Clarisse Harlowe - Forgotten Books

IIARLOWE
CLARISSE
l'IHPRIMERIF:
de
CHArbLET
DE
9
VAIl("[i(AhU|
HI'K
DP.
CLARISSE
HARLOWE
M.
JANIN
JULES
PRÉCÉDÉE
SIR
LA
VIE
ET
LES
d'un
OUVRAGES
essai
L'AITEIR
DE
CLARISSE
DE
UAKLOWE
RICHARDSON
SAMUEL
«
ces
lorsqu'on
et
....
môme
les
pins
longs
quand
la
la fiction n'a pas
de
il
résumés
serait
*
ù
romans
vérité
fait tant
sérieuses
a
proportions
des
tant
de
le droit
peine à
de
se
de
plus
réduire
modestes
;
audience
trouver
faire
histoire^
des
utile
,
écouter
si longtemps.
»
{ M.
Villemain.
loi;on sur
TOME
f
de
our^
tittéralure
Richardson.)
PREMIER
PARIS
D'AMYOT,
I.IBP.AIRIK
G,
RLE
DE
1846
LA
KDITEUR
PA1.\
française
la
,
M.
CHAIX-D'EST-ANGE
L'ORDRL
ANCILN
CAIONMEU
DE
DES
AVOCAT
b
Monsieur
et
Permettez-moi
de
de
livre
et
renferme
qui
l'écrivit,
étions
enthousiasme
et
En
bien
des
est
M.
à
attirait
Villemain,
école
la
des
nous
l'innocent
de
de
vingt
nos
ami
votre
et
admirée
savante
,
beaux
Il
nouvelle.
génération
plus
et
travaux
,
toute
qui
quand
passions
son
celui
venue
remplis
tout
Ce
amitié.
pour
heureuses
temps-là,
ce
maître
mon
des
témoignage
gloire
m'en
écoliers
des
encore
ans.
L'idée
veilles.
des
de
cependant
représente
faible
ce
respectueuse
peu
,
bien
offrir
vous
reconnaissante
ma
patron,
cher
des
et
plus
,
esprits
rares
la
à
parlait,
des
façon
chefs-
,
oubliés
d'œuvre
mourante
;
il
faisait
les
nous
encore
aimer
gloire
une
nous
les
il s'en
allait
en
sant
fai-
,
comprendre,
pleine
sourit
auxquels
et
Sorbonne
jour
un
triomphant
comme
,
en
,
et
charmé
des
tes
éclatan-
mit
soudain
,
lueurs
du
siècle
Kxuf
il
français
se
,
à
contempler,
ce
Clarisse
livre
comme
émotion
on
il
divin,
l'a dit
bien
sagacité
Harlowe
enthousiasme
quel
»
la
lui,
en
cette
avec
livre
sentie
et
,
un
de
quel
peu
de
ce
est
Avec
grand
livre
plus l'humanité,
Cervantes
art
qui
Richardson.
de
parlait
nous
s'il voilait
du
merveilleuse
; avec
prodigieux
!
"•
quelle
l'illustre
viij
—
le
professeur
moderne
loyaleet
,
analyse claire
cette
espritqui
avoir le droit
de
voit
abréger! M.
tout
mieux
vu
Villemain
jamais
railleur,érudit d'un
dont
à la fois
éclairés
les
sur
soleil
traduits
Harlowe,
volumes
hasard
par des
inattentives,paresseuses,
mais
avait
double
disposéesau
de
et
au
fut
Ceci
dre
pou-
Clarisse
la
concurrence
livre traduit
traducteur.
fois de
lire deux
traductions
les deux
dans
smte
de
plumes habiles,
et que
premier labeur,
mon
de
du
gaspillage
langue que parlele
la
! Du
quais pleinsde
quatorze
ces
,
naient
reve-
passion,chacun
,
et de
ques
poéti-
et
plus honnêtes
et
par la même
à chercher
mit
se
nous
ne
si charmant
disciplesenthousiastes
ses
poussé
et
nous
,
si sûr ! Heureuses
tact
plus
,
pas,
ce
quent,
inspiré plus ingénieux plus élo-
éloquent jusqu'à la passion, et
même
,
,
,
leçons
rapide
,
très-haut, pour
de
tout
jour-là,s'était surpassé lui-même,
l'avions
la
des éloquentesdécouvertes
resplendissante
toute
d'un
,
dans
choses
de
abrégeait arrangeait disposait
,
toutes
les instituteurs
premier parmi
,
France
—
le
tout
de
roman
,
,
Richardson
et
comine
nous
étions
alors
dans
la
,
de
fougue
joyeuses
d'oiseaux
les
nous
et
qui s'en
grandes
cruellement
les
l'âgepoétique, quand
chantantes
vont
beautés
rachetées
répétions, avec
au
de
comme
soleil
troupe
trouvions
que
,
la Clarisse
par
une
nous
volent
s'en-
heures
des
l'ardeur
apportent à leurs convictions,
Harhice
étaient
longueurs infinies
que
ces
les
jeunes
paroles de
et
,
gens
notre
IX
maître, quand il arrachait
broussailles
les
d'œuvre
"
tien
avancée
et
même
:
qui
les
Pendant
"
n'a
abrège
"
prit,et lorsqu'onfait tant
même
travaux
quand
"
dience, la fiction n'a pas le droit de
si
longtemps !
De
tout
moins
au
qui finissent
là vivait
avec
honnête
côté
grâce
des
de
cette
cherchait
la
nature
exc^uiseet
il avait
cœur,
surtout
tout
artiste dont
les
plus
le
Alfred
déjà
il
succombé;
a
les doux
génieuses
in-
,
mourait
se
laquelleil
soleils
les
,
,
les méditations
les
fin
sans
,
déplaisaientpas
ne
frêle
et
,
parmi
adopté Clarisse
ce
dont
qu'ila conquise
Alfred
longues causeries
interminables
romans
qu'à nos
contemporaine
Tony.
aimait
temps-
ce
qu'ila laissées,et
part charmante
littérature
; il
tions,
tenta-
jeune homme
sérieux
un
dres
or-
,
belles toiles
langueur sous
les
des
eux
travaux
nos
laborieux
un
le frère de
faciles repos
par
à la
à des
gloiresles pluspopulaireset
de
Johannot,
à
,
déplorentla perte
surtout
au-
faire écouter
se
ils portent avec
vivra, grâce aux
nom
trouver
par être irrésistibles. En
,
les arts
à
ressemblent
plutôtmêlé
nous,
plaisirsun
peine
;
»
,
à
de
tant
pareilsenseignements
ou
l'es-
,
"
"
,
des histoires
de résumés
ces
a
perdre
plaisirsde
»
la vérité
à
proportionsplusmodernes
à des
longsromans
civilisa-
il serait utile de réduire
plus sérieuses
les
chef-
le
temps
les
et
dignée,
in-
presque
qu'une
de
pas
"
"
main
sa
encombraient
qui
Richardson
de
de
grand livre,
ces
vastes
cette
récits
,
Harlowe!
et
à
il en
11
savait,
récitait des
qu'iléclairait
passages
De
mélancolie.
à la
entière
,
artiste
un
des
calmes
admiration
cette
reproductionfidèle
Alfred
comme
Aussi
bien
ce
main
d'une
il n'y avait
qui
soulevé
a
de
tant
ceux-là
le drame
et
touchante
adoption
son
réels
et
! Vous
fut bientôt
petitcercle
d'amis
ses
hymnes
de cette histoire
la
jeune
que
quel art
avec
,
physionomies
plus
des
que
vers
qu'ilse
montrât
Belford
était
miss
un
estimé
aussi
fait battre
étaient
Lovelace
par
de
risse;
Cla-
les divers
partagées,
celui-là
se
tait
sen-
,
;
tard,
peu
plus
Cla-
à Clarisse ! le musicien
amours
Howe
à
jurionsque
ne
de
sonnages
per-
bien
à Clarisse ! Entre
nos
sur
passionla plus vive
sonnets
prenaitpartipour
entraîne
le
répandre
su
comprenez
; nous
poëte faisait des
chantait
a
et
raient
pour-
Richardson;
de
,
celui-ci
,
adorables
ces
passionnée du jeunepeintrepour
risse Harloioe
héros
de
il avait
comédie
l'admiration
le
chaste
sa
seulement
réservé
vivants
personnages,
notre
de
merveilleux
avait saisi les diverses
de
que
traduit
honnête
inspiré,il
ces
duire
repro-
Harlowe
Clarisse
naître
vu
quel art
avec
,
artiste avait
ont
Johannot,
dire
vous
l'héroïne
à
passionnée
presque
passion autour
moi,
d'Alfred
d'amour
mit-il
se
qu'un
,
qui, comme
images
pour
beauté.
ravissante
Ceux
Alfred
excellente de cette
l'image variée
pre
pro-
,
éléganteet
,
sa
rêvés
des êtres
Johannot
pauvre
de
sincère, sérieuse,
,
pas.
rose
lueurs
sa
M.
de
,
avait
ses
juste valeur;
d'un
bien
JMorden
cœur
partisans,
Bouton
innocent.
df
XJ
—
quoi !
Mais
d'une
de miss
Harlowe
méritée
! Donc
rien
passion
(heureux
idéal
loin de notre
hasard
temps ! )
étions
nous
,
par le
plus fanatique,je devrais
heureux
des
parleici
d'un
dans
homme
difficile
tâche
cette
même
le succès
(et ce
Clarisse. Vous
est
de vérité
de
de la
pleinde
plutôt à
ou
à
amis,
C'est
Harlawe
de
cause
esprit qui
contrer
puisse ren-
se
hasard
,
pour
d'un
cette
tel il est
gravant des
ses
avait
Johannot
images
,
partout
l'écouter,
goût éclairé
chalante
ignorance non-
biles
plus ha-
des
fidèle à
encore
,
premier
Alfred
teur
ora-
sagesse
la science
il est fidèle à
le
reux
l'heu-
heures, philosophe
ses
,
,
l'homme
,
qui
à cet
,
,
,
tel il était
comme
lui
vif
d'un
homme
sens
,
ses
viendrait
succès) re-
suite
plus heureuse
à
qui est préférable
rhéteurs
vous
encouragé
passée dans
quelque bienveillance
où il rencontre
malgré
s'est
au
s'improvise
dont le discours
enthousiaste
de
paradoxe qui
la
le
père légitimede
tout
Poète
et de
plus douce
plus
,
monde.
ce
en
dire par
mélange d'éloquence,de
rare
,
,
dre,
l'or-
,
au
vagabondage
peut-êtrele plus
poésie
rappelésà
vivement
justice!|
vie entière
et charmant
tait
empor-
,
reconnaîtrez
je parle.Sa
dont
autre
une
nous
(en supposant le
sera
cert
con-
ce
ingrate pleinede périls
,
et dont
m'a
qui
à
jeunesse.Je
de notre
compagnons
à
parents
avares
manquait
par
,
littéraire
les
ne
louanges puis quand
,
unanimes
espritsétaient
exécration
couvrir
de
les
tous
—
pour
admirations.
apporté
qu'ilavait
les marchands
Clarisse
vert
découde la
xij
—
,
à
conseillé
de
lui, le premier, qui avait
c'est
Saint-Jacques
rue
peintre
son
Clarisse
,
travail
ces
illustration
cette
Villemain
M.
indiqué par
de
et
à
donner
,
voir, il fallait l'entendre, quand ivre de
honnête
joie d'un
cette
souci
sans
garçon
les
allait dans
il s'en
ambition
et
à
champs
fois le récit très
de
que
de
m'attendrissais
! Je
compagnie
vaste
roman
de
plus
mon
styledans
beau
mais
le désert
comme
nous
avions
dessin
nouveau
un
choses
Richardson
comme
à
^
fût écrié
;
lui aussi
si
passé
Quant
à
seule idée de
:
Préface
de
interrompues
aux
seulement
belles !
on
teurs
ama-
cinq
ou
les dirait faites
pouvait
nous
réparateurréclamé
la Sorbonne
VHéloïse.
vous
!
travail
de
professeur
je
!
.
conservé
l'inquiétude
que
ce
a
la vente
par
,
complètement
Clarisse vivante
les
mort
notre
,
avons
en
nous
six, mais
! La
l'estampe
quelques-unes ont
'
se
valait
d'Alfred Johannot
pages
,
renvoie
sur
ces
long
pour
,
Clarisse! Belles
que
ce
qui
ce
,
mieux
ques
quel-
et
,
quelques pages
avec
jours après j'arrivais
j'avaisécrites
orné
jusqu'aux
,
larmes
Et
très -peu
et
Johannot
Alfred
touchait
ami
notre
-simple
notre
Harlowe!
Clarisse
de
l'hymne
suite, chantant
sans
,
,
et
son
longues fictions,des proportionsplus humaines.
Il fallaitle
de
à
moi! ) d'entreprendrele
(c'était
ordinaire
romancier
ordinaire
temps qu'ilconseillait
même
en
—
avec
,
tant
causer
la
tre
par l'illus-
d'instance,
XUJ
—
inquiétude, si
cette
temps-lànous
le nombre
apaisée sous
sérieux
les
montrés
En
1760
l'avions
nous
doutions
ne
de
et
des
et
venait
de
de
littérature fameuse
et le monde
notre
aura
y
ce
Un
des
rois
de
beau
le
!
incroyable
à enfanter
milieu
du
de
à
survécu
son
tout
renommées
;
billon nls
dont
soir elle avait
de
Dorât
les
fut
où Diderot
comme
l'annonçait
ce
devant
pâlissait
l'idée était
venue
entière
de
Clarisse
négligée
empire
son
! Eh
Cré-
aux
roman
parce
glais
an-
bien ! à l'in-
Evangile,où
long
ce
,
plus haute faveur,
sa
un
à de bons
hautes
plus
entr'ouvert, le
la croyance
mêle
taire
Vol-
,
pour
livre étaitdans
où
humain.
l'esprit
pleurade désespoir,la
en
vu,
stantmême
l'excellence
,
l'emportasur
la table du roi de France
sur
qui
la
,
Procope
l'Encyclopédieen
régnante trembla
maîtresse
frivolité
teurs,
et de rhé-
Diderot
domina
,
qu'un
de
révolution.
une
Richardson
Harlowe
pâlit
en
café
l'honneur
mois
un
Clarisse
;
mancier
ro-
éloquence écrite,proclamait
trépieddu
son
chef-d'œuvre,
Pendant
du
,
haut de
ce
France...
nom
,
parole a
de
l'enthousiasme
temps-là
ce
sont
se
,
peuple de philosophes,de coquettes
qui s'amusaient
tiques
cri-
favori.
la
qui remplissait
,
vite
risse
siècle)Cla-
un
anglaisétait proclamé par
tout
qui
roman
paraîtreau
succès
et
,
serait bien
écrivains
grands
il
ce
l'importancedes
sous
quinze ans
(dans
(mais en
eue
se
rien),
plus amoureux
Harîoive
cette
—
d'un
sermon
choses
de
toute
tain
puri-
l'amour
,
espritsque déjà la
Harlowe
était
sion
révi-
possible.
XIV
Un
libraire
savant
était
qui
des
un
siècle
du
d'affaires
la
dans
passé,
bataille
qui
et
joué
a
honunes
grands
,
rôle
son
encyclopédique
M.
portant
im-
Panc-
,
à
proposait
koucke
Jean-Jacques
Rousseau
lui-
,
même
de
chef-d'œuvre
du
s'emparer
à
la
!
mode
,
la
Ni
de
popularité
unanime
ce
fameux,
roman
accueilli
l'avait
qui
ni
siasme
l'enthou-
ni
les
deux
,
traductions
fois
dix
publiées
toujours
et
des
avec
,
nouvellement
pages
en
ajoutées
le
car
français
public
,
insatiable
paraissait
firent
ne
hésiter
Panc-
M.
,
Avec
koucke.
belles
d'œil
coup
ce
il
publications
qui
avait
deviné
a
compris
de
tant
qu'un
pareil
,
travail
à
sauverait
de
jamais
tout
ruine
sa
d'une
et
,
ruine
certaine
livre
très-beau
un
avait
qui
si
grand
,
d'éclat
besoin
le
dans
d'élégance
style,
les
dans
brièveté
de
détails.
dans
La
la
ration
nar-
proposition
,
formelle
par
le
Clarisse
nouvelle
dune
à
libraire
Jean-
Harloxoe
Rousseau
Jacques
fut
faite
qui
était
,
alors
dans
toute
misère.
Chose
accepta
avec
lui
il eût
seid
la
de
grandeur
incroyable
!
illustre
gloire
Jean-Jacques
cette
empressement
faite
sa
tâche
ingrate
et
,
qu'il
écrit
à
M.
Panckoucke
:
de
sa
Rousseau
glorieuse
et
et
voici
que
ce
XV
Mottiers-Travers
mai
27
1764.
,
Je
«
de M.
ouvrages
je
car
même
bien
,
plusieursde
besoin
sont
Ri
scrupulede
du
fais bien
me
chardson,
n'aimerais
surtout
à
guère
que
je
mes
écrits ;
incontestablement
;
insupportablescar,
surtout
qu'en auraient
entretiens
ses
moi-
abrégé
être
de Richardson
ceux
aux
les abréger,
pour
le besoin
sente
toucher
ont
en
cercle
de
il n'avait
comme
,
grand monde*,
le
vu
pas
le ton.
J'oserai
d'ailleurs
n'entendant
toutes
les
les comparer
et
,
fut
Telle
choisir
réponse
sa
Rousseau
pour
que
je
fasse
moi
,
cela
il
vite, et
drait
fau-
me
était le véritable
les deux
tous
pour
sant
embarras-
est
officielle; mais
Clarisse Harlowe
me
vous
ètè faites,^çwix
qui ont
l'avait faite ailleurs cette
Hèloise
que
,
tout
;
ce
l'anglais
pas
traductions
vous
pour
faire
n'exigezpas
,
ignoraitentièrement
en
de
tenter
mais
proposez,
il
!
»
Jean-Jacques
réponse,la
obstacle
à
ce
velle
Nou-
duisît
qu'iltra-
et si l'habile éditeur avait
,
voulu
lire
des
une
de
notes
il eût
VHéloïse
,
d'où
I
«
On
personne
dans
à
venait
Jean-Jacques cette
répète, et
n'a
le fuit
réussi
il
,
y
a
c'est
,
à
peu
en
effet, une
contre
complainte générale,
décrire exactement
de chose
exécration
«
compris
à décrire
le monde...
!
que
c'est que,
»
(Lord Byron. )
XV)
—
l'intérêt
les livres où
excité par
est
et mêlé
peines
des
par
—
noirceurs
des
,
*
de haïr
du tourment
.
,
de
une
de
et belles
idées
mais
livres
très-beaux
génies
duire
pro-
de
contrer
ren-
qui
créateurs
obscurément
mettre
qui peuvent
le moyen
,
des
était
,
bonnes
ces
Panckoucke
l'idée de M.
soit
Quoi qu'ilen
à
la suite
à
consentent
belles
des
se
choses
,
créées
avant
Dans
!
eux
les pages
livre
vous
qui
verrez
quel respect
avec
,
à
toucher
j'aiosé
trouverez, j'imagine,dans
vous
j'aifaites complètes,autant
que
justiceest
toute
digne pour
La
glais,
géniean-
recherches
ces
je l'ai pu,
que
à cet aimable
rendue
mon
enthousiaste
du vieux
monument
ce
à
d'introdvciion
servent
et moral
que
génie,
naïveté, d'être comparé à La Fontaine
sa
Fontaine
moins
le
moins
style
la brièveté
;
et
,
Chemin
l'élégance.
bien des
maintenant
'
surtout
de la Nouvelle
prendre
peut
de
mettre
sa
l'éclat
de
le
à
:
«
obsesàion
une
Je
imaginer et
sa
place,
plus imposant.
composer
tandis
—
mais
J'admire
je remercie
de
qu'on
bon
Dieu
de
le
,
ne
me
( Héloïs\ VII'
l'auteur
pour
d'un
représente,à
pas
scélérat,
lui
leur
ni voir
et di'rnicre
!
tant
vie
à faire
sans
frir.
souf-
et leui-s beaux
donnés
prêter
de
les auteurs
écouter
fables
les avoir
jours
tou-
quel plaisirou
lesquelspassent
peut
m'a
responsabi-
le personnage
qu'on
leurs
cœur
ne
concevoir
plainsbeaucoup
Je
tragédiespleinesd'horreurs
agir et parler des gens
la
coutinuelle
saurais
ne
qui
qui m'épouvante,
je comprends
que
est
Héloïse
à
et
,
Ihirlowe
Clarisse
,
certaine terreur
une
lecteur,
mon
cette tentative
de
explications
causé
à
j'aidonné
faisant
génies,
»
paitie.)
xviij
—
soudain
il
chambre
d'un
était
malade
de
dans
;
Dieu
mais
sommes
lâchés
soit loué
,
dans
des
sont
la vaste
aménités
critiques
comparées
et
nous
celles-
que
taire
colères de Vol-
aux
de Grandisson
craignez-vous pas
ne
Mont-joiede
et de
en
tant
sant
ramas-
,
d'objectionsde
satires et
nous
,
l'avance, le plaisirque
à
gâter
fois
une
direz-vous, à quoi bon relever
me
,
ce
miasmes
joyeuse campagne
et
l'auteur de Paméla,
Clarisse, mais,
de
poêle
sanglots,
et plus violentes
critiques,
,
contre
la
-
Bien d'autres
là
le
larmes,
quand
,
Fielding!
chambre
cette
n'étaient que
ce
vapeurs,
prières
de
de
sortez
vous
que
l'atmosphèreétait chargéede
allumé
,
et
semble
vous
—
nous
vous
mettez
pro-
?
Non
non
reste
craignezpas
ne
,
,
jamaisenseveli
plus que
doute
peut
ne
rigueurdes critiquesnon
,
l'admiration
sous
on
la
sous
des
dire
pas
Jacques
Rousseau
que
lui
une
a
animer
ces
fallu
de
ce
Johnson
la vie est dans
ces
domestique. Non,
lecteur
non,
si
à rencontrer
façons de parler et d'agir
prévenu, qui
d'une
ne
imaginationféconde
autant
que
on
et
qu'il
pour
du toit
soit
patience
l'im-
interminables
ces
il n'est
convienne
mais
,
longs drames
,
si
de Jean-
surnaturelle
s^rande que
nul
Clarisse
honnne,
cet
puissance presque
souffle divin
de
ou
grands ouvriers
,
du
l'auteur
que
soit à la taille de Ben
,
Sans
traducteurs.
Harlowe
comprend
romancier
notre
que
pas
ce
lecteur
de
bonhomme,
qu'habile
,
ne
nous
XIX
offi'e
des
plus rares
dans
la vie
un
le calme
et
active, le bon
,
cœur
habileté
une
d'éclairer de cette lumière
des
vraisemblables.
lui
les
On
plus
minutieuses
peut donc
l'abandonner
et
à tous
au
moyen
raison
à
redouter
rien
et
gloire,
nombreux
ses
plus
reprochesqui
sa
sur
les
et
sans
les
jeterquelques nuages
donnant
en
plus compliqués
,
fini par
fond de
qui part du
intime
,
circonstances
pour
les
caractères
du
lorsqu'ils'agit
merveilleuse
,
l'âme, les
vention
l'in-
dans
sens
qualitésde l'espritet
de
tant
avec
génie;
vrai
du
symptômes
ont
même
la
censeurs
,
gloiredu
vieux
Vous
—
père Richardson
raison
avez
peut
ne
disons-nous
aux
de
génie
Samuel
bonhomme
ce
vous
Richardson
il
il l'a
l'a
vu
de
vu
raison
au
ses
il écrit
s'endort
long,monotone,
a
le
vu
yeux
sans
une
de
art
mais
assez
unanime
démenti
un
de deux
se
plus saintes
soit
jamais
royaumes,
créations
honorée
et des
la
Grâce, douceur, rêverie,
; vous
il
avez
riez
tombe-
vous
prétendiez,
formel à l'admiration
de tout
del'Europeentière,
quia placéClarisse
des
jamais
,
si vous
injustice
très-grave,
obstacles, donner
,
et quelquefois
trop d'esprit,
sans
pas
temps,
son
loupe
vu
qui s'appelle
ce
,
il n'en montre
ces
à la
meil
som-
diffus,puéril,
grand monde
télescopeou
du
souvent
trop
,
dans
les autres
et
uns
il est
,
par
les
,
sermonneur;
ne
et
d'inspiration
tant
,
d'Homère;
mais
de
raison
avez
tempteurs
con-
,
,
de
grandir.
que
un
Harloire
plus charmantes
siècle,
à côté
dont
poésie d'un grand peuple.
une
sérénité calme
et
douce,
XX
qui
parfoisjusqu'àla gaieté
va
dans
la moins
leur parure
repose
Clarisse
entourée,
grâce
divin
est
idéale
qui
si
de tous
les âmes
force
voilà
la
voilà
simples, et
et
la terre,
sur
puissance
attendant
en
vie
la
la
voilà
,
!
Richardson
de
laissons
et
rassurons-nous
dont
sentiment
ce
,
,
Donc
si rare,
là-haut
de
simplicité
les tumultes
honnêtes
qui est déjàla récompense
récompense
goût
grâce incroyable,cette
une
précieuseet
pousse
le
grâce et
recherchée, une
l'âme
élégantequi
la
la
,
les
dire
ques
criti-
,
;
homme
cet
grand
est
il est resté et il restera
la science
dans
doute, de
chère
il remplace l'éclatet le
moins
la
de
! Il manque
cette
qualitésplus
passionnéeet
rival
son
qui
donne
Fielding
teinte
la
dogmatique
,
(juandle temps,
de
éiumi'
révolution
de
,
kii
guerres
reprochent do
sérieuse
,
,
l'Angleterrehollandaise,
d'éiueut("
.
folies
ces
capri-
il reflète
intime
,
grand rahneur,
ce
la
pour
,
profonde
légale, de
animé
aux
revanche
en
,
merveille
les qualités
pas
de vie
non
patiente,
charmante
tant
aux
et
s'il n'est pas
,
extérieure
et
sage
s'il n'a
devanciers
ses
solides
si
II,
prestigequi s'attache
philosophiepratique;
,
à
sans
railleuse
verve
l'observation
de
rares,
de cette admiration
de
les
par
,
légèresde
nature
maîtres
lui,à la joyeuseAngleterre de Charles
gi'andsartistes
et
de
,
plus savants
humain
cœur
solennel
,
des
un
poésie et
cette
avant
mais
pas
du
sérieux
,
apaisé cette
un
de
ilo fanatisme
,
,
civiles. Ceux-là
n'être pas
eut
trompent qui
se
poète
il n'a
,
jamais
"^"-J
—
voulu être
il est à
poëte
un
de
qui
et de
jamais sortir
ne
,
renferme
qui
ce
sérieux
ton
les
qui a glorifié
S'il traduit
à
héros
ses
héros
ses
des
reflète à
veille
mer-
et sentencieuse
écrivains du temps de la reine Anne.
être
compris de
tous;
il
prête
si terrible
si vrai
et
que
de la foule ! Mais
hommes
aux
forte était la vérité cachée
bourgeois
sions
pas-
étriqués,c'est qu'ilfaut
costumes
ressemblent
cependant,si
seule
sa
heureux
l'espace
de
gravitémorale
qu'ilveut
,
ceptes
pré-
ses
les plus violentes
stylevulgaire,
en
c'est
de
courte
l'instituteur de
foyer domestique. Il
le
met
écouté;
ambition, c'était d'être acceptécomme
la famille
robe
! Figurez-vou
,
afin d'être mieux
romans,
en
vicaire
de
excellence
bourgeoispar
moraliste
romancier
peine un
,
espèce
une
—
dans
ces
tails
dé-
s'est rencontré
,
le drame
le cercle
de
,
attendaient
société
la société
de
tous
les
progrès
il est arrivé
anglaise
coin du feu
poésiedu
cette âme
l'histoire,quand elle
deux
mots
J'ai donc
avec
:
ce
le zèle et la
plus acharné,
et
en
et
d'entreprendrele
tache, dont
ce
se
toute
fastidieux appareil
pourra
résumer
souffrir.
chef-d'œuvre
de
Clarisse Har-
le
persévérancede l'antiquaire
dépitmême
premier enthousiasme
que
gardé l'empreinte
sans
surannées,
combattre
étudié
a
dégagée de
sera
de déclamations
que
que
lors-
fin que
sans
bourgeoisepeinte par
agrandi enfin
de Clarisse Harlowe,
loice
détails
,
cette humble
en
ces
,
cette
s'est
Richardson
qui
dans
compromis
,
des souvenirs
de notre
j'airésisté longtemps
travail
avant
impossibleque je
vous
XXIJ
—
Combien
aujourd'hui.
offre
—
difficultés
de
! D'une
insurmontables
part,
détails disposésavec
(quelques
goût; copierle livre
de
entier, et
du
y rien
sans
stylede
ampleur étriquée
^
il voulait
en
c'était là
une
suffipour
me
même
du
avoir, mais
stylequand
souvent,
d'instants
peu
non
qu'on efface, ce styleque
intactes
le
retranche
l'on
sans
si la vérité
la
cachée
dans
les
enthousiaste
de
fois enfin
il
oubhé
chemin
de
s'agissait
réparer,de
tout
de
,
main
des
lever,
d'en-
ruine
sa
,
d'une
le
.
de tirer le monument
sauver
destal
pié-
son
fière que
et
d'un
ronces
gants
élé-
et sérieux
placersur
brillante
générationsnouvelles
Cette
à! Extraits
faiseur
travail
statue
mutilations.»* c'était
ces
qui s'est proposé
restauré,
a
de
tâche d'un
pas
d'un homme
verdâtre
ont
d'un pareiltravail.
puérilité
si la vraisemblance
sortiront
et
tout
et
de la
du
l'a pas voulu
longueurs que
accomplir la
par les
son
,
drame
temps
son
guindé dans
et
génieet
qui ne
fautes
demander
se
du
misérable
convaincre
refait, ces
l'on
ou
refaire le travail trop hâté
qui avait bien
effet, ces
En
anglaisdans
roide
bien
ou
tâche
d'art
changer,sinon quelques parties
,
d'un homme
moins
plus ou
Letoumeur,
M.
de
contenter
se
du romancier
qui paraissaient
années
respectueuse
de
écoulées
ferme,
et
te
la teinte
montrer
toute
,
vivante
et toute
de
?
L'abbé
ta
Pivvùt.
nouvelle, dans
pure
et
chaste
les
grâces un
ô
beauté
,
toi
peu
prêtées
ap-
la fille
xxiij
—
bien-aimée
du vieux Samuel
dans
ta tombe
fraîches
tes
beauté
éclairée d'un
orgueil
frère dans
votre
votre
dans
sœur
dans
grands parents
chère miss
votre
Howe
d'un fier et redouté
joug que
Ah
égoïsme jaloux
son
,
ces
longuespages
voisin
tout
ou
,
au
de mettre
plume
une
glisser
livre, abandonné
à
souvenir
moins
ce
vague
eu
à
nouveau
trop
d'autre ambition
délires
ces
à
ces
,
douleurs
combien
tâche
ma
eût été facile
justeciel !j'enjurepar
cette
ou
tâche de
le
copisteet
respectqui se
doit
de manœuvre,
pas
laissé
entreprise et j'aurais
tel
qu'ilétait sorti, un
au
je ne
le vieux
plutôt
,
,
,
génie!
l'aurais
chef-d'œuvre
,
Richardson
pour
ramasser,
à demi
peu
à
son
hasard, de la tête de.
au
jusqu'àce qu'un
,
eau
timide
d'un si beau
vernis
un
âme.
son
l'oubli,si je n'avais pas
de
pas d'autre
connaît
ne
de
sœur
généreux
dévouement
ce
espritqui
l'amitié de la
à l'oubli
que
dans
obstinée,
médiocrité
leur
! s'il n'avait fallu que
dans
dans
mère
votre
,
vos
son
,
faiblesse
sa
cruauté
sa
,
dans
ressuscitât
destructeur
votre
que
vine
ta di,
selle,
fût univer-
Clarisse, la résurrection
ô
vous,
leil
so-
! 11 fallait qu'autour
vertus
,
de
de
rayon
pur
jeunes atours
tes
,
douces
tes
! Il fallaitretrouver
Richardson
parures
,
—
autre
profit,ces
perlesd'une
le fumier
enfouies dans
Virgilefût
venu
si belle
de cet admirable
Ennius.
Vous
le voyez
rêve était beau,
ambition
mon
était
,
mon
Clarisse Harlowe
but
grande
mon
,
ver
difficileà atteindre. Retrou-
tout
entière dans
ces
décom-
la
bres
de
triomphe
ramener
en
molle
et fade
limbes
ces
d'une
duction
tra-
,
où elle n'était pas
,
elle n'était pas
mais
morte
à
vie si
une
si entière
pleine
si
tendresse, de sentiments
d'idées, d'esprit,de
dise
:
velle
nou-
voilà
remplie
,
,
se
vie
une
,
,
l'on
oii
,
à
la rendre
encore
vivante
la vie!
que
rétablir dans
mot
un
en
,
sa
,
majesté native
si bien
et
maison,
frappe
faire, qu'ellesoit accueillie dans
comme
à
de
il y
vu,
son
pleurant sur
ange
Il fallait
de
peu
main
donc,
but
ce
avec
!
l'homme
déchu
si l'on
voulait
,
de belles
œuvres
voulions
nous
quand
il réveille de
endormie;
matériaux
ces
sera
épais
debout
prononcer
même
rêve
mon
!
premier coup
montrer
un
comme
grave
-
a
donné
Ville-
le
hardiment
signal
dans
tes
malheureux,
ta
propre
ce
,
monument
soins, le
que
ment
monu-
tu
viens
condamnation,
qui liassent, ne
d'œil
la Juliette
choisir dans
pour
partiesdu
par
le
méo
fait Ro-
souffle amoureux,
son
les belles
toi-même,
Johannot
ressusciter, comme
songe,
les indifférents
pas, et du
roses
proposaitM.
démolir, mais
tout
,
de
un
approcher quelque
pénétrer
refaire; et quand
était à
et
qui
,
qui
était
Alfred
!
nous
geste souverain
ce
que
radieuse
«
,
drame
dans
des
nous
tout-puissant,
glorieux que
,
à tant
tel
vingt ans,
a
crayon
Clarisse ressuscitéc
sa
chaque
..
N'avais-jepas
coup
paternelleenveloppée
le tombeau.
dans
,
longtemps pleuré, qui
linceul, et la tête couronnée
son
épanouies
d'un
enfant
un
la maison
de
morceau
foyer domestique
tragédiedu
cette
,
si
reconnaissent
chef-d'œuvre
restauré
XXVJ
—
de
sa
cette
;
suite de
narrations
son
moindres
ses
à
chaque
telle chose
les
noms
à
page
,
chaque
instant
part
autre
dont
nion
et la réu-
même
l'ensemble
! Pour
composent l'action,la fable, le drame
à mon
j'écrive
là, la dame
de
pensée
sa
belle
respectueuse,une
exposé
à mille
disais hier que
nécessité,
; je
répétitionsindispensables
vous
réponds que
cous
il
,
inconvénient,
autre
cruel
,
n'y
c'est que
a
pas
que
et moi
,
de
moyen
vous
si
une
inflexible la forme
tirer
se
celui-là
et
fois
adoptez
vous
épistolairevous
paraissait
me
d'une
façon
forcé
serez
,
,
la misère
,
vos
n'en
que
comprends
instant
pas
à
de supposer
de naïveté
ne
de la situation
même
pas
de
sa
Lovelace
je
!
d'affaire autrement
Un
répondu
avez
m
,
,
Le
épîtred'amour!
et de toute
par lettres est d'ailleurs,
roman
je m'en
que
aller lui composer
pour
,
que
transi, qui plantait
faisait cet amant
éloigne,comme
à distance
plusproche,ilfaut
voisin le
,
ler
d'iso-
a le grand inconvénient
épistolaire
les personnages
là,
J'étais
:
d'une
mais
! Oui
sent
di-
,
cette forme
plus
qui vous
détails, par des gens
advint
m
signéesdes
par
volontiers à cette fiction racontée
divers, s'abandonne
dans
côté, le lecteur, charmé
fantaisie
de
—
oîi vous
êtes
vous
plus de cynisme
héros
propre
racontant
se
à
son
ami
ne
Je
à chaque
couvrant
louange; je
cé
plaplus
ou
comporte l'espècehumaine.
Saint-Preux
par
comprends
Belford,
risse
Cla-
,
empoisonnée
Je sais bien que
cps
par lui et violée dans
crimes
contre
son
la personne,
sommeil.
dignes
XXVIJ
—
des
seulement
—
d'assises
cours
qui
et
,
crédit dans
nos
moins
et
romans
n'ont
dans
encore
de
plus
nos
,
remplissentle
mœurs
,
contemporains de
C'était à
théâtre
les
qui prodiguerait
intra
les séductions
pleinesde
oubliant
anglais
des
à
Richardson,
de
n'est
plus vrai
et
du
admirable
et
,
plus grand
vicieux
dans
toute
dans
des licences
les bornes
monde
!
même
faisant
en
,
plus
charmant
l'or, on
ne
la
pointe
d'une
cpée
pas
vec
qu'a-
comprend
Richardson
ait osé
nous
trer
mon-
,
héros
son
à
peine remis
,
épouvantable
à
nuit de licence et de
tremblante
de
de
(ehquoi ! tirer une
se
et
si
des
écrire
que
de
donne
les yeux
celui-ci,de
ne
tant
met-
crimes
tels
lettres accusatrices
ces
du
magistrat, il
pas
poursuivre le
coupable
d'un
sa
main
le crime
che
noire, d'une plume si blan,
de
de cette
meurtre
pour
l'émotion
encre
infamies
seule page
sous
travail
encore
! ) des
horreurs
,
table
sa
des
beaux
railleur,
,
à
cieuse
vi-
moraliste
notre
pourtant
bouffon
réserve
sa
vant
reculaient de-
et
corruptions
,
d'acier montée
en
,
Diogène élégant des
ce
,
vices
sermons
corruptionla plus
même
que
détails des
Lovelace
les
ne
vergogne
dépassentplus d'une fois,toutes
Rien
les comédies
;
temps-là,les poètes
ce
détails de la
ces
muros
,
toute
point
ce
,
,
violences
ces
,
aucun
anglais
les incestes
meurtres
extra
ou
aussi, en
pleins,comme
sont
livres
Richardson.
,
sont
les
et
attentat
si
que
une
venait à tomber
serait
impossibleà
misérable
si voisin
qui
du
vouerait
s'a-
sacri-
XXVllj
Lovelace
lége!Forcer
il était si facile de
forfait dont
perdîtrien
de
cynisme
son
avilissements
ces
Faites-le
de raconter
odieux
bagne ! Du
les
mais
ne
impossiblede
non
des
de
dans
pas
des
plaignait
se
loups rien
ne
bien
et suivi de
dans
le lointain.
long
un
de
on
remplacé
a
débat
loups
bouledogue,
son
suis
je
,
concilie
compromis qui je l'espère,
un
ces
quelque
,
moi-même
avec
à
et
,
sinon
manque
jetez-le
du
l'ignominie
on
troupeaux
armé
sortir.
le faites pas vil !
,
chevrier
arrivé à
plonger dans
loup depuis Fontenelle
rude
Après
qu'il
,
bergeriespar
troupeaux
l'affranchir,
sans
de Fontenelle
temps
sans
bergeries
pareil
c'était le
il est
feu de l'enfer,mais
un
,
dont
,
au
lui-même
toutes
,
choses
et tranche
Mon
livre
dira
que
même
ne
deux
en
pas
différents
ces
d'abord,
'
doit pas lire !
ne
engagé
de cette
personnages
histoire
brillantes
plumes
hasard;
au
miss
et tous
Seconde
le drame
laisserons
nous
la
que
les divers
entre
comme
courir
à
ne
elles courent
Harlowe
nous
dans
un
les autres
tout
In
ne
ramenées
lettre de bon
Momrlle
amie,
son
peuvent
velace
Lopas
cère;
jour plus vrai, plus sin-
quelque peu
peut mieux
préfiioode
et
,
ordinaires d'une
'
que
On
,
leurs lettres
on
tant
sérieusement
,
montrer
-
••
,
et Belford
servent
récit.
un
,
sera
se
partieségales.
lettre et
une
livres
deux
sont
ce
à tour
tour
sera
personne
toutes
la difficulté
au
.sens
sions
dimen-
aux
ou
d'amour,
développement
Helofse.
de lac-
XXIX
l'œuvre,
de les voir à
tion
avant
principale;
pas
fâché de les entendre
n'est
on
d'abord
dites-nous
ment
com-
,
ils
parlent
nous
vite comment
bien
saurons
ils
,
comportent
se
ils
ainsi, dès l'abord
;
babillent
jasent
à
verse
pleinesmains
le
trop pleinde
petitvenin
toute
en
,
tout
monde,
son
,
prélude, par
jeune vertu,
à
dans
le
des
dernier
tâche
de
sa
acte.
l'arrangeur
vingtlettres
quinze ou
réunies
la même
sous
,
date
qu'on
ôtait de
soudaineté
narration
une
l'unité
l'intérêt y
;
superflu;
ce
terrible héros,
son
calculée
vante
vi-
toute
,
facile arrangement
impétueusecolère,
habileté
son
gagnait tout
de
renard
qui
,
joue avec
proie,pendant que
sa
plongée dans
sa
l'abîme
un
,
par
aussi par
.
.
la victime de
moins
long
faite
avec
tout
bien
des
choses
détour
,
chef-d'œuvre
,
compensent
à
peut-être mais
plus rapide,plus montant,
le zèle et toute
se
marche
,
plusdramatique,veux
analyse d'un
Lovelace,
et sereine
majesté calme
sentier
un
sablonneux.
cette
,
composer
grâcesde
laissait à notre
sa
et
sermonneuse
chir
était difficileà fran-
qui
! De
et
miss
,
il était facile de
ce
déjà
la
primitif,
et là ramassées
liberté,
de
plusvives inspirations
livre
et riante
nesse,
jeu-
sa
pendant que
chaste martyre du
son
roman
était heureuse
çà
les
partiedu
cette
sainte
jeune
notre
,
Pour
;
critiqueà
,
tort et à travers
grave,
,
l'aise
à
tout
la railleuse et la charmante
Howe
Harlowe
change
,
celle-làdistilleson
miss
roucoulent
et
,
celui-ci
rien n'est
,
-jedire
dans
est
quand l'analyse
la sincérité du
bien des
,
; car
plus
respect,
petitsmotifs,
XXX
passés
tout
,
mot
imprévus.
l'intérêt des événements
Quoi de plusjuste? Il
très-sagede
,
bel
espritau
sens
perdue et délayéedans
épître reprend couleur
énergie à
et
,
la
dans
telle autre
;
prendre
dimension
une
s'abandonner
de
le poëte
;
Jean-Jacques Rousseau,
»
a
voulu
rendre
si
"
c'est
comme
«
à la
maison
un
peu
tout
fond du
les
sans
pompes.
mêlés
de
se
façon
à
à
ce
que
)
placée
les enfants
l'amertume.
taire
breuvage salu-
l'on soit forcé de
guérir!
longues leçons
que
j'elfacesouvent
parce
qu'ellesgênent l'action,parce
qu'ellesentravent
récit,pas
passât sous
un
,
Ceci
••
elle est
toucher
et le
la
jeimes filles,
que
des livres oii le miel
à
le feu
mettre
si bien
vase
le miel
boire et de
Ces
jouer
s'écrie
Richardson
par
,
sucer
sont
parle de
,
au
ques
quel-
utile
romans
soit sévère
en
de
oisifs!On
gens
livre d'écolier et de
un
la morale
loin
Parlez-moi
des
il
faire
pour
pas
que
peuvent
va
négligéspour
aura
de
commenciez
vous
à l'aide
,
des livres!
babil
la lecture
(évidemment
jeunesse
bien
cessaire
partiené-
une
fait l'huile d'olive
Morale
•"
"
car
longue
une
nage
enseignement qui sur-
cet
fiction,
comme
sa
l'eau des fontaines
n'est donc
telle
peine indiquée
imposante
plusà l'aise,à
au-dessus
•'
mi
,
développementsque
dans
à
scène
réduire
voir enchâssée
se
elle devient
tragédiedont
bon
simplement;
tout
commun
idée belle et saine,
faire d'un
faut pas
ne
il est souvent
sermon
un
de
événement
agrandissentun
silence
sous
—
lecteur
ipiine
les
le
silence
,
XXXJ
-
il sentait
tant
à
qu'ilassistait
qu'ilétait
sermon
un
,
aussi,
Souvent
à
drame
un
et
et
non
qu'en transportant
mal
scène
cette
terreur
une
il
Richardson
une
faut pas
ne
,
livre
son
le
jour
au
veille
un
jour
,
a
pensez
n'a pas
composition écrite
une
fait si hardi
qui m'a
ce
homme
grâce ou
une
vait
écri,
présente
la
obéir
pour
lendemain.
livre
un
composer
le hasard
que
cette
l'oublier
et
page,
un
feuilles
et
vous
droits, dans
ses
dictée. Voilà
sa
sous
et voilà
Har-
,
perdu
peu
écrit
qu'ila
Clarisse
de
par livraison de deux
paru
une
placée
l'heure
de
première édition
journal.La
lowe
par
nécessités du
aux
à
,
,
page
Il était si loin de
un
hasard
au
peu
à l'école.
,
,
lumière.
pas
pas
,
,
inutile devient
non
,
théâtre
au
rien
placeplus convenable
scène
—
être
sans
comme,
un
grande imagination j'airencontré
d'une
,
cependant
Je
dans
le
çà
,
et là
roman
;
vante
mais
,
des
assises,
coupable !
bandit.
et
je les
et dans
scène
le Patrick
m'a
,
Quand
maison,
dans
de l'escrime
trouvées.
solument
ab-
pas
s'assied
pays,
sur
germe
la selkitte
,
deux
entre
Macdonald
un
la faire
Clarisse
,
y rentre
en
laquelleil plaide,friandement,
suffi pour
notre
son
moins
,
Patrick
ai presque
lois de
était contenue
La
elles étaient
imaginationdu
en
,
ques.
dramati-
vraiment
supposant qu'iln'est
des
au-dessus
lui-même
pas,
enfin
lettre où Lovelace
La
scènes
,
m'en
ne
des
,
à peu
de
mots
petits
ce
seul
ce
lace
Love-
même
geste
de
ce
complète.
de
qui s'est éloignée
près volontairement
ble
l'horri,
j'ai
XXXlj
réuni
dans
même
une
horrible
de cette
orgie les
je les
aventure
,
parler,je les
les personnages
sont
ce
instant
cet
dans
montre
leur
divers
personnages
fais
agir,je les
fais
fatale nudité, mais
de Richardson
! Arrive
alors
de Clarisse déshonorée
abominable
par
,
le
poison! eh
je
n'ai pas
crime
j'éloignece
besoin
des
lâchetés
triste et brillant modèle
ce
que
bien!
de
de
opium
cet
de tant
pour
;
encore
peu
de vices et de
à
il n'est
plus
de
tant
plus
horribles
ces
oreille
,
de faire écrire à
nécessaire
l'infortunée,
hélas ! elle n'a
,
!
tout
dire
vous
de
me
rendre
le
je
comme
,
après
à moi-même
de labeurs
tant
rien
négligé
je
,
grotesque dont
s'excuser
mais
doxoncrie
,
je
est
l'ai
temps
de
devenue
une
à
juge
l'extrême
'
La
scène
comptoir,
que
j'aiintroduit
chez
s'abandonne
madame
chose
cet
en
Sclimit
.
à mille
,
et
je l'ai
cette
,
terrible
,
parce
propos
livre',je l'avais
son
à
la
même
je l'ai rétablie
bientôt
poussée
qui
tomes
original;
romancier
note
rien
,
du livre
notre
deux
ces
,
développée
même
en
,
danâ^'une
effacée
d'abord
n'avoir
crois
effacé
j'aibeaucoup ajouté dans
scène
de
!)
rien
représententquatorze
en
tice,
jus-
cette
,
,
,
(permettez-moi
pense
,
oublié
vantée
épou-
l'orgie
murmure
que
longues explicationsdont
besoin
Pour
secrets
trouve
,
prêterune
pour
,
et terrible
ruine
après sa
,
force
de
assez
Clarisse
que
pour
,
reste jusqu'à la fin, odieux
d'élégances,
tant
que
Lovelace,
f'olie-^.
ment
unique-
instant funeste,et
quand
Lovelace.
as?is
an
XXXIV
De
à autre
temps
chacun
la voix, mais
et
divers
nos
s'expliqueà
Je
desordre.
sans
une
lettre un
des
préjugés
vices
des
,
à cinq ou
qui l'écrit,
de celui
après l'autre, et
l'un
guère que
Tel
le
dans
la fin
sorte
qui
tout
d'un
sera
là ! Tantôt
une
les mille
prières
et les
à
Lovelace
le
,
que
et
miss
de
aux
son
sur
d'envoyer
l'âme
voilà
ce
la bouche
de
en
à cet hommele récit
tantôt
,
je veux
drame
pas de la bonne
nie
ago-
blasphémateursde
charnier.'' N'est-ce
non
pas
grand coupable.•*Enfin
Harlowe
soi-
présencela sainte
hurlements
sympathie
traits du
cet
de tendresses,
d'espérances,
charnier,
cette
on
mot
un
longuement avec
et
,
à la voix
faisant
:
l'action par
de mettre
Clarisse, mêlée
Saint-Clair
lettre, mais
qui convient
idée
,
de
représenté
questionsqui surgissentd'im
poétique
justice
!
sennteur
gravée jusqu'à
laissé de côté
compliqué! Par exemple, n'estrce
de
contre
ren-
,
débattu,
a
l'arrangeur,
même,
seule
une
ne
l'action! Bref, le" traducteur...
le récit par
dire
est
lecteur. Chemin
remplace
on
votre
—
drame
grand profitdans
! voilà
homme-ci
si
qu'on a
ce
des tendresses
ou
lettre reste
cette
du
l'esprit
dans
,
emploie
que
et
ce
,
remplie
lesquelson
—
par
,
beaucoup
billets qui courent
petits
dans
de
livre
présent
fait en
on
subalterne
agent
six
Monsieur
:
de
fusion
con-
sans
raisonnablement
des haines
,
tour,
son
préfère,et
longue mais
peu
élèvent
personnages
,
visage,
expire dans
qni
nous
les
justice
pas
Belford.
,
mais
obéir
pour
ra
si
bien
pouvons
bras
la
des
ù
faire
gens
XXXV
qui
l'aimaient
pour
fermer
si miss
Howe
les yeux
Aux
son
enfant abandonnée
hommage
funèbre
Patrick JMacdonald
vienne
de le faire mourir
Clarisse
appelaitde
tous
le même
ses
et
sous
de
l'indignation
cruel
envers
mais
en
vain
avec
cette
et
testament
et
rot
Dide-
que
,
acte
un
écrase
Richardson
que
famille de
réunis
Morden
dant
Cepen-
est
ni
avoir
très-logique
;
est
réconcilier
veut
âmes
nous
ne
pitié,depuis la
Et
quand
quand
chacun
quand
miss
Solmes
(une
indiquer)
mort
enfin
a
ces
Clarisse.
Arabelle
ou
Harlowe
vengeance
que
du
Ceci est la belle partie du livre
,
d'v
on
,
seulement
récompense,
mariée
au
n"a pas
Richardson
le châtiment
changer
,
sa
est
,
rien
accomplies
tragédiessont
châtiment
son
arrive
,
de
vons
pou-
sympathie,
ni
ni estime
eux
pour
plus
l'a été Richardson
ne
nous
vilaines
!
,
plus
thentique
au-
vils Harlowe
ces
parole ;
sa
rêveur
un
ceci le vengeur
en
,
c'est
poëte
un
parricidesque
ces
plutôt
,
le soin d'un officierpublic
le vengeur,
,
que
,
qui serait quelque peu
Morden
veux
détails sont
ces
trée,
con-
qui
remords
j'en fais
vœux,
parchemin,avec
lui-même
je
potence. Ce
une
détails
pleinde
sur
honorée
épars dans vingt lettres
,
la
l'homme
j'appelle
expierses
à
accablée
j'amène toute
tombe
sa
et
nécessaire?
Clarisse
sur
n'aurons-nous
,
de
l'a calomniée,
de
à temps
assez
amie
son
consolation
obsèques
à
de
cette
d'outrages, une
que
arrive
,
obtenu, pour
pas
-"
riche
osé
grand coupable!
et l'on
va
se
garde bien
chercher
pour
XXXVJ
définitif
duel
du
être témoins
non
les
mais
,
de
chacun
quatre amis
de Lovelace
,
l'a assisté
hommes
ces
désordres,
ses
il faut
qu'ilssoient
Encore
rien
négligé; je
la vie
cette
suis
me
habile et
vous
occupé
le
à
;
des
rues
subalternes
était située
la loi
qui
médecin
la
qui
peintre qui
miss
Howe,
la
;
fait
a
j'aifini
cet abîme
,
portrait,et
Macdonald
,
fait
quel vin
exprès pour
les cacher
sans
Je
Dans
buvait
sais
;
de
à
pas
monte
que
le
notre
préférencele
Sally quel
teau
man-
de créatures
sortes
couvrait
,
les
Horton
épaulesde PoUy
coupé
les livres
je le
n'ignoremême
miss
du
nom
,
ces
,
tailleurs avaient
de
la miniature
s'enivrait de
cabaret
des
quel quartier
le vrai
;
le cheval
quelmaquignon appartenait
quel
trouver
re-
,
jel'airetrouvé.
héros, dans
par
et le texte
Clarisse
aide à l'infortunée
son
dans
,
dirais dans
je vous
prison de
en
mière;
lu-
en
,
dans
plongeait
vint
dents
inci-
placespubliques
,
employés
moindres
ensemble
son
,
des
je n'ai
remettre
force de recherches
nom
dire que
des
voulais
je
bourgeoise, que
détails
scandale,
au
de
puissantereprésentation
je l'ai bien étudiée, dans
ses
été
châtiment.
au
fois, laissez-moi
une
de
ils ont
comme
moins
plus ou
,
dans
let
simple va-
un
pas
,
de chambre
car
—
de
les robes
la
de
,
lady
quels
Lawrence.
dans
pairie anglaise
les
,
cercles
à
la
journaux
dans
les
cherché
de
mode,
ce
dans
le
temps-là, dans
appartements royaux
et
sport
j'aitrouvé
bien
et
dans
la taverne
du vieux
des
détails
les
et
jusque
Windsor,
qui
petits
j'ai
devaient
XXXVlj
donner
antique; j'aiappelé
,
disait
à l'heure
tout
part
({uelquefaible
vain
en
idée de toutes
:
tant de
plus grand
hommes,
les
les
des
qui a
dre
l'entrepren-
osé
des
,
les
enchanté
composé
à merveille
il suit que
été
a
dont
,
maintenant
dégagé des
et
chausse-trapes
de l'art normand
si la forme
la seconde
,
Clarisse
autres
convenait
épistolaire
histoire
cette
loirs
cou-
qui l'encombraient.
développements nécessaires
première partiede
en
était
Richardson
il a
monument
corridors
parfaitementaux
s'en rendre
,
,
la nouvelle
Samuel
admirable
tiennent
et vieux
constructions
donner
peines que représente
d'intrigues
qui ait
meneur
partiesse
vaste
sa
aussi,peut savoir comment,
ce
critiques,
quel drame
et
par
fait
a
vous
poursuivrejusqu'àla fin, peut
dépitde
D'où
que
entrés
qu'on
et
voudrais
celui-là seul
et celui-là seul
ce
jardinsont
je
que
compte,
que
été renouvelé
a
grande ouverte,
pareiltravail
toutes
verez
trou-
: vous
printemps.
au
c'est
et le
Richardson
de
d'un malade
les fleurs du
la fenêtre toute
Mais
vous
,
grand jour et
bonne
le soleil. On
,
roman
l'air de cette chambre
que
déjà
renouvelées, la
pages
le
à la chambre
était semblable
le
ces
que
,
,
un
dans
l'accent, la santé, le paysage
vie
le
à cette histoire
inattendue
nouveauté
une
Harlowe
devait
de
la
partiede
nécessairement
,
être
remplie par
tant
que
le drame
agitet
pense
de
ambitions
ses
de
facile à
le récit. Chose
n'est pas
son
côté
à
,
de
,
ses
engagé
sa
comprendre
tant
,
guise
ou
que
chacun
à la volonté
,
haines
de
,
ses
amours
on
,
!
XXXVllJ
à la
comprend
tacitement
l'autre,à
rigueur,que
,
correspondancepar lettres,mais
s'engage(et
corps à
de
et
dans
ces
ou
remplir, chacun
de
en
de
combattre,
se
en
commun,
l'ordre de
dans
livré
monde
ce
engagement
un
mœurs
mot
un
pour
verselle
idées, la loi uni-
ses
cette loi
disputes
aux
se
pour
,
dit que
la nature
n'a
rien
engendré
du
moment
ce
drame
n'avons
nous
de décacheter
des lettres
fait,qu'à
plus
,
le
temps
l'une
de les contrôler
par
,
l'autre, de faire
de
et
notre
récit
un
où
ce
à
tout
prix
rapide
dans
exact
,
A
dans
mensonges;
faut, raconté
nous
choix
,
tous
complet
arrivés
peine sommes-nous
la victime
tomber
va
que
,
savoir enfin cette
pas
de la deviner
la moitié
loice
,
qui étaient
patients,ils
Omnia
assez
la
le bord
sur
nous
litein
malheur,
flunt.
!
de l'abîme
hâte
avons
ensemble,
son
pour
les
de
et
non
vrai,
Clarisse
que
Har-
que-là,
patienterjus-
vaincus, à l'instant même
dans
il
,
première
courageux
allaient entrer
secundum
du
le drame
—
rités
vé-
maintenant
détails. Cela est si
ses
des lecteurs de
s'avouaient
•
tragédiedans
par
pêle-mêlede
les accents
qui
querelleet
sans
est ainsi
humain
opposition\ l'esprit
sans
se
,
tuer
se
pour
cette
forcés enfin de
sont
de
enfin le drame
personnages
différentes
s'aimer, pour
pour
haïr,
tous
,
réunir
quand
livre c'est
notre
corps) quand
passions si
l'un
s'éloigner
quiexpliquesuffisamment
distance
une
nent
don-
gens-làse
ces
d'ordre, pour
mot
un
tous
où
plus
angoissesréelles
XXXIX
plus terrible
du
récit
soit sorti de
qui
poëte tragique.Ainsi, fatalement,
à l'endroit oii
non-seulement
l'art
dramatique,
fait, ad
histoire
aussitôt
dénouement.
Au
êtes le maître
sur
vos
actes
la bonne
fin et
sans
cesse
,
pas faits pour
de la
milieu
beau
au
départ,à
toute-
ment
violem-
pousser
personnages
histoire
cette
que
,
sont
ne
possibles
im-
encore
approche
heure ! Vous
d'hésiter,d'aller à tâtons, de revenir
sans
pas
de
les divers
eventum,
,
du
mais
,
effet,c'est la volonté, c'est la
puissance de
au
lettres
ces
mortelles, paraissaient,
diffuses
longues et
En
d'une
situations
des
fermait le livre
on
eût dû l'ouvrir,
tant
on
,
écrites dans
la tête d'un
chose
autre
si
course
les trois premiers
vous
;
mais
voulez
fois
une
toucher
le
,
but
y allez bon
vous
et sachez
que
et
,
le
plusvous
âmes
en
plusles
inutile
êtes de
autre
ces
c'est-à-dire
les
mis
en
,
main
,
plus les
cependant
dans
cette
impatiente,le
feuillet
avec
!
explicationque je
espritssévères
et
vous
dois,
c'est la
ou
car
vous
pleinsd'objections
,
qui veulent
pleinsde justice,
raisons, bonnes
cause,
sions
pas-
le lecteur désappointé
quand
et
donc
qui le sépare d'une catastropheattendue
transissement
Une
cœurs
fois
vrai, jusque-là
et
laisse devancer
peine
d'une
; cette
Quel malheur
vous.
,
tourne,
forces
été touchant
avez
,
vos
argent ; hâtez-vous
bon
âmes
après
toutes
poëte, quand il se
des
course
jeu et
plusles
courent
pour
trop de
n'est pas
ce
,
mauvaises,
savoir
de
tes
tou-
l'homme
façondont j'airempliles lacunes
xl
—
que
j'aifaites dans
le drame
dans
—
le livre de
ordre
un
Richardson.
plus vif
les inutilitésd'une action
est
moins
qu'on
compliquée
pouvait le
ne
et
d'impatience
là-bas
de
ces
qui,à
horizons
vastes
ces
plus rapide
frais
caprices
de
doux
ces
Coleridgeeût
voulu
de
aspects
riantes
inspirations
ces
,
mécontent
quelques-
amour,
avec
de
les caractères,
,
ces
pleine
ici, des lettres, et
mettre
écrites
prendre,
tout
lecture
une
par
,
pages
trancher
re-
,
claire et
supposer
d'ennui
plussimple
et
récit,agrandir l'espaceet
un
jeter dans
uns
plus
,
Disposer
découvrir
de
,
le
que
à
temps
autre, dans la sagesse de Richardson, et qu'ilsignalait
de
tant
avec
joie,dans
déjà beaucoup faire, mais
avec
zèle
un
la
C'est
lettres
d'une
parties,sans
leçonsd'une
à
longue
remaniée
longueurs
ces
nul
que
livre,comme
manche
de
morale
que
habit
cet indice banal
réveiller
de
ces
notre
poëte avait
une
souvenir
faire
.
,
au
beau
riant
soleil levant
épingle,
;
à
la
partiemême
seule idée ! Plus
était vaste
ronces
étaient
minutieuses
,
affranchi
frain
re-
,
un
finit par
une
le
cachot
,
,
ces
comme
pique avec
on
son
avec
,
,
les
regrettât,
les
minutieuse
sans
l'autre
complaintede
son
de l'habit
exposé
créer,
ré-
?
réjouir
l'une
qui se répétaient
la
comédie,
féroce, de quel espritl'animer, la
monotone
sur
cette
qu'en effet,avec
cousues
Fielding,c'était
l'ivresse de
l'espace
splendide,bien
et clair, et plus
,
il fallait de
pour
verve,
de
gaieté, de
remplirdignement
bon
cette
sens,
prévu,
d'im-
place magni-
xlij
—
—
bien ! voilà tout
Eh
votre
le
la
pensée
,
cela
pas dans
non
,
vif
était beau
,
,
faire la parure
la
adoption. J'ai
des
poésie
de
parcouru
l'ai
chef-d'œuvre
de
ce
des
pendant
,
les vieilles comédies
Anglais, je
des vieux
la
,
à la main
plume
absolu
Shakspeare
tout
,
de tout
le
le drame
qui est
ce
années
poëtes, j'ai
,
lu
qui
ce
railleur,dans
amoureux
,
pris,pour
entières
j'aipris
,
je l'ai pu prendre; tout
dans
mon
torze
qua-
pas suffi à
mais
idée
mon
l'histoire et
en
aux
primitive,
j'aipristout
partiede
magique
,
de toutes
,
cela partout où
tout
,
espritqui n'aurait
mon
réaliser la millième
drame
mon
j'aisubstituées
que
de la Clarisse
volumes
de
tispice
fron-
son
la folie et la sagesse
,
nombreuses
les pages
fond
glorieux! Le
nom
dialogue
qui porteraà
livre
ce
le maître
,
la
roman
,
,
losophi
phi-
et chaque fois que
Angleterre,
cription
desvif, ou vrai, ou ingénu, une
l'histoire en
,
j'aitrouvé
mot
un
rapideet
quelquechose
flamme,
et
,
souffrance, une
à
portée
celle du
en
tout
et
,
qui rentrât
drame
ceci
j'enai
que
non
cri du cœur,
comédie,
notre
de la terre,
ou
,
,
comme
pas
ou
mais
chose
ma
ce
proie
une
,
! ]\Ion
je représentais
bien
une
,
un
dans
du ciel
fait
c'est d'avoir
ractère,
ca-
mieux
qui vaut
l'enfer,je l'ai pris hardiment,
ma
un
éclair, une
un
larme,
quelque chose-là, qu'ilvînt
de
ce
,
douleur, une
enfin
énergique
,
une
de foudre
coup
trait
un
,
moralité,
une
lueur, un
claire
seul
orgueil
d'admirables
choisi
,
matériaux
et
de les avoir
bien
placés
,
pleinde génie.
dans
un
nument
mo-
xliij
—
Il y
dans
a
—
Shakspeare
s'écrie sérieusement
:
*
J'ai
"
certain
un
original
qui
mélancolie
une
moi
à
,
formée
de
vraiment
plusieursingrédients; d'une
originale,extraite
suis
dans
mais
je n'ai guère
dire
la même
leur
si
saviez
vous
caractère
de
héros
belles
dames,
de
de
et
leur
bon
leur
sens
,
la
de
n'avaient
l'épée, et
et
cape
qui
de tous
les
âges
vérité
qu'en
,
pouvait être permis
il
celui-ci, 011
l'aide des
mais
de
un
leur bon
leur
manteau
vante
sagentillesse,
gentilshommes
ment
pareildépouille-
dans
que
avec
livre
un
comme
de refaire, non-seulement
s'agissait
matériaux
encore
les
avec
lui-
qu'ilavait empruntés
,
le chef-d'œuvre
monument
de
vertus, et de leur
tant
puérile,
j'aidépouillé
ou
même
de
diables
pauvres
d'emprunt tant
avec
atours
,
que
ne
des
et
,
philosophes et
,
de
sens,
de
tant
sagesse
dépouillé
! J'ai
quel labeur
tant
leur toilette, tant
tant
;
et de
l'originalité,
de crier à
,
de
homme
brave
ce
Je
•»
ceci est à moi!
:
Pourtant
de
plusieurs
objets!
de
positionque
envie
tristesse,
de
pierresdétachées
Si
de Richardson.
son
effet
en
,
admettez
vous
aux
limpides
sources
main
qu'ilnous
trop timide
justicede
toute
vous
tirade
'
Comme
entière
il
vous
permis
de
notre
poète
puisé
reprendre
\eDon
pour
plaira.
achever
de
d'une
,
disciples,les
aux
faits à leur maître
Juan
a
remonter
qu'il était
admettrez
,
qu'ilsavaient
exemple, dans
où
était
Byron
le
,
!
Quand,
je prends
portraitde
l'un
de
prunts
em-
par
une
de
xliv
—
je suis
héros
nos
,
portraitavait
Pour
tout
emprunté
Caleb
la
de
,
et
de
dix
! Caleb
démantelée
à
vie, le
ma
Howe
miss
de
prisau
s'en
quelques portraitsantiques
lambeaux
quêtant
va
,
de
côté
d'autre, de quoi servir
et
vous
que
le
quant à lui
trempé
un
peu
hôtes sont
Voilà
à propos
dansV
près tout
de
travail que
entière et l'œuvre
ces
je l'espère,
et
dé
y verrez,
tant
de
humblement
de
hôtes
ses
quelque mie
pain sec
ce
! que
pain
de
je
;
serais
savoir que
de
,
je voulais
que
je place sous
de
j'explique,
de Samuel
pages
que
,
7'ien,absolument
le livre que
rien
ne
telles
tant
dire
vous
auspices;
la vie
mieux,
mon
; vous
j'auraisvoulu
qu'en dépitde
souvenirs
vos
Richardson
plus complètes,mais
vous
Caleb ! serviteur
repus.
infroduction,
savantes
fait dîner
de lait froid ! Oh
à peu
ce
beaux
ces
récompense P
sa
et les valets
mon
grignotant
en
son
,
il s'est contenté
,
mes
hôtes
ses
a
de
,
,
,
dans
heureux
il
plaignezpas
jeune maître
son
été
quellea
,
Ne
tous
là-bas ! Pauvre
voyez
fidèle et dévoué
—
dîner
au
maître, le propriétaire
dépossédé de
domaines
et
dans
dépourvu
peine tapisséedes
,
de
de
auprès
,
les Harlowe
tour
d'une
raison
ans
Lovelace
,
une
servir
me
pour
,
de tous
ce
Richardson
peut-êtreune
sera
Clarisse
de
car
poésie anglaise,lord Byron.
dire,
vous
maître
au
indulgence,j'aiété
votre
droit
mon
,
comparaison qui
de
à fait dans
tout
été
Lovelace
ce
par
—
lirez,
faire
qu'ellessont,
d'imitations,
voici
et dans
.
plus
de
lequel
m'appartient,est peut-être
xlv
—
fin de
en
compte
de
et du
roman
dont
monument
ce
drame
les matériaux
"
rêve!
un
il
»
d'orgueil?
que j'aifait là
Il est vrai que
votre
porter
pour
plus
accoutumée
entier de
si
famille
jeune
cerveau.
,
quand
,
je l'espèreentre
,
nombreuses
rentrez
vous
bien
dans
votre
dans
votre
heureux
,
qui mieux
de votre
l'honneur
liberté,ou
généreux,
cœur
veillance
bien-
votre
avec
après
de votre
-puissanteéloquence d'une
la toute
ferme, d'un
c'est
demander
vous
mon
le lirez
; vous
la fortune, la
client, par
!
il devait
,
avoir sauvé
Hélas
architectes.
,
épuisé de fatigue mais
,
raient
n'au-
j'aime,et
que
prie
vous
journées, déjà si
encore
trop
que
était destiné
,
vie,
habiles
à peine osé
j'aurais
que
ces
est-ce
restauration
vous
Acceptez celui-ci je
l'une de
semble,
me
j'honoreet
que
livre sorti tout
un
,
,
nom
honneur
un
travail
ce
,
les nôtres
rencontrent
une
les
dédaignée
pas
le dessin
,
passions qui l'habitent,
qui
,
dans
comme
fourni l'idée, l'emplacement
les
de fantômes
des yeux
ristyle
pé-
géniesdu
plus rares
,
et
le
sous
le plan le modèle
,
les âmes
les
ont
nous
,
et surtout
livre ! Assis
vrai
un
,
que
espritconvaincu.
d'un
peut rendre
moi
âme
témoignage
loyaleet sympathique éloquence
et de votre
,
intrépideà prendre
ardeur
plus chers
appui?
vous
des
gens
Avez-vous
assez
bien
vous
que
été
assez
en
croyez
bon
et d'une
défendu
les intérêts les
main
dignesde
pour
moi
ardeur
! m'avez-
inouïe
si
exquis
de toutes
et
avec
et
,
,
d'un tact
votre
une
si délicate
gence
intelli-
,
les colères et de toutes
les cruautés
xlvj
—
à autre
qui surgissentde temps
dans
,
superbe
cette
,
exposée à
lettres
républiquedes
—
de haines
tant
et de
fureurs !
Il y eut
Césars
jour,à Rome,
un
oii l'un des poètes les
,
républiquepeu
esprit,s'en
attentive
orateur.
Cet
—
bien
humble
d'un
s'appelait,
quelque
Cicéron
connu,
peu
car
personne,
lettres ! Dans
illustre
la
,
gloiredu
Vous
éloge des
tribune
vant
de-
tion,
accusa-
par
citoyen romain.
de
la réclamation
prendre
de
son
sa
défense
la
dignitédes
à
merveilleux
appela
sénat
,
savez
les
par
en
homme
cet
la tête de cet
sur
sympathies de
cœur
ce
la
justice
teur,
plaidoyerenchan-
poeta, il renferme
belles-lettres
d'un
lendemain
;
publiquesqui, par
touchait
cause
toutes
Archia
pro
poëte Archias
,
enfant des Muses,
romaine.
le
accusation
droit
discours
un
grand homme,
,
il voulut
cette
son
si
comparaître le
patiemment
soudain
et
porte du sénat,
faiseur de colères
écouta
bel
du
d'autres, Cicéron, le grand
oisiveté, lui disputaitson
client,
la
juges, et répondre
ses
de cette
à l'invasion
client d'un
nom
le triste poëte devait
à
à
les
avant
plus inconnus
encore
vint attendre
et celui de
patron
il
quelque temps
plus touchant
le
qui jamais ait
grand peuple louange
été
porté à
renouvelée
la
puis
de-
,
Cicéron, par M.
là
également remplis de
dans
moment
voix du
une
de
la vie
grand orateur,
vaine
fumée
ces
,
du
Lamartine, celui-ci
leur
sujet.Ah
!
ce
poëte Archias
,
et
fut un
quand
celuibeau
à
il vit s'enfuir,dissipées
comme
vaines
clameurs
;
il était
venu
la
xlvij
—
—
il s'en
honorable,
droit
cité fut
de
s'il n'eiit pas
même
la vie
du
de
Trois
Rome
ne
de l'accusateur
m
poëte accusé, mais
heure
de
tour,
ce
cet
certe
scio
«
,
je suis
sûr de
son
n'ont
publique,
mars
1846.
le
et à
si deux
tué
ou
personne,
côté
des
ciens
an-
brite
s'a-
d'Archias
de vertu.
livre de votre
ce
:
ab
—
quant
au
à
eo
Archias
humble
,
s'il peut dire à
son
frère
son
Quintus qui
qui judicium
exer-
magistratqui présideici,
approbation.
»
J.
20
nom
quence
triomphal d'élo-
manteau
ce
trop heureux
sera
tribunal
,
le
ni de l'accusation
peine
triomphant
disait Cicéron
que
présidaitle
c'est à
nom
dans
accepterez
client
au
également oublié
anthologiesà
génie et
,
et votre
eût
les
le
fièrement
de
attaché
l'avait fait immortel
quand
dans
inconnus,
Vous
souvenait
épigrammes, qui
ses
sortir
au
,
encore
enfouies
sont
se
Cicéron
,
trois de
nom
,
à l'attention
; on
,
cette
son
jours après ce procès, que
citoyende
un
car
encore
il s'était abrité
laquelle
seul de l'orateur recommandait
pas
était
éternellement
rester
journée
,
attendait
l'oubli
que
sous
l'éloquence,
instant!
journée
,
pensaitlui-même
le
l'audience, il devait
souvenir
la
et
poëte
inconnu
nom
Heureuse
illustre défenseur.
son
plus belle qu'ilne
un
rence
par défé-
cité
le droit de
et
à l'instant
déjà citoyen de Rome,
été
son
unanime,
,
pour
ce
honoré;
et
voix
d'une
reconnu
lui eût décerné
on
dans
honorable
revint
J.
SAMUEL
RICHARDSON
I.
le comté
Dans
de
Derby,
révolution,
gloire, comme
encore
eu
de
famille
une
mère,
sa
pour
cile
cet
sous
humble
ennoblir,
heureuses
il devait
dans
vus
exposés
sanglantes,
Les
Stuarts,
qui
meurt
sur
I.
Ses
cette
à bien
et
des
l'échafaud,
ce
de
devait
son
plus
père,
avant
de
taient
l'artisan, s'é-
de
; tant
de révolutions
intestines
guerres
longue tragédie, ce
jours
des
parents,
orages
de
tant
; il
l'exercice
précaire
père,
des
vu
nom
joie
une
était diflS.-
la vie
avait
le
naturelles,
l'existence
d'un
son
Samuel
illustrer, par
Richardson.
menuisier
et
qui
ni
pour
nommé
fut
facultés
tomber
toit
sa
n'avait
qui
fut
ne
consolation
une
de
s'augmentait
gens
la naissance
L'enfant
meilleurs.
le
ni
çait,
commen-
patriciatromain),
le
était nombreuse
la famille
car
pauvres
dont
enfant
nouvel
société
d'égale depuis
rieuse
glo-
l'apogée
était à
admirable
une
la
de la France
l'Angleterre
plutôt l'Angleterre
ou
pas
de
après
an
(le siècle
1689
finir, le siècle
de
venait
en
un
roi Charles
Cromwell,
si heureux
1
!
P"
dans
crimes,
ses
de
avait
à
la tète ! Plus
courbons
enfants
feront
cela,
pain
de
Bientôt
bonne
et
leur
vivre,
pour
libérale
à
le
douce
sollicitudes
la mère
de
Monmouth,
do
quelques
son
ces
bury.
Là
eux-mêmes,
et
on
dans
vécut
au
force
et
présente
de
dans
la
dans
peu,
liasard
de
le
les
la
de
giner
il alla s'ima-
lui
avait
duc
mandé
com-
époque
d'avoir
maison
le
que
comté
l'affairedu
duc
le
du
même
crime,
un
famille
fants
en-
ses
à
Richardson
sa
de
; malheureuse
dans
mère,
perdit sa
resté 'seul, abandonné
que
devenir
causes,
rabot
à la sueur,
les
cette
travaux
une
toutes
courage,
quelques planches
A
! de donner
famille, l'artisan
parce
pouvait
n'apprendront
!
qu'ilétait compromis
cela
ils
rêvés, entourés
privé
et
Derby perdit tout
de
et
créature, humiliée
heureuses;
lui-même
Allons,
ils apprendront
père,
petit Samuel
avait
qu'elle
plus hautes,
doit gagner,
qui
chaque jour
même,
il y
certes,
misères.
ces
comme
petit Samuel
du
l'étrangesollicitude
car
éducation
donne
les
et
d'orgueil,plus d'ambition,
comme
métier
un
son
toutes
vie,
en-
sanglante,
prison,
sa
sans
trône,
ce
les fortunes
part dans
leur
eurent
que
de
de
ne
gens
et
et
forte raison, si les parents
plus
les
s'enfuit
qui
ruiner
quoi
admiration
licencieuse
s'enfuirait
voleur
un
II
Jacques
honnêtes
plus
sans
Restauration
cette
enfin
entendre
les
peuvent
les
que
d'un
où
raboté
proscrit.
père, transplanta
comté
enfants
de
Shrews-
s'élev^érent
Providence
ot
du
bon
sens.
pour
eux
Pauvres
de
seulement
Il n'était
petits!
coûteuses
ces
études
les fils des
pour
question
pas
qui
faites
sont
des riches
puissants et
:
le grec,
l'hébreu, le latin,le français; à peine s'ils
avaient
conservé
le
coitrir, le sauter,
quoi?
des
exemples
génies qui
râteau
la
de
bruit
qui
cherché,
qui
de
allégeance
quoi
ne
bon
ou
ces
terre
l'absence
desquels
beaux
toutes
ces
du
hivers
éclatante
des
et
dans
le
voie,
glorieuse
la vie
et il serait
et
el
donne
études
à
reuses
malheuà l'âme
la
de
pare
com-
glacés qui font
à
déplorer
cette
éduca-
fertile; quant
premières
on
D'ailleurs
Shakspeare
rigoureux
;
à craindre
plaintes d'enfances
courage,
ont
riants
et
utile et
de
le
donner
pas
!
origines
les vastes
négligées? L'adversité
et
ici les
à la déclamation.
touchât
dier
étu-
peuvent
ordinaires
cette
de
montagne,
la fumée
dans
travaux
aux
seuil
esprits rustiques qui
trouvé
ont
le
de l'univers
voulons
ne
enclume
une
se
indiquer
dans
échoppe,
une
les royaumes
pas
mille
excellents
plus
haute
la
rait
n'ose-
on
enfin
et
l'imagination,une
souplesse
à
la
tous
trop loin dans
l'on
que
haut
perdent
se
des
domaines
irait
du
l'atelier;nous
catalogue
de
servir
voulons
ne
littéraires
la
leur
contempler
Nous
des
et
:
mais
avons
grand-pére,
leur
sacrés
sommets
et
nous
cousine-germaine,
porte pour
la paume;
leur berceau
pour
pour
leur
pour
eu
illustres
pauvres
malheur?
grand
un
enfants
à
jouer
contraire,
plus
ont
le
là
Au
dire.
le
un
bien
est-ce
des
l'apanage
et
de
4
—
collège par laquelle commence
du
lion
—
ment
absolu-
biographieillustre,eh bien
présentent et
arguments se
! de
toute
exemples,
n'arrête
pour
parlons
été sevrés
poésie,ont
nourrices
deux
de
que
savantes
le
Oxford
l'Hippocréne,n'ont jamais bu,
payer.
Veau
poète
Milton
Cam
de
maussade,
au
que
tiques d'un
comment
travail
indocile
des
l'on
fauves!
plaisance
demandez
pas
Rivière
2.
Cray.
ville
cette
ennuis
scolasfaites à
demeure
(jnicoule
à
:
satyres !
pas
à Gibbon
le
Cambridge.
Asile
des
des
à Locke
pré-
aujourd'huiCambridge
nomme
prophète lorsqu'ils'écrie
4.
fleurs,à
aux
lieu de mauvais
ce
«
Ne
que
sûr, de
alors Bahylone),
(on l'appelait
de
pagnes
cam-
:
«
«
des
d'études
et
sage,
hètes
la
veillant
poète plus bien-
un
«
«
?
dans
d'or pour
d'embellir
(2),parle
C'était à coup
«
voulait
en
Milton
contre-cœur
ces
Cambridge
de la beauté
; il
paysage,
et voici
de
limpide(1).Le grand
Cambridge à ce point,qu'il
convenir
environnantes
verdure,
de
art
coupes
faute
bien
com-
si peu
détestait
jamais voulu
la
et
qui puisaient à pleines
Combien
n'a
tout-puissant
grand
plantureux
lait
:
obstacle
l'Angleterre:
dans
du
d'illustres
cet
! l'essor
excellents
d'hommes
même
que
soit loué
Dieu
pas.
génie.Ne
du
démontrer
breux
nom-
que
à
hiboux!
parlaitle
venir
des
maison
»
l'historien,ne
mandez
de-
philosophe,à Dryden
le
o
de
conservés
ont
Éthoniens,les
autres
critiqueet
à
appeler
de
de
de
élèves
jeter contre
unanime
.
ces
universités
rien
l'âge,ni
furent
voilà
milieu
au
y songe,
qui prennent
maîtres
; celui-ci
filiusd'Oxford,
Cambridge
:
peut-être et
cet
lord
le
met
à
traiter
Butler
si
Revue
cV Edimbourg
de
«
Byron,
que
le
maître
qu'on
les
leurs
sur
un
des
ne
Butler,
mon
ciens
an-
le terrœ
de
plus célèbre
est-il hors
Je
"
reuses
vigou-
indociles,
enfants
ces
vieux
eût été
entre
le 2}rovocateur
sur
son
de
autant
commencée,
bile
jettesa
:
même),
sans
coup,
Byron lui-même,
comme
ce
écoliers
partie immédiate
anglaises, à peine
qu'il se
tion
réproba-
haines
ces
tirade
plus récent
leurs
meil-
pas de médiocres
d'un
autre
lustres
il-
pour
bacheliers, Swift
d'une
à
plus
produitdes
ont
Churchill,
même
gloire.Tout
la
les
(labonté
peut guérir ces
ne
cunes
ran-
ces
cris d'une
grâce spéciale. De
autres, |Mr
et
sa
dans
entendus
sont
Addison
écoliers, et qu'on reçut
ni
qui
à
déposé
Grande-Bretagne, les
Cowley,
espritsqui ne
dire
le
dirait que
Swift, Goldsmith,
Cowper,
bons
de la
cations
impré-
des
n'a
teurs
men-
années
belles
violences
premier ordre, se
letirs mères, les
du
savants
plus
France
impérissables.On
écrivains
parents
il faut
disciplesces
ses
les
Jamais,
l'université
louange,
les
que
qu'ils
souvenirs
répondraient par
vous
unanimes.
l'âme
années
ces
s'obstinent
de la vie ? ils
—
maître
versités
des uni-
de
page,
Butler,
critiquesde
pense
pas,
la
dit
digne précep-
puisse jamais regretter
leur
«
,
mutuelles
que
«
prodiguer.
Nous
«
fois, depuis
mon
«
il dit
obligeamment
«
convefiait
«
ma
«
prendra
«
laisser
«
envers
«
Vinjusta
«
grés
«
pas
de
plus
poète
es arts
autrement.
!
oisiveté
et
à
il n'a
achnirari
en
vrais
qui
et
sens,
les
heures^
lire
pu
grâces, ne
peuvent
consolation
ait
d'une
manqué
et
la
est
et
quoi
pourle
joie, lui,
des
—
grâce
consoler
sage
reuses
dange-
peu
le
dicté par
une
prits
es-
philosophie, que
passions
poésie si
par
nil
ment
seule-
et la
puissance
de
se
la
nien,
l'armé-
même
comment
de sage
pas
de
épîtres,les satires,
petittome,
ce
forme
d'élite. Ceux-hà
hommes
préceptes, que
renferme
put
grand
un
poète par excellence
ce
quelle
savent
de-
mes
.qui étudiait, par
avec
les
personne,
des
la
des
poète d'Auguste, que
d'habiles
de
expliquer
nous
d'Horace,
les odes
moi
pour
devenu
Byron,
tuer
jamais
fut
premières antipathies
ces
—
l'espritet
met
se
offices
lorsqu'ellene
que
passionné
pour
sans
bons
ses
donna
me
ap-
»
tant
—
de
ne
dans
que
mourir
ouater
elle
noverca:
amoureux
de
les
L'aima
ne
iNL Butler
voulu
le souvenir
et
société
J'espère
pas
nous
1805,
en
ma
que
le révérend
n'ai
—
loin
l'école
élèves.
ses
je
violence
poésie,
du
à
maître
faire
de
de
parlé qu'une
sommes
départ
monde
au
nous
satire
que
moi.
de
ne
x"as
quatrième
Et
ont
alors
nous
tendresses
l'habitude
avions
«
les
goût
qu'une
et
futile
et
reille
pa-
mante,
si charrancune
8
—
l'auteur
san,
est
venu
de leur
seconde
leur
le talent
génie ;
propre
le
comme
la clarté vient
comme
fils de leurs
Belle-Syrène,
la
enfants
œuvres,
leur
de
—
chant
à l'oiseau,
vient
à l'étoile ; la fantaisie
a
l'inspiration
nourrice,
été
a
été
leur
unique précepteur.
dit Pope, partout où me
J'allais,
enfant
un
fantaisie, comme
qui
«
fleurs dans
«
les
qu'elless'offrent
«
«
dit
«
éducation
Spencer, se
«
«
du
Ce
là des
sont
il est le
l'aventure, ne
En
et le
Gravité.
M.
—
(inels,
011
Shcrilian,
de
lord
s'il y
et
de
eût
il serait
le
Samuel!
Byron.)
échappé,
et
ples,
plus simun
parfum.
sans
point
était si
de
enfance
une
dans
ce
à
peu
éducation
Son
il fût tombé
comme
de
sa
:
l'appelait
on
pensées, pas
imbécile
propre
petitSamuel
déjà
que
vastes
mort
que
Richardson;
champs,
nulle recherche,
point d'apprêt,
pas
lire
sa
les fleurs
sérieuse, bourgeoise;
humble,
dans
grâce
sans
pas
si calme
et
les
dans
plus naïf exemple
dont
les
pleine adolescence,
réservé
d'abord
tout
parler Samuel
dans
sont
une
eu
pas
n'enseigne à
naturelle
cueillies
et
lu
autorités, mais
plus charmant
éducation
cette
n'avoir
Pope,
»
il faut entendre
cause
mesure
«M.
—
livres, pendant que
!
mots
»
il avait
collège,on
les
pour
route.
sa
des
cueille
les bois, à
félicitait de
des
sens
années
sur
régulière;
le
pour
«
dans
champs,
la
menait
«
un
quelque
pauvre
est
bruit,
deste,
mo-
moment
Tice
comme
res
Brinsley. [Mémoi-
0
—
Son
d'orgueil.
enfance
bonnes
femmes
enfants
peu
un
joueurs qui
là,
l'éclat,l'animation
passe
compagnie
en
ries,
plaisentà ses causes'en faut, le tapage,
se
tant
de
du
enfants
ces
les exercices
:
collège,
biles
naissant, ha-
riches, nobles, grands seigneurs en
à tous
de
curieuses, de bons petits
peu
n'est pas
ce
se
—
l'épéeà tenir,le
cheval
et
dompter, le fleuve à franchir, abondantes
orgueilleusesnatures, indomptées,indomptables,
disposéespar la fortune et par l'exemple, par
à toutes
les instincts turbulents
et passionnés
ous
la tête
Se jeter,
les révoltes de l'esprit
et des sens.
la première, dans tous les excès imaginables
!
ils appellentcela entrer
à vingt ans
en
âge,
carrière
Au
et fournir sa
de folies.
traire,
conexubérance
toute
coupable a manqué à
à
—
—
—
créateur
l'historien,au
très-bonne
été de
a
son
correct,
réservé,
dans
mœurs.
ses
Jeune
la
plaisirc'était
lecture
de
caché
de
; Richard-
Lovelace
heure, l'humble
dans
homme,
promenade
sous
sa
génie
vie, innocent
plus grand
son
les
arbres,
geait
quelques belles histoires,qu'ilarran-
ensuite
à
sa
guise,afin
de mériter
l'attention
dans
quelque veillée de bonnes femmes
durant les longues soirées de
jeunes filles,
Le
et la
récit fut
et
de
l'hiver.
premièrejoie,le conte son premier
travail ; à peine avait-il commencé
histoire,
son
tes
improvisateurheureux et écouté des âmes honnêet simples,qu'ilétait tout entier à son
œuvre
;
sa
il suivait,d'un
1.
regard attentif,le visage mobile
1.
10
—
—
de l'auditoire,ajoutant,
retranchant, corrigeantou
prolongeant
passions qui
manifestaient
se
dans
altitudes,
il avait la voix, la main,
regards.Comme
tranquilledouceur d'une jeune fille,il devint
le compagnon
inconnu,
et
palpitantes d'un
le
—
premier
d'une
rêves
beaux
ces
lui
on
recèlent
l'oreille à
fut le
hontoyant,
les
jeunes cœurs,
qui n'étaient pas
amours
ces
fit,en
ces
rêve
si belle
couleur, le jeune Richardson
que
des
le confident
d'alentour, jeunessesà demi
souriantes
toutes
De
bientôt
et
demoiselles
de
les
des
gré
les
dans
la
improvisé, au
roman
son
les
petites
éveillées,
mense,
espoir im-
de seize
et
si
!
ans
limpide
premier
doux
fident,
con-
aveux
attentif, ému
—
pour
lui, il prêtait
nêtes
ingénus des passions hon-
accents
vérité
une
reproduire avec
sa
sérieuse, comme
jeunesse. Puis, de
qu'il devait
calme
et
confidence
nées
en
d'amour
confidence,
en
premièreslettres
vinrent
! Le
attendri
jeune
mais
jeunes
erababoui-
à lui dicter
de refus, mais
cruel ! de courroux,
à calmer
ces
d'un
secrétaire
d'un
courroux
de
ces
leurs
refus
si peu
si facile
naïves
plongeait ainsi, d'un regard chaste
doucement
dans ces
jeunes âmes
dresses
tenet
et
,
honnêtement
éveillées
au
souffle divin de la première
passion.
Telle
fut l'adolescence, et de même
qu'iln'avait
cités
vivapassante à piedsjointssur les charmantes
de l'enfance, la premièrejeunesse se ressentit
de celle vie paisibleet simple ; le travail était
11
—
non-seulement
dans
enfant, il était
encore
de
besoias
bien
soi-même
avec
heureux
Le
se
mer
! Ce
anticiper
le sourcil à
seul
celui-là, non
sur
le
«
comme
«
personne,
Certes, il
et
buissons,
les
lui
conscience
l'homme
n'a
personne
de
dit de
a
mais
de
moi.
"
des chemises
la
revanche,
en
bonne
suis,
souci
de
souci
s'attend pas à trouver
ne
tous
n'ayant
joyeux meunier,
Je
«
:
drait
vou-
jour. Il
seul
la vie et il la cultive doucement
aime
vaste
qui
certes,
Ce
vingt
une
sur
vie, d'un
la
ce
deviné.
bientôt
qui, fronçant
n'est pas
faire
se
fortune, voilà
sa
plaindrad'être seul^
ans,
peut
sage
eut
des
c'est d'être
grand secret,
homme
jeune
honnête
cet
instincts, un
l'homme
et
n'est pas celui-là
sur
des
un
seul, malgré
tout
notre
que
les "habitudes de
nature.
sa
—
heure
pour
que,
volonté, chaque jour amène
bonne
heure
sommeil, son
travail, son
pain, son
d'imaginationet de rêverie ; la tête lui tournerait
son
bien
vite, s'il lui fallait marcher
plus
jeunesse ; prudent et sage, il
quelques pas en arrière pour
pressésd'arriver.
D'arriver
à la vieillesse et à la tombe
jeune
l'amuse
de
détruisent
tient
se
laisser
les
l'avenir.
Cela
conjuguer prudemment
le
l'endormir,
petitcercle
car
à
force
des vertus
de
notre
ribles
passions ter-
lui
plaîtet
le verbe
le
L'espérance,cette joieanticipée,
sans
plus
prie ?
! Rassurez-vous,
les
tournoyer
communes,
la
toujours
quoi,je vous
n'a pas à craindre
homme
qui
à
vite que
il
nuyer.
en-
berce
dans
espère,
12
—
soi
;
être
il veut
posséder
et
jardin
en
moins
au
et il
accomplir
s'écrier:
ils meurent
Richardson
jeune
mâle
s'emportera
Grande
"-
et des
poètes
labunlur
de
sagesse
belles
anni
mavera
compose
l'élégie Lorsque
:
attendu
pas
si
et de
sentir
dans
n'étais
je
que
ma
mépris.
On
vit alors
me
cependant
mais
concentrées
Pour
mon
monde
parmi
dégoût d'une
excès
les excès
accablé
çà
Est-co
Byron.
part,
moins
dont
une
mes
sans
les
et
I.ovelacc
gioventù, prilord
Byron
et
il n'avait
années,
vieillir,c'était
d'en
honte
amour,
avec
:
gens
d'autre
part le vide
honteux,
mais
;
de
c'était
de
étaient
témoigner
de
mon
vieillir
dans
n'auraient
ainsi 7
ces
nui
non
qu'à
!
moi
au
dehors.
j'auraisperdu
Alors
!...
le
Icinpéraraentdo
vils
les
il
arriva
plaisirs
que
ces
!
le
poussèrent
me
cœur,
seul
vice
violentes
passions amoncelées,
malheureux
le
du
degrés
à partager
caste.
à
jilusdéplorables et plus funestes
toutes
vivante...
qui parle
ma
Une
«
entrer
pourtant, d'un
m'abaisser
de
rien
j'auraisdonné,
joie,et
jeunes
et l.\ répandues,
Posthume,
ans,
passions
des
la douleur
!
les
!
Ah
je commençai
tous
ne
les
«
qu'il vieillissait
joie. Mes
eu
dégoût,
créature
! oh
nos
aUièremcnt
sans
mon
j'avais honte
seule
avec
; aussilcU
yeux,
traverser
avec
pouvais,
ne
mode
h. des
ou
c'est
vingl-cinq
A
trouver
enfant
un
et à
enthousiasme,
avec
feu, je
à la
amour
années.
Giovcnlù
—
—
il
contre
plus insupportables sensations,
j'aurais
;
enfant
un
père ;
son
général,
s'envole
pour
plaisiret
sans
latin.
le temps
plus
motions
d'é-
maudire,
de
fugaces, Posthume,
la Tasse.
mes
estime,
propre
Eheu
—
longtemps
plus cruelles
mes
et
vita
les
que
Boswell,
vieillir.En
poëte
! s'écrie
délia
de
jeunes
ses
personnes.
! s'écrie le
phes
philoso-
terribles,le
jour oii
le
fait
savoir
un
devoir^
ceux
bien
la maison
de
est
les
les drames
comme
cruelles
heures
nature
jeunes
Swift,
pas,
terre,
suite de
une
gardera
dans
naquit
de
laissez les chercheurs
dans
se
le docteur
comme
la
toute
s'yrésigne.Laissez
perdre
se
argent comptant,
en
la vie est
favorisent (1);
dieux
du chez
petitarpent
son
que
il sait que
;
bonheur
au
et
repos
découvrir
de
avant
à
atteindre
félicité,
toute
pour
—
que
j'en ai
mêmes
sions
pas-
"
c'est lui-même,
c'est
lord
13
—
—
«
Monsieur, j'étais
emporté et violent
«
mon
«
J'étais pauvre,
«
en
«
horreur.
irritation
même
j'avaismon
temps
toute
Mauvaises
»
; il n'ira pas
plus sage
plus vieux
montrer
à
ciiemin
gaieté.
faire,
et
dépendance m'était en
paroles, parolesinjustes
afficher des vices, pour
l'est en
qu'ilne
plus belles années,
jeter ses
à des attachements
femmes
veut
qui
sont
mettre
dangers
un
luisant pour
lui
laisse
à la
un
il laisse
voleur
se
effet ; il n'ira
les années
romanesques
cieuses,
pré-
pour
des
de quiconque
disposition
écu ; il connaît
de la vie pour
imaginaires ;
trop les
y
vrais
s'épouvanterdes obstacles
les poltronsprendre un ver
d'une
armé
lanterne
sourde
jeter leur bourse péniblement remplie; il
à qui les veut prendre dans ce vil chaos- de
les
débauches,
de
folies et
qui
la
prenait
jeunesse,la providence des premières
Samuel
Richardson
sera
plus prudent et
années.
et
de
pour
on
la
envers
pas
intérieure
;
joies furibondes
les
cueillir, les hautes
veut
;
fleurs,sur
à
les
de rêverie
enivrons
tigesépineuses. Nous nous
la couronne
ambitionnons
et de
laitage,nous
de bleuets
et de pervenches, nous
en
croyons
«
«
«
«
Dieu
et aux
«
ment,
«
temps. Qu'importe où
«
que
parce
nous
but
«
le
«
victoire
«
que
arrivions
n'est pas
voulons
nous
un
nous
peu
marcher
douce-
long-
arriverons, pourvu
tard, et que
toujours au
plus fort ;
perd haleine, l'épéeuse
au
marchons
proverbes,nous
le fort
sait-on?
plus prompt, la
se
brise, l'agile
le fourreau
; enfin
,
14
—
—
«
qui
«
vraiment
«
dit
me
des
savoir
pour
deux
Surgit
Toujours
«
«
rent
de
l'honnête
ses
orgueil,
aux
des
sens.
...medio
latin
ple
disci-
habile
de
fonte
leporura
aliquid.
amari
voluptés.
»
tentations
il
Quand
homme
yeux,
s'élève
douleur
quelque
jeune
fermant
plus
sont
de
assez
su
du
vers
vantés
tant
:
«
«
J'ai
plaisirs?
ces
d'Épicure
plaisirs
vos
que
se
de
l'esprit,
l'œuvre,
âme,
son
de
tor-
ce
parlé,
ainsi
à
remet
oreilles,
ses
a
de
la
vanité
son
et
16
—
de
quellesuite
travaux
—
de
et
jeunesse de Richardson,
la
d'une
bourdon
aussi
étaient
froides, l'avenir
un
de
resplendissait
les
Voilà
le vrai rêve
bonheur
Je rêvais
à
un
peu
de la
de bien-
et
de
!
l'âge d'or
et
foyers
7nes
paix
au
!
Laissez
chanter
la
lord
Byron,
jeunesse de
la
:
si
gloire et de
voir
pouvait entre-
lueurs
crépuscule des jours
être, frais
le
revanche,
d'enfants
domestique, du foyer entouré
passa
que
ternes,
peu
Samuel
Déjà l'heureux
premières et ravissantes
bonheur.
triste
(1).En
cornemuse
années
belles
les
privationsse
entière
vie
dire
pouvait
de
de
et
cornemuse
à trente-six
mort
heureux
cet
livre
pensant
(2) d'une
:
à
ans,
Richardson
dernier
son
la
comparez
Ilœc
qui
scripsi
nctogenariiis.
J'étais le moins
«
éclairé
«
tourdis, tout juste assez
«
le
«
maître
«
a
«
tracer
«
de
«
trace
«
rait tour
«s:
été,je comprends (etvous
«
que
\.
bien,
le
plus
mes
de
besoin
à
à travers
?
sentier
à tour.
Chaque
bien ! par
Eh
tels que
des hommes
l'âgeoù
me
innombrable
l'homme
sont
la
m'altiplaisir
m'en
pouvez
nous
de
de retrouver
du
;
la raison
forcé
et
l'armée
le moyen
connaître
clioisir le mal
bouclier,
passions.Mais
perdue
pour
pour
de moi-même,
route
une
habile
assez
absolu
j'ai
croire)
que
autant
d'obs-
Sliaksppare.
2. Mémoires
cl ces
et
d'é-
foule
de
Lnrd
Ityron.
m'onl
gentilles"cs-là
moiic
—
Mais
il ajoute
sur
loiu, el grand train-
le manuscrit:
"
«
Oui"
17
—
«
«
«
«
à la
tacles
pondre
mieux
«
de voir
«
pagnons
Mais
:
de débauche?
la fin
de cette
vainqueur
; l'heure
l'ouvrier
lutte
économies
Samuel
Alors,
donna
un
la
peur
de
peu
bien
meublée,
deux
claires
les
au
chandelles
quelque
Son
peu
métier
de
dans
bon
glais
citoyen an-
Londres
tous
sa
il profita
de
;
peuvent
vie, il
se
chambre
une
feu, à la lueur
; il eut
son
chez
sa
liberté
littéraire.
Richardson
d'imprimeur
commencée,
entreprisetoute
héros
premier jour,
de
soi
[a
de citoyen
lire des livres d'abord, et bientôt pour
pour
faire.
temps
de
les
Avec
cité de
libertés, où
coin d'un
comfortdble home),
en
la
sortit
sité
l'adver-
tour.
son
première fois
bon
ana-
mon
triomphante,
lettres de
droits de
libre asile de toutes
com-
imprimeur
dès le
pritses
jouissantdes
tout.
à
faites
qu'il avait
Richardson
tes
généreuse contre
s'établir et d'être le maître
pas
»
enfin, l'heure
vint
crains-tu
ne
je soutiendrais
cependant
donc
vaux-tu
la risée de
mérité.
à ré-
venait
qui parles,
et
d'un
dis, moi,
vous
censeur
devenir
vrai, exact,
bonheur
au
je
que
les autres,
morale
ta
ce
et
quelque
toi
tous
que
thème
A
et si
Bjron,
«
«
considération
grand peuple. Voilà
lord
—
les
nouvelle,
et
vus
tant
de
fortune
sa
le rassuraient
Car, du fond
avait
et
rêvée,
son
cette
sur
du
tier
mé-
imprimerie,
à l'œuvre,
ces
tristes
de la
de
athlètes
lents
pensée, ces martyrs inquietset turbul'heure présente,soldats toujoursarmés,
toujoursfurieux, affamés
de
pain,affamés
'
—
de
gloire,écrivains
estimés
moins
les
vivre,
faisant
plutôtpour
ou
malheureux
plus
de
tout, celui-là
prêtsà tout, hons
louage ;
celui-ci
de
manquant
et
génie,
les métiers
tous
pour
pas vivre ; il les avait
ne
à tout
faire, mêlant
les libelles
vus
les comédies
taires
cantiques;pamphléaujourd'hui,louangeurs le lendemain, sans
sermons,
aux
dignitémorale
les
tous
par
du
à gage,
et les autres
uns
—
des cochers
que
de
manquant
18
et
aux
habit, passant volontiers
sans
extrêmes, de la débauche
à la famine,
grenier,et quelquefois de la liberté
potence ! Donc, la prudence et la sagesse de
palaisau
à la
que
le firent hésiter
romancier
notre
d'oser mettre
le
pied sur
qui recèlent l'incendie.
longtemps
cendres
ces
avant
brûlantes
rappelaitles misères,
la pauvreté, les humiliations, les têtes coupées,
les longs supplices de ses
frères les écrivains
et
les poètes
captifet
Jacques,
:
bourreau
;
qui
(Richardson
a
écrit
et
de faim, et à
maître
d'Ecosse, dix-huit
roi
Rivers,
;
imprimeur
têtes
ce
une
Vie
de
doutant
l'aspectde
rendait
de
exilé, Milton
gloire;
sa
grâce
au
il fut lent à
des pages
d'essai,et qui tenaient
de
ciel, qui jusqu'à
douleurs
littéraire ; il écrivit, pour
de l'homme
Butler
d'infortunes, le
tant
résolution
que
Sur-
pauvre
Milton), proscrit,
présent l'avait préservé des
agitationsdu génie. Donc
ans
au
intelligentes
? Clarendon
encore
aveugle, pauvre
mort
se
portant leurs
More,
rey,
assassiné
mort
Il
des
prendre
sa
commencer,
plutôtdu
lettres ; il fit des
et
libraire
prospectus.
ly
—
des
préfaces,des
—
éditions
corrigées;
et
revues
le
d'abord
il n'alla pas
plus loin, tant
charme
attaché
professiondes lettres,tant
se
méfiait
seule
à la
d'écrire
quand
il vit
maitre
imprimeur
et
du
même,
publiaientdans
moins
que
la
par
feuilles les
le
de la Tamise
force
d'abord
les
ce
temps-là, et
bon
enfant
les
les
plus
Au
sages.
dait
périodiquefonles bords
y rencontrez
vous
les
espritset
connue,
in-
tout
fermes
plus
Arbuthnott, Gay, Pope, Keng,
Friend,
leur
pour
prudent M.
l'eff'et terrible
jeune
opinions,
nouvelle, puissance
les
de
qui
langues
se
rencontre
Richardson
ces
vient
feuilles
de
de
feu
oreille et
prêter une
également timides,
et
ses
l'Angleterre: Steele, Addison, Swift,
Prior, le docteur
presse
primer
im-
habitudes,
ses
et
invincible,
Congréve, Walsh,
ce
de
toute-puissantesur
plus beaux
de
courages
de
; invention
voyait
pré-
journaux qui
où la presse
domination
il
tant
Londres, choisissant,
peachant
modérées
reste, c'était l'heure
sa
nombreux
modération
plus
Enfin, non
politique.
la ville de
peut-être par
même
et
grandes atiaires,à
des
quelques-uns
se
côté
c'étaient là de
que
dant,
cepen-
du côté littéraire..
timide
moins
pensé, il se hasarda,
bien
y avoir
devint
et
profità écrire, notre
avait
qu'il y
sécurité,
toute
en
écrivains
à peu,
galantespar métier; peu
il
qui
nature
ait des
peut expliquer qu'ily
à force
sans
seconde
de l'habitude, celte
des femmes
il redoutait
aussi
de
une
justement
étonné
de
volantes, qu'un
porter la mèche
sur
20
—
du
l'amorce
et
Le
canon.
vole, l'enfant
juste
frappé.
prudence qui
à cette
Grâce
de
et
loyal, Samuel
impunément
pensée nouvelle,
Il n'a
Oh!
du
un
toute
sa
au
il compare,
s'endort
vie
il
il
content,
se
fois, l'iieureux
Richardson, pour
fait
réveille
de Londres
sans
royauté
et le
sans
pour
aux
sans
tient
il
toujours
la
loi,il
tranquille.Une
de
la
dire, qui n'est pas
dic
poration
cor-
frère
con-
la ville
posa,
lord-maire, s'ex-
doute,
de
que
à
tout
bourgeois,le
son
trop de succès, il
temps-là,le
milieu
au
papiers, l'honorable
terribles
gouvernement
l'envahissement
ce
tout
vouloir,
le savoir,
—
passions ;
membre
de
reconnaît
le
sans
!
de migraine
instant
l'imprimeur Barber,
l'ami de
et
mal
imprimeur, imjri'ùnew
lord, qui n'est plus un
un
se
à toute
reuse
doulou-
voix
lui trace
que
Salisbury -Court,
dans
front
ces
apaise, il
de
et
s'en faut, de
calme
de
de
que
traversa
fait de
seul
plus fort
des marchands
M.
d'une
il reste
:
de la limite
deçà
en
peu
roi
s'écriant
en
bruit,sérieux
seule
frappent le
se
jamais eu, peut-être,un
domine,
rien
Richardson
tète,qiCelle me
ma
dans
n'avait
; il n'est pas, tant
feu-ardent, qui
:
éclate
luttes terribles de la presse
ces
l'opinionpublique
ces
part, la bombe
coup
interdit,épouvanté, comme
reste
l'eût
si la foudre
—
mais
à coup
châtiments
que
sûr
la
l'Angleterreopposaient,
en
faut convenir, à
du
journal.Toujours est-il qu'en
tait
anglaisne plaisangouvernement
guère, quand
il
de
s'agissait
châtier
les pam-
21
-
—
phlets et les pamphlétaires. Entre
attaqué et l'écrivain accusateur
à
lutte
une
énergique,dans
Tel
Vous
mort.
blesse
est
qui blesse,
à fait où
voilà tout
bataille
meurt
du
Crusoé, Daniel
n'y manque,
de
et
épargnaitle
de
livres
à moins
main
que
de
pas y croire
ne
:
à la potence,
et
trésor de
détenu
ses
dans
fut de
à
les moindres
telles sont
de Foé.
Daniel
quant
phlets
pam-
offrit50 livres à qui livrerait
lui-même;
par
les
L'amende
Yard.
Mais
; à défaut
incarnée
l'opposition
courage
la
Robhison
de l'attacher
il avait l'audace, la
politique,
pour
de
avilissante, brûlait
sterling,on
peines subies
gommery,
main
à
persécutionsinfligées
New-Palace-
l'écrivain
le
de
pas
pouvait pas faire davantage.S'il
reau,
pamphlétaire,en revanche, le bour-
sa
dans
dans
mes
côté, les hom-
allaient
; c'est à
Foé
la lettre et
n'en
on
de
leur
de cette
rien
pilori,les confiscations, l'exil,
le
Newgate,
était
pied de
poétique génie, l'auteur
fier et
800
les
Rappelez-vous
morte.
ce
n'y
gouvernement
les écrivains
venus
époque prenaient les choses au
de
n'entendaient
pas raillerie;
vers
s'il tue,
et les Jacobites
Torys
ce
:
coutont,
étaient
en
Les
et les ministres.
et
s'établissait
rappelez
vous
récit de
un
le gouvernement
la
cet
de la science
violence
lui servait
patience, il
colères.
Si
le château
le
homme
la
puisait
poète Mont-
d'York
(1704),
pamphlet, écrivit son poëme des Plaisirs
prison, Daniel de Foé, attaclié au pilori,
un
2-2
—
poteau, supplice barbare
l'infàrae
sur
de la
«
condamnée
«
font leur
«
à rêver
office
luttes
les fous
que
dangereuses;
pamphlet,
et
de
jeu
quand
les
batailles, il n'avait
rudes
ni la
passion,ni
haines
implacables et
savait
pas
les colères
du
accepté ces
ni
dace,
l'au-
ardentes,
ni les
journaliste
; il ne
peuple d'Angleterre ce
au
il n'était pas
Tamise; surtout,
qui, pour
trop avancés-
s'être
de
coup
anglais,expressifet trivial,des
accent
la
parler
un
sur
bien
si
lui-même
en
suivies
prospéritésde
il eût
même
ployé
em-
pas
fortune
journal,
bien
s'amusent
il n'avait
jeunesse à préparer
une
l'âge mûr, pour hasarder
un
lori..
Pi-
au
n'était pas taillé
Richardson
sa
faite, sur
ode
une
mands
Nor-
—
pendant
Samuel
»
des
hiéroglyphique d'Etat,
la pensée.
Les fripons
à châtier
!
ces
pour
adressait
Conquête,
Salut, machine
«
—
déshonorés
de
d'un
bords
à
de
obstinés
ces
se
pas,
s'ils revenaient
vrai
raient
croi-
allure
une
dès
certes, et vous
plus prudente. Non
pouvez
lors penser
quelle dut être l'épouvanteet quelle
du roi, lorsque,
fut la désolation de V imprimeur
la
pour
lion
première
sur
insolent,
que
7ïics
duc
vie
il rencontra
lui
c'est-à-dire
lorsqu'ilfut
les-piégesdu plus fougueux, du plus
du
plus
Grande-Bretagne,
Le
sa
,
chemin,
son
dans
tombé
fois de
féroce
le duc
de Warthon,
pamphlétaire
de
la
de Warthon,
lord-lieutenant
Pope appelait: le plus scandaleux
jr)i(mrni^5, après avoir joué un
d'Irlande,
des hom-
grand
rôle
24
—
—
qui rappelle chez
parfaite,
bien
d'ordre
excellents
détails
faite
dans
intérieur, de
noblement
et
même
nous,
le
gagnée,
ses
position
Moniteur
universel.
Ne
cependant que jamais la fiére
la verve
figure, l'éloquenceemportée
croyez
belle
et
pas
,
entraînante, la vie scandaleuse, l'esprit
mordant,
l'infernale
de
fabuleux
troubles
ait
duc
ce
par
d'une
dans
à
vingt
grimace
ans
siècle. D'ailleurs
venger
il
ni
louange,
souvenait
se
sourire, il était de
pendant
rancune
le docteur
Richardson
et
Swift,
Swift
ces
à
flagellant
outrance
Sunderland,
le duc
de
Aperçu
écrit
un
l'Alcide
—
de
Harley,
du
pouvoir
la
défense,
res
plus puissantsadversaiGodolphin, Cowper, AValpole,
caraclère
traité
comme
ses
qu'ilaccable
du
un
le faire souvenir
pour
Marlborough lui-même,
Warlhon
tout
était là
Bolingbroke, le défenseur
(1),hardi à l'attaque,rude à
absolu
Sa
distance
la
de
VAjax
a
de
une
vengeance.
sa
:
vie, ni
d'un
ou
qui conserveraient
pour
sa
; Richardson
timides, et de la plus dangereuse espèce,
ennemis
avec
des
l'agitateur
Richardson
ami
notre
rien
l'injure
;
Swift
Warthon,
vices
pamphlétaire qui le premier
poussé,à l'excès,la licence anglaise,aient été
n'oubliait
\.
de
princier,les
de 1723, le
oubliés
de
le dédain
moquerie,
Que
de
nul
Majesté (la rciae Anne).
sous
lord
le
Wart/ion
Warthon
poids
par
entin,
d'une
Jonathan
n'est obligé d'être
ic/tiij
en
verve
Swift.
opposition
25
—
—
intarissable,d'une ironie que rien n'étonne, d'une
colère
pitiéet
sans
suivit
Richardson
avec
du docteur
les colères
frein.
sans
avoir attendu
dissimulée
joie mal
une
Swift, mais
sûrs que
soyez
plus longtemps,
l'auteur de Clarisse Harlowe
traitera guère
ne
lord Warthon,
mieux
et plus tard
ce
quand la
tes
sera
refroidie,
quand ces tumulpassionpolitique
seront
apaisés,l'historien attendri de Clarisse
pour
sa
vengeance
,
Harlowe
se
souviendra
l'homme
de
insolent
fougueux qui a pensé le compromettre
il composera
encore,
image terrible
qui bouleverse
pour
satisfaire
du
de
autour
d'aprèscette
grand seigneur
lui
choses
toutes
,
,
ses
; attendons
Lovelace
son
brillante
et
et
et ses
rancunes
ambitions
d'un
instant.
Ce n'est pas,
été le seul
reste, que
au
patricienqui
se
le lord Warthon
soit montré
ait
rebelle
à
anglaise,porte immense
par
autant
de
laquelle se sont précipitées,comme
tempêtes, toutes les oppositions qui ont agité,
éclairé, inquiétéet sauvé l'Angleterre
traire,
con; au
l'histoire de cette constitution
puissanteest
fut
remplie de pareilsexemples. Quel homme
plus brave et mieuxné
que ce poëte gentilhomme,
de Surrey, mort
Henri Howard,
l'échacomte
sur
faud pour avoir fait de l'opposition
toute
vie ?
sa
cette
constitution
Perditur
inter
d'Oxford
hœc
le réclame
disciples;
'
I.
il
était
misera
comme
le
L'université
lux.
l'un de
dernier
ses
des
meilleurs
chevaliers
2
2(3
—
il s'était rendu
des femmes,
aimé
redouté
l'Angleterre;
de
errants
—
des Médicis, pour
la Florence
courtoises, la beauté
des
hommes,
exprés dans
défendre, à armes
tout
y
la dame
de Géraldine,
de
à qui il a adressé ces
vers
pensées,la même
qu'on dirait empruntés à Pétrarque :
doux
Le
«
de mai
mois
de la
; il
«
bouton
«
sur
le coteau,
«
de
sa
«
amours
«
appel
«
sourit, l'hirondelle
«
l'abeille
«
faut
«
ni
de
amoureux
remplir; moi
chante
est
seul
innocentes
remplit
! tout
je
l'air de
son
chante,
tout
vieux
aux
la
de
autour
toits,
qu'il
ruche
espérance
ni
trouve
ne
verdure
rossignolparé
ses
venue
le
»
où
il avait
devant
ses
comte
les
pairspour
En
de tapage nocturne.
le noble
conquis
le
belle nuit, dans
arrêté, une
à
à Londres,
retour
Jarretière,
la
de
conduit
; le
regarde
bourdonne
guerre
ordre
;
douce
sa
la vallée
tourterelle
; la
bien, de
la
dans
semé
a
chants
tou-
d'entr'ouvrir
vient
nouvelle
robe
amours.
Eh
rose
ses
lord avait
cassé
revenu
le
trés-noble
de
Surrey
de Londres
rues
du
jugé
être
véritable
peine
échappé
à coups
est
et
crime
de collège,
d'arbalète
bourgeois profondément endormis.
voix
et d'une
devant ses juges, il s'avance
Amené
cà peine une
où l'ironie modérait
pointe de colère,
les vitres
des
il prononce
pas
cette
d'être
prison.
Mïïords,
«
courte
défense,
condamné
dit-il
aux
à
juges, à
ce
qui
pêcha
l'em-
jours
de
pairs, il
faut
trois
ses
ne
27
—
—
à l'intention
de
crime.
«
remonter
«
cassé
«
voulais
«
Regardez
«
cité de Londres, la cité protestante est
«
aux
«
teurs
«
pèsent sur
«
cet
«
dormaient
«
tombée
«
bera
«
du dernier
les vitres
donner
leur
! les
les
contre
abominations
sur
têtes
ces
qui
jugement.
fait
pair du
leurs
Dans
—
enseignes
les
et
Stuart!
d'un
politique? Que
d'un
homme
ce
des
des
convertir
brillant
s'amuse
à
sa
en
ne
couro7ine!
Londres,
casser
sursaut,
du: Youare
trouvez-vous
pas
icel
chante
l'autorité, quel mépris pour
nous
rappelle, sous
son
voulons
en
découvrir
venir; dans
Car
nos
Richardson,
le roi
Charles
quel
dédain
l'opinion,qui
plus honnête
de Lovelace?
aventureuse
à
l'alderman
corne
sais
je ne
des
terreur
qui
salue
qui
et
si
mis
bourgeois endor-
pour
voulons
dites-vous
caractère
patricien,la
de
rues
mensions
les di-
coup,
carrefours, l'air jacobite: Paisse
retrouver
réveillé
espiègleries
auxquelles
espritsi vif, qui
pour
éternelle
la foudre
prendre, tout
royaume,
tom-
»
ces
sermon
d'un
vitres
de
pierre est
ma
réprouvées, comme
la tête des méchants
dites-vous
et
de la mort,
du sommeil
sur
élevé
nous
proie
en
les pas-
vain
en
je
n'y fait;alors j'aiimaginé
enseignement inespéré; il était minuit, ils
ce
tous
;
que
la vieille
perdues ;
papale
j'ai
rien
nous,
d'un
?
sont
mœurs
Si
salutaire.
avertissement
un
récrient
se
coupable
de
bourgeois, c'est
ces
vices de la Rome
Que
le
de
mon
voilà
côté, la vie
toujours où
recherches,
Lovelace,
nous
Clarisse
'28
-
-
Harlowe,
un
tous
les
les
le
règne
du
de
Shakspeare
nous
ne
étroit
des
qui
bien
homme
le
hasard
au
?
de
avec
loi
était
de
milieu
nous
un
de
cercle
prince
de
mark
Dane-
facile
bonne
contraire
au
de
de
protège,
de
la
qu'il
sol
nous
quel
obéit,
cependant
laquelle
sera
peu
le
qui
moi
et
le
mœurs
du
héros
ce
Vous
:
monde,
ce
habitudes
la
est
mais
aise,
son
en
Quelle
Il
le
anglaise
dans
tenus
aux
aux
défend.
—
compte,
à
non-seulement
même
anglaise
être
vivant
influences
aux
part
d'un^aysf
77iœurs
qu'il soit,
il obéit
quelque
les
dans
société
cette
Quel
dit
retrouverez,
livres,
Georges.
2)as
parle
en
chaque
roi
pouvons
les
les
de
qu'avec
verrez
vous
usages
qui
vous
dans
autres,
dans
modes,
sous
les
et
uns
et
volonté,
bonne
de
peu
héros,
nos
allons
volonté.
habite,
la
ville
société
cette
nous
patrie,
trop
en
rendre
au
29
—
m.
Ne
remontons
habitée
royale maison
anglais,a fourni
au
de satire et dans
cette
la
Swift
docteur
satire
«
au
White-Hall,' élevé
le cruel
Wolsey,
«
ces
€
freux
«
martyrs.
Dans
«
Edouard
et
«
ploté,les
«
mais
«
Tudor
«
ici même,
«
trône
«
Gloire
«
d'une
«
l'usurpateurqui
«
son
«
Charles
règne d'Elisabeth.
les mains
impies de
! leurs
saintes
bientôt, digne fille de
qu'elleétait,la reine
de
niveau
pontifical
; reine
tour
I.
et
le
par
Vint
tue
son
ce
entre
son
pape
son
et
tour
Louis
XIV
se
trône
tout
com-
innovations,
Elisabeth
meurtre
à
ont
père, en
vraie
dressa,
royal,
un
ensemble
d'une
!
reine...
le Cromwell,
qui disperse;
aussi reparut à White-Hall
1",
cour;
Marie
superstitieuse
insensés
sœur.
de
solennels, le faible
lieux
ces
la
ternie
en
sujet
ques
quel-
sans
a
au
vaste
un
pitiéet sans honte, cet afsigné la mort de plus de mille
murailles,
tyran
par
de
de monarques
VI 11 y tint sa
Henri
«
incendie
résume,
se
cendie
l'in-
l'histoire moderne
l'Angleterrequi commence
—
tant
par
partiede
cette
vers,
Cet
White-Hall.
dévora
qui
plus loin qu'en 1691, à
pas
mais
à
le fils de
manqué qui amenait
2.
30
—
«
à
«
bouffons,
«
teurs
«
gias, car
«
tion
«
le
suite
sa
—
les vengeances
avec
les
les
menteurs,
la peste, les
et
flat-
parasites,les
donc, ô "VVhite-Hall, étable d'Au-
! Adieu
fois, de
cette
cette
impossible(Hercule serait
purifica-
de
œuvre
à la
mort
tâche,
eût
«
succombé), voici la flamme
dévorante
qui s'acquitteen souveraine
venge! Disparaissez,avares
faiet mercenaires
resse
«
seurs
«
patriotesqui donneriez
«
lâches,
«
Votre
«
cinent,
«
le nid
«
dans
«
grand
de
Nassau
Sodome
obscène
de
le brasier
salutaires
Harloice
dans
une
nous
peut
impitoyables,à
un
et
de bienveillance, comment
la
vérité, il
meurtres,
ces
a
pu
si
crimes,
ces
de
tant
grand
dans
orgies;
tion
indigna-
l'auteur
de
blesser
détails
rester
comment
timents
châ-
ces
expliquer
fond
son
cette
l'histoire ;
et sans
pour
introduire
»
que
nous
plus tard
osera
!
cette
donc
cal-
écrasé
pas à
manque
elle
et
tombe
de
page
se
flammes,
les
semble
nous
publiques, allier
mœurs
vices
ne
dans
façon trés-claire,comment
Clarisse
les
et il
bien
pourtant l'histoire
marbres
paradis infernal
Juvénal
cœur,
guinée,
une
!
disparaissez
vices
ces
ce
du
il y avait
noble
s'abîme
tous
de
indignationvaut
d'une
patriepour
superbe s'écroule,vos
votre
d'un
la
à vendre,
ou
concubines,
menteurs,
toit
Certes
vendus
projets,courtisans
de
des
bonté
fidèle à
livre
ces
il s'est
pieuse et honnête, à placer cet
Clarisse Harlowe, parmi les Babyloniennes
décidé, lui, âme
ange
nommé
de
la
pire qualité et prostituercette
32
—
entendre
cru
les cygnes
Tamise,
la
donc
Si
nous
Swift, écrite
moins
plus
très-facile
sera
heure,
sur
cygnes
ne
Les
la
de
l'anarchie
des
sur
de
plus
la
et
nous
cette
les
nuages,
la
sur
débauche
le théâtre, depuis que
passion et
libertinageont
passé
le luxe
vahit
en-
l'ivrognerieest
besoin,
un
Tamise,
ont
la luxure
innocente, depuis que
presque
et le
récit
à
pourquoi,
chaque maison, depuis que
récréation
docteur
bile,au
la
chargée
chantent
ne
une
du
pas.
depuis que
devenue
de
eaux
de l'histoire,il
dire
Tamise
cygnes
la satire
sérieux
vous
chantent
mœurs
de
de
l'inspiration
et
les
sur
(1).
passons
sous
violent
chanter
dit Milton
a
»
—
une
rence
l'indiffé-
l'exaltation
remplacé
religieuseet l'austérité morale, depuis que les
les genplus jeunes seigneurs vont de pair avec
tilshommes
du
sur
de
clair
Voilà
pourquoi
la Tamise.
Ils
des
et
sont
désordres
de
apporté
les
l'emphase, l'ironie,le
épouvante
de
la
double
\.
parole
«
Xos
«
Crcdimus.
cliain
écrite
les
sens,
des
plus
tions
agita-
Babylone
depuis que
ils
:
la restauration
scandaleuse,
a
quolibets,les obscénités,
vice
au
ou
grand jour.
sont
ce
parlée,
les
moJulantcs
niiruine cyrnos
Ce
qui
les excès
quolibets
du doyen
grossièretés
in nostro
»
la vaste
des cygnes,
le chant
mins.
che-
chantent
ne
II, doublement
elle
avec
grands
épouvantés
de clianter
Charles
de
des
et
les cygnes
se
honte
auraient
lune
de
à
Saint-
33
—
Patrick, par
des
comment
devait
qui
déshonorait
du
roi Charles
Je
cependant
de
venus
I"
par
—
narque
mo-
pitation
la déca-
la débauche
Stuart
ne
!
écoutez
—
le licencieux
mourir
:
jamais la luxure, les profaun
jeu, le mépris de Dieu (c'était
n'oublierai
«
nations, le
"
dimanche
soir)dont je
jours.Le
roi folâtrait
«
vices
: ces
tolérait,Georges
les
pas ; mais
les haïssait
«
Anne
la reine
II
letée
décol-
la fantaisie
c'est
:
de Charles
mœurs
France,
voilà
exemple
—
Portsmouth,
«
ou
trois autres
«
de
France,
«
tes
paroles
"
ques
ses
avec
à
peine
le luth
dans
favoris
en
la
assis
,
il y
témoin,
Cléveland, la
la
«
fus le
vêtues
a
sept
filles de
joie,la
Mazarin
et
jeune poëte
un
;
deux
de
galangalerieadjacente; quelou
plutôtvautrés autour
main, chantait
disputaient,les
"
d'une
«
cartes
à la main,
«
livres
Six jours après, chansons,
sterling...
"
maîtresses, argent, favoris, faveur,
«
licences
«
Charles
était devenu
"
tombeau
(1).
chargée d'or,
table
un
se
de
monceau
abominables,
tout
une
se
deux
mille
toutes
taisait
ces
le roi
:
le
poussière pour
"
se
prolongea cette corrupLongtemps encore
tion
dont les Baby Ioniens etlesBaby loniemies
de
Charles
II avaient
«
La
longue paix
"
pue
«
avaient
loisirs,
de
t. Joarnal
ce
donné
et
la
royaume,
d'EreWa.
amené
l'exemple etle scandale
prospériténon
peu
habitué
:
interrom-
à de
pareils
les vices ordinaires
aux
34
—
«
nations
oisives ;
«
bauche
grossière.Non
«
vous
«
coup
«
gardez-vous, et
«
le
criez
qui
mieux
—
l'égoïsme,la malice,
pas
valiez
beau-
mais
du
moins
toujours autant
de
ancêtres,
vos
c'est
respect des apparences,
rendu
qui
ce
à la vertu
«
hommage
«
d'hui, grâce à Dieu, les héros
«
de
chercheraient
Walpole
s'abandonner
pour
«
et
«
Johnston, seraient
«
discrétion,
"i
Lui-même,
«
pôle, il
n'oserait
le ht de
son
«
sinon
pie confié
vice,
soins
c'est
et
justement, dans
Sir Walter-Scott
tout
de
que
broke
et
est
de
le peu
l'ancienne
d'or-
cache
!
de
le peucomme
c'est
Or
»
paix
et
de
signale notre historien
époque de prospéritésen
comparée
à
ment
rétablisse-
le roi bâtisseur^
juillet,
appelaitGeorges III, le roi fennier).
passe
Lovelace
se
espace
d'être
roi
notre
on
se
que
Trare
digne
genre,
comme
vaste
intérieure
richesse
à pressurer
rapine
il
comme
,
sorte
une
consolation
une
ce
avec
volée
; la
spirituelWal-
jours
nos
étaler
«
le
raconte
que
et
de
pas,
gueil,cette opulence
ses
la nuit,
et
passions honteuses,
scandaleux
«
«
les héroïnes
et
réprimées bien vite, par l'inpublique.
par l'indignation
temps,
à
un
publique.Aujour-
orgies de Medenham-Abbey
ce
gardé,
déjà
est
l'ombre
à leurs
«
les
-vous-mêmes,
que
aujourd'hui,vous
que
dé-
la
de
l'action
le
la
Clarisse
digne contemporain
Walpole
que
de
; il
a
\ il
a
de
expirer,en
vu
l'Angleterreavait
chevalerie
Harlowe
vu
Boling-
terre,
Angle-
conservé
la nation
;
de
entière
35
—
de
positif
côté
du
tourner
se
—
vie, négliger
la
passionpour l'utile,faire du travail la seule
et traiter
nécessaire
l'imaginationcomme
folle
importune
pour
qu'ellen'en
En
à
et
non
devoirs ;
nous
ce
pas
de
le
valles.
inter-
sentatif
repré-
gouvernement
des
triomphe
au
sages
ves,
gra-
Sidney
,
plus dire,
«
de
nom
«
:
et fait sentir
«
débordé
«
bordé
«
hatur,
la
cette
avec
maître
un
les vices,
les lois.
est
tout
poète
«Une
:
mée
de
,
raense
énorme
forces
ces
ajouter à
d'hommes,
à fait la ville
mais
ainsi
parle
fait
a
en
on
était
qui regarde
certes
fabuleuses
la force
la
qu'un
de tant
Londres
représente
un
de. briques, de fu-
masse
perdue
nous
,
cependant
telle que
navires, sale
; ville
ce
campagnes
devait
de vapeur
»
crisies
hypo-
ses
qui
!
grande cité, et l'aspectde
de
encore
dans
Pour
?»
ces
chêne
ce
Naguère
«
le
aujourd'huion est déAntehac
flagitiislabora-
legihus.
riches
loin
:
lui
graver
de
moqueuse
par
de
millions
«
énergie
épigrammes
nunc
de
l'écorce
va
despotisme,car
son
de la
brin
!
page
sur
physionomie
sommes
mon
en
par
cultivé
«
Va,
grand geste qui
ce
où la loi se retranche
C'est l'heure
Tacite
avec
amours
mes
logis
des
peuple féodal, l'égalité
! ) l'égalitédes
(pas encore
assistons
allait si bien
une
rares
esprits,des grands parleurs, des hommes
sérieux
positifs
; cette fois le beau
n'oserait
vertu
le
dans
plus qu'à
sorte
moment
ce
impose
droits
l'on enferme
que
la
et
dans
sombre,
une
mais
forêt de
immâts.
3G
—
semée
solitude
«
de
—
pointes aiguës, coupole gi-
gantesque pareilleà la calotte
«
Londres.
«
fois
une
la
Tamise
numents
de
le cimetière
du
fameux
le
et
les navires
et
vêtir
les
tous
pides,
lim-
qui
bâtard
la
saxon,
la ferme
champ
de
hommes
et
foire,les
qui emportent
loin
au
l'univers
de
de l'art et de la
immenses
richesses
vaste
l'art chrétien
de
clocher
et le
manufactures
quoi
culture,
,
normande
le château,
verte
,
prairies,ondes
et ruines
fondations
rappellentles
la
7no-
végétation,tant qu'elle
lumineux,
âge
les
dehors
(1),au
Vallons, coteaux,
horizons
moyen
de
voilà
:
rivages
orgueil
avec
douce
sa
quitté ces
avez
Londres
peut s'étendre.
tour
vous
contemple
étend
campagne
paysage,
fou
»
Quand
où
d'un
!
du
nature
,
vaisseau
et de
voilà
—
Tout
dans
est
la
chemins
la terre
debout
ferme, du génie
l'Angleterre du
encore
étroits et
sablés
je
;
ces
,
de
bêlements,
ces
brumes
songe
encore,
des
rencontré
dans
Pope.
la
ces
pâturages pleins
épaisses;
lui-même
gibier;
de
mais
dans
inouïes, raconterait
les espaces
avec
siècle
reconnais
préparent,
Gulliver
Curiosités
poussé^
1.
et
se
vail
tra-
passé !
bruj'èrespleines de
splendidesmatinées,
révolutions
siècle
dix-huitième
au
Grande-Bretagne
^u
et
breuses
nom-
nul
son
n'y
pitre
cha-
qu'ila
tiers
aériens, des peuples en-
rapiditéet
le bruit
du
ton-
37
—
à
nerre
but d'aflaires
un
vaincu,
—
ildiraitle temps
plaisir
de
ou
,
de Paris à Londres,
ajoutéque
électrique
courant
un
et l'océan, installerait,
aux
l'espace
traversant
de Londres
les heures
de toutes
centres
facile,
manente
per-
conversation
Paris, une
et de
il eût
tempête abolie,
la
anéanti,
l'espace
la nuit et du
de
,
peuplesd'Azincourt
les deux
entre
eût traité Gulliver
on
et des
Mais
aux
.
d' autrefois
l'Angleterre
à
fameux
aux
usages,
princesde
de
encore
éloignée
de Pitt et de
de
contente
la maison
de
de
tout
ou
étudions
le
Hanovre, si peu
Milton, si voisine
de
ses
à cette
victoires d'hier, en
ses
En
effet,voilàlaville
,
voilà les
mœurs
milieu
au
drame
placerson
les âmes
sa
romans
son
et
i.
de
voilàla campagne,
terrible. Comme
génie,c'est
va
son
d'être vrai
naïves
aussi
soyez sûrs
bien
que
restera
qu'il
i)our les âmes
dans
son
époque,
Il n'ira
maison, fidèle à l'heure ([uisonne!
pas s'amuser
moi
des attraits
la vérité est le pluspuissant
car
courageuses,
dire
un
Richardson
desquelles
touchant
grand art, je devrais
tout,
victoires d'autrefois,
grand peuple,fait à l'imagedes
Richardson.
dans
à l'Angleterre
simplementallons
destinées, fière de
ses
heureuse
pour
,
parlements; revenons
Shakspeareet
Burke,
auxmœurs
,
bourgeoise,sage, prudente,peu enthousiaste,
nation
avant
naires
des vision-
le dernier
comme
Fontenoy,
importuns
revenons
des
et de
jour
à
à traregarderdes joujoux golhùjiies
;i
38
—
VA'rs
vieille
Angleterrequi est
honore
du
il n'ira
(jolhique,
cerre
un
qu'ilaime,
et
jeune,et qu'il
toute
fait de l'enfant
qu'ellea
citoyen considéré
un
,
(jue la
plus loin
pas
encore
parce
menuisier
pauvre
—
libre et
,
riche, de la cité plusriche,la plus respectéeet la plus
libre du
est
entier.
monde
vrai, dans
Richardson
récit étudié
ce
est
à l'honneur
pas
la
,
gloirede
s'arrangede façonà
le naïf moraliste
le
crimes
de
nom
charmant
son
les yeux,
sous
toujour.s
le
et
visageet
lord Warthon,
terrible associé
de
en
usage
nommer
son
son
nommé
Lovelace.
était
il eût tenu
mais
,
vanités.
beau
un
; avec
sa
11
funeste héros.
le caractère
quand, tout
héros, il se
Ce
,
le courage
tout
roman
pas inventer,
ne
et avant
peu
un
de
il
a
son
saura
il s'agit
d'abord
,
rappelleque
vivant, eut affaire avec
well, de
leur
neur
l'hon-
que
et de
,
les mettre
que
ô arbres très-dédaiyneux
!]
[Courhez-voiis,
bien
même
vrai, par la
au
sauf, d'un
de
remplide violences, d'orgueil,
Aussi
tient
ne
s'inquiétantfort peu
tire sain et
se
il
fier à
se
fictifsà la
l'artiste soit contestée, pourvu
du moraliste
longtemps;
;
personnages
arriver
tout
que
pour
qui passe
réels, il veut
et droiturière
battue
route
si
homme
et
d'élever des
êtres
dignitédes
assurés
et médité
charme
qui
,
donc
trop honnête
un
chose
la fiction
Soyez
Crom-
poëte royaliste
Lovelace, ennemi
du
Protec-
égalait
gentilhomme dont l'esprit
un
place à
peu
plus de génie et
côté des
rares
de bonheur,
poètes qui ont
été
40^
—
accompli
dans
dans
et
esprit
son
,
qu'ilsoit
pourvu
manières
ses
doué
de toutes
les
grâcesqui ornent
le gentleman ?
With
ail
milieu du
Au
et
bruit
est moins
dirait
du
son
œuvre
troubler
le
qu'avantde jeteren
humain
cœur
"
"
retirer
il met
en
de la presse
parant,
préla leçon
combien
et
de le
régler.
toires
grandes hisrable
admi-
sage doit
au
et la tenir
en
,
dedans
les choses
liberté
!
*
••
effet il attend, il étudie, il s'étudie. D'ailleurs
En
lui
jusqu'à présent le temps
grand travail.
ce
épousé,
selon
maisons
de
vertus
d'oiseaux
Essais,t.
1. ch.
il
a
propre
avait
de
eut
cmij
jeune
homme.
fils et
une
l'un des
marié, il a
des
son
juger par
pu
ce
fille de
prendre
entre-
pour
il s'est
D'abord
jaseurs, mais
xxii.
manqué
vieilles traditions
qui
sérieuses
première femme,
cou\ée
les
la cité, la
AllingtonWilde
'
Le
ces
faire
se
pratiquecet
puissancede juger sainement
et
des
•
sonne,
per-
il sait que
que
dehors
Montaigne :
âme
son
;
cœur
,
conseil de
sa
qu'on peut
profitable
que l'amusement,
plus facile de
il est
le bruit
de
et
calme, attentif,
reste
à
.
fait autour
tout
longuemain,
gentleman
a
qui se
de
Richardson
de
to grâce
grâce
milieu
au
plustard,
On
good
bomies
maître,
elle-même
De
cette
fille,douce
fils vint à
41
—
mourir,
la jnère
et
—
\()ulut pas
ne
survivre
Iftperte
»
de cet enfant.
perte fut suivie bientôt de la
Cette double
vieux
Richardson
père de
aimés
morts
de
heurtèrent, l'une
se
La
années.
deux
furent amères;
décrets
aux
perditensuite
sien
un
mais
le
sœur
qu'il
toutes
;
moins
grande, les
larmes
temps, mais
la
le travail
d'en haut, mais
ami
drement
ten-
l'autre,en
sur
fut
douleur
frères
deux
ses
frère, puis il perdit sa
appelait son
ces
il
;
et de
du
mort
résignation
cette
lation
conso-
,
les enfants
mais
suprême
grandissent mais
à
le libraire,femme
égale distance,
nouvelle
épouse
une
,
ami, Leake
qui restent
,
six
qui
d'un
sœur
,
bonne
et
attentive, mais
enfants
nouveaux
et les allées
le vide de la maison
la
et
remplir
pour
joyeuses du jardin
,
là de
sont
ce
le bon
et
Dieu
saintes
refuse pas
ne
honnêtes
aux
et touchantes
est à peu
.
cette
Une
vie
qui fut longue, heureuse,
maison
à la ville
beau
un
,
des amis
matins,
et
dévoués, de bons
méritée
la vie
tous
une
d'un
toutes
fortune
,
les
pleine raison,
bout
de
joiesde
plaisirsdu
une
l'Europe à
esprits
détail de
des murs,
partant
abondante
,
les faciles
santé,
et
,
réglée
que
souriante, flattée.
jardinhors
voisins
facile
,
correcte,
près le
gloirebien acquise,une
une
bons
toujoursaux
Tel
cœurs
consolations
de
bons
bien faite
hospitalière
,
l'heure éveillée,
sommeil
une
brillante
,
renommée
l'autre
,
dait
qui s'éten-
quelque
chose
42
—
à la fois de
mêlant
tête
là de
le
certes
et
Une
de
ses
en
lui
des
de
qu'une livre
heureux
homme
était la
indulgent,à
lettres
quand
vive
voix.
enfoui dans
les
Plus
demi-guinée, afin
à
le
champs?
de
se
sur
à passer
à
porte
sa
pas
Parmi
dont
où trouver
Esurit, intactam
les gens
grâce et
'
'
An
otinre
Juve'nal.
laborieuse,
des
le ciel était
beau,
sa
vert, et si
pampre
figure il invitait le
,
un
de
productions
«
d'un
ornée
de
que
sa
ofmotlier is
à
obliger,et
parleJuvénal,
libraire
leur Muse
Paridi
surtout
qui ne
ceux
les premières
qui achète
nisi vendit
a
Agaven
'.
de
obligés
•"
la meilleure
bourse, il faut placerle
llian
sant
pas-
:
Richardson
icoi7/i tnore
dait
ren-
maison
à
quand
rafraîchir;il aimait
se
main
sa
Etait-il
honnête
une
jeunes écrivains
savent
sous
il avait l'habitude,
tenir
venait
les
premier ouvrier qui se
l'ouvrage,trouvât
juste récompense.
une
avait
maître
bon
ce
louange
sa
quelque bonne
l'imprimerie,
de
que
il adresssait
fois
vait
écri-
quelque reprocheà
il avait
d'une
cases
passion
point qu'illeur
ce
revanche,
en
de
ouvriers, qui trouvaient
ses
maître
faire,mais
leur
son
rai-
mieux
enfants, l'ami de
un
sur
vaut
de mère
once
Cet
acquise^.
science
grands biens
proverbe anglaisa
,
:
se
,
sont
ce
le moraliste
poétique
,
seule
une
de
populaireet
conteur
au
—
a
povnd
of clergy.
savant
43-
—
En
Johnson.
docteur
bonne
grâce,ce bien-être,
et du
talent
vain,
de l'écri-
association
admirable
cette
de la conscience
calme
ce
fortune, cette
cette
mot,
un
,
de
tête
(et
ce
romancier
notre
de
succès
est
l'imprimeur,du libraire,réunis
toujourssûr
continuel
la vérité
de
libraire)
son
de
excellentes
d'idées
ments
senti-
,
delà
d'espérancesau
,
la vie
de
cette
,
de
remplie de louanges
fants
d'en-
bénédictions
.
,
joyeux,
cette
ce
jardin pleind'oiseaux
poésiefacile,çà et
rosée matinale
;
là
génie; les plusbelles
qui vous
à
un
répandue comme
disons-nous
que
appellent:
piedsqui vous
vos
instant
de
et les
père ;
câli-
mant
char-
ce
bles
plus aima-
Mulso
miss
suppliede
elle bien que l'heure de
avec
douce
une
? les innocentes
personnes
leur
fleurs,
et de
jeunes femmes, groupées autour
neries des
le
,
échange
élevés
maison
de savoir
sur
quel qu'ilsoit,
homme,
un
seule
une
savoir la vérité
devait
car
œuvres,
ses
sur
rester
se
nouillée
ageencore
retirer soit
,
venue
;
la belle miss
Westcombe
sommeil, mistress Douellan
innocente
son
,
pour
d'un
vieillard
un
,
toutes
nourrice
pourraitfaire
et
nourrit
son
de
les
mieux
lait ?
et
quel
recevoir
complets
et miss
frère bien
quelleplus belle
qui veille
la
Fielding,
coupable envers
plus
souriante
auditoire
mieux
impulsionshonnêtes,
des
exaucés
de
vœux
pour
votre
sur
sœur
Richard-
compagnie
disposé à
et
bonheur,
l'enfant
quelle
plus
qu'elle
44
—
siècle entier
Un
à
eiècle,qui passe
grand
plus favorable
la
dehors, point de
entre
Saint-Bride
de
l'église
enfants
prierpour
qui viennent
dimanche,
funèbre,
et au-dessus
Clarisse
de
poète voilà la vie
son
dirons
serait
du
pas
rien dire, mais
ne
Donc
"
—
qui que
si jamaisvous
chastes parures,
"
et
saluez
11
a
vous
aimé
avez
»
'•
du
peut-êtren'est-ce
et
"
plus heureux
qui
bénit la mémoire
écrivains
heureux
dire
monde
ce
nous
qui
ce
des
mes,
hom-
assez.
âme
la sagesse
approchezde
célébré dans
marbre
ce
bienveillante.
ornée
de
ses
humble
cette
dernière fois Richardson.
une
petits
vos
,
soyez,
vénal
plus
pierre,
notre
;imi !
l'innocence
,
»
doux
la chanté
visage
,
••
"
ciel, l'amitié
sions du
"
et l'amour
aux
longs habits
les deux
,
vénérée, l'ombre
des
plus
pas
une
et voilà la mort,
,
ne
et
sur
sainte!
cette
enfin
chaque jour de
^•ous
de cette tombe
Harlowe,
!) la position
la nef même
dans
touchante
inscription
une
et
enfants
vos
;
plus
1762)
(le4 juillet
ans
femmes
deux
et
,
pointd'orage au
:
dedans,
au
grand
son
à Vincennes
à savoir
vacarme
ses
de Diderot
,
à soixante-douze
mort
tombe
une
la bouche
du
bagages
et
armes
,
(Mirabeauétait
orateur,
douce
avec
vous
harangue par
qui vous
de
admire, l'Angleterre
qui
qui vous
bénit, la France, naguère la France
vous
de
—
couleur
plus nobles
au
du
pas-
cœur.
iiTricf ]iucl(Mn',
Sini])1iciti''
éloquence féconde
,
,
,
45
—
savait
imaginationqui
"
"
honneur,
»
muses
—
devinait
et
charité, vertu, innocence, telles furent
Son espritest
inspiratrices.
"
consolation
"
là haut!
et
a
une
est retournée
digne enfant
laissé, dessiné par
dignevieillard,et
admirable
dans
calme
cette
image
cette
être d'une
maison
le
d'une
sereine doit
âme
Il fait grand jour
de passer
poète vient
une
paisibles pendant lesquelles
nuits
bonnes
d'un tel
du
elle, le portrait
ressemblance.
,
ces
comme
ses
"
père nous
de
resté
âme
espérance,son
une
de Richardson,
petite-fille
La
choses,
toutes
,
s'arrête,même
tout
de chambre
la
^
ieillesse ; il est vêtu de
longs plis
aux
tête
sa
enveloppée
est
,
dans
le moelleux
bonnet
tête innocente
la
simpleparure
; un
du matin
lui-même
C'était
au
dans
dans
chaque
de travail
du
imaid
un
et
au
;
roi de
plus humbles
écrit de
sa
image !
main
;
on
de
moment
l'avait
comme
vu
l'histoire de
toutes
sur
il avait
France
fermes de
il
,
le livre était dans
maison
Douce
dehors.
,
les
cueillement,
re-
à la lecture
trop de complaisance,et
plus solennel
Clarisse Harlowe
dans
l'attitude du
oreille attentive
dedans
voyait,au
dans
et
Clarisse Harlowe.
s'est représenté,
sans
il se
entourer
,
des lettres de miss
reste
plaisante
com-
déjeunes femmes
groupe
prête une
au
mèche
tissu si bienfait pour
bienveillant
,
une
d'une
surmonté
robe
sa
les
mains,
le
bureau
pénétré dans
l'Angleterreil avait
.
ar-
46
—
raché
plusbelles
aux
dames
lui-même
de
Virgile:
de
nos
Richardson
quel coin
"
travaux
nostri
:
mirer
"
à
ce
tel
Saint-James
jour, à
afin
,
Lui
alors,
le
à la
du
plus facile.
»
chaque semaine,
"
des
«
connaître
"
"
«
"
un
champs
d'assez
*
au
et
de
pour
rendre
me
alors il vous
d'habitude
ma
voici
maison
ou
à uu
mille
de campagne.
dans
main
:
que
rien
deux
fois
Là
se
his
rendent
me
re-
homme
un
plus,d'un
au
blonde, habit
est noir ;
gilet mon
mon
de North-End,
ces
petitemaison
couleur claire,tout le reste
je porte la
à
reste
facile de
la perruque
of
pèlerinageméritt'; ^Pilgriras
génie.
sera
signalement que
Parsons-Greeii;
première
à
une
de cinqpiedstout
petitetaille,
drap d'une
A
le parc
Je traverse
embonpoint raisonnable,
'
sa
"
de
aise.
son
,
n'est
fums
par-
priaitde
inconnue
dame
çut
re-
le parc
tout à
habitué
bien
de
Bretagne
pluschastes
qu'on puissele voir
galanteries il répond
eut
Richardson
•"
telle heure, dans
homme
bon
fut
nom,
de
dame
la pluspermise.On
coquetterie
promener
Ce
je puissead-
que
lettre rempliedes
une
propos
de la
se
Permettez
héros vivant, disait une
un
parler
•?
son
vers
yeux, l'illustreauteur
ses
compatrioteDuguay-Trouin.
son
à
ïaboris?
disait pas
qui ne
"
—
tueuses
plusver-
ce
s'appliquait
plena
non
le violent désir de voir de
Clarisse Harlowe.
les
de terre n'a pas entendu
qu'une personne,
"
leurs larmes
,
,
alors
—
,
où
il avait
encore,
acheté
à
comme
genius),/« p^/eritw âe
so»
48
—
IV.
Shakspeare à
De
s'étend
ce
tout
Richardson
anglaiseobéit
,
ïiiojnsavec
du
et la
la France
bon
royauté sérieuse
Ben
(o rare
joue
à
Johnson
!\ d'une
le
de
Londres
rôle
de vivacité et
moins
Charles
II
la
de
muse
à
parler,d'une
tyrans à punir, de
des
à
des
l'énergie
courtisans
de
la liberté à
ce
vieilles
roi
ceinture,et marcher
des
beaux
espritset
pleinVersailles
devient
une
dans
une
des
les
,
habile imitateur
et moins
fière,
la
autant
sauver;
époques
habiles
de
il forçait
la tragédie
,
moindres
sions
allules galants
autant
,
voir Thalie
brodequins.A
taisies
fan-
relâcher
cette
cour
llatteurs élevés
grands appartements
la
complaisance,
la littérature de
licence
avec
,
imprévoyant et pleinde
sans
triarche
pa-
l'honneur
haute
à
dangereuses,se plaisent
sa
mais
Despréaux
moins
ce
formidable,
rudesse
anglaises'épouvantedes
restauration
XIV,
de
F"",Benjamin-John-
Shakspeare
voix
tionale
na-
génie correct
en
assouplissait,
,
clave,
es-
littérature
notre
d'élégance;Dryden,
Racine,
de
en
à
parfaite,
de Louis
Charles
des rois. Sous
son,
de
sens
l'avaient faite le
telle que
sinon
tout
,
condescendance
une
au
l'esprit,
goût,au
,
Juliette à Clarisse,
grand siècle, et pendant
un
la littérature
siècle
de
.
comédie
en
la tragédie
,
devient
prend les all'Angleterre
49
—
lures dévouées
moins
—
obséquieusesde
et
la correction
la littérature française,
moins
moins
l'élégance,
,
la science
le
moins
,
d'un
cour
Germain
roi
;
chevalier
génie;
tout
du
anglaiséchappé
château
de
cette
Saint-
Saint-É\"reniont
Henriette
madame
françaisà
est
,
de Grammonl
dont
le
est
roman
de Portsmouth
elle-même
toire,
his-
une
,
la duchesse
et le
,
de
français
tous, le roi Charles II,sont
de
France; à
de
règne, brillaient par
cette
avait
cj[ui
cour
les
le
,
des gens
encore
une
et
grâcesde l'esprit
plus
venus
heure
de la
jeunesse,Waller, Buckingham, Sydney, Rochester,
Shaftesbury;à peine savait-on
philosophe.
Tu
"
—
le
es
le
Locke
mauvais
plus
disait Charles
de
nom
II à
le
sujet de
Shaftesbury.
••
mon
"
Oui, sire, répondaitcelui-ci,puisque aussi bien Vo-
••
royaume,
tre
cour
Majestén'est
de Charles
les
sujet
un
pas
"
,
,
Les
les
que
rire. A
la
domine
génie français
les
mœurs,
amours.
traduisaient
poëtes anglaisétudiaient, copiaient,
poëtes de la France
Racine; mais
la nation
que
et de
—
II, l'influence du
esprits la politiqueles
—
la
:
cour
anglaise.Cette
Shakspeareétait moins
ce
d'Angleterre,
aristocratie
déjà chancelant,
le monarque
qui s'agitaitqui
n'était pas
plus puissante
dable
peuple formi-
ce
s'abritait
suivi
au-dessous
des
,
grands
noms
et
g\ièrede
peine si
ce
des
ces
grandes fortunes
imitations
peuple positifet
du
ces
ne
.
taient
s'inquié-
goût français
;
à
gentilshommes de
50
—
par instinct
viendrait
confusément
bientôt
que
la
enthousiaste
à l'admiration
à
C'est qu'en
l'Angleterre.
à
touchaient
royauté périssable;c'est
Charles
II
et
,
générationnouvelle
de Guillaume
redevient
stupidementmenacée
allait
et de
revanche
commencer
le roi
dernière;
les
avec
ments
parle-
Désormais
Angleterre
la
langue
,
langue réparée
une
et
sauvée
par
Swift, Fielding,agrandie par
Pope, Addison,
Byron, apaiséepar
Walter
Scott. En
à côté de la littérature nouvelle
venus
leur
de
sous
successeurs.
ses
de l'arène
fet,
ef-
la liberté déshonorée
que
anglaisen
belle
cette
suprême
l'heure
Jacques,allait prendre sa
d'abord,
,
,
servile de
les Stuart
tout
ils restaient Anglais
;
,
l'adoration
sous
cour
orgueil par opposition parce
par
,
qu'ilscomprenaient
en
la
de
esprits
beaux
des
France
les maîtres, savent-ils les
devenus
anglaise,
la société
noms
—
même
montraient
se
politiqueles
héros
lord
temps,
les
veaux
nou-
de cette
,
tribune
triomphalementposée au
siècle,comme
les
sommet
enseignerau
pour
du dix-huitième
monde
ébloui,
sciences, les luttes,les vertus, le dévouement,
même
les crimes
qui mènent
enseignementpartide
et de
si
Shakspeares'étendit
ce
gnum!
qui est
pour
la littérature
à cet
haut, la langue de Milton
bientôt
les idées
de la domination
à la liberté. Grâce
et
et de
d'un
d'un
la
monde
tre,
à l'au-
peuple, Vecce
si-
conquête.Cette
fois
anglaise si longtemps inconnue
à
la
I
51
—
France
dédaignéepar
ou
l'ardeur de
Voltaire
tant
—
bel
ce
espritrailleur qui
déifié le sauvage
confier
pour
,
à
devait
l'imiter et tant
se
dres
à Lon-
ivre, venir
princesseanglaise
une
et
aux
,
plus nobles souscripteurs
parmi
de
l'Angleterre
put voir
et
de Shakspeare,tant
s'inquiéter
repentird'avoir
avec
,
l'aiglequi vole,
lui-même,
franchit le détroit
elle
les
grands seigneurs
ce
l'Angleterre,
poëme français
l'honneur
en
de
,
Henri
le Grand, la Henriade.
prendre
lèvres d'une
jeune beauté^
; car
dirait-on pas
à l'avance
Guillaume
son
duc
à
royaume
fois, Voltaire
rivale
,
de
son
ce
taire
Vol-
âge,
étudiant
la première
pour
apprendre les
de
noms
grands exemples ; de
en
où il exerça
toutes
cette
séductions
ses
il rapporta (avec plus d'un
poëte français,
doux)
comme
le Paradis
,
Y Essai
sur
de
la
perdu
critique
,
Pope,
ce
By leminal lipsand
poëte
la
cour
tragédiesde
X Essai
sur
—
speare
Shak-
l'homme
mot,
et
gances
les élé-
toutes
en
un
de
la civilisation
anglaise
le rôle
de la reine Anne
.
eyes.
rieux
cu-
,
,
qui devait jouer à
'
les
peuples lointains
des
de
billet
rapporte quelques spécimens
on
et
(ne
voyage
Normandie
venir?)que,
devait
cette littérature féconde
nation
fut dans
Ce
profitadoublement.
de
les
et
c'est ainsi que
la leçon était
apprit l'anglais;
il en
d'aj)-
les yeux
langue étrangèrepar
une
doux
Qu'il est
D-
Juan.
52
—
d'Horace
le
à la
de
fait,l'esprit
français
qui
était
grand pas
d'efforts avait
tant
Anne,
la reine
dix-huitième
l'exempleT
donné
tard
Lui-
côtés
! le
moyen
de
ne
revenir
ces
eut
quand plus
de
renommées
les
sur
qu'il
avances
,
avait faites
génieanglais
au
,
bon
ni par
sens,
put
ne
ni par
,
De
ont
ces
de la France
avances
admiration
d'un
à
l'Angleterrede
.
passionnée
les
coup
souveraine
folle que
et
Français du
institutions
irrécusable
séjourde
sur
tard, à
son
était
non
sophie,
philo-
parlerdu
voulons
à la fin de 1726
à Londres
reste
*
et
des
,
Lettres
Et
la
de leurs voisins, il nous
témoignage.Nous
Voltaire
siècle
dix-huitième
à la littérature,à
témoignée à l'esprit,
aux
un
le
remonter
,
tout
le
qui l'emportait.
courant
cette
ni par l'ironie
l'éloquence,il
à
obéir
Voltaire
,
de
mécontent
neur
l'hon-
en
pas
Voltaire
même
du
détroit, la
entière
fois que
une
moitié
du
,
il voulut
adoption
la seconde
tout
s'accomplit,
offusqué et
,
Londres, aussi bien qu'à
deux
impulsion nouvelle,
cette
dépit
en
,
le siècle littéraire de
commence
l'Angleterre
; eh
de
à
siècle. Des
littéraire
réaction
dominé
vaincu
est
Paris, à l'instant où
son
l'empereurAuguste. Cette fois,
de
cour
—
les
Anglais qu'ilécrivait, deux
retour.
un
pn?
Lorsqu'ilpassa
esprittout parisien;
1722,
ooniiiie
l'a dit lonl
le
ans
plus
taire
détroit. Vol-
il était
amoureux-
Broughani.
53
-
fou de la conversation,
légèretéscharmantes
de l'ironie, des
l'esprit,
de
de
Paris
ce
était
maintenant
qui
,
Roi
le Grand
que
—
,
dominaient
mort
même
à
,
Versailles
Son
—
aventure
le chevalier
avec
de Ro-
.
han,
insulte
l'ignoble
et
derrière les bâtons
cache
se
à
épigramme
une
de
lâche
ce
de
n'ose
avaient forcé Voltaire à cet exil
devait
rapporter
le bien
de
en
Angleterredont
patriedes plus grands
cette
vont
l'Europe puisqu'ils
les conditions
lui
qu'ils
à
est ouverte
pas souffrir que
veut
Catilina de
Cicéron
habitant
un
d'hôtel
s'empressede
M.
Voltaire
:
devienne,
inquilinuscivis
garni, mais
devenir
Falconnet
l'hôte du
le même
de
qui
l'Angleterre,près
Voltaire
les
honneurs
les monuments
montra
fut
puissantemaison
plus
tard
la
Sublime
de
la
grande
'
Voltaire et Rou.iseau
,
1K45.
détail
CV«t
-.
un
par
Henri
livre 'l'un tv"'«-ierme
ce
Lord
de
ambassadeur
Porte, fit à
cité*. On
les hommes
social de
Roinœ
,
on
,
le mécanisme
disait
comme
urhis
ne
contraire, chacun
de
et
; on
poëte français.
le chef d'une
,
commerce,
au
son
mai-
toute
de France
espritvenu
gneurs
sei-
d'accepter
eux,
faites. Soudain
ont
bel
ce
il
niveau, pour le
de
royauté, forcée par
cette
avec
répondre,
pas
,
moins,
châtier
d'idées. Il part, il arrive, il est
tant
dans
venu
laquaispour
ses
laquelleil
gentilhomme qui
gou\ ernement
lui
lui
qua
expliadmi-
Brough.im. Cliez Amyot,
écrivain,
rempli des pins cnrienx
54
—
—
sans
que
personne
et
de la
s'inquiétât
Tour
de liberté et de tolérance
Ce
des
champs,
WandeAVorth
milieu
au
de
splendide fraîcheur,que
de la
poëme
son
,
les
écrit à la
bientôt
princessede
la reine
elle fut
le
même
se
les
mêla
allait être
qui
plus
des
cette
royale
fortune. Ainsi,
sa
la loterie
,
dans
commerce
il
lesquelles
heureusement; si bien qu'ilrevint
chargé d'argent chargéd'honneurs
en
l'honneur de
mais
il
en
se
ce
Voltaire
son
prosterneraux
avait entendu
qui l'avaient
soleil de
Il est
pleind'espoir.
vu
à
et
qu'iln'eut
des
pas
intelligences
qui s'étaient
—
.
vrai
plein
piedsd'Isaac Newton,
tout-puissant
génie.
ami
,
parlerpar
l'œuvre,
France
et d'idées
,
de sécurité et
le
,
Angleterre, même
du
spéculations
Sully,
et
l'Angleterre
souscriptionvraiment
en
louange
des
Mornay,
l'établissement de
livre
,
frais des lords de
favorisa
illustré
rois de France
,
,
cette
poëte commença
tout
Crillon
publiéeaux
surplusde
dont les premiers
Galles
Bien
Caroline.
épique des
presque
du
à la
terminer
étrange! ce
des
gloiredu plus français
il fut dédié
et de
,
Bastille; et chose
de la
murs
à
Londres,
avaient
charbon
au
belle
une
put
Ligue, cette Henriade,
crayonnés
vers
Voltaire
vit
se
épaisombrages
ces
,
cette
de
et
Londres,
fut dans
environs
aux
de
temps il
même
; en
encouragé,applaudi,enrichi.
maison
librement
haut
rable; il entendit parler tout
Pope
mûries
avait
Congrève l'avait appelé son
au
appelé
élève
.
56
—
lue les
la Tamise,
verdoyantsrivagesde
leur
dans
—
barque pavoisée
il a
\u
le roi et la reine
passer,
:
précé-
"
,
"
dés de bateaux
"
mille
"
tous
vêtus
"
des
chausses
remplis de musique
l'étaient autrefois
grandeplaque sur
"
ces
"
mariniers
qui n'avertît,
habillement
son
par
Il n'y
l'épaule.
libre et
et
qu'ilvivait
même
à terre. Voltaire
de
Clarisse
sont
beaux
dans
admire
Il trouve
'?
grâce;
avec
belles
vêtues
de l'enthousiasme
bien faites
ces
toiles des
elles avaient
jeunes
Indes
air de
un
,
leur personne
dans
"
avait
"
faction
débarqué
qui
une
les rendaient
dans
vivacité
de chevaux
voilà à cheval
"
et
il y
satis-
une
peine
"-
,
se
lui
on
à
Anglais
mêlant
crus
de
,
à cette foule
l'immensité
de
Tamise,
somptueuse
jeux olympiques ;
transportéaux
la
cheval
beau
prêteun
,
••beauté
fort
,
et le
me
et
'•
,
jolies! A
toutes
à
étaient
propreté
il assiste à la Aéritable fête des
course
Je
filles :
toutes
;
patrie
montent
,
une
"
la
pied
jeunes gens
les fennnes
,
"
ait mis
les
que
que
il admire
de
qu'ilétait
,
••
choses
toutes
,
cheval
et
de
un
physionomie,
l'abondance.
faits
et bien
d'une
avait pas
pas que le voyageur
HarloAve.
avec
pages,
embonpoint
son
Certes, voilà de l'admiration
qui n'attendent
nos
sa
par
de
rameurs,
petitspourpointsornés
de
et
"
"
avait deux
barques; chacune
petites
comme
suivis
et
,
cette
la ville de
foule
de
Londres
tout
mais
;
la
vaisseaux,
cela
me
fit
,
'•rougird'avoir
osé
comparer
l'Klide
à
l'Angle-
57
—
"
!
terre
Bien
»
plus
—
dans
siaste
expansion enthou-
cette
,
il compare
,
antiques :
"
avait
soir
J'apprisque
"
aussitôt
crus
de
la
fussent de
bonne
—
Elles étaient
•'
fesaient
"
lisaient
"
table
"
"
"
"
"
les mêmes
bruit
que
h
à
que
la
les
beau
monde
toutes
la fois pour
cette
et
bien
servantes
à aller à
jeunesse
tant
vêtues
des
ou
chari-
m'apprendre
m'avaient
belles personnes,
pro-
plus
une
s'abaissait pas
ne
brillante
de leur
d'auquadrille,
enfin,
populairesqui
ces
éventails
médire
voulut
autres
Indes, étaient des
toute
dames,
,
Gazette;
que
assemblées
si
:
l'Angleterre
leurs
avec
ch'riin;
quelques-unesjouaientau
très
quelques
guindées et froides, prenaientdu thé,
criaient toutes
"
Le
"
galoper de
vues
pas
et
ne
qu'elles
pas
aristocratie de
grand
un
Londres
Romains.
doutait
ne
qu'ilavait
haute
plus
"
"
il
il y
moment
fait présenterà
se
Ce n'étaient
grâce.
c'était la
le même
les anciens
avec
dames
ces
gladiateurs
dans
gladiateurs
car
cour,
anglaisaux
dans
Parisien
notre
venu,
dames
de
combat
un
me
'?'je
les boxeurs
ces
charmé
;
de toiles des
villageoises,
qu
si bien montée
et
ces
,
"
caracoleurs
la carrière
de
bout
au
étaient
une
,
"
troupe d'écoliers
"
chevaux
-
contre
Le
de
d'apprentis,montés
louage. Je
la dame
lendemain
et
qui me
me
sentis
une
dit tout cela.
(ramassons
avec
c'est la décoration
ce
,
sont
sur
des
colère
vraie
-"
soin
tous
ces
les comparses
tails,
déde
58
—
par la
sort
meuhU
mal
Clarisse
de
drame
notre
—
ville,il entre
mal
le lendemain
Harlowe],
dans
café
un
malpropre,
il retrouve
sei'vi! et
taire
Vol-
les
mêmes
,
a
qu'il
hommes
messieurs
si heureux
la veille,
vus
parlaientde
s'est
"
vée
"
coupé la
dans
morte
matin
:
MoUy
••
la
amant
son
velle
nou-
trou-
,
chambre
sa
fort peu
intéresser
ce
gorge
affaires et d'une
leurs
qui paraissaitles
gais.Ces
et si
avec
rasoir
un
san-
,
côté d'elle! Cette
à
glant
"
jeune
belle
"
marier
avec
"
morte
»
fort riche
et
,
homme
Ces
le matin
qui
messieurs
.
"
amis
"
ciller.L'un
"
devenu
"
dément
de
d'eux
de
//
quelqu'un de
a
la
acheté
Clarisse,par
ces
fallut déployerpour
dit froi-
?-
donc
par
,
Richardson
et
faire accepter sa
,
ces
par
teurs
lecpiilegmatiques
ces
froidement:
demandent
cette
car
—
dédaigneuses
joliesfillessi fantasques,par
qui se
qu'était
ce
comprenez
belles dames
sour-
simplement, parce
pareilsdétails,quellefut la peine de
quelgénieil lui
sans
le ravoir!
compagnie.
était à l'Est ! Mais
le vent
se
étaient
tous
demanda
s'était tuée, tout
belle personne
que
—
à
prête
la nouvelle
seulement
fille,
une
l'avait trouvée
qui
,
Molly, recevaient
l'amant?
était
qui
,
le même
était
Molly
Qua-t-onfait du
rasoir f
Vous
xix"
cent
pensez
que
pour
nous
autres
ces
mœurs
tout
siècle,séparés de
ans
de
distance
,
l'âged'un
Françaisdu
au
plus
par
c'est
vieil homme
,
59
—
grande joiede
ufie
savoir
terrible cité, dans
licences
tout
laquelle,
des
des
l'un soutient
lâche
,
la cour,
pour
Dans
ce
le
on
l'autre que
pays
les
M.
Pope
les
Torys
fers et
de
est
ber
tom-
va
les
tous
Les
un
le roi.
homme
,
l'envoie, pieds et
loin de
enfants,
ses
le service de
l'Angleterre.
Tel libraire
publieimpunément quatre
divinité de
Notre-SeigneurJésus-Christ, tel autre
mis
piloripour
au
nation!
la tête à Charles
dissentiments
traités contre
la
est
! Etrange
pamphlet politique
un
Elle coupe
est
Whigs
contre
prend
vous
pour
des
,
sot.
un
vous
on
et
Marlborough
votent
femme,
sa
du Nord
mers
on
,
poings liés, loin
dans
lord
que
de liberté
charge de
l'heure,
à
mensonges
,
contrastes;
fière
cette
Figurez-vousl'abîme
démences
,
votent
quelleétait
divine Clarisse?
notre
un
—
religieuxet
F^
ques
quel-
pour
elle laisse Cromwell
,
fouler
Voilà
d'abord
ce
ville de
Londres
;
—
peu
à
peu
cette
il
il
étudié
et
pour
un
Quaker,
tout
en
parlant de
de
en
première
le
Quaker
gros
puis
;
d'une
sang-froid
détails
du
sérieuse
visite
lui donna
l'inutilitédu
la vanité
baptême
des
serment
,
Le
Guillaume
pleine
en
moindres
les
,
de la confession.
voir
pu
foi et le
parlements!
,
Sa
de
a
a
cela
tout
vu
a
les
,
Voltaire
que
nation.
communion
les lois
,
la bonne
avec
,
d'élite
intelligence
de
lords
pieds les
aux
Quaker
Penn
raconta
dîner,
et
de
de
la
dangers
à Voltaire
le fondateur
,
à
fut
sa
toire
l'hissecte
,
60
—
l'ami
la
de
—
princessepalatineElisabeth,
de Georges 1", l'illustre princesseà
les
premiers livres
instruit des choses de la
vanie, et de l'histoire àesAmis,
de
la
Il
religionanglicane.
clergé,et
de
il approuve
démarche
est
c'est à
heures
au
de cette
moins
vivent
en
au
et fier
le
romain
sénat
des Communes
; un
parlede
elle approuva,
de
cette
en
sa
,
recte.
cor-
quelques
les
tout
religions
de liberté.
peut comparer
au
de la Chambre
anglais!
majestédu peuj)le
silence. Son
nation
vie
sa
prière,ou
toutes
étonnée, mais
D'abordlaChambrefut
Le
Diogène
à la
des memljres
la
le bas
de France.
hommes
aux
reste
cette terre
jour un
et
jour qui appartientà Dieu,
du
;
Pensyl-
prêtres,pères
comme
parlement d'Angleterrese
Le
ces
abbés
aux
journée consacrée
silence
le haut
étudie
la loi laisse
paix sur
dédiés
s'inquiète
figureest austère,
sa
est
peine si
le voyageur
mariage de
pauvre
grave,
Le dimanche
et
le
famille,si peu semblables
prêtreanglicanest
qui furent
de Descartes.
il est bien
Quand
la femme
contre
l'instantd'après
parlementc'est
l'envahissement
le
part
rem-
royal
,
car
la
bien,
impuissantepour
gouvernement
où il a
n'ont
plus de
et
le
royauté anglaiseest toute-puissante
pour
la Chambre
son
le mal;
peuple respecte un
influence
vassaux,
des Communes
grand peuple. Au
le
surplus,il a
les
,
la Chambre
sont
grands
gneurs
sei-
des Pairs
les arbitres de
fallu bien du
sang
ce
et
61
—
des
bien
[)oui' l'établissement
larmes
société, mais
les
Anglaistrouvent
payée trop cher. Songez donc,
été
a
le
Guillaume
en
Coiuiuèrant
volonté
sa
barons,
comme
vil
un
arracha
en
faire
sons
évê-
traitant
tyrannie,
laboureurs
yrande Charte,
la
terre,
peuple anglaissa petitepart
au
libertés nouvelles.
l'égalité
légaleeût porté ces
plus admirés
le
du Bâtard,
Cette part devint
conquête importante,jusqu'à ce
une
par
bien
qu'enfin
grands fruits,d'autant
Voltaire, que
la France
de
1789
loin d'érlater.
encore
Par
la coupa
;
jour où la nobles.se
troupeau, jus(iu'au
sans
ces
était
et
la mort
détail leur immense
roi Jean
au
pas
vite
conquête.A
sa
chose
fit sa
peuplede marchands, d'artisans,de
ce
dans
France
les sous-tyrans,les
capitaines,
ses
([ues exercèrent
non
de
qu'ilinscrivit sur
parcelles,
mille
en
de
grand registre
ses
Romains, des
,
,
à
effet,que l'Angleterre
en
Normands
des
pareille
l'ont pas
ne
qu'ils
l'esclave des
tour
Danois
des
.Saxons
à
tour
d'une
son
Londres
commerce
est
la rivale
devenue
,
heureuse
bonne
un
de
heure
sujetde
l;iFrance
le
d'Amsterdam.
la
et des
questiondes laines
dissensions
la
et
])aix
violentes entre
la guerre
des marchands.
c()ni[)t()ir
tiop hons
sur
;
Cnrthage,de Venise,
la
spéculateurs
pour
glciie,ont
I.
marchés
ne
marchands
pas
fut
et
l'Angleterre
étaient contenues
Les
De
dans
anglais
spéculermême
payé Crécy,Poitiers,Azincourt,
4
62^
—
de
sièged'Orléans, l'occupation
le siège de Paris, le
ils ont
la Normandie
aussi
prince Eugène ;
dit
marchand
un
il s'est bien
Quand
compte de
rendu
divers
actes
cent
Voltaire
se
va
,
il assiste
Dryden
anglais,
il est
;
disant
dit le
comme
latin
vers
côté
affirme
le
d'Utique,est
tragédie
anglaisede
Il traite la comédie
raisonnable.
pas
plutôtdu
Shakspeare, il
de
il
à la douleur
qui ait faitune
l'Angleterre
de
premier poëte
more
côté
du
que
comprend
jRoi Lear,
d' Othello
jalousie
tre;
théâ-
au
reposer
qu'il ne
au
histoire
cette
Shakspeare, et
Addison, l'auteur de Caton
M.
que
Macbeth,
à la
à'Hamïet,
leltres.
ses
à
grand'chose
tragédiesde
aux
dans
prouve,
de
du
citoyenromain.
un
aux
dit
qui
les victoires
même
payé
,
:
turc
Les
—
à
glais
An-
,
ridicules dans le rire
les larmes
dans
beaux
:
,
"i
Anglica gens
optima
est
,
'
acceptées
Quand
chardson
miss
songe
que
lui-même,
comme
on
Clarisse
sauvée
d'études. Eh
eilt été
la
bien
elle
a
! il y
Venise
Gnimard,
des danseuses
et des
contre
sauvée
elle-même
des
larmes
dans
la
de
miss
sur
les
"•
le théâtre
de
dans
ses
cahiers
de Pantin,
en
de
nise
Ve-
cette
tel passage
de
Ki-
l'attention
île Marraontel,
plus eflrontées
l'imi-
citée par
Howe
tragédied'Otway
/"i belle damnée
duchesses
est
et
fait,dit-elle,des extraits
a
ridens.
cilement
licences si fa-
ces
d'Otway
parle à
impossiblede réciter,même
mademoiselle
pessima
contre
bien il s'indigne
digne
! Clarisse
dont
ou
,
sed
,
justesmotifs,
il s'élève,avec
'
flens
qu'il
cbcz
présence
l'Opéra et
de
64
—
la
aigresde
•"
menls
'.
monieux
la France
domaines
plus il
et
il a
dont
Surtout
ce
Eu
"
heureux
trouve
se
qui lui plaît
c'est la
sont traités,
non
laquelle
mais
hommes
les
de
de
siècle. Addison.
son
intendant
fouler
«es
et des
XIV,
du
ceci
maigres pensions
plusbeaux
aux
secrétaire
des monnaies
de lettres,
Angleterre.En
génie en
par Louis
accordées
lui rappelle
façonconsidéra])le
les gens
pas
voilà bien loin de la France
nous
de
tout
sur-
part.
sa
,
avec
il cherche
mot,
uu
liar-
sons
Angleterre; plusLondres
en
,
Paris
aux
trompette anglaise,
la iMte.
de
—
d'Etat;
génies
Newton,
Congrève,
royaume;
niii-
le
gistrat;Prior, plénipotentiaire;
docteur
S\\ift,
doyen d'Irlande; M. Pope, qui vend
200,000
fr-incs
leur
dans
comme
sont
V IHacle
de
traduction
sa
portés à
;
après
—
vie,
ces
dans
Westminster,
leur
,
grands
le
norés
ho-
mort
hommes
tombeau
des
rois.
Nous
recueilli
avons
Richardson,
tout à l'heure
tant
de
va
pu
En
explitjuer
l'anglomanie()ui
s'emparerde
la France
la
dans
l'histoire,
qu'à
entière,lors-
philosophie,dans
la
l'éloquence,
l'Angleterre
ajouterla plus importante exportation
la littérature d'un
qui ait jamais alimenté
des
détails, contemporains de
conquêtes dans
dans
politique,
aura
mieux
pour
ces
anglais.
romans
effet, c'est
portation
peuple,l'ex-
à
ce
moment
de
triomjilii'
pour
la
65
—
anglaise,que
littérature
de
de
l'imagination,
écrivains
meilleurs
rêve
heureuse,
l'Angleterre,le
récréation
à la
de lui-même
il a des
lui est bon
;
leçonset
les
toutes
des
:
plus
il
soit leur état,
soit leur fortune
en
régions
les douleurs.
toutes
est le
dieu, son
le bien
pour
où
commence
bateleur.
Le
rendez-vous
charme
de toutes
inépuisablecreusée
dans
les
c'est, comme
les
pas
Laissez
besoin
plus
passions
seule
trouver
c'est
une
son
;
l'échoppe
une
un
mine
du genre
il n'a
homme
le
,
lui peut servir, une
douleur,
basses
l'habile romancier,
pour
les
le monde,
les entrailles même
passer
de lanterne
premier venu
une
dans
résistibl
est ir-
s'arrête l'histoire,
dans
comme
roman,
Il est
il peut tout pour
,
,
humain.
le
les
toutes
l'alcôve du roi lui est ouverte, aussi bien que
du
les
; tous
les fleurs
et
les croyances,
hautes
lui sert,
; tout
menaces
époques, le palaissuperbe et
il peut tout
;
le
espère!pour
,
le roi de la foule, il
le mal
pensée
la modération
,
joies,toutes
la
jeunesseil parle
à la
quel que
le cadavre
chaume
toit de
ce
,
enfant du rêve,
:
il dit
les hommes
passionsquelle que
royaumes,
;
malheureux,
au
roman
de
il vante
toute-puissance
et la sagesse;
méchant,
toujoursouvert
des
sens
die
fable, aussi puissantque la comé-
la
que
plusmaître
d'amour,
les
l'observation et du bon
de
théâtre
ce
aussi vieux
tout
place ce produitinespéré
se
la vie éveillée, cette
de
et
—
seule
fit,
passionlui suf-
seule maison;
il est
l'his-
66
—
toricn
de la vie réelle
goguenard
ou
Il agitpar
annales.
il appelleà
la
page
,
peu
et
naïf,
passion et
sa
que
de
de
son
la même
aient
œuvre
Avec
ressources.
plus nombreux
de
tion
d'exécu-
moyens
l'orateur,le poëte, l'historien réunis, le
que
a
moins
;
costume,
est
dans
souvent
besoin de cette accumulation
plus grands
sujetde
pathétique,sublime, éloquentet
à la fois et
tout
,
pour
,
dialogue le
le mystère; il
description,
singulier,
moqueur,
goguenard
le
,
le paysage,
chercher le
la vérité, il agit
par la fiction
aide le récit
son
et il n'ira
,
frapperde porte en porte,pour
pas
ses
sciieux
—
d'entraves
mancier
ro-
il obéit à des lois moins
,
strictes il a
bien
son
ciel. De
chances
plus de
,
domaine
de
réussir,puisqu'aussi
exposé
est
hauteurs, il parleà
ces
agitetous
les
les
cœurs
simples et
les
superbes,le
haut et
en
esprits,
les
sous
la
année
et
armes,
feuillesjauniesde
l'automne,
tout
de
;
est bon
à
son
le penchant
sur
au
les besoins
il satisfait à tous
et
vance
agitéet qui de-
sur
les
roman,
à tous
les
,
,
rêves
monde
la colline,
de
le sert
ce
le vieillard et le
la femme
la descente
tout
il
âmes,
grande coquette
l'âge,à
de
bas de
sein
,
et
les
élevés, les humbles
cœurs
jeune filleau
la dix-huitième
zénith
en
riche et le pauvre,
la
jeune homme,
les
toutes
du
vents
quatre
aux
et
l'imagination de l'esprit
du
Lui
cœur.
,
ces
habiles
de plus d'une
l'appétit
manière
aussi, il connaît
éveillent
à merveille
apprêtsqui
:
et
comme
67
—
rit de
il se
poétiques,de
vos
lois littéraires
:
l'unité ! les
! Il est roi à la
tote
rois
sont
^
heures
vingt-quatre
qui
,
il se cache
montre,
se
rois
sont
il s'arrête
il va
,
,
,
le
partout. Il
ilparle il se
,
tait il agità
sa
en
ipsaJuhentia,lubentior; tantôt
guise plus libre
personne
à
:
les
plaisir
le
comme
la lumière
pas
confiant,
soit
vous
allez
ses
espérances;
il vous
dans
il vous
la montagne,
dernière d'un
dont
gnitate,
et par
peut
on
cles,
obsta-
ses
point de
arriver à cette
les vieux Romains
d'un
quels sentiers
pleinde dignité:
repos
otium
arrivés
au
part
dédus
per-
palme
cum
di-
troisième
,
l'âgede seigneurie
à
,
le
montre
:
leurs,
longuesdou-
ses
,
indiquele but
,
le suivre
apprendrela vie,
sur
il dira
quand
qu'à
courtes
il explique
les nuages
il entasse
faite! Rien
vagabondage
drame, tantôt
son
,
périls,ses joiessi
ses
de
il est sûr d'être obéi
tant
que
âge
cachés
ressorts
JupiterTonnant
les nuages,
que
,
,
! Aris-
grands princesqui
ces
choses
vos
,
façon de
toutes
en
rhétoriques de
vos
avaient fait le but
ble
paisi-
,
de la vieillesse.
Quelles sont
la
palme
évêque
les
doit rester
de
origines
nations
aux
d'Avranches
nous
a
sans
nous
vient de l'Orient, le pays
; astronomes
laChaldée,
double
Les
poëme
uns
et conteurs
génie. La
familier dont
modernes?
laissé à
livre
étoiles
conclusion.
ce
ce
Le savant
sujet,un
disent que
gros
la fiction
des fables et des cieux
étaient les
Grèce
nous
bergersde
a
montré
6S~
—
tout
ce
et de grâce,le
peut ajouterd'esprit
que
à la vérité
le conte
à l'histoire
:
,
Quidquid
"
Audet
"
la Grèce
Mais
V Iliade
et
in historia.
»
VOdyssée d'Homère
fiction
de
Démosthènes
;
théâtres
festins
ses
l'Académie
avait
Portique
,
ardente
,
de la
place publique.
,
Le
espritsmoins
Lire
au
un
coin
vie
bruyants,une
ro7nan
d'un
moins
occupées
Athénien
un
bon
feu.
plus intime
: non
défini le
qui a
tes
cer-
paradis:
éiendusurunbonfavteuil,
nouveau,
de Noël, disent les
Cause)'
—
de
four
au
Anglais.Ajoutons
que
la hœhe
le
roman,
du
c'est la famille,c'est l'action toute-puissante
de la mère
des
enfants
vrai
ce
à
Quant
mobile
dehors
avec
Or
le
père
de
toute-pui.ssance
sa
,
prêterl'oreille aux
l'entourent.
et charmant
de
père,
,
humains.
dire, le grand intérêt du
noble
au
,
armé
l'antiquité,
n'est pas homme
qui
dedans
les autres
avec
famille dans
au
,
,
eux-mêmes,
des
,
n'est pas
ce
,
des âmes
veut
roman
à
jeux,
ses
le
,
la conversation
se
remplacer
pour
rhéteurs
ses
,
afifairée
toujoursouvert
éveillé, la Grèce
rêve
au
romans
pour
la Grèce
;
domestique, le roman,
l'oisiveté et
ses
mendax
jeune et brillante,avait
passionnaitautour
cette
Grœcia
songe
men-
humbles
à l'amour,
et
roman
des
actions
était singulièrement
affaibli chez les
sions
pas-
qui est,
île la
à
vie,
humaines
antiqiK^s
]»euples
69
—
des
l'absence
par
la femme
L'esclave,
libre
,
l'affranchie
la
même
,
Lesbie
la trace
pectaient
res-
maître
son
Glicère
même
plus aimée
;
ou
,
qu'Horace
,
conservait
les anciens
car
appartenaità
fière Cinnare
cette
ou
des dangers
périls,
difficultés, des
font le charme.
(|uien
—
si
et
originelle
chantée
a
,
liens étaient
ses
,
d'être
brisés, elle n'était libre que
.'
Lijdia, dormis
dormait
voix
avec
jeune homme
coquette.
peu
ne
la
elle reconnaissait
la veille
lui avait donné
qui
elle
mais
Lydie?"
,
,
le soufflet de l'affranchissement.
baiser
un
dors,
longtemps quand
pas
du
f Tu
un
,
écoutés
Ceci arrêté,plusieurs
critiques
disent
Tota
du
roman
nostra
;
est
;
ce
que
le
roman
c'est l'heureux
et
disait
parmi nous,
nôtre, à
est tout
la chevalerie,
des tournois
,
des
fêtes, des loisirs,des
petitsJehan
beaux
bien
ouverts,
Cette
après
chevalerie
pleine de
la
la Normandie
Henri
deux
Saintré
qui
la dame
Belles-Cousines.
des
et
amoureuse
grande fête
des
et
française
de
détroit
se
les yeux
courent,
guerrière,
langue
en
esprits
plus beaux
mande.
l'Angleterrenor-
Beauclerc, le maître
côtés du
des
écharpesamoureuses,
chantée,
,
des
,
fictions et d'enchanteurs, écrite
vulgaire devint
de
de
de tant
de
mais
usage,
dans
les
ces
plus célèbres
gens
faisait transcrire
,
son
:
çais
Fran-
nous
poétiqueproduitde
libre et chrétienne
de la femme
la satire
Quintiliende
,
romans
fi(^tions colportéespar
du
moyen
pour
âge ;
les trouvères
.
70
—
trouvez
De
vous
pas
c'est-à-dire
peuple était
la vie
encore
réelle,la vie
la vie de tous;
absent
histoire
;
—
du roman,
tout
poëme
roman
,
,
au
cuirasses brisées
le
par
parla
Soyons
seuls
modestes
la
toute
,
soldats
et
ne
gloirede
du
belles dames...
passé.
prenons
pas
nous
pour
cette découverte,
c'est
l'empereurCharles-Quintet
de
saient
s'intéres-
écharpesternies
mort,
temps, débris vermoulus
toire
l'his-
de
comme
guère qu'aux gentilshommes, aux
le
âge,
moyen
tragédiene
,
nelle,
éter-
des
un
de Don
Juan
d'Autriche, Cervantes, qui le premier a porté dans
la vie universelle
roman
descendre
le
;
la fiction dans
premier de
l'arène
il a fait
tous
,
commune
,
chacun
,
afin que
grâce
et
féconde.
'
monde
chaque homme
costume,
son
,
Vous
vous
éveillé
,
du
né
cette
passionnée
et
Quichotte,
ce
rappelezle
la
loin
,
Mnritornes,
de
,
et
ces
belles
Sancho
dont
ce
Don
refletde la chevalerie
grande
route
(]ue le
bon
sens
qui
les
belaisienne
ra-
et
Quichotte, le dernier, na'ifet
expirée.
roman
moderne
voilà la belle
.
.
et
dames
la panse
pleinede mangeaille,de
proverbes,et
touchant
réplique prompt
jetantun regard dédaigneuxsur
et l'admu'able
est
Don
dicules
ri-
cieux,
voix, croyant, hâbleur, mali-
railleur,gourmand,
au
œuvre
,
de
prêtâtsa
esprit,ses
attentif prompt à la
geste, animé
passent
à naître
ou
visage, son
son
vices, à
ses
afin que
de l'eau d'un fleuve limpide
prîtsa paît comme
en
le
a
suivie, voilà
72
'--
lui lit placeà côté de
Cervantes
tenait par la main
Grâce
dompté
Diane,
de
tant
par
les deux
sur
géniessi
délivrés
des
Lesage
Blas.
rives de
divers
l'Océan
voilà, à
nous
,
C'ijrus des
CUlir
des
,
Artènice,
des
gloire,
car
sa
impérissableGil
son
Gil Blas,
à
jamais
tout
—
héroïquesplus fécondes
Alcidiane,
des
souris
en
,
montagnes
qu'en héros.
Le
man
ro-
qui n'était guère qu'un poëme fabuleux, impossible,
la comédie
est devenu
devait
qui nous
errante,
au
homme
et
voilà
grand triomphe.Vous
son
quelleprudenceet quellesage
excellent
aussitôt
,
qu'iln'eut plus qu'à
mis
Son
à tenter
la
plan était
plairepar
cette
tracé
que
des
hésitation
plaire, s'était
beaux
qui est
grâce ingénieuse
par de bons
ouvrages.
hors
voulait
teinte
de l'at-
plusjalouxde persuaderet
conseils, par de sages
il était
écrire),
,
quand
le maître
de
de
leçons,
d'attirer l'attention et d'exciter l'intérêt du
Jean-JacquesRousseau
cet
plaire
pour vivre,
depuis sa jeunesse; il
teur.
lec-
(dixans
déplus que
Rousseau
ioninien(,a
Il avilit déjàcinquante ans
à
:
pour
grande chance
de l'art;il était
convaincre
vivre
avez
vit délivré du terrible
qu'ilse
souci des écrivains par métier
et
de la vie
roman
le pas était facileàfranchir,telle fut l'œuvre
de Richardson
avec
conduire, du
volution
Importanteré-
intime, à l'histoire de la famille;
roman
maintenant
\u
véritable.
ses
loisirs, de
sée, il était sûr de la probitéet de la
sa
jien-
grandeurde
sa
73
—
Semblable
mission.
à V Allegro et
,
à
soir le
chanter l'alouette,
le matin
grands reprochesque
des
belles
aux
peinturesdu
d'une
qu'ellesreproduisent,
le
les mœurs,
nous
naïf
romancier, c'est
façon très-incomplète,
les habitudes
langageet
entendu
avons
de la haute
les critiques
dédaigneux,car
anglaise;
la
pays
critiquea
la cuisine,
de
leur vrai
choisis
veux
bien
,
mais
immortel
passeront,le
il
vous
drame
seriez
fait, lui
a
les
,
la
par
des
ce
beau
I.
monde
puissant,non
d'une
par
la
des
tout
pas,
sées,
pen-
puissanceet
ces
élégan-
restera; loin d'accuser
connaissait de
lons
sa-
vation
obser-
vigueur des
plus justes d'admirer
qui ne
privé
pas montré
passions?Vos
! pour deviner
que lord ^\'artho^
de
vre.
chef-d'œu-
le père de Clarisse
mièvretés
du drame,
l'énergie
l'entraînement
poète,
écrivain
un
par
minutieuse,
par
plus difficiles
,
soit pas resté
ne
le
les
là, dit-on,
les finesses de certains
jourdouteux,
parmi
tous
dans
s'il s'est
à dire que
est-ce
ce
s'iln'a
périssables,
quelquesélégances
dans
je
proscription
pour
ciété
so-
l'auteur de
accusent
dit la comédie, et c'est
comme
Mais, pourtant
de
en
d'avoir étudié le grand monde
innocente
cause
dandys,
ses
Clarisse Harlowe
une
et le
rossignol.
Un
faire
pouvait
,
gré,entendre
son
de
Penseroso
au
l'auteur de Clarisse Harlowe
Johnson
Ben
—
votre
comment
grand seigneur
ce
vices éclatants
qu'ila
qui
deviné
lui était
5
74
—
fermé, de
tout,
naïveté, il ne
sa
écrivain
un
dit Ilamlet
quijoue
ceux-là étaient surtout
de notre
poëte, car
ni
préfèreet
,
à ces
l'esprit,
Dryden.
Tout
d'audace
; sa
quand
et
à
beaucoup
les fictions
de
un
dont parle
l'imagination,
sens.
les excès de l'esprit,
J'ai le
—
s'il a tenu
savez
son
voir
parole.Il ne
Lo-
sincère
vrai
et
et peu
faces, la
enfanter, encore
vérité,la
dépouillerde
s'inquiétait
pas
un
coup,
au
montrer
ses
habits
quelque
him
a
monster.
lni"jc
sentiment
;
besoin, soit
toutes
sous
d'emprunt,
monstre
qu'ils'attachât courageusement
to mahe
face à
flatter
disposéà
il ne
mensonges,
à la
tait
met-
la
et
plain-pied
soujleimpur l'oripeaudu
qu'ilfalliittoucher
se
plus commodément
c'est-à-dire ferme
était loyale,
mmd
projet de
disait-il de
illa voulait étudier de
de ternir d'un
(t
jours
ses
,
à la fenêtre pour
soit
avait
l'arrêtait pas toujours
ne
énorme^
monstre
Pasiphaés de
ces
il fallaitraconter, même
les innocents
/ ha\e
bienvenu;
l'historien de Clarisse
que
,
main
comme
taient
poëme, qui n'é-
au
qu'ilétait, il
réservé
homme
même
'
de
Dalilas
vous
nature, mais
ses
tient
roman
le délire des
faire de lui
sa
les rois soit le
timidité naturelle
même
;
disait pas
ne
bienvenus, dans
les personnages
HarloM'e
face
le
ilest, avant
plus chastes jeunesfillesd'unfoyeranglais,
tels sont
pas
les
car
les plus timides,
rois,ni princes; les plussimples,
les
velace,
rougitpas,
bourgeois.Il
Celui
:
—
à la
en
rale,
mo-
grande
éO
—
—
famille des vices,il n'y allaitpas
croyaitdispenséde
il se
musqués,
à
conteur,
sentiments
non
paysage,
Walter
étaient
l'homme
pas
Calme
et naïf
mais
feu, était
bon
un
de chaleur que
d'étudier les
les
stylede
de lumière
la vertu
,
la
eux,
et pour
mettre
jours
plus
avec
grand bonheur
c'était
eu
des choses,
eût dit Montaigne.
comme
,
famille,les relations des
l'autorité de
grands débats
ces
qu'à s'imbiber
haute
duré
de
ce
dans
de
sa
leur
génie de
de l'histoire d'Angleterre
égliseet
plusd'un
a fait taire
française
siècle
,
basse
que
église,
débats
la révolution
grande voix, Napoléon
grande épée ! Ajoutezcet
C'owpci-.
il
pensées de
des
morales,
politiques,
religieuses,
qui ont
sa
absolument
puissancedu vice,
higs et torys
controverses
de
les
; son
,
immenses
de
quand
qui a rempli cette époque
: w
type intérieur
c'était d'ôter le masque
jour,il n'avait
la lutte
sir
,
des perso7ines
que
entre
comme
grandes circonstances
tous
Il savait à fond la
hommes
le
pas
objetsqui parlent du temps présent;sa
grande ambition
bien
le
son
,
extérieur,
de vie pour
doués
main
tendres
pieux et
fêtes carillonnées, et
lui fallaitdes mots
•
*
,
style,sauf
Son
joursde
vrai
qui offrela
.
Scott, par exemple
l'homme.
aussi
mains, des gants
ses
menuet
un
et
morte,
enjouée,il excellait ù reproduire,non
humeur
des
jjour danser
ses
à
mettre
unjoli monsieur
comme
dame
une
de main
amour
complet,
76
—
cet
—
la valeur morale
vérité, et
la
bourgeois,pour
amour
la haute
et
vous
prendrez
com-
portéedu
roman
de Richardson,
Vous
avez
vu
est vrai dans
Que
était
livre, même
miss
le
du
nom
Clarisse Harlowe
effet,et qu'en effet ait existé dans
de
être réel
un
tout
,
beau
ce
divine
cette
Lovelace
que
l'Angleterrela pédante famille
héros.
ait vécu
quelque
comté
des Harlowe
tachée
at-
,
à
à
terre
sa
argent, à
son
,
la
ignoblede
source
les crimes
nul
ne
,
rencontré
peut en
famille
cette
,
cette avarice
les méchancetés
toutes
douter.
en
Qui
de
qui est
de tous
et
n'a pas
nous
médiocres,
d'esprits
de
cœurs
de vanités misérables? Cette
étroits,
froissés,
d'orgueils
maison
des Harlowe
manteau,
! mais
pierresfroides
ces
et.
luisantes,
un
indéfinissable malaise.
Je vois la
le
jardin, le bûcher,
grande
même
les beaux
familiers et
oiseaux
tout
:
je m'assieds
Harlo\\e
allée
remplie d'une
et mademoiselle
Oui, la
venir de
mort
ces
a
Je vois
graine choisie.
:
d'une
le
dans
vient à passer
Arabelle
passé dans
douleurs
feu, génies
saluer les belles mains
petitsalon,
la tête
lieux, tristes témoins
.«
le
dans
parloir,
je détourne
"
éprouve
on
maison, le parloir,
d'or et de
joyeux qui viennent
Clarisse, rempliesd'une
de
son
verdâtre, le pavillonhanté par les esprits,
je
mousse
vois
la
de
qu'à toucher
rien
M.
HarloAve.
grand
James
Tristes
épouvantabletragédie:
ces
mais
murs
le
sou-
,
s'est apaiséet tourné
en
mé-
77
—
lancolie
"
tant
—
sommes
nous
dou-
loin
de
cette
maison, dans
ces
,
*
leurs
"
"
.
Que
.
.
tout
ce
cet univers de
monde
ait vécu
dans
il n'y
quelquespieds
,
miss
l'histoire de
histoire faite
un
comme
louangeest
est
fiction
une
un
je ferme
soudain
indignécontre
le
démontrer
nous
été vomi
n'a pas
d'ici,créatures oisives,retirez-vous
"
sons
là
une
fête?
plusprécis s'est
écrié
:
n'est beau
Rien
,
C'est
des
là
justement l'excellente
pourquoi tant
manifeste
qui se
à
nous
fois il a
plus d'une
de la véracité de
peu
longue
sujetd'un
•
*
Walter
et
qui pour
:
Loin
"
mai-
vos
dans
un
vers
le vrai!
que
immortelle
débattre
chaque page
grands livres? Lui-même,
un
^
beauté
de Richardson.
romans
Mais
duperie,
ma
dans
Despréaux,
"
,
sa
l'enfer,
des fantômes
donnent
me
"
est-ce
le ciel
par
de
livre, mécontent
que
admiration
notre
que
,
une
malheur
si par
bâtisseurs de solitudes
ces
des êtres vivants
à
ter;
dou-
en
c'est
Clarisse est restée dans
Lovelace
patrie,que
et
roman,
mensonge
que
,
à
pas
Clarisse Harlowe,
quelque habile critiquevenait
notre
a
son
à
,
la réalité
contre
chaque lignede
bienveillant
notre
prissoin
de
de Pamé/a
a
fourni à
cier,
roman-
convaincre
nous
Cette touchante
roman.
son
histoire,
auteur
récit qui rappelle
quelquepeu la manière
—
le
,
,
Scott.
ces
Old
sibi
/Edificavirunt
morlality.
tolitudines.
du
78
—
de
Vicaire
en
Wahejîeld
miniature
Gœthe
comme
Richardson
il
que, dans
milieu
arrêté,
divers
des
Un
l'appelle.
attablé
de
une
près de
avait raconté
à
voiture, le mari
et
l'église
; là
la suivit à
et la
piétéde
de bénédictions
de tant
quinze ans,
dans
le château
Notre
bonne
femme
de
La
dame
les pauvres
que
vous
châtelaine
et de
ni la
mit
prière,ni
la
A
purent venir
la fin le
et
de
à bout
jeune comte
beauté,
à cette heure
et
il y
,
a
charité,
par
cette
avait dix-huit
à aimer
enfant
fille.
sa
ans
sa
;
tôt
bien-
cette belle personne;
passion,ni
la menace,
à cette chaste et douce
ni les piègestendus
l'injure,
ne
rée
entou-
louangesétait
fait de
avait
Paméla
grâce
là-bas, chez lord ***.
voyez
se
jeune seigneur
mais
vertu
Cette dame
chambre, mais elle la traitait comme
que
la
que le voyageur
enfant, élevée
pauvre
mourut
notre
ni
une
jeunes
il put voir tout à'I'aise la
cette belle personne.
une
la dame
surtout
tant de reconnaissance
avec
dans
la femme,
,
saluaient
était
voyageur
et si touchante
tête si noble
une
située
auberge
une
celui-ci et celle-là,mais
beaux,
à
pédestres
fenêtre,qu'ilvit passer,
la
tilhomme
gen-
il s'était
l'Angleterre,
de
comtés
bon
excursions
ses
romans
,
A peine le
l'église.
de
belle et bonne
avait
vingtans
a
y
jour de dimanche,
un
le chemin
sur
et
chef-d'œuvredes
,
,
qui vivait
au
le
—
de cette honnêteté
reuse.
géné-
fut touché de tant d'innocence
il fit de Paméla
ladv Paméla
est
une
tesse;
com-
bénie, honorée.
80
—
gné;
ainsi
dépit de
en
n'avaient pas
Le
lut,
on
avec
des sourires
fut touché,
;
avis
chrétienne
il dit
Jamais,
n'avait
Pour
rêvé
et le Phébus
qui
roman
qui
déroule
se
jeune fillede
fois
du
plus que
roman
est
la
;
ces
,
le
n'avait
enfin
Pamèla;
les
damnables.
plus con-
plus complète.
rien à voir
les deux
le fait
tout
,
dans
im
on
des
aussi
de bon,
point
fable très-simple
enfui
tableau
fidèle
y l'etrouve
honnnes
toutes
avec
tion
l'ac-
ils
l'auteur
sent,
agis-
rien
jour,car
ne
histoire
les émotions
qui
mille
limpideque
cette
comme
une
détrônées
gens-làparlentcomme
vieille d'un
ce
amoureux
princesses,reines
styleest
c'est de la comédie
de
l'éloquence
grand soleil;voilà
au
les hautes
claire
à
à fait de
pluspetitecondition qui intéresse
moderne
ressemble
plusgrands
que
et
compliqués,nul efVort,une
d'incidents
qui
et
jour, l'Angleterre
soupirerpour
osent
pleine
en
anglaiseétait prisesur
et naturel. Voilà
; on
larmes,
tout
les excès
jusqu'à ce
de Versailles
stylefacile
de
dans
la nation
des
range
joieplus littéraire
une
le coup,
se
quelque part
tombée
est
la vente
des
sermons
Richardson
quand
de
prix inestimable
que les meilleurs
maîtres, et même
n'avait roulé
fut recommandé
livre d'un
un
valait mieux
le torrent
roman
reux
amou-
temps.
applaudit,avec
on
le
de
jamais livre
plus de rapiditédans
comme
nos
longueurs,
perdu trop
avec
cet
de
tant
fut immense;
succès
chaire,
—
a
temporaines
con-
vécu
:
81
—
chaque, mot
chaque
et
—
événement
de
ressentent
se
l'ordre,de la paix, de la subordination
si fortement
établie dans
Richardson,
société
cette
Goldsmith
Fielding
anglaisedont
Smolett
,
Mackensie
,
lui même
,
été les charmants
ont
Sterne
,
les
les
profonds
,
,
,
ingénieuxhistoriens.
Le
bruit avait
couru
Ch.
Londres,
de
à écrire le
instant
un
Hill
Aaron
de
roman
hasard,
au
pas,
pareilbruit
ne
toutefois M.
de démentir
à la
"•
il
grosse
le seul auteur
est
de
cette
que
épo-
et
ne
diguait
pro-
:
de
mon
"
qui
pu
vous
"
"
"
il est
sens
"
"
«
»
"
cet
tout
je ne
ce
océan
masses
vague
grâceet
un
immense
cieux, les
cette
Tout
découvrez
son
peu
de
et à
vertu
vivants
d'hommes
égalé celui-là dans
aient
soudain
peu
nir
deve-
,
lents naturels.
"
neur
hon-
son
,
"
tée;
por-
Richardson, dit-
"
école
cette
sans
qui eût
vérité
se
fontaines,un
qu'ilétait
petitmensonge
ce
chardson
Ri-
A
calomnie
quune
Hill pensa
longue,une
sérieuse
l'eau des
comme
pouvaitêtre
avait aidé
Paméla.
où la littérature était chose
primeur
im-
célèbre
qu'un
d'un
océan
la
coup,
au
vigueur de
par
et
profondeur, soulève
plusénormes
Dans
fatigue.
;
sur
tout
ce
qu'un seul
l'instant
,
à
d'après
elle-même
avec
qu'ildit,
dans
mais
défaut
peu
jusqu'aux
qu'ilfait,il est toujoursprès de
lui sais
ta-
ses
puissant,
plein de soleil,dominant
les
morts
jour d'été,
un
flot calme
imposante retombe
sans
ou
la nature
j'avoueque
:
82
—
"
Richardson
"
œuvres.
"
rôle du livre
Huit
dirait que
jour
le
mea
"
étoile brillante
"
dans le fleuve de la vie.
"
avec
tous
à
"
venait
Clarisse
douce
au
Harlowe;
image
pour
un
la fleur
peine formé
parfums'!
ses
pa-
premièressplendeurs
Trop
entr'ouverte
ses
,
ses
qui jetait
! être charmant
«
omnia.
de Paméla
miss
pareilmiroir
de
été faite cette
a
opéra
mariage
jour,
pour
lui
pour
Verehar
:
après
ans
monde,
porte à l'excès, la métiance
le
On
—
,
-"
V.
Cherchons
maintenant, si
détails des
nation
de cette
habitudes, des
est
enthousiaste
n'est pas chose
plus calme
même
a
en
des
il vise
Suivons
griffes.
plus anglais
;
Angleterre
tout
,
sûr
servation
ob-
l'avez vue,
vous
quoi l'on compte;
et surtout
de la société
un
au
trait,
cicérone
cherchons
l'état
simplement parmi
moralistes, parmi les poëtes comiques qui l'ont
étudiée
'
sur
coup
son
trer
en-
risse
Cla-
et de
différents. A
que
usages
allons
guide,mais justeciel!
bon
un
louange
guides si
deux
tout
les
des
mœurs,
dans laquelle
nous
anglaise
Harlowe,
sa
ques
permettez, quel-
à l'heure, à la suite de Lovelace
tout
Voltaire
le
vous
Lord
jusqu'au fond; Addison,
Bvron.
par
exemple, quel
m
—
? Où
guide meilleur
bienveillante et
donc
—
rencontrer
satire
plusvraie, une
tutelle
une
plusaffable,un
Il met
espritplus disposéà l'indulgence?
ce
met
foule que
agirà
gré :
son
jeunes gens,
«
déjàavancés
«'
choses, et commentl'homme
doit faire
Le
"
dans
jour d'hier
le
dirait-on pas
dit, Addison
sa
fait parler,
la
est
et la fin de
vie, le but
quiveut
sage
passé, où
demain
jour de
une
raconte
mille
ces
physionomie à
est le
en
toutes
bien finir,
de vertu
où donc
invocation
qui êtes
vous
ample provisionde probitéet
et
jourd'hui?
Ne
le romancier
et souvenez-vous,
nez,
"
en
Apprenez, s'écrie-t-il,
appre-
•"
"
«
il dessine
œuvre
en
tes
précep-
en
,
cette même
masse,
fait
Richardson
que
plus
!*
-
jour d'auira-t-il?
de Richardson?
••
Ceci
nent
petitsdétails qui don-
peuple.Par exemple quels
un
,
étaient les livres de toute
maison
bonne
anglaise en
,
l'an 1720?
Je rencontre, dans
bourgeois,les
les Rêves
de
d'une femme
Tout
Plaisirs
innocents
la comtesse
à la mode
gouvernement
grands
*
orateurs
Peliie hinr
Finem
animo
de la vie
Kant
;
sur
ces
riches
rustique,
la toilette
la dernière brochure
tragédiejouée le mois
adultère, repose
du
des
de
je vois
cède à l'amour; la
l'Innocent
les parloirs
de
:
passé :
à côté du traité d'Arithmétique
patriarcal et
embarrasses
de
dans
leurs lia-
juvencuqueseiiesque,
ccrtum, miserisquevialica.
Pers.
s.
toire
l'His-
V
84
—
Parfois
rangues.
de comédie
chevalier
le rôle du
cité. Les
et
Simpson qui a
Les
français.
en
à la mode
encore
varlets
jjroduifl'amour
de la Fontaine
contes
le manteau
sont
s'entretient d'un
on
l'An^our
:
Les
il y
;
succès
surtout
a
fait rire toute
lisent que
se
la
souo
de chevalerie
romans
chevaliers
aux
aux
combats
de taureaux.
,
duels
ordinaire
grand
,
aux
,
ne
croit
; on
belles dames
aux
—
très-souvent
s'accomplissent
:
le
les yeux,
chapeau sur
la forme
dans
silence farouche,
un
raccompremière botte, parade, repos, explication,
modement^
qui
poëte
a
Doris
La
passe
pour
tracé
le
traits si vifs que
libraire
de
s'occupede
est
De
sermons.
bien arrive
tient à la main
cette
loi des
dans
un
citoyenromain.
tables
L'Hciilicre.
tire
sa-
raillerie
de
débauchée
femme
Ces
comédie.
:
le
en
la
prétentionridicule
à
venu
Londres
avec
à autre
temps
paraît
le gouvernement,
soudaine
averse
Chaque partise
pied
la
avec
insultés
en
de libelles
donne
plume qu'il
sont
qui punissaitde
à
regretter
mort
libelle,attentait à Thonneur
conque,
quid'un
pamphletsremplis de violences,
de colère, d'insultes,
'
de
et les gens
douze
une
anonymes.
grandissimescoups
de
une
pamphlet contre
quelqueméchant
incognito,
et de satires
est
jours la pruderieanglaiseen
nos
françaisqui
ou
Congrève
portraitd'une
cargaison de
une
M.
chef-d'œuvre
un
serait révoltée. On
d'un
de
aux
s'attaquaient
personnes
les
85
—
plus honorables
le
pour
et
de
avide
bourgeoisie
de cette
serions bien
mêmenous
prérogative,
toute
le connaissant
étonnés
anglaise,ils sortaient,
la nation
plusgrand nombre,
de
jalouse
—
comme
connaissons,
le
nous
,
si M.
Harlowe
James
plus acharnés
de
les
Anglais sont
de
nouveautés
avides,
avicla
quoi
et
,
de
donner
grands
noms,
grands
aux
Est
de
plus
de
Haye,
les nouvelles
l'habitude du
tout
qui se
ce
cardinal
journalest
le roi
:
de France
la
le pape
est
lantes
vo-
en
de l'Europe,
et
comme
paix venue,
Londres
restée.
dehors
au
passe
feuilles
les,
Paris, de Bruxel-
les guerres,
durant
probité,aux
chaque matin,
arrivent
habitué
s'y est
on
la
que
grandes villes
les
toutes
homi-
nouveau
services ? Les
font les délices des cafés. De
de la
hommes,
natura
quotidien à
démenti
un
les
tous
:
les
Quoi d'étonnant?
comme
nouvelles
de
fauteurs
des
un
tristes écrits.
ces
et
novitatis
num
n'était pas
savoir
veut
a
nommé
un
château
son
de
,
3'larlyet
quand
la nouvelle
est
grosse
médisance,
de
ce
qui plaît
ce
,
d'où il suit
—
Ne
conte
nous
bien
déjà
le mensonge
fait,mais
en
calomnie.
ce
,
ce
Voilà
de
revanche,
veur
bu-
temps-là, pour
qu'ily
a
de
bien
parti,
d'une chanson
en
quelque bonne
qui rappelleson
ce
,
gazette,
parlezpas
de
quelque bonne
que
remplir une
c'est le mensonge,
assaisonnée
qui charme
,
bien
le lecteur est ravi
nouvelles, surtout
autres
,
nouvelle
tombez
mieux,
entendu.
ou
à bras
d'un
rac-
86
—
courcis
si je suis
whigs,si jesuis tory, ou
whig. C'est l'usage: ça
fin de
en
les
sur
—
compte,
torys
blesse personne,
ne
d'ailleurs le monde
et
les
sur
n'est pas fait
autrement.
Entre
du
voici
publications,
autres
d'un
Voyage
indiquele
nous
Bunyan,
chemin
d'un
prospectus
aller de
pèlerinpour
l'autre,par Jean
du
la onzième
Il
paradis.
—
ville
: ce
nous
ne
si l'on
comme
sera
plus exposes
serons
de M""^ Brouïne
etC*.
La
à
qui
publiele
se
la Gazette
sourds, remplie de l'immense
bruits
monde
ce
le fervent enthousiaste
journal :
nouveau
édition
dit
on
des
de
la
et
parlaità l'oreille,
se
aux
dévorants
murmures
caricature,
satire
cette
en
pleinvent, qui fait partiedu génieanglais,qui touche
les ridicules et
à tous
la vois
sous
la
en
plume
de Richardson
;
et
plus habiles
ils
cette
façonde
appellentces
et de
"
Il est
"
il est semblable
"
deur!
dangereux
»
—
des
rire
On
au
sans
des
Les
du
nez
portraits
exagérés:
de
ce
que
bOtcs,
prépareun
sans
lui montrer
bleuet
:
de
ignorants à l'usage
lettres.
Bref, la manie
Anglais; vous
savez
Histoire
la
sous
Italiens
main
hu-
genre
ras
caricatu-
dit Pascal
de faire voir à l'homme
aux
seulement
Fielding,mais
,
hommes
pas
dessinateurs.
s'inquiètentguère
ne
je
,
,
des
inventé
les libertés
à toutes
Angleterre non
commencer
le crayon
ont
qui tient
:
combien
sa
gran-
des
vrages
ou-
républiquedes
d'écrire s'est emparée
bien, il s'agit de
88
—
savant,
les
comme
joueurs de
à Corelli. Il
ressemblent
—
violon
mis
a
trop heureux
serez-vous
des talons
de
et des
rouges
poudre
de
perles.Cadencill
se
de
l'esprit
contente
fait de mieux,
qui se
Anglais,en
On
cour.
chaque matin,
;
aime
mieux
un
auditoire
sauf à n'en
l'habitude des
moquer
,
comparés
et
puis
de
son
tristes
au
roi que
du
avec
tionalité
na-
sonne
per-
qu'on
citation latine,
—
C'est
Grande-Bretagnede
célébrer
de
pousser
fiers de leur
les bienfaits de
plus, les
au
le divorce
en
—
la
L'Anglais
—
••
de mauvaise
Aussi
lévriers,fous dans
mourir.
liens f/'j/7i
perspective;et
joug conjugal,mais
gouvernement.
se
la moitié.
que
il le faut absolument.
à
à
ne
,
avec
à des
histoire,
absolument
de la
libre, d'accepter,tout
de s'atteler
ou
quelque bonne
comprendre
mariage
grâce,et quand
a-t-on
ce
être oublié
pour
partager
anglaisveut
jeunes gens
du
ils sont
à la
à autre
mariage d'Ecosse,
eiihn
des personnages
tâches fastidieuses
ces
être le favori
consentent
ne
lui lâche de temps
la vie
mées
se-
rose,
un
leur
de
moment
ce
citoyenpopulaire;
un
et ils
se
est
pas
les jours,c'est
tous
songent guère qu'à faire leur fortune
d'être
de
core
en-
soir.
chaque
Les
de
;
onze
leur donne
couleur
de la littérature savante
les
stance,
sa
s'il ne
robes
les rues,
stances
en
vierges,et chaque viergeaura
mille
à la
dans
O
mon
bien, les
jeunesse
est
fier
cher pay.**, s'é-
89
—
«
«
"
crie-t-il
et
coup
le
avec
poëte latin
méritez
vous
que
bien
l'estime
mêlée
orientale
de là
familiarité
de
grâce,mais
c'est
un
leur
cependantne
remercier
et de
la viande
pain et
Dieu
évitent; on
qu'ils
le
par
dessert
au
On
dans
à
les
églisesnon
âmes
ces
superbes
mais
fait mourir
qui ont
esprits,les jeunes gens,
de Charles
de momeries
;
L'homme
songes
et
piétémanque
F*",les beaux
tourné
galantsseigneursde
en
ridicule
aux
ces
graves
faiseurs
et
justes
il croit
peuple est superstitieux,
les devins
la
quiconque
leur
bonne
tend
et
aux
et les
et les bourgs sont remplisde
villages
chargées de
la
deCromwell.
puritains
il consulte
pronostics,
aux
de
les
ressembler
du
sorciers. Les
fortune
ont
la
le roi Charles
de leur côté les hommes
de
rougiraient
—
II
que
plus à
met
crites
depuis le règne des hypo-
,
cour
pas
,
se
de
va
de famille
père
ne
.
genoux
pas
gion,
de reli-
s'en
d'être trop chrétien; déjà l'usage
rougirait
faire bénir le
tes
tou-
certaine
une
parlezpas
de conversation
genre
toutes
qui n'est
,
sans
de
Bible est dans
à mot;
mot
valez beau-
vous
que
»
mains, traduite
pompe
*
judicieuses!La
les personnes
les
—
hémiennes
bo-
la mauvaise
de
main
une
et
une
En général,le peuple anglais a perdu
demi-guinée.
quelque peu
noble et
de
'
Ménandre.
naturelle
simplicité
généreusequi annonce
discours est
son
sa
surchargéde
de cette
chise
fran-
,
les
grandesâmes
salutations
de
,
;
compli-
90
—
de
ments
précautionsoratoires
,
à la mode
national.
dans
la
de
et
plus il faut
fameuse
qu'ily
ait
les gens
bizarres
et
monde
au
époques
espèce de
une
envahit l'îleentière
:
vembre, lorsqueles
"
se
le
noyent,
d'un
Dans
"
l'honneur
n'est
ce
,
plus
dans
comme
et
Flcetsrèe"^ \
il
se
trouve
à
qu'ilne
ne
il
plus
La
lancolie
mé-
le
ler
par-
de
no-
;
il
ne
J'ive la liberté
les
les tavernes;
de
paj's
homme
:
toutes
statues
qu'un
représenterson
la comédie
;
tel est le
»
Aussitôt
—
plus le même
verre
des
avez
triste mois
Paris.
humiliations,
pas
de
vieille
aviné
manant
triste manie
de
Puis
fois
s'élever par tant de bassesses.
vous
n'entend
on
de ***,etc.;
salue, pas
choque
à de certaines
,
anglaisse pendent ou
de
accepte
toutes
qui
ce
amants
publié à
roman
parlement
il
la
qu'on appelle
ce
alors
;
jeune comte
Anglais aspireà
qui
çais
Fran-
un
fantasque
démon
,
"
femme
à
glais
An-
un
la nation
pour
d'une humeur
de suicides
que
dit
est
on
ressembler
C'est
—
tes,
introdui-
.
est
au
nouvellement
Plus
parloirs.
place Royale.
phrases
et mille
portez-vous ?
vous
de locutions
les meilleurs
les belles
;
langue,elles ont gâtéle caractère
Comment
autant
à la mode
début
la
dénaturé
ont
pardons!
—
une
avec
vouloir
au
parlantesquand
lement
parelles
,
parlent.Le
malencontreux
regard sans
force
'
Ln.
,
orateur
le geste sans
d'une nuit,comédie
Mr'prite
est
grâce
de Goldsmith.
,
immoliile, le
la voix
mo-
i
91
—
iiotone; tout lui manque,
les mille
et
Médiocre
à
dans
heureux
causeur
les
les
les yeux
poches
quand
le vent
papier que
plus habiles
arrive
tiennent
leur
chapeau
de leur
leurs
sont
remplis d'audace;
voix
intérieures
sermonneur
Ils
fléchit
terre
leurs
les orateurs
les
au
sont
poètes
librement
ils obéissent
dans
retrouver
;
et
éloquence.Tout
aux
l'espace
,
les
les formes, les bruits, les couleurs
! la
une
sous
,
errante
sur
à la main
harangues,autant
ils savent
plaident
poussée à
autant
rebours, les poètes anglais;
dans
l'éloquence.
attachés
aura
le feutre
l'inspiration
doigts,première victime
embarrassés
de
barreau.
au
,
feuille de
l'éclat,l'inspiration
parlement,médiocre
monotone
l'église,
les mains
le bruit et
hasards
de
orateur
—
,
rêves, l'âme
passion l'idéal,l'enchantement
!
,
Parmi
nation, il en
cette
vigoureux
On
suite
du
de
est
tranchés
beaucoup,
se
et d'un
pose
com-
relief
terre.
guère qu'en Angle-
rencontre
ne
admirait
temps-là, une
ce
en
: La
d'images énergiques
qui représentaient
mauvais
joujou du
sujet, ce mauvais
Club
images, il en
s'amuse
;
à
,
des
prendre
au
sujetétait
daines, et, du moins
eût remontré
il mange
sommeil
ou
l'on
que
,
diff'érents dont
de caractères
tant
à Lovelace.
contre-piedtout
quand
il a
,
;
ils'habille à
sa
que
guise
,
le brillant
dans
ces
d'un oisif
le genre
il dort
faim
il n'a pas d'autre boisson
l'eau-de-vie
Plus
vie
quand
l'eau de
main
hu-
il a
Spa
ilreste oii ilest
92
—
Le
Maisons.
lui
de
dit à
pêche, à
David
des
les
de
Les
Je
:
la
fermier
à la
ce
de
habile libraire de
Londres, qui fut un
Richardson
et
bonheur, Robert
moderne
la
:
Le
marchand
dans
cela.
que
plus grande
laissé
de
peu le
»
Cette
rain
contempo-
bric-à-brac
;
le pauvre
femme
une
filleen
La
'
Le
a
de
cher
tabatières.
pour
riens, et l'onn'es-
sur
coussin
un
ducale
couroime
au
perdu sa placeet
sa
bonne
premièreédition
Dodsley
du
eut
Vicaire de
l'honneur
Wahepeld.
;
avoir
pour
jardin,et
collection des tabatières est des
libraire
c'est
—
petitanimal,
chambre
montres
l'Angleterre.Ce petit
naguère
d'une
en
parisientout
mot
,
mort,
et
boîte est si petiteque
curiosité de
rehaussé
et très-
médie
joliepetiteco-
une
le siècle des
empaillé dormait
velours
lant
par-
de très-
considération
égal en
son
Dodsley*a
sommes
chien
du ciel et
saient
Cous-roides, di-
curieuses
d'or, porcelaines,
coquilles
time
Goliath
que
très-savant
; un
qui se pourraitintituler d'un
"
chasse; c'est
temps-là, sont
ce
de curiosités
Nous
vie à la
obstinés.
ces
grands amateurs
»
sa
en
premiers apôtres de l'Angleterre,
Anglais,déjà en
de
Petites-
les oiseaux
Peuple
—
aux
passe
l'Ecriture
te donnerai
champs.
l'envoie
ne
pêche et
dit dans
qu'ilest
les bêtes
qu'on
gentilhomme
et à la
chasse
faut
s'en
bien; peu
—
de
il est
suivi
la malheureuse
renommée.
pluscomplètes,
d'acheter
et
de
publierla
93
-^
ivoire,
en
or,
en
et riches
d'un
argent,
en
agréablements'en
savoir
plus il est
leste et
propos
d'employerle
—
servir
;
pluselles
convenable
il faut
tes
élégan-
sont
de les accompagner
c'est le
joyeux;
à double
mot
coquille,mais
en
cas
le mot
entente
jamais
ou
à la française,
,
graveleux et grivois.
On
brac
de tout
vend
besoin
; au
est
mari, c'est le tambour
son
même
masque.^le
crécelle à l'oreillede
une
le pas
bat
qui
à
prix.Pourtant,
quoi
la
planche
discours
temps,
de
cuivre
d'Adam
de notre
moitié, que
Grand,
d'ivoire
elle
les
Samson,
une
—
de
Caïus
apaisaitses
sons
de Londres.
du
Gracchus:
—
sont
de
le
cours
dis-
veux
chedu
morceau
un
d'Alexandre
deVulcain,
elle calmait
dans
le
la tliite
—
le
pacifiqueinstrument
incoimus
les
plus longs de
boucle
La
larme
filet
colères,
mélodieux
—
une
—
tant
effacés par
étaient
mère
enveloppée dans
maille
a
curiosité,voici
discours
mari.
son
Joseph,
on
cependant que déjàles
première
de
?
laquellefurent gravés
d'Eve,
et
ceux
de
manteau
sur
peut remarquer
on
de
fait de haute
En
—
à tout
des lunettes? des
—
!
charge,
vend
en
les masques
bon
l'art du déguisement !
perfectionné
balances.'' Parlez
de
Voulez-vous
—
de curiosités
marchand
de
anneau
un
de bois de la fantaisie.
c'est le cheval
bric-à-
boutique de
cette
y trouverait
on
la femme
mariage,mais
un
dans
tribun,
dont
les tavernes
94
—
voici la morale
enfin
Et
brac,
dirait que
on
corrigépar
Mon
"
«
idiot de
la bonne
"
une
"
beaux
»
titre ! En
'"
se
n'a
cela est écrit
magasin
ne
pas
comédie,
rire
aux
éclats
voilà
fait valet de cour!
vu
Addison
a
femmes
le
prixdu
rosée
en
ces
deux
Mais
En
courant
en
la femme
dames
Sylvains;
un
Londres,
voici
;
:
quelques-
La
—
elle lit Locke
de
savante.
elle
ne
tend
elle n'en-
et
l'eatide
roses,
heureuse
dans
elle recevait
du
de
ministre
son
vieux
temps
la
de
les
teau,
châ-
à autre,
paroisse et
à qui mieux
échangeaient,
mieux,
des
potions
pour
se
et la
rose
corne-de-cerf
^ouv
faire des onguents
sirops, des cataplasmes,des
Lydie
de
l'aimant, mais
l'essence de
province;
leurs recettes
des
beurre
Lydie vivait
la visite de
c'est l'infini! Voltaire
de
distille\ essence
—
mauvais
ment
pâte feuilletée. A peine sait-ellecom-
d'olympe,et
vapeurs.
de
l'air,et qui
comme
et les duchesses
le fait et
rien à la
se
libre
—
Elle disserte de la vertu
sait pas
d'un
.
prisessur
unes
guinées,
! Que
schelling
les femmes
toutes
vu
un
-.
les servantes
que
cent
retour
en
qui était
un
des
chapitre
lorsqueje vois
un
pas
j'aigrand'-
et
compagnie acheter
patrimoinesdonnés
et
après-demai/i.
une
vaut
de bric-à-
d'avant-hier,vu
est
bagatellequi ne
Le
marchand
du
digne successeur,
son
peine à
"
—
fatiguede
beau
jour
,
eaux
cordiales.
des
dieux
elle vient ù Londres
pour
mener
la vie
,
96
—
l'afféterie,
soyez
tion et
laissez les duchesses
de
bonnes
la
,
,
à tout
besoin
eu
être aimée
,
Marthe
lire les
de
malade
de
et
languitdans
air
Les femmes
chevaux
deux
la
de
précieux, envie
bai
envie
brun,
;
river
ar-
l'on
quoi que
Dieu, quand
dépense
une
il n'est
,
pour
femme
ruiner
lui suffit.Nous
avec
tous
d'un
de
est
en
vaisselle
que
d'argent
petitspois
de
prisede
savons
les talents
et de
mai.
Eh!
l'amour
cette
;
qui
une
elle chante
texte
prémante
char-
est
elle
,
de
femme
mari, le moindre
son
,
: envie
carrosse
mois
au
nécessaire
pas
ruineuses
illeur faut des
d'avril et des raisins
soit enceinte
danse,
joue du luth, elle dessine, elle parlele français,
elle sait l'italien, elle
ce
sais
ne
des envies
ont
grosses
chinoises
porcelaines
mois
elle
exprès pour
tout
,
négligé,à ce^e
meubles
de
bon
plaintive
et
si charmant.
trouve
au
sœur
,
coin
un
pour
sa
que
,
à cet
ou
caractère,
indolente
la rate
,
boude
ménagère parfaite
pendant
,
fait le
modes; elle n'a pas
J^p7'euvesdu
être aimable
pour
la
cœur
des
échéance
et la nouvelle
Sylvie,
et elle
gigue
une
à mer\'eille ; elle sait par
thé
fait
En
bonne
cette
sé-
elle chante et elle tient les livres
elle danse
partiedouble,
en
;
vivre;
coiffer au
aimable.
jm^-faiie
Anglaise,parlez-nousde
jolie
elle est bonne
à
douces
et
Drury-Lane se
de
capincieux à
au
vere
—
sont
justement ces
brode,
sciences
que
de
sciences!
qui la ruinent;
or
elle a
97
—
qui viennent chaque jouret quisont
des maîtres
de
prix;elle achète
des couleurs
des livres pour
et des brosses
enlevée, passe
du bel
et
esprit,
à
tour
à
esprit
atelier. Belinde,
son
avec
Belinde
de la
tour
à faire revivre
IV
qu'ellea
retrouvé
sur
les dix
On
vous
Monsieur
Qui
:
aime
vous
apprenez
Fashio7i et du
vous
où\
savez
Belinde
chez
on
qiielquiin;
et de Madame
surprisvous
qui;
savez
Dans
—
tout
parlede
vous
l'on
que
le
longl'histoire de lady
au
là
colonel Cotterie
désirez,comment
on
dira
vous
[croc-en-j
amhe]
vis-à-vis de
se
de trois
et surmonté
la séance
pages
de toute
où
est
dame,
jour manteaux,
et
I
de
la lecture de
un
temps
prin-
comédies
et de
et
les travaux
c'est
qu'ellese
romans.
moins
à
ques
quel-
à l'aide
compose
plus modeste
mal
gereuse,
dan-
;
l'aiguille
brode
jupes, tabliers,mouchoirs,
L'Orpheline, comédie
I.
Trip
naire
laquaispoudrés.D'ordi-
la dame
que
passionnepour
le mal.'^ Le
des chevaux
par
de
bibliothèque
Cette autre
se
termine
se
de morale
une
de
promenait à Kensington,dans
drap bleu, tiré par
si
,
pourquoi la Fille
et
a
disance,
école de mé-
cette
,
vous
sa
feu roulant de médisances.
heures, c'est un
dit
la
portraitde
Entrez
—
guère
na-
à
bonnet
un
le
dans
Kneller.
par
bel
Elle était
la médisance.
occupée
Debora,
de la boucle
au
coquetterie
tout
Henri
hors
bibliothèque,
sa
pour
faut pas confondre
qu'ilne
tante
—
d'Otway.
6
nuit
bour-
98
-
—
Pour
pelotes,devant-de-corps.
ses,
mains, la dame
des
fait broder, par
se
Françaises réfugiéesqui
courtes-pointesdes
toilettes
belle
se
des tombeaux
les dames
est
creuser
encore
fleurs
tentures
pour
fenêtre,des
de
mari,
paille et,
tombe
propre
un
objetde
joiede
une
la
milieu
au
décédées
propriétés
font
ces
voyez
de
grosse
bourets
ta-
toutes
,
sa
anglaisesse
avec
d'oranger,vins fabriqués
feuilles,des baies,
vous
!
La
—
dépense et
science.
cette
faut avaler
quand
que
la dame
qui les
sur
la pensionqu'elle
fait à
l'éducation de
les élever
de la maison
ambulant
déserteur de
Ainsi
enfants
les dames
sont
au
pas
retour
encore
de
câlin;
ai faites! 11 est
les habits de
père,sur
son
le
vrai
mari,
pain et
qu'elle
garde chez
devient leur maître
Dunkorque
qu'il
leur
de
enfants !
un
danse,
un
enseignele français.
faites,et même
en
3Iagasinscandai
à bout
sur
elle pour
leur sert de gomerneur,
côté les belles histoires du
sommes
son
air
Pauvres
plus bas prixpossible.
au
le sommelier
comédien
ses
dit d'un
vous
on
économise
fruits,des
des
d'horribles boissons
autant
C'est moi, monsieur,
—
ne
des
gages,
Emplâtres, poudres, ratafia, persicot,cerises:
—
sur
la
sur
de tant
pharmacie
lit et
de
mettront
façonde
des
fauteuils. Pauvre
des
ses
vail
tra-
quatre
,
cabinets, des rideaux
te
tapisseries
à
sont
,
et
ajouterau
laissant de
mix,
de ridicules. C'est
nous
tout
sur-
chaque printempsqu'une femme
99
—
bien élevée doit
tenir
se
du
judicieuse
jugesde paix.En
nos
l'ardeur
signalons
elles
gardes,selon
ses
chevalier
de
fait d'extravagances nous
avec
de certaines femmes
ruban
un
marque
re-
de
vous
,
la perruque
,
une
Coverley,un
à monter
portent le chapeau, le plumet,
d'or
à ventre
sur
—
;
à cheval;
le surtout
elles nouent
leurs cheveux
bien elles les enferment
ou
dans
,
à l'imitation des cavaliers du bel air.
bourse
une
,
Il faut
plaindre les
marchands
plus favorables
de
encombrées
rien acheter
Londres
les heures
à la vente
leurs
,
de la
boutiquessont
marchander
du
,
assiettes
tout
ce
,
vient
de
la
nos
y sont
vient
Indes
écran
un
,
plats des
,
tout
n'est
ce
,
chandé,
mar-
qu'unejournéeperdue
elle
temps à l'église,
son
elles
pour
le marchand.
et pour
perd
qui
ce
,
quittentla boutiquecomme
oisives
entrées
dévote
des
vouloir
Chine, puis, quand elles ont bien
la marchandise
La
qui
thé,
faire le punch, des
une
aiguière,
jatteà
une
journée,
qui, sans
petites-maîtresses
viennent
ils
,
n'ont pas ville gagnée. Dans
les
de
colère,elle se pose
comme
l'ennemie
sante,
est médi-
nocent
de tout in-
ses
poches bourrées,
plaisir
; elle a toujours
pas
d'un
petitchien
d'une marmotte,
traité de morale
comme
mais
c'est l'usage,
ne
qu'elle
aussitôt
d'ânes, quand
Boulogne, d'un
de
manque
A
qu'onla regarde.
nos
bons
non
écureuil
de
quelque
pas d'ouvrir
la dernière
ou
en
chette
ca-
course
gentilshommescampagnards.
100
—
perruques d'abbés
en
dans
à
prierDieu,
gaietéet
cette
les
avec
hypocrite.Une
faire,de
lis,elle y perd
olivâtre,un
visage et
son
bout
jeune fillene
honnête
à la
—
de
d'une
terre
vieille
de
elle
leur
nous
en
fut
qui
dans
la
une
geur
rou-
pensionnat
son
comme
figured'une
le gruau
cru
les
régaléeavec
belle
une
la
avec
de vieux
passé à
avons
à la fin les
plâtreet
mangé
a
elle s'est
et
par
morceaux
tabac; de
la
craie, de la craie
la
longtemps
régal
son
,
puis
ment;
la cire noire des billets d'enterre-
dévoré
avons
sortie
pipe imprégnée
à la cire rouge
nous
oubliée
est
en
pipe,nous
de
pourtant rien de plus triste que
fraîche et vivante
poignées, puis
veut
et
roses
toujoursavoir
où elle est entrée
déterrée; d'abord
regard
Orbicilla?
champ,
Sabine
soleil,
d'un
mit
se
peinture.Pourquoi
sa
les pâlescouleurs.
plante au
carrosses,
foule,
cette
teint de
doit pas
Et
joue.
dans
grands roulements
à tout
vous
rougissez-
portièredes
plus excusable,
hypocrite,
autre
teint
son
maient
ceintures blanches, s'escri-
en
fleurette à la
à conter
la dame,
et
—
du
murs
gravierpour
jardinnous
fourni leur
nant
déjeuner,mainte-
notre
arrivée
sommes
ont
charbon
au
pour
tout
potage !
Un
rendait dans
jour, qu'ellese
d'Essex
en
Châtelain
à
Londres
bien
coche
notre
(figurez-vous
compagnie
eut
un
de
pareilsvoyageurs
à souffrir de
ses
public,
pauvre
risse
Cla-
!)madame
compagnons
de
101
—
discours
Les
voyage.
des obscénités
chanta
le
tout
long du
bien
dame
bons
enfants à
le monde
chaussure
à
plus
et
à
neuve
elle
dédaigne la
quetèsde
la
de
la venaison
le
jeune ;
on
bien
il ne
noix,
et
et comment
la
de
ment
rare-
les
pays
faut pas
qu'une
art
un
tatillon
quelleest
on
fillebien
du
monde,
maris
hè-
savoir
la meilleure
le
sauce
confire les abricots?
aussi
poule s'appelle
à cette
galanterie
des
véritable,mais
qui veut
peut
de
et
c'est la science
appellecela, Jean Jean,
de
une
n'a que
tous
danse
qui est
mari
gne
di-
ce
sortes
On appelle:
profession.—
hèquelpde
peu
de
ces
ressembler, le moins
poule,le
huiles de
prixdes
;
danse
faut pas
danseuses
de
a
tentif,
at-
pieds,qui possède dans
ses
La
—
décents
mouvements
aussi il ne
se
sigis-
pied. Plus
son
service. Telle femme
son
les couleurs.
toutes
a
saurait
ne
,
de
des chausse-pieds
parloir
pour
chausse-pieds.
soupireren silence, V}-ai
mode
chaussure
y
de
trouve
est à la
aux
le
platonique,
jusqu'àce qu'enfinl'amour
dame
née
le chariot
goût, et quand
posée dans
content
servant
son
des
dévoué, pleinde zèle,
chausse-pied,
d'un
et
bée
autre
; un
Londres, il était temps. Ce qu'on appelleen
à
passer
capitainequi
voyage
à Londres
Italie le siffisbée,
s'appelle
Une
crudité;
répliquait
par
tournure,
quolibetsdu plus mauvais
arriva
soi-disant
un
la même
gentilhomme de
de toute
étaient crus,
la voiture
il y avait dans
—
en
un
Jean
français.
—
heure
et
,
en
preuve
Il
102
—
écoutez les
se
de
plaintes
«'
dez
"
son
"
pavé
un
galant.La
"
classes
:
la muraille
la boue
Pietés, les Bretonnes
,
et
peignaitleurs
fardée, recevait
depuis la
étaient
saient
fai-
se
leur buste
;
-pointe
servies par
;
miroir,
la dame
lit les visites
au
pour
Bretonnes
cheveux
à
superbe et
valet leur"présentait
le
; un
dames
et
;
piedsjusqu'à T épaule elles
*
la Bretonne
;
valets de chambre
valet de chambre
au
appartenait
deux
en
déjàsi longtempsque
Pietés
françaises,
servir par des
valet pour
tenir
se
pour
la Picte à la démarche
Il n'y a pas
imiter les dames
leurs femmes
le
sur
la demoi-
di\ iser
Anglaises se peuvent
l'air vif et animé
des
marche
-
les
nonchalante.
avec
galant.
son
les
promène
se
a
Regar-
»
pendant que
belle robe dans
sa
fête.
! l'homme
,
à côté de
Toutes
jour de
un
belle mode
contre
sec,
gentilhomme qui a
jeune fille qui
cette
peu
selle crotte
"
vieux
ce
à la
campagne
promener
-
du
un
rée
pa-
matin,
les petites-maîtresses
de Versailles
toujours
pour copier
;
elleriaitaux
éclats,tout
quand
la
connaissance.
les sourcils,pour
'
comédie.
T.'Hnihfrr,
toutes
l'éventail,
On
—
ne
la politique
grand
tragédieétait commencée,
saluer de la voix et de
sa
parlantde
théâtre? elle avait
courante; allait-elle au
d'arriver
en
pas
se
soin
et
les dames
de
de
baise à la française entre
gâterles couleurs
,
du
visage.
104
—
est adoré
maître de la maison
le bûcher
garnie
bien
est
—
de tous
plus. Le
qui ne
se
Comfort
défend
voix
beau
de
Saunderson,
aussi
pas
sieurs
ne
pas
de
sont
temps
habiler
trouvera
c'est
de
le valet
lui
d'être
le droit
disette
quarts, tout était
terres
; ses
enfants
de
que
que
ses
sage,
il le trouva
en
de
l'évêque
,
du
Ca-
docteur
bonne
habits
a
anglaise,
du
voir
me.s-
mieux
pour
habit
avertissement
chevalier
généreux ;
est
torturés
vieux
quand
fait
de
nome
éco-
les fermiers
affermées
sont
valier,
che-
parole.Ce
son
lui, de n'être pas
sûrs, avec
château
un
qui
quelque
sonore,
voudrait
vieux
,
du revenant
et
,
le passage
sphère. Le
prudent autant
ce
;
prêtre
présence du maître,
sur
pour
sa
avoir
de
la
regard,une
un
maître
préférence aux
Homme
bon
un
maison
Coverley qui
à leur
sortir
pour
les
M.
et
toute
recherchent
qui se
taille et
sa
s'arrêtera
ne
le dignehomme
Barrow,
valets porter ses
ses
ressembler
à
chaque dimanche
révérend
obtenir
pour
n'est
;
l'usage dans
c'est à
est
sympathique
les serviteurs
que
maison
l'archevêqueTillotson
du
C'est
lamy.
la
et elle
,
récite d'une
sermon
est
glace;déjàla
trop de latin pas trop de grec
trictrac
au
la cuisine
est à la
ée
est trou\
chapelain de
sait pas
cave
,
,
pleinede feu, le garde-manger
du
la
gens
rempli
est
,
science
ses
dans
de
serviteurs.
il vint pour
trop grand des trois
délabrement, excepté la chambre
personne
ne
voulait
habiter
et dans
105
—
laquelleil
s'installa sans
fantômes.
La
grande joiede
salle
fusils de
de
une
hongres
grande
sa
besoin
au
la
rue
est attachée
elle
a
la
et
coûté
risibles. Un
Sainte-
A:m\e
plus de
saints. L'instant
que
et
la
chiens.
ses
vaux
che-
Il rit de
jourqu'ilvoulait
qu'ildemandait
rue
de
papiste en
Anne
et
sainte
aller
min,
che-
son
disant
qu'il
n'y avait
et celui-ci le traita
disait-il
car,
la
rue
comme
était sainte
Anne
,
tu n'étais pas
malgré tes
dents.
sainte Anne
né, et elle restera
Que fit alors
premier venu,
notre
débouchait
dans
bon
port,
choquer aucun
manda
il dechevalier .^*
telle rue
s'appelait
comment
qui
sans
a
de l'écurie
d'aprèsil demanda
homme,
autre
Anne, que
au
portes
chevalier deux
au
de
moitié
connaissait
drôle,
lesquelsil
avec
traquéependant quinze
été
a
qu'ilne
un
rempli
arsenal
un
aux
passant l'appelachien
un
à
dans
page
équi-
son
,
les choses
toutes
ce
est
de bécasses;
faisans,de perdrix,
bêtes
ces
grandes heures
un
chasse
ferme. Tout
et
différents calibres,
la tête des renards
An7ie
homme
un
attesteraient
est contenu
des milliers de
abattu
dans
habile
main
une
de chasseur
;
qu'on appelle
ce
,
c'est là
de
est
vie, et les murailles de
sa
des
spectreset
plus fier. La
pas
chargées de trophées
,
que
chevalier
du
il n'est
mais
à carrosse,
crainte des
fossoyèe,il est lui-même,
maison
une
la
maison
—
tel carrefour.»'Ainsi
il arriva à
parti.Voilà, j'espère,
doucement
qui s'appelle
glisser
sur
la
surfacepolie
106
-
d'une,
Tout
paisible'^
mer
—
honnête
homme
mieux
tirer
qu'ilest,
.
s'il entre
de
chasse, il aime
en
voisin que
son
il bat la
sur
son
plained'aussi
loin
revenir par les sentiers
femme) qu'un
sa
son
pour
acheter
gros
chênes
une
moulin
à vent
mine
fournir
pour
et
bateau
Hélas
dernières
mène
trois enfants
ses
lui
et
rôti
de
à
;
il
La
Lune
la
de
jeun
a
;
car
,
la
linge,un
ses
troupeaux
C'est
beaucoup,
il eut
à
femme,
notre
sait-on ? c'est
la bataille
de la
s'est senti
à
ami
une
pauvre
perdu
le
langui quelques semaines
de miel. coiniVlic de Jolin
Tobin.
peut-
Hogue.
frappéaux
il s'était traîné
grand'peine à
il avait
sa
Tamise, il choisit de préférence
provinceoù
justiceà
faire rendre
pour
sur
combattants
assises
il avait
Temple pourprendre
vaau
digne chevalier, il
! le
cinquante
son
moiide. Quand
au
batelier invalide, que
des
un
de
donne
qu'on en
deCoverleys'en
qui le
un
être
à l'achat de
et
gles
songeant au grand prix des épin-
en
,
met
chaque enfant qu'elle
le chevalier
pas
terres
ses
perles;
la dame!
jupes de
aux
des
éventails, un
aux
l'usageveut
car
,
'
femme
sa
de charbon
n'est pas trop
un
à
à
(pour
soit
arpentsde
cent
lui acheter
pour
cesse
l'avenir,sa famille
,
destiné
ce
gentilhomme ne
si bon
diamant
un
sans
,
Quel dommage
connus.
Il s'était réservé
nom.
gibier
qu'ille peut faire, sauf
faire vivre, dans
marié, pour
gibier et
propre
le
sur
veuve
rentrer
goût
,
du
puis
et à
chez
bœuf
il est
107
—
aprèsavoir partagé quelques-unsde
mort
le
qu'ilaimait
amis
aux
à la gauche de
l'église,
cercueil fut
Le
père
six de
deuil pour
journée de
fermiers et le drap
ses
la
toute
différentes dont
moraliste
les pages
les Irlandais
rencontrez
vous
physionomies
s'animent
remplissentet
se
fut une
Glocester.
provincede
cette foule d'êtres divers et de
Dans
Les
comté.
chien hurlait ; ce
,
dans
le chevalier Arthur.
juges du
principaux
pleuraientle vieux
pauvres
biens
ses
l'a enterré
plus; on
son
portépar
par six des
mortuaire
du
—
:
Vous
«
,
"
Irlandais, disait le fameux
autres,
"
voilà bien ! Au
"
ne
vous
connaissez
plusvotre
s'tst rendu
Ephraim qui
armé
capitainerecruteur
quêteur de
le
diable d'Irlandais
des
son
moins
au
se
sa
une;
du
à
nécessaires
d'être
«
jolihomme!
vous
Allons
d'étudier, le
demi-piqueet
promène
pas
ami,
tu
»
toujours;
le quaker
galerie,
que
se
n'es pas
Dans
ce
grand
diable
le
vous
ait
que
naissez
recon-
perruque
bien
gracieuxsont
aussi
dit-il,
une
air
son
qu'ilen
jusqu'àce
nourrir,
de
les fenêtres
sous
le parasite,pauvre
Mon
Puisque
de fumier
riches héritières, un
lingefin,un
—
vous
à force
sa
qui veut dîner,
hal)ile artisan!
:
de
»
cette
muet
riche tenue, car,
accommodée,
lui-même
chemin.
dotées,
petitemploi ne peut
à
•'
qui
filles richement
enlevé
premier tas
reconnaître, dans
pouvez
tambour,
du
bout
Doyen,
outils à
de bons
dit-il, se
un
parlantà
souviens-toi
riche
,
monde
à
part, et si
108
—
nouveau
il est
impossiblede
d'êtres
opposées, que
rit
figurercombien
se
toujours,il sait
étranges
sans
fin, il
est
est
son
il est
L'un,
le
choix
son
par
des dieux
méchant
plus
noirci de
tout
,
plus que
il est
venu
,
est resté
tard
trop
rebours, bien qu'ilsoit d'un
la
bagatelleet
vivre
friandement,
battre
il a
le
tous
pavé
il est
'
et de
couvert
de
donner
se
de
cela pour
L'officierrn
un
état,
son
peut
que
ne
pense
tout
qu'à
c'est que
vous
rcrnilrmeiit
.
de
de
temps
;
toujours paresseux,
ce
digne homme
comme
un
lézard
:
^
,
louange.
une
va
de bon
il
et
L'autre,
peu
dire de
petitestaches
31 odes f On
che
revan-
mart}r
un
âge mûr,
ce
en
plus sérieuse occupationc'est
libertin. On
prend
Les
générationsre-
aux
être
il sait
joie;
sa
les vices
volontiers
et il
à la
spleen
\ il appartient
vie, mais
sa
pour
au
le gouvernement.
,
,
de
consulte,
il cultive le
Jacques Rosbiffinainusable.
un
le
mélancolie, fait profession
l'âge
frognées;il n'a jamais souri
dé-
dispute
une
dans
infernaux^
par
grand
un
et sot; la tracasserie
chose
quelque
l'espècehumaine;
de haïr
il a
cependant on
et
Celui-ci
merveille, il est
impertinent,outrecuidé
le recherche,
on
à
celui-là est
la vie de
élément,
façonsd'agir
bizarres!
et
mais
homme,
parfaitementhonnête
liiut,il est pauvre;
de
latin,il danse
le
dernier siècle,
Françaisdu
autres
nous
pour
—
coiiK-
les dire. Au
Ho.
xvnf
siècle,
109
—
rajustementétait
suppléerà
ruide
la
leurs habits
aux
qui
la
portera plus
Elles
beau.
plaçaientau
si
prodigieuse
qui
descendaient
de
que
les femmes
ridicule.
»
«
les
dans
perdait
buissons
des
»
santé
ville,à la campagne;
elle aide
discours, elle donne
nuit pas
ne
les
à
de
l'outil
au
elle
suit à
vous
.se
petits
elle console,
la
vorise
silence, elle faelle fait
le maintien,
l'oisiveté,elle
à l'ordre et à l'économie
règlela dépense,elle enrourage
elle
la tête
plus que
elle déroute
obstacle à la médisance,
,
dont
elle
l'espérance;
et
dage
échafau-
à cet
est
L'aiguille
—
filles,elle occupe,
honnêtes
le
furent
de fleurs.
ornés
apporte la
soudain
ne
nues,
fusquer
s'of-
il parla si bien
forêts de cèdres
Ces
"
les
sur
finit par
saint moine
renoncèrent
gés
crêpesfran-
de
burlesque,et
mode
cette
colosse.
un
banderoles
des
comme
Un
la dame.
épaulesde
semblait
était surmontée
Cette haute montagne
légèreté
pyramideschargées
hauteur
d'une
ainsi vêtue
femme
toute
lant,
ga-
jouaiententre
anglaises
,
que
core
en-
légèretéde
enseignede
une
dames
jardinssuspendus
goût tout
un
et la
de leur tête de véritables
sommet
de
le
savait pas
ne
coureuses,
passaitpour
de leur conduite. Les
elles à
lier,on
et
magnificence
par
laissait cela
on
-
-
l'imaginationelle a
,
complaisancesingénieuseselle est
toutes
l'ariTieordinaire
,
du bon
sens.
sauvée, et elle
I.
a
Avec
son
aiguille,
Pénélopes'est
immortelle
acquisla gloire
d'avoir
7
110
—
et la
plus chaste
été la
la Grèce.
de
la mère
femmes
plusprudente des
On
remarque
miss
Clarisse
—
—
à cette
encore
des
portait
en
,
haleine
évasées, qui font paraîtretoutes
comme
si elles étaient
le
sur
malproprene
maître
je hais
vaut
riche habit couvert
un
en
désordre
un
diamant
du
modestie
de la
poudre,une
a
et
la vieillesse
la
femmes
,
des
bonne
homme,
ne
vous
rôdent
fortune. Le
deux
Séville,
contraire
à
demi-plis
la
propretéest
achève
à
que la beauté
ce
par
des
cette
première
jeunesgens
indiquerdes
trop à
les rues,
damoiseau
à
choses.
modestie,
fiez pas
une
dire. C'est
d'agrément, même
toutes
méfiera
se
messages,
aussi
qui
perruque
oisifs
à
leur vie à écrire des billets amoureux,
qui passent
comme
vêtu;
qui s'étale
assez
pas
air
un
qui décharme
fille élevée dans
grâce des
envoyer
; elle
politesse
elle donne
commencé,
Une
n'est-ce
peut-être
de
marque
petit
la coiffe de taffetas noir, la
,
une
—
,
plus exquise propreté
demi-vertu
Un
de tabac de
petitecoiffure
la
Cambrai
plus beau
robe
;
de
bien
d'or; parlez-moiau
cossue
jupes
visage: fi
lingedouteux
d'Alençon, un
des haillons brodés
d'une
de
semé
justaucorps
un
,
sur
matelot
un
pas
et
point d'accoucher.
!
trop négligés
hommes
et des
des habits
heure,
les femmes
l'air de votre
Soyez paréessimplement,à
de
ou
rendez-vous
ces
cherchant
habits galonnés
quelque
le ci-devant
tristes sires,aussi fous
;
jeune
qu'un tailleur
112
—
n'allait pas
chevalier
bon
d'ailleurs
quoi bon
pourquoi
et
de
lais
l'indolence
si
Autour
vous
de
regardez d'un
y
mal
bien
qui
marcher
dure
éveillé
et
mais
compagnie,
Dieu
et
d'un
le serment
«
sait si c'est
riche
"
*•
de la
jure de
boire de
Voici
de
les dettes
peuvent
société
une
le
grand
heur
mal-
les
le
ne
boire
journald'un
la salle à manger.
les dévore,
de
et même
Highgate
la servante
de
:
quand
jamais
ne
servira
qu'on me
lavé
la ville de
rencontrer
de
du
vin
—
A
mes
du matin,
je fais
un
neuf heures, attaché
mnins.
—
pipes do
A
dix. à
tnbac
Londres,
quelquechose
humeur
vérité et de bonne
luiiié trois
.
chevaux, le jeu, le
porter qu'à défaut
oisif de
impossiblede
plusrempli de
à mifli
du
la
-
il est
et
tant
les
monopole,
la maîtresse;
Lundi, à huit heures
et
des
verrez
c'est
jamais embrasser
petitebière
la
Porto.
et certes
servies,
seurs
fournis-
le cabaret
dans
corne
ne
porter, et de
de
coup
des
beau
un
malaisé!
je pourrai embrasser
»
un
par
et
gages,
vin, l'amour, les coteries,tout
Je
le jm-
L'usure
gentilshommes d'Angleterre.
détresse
"
dans
près, vous
peu
L'imprévoyance,c'est
peu.
des
presse,
de
si serré
la richesse
payés ;
joie.A
dépenses
ces
tables, si bien
ces
leurs
valets, inquietspour
la
que
,
être
pour
loin
fortune à
s'endormir
donc
tonnerre!
plus
jetersa
,
de
—
onze
:
tour
mes
dans
retières
jarheures
Lu
d(" Virginie.
113
-
le
et la Gazette
Supplément
mal
vont
dessus.
dans
A
—
avoir
je me
raisins
secs
trois heures
à
tabatière.
à table pour
là-
Nisby
A
—
deux
dîner. NB.
de
boudifi, et Tpoint
au
M.
après-midi,j'aigrondé
égaréma
mis
suis
affaires
journalière.Les
L'opinionde
heure
une
pour
,
le Nord.
—
dolphe
Rores
heude
Trop
saindoux.
De
—
quatre j'aifait la méridienne.
De
—
,
quatre à six, je me
les
suis
Le
prairies.
à
la Coterie.
paix.
A
dix
la ville
De
—
M.
L'opinion de
six
à
Nisby
suis couché
heures, je me
dans
,
sud-sud-est.
vent
j'aiété
—
hors
promené
et
dix,
la
sur
j'aidormi
profondément.
Mardi,
neuf heures
,
barbe,
A
onze
à
dix,
souliers
prismes
Islington.
—
A
heure, bu
une
la bonne
de
trois, revenu
ma
promenade,
veau
et de lard. NB.
A
trois
heures, méridienne
et bu
vizir
quatre
une
à six
tasse
,
étranglé.
A
interrompu.
j'aiété
de M.
rêvé du
,
brocolis
au
bière
deux
d'un
et
cuissot
manquaient.
à
—
ordinaire.
mon
café, lu les nouvelles,
avec
du
thé.
—
Le
grand
Depuis six jusqu'àdix, j'aiété
—
dix heures
dîné
—
promenade
Entre
—
comme
de café mêlé
la Coterie. Discours
—
Les
visage.
chopine d'une
Cob.
femme
de
De
de
tour
A
—
semelle.
,
exquise chez
—
et le
à double
fait un
à midi
et
heures.
suis lavé les mains
je me
fait ma
à huit
fête. Debout
jour de
Nisby
sur
le Grand
grand vizir.
Sommeil
à
Turc.
fort
114
—
Mercredi, huit heures
boucle de
—
L'ardillon d'une
du matin.
souliers s'est cassé.
mes
Lavé
les mains
,
et
non
le
pas
visage.
compte du boucher.
brouilleries
heures
dix
et
hors de la ville. Le
vent
—
fumé
Un
midi
Bon
coutume.
ma
sommeil
plat d'étain.
NB.
La
cuisinière
devoir.
De
café. Les
Smyrne portent que
fut d'abord
heures
avant
que
le
que
soir,passé
du
mois.
A
deux
heures
Timothée
de
mon
A
deux
pour
fonds
11
heures
était
du
pour
m'a
le
à
au
,
grand vizir
A
six
la Coterie
—
Nisby
y attendre
il me
,
A
6
tout
la maison
je
l'avait
me
La
d'appétit.
trop .salé.
]\I.
pense
de
ce
d'une
trois
,
suis
jusqu'à
le chevalier
point apporté les
après midi
peu
et
matin.
Gardé
perdu,comme
dîner. Fort
le bœuf
ne
d'un
amoureuse
lit; dormi
au
heures
après midi,
***.
la chute
étrangléle
été
pas
heures.
Jeudi, à neuf
A
—
—
s'y rendît.
heures,
jusqu'à neuf
traite
deux
,
vizir n'a
dix
A
décapité.
demi-heure
une
personne
grand
—
ensuite
étranglé,et
une
quatre à six
son
avis de
De
—
appétit.
est
négligebeaucoup
—
heure,
une
—
interrompupar
est
comment
sud.
au
,
trois,mon
étranger,
à
et demie.
pipe
une
selon
café. Les
au
le Nord.
dans
De
dîné
heures, payé le
onze,
publics.
à deux,
heure
neuf
noire, m'a demandé
perruque
allaient les fonds
promené
A
—
augmentent
coiffé d'une
A
—
intérêts
promis.
—
mis
bière s'est
à table
aigrie,
pas de méridienne
!
116
—
quatre et à cinq
A
—
—
donné
soufflet à
un
Rodolphe;
,
chassé
cuisinière. Envoyé
ma
***. NB.
Timothée
vaaer
à la Coterie
et
,
logisun
au
acheté
ur.e
d'absinthe
et à
toute
pomme
ardillon
un
trois,dîné
et bien
au
du
avec
heures
,
sucre
je
bière
petite
Samedi.
dans
midi
je
,
une
heure
bœuf
moi.
Le
avec
Hellier.
—
une
A
pense
que
le café
—
la tête.
A
A
—
qualitéde
en
six
sier.
bour-
minuit, à peine au
rêves, que
à
onze
surprispar
revenu
A
deux
je
buvais
une
heures. Un
vent
moelle
au
grosse
de
heures, M.
:
et le second
,
bouteille de vin de
trois heures
,
je fis une
de
tour
nord-est.
—
A
pluie.
—
à la maison,
service fut
premier
pleinsde
Nisby
grand-vizir.
après midi,
d'habit.
changer
avec
fus
deux
Nisby.
prés. Le
les
A
M.
mes
Je m'éveillai
promenade
A
le
avec
bière
trouvé
—
sembla, dans
lit,il me
de
J'y ^i
fort .tard.
J'y demeurai
verre
Depuis quatre jusqu'à
à la Coterie
rendis
me
un
et
canne,
—
rien pour
vaut
ne
ma
appétit.
—
—
rendu
A. midi,
—
pour
Bu
reposé.
plusieurspipes. M.
Fumé
midi.
mon
café.
la négligence
sur
***, qui s'est
neuve
recouvrer
pour
soir
ce
à neuf heures.
avant
boucle.
ma
pour
six,j'aiété
la
Ti.nothée
d'heure
quart
clé
à méditer
la matinée
chevalier
du
n'ai pas
Je
che-
au
message
suis couché
je me
Passé
Vendredi.
un
et pour
Nisby
dîna
plat d'os
de
groin de
chon,
co-
chez Brooks
et
un
un
trop longuemé-
1 1 (i
—
ridieniie.
A
—
six
s'en fallut que
grand vizir
Telles
pour
les mœurs,
milieu
et de
sainte
de la
ridicules
de
intimes
ces
dans
monde,
au
peu
Le
égout.
miss
de
la fleur de
Clarisse
Harlowe
,
De
vices
ces
,
plusvastes
du
l'Océan,
que
humain
cœur
sa
une
,
observations
ce
y lutter,
pour
résignée,à
désirs
ces
Coterie;
un
plus chaste piété!
,
de
lu
les lois,les habitudes
et
âge
à
sûr.
duquel vint
son
image
ces
à coup
mourir, calme
y
beauté
de
tombasse
ne
est mort
sont
peupleau
je
rendis
je me
,
—
de
ce
,
profond et limpide coup
de
d'œil
découvertes
ces
lii société humaine
jeté sur
merveilleuses
de
la
,
prise sur
livre et l'on
'
Lui-même.
ingénieuse étude
mille
vingt
dit
connne
/(lire,
Spectateur ou
dit
,
de
son
Londres
Pope
ce
n'eût
pour
Johnson,
est
passionsà
du
jour.
le tlié du
doublé
il
a
se
mouvoir
romancier
Samuel
Richavd^on.
journaux,
temps
son
d'une
En
ce
fois à cette
la
La
science
dans
eau,
du
le cercle
d'une
voix
cœur
a
tiente
pases
une
le thé éldmeii-
livraison
qui
.
pur
pus
,
'
de
vendait
d'avoir
soir,avant
«
se
temps-là
son
homme
un
salua,
portrait,l'Angleterre
ché
cher-
Spectateur
t'aitbouillir
écrite par
l'avons
anglaises si goûtée
{the Hambler).
Rôdeur
plus grands services,
appris aux
,
un
son
les
de
plus
mœurs
numéro
exemjilairesen
maison
bonne
des
chaque
que
dans
il s'est luèlo
composé
nous
les comédies
Richardson,
contemporains
a
si
il l'a trouvé,
les livres et dans
et
A
fait,Richardson
pardonnera
nous
lui-même
où
dans
le
ture
na-
reçu
son
d'hui
d'aujour-
déjiirendu
humain,
tracé par
unanime,
de
il
la \ortu.
son
u
•
grau]
117
M.
Il n'est rien de si laborieux
n'entreprennent
; quand
matériaux
de
l'œuvre; mais
cette
Richardsori
il
à
mettre
se
fût pas
trop
de
grisonnantes l'esprit
nùt
se
rêvée
si
A
que
temps
long-
l'âgedes
habile
cet
à
rible
cette hor-
remuer
durée.
courte
les
de suite pour
s'arrangeatout
de
grands cœufvS
recueilli tous
grande joied'écrire qu'ilavait
ne
têtes
de
avant
aventure,
il eut
donc
drame,
son
que les
inventeur
,
était resté
de fraîcheur
plein de jeunesse
et
pour
,
ainsi dire d'une
grâce enfantine.
suite, à si longue distance
11 retrouva
habitudes
ses
qu'ilécrivait
lettres dont
le
pour
de
compte
lui fournissait
on
de
de
dent
confi-
,
d'écrivain, quand il avait
et
tout
quinze
et
ans,
jeunes amours,
les
des
coquetteries les
,
passions, les douleurs,
la
et
vie
à
toutes
à voir
ces
la vie
"
vous
"
rite que
la
mort
sommeil'
;
le
"
»
lettres
par
pour
belles
cho.ses.
Préparez-
jamais
souvenir
des
,
acceptée l'auteur
en
Shakespeare,ronie
d'hivr.
autant
de vé-
un
paisible
fut donc
un
man
ro-
premières années
cette
vint à retracer
,
••
par
de Clarisse
roman
de l'écrivain,et naturellement
*
la forme
représentéeavec
le fut
en
qu'ildonnât
forme
dans
une
fois
les moin-
ri8
—
—
détails,la fiction d'une
dres
mille
remplie des
êtres réels
Pour
gueurs
accidents, des mille lon-
longue suite
d'une
mieux
la vraisemblance
ajouterà
l'auteur écrivait,
la
demande,
miss
pour
velace
femmes
la
tantôt
réponse, aujourd'hui
lettre toute
fraîche
de
maison
sa
il
car
,
à
croie pas
il lui
voisins
ses
il aimait les
permis
visageattendri
de beaux
l'attention soutenue
apporter
à
histoire
une
limpidede
la
ces
pour
'
tout
Vous
deviens
de
savez
Thomas!
•hnrrlion.
s'en
critique,
beau
pleinsde
et
seules
peuvent
'
d'amour
qui
vinrent
Ils
Clarisse Harlowe.
bon, de
le
ces
On
dirait que
hêtre
ce
«
matin
comme
deTityrc,
tence
à croire à l'exis-
passionnèrent
se
passionset
proverbe anglais:
»
coulaient
pied du
au
en
chaque
aune,
une
lettres
source
l'écrivain et l'auditoire
de miss
ne
.
chaque soir,
l'eau
sion,
pas-
faire,un
les femmes
Bientôt, à force de lire
ou
l'on
que
sines
voi-
noir, l'intérêt prolongé,
ou
que
louangesavec
curieux
}eux
reflet bleu
au
ses
préférait
bien
Lo-
il la lisait
la moindre
à
l'encourager
,
pour
encore
pourvu
,
trop digne;il redoutait
fallait,
pour
larmes,
;
bien
qui est
ce
tion
de cette fic-
Clarisse HarloAve, le lendemain
et cette
pensée.
effet, et jour par jour,
en
,
aux
la
et de
plume
,
tantôt
lettres écrites par des
de
de la
courant
au
blement
correspondancevérita-
de
Quand je
proverbe
a
ces
orages.
lis Thomas,
été fait
pour
jo
Ri-
120
—
illuriioiitoute
et
puissanted'un
qui lui-même
lisant
était
pensée
l'oreille à
jeunes
l'âme
à
mesure
faisait
pas ! laissez-la
vivre
grâce
cette
âge
ans,
!
parlaitde
de cette
une
conmie
O
les
,
fond
du
de
c'étaient des
des
bénédictions!
Puis,
à
peu
avançait, à chaque
pas
l'abîme, c'étaient
des
liioiisieur Richardson!
Clarisse
cet
sauvez
cette
beau
ange
de
!
!
enfant
jour!
beauté
ne
plongez
qui
rivalise
Prenez
cette
la tuez
ne
pitié
de
de
seize
Ainsi
l'on
vertu
,
,
heureux
tous
histoire
dans
écoulée
larmes!
épargnez
d'un
où
une
s'épanouit.
tout
•-
les côtés de
elle,et répandant
à
vers
la nuit éternelle
éclat l'aurore
en
c'étaient
"
!
Richardson
dans
jeunesse
Lovelace;
le drame
—
monsieur
âgéesprêtaient
pensives suivaient
prières suppliantes!
pas
la
de
sonore
que
Clarisse
miss
que
toute
mille accents
aux
les femmes
cris, c'étaient des
des
c'étaient
ditoire
l'au-
»
plus agiles
drame
ce
humaine;
louanges!
de
!^,
et
pleurer. Soudain
les
conquérant nommé
concerts
peu,
à
filles agitéeset
ce
la
en
,
cri
ce
larmes
yeux
ou
mains
suspendue
l'âme
partisde
des
lettre
naturellement
aux
sourire
que
tombait
l'aiguille
qui lit une
pâli
a
lui viennent
savait
ne
il
comme
les larmes
comme
hoinine
passionne jusqu'aux
se
Voyez
"
--
ses
d'amour.
immense
l'Europe
larmes
Les
les
avis
académie
attentive
gré
mal-
.
plus vertueuses,
étaient
où
se
partagés
débat
le
121
—
et le contre
pour
tragiquesgrecs
des
yeux
mettent
soit
ont-ils donc
action
de la coutume
à
Sage
la tristesse
on
par
faire
sorte
en
dans
vertueuse
••
mariée.
le
draine
la
et
la
que
que
••
pourquoi donc comptez-vous
sairement
toute
Aertu
monde?
»
anciens
est
des
terribles
,
ces
disait
cœurs
aide cette
de
impitoyableils tenaient
malheurs
les
moins
faisaient
lorsqu'ils
de
moins
au
sans
règle
sans
remontrance
le
Eh!
la terreur
et
vie, si, néces-
à coup
avis,
son
en
lorsque
l'auditoire
et
ce
sûr, les
vanté
épou-
les
plus
profondesblessures
héroïques,lorsqu'ils
appelaientà
force
de
sortît
comprendre
mérités
frein
,
sans
la personne
récompensée
juste,et
poëtes tragiquesétaient
d'une main
à
Addison
de
l'autre
,
'•
queWeJustice
tout
devient
pitié,que
"
"
gleterre
An-
en
disait Addison.
justicedivine,
devient
s'augmentait
malheur,
Déplorable façon
«
qu'ilvaut
qu'à l'école
sait
ne
heureuse, triomphante, ou
l'épreuve,
bien
:
plutôt par quellejusticebanale,
ou
appliquésà
et
peu,
ils
,
poëtes du théâtre moderne
,
innocente
du
les
sous
d'Athènes
peuple
à l'école de
des
poétique
s'étaient
du
morale
cette
qui, peu
,
quand
était le débat, et le débat
Là
joief
raison
,
s'instruire
de la
cette vie et les
récompensée en
magistrats et
en
mieux
science. P'aut-il nécessairement
de toute
la vertu
que
—
sans
leur
poids
contre-
,
:
la
nécessité ! Laissons
,
donc
leur libre
cours
à la
pitié,à
la terreur,
émo-
1-22
—
l'homme
sympathiede
si la vertu
le crime
quel
comptez donc
de
,
poésie.Quel
est
deux
Euryale,Nisus.
ces
et
crevé
«
ferme
il
remords
le
Cadit
Et toi
"
sacrées
«
tua
•«
"
"
"
"
qui,
auteur
ainsi
ce
sa
Bretagne qui s'écrie
Hubert
yeux,
un
coup
héros
quelle
quand d'une
mortel
,
qui vient
!
:
ajoute et
de tomber
était
hommes.
Ripheus justissimusunus
ne
te
sauveront
!
•
»
la mort
de
pas
Paniheu
•?
—
Vous
! Xec
et dénaturées,
impudiques,sanguinaires
parla violence, et
ou
vicprhe
par
!
des morts
,
»
En
retombent
des
accompliespar
résultat des
la
projets
la tête de leur
sur
,
quatre lignesShakspeare explique
tragédiede Hamlet,
passage, Richardson
Il faut donc
en
te
apprendrezdes
.
,
accidentelles
justices
fourbe
douard
d'E-
Panthée, prêtred'Apollon,tes bandelettes
plurima
actions
et
de
Virgilelui-même,
Ce
«
plusjustedes
«
«
:
enfants
,
frappé
a
quellefaute
les
leur oncle
pauvres
faute a-t-il commise?
main
? Pour
de Desdemone
mes
pas
que
êtres charmants
petitArthur
ce
,
palme qui
faudrait effacer de la
égorgés par
meurent
leurs
d'ail-
chants
tou-
le crime
est
et
de drames
,
il vous
semblable,
son
pour
la
dans
source
devait recevoir ici-bas la
là-haut
n'est que
sans
leur
puissantesqui prennent
lions
Ne
—
rayer
de
a
et l'on
trouvé
nos
son
dirait que
plusbeau
tablettes cette
dans
drame.
prétendue
123
-
justicepoétique, et
la seule que
,
qu'ilfaut
homme
redouter
un
ou
l'aspectde
l'homme
d'une
delà
c'est
voilà
dans
nos
Soyons
même,
des
livre
,
au
levait
Richardson
le
il avait
Voilà
ce
de
restait calme
juge souverain
doute
mais
,
pide,
d'Euri-
Shakspeare; ceux-là
ajouteà
la beauté
qui
faisait autour
se
de
éternel
de
et
Lovelace.
appel. Sans
sans
des
doute
d'insomnies,
jours avant
de
puretéviiginale
la main
,
Clarisse,
,
hésité bien
enfin
dant,
cepen-
impassible impénétrable
d'un souffle,la
immaculée
de
qu'on disait,
des nuits d'anxiété et
il avait
ternir même
délivrons-le
la mort
le châtiment
passé bien
présence
en
jury de l'Europeéplorée
contre
ou
—
plus étrange
d'Homère,
nom
ce
,
comme
et
pas
irrésistible. Eichardson
pour
contre
ou
récompenses
même
poëte
nom
cris de
aux
N'accusez
,
milieu de cette émeute
au
se
hommes
au
saulaie,
dites même
ne
que l'infortune
charme
un
son
des
misérable!
à merveille
savaient
sans
modestie.
sa
mérites;
inflexible du
Sophocle,
à
imprévue frappant
,
qu'ilfallait dire
ce
de
pour
foudre
elle a
d'injustice
sensiblerie
notre
qui
c'est seulement
car
étrange! en effet,quel événement
de la volonté
de
;
honnête
un
cimes aussi bien que l'humble
tous
la vie ?
que
être
la seule
,
,
retombe
de
le poëte
veut
on
coups
pas la Providence
au
quand
artiste
ces
à l'éternellejustice
consulter
grand
les hautes
que
soumis
rester
doive
—
sur
mon
cœur
de
cette
:
oui
,
124
—
en
àmé
mon
conscience
et
doit mourir
divine, mais
Or, soyez
clémente.
justice
des
une
abandonnées
filles du
amant
sommes
le
dans
expiationsutiles.
de
la
,
fane dans
la fraîcheur
Aubépine
de
cette
âme
quoi!
plus parfaitmodèle
11 le
faut, pour
tombée,
de
cette
par
un
chasteté
infâme,
coquettes
il faut
risse
Cla-
que
et
se
—
fleurit
de
ce
hiver !
en
beau
de l'éternelle bonté?
ensemble
et
et
dépitde
qui
la
de
devienne
—
corps
,
Eh
était le
grâce?
—
pieuse victime
cette
ardente
rité,
cha-
cette
,
désormais
tience
pa-
précipitée
hauteurs
plus vigilantes
la vertu
et
complisseme
l'ac-
et pour
résignationchrétienne
des
nous
douleurs
inébranlable, de
constance
cette
et de
en
nous
non,
fleur tombe
la charmante
hélas!
voir
pour-
première jeunesse.
cruellement
rayon
de
,
de la beauté
que
tombée
et de
la
admirable
cet
des
la douce
de
qui était un
détruire
heureux
nécessité
Glastonbury qui
quoi! séparer si
,
leçon morale,
il faut que
meure
Eh
toute
Vauxhall
du
réel des sincères
De
comme
anges,
ou
en
effet,que
acte.''Non,
paradis
le monde
dans
filledes
Ranelagh
dernier
jugé, même
croire, en
pu
cette
doit mourir.
bien
qu'on est trop
au
pas
sommes
des
vous
du
tapis vert
d'un
ne
Avez-
infamie
son
Harlowe
ceci est
poëte allait traiter
notre
salir de
miss
certains que
Lovelace
! non-seulement
avoir voulu
pour
cette vertu
—
un
de
la
tissement
aver-
,
impérissable
,
xine
alarme
à
toute
chair.
125
—
alarrn
a7i
ail
to
salutaire
J'Iesh.
consolent
drame.
La
tout
n'avoir
de
à la
seule
de
combats,
du vice
soit
Un
profonde de
Clarisse
l'ombre
de la tour
digne de
le
Santo
Campo
penchée
,
de
prolongentà
mer,
lord
fut
Byron
soit
ses
la
!
frappéde
et le
qui
grand
à
missemen
gé-
et les mélancolies
les ruines
travers
clartés
douces
ces
par
cloître éclairé par le Giotto
grand
ce
la
ce
de Pise,
bruit lointain du
au
à
expirantavec
impérissablehonneur
son
jour qu'ilvisitait
soit
les félicités passagères
Comparez
,
conviction
sons
Di-
grand
ce
si noble
qui
récompense
à l'exil de
à
compris
victime
l'héroïqiie
afin que
victoire.
sa
-
petites-maîtresses
veut qu'une âme
justice
pointbouleversée',
élevée
rien
cœur!
mon
les
et que
heure
cette
conserve
gardien pour
un
mieux, disons
se
Je
"
comme
—
se
de
dréa,
An-
chante
épitaphetou-
cette
:
Piccini
«Lucrecia
Implora
«
aussi,
Vous
Clarisse
'
touchez
Quant
fois
une
Lovelace
au
et
au
") utu.li
«
(lohM
miud
pour
is hère
éternel,miss
repos
sans
tombeau
doit mourir
,
le châtiment,
»
Lovelace,
au
miséricorde
! déshonneur
chevalerie
pour
!
Harlowe
coupablesans
encore
vous
quiète!
eterua
quant à
foi, honte
de
;
à la
sa
famille !
mais
mourir
l'exécration, pour
ovfithivwn.
ce
la
ven-
126
—
de Dieu
silence !
hommes
des
geance
il aura
car
beau
de
disparaître
Lovelace
l'arrêt du
poëte, et c'est déjà bien
poëte
est
qui appellentla
:
l'âme
tue et tue ! Tue
de
,
mêmes
yeux
Voilà
plus
honnêtes
tant
était
quels
élégantes,aux-
cette fascination des
quand
ses
digne
romancier
plus belles
pluspour
le
sensées
en
mais
,
ne
voulait
à
même
trait
espritsn'en-
du
plan prmiitif
plus que
montra-t-il inflexible,
se
lectrices se
Clarisse
protégé
qu'ilentretenait
s'en faut, dans
de
reux,
sujetsamou-
Richardson
,
le
trouvait
se
drame, tel que l'avait conçu l'auteur. Aussi
jamais
poëte
femmes
les femmes
séductions
vices, car
pas
il
mais
,
ses
d'Augias,
bandit, car,
ce
Lovelace
et même
des
damné
des
résister. Donc
guère
savent
rir!
mou-
,
corrompues
les femmes
frappe
,
siirs, notre
Richardson
scélérat de
natures
qui
qu'ilentendait
ce
irrésistible des mauvais
charme
des
non
tour
au-
! Le
sente
étables
ces
de
trop portéà faire justice
ce
l'Angleterre,
ce
le corps
façonqu'ilse
! il faut brûler
grand désespoirde
qu'aux
par
l'âme du
vengeance
avec
conscience, et soyez-en
sa
n'était que
son
dans
les voix intérieures
fersiahulisinimicumignem.
par
,
,
Richardson
au
terre
longtempsrôder
assez
réprouvé,frappe-leet
dans
porté
est
il entend
juge
un
lui disent
ce
crimes
ces
cette
ment,
Fatalement, inévitable-
lui survivra.
déshonneur
de
pour la vengeance
—
,
,
son
—
mirent
ô misère
,
à
supplier,
! pour
Love-
VJ8
—
la
et elles
race
sont
tablettes?
peut dormir
et être
leurs
pas
miséricorde
des corps
mais
infâme
un
!
Mais
••
De
là,
cet
Et
de
pas
des
le
vice, n'est pas
paradoxes
les
osaient
alors
la face
de
voyant
tant
:
"
deux
vivent
"
les autres
brille
jinit par
défense
de So-
du
leur
h
-
des
sort
peine
visage!
comprendre
chant
pen-
barrière
de l'Angleterre
de
Lovelace
se
d'horreur
en
Psal-
comme
l'inquiétude
et
Oui
mais
la santé
fier
,
l'homme
,
des
son
insensés, ils ne
regard est
fin
;
voiler
prosternésdevant
gens
la
hommes
leur
n'a pas
cette paroledu
s'accomplissait
point dans
sur
qui
personnes
et reculer
,
"
bon
toujours une
la
mains
J'étais envieux
"•
leurs
D'ailcourage.»*
digne Richardson
ce
vu
d'honnêtes
! Ainsi
monstre
miste
ses
de
qu'un grand
plus illustres
prendre
eussiez
vous
grandes vertus
arguments téméraires, par
ces
,
rait-il
se-
éloquentesobstinées
ces
à Richardson
prouver
et n'en
l'exemplemême
Grecs,
infranchissable ! Par
ces
Par
sans
des
véritablement
méchant.
plus sage
pour
cette
remède,
grands vices,comme
celui-là n'est pas
voulaient
daient
deman-
ne
est-il vicieux
à force d'esprit
et
qui s'acquièrent
le
homnie
sait-on.'* ajoutaient
que
homme
cet
espérance,n'y a-t-il donc
crate
elles
où
"
,
avocates,
la force d'être
qu'un
:
pitié,cette
empoisonneur public non
pas
des âmes.
pas des
à s'écrier
inscrire
j'y veux
tablettes.
pour
belles
ces
songeaientpas
ne
,
mes
—
méc/iaii/s
et
,
juste
qu'eti
129
—
effet anive
le
irait
la main
dans
effet de
de Clarisse
montrer
de
la
leur
bourse
chancelante
endormie
désordre
qui
tisme,
terminant
père
et les
sens
acharnés
porté la
leurs tombes
sur
'.Bon mari
du
paisible,
! Ceux
là
qu'ilavait
Bon
qui donnaient
ce
humain
cœur
procès. Mais
il me
semble
voua
dans
conseil à Richardson,
que
:
âme,
son
à propos
et qui s'écrie
qui s'explique
gloire!vous
fils! Bon
à leur aise, ils ne
débattu
de
cet
je l'entends
"
O
savaient
ce
grand
immense
lui-même
dupes d'une
lai?;serpz
et
féroco, faisant
démon
:
,
vaise
aux
jusqu'au pédanhonorée,
mort
ce
,
coureurs
ces
bagatelleset
vénérées
bien
parlaient
en
ouvrier
mariage
et de débauche,
jeunessede libertinage
une
ce
aux
rouerie
une
par
à
sées
insenprodigalités
,
ont
conscience
étrange que
digne maître Lovelace,
pas tout
anéanti
bon
un
par
la chose
ces
leur
chauve,
et
des
!O
l'esprit
chimères
inscrire
honneur
est
cave
,
couronnant
de fillesperdues
leur
la débauche
fois ils
une
leur
quand
leur
,
le furieux
enviée,
de
,
leur tête
de
ni fortune,
épuisée
,
jamais
belle idée
! La
dignes amis
ces
cer
pla-
joie, coopêrateurset prédicateurs
plus ni santé,
vide
»•
et la
serpeniis]
quand
serpent [predicatores
n'ont
drame, il
son
Harlowe
souillée de Lovelace
nous
et
du
main
prendre la
Or,
bondissait, rien qu'à l'idée
lui-même, père et grand prêtrede
que
en
Richardson
de
cœur
les crimes.
qui paie tous
moment
un
—
mau-
prendre toujours
130
—
.M
à
futiles dehors ? Ne
ces
mon
«
Dans
le même
vice
tout
l'or
que
Laissez-moi
«
je les
que
«
livre
«
dernier
«
et
étouffer la
que
•«
qu'ilsredoutent,
je
les
foule
«
lambeaux
arrache,
d'une
Ceci est
fangesméritées.
voir
«
je ne
;
les
"
sans
"
malice
veux
pas
punir
,
«
et de
«
à
furieux
plaintes trêve
"?
«
probité,il a
personne,
«
honte;
•'
ses
'•
cet
l'orgueil,
tout
y
enivrés
ne
honneur
les
de-
mon
ces
la
cœurs
vin, d'orgueil
trêve
gens, faites
ce
Lovelace
les
gentilshommesen
du
dérèglement et
tous
mais
bril.'e,
,
de
prières;
vos
l'homme
cruelles bontés
vieux
l'Antéchrist,il a étouffé la
comme
déshonoré
il est
le
,
,
Nego,
s'appelle
"
à
je
fils de
espritsgâtés
ces
jeunesse.Allons çà,bonnes
vos
et
œuvre,
lâches victoires, ces
ces
ces
ces
pour
dois pas laisser passer,
je ne
et des ténèbres
corrompus,
que
déchirer
mon
,
"
masques
et les traîner dans
usée
pourpre
conseils,
vos
éclat pour
laissez-moi
pieds;
aux
ces
faux
ce
le
,
seul, le poids
tout
Laissez-moi
tragédies.
"
«
moi
je les
à la peur
faire de
des dieux ! Je n'ai que
mes
que
,
dieu
vipère!
dignes compagnons,
ses
je prétends soutenir, à
de
••
et
purifiédans
de fiel et d'absinthe
abreuve
seul
au
•'
Lovelace
vertu?
l'or et la vi-
s'est
l'adversité humaine, laissez-moi
«
qué
pas
toute
ou
étaient contenus
vase
maintenant
et
père,
•?
donc
voyez-vous
double,
est
œuvre
-
—
tout
voyez-vous
dont
il se
y
pas
de la
danger*ux
est
sa
;
de
que c'est
vante,
est
l'hon-
131
—
d'un comédien
neur
•
il n'y tient que par vanité.
Son
Je
"
lez que
«
pas
«
à
ces
,
triomphe est
son
vaines
"
avec
"
vices
à cette
sais
"
«
-
»
des lèvres
amitié
d'être
«
une
idole de leur
"
une
idole de
«
toujoursle luxe
«
«
damne
pour
eu
pas
à cette
les
seule mérite
plus dignes
en
ce
monde
trop, je n'en
bien
esprit,comme
pitiépour
plus avoir.
veux
gens-là se
ces
que
de
une
femme
se
font
fait
suit
beauté, que le luxe de l'esprit
des
mœurs
et
ces
je les con-
mœurs
morti
impitoyablement,ut fructificentur
qu'ilsportent les
sible,je verrai Lovelace
cendre
dans
"
faite à
l'imagede
••
dront
ces
••
des
,
occupation.Point
Ne
sa
qui porient
affairée
des vertus
une
pro-
L'amitié est la filledu
cœur.
si la vertu
j'enai
voyez-vous
étincelant de
vices
ces
,
,
"
-
du
non
appeléeune
les pervers,
mensonges
sont
quoiquiindiquequ'ils
discernement, c'est
la vie
d'occuper
vou-
facilitépuérile
pour
fébrile et
agitation
à cette
,
ces
ramage
,
penséesbrillantes,à
je ne
eux
à
au
apparences
,
duire des
«
laissez
vous
,
êtres frivoles
•"
ne
paisible,
faux dehors
ces
crime.
un
suppliedonc, si vous
conscience reste
ma
prendre à
ces
fléau
un
prieet jevous
vous
«
"
art est
rôle,et s'ily tient,
qui joueun
•"
«
-
—
,
cette
fruits de la mort!
et
ses
:
Impas-
dignesfrères
des-
républiqueinvisible qu'ilsont
leurs
passions,et
fougueuxadorateurs
là ils appren-
de Vénus
[Cyprian
132
—
."
?•
«
si les
Goddess]
sommeil
lent la mort
!
à
Revenons
l'aide de
ne
autre
une
au
tel héros
tel
,
,
homme
héros
bon
avoir rencontré
poétique de
trop cruellement?
ce
siècle
dans
ses
homme,
f\itet du
et
rait
sau-
ses
plices
com-
dédains
de
:
Il en
que
tu
est
sois
cet
le
un,
Byron
il portaitce
grands
rôles
bon
et
qui
vie. Il y avait dans
une
Je vais
:
l'ironie à l'enthousiasme...
faiblesses
xkV
juré que
vous
siècle
riait pas tout
à
les trois
nommer
:
cet
Brummel
parte
Bona,
Byron
fashion. Je
;
au
dans
roi
cette
liste sans
gêne,Bonaparte
vilipendépercluset
châtié de
la
,
ne
impossible,à
de
du
hommes
cédait le pas
et
qui
héros, et il ne
s'écriait
lorsqu'il
grands
que
:
aux
indispensable
toute
glorieuse
du
et de
tant
à
temps
qu'on ne
eussiez
vous
génie,fatal génie,il unissait
est
éternelle,
de
des crimes
de Lovelace
coup
peut rendre
fait
la vie
,
était châtié
qui
appeler à
sans
la morale
dites-
et
encore,
génie exposé à
d'un
tout
même
sens
tombeau,
crimes
aux
publics,que
ce
qu'ils
appel-
,
delà du
cette terre, et pour
comparer
réveil
sans
plusvraie
semble-t-il pas
sur
effet de
en
réalité
la fiction et de
vous
dorment
-
aller
sans
nous
méchants
et
agitation
sans
-
pointentreprendreun
veux
Dieu
pointsde
ne
plaise,mais cependant,voy(;z
ressemblance
l'héritierdu lord ]\I"',et
aussi
qu'attendnit
la
parallèle
entre
ce
Lovelace
jeune homme,
pniriede
son
oncle.
le neveu
ce
Dès
Byron
l'ào^e
133
—
quinzeans,
de
"
:
parmi
«
ceux
passions,à
les
tous
pas
il l'arrache;il est
que
le vent
bouffon.
Porto
'"
Inveni
Son
anglo-latin.
Milton
Pharaon!
il rougitcomme
prend
aumône
Juan
(le
et
une
terribles
la
sur
qu'ilest
en
lois
sympathiedes
eux-mêmes
sur
'
«
hommes.
Et
cela
«
et
(montrant
^
boiteux
! Il
don
ou
dangereux
car
Il oubliait que
qu'ilsont
hommes
leur
piecP me
et bien
violées
,
ont
qu'ils
ne
offensés
comme
nu-ile.?"ous fie tous
met
boiteux
,
fie.lor^l R\ron
.
tout
'ir Wnlter
;
comptent
épée.Ils disent
Shakspeareétait
sont
comptent peu
ils la nient, ils
sur
son
le plu^ intim"
.-ont.^mporaîn
I.
Juan
personne
de leurs ancêtres
quant à la Providence,
que
pied de
qui ne
gentilshommesd'aujourd'hui
protectiondes
la
le
de
,
sur
peu
Bacchus, il
,
les mânes
plusque
mot
le don
,
ces
bon
ce
qui
les exercices
à tous
de
si \e jyanvre
fille,
dans
pauvre
vin
du
pourtant,par
Lovelace
habile que
lui-même
,
éclats de
aux
à remarquer
Molière!)vient
le
,
,
est aussi
stiné
ob-
téméraire
goguenard
ivresse est l'ivresse de
comme
son
tient
désirs; ce qu'iln'ob-
plus volontairement
il est
:
qui rit
,
beau
plus
aux
porfnm! j'aitrouvé
et le voilà
»
Il obéit
sont
qui souffle,l'éclair qui brille,nu
qui gronde
torrent
anglais!
noise
qui disputeet
pour
-
violentes
baron
sos
place au premier
se
et pitance!
jouissance
toute
est
il
pointque
ce
le vieux
plus tard
quatre ans
ou
rang
déjàsuperbe,à
l'ont surnommé
camarades
Trois
11 est
-
comme
Scott!
$
les
le
134
—
ferrailleur dans
ce
«
l'œil tout
"
en
tenir ferme
et
autre
un
fer
mon
Allons, Grégoire à toi ! souviens-toi de
main.
.
puis clignerde
Shakspeare.-Je
comme
.
—
.
,
passe*!
dit
Byron
«
ta
"
habile tireur,ma
•'
le tranchant
»
quelque part
balle allait se
d'un
:
"J'ai
deux
en
couper
les rodomonts
sabre
été
un
sur
monde
du
,
"
rendaient
Ces brillants
les
ils
adresse
cette
jeunes gens
tuent
vous
;
,
ils
nier
et ils y
seule
vertu
qu'on ne
préjugé et
de
loin, ils traitent les
le bruit d'un
se
Seigneur,ils
quand
ils
n'a
leurs blanches
'
Roméo
»t
la
pas
dents.
et tout
jour, sans
c'est leur
que
c'est la seule vertu
que
Toujours au-dessus
de tout,
qu'on
les
attaque
monde
du
rumeurs
comme
saurait les atteindre
ne
sont
au
dix
moins
:
mille
—
glacepour
ébréché
—
leur soin
aller
Juliette,
tirés d'affaire par
sont
se
regardentà
s'aiment,
parce
peut
Oisons, traître!»
—
grincement
le
qui
orage
«I
ils
au-dessous
qu'on ne
courage
parce
du
Puis
un
contrefaire.
puissepas
Macbeth.
,
ont
ensuite
faits;offensez-
visage leur déplaise
tiennent, d'abord
et
"
ainsi
sont
votre
que
insultent; ils
vous
nécessaire.
savoir
un
se
plus loin
passe
que
l'émail
scandale!
et
à
mot,
si leur dernier
quelque peu
Fumée
bon
—
de
Ils
s'aimer, au jour
dcn^.ain
car
,
demain
136
—
l'éternité;les gens
amis
malheureux
ce
que
soudain
ruent
se
—
sur
,
ils
mieux,
mutilant
trafiquentde
mémoires
ses
qu'elles
peuvent,
l'enfant
et
cela du stoïcisme
légitimechange de
héros
Ces
épouvanté parles bâtards.
et ils
agrégées
défunt, deviennent
plaisirsdu
aux
les
en
femmes
outrage ; les pauvres
avec
instant
un
défaut
dépouillesà
ses
,
de
appelaitses
anéantis
prétendantque
ce
nom,
lent
appel-
toutes
ces
faites et dites à l'aventure, conviennent
choses
hommes
[propriaquœ
vouloir
ressembler
! à force de
Insensés
maribiis).
hommes
à des
aux
ils ressemblent
à
,
des
à des renards.
tigresou
"
J'ai
passé huit joursavec
"
bien comporté,
"
fût jeune,pieuse et
"
time.
«
convoiter
"
Pour
ment.
est
Lovelace
la maison
ami
mon
preuve
suis
me
trempe,
ma
meilleure
la
parle,non
et
! mais
in-
7ie
pas
d'amende-
Lovelace,
pas
Byron
le beau
,
lord
Byron.
académique
sujetde parallèle
à peine,
l'indiquons
nous
rassurez-vous,
mais
passant.
Ils ont
l'un
les
l'esprit,
et
mêmes
l'autre les mêmes
idées
à s'inoculer
"Après
"
le maître
de
homme
un
de
la maîtresse
et
jolie,
et
»
Ainsi
en
quoique
hôtes
mes
sur
le
le levain
tout, il faut faire
mariage qui est
un
état
coquetteriesde
mariage, la même
âe
une
pugnance
ré-
Ja félicite
conjugale!
fin et
délicieux
en
quand
venir
on
au
vit à
137
—
lisant la
la cainpygne
"
de
moines
le
"
réservés
"
ce
plaisir. Il
trois de
sont
de
petites les
femmes,
au
Yauxhall
femmes
honnêtes
aux
trop !
les
comme
six billets
et l'on suppose
que
••
qualitétous
les deux
:
les oreilles
••
frisés et les mains
cheveux
par
"
les
aura
y
»
Hommes
"
femme'.
sa
et l'autre ils décrient
L'un
embrassant
gazette et
,
fois la chambrière
«
—
blanches !
••
,
Qui
donc
funèbres
?'
paroles:
homme
un
Lequel
on
Il y
a
sobre !
fut
des
vous
et cette
-"
des
Et
"
à
'"
que
encore
Joséphine ;
je sache,
«
poisson et
Paris,
embarrassante
n'a
toute
lieure
vu
:
Lovelace
ïiiie
jeune
point de
la France?
femme,
fennue
hommes
vin.
mier
pre-
à
moi,
pensée
vous
vous
après la
mort
Lord
Byron
mieii.K fait ùe s'en tenii-
eût
IWutricliienne
avec
l'a
et
perdu. Jauiais,
mariage légitime
un
flegmatiques,
qui vivent
N'avait-il
Il est vrai
quand
plusieurs,le partage
de
à Belford !
et
hoimne
"
dre.
Alexan-
une
pas
:
son
pensez
»
vaux
Bonap;uto
«
à des
qu'une
avec
de
pleine de génie! )
:
sinon
boivent
ne
«
bonne
je ne
gaieté de
mariage
on
porter bonheur,
tout
la
passage
son
matin
lettre n'est pas adressée
(horreur
"
-
ivre
testament
réveiller cet autre
de cet
plaisanteries
ce
"
Le
il écrit
où
jours
,
de Clarisse
'
obligéde
serez
parlez de
étonnez
chien?
son
!
meurtre
un
son
par
ces
qu'éprouve
ce
commettre
ordonnait
prononcé
a
à savoir
J'aimerais
"
à côté de
duel
Vous
Lovelace
,
quand
••
de
ou
vient de
qui
des deux
Y enterrer
"
Bjron
de
pas
tout
qu'ioiemaîtresse
on
n'en
les rend
a
de
l'Opéra,
est
qu'une.
aussi
A
la
plus traitables.-
138
—
dire
vous
va
le mieux
«
:
—
qu'aprèstout
»
le bonheur
c'est la
lui ressemble
qui
et
gaietéqui fixe
le
plus
,
de
d'aspect, non
"
aventure
de
que,
réalité!
deux
ces
si cruellement
Dans
de
une
Mais
".
hommes,
quelleétrange
celui-ci ressemble
celui-là?
à
premièreslettres à
ses
Clarisse
miss
,
à
l'instant des
renseignementspréhminaires
miss
,
Howe
à
raconte
jeunesgens
dans
amie
son
morale
sans
vie de bohémiens
dit
Shakspeare)et
de
ces
lirez
Harlcwe,
dans
sachez
Paphos
Lovelace, pour
chacun
les
y
mener
soleil:
au
puces
appelaient
poussant
,
la vanité
les
de
pointe
sa
voisins
ses
vous
de Clarisse
premièrespages
l'été,à
cependant ce qui se passait
cette vieille maison
dans
oùhsjilles
,
de
air
cet
,
tous
réunissent
se
remplacéles viergesde
ont
milieu
au
frein
sans
,
Newstead-Abbey
de
ces
,
vérités que les Latins
détails dans
ces
tous
venu
jeterà brûle-pourpoint
qu'une
quel-
se
bonnes
ou
l'orgueil
l'été
[unepoignéede
des vérités fescennines
dans
et
des terres de M.
une
une
que
objets,excepté sur
subintroductœ
de
ce
la
tion
supersti-
d'antiquitérépandu
les
beau
jeunes filles,les
lieu
sur
gnes
di-
disaie.it
comme
,
les anciens moines.
Il faut
transporterà
vous
dans
de
les nobles
ses
ruines
trente-six milles de Londres,
de
abbaye
l'antique
richesses et meublées
quelquesjoliesfilles,enfants perclusde
au
la
hasard
pouillée
dédo
pauvreté.
139
_
dont la vie
se
le matin
pusse
et la nuit à courir
double
après
s'étend
et de
le vieux
les arbres
de
ruines,
désolation
cette
désert
un
c'était
inutile,le fils mourut
qui
haïr,
veut
qui
et
sives,
mas-
loin
au
bre
om-
son
stitué,
subhéritage
cet
sa
n'a
a
lord, pour ruiner
culture;
sans
reux!
père.Malheu-
compté
pas
ces
geance
ven-
vengeance,
le
avant
nard
re-
temps
cellules
dépouilléede
avait fait
en
le
campagne
,
il
;
réfectoire. Tout
car
prestiges,
ses
le violon
du
avait vendu
fils
son
vaste
une
après le
rangée de cloîtres,les
longue salle
et la
courir
à
,
,
respectéla
—
la
sur
mort.
La
de
à notre
de
encanailler
de
Noé
la faire les cartes, les
vous
compagnie
,
soin les escaliers de
avec
moins
à fait
la maison
qu'elleest,
si bonne
en
plutôtgrimpez
arche
cette
ruinée
gaieque peuvent
vous
ou
répondenttout
et le vice. Si l'envie
vin, l'esprit
souper.-j, le
montez
la liberté
Toute
description.
est aussi
prend
,
palaisde
ca
les habitudes
mais
paraîtétrange
descriptionvous
la colombe,
si
et
vous
,
voulez
amis
,
devant
tombez
tant
être
présenté vivant,
regardez-yà
l'autre. A
dans
pis pour
gueuleouverte.
tombé
deux
votre
les
jeune lord
fois avant
c'est
un
,
ours!
ni dans Scylla,ni dans
que
un
à vous!
à votre
loup qui
Mais, supposez
et
de mettre
droite, malheur
d'un
griffes
vous
au
Charybde
.
ses
pied
vous
gauche,
reçoità
vous
vous
à
ne
prenez
soyez
garde
140
—
moi,
voici! me!
me
à tirer
main, s'amusent
à la
l'escalier,et
receviez
vous
foi !
ma
balle
une
à
déjeunait
faim
»
avant
le
traversant
dit
veilleux
mer-
blanc, à l'extrémité
au
en
si
grand dommage
vestibule
ce
vieil écrivain.
un
et d'ordinaire
:
chacun
n'avait
on
pas
,
du matin
heures
onze
de
que,
alerte,brus-
façonde vivre, devinez-la
heure
son
:
pistolet
,
serait
»
à notre
voix
ces
vermoulu
ce
gahiae,
mouvante,
Quant
car
impatiente,vivace,
l'enfer! "Jeunesse
«
adsum!
me!
le perron
plantéssur
,
"
à haute
,
,
c'est
de
vous-même
! Annoncez-vous
encore
—
dormait
tout
car
,
•
viandes
?'
••
"
?'
faisait des
la
jonchéede
journée. Mangeait qui
jouaitdu
ou
courses,
buvait,
bâton
;
le
pisto-
let, le cheval, le bateau, le -fleuret,l'ours même
et le
res
loup aidaient
à chasser
soir le dîner
du
et
les heures.
(Dieu
dîner
ce
,
"
se
jusqu'àtrois heures
prolongeait
"
se
séparaitpas
"
plutôtle crâne
"
robes
'•
dales
rien
ne
du moine,
manquait à
"
dépensent le temps,
'
Ménwireu
de
lord
cette
uu
On
pour
ces
ne
ou
coupe
le.'*
chapelets,
fête d'un
si le
connne
s'amuser
Byron.
sait la vie ! i
des
cliquetis
plus qu'à la folie de
tholique,non
pour
le
huit heu-
du matin.
les croix, les
tonsures,
"
été donné
A
avoir vidé la fameuse
sans
longues,les
,
"
vins et de
à sa guise,
on
agissait
voulait, puis chacun
on
restait
partiede
une
,
.'
table
La
château.
au
"
san-
cloître
écervelés
ca-
cjui
temps leur avait
s'ennuyer'.
••
141
~
de
accès
Ces
bon
—
,
de l'ivresse,
amis, poussés par les vérités blessantes
dix-septpéchés mortels,
chantent leurs
se
qui
soit
lord
Byron
et dans
,
même
de
frayeuret
de
Mémoires
de lord
d'esprit
pour
de la
leur
de
racontée
Byron.
se
plus
festin de Trimalcion,
dégoiîtà
tout
les
langue,comme
des fous
spadassinsse
attaquer
traitent entre
dans
long,
au
pour
passer
Clarisse
miss
de Joh, ils ont
^imis
épée,plutôt pour
ils
Bien
,
du
elle est
de
le camp
dans
de Lovelace.
digne
Harlowe,
servent
peur
seul de leurs trésors
retrouvent
le camp
scène,
tant
assez
avoir
sans
,
se
inépuisable,
qui cause
s'acca-
en
,
d'injuresle
trésor
d'épuiserce
cette
riches
épithètesles plus
blant des
b','ns
lesquelsces
durant
sens
que
que
presils
;
se
servent
fendre
dé-
se
tant de cruauté
avec
eux
pour
les
,
foi avec
"
xin
eux-mêmes.
"J'ai
»
Nous
les
allâmes
"
des
"
tions des robes
mieux
à Newstead
des
beaux
ses
oîi
bonne
ami
nouvel
laissons lord
orgiesde
garnieset
instants de
des
acquis un
Mais
!
apjoiHvoisé
ours
lui-même
«
s'ils avaient
mépris que
et de
Byron
—
conter
ra-
jours :
j'avaisune
cave
plus complètes;nouspoi^
de moines
achetées
chez
mar-
un
,
«
chand
"
fous de
?'
nos
"
nous
•'
du
de vieilleries.Nous
la même
vin de
sept ou
volée, auxquels
plusjeunesvoisins.
passionsla
étions
C'était
se
une
nuit à boire du vin de
Bordeaux
du
.
vin
de
huit
jeune.s
réunissaient
vraie
orgie;
Bourgogne,
Champagne
de
,
142
—
les vins célèbres
tous
"
dans
crâne
un
qui nous
,
vait à porter des toasts
"'
—
à
maîtresses
nos
levait et la
à autre
«
sous
«
l'abbé, tant j'yallais bon jeu et
se
les voûtes
de
«
confrère W^**
"
où il avait vaincu
bon
argent;
tous
rivaux, soit à pied,soit à
ses
"
elmstone; il régnaitentre
«
ment
"
de bonne
fraternelle ; la
Mathews
Ire
"
les fenêtres. Alors
.
de
beaucoup
"
qu'ilavait
«
mander
«
vait
plusqu'àse
«
nir
lui
pas
«
sur
"•
demain!
du
•"
vin
,
ce
que
le rete-
la fenêtre n'était
il partitle len-
à
le
de-
fîît,il n'a-
je voulus
ce
gazon....
de
ce
passage,
et Lovelace
brutal Mathews
comme
représente
••
n'est-ce
plaisante-t-il
ne
deux
.
nous
de
tapisde
à l'ami Tourville
Byron
haut que
tout doucement
tout pur,
Quant
avec
qu'ilserait tombé
dites-vous
Que
no,
jeterpar
permettaitpas
vain
Lovelace
autrement?
t-il pas
lui
retirer. En
moelleux
un
ne
le
à
,
la considération
comme
qui
et
peu vives
dit tout
qu'aprèstout
représentant
très-haute
"
jour oîi
un
un
me
chez moi, à
raison
,
pas
moi,
pour
et il
hôte, et
son
j'étais
comme
vrai-
leva, il vint à moi,
se
.
déférence,
«
eut
de
l'intrépide
W.
Eright-
acerbe, était
même
plaisanterie,
menaça
à
amitié
une
quelquesépigrammes
•-
«
nous
cependant il y
;
guerre
ami
notre
s'appelait
l'inirépide
depuis le jour
cheval, d'Ipswichà Londres, de Londres
la suite de
temps
l'abbayeeffrayée
; on m'appelait
"
«
de
;
procession commençait
«
on
ser-
aussi beau
ressemble-
gouttes
que
de
Pope
144
—
tstimés
perd
son
ami
Mel-
,
pleureà peine, Byron perd
son
ami
lord
temps.
son
en
il le
t()n
-
officier d'un
Falkland
Lovelace
mérite
rare
de
et
mœurs
peu
,
régulièrestué
duel par M.
en
,
funèbre
?'
neurs
•"
che
••
je
"
«
de
table
lord Falkland
le noble
avec
devant
vis étendu
de courage
sions
Et
sa
je vis
faire les hon-
orgueild'une
à trois heures
mercredi,
hospitalité;
tant
moi,
tout
de sensibilité
,
matin
du
restait
qui
ce
fran-
de
foule de pas-
d'une
,
généreuses.
"•
joie de
cette
Strand,
dîner
qu'ilappelaitla
le droit de
qu'ilavait
exécrable
un
soir
son
et voici l'orai-
fait :
qu'ilen
Dimanche
"
Powell,
dîner,
café
un
Maison
garderson
du
borgne
gêne,
sans
chapeau
compagnie
en
filles et des filous du
dans
parce
faire
et de
laquais,des
des
quartier.
.
Et
ville
quand
s(^
Nous
te
de
que
j'aimeaussi
de
supplionsde
Mnthows
et
entendre
nous
:
baptême).L'évêque bouillant
—
Lovelace
cette
se
sais
meil
som-
serait amusé
à
3Io\vbrayet
huit
Ils allaient à
spirituelIfolihouse^
Bonlort
!
de colère,
êtes,s'écriait-
qui vous
qu'ilsmettent
à Londres.
le
-je
histoire du
fois
Byron, une
^6 Newstead
la
:
mettait à la fenêtre
il ! Mais
le
des tireurs de laine, et troublant
comme
(son nom
! courant
,
de lord Mancel
"
les bandits
ils s'en allaient
ces
folies !
du BeJford
joursà
revenir
pied, l'élégant
et
pendant
ces
145
—
joursde route,
huit
Hobbouse
avait sauvé
«
ennemis, l'amour
des
à la barbe
et des
argent,
lesquelsil
avec
n'avoir autre
de
l'angoisse
vés
Arri-
mot.
un
était sans
trois iience
bière
de
grand pot
un
"Oh!
—
disent pas
se
portesde Londres, Mathews
aux
but
ils ne
-^
de Mathews.
chose à faire que
vers!
»
Ainsi ils pourraient
parlerl'un et l'autre,Byron et
Lovelace,
dont
et tous
la scélératerie de
donné
de
jeunesgens
ces
à l'honnêteté des
vieux
chose que
à
mais
jeunesse,
le mal
et
savons
insensés
à la bonne
,
dérangentpas
faites de
c'est belle
qu'ilest plus vagabond
où l'arrêter.Le
tout
quine
moins
Lovelace
un
que
dépenserleur
à
vie
la chasteté de
ne
comptez qu'ils
cela. Au
lancé
homme
sage craint
tout, et il faut
ose
savent
heure, mais
pour
actions,
outil d'autant
un
Aiteider
impossibles.
choses
Diane
moins
l'évite,qui peut
plaindreces
qu'en
espritest
téméraire
démenti
faudrait-ill'employer
encore
Notre
plus dangereuxet
nous
mauvaises
qui les perd.Assurément,
quelquechose.
et que
un
gueil,
temps. Après l'or-
des
aprèsl'applaudissement
c'est l'oisiveté
était
goût
bon
joieet d'esprit,
contraire,
dans
les premières
faites-en
de l'Angleterre,
magistratures
secrétaire
à la
d'état,ou,
de
cour
tout
au
moins,
France, taillez à
un
se
un
ambassadeur
cet ambitieux
pais de
besognequ'iln'en peut faire,peut-être
qu'aulieu de
célébrer
chaque matin
I.
?rs
hyménées misérables
y
do la
146
—
veille,et de
aurez
vous
même
assister à
travaux,
aurez
d'être
ambitions,
ses
réclamaient
avant
"
Je vais lever
une
"
ront
"
noirs. On les
"
et
mon
ne
parlerde
étonnez
qui auraient
laisser
au
grand
montrait
faniensp
Monseigneur, que
talent
ses
«,
! le chaste
roman
gravure
qn'nn
d'être
le
poco
un
:
Byron,
»
natures
ces
glorieuses,
peintrek
M.
est
le
le
et
misères.
de
di nécessita,
diable
lentes
vio-
hommes
ces
des traces
pauvre
de Richardsoa
nommo
se-
prodiges.
l'odltion de Daphnis
pour
!
nom
chevaux
noirs de
longue traînée
disait Casanova
gravures
des
désordre, et
allro chun
vimanca
beau
sur
de voir
en
une
les
ou
les hommes
tous
nos
laisser que
ne
contraire
Signore, 71071
manque,
dû
vous
reuse
généquelque occupation
pas
de désordre
tomber
et
ses
peut-êtremar-
les hommes
à défaut de
vous
avec
! si le sénat
conquérirun
pour
nommera
aussi
temps
reur
l'Empe-
contre
courage,
,
'
Ah
«
troupe dont
entendrez
Mais
à
assez
l'Angleterre,
qu'il
habillés de noir, et montés
vous
nistre
premiermi-
son
ce qui ne
capitaine,
l'empêchera
pas
en
cherais-je
«
terre,
l'Angle-
récompenses,
ses
très-grand
poëte :
un
camps
"
illustré
ont
de
vienne
Byron
Robert
ce
heure le service d'armée,
bonne
vaillant
un
premierhomme
grandesbatailles
ces
Napoléon, qui
acceptede
force de
il n'aurait pas été
Faites que lord
.
pour
été le
quand
futiles intrigues,
son
homme
Walpole, qui eût
*
espritaux
d'État de la
tourner
un
—
—
«
pour
Il no
V0U3
avoir
Régent, qui
Chloé.
lui
trastes
Quels con-
contemporainde
l.e^ pctil.i
pirJs.'
un
la
147
—
qu'en effet,rien
C'est
qui veut agirà
qui
ron,
oserait
donc
Ils n'ont
plus en périlqu'un oisif
n'est
force.
toute
—
De
—
répondre dans
d'autres
pas
et de
Pourvu
droit chemin
l'immoralité
By-
terre?
l'Angle-
toute
les sept
répondants que
péchés capitaux!
de
Lovelace
s'écartent pas du
qu'ilsne
ils vont
hasard
au
,
dans
excès, dans
ces
car
d'esprit,
une
sont, en
la
"
poursuitedu
Allons
ils,et
vent
en
pour
saisir l'ombre
qui
crimes
nos
Toujoursdans
à cette affabilitéqui ne
les sots. L'un et l'autre,dès leurs
ils sont,
la
lame,
de fouiller dans
vous?
du meurtre
;
de bonne
féroce
orgueil
absoudre
Sur le
lui
le
et rien
feu,
horrible vanité
cette
-
du duel
de bien des
passe.
ments
avertisse-
les extrêmes
de
;
monde, ils passent
peut séduire que
plusjeunesannées,
XIII,
les charme
ne
tant
voulez-
s'aide de tout, et même
heure ils se
qui, dans
sont
leur
remplisde
cet
pensée,les peut
violences, de bien des crimes.
l'Angleterresoulevée
pointde quitter
l'assassin
à
disent-
se
l'épée.Que
avec
; ils
met
disaient les raffinés de Louis
comme
de
très-friands
que
!
des
s'inquiéter
de cette hauteur offensante pour tout le
soudain
paraît
plus graves
qui se
effet,sans
de la honte à venir.
leur
à celui
pleinsde
ensemble
ils vont
les
excès
aux
choses, semblables
toutes
lorées
passionsco-
ces
espritmalheureux
cet
suffisante
excuse
vices, dans
ces
miss
Clarisse
,
qu'honorablementil ne
peut
pas
Harlowe
contre
imagine
quitterla partie
148
—
avoir
sans
à
où
moins
au
fait prévenirle colonel Morden
le
départ, sur
son
point de quitterce
l'opinion
publiquele
licencié
traite
livrer
nouvelle, trop largepour
limites
de cette
rentrer
;
la
fortune à cette voile
sa
la main, iljetteçà et là, sa
défi, avec
son
grâceà
de
avant
barque, s'arrête
sa
il a
les
sur
patriequ'ilva quitterpour n'y plus
l'épéeà
bravoure,
cette
paria,et quand
en
;
royaume,
harems, lord Byron, lui aussi,
ses
et de
quitter
l'Angleterre
sa
—
cet
menace,
enjouement funeste,
Lovelace, qui prend sa force dans les
plusprofondestristesses d'un
usé
aigri,
cœur
heureux
et mal-
:
"
"
"
"
dira
On
que
parce
d'honneur
en
je reviendrai,car j'espère
mais
que
je la
»
que
sait
"
j'aiinsulté publiquement des
par la ville renom
qui ont
"
"
retrouverai vivante à
quije suis
ce
patrie,
d'une
,
haine
ou
politique,
connaissent
"
plaît,qu'en effet telle
"
peinemon
que
poëme
a
,
été
mandais
•'
valiers
beaucoup,
n'est pas
publié,on
pa-s
mais
intrépides!
reléguéparmi
les vertus
mérite;
et
Quicon-
ma
je quitte
je m'inquiète
que
d'une haine littéraire;
ceux
prêt à accepter tous
j'étais
»
?"
me
si
si cela leur
bien
pas verront
qui ne
de
et
retour.
mon
merci
n'est pas. Dieu
personnes
leur vengeance
apprendra que
"
"
je quittel'Angleterre
peut-être que
,
a
nom
mon
su
les cartels
;
vu
seul n'est venu!
de
nos
v
et
,
j'ende0 che-
joursle courage
d'autrefois!
A
humeur.
mon
est
149
—
Byron
Lovelace!
reconnais
je les
de leur
! c'est le même
bien tous
et d'une
ordinaires
du reste
du
monde,
tout
les blesse. De
et
lassitudes
ment
assom-
-propre la
amour
fois dans
seconde
leur
;
ce
qui ne
pointilleux
l'univers pour
et
un
inévitables,
l'un et l'autre ontdu More
Vénitien !
qu'à lui seul
des vétilles ; de
Un
»
ces
ils croient
avec
d'écouter
coup
de
à toutes
ce
batailles
obéir
moins
au
Une
"
ce
démon
qui troublerait
et
malheureux,
patriciennes;
compte,
:
quille
l'Honneur, filstran-
de la Justice,
tant
gloire,
notions
quiète
les in-
réponse suffisante
songe
les
la vanité
environne
souvenir
ils confondent
de la Raison
une
qui les
ce
paraîtune
les accusations
respect
réputation
séparéspar
inouïes; aussi bien
Alep je vis
de
la
là mille tourments
ils toujoursà la bouche
fin de
vous
que
orgueilleuse
pitiépour
même,
l'esprit
de
d'esprit
que
font
de leur
plus frappés de
,
se
! Ils
les deux
orgueil; ils font
eux-mêmes
hommes
des
langage,et
quiconques'en approche.Gonflés
ruine de
pour
—
aux
privéesils
ples
plus sim-
excusables
dernier
en
point
d'honneur.
Enfin, après qu'ils'est donné
se
mettre
ce
de
que
niveau
serait devenu
été châtié de
Dieu
mette
avec
soit loué!
à châtier
en
ces
de
peine pour
les étoiles,voulez-vous
M.
Lovelace,
crime.^ Vous
son
tant
attendant
que
s'il n'eût pas
allez le
la
voir
sa-
savoir, car,
justicedivine
actions fatales et infâmes, la
se
so-
150
—
prépare
ciété des hommes
qu'ilfaut
qui atteint
à la
foule,émerveillée de
,
M.
silence
qu'il a
lowe
dans
hauteurs.
ces
tué M.
a
peine
timent
châ-
ce
don
l'aban-
positions
ces
déshonoré
Donc
—
de
Morden, qu'il
publiquement ce
Faisons
jour qui doit
plus,et
ouvrir la
enfin ! Son
supposons
pairieà
ce
M.
tres-honorable
le
seigneurie,
à la chambre
la tête haute, le
et
de
commencée
que le
grand
vil criminel,est
de douleur
oncle meurt
pauvre
de honte
est mort
de voir finirpar le vice, sa maison
par la vertu.
jesuppose
de la famille des Har-
clameurs
aux
que le lord M***
James,
douleur
sa
nation, mais
sa
coupable,même
le
la
à
solennelles,oii il est si facile d'en imposer
et
imposé
seulement
mépris, du silence,de
du
qu'en effet Lovelace
a
pénitencescruelles
pas
lois de
aux
payer
exécrable
élevées
des
orgueils.Non
féroces
ces
—
rivé
ar-
et de honte ;
Lovelace,
est attendu
Il arrive
des lords de-ce royaume.
regard superbe et provocateur, le
geste dédaigneux...il est impossiblede porter plus
insolemment
famosité.
pluseffrayante
une
alors, c'est maintenant, à défaut de Dieu,
parce
qu'ilest éternel,à
qui peut se tromper,
trompe
! que
si souvent
le châtiment
de suite
,
"
Il était
pâle
,
«'
son
va
de
bien !
.
qui est
défaut d'une
pervers
vous
se
ici-bas et tout
:
espritétait agité;
Je suis bien aise que le hasard
tient
pa-
geresse
épée ven-
des hommes
la justice
commencer,
ce
Eh
.
il me
amène
,
dit
:
je vais
152
^
qui
châtiment
le voilà irrécusable, net,
montre,
se
précis,complet! En
de la chambre
minutes
dix
haute
expietous
,
sa
pensée
toutes
et
son
voilà tombé
dans
et le
corps,
débat
fanges méotides.
ces
de
Ah!
maintenant
de cette honte
fin, sur
coupable; s'il ne
ce
tout
ricanement
l'âme
sera
dessus
au
de
séant
de
à
que
âme.
tous,
il
ne
enfin
humaine
l'espèce
fort,parce qu'onest
Ainsi, plus nous
aux
deux
héros
enfin
trouvons,
de
il
nié-
être honoré
ramasser
de les
un
jeterà
un
la
homme
être méchant.
héros de Richardson,
allons du
sans
la ressemblance
rencontrez-vous,
métier
n'est pas
on
phe!
triom-
homme;
fait un
seulement
mutilés et tranchés
mémoires
plus nous
un
;
dont
qu'un gentilhomme
autre
mont-joied'impiétéset d'ordures, et
face de
homme
d'honneur; que pour
s'agitpas
le
il n'osera
Vengeance et
jusqu'àprésentil a
homme
un
pas
natures
méprisablel'est plus qu'un
comprend
ses
plus se permettre
honnête
un
comprend
sénateur
notre
son
le
,
face
plus regarderen
pour
connaît
mauvaises
insipidedes
dans
pèsera,jusqu'àla
il n'osera
moins
au
sa
que
ignominierétroactive
cette
cet homme
cynisme de
conscience
sa
aïeux, le sentiment
remords,
réduit à la
,
,
lamentable
ce
sant
mépris écra-
ce
le libertinage
de
libertinages
ses
et celui de
plume
de
malheureux
ce
,
raison
—
à côte de
le
de
lord
Byron,
et
chercher, qu'entreles
est
frappante.Où
donc
plus d'esprit,
plusd'affec-
153
—
tation
plus de
;
science
une
de
deux
et
ce
bon
se
réuni à
sens
plus mal
toujours,le
actions. Avec
des
gens des
la
ou
de zèle
peu
d'intérêt et de
sauf,
l'âme
nous
et
je
Même
le retrouve
façon d'une
s'efforcent de
et
de
autour
fût
se
ment
com-
sur
rejettent
soit traitée à la
divine ! Même
Lovelace,
convertir
tent
por-
que
les
prudentes de l'Angleterre
les moins
plusjeunes et
l'espèce
à l'heure
tout
l'âme
immortelle
chose
jeunes
que le corps
de l'amour
qu'au moins
demandant
deux
avouée
non
disions
victimes
,
et
celui-ci, froid
conscience, brûlant de passion,répondait comme
lord
Byron
Sont
"
viennent
qu'elles
suadées
tion de
ne
s'en
où
va
son
répondreplus tard,
devait
:
"
ces
—
vous
tendres
ces
"
entre
Byron, car aprèsavoir priépour
sain et
de
verez
trou-
.
à Lovelace
que
pres-
jusqu'àla fin,vous
passions
,
lord
il annonce,
bonnes
passiontendre
les dames
signe,
des
négligence
irrésistibles
analogies
plustumultueuses
,
la foule
mépris de
renommée,
dédain
un
des
plus nécessaires
irriter la satire? Mauvais
la bonne
mépris pour
gante
façonplusélé-
une
,
les
vertus
génies plus dédaigneux
plus disposésà
plusd'extravagance
;
employée
des
passer
—
de
ma
âme
-elles
un
matin
conversion
Juan,
et
!
"
of
[restoration
inquiète
guère non
don
jeunes
et
un
je les
Quant
his
en
constance
cirpareille
peu
jolies?
renverrai
per-
à la l'estaiira-
minci),Lovelace
plusque Byron
où la fatalité les pousse.
ils vont
,
154
—
Dites- hd
«
chair
diable.
beau
un
lui demande
tout
éternelle,
Dites-lui
"
infinie
corruption
de cette
cette
nesse
:
châtiment
tache pour
honte
infini
lajeu-
éternelle
ce
,
,
,
blâme
suivi d'un
crime
"
Cette
bî'isèe cette
vertu
seul, Ri-
songer:
tirer un
«
comme
de la damnation
va
pas
sa
ainsi que
défendre
se
qu'ily
y songe, mais pour
chardson
Byron,
va
même
il n'y veut
»
livre de
une
comme
aîné,
leur frère
Juan,
don
»
Lovelace,
et
»,
qu'on
—
Allons ! le sort
sànsjin!
"-
jeté
abordons
abominables
et que
est
en
gement
ména-
sans
,
crimes
ces
plus à
finisse;n'hésitons
;
tout
ce
le crime
mesurer
ils
apprendrontsi, dans
dort
effet de
en
Loin
la mort.
de
ont
beau
de bonne
prierpour Lovelace,
toutes
plus que
ému
'
El
rien
de
thibùamui
au
à
en
toi! C'en
(id/iui Hiercfrfem
son
pas
quitté
poste. Le
goisses,
pleinesd'an-
son
cilfiidere
est
haussé
re-
femmes
de tant d'émotions
à
on
vice
ce
juge n'a
jeune Alcibiade,
divin
de
émotions
peut dire
Richardson
disait Socrate
le
là
qu'ilsappellent
grâce,les
est resté
ces
nous,
,
n'y a
défense
d'ici toute
clinquantet
assailli de
cœur
réveil
sans
tribunal, l'observateur
son
nuit du tombeau,
cette
sommeil
ce
gueux
fou-
ces
[Cyprian goddess],et
de Vénus
adorateurs
timent'
châ-
au
envoyés, quoi qu'on fasse, dans
ils seront
républiqueinvisible qu'ilsont rêvée,
la
débat
son
héros
loureuses
douce
que
: //
disciple
fait,terminons
fnclis.'
155
—
tout
il faut
débat,
ce
l'abîme, il faut faire
la
0
pudeur
chassé
hanc
sentiments
à cette âme
le châtiment, de
à la porte du crime, il faut
Juan
fer; à
Don
débattre
se
ce
quelque
Juan
résiste
,
plus bas
que
l'abîme
est arrivé
don
Voyez
à
la main
le réduit
Don
invoque l'abîme
l'a tant aimé, dona
D'ailleurs,
âmes.
et
orgueilleux
l'enfer. Mais
En
tice,
jus-
quera
man-
qu'ilentre.
qui
chose
sa
peindre,ni l'homme
vous
la nécessité
contre
complir
ac-
le poëte ne
pied boiteux,
son
"•
toujoursouverte,
il remplitnos
dont
l'indignation
au-
murailles !
tes
déjàretenti;ni
ont
à cette réalité qu'ilveut
quand
de
donc
quand
conscience, fiez-vous à
sa
abandonnez-vous
vos
!
Rome
sentinarii
l'auteur de Clarisse Harlowe
les devoirs de
où
O
immondices
ces
Croyez-moi,laissez
à
des maris
fortunatam rempublicam si quidem
ras-tu
Catilinas de
ces
et de l'honneur
«
dans
coupabletombe
exemple de
M
urhis ejecerit
hujiis
"
le
que
un
femmes
des
—
désespoir.
au
de
content
Juan
de
tomber
résiste en
vain:
vain cette femme
Elvire, s'en vient-elle
sous
qui
le vêtement
,
du deuil
à
ce
cette
éternel,supplier
suprême;
moment
enfin que la Providence
le cœur;
son
de débauche
pourquoi.î*
pour
*
son
Juan
CatHiuaire$,
un
table,
indompcomprend
terme, tout lui ronge
il est
il tremble, il s'inquiète,
armure
et
est à
don
nature
sans
défense,
s'est brisée ; il se sent
rêve, pour
un
perdu,
Vêterniié
souffle,
156
—
dans
bacjalelle
; l'orgTieil,
tine
pour
Juan, est plus fort que
"
"
détaché
amour
-
soi, et
"
C'est le
ne
pour votre bien, pour
«
cipiceoù
»
le courroux
repentir,
•'
«
encore
pas
de tous
me
"
avec
"
tout
!
le
Et c'est ainsi
"
De
conduit
me
peut-être
don
pas arracher
de leur
cœur
ne
,
en
demande
conjurepar
!
toucher
vous
Juan
••
!
parlenttoutes
qu'elles
du Dieu
Juan
don
je vous
je vous
;
plusgrand
au
grâce!
pré-
prompt
un
n'avez
vous
—
ici
retirer du
vous
salut que
répond
et faibles créatures
ces
reuses
malheu-
,
charitable
;
elles ne
timide et dévoué
,
certaine admiration
une
qui
plus capablede
Vite à souper,
peuvent
—
sauvez-vous
qui est
intérêt !
soustraire
vous
pointvotre
larmes;
de votre
,
jour, à
sainte,
toute
Evitez, par
—
du ciel
les malheurs
ce
tâcher de
courez.
un
refusez
"
•'
vous
amour
pur
"
don
de
qui n'agitpoint pour
tout,
peine que
en
parfaitet
tendresse
une
de
met
se
l'âme
le remords.
! écoutez
Juan
Don
un
—
pour
de
certains crimes
au
la vie
delà de toutes les lois divines et humaines.
Dans
réelle tout
sentiments
se
rencontrent
sentiment
même
dans
comme
au
de la dona
(science
et
roman
langage.Ecoutez,
touchantes
exemple, ces
par
admirable
de la
,
jeuneet
plaintes
vérité!)non
les
le
tiennent
le monde
Elvire repentante mais
d'une femme
mêmes
degré; dès qu'ils'agitd'un
môme
vrai, le
l'art,ces
pas
téressées
prièresdésin-
charmante
qui,de
son
157
—
litde mort
implorela
,
miséricorde
dernier Lovelace, du dernier
du
de lord
merveille
femmes
touchante,
est
à côté
de
De
ces
dans
"
avec
les
lui
John
papiersde
sainte
"
"
"
"
Certes,
sa
écrit à
tienne,
Or voici
passage,
Byron
la
gloiresréunies
"
0
mon
Dieu
Byron
qui est
le
de
morte
une
Seigneur! ")
prièredans
les
lisez-la,Milord.
dans
ces
lignesl'enadresse
vous
que
M.
de
trouverez
Lamartine,
chré-
âme
une
le
inépuisable, incessamment
et cette
ne
haut.
prièrede
d'Homère,
-
fois,c'est une
dit pas
écrivait
,
et
—
vers
jusqu'auxlarmes.
changerais
pas
les
»
justiced'en
la
ne
;
pas
vous
éclairée de
il fut touché
lord
nouveau-né
cette
de la France,
charité
à lui faire,lord
pour
,
il a trouvé
revanche,
ce
enfant
prièrepour
une
l'éclat des
une
les
toutes
qui vient
ciel et
au
son
Lucy
plus grand poëte
femme
jeune
trouverez
ne
et
en
place à
sa
à Richardson
,
femme
vous
thousiasme
mais
sa
qui est
mari,
Sheppard
papiersde
"
faveur
,
son
pour
,
"
en
profundis que
sérieux
sourire pour
un
larme
Juan,
terrible héros.
son
homme
Anglais
mourir, ("une
"
faveur
elle tient
et
,
que
en
don
adressaient
d'Angleterre
sauvegarde de
Un
céleste
Byron.
L'histoire
la
—
—
:
Allons
louange
souper!
...
Non
,
cet ange
de César
disait-il,je
défunt
contre
,
et de
léon.
Napo-
Lucy Sheppard je me
,
fie
158
—
sur
«
rance,
"
«
parole,pleined'encouragementet d'espé-
ta
"
—
faveur de celui
prieren
pour te
Il
qui je t'implore!
oublié ta
a
même
la bonté
"
mais
"
chercher dans l'observance
"
de l'âme
"
dans
«
tu
es
«
vérité
de tes lois, cette
! Change
nuages
ses
que
lever
sur
son
!
cœur
qu'ila
de
et
justice
tête
sa
,
ton
avec
touchante
vertu
Jones
transes
autour
autour
de
ce
vice
grandeur;soudain, pour
'
Vous
sillon
tant
,
cœurs
«
idées sont
les nobles
et
singulière
pleind'éclat
s'occuperde
mieux
sentiments
les mêmes
retrouvez
cet instant
cachette),
qui
en
de cette
,
-
(età
entière
tout
l'Angleterre
mille
!*
entassés
ont
erreurs
lisait Tom
l'Angleterre
s'agiteen
dans
de tous
les
cette
cette hisde
page
espritset
et de
de
Masles
tous
!
l'éternité,ô
Dans
"
d'une
«
vous
"
ténèbres; que,
'"
triomphe de
'
gloireet
à l'avenir le mal
se
paix
aide, ô Seigneur,soit éclatant à proportiondes
même
«
la
jamais dans
démente
qui finira par
Voilà donc
"
apprendras à
livres ! Que le soleil de
ses
et pour
nom
lui
et tu
trouvera
exemple
son
que
fait dans
"
qu'ilne
son
voix, ô Seigneur!
les vains bruits du monde
"
"
sais
fraternel. Tu
cet intérêt tout
qui m'inspire
justicesévère
vengez
il marche
de
grâce
sur
la carrière
ses
paix et
d'une
détrompé
votre
votre
implacable;
qu'en Dieu
dans
de
supériorité
et
Dieu!
mon
talents.
il peut
juguer les esprits,
Maître
tout
le
sagesse,
qu'à
autre
temps
son
vous
dans
ne
Eclairez
il renouvelle
exemple,
la science
l'erreur,
que
ue
ses
le
il entre,
apostolatplus digne
habile
pour
dans
de miséricorde.
vaine
Saiil!
d'un
mais
celle
sera
vengeance
de la
de sub-
pourrait-il
160
—
toujours quand
miss
enfin
,
de
les mains
que
à
Lovelace.
est tombée
D'ailleurs il faut
du
intime
roman
de
l'apparition
fois que
Harlowe
,
émotion
cette
—
Clarisse
souvenir
se
était toute
c'était la
;
s'abandonnait
l'Angleterre
si librement
approbation
si
L'heure
pour
le succès
;
choisie
obéissait doucement
à
calmes
ces
l'habitude
et dans
ce
sociaux
grands désordres
la nation
sainte
journée
se
était le maître
nous
,
que fût
de
ses
publié
avons
,
politique,avait
vivait
anglais
sérieuses,
inventé
encore
pas
dans
qui s'est appliquéeà
On
lieues à
l'heure
ne
chacun
Dans
comtés,
au
qui entendaient
roman
allait son
pas
pas
était le bien-
au
vait
n'a-
force nouvelle
à l'art du
de faire
conte
et
au
calmes
,
de
et nombreuses
les heures
surtout
venu
qui lui
pas
,
châteaux
toutes
sonner
cette
choses, même
les nombreux
ces
le citoyen
cinq
plus qu'au gentilhomme
non
milieu de
gravité;
étaient sérieux. On
toutes
,
;
dans
maison, occupé de choses
la vapeur,
demandait
conteur.
voyage
sa
mêmes
plaisirs
ses
conservé
de l'ancienne
quelque chose
mœurs
sa
qu'un instant. L'Angleterre quelle
animation
son
timent
sen-
lecteur de
,
le journal il n'y a
sait
repo-
daiis l'intime
l'oisifdont
comme
d'un
mouvements
de la liberté. Le
il
temps-là était intrépide,
aux
éclairée.
elle
progrès imperceptibleet tout-puissant,
des
velle
nou-
première
d'une
tranquilles
plaisirs
était bien
entre
ces
en
venait.
con-
divers
familles
le
de la vie
,
s'il était écrit
en
161
--
finie ; à tout
çà et là, à
un
qu'aux temps primitifs dans
C'est ainsi
à travers
le conteur
fantaisie,on
de
entré
véritablement
battre les
une
vérité
cette
attentives
quand
,
plein de génie,
infinies
nuances
De
qui
spelunca,
"
qui font
il scrutait
douloureux
ces
cachées
sont
de la
dans
caverne,
mystérieusesprofondeursde
d'un
secrets,
le
cœur
gard
re-
ces
main.
hu-
c'est le titre du
-
il aborda
de Bacon, lorsqu'enfin
chapitre
et
fois il était
qui
d'expression
,
tient les âmes
sa
qu'ilne
les naïfs sentiments
dans
dans
cœurs
tremblait
quand
surtout
,
de
on
paroles,
tait
s'inquié-
hésitations,on
s'arrêtât trop vite
ment
patiem-
détours
capricieux
moindres
pesaitses
moindres
ses
les
voyage
suivait
miracles, on
et des
des enchantements
en
d'une
ce
,
,
va
bouquets d'arbres.
deux
ou
on
quand,
quelque source
rencontre
on
peut-êtreun
et
pure,
désert où
un
sables, trop heureux
les
travers
fiction trop tôt
dédaignéune
livre c'est
prendre,un
jour de marche,
eau
eût
On
tomes.
plusieurs
—
les sombres
la conscience
et de
l'esprit.
On
a
comparé
plus grand
Sans
pousser
est
honneur
qui
trop loin
passé de
héros. L'un
et
Shakspeare,et
car
parallèle,
ce
c'est le
put faire à Richardson.
se
mode
plus d'un pointde
grands créateurs
à
Richardson
nous
le rôle de fanatique
rencontrons
dant
cepen-
,
ressemblance
de drames,
l'autre ils sont
entre
ces
deux
d'images,de rêves,
venus
au
monde
de
après
162
—
—
et les délires d'une révolution
les agitations
Shakspeare échappaità
Cromwell
VIII
époques décisives
;
enfin
qui entre
les loisirs
apaisées,de
les
leurs
la
Nous
Shakspeare,
aux
foyersdomestiques;
et
moins
brillant
,
retient
recherche
moins
plusles
n'est pas
peuple
son
mais
a
par
un
coup
beau-
L'Angleterre
ballades
aux
des
anciens
à peu, elle était déjàà Robin
trouvé
halte
les orateurs
ses
Walter
peu
on
le
roman
en
chemin
son
et
,
elle a fait une
de
a
,
,
par
on
dehors,
au
les conteurs.
et
revenue
elle
et
réglé
royal;
et les comédiens
poètes
morahstes
mieux
et moins
dedans
au
revenait peu
jours,elle y
Hood
les
encore
est devenu
plus correct
d'action
besoin
moins
tout
chardson
Ri-
rieuses
glo-
pompes
,
aux
multe,
tu-
religieux
pour
pousse
la reine Anne
du théâtre
par
de
plus
fêtes pour
la reine Elisabeth
jouir,sans
font trêve à
avons
et de recueillement
bien-
perdre,car,
peuple
et
plusd'éclat, plus de
;
sante,
renais-
l'heure des
il faut
de les
agrandirou
à
ple
peu-
paix qui féconde, du
exigencesinsatiables.
plus d'intimité
génie d'un
pacifiques.C'est
tacite, roi
consentement
un
le
pour
être, des naissantes libertés dont
de
s'inquiéter
et Richardson
l'ardeur de la santé
avec
,
dans
discordes
Henri
sanglante,
de
;
sa
de cette halte elle
double
,
annales, et de
Scott.
Le
tribune
roman,
nos
c'était un
,
au
été relevée
riens
par les histo-
jours,par
sentiers ouverts
le drame
a
lord Byron,
peu
le conte,
philosopheet
163
—
qui ne
pas défendus
sont
—
matique
poètes Si le poëte dra-
aux
.
la foule et s'enivre lui-même
parleà
magnifiquesde
sa
cueilli
parole,le romancier, plus re-
obéit à la méditation
prudente et
,
esprit.La
poésie dramatique naquit
Shakspeare
avec
anglais;l'un
la
Richardson
:
l'autre,on
et
langue de miel;
naïveté, la
les
naturels,seulement
celui des
vrai
plus
l'autre, ils
les
cautions
!'
•'
maître
Sounel
mais,
67.
pas
sentiments
goût le
le
a
celui-ci
n'a pas
drame
plus habile
ses
à étudier
faces
l'un
;
être écoutés, des
que
Shakspearese
delà des
au
vant
réser-
où
sens
,
écrivain et
mot
de
les deux,
Terribles tous
—
à personne,
en
,
le monde
absolu.
Chaque
plus courageux
'
la
:
plusvulgaires
égalementpar
; ils agissent
peut comparer
nom
son
contentent, pour
se
qui
toutes
sous
,
«
moraliste
,
humaine
Shakspeare grand
:
deux
celui-là
que
et
l'impossible
ne
du
Shakspeare; mais
la vérité,par la vraisemblance
il règne en
roman
possédé les
peinturedes
plussolide, il n'est
la destinée
et
la
c'est
romanesque,
forme
une
du
gaieté,la grâce,l'électricitédramatique,
dans
n'est pas
grande
toute
père
son
peut appelerpoètesà
la vie
qui sont
la force et la vérité
plus
le
est
de
sage
l'un et l'autre ils ont
qualitéséminentes
lires
des dé-
mon
grand poëte
et
que
l'on
ment
([uis'écriait fière-
discours
revanche, Richardson
porte
est
mon
encore
Shakspeare; en effet,l'auteur
de
164
—
Macbeth
à lui-même
il s'est demandé
! et le fer
à
sa
à
échappait
crime,
de
une
:
main
Grâce
ces
!
vaincue, le poison
restait
impassible
haines
ne
philosophe il leur
rien
vigoureusesque
accusés
le coup
avec
leur
demandait
et leur
nom
là de
sont
ce
Par l'invention
rendre
se
compte de
moins
encore
ses
mais
n'échappe à
rien
prudente,servie
si charmant;
de la
ce
et moins
et
cette
non-seulement
fière,
licate,
plus dé-
partiale,
fine, im-
pinceau si
un
viriles.
délicat et
semble
patiencequi res-
l'intérieur des
milles,
fa-
,
les moindres
mais
par
par
geance;
ven-
la variété des
observation
il reproduit,
avec
génie
au
cette
lement,
signa-
Shakspeare,iltrace
ferme
moins
peut
sa
bien
l'imageest plus achevée
revanche
en
à
ressemble
main
d'une
portraits
par
que
,
Richardson
portraits,
toute
et
grandes qualités
du
d'oeil du
,
afin de bien
vent
sou-
pitié! pardon
vue
fléchir, il jugeaitles
fois
âme,
son
Brutus, il ressentait, à la
le vieux
comme
sa
plus d'une
dans
Richardson
brisée
coupe
reculé
a
qu'ilentassait
les douleurs
devant
Lear
Roi
du
et
—
passion; l'un
admirable
don
détails du
visage,du
et l'autre enfin ils
de créer
ces
naïves
et
tère,
carac-
excellent
gracieuses
images qui,au besoin, pourraientservir d'apothéose
à la nation
anglaise.Clarisse,miss Howe,
et
Byron, Clémentine, Paméla, gracieuses
créations
êtes les
que
Shakspeare lui-même
dignes sœurs
de
Henriette
charmantes
eût enviées
vous
,
Miranda, de Desdémone,
de
165
—
—
Cordélia, d'Imogène,de Climène, d'Ophélie. Voilà
"
»
du romarin
c'est pour
,
«
cher amour,
prie
,
bien des violettes,mais
donnerais
vous
"
toutes
fanées
Dans
l'un et dans
quand
"
respirerencore
"
baiser,
"
seras
"
après !
la
morte
Il y
—
la douleur
Dans
quand
de
dont
Cette
professeur.
saluer
au
es
'
un
quand
je
t'aimerai
de cette
tu
douleur,
!
Clarisse Harhxoe
,
prêteune
Villemain, plein
oreille attentive
le bruit arrive par
secousses
,
!
Quoi de
—
plus poétique? s'écriràt
cloche
qui
tinte
l'illustre
lugubrement pour
dans
Shakspeare:
Hamltl.
veux
là
vibrante
où
qui es
Je
—
Clarisse, Richardson
moment
dit
Que
miss
toute
chantement,
en-
Encore
tuer, et
chose
sont
"
le cercueil de
trouvée
"
!
sens
du clocher voisin, à l'oreille des Harlowe
et de
se
voi
façon d'un grand écrivain,le con-
enthousiasme
plus touchant
Je
le même
tige
filledu ciel, M.
cette
glas funèbre
ce
les
leçon sur
,
à
te
Lovelace
de
!
douleurs.
telle que tu
quelque
a
iltraduit, à la
funèbre
sa
je veux
admirable
son
d'un tendre
sur
Sois
et
'
en
!
0 toi ! fleur des bois,
rose
un!
encore
•"
»
approche enivre
ton
,
dans
?
vous
elles
mort
poëte, c'est
les mêmes
à Desdémone
si belle
père est
mon
l'autre
sont
ce
"
de moi
souvenez-vous
«
Othello
Je
la mémoire
cette
étoile
"
Ta
C'était ici,
qui brille là-bas, éclai-
166
—
'"
rait ce même
ciel.
pointdu
pourtant,non
qui revient
pas d'une
enfin
dans
de
n'avons
nous
romancier,
temps
à autre,
admiration
votre
la
sous
fatigueet
détails;à force d'exercer
ni le conteur
se
font
vous
ne
de sévérité pour
un
précipitent
Shakspeares'endort
son
Leur
feu,
dans
temps
les
bon
un
comme
Les
femmes
de
nues
et
héroïnes
c'est toujoursla même
idéale ; il nous
minuties
en
;
leurs idées
confusion,
bon
au
temps, mais
orageuses,
sommeille
comme
au
coin
c'est leur
veilleuse
mer-
possibles.
perfections
des
—
Shakspeare
de
objetsla
bourgeois.
pacifique
on
,
qu'aux
des
une
grand pointde ressemblance,
facilité à créer
le nombre
grâcedes
faitl'aigle,
pendantque Richardson
de
de
eux-mêmes,
de
ils s'endorment
le
succombe
pénible;semblables
tantôt brillante,tantôt
Homère,
dans
humain, ni le
cœur
hasard, dans
au
peu
ter
complé-
cherché, que
les moindres
sur
,
ils manquent
sous
de leur étude du
subtilité savante
poëte
pas
n'imite
aussi bien que
Shakspeare
,
récit du
! On
pour
avec
Clarisse
de miss
natal
village
au
-"
voit Hamlet
que
,
le drame
!
prie?Il s'agit
façonplus originale
; ajoutez
parallèle
que
ce
qui vient
du fantôme
esprit,mais
son
Harlowe
fantôme
du
pas
cloche sonnait aussi
.
émotion, jevous
N'est-ce pas la même
l'œil de
La
.
Paix ! le voilà
heure
une
«
—
Richardson.
ne
les
peut comparer
Tragédie ou
enveloppemortelle
récit,
de la beauté
semble, à les voir, à les suivre, à les
168
—
révélées.
vt'llement
Richardson
—
été
a
Shakspeare, et déjàcet
que
entoura
:
-
immense
siècle,d'une épaisse
poussière.Nous
s'en faut,
tant
et
hisser
nous
vous
un
espritsont
voulons
ne
fait
s'en
dignes qu'on
vient
ce
dans
pour
et la France
livre
les deux
un
à lui-même
cette
livre
ce
question répond
"
Rien
orné de
"
des
"
à
la
»
compte de
pour
vit que
ne
cette
par
le
en
style;en
façon d'un
tous
avoir
les mystères
sondé
le
d'une
portraits
Le
style,et
s'apprendpas;
vain
on
se
ré-
,
le mieux compris,
vérité;l'ouvrage
bonne
ressemblance,
plus sages réflexions,est
manque.
venu
de-
profondeurs:
volte contre
"
rendu
gloirehumaine,
et les
néant
"
la
parmi
expiréest
,
de
lisent-elles
Chateaubriand, qui se pose
de
grand écrivain qui s'est
quoi
Pour-
quel droit
fièvre immense
une
peuples?A peinesi
souvenir. M.
chardson
Ri-
,
,
excité
qui a
ne
savoir
de
profondsilence?
ce
dédain, après tant de louanges?De
elle-même
l'Angleterre
plus ce
paraissent
grand bruit, l'œuvre
qu'après ce
soit tombée
,
sans
Clarisse Har-
fût-ce que
ne
occupe
venues,
con-
d'importantes
nous
objections
ces
pas,
enthousiasme
à cette grande composition
de
objections
loAve, et plusieursde
demi-
un
les admirations
sur
dans
pousser
les meilleurs
conteste;
d'où
élogequi
vie, j'este couvert, depuis tantôt
sa
reux
heu-
moins
il y
c'est le don
en
mort-né
a
du
rempli
si le
style
de mille sortes,
ne
ricl. c'est le talent.
169
—
si RicharJson
"
Mais
«
locutions
—
n'a été
pour certaines
puni que
société
à une
bourgeoises insupportables
,
"
il
élégante,
«
en
s'opère,
•'
classes moyennes,
"
ces
disparaître
"
relever.
se
pourra
abaissant
l'aristocratie et
Mais
moins
rendra
traces
sensible,ou
de
fera
ménage
et
»
à
celle qui revient
grandeobjection,
la
qui
élevant les
en
habitudes
des
langageinférieur.
d'un
révolution
La
chaque
ble
sérieuse,l'obstacle infranchissainstant,l'objection
dire des
au
les plus considérables
critiques
,
les interminables
sont
A
quoi bon
longueursdu
de
tant
tant
d'explications
de
leçons
'
"^
La
soins, tant d'efforts,tant
commentaires
leur
même
ce
vie est-elle
et
correspondance,
l'action
Ainsi
l'on
peinedeux
Nm
parle,ainsi
honnêtes
pondère
I.
la clarté
rerum
roman
tout
,
,
des
lejouet
,
'
,
la vie
bout à l'autre le
.f*
Respect
que de leur rendre
permis,la grâce,l'éclat
,
œuvres,
à lire tant
heure, mais n'est-
chefs-d'œuvre,à la bonne
,
àces
mettez
vous
n'aurez-vous
inutiles, surabondantes
communes,
par tous les moyens
suffire
longue pour
assez
respecterles chefs-d'œuvre
pas
tences
sen-
plusimposantes
aux
gravité
pas à regretterle temps que
aux
de
tant
,
à cette interminable
de choses
risse.
de Cla-
roman
,
qui ôtent
ce
,
vents
l'on
gens
etdu
qui manque
capricepopulaire.»*
agit;et
sur
ce
la popularité
mille
vous
à
trouverez
qui ont lu, d'un
de Clarisse Harlowe
et
,
senlftitinti.*,
fr^gitift
JO
en-
170
—
core
les joursd'été
dans
"
dit
"
et
poëte *. Autant
un
voulez
Sainte
Gustave
après
moins
au
s'être
profanes
d'une
façon
emporté
les
?ur
pour
le chef-d'œuvre
«
ment
d'employerà
«
lûmes
«
et
«
Une
«
temps
attention
même
les
Je crois entendre
«
thème,
«
reprend, le
de
force,jusqu'àce
«
sier.
«
en
«
déclarer que
«
pour
Dussé-je
savourer
litli''r(tirei,
tome
Malgré
prit
es-
vous
autre
être
me
je donnerais
plus k
T. page
nous
je
lui
sincère
diflicile-
sublime, des
scène
sentir
de
ses
aide
en
pardonne
vo-
insignifiant,
passe
souvent
qu'ilsen
reçoivent.
paraît impardonnable!
qui, pour
fait pas
compté
d-irrévérence
dire
les note?
toutes
mélodie, brode
grâce
tous
et
d'un
seul
les tours
le
éclats, le
de
tour
de
son
go-
d'impiété,dussé-je,
oxconuiuuiié, je n'hésite
gran"lcœur
l'aise le*
76,
vient
admiration
mon
que,
criti-
porté
a
brise, le réunit, le dispose eu
le
accusé
Diderot,
qui
chaque phrase d'une
l'oreille ait
que
me
cantatrice
:v
d'habile
seulement
plusieursinterlocuteurs,
de talent
et ne
r.nmasse
«
«
page
Fielding,nous
événement,
une
décompose,
relisant
et si
d'un
maladroit
impressions diverses
clavier,s'arrête
le
le
préparation d'une
pareilleostentation
son
et notre
saisissions l'en-
en
très-bonne
de
œuvres
la
montrer
de
nous
contre
la bouche
par
«
manque
monument
ce
de Richardson,
entiers,où le
nous
nous
,
une
réplique:
sans
«
pour
mancier
ro-
Beuve.
mains
n
un
plis
jours,si rem-
nos
de famille
que
Planche, clans
repasse
à la fois
pagne!
cam-
reprochesqui n'ont
de
Le
admirions
nous
âge, il faut
M.
placeque
arrêter notre
pour
que
M.
leur
quelquesévénements
sur
est seul à la
on
de
grandes révolutions.
absolument
'
quand
,
grand critiquequi est
un
jamais été plus à
de
—
les deux
pas
tiers de Claris»
partî"'s
que je préfère,
?•
/'c"»"/rii7"
171
—
Si
semble.
l'oubli
voulez
vous
venez
aide
en
—
le livre
sauver
qui passe
lecteur et n'abusez
au
sa
de
pas
,
à
délire Clarisse
aujourd'hui
patience.Proposez-leur
Harloive, soudain
ils
prennent
feu était à leur maison
lecteurs
;
par le hasard littérairede
plus,ils ne
sont
été contents
la
toute
contents
chaquematin,
coûte
événements
prennent à la forme,
et
au
qui ne
revient
journal.Ils
des événements?
de
(juandl'auteur
arrive enfin
de le voir délustrer par des
du
magnifiquespeintures
la vie est courte,
tourne
point
une
nous
vous
au
est
rue
Or,
ce
tunl
admiré.
babil et
est
pathétique,
sombres
Abrégez
et
la
,
grâcesde
cations
expli-
ces
intelligent
peu
,
de paroles
intelligeiiti
pauca.
ne
appuyés
le lit plusguère, ce
Cependant nous
que les cen.seurs
celle
ne
longue lorsqu'elle
sont-là des raisonnements
fiiits.Personne
ce
ces
humain?
faisons
,
du
minuties,
cœur
superfluesà qui
:
forte que
comble
,
suffisent
la dose
styleinterminable, et quel malheur
activité de
cette
parenthèses
quoi bon, désormais,
A
s'en
de Clarisse.
roman
plus
souvent
et ils
qu'ilsaient
logis?Pourquoi
jamais au
parolesest-elle si
des
questions;
peu
ce
Pourquoi,disent-ils,
styleentrelacé
et
veulent
coûte,
que
leur
fond du
ils ne
des
journée,pour
feuilleton de
du
si le
comme
impatientset gâtés
pluslanguirautour
savent
il leur faut des
la fuite
n'avons
les plustimides
,
sur
les
chef-d'œuvre
encore
entendu
que serait-ce donc,
172
-^
si nous
demandions
moins
patientde
lui faut
fois
d'une
les
tous
est
en
Voltaire? Plus
à
insu
son
l'œuvre
contre
aide
son
,
la littérature anglaise,
s'emporte
passionnéde
à outrance
de
Richardson
les violences
toutes
ilétait irrésistible
danslesquelles
de
Monsieur
«
"
"
jour le poëte Young
un
lui disait
fois
Milton
la mort
,
êtes si
vous
nous
péché.
mieux
dire.
de
qu'ilétait impossible
cependant Voltaire
Harlowe,
cherchez
et
en
si
spirituel,
parlant
d'où
tant
à la
croyons
Il nous
»
vous-même
si belle œuvre,
une
pour
vous
et le
,
Ecoutez
,
,
licencieux et si malin, que
il
;
l'ironie,
.
"
cet
,
admirateur
il
quand
surtout
préoccupé
,
appelleà
hommes,
gloirevoisine,à
une
il
tant
et au
opinionau plusspirituel
son
supporter
—
semble
Clarisse
de
peut lui
de violence
nir,
ve-
de
et
mépris?
Deffant
du
Madame
"
était si enthousiasmée
"
Clarisse^, que jel'ai lue, pour
»
travaux
pendant
,
«
"
mait
'
C'est dans
sa
parlaità
1751
h 1753
,
anglaises,ou
*
Madame
Bjron
«
que
est
de
fièvre
28
de
ce
Voltaire
par l'abbé
1759
roman
de
Prévost,
que
aussi vif
madame
du
fant
Def-
traduit
Richardson
de
,
et
publié sous
le titre de
Lettres
de Clarisse Harloice.
de Staël
était de
l'avis de
Voltaire.
Clarisse était la
octobre
mes
entiers^ dans
lire quatorzevolumes
lettre du
Histoire
homme
un
de
lecture m'allu-
; cette
Il est cruel, pour
le sang.
je le suis,de
que
ma
délasser
me
de
l'avis
—
perfectionmême
du
de madame
«Madame
;à
de
chacun
Deffant, lord
Staël
son
a
découvert
goût ; pour
ma
—
«
«
on
lesquels
Clarisse aime
"
Je
disais
me
et
parents
Je
«
eux.
"
connaît
rien
du
quand
tous
amis
mes
,
"
toujoursquelque chose,
"
pour
"
touché.
"
humain,
lument
volumes
'•christianisme,n'approchepas
'«situation
"
«
"
"
"
le reste
voue
que
je ne
voudrais
11
n'y a
relire
Je
"
me
ce
,
excepté le
j'aanglaise,
et
plaisir,
à relire ce
ce
que
roman
.
qu'on peut
"
cet autre
suis
*
passage
occupé
d'un
de
roman
problème
,
vent
lire l'histoire de miss
quelques pages.
:
Clarisse
«
'
sa
dégoût.
part, j'abandonne à leur jugement
que
fait aucun
semble, que
"
i"
abso-
veut
Clarisse, de
mais
pas être condamné
de bon
sans
pareilau
m'a
ne
fort
principe de
belle
cette
trouve
se
et cela m'a
un
de
sentiments;
ses
lieu où
mauvais
Et dans
"
de
et
Clarisse dans
Corneille,qui
par
qui
volumes,
en
volume,
la Fillon
chez
entrer
à
qui promet
et
j'airencontré
de Pierre
Théodore
Le
mes
adroit
qu'un homme
de
lieu,au dixième
mauvais
un
«
Enfin
,
"
de Lovelace.
M.
je ne pourraism'intéresser
la curiosité du genre
le vendre.
mademoiselle
que
gens-làseraient
ces
vois dans l'auteur
ne
qui servent
tout, et
nommé
débauché,
un
:
—
faire entrevoir
simplement à
tout
"
"
trouve
ne
173
»
Mélanges historiques.
et à leurs
dont
Harlowc
{Mémoires
que
,
de hrd
de
géométrie,
les
anglomanes
ceux
disputes
qui peu-
je n'ai jamais
Byron. )
pu
lire
174
—
"
'.
"
vantent
me
perdsmon
le seul
comme
homme
d'un
—
je suis
sage;
fou pour
assez
et le filde
temps
cligned'être
roman
études.
mes
lu
le lire ; je
"•
Et autre part :
"
Je n'aime
tables
«
réussi
"
,
Paméla
de
romans
"
teur, à travers
"
teur
"
le commencement
mal
assez
leurs
avisé pour
persécuteurs
rait jetéle livre.
C'est ainsi que
parleVoltaire
si
d'un
Anglais qu'ilest
heure, iln'en veut
d'entendre
dont
dire que
s'honore
tout
:
De
ces
ila été
si loin et dont
inquietà
cette
un
à
,
nies
gé-
rares
cela le
chagrine
,
anglais,les habits, les
Vous
—
jeune seigneurde
portièrede
oui, sire
des
jardins,les livres.
les
la
un
humain
est
disait le roi à
cheval
qui
façon
sa
qui l'obsède.
il est fort
nous,
le genre
qui galopaità
son
grand drame
frénétiqueenthousiasme.
succès
,
sur
ce
Shakspeare est
qu'en France
crotfez
au-
plusentendre parler
; cela lui déplaît
chiens, les chevaux,
cour
de
allé chercher
parmi
l'introducteur
me
le lecteur
,
dire Voltaire, laissez-le châtier à
et cynique,ce
ingénieuse
de voir
aimaient
•-
possédaitDiderot
Laissez
dès
annoncer,
était perdu
tout
,
"
si l'au-
que Clarisse et Paméla
,
"
excité la curiosité du lec-
fatras d'inutilités : mais
un
avait été
longset insuppor-
de Clarisse. Ils ont
et
qu'ilsont
parce
les
assurément
pas
sa
sa
voûté
voiture
,
Vanglaise! Rappelez-vous
raTit:loniaiiic
(]uis'était eniparco
de toutes
les àim
-
176
^
le coin de
saisir
qui croyait
côté
surprisle
atroce
Angleterre,
en
savoir
rieux,
à
"
niers et
!
portefaixanglais
calotin.
brevet
fut le dernier sourire
gens, d'un aimable
à notre
des
langue
Louis
et
quoi ! la
,
forces humaines
pour
fronder
l'accent
glais
an-
tâche était au-dessus
les chefs du
bientôt
et
ce
nêtes
D'hon-
réunis
pour
donnaient
qui
mais
surtout
de
la folie
XIV.
s'étaient
esprit,
écrivains de passage
ces
régiment de
ce
les ridicules
tous
flageller
tel est le texte
»
règne de
du
fu-
peuple
un
maribouchers, tripiers,
les
sait que
On
exilait Crébillon
amuser
y
"
:
elle avait
grandeurquand
la calotte
;
pour
«
—
giment
ré-
,
de
la
furent
emportés
trop en
vouloir
folie
,
faut donc
Il ne
pas
violences contre
Richardson
et
à Voltaire
vous
pouvez
,
comptent pas. En
qui ne
Quand
la maîtresse
Saint- Yves,
«
qui sont justeset
qué
mo-
l'Ingénu,la belle
de
de
d'Othello
rappellefort
se
Clarisse Harlowe
vaine
"
misérable
"
Elle
est
et
infortunée
mourir, l'auteur de Zaïre, qui s'est si
va
souvenu
d'une
ses
placer
effet,après s'être bien
,
mort
de
chef-d'œuvre, l'instant d'après il le copie.
du
bien
de celles
nombre
moqueries au
ces
par le torrent.
fermeté
gloirede
morte
•'
vingtans,
son
-
l'honneur,
sans
;
:
elle
"•
Elle
ne
se
concevait
ne
la
à propos
paraitplus
pas
cette
faire dire à
quelques voisins
!
Qui peut perdre
avec
amant,
courage
sa
regrets et
vie,
sans
:
ù
,
et
ce
qu'on appelle
déchirements.'' Elle
177
—
sentait toute l'horreur de
"•
mots
ces
par
«
"
lent
"
les autres
et par
état et le faisaitsentir
son
dans
qui par-
regardsmourants
ces
elle
d'empire.Enfin
tant
avec
—
les moments
pleuraitcomme
où elle eut la force
,
pleurer!
de
«
»
lirez la mort
Vous
de
possible
est
Clarisse et
de
quisoupirentet gémissentvéritablement
qui
sainte
,
les péchés
rachète
,
Clarisse fait mieux
ni notre
cette
entourée
notre
espérance
et
amour,
terre,
d'un
ce
n'est
La
garde angéliqiie.
"
"
pas, le ciel dans
"
vements
«
agréablementbelle
Puis
,
triomphe d'une
car
ses
cette
de
yeux,
*
quand
!
n'est
était
'
car
,
Milton.
ce
se
rencontre
meurt
d'une
comme
,
dans
de
Elle
l'amour
tous
ses
ses
mou-
était si
".
si belle mort,
le cri de
fait est
d'ici-bas,
pas
chacun
dans
passée
tout
nouvelle
,
épée
,
qu'ila
frayeur
elle est
horrible
résigne elle
se
ce
;
elle s'humilie
;
qu'en passant! Elle
grâce
dignitéet
enfin
elle
,
si le bonheur
que
respect mêlé
la
façonplus décente
le maître, que
est
fait, que
bien
sur
Dieu
pardonne
tion
l'adop-
pour
que Mlle de Saint- Yves
et elle prie! Elle
sait que
d'une
du monde
qui sorte
voyageuses
plusbelle et plus
âme
une
s'il
verrez
les âmes
parmi
rencontrer,
vous
noble
sang
se
l'arc de
sous
n'est pas dit
porte
une
core
en-
longue
fait entendre,
car
178
—
Lovelace
le damné
:
J'irai
elle, elle n'ira pas
mais
du
à
"
un
c'est la
c'est
soit le
damné
Ils m'ont
attaché
...
de courage,
peu
!
bandit
et de
pourtant !
acceptépar
dans
des
un
d'un vif esprit,
un
à
de
et officierdu roi par
Laclos, devait faire
obscène
image des
de IMerteuil. Par
Liaisons
femme
et dans
chiens
s'écrie lo duc
à
quelle
!
savez-
à la mode
romans
ces
Un
railleurs
le marché,
Chanderlos
habileté
âme,
de
cette
,
la marquise
dangereuses,
des
porter pour
aboient
incisif,
,
Liaisons
son
sacrifié
cette horrible
de Lovelace
une
qui auraient
écrivain alerte et
mot,
dessus
jeune gentilhomme
horrible, l'auteur des
dangereusesjettedans
trop lourds
Les
oh!
de
,
bon
un
mirable
cet ad-
les belles dames
de Richardson
la vieillesse de Louis XV?
la monarchie
pandeinonium
Lovelace,
ce
toutes
et la douleur
qu'ildevient
ce
le
savez-vous
l'Angleterre,
eût été la rougeur
vous
dans
fumer
plus qu'à en-
terrier.
malheureuse
France
n'avez
vous
gentilhomme
lui sert de
Chose
"
c'est la vengeance,
C'est assez!
:
qui va
ce
-
le vieux
sous
toi,misérable!
! Allons donc
poteau, la fuite est impossible
un
encore
qui
-r—.
Frappe,Macduff, et
«
premierqui criera
«
s'écrie-t-il;
c'est l'ombre de Banco,
commandeur,
Morden.
de
l'épée
elle!
vers
vers
venir, c'est le remords,
statue
—
un
le
vices
homme
cœur
et
des
tout
de
cette
laideurs
seul.
quand j(^boite prës d'eux,
de Glocester.
—
Que
-
—
les chiens aboient
••
179
—
sur
Glocester, mais
de cette Merteuil.
les
jetez-leur
lambeaux
Rappelez-vous comme
brutalités
excuses
sans
se
profit
sans
,
entreprisuniquement
et femelle
mâle
roués
,
,
le déshonneur
ici de
n'est
,
la joiedu crime,
pour
enfants ! Il
il
seulement,
libertinage
moraliste que cela
plus le
Le
combats
romancier
qui
les détails
et
les ténèbres
s'agitplus
ne
s'agitde crimes,
ce
reau!
c'est le bour-
regarde
,
des
le charme
chante
d'une
deux
ces
qui complotent dans
des
pelle
rap-
dangereuses,
crimes
ces
ambrés
on
cauchemar, le livre desLiaisons
un
ces
—
longs
pénible défaite
été
a
,
remplacépar
les mieux
un
Pétrone
faits pour
livre de Chanderlos
venir
les récits
qui invente
aviné
aide à
en
imitateur
de Laclos
le
Dans
l'orgie.
scandaleux
,
du
plus honnête
dénature.
n'est
Le
des chefs-d'œuvre
Lovelace
de tant
plusqu'un vil libertin en
viles duchesses.
tout
devient
faible,qui
meurt
même
sans
sous-ordre
divine Clarisse
La
s'humanise
d'assez
ces
temps disparaissent
âme
toute
bonne
cette vie
,
grâce,et qui
prnsée, du
meurt;
çà
et là
en
servations
ob-
répandue
; surtout
l'obscénité reste seule
et
,
: obscénité
contre-poids
du geste, de la
plus
énergiqueet
activité si ingénieuse
et si charmante
la leçon morale
disparait
sans
génie,
détails si vrais,ces
,
une
de
chez les
pourquoi elle
l'on sache
si fines
avec
se
petiteprésidentemélancolique et
une
que
avilitet
d'espritet
,
pure,
s
,
parole,de l'action,
delà
récit
,
jusqu'àce qu'enlin
180
_
lettre abominable
arrive cette
tout,
•"
deux
Si donc
il
faudra
vous
Liaisons
l'on tue
que
descendre
,
L'aïeule de
fou
ce
furieux
des
plus chaste image
de
Laure
Pétrarque
fameux
plus
souriante
du Tasse.
livres
A
*
sans
propos
Dans
ce
des
de
présidente
'
son
Laclos
aide h$
mérité
dans
pm^êen
de
gibets,
marquis.
ne
,
tristesse,
appelleà
JJarlovi'
et
dangereuses nous
l'honneur
la
l'Élconore
de
carcans
de l'affreux
des Liaisons
livre même,
Ricliardsor, La
Chritse
nom
que
enivrement
et pur
rattache par des
Pétrarque,se
aux
Dante,
Ainsi, le chaste
—
?
Sade
la compagne
,
de
chaste
plus poétiqueet
xvi'' siècle
du
image
la Béatrice
de
la
si
un
la Laurc
poétiquesamours,
de Noves
les
toutes
de
marquis
,
radieuse
livre des
n'était rien moins
,
la
,
prie,la
,
du
vous
originepour
quelleétait jevous
poétique aïeule
et
fâché pour
qui franchit
! Pure
les hontes
! mais
grand crime
le bâton*.
sous
jusqu'à ce
livre
un
dangeî'euses
limites et toutes
et des
digne compagne,
sa
j'en suis
,
mais
et
l'on
chercher, en France, la copie
HarJoice
Clarisse
de
Love-
mots
des chevaliers
armes
puantes
voulez
vous
lasse de
se
féroce, c'est le tigre,qu3
les nobles
bêtes
deux
en
chasseurs, les héros de Laclos
sont
'-On
—
,
lace, c'est la bête
poursuitavec
:
Terminons
ange!
mon
—
est rendu
un
moment
rhréiimne^
et
au
roman
de
le
par-
de
profonde
roman
de
181
—
échappé à
Son
merci! Clarisse Ha^lo^^e
de Lovelace; Dieu
Ions que
a
—
d'imitation
scandale
ce
était semblalile à
âme
astre,
un
et
:
brillait seule
'.
Vil.
Lorsque
appritla
la France
le pluséloquentde
l'esprit
ce
de
de l'éloquence
inspirées
,
un
temps-là,
les
Paris par toutes
régnaità
de Richardson
mort
homme
qui
grâces fougueuseset
café
de
ou
derot
carrefour,Di-
du père de Paméla, de
lui-même, écrivit l'éloge
Graiidisson
et de Clarisse. Cet
Eloge, sous
du talent littéraireet de la valeur
le rapport
critiqueest
tout
de Diderot.
phase
L'em-
à
,
des bonnes
fait au-dessous
tout; l'exclamation
domine
façoninsensée
charmant
son
pages
;
parce que
prodiguéed'une
vient
l'Angleterre
romancier,
on
perte est
annoncée
Icinielleet triste que
la mort
venir. Cette
est
dirait que
d'une
de
perdre
le chaos
va
façonplus so-
de César,
préditepar
les confusions du ciel,par le tumulte des étoiles,et il
fallait
vérité
en
,
,
jeteren
'
pour cj[ueDiderot^fût le maître
holocauste
aux
^\^,li••.l^\vorll^.
{Sonnet mr
I.
pieds d'un
Millon.
de
anglais,
roman
)
11
182
—
de la France
les moralistes
sur
la turbulence
il avait le bruit
à des croyances.
Entrez, je phure d'un
je rnefaisà moi-même!
exaltée,
ces
brillaient dans
effarée du
la chevelure
effet,et le café
en
suspendu à
restait
le ])ien
comme
homme-là
de
se
il avait
,
Ne
larmes
le
il tonnait
table de café cet
tribune, il se drapaitdans
dans
quelquechose
de
magique
d'un
le manteau
la
incantation
tête et de
Diderot
a
••
fpscranas!
A
cœur.
son
sul
con-
à des feuilles
11 faut donc
s'abandonne
parlerDiderot, lorsqu'il
:
sa
pythonisseantique.
entendre
chardson
feu
gie,
front, l'éner-
parletoi-même
sa
de
mêlées
volantes
délires de
il
toutes-puissantes
pour
D'une
le mal.
comme
livre pas ta
gnation
d'indi-
Jupitertonnant,
lèvres,
faisait une
chambre
que
Procope,épouvanté et charmé,
ses
pour
conU^
violemment,
regards,il avait
ses
thousiasmes
en-
cendie
vigoureuse, l'in-
main
parole,les
sa
la passion
paroxysmes
battait
cœur
son
la poitrine
dune
frappait
était dans
—
Dans
role
pa-
ils ressemblent
font écouter, tant
—
sa
il avait les
;
.
qui se
robe
,
les colères
il avait les larmes
,
se
la voix
,
,
une
autorité
l'excès. 11 s'enivrait de
,
tous
eût
Cette
auditoire.
son
poussaità
la
Diderot
ce
que
,
autorité immense
Nicole,
la Rochefoucauld,
Montaigne, Charron,
Diderot
—
dit mille folies.
—
"
de Ri-
propos
Si tu
aux
aimes
ce
,
livre, il croit à
•leniier des
sinon
ta vertu,
hommes.
••
Si
il
te
je sais
le
regardecomme
distribuer
mon
me-
184
—
..
11
—
fait aimer
nie
respecterla
,
l'histoire la
"
l')n
•
plus vraie
c'est toi
de
proposé
••
"
Dans
••
de
Et
génie.
—
ne
;
se
"
sans
"
au
tout,
fait pas
et de
gré
aussi
!
toute
bon
admiration
que
vous
circonstance.
Hèloise
des
ternie,
recommander
vous
aussi
dites
vous
jugez pas
bien
paraîtreau
en
:
après
de beaucoup
si vite, mal-,
homme
n'est
pas
le croire,
ce
grand
malice
en
cette
petite
une
C'était l'heure
effet oii la Xouvelle
milieu des
ments
applaudisse-
qui aient
louangesles plusfrénétiques
jamais accueilli un
vallée de
lauriers
de
le dernier
vers
notre
pouvez
cache
soit
vous,
,
venait de
et
avec
d'un -boidionnne
Ne
d'esprit!
son
enthousiasme
—
qu'ilne
la moisson
souriez,et
vous
et
pas
le
••
c'est l'enthousiasme
cœur
Richardson!
un
qui puisseme
temps à venir
de
je m'étais
Emilie, Charlotte, chère miss
du travail
lisez et
la
pendant que je converse
rien tenter
Vous
peintre de
endroits; mais
Divin
—
et
—
et je m'avance
disparaissent
»
0
—
!
mensonges
jamais!
mens
tant!
vous
Clarisse
les années
"
il
pleinede
les beaux
tous
a
en
Clarisse
Howe,
"
noter
Il y
moyen?
••
plaindreles
0 Richardson
—
vérités!
qui ne
,
vertu
est
pleinde
est
roman
nature
-
semblables
mes
,
malheureux
"
—
chef-d'œuvre.
Montmorency,
par les sentiers
du
garnisde
Du
milieu
mousse,
que saluent les chanteurs
fond de la riante
des
bois
par
un
touffus,
beau
temps
prin-
ailés, J. J. Rousseau,
185
—
monde,
exilé du
—
de la Nouvelle
de
Ilèloise.
idéal, le livre brûlant de
son
leur beauté!
ilracontait
l'empirée,
de
visions. Beau
Pendant
Héloisr
livre tout
qu'ilétait
à la terre
rempli des
cendu
des-
ques
extati-
ces
sincères
les envieux
larmes
des
avec
tion
créa-
sa
deurs.
ar-
velle
tout entière saluait la Nou-
la France
que
êtres de
Et maintenant
-
vers
l'uni-
aussi célestes par leur vertu
créatures
parfaites
que par
C'était le livre
amours,
ses
poétiquequ'ilavait remplides
'•
exil, les
son
extases, les délires,
rêves, les poésies,les brûlantes
les paysages
de
envoyait,anges
,
pris au
,
dépourvu, criaient tout simplement : au plagiat! disant
t|ue \ Ilèloise c'était ( 'larisse Harlowe.
l'envie, par respect pour
du commencement
du
prie
la justice où
entre
l'œuvre
,
;
de
Jean-Jacqueset
jeune
blancheur
d'hermine
poétiquevision
espaces
qui
ce
fille qui
bon
bonhomme
qui est
ternie
été
le
a
une
bonne
très-habile à sonder
vécu,
qui
;
c'est la
Julie
,
dans
que
a
à tous
livre est
les
un
carrefours
poème,
de
maison,
les secrets
par
du
jirofonde par
,
au
un
cœur
écrit à ciel ouvert,
la forêt
les
été écrit
,
le second
a
quand
morte,
premier livre
feu, dans
parallèle
de Richard-
l'œuvre
pouvait vivre
ne
imaginaires;
d'un
a
je vous
,
la vérité de
trouve
souffert, qui s'est résignéeet
coin
où est
,
son.!* Clarisse,c'est la
sa
mais
dire
elle date
vieillesse,car
sa
monde
se
Laissons
;
rêvé
un
186
—
homme
d'une
amoureux
jouet
attendant
en
Pauvre
diable de
fou que
ses
pudeur. Esclave
de
hébétée
demi
génie,ou
infortuné
à
il est
fidèles
analogies
elles existent
;
les
servante
à
tions
composi-
bien
nables
pardondes
trouver
pas les mêmes,
sont
dans
autrement
et
enthousiasme
l'éloquent
impossiblede
passionsne
honte
deux
ces
mée.
l'ar-
dire,pauvre
d'une infâme
Dans
,
de
mélange de
;
excepté quelques ressemblances
dans la forme
fait son
en
mieux
pour
qui ne comprenait rien
de Saint-Preux.
,
qui
revienne
amant
son
dominent
sens
dame
grande
que
,
—
l'un et l'autre livre
,
elles
parlentun
même
but
elles
langage
autre
vont
ne
pas
,
Richardson
;
,
chaste
est
toujours
etl'autve s'yabandonne
toujours,
la
premièrefois
il exprima hautement
L'acre
à
En
but
et
bon
ses
délire
se
vives et
effet,Clarisse
son
sauve
et Rousseau
fitlire \'HèIoise.
profondesrépugnances.
puisil se
;
livre, était
les âmes,
quel nouveau
ont
touché
nous
parallèle
ce
sage
que
emporte
poëte qui
à
une
perd,
faisons-nous
à
et
,
vieillard,à l'abri du
l'heure, par
les
l'un et l'autre le
énergique,passionnéet
tout
que
y?//eperdue!
une
la tempête, à cet
,
demandait
Y Hèloise
qu'ilss'étaient proposé. Mais
comparer
frénésie. Quand
écrivain avait le droit de convenir
fille qui lisait
Richardson
avec
Richardson
lui fithorreur
baiser
quel pointun
toute
Jean-
,
Jacques est emporté toujours
; l'un réprime son
pour
au
vent
quoi
et de
malheureux
froide
matinée
187
—
chassé
d'hiver, sera
caillette
l'hirondelle
l'heure
d'œuvre
Jean-Jacques
mais
piédestal,
peut donc
dissimulait
volonté
supposer
de
roman
la Nouvelle
bonhomme
plus
trompé
"
••
«
"
"
:
pliments à
de
nages
;
a
admiration
de
Richardson.
de
peu
mauvaise
qui
reste
au
n'était pas
lui-même
ne
,
,
s'y
un
est
"Diderot, dit-il *, a fait de grands comRichardson
et
Richardson
cela de
cette
Jean-Jacques;
Diderot
commun
prodigieusevariété
la multitude
sur
de
ses
person-
effet,le mérite de les
en
a,
la
sur
très-bien caractérisés
il
ne
les merveilleux
avec
roman
HéJoise
que
tableaux
ses
le
l'emphase un
l'auteur de
pas
penchante sur
trop belle pour
dans
que
pour
sous
le
pour
était
chancelante
Diderot
passionnéede
se
l'imitation,au
à
était
l'occasion
chef-
dernier
de \ Hèhiae.
passages
On
du
criaient
Richardson
la statue
raffermir
printemps,à l'aigle
les envieux
où
plagiat! la gloirede
pas
des
amie
donc
les cieux.
même
de
cette
Allez
d'Épinai?
,
(|uiplane dans
son
d'emprunt,par
maison
sa
philosophe,madame
comparer
A
de
—
Mais
les
avec
avoir
quant à leur nombre
,
romanplusinsipides
••
ciers, qui suppléentà la stérilité de leurs idées, à
•'
force de personnages
••
réveiller l'attention
••
des événements
'
Dans
et
en
inouïs
les Coufes.iions.
d'aventures.
Il est
aisé de
présentantincessamment
et
de
nouveaux
et
visagesqui
188
—
les
passent comme
«
soutenir
de
"
mais
"
mêmes
••
est
figuresde
objets,et
•'
l'ouvrage,les
Ici
revient, vous
le
que
de
de
coloris
,
demande
pourquoi
ainsi
per]3étuel
reproche,
de netteté
manque
doute
; sans
on
lui
ne
au
les
sur
moderne,
roman
mais,
fait,
au
diffus, si incorrect? pourquoi appuyer
si
de
art
de chaque
pointillés
l'écrivain
toujours
et
cet
sur
pas.
,
être
grand
supérieursen
agirtrépignant cette piaffeardente
cet
pas
(le paroles,
si chère
Le
ce
la beauté
'?
Clarisse Harlowe
précision
,
le mien.
le voyez,
de
roman
sujetajouteà
soutiendraient
ne
article, le parallèle
avec
"
choses
toutes
de Richardson.
d'autres choses,
les
sur
,
égales,la simplicitédu
romans
;
merveilleuses,cela
difficileet si
plus
magique
attention
aventures
sans
certainement
tant
hi lanterne
toujours cette
?'
»
—
c'est
qui
plaire longtemps
veut
,
fondre
de
accident?
dans
le
récit
,
les
de
justes nuances
fortement,
en
sa
disant
ne
les sentiments
attentifs,
dans
les récits
sans
rôdons
point,nous
manière
d'un
homme
marche
avec
des
Richardson
gâté
par
est
un
1(^ succès
(|uil'a ontour.'
parole, c'est d'imprimer
rien de trop, dans
qu'ilexprime. Au
fin de Richardson,
et
tournons,
qui ne
veut
sur
pantoufles
maître
et
tdiiti' sa
p;ir
les
esprits
contraire,
nous
n'allons
à la
par-ci,]iar-là,
arriver
pas
des
vie. Il ignore le
qui
épines. Certes
habile, mais
l'attention
et
il est
un
peu
toiniilaisantc
très-grandart.
189
—
l'artheureux
ce
durable, par excellence, de
qu'ilfaut dire;
pas
de
et
,
sa
iljase et la
les gens
comme
soient les
que
à
conclure.
De
le mot,
chaque
rien
sur
il a sou^?ent
de
masse
:
l'action
vigoureux
Je
sais bien
mer
pour
pages,
redouter
à
tranchons
le
faire
naïf
est
du
nuance
l'applaudir,quand
de
traîne
ces
à
sements
ravis-
composent
se
muse,
les
l)onne
complaît
se
à
parolesinutiles,sans
noyer
plus
pour
formidable
force volontaire,
met
se
arrivez
vous
cette
nous
de
ce
cri terrible
un
rempliede
mille
danger
irrésistible, se
une
enfin
dont
,
poussé d'une
styleque
languitet
que
d'explicationsraison
situation
habitué
pas
fatigueà
pleineécritoire, elle
en
éplucheret àpointiller
jamais
et l'on
s'élève
bien, mais
veux
et
écrit à
cœurs
qui est
toute
quelque scène magnifique,
femme,
des
rayonnante d'étoiles ! Dans
nuit
une
longtemps,je le
chefs-d'œuvre.
{(jreal
parquet. Il
paroles,souvent
sains
œuvre
nous
cette naïveté
fond de l'âme
partidu
son
cette activité de
par
feuille de
une
bas. Ce livre est
cette
les
Quel-
.
imprudences,
fatigueet
se
,
mais
pnrle
rabâcheries,l'auteur, grand songeur
n'arrête
vingt lieues
des
poussé
et
,
sermon
qu'iln'est
page,
là, bien
bien des
de finesses
l'anatomie
il ne
parolessortent
du
sortent
grandespartiesde
parts]il pousse trop loin
comprend
les
dire que
ne
il parletrop, et souvent
plupartdu temps,
,
bouche,
—
au
ou
dans
une
l'admirer,
metteur
en
frappéd'une
niveau
des
plus
190
—
grands artistes
et des
les plus complètes.
inspirations
votre
y voilà ! interrogez
Vous
cette incertitude
pas
—
l'attente d'un
beau
grand
vives
ces
que
rencontres
de
et
entouré
de
de
ses
eaux
En
même
effrayante
qui laisse
événement?
fières
et
on
salue
grand parleurque
ce
arrive à cette
mot
tout
calmes,
reflettendre
au
la
de
interprète
des hommes
Diderot
plus fort
de
reconnaissance,
avec
veut
ce
rien
rien;
et
Dans
ces
vif,dans
et
dans
montre
flambeau
retrancher, pas
nête
plus hon-
du
jour.
son
cependant il
mot,
un
avoue
que
n'avaient
Richardson
un
âme
an fond
/)or/é
du
si
stylechaleureux
ce
dans
apothéose, que
livre n'était pas
:
—
•?
seul
un
belles lettres bien
tout
vingt-quatreheures
"
ter,
pouvait écou-
fait lire dans
leurs six fois
de
avec
Alors
paysage.
ne
personne
temps, les oisifs eux-mêmes
roman
ce
pensée, la plusbelle
se
son
parc,
séculaires
beau
a
qui prévoitl'objection,
dans
il ne
portes du
chênes
ses
vous
sentiment.
un
sailles,
brous-
concision, à cette netteté délicieuse
l'esprit
qui souvent
pour
des
de
pelousesverdoyantes,
respect, l'intelligence
qui a deviné
aussi
plus
tohubohu
ce
enfin les belles
l'âme dans
rien n'est
sauvé
est
de
jaillissantes,
temps
Alors
échappéesdans
vastes
ses
sentez-vous
ne
,
fictions. On
rencontre
on
cœur
pour
Mais,
nécessairem(^nt
ce
dire,
livre
de la
pas
mortel,
im-
caverne,
ment,
senti-
un
déjà de
pas
au
assez
venir
son
de
à bout
dit-il (comme
l'œuvre
d'un
192
—
rhétoriquesà
commencer
livre
à
d'imagination,
d'amour
comme
juge
l'amour
:
l'amour
les
vulgaires
ruses
nos
dès
,
est, et de
affaire
une
il n'a
pas
qu'ilse
marchera
ennemi
un
raison
à tout
prendre,les contemporains ont
cette
encore
détails,il faut nécessairement
il dit
tours
dé-
droit à lui,
si,
réplique,que
sans
il
qui
le droit de s'occuper
les
plus grands
détails pour
abrégerces
postérité.
reste, les
Au
les plus éclairés
critiques
à reconnaître
est devenue
du
bon
que
littéraire,dans
sens
traduit
lui-même,
beaux
(|uel(|ues
ductions
'
C'est
a
mr-me
goût ipiinous
lui
ce
en
(toumi
Villemain.
le roi
dont
le^-on
admirable
de
surpriseet
joie,
abrégeant mille longueurs,
de
ce
livre
dont
••
plaisaient f/uh-e\
passage
a
une
tressailli de
passages
ne
mes
unani-
sont
la lecture de (JlarinHc llarlowe
impossible.M.
presque
Sorbonne
l'antique
nous
;
de toutes
besoin
affaires dans
de leurs propres
lie
ijue
hommes
qui vient
avons
-•
des
montre
Nous
a
tribunal
au
quoi il est question,il dédaigne les vains
pour
la
récit
un
plus vite
plus empressées
trompe pas,
no
de traiter
vont
l'imagination
et
démarches
les
traiterait
on
d'un
mariage qu'ilfaut conclure,
un
procès qu'ilfaut terminer,
im
C'est
paradoxe de comparerlalecture
immense
un
du
celle d'Aristote.
par
donc
à
—
an-angé
i'iilte du
entrejn-otion" aiijouril'liui.
avec
un
art
diflloilo et
"•
les
M.
ira-
de
la
plein de grAco
ingi-nt travail
et
(pie
-193
après
Harpe,
livre,
ce
louange
une
hâte
se
d'ajouter:
"
porté des
"
parties plus je
de
beautés
suis
de
"
lecture
"
étendue.
"
fait
un
••
tions de la famille Harlowe
"
risse
un
••
rempli par
•'
sonnes
qui répètentcent
•'
cun
suivant
sa
manière
••
énoDne
•'
raient la fécondité du
j'aivu
••
verbiage, cet
que tous
"
soient tracées dans
?•
m'inléresser
•
•
••
de
pas !
quar/s de
et
l'ouvrage
et la résistance
ivu)i des
^'
daiit
"
efforts et
personne,
dernières
.jamais,
mes
non
son
l'ac-
de Cla-
qu'ily
sans
de
de voir et de
intolérable
ait
trente
per-
chose, chaet cet
penser
bahii,
,
prouve-
génie!Quand je sais, quand
sont
ou
barbares
leurs sottises
dexir
trois
ou
les heures
redit mille fois les mêmes
vrai que
et
quoi ! les persécu-
du
ou
lettres f^onr
j'aievécu
avec
jour,et qu'on m'ait
choses?
Cela
est
si peu
j'osele dire, n'est plus l'mu
parties de Clarisse,
jamais je
stu-
leur cruauté
ou
cents
à Clarisse, faut-il que
la famille, à toutes
••
que
dernières
si difficilela
fois la même
lesHarlowe
besoin
pides,ai-je
"
trois
les lettres
est
trans-
révolution ! Cet immense
une
espace
•
de
vices essentiels
occupent trois gros volumes,
fait,un événement,
suis
ses
rendent
Quoi ! l'on arrive à la moitié
encore
je
dans
hs
dana
roman,
ce
tion n'a pas
••
Clarisse
sérieuse
et
Plus
"
jyrolixilê
qui
la constanle
de
calme
des
affligé
,
?•
—
n'ai pu,
résolutions, iii'cla dixième
et
que
cepen-
malgré mes
partiedes
194
—
premiersvolumes.
«
le
«
les
mêmes
cours.
••
quelqueendroit
A
retrouvais
livre,je me
"
—
même
au
point; je voyais
les
j'entendais
acteurs,
j'ouvrisse
que
mêmes
dis-
romancier
glais
an-
••
le défenseur
Lui-même
du
naturel
,
dans
chardson, Walter
là
à la
chapitreécrit
un
,
volontiers, que c'est
Scott convient
formidable ajoutecorrespondantinfatigable
un
,
,
t-il ; et
s'il voulait
comme
tous
que
souvent
"
••
"
Scott,
dort
•'
-
Le
"
votre
de
pendre ;
de
et
»
du
avez
Parce
pendant la
"
n'aurai
"
mi
••
dans
toute
;('
rien
que,
lecture,
perdu
la société
parloir de
l'histoire du
jusqu'àl'envie
aller
"
Il y
dans
tout
de l'histoire et que
où
je
Cèdre!
et
••
vraie
de Richardson
je
m'endors
réveil que
je
je retrou\
e-
l'ai laissée,
••
seule
Jones!
romans
mon
plus
a
une
J^om
disait-elle, si
sûre à
son
John-
même
ce
faisait lire les
je suis
ter
Wal-
Richardson
le bon
humain
dans
véri,
que
innocente
plaisanterie
lady Montague qui se
"
plushardi
Fielding:
de
qui
plus
correspondance
une
pourtant c'est
que
cette
encore
des êtres
le lisez pour
vous
cœur
lettre de Richardson
:
'?
Si
'?
que
à propos
connaissance
Vous
Johnson,
impatiencepevf
roman,
de
eux
naïvement
avoue
qui s'écriait
"
entre
eu
docteur
:
quelquefois
vous
"
auraient
obligée.
écrivent beaucoup
gens-là
ces
il reconnaît
Diderot,
répondre à
beaucoup plus,que
et
tablement
••
Ri-
louange de
et
causant
195
—
Telles
fin de
sont
en
tentative
cette
hardie; mais
est bien
le bienveillant
vous
à Dieu
domestique;
ô
de
Pamiéla
et de
de Clémentine
Hai lowe
sourire, ô
aimable
immortel
père
veuille
pitié,votre
génie, le géniefamilier
le
vous
Clarisse
plaiseque je
ne
votre
indignatiop,
votre
nouvelle
d'une
gloireet gêner votre
rien ternir votre
colère,
qu'en
autorités; je les cite, parce
mes
compte
—
foyer
du
Clarisse
!
,
IV.
"
••
Ce que c'est que la
d'un
procès capital
que
vendu,
"
! Je
gloire
à
bohémienne
une
«
morceau
de lard roulé
••
le
de Richardson.
roman
plus vain
"
'•
••
••
••
de leur
,
Wich,
dans
épicier,avait
feuille de
une
Qu'eût
l'histoire
de meurtre,
accusée
plus heureux
et le
(c'est-à-dire tant
pages
Ch.
lisais dans
un
Clarisse,
le
dit Richardson,
des
auteurs
vivants
,
qu'ilvécut),s'il eiitpu
place d'honneur
sur
suivre
ses
la toilette d'un
et
princefrançais,
jusqu'aucomptoir de l'épicier,
au
lard
C'est
traiter
de cette bohémienne
rance
lord
encore
avec
un
tachée de sang !
Byron qui parle;car
dédain
tout
il
a
princier,Richardson
•?
beau
et
196
—
et le
œuvres
ses
roman
—
général*
en
de
est préoccupé
(ju'il
instant
voit à
on
chaque
,
comédie
cette
lement
éternel-
vivante, à laquelle
lui-même, lui lord BjTon,
il n'a rien
effet,où
sinon
est le succès
dans
l'aide de
charme
les
romans
des
de
charme
à Lara
charme
Ah
longtemps,
d'œuvre,
Byron a
réussi,
de
sonans
ils le
les
leurs héros,
'
"
"
«
.l'ai lu à
pris les
ouvres
Mackensie,
—
grands
la
vif regret
de
Sterne,
eu
divine
lîaliclais et
de
ses
beaux
la
pour
mans
ro-
au
vers.
protéger
.
pèse
sur
chef-
ce
l'attrait,du
vante
vi-
éternellement
jettentsur
le front de
qui présage l'avenir
plus de quatre
Cervantes,
cier,
roman-
surtout
ses
grâce
écrivains
auréole
mon
devront
l'éclat, de
,
que
si
d';\iouter
que
de
peu
habile
un
l'oubli qui
contre
quelque
morlale
non
rité
popula-
Lord
avait
Harlowe
la défendre
pour
de la
à don
à l'éclat de
et
tout-puissant
! si Clarisse
raître
dispa-
Harohl,
lui-même
bon
dit,il sera
vivent
à la
vers
à Chïlde
Haïdée.
était
(ju'il
et ceci
Alhio-
verrez
et
tente
con-
,
à la belle sultane
parce
qu'ilse
vous
le
Byron
de très-beaux
,
surtout
appelés à
de
poëmes
aussitôt
grande partie du
qui s'attachent
Juan
il a
: Alcyon
l'Angleterre
façondes grands poètes,
une
poésie. En
très-dédaigneux,
lui-même
que
qu'ilfasse uniquement
et
de
peu
récit,le conte, les aventures,
d'être le cygne
nis,
un
de cet homme
poésie? Otez
sa
du
même
ajouté,pas
mille
romans
Fielding, Smolett.
lloussenu.
«
,
y
et
oom-
Uiciiar"l"oi'".
197
—
brille
qui
été
les
sur
mortelles, il n'eût jamais
œuvres
chef-d'œuvre, de
de notre
à propos
question,
lard
d'épicier de
histoire
—
hémienne!
sanglantebo-
et de
rance
,
eût
L'œuvre
des
révolutions
du
temps
grande passion est
de
jeunesseimmortelle,
souffle
encore
ahn
C'est l'art
la parure
surtout
gne
di-
qui a manqué
rigoureuse,le style,
extérieure, la netteté
qui ne puissepas périr.Que
enfin la seule chose
à
c'est la couleur, la forme,
de Richardson,
roman
un
l'enveloppesoit
que
qui l'anime.
chaque
immortelle
âme
une
de
lui faut-il donner
manière, mais
au
outrages
aux
,
sa
du
l'histoire
changements insensibles
aux
,
jour. Une
triomphante,aux
survécu,
et de
mœurs
cette
dit le
berger de Virgile :
Xiimeros
'"
?i verlm
memini.
!
tenerem
??
...
»
l'air,j'aioublié les paroles! Ce berger-là
Je sais
?-
faisait l'histoire de tous
les livres dont
passagère,pendant
le fond
Chansons
que
éternelles
reste
la forme
impérissable.
chantées
éternellement
est
dans
le
,
cœur
de
vont;
mais
l'homme;
oublie
on
une
rime
puis un couplet;bientôt
complainte,la
transforme
d'un
tout
chose
jadis!
on
no
la sait
un
refrain,
vient
dedi'gradc,l'élégie
se
chant
se
primitif
de fabuleux ! Au
petitsiècle, à peinesait-on
de
puis
d'abord,
face entière du
quelque
en
temps les paroless'en
le
avec
ce
que
bout
disait la chanson
bloc,
plus(jn'cn
d'une fa-
198
—
confusion
pleinede
çon
du
qui
nuage
l'urne des
—
de dés; rdre !
et
l'étoile brillante
sur
passe
le bruit des
l'écho
voix
de la fleur
de l'orateur à
voile
victoire, de la femme
laissant après elle l'ombre
passe,
;
c'est l'histoire du fleuve
l'histoire de l'idée entraînée
siècles
des
sur
vacillante
le torrent
l'abîme
transformées
de
et
la face du
monde
,
à
vain
errantes
dans
tenerera
!
Contre
Assis
vres
œu-
les tragédies
discours
humain
l'esprit
formes
qui
che
cher-
Numéros
oubli
nécessaire
—
confuses
memijii.
et
trouve
re-
images
,
l'infini
cet
âges.
souvenir, il hési-te,il balbutie, il
se
grand'peinemille
à
son
des paroles,
de toutes
grands
ces
,
en
de
grandeschoses qui ont péri,des
oubliées, des poésieserrantes,
changé
des
qui
l'Océan,
dans
emporté
dans
perdus dans
les ruines des
ont
nier
der-
qui jetteson
soir, de l'instrument brisé,
dernière
sa
du
sant,
l'affaiblis-
en
qui multiplie,
du
vents
aux
l'odeur
encore
,
parfum
de
,
vendanges qui conserve
vin de Falerne, de
toire
c'est l'his-
—
si verba
—
providentiel
il
.
n'existe
qu'un remède,
le
tous
goût ;
armure
vos
forgéedans
impuissantset
le
style,la forme,
efforts pour
les
vous
passer
forgesdivines,
stériles. Lui-même,
la couleur,
autant
le divin
de
d'eflbrts
Achille,
Achille l'invincible et l'invulnérable,
ilchargeson
de
cet
éclatant
Richardson
mélange
d'or, de bronze
n'ignoraitpas
sans
doute
et
cette
cette
de
bras
génie.
nécessité
200
—
marche
qu'elle
de
désignépar
de
don
qui est
scrupuleuxde
ni de
ce
courage
qu'ila
il ne
manquait
d'espritqui produitles
idées hardies,
espècede
autre
belles
irrésistible des
des
objets
un
très-haut
partiesde
la rencontre
que
près de
trouver
degré,le charme
livre
ce
donnent
n'approuve pas
on
est bien
on
Ajoutezà
;
courage
quand
jaisonnements
raison.
persuader,le respect
pour
les idées fausses, et même
toujoursses
des circonstances
:
le hasard
et des
,
et
les accidents
tous
imprévus
,
Il mène
heureux.
jamais
pas
là
craindre
les
passions,hi'ide
de
les tenir de
juge sévère,
un
tient, inflexible,dans
en
vain,
choses, que
toutes
rien
morale
est
l'admire, on
que
une
ne
ne
se
,
est
féroce
vous
sans
qui
cette
vain
se
et drorhiricre
;
fait
dé-
veraine,
sou-
terre, que
très-pauvre
la
on
,
lui rappelez
vous
le
l'art,le prestige,
le fonds
daigne pas
et
était la seule
,
aime
génie
passion fait et
très-belle fille mais
l'amour
les livi'es il ne
si la raison
passeraitsur
humain
l'esprit
que
la
que
en
sonnes
per-
trop près. Ce n'est
la toie haiiuo
l'épousepas;
d'un
main,
en
moraliste
un
lui démontrez
vous
le
grande abondance,
les bienséances
toutes
ni de cette
talent ! Beaucoup
son
heureusement, le don des pleurs,ce
grande avance
une
le caractère
tout
et par
d'habileté, une
tact et
à étudier chacun
temps
lui-même
en
physionomie
sa
s'énoncer
de
perdre son
sans
,
pas. 11 avait
ses
—
inépuisablede
répondre
il
,
va
songe,
men-
tous
droit
201
—
à
but d'utilité et
son
remplaçant,par
d'enseignement,
le mensonge
la vérité
,
vice par l'innocence
vous
vie
par la sagesse
;
comédie, Richardson
prouve
fièrement, que
; peu
lui
de lui
l'âme
est
de
tient à la modeste
tions
ambiil
trop éclatantes
,
s'en
maintenir
trempe. Les
il les trouve
écrivains
des
vicieux,
est
lui, c'est de
bonne
en
crime, et il
un
excès
man
ro-
ser,
lecteur,de l'intéres-
son
à
but
lecteur
son
fait
tout
importe d'amuser
plaire,son
passion,le
qui peut gâter la plusbelle
tache
une
la
,
cette banalité du
de l'amour,
;
et de la
l'amour
que
—
ambition
des
,
moralistes
il
,
voudrait
ne
ni
conscience
sa
ni
changer
leur
contre
leur
stylecontre
son
style
,
conscience
il vise
car
,
moins
à l'admiration
à leur
respect.
Parlez-lui
"
—
ainsi, il
de lui-même
des
hommes,
Tel
je
a
qu'àleur
vois, tel je
te
récompense
sa
il est content
de
estime et
te crois!
il est
-
content
,
!
vous
,
Pourtant
de
ne
gaieté de
à toutes
cœur
les chances
d'un
d'une fiction bien conduite
,
avec
art. Tout
plus
bonhomme
d'une
cruel serrement
cœur
des vrais artistes.
le
son
,
nombre
il
supportables,
;
même
vous
il arrive
,
la terreur,
à
ce
phe
plus difficiletriom-
Suivez-le, il s'entoure de précautions
à
infinies il appelle
sans
disposé
le voyez
pitié,à
qui est
renonce
heureuses
longroman
vous
que
fois à la
du
moraliste
pas que notre
pensez
dans
ses
tient dans
aide des personnages
longueursles
un
moins
perpétuelqxii-
202
—
—
il sait tirer soudain
tive?
tant
d'une
peccadilleou
grand
un
faire lire tout
parole.Dans
une
souvent
les feuilles
pour
c'est
quelque chose
de
prendraittrès-
vit et
ce
respireet s'agite,
de Lovelace,
l'esprit
Clarisse, c'est la passion,divisible
reluit
sur
ces
à l'heure
le
Lovelace
,
Clarisse,
dans
comme
lu le
aurez
vous
vous
qu'iln'a
ne
livre est
oiseuses
de
,
!
Mais
—
dans
vives et soudaines
nuage
!
Richardson
se
direz
ne
ce
chaos
merveilleux
dans
c'est
grand
misère et le destin des livres ! Ce
image
fidèle
et
brillantr
livre
des
;
mais
de
portrait
qui
que
devait
de
'
Harlowe.
,
ce
trigues
d'in-
c'est le
désert
ce
un
;
rable!
du-
éclairs dans
Clarisse
miss
Richardson
de
plus
écrivain
inutiles
personnages
Quelles fleurs divines
l'a tracé
quand
que
clartés! Que de beaux
passages
cette
que
bres,
ténè-
long, diffus, pcle-mêlé
Or, voici le portraitde
tel que
plus
sions
pas-
qui
,
qualitésd'un
les
Ah!
Harlowe
longueurs inutiles,;vous
pas rencontré
Son
chaos
direz
miss
ses
présencede
en
Milton.
paradisde
,
mille
perd en
le
sur
avec
prince des
du
côté
portraitde
vous
soyez
à
le ciel
étions face à face
nous
voici maintenant
l'angeest
car
à l'inhni, qui
serpent séducteur, debout
épuisées; nous
c'est l'âme
fait l'éclair dans
comme
pages,
Tout
assombri.
ce
l'on
dans
éparsesdelasibylle,
quelque
et de ferme
d'animé
chose
lettres que
ces
sentiment
un
,
événement
veilleux
plus mer-
voyez
la
Clarisse
ajouter lanl
.
203
—
récit, Richardson
d'intérêt à notre
à la fin de
—
histoire
son
dans
l'avait
placéetout
les dernières
tombeau
au
qu'ilne
"
Clarisse
lorsquemiss
dernier tome,
les honneurs
tous
avec
enfin
entrée
est
du
pages
,
de la victoire et
plus qu'à la pleurer.
reste
Comment
miss
ferai-jeécrit
Howe
à M.
Be]-
,
•
"
ford, pour
Injustice
qui lui
"
Par
'•
santé
due?
est
! Hélas
enfance
son
filleinfortunée
à cette
rendre
Mais
!
le matin
comme
elle
"
les vertus
et
l'avenir.
de
déjàavec
regardait
Sa
"
cette
"
la bonté
excellente
âme
ne
"
••
à
nonce
lassait
se
d'une
cère
les
•
peindre
••
••
•
un
d'une
—
vraie
jamais ;
des
si elle
de
ornements
sans
passer,
l'avoir
voilà miss
saluant
lui eiit fait
"
sauf conduit
"
••
place en
sur
son
a
génie je re-
en
personne,
sin,
bienveillante
,
au
pardonné ! Sa
pardon:
était
vertu
siècle, rien qu'à la voir
ce
jamais
vue,
Harlowe
silence,
on
eût dit,
qui passe
car
elle
! et
en
la
chacun
portaitson
front.
dis
Croyez-moi si je vous
denoe-
est
obligeancequi
épreuve
,
••
qui
ce
jusqu'aufanatisme
charité à toute
sait
personne.
tout
qu'elleétait ju.ste,accessible
hélas ! Dieu
de respect.
sa
le
ou
la
on
,
,
••parce
de
,
vous
.
mêlée
sourit à
le malheur
fille
jeune
beauté
qui
la vertu
,
?
Toute
visage, la
taille, son
•'
rougis-
et
annonçait les grâces
admiration
une
de
peu
commencer?
enfant
encore
,
"
par où
un
car
ce
qu'elleétait
fut le
grand crime
la prutin
.sa
-204
—
.'
••
.'
d'un
,
?•
risse
pareilmisérable.
jamais ce
même
extérieures
le nom,
:
bonne
•'
d'aborder
une
femme
gesd'im
mot,
d'un
rêtait la
louange de
"
faussée
égoïsteet
"
n'a pas
"
elle le
"
"
ténèbres
Il
série
»
mêlée
•
•'
•'
et
rien
ne
"
"
"
écriture
avait la main
cidée que
et
dans
cette
cau-
de raison
,
était
de
,
goût,
llcxible, so-
choses; elle sa-
parlaitsi
languequ'elle
plusà
ferme
son
à
tout
espritque
la fois
,
aussi active que
cela
l'esprit;
si naturel
voix
les moindres
ressemble
éléganteet
entraînée
sentences, d'art
Sa
,
"
mais
l'épouvantait,
,
,
vait écrire à merveille cette
bien
;
elle l'eût dé-
inspiréemêlée
naïve
passionnéedans
iiore,
Lovelace
ce
prêterl'oreille à
d'animation, d'accent.
"
qu'elle
enfant !
gaieté,
pleinede
de
nature
c'est
qu'elleserait
,
»
sar-
devinait
,
l'eiit deviné,
de cette âme
encore
piquante
là
mais
de cette
grand malheur
; son
la pauvre
semble
me
homma-
et elle
temps d'étudier à fond
l'abîme
,
"
Harlovve
façon
,
songeait pas
ne
ces
"
:
grâce, la
ses
regard, d'un rien;
pressentait,elle
masqué
elle
"
le
eu
qualités
le savoir-vivre,sa
les vices et les crimes
confusément
"
bonne
Cla-
ma
ses
et de lui adresser
miss
aux
à elle-
approché de
'la
l'esprit,
le courage,
humeur,
•'
"
Abandonnée
n'eût
vicieux
tombée
est
pourtant elle rendait justiceà
et
,
"
enfant
adorable
famille si cette
mains
—
la
pensée
car
à
course
elle
aussi dé,
était net, vif, ferme,
qu'elleécrivait
cette
de
égal,
plume
,
205
—
"
sans
••
ce
"
.sans
iktiguc,
art,
~
auti'e soin que
sans
que
pensaitson
Elle
l'italiend'une
parlait
d'écrire
cœur.
mélodieuse
voix
elle
,
le français
d'une
i)arlait
voix vive et franche, elle
"
aimait
mais
trop peut-être,
••
s'observait
"
un
de si
peu
près, cpie
de
femme
bonne
une
»
l'étude,
dente
et
"
d'une
pauvre
fallaitla rencontrer
"
domié
••
rie. Elle s'était
son
"
exprès pour
"
on
•?
trois royaumes,
.'
avenante;
••
ces
composé
pour
effet pour
les siens
••
doimaient
"
même
"
vaincues
et
captivéespar
••
venaient
de
temps à
?'
"?
à
la
et
ce
cette
charme
laite-
la
plusjolielaitièredes
deux
ses
père
autre
natures
tant
de
que
l'aimait
s'aban-
oncles
frère lui-
tout-puissant
; le
instant
un
grâce irrésistible,
à la laiterie et
sans
trop
la
trop de haine, ils partagaient
belle maison
des
chère Clari.-rse! elle était si
fitire,elle avait l'œil à
I.
habit tout
un
récréation innocente;
mauvaises
sœur,
sans
jalousie,
elle-même
l'adorait, son
mère
sa
qu'ilpouvaitaimer,
fête de
avait
aïeul n'avait des yeux
; son
tant
••
lui
que
l'orgueil
joie, le plaisir,
"
de
la bien voir, il
elle était vive, alerte,animée,
tant
elle était la
elle;
"
pour
d'une
heures
l'eût priseen
de tous
faire la fortune
le château
dans
si pru-
,
grand-pèreet qu'elleappelaitsa
"
•'
,
Surtout
maison.
elle redevenait
si économe
ménage
qu'elleeiît pu
si habile
"
soudain
elle
champs.
gaie,si
toutes
Ma
animée
choses,
avec
12
pauvre
à Lien
tant
206
—
elle
d'élégance naturelle,
-
?•
d'une
'•
tière
l'art de
dans
Harlo^ve
••
—
était
tirer tout
grande fortune. Puis,
le
•
jeune
cela
s'était fait
tard
à l'air
nelle
•?
,
,
allait, elle venait,
"
l'hôte le
que
"
•
•
ht maison
;
••
qui est
terie, une
vertu.
Si
•
••
eiit dit
on
"
naturelle
cœur,
son
••
a\
cette
tant
à
qui
ne
voyait
Clarisse
il fallait
de la fille de
ait
naturelle
,
,
pudeur
cette
coquet-
elle lisait un
écrit
beaux
ces
vers
noble
toutes
prose,
vives
que
ces
sa
tête
de
elle disait cela d'une
et
vise ni à
bon
,
toute
en
Elle chantait à l'avenant, à la
ni
;
grâce, une
une
avait
qu'elle
emphase
sans
,
personne
Clarisi-e
quand
grandes pensées sortaient
et de
-
à la fois
qu'elleavait composé
'•
"
elle
l'aviez entendue
vous
livre !
"
la
ne
,
charmante
"
on
figuresolen-
olitesse était empressée
,
"
la
lût content
plus humble
sap
étaient
elle était attentive;
bienveillante
sérieuse
Mais
miss
regardaitque
ne
on
pas
"
empesée, à
et
châsse, Miss
une
comme
pointuet glacé!
belle
que
les convives
tous
parée
à la démarche
Arabelle,
"
,
clin d'oeil,
un
en
une
habillée et
monde,
bien tournée
quand
et
réunis, descendait
"
aussi
qu'elleétait
jolie!Plus
"
plus grand
parc'eà ravir;
parce
•
filledu
la lai-
coup,
faisait placeà
disparaissaitla ménagère
belle
une
partipossible
d'un
tout
,
-
vraiment
voix
simplicité.
—
façon d'une
honnête
ni à la passion
l'effet,
contente
l'applaudissement,
,
de
rendre
l'idée
208
—
—
petitjeu, car l'argentgagné
"
jeu lui déplaisait,
au
dérobé
l'argentperdu lui paraissait
••
ou
"
avait
toute
d'infirmes
•
le
Selon
»
ce
sobriété
D'une
"
souriante
••
—
donnait
rel
••
exemplaire
pourtant la
et
se
?•
core,
l'étude
:
le
avec
chaque heure
à
••
à tous
un
devoirs
ses
"
vertus
'.
avec
"
chose
?•
che
s'étaient
tant
de
•
l'enfance
à
du
••
A
cœur.
la voir
modestie
Mais,
inexprimable.
détails?
ces
re7icf'!
—
un
mot
la
L'innocence
,
/7î cinercs
hic
à
nous
les
âme
et
quelque
ce
naïveté
qui tou-
virginaled'une
hélas
|
à
suffira
majestéde
ap/endornhii
prête
toutes
son
elle avait
jeune, cette
cette
en-
étude,
une
,
séduction
tous
dormait
bienfait, à
un
solides
d'extrêmement
Elle
—
puis
laprièi'e,
à
,
•
!
régulière
dans
entre-produites
vertus
natu-
sens
comprenait que
on
,
l'âme.
à
journée appartenait
la
de
vertu
de
bon
jour; tout
déjà debout,
de l'esprit
ou
plaisir
••
un
la
santé
une
la santé
—
,
si
et
occupationréglée,à
une
"
si correcte
elle était
libre,
et
gaietéqui est
levait presque
.'
"
vie
une
;
gauche
droite.
main
sa
merveilleux
sang-froid
Un
main
,
que
de cette
travail.
et du
sa
l'Évangile
vif
plus florissante, l'esprit
••
elle
car
.
plusieursorphelins
de Dieu
,
"
pauvres,
frères
sf s
de
l'amour
dans
précepte de
su
ses
famille de vieillards,d'aveugles,
elle était la mère
;
jamais
n'a
•
à
,
une
qu'elleélevait
•
elle disait
plutôt,comme
.'
à
! D;)ns
quoi bon
:
—
la vertu
quel
fntio!
••
iiltînie
-209
_
est tombée
ses
défenseur?
Far
talents, par
son
destinée
;i
sa
royautéet
leur
comme
faire
et de
ouvrage
son
Et
le moins
d'une
des biens
royales qui
homme
main,
sa
Horlowe?
d'Orange
usurpateurs hardis
quel
nom,
temps de
Guillaume
pourtant
fût
se
noble
cette
irrévocablement
ducale
nul
protecteur
puisse invoquer
forgeronqui marie
la célèbre
de cette
la
à
Nul
à
peine
fugitive
non
,
un
pas
n-
est
à attendre,
secours
espérer,pas
les demoiselles
risse
Cla-
elle
paternelle,
perdue !
,
glorifié
fille,
digne
,
perdue
gloire
titre, à miss
son
couronne
devaient
force de
ne
t-elle franchi le seuil de la maison
que
même
grands seigneurs
ces
de
pairie
cette
sur
à
pardonnertant d'usurpations
donner
elle était
,
clartés
immunités
,
de la
jeunesse,par
sa
fortune
sa
triompheren
,
belles actions
pour
par
peuple.Parmi
et des
l'Église
de
de
beauté,
la royauté
regardaient
qui
se
du
la terre,
si vivante, faute
mourir
jeterles pluy vives
de
de
cette
et
l'imagination
esprit,par
anglaisequi venait
la
de
devait-elle donc
et
vertu,
d'un
sainte
complète et
l'œuvre
ciel, l'adoration
du
l'amour
personne,
devenue
splendeur?Qu'est
de
tant
—
magistrat
même
abandonnées
le
sur
,
bruyère!
C'est là
histoire que,
pour
une
un
des
faute
grands mérites
digne de
tant
d'excuse, il n'y ait plus de réparationpossible.Ah!
cette
tient
horrible
une
Saint-Clair
fois dans
ses
ne
relâche pas
griffesabominables.
ce
qu'elle
Clarisse
210
—
à Londres
sait rien de
dnns
désert.
son
Le
plaintequi
une
les
aldermen
viendra
ne
soixante
les
pas
douze
et
ne
(le grand juge)
,
attend
la pauvre
lord-maire
le recorder
misère
cette
fois que
mille
plus perdue
est
Lescaut
Manon
—
douze
,
counselmen
les
,
,
vingt-quatresherifïs honoraires,
,
roi,
whigs et torys sont occupés à
d'autorité
d'influence dans
et
faire leur part
se
le gouvernement,
l'armée, dans
l'administration, dans
mune
pairs, com-
tous
l'Eglise;
britanniquessont
regardsdes patriciens
qu'importedonc
la France;
fonde, que
miss
bourgeois,appartienneou
d'une
pairie?Vous
l'âme des États
,
le
rempart de la liberté
dédale
sans
de
la
que
ces
loi
désordres
dans
il arrivera
pour
se
lois
à
se
ans
que
tristes hasards,
retrouver
le tumultueux
dans
croisent et
qui se
mêlent
se
enfant
une
les ambitions
la
laquelle
s'être enfuie de
rendre
des villes,
couronne
ces
refugepour
nécessairement
Clair, victime de
policeest
enfant de seize
cette
cité de toutes
,
la
puisse jamais abolir
d'aujourd'hui
celle d'hier? Triste
cette
qui se
,
fera-t-elle pour
comment
société
dire que
horrible famille abandonne
son
tre
con-
la fillecadette d'un
la loi est la
que
les
à l'héritierprésomptif
non
beau
avez
tournés
à cette
Clarisse Harlowe,
dans
loi
—
ce
est
une
et de
compte, miss
dont
elle ne
Clarisse Harlowe
;
arrivé—
l'antre ténébreux
quelque texte
tous
science
qui est
de
fense,
dé-
sans
les
alors
que
la Saint-
pourra
sera
pas
prise
211
—
au
dans
une
à la
jetée
et
corps
—
à
cage
voleurs
fillesde
et là
la
pilié
cependant
n'est pas
de
miss
que
A
c'est le crime
du
et
de
sons-le
di-
police
ce
piitinvoquer dans
de
propos
magistrat absent
voici
et
sujet.A
notre
l'instant même
fille s'échappepour
où
tout
accompli lorscjue
l'honneur
blanche
Londres
mais
—
hermine
parmi
les
magistrats
protégermiss
vous
magistrat
ce
,
en
Love-
même
—
pureté virginalede
dont
y
le devoir
avait
le
pitié,de sympathie,
prose
ne
récuseriez
juge
de
les
en
à
plus
Clarisse Harlowe,
magistratque certainement,
circonstance,
V Homère
la
sainte
de
perdu
est
d'Angleterre,il
l'entourer de déférence, de
un
fort
,
sacré eût été de
respects,
cence
l'inno-
de
notre
attentat
,
pas
sère.
mi-
fois de la maison
la seconde
Saint-Clair,quand le dernier
est
et
sa
exemple qui rentre
un
,
Ce
forfait
exécrable
et
quelquemagistrathonnête
Harlowe
abandonnée
cette
Soyez
—
,
homme
non
,
horribles
Clarisse !
miss
d'ordre
c'est l'absence de
jeune
sera
,
,
lace
deux
,
dans
,
honte, elle
ces
de Richardson
c'est le défaut
temps
et la
dernier
ce
que
le crime
nnourante
,
offrir de la cautionner.
viennent
Sally et Polly cautionnant
sûrs
seule
—
enfant! de subir les outrages
subir
joiequi lui
nation
cette
,
la douleur
par
forcée, la malheureuse
dis-je?de
de
honte
,
éperdue,vaincue
que
—
de
de
pareille
ni les autres.
uns
paix s'appelait
Fielding
de h nature
,
humaine
.
Ce que
c'est
212
—
la distance
(|ue
et
—
le
comme
Aujourd'hui si
nines.
Richardson
de
tombe
vous
efface les
temps
,
versez
elle ira rouler
Fieldingétait
d'un vieux
il était fier et
espritde
Temple
temps,
son
comme
vie d'un
Derby,
sang,
des
voitures
des
,
des
la vie des
de
n'était fait, sinon
rée
que
que
misère.
dreirs, de
de
ne
vivre
son
f^-à
belle
énergie,une
aide
Sophir
du
nuun"=;
jeune filleéplo-
appui protectionsympathie.
,
,
élevée et aussi
personne
parlepas
ne
du
fidèlement
,
de
de
IVeslerv
au
monde,
son
Tom
en
parle pas
gente
intellimieux
pitiéune
Joseph
An-
Jone.""
fant
l'en.
,
génie,je ne
parle que
encore
Je
(pie lui
mieux
nul
et
d»*
pas
organisépour
celui-là, n'étail digne de prendre
sainte
vu
s'arran-
d'argent,non
aimer
pour
bref
esprit,
son
il s'était
,
était aussi
âme
,
des incertitudes
,
Son
parlé des
des aventures
reste, très-bien
demandait
qui lui
de
entré, latêtehaute.dan^
le courage,
protéger avec
la
ment'
comté
avait
on
chasses
manquer
génie.Du
pour
même
ce
au
,
imprudences et
bonheur,
pour
dans
et il était
geant toujourspour
l'estimait
Fielding; puis
l)eau
complètementruiné
le
bel
,
élégancesdu
gaietéet
superbe, le plus
naquit Richardson,
où
chevaux
et
,
intrépide;il avait
et
grand seigneur,
di-
gentilhomme
on
légiste;
savant
avocat
un
bon
];i
sur
la tombe
sur
,
Fielding! Henri
larme
une
raii-
de l'écrivain
,
je
gentilhomme. L'Angleterrepeut
bien des
siècles,Londres
ne
trouvera
213
—
jamais
actions
un
juge de
en
noblesse
dignes et
ding. Eh
—
paix égal en
d'âme,
bons
en
supposez
miss
que
de
été conduite
a
des archers,
par
ding. A
tribunal
au
nouvelle
cette
des
par
du
sentez
la maison
justice,
Fiel-
paix
respirezplus
vous
vous-même
en
de
de
,
librement, vous
paix Fiel-
gens de
juge
heureuse
en
Clarisse, lors-
elle s'enfuit éperdue,brisée, mourante,
f[u'
infâme,
gence,
intelli-
en
instincts,
juge
au
courageuses,
bien!
mérite,
espérance
une
inattendue.
Cette fois,enfin, Vinforlunêe (elle n'a
) va
nom
un
aide
trouver
il
galant homme,
il est homme
et
a
de
été facilement
il connaît
,
le
grands maîtres
du
de
cœur
honte
Westminster
de la
Donc,
êtes
vous
,
à la
façondes plus
sentiments
magistratillustre
un
comme
:
dans
l'abîme
Clarisse!
où
toute-puissantecar
est
encore
une
,
Fielding ne
Saint-Clair;
abandonnera
vous
non,
|p contact
force. Non,
désormais,
de
ces
vous
créatures.
pas
ne
de
des filous et des
miss
rassurez-vous,
confrères
ses
êtes
vous
la vertu
,
vaincue
par
,
dépouilleopime
bientôt délivrée
serez
il eût
l'Angleterre
et les mauvais
vivre
de
.
voleurs.
sères
mi-
des
,
l'homme; enfin c'est
aurait
qui
de
employés
les bons
bien
Richardson
sans
premier romancier
les avt.ir
pour
Fieldingest
éprouvé par
génie;
,
Ce
assistance.
été
plus d'autre
vous
gée
plonmême
,
le
juge de paix
toute
serez
Plus de
vive
à
la
lée
plus souil-
Sally,plus
214
—
plus
Dorcas
de
,
veulent
morte
Polly plus
de
furies
de
.
vivante
ou
—
comme
proieà
une
,
de
leurs vices
dehors!
en
digne
valet
entrez
plus
Entrez,
"
vous
gentilhomme pour
soir
Peter
(ceci
Bathurst
•?
police,conduisirent
••
un
••
répondre que
"
qu'ilétait
•
homme
dent
•
Rigby
et
chez le
à cette
voulu
Nos
deux
le
deux
com])agnied'un aveugle
trois Irlandais.
chée de
»
morceau
"
cette
"
d'œil ! les
"
••
vin
de
La
sergents ne
d'une
plai-
d'une nappe
mouton
froid et l'os d'un
en
qui
avait décrotté
contenait
jambon
en
un
que
clin
un
façon deux
ta-
tabou-
juge,se voyant prisau traquenard,se
mit à instrumenter
dent!
le
fillepublique et de
platébréché
sergents prirentsans
rets, et notre
avec
ren-
se
je juge attablé,
table était ornée
compagnie
de
lendemain, parce
et d'un
illustre
hommes
,
et ils entrent
excuse
Wal-
Henri
égorger.Fieldingfait
effet ils trouvent
en
»
"
juge
un
juge de paix Fielding
l'on ait à revenir
à souper.
par
,
"
prendre,
com-
vous
défendre,
vous
raconté
est
qu'on avait
pas
gnant;
»
aiïligée,
pauvre
venger.
L'autre
pôle)
••
ment
fer-
verroux
poëte pour
un
,
pour
la taille
,
trouverez
vous
vous
brèche-dent
William,
de
Lovelace.
de
un
les
plus de grenierdont
,
qui
sans
vouloir
perdre un
coup
de
•?
Pauvre
])nir'c'en
Clarisse!
est
vous
fait, vous
vous
n'a\ez
flattiez d'un
rien
vain
à attendre,
es-
ni du
216
—
outre
soit devenue,
mesure
le
jouetdes
peine
dise
la vie !
en
parle
et
que
,
à
(jue chacun
••
jours
nos
le monde
tout
que
—
avoue
"
de
,
vents
"
—
:
avoir
en
"
—
lu
jeune filleà
demi
referatur!
voilà
•"
injuste,cruel.
paraîtinsupportable,
nous
fin de
en
compte, Clarisse
des êtres réels
Lovelace,
,
Et
quarts d'heure,
deux
en
tout
avant
cent
de
tant
avec
grâce
,
livre, oublié et
vivre; plus rien n'en reste
épars.
ossements
"
"
ei
vhefisl
n
faul
tuer
Ossa
vivrez !
vous
ceur
arida, Jabo
Von
que
vole
est
de
dans
le fumier
d'audace
qu'ilait
ne
d'Ennius
Aontpas
recueilli en
à
son
un
un
! Tant
humble
grand
verbe,
pro-
génie(juiaient
,
Virgilepour
chemin
les
spiritum
suivis de
meurtres
pareils
être
et
de
donnerai
vous
.
conquêtes.11 faut
cessé
•
mais il n'y a que les honnnes
le droit de rêver de
robis
beau
ce
le souvenir,
que
arides, je
Ossements
souffle et
mon
?'
gloire,a
sa
des
chaque matin
il est arrivé que
dédaignédans
conter
courante
de
conteurs
nos
devenus
aujourd'hui,
veut
on
intérêt, la monnaie
autre
mille histoires cjue
content
connue
qui
ce
peut
se
,
aux
comme,
sont
histoire
leur
comme
d'une
il faut jeter
le livre
—
shiltos
c'est toute
simple récit
un
séduite
inier
—
—
,
,
gémonies
quelqueslignes
quatorze volumes!
quatorze volumes
cun
cha-
trouver
d'ambition
et
et
critique,
reilles
pa-
l'or
tant
pourvu
quelquesgouttes de
l'eau répandue,le critique
e.stcontent.
11 ne
lui appar-
217
—
—
tenait pas de refaire les chefs-d'œuvre
les morts
mais
;
quand il se
cependant il doit
dévoue
à
soutenu
il essuie la
ronces,
voûtes restées debout
de
ces
absente
même
dalles
ces
leurs
de
à la fois et
et par
courage
grâceau
moindre
ruines,il écarte les
par
miracle,au
qui soutiennent
qui ont
sonores
poussièresmortelles
écho des
met
som-
toiture
une
laissé
per
échap-
dans
cet
siècles !
semble
en-
,
laisse l'œuvre humaine
après
retrouve
l'antiquaire
—
ce
qui
primitif;
monument
sa
ces
comme
mélancolique
que
—
brisé il le
est
le
répare
ce
,
qui est couché, ille relève,il réveille ce qui dort; à
lumière éclatante du soleil
à la
,
des
il devine
étoiles
du tableau
gloire,mais
d'une
caprice,
par
aux
effacé par le temps
son
par
les habitudes, par la mode
livres,comme
plusbeaux
;
travail
archéologue
profitplus tard
compositionanéantie
les
,
utile; recherche d'un
oisif dont l'historien fait
sauvés
les lumières
,
douces vapeurs
la
pâleclarté qui tombe
les ombres
,
sans
,
les portiques
écroulés; sous
hautes colonnes
sur
,
permis
verdâtre, il fait la guerre
mousse
dans
plantesparasites
aux
elle
son
par
s'établitdans
débris,le critique
ces
malheur
un
passiond'antiquaire
qui rend
cette
lui être
,
Alors
injustice.
une
est
ressusciter
livre abandonné,
quelquebeau
cet abandon
proclamerque
et de
détails
,
l'âge,par
le
qui s'attache
aux
l'araignée
ches
plus ri-
lambris.
Oui
mais
,
I.
"si
par
bonheur, excité par
cette
13
voix
218
—
iunie, l'écho endormi
—
réveille à certaines
se
d'humain
irrésistibles; si (Quelquechose
abandon
de
et
cercueil,
et
lève de
se
si elle reconnaît
dans
ruines
ces
mieux
cela
seule
une
,
évanouies,
une
forme
mieux
—
vous
errante,
larme
une
si
grâceparmi
en
familière, sa grâce un
tours
ses
lui-même,
sur
charmés
d'une
détours
nous
;
si
,
patients
ces
et
Clarisse
ô la
,
prêts à
œuvre
n'est
et voici
ce
résumé,
nous
qu'un
l'ombre;
plein
étions forcés de
revenus
triomphe
,
elfacer devant
ce
vices et de vertus,
mains, justement parce
ô le
,
infinies,dans
douleurs
paradoxes,nous
joie!
attentifs
pleinede zèle,si le présent
avisés, seraient
mieux
teuse
con-
,
pêle-mêlede passionset d'idées, de
nos
vous
vieillesse
sa
autrefois! si
livre, récolté dans
déchirer de
sur
,
à lui
assidue
inexpérience
et de
bonhomie
sa
retours
ses
tous,
nous
comme
de sagesse
si
et
que
à la
comme
le maître.
le
les lecteurs,
première
nous
Car
rions
se-
notre
retlet de la sienne; il est le
corps,
il est
;
doit pas
,
voyait revenir
nous
sourire
diffuse,sa paternelle
serie
cau-
,
,
sur
ses
peu
man
ro-
voix,
une
son,
un
grand géniequi ne
ce
,
mourir, rentrait
vieux
du
leçon,un
une
,
cela
que
tirer
pouvez
vée
sau-
les splendeurs
interroger
à force d'en
de Richardson
haut; si
là
pierreest
épitaphe! si
une
,
au
entr' ouverte;
tombe
sa
passion de
sa
éclairées,
que
,
de cet
sort
silence; si Juliette, couchée
ce
ranime
se
paroles
l'âme
de cette étude, entre-
219
—
prise
est
mais
le
écrire
d'en
fidèle
mais
Mais
soit
qu'il arrive,
quoi
adoptée
ou
,
"
ô
fêtée,
aimée,
••
entourée
toi
vie
Clarisse
rendue
insensible,
d'honneurs
éternels
à
tu
*
seras
!
••
Jules
O
'
tbou,
seusele"s
Jakin.
form,
...
Tbou
temporains,
con-
l'avenir.
nouvelle
soit
droit
les
pour
entière
de
siècle
chaque
intéressent
cette
image
le
de
abréger
que
l'œuvre
que
primitive,
favHur
faut
qu'il
l'histoire
avons-nous
détails
les
tous
la
;
écrit
a
peut-être
résumé
dont
procès
un
Il
génie.
son
humaine;
vie
la
honorer
pour
—
slialt
Sbakspeare.
be
worship'd,
Les
—
deux
kiss'd,
Gentilshommes
lov'd,
and
de
ador'd.
Vérone.
sa
qu'à
Kien
lire
ffarloire,
l'auteur
de
la
il est
vous
Iluinaui
"i
«
«
Tu
maison
Kt
Dicere
cet
suffira...
autre
vers
de
un
roman
morale.
sinon
uosse
volenti
paucos
risse
Cla-
que
Un
passage
d'inspiration,
les
dies,
consume
illiuc
postquam
connaître
veux
te
:
miserum,
te
pas
sor\i,
tibi
mores
domus
uiia
n^est
do
du
:
generis
Sufficit
édition
première
traité
un
a
la
ce
que
Juvénal
d'épigraphe
moins
évident
c'est
de
de
complet
annonce,
satire
xi"
le titre
de
moeurs
veiieris.
l'espèce
et
aiulc
!
humaine,
une
seule
etc.
Juvénal
île
à
propos
tle
ces
trahisons
mestiques
do-
,
:
«
Nous
du
roman
Scire
volunl
donnons,
de
domus
sécréta
une
comme
Uichardson
:
atquc
page
indc
curieuse,
tiuieri.
"
le
tilre
i)iiniilif
CLARISSA.
OR,
H
THE
S
I
0
T
OF
Y
R
A
YOUNG
Y:
LAD
Comprelieudiiig
moft
The
importantConcerns
And
Tlu;
tbat
of
and
In Relation
Editor
VOL.
And
Sold
l.yA. MILLAU,
.1
of
PAMELA.
T.
:
S.
FOR
RICHARDSOX
ovoi-aguinstCATHERINE-STKEK
in
;iiid .!a. UIVI.sr.TON,
JOHN
OSRORN,
And
by
Miscoiulnct
Children
LONDON
PRTNTED
tlie
to Marriage.
the
by
attend
may
Parents
Publifhed
Lifk.
parlicularlyfhfcwinf;,
DiSTRESSKS
Both
o/Private
fl. PALI.'S
iii PATEK-NOS'I
S.
LEAKE,
M.ncc.xLViir.
at
T
in llie STIÎAND:
OHLKCHYAUD
F.R
BATII.
ROW
:
: