Bgar 4 JuSsi 1&m *^_ _. _ x _ Edition du matin m GRAND Téléphone : 3.21 -10.37 - Imprimerie 3.09 2** Année. — N° 9035, r JOURNAL QUOTIDIEN : RENÉ DIRECTEUR MERCIER 11 Il " ' «DnWNPMENTS —.^M^» ■ ABONNEMEWlb . Nancy •••• •••• Meurthe-et-Moselle, Meuse, Vosges Autres départements Etranger On peut s'abonner sans frais dans tous H m, I TROIS MOIS _ 450 5» 6 » 7 » les bureaux SIX MOIS 9 —«g— UN AN „| B 10» 12 » 1* » de postes ^——É—I» , " C» WT\ 18 » 20» 24 » 28 » ■ ~ JUÎJJ/lcrZOW £T AJD*IW/srH4TI0W : ■— M, M %gT SI, rue Saint-Dizier, 51 ""^"T™^ 11,1 PUBLICITE: 30 c. la ligne L'Agence Havas, 8 place <fr1 h Bourse à Pana GO — ci MM. John F. Jones et CM , 31 Ois faubourg 90 — Montmartre, à Paris, sont seuls chargés de recevoir la 1 50 publicité extra-locale dp journal. Pour la publicité de MeurtHe-et-Moselle, Meuse, Vosges, Alsace-Lorraine et Luxembourg, s'adresser aux bureaux de l'Est. Annonces (4« page)..*." Réclames (3«page)... Faits divers Chronique locale 1^ ■ journée Dernière P-Henire =| La troisième de la Théine AU MARQG Emoiiie électorale en Belgique LES BANBiTS A Liège, les gendarmes tirent 11 y a des blessés et des morts Dleuttonoéjurja sellette la îriie après la Maille ' De Fez, l'accalmie gagne la frontière oranaîse FEZ, 2 juin, par télégraphie sans fil, viâ Casablanca : Le sultan a assisté des portes du palais à la rentrée des troupes. Il était visiblemcnt satisfait du beau déploiement des troupes victorieuses. Il est décidé, à moins d'événements imprévus, que le sultan et M. Regnault partiront ensemble dans quatre ou cinq jours escortés par deux bataillons. FEZ, 3 juin, par télgraphie sans fil, viâ Casablanca : Un service funèbre a été célébré, ce matin, à Dar-Debibag, à la mémoire des vietimes du combat de» Adjira et de Coila. "* Tous les généraux étaient présents: Le général Lyautey a prononcé une allocution dans laquelle il a fait l'éloge de la vaillance des soldats et de l'énergie des officiers. Grâce à eux, a-t-il dit, l'horizon s'éclaircit et la sécurité de la ville est assurée. Il résulte des derniers renseignements reçus que l'ennemi a été totalement dispersé et qu'il aurait eu 600 morts. Le contre-coup dans les tribus PABIS, mardi 4 juin. — On télégraphie de Tanger à 1' « Echo de Paris » : « De lettres d'officiers qui suivent en ce moment de très près les événements qui se déroulent à Fez, et les renseignements arrivés aux diverses légations, annoncent qu'un important revirement d'opinion se produit parmi les éléments indigènes dirigeants, depuis les déclarations faites par le général Lyautey aux ulémas à Fez, au sujet de l'application de notre protectorat. « On prévoit que la situation générale se ressentira bientôt de cet état d'esprit si favorable et susceptible d'avoir une répercussion sur les tribus rebelles. Le calme sur la Moulouïa LIÈGE, 3 juin.— De violentes bagarres viennent de se produire à Liège. 400 manifestants environ se sont rendus à l'hôtel de ville pour réclamer la m'se e en liberté dun individu qui venait d'être a arrêté. La garde civique voulut s'opposer au p passage des manifestants, mais elle fut <j débordée. g Le bourgmestre fit alors appeler la gendarmerie. Les manifestants firent déraili j1er des trams et brisèrent des vitres sur la place Saint-Lambert. Les glaces des t trams furent aussi brisées. La police chargea. H y avait à ce mor ment environ 10,000 personnes. Au local socialiste, connu sous le nom c de « la Populaire », place Verte, à la £sortie d'un meeting, la gendarmerie a c chargé à l'entrée du local, où tout fut sacc cagé. Les gendarmes tirèrent des coups de feu e et des personnes qui se trouvaient dans le ] jlocal socialiste furent atteintes par les balles. Il y eut trois tués et quinze bles£ sés. j A partir de dix heures du soir, toutes les <rues du centre étaient barrées par la garde civique, les troupes et la gendarmerie. L'émeute a pris fin vers dix heures du soir, après qu'une bande de jeunes individus sans aveu eût brisé les réverbères j des boulevards Sauvenière et d'Avcroy, <assailli le poste des pompiers du théâtre Royal et plusieurs cafés du centre. De nombreuses arrestations ont été opérêe3. ' PARIS, 4 juin.— On mande de Bruxelles à « Exeelsior » : « Au cours de l'émeute de Liège, il y a eu quatre morts, dont deux enfants, et 30 blessés. Le gouvernement, pour parer à tonte éventualité, a rappelé trois classes de milice, soit 30,000 hommes. » A Bruxelles Un cortège de plusieurs centaines de manifestants se sont rendus ce soir devant les établissements catholiques. La police les a refoulés. Des bousculades se sont produites. La gendarmerie a été requise, et a opéré plusieurs arrestations. Un sous-officier de gendarmerie a. été atteint d'un coup de pierre en pleine figure et transporté à l'ambulance. Après Bellonie, Dieudonné nie toute complicité Départ de renforts Les pourparlers franco-espagnols Bien que le mystère continue on penche surtout pour le crime ; j REGION Prétendue arrestation à ftfelz d'officiers aviateurs français M. Paul_Elbel La disparition de l'abbé Piton ; 4 juin. — On télégraphie d'Angers au « Journal » : « On vient de retrouver à Ecouflant, petit village voisin d'Angers, la seconde manche de la douillette du chanoine Piton, avec une deuxième inscription ainsi conçue : « Si on le cherche, on ne le retrouvera pas. » ' On trouve étrange que les assassins aient pu deux fois laisser ainsi leur s~ gnature du crime. D'autre part, il est acquis ; que le curé passa, sans y entrer, devant le domicile d'une paroissienne où il devait porter l'extrême-onction. « Le cambriolage de l'appartement du curé s'est produit sans que ses trois vicaires et sa tante, demeurant sur le même palier, aient entendu le moindre bruit. « Le coffre-fart trouvé ouvert et vidé ne porte aucune trace d'effraction. 50.000 te. et d'irnipoirtants documents devaient être dans cè coffre. « Enfin, on remarque que les effets recueillis sont à peine humides, malgré la pluie abondante do samedi et de dimanc he . « Le chef de la brigade mobile et les magistrats ne sont pas loin de penser que le cambrioleur pourrait bien ne faire qu'un avec le disparu. Cependant, les membres du, clergé angevin repoussent énergiquement ». PARIS, 4 juim. — D'Angers à' 1' « Action » : « Le juge d'instruction et le commissaire spécial sa refusent à croire à' une fugue. Pour eux, le curé Piton a bel et bien été attiré dans un guet-apens, tué et jeté à la rivière. « Us s'imaginent peu facilement ce vieux prêtire renonçant, à cet âge, à. tout un passé d'austârité pour prendre une existence nouvelle. « Au contraire, l'hypothèse d'un guetapens se confirme de plus en plus. « D'autre part, les magistrats ont établi que le oamihrioleur de la cure s'était bien servi du trousseau de clefs de l'abbé Piton ipour pénéitreir dans ses appartements. « Ce trousseau aurait, d'a,près les suppositions faites, été pris dans la poche de l'abbé après l'assassinat. » — Havas. PARIS, PARIS, 3 juin. — M. Gilbert, juge d'instruction, a eu aujourd'hui une laborieuse Jjournée'. . De une heure à 4 heures de l'après-micE, 1 il a fait subir un interrogatoire à Bellonie, c qui fut arrêté le 11 mars à Paris, pour rcc cel des* titres volés rue Ordener, au garçon $6 1 recettes! Caby. , L'enquête du service de la sûreté avait, établi qu'associé de Valet, Bellonie avait j commis de nombreux méfaits dans la région de Rouen. 1 Plusieurs témoins entendus dans cette 1ville sont formels. — Je proteste contre de telles accusa1 tions, répond Bellonie. Il n'y a qu'à rire [ de pareilles déclarations. Vos témoins J n'apportent rien de précis. Comme le juge lui reproche ensuite ses 'fréquentations avec d'autres membres de la 'bande sinistre. Bellonie répond : — Que voulez-vous ! Je fréquente qui je peux. Tout le monde ne peut pas fréquenter des juges d'instruction ! M. Gilbert fait alors remarquer à Belloniio que ses fréquentations sont de nature toute différente, et que, sans parler des | autres membrs de la bande, il était en relations avec d'autres individus aussi peu recommandables. La police d'Amsterdam a, en effet, donné ; à la sûreté de Paris des renseignements circonstanciés permettant d'établir que le ■hollandais qui a remis à Bellonie, sur l'ordre de Bonnot, les titres volés rue Ordener, n'est antre qu'un nommé Van-de-Berg dangereux repris de justice arrêté puis, relâché par la police hollandaise. M. Gilbert présente alors à Bellonie la photographie de ce Van der Berg, mais Bellonie affirme qu'il ne l'a jamais vu. M. Gilbert n'insiste pas, espérant qu'une plus longue détention préventive amènera Bellonie, qui n'est inculpé que de recel de titres, à comprendre que son cas n'est pas bien grave, «t que des aveux complets pourraient lui valoir une certaine indulgence. Le juge a fait alors amener dans son c*.. binet Dieudonné. Ceui-ci a nié avoir participé à l'attentat de la rue Ordener et maintenu que ce jourPROCHAINE EXECUTION CAPITALE là il était à Nancy. PARIS, 4 juin. — Le président de la RéM. Gilbert ,a fait remarquer à Dieudon- publique a rejeté le recours en grâce de né que les témoins qu'il a invoqués pour Courmier, condamné à' mort le 3 mai'derse constituer un alibi étaient assez sus- nier par la courr. d'assises du Puy-depects. L'un d'eux, a dit le juge, le nommé Dôme. Roinert, est arrêté. L'autre, Bill, a assassiOn se rappelle que Guillaume Courmier, né Blanchcit pour avoir fait arrêter Roi- surnommé le roi de l'Allier, et locataire nerf. d'un lot de pêche, au pont des Goules, à — Je connais Bill et Blanchet, répond 10 kil. de Clcrniiont, voulut se venger de Dieudonné. Ce dernier ne peut rien avoir voisins et concurrents avec lesquels il avait dit contre moi. Si Bill l'a tué, c'est à la de fréquentes disputes et qu'un, soir, presuite d'une scène de jalousie. Ils courti- nant son fusil, il tua successivement cinq saient tous les deux Mlle Joséphine Bel- personnes. lot. L'exécution aura lieu mercredi matin, — Dans ses mémoires, poursuit M. Gil- à Riom. Les bois de justice sont partis bert, Garnier reconnaît que vous avez tiré pour cette ville, celte nuit, à 11 heures 40. sur Caby. — Havas. — Garnier a pu dire ce qu'il a voulu, répond Dieuidenné. J'ai pu le rencontreir comme tant d'autres, mais je ne le connais pas. — La femme Schoff, maîtresse de GarSoixante douze inculpés nier, a également entendu dire par son TUNIS, 3 juin. — Ce matin, ont commenamant que vous aviez tiré sur Caby ? — C'est fou, répond Dieudonné. J'étais à cé devant le tribunal de Tunis les débats sur les incidents du cimetière de Djellaz. Nancy. Des témoins rétablissent. — Mais, insiste M. Gilbert, Rodriguez, Soixante-douze personnes sont inculpées. lui aussi, reconnaît que vous étiez rue Or- — Havas. dener ? — Encore une fois, répond Dieudonné, je vous dis q.uie c'est faux. J'étais à Nancy. M. Gilbert passe ensuite rapidement sur PARIS, 3 juin. — Deux tramways de la les autres faits reprochés à Dieudonné. Notamment sur sa participation au vol ligne de Vitry sont entrés en collision ce de l'automobile de M. Malbecq et de l'au- matin à 6 h. 27. Vingt-sept voyageurs ont tomobile du docteur Vernew, à Gand, mais été légèrement contusionnés. — Havas. le bandit cherche à réfuter toutes les charLES TAPSSSÎERS PflUMICIPAUX ges qui pèsent sur lui au sujet de ces aff aiPARISIENS res. — Harvas. PARIS, 3 juin. — On lit dans le « Figaro » : LES KRACHS EN ALLEMAGNE « La veille de l'arrivée de la reine WilPARIS, 4 juin. — Les catastrophes financières se multiplient en Allemagne. Plu- helmine, les menuisiers et tapissiers auxienvoyèrent sieurs grandes fabriques ont suspendu liaires employés par l'Etat, une délégation à leurs chefs, les menaleurs paiements. Toutes ces catastrophes influencent dé- çant de se mettre en grève si l'on n doublait pas leurs salaires. favorablement la Bourse. — Havas. « Les ouvriers furent renvoyés et l'on put néanmoins terminer les préparatifs de la réception. » — Havas. 3 juin. — Le général Alix, commandant de la division d'Oran, est arrivé sans incident à Brunicouba avec la colonne du général Girardot, le 1er juipj à 4 heures du soir. Les Beni-Ouarain ont regagné leurs montagnes. La colonne n'a pas renentrê de résistan- Effervescence révolutionnaire dans le Borïnage ce pendant sa marche. Elle a seulement essuyé quelques coups de feu isolés. Un spaBRUXELLES, 3 juin.— La nuit dernière, hi a clé légèrement blessé. une vive effervescence s'est manifestée Le général Alix compte pouvoir rega- dans le Borinage et dans le centre. Un gner Guercif où il aura une entrevue mouvement révolutionnaire se dessine avec les notables Ouarain, en vue de la dans ces régions socialistes, et, déjà ce soumission de ces tribus. matin, un grand nombre de mineurs se sont mis en grève. Il est possible que la grève générale soit décrétée dès demain. Partout, les troupes sont consignées SFAX, 3 juin. — Hier matin, ont quitté aujourd'hui. La garde civique a été conSfax allant au Maroc, 50 soldats du i" voquée cet après-midi ; la gendarmerie et tirailleurs, sous le commandement d'un ad- la police sont mobilisées. Les soldats ont judant. reça chacun six paquets de cartouches de Ils vont compléter le 10° bataillon du grève et six paquets de cartouches de même régiment, qui partira le 5 courant guerre. C'est la première fois que l'on pour le Maroc. emploie ces dernières cartouches dans des Ce matin est arrivé à Sfax, venant de, circonstances semblables. e e Graïda, le 3 escadron du 4 spahis, qui a Ce matin, les trois classes rappelées sous quitté jeudi dernier, M'édenine et a fran- les armes, par ordre ministériel en date chi en 4 jours, les 160 kilomètres qui sépa- d'hier, ont regagné leurs régiments. Cette rent Graïda de Médenine. mesure provoque une émotion considéraLe 3e escadron partira ce soir, par train ble. Elle atteint un certain nombre d'étuspécial pour le port où il doit s'embarquer. diants, qui devaient prendre ces jours-ci à destination du Maroc. leurs inscriptions pour les examens de juillet. Les étudiants se réunissent aujourd'hui, pour protester contre ce rappel sous les ; drapeaux. En résumé la situation est très menaPARIS,4 juin.— On lit dans 1' « Eclair » : « On annonce en haut lieu que les né- çante. On craint que la journée ne se pasgociations franco-espagnoles toucheraient■ se pas sans que des troubles très graves à leur fin. L'accord relatif à la vallée de■ éclatent sur divers points du pays. l'Ouargha serait imminent. » La situation des partis L' « Eclair » souhaite que cette nouvelle, BRUXELLES, 3 juin. — L'ancienne Chamtant de fois annoncée, soit enfin véridique. bre comprenait 86 catholiques, 44 libéraux, — Havas. 35 socialistes et un démocrate chrétien, soit six voix de majorité catholique sur les opAFFAIRE D'ESPIONNAGE positions réunies. EN ALLEMAGNE En tenant compte des résultats de Bruxelles actuellement connus, c'est-à-dire BERLIN, 4 juin. —■ Les journaux signalent qu'une centaine de dessins ou croquis moins de 15 bureaux, la nouvelle Chamde pièces d'artillerie d'un modèle tout ré-' bre se compose de : 101 catholiques, 44 libéraux, 39 socialiscent ont été volées au dépôt d'artillerie de Berlin. tes et 2 démocrates chrétiens, soit 16 Wix de majorité catholique. Le ou les voleurs connaissaient, ajoutent-ils, parfaitement les aîtres et la vaTous les ministres sont réélus, ainsi que i OB' i leur très grande des documents emportés. M. Worsth, chef de la Droite, et M. Schci— Havas. laërt, ancien président du conseil. — Havas. L'INSUCCÈS DU CIRCUIT ALLEMANDi " " . PARIS, 4 juin. — On télégraphie de BerLA RÉVOLTE ALBANAISE VERDUN, 3 juin. — Hier matin, les lieulin à ¥ « Echo de-Paris » : SALONIQUE, 3 juin. — Selon les dernières tenants aviateurs Ménard, Nicaud et « Après la nouvelle tragique de deux aviateurs tués et le complet insuccès des1 nouvelles d'Albanie, les pourparlers entre Klein, accompagnés de M. Emile Clément, autres concurrents, il est probable que le1 le gouvernement ottoman et les rebelles propriétaire d'un hôtel de Verdun, et d'un sont rompus. ami arrivé de Paris depuis la veille, étaient circuit allemand du" Nord-Ouest sera comSaïd-Pacha a sommé ces derniers de dé- partis en automobile de louage à destinaplètement abandonné. » — Havas. tion de Metz. poser les armes dans les quarante-huit heures1. Un retard survenu dans lo retour des DE TOULON ON ENTEND CHANTER 5,000 rebelles ont pris à profit ce délai excursionnistes donna naissance au bruit LA « MARSEILLAISE » A ALGER pour essayer de s'emparer d'Ipeck et il y de leur arrestation par les autorités alleTOULON, 3 juin.— M. de Zeppel vient de, mandes. eu un .vif combat. Havas. faire expérimenter, à bord de son yacht, Il n'en 'était rien. En réalité, leur retard un dispositif de radio-télégraphie grâce •était dû à une panne de l'automobile surauquel on peu* entendre et enregistrer à venu à Mars-la-Tour. Le mécanicien de ÇA ET LA de grandes distances. l 'auto ne tarda pas à télégraphier la nouPARIS, 4 juin.— La grève des tramways Ainsi, hier, en aurait pu entendre de1 velle à son garage. — Havas. Toulon, l'exécution à Alger de la « Mar- de l'Est parisien est tmninée. GABÈS, 3 juin. '— Ce matin, à Elseillaise » grâce à ce dispositif, qui, au BOURSE ÙL PARIS lieu d'enregis4«r des signes, enregistre•! Ilamna, une rixe a éclaté entre les familles des Oulad-Boujater et les Ûulad-BenTKRMK les sons.— Havas. Yahia, au sujet d'une contestation relaPr#m. «ors Dtrn. conrs tive à des terrains, pendant devant le tri3 juin. 3 juin. ■NOTRE NOUVEL AMBASSADEUR bun ai. Rente 3 ()[0 94 06 .. . • A VIENNE 1255 .. 1S6Û .. Il y a dix blessés, dont une femme.L'un Actions Lyon , , , . , VIENNE, 3 juin. — M. Dunaime, le nouMétropolitain m'i ,. 631 .. des blessés est dans un état grave. Uio Tinto 2006 .. £011 .. vel ambassadeur de France, s'est présenGENÈVE, 3 juin. — Le gouvernement al1760 .. 1780 .. té, à une heure après-midi, en première; lemand va élever sa légation de Berne au Sosuowica Extérieure 4 0[0 ,. 95 17 95 30 audience chez l'empereur pour lui remet- rang d'ambassade. L'ambassadeur allelîu»«e consolidé 4 0(0 ... . 95 75 95 75 tre ses lettres de créance. 51:3 .. 513 50 mand se trouvera ainsi être le doyen d'â- DB Beei-H (ord.) L'empereur s'est exprimé on termes sym- ge du corps diplomatique en Suisse, qui liand Mines. . , 165 -. 165 50 pathiques envers le président de la Ré- était en ce moment l'ambassadeur fran- Hriansk (ord.) 490 ,. 493 .. .... no .. publique et a formulé l'espoir de voir eon- çais. On rapproche ce changement du l'arc ( Banque ottomane 6 !S .. 6 3.. ■. tanner- les excellentes relations entre la prochain voyage die Guillaume II en SuisHerbe 8'J 27 S9 27 «SHee et l'Autrielie-Hongrie.. se. — .Havas. Italien i 96 85 OUDJDÀ, 1 —^» ——•»■» mm |T n C m _^^^Qy g — LES SUCSOEITS^OE TUNIS EQLLISIOH *0E TRflMW&YS LES SOUVERAINS BULGARES A VIENNE VIENNE, 2 juin. — L'archiduc FrançoisFerdinand a offert un déjeuner en l'honneur de la famille royale de Bulgarie. Le soir, l'empereur a offert un dîner de gala auquel assistaient la famille impériale et diverses personnalités appartenant aux cours d'Autriche et de Bulgarie. LE DUC ORLÉANS SE BLESSE EN JOUANT LONDRES, 2 juin. — Le duc d'Orléans, le prétendant royaliste de France, jouait au golf vendredi, à Evesnam, lorsque son pied glissa et il tomba lourdement sur la main droite se faisant une fracture de l'os métacarpien, et se foulant sérieusement les muscles de l'avant-bras. — Havas. D L'EXPULSION DU DÉPUTÉ BORNSHAERT BERLIN, 3 juin. — La plaint edéposée par les députés socialistes contre l'intervention, de la police lors de l'expulsion du député Bornshaërt, de la Chambre des députés de Prusse, a été repoussôe. JOLIES MŒURS ! — La police berlinoise a opéré plusieurs arrestations dans >u,n bar de la ville où des acteurs, des artistes et des garçons de café se réunissaient chaque soir, « afin, écrit la « Gazette nationale », de satisfaire leurs goûts pervers ». Afin de se soustraire à la surveillance de la police, ils s'étaient constitués en société régulière. Chacun d'eux possédait sa carte de membre. R est à remarquer que le plus âgé de ces individus avait vingt-six ans et les autres quinze à dix-sept ans. PARIS, 3 juin. — La reine de Hollande, le prince consort, le président et Mme s ont quitté Paris ce matin à s9Fallièr h. 08 pour aller à Versailles. La manœuvre de Satory Le cortège est arrivé à dix heures à Satory, la manœuvre commença aussitôt. j Par suite de la pluie et d'un vent violent, c ordre fut donné d'interdire aux dirigeables . et aéroplanes de participer à la manœuvre. . Le défilé VERSAILLES, 3 juin. — La manœuvre qui ;a eu lieu sous la direction du général Ro( ques a obtemiu un succès complet. Le déj filé a eu lieu dans l'ordre suivant : Ecolo 3 militaire d'artillerie, Ecolo spéciale milii taire de Saint-Cyr, troupes spéciales, géinie, aérostiers, chasseurs, zouaves, 6°, 10e \e 7 divisions d'infanterie, brigade coloniale, e brigade d'artillerie, 19 20e escadron dju j train, puis la cavalerie. g A midi, les voitures sont venues se ranger devant les tribunes pour emmener lo cortège à Versailles. Le déjeuner de Versailles VERSAILLES, 3 juin. — A rnîdi 35, le corjtège, escorté par des cuirassiers, arrivait ; au château de Versailles. La reine, le j prince des Pays-Bas et le président de la ; République étaient reçus à leur descente jde voiture, dans la cour d'honneur, par les membres du gouvernement,. M. Mollard, directeur du protocole, et M. de Nolhac, conservateur du musée de Versailles. Après avoir pris quelques instants de repos dans les appartements qui leur avaient été ménagés, la reine donnant le bras au président de la République et le prince donnant le sien à Mme Fallières, sont entrés dans la galerie des Batailles, où était servi le déjeuner. La galerie avait été divisée en deux parties.Dans la première avait été dressée la table et la deuxième avait été transformée en salon. La. reine et le président, ayant en face d'eux le prince et Mme Fallières, occupaient le centre de la table, qui était artistiquement ornée de roses d,e France. Les toasts VERSAILLES,-3 juin. — A l'issue du déjeuner qui a eu lieu à Versailles, la reine a prononcé les paroles suivantes : « Monsieur le président. Avant de quitter la France, je tiens à vous remercier chaleureusement pour ces journées inoubliables. L'accueil qui m'a été fait dépasse tout ce que je pouvais m'imaginer. Ces preuves " de sympathie, dont je suis hautement touchée, seront hautement appréciées par mes compatriotes. Mais, avant tout, je tiens à vous exprimer ma haute admiration pour le magnifique spectacle qui m'a été offert aujourd'hui. Je suis particulièrement charmée d'avoir pu en personne me rendre compte de la superbe tenue des troupes, de la prestance, de l'ordre et de la discipline dont elles ont fait preuve dans la manœuvre. La France a une année dont elle peut être fiôre ; elle doit voir en elle le plus sûr garant de la gloire et de son honneur. En terminant, je sens le besoin, Monsieur le président, de boire à votre santé et à la gloire de la vaillante armée française-. » Réponse du Président M. Armand. Fallières a répondu : « Madame, Votre noble adieu à la France est pour toucher une nation qui comptera au nombre do- ses meilleures journées'.celles où il lui aura été donné d'acclamer Votre Majesté et de faire fête à la gracieuse souveraine qui, par une rare délicatesse, a voulu se rappeler en répondant à nos compliments do bienvenue que du sang français courait dans ses veines. Vos chaleureuses paroles iront au cœur de nos soldats. Notre armée sera fière de la haute appréciation d'une reine, digne, héritière des vertus de sa race-, qui aait ce qu'un peuple peut attendre de la valeur de ses soldats et de leur attachement au dra.peau. Permettez-moi, madame de boire encore une fois à la santé de Votre Majesté et de lever mon verre aux libres destinées de votre glorieux pays. » Le départ pour la Hollande VERSAILLES, 3 juin. — Après le déjeuner, la reine a fait une visite rapide des appartements de la reine Marie-Antoinette et des salies du dix-huitième siècle. A deux heures trois quarts, la souveraine sort au bras du président de la République sur la terrasse du château. La ioule, qui est massée de chaque côté — le parc étant pour la première fois ouvert au public à l'occasion d'une visite royale — lui fait une chaleureuse ovation A c© moment, les grandes eaux jouent dans tous les bassins. Le ciel s'est un peu éclairci, et le soleil par instants se montre. La reine et le président de la République, en compagnie du vice-amiral Fauques de Joncquières, montent dans une première daumont escortée par le colonel et un commandant du 2° régiment de cuirassiers. Puis le cortège se dirige vers la gare. Tout le long du parcours du cortège, les troupes de la garnison rendent les honneurs. Sur le quai de la gare .cR la rive gauche se trouve un bataillon du 5° régiment du génie, sous les ordres du colonel. Au moment de l'arrivée do la souveraine la musique joue l'hymne néerlandais. A trois heures, la reine Wilhelmino prend congé du président de la République, de Mme Fallières et des membres du gouvernement. Peu après, le train roval s'ébranle. Pour les pauvres de Paris La reine a envoyé la somme de dix mille francs pour les pauvres de Paris à M. César Caire, vice-président du conseil municipal, qui Ta reniise gu préfet de la Htino, ' ' La silhouette que nous présentons aujjourd'hui à nos lecteurs est assurément ]bien connue de tous les sportsmen, par\ ticulièrement de ceux qu'intéresse le jeu i du fleuret ou de l'épée. M. Paul Elbel est en effet un des plus jpopulaires parmi nos tireurs. Il se mit asisez tard à l'escrime, mais obtint néan;moins de merveilleux résultats dès ses débuts. En 1910, il se classe troisième dans la finale de l'épée (amateurs), disputée entre douze escrimeurs au grand tournoi "-international de Bruxelles ; son jeu puissant révêle un fort tireur et lui vaut une légitime admiration. Deux années de suite il prend part au tournai de Baden-Baden et s'assure la seconde place. Au fleuret il brille avec Lichtenfels, le champion allemand d'Offenbach-sur-Main Schœn, de Francfort-sur-le-Mein, et Knapen, de Munich ; à l'épée, il se classe immédiatement après cet extraordinaire tireur qu'est Néo Nadi, de Livourne, et Fink, de Zurich, élève du maître Geraci ; et c'est toujours l'escrimeur aussi élégant que correct qui nous fait goûter quelques assauts classiques avec la fine lame de Néo Nadi et avec l'élève de Geraci, qui a pour lui tout l'avantage de son excellente école. Dernièrement M. P. Elbel remporta pour la cinquième fois le challenge de l'Escadron de Lorraine, dont il est maintenant le détenteur définitif et put déployer ses admirables qualités de sangfroid et de défense. Tout récemment enfin, le sympathique tireur faisait partie de l'équipe qui battit Paris dans le match Paris-province. Espérons que notre vaillant concitoyen qui a suivi pas à pas, avec le véritable épéiste qu'est le maître Dodivers, l'excellente méthode exposée par J.-J. Renaud, représentera honorablement la Lorraine et la France dans les tournois à venir et remportera encore de nombreux e% tïe prochains succès. POLVY TRY. Régionale ~ ~<fr (ff) r|fi m La Presse de l'Est chez Ë. Poincaré PARIS, 2 juin. — M. Raymond Poincaré, président du conseil, a reçu aujourd'hui une délégation des Associations provinciales de presse, associations groupées pour obtenir l'égalité dans les communications d'ordre administratif faites à la presse. Etaient représentées les Associations de la presse de l'Est, de la presse de Normandie, celle de l'Ouest, celles de Nantes, de Bourges, de Limoges, de Nîmes, la presse alpine, la presse grenobloise, celle de Toulon, la presse marseillaise, la presse toulousaine et la presse lyonnaise. Ce sont MM. Léon Goulette, président ; Laumonier et Puel, vice-présidents ; Thiolère, secrétaire-général ; DombraySchmitt et P. Gérardin, de l'Association do la Presse de l'Est, qui ont présenté à M. Poincaré, leurs confrères des autres associations et exprimé les desiderata communs. Le président du conseil a fait le meilleur accueil aux délégués. Il s'est déclaré tout disposé à examiner la question et il a envisagé l'opportunité de faire adresser une circulaire aux préfets en vue d'assurer l'impartialité si nécessaire à l'égard des différents organes de l'opinion publique. Les vainqueurs du raid Paris-Isîilens PARIS. — Le raid hippique Paris-Amiens a été effectué par vingt-neuf cavaliers sur trente et un partants. Le vainqueur est le maréchal des logis Thériat, du 12° dragons, a Pont-à-Mousson. Le second est le lieutenant Pichon, du 20° chasseurs ; le 3e, le nia, léchai des logis Langlois, du 0° chasseurs. Signalons encore : 10° lieutenant Guilinud, du 94e d'infanterie ; 14° Michomreau, du 6" chasseurs ; 21° Richer, maréchal des logis au 20° escadron du train ; 26» d'Ornano, maréchal des logis au 12° chasseurs. Le maréchal des logis Thériat recevra le prix spécial destiné au vainqueur des doux catégories de conçurents (officiera sous-officiers) et le lieutenant Pichon lé premier prix des officiers. Election à Girotnagny BELFORT, 2 juin. — Une élection au coïïseil gênerai a eu lieu aujourd'hui dans le canton de Giromagn,y,afîn de pourvoir an remplacement de M. Berger, sénateur, décédé. — Voici les résultats : M. Pourchot, radical, 1.879 voix, élu ; M. Marcotte.candidat de l'Action libôrala1 G92 — Havas. - ^U^n 2 It'WZtT Bj^ma^i^nBMMBMWWMMBMaiMBapWMqMBHWMPWI^^ B4R0BHCÂIN nioipaux (ootroi, etc.) « 'd'ouvrir l'œil >s.j Comme conseiller général et député, il est* BELLE JOURNÉE GGRANDE REUNION [S tout dévoué aux chasseurs honnêtes •votàra la subvention à la société. Il lève chez les Italiens de Pienne des Chasseurs du Teulois ™;son veiire à la Société de Toul et à tous ■ Interview Et dans la salle du café toute remplie d'une, fouie bourdonnante, nous causons avec quelques amis italiens du sort de leurs compatriotes. M. Salza, l'ancien traducteur-]ure de Briey, qui a tant fait pour améliorer leur sort, nous parle avec son grand cœur. « — Certes — nous dit-il, les Italiens ont des défauts, mais, après tout, ce sont les mêmes que ceux de l'ouvrier français. Et puis qu'on songe que la plupart des Italiens de l'arrondissement de Briey sont de tous jeunes gens, éloignés de leur famille, sans aide, sans conseils, vivant dans une dangereuse promiscuité. La population italienne est de 32.000 âmes dans l'arrondissement de Briey, elle ne comprend pas 2.000 femmes !» Et Salza expose tout un plan social. 11 faudrait faire respecter sérieusement les règles de la police sanitaire, empêcher les entassements hideux qui se produisent dans les cantines, se décider à créer des sortes de passe-ports avec photographies qui seraient déposés dans les mairies, multiplier les œuvres d'instruction, donner un peu de lumière à ces cerveaux frustes, en un mot, assurer à l'italien la pleine' dignité moraie. Ainsi s'exprime M. Salza. De notre enquête, il résulte d'ailleurs que la situation générale s'est beaucoup améliorée dans le bassin depuis quelques années. La population italienne y devient plus stable, partant plus sélectionnée, mais il faut procurer des distractions à tous ces] grands enfants. Un bel exemple est donné par M. Reblé, l'excellent maire de Moutiers, qui a créé une vaillante musique, multiplie les séances récréatives, empêche en un mot ses ouvriers de passer tout leur temps dans l'atmosphère des cabarets mal famés. Le banquet Cependant, il est midi. Il pleut toujours' et nous nous dirigeons vers la salle du■ banquet, café Cupi-Rigaux. Cette salie est très belle, très confortable. . . Ses fenêtres donnent sur un vaste non-• zon et, naturellement, elle est pavoisée aux'<■ couleurs italiennes. Les présentations se font. Voici l'agent consulaire d'Italie à Briey,■ le chevalier Calamini, très sympathique,. d'allure extrêmement jeune. Plusieurs correspondants de la presse' italienne sont également venus de Paris. En effet,ils veulent poursuivre une entre-• prise assez intéressante: donner aux Italiens5 de France un journal, le « Corriere italiano di Parigi, où toutes les gammes do l'o-pinion politique italienne seraient repré-■ son LGGS Dans' cette idée, nos confrères Bassoli,> Ragazzoni, Talamini, etc., allant depuis5 la gouvernementale « Stampa » jusqu'au1 socialiste « Avanti », étaient venus diman-■ che à Pienne. Parmi les convives, noté encore le dévoué Vercelîi, de Briey; M. Salza, M. Win-" trebert, le si aimable greffier en chef du tribunal de l'arrondissement, M. Casanova, de Nancy. M. Piacenrini veillait aux moindres dé-. fais. Après que l'ardeur de cuivres volontai-res se fut éteinte, le menu fut diligemmentt servi par d'accortes jeunes filles aux cor-■sages clairs. Les discours Les discours furent nombreux, en italien,jnaturellement. • Le chevalier Calimani assura ses com-:. patriotes de toute la bienveillance du gou-.. vernement italien. En terre lorraine, ils nee doivent pas se croire abandonnés. Us peuvenVtoujours recourir à lui. Puiss l'agent consulaire lut une très belle lettree du consul général d'Italie à Nancy. Celui-ci exprime ses regrets de n'avoir1 pu venir à Pienne et donne à ses compa-1 triotes les plus précieux encouragements. Dans cette langue méridionale, si chaude6 I et si harmonieuse, MM. Vercelli, Salza,t Bassoli, Ragazzoni, Talamini dirent d'ex-.' cellentes choses. On applaudit aussi M. Piacentini, MM.[ Venzi, représentant de la Société Feliceg r Cavallotti, d'Homécourt ; Gallinella, représentant du « Bel Pa.ese », de Villerupt \; Roméo Vanella, toujours gai avec ses lu-' nettes et sa majestueuse barbe, d'un blond d ardent. iNous dûmes, au nom de la presse français, remercier les organisateurs de cette ;e ,e belle fête. Ne connaissant pas grand'chose à l'italien, le latin appris péniblement auu ,e lycée de Nancy nous rendit grand service ,e en la circonstance, et le classique « Salve magna iparens frugum virumque aima teli. ij. lus » : « Salut Italie, mère des fruits et ides hommes », suppléa autant que possi_ ble les citations de M. Gabriele d'Anx nuiizio. Les cantines Le banquet finit assez tard. Une accalmie ie s'était produite et Pienne regorgeait de [e musique. cPartout, on dansait, aux sons de l'accordéon, Dans une cantine, une quadragénaire t<e mafflue, copieusement fardée, se pâmait il aux bras d'un grand garçon aux traits3 puirs comme en ont les personnages d'Andréa del Sarto. De tous côtés, on renversait des quilles Z et on entendait les interjections sourdes ponctuant le jeu de la « mora ». Le retour ,a Nous regagnons la gare de Landres à la nuit tombante. Dans toute la campagne, e> ce ne sont que maisons ouvrières bâties en !n toute hâte fiévreuse. ... Le train nous ramenant vers nos péé_ nates était bondé de militaires supputant lt _Jm jours qu'ils devaient encore à la patrie. . e •Un artilleur de Verdun voulut bien nous ^ apprendre que « la classe comptait 109 ». LÉON PIREYHE. L/assemblée générale ^ , 2 juin. — Dimanche 2 juin, à dis ^ h heures et demie du matin, la Société des chasseurs de l'arrondissement de Toul a ,h tenu, à la mairie, son assemblée générale £ sous la présidence de M. Ernest Gallois. Au bureau avaient pris place : MM. Herrgott, sous-préfet ; Boppe, inspecteur ue des' forêts ; Christophe, juge, membre de la *? commission de là chasse au ministère a de « l'agriculture. Le trésorier donne le compte rendu finan^ cier : recettes, 3.130 i'r. 45-; dépenses,2.615 fv 70 ; excédent des recettes, 484 fr. 75. fr. Médailles en caisse, 100 ; lièvres redus par ^ 195 fr. 90. — Excédent total, ,^^feciétâirès, 4| fr. 65. 840 Une discussion s'engage au sujet de la passe à la bécasse, dont la suppression P| est demandée par certaines sociétés de l'Ouest. Des sociétaires s'élèvent contre les chiens errants, et M. Herrgott déclare qu'il tiendra la main à ce que l'arrêté préfectoral sur les chiens soit respecté. Cette divagation est très nuisible à la chasse et demande à être sévèrement ré" primée. ï» On s'élève aussi contre la divagation de m malandrins qui, sous prétexte de chercher J" des ™ mûres, champignons, fraises, etc. .mettent la forêt en coupe réglée. La côte Saint-Michel a été colletée l'année et M. Nicolas, de Saint-Man»suy, dernière, signale certains faits de braconnage di dans les vignes de Toul. M. Charue, de Lagney, demande que les bi brigades volantes du Saint-Hubert-Club vi viennent surveiller. Il est procédé ensuite à la distribution <j des récompenses déjà données, et auxqueliles nous ajoutons : £ MM. Couleau, garde général à Noviantaux-Prés, récompense du Fishing-Club. a Ch. Royer, d'Essey-et-Matzerais, m|éd. de bronze. d Emile Georges, de la ferme des Quatre\ Vents, médaille de vermeil. Le bureau est ainsi renouvelé : les anc ciens membres restent et sont ajoutés MM. p Rosenthal, Bourguet, Hocquard, d'Avralnville. v TOUL llll |,l| W' <B | l>1 1 1 6 p |] W > * ''" ^^ hInspection ds l'Ecole do préparation Anciens soldats #3 DE NOTRE EHÏOTÉ SPÉCIAL PIENNE, 2 juin. — Pienne est une localité du canton d'Audun-le-Roman qui offre lo pèua saisissant exemple de l'évolution industrielle du pays de Brley. En effet, à côté du vieux Pienne, de 1 enoien village lorrain aux maisons basses, #élève toute une ville nouvelle, des cites ouvrières, bâties sur le même modèle pratique des cantines italiennes dont les propriétâires portent des noms sonores. C'est que la colonie italienne est très forte à Pienne. Dans la plaine se dressent les hautes silhouettes des puits de foncage. , -i Au Nord-Est, aux' mines de Londres, il est besoin, plus que jamais, d'une mainid'œuvre sans cesse croissante^ Sur l'initiative de M. Dominique Piaeontini qui, au regret de ses nombreux amples quitte pour Bruxelles, les Italiens de Pienne étaient dimanche en fete. Malheureusement.le temps ne s était pas mis de la partie. Il pleuvait abominablement et on pataugeait, d'une façon lamentable, dans les rues défoncées par des travaux de toutes sortes. ,ï» ■ Que faire à Pienne en attendant 1 heure du traditionnel banquet, sinon goûter un peu de ces produits italiens aux allechantes promesses. Le marsala de Megnani vient, parait-il, directement de Sicile. Allons pour le marsala 1 aa ' Le banquet Le. banquet qui suivit fut servi au grand LA JOURNEE de la Comédie, dans la grande salle des fêtes. Mardi 4 juin. 1506 jour de Vannée. Inutile d'ajouter que ce repas fut très AUJOURD'HUI : DEMAIN : fegai, les plats choisis et fins, relevés par Sainte EMMA. | Saint BONIFACE. 1l'esprit caustique et gaulois des cent vingt Ephémérides lorraines. — En 1747, mort chasseurs et le service à hauteur de sa tâ«j ^ célèbre peintre Claude Charles, héraut J:che. M. Morin, de Tom's, offrit le Vichy du Quina et la maison Cordier le mousseux d'armes du duc Léopold, directeur de l'Ac cadémie de peinture de Nancy. rpétillant.* A la table d'honneur, nous remarquons . A 9 heures. — Palais de justice : Assises M. " Meurthe-et-Moselle. - Méquillet, député, président ; MM. De- de nis, député ; de Langenhagen, sénateur ; SMaxim ï î LA TEMPÉRA TURE Herrgott, sous-préfet ; Boppe, inspecteur . * |" 1 Boulogne 748, Biarritz 7G0, dépression *des forêts. Pendant tout le repas, l'excellente so- -i P Nord-Ouest Europe. ciété de trompes l'Indépendante ne cessa s | _L«Jt A NANCY Le 4 1 de se faire entendre dans ses airs de chasse variés. Le cor résonnait encore quand ,? = Heures Therm. Oarom. )_ ... t ^ 3 _ _ _ Temps probable: le Champagne fut versé. îf 6 h. m. +10 740 ~ v Les toasts J EÎ Midi .. -j- 14 741 des régions Ouest M. Gallois , | 4 h. S.. + 13 é 742 Averses. M. Gallois, président de la société, rap- ■î |îo MCIX. . + 14 — Tempér. normale. ,pelle les débuts du groupement, les efforts , Min... + 10 — ^ j faits, les aides rencontrés avec M. Boppe, . ' (« l'aimable et dévoué inspecteur des fo(Observations de M. Belliéni.) i rêts », et M. Méquillet, le président d'honSOLEIL ^^an^ ineur actuel. Depuis quatre ans, tout le monde peut■ 'L^vèr^C^uchèr ^^V^l^^^k iapprécier les résultats obtenus, voir les <chasses de Saint-Mansuy, Saizerais, Mort-' 4 h* 02 7 h. 65 m^^&^^gll %®k |mare, etc. L'orateur note en passant les : ; réoempenses aux auxiliaires de la chasse, . . mais il reste encore beaucoup à faire, et\ l^veT Coucher fe^i / jil compte sur M. Méquillet. M. Gallois excuse M. Chapuis, sénateur, ] (et salue M. de Langenhagen,sénateur, et ;M. Denis, député. « Nous voulons une iDern. quart, le 8. ^^^^^^^^J^^r s Nouv. Lune le 15. ^^f/P. o , ,*Vv>i># <chasse régénérée, giboyeuse et à la portée» Prem 1 .quart.le21. ^fcL* ^* l^gT ide tous. » 1 Pleine Lune le 29. ^msSsS^ Il faut des années pur y arriver, et M. iGallois compte beaucoup aussi sur M. iChristophe, de Paris. * Le président remercie M Herrgott det Nous croyons savoir que la 11° division ! son zèle et de son dévouement, ainsi que; ;le secrétaire, M. Floquet, et M. Cordier.• Jpartira, le 17 août prochain, pour aller efses tirs de guerre au camp de « Il faut la domanilisation des gardes; fectuer : Mailly, elle irait en chemin de fer jusqu'à : :forestiers .pour accélérer la régénération Bar-le-Duc, et, au retour, elle effectuerait de la chasse. » grandes manœuvres. Son absence du< Une triple salve de bravos salue ses de 1 ' rerait quarante jours. dernières paroles. *M. Herigolt Société des sciences de laifoy M. Herngott, sous-préfet, remercié M. Gallois pour les paroles a trop élogieuses er (SÉANCE DU 1 JUIN 1912) prononcées par lui ce matin envers l'adM. Coppey développe la première partie ministrateur de l'arrondissement », puisj il parle de la répression du braconnage, 'd'une communication intitulée : « Essai 1 la vie préhistorique d'après l'étCrde de et il note en passant les efforts faits « parP sur camps anciens de la Lorraine ». déclanchement » pour mettre les condam- quelques ' Parmi les camps anciens do la Lorraine, nés sous clef en temps de fermeture. M. Herrgott est très aimé et très estimég les plus intéressants au point de vue de la . reconstitution des coutumes de l'homme à Toul, et partant fut très écouté et trèsg applaudi, surtout quand il dit : « J'ai été£ •préhistorique sont ceux dont le pourtour à la prison, je les ai vus, je les ai interro- 'est plus ou moins complètement entouré cés, ces bracos », et il raconte un truc .: par une levée de matériaux ayant subi avec un certificat d'indigence, les bracosg l'action du feu. H en existe aux environs de Nancy deux obtenaient une remise de peine. Maintenant, c'est fini (bravos). Il porte le toast't types différents. Dans l'un, réalisé à la loyal au ministre de la chasse, à M. Poin-[. « Fourasse do Champigneulles », le camp caré et M. Lebrun. est complètement entamé par des matériaux calcaires calcinés et même transforM. Christophe més en partie en chaux, ce camp semble M. Christophe, membre de la commis-;- avoir conservé ses caractères anciens. Dans sion permanente de la chasse au minis-;- l'autre, visible au camp d'Afrique, à Lutère, raconte les différents travaux de cet-t- drs, l'enceinte est appuyée d'un côté à une. te commission : falaise inaccessible et entourée d'autre part Repeuplement des petites chasses. d'une levée de pierres calcinées et de Destruction des animaux nuisibles, chaux carbonatôe ; mais par suite d'une Divagation des chiens, occupation de ce camp à une époque beauA cet effet, il faudrait faire passer less coup plus récente ,1a levée primitive a été .propriétaires de chiens en correction-i- transformée en un double rempart, avec nelle. double fossé, constituant ainsi une impor« Certaines personnes se promènent danss tante fortification bien connue de tout la campagne avec leur chien, par habitudee temps, mais dont certains détails étaient et insouciance. » restés inaperçus, A c s « bêtes, il faudra appliquer la taxee D'après les déterminations des archéolodes chiens de luxe et confier la surveillan-î- gues, les levées calcinées primitives sece de cette future loi aux agents des coni- raient de l'âge du bronze ou du premier tributions indirectes. âge du fer ; mais leurs transformations en « Chasseurs, commencez par vous-mêi- fortifications doit certainement être repormes et attachez vos chiens. » tée à une date de l'ère chrétienne, qui ,M- Christophe parle ensuite de lja ,ti n'est pas encore rigoureusement déterraichasse au colportage du gibier, nablo. « Pas de recéleurs, pas de bracos. » Prochainement, au ministère, toutes ces choses seront étudiées. « C'est fini pour les 5 Société française de secours aux blessés brocos, il seront considérés comme des vo3; Nous apprenons que les Brancardiens die1 leurs et ne tiendront plus le haut du pavé e la Croix-Rouge de la subdivision de Nandans leurs villages. » (Vive Pams t) C'est l'aurore d'une ère nouvelle pour la cy préparent une grande réunion de leurs! la sections pour dimanche prochain, à 2 heuchasse et la pêche. Du reste, vous pouvez îz . res i, à ta Pépinière (enceinte du Concoure en être sûrs. hippique). « ' En défendant vos intérêts, je défeniLes équipes de Nancy, Lunéville, Blaindral les miens. ville, Champigneulles, BeillGcourt, MaxéM. de Langenhagen ville, Mirecourt, Neuves-Maisons, Saint-■ M. de Langenhagen, sénateur, se trouve ,e Clément, celles des sous-comités réoem dans une assemblée très agréable. Il fé_ ment fondés à Baccarat, Bayon, Charmes é licite les chasseurs présents de leur esprit it 5révlc' Ein ville, Flavigny, Gerbéviller' de , . solidarité. Il est de l'avis de communa_ Raon-l'Etape, Saint-Nicolas-derPort et Véa liser les chasses, source de revenus pour zelisse s'y rencontreront et manœuvreront le village, et il donne des exemples. Il fé- les unes avec les autres. licite M. Herrgott. M. le préfet de Meurthe-et-Moselle M le général commandant le 20<= corps, M.' le géM. Denis néral commandant la 11° division: et M le M. Denis, député et maire de Toul, aa maire de Nancy ont bien voulu, en acor-s • été heureux de recevoir l'invitation de la la dant leur présidence effective, donner un société, parce qu'il se trouve en pays de le témoignage de sympathie à la Crodx-Rouconnaissance, et « avec une société foui- ge et reconnaîtra les efforts fait» pour l'exjours plus florissante ». tension de ses divers service». Comme maire, il s'est déjà préoccupé ié Nous ne doutons pas que de nombreuses de la repression du braconnage, en refui- personnes ne tiennent à .assister à setto, sant tout certificat d'indigence aux coni- réunion, qui sera m même temps une beldamnés et en oriant tous les services muî- le manifestation patriotique- Société industrielle de !'E3t La réunion de la section d'étude u mécanique et électricité », aura lieu exeoptionnellement, mercredi 5 juin, à 5 heures 3/4, 3; au siège social, 40, rue Gambette, à N Nancy. Ordre du jour. — Généralités sur l'état a actuel des Locomotives électriques. Communication de M. Dumas, ingénieur, cl chargé do cours à la Faculté des scienc< ces. 1hôtel 1 § ^— 1! Pensions de retraite Les ^pensions de retraite suivantes sont 0 accordiées, MM. : Ds Scourion de Beaufort, colonel du 17" c chasseurs ; 42 ans 4 mois 5 jours de serviC ces.5,438 francs. Grimaldi, off. d'adm. de lrB cl. de l'in>(tend, à Toul ; 40 ans 4 mois 2 jours de services. 3,900 fr. Mercier, off. d'adm. de lro cl. de l'intend. 4dans le 7° corps ; 37 ans 9 jours de services. 3,250 francs. Académie de Stanislas M. l'abbé Edmonid Chatton, curé de ' Sornnéville, vient d'être élu membre correspondant de l'Académie de Stanislas. Une affaire éclaircie Un chef de chantier, M- Auguste Goring, / dofneuranit boulevard de la Pépinière, 10, Avait déclaré à la police qu'en rentrant 4 dans sa chambre, veis trois heures du matin, il avait été assailli par un homme et par une femme, qui sortaient de son domicile où ils avaient pénétré pour lo dévaliser. Goring avait été frappe à la tête, mais ces blessures étaient légères. M. Iverlet, commissaire de police, au cours dé l'enquête, acquit la certitude que Goring avait travesti la vérité. Il le fit mander à son cabinet, où il raconta les faits d'une autre manière. Il déclarait alors que, dans la soirée de dimanche, il était entré dans un débit du 1 .boulevard de la Pépinière, où it avait fait 1 rencontre d'un homme et d'une femme la fauxquels il avait payé diverses consommat tions. Puis il les avait emmenés dans sa a maison. Ils se trouvaient dans le couloir 1lorsqu'il fut assailli par l'homme, qui le i frappa à coups de couteau. Des témoins furent entendus ; ils déclarèrent que Goring était entré danis sa [ chambre en compagnie d'un homme et d'une femme et que c'est là qu'il avait été, frappé. ce temps, les agents de la sû, Pendant reté avaient fait des recherches. Ils avaientt ,arrêté Emilo Gérardin, 31 ans, débardeur, j rue de la Hache, 65, comme l'auteur des| ( coups et celui-ci avait reconnu avoir frappé Goring, à' la suite de certaines proposi\tions qu'il aurait faites à sia maîtresse, qui i ] l'accompagnait. jf M \ I Notre garnison MABASIMS WAse en Vente tl0S m *®^^-^B. LA BEAUTE NATURELLE m l M tr:mi ITUHKL8 Du 2 Juin Naissance . Fernand-Camille Ecker, rue bourg-Saint-Georges, 100. du Fau- Décès Marie-Angèle Collard, 31 ans, cultivatricce, épouse Cassiaux, à Servon-Melzicourt ( (Marne). — Pierre-François-Eugène Colin, 5 ans, concierge, avenue de France, 48. — 53 I Elisabeth Jack, 44 ans, religieuse, chemin IBlanc, 52. — Pierre Gaillard, 50 ans, peint en bâtiments, rue Foller, 1. tre Du 3 Juin Naïssanèes , Marguerite-Marcelle Claude, rue de Toul, 4233. — Germaine-Emma Pierre, rue de la Colline, 12. — Robert-Lucien François, rue jSainte-Anne, 21. — Louise-Germaine Weber, rue du Faubourg-Saint-Georges, 68.— * Renié-Charles-Henri Rose, rue Mac-Ma.hon, ■ 17. — Yvonne-Marie-Fiançoise Broune.rue (de S antifontaine, 9. — René Bourgeon, rue des Quatre-Egliees, 56. — Gaston Coutut' riar, rue du Faubourg-des-Trois Maisons, 40. — Odette-.Marie-Gecrgette Receveur, • 1rue de Graffigny, 25. Décès Jean-Adolphe Choppé, 79 ans, rentier, rue du Grand-Verger, 26. — Henri Binsfeld, 61 ans, chef de chantier, boulevard de la Pépinière, 8. — Marie-Eugénie Baud, '44 ans, sans profession, veuve Torlotin, rue du Sergent-Blandan, 29. — Georges Rieth, 22 ans, garçon de culture à Pierreville (M.-eMVL). — Marguerite Leclerc, 4 mois et 5 jours, rue Saint-Nicolas, 20. — Jean-NiiOolas-Céleste Mouchot, 74 ans, an* cien cooher, rue Notre-Dame, 29. — Marie : Elisabeth Terret, 43 ans, ménagère, épousa Henry, chemin de la Fou?otte, 17. — Clotilde-Félicie Hamault, 72 ans, .rentière, veuve Tourtel, rue de Metz, 6Û> Transcription Marie Delcarte, 56 ans, sans profession, épouse Legris, décédée le 25 mai 1912, à Paris, VII" arrondissement. j DEUIL IMgOIAT MVeT Magasins tels BMWE5BB—BfflM I^MI11lllllBWIIBBMIBnBT BëllMIS MM. Henri, Charles et Georges TORLOTIN ; M. et Mme J. TORLOTIN ; Mme veuve BAUD ; M. et Mme VIOLANT, née TORLOTIN et leurs enfants ; Les familles TORLOTIN, BAUD et DUCHËNE, Ont la douleur de vous faire part de la perte cruelle qu'ils viennent d'éprouver ia personne de <^ „ IeS de '"^ ^^^^^^^^^^^ née BAUD leur mère, belle-fillc,belle-sœur et parente, décédée à Nancy, le 2 juin 1912, dans sa 44° année, munie dea Sacrements de l'Eglise. «a e>-<s» Et vous prient d'assister aux convoi fuAgression nocturne Dans la journée de lundi, M. Iverlet a nèbre et enterrement, qui auront lieu le mardi 4 courant, à 3 heures après-midi, en continué son enquête. Ernest Royer, âgé de 26 ans, manœuvre, la chapelle de l'hôpital civil. De là, au cimetière de Préville où aura rue Saint-Fiacre, a été arrêté. lieu l'inhumation. En portant de l'eau chaude Réunion mortuaire : hôpital civil. Lundi, dans l'après-midi, Mlle Mathilde Il ne sera pas envoyé de lettres de faireKnepp, âgée de 20 ans, servante rue Isa- part, le présent avis en tenant lieu. bey, 10, en portant un récipient contenant de l'eau bouillante, a renversé une partie AVIS MORTUAIRE du liquide. Comme elle avait les pieds grièvement brûlés, elle a dû être transportée à l'hôpital. Los personnes qui, par erreur ou omission, n'auraient pas reçu de lettre do faire Pied écrasé par un car part du décès de Lundi matin, à 11 heures et demie, en voulant prendre le tramway en marche, dans la rue de la Commandcrie, un emdécédé à Nancy, le 2 juin 1912, ployé d'octroi, M. Huguin, glissa sur le dans sa 80" année, pavé mouillé si malheureusement que son muni des sacrements de l'église pied gauche fut en partie broyé par les, sont priées d'excuser la famille et de conroues du car électrique. M. le docteur Vigneron, qui se trouvait sidérer le présent avis comme une invitasur le lieu même de l'accident, s'empressa' tion à assister aux convoi funèbre, service et enterrement qui auront lieu lt de prodiguer au blessé des soins dévoués. Outre un écrasement complet de l'orteil mercredi 5 courant, à 10 heures du înagauche, le praticien constata chez M. Hu-; tin, en l'église Saint-Léon IX, et de là au guin des contusions assez graves au genou cimetière de Préville où se fera l'inhumation. droit. On se réunira à l'église Sainl-Lêon Après un pansement compressif dans; une pharmacie voisine, le blessé a été conduit à l'hôpital civil par la voiture d'amAVIS MORTUAIRE bulance des pompiers. Il a été admis d'urgence. Vous êtes prié d'assister aux convoi funèbre, service et enterrement de Pris sur le fait Lundi, vers six heures du matin, le jeune Georges Tousseul, commis épicier, voyait Née Clotilde HA IN AU LT passer, rue Saint-Thiébaut, un jeune homme qui était à bicyclette. Décédée en son domicile, à Nancy, le 3 Examinant le veloceman, il s'aperçut; juin 1912, munie des Sacrements de l'Eglique la machine n'était autre que celle qui1 se, qui se feront le mercredi 5 courant à lui avait été dérobée dans l'après-midi des 10 heures du matin, en l'église Saint-Vindimanche. oent-Saint-Fiacre, sa paroisse, ot de là au Le bicycliste fut arrêté, il reconnut avoir• cimetière de Préville, où se fera l'inhumavolé la bécane, et s'appeler Albert Lardet,, tionj, âgé de 23 ans. Priez pour elle 1 Maison mortuaire : Renversé par une voiture 60, nue de Metz. Lundi, vers quatre heures et demie du1 De la part des familles TOURTEL, JULsoir, M. Jacques Adam, âgé de 88 ans, sans profession, demeurant 58, rue Ville-' LIEN, THOUVENIN, GUILLAUME, HENVieille, a été renversé place Garant parr■ RY, THIEBAUT, de tous ses amis et de ses servantes dévouées. une voiture de place. Il ne sera pas envoyé de lettres de faï;£ Dans sa chute il ne s'est fait aucun mal. Monsieur Adolphe CHOPPÉ Charretier blessé Lundi, vers dix\heures du matin, M. Nestor Gérardin, âgé de 25 ans, charretier chez M. Husson, à Jarville, conduisait una tombereau, rue de Toul, lorsqu'il fit una faux pas et tomba sur la chaussée. Laa roue de son véhicule lui fit une forte plaie6 au talon du pied droit. Il a été admis' à^ l'hôpital par la voiture d'amBulance dess pompiers. de travail pour re>- ETAT "CIVIL Madame Veuve TORLOTIN Une rixe au revolver Lundi, vers huit heures du soir, la pla-. ( ce Marché était soudain mise en émoii , duune par bagarre, ponctuée de détona-. j tions, qui semblait ainsi tourner au tra«gique. C'était un nommé Eugène Kolbe, cordonj nier, âgé de 25 ans, demeurant 19, rue~ iCharles-III, qui avait fait feu sur un deg . :ses voisins, M. Korr, mais, mauvais tireur sans doute, ne l'avait pas atteint. De nombreux témoins de l'incident see jetèrent sur le joueur de revolver et, en1 'un clin d'œil, Kolbe fut mis en piteux état. Sa tête, bosselée, fendue, saignait abon-' ,damment et une nombreuse escorte l'ac-' ,compagna jusqu'au bureau central de po-'' lice, où trois agents le conduisirent. Le passage dans les rues Raugraff ett des Carmes de cet homme à la tête en' capilotade ne manqua pas de causer une grosse émotion. On parlait, en effet, de| !drame de la jalousie, de mort, et aussi de Bill... naturellement. heures et demie du u s'est jetée dans une en face de l'église* Un faux malade Lundi, vers une heure et demie de l'ar près-midi, un commissionnaire public tomt bait sur la chaussée. On s'empressait aut tour de lui, on demandait la voiture d'amtbulance des pompiers qui le conduisait à 1 l'hôpital, où l'on constatait que la maladiec l'homme n'était due qu'à la trop grande de absorption d'alcool. MERCREDI 5 JUIN et Jours suivants j Une auto dans une fouille je ne fume que le NIL AVIS MORTUAIRE I ' Dimanche, vers huit soir, l'auto n° 876 N-6 fouille route de Toul, Saint-Mansuy. Il a fallu une heure tirer l'automobile. M. Anatole Klein, caporal au 79" d'infanterie, qui a été victime d'un accident au gymnase de l'Amicale des Trois-Maisons g est mort lundi, à une heure de l'aprèsf midi. Le malheureux, en tombant, s'était t traituré la colonne vertébrale. -] Le défunt était ancien élève de l'école df3 Trois-Maisons ; 11 faisait partie de i Ar/nf sa fondation ; très bon ,'yrn,caie depuis nasto. il consacrait aux exercices j iiysicques tout le temps que lui laissait le régir ment, aunant à se retrouver parmi .ses car marades, oui l'avaient en grande estime. de la douleur de ses parent^ qui | On jugerue habitent de Malzéville, 38. Les obsèques du caporal Klein auront |lieu mercredi, à huit heures du matin, ses ( camarades se réuniront au gymnase de j1 Amicale, rue des Prés, à sept heures ; jils se rendront ensuite à l'hôpital militaire, c où le défunt est décédé. Dimanche, vers 7 heures et demie du matin, ~ par une pluie battante, une compagnie de 150 élèves do l'Ecole de préparation militaire de Nancy, quittaient la caserne du. 1' 26° ~' d'infanterie, pour se rendre au stand "du Grémillon, où le généra! Kauftnant, commandant la subdivision de Nancy, de>c ' Vl mit les inspecter. Ils marchaient d'un pas allègre, aussi r rapide que celui de nos braves petits chasseurs, défilant ainsi dans le faubourg St» L Georges et dans Saint-Max, avec une belle crânerie et en observant une rigoureuse d discipline. u A 9 heures du matin, le général arrive au •« stand, où le' commandant MariAger, président de L'école do préparation militai'P re, : lui présente la compagnie ainsi que ses dévoués collaborateurs : les lieutenants ^ Bernanoise, vice-président, et Legret, direcgteur technique ; les sous-lieutenants Petitet Muli, l'adljudant Lagniei, instrucjjean teurs ; l'adjoint Agostini, trésorier. Bientôt l'inspection coimiimenice par une leçon de gymnastique éducative exécutée * par P tous los élèves,puis les différentes classes sont examinées en gymnaistique d'aps Pplication, en boxe, en tir et en topographie. Tous les jeunes gens travaillent avec P vigueur et entrain, ou font des réponses v très satisfaisantes aux questions qui leur H posées ; aussi le général inspecteur jsont leur exprime-t-il tout son contentement. Vers 10 heures 30, avant de se retirer, lo général a tenu à manifester #AJ président e et à ses pnéeieux collaborateurs tout le p plaisir qu'il .a éprouvé en. constatant la bbonne direction donnée à l'instruction et 1< beaux résultats acquis qui sont la conles sécration s d'efforts habilement coordonnés. Le général félicite aussi les jeunes gens f,aui, en venant volontairement à l'école du uevoir, « font preuve de bons Français ; il hleur dit tourte l'importance qu'il attache à la 1 préparation militaire bien comprise, qqui, non seulement, donne des défenseurs à à la patrie, mais aussi fortifie le jeune homme b et le rend plus viril, tout en le disciplinant c et le moralisant, car elle- lui donne i le goût du travail et l'éloigné des lieux malsains. r En-résumé, beau succès, dont l'honneur revient en majeure partie aux si modestes }' instructeurs de tous grades, sans omettre les zélés sous-officiers et caporaux du 26*, c qui sacrifient, avec un désintéressement r remarquable, leurs occupations personnelles 1 et leur repos du dimanche pour fortifier 1notre jeunesse et la préparer à la défense c de notre drapeau. But sublime, capable d'engendrer tous 1 les dévouements et qui devait être lapa1 nage de tous les jeunes gens. Aussitôt après l'inspection de l'école de préparation militaire, le général Kaufmant ï 'a< procédé à celle de la Société de tir de 1Nancy ; le président, M. Al. Maringer, lui a alors présenté ses dévoués collaborateurs : MM. E. Klein, vice-président ; Wciber, secrétaire général ; Girardot, directeur du^ir ; Prudent, trésorier ; Anidiré Kahn, ( ; secrétaire-trésorier adjoint ; Leroy, Meujnier, Saur, Burtin, Achain, Dabin, Kail, ] Logret, Leloup, Walter, Benigen, membres du conseil d'administration. ( Lo général fit exécuter quelques tirs en . sa présence ; les cibles électriques l'ont ]tout particulièrement intéressé ; il se ren< dit ensuite à l'abri des marqueurs, ainsi , qu'à la ciblerie où il ne ménagea pas ses félicitations pour l'heureuse organisation < qui fait du stand du Grémillon un champ 1 de tir modèle, et certainement l'un des plus beaux de France . '1 Le général se retira en exprimant au < sympathique président le viî contentement ique lui procura son inspection et promit son entier concours à la belle œuvre que poursuit la Société de tir de Na.racy, ainsi ' !que sa filiale, l'école de préparation militaire. o&o lmssmt MAISON DIS3 msmm ;: NANCY lecidsnt morte! au ypniase militaire de lasisy ]L'Association fraternelle des soldats de jlaa vieille armée, fêtait dimanche 2 juin, les invités, son a0i 10° .anniversaire, en un banquet offert M. Denis est très applaudiv à a ses membres sociétaires, à l'hôtel Américain, lk place Saint-Jean. ' M, Méquiilet ]M. Méquillet, député, a été très heureux 27 A 11 heures), rendez-vous au siège social, 27, rue de l'Equitation chez M. Henri Fer^ de présider à Toul cette belle manifesta- ré, président de l'Association . 11 heures n 0 tion cynégétique. « J'y ai des nombreux un ' un quart départ. an amis, » (Oui I Oui 1) A midi avait Heu la banquet dans le ] demandera à la Chambre une moIl grand saloM où 80 convives étaient réunis ^jj dification de l'article 10 sur la contrainte °autour . de tables bien garnies, et particu»)a corps ; « les bracos ne jouiront pas par w liôrement soignées par M. Sigmann, hô^ de cet article. » (Très bien I) J, ,« Il ne faut pas d'interventions intem- telier. A la table d'honneur ont pris place aux pe pestives. » côté-a de M. Henri Ferré, le sympathique Ne faites pas cette injure à vos repré- président, " M. de Ludre, député ; M. lo lieusc sentants qu'ils peuvent à un moment dé- P , teniant-colonel Lecomte, conseiller municife] fendre les bracos. ' Laurent, maire de M. Méquillet défendra les intérêts des pal, ET) remplaçant M. g Nancy ; M.' Gérard, président de la 24° .secgardes communaux, ses efforts tendront à g* a iles e< transformer en gardes domaniaux. ïïon ^5 des Vétérans ; M. Hasotte, président «« ,Ce sera là un acte d'équité. » Il cherche- !^ êtes prisonniers de guerre 1870-1871 ; M. ra ra au Parlement à créer des brigades vo- Torlotin, vice-président, " MM. Munier, maire d'E.ssey-les-Naney, Bastion, maire ilantes mi a de gardes. Les applaudissements éclatent de toutes de Pont-Saint-Vincent, .sociétaires, des sep crétaire et trésorier. cr. parts. Ë Le drapeau était placé au-dessus de la A la commission parlementaire de la d'honneur, les sociétaires de Cham}] chasse, il étudiera et soutiendra toutes les place P. 0 d'Essey-les-Nancy, Saint-Max, re revendications justes et équitables, car en pigneulles, P1: Maxéville, Lay-Saint-Christophe, so soutenant les intérêts des chasseurs, il sait Villers, Y,1 venus se joindre à leurs oamarasc soutenir ceux légitimes des communes. étaient ®t: e «« Il faut faire respecter en France le droit " des. «jt de propriété et les braconniers et les bri- ., Il serait superflu de dire la franchise, b l'entrain tout particulier qui ne cessèrent l'e £ beurs sont des voleurs. » de régner. Les bravos éclatent. Pour la protection du gibier et la desLes toasts tr truction des oiseaux rapaces, il félicite A l'heure des toasts, le sympathique M M. Herrgott qui, quoique républicain, est président, M. Henri Ferré, se» lève, prépr r> l'ami des grands-ducs et il l'en félicite. i-, sente la bienvenuo à tons les invités, et M. Méquillet boit à la prospérité de la pr prononce un très beau discours patriotise société, à M. Gallois et à la reproduction que. di du gibier dans l'arrondissement. Avant de terminer, il dit qu'il a un de* ** vc voir à remplir en répondant aux sentiUn sociétaire chante ensuite « J'aime le m des sociétaires et au sien, en porse du cor le soir au fond des bois », avec ments son ta tant un toast de loyalisme à M. Fallières, ai accompagnement de trompe et de piano. . président pî de la République française. C C'est très réussi et du plus bel effet, puis M- lo lieutenant-colonel Lecomte, conc' c'est la parole à M. Billaud, qui demande ee seiller municipal, remplaçant M. le maire, bi beaucoup d'indulgence dans ses gauloise- pl prit la parole, encouragea les Sociétés miri ries. La soirée se termine ensuite très gaie- [i\ litaires à persévérer dans leur entreprise, n ment et tous se séparent à regret. p, parla de nos campagnes anciennes et acruelles pour le bien de la France, termina par « Vive la France ! Vive la République ! » ^i BKSnz » madame Veuve Charles TOURTEL . part, le présent avis en tiendra lieu. Tr i IIWIII l'i " BM—w—i^r—* L'invitation Le Savon Cadum est le vrai savon antiiTel est le titre de la plus exquise gavotseptique de la peau, celui-ci la purifie, la a to qui .se joue actuellement dans les sarafraîchit et la fortifie. Agent déter&if if Ions. puissant, il possède en outre, les propriétés s Sur une poésie charmante de B.ené Duadoucissantes nécessaires à te vitalité de e brueil, le maestro Hans-Pérotti a écrit la1 l'épidenne et à la fraîcheur du teint. En n plus jolie partition qui soit. débarrassant les pores de toute impureté>, Chaque dame et jeune fille voudra avoir il régularise leur activité physiologique,s, sur son piano : « L'invitation ». ce qui est d'une importance considérablee Pour î-ecevoir franco le grand et le petit pour l'éclat et l'hygiène de lfL neau. Tou-i- format, envoyer mandat de 2 fr. 50 à l'un . tes pharmacies, 1 -franc. des deux autours, à Verdun-sur-Meuse. [ REMERCIEMENTS Monsieur Eugène GOLLIGNON et sa famille remercient bien sincèrement les personnes qui leur ont téroigné de la sympathie à l'occasion du décès de ■adame Eugène COLLI6N0I IJ Née Raymonde ODILLE Secret ([horreur COUR D'ASSISES L'accusé voua dès lors à Chardebas et à la famille de celui-ci une haine profonde, qui s'exaspéra encore quand il apprit peu après que sa femme était enceinte. Il attrihua au sieur Chardebas la paternité de l'enfant et ne cessa de le poursuivie de ses t menaces. Chardebas, comprenant que sa vie était ■ mise en danger par la surexcitation de „a faccusé, adressa contre celui-ci de nomL, braueee plaintes au parquet et les enquêtes au auxqueltes y fut procédé démontrèrent lin^ tention arrêtés déjà à cette époque par g JumbtBê de tuer Chardebas. Plusiieura des pian»tes de ce dernier lupe rent abandonnées, la loi ne punissant les mi menaces verbales de mort qu'autant qu'el]e; sont fait es avec ordre ou sous condi- I les tion. D'autres donnèrent lieu à des pourgu suites ©fc Jambille fut condamné le 22 dé-cembre 1909 à 10 fr. d'amende ; le 2 mars 1910, à 15 jours de prison ; le même jour à un mois de prison avec confusion des peinE nés pour menaces ; enfin le 12 avril 1911, ^ à 6 jours de prison pour port d'arme pro^i hibée. L'attitude de Jambille fut telle que y e rautoritê préfectorale ordonna son incarce cération à l'asile d'aliénés de Maréviile, mais m l'accusé fut reconnu atteint, non pas d' d'aliénation mentale, mais d'une intoxica^ tion alcoolique passagère ; considéré comme entièrement guéri, il fut mis en liberté m, le 21 mai 1910, après deux mois et demi le d' d'internement. Malgré ces avertissements. Jambille rece commença aussitôt ses menaces contre la fa famille Chardebas et aussi contre sa £ femme. Le 31 octobre, dans la soirée, l'accusé vi vit le boucher Chardebas travailler dans c son abattoir ; il alla aussitôt chercher 3 cl chez lui son fusil, le chargea avec des chevi vrotines et se portant sur le passage que devait suivre son rival pour regagner sa maison, il attendit. Chardebas s'avança, en effet, accompag; gné de son père et de sa sœur. Jambille ie leur barra la route et, après une courte a altercation, tira sur Chardebas un coup de f( feu. Celui-ci atteint au ventre de cinq chevroti tines, fut transporté dans une maison voisi sine, il expira peu après. Chardebas père s'était aussitôt élancé v vers le meurtrier de son fils et cherchait à le frapper avec sa canne. Jambille tira alors un second coup de fusil dans sa dia pection sans l'atteindre. p Jambille reconnaît les faits qui lui sont reprochés, r il prétend seulement qu'il ne voulait pas tuer Chardebas père et qu'il v sS'est contenté de tirer en l'air pour l'effrayer et se débarrasser ainsi de lui. f 11 est une infirmité lamentable entre tou9" AFFAIRE mis L'accusé, dlt-dl, était encore en état mis. tes, dont les victimes ne parlent pour ainsi d'ivresse. dire jamais, tout en y pensant toujours. TT. Il ne put obteniT à ce moment aucune Elle porte un nom redouté, qu'on se murdéclaration de la victime. taure tout bas à l'oreille, tel un secret piem Le lendemain seulement, interrogée à C'est un drame banal de maison olose \' rTtiorreur : les hémorroïdes ! l'hôpital, peu de temps avant sia Qiort, *?° Lo mot, tiré du grec, n'a pourtant rien en. -qui -qu, est venu lundi matin devant la cour r el elle pris aucune somme }ù déclara n'avoir ao>de malséant. Il signifie.tcnrt bonnement d'assises. I d'argent à Maurin." ;'' « flux de sang ». Ce sont en r*»mé**M£ iAprès une nuit de noce crapuleuse au v Valzer Louis, 50 ans, mineur à Laxou, a riees ou dilatations des vemcs du pourtouT 17 de la rue du Maure-qui-Ti ompe, un vu l'accusé le 10 mans dans la journée du ■nommé Maurin Louis-Félix, âgé de 38 ans, !" .' ; il déjeuna avec lui ©t remarqua le 10 mars dernier, plusieurs coups meurtre "%'ieu sait pourtant si cette misère est f*é- portait, po qu'il avait beaucoup d'argent dans son. U 1 ouente surtout cher, les femmes dans tou- de couteau à une pensionnaire de cet éta- 1 blissement, dans les circonstances que re- porte-monnaie. P"?' tes "es classes de ta société ! Ils seraient bli Maurin le quitta vers cinq heures du singulièrement surpris, ceux qui en sout- late lut ainsi ™ soir pour aller dans le quartier excentrifront et qui s'en cachent, ie jour oti tout que qui avoisine Saint-Epvre. un chacun faisant sa confession publique, P • Hégina »o«s maîtresse du 17 ils se trouveraient en si nombreuse compa] Le dimanche 10 mars, Maurin Louis-Fë, de la rue du Maure-qui-Trompe, a entenlix, gnio. . lix mineur à Bouxières-aux-Dames, vint jF* du vers 7 heures du matin, une dispute Il ne s'agit point, au demeurant, d un de se ' se promener à Nancy avec des camaradans la chambre de la fille Petit, dite « Caces ennuis négligeables, qu'on traite par le de des. Après le déjeuner, dans l'après-midi, mil » ; elle entra mais le coup était déjà mépris. Non seulement, les hémorroïdes les ies ayant reconduits jusque Maxé ville, il mille , 'n, fait. Dans la nuit, elle avait servi deux sont un véritable martyre et rendent l'exis- re] retourna seul en ville et, vers six heures , . 1 Champagne, du vin blanc, tence insupportable, mais leurs conaéqaen- du du soir, il se rendit dans une maison de bouteilles de des cerises, des menthes, etc.. Elle fit sept ces, immédiates ou lointaines, peuvent être to] tolérance de la rue du Moulin, où il ne '." à huit francs de « tringueld ». Elle dit que de l'ordre ie plus grave et influencer d'une resta ; que peu de temps. 5 jj rS l'accusé commandait lui-même les boisfaçon désastreuse la santé générale en Après une courte promenade dans les sons. Maurin proteste. même temps que le caractère du patient. rues, il entra, vers huit heures du soir, sun ru Jeanne Gohé, femme Dufresne, propriéC'en est fini, en effet, depuis bel âge, du da dans une autre maison publique, sise au . 1 taire vieux préjugé qui prétendait y voh' une n° o 17 de la rue du Maure-qui-Trompe. ^J* ' du 17, dit que Maurin dépensa pour n 70 dérivation utile. Là, en compagnie de la nommée Petit j™. francs do consommation dans son éta0 Elle ne sait rien do plus. N'attendez pourtant pas de moi que je u Marie, dite Camille, pensionnaire de la blissement. j Lombard L Alix, sous-brigadier de police dresse ici la liste de tous les remèdes et maison, il prit de nombreuses consommam à Nancy, se rendit rue du Maure-qui1 palliatifs entre lesquels l'arsenal théra- ti( tions et il monta dans la chambre de cette * Xr< dès qu'il connut le meurtre. Il peutique, particulièrement riche à cet jy fille pour passer la nuit avec elle. Une Trompe dans une égard, nous offre l'embarras du choix. Non ffois couché, et déjà pris de boisson, il se trouva Maurin gardé h vue 0 BOM ts de garde au pas que parmi ces traitements divers, il nt fit encore, jusqu'à quatre heures du matin, chambre par deux du gouvernemt n'y en ait pas d'excellents et même de meil- a . apporter plusieurs bouteilles de vin fin et palais '' 1 leurs. Mais cela risquerait de nous entrai- de d< Champagne, que la fille Camille payait ner trop loin. el elle-même à la domestique en puisant dans . 1 accusé dit M. .l'avocat-général est un Mon ambition est plus modeste. Elle se le le porte-monnaie de son client. , L de a ces montagnards violents qui aiment à borne à poser, en vingt Mgnes, quelques A son réveil, à sept heures du matin, <* . 1111 des noces crapuleuses. Après une principes simples, à formuler quelques pré- Maurin s'aperçut, en comptant son argent, faire M 01 de ripailles, il continua la fête ceptes succincts.dont l'observance serait,le qu'il „, avait dépensé plus qu'il ne pensait et ljournéa les maisons hospitalières de certaines ! cas échéant, singulièrement profitable aux en fit l'observation à la fille Petit. 1 ne dans ei rul Là, il fit encore de nombreuses et intér&ssés. cl discussion s'ensuivit, et, comme aux cris rues». co copieuses libations. * Les hémorroïdes sont en général engen- poussés , par la femme la sous-maîtresse l p 1Maurin dépensait l'argent sans compter, drées par la constipation, car les matières de la maison montait l'escalier, Maurin, d Aussi Mlle Camille en bonne pensionnaire fécales comprimant les varices et les font encore sous l'empire de l'ivresse, et orai- Au el enfler. Elles finissent alors par obstruer gnant, „ dit-il, qu'on ne vînt lui faire un de de la maison, poussa Maurin a de fastueuses prodigalités. Elle exploita l'ivrogne l'orifice et... la constipation devient de plus mauvais parti, tira de sa poche son cou-' ■ ses B en plus opiniâtre. C'est un cercle vicieux. t( teau et ouvrit le poinçon et en porta plu- tant ™J qu'elle put. On tenait la poire, il fallait Il en ressort une double indication : 1° sieurs coups à la malheureuse. '■3jl en faire profiter l'établissement. s La servante réalisa de royaux pourboiGuérir la constipation ; 2° Traiter les héDes quatre blessures qu'il lui fit, unei ' r res. morroïdes, c'est-à-dire guérir 'les varices' a avait atteint le cœur et était mortelle. & Après avoir rappelé les circonstances La fille Petit, transportée à l'hôpital, y- du du meurtre de la rue du Maure-qui-TromOr, on sait que cette faiblesse des parois1 n mourut le surlendemain, malgré les ten-. pe M. l'avocat-général montre que Mauvasculaires ne se rencontre guère que chez! tatives faites par les médecins pour lai rin rii est un homme excessivement violent, tl les arthritiques. Elle est fonction de l'uri-| ssauver. Sa femme obtint le divorce contre luiA un cémio ou empoisonnement du sang par il l'avait frappée de son couteau, Son crime commis, Maurin n'avait put jour, jo l'acide uriquo dont l'infiltration altère sour-' ss'enfuir de la maison de tolérance, dontt U était très dur pour ses enfants, qu'il noisement les vaisseaux. ' o avait fermé la porte. Il y fut arrêté im-. séquestrait parfois. Il aimait à faire la noon sé< D'où la nécessité de lutter à le foré, aj; médiatement, et depuis il a fait des aveuxt ce et avait souvent des querelles dans les E titre curatif comme à titre préventif : 1° ccomplets. cafés borgnes de la région de Saintca contre la constipation ; 2° contre la surpro. Les renseignements fournis sur soni Etienne. duction de l'acide urique. M. l'avocat-général reconnaît que la viecoin rite sont des plus médiocres. Origic Et il n'y a pas deux moyens de combat- rnaire du département de la Haute-Loire,, time de Maurin était une prostituée, se litu tre la constipation sans irriter l'intestin1 iSI travailla longtemps dans les mines de» vrant à l'intempérance, mais ce n'est pas vr (condition essentielle) ; il n'y en a qu'un :: cette région. une m raison pour que son meurtre reste c c'est une cure de Jubol, d'autant que la1 II se maria en 1897 et eut trois enfants,, sa sans sanction. Aussi réclame-t-il du jury stase produite par l'obstruction a fini parr lmais il était mauvais mari, mauvais père,, ui une certaine fermeté dans la répression, paralyser tout l'intestin et qu'il est indis-" £et, lasse de l'existence intolérable qu'il luii M' Pierre Moroau présente avec verve pensable de lui fournir les sécrétions bi- faisait, sa femme demanda le divorce ett la défense de l'accusé. Il brosse un amuf liaircs et intestinales qui 'fui font défaut,'' l'obtint j en 1908. sa sant tableau de ces rues 'excentriques dansI et que lui donnera, très actives et très comDeux ans plus tard, en 1910, Maurini le lesquelles s'engagea Maurin dans la soirée plètes, le Jubol, ce merveilleux rééducateurr quitta , son pays pour revenir travaillerr du di 10 mars. du tube digestif. aux mines de Faulx, puis à celles de BouIl évoqua rapidement la nuit d'orgie> ; Il n'y a pas deux moyens de combattre, 2xières-aux-Dames. En 1904, il a encouru, à p: h passée par l'accusé en compagnie de la■ avec certiture du succès, l'intoxication uri-. <Saint-Etienne, pour coups et blessures ett fi fille Petit. que II n'y en a qu'un : c'est une cure,\ pour outrages envers la gendarmerie unee II rappelle les consommations aussi nom-d'autre part, l'Urodonal (37 fois plus actif condamnation à un mois de prison. Cette e bi breuses que variées consommées, les> que la lithine). \ fois déjà, il avait porté des coups de coui- pi pourboires de la sous-maîtresse du n° 17,, Concluez ! iteau à une prostituée, mais les blessuress qi . qui cumule les fonctions de femme de> La conclusion s'impose avec d'autant , ^ n'avaient pas été mortelles. cl chambre et de garçon de café, puis le ré-plus de force que loin de se contrarier, ces veil de Maurin dans une atmosphère IOUT-deux cures se complètent et se corrobode, la triste constatation du vide sérieuxc rent 1 qui s'est fait dans son porte-monnaie, lai a Maurin est un individu bien constitué.; T Encore une infirmité des ralentis de la * dispute «avec la fille Petit et enfin lesi a De taille moyenne, il a la physionomie nutrition qui va disparaître. Et ce sera portés dans la crainte de voir sur-intelligente et il produit plutôt une bonne coups _ 3UStiC6! ! _ a gir « quelquea costeaux ». • r DAURIAN. impression. Il n'a nullement l'air dun M" Pierre Moreau, parlant des antécé-d violent. — On trouve le Jubol et l'Urodonal N ^ dents de l'accusé, fait observer que s'il ai ÎIl est proprement vêtu d'un complet aux Etablissements Châtelain, 207, bouleété parfois brutal pour sa femme, c'estt Lfoncé et son faux col est orné d'une cha- _ vard Pereire, Paris, et dans toutes les bonqu'il n'était pas toujours satisfait de sar o toyante cravate rose. ' nes pharmacies. La boîte de Jubol franco ^ conduite et c'est ainsi qu'il se laissa allerr 5 ir M. le président rappelle crue l'accusé est , 5 fr ; la cure intégrale 27 fr. (Etranger 'x dans la « débine ». )- mineur. Les renseignements recueillis sur franco 5 ir. 50 et 30 fr.) Le flacon d'Urodoy o lui sont assez bons depuis deux ans qu'il , M"' Pierre Moreau demande aux jurésa nal franco 6 fr. 50 ; les 3 flacons, franco . d'acquitter Maurin, afin que les diames3 travaille à Bouxières. Mais dans la Haute5 18 fr. (Etranger, 7 et 20 fr.). des maisons closes sachent que l'argent dui 5 1, Loire, son pays.Maurin est mal considéré. ? Dépôts à Nancy : Pagel, Charles Simon, est plus sacré que le fruit de lai De bonne famille, il a rendu sa femme travail _ Delidon-Nadeau. . prostitution. très malheureuse. «BP ' " ™~ Le verdict n M. le président constate que dans son Un drame dans une maison close *1 L'acte d'accusation Réquisitoire ei plaidoirie J '■ GROUPES et SOCIETES5 COMMUNIQUÉS Les Amis du quartier du Crône et Vay1_ ringe. ■»- L'assemblée générale des memr bres de l'Association des Amis des quar" tiers du Crône et Vayringe, aura lieu same°~ di 8 juin, salle Lavernot, 7, rue des Prés, s, à 8 heures J du soir. L'ordre du jour comprendra : lo Compte-rendu annuel ; 2° Recouvre *" ment des cotisations pour 191B ; 3° Elecctien du nouveau comité. . Le personnes (propriétaires ou locatai}' res ayant des intérêts dans ces quartiers), '» et désireuses de faire partie de- cc'.te As!' e dation, ayant pour but l'intérêt et la dé" fense de ces quartiers, sont priées de se ^ faire inscrire avant le 8 juin chez M. De^ 36 puis, négociant, 34, rue Vayringe, où les statuts provisoires sont déposés. )r La somme de un franc sera perçue pour la cotisation die 1912. Entreprise de balayage de trottoirs'3 S'adresser 49, rue de Phalsbourg, au 2e étage. _ fôarshè aux bestiaux de Nancy • Du 3 juin ! . , „ HïlX EXTKïiMlîS ISS Cours communiqués par le Syn. , ... m dicat de la boucherie : ^ K"° 06 0.98 à 1.06 i'0 0.92 a 1.00 89 0.84a 0.89 30 1.25 à 1.30 10 1.05 à 1.10 30 1.25 a 1.30 08 0.98 a 1.08 86 0.96àl.t;6 0.84â0.88 88 0.75 à 0.84 84 0.65 à 0.75 75 1 40 a 1.46 46 1.25 à 1.40 40 1.08 à 1.25 25 Bœuf (viande nette de)......., Vaches • Taureaux Moutons rasons Moutons africains Brebis rasons Porcs — hollandais f champenois vif...... l Autres provenances.. „ ) Veaux de pays vesux < CU;lu)penois viande ailla. I Au Ires provenances.. \ Veaux de pays ipassé l'accusé a déjà subi une condamnaii tion pour des faits identiques à ceux qui ir l'amènent aujourd'hui devant la cour à d'assises. A Saint-Etienne, il porta déjà m des coups de couteau, dans une maison ÎS publique, à une fille à qui il réclamait les it vingt francs qu'il lui avait auparavant généreusement donnés, js _ c'est votre habitude d'aller dans ces maisons, dit M. le président u On en arrive au meurtre de la rue du Maure-qui-Trompe. . — un jour, vous êtes venu à Nancy ;y ia avec 260 francs en poche pour faire la grande noce. Vous vous êtes rendu dans une maison d'une rue qui porte un nom jn bizarre. Vous avez passé agréablement la muit avec une pensionnaire nommée « Cate mille ». A votre réveil, vous avez constaté s. qu'il ne vous restait plus que 100 francs. QVous avez eu une discussion avec elle.Com3Z me elle appelait au secours, vous l'avez u. frappée avec le poinçon de votre couteau, e, En somme, c'est une histoire très simple, un drame brutal. at L'accusé reconnaît les faits qui lui sont le reprochés. Il déclare seulement que Mlle Camille commandait des boissons à son )n 'il ■insu et payait avec son argent, alors qu'il rdormait. Elle donnait vingt sous de pourboire à la servante et consommait avec ec elle la bouteille que oelle-ci montait. ,rL'accusé dit qu'on lui dépensa de la sorte 60 francs. — C'est déjà respectable, dit ie M. le président. Mais qu'avez-vous donné à la femme ? R. — Dix francs, répond l'accusé. Une discussion s'engage entre lui et M. kj { le président pour savoir comment furent n dépcnaés les 100 francs qui manquaient Qt dans son porte-monnaie. [jt Ce n'est pas que ça soit important, dit M. le président, mais c'est pour cela qu'on )n s'est battu. r_ Maurin fait ensuite le récit du meur1 ^ tre. Comme il adressait des reproches à a_ Mlle Camille sur la désinvolture avec la- I iB elle l«c — er Parîs-Oalais, organisé dimanche dernier >té par l'Union des cyclistes de Paris, a été Ï%pour la marque nationale Alcyon l'occalis sion d'un nouveau triomphe. Les trois nt champions Mottiat, Wirtz et Coomans ont ps couvert les 300 kilomètres.malgré un temps affreux jusqu'à Amiens, en 11 heures etL8 U). minutes, soit une moyenne de 26 klm. 946. irNous citons cette splendide victoire, parzice que les trois coureurs figureront préciies sément le 16 juin dans notre Circuit des Vosges. vé A côté die ces eraks figure Lorrain, arrivé ns en 11 h. 15 min., qui s'est engagé dans n, notre épreuve internationale du 16 juin, ns où, selon toute probabilité, nous allons iri voir sur la route Guénot, un autre favori & Alc yon. tuAllons 1 il devient très difficile de formuler des oronostics... M. le docteur Gross, a donné ses soins â à la victime lorsqu'elle fut transportée à l'hôiu pital. Il tenta de pratiquer la 6uture du cœur, mais Marie Petit succomba aux blessures qu'elle avait reçues, M. de docteur Michel, médecin légiste, a a se pratiqué l'autopsie de la victime. Il expose aux jurés le résultat de ses constatations ns médicales. M. Lienhnrdt, commissaire de police, se se f)l rendit rue du Maure-qui-Trompe aussitôt JJ. informé au'un meurtre venait d'être com- <le ncombusiibies et blindés d'acier,imperforable 8, rue Saint-Georges, NANCY i —■ —=*■ — -^j? —: : °~ " — _ Gt)Fopîque_spoFtive f\ y CYCLISME Les témoins , , , L accuse Un mari jaloux tue son heureux rival jj j L'acte d'accusation is La femme de l'accusé, qui, depuis plus îr de deux ans, travailfait chez un sieur ré MChardebas, boucher à Onville, alors séparé tîde sa femme, devint, en février 1909, maî* rtresse de celui-ci. Les amants furent surà II 'pris, en octobre 1909, par Jambille, qui, à ;a II la suite d'une scène violente, obtint de sa II 1fesane l'aveu de sa faute». ' e sur les constatations de son enquête sur le it drame d'Onville. Il précise notamment ii que l'accusé s'était embusqué pour attenle dre Chardebas. Il sait que la femme de p Jambille avait une conduite légère et qu'elle eut notamment des relations avec un n n employé de chemin de fer. Jambille en fut averti par une lettre anonyme et pro3. 5t féra déjà des menaces de mort contre cet 1. 'î employé. On fut obligé de saisir son fusil. s< se raisonner, mais il ne put vnincre sa h hantise. Si Chardebas avait quitté le pays le le calme serait revenu dans l'esprit de J. Jambille et il no serait pas devenu un meurtrier. n M0 Duhaut réplique éloquemment qu'il a déjà été montré assez de faiblesse vis-àv vis de Jambille, notamment par M. le maire OC d'Onville, qui a manqué de poigne d dans cette affaire. Si d'autres drames surviennent v; en raison de la haine de Jamb: bille pour les Chardebas, il aura conscience d'avoir fait tout son devoir en deci n mandant la condamnation de l'accusé. M» Lorentz réplique, lui aussi, et, Jambille prenant la parole le dernier, déclare h q que le soir du meurtre il n'avait nullement cherché à rencontrer Chardebas. Il sc procl menait avec son fusil, hanté comme cha-n que soir par son idée fixe C'est le hasard q qui le mit en présence de son rival. U afq firme qu'il évitait le plus qu'il pouvait la h rencontre de Chardebas. n Le g* * m m SAVONioCONGO «^SS, SplacMoceris FOIRE DE NANCY CIRQUE DESPARD-PLÈGE.—C'est chaq que soir devant un public de plus en plus n nombreux que les excellents artistes de IV M. Despard exécutent leurs différents exerc cices. Il est vrai que le programme est toujours t' très bien composé et souvent ren nouvelé. C'est ainsi qu'à la représentation d'hier d ont eu lieu de nouveaux débuts fort intéressants, tels que : les 6 sœurs Pérès, i: merveilleuses équilibristes sur échelles, var cillantes ; Anetta et Lilian, élégantes gymc nastes r ; la gracieuses Henriette Lefèvre, surnommée à juste titre la reine du dias bolo. t Ont également paru à cette soirée le célèbre et courageux dompteur Henriksen 1 avec ses terribles tigres et toutes les aue tres attractions. t Aujourd'hui mardi, à 8 heures et demie, brillante l représentation. Mercredi et jours suivants, spectacle va» irié. Le dompteur Henriksen paraîtra à ttoutes les représentations matinées et soiarées. Réquisitoire st plaidoirie M. Duhaut, avocat général, commence, Qson réquisitoire en faisant remarquer „ qu'on ne peut assimiler le meurtre d'On^ ville à un drame passionnel. Ce qui carac-. t térise le drame passionnel, c'est sa spon-. { tanéité, alors que Jambille a laissé écouler« : (deux années entre la découverte de la tra-. i hison de sa femme avec Chardebas et saL r prétendue vengeance. Le ministère public; { ne croit pas que Jambille avait l'intention( ( de tuer Chardebas au début de l'affaire. IlI s se contentait de le menacer, même si fré-. îquemment qu'on n'attacha pas tout d'a-. i bord d'importance à ses propos. Cepen-. (dant, un jour, il envoya un témoin; M. ]Mangin, à Chardebas, pour le provoquerc < en duel. Celui-ci n'ayant pas voulu se bat-. 1 tre, Jambille se livre alors à une mise eni tscène théâtrale, il provoque bruyammentt sson adversaire en pleine rue, portant à la5, ( connaissance de tous le déshonneur de sai lfemme. Cependant, Chardebas s'émeut des i toutes ces menaces et dépose une plainte. Jambille est condamné à 16 fr. d'amende. Devant le peu d'importance de la peine, ; Jambille s'imagine que la justice est pourr ]lui, que M. le maire lui est favorable,ainsii i que le parquet. Il continue à terroriserr i Chardebas, tire des coups de fusil devantt chez lui et pose une affiche pour lui rap( ipeler qu'il ne l'oublie pas. Condamné plus sérieusement par le tri-, | bunal de Briey, il n'en continue pas moinss ises menaces, notamment contre M. Char\debas père et menace même leur bonne e (d'un revolver. Le courage de Jambille grandissait aui : fur et à mesure qu'il terrorisait les Char]debas. Il en arriva bientôt à croire quee ■ !tout lui était permis. Il s'exalta graduellea ment, et comme il s'adonnait à la boisson a il en arriva à commettre son crime sous la a poussée d'une idée fixe qu'il entretenait en lui-même avec complaisance. M. l'avocat général estime que Chardee bas n'a pas eu beaucoup de mal à séduire !_ Mme Jambille et son mari commit une véritable imprudence en la laissant faire le e ménage d'un homme âgé de 36 ans, vigoureux, divorcé et aimant les femmes. Aussi M. Duhauf demande aux jurés un verdict de culpabilité, sans s'opposer toutefois aux circonstances atténuantes. ' verdict A 5 heures 50, le jury se retire dans la salle des délibérations, il en revient à Sl (; 6 heures 10 avec un verdict de culpabilité tr mitigé par les circonstances atténuantes. g En conséquence, la cour condamne Jambille B Louis-François à douze a?i,ç de travaux forcés et à dix ans d'interdiction de v, séjour. — A. MANGEOT. Sl t Dès l'ouverture des portes de la salle des assises, une nombreuse affluence envahit a ile prétoire. A deux heures, la cour fait son entrée et il est procédé au tirage au sort e cdu jury. Les cheveux coupés ras, les moustaches r noires, mêlées de fils d'argent et retomtbant à la gauloise, Jambille a la figure c osseuse et énergique. Il est vêtu d'une vareuse marron et d"un j pantalon de même couleur. Il donne l'imjpression d'un paysan assez intelligent, imais rancunier. Il répond avec clarté eit j précision aux questions de M. 1© prési(dent. M. le président rappelle que l'accusé a (été condamné à 15 jours de prison pour vol en 1882 et à d'autres peines pour mei naces -envers Chardebas, Las renseignements donnés sur lui ne ssont cependant pas mauvais. Il travailla fort régulièrement jusqu'au i moment où il apprit que sa femme le tra1hissait avec Chardebas. Dès lors, il se laisi sa aller à la boisson. Il n'eut plus qu'une idée en tête : « Tuer Chardebas ». U en . iavait comme une hallucinaticm. Frérruemm^nt, il ne.-dorm.ait pas des nuits. On dut l'interner à Maréviile pendant un certain temps. D. — Pourquoi en vouliez-vous tant à Chardehas ? R. — Paree-qu'il a débauché ma femme. D. — Peut-être a-t-il eu des relations . .avec elle, c'est certain même, mais enfin il paraît que votre femme a eu d'autres1 amants dans le pays. On a même dit qu'elle connaissait un employé de che min dé fer. Vous auriez même menacé celui-ci de mort. Vous aviez un fusil ? R. — Non. D. — Cependant un capitaine de gendarL'accusé exprime à nouveau ses regretss pour l'acte qu'il a commis, puis le jury see mei'ie confisca votre fusil à l'époque, craip retire à 10 heures 3/4 dans la salle des dé-l_ gnant qu'en raison de votre caractère violibérations. Il en revient à onze heures lent vous ne fassiez du vilain. M 't ,Iam.bille contefrte que sa femme se soitavec un verdict affirmatif, mais qui retient a il persiste àt seulement le délit die coups et blessures débauchée avec d'autres ; B ; croire que Chardebas a été le premier sé-et e fait en outre bénéficier Maurin des cirducteur. constances atténuantes. D. — Alors vous avez foi dans la vertui En conséquence, la cour prononce conde votre femme. C'est un bon sentiment. tre lui la peine de deux ans de prison. t M. le président ajoute que Jambille avaitt Dixième affaire une haine farouche pour Chardebas et qu'il1 avait depuis longtemps l'intention de le^ LA TRAGÉDIE D'ONVILLE tuer. Jambille. — Cinq minutes après quei 1 ma femme m'eut avoué ses relations avec3 I Chardebas, je lui ai dit, il y en a un dei 1 trop. Lui ou moi disparaîtra! * O. — Mais enfin, puisque vous aviezz Depuis l'ouverture de la session des as- 1 intention de tuer, pourquoi avez-vous at-tendu deux ans. Ce n'est pas que je vous| 1 sises, nous n'avions guère vu se dérouler s sr ; reproche de ne point l'avoir tué plus tôt ?? cdevant le jury que des débats d'affaires [t R- — Je voulais le provoquer et me bat-eextrêmement simples et banales. C'étaient tre avec lui. Je lui ai offert de jouer mai pour la plupart des meurtres dont les auI *" vie contre la sienne. l teurs avaient agi dans un moment de su . D. — Ce n'est pas en allant vous embus-rexcitation causée par la colère ou la boisi quer à neuf heures du soir sur le chemini £son. le °,u devait passer Chardebas que vous aviezz Avec une belle désinvolture de la vie de l'attitude d'un homme qui vient offrir un1 Jleurs semblables, ils avaient frappé aveuf duel. glément et parfois très férocement. Ces ■ J ' R. — Chardebas a toujours refusé lee c coupables étaient faciles à juger car leur v _ combat que je lui proposais. Il m'avait« c 3 cas ne s'embarrassait d'aucune psycholomême offert de l'argent pour que je lee tgï'alaisse tranquille. Il n'en est pas de même dans cette tra" Sur la demande d'un juré, M. le prési|gédi© d'Onville, qui eut un si profond re- dent pose à l'accusé une question sur la" 1 tentissement dans la région. ^ provenance de son fusil. L'accusé, Louis Jambille, qui est âgé de Jambille répond qu'il le possédait de-■~ ^49 ans, était non seulement un mari jaloux, V Puis deux ans. 1 mais aussi un mari trompé. U le savait, ' M. le président. — Cependant, vous n'al" et, chose plus grave, il s'en affecta profon* vez pas de chasse ? dément. , R. — Non. II avait pour son heureux rival une hai_ D. — Alors c'était bien pour tuer Char. ne farouche qui devint une idée fixe, par ' . debas que vous avez fait lassez forte dé!" suite d'un affaiblissement cérébral causé pense qu'entraînait l'achat d'un fusil de e 'par l'alcool. chasse et de cartouches à gros plombs8 Chardebas, le galant boucher d'Onville, ' comme pour chasser les sangliers. ■i était la maladie noire de Jambille. ^ R. — Je voulais me battre avec ChardeII fut en butte à ses menaces pendant . bas et le provoquer dans un duel à mort. des années. On pressentait un drame et la g .D. — La façon dont vous l'avez tué ne famille de Chardebas vivait dans un caul'indique guère. Vous êtes allé vous poster r chemar. . . seul sur son chemin. C'est ce qu'on apLa tragédie du 31 octobre dernier émut _ pelle un guet-apens. n profondément la paisible population d'Onn ville, mais elle ne la surprit pas. Aussi, en Les témoins raison de toutes ces circonstances, cette te _ M. le docteur Didry, de Briey, a examinéé g affaire, qui peut être qualifiée de « pas1. _ le cadavre de Chardebas ; il a vu égalesionnelle » est aussi une des plus passionn 5_ . ment Jambille à plusieurs reprises, nonantes de ia session. j. tamment avant le meurtre, quand il comnt D'ailleurs, ces sortes d'histoires éveillent j I parut devant le tribunal de Briey pour r toujours la curiosité du public. Elles lui , e menaces de mort envers Chardebas. Il le apparaissent comme entourées d'une aut. trouva dans un grand état de surexcitaréole de farouche poésie. * tion, aggravé par des troubles alcooliques. 3 Et l'avocat emploie utilement son talent i_ H conseilla son internement à Maréviile. , pour tenter de convaincre les jurés qu'ils [' MM. les docteurs Lalanne et Deswart, se trouvent non en présence d'un meur; ,1 j de l'asile de Maréviile, ont examiné l'acu trier, mais d'un justicier impitoyable qui cusé. Us n'ont relevé dans son état aucun n veillait les armes à la main sur la dignité i. signe de démence. Ils croient à sa resdu mariage. ponsabilité. te Voici dans leurs détails les faits de la [e M. Fréchin Charles-Victor, brigadier de cause tels que les expose ( gendarmerie à Mars-la-Tour, vient expo3. S L'accusé quelle elle avait dilapidé son argent, lui répondit très grossièrement. m La querelle s'envenima. Elle appela au secours. Il entendit monter des gens dans ,ji l'escalier et perdit la tête. C'est alors qu'il frappa do son couteau. M. le président fait remarquer qu'on re.* leva d'autres traces de violences sur le corps de la victime. II eat donc probable que l'accusé l'avait V; déjà frappée à coups de poing au cours de la discussion. C'est pourquoi sans .doute, ' ' elle appela au .recours, et reçut alors les blessures mortelles. M. le président ne conteste pas que Mau?" rin ait été 'exploité par cette femme. Mais c'est l'habitude de l'accasé de réclamer aux femmes publiques le* largesses qu'il II leur a faites pour obtenir leurs faveurs. COFFRES-FORTS FICI1ET J M. î Jules Chardebas, C4 'ans, ancien bouchi cher à Onville, père de la victime, déclare qu'en qu sortant avec son fils du petit abattoi foir qu'il possède à Onville, Jambille sc dn dressa devant eux en criant : <i On ne fat passe pas ». Il tira sur son fils qui e'affais- 1 sa en disant : « Je suis tué ». M. Chardeba< père s'avança, aircné d'une petite canbas ne, vers le meurtrier. Celui-ci lui dit : J'en ai autant pour toi, et il tira l'autre coup do son fusil sur lui sans l'atteindre toutede tfoi s. ] Il ajoute que dernièrement les enfants de l'accusé auraient dit à Onville que si 1er, leur papa était acquitté il reviendrait tuer tioi tous les Chardebas<; Mlle Marie Chardebas, 32 ans, sœur de |^ victime, sortait, elle aussi, de l'abattoir la avec son Crère et son père, vera 9 heures \ aw <ju soir. Elle remarqua qu'un homme était ■du ,ail caché près du -meanin. Elle vit bientôt lC ja, Jambille se dresser devant eux et tirer sur ,, frère. Puis, * quelques instants après, son sc ji il tira sur son père, mais sans l'atteindre. yi\ Mlle Chardebas ne croit pas que son frère à eu i a des relations avec la femme d© JiamDjj bille. ]M. le président lui fait remarquer que ^ la femme de Jambille a reconnu ce fait, Mlle Chardebas a été menacée également par le meurtrier. Elle ajoute que si Jambille revient à Onville, il s'est proposé de „ tuer tous les Cha.rdebas. tu Mme Jambille, la femme fatale, est ensuite entendue. Elle reconnaît qu'elle a eu su ^ des relations avec Chardebas. j Elle fut surprise par son mari "dans un ; pré avec celui-ci. v jDès lors, presque tous les jours son mari s-.^ 'écriait qu'il tuerait Chardebas et il vouj_j lait également la frapper. Elle dut se sau^ ver à plusieurs reprises. Elle reconnaît que c'est son inconduite gui causa la déj*. bine -de sen mari et le poussa à la bois; son. Au moment de ses relations avec Chardebas, elle devint enceinte, ce qui "~ aviva encore la colère de son mari contre elle, car elle ne pouvait dire de qui était S~ l'enfant. 1e Elle nie cependant avoir eu des relations avec d'autres amants et prétend qu'elle ne trompa son mari qu'avec Chardebas. M. Thiébaut Eugène, 69 ans, maire ,,( d'Onville, dépose qu'on causait dans le pays de la conduite de Mme Jambille. Elle £ passait'pour une personne légère. M. le maire parle en bons termes de Jambille. Avant le meurtre on n'eût jamais rien à t* lui reprocher. Il ne croit pas que le meur, trier ait menacé les autres membres de } la famille Chardebas. Selon lui il n'en j™ voulait qu'au fils. M. l'avocat général fait remarquer au maire d'Onville qu'avant le meurtre il rem pi présentait déjà Jambille comme un garçon in inoffensif qui voulait seulement faire mourir le fils Chardebas à petit feu. — m y Vous vous étiez trompé, dit M. le présidi dent. Mme Hermant fut menacée d*rm fusil par Jambille, car il l'accusait de lui avoir p: ai adressé des lettres anonymes sur l'incond duite de sa femme. M. Malassez Théophile, capitaine de gi gendarmerie en retraite, ayant appris les n menaces que l'accusé proférait contre Mm" H Hermant, alla saisir son fusil. M. Malassi sez fut moins optimiste que M. le maire d d'Onville, car il avait signalé Jambille ci comme étant dangereux. M. Théophile Naudin, garde-champêtre, d dépose qu'il entendit plusieurs fois Jambille b dire qu'il tuerait Chardebas, puis il ajouta a même qu'il préférait le faire mourir à petit feu. r M. Narcisse Inchelin, 44 ans, mécanicien de chemins de fer, dit qu'il a remarc qué à un moment que Mme Jambille sem9 blait le rechercher, elle venait même le h trouver lorsqu'il était occupé au dépôt,elle t: le k suivait continuellement. Il prétend qu'il 0 ne voulut rien savoir. Mme Inchelin, femme du précédent té1moin, demeurant à Mirecourt, dit que J Mme Jambille suivait son mari partout ;: ^ à â un moment elle fut obligée d'aller aud devant de lui. Un jour Mme Jambille vint lui 1 demander pardon en disant qu'elle ne; ' poursuivrait plus son mari. T GRAND 8 AÉRIEN. — Heureuse idée de M. Bûcher, directeur du Grand 8 aérien, ,d'avoir, pour ses derniers jours à Nancy, diminué le prix des places. Aussii, depuis deux jours, l'affluence est telle que la direction a décidé de prolonger son séjour jusqu'au jeudi 6 juin, dernier délai, avant son départ pour la viile de Troycis. La direction sera même forcée, pour pouvoir débuter au terme fixé par la municipalité troyenne, d'engager une équipe dis 50 hommes pour mener à bien son démon tage ©t chargement de son train spécial. Nos adieux au Grand 8 aérien, qui eut 1( plus grand succès à la foire de Nancj 1912. ^-^_r^_ — Au Cirque Despard-Plège Il n'y a pas à dire, je l'ai eu, lè petit frisson, et grâce au dompteur Henricksen et à ses dix tigres. Je l'avoue, quand il a tenu tête à cette bande qui grinçe et qui souffle, j'ai senti la petite mort qui me courrait sur l'épiderme et j'ai entendu de mes oreilles un grand nombre de nos plus jolies dégrafées s'écrier qu'elles avaient la chair de cocotte. J'ai même assisté, dans mes stalles archi-bondées, à un mouvement de terreur nettement dessiné : c'est quand s'ouvre la cage du tigre géant César (César, ouvretoi...) et que la bête et le dompteur sont face à face. J'ai redouté, à ce moment, un fauve-qui-peut général. Et je me deman dais presque si le dompteur n'allait pas s'écrier : Ave César morvturus te salutat... Mais, renseignement pris, Henricksen ne parle pas latin, et, au surplus, n'a pas l'intention de mourir, quoique la direction, prévoyante, ait parmi ses habituéf un sympathique et élégant tabellion, tout prêt à recueillir son testament : voilà un fait à notaire. Henricksen est sans peur : uniquement armé d'un fouet (c'est le fouet qui sauve) et d'un revolver chargé à blanc et de taille réglementaire (rapport au commissaire de police de service) il tire une douzaine de coups successifs au nez et à la moustache de César qui, vaincu, rugissant et rougissant, s'éloigne la queue basse et réintègre sa cage, tandis que l'orchestre soupire la valse lente si célèbre : Aux Bords du Tigre... et qu'un écuyer, armé d'un énorme vaporisateur, projette sur le public une pluie bienfaisante et papfumée. Précaution qui n'est pas inutile car les tigres ne respectent pas toujours la prohibition affichée dans tous les couloirs : Défense de fumier. Pour me résumer, nous tenons un numé ro qui va faire courir tout Nancy. U paraîtra aux soirées et aux matinées' : ces dernières deviendront désormais des fauve-o~ ClOCk... Faut-il que j'ajoute que, samedi soir, on s'écrasait positivement jusque dans lee entrées. Pendant la première partie, j'avais du monde jusque sur mes genoux Alors, j'ai donné ma place. Aussi je n'en puis plus. Si ça continue, c'est pour moi le cimetière à brève échéance. Je perds la chaise... L'Ouvreuse des Stalles. » — r 'X*hàMXtiMM&*:~.r - - - » ^!Jj| | INIMITABLE SECRETT rJE BE * étik Me Lorentz, avocat de l'accusé, estime au contraire que s'il y a un drame passionEotte : Rides. Boutons, Taches, FaussercùreslÈ nel c'est bien celui-là. Jambille avait toua g( L'cTiger partout - En grot : EERTHUtN. 91. me de la Pyramide, U™S jours eu confiance dans la vertu de sa femme jusqu'au jour où il la surprit dans un pré avec Chardebas. Dès lors, M fut en n — proie aux chagrins, aux sentiments, les plus violents. Il puise des consolations dans la boisson. S'il ne tua pas de suite Chardebas c'est qu'il voulait se battre en n duel très loyalement avec lui. Pendant lt TOMB LA ! Ni deux ans, il ne cessa de provoquer ChardeCoups. — Poussée par la jalousie, Mme bas, qui se défilait toujours. Jusqu'au dra[T Hell, ouvrière en chaussures, injuria sa me.il fut poursuivi par cette idée que Charvoisine, Mm© veuve Démange, et, empordebas ou lui était de trop. II lui offrit dee ^ té© par la colère, la frappa d'un coup <k se battre au fusil jusqu'à ce que la mort j. poing au visage. de l'un ou de l'autre s'ensuivit. U ne poui, La gendarmerie lui a dressé procès-vervait supporter la pensée que sa femme l'aj, bal. vait trompé et surtout qu'il élevait un eniant qui était probablement de Chardebas. s- ' PQMPIY M" Lorentz s'attache à démontrer que Dénicheur d'oiseaux. — Procès-verbal a Jambille n'est pas un individu dangereux été dressé contre Henri Metz, âgé de 17 a et qu'on n'a nullement à craindre que, ''. ans, ouvrier d'usine, surpris au moment rendu à la liberté, il ne se rende l'auteur où, à l'aide d'une gaule.il essayait de ta* d'un nouveau drame à Onville. H tomber un nid d'oiseaux placé' sur un plaII explique la scène du meurtre et fait j tane de la route nationale, au lieu dit ressortir que Jambille n'a pu tirer sur M. ;] Fond-de-Lavaux. Chardebas père. 11 a déchargé son fusil [. G i OMIS LA BANLlEUë l_ en l'air pour l'effrayer, M0 Lorentz demande aux jurés l'acquittement de Jambille comme ils l'auraient acquitté s'il avait tué Chardebas alors •S qu'il le surprit avec sa femme. Il voulut lï II —— Brasserie de Nancy gat aulit sur foelnre sa biiee «ïclasivînunl fabriquée avic it MALT fcT UjHiBLONS Dii Ie' CHOIX. Tril tnw et digestif Chronique Départementale I Violences. — Ohaudey et PoupHej1 avaient trop bien fêté la Pentecôte, aussi étaient-ils légèrement pris de boisson,quand une disciussion s'éleva entre eu*. Quelques coups de poing furent échangés et e un peu de peau enlevée. i Violences. — Fanetti était ivre le jour de ila Pentecôte, quand il a aperçu Gatti et pl'a menacé avec son couteau. Gatti prit gpeuir et vint raconter cette épopée aux gendarmes. Blessure accidentelle. — Fioni Gioconnio j boit plus que de raison. Il est souvent pris j de boisson. Samedi, le jour de la paie, il se trouvait cdans un état terrible et il tomba du haut $ des escaliers de sa chambre. Son état est désespéré. Contravention. — Mann Jean, de Domn mory, se promenait à bicyclette dépourvue d de sonnette. Pas de chance1, il rencontra 1 les gendarmes qui lui dressèrent procès^ vverbal. Contravention. — Diderich omet d'insc gcrire les voyageurs sur son registre de logeur. Les gendarmes n'oublient pas do r passer — IP. P. et procès-verbal a été dressé talla cWeireJier Je drapisan chez M. fevre, LES ENVIRONS DË NANCY l président de la section, #, se rendit h l'hôde ville, où se fit là distribution des (diplômes et médailles ; Ils furent reçus par 1M. Victor Brajon maire de Racn ; M- G abriel, adjoint ; M. Paul Ferry, jnaire da 1 passa Kiefer, qui 1 interpella au sujet de î La Neuveville ; M. Geisler, leur président l'incident de la veille. Désireux de prendre <d'honneur, entouré des membres du cosa revanche, le domestique fit tomber le Du soleil sur les prés verts, sur les imité, ARRONDISSEMENT DE NANCY mi t mineur et lui porta quelques coups de pied bandes violettes des terres de Chavigny et et de poing, avec un coup-de-poing amé... Dans la chambre étroite et basse mat Au nom du conseil municipal, M. Brajon de t Pont-Saint-Vincent ; du soleil encore MOIvnONS et i ; souhaite la plus cordiale bienvenue à tous sur s ricain, dit Désiré. les forêts bordées d'une dentelle de éclairée par un© lucarne en tabatière don Crue) individu. — Le jeun© Eugène Gil- ri< <ces vieux soldats qui doivent être fiers au- rnoirs sapins, et du soleil loin, très loin, les autres .étoiles sonlt raccommodées è lai Kiefer reconnaît seulement avoir porté itt âgé de 21 ans, connu sous le nom die j jourd'hui de célébrer le courage et l'héroïs- sur s la vallée du Madon, la côte de Thélod de de lanières de papier jauni, Paul' Varoif à son adversaire un coup de poing « natulie' Blanc, no so livre à .aucun travail, ne <f i me dont ils ont fait preuve pendant l'an- eet les éperons du pays lorrain vers Sion et sa femme sont assis sur de mauvais esi rel ». ,faisant que courir la campagne, cherchant ' née terrible. e Vaudémont. cabeaux, auprès de l'étrange table, fsife et les nids dont il enlève les petits oiseaux COSNES Il est très heureux et très honoré de saC'est une vue pittoresque entre toutes... da caisses renversées, qui supportant ïeuJ A propos d'une expulsion. — M. Masqu'il martyrise. «■* 1luer dans la maison commune ceux qui, >speciosa fada est in deliciis suie... et, dernier espoir, leur ultime ressource ; u sard Charios.débitant à Cosnes,nous prie Ses .parents ne peuvent venir à bout de *™ n9 ss'ils ne parvinrent pas à maintenir Tinté- 0comme disent nos gens : « Il faudrait al- petite timbale en argent que l'on devine J d'insérer la lettre suivante : lui et il les a déjà menacés plusieurs fois ; û j rité de la patrie, sauvèrent du moins son ■1er loin pour en trouver une pareille ! » amoureusement entretenue ; car la guiriaa.1 il so livrerait même à des actes cruels en- . <( Lecteur asaidu de votre estimable ' ien suprême : l'honneur ! et qui, par leur de de fleurs ciselées qui serpente autour du Car de tous les aites dos environs de journal, je trouve ce matin, 31 mai, un -vers les animaux, à un tel point que son 3° iabnégation, par leur héroïsme, arrachèrent rNancy, c'est assurément le plus pittores- bord se détache étinceiante sur la matitô article ayant pour titre « Expulsion mou'çère dut vendre les bêtes qu'il possédait, f ià l'empereur d'Allemagne devant Sedan que du fond. <3 et 1© plus reposant. Il y a quelques jours, il brisait quatre vementée », me concernant, ainsi que les <ce cri du cœur : « Ah ! les braves gens ! » Les maiins jointes sur leurs genoux, jjj, D'une maison neuve et fleurie, qui a pris Rapportés de cette façon, ces faits pots à moineaux dans le jardin de M. Po- miens. ™ M. Brajon fait un appel au patriotisme pour ï enseigne : A la Belle Vallée, on do- contemplent avec des yeux hagards la chèsont loin d'être en rapport avec ceux qui 'ignée, cultivateur, ce qui lui valut un. pro- f < 1 de ses concitoyens, les engage à rester pa- mine tout ce paysage mosellan que l'on re petite chose de laquelle il va falloir sef ont motivé l'expulsion de mon mobilier cès-verbal. . 1 séparer ; et dans leurs cerveaux enfiévrés triotiquoinent unis et à maintenir avec fer- ïpeut détailler par le menu. LIXIERES du dl local que j'occupe encore à l'heure aci tu leurs prunelles qui semblent vi'i meté le culte du drapeau, le culte de la C'est, au premier plan, les terres ver- derrière ' ^ Vol d'une bicyclette. — M. Gaston Lom- tuelle. ]patrie, que l'on ne peut séparer du culte doyantes passe ia vision lumineuse des temps i qui dévalent, dévalent brusque- des, ' En effet, tout ceci ne peut qu'enorgueilfcaird, cultivateur, avait à son service E heureux d'autrefois... de la République. Il lève son verre en ment vers Chavigny aux maisons rouges, Emile Massaing, qui s'est enfui de la mai- lir j™ passagèrement Passini, en lui attril l'honneur des anciens combattants de |au gros clocher coiffé d'un éteignoir d'arbuant le titre de prpriétadre, qu'il n'a eon en emmenant une bicyclette d'une va- ? et porte le toast loyal à M. Fallières, Sdoises ; c'est, à dextre et à senestre, les l( ... L'homme était fort et robuste alors jamais possédé envers moi, car si j'ocleur de 65 ST. ^ VOSGES '1870, au bon citoyen qui représente la France Jbois, bois de la Grande-Fraise et du Châ- tet son métier rude, mais assez rémunéra', cupe un local, j'ai payé au propriétaire de maçon, lui rapportait de quoi subdevant l'étranger. |tel, bois de la Champelle, vêtus des verts teur, , ARRONDISSEMENT DE TOUL ré réel, comme c'est d'usage, six mois de ARRONDISSEMENT Û'ÉPINAL venir largement aux besoins de sa femme L M. Favre, président de la 618° section, les ' plus tendres, des couleurs les plus châCRËPEY 1° loyer, avant mon entrée et avec mes pro( 1 la municipalité de Raon de la ré- jjtoyantes, avec les raidillons des chemins et . do sa fillette — une délicieuse gamins deniers. EPINAL remercie Contravention. — Noël Ernest, cultiva- pres P1 Obsèques. — Les obsèques du malheu' ception à la maison commune et de son dde défruit'ement, avec les sombres aligne- iaux boucles blondes, à la frimousse rieuse teur à Crépey, s'est vu dresser procès-verL'expulsion, quoique n'étant que d'im- r 1 illuminée d'admirables yeux bleus, longs n m et non de frontière, comme il s'en nreux mécanicien Fribault, tué.accidentelle- 1obligeance pour être serviable aux vété- ments des sapins et les crevasses énormes <connue ça. bal pour défaut de guides à son attelage. meuble à Blainville, ont eu lieu à Chantnai- rans. F u produites par les affouillements ferrugiqui en furent l'objet, a une toute ment GONDREVILLE trouve E nés, près Epiral . Puis M. Geisler dit sa joie de pouvoir 11neux des en-dessous. f Ils n'étaient pas riches, certes ; mais la Le feu. — La maison de M. Baucr, à autre cause, qu'il me serait trop long de gosseline était toujours habillée « comme L'église était trop petite pour contenir \ a en ce beau jour attacher aux anciens comA travers les sentes de terre rouge, on ici, ne voulant pas abuser de y Gondreville, a été détruite par un incen- détailler * xune petite de bourgeois » et jamais un jou1 v l'assistance venue à son enterrement, et battants la médaille qui leur était bien voit des mineurs allant et venant sous j que vous voulez bien m'ac- y die. Mme Bauer et ses enfants étaient oou- l'hospitalité «g jou souhaité ne lui fut refusé par les pal'on peut évaluer àcinq cents les person' c due. Si la France a été vaincue, la faute " les arbres déjà défleuris ; on voit leurs i r.nés présentes. fihés vers 9 heures du soir, quand elle fut corder. ° rents fanatiques. r n'en fut pas à ses soldats- Il faut en attri- rdees qui s'amusent en des replis de terréveillée par les cris de : « Au feu », mais Je prie donc, en conséquence, les lec1 Sur la tombe, M. Paris, cheifi d© dépôt buer la défaite à une préparation insuffi| rain, près des eaux vives du Mazeau sour- g C'était leur joie, leur idole, à ces braves le feu avait déjà pris une intensité consi- teurs, <* mes frères, de m"accorder le crédit d s cette mignonne venue au monde après d'Epinal, prononça un discours émouvant, santé et à un matériel inférieur. Enfant "dant du sol entre des saulaies-, le long des gens, aG quelques jours et je leur promet d'é( dlérable et Mme Bauer ne put sauver qu'un de q dix d'une union stérile et alors cl cqu'ilsannées clairer leur religion à ce sujet. » gqui fit verser bien des larmes, retraçant !d'une des provinces ravies à la France, il Ppna.iries de la vallée circulaire. Jtt et qu'un sommier. n'espéraient plus... la vie de labeur et d'honnêteté du majheu, lui est doux de profiter de cette cérémonie Plus loin et plus bas, c'est la bourgade La maison et tout le mobilier furent la LONGLAV1LLE reux. r 11 Ipour témoigner sa reconnaissance à ceux minière de Chavigny-le-Val, qu'il ne faut j Ah ! le père ne pensait, je vous en réproie des flammes ainsi que le foin et des Crime. — Voici quelques détails sur le Fribault, qui était très estimé et très aij qui ont combattu pour défendre ces proP pas confondre avec les deux Chaligny, cet cponds, à s'attarder au cabaret, le soir en harnais. cr crime dont V « Est » a brièvement parlé : Dmé de ses camarades, laisse une veuve et vinces 1 a et leur épargner le malheur d'une ancien comté princier de Lorraine, célébré aquittant le chantier ; de toute la vitesse de Les dégâts s'élèvent à la somme de 2,200 ! Le manœuvre Attilio Paca, 22 ans, se uune jeune fille. ses jambes — lassées cependant par une annexion. P par le savant archéologue-académicien ] francs, assurés à la Compagnie : « La Na- re rendait par le sentier qui contourne les La distribution des médailles se fait en- rPaul Fournier. claborieuse journée — il accourut vers l'accr tionala ». crassiers à la gare de Mont-Saint-Martin RAMBERVILLSRS < cueillant logis où 't'attendait un doux petit t Les causes de cet incendie sont pure- où on il aillai tchercher son frère arrivant par d Voleur arrêté. -— Auguste-Isidore An- ]suite aux 69 anciens combattants faisant b Chavigny fut jadis Cauviniacus et Ca- être qui, lorsqu'il entrerait, lui tendrait partie de la 618° section ; disons que M. banum, en plein terroir de fer où le Ma^ dré, âgé do 40 ans, manœuvre, demeurant ( ment accidentelles. 1© dernier train. 1© © ses -bras frais, et potelés en gausant de sa prérogative de prési- S zeau faisait mouvoir un fourneau primi- gentiment 2 dernier lieu à -Saint-Genest. inculpé do Geisler, TOUL Il était accompagné de deux compatrio- en t: zouillant : « papa » avec un rire heu( dent d'honneur, a gracieusement offert à n tif, il y a près d'un siècle, fourneau con1 Grave aeeident. — Lundi matin, un ar- te tes. nnombreux vols a été arrêté eri vertu d'un (chacun l'insigne à laquelle il avait droit. ssommant vingt mille stères de bois, ame- reux. tilleur-ordonnance se trouvait à cheval sur Le groupe rencontra quatre individus mandat d'arrêt du parquet d'Epinal. Après quelques paroles de félicitations | né de Dieuze et de Fénétrange et absor- f Le dimanche, ils s'en allaient tous troia le chemin dè ronde intra-muros, quand ar- qui qi les traitèrent le Crispi, Macaroni ; provision d'air pur en une longue ARRONDISSEMENT DE REMIREM1NT < de M. F avre, M. Brajon félicite les nouj bant plus de quatre millions de kilos du faire r rivé à la hauteur de la maréchalerie du 6» &î après une courte discussion, les Italiens précieux minerai, produisant un million cpromenade ; l'été à. la campagne, l'hiver d'artillerie de forteresse, la bête prit peur s'enfuirent s< REMIREMOMT ' \veaux décorés et boit à leur santé, à la P devant leurs adversaires qui patrie, à la République. *J so de kilos de fonte blanche pour les forges rdans quelque jardin public. Us s'amusaient et Remporta. sortirent leurs couteaux. g Banquet. — Les représentants et voyaA midi et demi, un banquet de 120 cou- fl de la Loire et de Hombourg: jnaïvement, sainement, comme de braver géurs de commerce, au nombre d'une cen-, Le cavalier vida les étriers et bien lui No: lom de la cabine du garde, Pacca t qu'ils étaient ; et le crépuscule venu, Qui se souvient, aujourd'hui, dans l'inegens taine, se sont réunis dimanche en un gai iverts, parfaitement servi par le Vatel de ien prit, car quelque temps après, il était fu fut rejoint par le quatuor et frappé d'un b en regagnant la maison lointaine, Varois Raon, M. Biet, eut lieu dans la grande î c dustrielle bourgade quasiment fondue r banquet qui a été servi dans les salons de < projeté à terre. Dans sa chuté, le malheu- couo .° de couteau au cœur et d'un coup de j portait sa Louison juchée à califourchon d des Halles. A la table d'honneur, aux dans la grosse agglomération' de Neuves- s l'hôtel de ville. Il était présidé par M. Cn. salle \ reux a été bleasé grièvement à la tête. tù -point à l'œil droit. tiert I côtés de M. Geisler, on remarquait M. Maisons et Pont-Saint-Vincent, qui se csur ses épaules, les jambettes nues ou Lecomte, président de la société, qui avait i chaudement guêtrées entourant son cou, Ses deux compagnons ne s'étaient pas à ARRONDISSEMENT DE LUNÈVILLE à ses côtés M. N. Mougin, maire de Remi- \Ferry, maire de La Neuveville ; M. Ernest fsouvient des gens du Cabanum d'autre- 1les menottes roses appuyées sur sa tête. in inquiétés de lui ; c'est un ouvrier qui, pas- r Favre, président ; M. François Golé, anJ fois, obligés de fournir chaque année remont, et les présidents de l'Association LUNÉVÉLLE sx.it si quelque temps après, tirouva le ca-lao ( douze poules au domaine ducal ? Qui se ... |Puis, brusquement, vaincu par le Vol. — On parle d'un vol dont auraient vre vr de Pacci, baignant dans une mare de ndes employés et des ouvriers de Remise- ,cien président ; M. Perrin, d'Etival, vice- " 1 mont président, et le brave M. Largentier, le ?souvient de l'antique prieuré de Sainte- malheur jaloux tout ce bonheur avait somété victimes les religieuses qui habitent le sa sang i faubourg de Nancy. et du fief disparu de la Tour Saint- *bré. . LE SYMDSGAT porte-drapeau, dont la poitrine est décorée Lucie, Les recherches faites pour retrouver les des médailles, glorieusement gagnées, de Biaise F ? Le village est bien paisible à cetUn soir, en arrivant chez lui, un gai reUn individu se serait introduit chez elles coupables co n'ont donné aucun résnltxt. r Suicide. — A la suite d'une violente que ( Crimée, d'Italie, du Mexique, des médailles K heure du jour ; les mineurs sont à leur 1frain aux lèvres, l'homme trouva la grande avec effraction et pendant leur absence. Le parquet de Briey est venu à Mont- preVe qu'elle eut avec son mari et suscitée militaire et coloniale, et enfin de celle de te d dur labeur, et les anciens du pays sont 'cuisine déserte... la soupe ne fumait point, Une somme de 600 francs, dont 400 fr. Se Saint-Martin. npar ses habitudes d'intempérance, la fem- i a vignes ou dans leur pâquis. m^ Célestin Demangeon, née Marie Lam- 1870 ; comme campagnes, c'est certaine- aux iremiis pour la confection du trousseau ausur la table... le feu n'était pas allumé... fr rait diaparu. bert, cultivatrice à Nol, s'est pendue dans ment un record. Dans la chambre où il pénétra, le cceui t sa cuisine. , A l'heure des discours, M. Favre ouvre , Plus loin, des fumées industrielles voi- iétreint d'un sombre pressentiment, un inLes troncs do la chapelle Saint-Léopold, ] Le parquet de Metz faisait rechercher le feu en se réjouissant du bonheur que {!lent une partie de l'horizon, tantôt vers cconnu vêtu de noir, était penché vers le voisine, auraient reçu également la visite l'Allemand l'A è PLOMBIÈRES Georges Philippon, 29 ans, in( éprouver les héros d© cette belle l'Est, tantôt vers l'Ouest... ce sont les for- îpetit berceau bleu entouré de fraîche^ — Le contremaître Jean Le- idoivent de ou des voleurs. eu culpé de vol commis dans le pays an- ger, g Vio.'ences. 1 Sges et les hauts-fourneaux de Neuves-Mai- mousselines, de l'usine de Pruines, ayant été vio- fête patriotique. et, debout à ses côtés, le viNous n'avons pu obtenir de renseigne- ' nexé. ne Philippon, qui habitait Audun-le- 1< M. Ferry, maire de La Neuveville, té- ®sons, avec leurs fumées impalpables, rê- ]sage crispé d'angoisse, la mère semblait lemment frappé au visage par deux ouments sur cette affaire, pour laquelle d'ail- Tiche, Xi quitta cette localité pour Mont- v l toute sa satisfaction de s© trouver ves et désirs irréalisables, qu'a récemment attendre un verdict de vie ou de mort... vriers ajusteurs, nommés Aimé Leyval et moigne . leurs aucune plainte n'a été portée. Sa Saint-Martin où il espérait bien vivre £ Désiré Henry, qu'il avait menacés d'une !au milieu de ces braves gens et de ces bra- *chantées René d'Avril en ses vers de prose BACCARAT tr; tranquille. a r rythmée aux sensations étranges. , ... Terrassée par l'impitoyable pneumo Arrestation. — La gendarmerie a ariHélas ! l'homme propose et le gendarme gamende de un franc, a porté plainte à la vos cœurs. gendarmerie. M. Geisler, enfin, après avoir lu une dé. Et puis, barrant le ciel, la côte abrupte nie, Louison agonisa une longue semai- • r.êté en vertu d'un extrait de jugement dh 3ne... dispose. A la demande des autorités allePont-Saint-Vincent, ayant à sa base pêche de félicitations et de salut cordial de ° Alexandre Trotzier, 'âgé de 2 5ans, ma- mandes, mi ARRONDISSEMENT DE NEUF CHA TEAU Philippon fut arrêté par la genaux nouveaux décorés, qu'il viejit de reoe- jun cercle d'argent, la claire Moselle, avec , Chaque matin, en partant au travail, le nœuvre, sans domicile, condamné pour es- darmerie da de Mont-Saint-Martin. Samedi LANOAVILLE voir de leur président général, M. Sans- ïla masse tassée des habitations de la jpère enveloppait le doux corps adoré que la croqueries par défaut à un mois de pri- matin m; 1 il fut écroué à la prison de Briey. Vagabond arrêté. — La gendarmerie a bœuf, allait bientôt lui voler, d'un ardent fait part aux invités du projet qu'il ville î double de Neuves-Maisons et de mort son par le tribunal correctionnel d'Epine', îU sera extradé. l ;regard de fauve aux abois ; puis il s'enf arrêté, en état de vagabondage, Léon-Hec- a. fait, d'accord avec M. le maire de Raon, Pont-Saint-Vincent. j ( * ti ARRONDI S SE ME NT DE BRIE r de placer des tables de marbre Sous les ** ntor Janin, âgé de 36 ans, ,sans profession Au-dessus des deux bourgades-sœurs — fuyait, la gorge déchirée de sanglots... Pour se distraire un peu, Jules Doster, *i ni domicile, qui a reconnu que depuis plus .E x rivales — les terres vertes montent \ Au milieu du septième jour, alors qu'il BRIEY 31 31 ans, manœuvre, sujet allemand, outra- 0d'une semaine, il ne vivait que de la ohari- 'arcades de la mairie, où seront gravés les sœurs occupé au sommet d'un haut échafaunoms des victimes des différentes guerres, à l'assaut du fort Pélissier, les terres qui était , Vel. — Il y a tout juste 15 jours, Mme gea ge les agents de la force publique. Ceux- 11 té publique. 1 dage, à cimenter de lourds moellons', orne Il boit à la France, à ceux qui l'ont si , sont ^ des vignes et des vergers, en dessous , ?ouva Vautrin, 52 ans, ménagère, rue ci ci s'empressèrent de lui accorder une ré"Vaillamment défendue, à ceux qui sont ap- des carrières éventrées de pierres jaunes. voix le hêia d'en bas : Pasteur, n° 5, constatait la disparition co: ARRONDISSEMENT DE Ml RE COURT \ compense bien méritée en lui offrant un — Ohé !... Varois 1... descend vivement ! pelés à la défendre, et adresse son cordial Voici, sur la route tournante, par les d'une de ses poules. pe petit voyage à Briey. s CHARMES salut aux petits troupiers du Maroc et aux ^ , L'interpellé abaissa ses regards vers le Le 29 mai, deux autres poules manquèArrivé dans cette ville, le sujiet du kaiser 9 Arrestation. — Jules Lendormy, âgé de Esoldats de la légion qui sont en grande sentiers grimpants, la grotte dû père Gre- sol ; auprès du camarade vêtu de blanc qui, mel où les réfractaires se terraient à la \ rent à l'appel du soir. fui fut présenté à M. le procureur de ia Ré- f v 24 ans, - manœuvre, qui doit purger une partie I des Alsaciens-Lorrains. vue des Cosaques ; voici une chapelle les deux mains réunies en porte-voix auDeux jouis plus tard, Mme Vautrin en- publique pu par les gendarmes d'Hussigny. P peine de huit jours de prison prononcée M. Martin, enfin, tient à adresser les re- tabandonnée et vide, où des saints de bois stour de sa bouche, réitérait son pressant tendant crier ses volailles, sortit vivement Une Ur chambre de l'hôtel économique, situé pour P coups par le tribunal de Minecourt, 1merciements des vétérans de la 618" sec- ïpolychrômé, qui n'ont plus d'âge, achè- \appel, se tenait une femme — une voisia f de sa maison. Elle vit un gamin du voisi- rue ru des Promenades, fut mise à sa disposi- a été arrêté et éoroué. tion, à son dévoué président, M. Favre, „vent de tomber en poussière, où des osse- ne... tl0 nago sortant de son poulailler, l'air tout tion. MîRECGUFÎT qui \ consacre son temps et son intelligence ^ments de saints inconnus s'effritent en , Le malheureux comprit... Un vertige 1& effaré. «à la prospérité de la société. — E. G. a Programme des concours de la Société ses jambes le trahirent... et, queldes châsses vermoulues, où des relents saisit... \ Le gosse jure qu'il cherchait des escarTrois individus nommés François Kint- ™ asrîftoie. — La fête de la Société agrioilo a -«> © id'autrefois sortent des choses mortes, en- (ques secondes plus tard, il gisait sur la • gots et non des cocottes. JiJÏ ziger, 21 ans ; Nicolas Kintzigcr, 12 ans ; de . l'arrondissement de Mireoourt aura . tassées depuis des siècles dans ces suin- chaussée, les deux cuisses brisées... VALLEROY Dominique De Greuche, 22 ans, avaient formé jj lieu, ainsi que nous l'avons déjà annoncé, I tantes humidités. , La loi sur l'es accidents du travail n'exis. l Souvent femme varie. — Quand Giovan- le projet de dévaliser la boucherie Cart, le ' 26 août, à Darnay, sous la présidence Q , Le fort est là, géant tutélaire, sentinelle tait pas encore ; aussi fût-ce dans l'humïii Sibille, 38 ans', et Maria Thoinesse, E6 » à . Longwy-Haut. d honneur de M. le préfet des Vosges. , LA RESME BES.BÏÈBE& a logis dévasté, la misère à brève échéan avancée du pays lorrain, avec ses carriè- ble ans, une opulente luxembourgeoise, uniDans la matinée, ils commençaient la ( Un© subvention de 1,140 fr., deux médailBrasserie ia plus importante r ce... la misère âpre... implacable, si acharres au flanc ouvert, avec ses landes mé, ro rent leurs destinées, ils passèrent bel et réalisation 1 dudit projet, quand ils furent les F de vermeil, deux d'argent et deux de da l'Ouest du Continent lancoliques et ses chaumes pelés du som- née après la proie conquise... a 1 aperçus par des gens peu discrets qui pré- |jbimxe sont offertes par M. le ministre de bien devant le maire et le curé. P Vente en 1911 : 2BÛ,000 hectolitres VJ'Î met, avec sa mince ligne d'arbres courLes époux Sibille tenaient dernièrement vinrent la police. îl'agriculture au nom du gouvernement de 1 TURIN - GRAND PRIX bés par les vents* et avec, tout au faîte, à -: .•• S'arrachant la première à sa doulou«. un débit à Valleroy et avaient des pen- , Peu de temps après, les trois associés la f' République ; une subvention de 100 tr. reuse extase, Annotte Varois se leva. l'extrême pointe surplombant l'affreux eionaaires. En la.vertu de sa femme, M. étaienè arrêtés. Samedi matin la maison eest accordée également par le conseil gé— Allons... — dit-elle, avec un grand E a : précipice, la très vieille chapelle de Saini Sibille avait une confiance pleine et en- d'arrêt s'ouvrait devant eux et ses portes néra' des Vosges au nom du départ îmern. soupir — puisqu'il] le faut... te-Barbe, aux précieuses statues et sculpse refermaient sur leurs talons. Les prix consistent en médailles d or, de Et elle étendit la main vers la petite tures du moyen âge. I Sa. surprise fut plus grande quand, à .. Nos lecteurs savent dans quelles condi- vvermeil, d'argent, de bronze, et en esoè- ( timbale. Mais lui se dressa, farouche. c 1C le soleil illumine les monts, illumine fut arrêté le signor Biello, aubergis- ces, offerts par la société et plusiîjrs eon retour d'un petit voyage, .il constata tions ; — Je ne veux pas ! —cria-t-il. — C'est 1911 'la Etplaine madonnaise. r les disparitions de Mme Sibitlei, de son te *,e à Thil, sous l'inculpation d'escroqueries membres. tout ce qui nous reste d'elle ! Je veux la Loin, bien loin, toujours du soleil qui i pensionnaire Aristide Castagnetti, d'une de, marchandises au préjudice de plusieurs Les six premières catégories qui suivant garder... le Mont-de-Piété ne l'aura pas ' La statistique du mouvement de la po- fpoudroie... poussières lumineuses forne en légumes. | somme de 1,000 francs et de plusieurs che- négociants sont exclusivement réservées au canton de I Avec un rire de démence, les yeux enfiépulation de la France en 1911 va paraître. ] mant des rais d'or ; loin, bien loin, touLe magistrat chargé d'informer sur cet\ misses lui appartenant. . Darney, et les demandes pour participer, 1 vrés, effrayant à vaiir, il s'était emparé dui 8 Elle est plus déplorable encore que les préï jours des blés en herbe et des bois qui Sibille est persuadé quei femme, pension- te J~ affaire, acquit la conviction, que Biello à ces concours devront être adressées, < gobelet d'argeùt et l'embrassait furieuseverdoient. ' avait comme complice un certain Carlo avant le 15 juillet, à M. Paul Didier, secré- côdentes. ment. ttaire, argent et linge, sont partis pour *' Le nombre des décès a surpassé de C'est le mont d'Amon à la sombré calotPolletto, âgé de 50 ans, et il délivra con- 'taire de la société à Mirecourt. Paris. f, t } forestière ; c'est la côte volcanique de ■ — Paul... Je t'en prie.,, sois raisonnable. lr' ce personnage un mandat d'arrêt. KOMÉCOURT tre Voici quelles sont les catégories dent le 1ù4.869 celui des naissances ; autrement dit te — supplia sa femme en pleurant. Je souffre c la population française a diminué de \ Ohélod ; c'est la croupe vineuse qui porte Ce mandat fut exécuté par les geadar- canton de Darney se trouve avoir cette àn- i VoL— Sa journée de dur labeur termiautant que toi à la pensée de me séparer 1née le privilège : 34.869 unités l'année dernière. * Froiois, jadis Acraignes et Guise, avec 1 née, M. Louis Royer, 25 ans, mineur*, cités mes de Thiî. Le chiffre des naissances est le plus bas son grand clocher pointu ; ce sont les rai- de ce cher objet sur lequel les lèvres de Actuellement Biello et Poletto logent de la Petite-Fin, regagnait son domicile 1 Bonne exploitation : grand© culture, t qui ait encore été atteint. On a compté dillons î de Pulligny et de Ceintrey avec •notre petite bien-aimée se sont posées si sous le même toit, qui est celui de la mai- petits I vers 8 heures et demie du soir. Ayant soif, 80 culture et agglomération ; 2° Cultu- s côtes à vins... et puis, là-bas, au souvent... Mais nous n'avons plus un censeulement 742.114 enfants nés vivants.con- leurs { £1 entra boire un verre au café du Moulin, son d'arrêt de Briey. ris fourragères et plantes sarclées ; 3° ttre 776.983 décès. ]bout, du monde, au-delà d'une profonde time pour acheter du pain et voici deux eue Pasteur, laissant appuyée à la dejours que nous n'avons pas mangé... La Engrais et amendements ; 4° Ecuries, étaChaque année voit malheureusement t échanerure, le massif imposant de Sion- ' vanture sa bicyclette, d'une valeur de 280 •fièvre te gagne-., tu t'affaiblis de plus en bles, bergeries, porcheries et basses-cours • s'accentuer £ la situation défavorable de la Vaudémont, Sio'n à la terre grêle et mefrancs. plus... Laisse-moi porter cette timbale en 5° Matériel de ferme ; 6°,Services ruraux! France 1 au milieu des nations grandissan- nue , de sa Madone désargentée, VaudéDix minutes plus tard, M. Royei* sorLes sept catégories suivantes sont ou- tes. I gage, pendant que j'ai encore la force de C'est ainsi que sur 10.000 habitants, mont ' aux murailles millénaires arasées, ' tait du café. Sa surprise fut grande en vertes à tous les cultivateurs de l'arrondis- )l'excédent annuel moyen des naissances ^à la tour carrée de Brunehaut, aux puis- me traîner jusqu'au plus prochain Mont-de—* s Piété. constatant que sa machine avait disparu, sèment qui désireront y prendre part : < est de 112 en Italie, 115 en Angleterre, 141 sants ; contreforts et bastions, Vaudémont ARRONDISSEMENT DE COMMERCY •— Je ne veux pas ! emmenée. par un malfaiteur inconnu. 1*- Espèce chevaline ; 2° Espèce bovine 1en Allemagne, etc. aux fières légendes, aux héroïques histoiC'est une Diamant portant le n° 53327. Les cette catégorie seront primés seuls — ... Elle ne sera pas perdue pour nous. PAGNY-SUR MEUSE (pour \ res d'Antan ! Le nombre des mariages en France est ' recherches faites pour retrouver le voleur, Nous paierons régulièrement les intérêts du Coups et menaces. — Un marinier, nom- *et uniquement les animaux se rapprochant 'cependant satisfaisant : 307.788 en l'jll, f *** fi'ont donné aucun résultat. m prêt... et, peut-être, un jour... pourronsmé Thein Nicolas, à bord du bateau le - plus do la race tacheté© des Alpes et du soit un peu plus qu'en 1910. La France Au-dessus de tout ce panorama merveil- nous la racheter. SAINT-AIL «« Barnklau »,*"près Pagny-sur-Meuse, croi- JJura — rouge et blanc — et les animaux 1 compte parmi les pays où la nuptialité 1leux, c'est maintenant le ciel, le ciel bleu «sups. — A sept heures du soir, Jean sc Mais lui, obstiné, secouait la tête, en sa un bateau de la Compagnie générale de de , la petite race vosgienn© blanche et noi- <est relativement élevée. < Modryan, 27 ans, manœuvre à Sainte- nt notre Lorraine en sa parure d'été,avec, pressant plus fort contre son cœur la chère navigation, quand il fut injurié et menacé ■re) ; 3° Espèce ovine ; 4° Espèce porcine ; 1 Le nomhre des divorces, toujours en de ! des franges de ouate blanche, des relique. ÎMarie-aiix-Chênes, entrait dans le café par p: 5° le conducteur de ce bateau. J Animaux de 'basses-cours ; 6° Produits augmentation, est également un peu plus parfois, sfue tient, à 150 mètres du village de Sainthoupettes poudirerizées qui chevauchent Alors, héroïque (car c'était pour lui et Des fanaux de son bateau furent brisés. (agricoles ; 7° Ex-position de machines agri- 'élevé qu'en 1910 et atteint 13.058. < cotes. dans le bleu et qui vont aux boudoirs des non pour elle qu'elle souhaitait à tout prix Ail le débitant Burger, et s'attablait non Godu G 1 Orner, 35 ans, du bateau « Aigle », Les décès ont été plus nombreux encore 1 reines de l'infini. loin de trois Allemands habitant aussi a du pain) Annette se voilà le. visage et, très a été arrêté par la .gendarmerie. ■ Les propriétaires des animaux destinés qu'en 1910 dans presque tous les départe: bas : Sainte-Marie. 1 Le soleil tourne derrière les monts et à être exposés devront adresser, sous pai- ments. Relativement au chiffre de la poARRONDISSEMENT DE MOlllMcDY i Il fait si bon chez Burger, à telle ensei- j — Paul... je t'en suppliev. j'ai faim... ne d'exclusion, une demande quinze jours pulation, ce sont les départements nor- va se perdre emmy les bois des entours. : 1 gne que les Allemands et Modryan y res- I Et voici bien, une autre féerie... le val •^-Ce fut si déchirant que Varois tressailEOUL1GNY au moins avant le concours au secrétaire mands qui, comme les années précéden1 1 j| Contravention. — Botta Théodore oublie de la société. Des numéros d'ordre seront lièrent jusqu'à 10 heures. tout entier s'allume... lueurs 'électriques, lit, pris aux entrailles. Pour un instant, fournissent la mortalité la plus éle- 1 Quand les dix coups", commencèrent à d de mettre son registre, de logeur à jour. 1distribués à l'entrée du concours à chaque tes, projecteurs géants, étincelles puissantes, le père, en lui, céda le pas à l'époux et il vée. i 1propriétaire. sonner, les trois' inconnus sortirent, bien- Les gendarmes passent et n'oublient pas feux éternels des usines, coulées miracu- abandonna son trésor, non sans l'avoir, C'est aussi dans ces départements, puis 1 j , de dresser procèe ver bal. leuses du fer en fusion, avec, cette fois, une fois encore, longuement baisé... tôt suivis par le manœuvre. ^. " Les jurys auront le droit de mettre hors dans ' quelques régions du Centre, de la 1 A mi-chemin entre l'auberge Burger et fumées lumineuses au lieu des pâles Vol. — Methlin Honoré sort de prison le concours ' les exposants qui ne s© seraient Bretagne, de la Provence, de la Champa- des 1 Par une étrange coïncidence1, le malheur grises ou blanches ,du plein Je village, ce dernier fut assailli par ces p24 mai, à midi, pour vol et complicité. Le pas j conformés aux termes du program- gne, de l'Oise et même de Seine-et-Oise, fumerolles ! jour... des fumées roses et jaunes et san- parut, à partir de ce jour, se lasser un peu trois autres qui l'avaient attendu. Le pre- soir, * dl recommence ses méfaits au préju- me. que se trouvent les arrondissements où le 1glantes et dorées, des ors rouges et verts, d'accabler les doux époux. crier le terrassa, le second le prit à la dice d de son, oamairade de lit et lui dérobe. Les animaux primés aux concours des Annette trouva enfin de l'ouvrage : une gorge, le troisième lui cogna sur la tête j! ~280 fr. Craignant de retourner en prison, ■juments poulinières ou dans les concours taux de mortalité est généralement anor- 'des ors blancs où l'on a mélangé des tomal en tenant compte de la répartition pazes, ' avec un instrument quelconque. " prend la fuite, sains que le camarade ne régionaux seront classés hors concours. il des rubis, des éçaeraiides, des grande maison de couture consentit à 'l'em1 ployer, le soir, après le départ des ouvriè8 1 par âge des habitants de ces arrondisseAux cris désespérés de Modryan, le dé- sesoit aperçu, du vol. Soulier se trouve Le 26 août, à 11 heures du matin, distri- ments. chrysolithes et des dianiards par mill6 res, au nettoyage des ateliers. C'était W liers. argent et n'a qu'une ressource, por- bution solennelle des récompenses sur le bitant Burger ouvrit sa fenêtre. Un des sans Dans le même ordre d'idées, on peut repain quotidien assuré. — Puis l'état de santerrain de concours. agresseurs lui cria alors : « Viens ici si *ter plainte à la gendamoerie. Et ces « impalpables féeries ». ravons marquer que si le nombre proportionnel té de Varois s'améliora sensiblement : tsi en veux autant ». Tapage rte-cturne. — Rota Mario et BeuiA midi, banquet par souscription. des décès est notablement élevé en Fron- furlitfs de l'ostensoir du fer en feu, "vont mangeant tous les jours, à présent — ce Barger ne crut pas devoir se déranger. *biéri Nicolas se permettent de chanter à se perdre lentement dans le noir et le ARRONDISSEMENT DE SAINT-DIÉ ce, par rapport à beaucoup d'autres pavs, violet des deux. qu'il n'avait fait depuis sa sortie de l'hôQuand ils furent fatigués de. frapper, les tue-tête * dans les nues des cités à 'une heure cela tient à ce que la France est l'un des 1 Pden n'est beau, le soir venu, comme pital ■— il reprit peu à peu ses forces et trois chenapans s'en allèrent, laissant tardive. Résultat : chacun un procès. SAINT-DIC pays où l'on compte le plus de vieillards, put, en s'aidant de deux solides bâtons, Nos vitriers. — Les 3» ert 10" bataillons Blodryan sur la route, évanoui. Vol et abus de confiance. — Franchini relativement au nombre des habitants, et cette vallée de Chavigny à Neuves-Maiaisément et-même descendre l'esQuand il revint à lui, il était quatre *et Falzoni oublient de payer le montant de de chasseurs à pied vont quitter notre cité cela en raison de la faible natalité dans sons, pendant que le Mazeau susurre len- marcher calier. heures du matin. Son porte-monnaie, con- leur 1 tement entre les marguerites blanches et pension avant de partir. Ils ne se pour 23 jours. Mardi matin, ils partiront les dernières années. Mais il ne pouvait songer à chercher du «tenant 6 mark, avait disparu, ainsi que ccontentent pas de cela, ils emportent di- par trains spéciaux pour Luxe, et d© là ils -que halètent les grands souffles des forLe petit nombre des naissances est l'étravail : quel entrepreneur eût accepté jjuelques papiers. j vers > objets appartenant à leur patron de se rendront par étapes aru camp de Valda.- lément démographique caractéristique de ges. près de Besançon. Bon vovage et Sur— Dans la soirée, Désiré Louis, 31 ans, !1 pension, I Et l'on comprend, cette fois, la beauté d'embaucher l'infirme qu'il était devenu '!■■• Vannuechi, qud n'.a qu'une res- hon, | la population française Par jrapport S tout à 'bientôt. £ Ejuneur à la mine de Sointe-Marie-aux- i source, f de l'industrie, et l'on jouit pleinement de quel patron eût voulu d'un ouvrier flanqué porter plainte à la gendarmerie. lftlO, le nombre des naissances a décru ' de béquilles '!... — Et l'infortuné se désoChênes et pensionnaire de l'auberge Geny, jI RAON-L'ETAPE dans 83 départements. Les départements la grandeur sereine de ce paysage lorrain lait. Infraction. — Karl Auguste, marchand Fête patriotique. — Dimanche, '"aïs je trouvait dans la salle de débit de cet i ambulant, £ â;ui n'a guère son pareil (même avec Lipromène une ivresse remarquae li forte ou à faible naïalité sont d'ailleurs — Je suis même incapable d'aller pleujétablissement en même temps que le sieur j ble 1 dans les rues de Boiuligmy. Il récolte la marne», les vétérans de la 618 sec- "•toujours à peu près les mêmes : les pre- verd'un), payasage admiré et contemplé du rer sur la tombe de ma petite — se lamenAntoine Kiefer, 32 ans, domestique chez iun procès-verbal pour avoir trop bien dié- tion s'étaient donné rendez-vous à Raonhaut die la Belle-Vallée«m dessous de la l'Etape. Nombre d'entre eux devaient miers dans la région de la Bretagne, du. Maison forestière, qui voit s'arrêter trente tait-il, souvent — mes maudites jambes ne M. Théobald. Les deux hommes eurent ! gusté i le jus de la treille. Nord et de l'Est, les seconds dans la valme porteraient pas jusque-là... Quelle douSine courte discussion et Désiré gifla l'au- ! Vol. — Laquenant a été surpris en se le- recevoir, des mains de leur président lée de la Garonne, en Bourgogne, etc., fois par jour les tramways suburbains, ceur ce me serait, pourtant, de. baiser latre, mais bien doucement, dit la débitan- vant, i mardi matin, de constater la dispa- d'honneur, M. Gedsler, propriétaire de la qui sont depuis longtemps en voie de dé- propices au xexcursions à travers bois, en terre sous laquelle elle repose... de lui parïe. ' 'i ■ çes beaux dimanches de printemps et ler tout bas... Mais non ! pas même cette rition de plusieurs pieds de salade. M. t>a- papeterie des Çh&tolles, la médaille 'des peuplement. d'été ! Le lendemain, dans la matinée, Désiré <quemont les laissait grossir, mais les vo- anciens combattants de 1870. douloureuse consolation ne m'est permiBien que la natalité s'abaisse aussi acDès 9 heures du matin, le groupe des ee tenait sur le seuil du débit Gény, quand * leurs 1 EMILE BADEL. les ont trouvés à point. tuellement dans de nombreux pays, nulle! se î... ' , Au café de la Belle Vallée vétérans, urécédé de la F-anJare laonuaige, Puis s'exaltant de plus en plus : part elle ij'est aussi faible qu'en Franeo. 16 mai 1912. — ... et j'ai abandonné pour quelque? MEORTHE-&-MOSELLE B Arrestations Les Contes de YEst itel I IBii-teus f î 5 LE MOUVEMENT de li population française en J MEUSE ; S iïBiil-ïallÉe La J^elique l mTTm » 12 f ""' " 1-==^^^ arables pièces blanches l'unique objet «( line restait d'elle, la petite timbale qu el- P & aimait tant, sur laquelle tant de fois se l [ Posèrent ses lèvres roses... j'ai permis — Sacrilège que je suis — qu'on la livrât a *L indifférents... et je ne la verrai sans *D. 1 1° Ne pourrait-on pas obliger un propriétaire à feire vider la fosse d'aiSoute jamais plus... et ce sera justice U. P™ sauces qui est pleine depuis quatre ans, pendant ces scènes cruelles, chaque jour m* renouvelées, Annette, l'âme navrée, pieu- dont un locataire a fait cimenter les orilices à cause des mauvaises odeurs, et la ■rait en silence... dit dite fosse se trouve voisine du puits comLe temps passa... Mornes et sombres mi munal î les jours s'ajoutèrent aux jours... La situa52° Si oui, veuillez me dire la marche à tion des époux Varois demeurait la me- su _ suivre î R- — Adressez-vous à la commission ^Avec un.courage admirable que rien no d'hygiène. 'l Vous pouvez aussi porter d rebutait, Annette s'acharnait pourtant a plainte pl; à la préfecture. vaincre le destin contraire ; mats ses eiforts restaient vains. Cependant bhumeur ,D- — J'ai intenté un procès au civil sombre et atrabilaire de Varois .était sen po pour dommages-intérêts à quelqu'un. Il a siblemcnt modifiée ; même a la giande ét( été condamné au tribunal do X... à me stupéfaction de sa femme, il était parlons payer pa une somme, etc.? prGSQuo rT^Î I R. — 1° Adressez-vous au bâtonnier de Sans a-ien'comprendre à cela, elle s'en p0 des avocats. réjouissait, et c'est avec un moins intense l'ordre 2° Votre adversaire condamné doit serrement de cœur que chaque soir, à la ja frais. Dans les frais ne sont pas comnuit tombante, elle lo quittait pour aller les , p accomplir la tâche quoditienne qui, en réa- pris les honoraires d'avocat. ** lisant des prodiges d'économie, les faisait D. — J'ai été blessé à la mine voilà dix vivre tous deux. m mois, j'ai la jambe droite coupée au mi... Ce soir-là, Annette avait terminé son lit lieu du mollet, plus la hanche droite déouvrage plus tôt que de coutume et, à pré- hanchée. h; J'ai passé en conciliation voilà sent, dans la grande rue bruyante, sa frêle deux de mois n'étant pas d'accord sur le gain* silhouette gainée de noir glissait preste et ai annuel, je viens de repasser pour la deulégère le long des devantures brillamment xième xi fois, l'on m'accorde 80 % de pen84 illuminées. sion permanente. .Soudain, comme elle passait devant une En passant la deuxième fois en conhaute porte cochère qui s'ouvrait béante sur ci ciliation, le représentant de l'assurance une vaste cour sombre, elle s'arrêta brus- a a demandé au juge de paix de ne plus quement, les deux mains crispées à son m'accorder ni avant mon passage au tribuchâle de laine ; là, tout près, une voix mâ- nal n que mon quart de salaire. île, ressemblant — oh I à s'y méprendre — Quelles formalités ai-je à faire et suisà celle de Paul, jette aux échos un refrain je je dans mon droit de réclamer mon demibien souvent entendu jadis sur les lèvres de si salaire jusqu'au jour du jugement. son mari et que Louison avec une délicieuR. — Vous avez droit à votre demi-sase maladresse s'essayait à chanter, elle laire le jusqu'au jour où votre blessure est aussi... Et doucement emportée sur les «consolidée. ci A partir de ce moment, vous ailes des lointains souvenirs, la pauvre aavez droit à la rente qui vous sera accorfemme se prend à fredonner en même temps d dée par le tribunal. Cette rente sera de la que l'inconnu : n moitié de la diminution de capacité de Elle vous sera accordée par le J'ai deux grands boeufs 'dans mon êlable, travail. j' Deux grands bœufs blancs tachés de roux.. \,tribunal avec effet rétroactif au jour de ... Quelques sous tintent sur tes dalles de la cessation du paiement du demi-salaire. la cour... *** D. — Marié depuis cinq mois, ma femAgitée d'une violente émotion causée par' me n l'étrange similitude qui existe entre la voix: g a signé antérieurement à notre maria" de cet homme et celle de Varois, Annette ge q uni bail de trois ans pour l'appartement nous occupons. Ne m'y plaisant pas, attend... elle veut le voir... elle porte mê-■■ que ppuis-je considérer la signature de ma femme la main à sa poclie pour en sortir une! me n comme nulle et non avenue et le promodeste aumône... j peut-il me mettre dans l'obligaLe voilà !•.. Mais, oh ! Dieu, que siigni- priétaire t fie ï... est-elle victime d'un mirage ... Mais■ ttion de lui payer un trimestre, bien que non ! te doute est impossible... C'est son> n'habitant plus le dit appartement ? mari qui s'avance vers elle... c'est bien luif c II rne semble que je suis en droit de qui franchit le vieux porche mal éclairé1 cconsidérer la signature de ma femme nulle et que par le seul fait de par un quinquet fumeux. Elle voudrait cou-- comme t rir àlui, elle ne le peut... ses pieds sein-- cnotre mariage je puis résilier le bail, bien ■ que j'ai, continué à habiter l'appartement blent rivés au bitume du trottoir. ; après échéance du premier trimestre. — Paul 1 dit-elle faiblement. Il l'entend:, la voit... alors il a un , R- — A aucun point de vue vous ne le grand élan vers la chère et sûre compagne■» jpouvez. Pourquoi voulez-vous que la side votre femme soit nulle, puisà qui il doit de vivre encore ; et les yeuxe£ gnature ( qu'elle a été donnée avant le mariage, brillants, la voix un peu rauque : c à une époque où votre femme — Tu sais... ça y est... j'ai enfin la som- c'est-à-dire < me nécessaire... tu pourras, dès demain,- était maîtresse de ses droits. A aller 'LA reprendre au Mont-de-Piété 1... ... (Depuis des jours et des jours, à l"hem- j D. — Depuis un an, j'ai une enfant, re où la nuit tombe, pour récupérer la1- jâgée de dix ans que le père m'a confiée, précieuse relique, Paul Varois mendiait !...1 pour l'élever pour la somme de un franc • par jour ; maintenant, il ne s'occupe plus1 N1K1TA. , de son enfant. Quelles sent les démarches1 ■» • à faire pour la placer et me faire payer le retard qui est de 35 £r. l'enfant étant née à Nancy ? R. — Vous n'avez qu'à rendre l'enfant au père et l'actionner en justice de paix;; I en payement de ce qu'il vous doit. tirruBllOAi:jiw«»»w*^v>*--.,- sm . e re m'a répondu que je m'adresse à l'assuranco pour ma faire payer. Aussi je vous demande : 1° .Si je puis me faire payer mon chien, tout n'ttant pas déclaré, vu ie peu de tes temps que je l'avais ? ■ !2° A qui dois-je m'adresser ? 'iR. — Vous pouvez réclaaner une indemn nité ta si vous pouvez prouver quo le propîïétaire de l'auto a commis une faute dans la irn conduite de la voiture. Vous n'êtes pas r; forcé de vous adresser à l'assurancei, vous m p pouvez actionner l'autoanobiliste. Petites compâaiicBsp. g" ai j Pour les candidats aux fonctions publiques *** CARRIÈRES DE DAMES Dame sténo-dactylographe dans les bu-[. reaux de l'administration centrale au ministère du travail. — Date probable : 4" f trimestre 1912. Age : 17 à 30 ans. Traitement : 1800 à 8600 fr. Aucun diplôme n'est !t exigé. Dame dactylographe dans les directionss départementales des postes et télégraphes.r. — Date officielle : 8 juillet 1912. Age : 188 à 25 ans. Concours ouvert pour 50 places.}i Délai d'inscription : 15 juin 1912. Traitement : 1100 à 2200 fr. Indemnités de sé\. jour (400 fr. à Paris). Aucun diplôme n'est jt exigé. CARRIÈRES DE JEUNES GENS Contrôleur staqiaire civil en Tunisie. — Data officielle : 24 juillet 1912. Age : 21 à. 28 ans. Traitement : 4000 à 12.000 fr. Li-! cence exigée. Commis d'agence départementale du ser_ vice des enfants assistés de la Seine. — Date officielle : 22 juillet 1912. Délai d'insf" cription : 12 juillet. Age : 21 à SO ans. Traitement : 1800 à 3900 fr. Accès aux emplois supérieurs. Aucun diplôme n'est exigé. _ Rédacteur au ministère des finances. — Date probable : fin 1912. Age : 22 à 30 ans. Traitement : 1500 à 5000 fr. Accès aux emplois supérieurs. Baccalauréat exigé. Vérificateur adjoint des poids et mesur res. — (Date officielle : 7 octobre 1912. Dée lai d'inscription : 1er septembre 1912. Age ]: 22 à 29 ans. Traitement : 1800 à 7000 fr.• *« Indemnités pour frais de tournée et de déplacement. Aucun diplôme n'est exigé. _ Commis de la trésorerie d'Algérie. — „ Date probable : octobre 1912. Age : 22 à 30 ~ ans. TraitemeiLt : 2000 à 4500. Accès aux tx emplois, supérieurs. Aucun diplôme n'est. exigé. Surnuméraire des postes et télégraphes. *• — Date officielle : 26 et 27 juin 1912. Concours ouvert pour 800 places. Age : 18 à 25J ans. Traitement : 1500 à .4000 fr. Indemni1tés pour frais de séjour. Avantages divers. s Aucun diplôme n'est exigé. Rédacteur à la préfecture de la Seine. — ~~ Date probable : fin 1912. Age : 22 à 30 ans. ?• Traitement : 2800 à 12.000 fr. Licence exi»" gée. Les lecteurs qui ont besoin de rensei-'■ Rnements au sujet d'un des emplois in-, }■ diqués ci-dessus ou d'une carrière admil " nistrative quelconque, peuvent s'adresser !r è MM. les directeurs de 1' « Ecole du foncc tionnaire D, 128, rue de Rivoli, Paris (re-~ /• joindre 0.10 et ne pas oublier de mentionner sa qualité de lecteur de « l'Est réêpublicain ». Les directeurs de « l'Ecole du fonctionn ' naire », ont bien voulu également s'engaa " Ker à adresser à tous ceux de nos lecc" teurs qui en feront la demande accompaagnée de 1 fr.50 on timbres-poste ou mandat it pour tous frais « Le Livre des candidats fa •t candidates aux emplois administratifs », édition 1912, un fort volume contenant it 730 pages de texte compact et donnant it tous les renseignements utiles sur toutes es les fonctions publiques, conditions d'ad,1mission, concours, traitement, avenir, etc.. ,.. iLes tickets délivrés par la PHARMACIE E PRINCIPALE, 20, rue Saint-Dizier, Nanney, le 24 mai 1912, ainsi que les factures es Payées comptant à domicile le même jour, r, «ont remboursables en marchandises au ta choix des clients, à l'exception des spéciaa-lités et eaux minérales dont le prix de le "ente est réglementé- Le remboursement nt ^ra effectué du 1" au 30 juin inclus. BIBLIOGRAPHIE v librairie Ollendorff). — EMILE MOSELLY » FILS BE GUEUX ît ç^uî romancier contemporain ne connaît ïjjzut< «que Emile MJoselly, les* paysans ,{.. ïessl^'18 et nul ne sa*t corrKne lui nous i^tâ' •a Pnfr à leur rude existence. On aimera n j/Z 08 Gueux comme on a aimé Joson >,6 st Sa^îer et *'°u goûtera le parfum, robuste • ain qai ge aegag« de cette histoire d'unn aux ù VtioÎY,usilfl Priées avec la destinée et qui h A «*ree courage et d'éneMÙ*.s. J D. — Lorsque l'en, dénonce son loyer trois mois à l'avance (je suis à l'année),' était-ce exactement 3 mois ou 3 mois et 3■ ' jours ? 'R- — C'est trois mois francs. Il faut donc prévenir de façon à ce que la lettret parvienne la veille du délai do '3 mois. > *** D - — Je voudrais rehausser un mur de 'clôture de jardin mitoyen pour faire un petit logement, je pense que je n'ai aucu-L ne demanda à faire au voisin ? R- — Si, u faut vous entendre prêalabîement avec le voisin et voir notamment[1 si le mur est en état de supporter l'exhaussement. A D. —- 1» Etant au mois, le patron nousi paye tous les quinze jours, combien de. temps faut-il prévenir pour quitter ? 2° Nous travaillons tous les dimanchesÎ jusqu'à midi ; avons-nous drojà au reposj hebdomadaire ? ^ il. — 1° Si vous êtes employé de eom-merce, le délai de préavis est de un mois. 2° Oui. D. — J'occupe une femme de ménage qui1• est actuellement malade, pour le temps de2 sa maladie elle m'envoie une remplaçante, j'occupe cette femme une demi-journée par• semaine, plus une journée tous les quinze[ jours, je ne suis pas assurée pour ma fem-me de ménage, cette remplaçante ayant eu" un accident chez moi, quelle indemnitél dois-je lui donner, ne la prenant que cepeu de temps par semaine ? R- — Vous n'êtes pas responsable dea plein droit. Vous ne devez une indemnitét que si l'accident provient de votre faute, " *m* ©. — J'ai déposé une plainte au parquett contre un nommé X, en abus de blancseing ; l'enquête faite par le commissairee do police a bien établi llabus de blanc-seingT mais le parquet a classé cette affaire parcee que je ne pouvais me porter partie civile, c'est-à-dire que je ne disposais pas de l'ar-■'. gent nécessaire pour avancer le coût dess frais éventuels du procès. Etant célibataire, jo désirerais savoir : 1° Si j'aurais pu demander l'assistancee judiciaire ? 2° Quelles sont les conditions requises ett dans quelle situation pécuniaire il faut see trouver pour demander et obtenir cette assistance ? R. — S'il y avait eu un véritable intérêt social à faire poursuivre votre ad-'" versaire, le parquet n'aurait pas exigé la' constitution d'une partie civile. Vous avez droit à l'assistance judiciaire si vous êtes3 indigent et dans l'impossibilité de faire„ l'avance des frais nécessaires à une pour-. suite. • ** D. — Etant veuve avec cinq enfants,j tous à ma charge, étant sur te point de me' remarier, doi-on réclamer a mon futurr mari de payer les dettes que j'ai contractées pendant mon premier mariage ? R. — Oui, si vous vous mariez sous le6 régime de communauté et que les dettesn aient date certaine avant le mariage. ^» »^ * D. — Habitant la campagne, ma proprieta taire a loué pour 3 mois une chambre meuy blée à une personne ayant un enfant atte teint fortement de la coqueluche. & Ayant deux enfants qui seront ë même de (fréquenter l'enfant malade, p'ayant ql ?qu'une même cour pour les deux locataire, jec, suis fort ennuyé, vu que je ne peux ehv voyer mes enfants au loin pour éviter la Cl contagion. Y aurait-il un moyen pour ©mpêcher propriétaire à louer et quelle J,serait lamamarche à suivre î R. — Noua ne voyons pas de moyen d d'empêcher votre propriétaire de louer. * ** D. — Verbalement, j'ai loué une maison p [,pour 6 ou 9 années, à occuper aussitôt libre, c'est-à-dire deux mois après, et je suis c ^convenu avec le propriétaire de la dite maison qu'il serait fait un bail sous-seing r privé. * j J'occupe la maison depuis dix mois et il n'y a pas de sous-seing privé de fait. Le t qui n'habite pas la localité, *propriétaire, m'a envoyé un bail à l'acceptation. Je n'y , ai pas répondu. Suis-je contraint, tenant un commerce ( qui ne va pas, d'occuper la maison six an(Inées, ou puis-je en sortir au bout de deux jannées en prévenant lo propriétaire trois mois ou six mois d'avance ? j R. — Vous reconnaissez avoir loué verbalement peur 6 ans. On est toujours tenu . de faire honneur à sa p;rcle. * ** j D.— La pêche à la cuiller est-elle permise dans le département de Meurthe-et] Moselle ? R.— La pêche à la cuiller n'est pas ins<crite dans les modes de pêche interdite, , mais en Meurthe-et-Moselle on ne tolère ] la pêche au poisson d'étain qu'à la ligne ( dormante. *** , D.— Quelles sont les formalités à remplir en entrant dans une localité pour tenir un débit de boissons ambulant dans une fête ? R.— Il faut faire une demande d'autorisation pour ouvrir un débit et prévenir la régie. D.— Une société ayant plusieurs succursales débitant des alcools, ladite société ne prend-t-elle qu'une licence pour tous ses débits ? : R.— Il faut une licence pour chaque établissement. A D.— Un ouvrier gagnant 4 francs par jour, sans fortune, père de 5 enfants dont l'aîné a 7 ans, peut-il faire partie du bureau de bienfaisance ? R.— Veuillez vous adresser au bureau de bienfaisance, rue de l'Equitation, qui examinera votre situation. ** D.— Où pourrais-je emprunter 100 fr. à rembourser au lor janvier 1913 ? R.— Vous pouvez faire une annonce dans les journaux. * D.— Possesseur d'un permis de chasse. Je plante des pois en quantité. Tous les1 ans les geais et les corbeaux les mangent. Suis-je en droit, sans être inquiété, de tirer dessus ? R.— Oui. Le geai et le corbeau étant considérés comme animaux malfaisants,■ la destruction en- est permise toute l'an■ née. D.— Je tiens un café. J'ai une bonne. Puis-je sans aucune formalité la faire: servir à l'occasion dans mon établisse-. ment ? R.— Cela dépend da l'arrêté municipal[ de votre commune. Veuillez vous rensei-. gner à la mairie. D.— Comment, doit-on payer les autotaxi quand ils vous font une course hors; ville ? R.— On doit payer le prix indiqué sur, le compteur, plus "le même prix pour le• retour du taxi à Nancy. ** D.— Etant né en Alsace d'un père fran-çais ; j'y ai vécu jusqu'à l'âge de 13 ans ; à cette époque mes parents sont venus en1; France en oubliant de me déclarer à la1 commune où je suis né. Ai-je le droit d'y! retourner ? R.— Il est probable que vous avez étéi déclaré réfractaire par les autorités allemandes. Si vous passez la frontière vous pouvez être arrêté. 5 ** D.— Devant deux mois de locations .; devant M. le juge de paix je me suis of-'_ fert à verser 7 francs par mois, ce qui m'a été accordé. Maintenant je me suis trouvés malade, ce qui m'a mis en retard de dix. jours. Je me vois retenir par mon patron, sans m'en avoir prévenu, vu que j'avais• toute volonté de payer. L'huissier en a-t-il? le droit ? R — L'huissier a pu, en effet, faire une% saisie-arrêt. * ** D.— Un locataire à 16 francs pas mois,, ne remettant jamais que des acomptes et par le fait en retard de deux mois de3t loyer, peut-il Lu-- ■•-••voyê et comment ? R. — En le citant cuvant le juge de paixt en résiliation, de bail. *** D — Quelles formalités y a-t-11 à remplir pour entrer au Conservatoire de Nancy, etc.... ? R.— Vous aurez tous les renseignements que vous nous demandez en vous adressant au secrétariat du Conservatoire, rue; Chanzy. , A D.— Je viens d'acheter une maison dontt les locataires étaient en garni. Un seul se3 trouve dans ses meubles, paye 13 francss par mois. Puis-je le faire sortir en lee prévenant un mois ? • R. — Oui, Donnez-lui congé en h» préyenant quinze jours avant la fia de son1 mois. D.— Ayant été condamné par M. le juge3 *** ' D. — Pourriez-vous me donner l'adresse8 de paix pour location d'un mois que jBB de 1' « Echo forestier » et du « Petit Fores-h devais, je me suis offert à verser 5 francs5 par mois. Je me suis trouvé cinq jourss tier » '! en retard, faute de ces cinq jours je mes Le « Petit Forestier de t'Est », 8, rue Emi-" vois retenir sur mon salaire par l'huisGoutte-d'Or, Paris. s Le « Petit oFrestier de l'Est », 8, rue Emi- sier et sans me prévenir et vu que j'étais " bien consentant à verser mes 5 francs. Eaa le-Zola, Saint-Dizier. a-t-il le droit î *"* R.— Oui. D. — Un vieillard de plus de 70 ans, pos*** sédant quelques petits bouts de terre et une D. — J'ai un moteur qui fait fonctionner petite maison, vivant à la charge dé sess J enfants, a-t-il droit à un secours de l'Etatt une toupie sur laquell* je travailla en moyenne de 15 à 18 heures par mois ; ce ou de sa commune V R _ ce vieillard doit faire une demandes moteur fait du bruit et est isolé, la pins à la mairie pour demander son inscriptionx proche habitation est à 40 mètres. Veuillez, je vous prie, ma dire m les voisur la liste d'assistance aux vieillards. sins ont le droit de e'en plaindra et rn'enp-: D. — J'ai eu un chien Écrasé le jouir m3 pêclier de travailler, surtout qw quand j* travaille je <ns canonaiesBoe ps* «wa«4 huit la Pentecôte par une automobile. Ce jeune chien avait 6 mois et fl y avaJWt heures du matin et le soir pu «npa*» s5«1 à peine 3 mois que je lievate. Il n'étail pasB heures ? R. — Du moment 4a* von» m «Sn*« pa»s déclaré, m qu'il n'y avait pas asses d»t p les voisins, on ae »«ut Y&^t (BSjpriM»' dem temps que je l'avais. . 1 J'ai U jiuimâi'o de l'auto et le Brosxniétaa- > . - - — MawjJJ m s Y L'actualité_médicale L Faits-Divers I" LE REIN FLOTTANT -—— — De violents se sont déchaînés un peu par<o tout. La région du Nord a été particulu lièrement éprouvée. A Hazebrouck, l'opaci cité des nuées fut telle que dans les habita tations les lampes durent être allumées. Ui attelage fut foudroyé aux environs de Un la la ville. Près d'Avcsnes, où la tempête fit eg également sentir ses ravages, le tonnerre to tomba sur une maison de Larouilles. A Cala lais, rue Alfred de-Vigny, la foudre s'abatti1 sur plusieurs immeubles. Dans l'un tit d' d'eux, cinq enfants qui reposaient dans le leurs berceaux ont été jetés bas sans éprouvie aucun mal. ver La pluie et la tourmente, accompagnées d' d'éclairs et de coups de tonnerre, causé« rent de sérieux dégâts à Arras et dans les C£ campagnes voisines. Dans le Centre, une trombe d'eau inond: da Montluçon, Commentry et les jardins d< des alentours, qui ont été bévastés par la S grêle et ravinés par la pluie. is Toulon et ses environs subirent eux aussii les effets d'un violent orage. Las rues dde la basse ville furent envahies par les e; eaux et ia circulation s'en trouva sérieuS( sement^gptravée. *Ç D'autre part, dans la banlieue parisienn ne, un orage épouvantable s'est abattu sur H région de Creil et de Montataire. Vers la 0 onze heures, la foudre est tombée en diffé* rents endroits, causant un peu partout de Sl sérieux dégâts. Rue de Montataire, à Creil, des fils téléPphoniques ont été endommagés, ce qui a I 0 occasionné une grande perturbation dans I lf le service. c Rue de la République et avenue de la Gare, l'eau a envahi- la chaussée et a pén nétré dans de nombreuses caves. Les déggâta sont importants. 1 or LES ORACES ET LA FOUDRE. Fréquent surtout chez la femme de 20 à 40 ans, 16 rein flottant est rare du côté 1 Sa gauche. Le plus douloureux n'est pas tou5° jours le plus mobile : car, fréquemment, ce C . or ,des adhérences qui sollicitent les u/ P phénomènes neurasthéniques, dont les sy symptômes font éclosion par une progrès1 jsiye excitation du système nerveux. Je n'ou~} bue pas, bien entendu, la néphrite et l'hydronéphrose, dont le rein prolabé peut deT~ venir lo siège, à partir du moment où il r,i franchit ses frontières naturelles. Je suis persuadé que fa forme du buste, . très variable suivant les sujets, joue un rc rôle marqué dans la production du rein ra mouna : j'ai toujours Observé que les buste tes é ancés, sans ensellure d'exacavation c £ costolombaire, sont plus prédisposés. D'au5 part, la congestibilité du foie nous extre Vplique la fréquance à droite de la néphroptose, 'P. par suite de ruptures progrèssi sives survenues dans les fractus délicats d du " tissu cellulo-graisseux, qui maintient le rein dans sa loge et obvie à son déplace' ment a l'état normal. C'est surtout trois ou quatre heures après les repas, c'est-à-dire au moment Q où * j le foie subit son maximum de congestion physiologique, que le viscère indis€ cipliné devient le plus douloureux. La fatj ^tigue physique détermine aussi un état dendolonssement lombaire du côté du r rein flottant, état qui s'irradie vers le basv ventre et vers la crête illiaque. Enfin, le t tribut menstruel est une des grandes eaug ^ses de douleur, dans la néphroptose. Il n'est point rare d'observer, alors, des crig ses concomitantes d'entéroeôlite membrarj neuse et même des poussées d'appendicite. On a, avec raison, désigné sous le vocat ble de déséquilibrés du ventre les victimes c de la néphroptose. Leurs digestions sont ssouvent pénibles, alors que la langue semj. ble normale et que rien n'accuse un état f gastrique confirmé. Les malades se plai\ \gnent aussi de dyspnée, de palpitations, de congestion faciale, avec refroidissement c des extrémités, insomnies, idées noires, e etc., ces dernières entretenues par la désai gréable sensation de quelque chose qui se ( décroche et se déplace dans les divers moutraduisant la perte d'immobilité ,vements, du rein. j H est rationnel d'envisager la néphroptose comme une sorte de hernie provoquée par l'affaiblissement de la résistance pa! riéto-abdominale. En effet, quelles sont ses i causes les plus prochaines ? La pression , du corset, les grossesses répétées, un amaiIgrissement rapide, une chute sur les lombes ou sur les pieds, des efforts. violents 1 de toux, le plus souvent. On peut dire que 1 c'est la mode des tailles fines et la pression dos buses rigides surtout, qui ont multiplié les cas de rein mobile, aujour-1 1d'hui légion ! La manie des hauts talons, en exagérant la courbure lombaire, porte; aussi, fatalement, les reins en avant et* les fait jaillir. Le neuro-arthritisme — fa diathèse du1 jour — prédispose, d'autre part, à la laxité de tous les tissus conjônetifs. C'est pourquoi ion observe très bien le rein mo-î bile chez des jeunes filles — et même chez des- enfants — victimes de la dégénéres--! cence diathésique. En réalité, le mal est toutefois plus fréquent chez les femmest de 30 à 35 ans, Qont les ligaments abdomi-' naux ont été distendus, relâchés, effon-drés par le fait de grossesses multiples,-, avec fœtus volumineux et absence de repos suffisant après les couches. Dans ma pratique, je vois souvent aussi le rein mo-1 bile succéder à des dyspepsies gastro-hé--pathiques négligées ou mal soignées ett compliquer des entéro-côlites glaireuses9 anciennes, dans les deux sexes. N'-sKagérons point, d'ailleurs, les désordres entraînés par la néphroptose. Le plus'souvent, 11 ne e'agit que de malaises gas-s tralgiques, simples tiraillements exercéspar le prolapsus sur les fibres nerveusess du grand sympathique. Il n'y a guères qu'aux moments des époques, que l'on voite le rein sa congestionner, se sensibiliser,t s'endolorir : la malade éprouve, alors, la'. sensation hypocondriaque d'une boule mi-I gratrice, avec une sorte de lumbalgie ou1 de colique néphrétique en miniature, chaque fois que le rein se trouve en promena^'" de abdominale. C'est que l'organe prolabé:a tire sur les filets du plexus solaire, ciuee Bichat aimait à appeler le « cerveau du centre » : ainsi s'inaugure, bien souvent, le douloureux scénario die la neurasthénie£ abdominale. .Nous savons comment celle= là commence, mais qui peut dire si elle finira ? Les anastromoses entre le plexus® rénal et le plexus ovarique nous rendents également compte des crises menstruelles8 et nous expliquent aussi pourquoi l'on voit les désordres s'atténuer et disparaître, ࣠l'occasion da la ménopause. Dr E. M.ONIN. ' orage9 40 Vaincre la Maladie dès son début■ ' C'est s'assurer un victoire complète, facile,>, définitive Avec la douleur de dos, un des signes im-1. portants des maladies des reins (vulg. rc-t~ gnons) est le changement qui se produitt dans l'aspect des urines. Les urines des reins en mauvais état,t sont troubles, foncées, laissant au reposs un dépôt abondant soit blanchâtre, soitt rougeâtre, comparable à de la brique pl-ilée. Tous ces déchets indiquent un excèss d'acide nrique dans le sang, cause dee goutte, de rhumatisme, de coliques néphré-j, tiques. Lorsque les urines sont trop abondantes,i, claires comme de l'eau, elles indiquent dess lésions parfois avancées des reins (alburni-inune chronique ou mal de Bright) ; tropp fréquemment émises, surtout la nuit, avec sensation de brûlure, elles indiquent descs lésions de la vessie, surtout chez les per-■. sonnes âgées. Contre ces graves affections que sont seuls quelquefois à dénoncer les uriness anormales et un simple ma? de dos, il faut se prémunir, et cela en permettant aux reins d'éliminer plus facilement l'acide inique et tous les déchets de l'organisme dont l'accumulation dans le corps présage des s complications nombreuses. Nancy, s, rue Erkmann-Chatrian, Mme François nous dit : « Depuis de longueses années, je souffrais des reins et de maux x d* tête, avec oppression, abattement et -t palpitations. Mes urines étaient très troul blés. Les Pilules Poster pour les reinss (Nancy : pharmacie Monal frères) me pro>curèrent un soulagement et un résultat parfait au bout de quelques semaines ». Toutes pharmacies (3 fr. 50 la boîte, six>• boîtes pour 19 fr.) ou franco par posta *: Spécialité* Poster, H. Binao, pharmacien, E5,5[• > ru ^^aÉb^Lâi ® St-Ferdinand, Par 8a ^^^^H^Skk * — Demandez bien ^5j?3RÉjÊ5». et exigez les véritable* •' ;-v. 'f;'."'..'K Pilules Fohtcr ; rsiU1* *V -'8' r ■' °u faites-vous reml ^B^MKX^^L bourser tout ce qui r»~ Tr"'^nSiWi^|ïi 1111 porte pas la marque* * MARQUE DÉPOSÉE Oi-COntrO. li I. OftSOUEL. dentiste 13, rue GambeUa, Tous les jours A DISTANCE. —• Ces Américains eont étonnants ! Voici leur dernière galéjade : A Swan-Island, petite station de télégi graphie sans fil sur le golfe du Mexique, m ouvrier se casse une jambe. un Pas de m médecin. Que faire 1 Un employé de la T. S. F. passe un message que recueille un navire à 400 milles ^s a< de là. ., Le docteur du bord répond, s'informe d# 1 ! l'accident, demande des détails et dê£ cl cide : — L'amputation s'impose. — Bon. Mais qui amputera ? — Lo premier venu. Voici comment 11 a I 'faut s'y prendre. I C£ L'homme de l'art donne quelques indiI cations sommaires. I Et, une demi-heure après, disent le» € 11feuilles d'outre-mer, le membre était retranché. " I Elles ajoutent : ; — L'opération a parfaitement réussi. I Mais j'aurais bien voulu connaître la P profession de l'opérataur-amateur. n Parce qu'enfin s'il était démontré ruie n'importe qui peut vous couper propren ment unie jambe, les praticiens devienddraient inutiles. Je n'oublie pas, d'ailleurs, qu'un médec: fort distingué m'avouait un jour : cin — Au fond, voyez-vous, tailler une barbbe est beaucoup moins facile qu'opérer I ddune appendicite. Opinion que nous ne devons pas répand dre Car le9 coiffeurs nous feraient bienW tôt payer plus cher que les chirurgiens. * NANCY a CONSULTATIONS 5 8 h. à midi et de 1 A. //g à 8 1> CHIRURGIEN-DENTISTE ÊUULLEH, 4, f*ue des 4-Efflim&B (Terminus des Tramway» suburbain») Jeun dents artificielles depuis 4 fr. la dent , A . REVUE FINANCIÈRE de la fin du mois coïncidant a L'approche avec la liquidation de Londres provoque qquelques réalisations qui pèsent quelque p peu sur l'ensemble de la cote. Lès affaires ■ ,.. «, — I sont s toujours très calmes, à terme du 11 QUELQUES ANECDOTES SUR LA REINE WILHELmoins, car le comptant se fait remarquer nMINE. — Le jeune von Br... était le plus Ppar sa fermeté. La Bourse ne se préoccut turbulents parmi les petits camarades ad- Fpe guère des différentes questions de poli1 mis à venir jouer à la cour avec la petite tique * extérieure, mais l'agitation qui rè> Wilhelimine — alors que la future reine Sgne autour de Fez incite encore ia spéculaiétait encore enfant. • tion à la réserve. Notre 3 % se retrouve Dans l'ardeur du jeu, il oubliait volon- j;à 93.75. Les Fonds étrangers sont peu traittiers le respect dû à la future souveraine. té.s sauf toutefois l'Italien qui regagne Un jour, après l'avoir attrapée en cou- I 1près d'un point pour la semaine à 95.80. 1 rant, il l'embrassa avec fougue". I Bonne tenue des établissements de crél Une dame de la cour, qui assistait h la \dit français et étrangers ; le Crédit FonÉ scène, le gronda sévèrement et lui défendit icier d'Algérie et da Tunisie se négocie à <de venir jouer dorénavant. *672, au comptant, l'Industrielle Foncière ferme à 598 ; les obligations de cette Le gamin, après avoir écouté les yeuix I est * ]baissés le sermon, resta coi pendant quel- société, dont les coupons sont payés nets ' iques secondes. Puis, brusquement, d'un d'impôts cotent la 4 £ %, 500 francs, la 4%, t 1 467.50. On peut se procurer à la Banque ton impertinent : S, rue Pillet-Will, à Paris, au prix — Après tout, cela m'est égal, mais tout Privée, ' 1 de même j'ai eu un, bécot qui était rude .de 475 francs, tes obligations ÎT % de 500 ment bon. francs émises par le Crédit Foncier Péru— A huit ans, la petite Wilhelmine pas-1 vien. Les chemins de fer se maintiennent aux ,sait une bonne partie de son temps à jouer environs de leurs cours de huitaine. Les , 1avec ses poupées, dont la préférée — habillée à Paris comme les dames de la cour 'actions privilégiées 6 % Brazil Railway — la désolait par son manque d'obéissance 'se traitent à 500 francs. Valeurs de transports réalisées. Dans le et son obstination à garder les yeux oudes Tramways, on signale des verts quand elle la bordait dans son petit groupe : transactions régulières en Union des lit. Mme de N-.., qui passa par là, écouta Tramways, l'Ordinaire vers 33, la Priviavec amusement las remontrances mater- légiée vers 128.50, ex-coupon. Les valeurs de navigation sont calmes nelles de Wilhelmine. Tout d'un coup elle entendit la petite dans l'ensemble. L'action Chargeurs franreine qui menaçait, à bout d'arguments : ' çais poursuit ses progrès à 786. L'exercice — Si tu ne veux pas faire .dodo, tu sorti- 1 en cours s'annonce comme devant donner ras demain en voiture et tout le temps tu'1 des résultats particulièrement intéressants. devras saluer à droite et à gauche les gens1 Les obligations Port-de-Rio-de-Janeiro réqui te tireront des coups de chapeau. Al- cemment introduites sur le marché en ban' que se négocient à 408 et 410 fr. Ions, vite ! dodo 1 Peu de changements dans le groupe de — M..., le peintre hollandais connu, se! Départementale d'Energie, 114 promenait il y a une vingtaine d'annéess l'électricité. dans le bois de la Haye. Rencontrant la1 francs. Dana le compartiment pétrolifère, les petite Wilhelmine accompagnée de sa gcuvernante, il s'arrête pour la saluer. Quelle" Pétroles d'Oklahoma voient de bonnes deest sa stupeur en voyant l'enfant royal lui?1 mandes autour do 129. La Franeo-Wyotirer une patite langue rose et imperti- I ming, influencée par de discrets mais im" portants achats progresse vivement à 61.50 nonte I Dame 1 c'était la cent et unième fois I l'Ordinaire et 113 la préférence. Parmi les caoutchoutières, Pacouda aequ'elle était obligée de répondre au salutJ1 centue sa reprise à 88.75. Au parquet, la. de gens qui la reconnaissaient, .Mais la gouvernante ne l'entendit point1 Forestière Sangha-Oubanghi est terme à de cette oreille : priant le peintre M... das 283. Avance sensible des Affiches Gaillard & s'arrêter un instant, elle fit revenir la pe tite raine sur ses pas et l'obligea à faire sa1^ 150 et 152 francs. Bonus tenue des valeurs 'de cuivre. La plus belle révérence. Pena-Copper est l'objet de transactions' animées et passe de 29 à 30.75 en attenFRÉDÉRIC PASSV. — Sait-on que les ascendants de M. Frédéric Passy, l'apôtre du- dant mieux. San Miguel ne gagne pas moins de 8 points pour la semaine : la pacifisme, furent presque tous dès militai-i- Ray ConsolidateuT s inscrit à 107. Chino res ? Copper à 161, Mons-Cupri à 30.50. Un de ses oncles, Hippolyte Passy, quitDjebel-Hallouf se retrouve à 107. Société ta 'l'école da cavalerie de Saint-Germain minière d'AImagrera, 122, Société Franpour suivre Napoléon Ier en Russie, et lessi çaise des Mines de fer, 160.50. rigueurs de la campagne de 1812 ne lui PHILOIJ2E ET WACDINGTOM firent pas brûler ce qu'il avait adoré. Uni I EÔ. rue Le Peletier. autre de ses parents., le comte d'Aure futit ■ . ordonnateur en chef des armées sous l'empereur ; il lui légua unie précieuse relique, la table da nuit dont Napoléon usa à l'île d'iîibp. ^ (.siiite) i.'est peut-être cette table de nuit qui a dégoûté M. Passy des grands hommes de3 guerre J Les causes déterminantes de l'éclosicra de la maladie : 1° l'hérédité ; 2» l'action des pollens, des poussières et les microbes LE POISSON-CHAT. — C'était bien lui t Ce dans les fosses nasales ; 3° l'acpo'sscn à moustaches qui stupéfia un pê-ei- cantonnés tion des premières chaleurs et do la lucheur des environs d'Issoire, était bien lee mière Comme traitement : soipoisse n-chat, le « catlish » des naturalis- gner lesolaire. rhums de cerveau avec le Narizol tes, incividu appartenant à Ta grande fa-ri- Berthiot et combattre les symptômes pulmille des Silurides. c'est-à-dire l'oppression, les criII abonde dans le Dauphiné, il foisonnee monaires, ses d'asthme, avec la poudre Louis Legras, dans la Vienne. On en peuple la Meurthee ce merveilleux médicament qui a obtenu et la Me sel. e plu3 haute récompense à l'Exposition La pêche en est amusante, dit-on. Oni la Universelle de 1900. — Narizol Berthiot, fr. le prend facilement à la ligne amorcéee 1.35 la boîte. Poudre Louis Legras, fr. 2.10. d'un ver de terre sur lequel il se jette glou-- Envoi contre mandat adressé à M. Louis tennoment. Il est assez difficile à « défer-- Legras, 139, hd Magenta, à Paris. rer » parce que difficile à saisir dans les mains sens risque de douloureuses piqû- I res. Mais les importateurs de ce poison vo- j race, qui so nourrit au détriment des au- I très, se sont trompés quand ils ont cru dé- I iftjMJBBk ûs remplacer la 9 couvrir en lui le poisson idéal. Le o oat- ! fish » se h cuve bien en Californie, où il atteint, dit-on, jusqu'à 50 kilos. En France, il dépasse rarement le demi-kilo, me 1 i il se multiplie considérablement. i L'Asthme d'Eté, î H FLÂNELLEI Tribunaux | / Ses causes I «TÉTÉ i 11 \ |\1 LE VIOLONISTE RIGO AU PALAIS. — Rlgo, I l'ancien ami de la princesse de Chimay, avait intenté un procès à un restaurateur de Paris pour brusque congédiement de l'orchestre qu'il dirigeait dans son établis-ïsèment. Rigo réclamait 2,000 francs d'appointements et 1,000 francs de dommagesintérêts. Après plaidoiries de M" Louis Hanmy et Charles Chairy, le tribunal de commerce de la Seine a débouté JanesiÛ Rigo de sa demanda. lASUlELl I ESir^ BwHM'n fi VaieleJre et P%not f '.l'il' r. îrt-^ïM^, |B \ i 1 7 V 71V C D Chirurgien-Daiitisî» S 11 la 19 Sucfde W.BODERT MAtSOY, Al ter, r-u» 8nini»Jean LES • SUITES D'UNB ALTERCATION. — lx> 17 mars dernier, le lieutenant Pacquement,L CONSULTATIONS ds 8 h. à midi et it 1 h.\\i à lk niimuMirin ii ii ■■nu—« du 7* chasseurs & Rouen, déjeunait dans^ mwwi e iii'ii un restaurant de cette villa. Son chien,U !»#>»#'#'&'« umOBUOIEUSt &ttiS&ON»noto qu'il avait amoné, s'en alla ronger des oss j&»al|wqBBBB'|jijW • • ^.-j entre les jambes d'un autre client, M. Le» picard, entrepreneur de tra,vaux publics. Celui-ci éloigna le chien du pied, puis le ^nï^'^Mai'p'mr 6 Titres contre 3C» ceiiùmes renvoya en lui donnant un coup de ser-f viette. L'officier, que ce geste avait coniSôt?3SBL-0T, MÎCîisL & Qi'.wpoiitairja.NAKuî, trarié, demanda une carte-lettre, écrivit quelques mots et fit remettre le pli à M. Lepicard. L'entrepreneur repoussa la carte et continua de déjeuner. Le lieutenant s# Chirurgien-dsntlsli dirigea alors vers M. Lepicârd :'o Mon-* sieua1, lui dit-il, quand je vous fais l'hon-i- Diplôme d'honneur — Deux médailles fl'at rieur de vous écrire, veraa pourrie» mee MAN8Y — «7, rut Gambilta — NANDV faire eelui de m© lire ». Et fl le frappa auu Consultations de 0 heures à 5 heures visage. Cet incident vient d'amener le lieutenantt j ^ J. 6HAILLY, gérant. , Paccaaement davant le conseil *% «uerre J * lut. de l'Est, 51, ru* St-fiUier. N<nej ^■^PPK êaW cores. am VA acquitte. U. li lia?. HIBL^UUI ï Léon LE PAYEN REPARATION »!™_J_~ J. METEB858 L»38 Petite Propriéli I avec et 800 mètres de I à Nancy jardin, f maison _ située aux portes de f Commerce de Primeurs *Nancy, à vendre pour 15.00Q fr. " A L'ESSAI BemanfleE la Machine SINGER à) le famille, avec table, bâti et coliret. Derniers perfectionnements, A crédit fr. Au comptant 13B fr. «GO céder clientèle riche, fait 100 fr. de vente minimum par jour. Bénéf. 20 OiO. Fonds : 5,000 fr. S'adresser DIIVCD 83bis, rue Saint. nU I tllGeorgcs.NANCy P Petits APPARTEMENTS ' Maison bourgeoise à louer, rue Jacquard, 46 (visi- 1un étage, 9 pièces, 2 ch. de située rue Kléber, a ble tous les jours de 3 à 5 h ) bonnes, t 13007 >vendre pour 30.000 fr. Cause mariage, Maison de rapport AUTOMOBILE! 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Pour les insertions où figure la mention : S'adresser an journal, n'... toule, demande de renseignements lioil être ancom pagnée d'un timbre. Il ne is.'U répondu qu'aux lettres contenant un timbre pour la réponse et rappelant le numéro de l'annonce. jpour wagons type 51 P.-L.-M, jà vendre à fr. : 10, la pièce, j franco gare Est. douane ac( quittée. S'adresser aux Forges ( de Jumet, à Jumet (Belgique). . , »onne ousérieuO il eSmaOSS vrière. »e, ayant des références, sachant n rfesîs.-.KîJi àa l'Epicerie POTIN, à Toul. 13174 " Ouvriers peintres sont demandés, chez M. Guyot, ® 75, faubourg Stanislas. 13153 Rédacteur EST DEMANDÉ! pour journal républicain tri1 hebdomadaire, dans l'Ouest. On 'désire personnes pouvant dis1poser de capitaux permettant ( de pouvoir dans quelques années devenir acquéreur du dit ■ journal et de l'Imprimerie. Bon\ne affaire en perspective. Ecrire aux initiales : V. 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D'ailleurs, ce rendez-vous lointain nous a fourni l'occasion d'une délicieuse promenade. — Qui, ici, je crois que nous soinittÊS en eûreté... — Espérons-le. Le comte reprit î — Sans doute, ma façon de correspondre vous a paru, tout d'abord, l'œuvre de quelplaisant... Une lettre aussi vague... feans signature..- un seul signe... C'est pour cela que vous n'avez pas tenu compte de la première ?... — Je n'ai pas reço la première. Le comte sursauta : — Voua n'avez pas reçu ma preia>s»''^ lettre... «r Elle me »'est oas parvenue... ttae ! j 19-N^cuYgraff H.SPÂCK ■ A loyer e» à vondre | 'CAFE-RESTAURANT c centre de Nancy, garnis couvrant le loyer. 1 Vsloui' tO.OQO fr. S'adr. AU CREDIT DE L'EST, 118, rue Saint-Dizier, Nancy. * A c m S ES s_ Boulangerie Epicerie-Fruiterie 3 J ^E" I. PIERRE ^.C: ! Commerces à céder: Taljac-Epicerîa . LU tLI dans localité touchant Nancy, 8 p., cuis, balcon, véranda, 4 belles caves, buanderie, jardinet, bonne construction. Prix : 22.000 fr. 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Permettez-moi d'en douter. Si... Il ne peut en être autrement,,. — Pourquoi ?... Est-ce vous-même qui l'avez mise dans un bureau de poste '? — Non, mais c'est comme si c'était moi... C'est un de mes domestiques qui s'm mi chargé. — Vous êtes sûr de cet homme ? — Absolument. Il est à mon service depuis de longues années. Il m'est très dévoué... Donc, ça ne peut venir de lui. — Bien !... A défaut de ce domestique, une autre personne de votre entourage... Mme la comtesse de Vilacerboli, par exemple... — Il n'y a pas encore de comtesse de Vilacerboli 1... Celle qui le deviendra plue tard est mon amie.Elvira Focamore, la célèbre chUnterfse,,, « Mais d'Elvira je suis sûr comme de moi-même. « Si vous saviez quels liens d'affection sincère d'amour profond nous unissent.,.» — Vous n'avez pas pari* de tout tieci * devaflt Mima E%psa. Focamor* ?... Vous sa-, Pâîisserie-Soisfisgrie dans rue principale d'une ville de l'Est, Installation de 1" ordre. Aff. : 80.000 fr. par an. 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Le comte commença : eclle que j'aime plus que ma vie, celle qui est tout mon bonheur, je n'ai aucun se— J'étais, je suis encore lié à une orgacret... secret de la vie ordinaire, s'entend... nisation secrète d'une i*are (puissance... car les secrets politiques ne m'appartien- Mais j'ai découvert que, depuis quelques nent pas, et ne regardent pas les fem- années, cette association, jusqu'ici seulemes. ment politique et poursuivant un But de solidarité, ayant un idéal de fraternité, — Parfait'. — Donc, je n'ai pu cacher à Elvira que était par quelques-uns détournée de sa je devais, ce matin, faire une absence de raison d'être, que, passant en des mains quelques heures... que je partirais en au- qui ne sont pas pures, elle servait à des tomobile d'assez bon matin et serai de re- combinaisons déloyales, et employait des tour seulement dans l'après-midi. metyens terribles... allait jusqu'au crime —i Vous n'avez pas précisé l'endroit où pour un but inavouable,,. vous veniez me rejoindre ? « J'ai surpris le secret de ces machina— C'était inutile. Je lui ai dit seulement tions... et ce secret que je détiens, si on que j'avais rendez-vous aux environs de sait qu'il est en mon pouvoir, est mon arMantes. rêt de mort 1... — Avec moi « Cependant, ma loyauté.ma conscience, — Je ne vous ai pas nommé... tout mon être se révoltent !... Je ne veux — Ensuite, monsieur ? pas qu», pour quelquies bandits qui s'y sont — C'est tout !.,. Elvira dormait quand je faufilés et nous trahissent-, une institution sui9 parti. Eile a pu croire qu'il s'agissait respectable soit détournée de son but, et d'une partie de plaisir, l'essai d'une nou- qu'une société de fraternité devienne une velle automobile... bande de malfaiteurs ! » — Un duel, peut-être 7 — Bien, monsieur, parlez plus bas... Je — Non, j'ai eu grand soin da la rassu- ne vous dirai pas ici que les murs ont des rer sur ce point... de lui faire entendre que oneiiles... mats la vent qui passe peut je n'allais courir aucun danger... Je ne cueillir les paroles... et les porter où il ne voulais pas lui causer la moindre inquiétu- faut pas.., de...— vous avez raison.,. Je veux aussi vous — C'est très bien. parler du marquis Primo di Carmine-SanMartin-Numa s'inclina». lucci... H ne jugea pas opportun et comprit (fu'il Martin Numo, à ce nom, ne fit pas un serait inutile de tenter seulement d'éclairer mouvement,., mais un éclair brilla dans ses cet homme à ce point amoureux sur le vé- yeux, «t sa figure mate devint un peu plus ritable caractère de la belle Elvira Foca- pâle. more. — Du fiancé de cette infortunée Mlle IrNous étions ici non pour documenter le ma Casthagnier ? demanda-t-il. Celui qui comte de Vilacerboli, mais pour connaître eût été le gendre de ce banquier, dont le les choses graves qg'il avait asmvasfeattrépaf «neuiiejc c&mp i»m Pari» rr^& *""* LORRAINE] DE En petits sacs pour /a cuisine fin@m V! 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P Î9CT» Bemb.10ans.Rien d'avance d'acquérir une des MAISONS A BON MARCHE que la Société vient de faire construire à' Nancy, au chemin de la Côte, à son -pourront s'adresser jAgent pour obtenir tous les renseignements nécessaires, les mardis et vendredis, entre 4 et 5 heures de l'après-midi, aux bureaux de la « Société industrielle de l'Est », 40, rue Gambetta» 1 A Suivant acte sous seing privé cn date du 23 mai 1012, M. et Mme MUNTZER, demeurant ensemble à Nancy, rue SaintThiébaut, 19, ont vendu leur FONDS DE COMMERCE DE BOIS ET HOUHLES, demigros et détail, qu'ils exploitaient en celte Pille, rue du Docteur-Liébault, 9 bis, à M. DllDOT, demeurant- précédemment à Metz. Les oppositions devront être faites dans les dix jours qui suivront la présente publication et seront reçues chez avec EPICERIE, FRUITERIE, plein centre- de Nancy. Prix : ^ DEBIT sur comptoir, 425 sacs 16.500 francs. AU SUCCES par an .Recettes 90 fr. Bail a 112, rue Jeanne-d'Aro volonté. Occasion à saisir. Aff. 70 fr. par jour. Prix s .000 fs*. i S'adr. AU CRÉDIT DE L'EST, 18, rue Saint-Dizier, Nancy. GENTILLE VILLA i CTCTET?_W liÉON Suivant acte sous seings privés, en date à Nancy, du il mai 1912, M. Jules VILM1NOT, commerçant, et Mme Marie BAGOTIEH, son épouse, demeurant ensemble à Nancy, rue de l'Etang, n" 67, ont vendu A M. Jacques DELMONTE, cimentier, et Mme Marie JEAN'tîMANGE, son épouse, demeurant ensemble à Nancy, rue Montesquieu, n° 1 bis, LE FONDS DE COMMERCE d'EPICERIE-FRUITERIE, DEBIT et GARNIS, qu'ils exploitaient et faisnient valoir à Nancy, rue de l'Etang, 67, avec le droit au bail des lieux où le fonds était exploité. Les oppositions, s'il y a lieu, devront être fuites dans les dix jours de la présente insertion et seront reçues chez M. MAUTE, ancien notaire, directeur du o Cabinet de la publicité Lorraine », 27, rue ' Saint-Dizier, à Nancy, domicile élu par les parles. Pour extrait : L, MAUTE. « POUCE PRIVÉE E. MALLET m DEMANDE Deslmction de tous insectes. Assainissement de tous locaux. Les propriétaires ayant un logement vacant, ont tout intérêt à le faire assainir de toutes vermines. POMMERErT, à Malzéviiic ' - 12984 Insertion légale (2* aols) j Belle villa ■ i We _e Foasls ds Coœrce < Bel ' appartement meublé On demande un apprenti ' ÉH§?^ î garçon de magasin I ti L. MAUTÉ Ancien Notaire, Directeur 27, rue St-Disler Epicerie Potin • On demande une apprentie m la campagne, 2 heures de Nancy, cliemin de fer, chasse, pêche, beau parc d'agrément, eau, électricité, 6 pièces. S'adresser au journal, 12977. \ On demande jeune fîîla j On demande ^SSSSSt ; nique. S'iulr. au journal, K'JHQ, —— Fumier à vendre c S'adresser 33, boul. Lobau. 123-10 ——— , " | 18 à 20 ans, sachant fairs cuisine I bourgeois, pour maison de comdièro timbrée à 12 kilog. vapo- jmerce dans ville de l'Est. Gages risalion 1400 kilog. à l'heure. /40Ir. S'adres. ou journal, 13085. 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Martin-Numa regarda la comte de Vilacerboli avec surprise : — Double ? fit-il, que voulez-vous dire par là ?... Double ? double ? Comment double •!... — Oui... double î... Parce que... Subitement, le comte de Vilacerboli s'arrêta de parler comme s'il était devenu d'un coup aphone^, parlysè. Ses lèvres demeurèrent muettes, mais ses yeux grands ouverts s'emplirent d'un coup d'étonnement et d'épouvante... Devant la table autour de laquelle nous nous tenions, comme par enchantement venait de paraître un homme. Cet homme semblait appartenir à l'auberge. Il portait un tablier bleu de service comme tous les garçons de marchand de vins. Mais le cordon de ce tablier passé à son cou, revenait devant et formait sur la poitrine en se croisant comme une croix de Saint-André... un -X- !,.. Tout en parlant, le garçon appuyait devant le comte, à qui il semblait, de préférence, s'adresser, ses deux mains Sur la table. Et je vis, en même temps que MartinNuma quo co garçon étrange tenait le troisième doigt de ses mains passé sur le second... qu'il formait encore ainsi un signe de la croix fatidique... l'-X-'!... — Le patron, -dit-il avec un accent oui ne rappelait aucunement celui des gens do àeine-et-Oise, m'envoie demander | ces .mmmUtSiXa ce qu'il faut servir..,. ' Alors, il se passa une chose incroyable. Le comte de Vlacerboli, qui, en même temps que noups, avait jeté les yeux sur les cordons du tablier, puis sur les marna aux doigta croisés du garçon de restaurant se leva comme mû par un ressort. Il sauta sur de garçon, le saisit a gorge, le bouscula, le fit tomber a tene. Puis, quittant la tonnelle.il se sauva â wl tes jambes., et s'enfuit par l'es choirn^' les fusains, les pieds de lilas : .. , .'— Perdu !... Je suis perdu !... temps de crier. O pauvre Elvira !-■■ Q""5douleur pour toi !... XV LA PÊCHE A L'HOMME Le garçon se releva presque aussitôt■« tout en se frottant les membres, se ten obstinément devant la porte de la. ton«aJi? comme pour nous barrer le passa« avoir l'air de le vouloir faire. c0tuRuse enfantine, en face d'un 'autaOt 1L me Martin-Numa mais qui deva at lïame plus réussir que celui-ci n'avait} iu l'intention de courir après te fuf5 ' fln js — Cet homme est fou ! s'écria ew» la s Si garçon. Qu'est-ce qui lui a P^ , Lf orentête ? Je lui demande ce qu'il desir*' dre... et c'est lui qui me sert une de, un coup de poing un crae-B11J be !... IMartin-Numa crut devoir rire. . „.ui$r. — En effet, dit-il, voitlà un smià client. — C'est un accès de folie... , jjjrj-. A ce moment, les détonations a u< teur qu'en met en marche arrivai wi" i qu'à nous. nul — Tenez, s'écria -re garçon, 1» s0ll':JSf 3 se sauve, comme s/il ne voulait P* son addiOo» , . (A suivît «"J™,,;, ^""J
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