Qui vise-t-on et pourquoi ? Les raisons d’une flambée l MARCHÉ PARALLÈLE DE LA DEVISE Notre liberté Le Bonjour du «Soir» Israël n'a pas gobé la normalisation des relations entre l'Occident et l'Iran. Les dirigeants sionistes l'ont fait savoir à haute voix et promis qu'ils ne resteront pas les bras croisés. Et la première tâche, la plus urgente, est de détruire le pouvoir syrien qui est l'allié le plus sûr des Iraniens et le principal obstacle sur la route de Téhéran. Comment ? Par Daesh, El Nosra et tous les mouvements terroristes activant en Syrie sous les ordres de la CIA et grâce à l'argent saoudien et la logistique turque. Mais l'intervention russe a changé la donne en permettant à l'armée légale syrienne de remporter victoire sur victoire. Alors, Israël ordonne à ses agents turc et saoudien d'envahir le territoire syrien ! Ni plus, ni moins. Et qui va croire que c'est pour combattre Daesh ? Cet incroyable scénario pourrait se réaliser avec la complicité des États-Unis, le silence coupable de l'Europe et de l'ONU ! Aujourd'hui, notre liberté, c'est de dénoncer les traîtres arabes, de mettre en garde contre le wahhabisme, l'allié le plus sûr du sionisme ; il faut le dire et le crier car avec la super-puissance de l'argent saoudien, qui achète tout, y compris les médias, c'est un acte d'indépendance qui prend valeur de symbole ! Demain, ils pourront intervenir en Algérie par le flanc Ouest pour... combattre Daesh ! [email protected] PAGE 5 l La flambée qui caractérise le marché informel de la devise est-elle justifiée ? Non, s’accordent à dire les experts car «on n’enregistre ni départs massifs de pèlerins ni de touristes». PAGE 3 «L’intervention étrangère en Libye n’est qu’une question de jours !» l AMAR GHOUL EST CATÉGORIQUE : Photo : Samir Sid Edition du Centre - ISSN IIII - 0074 l ARTICLE 51 DE LA CONSTITUTION PAGE 3 DIMANCHE 14 FÉVRIER 2016 - 5 DJOUMADA EL OULA 1437 - N° 7716 - PRIX 15 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58 P ERISCOOP [email protected] Sellal se sépare de son directeur de communication Dimanche 14 février 2016 - Page 2 Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, se sépare officiellement de son directeur de communication, l’ancien secrétaire d’Etat à la jeunesse, Belkacem Mellah. C’est ce que nous apprenons de source sûre. La décision de Sellal est motivée, selon notre source, par son souci de ne pas se voir «impliqué», d’une manière ou d’une autre, dans les affaires internes au RND, après que Mellah eut officiellement annoncé sa candidature au poste de secrétaire général du parti que dirige Ahmed Ouyahia. Par Arris Touffan Rachid Mimouni DIGOUTAGE C’est magnifique pour Le Soir d’Algérie d’avoir rappelé dans son édition d’hier le décès, il y a plus de 20 ans, de l’écrivain Rachid Mimouni. En ce début des années 1990, il était l’étoile montante de la littérature algérienne avec un commencement de reconnaissance internationale méritée. Puis le pays sombra dans la violence et le meurtre. Tombeza eut raison de lui. Il s’exila au Maroc où il ne tarda pas à décéder. Mort de chagrin. A. T. [email protected] Un jour, un sondage Le taux pratiqué actuellement sur le marché parallèle reflète-t-il, selon vous, la valeur réelle du dinar ? Mouvement annoncé chez les assureurs Un mouvement devrait intervenir, prochainement, à la tête des principales compagnies d’assurances publiques. C’est ce qu’affirment des sources bien informées en pré cisant que ce mouvement, prévu depuis longtemps, vient de recevoir l’aval des plus hautes autorités du pays. Dix piscines pour la capitale Un programme de construction d’une dizaine de piscines et la réhabilitation de toutes les maisons de jeunes a été validé par le wali d’Alger, a-t-on appris de source sûre. Le projet, proposé et défendu par le DJSL, a été approuvé en ce début d’année par l’exécutif de la wilaya d’Alger, dont le coup d’envoi de la construction de la première piscine aura lieu au niveau de la place du 1erMai, avant la fin du 1er semestre de l’année en cours. I Alger la Blanche bis ? S O I T D I T E N PA S S A N T l est des jours comme ça, où l’on se demande si notre mauvaise foi n’a pas trop tendance à déborder sur la bonne. Evidemment qu’on a le droit de râler. Il n’est pas question de se priver du plaisir de tailler en pièces tout ce qui nous incommode. Oui, mais voilà, personnellement, j’aime dire les choses qui clochent et qui me dérangent, mais j’estime tout aussi sympathique de signaler les faits quand ils me plaisent. J’aime bien, par exemple, parler de ceux de nos vénérables concitoyens qui s’acquittent de la tâche pour laquelle ils perçoivent un salaire. A vrai dire, il n’y a que chez nous que l’on félicite ceux qui font le travail pour lequel ils sont payés ! Mais on en croise tellement qui ont réussi à se convaincre que leurs efforts sont peu considérés, qu’ils sont sous-payés pour la bonne volonté qu’ils mettent à accomplir leur mission pendant que d’autres se la coulent douce et que, par conséquent, ils n’ont pas à se ruer au bureau ou au chantier ! Du coup, lorsque l’on rencontre l’autre espèce, celle qui, au contraire de la première, a une haute idée de la valeur travail, on est tellement agréablement surpris que l’on estime important d’en ameuter la terre entière ! Cela dit, j’ignore si je me raconte de jolies histoires, si je fais une crise de mégalomanie ou si l’un des billets précédents, «Alger la Blanche», a fait mouche, mais je vous affirme, en toute modestie, que les choses ont quelque peu Par Malika Boussouf [email protected] évolué au marché Réda Houhou (ex-Clauzel), puisque c’est bien de lui qu’il s’agit. Le marchand de tomates, auparavant adossé à la décharge dont les relents nauséabonds ne faisaient, néanmoins, fuir personne, a libéré les lieux. Le pain dans les corbeilles a disparu de là où il était exposé, et incroyable mais vrai, autour de la benne à ordures, tout est nickel. Presque pas une ordure par terre et pas une odeur qui vous fasse fuir. Conclusion : lorsque l’on se donne la peine de faire son boulot même au minimum, cela se remarque. Sinon, le fromage, lui, continue à s’écouler à l’air libre dans l’indifférence de ceux qui ne sont pas là pour alimenter nos belles illusions. Attendons qu’ils ne soient pas payés pour. M. B. OUI NON S. opinion Pensez-vous que la douane peut mettre fin à l’importation des médicaments contrefaits ? Oui : 23,1% - Non : 74,8% - S. Opinion : 2,1% Les raisons de la flambée Actualité Le Soir d’Algérie La flambée qui caractérise le marché informel de la devise est-elle justifiée ? Non, s’accordent à dire les experts car «on n’enregistre ni départs massifs de pèlerins ni de touristes». Younès Djama - Alger (Le Soir) - Selon Ferhat Aït Ali, expert financier, contacté par nos soins, il faut donc chercher la clientèle ailleurs pour justifier une hausse de la demande, «et cette clientèle ne peut être constituée que d'exportateurs de capitaux pour des motifs de sécurisation de fonds pour crainte sur l'avenir économique du pays, ou d'exportation de dividendes et autres recettes réalisées sans déclaration par des entreprises établies localement et n'ayant pas possibilité de transfert facile dans le circuit normal». Et ceci s'applique particulièrement aux petits artisans chinois, aux Turcs et Syriens établis dans le bâtiment ou la confection et vente de produits en tous genres, souligne l’expert qui pense qu’il y a aussi l'effet de la sous-facturation pour la zone sud-est asiatique fortement taxée et qui ne peut être bénéficiaire si elle déclare tous ses achats vers l'Algérie à leur vrai montant. «Le gros de la hausse est induit par des transferts importants effectués par d'autres secteurs que les particuliers, dont les capacités de financement se sont réduites pour ce genre de dépenses et sont appelées à se réduire encore plus dans les mois à venir», note Ferhat Aït Ali. Selon lui, il faut vérifier de près le secteur de la téléphonie mobile «aux méthodes de comptabilisation assez suspectes, et aux transactions par cash très importantes», mais aussi «les milliers de petits intervenants sur le marché des travaux généraux informels qui ne peuvent ni déclarer leurs activités faute de permis de travail ni même réexporter leurs avoirs par d'autres moyens». Pourquoi l’on se méfie du secteur bancaire ? Pour l’expert, le circuit bancaire «n'existe tout simplement pas» pour la majeure partie des transactions courantes en Algérie. «La devise étant perçue comme une source de réserve en or intouchable pour le commun des mortels, la balance des paiements et ses signaux rouges étant le cauchemar de la banque centrale et des pouvoirs publics, il est évident que le seul moyen d'importer et d'exporter de la devise est de passer par le circuit dit informel, qui s'alimente en devises et les ressert dans les mêmes conditions d'opacité et de quasi-illégalité tolérée faute justement de palliatif correct», explique notre interlocuteur. Sur ce qui se cache derrière la flambée du marché de la devise, Aït Ali affirme que ce phénomène est dû à de multiples facteurs aussi bien objectifs que subjectifs, matériels et immatériels, l'alimentation (en devises) provenant principalement de deux circuits, les pensions de retraites et les produits de la surfacturation des importations. Or, constate l’expert, nous assistons en même temps à des obstacles divers au retrait de ces 3 Photo : DR MARCHÉ PARALLÈLE DE LA DEVISE Dimanche 14 février 2016 - PAGE Le seul moyen d'importer et d'exporter de la devise est de passer par le circuit dit informel. pensions ou de tous les fonds détenus en banque par les particuliers de manière discrétionnaire et à la limite illégale par les banques et postes, et à une surveillance plus assidue des surfacturations en amont par les services de contrôle, ce qui réduit le flux des deux affluents de ce marché». Il met en avant le «manque de confiance» en l'avenir économique du pays de la part des opérateurs aussi bien locaux qu'étrangers, mais aussi leur mépris intégral des capacités de l'Etat «à se protéger autrement que par des mesures conjoncturelles, anarchiques et faciles à contourner dans l'absolu». Y. D. «L’intervention étrangère en Libye n’est qu’une question de jours !» AMAR GHOUL EST CATÉGORIQUE : Kamel Amarni Alger - (Le Soir) «Nous n’avons jamais cessé de mettre en garde sur la gravité de la situation régionale. Avec ce qui se passe en Syrie, en Irak, nous craignons sérieusement le déclenchement de la troisième guerre mondiale au Moyen-Orient. Au Maghreb, c’est encore pire». Pour le président de TAJ, il y a une réelle volonté de pousser toute la région vers le chao. Il accuse les grandes puissances, occidentales notamment, d’être derrière ce macabre agenda, à travers «le printemps sanglant», et le «groupe terroriste Daesh». «Qui a créé Daesh ? Qui l’a financé ?» , s’interroge-til. Amar Ghoul, qui est également membre du gouvernement Sellal où il occupe le poste de ministre de l’Aménagement du territoire, du Tourisme et de l’Artisanat, dit regretter que « l’approche algérienne, qui privilégie la solution politique, la réconciliation et l’option d’un gouvernement d’union nationale entre les frères libyens n’ait pas été adoptée par tous». Un peu comme ce fut le cas avec l’Irak, une intervention militaire en Libye ne peut qu’engendrer, avertit-il encore, des «conséquences dramatiques sur toute la région. N’oublions pas que nous partageons plus de 1000 km de frontières avec ce pays Photo : Samir Sid Amar Ghoul en est convaincu : «l’intervention militaire en Libye n’est qu’une question de jours. Malgré l’opposition des pays de la région, les grandes puissances se préparent à intervenir, militairement et même, cette fois-ci, par voie terrestre». Ghoul s’exprimait ainsi, hier samedi, devant la conférence des cadres d’Alger, de son parti le TAJ , réunis à la salle des conférences de la commune des Eucalyptus. Amar Ghoul. frère». Cette sombre perspective suffit, suggèrera Amar Ghoul, à inciter à la constitution d’un front national fort et unique. «Nous en appelons à tous les Algériens, à l’ensemble de la classe politique, toutes tendances confondues, à se hisser au niveau des grands défis, des grandes menaces qui nous guettent. Il nous faut dépasser nos petites querelles», ajoutera-t-il encore. Pour lui, «la nouvelle Constitution adoptée récemment par le Parlement constitue un acquis considérable, même si certains n’y ont pas pris part. Mais nous en appelons à ceux-là, justement, de saisir l’opportunité qu’offre la révision des lois organiques découlant de la nouvelle Constitution pour y prendre part». Pour le ministre du Tourisme toujours, «il est inconcevable que, devant autant de défis, devant autant de menaces, certains préfèrent rester en rade. Ou se disent non concernés. Ou alors toujours noircir le tableau Algérie». Il fait bien sûr allusion à l’opposition. Mais pas seulement. «Il est inconcevable aussi que devant de telles menaces, une situation aussi grave, certains ex-hauts responsables, civils et militaires, se lancent des diatribes, des polémiques stériles et inutiles. Nous appelons les uns et les autres à la raison, à l’esprit de responsabilité. Pensez-vous que la jeunesse d’aujourd’hui a vraiment besoin de vos querelles, de vos polémiques de vieux séniles ?» Amar Ghoul fait ici allusion aux polémiques entre anciens de la Révolution comme Yacef Saâdi, Zohra Drif-Bitat, et bien d’autres, tout comme celles entre les anciens responsables militaires comme Khaled Nezzar et Mohamed Betchine. Egalement, Abdelhamid Brahimi et tous les «coalisés» du «qui-tue-qui ?». Mais ce que ni Ghoul, ni aucun autre responsable n’ont jamais voulu, volontairement ou non, préciser, est que, sur ce point précisément, ce ne sont pas à des «polémiques entre vieux» qu’on assiste mais à une vraie cabale, un procès en règle de l’arrêt du processus électoral. Une cabale contre l’homme qui symbolise l’armée et l’arrêt du processus électoral, l’ancien ministre de la Défense nationale, Khaled Nezzar, que mènent solidairement les Mohamed Betchine, Abdelhamid Brahimi, Abassi Madani et leurs relais politiques et médiatiques … K. A. Un terroriste neutralisé près d’Azeffoun Des citoyens en faisaient état hier tôt dans la matinée, mais rien d’officiel n’a filtré, plusieurs heures durant sur une opération menée par des éléments de l’ANP dans des délais extrêmement courts au sud de Boghni, à une trentaine de kilomètres de Tizi-Ouzou. Rien ne filtrait, donc, jusqu’en milieu d’après-midi, lorsque le site offi- TIZI-OUZOU ciel du ministère de la Défense nationale fit état de la neutralisation, sans préciser s’il a été abattu ou arrêté, d’un terroriste sur lequel une kalachnikov et des munitions ont été retrouvées. Ainsi, après une accalmie de près de deux mois, et la mise hors d’état de nuire aux environs d’Azeffoun de deux vétérans de l’ex-GIA, intronisés «émir» en Kabylie par Al-Qaïda au Maghreb, la traque des groupuscules terroristes dans la région reprend si tant est qu’elle a été interrompue à un moment où un autre. Par ailleurs, toujours selon le site internet du ministère de la Défense nationale, une autre opération a été menée dans la wilaya de Skikda. Celle-là, a permis la récupération d’un fusil mitrailleur et d’une quantité de munitions. Deux opérations qui surviennent, doit-on le rappeler, au lendemain de la découverte puis la destruction de pas moins de 18 bombes de confection artisanale dans une cache sur le territoire de la wilaya de Aïn Defla. A. M. «L’effondrement du système commence» Actualité Le Soir d’Algérie Dimanche 14 février 2016 - PAGE MOHCINE BELABBAS, PRÉSIDENT DU RCD : Pour le président du RCD, l’effondrement du système qui a volé la victoire du peuple algérien pour l’indépendance construit sur la cooptation, l’accaparement de la rente, la corruption, le détournement de l’Histoire, les fraudes électorales, l’opacité dans la gestion et l’exclusion du citoyen de la prise de décision, commence et se précipite». M. Kebci - Alger (Le Soir) - C’est là, la conviction de Mohcine Belabbas qui s’exprimait, hier samedi, dans un meeting tenu à la salle Atlas, à Bab-ElOued, archicomble. Drapeau national, fanions aux couleurs bleu et jaune du parti, à la main, ces centaines de personnes ont créé une ambiance festive avec des youyous et des mots d’ordre entonnés à gorge déployée. Une présence massive parmi laquelle on pouvait distinguer l’infatigable Ali-Yahia Abdennour, un membre du parti que préside Ali Benflis et le secrétaire général du Snapest, Méziane Mériane. Cette mobilisation, à l’occasion du 27e anniversaire du parti, n’a pas été pour échapper à Belabbas. Pour lui, cette présence en grand nombre a une signification politique, celle d’une disponibilité pour l’action solidaire dans la perspective de changement et de renouveau de la Nation». Elle constitue également «une réponse cinglante à tous ceux qui ne cessent de dire que les citoyens algériens se désintéressent de l’intérêt général et de la politique», «un désaveu pour ceux qui alimentent la propagande de la confusion pour absoudre le système de ses échecs, de ses turpitudes et de ses crimes en répandant l’intox qui veut faire croire que tous les acteurs politiques sont les mêmes» et témoigne de la «lucidité de notre peuple qui refuse l’amalgame fait entre des politiques pourris et des militants dignes dévoués et désintéressés». Considérant que «jamais les incertitudes et les doutes n’ont pesé aussi lourdement sur la vie politique, économique et donc sociale, c’est-à-dire sur notre quotidien» comme c’est le cas présentement, le président du RCD estimera que tout n’est cependant pas perdu. «Certes, le pays vit une crise grave et complexe qui risque d’emporter la nation si nous restons spectateurs et inactifs, mais nous savons aussi qu’une crise même grave et dangereuse peut être une opportunité pour se remettre en cause, pour agir et donner naissance à une ère nouvelle». Le président du RCD, et au lieu de s’attarder sur ce constat connu de tous, et sur l‘ampleur de la crise, préconise son traitement fait de «solutions et d’espoir», loin des «raccourcis, anathèmes et autres «insultes», «populisme qui en a tenté tant» ou de règlements de comptes» même si, fera-t-il remarquer, «nous avons subi la répression et l’invective». Et parce que au RCD, on estime «n’avoir aucunement besoin de démontrer notre patriotisme» pour «avoir payé chèrement nos positions d’avant-garde dans la définition des chantiers qui attendent le pays, dans la lutte contre le terrorisme dans les sombres années 90» et pour avoir «payé cher notre refus de transiger sur nos convictions», Belabbas avertira que la gravité de la crise «ne peut s’accommoder des intérêts personnels, de la gestion des carrières politiques ou des égos, ni de sauvegarde des avantages des clientèles et des intérêts mesquins du moment». Pour lui, «seuls comptent l’intérêt général et notre futur commun, en un mot ce qui est bon pour tous et pour le pays est bon pour tout un chacun». Plaidoyer pour la refondation nationale Et de lâcher «qu’une issue positive à cette crise ne peut venir de l’intérieur du système des clans». D’où le Le mouvement El Islah lui prédit une vie courte NOUVELLE CONSTITUTION Pour le secrétaire général du Mouvement El Islah, la nouvelle Constitution ne consacre ni liberté, ni consensus, ni cohésion. Une Constitution pour laquelle il prédit d’ailleurs, une vie courte. Rym Nasri - Alger (Le Soir) – «La dernière révision de la Constitution est comme les précédentes. Cette Constitution ne constitue pas la solution à la crise que vit le pays et aura certainement une vie courte», a affirmé Fillali Ghouini, hier, lors de la tenue de la session ordinaire du bureau national du parti à Alger. Selon lui, la nouvelle Constitution ne consacre ni liberté, ni consensus ni cohésion. Il estime que le pouvoir a échoué dans le rassemblement des Algériens et ne peut parler de profonds changements. «De l’avis même du Conseil constitutionnel puisqu’il a opté pour la voie parlementaire. Qui croire alors, les partis du pouvoir ou le Conseil constitutionnel ?», s’interroge-t-il. Pour le secrétaire général du Mouvement El Islah, le problème n’est pas dans les textes mais dans leur respect et leur application. «La nouvelle Constitution sera une nouvelle fois non respectée par le pouvoir qui va encore une fois la piétiner comme il l’a déjà fait pour la précédente», dit-il. Donnant la Constitution tunisienne en exemple, il dira que les Tunisiens méritent le prix de la paix. «Ils ont réussi à mettre en place une Constitution de consensus qui a rassemblé tous les Tunisiens», explique-t-il. Fillali Ghouini évoque par ailleurs l’économie nationale qui selon lui, se rapproche de la «ligne rouge». La preuve poursuit-il, «les experts avancent des données qui contredisent carrément les déclarations et les assurances du gouvernement». Il rappelle également les déclarations du gouverneur de la banque d’Algérie qui «n’inspirent nullement la sérénité». D’autant plus, ajoute-t-il, «outre la chute du prix du pétrole et la dépréciation du dinar, les secteurs de l’agriculture, de l’industrie et du tourisme patinent toujours et n’apportent aucune contribution à l’économie nationale». Ry. N. plaidoyer du président du RCD, une fois de plus, pour la démarche commune adoptée par le parti avec d’autres acteurs politiques et personnalités de l’opposition pour, dira-t-il, «construire ensemble une transition démocratique pacifique et négociée qui redonne au peuple algérien sa souveraineté, qui permet au peuple algérien de construire ses institutions, de rédiger sa Constitution et d’élire librement ses représentants». Et de décliner par la suite cette alternative qui, selon lui, devra déboucher, d’abord, sur une réorganisation administrative qui doit redonner du sens aux territoires par la consécration de régions dotées de larges pouvoirs afin d’impliquer le citoyen et de libérer l’initiative et l’innovation, soit la «refondation républicaine 4 des institutions et de la société algérienne ou encore «l’Etat unitaire régionalisé qui permet aux citoyens le rapprochement des centres de décisions, une meilleure participation à la gestion de la cité et le sens du devoir et d’appartenance à une communauté». Il est question également que cette transition a pour autres finalités, selon Belabbas, d’engager une transition économique pour sortir d’un modèle rentier qui a épuisé nos richesses naturelles, perverti notre culture et nos habitudes alimentaires et accru notre dépendance vis-à-vis de l’étranger et une «transition environnementale et énergétique pour garantir un développement durable par la valorisation et la préservation de nos richesses naturelles. M. K. SON SECRÉTAIRE GÉNÉRAL EST LE Pr SI-AHMED DU CHU DE BLIDA Le Syndicat national des rangs magistraux en médecine est né Un Syndicat national des rangs magistraux en médecine qui a pour acronyme Snaram vient de voir le jour en fin de la semaine dernière, dont l’AG a élu comme secrétaire général le Pr Si-Ahmed Mohamed El Hadi, chef de service de chirurgie du CHU de Blida, et ce, en présence de Abdelmadjid SidiSaïd, secrétaire général de l’UGTA. 200 médecins, toutes spécialités confondues et venus des quatre coins du pays, ont adhéré à ce syndicat qui a pour mission principale de valoriser les rangs magistraux et éviter qu’ils soient marginalisés. Pour le Pr Si-Ahmed, le choix d’être affilié à l’UGTA répond à des considérations plutôt historiques du fait qu’il a été le syndicat de Aïssat Idir et de Benhamouda. «L’UGTA est un grand syndicat auquel nous faisons confiance pour défendre nos revendications», nous dira le secrétaire général du Snaram. Il ajoutera, en outre, qu’ils sont des partenaires à part entière dans le domaine de la santé publique et de l’enseignement supérieur des médecins, d’où leur revendication d’un statut de cadre de la nation pour lequel ils réclament une considération pleine et entière. «Nos adhérents ont tous un bac plus, et c’est la raison pour laquelle il est de nos prérogatives de défendre cet acquis pour qu’il soit mieux valorisé», renseignera le Pr Si-Ahmed qui, pour rappel, est le deuxième chirurgien algérien à avoir pratiqué la transplantation du rein après celui du CHU de Constantine. Par ailleurs, il déplore la fuite des cerveaux algériens dont il citera l’étude du Centre de recherches et d’études administratives, Cread, qui énumère à 22% le taux des médecins d’origine algérienne inscrits au Conseil de l’ordre français. Et c’est justement pour éviter la fuite de ces médecins algériens que le Snaram est né, fera savoir le Pr Si-Ahmed. A la question de savoir pourquoi l’Algérie dépense des sommes colossales pour former des médecins au profit des pays riches, le secrétaire général du Snaram répondra que nos médecins et nos intellectuels sont marginalisés. A ce titre, il souhaitera que l’échelle des valeurs soit revalorisée pour éviter justement cette fuite de la matière grise. Et c’est avec l’acquisition de ce statut, à savoir de cadre de la Nation, ajoutera-t-il, que le malade sera plus satisfait que jamais puisque, dira le Pr SiAhmed, il n’y a que le malade qui est au centre de leur préoccupation. M. B. COMMUNIQUÉ DE PRESSE CNMA Nouvelles adhésions à la Caisse nationale de mutualité agricole (CNMA) et Renouvellement de ses organes de gestion «Réhabiliter la principale vocation de la CNMA, l’entraide et la solidarité ….» L’appel à l’adhésion lancé par la CNMA aux agriculteurs, éleveurs et pêcheurs au niveau régional, communes et daïras a été bien entendu. En effet, le lancement de sa campagne de communication et d’information au profit de la population rurale a permis à la CNMA de marquer un bond significatif sur le terrain. Un constat est établi, des résultats positifs enregistrés sur le terrain consacré à l’adhésion de nouveaux exploitants agricoles qui ont rejoint le réseau de sociétaires de la mutualité agricole, soit 2600 nouveaux adhérents à la CNMA pour 9618 parts sociales, et l’opération d’adhésion se poursuit. Dans la perspective de l’élargissement du réseau de sociétariat et assurés de la CNMA et en prévision du renouvellement des membres des conseils d’administration des Caisses régionales de mutualités agricoles, la nouvelle Direction de la caisse a mis l’accent sur la nécessité de déployer tous les efforts pour attirer de nouveaux adhérents en optant pour de nouvelles méthodes de gestion par la modernisation de ces procédures de souscriptions, ce qui a facilité l’adhésion des agriculteurs à la CRMA. Cette campagne d’information entamée durant tout le mois de janvier à février, sur le terrain, à destination des sociétaires et en direction des nouveaux adhérents du monde rural et des pêcheurs, a été élaborée en vue de les sensibiliser sur les principes régissant le mutualisme agricole, l’entraide et la solidarité et de susciter leurs adhésions dans le réseau de la CNMA et sensibiliser la population concernée sur l’importance du renouvellement des organes de gestion de la Mutualité agricole, pour donner un nouvel élan aux différentes initiatives, des jeunes agriculteurs, de nouvelles compétences qui deviendront eux-mêmes nouveaux partenaires de la Mutualité agricole avec de nouvelles idées, un nouveau souffle car porteurs de projets innovateurs. Cette nouvelle démarche initiée par la CNMA cible un double objectif : d’une part, redynamiser et démocratiser la gestion des Caisses de mutualité agricole en sommeil par des éléments frais activant au sein de la paysannerie, et, d’autre part, réconforter la situation de la couver- ture des assurances agricoles de celles-ci par l’arrivée de nouveaux sociétaires car la mutualité agricole a beaucoup perdu du terrain ces dernières années pour diverses raisons, en particulier à cause des lourdeurs bureaucratiques concernant les remboursements des sinistres. Le renouvellement des conseils d’administration des Caisses régionales et de la Caisse nationale est en droite ligne avec les missions de la nouvelle politique agricole, soit l’accompagnement par la CNMA des nouveaux sociétaires «agriculteurs, éleveurs et pêcheurs» sur le court et le moyen terme dans le développement des projets au vu des perspectives qu’offre la nouvelle dynamique du secteur agricole menée sur le térrain à la faveur de la population rurale. Ces nouvelles adhésions à part entière, et leur entrée effective dans les conseils d’administration, permettra aux professionnels du secteur de s’impliquer dans les décisions liées à la gestion des caisses régionales et de bénéficier d’assistance et de conseils et participer activement aux décisions allant vers l’amélioration et la professionnalisation de l’activité agricole et assu- rantielle liée au développement du secteur de l’agriculture et de la pêche. Aussi, et dans le cadre de la promotion de la femme rurale, la CNMA souhaite ouvrir l’adhésion sociétariale aux femmes rurales et aux présidentes d’associations agricoles activant sur le terrain et ce, conformément à la politique impulsée par Monsieur le Président de la République dont l’objectif à plus ou moins long terme est d’aller vers une représentativité plus accrue de la femme. Cette adhésion à part entière, et leur entrée effective dans les conseils d’administration, leur permettra de s’impliquer dans les décisions liées à la gestion des caisses régionales et de bénéficier d’assistance et d’accompagnement et de redynamiser le système coopératif. La Mutualité agricole, instituée sur la base de l’entraide et de la solidarité du monde agricole et rural, se doit d’impliquer concrètement tous les représentants des organisations à caractère agricole, et représentants du secteur de l’agriculture, de la pêche, qui constituent un acteur incontournable dans le développement de ce secteur. Le Soir d’Algérie Actualité Qui vise-t-on et pourquoi ? ARTICLE 51 DE LA CONSTITUTION Dimanche 14 février 2016 - PAGE L’article 51 de la désormais Constitution algérienne n’a pas fini, quoi qu’on dise, d’interroger, d’indigner, et peu de citoyens ici ou ailleurs applaudissent à cette nouvelle discrimination. Une disposition constitutionnelle discriminante parce qu’elle affecte dangereusement les liens très forts qui ont toujours lié la diaspora, binationale ou de nationalité exclusive algérienne, à son pays d’origine. Mais pourquoi cet article tant controversé et contre qui, le pouvoir en place veut-il, précisément aujourd’hui, se prémunir, contre qui veut-il se protéger, alors que de hautes fonctions de l’Etat ont toujours été, jusque-là, occupées par certains binationaux ? La communauté algérienne dans le monde, dans sa quasitotalité, s’est trouvée tout d’un coup reléguée, exclue de représentation politique ou de responsabilité économique et institutionnelle de haut rang. Alors que, dans certains pays, peu nombreux du reste, des emplois spécifiques, dits de souveraineté, sont réservés ou ouverts sous conditions, spécifiés dans les différentes lois et codes électoraux, l’Algérie a cru bon constitutionnaliser une mesure qui fait interdiction aux binationaux d’accéder aux « hautes responsabilités de l’Etat et aux fonctions politiques » et qui de plus, élargit cette interdiction à tout Algérien, même mononationalité mais qui a résidé plus de 10 ans à l’étranger, d’accéder à ce même type de postes. Sous la pression énorme que cet article a suscitée, et la colère exprimée notamment par plus d’une douzaine d’associations d’Algériens en France et suite à la réaction, feinte probablement car non expliquée, du secrétaire général du FLN, l’article en question n’a pourtant pas subi de modification de fond. La seule apportée et encore non officiellement consignée est que la liste des fonctions inaccessibles aux binationaux devra être précisée ultérieurement. La question méritant d’être posée est certainement liée à l’acharnement avec lequel le directeur de cabinet de Bouteflika a défendu cette disposition qu’il justifie par «la nécessité pour tout postulant à la magistrature suprême et intéressé par la gouvernance du pays d’avoir partagé le vécu brillant, confortable ou quelque peu compliqué des Algériens». Triste et misérable argument quand on sait, qu’en matière de partage de vécu, il se traduit pour de très hauts responsables au pouvoir à ne fréquenter au moindre bobo que les cliniques et hôpitaux les plus renommés d’ailleurs ; passer deux à trois jours en Algérie et le reste du temps faire leurs emplettes à Paris, Londres ou Lausanne et quitter Alger pour profiter de leurs biens acquis l’on ne sait comment dans les quartiers les plus huppés de ces capitales. Dans son marketing de vente de la nouvelle Constitution, et sans nommément les citer, Ouyahia évoque «cer- tains candidats à l’élection présidentielle à qui manquerait ce vécu». Qui sont les cibles de cet article ? L’on ne peut pas croire qu’il s’agit du candidat Rachid Negaz à qui la machine infernale des élections a bloqué en route la candidature. S’agit-il de Ali Benouari ? Là aussi les dispositifs mis en place et fonctionnant à merveille n’ont pas permis au candidat d’aller à terme. Pourquoi alors cet article et qui en est à l’origine ? Ce sont ceux qui comme Ouyahia qui se préparent à la pro- Une disposition constitutionnelle discriminante. 5 chaine présidentielle veulent couper court à toute velléité de candidature qui pourrait venir d’un Algérien, binational ou pas, qui viendrait perturber les savants calculs. Ce pourrait même être, au fond, une position partagée par le secrétaire général du FLN, même si officiellement il s’en démarque et qu’en fin de course, il a fait signer ses ouailles des deux mains la nouvelle Constitution comportant cet article. Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a tenté de rectifier en affirmant que ce fameux projet ne concerne que «les fonctions supérieures et sensibles de l’Etat». Les dégâts sont là. La diaspora algérienne, déjà décriée dans les pays d’accueil, se voit exclue de fait et de droit de son pays d’origine. Les pouvoirs en place, ceux qui ont présidé à la rédaction de cet article, sont certainement très loin d’imaginer l’ampleur des retombées catastrophiques du contenu de cet article. Ils en mesureront l’effet boomerang lorsqu’ils iront, comme de coutume à la veille du prochain scrutin électoral, tenter des «voix de cette émigration». Peu, pour ne pas dire quasi personne, de cette catégorie de «pestiférés» que sont devenus les Algériens installés à l’étranger, ne répondra. Le conseil national fidèle aux engagements d’Aït Ahmed Le FFS a réitéré sa position concernant la révision de la Constitution. Pour ce parti, il s’agit «d’une continuité du feuilleton de la violence constitutionnelle exercée contre le peuple algérien depuis 1963». Cette position a été explicitée dans la résolution politique ayant sanctionné la réunion du Conseil national du FFS qui s’est tenue vendredi dernier. Abder Bettache – Alger (Le Soir) – La première réunion post-disparition du chef charismatique, du premier parti de l’opposition démocratique en Algérie, s’est tenue ce vendredi 12 février au siège national du FFS. Ainsi à la lecture de la résolution politique ayant sanctionné les travaux de cette réunion organique, il ressort nettement que la direction nationale du FFS a gardé le cap sur les directives de feu son président d‘honneur. En effet, en procédant à l’analyse de la situation politique du pays, les membres du conseil national ont assuré le «peuple algérien que le parti poursuivra sans relâche son combat pour préserver et faire aboutir ses idéaux». Cette même instance organique a saisi cette opportunité d’ailleurs pour saluer «la formidable mobilisation populaire et nationale lors de ses funérailles traduit l’attachement des Algériennes et des Algériens aux valeurs qu’il a toujours défendues : l’unité nationale, la démocratie, la justice sociale et les droits de l’Homme. Il n’en demeure pas moins qu’à la lecture de l’analyse de la chose politique, le FFS n’a pas raté l’opportunité pour réaffirmer «que la énième révision de la loi fondamentale n’est qu’une continuité du feuilleton de la violence constitutionnelle exercée contre le peuple algérien depuis 1963». «Le conseil national réitère que tout projet constitutionnel ne reflétant pas le plus large consensus possible est inéluctablement voué à l’échec et ne permettra nullement de répondre à la FFS crise multidimensionnelle que vit notre pays. Le FFS réaffirme que seul un processus constituant permettra au peuple algérien de recouvrer sa souveraineté dans un cadre consensuel et pacifique pour l’avènement d’une deuxième république», lit-on dans la déclaration. Affichant davantage son opposition au régime, le FFS a tenu également à exprimer sa «profonde inquiétude quant à la dégradation de la situation économique et sociale. Alors que le pouvoir persiste dans sa gestion unilatérale et autoritaire». Selon lui, «la précarité s’installe durablement et menace la cohésion sociale du pays», d’où le rejet du conseil national «des politiques d’austérité qui frappent en premier les couches les plus défavorisées de la société». Et de conclure : «Le FFS demeure convaincu que la construction d’un consen- Khedidja Baba Ahmed sus national est la seule solution en mesure de sortir le pays du statu quo». Cela étant, le conseil national du FFS n’a à aucun moment évoqué la question organique du parti. Même sa victoire aux dernières sénatoriales n’a pas été évoquée, préférant sans aucun doute garder le cap sur «l’élan de solidarité exprimé par les Algériens au lendemain de la disparition du président d’honneur Hocine Aït Ahmed». A en croire certaines indiscrétions, il est attendu que le conseil national du parti, instance suprême entre deux congrès, maintienne le poste de président d’honneur du FFS même à titre posthume pour le leader Hocine Aït Ahmed, en attendant les résolutions du sixième congrès qui se tiendra en 2018. Les mêmes sources ajoutent par ailleurs que la direction actuelle du parti «maintiendra sa position de politique géné- rale telle qu’explicitée dans la résolution ayant sanctionné les travaux du 5e congrès qui s’est tenu en juillet 2013». C’est à ce titre, que le parti de feu Aït Ahmed compte, ajoute-t-on, se redéployer de nouveau sur la scène politique nationale conformément à la résolution politique du dernier congrès national du parti, «en réunissant les conditions qui permettent une dynamique politique, plurielle, pacifique et organisée». «A nous de nous impliquer avec force et lucidité pour rompre les enfermements et construire, avec tous les Algériens, un changement qui soit profitable à tous. Un changement qui préserve l’avenir du pays et qui met un terme au bradage et au pillage de nos ressources et de nos richesses », soutiennent les cadres de ce parti. A. B. tion qui construit plus qu’elle ne démolit et n’insulte», a déclaré Belaïd qui affirme ne pas s’attaquer à l’un des partis de l’opposition dont il ne critique pas la démarche. Ce qu’il critique toutefois, c’est la réaction de ces partis qui se disent de l’opposition et qui attaquent le président sur son incapacité de gérer le pays, tandis que, dit-il, ces derniers l’on vu voter en fauteuil roulant sans dire un mot. «Pourquoi n’ont-ils pas demandé l’arrêt du processus électoral lorsqu’ils ont vu que le président était en fauteuil roulant et qu’il ne pouvait pas gérer ?» se demande-t-il. Pour son cas, dit-il, il n’est pas rentré dans la course présidentielle pour gagner les élections dont il savait «qu’elles seraient truquées d’avance. «je suis rentré dans cette course pour gagner des militants et faire connaître le parti et j’ai réussi», estime-t-il. Abdelaziz Belaïd alerte par ailleurs sur la situation économique, sociale et politique du pays. Selon lui, si l’on ne fait rien pour trou- ver des solutions, «on risque de connaître une crise très sérieuse à la rentrée sociale prochaine». «Nous avons l’habitude d’acheter la paix sociale avec de l’argent mais aujourd’hui, nous n’avons plus les moyens de nous le permettre», a-t-il indiqué. Evoquant la révision de la Constitution, le président du Front El Moustakbal dit avoir participé aux consultations pour arriver à une Constitution consensuelle. Cependant, la nouvelle Constitution, dénonce-t-il, n’a pas pris en considération un nombre important de propositions du parti. Le Front El Moustakbal dénonce par exemple l’installation d’une commission indépendante pour la surveillance des élections. Une commission qu’il prévoit déjà non-indépendante. Cependant, malgré «ces lacunes», le Front El Moustakbal a voté en faveur de la nouvelle Constitution, reconnaît Abdelaziz Belaïd. Un premier pas, dit-il, pour arriver un jour à une véritable Constitution consensuelle. S. A. «Je ne me reconnais pas dans cette opposition» Le président du Front El Moustakbal ne se reconnaît pas dans l’Icso, l’Instance de concertation et de suivi de l’opposition. Abdelaziz Belaïd qui se place pourtant dans l’opposition, dit aspirer à une opposition constructive. Salima Akkouche – Alger (Le Soir) – Sans vouloir s’attaquer aux uns et aux autres, Abdelaziz Belaïd estime que l’opposition actuelle est en train de démolir plus qu’elle ne construit. Le président du Front El Moustakbal qui célébrait hier les quatre ans d’existence du parti, est cependant catégorique : «Je ne me reconnais pas dans l’Instance de concertation et de suivi de l’opposition». Selon lui, c’est un front contre un président. Et lui dit ne pas militer pour le changement d’une personne. «Nous sommes des opposants, mais nous voulons une opposi- ABDELAZIZ BELAÏD : Le Soir d’Algérie SIDI-BEL-ABBÈS Le cas de grippe qui a créé l’inquiétude n’est finalement que saisonnière Les résultats effectués par l’institut Pasteur d’Alger viennent de tomber. Ce n’est finalement qu’un cas de grippe saisonnière, a déclaré le Dr Lalmi de la DSP de Sidi-Bel-Abbès. Ouf ! Plus de peur que de mal. En effet, ce cas de grippe compliquée enregistré au CHU de Sidi-Bel-Abbès avait circulé dans la cité suscitant de l’inquiétude parmi la population la semaine dernière. Aussitôt, la DSP a paré au risque de panique en procédant à des prélèvements sur le malade qui ont été envoyés à l’Institut Pasteur et elle a, en parallèle, animé un point de presse par la voix du Dr Lalmi précisant que le malade âgé de 42 ans qui a été admis le 3 février avec des symptômes s’apparentant à ceux de la grippe souffrait aussi d’autres pathologies (diabète et hypertension) qui ont aggravé son cas d’où son transfert vers les services de réanimation où il séjourne toujours. Le Dr Lalmi a tenu à rassurer sur un risque de grippe Hn1 ou Hn 2, préférant attendre les résultats des prélèvements effectués pour se prononcer nettement sur la nature de la grippe de ce malade. Les résultats ont conforté l’assurance avancée par le docteur. A. M. L’adolescent qui s’est immolé dans un état critique L’adolescent qui s’est aspergé d’essence avant de craquer une allumette, à la fin de la semaine écoulée, est toujours dans un état critique au niveau du service de la réanimation du CHU de Sidi-Bel-Abbès. Selon nos sources, cet adolescent âgé tout juste de 16 ans et suite à une contrariété a versé de l’essence sur son corps dans la cité AADL dans le quartier Benhamouda se transformant en torche humaine. La victime, malgré son évacuation et une prise en charge rapide, est sérieusement brûlée (plus 80% de son corps). Une enquête a été ouverte par la police. A. M. Régions Dimanche 14 février 2016 - PAge 6 Munis de tirelires, des lycéens lancent une campagne de solidarité avec l’un des leurs ORAN Une scène inédite et surtout des plus émouvantes à laquelle ont assisté ce jeudi les passants à la vue de groupes de jeunes lycéens, portant des tee-shirts à l’effigie d’un jeune homme. D’autres exhibant des affiches portant le même visage souriant, alors que certains tenaient des tirelires. Leur slogan ? Il ne s’agit pas d’annoncer la tenue d’un concert de musique mais d’un tout autre cancer dont souffre leur camarade de classe qui a besoin d’une intervention chirurgicale de toute urgence. Leurs cris sincères et poignants «fi sabil Allah, aidez-nous à sauver Hamza», n’ont pas laissé indifférent. Amel Bentolba - Oran (Le Soir) Aucun passant n’a hésité à mettre la main la poche, des conducteurs se sont même arrêtés pour déposer de l’argent dans ces petites tirelires. Des propriétaires de magasins du centre-ville ont interpellé ces jeunes et leur ont également offert des dons. Ces jeunes infatigables mènent cette campagne depuis plusieurs jours déjà et continuent leur quête noble en sol- licitant tous ceux qu’ils croisent. Mais qui est ce jeune Hamza que ces jeunes veulent sauver ? Agé de 19 ans, le jeune homme habite dans le quartier d’El-Barki, il est scolarisé au lycéen Mustapha-Heddam aux «Castors». Tout a commencé par un accident de la route, une fracture sérieuse au niveau du bassin. Transféré et opéré à la clinique de traumatologie de Fillaoucen, Hamza apprendra qu’il est atteint d’une tumeur osseuse maligne. Son cas nécessite une opération chirurgicale, mais ses parents n’ont pas les moyens pour faire face à ce qui les attend. Ses amis, eux, n’ont pas hésité à s’organiser pour permettre à leur ami d’avoir ses chances de profiter de la vie, surtout après le refus à ce jeune de bénéficier d’une prise en charge à l’étranger. Un premier mouvement de solidarité a permis de réunir la somme qui lui a permis dans un premier temps de partir en France où il est hospitalisé. Mais cela ne suffit pas, le coût de l’opération reste à réunir. Ce qui n’a pas dissuadé ses camarades de classe, qui par leur dévouement et messages touchants ont pu propager ce mouvement de solidarité à d’autres lycéens et même à d’autres lycées de la ville. On n’entend plus parler que de Hamza qu’il faut sauver coûte que coûte. Leur détermination les mène dans les bus, les placettes, les cafés, les mosquées, les salons de coiffure et même vers les clubs de foot en sollicitant le MCO et l’USMA ; tous deux auraient promis des aides. Les chanteurs de la région ont également été touchés par cet appel et l’idée d’un concert de solidarité serait envisagée. «Il faut sauver Hamza» a une résonnance particulière auprès de ces lycéens qui refusent que l’un des leurs n’ait pas la chance de vivre juste parce qu’il n’a pas les moyens financiers de combattre son mal. Ils ne veulent pas se soumettre, disent-ils à ce refus de prise en charge dont sont victimes de nombreux malades dans le même cas que Hamza. «Nous ne baisserons pas les bras, notre quête est noble et seule notre union, notre détermination et notre solidarité citoyenne pourront aider Hamza» témoignent ces jeunes. A. B. souligner que pas moins de 130 stagiaires issus des différents centres de la DEFP effectuent des cycles de formation dite complémentaire au niveau de l’entreprise «EDIV» de montage de véhicules Mercedes de Aïn Bouchekif à Tiaret, ce qui est perçu tel un atout dans le perfectionnement des jeunes en mécanique auto, électronique véhicule et électromécanique. Pour information, le secteur de la formation professionnelle qui compte à ce jour un effectif de 13 594 stagiaires sera bientôt renforcé par l’ouverture de nouveaux établissements dont principalement deux instituts nationaux, l’un spécialisé en travaux publics à Frenda et l’autre en agro-alimentaire à Sougueur. Mourad Benameur ment local, 10 dans le programme d'Algérie Poste et 5 le budget de l'Etat. Enfin, il a été ouvert deux bureaux de poste récemment, l'un à la gare routière et l’autre au quartier Saint-Rock au cheflieu de wilaya. S. B. 6 581 places pédagogiques offertes à Tiaret FORMATION PROFESSIONNELLE Le secteur de la formation et de l’enseignement professionnels, qui connaît un essor notable en termes de déploiement de structures à travers le territoire de la wilaya, offre pas moins de 6 581 places pédagogiques au titre de sa prochaine session de février 2016. En effet, si la formation dans sa formule dite «diplômante» se taille la part du lion avec 5 051 postes, celle désignée comme «qualifiante» s’est vu limitée en revanche à 1 530, devait nous confier Ziane Berroudja Tayeb, directeur de la DEFP à Tiaret. Aussi, allant du principe d’assurer une large diffusion parmi la frange juvénile de la wilaya, la direction concernée a mis sur pied deux campagnes alternées de vulgarisation bien avant la clôture des délais d’inscription prévue la semaine prochaine. La première s’est déroulée du 9 au 11 février au niveau de la Maison de l’artisanat non sans susciter un engouement perceptible auprès des jeunes. La deuxième envisagée, quant à elle, du 14 au 18 du même mois devrait avoir pour cadre des établissements scolaires du cycle moyen et secondaire, des espaces on ne peut plus idoines pour de telles opérations sachant qu’en l’absence d’alternatives, bon nombre d’élèves optent pour l’apprentissage de métiers. Ces derniers devraient y trouver toutes les données liées aux modalités d’accès, à la durée de la formation mais aussi aux nouvelles spécialités ouvertes cette année. A ce chapitre précisément, l’on saura que le secteur qui compte quelque 20 centres, 3 instituts et 5 annexes répartis sur le territoire de la wilaya, propose une grille alléchante de branches et filières comme le contrôle de qualité des détergents et cosmétiques, le tourisme option agence de voyages, la maintenance des machines agricoles, la mécanique, l’achat et l’approvisionnement, l’horticulture et enfin l’élevage de petits animaux. Toute cette gamme de spécialités s’ajoute évidemment à celle introduite en septembre 2015 et qui a porté pour l’essentiel sur le traitement des eaux, l’environnement et propreté ou encore l’installation des panneaux solaires. Il convient de Le secteur de la poste, des technologies et des communications vise à assurer la meilleure prestation possible à ses clients à travers le rapprochement de ses bureaux de la population pour assurer une meilleure couverture ; ainsi lors des dernières années, ledit secteur a connu un bond quantitatif en matière de structures d'accueil avec l'ouverture de 15 nouveaux bureaux de poste, dont 13 dans le cadre du développement local dans les communes de la wilaya, ainsi que deux autres projets, l'un concerne Algérie Poste et le second le budget de l'Etat. Quant aux projets de renouvellement ou d'extension, les travaux ont touché 25 bureaux de poste dont 15 dans le cadre du développe- Un nouveau bureau de poste à Saint-Rock MOSTAGANEM Assainissement de 27 oueds pour éviter les inondations Les services de l'hydraulique de la wilaya de AïnTémouchent ont réalisé un taux de plus de 90% de leurs objectifs en matière de raccordement et alimentation en eau potable ainsi que le curage et assainissement de plusieurs oueds à travers le territoire de la wilaya de Aïn-Témouchent. Ainsi et selon le premier responsable du secteur, les activités ont touché les réseaux d'alimentation en eau potable et l'assainisse- ment de 27 oueds répartis sur le territoire de la wilaya de Aïn-Témouchent pour éviter qu'il y ait des inondations dans les localités de la wilaya, et le renouvellement du réseau sanitaire, et ce, dans le cadre des objectifs tracés pour l'alimentation en eau potable qui est disponible H24 contrairement au passé où les citoyens souffraient le martyre pour avoir ce précieux liquide à raison de 80 litres par jour, alors qu'aujour- d'hui il est à 250 litres par jour. Concernant la troisième tranche relative au réseau de l'assainissement, il a été enregistré trois opérations : la première avec 500 millions de dinars, la deuxième avec le même montant alors que la troisième concerne la lutte contre les points noirs pour un montant de 1,5 milliard de dinars et qui reste gelé provisoirement. S. B. L’autosuffisance en eau en perspective La visite que vient d’effectuer récemment à Tipasa M. Nouri, ministre des Ressources en eau et de l’Environnement, avait permis de visiter le projet du barrage Kef Eddir situé dans la daïra de Damous, ainsi que la mise en service de deux réservoirs de 5 000 m3 et de 3 000 m³ à Sidi Yahia, dans la commune de Cherchell. Ajoutons, en outre, que lors de ce périple, le ministre a visité la commune de Sidi Amar où il a procédé à la mise en service de l’extension de la station de traitement du barrage de Boukerdane. Cette tournée a permis aussi de visiter le Centre d’enfouissement technique (CET) de Sidi Rached et de la station d’épuration du Chenoua, ainsi que le projet du parc citadin et du projet d’aménagement des Anses du Kouali à l’est de Tipasa. Il convient de noter, par ailleurs, que le taux d’avancement des travaux du barrage de Kef Eddir à Damous est à 98% et qu’il sera réceptionné en 2016. Le ministre a affirmé, à ce titre, que l’Etat a consacré plus de 10 milliards de dinars pour ce projet hydraulique. En effet, ce monumental barrage hydraulique de Kef Eddir, distant de 20 kilomètres au sud- BARRAGE DE KEF EDDIR DE DAMOUS ouest de la ville de Damous est situé à égale distance des villes de Ténès, Aïn Defla et Cherchell, et offre un site panoramique, voire féerique tel un joyau serti dans un cocon à l’image de l’enclavement de ce barrage dans la redoutable et sinistre forêt de Kef Eddir. Il convient de noter, en outre, que la construction de ce barrage démarrée en 2006 devait s’achever dans un délai fixé à 35 mois à compter de la date de sa mise en projet. Aujourd’hui, cet immense ouvrage devra être réceptionné en 2016 malgré l’optimisme des premières déclarations qui avançaient la date de juin 2014. Force est d'admettre, toutefois, que la finalisation des travaux ainsi que la réception du barrage de Kef Eddir seront d'un apport remarquable et certain pour le développement de l'immense vallée agricole, constituée par le croissant fertile des vallées de Damous, Larhat, de la bande agricole côtière de Gouraya, de Oued Sebt, et de Messelmoun. Ce barrage d’une capacité de production de 125 millions de mètres cubes d’eau par an est un géant qui alimentera toute la région et les wilayas environnantes. Il va desservir la wilaya de Tipasa avec plus de 21 millions de mètres cubes par an pour les besoins de l’AEP. Les besoins touristiques et ceux de l’agriculture, qui se taillent la part du lion avec 17 millions de mètres cubes/an, seront eux aussi desservis par ce barrage. La wilaya de Chlef va disposer quant à elle de plus de 12 millions de mètres cubes par an, tandis que la wilaya de Aïn Defla aura près de 8 millions de mètres cubes d’eau par an, à partir du barrage de Kef Eddir. Ainsi, le barrage de Kef Eddir va pourvoir aux besoins d’une partie de la wilaya de Chlef. Ces besoins en AEP sont de près de 4 millions de mètres cubes par an. Pour la wilaya de Aïn Defla, le barrage de Kef Eddir va couvrir les besoins en AEP estimés à près de 8 millions de mètres cubes d’eau par an. Quant à la wilaya de Tipasa, le barrage de Kef Eddir va pourvoir aux besoins estimés à plus de 21 millions de mètres cubes d’eau par an. Les besoins en eau potable touristique sont estimés à près de 15 millions de mètres cubes d’eau par an. Cette capacité hydrique de Kef Eddir va être également renforcée par l’augmentation de la capacité de production de la station de dessalement de l’eau de mer de Fouka qui atteindra les 200.000 m3/jour. En effet, la capacité journalière actuelle de la station de Fouka est de 120.000 m3. Force est, cependant, de constater aussi que le barrage de Boukourdane, à Sidi Amar, reste d'un immense apport pour l'alimentation des citoyens de la wilaya en eau potable. Tandis que l'apport des projets de barrages de Kef Eddir et de Taourira, sera déterminant dans la satisfaction totale des besoins des citoyens de Tipasa en eau potable. Il est aussi à noter que les actions engagées jusqu'ici ont permis de réaliser 645 forages dans la wilaya de Tipasa, et 2 258 puits permettant un débit total de 9 288 litres par seconde, et ont permis aussi d’irriguer 10 666 hectares en localisé, 4 524 hectares par aspersion et 12 219 hectares par système gravitaire, autant de moyens pour la wilaya de Tipasa qui dispose d’une surface agricole utile de 64 729 hectares occupée par 6 913 exploitations et composée de 13 898 agriculteurs identifiés. Les capacités offertes par le barrage de Boukourdane sont aujurd’hui de l’ordre de 34 000 m3/jour. Depuis 2011, c’est la station de dessalement de Fouka qui fournit 120 000 m3 d’eau par jour. Le périmètre irrigué de la Mitidja ouest d’une valeur de deux milliards de dinars devra permettre l’irrigation des daïras de Cherchell, Tipasa, Sidi Amar et Hadjout, mais avec l’incontournable apport du barrage de Kef Eddir qui devra prendre en charge simultanément et totalement les besoins en eau de l’Eldorado agricole constitué par les daïras de Gouraya Damous, Ténès, mais aussi Koléa et Ahmerel-Aïn ainsi que le périmètre irrigué de cette contrée allant d’El Affroun, Ahmer-El-Aïn, Attatba, Hadjout jusqu’à Koléa. Houari Larbi Régions Le Soir d’Algérie Dimanche 14 février 2016 - PAge 7 Véhicules et produits prohibés saisis à Annaba ILS SONT ÉVALUÉS À 300 MILLIONS DE DINARS Croyant échapper à la vigilance des gardiens de l’économie nationale, trois trafiquants ayant lourdement chargé leurs véhicules utilitaires de produits prohibés transportés par le car ferry El Djazaïr II en provenance de Marseille (France) n’ont pu prendre à défaut les douaniers au débarquement de leurs véhicules, ce dernier jeudi, au port de Annaba. A la veille de la visite dans cette ville du directeur général de la douane, Kaddour Bentahar. Ils ne savaient pas qu’une nouvelle stratégie pour lutter efficacement contre toutes les formes de trafic et de cor- MOSTAGANEM Saisie de 380 caméras numériques Agissant sur la base d’informations parvenues à leurs services, les éléments de la brigade polyvalente de l’inspection divisionnaire des douanes de Mostaganem ont, lors d’un contrôle routier sur l’autoroute Est-Ouest au niveau du tronçon Mohammadia (Mascara)Relizane intercepté un véhicule utilitaire. La fouille d’usage du véhicule a permis aux douaniers la découverte de 380 caméras numériques et 34 imprimantes soigneusement dissimulées dans des cartons d’effets vestimentaires. La valeur de la marchandise saisie dont le véhicule qui a servi au transport est estimée à 3,7 millions de dinars tandis que le conducteur encourt une amende de 39,5 millions de dinars, et ce, conformément aux dispositions de l’ordonnance 05/06 du mois d’août 2005 relative à la contrebande. Cette saisie a été opérée pour défaut de registre de commerce, de facturation et d’autorisation préalable pour la commercialisation de ces produits. Une enquête est ouverte à l’effet de déterminer les ramifications de cette affaire. A. B. ruption passive et/ou active a été mise récemment en application par la Direction générale des douanes et appliquée à la lettre par ses différentes structures décentralisées. Sous la conduite de deux cadres de la Direction régionale des douanes de Annaba, les agents de ce corps constitué ont procédé à une fouille approfondie des véhicules suspects. Et ainsi, allant de découverte en découverte, ils ont mis la main sur toute une panoplie de produits divers prohibés que les trafiquants voulaient introduire dans le pays. Il y avait 24 moteurs usagés pour véhicules près de 1.000 pièces de rechange usagées pour véhicules dont des culasses, vilebrequins, turbo, alternateurs, pompes à injections, pompes de direction, démar- reurs, compresseurs pour climatiseurs, cardans…Mais pas seulement. Les douaniers du port de Annaba ont mis la main aussi sur 287,9 kg d’argent, 127 paires de boucles d’oreilles, une grande quantité de bijoux de fantaisie, 2.444 unités de secours (fumigènes), 1.141 smartphones de grandes marques, 963 caméras de surveillance HD, 650 camescopes de haute qualité. Il y avait également dans ces véhicules 6.951 comprimés psychotropes. La totalité de ces produits prohibés a été évaluée à plus de 300 millions de dinars que ces trafiquants voulaient introduire dans le pays au détriment du Trésor public. Ils n’ignoraient pas que leurs méfaits portent préjudice non seulement à l’économie nationale mais aussi à la sécurité et la santé des citoyens. Les véhicules et la marchandise ont été saisis par les douaniers. Les trafiquants ayant appris la découverte du pot aux roses ont pris la fuite. Mais leur cavale ne durera pas longtemps : des recherches les ciblant ont été lancées. A. Bouacha Des éducatrices spécialisées, une psychologue, une licenciée en lettres arabes et une autre en français assurent l'encadrement. Le suivi psychologique et orthophoniste des enfants au nombre de 10 par classe se fait par des visites chaque semaine avec un rapport mensuel à la DAS. Cette année 2016, 10 classes ont été ouvertes pour les autistes comprenant 6 élèves chacune.Elles se trouvent au niveau de l'école primaire Lakakza et celle de la cité olympique. Une classe pour les sourds-muets et une pour les déficients mentaux viennent d'être rajoutées au niveau de l'école primaire Benarbia. On retrouve une classe pour inadaptés mentaux dans les écoles primaires Benmahdia de Hay El Houria, Ali-Azaz de Hay Bensouna, Ahmed-Bouhena à Chettia, Bendouma-Djillali de Oued Fodda, Frères Menad de Ténès, MhidiAhmed à Marsa. Djenane-Hadi à Ouled Ben Abdelkader, Bouali de Chegga. Concernant les malvoyants, une classe a été ouverte au niveau du centre Radar. On annonce l'ouverture imminente d'une classe de 10 élèves au niveau de la commune de Zeboudja. Selon notre interlocutrice Mme Feknous, 205 enfants ont été intégrés dans le circuit normal. Les directeurs de ces structures font preuve d'une réelle coopération. Ces enfants handicapés suivent un programme spécifique grâce à des ouvrages spéciaux. Les postes budgétaires sont attendus avec impatience pour recruter d'autres spécialistes et augmenter le nombre de classes. Medjdoub Ali De nouvelles classes pour les handicapés CHLEF Cette opération qui se poursuit en 2016 a déjà été initiée lors de la rentrée scolaire 2014-2015 par le DAS, M. Salah Bouabdellah. Selon Mme Feknous en charge du dossier, pendant cette période, 2 classes ont été ouvertes au niveau de l'école primaire Benarbia-Henni, pour les sourds-muets et une classe pour les inadaptés mentaux, suite au décret ministeriel en date du 13 mars 2014. Des eaux usées dans un quartier du centre-ville DRAÂ-BEN-KHEDDA - (TIZI-OUZOU) L’entrée ouest de la cité Fathi (cité des 62 logements) du centre-ville de l’ex-Mirabeau, mitoyenne avec la banque (agence Badr) et de la brigade de la Gendarmerie nationale est en partie noyée par des eaux noirâtre. «Cela fait plus d’une année que cette flaque d’eau mélangée à d’autres matières stagne à la surface de la chaussée. Certains conducteurs, pressés de vaquer à leurs occupations, éclaboussent les piétons qui ignorent véritablement la provenance de ces eaux stagnantes et nauséabondes qui enlaidissent le cadre de vie des habitants de la cité. Cette eau stagnante provient probablement de la rupture d’une canalisation d’AEP ou des eaux usées», selon des habitants de la cité qui se plaignent des désagréments qu’ils endurent depuis plus d’une année sans qu’aucun service ou autorité concernée ne bouge le petit doigt. B. T. Un réseau de faussaires démantelé MÉDÉA Les faits remontent à quelques jours à peine lorsque des citoyens ont prévenu la police de la présence dans leur quartier au centre-ville de Berrouaghia, d’une personne qui prête à suspicion. Les éléments de la 1re Brigade mobile de la police judi- BLIDA ciaire de Berrouaghia (BMPJ) ont aussitôt ouvert une enquête qui a permis l'arrestation d'un premier mis en cause lequel a dénoncé un de ses acolytes. Traqué, ce dernier a finalement été pris dans les filets de la police. Il était, lors de son arrestation, en Démantèlement d’un réseau de vol et de trafic de voitures nationales et étrangères Les éléments de la brigade criminelle de la Sûreté de wilaya de Blida ont présenté, jeudi dernier à la justice, 12 personnes appartenant à un réseau de vol et de trafic de voitures nationales et étrangères. Deux d'entre elles ont été placées sous mandat de dépôt alors les dix autres ont bénéficié de la liberté provisoire. C’est après avoir découvert 36 dossiers de voitures falsifiés et déposés au niveau de la daïra d’El Affroun qu’une enquête a été ouverte. Parmi ces dossiers, il y a ceux qui concernent quatre voitures volées à l’étranger et qui font l’objet de recherches par Interpol. Celles-ci ont été vendues en Algérie avec de faux papiers. Il est à noter que huit véhicules ont pu être récupérés par la police. Il s’agit d’une Audi A5, d’une Audi Q5, d’une Jeep, d’un bus de marque Toyota, d’un camion et d’une voiture de marque BMW entre autres. Les policiers avaient constaté, par ailleurs, que la photo d’une seule personne constituait les dossiers de base pour l’obtention de la carte grise et celui qui délivrait ces cartes n’était autre qu’un fonctionnaire de la daïra d’El Affroun. L’enquête suit son cours. M. B. possession d'une somme d'argent en coupures de 1000 DA falsifiées: un montant de 205.000 DA. Grâce à l'investigation et les informations arrachées aux deux prévenus, le chef de la bande a été épinglé à son tour dans une ville proche de Berrouaghia. Du matériel informatique utilisé pour fabriquer de la fausse monnaie a été récupéré ainsi qu'un lot important de faux billets (1000 et 500 DA), ceci lors de la perquisition de son domicile ordonnée par le procureur de la République près le tribunal de Berrouaghia. Il est à signaler que le montant total de la monnaie contrefaite saisi par les forces de l'ordre, lors de cette cette affaire, est de 97 millions de centimes. Alors que deux membres du gang ont été mis sous les verrous, le troisième a été placé sous contrôle judiciaire pour le chef d'inculpation de constitution d'association de malfaiteurs, spécialisé dans la falsification de la monnaie nationale. M. L. Grande mobilisation des habitants de Moghrar après l’hécatombe AÏN-SEFRA Les habitants de la région de Moghrar, à 50 km au sud de Aïn-Sefra, ont coupé complètement la RN6 à la circulation, sur les hauteurs de Draâ Saâ, avec des pierres et des barricades, durant toute la matinée d’hier, une grande mobilisation sur les lieux où est survenu le sinistre accident de jeudi dernier qui a coûté la vie à 13 personnes. Pour rappel, le grave accident de la route s’est produit suite à une violente collision entre un minibus assurant la liaison Moghrar—AïnSefra—Moghrar et un poids lourd semi-remorque. De ce fait, des cen- taines de citoyens ont protesté avec des écriteaux contre plusieurs parties qui ont provoqué l’accident partant de l’entreprise qui assure le revêtement de la route, comme ils demandent le départ du chef de la daïra de Moghrar et la dissolution de l’APC de Moghrar. Le wali de Naâma qui s’est rendu sur les lieux a, après plusieurs tentatives, pu faire revenir la population au calme et à la sagesse et essayé d’ouvrir un dialogue avec les protestataires. M. Bessaieh a, en effet, laissé entendre que seule l’enquête ouverte à cet effet pourrait déterminer les responsabilités de chacun. Enfin, le calme est revenu en début d’après-midi et la circulation a repris normalement. B. Henine PROTECTION CIVILE DE BEJAÏA 2 131 interventions pour le seul mois de janvier La Direction de la Protection civile de la wilaya de Béjaïa a enregistré, durant le mois de janvier 2016, 2 131 interventions. 1 069 malades et 188 blessés (chutes...) ont été évacués vers les différentes structures sanitaires à travers le territoire de la wilaya. 123 accidents de la circulation engendrant 127 blessés et déplorant malheureusement deux décès ont été signalés par la Protection civile dans son bilan. 54 incendies enregistrés (avec 72 interventions «sorties d’engins»). 12 feux se sont déclarés dans les milieux urbains occasionnant six blessés ou brûlés sauvés par les secouristes de la Protection civile. Une opération pour un effondrement partiel a été signalée aussi dans le même bilan de la Protection civile avec dix autres opérations pour des infiltrations, ou stagnations des eaux pluviales. A. K. Le Soir d’Algérie PENSÉE DE MALEK BENNABI uand Bennabi parle de «spirituel», il ne faut pas en déduire forcément «religieux». Il emploie le terme au sens psychique, psychologique, énergétique. Il conçoit qu’une civilisation puisse se faire et se maintenir sur la base d’une idée non religieuse et d’un ensemble d’idées multiples plutôt que d’une idée unique. Il privilégie le spirituel sur le temporel, l’esprit sur la lettre, mais en donnant à ces termes un sens hautement humaniste : «Une société où les rapports ne sont pas formulés, une société sans loi peut se convenir. Tandis qu’une société sans amour, c’est une société où les rapports sont annulés, une société impossible. Le monde est aujourd’hui écrasé, étouffé par ses lois. Ce qui prime, c’est ce qui affirme le rapport de l’homme avec son Q 33) Bennabi, Contribution ment à mesure que le «âlem» s’éloigne luimême de l’idéal ou de la perfection que la société musulmane veut voir en lui. Combien il y a eu de désillusions tragiques qui ont abouti parfois à de bouleversantes prises de position anti-islamiques parce que l’«idéal» s’était écroulé au fond d’une conscience avec la valeur que celle-ci accordait à tel «âlem» subitement déchu à ses yeux. C’est un aspect épouvantable du drame de la conscience musulmane : celui de la personnalisation» («L’AA»). Si le christianisme a été corrompu par les artifices des prêtres, l'islam a été dévoyé par des fouqaha dévoués au pouvoir, et plus tard par l'exégèse opérée dans la rue et les mosquées par des imams improvisés, des «émirs» surgis du néant et des charlatans Nous avons déjà établi un parallèle entre les idées d’AlKawakibi et celles de Bennabi. Elles ne se recoupent pas toujours. Al-Kawakibi peut être considéré comme le premier réformateur musulman à dénoncer la confusion du religieux et du politique au service du despotisme. prochain dans la réalité, et non ce qui le confirme dans l’ordre théorique. Ce qui prime, c’est l’esprit et non la lettre, le cœur qui crée, qui donne, et non la raison qui calcule, qui soupèse. L’amour, l’esprit, le cœur, le regard intérieur de l’homme, son effort au-dessus de son humanité charnelle, c’est l’ordre spirituel. La loi, la lettre, la raison, le regard extérieur qui juge le prochain, c’est le monde temporel.» (1) On sait qu’il ne comptait pas sur les religions pour édifier l’ensemble afro-asiatique ou le mondialisme. Au moment où il envisageait une civilisation afro-asiatique, il excluait tout critère religieux à sa base. Il parle alors de facteur moral qui doit catalyser la synthèse biohistorique, là où il parlait d’idée religieuse comme catalyseur dans Les conditions de la renaissance (1949). L’Ethos est ici exprimé de façon plus «laïque». Ce qu’il voyait de commun aux peuples afro-asiatiques, c’était un principe idéologique résidant dans leur anticolonialisme. Mais, écrit-il dans L’afro-asiatisme (1956) : «L’afro-asiatisme doit fonder son éthique sur un principe positif qui ne saurait être d’essence religieuse. Il ne saurait s’agir d’une tentative de syncrétisme, mais d’un pacte moral entre l’islam et l’hindouisme pour assumer une même vocation terrestre.» Il prend l’exemple de l’Occident : «A son point de départ, la civilisation occidentale s’était édifiée sur un système éthique chrétien qui lui avait assuré la cohésion et l’élan nécessaire à son essor. Mais son évolution avait, peu à peu, transformé ce fondement idéologique en un système mixte où figurent d’une façon parfaitement cohérente la pensée catholique et la pensée protestante, la libre pensée et la pensée juive. Par conséquent, il n’y a pas lieu de rechercher la cohésion et la cohérence ni dans un principe unique ni dans un syncrétisme religieux.» Bennabi a soutenu le combat des Oulamas algériens pour la séparation du culte et de l’Etat, mais il ne se faisait pas une haute idée des «faqihs» et des dirigeants religieux comme l’imam Yahia du Yémen ou l’ayatollah Kachani qui avait trahi Mossadegh et au sujet duquel il a écrit : «Kachani a été une idée morte, le virus interne qui a détruit l’expérience qui s’était levée un moment à l’horizon du peuple iranien. Il est significatif que Mossadegh n’a pas été finalement vaincu par le colonialisme tel qu’on le désigne habituellement par ce mot — incarné par le plus puissant trust du pétrole — mais par la colonisabilité gesticulant en la personne de Kachani au nom de Dieu» (Le problème des idées, 1971). Il signale la confusion du spirituel et du social dans la personne des «hommes de religion» (c’est le «âlem» qui est l’image de la «vérité islamique») et écrit : «On sent ce qu’il y a de dangereux et d’arbitraire dans cette personnalisation du spirituel qui le dégrade infini- vociférateurs. L'islam a été et reste une très belle réalité. L'islamisme en a fait une triste et dangereuse utopie. Nous avons déjà établi un parallèle entre les idées d’Al-Kawakibi et celles de Bennabi. Elles ne se recoupent pas toujours. Al-Kawakibi peut être considéré comme le premier réformateur musulman à dénoncer la confusion du religieux et du politique au service du despotisme. C’est certainement ce qui lui a valu d’être occulté par l’historiographie arabe. Mort assassiné à l’instigation du sultan ottoman et du khédive égyptien, il a eu le courage de poser ce problème précocement. Il faut dire que Bennabi ne s’est pas intéressé à Al-Kawakibi, comme il s’est intéressé à Mohamed Abdou par exemple. Il le cite dans ses Mémoires en l’évoquant parmi ses lectures de jeunesse ; il parle de lui dans Perspectives algériennes en se référant à l’«œuvre d’un auteur, assez peu connu, Al-Kawakibi, dont le livre, Oum El Koura, circula sous le manteau en Algérie vers 1920. Mais ce n’était qu’une œuvre d’imagination, montée comme le scénario d’une sorte de concile fictif tenu à La Mecque par des savants de tous les pays de l’islam. Mais encore là, le sujet n’est abordé que sous l’angle de la défense de ces pays, sans aucun souci de planification ou de préparation à la planification». Jugement insuffisamment documenté, car un demi-siècle avant Bennabi, Abderrahman Al-Kawakibi semble bien avoir été l’esprit positif qui s’est préoccupé des conditions intellectuelles et politiques à réunir en vue d’une renaissance. Conscient de la responsabilité des oulamas et de la culture traditionnelle dans l’enfermement des esprits, il les avait désignés comme une des principales causes du retard des musulmans et prôné l’émancipation de leur autorité. Faisant intervenir un de ses personnages dans Oum al-Qora, il lui fait dire : «La religion impose au musulman de se conformer sur chaque question à Dieu et non à l’imam, et d’exercer lui-même, le cas échéant, l’effort d’interprétation sans se fier à l’interprétation d’autrui, même s’il est plus compétent que lui.» Al-Kawakibi voyait dans les «religieux» un clergé officiel cautionnant le pouvoir et préconisant l’obéissance totale au despote en échange d’un pouvoir moral inquisitorial sur la société. Bien avant Ali Abderrazik, il a préconisé la séparation du religieux et du politique, soulevant l’ire de son ami Rachid Ridha. Il était pour l’égalité des sujets de l’empire ottoman indépendamment de leur confession, pour un égal accès aux fonctions publiques, pour l’égalité devant l’impôt des ressortissants musulmans et non musulmans, pour l’instruction des filles, la séparation des pouvoirs, et n’hésitait pas à se référer aux auteurs occidentaux dans ses ouvrages. Nasser le considérera plus tard comme le précurseur du nationalisme arabe et de l’union arabe.(2) N’ignorant pas la diversité des écoles juridiques (madhahib) et le clivage entre le sunnisme et le chiisme, Al-Kawakibi a appellé à leur dépassement par le recours au procédé du «talfiq» qui consiste à puiser dans d’autres «madhahib» que celui auquel on se conforme pour élaborer la solution à un problème religieux ou juridique. Pour réduire la dépendance à l’égard de l’autorité des fouqaha et des oulamas, il a proposé la confection de corpus spécifiques à l’usage des masses où seraient recensés les obligations religieuses (wadjib), les pratiques surérogatoires (nafal), les interdictions (haram), et les actes blamâbles (makruh). Il a recommandé également la rédaction de codes pour chaque école juridique dans lesquels seraient établis les pratiques rituelles obligatoires (ibadât), les prescriptions tirées de la Sunna, les traditions surérogatoires, les fautes d’impiété et les péchés capitaux, les péchés véniels et les actes répréhensibles. Pour élever le niveau de compétence des oulamas, il a proposé d’«amener les gouverneurs à traiter les catégories de oulamas de la même manière que les médecins, c’est-à-dire l’impossibilité d’exercer officiellement pour tous ceux qui doivent enseigner, donner des consultations juridiques, prononcer des sermons, et assurer la direction spirituelle des croyants, tant qu’ils ne seront pas passés devant une commission officielle d’examen siégeant dans les grandes villes». Les vingt-trois délégués au Congrès d’«Oum El-Qora» ayant convenu que les causes de la décadence résidaient dans l’ignorance, l’insouciance, la division doctrinale et l’absence de régimes démocratiques fondés sur la «choura» et la distinction entre les actes purement religieux et les questions sociales et politiques, Al-Kawakibi, à travers l’intervention d’un délégué, pose le problème des libertés en ces termes : «Le mal provient de notre manque de liberté… On reconnaît celle-ci au fait que l’homme parle et agit comme il l’entend ; elle comprend aussi la liberté de l’enseignement, la liberté de faire des conférences, d’imprimer, de se livrer à des recherches scientifiques ; elle engendre une justice totale à tel point que l’homme ne craint ni tyran ni oppresseur ; elle apporte aussi la sécurité dans la pratique de la religion et dans les âmes, protège la dignité et l’honneur, sauvegarde la science et ses bienfaits… Elle est le bien le plus cher à l’homme après la vie.» Dimanche 14 février 2016 - PAGE 8 Par Nour-Eddine Boukrouh [email protected] clairs doivent fixer les pouvoirs des fonctionnaires ; la rédaction des lois doit être l’œuvre d’une assemblée élue par la nation…» Le réformateur syrien n’incite pas au renversement de l’Empire ottoman par la force, mais pose trois préalables : premièrement, «la nation qui ne ressent pas unanimement ou dans sa majorité les souffrances du despotisme ne mérite pas la liberté» ; deuxièmement, «le despotisme ne doit pas être combattu avec violence, mais seulement avec clairvoyance et progressivement ; il faut faire avancer la nation dans le domaine de la compréhension et de l’intelligence, ce qui ne peut s’obtenir que par l’instruction» ; troisièmement, «avant de combattre le despotisme, il convient de préparer le régime qui doit le remplacer». Le sultan Abdulmadjid, dit le «Rouge», avait prévu la peine de mort pour quiconque aura concouru à distribuer les livres d’AlKawakibi. Il est vrai que ce dernier, outre ses idées révolutionnaires, estimait que le califat devait être arabe, donc non ottoman. Il n’avait pas hésité non plus à réprouver le massacre des Arméniens. Le problème du cadre institutionnel était secondaire chez Bennabi. Dans Idée d’un Commonwealth islamique, il pose la question de «la forme institutionnelle de la volonté collective du monde musulman» mais ne s’engage pas dans une réponse : «Le problème du khalifat serait à considérer à la lumière des données actuelles du monde musulman. Et peut-être les docteurs de la loi pourraient-ils donner à l’imamat une nouvelle définition tenant compte de la dispersion politique, géographique et ethnique de la A la différence de Malek Bennabi qui a vécu, pensé et écrit dans un pays colonisé, Al-Kawakibi a évolué dans un cadre moral, institutionnel et politique musulman, celui de l’Empire ottoman. Ses écrits s’adressaient aux élites arabo-musulmanes de son époque déjà sensibilisées par le mouvement de la Nahda, et disposant d’une liberté d’expression réelle. Puis il décrit en détail le type de gouvernement que les musulmans doivent se donner s’ils veulent échapper au despotisme et au cadre désuet du califat incarné par le pouvoir ottoman : «Ce gouvernement doit refléter la représentation politique de la nation et non le règne d’un homme et de ses complices ; il ne doit pas disposer à sa guise des droits matériels et moraux de la communauté ; il ne doit pas avoir la mainmise sur les actes et les pensées des citoyens ; ses tâches doivent être fixées par une Constitution ; l’autorité n’appartient pas au gouvernement mais dépend de la nation ; celle-ci ne doit pas une obéissance absolue au gouvernement ; c’est à la nation d’établir les dépenses nécessaires et de fixer les impôts et les ressources ; la nation a le droit de contrôler le gouvernement ; la justice doit être conforme à ce que pensent les juges et non le gouvernement ; le gouvernement ne doit pas se mêler de la religion tant que l’on ne porte pas atteinte à son respect ; des textes Oumma.» Ecrivant ces lignes en 1958 au Caire, tout près d’Al-Azhar dont il était un consultant, il ne pouvait que faire cette concession au rôle des oulamas alors que toute sa philosophie jure contre une telle concession. En tout cas, Bennabi est resté silencieux sur la question du califat en la renvoyant à un congrès islamique du type de celui imaginé par Al-Kawakibi. A la différence de Malek Bennabi qui a vécu, pensé et écrit dans un pays colonisé, Al-Kawakibi a évolué dans un cadre moral, institutionnel et politique musulman, celui de l’Empire ottoman. Ses écrits s’adressaient aux élites arabo-musulmanes de son époque déjà sensibilisées par le mouvement de la Nahda, et disposant d’une liberté d’expression réelle. Lui-même avait eu le loisir de diffuser ses idées dans la presse syrienne et égyptienne dont le fameux Al-Manar de Rachid Ridha. L’objet de ses écrits, comme Bennabi, c’est, selon le titre d’un article qu’il a publié dans la revue Al Moayid en mars 1899, «Les maladies des musulmans et leurs remèdes». Al-Kawakibi et Abderrazik Contribution Le Soir d’Algérie C’est contre le despotisme, érigé en philosophie politique et en organisation sociale dans les pays musulmans depuis Siffin, que s’est élevé Al-Kawakibi : «Le despotisme occidental, s’il vient à disparaître, sera remplacé par un gouvernement qui établira les institutions que les circonstances permettront, tandis que le despotisme oriental, venant à disparaître, sera suivi d’un despotisme encore plus rigide. Il en est ainsi, car les Orientaux n’ont nullement l’habitude de se préoccuper du proche avenir, leur plus grand souci étant axé sur ce qui se passera après la mort.» Le despotisme n’est donc pas seulement un régime politique, mais quelque chose qui allait se muer en psychologie générale, en état d’esprit, en disposition mentale, et ce, par la faute des fouqaha et oulamas qui s’employaient à le légitimer et à le justifier dans leurs livres, leurs prêches et leurs «fetwas». Comparant le système de gouvernement en vigueur dans les Etats islamiques à celui que se sont donné les Occidentaux, Al-Kawakibi écrit : «Ce que le progrès humain a réalisé de plus utile, ce sont les statuts qui composent les constitutions des Etats organisés ; ils considèrent qu’il n’y a aucune force au-dessus de la loi ; ils attribuent le pouvoir législatif à la nation, celle-ci ne pouvant réaliser son unanimité sur une erreur ; ils autorisent les tribunaux à juger le roi et le pauvre sur un pied d’égalité ; ils placent les responsables du gouvernement, appelés à gérer les affaires de la nation, dans une position telle qu’ils ne puissent outrepasser les droits attachés à leurs fonctions ; enfin, ils donnent à la nation la possibilité de surveiller et de contrôler la gestion de son gouvernement...» Bennabi a observé qu’al-Afghani avait une conception sentimentale du panislamisme et lui reprochait de ne pas avoir planifié sa réalisation. Al-Kawakibi, lui, a été le premier à envisager avec précision ce que devait être une union des Etats musulmans, c’est-à-dire une fédération à base d’Etats indépendants et souverains où serait imparti à chaque pays ou groupe de pays un rôle particulier. Il écrit dans Oum al-Qora : «Le Congrès, après une recherche minutieuse et un examen approfondi de la situation et du tempérament de tous les peuples et des circonstances qui les entourent, enfin de leurs aptitudes, a estimé que la péninsule Arabique et ses habitants doivent s’occuper de la politique religieuse… Le soin à apporter à la vie politique et particulièrement aux affaires étrangères doit incomber aux Turcs ; la surveillance vigilante de la vie civile et son organisation, il est bon de les confier aux Egyptiens ; la gestion des affaires militaires doit être placée sous la responsabilité des Afghans, Turkestanais, Kazaniens, Caucasiens à l’est, et des Marocains ainsi que des habitants des principautés d’Ifriqiya à l’ouest ; enfin, la direction de la vie scientifique et économique sera assurée au mieux par les Iraniens, les habitants de l’Asie centrale, les Indiens et les peuples voisins…» (4) Ali Abderrazik, qui a repris certaines idées d’Al-Kawakibi dans son célèbre livre L’islam et les fondements du pouvoir (5), a été condamné d’un trait de plume par Bennabi qui l’accuse péremptoirement de «remettre en question les valeurs et les idées fondamentales de l’islam en contestant la notion de califat». Dans le «PISM» où est mentionnée cette critique, Bennabi renvoie le lecteur au livre de Anouar Abdelmalek (6), ce qui implique qu’il n’a vraisemblablement pas lu Ali Abderrazik dans le texte, mais qu’il s’est fondé sur ce qui a été rapporté sur lui. Ali Abderrazik est né en 1888. Son père était proche de Abdou. Il fréquente l’université du Caire, récemment créée, et est diplômé d’al-Azhar. Il passe deux ans en Angleterre. A partir de 1915, il est juge des tribunaux islamiques. En 1923, l’Egypte devient une monarchie constitutionnelle après un protectorat anglais qui a duré près d’un demi-siècle. En 1924, le califat est aboli en Turquie. Ali Abderrazik approuve la mesure contre l’avis de Rachid Ridha. A partir d’un texte d’Ibn Khaldoun(7), il se lance dans une recherche au terme de laquelle il parvient à la conclusion qu’«aucun des théologiens qui ont prétendu que la proclamation de l’imam (calife) est une obligation religieuse, n’a pu citer un verset du Coran à l’appui de sa thèse. En vérité, s’il se trouvait dans le Livre sacré un seul passage qui puisse faire preuve dans ce sens, les théologiens n’auraient pas hésité à le mettre en relief et à s’étendre en développements à son sujet…» Pour lui, le califat n’est pas une obligation institutionnelle. Ni le Coran ni la Sunna Dimanche 14 février 2016 - PAGE concevable qu’une autorité d’un genre nouveau, n’ayant aucun rapport avec la transmission du message divin et aucun pouvoir sur la religion, apparaisse par la suite : un pouvoir laïque. Etant laïque, la nouvelle autorité ne serait ni plus ni moins qu’une autorité temporelle ou ‘‘politique’’, une autorité du type de celle des gouvernements et des pouvoirs temporels, non une autorité religieuse. En fait, c’est bien ce qui se produisit à l’époque. C’est donc bien un nouvel Etat que les Arabes avaient créé, un Etat arabe et un pouvoir arabe, alors que l’islam est une religion qui s’adresse à l’humanité entière, une religion qui n’est ni arabe ni non arabe… Un Etat arabe, qui a soutenu le pouvoir des Arabes, a servi leurs intérêts et leur a permis de soumettre les contrées de la terre qu’ils ont colonisées et exploitées dans le plein sens de ces termes, tout comme font les peuples puissants qui parviennent au stade de la conquête Longtemps avant que ne sonne l’heure des réformes dans le monde arabe, Ali Abderrazik a eu la lucidité et le courage de désigner les véritables causes du sous-développement des Arabes. Lui-même «âlem », théologien, juge dans un tribunal islamique, il a, on ne sait par quelles voies, réussi à se soustraire au diktat de la culture islamique et à élever son esprit au niveau des solutions qu’aujourd’hui encore les Arabes ne se résolvent pas à envisager. ne l’ont prévu : «Le califat a été de tout temps et est encore une calamité pour l’islam et les musulmans, une source constante de mal et de corruption.» Abderrazik passe en revue les différents aspects de la mission du Prophète et pose une question : était-il un roi ? Il répond : «Le Prophète était uniquement un messager de Dieu, chargé de transmettre un appel purement religieux qui ne perturbait aucune aspiration au pouvoir, un appel en aucun cas assimilable à une campagne visant à constituer un royaume dans le sens attribué généralement à ce terme… Il ne fut ni roi, ni fondateur d’empire, ni encore un prédicateur attelé à l’édification d’un royaume.» Ni Moïse, ni Joseph, ni Jésus ne l’étaient non plus, ajoute-t-il. Comme Mohammed, ils étaient des messagers de Dieu : «Comment alors, si la constitution d’un Etat faisait partie de sa mission, aurait-il pu laisser une telle question dans pareille confusion, au point que les musulmans, se retrouvant dans une totale obscurité, en vinssent rapidement à s’entretuer ? Comment aurait-il pu ne pas évoquer le problème de sa succession à la tête de l’Etat, alors que les détenteurs du pouvoir en tous temps et tous lieux se font un devoir de régler cette question en priorité ? Comment n’aurait-il pas fourni aux musulmans de quoi s’orienter dans pareille situation ? Comment aurait-il pu les abandonner à cette confusion si totale qui s’est emparée d’eux et qui a failli les jeter immédiatement dans le conflit le plus brutal, avant même qu’ils aient pu assurer la levée de son corps ?» Pour lui, la seule caractéristique qui distinguait Mohammed des autres était sa qualité de Prophète. Or, par définition, cette qualité est intransmissible, ne s’hérite pas et n’a pas besoin de successeur (sens du mot «califat»). Il poursuit : «S’il était nécessaire d’instituer une autorité parmi les partisans du Prophète après sa mort, ce devait être une autorité d’un type nouveau, sans rapport avec celle qu’avait le Prophète. Qu’il n’y ait plus de direction religieuse après le Prophète est chose normale et raisonnable à l’évidence ; il est tout aussi 1)Mohammed le saint, op.cité. 2) Cf. Jean Daya : Façl eddin ani-eddawla, Ed. Sourakia House, London 1988, et Saäd Zaghloul Al-Kawakibi : Abderrahman AlKawakibi : as-sira dhatiya, Ed. Bissan, Beyrouth 1998. 3) Cf. N.Tapiero, op.cité. 4) Cf. Norbert Tapiero. 5) Op.cité et de la colonisation.» Ali Abderrazik expose dans son livre une thèse absolument inédite, mais scientifiquement et courageusement conduite. Selon lui, le Prophète n’a pas établi un système de gouvernement : «L’islam est un message de Dieu et non un système de gouvernement, une religion et non un Etat… On chercherait en vain une indication du Coran, implicite ou explicite, qui réconforterait les partisans du caractère politique de la religion islamique. On chercherait tout aussi vainement parmi les hadiths…» Cette thèse coupe l’herbe sous le pied de ceux qui se sont longtemps réfugiés dans la prétention ou l’illusion que le «retour à l’Etat islamique initial» serait la «solution». Il n’y a aucun modèle ! Abderrazik nie que Médine ait été un Etat politique, ce n’était qu’une communauté religieuse : «L’islam est un appel que Dieu a fait parvenir aux hommes pour le bien du monde entier : Orient et Occident, Arabes et non-Arabes, hommes et femmes, riches et pauvres, lettrés et illettrés. Dieu a voulu établir au moyen de cette religion une unité spirituelle qui embrasse l’humanité entière et rassemble toutes les contrées de la terre. L’islam n’a jamais été un appel pour la cause des Arabes ; il n’a jamais été une entité arabe ni une religion arabe… Cette unité arabe qui s’est faite du temps du Prophète n’était pas une unité politique, quel que soit le point de vue d’où on la regarde. Elle ne présentait aucun des aspects caractéristiques des Etats et des gouvernements. Elle ne fut rien d’autre qu’une communauté religieuse purifiée et débarrassée des marques du politique. Une unité dans la foi et la doctrine religieuse, et non une unité étatique réalisée suivant les représentations d’un pouvoir temporel.» L’intelligence et l’audace d’Ali Abderrazik dans le traitement de la question du califat et de l’Etat islamique sont sans précédent et expliquent la répression et le bannissement dont il fut l’objet aussi bien de la part de la monarchie égyptienne que de la hiérarchie religieuse. Le cheikh a démystifié et désacralisé un concept imposé à la pensée et à la culture 6) Cf. Anthologie de la littérature arabe contemporaine, Ed. du Seuil, Paris 1965. 7) «Le pouvoir s’est transformé en royauté, tout en gardant les finalités de l’institution califale en ce qui concerne l’observance de la religion et de ses doctrines et l’action selon la vérité. Le changement avait atteint seulement les motivations qui, de religieuses, sont devenues esprit de corps et contrainte. Il en a été 9 musulmanes par Moawiya et ses successeurs omeyyades, abbassides, ottomans, etc. Il écrit : «On voit donc que ce titre de calife ainsi que les circonstances qui ont accompagné son usage ont été parmi les causes de l’erreur qui s’est propagée dans la masse des musulmans, les conduisant à prendre le califat pour une fonction religieuse et à accorder à celui qui prend le pouvoir le rang occupé par le Prophète lui-même… Il était de l’intérêt des rois de diffuser pareille illusion dans le peuple en vue d’utiliser la religion comme moyen de défense de leurs trônes et de répression de leurs opposants. Ils ont œuvré sans répit dans ce sens par de multiples voies jusqu’à inculquer la croyance que l’obéissance aux dirigeants équivaut à l’obéissance à Dieu, et la révolte contre eux est la révolte contre Dieu… Ils ne se sont pas contentés de ce résultat… Ils ont fait du roi le représentant de Dieu sur terre et son ombre auprès de Ses créatures… Le système du califat a été par la suite annexé aux études religieuses, placé ainsi au même rang que les articles de la foi, étudié par les musulmans en même temps que les attributs de Dieu, puis enseigné de la même façon que la profession de foi islamique. Tel est le crime des rois et le résultat de leur domination despotique : au nom de la religion, ils ont égaré les musulmans, dissimulé à leurs yeux les voies de la vérité, fait obstacle à la lumière de la connaissance. Au nom de la religion également, ils se sont approprié les musulmans, les ont avilis et leur ont interdit de réfléchir sur les questions relevant de la politique. Au nom de la religion, ils les ont bernés et ont créé toutes sortes d’obstacles devant l’activité intellectuelle, au point de les empêcher d’avoir quelque système de référence que ce soit, en dehors de la religion, même dans les matières strictement administratives… Tout cela a tué les forces vives de la recherche et de l’activité intellectuelle parmi les musulmans. Ceux-ci ont été atteints de paralysie en matière de réflexion politique et de recherche sur le système du califat et les califes… En vérité, cette institution que les musulmans ont convenu d’appeler califat est entièrement étrangère à leur religion, tout comme les honneurs, la puissance, les attraits et l’intimidation dont elle a été entourée.» Longtemps avant que ne sonne l’heure des réformes dans le monde arabe, Ali Abderrazik a eu la lucidité et le courage de désigner les véritables causes du sous-développement des Arabes. Lui-même «âlem », théologien, juge dans un tribunal islamique, il a, on ne sait par quelles voies, réussi à se soustraire au diktat de la culture islamique et à élever son esprit au niveau des solutions qu’aujourd’hui encore les Arabes ne se résolvent pas à envisager. Courageux au-delà de l’imaginable, il conclut son livre sur cette exhortation : «Aucun principe religieux n’interdit aux musulmans de concurrencer les autres nations dans toutes les sciences sociales et politiques. Rien ne leur interdit de détruire ce système désuet qui les a avilis et les a endormis sous sa poigne. Rien ne les empêche d’édifier leur Etat et leur système de gouvernement sur la base des dernières créations de la raison humaine et sur la base des systèmes dont la solidité a été prouvée, ceux que l’expérience des nations a désignés comme étant parmi les meilleurs.» Ali Abderrazik n’a pas prôné la laïcité comme le pense Bennabi, mais a voulu démontrer que la séparation du religieux et du politique était inscrite dans les finalités du Coran. Dimanche prochain : PENSÉE DE MALEK BENNABI : 34) Bennabi et C.G. Jung ainsi sous les règnes de Moawiya, Marwan et son fils Abdelmalik, parmi les Omeyyades, puis durant la première phase du règne des Abbassides, jusqu’à Haroun Al-Rachid… Par la suite, les finalités de l’institution califale ont été perdues de vue et il n’en est resté que le nom. Le pouvoir est devenu une royauté pure ; libre cours a été laissé à l’usage de la contrainte et à la recherche de plaisirs…» (Al-Muqaddima). Khaled Nezzar, les raisons de la colère Le Soir d’Algérie Contribution Dimanche 14 février 2016 - PAGE 10 1re partie haled Nezzar est de nouveau à la viendront des témoins rameutés par le média «une». Hélas ? Oui, assurément ! On en question : «Le voilà Nezzar. Nous l’avons aurait aimé voir cet homme, retiré des ligoté. Affûtez vos couteaux !» affaires de l’Etat depuis plus de deux décenNezzar a-t-il voulu, en la date-anniversaire nies, vivre en paix le reste de son âge. Cela de l’interruption du processus électoral de jann’est pas le cas. Cela ne peut pas être le cas. vier 1992, dire à ceux qui ne savent rien et qui Le général à la retraite Khaled Nezzar, prétendent juger, à ceux qui feignent d’avoir poursuivi en Suisse, depuis octobre 2011, oublié et à ceux qui édictent que la décennie pour «crimes de guerre» perpétrés, selon ses 1990 sera un trou noir qui ne devra laisser accusateurs, à l’occasion des évènements passer aucune lumière, que l’intégrisme est qui se sont déroulés en Algérie au cours de la toujours là, qu’il n’a pas désarmé et qu’il avandécennie 1990, a connu une carrière militaire ce ? A-t-il voulu démontrer que le silence ne et politique riche en péripéties. Après avoir sert ni la paix ni l’Histoire ? L’interdit l’aurait combattu dans les rangs de l’ALN, il assure, donc acculé à l’exercice difficile des explical’indépendance du pays conquise, de nom- tions et des éclairages dans le plus hostile des breux commandements dans l’ANP. En cadres ? Ou bien savait-il le retour imminent 1987, il est à la tête des forces terrestres. Le de certains anciens responsables, le carquois 16 novembre 1988, il est nommé chef d’état- plein de flèches aux pointes trempées dans le major. Le 25 juin 1990, il devient ministre de fiel d’un long exil ? Les conséquences prévila Défense. Il exerce ces hautes responsabili- sibles de cette tentative de communication, du tés au moment où l’Algérie est dans une zone fait de la démarche orientée des interviewers de grandes turbulences. du scandale et du scoop à tout prix, ont mis le Celui qui s’est trouvé un jour, sans qu’il l’ait général Nezzar dans un engrenage qui le cherché, au mauvais moment et au mauvais conduit à des révélations en cascade qui susendroit, mais qui a su faire face pour empê- citent — c’était prévisible — un véritable tir de cher la roue de l’Histoire de tourner à l’envers, barrage. focalise sur sa personne des haines tenaces. Nezzar a-t-il voulu suggérer en désignant Plus que tous les autres chefs militaires de l’index certaines parties, qu’on a voulu algériens, Khaled Nezzar demeure, aux yeux «essuyer le couteau » sur sa vareuse et, des intégristes, le principal responsable de qu’ayant été laissé seul face à la meute, il est l’arrêt du processus électoral de 1992 qui a en droit de se défendre et de nommer chacun mis fin à leur espoir de faire de l’Algérie une par ses œuvres ? république théocratique et celui qui, le preNul ne peut denier au général Nezzar le mier, a organisé la contre-offensive que l’ar- droit de s’exprimer et de dire ses vérités, mée a menée contre leurs phalanges armées. disent ceux qui ne lui veulent que du bien. Un Une fois leur parti dissous, leurs chefs dis- de ses proches résume ainsi le sentiment persés par la prison ou l’exil, l’exaltation de général de ceux qui ont été surpris par sa leurs partisans retombée, le zèle de leurs prestation chez le média des Frères musulsympathisants refroidis, d’anciens affidés du mans : «Nezzar doit se souvenir des grands FIS, dont les compagnons salafo-djihadistes services qu’il a rendus à son pays et qui lui ont massacré par dizaines de milliers leurs font obligation, sur certaines questions sencoreligionnaires, dévasté le potentiel écono- sibles, de retenue et de réserve». mique de leur pays et porté atteinte à son D’autres ajoutent : «L’officier qui, sans renom, continueront à le cibler par des cam- aura historique, sans socle partisan, au pagnes de diffamation répandues par tous les moment des périls, alors que les clercs trahismoyens de la communication à leur portée ou saient et que les notables politiques vendaient par des plaintes à répétition portées devant leur âme à la criée, a su garder à l’esprit une des juridictions étrangères. idée simple : «la mission du soldat est la Beaucoup estiment que si l’ancien ministre défense de son peuple» et a agi courageusede la Défense avait respecté la loi non écrite ment selon cette conviction, cet homme risque du système -la grisaille atone de la retraite - de devenir banalement commun et d’altérer la sa stature se serait estompée en silhouette et belle image de marque qu’il a conquise de il n’aurait pas attiré autant d’inimitiés. Le haute lutte et à laquelle beaucoup d’Algériens «mauvais» exemple qu’il a donné en quittant souscrivent : l’autorité morale. Le pays qui lui le pouvoir de son plein gré, doit tant est toujours dans Dans l’affaire suisse, l’œil du cyclone. Il exige ses prises de position publiques souvent à contre- l’analyse hâtive de com- de tous ceux qui ont contricourant du discours officiel, bué à sa sauvegarde de ses sentences lapidaires mentateurs friands de rester à la hauteur de ce concernant certains qu’ils ont fait». hommes politiques expli- raccourcis : «les déboires Pour l’Histoire et pour quent la tentative de suisses de Nezzar pro- la vérité, le général Nezzar dévoiement, par la rhéton’a pas été laissé seul viennent d’Alger» ne dans l’épreuve que lui a rique et le mensonge, de la démarche salvatrice qui un ministère résiste pas à l’examen. imposée fut la sienne. public suisse à mille lieues L’accuser malgré l’évides réalités algériennes. Nezzar, malgré son dence des faits et les Des Algériens se sont franc-parler, souvent mobilisés. De grands noms démentis répétés de l’ancien président de la Répudérangeant, reste un de la société civile fidèles blique d’avoir perpétré un à leurs idéaux et à leurs coup d’ Etat, oublier sciemprincipes ont signé des symbole. ment dans quel contexte pétitions. Pas uniquement politique et sécuritaire a eu lieu l’interruption pour Nezzar, mais parce que indignés que des du processus électoral, jeter la suspicion sur juges étrangers, qui ne savent rien de la trala sincérité de son engagement dans la guerre gédie que nous avons vécue, s’arrogent le de Libération (les mémoires de Bendjedid ou droit d’interpeller de hautes personnalités et plus récemment les déclarations d’un ancien de les interroger sur des questions de polichef de gouvernement), tenter d’étouffer sa tique intérieure qui n’ont rien à voir avec les voix par des injonctions comminatoires, «tai- actes qu’ils prétendent leur reprocher (voir sez-vous, général !», déconsidérer par des l’interrogatoire du général Nezzar paru dans la analyses spécieuses son combat pour presse en octobre 2011). En colère de découdéfendre l’honneur de l’armée de son pays, a vrir que leur pays ne pèse plus grand-chose facilité les cabales médiatiques et judiciaires sur la scène internationale et qu’il n’a plus la dont il est régulièrement l’objet. densité qui faisait naguère sa force et impoLa dernière en date des opérations de lyn- sait le respect à ses partenaires, des compachage s’est développée à la suite de son inter- gnons de la guerre de Libération ou de l’ANP vention sur le plateau d’une télévision privée. lui ont fait barrage de leur corps. Des fidèles Il a prêté le flanc et offert l’occasion, diront de toujours sont restés à ses côtés sans céder certains. Sans doute n’ont-ils pas tort. Filmé à la lassitude ou au doute. sous un angle défavorable, pris en «sandwiLes plus hautes autorités du pays, ch» par de piètres questionneurs, il verra conscientes des arrière-plans de la cabale, s’ouvrir contre lui un procès à charge où inter- ont agi avec rapidité, détermination et vigueur K dès le début de l’affaire. La poursuite de la Par Mohamed Makhdari procédure ne fait pas perdre leur sang-froid paix et la réconciliation nationale n’avait pas à ces hautes autorités qui estiment que le rôle changé les choses en Algérie. traditionnel de la Suisse - le rapprochement La plupart des intervenants algériens dans des extrêmes et le concours à la paix dans le le dossier reconnaissent cependant que les monde - finira par prévaloir et s’illustrer, en ce politiques suisses n’ont plus la partie belle. Ils qui concerne l’Algérie, par la reconnaissance de ses efforts pour ramener la paix chez elle ont en face d’eux le puissant lobby des droits de l’Homme, l’opinion publique, la législation grâce à la politique de réconciliation nationale de leur pays et la règle incontournable de la initiée par le président de la République et approuvée par référendum par le peuple algé- séparation des pouvoirs. La procédure ouverte contre Nezzar arrive rien. Les Suisses finiront, tôt ou tard, par se au moment où Amnesty International, Human Rights Watch : MERS, la Déclaration de déterminer aux côtés de l’immense majorité du peuple algérien qui a voté pour la paix et Berne, le Conseil suisse pour la paix, Trial non pas aux côtés de ceux qui, mus par le (Association suisse contre l’impunité) et l’ONG féministe pour la paix, entre autres, ressentiment, ou par d’autres raisons, la réunis au moment de l’éclosion des «prinrejettent en engageant des procédures ou en temps arabes», demandent un soutien actif et recourant aux attentats terroristes. crédible au changement dans les pays arabes La Suisse peut-elle envisager de devenir le théâtre d’affrontement entre islamistes et et exigent que «la Suisse doit également proleurs adversaires, encourageant ainsi les poser son soutien pour la mise en place d’institutions démocratiques et respectueuses de extrémistes à aller plus loin encore ? l’Etat de droit, pour la réforme de l’appareil Les autorités algériennes optent pour la répressif ainsi que pour l’investigation et la patience et les explications sanction des droits dans un climat serein, et pour l’approfondissement La dernière en date des humains... Enfin la Suisse de la coopération dans opérations de lynchage doit également contribuer plus activement à sanctiontous les domaines avec la s’est développée à la ner, sur la base du droit Suisse, confiantes que les international, les crimes réalités algériennes (et du suite de son intervention contre l’humanité…» Tout monde) finiront par s’impoest dit. ser aux amis suisses. Elles sur le plateau d’une Ces acteurs puissants ordonnent la mise en sourtélévision privée. Il a et déterminés ont su atteler dine du tintamarre qui a suivi l’interpellation du prêté le flanc et offert à leur charrette militante des juges volontaristes général Nezzar en attendant que l’excitation retoml’occasion, diront cer- forts de la séparation des pouvoirs, qui auront là l’ocbe. Tout le monde s’y attel- tains. Sans doute n’ont- casion de tenir la dragée haute aux diplomates. lera. A commencer par le ils pas tort. L’arrêt du 25 juillet 2012 général Nezzar qui mettra de la Cour des Plaintes de tout son poids dans la balance pour convaincre les membres de la «Fondation la Confédération qui autorise les poursuites contre l’ancien ministre de la Défense amène pour la Mémoire de la Terre» de renoncer à leur projet d’exhumer des cartons, où il atten- ce dernier à participer à l’instruction. Les conséquences pénales et le discrédit dait une sortie au grand jour, le noir et lourd dossier de la «Compagnie Genevoise» qui a moral qui auraient découlé d’une dérobade appliqué dans les concessions octroyées par auraient été immaîtrisables. Nezzar, qui ne supporte pas d’être traité de Napoléon III (20 000 hectares) le 26 août 1853 dans le canton de Sétif, avec une «criminel de guerre», est convaincu que le MPC helvétique va s’en tenir strictement aux rigueur et une précision suisses, l’infâme code faits allégués et qu’il demandera aux plaide l’indigénat qui a réduit à l’esclavage et à la gnants d’en apporter les preuves. Il n’a, à ce famine des dizaines de milliers d’Algériens. C’est sur l’intervention de Ali Haroun, ami moment, aucune raison de douter de l’imparde longue date de Nezzar, que les attaques tialité de la juge qui l’a interrogé. Ayant condamné la torture quand il était dans la presse contre la Suisse cesseront. en charge de responsabilités et donné des Lorsqu’un journal algérien écrira: «l’Algérie instructions pour en poursuivre les auteurs sera moins solidaire quand un citoyen suisse en mal de dépaysement s’égarera dans le avérés, il a estimé que le MPC suisse ne tarderait pas à comprendre ce que cachent les désert», le chef du gouvernement, appliquant dénonciations qui lui ont valu son interpellale principe de précaution, instruit les services de sécurité de redoubler de vigilance pour tion : un podium médiatique et la caution de la protéger les citoyens suisses présents ou de justice d’un pays démocratique aux thèses du passage en Algérie. Les incroyables FIS. Il est convaincu, et les autorités algéoutrances de Kadafi, lorsque son fils a été riennes également, que dès que la raison interpelé à Genève, pour des faits de brutali- politique – l’arrêt du processus électoral - va tés, ne feront pas école en Algérie. Nezzar, percer sous les allégations de ses prétendus s’il devait participer à l’instruction, le ferait crimes de guerre, les choses n’iront pas plus loin. dans un climat serein et apaisé. Pour lui, ce qu’il n’a pas pu faire entendre Dans l’affaire suisse, l’analyse hâtive de commentateurs friands de raccourcis : «les à Paris en 2002, lorsqu’il est allé confondre un déboires suisses de Nezzar proviennent d’Al- des diffamateurs de l’ANP parce que la presse ger» ne résiste pas à l’examen. Nezzar, mal- algérienne a fait une lecture étriquée de l’acgré son franc-parler, souvent dérangeant, tion qu’il a intentée et que l’écho médiatique reste un symbole. Ne pas le défendre, c’est international a été étouffé par les sponsors de raviver les espoirs d’un FIS dissous officielle- ses vis-à-vis, peut-être, au fond, que cette ment mais dont l’idéologie reste présente sur procédure en Suisse n’est pas une mauvaise le terrain, c’est rompre dangereusement les chose si elle devait produire, par un effort pédagogique patient, l’effet inverse de celui grands équilibres de la société algérienne dont Abdelaziz Bouteflika s’est proclamé espéré par l’enseigne «Trial et frères». La fameuse phrase de Monsieur Philip garant. Grant, le président de Trial : «Le vent des printemps arabes a soufflé à Genève», au lenPonce Pilate est-il suisse ? demain de son interpellation, a sonné fort à Les autorités politiques fédérales suisses, Alger. bien que désolées, se disent dans l’impossibiA en croire monsieur Grant, un procès lité d’intervenir pour arrêter la machine judicontre Nezzar aurait un effet déclencheur, ciaire. serait un percuteur, une sorte d’étincelle alluSurprenante réponse. On veut bien tenir mant le cordon bickford vers le baril de un pays en amitié, commercer avec lui, y poudre algérien. La théorie des dominos… domicilier une ambassade et ignorer que A suivre cette présence, cette amitié et cette coopéraM.M.. tion auraient été difficiles si la charte pour la TOUT SAVOIR Dimanche 14 février 2016 - Page 11 PRÉPARATION DE LA SEMAINE Boisson pour perdre du poids sans efforts Voici une recette simple et naturelle, qui s’avère très efficace pour perdre du poids et prévenir les ballonnements excessifs. De nombreuses personnes ont pu témoigner de son efficacité. Ingrédients : • 1 tasse d’eau bouillante • 1 cuillère à café de cumin en poudre • ¼ de cuillère à soupe de cannelle • Quelques zestes de citron • ½ cuillère à café de gingembre • 1 cuillère à café de miel Préparation : Mélangez le cumin à l’eau bouillante. Remuez bien, puis ajoutez les zestes de citron et la cannelle. Ajoutez le gingembre puis le miel. La boisson est prête à la consommation. Buvez ce mélange tous les matins à jeun durant 3 à 4 semaines pour profiter des vertus antioxydantes et purifiantes des ingrédients qui la composent. LE SAVIEZ-VOUS... ? La peau de banane et la peau humaine ont une enzyme en commun : la tyrosinase, dont le niveau de présence donne des indices sur le stade de la maladie. C’est le constat d’une étude de l’Ecole polytechnique de Lausanne qui a permis de concevoir un nouvel outil de diagnostic. Maladie de Crohn : cette vitamine peut soulager les symptômes Des chercheurs ont découvert le rôle de la vitamine D pour réduire les inflammations de l'intestin causées par la maladie de Crohn. Une supplémentation en vitamine D pourrait en effet avoir un rôle important dans le traitement de la maladie car elle permettrait de réduire le dysfonctionnement de la barrière intestinale. De précédentes études avaient déjà démontré un lien de cause à effet bénéfique, mais les chercheurs ont voulu en savoir davantage sur son mécanisme d'action sur la barrière intestinale. Ils ont pour cela observé des modifications au niveau de sa perméabilité et de la concentration de peptides antimicrobiens qu'elle contient. CONSEIL UTILE Buvez un 1 verre d’eau avant de vous coucher, cela évite un accident vasculaire cérébral ou cardiaque. Publicité sur les plantes médicinales E-mail : [email protected] - Page animée par Fadila DH. Et si vous les affrontiez naturellement ? LES MAUX DE L’HIVER Que ce soit par une apparition subite du soleil certains jours, ou simplement le fait de passer de la chaleur de votre maison ou lieu de travail au froid de l’extérieur, passer du chaud au froid est souvent ce qui nous fait attraper un virus plus facilement. Pour éviter que ces virus ne nous affectent trop, ou pour s’en guérir plus rapidement, on peut avoir recours aux plantes. En infusions, en inhalations, ou en sirops, certaines plantes comme le thym, la menthe poivrée et bien d’autres sont reconnues pour leur efficacité contre les maladies d’hiver telles que la toux, rhume, bronchite ou la grippe. Voici d'abord les conseils très personnels d'un Nobel de médecine pour ne pas vous enrhumer. Ils sont à la portée de tous : • Se protéger des refroidissements (les cache-cols ou cache-nez sont très efficaces), • Humidifier l'air de façon à ce que les muqueuses ne s'assèchent pas, • Saliver autant que l'on peut (le citron est tout indiqué) • Se gargariser la gorge avec de l'eau chaude • Respirer par le nez (surtout pas par la bouche). Souvenons-nous également que la première arme efficace à notre disposition contre les affections hivernales reste le vaccin. Enfin soyons particulièrement prudents lorsqu'il s'agit de soigner les jeunes enfants. Par ailleurs, nous vous rappelons qu’il existe des solutions pour dire stop aux maux d’hiver le plus vite possible. Pour mieux vous guider dans votre choix, nous avons sélectionné, ci-dessous, pour vous, les solutions naturelles qui nous semblent être les plus efficaces, tout simplement car de nombreuses personnes les ont testées. TouxKid est une solution naturelle agissant efficacement pour soulager la toux chez les nourrissons à partir d’un an et les enfants. Ses propriétés antiinflammatoires, antiallergiques et bronchodilatatrices favorisent la décongestion des muqueuses, facilitant ainsi la respiration. TouxKid contient du miel dont l’efficacité est reconnue pour soulager la toux nocturne, lui donnant aussi un goût agréable apprécié par les enfants. PhyBaby est une association de plantes agissant en synergie pour stimuler et augmenter l’immunité et la résistance de bébé face aux agressions externes. 100% naturel, il protè- La cannelle contre l’acné et l’eczéma La cannelle associée au miel, appliquée en masque sur la peau favorise la disparition des boutons d'acné. Etalez le miel additionné d’un peu de cannelle sur la peau. Gardez un quart d’heure puis rincez votre visage ou les zones touchées par l’eczéma. Elles aident à réguler la tension artérielle Grâce à leur apport significatif en potassium, les mangues peuvent améliorer la fonction et l’efficience des muscles et du rythme cardiaque. Ce minéral est essentiel pour une pression sanguine régulée et équilibrée. De plus, la mangue apporte du magnésium, un autre minéral qui favorise la santé du cœur. Il empêche de se gratter ! Fini les rougeurs et les démangeaisons ! L'eau de tilleul est une préparation qui possède des vertus sédatives et antiprurigineuses. En clair, elle réduit les inflammations et soulage les démangeaisons de la peau, y compris celles du cuir chevelu. Se procurer une préparation pharmaceutique d'eau de tilleul et masser les endroits irrités deux fois par jour. Sexsomnie : la sexualite somnambule En matière de sexualité, passer à l’acte en dormant est un trouble du sommeil bien éloigné du comportement fantasmé. Dans ce somnambulisme bien particulier appelé sexsomnie, la violence est souvent au rendez-vous et, dans les cas extrêmes, plonge le couple dans un enfer quotidien. Dans la sexsomnie, la caractéristique majeure est que la personne sexomniaque est endormie, avec une conscience moindre. Cela peut aboutir à des violences ge le système respiratoire, renforce le système digestif et stimule l’appétit. PhyBaby ne cause aucun effet secondaire ou indésirable. Bronchonet est un sirop à base de plantes indiquées dans le traitement symptomatique de la toux (toux sèche, toux asthmatique, toux allergique, toux du fumeur) spécialement sélectionnées pour leur triple action : anti-inflammatoire, antiallergique et bronchodilatatrice. Existe aussi sans sucre, il convient ainsi aux diabétiques et aux personnes suivant un régime hypocalorique. SACHEZ QUE... En plus de réduire le taux de sucre dans le sang et le risque de diabète, l’orge (échaïr) diminue l’appétit et les risques de maladies cardiovasculaires. Selon les scientifiques de l’Université de Lund en Suède, l’effet bénéfique vient d’un mélange de certaines fibres alimentaires trouvées dans l’orge. sexuelles nocturnes (assaut du partenaire, pénétration ou tentatives de pénétration violentes…). Dans cet état de sommeil, ces personnes sont amenées à leur insu à avoir des comportements violents sur le conjoint, qu’elles n’auraient jamais eu éveillées. Ce dernier a beau se débattre, protester, le sexomniaque est difficile à réveiller. La confusion est augmentée si la personne a consommé de l’alcool, avec dans ces cas-là, des conséquences médico-légales plus fréquentes … Très efficace pour stimuler la mémoire ! Le romarin (iklil) aiderait donc à se souvenir des tâches quotidiennes. Idéal pour les personnes atteintes de troubles de la mémoire ! En outre, selon une étude publiée dans l’International Journal of Neuroscience, le romarin augmente la vigilance et accroît la précision. En infusion, ajoutez 3 feuilles de romarin séchées à 150 ml d’eau bouillante. Laissez reposer pendant 10 minutes. Vous pouvez en boire jusqu’à 3 tasses par jour. Le thé c'est aussi bon contre les fractures Selon une étude scientifique le thé permettrait de lutter efficacement contre l'ostéoporose. Cette maladie qui touche en grande majorité les femmes ménopausées altère la qualité des os et conduit à une multiplication des fractures. On conseillait jusqu'à présent aux femmes ayant atteint la cinquantaine de consommer beaucoup de calcium, voilà qu'on pourrait aussi les enjoindre à céder au rituel du Tea Time. Boutons dans le dos Pour nettoyer son dos préparez une lotion à la rose et à l'orange en mélangeant 1/3 d'eau de rose avec 1/3 de jus d'une orange et 1/3 d’eau minérale. Cette lotion ne se garde qu’un jour au réfrigérateur. Le poireau : à mettre dans votre assiette Si le poireau est depuis fort longtemps le «légume national» du Pays de Galle, c'est grâce aux Romains qui l'apportèrent dans leurs bagages lors de leur conquête de la Grande-Bretagne. Le poireau fait partie, à cause de la conjonction des fibres, des carotènes et de la vitamine C antioxydants, des légumes protecteurs contre certains cancers. Une tisane de cet aliment peut doubler votre vie intime Contre une baisse de vie intime, une tisane de cet aliment miracle peut s’avérer efficace pour accroître le désir. Verser 2 cuillères à café de racines de gingembre en poudre dans une tasse. Ajouter de l’eau bouillante et laisser infuser 10 minutes. Boire une infusion par jour. Sports Le Soir d’Algérie Après son départ du MCA, Mustapha Biskri ne rate pas une occasion pour tirer à boulets rouges sur le club qui lui a fait un nom. Sur tous les supports médias (télé, radio et presse écrite), Biskri, se fait une joie d’étaler le linge sale sur la place publique ciblant les Betrouni, Hadj Ahmed et des joueurs. Sollicité par le CA du MCA, pour prendre les rênes du staff technique, après la mise à l’écart d'Ighil Meziane, Mustapha Biskri a refusé carrément cette mission sous prétexte qu’Ighil était son entraîneur en chef et qu’il devait se solidariser avec lui dès lors que le club l’a remercié. Pourtant, le jour de sa nomination, Mustapha Biskri avait contesté énergiquement tout en critiquant la presse de lui attribuer le statut d’adjoint : «Je suis coentraîneur avec Meziane Ighil et non coach adjoint. C’est ce qui a été convenu entre nous lorsqu’il m’a sollicité pour me proposer de le rejoindre au sein du staff technique du Mouloudia. On décide de tout, entre nous, en toute concertation», disait Biskri à la presse. Mustapha Biskri avait ainsi esquivé l’offre mouloudéenne à un moment où le MCA avait le plus besoin de ses enfants, préférant fermer son téléphone et annoncer son refus par voie de presse. Là aussi, Biskri avait déclaré lors de son arrivée en novembre dernier qu’il ne refusera jamais un appel du MCA. «Il n'y avait même pas à réfléchir pour prendre cette décision. Je ne peux refuser un appel de mon club qui semble dans une impasse», a-t-il avancé. Pour la précision, Biskri a rejoint Ighil en quittant précipitamment le NAHD où il était royalement payé. Voulant maquiller son échec, Ighil comptait énormément sur lui, Biskri allait «essuyer» le couteau en chargeant Artur Jorge d’avoir mal préparé l’équipe. Biskri avait le temps de refaire la préparation physique de son groupe pendant la trêve observée dans le championnat. Le stage bloqué organisé à Aïn Bénian, où tous les moyens de préparation et de récupération ont été mis à la disposition de l’équipe drivée par le duo Ighil-Biskri, devait offrir une nouvelle vie aux Vert et Rouge. Et pourtant, ni les résultats, encore moins les prestations n’ont suivi. Biskri aurait pu tout simplement continuer à soutenir le MCA, son club de cœur, ou se taire à jamais. A. Andaloussi ANCIEN JOUEUR DU RCK ET DU MCA Djilali Aït Chegou accompagné à sa dernière demeure L'ancien joueur du RC Kouba et du MC Alger dans les années 1970 et 1980, Djilali Aït Chegou, décédé vendredi soir à l'âge de 67 ans des suites d'une longue maladie, a été enterré hier après la prière du Dohr au cimetière de Garidi (Kouba, Alger). Une foule nombreuse a accompagné le défunt à sa dernière demeure, notamment la famille koubéenne et mouloudéenne. Né le 14 mai 1949 à Kouba, Djilali Aït Chegou avait porté à quatre reprises le maillot de l'équipe nationale entre les années 1971 et 1973. Connu pour son fair-play exemplaire et son impeccable lecture du jeu sur le terrain, Djilali Aït Chegou a accompli sa carrière dans toutes les catégories du RC Kouba avant d’opter pour le MC Alger à la faveur de la réforme sportive de 1977. Durant les années 1990, il a entraîné plusieurs clubs de divisions inférieures. FOOTBALL 12 «La confiance rétablie, le groupe se métamorphosera» LOTFI AMROUCHE (ENTRAÎNEUR PAR INTÉRIM DU MC ALGER) : l Lotfi Amrouche qui assure l’intérim à la barre technique du MCA a honoré convenablement son contrat. La direction d’Achour Betrouni ne s’en plaint pas d’avoir confié les destinées de l’équipe première à cet enfant du club. Le résultat probant obtenu à Oran a permis à l’ancien défenseur du Mouloudia d’Alger de mieux cerner le groupe qu’il dirige. Le Soir d’Algérie : Votre équipe a tenu bon face à une équipe asémiste menacée par la relégation. Etes-vous satisfait de ce nul ? Lotfi Amrouche : Compte tenu des perturbations et autre instabilité qu’a connues le club, je suis amplement satisfait du résultat. J’ai tout fait pour éviter la défaite. Il est vrai que pendant la première mi-temps, on avait subi le jeu. En seconde période, l'équipe s’est nettement ressaisie. Après deux séances d’entraînement et un match officiel, quel est votre constat sur le groupe ? Le groupe recèle en son sein beaucoup de potentialités. Enormément de talent. Il suffit juste que les joueurs soient confortés moralement. Sur ce plan-là, les joueurs souffrent énormément. Je ne vous apprendrais rien en vous disant qu’un joueur de football, c’est 50% de talent et le reste c’est le mental. Donc, ma priorité, c’est de boos- ter le moral de mes joueurs, car une fois ce groupe libéré, il fera des merveilles. Sur le plan footballistique, le contenu de la prestation de l’équipe demeure très faible, avec un jeu disloqué sans aucun fond. Pensez-vous pouvoir améliorer cet aspect à court terme ? Une fois la confiance rétablie, le groupe se métamorphosera. Je sollicite, à cet effet, l’aide du public pour qu’il apporte ses encouragements et son soutien à son équipe. Nous sommes toujours en course pour une place au podium et nous sommes engagés en coupe. Le peuple du Mouloudia ne doit pas oublier cela. Nous avons noté l’absence de Gourmi de votre dispositif face à l’ASMO. S’agit-il d’une mise à l’écart, suite à ses dernières prestations, ou est-ce un simple choix tactique ? Gourmi est un bon joueur et dont l’équipe a besoin. Je m’esti- Photos : DR Biskri, ou l’art de se renier ! PARLONS-EN Dimanche 14 février 2016 - PAGE me heureux d’avoir un tel joueur dans mon groupe. Son absence sur le terrain lors de cette L’ÉQUIPE S’EST DÉPLACÉE À ORAN SANS LE MÉDECIN EN CHEF Où est passé le Dr Abdelouahab ? Le Dr Fouad Abdelouahab, médecin de l’équipe première du MCA, a brillé par son absence sur le banc des réservistes lors du déplacement à Oran, vendredi, pour affronter les Asémistes. Une source au sein de la direction des Vert et Rouge avancera que celui-ci «n’est pas autorisé à faire les déplacements». Pour autant, une autre version assure que «c’est la première fois que le médecin de l’équipe seniors n’accompagne pas la délégation». Il semble bien qu’une mise à l’écart se prépare pour ce toubib dont le rôle serait «significatif» dans le scandale du joueur Merzougui, suspendu pour 4 ans pour consommation d’une substance dopante. Affaire à suivre. A. A. Fergani, «déçu», s'attend à un grand chantier l Le nouvel entraîneur de la JSM Béjaïa, Ali Fergani, s'est dit hier «déçu» par la prestation de ses joueurs vendredi lors de la défaite concédée à domicile face au MC Saïda (1-0), dans le cadre de la 20e journée du championnat de Ligue 2 Mobilis de football. «Franchement, j'étais très déçu par la prestation de mes joueurs. Pour moi, il s'agit d'un match à mettre aux oubliettes. Hormis le gardien de but (ndlr, Kacem) tout le monde est passé à côté de la plaque», a affirmé à l'APS Fergani. «Au vu de ce que j'ai constaté, je vais avoir du pain sur la planche. Un grand chantier m'attend avec la JSMB. Mon premier souci est de permettre à l'équipe de réapprendre à gagner et cela passera par un grand travail psychologique», a ajouté Fergani, informant de la tenue d'un stage de six jours à Alger à partir d’aujourd’hui. JSM BÉJAÏA Evoquant l'objectif qui lui a été assigné par la direction de la JSMB, Fergani estime que le plus important «dans l'immédiat» est d'engranger le «maximum de points». «Je n'ai aucune pression de la part des dirigeants, d'autant que l'accession sera très difficile à réaliser. Je suis ici pour monter une équipe capable de jouer les premiers rôles la saison prochaine», a souligné Fergani. Sanction financière pour tous les joueurs, hormis Kacem Après la 3e défaite consécutive de la JSM Béjaïa à domicile depuis le début de la phase retour, la direction du club béjaoui a décidé de sanctionner financièrement tous ceux qui ont pris part à la dernière défaite face au MC Saïda, à part le gardien de but, Kacem. «Suite à la réunion tenue après la rencontre Ouled El-Houma à Béchar 4e ÉDITION DE LA COUPE D’ALGÉRIE INTERQUARTIERS Afin de préparer le coup d’envoi de la 4e édition de la Coupe d’Algérie interquartiers de football, une délégation de l’association Ouled El-Houma conduite par M. Abderrahmane Bergui se rendra prochainement à Béchar. Dédiée aux jeunes non structurés, cette manifestation placée sous le thème «Non à la violence», rendra hommage à feu Abderrahmane Soukhane, ancien joueur de l’équipe du FLN des années 1958-1962. Le coup d’envoi de cette Coupe d’Algérie sera donné officiellement à la fin du mois de février par le directeur de la jeunesse et des sports de la wilaya de Béchar. Durant son séjour, M. Bergui organisera des manifestations sportives au profit des détenus au sein de l’établissement pénitentiaire de Béchar et ce, dans le cadre de ses activités en milieu carcéral. confrontation d’Oran n’est seulement qu’un choix tactique. Propos recueillis par A. A. qui avait mis aux prises la JSM Béjaïa au MC Saïda et qui a vu notre équipe s’incliner sur le score d’un but à zéro, entre les dirigeants et les membres du staff technique, il a été décidé d’une sanction financière à l’encontre des joueurs qui ont pris part à la rencontre sauf le gardien de but, a indiqué la JSMB dans son communiqué. Dorénavant, la direction de la JSM Béjaïa met en garde l’ensemble des joueurs que tout manquement d’efforts sur ou en dehors du terrain sera sanctionné par un renvoi pur et simple du club. Par ailleurs, la direction rappelle que le joueur Atek Abdelhak est exclu du groupe et ne prendra pas part au stage qu’effectuera le club à Alger et que cette décision est irrévocable.» Ainsi, pour sa première rencontre à la tête de la barre technique de la JSMB, Ali Fergani n’aura pas réussi à provoquer le déclic tant attendu depuis le début de l’année 2016. La JSMB reste sur cinq matchs sans victoire soit 3 défaites et deux matchs nuls. Après 20 journées, les Rouge et Vert occupent la 7 e place avec 28 points, soit à 10 longueurs du leader et à 8 points du 3 e au classement. Depuis le début de la saison, trois entraîneurs se sont succédé à la barre technique à savoir Amine Ghimouz, Saïd Hammouche et Ali Fergani qui vient d’embarquer. Ah. A. Et si Zaâbia était là ? MC ORAN Le MC Oran est passé à côté d’un succès vendredi après-midi au stade du 20Août d’Alger face au CR Belouizdad. Les Oranais auront des regrets pour le reste de la saison pour avoir raté les 3 points de la rencontre qui étaient largement à leur portée. Et pour cause, les Hamraoua ont mené au score (0-2) pendant toute la première mi-temps avant que le Chabab n’égalise en seconde période. Pour les Oranais, si l’attaquant libyen et meilleur buteur du championnat, Zaâbia, sanctionné par son entraîneur, était présent sur le terrain, le MCO aurait largement remporté le duel. Renseignement pris, Si Zaâbia n’a pas été aligné face au CRB, c’est à cause de son arrivée tardive jeudi matin à l’heure du rendez-vous pour le départ pour Alger. Le Libyen a dû prendre le vol dans la soirée pour rejoindre ses camarades à Alger alors que toute la délégation oranaise avait rallié la capitale par route. Zaâbia, qui espérait prendre sa place au sein du Onze rentrant des Hamraoua, n’a même pas été convoqué dans les 18. Le staff technique, Fouad Bouali, qui ne badine pas avec la discipline, a ainsi sanctionné son meilleur attaquant, et ce n'était pas de gaieté de cœur, mais surtout pour donner l’exemple à tout le groupe. Une mesure qualifiée de courageuse, vu le poids de l'international libyen au sein de l'équipe ! Ah. A. Sports Le Soir d’Algérie Résultats USM Blida-RC Arbaâ USM El-Harrach-DRB Tadjenanet RC Relizane-JS Kabylie CR Belouizdad-MC Oran ASM Oran-MC Alger USM Alger-CS Constantine JS Saoura-NA Hussein-Dey MO Béjaïa-ES Sétif Classement 1 – USM Alger 2 – CR Belouizdad 3 – MO Béjaïa - – DRB Tadjenanet 5 – JS Saoura 6 – MC Alger 7 – USM El-Harrach 8 – MC Oran 9 – JS Kabylie - – NA Hussein-Dey - – ES Sétif 12 – CS Constantine 13 – USM Blida 14 – RC Relizane 15 – ASM Oran 16 – RC Arbaâ Pts 42 32 31 31 30 29 28 26 25 25 25 24 23 22 18 10 1-1 1-1 1-0 2-2 0-0 1-1 4-0 0-0 J 20 20 20 20 20 20 20 20 20 20 20 20 20 20 20 20 Prochaine journée (21e) Mardi 23 février à 16h A Béjaïa (stade Unité maghrébine) : MOBUSM Alger Vendredi 26 février A Alger (stade du 5-Juillet) : MC AlgerUSM El-Harrach à 18h (huis clos) A Sétif (stade du 8-Mai-1945) : ESS-JS Saoura à 16h Samedi 27 février à 16h A Oran (stade Ahmed-Zabana) : MCO-RC Relizane (huis clos) A l’Arbaâ (stade Ismaïl-Makhloufi) : RCAASM Oran A Alger (stade du 20-Août-1955) : NA Hussein-Dey-USM Blida A Tizi-Ouzou (stade du 1er-Novembre) : JS Kabylie-DRB Tadjenanet A Constantine (stade Hamlaoui) : CSCCR Belouizdad (huis clos) PUBLICITÉ FOOTBALL 13 Les Canaris chutent, El-Harrach piégé, Blida se complique la tâche ! 20e JOURNÉE LIGUE 1 MOBILIS Statu quo l Les Canaris ont trébuché sur le terrain du RC Relizane samedi après-midi (1-0) lors de la 20e journée de la Ligue 1 Mobilis alors que la rencontre USMH-DRBT, comme au match aller n’a pas connu de vainqueur au moment où l’USM Blida se complique la tâche en concédant un match nul à domicile à l’occasion de son derby face au RCA. MEILLEUR BUTEUR RC Relizane – JS Kabylie 1-0 Les Canaris ont trébuché sur le terrain du Rapid. Ils ont résisté jusqu’à la 27’ avant d’encaisser le premier but sur penalty transformé par Tiaiba, le buteur-maison. Le même joueur a d’ailleurs raté un autre penalty au début de la seconde période, détourné par Doukha. Les camarades de Diawara, qui espéraient rééditer le coup de Constantine et enchaîner avec une 2e victoire consécutive, se sont heurtés à une solide équipe du RCR qui les a d’ailleurs éliminés des 32 es de finale de la Coupe d’Algérie. En dépit des tentatives de Rahal et consorts, les capés de MohChérif Hannachi ont buté sur une équipe de Relizane bien organisée en défense. Photo : DR LIGUE 1 MOBILIS (20e JOURNÉE) Dimanche 14 février 2016 - PAGE USM El-Harrach – DRB Tadjenanet 1-1 retour. La lourde défaite concédée lors de la 19e journée face au voisin husseindéen (3-0) semble porter un coup au moral des joueurs qui n’ont encore pas réussi à se ressaisir. Les Harrachis ont eu chaud samedi après-midi. Menés au score dès les premières minutes de la rencontre, les camarades de Bouguèche ont sué avant de revenir à la marque grâce au but inscrit par Boughidah. C’est le premier match à domicile des Jaune et Noir en cette phase La Mitidja n’a pas connu de vainqueur à l’issue du derby qui a mis aux prises l’USM Blida au RC Arbaâ et qui s’est soldé par le partage des points. Un match nul qui n’arrange aucune formation si se donner une lueur d’espoir à la USM Blida - RC Arbaâ 1-1 formation de l’Arbaâ virtuellement reléguée en Ligue 2 Mobilis. Mathématiquement, l’équipe d’Ezzerga peut toujours espérer. A dix journées de la fin du championnat, il reste encore 30 points en jeu… L’USMB, qui n’est qu’à un petit point du 3e relégable, doit se mordre les doigts d’avoir laissé filer deux points d’autant plus que les gars de la ville des Roses auront un déplacement difficile lors de la 21e journée face au NA Hussein-Dey. Ahmed Ammour Mohamed Zaâbia, l’attaquant du MC Oran se maintient à la tête du classement des meilleurs buteurs du championnat de la Ligue 1 Mobilis en dépit de sa nonconvocation pour le dernier match qu’a disputé son équipe face au CRB. Avec 10 réalisations, l’international libyen devance toujours le Burkinabé de la JS Kabylie Banou Diawara (9 buts). Le seul changement au classement des meilleurs buteurs à l’issue de la 20e journée est celui de Tiaiba du RC Relizane qui a inscrit son 7e but de la saison face à la JSK. L’attaquant relizanais, qui rejoint ainsi Benyettou, Feham et Benyahia, a raté l’occasion d’inscrire un doublé après avoir raté le second penalty face à Doukha. Classement 10 buts : Zaâbia (MC Oran). 9 buts : Diawara (JS Kabylie). 8 buts : Guessan (RC Arbaâ), Manucho (RC Relizane), Gasmi (NA Hussein Dey). 7 buts : Tiaiba (RC Relizane), Benyettou (ex-ES Sétif), Feham (CR Belouizdad), Benyahia (MC Oran). 6 buts : Merzougui (MC Alger), Boulaouidet (JS Kabylie), Seguer (USM Alger), Sayoud (DRB Tadjenannet). Ah. A. Sports Le Soir d’Algérie Brahimi passeur décisif Le FC Porto, vainqueur vendredi soir sur le terrain de Benfica (2-1), a conforté sa troisième place au classement du championnat portugais de football, au moment où le milieu international algérien Yacine Brahimi a été l'auteur d'une passe décisive, en ouverture de la 22e journée. Benfica a ouvert le score par l'entremise de Mitroglu (18') avant que Porto ne remette les pendules à l'heure dix minutes plus tard par l'entremise de Herrera. En seconde période, Brahimi a distillé une offrande à l'attaquant camerounais Vincent Aboubakar, qui a permis à Porto de l'emporter au stade de la Luz. Avec 49 points, Porto n'est désormais qu'à trois longueurs des coleaders Sporting Lisbonne et Benfica qui comptent chacun 52 points, mais avec un match en moins pour le Sporting. L'équipe de l'attaquant international algérien Islam Slimani pourrait prendre seul le fauteuil de leader à l'occasion du déplacement hier samedi (19h30 algérienne) sur le terrain de Nacional Madeira, où évolue le défenseur international algérien Hicham Belkaroui. Brahimi, auteur de 4 buts, est le quatrième meilleur buteur algérien évoluant en Europe après Slimani (16 buts), Mahrez (14 buts) et Hanni (10 buts). SPORTING GIJON ACCROCHÉ PAR RAYO VALLECANO Aït Athmane gagne du galon Le milieu de terrain algérien du Sporting Gijon Rachid Aït Athmane a enchaîné vendredi soir sa quatrième titularisation de suite en championnat d'Espagne de football lors du match nul concédé à domicile face au Rayo Vallecano (2-2) en ouverture de la 24e journée. Le joueur âgé de 23 ans semble gagner sa place de titulaire dans le dispositif de l'entraîneur Abelardo Fernandez. Son nouveau statut de titulaire l'a galvanisé, comme l'attestent ses bonnes prestations ces derniers matchs, estiment les observateurs. L'ascension de l'ancien élément de l'équipe réserve du RC Lens (Ligue 2-France), qui a écopé de son premier carton en dix apparitions, a toute la latitude de voir ses ambitions à la hausse, lui qui comptabilise désormais 566 minutes en Liga. Aït Athmane qui devait prendre part avec la sélection algérienne des moins de 23 ans (U23) à la dernière Coupe d'Afrique des nations CAN-2015 disputée au Sénégal (28 novembre-12 décembre) est un candidat potentiel pour rejoindre l'équipe A dirigée par Christian Gourcuff. En attendant d'atterrir chez les Verts, le natif de Bobigny (banlieue de Paris) espère faire partie de l'effectif de la sélection olympique en vue des Jeux olympiques JO2016 de Rio de Janeiro (5-21 août). Toutefois, la participation d'Aït Athmane au rendez-vous brésilien est tributaire de l'accord de son club. FOOTBALL 14 Les Crabes pour une grande première LIGUE DES CHAMPIONS D’AFRIQUE (MATCH ALLER DU TOUR PRÉLIMINAIRE), CET APRÈS-MIDI (16H) À OBUASI : ASHANTI GOLD SC – MO BÉJAÏA l Le MO Béjaïa, qui se met à l’heure africaine à l’occasion du match aller du tour préliminaire de la Ligue des champions d’Afrique face à l’Ashanti Gold SC, espère réussir sa première sortie continentale. Détenteurs de la dernière Coupe d’Algérie et vice-champions d’Algérie en titre, les Crabes se sont déplacés au Ghana avec un moral d’acier. Les camarades du portier Rahmani, qui était encore incertain jusqu’à hier après-midi, ont effectué le premier galop africain dans l’après-midi de vendredi. Les capés du coach Amrani se sont entraînés hier à l’heure du match avec des exercices techno-tactiques. Khadir et Boukria, absents face à l’ESS en match avancé de la 20e journée du championnat de la Ligue 1 Mobilis pour cause de blessures, ont effectué quelques exercices avec le reste du groupe. Amrani espère que les deux défenseurs sont aptes pour la rencontre d’aujourd’hui. Domiciliés à l'hôtel Golden Tulipe de la ville d’Obuasi, située au sud du Ghana, les coéquipiers de Sidibé rêvent d’un exploit en terre ghanéenne avant le match retour prévu le 28 du mois au stade de l’Unité maghrébine. «On est conscients de la tâche qui nous attend ici au Ghana. On va se donner à fond pour honorer notre première sortie africaine, a déclaré Hamzaoui, l’attaquant des Crabes. On doit répondre présents sur le terrain. Il y a peutêtre des paramètres qui peuvent Photos : DR LE FC PORTO S’IMPOSE, À LISBONNE, FACE AU BENFICA Dimanche 14 février 2016 - PAGE être contre nous comme la fatigue du voyage et le changement de climat, mais on est déterminés pour réussir dans cette prestigieuse compétition». Et pour avoir une idée sur leur adversaire du jour, le staff technique et les joueurs ont visionné une vidéo de l’Ashanti Gold. Amrani a tenté de décortiquer le jeu des Ghanéens. «Je n'ai aucune idée sur cette équipe (Ashanti Gold). Nous avons visionné quelques matchs qui nous ont été transmis par l'ambassade d'Algérie à Accra. Le plus important est d'éviter de perdre, en attendant la seconde manche chez nous», a affirmé Abdelkader Amrani. L’humidité et la chaleur, l’autre adversaire En plus de l’adversaire du jour, les joueurs du MOB devront faire face à la chaleur suffocante du Ghana qui dépasse les 35°C la journée en plus du taux de l’humidité très élevé. Ce qui devrait contraindre les joueurs à puiser dans leurs réserves d’énergie pour faire face aux aléas du climat d’autant plus que c’est leur première expérience. «Nous allons jouer dans des conditions extrêmement difficiles avec un thermomètre qui pourra atteindre les 38 degrés, donc il faudrait être costaud sur tous les plans pour tenir le coup», a poursuivi le coach béjaoui. «Il est vrai que nous sommes fatigués, après avoir effectué un long voyage avant d'arriver au Ghana, mais on va jouer à fond. Certes, la partie sera difficile pour les deux formations du moment qu'aucune équipe ne connaît l'autre. De notre HANDBALL côté, nous allons faire de notre mieux pour honorer convenablement le football algérien en essayant de réaliser un bon résultat», a déclaré Mohamed Ndoye qui devrait être aligné en attaque. Même constat chez Bentayeb, l’autre attaquant béjaoui qui affirme qu’«il faut se donner à fond pour livrer un excellent match au Ghana et faire de notre mieux pour revenir avec un bon résultat qui nous permettra de se qualifier au match retour». La CAF a désigné un trio arbitral burkinabé à savoir Jean Ouattara, Max Philippo Toe et Drissa Modeste Sessouma pour cette confrontation qui se déroulera, pour rappel à 16h, heure algérienne, au stade Len Clay Sports Stadium d’Obuasi d’une capacité de 30 000 places. Ahmed Ammour Le GSP s’élance, la GSB s’effrite DIVISION EXCELLENCE MESSIEURS (10e JOURNÉE) l Le statu quo préside toujours au sommet de la division excellence messieurs qui a bouclé vendredi sa dixième étape. Un round pour rien dans la mesure où le trio de tête, le GSP, le CRBB et le CRBBA en l’occurrence, n’a pas raté l’opportunité d’engranger les deux points mis en jeu devant respectivement Chelghoum Laïd, Mila et Boufarik. Ce qui, à deux journées du terme de la première phase du championnat, laisse le chemin libre aux pétroliers pour décrocher le symbolique titre de champion de l’aller. Les joueurs de Zeguilli qui ont tenu à témoigner leur compassion avec leur camarade Abdelmalek Slahdji, attristé par le décès de son père (une minute de silence a été observée avant le début de la confrontation GSP- CCL), n’ont pas trop forcé pour avoir raison de l’équipe de Chelghoum Laïd dont la seule volonté n’a pas suffi pour freiner Zamoum et compagnie. C’est vrai que la marge de cinq buts (32-27) peut prêter à équivoque, il est tout aussi vrai que les poulains de Zeguilli ont négocié ces débats à leur guise, sans jamais douter. Cette impression a également déteint sur l’explication du CRB Baraki devant le CRB Mila. Les camarades de Daoud n’ont à aucun moment senti l’adversité des Milleviens mis en infériorité numérique à plusieurs reprises. Avec 6 buts d’écart, les hommes de Bechkour assureront un succès logique et sans bavure. Cet écart de six réalisations a sanctionné le rendez-vous CRBBAGSB durant lequel les Bordjiens ont fait le travail durant le premier half. La surprise du jour est l’œuvre du MC Saïda qui est allé ramener la victoire de Aïn Touta où rien ne va depuis la trêve. L’équipe de la paire DahmaniBoutaleb qui avait tenu tête aux pétroliers, mardi passé, en ne s’inclinant que par un but d’écart, a réussi l’inespéré déclic face à un ensemble de l’ESAT qui enchaîne les contre-performances. C’est le cas de le dire aussi pour les gars du MC Oran qui ont essuyé la correctionnelle à l’occasion de leur déplacement à Ouargla. Une défaite qui envoie les Mouloudéens à la 13e place devant la GS Boufarik. Le Widad Aïn Beida de Ouargla qui a surpris le Sept d’El-Oued sort la tête de l’eau et partage la 11e place avec les Saïdis. Il est bon de signaler que cette dixième levée, qui n’a connu qu’une victoire à l’extérieur (celle du MCS ramenée de Résultats GS Pétroliers-C Chelghoum Laïd CRB Baraki-CRB Mila CR Bordj Bou-Arréridj-GS Boufarik JSE Skikda-MB Tadjenanet IC Ouargla-MC Oran ES Aïn Touta-MC Saïda WAB Ouargla-O. El Oued 32-27 26-20 21-15 27-20 37-21 22-24 25-22 Aïn Touta) a vu treize des 14 pensionnaires de la division excellence inscrire 20 buts et plus. Seule la GSB n’a pas atteint cette fatidique barre des 20 buts. Les Boufarikois ont fait pire que lors de la dernière journée où, à domicile contre le dauphin du CRB Baraki, ils avaient inscrit 18 buts. Ce n’est pas une surprise pour l’actuelle lanterne rouge du championnat qui affiche des statistiques «effroyables» en la matière : 253 buts encaissés contre 191 marqués (-62). M. B. Classement 1. GS Pétroliers 2. CRB Baraki 3. CR Bordj Bou-Arréridj 4. JSE Skikda - IC Ouargla 6. C Chelghoum Laïd 7. O. El-Oued 8. ES Aïn Touta 9. CRB Mila 10. MB Tadjenanet 11. MC Saïda - WAB Ouargla 13. MC Oran 14. GS Boufarik Pts 18 16 15 14 14 11 10 9 8 7 6 6 5 2 J 10 10 10 10 10 10 10 10 10 10 10 10 10 10 Culture Le Soir d’Algérie Imagine Par Kader Bakou Let it be chantée par John Lennon aurait-elle connu le même succès ? All you need is love chantée par Paul McCartney aurait-elle eu un aussi énorme succès ? Ces deux chansons des Beatles sont signées Lennon/ McCartney, le mythique duo du mythique groupe anglais. Un jour, peut-être, grâce à un appareil synthétiseur de voix, on pourrait écouter une version de Hey Jude avec Lennon au lead vocal et une version de Come togheter avec Macca au lead vocal. Pourquoi ne pas essayer ? K. B. [email protected] [email protected] Un rêve d'un monde de paix, d'amour et de tolérance ENTRETIEN AVEC LINA DORAN Lina Doran, née à Oran, a grandi dans le Calvados, à Caen, en France. «La Gitane» a aussi fait des escales, artistiques et autres, à Almeria et à Londres. La jeune auteure, compositrice, interprète, fille d’un écrivain et d’une poétesse mélomanes, a fait de sa double culture une richesse qu’on retrouve dans ses chansons. Deux ans après la sortie de son single Almeria, son premier album intitulé La Gitane est dans les bacs. Il est riche de dix titres dont A Gibraltar, Ya Gata Lebhar et Une nuit à Oran. Par ailleurs, sa reprise très jazzy de Thriller de Michael Jackson est magnifique. Lina Doran nous parle de son album et de la musique, un art qu’elle a rencontré le jour où elle est née. Le Soir d’Algérie : Lina, toujours d'Oran ? Lina Doran : Éternellement d'Oran ! Je serai en Algérie pendant le mois de février pour y présenter mon album La Gitane, alors forcément j'irai voir ma famille et mes proches à Oran qui me manquent beaucoup. Vous venez de participer à un hommage à Ahmed Wahbi... Ahmed Wahbi est un maître, c'est l'un des artistes qui m'a donné envie d’écrire mes propres chansons. Alors quand son fils, Abdallah Wahbi, a UNESCO Bernard Dadié, lauréat du prix «Jaime Torres Bodet» écrivain ivoirien Bernard Dadié, qui a récemment fêté ses 100 ans, a reçu jeudi à Abidjan le premier prix «Jaime Torres Bodet» décerné par l'Unesco qui récompense l'ensemble de l'œuvre de ce «pionnier et géant de la littérature africaine», selon Irina Bokova, la directrice de l'Unesco. Créé à l'initiative du docteur José Narras Roblès, recteur de l'Université nationale autonome du Mexique (Unam), ce prix «Jaime Torres Bodet» (membre fondateur de l'institution dont il fut le directeur de 1948 à 1952) sera décerné tous les deux ans et est destiné à récompenser «les efforts de la personne, du groupe de personnes ou de l'institution internationale qui a contribué au développement de la connaissance et du savoir, à travers l'art, l'enseignement et la recherche en sciences sociales». «Nous célébrons aujourd'hui plus que l'hommage à un grand intellectuel, car ce prix est aussi un hommage à la vivacité de la culture de la Côte d'Ivoire et de l'Afrique», a écrit Irina Bokova, directrice générale de l'Unesco, dans un message lu lors d'une cérémonie au Palais de la culture d'Abidjan. Pour Mme Bokova, «cette cérémonie est un moment de L' SALLE IBN KHALDOUN (ALGER- CENTRE) Vendredi 26 février à 16h : Concert de Hamidou. GALERIE D’ART SIRIUS (139, BD KRIM-BELKACEM, TÉLEMLY, ALGER) Jusqu’à la fin du mois de février : Exposition de peinture «Sirocco» de l’artiste Valentina Ghanem Pavlovskaya. GALERIE D'ART DU CENTRE COMMERCIAL & DE LOISIRS DE BAB EZZOUAR (ALGER) Dimanche 14 février de 9h à 18h : 15 joie, de reconnaissance et de célébration de la grandeur de l'Afrique et ses belles et riches cultures, et aussi une invite à l'action pour un monde meilleur où le dialogue des cultures est le socle de la paix et de la coexistence pacifique». «Ecrire est, pour moi, un désir d'écarter les ténèbres, un désir d'ouvrir à chacun des fenêtres sur le monde», a commenté l'écrivain d'une voix monocorde et tremblante, avant que son fils ne prenne la relève pour poursuivre son discours de remerciements. Le ministre ivoirien de la Culture et de la Francophonie, Maurice Bandaman, a salué de son côté M. Dadié, «père des lettres ivoiriennes» et «militant en quête de lumière pour la fraternité des peuples, mais aussi un homme opposé au reniement de soi». M. Bandaman a rappelé que les œuvres de l'écrivain «sont enseignées dans les universités et grandes écoles d'Afrique et d'ailleurs». M. Dadié a été sélectionné parmi des candidatures provenant de 20 pays, selon l'Unesco. L'écrivain centenaire a été notamment reçu deux fois le Grand Prix littéraire d'Afrique noire avec Patron de New York (1965) et La ville où nul ne meurt (1968). Expo-vente de brocante et d'artisanat. EXPACE ESPAGNE (10, RUE ALI- AZIL, ALGER) Jusqu’au 3 mars : Exposition collective «Art Propos » avec les artistes Abdeljalil Machou, Mejda Benchaâbane, Djamel Talbi, Mohamed Boucetta, Athmane Allalou, Ali Grib et Selma Dahman. AÏDA GALLERY (VILLA 132, HEY EL-BINA, DELY IBRAHIM, ALGER) Jusqu’au 28 février : Exposition collective par les artistes Zineb Boukhalfa-Messani, Samia Boumerdassi et Meriem Kezouit. Vernissage le 13 février à 15h, avec assisté à mon concert au Centre culturel algérien le 30 octobre dernier, il est venu me voir après le show et m'a simplement dit que ma voix l'avait séduit. Il m'a tout naturellement demandé si je voulais chanter la chanson mythique Wahran Wahran et bien d'autres en hommage à son père. C'est sans hésiter que je lui ai dit oui. C'est un honneur pour moi d'interpréter ses chansons qui ont bercé mon enfance. Lors du concert en hommage à Ahmed Wahbi, la salle du Centre culturel algérien était pleine à craquer, l'ambiance était magnifique. Pourquoi Almeria, c'est parce que cette ville espagnole n'est pas très loin d'Oran ? J'ai écrit Almeria lors de mon voyage en Andalousie et je tenais absolument à ce que cette chanson fasse partie de mon album La Gitane. L'histoire de cette ville à l’époque médiévale m'a marquée : des habitants de cultures différentes, de religions différentes vivaient en harmonie. Il arrivait que les musulmans, les chrétiens et les juifs partagent un même lieu de culte, ce qui aujourd'hui est malheureusement impossible. Voilà pourquoi je chante Almeria, c'est le rêve d'un monde de paix, d'amour et de tolérance. Un rêve qui j’espère (re)deviendra réalité. D'Oran à Caen en passant par Almeria, la mer est toujours présente... Je passe tellement de temps audessus de la mer, dans un avion, de Paris à Alger ou d’Oran à Caen que je ne m'en rend compte que maintenant, avec votre question... Il est vrai que la mer revient dans la moitié des chansons de mon album La Gitane ! Même s'il s'agit d'une chanson d'amour comme Almeria ou une chanson en hommage aux réfugiés comme ParisDamas. Oui, c'est vrai la mer est toujours là ! L'exil, dit-on, est toujours dur. Même pour une «gitane» ? Cette vie de «gitane» est une vie riche en émotions, et c'est à double un récital de poésie de Samia Boumerdassi. COMPLEXE CULTUREL ABDELWAHAB- SALIM (CHENOUA, TIPASA) Dimanche 14 février de 8h30 à 18h30 : Exposition d’arts plastiques de l’artiste Irki Mahamed. GALERIE DES ATELIERS BOUFFÉE D’ART (RÉSIDENCE SAHRAOUI, LES DEUX BASSINS, BEN-AKNOUN, ALGER) Jusqu’au 3 mars : Exposition-vente collective par les artistes Hssicen Saâdi, Youcef Hafid, Mohamed Laraba, Djanet Dahel, Mimi ElMokhfi et Sofiane Dey. tranchant ! Il y a la joie d'arriver et la tristesse de partir. Il y a les rires, le partage, l'émotion, la découverte mais aussi le déchirement du départ. Malgré tout, je pense que je préfère ça à une vie monotone, sans surprises. J'aime les soirées de retrouvailles en famille jusqu’à l'aube, j'aime découvrir de nouveaux paysages, j'aime découvrir d'autres civilisations, apprendre d'autres langues, m'émerveiller devant de nouvelles musiques et puis j'ai des amis partout dans le monde ! C'est dur mais ça vaut le coup ! Les voyages forment-ils la jeunesse, dans le domaine de la musique ? Oui, les voyages sont pour moi la meilleure école (sans négliger son diplôme bien sûr ! ). En voyageant, on rencontre tellement de nouvelles choses : la langue, les traditions, la nourriture et bien sûr la musique. J'ai eu cette chance de voyager pendant mes études en langues étrangères, et à chaque voyage j'ai vécu une expérience musicale différente. J'ai chanté du jazz à East Village au cœur de New York, de la chanson française à Paris... Ces expériences viennent en plus d'une enfance bercée par Faïrouz, Oum Keltoum... chansons que ma mère aime beaucoup, elle qui a d'ailleurs une voix magnifique. Elle me disait que, petite, lorsque je pleurais, le seul moyen de me faire taire était de me mettre de la musique ! Alors je m'endormais paisiblement.. Photo : DR LE COUP DE BILL’ART DU SOIR Dimanche 14 février 2016 - PAGE Vous avez aussi chanté le gospel... Oui, quand j’ai vécu un an à Londres, une amie m'a demandé si je voulais rejoindre la chorale de gospel dont elle faisait partie. J'avais déjà eu une petite expérience dans le gospel, lorsque j'étais au lycée Lotfi, alors j'ai accepté sans hésitation. J'ai beaucoup aimé, c'est un style de musique qui véhicule beaucoup d’émotion et c'est aussi un excellent exercice vocal car c'est un travail de groupe. Il y a un véritable esprit d'équipe car toutes les voix doivent être en harmonie, c'est de là que naît la magie. Lina Doran, bientôt en tournée algérienne ? Je passerai quelque temps en Algérie durant le mois de février puisque j'ai été invitée sur plusieurs plateaux TV et émissions pour présenter mon album La Gitane. J'ai également été invitée à Paris et en Espagne, pour des concerts et des émissions. Je prendrai aussi le temps de retourner dans mon studio où mon deuxième album est déjà en cours, avec plein de nouvelles surprises au programme ! J'ai eu aussi des propositions pour jouer des rôles dans des films. Et puis il y aura ensuite les concerts et festivals d'été... Ma valise est toujours prête, la musique c'est une aventure extraordinaire ! Entretien réalisé par Kader B. VENTE-DÉDICACE AREZKI METREF dédicacera ses ouvrages : dimanche 14 février de 17h à 18h "La traversée du somnambule» (Koukou Editions) et «Le jour où Mme Carmel sortit son revolver» (Dalimen) au 22ème Maghreb des Livres. Hôtel de Ville de Paris. 3, rue de Lobau - Paris 4ème (métro : Hôtel de ville). GALERIE BAYA DU PALAIS DE LA CULTURE MOUFDI-ZAKARIA (KOUBA, ALGER) Jusqu’au 27 février : Exposition collective d’arts plastiques «Diaf Baya», avec les artistes Jaoudet Gassouma, Amel Benghezala, Smaïl Ouchen et Hammouche Noureddine. GALERIE D’ARTS ASSELAHHOCINE (ALGER-CENTRE) Jusqu’au 18 février : Exposition de peinture par l’artiste Abderrahmane Bekhti. GALERIE D’ART DAR EL KENZ (LOT BOUCHAOUI 2, N° 325, CHÉRAGA, ALGER) Jusqu’au 20 février : Exposition des artistes Youcef Hafid, Mourad Belmekki, Ahmad Mebarki, Adlane Samet et Djamel Talbi, à l’occasion du 20e anniversaire de la galerie. La galerie est ouverte du dimanche au jeudi de 8h30 à 17h30 et les vendredi et samedi de 11h à 17h30. MUSÉE PUBLIC NATIONAL DE L’ENLUMINURE, DE LA MINIATURE ET DE LA CALLIGRAPHIE (PALAIS MUSTAPHA-PACHA, BASSECASBAH, ALGER) Jusqu’au 26 mars : Exposition «Le maître et ses disciples» en hommage à Mostefa Ben Debbagh. Monde 16 Le monde est entré dans une nouvelle guerre froide Le Soir d’Algérie Le Premier ministre russe, Dmitri Medvedev, a dressé samedi un constat sombre des relations russo-occidentales, minées par la crise en Ukraine et le conflit en Syrie, estimant qu'elles étaient entrées dans une nouvelle guerre froide, tout en appelant au dialogue. «Ce qui reste c'est une politique inamicale (...) de l'Otan visà-vis de la Russie. On peut dire les choses plus clairement : nous avons glissé dans une période de nouvelle guerre froide», a-t-il déclaré à la Conférence de sécurité de Munich, un forum annuel de décideurs politiques. «A-t-on vraiment besoin d'un troisième séisme mondial pour comprendre qu'il faut de la coopération plutôt que la confrontation ?», a-t-il martelé. Revenant sur la politique de l'Union européenne de renforcement du partenariat avec d'ex- AFGHANISTAN L'armée lance une opération contre Daesh dans l'est du pays Les forces de sécurité afghanes ont lancé samedi une opération contre des positions du groupe autoproclamé «Etat islamique» (Daesh) dans la province de Nangarhar (est), a annoncé le ministère de la Défense. «Les hommes du 201e corps de l'Armée nationale afghane (ANA) ont lancé une opération militaire conjointe samedi matin en coordination étroite avec la police et l'agence de renseignement nationale dans le district d'Achin, dans la province de Nangarhar», a précisé le ministère dans un communiqué. Les forces de sécurité devraient aider les milices pro-gouvernementales à déployer des points de contrôle dans les zones voisines du district et l'opération se poursuivra jusqu'à ce que la région soit débarrassée de tout élément de Daesh. «L'aviation fournira également un soutien aérien aux groupes locaux anti-Daesh», ajoute le communiqué. Des dizaines de membres de ce groupe terroriste ont été tués ces derniers mois lors de raids menés par des hélicoptères de combat de l'ANA et des drones des forces américaines dans ce district frontalier du Pakistan. Républiques soviétiques, M. Medvedev a estimé que l'Occident avait créé une «ceinture d'exclusion» de la Russie. Le partenariat avec l'UE est aux origines du conflit ukrainien qui a entraîné les profondes tensions russo-occidentales, les sanctions contre la Russie et le gel de nombreux espaces de dialogue. «Créer la c'est difficile (...) mais nous devons commencer», a insisté M. Medvedev, tandis que son ministre des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, réclamait un «retour à la culture du dialogue» et dénonçait «la mode de la russophobie dans certaines capitales». Le secrétaire général de l'Otan, Jens Stoltenberg, a, lui, affirmé que l'alliance «ne cherche pas la confrontation» et ne veut pas «une nouvelle guerre froide» mais que la Russie «déstabilise l'ordre régional européen». En réaction, les alliés au sein de l'Otan ont décidé mercredi un «plus grand renforcement de (la) défense collective depuis des décennies» via des équipements lourds et des troupes alliées envoyées «par rotations» dans les pays de l'Est, selon lui. Le secrétaire d'Etat américain, John Kerry, lui aussi présent à Munich, a dressé une litanie de reproches à la Russie. Il a ainsi exclu toute levée des sanctions imposées à la Russie en raison de la crise ukrainienne, alors que certains pays européens comme la France visent leur suppression cet été. «Le choix pour la Russie est simple: appliquer pleinement l'accord de Minsk (encadrant le processus de paix en Ukraine) ou continuer à faire face à des sanctions pénalisantes économiquement», a-t-il dit. En retour, Sergueï Lavrov a de nouveau accusé Kiev de «trouver sans arrêt des excuses pour échapper à ses engagements», l'Ukraine tardant à adopter une réforme devant accorder plus d'autonomie aux régions orientales. Si les Occidentaux estiment aussi que les Ukrainiens pourraient faire plus, ils jugent que le soutien militaire russe aux rebelles de l'Est est le principal frein au règlement du conflit ukrainien. A Munich, le président ukrainien Petro Porochenko a lancé une nouvelle salve contre son homologue Vladimir Poutine : «Monsieur Poutine, ce n'est pas une guerre civile en Ukraine, c'est votre Photo : DR POUR LE PREMIER MINISTRE RUSSE Dimanche 14 février 2016 - PAGE agression !». Malgré ces vifs échanges, une nouvelle rencontre entre représentants russe, allemand, français et ukrainien a eu lieu pour tenter de débloquer le processus de paix. Le ministre allemand des Affaires étrangères, Franz-Walter Steinmeier, a dit espérer qu'il était «clair pour les responsables à Kiev et Moscou que nous n'avons plus beaucoup de temps». Revenant sur la Syrie, M. Medvedev a insisté sur l'engagement russe à faire réussir la trêve annoncée pour la semaine prochaine par les grandes puissances : «C'est difficile mais il n'y a pas d'alternative». MM. Lavrov et Medvedev ont jugé crucial d'établir des contacts militaires entre Américains et Russes pour faire réussir la trêve. «S'il n'y a pas de contact quotidien entre les militaires (...) nous ne serons pas en mesure de mettre en œuvre quoi que ce soit», a averti M. Lavrov. Les Etats-Unis, qui reprochent à Moscou de bombarder les rebelles syriens modérés plutôt que les terroristes les plus durs, se sont dit prêts à établir avec les Russes des listes d'objectifs pour des bombardements. «Il est essentiel que la Russie change de cibles (..) Nous déterminerons (ensemble) ce qui doit être visé, ce qui ne devrait pas l'être (..) parce que, de toute évidence, si ceux qui sont prêts à participer au processus politique sont bombardés, on n'aura pas beaucoup de conversation», a insisté John Kerry. Le Premier ministre russe Dmitri Medvedev. Le gouvernement italien annonce une aide humanitaire de plus d'un million d'euros Le gouvernement italien compte octroyer une aide humanitaire d'une valeur totale de 1,4 million d'euros en faveur de la Libye, en proie à une crise humanitaire "critique" qui impliquerait près de 2,4 millions de personnes sur une population de 6,3 millions, indique un communiqué du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération d'Italie, parvenu samedi. "L'Italie, en première ligne pour la solution politique du conflit libyen, a consacré un premier paquet d'aides humanitaires d'une valeur totale de 1,4 million d'euros en réponse à la situation humanitaire critique en Libye", précise le communiqué de presse. Ce fonds vise à soutenir l'action des organisations internationales en Libye dont le Comité international de la Croix rouge (CICR), le Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR) et l'Organisation internationale pour les migrations (OIM), selon la même source. "La Coopération italienne allouera une contribution de 500.000 euros en faveur du CICR qui œuvre en étroite collaboration avec le Croissant rouge libyen (LRCS), afin de continuer à fournir une première assistance aux personnes déplacées et aux civils touchés par le conflit (qui secoue le pays depuis 2011)". Une partie de l'aide "est destinée à soutenir les soins de base, la formation des médecins ainsi que du personnel de la santé", ajoute, en outre, le document. De plus, le ministère italien des Affaires étrangères a décidé de consacrer un montant LIBYE de 450.000 euros pour soutenir les activités du UNHCR en faveur de 1,3 million de personnes, d'après la même source. L'UNHCR, souligne le communiqué, s'occupe des activités de distribution d'aides humanitaires dans la zone de Tripoli ainsi que dans d'autres régions côtières. Il s'occupe aussi d'enregistrement afin de faciliter l'accès des catégories les plus vulnérables aux services de base et à l'assistance financière pour l'autosuffisance et l'assistance psychologique". Les Fonds italiens seront employés aussi pour soutenir les activités du Département pour lutter contre la migration irrégulière (DCIM) et contrôler les opérations de sauvetage en mer des gardes-côtes libyens, indique la diplomatie italienne dans son communiqué. L'OIM bénéficiera aussi de l'aide italienne avec un montant de 450.000 euros pour soutenir les activités de distribution des produits de première nécessité et de kits hygiéniques en faveur des personnes déplacées ainsi que les interventions de soutien au rapatriement des migrants vers leurs pays d'origine, ajoute le texte. "La Libye continue à être le principal point de départ et de transit pour la migration irrégulière sur la trajectoire de la Méditerranée de l'Afrique du Nord vers l'Europe. Près de 151.000 des flux d'entrée enregistrés vers l'Italie, environ 90% est parti des côtes libyennes", conclut le communiqué. 16 membres du PKK tués par l’armée TURQUIE Seize membres du parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) ont été tués lors des opérations sécuritaires dans la ville de Cizre, a annoncé l’état-major de l’armée (TSK). Seize «terroristes» ont été abattus au cours des opérations portant à 619 membres du PKK éliminés en 59 jours à Cizre, considérée comme un des bastions de rebelles, est entièrement sous contrôle, a indiqué TSK. Toujours à Cizre, 24 corps de terroristes tués lors des précédents jours ont été retrouvés dans 8 bâtiments, ajoute la TSK, indiquant qu’un total de 189 membres du PKK ont été éliminés à Sur, centre historique de Diyarbakir. Près de 10.000 éléments des forces de sécurité, équipés d’armes lourdes, participent à des opérations contre le PKK dans les provinces de Diyarbakir, Sirnak et Mardin. Les attaques du mouvement rebelle avaient repris après l’attentat-suicide de Suruç, le 20 juillet dernier, qui avait fait 34 morts. Plus de 3.100 militants PKK ont été tués par les forces de sécurité à l’intérieur et à l’extérieur du pays (nord de l’Irak). Le Soir [email protected] d’Algérie Dimanche 14 février 2016 - PAGE 17 Nutrition Manger de tout à condition de rester raisonnable Le magazine de la femme L'eau et les corps gras pour une jolie peau n des secrets d'une jolie peau lisse et souple ? L'hydratation de l'intérieur par de l'eau en quantité suffisante. Pour cela, il faut boire chaque jour au moins un litre et demi, en prenant des eaux minérales, des infusions et au maximum deux ou trois thés ou cafés (légers). Répartissez vos boissons sur toute la journée, du lever au coucher. Les cellules qui constituent le derme sont plus exposées à la déshydratation que les autres cellules de l'organisme. Si votre peau est déshydratée par le froid, le vent ou les ambiances surchauffées, elle risque de se strier et de se rider. La déshydratation correspond à un manque d'eau alors que le dessèchement correspond à un manque de lipides. Alors ne vous privez pas des précieux corps gras végétaux, sous prétexte que leur nom, «corps gras», vous inquiète ! Une cuillère à soupe par jour d'huile dans l'alimentation fournit des acides gras essentiels et de la vitamine E BEAUTÉ Page animée par Hayet Ben Clafoutis aux petits pois 1 poitrine de poulet, 250 g de petits pois, 4 pommes de terre, champignons, 100 g de fromage rouge, huile pour friture, 6 œufs, 1 verre de lait, 1 verre de farine, sel, poivre Commencez la journée par un petit-déjeuner complet : produits laitiers, céréales, fruits, beurre et confiture. Ne sautez aucun repas et choisissez bien votre goûter. Variez les aliments pour que votre corps trouve toutes les vitamines dont il a besoin. Evitez les aliments trop gras ou trop sucrés. Essayez de manger le plus souvent possible des fruits et des légumes. Ne vous privez pas de pain, des céréales et des féculents qui apportent de l'énergie à notre corps. Evitez les grignotages, n'abusez pas des bonbons, des plats tout prêts et des fast-foods. Un sourire radieux ! N'ayez pas peur d'effectuer cet enchaînement le plus souvent possible. Il agit efficacement sur le bas du visage. Souriez ! Position de départ : placez-vous face à un miroir. Travail : souriez de façon exagérée en serrant les mâchoires et maintenez 10 secondes. Revenez à la position de départ et recommencez pendant 2 minutes. Bénéfice : cet exercice sculpte et décontracte les muscles autour de la bouche. Il favorise un joli sourire et tonifie la poitrine en musclant le soutien-gorge naturel. Conseil : regardez droit devant vous et gardez les épaules décontractées. Mousse au chocolat amer 5 tablettes de chocolat amer, 1/2 verre d’eau, 50 g de beurre, 3 jaunes d’œufs, 8 blancs d’œufs, 1 pincée de sel Faites fondre le chocolat dans l’eau. Incorporez alors le beurre par petites noisettes sur feu très doux jusqu’à ce que le mélange devienne brillant. Hors du feu, incorporez les jaunes un à un en remuant avec une spatule en bois. Laissez refroidir. Montez les blancs en neige ferme dans un saladier avec une pincée de sel. Mélangez délicatement le chocolat et les blancs en neige jusqu’à obtenir une mousse homogène, Cette opération doit se faire lentement de manière à ce que l’incorporation des blancs se fasse sans en briser la texture mousseuse. Versez la mousse au chocolat amer dans des petits bols et réservez au froid. Photos : DR U aux membranes cellulaires. Vous pouvez aussi vous accorder quotidiennement une part de beurre ou de fromage et trois à quatre œufs par semaine : leur vitamine A stimule le renouvellement cellulaire de l'épiderme. Trucs et astuces Arrêter l’acidité de certains fruits Quand on fait des compotes ou que l’on prépare des fruits pour faire une tarte, il arrive que les fruits soient acides. Afin de stopper cette acidité fort désagréable au goût, il faut mettre une pincée de bicarbonate de soude avec les fruits avant de les faire cuire. Faire briller l’intérieur d’un vase Lorsqu’on utilise souvent des vases pour y mettre des fleurs, au bout d’un moment, l’intérieur de ces derniers devient terne. Pour y remédier, il suffit de Désosser la poitrine de poulet et la couper en dés. Faire cuire, dans une casserole, les petits pois et les dés de poulet à l’eau bouillante salée pendant 20 minutes. Egoutter. Laver, éplucher les pommes de terre et les couper en dés. Dans une friteuse, faire frire les dés de pommes de terre. Rincer les champignons, égoutter et les couper en petits morceaux. Dans un grand saladier, battre les œufs, ajouter le lait, la farine, le sel et le poivre, mélanger bien jusqu’à l’obtention d’un mélange homogène. Incorporer les dés de pommes de terre, les petits pois, les dés de poulet, les morceaux de champignons. Mélanger délicatement. Verser ce mélange dans un moule beurré. Enfourner à 180° C pendant 30 minutes environ, puis saupoudrer de fromage râpé et laisser une minute au four. mélanger de l’eau avec deux comprimés pour appareil dentaire et laisser ainsi une demi-heure. Rincer le vase ensuite à l’eau claire et froide. Rendre un camembert moins sec Il arrive souvent que l’on achète un camembert et que ce dernier ne soit pas crémeux à cœur et qu’il ne le sera sûrement jamais. Pour le rendre bon ou tout au moins consommable, il suffit de le passer au micro-ondes pendant deux minutes. Il sera chaud, il va fondre et sera peut-être même excellent. Les oxyures... c’est quoi ? Les oxyures, c’est quoi ce truc ? Ce sont des petits vers blanchâtres qui font entre un demi et un centimètre de long. Ils vivent bien au chaud dans le gros intestin. Comment ça s’attrape, les oxyures ? Pour en choper, il faut manger un œuf qui va se développer dans l’intestin ! Oui, mais un œuf d’oxyure, c'est quasi microscopique ! Où ça se trouve ? Les femelles pondent leurs microœufs au niveau de l’anus. Elles s’activent le soir. Et ça démange. Si ça gratte, vous vous retrouvez avec des œufs d’oxyures sous les ongles. Et si vous les rongez, vous entretenez tout seul votre élevage perso ! Si vous serrez la main à quelqu’un, vous pouvez lui refiler un œuf et s’il porte son doigt à la bouche il a aussi des oxyures. Comment on sait qu’on a des oxyures ? Si le soir au coucher, ça vous gratte, c’est que vous en avez peut-être ! Si vous avez du mal à vous endormir, c’est peut-être à cause de ça. Certaines personnes découvrent un vers dans leurs selles... Comment on soigne les oxyures ? Facile, il y a un traitement à prendre en une seule fois. Le plus connu est un sirop. Il suffit d’avaler une cuillère à café et c’est fini ! Oui, mais il faut que toute la famille prenne le traitement le même jour. En effet, on se contamine entre parents et enfants. On conseille de faire un deuxième traitement une dizaine de jours après. Pourquoi ? Parce que si vous avez des oxyures sous les ongles, vous pouvez vous recontaminer dès que vous vous êtes soigné (e) ! MOTS FLÉCHÉS Détente Le Soir d’Algérie Son nom ---------------Son prénom Calcule ---------------Difficiles Artère ---------------Ile ---------------Note Neuf à Rome ---------------Hardi ---------------Cloîtrés Danse ---------------Continent ---------------Test Faisceaux ---------------Silencieux Infinitif ---------------Aperçu ---------------Arsenic Vieux ---------------Empressé Sodium ---------------Liaison Son pays Paris ---------------Lave ---------------Qualité Orient ---------------Dresser Terres ---------------Note Exprimes ---------------Concepts Précis ---------------Préservas ---------------Titane Erbium ---------------Sensés ---------------Volonté En convoite la présidence Etendue d’eau ---------------Impliquas Branché ---------------Cérium (inv) ---------------Début de soirée Tic ---------------Pur Subtiles ---------------Domptes Aide ---------------Gravit Discussions ---------------Clown I A B Q S A C U M N Gîte ---------------Piéger Conifère ---------------Pistolet ---------------Arme Lutécium ---------------Lithium ---------------Prime Sans goût ---------------Disque Polonium ---------------Nickel ---------------Manche Flotter ---------------Choisir Condition (inv) ---------------Gaver ---------------Note Arme ---------------Petits grains Chrome ---------------Arme Ventre ---------------Argon ---------------Fut apte R A S T A 1 2 3 4 5 L L E U A A R E I Y Rebelles colombiens ---------------Journal La sienne est controversée Tellure ---------------Triste Sociétés ---------------Peine L ET T R E S D E : Rasta Ces colonnes abritent les noms de six toiles de Rembrant. Une lettre ne peut être cochée qu’une seule fois. Définition du mot restant = «Rivière suisse» L E L E D O R L E S 18 Par Tayeb Bouamar Echoue ---------------Trompé Pronom ---------------Liaison ---------------Ferment ENUMÉRATION Dimanche 14 février 2016 - PAGE M A F E T N I R O N D E D E O E U F E C O R C H E A E M M O H L O T A N A D N D I C S D E S A N U I T L E C O D S A L S R E I P A R 1- LE BOEUF 3- LES SYNDICS 5- LA RONDE DE ÉCORCHÉ DES DRAPIERS NUIT 2- L’HOMME AU 4- LA SAINTE 6- LEÇON D’ANA- CASQUE D’OR FAMILLE TOMIE 1- MUSIQUE 2- RÉINCARNATION PAR 6 NEGUS 7 8 3- EMPEREUR 9 4- EMPEREUR 10 11 5- PAYS 12 S OLUTIONS …S OLUTIONS …S OLUTIONS … MOTS FLÉCHÉS GÉANTS DIAPASON-ASSYRIE ESSAI-SALIES-EIN COIN-AIRE-C-CS-T ALE-ER-INA-ROTER PA-SPRINT-GARE-O I-EUROPE-GAIN-VU TE-BISE-TARDES-V APN-SA-DURCIT-SE TAIRE-CUL-ES-MER ITEM-RABINS-RE-T OAS-SIROPS-BERCE NI-EUC-IE-RACLES -TORCHES-LA-IESD-TIRER-FUMETS-M ETAGES-HATERA-MA PAGES-BUTINS-PAR ERES-POP-NA-DA-G NIS-TAUPES-CORNE SE-GOTGEE-TA-OUS E-ARMURE-MOBILES RP-EARE-TOMATE-E ARI-TE-ROUBLE-PIODEE-SEL-EE-PIB EMET-AUTELS-GALA NIE-LUCIDE-GENER TS-SOS-RE-SIRE-R -EPOUSEE-HOTE-NE ESTUAIRES-NERVIS MOTS FLÉCHÉS -ELBASRI-CASBAHMOUE-AINEE-LANCA OLE-LIN-T-PA-TAN HE-RONCE-NAVRE-A A-CITEE-VIREE-TH MOISIS----OS-MUA ETRES-----I-CE-B DATE-R-----FERAI -GA-MOULE-RIDE-T BE-CONTE-SAGE-TK L-TARDE-PAGE-BIO INAPTE-CRUE-MO-U DO-TE-NIER-RENOM ANDALOU-SATURNELETTRES DE QUEENSLAND-* -BRISBANE--------MOUTON---CANNEASUCRE---BAUXITE--------CAIRNS------MACKAY----------PLOMB--------ZINC-----MOONIE------- MOT RESTANT = AAR MOTS FLÉCHÉS GÉANTS Détente Le Soir d’Algérie Dimanche 14 février 2016 - PAGE 19 Par Tayeb Bouamar Parleraient du nez ---------------Praséodyme Ville du Yémen ---------------Note Espèce animale ---------------Loupa Branché ---------------Pars ---------------Diverse Pouffé ---------------Changea ---------------Vieux do Préposition ---------------Pronom ---------------Tournois Possessif ---------------Américium ---------------Végète Platine ---------------Cravate anglaise Suffixe ---------------Pont ---------------Caches Clair ---------------Lettres de Saïda Le premier ---------------Possessif Choix ---------------Jeux ---------------Venelle Plia (inv) ---------------Canif Offense ---------------Note Ex-OUA ---------------Voies Enfuie ---------------Hésiter ---------------Peuple Indien ---------------Rigide Ventiles ---------------Rappel ---------------Gâteau Flatteur ---------------Fauves ---------------Achevé Flatteur ---------------Sensés Naturel ---------------Tantale ---------------Parade Furieux ---------------Titane Entières ---------------Ex-Annaba ---------------Lave Article ---------------Dans la tête Conspue ---------------Habita Fruits ---------------Emporte Arsenic ---------------Consonne double Arbre ---------------Gorge Joindre ---------------Sera apte ---------------Possédé Circuler ---------------Renvoyer ---------------Lots Planète ---------------Répètent Animaux marins ---------------Du jour Note ---------------Artère Pronom ---------------Cube ---------------Répètera Coutumes ---------------Artère Issue ---------------Fin de séries Curium ---------------Réelles Semelles ---------------Peuple ---------------Politesses Leader indonésien ---------------Fonça Raide ---------------Existence ---------------Astate Isolées ---------------Brisée Argon ---------------Assainis Divinité ---------------Ajustes ---------------Oiseau Démonstratif ---------------Issus Forme d’être ---------------Mal faits Caresses ---------------Compagnie pétrolière ---------------Arme Préposition ---------------Dans le mois Erosions ---------------Logis Fin de parties ---------------Aride Haltes ---------------Possessif Ecarts ---------------Evite Aida ---------------Gaillard Article ---------------Pronom (dés) Célébra ---------------Cinéaste Saints ---------------Bande Etendue d’eau ---------------Sudiste Baryum ---------------Maladie Comique ---------------Possessif Va à Londres ---------------Défaut Version ---------------Aperçus Substance ---------------Article Déplaces ---------------Tellement ---------------Placer Lac ---------------Perforé Prétend ---------------Bateau ---------------Entrava Professeur ---------------Membre Argon ---------------Classification Brome ---------------Dans la voiture Précieux ---------------Lettres d’Alep Etreindre ---------------Religieux (ph) Garantie ---------------Induration Sombre ---------------Pronom ExMedaourouch ---------------Gère Violentée ---------------Départ Chrome ---------------A payer Fleuve ---------------Cadeau Publicité Le Soir d’Algérie APPARTEMENTS –––––––––––––––––––– Vds F3, 85 m2, 3e étage - Cité 350-Logts, Bougara, wilaya de Blida. 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En ce triste souvenir, ses enfants et ses petits-enfants demandent à tous ceux qui l’ont connue et aimée d’avoir une pensée à sa mémoire. Nous ne t’oublierons jamais. Dimanche 14 février 2016 - PAGE D’EMPLOI Restau. à Kouba ch. cuisinier qualifié. Tél.: 0551 799 189 F141533 –––––––––––––––– Boutique de prêt-à-porter homme, située à la rue Marcelo-Fabri, Les Sources, cherche une vendeuse qualifiée. Tél.: 0771 10 55 35 F141525 –––––––––––––––– ENTREPRISE CHERCHE 1 - Commercial maîtrisant l’outil informatique et le français (F/H). 1 - Ingénieur en marketing (F/H). 1 - Agent de saisie (F). De préférence Annaba, El-Bouni et AlgerCentre Sidi-M’hamed. 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Peut-être la gérontocratie aux commandes a-t-elle pris le temps nécessaire pour maîtriser au plus haut point la politique telle que l’a définie le poète matheux français Paul Valéry : « La politique, écrivait-il, c’est l’art d’empêcher les gens de se mêler de ce qui les regarde ». C’est magistralement réussi, faut dire ! L’exemple tout récent de cette révision baroque de la Constitution est de nature à nourrir cette stupeur. Comment ne pas s’interroger sur l’apathie, le désintérêt, le dédain même à l’endroit d’un débat qui devrait être fondamental s’agissant de la colonne vertébrale du pays ? Mais ne tirons pas de l’invisible des conclusions trop hâtives. Peut-être que la mobilisation se fait maintenant dans l’insurrec- Le Soir sur Internet : http:www.lesoirdalgerie.com E-mail : [email protected] POUSSE AVEC EUX ! Par Hakim Laâlam tion par l’humour et même la satire. C’est ce à quoi on a tendance à parvenir eu égard au nombre de vidéos d’humoristes publiées notamment sur Youtube ! Parcourir le Web fait découvrir une autre Algérie des jeunes que celle que l’on voit dans la réalité. Truculente, gorgée d’humour roboratif, inventive ! Les paroles et la musique ne marchent pas ensemble. On ne se prive pas de se gausser dans les réseaux sociaux de cette chose incroyable qui nous est arrivée sous Bouteflika. Voilà un homme qui retouche à la Constitution de 1996 de Liamine Zeroual qui limitait le nombre de mandats présidentiels à deux successifs pour déverrouiller l’accès à un troisième mandat. Et après en avoir usé, il revient à la source. Et on nous fait croire que la limitation à deux mandats est un pas vers je ne sais quelle démocratie et tutti quanti. Mais les jeunes, eux, s’éclatent. Leur indifférence apparente à l’endroit de la politique s’appuie certainement sur la fermeture à double tour du jeu politique, la dépossession par le système de l’esprit de citoyenneté, la corruption des mentalités, tout cela menant fatalement vers ce résultat : la désertification ! Comme quoi, le désert n’avance pas que dans la lande. Parfois, de tête comme ça, sans données, sans chiffres, sans rien, quoi, j’essaie de comparer nos jeunes et ceux des années 1970. Etaient-ils plus politisés que ceux d’aujourd’hui ? S’impliquaient-ils davantage ? Y’avait-il plus d’enthousiasme pour le changement ? Faut pas se référer à ce que soi-même on est devenu, ça induit en erreur. Petite cogitation métaphysique à temps perdu. Et cela vaut-il seulement le coup d’aventurer la question ? Commençons par le commencement. Allons-y, quand même… On verra bien, hein ! Qu’est-ce qui fait que, jeune, on a envie de transformer le monde et que petit à petit l’on s’en accommode pour ne pas dire que l’on abdique purement et simplement devant les prétentions vermoulues du Moloch ? Pourquoi brûle-t-on progressivement les réserves d’enthousiasme comme une énergie non renouvelable ? « Une jeunesse qui ne crée rien est une anomalie », disait Che Guevara. Etait-ce un autre temps ? A ce reflux, les raisons sont sans doute multiples, je te l’accorde. Et je ne vais pas entrer dans les détails. Le fait est que tu n’as pas tort. Quelles que soient les raisons qui t’y conduisent, il faut quitter dare-dare cette sphère déprimante de la sinistrose et regarder ce qu’il y a de beau en ce bas-monde et surtout en ce haut pays. Oui, il faut positiver ! Tout repeindre aux couleurs du soleil. Voir le verre toujours à moitié plein. Jeter par-dessus bord le regard noir des mauvais jours qui durent et se renouvellent. Se dire qu’il y a des choses magnifiques à découvrir ? C’est ça… Bref, il faut muscler son optimisme et même sa joie de vivre. Régénérer son enthousiasme en se rappelant, pour la route, ce mot de Winston Churchill : «Le succès, c’est d’aller d’échec en échec sans perdre son enthousiasme» Parfaitement d’accord avec ce programme alléchant. Seulement, Par Arezki Metref [email protected] faut savoir comment ! Faut avoir le mode d’emploi ! Faut trouver les recettes et le cas échéant, les inventer. En un mot, il faut ce qu’il faut ! En vérité, ce qu’on te propose est loin de luire. Oh, non, loin ! Que ce soit, d’ailleurs, au niveau national, régional ou international ! C’est kif-kif la même chose à tous les étages. La déprime recouvre de son tulle diaphane le cerveau comme le tissu la momie. On peut patauger longtemps dans la gadoue, mariner dans son jus, s’agiter dans son bocal. On peut se cogner la tête contre les parois et retourner infailliblement. L’enthousiasme, l’optimisme, le désir de construire, tout cela peut se relâcher. Mais tout cela se muscle aussi. Parfois, il suffit de se dire juste : il s’agit de mon destin. A. M. Le programme unique ! Maintenant que Hollande a remanié son gouvernement, que va-t-il faire ? Remanier son … …second gouvernement ! Avril 2019. Le Conseil constitutionnel a validé le résultat de la présidentielle. Il l’a consolidé en plus solide encore, on ne sait jamais, des fois que des répliques de tous les séismes qui secouent le pays depuis 1999 mettent à mal le bâtiment central. Abdekka l’a remporté avec un score écrasant. Pour prouver la bonne fois du régime sans sel ni saveur qui nous dirige, le Conseil constitutionnel annonce que le terme «écrasant» sera désormais enseigné à l’école, en tamazight. Le 5 e mandat ainsi entamé a ce gros avantage par rapport aux autres qu’il se limitera à un seul point au programme des réalisations. Une fois par mois, pas plus, car plus ça entraînerait de trop grosses dépenses, la présidence achèterait un journal du jour, un titre exemplaire bien sûr, sortirait le fauteuil roulant et son occupant sur le perron d’El-Mouradia, disposerait le journal déplié sur les genoux du Président chéri et adoré de tous et ordonnerait aux caméramans et aux photographes de filmer et de photographier cette Une du jour, en prenant soin de bien faire ressortir en gros plan la date. L’opinion, ensuite, pourra à loisir vérifier chez le buraliste qu’il s’agissait effectivement du canard en cours de validité. Le peuple rassuré, vaquerait alors à ses occupations quotidiennes, celles qui sont les siennes depuis 1999, faire des émeutes, casser du mobilier urbain, brûler des pneus, arracher les affiches d’attributions de logements sociaux, et dans la foulée, arracher aux maires les ongles de leurs pieds. A l’Assemblée, et au Sénat aussi d’ailleurs, les questions au gouvernement se limiteraient à celle-là : «La Une de ce mois-ci vous a-t-elle plu ?» Une commission parlementaire pourrait, le cas échéant, sans que cela soit une obligation, convoquer des experts infographes et des rédacteurs en chef pour les interroger sur les aménagements qu’il sera possible d’introduire dans les « Une » des mois prochains pour les rendre encore plus attrayantes. Au bout du 5 e mandat, une dernière sortie sur le perron, une dernière Une finiront par convaincre tout le monde d’une et d’une seule nécessité : devant un bilan aussi brillant, devant la seule promesse faite en avril 2019 et tenue, Abdekka n’aura pas d’autres choix que de rempiler pour un 6e mandat. Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue. H. L.
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