IIARLOWE CLARISSE l'IHPRIMERIF: de CHArbLET DE 9 VAIl("[i(AhU| HI'K DP. CLARISSE HARLOWE M. JANIN JULES PRÉCÉDÉE SIR LA VIE ET LES d'un OUVRAGES essai L'AITEIR DE CLARISSE DE UAKLOWE RICHARDSON SAMUEL « ces lorsqu'on et .... môme les pins longs quand la la fiction n'a pas de il résumés serait * ù romans vérité fait tant sérieuses a proportions des tant de le droit peine à de se de plus réduire modestes ; audience trouver faire histoire^ des utile , écouter si longtemps. » { M. Villemain. loi;on sur TOME f de our^ tittéralure Richardson.) PREMIER PARIS D'AMYOT, I.IBP.AIRIK G, RLE DE 1846 LA KDITEUR PA1.\ française la , M. CHAIX-D'EST-ANGE L'ORDRL ANCILN CAIONMEU DE DES AVOCAT b Monsieur et Permettez-moi de de livre et renferme qui l'écrivit, étions enthousiasme et En bien des est M. à attirait Villemain, école la des nous l'innocent de de vingt nos ami votre et admirée savante , beaux Il nouvelle. génération plus et travaux , toute qui quand passions son celui venue remplis tout Ce amitié. pour heureuses temps-là, ce maître mon des témoignage gloire m'en écoliers des encore ans. L'idée veilles. des de cependant représente faible ce respectueuse peu , bien offrir vous reconnaissante ma patron, cher des et plus , esprits rares la à parlait, des façon chefs- , oubliés d'œuvre mourante ; il faisait les nous encore aimer gloire une nous les il s'en allait en sant fai- , comprendre, pleine sourit auxquels et Sorbonne jour un triomphant comme , en , et charmé des tes éclatan- mit soudain , lueurs du siècle Kxuf il français se , à contempler, ce Clarisse livre comme émotion on il divin, l'a dit bien sagacité Harlowe enthousiasme quel » la lui, en cette avec livre sentie et , un de quel peu de ce est Avec grand livre plus l'humanité, Cervantes art qui Richardson. de parlait nous s'il voilait du merveilleuse ; avec prodigieux ! "• quelle l'illustre viij — le professeur moderne loyaleet , analyse claire cette espritqui avoir le droit de voit abréger! M. tout mieux vu Villemain jamais railleur,érudit d'un dont à la fois éclairés les sur soleil traduits Harlowe, volumes hasard par des inattentives,paresseuses, mais avait double disposéesau de et au fut Ceci dre pou- Clarisse la concurrence livre traduit traducteur. fois de lire deux traductions les deux dans smte de plumes habiles, et que premier labeur, mon de du gaspillage langue que parlele la ! Du quais pleinsde quatorze ces , naient reve- passion,chacun , et de ques poéti- et plus honnêtes et par la même à chercher mit se nous ne si charmant disciplesenthousiastes ses poussé et nous , si sûr ! Heureuses tact plus , pas, ce quent, inspiré plus ingénieux plus élo- éloquent jusqu'à la passion, et même , , , leçons rapide , très-haut, pour de tout jour-là,s'était surpassé lui-même, l'avions la des éloquentesdécouvertes resplendissante toute d'un , dans choses de abrégeait arrangeait disposait , toutes les instituteurs premier parmi , France — le tout de roman , , Richardson et comine nous étions alors dans la , de fougue joyeuses d'oiseaux les nous et qui s'en grandes cruellement les l'âgepoétique, quand chantantes vont beautés rachetées répétions, avec au de comme soleil troupe trouvions que , la Clarisse par une nous volent s'en- heures des l'ardeur apportent à leurs convictions, Harhice étaient longueurs infinies que ces les jeunes paroles de et , gens notre IX maître, quand il arrachait broussailles les d'œuvre " tien avancée et même : qui les Pendant " n'a abrège " prit,et lorsqu'onfait tant même travaux quand " dience, la fiction n'a pas le droit de si longtemps ! De tout moins au qui finissent là vivait avec honnête côté grâce des de cette cherchait la nature exc^uiseet il avait cœur, surtout tout artiste dont les plus le Alfred déjà il succombé; a les doux génieuses in- , mourait se laquelleil soleils les , , les méditations les fin sans , déplaisaientpas ne frêle et , parmi adopté Clarisse ce dont qu'ila conquise Alfred longues causeries interminables romans qu'à nos contemporaine Tony. aimait temps- ce qu'ila laissées,et part charmante littérature ; il tions, tenta- jeune homme sérieux un dres or- , belles toiles langueur sous les des eux travaux nos laborieux un le frère de faciles repos par à la à des gloiresles pluspopulaireset de Johannot, à , déplorentla perte surtout au- faire écouter se ils portent avec vivra, grâce aux nom trouver par être irrésistibles. En , les arts à ressemblent plutôtmêlé nous, plaisirsun peine ; » , à de tant pareilsenseignements ou l'es- , " " , des histoires de résumés ces a perdre plaisirsde » la vérité à proportionsplusmodernes à des longsromans civilisa- il serait utile de réduire plus sérieuses les chef- le temps les et dignée, in- presque qu'une de pas " " main sa encombraient qui Richardson de de grand livre, ces vastes cette récits , Harlowe! et à il en 11 savait, récitait des qu'iléclairait passages De mélancolie. à la entière , artiste un des calmes admiration cette reproductionfidèle Alfred comme Aussi bien ce main d'une il n'y avait qui soulevé a de tant ceux-là le drame et touchante adoption son réels et ! Vous fut bientôt petitcercle d'amis ses hymnes de cette histoire la jeune que quel art avec , physionomies plus des que vers qu'ilse montrât Belford était miss un estimé aussi fait battre étaient Lovelace par de risse; Cla- les divers partagées, celui-là se tait sen- , ; tard, peu plus Cla- à Clarisse ! le musicien amours Howe à jurionsque ne de sonnages per- bien à Clarisse ! Entre nos sur passionla plus vive sonnets prenaitpartipour entraîne le répandre su comprenez ; nous poëte faisait des chantait a et raient pour- Richardson; de , celui-ci , adorables ces passionnée du jeunepeintrepour risse Harloioe héros de il avait comédie l'admiration le chaste sa seulement réservé vivants personnages, notre de merveilleux avait saisi les diverses de que traduit honnête inspiré,il ces duire repro- Harlowe Clarisse naître vu quel art avec , artiste avait ont Johannot, dire vous l'héroïne à passionnée presque passion autour moi, d'Alfred d'amour mit-il se qu'un , qui, comme images pour beauté. ravissante Ceux Alfred excellente de cette l'image variée pre pro- , éléganteet , sa rêvés des êtres Johannot pauvre de sincère, sérieuse, , pas. rose lueurs sa M. de , avait ses juste valeur; d'un bien JMorden cœur partisans, Bouton innocent. df XJ — quoi ! Mais d'une de miss Harlowe méritée ! Donc rien passion (heureux idéal loin de notre hasard temps ! ) étions nous , par le plus fanatique,je devrais heureux des parleici d'un dans homme difficile tâche cette même le succès (et ce Clarisse. Vous est de vérité de de la pleinde plutôt à ou à amis, C'est Harlawe de cause esprit qui contrer puisse ren- se hasard , pour d'un cette tel il est gravant des ses avait Johannot images , partout l'écouter, goût éclairé chalante ignorance non- biles plus ha- des fidèle à encore , premier Alfred teur ora- sagesse la science il est fidèle à le reux l'heu- heures, philosophe ses , , l'homme , qui à cet , , , tel il était comme lui vif d'un homme sens , ses viendrait succès) re- suite plus heureuse à qui est préférable rhéteurs vous encouragé passée dans quelque bienveillance où il rencontre malgré s'est au s'improvise dont le discours enthousiaste de paradoxe qui la le père légitimede tout Poète et de plus douce plus , monde. ce en dire par mélange d'éloquence,de rare , , dre, l'or- , au vagabondage peut-êtrele plus poésie rappelésà vivement justice!| vie entière et charmant tait empor- , reconnaîtrez je parle.Sa dont autre une nous (en supposant le sera cert con- ce ingrate pleinede périls , et dont m'a qui à jeunesse.Je de notre compagnons à parents avares manquait par , littéraire les ne louanges puis quand , unanimes espritsétaient exécration couvrir de les tous — pour admirations. apporté qu'ilavait les marchands Clarisse vert découde la xij — , à conseillé de lui, le premier, qui avait c'est Saint-Jacques rue peintre son Clarisse , travail ces illustration cette Villemain M. indiqué par de et à donner , voir, il fallait l'entendre, quand ivre de honnête joie d'un cette souci sans garçon les allait dans il s'en ambition et à champs fois le récit très de que de m'attendrissais ! Je compagnie vaste roman de plus mon styledans beau mais le désert comme nous avions dessin nouveau un choses Richardson comme à ^ fût écrié ; lui aussi si passé Quant à seule idée de : Préface de interrompues aux seulement belles ! on teurs ama- cinq ou les dirait faites pouvait nous réparateurréclamé la Sorbonne VHéloïse. vous ! travail de professeur je ! . conservé l'inquiétude que ce a la vente par , complètement Clarisse vivante les mort notre , avons en nous six, mais ! La l'estampe quelques-unes ont ' se valait d'Alfred Johannot pages , renvoie sur ces long pour , Clarisse! Belles que ce qui ce , mieux ques quel- et , quelques pages avec jours après j'arrivais j'avaisécrites orné jusqu'aux , larmes Et très -peu et Johannot Alfred touchait ami notre -simple notre Harlowe! Clarisse de l'hymne suite, chantant sans , , et son longues fictions,des proportionsplus humaines. Il fallaitle de à moi! ) d'entreprendrele (c'était ordinaire romancier ordinaire temps qu'ilconseillait même en — avec , tant causer la tre par l'illus- d'instance, XUJ — inquiétude, si cette temps-lànous le nombre apaisée sous sérieux les montrés En 1760 l'avions nous doutions ne de et des et venait de de littérature fameuse et le monde notre aura y ce Un des rois de beau le ! incroyable à enfanter milieu du de à survécu son tout renommées ; billon nls dont soir elle avait de Dorât les fut où Diderot comme l'annonçait ce devant pâlissait l'idée était venue entière de Clarisse négligée empire son ! Eh Cré- aux roman parce glais an- bien ! à l'in- Evangile,où long ce , plus haute faveur, sa un à de bons hautes plus entr'ouvert, le la croyance mêle taire Vol- , pour livre étaitdans où humain. l'esprit pleurade désespoir,la en vu, stantmême l'excellence , l'emportasur la table du roi de France sur qui la , Procope l'Encyclopédieen régnante trembla maîtresse frivolité teurs, et de rhé- Diderot domina , qu'un de révolution. une Richardson Harlowe pâlit en café l'honneur mois un Clarisse ; mancier ro- éloquence écrite,proclamait trépieddu son chef-d'œuvre, Pendant du , haut de ce France... nom , parole a de l'enthousiasme temps-là ce sont se , peuple de philosophes,de coquettes qui s'amusaient tiques cri- favori. la qui remplissait , vite risse siècle)Cla- un anglaisétait proclamé par tout qui roman paraîtreau succès et , serait bien écrivains grands il ce l'importancedes sous quinze ans (dans (mais en eue se rien), plus amoureux Harîoive cette — d'un sermon choses de toute tain puri- l'amour , espritsque déjà la Harlowe était sion révi- possible. XIV Un libraire savant était qui des un siècle du d'affaires la dans passé, bataille qui et joué a honunes grands , rôle son encyclopédique M. portant im- Panc- , à proposait koucke Jean-Jacques Rousseau lui- , même de chef-d'œuvre du s'emparer à la ! mode , la Ni de popularité unanime ce fameux, roman accueilli l'avait qui ni siasme l'enthou- ni les deux , traductions fois dix publiées toujours et des avec , nouvellement pages en ajoutées le car français public , insatiable paraissait firent ne hésiter Panc- M. , Avec koucke. belles d'œil coup ce il publications qui avait deviné a compris de tant qu'un pareil , travail à sauverait de jamais tout ruine sa d'une et , ruine certaine livre très-beau un avait qui si grand , d'éclat besoin le dans d'élégance style, les dans brièveté de détails. dans La la ration nar- proposition , formelle par le Clarisse nouvelle dune à libraire Jean- Harloxoe Rousseau Jacques fut faite qui était , alors dans toute misère. Chose accepta avec lui il eût seid la de grandeur incroyable ! illustre gloire Jean-Jacques cette empressement faite sa tâche ingrate et , qu'il écrit à M. Panckoucke : de sa Rousseau glorieuse et et voici que ce XV Mottiers-Travers mai 27 1764. , Je « de M. ouvrages je car même bien , plusieursde besoin sont Ri scrupulede du fais bien me chardson, n'aimerais surtout à guère que je mes écrits ; incontestablement ; insupportablescar, surtout qu'en auraient entretiens ses moi- abrégé être de Richardson ceux aux les abréger, pour le besoin sente toucher ont en cercle de il n'avait comme , grand monde*, le vu pas le ton. J'oserai d'ailleurs n'entendant toutes les les comparer et , fut Telle choisir réponse sa Rousseau pour que je fasse moi , cela il vite, et drait fau- me était le véritable les deux tous pour sant embarras- est officielle; mais Clarisse Harlowe me vous ètè faites,^çwix qui ont l'avait faite ailleurs cette Hèloise que , tout ; ce l'anglais pas traductions vous pour faire n'exigezpas , ignoraitentièrement en de tenter mais proposez, il ! » Jean-Jacques réponse,la obstacle à ce velle Nou- duisît qu'iltra- et si l'habile éditeur avait , voulu lire des une de notes il eût VHéloïse , d'où I « On personne dans à venait Jean-Jacques cette répète, et n'a le fuit réussi il , y a c'est , à peu en effet, une contre complainte générale, décrire exactement de chose exécration « compris à décrire le monde... ! que c'est que, » (Lord Byron. ) XV) — l'intérêt les livres où excité par est et mêlé peines des par — noirceurs des , * de haïr du tourment . , de une de et belles idées mais livres très-beaux génies duire pro- de contrer ren- qui créateurs obscurément mettre qui peuvent le moyen , des était , bonnes ces Panckoucke l'idée de M. soit Quoi qu'ilen à la suite à consentent belles des se choses , créées avant Dans ! eux les pages livre vous qui verrez quel respect avec , à toucher j'aiosé trouverez, j'imagine,dans vous j'aifaites complètes,autant que justiceest toute digne pour La glais, géniean- recherches ces je l'ai pu, que à cet aimable rendue mon enthousiaste du vieux monument ce à d'introdvciion servent et moral que génie, naïveté, d'être comparé à La Fontaine sa Fontaine moins le moins style la brièveté ; et , Chemin l'élégance. bien des maintenant ' surtout de la Nouvelle prendre peut de mettre sa l'éclat de le à : « obsesàion une Je imaginer et sa place, plus imposant. composer tandis — mais J'admire je remercie de qu'on bon Dieu de le , ne me ( Héloïs\ VII' l'auteur pour d'un représente,à pas scélérat, lui leur ni voir et di'rnicre ! tant vie à faire sans frir. souf- et leui-s beaux donnés prêter de les auteurs écouter fables les avoir jours tou- quel plaisirou lesquelspassent peut m'a responsabi- le personnage qu'on leurs cœur ne concevoir plainsbeaucoup Je tragédiespleinesd'horreurs agir et parler des gens la coutinuelle saurais ne qui qui m'épouvante, je comprends que est Héloïse à et , Ihirlowe Clarisse , certaine terreur une lecteur, mon cette tentative de explications causé à j'aidonné faisant génies, » paitie.) xviij — soudain il chambre d'un était malade de dans ; Dieu mais sommes lâchés soit loué , dans des sont la vaste aménités critiques comparées et nous celles- que taire colères de Vol- aux de Grandisson craignez-vous pas ne Mont-joiede et de en tant sant ramas- , d'objectionsde satires et nous , l'avance, le plaisirque à gâter fois une direz-vous, à quoi bon relever me , ce miasmes joyeuse campagne et l'auteur de Paméla, Clarisse, mais, de poêle sanglots, et plus violentes critiques, , contre la - Bien d'autres là le larmes, quand , Fielding! chambre cette n'étaient que ce vapeurs, prières de de sortez vous que l'atmosphèreétait chargéede allumé , et semble vous — nous vous mettez pro- ? Non non reste craignezpas ne , , jamaisenseveli plus que doute peut ne rigueurdes critiquesnon , l'admiration sous on la sous des dire pas Jacques Rousseau que lui une a animer ces fallu de ce Johnson la vie est dans ces domestique. Non, lecteur non, si à rencontrer façons de parler et d'agir prévenu, qui d'une ne imaginationféconde autant que on et qu'il pour du toit soit patience l'im- interminables ces il n'est convienne mais , longs drames , si de Jean- surnaturelle s^rande que nul Clarisse honnne, cet puissance presque souffle divin de ou grands ouvriers , du l'auteur que soit à la taille de Ben , Sans traducteurs. Harlowe comprend romancier notre que pas ce lecteur de bonhomme, qu'habile , ne nous XIX offi'e des plus rares dans la vie un le calme et active, le bon , cœur habileté une d'éclairer de cette lumière des vraisemblables. lui les On plus minutieuses peut donc l'abandonner et à tous au moyen raison à redouter rien et gloire, nombreux ses plus reprochesqui sa sur les et sans les jeterquelques nuages donnant en plus compliqués , fini par fond de qui part du intime , circonstances pour les caractères du lorsqu'ils'agit merveilleuse , l'âme, les vention l'in- dans sens qualitésde l'espritet de tant avec génie; vrai du symptômes ont même la censeurs , gloiredu vieux Vous — père Richardson raison avez peut ne disons-nous aux de génie Samuel bonhomme ce vous Richardson il il l'a l'a vu de vu raison au ses il écrit s'endort long,monotone, a le vu yeux sans une de art mais assez unanime démenti un de deux se plus saintes soit jamais royaumes, créations honorée et des la Grâce, douceur, rêverie, ; vous il avez riez tombe- vous prétendiez, formel à l'admiration de tout del'Europeentière, quia placéClarisse des jamais , si vous injustice très-grave, obstacles, donner , et quelquefois trop d'esprit, sans pas temps, son loupe vu qui s'appelle ce , il n'en montre ces à la meil som- diffus,puéril, grand monde télescopeou du souvent trop , dans les autres et uns il est , par les , sermonneur; ne et d'inspiration tant , d'Homère; mais de raison avez tempteurs con- , , de grandir. que un Harloire plus charmantes siècle, à côté dont poésie d'un grand peuple. une sérénité calme et douce, XX qui parfoisjusqu'àla gaieté va dans la moins leur parure repose Clarisse entourée, grâce divin est idéale qui si de tous les âmes force voilà la voilà simples, et et la terre, sur puissance attendant en vie la la voilà , ! Richardson de laissons et rassurons-nous dont sentiment ce , , Donc si rare, là-haut de simplicité les tumultes honnêtes qui est déjàla récompense récompense goût grâce incroyable,cette une précieuseet pousse le grâce et recherchée, une l'âme élégantequi la la , les dire ques criti- , ; homme cet grand est il est resté et il restera la science dans doute, de chère il remplace l'éclatet le moins la de ! Il manque cette qualitésplus passionnéeet rival son qui donne Fielding teinte la dogmatique , (juandle temps, de éiumi' révolution de , kii guerres reprochent do sérieuse , , l'Angleterrehollandaise, d'éiueut(" . folies ces capri- il reflète intime , grand rahneur, ce la pour , profonde légale, de animé aux revanche en , merveille les qualités pas de vie non patiente, charmante tant aux et s'il n'est pas , extérieure et sage s'il n'a devanciers ses solides si II, prestigequi s'attache philosophiepratique; , à sans railleuse verve l'observation de rares, de cette admiration de les par , légèresde nature maîtres lui,à la joyeuseAngleterre de Charles gi'andsartistes et de , plus savants humain cœur solennel , des un poésie et cette avant mais pas du sérieux , apaisé cette un de ilo fanatisme , , civiles. Ceux-là n'être pas eut trompent qui se poète il n'a , jamais "^"-J — voulu être il est à poëte un de qui et de jamais sortir ne , renferme qui ce sérieux ton les qui a glorifié S'il traduit à héros ses héros ses des reflète à veille mer- et sentencieuse écrivains du temps de la reine Anne. être compris de tous; il prête si terrible si vrai et que de la foule ! Mais hommes aux forte était la vérité cachée bourgeois sions pas- étriqués,c'est qu'ilfaut costumes ressemblent cependant,si seule sa heureux l'espace de gravitémorale qu'ilveut , ceptes pré- ses les plus violentes stylevulgaire, en c'est de courte l'instituteur de foyer domestique. Il le met écouté; ambition, c'était d'être acceptécomme la famille robe ! Figurez-vou , afin d'être mieux romans, en vicaire de excellence bourgeoispar moraliste romancier peine un , espèce une — dans ces tails dé- s'est rencontré , le drame le cercle de , attendaient société la société de tous les progrès il est arrivé anglaise coin du feu poésiedu cette âme l'histoire,quand elle deux mots J'ai donc avec : ce le zèle et la plus acharné, et en et d'entreprendrele tache, dont ce se toute fastidieux appareil pourra résumer souffrir. chef-d'œuvre de Clarisse Har- le persévérancede l'antiquaire dépitmême premier enthousiasme que gardé l'empreinte sans surannées, combattre étudié a dégagée de sera de déclamations que que lors- fin que sans bourgeoisepeinte par agrandi enfin de Clarisse Harlowe, loice détails , cette humble en ces , cette s'est Richardson qui dans compromis , des souvenirs de notre j'airésisté longtemps travail avant impossibleque je vous XXIJ — Combien aujourd'hui. offre — difficultés de ! D'une insurmontables part, détails disposésavec (quelques goût; copierle livre de entier, et du y rien sans stylede ampleur étriquée ^ il voulait en c'était là une suffipour me même du avoir, mais stylequand souvent, d'instants peu non qu'on efface, ce styleque intactes le retranche l'on sans si la vérité la cachée dans les enthousiaste de fois enfin il oubhé chemin de s'agissait réparer,de tout de , main des lever, d'en- ruine sa , d'une le . de tirer le monument sauver destal pié- son fière que et d'un ronces gants élé- et sérieux placersur brillante générationsnouvelles Cette à! Extraits faiseur travail statue mutilations.»* c'était ces qui s'est proposé restauré, a de tâche d'un pas d'un homme verdâtre ont d'un pareiltravail. puérilité si la vraisemblance sortiront et tout et de la du l'a pas voulu longueurs que accomplir la par les son , drame temps son guindé dans et génieet qui ne fautes demander se du misérable convaincre refait, ces l'on ou refaire le travail trop hâté qui avait bien effet, ces En anglaisdans roide bien ou tâche d'art changer,sinon quelques parties , d'un homme moins plus ou Letoumeur, M. de contenter se du romancier qui paraissaient années respectueuse de écoulées ferme, et te la teinte montrer toute , vivante et toute de ? L'abbé ta Pivvùt. nouvelle, dans pure et chaste les grâces un ô beauté , toi peu prêtées ap- la fille xxiij — bien-aimée du vieux Samuel dans ta tombe fraîches tes beauté éclairée d'un orgueil frère dans votre votre dans sœur dans grands parents chère miss votre Howe d'un fier et redouté joug que Ah égoïsme jaloux son , ces longuespages voisin tout ou , au de mettre plume une glisser livre, abandonné à souvenir moins ce vague eu à nouveau trop d'autre ambition délires ces à ces , douleurs combien tâche ma eût été facile justeciel !j'enjurepar cette ou tâche de le copisteet respectqui se doit de manœuvre, pas laissé entreprise et j'aurais tel qu'ilétait sorti, un au je ne le vieux plutôt , , , génie! l'aurais chef-d'œuvre , Richardson pour ramasser, à demi peu à son hasard, de la tête de. au jusqu'àce qu'un , eau timide d'un si beau vernis un âme. son l'oubli,si je n'avais pas de pas d'autre connaît ne de sœur généreux dévouement ce espritqui l'amitié de la à l'oubli que dans obstinée, médiocrité leur ! s'il n'avait fallu que dans dans mère votre , vos son , faiblesse sa cruauté sa , dans ressuscitât destructeur votre que vine ta di, selle, fût univer- Clarisse, la résurrection ô vous, leil so- ! 11 fallait qu'autour vertus , de de rayon pur jeunes atours tes , douces tes ! Il fallaitretrouver Richardson parures , — autre profit,ces perlesd'une le fumier enfouies dans Virgilefût venu si belle de cet admirable Ennius. Vous le voyez rêve était beau, ambition mon était , mon Clarisse Harlowe but grande mon , ver difficileà atteindre. Retrou- tout entière dans ces décom- la bres de triomphe ramener en molle et fade limbes ces d'une duction tra- , où elle n'était pas , elle n'était pas mais morte à vie si une si entière pleine si tendresse, de sentiments d'idées, d'esprit,de dise : velle nou- voilà remplie , , se vie une , , l'on oii , à la rendre encore vivante la vie! que rétablir dans mot un en , sa , majesté native si bien et maison, frappe faire, qu'ellesoit accueillie dans comme à de il y vu, son pleurant sur ange Il fallait de peu main donc, but ce avec ! l'homme déchu si l'on voulait , de belles œuvres voulions nous quand il réveille de endormie; matériaux ces sera épais debout prononcer même rêve mon ! premier coup montrer un comme grave - a donné Ville- le hardiment signal dans tes malheureux, ta propre ce , monument soins, le que ment monu- tu viens condamnation, qui liassent, ne d'œil la Juliette choisir dans pour partiesdu par le méo fait Ro- souffle amoureux, son les belles toi-même, Johannot ressusciter, comme songe, les indifférents pas, et du roses proposaitM. démolir, mais tout , de un approcher quelque pénétrer refaire; et quand était à et qui , qui était Alfred ! nous geste souverain ce que radieuse « , drame dans des nous tout-puissant, glorieux que , à tant tel vingt ans, a crayon Clarisse ressuscitéc sa chaque .. N'avais-jepas coup paternelleenveloppée le tombeau. dans , longtemps pleuré, qui linceul, et la tête couronnée son épanouies d'un enfant un la maison de morceau foyer domestique tragédiedu cette , si reconnaissent chef-d'œuvre restauré XXVJ — de sa cette ; suite de narrations son moindres ses à chaque telle chose les noms à page , chaque instant part autre dont nion et la réu- même l'ensemble ! Pour composent l'action,la fable, le drame à mon j'écrive là, la dame de pensée sa belle respectueuse,une exposé à mille disais hier que nécessité, ; je répétitionsindispensables vous réponds que cous il , inconvénient, autre cruel , n'y c'est que a pas que et moi , de moyen vous si une inflexible la forme tirer se celui-là et fois adoptez vous épistolairevous paraissait me d'une façon forcé serez , , la misère , vos n'en que comprends instant pas à de supposer de naïveté ne de la situation même pas de sa Lovelace je ! d'affaire autrement Un répondu avez m , , Le épîtred'amour! et de toute par lettres est d'ailleurs, roman je m'en que aller lui composer pour , que transi, qui plantait faisait cet amant éloigne,comme à distance plusproche,ilfaut voisin le , ler d'iso- a le grand inconvénient épistolaire les personnages là, J'étais : d'une mais ! Oui sent di- , cette forme plus qui vous détails, par des gens advint m signéesdes par volontiers à cette fiction racontée divers, s'abandonne dans côté, le lecteur, charmé fantaisie de — oîi vous êtes vous plus de cynisme héros propre racontant se à son ami ne Je à chaque couvrant louange; je cé plaplus ou comporte l'espècehumaine. Saint-Preux par comprends Belford, risse Cla- , empoisonnée Je sais bien que cps par lui et violée dans crimes contre son la personne, sommeil. dignes XXVIJ — des seulement — d'assises cours qui et , crédit dans nos moins et romans n'ont dans encore de plus nos , remplissentle mœurs , contemporains de C'était à théâtre les qui prodiguerait intra les séductions pleinesde oubliant anglais des à Richardson, de n'est plus vrai et du admirable et , plus grand vicieux dans toute dans des licences les bornes monde ! même faisant en , plus charmant l'or, on ne la pointe d'une cpée pas vec qu'a- comprend Richardson ait osé nous trer mon- , héros son à peine remis , épouvantable à nuit de licence et de tremblante de de (ehquoi ! tirer une se et si des écrire que de donne les yeux celui-ci,de ne tant met- crimes tels lettres accusatrices ces du magistrat, il pas poursuivre le coupable d'un sa main le crime che noire, d'une plume si blan, de de cette meurtre pour l'émotion encre infamies seule page sous travail encore ! ) des horreurs , table sa des beaux railleur, , à cieuse vi- moraliste notre pourtant bouffon réserve sa vant reculaient de- et corruptions , d'acier montée en , Diogène élégant des ce , vices sermons corruptionla plus même que détails des Lovelace les ne vergogne dépassentplus d'une fois,toutes Rien les comédies ; temps-là,les poètes ce détails de la ces muros , toute point ce , , violences ces , aucun anglais les incestes meurtres extra ou aussi, en pleins,comme sont livres Richardson. , sont les et attentat si que une venait à tomber serait impossibleà misérable si voisin qui du vouerait s'a- sacri- XXVllj Lovelace lége!Forcer il était si facile de forfait dont perdîtrien de cynisme son avilissements ces Faites-le de raconter odieux bagne ! Du les mais ne impossiblede non des de dans pas des plaignait se loups rien ne bien et suivi de dans le lointain. long un de on remplacé a débat loups bouledogue, son suis je , concilie compromis qui je l'espère, un ces quelque , moi-même avec à et , sinon manque jetez-le du l'ignominie on troupeaux armé sortir. le faites pas vil ! , chevrier arrivé à plonger dans loup depuis Fontenelle rude Après qu'il , bergeriespar troupeaux l'affranchir, sans de Fontenelle temps sans bergeries pareil c'était le il est feu de l'enfer,mais un , dont , au lui-même toutes , choses et tranche Mon livre dira que même ne deux en pas différents ces d'abord, ' doit pas lire ! ne engagé de cette personnages histoire brillantes plumes hasard; au miss et tous Seconde le drame laisserons nous la que les divers entre comme courir à ne elles courent Harlowe nous dans un les autres tout In ne ramenées lettre de bon Momrlle amie, son peuvent velace Lopas cère; jour plus vrai, plus sin- quelque peu peut mieux préfiioode et , ordinaires d'une ' que On , leurs lettres on tant sérieusement , montrer - •• , et Belford servent récit. un , sera se partieségales. lettre et une livres deux sont ce à tour tour sera personne toutes la difficulté au .sens sions dimen- aux ou d'amour, développement Helofse. de lac- XXIX l'œuvre, de les voir à tion avant principale; pas fâché de les entendre n'est on d'abord dites-nous ment com- , ils parlent nous vite comment bien saurons ils , comportent se ils ainsi, dès l'abord ; babillent jasent à verse pleinesmains le trop pleinde petitvenin toute en , tout monde, son , prélude, par jeune vertu, à dans le des dernier tâche de sa acte. l'arrangeur vingtlettres quinze ou réunies la même sous , date qu'on ôtait de soudaineté narration une l'unité l'intérêt y ; superflu; ce terrible héros, son calculée vante vi- toute , facile arrangement impétueusecolère, habileté son gagnait tout de renard qui , joue avec proie,pendant que sa plongée dans sa l'abîme un , par aussi par . . la victime de moins long faite avec tout bien des choses détour , chef-d'œuvre , compensent à peut-être mais plus rapide,plus montant, le zèle et toute se marche , plusdramatique,veux analyse d'un Lovelace, et sereine majesté calme sentier un sablonneux. cette , composer grâcesde laissait à notre sa et sermonneuse chir était difficileà fran- qui ! De et miss , il était facile de ce déjà la primitif, et là ramassées liberté, de plusvives inspirations livre et riante nesse, jeu- sa pendant que chaste martyre du son roman était heureuse çà les partiedu cette sainte jeune notre , Pour ; critiqueà , tort et à travers grave, , l'aise à tout la railleuse et la charmante Howe Harlowe change , celle-làdistilleson miss roucoulent et , celui-ci rien n'est , -jedire dans est quand l'analyse la sincérité du bien des , ; car plus respect, petitsmotifs, XXX passés tout , mot imprévus. l'intérêt des événements Quoi de plusjuste? Il très-sagede , bel espritau sens perdue et délayéedans épître reprend couleur énergie à et , la dans telle autre ; prendre dimension une s'abandonner de le poëte ; Jean-Jacques Rousseau, » a voulu rendre si " c'est comme « à la maison un peu tout fond du les sans pompes. mêlés de se façon à à ce que ) placée les enfants l'amertume. taire breuvage salu- l'on soit forcé de guérir! longues leçons que j'elfacesouvent parce qu'ellesgênent l'action,parce qu'ellesentravent récit,pas passât sous un , Ceci •• elle est toucher et le la jeimes filles, que des livres oii le miel à le feu mettre si bien vase le miel boire et de Ces jouer s'écrie Richardson par , sucer sont parle de , au ques quel- utile romans soit sévère en de oisifs!On gens livre d'écolier et de un la morale loin Parlez-moi des il faire pour pas que peuvent va négligéspour aura de commenciez vous à l'aide , des livres! babil la lecture (évidemment jeunesse bien cessaire partiené- une fait l'huile d'olive Morale •" " car longue une nage enseignement qui sur- cet fiction, comme sa l'eau des fontaines n'est donc telle peine indiquée imposante plusà l'aise,à au-dessus •' mi , développementsque dans à scène réduire voir enchâssée se elle devient tragédiedont bon simplement; tout commun idée belle et saine, faire d'un faut pas ne il est souvent sermon un de événement agrandissentun silence sous — lecteur ipiine les le silence , XXXJ - il sentait tant à qu'ilassistait qu'ilétait sermon un , aussi, Souvent à drame un et et non qu'en transportant mal scène cette terreur une il Richardson une faut pas ne , livre son le jour au veille un jour , a pensez n'a pas composition écrite une fait si hardi qui m'a ce homme grâce ou une vait écri, présente la obéir pour lendemain. livre un composer le hasard que cette l'oublier et page, un feuilles et vous droits, dans ses dictée. Voilà sa sous et voilà Har- , perdu peu écrit qu'ila Clarisse de par livraison de deux paru une placée l'heure de première édition journal.La lowe par nécessités du aux à , , page Il était si loin de un hasard au peu à l'école. , , lumière. pas pas , , inutile devient non , théâtre au rien placeplus convenable scène — être sans comme, un grande imagination j'airencontré d'une , cependant Je dans le çà , et là roman ; vante mais , des assises, coupable ! bandit. et je les et dans scène le Patrick m'a , Quand maison, dans de l'escrime trouvées. solument ab- pas s'assied pays, sur germe la selkitte , deux entre Macdonald un la faire Clarisse , y rentre en laquelleil plaide,friandement, suffi pour notre son moins , Patrick ai presque lois de était contenue La elles étaient imaginationdu en , ques. dramati- vraiment supposant qu'iln'est des au-dessus lui-même pas, enfin lettre où Lovelace La scènes , m'en ne des , à peu de mots petits ce seul ce lace Love- même geste de ce complète. de qui s'est éloignée près volontairement ble l'horri, j'ai XXXlj réuni dans même une horrible de cette orgie les je les aventure , parler,je les les personnages sont ce instant cet dans montre leur divers personnages fais agir,je les fais fatale nudité, mais de Richardson ! Arrive alors de Clarisse déshonorée abominable par , le poison! eh je n'ai pas crime j'éloignece besoin des lâchetés triste et brillant modèle ce que bien! de de opium cet de tant pour ; encore peu de vices et de à il n'est plus de tant plus horribles ces oreille , de faire écrire à nécessaire l'infortunée, hélas ! elle n'a , ! tout dire vous de me rendre le je comme , après à moi-même de labeurs tant rien négligé je , grotesque dont s'excuser mais doxoncrie , je est l'ai temps de devenue une à juge l'extrême ' La scène comptoir, que j'aiintroduit chez s'abandonne madame chose cet en Sclimit . à mille , et je l'ai cette , terrible , parce propos livre',je l'avais son à la même je l'ai rétablie bientôt poussée qui tomes original; romancier note rien , du livre notre deux ces , développée même en , danâ^'une effacée d'abord n'avoir crois effacé j'aibeaucoup ajouté dans scène de !) rien représententquatorze en tice, jus- cette , , , (permettez-moi pense , oublié vantée épou- l'orgie murmure que longues explicationsdont besoin Pour secrets trouve , prêterune pour , et terrible ruine après sa , force de assez Clarisse que pour , reste jusqu'à la fin, odieux d'élégances, tant que Lovelace, f'olie-^. ment unique- instant funeste,et quand Lovelace. as?is an XXXIV De à autre temps chacun la voix, mais et divers nos s'expliqueà Je desordre. sans une lettre un des préjugés vices des , à cinq ou qui l'écrit, de celui après l'autre, et l'un guère que Tel le dans la fin sorte qui tout d'un sera là ! Tantôt une les mille prières et les à Lovelace le , que et miss de aux son sur d'envoyer l'âme voilà ce la bouche de en à cet hommele récit tantôt , je veux drame pas de la bonne nie ago- blasphémateursde charnier.'' N'est-ce non pas grand coupable.•*Enfin Harlowe soi- présencela sainte hurlements sympathie traits du cet de tendresses, d'espérances, charnier, cette on mot un longuement avec et , à la voix faisant : l'action par de mettre Clarisse, mêlée Saint-Clair lettre, mais qui convient idée , de représenté questionsqui surgissentd'im poétique justice ! sennteur gravée jusqu'à laissé de côté compliqué! Par exemple, n'estrce de contre ren- , débattu, a l'arrangeur, même, seule une ne l'action! Bref, le" traducteur... le récit par dire est lecteur. Chemin remplace on votre — drame grand profitdans ! voilà homme-ci si qu'on a ce des tendresses ou lettre reste cette du l'esprit dans , emploie que et ce , remplie lesquelson — par , beaucoup billets qui courent petits dans de livre présent fait en on subalterne agent six Monsieur : de fusion con- sans raisonnablement des haines , tour, son préfère,et longue mais peu élèvent personnages , visage, expire dans qni nous les justice pas Belford. , mais obéir pour ra si bien pouvons bras la des ù faire gens XXXV qui l'aimaient pour fermer si miss Howe les yeux Aux son enfant abandonnée hommage funèbre Patrick JMacdonald vienne de le faire mourir Clarisse appelaitde tous le même ses et sous de l'indignation cruel envers mais en vain avec cette et testament et rot Dide- que , acte un écrase Richardson que famille de réunis Morden dant Cepen- est ni avoir très-logique ; est réconcilier veut âmes nous ne pitié,depuis la Et quand quand chacun quand miss Solmes (une indiquer) mort enfin a ces Clarisse. Arabelle ou Harlowe vengeance que du Ceci est la belle partie du livre , d'v on , seulement récompense, mariée au n"a pas Richardson le châtiment changer , sa est , rien accomplies tragédiessont châtiment son arrive , de vons pou- sympathie, ni ni estime eux pour plus l'a été Richardson ne nous vilaines ! , plus thentique au- vils Harlowe ces parole ; sa rêveur un ceci le vengeur en , c'est poëte un parricidesque ces plutôt , le soin d'un officierpublic le vengeur, , que , qui serait quelque peu Morden veux détails sont ces trée, con- qui remords j'en fais vœux, parchemin,avec lui-même je potence. Ce une détails pleinde sur honorée épars dans vingt lettres , la l'homme j'appelle expierses à accablée j'amène toute tombe sa et nécessaire? Clarisse sur n'aurons-nous , de l'a calomniée, de à temps assez amie son consolation obsèques à de cette d'outrages, une que arrive , obtenu, pour pas -" riche osé grand coupable! et l'on va se garde bien chercher pour XXXVJ définitif duel du être témoins non les mais , de chacun quatre amis de Lovelace , l'a assisté hommes ces désordres, ses il faut qu'ilssoient Encore rien négligé; je la vie cette suis me habile et vous occupé le à ; des rues subalternes était située la loi qui médecin la qui peintre qui miss Howe, la ; fait a j'aifini cet abîme , portrait,et Macdonald , fait quel vin exprès pour les cacher sans Je Dans buvait sais ; de à pas monte que le notre préférencele Sally quel teau man- de créatures sortes couvrait , les Horton épaulesde PoUy coupé les livres je le n'ignoremême miss du nom , ces , tailleurs avaient de la miniature s'enivrait de cabaret des quel quartier le vrai ; le cheval quelmaquignon appartenait quel trouver re- , jel'airetrouvé. héros, dans par et le texte Clarisse aide à l'infortunée son dans , dirais dans je vous prison de en mière; lu- en , dans plongeait vint dents inci- placespubliques , employés moindres ensemble son , des je n'ai remettre force de recherches nom dire que des voulais je bourgeoise, que détails scandale, au de puissantereprésentation je l'ai bien étudiée, dans ses été châtiment. au fois, laissez-moi une de ils ont comme moins plus ou , dans let simple va- un pas , de chambre car — de les robes la de , lady quels Lawrence. dans pairie anglaise les , cercles à la journaux dans les cherché de mode, ce dans le temps-là, dans appartements royaux et sport j'aitrouvé bien et dans la taverne du vieux des détails les et jusque Windsor, qui petits j'ai devaient XXXVlj donner antique; j'aiappelé , disait à l'heure tout part ({uelquefaible vain en idée de toutes : tant de plus grand hommes, les les des qui a dre l'entrepren- osé des , les enchanté composé à merveille il suit que été a dont , maintenant dégagé des et chausse-trapes de l'art normand si la forme la seconde , Clarisse autres convenait épistolaire histoire cette loirs cou- qui l'encombraient. développements nécessaires première partiede en était Richardson il a monument corridors parfaitementaux s'en rendre , , la nouvelle Samuel admirable tiennent et vieux constructions donner peines que représente d'intrigues qui ait meneur partiesse vaste sa aussi,peut savoir comment, ce critiques, quel drame et par fait a vous poursuivrejusqu'àla fin, peut dépitde D'où que entrés qu'on et voudrais celui-là seul et celui-là seul ce jardinsont je que compte, que été renouvelé a grande ouverte, pareiltravail toutes verez trou- : vous printemps. au c'est et le Richardson de d'un malade les fleurs du la fenêtre toute Mais vous , grand jour et bonne le soleil. On , roman l'air de cette chambre que déjà renouvelées, la pages le à la chambre était semblable le ces que , , un dans l'accent, la santé, le paysage vie le à cette histoire inattendue nouveauté une Harlowe devait de la partiede nécessairement , être remplie par tant que le drame agitet pense de ambitions ses de facile à le récit. Chose n'est pas son côté à , de , ses engagé sa comprendre tant , guise ou que chacun à la volonté , haines de , ses amours on , ! XXXVllJ à la comprend tacitement l'autre,à rigueur,que , correspondancepar lettres,mais s'engage(et corps à de et dans ces ou remplir, chacun de en de combattre, se en commun, l'ordre de dans livré monde ce engagement un mœurs mot un pour verselle idées, la loi uni- ses cette loi disputes aux se pour , dit que la nature n'a rien engendré du moment ce drame n'avons nous de décacheter des lettres fait,qu'à plus , le temps l'une de les contrôler par , l'autre, de faire de et notre récit un où ce à tout prix rapide dans exact , A dans mensonges; faut, raconté nous choix , tous complet arrivés peine sommes-nous la victime tomber va que , savoir enfin cette pas de la deviner la moitié loice , qui étaient patients,ils Omnia assez la le bord sur nous litein malheur, flunt. ! de l'abîme hâte avons ensemble, son pour les de et non vrai, Clarisse que Har- que-là, patienterjus- vaincus, à l'instant même dans il , première courageux allaient entrer secundum du le drame — rités vé- maintenant détails. Cela est si ses des lecteurs de s'avouaient • tragédiedans par pêle-mêlede les accents qui querelleet sans est ainsi humain opposition\ l'esprit sans se , tuer se pour cette forcés enfin de sont de enfin le drame personnages différentes s'aimer, pour pour haïr, tous , réunir quand livre c'est notre corps) quand passions si l'un s'éloigner quiexpliquesuffisamment distance une nent don- gens-làse ces d'ordre, pour mot un tous où plus angoissesréelles XXXIX plus terrible du récit soit sorti de qui poëte tragique.Ainsi, fatalement, à l'endroit oii non-seulement l'art dramatique, fait, ad histoire aussitôt dénouement. Au êtes le maître sur vos actes la bonne fin et sans cesse , pas faits pour de la milieu beau au départ,à toute- ment violem- pousser personnages histoire cette que , sont ne possibles im- encore approche heure ! Vous d'hésiter,d'aller à tâtons, de revenir sans pas de les divers eventum, , du mais , effet,c'est la volonté, c'est la puissance de au lettres ces mortelles, paraissaient, diffuses longues et En d'une situations des fermait le livre on eût dû l'ouvrir, tant on , écrites dans la tête d'un chose autre si course les trois premiers vous ; mais voulez fois une toucher le , but y allez bon vous et sachez que et , le plusvous âmes en plusles inutile êtes de autre ces c'est-à-dire les mis en , main , plus les cependant dans cette impatiente,le feuillet avec ! explicationque je espritssévères et vous dois, c'est la ou car vous pleinsd'objections , qui veulent pleinsde justice, raisons, bonnes cause, sions pas- le lecteur désappointé quand et donc qui le sépare d'une catastropheattendue transissement Une cœurs fois vrai, jusque-là et laisse devancer peine d'une ; cette Quel malheur vous. , tourne, forces été touchant avez , vos argent ; hâtez-vous bon âmes après toutes poëte, quand il se des course jeu et plusles courent pour trop de n'est pas ce , mauvaises, savoir de tes tou- l'homme façondont j'airempliles lacunes xl — que j'aifaites dans le drame dans — le livre de ordre un Richardson. plus vif les inutilitésd'une action est moins qu'on compliquée pouvait le ne et d'impatience là-bas de ces qui,à horizons vastes ces plus rapide frais caprices de doux ces Coleridgeeût voulu de aspects riantes inspirations ces , mécontent quelques- amour, avec de les caractères, , ces pleine ici, des lettres, et mettre écrites prendre, tout lecture une par , pages trancher re- , claire et supposer d'ennui plussimple et récit,agrandir l'espaceet un jeter dans uns plus , Disposer découvrir de , le que à temps autre, dans la sagesse de Richardson, et qu'ilsignalait de tant avec joie,dans déjà beaucoup faire, mais avec zèle un la C'est lettres d'une parties,sans leçonsd'une à longue remaniée longueurs ces nul que livre,comme manche de morale que habit cet indice banal réveiller de ces notre poëte avait une souvenir faire . , au beau riant soleil levant épingle, ; à la partiemême seule idée ! Plus était vaste ronces étaient minutieuses , affranchi frain re- , un finit par une le cachot , , ces comme pique avec on son avec , , les regrettât, les minutieuse sans l'autre complaintede son de l'habit exposé créer, ré- ? réjouir l'une qui se répétaient la comédie, féroce, de quel espritl'animer, la monotone sur cette qu'en effet,avec cousues Fielding,c'était l'ivresse de l'espace splendide,bien et clair, et plus , il fallait de pour verve, de gaieté, de remplirdignement bon cette sens, prévu, d'im- place magni- xlij — — bien ! voilà tout Eh votre le la pensée , cela pas dans non , vif était beau , , faire la parure la adoption. J'ai des poésie de parcouru l'ai chef-d'œuvre de ce des pendant , les vieilles comédies Anglais, je des vieux la , à la main plume absolu Shakspeare tout , de tout le le drame qui est ce années poëtes, j'ai , lu qui ce railleur,dans amoureux , pris,pour entières j'aipris , je l'ai pu prendre; tout dans mon torze qua- pas suffi à mais idée mon l'histoire et en aux primitive, j'aipristout partiede magique , de toutes , cela partout où tout , espritqui n'aurait mon réaliser la millième drame mon j'aisubstituées que de la Clarisse volumes de tispice fron- son la folie et la sagesse , nombreuses les pages fond glorieux! Le nom dialogue qui porteraà livre ce le maître , la roman , , losophi phi- et chaque fois que Angleterre, cription desvif, ou vrai, ou ingénu, une l'histoire en , j'aitrouvé mot un rapideet quelquechose flamme, et , souffrance, une à portée celle du en tout et , qui rentrât drame ceci j'enai que non cri du cœur, comédie, notre de la terre, ou , , comme pas ou mais chose ma ce proie une , ! ]\Ion je représentais bien une , un dans du ciel fait c'est d'avoir ractère, ca- mieux qui vaut l'enfer,je l'ai pris hardiment, ma un éclair, une un larme, quelque chose-là, qu'ilvînt de ce , douleur, une enfin énergique , une de foudre coup trait un , moralité, une lueur, un claire seul orgueil d'admirables choisi , matériaux et de les avoir bien placés , pleinde génie. dans un nument mo- xliij — Il y dans a — Shakspeare s'écrie sérieusement : * J'ai " certain un original qui mélancolie une moi à , formée de vraiment plusieursingrédients; d'une originale,extraite suis dans mais je n'ai guère dire la même leur si saviez vous caractère de héros belles dames, de de et leur bon leur sens , la de n'avaient l'épée, et et cape qui de tous les âges vérité qu'en , pouvait être permis il celui-ci, 011 l'aide des mais de un leur bon leur manteau vante sagentillesse, gentilshommes ment pareildépouille- dans que avec livre un comme de refaire, non-seulement s'agissait matériaux encore les avec lui- qu'ilavait empruntés , le chef-d'œuvre monument de vertus, et de leur tant puérile, j'aidépouillé ou même de diables pauvres d'emprunt tant avec atours , que ne des et , philosophes et , de sens, de tant sagesse dépouillé ! J'ai quel labeur tant leur toilette, tant tant ; et de l'originalité, de crier à , de homme brave ce Je •» ceci est à moi! : Pourtant de plusieurs objets! de positionque envie tristesse, de pierresdétachées Si de Richardson. son effet en , admettez vous aux limpides sources main qu'ilnous trop timide justicede toute vous tirade ' Comme entière il vous permis de notre poète puisé reprendre \eDon pour plaira. achever de d'une , disciples,les aux faits à leur maître Juan a remonter qu'il était admettrez , qu'ilsavaient exemple, dans où était Byron le , ! Quand, je prends portraitde l'un de prunts em- par une de xliv — je suis héros nos , portraitavait Pour tout emprunté Caleb la de , et de dix ! Caleb démantelée à vie, le ma Howe miss de prisau s'en quelques portraitsantiques lambeaux quêtant va , de côté d'autre, de quoi servir et vous que le quant à lui trempé un peu hôtes sont Voilà à propos dansV près tout de travail que entière et l'œuvre ces je l'espère, et dé y verrez, tant de humblement de hôtes ses quelque mie pain sec ce ! que pain de je ; serais savoir que de , je voulais que je place sous de j'explique, de Samuel pages que , 7'ien,absolument le livre que rien ne telles tant dire vous auspices; la vie mieux, mon ; vous j'auraisvoulu qu'en dépitde souvenirs vos Richardson plus complètes,mais vous Caleb ! serviteur repus. infroduction, savantes fait dîner de lait froid ! Oh à peu ce beaux ces récompense P sa et les valets mon grignotant en son , il s'est contenté , mes hôtes ses a de , , , dans heureux il plaignezpas jeune maître son été quellea , Ne tous là-bas ! Pauvre voyez fidèle et dévoué — dîner au maître, le propriétaire dépossédé de domaines et dans dépourvu peine tapisséedes , de de auprès , les Harlowe tour d'une raison ans Lovelace , une servir me pour , de tous ce Richardson peut-êtreune sera Clarisse de car poésie anglaise,lord Byron. dire, vous maître au indulgence,j'aiété votre droit mon , comparaison qui de à fait dans tout été Lovelace ce par — lirez, faire qu'ellessont, d'imitations, voici et dans . plus de lequel m'appartient,est peut-être xlv — fin de en compte de et du roman dont monument ce drame les matériaux " rêve! un il » d'orgueil? que j'aifait là Il est vrai que votre porter pour plus accoutumée entier de si famille jeune cerveau. , quand , je l'espèreentre , nombreuses rentrez vous bien dans votre dans votre heureux , qui mieux de votre l'honneur liberté,ou généreux, cœur veillance bien- votre avec après de votre -puissanteéloquence d'une la toute ferme, d'un c'est demander vous mon le lirez ; vous la fortune, la client, par ! il devait , avoir sauvé Hélas architectes. , épuisé de fatigue mais , raient n'au- j'aime,et que prie vous journées, déjà si encore trop que était destiné , vie, habiles à peine osé j'aurais que ces est-ce restauration vous Acceptez celui-ci je l'une de semble, me j'honoreet que livre sorti tout un , , nom honneur un travail ce , les nôtres rencontrent une les dédaignée pas le dessin , passions qui l'habitent, qui , dans comme fourni l'idée, l'emplacement les de fantômes des yeux ristyle pé- géniesdu plus rares , et le sous le plan le modèle , les âmes les ont nous , et surtout livre ! Assis vrai un , que espritconvaincu. d'un peut rendre moi âme témoignage loyaleet sympathique éloquence et de votre , intrépideà prendre ardeur plus chers appui? vous des gens Avez-vous assez bien vous que été assez en croyez bon et d'une défendu les intérêts les main dignesde pour moi ardeur ! m'avez- inouïe si exquis de toutes et avec et , , d'un tact votre une si délicate gence intelli- , les colères et de toutes les cruautés xlvj — à autre qui surgissentde temps dans , superbe cette , exposée à lettres républiquedes — de haines tant et de fureurs ! Il y eut Césars jour,à Rome, un oii l'un des poètes les , républiquepeu esprit,s'en attentive orateur. Cet — bien humble d'un s'appelait, quelque Cicéron connu, peu car personne, lettres ! Dans illustre la , gloiredu Vous éloge des tribune vant de- tion, accusa- par citoyen romain. de la réclamation prendre de son sa défense la dignitédes à merveilleux appela sénat , savez les par en homme cet la tête de cet sur sympathies de cœur ce la justice teur, plaidoyerenchan- poeta, il renferme belles-lettres d'un lendemain ; publiquesqui, par touchait cause toutes Archia pro poëte Archias , enfant des Muses, romaine. le accusation droit discours un grand homme, , il voulut cette son si comparaître le patiemment soudain et porte du sénat, faiseur de colères écouta bel du d'autres, Cicéron, le grand oisiveté, lui disputaitson client, la juges, et répondre ses de cette à l'invasion client d'un nom le triste poëte devait à à les avant plus inconnus encore vint attendre et celui de patron il quelque temps plus touchant le qui jamais ait grand peuple louange été porté à renouvelée la puis de- , Cicéron, par M. là également remplis de dans moment voix du une de la vie grand orateur, vaine fumée ces , du Lamartine, celui-ci leur sujet.Ah ! ce poëte Archias , et fut un quand celuibeau à il vit s'enfuir,dissipées comme vaines clameurs ; il était venu la xlvij — — il s'en honorable, droit cité fut de s'il n'eiit pas même la vie du de Trois Rome ne de l'accusateur m poëte accusé, mais heure de tour, ce cet certe scio « , je suis sûr de son n'ont publique, mars 1846. le et à si deux tué ou personne, côté des ciens an- brite s'a- d'Archias de vertu. livre de votre ce : ab — quant au à eo Archias humble , s'il peut dire à son frère son Quintus qui qui judicium exer- magistratqui présideici, approbation. » J. 20 nom quence triomphal d'élo- manteau ce trop heureux sera tribunal , le ni de l'accusation peine triomphant disait Cicéron que présidaitle c'est à nom dans accepterez client au également oublié anthologiesà génie et , et votre eût les le fièrement de attaché l'avait fait immortel quand dans inconnus, Vous souvenait épigrammes, qui ses sortir au , encore enfouies sont se Cicéron , trois de nom , à l'attention ; on , cette son jours après ce procès, que citoyende un car encore il s'était abrité laquelle seul de l'orateur recommandait pas était éternellement rester journée , attendait l'oubli que sous l'éloquence, instant! journée , pensaitlui-même le l'audience, il devait souvenir la et poëte inconnu nom Heureuse illustre défenseur. son plus belle qu'ilne un rence par défé- cité le droit de et à l'instant déjà citoyen de Rome, été son unanime, , pour ce honoré; et voix d'une reconnu lui eût décerné on dans honorable revint J. SAMUEL RICHARDSON I. le comté Dans de Derby, révolution, gloire, comme encore eu de famille une mère, sa pour cile cet sous humble ennoblir, heureuses il devait dans vus exposés sanglantes, Les Stuarts, qui meurt sur I. Ses cette à bien et des l'échafaud, ce de devait son plus père, avant de taient l'artisan, s'é- de ; tant de révolutions intestines guerres longue tragédie, ce jours des parents, orages de tant ; il l'exercice précaire père, des vu nom joie une était diflS.- la vie avait le naturelles, l'existence d'un son Samuel illustrer, par Richardson. menuisier et qui ni pour nommé fut facultés tomber toit sa n'avait qui fut ne consolation une de s'augmentait gens la naissance L'enfant meilleurs. le ni çait, commen- patriciatromain), le était nombreuse la famille car pauvres dont enfant nouvel société d'égale depuis rieuse glo- l'apogée était à admirable une la de la France l'Angleterre plutôt l'Angleterre ou pas de après an (le siècle 1689 finir, le siècle de venait en un roi Charles Cromwell, si heureux 1 ! P" dans crimes, ses de avait à la tète ! Plus courbons enfants feront cela, pain de Bientôt bonne et leur vivre, pour libérale à le douce sollicitudes la mère de Monmouth, do quelques son ces bury. Là eux-mêmes, et on dans vécut au force et présente de dans la dans peu, liasard de le les la de giner il alla s'ima- lui avait duc mandé com- époque d'avoir maison le que comté l'affairedu duc le du même crime, un famille fants en- ses à Richardson sa de ; malheureuse dans mère, perdit sa resté 'seul, abandonné que devenir causes, rabot à la sueur, les cette travaux une toutes courage, quelques planches A ! de donner famille, l'artisan parce pouvait n'apprendront ! qu'ilétait compromis cela ils rêvés, entourés privé et Derby perdit tout de et créature, humiliée heureuses; lui-même Allons, ils apprendront père, petit Samuel avait qu'elle plus hautes, doit gagner, qui chaque jour même, il y certes, misères. ces comme petit Samuel du l'étrangesollicitude car éducation donne les et d'orgueil,plus d'ambition, comme métier un son toutes vie, en- sanglante, prison, sa sans trône, ce les fortunes part dans leur eurent que de de ne gens et et forte raison, si les parents plus les s'enfuit qui ruiner quoi admiration licencieuse s'enfuirait voleur un II Jacques honnêtes plus sans Restauration cette enfin entendre les peuvent les que d'un où raboté proscrit. père, transplanta comté enfants de Shrews- s'élev^érent Providence ot du bon sens. pour eux Pauvres de seulement Il n'était petits! coûteuses ces études les fils des pour question pas qui faites sont des riches puissants et : le grec, l'hébreu, le latin,le français; à peine s'ils avaient conservé le coitrir, le sauter, quoi? des exemples génies qui râteau la de bruit qui cherché, qui de allégeance quoi ne bon ou ces terre l'absence desquels beaux toutes ces du hivers éclatante des et dans le voie, glorieuse la vie et il serait et el donne études à reuses malheuà l'âme la de pare com- glacés qui font à déplorer cette éduca- fertile; quant premières on D'ailleurs Shakspeare rigoureux ; à craindre plaintes d'enfances courage, ont riants et utile et de le donner pas ! origines les vastes négligées? L'adversité et ici les à la déclamation. touchât dier étu- peuvent ordinaires cette de montagne, la fumée dans travaux aux seuil esprits rustiques qui trouvé ont le de l'univers voulons ne enclume une se indiquer dans échoppe, une les royaumes pas mille excellents plus haute la rait n'ose- on enfin et l'imagination,une souplesse à la tous trop loin dans l'on que haut perdent se des domaines irait du l'atelier;nous catalogue de servir voulons ne littéraires la leur contempler Nous des et : mais avons grand-pére, leur sacrés sommets et nous cousine-germaine, porte pour la paume; leur berceau pour pour leur pour eu illustres pauvres malheur? grand un enfants à jouer contraire, plus ont le là Au dire. le un bien est-ce des l'apanage et de 4 — collège par laquelle commence du lion — ment absolu- biographieillustre,eh bien présentent et arguments se ! de toute exemples, n'arrête pour parlons été sevrés poésie,ont nourrices deux de que savantes le Oxford l'Hippocréne,n'ont jamais bu, payer. Veau poète Milton Cam de maussade, au que tiques d'un comment travail indocile des l'on fauves! plaisance demandez pas Rivière 2. Cray. ville cette ennuis scolasfaites à demeure (jnicoule à : satyres ! pas à Gibbon le Cambridge. Asile des des à Locke pré- aujourd'huiCambridge nomme prophète lorsqu'ils'écrie 4. fleurs,à aux lieu de mauvais ce « Ne que sûr, de alors Bahylone), (on l'appelait de pagnes cam- : « « des d'études et sage, hètes la veillant poète plus bien- un « « ? dans d'or pour d'embellir (2),parle C'était à coup « voulait en Milton contre-cœur ces Cambridge de la beauté ; il paysage, et voici de limpide(1).Le grand Cambridge à ce point,qu'il convenir environnantes verdure, de art coupes faute bien com- si peu détestait jamais voulu la et qui puisaient à pleines Combien n'a tout-puissant grand plantureux lait : obstacle l'Angleterre: dans du d'illustres cet ! l'essor excellents d'hommes même que soit loué Dieu pas. génie.Ne du démontrer breux nom- que à hiboux! parlaitle venir des maison » l'historien,ne mandez de- philosophe,à Dryden le o de conservés ont Éthoniens,les autres critiqueet à appeler de de de élèves jeter contre unanime . ces universités rien l'âge,ni furent voilà milieu au y songe, qui prennent maîtres ; celui-ci filiusd'Oxford, Cambridge : peut-être et cet lord le met à traiter Butler si Revue cV Edimbourg de « Byron, que le maître qu'on les leurs sur un des ne Butler, mon ciens an- le terrœ de plus célèbre est-il hors Je " reuses vigou- indociles, enfants ces vieux eût été entre le 2}rovocateur sur son de autant commencée, bile jettesa : même), sans coup, Byron lui-même, comme ce écoliers partie immédiate anglaises, à peine qu'il se tion réproba- haines ces tirade plus récent leurs meil- pas de médiocres d'un autre lustres il- pour bacheliers, Swift d'une à plus produitdes ont Churchill, même gloire.Tout la les (labonté peut guérir ces ne cunes ran- ces cris d'une grâce spéciale. De autres, |Mr et sa dans entendus sont Addison écoliers, et qu'on reçut ni qui à déposé Grande-Bretagne, les Cowley, espritsqui ne dire le dirait que Swift, Goldsmith, Cowper, bons de la cations impré- des n'a teurs men- années belles violences premier ordre, se letirs mères, les du savants plus France impérissables.On écrivains parents il faut disciplesces ses les Jamais, l'université louange, les que qu'ils souvenirs répondraient par vous unanimes. l'âme années ces s'obstinent de la vie ? ils — maître versités des uni- de page, Butler, critiquesde pense pas, la dit digne précep- puisse jamais regretter leur « , mutuelles que « prodiguer. Nous « fois, depuis mon « il dit obligeamment « convefiait « ma « prendra « laisser « envers « Vinjusta « grés « pas de plus poète es arts autrement. ! oisiveté et à il n'a achnirari en vrais qui et sens, les heures^ lire pu grâces, ne peuvent consolation ait d'une manqué et la est et quoi pourle joie, lui, des — grâce consoler sage reuses dange- peu le dicté par une prits es- philosophie, que passions poésie si par nil ment seule- et la puissance de se la nien, l'armé- même comment de sage pas de épîtres,les satires, petittome, ce forme d'élite. Ceux-hà hommes préceptes, que renferme put grand un poète par excellence ce quelle savent de- mes .qui étudiait, par avec les personne, des la des poète d'Auguste, que d'habiles de expliquer nous d'Horace, les odes moi pour devenu Byron, tuer jamais fut premières antipathies ces — l'espritet met se offices lorsqu'ellene que passionné pour sans bons ses donna me ap- » tant — de ne dans que mourir ouater elle noverca: amoureux de les L'aima ne iNL Butler voulu le souvenir et société J'espère pas nous 1805, en ma que le révérend n'ai — loin l'école élèves. ses je violence poésie, du à maître faire de de parlé qu'une sommes départ monde au nous satire que moi. de ne x"as quatrième Et ont alors nous tendresses l'habitude avions « les goût qu'une et futile et reille pa- mante, si charrancune 8 — l'auteur san, est venu de leur seconde leur le talent génie ; propre le comme la clarté vient comme fils de leurs Belle-Syrène, la enfants œuvres, leur de — chant à l'oiseau, vient à l'étoile ; la fantaisie a l'inspiration nourrice, été a été leur unique précepteur. dit Pope, partout où me J'allais, enfant un fantaisie, comme qui « fleurs dans « les qu'elless'offrent « « dit « éducation Spencer, se « « du Ce là des sont il est le l'aventure, ne En et le Gravité. M. — (inels, 011 Shcrilian, de lord s'il y et de eût il serait le Samuel! Byron.) échappé, et ples, plus simun parfum. sans point était si de enfance une dans ce à peu éducation Son il fût tombé comme de sa : l'appelait on pensées, pas imbécile propre petitSamuel déjà que vastes mort que Richardson; champs, nulle recherche, point d'apprêt, pas lire sa les fleurs sérieuse, bourgeoise; humble, dans grâce sans pas si calme et les dans plus naïf exemple dont les pleine adolescence, réservé d'abord tout parler Samuel dans sont une eu pas n'enseigne à naturelle cueillies et lu autorités, mais plus charmant éducation cette n'avoir Pope, » il faut entendre cause mesure «M. — livres, pendant que ! mots » il avait collège,on les pour route. sa des cueille les bois, à félicitait de des sens années sur régulière; le pour « dans champs, la menait « un quelque pauvre est bruit, deste, mo- moment Tice comme res Brinsley. [Mémoi- 0 — Son d'orgueil. enfance bonnes femmes enfants peu un joueurs qui là, l'éclat,l'animation passe compagnie en ries, plaisentà ses causes'en faut, le tapage, se tant de du enfants ces les exercices : collège, biles naissant, ha- riches, nobles, grands seigneurs en à tous de curieuses, de bons petits peu n'est pas ce se — l'épéeà tenir,le cheval et dompter, le fleuve à franchir, abondantes orgueilleusesnatures, indomptées,indomptables, disposéespar la fortune et par l'exemple, par à toutes les instincts turbulents et passionnés ous la tête Se jeter, les révoltes de l'esprit et des sens. la première, dans tous les excès imaginables ! ils appellentcela entrer à vingt ans en âge, carrière Au et fournir sa de folies. traire, conexubérance toute coupable a manqué à à — — — créateur l'historien,au très-bonne été de a son correct, réservé, dans mœurs. ses Jeune la plaisirc'était lecture de caché de ; Richard- Lovelace heure, l'humble dans homme, promenade sous sa génie vie, innocent plus grand son les arbres, geait quelques belles histoires,qu'ilarran- ensuite à sa guise,afin de mériter l'attention dans quelque veillée de bonnes femmes durant les longues soirées de jeunes filles, Le et la récit fut et de l'hiver. premièrejoie,le conte son premier travail ; à peine avait-il commencé histoire, son tes improvisateurheureux et écouté des âmes honnêet simples,qu'ilétait tout entier à son œuvre ; sa il suivait,d'un 1. regard attentif,le visage mobile 1. 10 — — de l'auditoire,ajoutant, retranchant, corrigeantou prolongeant passions qui manifestaient se dans altitudes, il avait la voix, la main, regards.Comme tranquilledouceur d'une jeune fille,il devint le compagnon inconnu, et palpitantes d'un le — premier d'une rêves beaux ces lui on recèlent l'oreille à fut le hontoyant, les jeunes cœurs, qui n'étaient pas amours ces fit,en ces rêve si belle couleur, le jeune Richardson que des le confident d'alentour, jeunessesà demi souriantes toutes De bientôt et demoiselles de les des gré les dans la improvisé, au roman son les petites éveillées, mense, espoir im- de seize et si ! ans limpide premier doux fident, con- aveux attentif, ému — pour lui, il prêtait nêtes ingénus des passions hon- accents vérité une reproduire avec sa sérieuse, comme jeunesse. Puis, de qu'il devait calme et confidence nées en d'amour confidence, en premièreslettres vinrent ! Le attendri jeune mais jeunes erababoui- à lui dicter de refus, mais cruel ! de courroux, à calmer ces d'un secrétaire d'un courroux de ces leurs refus si peu si facile naïves plongeait ainsi, d'un regard chaste doucement dans ces jeunes âmes dresses tenet et , honnêtement éveillées au souffle divin de la première passion. Telle fut l'adolescence, et de même qu'iln'avait cités vivapassante à piedsjointssur les charmantes de l'enfance, la premièrejeunesse se ressentit de celle vie paisibleet simple ; le travail était 11 — non-seulement dans enfant, il était encore de besoias bien soi-même avec heureux Le se mer ! Ce anticiper le sourcil à seul celui-là, non sur le « comme « personne, Certes, il et buissons, les lui conscience l'homme n'a personne de dit de a mais de moi. " des chemises la revanche, en bonne suis, souci de souci s'attend pas à trouver ne tous n'ayant joyeux meunier, Je « : drait vou- jour. Il seul la vie et il la cultive doucement aime vaste qui certes, Ce vingt une sur vie, d'un la ce deviné. bientôt qui, fronçant n'est pas faire se fortune, voilà sa plaindrad'être seul^ ans, peut sage eut des c'est d'être grand secret, homme jeune honnête cet instincts, un l'homme et n'est pas celui-là sur des un seul, malgré tout notre que les "habitudes de nature. sa — heure pour que, volonté, chaque jour amène bonne heure sommeil, son travail, son pain, son d'imaginationet de rêverie ; la tête lui tournerait son bien vite, s'il lui fallait marcher plus jeunesse ; prudent et sage, il quelques pas en arrière pour pressésd'arriver. D'arriver à la vieillesse et à la tombe jeune l'amuse de détruisent tient se laisser les l'avenir. Cela conjuguer prudemment le l'endormir, petitcercle car à force des vertus de notre ribles passions ter- lui plaîtet le verbe le L'espérance,cette joieanticipée, sans plus prie ? ! Rassurez-vous, les tournoyer communes, la toujours quoi,je vous n'a pas à craindre homme qui à vite que il nuyer. en- berce dans espère, 12 — soi ; être il veut posséder et jardin en moins au et il accomplir s'écrier: ils meurent Richardson jeune mâle s'emportera Grande "- et des poètes labunlur de sagesse belles anni mavera compose l'élégie Lorsque : attendu pas si et de sentir dans n'étais je que ma mépris. On vit alors me cependant mais concentrées Pour mon monde parmi dégoût d'une excès les excès accablé çà Est-co Byron. part, moins dont une mes sans les et I.ovelacc gioventù, prilord Byron et il n'avait années, vieillir,c'était d'en honte amour, avec : gens d'autre part le vide honteux, mais ; de c'était de étaient témoigner de mon vieillir dans n'auraient ainsi 7 ces nui non qu'à ! moi au dehors. j'auraisperdu Alors !... le Icinpéraraentdo vils les il arriva plaisirs que ces ! le poussèrent me cœur, seul vice violentes passions amoncelées, malheureux le du degrés à partager caste. à jilusdéplorables et plus funestes toutes vivante... qui parle ma Une « entrer pourtant, d'un m'abaisser de rien j'auraisdonné, joie,et jeunes et l.\ répandues, Posthume, ans, passions des la douleur ! les ! Ah je commençai tous ne les « qu'il vieillissait joie. Mes eu dégoût, créature ! oh nos aUièremcnt sans mon j'avais honte seule avec ; aussilcU yeux, traverser avec pouvais, ne mode h. des ou c'est vingl-cinq A trouver enfant un et à enthousiasme, avec feu, je à la amour années. Giovcnlù — — il contre plus insupportables sensations, j'aurais ; enfant un père ; son général, s'envole pour plaisiret sans latin. le temps plus motions d'é- maudire, de fugaces, Posthume, la Tasse. mes estime, propre Eheu — longtemps plus cruelles mes et vita les que Boswell, vieillir.En poëte ! s'écrie délia de jeunes ses personnes. ! s'écrie le phes philoso- terribles,le jour oii le fait savoir un devoir^ ceux bien la maison de est les les drames comme cruelles heures nature jeunes Swift, pas, terre, suite de une gardera dans naquit de laissez les chercheurs dans se le docteur comme la toute s'yrésigne.Laissez perdre se argent comptant, en la vie est favorisent (1); dieux du chez petitarpent son que il sait que ; bonheur au et repos découvrir de avant à atteindre félicité, toute pour — que j'en ai mêmes sions pas- " c'est lui-même, c'est lord 13 — — « Monsieur, j'étais emporté et violent « mon « J'étais pauvre, « en « horreur. irritation même j'avaismon temps toute Mauvaises » ; il n'ira pas plus sage plus vieux montrer à ciiemin gaieté. faire, et dépendance m'était en paroles, parolesinjustes afficher des vices, pour l'est en qu'ilne plus belles années, jeter ses à des attachements femmes veut qui sont mettre dangers un luisant pour lui laisse à la un il laisse voleur se effet ; il n'ira les années romanesques cieuses, pré- pour des de quiconque disposition écu ; il connaît de la vie pour imaginaires ; trop les y vrais s'épouvanterdes obstacles les poltronsprendre un ver d'une armé lanterne sourde jeter leur bourse péniblement remplie; il à qui les veut prendre dans ce vil chaos- de les débauches, de folies et qui la prenait jeunesse,la providence des premières Samuel Richardson sera plus prudent et années. et de pour on la envers pas intérieure ; joies furibondes les cueillir, les hautes veut ; fleurs,sur à les de rêverie enivrons tigesépineuses. Nous nous la couronne ambitionnons et de laitage,nous de bleuets et de pervenches, nous en croyons « « « « Dieu et aux « ment, « temps. Qu'importe où « que parce nous but « le « victoire « que arrivions n'est pas voulons nous un nous peu marcher douce- long- arriverons, pourvu tard, et que toujours au plus fort ; perd haleine, l'épéeuse au marchons proverbes,nous le fort sait-on? plus prompt, la se brise, l'agile le fourreau ; enfin , 14 — — « qui « vraiment « dit me des savoir pour deux Surgit Toujours « « rent de l'honnête ses orgueil, aux des sens. ...medio latin ple disci- habile de fonte leporura aliquid. amari voluptés. » tentations il Quand homme yeux, s'élève douleur quelque jeune fermant plus sont de assez su du vers vantés tant : « « J'ai plaisirs? ces d'Épicure plaisirs vos que se de l'esprit, l'œuvre, âme, son de tor- ce parlé, ainsi à remet oreilles, ses a de la vanité son et 16 — de quellesuite travaux — de et jeunesse de Richardson, la d'une bourdon aussi étaient froides, l'avenir un de resplendissait les Voilà le vrai rêve bonheur Je rêvais à un peu de la de bien- et de ! l'âge d'or et foyers 7nes paix au ! Laissez chanter la lord Byron, jeunesse de la : si gloire et de voir pouvait entre- lueurs crépuscule des jours être, frais le revanche, d'enfants domestique, du foyer entouré passa que ternes, peu Samuel Déjà l'heureux premières et ravissantes bonheur. triste (1).En cornemuse années belles les privationsse entière vie dire pouvait de de et cornemuse à trente-six mort heureux cet livre pensant (2) d'une : à ans, Richardson dernier son la comparez Ilœc qui scripsi nctogenariiis. J'étais le moins « éclairé « tourdis, tout juste assez « le « maître « a « tracer « de « trace « rait tour «s: été,je comprends (etvous « que \. bien, le plus mes de besoin à à travers ? sentier à tour. Chaque bien ! par Eh tels que des hommes l'âgeoù me innombrable l'homme sont la m'altiplaisir m'en pouvez nous de de retrouver du ; la raison forcé et l'armée le moyen connaître clioisir le mal bouclier, passions.Mais perdue pour pour de moi-même, route une habile assez absolu j'ai croire) que autant d'obs- Sliaksppare. 2. Mémoires cl ces et d'é- foule de Lnrd Ityron. m'onl gentilles"cs-là moiic — Mais il ajoute sur loiu, el grand train- le manuscrit: " « Oui" 17 — « « « « à la tacles pondre mieux « de voir « pagnons Mais : de débauche? la fin de cette vainqueur ; l'heure l'ouvrier lutte économies Samuel Alors, donna un la peur de peu bien meublée, deux claires les au chandelles quelque Son peu métier de dans bon glais citoyen an- Londres tous sa il profita de ; peuvent vie, il se chambre une feu, à la lueur ; il eut son chez sa liberté littéraire. Richardson d'imprimeur commencée, entreprisetoute héros premier jour, de soi [a de citoyen lire des livres d'abord, et bientôt pour pour faire. temps de les Avec cité de libertés, où coin d'un comfortdble home), en la sortit sité l'adver- tour. son première fois bon ana- mon triomphante, lettres de droits de libre asile de toutes com- imprimeur dès le pritses jouissantdes tout. à faites qu'il avait Richardson tes généreuse contre s'établir et d'être le maître pas » enfin, l'heure vint crains-tu ne je soutiendrais cependant donc vaux-tu la risée de mérité. à ré- venait qui parles, et d'un dis, moi, vous censeur devenir vrai, exact, bonheur au je que les autres, morale ta ce et quelque toi tous que thème A et si Bjron, « « considération grand peuple. Voilà lord — les nouvelle, et vus tant de fortune sa le rassuraient Car, du fond avait et rêvée, son cette sur du tier mé- imprimerie, à l'œuvre, ces tristes de la de athlètes lents pensée, ces martyrs inquietset turbul'heure présente,soldats toujoursarmés, toujoursfurieux, affamés de pain,affamés ' — de gloire,écrivains estimés moins les vivre, faisant plutôtpour ou malheureux plus de tout, celui-là prêtsà tout, hons louage ; celui-ci de manquant et génie, les métiers tous pour pas vivre ; il les avait ne à tout faire, mêlant les libelles vus les comédies taires cantiques;pamphléaujourd'hui,louangeurs le lendemain, sans sermons, aux dignitémorale les tous par du à gage, et les autres uns — des cochers que de manquant 18 et aux habit, passant volontiers sans extrêmes, de la débauche à la famine, grenier,et quelquefois de la liberté potence ! Donc, la prudence et la sagesse de palaisau à la que le firent hésiter romancier notre d'oser mettre le pied sur qui recèlent l'incendie. longtemps cendres ces avant brûlantes rappelaitles misères, la pauvreté, les humiliations, les têtes coupées, les longs supplices de ses frères les écrivains et les poètes captifet Jacques, : bourreau ; qui (Richardson a écrit et de faim, et à maître d'Ecosse, dix-huit roi Rivers, ; imprimeur têtes ce une Vie de doutant l'aspectde rendait de exilé, Milton gloire; sa grâce au il fut lent à des pages d'essai,et qui tenaient de ciel, qui jusqu'à douleurs littéraire ; il écrivit, pour de l'homme Butler d'infortunes, le tant résolution que Sur- pauvre Milton), proscrit, présent l'avait préservé des agitationsdu génie. Donc ans au intelligentes ? Clarendon encore aveugle, pauvre mort se portant leurs More, rey, assassiné mort Il des prendre sa commencer, plutôtdu lettres ; il fit des et libraire prospectus. ly — des préfaces,des — éditions corrigées; et revues le d'abord il n'alla pas plus loin, tant charme attaché professiondes lettres,tant se méfiait seule à la d'écrire quand il vit maitre imprimeur et du même, publiaientdans moins que la par feuilles les le de la Tamise force d'abord les ce temps-là, et bon enfant les les plus Au sages. dait périodiquefonles bords y rencontrez vous les espritset connue, in- tout fermes plus Arbuthnott, Gay, Pope, Keng, Friend, leur pour prudent M. l'eff'et terrible jeune opinions, nouvelle, puissance les de qui langues se rencontre Richardson ces vient feuilles de de feu oreille et prêter une également timides, et ses l'Angleterre: Steele, Addison, Swift, Prior, le docteur presse primer im- habitudes, ses et invincible, Congréve, Walsh, ce de toute-puissantesur plus beaux de courages de ; invention voyait pré- journaux qui où la presse domination il tant Londres, choisissant, peachant modérées reste, c'était l'heure sa nombreux modération plus Enfin, non politique. la ville de peut-être par même et grandes atiaires,à des quelques-uns se côté c'étaient là de que dant, cepen- du côté littéraire.. timide moins pensé, il se hasarda, bien y avoir devint et profità écrire, notre avait qu'il y sécurité, toute en écrivains à peu, galantespar métier; peu il qui nature ait des peut expliquer qu'ily à force sans seconde de l'habitude, celte des femmes il redoutait aussi de une justement étonné de volantes, qu'un porter la mèche sur 20 — du l'amorce et Le canon. vole, l'enfant juste frappé. prudence qui à cette Grâce de et loyal, Samuel impunément pensée nouvelle, Il n'a Oh! du un toute sa au il compare, s'endort vie il il content, se fois, l'iieureux Richardson, pour fait réveille de Londres sans royauté et le sans pour aux sans tient il toujours la loi,il tranquille.Une de la dire, qui n'est pas dic poration cor- frère con- la ville posa, lord-maire, s'ex- doute, de que à tout bourgeois,le son trop de succès, il temps-là,le milieu au papiers, l'honorable terribles gouvernement l'envahissement ce tout vouloir, le savoir, — passions ; membre de reconnaît le sans ! de migraine instant l'imprimeur Barber, l'ami de et mal imprimeur, imjri'ùnew lord, qui n'est plus un un se à toute reuse doulou- voix lui trace que Salisbury -Court, dans front ces apaise, il de et s'en faut, de calme de de que traversa fait de seul plus fort des marchands M. d'une il reste : de la limite deçà en peu roi s'écriant en bruit,sérieux seule frappent le se jamais eu, peut-être,un domine, rien Richardson tète,qiCelle me ma dans n'avait ; il n'est pas, tant feu-ardent, qui : éclate luttes terribles de la presse ces l'opinionpublique ces part, la bombe coup interdit,épouvanté, comme reste l'eût si la foudre — mais à coup châtiments que sûr la l'Angleterreopposaient, en faut convenir, à du journal.Toujours est-il qu'en tait anglaisne plaisangouvernement guère, quand il de s'agissait châtier les pam- 21 - — phlets et les pamphlétaires. Entre attaqué et l'écrivain accusateur à lutte une énergique,dans Tel Vous mort. blesse est qui blesse, à fait où voilà tout bataille meurt du Crusoé, Daniel n'y manque, de et épargnaitle de livres à moins main que de pas y croire ne : à la potence, et trésor de détenu ses dans fut de à les moindres telles sont de Foé. Daniel quant phlets pam- offrit50 livres à qui livrerait lui-même; par les L'amende Yard. Mais ; à défaut incarnée l'opposition courage la Robhison de l'attacher il avait l'audace, la politique, pour de avilissante, brûlait sterling,on peines subies gommery, main à persécutionsinfligées New-Palace- l'écrivain le de pas pouvait pas faire davantage.S'il reau, pamphlétaire,en revanche, le bour- sa dans dans mes côté, les hom- allaient ; c'est à Foé la lettre et n'en on de leur de cette rien pilori,les confiscations, l'exil, le Newgate, était pied de poétique génie, l'auteur fier et 800 les Rappelez-vous morte. ce n'y gouvernement les écrivains venus époque prenaient les choses au de n'entendaient pas raillerie; vers s'il tue, et les Jacobites Torys ce : coutont, étaient en Les et les ministres. et s'établissait rappelez vous récit de un le gouvernement la cet de la science violence lui servait patience, il colères. Si le château le homme la puisait poète Mont- d'York (1704), pamphlet, écrivit son poëme des Plaisirs prison, Daniel de Foé, attaclié au pilori, un 2-2 — poteau, supplice barbare l'infàrae sur de la « condamnée « font leur « à rêver office luttes les fous que dangereuses; pamphlet, et de jeu quand les batailles, il n'avait rudes ni la passion,ni haines implacables et savait pas les colères du accepté ces ni dace, l'au- ardentes, ni les journaliste ; il ne peuple d'Angleterre ce au il n'était pas Tamise; surtout, qui, pour trop avancés- s'être de coup anglais,expressifet trivial,des accent la parler un sur bien si lui-même en suivies prospéritésde il eût même ployé em- pas fortune journal, bien s'amusent il n'avait jeunesse à préparer une l'âge mûr, pour hasarder un lori.. Pi- au n'était pas taillé Richardson sa faite, sur ode une mands Nor- — pendant Samuel » des hiéroglyphique d'Etat, la pensée. Les fripons à châtier ! ces pour adressait Conquête, Salut, machine « — déshonorés de d'un bords à de obstinés ces se pas, s'ils revenaient vrai raient croi- allure une dès certes, et vous plus prudente. Non pouvez lors penser quelle dut être l'épouvanteet quelle du roi, lorsque, fut la désolation de V imprimeur la pour lion première sur insolent, que 7ïics duc vie il rencontra lui c'est-à-dire lorsqu'ilfut les-piégesdu plus fougueux, du plus du plus Grande-Bretagne, Le sa , chemin, son dans tombé fois de féroce le duc de Warthon, pamphlétaire de la de Warthon, lord-lieutenant Pope appelait: le plus scandaleux jr)i(mrni^5, après avoir joué un d'Irlande, des hom- grand rôle 24 — — qui rappelle chez parfaite, bien d'ordre excellents détails faite dans intérieur, de noblement et même nous, le gagnée, ses position Moniteur universel. Ne cependant que jamais la fiére la verve figure, l'éloquenceemportée croyez belle et pas , entraînante, la vie scandaleuse, l'esprit mordant, l'infernale de fabuleux troubles ait duc ce par d'une dans à vingt grimace ans siècle. D'ailleurs venger il ni louange, souvenait se sourire, il était de pendant rancune le docteur Richardson et Swift, Swift ces à flagellant outrance Sunderland, le duc de Aperçu écrit un l'Alcide — de Harley, du pouvoir la défense, res plus puissantsadversaiGodolphin, Cowper, AValpole, caraclère traité comme ses qu'ilaccable du un le faire souvenir pour Marlborough lui-même, Warlhon tout était là Bolingbroke, le défenseur (1),hardi à l'attaque,rude à absolu Sa distance la de VAjax a de une vengeance. sa : vie, ni d'un ou qui conserveraient pour sa ; Richardson timides, et de la plus dangereuse espèce, ennemis avec des l'agitateur Richardson ami notre rien l'injure ; Swift Warthon, vices pamphlétaire qui le premier poussé,à l'excès,la licence anglaise,aient été n'oubliait \. de princier,les de 1723, le oubliés de le dédain moquerie, Que de nul Majesté (la rciae Anne). sous lord le Wart/ion Warthon poids par entin, d'une Jonathan n'est obligé d'être ic/tiij en verve Swift. opposition 25 — — intarissable,d'une ironie que rien n'étonne, d'une colère pitiéet sans suivit Richardson avec du docteur les colères frein. sans avoir attendu dissimulée joie mal une Swift, mais sûrs que soyez plus longtemps, l'auteur de Clarisse Harlowe traitera guère ne lord Warthon, mieux et plus tard ce quand la tes sera refroidie, quand ces tumulpassionpolitique seront apaisés,l'historien attendri de Clarisse pour sa vengeance , Harlowe se souviendra l'homme de insolent fougueux qui a pensé le compromettre il composera encore, image terrible qui bouleverse pour satisfaire du de autour d'aprèscette grand seigneur lui choses toutes , , ses ; attendons Lovelace son brillante et et et ses rancunes ambitions d'un instant. Ce n'est pas, été le seul reste, que au patricienqui se le lord Warthon soit montré ait rebelle à anglaise,porte immense par autant de laquelle se sont précipitées,comme tempêtes, toutes les oppositions qui ont agité, éclairé, inquiétéet sauvé l'Angleterre traire, con; au l'histoire de cette constitution puissanteest fut remplie de pareilsexemples. Quel homme plus brave et mieuxné que ce poëte gentilhomme, de Surrey, mort Henri Howard, l'échacomte sur faud pour avoir fait de l'opposition toute vie ? sa cette constitution Perditur inter d'Oxford hœc le réclame disciples; ' I. il était misera comme le L'université lux. l'un de dernier ses des meilleurs chevaliers 2 2(3 — il s'était rendu des femmes, aimé redouté l'Angleterre; de errants — des Médicis, pour la Florence courtoises, la beauté des hommes, exprés dans défendre, à armes tout y la dame de Géraldine, de à qui il a adressé ces vers pensées,la même qu'on dirait empruntés à Pétrarque : doux Le « de mai mois de la ; il « bouton « sur le coteau, « de sa « amours « appel « sourit, l'hirondelle « l'abeille « faut « ni de amoureux remplir; moi chante est seul innocentes remplit ! tout je l'air de son chante, tout vieux aux la de autour toits, qu'il ruche espérance ni trouve ne verdure rossignolparé ses venue le » où il avait devant ses comte les pairspour En de tapage nocturne. le noble conquis le belle nuit, dans arrêté, une à à Londres, retour Jarretière, la de conduit ; le regarde bourdonne guerre ordre ; douce sa la vallée tourterelle ; la bien, de la dans semé a chants tou- d'entr'ouvrir vient nouvelle robe amours. Eh rose ses lord avait cassé revenu le trés-noble de Surrey de Londres rues du jugé être véritable peine échappé à coups est et crime de collège, d'arbalète bourgeois profondément endormis. voix et d'une devant ses juges, il s'avance Amené cà peine une où l'ironie modérait pointe de colère, les vitres des il prononce pas cette d'être prison. Mïïords, « courte défense, condamné dit-il aux à juges, à ce qui pêcha l'em- jours de pairs, il faut trois ses ne 27 — — à l'intention de crime. « remonter « cassé « voulais « Regardez « cité de Londres, la cité protestante est « aux « teurs « pèsent sur « cet « dormaient « tombée « bera « du dernier les vitres donner leur ! les les contre abominations sur têtes ces qui jugement. fait pair du leurs Dans — enseignes les et Stuart! d'un politique? Que d'un homme ce des des convertir brillant s'amuse à sa en ne couro7ine! Londres, casser sursaut, du: Youare trouvez-vous pas icel chante l'autorité, quel mépris pour nous rappelle, sous son voulons en découvrir venir; dans Car nos Richardson, le roi Charles quel dédain l'opinion,qui plus honnête de Lovelace? aventureuse à l'alderman corne sais je ne des terreur qui salue qui et si mis bourgeois endor- pour voulons dites-vous caractère patricien,la de rues mensions les di- coup, carrefours, l'air jacobite: Paisse retrouver réveillé espiègleries auxquelles espritsi vif, qui pour éternelle la foudre prendre, tout royaume, tom- » ces sermon d'un vitres de pierre est ma réprouvées, comme la tête des méchants dites-vous et de la mort, du sommeil sur élevé nous proie en les pas- vain en je n'y fait;alors j'aiimaginé enseignement inespéré; il était minuit, ils ce tous ; que la vieille perdues ; papale j'ai rien nous, d'un ? sont mœurs Si salutaire. avertissement un récrient se coupable de bourgeois, c'est ces vices de la Rome Que le de mon voilà côté, la vie toujours où recherches, Lovelace, nous Clarisse '28 - - Harlowe, un tous les les le règne du de Shakspeare nous ne étroit des qui bien homme le hasard au ? de avec loi était de milieu nous un de cercle prince de mark Dane- facile bonne contraire au de de protège, de la qu'il sol nous quel obéit, cependant laquelle sera peu le qui moi et le mœurs du héros ce Vous : monde, ce habitudes la est mais aise, son en Quelle Il le anglaise dans tenus aux aux défend. — compte, à non-seulement même anglaise être vivant influences aux part d'un^aysf 77iœurs qu'il soit, il obéit quelque les dans société cette Quel dit retrouverez, livres, Georges. 2)as parle en chaque roi pouvons les les de qu'avec verrez vous usages qui vous dans autres, dans modes, sous les et uns et volonté, bonne de peu héros, nos allons volonté. habite, la ville société cette nous patrie, trop en rendre au 29 — m. Ne remontons habitée royale maison anglais,a fourni au de satire et dans cette la Swift docteur satire « au White-Hall,' élevé le cruel Wolsey, « ces € freux « martyrs. Dans « Edouard et « ploté,les « mais « Tudor « ici même, « trône « Gloire « d'une « l'usurpateurqui « son « Charles règne d'Elisabeth. les mains impies de ! leurs saintes bientôt, digne fille de qu'elleétait,la reine de niveau pontifical ; reine tour I. et le par Vint tue son ce entre son pape son et tour Louis XIV se trône tout com- innovations, Elisabeth meurtre à ont père, en vraie dressa, royal, un ensemble d'une ! reine... le Cromwell, qui disperse; aussi reparut à White-Hall 1", cour; Marie superstitieuse insensés sœur. de solennels, le faible lieux ces la ternie en sujet ques quel- sans a au vaste un pitiéet sans honte, cet afsigné la mort de plus de mille murailles, tyran par de de monarques VI 11 y tint sa Henri « incendie résume, se cendie l'in- l'histoire moderne l'Angleterrequi commence — tant par partiede cette vers, Cet White-Hall. dévora qui plus loin qu'en 1691, à pas mais à le fils de manqué qui amenait 2. 30 — « à « bouffons, « teurs « gias, car « tion « le suite sa — les vengeances avec les les menteurs, la peste, les et flat- parasites,les donc, ô "VVhite-Hall, étable d'Au- ! Adieu fois, de cette cette impossible(Hercule serait purifica- de œuvre à la mort tâche, eût « succombé), voici la flamme dévorante qui s'acquitteen souveraine venge! Disparaissez,avares faiet mercenaires resse « seurs « patriotesqui donneriez « lâches, « Votre « cinent, « le nid « dans « grand de Nassau Sodome obscène de le brasier salutaires Harloice dans une nous peut impitoyables,à un et de bienveillance, comment la vérité, il meurtres, ces a pu si crimes, ces de tant grand dans orgies; tion indigna- l'auteur de blesser détails rester comment timents châ- ces expliquer fond son cette l'histoire ; et sans pour introduire » que nous plus tard osera ! cette donc cal- écrasé pas à manque elle et tombe de page se flammes, les semble nous publiques, allier mœurs vices ne dans façon trés-claire,comment Clarisse les et il bien pourtant l'histoire marbres paradis infernal Juvénal cœur, guinée, une ! disparaissez vices ces ce du il y avait noble s'abîme tous de indignationvaut d'une patriepour superbe s'écroule,vos votre d'un la à vendre, ou concubines, menteurs, toit Certes vendus projets,courtisans de des bonté fidèle à livre ces il s'est pieuse et honnête, à placer cet Clarisse Harlowe, parmi les Babyloniennes décidé, lui, âme ange nommé de la pire qualité et prostituercette 32 — entendre cru les cygnes Tamise, la donc Si nous Swift, écrite moins plus très-facile sera heure, sur cygnes ne Les la de l'anarchie des sur de plus la et nous cette les nuages, la sur débauche le théâtre, depuis que passion et libertinageont passé le luxe vahit en- l'ivrognerieest besoin, un Tamise, ont la luxure innocente, depuis que presque et le récit à pourquoi, chaque maison, depuis que récréation docteur bile,au la chargée chantent ne une du pas. depuis que devenue de eaux de l'histoire,il dire Tamise cygnes la satire sérieux vous chantent mœurs de de l'inspiration et les sur (1). passons sous violent chanter dit Milton a » — une rence l'indiffé- l'exaltation remplacé religieuseet l'austérité morale, depuis que les les genplus jeunes seigneurs vont de pair avec tilshommes du sur de clair Voilà pourquoi la Tamise. Ils des et sont désordres de apporté les l'emphase, l'ironie,le épouvante de la double \. parole « Xos « Crcdimus. cliain écrite les sens, des plus tions agita- Babylone depuis que ils : la restauration scandaleuse, a quolibets,les obscénités, vice au ou grand jour. sont ce parlée, les moJulantcs niiruine cyrnos Ce qui les excès quolibets du doyen grossièretés in nostro » la vaste des cygnes, le chant mins. che- chantent ne II, doublement elle avec grands épouvantés de clianter Charles de des et les cygnes se honte auraient lune de à Saint- 33 — Patrick, par des comment devait qui déshonorait du roi Charles Je cependant de venus I" par — narque mo- pitation la déca- la débauche Stuart ne ! écoutez — le licencieux mourir : jamais la luxure, les profaun jeu, le mépris de Dieu (c'était n'oublierai « nations, le " dimanche soir)dont je jours.Le roi folâtrait « vices : ces tolérait,Georges les pas ; mais les haïssait « Anne la reine II letée décol- la fantaisie c'est : de Charles mœurs France, voilà exemple — Portsmouth, « ou trois autres « de France, « tes paroles " ques ses avec à peine le luth dans favoris en la assis , il y témoin, Cléveland, la la « fus le vêtues a sept filles de joie,la Mazarin et jeune poëte un ; deux de galangalerieadjacente; quelou plutôtvautrés autour main, chantait disputaient,les " d'une « cartes à la main, « livres Six jours après, chansons, sterling... " maîtresses, argent, favoris, faveur, « licences « Charles était devenu " tombeau (1). chargée d'or, table un se de monceau abominables, tout une se deux mille toutes taisait ces le roi : le poussière pour " se prolongea cette corrupLongtemps encore tion dont les Baby Ioniens etlesBaby loniemies de Charles II avaient « La longue paix " pue « avaient loisirs, de t. Joarnal ce donné et la royaume, d'EreWa. amené l'exemple etle scandale prospériténon peu habitué : interrom- à de pareils les vices ordinaires aux 34 — « nations oisives ; « bauche grossière.Non « vous « coup « gardez-vous, et « le criez qui mieux — l'égoïsme,la malice, pas valiez beau- mais du moins toujours autant de ancêtres, vos c'est respect des apparences, rendu qui ce à la vertu « hommage « d'hui, grâce à Dieu, les héros « de chercheraient Walpole s'abandonner pour « et « Johnston, seraient « discrétion, "i Lui-même, « pôle, il n'oserait le ht de son « sinon pie confié vice, soins c'est et justement, dans Sir Walter-Scott tout de que broke et est de le peu l'ancienne d'or- cache ! de le peucomme c'est Or » paix et de signale notre historien époque de prospéritésen comparée à ment rétablisse- le roi bâtisseur^ juillet, appelaitGeorges III, le roi fennier). passe Lovelace se espace d'être roi notre on se que Trare digne genre, comme vaste intérieure richesse à pressurer rapine il comme , sorte une consolation une ce avec volée ; la spirituelWal- jours nos étaler « le raconte que et de pas, gueil,cette opulence ses la nuit, et passions honteuses, scandaleux « « les héroïnes et réprimées bien vite, par l'inpublique. par l'indignation temps, à un publique.Aujour- orgies de Medenham-Abbey ce gardé, déjà est l'ombre à leurs « les -vous-mêmes, que aujourd'hui,vous que dé- la de l'action le la Clarisse digne contemporain Walpole que de ; il a \ il a de expirer,en vu l'Angleterreavait chevalerie Harlowe vu Boling- terre, Angle- conservé la nation ; de entière 35 — de positif côté du tourner se — vie, négliger la passionpour l'utile,faire du travail la seule et traiter nécessaire l'imaginationcomme folle importune pour qu'ellen'en En à et non devoirs ; nous ce pas de le valles. inter- sentatif repré- gouvernement des triomphe au sages ves, gra- Sidney , plus dire, « de nom « : et fait sentir « débordé « bordé « hatur, la cette avec maître un les vices, les lois. est tout poète «Une : mée de , raense énorme forces ces ajouter à d'hommes, à fait la ville mais ainsi parle fait a en on était qui regarde certes fabuleuses la force la qu'un de tant Londres représente un de. briques, de fu- masse perdue nous , cependant telle que navires, sale ; ville ce campagnes devait de vapeur » crisies hypo- ses qui ! grande cité, et l'aspectde de encore dans Pour ?» ces chêne ce Naguère « le aujourd'huion est déAntehac flagitiislabora- legihus. riches loin : lui graver de moqueuse par de millions « énergie épigrammes nunc de l'écorce va despotisme,car son de la brin ! page sur physionomie sommes mon en par cultivé « Va, grand geste qui ce où la loi se retranche C'est l'heure Tacite avec amours mes logis des peuple féodal, l'égalité ! ) l'égalitédes (pas encore assistons allait si bien une rares esprits,des grands parleurs, des hommes sérieux positifs ; cette fois le beau n'oserait vertu le dans plus qu'à sorte moment ce impose droits l'on enferme que la et dans sombre, une mais forêt de immâts. 3G — semée solitude « de — pointes aiguës, coupole gi- gantesque pareilleà la calotte « Londres. « fois une la Tamise numents de le cimetière du fameux le et les navires et vêtir les tous pides, lim- qui bâtard la saxon, la ferme champ de hommes et foire,les qui emportent loin au l'univers de de l'art et de la immenses richesses vaste l'art chrétien de clocher et le manufactures quoi culture, , normande le château, verte , prairies,ondes et ruines fondations rappellentles la 7no- végétation,tant qu'elle lumineux, âge les dehors (1),au Vallons, coteaux, horizons moyen de voilà : rivages orgueil avec douce sa quitté ces avez Londres peut s'étendre. tour vous contemple étend campagne paysage, fou » Quand où d'un ! du nature , vaisseau et de voilà — Tout dans est la chemins la terre debout ferme, du génie l'Angleterre du encore étroits et sablés je ; ces , de bêlements, ces brumes songe encore, des rencontré dans Pope. la ces pâturages pleins épaisses; lui-même gibier; de mais dans inouïes, raconterait les espaces avec siècle reconnais préparent, Gulliver Curiosités poussé^ 1. et se vail tra- passé ! bruj'èrespleines de splendidesmatinées, révolutions siècle dix-huitième au Grande-Bretagne ^u et breuses nom- nul son n'y pitre cha- qu'ila tiers aériens, des peuples en- rapiditéet le bruit du ton- 37 — à nerre but d'aflaires un vaincu, — ildiraitle temps plaisir de ou , de Paris à Londres, ajoutéque électrique courant un et l'océan, installerait, aux l'espace traversant de Londres les heures de toutes centres facile, manente per- conversation Paris, une et de il eût tempête abolie, la anéanti, l'espace la nuit et du de , peuplesd'Azincourt les deux entre eût traité Gulliver on et des Mais aux . d' autrefois l'Angleterre à fameux aux usages, princesde de encore éloignée de Pitt et de de contente la maison de de tout ou étudions le Hanovre, si peu Milton, si voisine de ses à cette victoires d'hier, en ses En effet,voilàlaville , voilà les mœurs milieu au drame placerson les âmes sa romans son et i. de voilàla campagne, terrible. Comme génie,c'est va son d'être vrai naïves aussi soyez sûrs bien que restera qu'il i)our les âmes dans son époque, Il n'ira maison, fidèle à l'heure ([uisonne! pas s'amuser moi des attraits la vérité est le pluspuissant car courageuses, dire un Richardson desquelles touchant grand art, je devrais tout, victoires d'autrefois, grand peuple,fait à l'imagedes Richardson. dans à l'Angleterre simplementallons destinées, fière de ses heureuse pour , parlements; revenons Shakspeareet Burke, auxmœurs , bourgeoise,sage, prudente,peu enthousiaste, nation avant naires des vision- le dernier comme Fontenoy, importuns revenons des et de jour à à traregarderdes joujoux golhùjiies ;i 38 — VA'rs vieille Angleterrequi est honore du il n'ira (jolhique, cerre un qu'ilaime, et jeune,et qu'il toute fait de l'enfant qu'ellea citoyen considéré un , (jue la plus loin pas encore parce menuisier pauvre — libre et , riche, de la cité plusriche,la plus respectéeet la plus libre du est entier. monde vrai, dans Richardson récit étudié ce est à l'honneur pas la , gloirede s'arrangede façonà le naïf moraliste le crimes de nom charmant son les yeux, sous toujour.s le et visageet lord Warthon, terrible associé de en usage nommer son son nommé Lovelace. était il eût tenu mais , vanités. beau un ; avec sa 11 funeste héros. le caractère quand, tout héros, il se Ce , le courage tout roman pas inventer, ne et avant peu un de il a son saura il s'agit d'abord , rappelleque vivant, eut affaire avec well, de leur neur l'hon- que et de , les mettre que ô arbres très-dédaiyneux !] [Courhez-voiis, bien même vrai, par la au sauf, d'un de remplide violences, d'orgueil, Aussi tient ne s'inquiétantfort peu tire sain et se il fier à se fictifsà la l'artiste soit contestée, pourvu du moraliste longtemps; ; personnages arriver tout que pour qui passe réels, il veut et droiturière battue route si homme et d'élever des êtres dignitédes assurés et médité charme qui , donc trop honnête un chose la fiction Soyez Crom- poëte royaliste Lovelace, ennemi du Protec- égalait gentilhomme dont l'esprit un place à peu plus de génie et côté des rares de bonheur, poètes qui ont été 40^ — accompli dans dans et esprit son , qu'ilsoit pourvu manières ses doué de toutes les grâcesqui ornent le gentleman ? With ail milieu du Au et bruit est moins dirait du son œuvre troubler le qu'avantde jeteren humain cœur " " retirer il met en de la presse parant, préla leçon combien et de le régler. toires grandes hisrable admi- sage doit au et la tenir en , dedans les choses liberté ! * •• effet il attend, il étudie, il s'étudie. D'ailleurs En lui jusqu'à présent le temps grand travail. ce épousé, selon maisons de vertus d'oiseaux Essais,t. 1. ch. il a propre avait de eut cmij jeune homme. fils et une l'un des marié, il a des son juger par pu ce fille de prendre entre- pour il s'est D'abord jaseurs, mais xxii. manqué vieilles traditions qui sérieuses première femme, cou\ée les la cité, la AllingtonWilde ' Le ces faire se pratiquecet puissancede juger sainement et des • sonne, per- il sait que que dehors Montaigne : âme son ; cœur , conseil de sa qu'on peut profitable que l'amusement, plus facile de il est le bruit de et calme, attentif, reste à . fait autour tout longuemain, gentleman a qui se de Richardson de to grâce grâce milieu au plustard, On good bomies maître, elle-même De cette fille,douce fils vint à 41 — mourir, la jnère et — \()ulut pas ne survivre Iftperte » de cet enfant. perte fut suivie bientôt de la Cette double vieux Richardson père de aimés morts de heurtèrent, l'une se La années. deux furent amères; décrets aux perditensuite sien un mais le sœur qu'il toutes ; moins grande, les larmes temps, mais la le travail d'en haut, mais ami drement ten- l'autre,en sur fut douleur frères deux ses frère, puis il perdit sa appelait son ces il ; et de du mort résignation cette lation conso- , les enfants mais suprême grandissent mais à le libraire,femme égale distance, nouvelle épouse une , ami, Leake qui restent , six qui d'un sœur , bonne et attentive, mais enfants nouveaux et les allées le vide de la maison la et remplir pour joyeuses du jardin , là de sont ce le bon et Dieu saintes refuse pas ne honnêtes aux et touchantes est à peu . cette Une vie qui fut longue, heureuse, maison à la ville beau un , des amis matins, et dévoués, de bons méritée la vie tous une d'un toutes fortune , les pleine raison, bout de joiesde plaisirsdu une l'Europe à esprits détail de des murs, partant abondante , les faciles santé, et , réglée que souriante, flattée. jardinhors voisins facile , correcte, près le gloirebien acquise,une une bons toujoursaux Tel cœurs consolations de bons bien faite hospitalière , l'heure éveillée, sommeil une brillante , renommée l'autre , dait qui s'éten- quelque chose 42 — à la fois de mêlant tête là de le certes et Une de ses en lui des de qu'une livre heureux homme était la indulgent,à lettres quand vive voix. enfoui dans les Plus demi-guinée, afin à le champs? de se sur à passer à porte sa pas Parmi dont où trouver Esurit, intactam les gens grâce et ' ' An otinre Juve'nal. laborieuse, des le ciel était beau, sa vert, et si pampre figure il invitait le , un de productions « d'un ornée de que sa ofmotlier is à obliger,et parleJuvénal, libraire leur Muse Paridi surtout qui ne ceux les premières qui achète nisi vendit a Agaven '. de obligés •" la meilleure bourse, il faut placerle llian sant pas- : Richardson icoi7/i tnore dait ren- maison à quand rafraîchir;il aimait se main sa Etait-il honnête une jeunes écrivains savent sous il avait l'habitude, tenir venait les premier ouvrier qui se l'ouvrage,trouvât juste récompense. une avait maître bon ce louange sa quelque bonne l'imprimerie, de que il adresssait fois vait écri- quelque reprocheà il avait d'une cases passion point qu'illeur ce revanche, en de ouvriers, qui trouvaient ses maître faire,mais leur son rai- mieux enfants, l'ami de un sur vaut de mère once Cet acquise^. science grands biens proverbe anglaisa , : se , sont ce le moraliste poétique , seule une de populaireet conteur au — a povnd of clergy. savant 43- — En Johnson. docteur bonne grâce,ce bien-être, et du talent vain, de l'écri- association admirable cette de la conscience calme ce fortune, cette cette mot, un , de tête (et ce romancier notre de succès est l'imprimeur,du libraire,réunis toujourssûr continuel la vérité de libraire) son de excellentes d'idées ments senti- , delà d'espérancesau , la vie de cette , de remplie de louanges fants d'en- bénédictions . , joyeux, cette ce jardin pleind'oiseaux poésiefacile,çà et rosée matinale ; là génie; les plusbelles qui vous à un répandue comme disons-nous que appellent: piedsqui vous vos instant de et les père ; câli- mant char- ce bles plus aima- Mulso miss suppliede elle bien que l'heure de avec douce une ? les innocentes personnes leur fleurs, et de jeunes femmes, groupées autour neries des le , échange élevés maison de savoir sur quel qu'ilsoit, homme, un seule une savoir la vérité devait car œuvres, ses sur rester se nouillée ageencore retirer soit , venue ; la belle miss Westcombe sommeil, mistress Douellan innocente son , pour d'un vieillard un , toutes nourrice pourraitfaire et nourrit son de les mieux lait ? et quel recevoir complets et miss frère bien quelleplus belle qui veille la Fielding, coupable envers plus souriante auditoire mieux impulsionshonnêtes, des exaucés de vœux pour votre sur sœur Richard- compagnie disposé à et bonheur, l'enfant quelle plus qu'elle 44 — siècle entier Un à eiècle,qui passe grand plus favorable la dehors, point de entre Saint-Bride de l'église enfants prierpour qui viennent dimanche, funèbre, et au-dessus Clarisse de poète voilà la vie son dirons serait du pas rien dire, mais ne Donc " — qui que si jamaisvous chastes parures, " et saluez 11 a vous aimé avez » '• du peut-êtren'est-ce et " plus heureux qui bénit la mémoire écrivains heureux dire monde ce nous qui ce des mes, hom- assez. âme la sagesse approchezde célébré dans marbre ce bienveillante. ornée de ses humble cette dernière fois Richardson. une petits vos , soyez, vénal plus pierre, notre ;imi ! l'innocence , » doux la chanté visage , •• " ciel, l'amitié sions du " et l'amour aux longs habits les deux , vénérée, l'ombre des plus pas une et voilà la mort, , ne et sur sainte! cette enfin chaque jour de ^•ous de cette tombe Harlowe, !) la position la nef même dans touchante inscription une et enfants vos ; plus 1762) (le4 juillet ans femmes deux et , pointd'orage au : dedans, au grand son à Vincennes à savoir vacarme ses de Diderot , à soixante-douze mort tombe une la bouche du bagages et armes , (Mirabeauétait orateur, douce avec vous harangue par qui vous de admire, l'Angleterre qui qui vous bénit, la France, naguère la France vous de — couleur plus nobles au du pas- cœur. iiTricf ]iucl(Mn', Sini])1iciti'' éloquence féconde , , , 45 — savait imaginationqui " " honneur, » muses — devinait et charité, vertu, innocence, telles furent Son espritest inspiratrices. " consolation " là haut! et a une est retournée digne enfant laissé, dessiné par dignevieillard,et admirable dans calme cette image cette être d'une maison le d'une sereine doit âme Il fait grand jour de passer poète vient une paisibles pendant lesquelles nuits bonnes d'un tel du elle, le portrait ressemblance. , ces comme ses " père nous de resté âme espérance,son une de Richardson, petite-fille La choses, toutes , s'arrête,même tout de chambre la ^ ieillesse ; il est vêtu de longs plis aux tête sa enveloppée est , dans le moelleux bonnet tête innocente la simpleparure ; un du matin lui-même C'était au dans dans chaque de travail du imaid un et au ; roi de plus humbles écrit de sa image ! main ; on de moment l'avait comme vu l'histoire de toutes sur il avait France fermes de il , le livre était dans maison Douce dehors. , les cueillement, re- à la lecture trop de complaisance,et plus solennel Clarisse Harlowe dans l'attitude du oreille attentive dedans voyait,au dans et Clarisse Harlowe. s'est représenté, sans il se entourer , des lettres de miss reste plaisante com- déjeunes femmes groupe prête une au mèche tissu si bienfait pour bienveillant , une d'une surmonté robe sa les mains, le bureau pénétré dans l'Angleterreil avait . ar- 46 — raché plusbelles aux dames lui-même de Virgile: de nos Richardson quel coin " travaux nostri : mirer " à ce tel Saint-James jour, à afin , Lui alors, le à la du plus facile. » chaque semaine, " des « connaître " " « " un champs d'assez * au et de pour rendre me alors il vous d'habitude ma voici maison ou à uu mille de campagne. dans main : que rien deux fois Là se his rendent me re- homme un plus,d'un au blonde, habit est noir ; gilet mon mon de North-End, ces petitemaison couleur claire,tout le reste je porte la à reste facile de la perruque of pèlerinageméritt'; ^Pilgriras génie. sera signalement que Parsons-Greeii; première à une de cinqpiedstout petitetaille, drap d'une A le parc Je traverse embonpoint raisonnable, ' sa " de aise. son , n'est fums par- priaitde inconnue dame çut re- le parc tout à habitué bien de Bretagne pluschastes qu'on puissele voir galanteries il répond eut Richardson •" telle heure, dans homme bon fut nom, de dame la pluspermise.On coquetterie promener Ce je puissead- que lettre rempliedes une propos de la se Permettez héros vivant, disait une un parler •? son vers yeux, l'illustreauteur ses compatrioteDuguay-Trouin. son à ïaboris? disait pas qui ne " — tueuses plusver- ce s'appliquait plena non le violent désir de voir de Clarisse Harlowe. les de terre n'a pas entendu qu'une personne, " leurs larmes , , alors — , où il avait encore, acheté à comme genius),/« p^/eritw âe so» 48 — IV. Shakspeare à De s'étend ce tout Richardson anglaiseobéit , ïiiojnsavec du et la la France bon royauté sérieuse Ben (o rare joue à Johnson !\ d'une le de Londres rôle de vivacité et moins Charles II la de muse à parler,d'une tyrans à punir, de des à des l'énergie courtisans de la liberté à ce vieilles roi ceinture,et marcher des beaux espritset pleinVersailles devient une dans une des les , habile imitateur et moins fière, la autant sauver; époques habiles de il forçait la tragédie , moindres sions allules galants autant , voir Thalie brodequins.A taisies fan- relâcher cette cour llatteurs élevés grands appartements la complaisance, la littérature de licence avec , imprévoyant et pleinde sans triarche pa- l'honneur haute à dangereuses,se plaisent sa mais Despréaux moins ce formidable, rudesse anglaises'épouvantedes restauration XIV, de F"",Benjamin-John- Shakspeare voix tionale na- génie correct en assouplissait, , clave, es- littérature notre d'élégance;Dryden, Racine, de en à parfaite, de Louis Charles des rois. Sous son, de sens l'avaient faite le telle que sinon tout , condescendance une au l'esprit, goût,au , Juliette à Clarisse, grand siècle, et pendant un la littérature siècle de . comédie en la tragédie , devient prend les all'Angleterre 49 — lures dévouées moins — obséquieusesde et la correction la littérature française, moins moins l'élégance, , la science le moins , d'un cour Germain roi ; chevalier génie; tout du anglaiséchappé château de cette Saint- Saint-É\"reniont Henriette madame françaisà est , de Grammonl dont le est roman de Portsmouth elle-même toire, his- une , la duchesse et le , de français tous, le roi Charles II,sont de France; à de règne, brillaient par cette avait cj[ui cour les le , des gens encore une et grâcesde l'esprit plus venus heure de la jeunesse,Waller, Buckingham, Sydney, Rochester, Shaftesbury;à peine savait-on philosophe. Tu " — le es le Locke mauvais plus disait Charles de nom II à le sujet de Shaftesbury. •• mon " Oui, sire, répondaitcelui-ci,puisque aussi bien Vo- •• royaume, tre cour Majestén'est de Charles les sujet un pas " , , Les les que rire. A la domine génie français les mœurs, amours. traduisaient poëtes anglaisétudiaient, copiaient, poëtes de la France Racine; mais la nation que et de — II, l'influence du esprits la politiqueles — la : cour anglaise.Cette Shakspeareétait moins ce d'Angleterre, aristocratie déjà chancelant, le monarque qui s'agitaitqui n'était pas plus puissante dable peuple formi- ce s'abritait suivi au-dessous des , grands noms et g\ièrede peine si ce des ces grandes fortunes imitations peuple positifet du ces ne . taient s'inquié- goût français ; à gentilshommes de 50 — par instinct viendrait confusément bientôt que la enthousiaste à l'admiration à C'est qu'en l'Angleterre. à touchaient royauté périssable;c'est Charles II et , générationnouvelle de Guillaume redevient stupidementmenacée allait et de revanche commencer le roi dernière; les avec ments parle- Désormais Angleterre la langue , langue réparée une et sauvée par Swift, Fielding,agrandie par Pope, Addison, Byron, apaiséepar Walter Scott. En à côté de la littérature nouvelle venus leur de sous successeurs. ses de l'arène fet, ef- la liberté déshonorée que anglaisen belle cette suprême l'heure Jacques,allait prendre sa d'abord, , , servile de les Stuart tout ils restaient Anglais ; , l'adoration sous cour orgueil par opposition parce par , qu'ilscomprenaient en la de esprits beaux des France les maîtres, savent-ils les devenus anglaise, la société noms — même montraient se politiqueles héros lord temps, les veaux nou- de cette , tribune triomphalementposée au siècle,comme les sommet enseignerau pour du dix-huitième monde ébloui, sciences, les luttes,les vertus, le dévouement, même les crimes qui mènent enseignementpartide et de si Shakspeares'étendit ce gnum! qui est pour la littérature à cet haut, la langue de Milton bientôt les idées de la domination à la liberté. Grâce et et de d'un d'un la monde tre, à l'au- peuple, Vecce si- conquête.Cette fois anglaise si longtemps inconnue à la I 51 — France dédaignéepar ou l'ardeur de Voltaire tant — bel ce espritrailleur qui déifié le sauvage confier pour , à devait l'imiter et tant se dres à Lon- ivre, venir princesseanglaise une et aux , plus nobles souscripteurs parmi de l'Angleterre put voir et de Shakspeare,tant s'inquiéter repentird'avoir avec , l'aiglequi vole, lui-même, franchit le détroit elle les grands seigneurs ce l'Angleterre, poëme français l'honneur en de , Henri le Grand, la Henriade. prendre lèvres d'une jeune beauté^ ; car dirait-on pas à l'avance Guillaume son duc à royaume fois, Voltaire rivale , de son ce taire Vol- âge, étudiant la première pour apprendre les de noms grands exemples ; de en où il exerça toutes cette séductions ses il rapporta (avec plus d'un poëte français, doux) comme le Paradis , Y Essai sur de la perdu critique , Pope, ce By leminal lipsand poëte la cour tragédiesde X Essai sur — speare Shak- l'homme mot, et gances les élé- toutes en un de la civilisation anglaise le rôle de la reine Anne . eyes. rieux cu- , , qui devait jouer à ' les peuples lointains des de billet rapporte quelques spécimens on et (ne voyage Normandie venir?)que, devait cette littérature féconde nation fut dans Ce profitadoublement. de les et c'est ainsi que la leçon était apprit l'anglais; il en d'aj)- les yeux langue étrangèrepar une doux Qu'il est D- Juan. 52 — d'Horace le à la de fait,l'esprit français qui était grand pas d'efforts avait tant Anne, la reine dix-huitième l'exempleT donné tard Lui- côtés ! le moyen de ne revenir ces eut quand plus de renommées les sur qu'il avances , avait faites génieanglais au , bon ni par sens, put ne ni par , De ont ces de la France avances admiration d'un à l'Angleterrede . passionnée les coup souveraine folle que et Français du institutions irrécusable séjourde sur tard, à son était non sophie, philo- parlerdu voulons à la fin de 1726 à Londres reste * et des , Lettres Et la de leurs voisins, il nous témoignage.Nous Voltaire siècle dix-huitième à la littérature,à témoignée à l'esprit, aux un le remonter , tout le qui l'emportait. courant cette ni par l'ironie l'éloquence,il à obéir Voltaire , de mécontent neur l'hon- en pas Voltaire même du détroit, la entière fois que une moitié du , il voulut adoption la seconde tout s'accomplit, offusqué et , Londres, aussi bien qu'à deux impulsion nouvelle, cette dépit en , le siècle littéraire de commence l'Angleterre ; eh de à siècle. Des littéraire réaction dominé vaincu est Paris, à l'instant où son l'empereurAuguste. Cette fois, de cour — les Anglais qu'ilécrivait, deux retour. un pn? Lorsqu'ilpassa esprittout parisien; 1722, ooniiiie l'a dit lonl le ans plus taire détroit. Vol- il était amoureux- Broughani. 53 - fou de la conversation, légèretéscharmantes de l'ironie, des l'esprit, de de Paris ce était maintenant qui , Roi le Grand que — , dominaient mort même à , Versailles Son — aventure le chevalier avec de Ro- . han, insulte l'ignoble et derrière les bâtons cache se à épigramme une de lâche ce de n'ose avaient forcé Voltaire à cet exil devait rapporter le bien de en Angleterredont patriedes plus grands cette vont l'Europe puisqu'ils les conditions lui qu'ils à est ouverte pas souffrir que veut Catilina de Cicéron habitant un d'hôtel s'empressede M. Voltaire : devienne, inquilinuscivis garni, mais devenir Falconnet l'hôte du le même de qui l'Angleterre,près Voltaire les honneurs les monuments montra fut puissantemaison plus tard la Sublime de la grande ' Voltaire et Rou.iseau , 1K45. détail CV«t -. un par Henri livre 'l'un tv"'«-ierme ce Lord de ambassadeur Porte, fit à cité*. On les hommes social de Roinœ , on , le mécanisme disait comme urhis ne contraire, chacun de et ; on poëte français. le chef d'une , commerce, au son mai- toute de France espritvenu gneurs sei- d'accepter eux, faites. Soudain ont bel ce il niveau, pour le de royauté, forcée par cette avec répondre, pas , moins, châtier d'idées. Il part, il arrive, il est tant dans venu laquaispour ses laquelleil gentilhomme qui gou\ ernement lui lui qua expliadmi- Brough.im. Cliez Amyot, écrivain, rempli des pins cnrienx 54 — — sans que personne et de la s'inquiétât Tour de liberté et de tolérance Ce des champs, WandeAVorth milieu au de splendide fraîcheur,que de la poëme son , les écrit à la bientôt princessede la reine elle fut le même se les mêla allait être qui plus des cette royale fortune. Ainsi, sa la loterie , dans commerce il lesquelles heureusement; si bien qu'ilrevint chargé d'argent chargéd'honneurs en l'honneur de mais il en se ce Voltaire son prosterneraux avait entendu qui l'avaient soleil de Il est pleind'espoir. vu à et qu'iln'eut des pas intelligences qui s'étaient — . vrai plein piedsd'Isaac Newton, tout-puissant génie. ami , parlerpar l'œuvre, France et d'idées , de sécurité et le , Angleterre, même du spéculations Sully, et l'Angleterre souscriptionvraiment en louange des Mornay, l'établissement de livre , frais des lords de favorisa illustré rois de France , , cette poëte commença tout Crillon publiéeaux surplusde dont les premiers Galles Bien Caroline. épique des presque du à la terminer étrange! ce des gloiredu plus français il fut dédié et de , Bastille; et chose de la murs à Londres, avaient charbon au belle une put Ligue, cette Henriade, crayonnés vers Voltaire vit se épaisombrages ces , cette de et Londres, fut dans environs aux de temps il même ; en encouragé,applaudi,enrichi. maison librement haut rable; il entendit parler tout Pope mûries avait Congrève l'avait appelé son au appelé élève . 56 — lue les la Tamise, verdoyantsrivagesde leur dans — barque pavoisée il a \u le roi et la reine passer, : précé- " , " dés de bateaux " mille " tous vêtus " des chausses remplis de musique l'étaient autrefois grandeplaque sur " ces " mariniers qui n'avertît, habillement son par Il n'y l'épaule. libre et et qu'ilvivait même à terre. Voltaire de Clarisse sont beaux dans admire Il trouve '? grâce; avec belles vêtues de l'enthousiasme bien faites ces toiles des elles avaient jeunes Indes air de un , leur personne dans " avait " faction débarqué qui une les rendaient dans vivacité de chevaux voilà à cheval " et il y satis- une peine "- , se lui on à Anglais mêlant crus de , à cette foule l'immensité de Tamise, somptueuse jeux olympiques ; transportéaux la cheval beau prêteun , ••beauté fort , et le me et '• , jolies! A toutes à étaient propreté il assiste à la Aéritable fête des course Je filles : toutes ; patrie montent , une " la pied jeunes gens les fennnes , " ait mis les que que il admire de qu'ilétait , •• choses toutes , cheval et de un physionomie, l'abondance. faits et bien d'une avait pas pas que le voyageur HarloAve. avec pages, embonpoint son Certes, voilà de l'admiration qui n'attendent nos sa par de rameurs, petitspourpointsornés de et " " avait deux barques; chacune petites comme suivis et , cette la ville de foule de Londres tout mais ; la vaisseaux, cela me fit , '•rougird'avoir osé comparer l'Klide à l'Angle- 57 — " ! terre Bien » plus — dans siaste expansion enthou- cette , il compare , antiques : " avait soir J'apprisque " aussitôt crus de la fussent de bonne — Elles étaient •' fesaient " lisaient " table " " " " " les mêmes bruit que h à que la les beau monde toutes la fois pour cette et bien servantes à aller à jeunesse tant vêtues des ou chari- m'apprendre m'avaient belles personnes, pro- plus une s'abaissait pas ne brillante de leur d'auquadrille, enfin, populairesqui ces éventails médire voulut autres Indes, étaient des toute dames, , Gazette; que assemblées si : l'Angleterre leurs avec ch'riin; quelques-unesjouaientau très quelques guindées et froides, prenaientdu thé, criaient toutes " Le " galoper de vues pas et ne qu'elles pas aristocratie de grand un Londres Romains. doutait ne qu'ilavait haute plus " " il il y moment fait présenterà se Ce n'étaient grâce. c'était la le même les anciens avec dames ces gladiateurs dans gladiateurs car cour, anglaisaux dans Parisien notre venu, dames de combat un me '?'je les boxeurs ces charmé ; de toiles des villageoises, qu si bien montée et ces , " caracoleurs la carrière de bout au étaient une , " troupe d'écoliers " chevaux - contre Le de d'apprentis,montés louage. Je la dame lendemain et qui me me sentis une dit tout cela. (ramassons avec c'est la décoration ce , sont sur des colère vraie -" soin tous ces les comparses tails, déde 58 — par la sort meuhU mal Clarisse de drame notre — ville,il entre mal le lendemain Harlowe], dans café un malpropre, il retrouve sei'vi! et taire Vol- les mêmes , a qu'il hommes messieurs si heureux la veille, vus parlaientde s'est " vée " coupé la dans morte matin : MoUy •• la amant son velle nou- trou- , chambre sa fort peu intéresser ce gorge affaires et d'une leurs qui paraissaitles gais.Ces et si avec rasoir un san- , côté d'elle! Cette à glant " jeune belle " marier avec " morte » fort riche et , homme Ces le matin qui messieurs . " amis " ciller.L'un " devenu " dément de d'eux de // quelqu'un de a la acheté Clarisse,par ces fallut déployerpour dit froi- ?- donc par , Richardson et faire accepter sa , ces par teurs lecpiilegmatiques ces froidement: demandent cette car — dédaigneuses joliesfillessi fantasques,par qui se qu'était ce comprenez belles dames sour- simplement, parce pareilsdétails,quellefut la peine de quelgénieil lui sans le ravoir! compagnie. était à l'Est ! Mais le vent se étaient tous demanda s'était tuée, tout belle personne que — à prête la nouvelle seulement fille, une l'avait trouvée qui , Molly, recevaient l'amant? était qui , le même était Molly Qua-t-onfait du rasoir f Vous xix" cent pensez que pour nous autres ces mœurs tout siècle,séparés de ans de distance , l'âged'un Françaisdu au plus par c'est vieil homme , 59 — grande joiede ufie savoir terrible cité, dans licences tout laquelle, des des l'un soutient lâche , la cour, pour Dans ce le on l'autre que pays les M. Pope les Torys fers et de est ber tom- va les tous Les un le roi. homme , l'envoie, pieds et loin de enfants, ses le service de l'Angleterre. Tel libraire publieimpunément quatre divinité de Notre-SeigneurJésus-Christ, tel autre mis piloripour au nation! la tête à Charles dissentiments traités contre la est ! Etrange pamphlet politique un Elle coupe est Whigs contre prend vous pour des , sot. un vous on et Marlborough votent femme, sa du Nord mers on , poings liés, loin dans lord que de liberté charge de l'heure, à mensonges , contrastes; fière cette Figurez-vousl'abîme démences , votent quelleétait divine Clarisse? notre un — religieuxet F^ ques quel- pour elle laisse Cromwell , fouler Voilà d'abord ce ville de Londres ; — peu à peu cette il il étudié et pour un Quaker, tout en parlant de de en première le Quaker gros puis ; d'une sang-froid détails du sérieuse visite lui donna l'inutilitédu la vanité baptême des serment , Le Guillaume pleine en moindres les , de la confession. voir pu foi et le parlements! , Sa de a a cela tout vu a les , Voltaire que nation. communion les lois , la bonne avec , d'élite intelligence de lords pieds les aux Quaker Penn raconta dîner, et de de la dangers à Voltaire le fondateur , à fut sa toire l'hissecte , 60 — l'ami la de — princessepalatineElisabeth, de Georges 1", l'illustre princesseà les premiers livres instruit des choses de la vanie, et de l'histoire àesAmis, de la Il religionanglicane. clergé,et de il approuve démarche est c'est à heures au de cette moins vivent en au et fier le romain sénat des Communes ; un parlede elle approuva, de cette en sa , recte. cor- quelques les tout religions de liberté. peut comparer au de la Chambre anglais! majestédu peuj)le silence. Son nation vie sa prière,ou toutes étonnée, mais D'abordlaChambrefut Le Diogène à la des memljres la le bas de France. hommes aux reste cette terre jour un et jour qui appartientà Dieu, du ; Pensyl- prêtres,pères comme parlement d'Angleterrese Le ces abbés aux journée consacrée silence le haut étudie la loi laisse paix sur dédiés s'inquiète figureest austère, sa est peine si le voyageur mariage de pauvre grave, Le dimanche et le famille,si peu semblables prêtreanglicanest qui furent de Descartes. il est bien Quand la femme contre l'instantd'après parlementc'est l'envahissement le part rem- royal , car la bien, impuissantepour gouvernement où il a n'ont plus de et le royauté anglaiseest toute-puissante pour la Chambre son le mal; peuple respecte un influence vassaux, des Communes grand peuple. Au le surplus,il a les , la Chambre sont grands gneurs sei- des Pairs les arbitres de fallu bien du sang ce et 61 — des bien [)oui' l'établissement larmes société, mais les Anglaistrouvent payée trop cher. Songez donc, été a le Guillaume en Coiuiuèrant volonté sa barons, comme vil un arracha en faire sons évê- traitant tyrannie, laboureurs yrande Charte, la terre, peuple anglaissa petitepart au libertés nouvelles. l'égalité légaleeût porté ces plus admirés le du Bâtard, Cette part devint conquête importante,jusqu'à ce une par bien qu'enfin grands fruits,d'autant Voltaire, que la France de 1789 loin d'érlater. encore Par la coupa ; jour où la nobles.se troupeau, jus(iu'au sans ces était et la mort détail leur immense roi Jean au pas vite conquête.A sa chose fit sa peuplede marchands, d'artisans,de ce dans France les sous-tyrans,les capitaines, ses ([ues exercèrent non de qu'ilinscrivit sur parcelles, mille en de grand registre ses Romains, des , , à effet,que l'Angleterre en Normands des pareille l'ont pas ne qu'ils l'esclave des tour Danois des .Saxons à tour d'une son Londres commerce est la rivale devenue , heureuse bonne un de heure sujetde l;iFrance le d'Amsterdam. la et des questiondes laines dissensions la et ])aix violentes entre la guerre des marchands. c()ni[)t()ir tiop hons sur ; Cnrthage,de Venise, la spéculateurs pour glciie,ont I. marchés ne marchands pas fut et l'Angleterre étaient contenues Les De dans anglais spéculermême payé Crécy,Poitiers,Azincourt, 4 62^ — de sièged'Orléans, l'occupation le siège de Paris, le ils ont la Normandie aussi prince Eugène ; dit marchand un il s'est bien Quand compte de rendu divers actes cent Voltaire se va , il assiste Dryden anglais, il est ; disant dit le comme latin vers côté affirme le d'Utique,est tragédie anglaisede Il traite la comédie raisonnable. pas plutôtdu Shakspeare, il de il à la douleur qui ait faitune l'Angleterre de premier poëte more côté du que comprend jRoi Lear, d' Othello jalousie tre; théâ- au reposer qu'il ne au histoire cette Shakspeare, et Addison, l'auteur de Caton M. que Macbeth, à la à'Hamïet, leltres. ses à grand'chose tragédiesde aux dans prouve, de du citoyenromain. un aux dit qui les victoires même payé , : turc Les — à glais An- , ridicules dans le rire les larmes dans beaux : , "i Anglica gens optima est , ' acceptées Quand chardson miss songe que lui-même, comme on Clarisse sauvée d'études. Eh eilt été la bien elle a ! il y Venise Gnimard, des danseuses et des contre sauvée elle-même des larmes dans la de miss sur les "• le théâtre de dans ses cahiers de Pantin, en de nise Ve- cette tel passage de Ki- l'attention île Marraontel, plus eflrontées l'imi- citée par Howe tragédied'Otway /"i belle damnée duchesses est et fait,dit-elle,des extraits a ridens. cilement licences si fa- ces d'Otway parle à impossiblede réciter,même mademoiselle pessima contre bien il s'indigne digne ! Clarisse dont ou , sed , justesmotifs, il s'élève,avec ' flens qu'il cbcz présence l'Opéra et de 64 — la aigresde •" menls '. monieux la France domaines plus il et il a dont Surtout ce Eu " heureux trouve se qui lui plaît c'est la sont traités, non laquelle mais hommes les de de siècle. Addison. son intendant fouler «es et des XIV, du ceci maigres pensions plusbeaux aux secrétaire des monnaies de lettres, Angleterre.En génie en par Louis accordées lui rappelle façonconsidéra])le les gens pas voilà bien loin de la France nous de tout sur- part. sa , avec il cherche mot, uu liar- sons Angleterre; plusLondres en , Paris aux trompette anglaise, la iMte. de — d'Etat; génies Newton, Congrève, royaume; niii- le gistrat;Prior, plénipotentiaire; docteur S\\ift, doyen d'Irlande; M. Pope, qui vend 200,000 fr-incs leur dans comme sont V IHacle de traduction sa portés à ; après — vie, ces dans Westminster, leur , grands le norés ho- mort hommes tombeau des rois. Nous recueilli avons Richardson, tout à l'heure tant de va pu En explitjuer l'anglomanie()ui s'emparerde la France la dans l'histoire, qu'à entière,lors- philosophie,dans la l'éloquence, l'Angleterre ajouterla plus importante exportation la littérature d'un qui ait jamais alimenté des détails, contemporains de conquêtes dans dans politique, aura mieux pour ces anglais. romans effet, c'est portation peuple,l'ex- à ce moment de triomjilii' pour la 65 — anglaise,que littérature de de l'imagination, écrivains meilleurs rêve heureuse, l'Angleterre,le récréation à la de lui-même il a des lui est bon ; leçonset les toutes des : plus il soit leur état, soit leur fortune en régions les douleurs. toutes est le dieu, son le bien pour où commence bateleur. Le rendez-vous charme de toutes inépuisablecreusée dans les c'est, comme les pas Laissez besoin plus passions seule trouver c'est une son ; l'échoppe une un mine du genre il n'a homme le , lui peut servir, une douleur, basses l'habile romancier, pour les le monde, les entrailles même passer de lanterne premier venu une dans résistibl est ir- s'arrête l'histoire, dans comme roman, Il est il peut tout pour , , humain. le les toutes l'alcôve du roi lui est ouverte, aussi bien que du les ; tous les fleurs et les croyances, hautes lui sert, ; tout menaces époques, le palaissuperbe et il peut tout ; le espère!pour , le roi de la foule, il le mal pensée la modération , joies,toutes la jeunesseil parle à la quel que le cadavre chaume toit de ce , enfant du rêve, : il dit les hommes passionsquelle que royaumes, ; malheureux, au roman de il vante toute-puissance et la sagesse; méchant, toujoursouvert des sens die fable, aussi puissantque la comé- la que plusmaître d'amour, les l'observation et du bon de théâtre ce aussi vieux tout place ce produitinespéré se la vie éveillée, cette de et — seule fit, passionlui suf- seule maison; il est l'his- 66 — toricn de la vie réelle goguenard ou Il agitpar annales. il appelleà la page , peu et naïf, passion et sa que de de son la même aient œuvre Avec ressources. plus nombreux de tion d'exécu- moyens l'orateur,le poëte, l'historien réunis, le que a moins ; costume, est dans souvent besoin de cette accumulation plus grands sujetde pathétique,sublime, éloquentet à la fois et tout , pour , dialogue le le mystère; il description, singulier, moqueur, goguenard le , le paysage, chercher le la vérité, il agit par la fiction aide le récit son et il n'ira , frapperde porte en porte,pour pas ses sciieux — d'entraves mancier ro- il obéit à des lois moins , strictes il a bien son ciel. De chances plus de , domaine de réussir,puisqu'aussi exposé est hauteurs, il parleà ces agitetous les les cœurs simples et les superbes,le haut et en esprits, les sous la année et armes, feuillesjauniesde l'automne, tout de ; est bon à son le penchant sur au les besoins il satisfait à tous et vance agitéet qui de- sur les roman, à tous les , , rêves monde la colline, de le sert ce le vieillard et le la femme la descente tout il âmes, grande coquette l'âge,à de bas de sein , et les élevés, les humbles cœurs jeune filleau la dix-huitième zénith en riche et le pauvre, la jeune homme, les toutes du vents quatre aux et l'imagination de l'esprit du Lui cœur. , ces habiles de plus d'une l'appétit manière aussi, il connaît éveillent à merveille apprêtsqui : et comme 67 — rit de il se poétiques,de vos lois littéraires : l'unité ! les ! Il est roi à la tote rois sont ^ heures vingt-quatre qui , il se cache montre, se rois sont il s'arrête il va , , , le partout. Il ilparle il se , tait il agità sa en ipsaJuhentia,lubentior; tantôt guise plus libre personne à : les plaisir le comme la lumière pas confiant, soit vous allez ses espérances; il vous dans il vous la montagne, dernière d'un dont gnitate, et par peut on cles, obsta- ses point de arriver à cette les vieux Romains d'un quels sentiers pleinde dignité: repos otium arrivés au part dédus per- palme cum di- troisième , l'âgede seigneurie à , le montre : leurs, longuesdou- ses , indiquele but , le suivre apprendrela vie, sur il dira quand qu'à courtes il explique les nuages il entasse faite! Rien vagabondage drame, tantôt son , périls,ses joiessi ses de il est sûr d'être obéi tant que âge cachés ressorts JupiterTonnant les nuages, que , , ! Aris- grands princesqui ces choses vos , façon de toutes en rhétoriques de vos avaient fait le but ble paisi- , de la vieillesse. Quelles sont la palme évêque les doit rester de origines nations aux d'Avranches nous a sans nous vient de l'Orient, le pays ; astronomes laChaldée, double Les poëme uns et conteurs génie. La familier dont modernes? laissé à livre étoiles conclusion. ce ce Le savant sujet,un disent que gros la fiction des fables et des cieux étaient les Grèce nous bergersde a montré 6S~ — tout ce et de grâce,le peut ajouterd'esprit que à la vérité le conte à l'histoire : , Quidquid " Audet " la Grèce Mais V Iliade et in historia. » VOdyssée d'Homère fiction de Démosthènes ; théâtres festins ses l'Académie avait Portique , ardente , de la place publique. , Le espritsmoins Lire au un coin vie bruyants,une ro7nan d'un moins occupées Athénien un bon feu. plus intime : non défini le qui a tes cer- paradis: éiendusurunbonfavteuil, nouveau, de Noël, disent les Cause)' — de four au Anglais.Ajoutons que la hœhe le roman, du c'est la famille,c'est l'action toute-puissante de la mère des enfants vrai ce à Quant mobile dehors avec Or le père de toute-pui.ssance sa , prêterl'oreille aux l'entourent. et charmant de père, , humains. dire, le grand intérêt du noble au , armé l'antiquité, n'est pas homme qui dedans les autres avec famille dans au , , eux-mêmes, des , n'est pas ce , des âmes veut roman à jeux, ses le , la conversation se remplacer pour rhéteurs ses , afifairée toujoursouvert éveillé, la Grèce rêve au romans pour la Grèce ; domestique, le roman, l'oisiveté et ses mendax jeune et brillante,avait passionnaitautour cette Grœcia songe men- humbles à l'amour, et roman des actions était singulièrement affaibli chez les sions pas- qui est, île la à vie, humaines antiqiK^s ]»euples 69 — des l'absence par la femme L'esclave, libre , l'affranchie la même , Lesbie la trace pectaient res- maître son Glicère même plus aimée ; ou , qu'Horace , conservait les anciens car appartenaità fière Cinnare cette ou des dangers périls, difficultés, des font le charme. (|uien — si et originelle chantée a , liens étaient ses , d'être brisés, elle n'était libre que .' Lijdia, dormis dormait voix avec jeune homme coquette. peu ne la elle reconnaissait la veille lui avait donné qui elle mais Lydie?" , , le soufflet de l'affranchissement. baiser un dors, longtemps quand pas du f Tu un , écoutés Ceci arrêté,plusieurs critiques disent Tota du roman nostra ; est ; ce que le roman c'est l'heureux et disait parmi nous, nôtre, à est tout la chevalerie, des tournois , des fêtes, des loisirs,des petitsJehan beaux bien ouverts, Cette après chevalerie pleine de la la Normandie Henri deux Saintré qui la dame Belles-Cousines. des et amoureuse grande fête des et française de détroit se les yeux courent, guerrière, langue en esprits plus beaux mande. l'Angleterrenor- Beauclerc, le maître côtés du des écharpesamoureuses, chantée, , des , fictions et d'enchanteurs, écrite vulgaire devint de de de tant de mais usage, dans les ces plus célèbres gens faisait transcrire , son : çais Fran- nous poétiqueproduitde libre et chrétienne de la femme la satire Quintiliende , romans fi(^tions colportéespar du moyen pour âge ; les trouvères . 70 — trouvez De vous pas c'est-à-dire peuple était la vie encore réelle,la vie la vie de tous; absent histoire ; — du roman, tout poëme roman , , au cuirasses brisées le par parla Soyons seuls modestes la toute , soldats et ne gloirede du belles dames... passé. prenons pas nous pour cette découverte, c'est l'empereurCharles-Quintet de saient s'intéres- écharpesternies mort, temps, débris vermoulus toire l'his- de comme guère qu'aux gentilshommes, aux le âge, moyen tragédiene , nelle, éter- des un de Don Juan d'Autriche, Cervantes, qui le premier a porté dans la vie universelle roman descendre le ; la fiction dans premier de l'arène il a fait tous , commune , chacun , afin que grâce et féconde. ' monde chaque homme costume, son , Vous vous éveillé , du né cette passionnée et Quichotte, ce rappelezle la loin , Mnritornes, de , et ces belles Sancho dont ce Don refletde la chevalerie grande route (]ue le bon sens qui les belaisienne ra- et Quichotte, le dernier, na'ifet expirée. roman moderne voilà la belle . . et dames la panse pleinede mangeaille,de proverbes,et touchant réplique prompt jetantun regard dédaigneuxsur et l'admu'able est Don dicules ri- cieux, voix, croyant, hâbleur, mali- railleur,gourmand, au œuvre , de prêtâtsa esprit,ses attentif prompt à la geste, animé passent à naître ou visage, son son vices, à ses afin que de l'eau d'un fleuve limpide prîtsa paît comme en le a suivie, voilà 72 '-- lui lit placeà côté de Cervantes tenait par la main Grâce dompté Diane, de tant par les deux sur géniessi délivrés des Lesage Blas. rives de divers l'Océan voilà, à nous , C'ijrus des CUlir des , Artènice, des gloire, car sa impérissableGil son Gil Blas, à jamais tout — héroïquesplus fécondes Alcidiane, des souris en , montagnes qu'en héros. Le man ro- qui n'était guère qu'un poëme fabuleux, impossible, la comédie est devenu devait qui nous errante, au homme et voilà grand triomphe.Vous son quelleprudenceet quellesage excellent aussitôt , qu'iln'eut plus qu'à mis Son à tenter la plan était plairepar cette tracé que des hésitation plaire, s'était beaux qui est grâce ingénieuse par de bons ouvrages. hors voulait teinte de l'at- plusjalouxde persuaderet conseils, par de sages il était écrire), , quand le maître de de leçons, d'attirer l'attention et d'exciter l'intérêt du Jean-JacquesRousseau cet plaire pour vivre, depuis sa jeunesse; il teur. lec- (dixans déplus que Rousseau ioninien(,a Il avilit déjàcinquante ans à : pour grande chance de l'art;il était convaincre vivre avez vit délivré du terrible qu'ilse souci des écrivains par métier et de la vie roman le pas était facileàfranchir,telle fut l'œuvre de Richardson avec conduire, du volution Importanteré- intime, à l'histoire de la famille; roman maintenant \u véritable. ses loisirs, de sée, il était sûr de la probitéet de la sa jien- grandeurde sa 73 — Semblable mission. à V Allegro et , à soir le chanter l'alouette, le matin grands reprochesque des belles aux peinturesdu d'une qu'ellesreproduisent, le les mœurs, nous naïf romancier, c'est façon très-incomplète, les habitudes langageet entendu avons de la haute les critiques dédaigneux,car anglaise; la pays critiquea la cuisine, de leur vrai choisis veux bien , mais immortel passeront,le il vous drame seriez fait, lui a les , la par des ce beau I. monde puissant,non d'une par la des tout pas, sées, pen- puissanceet ces élégan- restera; loin d'accuser connaissait de lons sa- vation obser- vigueur des plus justes d'admirer qui ne privé pas montré passions?Vos ! pour deviner que lord ^\'artho^ de vre. chef-d'œu- le père de Clarisse mièvretés du drame, l'énergie l'entraînement poète, écrivain un par minutieuse, par plus difficiles , soit pas resté ne le les là, dit-on, les finesses de certains jourdouteux, parmi tous dans s'il s'est à dire que est-ce ce s'iln'a périssables, quelquesélégances dans je proscription pour ciété so- l'auteur de accusent dit la comédie, et c'est comme Mais, pourtant de en d'avoir étudié le grand monde innocente cause dandys, ses Clarisse Harlowe une et le rossignol. Un faire pouvait , gré,entendre son de Penseroso au l'auteur de Clarisse Harlowe Johnson Ben — votre comment grand seigneur ce vices éclatants qu'ila qui deviné lui était 5 74 — fermé, de tout, naïveté, il ne sa écrivain un dit Ilamlet quijoue ceux-là étaient surtout de notre poëte, car ni préfèreet , à ces l'esprit, Dryden. Tout d'audace ; sa quand et à beaucoup les fictions de un dont parle l'imagination, sens. les excès de l'esprit, J'ai le — s'il a tenu savez son voir parole.Il ne Lo- sincère vrai et et peu faces, la enfanter, encore vérité,la dépouillerde s'inquiétait pas un coup, au montrer ses habits quelque him a monster. lni"jc sentiment ; besoin, soit toutes sous d'emprunt, monstre qu'ils'attachât courageusement to mahe face à flatter disposéà il ne mensonges, à la tait met- la et plain-pied soujleimpur l'oripeaudu qu'ilfalliittoucher se plus commodément c'est-à-dire ferme était loyale, mmd projet de disait-il de illa voulait étudier de de ternir d'un (t jours ses , à la fenêtre pour soit avait l'arrêtait pas toujours ne énorme^ monstre Pasiphaés de ces il fallaitraconter, même les innocents / ha\e bienvenu; l'historien de Clarisse que , main comme taient poëme, qui n'é- au qu'ilétait, il réservé homme même ' de Dalilas vous nature, mais ses tient roman le délire des faire de lui sa les rois soit le timidité naturelle même ; disait pas ne bienvenus, dans les personnages HarloM'e face le ilest, avant plus chastes jeunesfillesd'unfoyeranglais, tels sont pas les car les plus timides, rois,ni princes; les plussimples, les velace, rougitpas, bourgeois.Il Celui : — à la en rale, mo- grande éO — — famille des vices,il n'y allaitpas croyaitdispenséde il se musqués, à conteur, sentiments non paysage, Walter étaient l'homme pas Calme et naïf mais feu, était bon un de chaleur que d'étudier les les stylede de lumière la vertu , la eux, et pour mettre jours plus avec grand bonheur c'était eu des choses, eût dit Montaigne. comme , famille,les relations des l'autorité de grands débats ces qu'à s'imbiber haute duré de ce dans de sa leur génie de de l'histoire d'Angleterre égliseet plusd'un a fait taire française siècle , basse que église, débats la révolution grande voix, Napoléon grande épée ! Ajoutezcet C'owpci-. il pensées de des morales, politiques, religieuses, qui ont sa absolument puissancedu vice, higs et torys controverses de les ; son , immenses de quand qui a rempli cette époque : w type intérieur c'était d'ôter le masque jour,il n'avait la lutte sir , des perso7ines que entre comme grandes circonstances tous Il savait à fond la hommes le pas objetsqui parlent du temps présent;sa grande ambition bien le son , extérieur, de vie pour doués main tendres pieux et fêtes carillonnées, et lui fallaitdes mots • * , style,sauf Son joursde vrai qui offrela . Scott, par exemple l'homme. aussi mains, des gants ses menuet un et morte, enjouée,il excellait ù reproduire,non humeur des jjour danser ses à mettre unjoli monsieur comme dame une de main amour complet, 76 — cet — la valeur morale vérité, et la bourgeois,pour amour la haute et vous prendrez com- portéedu roman de Richardson, Vous avez vu est vrai dans Que était livre, même miss le du nom Clarisse Harlowe effet,et qu'en effet ait existé dans de être réel un tout , beau ce divine cette Lovelace que l'Angleterrela pédante famille héros. ait vécu quelque comté des Harlowe tachée at- , à à terre sa argent, à son , la ignoblede source les crimes nul ne , rencontré peut en famille cette , cette avarice les méchancetés toutes douter. en Qui de qui est de tous et n'a pas nous médiocres, d'esprits de cœurs de vanités misérables? Cette étroits, froissés, d'orgueils maison des Harlowe manteau, ! mais pierresfroides ces et. luisantes, un indéfinissable malaise. Je vois la le jardin, le bûcher, grande même les beaux familiers et oiseaux tout : je m'assieds Harlo\\e allée remplie d'une et mademoiselle Oui, la venir de mort ces a Je vois graine choisie. : d'une le dans vient à passer Arabelle passé dans douleurs feu, génies saluer les belles mains petitsalon, la tête lieux, tristes témoins .« le dans parloir, je détourne " éprouve on maison, le parloir, d'or et de joyeux qui viennent Clarisse, rempliesd'une de son verdâtre, le pavillonhanté par les esprits, je mousse vois la de qu'à toucher rien M. HarloAve. grand James Tristes épouvantabletragédie: ces mais murs le sou- , s'est apaiséet tourné en mé- 77 — lancolie " tant — sommes nous dou- loin de cette maison, dans ces , * leurs " " . Que . . tout ce cet univers de monde ait vécu dans il n'y quelquespieds , miss l'histoire de histoire faite un comme louangeest est fiction une un je ferme soudain indignécontre le démontrer nous été vomi n'a pas d'ici,créatures oisives,retirez-vous " sons là une fête? plusprécis s'est écrié : n'est beau Rien , C'est des là justement l'excellente pourquoi tant manifeste qui se à nous fois il a plus d'une de la véracité de peu longue sujetd'un • * Walter et qui pour : Loin " mai- vos dans un vers le vrai! que immortelle débattre chaque page grands livres? Lui-même, un ^ beauté de Richardson. romans Mais duperie, ma dans Despréaux, " , sa l'enfer, des fantômes donnent me " est-ce le ciel par de livre, mécontent que admiration notre que , une malheur si par bâtisseurs de solitudes ces des êtres vivants à ter; dou- en c'est Clarisse est restée dans Lovelace patrie,que et roman, mensonge que , à pas Clarisse Harlowe, quelque habile critiquevenait notre a son à , la réalité contre chaque lignede bienveillant notre prissoin de de Pamé/a a fourni à cier, roman- convaincre nous Cette touchante roman. son histoire, auteur récit qui rappelle quelquepeu la manière — le , , Scott. ces Old sibi /Edificavirunt morlality. tolitudines. du 78 — de Vicaire en Wahejîeld miniature Gœthe comme Richardson il que, dans milieu arrêté, divers des Un l'appelle. attablé de une près de avait raconté à voiture, le mari et l'église ; là la suivit à et la piétéde de bénédictions de tant quinze ans, dans le château Notre bonne femme de La dame les pauvres que vous châtelaine et de ni la mit prière,ni la A purent venir la fin le et de à bout jeune comte beauté, à cette heure et il y , a charité, par cette avait dix-huit à aimer enfant fille. sa ans sa ; tôt bien- cette belle personne; passion,ni la menace, à cette chaste et douce ni les piègestendus l'injure, ne rée entou- louangesétait fait de avait Paméla grâce là-bas, chez lord ***. voyez se jeune seigneur mais vertu Cette dame chambre, mais elle la traitait comme que la que le voyageur enfant, élevée pauvre mourut notre ni une jeunes il put voir tout à'I'aise la cette belle personne. une la dame surtout tant de reconnaissance avec dans la femme, , saluaient était voyageur et si touchante tête si noble une située auberge une celui-ci et celle-là,mais beaux, à pédestres fenêtre,qu'ilvit passer, la tilhomme gen- il s'était l'Angleterre, de comtés bon excursions ses romans , A peine le l'église. de belle et bonne avait vingtans a y jour de dimanche, un le chemin sur et chef-d'œuvredes , , qui vivait au le — de cette honnêteté reuse. géné- fut touché de tant d'innocence il fit de Paméla ladv Paméla est une tesse; com- bénie, honorée. 80 — gné; ainsi dépit de en n'avaient pas Le lut, on avec des sourires fut touché, ; avis chrétienne il dit Jamais, n'avait Pour rêvé et le Phébus qui roman qui déroule se jeune fillede fois du plus que roman est la ; ces , le n'avait enfin Pamèla; les damnables. plus con- plus complète. rien à voir les deux le fait tout , dans im on des aussi de bon, point fable très-simple enfui tableau fidèle y l'etrouve honnnes toutes avec tion l'ac- ils l'auteur sent, agis- rien jour,car ne histoire les émotions qui mille limpideque cette comme une détrônées gens-làparlentcomme vieille d'un ce amoureux princesses,reines styleest c'est de la comédie de l'éloquence grand soleil;voilà au les hautes claire à à fait de pluspetitecondition qui intéresse moderne ressemble plusgrands que et compliqués,nul efVort,une d'incidents qui et jour, l'Angleterre soupirerpour osent pleine en anglaiseétait prisesur et naturel. Voilà ; on larmes, tout les excès jusqu'à ce de Versailles stylefacile de dans la nation des range joieplus littéraire une le coup, se quelque part tombée est la vente des sermons Richardson quand de prix inestimable que les meilleurs maîtres, et même n'avait roulé fut recommandé livre d'un un valait mieux le torrent roman reux amou- temps. applaudit,avec on le de jamais livre plus de rapiditédans comme nos longueurs, perdu trop avec cet de tant fut immense; succès chaire, — a temporaines con- vécu : 81 — chaque, mot chaque et — événement de ressentent se l'ordre,de la paix, de la subordination si fortement établie dans Richardson, société cette Goldsmith Fielding anglaisedont Smolett , Mackensie , lui même , été les charmants ont Sterne , les les profonds , , , ingénieuxhistoriens. Le bruit avait couru Ch. Londres, de à écrire le instant un Hill Aaron de roman hasard, au pas, pareilbruit ne toutefois M. de démentir à la "• il grosse le seul auteur est de cette que épo- et ne diguait pro- : de mon " qui pu vous " " " il est sens " " « » " cet tout je ne ce océan masses vague grâceet un immense cieux, les cette Tout découvrez son peu de et à vertu vivants d'hommes égalé celui-là dans aient soudain peu nir deve- , lents naturels. " neur hon- son , " tée; por- Richardson, dit- " école cette sans qui eût vérité se fontaines,un qu'ilétait petitmensonge ce chardson Ri- A calomnie quune Hill pensa longue,une sérieuse l'eau des comme pouvaitêtre avait aidé Paméla. où la littérature était chose primeur im- célèbre qu'un d'un océan la coup, au vigueur de par et profondeur, soulève plusénormes Dans fatigue. ; sur tout ce qu'un seul l'instant , à d'après elle-même avec qu'ildit, dans mais défaut peu jusqu'aux qu'ilfait,il est toujoursprès de lui sais ta- ses puissant, plein de soleil,dominant les morts jour d'été, un flot calme imposante retombe sans ou la nature j'avoueque : 82 — " Richardson " œuvres. " rôle du livre Huit dirait que jour le mea " étoile brillante " dans le fleuve de la vie. " avec tous à " venait Clarisse douce au Harlowe; image pour un la fleur peine formé parfums'! ses pa- premièressplendeurs Trop entr'ouverte ses , ses qui jetait ! être charmant « omnia. de Paméla miss pareilmiroir de été faite cette a opéra mariage jour, pour lui pour Verehar : après ans monde, porte à l'excès, la métiance le On — , -" V. Cherchons maintenant, si détails des nation de cette habitudes, des est enthousiaste n'est pas chose plus calme même a en des il vise Suivons griffes. plus anglais ; Angleterre tout , sûr servation ob- l'avez vue, vous quoi l'on compte; et surtout de la société un au trait, cicérone cherchons l'état simplement parmi moralistes, parmi les poëtes comiques qui l'ont étudiée ' sur coup son trer en- risse Cla- et de différents. A que usages allons guide,mais justeciel! bon un louange guides si deux tout les des mœurs, dans laquelle nous anglaise Harlowe, sa ques permettez, quel- à l'heure, à la suite de Lovelace tout Voltaire le vous Lord jusqu'au fond; Addison, Bvron. par exemple, quel m — ? Où guide meilleur bienveillante et donc — rencontrer satire plusvraie, une tutelle une plusaffable,un Il met espritplus disposéà l'indulgence? ce met foule que agirà gré : son jeunes gens, « déjàavancés «' choses, et commentl'homme doit faire Le " dans jour d'hier le dirait-on pas dit, Addison sa fait parler, la est et la fin de vie, le but quiveut sage passé, où demain jour de une raconte mille ces physionomie à est le en toutes bien finir, de vertu où donc invocation qui êtes vous ample provisionde probitéet et jourd'hui? Ne le romancier et souvenez-vous, nez, " en Apprenez, s'écrie-t-il, appre- •" " « il dessine œuvre en tes précep- en , cette même masse, fait Richardson que plus !* - jour d'auira-t-il? de Richardson? •• Ceci nent petitsdétails qui don- peuple.Par exemple quels un , étaient les livres de toute maison bonne anglaise en , l'an 1720? Je rencontre, dans bourgeois,les les Rêves de d'une femme Tout Plaisirs innocents la comtesse à la mode gouvernement grands * orateurs Peliie hinr Finem animo de la vie Kant ; sur ces riches rustique, la toilette la dernière brochure tragédiejouée le mois adultère, repose du des de je vois cède à l'amour; la l'Innocent les parloirs de : passé : à côté du traité d'Arithmétique patriarcal et embarrasses de dans leurs lia- juvencuqueseiiesque, ccrtum, miserisquevialica. Pers. s. toire l'His- V 84 — Parfois rangues. de comédie chevalier le rôle du cité. Les et Simpson qui a Les français. en à la mode encore varlets jjroduifl'amour de la Fontaine contes le manteau sont s'entretient d'un on l'An^our : Les il y ; succès surtout a fait rire toute lisent que se la souo de chevalerie romans chevaliers aux aux combats de taureaux. , duels ordinaire grand , aux , ne croit ; on belles dames aux — très-souvent s'accomplissent : le les yeux, chapeau sur la forme dans silence farouche, un raccompremière botte, parade, repos, explication, modement^ qui poëte a Doris La passe pour tracé le traits si vifs que libraire de s'occupede est De sermons. bien arrive tient à la main cette loi des dans un citoyenromain. tables L'Hciilicre. tire sa- raillerie de débauchée femme Ces comédie. : le en la prétentionridicule à venu Londres avec à autre temps paraît le gouvernement, soudaine averse Chaque partise pied la avec insultés en de libelles donne plume qu'il sont qui punissaitde à regretter mort libelle,attentait à Thonneur conque, quid'un pamphletsremplis de violences, de colère, d'insultes, ' de et les gens douze une anonymes. grandissimescoups de une pamphlet contre quelqueméchant incognito, et de satires est jours la pruderieanglaiseen nos françaisqui ou Congrève portraitd'une cargaison de une M. chef-d'œuvre un serait révoltée. On d'un de aux s'attaquaient personnes les 85 — plus honorables le pour et de avide bourgeoisie de cette serions bien mêmenous prérogative, toute le connaissant étonnés anglaise,ils sortaient, la nation plusgrand nombre, de jalouse — comme connaissons, le nous , si M. Harlowe James plus acharnés de les Anglais sont de nouveautés avides, avicla quoi et , de donner grands noms, grands aux Est de plus de Haye, les nouvelles l'habitude du tout qui se ce cardinal journalest le roi : de France la le pape est lantes vo- en de l'Europe, et comme paix venue, Londres restée. dehors au passe feuilles les, Paris, de Bruxel- les guerres, durant probité,aux chaque matin, arrivent habitué s'y est on la que grandes villes les toutes homi- nouveau services ? Les font les délices des cafés. De de la hommes, natura quotidien à démenti un les tous : les Quoi d'étonnant? comme nouvelles de fauteurs des un tristes écrits. ces et novitatis num n'était pas savoir veut a nommé un château son de , 3'larlyet quand la nouvelle est grosse médisance, de ce qui plaît ce , d'où il suit — Ne conte nous bien déjà le mensonge fait,mais en calomnie. ce , ce Voilà de revanche, veur bu- temps-là, pour qu'ily a de bien parti, d'une chanson en quelque bonne qui rappelleson ce , gazette, parlezpas de quelque bonne que remplir une c'est le mensonge, assaisonnée qui charme , bien le lecteur est ravi nouvelles, surtout autres , nouvelle tombez mieux, entendu. ou à bras d'un rac- 86 — courcis si je suis whigs,si jesuis tory, ou whig. C'est l'usage: ça fin de en les sur — compte, torys blesse personne, ne d'ailleurs le monde et les sur n'est pas fait autrement. Entre du voici publications, autres d'un Voyage indiquele nous Bunyan, chemin d'un prospectus aller de pèlerinpour l'autre,par Jean du la onzième Il paradis. — ville : ce nous ne si l'on comme sera plus exposes serons de M""^ Brouïne etC*. La à qui publiele se la Gazette sourds, remplie de l'immense bruits monde ce le fervent enthousiaste journal : nouveau édition dit on des de la et parlaità l'oreille, se aux dévorants murmures caricature, satire cette en pleinvent, qui fait partiedu génieanglais,qui touche les ridicules et à tous la vois sous la en plume de Richardson ; et plus habiles ils cette façonde appellentces et de " Il est " il est semblable " deur! dangereux » — des rire On au sans des Les du nez portraits exagérés: de ce que bOtcs, prépareun sans lui montrer bleuet : de ignorants à l'usage lettres. Bref, la manie Anglais; vous savez Histoire la sous Italiens main hu- genre ras caricatu- dit Pascal de faire voir à l'homme aux seulement Fielding,mais , hommes pas dessinateurs. s'inquiètentguère ne je , , des inventé les libertés à toutes Angleterre non commencer le crayon ont qui tient : combien sa gran- des vrages ou- républiquedes d'écrire s'est emparée bien, il s'agit de 88 — savant, les comme joueurs de à Corelli. Il ressemblent — violon mis a trop heureux serez-vous des talons de et des rouges poudre de perles.Cadencill se de l'esprit contente fait de mieux, qui se Anglais,en On cour. chaque matin, ; aime mieux un auditoire sauf à n'en l'habitude des moquer , comparés et puis de son tristes au roi que du avec tionalité na- sonne per- qu'on citation latine, — C'est Grande-Bretagnede célébrer de pousser fiers de leur les bienfaits de plus, les au le divorce en — la L'Anglais — •• de mauvaise Aussi lévriers,fous dans mourir. liens f/'j/7i perspective;et joug conjugal,mais gouvernement. se la moitié. que il le faut absolument. à à ne , avec à des histoire, absolument de la libre, d'accepter,tout de s'atteler ou quelque bonne comprendre mariage grâce,et quand a-t-on ce être oublié pour partager anglaisveut jeunes gens du ils sont à la à autre mariage d'Ecosse, eiihn des personnages tâches fastidieuses ces être le favori consentent ne lui lâche de temps la vie mées se- rose, un leur de moment ce citoyenpopulaire; un et ils se est pas les jours,c'est tous songent guère qu'à faire leur fortune d'être de core en- soir. chaque Les de ; onze leur donne couleur de la littérature savante les stance, sa s'il ne robes les rues, stances en vierges,et chaque viergeaura mille à la dans O mon bien, les jeunesse est fier cher pay.**, s'é- 89 — « « " crie-t-il et coup le avec poëte latin méritez vous que bien l'estime mêlée orientale de là familiarité de grâce,mais c'est un leur cependantne remercier et de la viande pain et Dieu évitent; on qu'ils le par dessert au On dans à les églisesnon âmes ces superbes mais fait mourir qui ont esprits,les jeunes gens, de Charles de momeries ; L'homme songes et piétémanque F*",les beaux tourné galantsseigneursde en ridicule aux ces graves faiseurs et justes il croit peuple est superstitieux, les devins la quiconque leur bonne tend et aux et les et les bourgs sont remplisde villages chargées de la deCromwell. puritains il consulte pronostics, aux de les ressembler du sorciers. Les fortune ont la le roi Charles de leur côté les hommes de rougiraient — II que plus à met crites depuis le règne des hypo- , cour pas , se de va de famille père ne . genoux pas gion, de reli- s'en d'être trop chrétien; déjà l'usage rougirait faire bénir le tes tou- certaine une parlezpas de conversation genre toutes qui n'est , sans de Bible est dans à mot; mot valez beau- vous que » mains, traduite pompe * judicieuses!La les personnes les — hémiennes bo- la mauvaise de main une et une En général,le peuple anglais a perdu demi-guinée. quelque peu noble et de ' Ménandre. naturelle simplicité généreusequi annonce discours est son sa surchargéde de cette chise fran- , les grandesâmes salutations de , ; compli- 90 — de ments précautionsoratoires , à la mode national. dans la de et plus il faut fameuse qu'ily ait les gens bizarres et monde au époques espèce de une envahit l'îleentière : vembre, lorsqueles " se le noyent, d'un Dans " l'honneur n'est ce , plus dans comme et Flcetsrèe"^ \ il se trouve à qu'ilne ne il plus La lancolie mé- le ler par- de no- ; il ne J'ive la liberté les les tavernes; de paj's homme : toutes statues qu'un représenterson la comédie ; tel est le » Aussitôt — plus le même verre des avez triste mois Paris. humiliations, pas de vieille aviné manant triste manie de Puis fois s'élever par tant de bassesses. vous n'entend on de ***,etc.; salue, pas choque à de certaines , anglaisse pendent ou de accepte toutes qui ce amants publié à roman parlement il la qu'on appelle ce alors ; jeune comte Anglais aspireà qui çais Fran- un fantasque démon , " femme à glais An- un la nation pour d'une humeur de suicides que dit est on ressembler C'est — tes, introdui- . est au nouvellement Plus parloirs. place Royale. phrases et mille portez-vous ? vous de locutions les meilleurs les belles ; langue,elles ont gâtéle caractère Comment autant à la mode début la dénaturé ont pardons! — une avec vouloir au parlantesquand lement parelles , parlent.Le malencontreux regard sans force ' Ln. , orateur le geste sans d'une nuit,comédie Mr'prite est grâce de Goldsmith. , immoliile, le la voix mo- i 91 — iiotone; tout lui manque, les mille et Médiocre à dans heureux causeur les les les yeux poches quand le vent papier que plus habiles arrive tiennent leur chapeau de leur leurs sont remplis d'audace; voix intérieures sermonneur Ils fléchit terre leurs les orateurs les au sont poètes librement ils obéissent dans retrouver ; et éloquence.Tout aux l'espace , les les formes, les bruits, les couleurs ! la une sous , errante sur à la main harangues,autant ils savent plaident poussée à autant rebours, les poètes anglais; dans l'éloquence. attachés aura le feutre l'inspiration doigts,première victime embarrassés de barreau. au , feuille de l'éclat,l'inspiration parlement,médiocre monotone l'église, les mains le bruit et hasards de orateur — , rêves, l'âme passion l'idéal,l'enchantement ! , Parmi nation, il en cette vigoureux On suite du de est tranchés beaucoup, se et d'un pose com- relief terre. guère qu'en Angle- rencontre ne admirait temps-là, une ce en : La d'images énergiques qui représentaient mauvais joujou du sujet, ce mauvais Club images, il en s'amuse ; à , des prendre au sujetétait daines, et, du moins eût remontré il mange sommeil ou l'on que , diff'érents dont de caractères tant à Lovelace. contre-piedtout quand il a , ; ils'habille à sa que guise , le brillant dans ces d'un oisif le genre il dort faim il n'a pas d'autre boisson l'eau-de-vie Plus vie quand l'eau de main hu- il a Spa ilreste oii ilest 92 — Le Maisons. lui de dit à pêche, à David des les de Les Je : la fermier à la ce de habile libraire de Londres, qui fut un Richardson et bonheur, Robert moderne la : Le marchand dans cela. que plus grande laissé de peu le » Cette rain contempo- bric-à-brac ; le pauvre femme une filleen La ' Le a de cher tabatières. pour riens, et l'onn'es- sur coussin un ducale couroime au perdu sa placeet sa bonne premièreédition Dodsley du eut Vicaire de l'honneur Wahepeld. ; avoir pour jardin,et collection des tabatières est des libraire c'est — petitanimal, chambre montres l'Angleterre.Ce petit naguère d'une en parisientout mot , mort, et boîte est si petiteque curiosité de rehaussé et très- médie joliepetiteco- une le siècle des empaillé dormait velours lant par- de très- considération égal en son Dodsley*a sommes chien du ciel et saient Cous-roides, di- curieuses d'or, porcelaines, coquilles time Goliath que très-savant ; un qui se pourraitintituler d'un " chasse; c'est temps-là, sont ce de curiosités Nous vie à la obstinés. ces grands amateurs » sa en premiers apôtres de l'Angleterre, Anglais,déjà en de Petites- les oiseaux Peuple — aux passe l'Ecriture te donnerai champs. l'envoie ne pêche et dit dans qu'ilest les bêtes qu'on gentilhomme et à la chasse faut s'en bien; peu — de il est suivi la malheureuse renommée. pluscomplètes, d'acheter et de publierla 93 -^ ivoire, en or, en et riches d'un argent, en agréablements'en savoir plus il est leste et propos d'employerle — servir ; pluselles convenable il faut tes élégan- sont de les accompagner c'est le joyeux; à double mot coquille,mais en cas le mot entente jamais ou à la française, , graveleux et grivois. On brac de tout vend besoin ; au est mari, c'est le tambour son même masque.^le crécelle à l'oreillede une le pas bat qui à prix.Pourtant, quoi la planche discours temps, de cuivre d'Adam de notre moitié, que Grand, d'ivoire elle les Samson, une — de Caïus apaisaitses sons de Londres. du Gracchus: — sont de le cours dis- veux chedu morceau un d'Alexandre deVulcain, elle calmait dans le la tliite — le pacifiqueinstrument incoimus les plus longs de boucle La larme filet colères, mélodieux — une — tant effacés par étaient mère enveloppée dans maille a curiosité,voici discours mari. son Joseph, on cependant que déjàles première de ? laquellefurent gravés d'Eve, et ceux de manteau sur peut remarquer on de fait de haute En — à tout des lunettes? des — ! charge, vend en les masques bon l'art du déguisement ! perfectionné balances.'' Parlez de Voulez-vous — de curiosités marchand de anneau un de bois de la fantaisie. c'est le cheval bric-à- boutique de cette y trouverait on la femme mariage,mais un dans tribun, dont les tavernes 94 — voici la morale enfin Et brac, dirait que on corrigépar Mon " « idiot de la bonne " une " beaux » titre ! En '" se n'a cela est écrit magasin ne pas comédie, rire aux éclats voilà fait valet de cour! vu Addison a femmes le prixdu rosée en ces deux Mais En courant en la femme dames Sylvains; un Londres, voici ; : quelques- La — elle lit Locke de savante. elle ne tend elle n'en- et l'eatide roses, heureuse dans elle recevait du de ministre son vieux temps la de les teau, châ- à autre, paroisse et à qui mieux échangeaient, mieux, des potions pour se et la rose corne-de-cerf ^ouv faire des onguents sirops, des cataplasmes,des Lydie de l'aimant, mais l'essence de province; leurs recettes des beurre Lydie vivait la visite de c'est l'infini! Voltaire de distille\ essence — mauvais ment pâte feuilletée. A peine sait-ellecom- d'olympe,et vapeurs. de l'air,et qui comme et les duchesses le fait et rien à la se libre — Elle disserte de la vertu sait pas d'un . prisessur unes guinées, ! Que schelling les femmes toutes vu un -. les servantes que cent retour en qui était un des chapitre lorsqueje vois un pas j'aigrand'- et compagnie acheter patrimoinesdonnés et après-demai/i. une vaut de bric-à- d'avant-hier,vu est bagatellequi ne Le marchand du digne successeur, son peine à " — fatiguede beau jour , eaux cordiales. des dieux elle vient ù Londres pour mener la vie , 96 — l'afféterie, soyez tion et laissez les duchesses de bonnes la , , à tout besoin eu être aimée , Marthe lire les de malade de et languitdans air Les femmes chevaux deux la de précieux, envie bai envie brun, ; river ar- l'on quoi que Dieu, quand dépense une il n'est , pour femme ruiner lui suffit.Nous avec tous d'un de est en vaisselle que d'argent petitspois de prisede savons les talents et de mai. Eh! l'amour cette ; qui une elle chante texte prémante char- est elle , de femme mari, le moindre son , : envie carrosse mois au nécessaire pas ruineuses illeur faut des d'avril et des raisins soit enceinte danse, joue du luth, elle dessine, elle parlele français, elle sait l'italien, elle ce sais ne des envies ont grosses chinoises porcelaines mois elle exprès pour tout , négligé,à ce^e meubles de bon plaintive et si charmant. trouve au sœur , coin un pour sa que , à cet ou caractère, indolente la rate , boude ménagère parfaite pendant , fait le modes; elle n'a pas J^p7'euvesdu être aimable pour la cœur des échéance et la nouvelle Sylvie, et elle gigue une à mer\'eille ; elle sait par thé fait En bonne cette sé- elle chante et elle tient les livres elle danse partiedouble, en ; vivre; coiffer au aimable. jm^-faiie Anglaise,parlez-nousde jolie elle est bonne à douces et Drury-Lane se de capincieux à au vere — sont justement ces brode, sciences que de sciences! qui la ruinent; or elle a 97 — qui viennent chaque jouret quisont des maîtres de prix;elle achète des couleurs des livres pour et des brosses enlevée, passe du bel et esprit, à tour à esprit atelier. Belinde, son avec Belinde de la tour à faire revivre IV qu'ellea retrouvé sur les dix On vous Monsieur Qui : aime vous apprenez Fashio7i et du vous où\ savez Belinde chez on qiielquiin; et de Madame surprisvous qui; savez Dans — tout parlede vous l'on que le longl'histoire de lady au là colonel Cotterie désirez,comment on dira vous [croc-en-j amhe] vis-à-vis de se de trois et surmonté la séance pages de toute où est dame, jour manteaux, et I de la lecture de un temps prin- comédies et de et les travaux c'est qu'ellese romans. moins à ques quel- à l'aide compose plus modeste mal gereuse, dan- ; l'aiguille brode jupes, tabliers,mouchoirs, L'Orpheline, comédie I. Trip naire laquaispoudrés.D'ordi- la dame que passionnepour le mal.'^ Le des chevaux par de bibliothèque Cette autre se termine se de morale une de promenait à Kensington,dans drap bleu, tiré par si , pourquoi la Fille et a disance, école de mé- cette , vous sa feu roulant de médisances. heures, c'est un dit la portraitde Entrez — guère na- à bonnet un le dans Kneller. par bel Elle était la médisance. occupée Debora, de la boucle au coquetterie tout Henri hors bibliothèque, sa pour faut pas confondre qu'ilne tante — d'Otway. 6 nuit bour- 98 - — Pour pelotes,devant-de-corps. ses, mains, la dame des fait broder, par se Françaises réfugiéesqui courtes-pointesdes toilettes belle se des tombeaux les dames est creuser encore fleurs tentures pour fenêtre,des de mari, paille et, tombe propre un objetde joiede une la milieu au décédées propriétés font ces voyez de grosse bourets ta- toutes , sa anglaisesse avec d'oranger,vins fabriqués feuilles,des baies, vous ! La — dépense et science. cette faut avaler quand que la dame qui les sur la pensionqu'elle fait à l'éducation de les élever de la maison ambulant déserteur de Ainsi enfants les dames sont au pas retour encore de câlin; ai faites! 11 est les habits de père,sur son le vrai mari, pain et qu'elle garde chez devient leur maître Dunkorque qu'il leur de enfants ! un danse, un enseignele français. faites,et même en 3Iagasinscandai à bout sur elle pour leur sert de gomerneur, côté les belles histoires du sommes son air Pauvres plus bas prixpossible. au le sommelier comédien ses dit d'un vous on économise fruits,des des d'horribles boissons autant C'est moi, monsieur, — ne des gages, Emplâtres, poudres, ratafia, persicot,cerises: — sur la sur de tant pharmacie lit et de mettront façonde des fauteuils. Pauvre des ses vail tra- quatre , cabinets, des rideaux te tapisseries à sont , et ajouterau laissant de mix, de ridicules. C'est nous tout sur- chaque printempsqu'une femme 99 — bien élevée doit tenir se du judicieuse jugesde paix.En nos l'ardeur signalons elles gardes,selon ses chevalier de fait d'extravagances nous avec de certaines femmes ruban un marque re- de vous , la perruque , une Coverley,un à monter portent le chapeau, le plumet, d'or à ventre sur — ; à cheval; le surtout elles nouent leurs cheveux bien elles les enferment ou dans , à l'imitation des cavaliers du bel air. bourse une , Il faut plaindre les marchands plus favorables de encombrées rien acheter Londres les heures à la vente leurs , de la boutiquessont marchander du , assiettes tout ce , vient de la nos y sont vient Indes écran un , plats des , tout n'est ce , chandé, mar- qu'unejournéeperdue elle temps à l'église, son elles pour le marchand. et pour perd qui ce , quittentla boutiquecomme oisives entrées dévote des vouloir Chine, puis, quand elles ont bien la marchandise La qui thé, faire le punch, des une aiguière, jatteà une journée, qui, sans petites-maîtresses viennent ils , n'ont pas ville gagnée. Dans les de colère,elle se pose comme l'ennemie sante, est médi- nocent de tout in- ses poches bourrées, plaisir ; elle a toujours pas d'un petitchien d'une marmotte, traité de morale comme mais c'est l'usage, ne qu'elle aussitôt d'ânes, quand Boulogne, d'un de manque A qu'onla regarde. nos bons non écureuil de quelque pas d'ouvrir la dernière ou en chette ca- course gentilshommescampagnards. 100 — perruques d'abbés en dans à prierDieu, gaietéet cette les avec hypocrite.Une faire,de lis,elle y perd olivâtre,un visage et son bout jeune fillene honnête à la — de d'une terre vieille de elle leur nous en fut qui dans la une geur rou- pensionnat son comme figured'une le gruau cru les régaléeavec belle une la avec de vieux passé à avons à la fin les plâtreet mangé a elle s'est et par morceaux tabac; de la craie, de la craie la longtemps régal son , puis ment; la cire noire des billets d'enterre- dévoré avons sortie pipe imprégnée à la cire rouge nous oubliée est en pipe,nous de pourtant rien de plus triste que fraîche et vivante poignées, puis veut et roses toujoursavoir où elle est entrée déterrée; d'abord regard Orbicilla? champ, Sabine soleil, d'un mit se peinture.Pourquoi sa les pâlescouleurs. plante au carrosses, foule, cette teint de doit pas Et joue. dans grands roulements à tout vous rougissez- portièredes plus excusable, hypocrite, autre teint son maient ceintures blanches, s'escri- en fleurette à la à conter la dame, et — du murs gravierpour jardinnous fourni leur nant déjeuner,mainte- notre arrivée sommes ont charbon au pour tout potage ! Un rendait dans jour, qu'ellese d'Essex en Châtelain à Londres bien coche notre (figurez-vous compagnie eut un de pareilsvoyageurs à souffrir de ses public, pauvre risse Cla- !)madame compagnons de 101 — discours Les voyage. des obscénités chanta le tout long du bien dame bons enfants à le monde chaussure à plus et à neuve elle dédaigne la quetèsde la de la venaison le jeune ; on bien il ne noix, et et comment la de ment rare- les pays faut pas qu'une art un tatillon quelleest on fillebien du monde, maris hè- savoir la meilleure le sauce confire les abricots? aussi poule s'appelle à cette galanterie des véritable,mais qui veut peut de et c'est la science appellecela, Jean Jean, de une n'a que tous danse qui est mari gne di- ce sortes On appelle: profession.— hèquelpde peu de ces ressembler, le moins poule,le huiles de prixdes ; danse faut pas danseuses de a tentif, at- pieds,qui possède dans ses La — décents mouvements aussi il ne se sigis- pied. Plus son service. Telle femme son les couleurs. toutes a saurait ne , de des chausse-pieds parloir pour chausse-pieds. soupireren silence, V}-ai mode chaussure y de trouve est à la aux le platonique, jusqu'àce qu'enfinl'amour dame née le chariot goût, et quand posée dans content servant son des dévoué, pleinde zèle, chausse-pied, d'un et bée autre ; un Londres, il était temps. Ce qu'on appelleen à passer capitainequi voyage à Londres Italie le siffisbée, s'appelle Une crudité; répliquait par tournure, quolibetsdu plus mauvais arriva soi-disant un la même gentilhomme de de toute étaient crus, la voiture il y avait dans — en un Jean français. — heure et , en preuve Il 102 — écoutez les se de plaintes «' dez " son " pavé un galant.La " classes : la muraille la boue Pietés, les Bretonnes , et peignaitleurs fardée, recevait depuis la étaient saient fai- se leur buste ; -pointe servies par ; miroir, la dame lit les visites au pour Bretonnes cheveux à superbe et valet leur"présentait le ; un dames et ; piedsjusqu'à T épaule elles * la Bretonne ; valets de chambre valet de chambre au appartenait deux en déjàsi longtempsque Pietés françaises, servir par des valet pour tenir se pour la Picte à la démarche Il n'y a pas imiter les dames leurs femmes le sur la demoi- di\ iser Anglaises se peuvent l'air vif et animé des marche - les nonchalante. avec galant. son les promène se a Regar- » pendant que belle robe dans sa fête. ! l'homme , à côté de Toutes jour de un belle mode contre sec, gentilhomme qui a jeune fille qui cette peu selle crotte " vieux ce à la campagne promener - du un rée pa- matin, les petites-maîtresses de Versailles toujours pour copier ; elleriaitaux éclats,tout quand la connaissance. les sourcils,pour ' comédie. T.'Hnihfrr, toutes l'éventail, On — ne la politique grand tragédieétait commencée, saluer de la voix et de sa parlantde théâtre? elle avait courante; allait-elle au d'arriver en pas se soin et les dames de de baise à la française entre gâterles couleurs , du visage. 104 — est adoré maître de la maison le bûcher garnie bien est — de tous plus. Le qui ne se Comfort défend voix beau de Saunderson, aussi pas sieurs ne pas de sont temps habiler trouvera c'est de le valet lui d'être le droit disette quarts, tout était terres ; ses enfants de que que ses sage, il le trouva en de l'évêque , du Ca- docteur bonne habits a anglaise, du voir me.s- mieux pour habit avertissement chevalier généreux ; est torturés vieux quand fait de nome éco- les fermiers affermées sont valier, che- parole.Ce son lui, de n'être pas sûrs, avec château un qui quelque sonore, voudrait vieux , du revenant et , le passage sphère. Le prudent autant ce ; prêtre présence du maître, sur pour sa avoir de la regard,une un maître préférence aux Homme bon un maison Coverley qui à leur sortir pour les M. et toute recherchent qui se taille et sa s'arrêtera ne le dignehomme Barrow, valets porter ses ses ressembler à chaque dimanche révérend obtenir pour n'est ; l'usage dans c'est à est sympathique les serviteurs que maison l'archevêqueTillotson du C'est lamy. la et elle , récite d'une sermon est glace;déjàla trop de latin pas trop de grec trictrac au la cuisine est à la ée est trou\ chapelain de sait pas cave , , pleinede feu, le garde-manger du la gens rempli est , science ses dans de serviteurs. il vint pour trop grand des trois délabrement, excepté la chambre personne ne voulait habiter et dans 105 — laquelleil s'installa sans fantômes. La grande joiede salle fusils de de une hongres grande sa besoin au la rue est attachée elle a la et coûté risibles. Un Sainte- A:m\e plus de saints. L'instant que et la chiens. ses vaux che- Il rit de jourqu'ilvoulait qu'ildemandait rue de papiste en Anne et sainte aller min, che- son disant qu'il n'y avait et celui-ci le traita disait-il car, la rue comme était sainte Anne , tu n'étais pas malgré tes dents. sainte Anne né, et elle restera Que fit alors premier venu, notre débouchait dans bon port, choquer aucun manda il dechevalier .^* telle rue s'appelait comment qui sans a de l'écurie d'aprèsil demanda homme, autre Anne, que au portes chevalier deux au de moitié connaissait drôle, lesquelsil avec traquéependant quinze été a qu'ilne un rempli arsenal un aux passant l'appelachien un à dans page équi- son , les choses toutes ce est de bécasses; faisans,de perdrix, bêtes ces grandes heures un chasse ferme. Tout et différents calibres, la tête des renards An7ie homme un attesteraient est contenu des milliers de abattu dans habile main une de chasseur ; qu'on appelle ce , c'est là de est vie, et les murailles de sa des spectreset plus fier. La pas chargées de trophées , que chevalier du il n'est mais à carrosse, crainte des fossoyèe,il est lui-même, maison une la maison — tel carrefour.»'Ainsi il arriva à parti.Voilà, j'espère, doucement qui s'appelle glisser sur la surfacepolie 106 - d'une, Tout paisible'^ mer — honnête homme mieux tirer qu'ilest, . s'il entre de chasse, il aime en voisin que son il bat la sur son plained'aussi loin revenir par les sentiers femme) qu'un sa son pour acheter gros chênes une moulin à vent mine fournir pour et bateau Hélas dernières mène trois enfants ses lui et rôti de à ; il La Lune la de jeun a ; car , la linge,un ses troupeaux C'est beaucoup, il eut à femme, notre sait-on ? c'est la bataille de la s'est senti à ami une pauvre perdu le langui quelques semaines de miel. coiniVlic de Jolin Tobin. peut- Hogue. frappéaux il s'était traîné grand'peine à il avait sa Tamise, il choisit de préférence provinceoù justiceà faire rendre pour sur combattants assises il avait Temple pourprendre vaau digne chevalier, il ! le cinquante son moiide. Quand au batelier invalide, que des un de donne qu'on en deCoverleys'en qui le un être à l'achat de et gles songeant au grand prix des épin- en , met chaque enfant qu'elle le chevalier pas terres ses perles; la dame! jupes de aux des éventails, un aux l'usageveut car , ' femme sa de charbon n'est pas trop un à à (pour soit arpentsde cent lui acheter pour cesse l'avenir,sa famille , destiné ce gentilhomme ne si bon diamant un sans , Quel dommage connus. Il s'était réservé nom. gibier qu'ille peut faire, sauf faire vivre, dans marié, pour gibier et propre le sur veuve rentrer goût , du puis et à chez bœuf il est 107 — aprèsavoir partagé quelques-unsde mort le qu'ilaimait amis aux à la gauche de l'église, cercueil fut Le père six de deuil pour journée de fermiers et le drap ses la toute différentes dont moraliste les pages les Irlandais rencontrez vous physionomies s'animent remplissentet se fut une Glocester. provincede cette foule d'êtres divers et de Dans Les comté. chien hurlait ; ce , dans le chevalier Arthur. juges du principaux pleuraientle vieux pauvres biens ses l'a enterré plus; on son portépar par six des mortuaire du — : Vous « , " Irlandais, disait le fameux autres, " voilà bien ! Au " ne vous connaissez plusvotre s'tst rendu Ephraim qui armé capitainerecruteur quêteur de le diable d'Irlandais des son moins au se sa une; du à nécessaires d'être « jolihomme! vous Allons d'étudier, le demi-piqueet promène pas ami, tu » toujours; le quaker galerie, que se n'es pas Dans ce grand diable le vous ait que naissez recon- perruque bien gracieuxsont aussi dit-il, une air son qu'ilen jusqu'àce nourrir, de les fenêtres sous le parasite,pauvre Mon Puisque de fumier riches héritières, un lingefin,un — vous à force sa qui veut dîner, hal)ile artisan! : de » cette muet riche tenue, car, accommodée, lui-même chemin. dotées, petitemploi ne peut à •' qui filles richement enlevé premier tas reconnaître, dans pouvez tambour, du bout Doyen, outils à de bons dit-il, se un parlantà souviens-toi riche , monde à part, et si 108 — nouveau il est impossiblede d'êtres opposées, que rit figurercombien se toujours,il sait étranges sans fin, il est est son il est L'un, le choix son par des dieux méchant plus noirci de tout , plus que il est venu , est resté tard trop rebours, bien qu'ilsoit d'un la bagatelleet vivre friandement, battre il a le tous pavé il est ' et de couvert de donner se de cela pour L'officierrn un état, son peut que ne pense tout qu'à c'est que vous rcrnilrmeiit . de de temps ; toujours paresseux, ce digne homme comme un lézard : ^ , louange. une va de bon il et L'autre, peu dire de petitestaches 31 odes f On che revan- mart}r un âge mûr, ce en plus sérieuse occupationc'est libertin. On prend Les générationsre- aux être il sait joie; sa les vices volontiers et il à la spleen \ il appartient vie, mais sa pour au le gouvernement. , , de consulte, il cultive le Jacques Rosbiffinainusable. un le mélancolie, fait profession l'âge frognées;il n'a jamais souri dé- dispute une dans infernaux^ par grand un et sot; la tracasserie chose quelque l'espècehumaine; de haïr il a cependant on et Celui-ci merveille, il est impertinent,outrecuidé le recherche, on à celui-là est la vie de élément, façonsd'agir bizarres! et mais homme, parfaitementhonnête liiut,il est pauvre; de latin,il danse le dernier siècle, Françaisdu autres nous pour — coiiK- les dire. Au Ho. xvnf siècle, 109 — rajustementétait suppléerà ruide la leurs habits aux qui la portera plus Elles beau. plaçaientau si prodigieuse qui descendaient de que les femmes ridicule. » « les dans perdait buissons des » santé ville,à la campagne; elle aide discours, elle donne nuit pas ne les à de l'outil au elle suit à vous .se petits elle console, la vorise silence, elle faelle fait le maintien, l'oisiveté,elle à l'ordre et à l'économie règlela dépense,elle enrourage elle la tête plus que elle déroute obstacle à la médisance, , dont elle l'espérance; et dage échafau- à cet est L'aiguille — filles,elle occupe, honnêtes le furent de fleurs. ornés apporte la soudain ne nues, fusquer s'of- il parla si bien forêts de cèdres Ces " les sur finit par saint moine renoncèrent gés crêpesfran- de burlesque,et mode cette colosse. un banderoles des comme Un la dame. épaulesde semblait était surmontée Cette haute montagne légèreté pyramideschargées hauteur d'une ainsi vêtue femme toute lant, ga- jouaiententre anglaises , que core en- légèretéde enseignede une dames jardinssuspendus goût tout un et la de leur tête de véritables sommet de le savait pas ne coureuses, passaitpour de leur conduite. Les elles à lier,on et magnificence par laissait cela on - - l'imaginationelle a , complaisancesingénieuseselle est toutes l'ariTieordinaire , du bon sens. sauvée, et elle I. a Avec son aiguille, Pénélopes'est immortelle acquisla gloire d'avoir 7 110 — et la plus chaste été la la Grèce. de la mère femmes plusprudente des On remarque miss Clarisse — — à cette encore des portait en , haleine évasées, qui font paraîtretoutes comme si elles étaient le sur malproprene maître je hais vaut riche habit couvert un en désordre un diamant du modestie de la poudre,une a et la vieillesse la femmes , des bonne homme, ne vous rôdent fortune. Le deux Séville, contraire à demi-plis la propretéest achève à que la beauté ce par des cette première jeunesgens indiquerdes trop à les rues, damoiseau à choses. modestie, fiez pas une dire. C'est d'agrément, même toutes méfiera se messages, aussi qui perruque oisifs à leur vie à écrire des billets amoureux, qui passent comme vêtu; qui s'étale assez pas air un qui décharme fille élevée dans grâce des envoyer ; elle politesse elle donne commencé, Une n'est-ce peut-être de marque petit la coiffe de taffetas noir, la , une — , plus exquise propreté demi-vertu Un de tabac de petitecoiffure la Cambrai plus beau robe ; de bien d'or; parlez-moiau cossue jupes visage: fi lingedouteux d'Alençon, un des haillons brodés d'une de semé justaucorps un , sur matelot un pas et point d'accoucher. ! trop négligés hommes et des des habits heure, les femmes l'air de votre Soyez paréessimplement,à de ou rendez-vous ces cherchant habits galonnés quelque le ci-devant tristes sires,aussi fous ; jeune qu'un tailleur 112 — n'allait pas chevalier bon d'ailleurs quoi bon pourquoi et de lais l'indolence si Autour vous de regardez d'un y mal bien qui marcher dure éveillé et mais compagnie, Dieu et d'un le serment « sait si c'est riche " *• de la jure de boire de Voici de les dettes peuvent société une le grand heur mal- les le ne boire journald'un la salle à manger. les dévore, de et même Highgate la servante de : quand jamais ne servira qu'on me lavé la ville de rencontrer de du vin — A mes du matin, je fais un neuf heures, attaché mnins. — pipes do A dix. à tnbac Londres, quelquechose humeur vérité et de bonne luiiié trois . chevaux, le jeu, le porter qu'à défaut oisif de impossiblede plusrempli de à mifli du la - il est et tant les monopole, la maîtresse; Lundi, à huit heures et des verrez c'est jamais embrasser petitebière la Porto. et certes servies, seurs fournis- le cabaret dans corne ne porter, et de de coup des beau un malaisé! je pourrai embrasser » un par et gages, vin, l'amour, les coteries,tout Je le jm- L'usure gentilshommes d'Angleterre. détresse " dans près, vous peu L'imprévoyance,c'est peu. des presse, de si serré la richesse payés ; joie.A dépenses ces tables, si bien ces leurs valets, inquietspour la que , être pour loin fortune à s'endormir donc tonnerre! plus jetersa , de — onze : tour mes dans retières jarheures Lu d(" Virginie. 113 - le et la Gazette Supplément mal vont dessus. dans A — avoir je me raisins secs trois heures à tabatière. à table pour là- Nisby A — deux dîner. NB. de boudifi, et Tpoint au M. après-midi,j'aigrondé égaréma mis suis affaires journalière.Les L'opinionde heure une pour , le Nord. — dolphe Rores heude Trop saindoux. De — quatre j'aifait la méridienne. De — , quatre à six, je me les suis Le prairies. à la Coterie. paix. A dix la ville De — M. L'opinion de six à Nisby suis couché heures, je me dans , sud-sud-est. vent j'aiété — hors promené et dix, la sur j'aidormi profondément. Mardi, neuf heures , barbe, A onze à dix, souliers prismes Islington. — A heure, bu une la bonne de trois, revenu ma promenade, veau et de lard. NB. A trois heures, méridienne et bu vizir quatre une à six tasse , étranglé. A interrompu. j'aiété de M. rêvé du , brocolis au bière deux d'un et cuissot manquaient. à — ordinaire. mon café, lu les nouvelles, avec du thé. — Le grand Depuis six jusqu'àdix, j'aiété — dix heures dîné — promenade Entre — comme de café mêlé la Coterie. Discours — Les visage. chopine d'une Cob. femme de De de tour A — semelle. , exquise chez — et le à double fait un à midi et heures. suis lavé les mains je me fait ma à huit fête. Debout jour de Nisby sur le Grand grand vizir. Sommeil à Turc. fort 114 — Mercredi, huit heures boucle de — L'ardillon d'une du matin. souliers s'est cassé. mes Lavé les mains , et non le pas visage. compte du boucher. brouilleries heures dix et hors de la ville. Le vent — fumé Un midi Bon coutume. ma sommeil plat d'étain. NB. La cuisinière devoir. De café. Les Smyrne portent que fut d'abord heures avant que le que soir,passé du mois. A deux heures Timothée de mon A deux pour fonds 11 heures était du pour m'a le à au , grand vizir A six la Coterie — Nisby y attendre il me , A 6 tout la maison je l'avait me La d'appétit. trop .salé. ]\I. pense de ce d'une trois , suis jusqu'à le chevalier point apporté les après midi peu et matin. Gardé perdu,comme dîner. Fort le bœuf ne d'un amoureuse lit; dormi au heures après midi, ***. la chute étrangléle été pas heures. Jeudi, à neuf A — — s'y rendît. heures, jusqu'à neuf traite deux , vizir n'a dix A décapité. demi-heure une personne grand — ensuite étranglé,et une quatre à six son avis de De — appétit. est négligebeaucoup — heure, une — interrompupar est comment sud. au , trois,mon étranger, à et demie. pipe une selon café. Les au le Nord. dans De dîné heures, payé le onze, publics. à deux, heure neuf noire, m'a demandé perruque allaient les fonds promené A — augmentent coiffé d'une A — intérêts promis. — mis bière s'est à table aigrie, pas de méridienne ! 116 — quatre et à cinq A — — donné soufflet à un Rodolphe; , chassé cuisinière. Envoyé ma ***. NB. Timothée vaaer à la Coterie et , logisun au acheté ur.e d'absinthe et à toute pomme ardillon un trois,dîné et bien au du avec heures , sucre je bière petite Samedi. dans midi je , une heure bœuf moi. Le avec Hellier. — une A pense que le café — la tête. A A — qualitéde en six sier. bour- minuit, à peine au rêves, que à onze surprispar revenu A deux je buvais une heures. Un vent moelle au grosse de heures, M. : et le second , bouteille de vin de trois heures , je fis une de tour nord-est. — A pluie. — à la maison, service fut premier pleinsde Nisby grand-vizir. après midi, d'habit. changer avec fus deux Nisby. prés. Le les A M. mes Je m'éveillai promenade A le avec bière trouvé — sembla, dans lit,il me de J'y ^i fort .tard. J'y demeurai verre Depuis quatre jusqu'à à la Coterie rendis me un et canne, — rien pour vaut ne ma appétit. — — rendu A. midi, — pour Bu reposé. plusieurspipes. M. Fumé midi. mon café. la négligence sur ***, qui s'est neuve recouvrer pour soir ce à neuf heures. avant boucle. ma pour six,j'aiété la Ti.nothée d'heure quart clé à méditer la matinée chevalier du n'ai pas Je che- au message suis couché je me Passé Vendredi. un et pour Nisby dîna plat d'os de groin de chon, co- chez Brooks et un un trop longuemé- 1 1 (i — ridieniie. A — six s'en fallut que grand vizir Telles pour les mœurs, milieu et de sainte de la ridicules de intimes ces dans monde, au peu Le égout. miss de la fleur de Clarisse Harlowe , De vices ces , plusvastes du l'Océan, que humain cœur sa une , observations ce y lutter, pour résignée,à désirs ces Coterie; un plus chaste piété! , de lu les lois,les habitudes et âge à sûr. duquel vint son image ces à coup mourir, calme y beauté de tombasse ne est mort sont peupleau je rendis je me , — de ce , profond et limpide coup de d'œil découvertes ces lii société humaine jeté sur merveilleuses de la , prise sur livre et l'on ' Lui-même. ingénieuse étude mille vingt dit connne /(lire, Spectateur ou dit , de son Londres Pope ce n'eût pour Johnson, est passionsà du jour. le tlié du doublé il a se mouvoir romancier Samuel Richavd^on. journaux, temps son d'une En ce fois à cette la La science dans eau, du le cercle d'une voix cœur a tiente pases une le thé éldmeii- livraison qui . pur pus , ' de vendait d'avoir soir,avant « se temps-là son homme un salua, portrait,l'Angleterre ché cher- Spectateur t'aitbouillir écrite par l'avons anglaises si goûtée {the Hambler). Rôdeur plus grands services, appris aux , un son les de plus mœurs numéro exemjilairesen maison bonne des chaque que dans il s'est luèlo composé nous les comédies Richardson, contemporains a si il l'a trouvé, les livres et dans et A fait,Richardson pardonnera nous lui-même où dans le ture na- reçu son d'hui d'aujour- déjiirendu humain, tracé par unanime, de il la \ortu. son u • grau] 117 M. Il n'est rien de si laborieux n'entreprennent ; quand matériaux de l'œuvre; mais cette Richardsori il à mettre se fût pas trop de grisonnantes l'esprit nùt se rêvée si A que temps long- l'âgedes habile cet à rible cette hor- remuer durée. courte les de suite pour s'arrangeatout de grands cœufvS recueilli tous grande joied'écrire qu'ilavait ne têtes de avant aventure, il eut donc drame, son que les inventeur , était resté de fraîcheur plein de jeunesse et pour , ainsi dire d'une grâce enfantine. suite, à si longue distance 11 retrouva habitudes ses qu'ilécrivait lettres dont le pour de compte lui fournissait on de de dent confi- , d'écrivain, quand il avait et tout quinze et ans, jeunes amours, les des coquetteries les , passions, les douleurs, la et vie à toutes à voir ces la vie " vous " rite que la mort sommeil' ; le " » lettres par pour belles cho.ses. Préparez- jamais souvenir des , acceptée l'auteur en Shakespeare,ronie d'hivr. autant de vé- un paisible fut donc un man ro- premières années cette vint à retracer , •• par de Clarisse roman de l'écrivain,et naturellement * la forme représentéeavec le fut en qu'ildonnât forme dans une fois les moin- ri8 — — détails,la fiction d'une dres mille remplie des êtres réels Pour gueurs accidents, des mille lon- longue suite d'une mieux la vraisemblance ajouterà l'auteur écrivait, la demande, miss pour velace femmes la tantôt réponse, aujourd'hui lettre toute fraîche de maison sa il car , à croie pas il lui voisins ses il aimait les permis visageattendri de beaux l'attention soutenue apporter à histoire une limpidede la ces pour ' tout Vous deviens de savez Thomas! •hnrrlion. s'en critique, beau pleinsde et seules peuvent ' d'amour qui vinrent Ils Clarisse Harlowe. bon, de le ces On dirait que hêtre ce « matin comme deTityrc, tence à croire à l'exis- passionnèrent se passionset proverbe anglais: » coulaient pied du au en chaque aune, une lettres source l'écrivain et l'auditoire de miss ne . chaque soir, l'eau sion, pas- faire,un les femmes Bientôt, à force de lire ou l'on que sines voi- noir, l'intérêt prolongé, ou que louangesavec curieux }eux reflet bleu au ses préférait bien Lo- il la lisait la moindre à l'encourager , pour encore pourvu , trop digne;il redoutait fallait, pour larmes, ; bien qui est ce tion de cette fic- Clarisse HarloAve, le lendemain et cette pensée. effet, et jour par jour, en , aux la et de plume , tantôt lettres écrites par des de de la courant au blement correspondancevérita- de Quand je proverbe a ces orages. lis Thomas, été fait pour jo Ri- 120 — illuriioiitoute et puissanted'un qui lui-même lisant était pensée l'oreille à jeunes l'âme à mesure faisait pas ! laissez-la vivre grâce cette âge ans, ! parlaitde de cette une conmie O les , fond du de c'étaient des des bénédictions! Puis, à peu avançait, à chaque pas l'abîme, c'étaient des liioiisieur Richardson! Clarisse cet sauvez cette beau ange de ! ! enfant jour! beauté ne plongez qui rivalise Prenez cette la tuez ne pitié de de seize Ainsi l'on vertu , , heureux tous histoire dans écoulée larmes! épargnez d'un où une s'épanouit. tout •- les côtés de elle,et répandant à vers la nuit éternelle éclat l'aurore en c'étaient " ! Richardson dans jeunesse Lovelace; le drame — monsieur âgéesprêtaient pensives suivaient prières suppliantes! pas la de sonore que Clarisse miss que toute mille accents aux les femmes cris, c'étaient des des c'étaient ditoire l'au- » plus agiles drame ce humaine; louanges! de !^, et pleurer. Soudain les conquérant nommé concerts peu, à filles agitéeset ce la en , cri ce larmes yeux ou mains suspendue l'âme partisde des lettre naturellement aux sourire que tombait l'aiguille qui lit une pâli a lui viennent savait ne il comme les larmes comme hoinine passionne jusqu'aux se Voyez " -- ses d'amour. immense l'Europe larmes Les les avis académie attentive gré mal- . plus vertueuses, étaient où se partagés débat le 121 — et le contre pour tragiquesgrecs des yeux mettent soit ont-ils donc action de la coutume à Sage la tristesse on par faire sorte en dans vertueuse •• mariée. le draine la et la que que •• pourquoi donc comptez-vous sairement toute Aertu monde? » anciens est des terribles , ces disait cœurs aide cette de impitoyableils tenaient malheurs les moins faisaient lorsqu'ils de moins au sans règle sans remontrance le Eh! la terreur et vie, si, néces- à coup avis, son en lorsque l'auditoire et ce sûr, les vanté épou- les plus profondesblessures héroïques,lorsqu'ils appelaientà force de sortît comprendre mérités frein , sans la personne récompensée juste,et poëtes tragiquesétaient d'une main à Addison de l'autre , '• queWeJustice tout devient pitié,que " " gleterre An- en disait Addison. justicedivine, devient s'augmentait malheur, Déplorable façon « qu'ilvaut qu'à l'école sait ne heureuse, triomphante, ou l'épreuve, bien : plutôt par quellejusticebanale, ou appliquésà et peu, ils , poëtes du théâtre moderne , innocente du les sous d'Athènes peuple à l'école de des poétique s'étaient du morale cette qui, peu , quand était le débat, et le débat Là joief raison , s'instruire de la cette vie et les récompensée en magistrats et en mieux science. P'aut-il nécessairement de toute la vertu que — sans leur poids contre- , : la nécessité ! Laissons , donc leur libre cours à la pitié,à la terreur, émo- 1-22 — l'homme sympathiede si la vertu le crime quel comptez donc de , poésie.Quel est deux Euryale,Nisus. ces et crevé « ferme il remords le Cadit Et toi " sacrées « tua •« " " " " qui, auteur ainsi ce sa Bretagne qui s'écrie Hubert yeux, un coup héros quelle quand d'une mortel , qui vient ! : ajoute et de tomber était hommes. Ripheus justissimusunus ne te sauveront ! • » la mort de pas Paniheu •? — Vous ! Xec et dénaturées, impudiques,sanguinaires parla violence, et ou vicprhe par ! des morts , » En retombent des accompliespar résultat des la projets la tête de leur sur , quatre lignesShakspeare explique tragédiede Hamlet, passage, Richardson Il faut donc en te apprendrezdes . , accidentelles justices fourbe douard d'E- Panthée, prêtred'Apollon,tes bandelettes plurima actions et de Virgilelui-même, Ce « plusjustedes « « : enfants , frappé a quellefaute les leur oncle pauvres faute a-t-il commise? main ? Pour de Desdemone mes pas que êtres charmants petitArthur ce , palme qui faudrait effacer de la égorgés par meurent leurs d'ail- chants tou- le crime est et de drames , il vous semblable, son pour la dans source devait recevoir ici-bas la là-haut n'est que sans leur puissantesqui prennent lions Ne — rayer de a et l'on trouvé nos son dirait que plusbeau tablettes cette dans drame. prétendue 123 - justicepoétique, et la seule que , qu'ilfaut homme redouter un ou l'aspectde l'homme d'une delà c'est voilà dans nos Soyons même, des livre , au levait Richardson le il avait Voilà ce de restait calme juge souverain doute mais , pide, d'Euri- Shakspeare; ceux-là ajouteà la beauté qui faisait autour se de éternel de et Lovelace. appel. Sans sans des doute d'insomnies, jours avant de puretéviiginale la main , Clarisse, , hésité bien enfin dant, cepen- impassible impénétrable d'un souffle,la immaculée de qu'on disait, des nuits d'anxiété et il avait ternir même délivrons-le la mort le châtiment passé bien présence en jury de l'Europeéplorée contre ou — plus étrange d'Homère, nom ce , comme et pas irrésistible. Eichardson pour contre ou récompenses même poëte nom cris de aux N'accusez , milieu de cette émeute au se hommes au saulaie, dites même ne que l'infortune charme un son des misérable! à merveille savaient sans modestie. sa mérites; inflexible du Sophocle, à imprévue frappant , qu'ilfallait dire ce de pour foudre elle a d'injustice sensiblerie notre qui c'est seulement car étrange! en effet,quel événement de la volonté de ; honnête un cimes aussi bien que l'humble tous la vie ? que être la seule , , retombe de le poëte veut on coups pas la Providence au quand artiste ces à l'éternellejustice consulter grand les hautes que soumis rester doive — sur mon cœur de cette : oui , 124 — en àmé mon conscience et doit mourir divine, mais Or, soyez clémente. justice des une abandonnées filles du amant sommes le dans expiationsutiles. de la , fane dans la fraîcheur Aubépine de cette âme quoi! plus parfaitmodèle 11 le faut, pour tombée, de cette par un chasteté infâme, coquettes il faut risse Cla- que et se — fleurit de ce hiver ! en beau de l'éternelle bonté? ensemble et et dépitde qui la de devienne — corps , Eh était le grâce? — pieuse victime cette ardente rité, cha- cette , désormais tience pa- précipitée hauteurs plus vigilantes la vertu et complisseme l'ac- et pour résignationchrétienne des nous douleurs inébranlable, de constance cette et de en nous non, fleur tombe la charmante hélas! voir pour- première jeunesse. cruellement rayon de , de la beauté que tombée et de la admirable cet des la douce de qui était un détruire heureux nécessité Glastonbury qui quoi! séparer si , leçon morale, il faut que meure Eh toute Vauxhall du réel des sincères De comme anges, ou en effet,que acte.''Non, paradis le monde dans filledes Ranelagh dernier jugé, même croire, en pu cette doit mourir. bien qu'on est trop au pas sommes des vous du tapis vert d'un ne Avez- infamie son Harlowe ceci est poëte allait traiter notre salir de miss certains que Lovelace ! non-seulement avoir voulu pour cette vertu — un de la tissement aver- , impérissable , xine alarme à toute chair. 125 — alarrn a7i ail to salutaire J'Iesh. consolent drame. La tout n'avoir de à la seule de combats, du vice soit Un profonde de Clarisse l'ombre de la tour digne de le Santo Campo penchée , de prolongentà mer, lord fut Byron soit ses la ! frappéde et le qui grand à missemen gé- et les mélancolies les ruines travers clartés douces ces par cloître éclairé par le Giotto grand ce la ce de Pise, bruit lointain du au à expirantavec impérissablehonneur son jour qu'ilvisitait soit les félicités passagères Comparez , conviction sons Di- grand ce si noble qui récompense à l'exil de à compris victime l'héroïqiie afin que victoire. sa - petites-maîtresses veut qu'une âme justice pointbouleversée', élevée rien cœur! mon les et que heure cette conserve gardien pour un mieux, disons se Je " comme — se de dréa, An- chante épitaphetou- cette : Piccini «Lucrecia Implora « aussi, Vous Clarisse ' touchez Quant fois une Lovelace au et au ") utu.li « (lohM miud pour is hère éternel,miss repos sans tombeau doit mourir , le châtiment, » Lovelace, au miséricorde ! déshonneur chevalerie pour ! Harlowe coupablesans encore vous quiète! eterua quant à foi, honte de ; à la sa famille ! mais mourir l'exécration, pour ovfithivwn. ce la ven- 126 — de Dieu silence ! hommes des geance il aura car beau de disparaître Lovelace l'arrêt du poëte, et c'est déjà bien poëte est qui appellentla : l'âme tue et tue ! Tue de , mêmes yeux Voilà plus honnêtes tant était quels élégantes,aux- cette fascination des quand ses digne romancier plus belles pluspour le sensées en mais , ne voulait à même trait espritsn'en- du plan prmiitif plus que montra-t-il inflexible, se lectrices se Clarisse protégé qu'ilentretenait s'en faut, dans de reux, sujetsamou- Richardson , le trouvait se drame, tel que l'avait conçu l'auteur. Aussi jamais poëte femmes les femmes séductions vices, car pas il mais , ses d'Augias, bandit, car, ce Lovelace et même des damné des résister. Donc guère savent rir! mou- , corrompues les femmes frappe , siirs, notre Richardson scélérat de natures qui qu'ilentendait ce irrésistible des mauvais charme des non tour au- ! Le sente étables ces de trop portéà faire justice ce l'Angleterre, ce le corps façonqu'ilse ! il faut brûler grand désespoirde qu'aux par l'âme du vengeance avec conscience, et soyez-en sa n'était que son dans les voix intérieures fersiahulisinimicumignem. par , , Richardson au terre longtempsrôder assez réprouvé,frappe-leet dans porté est il entend juge un lui disent ce crimes ces cette ment, Fatalement, inévitable- lui survivra. déshonneur de pour la vengeance — , , son — mirent ô misère , à supplier, ! pour Love- VJ8 — la et elles race sont tablettes? peut dormir et être leurs pas miséricorde des corps mais infâme un ! Mais •• De là, cet Et de pas des le vice, n'est pas paradoxes les osaient alors la face de voyant tant : " deux vivent " les autres brille jinit par défense de So- du leur h - des sort peine visage! comprendre chant pen- barrière de l'Angleterre de Lovelace se d'horreur en Psal- comme l'inquiétude et Oui mais la santé fier , l'homme , des son insensés, ils ne regard est fin ; voiler prosternésdevant gens la hommes leur n'a pas cette paroledu s'accomplissait point dans sur qui personnes et reculer , " bon toujours une la mains J'étais envieux "• leurs D'ailcourage.»* digne Richardson ce vu d'honnêtes ! Ainsi monstre miste ses de qu'un grand plus illustres prendre eussiez vous grandes vertus arguments téméraires, par ces , rait-il se- éloquentesobstinées ces à Richardson prouver et n'en l'exemplemême Grecs, infranchissable ! Par ces Par sans des véritablement méchant. plus sage pour cette remède, grands vices,comme celui-là n'est pas voulaient daient deman- ne est-il vicieux à force d'esprit et qui s'acquièrent le homnie sait-on.'* ajoutaient que homme cet espérance,n'y a-t-il donc crate elles où " , avocates, la force d'être qu'un : pitié,cette empoisonneur public non pas des âmes. pas des à s'écrier inscrire j'y veux tablettes. pour belles ces songeaientpas ne , mes — méc/iaii/s et , juste qu'eti 129 — effet anive le irait la main dans effet de de Clarisse montrer de la leur bourse chancelante endormie désordre qui tisme, terminant père et les sens acharnés porté la leurs tombes sur '.Bon mari du paisible, ! Ceux là qu'ilavait Bon qui donnaient ce humain cœur procès. Mais il me semble voua dans conseil à Richardson, que : âme, son à propos et qui s'écrie qui s'explique gloire!vous fils! Bon à leur aise, ils ne débattu de cet je l'entends " O savaient ce grand immense lui-même dupes d'une lai?;serpz et féroco, faisant démon : , vaise aux jusqu'au pédanhonorée, mort ce , coureurs ces bagatelleset vénérées bien parlaient en ouvrier mariage et de débauche, jeunessede libertinage une ce aux rouerie une par à sées insenprodigalités , ont conscience étrange que digne maître Lovelace, pas tout anéanti bon un par la chose ces leur chauve, et des !O l'esprit chimères inscrire honneur est cave , couronnant de fillesperdues leur la débauche fois ils une leur quand leur , le furieux enviée, de , leur tête de ni fortune, épuisée , jamais belle idée ! La dignes amis ces cer pla- joie, coopêrateurset prédicateurs plus ni santé, vide »• et la serpeniis] quand serpent [predicatores n'ont drame, il son Harlowe souillée de Lovelace nous et du main prendre la Or, bondissait, rien qu'à l'idée lui-même, père et grand prêtrede que en Richardson de cœur les crimes. qui paie tous moment un — mau- prendre toujours 130 — .M à futiles dehors ? Ne ces mon « Dans le même vice tout l'or que Laissez-moi « je les que « livre « dernier « et étouffer la que •« qu'ilsredoutent, je les foule « lambeaux arrache, d'une Ceci est fangesméritées. voir « je ne ; les " sans " malice veux pas punir , « et de « à furieux plaintes trêve "? « probité,il a personne, « honte; •' ses '• cet l'orgueil, tout y enivrés ne honneur les de- mon ces la cœurs vin, d'orgueil trêve gens, faites ce Lovelace les gentilshommesen du dérèglement et tous mais bril.'e, , de prières; vos l'homme cruelles bontés vieux l'Antéchrist,il a étouffé la comme déshonoré il est le , , Nego, s'appelle " à je fils de espritsgâtés ces jeunesse.Allons çà,bonnes vos et œuvre, lâches victoires, ces ces ces ces pour dois pas laisser passer, je ne et des ténèbres corrompus, que déchirer mon , " masques et les traîner dans usée pourpre conseils, vos éclat pour laissez-moi pieds; aux ces faux ce le , seul, le poids tout Laissez-moi tragédies. " « moi je les à la peur faire de des dieux ! Je n'ai que mes que , dieu vipère! dignes compagnons, ses je prétends soutenir, à de •• et purifiédans de fiel et d'absinthe abreuve seul au •' Lovelace vertu? l'or et la vi- s'est l'adversité humaine, laissez-moi « qué pas toute ou étaient contenus vase maintenant et père, •? donc voyez-vous double, est œuvre - — tout voyez-vous dont il se y pas de la danger*ux est sa ; de que c'est vante, est l'hon- 131 — d'un comédien neur • il n'y tient que par vanité. Son Je " lez que « pas « à ces , triomphe est son vaines " avec " vices à cette sais " « - » des lèvres amitié d'être « une idole de leur " une idole de « toujoursle luxe « « damne pour eu pas à cette les seule mérite plus dignes en ce monde trop, je n'en bien esprit,comme pitiépour plus avoir. veux gens-là se ces que de une femme se font fait suit beauté, que le luxe de l'esprit des mœurs et ces je les con- mœurs morti impitoyablement,ut fructificentur qu'ilsportent les sible,je verrai Lovelace cendre dans " faite à l'imagede •• dront ces •• des , occupation.Point Ne sa qui porient affairée des vertus une pro- L'amitié est la filledu cœur. si la vertu j'enai voyez-vous étincelant de vices ces , , " - du non appeléeune les pervers, mensonges sont quoiquiindiquequ'ils discernement, c'est la vie d'occuper vou- facilitépuérile pour fébrile et agitation à cette , ces ramage , penséesbrillantes,à je ne eux à au apparences , duire des « laissez vous , êtres frivoles •" ne paisible, faux dehors ces crime. un suppliedonc, si vous conscience reste ma prendre à ces fléau un prieet jevous vous « " art est rôle,et s'ily tient, qui joueun •" « - — , cette fruits de la mort! et ses : Impas- dignesfrères des- républiqueinvisible qu'ilsont leurs passions,et fougueuxadorateurs là ils appren- de Vénus [Cyprian 132 — ." ?• « si les Goddess] sommeil lent la mort ! à Revenons l'aide de ne autre une au tel héros tel , , homme héros bon avoir rencontré poétique de trop cruellement? ce siècle dans ses homme, f\itet du et rait sau- ses plices com- dédains de : Il en que tu est sois cet le un, Byron il portaitce grands rôles bon et qui vie. Il y avait dans une Je vais : l'ironie à l'enthousiasme... faiblesses xkV juré que vous siècle riait pas tout à les trois nommer : cet Brummel parte Bona, Byron fashion. Je ; au dans roi cette liste sans gêne,Bonaparte vilipendépercluset châtié de la , ne impossible,à de du hommes cédait le pas et qui héros, et il ne s'écriait lorsqu'il grands que : aux indispensable toute glorieuse du et de tant à temps qu'on ne eussiez vous génie,fatal génie,il unissait est éternelle, de des crimes de Lovelace coup peut rendre fait la vie , était châtié qui appeler à sans la morale dites- et encore, génie exposé à d'un tout même sens tombeau, crimes aux publics,que ce qu'ils appel- , delà du cette terre, et pour comparer réveil sans plusvraie semble-t-il pas sur effet de en réalité la fiction et de vous dorment - aller sans nous méchants et agitation sans - pointentreprendreun veux Dieu pointsde ne plaise,mais cependant,voy(;z ressemblance l'héritierdu lord ]\I"',et aussi qu'attendnit la parallèle entre ce Lovelace jeune homme, pniriede son oncle. le neveu ce Dès Byron l'ào^e 133 — quinzeans, de " : parmi « ceux passions,à les tous pas il l'arrache;il est que le vent bouffon. Porto '" Inveni Son anglo-latin. Milton Pharaon! il rougitcomme prend aumône Juan (le et une terribles la sur qu'ilest en lois sympathiedes eux-mêmes sur ' « hommes. Et cela « et (montrant ^ boiteux ! Il don ou dangereux car Il oubliait que qu'ilsont hommes leur piecP me et bien violées , ont qu'ils ne offensés comme nu-ile.?"ous fie tous met boiteux , fie.lor^l R\ron . tout 'ir Wnlter ; comptent épée.Ils disent Shakspeareétait sont comptent peu ils la nient, ils sur son le plu^ intim" .-ont.^mporaîn I. Juan personne de leurs ancêtres quant à la Providence, que pied de qui ne gentilshommesd'aujourd'hui protectiondes la le de , sur peu Bacchus, il , les mânes plusque mot le don , ces bon ce qui les exercices à tous de si \e jyanvre fille, dans pauvre vin du pourtant,par Lovelace habile que lui-même , éclats de aux à remarquer Molière!)vient le , , est aussi stiné ob- téméraire goguenard ivresse est l'ivresse de comme son tient désirs; ce qu'iln'ob- plus volontairement il est : qui rit , beau plus aux porfnm! j'aitrouvé et le voilà » Il obéit sont qui souffle,l'éclair qui brille,nu qui gronde torrent anglais! noise qui disputeet pour - violentes baron sos place au premier se et pitance! jouissance toute est il pointque ce le vieux plus tard quatre ans ou rang déjàsuperbe,à l'ont surnommé camarades Trois 11 est - comme Scott! $ les le 134 — ferrailleur dans ce « l'œil tout " en tenir ferme et autre un fer mon Allons, Grégoire à toi ! souviens-toi de main. . puis clignerde Shakspeare.-Je comme . — . , passe*! dit Byron « ta " habile tireur,ma •' le tranchant » quelque part balle allait se d'un : "J'ai deux en couper les rodomonts sabre été un sur monde du , " rendaient Ces brillants les ils adresse cette jeunes gens tuent vous ; , ils nier et ils y seule vertu qu'on ne préjugé et de loin, ils traitent les le bruit d'un se Seigneur,ils quand ils n'a leurs blanches ' Roméo »t la pas dents. et tout jour, sans c'est leur que c'est la seule vertu que Toujours au-dessus de tout, qu'on les attaque monde du rumeurs comme saurait les atteindre ne sont au dix moins : mille — glacepour ébréché — leur soin aller Juliette, tirés d'affaire par sont se regardentà s'aiment, parce peut Oisons, traître!» — grincement le qui orage «I ils au-dessous qu'on ne courage parce du Puis un contrefaire. puissepas Macbeth. , ont ensuite faits;offensez- visage leur déplaise tiennent, d'abord et " ainsi sont votre que insultent; ils vous nécessaire. savoir un se plus loin passe que l'émail scandale! et à mot, si leur dernier quelque peu Fumée bon — de Ils s'aimer, au jour dcn^.ain car , demain 136 — l'éternité;les gens amis malheureux ce que soudain ruent se — sur , ils mieux, mutilant trafiquentde mémoires ses qu'elles peuvent, l'enfant et cela du stoïcisme légitimechange de héros Ces épouvanté parles bâtards. et ils agrégées défunt, deviennent plaisirsdu aux les en femmes outrage ; les pauvres avec instant un défaut dépouillesà ses , de appelaitses anéantis prétendantque ce nom, lent appel- toutes ces faites et dites à l'aventure, conviennent choses hommes [propriaquœ vouloir ressembler ! à force de Insensés maribiis). hommes à des aux ils ressemblent à , des à des renards. tigresou " J'ai passé huit joursavec " bien comporté, " fût jeune,pieuse et " time. « convoiter " Pour ment. est Lovelace la maison ami mon preuve suis me trempe, ma meilleure la parle,non et ! mais in- 7ie pas d'amende- Lovelace, pas Byron le beau , lord Byron. académique sujetde parallèle à peine, l'indiquons nous rassurez-vous, mais passant. Ils ont l'un les l'esprit, et mêmes l'autre les mêmes idées à s'inoculer "Après " le maître de homme un de la maîtresse et jolie, et » Ainsi en quoique hôtes mes sur le le levain tout, il faut faire mariage qui est un état coquetteriesde mariage, la même âe une pugnance ré- Ja félicite conjugale! fin et délicieux en quand venir on au vit à 137 — lisant la la cainpygne " de moines le " réservés " ce plaisir. Il trois de sont de petites les femmes, au Yauxhall femmes honnêtes aux trop ! les comme six billets et l'on suppose que •• qualitétous les deux : les oreilles •• frisés et les mains cheveux par " les aura y » Hommes " femme'. sa et l'autre ils décrient L'un embrassant gazette et , fois la chambrière « — blanches ! •• , Qui donc funèbres ?' paroles: homme un Lequel on Il y a sobre ! fut des vous et cette -" des Et " à '" que encore Joséphine ; je sache, « poisson et Paris, embarrassante n'a toute lieure vu : Lovelace ïiiie jeune point de la France? femme, fennue hommes vin. mier pre- à moi, pensée vous vous après la mort Lord Byron mieii.K fait ùe s'en tenii- eût IWutricliienne avec l'a et perdu. Jauiais, mariage légitime un flegmatiques, qui vivent N'avait-il Il est vrai quand plusieurs,le partage de à Belford ! et hoimne " dre. Alexan- une pas : son pensez » vaux Bonap;uto « à des qu'une avec de pleine de génie! ) : sinon boivent ne « bonne je ne gaieté de mariage on porter bonheur, tout la passage son matin lettre n'est pas adressée (horreur " - ivre testament réveiller cet autre de cet plaisanteries ce " Le il écrit où jours , de Clarisse ' obligéde serez parlez de étonnez chien? son ! meurtre un son par ces qu'éprouve ce commettre ordonnait prononcé a à savoir J'aimerais " à côté de duel Vous Lovelace , quand •• de ou vient de qui des deux Y enterrer " Bjron de pas tout qu'ioiemaîtresse on n'en les rend a de l'Opéra, est qu'une. aussi A la plus traitables.- 138 — dire vous va le mieux « : — qu'aprèstout » le bonheur c'est la lui ressemble qui et gaietéqui fixe le plus , de d'aspect, non " aventure de que, réalité! deux ces si cruellement Dans de une Mais ". hommes, quelleétrange celui-ci ressemble celui-là? à premièreslettres à ses Clarisse miss , à l'instant des renseignementspréhminaires miss , Howe à raconte jeunesgens dans amie son morale sans vie de bohémiens dit Shakspeare)et de ces lirez Harlcwe, dans sachez Paphos Lovelace, pour chacun les y mener soleil: au puces appelaient poussant , la vanité les de pointe sa voisins ses vous de Clarisse premièrespages l'été,à cependant ce qui se passait cette vieille maison dans oùhsjilles , de air cet , tous réunissent se remplacéles viergesde ont milieu au frein sans , Newstead-Abbey de ces , vérités que les Latins détails dans ces tous venu jeterà brûle-pourpoint qu'une quel- se bonnes ou l'orgueil l'été [unepoignéede des vérités fescennines dans et des terres de M. une une que objets,excepté sur subintroductœ de ce la tion supersti- d'antiquitérépandu les beau jeunes filles,les lieu sur gnes di- disaie.it comme , les anciens moines. Il faut transporterà vous dans de les nobles ses ruines trente-six milles de Londres, de abbaye l'antique richesses et meublées quelquesjoliesfilles,enfants perclusde au la hasard pouillée dédo pauvreté. 139 _ dont la vie se le matin pusse et la nuit à courir double après s'étend et de le vieux les arbres de ruines, désolation cette désert un c'était inutile,le fils mourut qui haïr, veut qui et sives, mas- loin au bre om- son stitué, subhéritage cet sa n'a a lord, pour ruiner culture; sans reux! père.Malheu- compté pas ces geance ven- vengeance, le avant nard re- temps cellules dépouilléede avait fait en le campagne , il ; réfectoire. Tout car prestiges, ses le violon du avait vendu fils son vaste une après le rangée de cloîtres,les longue salle et la courir à , , respectéla — la sur mort. La de à notre de encanailler de Noé la faire les cartes, les vous compagnie , soin les escaliers de avec moins à fait la maison qu'elleest, si bonne en plutôtgrimpez arche cette ruinée gaieque peuvent vous ou répondenttout et le vice. Si l'envie vin, l'esprit souper.-j, le montez la liberté Toute description. est aussi prend , palaisde ca les habitudes mais paraîtétrange descriptionvous la colombe, si et vous , voulez amis , devant tombez tant être présenté vivant, regardez-yà l'autre. A dans pis pour gueuleouverte. tombé deux votre les jeune lord fois avant c'est un , ours! ni dans Scylla,ni dans que un à vous! à votre loup qui Mais, supposez et de mettre droite, malheur d'un griffes vous au Charybde . ses pied vous gauche, reçoità vous vous à ne prenez soyez garde 140 — moi, voici! me! me à tirer main, s'amusent à la l'escalier,et receviez vous foi ! ma balle une à déjeunait faim » avant le traversant dit veilleux mer- blanc, à l'extrémité au en si grand dommage vestibule ce vieil écrivain. un et d'ordinaire : chacun n'avait on pas , du matin heures onze de que, alerte,brus- façonde vivre, devinez-la heure son : pistolet , serait » à notre voix ces vermoulu ce gahiae, mouvante, Quant car impatiente,vivace, l'enfer! "Jeunesse « adsum! me! le perron plantéssur , " à haute , , c'est de vous-même ! Annoncez-vous encore — dormait tout car , • viandes ?' •• " ?' faisait des la jonchéede journée. Mangeait qui jouaitdu ou courses, buvait, bâton ; le pisto- let, le cheval, le bateau, le -fleuret,l'ours même et le res loup aidaient à chasser soir le dîner du et les heures. (Dieu dîner ce , " se jusqu'àtrois heures prolongeait " se séparaitpas " plutôtle crâne " robes '• dales rien ne du moine, manquait à " dépensent le temps, ' Ménwireu de lord cette uu On pour ces ne ou coupe le.'* chapelets, fête d'un si le connne s'amuser Byron. sait la vie ! i des cliquetis plus qu'à la folie de tholique,non pour le huit heu- du matin. les croix, les tonsures, " été donné A avoir vidé la fameuse sans longues,les , " vins et de à sa guise, on agissait voulait, puis chacun on restait partiede une , .' table La château. au " san- cloître écervelés ca- cjui temps leur avait s'ennuyer'. •• 141 ~ de accès Ces bon — , de l'ivresse, amis, poussés par les vérités blessantes dix-septpéchés mortels, chantent leurs se qui soit lord Byron et dans , même de frayeuret de Mémoires de lord d'esprit pour de la leur de racontée Byron. se plus festin de Trimalcion, dégoiîtà tout les langue,comme des fous spadassinsse attaquer traitent entre dans long, au pour passer Clarisse miss de Joh, ils ont ^imis épée,plutôt pour ils Bien , du elle est de le camp dans de Lovelace. digne Harlowe, servent peur seul de leurs trésors retrouvent le camp scène, tant assez avoir sans , se inépuisable, qui cause s'acca- en , d'injuresle trésor d'épuiserce cette riches épithètesles plus blant des b','ns lesquelsces durant sens que que presils ; se servent fendre dé- se tant de cruauté avec eux pour les , foi avec " xin eux-mêmes. "J'ai » Nous les allâmes " des " tions des robes mieux à Newstead des beaux ses oîi bonne ami nouvel laissons lord orgiesde garnieset instants de des acquis un Mais ! apjoiHvoisé ours lui-même « s'ils avaient mépris que et de Byron — conter ra- jours : j'avaisune cave plus complètes;nouspoi^ de moines achetées chez mar- un , « chand " fous de ?' nos " nous •' du de vieilleries.Nous la même vin de sept ou volée, auxquels plusjeunesvoisins. passionsla étions C'était se une nuit à boire du vin de Bordeaux du . vin de huit jeune.s réunissaient vraie orgie; Bourgogne, Champagne de , 142 — les vins célèbres tous " dans crâne un qui nous , vait à porter des toasts "' — à maîtresses nos levait et la à autre « sous « l'abbé, tant j'yallais bon jeu et se les voûtes de « confrère W^** " où il avait vaincu bon argent; tous rivaux, soit à pied,soit à ses " elmstone; il régnaitentre « ment " de bonne fraternelle ; la Mathews Ire " les fenêtres. Alors . de beaucoup " qu'ilavait « mander « vait plusqu'àse « nir lui pas « sur "• demain! du •" vin , ce que le rete- la fenêtre n'était il partitle len- à le de- fîît,il n'a- je voulus ce gazon.... de ce passage, et Lovelace brutal Mathews comme représente •• n'est-ce plaisante-t-il ne deux . nous de tapisde à l'ami Tourville Byron haut que tout doucement tout pur, Quant avec qu'ilserait tombé dites-vous Que no, jeterpar permettaitpas vain Lovelace autrement? t-il pas lui retirer. En moelleux un ne le à , la considération comme qui et peu vives dit tout qu'aprèstout représentant très-haute " jour oîi un un me chez moi, à raison , pas moi, pour et il hôte, et son j'étais comme vrai- leva, il vint à moi, se . déférence, « eut de l'intrépide W. Eright- acerbe, était même plaisanterie, menaça à amitié une quelquesépigrammes •- « nous cependant il y ; guerre ami notre s'appelait l'inirépide depuis le jour cheval, d'Ipswichà Londres, de Londres la suite de temps l'abbayeeffrayée ; on m'appelait " « de ; procession commençait « on ser- aussi beau ressemble- gouttes que de Pope 144 — tstimés perd son ami Mel- , pleureà peine, Byron perd son ami lord temps. son en il le t()n - officier d'un Falkland Lovelace mérite rare de et mœurs peu , régulièrestué duel par M. en , funèbre ?' neurs •" che •• je " « de table lord Falkland le noble avec devant vis étendu de courage sions Et sa je vis faire les hon- orgueild'une à trois heures mercredi, hospitalité; tant moi, tout de sensibilité , matin du restait qui ce fran- de foule de pas- d'une , généreuses. "• joie de cette Strand, dîner qu'ilappelaitla le droit de qu'ilavait exécrable un soir son et voici l'orai- fait : qu'ilen Dimanche " Powell, dîner, café un Maison garderson du borgne gêne, sans chapeau compagnie en filles et des filous du dans parce faire et de laquais,des des quartier. . Et ville quand s(^ Nous te de que j'aimeaussi de supplionsde Mnthows et entendre nous : baptême).L'évêque bouillant — Lovelace cette se sais meil som- serait amusé à 3Io\vbrayet huit Ils allaient à spirituelIfolihouse^ Bonlort ! de colère, êtes,s'écriait- qui vous qu'ilsmettent à Londres. le -je histoire du fois Byron, une ^6 Newstead la : mettait à la fenêtre il ! Mais le des tireurs de laine, et troublant comme (son nom ! courant , de lord Mancel " les bandits ils s'en allaient ces folies ! du BeJford joursà revenir pied, l'élégant et pendant ces 145 — joursde route, huit Hobbouse avait sauvé « ennemis, l'amour des à la barbe et des argent, lesquelsil avec n'avoir autre de l'angoisse vés Arri- mot. un était sans trois iience bière de grand pot un "Oh! — disent pas se portesde Londres, Mathews aux but ils ne -^ de Mathews. chose à faire que vers! » Ainsi ils pourraient parlerl'un et l'autre,Byron et Lovelace, dont et tous la scélératerie de donné de jeunesgens ces à l'honnêteté des vieux chose que à mais jeunesse, le mal et savons insensés à la bonne , dérangentpas faites de c'est belle qu'ilest plus vagabond où l'arrêter.Le tout quine moins Lovelace un que dépenserleur à vie la chasteté de ne comptez qu'ils cela. Au lancé homme sage craint tout, et il faut ose savent heure, mais pour actions, outil d'autant un Aiteider impossibles. choses Diane moins l'évite,qui peut plaindreces qu'en espritest téméraire démenti faudrait-ill'employer encore Notre plus dangereuxet nous mauvaises qui les perd.Assurément, quelquechose. et que un gueil, temps. Après l'or- des aprèsl'applaudissement c'est l'oisiveté était goût bon joieet d'esprit, contraire, dans les premières faites-en de l'Angleterre, magistratures secrétaire à la d'état,ou, de cour tout au moins, France, taillez à un se un ambassadeur cet ambitieux pais de besognequ'iln'en peut faire,peut-être qu'aulieu de célébrer chaque matin I. ?rs hyménées misérables y do la 146 — veille,et de aurez vous même assister à travaux, aurez d'être ambitions, ses réclamaient avant " Je vais lever une " ront " noirs. On les " et mon ne parlerde étonnez qui auraient laisser au grand montrait faniensp Monseigneur, que talent ses «, ! le chaste roman gravure qn'nn d'être le poco un : Byron, » natures ces glorieuses, peintrek M. est le le et misères. de di nécessita, diable lentes vio- hommes ces des traces pauvre de Richardsoa nommo se- prodiges. l'odltion de Daphnis pour ! nom chevaux noirs de longue traînée disait Casanova gravures des désordre, et allro chun vimanca beau sur de voir en une les ou les hommes tous nos laisser que ne contraire Signore, 71071 manque, dû vous reuse généquelque occupation pas de désordre tomber et ses peut-êtremar- les hommes à défaut de vous avec ! si le sénat conquérirun pour nommera aussi temps reur l'Empe- contre courage, , ' Ah « troupe dont entendrez Mais à assez l'Angleterre, qu'il habillés de noir, et montés vous nistre premiermi- son ce qui ne capitaine, l'empêchera pas en cherais-je « terre, l'Angle- récompenses, ses très-grand poëte : un camps " illustré ont de vienne Byron Robert ce heure le service d'armée, bonne vaillant un premierhomme grandesbatailles ces Napoléon, qui acceptede force de il n'aurait pas été Faites que lord . pour été le quand futiles intrigues, son homme Walpole, qui eût * espritaux d'État de la tourner un — — « pour Il no V0U3 avoir Régent, qui Chloé. lui trastes Quels con- contemporainde l.e^ pctil.i pirJs.' un la 147 — qu'en effet,rien C'est qui veut agirà qui ron, oserait donc Ils n'ont plus en périlqu'un oisif n'est force. toute — De — répondre dans d'autres pas et de Pourvu droit chemin l'immoralité By- terre? l'Angle- toute les sept répondants que péchés capitaux! de Lovelace s'écartent pas du qu'ilsne ils vont hasard au , dans excès, dans ces car d'esprit, une sont, en la " poursuitedu Allons ils,et vent en pour saisir l'ombre qui crimes nos Toujoursdans à cette affabilitéqui ne les sots. L'un et l'autre,dès leurs ils sont, la lame, de fouiller dans vous? du meurtre ; de bonne féroce orgueil absoudre Sur le lui le et rien feu, horrible vanité cette - du duel de bien des passe. ments avertisse- les extrêmes de ; monde, ils passent peut séduire que plusjeunesannées, XIII, les charme ne tant voulez- s'aide de tout, et même heure ils se qui, dans sont leur remplisde cet pensée,les peut violences, de bien des crimes. l'Angleterresoulevée pointde quitter l'assassin à disent- se l'épée.Que avec ; ils met disaient les raffinés de Louis comme de très-friands que ! des s'inquiéter de cette hauteur offensante pour tout le soudain paraît plus graves qui se effet,sans de la honte à venir. leur à celui pleinsde ensemble ils vont les excès aux choses, semblables toutes lorées passionsco- ces espritmalheureux cet suffisante excuse vices, dans ces miss Clarisse , qu'honorablementil ne peut pas Harlowe contre imagine quitterla partie 148 — avoir sans à où moins au fait prévenirle colonel Morden le départ, sur son point de quitterce l'opinion publiquele licencié traite livrer nouvelle, trop largepour limites de cette rentrer ; la fortune à cette voile sa la main, iljetteçà et là, sa défi, avec son grâceà de avant barque, s'arrête sa il a les sur patriequ'ilva quitterpour n'y plus l'épéeà bravoure, cette paria,et quand en ; royaume, harems, lord Byron, lui aussi, ses et de quitter l'Angleterre sa — cet menace, enjouement funeste, Lovelace, qui prend sa force dans les plusprofondestristesses d'un usé aigri, cœur heureux et mal- : " " " " dira On que parce d'honneur en je reviendrai,car j'espère mais que je la » que sait " j'aiinsulté publiquement des par la ville renom qui ont " " retrouverai vivante à quije suis ce patrie, d'une , haine ou politique, connaissent " plaît,qu'en effet telle " peinemon que poëme a , été mandais •' valiers beaucoup, n'est pas publié,on pa-s mais intrépides! reléguéparmi les vertus mérite; et Quicon- ma je quitte je m'inquiète que d'une haine littéraire; ceux prêt à accepter tous j'étais » ?" me si si cela leur bien pas verront qui ne de et retour. mon merci n'est pas. Dieu personnes leur vengeance apprendra que " " je quittel'Angleterre peut-être que , a nom mon su les cartels ; vu seul n'est venu! de nos v et , j'ende0 che- joursle courage d'autrefois! A humeur. mon est 149 — Byron Lovelace! reconnais je les de leur ! c'est le même bien tous et d'une ordinaires du reste du monde, tout les blesse. De et lassitudes ment assom- -propre la amour fois dans seconde leur ; ce qui ne pointilleux l'univers pour et un inévitables, l'un et l'autre ontdu More Vénitien ! qu'à lui seul des vétilles ; de Un » ces ils croient avec d'écouter coup de à toutes ce batailles obéir moins au Une " ce démon qui troublerait et malheureux, patriciennes; compte, : quille l'Honneur, filstran- de la Justice, tant gloire, notions quiète les in- réponse suffisante songe les la vanité environne souvenir ils confondent de la Raison une qui les ce paraîtune les accusations respect réputation séparéspar inouïes; aussi bien Alep je vis de la là mille tourments ils toujoursà la bouche fin de vous que orgueilleuse pitiépour même, l'esprit de d'esprit que font de leur plus frappés de , se ! Ils les deux orgueil; ils font eux-mêmes hommes des langage,et quiconques'en approche.Gonflés ruine de pour — aux privéesils ples plus sim- excusables dernier en point d'honneur. Enfin, après qu'ils'est donné se mettre ce de que niveau serait devenu été châtié de Dieu mette avec soit loué! à châtier en ces de peine pour les étoiles,voulez-vous M. Lovelace, crime.^ Vous son tant attendant que s'il n'eût pas allez le la voir sa- savoir, car, justicedivine actions fatales et infâmes, la se so- 150 — prépare ciété des hommes qu'ilfaut qui atteint à la foule,émerveillée de , M. silence qu'il a lowe dans hauteurs. ces tué M. a peine timent châ- ce don l'aban- positions ces déshonoré Donc — de Morden, qu'il publiquement ce Faisons jour qui doit plus,et ouvrir la enfin ! Son supposons pairieà ce M. tres-honorable le seigneurie, à la chambre la tête haute, le et de commencée que le grand vil criminel,est de douleur oncle meurt pauvre de honte est mort de voir finirpar le vice, sa maison par la vertu. jesuppose de la famille des Har- clameurs aux que le lord M*** James, douleur sa nation, mais sa coupable,même le la à solennelles,oii il est si facile d'en imposer et imposé seulement mépris, du silence,de du qu'en effet Lovelace a pénitencescruelles pas lois de aux payer exécrable élevées des orgueils.Non féroces ces — rivé ar- et de honte ; Lovelace, est attendu Il arrive des lords de-ce royaume. regard superbe et provocateur, le geste dédaigneux...il est impossiblede porter plus insolemment famosité. pluseffrayante une alors, c'est maintenant, à défaut de Dieu, parce qu'ilest éternel,à qui peut se tromper, trompe ! que si souvent le châtiment de suite , " Il était pâle , «' son va de bien ! . qui est défaut d'une pervers vous se ici-bas et tout : espritétait agité; Je suis bien aise que le hasard tient pa- geresse épée ven- des hommes la justice commencer, ce Eh . il me amène , dit : je vais 152 ^ qui châtiment le voilà irrécusable, net, montre, se précis,complet! En de la chambre minutes dix haute expietous , sa pensée toutes et son voilà tombé dans et le corps, débat fanges méotides. ces de Ah! maintenant de cette honte fin, sur coupable; s'il ne ce tout ricanement l'âme sera dessus au de séant de à que âme. tous, il ne enfin humaine l'espèce fort,parce qu'onest Ainsi, plus nous aux deux héros enfin trouvons, de il nié- être honoré ramasser de les un jeterà un la homme être méchant. héros de Richardson, allons du sans la ressemblance rencontrez-vous, métier n'est pas on phe! triom- homme; fait un seulement mutilés et tranchés mémoires plus nous un ; dont qu'un gentilhomme autre mont-joied'impiétéset d'ordures, et face de homme d'honneur; que pour s'agitpas le il n'osera Vengeance et jusqu'àprésentil a homme un pas natures méprisablel'est plus qu'un comprend ses plus se permettre honnête un comprend sénateur notre son le , face plus regarderen pour connaît mauvaises insipidedes dans pèsera,jusqu'àla il n'osera moins au sa que ignominierétroactive cette cet homme cynisme de conscience sa aïeux, le sentiment remords, réduit à la , , lamentable ce sant mépris écra- ce le libertinage de libertinages ses et celui de plume de malheureux ce , raison — à côte de le de lord Byron, et chercher, qu'entreles est frappante.Où donc plus d'esprit, plusd'affec- 153 — tation plus de ; science une de deux et ce bon se réuni à sens plus mal toujours,le actions. Avec des gens des la ou de zèle peu d'intérêt et de sauf, l'âme nous et je Même le retrouve façon d'une s'efforcent de et de autour fût se ment com- sur rejettent soit traitée à la divine ! Même Lovelace, convertir tent por- que les prudentes de l'Angleterre les moins plusjeunes et l'espèce à l'heure tout l'âme immortelle chose jeunes que le corps de l'amour qu'au moins demandant deux avouée non disions victimes , et celui-ci, froid conscience, brûlant de passion,répondait comme lord Byron Sont " viennent qu'elles suadées tion de ne s'en où va son répondreplus tard, devait : " ces — vous tendres ces " entre Byron, car aprèsavoir priépour sain et de verez trou- . à Lovelace que pres- jusqu'àla fin,vous passions , lord il annonce, bonnes passiontendre les dames signe, des négligence irrésistibles analogies plustumultueuses , la foule mépris de renommée, dédain un des plus nécessaires irriter la satire? Mauvais la bonne mépris pour gante façonplusélé- une , les vertus génies plus dédaigneux plus disposésà plusd'extravagance ; employée des passer — de ma âme -elles un matin conversion Juan, et ! " of [restoration inquiète guère non don jeunes et un je les Quant his en constance cirpareille peu jolies? renverrai per- à la l'estaiira- minci),Lovelace plusque Byron où la fatalité les pousse. ils vont , 154 — Dites- hd « chair diable. beau un lui demande tout éternelle, Dites-lui " infinie corruption de cette cette nesse : châtiment tache pour honte infini lajeu- éternelle ce , , , blâme suivi d'un crime " Cette bî'isèe cette vertu seul, Ri- songer: tirer un « comme de la damnation va pas sa ainsi que défendre se qu'ily y songe, mais pour chardson Byron, va même il n'y veut » livre de une comme aîné, leur frère Juan, don » Lovelace, et », qu'on — Allons ! le sort sànsjin! "- jeté abordons abominables et que est en gement ména- sans , crimes ces plus à finisse;n'hésitons ; tout ce le crime mesurer ils apprendrontsi, dans dort effet de en Loin la mort. de ont beau de bonne prierpour Lovelace, toutes plus que ému ' El rien de thibùamui au à en toi! C'en (id/iui Hiercfrfem son pas quitté poste. Le goisses, pleinesd'an- son cilfiidere est haussé re- femmes de tant d'émotions à on vice ce juge n'a jeune Alcibiade, divin de émotions peut dire Richardson disait Socrate le là qu'ilsappellent grâce,les est resté ces nous, , n'y a défense d'ici toute clinquantet assailli de cœur réveil sans tribunal, l'observateur son nuit du tombeau, cette sommeil ce gueux fou- ces [Cyprian goddess],et de Vénus adorateurs timent' châ- au envoyés, quoi qu'on fasse, dans ils seront républiqueinvisible qu'ilsont rêvée, la débat son héros loureuses douce que : // disciple fait,terminons fnclis.' 155 — tout il faut débat, ce l'abîme, il faut faire la 0 pudeur chassé hanc sentiments à cette âme le châtiment, de à la porte du crime, il faut Juan fer; à Don débattre se ce quelque Juan résiste , plus bas que l'abîme est arrivé don Voyez à la main le réduit Don invoque l'abîme l'a tant aimé, dona D'ailleurs, âmes. et orgueilleux l'enfer. Mais En tice, jus- quera man- qu'ilentre. qui chose sa peindre,ni l'homme vous la nécessité contre complir ac- le poëte ne pied boiteux, son "• toujoursouverte, il remplitnos dont l'indignation au- murailles ! tes déjàretenti;ni ont à cette réalité qu'ilveut quand de donc quand conscience, fiez-vous à sa abandonnez-vous vos ! Rome sentinarii l'auteur de Clarisse Harlowe les devoirs de où O immondices ces Croyez-moi,laissez à des maris fortunatam rempublicam si quidem ras-tu Catilinas de ces et de l'honneur « dans coupabletombe exemple de M urhis ejecerit hujiis " le que un femmes des — désespoir. au de content Juan de tomber résiste en vain: vain cette femme Elvire, s'en vient-elle sous qui le vêtement , du deuil à ce cette éternel,supplier suprême; moment enfin que la Providence le cœur; son de débauche pourquoi.î* pour * son Juan CatHiuaire$, un table, indompcomprend terme, tout lui ronge il est il tremble, il s'inquiète, armure et est à don nature sans défense, s'est brisée ; il se sent rêve, pour un perdu, Vêterniié souffle, 156 — dans bacjalelle ; l'orgTieil, tine pour Juan, est plus fort que " " détaché amour - soi, et " C'est le ne pour votre bien, pour « cipiceoù » le courroux repentir, •' « encore pas de tous me " avec " tout ! le Et c'est ainsi " De conduit me peut-être don pas arracher de leur cœur ne , en demande conjurepar ! toucher vous Juan •• ! parlenttoutes qu'elles du Dieu Juan don je vous je vous ; plusgrand au grâce! pré- prompt un n'avez vous — ici retirer du vous salut que répond et faibles créatures ces reuses malheu- , charitable ; elles ne timide et dévoué , certaine admiration une qui plus capablede Vite à souper, peuvent — sauvez-vous qui est intérêt ! soustraire vous pointvotre larmes; de votre , jour, à sainte, toute Evitez, par — du ciel les malheurs ce tâcher de courez. un refusez " •' vous amour pur " don de qui n'agitpoint pour tout, peine que en parfaitet tendresse une de met se l'âme le remords. ! écoutez Juan Don un — pour de certains crimes au la vie delà de toutes les lois divines et humaines. Dans réelle tout sentiments se rencontrent sentiment même dans comme au de la dona (science et roman langage.Ecoutez, touchantes exemple, ces par admirable de la , jeuneet plaintes vérité!)non les le tiennent le monde Elvire repentante mais d'une femme mêmes degré; dès qu'ils'agitd'un môme vrai, le l'art,ces pas téressées prièresdésin- charmante qui,de son 157 — litde mort implorela , miséricorde dernier Lovelace, du dernier du de lord merveille femmes touchante, est à côté de De ces dans " avec les lui John papiersde sainte " " " " Certes, sa écrit à tienne, Or voici passage, Byron la gloiresréunies " 0 mon Dieu Byron qui est le de morte une Seigneur! ") prièredans les lisez-la,Milord. dans ces lignesl'enadresse vous que M. de trouverez Lamartine, chré- âme une le inépuisable, incessamment et cette ne haut. prièrede d'Homère, - fois,c'est une dit pas écrivait , et — vers jusqu'auxlarmes. changerais pas les » justiced'en la ne ; pas vous éclairée de il fut touché lord nouveau-né cette de la France, charité à lui faire,lord pour , il a trouvé revanche, ce enfant prièrepour une l'éclat des une les toutes qui vient ciel et au son Lucy plus grand poëte femme jeune trouverez ne et en place à sa à Richardson , femme vous thousiasme mais sa qui est mari, Sheppard papiersde " faveur , son pour , " en profundis que sérieux sourire pour un larme Juan, terrible héros. son homme Anglais mourir, ("une " faveur elle tient et , que en don adressaient d'Angleterre sauvegarde de Un céleste Byron. L'histoire la — — : Allons louange souper! ... Non , cet ange de César disait-il,je défunt contre , et de léon. Napo- Lucy Sheppard je me , fie 158 — sur « rance, " « parole,pleined'encouragementet d'espé- ta " — faveur de celui prieren pour te Il qui je t'implore! oublié ta a même la bonté " mais " chercher dans l'observance " de l'âme " dans « tu es « vérité de tes lois, cette ! Change nuages ses que lever sur son ! cœur qu'ila de et justice tête sa , ton avec touchante vertu Jones transes autour autour de ce vice grandeur;soudain, pour ' Vous sillon tant , cœurs « idées sont les nobles et singulière pleind'éclat s'occuperde mieux sentiments les mêmes retrouvez cet instant cachette), qui en de cette , - (età entière tout l'Angleterre mille !* entassés ont erreurs lisait Tom l'Angleterre s'agiteen dans de tous les cette cette hisde page espritset et de de Masles tous ! l'éternité,ô Dans " d'une « vous " ténèbres; que, '" triomphe de ' gloireet à l'avenir le mal se paix aide, ô Seigneur,soit éclatant à proportiondes même « la jamais dans démente qui finira par Voilà donc " apprendras à livres ! Que le soleil de ses et pour nom lui et tu trouvera exemple son que fait dans " qu'ilne son voix, ô Seigneur! les vains bruits du monde " " sais fraternel. Tu cet intérêt tout qui m'inspire justicesévère vengez il marche de grâce sur la carrière ses paix et d'une détrompé votre votre implacable; qu'en Dieu dans de supériorité et Dieu! mon talents. il peut juguer les esprits, Maître tout le sagesse, qu'à autre temps son vous dans ne Eclairez il renouvelle exemple, la science l'erreur, que ue ses le il entre, apostolatplus digne habile pour dans de miséricorde. vaine Saiil! d'un mais celle sera vengeance de la de sub- pourrait-il 160 — toujours quand miss enfin , de les mains que à Lovelace. est tombée D'ailleurs il faut du intime roman de l'apparition fois que Harlowe , émotion cette — Clarisse souvenir se était toute c'était la ; s'abandonnait l'Angleterre si librement approbation si L'heure pour le succès ; choisie obéissait doucement à calmes ces l'habitude et dans ce sociaux grands désordres la nation sainte journée se était le maître nous , que fût de ses publié avons , politique,avait vivait anglais sérieuses, inventé encore pas dans qui s'est appliquéeà On lieues à l'heure ne chacun Dans comtés, au qui entendaient roman allait son pas pas était le bien- au vait n'a- force nouvelle à l'art du de faire conte et au calmes , de et nombreuses les heures surtout venu qui lui pas , châteaux toutes sonner cette choses, même les nombreux ces le citoyen cinq plus qu'au gentilhomme non milieu de gravité; étaient sérieux. On toutes , ; dans maison, occupé de choses la vapeur, demandait conteur. voyage sa mêmes plaisirs ses conservé de l'ancienne quelque chose mœurs sa qu'un instant. L'Angleterre quelle animation son timent sen- lecteur de , le journal il n'y a sait repo- daiis l'intime l'oisifdont comme d'un mouvements de la liberté. Le il temps-là était intrépide, aux éclairée. elle progrès imperceptibleet tout-puissant, des velle nou- première d'une tranquilles plaisirs était bien entre ces en venait. con- divers familles le de la vie , s'il était écrit en 161 -- finie ; à tout çà et là, à un qu'aux temps primitifs dans C'est ainsi à travers le conteur fantaisie,on de entré véritablement battre les une vérité cette attentives quand , plein de génie, infinies nuances De qui spelunca, " qui font il scrutait douloureux ces cachées sont de la dans caverne, mystérieusesprofondeursde d'un secrets, le cœur gard re- ces main. hu- c'est le titre du - il aborda de Bacon, lorsqu'enfin chapitre et fois il était qui d'expression , tient les âmes sa qu'ilne les naïfs sentiments dans dans cœurs tremblait quand surtout , de on paroles, tait s'inquié- hésitations,on s'arrêtât trop vite ment patiem- détours capricieux moindres pesaitses moindres ses les voyage suivait miracles, on et des des enchantements en d'une ce , , va bouquets d'arbres. deux ou on quand, quelque source rencontre on peut-êtreun et pure, désert où un sables, trop heureux les travers fiction trop tôt dédaignéune livre c'est prendre,un jour de marche, eau eût On tomes. plusieurs — les sombres la conscience et de l'esprit. On a comparé plus grand Sans pousser est honneur qui trop loin passé de héros. L'un et Shakspeare,et car parallèle, ce c'est le put faire à Richardson. se mode plus d'un pointde grands créateurs à Richardson nous le rôle de fanatique rencontrons dant cepen- , ressemblance de drames, l'autre ils sont entre ces deux d'images,de rêves, venus au monde de après 162 — — et les délires d'une révolution les agitations Shakspeare échappaità Cromwell VIII époques décisives ; enfin qui entre les loisirs apaisées,de les leurs la Nous Shakspeare, aux foyersdomestiques; et moins brillant , retient recherche moins plusles n'est pas peuple son mais a par un coup beau- L'Angleterre ballades aux des anciens à peu, elle était déjàà Robin trouvé halte les orateurs ses Walter peu on le roman en chemin son et , elle a fait une de a , , par on dehors, au les conteurs. et revenue elle et réglé royal; et les comédiens poètes morahstes mieux et moins dedans au revenait peu jours,elle y Hood les encore est devenu plus correct d'action besoin moins tout chardson Ri- rieuses glo- pompes , aux multe, tu- religieux pour pousse la reine Anne du théâtre par de plus fêtes pour la reine Elisabeth jouir,sans font trêve à avons et de recueillement bien- perdre,car, peuple et plusd'éclat, plus de ; sante, renais- l'heure des il faut de les agrandirou à ple peu- paix qui féconde, du exigencesinsatiables. plus d'intimité génie d'un pacifiques.C'est tacite, roi consentement un le pour être, des naissantes libertés dont de s'inquiéter et Richardson l'ardeur de la santé avec , dans discordes Henri sanglante, de ; sa de cette halte elle double , annales, et de Scott. Le tribune roman, nos c'était un , au été relevée riens par les histo- jours,par sentiers ouverts le drame a lord Byron, peu le conte, philosopheet 163 — qui ne pas défendus sont — matique poètes Si le poëte dra- aux . la foule et s'enivre lui-même parleà magnifiquesde sa cueilli parole,le romancier, plus re- obéit à la méditation prudente et , esprit.La poésie dramatique naquit Shakspeare avec anglais;l'un la Richardson : l'autre,on et langue de miel; naïveté, la les naturels,seulement celui des vrai plus l'autre, ils les cautions !' •' maître Sounel mais, 67. pas sentiments goût le le a celui-ci n'a pas drame plus habile ses à étudier faces l'un ; être écoutés, des que Shakspearese delà des au vant réser- où sens , écrivain et mot de les deux, Terribles tous — à personne, en , le monde absolu. Chaque plus courageux ' la : plusvulgaires égalementpar ; ils agissent peut comparer nom son contentent, pour se qui toutes sous , « moraliste , humaine Shakspeare grand : deux celui-là que et l'impossible ne du Shakspeare; mais la vérité,par la vraisemblance il règne en roman possédé les peinturedes plussolide, il n'est la destinée et la c'est romanesque, forme une du gaieté,la grâce,l'électricitédramatique, dans n'est pas grande toute père son peut appelerpoètesà la vie qui sont la force et la vérité plus le est de sage l'un et l'autre ils ont qualitéséminentes lires des dé- mon grand poëte et que l'on ment ([uis'écriait fière- discours revanche, Richardson porte est mon encore Shakspeare; en effet,l'auteur de 164 — Macbeth à lui-même il s'est demandé ! et le fer à sa à échappait crime, de une : main Grâce ces ! vaincue, le poison restait impassible haines ne philosophe il leur rien vigoureusesque accusés le coup avec leur demandait et leur nom là de sont ce Par l'invention rendre se compte de moins encore ses mais n'échappe à rien prudente,servie si charmant; de la ce et moins et cette non-seulement fière, licate, plus dé- partiale, fine, im- pinceau si un viriles. délicat et semble patiencequi res- l'intérieur des milles, fa- , les moindres mais par par geance; ven- la variété des observation il reproduit, avec génie au cette lement, signa- Shakspeare,iltrace ferme moins peut sa bien l'imageest plus achevée revanche en à ressemble main d'une portraits par que , Richardson portraits, toute et grandes qualités du d'oeil du , afin de bien vent sou- pitié! pardon vue fléchir, il jugeaitles fois âme, son Brutus, il ressentait, à la le vieux comme sa plus d'une dans Richardson brisée coupe reculé a qu'ilentassait les douleurs devant Lear Roi du et — passion; l'un admirable don détails du visage,du et l'autre enfin ils de créer ces naïves et tère, carac- excellent gracieuses images qui,au besoin, pourraientservir d'apothéose à la nation anglaise.Clarisse,miss Howe, et Byron, Clémentine, Paméla, gracieuses créations êtes les que Shakspeare lui-même dignes sœurs de Henriette charmantes eût enviées vous , Miranda, de Desdémone, de 165 — — Cordélia, d'Imogène,de Climène, d'Ophélie. Voilà " » du romarin c'est pour , « cher amour, prie , bien des violettes,mais donnerais vous " toutes fanées Dans l'un et dans quand " respirerencore " baiser, " seras " après ! la morte Il y — la douleur Dans quand de dont Cette professeur. saluer au es ' un quand je t'aimerai de cette tu douleur, ! Clarisse Harhxoe , prêteune Villemain, plein oreille attentive le bruit arrive par secousses , ! Quoi de — plus poétique? s'écriràt cloche qui tinte l'illustre lugubrement pour dans Shakspeare: Hamltl. veux là vibrante où qui es Je — Clarisse, Richardson moment dit Que miss toute chantement, en- Encore tuer, et chose sont " le cercueil de trouvée " ! sens du clocher voisin, à l'oreille des Harlowe et de se voi façon d'un grand écrivain,le con- enthousiasme plus touchant Je le même tige filledu ciel, M. cette glas funèbre ce les leçon sur , à te Lovelace de ! douleurs. telle que tu quelque a iltraduit, à la funèbre sa je veux admirable son d'un tendre sur Sois et ' en ! 0 toi ! fleur des bois, rose un! encore •" » approche enivre ton , dans ? vous elles mort poëte, c'est les mêmes à Desdémone si belle père est mon l'autre sont ce " de moi souvenez-vous « Othello Je la mémoire cette étoile " Ta C'était ici, qui brille là-bas, éclai- 166 — '" rait ce même ciel. pointdu pourtant,non qui revient pas d'une enfin dans de n'avons nous romancier, temps à autre, admiration votre la sous fatigueet détails;à force d'exercer ni le conteur se font vous ne de sévérité pour un précipitent Shakspeares'endort son Leur feu, dans temps les bon un comme Les femmes de nues et héroïnes c'est toujoursla même idéale ; il nous minuties en ; leurs idées confusion, bon au temps, mais orageuses, sommeille comme au coin c'est leur veilleuse mer- possibles. perfections des — Shakspeare de objetsla bourgeois. pacifique on , qu'aux des une grand pointde ressemblance, facilité à créer le nombre grâcedes faitl'aigle, pendantque Richardson de de eux-mêmes, de ils s'endorment le succombe pénible;semblables tantôt brillante,tantôt Homère, dans humain, ni le cœur hasard, dans au peu ter complé- cherché, que les moindres sur , ils manquent sous de leur étude du subtilité savante poëte pas n'imite aussi bien que Shakspeare , récit du ! On pour avec Clarisse de miss natal village au -" voit Hamlet que , le drame ! prie?Il s'agit façonplus originale ; ajoutez parallèle que ce qui vient du fantôme esprit,mais son Harlowe fantôme du pas cloche sonnait aussi . émotion, jevous N'est-ce pas la même l'œil de La . Paix ! le voilà heure une « — Richardson. ne les peut comparer Tragédie ou enveloppemortelle récit, de la beauté semble, à les voir, à les suivre, à les 168 — révélées. vt'llement Richardson — été a Shakspeare, et déjàcet que entoura : - immense siècle,d'une épaisse poussière.Nous s'en faut, tant et hisser nous vous un espritsont voulons ne fait s'en dignes qu'on vient ce dans pour et la France livre les deux un à lui-même cette livre ce question répond " Rien orné de " des " à la » compte de pour vit que ne cette par le en style;en façon d'un tous avoir les mystères sondé le d'une portraits Le style,et s'apprendpas; vain on se ré- , le mieux compris, vérité;l'ouvrage bonne ressemblance, plus sages réflexions,est manque. venu de- profondeurs: volte contre " rendu gloirehumaine, et les néant " la parmi expiréest , de lisent-elles Chateaubriand, qui se pose de grand écrivain qui s'est quoi Pour- quel droit fièvre immense une peuples?A peinesi souvenir. M. chardson Ri- , , excité qui a ne savoir de profondsilence? ce dédain, après tant de louanges?De elle-même l'Angleterre plus ce paraissent grand bruit, l'œuvre qu'après ce soit tombée , sans Clarisse Har- fût-ce que ne occupe venues, con- d'importantes nous objections ces pas, enthousiasme à cette grande composition de objections loAve, et plusieursde demi- un les admirations sur dans pousser les meilleurs conteste; d'où élogequi vie, j'este couvert, depuis tantôt sa reux heu- moins il y c'est le don en mort-né a du rempli si le style de mille sortes, ne ricl. c'est le talent. 169 — si RicharJson " Mais « locutions — n'a été pour certaines puni que société à une bourgeoises insupportables , " il élégante, « en s'opère, •' classes moyennes, " ces disparaître " relever. se pourra abaissant l'aristocratie et Mais moins rendra traces sensible,ou de fera ménage et » à celle qui revient grandeobjection, la qui élevant les en habitudes des langageinférieur. d'un révolution La chaque ble sérieuse,l'obstacle infranchissainstant,l'objection dire des au les plus considérables critiques , les interminables sont A quoi bon longueursdu de tant tant d'explications de leçons ' "^ La soins, tant d'efforts,tant commentaires leur même ce vie est-elle et correspondance, l'action Ainsi l'on peinedeux Nm parle,ainsi honnêtes pondère I. la clarté rerum roman tout , , des lejouet , ' , la vie bout à l'autre le .f* Respect que de leur rendre permis,la grâce,l'éclat , œuvres, à lire tant heure, mais n'est- chefs-d'œuvre,à la bonne , àces mettez vous n'aurez-vous inutiles, surabondantes communes, par tous les moyens suffire longue pour assez respecterles chefs-d'œuvre pas tences sen- plusimposantes aux gravité pas à regretterle temps que aux de tant , à cette interminable de choses risse. de Cla- roman , qui ôtent ce , vents l'on gens etdu qui manque capricepopulaire.»* agit;et sur ce la popularité mille vous à trouverez qui ont lu, d'un de Clarisse Harlowe et , senlftitinti.*, fr^gitift JO en- 170 — core les joursd'été dans " dit " et poëte *. Autant un voulez Sainte Gustave après moins au s'être profanes d'une façon emporté les ?ur pour le chef-d'œuvre « ment d'employerà « lûmes « et « Une « temps attention même les Je crois entendre « thème, « reprend, le de force,jusqu'àce « sier. « en « déclarer que « pour Dussé-je savourer litli''r(tirei, tome Malgré prit es- vous autre être me je donnerais plus k T. page nous je lui sincère diflicile- sublime, des scène sentir de ses aide en pardonne vo- insignifiant, passe souvent qu'ilsen reçoivent. paraît impardonnable! qui, pour fait pas compté d-irrévérence dire les note? toutes mélodie, brode grâce tous et d'un seul les tours le éclats, le de tour de son go- d'impiété,dussé-je, oxconuiuuiié, je n'hésite gran"lcœur l'aise le* 76, vient admiration mon que, criti- porté a brise, le réunit, le dispose eu le accusé Diderot, qui chaque phrase d'une l'oreille ait que me cantatrice :v d'habile seulement plusieursinterlocuteurs, de talent et ne r.nmasse « « page Fielding,nous événement, une décompose, relisant et si d'un maladroit impressions diverses clavier,s'arrête le le préparation d'une pareilleostentation son et notre saisissions l'en- en très-bonne de œuvres la montrer de nous contre la bouche par « manque monument ce de Richardson, entiers,où le nous nous , une réplique: sans « pour mancier ro- Beuve. mains n un plis jours,si rem- nos de famille que Planche, clans repasse à la fois pagne! cam- reprochesqui n'ont de Le admirions nous âge, il faut M. placeque arrêter notre pour que M. leur quelquesévénements sur est seul à la on de grandes révolutions. absolument ' quand , grand critiquequi est un jamais été plus à de — les deux pas tiers de Claris» partî"'s que je préfère, ?• /'c"»"/rii7" 171 — Si semble. l'oubli voulez vous venez aide en — le livre sauver qui passe lecteur et n'abusez au sa de pas , à délire Clarisse aujourd'hui patience.Proposez-leur Harloive, soudain ils prennent feu était à leur maison lecteurs ; par le hasard littérairede plus,ils ne sont été contents la toute contents chaquematin, coûte événements prennent à la forme, et au qui ne revient journal.Ils des événements? de (juandl'auteur arrive enfin de le voir délustrer par des du magnifiquespeintures la vie est courte, tourne point une nous vous au est rue Or, ce tunl admiré. babil et est pathétique, sombres Abrégez et la , grâcesde cations expli- ces intelligent peu , de paroles intelligeiiti pauca. ne appuyés le lit plusguère, ce Cependant nous que les cen.seurs celle ne longue lorsqu'elle sont-là des raisonnements fiiits.Personne ce ces humain? faisons , du minuties, cœur superfluesà qui : forte que comble , suffisent la dose styleinterminable, et quel malheur activité de cette parenthèses quoi bon, désormais, A s'en de Clarisse. roman plus souvent et ils qu'ilsaient logis?Pourquoi jamais au parolesest-elle si des questions; peu ce Pourquoi,disent-ils, styleentrelacé et veulent coûte, que leur fond du ils ne des journée,pour feuilleton de du si le comme impatientset gâtés pluslanguirautour savent il leur faut des la fuite n'avons les plustimides , sur les chef-d'œuvre encore entendu que serait-ce donc, 172 -^ si nous demandions moins patientde lui faut fois d'une les tous est en Voltaire? Plus à insu son l'œuvre contre aide son , la littérature anglaise, s'emporte passionnéde à outrance de Richardson les violences toutes ilétait irrésistible danslesquelles de Monsieur « " " jour le poëte Young un lui disait fois Milton la mort , êtes si vous nous péché. mieux dire. de qu'ilétait impossible cependant Voltaire Harlowe, cherchez et en si spirituel, parlant d'où tant à la croyons Il nous » vous-même si belle œuvre, une pour vous et le , Ecoutez , , licencieux et si malin, que il ; l'ironie, . " cet , admirateur il quand surtout préoccupé , appelleà hommes, gloirevoisine,à une il tant et au opinionau plusspirituel son supporter — semble Clarisse de peut lui de violence nir, ve- de et mépris? Deffant du Madame " était si enthousiasmée " Clarisse^, que jel'ai lue, pour » travaux pendant , « " mait ' C'est dans sa parlaità 1751 h 1753 , anglaises,ou * Madame Bjron « que est de fièvre 28 de ce Voltaire par l'abbé 1759 roman de Prévost, que aussi vif madame du fant Def- traduit Richardson de , et publié sous le titre de Lettres de Clarisse Harloice. de Staël était de l'avis de Voltaire. Clarisse était la octobre mes entiers^ dans lire quatorzevolumes lettre du Histoire homme un de lecture m'allu- ; cette Il est cruel, pour le sang. je le suis,de que ma délasser me de l'avis — perfectionmême du de madame «Madame ;à de chacun Deffant, lord Staël son a découvert goût ; pour ma — « « on lesquels Clarisse aime " Je disais me et parents Je « eux. " connaît rien du quand tous amis mes , " toujoursquelque chose, " pour " touché. " humain, lument volumes '•christianisme,n'approchepas '«situation " « " " " le reste voue que je ne voudrais 11 n'y a relire Je " me ce , excepté le j'aanglaise, et plaisir, à relire ce ce que roman . qu'on peut " cet autre suis * passage occupé d'un de roman problème , vent lire l'histoire de miss quelques pages. : Clarisse « ' sa dégoût. part, j'abandonne à leur jugement que fait aucun semble, que " i" abso- veut Clarisse, de mais pas être condamné de bon sans pareilau m'a ne fort principe de belle cette trouve se et cela m'a un de sentiments; ses lieu où mauvais Et dans " de et Clarisse dans Corneille,qui par qui volumes, en volume, la Fillon chez entrer à qui promet et j'airencontré de Pierre Théodore Le mes adroit qu'un homme de lieu,au dixième mauvais un « Enfin , " de Lovelace. M. je ne pourraism'intéresser la curiosité du genre le vendre. mademoiselle que gens-làseraient ces vois dans l'auteur ne qui servent tout, et nommé débauché, un : — faire entrevoir simplement à tout " " trouve ne 173 » Mélanges historiques. et à leurs dont Harlowc {Mémoires que , de hrd de géométrie, les anglomanes ceux disputes qui peu- je n'ai jamais Byron. ) pu lire 174 — " '. " vantent me perdsmon le seul comme homme d'un — je suis sage; fou pour assez et le filde temps cligned'être roman études. mes lu le lire ; je "• Et autre part : " Je n'aime tables « réussi " , Paméla de romans " teur, à travers " teur " le commencement mal assez leurs avisé pour persécuteurs rait jetéle livre. C'est ainsi que parleVoltaire si d'un Anglais qu'ilest heure, iln'en veut d'entendre dont dire que s'honore tout : De ces ila été si loin et dont inquietà cette un à , nies gé- rares cela le chagrine , anglais,les habits, les Vous — jeune seigneurde portièrede oui, sire des jardins,les livres. les la un humain est disait le roi à cheval qui façon sa qui l'obsède. il est fort nous, le genre qui galopaità son grand drame frénétiqueenthousiasme. succès , sur ce Shakspeare est qu'en France crotfez au- plusentendre parler ; cela lui déplaît chiens, les chevaux, cour de allé chercher parmi l'introducteur me le lecteur , dire Voltaire, laissez-le châtier à et cynique,ce ingénieuse de voir aimaient •- possédaitDiderot Laissez dès annoncer, était perdu tout , " si l'au- que Clarisse et Paméla , " excité la curiosité du lec- fatras d'inutilités : mais un avait été longset insuppor- de Clarisse. Ils ont et qu'ilsont parce les assurément pas sa sa voûté voiture , Vanglaise! Rappelez-vous raTit:loniaiiic (]uis'était eniparco de toutes les àim - 176 ^ le coin de saisir qui croyait côté surprisle atroce Angleterre, en savoir rieux, à " niers et ! portefaixanglais calotin. brevet fut le dernier sourire gens, d'un aimable à notre des langue Louis et quoi ! la , forces humaines pour fronder l'accent glais an- tâche était au-dessus les chefs du bientôt et ce nêtes D'hon- réunis pour donnaient qui mais surtout de la folie XIV. s'étaient esprit, écrivains de passage ces régiment de ce les ridicules tous flageller tel est le texte » règne de du fu- peuple un maribouchers, tripiers, les sait que On exilait Crébillon amuser y " : elle avait grandeurquand la calotte ; pour « — giment ré- , de la furent emportés trop en vouloir folie , faut donc Il ne pas violences contre Richardson et à Voltaire vous pouvez , comptent pas. En qui ne Quand la maîtresse Saint- Yves, « qui sont justeset qué mo- l'Ingénu,la belle de de d'Othello rappellefort se Clarisse Harlowe vaine " misérable " Elle est et infortunée mourir, l'auteur de Zaïre, qui s'est si va souvenu d'une ses placer effet,après s'être bien , mort de chef-d'œuvre, l'instant d'après il le copie. du bien de celles nombre moqueries au ces par le torrent. fermeté gloirede morte •' vingtans, son - l'honneur, sans ; : elle "• Elle ne se concevait ne la à propos paraitplus pas cette faire dire à quelques voisins ! Qui peut perdre avec amant, courage sa regrets et vie, sans : ù , et ce qu'on appelle déchirements.'' Elle 177 — sentait toute l'horreur de "• mots ces par « " lent " les autres et par état et le faisaitsentir son dans qui par- regardsmourants ces elle d'empire.Enfin tant avec — les moments pleuraitcomme où elle eut la force , pleurer! de « » lirez la mort Vous de possible est Clarisse et de quisoupirentet gémissentvéritablement qui sainte , les péchés rachète , Clarisse fait mieux ni notre cette entourée notre espérance et amour, terre, d'un ce n'est La garde angéliqiie. " " pas, le ciel dans " vements « agréablementbelle Puis , triomphe d'une car ses cette de yeux, * quand ! n'est était ' car , Milton. ce se rencontre meurt d'une comme , dans de Elle l'amour tous ses ses mou- était si ". si belle mort, le cri de fait est d'ici-bas, pas chacun dans passée tout nouvelle , épée , qu'ila frayeur elle est horrible résigne elle se ce ; elle s'humilie ; qu'en passant! Elle grâce dignitéet enfin elle , si le bonheur que respect mêlé la façonplus décente le maître, que est fait, que bien sur Dieu pardonne tion l'adop- pour que Mlle de Saint- Yves et elle prie! Elle sait que d'une du monde qui sorte voyageuses plusbelle et plus âme une s'il verrez les âmes parmi rencontrer, vous noble sang se l'arc de sous n'est pas dit porte une core en- longue fait entendre, car 178 — Lovelace le damné : J'irai elle, elle n'ira pas mais du à " un c'est la c'est soit le damné Ils m'ont attaché ... de courage, peu ! bandit et de pourtant ! acceptépar dans des un d'un vif esprit, un à de et officierdu roi par Laclos, devait faire obscène image des de IMerteuil. Par Liaisons femme et dans chiens s'écrie lo duc à quelle ! savez- à la mode romans ces Un railleurs le marché, Chanderlos habileté âme, de cette , la marquise dangereuses, des porter pour aboient incisif, , Liaisons son sacrifié cette horrible de Lovelace une qui auraient écrivain alerte et mot, dessus jeune gentilhomme horrible, l'auteur des dangereusesjettedans trop lourds Les oh! de , bon un mirable cet ad- les belles dames de Richardson la vieillesse de Louis XV? la monarchie pandeinonium Lovelace, ce toutes et la douleur qu'ildevient ce le savez-vous l'Angleterre, eût été la rougeur vous dans fumer plus qu'à en- terrier. malheureuse France n'avez vous gentilhomme lui sert de Chose " c'est la vengeance, C'est assez! : qui va ce - le vieux sous toi,misérable! ! Allons donc poteau, la fuite est impossible un encore qui -r—. Frappe,Macduff, et « premierqui criera « s'écrie-t-il; c'est l'ombre de Banco, commandeur, Morden. de l'épée elle! vers vers venir, c'est le remords, statue — un le vices homme cœur et des tout de cette laideurs seul. quand j(^boite prës d'eux, de Glocester. — Que - — les chiens aboient •• 179 — sur Glocester, mais de cette Merteuil. les jetez-leur lambeaux Rappelez-vous comme brutalités excuses sans se profit sans , entreprisuniquement et femelle mâle roués , , le déshonneur ici de n'est , la joiedu crime, pour enfants ! Il il seulement, libertinage moraliste que cela plus le Le combats romancier qui les détails et les ténèbres s'agitplus ne s'agitde crimes, ce reau! c'est le bour- regarde , des le charme chante d'une deux ces qui complotent dans des pelle rap- dangereuses, crimes ces ambrés on cauchemar, le livre desLiaisons un ces — longs pénible défaite été a , remplacépar les mieux un Pétrone faits pour livre de Chanderlos venir les récits qui invente aviné aide à en imitateur de Laclos le Dans l'orgie. scandaleux , du plus honnête dénature. n'est Le des chefs-d'œuvre Lovelace de tant plusqu'un vil libertin en viles duchesses. tout devient faible,qui meurt même sans sous-ordre divine Clarisse La s'humanise d'assez ces temps disparaissent âme toute bonne cette vie , grâce,et qui prnsée, du meurt; çà et là en servations ob- répandue ; surtout l'obscénité reste seule et , : obscénité contre-poids du geste, de la plus énergiqueet activité si ingénieuse et si charmante la leçon morale disparait sans génie, détails si vrais,ces , une de chez les pourquoi elle l'on sache si fines avec se petiteprésidentemélancolique et une que avilitet d'espritet , pure, s , parole,de l'action, delà récit , jusqu'àce qu'enlin 180 _ lettre abominable arrive cette tout, •" deux Si donc il faudra vous Liaisons l'on tue que descendre , L'aïeule de fou ce furieux des plus chaste image de Laure Pétrarque fameux plus souriante du Tasse. livres A * sans propos Dans ce des de présidente ' son Laclos aide h$ mérité dans pm^êen de gibets, marquis. ne , tristesse, appelleà JJarlovi' et dangereuses nous l'honneur la l'Élconore de carcans de l'affreux des Liaisons livre même, Ricliardsor, La Chritse nom que enivrement et pur rattache par des Pétrarque,se aux Dante, Ainsi, le chaste — ? Sade la compagne , de chaste plus poétiqueet xvi'' siècle du image la Béatrice de la si un la Laurc poétiquesamours, de Noves les toutes de marquis , radieuse livre des n'était rien moins , la , prie,la , du vous originepour quelleétait jevous poétique aïeule et fâché pour qui franchit ! Pure les hontes ! mais grand crime le bâton*. sous jusqu'à ce livre un dangeî'euses limites et toutes et des digne compagne, sa j'en suis , mais et l'on chercher, en France, la copie HarJoice Clarisse de Love- mots des chevaliers armes puantes voulez vous lasse de se féroce, c'est le tigre,qu3 les nobles bêtes deux en chasseurs, les héros de Laclos sont '-On — , lace, c'est la bête poursuitavec : Terminons ange! mon — est rendu un moment rhréiimne^ et au roman de le par- de profonde roman de 181 — échappé à Son merci! Clarisse Ha^lo^^e de Lovelace; Dieu Ions que a — d'imitation scandale ce était semblalile à âme astre, un et : brillait seule '. Vil. Lorsque appritla la France le pluséloquentde l'esprit ce de de l'éloquence inspirées , un temps-là, les Paris par toutes régnaità de Richardson mort homme qui grâces fougueuseset café de ou derot carrefour,Di- du père de Paméla, de lui-même, écrivit l'éloge Graiidisson et de Clarisse. Cet Eloge, sous du talent littéraireet de la valeur le rapport critiqueest tout de Diderot. phase L'em- à , des bonnes fait au-dessous tout; l'exclamation domine façoninsensée charmant son pages ; parce que prodiguéed'une vient l'Angleterre romancier, on perte est annoncée Icinielleet triste que la mort venir. Cette est dirait que d'une de perdre le chaos va façonplus so- de César, préditepar les confusions du ciel,par le tumulte des étoiles,et il fallait vérité en , , jeteren ' pour cj[ueDiderot^fût le maître holocauste aux ^\^,li••.l^\vorll^. {Sonnet mr I. pieds d'un Millon. de anglais, roman ) 11 182 — de la France les moralistes sur la turbulence il avait le bruit à des croyances. Entrez, je phure d'un je rnefaisà moi-même! exaltée, ces brillaient dans effarée du la chevelure effet,et le café en suspendu à restait le ])ien comme homme-là de se il avait , Ne larmes le il tonnait table de café cet tribune, il se drapaitdans dans quelquechose de magique d'un le manteau la incantation tête et de Diderot a •• fpscranas! A cœur. son sul con- à des feuilles 11 faut donc s'abandonne parlerDiderot, lorsqu'il : sa pythonisseantique. entendre chardson feu gie, front, l'éner- parletoi-même sa de mêlées volantes délires de il toutes-puissantes pour D'une le mal. comme livre pas ta gnation d'indi- Jupitertonnant, lèvres, faisait une chambre que Procope,épouvanté et charmé, ses pour conU^ violemment, regards,il avait ses thousiasmes en- cendie vigoureuse, l'in- main parole,les sa la passion paroxysmes battait cœur son la poitrine dune frappait était dans — Dans role pa- ils ressemblent font écouter, tant — sa il avait les ; . qui se robe , les colères il avait les larmes , se la voix , , une autorité l'excès. 11 s'enivrait de , tous eût Cette auditoire. son poussaità la Diderot ce que , autorité immense Nicole, la Rochefoucauld, Montaigne, Charron, Diderot — dit mille folies. — " de Ri- propos Si tu aux aimes ce , livre, il croit à •leniier des sinon ta vertu, hommes. •• Si il te je sais le regardecomme distribuer mon me- 184 — .. 11 — fait aimer nie respecterla , l'histoire la " l')n • plus vraie c'est toi de proposé •• " Dans •• de Et génie. — ne ; se " sans " au tout, fait pas et de gré aussi ! toute bon admiration que vous circonstance. Hèloise des ternie, recommander vous aussi dites vous jugez pas bien paraîtreau en : après de beaucoup si vite, mal-, homme n'est pas le croire, ce grand malice en cette petite une C'était l'heure effet oii la Xouvelle milieu des ments applaudisse- qui aient louangesles plusfrénétiques jamais accueilli un vallée de lauriers de le dernier vers notre pouvez cache soit vous, , venait de et avec d'un -boidionnne Ne d'esprit! son enthousiasme — qu'ilne la moisson souriez,et vous et pas le •• c'est l'enthousiasme cœur Richardson! un qui puisseme temps à venir de je m'étais Emilie, Charlotte, chère miss du travail lisez et la pendant que je converse rien tenter Vous peintre de endroits; mais Divin — et — et je m'avance disparaissent » 0 — ! mensonges jamais! mens tant! vous Clarisse les années " il pleinede les beaux tous a en Clarisse Howe, " noter Il y moyen? •• plaindreles 0 Richardson — vérités! qui ne , vertu est pleinde est roman nature - semblables mes , malheureux " — chef-d'œuvre. Montmorency, par les sentiers du garnisde Du milieu mousse, que saluent les chanteurs fond de la riante des bois par un touffus, beau temps prin- ailés, J. J. Rousseau, 185 — monde, exilé du — de la Nouvelle de Ilèloise. idéal, le livre brûlant de son leur beauté! ilracontait l'empirée, de visions. Beau Pendant Héloisr livre tout qu'ilétait à la terre rempli des cendu des- ques extati- ces sincères les envieux larmes des avec tion créa- sa deurs. ar- velle tout entière saluait la Nou- la France que êtres de Et maintenant - vers l'uni- aussi célestes par leur vertu créatures parfaites que par C'était le livre amours, ses poétiquequ'ilavait remplides '• exil, les son extases, les délires, rêves, les poésies,les brûlantes les paysages de envoyait,anges , pris au , dépourvu, criaient tout simplement : au plagiat! disant t|ue \ Ilèloise c'était ( 'larisse Harlowe. l'envie, par respect pour du commencement du prie la justice où entre l'œuvre , ; de Jean-Jacqueset jeune blancheur d'hermine poétiquevision espaces qui ce fille qui bon bonhomme qui est ternie été le a une bonne très-habile à sonder vécu, qui ; c'est la Julie , dans que a à tous livre est les un carrefours poème, de maison, les secrets par du jirofonde par , au un cœur écrit à ciel ouvert, la forêt les été écrit , le second a quand morte, premier livre feu, dans parallèle de Richard- l'œuvre pouvait vivre ne imaginaires; d'un a je vous , la vérité de trouve souffert, qui s'est résignéeet coin où est , son.!* Clarisse,c'est la sa mais dire elle date vieillesse,car sa monde se Laissons ; rêvé un 186 — homme d'une amoureux jouet attendant en Pauvre diable de fou que ses pudeur. Esclave de hébétée demi génie,ou infortuné à il est fidèles analogies elles existent ; les servante à tions composi- bien nables pardondes trouver pas les mêmes, sont dans autrement et enthousiasme l'éloquent impossiblede passionsne honte deux ces mée. l'ar- dire,pauvre d'une infâme Dans , de mélange de ; excepté quelques ressemblances dans la forme fait son en mieux pour qui ne comprenait rien de Saint-Preux. , qui revienne amant son dominent sens dame grande que , — l'un et l'autre livre , elles parlentun même but elles langage autre vont ne pas , Richardson ; , chaste est toujours etl'autve s'yabandonne toujours, la premièrefois il exprima hautement L'acre à En but et bon ses délire se vives et effet,Clarisse son sauve et Rousseau fitlire \'HèIoise. profondesrépugnances. puisil se ; livre, était les âmes, quel nouveau ont touché nous parallèle ce sage que emporte poëte qui à une perd, faisons-nous à et , vieillard,à l'abri du l'heure, par les l'un et l'autre le énergique,passionnéet tout que y?//eperdue! une la tempête, à cet , demandait Y Hèloise qu'ilss'étaient proposé. Mais comparer frénésie. Quand écrivain avait le droit de convenir fille qui lisait Richardson avec Richardson lui fithorreur baiser quel pointun toute Jean- , Jacques est emporté toujours ; l'un réprime son pour au vent quoi et de malheureux froide matinée 187 — chassé d'hiver, sera caillette l'hirondelle l'heure d'œuvre Jean-Jacques mais piédestal, peut donc dissimulait volonté supposer de roman la Nouvelle bonhomme plus trompé " •• « " " : pliments à de nages ; a admiration de Richardson. de peu mauvaise qui reste au n'était pas lui-même ne , , s'y un est "Diderot, dit-il *, a fait de grands comRichardson et Richardson cela de cette Jean-Jacques; Diderot commun prodigieusevariété la multitude sur de ses person- effet,le mérite de les en a, la sur très-bien caractérisés il ne les merveilleux avec roman HéJoise que tableaux ses le l'emphase un l'auteur de pas penchante sur trop belle pour dans que pour sous le pour était chancelante Diderot passionnéede se l'imitation,au à était l'occasion chef- dernier de \ Hèhiae. passages On du criaient Richardson la statue raffermir printemps,à l'aigle les envieux où plagiat! la gloirede pas des amie donc les cieux. même de cette Allez d'Épinai? , (|uiplane dans son d'emprunt,par maison sa philosophe,madame comparer A de — Mais les avec avoir quant à leur nombre , romanplusinsipides •• ciers, qui suppléentà la stérilité de leurs idées, à •' force de personnages •• réveiller l'attention •• des événements ' Dans et en inouïs les Coufes.iions. d'aventures. Il est aisé de présentantincessamment et de nouveaux et visagesqui 188 — les passent comme « soutenir de " mais " mêmes •• est figuresde objets,et •' l'ouvrage,les Ici revient, vous le que de de coloris , demande pourquoi ainsi per]3étuel reproche, de netteté manque doute ; sans on lui ne au les sur moderne, roman mais, fait, au diffus, si incorrect? pourquoi appuyer si de art de chaque pointillés l'écrivain toujours et cet sur pas. , être grand supérieursen agirtrépignant cette piaffeardente cet pas (le paroles, si chère Le ce la beauté '? Clarisse Harlowe précision , le mien. le voyez, de roman sujetajouteà soutiendraient ne article, le parallèle avec " choses toutes de Richardson. d'autres choses, les sur , égales,la simplicitédu romans ; merveilleuses,cela difficileet si plus magique attention aventures sans certainement tant hi lanterne toujours cette ?' » — c'est qui plaire longtemps veut , fondre de accident? dans le récit , les de justes nuances fortement, en sa disant ne les sentiments attentifs, dans les récits sans rôdons point,nous manière d'un homme marche avec des Richardson gâté par est un 1(^ succès (|uil'a ontour.' parole, c'est d'imprimer rien de trop, dans qu'ilexprime. Au fin de Richardson, et tournons, qui ne veut sur pantoufles maître et tdiiti' sa p;ir les esprits contraire, nous n'allons à la par-ci,]iar-là, arriver pas des vie. Il ignore le qui épines. Certes habile, mais l'attention et il est un peu toiniilaisantc très-grandart. 189 — l'artheureux ce durable, par excellence, de qu'ilfaut dire; pas de et , sa iljase et la les gens comme soient les que à conclure. De le mot, chaque rien sur il a sou^?ent de masse : l'action vigoureux Je sais bien mer pour pages, redouter à tranchons le faire naïf est du nuance l'applaudir,quand de traîne ces à sements ravis- composent se muse, les l)onne complaît se à parolesinutiles,sans noyer plus pour formidable force volontaire, met se arrivez vous cette nous de ce cri terrible un rempliede mille danger irrésistible, se une enfin dont , poussé d'une styleque languitet que d'explicationsraison situation habitué pas fatigueà pleineécritoire, elle en éplucheret àpointiller jamais et l'on s'élève bien, mais veux et écrit à cœurs qui est toute quelque scène magnifique, femme, des rayonnante d'étoiles ! Dans nuit une longtemps,je le chefs-d'œuvre. {(jreal parquet. Il paroles,souvent sains œuvre nous cette naïveté fond de l'âme partidu son cette activité de par feuille de une bas. Ce livre est cette les Quel- . imprudences, fatigueet se , mais pnrle rabâcheries,l'auteur, grand songeur n'arrête vingt lieues des poussé et , sermon qu'iln'est page, là, bien bien des de finesses l'anatomie il ne parolessortent du sortent grandespartiesde parts]il pousse trop loin comprend les dire que ne il parletrop, et souvent plupartdu temps, , bouche, — au ou dans une l'admirer, metteur en frappéd'une niveau des plus 190 — grands artistes et des les plus complètes. inspirations votre y voilà ! interrogez Vous cette incertitude pas — l'attente d'un beau grand vives ces que rencontres de et entouré de de ses eaux En même effrayante qui laisse événement? fières et on salue grand parleurque ce arrive à cette mot tout calmes, reflettendre au la de interprète des hommes Diderot plus fort de reconnaissance, avec veut ce rien rien; et Dans ces vif,dans et dans montre flambeau retrancher, pas nête plus hon- du jour. son cependant il mot, un avoue que n'avaient Richardson un âme an fond /)or/é du si stylechaleureux ce dans apothéose, que livre n'était pas : — •? seul un belles lettres bien tout vingt-quatreheures " ter, pouvait écou- fait lire dans leurs six fois de avec Alors paysage. ne personne temps, les oisifs eux-mêmes roman ce pensée, la plusbelle se son parc, séculaires beau a qui prévoitl'objection, dans il ne portes du chênes ses vous sentiment. un sailles, brous- concision, à cette netteté délicieuse l'esprit qui souvent pour des de pelousesverdoyantes, respect, l'intelligence qui a deviné aussi plus tohubohu ce enfin les belles l'âme dans rien n'est sauvé est de jaillissantes, temps Alors échappéesdans vastes ses sentez-vous ne , fictions. On rencontre on cœur pour Mais, nécessairem(^nt ce dire, livre de la pas mortel, im- caverne, ment, senti- un déjà de pas au assez venir son de à bout dit-il (comme l'œuvre d'un 192 — rhétoriquesà commencer livre à d'imagination, d'amour comme juge l'amour : l'amour les vulgaires ruses nos dès , est, et de affaire une il n'a pas qu'ilse marchera ennemi un raison à tout prendre,les contemporains ont cette encore détails,il faut nécessairement il dit tours dé- droit à lui, si, réplique,que sans il qui le droit de s'occuper les plus grands détails pour abrégerces postérité. reste, les Au les plus éclairés critiques à reconnaître est devenue du bon que littéraire,dans sens traduit lui-même, beaux (|uel(|ues ductions ' C'est a mr-me goût ipiinous lui ce en (toumi Villemain. le roi dont le^-on admirable de surpriseet joie, abrégeant mille longueurs, de ce livre dont •• plaisaient f/uh-e\ passage a une tressailli de passages ne mes unani- sont la lecture de (JlarinHc llarlowe impossible.M. presque Sorbonne l'antique nous ; de toutes besoin affaires dans de leurs propres lie ijue hommes qui vient avons -• des montre Nous a tribunal au quoi il est question,il dédaigne les vains pour la récit un plus vite plus empressées trompe pas, no de traiter vont l'imagination et démarches les traiterait on d'un mariage qu'ilfaut conclure, un procès qu'ilfaut terminer, im C'est paradoxe de comparerlalecture immense un du celle d'Aristote. par donc à — an-angé i'iilte du entrejn-otion" aiijouril'liui. avec un art diflloilo et "• les M. ira- de la plein de grAco ingi-nt travail et (pie -193 après Harpe, livre, ce louange une hâte se d'ajouter: " porté des " parties plus je de beautés suis de " lecture " étendue. " fait un •• tions de la famille Harlowe " risse un •• rempli par •' sonnes qui répètentcent •' cun suivant sa manière •• énoDne •' raient la fécondité du j'aivu •• verbiage, cet que tous " soient tracées dans ?• m'inléresser • • •• de pas ! quar/s de et l'ouvrage et la résistance ivu)i des ^' daiit " efforts et personne, dernières .jamais, mes non son l'ac- de Cla- qu'ily sans de de voir et de intolérable ait trente per- chose, chaet cet penser bahii, , prouve- génie!Quand je sais, quand sont ou barbares leurs sottises dexir trois ou les heures redit mille fois les mêmes vrai que et quoi ! les persécu- du ou lettres f^onr j'aievécu avec jour,et qu'on m'ait choses? Cela est si peu j'osele dire, n'est plus l'mu parties de Clarisse, jamais je stu- leur cruauté ou cents à Clarisse, faut-il que la famille, à toutes •• que dernières si difficilela fois la même lesHarlowe besoin pides,ai-je " trois les lettres est trans- révolution ! Cet immense une espace • de vices essentiels occupent trois gros volumes, fait,un événement, suis ses rendent Quoi ! l'on arrive à la moitié encore je dans hs dana roman, ce tion n'a pas •• Clarisse sérieuse et Plus " jyrolixilê qui la constanle de calme des affligé , ?• — n'ai pu, résolutions, iii'cla dixième et que cepen- malgré mes partiedes 194 — premiersvolumes. « le « les mêmes cours. •• quelqueendroit A retrouvais livre,je me " — même au point; je voyais les j'entendais acteurs, j'ouvrisse que mêmes dis- romancier glais an- •• le défenseur Lui-même du naturel , dans chardson, Walter là à la chapitreécrit un , volontiers, que c'est Scott convient formidable ajoutecorrespondantinfatigable un , , t-il ; et s'il voulait comme tous que souvent " •• " Scott, dort •' - Le " votre de pendre ; de et » du avez Parce pendant la " n'aurai " mi •• dans toute ;(' rien que, lecture, perdu la société parloir de l'histoire du jusqu'àl'envie aller " Il y dans tout de l'histoire et que où je Cèdre! et •• vraie de Richardson je m'endors réveil que je je retrou\ e- l'ai laissée, •• seule Jones! romans mon plus a une J^om disait-elle, si sûre à son John- même ce faisait lire les je suis ter Wal- Richardson le bon humain dans véri, que innocente plaisanterie lady Montague qui se " plushardi Fielding: de qui plus correspondance une pourtant c'est que cette encore des êtres le lisez pour vous cœur lettre de Richardson : '? Si '? que à propos connaissance Vous Johnson, impatiencepevf roman, de eux naïvement avoue qui s'écriait " entre eu docteur : quelquefois vous " auraient obligée. écrivent beaucoup gens-là ces il reconnaît Diderot, répondre à beaucoup plus,que et tablement •• Ri- louange de et causant 195 — Telles fin de sont en tentative cette hardie; mais est bien le bienveillant vous à Dieu domestique; ô de Pamiéla et de de Clémentine Hai lowe sourire, ô aimable immortel père veuille pitié,votre génie, le géniefamilier le vous Clarisse plaiseque je ne votre indignatiop, votre nouvelle d'une gloireet gêner votre rien ternir votre colère, qu'en autorités; je les cite, parce mes compte — foyer du Clarisse ! , IV. " •• Ce que c'est que la d'un procès capital que vendu, " ! Je gloire à bohémienne une « morceau de lard roulé •• le de Richardson. roman plus vain " '• •• •• •• de leur , Wich, dans épicier,avait feuille de une Qu'eût l'histoire de meurtre, accusée plus heureux et le (c'est-à-dire tant pages Ch. lisais dans un Clarisse, le dit Richardson, des auteurs vivants , qu'ilvécut),s'il eiitpu place d'honneur sur suivre ses la toilette d'un et princefrançais, jusqu'aucomptoir de l'épicier, au lard C'est traiter de cette bohémienne rance lord encore avec un tachée de sang ! Byron qui parle;car dédain tout il a princier,Richardson •? beau et 196 — et le œuvres ses roman — général* en de est préoccupé (ju'il instant voit à on chaque , comédie cette lement éternel- vivante, à laquelle lui-même, lui lord BjTon, il n'a rien effet,où sinon est le succès dans l'aide de charme les romans des de charme à Lara charme Ah longtemps, d'œuvre, Byron a réussi, de sonans ils le les leurs héros, ' " " « .l'ai lu à pris les ouvres Mackensie, — grands la vif regret de Sterne, eu divine lîaliclais et de ses beaux la pour mans ro- au vers. protéger . pèse sur chef- ce l'attrait,du vante vi- éternellement jettentsur le front de qui présage l'avenir plus de quatre Cervantes, cier, roman- surtout ses grâce écrivains auréole mon devront l'éclat, de , que si d';\iouter que de peu habile un l'oubli qui contre quelque morlale non rité popula- Lord avait Harlowe la défendre pour de la à don à l'éclat de et tout-puissant ! si Clarisse raître dispa- Harohl, lui-même bon dit,il sera vivent à la vers à Chïlde Haïdée. était (ju'il et ceci Alhio- verrez et tente con- , à la belle sultane parce qu'ilse vous le Byron de très-beaux , surtout appelés à de poëmes aussitôt grande partie du qui s'attachent Juan il a : Alcyon l'Angleterre façondes grands poètes, une poésie. En très-dédaigneux, lui-même que qu'ilfasse uniquement et de peu récit,le conte, les aventures, d'être le cygne nis, un de cet homme poésie? Otez sa du même ajouté,pas mille romans Fielding, Smolett. lloussenu. « , y et oom- Uiciiar"l"oi'". 197 — brille qui été les sur mortelles, il n'eût jamais œuvres chef-d'œuvre, de de notre à propos question, lard d'épicier de histoire — hémienne! sanglantebo- et de rance , eût L'œuvre des révolutions du temps grande passion est de jeunesseimmortelle, souffle encore ahn C'est l'art la parure surtout gne di- qui a manqué rigoureuse,le style, extérieure, la netteté qui ne puissepas périr.Que enfin la seule chose à c'est la couleur, la forme, de Richardson, roman un l'enveloppesoit que qui l'anime. chaque immortelle âme une de lui faut-il donner manière, mais au outrages aux , sa du l'histoire changements insensibles aux , jour. Une triomphante,aux survécu, et de mœurs cette dit le berger de Virgile : Xiimeros '" ?i verlm memini. ! tenerem ?? ... » l'air,j'aioublié les paroles! Ce berger-là Je sais ?- faisait l'histoire de tous les livres dont passagère,pendant le fond Chansons que éternelles reste la forme impérissable. chantées éternellement est dans le , cœur de vont; mais l'homme; oublie on une rime puis un couplet;bientôt complainte,la transforme d'un tout chose jadis! on no la sait un refrain, vient dedi'gradc,l'élégie se chant se primitif de fabuleux ! Au petitsiècle, à peinesait-on de puis d'abord, face entière du quelque en temps les paroless'en le avec ce que bout disait la chanson bloc, plus(jn'cn d'une fa- 198 — confusion pleinede çon du qui nuage l'urne des — de dés; rdre ! et l'étoile brillante sur passe le bruit des l'écho voix de la fleur de l'orateur à voile victoire, de la femme laissant après elle l'ombre passe, ; c'est l'histoire du fleuve l'histoire de l'idée entraînée siècles des sur vacillante le torrent l'abîme transformées de et la face du monde , à vain errantes dans tenerera ! Contre Assis vres œu- les tragédies discours humain l'esprit formes qui che cher- Numéros oubli nécessaire — confuses memijii. et trouve re- images , l'infini cet âges. souvenir, il hési-te,il balbutie, il se grand'peinemille à son des paroles, de toutes grands ces , en de grandeschoses qui ont péri,des oubliées, des poésieserrantes, changé des qui l'Océan, dans emporté dans perdus dans les ruines des ont nier der- qui jetteson soir, de l'instrument brisé, dernière sa du sant, l'affaiblis- en qui multiplie, du vents aux l'odeur encore , parfum de , vendanges qui conserve vin de Falerne, de toire c'est l'his- — si verba — providentiel il . n'existe qu'un remède, le tous goût ; armure vos forgéedans impuissantset le style,la forme, efforts pour les vous passer forgesdivines, stériles. Lui-même, la couleur, autant le divin de d'eflbrts Achille, Achille l'invincible et l'invulnérable, ilchargeson de cet éclatant Richardson mélange d'or, de bronze n'ignoraitpas sans doute et cette cette de bras génie. nécessité 200 — marche qu'elle de désignépar de don qui est scrupuleuxde ni de ce courage qu'ila il ne manquait d'espritqui produitles idées hardies, espècede autre belles irrésistible des des objets un très-haut partiesde la rencontre que près de trouver degré,le charme livre ce donnent n'approuve pas on est bien on Ajoutezà ; courage quand jaisonnements raison. persuader,le respect pour les idées fausses, et même toujoursses des circonstances : le hasard et des , et les accidents tous imprévus , Il mène heureux. jamais pas là craindre les passions,hi'ide de les tenir de juge sévère, un tient, inflexible,dans en vain, choses, que toutes rien morale est l'admire, on que une ne ne se , est féroce vous sans qui cette vain se et drorhiricre ; fait dé- veraine, sou- terre, que très-pauvre la on , lui rappelez vous le l'art,le prestige, le fonds daigne pas et était la seule , aime génie passion fait et très-belle fille mais l'amour les livi'es il ne si la raison passeraitsur humain l'esprit que la que en sonnes per- trop près. Ce n'est la toie haiiuo l'épousepas; d'un main, en moraliste un lui démontrez vous le grande abondance, les bienséances toutes ni de cette talent ! Beaucoup son heureusement, le don des pleurs,ce grande avance une le caractère tout et par d'habileté, une tact et à étudier chacun temps lui-même en physionomie sa s'énoncer de perdre son sans , pas. 11 avait ses — inépuisablede répondre il , va songe, men- tous droit 201 — à but d'utilité et son remplaçant,par d'enseignement, le mensonge la vérité , vice par l'innocence vous vie par la sagesse ; comédie, Richardson prouve fièrement, que ; peu lui de lui l'âme est de tient à la modeste tions ambiil trop éclatantes , s'en maintenir trempe. Les il les trouve écrivains des vicieux, est lui, c'est de bonne en crime, et il un excès man ro- ser, lecteur,de l'intéres- son à but lecteur son fait tout importe d'amuser plaire,son passion,le qui peut gâter la plusbelle tache une la , cette banalité du de l'amour, ; et de la l'amour que — ambition des , moralistes il , voudrait ne ni conscience sa ni changer leur contre leur stylecontre son style , conscience il vise car , moins à l'admiration à leur respect. Parlez-lui " — ainsi, il de lui-même des hommes, Tel je a qu'àleur vois, tel je te récompense sa il est content de estime et te crois! il est - content , ! vous , Pourtant de ne gaieté de à toutes cœur les chances d'un d'une fiction bien conduite , avec art. Tout plus bonhomme d'une cruel serrement cœur des vrais artistes. le son , nombre il supportables, ; même vous il arrive , la terreur, à ce phe plus difficiletriom- Suivez-le, il s'entoure de précautions à infinies il appelle sans disposé le voyez pitié,à qui est renonce heureuses longroman vous que fois à la du moraliste pas que notre pensez dans ses tient dans aide des personnages longueursles un moins perpétuelqxii- 202 — — il sait tirer soudain tive? tant d'une peccadilleou grand un faire lire tout parole.Dans une souvent les feuilles pour c'est quelque chose de prendraittrès- vit et ce respireet s'agite, de Lovelace, l'esprit Clarisse, c'est la passion,divisible reluit sur ces à l'heure le Lovelace , Clarisse, dans comme lu le aurez vous vous qu'iln'a ne livre est oiseuses de , ! Mais — dans vives et soudaines nuage ! Richardson se direz ne ce chaos merveilleux dans c'est grand misère et le destin des livres ! Ce image fidèle et brillantr livre des ; mais de portrait qui que devait de ' Harlowe. , ce trigues d'in- c'est le désert ce un ; rable! du- éclairs dans Clarisse miss Richardson de plus écrivain inutiles personnages Quelles fleurs divines l'a tracé quand que clartés! Que de beaux passages cette que bres, ténè- long, diffus, pcle-mêlé Or, voici le portraitde tel que plus sions pas- qui , qualitésd'un les Ah! Harlowe longueurs inutiles,;vous pas rencontré Son chaos direz miss ses présencede en Milton. paradisde , mille perd en le sur avec prince des du côté portraitde vous soyez à le ciel étions face à face nous voici maintenant l'angeest car à l'inhni, qui serpent séducteur, debout épuisées; nous c'est l'âme fait l'éclair dans comme pages, Tout assombri. ce l'on dans éparsesdelasibylle, quelque et de ferme d'animé chose lettres que ces sentiment un , événement veilleux plus mer- voyez la Clarisse ajouter lanl . 203 — récit, Richardson d'intérêt à notre à la fin de — histoire son dans l'avait placéetout les dernières tombeau au qu'ilne " Clarisse lorsquemiss dernier tome, les honneurs tous avec enfin entrée est du pages , de la victoire et plus qu'à la pleurer. reste Comment miss ferai-jeécrit Howe à M. Be]- , • " ford, pour Injustice qui lui " Par '• santé due? est ! Hélas enfance son filleinfortunée à cette rendre Mais ! le matin comme elle " les vertus et l'avenir. de déjàavec regardait Sa " cette " la bonté excellente âme ne " •• à nonce lassait se d'une cère les • peindre •• •• • un d'une — vraie jamais ; des si elle de ornements sans passer, l'avoir voilà miss saluant lui eiit fait " sauf conduit " •• place en sur son a génie je re- en personne, sin, bienveillante , au pardonné ! Sa pardon: était vertu siècle, rien qu'à la voir ce jamais vue, Harlowe silence, on eût dit, qui passe car elle ! et en la chacun portaitson front. dis Croyez-moi si je vous denoe- est obligeancequi épreuve , •• qui ce jusqu'aufanatisme charité à toute sait personne. tout qu'elleétait ju.ste,accessible hélas ! Dieu de respect. sa le ou la on , , ••parce de , vous . mêlée sourit à le malheur fille jeune beauté qui la vertu , ? Toute visage, la taille, son •' rougis- et annonçait les grâces admiration une de peu commencer? enfant encore , " par où un car ce qu'elleétait fut le grand crime la prutin .sa -204 — .' •• .' d'un , ?• risse pareilmisérable. jamais ce même extérieures le nom, : bonne •' d'aborder une femme gesd'im mot, d'un rêtait la louange de " faussée égoïsteet " n'a pas " elle le " " ténèbres Il série » mêlée • •' •' et rien ne " " " écriture avait la main cidée que et dans cette cau- de raison , était de , goût, llcxible, so- choses; elle sa- parlaitsi languequ'elle plusà ferme son à tout espritque la fois , aussi active que cela l'esprit; si naturel voix les moindres ressemble éléganteet entraînée sentences, d'art Sa , " mais l'épouvantait, , , vait écrire à merveille cette bien ; elle l'eût dé- inspiréemêlée naïve passionnéedans iiore, Lovelace ce prêterl'oreille à d'animation, d'accent. " qu'elle enfant ! gaieté, pleinede de nature c'est qu'elleserait , » sar- devinait , l'eiit deviné, de cette âme encore piquante là mais de cette grand malheur ; son la pauvre semble me homma- et elle temps d'étudier à fond l'abîme , " Harlovve façon , songeait pas ne ces " : grâce, la ses regard, d'un rien; pressentait,elle masqué elle " le eu qualités le savoir-vivre,sa les vices et les crimes confusément " bonne Cla- ma ses et de lui adresser miss aux à elle- approché de 'la l'esprit, le courage, humeur, •' " Abandonnée n'eût vicieux tombée est pourtant elle rendait justiceà et , " enfant adorable famille si cette mains — la pensée car à course elle aussi dé, était net, vif, ferme, qu'elleécrivait cette de égal, plume , 205 — " sans •• ce " .sans iktiguc, art, ~ auti'e soin que sans que pensaitson Elle l'italiend'une parlait d'écrire cœur. mélodieuse voix elle , le français d'une i)arlait voix vive et franche, elle " aimait mais trop peut-être, •• s'observait " un de si peu près, cpie de femme bonne une » l'étude, dente et " d'une pauvre fallaitla rencontrer " domié •• rie. Elle s'était son " exprès pour " on •? trois royaumes, .' avenante; •• ces composé pour effet pour les siens •• doimaient " même " vaincues et captivéespar •• venaient de temps à ?' "? à la et ce cette charme laite- la plusjolielaitièredes deux ses père autre natures tant de que l'aimait s'aban- oncles frère lui- tout-puissant ; le instant un grâce irrésistible, à la laiterie et sans trop la trop de haine, ils partagaient belle maison des chère Clari.-rse! elle était si fitire,elle avait l'œil à I. habit tout un récréation innocente; mauvaises sœur, sans jalousie, elle-même l'adorait, son mère sa qu'ilpouvaitaimer, fête de avait aïeul n'avait des yeux ; son tant •• lui que l'orgueil joie, le plaisir, " de la bien voir, il elle était vive, alerte,animée, tant elle était la elle; " pour d'une heures l'eût priseen de tous faire la fortune le château dans si pru- , grand-pèreet qu'elleappelaitsa " •' , Surtout maison. elle redevenait si économe ménage qu'elleeiît pu si habile " soudain elle champs. gaie,si toutes Ma animée choses, avec 12 pauvre à Lien tant 206 — elle d'élégance naturelle, - ?• d'une '• tière l'art de dans Harlo^ve •• — était tirer tout grande fortune. Puis, le • jeune cela s'était fait tard à l'air nelle •? , , allait, elle venait, " l'hôte le que " • • ht maison ; •• qui est terie, une vertu. Si • •• eiit dit on " naturelle cœur, son •• a\ cette tant à qui ne voyait Clarisse il fallait de la fille de ait naturelle , , pudeur cette coquet- elle lisait un écrit beaux ces vers noble toutes prose, vives que ces sa tête de elle disait cela d'une et vise ni à bon , toute en Elle chantait à l'avenant, à la ni ; grâce, une une avait qu'elle emphase sans , personne Clarisi-e quand grandes pensées sortaient et de - à la fois qu'elleavait composé '• " elle l'aviez entendue vous livre ! " la ne , charmante " on figuresolen- olitesse était empressée , " la lût content plus humble sap étaient elle était attentive; bienveillante sérieuse Mais miss regardaitque ne on pas " empesée, à et châsse, Miss une comme pointuet glacé! belle que les convives tous parée à la démarche Arabelle, " , clin d'oeil, un en une habillée et monde, bien tournée quand et réunis, descendait " aussi qu'elleétait jolie!Plus " plus grand parc'eà ravir; parce • filledu la lai- coup, faisait placeà disparaissaitla ménagère belle une partipossible d'un tout , - vraiment voix simplicité. — façon d'une honnête ni à la passion l'effet, contente l'applaudissement, , de rendre l'idée 208 — — petitjeu, car l'argentgagné " jeu lui déplaisait, au dérobé l'argentperdu lui paraissait •• ou " avait toute d'infirmes • le Selon » ce sobriété D'une " souriante •• — donnait rel •• exemplaire pourtant la et se ?• core, l'étude : le avec chaque heure à •• à tous un devoirs ses " vertus '. avec " chose ?• che s'étaient tant de • l'enfance à du •• A cœur. la voir modestie Mais, inexprimable. détails? ces re7icf'! — un mot la L'innocence , /7î cinercs hic à nous les âme et quelque ce naïveté qui tou- virginaled'une hélas | à suffira majestéde ap/endornhii prête toutes son elle avait jeune, cette cette en- étude, une , séduction tous dormait bienfait, à un solides d'extrêmement Elle — puis laprièi'e, à , • ! régulière dans entre-produites vertus natu- sens comprenait que on , l'âme. à journée appartenait la de vertu de bon jour; tout déjà debout, de l'esprit ou plaisir •• un la santé une la santé — , si et occupationréglée,à une " si correcte elle était libre, et gaietéqui est levait presque .' " vie une ; gauche droite. main sa merveilleux sang-froid Un main , que de cette travail. et du sa l'Évangile vif plus florissante, l'esprit •• elle car . plusieursorphelins de Dieu , " pauvres, frères sf s de l'amour dans précepte de su ses famille de vieillards,d'aveugles, elle était la mère ; jamais n'a • à , une qu'elleélevait • elle disait plutôt,comme .' à ! D;)ns quoi bon : — la vertu quel fntio! •• iiltînie -209 _ est tombée ses défenseur? Far talents, par son destinée ;i sa royautéet leur comme faire et de ouvrage son Et le moins d'une des biens royales qui homme main, sa Horlowe? d'Orange usurpateurs hardis quel nom, temps de Guillaume pourtant fût se noble cette irrévocablement ducale nul protecteur puisse invoquer forgeronqui marie la célèbre de cette la à Nul à peine fugitive non , un pas n- est à attendre, secours espérer,pas les demoiselles risse Cla- elle paternelle, perdue ! , glorifié fille, digne , perdue gloire titre, à miss son couronne devaient force de ne t-elle franchi le seuil de la maison que même grands seigneurs ces de pairie cette sur à pardonnertant d'usurpations donner elle était , clartés immunités , de la jeunesse,par sa fortune sa triompheren , belles actions pour par peuple.Parmi et des l'Église de de beauté, la royauté regardaient qui se du la terre, si vivante, faute mourir jeterles pluy vives de de cette et l'imagination esprit,par anglaisequi venait la de devait-elle donc et vertu, d'un sainte complète et l'œuvre ciel, l'adoration du l'amour personne, devenue splendeur?Qu'est de tant — magistrat même abandonnées le sur , bruyère! C'est là histoire que, pour une un des faute grands mérites digne de tant d'excuse, il n'y ait plus de réparationpossible.Ah! cette tient horrible une Saint-Clair fois dans ses ne relâche pas griffesabominables. ce qu'elle Clarisse 210 — à Londres sait rien de dnns désert. son Le plaintequi une les aldermen viendra ne soixante les pas douze et ne (le grand juge) , attend la pauvre lord-maire le recorder misère cette fois que mille plus perdue est Lescaut Manon — douze , counselmen les , , vingt-quatresherifïs honoraires, , roi, whigs et torys sont occupés à d'autorité d'influence dans et faire leur part se le gouvernement, l'armée, dans l'administration, dans mune pairs, com- tous l'Eglise; britanniquessont regardsdes patriciens qu'importedonc la France; fonde, que miss bourgeois,appartienneou d'une pairie?Vous l'âme des États , le rempart de la liberté dédale sans de la que ces loi désordres dans il arrivera pour se lois à se ans que tristes hasards, retrouver le tumultueux dans croisent et qui se mêlent se enfant une les ambitions la laquelle s'être enfuie de rendre des villes, couronne ces refugepour nécessairement Clair, victime de policeest enfant de seize cette cité de toutes , la puisse jamais abolir d'aujourd'hui celle d'hier? Triste cette qui se , fera-t-elle pour comment société dire que horrible famille abandonne son tre con- la fillecadette d'un la loi est la que les à l'héritierprésomptif non beau avez tournés à cette Clarisse Harlowe, dans loi — ce est une et de compte, miss dont elle ne Clarisse Harlowe ; arrivé— l'antre ténébreux quelque texte tous science qui est de fense, dé- sans les alors que la Saint- pourra sera pas prise 211 — au dans une à la jetée et corps — à cage voleurs fillesde et là la pilié cependant n'est pas de miss que A c'est le crime du et de sons-le di- police ce piitinvoquer dans de propos magistrat absent voici et sujet.A notre l'instant même fille s'échappepour où tout accompli lorscjue l'honneur blanche Londres mais — hermine parmi les magistrats protégermiss vous magistrat ce , en Love- même — pureté virginalede dont y le devoir avait le pitié,de sympathie, prose ne récuseriez juge de les en à plus Clarisse Harlowe, magistratque certainement, circonstance, V Homère la sainte de perdu est d'Angleterre,il l'entourer de déférence, de un fort , sacré eût été de respects, cence l'inno- de notre attentat , pas sère. mi- fois de la maison la seconde Saint-Clair,quand le dernier est et sa exemple qui rentre un , Ce forfait exécrable et quelquemagistrathonnête Harlowe abandonnée cette Soyez — , homme non , horribles Clarisse ! miss d'ordre c'est l'absence de jeune sera , , lace deux , dans , honte, elle ces de Richardson c'est le défaut temps et la dernier ce que le crime nnourante , offrir de la cautionner. viennent Sally et Polly cautionnant sûrs seule — enfant! de subir les outrages subir joiequi lui nation cette , la douleur par forcée, la malheureuse dis-je?de de honte , éperdue,vaincue que — de de pareille ni les autres. uns paix s'appelait Fielding de h nature , humaine . Ce que c'est 212 — la distance (|ue et — le comme Aujourd'hui si nines. Richardson de tombe vous efface les temps , versez elle ira rouler Fieldingétait d'un vieux il était fier et espritde Temple temps, son comme vie d'un Derby, sang, des voitures des , des la vie des de n'était fait, sinon rée que que misère. dreirs, de de ne vivre son f^-à belle énergie,une aide Sophir du nuun"=; jeune filleéplo- appui protectionsympathie. , , élevée et aussi personne parlepas ne du fidèlement , de de IVeslerv au monde, son Tom en parle pas gente intellimieux pitiéune Joseph An- Jone."" fant l'en. , génie,je ne parle que encore Je (pie lui mieux nul et d»* pas organisépour celui-là, n'étail digne de prendre sainte vu s'arran- d'argent,non aimer pour bref esprit, son il s'était , était aussi âme , des incertitudes , Son parlé des des aventures reste, très-bien demandait qui lui de entré, latêtehaute.dan^ le courage, protéger avec la ment' comté avait on chasses manquer génie.Du pour même ce au , imprudences et bonheur, pour dans et il était geant toujourspour l'estimait Fielding; puis l)eau complètementruiné le bel , élégancesdu gaietéet superbe, le plus naquit Richardson, où chevaux et , intrépide;il avait et grand seigneur, di- gentilhomme on légiste; savant avocat un bon ];i sur la tombe sur , Fielding! Henri larme une raii- de l'écrivain , je gentilhomme. L'Angleterrepeut bien des siècles,Londres ne trouvera 213 — jamais actions un juge de en noblesse dignes et ding. Eh — paix égal en d'âme, bons en supposez miss que de été conduite a des archers, par ding. A tribunal au nouvelle cette des par du sentez la maison justice, Fiel- paix respirezplus vous vous-même en de de , librement, vous paix Fiel- gens de juge heureuse en Clarisse, lors- elle s'enfuit éperdue,brisée, mourante, f[u' infâme, gence, intelli- en instincts, juge au courageuses, bien! mérite, espérance une inattendue. Cette fois,enfin, Vinforlunêe (elle n'a ) va nom un aide trouver il galant homme, il est homme et a de été facilement il connaît , le grands maîtres du de cœur honte Westminster de la Donc, êtes vous , à la façondes plus sentiments magistratillustre un comme : dans l'abîme Clarisse! où toute-puissantecar est encore une , Fielding ne Saint-Clair; abandonnera vous non, |p contact force. Non, désormais, de ces vous créatures. pas ne de des filous et des miss rassurez-vous, confrères ses êtes vous la vertu , vaincue par , dépouilleopime bientôt délivrée serez il eût l'Angleterre et les mauvais vivre de . voleurs. sères mi- des , l'homme; enfin c'est aurait qui de employés les bons bien Richardson sans premier romancier les avt.ir pour Fieldingest éprouvé par génie; , Ce assistance. été plus d'autre vous gée plonmême , le juge de paix toute serez Plus de vive à la lée plus souil- Sally,plus 214 — plus Dorcas de , veulent morte Polly plus de furies de . vivante ou — comme proieà une , de leurs vices dehors! en digne valet entrez plus Entrez, " vous gentilhomme pour soir Peter (ceci Bathurst •? police,conduisirent •• un •• répondre que " qu'ilétait • homme dent • Rigby et chez le à cette voulu Nos deux le deux com])agnied'un aveugle trois Irlandais. chée de » morceau " cette " d'œil ! les " •• vin de La sergents ne d'une plai- d'une nappe mouton froid et l'os d'un en qui avait décrotté contenait jambon en un que clin un façon deux ta- tabou- juge,se voyant prisau traquenard,se mit à instrumenter dent! le fillepublique et de platébréché sergents prirentsans rets, et notre avec ren- se je juge attablé, table était ornée compagnie de lendemain, parce et d'un illustre hommes , et ils entrent excuse Wal- Henri égorger.Fieldingfait effet ils trouvent en » " juge un juge de paix Fielding l'on ait à revenir à souper. par , " prendre, com- vous défendre, vous raconté est qu'on avait pas gnant; » aiïligée, pauvre venger. L'autre pôle) •• ment fer- verroux poëte pour un , pour la taille , trouverez vous vous brèche-dent William, de Lovelace. de un les plus de grenierdont , qui sans vouloir perdre un coup de •? Pauvre ])nir'c'en Clarisse! est vous fait, vous vous n'a\ez flattiez d'un rien vain à attendre, es- ni du 216 — outre soit devenue, mesure le jouetdes peine dise la vie ! en parle et que , à (jue chacun •• jours nos le monde tout que — avoue " de , vents " — : avoir en " — lu jeune filleà demi referatur! voilà •" injuste,cruel. paraîtinsupportable, nous fin de en compte, Clarisse des êtres réels Lovelace, , Et quarts d'heure, deux en tout avant cent de tant avec grâce , livre, oublié et vivre; plus rien n'en reste épars. ossements " " ei vhefisl n faul tuer Ossa vivrez ! vous ceur arida, Jabo Von que vole est de dans le fumier d'audace qu'ilait ne d'Ennius Aontpas recueilli en à son un un ! Tant humble grand verbe, pro- génie(juiaient , Virgilepour chemin les spiritum suivis de meurtres pareils être et de donnerai vous . conquêtes.11 faut cessé • mais il n'y a que les honnnes le droit de rêver de robis beau ce le souvenir, que arides, je Ossements souffle et mon ?' gloire,a sa des chaque matin il est arrivé que dédaignédans conter courante de conteurs nos devenus aujourd'hui, veut on intérêt, la monnaie autre mille histoires cjue content connue qui ce peut se , aux comme, sont histoire leur comme d'une il faut jeter le livre — shiltos c'est toute simple récit un séduite inier — — , , gémonies quelqueslignes quatorze volumes! quatorze volumes cun cha- trouver d'ambition et et critique, reilles pa- l'or tant pourvu quelquesgouttes de l'eau répandue,le critique e.stcontent. 11 ne lui appar- 217 — — tenait pas de refaire les chefs-d'œuvre les morts mais ; quand il se cependant il doit dévoue à soutenu il essuie la ronces, voûtes restées debout de ces absente même dalles ces leurs de à la fois et et par courage grâceau moindre ruines,il écarte les par miracle,au qui soutiennent qui ont sonores poussièresmortelles écho des met som- toiture une laissé per échap- dans cet siècles ! semble en- , laisse l'œuvre humaine après retrouve l'antiquaire — ce qui primitif; monument sa ces comme mélancolique que — brisé il le est le répare ce , qui est couché, ille relève,il réveille ce qui dort; à lumière éclatante du soleil à la , des il devine étoiles du tableau gloire,mais d'une caprice, par aux effacé par le temps son par les habitudes, par la mode livres,comme plusbeaux ; travail archéologue profitplus tard compositionanéantie les , utile; recherche d'un oisif dont l'historien fait sauvés les lumières , douces vapeurs la pâleclarté qui tombe les ombres , sans , les portiques écroulés; sous hautes colonnes sur , permis verdâtre, il fait la guerre mousse dans plantesparasites aux elle son par s'établitdans débris,le critique ces malheur un passiond'antiquaire qui rend cette lui être , Alors injustice. une est ressusciter livre abandonné, quelquebeau cet abandon proclamerque et de détails , l'âge,par le qui s'attache aux l'araignée ches plus ri- lambris. Oui mais , I. "si par bonheur, excité par cette 13 voix 218 — iunie, l'écho endormi — réveille à certaines se d'humain irrésistibles; si (Quelquechose abandon de et cercueil, et lève de se si elle reconnaît dans ruines ces mieux cela seule une , évanouies, une forme mieux — vous errante, larme une si grâceparmi en familière, sa grâce un tours ses lui-même, sur charmés d'une détours nous ; si , patients ces et Clarisse ô la , prêts à œuvre n'est et voici ce résumé, nous qu'un l'ombre; plein étions forcés de revenus triomphe , elfacer devant ce vices et de vertus, mains, justement parce ô le , infinies,dans douleurs paradoxes,nous joie! attentifs pleinede zèle,si le présent avisés, seraient mieux teuse con- , pêle-mêlede passionset d'idées, de nos vous vieillesse sa autrefois! si livre, récolté dans déchirer de sur , à lui assidue inexpérience et de bonhomie sa retours ses tous, nous comme de sagesse si et que à la comme le maître. le les lecteurs, première nous Car rions se- notre retlet de la sienne; il est le corps, il est ; doit pas , voyait revenir nous sourire diffuse,sa paternelle serie cau- , , sur ses peu man ro- voix, une son, un grand géniequi ne ce , mourir, rentrait vieux du leçon,un une , cela que tirer pouvez vée sau- les splendeurs interroger à force d'en de Richardson haut; si là pierreest épitaphe! si une , au entr' ouverte; tombe sa passion de sa éclairées, que , de cet sort silence; si Juliette, couchée ce ranime se paroles l'âme de cette étude, entre- 219 — prise est mais le écrire d'en fidèle mais Mais soit qu'il arrive, quoi adoptée ou , " ô fêtée, aimée, •• entourée toi vie Clarisse rendue insensible, d'honneurs éternels à tu * seras ! •• Jules O ' tbou, seusele"s Jakin. form, ... Tbou temporains, con- l'avenir. nouvelle soit droit les pour entière de siècle chaque intéressent cette image le de abréger que l'œuvre que primitive, favHur faut qu'il l'histoire avons-nous détails les tous la ; écrit a peut-être résumé dont procès un Il génie. son humaine; vie la honorer pour — slialt Sbakspeare. be worship'd, Les — deux kiss'd, Gentilshommes lov'd, and de ador'd. Vérone. sa qu'à Kien lire ffarloire, l'auteur de la il est vous Iluinaui "i « « Tu maison Kt Dicere cet suffira... autre vers de un roman morale. sinon uosse volenti paucos risse Cla- que Un passage d'inspiration, les dies, consume illiuc postquam connaître veux te : miserum, te pas sor\i, tibi mores domus uiia n^est do du : generis Sufficit édition première traité un a la ce que Juvénal d'épigraphe moins évident c'est de de complet annonce, satire xi" le titre de moeurs veiieris. l'espèce et aiulc ! humaine, une seule etc. Juvénal île à propos tle ces trahisons mestiques do- , : « Nous du roman Scire volunl donnons, de domus sécréta une comme Uichardson : atquc page indc curieuse, tiuieri. " le tilre i)iiniilif CLARISSA. OR, H THE S I 0 T OF Y R A YOUNG Y: LAD Comprelieudiiig moft The importantConcerns And Tlu; tbat of and In Relation Editor VOL. And Sold l.yA. MILLAU, .1 of PAMELA. T. : S. FOR RICHARDSOX ovoi-aguinstCATHERINE-STKEK in ;iiid .!a. UIVI.sr.TON, JOHN OSRORN, And by Miscoiulnct Children LONDON PRTNTED tlie to Marriage. the by attend may Parents Publifhed Lifk. parlicularlyfhfcwinf;, DiSTRESSKS Both o/Private fl. PALI.'S iii PATEK-NOS'I S. LEAKE, M.ncc.xLViir. at T in llie STIÎAND: OHLKCHYAUD F.R BATII. ROW : :
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