TS-Évaluation n°7

Tale S
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2014
Bac BLANC - Sciences Physique - 3h30
Consignes pour la rédaction
• Noter le numéro complet de la question très lisiblement (encadré ou en couleur)
• Pour les questions dont la réponse se fait sur l’annexe, noter le numéro de la question sur la copie puis noter « Voir annexe »
• Changer de page au début d’un nouvel exercice.
• Le numéro de l’exercice est à noter ou à souligner en couleur.
• S’assurer de laisser une marge pour la notation.
Le non respect de ces règles entraînera une pénalité plus ou moins importante, surtout si votre écriture aggrave votre cas...
Exercice 1
L’acidification des océans
[2]
2.1. Déduire de ce diagramme les valeurs de pKa1 et pKa2.
Moules et huîtres menacées par l’acidification des océans
2.2. Placer sur un diagramme les domaines de prédominance des espèces
CO2(aq), HCO3–(aq) et CO32–(aq).
Depuis le début de l’ère industrielle, les émissions anthropiques(1) de
dioxyde de carbone (CO2) dans l’atmosphère ont fortement augmenté.
2.3. Évaluer α1, α2 et α3 dans les océans.
Frédéric Gazeau, chercheur à l’Institut Néerlandais d’Écologie, et ses
collègues dont Jean-pierre Gattuso, directeur de recherche au laboratoire
d’Océanographie de Villefranche-sur-mer (CNRS/Université Pierre et
Marie Curie) ont examiné la réponse des huîtres et des moules cultivées
en Europe à l’acidification des océans.
Les résultats, publiés dans la revue Geophysical Research Letters, sont
sans appel : ils montrent pour la première fois que ces mollusques seront
directement affectés par le bouleversement en cours de la composition
chimique de l’eau de mer. Au-delà de leur intérêt commercial, les
moules et les huîtres rendent des services écologiques très importants :
elles créent par exemple des habitats permettant l’installation d’autres
espèces, contrôlent en grande partie les flux de matière et d’énergie et
sont d’importantes proies pour les oiseaux au sein des écosystèmes qui
les abritent. Un déclin de ces espèces aurait donc des conséquences
graves sur la biodiversité des écosystèmes côtiers et sur les services
qu’elles rendent aux populations humaines.
(1) : anthropique = lié aux activités humaines.
Dans cet exercice on s’intéresse :
- dans les parties 1 et 2, au processus dit « acidification de l’océan » et à
ses conséquences sur les organismes calcificateurs comme les coraux et
les mollusques qui fabriquent un squelette ou une coquille calcaire ;
- dans la partie 3 à la surveillance par satellite du dioxyde de carbone à
l’origine de ce phénomène.
Les parties 1, 2 et 3 sont indépendantes les unes des autres.
Documents donnés en fin de l’exercice.
1.1. Que peut-on déduire des courbes du document1 ?
Aujourd’hui, les océans ont un pH voisin de 8,1 soit 0,1 unité plus faible
qu’au moment de la révolution industrielle.
1.2.1. À partir des documents 2 et 3, montrer qu’une augmentation de la
quantité de dioxyde de carbone dans l’atmosphère conduit à une
diminution du pH dans l’eau.
1.2.2. Montrer qu’une diminution de 0,1 unité pH au voisinage de 8,1
représente une augmentation de la concentration en ions oxonium
[H3O+] d’environ 30%.
2. Le carbone dans les océans
Le carbone est principalement présent dans les océans sous trois formes
qui coexistent : l’ion carbonate CO32–(aq), l’ion hydrogénocarbonate
HCO3–(aq) et l’acide carbonique H2CO3(aq). Ce dernier étant instable en
solution aqueuse, s’écrit CO2(aq) + H2O(ℓ).
–
Soit Ka la constante d’acidité du couple acide / base noté HA / A .
[A − ]
On peut montrer que pH = pK a + log
[AH]
Soient Ka1 et Ka2 les constantes d’acidité des couples associés aux
espèces carbonées des réactions 1 et 2 du document 3.
On pose CT = [CO2] + [HCO3–] + [CO32–].
Le diagramme du document 4 représente les variations en fonction du
[CO 2 ]
, α2 =
CT
2.5. Quelle est la conséquence de l’augmentation du dioxyde de carbone
dissous pour les organismes marins qui ont une coquille à base de
carbonate de calcium ? Justifier à l’aide d’un des documents.
3. Étude du mouvement du satellite Ibuki
Le début de l’année 2009 a
marqué le début d’une ère
nouvelle dans l’étude du
changement climatique, avec le
lancement par les japonais du
premier satellite du monde
consacré à l’observation des gaz
de l’atmosphère terrestre qui
contribuent au réchauffement
climatique. Le satellite appelé
Ibuki, ce qui signifie « souffle »
en japonais, est équipé de capteurs de haute précision qui peuvent sonder
environ 56 000 points sur la planète. L’agence spatiale japonaise a
décidé de diffuser gratuitement les données du satellite aux scientifiques
du monde entier. Elles seront utilisées notamment pour étudier des
modèles du cycle du carbone actuellement utilisés pour tenter non
seulement de reconstituer les flux entre les différents réservoirs (sols,
air, eau, biosphère) mais aussi pour tenter de reconstituer les flux
d’émissions anthropiques.
Pour réaliser ces mesures, le satellite Ibuki tourne autour de la Terre
suivant une trajectoire circulaire qui passe au-dessus des pôles à
l’altitude z = 667 km.
1. Acidification des océans
pH des rapports : α 1 =
2.4. La variation de pH observée a-t-elle modifié de manière notable la
valeur de α2 ?
[HCO 3− ]
CT
et α 3 =
[CO 32− ]
Pour régler les appareils de mesure, il a fallu déterminer la durée entre
deux passages successifs du satellite au-dessus de l’un des pôles.
Données
• Rayon de la Terre : RT = 6,38·103 km ;
• Masse de la Terre : MT = 5,98·1024 kg ;
• Masse du satellite Ibuki : mS = 1,75·103 kg ;
• Constante de gravitation universelle : G = 6,67×10–11 N·m2·kg-2 ;
• Intensité de la force d’interaction gravitationnelle F entre deux corps
de masse MA et MB, de centres A et B, distants de d = AB :
F=
G⋅MA ⋅MB
d2
• Le mouvement du satellite est considéré comme circulaire uniforme ;
• La valeur a de l’accélération d’un satellite, en mouvement circulaire
uniforme, de vitesse orbitale v autour d’un astre, sur une orbite de rayon
r, a pour expression : a = v2 / r
3.1. Représenter sans souci d’échelle sur un schéma : la Terre, le
r
satellite Ibuki et la force F d’interaction gravitationnelle exercée par la
Terre sur le satellite supposé ponctuel.
3.2. En appliquant la deuxième loi de Newton, calculer la valeur de la
période de rotation du satellite autour de la Terre, en détaillant les étapes
du calcul.
CT
-1-
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Document 1 : Évolution depuis 1958 de la composition en CO2 dans l’atmosphère à Mauna Loa (Hawaï), de la pression de CO2 dans l’océan, du
pH de l’océan.
La courbe représentant la concentration en dioxyde de carbone dans l’atmosphère exprimée en ppmv (partie par million par volume) n’est qu’une
indication de l’évolution de cette concentration sans souci d’échelle.
[CO 2 ]
Afin de comparer le contenu en CO2 de l’atmosphère et de l’eau de mer, on définit la pression de CO2 dans l’océan : pCO 2 =
où β est le
β
coefficient de solubilité du CO2.
Document 2 : Loi de Henry
La dissolution d’un gaz dans l’eau obéit à la loi de Henry selon laquelle
à température constante, la concentration C du gaz dissous est
proportionnelle à la pression partielle p qu’exerce ce gaz au-dessus du
liquide.
À chaque instant un pourcentage constant des molécules du gaz dissous
dans la phase liquide repasse à l’état gazeux et s’échappe du liquide
mais dans le même temps le même pourcentage des molécules de ce gaz
passe en solution. Lorsque les deux flux se compensent, l’équilibre de
saturation est atteint, soit pour le dioxyde de carbone :
CO2 (g)
CO2 (aq)
Document 3 : Réactions d’équilibre des espèces carbonées
Dans les eaux de surface de l’océan, le carbone se présente sous trois
formes minérales dissoutes en équilibre chimique selon les réactions cidessous :
CO2 (aq) + 2H2O (ℓ) H3O+ (aq) + HCO3– (aq) (Réaction 1)
HCO3– (aq) + H2O (ℓ) H3O+ (aq) + CO32– (aq) (Réaction 2)
Document 4 : Variation en fonction du pH des rapports α1 , α2 et α3
1
αi
α2
α1
α3
0,8
0,6
0,4
0,2
2
4
6
8
10
12
pH
Document 5 : Réaction de dissolution du carbonate de calcium
En présence d’un excès de dioxyde de carbone, le carbonate de calcium
CaCO3(s) se dissout selon l’équation :
CaCO3 (s) + CO2 (aq) + H2O (ℓ)
-2-
Ca2+ (aq) + 2 HCO3– (aq)
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Exercice 2
Quand les astrophysiciens voient rouge
[1]
La mesure du déplacement vers le rouge, par effet Doppler, de raies
caractéristiques des spectres émis par des sources lointaines (galaxies,
quasars etc...) est la preuve d'un univers en expansion, aussi bien que le
moyen de mesurer la vitesse d’éloignement de ces objets lointains. En
faisant appel à des modèles cosmologiques, on peut tirer des
informations sur la distance de ces sources à la Terre.
Dans cet exercice, on se propose de déterminer la vitesse d’éloignement
d’une galaxie puis sa distance par rapport à un observateur terrestre.
Les documents utiles à la résolution sont donnés aux pages 12, 13 et
14.
Données
• vitesse de propagation la lumière dans le vide : c = 3,00·108 m·s-1 ;
• Le parsec est une unité de longueur utilisée par les astronomes de
symbole pc : 1 pc = 3,08·1016 m
1. L’effet Doppler (voir document 1)
Pour des vitesses largement inférieures à la célérité c de la lumière, on se
place dans le cadre non-relativiste. Choisir, en justifiant, la relation entre
λ0, la longueur d’onde mesurée en observant une source immobile, et λ’,
la longueur d’onde mesurée en observant la même source s’éloignant à
la vitesse v :
v
v
(1) λ ' = ⋅ λ0
(2) λ ' = λ0 ⋅ (1 − )
c
c
v
(3) λ ' = λ0 ⋅ (c − v)
(4) λ ' = λ0 ⋅ (1 + )
c
2. Détermination de la vitesse d’une galaxie
2.1. Rechercher les longueurs d'onde des raies Hα, Hβ et Hγ pour le
spectre de l'hydrogène sur Terre et les longueurs d'onde de ces mêmes
raies lorsqu'elles sont issues de la galaxie TGS153Z170. Compléter les
deux premières colonnes du tableau donné en annexe à rendre avec la
copie.
Choix du modèle d’étude
2.2.1. En se plaçant dans le cadre non-relativiste montrer que
λ'
l’expression de la vitesse v de la galaxie est : v = c(
− 1) .
λ0
2.2.2. Calculer la valeur de la vitesse de la galaxie TGS153Z170 en
travaillant avec les valeurs de la raie Hβ. On donne la relation
∆λ
d’incertitude suivante pour la vitesse : ∆v = 2 ⋅ c ⋅
. On exprimera
λ
le résultat sous la forme : v ± ∆v. Les valeurs numériques sur les spectres
sont données à ±1 nm.
calculées est inférieur à 5%, on peut choisir le modèle non relativiste
plus simple à utiliser. Justifier le choix du modèle non-relativiste pour la
suite de l’exercice.
Décalage vers le rouge
2.3.1. En comparant les longueurs d’onde λ0 et λ’, justifier l’expression
« décalage vers le rouge ».
2.3.2. On définit le décalage spectral relatif z défini par z =
λ '−λ0
. On
λ0
montre que ne dépend pas de la raie choisie. Compléter la troisième
colonne du tableau donné en annexe.
2.3.3. En déduire la meilleure estimation de z pour la galaxie
TGS153Z170.
2.3.4. À l’aide de la définition de z montrer que z =
v
.
c
2.3.5. Calculer la nouvelle valeur de la vitesse d’éloignement de la
galaxie. Expliquer pourquoi cette valeur est plus pertinente que celle
calculée à la question 2.2.2.
3. Détermination de la distance d’une galaxie
En 1929, Edwin Hubble observe depuis le Mont Wilson aux USA le
décalage Doppler de dizaines de galaxies. Ses mesures lui permettent de
tracer le diagramme qui porte son nom. Il en déduit une relation simple
entre la vitesse d'éloignement v d'une galaxie et sa distance d par rapport
à la Terre: v = H·d où H est la constante de Hubble.
3.1. Déterminer la valeur de la constante de Hubble H en km·s-1·Mpc-1.
3.2. Établir l’expression de la distance d de la galaxie à la Terre en
fonction de c, z et H. En déduire la distance en Mpc de la galaxie
TGS153Z170 à la Terre.
4. Comparaison des spectres de deux galaxies
4.1. Lequel des spectres des galaxies TGS153Z170 et TGS912Z356 est
un spectre d’absorption ?
4.2. De ces deux galaxies, laquelle est la plus éloignée de la Terre ?
Justifier.
Document 1 : Principe de l’effet Doppler
L’observateur mesure la longueur d’onde λ0 du signal lumineux émis
par une source immobile.
r
v
2.2.3. Dans le cadre relativiste (v ≈ c), on montre que la vitesse vrel a
pour expression : v rel = c ⋅
(λ ' λ 0 ) 2 − 1
, on trouve vrel = (1,27 ±
(λ ' λ0 ) + 1
0,09)·107 m·s-1. Si l’écart relatif entre les deux vitesses précédemment
2
L’observateur mesure la longueur d’onde λ’ du signal lumineux émis
par la même source s’éloignant à la vitesse v. On obtient λ’ > λ0.
-3-
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Document 2 : Spectre d’émission de l'hydrogène mesuré sur Terre obtenu avec une source présente au laboratoire.
Intensité relative
Hβ
Hγ
Hα
Longueur d’onde
en nm
434
656
486
Document 3 : Spectre de la galaxie TGS153Z170 avec indexage des raies
Document 4 : Spectre de la galaxie TGS912Z356 avec indexage des raies
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Document 5 : Diagramme de Hubble
-5-
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Exercice 3
Le génie des physiciens et des chimistes au
service de la mesure du temps
[1]
La mesure du temps est une question essentielle depuis... la nuit des
temps. Elle a initialement été basée sur l’observation d’un phénomène
régulier et répétitif qui permettait de caractériser des durées égales.
1. La mesure du temps par Galilée
Galilée, au XVIIème siècle, a eu l’idée d’utiliser un pendule pour mesurer
le temps :
Document 1
« J’ai pris deux boules, l’une de plomb et l’autre de liège, celle-là au
moins cent fois plus lourde que celle-ci, puis j’ai attaché chacune d’elles
à deux fils très fins, longs tous les deux de quatre coudées ; les écartant
alors de la position perpendiculaire, je les lâchais en même temps ; une
bonne centaine d’allées et venues, accomplies par les boules ellesmêmes, m’ont clairement montré qu’entre la période du corps pesant et
celle du corps léger, la coïncidence est telle que sur mille vibrations
comme sur cent, le premier n’acquiert sur le second aucune avance, fûtce la plus minime, mais que tous les deux ont un rythme de mouvement
rigoureusement identique. On observe également l’action du milieu qui,
en gênant le mouvement, ralentit bien davantage les vibrations du liège
que celles du plomb, sans toutefois modifier leur fréquence. »
D’après Discours et démonstrations mathématiques concernant deux
sciences nouvelles, publié en 1636
Données :
Une coudée = 0,573 m
Accélération de la pesanteur : g = 9,81 m·s-2
La masse du pendule de plomb de Galilée est : m = 50 g
On réalise un pendule en suspendant une bille de plomb de masse m =
50 g et de centre d’inertie G, à un fil de longueur ℓ accroché en O
comme l’indique la figure du document 2.
Document 2
On choisit la position à l’équilibre G0 de G comme origine des altitudes
z. Pour un amortissement faible, la pseudo-période T du pendule est
voisine de sa période propre T0 . L’expression de la période propre du
pendule est l’une des propositions suivantes :
T0 = 2π ⋅ l ; T0 = 2π ⋅
l
; T0 = 2π ⋅
g
g
m
; T0 = 2π ⋅
l
l
ℓ désigne la longueur du fil et m la masse du pendule.
Un système informatique permet d’obtenir les mesures représentées sur
les deux graphes du document 3 de l’annexe en page 14.
z
O
αm
1.2.1. Déterminer à partir du document 3 (annexe, graphique n°1) la
valeur de l’abscisse xm. En déduire la valeur de l’angle maximal αm , en
degré, décrit par le pendule.
1.2.2. Calculer la vitesse maximale vm atteinte par le centre d’inertie G.
1.2.3. Tracer sur le document 3 (annexe, graphique n°2) à rendre avec la
copie les évolutions de l’énergie mécanique et de l’énergie potentielle de
pesanteur, en fonction de l’abscisse x du centre d’inertie G du pendule
réalisé.
2. La molécule d’ammoniac
Avec l’horloge atomique – conçue à partir des années 1950/60 – la
mesure du temps bascule dans le temps de l’infiniment petit. Ce ne sont
plus les oscillations régulières d’un pendule ou d’un ressort spiral qui
donnent le rythme à l’horloge.
Ici, ce sont les vibrations
extrêmement rapides d’une
molécule ou d’atome que
l’homme a su mettre au profit
de la mesure du temps.
Dans les années 1960, il a été
décidé de détacher la mesure
du temps de l’astronomie et
de redéfinir le temps en
fonction des vibrations d’une molécule ou d’un atome.
Une des premières horloges de ce type mettait en jeu les oscillations de
la molécule d’ammoniac. (…) Les molécules d’ammoniac ont la forme
d’un parapluie, elles peuvent ainsi se retourner de la même façon que cet
objet par grand vent (voir schéma ci-dessous) !
En effet, en faisant un aller-retour d’une forme « normale » à une forme
« retournée » à un rythme régulier de 24 milliards de fois par seconde
(!), ces molécules permettent de concevoir un dispositif horloger d’une
stabilité inégalée…
2.1. Quelle est la période de retournement de la molécule d’ammoniac ?
2.2. La molécule d’ammoniac est constituée d’un atome d’azote et de
trois atomes d’hydrogène. Écrire la formule de Lewis de la molécule
d’ammoniac et proposer une représentation de Cram spatiale de la
molécule.
Données : N (Z = 7) ; H (Z = 1)
2.3. L’ammoniac est une base, mise en jeu dans l’équilibre suivant :
NH3 + H+
NH4+
Recopier l’équation ci-dessus et expliquer la formation de l’ion
ammonium NH4+.
ℓ
2.4. Donnée : La constante d’acidité de NH4+ à 25°C est KA = 5,6·10-10.
Parmi les 4 propositions suivantes une seule affirmation est vraie.
Justifier que les 3 autres sont fausses.
G
a. Le pKA de l’ion ammonium est 10,2.
x
G0
Pour cela : À l’aide d’une analyse dimensionnelle, choisir l’expression
de la période du pendule simple qui convient parmi celles proposées.
Comparer de la manière la plus précise possible, la valeur calculée de la
période du pendule de Galilée à celle du pendule réalisé
expérimentalement, puis conclure.
xm
1.1. À l’aide des documents et de vos connaissances, proposer une
réponse argumentée pour montrer que « le pendule réalisé aurait pu être
celui de Galilée ! ».
b. La réaction de dissociation de l’ion ammonium dans l’eau s’écrit :
NH4+(aq) + H2O NH3(aq) + H3O+(aq)
c. L’ion ammonium est totalement dissocié dans l’eau.
d. Dans une solution aqueuse d’ammoniac de pH égal à 8, l’espèce
prédominante est NH3.
-6-
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Annexes
Nom :
Exercice 2
Nom de
la raie
Hα
Hβ
Hγ
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Exercice 3
Longueur
d’onde de
référence λ0
(nm)
Longueur
d’onde
mesurée λ’
(nm)
Décalage
spectral relatif
z
Document 3
Graphique n°1 : Évolution de l’abscisse x du centre d’inertie G du
système en fonction du temps
400
x (mm)
200
0
-200
t (s)
-400
5
10
20
15
Graphique n°2 : Variation de l’énergie cinétique du pendule en
fonction de l’abscisse x du centre d’inertie G
EC (mJ)
15
10
5
x (mm)
0
-300
-7-
-200
-100
0
100
200
300
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Correction
Exercice 2
Exercice 1
• L’homogénéité de la formule (ce qui exclut la formule n°3)
1. Deux éléments à prendre en considération :
1.1. Avec l’augmentation de la quantité de CO2 dans l’air, constatée
depuis 1958, la quantité de CO2 dans l’eau de mer augmente et le pH de
celle-ci diminue.
[1,5 pt]
B si pas mention de l’évolution historique
• D’après le document, si v > 0 (l’objet s’éloigne) alors λ’ > λ0 ce qui
exclut les formules n°1 et 2.
[0,5 pt]
1.2.1. Le doc. 2 montre que lorsque la pression de CO2 augmente dans
l’air, la concentration de CO2 dissous dans l’eau augmente.
2.1. Annexe, 2 premières colonnes
0 si pas justifié ou justifications fausses
D’après le doc. 3, une augmentation de la concentration de CO2 dans
l’eau déplace la réaction 1 dans le sens de la production d’ions H3O+,
provoquant une acidification de l’eau.
[1 pt]
Nom de
la raie
1.2.2. pH = 8,2 ⇒ [H3O+] = 10-8,2 ≅ 6,31·10-9 mol·L-1
pH = 8,1 ⇒ [H3O+] = 10-8,1 ≅ 7,94·10-9 mol·L-1, soit une augmentation de
[H3O+] de (7,94-6,31)/6,31 ≅ 26 % ≈ 30 %
[1 pt]
C si seulement calcul de [H3O+]
Hα
Hβ
Hγ
2.1. Pour pH ≅ 6,3, on a α1 = α2 et α3 = 0, donc [CO2(aq) + H2O(ℓ)] =
[HCO3–(aq)] et donc pH = pKa1, soit pKa1 ≅ 6,2.
Pour pH ≅ 10,3, on a α2 = α3 et α1 = 0, donc [HCO3–(aq)] = [CO32–(aq)] et
donc pH = pKa2, soit pKa2 ≅ 10,2.
[0,75 pt]
C si pas de raisonnement apparent.
2.2. Diagramme de prédominance
CO2(aq) + H2O(ℓ) 6,3
[0,75 pt]
HCO3
–
(aq)
10,3
CO3
2–
(aq)
pH
D pour les pH placés correctement
B si manque de précision (6 et 10)
2.3. α2 ≅ 0,95 et α1 ≅ α3 ≅ 0,025. α1 + α2 + α3 = 1
C si α2 = 1
[0,75 pt]
2.4. Non, car on est près du maximum de α2 et ce maximum se présente
sous forme d’un arrondi.
[0,25 pt]
C si pas de justification
Longueur
d’onde de
référence λ0
(nm)
656
486
434
[0,25 pt]
Longueur
d’onde
mesurée λ’
(nm)
683
507
451
Décalage
spectral relatif
z
4,1·10-2
4,3·10-2
3,9·10-2
v
2.2.1. On sait que λ ' = λ0 ⋅ (1 + ) , donc :
c
v λ'
1+ =
c λ0
v λ'
=
−1
c λ0
[0,25 pt]
 λ'

v = c ⋅ 
− 1
 λ0

2.2.2. v = 3,00·108×(507/486 – 1) = 1,30·107 m·s-1
1
∆v = 2 × 3,00 ⋅ 108 ×
= 9·105 m·s-1
486
D’où v = (1,30 ± 0,09)·107 m·s-1
[0,5 pt]
A- si pas 3 chiffres significatifs
C si pas de calcul d’incertitude
2.2.3. L’écart est de 0,03/1,27×100 ≅ 2,4 %, le modèle non relativiste
peut donc être utilisé.
[0,25 pt]
2.5. Le doc. 5 indique qu’en présence d’un excès de dioxyde de carbone,
le carbonate de calcium se dissout. L’augmentation de la concentration
en dioxyde de carbone dissous a pour conséquence la dissolution des
coquilles des organismes marins et donc leur amincissement voire leur
disparition.
[0,75 pt]
C si justification très approximative
2.3.1. λ’ > λ0, la raie s’est donc décalée vers les grandes longueurs
d’onde, c’est-à-dire vers le rouge.
3.1. Schéma de la Terre, d’Ibuki et de la force d’interaction
gravitationnelle.
[0,25 pt]
2.3.3. On prend la valeur moyenne de z, soit 4,1·10-2
Satellite
r
FT→S
mS ⋅ v 2
r
r2
D’autre part, soit T la période de rotation du satellite autour de la Terre.
Pendant une période, le satellite parcourt la distance 2π·r à la vitesse v
distance 2 π ⋅ r
constante. On peut donc écrire la relation : v =
=
durée
T
G ⋅ M T ⋅ mS
r
2
=
=
mS ⋅ 4π 2 ⋅ r 2
r ⋅T
2
, soit T = 2π ⋅
r3
G ⋅ MT
T = 2π ⋅
3
(7,05 ⋅106 )3
6,67 ⋅10−11 × 5,97 ⋅1024
λ '−λ0
v
et on sait que λ ' = λ0 ⋅ (1 + ) . Donc :
λ0
c
v
c
λ0 ⋅ (1 + ) − λ0
λ0
=
= 5,89·103 s (1h38)
4 ⋅10 4 km ⋅ s -1
= 63,5 km·s-1·Mpc-1.
630 Mpc
A- si pas d’explication sur la précision
précision : H =
[0,5 pt]
3.2. d = v / H = z·c/H
Pour TGS153Z170, d = 1,23·104 / 63,5 ≅ 190 Mpc
C si pas calcul de d
[0,5 pt]
4.1. C’est le spectre de TGS912Z356 qui est un spectre d’absorption, car
l’autre spectre montre des raies correspondant à des pics de luminosité,
ce qui signifie que c’est un spectre d’émission.
[0,25 pt]
C si pas de justification
4.2. Pour TGS912Z356, z ≅ 0,12 > 0,4. Elle s’éloigne donc plus vite et
donc, d’après la loi de Hubble, elle est plus éloignée.
[0,5 pt]
r = 6,38·10 km + 667 km ≅ 7,05·10 km
3
[0,5 pt]
3.1. En utilisant le point le plus éloigné de l’origine, pour une meilleure
Le mouvement est circulaire uniforme, donc aS = v2 / r
Alors :
[0,25 pt]
v
[0,5 pt]
c
2.3.5. v = z·c = 1,23·107 m·s-1. Cette valeur est plus pertinente car elle se
base sur un décalage moyen. En effet, les mesures des trois raies ont été
exploitées, et non d’une seule.
[0,5 pt]
C si pas explication sur précision.
0 si la force n’apparaît pas.
A- si la Terre m’est pas ponctuelle
r
r
3.2. 2ème loi de Newton : FT →S = mS ⋅ aS
G ⋅ M T ⋅ mS
2.3.4. On part de z =
z=
Terre
On peut donc écrire :
2.3.2. Annexe, 3ème colonne
A- si écriture fractionnaire
A- si problème chiffres significatif (0,04)
[2 pts]
C si seulement vitesse
-8-
Tale S
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Exercice 3
1.1.
Seule
m
m ⋅ s −2
la
l
g
relation
a
pour
unité
des
secondes :
= s2 = s
C’est donc T0 = 2π ⋅
l
qui est la bonne relation.
g
Pour le pendule de Galilée, ℓ = 4×0,573 = 2,29 m. Sa période
2,3
= 3,04 s.
9,81
Par lecture graphique, on peut déterminer la période du pendule réalisé.
Pour être précis, on détermine que 6 oscillations ont une longueur, sur le
graphique, de 6,4 cm. Sur le graphique, 20 s font 7 cm. D’où 6,4 cm
correspondent à 18,3 s. Soit une période de 3,05 s.
d’oscillation devait donc être de : T0 = 2π ⋅
Ces deux périodes sont très proches et en tenant compte des incertitudes
sur ℓ et T, on peut affirmer que le pendule réalisé correspond bien à
celui de Galilée, d’autant plus que la boule est en plomb et pèse 50 g
[1,25]
dans les deux cas.
-2 si pas analyse dimensionnelle
-1 précision
1.2.1. xm = 400 mm,
donc αm = arcsin (xm / ℓ ) = arcsin (0,4 / 2,29 ) = 10°
D si seulement xm
[0,5]
1.2.2. ECmax = 17,5 mJ.
2 ⋅ E C max
=
m
1.2.3. Annexe
EC (mJ)
Donc v =
2 × 17,5 ⋅ −3
= 0,84 m·s-1
0,05
[0,5]
[0,5]
15
10
5
x (mm)
0
-300 -200 -100
100
0
En rouge : l’énergie mécanique
En vert : l’énergie potentielle de pesanteur.
200
2.1. T = 1 / 24·109 = 4,2·10-11 s
[0,25]
2.2. Formule de Lewis et représentation spatiale
H N H
N
H
+
H
300
H
[0,5]
H
2.3. L’ion H se lie avec le doublet non liant de l’azote
[0,5]
2.4. (a) : pKA = – log (KA) = 9,3 → faux
[1]
(c) : L’ion ammonium est un acide faible (pKA = 9,3), donc sa
dissociation n’est pas totale dans l’eau.
(d) : pH = 8 < pKA donc c’est la forme acide (NH4+) qui prédomine.
-1 par proposition fausse
-9-
2014