«L`ère du tutorat sur les entreprises publiques est

Edition du Centre - ISSN IIII - 0074
UN 24 FÉVRIER
SOUS HAUTE TENSION
l PROCÈS SONATRACH ET POLÉMIQUE
SUR LE GAZ DE SCHISTE
l GHOUL :
«La crise ? Que
Dieu l’éloigne
de nous»
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l Le double anniversaire de la création de l'Union générale des travailleurs algériens
l APRÈS SIX JOURS DE GRÈVE
Le Cnapest réclame
l’intervention des
«hautes autorités»
Photos : Samir Sid
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Le Bonjour du «Soir»
Victoire par défaut
Le FFS a-t-il réellement perdu son pari ?
Voilà un parti qui vient avec un plan d'une
clarté absolue où— fait inédit — il ne tient
pas à imposer son point de vue. Candeur
inhabituelle en politique ?
En ces temps de profondes divisions, il
n'était pas du tout évident de rassembler
tout le monde autour d'un seul mot
d'ordre : se parler d'abord, se dire des
vérités ensuite et, enfin, voir comment
s'en sortir. Les premiers à accueillir
favorablement l'initiative furent les partis
de l'Alliance. Mais, l'un après l'autre,
comme s'ils avaient reçu un ordre unique,
ces derniers se débinèrent sous les
motifs les plus farfelus. Contrairement à
ce que l'on dit, le FFS n'est donc pas pris
à son propre piège, car c'est lui qui a
piégé tous ces beaux parleurs qui
affichent leur volonté d'agir pour la
«démocratie» mais qui se démasquent
tout seuls. Grâce au FFS, on sait que ce
pouvoir est le plus têtu de la planète !
L'opposition «dure», elle aussi, a été
piégée par le FFS. Elle a catégoriquement
refusé l'idée d'un consensus associant le
pouvoir. Pourtant, un jour ou l'autre, c'est
par là qu'il faudra passer pour avancer
sur la voie d'une solution globale.
Dominée par les islamistes, cette
opposition rêve d'un printemps qui ne
viendra jamais sous une forme pacifique.
Grâce au FFS, on sait que notre
opposition a une vision étriquée qui
continuera à l'empêcher de jouer son rôle
de contrepoids à un pouvoir en complète
déliquescence.
Le projet du consensus est intact, même
si son promoteur semble bien isolé
aujourd'hui. Et si la scène a été désertée
par tous, le vainqueur par défaut est
bien là !
[email protected]
en 1956 et des nationalisations des hydrocarbures en 1971 inter vient, ce mardi 24
février 2015, dans une conjoncture politique, économique et sociale des plus
aléatoires. Davantage économique que tout le reste d'ailleurs car, il faut dire que,
jamais, peut-être, la question des hydrocarbures n'a été aussi dominante s ur le débat
national : y compris dans la r ue.
l MOUVEMENT ANTI-GAZ DE SCHISTE
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Sit-in et marches à travers
le pays aujourd’hui
«L’ère du tutorat sur
les entreprises
publiques
est révolue»
l BOUCHOUAREB :
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Ces groupes seront davantage visibles,
effectivement autonomes tant en termes
d’avantages que de responsabilités, libérés
de toute forme d’intermédiation
entre l’agent économique et
l’Etat propriétaire, la tutelle
ministérielle exerçant sa tutelle
dans «le périmètre que lui
délimite la loi, sans plus».
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MARDI 24 FÉVRIER 2015 - 5 JOUMADA AL-AWWAL 1436 - N° 7415 - PRIX 15 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58
Renaissance ?
Fleuron du touris me national et de la
Kabylie,
l’hôtel
Amraoua de TiziOuzou a connu, ces
dernières années,
une nette dégradation, faute d’investis sement.
Finalement,
on
apprend que cet éta blissement va être
réhabilité très proc h a i n e m e n t . U n e
enveloppe financière
conséquente a pu
être dégagée pour
engager les travaux.
P
ERISCOOP
L’Algérie «pas crédible» électoralement
Hôpital sans spécialistes
L’hôpital de 320 lits de Ferdjioua
(Mila), inauguré au début des années
90 par feu Mentouri, alors
ministre de la Santé, n’a
toujours pas de médecins spécialistes. Il y
a quelques mois, l’actuel ministre de la
Santé, en visite dans
cet
établissement,
avait promis de trouver
une solution à ce
problème.
Vous attendez-vous
à des révélations
lors du procès de
l’affaire Sonatrach 1
annoncé
pour bientôt ?
NON
Sans opinion
Pensez-vous que les nouveaux groupes industriels
de l’Etat vont relancer le secteur ?
Oui :
15,21%
Résultat sondage
Non :
80,23%
Mardi 24 février 2015 - Page 2
C’est l’étude, des plus sérieuses, d’une ONG australienne
qui, se basant sur des paramètres très rigoureux, le dit : les
élections présidentielles algériennes d’avril 2014 sont classées
à la 103 e place mondiale en terme de crédibilité.
A titre de comparaison, nos voisins tunisiens ont vu leurs
législatives organisées durant la même année classées à la 25 e
place. C’est, du moins, ce que révèle «The Electoral
Integrity Project».
Un jour, un sondage
OUI
[email protected]
Sans opinion :
4,56%
Une plage d’échouage à Fouka
Le ministère de la Pêche et des Ressources
halieutiques va réaliser une plage
d’échouage à Fouka-Marine
(wilaya de Tipasa).
Une plage d’échouage est parfois nécessaire pour les marinspêcheurs puisqu’elle permet aux
embarcations en cas de difficultés, de faire un échouage
(acte volontaire) pour
surmonter un problème technique ou
autre.
Un 24 février sous haute tension
Actualité
Le Soir
d’Algérie
Mardi 24 février 2015 - PAGE
PROCÈS SONATRACH ET POLÉMIQUE SUR LE GAZ DE SCHISTE
Kamel Amarni - Alger (Le
Soir) - Deux, voire même trois
«types» de manifestations marqueront les festivités de cette
année. D'abord celles, traditionnelles et officielles, conjointement organisées par la Centrale
syndicale et le pouvoir au plus
haut niveau.
Elles ont lieu à Arzew et à
Hassi Messaoud où se rendent,
ce jour mardi, le Premier ministre
Abdelmalek Sellal et le secrétaire
général de l'UGTA, Abdelmadjid
Sidi Saïd.
Au même moment, le secrétaire général du Front de libération nationale Amar Saâdani se
trouve à Skikda et la porte-parole
du Parti des travailleurs, Louisa
Hanoune, à Hassi R'mel, pour
les mêmes motifs. Ceci, tandis
que l'opposition , regroupée au
sein de la Coordination nationale
des libertés et de la transition
démocratique (CNLTD ) appelle
à des rassemblements dans les
quarante-huit wilayas pour protester contre l'exploitation du gaz
de schiste.
Ils le font, affirment-ils par
ailleurs, en guise de solidarité
avec les habitants du Sud,
notamment de In Salah, qui poursuivent la protestation contre
cette même question, depuis
Photo : DR
Le double anniversaire de la création de l'Union générale des travailleurs algériens en 1956 et des nationalisations des hydrocarbures en 1971 intervient, ce mardi 24
février 2015, dans une conjoncture politique, économique
et sociale des plus aléatoires. Davantage économique que
tout le reste d'ailleurs car, il faut dire que, jamais, peutêtre, la question des hydrocarbures n'a été aussi dominante sur le débat national : y compris dans la rue.
Une célébration dans un contexte d’une chute
des prix des hydrocarbures.
début janvier dernier. Tout cela,
dans un contexte d'une chute
durable et dangereuse, à terme,
des prix des hydrocarbures, ce
qui accentue la pression sur les
uns et les autres. Un dilemme en
fait s'impose et dans des délais
très courts : satisfaire les revendications des partisans du rejet
de l'option gaz de schiste avec
tout ce que cela comporte
comme risques sur la sécurité
énergétique du pays et même
s'agissant de ses intérêts écono-
3
miques, ou alors poursuivre
dans cette voie, ne serait-ce
qu'au stade de «l'exploration»
mais, cette fois, au risque de
maintenir le climat de tension
dans certaines wilayas du Sud,
notamment.
Des décisions cruciales sont
nécessaires à prendre car cela y
va de l’intérêt supérieur du pays.
Or, ce genre de décisions ne peuvent être prises que par un pouvoir fort. Un pouvoir qui, ne
serait-ce que sur ces questions
d'ordre économique vitales, ait au
moins une vision, un cap et une
doctrine qui ne changent pas au
gré des humeurs comme en 2004
par exemple avec la révision stupéfiante de la loi sur les hydrocarbures heureusement abandonnée en 2009 ! Un pouvoir aussi
qui ne traîne pas des boulets
comme les affaires Sonatrach I et
Sonatrach II qui attendent toujours d’être élucidées.
K. A.
Sit-in et marches à travers le pays aujourd’hui
MOUVEMENT ANTI-GAZ DE SCHISTE
Le mouvement anti-gaz de schiste, qui boucle bientôt ses deux
mois de contestation pacifique au
sud du pays, verra, aujourd’hui,
son écho se répercuter à travers
l’ensemble du pays et même à
l’étranger.
M. Kebci - Alger (Le Soir) - Ceci à la
faveur d’une série de sit-in et de marches
de solidarité prévus pour aujourd’hui dans
les 48 wilayas du pays et certaines villes du
Vieux Continent.
En effet, l’Instance de concertation et de
suivi de l’opposition (Icso) a programmé
dans chaque chef-lieu de wilaya un sit-in,
pour la majorité prévu par-devant les
sièges des wilayas et à la mi-journée. Ceci
même si la libre initiative a été laissée aux
appendices locaux de l’Icso, mis sur place
à l’occasion, pour adapter leur action aux
spécificités locales.
Ainsi, le sit-in national est prévu pardevant la Grande-Poste, devenue ces derniers temps, La Mecque des protestataires
de tous bords, entre 12h et 13h, en présence des états-majors des partis et des staffs
des personnalités membres de l’Icso. Une
heure durant laquelle il sera entonné les
slogans retenus à l’occasion «Halte à l’exploitation du gaz de schiste.» «Pour la sauvegarde de la souveraineté nationale».
Une déclaration préparée par Ahmed
Adhimi et Mohand-Arezki Ferrad sera lue
avant que la manifestation ne prenne fin.
Au sud du pays, à Ouargla, c’est la
place du peuple qui a été retenue pour un
sit-in prévu à 10h par l’Icso locale de
concert avec la ligue locale contre le gaz
de schiste et la défense des libertés. Au
même moment, des manifestations similaires auront lieu à Sétif devant le siège de
la wilaya et à Bordj-Bou-Arréridj à la place
de la Citadelle, Sidi-Bel-Abbès à la place
du 1er-Novembre alors qu’à Bouira, il aura
lieu à 11h30mn.
Beaucoup de structures de wilaya de
l’Icso ont programmé leurs sit-in en fin de
journée comme c’est le cas à Annaba pardevant le Théâtre régional AzeddineMedjoubi.
A Boumerdès, Béjaïa et Tizi-Ouzou, les
appendices locaux de l’Icso ont opté carrément pour des marches à la mi-journée.
Ce mouvement de solidarité d’avec les
populations du sud du pays s’étend également à notre communauté établie à l’étranger puisque des rassemblements sont prévus en fin de journée à Lyon, Paris,
Londres et Hambourg.
Et contrairement à ce que comme certains les perçoivent, ces manifestations de
rue, les toutes premières du genre et de
cette étendue pour l’Icso, sont loin de constituer un quelconque test majeur. «C’est le
début d’un long processus après six mois
d’incubation», tiendra à préciser d’emblée le
président de Jil Jadid. «L’opposition, autrefois éclatée, a démarré de rien en commençant par la conférence de Mazafran et la plateforme portant transition démocratique qui
en est sortie et la mise en place d’une structure de coordination».
Pour Soufiane Djilali, les manifestations
de aujourd’hui auront eu le mérite, indépendamment de la mobilisation citoyenne
qu’elle aura suscitée, d’imprégner de la
dynamique à l’opposition avec la création
des prolongements locaux de l’Icso au
niveau de toutes les wilayas du pays et
même à l’étranger.
Des structures qui ont d’ores et déjà
permis aux militants de base et partisans
des partis membres de l’Icso à se retrouver
et à engager des actions communes, ce
qui était jusqu’ici l’apanage de la structure
nationale.
M. K.
Me ALI YAHIA ABDENOUR DANS UNE CONFÉRENCE-DÉBAT
À L’UNIVERSITÉ DE TIZI-OUZOU :
«Bouteflika utilise l’instance présidentielle du FFS
pour gagner du temps contre l’armée»
Me Ali Yahia Abdenour s’est livré dans l’après-midi
d’hier, dans une conférence-débat sur la transition démocratique en Algérie, animée devant les étudiants de l’université de Tizi-Ouzou, à un exercice de décryptage et de
lecture des dessous de cartes qui caractérisent les relations conflictuelles entre les deux pôles, le président de la
République et l’armée et son pendant, le DRS, qui se disputent le pouvoir.
Enjeu de ces manœuvres feutrées et souterraines : la succession ouverte mais sans cesse
retardée de Bouteflika. Et le vieux
militant des droits de l’Homme n’a
pas manqué de puiser dans l’actualité politique agitée des
exemples et des preuves sur
cette guerre de positions entre
l’armée et le DRS, d’une part,
décidés à empêcher Bouteflika à
préparer sa propre succession et
ce dernier, d’autre part, qui multiplie les subterfuges pour contrecarrer les desseins de ses adversaires et rester le maître d’un jeu
au besoin duquel Bouteflika dispose de plusieurs protagonistes
et d’atouts stratégiques qu’il met
en œuvre au gré des situations et
des épisodes de crises qui se
sont multipliés depuis le début du
quatrième mandat controversé de
Bouteflika, selon Me Ali Yahia pour
qui Bouteflika s’appuie sur une
stratégie de guerre d’usure contre
l’armée, en essayant de gagner
du temps.
Le dernier exemple de ce stratagème qui nous est fourni par
l’actualité immédiate est le rôle
confié à l’instance présidentielle
du FFS. «L’instance présidentielle
du FFS à ne pas confondre avec
la base de ce parti, nuance l’orateur, a été utilisée par Bouteflika
pour occuper le terrain (politique)
et gagner du temps», explique
l’invité des étudiants de l’université de Tizi-Ouzou pour qui l’échec
de l’initiative de construction d’un
consensus national du FFS est
consommé. «Ordre a été donné à
l’instance présidentielle du FFS
de se retirer de la scène. La
récréation est terminée», ironisera Me Ali Yahia qui ne semble
convaincu que l’offre politique du
FFS menée par l’instance présidentielle de ce parti politique est à
verser dans la panoplie des subterfuges déployés par Bouteflika
dans sa stratégie de mise en
place d’un échafaudage qui lui
permettrait de préparer en douce
sa succession et de garder la
main sur le pouvoir, en neutralisant l’armée et le DRS.
Un pôle qui «exerce» en réalité le pouvoir, a estimé le conférencier qui a insisté sur l’importance pour l’Algérie d’effectuer
une transition démocratique. «Il
faut (re)créer les conditions
nécessaires à l’exercice de la
souveraineté et de la citoyenneté
par le peuple algérien», a estimé
l’avocat des droits de l’Homme
pour qui ces conditions significatives de l’exercice de la démocratie et de l’Etat de droit n’existent
pas en Algérie.
«Depuis l’indépendance, on a
mélangé entre le socialisme
national et le national socialisme,
c'est-à-dire l’autocratie et la dictature», a déclaré Ali Yahia qui préviendra, s’adressant aux jeunes
étudiants de l’université de TiziOuzou «contre la tentation de
répondre par la violence à la violence du pouvoir. Il faut user de
moyens politiques pour accompagner la demande de transition et
de changement démocratique
attendue par le peuple algérien».
S. A. M.
Actualité
Le Soir
d’Algérie
«L’ère du tutorat sur les entreprises
publiques est révolue»
Ces groupes seront davantage visibles, effectivement
autonomes tant en termes d’avantages que de responsabilités, libérés de toute forme d’intermédiation entre
l’agent économique et l’Etat propriétaire, la tutelle ministérielle exerçant sa tutelle dans «le périmètre que lui délimite
la loi, sans plus».
Cherif Bennaceur - Alger
(Le Soir) - La nouvelle entreprise
publique industrielle algérienne
est née. L’acte de naissance a
été entériné, hier, à l’hôtel El
Aurassi sous l’égide du ministre
de l’Industrie et des Mines,
Abdesselam Bouchouareb, en
présence de plusieurs membres
du gouvernement et du secrétaire
général
de
l’UGTA,
Abdelmadjid Sidi-Saïd.
Dans le cadre de la restructuration du secteur industriel
public, validée en août dernier
par le Conseil des participations
de l’Etat (CPE), les dix-huit
sociétés de gestion des participations de l’Etat (SGP) qui relèvent
du
département
de
Bouchouareb ont été reconfigurées, à travers des opérations de
fusion-absorption, en douze
groupes industriels publics dont
sept nouvellement créés.
Finalité de cette réorganisation, un chantier qui aurait pu être
effectif dès 2008, regrettera-t-il
ultérieurement, va permettre à
ces groupes publics en tant que
Sociétés industrielles et commerciales d’être des opérateurs économiques offensifs, impulsant
l’activité économique, la production de richesses et la couverture
des besoins du marché domestique mais aussi à l’international.
Soit des entreprises publiques
aptes à «s’imposer», d’être compétitives et à même de booster la
dynamique de substitution à l’importation, promotion de la préférence et de la production nationales comme le prônera
Abdesselam Bouchouareb. Mais
aussi des groupes industriels qui
ne seront plus des agents fiduciaires exerçant une fonction
tutélaire de gestion des participations de l’Etat.
A contrario, ces groupes
seront davantage visibles, effectivement autonomes tant en
termes d’avantages que de responsabilités, libérés de toute
forme d’intermédiation entre
l’agent économique et l’Etat propriétaire, la tutelle ministérielle
exerçant sa tutelle dans «le périmètre que lui délimite la loi, sans
plus», dira-t-il. Voire, «l’ère du
tutorat de l’Etat sur les entreprises publiques est révolue»,
assurera le ministre de l’Industrie
qui estime, dans le contexte de la
célébration du double anniversaire de la nationalisation des
hydrocarbures et de la création
de la Centrale syndicale,
qu’«après avoir libéré les hydrocarbures, nous libérons l’entreprise».
Affirmant être «le premier
garant» de cette autonomisation,
Abdesselam Bouchouareb invitera néanmoins les groupes industriels dont les présidents des
conseils d’administration ont été
installés définitivement hier à agir
de manière efficace.
Outre la définition de formes
de gouvernance optimale à
même de stimuler la performance, «la redevabilité», la rentabilité et la création de valeurs ajoutées, les équipes dirigeantes
sont appelées à souscrire à des
contrats de performance et d’efficience. Il s’agit fondamentalement de délimiter le périmètre
d’organisation et d’actions, d’élaborer des plans de développement
et
d’investissements
«orientés vers l’import-substitution», réfléchir sur la rationalisation des actifs ainsi que l’identification des activités éligibles de
facto au partenariat... A ce propos et tout en récusant toute
forme de privatisation potentielle
et mettant en relief les règles du
Code
de
commerce,
M.
Bouchouareb évoquera l’opportunité de recourir au partenariat
public-privé concernant les activités qui n’entrent pas dans le
cadre des périmètres d’actions
ou ne correspondent pas aux
programmes publics. Une «
feuille de route claire» que les
dirigeants des nouveaux groupes
publics devront tracer, décliner et
valider d’ici «trois ou quatre
mois», indiquera le ministre de
l’Industrie, avant leur présentation au CPE.
Bouchouareb prône la promotion de la production nationale.
Notons que les nouvelles
équipes dirigeantes pourront
bénéficier de l’accompagnement
à titre contractuel des membres
des anciennes SGP, dans le
souci de valoriser et «ne pas dilapider les compétences».
Rassurant les travailleurs sur
la pérennisation de leurs
«emplois et intérêts», nonobstant
les mesures qui seront déclinées
à travers les feuilles de route
attendues,
Abdesselam
Bouchouareb indiquera par
ailleurs que les cadres dirigeants
des entreprises publiques seront
rémunérés au même niveau que
les dirigeants des grands
groupes
publics
nationaux
(Sonatrach et Sonelgaz notablement).
Relevons également que la
réorganisation du secteur public
industriel est couplée à la création de quatre grandes écoles de
formation managériale dans le
domaine de la logistique, du
management et de l’économie et
des métiers industriels, en vue
de combler «les déficits» constatés dans ces domaines.
C. B.
est également question de la
création de groupes industriels
sur la base de « la cohérence,
des synergies de la filière d’activité et des implications juridiques
et financières de la réorganisation, par un processus de fusionabsorption de SGP et la transformation juridique de SGP d’une
part et du redéploiement du portefeuille des entreprises d’autre
part.
Ainsi, le SPMI se composait
de 15 SGP industrielles qui
détiennent dans leurs portefeuilles les titres de capital de
305 entreprises, 6 EPE non affiliées qui contrôlent 53 filiales,
ainsi que 4 SGP Zones industrielles qui ont en portefeuille les
titres de capital de 32 entreprises, avec un effectif de 110
000 travailleurs, un chiffre d’affaires de 391 milliards de dinars
et une valeur ajoutée de 160 mil-
liards de dinars à la fin 2014.
Dorénavant, le SPMI est
restructuré en 12 groupes industriels dont sept nouvellement
créés et 5 déjà existants.
Il s’agit des groupes nouvellement créés : les SPA Groupe
Agro-industrie, la SPA Groupe
Industries chimiques, la SPA
Groupe Equipements électriques, électrodomestiques et
électroniques, la SPA Groupe
Industries locales, la SPA Groupe
Mécanique, la SPA Groupe
Industries métallurgiques et sidérurgiques et de la SPA Groupe
Textiles et Cuirs.
Quant aux groupes déjà existants, l’on cite le Groupe SNVI
(véhicules industriels et ferroviaires), le Groupe Gica (cimenteries), le Groupe Saïdal (pharmaceutique), le Groupe SNTA
(tabacs et allumettes) et le
Groupe Manal (mines). Notons
que l’entreprise de services
Ecofie vouée à la consolidation
des agrégats économiques du
SPMI pour le compte du gouvernement ainsi que les 4 SGP
Zones industrielles ne sont pas
concernées par la restructuration.
Précisons par ailleurs que la
présidence de l’Assemblée générale des Groupes industriels est
assurée par le ministre de
l’Industrie et des Mines et est
composé notamment du ministère des Finances.
Le Groupe industriel est géré
par un conseil d’administration
qui inclut un représentant de la
banque de domiciliation du groupe et est ouvert à des compétences externes. Il est dirigé par
un cadre dirigeant principal soumis à un contrat de performance.
C. B.
un programme d’austérité parce
qu’un programme de croissance
veut dire construire la croissance
en créant des emplois et élever le
taux de développement».
Toutefois le ministre ajoute qu’à
ce programme de croissance, il
faut greffer de nouveaux comportements : «Rationnaliser les
dépenses, déterminer les priorités
et s’adapter avec les nouveaux
éléments qui apparaissent au
niveau national et international, on
s’adapte positivement, intelligemment, tout en se projetant.»
Concernant le projet d’ouverture des secteurs aérien et maritime,
le ministre dira : «Je l’ai dit et je le
répète, ce sont les prérogatives du
gouvernement, seul habilité à
prendre de telles décisions, quand
et comment les prendre».
Auparavant, le ministre a procédé à l’ouverture de la deuxième
édition du Salon international des
transports de la logistique et de la
mobilité «Algeria Infrastructure».
Organisé par Symbiose communication environnement sous le
patronage du ministre des
Transports, ce salon est le rendezvous des professionnels et des
décisionnaires du transport.
Cette édition rassemble le secteur des transports ferroviaire,
aérien, routier et maritime.
Pendant 3 jours, plus de 150 exposants présenteront leurs offres et
innovations. Un colloque sur les
transports aura lieu en marge du
salon avec des conférencesdébats regroupant des experts de
renom.
A. B.
Le nouveau secteur public industriel
Bénéficiant d’un vaste
programme de développement, réhabilitation, modernisation et mise à niveau,
pour un montant global de
l’ordre de 13 milliards de
dollars, le Secteur public
marchand industriel (SPMI)
est restructuré en groupes
industriels autonomes.
Le SPMI se compose des entités
industrielles relevant du secteur
de l’industrie et des mines
(Sociétés de gestion des participations SGP, inclus les entreprises publiques dont les actions
sont dan leurs portefeuilles, et
les EPE non affiliées), de la SGP
Cegro (relevant auparavant de
l’agriculture), inclus les EPE dont
les actions sont dans son portefeuille, et de l’EPE Ferrovial (relevant auparavant du secteur du
transport) et ses participations. Il
«La crise ? Que Dieu l’éloigne de nous»
Lors d’un point de presse tenu hier à Oran au Centre
des conventions d’Oran, le ministre des Transports, M.
Amar Ghoul, a rappelé que l’Etat algérien opte pour un programme de croissance, assurant que son secteur n’est pas
touché par la crise d’austérité. «La crise ? Que Dieu
l’éloigne de nous ici et dans l’Au-delà.»
Amel Bentolba - Oran (Le
Soir) - Au-delà des souhaits du
ministre pour ne pas connaître la
crise, pour lui le communiqué de
l’assemblée ministérielle présidée
par le président de la République
était clair et franc, «nous poursuivrons le programme de la crois-
4
Photo : Samir Sid
ABDESLLAM BOUCHOUAREB :
Mardi 24 février 2015 - PAGE
sance. Le choix de l’Etat algérien
est celui d’un programme de croissance, donc l’Etat, le gouvernement, continuera sur cette voie, ce
n’est pas un programme d’austérité, c’est clair.
Ce qui est attendu de nous
aujourd’hui ce n’est pas d’entamer
AMAR GHOUL :
Actualité
Le Soir
d’Algérie
Joseph Ged reconsidère sa déclaration
Mardi 24 février 2015 - PAGE
5
APRÈS AVOIR CONDITIONNÉ L’ATTRIBUTION DE LA PUBLICITÉ À LA PRESSE
Rym Nasri - Alger (Le Soir) - Dans sa
dernière sortie lors de la cérémonie annuelle
en l’honneur de la presse nationale, tenue
mercredi dernier à Alger, Joseph Ged avait
annoncé que l’attribution de la publicité aux
journaux sera conditionnée par le «respect»
des régimes algérien et qatari, pays d’origine
de l’entreprise. Une déclaration qui a
d’ailleurs fait le buzz sur les réseaux
MODERNISATION
DU PATRIMOINE
FORESTIER
La FAO lance un
programme
de formation au profit
des forestiers
La FAO (Organisation des
Nations-Unies pour l’alimentation et l’agriculture) va lancer un projet de formation et
de l’enseignement au profit
des forestiers. Le but étant de
moderniser le secteur.
Nabil Assaf, président du
bureau de la FAO en Algérie a
expliqué que le bureau régional de la FAO basé au Caire a
initié une étude de diagnostic
de la situation forestière suite
à la demande des pays
membres. Selon lui, «les défis
sont très importants dans le
domaine et deviennent de
plus en plus compliqués et les
écosystèmes forestiers souffrent de plus en plus de problèmes qui conduisent à leur
dépérissement, notamment
les changements climatiques ;
les intervenants doivent adapter leurs connaissances aux
nouvelles donnes».
Le directeur général des
forêts, pour sa part, a expliqué
que quatre pays, l’Algérie, la
Tunisie, le Maroc et le Soudan
sont retenus pour formuler un
projet d’adaptation des systèmes de formation et de l’enseignement dans le domaine
forestier, notamment par rapport à la question de comment
intégrer la population rurale
dans le développement et la
revalorisation du domaine
forestier. Il a souligné que le
patrimoine forestier en Afrique
du Nord se trouve en particulier au niveau des territoires
ruraux.
Ainsi, en Algérie, 14 millions d’habitants occupent ces
territoires, soit 25 % de la
population habitent dans les
régions rurales. Ce programme de la FAO, souligne-t-il,
vise à former les forestiers à
prendre en compte les aspirations des populations rurales
pour améliorer leurs conditions de vie. Ce dernier a rappelé que 10 000 projets ont
été initiés au profit de la population rurale.
S. A.
sociaux.Intervenant hier à Alger, le directeur
général de Ooredoo a rejeté toute sorte de
polémique. Il a estimé que la liberté de la
presse et la liberté des annonceurs sont
«indissociables». «Ces libertés doivent
s’exercer toutes les deux dans le cadre de la
loi 12-05», a-t-il dit. Selon lui, l’annonceur est
libre de choisir le support tout comme l’éditeur qui, lui aussi, est libre de choisir sa ligne
éditoriale. «Nous sommes un annonceur
libre de ces choix certes, mais nous sommes
aussi les premiers à respecter la ligne éditoriale de toute la presse et de tous les médias
et sans exception», ajoute-t-il. Toutefois, il
affirme que la publicité n’est point une obligation mais une action commerciale.
Evoquant la nouvelle stratégie de son
entreprise, Joseph Ged exclut toute «intimidation» et «chantage». «Nous nous sommes
Photo : New Press.
Le directeur général de l’opérateur de téléphonie mobile Ooredoo
qui avait conditionné l’octroi de la
publicité par son entreprise à la
presse nationale, s’est un peu
rétracté. Reconsidérant sa déclaration, il assure qu’il n’y a ni «intimidation» ni «chantage».
toujours interdit d’interférer dans une ligne
éditoriale». Seulement, il refuse toute «association» aux attaques personnelles «diffamatoires» et «non-conformes» à la loi. «Nous
n’avons ni intérêts politiques, ni intérêts économiques et encore moins d’influence de
changement de ligne éditoriale», dit-il encore.
Pour le patron de Ooredoo, tous ceux qui
veulent faire l’amalgame et polémiquer ont
libre champ de le faire, de parler et d’écrire
mais «notre position ne changera pas»,
insiste-t-il. «Nous allons redémarrer et travailler avec le plus grand nombre d’organes
de la presse selon les indicateurs objectifs et
économiques tel que nous l’avons toujours
fait sur la base de non-diffamation et du respect de la loi», précise-t-il encore.
Ry. N.
«Je souscris à la demande d’Ooredoo»
En déplacement dans la
wilaya de Mascara, M. Hamid
Grine, après une visite de la
maison de la presse et du
siège de la maison de la radio
locale Beni Chougrane, animera un point de presse.
Interrogé sur le mode de communication de certaines stations de
radio, il déclarera qu’instruction avait
été donnée afin que celles-ci
s’adressent aux auditrices et audi-
Joseph Ged.
HAMID GRINE À MASCARA :
teurs dans leur parler puisque
s’agissant de radio locale. En
d’autres termes, il leur préconise
d’user de «l’algérien» afin que tout le
monde comprenne. Avant de donner la parole aux
journalistes et soucieux probablement d’éviter les sujets qui fâchent, il
demandera de s’en tenir au contexte
du
journaliste
de
proximité.
Néanmoins, il répondra quand il
sera interpellé sur l’octroi de la publicité par Ooredoo et les déclarations
de son directeur général. Je tiens à
préciser, dira le ministre, que le
directeur général d’Ooredoo a évoqué la question en décidant d’attribuer la publicité aux journaux qui
font preuve de professionnalisme et
en respectant l’éthique et la déontologie.
Il poursuivra avec ceci : «Je
souscris à cette démarche car il
n’est pas question d’attribuer la
publicité aux titres qui insultent le
pays et l’Etat». A propos de l’attribu-
tion de cartes professionnelles aux
correspondants locaux, il fera savoir
que le préalable à respecter était
l’assainissement qui doit être opéré
en expliquant que certains correspondants exerçaient sans relation
contractuelle ni couverture sociale.
«Voila pourquoi, a-t-il ajouté, j’ai
contacté mon homologue. en l’occurrence le ministre du Travail. afin
que des inspecteurs soient dépêchés pour assainir cette situation.
M. Medebber
La 3G a boosté le recrutement via Internet en 2014
EMPLOI
En Algérie, l’arrivée de la 3G dès le
début de l’année passée, a eu un impact
très important sur le recrutement via
internet. En à peine un an, l’audience
venant des terminaux mobiles a représenté 10% du total de l’audience. C’est
ce qu’a indiqué le site spécialisé en erecrutement Emploitic.com.
Salah Benreguia - Alger (Le Soir) - Le recrutement via internet a connu une évolution significative depuis l’avènement de la 3G en Algérie. En
effet, l’arrivée de la 3G dès le début 2014 a eu un
impact très important sur le recrutement sur
Internet, selon le site Emploitic.com dans un communiqué parvenu à notre rédaction.
«L’audience venant des terminaux mobiles a
représenté 10% du total de l’audience d’Emploitic
et plus de 5% des candidatures se font à partir
d’un terminal mobile. Nous relevons que 62% des
appareils sont sous Android, 30% sous IOS et le
reste partagé entre Windows mobile, Black Berry
et autres. Rappelons qu’en 2014, il y a eu plus de
10 millions d’abonnés 3G, autant qu’internet fixe
en 10 ans», souligne ce site spécialisé en recrutement via Internet.
Plus de 22 000 annonces d’emploi publiées
sur les plus importants supports presse et web
(13 médias suivis quotidiennement : 7 sites
Internet et 6 quotidiens nationaux), selon la
même source. «La tendance notée depuis ces
trois dernières années s’est confirmée, puisque
en 2014, comme en 2013 pas moins de 80% des
annonces d’emploi comptabilisées ont été diffusées sur Internet», a-t-elle ajouté.
Le nombre d’annonces d’emploi sur ce site
web a connu une croissance de plus de 20%
entre 2013 et 2014. «Cette évolution du recrutement sur Internet s’explique par l’efficacité du
web pour recruter rapidement et à moindre coût,
mais aussi par une évolution des mentalités au
sein des entreprises induite par un rajeunissement du management et l’utilisation qui tend à se
généraliser des nouvelles technologies dans les
différends processus de gestion», a expliqué la
même source. Pour ce qui est des secteurs d’activité qui recrutent le plus via internet, la même
source soutient qu’à l’instar de l’année 2013, les
mêmes tendances ont été enregistrées en 2014.
«Les secteurs d’activité ont gardé dans l’ensemble la même répartition qu’en 2013. On
retrouve en premier le secteur des services
représenté principalement par les PME et qui a
représenté 28% des annonces de recrutements
sur Emploitic.com», selon ce site web. Par la
suite le secteur du commerce et de la distribution
qui a représenté 21% du total des annonces avec
une baisse de 3 points comparativement à 2013.
L’industrie et le BTP gardent leurs positions respectives avec 18% et 12% du total des annonces
de recrutement. Le secteur de l’informatique et
télécom a évolué de 2 point pour atteindre 11%
du total des annonces grâce à une dynamique
soutenue et à l’arrivée de la 3G. Par ailleurs, ledit
communiqué a indiqué que le nombre de candidatures envoyées à travers le site a dépassé 1,8
million et ce en réponse à plus de 15 000 opportunités d’emploi diffusées, ce qui fait en moyenne
120 candidatures pour chaque poste.
S. B.
en appelle aux «plus hautes autorités du pays».
La solution ? C’est de réinstaurer le climat de
confiance. Il dresse un sévère bilan de la «prestation» de la ministre de l’Education.
Le coordonnateur du Cnapest estime que
cette dernière est un «interlocuteur sans pouvoir
de décision» qui se contente de collecter les
revendications des syndicats qu’elle transmet au
ministre des Finances et à la Fonction publique. Il
évoque une expérience amère avec l’actuelle
locataire du département de l’éducation qui, dit-il,
n’a «rien fait pour améliorer les conditions des travailleurs de l’éducation». Il en veut pour preuve,
la signature d’une multitude de procès-verbaux
qui n’ont pas été honorés. Ces derniers, dit-il, ont
perdu «toute crédibilité».
Preuve de l’impasse, considère Nouar Larbi,
les 500 heures de rencontres avec les syndicats
qui n’ont pas été fructueuses. Le fond du problème, résume-t-il, réside dans le fait que la tutelle
n’a jamais pris l’initiative de répondre aux attentes
des syndicats en temps de trêve, se contentant
de ne réagir que sous la pression de la grève. Le
Cnapest ne pressent «aucune volonté politique»
de règlement des problèmes en suspens
puisque, selon Nouar Larbi, toutes les promesses du ministère «sont conjuguées au conditionnel». Il en veut pour preuve, la revendication
relative à la prime de zone qui est toujours calculée sur le salaire de base de 1966 et qui date de
2003. C’est également le cas pour le règlement
de la situation des enseignants dits «en voie d’extinction». Nouar Larbi affirme que les enseignants ne refusent pas la formation, mais de
l’aveu même de la ministre de l’Education, cette
formation imposée aux enseignants n’est qu’une
formalité pour répondre aux exigences de la
Fonction publique. Nouria Benghebrit, dit-il, avait
avoué qu’il s’agissait de formations budgétivores
sans rapport avec les besoins des enseignants.
N. I.
APRÈS SIX JOURS DE GRÈVE
Le Cnapest réclame l’intervention des «hautes autorités»
Sixième jour de grève du Cnapest. Le
syndicat est toujours en attente de «garanties» avant de mettre un terme à son mouvement. Son coordonnateur national est
convaincu que si la ministre de l’Education
n’a pas les coudées franches pour régler
les problèmes, aucune solution ne peut se
profiler à l’horizon. Benghebrit, regrette-til, est «menottée» et sans le soutien du
gouvernement, elle ne peut offrir les garanties exigées.
Nawal Imès - Alger (Le Soir) - Toujours en
grève, le Cnapest est en attente de «garanties»
qui ne viennent toujours pas. Nouar Larbi, qui
était hier l’invité du forum de Liberté, estime que
la majorité des revendications de son syndicat ne
sont pas du seul ressort du ministère de
l’Education. Le plus simple des textes qui régit le
secteur, dit-il, est un décret signé par le Premier
ministre. C’est pour cette raison que Nouar Larbi
Régions
Le Soir
d’Algérie
Paralysie totale de toutes les juridictions
à Béjaïa
Mardi 24 février 2015 - PAGE
LA GRÈVE DES AVOCATS MASSIVEMENT SUIVIE
Les avocats sont, depuis hier, en grève à travers toute
la wilaya à l’appel de l’Ordre régional des avocats de
Béjaïa en signe de protestation contre la dégradation de
leurs conditions de travail.
Toutes les institutions judiciaires
de la wilaya ont été paralysées par
ce mouvement de protestation initié
par le barreau de Béjaïa et qui se
poursuivra
jusqu’à
mercredi.
Mobilisés pour faire entendre leur
voix, les quelque 650 avocats que
compte le barreau de Béjaïa ont
observé des rassemblements au
niveau de l’ensemble des juridic-
tions dépendantes de la cour de
Béjaïa pour éructer leur colère
devant «la non-prise en considération des préoccupations soulevées
par la défense par le passé».
La totalité des audiences programmées par les différentes juridictions de Béjaïa durant ces trois journées de protestation ont été renvoyées suite à la mobilisation massi-
ve des avocats qui accusent ouvertement les autorités locales d’indifférence» quant à la prise en charge de
leurs doléances.
Programmée pour hier lundi ,
l’ouverture de la première session
criminelle ordinaire pour l’exercice
2015 au niveau de la cour de Béjaïa,
été également renvoyée.
Etalée jusqu’au 26 mars, la premiere session ordinaire devait traiter, avec une moyenne de deux
affaires par jour et parfois trois,
57 affaires liées à divers délits.
Me Mohand-Saïd Djenadi, bâtonnier
au barreau régional de Béjaïa a
déploré le manque flagrant de l’encadrement au niveau des juridictions
dépendantes de la cour de Béjaïa
(déficit en magistrats et greffiers qui,
selon lui, entrave le travail des avocats dans la wilaya).
Dans son intervention, le même
bâtonnier n’a pas manqué de pointer
du doigt le wali de Béjaïa qui tarde à
mettre à leur disposition une parcelle de terrain pour la construction
d’une Maison de l’avocat de Béjaïa
au même titre que d’autres organisations au niveau national. «Toutes
6
nos demandes pour l’attribution
d’une parcelle de terrain, même si
on devait la payer, pour la construction d’une Maison de l’avocat,
comme c’est le cas dans l’ensemble
des autres wilayas du pays, sont
restées vaines à ce jour», s’indigne
Me Djenadi tout en s’insurgeant
contre «le retard incompréhensible
accusé dans le réaménagement des
tribunaux saccagés lors des évènements de janvier 2011, dont ceux de
Kherrata, Amizour, Sidi Aïch et l’annexe de Tazmalt».
A. Kersani
Le chef de daïra s’explique
PROBLÈME DU LOGEMENT ET LA TENSION PERMANENTE DANS LA VILLE DE BOUIRA
Enfin, après plusieurs mois d’attente et surtout de doute, les heureux
bénéficiaires retenus sur la liste définitive des 454 logements sociaux,
ont été conviés ce lundi au théâtre communal pour connaître leur positionnement au niveau du site, du bloc et de l’étage.
Cette opération qui s’est tenue en public et
par tirage au sort, a été bien accueillie par les
bénéficiaires qui voyaient là une meilleure façon
de couper court à toute intervention concernant
le bon endroit ou le meilleur étage à avoir. Cela
étant, le chef de daïra, présent sur les lieux, a
bien voulu répondre à nos questions en abordant cette question cruciale qu’est le logement
au niveau de la ville de Bouira et les tensions
permanentes rapportées par la presse surtout
depuis août dernier.
Ainsi, et concernant ce tirage au sort, il
déclarera que cette opération concerne uniquement les logements octroyés dans le cadre du
programme social, en ajoutant que sur les 454
logements sociaux, il y a une partie qui a été
achevée à 100 % et pour laquelle les bénéfi-
ciaires pourront prendre possession de leurs
logements dans l’immédiat, et il y a une autre
partie dont le taux de réalisation avoisine les 80
% et les bénéficiaires vont attendre quelque
temps pour prendre possession de leurs logements. Le chef de daïra a rappelé que même si
le logement n’est pas achevé à 100%, le fait que
le citoyen connaisse l’endroit où est situé son
futur logement est déjà un soulagement pour
celui-ci. Cela étant, et toujours selon notre interlocuteur, les bénéficiaires qui connaîtront leurs
positionnements, doivent signer des engagements pour ne plus demander à l’avenir un autre
logement auprès de l'Etat, ensuite, ils devront
préparer un dossier pour le présenter à l’OPGI
afin de poursuivre la procédure légale en terme
de payement des droits d’accès, etc.
Concernant le recasement et le problème des
haouchs de la ville de Bouira, le chef de daïra a
précisé que cette opération nécessite du temps
puisque, contrairement au logement social où le
bénéficiaire prend tout son temps pour déménager, pour les haouchs, ceux-ci doivent être
démolis immédiatement après le déménagement des familles qui y habitent. Sachant que
les haouchs appartiennent, pour certains d’entre
eux, à des particuliers, l’Etat oblige le propriétaire du haouch à démolir lui-même son haouch
une fois les locataires ayant bénéficié de recasement, partis. Cela, outre le fait que dans le
cadre du recasement, les logements doivent
être achevés à 100 % et prêts à recevoir les
familles, en termes de commodités.
Enfin, pour la cité Aïnouche Hdjila, communément appelée cité évolutive, le chef de daïra
dira que dans cette cité de quatre blocs qui totalisent 128 logements de 33 m² chacun,
construits dans le cadre du plan Constantine en
1958, l’Etat a octroyé au total 179 logements,
mais les familles habitant les lieux exigent toujours plus de logements. Chose que l’Etat ne
pourra satisfaire indéfiniment. Et pour entamer
l’opération de déménagement, les responsables
de la daïra ont exigé des habitants de cette cité,
l’engagement de tous les résidents de chaque
bloc à quitter les lieux et ce, afin que l’Etat
démolisse la cité immédiatement. «Nous ne
pourrons jamais accepter à ce que certaines
familles quittent les lieux et d’autres non. Ça
sera laisser la porte grande ouverte aux autres
familles et même à celles qui y sont déjà et qui
refusent le nombre de logements que l’Etat leur
a octroyés, de s’accaparer des logements
vides», dira-t-il. Cela étant, le chef de daïra rappelle, concernant les logements sociaux, que
l’Etat est en train de construire des milliers de
logements au niveau du nouveau pôle urbain et
les familles qui ont déposé des dossiers dans le
cadre du social doivent patienter, tous ceux qui
sont dans le besoin auront leurs logements.
Y. Y.
Promotion des formations au profit des métiers
dédiés à l’emploi
TIPASA
Ce fut récemment, sous le parrainage de la Direction des
établissements de la formation professionnelle et des entreprises économiques locales, que furent organisées des
journées d’information et de sensibilisation au profit des
métiers dédiés aux jeunes demandeurs de formation.
Près de douze entreprises locales
publiques et privées se sont relayées
au profit des jeunes en vue de les
intéresser à des formations dédiées à
l’emploi, à l’instar d’Algérie Telecom,
qui a présenté de jeunes promoteurs
spécialisés dans la technologie des
fibres optiques et du câblage électronique. «Une formation de techniciens
supérieurs qui débouche sur un
emploi opérationnel dans l’immédiat,
cela à la suite de la signature d’une
convention
tripartite»,
affirme
M. Berrouane,
cadre
d’Algérie
Telecom. La société Tonic, présente à
Mise au point
ces journées est , selon son DRH M.
Turki, «un géant qui emploie plus de
2 600 personnes, dispose d’un capital social de 30 milliards de dinars et
brasse un chiffre d’affaires de 3 055
millions de dinars, en offrant pour sa
part 154 postes dédiés à l’apprentissage, depuis 2012».
L’Angem a présenté pour sa part
cinq jeunes promoteurs qui ont été
accompagnés dans la réalisation de
leurs projets.
Quant à l’Ansej, elle bénéficie
d’un engouement sans pareil, en
remarquant tous les porteurs de pro-
Dans votre numéro 7408 en date du 16/02/2015,
en page 9, votre correspondant de Bouira sous les
initiales Y. Y., a publié un article sous le titre «Ils son
plus de 200 travailleurs dans des conditions inhumaines», dans lequel il accuse notre entreprise
régionale de génie rural Zaccar (Bouira) d’employer
des travailleurs dans des conditions inhumaines qui
frisent l’esclavagisme et avec des salaires indécents, ce qui suscite, de notre part, cette mise au
point :
«Tout d’abord, il faudrait que vous sachiez que
l’ERGR Zaccar est une entreprise publique (EPE)
qui active en respect du droit de travail et qui est en
jets se rapprocher et s’affairer autour
de cet organisme. Une recommandation ferme a été donnée cependant
par le wali au directeur de l’Ansej lors
de la visite du stand : «vous devez
promouvoir le système des véhicules
ateliers, tout en facilitant au jeune
diplômé les moyens d’accès à ces
véhicules, outils de travail, afin qu’il
soit opérationnel dans les meilleurs
délais».
Au niveau du rayon boulangeriepâtisserie, cinq jeunes promoteurs
filles et garçons, du CFPA de Tipasa
ont présenté fièrement leurs réalisations, sous les yeux vigilants de leur
directeur M. Benaziza ; lors de la visite du stand, ce dernier, très souriant a
mis en évidence les petits pains, les
croissants, le pain maonis et le pain
d’orge. Sa fierté fut grande quand
train de réaliser des travaux sur le territoire de neuf
wilayas dont Bouira.
Concernant l’article en question, il y a lieu de préciser ce qui suit :
1)- Votre correspondant avance un nombre de
200 travailleurs, alors qu’en réalité, ils n’étaient
qu’une trentaine venus s’enquérir de l’attribution
d’une prime journalière, ces travailleurs, après avoir
reçu des explications de la part du responsable
local, ont rejoint leurs postes de travail dans la
sérénité.
2)- En ce qui concerne les salaires que monsieur
Y. Y. qualifie d’indécents, l’opinion publique est en
l’assistance, notamment le wali de
Tipasa a marqué son appréciation
pour ces produits et celle de voir
aussi que tout a été cuit avec art et
raffinement, au grand plaisir des visiteurs.
M. Chérifi, le directeur du centre
de facilitation, présenta pour sa part
aux visiteurs les procédures d’accompagnement et d’assistance au
jeune investisseur pour la réussite
des projets.
Mais ce furent deux organismes
clés de ces expositions qui se sont
investis dans les explications au profit
des jeunes. Il s’agit de l’Anem, et de
l’incontournable Chambre de l’artisanat et de l’art traditionnel dont M.
Lakhdari son directeur, donna le
chiffre de 516 artisans pour la seule
année 2014, où trônent 454 entre-
droit de savoir que ces travailleurs sont employés
pour des tâches bien précises moyennant des
contrats de travail (établis en langue nationale
contrairement à ce qui a été avancé dans votre
article), sachez que le recrutement se fait conformément à la loi 90/11 relative à la relation de travail.
Pour plus de précision, ces ouvriers perçoivent un
salaire selon les journées réellement travaillées.
Pour le transport, sachez que l’entreprise active
dans le monde rural et en forêt et le seul moyen utilisé par agent de terrain est le tracteur.
Revenant à la contradiction relevée dans l’article
en question :
prises féminines, contre 62 masculines.
On nous précisa en outre que le
profil de formation est constitué par
192 diplômes de la formation professionnelle, pour 323 qualifications et
agréments de la Chambre de l’artisanat. Cependant, il est à noter que
plus de 80% de ces artisans sont
localisés au niveau urbain.
Une autre fonction majeure a été
présentée à cette occasion par le
directeur de la formation professionnelle, M. Arezki Mohamed Ouali, qui
présenta l’innovation de cette exposition constituée par la création de
bureaux d’accueil et d’information au
niveau de chaque CFPA, permettant
ainsi l’orientation facilitée vers les 1
800 postes dédiés à l’apprentissage.
Houari Larbi
Monsieur Y. Y. cite «d’après le représentant du
syndicat affilié à l’UGTA», alors qu’il qualifie le président de la section syndicale (agent de sécurité)
d’ignare, ceci démontre que l’auteur de cet article a
des intentions inavouées contre l’ERGR Zaccar.
Ajoutant à cela, votre correspondant Y. Y. n’a
même pas essayé de contacter la direction générale sise à Rouiba et le responsable local qui était en
réunion au siège de la direction générale pour avoir
des éclaircissements et des explications qui
auraient pu donner plus d’objectivité à son
«article».
La direction générale de l’ERGR Zaccar
Régions
Le Soir
d’Algérie
7
Un nouvel espace entièrement dédié aux cancéreux
Mardi 24 février 2015 - PAGE
CAC ANNABA
D’ici début mars prochain, les patients atteints de cancer sous quelque forme que ce soit pourront évoluer dans
un espace qui leur sera entièrement dédié. Il s’agit du
Centre anticancer (CAC) de Annaba dont le service oncologie que dirige le Pr Djedi Hanane est déjà opérationnel
depuis quelques jours.
Ce centre a une capacité de 150
lits dont le service oncologie du Pr
Djedi dispose de 40 fauteuils pour la
chimiothérapie ainsi que de 24 lits
destinés aux malades hospitalisés.
La structure est implantée dans
l’enceinte du Centre hospitalier universitaire (CHU) de Annaba dont elle
épouse harmonieusement l’imposante
architecture. Avec ce nouvel acquis
qui soulagera, en grande partie, les
cancéreux des wilayas de Annaba, El
Tarf, Guelma, Souk-Ahras, Tébessa et
une bonne partie de la wilaya de
Skikda, cette institution du ministère
de la Santé, de la Population et de la
Réforme hospitalière espère ainsi
devenir le centre de référence dans le
domaine. Le nouveau bâtiment de six
étages, de 100 mètres de long sur une
trentaine de mètres de large, sera
entièrement consacré à la lutte contre
le cancer. Une maladie qui ne cesse
de faire des ravages puisque des milliers de nouveaux cas sont déclarés
chaque année en Algérie.
En attente de l’ouverture prochaine du service de radiothérapie (l’installation de la première machine,
accélérateur, sur les trois acquis par le
CAC Annaba est en cours), l’ébauche
de l’équipe formée de 6 radiothéra-
peutes, 8 manipulateurs et 4 physiciens est déjà très avancée.
Les patients pourront entretemps
bénéficier d’une prise en charge globale réalisée par six praticiens spécialisés en oncologie et des effectifs de
paramédicaux à même de répondre
au mieux à leurs besoins.
Avec la prochaine mise en exploitation des services de radiothérapie et
de dépistage du cancer, il sera institué
la multidisciplinarité (chirurgien, radiologue, Anapat oncologue, radiothérapeute). Deux grandes salles sont en
effet dédiées à ces réunions de
concertation. Ces deux services
devraient être ouverts aux malades au
lendemain de la visite à Annaba du
ministre
chargé
du
secteur,
Abdelmalek Boudiaf, prévue fin février
courant, début mars prochain.
L’institution de la multidisciplinarité
permettra de regrouper les différents
intervenants médicaux sur un même
lieu avec pour objectif de faciliter la
concertation entre les médecins, qui
pourront décider des soins à apporter
à leurs patients. Le recours à l’outil
informatique à travers le réseau d’intranet constituera, par ailleurs, l’autre
facette moderne et efficiente du traitement du malade. Son lancement se
fera prochainement, le matériel informatique étant prêt. «Le bien-être du
malade prime avant tout. Il aura un
accueil organisé donc humanisé et
dès que le protocole est établi, le
médicament lui sera servi puisqu’une
annexe de la pharmacie du CHU est
intégrée au CAC. Le patient n’aura
plus de tracas ni de perte de temps du
moment qu’il sera encadré sur les
plans médical et paramédical», estime
le Pr Djedi Hanane. Elle soulignera,
d’autre part, qu’avec le parrainage des
unités d’oncologie médicale (en cours
à Tébessa et prochainement avec
Souk Ahras), le traitement se fera sur
place. Ce parrainage aura pour intérêt de réduire considérablement le circuit du patient qui n’aura plus à se
déplacer sur de longues et éreintantes
distances. Il aura également pour
conséquence un soulagement du budget médicaments du CHU Annaba. Ce
qui n’est pas fait pour déplaire à son
DG dont le souci permanent est justement la bonne répartition et l’équilibre
de ce budget. Outre les six résidents
en formation au CAC, la responsable
du service oncologie fera part également du projet de lancement, en collaboration avec la faculté de médecine
de Annaba, du Certificat d’études spécialisées (CES) en oncologie pour les
médecins généralistes des wilayas
limitrophes. Pour le Pr Abdelaziz
Lankar, directeur général du Centre
hospitalier universitaire (CHU) de
Annaba, le CAC ne se limitera pas
uniquement aux soins. Il est appelé à
se développer en centre de
recherches pour l’oncogénétique, l’oncogériatrie, la prévention et le dépistage. Pour la manipulation du matériel
et son entretien, la même source
indique que le personnel (techniciens,
physiciens et même médecins) destiné à ces tâches aura des stages de
formation chez le fournisseur même.
De leur côté les manipulateurs seront
formés à l’hôpital de Aïn Naâdja.
Les différentes parties du bâtiment
s’articulent autour de patios pour
apporter de la luminosité dans les
espaces, et créer une atmosphère
apaisante pour les patients. La guérison passe aussi par l’environnement.
Le futur centre réserve deux niveaux
pour les laboratoires du CHU et une
unité Enapat, où seront effectuées les
diverses analyses médicales des prélèvements effectués auprès des
patients. Cette nouvelle acquisition
sanitaire d’importance, tant attendue à
Annaba, consolidera les moyens prévus par le programme national de lutte
contre les cancers. La teneur a été
révélée l’année écoulée au président
de
la
République,
Abdelaziz
Bouteflika.
Des indiscrétions affirment que le
CAC de Annaba et l’unité de Tébessa
parrainée sur le plan médical par le
CHU Annaba, devront accélérer le lancement d’une opération nationale de
lutte contre le cancer. D’autant qu’il
permettra l’élaboration d’une feuille
de route dans la lutte contre les cancers qui prévoit des cycles de formation des personnels et un plus grand
intérêt à la communication. Et c’est
justement ce dernier aspect de la
communication qui a permis au Pr
Abderrahmane Saïdia, chef de service
Oto-rhino-laryngologie (ORL), de
rendre publiques des statistiques de
divers cancers pris en charge par sa
structure dont les plus importants sont
ceux du larynx, des cancers cutanés
et celui de la thyroïde.
Ces statistiques font ressortir que
depuis l’année 1996, le service ORL
de l’hôpital Dorban a effectué des milliers d’actes chirurgicaux relatifs à des
traitements de divers cancers. Ce qui,
certainement, ramènera un plus aux
activités du CAC de Annaba qui a été
doté d’équipements de dernière technologie. Leurs performances en
termes d’informations cliniques,
notamment l’imagerie sont incomparables. Celle-ci permet une modélisation avancée, un découpage d’images
et une quantification éprouvée de l’organe ciblé.
Exprimant sa satisfaction quant à
la célérité appliquée pour sa prise en
charge et surtout pour sa séance de
chimiothérapie dans ce nouvel espace, une patiente a affirmé : «Tout
autant que beaucoup d’autres cancéreux, je ne peux que me réjouir de
l’ouverture à Annaba d’une pareille
structure. Le simple fait d’y accéder
nous permet de croire en la guérison.
Ou du moins avoir la certitude que tout
sera fait pour nous permettre d’espérer au prolongement de notre vie, à
défaut, d’un bon accompagnement
pour une fin de vie décente.»
A. Bouacha
30 milliards de centimes pour la relance du développement à Chréa
BLIDA
30 milliards de centimes, tel est le montant alloué par la wilaya de Blida en
trois ans à la commune de Chréa pour la relance du développement local
dans ce site touristique qui tend à péricliter de jour en jour alors que le
nombre de visiteurs qui viennent contempler la beauté de la nature, notamment en hiver, augmente exponentiellement.
Et c’est en raison des retards accusés dans
la réalisation des projets inscrits sur le budget
de la wilaya et qui sont restés en l’état que le
premier responsable de l’exécutif a procédé à
une visite d’inspection à Chréa aux fins de
constater de visu l’avancée des travaux de
développement n’ayant pas vu le jour jusqu’à
TISSEMSILT
Neuf blessés dans
une collision entre
deux véhicules
Neuf personnes ont été blessées, dont
deux grièvement, dans une collision entre
deux véhicules, survenue lundi à
Tissemsilt, a-t-on appris auprès du chargé
d’information à la direction de la Protection
civile.
L’accident s’est produit à proximité de
la région de Sidi Berradjaa sur le tronçon
de la RN 14 reliant les communes de
Youssoufia à Theniet-El-Had, lorsqu'un
taxi, à son bord sept passagers, est entré
en collision avec un véhicule touristique à
son bord deux passagers.
Les agents de la Protection civile ont
transporté les blessés, dont deux présentant de graves blessures, vers le service
des urgences de l’Etablissement public
hospitalier de Theniet-El-Had.
Deux blessés sont gardés en observation médicale, alors que les autres ont
quitté le service des urgences après avoir
reçu les soins nécessaires.
Une couche de verglas, qui s’est
constituée sur la route nationale précitée
suite à la chute de neige, serait à l'origine
de cet accident, a-t-on indiqué.
Les services de Sûreté ont ouvert une
enquête pour déterminer les circonstances
de cet accident, a-t-on ajouté.
APS
présent. Parmi ces projets, l’on cite la réhabilitation du réseau d’eau potable, la requalification
de deux hôtels ainsi que la création d’une zone
de divertissement pour les familles et d’une
maison de jeunes. L’avancement de ces travaux accuse beaucoup de retards malgré l’aide
financière qui leur est accordée. Il faut dire que
ceci a irrité le wali qui a fait savoir que Chréa est
la commune qui a, depuis 2011, bénéficié le
plus de budgets financiers mais qui ne fait rien
pour faire aboutir les projets. Toutefois, les
entrepreneurs détenteurs de ces marchés ont
justifié leur retard par le mauvais temps qui
s’est abattu sur ce site culminant à 1 500
mètres d’altitude. Dans le même contexte, le
projet relatif à l’investissement privé et qui
consiste à dégager un terrain d’assiette de 34
hectares pour la relance du tourisme dans cette
région connaît lui aussi des difficultés de
concrétisation. En effet, les concernés par cette
opération n’ont pas pu définir les endroits où
ces projets d’investissement doivent être réalisés surtout qu’il s’agit d’infrastructures hôtelières à même de permettre aux touristes d’y
séjourner en cas de besoin.
Enfin, et pour permettre de reloger certaines
familles ayant squatté un hôtel à Chréa, le wali
a demandé d’ouvrir une enquête aux fins de
déterminer ceux qui méritent réellement de
bénéficier d’un logement et de reprendre en
urgence le réaménagement de cet hôtel afin
qu’il puisse ouvrir ses portes aux touristes.
M. B.
Campagne labours-semailles : le retard rattrapé
RELIZANE
Après une période de sécheresse qui a duré des mois
depuis le début d’octobre dernier, les pluies qui se sont
abattues ces derniers jours sur la wilaya de Relizane ont
redonné espoir aux agriculteurs.
Très attendues par une corporation qui redoutait la sécheresse,
comme leurs homologues des
wilayas du Nord du pays, les
ondées ont relancé la campagne
des labours-semailles.
La pluviométrie enregistrée,
plus de 200 millimètres en
quelques jours, a permis de don-
ner un nouvel élan à la campagne
labours-semailles qui a atteint un
taux d’avancement de 70%, selon
une première estimation de la
Direction des service agricoles
(DSA). Un céréalier de la commune de Mendes, réputée pour sa
production de blé de qualité, affirme même avoir réussi à rattraper
le retard dans les opérations de
labours-semailles. Ce qui serait
aussi le cas dans les communes
céréalières avoisinantes.
Tout en affichant sa satisfaction
d’une terre suffisamment arrosée,
il observe qu’il attendra qu’«elle
sèche pour qu’on puisse reprendre
les travaux en ce qui concerne les
zones vulnérables aux inondations». Par ailleurs, les renseignements recueillis auprès d’agriculteurs semblent indiquer que l’accès aux crédits Rfig ne pose pas
SKIKDA
de problème particulier et que les
céréaliers postulant à ce prêt sans
intérêt s’adressent au guichet
unique ouvert à leur intention
depuis le mois d’août dernier au
niveau de la Coopérative des
céréales et légumes secs (CCLS)
qui aurait validé dans le cadre de
la campagne labours- semailles
prévoyant plus de 14 500 hectares
de céréales, toutes variétés
confondues, plus de 300 dossiers
de demandes de crédits Rfig.
A. Rahmane
Saisie d’une importante quantité de troncs
de pins maritimes coupés illicitement
Pas moins de 167 troncs de pins
maritimes, coupés illicitement, viennent d’être saisis par les éléments de la
police judiciaire de la Sûreté de daïra
de Zitouna (ouest de Skikda), a-t-on
appris, lundi, auprès de ce corps
constitué.
Ce lot de bois précieux a été découvert à
bord d’un camion contrôlé dans un barrage par
les services de police à l’entrée est de la com-
mune de Zitouna, a-t-on précisé, soulignant que
l’homme de 48 ans qui conduisait le véhicule a
été arrêté.
L’enquête diligentée par les services de la
Sûreté a établi que cette affaire implique également deux individus originaires du lieudit
Ouldja-Boulbalout, dans la commune d’Ouled
Attia (ouest de Skikda), activement recherchés,
selon la même source.
La quantité de bois saisie a été acheminée
vers la circonscription des forêts de la même
commune, tandis que le chauffeur du camion a
été présenté, lundi, devant le procureur de la
République de Collo pour «exploitation illicite
du patrimoine forestier», a-t-on souligné à la
Sûreté de daïra.
Les coupes illicites d’arbres, qui se multiplient malgré la vigilance des services de sécurité et des agents des forêts, continuent de porter un grave préjudice au patrimoine forestier, at-on indiqué à la Conservation de wilaya.
APS
Le Soir
d’Algérie
Soir Retraite
Anarchie fiscale
Mardi 24 février 2015 - PAgE
Le Soir d’Algérie - Espace «Retraite» — E.mail : [email protected]
8
LIBRE-DÉBAT
Il est décevant et désolant de taxer et soustraire d’office
un impôt aussi exagéré sur les avantages principaux
supérieurs à 40 000 DA sans abattement, ni réduction, ni
correction, ni sur un barème officiel concernant les retraités
grabataires, ces derniers ont le droit d’être protégés sans
recours aux écrits. Ils ne demandent qu’un minimum de
respect et de considération, ne serait-ce que pour leur
ancienne fonction et leur âge avancé, après de bons et
loyaux services. Ils ont donné toute leur énergie, leurs
efforts et leur savoir-faire aux futures générations pour
permettre à notre pays de demeurer debout.
Est-il logique et réglementaire que les
retraités continuent et continueront à payer
un impôt excessif sur des avantages supérieurs à 40 000 DA avec un barème qui
regroupe actifs et retraités ?
Est-il normal et réglementaire que les
retraités paient plus d’impôt que les actifs et
15 fois plus que les professions libérales ?
Pour justifier cette anarchie fiscale, les
exemples ne manquent pas :
- Pour un départ à la retraite à partir du
1er janvier 2011 et pour un salaire moyen de
87 500 DA.
Soit 87 500 x 80% = 70 000 DA, avantage principal.
Le retraité perd 20%, soit 17 500 DA, il
paie une imposition d’impôt de 20,53%, soit
14 080 DA, une cotisation de 2% de sécurité sociale, soit 1 400 DA, un impôt en plus
de 1 470 DA, soit 2,03%.
Une perte sèche de 17 500 DA + 14 080
DA + 1 400 DA +1470 DA = 34 450 DA, soit
un pourcentage de 44,56%.
Il ne bénéficie que de 55,44% de son
salaire initial.
Soit 70 000 x 2% = 1 400 DA = sécurité
sociale
70 000 DA - 1 400 DA = 68 600 DA = avantage imposable.
IRG selon barème = 14 080 DA = IRG
54 520 DA = pension nette
Soit 70 000 DA, salaire brut d’un actif égal
à celui de l’avantage du retraité.
70 000 DA x 9% = 6 300 DA = Sécurité
sociale
70 000 DA - 6 300 DA = 63 700 DA = salaire
imposable.
IRG selon barême = 12 610 DA =
IRG
51 090 DA = salaire net
Le retraité paie un impôt de 1 470 DA
mensuels de plus que l’actif ; 17 640 DA par
an et 64 680 DA pour la période du
01/01/2011 au 31/08/2014.
Même avec un avantage inférieur à celui
de l’actif, le retraité paie toujours un impôt
en plus que l’actif
Soit : 83 000 DA, avantage principal d’un
retraité
83 000 x 2% = 1 660 DA = sécurité sociale
83 000 DA - 1 660 DA = 81 340 DA =
avantage imposable
IRG selon barème = 17 902 DA = IRG
63 438DA = pension nette
Soit : 85 000 DA salaire brut d’un actif plus
supérieur que l’avantage du retraité
85 000 x 9% = 7 650 = sécurité sociale
85 000 DA - 7 650 DA = 77 350 DA = salaire
imposable
IRG selon barème = 16 705 DA = IRG
60 645 DA = salaire net
Différence en plus que l’actif est de : 17
902 - 16 705 = 1 197 DA par mois et 14 364
par année.
Ces exemples montrent et dénoncent
que l’impôt du retraité est toujours supérieur à celui de l’actif, malgré que les avan-
tages et les salaires sont égaux, ou même
inférieurs aux salaires.
Pourquoi les actifs cotisent une contribution obligatoire de 9% de sécurité sociale et
2% de sécurité sociale généralisée pour
l’ensemble des retraités ?
La nécessité d’une compensation
La réponse est claire et nette, les actifs
paient aussi 2% à la Cnas pour assurer la
couverture des soins médicaux et 7% pour
assurer la couverture de leur départ à la
retraite, versement effectué obligatoirement au même titre que les retraités, dans
ces conditions les retraités n’ont rien à
gagner, ils continueront à verser les 2% au
même titre que les actifs pour assurer
aussi la couverture de leurs soins médicaux. Quant aux 7% qui restent, ils sont
déjà prélevés durant toutes les années de
travail écoulées et qui représentent la pension actuelle.
Normalement le retraité doit payer au
moins un impôt égal à celui de l’actif par
une méthode d’un état de rapprochement,
en tenant compte dans les calculs les 7%
déjà versés pour déterminer un imposable
égal entre avantage et salaire, en attendant
l’instauration d’un barème par les pouvoirs
publics.
La CNR en qualité de gestionnaire
ordonnateur et responsable des calculs des
pensions a les prérogatives et le droit absolu de maintenir les 7% de cotisations versés
pour les déduire de l’avantage imposable
en défalquant seulement les 2% de sécurité
sociale obligatoires.
Si la CNR applique cette mesure l’impôt
sera systématiquement égal et équitable à
celui de l’actif.
Soit : 68 000 DA = salaire brut de l’actif
68 000 x 9 % = 6 120 DA = Sécurité
sociale
68 000 DA - 6 120 DA = 61 880 DA =
salaire imposable
IRG selon barème = 12 064 = IRG
49 816 DA = salaire net
Soit : 68 000 DA, avantage principal du
retraité
68 000 x 2% = 1 360 DA = Sécurité
sociale
68 000 x 7% = 4 760 DA
68 000 DA - 6 120 DA = 61 880 DA =
avantage imposable
IRG selon barème : 12 064 DA = IRG
54 576 DA = pension nette
Cette méthode de calcul est le seul
moyen pour équilibrer l’impôt entre l’actif et
le retraité. Pourquoi la pension nette est
supérieure au salaire net de l’actif ?
Le salaire de l’actif a fait l’objet d’une
retenue de 7% en plus pour assurer sa
propre retraite au même titre que le retraité.
La prime de rendement allant de 17 000
DA à 36 000 DA n’est pas incluse dans le
salaire, elle est servie trimestriellement et
soumise seulement à 15%, 9% pour la
sécurité sociale et 6% d’impôt, donc le
salaire net réel de l’actif se situe entre 68
000 DA et 80 000DA selon la fonction de
chacun, sans évoquer d’autres avantages
accordés à partir de 2008/2012.
Cet impôt en plus est considéré comme
un trop-perçu pour le fisc, la CNR, responsable de cette injustice, est dans l’obligation
de corriger son erreur, soit par la différence
versée ou par une revalorisation de 7% à
partir du 1er janvier 2008, date d’application
de la nouvelle imposition.
Cette procédure demande beaucoup de
temps, de calculs et de travail.
Nous proposons et sollicitons au moins
une compensation de 7% de revalorisation
à partir du mois de juin 2014 pour les
anciens travailleurs mis à la retraite entre
2008 et 2012, et 7% pour les travailleurs
mis à la retraite à partir de 2013 à compter
du 1er mai 2015, date limite de leur droit à
la revalorisation, d’un côté on demande et
on insiste sur une réduction à la baisse de
l’impôt, de l’autre on nous fait payer un
impôt en plus que les actifs. Quelles entourloupettes ?
Cet impôt exagéré ne correspond et ne
répond nullement aux normes fiscales,
c’est aussi un symbole d’injustice dans la
collecte de la fiscalité ordinaire, cela est
contraire aussi à l’éthique et aux égalités.
Nous dénonçons fermement cette pratique et son impact négatif sur la situation
sociale des retraités.
Juridiquement et réglementairement,
les retraités ne dépendent plus du monde
du travail, ils sont en rupture totale dans le
cadre des relations du travail.
Normalement la contribution ne doit pas
dépasser les 2% à 10% d’impôt pour l’ensemble des retraités.
Justice, égalité et considération
Il n’est pas logique et réglementaire de
laisser durer une telle situation pénalisant
les retraités qui demandent justice, égalité
et considération, des doléances des plus
légitimes et qui ont fait l’objet de plusieurs
écrits.
La CNR censée et chargée de nous protéger, de nous aider à améliorer notre situation sociale et défendre nos droits au même
titre que les autres ayant vu leurs revendications acceptées sans riposte.
Malheureusement, celle-ci ne s’intéresse nullement à nos préoccupations, ni à nos
problèmes sociaux, un silence total,
désemparée, aucun effort, aucune initiative
pour apporter un plus pour ses retraités,
rien que du mépris, du laisser-aller, du jem’en-foutisme et du fainéantisme, incapable de mettre en place toutes les informations utiles régissant le statut du retraité
dans un dépliant ou un prospectus pour les
remettre à leurs destinataires qui méconnaissent leurs droits, surtout sur les sujets
et les questions qui intéressent et concernent la revalorisation, les œuvres sociales,
les modes et calculs de la réversion de la
pension au conjoint et les ayants droit, les
modes et les calculs du capital décès du
retraité, le versement des allocations familiales qui n’est pas inclus ni dans la fiche de
notification, ni dans l’attestation de revenu,
elle se limite à envoyer seulement et simplement un ancien imprimé jaune et une
fiche de notification définitive comprenant
l’état civil, date jouissance, n° de la pension, taux de cotisation et le montant net de
la pension sans se soucier des droits et des
règlements qui les intéressent.
Cette méthode inconsciente qui dure
depuis longtemps est une honte pour une
importante institution dotée de moyens
humains et matériels.
Il est d’une nécessité absolue d’instaurer et d’actualiser un nouveau barème
d’IRG juste et équitable entre les anciens
et les nouveaux retraités qui ont vu leurs
salaires augmenter par rapport aux
anciens qui occupaient auparavant les
mêmes fonctions.
Est-il normal et logique qu’un technicien
fraîchement parti en retraite en 2013 ou
2014 perçoive une pension plus conséquente qu’un ingénieur ou un architecte
parti en retraite en 2010 ou début 2011 ?
Où sont passés les anciens professeurs de comptabilité, les comptables, les
experts-comptables, les juristes, les financiers, les économistes retraités, ainsi que
les présidents des Fédérations nationales
des travailleurs retraités des 48 wilayas ?
Soyez parmi nous pour défendre
ensemble nos droits, nos revendications et
pour détecter et corriger aussi les erreurs
et les injustices flagrantes qui règnent
dans le cadre du statut régissant le départ
des travailleurs à la retraite.
Pour une bonne tranquillité réelle et
définitive et de façon à ce que la satisfaction et le plaisir de la pension de retraite
demeurent sans préoccupation et sans
inquiétude, nos revendications se résument et se limitent à 4 points :
1- Instauration et actualisation d’un
barème IRG à la baisse allant de 2% à
10% sur les avantages en tenant compte
de la date de départ à la retraite et exonération totale pour les avantages moins
de 40 000 DA.
2- Une revalorisation de 7% pour les
anciens travailleurs retraités partis entre
2008/2012 à partir du 1er juin 2014 et 7%
pour ceux partis en 2013 à partir du 1er
mai 2015 date de leur droit à la première
revalorisation X%+ les 7% au même titre
que les anciens retraités. Ces 7% sollicités représentent uniquement la compensation de l’impôt en plus que les actifs.
3 - Une majoration conjoint à 5 000
DA à 600 fois le salaire horaire du
SNMG.
4 - Les accès et le droit aux œuvres
sociales doivent être supportés par l’ancien employeur ou par la CNR ordonnateur et gestionnaire, elle détient un budget au même titre que d’autres institutions.Le problème reste non solutionné
et à l’heure actuelle aucun retraité ne
peut prétendre à ce droit.Espérons que
ces revendications demandées et sollicitées à maintes reprises porteront de
bonnes nouvelles pour les retraités grabataires en voie d’extinction.
Un groupe de retraités
W. d’Alger
Monde
Le Soir
d’Algérie
Mardi 24 février 2015 - PAGE
INSTALLATION, AUJOURD’HUI, AU PARLEMENT EUROPÉEN DE L’INTERGROUPES
POUR L’AUTODÉTERMINATION DU PEUPLE SAHRAOUI
Crans Montana à Dakhla, le droit à Bruxelles
Aujourd’hui, sera installé au siège du Parlement européen (PE) à
Bruxelles l’intergroupes de soutien au peuple sahraoui. L’événement —
c’en est un, assurément — est une grosse défaite du lobbying marocain.
De notre bureau de Bruxelles,
Aziouz Mokhtari
Depuis pratiquement une année,
les grosses pointures du Makhzen,
ONG dont Crans Montana, des
eurodéputés, des parlementaires
d’Etats membres, des porte-voix
payés rubis sur l’ongle par le palais
royal de Rabat, tentent d’exploser la
mise sur pied de la structure paneuropéenne qui se trace, comme
objectif principal, «l’aboutissement
du processus d’autodétermination
des populations sahraouies». Le
Makhzen consommera donc en ce
24 février, le fait et boira la pilule
amère. Ils sont plus de cent vingttrois europarlementaires à composer le groupe.
Le fait que la présidence du
Parlement européen ait consenti,
après moult discussions, d’accorder
le titre de «formel» à l’équipe de solidarité avec le Polisario est significatif.
Formel signifie, tout d’abord, que
les eurodéputés initiateurs de
l’Alliance, auront droit à un secrétariat, des sièges à Strasbourg et à
Bruxelles, éliront un bureau de coordination et doivent régulièrement
rendre compte de leurs actions. Par
le biais de rapports, d’enquêtes, de
missions et de réunions (régularité à
définir) d’information pour tout le
Parlement européen.
La tâche n’a pas du tout été
aisée, il faut en convenir. La diplomatie marocaine ayant mis tout son
poids pour saborder la constitution
du groupe. Plusieurs fois, le clash a
été évité, ici, entre partisans du processus de l’ONU, doctrine officielle
de l’Union européenne sur le Sahara
occidental et les lobbies pro-marocains.
Les regroupements essentiels du
Parlement européen PPE (droites et
centre-droits), PSE (Socialistes,
Verts, libéraux, Sirysa, Podemos,
communistes) n’ont pas, faut-il le
relever, abandonné les Sahraouis
en rase campagne. Le président du
Parlement européen a juste exigé
que l’intergroupes «Paix au Sahara
occidental» soit représentatif de
l’ensemble des formations qui composent la prestigieuse ChambreBasse européenne. Ce qui fut réalisé.
Le ministre sahraoui chargé des
Relations avec l’Europe, Mohamed
Sidati, a pu donc, grâce aux traditionnels soutiens espagnol, suédois,
danois, grec, italien, portugais, per-
suader beaucoup de nouveaux
eurodéputés à rejoindre la cause.
Des Français, des Belges, des
Néerlandais, des Britanniques ont
consenti à devenir membres à part
entière de la coalition parlementaire
pro-Polisario.
Il faut noter que l’excessif chantage marocain et des errements
d’analyse de la question ont contribué à l’échec marocain. Le 4 février
dernier, alors même que les consultations allaient bon train pour trouver
des formules intermédiaires, satisfaisantes pour les deux parties
(maroc et Polisario), un eurodéputé
zélé, identifié comme étant totalement entre les mains du Makhzen,
avait organisé une rencontre autour
de la «marocanité du Sahara».
Avec comme seul «témoignage»
du fait, un documentaire «maison»,
réalisé par un regard et des techniques de propagande. Ça a été
9
l’élément déclencheur, la bascule.
Beaucoup d’europarlementaires,
avant cette intrusion «royale», qui
hésitaient, cherchaient le compromis, ont alors rejoint l’intergroupes
de soutien au peuple sahraoui.
Il est évident que la date de l’installation de cette importante organisation intereuropéenne, de surcroît
composée d’élus, que d’élus, rien
que des élus qui plus est au niveau
continental, n’est pas fortuite. Elle
est le pendant de la tournée qu’effectue Christopher Ross, l’envoyé
spécial de l’ONU, dans la région.
Les eurodéputés envoient, à partir
d’aujourd’hui, le message de l’Union
européenne au représentant du
secrétaire général onusien. Pas de
solution en dehors des résolutions
pertinentes de l’ONU et pas de place
pour une marocanité du Sahara
occidental maquillée.
A. M.
Athènes cherche la voie étroite entre promesses
à ses électeurs et à la zone euro
Le gouvernement grec peaufinait, lundi, la liste des réformes
attendue avant la fin de la journée
par la zone euro pour valider le
laborieux compromis sur l'extension du financement du pays, tout
en espérant infléchir la politique
d'austérité imposée depuis 2010.
«Notre liste de réformes est presque prête»,
a affirmé dimanche après-midi sur son compte
twitter Yanis Varoufakis, l'iconoclaste ministre
des Finances du gouvernement de gauche radicale d'Alexis Tsipras. Il a cependant démenti
qu'un brouillon de ces réformes circule déjà
entre Bruxelles et Athènes, comme l'affirment
plusieurs médias. L'accord de la dernière heure
trouvé vendredi soir entre la Grèce et ses partenaires européens prévoit l'extension jusqu'à
fin juin de l'aide européenne au pays à condition
que le gouvernement Tsipras continue de collaborer dans le cadre du plan de sauvetage en
cours depuis 2010 et renouvelé en 2012.
Le nouvel exécutif avait fait vœu, avant d'accéder au pouvoir le 25 janvier, de «déchirer» ce
programme d'aide, synonyme de rigueur budgétaire drastique, et continue, depuis l'accord
de vendredi, de proclamer qu'il a «laissé l'austérité derrière (lui)».
Il met notamment en avant la principale
concession arrachée à ses partenaires: pouvoir
présenter à la zone euro d'ici lundi soir sa
propre liste de réformes avec l'espoir de faire
accepter des mesures moins douloureuses
pour la population que celles prévues dans le
programme initial qui s'achève samedi. Mais la
marge de manœuvre reste très étroite puisque
la Grèce s'est aussi engagée à ne pas faire
déraper l'équilibre des finances publiques.
«À Athènes de jouer»
Si le catalogue de mesures n'est pas validé
Prochaine étape : le Bundestag
Les réformes envisagées par Athènes permettraient d'encaisser environ 7,3 milliards
d'euros de recettes, affirmait Bild lundi, citant
les revenus attendus de l'offensive contre la
contrebande de cigarettes et d'essence et la
taxation des grandes fortunes. L'Allemand
Günther Oettinger, commissaire européen au
Numérique, a insisté dans la presse allemande
pour qu'Athènes présente une liste «sérieuse»
de réformes. Dans la mesure où le gouvernement grec retire les mesures d'économies prévues jusqu'à présent (baisse des retraites,
hausse de la TVA), il doit à la place en proposer
d'autres équivalentes, souligne-t-il.
Faute de quoi il sera difficile d'obtenir une
majorité suffisante au Bundestag, Chambre
basse du Parlement allemand qui doit, comme
d'autres Parlements nationaux, valider la prolongation du plan de sauvetage, théoriquement
d'ici la fin de la semaine.
Un équilibre difficile à trouver pour le gouvernement Tsipras confronté à de premières
critiques en interne: le député européen et
doyen de la gauche grecque Manolis Glezos,
92 ans, a vertement critiqué les concessions
faites à la zone euro, et s'est «excusé auprès du
peuple grec d'avoir participé à cette illusion».
«Nous leur avons proposé des Anteï-500»,
une version modifiée pour l'exportation des S300 russes, a annoncé Sergueï Tchemezov,
chef de Rostec, groupe public chargé notamment de promouvoir le développement et l'exportation d'armements. «La décision (de les
acheter) n'a pas encore été prise» par Téhéran.
En 2007, la Russie avait conclu avec l'Iran un
contrat de livraison de missiles S-300, des systèmes capables d'intercepter en vol des avions
ou des missiles, d'un montant de 800 millions
de dollars. Ce contrat avait été annulé en 2010
par Moscou, qui appliquait une résolution de
l'ONU sur de nouvelles sanctions infligées à
l'Iran en raison de son programme nucléaire
controversé.
Téhéran avait alors saisi la Cour internationale d'arbitrage à Genève (Suisse) pour réclamer à Moscou un dédommagement de 4 milliards de dollars. Mais depuis qu'elle est, elle
aussi, sous le coup de sanctions occidentales
pour son rôle dans la crise ukrainienne, la
Russie se rapproche progressivement de
l'Iran. A la mi-janvier, Moscou et Téhéran
avaient signé un protocole d'accord pour renforcer leur «coopération militaire bilatérale en
raison des intérêts communs» lors d'une visite
dans la capitale iranienne du ministre russe de
la Défense, Sergueï Choïgou.
Washington et par le porte-parole officiel des
talibans. Or lundi, le chef de l'exécutif afghan,
Abdullah Abdullah, a dit miser sur le début prochain d'un dialogue.
«Les pourparlers de paix, si Dieu le veut,
vont commencer dans les prochains jours,
c'est dans l'intérêt de l'Afghanistan», a-t-il
déclaré. «La population afghane sera informée
du début, des développements et de la fin de
ces pourparlers», a ajouté M. Abdullah.
Plusieurs tentatives de dialogue entre des
talibans et Washington, principal soutien du
gouvernement de Kaboul, ont eu lieu ces dernières années, sans résultat faute d'accord
notamment sur le retrait total des soldats
étrangers du pays réclamé par les rebelles.
Mais l'arrivée au pouvoir à l'automne dernier du nouveau président afghan Ashraf
Ghani et des signes récents d'ouverture du
Pakistan voisin, qui dispose de relations historiques avec les talibans afghans, laissent
espérer un dialogue plus fructueux que par le
passé, selon plusieurs sources proches du
dossier.
M. Abdullah a d'ailleurs salué lundi les
efforts du Pakistan voisin en faveur de la paix,
Islamabad ayant récemment affirmé cibler
«tous» les groupes islamistes armés incluant
ceux qui sévissent en Afghanistan voisin.
«Nous espérons qu'avec cette nouvelle
position (du Pakistan), la voie sera ouverte
pour l'ouverture et la tenue de négociations
par les 18 autres ministres des Finances de la
zone euro, qui devaient en discuter mardi par
téléphone, Athènes et ses créanciers seront
renvoyés à la case départ: celui du spectre
d'une asphyxie budgétaire de la Grèce, faute de
prolongation de l'aide financière après le 28
février, et au final d'une sortie du pays de la
monnaie unique.
Même en cas de feu vert de la zone euro sur
les propositions du gouvernement Tsipras, le
pays n'est pas sorti de l'ornière, soulignaient
lundi plusieurs analystes.
Le compromis de vendredi est «simplement
un accord pour entamer des négociations qui
seront sans nul doute complexes et pénibles»,
selon Chris Weston de la société de courtage
IG.
Le ministre allemand des Affaires étrangères, Frank-Walter Steinmeier, cité lundi dans
le quotidien populaire Bild, a souligné que beaucoup restait à faire. «L'Europe a obtenu une
pause pour souffler, rien de plus, certainement
pas une solution. Maintenant, c'est au gouver-
nement d'Athènes de jouer».
Ainsi, la mise en œuvre des réformes fera
l'objet d'une évaluation en avril et la zone euro
ne devrait pas, d'ici là, débourser l'argent restant dans le programme d'aide (7,2 milliards
d'euros, dont 3,6 venant de l'UE).
Or, rappellent les économistes de
Berenberg, Athènes «aura probablement
besoin d'argent en mars pour honorer 2,2 milliards d'euros de remboursements de prêt, dont
1,4 milliard du FMI».
Et les finances grecques ne sont pas au
mieux, affichant, selon le ministre d'Etat Nikos
Pappas, un manque à gagner de 4 à 4,5 milliards d'euros ces derniers mois, par rapport
aux prévisions.
La Russie propose à l'Iran de nouveaux missiles
malgré les sanctions
La Russie va proposer à Téhéran
de lui fournir de nouveaux systèmes de missiles perfectionnés
S-300 après avoir annulé en 2010
un contrat de livraison similaire à
cause des sanctions de l'ONU
contre l'Iran, a annoncé lundi l'entreprise qui les fabrique.
Abdullah espère des pourparlers avec les talibans
Le chef de l'exécutif afghan
Abdullah Abdullah espère l'ouverture de pourparlers de paix entre le
gouvernement et les talibans dans
les «prochains jours», a-t-il déclaré
au cours d'un Conseil des
ministres lundi.
Plusieurs cadres talibans avaient annoncé
jeudi dernier une reprise prochaine de
contacts avec les Américains au Qatar pour
tenter de mettre sur les rails des pourparlers
de paix après plus de 13 ans de conflit en
Afghanistan.
Mais cette annonce avait été démentie par
AFGHANISTAN
pour une paix durable et digne pour
l'Afghanistan», a dit M. Abdullah.
Les talibans ont encore démenti dans un
communiqué les informations faisant état de
pourparlers préliminaires avec le gouvernement afghan.
«Nous avons dit à plusieurs reprises que
ces informations de presse n'avaient pas été
annoncées par des dirigeants de l'Emirat islamique d'Afghanistan (nom officiel des talibans
en Afghanistan, ndlr) et que leurs sources
étaient fausses et sans fondement», souligne
le communiqué des talibans qui s'engagent
toutefois à annoncer officiellement tout développement «en faveur de l'intérêt national de
l'Afghanistan».
Sports
Le Soir
d’Algérie
L'USM Alger veut retrouver le podium
FOOTBALL
Mardi 24 février 2015 - PAGE
LIGUE 1 MOBILIS (MATCHES AVANCÉS DE LA 21e JOURNÉE)
COUPE DE LA
CONFÉDÉRATION
(TOUR
PRÉLIMINAIRE)
Le MC Alger
sans cinq
joueurs
au Niger
USM ALGER
Pas encore
de licence
pour Otto Pfister
La direction de l'USM Alger est
dans l'attente de la licence du
nouvel entraîneur de son équipe
première, l'Allemand Otto Pfister,
pour prendre place sur le banc de
touche face au CS Constantine
aujourd’hui à Bologhine en match
avancé de la 21e journée du
championnat de Ligue 1.
Une demande pour l'obtention
de ce document a été déposée
dimanche auprès de la Ligue de
football professionnel (LFP) après
que l'ancien sélectionneur du
Togo et du Cameroun eut signé
son nouveau contrat avec l'USMA.
Auparavant, Pfister a été
engagé pour prendre en charge la
direction technique de la formation
de Soustara, où il devait chapeauter toutes les catégories du club.
Les dirigeants usmistes ont décidé, par la suite, de lui confier la
barre technique de leur équipe
fanion après avoir mis fin aux
fonctions de l'entraîneur français,
Hubert Velud, dont le contrat a été
résilié.
Parallèlement à la venue de
Pfister, les responsables algérois
ont également engagé le FrancoSerbe, Ivica Todorov, au poste de
directeur technique des jeunes
catégories. Un poste occupé
jusque-là par Mustapha Aksouh,
qui a été intégré dans le staff technique de l'équipe première. Le
désormais ex-entraîneur du WA
Tlemcen (Ligue 2, Algérie) a pris
ses fonctions hier, apprend-on de
même source.
Blessé, Ferhat
à nouveau forfait
L'attaquant de l'USM Alger,
Zinedine Ferhat, blessé à un orteil
et astreint depuis à un entraînement spécifique, n'est pas concerné par le match avancé contre le
CS Constantine, cet après-midi au
stade Omar-Hamadi.
Le N° 7 des Rouge et Noir a
contracté cette blessure au stade
du 1er-Novembre de Mohammadia,
à l'occasion du derby face à l'USM
El Harrach (0-0). Après une courte
période de repos, il a repris du
service se contentant, toutefois,
d'exercices légers, à l'écart du
groupe. L’enfant de Bordj-Menaïel
avait dû déclarer forfait lors du
match aller contre les Tchadiens
de Foullah Edifice, en tour préliminaire de la Ligue des champions
d’Afrique.
de la Coupe d'Algérie et n'ayant
plus le droit à l'erreur. La même
ambition anime le MC Alger (14e,
21 points) en rendant visite à l'ASM
Oran (6 e , 30 pts), une équipe
auréolée par sa récente qualification aux quarts de finale de l'épreuve populaire, et qui veut assurer
rapidement son maintien parmi l'élite en enchaînant avec une nouvelle
victoire.
Quant au MC El-Eulma (11e, 24
pts), il ne devrait pas rater l'aubaine
de recevoir le RC Arbaâ (8e, 29 pts)
pour s'extirper de la zone rouge.
Ces trois rencontres ont été
avancées pour permettre à l'USMA,
au MCEE ainsi qu'au MCA de disputer leurs matchs retour dans le
cadre du tour préliminaire des deux
Coupes africaines des clubs (Ligue
des champions pour les deux premiers et la Coupe de la CAF pour le
troisième).
Photo : DR
La 21e journée du championnat de Ligue 1 algérienne
débutera cet après-midi avec le déroulement de trois
matchs avancés dont l'enjeu sera de taille pour les six
clubs concernés, notamment l'USM Alger qui dispose
d'une belle occasion pour se rapprocher du duo de tête,
le MO Béjaïa et l'ES Sétif.
Les Usmistes (5 e , 30 pts)
accueillent le CS Constantine avec
comme objectif de réduire à deux
unités leur retard sur les deux
coleaders. Pour la première sortie
de l'Allemand Otto Pfister aux commandes techniques des Rouge et
Noir, ces derniers veulent rester sur
la lancée de leurs derniers bons
résultats aussi bien en championnat qu'en Ligue des champions africaine. Les coéquipiers de Youcef
Belaïli, qui frappe fort aux portes de
la sélection algérienne, pourraient
aussi profiter de la mauvaise passe
de l'adversaire constantinois (9e, 27
pts) éliminé en huitièmes de finale
Le MCA en danger à Oran.
Start (aujourd’hui)
A Oran Ahmed-Zabana (15h): ASMO- MC Alger
A El-Eulma (16h) : MCEE- RC Arbaâ
A Alger Omar-Hamadi (18h) : USMA- CS Constantine
Vendredi 27 février (16h)
A Bel-Abbès : USMBA-USM Harrach
Samedi 28 février
A Béchar(15h) : JS Saoura-JS Kabylie (à huis clos)
A Alger 20-Août (16h) : NA Hussein-Dey - MC Oran
A Béjaïa (16h) : MOB-ES Sétif
A Chlef (16h) : ASO-CR Belouizdad
«Renouer avec le succès
en déplacement»
MUSTAPHA DJALIT (ATTAQUANT DU MC ALGER) :
Le fer de lance mouloudéen, Mustapha Djalit, est très
motivé à l’idée de retrouver une place de titulaire dans le
dispositif de Artur Jorge, pour pallier l’absence de Gourmi ,
blessé. «Je suis disponible et si le coach fait appel à moi,
je ferais tout pour contribuer au succès de mon équipe»,
nous confiera Djalit à la veille du déplacement à Oran où le
MCA affrontera l’ASMO en match avancé de la 23e journée.
«Ces dernières semaines, on a enchaîné les matchs et
les résultats positifs. Notre groupe était très sollicité et certains éléments de l’équipe ont eu quelques bobos. J’espère
que notre équipe pourra bien terminer la saison avec moins
de joueurs blessés», estime Mustapha Djalit
Au sujet de déplacement de l’équipe à Oran, pour
affronter l’ASMO, Djalit, semble conscient de la difficulté de
cette mission face à un adversaire redoutable qui négocie
bien les matches sur son terrain.
«On a bien préparé ce rendez-vous. Ce sera un match
difficile. L’ASMO n’est pas une équipe facile à manier sur
sa pelouse. Elle pratique un beau football. Ce sera un
match ouvert. Nous allons tenter de gagner ce duel», assure l’attaquant mouloudéen.
Djalit demeure tout de même confiant quant à l’issue de
cette rencontre. «On veut vraiment renouer avec le succès
à l’extérieur. On fera le maximum pour revenir de ce déplacement avec un résultat positif. Nous avons un seul objectif, celui de tirer le MCA de la zone des relégables», dira
celui qui a brillé cette saison par ses innombrables ratages.
A. A.
Le maintien d’abord
MC EL EULMA
Ce mardi, les Vert et Rouge recevront sur la pelouse du complexe
Messaoud-Zeghar l’équipe Ezzerga
de l’Arbaâ, qui vient de se qualifier en
Coupe d’Algérie contre l’équipe de
l’US Chaouia vendredi dernier.
Ce match très important pour les
hommes d’Aït-Djoudi doit être appréhendé avec une ferme détermination
de glaner les 3 points du match.
Pour cela, l’équipe entière s’est
bien préparée pour ce rendez-vous
crucial quant au maintien en Ligue I,
et il leur faudra jouer avec fougue et
rigueur pour parvenir à leurs fins et
entrevoir ensuite le déplacement
d’Addis-Abéba sous de meilleurs
auspices. Hemami et ses camarades
sont responsables au même titre que
le staff technique et les dirigeants de
la situation actuelle du club et il faudra beaucoup d’abnégation et de
courage pour assurer le maintien qui
demeure l’objectif numéro un.
Aït-Djoudi alignera sûrement ses
meilleurs éléments du moment et ne
devra pas sous-estimer l’équipe de
l’Arba qui n’a rien à perdre avec ce
match et qui peut poser beaucoup de
problèmes à Derrardja et ses cama-
rades, revigorés par leur qualification
en Coupe d’Algérie. Voilà joueurs,
dirigeants et staff technique avertis
qu’ils ne doivent pas baisser la garde
et assurer coûte que coûte la victoire
qui permettra au groupe d’entrevoir
de meilleures dispositions pour les
matches à venir.
Les supporters qui suivent de très
près l’évolution du championnat doivent, eux aussi, apporter leur soutien
par leur présence massive et leurs
encouragements, le sort de l’équipe
en Ligue I étant en jeu.
Mostefa Djafar
20 joueurs convoqués, première pour Demou
L’EN A' EN STAGE DU 3 AU 4 MARS AU CTN DE SIDI MOUSSA
Vingt internationaux algériens locaux ont été retenus par
le sélectionneur national Christian Gourcuff, pour un stage du
3 au 4 mars, au Centre technique national (CTN) de SidiMoussa, a indiqué lundi la Fédération algérienne (FAF) sur
son site officiel.
Une liste marquée par le retour des joueurs de l'ES Sétif,
qui, pendant les stages précédents, ont été laissés à la disposition de leur équipe, engagée notamment dans la Ligue
des champions africaine de football.
Le défenseur sétifien Abdelghani Demou, fraîchement
remis d'une blessure, compte parmi les principales nouveautés de cette liste.
Le stage de l'équipe nationale A' sera ponctué, le 4 mars
à Blida, par un match amical contre la sélection nationale
olympique.
Les 20 joueurs convoqués
Gardiens de but : Malik Asselah (CRB), Sofiane
Khedaïria (ESS).
Défenseurs : Brahim Boudebouda et Farouk Chafaï
(USMA), Hocine Benayada (ASMO), Abdelghani
Demou(ESS), Djamel Benlamri et Khoutir Ziti (JSK),
Abderrahmane Hachoud (MCA).
Milieux de terrain : Aït Ouamar Hamza(USMH), Akram
Djahnit(ESS), Youcef Belaïli (USMA), Nabil Bousmaha
(JSS), Walid Derrardja (MCEE), Malek Ferhat (MOB),
Abdelkrim Sameur (CSC).
Attaquants : Mohamed-Amine Abid (USMH), El Hadi
Belameiri(ESS), Brahim Chenihi (MCEE), MohamedHicham Nekkache (MCO).
11
Le MC Alger sera amoindri de
cinq joueurs lors de son déplacement à Niamey pour affronter le
Sahel SC vendredi prochain
(16h, heure algérienne) en match
retour du tour préliminaire de la
Coupe de la Confédération africaine de football.
Azzi, Aksas, Zeghdane et
Gourmi souffrent de blessures,
alors que Aouedj devrait manquer le rendez-vous pour des raisons administratives, son passeport n’ayant pas été renouvelé à
temps. Ces défections rendent
encore difficile la mission des
Mouloudéens pour valider leur
billet au prochain tour, surtout
après le nul (0-0) concédé au
match aller au stade OmarHamadi de Bologhine (Alger).
L'entraîneur adjoint du MCA,
le Brésilien Valdo, avait déclaré
au lendemain de cette contreperformance, qu'il était confiant
quant aux possibilités de ses
joueurs de revenir de la capitale
nigérienne avec le billet de la
qualification, assurant que le staff
technique, que dirige le Portugais
Artur Jorge, connaît désormais
parfaitement l'adversaire.
Avant de se rendre à Niamey
demain soir, le Mouloudia affrontera aujourd’hui l'ASM Oran au
stade Ahmed-Zabana à Oran en
match avancé de la 21e journée
du championnat de Ligue 1 algérienne.
Le Doyen, premier club relégable, est dans l'obligation de
revenir avec un résultat positif
pour poursuivre sa remontée au
classement et conforter ainsi ses
chances dans la lutte au maintien.
ASO Chlef
Horoya AC
en seizièmes
de finale
La formation algérienne de
l'ASO Chlef affrontera l'équipe
guinéenne de Horoya AC de
Conakry en seizièmes de finale
de
la
Coupe
de
la
Confédération africaine de football. Le match aller aura lieu
entre le 13 et le 15 mars tandis
que la manche retour se déroulera les 3, 4 ou 5 avril prochain.
Horoya AC de Conakry s'est
qualifié pour les seizièmes de
finale de la Coupe de la
Confédération après son nul 3 à
3 face à l'équipe libérienne
Fassell FC en match retour du
tour préliminaire, dimanche à
Bamako. A l'aller, Horoya AC
l'avait emporté 1 à 0. Les deux
matches ont été délocalisés à
Bamako, au Mali, en raison de
l'épidémie Ebola qui sévit en
Guinée et au Liberia.
De son côté, l'ASO Chlef a
validé son billet pour les seizièmes de finale au détriment
de la formation sierra-léonaise
de Kamboi Eagles (2-0, 0-1).
Sports
Le Soir
d’Algérie
«Kooh Sohna passera devant le
conseil de discipline»
MOH-CHÉRIF HANNACHI (PRÉSIDENT DE LA JS KABYLIE) :
Mardi 24 février 2015 - PAGE
LIGUE DES CHAMPIONS D’EUROPE
(8es DE FINALE,
ALLER)
Retrouvailles
City-Barça
Moh-Chérif Hannachi, le président de la JS Kabylie,
rencontré en marge de la cérémonie d’Ooredoo organisée mercredi, revient sur les derniers développements
qu’a connus son club avec notamment la fin du huis
clos, la décision du Tribunal arbitral du sport (TAS) de
Lausanne et le cas du joueur camerounais, Kooh
Sohna.
OUVERTURE
DU CAPITAL DU
CR BELOUIZDAD
contre de vendredi, la JSK mérite
amplement sa qualification que je
dédie à tous nos supporters.»
Le huis clos étant terminé,
vous attendez la tenue de l’assemblée générale de la FAF le
5 mars pour espérer une levée
totale des sanctions sur la
JSK…
« On a formulé une demande
à la FAF sur la levée des sanctions qui sera décidée le 5 mars
lors de l’assemblée générale de
la FAF. J’espère que tout le
monde sera d’accord pour mettre
fin à ces sanctions. Comme je l’ai
dit, la JSK ne méritait pas toutes
ces sanctions.»
Quelles sont les nouvelles
de la décision du TAS de
Lausanne sur l’annulation de la
sanction de la CAF ?
«Pour le moment, il n’y a rien
de nouveau, mais notre avocat
se charge de l’affaire. Une chose
est sûre, on ne va pas se laisser
faire. On défendra nos droits.»
me que vous l’avez renvoyé de
l’hôtel…
«Non, non, non, je ne l’ai pas
renvoyé. On a mis à sa disposition un appartement, celui qu’occupait le défunt Ebossé, mais il
l’a refusé, alors je lui ai dit que le
club ne prendra pas en charge
les frais de l’hôtel. Voilà tout.»
Il a affirmé que vous l’avez
obligé à signer un avenant
dans son contrat, chose qu’il
refuse de faire…
« Il va le signer comme tous
les autres. Sinon, il n’a qu’à rentrer chez lui. Il n’est pas exceptionnel. D’ailleurs, cet après-midi
(ndlr lundi), il sera traduit devant
le conseil de discipline du club.
Photo : DR
Le Soir d’Algérie : Face au
CSC vendredi dernier, la JSK a
évolué devant son public, six
mois après la sanction de la
LFP, avec une qualification aux
quarts de finale de la Coupe
d’Algérie, quel est votre sentiment ?
M. C. Hannachi : «Je remercie d’abord les supporters qui
sont venus très nombreux au
stade Bologhine et qui ont apporté leur soutien à l’équipe. La JSK
ne mérite pas toutes ces sanctions. La JSK a été lésée et on ne
demande qu’à être rétabli dans
nos droits. Cela fait six mois que
l’équipe joue sans son public, et
ce n’était pas du tout facile. La
preuve, on a perdu pas mal de
match à huis clos. Quant à la ren-
Sohna doit répondre de son comportement et de ses écarts disciplinaires ».
Après la qualification aux
quarts de finale de la Coupe
d’Algérie, peut-on dire que ce
sera votre objectif cette saison ?
«On attend d’abord la levée
des sanctions infligées à la JSK,
puis on reparlera de nos objectifs. En début de saison, on a dit
qu’on allait jouer le championnat,
mais vous avez vu ce qui s’est
passé… Je ne peux pas me prononcer pour le moment».
Entretien réalisé
par Ahmed Ammour
Pour Malek,
Revenons au joueur came«Ooredoo
rounais Kooh Sohna qui affirest ouvert
USM BLIDA
à toutes les
Retour au stade Tchaker en cas d'accession
propositions» L'USM Blida évoluera la saison prochaine au stade
Après l’annonce, par le
président du CR Belouizdad,
Réda Malek, de l’ouverture
prochainement du capital du
club, à savoir la Société sportive par actions (SPA), aux nouveaux investisseurs, Joseph
Ged, directeur général
d’Ooredoo, sponsor du CRB,
a affirmé lors de la signature
de partenariat avec Madjer,
Morceli et Boulmerka, que son
entreprise «est ouverte à
toutes les prépositions (…)
On n’a pas cessé d’apporter notre soutien au sport en
Algérie avec de nombreuses
actions mises en œuvre pour
soutenir la société civile et le
mouvement associatif», a-t-il
répondu à une question sur
l’éventuelle rentrée d’Ooredoo
dans le capital du CRB.
Pour sa part, Réda Malek,
le président du CRB, présent
à la cérémonie, nous a affirmé
que les portes du club sont
ouvertes à tous ceux qui peuvent apporter un plus financièrement à l’équipe.
«Ooredoo ou un autre
seront les bienvenus dans le
capital du club», a affirmé
Réda Malek qui souligne que
certains opérateurs économiques se sont déjà manifestés pour s'offrir des parts dans
la SPA du CRB, sans pour
autant dévoiler leurs identités.
A. A.
Mustapha-Tchaker au lieu de celui des Frères-Brakni où
elle est domicilié depuis deux saisons, si elle accéderait
en Ligue 1 algérienne de football, a appris l'APS lundi
auprès de son président, Mohamed Douidène.
« Nous envisageons de retourner
au stade Tchaker si nous accédons
en Ligue 1 la saison prochaine. Il est
clair qu'il s'agit du stade qui sied le
plus pour les rencontres de l'élite», a
déclaré Douidène.
Les gars de la «ville des Roses»
sont bien partis pour retrouver l'élite
quatre saisons après leur relégation
en Ligue 2. Ils sont premiers de leur
championnat avec six points d'avance sur le deuxième le RC Relizane
et neuf points sur le quatrième le CA
Batna. Trois équipes montent et
accèdent à la cour des grands en fin
de saison. Le retour de l'USMB au
stade Tchaker pourrait se faire,
avant même la fin de l'exercice en
cours, à condition que l'équipe assure son maintien plus tôt que prévu,
selon son président. «Si on continue
sur notre lancée, on accèdera certainement avant l'heure, l'occasion
sera propice alors pour terminer la
saison à Tchaker et permettre aux
joueurs de prendre d'ores et déjà
leurs repères dans ce stade», a
encore dit Douidène.
En dépit de la domination copieuse imposée par l'USMB sur le championnat de Ligue 2, le même responsable refuse de s'enflammer,
estimant que son équipe n'a pas
encore assuré sa montée.
«On ne cesse de mettre en garde
nos joueurs contre tout excès de
confiance. Le championnat est encore long, et rien ne dit qu'on n'est pas
à l'abri d'une mauvaise surprise», at-il prévenu.
Pour les observateurs, l'USMB
est en train de faire sensation en
Ligue deux après 20 journées de
compétition. Personne ne prédisait
un tel parcours pour ce club au vu
des difficultés énormes qu'il a éprouvées pour démarrer la saison.
«Même nous, dirigeants, n'avons
pas misé sur un tel parcours. Notre
objectif premier était de nous maintenir au vu des conditions dans lesquelles on avait pris l'équipe après le
départ de l'ancienne direction», a
reconnu Douidène qui avait succédé
à Mohamed Zaim à la mi-juillet 2014.
Le président blidéen a attribué
cette réussite au «sérieux et à l'abnégation» de toutes les composantes de l'équipe, rendant hommage aux joueurs qui s'étaient montrés
«compréhensifs» vis-à-vis de la
situation financière difficile qui prévalait dans le club.
Douidène n'a pas omis aussi de
souligner l'apport des «autorités
locales et des industriels de la ville
dans le parcours actuel du club.
12
Les huitièmes de finale aller de
la Ligue des champions se poursuivent à partir de ce soir avec le
choc entre Manchester City et
Barcelone, revanche de l'affrontement entre les deux équipes la
saison dernière au même stade,
et un indécis Juventus TurinBorussia Dortmund.
L'ascension de Manchester City
vers les sommets du football européen est lente et passe encore une
fois par Barcelone. La saison dernière, les Citizens étaient parvenus
pour la première fois à atteindre les
huitièmes de finale de la C1, mais
avaient buté sur l'obstacle catalan
(défaites 2-0 à l'Etihad Stadium,
puis 2-1 au Camp Nou).
Rebelote cette saison avec un
deuxième duel face à Messi et aux
siens, à nouveau en huitième de
finale. Barcelone part logiquement
favori, mais ce sont les joueurs de
Manuel Pellegrini qui ont le mieux
préparé la première manche avec
un écrasant succès 5-0 contre
Newcastle ce week-end. «Je suis
très heureux car on est redevenu
une équipe qui marque beaucoup
et ne prend pas de but. (...)
C'est très important d'arriver
au match de Barcelone en ayant
gagné celui-ci», a déclaré le technicien chilien, dont l'équipe est 2e
en Premier League, à cinq longueurs de Chelsea.
Un défi «spectaculaire»
Le Barça de son côté a concédé une étonnante défaite à domicile contre Malaga (1-0), qui a
mis fin à une série de 11 victoires
consécutives en 2015 et qui
repousse les Catalans à quatre
points du leader, le Real Madrid.
«Ce n'était pas notre meilleur jour,
au niveau individuel comme collectif. Nous allons voir si nous
sommes capables de redémarrer», a déclaré Luis Enrique, qualifiant le choc à Manchester de
«défi spectaculaire». L'autre
match disputé mardi semble très
indécis entre la Juventus Turin,
dominante en Italie, et le Borussia
Dortmund, en plein renouveau
après une catastrophique première partie de saison.
La Juve s'est préparée au
mieux pour cette rencontre, remake de la finale de 1997 remportée
par les Allemands, en battant
l'Atalanta Bergame 2-1 et en prenant neuf points d'avance sur l'AS
Rome en Serie A. «Nous sommes
en grande forme pour le match de
mardi et nous n'avons pas du tout
peur.
En fait, nous sommes en pleine confiance», a affirmé l'entraîneur Massimiliano Allegri. Mais
attention au Borussia, finaliste de
la C1 en 2013. Le réveil des
hommes de Jürgen Klopp s'est
confirmé avec un succès 3-2 vendredi à Stuttgart. Cette troisième
victoire d'affilée leur a permis de
remonter à la 12 e place en
Bundesliga.
Start (ce soir, 20h45)
Manchester City (ENG) - FC
Barcelone (ESP).
Juventus Turin (ITA) - Borussia
Dortmund (GER).
Sports
Le Soir
d’Algérie
A T H L ÉT IS M E
Mardi 24 février 2015 - PAGE
EN STAGE À LOS ANGELES
DEPUIS PLUSIEURS SEMAINES
Taoufik Makhloufi : un champion
olympique livré à lui-même
OOREDOO CONFORTE SA POSITION
DANS LE MONDE DES SPORTS
Madjer, Boulmerka et Morceli,
les nouveaux ambassadeurs
charge. Des proches du demi-fondiste algérien assurent même que
«Taoufik se prend en charge depuis
le début de son stage à Los
Angeles», et que désormais, «en
l’absence d’une bourse olympique,
il n’arrive plus à faire face à tous les
frais».
Un SOS déjà lancé à travers les
médias algériens et à propos
duquel le ministre de tutelle est
resté de marbre lors d’un récent
forum. Interpellé sur la situation du
champion olympique, le Pr Tahmi a
surtout rappelé la «procédure».
«Il faut savoir que l’Etat est là
pour prendre en charge toutes les
sélections nationales ainsi que les
athlètes dans leur préparation.
Makhloufi n’échappe pas à cette
règle. Tout athlète qui doit aller se
préparer à l’étranger doit introduire
au niveau de notre département un
dossier par le biais de sa
Fédération. C’est avec celle-ci qu’il
monte ce dossier et arrête son programme de préparation.
Si le dossier est conforme aux
textes en vigueur, l’aide est débloquée. S’il y a des points qui posent
problème, l’athlète et sa Fédération
se doivent de les revoir. C’est un
processus qui s’adresse à n’importe
quel athlète quel que soit son statut.
En tout cas, ce que je sais c’est que
cet athlète est en préparation, ce
Photos : DR
La vie d’un sportif, de surcroît un athlète de haut
niveau, est un condensé d’embûches. C’est en les
surmontant que l’on atteint les cimes. Taoufik
Makhloufi, champion olympique du 1500 m à Londres,
en sait quelque chose.
Mohamed Bouchama - Alger
(Le Soir) - Depuis son éblouissant
sacre dans la ville du brouillard,
l’enfant de Souk Ahras est passé
par tous les états. D’un héros national connu, reconnu et respecté par
tous, il fera connaissance avec la
rituelle traversée du désert avec, au
menu, blessures physiques, maladie et déceptions. En préparation
depuis quelques semaines à Los
Angeles (USA), le champion algérien fait de son mieux pour être prêt
en vue d’honorer son statut à l’occasion des 15es Mondiaux de Pékin
(août 2015) puis lors des JO de Rio
de Janeiro, en 2016.
Un travail de longue haleine qui
recommande de gros moyens. Une
intendance propre aux grands et
aux meilleurs de la reine des disciplines sportives. Dans la capitale du
futur, Makhloufi bénéficie, en effet,
de quelques précieuses et indispensables mains. Un entraîneur, un
kinésithérapeute et quelques sparring-partners. Un groupe qui a le
droit de s’attendre à une compensation financière à l’exemple de ce
kiné anglais, Evan Scully en l’occurrence, qui a pour mission de veiller
sur les «pointes» de l’athlète algérien jusqu’à l’après-Jeux olympiques de Rio de Janeiro.
Des états de service que
Makhloufi, seul, ne peut prendre en
qui veut dire que sa Fédération et
lui ont levé tous les obstacles.»
Un beau discours qui ne change
rien à la réalité que Makhloufi
Taoufik subit lors de son séjour aux
USA. L’ancien élève de Ali Redjimi,
drivé avant les JO de Londres par le
très réputé coach somalien Jama
Eden, n’arrive pas à subvenir à ses
besoins.
La FAA, où l’on dit que le dossier de bourse de Makhloufi dort
dans un tiroir, n’a pas réagi. Ni au
cri de détresse de l’athlète encore
moins au rappel procédural du MS.
Son président, Amar Bouras, est en
France pour assister à la réunion de
la Fédération méditerranéenne
d’athlétisme.
Les prochains jours apporterontils la solution espérée par l’athlète
algérien qui souhaite donner un
nouvel élan à sa carrière ?
M. B.
13
Dans le cadre du développement de son image,
Ooredoo a signé lundi un partenariat avec trois anciennes
gloires du sport national, à
savoir Rabah Madjer, Hassiba
Boulmerka et Noureddine
Morceli qui deviennent ainsi
les ambassadeurs de l’opérateur téléphonique privé.
C’est en présence de plusieurs invités, notamment des
représentants des fédérations
sportives et des présidents de clubs parrainés par Ooredoo dont Hannachi (JSK),
Réda Malek (CRB), Medouar (ASO) et
Laïb (USMH), que le directeur général de
l’opérateur téléphonique qatari, Joseph
Ged, a paraphé les contrats de partenariats avec les trois ex-stars du sport national. M. Joseph Ged, qui a tenu, en premier lieu, à rappeler qu’Ooredoo, « depuis
son arrivée en Algérie, n’a pas cessé
d’apporter son soutien au sport en général en Algérie avec de nombreuses
actions mises en œuvre pour soutenir la
société civile et le mouvement associatif».
«Ooredoo est depuis son introduction
en Algérie le premier partenaire du sport
avec notamment l’équipe nationale de
football que nous avons accompagnée
pendant des années (…) Aujourd’hui,
Ooredoo accompagne plusieurs fédérations sportives dans leur développement
et avec la signature du partenariat avec
les légendes du sport national, à savoir
Hassiba Boulmerka, Rabah Madjer et
Noureddine Morceli qui deviennent nos
ambassadeurs et qui rejoignent Zinedine
Zidane et Lionel Messi, déjà ambassadeurs d’Ooredoo», a annoncé le directeur
général de l’opérateur qatari qui a préféré
toutefois ne pas s’étaler sur les détails du
partenariat, notamment sa durée et les
cachets des trois stars à la retraite.
Médaillée d’or aux JO de Barcelone en
1992, Hassiba Boulmerka, spécialiste des
courses de demi-fond, se dit heureuse et
honorée de ce partenariat. «Je voulais
associer mon image, celle de la compétition, à celle d’Ooredoo qui est également
en compétition, liées par le même destin
pour une Algérie qui gagne», a souligné la
double championne du monde du 1 500
m (1991 et 1995).
Pour sa part, Rabah Madjer, champion d’Afrique avec les Verts (1990) et
champion d’Europe avec le FC Porto
(1987), qui «espère être à la hauteur de
sa nouvelle tâche», a affirmé mettre son
expérience au service de la nouvelle
génération pour «une Algérie qui réussit».
Noureddine Morceli, athlète spécialiste des courses de demi-fond, médaillé
d’or aux JO d’Atlanta (1996) et vainqueur
de quatre titres de champion du monde
du 1 500 m, dont un en salle, de 1991 à
1995, souhaite qu’à l’avenir, l’Algérie aura
de nouveaux talents dans la discipline et
grâce à son partenariat avec Ooredoo.
M. Ged clôturera la cérémonie de la
signature des partenariats en annonçant
de nombreux projets qui «seront déployés
pour renforcer le statut de premier partenaire du sport en Algérie qu’Ooredoo a
construit au travers des partenariats
conclus avec 8 fédérations nationales et
10 clubs de football professionnels».
Ahmed Ammour
Culture
Le Soir
d’Algérie
LE COUP DE BILL’ART
DU SOIR
Oran by night bus
Par Kader Bakou
Un jeune Espagnol est venu à Oran
pour aider les bénévoles de l’association Santé Sidi El-Houari (SDH) à réhabiliter les vieux quartiers d’Oran. A Oran,
les Espagnols étaient plus nombreux
que les Français, au temps de «l’Algérie
française». Le père du jeune Espagnol
de l’association SDH est né à Relizane.
Son oncle (le frère de son père) habitait
à Oran. Sa grand-mère est enterrée au
cimetière chrétien de la ville.
De la terrasse d’un immeuble, l’Espagnol fait remarquer que, vues de haut,
les villes d’Alicante et d’Oran se ressemblent comme deux gouttes d’eau de
la mer Méditerranée. «Nos ancêtres ont
bâti la ville d’Alicante et ses ancêtres
ont bâti la ville d’Oran», fait remarquer
un jeune Algérien, lui aussi bénévole de
l’association SDH dont le siège est
situé dans un vieil hôpital français.
L’Espagnol dira plus tard à Abdelkrim
Sekkar qu’il ne se sent pas étranger en
Algérie.
C’est beau la jeunesse et l’Histoire
vue par la jeunesse.
K. B.
[email protected]
EZZOU’ART GALERIE
Princesse
Zazou à Bab
Ezzouar
artiste Princesse Zazou organise une
exposition de peinture à Ezzou’Art Galerie sous le thème «Shadi madi quali
rassi». Une artiste flâneuse nous livre sa version boulimique et ultra-colorée de l’écho
qu'elle se fait de ce monde contemporain.
Ainsi, elle nous livre des images composées,
recomposées, propose des jeux de pistes que
l'on peut lire dans un sens ou dans un autre.
Princesse Zazou, créatrice d'objets oniriques, nous invite à déambuler dans son univers «Shadi madi quali rassi».
Ses œuvres à lectures multiples seront
exposées dans la galerie Ezzou’Art qui se trouve au 2° étage du centre commercial de BabEzzouar à Alger. Princesse Zazou, plasticienne
designer, est diplômée en design de l’Ecole
supérieure des beaux-arts d'Alger et en art de
l'Ecole supérieure d'art d'Aix-en-Provence.
Créatrice d'objets oniriques, elle travaille
sur le fil entre art et design et se faufile dans
les brèches et interstices de l'art et du design.
Cela donne des créations auxquelles elle
donne vie au sein de Brokk'art, un lieu d'art
atypique. L’expo se poursuivra jusqu’au 12
mars 2015.
L’
MAISON DE LA CULTURE
MOULOUD-MAMMERIE
DE TIZI-OUZOU
Mercredi 25 février à 10h :
Tournage de la pièce Achur par la
compagnie théâtrale Ibghas.
Du 26 au 28 février : Evocation
Mouloud Mammeri.
Jeudi 26 février à 14h : Rencontre
mensuelle «Parole aux artistes»
avec Mourad Khane, Ali Ferhati,
Saïd Ghezli, Meriem Hammani et
Abdellah.
Samedi 28 février à 10h : Ventedédicace du livre Meski (édition
ENAG), animée par Mohamed
Hammoutene.
Mardi 24 février 2015 - PAGE
15
Les symboles à travers les temps
[email protected]
EXPO COLLECTIVE «LE SIGNE» À ALGER
Une douzaine d’artistes
plasticiens
exposent
leurs
œuvres à Alger.
L’expo est intitulée «Le Signe».
Depuis l’aube de l’humanité,
nos ancêtres ont peint et gravé
des signes, parfois mystérieux,
sur la pierre, le bois, la poterie
et sur d’autres supports.
L’«aouchem»
(tatouage)
traditionnel des différentes
régions d’Algérie est aussi un art
à part avec ses symboles et ses
signes particuliers.
C ’ est bon signe ! L’exposition collective
«Le Signe» à la galerie d’art du Centre
culturel Mustapha-Kateb à Alger a attiré
du beau monde lors de son vernissage.
Au fond de la salle, Saliha Khelifi, devant
ses œuvres, explique à un groupe
d’hommes et de femmes la signification
de certains symboles berbères ancestraux.
D’ailleurs, elle animera le 1er mars prochain, dans cette même salle, une conférence sur «Le signe dans la culture ber-
bère». Les tableaux de Zola Djenane,
comme celui intitulé «Tiki Bawin», portent l’empreinte d’un récent voyage au
Sahara, à Djanet plus précisément.
Au Sahara, la vie s’écoule «sana sana»,
tout doucement, ou comme disent les Italiens, «piano piano». D’ailleurs, au pays
de Leonard de Vinci on dit aussi : «Che
va piano, va sano» (qui va doucement va
sûrement). A Djanet et ailleurs, le Touareg, bercé par les sons de l’imzad depuis
l’enfance, va «sana sana» et sûrement
dans la vie.
Noureddine Hammouche participe à
cette expo collective organisée par l’Etablissement arts et culture de la wilaya
d’Alger avec une partie de ses tableaux
en «hommage à Asselah».
Pour Abdelmadjid Ghemroud, l’arbre
est en «un seul mot : la vie». D’autres
artistes comme Mustapha Ghedjati,
Houssam Khelfi, Omar Kheiter, Ahmed
Stambouli, Karim Sergoua et Rachid
Nacib participent à cette première édition
de l’expo «Le Signe», qui restera ouverte
jusqu’au 12 mars 2015.
Le programme comporte également
des ateliers pour adultes et pour enfants,
des rencontres-débats et des conférences dont une de Noureddine Chegrane, prévue aujourd’hui mardi 24 février
autour du mouvement Aouchem.
En clôture de la manifestation, le 12
mars, est aussi prévu un hommage à
Chegrane.
L’Expo «Le Signe», c’est autant d’artistes avec chacun une «main magique»,
titre d’une œuvre de Zahia Kaci. C’est
aussi, comme le laisse deviner un
PROTECTION ET VALORISATION DU PATRIMOINE IMMATERIEL ALGÉRIEN
Création d’une association nationale
ls sont en même temps la
terre et les cultivateurs
d’un patrimoine ancestral.
Leur travail est artisanal mais
ils ne veulent pas rester en
rade de la modernité ; ils utilisent Facebook pour partager
leurs rêves et leur poésie puisée dans les entrailles du
peuple. Ils font usage des
langues du terroir (arabe algérien, tamazight ou hassania :
langage amazigho-arabe du
sud-ouest du pays appelé
communément R’guib) pour
construire leurs œuvres. Ils ont
le génie de vous engourdir
l’âme dès qu’ils prennent la
parole pour rimer.
Les mots de ces hommes
et femmes ont le pouvoir de
replonger les êtres conscients
dans le rêve et la nostalgie.
Quand ils requièrent des citations, leurs juxtapositions vous
laissent perplexes. Eux, ce
sont les poètes et troubadours,
les conteurs d’histoires, les
diseurs de légendes et les
sentencieux à coups d’adages
et de citations.
Allons tournons les pages,
Passons à d’autres pages
encore plus riches,
I
CAFÉ LITTÉRAIRE DE BÉJAÏA :
Samedi 28 février à 14h : L'auteur
Younes Adli animera son café
littéraire autour de son ouvrage La
Pensée Kabyle au Théâtre régional
Malek-Bouguermouh de Béjaïa.
GALERIE EZZOU’ART DU
CENTRE COMMERCIAL & DE
LOISIRS DE BAB-EZZOUAR
(ALGER)
Jusqu’au 12 mars : Exposition de
peinture «Shadi madi quali rassi »
de l’artiste Princesse Zazou.
De méfaits que l’endurance
nous a faits,
Inspirons-nous de notre
histoire,
Pour bien savoir. (Traduit
de l’arabe populaire).
Ce poème est de Lakhdar
Nadri d’El-Bayadh pour rendre
hommage au peuple algérien
qui a souffert de la répression
coloniale. On le sait, la culture
de la poésie populaire, notamment le chiir el-melhoun (poésie populaire des Hauts-Plateaux algériens) est intimement liée à la résistance algérienne contre les envahisseurs
qui se sont succédé dans le
pays depuis l’époque romaine.
Cette poésie a un tel impact
que les politiciens de tout
bord, plus particulièrement
ceux au pouvoir, n’hésitent pas
à la récupérer. Ce qui enlève
aux œuvres leur force et voit
des talents se transformer en
simples louangeurs de puissants.
Pour revigorer cet art ou
ces arts et ne pas le laisser en
perdition — il faut aussi espérer l’extraire des arcanes des
hommes du pouvoir —, 41
poètes venus de 27 wilayas se
sont regroupés durant deux
jours à la maison de la culture
Rachid-Mimouni.
La rencontre organisée à
l’occasion de la Journée du
chahid par la direction de l’établissement sus-cité
visait
d’abord à rendre hommage à
cette résistance populaire
durant la colonisation. La présence de quelques animateurs
connus au niveau national
comme le docteur Abdelhamid
Bourayou, chercheur dans le
domaine, ou le professeur
Ziane Achour, également chercheur, était une belle opportunité pour organiser ces
artistes.
«Il y a nécessité de créer
cette association pour protéger ce patrimoine, qu’il soit
ancien ou récent, et soutenir
les efforts des artistes et des
institutions de l’Etat allant dans
le même sens. Il faut faire bouger et enrichir les espaces
d’expression en arabe ou en
tamazight», nous a confié le
docteur Bourayou qui s’est vu
confier la présidence de cette
association nationale chargée
de la collecte et de la préservation du patrimoine immaté-
Ghedjati, Noureddine Hammouche,
Omar Kheiter, Ahmed Stambouli et
Karim Sergoua.
Sergoua, Rachi Djemai, Rachid
Nacib, Malek Salah, Adlène Samet
et Nasser Medjekane.
wilaya d’Alger, en partenariat avec
la maison d’édition Synopsis,
organise une exposition de livres.
SALLE IBN KHALDOUN (ALGERCENTRE)
Jeudi 26 février à 19h : Concert de
l’artiste jordanienne Macadi
Nahhas. Prix du billet : 500 DA
ESPACE LA BAIGNOIRE (3, RUE
DES FRÈRES-OUKID, SQUARE
PORT-SAÏD, ALGER)
Jusqu'à la fin du mois de février :
Exposition collective de
photographies «Chawari3 10x10».
MUSÉE PUBLIC NATIONAL DU
BARDO (3, RUE FRANKLIN-D.
ROOSEVELT, ALGER)
Jusqu’au mois de mars :
Exposition «Pouvoirs des perles
d’Afrique» (collection de Tonia
Marek).
GALERIE D’ARTS ASSELAH (39,
RUE ASSELAH-HOCINE, ALGER) GALERIE BOUFFÉE D’ART
Jusqu’au 28 février : Exposition de (RÉSIDENCE SAHRAOUI, LES
peinture de l’artiste Chafa Ouzzani. DEUX BASSINS, BEN-AKNOUN,
ALGER)
TNA GALLERY (RUE BOUZRINA, Jusqu’au 28 février : Exposition de
CENTRE CULTUREL
l’artiste Mustapha Adane.
EX- RUE DE LA LYRE, CASBAH,
MUSTAPHA- KATEB (5, RUE
ALGER)
DIDOUCHE-MOURAD, ALGER)
BIBLIOTHÈQUE MULTIMÉDIA
Jusqu'à la fin du mois de mars :
Jusqu’au 12 mars : Exposition
SALLE EL-MOUGGAR (ALGER- collective «Le Signe», avec les
BACHIR-MENTOURI (5, RUE
Exposition collective d’arts
CENTRE)
BACHIR- MENTOURI, ALGER)
artistes Saliha Khelifi, Zola Djenane, plastiques et de photographies
Samedi 28 février à 18h : Concert Zahia Kaci, Noureddine Chegrane, «Hors Champ» par Mustapha
Jusqu’au 28 février :
L’établissement Arts et Culture de la
Abdelmadjid Guemroud, Mustapha Nedjai, Hellal Zoubir, Karim
de Beihdja Rahal.
ESPACE DE LOISIRS ET DE
DÉTENTE POUR ENFANTS
KIDZLAND (CHÉRAGA, ALGER)
Chaque jour : Spectacles
d’attractions pour les enfants de 3
à 12 ans.
MUSÉE D'ART MODERNE ET
CONTEMPORAIN D'ALGER
(RUE LARBI-BEN-M’HIDI,
ALGER)
riel populaire, notamment la
poésie populaire, les contes et
les histoires populaires, les
citations, les adages et les
proverbes ainsi que les chants
du terroir.
Le professeur Ziane est le
secrétaire général de cette
association alors qu’Abdelmadjid Benzaf, directeur de la
maison de la culture RachidMimouni, en est le trésorier. Le
siège provisoire est domicilié
pour l’heure à Boumerdès.
Le docteur Bourayoui fond
ses espoirs en les jeunes
artistes également universitaires pour donner une autre
dimension à ce riche patrimoine.
Beaucoup d’idées trottent
dans les têtes des concepteurs de cette association
comme la création d’une
revue, le lancement de
recherches scientifiques, l’organisation de colloques…
Toutes ces ambitions sont forcément dépendantes des
moyens financiers et de l’importance qu’accorderont, sans
arrière-pensées, les responsables des institutions.
Abachi L.
Jusqu’au 28 février : 6e Festival
international d'art contemporain.
INSTITUT CULTUREL ITALIEN
Cours de langue italienne,
inscriptions ouvertes : session
janvier, février, mars 2015. Pour
toute information :
Tél. : 021 92 38 73/021 92 51 91
PALAIS DE LA CULTURE
MOUFDI- ZAKARIA (KOUBA,
ALGER)
Jusqu’au 28 février : Exposition
de peinture «Emotion Plurielle» de
l’artiste Fatiha Bisker.
GALERIE D’ARTS AÏCHAHADDAD (84, RUE
DIDOUCHE-MOURAD, ALGER)
Jusqu’au 28 février : Exposition
de l’artiste Ahmed Mebarki.
[email protected]
d’Algérie
Mardi 24 février 2015 - PAGE 17
INFO
Calmer un
saignement
de nez
Ne vous mouchez pas
lorsque survient un
saignement de nez
(cela risquerait
d’empirer !), mais
asseyez-vous, la tête
légèrement inclinée audessus d’un récipient qui
recueillera l’écoulement.
Pressez légèrement les
ailes du nez pendant une
dizaine de minutes.
Une fois le saignement
stoppé, nettoyez-vous le
visage avec un coton
imbibé d’eau tiède
douce !
Le
magazine de la femme
Page animée par Hayet Ben
Nutrition
Dinde à la sauce
tomate
Surveillez votre
écosystème intestinal
Sauce tomate : 4 tomates, 1 oignon,
noix de beurre, sel, poivre
Morceaux de dinde,
sauce tomate, 3 gousses d'ail, thym, huile,
sel, poivre
C’est à travers le système
digestif que l’organisme se
recharge en oligoéléments
et en vitamines.
Il est donc important que
celui-ci fonctionne bien et
que sa flore reste le plus
équilibrée possible.
Préparation de la dinde : 10 minutes
Cuisson : 20 minutes
Pour se revitaliser
Vous souffrez de
diarrhées, constipation,
parasites ? Mangez plus
d’aliments riches en fibres
(céréales, pâtes et pain
complet, fruits, légumes)
et moins d’aliments
protéinés.
Battez-vous contre la
sédentarité
Le manque d’exercice
conduit à une sousoxygénation de
l’organisme avec toutes
ses conséquences : les
échanges métaboliques
ralentissent, on prend du
poids, des troubles aussi
divers que la dépression
ou l’infarctus peuvent
alors apparaître. Pour se
revitaliser, bougez, et pas
seulement dans votre
salle de gym. Garez votre
voiture et faites vos
courses à pied...
Ne surmenez plus vos
muscles
L’excès est toujours
Question Les hémorroïdes sont-elles
systématiquement
douloureuses ?
C'est faux.
Il existe deux types d'hémorroïdes : elles sont dites
externes lorsque les veines dilatées sont situées juste
sous la peau de l'anus, ce qui est généralement
douloureux. En revanche, lorsque les hémorroïdes sont situées dans le rectum
(hémorroïdes internes), elles ne sont pas douloureuses.
Gâteau renversé aux agrumes
6 mandarines, 175 g de sucre, 2 œufs, 125 g de beurre,125 g de farine,
1/2 sachet de levure chimique,1 cuil. à café d’extrait de vanille,
le zeste d’une orange, 2 cuil. à soupe de jus d’orange
source de pollution
interne.
Si vous surmenez
physiquement votre corps,
il va vous le faire «payer».
Arrêtez de faire du sport
dès que vous êtes
fatiguée.
Vous devez toujours y
prendre du plaisir. Ne
surestimez pas vos forces
physiques. Il est bien
connu que les sportifs de
haut niveau s’usent plus
vite. Certaines études ont
même démontré que leur
espérance de vie était
inférieure de cinq ans à
celle du commun des
mortels.
Préchauffez le four à 180 °C (th. 6). Beurrez et farinez 6
ramequins individuels ou un moule à manqué de 22 cm.
Epluchez soigneusement les mandarines et enlevez tout le
blanc entre les quartiers. Mettez ceux-ci dans une poêle et
chauffez avec 50 g de sucre. Cuisez doucement pendant
quelques minutes, jusqu’à ce qu’ils ramollissent mais tiennent
encore leur forme. Mettez-les dans le fond des moules avec le
jus de cuisson. Laissez refroidir pendant que vous préparez la
génoise. Battez le beurre et le reste du sucre dans un saladier
jusqu’à ce que le mélange devienne blanc et mousseux.
Incorporez les œufs un à un, en battant toujours, avec une
cuillerée de farine en même temps que le deuxième œuf. Ajoutez l’extrait de vanille et le
zeste d’orange, puis le reste de farine en deux fois, la levure et le jus d’orange, afin d’obtenir
une pâte homogène. Remplissez le(s) moule(s) aux 2/3 et lissez le dessus. Posez sur une
plaque allant au four et cuisez 20 à 25 mn pour que la génoise soit bien gonflée et ferme.
Laissez-la dans le moule quelques minutes puis démoulez-la en passant la lame d’un
couteau sur les bords. Servez tout de suite, chaud, avec une chantilly.
Photos : DR
Le Soir
F a i t e s
chauffer les
tomates et
l'oignon
dans un faittout
et
laissez
réduire.
Passez au
pressepurée
et
ajouter le
beurre.
S a l e z ,
poivrez.
F a i t e s
chauffer
l'huile dans
une cocotte.
Ajouter l'ail,
le
thym,
salez
et
poivrez.
Une fois à
ébullition, faites saisir des morceaux de dinde 5 minutes.
Ajoutez la sauce tomate, réduisez la température et couvrez.
Laissez cuire 20 minutes.
Servez chaud avec des pâtes ou du riz.
LE MAGNÉSIUM
Contre les maux de tête
L’état migraineux
favorise la dilatation
des vaisseaux
cérébraux. Limitez-vous
à deux tasses de café
par jour à cause de ses
effets secondaires
(irritabilité, sommeil
agité). Buvez plus de 2
litres d'eau par jour pendant une semaine pour faciliter
l'élimination des toxines. Privilégiez le thé (théine et
antioxydants ont un effet bénéfique sur les artères et
préparez-vous des potages. Augmentez vos doses de
magnésium (légumes verts, céréales complètes, soja). En
relâchant les tensions, il agit favorablement sur les systèmes
nerveux et vasculaire.
LES FÉCULENTS
Contre les effets de ballonnements
L'alimentation trop grasse
provoque des fermentations et
détériore votre flore intestinale.
A faire tout de suite : oubliez
pendant 4 ou 5 jours les crudités
et les aliments fibreux (poireau,
artichaut, pain et céréales
complètes) : ils accélèrent trop le
transit. Arrêtez les sucres rapides
qui aggravent les flatulences.
Prévoyez pendant quatre ou cinq
jours des repas peu gras :
viandes et poissons maigres,
légumes cuits et consommez à
chaque fois des féculents (riz,
pâtes) qui réduisent la vitesse du
transit et un yaourt pour rétablir la
flore intestinale.
MOTS FLÉCHÉS
Détente
Le Soir
d’Algérie
Son nom
---------------Son prénom
Mardi 24 février 2015 - PAGE
18
Par Tayeb Bouamar
Travaux
---------------Pareil
Son
fief
Eteint
---------------Lave
Relever
---------------Caisses
Hors taxe
---------------Défalque
---------------Piégée
Note (inv)
---------------Poissons
---------------Pantois
Organisation
internationale
---------------Note
---------------Cérium
Mesure
---------------Coutumes
---------------Pied
Dans le
zeste
---------------Néon
---------------Note
Parts
---------------Outil
Flatteur
---------------Auberge
---------------Posé
Issue
---------------Sécrétion
Basses
---------------Note
Aseptisés
---------------Préposition
---------------Refuge
Progresse
---------------Equipée
Eléments
---------------Décode
Indien
---------------Entières
Son
ex-club
Poissons
---------------Carrière
Intelligence
---------------Sans avis
Redoute
---------------Espion
---------------Préserve
(inv)
Cri d’arène
---------------Méprisa
Club
anglais
---------------Adverbe
Gîtes
---------------Ebruité
---------------Experts
Désiré
---------------Région
militaire
Rappel
---------------Fauve
---------------En l’état
Son
poste
Amende
---------------Pronom
---------------Issue
Rejetait
---------------Chiffre
---------------Fête
Indien
---------------Rectiligne
---------------Thorium
ENUMÉRATION
Corde
---------------Os
---------------Dans le ton
Niaise
---------------Perfore
---------------Exprimée
Astate
---------------Lettre de
Syrie
Elite
---------------Shoots
Son
club
L ET T R E S D E : Managua
Ces colonnes abritent les noms
de neuf entraîneurs de l’EN de handball au Mondial.
Une lettre ne peut être cochée qu’une seule fois.
Définition du mot restant =
«Club de football»
M
A
N
A
G
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A
1
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B O U Z E R A
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D E R B A L A
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K
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O
B
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R
E
N
I
C
O
H
L
E
1- COSTACHE
5- BOUCHE-
8- MEKKI
2- BOUZERAR
KRIOU
DJILLALI BOU-
3- DEROUAZ
6- MAÂCHOU
DERBALA
4- DOBALLAH
7- AKKEB
9- BELHOCINE
6
7
1-
IL
L’A
DÉTRUITE EN
1972
2- QUARTIERS
PAUVRES
3- OCÉAN
8
4- MONUMENT
9
5- PAYS
10
6- MAC
11
7- MONUMENT
12
S OLUTIONS …S OLUTIONS …S OLUTIONS …
MOTS FLÉCHÉS
GÉANTS
SOUKELLIL-BEJAIA
ARRIS-ON-SEL-VOL
MENT-MUETTE-GENT
PEE-CA-RUE-CI--E
DS-PARITE-LANCER
O-JUBILE-CAR-ETC
ROUTINE-DEPART-A
IRIONS-RECITE-LT
ANNIE-RABINS-SOI
DE-S-MEDITE-VETO
ERE-CAVITE-TA-IN
GA-CALEES-TOISES
E-U-NIER-SONNESNATIONS-SAINES-R
ETIRES-MALLES-BA
S-LES-VEULES-MAI
-PES-LENTES-LENS
CES-CONTES-CA-TO
OU-PAGEOT-SAIGON
N-FAN-RR-BORD-UN
CAUCASE-FAUTES-A
EVITAI-GARDES-PB
NO-EN-TARDER-CUL
TUAS-FONCER-MOLE
RER-SINGES-POILER-SIEN-S-MAIS-G
E-BORNER-SAIN-TE
SINISTRE-GENERAL
MOTS FLÉCHÉS
-ZENIR-MCALGER-L
AERA-O-URC-RI-NI
BLE-EUTES-RADE-B
DE-FLAIR-DEVERSE
E-ERIGE-SAPER-AR
LACERE----AS-PRO
OVULE-----S-TRIUELE-E-----SAINT
ARE-DROLE-RAGE-R
HE-FERME-GALE-SE
A-TAPES-DOME-MES
BORNER-ROUE-FINS
-RIEN-MENT-CRETE
COORDINATEUR-LIS
LETTRES DE
MANAUS
-----AMAZONE------LATEX------RIONEGRO--------AMAZONAS
---CAOUTCHOUC---BRESIL-----
MOT RESTANT = NADIT ALGER
MOTS FLÉCHÉS GÉANTS
Détente
Le Soir
d’Algérie
Mardi 24 février 2015 - PAGE
19
Par Tayeb Bouamar
Impatience
---------------Prévenu
Vanter
---------------Ornements
Crétin
---------------Valut
Erbium
---------------Chanson
---------------Dinar
Convient
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Est : Sodi-Presse
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Les manuscrits, photographies ou tout autre document et
illustration adressés ou remis à la rédaction ne sont pas
rendus et ne peuvent faire l’objet d’une réclamation.
NOTRE JOURNAL
fait sienne cette citation de Joseph Pulitzer, fondateur du
journalisme moderne :
«Il (son journal, ndlr) combattra toujours pour le progrès et
les réformes, ne tolérera jamais l’injustice et la
corruption ; il attaquera toujours les démagogues de tous
les partis, n’appartiendra à aucun parti, s’opposera aux
classes privilégiées et aux exploiteurs du peuple, ne
relâchera jamais sa sympathie envers les pauvres,
demeurera toujours dévoué au bien public. Il maintiendra
radicalement son indépendance, il n’aura jamais peur
d’attaquer le mal, autant quand il provient de la
ploutocratie que de ceux qui se réclament de la pauvreté.»
PANORAMA
O
Une ode à la dolma oranaise
n s’est retrouvés, Malek et
moi, pour la dernière fois à
la terrasse d’un café de la
Porte Dorée à Paris, le 19 mars
2003. Il était accompagné de son
éditrice, Françoise Truffaut, pour
me dédicacer son livre fraîchement
paru, Les festins de l’exil (*), dans
l’espoir de le voir figurer sur la liste
des auteurs algériens retenus par
l’Anep pour l’Année de l’Algérie en
France. Je garde encore ces mots
gentils écrits «en souvenir de
toutes les discussions passées et
aussi des bons moments».
Les festins de l’exil est une sorte
d’essai autobiographique construit
sur l’acte de manger qui «mobilise
et fait jouer ensemble, solidairement, quatre de nos cinq sens : la
vue, le toucher, l’odorat et évidemment le goût. Je n’omets pas pour
autant l’intervention de l’ouïe. Les
rois ne passaient à table qu’aidés
par les accents de quelque savante
et stimulante musique de bouche
composée spécialement pour cet
usage.»
Le culte de l’art de la table n’interdit pas au passage la répulsion
que lui procure «cette vision aussi
vertigineuse qu’effrayante de la
grande mastication» qui réduit le
monde, l’univers et la vie à «un
vaste processus d’ingestion et de
digestion, une entre-dévoration
généralisée, infinie, éternelle».
Au-delà de cette aversion philosophique pour la bouffe, tout le
texte est une ode à l’art et au
savoir-faire, aux saveurs du terroir
qui lui collent à la peau comme des
marques indélébiles. Ce sacré terroir qu’il aimait définir comme «le
goût de la terre dans le goût de ce
que l’on mange». Le goût est pour
Alloula ce que l’odorat est pour le
héros du roman Le parfum de l’écrivain et scénariste allemand Patrick
Süskind : «Qui maîtriserait les
odeurs maîtrisait le cœur des
hommes.»
Malek Alloula est resté nostalgique jusqu’à cette musique des
vapeurs qui s’échappaient des marmites de la mère aux fourneaux :
«Dans mon exil, cette musique me
manque, comme me manque le majmar, ce “mijoteur” de mes plaisirs
culinaires passés. Je me console
en me disant que cette musique
que j’ai bel et bien entendue ne
peut disparaître sans laisser de
traces. Elle est toujours là, en fait.»
Pour lui aussi, «la cuisine, sous
forme de plats simples, voire
frustres, a emboîté le pas de ceux
qui quittaient leur pays à la
recherche d’avenir».
L’attachement maladif au terroir
est tel qu’il se rêve en train «d’affréter un jet privé afin d’embarquer, en
direction de Paris, ma mère, ses
majmar, ses épices et ustensiles
préférés».
Il garde de son enfance oranaise
un culte pour son «plat divin» : la
dolma : «Je voudrais être une
dolma, pour ces dieux gourmets qui
m’attendent et s’apprêtent à banqueter dans leur Olympe. Je commencerai par leur expliquer que ce
mot arabe, tout au moins dans ma
région, désigne très exactement un
inoffensif et délicieux ragoût à base
de pommes de terre et de boulettes
de poisson.»
Pour ceux qui ne connaissant
pas la recette, l’auteur rappelle l’ingrédient de base : «La chair de
pageot frais, dont on a retiré arêtes
et nageoires, patiemment et minutieusement raclée au couteau avant
d’être tout aussi patiemment
malaxée à mains nues.»
Le secret de la recette tient au
mélange du pageot à des épices
diverses et persil pour les apprêter
à une cuisson à feu doux dans la
sauce rouge du ragoût : «Le plat tel
que me l’a toujours servi ma mère
lors de mes retours à Oran, est
divin. A la fois léger, consistant et
de très fin arôme, il laisse dans son
sillage de si mémorables nostalgies
que j’en ai fait le plat par excellence
de ces virtuels festins de l’exil auxquels je me convie par la pensée et
qui me font saliver d’abondance».
Ces délices culinaires sont d’autant mieux appréciés qu’ils proviennent d’une ville «insouciante, épicurienne, totalement extravertie,
légère, jouisseuse, nonchalante,
bon enfant, etc.» Une ville qui, en
dehors du rire, a d’autres qualités
cardinales, comme l’oubli et la
convivialité.
On connaît les faveurs culinaires
de l’auteur. Il reste à connaître ce
qu’il ne supporte pas de voir à table
: la melloukhia.
«Depuis une assez lointaine et
piteuse mésaventure, je connais
exactement la couleur et la texture
du plat que j’honnis de tout mon
être. Il me suffit de revoir ici et là
cette couleur, posée au fond d’une
assiette creuse, pour qu’aussitôt
disparaisse toute envie de manger
et que remonte du tréfonds de mon
organisme une nauséeuse vague
phobique qui m’oblige à fermer les
yeux et à fuir (...) Dans le
Constantinois ainsi qu’en Tunisie, il
est un mets que l’on réserve pour
les grandes occasions ou aux hôtes
que l’on veut particulièrement
honorer. Melloukhia est le nom de
cette préparation qu’un jour on
posa très cérémonieusement
devant moi, attendant que j’y goûte
avec toutes les marques de la déférence reconnaissante. L’effet fut
immédiat, irraisonné, foudroyant.
L’apparition de cette gluante purée
verte, fumante, baignant dans de
l’huile d’olive et d’où émanait un
arôme particulier me tétanisa totale-
POUSSE AVEC EUX ! Le baby-boom !
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Par Hakim Laâlam
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Ce que je trouve bien chez Ooredoo ? C’est qu’ils aient
changé de nom. Il n’y a qu’une seule et unique…
… Nedjma, celle de Kateb Yacine.
Et Yacine n’est pas qatari !
A côté, Madani Mezrag fait figure — triste figure
— de vétéran, de papy gâteux et de grabataire. De
qui je parle ? De cette gamine de 7 ans qui s’est fait
exploser dans un attentat-suicide au Nigeria. 7 ans,
ya bouguelb ! Bientôt, ce n’est même plus à l’école
primaire qu’ils iront les chercher leurs baby-kamikazes, mais à la crèche. Voire même à la maternité.
Remarquez, c’est depuis longtemps déjà le programme des islamistes armés, qu’ils s’appellent
Daesh, Al-Qaïda ou Khôl-Club and Co ! Mettre en
place des usines à chair à canon. Recruter le plus
possible de femmes, en faire des mères porteuses
et procréatrices des futurs auteurs en couches des
attentats qui secouent la planète mécréante. Le
beau programme que voilà ! Les adultes réunis au
coin du feu, là-haut au maquis, devisant tranquillement de l’avenir en voiles et vapeurs, et les
mioches à peine nés, le cordon ombilical encore
pendouillant au nombril prenant le chemin du marché le plus bondé de la ville, en bas. Tout le courage des frères barbus combattants résumé dans
Par Ammar Belhimer
[email protected]
ment.»
Le traumatisme provoqué en lui
par la melloukhia est tel qu’il utilise
l’expression «vert melloukhi» pour
désigner «ce vert répulsif des eaux
dormantes, marécageuses, dont
l’obsessionnelle hantise (lui)
demeure bien mystérieuse».
Comme s’il se voyait déjà partir
un peu, Malek écrit en conclusion :
«On raconte que Goethe agonisant
formula un dernier souhait que
recueillirent ceux qui l’assistaient :
un peu de lumière», leur demanda-til avant de s’éteindre.
«J’aimerais pouvoir dire un jour
par paraphrase : “Un peu plus de
tissu blanc. Encore un peu plus”.»
«Quand je prononcerai cette
phrase, je saurai que l’exil aura
alors cessé et que je serai de nouveau attablé sous l’une des tentes
de sidi Ghalem, ce saint intercesseur.»
C’est fait : il aura la lumière et le
tissu blanc. Pour l’éternité.
A. B.
(*) Malek Alloula, Les festins de
l’exil, Françoise Truffaut éditions,
Paris, 2003, 127 pages.
cette division du travail terroriste. Avant, du temps
pas si lointain où des spots à la télé nous demandaient d’être vigilants, de signaler tout comportement bizarre ou louche dans un endroit public,
nous nous méfions de tout. Un sachet, un sac ou un
cabas «oublié» dans un bus, et c’était le déclenchement de l’alarme générale. Mais aujourd’hui ? Ben
… aujourd’hui, faut élever le niveau d’alerte. Placer
des vigiles dans les supermarchés, au rayon
«couches» et laits pour nourrissons. Fouiller les
poussettes de fond en comble et ne pas hésiter à
les passer au bidule détecteur de poudre, vous
savez, ce machin à antenne que les flics et gendarmes tiennent pointé vers votre voiture dans les
check-points et dont je ne retiens jamais le foutu
nom. Il faudra surtout réapprendre aux médecins
pédiatres leur métier. Leur expliquer patiemment
qu’un nouveau-né portant des plaies béantes sur
les flancs, des trous de 9 mm Parabellum, ce n’est
sûrement pas avec son hochet peint au portrait de
Dora qu’il se les a chopés ! Kamikaze à 7 ans ! A
quand la prise d’otages dans une maison de retraite
et l’assaut donné par les forces de l’ordre contre les
fœtus barbus, auteurs de cette prise d’otages ? Je
fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.
H. L.