la porte d’une nouvelle voiture
d’un rouge éclatant devant les yeux
KENZA NE REMARQUERA MÊME PAS QUE SA MÈRE
A DU MAL À SE REDRESSER, QU’ELLE A LE VISAGE PÂLE,
MAIS ELLE N’EN A CURE. ELLE LUI REPROCHERA DE NE
JAMAIS ÊTRE À LA MAISON POUR LUI SERVIR SES
REPAS, DE FAIRE LA BONNE CHEZ LES RICHES PARCE
QU’ELLE N’A PAS ÉTÉ À L’ÉCOLE.
son venin sur son pauvre papa qui lui
prépare son déjeuner, prend soin de ne
pas trop griller sa viande ou trop chauffer
sa purée de pommes de terre. Elle prend
son air le plus triste et lui dit :
- Papa, pourquoi nous ne sommes
pas riches ? Pourquoi il n’y a pas de
chauffeur qui me conduit à l’école
comme Mimi ? Ce n’est pas juste.
Dans notre voyage culinaire de cette
semaine, nous allons découvrir une
très vieille variante de couscous qui
nous vient tout droit de Dzaïr kdima
dans l’Algérois et qui reste cependant une recette très prisée par les
jeunes et les moins jeunes.
exorbités des écolières. Encore une
fois, ce n’est pas Kenza qui attirera l’attention, mais Boucles d’or. Le visage
rubicond de colère, elle monta à toute
vitesse les escaliers de l’école et ne dira
pas un mot de toute la journée. La mine
défaite, elle rentre à la maison, en hurlant : «Mais pourquoi elle me fait ça,
pourquoi elle a de belles boucles, et pas
12
Photos : DR
C’est ma vie
Les rêves inassouvis
de Kenza
Le Soir
d’Algérie
Par Naïma Yachir
moi. C’est votre faute !» Elle boudera
son père, refusera d’adresser la parole
à sa pauvre mère épuisée par le travail.
Kenza ne remarquera même pas que
sa maman a du mal à se redresser,
qu’elle a le visage pâle, mais elle n’en a
cure. Elle ne la ménagera pas et lui
reprochera de ne jamais être à la maison pour lui servir ses repas, de faire la
bonne chez les riches parce qu’elle n’a
pas été à l’école. La mère pleurera
toutes les larmes de son corps en lui
répétant :
- Mais c’est pour toi que je fais cela,
parce que la pension de retraite de ton
papa n’est pas suffisante. Pour que tu
aies tout ce que tu désires, pour que tes
camarades ne se moquent pas de toi.
Kenza ne prêtera aucune attention à
ses lamentations, la regarde droit dans
les yeux et lui lance froidement :
- Mais tu ne pourras jamais m’offrir
une grande maison avec des domestiques qui me servent et un chauffeur
qui m’emmène où je veux. Je préfère
encore mourir.
Elle avait 10 ans et s’était juré
d’épouser un homme riche. Elle ne voulait pour rien au monde ressembler à sa
mère.
A 35 ans, elle se mariera avec un
grand industriel. Elle vivra à l’étranger,
aura la maison de ses rêves, des
domestiques, voyagera, et subira la
jalousie morbide de son époux. «C’était
le prix à payer», avoue-t-elle. n
COUSCOUS BEL BALOUT
Quand j’étais enfant, je raffolais
de ce couscous au goût sucré que
je mangeais souvent lorsque je partais avec ma mère chez mes
grands-parents qui habitaient dans
une grande maison mauresque
dans la Basse-Casbah.
Je connaissais bien le couscous
aux grains de blé car c’était le plat
incontournable du vendredi qui
réunissait toute la famille. Quant au
couscous de ma grand-mère, qu’elle nous préparait avec amour, il
était à base de farine de glands
qu’on lui rapportait à chaque printemps et qu’elle conservait pendant
tout une année car elle avait pris
l’habitude d’alterner entre le couscous de blé et le couscous de
glands. Aujourd’hui, ce couscous
me rappelle des souvenirs de mon
enfance et chaque fois que j’en
mange, des senteurs lointaines me
remontent aux narines et un frisson
parcourt tout mon être. Je me
revois enfant, le dégustant cuillerée
après cuillerée, sans relâche
jusqu’à la dernière bouchée. Et
puis, d’un revers de la main, je
m’essuyais la bouche et secouais
mes vêtements pour me débarrasser des quelques grains égarés çà
et là pendant ma course folle.
Ingrédients : 500 g de couscous de farine de chêne, 5 à 6 morceaux de viande de mouton ou
autre, 1 poignée de pois chiches
trempés la veille, 3 carottes, 2 courgettes, 1 gros oignon, 1 tomate bien
mûre, 1 c. à s. de concentré de
tomates, 1 c. à s. de smen (beurre
clarifié), 2 c. à s. d’huile végétale, 1
c. à c. de paprika, 1 c. à c. de ras el
hanout, sel/ poivre.
Préparation : Préparer le
couscous de la manière classique
sauf que pour la farine de chêne, il
ne faut pas trop le mouiller pour que
les grains ne collent pas.
Pendant ce temps, prendre un
fait-tout, y mettre les morceaux de
viande avec l’huile et le beurre clarifié. Ajouter l’oignon râpé, les pois
chiches, le sel, le poivre et les
autres épices.
Par H.
Faire rissoler le
Belkadi
tout à petit feu
pendant quelques
minutes en remuant la viande pour
qu’elle ne brûle pas. Mouiller avec
de l’eau tiède jusqu’à recouvrir la
viande et laisser cuire à couvert en
augmentant le feu.
A mi-cuisson, ajouter les
légumes rincés, épluchés, lavés et
coupés en morceaux égaux pour
une cuisson harmonieuse.
Peler et mixer la tomate fraîche,
incorporer la tomate concentrée
diluée dans un peu d’eau. Ajouter
de l’eau (tiède) si nécessaire et
transvaser la sauce dans le bas du
couscoussier pour continuer la cuisson. Lorsque tous les ingrédients
sont cuits, éteindre le feu.
Présenter le couscous dans un
plat de service et l’enduire abondamment d’huile d’olive.
Arroser de sauce et garnir avec
les morceaux de viande et les
légumes. Ce couscous demande
beaucoup de sauce. Ne pas hésiter
à l’arroser plusieurs fois. n
Round-up européen
LIGUE 1 (37e JOURNÉE)
Samedi 7 mai (20h)
Gazélec-Ajaccio-Paris SG
Nantes-Caen
Lille-Guingamp
Bastia-Angers
Montpellier-Rennes
Nice-Saint-Etienne
Marseille-Reims
Lyon-Monaco
Bordeaux-Lorient
Toulouse-Troyes
ALLEMAGNE (33e ET AVANTDERNIÈRE JOURNÉE)
Samedi 7 mai (14h30)
Mönchengladbach-Leverkusen
Schalke-Augsbourg
Hambourg-Wolfsburg
Eintracht Francfort-Dortmund
Stuttgart-Mayence
Hanovre-Hoffenheim
Cologne-Werder Brême
Ingolstadt-Bayern Munich
Hertha Berlin-Darmstadt
ESPAGNE (37e JOURNÉE)
Dimanche 8 mai (16h)
FC Barcelone-Espanyol Barcelone
Levante-Atletico Madrid
Real Madrid-Valence
Real Sociedad-Rayo Vallecano
Celta Vigo-Malaga
Eibar-Betis Séville
Las Palmas-Athletic Bilbao
Getafe-Sporting Gijon
Villarreal-Deportivo La Corogne
Séville FC-Grenade
ITALIE (37e JOURNÉE)
Samedi 7 mai
Inter Milan-Empoli (17h)
Bologne-AC Milan (19h45)
Dimanche 8 mai (14h)
AS Rome-Chievo Vérone (11h30)
Atalanta Bergame-Udinese
Carpi-Lazio Rome
Fiorentina-Palerme
Frosinone-Sassuolo
Sampdoria Gênes-Genoa
Hellas Vérone-Juventus Turin (19h45)
Torino-Naples (19h45)
OxladeChamberlain
manquera aux
Three Lions
ANGLETERRE
L'ailier international anglais Alex
Oxlade-Chamberlain blessé au genou,
a déclaré forfait pour l'Euro 2016 de
football, a affirmé hier son entraîneur à
Arsenal, Arsène Wenger. «Il n'y a aucune chance», a affirmé Wenger à qui
des journalistes demandaient si
Oxlade-Chamberlain, 22 ans, serait en
mesure de participer à l'Euro 2016 en
France (10 juin-10 juillet), précisant que
sa nouvelle blessure à un genou tiendrait le joueur loin des terrains six à huit
semaines. «J'ai discuté avec le joueur
et notre équipe médicale et ils m'ont dit
qu'il sera de retour en juillet», a expliqué l'entraîneur français. OxladeChamberlain (24 sélections, 5 buts) n'a
pas joué depuis qu'il s'est blessé à un
genou lors de la défaite d'Arsenal
contre Barcelone le 23 février en Ligue
des champions. Il devait reprendre
avec l'équipe d'Arsenal des moins de
21 ans cette semaine, mais il s'est de
nouveau blessé.
Sports
14
C’est l'heure des comptes
FOOTBALL
Vend. 6 - Sam. 7 mai 2016 - PAGE
FIN DE SAISON HALETANTE DANS LES CINQ GRANDS CHAMPIONNATS EUROPÉENS
l Barcelone, Atletico ou Real Madrid en Espagne ? Bayern Munich en Allemagne ? Lyon ou Monaco deuxième derrière le
Paris SG en France ? Les grands championnats européens devraient livrer leur verdict samedi et dimanche.
Espagne
Un fauteuil pour trois
A deux journées du terme, le
FC Barcelone (1 er, 85 points),
tenant du titre, et les deux finalistes de la Ligue des champions,
l'Atletico Madrid (2e, 85 points) et
le Real (3e, 84 points), peuvent
encore être sacrés. Le scénario
était le même il y a deux ans,
lorsque les équipes madrilènes
étaient aussi qualifiées en finale
de la C1. Le Real avait remporté
sa dixième «Coupe aux grandes
oreilles» et son voisin avait fini
champion d'Espagne. Un seul
des trois ogres peut décrocher la
timbale dès ce weekend: le FC
Barcelone, s'il remporte le derby
contre l'Espanyol, si «l'Atleti»
perd contre la lanterne rouge
Levante, déjà reléguée, et si les
«Merengue» ne gagnent pas
face à Valence. Derrière les
ténors, Villarreal est mathématiquement assuré de garder la
quatrième place et ainsi d'accéder aux barrages de la Ligue des
champions.
Angleterre
Manchester City et Arsenal
veulent éviter la 4e place
Sacré champion lundi soir
sans jouer, Leicester recevra
Everton (11e) dans un climat de
fête, avec sans doute une certaine décompression des joueurs,
malgré le retour de suspension
de son meilleur buteur Jamie
Vardy (22 buts). Manchester City
(4e, 64 points) et Arsenal (3e, 67
points), qui s'affrontent à l'Etihad
Stadium, ont pour mission d'éviter de terminer à la quatrième
place, celle qui impose un barrage estival pour accéder à la
Ligue des champions. Invaincus
pions. Avant d'affronter le Torino
chez lui, les Napolitains ont une
avance de deux points sur les
Romains qui reçoivent le Chievo
Verone.
Photos : DR
Le Soir
d’Algérie
depuis sept matchs, les Gunners
peuvent, en cas de succès, revenir à hauteur des Spurs de
Tottenham (2e, 70 points) si ces
derniers
perdent
contre
Southampton.
Manchester
United (5e, 60 points) se rend à
Norwich, avant-dernier, sans
grande crainte sur le papier. Mais
il ne faudra pas rater ce déplacement où une victoire lui permettrait d'entretenir l'espoir d'un avenir en C1. Le finaliste de la
Coupe d'Angleterre est à quatre
points du 4e mais il bénéficie d'un
match en retard.
Allemagne
La bonne pour le Bayern?
Le club bavarois a raté une
occasion de conserver son titre
le week-end dernier en concédant
le
nul
contre
Mönchengladbach (1-1), alors
que son dauphin, le Borussia
Dortmund a pulvérisé Wolfsburg
(5-1). L'écart n'est désormais que
de cinq unités entre le Bayern
(1er, 82 points) et le BVB (2e, 77
points) à deux journées de la fin.
Mais ce n'est que partie remise.
Un succès du Bayern samedi à
Ingolstadt l'assurera d'un quatrième titre de rang (le 26e de son
histoire), du jamais vu en
Bundesliga, quel que soit le
résultat du Borussia sur la pelouse de l'Eintracht Francfort. Il n'y a
plus de suspense pour la troisième place garantie au Bayer
Leverkusen, qui donne une qualification directe en C1. Quatre
clubs (Mönchengladbach, Hertha
Berlin, Schalke, Mayence) peuvent encore prétendre à la quatrième, synonyme de barrages
en Ligue des champions.
Italie
Naples, la 2e place en ligne de
mire
La Juventus Turin a décroché
un cinquième titre d'affilée mais
attend de connaître son dauphin.
Naples et l'AS Roma reprennent
leur duel pour la deuxième place,
qui vaut cher sportivement et
économiquement, puisqu'elle
garantit une place en phase de
poules de la Ligue des cham-
Deux ex-responsables sud-américains
suspendus à vie pour corruption
La Fédération internationale
de football (Fifa) a suspendu à
vie deux anciens hauts responsables sud-américains ayant plaidé coupable de corruption devant
la justice américaine qui enquête
sur un vaste scandale frappant
l'instance mondiale. La commission d'éthique de la Fédération
internationale a écarté «à vie de
toute activité liée au football» le
Chilien Sergio Jadue et le
Colombien Luis Bedoya, tous
deux anciens hauts responsables
FIFA
de la Fifa et vice-présidents de la
Confédération sud-américaine
(Conmebol), a annoncé la Fifa
dans un communiqué, hier. La
justice interne de la Fédération
internationale a ouvert son
enquête sur Jadue et Bedoya le 4
décembre après qu'ils eurent
reconnu devant un tribunal de
New York des faits de racket et
de fraude électronique. Les deux
hommes «ont demandé et reçu
des pots de vin de la part de
sociétés de marketing sportif en
Gündogan forfait
ALLEMAGNE
Le milieu défensif allemand Ilkay Gündogan, déjà privé du titre
mondial de 2014 sur blessure, manquera l'Euro-2016 de football
après s'être luxé la rotule à l'entraînement, a annoncé hier son club,
le Borussia Dortmund, sur Twitter. «Saison - et championnat
d'Europe - terminés ! (...) Bon rétablissement, Illy !», écrit le dauphin
du Bayern Munich en Bundesliga, révélant la grave blessure au
genou de son international de 25 ans. Gündogan compte 16 sélections avec l'Allemagne de Joachim Löw depuis 2011, mais il avait
manqué le Mondial-2014 au Brésil, couronné par un quatrième titre
mondial pour la Mannschaft, pour une blessure au dos dont il a mis
longtemps à se remettre. Sa seule phase finale de compétition internationale remonte à l'Euro-2012, où il est cependant resté sur le
banc.
lien avec l'attribution de droits
marketing» pour les grands tournois de football en Amérique du
sud, accuse la Fifa dans son
communiqué. Quinze personnes
ont plaidé coupable et accepté de
coopérer avec la justice américaine dans l'espoir d'une réduction
de peine dans le scandale de la
Fifa. La justice accuse 40 personnes, dirigeants ou directeurs
marketing, d'avoir versé ou reçu
des dizaines de millions de dollars dans le plus grand scandale
de corruption de l'histoire de l'institution. En plaidant coupable,
Jadue, ancien président d'un petit
club chilien devenu grand ponte
du foot mondial, a accepté de
collaborer avec les enquêteurs
américains et a été extradé vers
les Etats-Unis fin 2015. Bedoya
est un ancien marchand de vêtements qui aurait acheté une
dizaine de luxueuses propriétés
immobilières au cours des neuf
années qu'il a passées à la tête
de la Fédération colombienne. En
plaidant coupable devant la justice américaine, il s'est engagé à
renoncer aux actifs qu'il détient
dans une banque suisse.
France
Lyon-Monaco, une «finale»
pour la 2e place
Alors que le Paris SG a validé
un quatrième titre d'affilée mimars, Lyon reçoit Monaco lors
d'un duel quasi décisif pour la
deuxième place, qui offre un
accès direct à la lucrative C1.
Les deux équipes comptent chacune le même nombre de points
(62) mais Lyon dispose d'une
bien meilleure différence de buts
(+22) que Monaco (+10).
Verratti
incertain pour
l’Euro-2016
ITALIE
Le milieu italien du Paris SG
Marco Verratti souffre toujours
d'une pubalgie et sera absent à
Ajaccio aujourd’hui lors de la
37e journée du championnat de
France, a annoncé hier l'entraîneur des champions de France
Laurent Blanc, qui n'a pas
voulu se prononcer sur les
chances du joueur de disputer
l'Euro-2016. «C'est toujours
son problème de pubalgie, a
expliqué Blanc. Il a fait des progrès mais il ressent encore de
la gêne. Il n'est pas apte à
débuter un match. On le préserve encore, il y a encore des
échéances en club et l'Euro.
On ne veut prendre aucun
risque avec Marco. C'est un
joueur exceptionnel et d'avenir.» «Ce n'est pas une rechute, il a un problème de pubalgie
depuis deux mois et demi, a-t-il
ajouté. Il a fait des progrès, il a
repris avec le groupe et a fait
des bouts de match. Il est sur
la voie de la guérison mais il
reste encore des gênes. Il n'a
pas de bonnes sensations pour
débuter un match, donc il vaut
mieux le préserver et le soigner, il n'est pas encore guéri
totalement.» «On fait tout pour
éviter l'opération parce que
c'est la dernière chose qui peut
te permettre d'aller mieux, a
encore affirmé Blanc. Avant
cela, il y a des soins. Il lui reste
encore quelques séquelles qui
ne lui permettent pas d'être à
100%». Interrogé sur les
chances de Verratti de disputer
l'Euro-2016, Blanc a répondu :
«Je ne rentre pas là-dedans».
Hier, le quotidien italien
Gazzetta dello Sport a affirmé,
sans citer de sources, que
Verratti n'avait que «30% de
chances» de participer à l'Euro
avec l'Italie cet été. Depuis la
mi-février, l'Italien n'a joué que
45 minutes avec son club : 15
en finale de la Coupe de la
Ligue le 23 avril et 30 en championnat le 29 avril contre
Rennes.
Sports
Le Soir
d’Algérie
FOOTBALL
Les Hamraoua
partagés
Après avoir résilié le contrat de l’entraîneur Fouad Bouali, le président du MC
Oran, Ahmed Belhadj «Baba», a rencontré à
Marseille José Anigo pour une éventuelle
prise en main de la barre technique du
MCO. Et depuis l’annonce des contacts
avec l’ancien directeur sportif de l’OM, les
supporters hamraoua ne sont pas très
chauds à l’idée de lui confier la barre technique de l’équipe. Sur les réseaux sociaux,
les supporters du MCO sont partagés sur
l’éventuelle arrivée de José Anigo. Dans les
messages publiés, les Hamraoua redoutent
que le technicien français prenne l’argent et
quitte le bateau alors que d’autres soulignent le fait que l’ancien directeur sportif de
l’OM n’a plus entraîné depuis son départ de
l’Espérance de Tunis en août 2015. Ils rappellent qu’il a quitté la Tunisie après seulement trois mois d’activité, limogé après cinq
défaites en sept matchs du championnat
tunisien. Entre ceux qui veulent de José
Anigo et ceux qui sont contre sa venue,
Baba mène les pourparlers avec Anigo dans
l’espoir de le convaincre de succéder à
Bouali.
Ah. A.
«Je ne serai pas
à Oran fin mai»
JOSÉ ANIGO À FOOT MERCATO :
L'entraîneur français José Anigo a confirmé, hier, avoir discuté avec le président du
MC Oran Ahmed Belhadj dit «Baba» pour
diriger la barre technique, tout en niant l'information de son éventuel déplacement à
Oran fin mai. «Oui, on s'est rencontré (avec
les dirigeants du club algérien) dans un hôtel
à Marseille et on a parlé de football. Mais je
ne serai pas à Oran fin mai, mais je serai
peut-être ailleurs», a indiqué Anigo au site
spécialisé Foot mercato.
DIVISION NATIONALE AMATEUR
(28e JOURNÉE)
L’avenir du RCK se
jouera à Zéralda
Occupant la dernière place du classement du groupe Centre, le RC Kouba, en
déplacement cet après-midi à Zéralda pour
affronter l’USM Chéraga, pour le compte
de la 28e journée de la Division nationale
amateur (DNA), jouera sa survie. Le RC
Kouba, virtuellement relégable à trois journées de la fin du championnat, peut encore s’en tirer puisqu’il n’est qu’à un petit
point de l’avant-dernier, à savoir la JSM
Chéraga. Plus faible défense du championnat avec 39 buts encaissés, le RCK
devrait remporter ses prochaines rencontres, d’autant plus que l’équipe se
déplacera deux fois de suite face à l’USMC
et à Jijel avant de recevoir la JSM Chéraga
lors de la 30e et ultime journée. Sur l’ensemble de la saison, le RCK n’a remporté
que 7 victoires, concédé 7 matchs nuls et
12 défaites. Avec un tel rythme, le Raed,
jadis grande école de football, devrait
dégringoler encore en bas de l’échelle et
se retrouver en division inter-régions.
Ah. A.
Les Crabes prêts
pour la bataille
l Les Crabes auront à cœur
aujourd’hui devant leur nombreux public de négocier judicieusement cette première
manche de la coupe de la CAF
face à la formation de
l’Espérance de Tunis pour ne
pas compromettre leurs
chances de qualification à
Tunis la semaine prochaine.
Les
ca m a r a d e s
de
Mebarakou qui n’ont pas tellement brillé en championnat lors
de ces quatre derniers matchs,
compromettant ainsi également
leur place sur le podium, comptent réussir dans cette compétition de la CAF avec tout au
moins une place aux poules
pour se réconcilier avec leur
public.
Bien que la mission semble
compliquée s a c h a n t q u e l e
match retour est programmé en
déplacement au stade Radès
de Tunis, l e s h o m m e s d e
Amrani son t d é t e r m i n é s à
mettre toutes leurs forces dans
la bataille pour ne pas décevoir
leurs milliers de fans. C’est
avec cet état d’esprit que les
coéquipiers d e Z e r d a b o n t
repris le chemin des entraînements lundi sous la houlette de
Amrani. Ce dernier s’est longuement entre t e n u a v e c s e s
joueurs pour leur demander
d’oublier les dernières mauvaises performances en championnat pour se concentrer totalement sur ce rendez-vous
africain.
Le technicien du MOB s’est
attelé à assurer une bonne préparation pour permettre à son
groupe d’être au top devant la
formation de l’Espérance de
Tunis. Tout au long des différentes séances de travail observées depuis lundi, les Vert et
Noir ont affiché une grande
envie de réussir un bon résultat.
Une victoire devant la formation
tunisienne permettra à coup sûr
d’amorcer le déclic tant attendu
et reprendre confiance pour la
suite du championnat et terminer sur le podium. Les Béjaouis
aborderont ce rendez-vous avec
toute la détermination pour s’imposer devant les Tunisiens et
arracher une qualification.
Le staff dirigeant s’est aussi
mobilisé pour encourager son
équipe afin de réussir dans sa
tâche. Le groupe vert et noir se
doit impérativement de bien
réagir dès aujourd’hui afin d’éviter d’accentuer la crise dans
laquelle est plongé le club après
du, et l'attaquant Okacha
Hamzaoui, blessé, alors que le
gardien de but, Chemseddine
Rahmani, blessé lui aussi, est
incertain.
dans une conjoncture difficile qui
leur a coûté de perdre leur place
de dauphin dans le championnat
de Ligue 1. Cette baisse de régime, l'entraîneur Amrani l'impute à
la succession des matchs.
Sachant qu'il s'agit de la première
participation du MOB dans une
compétition internationale. «Pour
jouer sur tous les fronts, il faudra
disposer d'un effectif bien garni,
ce qui n'est pas le cas pour le
MOB», précise le coach du club
de la capitale des «Hammadites»,
qui garde néanmoins espoir de
voir ses joueurs «bien réagir»
face aux Tunisois «malgré la difficulté de la mission», dit-il.
Boukria forfait
IL RALLONGE LA LISTE DES ABSENTS FACE À L'ES TUNIS
Le MO Béjaïa affrontera l'ES
Tunis avec un effectif décimé
aujourd’hui à Béjaïa (18h) en huitièmes de finale de la Coupe de la
Confédération africaine de football
(CAF), après que le joueur Lyes
Boukria a rallongé la liste des
absents.
Boukria a quitté ses coéquipiers jeudi pour rentrer chez lui à
Alger pour des «raisons familiales», informe l'entraîneur des
«Crabes», Abdelkader Amrani.
Outre ce latéral gauche, Amrani
devra également se passer des
services de certains autres éléments clés de l'effectif à l'image
d'Abdelkader Messaoudi, suspen-
Amrani accuse la programmation
Le MOB, reversé dans cette
épreuve après son élimination en
8e de finale de la Ligue des champions face aux Egyptiens du
Zamalek, espère refaire le même
coup des 16e de finale de cette
épreuve lorsqu'il avait éliminé
l'autre club phare de la capitale
tunisienne, le Club africain.
Mais pour cette fois-ci, les
Algériens joueront leur match
«Ramener les trois points de la victoire
pour assurer notre maintien»
KOUADIO MANUCHO (ATTAQUANT DU RC RELIZANE) :
l L’attaquant des Lions de la Mina,
meneur et buteur de l’équipe, estime
que la prochaine rencontre face aux
gars de Blida sera le tournant de leur
parcours. Donc, en ce sens, il faut tout
faire pour revenir avec le gain du
match.
Le Soir d’Algérie : Comment
comptez-vous vous y prendre
pour contrer l’USMB ?
K. Manucho : Il y a une option
tactique mise en place par l’entraîneur et que nous devons respecter. Il
est évident que sur le terrain, ça ne
se passera pas comme prévu, mais
on doit être présents dans tous les
15
COUPE DE LA CAF (8es DE FINALE-BIS, ALLER) CE SOIR (18H)
AU STADE DE L’UMA : MO BÉJAÏA-ES TUNIS
Photo : DR
MC ORAN : ENGAGEMENT
DE JOSÉ ANIGO
Vend. 6 - Sam. 7 mai 2016 - PAGE
duels. Le match en lui-même est difficile pour les deux équipes aux
mêmes objectifs. Nous aurons simplement à jouer notre football habituel, et surtout préserver l’avantage
de la victoire réalisée à l’aller pour
mettre la pression sur l’adversaire.
Ce sera donc une bataille tactique sur le terrain...
Oui, nous avons réalisé de bons
résultats dans le Championnat en
appliquant notre méthode de jeu.
Nous avons eu la possibilité de marquer des buts et de ne pas en
encaisser. On construit notre jeu sur
la détermination collective avec
beaucoup d’intelligence et de volonté. Je suis persuadé qu’en jouant
notre football, la réussite ne devrait
pas nous échapper.
L’idéal serait une belle victoire
à Blida, pour vous permettre de
conserver vos chances intactes
pour le maintien en Ligue 1 …
Bien évidemment. Une victoire
samedi prochain face à l’USM Blida
nous permettrait d’envisager puis
d’aborder le reste du parcours dans
de bonnes dispositions, d’où la
nécessité de faire de notre mieux
pour bien gérer cette rencontre et
nous assurer le meilleur résultat pos-
sible. Et bien que nous soyons
conscients que nous n’aurons pas la
tâche facile, nous sommes déterminés à tout faire pour cela afin de
rendre le sourire à nos supporters.
Vous semblez optimiste. Que
peut-on attendre de votre équipe ?
On a des supporters fidèles qui
sont nombreux à nous accompagner.
On ne les décevra pas. En tout cas,
mes coéquipiers et moi promettons
de tout faire pour ramener une victoire qui fera le bonheur de tout le
monde.
Propos recueillis
par A. Rahmane
cette longue série noire en
championnat. Dos au mur pour
réagir positivement devant son
public ce soir devant la formation tunisienne, la terrible pression qui pèsera sur les épaules
des camarades de Rahmani
pourrait, néanmoins, avoir des
conséquences néfastes sur la
prestation des Vert et Noir.
C’est avec ces soucis de permettre à ses joueurs d’aborder
ce rendez-vous dans de
meilleures dispositions mentales que le coach béjaoui a
aussi réservé une large partie
de son programme au volet psychologique. Par ailleurs, il
convient de signaler que les
Tunisiens de l’EST sont arrivés
à Béjaïa jeudi au milieu de la
journée. La délégation tunisienne a été hébergée à l’hôtel
Cristal 2 tout comme ses derniers adversaires en Ligue des
champions d’Afrique à l’image
de l’Ashanti Gold et le Zamalek.
Les Tunisiens ont effectué une
séance d’entraînement hier vendredi à l’heure du match (18h).
Les arbitres sénégalais désignés pour ce rendez-vous sont
pour leur part arrivés hier à
Béjaïa après avoir passé la nuit
de jeudi à Alger. Il s’agit de
Malang Diedhiou assisté par
ses deux compatriotes, à savoir
Djibril Camara et El Hadji Malick
Samba. Le quatrième arbitre
étant Daouda Gueye. Le commissaire du match est Yameogo
Koudougou David (Burkina
Faso).
A. Kersani
LIGUE 2 MOBILIS
(30e ET DERNIÈRE
JOURNÉE)
L’US Chaouia
et l’OM Arzew
rétrogradent
en DNA
Résultats
USM Bel-Abbès-CA Batna
Paradou AC-CAB Bou-Arréridj
US Chaouia-JSM Béjaïa
JSM Skikda-ASO Chlef
CRB Aïn Fekroun-AS Khroub
A Bou-Saâda-MC Saïda
MC El-Eulma-O Médéa
USMM Hadjout-OM Arzew
1-1
2-2
1-1
3-1
0-1
2-1
1-0
0-1
Pts
54
50
49
46
40
40
40
40
39
39
39
38
38
37
37
19
J
30
30
30
30
30
30
30
30
30
30
30
30
30
30
30
30
Classement
1- O Médéa
2- CA Batna
3- US Bel-Abbès
4- Paradou AC
5- CRB Aïn Fekroun
-- MC El-Eulma
-- JSM Skikda
-- A Bou-Saâda
9- MC Saïda
-- CAB Bou-Arréridj
-- AS Khroub
12- ASO Chlef
-- JSM Bejaïa
14- US Chaouia
15- OM Arzew
16- USMM Hadjout
Bouzidi «prêt»
à rester
NA HUSSEIN DEY
l L'entraîneur du NA Hussein Dey
Youcef Bouzidi a affirmé qu'il était prêt à
rester à son poste en vue de la saison prochaine. «Si le président me demande de
rester, je n'aurai aucun inconvénient à
dire oui. Dans le cas contraire, je suis prêt
à accepter n'importe quelle décision», a
indiqué Bouzidi jeudi soir sur la chaîne ElHeddaf tv.
Bouzidi, en compagnie de son
adjoint Dziri Bilel, ont permis au Nasria
d'atteindre la finale de la Coupe
d'Algérie, perdue face au MC Alger (10), 34 ans après la dernière apparition
des «Sang et Or» au dernier stade de
l'épreuve populaire. «Nous avons déjà
oublié cette désillusion, et nous devons
nous concentrer sur la suite du championnat. Le geste de nos supporters qui
nous ont encouragés jeudi avant le
début de la séance d'entraînement
nous a beaucoup émus», a-t-il ajouté.
Revenant sur la finale perdue, Bouzidi
a regretté le rendement «médiocre» de
certains de ses joueurs. «Certains éléments à l'image de Choubani et
Ouhadda étaient dans un jour sans.
Nos attaquants n'étaient pas trop inspirés, ce qui nous a joué un mauvais tour
par la suite», a expliqué Bouzidi. A trois
journées de l'épilogue, le NAHD pointe
à la 10e place au classement avec 36
points. Lors de la 28e journée, fixée au
vendredi 13 mai, le Nasria accueillera
le MC Oran.
Ould Zemirli tient sa promesse
Les joueurs du NA Hussein Dey,
battus par le MC Alger en finale de la
Coupe d'Algérie de football (1-0)
dimanche dernier, ont perçu chacun
une prime d'un million de dinars malgré
leur échec à offrir au club son deuxième trophée dans l'histoire, a indiqué
vendredi le président du club, Mahfoud
Ould Zemirli. «J'ai attribué une prime
d'un million de dinars pour chaque
joueur en guise de récompense pour
leur parcours de premier ordre en
Coupe d'Algérie», a déclaré Ould
Zemirli à l'APS. Le NAHD a atteint la
finale de l'épreuve populaire pour la
première fois depuis 1982. Les coéquipiers de Hocine Gasmi, ont notamment
fait sortir de la course le détenteur du
trophée le MO Béjaïa. «Vu notre parcours en coupe, j'estime que nous
méritions amplement le trophée, mais
la finale s'est jouée sur un petit détail
qui nous a privés d'aller au bout de
notre rêve», a encore dit le premier responsable du «Nasria», dont l'équipe
misait énormément sur un deuxième
sacre dans cette épreuve après celui
décroché en 1979. Malgré cela, Ould
Zemirli s'est dit «satisfait» du parcours
global des siens en coupe d'Algérie,
insistant au passage sur le fait que ses
protégés «doivent vite tourner la page
de la finale et se concentrer sur le reste
du championnat». Avant trois journées
du tomber de rideau du championnat
de Ligue 1, le NAHD occupe la 8e place
avec 36 points, à quatre unités du
podium. Le patron des Sang et Or, qui
a consenti des efforts considérables en
dotant le club d'un centre d'entraînement de qualité, s'est engagé à ce que
son équipe «revienne encore forte» la
saison prochaine.
Sports
«Ma médaille remportée
est un défi»
Vend. 6 - Sam. 7 mai 2016 - PAGE
BOXE
16
BENKRICHE KOUIDER (VICE-CHAMPION D'ALGÉRIE) :
l L’étoile filante de la boxe
témouchentoise Benkriche
Kouider et pur produit de l’association «Espoir d’Or», de retour
du dernier championnat
d’Algérie de boxe avec une
médaille de bronze dans sa catégorie junior à Béjaïa du 27 avril
2016, s’est exprimé sur son
exploit.
Au sujet de la médaille, il a
déclaré : «C’est ma première
année en catégorie juniors. J’ai
décroché la médaille de bronze
devant un parterre de boxeurs très
chevronnés. Les combats étaient
âprement disputés et le niveau
technique était très bon dans l’ensemble. Je remercie mon coach
Fandgouma Mohamed et le président de l’association «Espoir
d’Or» de Aïn-Temouchent qui
m’ont soutenu depuis le début de
ma carrière.»
Il a gravé son nom dans le
registre d’or de la boxe algérienne
déjà, l’année passée 2014/15
quand il a décroché la médaille
d’or dans la catégorie des cadets.
Selon les techniciens, Benkriche
constitue une valeur sûre du noble
art algérien, et ce, grâce à son
sérieux, son travail et sa discipline
qui s’ajoutent à ses qualités techniques et physiques intrinsèques.
Au sujet de ce titre, Kouider
Benkriche a affirmé : «Malgré le
peu de moyens et de matériel
pédagogique, mon association a
tout entrepris pour nous former. Je
regrette que les pouvoirs publics
n’aident pas les associations sportives actives. Le bémol, je n’ai
même pas reçu de félicitations de
la part des pouvoirs publics. La
meilleure note va à la presse qui
me suit de près et m’a encouragé
durant mon parcours.»
S. B.
«Une bonne ambiance»
ATHLÉTISME : 17e CHAMPIONNAT ARABE JUNIORS À TLEMCEN
l C’est sous la pluie et le
brouillard que le wali de
Tlemcen, M. Abdelhafid Saci
Ahmed, a procédé à l’ouverture
de la 17e édition du championnat arabe juniors d’athlétisme,
qui se déroule du 4 au 8 de ce
mois, au stade d’athlétisme de
Lalla Setti sur les hauteurs de la
«Perle du Maghreb».
A cette compétition placée
sous le haut patronage du président de la République, M.
Abdelaziz Bouteflika, était présent au coup d’envoi des
épreuves, le président de l’Union
arabe d’athlétisme, Selmane
Photos : DR
Le Soir
d’Algérie
NATATION
Fin de stage
de formation des
arbitres à Fès
Ezzaidi. Cependant, il faut noter
que le ministre de la Jeunesse et
des Sports était absent à cet évènement international et a préféré,
selon les informations, assister
au congrès du RND auquel il n’a
aucune attache. Outre l'Algérie,
16 pays prennent part à ces
joutes arabes. Il y a lieu de savoir
que l’Egypte, organisateur de la
précédente édition, et la
Palestine se sont excusés de ne
pas être présents à cette édition
et que 46 épreuves dont 23 pour
les filles sont au programme de
cette compétition arrêté par
l’Union arabe d’athlétisme. Enfin,
il est à noter que lors des pre-
mières épreuves, les sélections
algériennes n’ont pu décrocher
des médailles d’or, il faut
attendre la suite de la compétition, diront les techniciens de la
FAA, pour prétendre, peut-être, à
du vermeil.
M. Z.
cyclistes ont participé à cette
compétition, issus de 20 clubs
représentant 7 wilayas du pays,
à savoir Alger, Blida, Chlef,
Mostaganem, Relizane, Sidi-BelAbbès et Oran. La deuxième et
dernière étape de ce Grand prix
national sera disputée samedi à
Haï Es-Sedikkia sur un circuit
fermé de 4,1 km, à parcourir 20
fois pour les seniors et 15 fois
pour les juniors. Cette manifesta-
tion sportive est organisée par la
Ligue oranaise de cyclisme en
collaboration avec la Fédération
algérienne de cyclisme et la
Direction de la jeunesse et des
sports de la wilaya d’Oran.
(-90 kg), Lyès Bouyacoub (-100
kg) et Mohamed Amine Tayeb
(+100 kg) chez les messieurs, et
Sonia Asselah (+78 kg) chez les
dames. Ces judokas feront leur
entrée en lice aujourd’hui, à
commencer par Abderrahmane
Benamadi, qui affrontera le vainqueur
du
match
entre
l'Australien Sebastian Temesi et
le Chilien Rafael Romo, dans la
catégorie des moins de 90 kg.
Le combat de Benamadi sera
suivi de celui de Lyès
Bouyacoub, qui sera opposé au
Russe Niiaz Bilalov, chez les
moins de 100 kg. Pour sa part,
Mohamed Amine Tayeb (+100
kg) affrontera l'Egyptien Islam El
Shehaby, au moment où Sonia
Asselah sera confrontée à la
Française Emilie Andeol, dans
la catégorie des plus de 78 kg.
Un total de 519 judokas (329
messieurs et 190 dames), de 82
pays, participent à ce tournoi
international dans la capitale
azérie.
Tableau des médailles
Pays
Or
Tunisie
03
Argent Bronze
00
00
Total
03
Bahreïn
01
02
00
03
Qatar
01
01
00
02
Irak
01
01
00
02
Djibouti
01
00
00
01
Algérie
00
04
06
10
Les dix arbitres de natation retenus par la Fédération algérienne de
natation (FAN) ont terminé avec
succès le stage-formation, tenu à
Fès au Maroc, a indiqué la FAN.
Encadré par des experts sud-africains et nigérians sous l’égide de la
Fédération internationale de natation (FINA), «le stage a été d’un
véritable apport pour nos arbitres
qui ont réussi à obtenir des notes
satisfaisantes qui leur permettent
d’acquérir le grade d’arbitre international à même d’officier lors des différentes compétitions continentales», a précisé encore la FAN.
Ah. A.
Abdelkader Belmokhtar (GSP)
s’impose au sprint
CYCLISME : 22e GRAND PRIX NATIONAL DE LA VILLE D’ORAN (1re ÉTAPE)
l Le cycliste Abdelkader
Belmokhtar, sociétaire de
l'équipe du Groupement sportif
des pétroliers (GSP), a remporté hier la première étape du 22e
Grand prix national cycliste de
la ville d'Oran.
Cette première étape, disputée sur le circuit fermé du boulevard de l'ALN (ex-Front de mer),
a vu Belmokhtar s'imposer au
sprint devant ses coéquipiers
Azzedine Laâgab et Adil Barbari.
Chez les juniors, la première
place est revenue à Abderrahim
Amari du Vélo Club Sovac, suivi
d’Oussama Cheblaoui du Majd
Blida et d’Alaeddine Cherhabil
du club de l’IRB El Kantara
Biskra.
Les coureurs ont parcouru
une distance de 86 km sur un
circuit fermé de 4,8 kilomètres,
parcouru 18 fois pour les séniors
et 15 fois pour les juniors,
encouragés par un public très
nombreux.
123
coureurs
Zourdani (-66 kg) et Tariket
(-57 kg) éliminés au 1er tour
JUDO : GRAND CHELEM DE BAKU
l Deux des six judokas algériens engagés dans le tournoi
international «Grand Chelem»
de Baku, Houd Zourdani (-66
kg) et Ratiba Tariket (-57 kg)
ont été éliminés dès le premier
tour, respectivement contre le
Saoudien Souleïman Hamad et
la Serbe Jovana Rogic.
Les autres judokas algériens
engagés dans ce tournoi, organisé du 6 au 8 mai en Azerbaïdjan,
sont Abderrahmane Benamadi
Vers une réconciliation tous azimuts ?
Monde
Vend. 6 - Sam. 7 mai 2016 - PagE
TUNISIE
Le Président Béji Caïd Essebsi n’a pas renoncé à son
projet de réconciliation économique et financière, lancé il
y a une année. Le projet auquel se sont opposées la
gauche dans sa globalité et de nombreuses associations
de la société civile est, actuellement, entre les mains des
députés au Parlement.
De Tunis,
Kattou Mohamed
Aujourd’hui, le projet présidentiel
a de fortes chances d’être adopté,
sachant que le parti islamiste
Ennahdha s’affiche, désormais, au
premier rang de ceux qui applaudissent une telle réconciliation. Mieux
encore, si le projet du chef de l’Etat
se limitait à une réconciliation purement économique et financière pour
booster les investissements, le parti
islamiste va plus loin en défendant
l’idée d’une réconciliation globale.
Le parti islamiste dont l’hostilité aux
anciens régimes (Bourguiba et Ben
Ali) n’est qu’un secret de
Polichinelle, se présente, aujourd’hui, comme l’auteur d’un plan prônant le retour à une union effective
de toutes les composantes de la
société tunisienne quelles que
soient les erreurs du passé, dans le
cadre de la justice transitionnelle.
Ainsi, au projet, purement économique, du président de la
ATTAQUE
CONTRE UN CAMP
DE DÉPLACÉS
EN SYRIE
«Aucun» avion n'a
survolé la zone
jeudi, affirme
Moscou
Aucun avion n'a survolé jeudi la
zone du nord de la Syrie où est situé
un camp de déplacés, victime d'une
attaque meurtrière qui a tué 28 civils,
a affirmé hier le porte-parole du
ministère russe de la Défense, Igor
Konachenkov. «Aucun aéronef russe
ou autre n'a survolé» cette zone, a
assuré M. Konachenkov, cité par
l'agence publique Ria-Novosti, estimant que le camp de déplacés pouvait avoir été victime d'une attaque au
sol par les terroristes du Front AlNosra, alors que les rebelles syriens
accusent l'aviation du régime de
Damas d'être responsable de l'attaque. «A regarder les dégâts (infligés au camp de déplacés, ndlr)
visibles sur les photos et les images
vidéo, on dirait que le camp peut
avoir été victime d'une attaque —
préméditée ou accidentelle — d'artillerie, utilisée de manière très active
dans cette zone par les terroristes du
groupe Front Al-Nosra», a précisé le
porte-parole.
Le
camp
d'AlKammouna, situé dans la province
d'Idleb (nord), près de la Turquie, où
avaient trouvé refuge des familles
ayant fui les combats dans la région
voisine d'Alep, a été touché jeudi par
des
raids
aériens,
selon
l'Observatoire syrien des droits de
l'Homme (OSDH). L'attaque, qui a
fait 28 morts dont des femmes et des
enfants et une cinquantaine de blessés, a suscité un tollé international.
L'armée syrienne, accusée par
des militants antirégime d'en être responsable, a néanmoins nié toute
implication, accusant les terroristes
de procéder à des «attaques contre
des cibles civiles» pour en faire assumer la responsabilité au gouvernement.
République, le parti islamiste associe l’aspect politique qui continue de
diviser les Tunisiens depuis cinq
ans.
Comme le constatent les observateurs, le parti islamiste, fort de
son expérience passée, semble
s’acheminer vers une nouvelle
orientation qui ferait de lui un parti
«civique» qui s’éloigne de plus en
plus de son idéologie islamique
pour occuper une place de choix
dans le paysage politique tunisien
et pourquoi pas ne pas revenir au
premier rang lors des prochaines
élections locales prévues pour mars
2017. Cette échéance à laquelle se
préparent toutes les formations politiques en Tunisie aurait conditionné
la nouvelle démarche du parti qui
cherche, aujourd’hui, des nouvelles
«alliances» avec ses ennemis
d’hier.
En lançant son idée de «réconciliation globale», le parti islamiste
aurait pris au dépourvu ses détracteurs dont certains n’hésitent plus à
s’en approcher comme le laissent
comprendre les audiences accordées, ces derniers jours, à deux
principales figures de l’ère Ben Ali.
Ces rencontres avec Mohamed
Ghariani, dernier secrétaire général
du RCD dissous de Ben Ali, et
Kamel Morjène, dernier ministre des
AE de Ben Ali et actuel président du
parti Al Moubadara (l’Initiative), sont
autant d’indices du revirement politique du parti islamiste. Car, si
accepter de «composer» avec ses
ennemis d’hier n’est pas chose
aisée, aller au-delà de la proposition
du «nidaïste» et chef de l’Etat sur la
réconciliation économique n’est pas
fortuit. Aussi, peut-on dire que
Rached Ghannouchi a plus d’un
tour dans son sac ? Est-ce sincère
de la part du chef d’Ennahdha ou
machiavélique ?
A l’heure actuelle, l’on peut affirmer que –sans le dire et même s’il
déclare le contraire – Ghannouchi
n’est pas, totalement, satisfait du
travail accompli par la coalition au
pouvoir. La méfiance qui règne
entre le quatuor composant le gouvernement constitue, en fait, un
frein qui bloque l’action du pouvoir
exécutif, sur le plan économique, en
particulier. Ainsi, ce serait en
homme
«pragmatique»
que
Ghannouchi semble orienter son
17
Le Président Béji Caïd Essebsi.
action future en considérant que les
anciens – s’ils ne sont pas corrompus – ont encore leur place sur
l’échiquier
politique
tunisien.
D’autant plus que les divergences
idéologiques entre ces anciens
nommés « destouriens » et le parti
islamiste pourraient être facilement
balayées. Les uns et les autres
pourraient, finalement, trouver un
terrain d’entente idéologique, se
réclamant tous du même référentiel
historique. Les destouriens attachés
aux principes du «néo-destour» de
Bourguiba ne rejettent pas l’héritage
du fondateur du «Destour», à savoir
cheikh Abdelaziz Thaâlbi dont se
réclame le parti Ennahdha. D’où
l’éventuelle convergence de vues
entre Rached Ghannouchi et ses
deux hôtes de la semaine dernière
et une bonne frange des militants
de Nidaa Tounès qui ne lui est pas
hostile.
Cet héritage pourrait-il constituer
la base sur laquelle serait fondée
une nouvelle alliance qui soit assez
forte pour faire sortir le pays de la
crise politique, économique et
sociale dont il souffre depuis le
départ de Ben Ali ?
K. M.
l'Alliance dans un communiqué.
«Les personnes libérées ont été
transportées jusqu'à Kandahar et
remises aux (...) autorités afghanes»,
a précisé l'Otan, qui ne précise pas
comment ni quand ces personnes
avaient été capturées.
L'Otan, qui a soutenu cette opération dans le cadre de son mandat
pour «former, conseiller et assister»
l'armée afghane, a précisé que deux
insurgés avaient été tués pendant
l'assaut, et que nombre d'autres
avaient été blessés et faits prisonniers.
Les forces afghanes, soutenues
par les forces spéciales américaines,
avaient lancé un raid similaire en
décembre également à Nawzad, libérant plus de 40 soldats et policiers
captifs des talibans.
Ces opérations constituent autant
de victoires rares pour des forces
afghanes qui peinent à repousser les
insurgés islamistes.
Le Président afghan Ashraf Ghani
a récemment menacé le Pakistan de
représailles s'il n'agit pas contre les
talibans afghans ayant trouvé refuge
sur son territoire.
Ses remarques inhabituellement
fermes intervenaient en réaction à
une attaque particulièrement meurtrière contre un bâtiment des services
de sécurité en plein cœur de Kaboul.
L'attentat du 19 avril avait coûté la vie
à 64 personnes, l'un des plus sanglants dans la capitale depuis la
chute du régime des talibans en
2001.
Ce carnage avait jeté un froid sur
les efforts internationaux pour relancer un dialogue de paix entre Kaboul
et les insurgés, à l'arrêt depuis
qu'une première rencontre a tourné
court l'été dernier après l'annonce de
la mort du mollah Omar, dirigeant historique des talibans.
Un policier a été tué par balle en Arabie Saoudite, dans la région de
La Mecque (ouest), a annoncé hier un porte-parole de la police sans donner de détails sur les assaillants.
tère de l'Intérieur du démantèlement
Le caporal Khalaf Al-Harithi a été
d'une cellule «terroriste» dans la
mortellement touché jeudi soir par
région de La Mecque. Deux
des tirs d'origine indéterminée, a
membres de la cellule ont été tués
ajouté le porte-parole, cité par l'agenpar la police tandis que les deux
ce de presse officielle SPA, faisant
autres sont morts en déclenchant
état de l'ouverture d'une enquête.
leur ceinture explosive. Deux autres
L'attaque est survenue quelques
suspects, liés à cette cellule, ont été
heures après l'annonce par le minis-
arrêtés dans la région de Jeddah, à
l'ouest de La Mecque, avait ajouté le
ministère. Selon un communiqué du
ministère de l'Intérieur hier, les quatre
membres de la cellule démantelée
près de La Mecque étaient recherchés pour des attentats meurtriers
contre les forces de sécurité et des
lieux de culte fréquentés par la minorité chiite. Les forces de sécurité ont
saisi deux ceintures explosives, 15
engins munis de détonateurs, 4 fusils
kalachnikovs, deux pistolets, des
munitions et des chargeurs, ajoute le
communiqué publié par l'agence
SPA. Les autorités saoudiennes sont
engagées dans une chasse aux «terroristes» alors que le groupe Daesh a
revendiqué plusieurs attaques dans
le royaume visant notamment les
forces de sécurité et la communauté
chiite.
Le gouvernement d'union en Libye a formé hier un commandement des opérations militaires contre le groupe terroriste
Daesh, interdisant à tous les groupes armés du pays d'agir sans
avoir obtenu son feu vert.
sation. Dans une décision publiée sur sa page Facebook, le gouvernement
d'union a annoncé de son côté «la formation d'une cellule spéciale des opérations militaires contre le groupe terroriste Daesh».
Cette cellule coordonnera les opérations de lutte contre Daesh dans une
zone s'étendant de Misrata à Syrte, située à 450 km à l'est de Tripoli, a précisé
le gouvernement en demandant à tous les groupes armés de s'abstenir d'agir
sans son feu vert, à l'exception d'opérations de légitime défense.
Dans une allocution télévisée fin avril, le chef du gouvernement d'union
nationale libyen, Fayez Al-Sarraj, avait insisté sur la nécessité d'une action
concertée «pour anéantir Daesh».
60 personnes libérées des geôles
des talibans
AFGHANISTAN
Les forces spéciales afghanes ont libéré plus de 60 personnes détenues par les insurgés talibans, a indiqué hier
l'Otan, impliquée dans cette opération d'ampleur contre
des insurgés en pleine offensive.
L'opération lancée jeudi dans le
district de Nawzad à Helmand, province du sud du pays riche en opium,
intervient alors que les insurgés islamistes ont lancé leur offensive de
printemps, marquée par des attentats
et assauts sur plusieurs fronts.
«Les forces spéciales afghanes
ont libéré plus de 60 détenus d'une
prison illégale contrôlée par les talibans, à la faveur de la nuit et avec
l'appui d'un hélicoptère», a indiqué
Un policier tué par balle près de La Mecque
ARABIE SAOUDITE
Création d’un commandement des opérations contre Daesh
LIBYE
La formation de ce commandement intervient au lendemain d'un attentatsuicide et des attaques dans des localités proches de Misrata, une ville située
à 200 km à l'est de Tripoli, qui ont fait jeudi huit morts et 105 blessés, selon
l'hôpital central de la ville. Dans la foulée, le Conseil militaire de cette ville avait
appelé toutes les «brigades» (milices) sous son commandement à la mobili-
Photo : DR
Le Soir
d’Algérie
MOTS FLÉCHÉS
Détente
Le Soir
d’Algérie
Son nom
---------------Son prénom
Vend. 6 - Sam. 7 mai 2016 - PAGE
Par Tayeb Bouamar
Gestion
---------------Cité antique
Epaula
---------------Aigres
---------------Arrivée
Rivé
---------------Latine
Décodé
(inv)
---------------Six à Rome
---------------Fin de série
Possessif
---------------Lac
---------------Classe
Une de ses
œuvres
Germanium
---------------Iridium
---------------Cobalt
Poisson
---------------Thallium
---------------Erreur
18
Astate
---------------Possessif
Cuivre
---------------Attachent
Répéta
---------------Gela
Monnaie
---------------Détériorée
Inscrit
---------------Fin de nuit
---------------Célébré
Est obligé
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Germanium
---------------Cube
---------------Divinité
Planète
---------------Mer
Indien
---------------Roche
Gaie
---------------Entrava
Lipides
---------------Bloquera
Univers
---------------Vaincu
Société
---------------Cries
Flaque
---------------Pouvoir
militaire
Espèce
---------------Loupée
Fin de
soirée
---------------Ville
Malin
---------------Lettres de
Java
---------------Disette
Idéale
---------------Pur
Voie
---------------Forte
---------------Arbre
Tellure
---------------Crasseux
---------------Expert
Station
---------------Confiant
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Issue
---------------Elément
---------------Rappel
Broyés
---------------Cuivre
ENUMÉRATION
Camp
---------------Figure
---------------Tellure
Evoquer
---------------Invite
Transporteur
---------------Abri
L ET T R E S D E : Saïda (Liban)
Ces colonnes abritent les noms
de six œuvres de Gioachino Rossini.
Une lettre ne peut être cochée qu’une seule fois.
Définition du mot restant =
«Musique»
O
G
B
O
L
1
2
3
4
5
V
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L
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Une de ses
œuvres
I S E R O M E
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A L I E N A A
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T
N
A
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L
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G
E
I
S
1- L’ITALIEN À
3- LE SIÈGE DE
5- VENISE, ROME
ALGER
CORINTHE
ET NAPLES
2- LE BARBIER À
4- GUILLAUME
6- LE VOYAGE À
SEVILLE
TELL
REIMS
1- COMMERCE
2- CULTURES
3- PAYS
6
7
4- NOM ANCIEN
8
9
5-
CONQUÉ-
10
11
RANT ARABE
12
S OLUTIONS …S OLUTIONS …S OLUTIONS …
MOTS FLÉCHÉS
GÉANTS
COSMOS-AMIS-EPIA
OREE-DEVISSERONS
UNS-FELIN--TIENS
RA-CE-IDEALES-EU
B-CHROME-BA--GSM
ELHAMMA-ERRAIT-E
TI-IES-MOURIR-RE
TAIRE-RA-TOT-SAS
ENTE-MARVIN-PUT-EE-BE-ITS-RE--U
AS-GARANT-NETTES
I-COR-NE-MANITOU
-BEURRE-CAVITE-R
LACTEE-DA-RAS-FP
UNITE-SERIES-COA
N-TE-DEBATS-MORT
ERE-CANOTS-POUCE
-U-EA-TUS-FOI-EU
E-APPRIT-PO-TUER
MEDITAS-PAUMES-S
ICONES-AVILIS-SSURES-BV-RET-MIL
ERES-EUES-E-RUEE
-IR-STERES-RONDS
SE-RARETE-POLI-I
I-TARE-I-VIDE-NO
LASSENT-CA-ESSON
OLEAGINEUSES-ANS
MOTS FLÉCHÉS
-LIPPI-ITALIE-PJ
MURA-SEDAN-MOULU
ANE-ROLES-UM-SEV
RE-SI-LE-DROLE-E
C-MINCE-RAILS-RN
EVINCE----NE-DOT
LINGE-----E-DODU
OSEE-D-----HOTES
-ER-DETTE-NO-EST
SE-REVEE-BATIR-U
E-PATIR-SA-EL-PR
RA-DES-RUS-L-CRI
A-LIN-LIEES-GAIN
SQUADRAAZZURA-XLETTRES DE
LA SAXE
---MEISSEIN----TORGAU-------LUSACE-----------HALLE-----DRESDE-------ALLEMAGNE-----HANOVRE---
MOT RESTANT = RAP
MOTS FLÉCHÉS GÉANTS
Détente
Le Soir
d’Algérie
Vend. 6 - Sam. 7 mai 2016 - PAGE
19
Par Tayeb Bouamar
Modèles
réduits
---------------Ultime
Erosion
---------------Radon
---------------Parente
Pavaner
---------------Préposition
Note
Iridium
---------------- ---------------Etats
Liaison
américains
Cité antique
---------------Officier
Relatif
---------------Voyelle
double
---------------Brome
Fin de
soirées
---------------Attacha
Rappel
---------------Tas
---------------Deviendrait
Continent
---------------Bronzées
Article
---------------Aperçu
Livide (inv)
---------------Refus
Eprouvent
---------------Toisés
Têtues
---------------Chiffre
Greffas
---------------Direction
Existence
---------------Cube
---------------Passage
Durée
---------------Honneur
Complotée
---------------Encerclée
---------------Eprouvée
Adorée
---------------Molybdène
Sabotait
---------------Agréable
---------------Pronom
Protubérance
---------------Tonte
Vieux do
---------------Récidiviste
---------------Discussions
Flatteur
---------------Lanthane
Lent
---------------Désirera
Ceinture
---------------Fin de nuit
---------------Période
Terre
---------------Sain
Ebullition
---------------Principales
Enduits
---------------Gauche
Crias
---------------Va à
Londres
Possessif
---------------Pluie
Occasion
---------------Pas assez
(inv)
Exprimes
---------------Béante
Tissus
---------------Tantale
Réalisation
---------------Cédés
Issue
---------------Tellure
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Aigre
---------------Membre
Mise
Moquerie
---------------Experts
Machine
---------------Arènes
Parti
---------------Plomb
Connu
---------------Aima
Juliette
Rechignas
---------------Etain
Singe (inv)
---------------Sodium
Concept
---------------Paroi
Doté
---------------Joua au
CRB
Relief
---------------Difficiles
Pardonne
---------------Près de
Béchar
Volonté
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Entrée de
Rome
---------------Assainis
Infinitif
---------------Ex-UE
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Bruit
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Monopole
---------------Humiliée
Approuvées
---------------Briser
Pareil
---------------Encore
Voyelle
double
---------------Saleté
Planète
---------------Se traîner
Intelligence
---------------Souverain
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Géniales
---------------Médiocre
Dans le
reste
---------------Certains
Rite
---------------Part (ph)
Appris
---------------A payer
Peines
---------------Emporte
Préposition
---------------Bouche
Elargisses
---------------Eue
Goulots
Torche
---------------Crie
Cuivre
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Jouet
---------------Super héros
---------------Crétins
Société
---------------Succombé
Ouverte
---------------Banque
Silencieuse
---------------Césium
Métro
---------------Praséodyme
Hutte
---------------Culture
Infinitif
---------------Voyelle
double
Femme
---------------Arbre
Dans la
page
---------------Note
Sur le quai
---------------Fer
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Etude Notariale de Tlemcen
18, Rue de l’indépendance
Maître Bendihadji Tsouria
Code 00002242
Maître Bendihadji Tsouria
Code 00002242
DONATION DE PARTS SOCIALES DANS
Siège social de Tlemcen, zone industrielle route de
Chetouane lot N°76 desserte 05 . Au capital social
de 4.420.000,00 DA inscrite au CNRC de Tlemcen
le 30/12/2008 sous N° 13/00 – 0262841‫ ب‬02 .
Aux termes d’un acte reçu en l’étude le
12/04/2016, enregistré, M me Benchouk
Fatiha, fille de Djilali et MM. Benyelles
Benali et Mohammed fils de Abdallah ont
donné à Mme Benkalfat Sabiha toutes leurs
parts sociales qu’ils ont héritées de M.
Benyelles Abdallah, fils de Benali, dans la
société sus-indiquée étant de 1 412 parts
d’une valeur nominale de 100.000,00 DA
chacune. – A cet effet, les articles 07 et 08
des statuts ont été modifiés. – Le dépôt
légal sera effectué auprès de l’antenne
locale du C.N.R.C de Tlemcen.
Siège social Tlemcen, zone industrielle route de
Chetouane, lot N° 76 desserte 05. Au capital social de
4.420.000,00 DA inscrite au CNRC de Tlemcen
le 30/12/2008 sous le N° 13/00 – 0262841 – ‫ ب‬02
Aux termes d’un acte reçu en l’étude le 12/04/2016, enregistré, les
associés ont désigné M. Benyelles
Mortsada, fils de Mohammed
comme gérant de la SARL pour une
durée indéterminée. En conséquence de cette modification, l’article 17
des statuts a été modifié. Le dépôt
légal sera effectué auprès de l’antenne locale du CNRC de Tlemcen.
Pour avis, le notaire
PENSÉE
Pour avis, le notaire
F/0802/016/B/14
F/0803/016/B/14
Cinq années se sont écoulées depuis l’annonce de la
triste nouvelle, à savoir le décès de notre cher époux,
père et grand-père
HANIBECHE MAHMOUD
Rien n’est plus comme avant depuis le jour de ton
départ pour l’éternité.
Ta mort nous a séparés sans nous laisser le temps de
nous dire adieu. Personne ne peut combler le vide que
tu as laissé. En ce douloureux et triste souvenir, toute la famille Hanibeche
demande à tous ceux et celles qui l’ont connu et aimé d’avoir une pieuse
pensée en sa mémoire.
Repose en paix, très cher Mahmoud, nous ne t’oublierons jamais.
«A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons.»
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RENOUVELLEMENT DE BUREAU
Conformément à la loi 06.12.2012
relative aux associations, il a été procédé au renouvellement de bureau de
l’association du comité du village Aït
Farès, Cne Makouda. Agréé sous le n°
633 du 7 avril 2015 et sont élus :
- Président : Meftouh Mokrane.
- SG : Saïki Arezki.
- TRE : Alem Djamel.
R 106358/B13
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Lycée privé agréé, à Alger,
cherche une directrice des
études (censeur) pour commencer à travailler dès septembre 2016.
Cet avis est adressé à une
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Vend. 6 - Sam. 7 mai 2016 - PAGE
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Vend. 6 - Sam. 7 mai 2016 - PAGE 23
Le
magazine de la femme
FORME
6 erreurs qui vous empêchent
de perdre du poids
Page animée par Hayet Ben
Madeleines au
miel et citron
250 g de farine, 150 g de sucre glace,
1 pincée de sel, 1 sachet de levure
chimique, 5 œufs, 150 g de miel, 60 g de
lait entier, 250 g de beurre, zeste de citron
1. Vous oubliez de faire de
l’exercice
Aucun régime ne marche s’il
n’est pas accompagné de
sport. C’est triste, mais c’est
ainsi ! Nous ne vous
conseillons pas de vous
entraîner à courir un marathon,
mais de prévoir trois séances
de sport par semaine où vous
alternez cardiotraining et
musculation. Et surtout,
n’oubliez pas de marcher
chaque jour.
2. Vous sautez le petit-déjeuner
Ne sautez jamais votre petitdéjeuner. En effet, vous vous
réveillez 8 à 10 heures après
votre dernier repas et votre
corps est comme une voiture :
il a besoin de fuel pour
fonctionner. De plus, si vous ne
mangez pas le matin, il y a de
fortes chances que vous
mangiez trop au déjeuner.
3. Vous ne consommez pas assez
de calories
Votre corps a besoin d’un
certain nombre de calories pour
fonctionner normalement. Si
vous en consommez moins de
1 000 par jour, vous risquez
des problèmes de santé.
Photos : DR
Parfois, vous suivez des règles
de régime strictes afin de
perdre du poids et vous
obtenez de bons résultats, mais
parfois, il n’y a rien à faire.
Quelles erreurs commettezvous qui rendent vos efforts
inopérants ? Nous vous
présentons ici les plus
fréquentes :
En tout cas, il est certain que
vous ralentissez votre
métabolisme et il lui faudra
plusieurs années pour se
remettre à fonctionner
convenablement.
4. Vous ne contrôlez pas la taille
de vos portions
La quantité de nourriture que
vous mangez au cours d’un
repas est importante. Si vous
mangez trop, vous ne pourrez
pas bien digérer cette
nourriture et, si vous mangez
trop peu, vous ne satisferez
pas les besoins de votre corps
(en vitamines, minéraux,
protéines, calories, glucides,
fibres, etc.). Contrôlez la taille
de vos repas est quelque
chose que vous devez toujours
garder à l’esprit. Et souvenezvous qu’il est mieux de manger
5 petites portions par jour que
trois grands repas. C’est ainsi
que vous stimulerez votre
métabolisme.
5. Vous ne dormez pas assez
Le sommeil a la même
importance pour votre corps
que l’eau et la nourriture. Si
vous ne dormez pas assez,
Question
Dans un régime amaigrissant, on supprime
toutes les graisses ?
Faux : il faut au contraire en
maintenir une quantité minimale —
l'équivalent de 10 g d'huile végétale
et de 5 à 10 g de graisses lactiques
— parce qu'elles apportent des
acides gras essentiels et des
vitamines liposolubles.
Tarte aux 3
légumes
1 pâte brisée ou feuilletée, 1 poireau,
2 courgettes, 1 poivron rouge, 3 œufs,
2 grosses cuillères de crème fraîche, sel
et poivre, 1 cuillère à café de concentré de
tomates (ou accessoirement du ketchup),
huile d'olive, 1 noix de beurre, gruyère
Etalez la pâte dans un plat à tarte, et piquezla avec une fourchette. Faites revenir le
poireau émincé dans un peu d'huile d'olive et
une noix de beurre, réservez. Faites de
même (mais sans beurre), avec le poivron
coupé en petites lamelles et les courgettes
coupées en rondelles, réservez. Pendant ce
temps, mélangez les œufs avec la crème, le
sel, le poivre et le concentré de tomates.
Etalez sur la pâte, d'abord le poireau, puis le
poivron et finir avec les courgettes.
Recouvrez avec le mélange et parsemez de
gruyère. Maintenez au four, jusqu'à ce que la
tarte soit bien gratinée.
votre régime ne donnera aucun
résultat. Il serait quand même
dommage que vos efforts pour
perdre du poids ne donnent
rien à cause de quelque chose
que vous pouvez facilement
éviter….
6. Vous mangez dans des
conditions de stress
Vous êtes toujours stressé et
de nouveaux problèmes
surgissent constamment.
Qu’êtes-vous censé faire pour
vous sentir mieux?
Certainement ne pas vous
gaver de fast-food comme par
le passé ! Donc, vous devez
trouver un nouveau moyen
d’évacuer votre stress et de
vous sentir mieux.
Quelques conseils pour
soulager votre stress : faites du
sport, ou même une simple
marche, voyez des amis, ou
même faites une sieste si vous
y arrivez, et mangez des
aliments riches en acides gras
oméga-3.
Vos triglycérides sont
trop élevées ?
Les triglycérides sont des
graisses indispensables au
fonctionnement de
l'organisme. Ils sont
fabriqués par le foie mais
proviennent également
des graisses que vous
mangez. Ils sont stockés
dans le tissu adipeux.
Comme pour le
cholestérol, concentrer
trop de triglycérides
présente un risque pour la
santé.
Causes
Un taux élevé de
triglycérides dans le sang
est lié à une
consommation excessive
de sucre et à un excès de
poids. Le traitement pour
les réduire repose sur des
mesures diététiques, donc
un régime anti-graisse en
cas de surpoids, et sur un
changement de mode de
vie.
Conséquences
L'excès de ces graisses
SANTÉ
dans le sang peut être à
l'origine d'une inflammation
du pancréas (pancréatite)
et favorise la survenue
d'accidents
cardiovasculaires comme
l'infarctus du myocarde ou
l'accident vasculaire
cérébral (AVC). Comment
faire baisser les
triglycérides ?
Faire un régime anti-graisse
Si vous avez un excès de
poids, faire un régime pour
perdre quelques kilos
permettra de normaliser
vos triglycérides. Pour
cela, évitez de manger des
graisses telles que le
beurre, le fromage, les
viandes grasses, les
pâtisseries et cuisinez
avec très peu de matières
grasses. Prenez au moins
trois repas équilibrés par
jour. Si votre poids est
normal, ne faites pas un
régime sans ou pauvre en
graisses. Rappelez-vous
que les triglycérides sont
fabriqués surtout à partir
des sucres. Et n’oubliez
pas de contrôler votre taux
régulièrement au moins
tous les 3 mois pour savoir
où vous en êtes.
Faites fondre le beurre pour lui donner du
goût. Tamisez et mélangez la farine, le sucre
glace, le sel et la levure chimique.
Émulsionnez au robot les œufs et le miel puis
ajoutez les poudres tamisées, le lait, le beurre
et le zeste de citron. Réservez au frais une
nuit avant d'utiliser. Le lendemain, à la cuillère
à soupe, remplissez les moules à madeleines.
Enfournez à 230°C pendant 6 à 8 minutes
sans ouvrir le four en cours de cuisson.
Trucs et astuces
Eliminer les taches de nicotine sur les doigts
Prenez un coton
imbibé de jus de
citron et d'eau
oxygénée à vingt
volumes, puis
frottez vos doigts
avec. Les taches
jaunes dues à la
consommation de nicotine seront vite oubliées !
Enlever des taches de moisissure
Pour enlever des
taches de
moisissure sur du
tissu ou sur un
matelas, mélanger
du dentifrice avec
un sachet de levure
chimique où, si
vous en possédez, remplacer la levure par du
bicarbonate de soude puis frottez le moisi
avec une brosse à dents que vous aurez
imbibée de la préparation.
Abcès
Ramollir une figue sèche avec du lait bouillant
et l'appliquer sur l'abcès.
Yeux fatigués
Mélangez 20 cl de lait
chaud avec 4 cl de
café. Imprégnez-en un
coton et passez-le
autour de vos yeux !
Sauce aux
fines herbes
250 g de fromage blanc à 20% de MG,
2 c. à soupe de vinaigre, 1 c. à café
de moutarde, 1 bouquet de cerfeuil,
12 bouquets d'estragon, sel, poivre
Battez le fromage blanc avec le vinaigre, la
moutarde, sel et poivre. Ciselez le cerfeuil et
l’estragon, puis incorporez-les.
LETTRE DE PROVINCE
PANORAMA
Alger vs Paris : du passif historique
à la brouille actuelle
eprenant l’information publiée
par un quotidien parisien,
quelques journaux algériens
signalaient à leur tour que Manuels
Valls, Premier ministre français,
venait de faire amende honorable
en plaidant «sa bonne foi» auprès
de son homologue algérien. Or,
même si l’entretien téléphonique, à
l’origine de ce geste d’apaisement
présumé, n’aurait pas eu lieu, il n’en
demeure pas moins qu’à Alger, on
reste tout a fait disposé à ne pas
amplifier la polémique en recourant
cette fois à la grosse batterie des
récriminations la veille de la commémoration (ou la «célébration»,
c’est selon…) de la date du 8 Mai
1945. Il est vrai qu’à travers cette
inlassable partie de poker menteur
entre les deux capitales, les enjeux
semblent moins subordonnés à l’interprétation mémorielle qu’à des
considérations de politique interne.
En effet, pour faire bonne figure
auprès de leur opinion, les dirigeants des deux bords exhibent circonstanciellement l’argument de la
question coloniale en jouant sur la
corde du patriotisme auprès de la
clientèle locale. D’ailleurs, le retour
cyclique à la «brouille» entre Alger
et Paris, n’a-t-il pas fini par s’imposer comme un paramètre dans l’appréciation de ces relations ?
C’est ainsi qu’ici comme là-bas,
en France pour ne pas la citer, l’histoire est ponctuellement usitée
comme levier de la manœuvre politique à consommation interne. Par
la stigmatisation du vis-à-vis, n’a-ton pas exagéré, chaque fois, le malentendu au point de faire vibrer le
sentiment de l’injustice et de l’humiliation des opinions ? Une exacerbation évidemment commanditée
R
Le Soir sur Internet :
http:www.lesoirdalgerie.com
E-mail :
[email protected]
POUSSE AVEC EUX !
Par Hakim Laâlam
[email protected]
@hakimlaalam
afin d’exonérer les dirigeants de
leurs infâmes turpitudes. D’ailleurs,
la dernière discorde entre les deux
pays ne l’illustre-t-elle pas à la perfection ?
En effet, c’est au moment où tout
n’est que bruit et fracas consécutifs
à une atmosphère de répudiation
politique aussi bien à Alger qu’à
Paris, que se multiplient les
manœuvres et les prétextes. La
goujaterie d’un chef de gouvernement en mission d’affaires à Alger
s’amusant à rejouer l’improbable
«coup de l’éventail» à l’envers en
tweetant l’image d’un Président
algérien dans une posture peu
avantageuse constitue effectivement un casus belli. Seulement
voilà, le régime d’Alger porte à son
tour une part de responsabilité dans
cette mise en scène peu estimable
pour l’Algérie. De plus, il est tellement affaibli qu’il ne pût que recourir aux rodomontades verbales de
ses réseaux. C'est-à-dire sans
grandes conséquences pour la
suite si ce n’est de poursuivre une
campagne plaintive en réinterprétant à l’excès ce vieux slogan soulignant comme une fanfaronnade ce
que «nous coûte notre fierté patriotique» (sic). Hélas, rien n’est plus
faux que ce constat de mauvais tribun.
Car, s’il est exact que le fonds de
commerce de la France et l’Algérie
porte toujours les stigmates d’une
histoire tourmentée, elles le doivent
avant tout à leurs élites politiques
formatées dans la culture de la
méfiance réciproque. Ceci est d’autant plus vérifiable que ceux qui
dirigent ces deux pays sont actuellement fortement contestés par
leurs concitoyens. Et c’est à ce
désolant spectacle que s’invitent,
une fois de plus, ces «ennemis
complémentaires», selon le qualificatif de Germain Tillon.
Le temps passant, plus d’un
demi-siècle après l’indépendance et
71 années après la révolte fondatrice du 8 Mai 1945, l’Algérie est encore coincée dans la case des émotions que les rites officiels exhument selon le calendrier pour ensuite en oublier le sens originel. Il est
vrai que, depuis 1962, rares furent
les grandes consciences qui désirèrent instruire officiellement le procès de la colonisation. Trop d’imbrications politiques mais également
d’intérêts personnels s’opposaient
à un pareil débat mettant en accusation morale les vieilles nations
impériales. Jusque-là, et dans les
strictes limites du cas emblématique de l’émancipation de l’Algérie,
n’a-t-on pas mis en avant la «raison
d’Etat» et même disserté, sans
honte ni crainte, sur les intérêts primordiaux du
pouvoir» afin de
balayer la moindre velléité allant
dans ce sens-là ? Une dissuasion
souhaitée par l’ancienne puissance
coloniale et chaque fois satisfaite
par des régimes indigènes peu
scrupuleux vis-à-vis du devoir de
vérité. Autant admettre de nos jours
que ce sujet a souvent été indexé à
la «météo» (la conjoncture, dit-on)
de ces relations bilatérales souvent
ombrageuses et parfois orageuses.
Dans ce tropisme algéro-français
marqué par une dépendance séculaire, le rapport à la mémoire collective a effectivement pris le pas sur
une approche sans ressentiment
afin de promouvoir une bonne
coopération. Or, la faute incombait
aux élites politiques. D’abord celles
de la France qui ne parvinrent pas à
solder «l’esprit de l’empire» quitte à
ce que leur pays soit perçu dans la
modestie de sa taille et de son
rayonnement actuel.
Quant à celles d’ici, elles sont
depuis longtemps remarquables
par leur illégitimité et leur déficit de
confiance auprès de leurs concitoyens. De surcroît, on leur impute
Par Boubakeur Hamidechi
[email protected]
des pratiques peu ragoutantes dans
l’exercice du pouvoir. En somme,
elle se résume à une synthèse d’oligarques en devenir et de kleptocrates en apprentissage !
C’est, par conséquent, dans l’habituel travestissement de l’histoire
que ce dimanche 8 mai l’Algérie et
la France décrypteront, chacune,
son passé à sa manière.
A Alger, il y aura un long texte
d’hommage à la première charrette
des martyrs de 1945 au moment où
à Paris, l’on ranimera la flamme du
soldat inconnu avec la fausse
bonne conscience de ceux qui ont
l’habitude de gagner des guerres
qu’ils n’ont pas faites et d’accomplir
des crimes qu’ils persistent à nier.
Il est vrai que le 8 Mai n’est
jamais une date en partage entre la
France et l’Algérie mais un abcès de
fixation que ces deux pays n’ont
pas su, jusque-là, soigner.
B. H.
Partir, c’est mourir un peu, mais
revenir, c’est nous tuer tous !
Grève surprise à Air Algérie. Aucune perturbation
notable puisque ce débrayage n’a provoqué que des…
… retards de vols !
De plus en plus de voix appellent au départ de
ce régime ! Certes, le constat est là. Mais il ne
résout rien. Car appeler au départ du régime, c’est
bien, mais nous dire où il va aller, une fois parti,
c’est encore mieux ! Et très franchement, s’il partait, je ne vois pas vers où ce départ mènerait le
régime. D’abord, qui se chargera de vérifier que le
régime est bien parti ? Et qui, surtout, accompagnera le régime sur son trajet du départ, jusqu’au
seuil, jusqu’à la frontière ultime, laquelle une fois
franchie, nous permettra réellement d’affirmer que
le régime est bien parti ? Et encore ! Je n’évoque
même pas ici la question de la frontière, de l’identification précise et cartographiée de ladite frontière. Eh oui ! Par quelle frontière de l’Algérie le
départ du régime sera officiellement enregistré par
les gardes-frontières et transmis à Alger comme
«Départ Acté» ? Frontière nord ? Frontière sud ?
Frontière est ? Ou frontière ouest ? Plus complexi-
fiant encore ! Si le régime part effectivement par la
frontière ouest, mais qu’il revient, disons…trois
ans après par la même frontière ouest, ou par une
autre, que doit-on inscrire sur les registres ?
Départ raté ? Faux départ ? Départ bidouillé ?
Départ Taïwan ? Et même dans le cas du retour
après un faux départ, qu’inscrire, là aussi, sur les
cahiers de la 2e République ? Afflux de migrants ?
Arrivée massive et impromptue de clandestins ?
Ou retour à la case départ, sans passer par celle de
la prison et en ayant entre-temps acheté la plupart
des plus belles maisons des plus belles rues des
plus beaux quartiers du Monopoly ? En vérité, il
me fallait vous démontrer, comme je viens de le
faire, c’est-à-dire avec argument sérieux à l’appui,
pas sur le mode de la rigolade et de la légèreté,
qu’il ne suffit pas de décréter que ce régime doit
partir. Il faut aussi le préparer, ce départ. S’y préparer. Et à voir les frontières et l’état actuel des
gardes-frontières, nous n’y sommes pas prêts.
C’est tout juste si nous arrivons encore à fumer du
thé pour rester éveillés à notre cauchemar qui
continue.
H. L.

Jeudi 31 12 15 - Le Jour d`Algérie

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Lundi 21 12 15 - Le Jour d`Algérie

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le dg du crgp jette un pavé dans la mare

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