CE SOIR À 20H COUPE DE LA CAF. 8e DE FINALE RETOUR KAWKAB MARRAKECH MC ORAN LE QUOTIDIEN INDÉPENDANT - Mercredi 20 avril 2016 N°7773 - Vingt-sixième année - Prix : Algérie : 20 DA. France : 1 €. USA : 2,15 $. ISSN : 1111-0333 - http://www.elwatan.com ÉDITION DU CENTRE LES HAMROUA CROIENT EN LEURS CHANCES LIRE L’ARTICLE DE T. A. S. EN PAGE 23 PRINTEMPS BERBÈRE DU 20 AVRIL 1980 UN RASSEMBLEMENT DES MILITANTS DE LA CAUSE AMAZIGH RÉCLAMANT LA LIBÉRATION DES DÉTENUS D’AVRIL 1980 À TIZI OUZOU AVEC UN TAUX D’ACCROISSEMENT NATUREL DE 2,15% EMPRUNT OBLIGATAIRE DE L’ÉTAT ◗ STAGIAIRES EN ENTREPRISE Ces souffredouleur du système LA BOURSE TENUE À L’ÉCART LES ALGÉRIENS SERONT 41,2 MILLIONS EN 2017 ■ Les Algériens sont, depuis le mois de janvier 2016, plus de 40 millions, et pourraient atteindre les 41,2 millions d’habitants au 1er janvier 2017. ◗ KAMEL OUALI «Certaines entreprises refusent de former les apprentis» RETROUVEZ VOTRE SUPPLÉMENT EN PAGES 11, 12, 13, 14, 15 ET 16 PHOTO : D. R. Directeur du Fonds national de développement de l’apprentissage ■ Selon des sources proches des instances en charge de sa gestion, la Bourse d’Alger n’aurait pas été associée, ni de près ni de loin, à l’élaboration de cet emprunt national, ne serait-ce qu’à titre symbolique. LIRE L’ARTICLE DE AKLI REZOUALI EN PAGE 6 LIRE L’ARTICLE DE G. LASSAL EN PAGE 5 SAHARA OCCIDENTAL L’ONU APPELLE À DES «NÉGOCIATIONS SÉRIEUSES» LIRE L’ARTICLE DE AMNAY IDIR EN PAGE 8 PHOTO : D. R. LA MOBILISATION RESTE INTACTE El Watan - Mercredi 20 avril 2016 - 2 L’ACTUALITÉ CÉLÉBRATION DU 36e ANNIVERSAIRE DU PRINTEMPS BERBÈRE Les acteurs du MCB témoignent ● Les participants à la rencontre estiment qu’il faut poursuivre le combat pour tamazight, l’officialisation de cette langue étant considérée, vu le rang secondaire que lui reconnaît la nouvelle Constitution, comme une nouvelle forme de déni identitaire. ’anniversaire du Printemps berbère est particulier cette année. Les acteurs du Mouvement culturel berbère (MCB), parmi lesquels d’anciens détenus de 1980, se sont retrouvés à l’auditorium de l’université Mouloud Mammeri de Tizi Ouzou pour apporter leurs témoignages sur ces événements et sur la période durant laquelle le pouvoir avait réprimé la population et les défenseurs de la cause amazighe. Le doyen des militants, Me AliYahia Abdennour, était là, aux côtés de Saïd Khelil, Mouloud Lounaouci, Ali Brahimi, Arezki About, Rachid Aït Ouakli et d’autres encore, comme Amar Fali, Saïd Boukhari, Arab Aknine et Saïd Douamne. Les interventions ont porté sur un point principal : dépasser les divergences pour la remobilisation. Pour Samy-Hassani Ould Ouali (coordinateur du syndicat des universitaires, le CNES, organisateur de la rencontre) «les retrouvailles d’aujourd’hui sont un hommage à nos aînés et une opportunité pour tracer des projets communs dans le respect des divergences politiques, mais dans l’union». Cette rencontre, décidée par le CNES, le Snapap et la Coordination locale des étudiants (CLE), était une réponse au pouvoir, qui a interdit des conférences dans les enceintes universitaires, et un socle pour ériger un nouveau départ pour le mouvement berbère, a-t-on espéré. Dans ce sens, Me Ali-Yahia a appelé à la mobilisation et à l’union : «Rien ne se fera sans la Kabylie et rien ne se fera contre la Kabylie. L’union que nous voulons n’est pas uni- L SOUS TENSION À BOUIRA a situation est très tendue à l’univerLl’administration sité Akli Mohand Oulhadj depuis que a affiché un niet caté- quement pour la Kabylie ellemême, mais aussi pour l’Algérie.» Tout en vilipendant le régime qui se «maintient par la corruption», il a qualifié le président de la République, le Parlement dans son ensemble et la Constitution d’«illégitimes». Pour sa part, Rachid Aït Ouakli est revenu sur l’esprit de 1980 et ses valeurs : «Notre université, bastion de la réflexion et de la protestation, était une véritable communauté, unie et soudée derrière des objectifs bien définis. Nous étions traversés par des courants politiques différents — FFS, trotskystes, berbéristes — Des militant d’Avril 1980 lors de la conférence tenue hier à l’auditorium de l’université de Tizi Ouzou PHOTO EL WATAN mais ces différences étaient une richesse. Nous avons pu éditer des publications clandestines sous la répression et le dénigrement du pouvoir. Peut-on aujourd’hui poursuivre cet idéal et reconstruire ce qu’on a démoli ?» La rencontre d’hier n’a pas été une rétrospective des événements du Printemps berbère et une opportunité pour les détenus de narrer les conditions de détention ; elle a été un creuset pour construire un avenir pour d’autres combats, l’officialisation de tamazight étant considérée comme une autre étape du déni identitaire, tant tamazight est confiné dans une position de langue mineure, ont relevé les participants à cette rencontre. A noter que le détenu le plus populaire, Saïd Sadi, a décliné l’invitation. Il était également absent, avant-hier, à une rencontre similaire à Draâ El Mizan. Saïd Gada DES MARCHES ET DES CONFÉRENCES À TIZI OUZOU our raviver la flamme du 20 Avril 1980, plusieurs activités sont prévues un peu parP tout en Kabylie à l’occasion de la célébration du 36e anniversaire du Printemps berbère, un événement qui s’annonce grandiose, et ce, compte tenu de la nature des festivités programmées. Des actions de rue seront également au rendezvous pour marquer cette date porteuse d’un idéal de liberté, de démocratie et de justice. Des marches seront organisées aujourd’hui dans la wilaya de Tizi Ouzou. Au chef-lieu de la wilaya, le RCD appelle à une marche à 10h30, pour exiger l’officialisation «pleine, entière et effective de la langue amazighe» et «la levée de toute interdiction sur les activités politiques et le maintien des projets socioéconomiques programmés». «La célébration de cette date, repère dans l’histoire des luttes démocratiques menées depuis l’indépendance, n’a de sens que si on fait une halte pour faire le bilan des luttes avec leurs acquis et leurs insuffisances», estime le parti de Mohcine Belabbas, qui a mis sur pied un riche programme pour la semaine culturelle du 20 Avril consacrée essentiellement à des conférences-débats dans plusieurs localités, campus et cités universitaires de la wilaya de Tizi Ouzou. Ces rencontres sont animées par des cadres, d’anciens députés et sénateurs ainsi que des élus du parti, à l’image de Hakim Saheb et Mohamed Amokrane Aït Mimoune. L’ex-sénateur du parti, Mohamed Ikherbane, était intervenu aussi samedi, lors d’une rencontre organisée à la salle de cinéma Tigzirt, tandis que Mouloud Lounaouci et Mohand Akli Aoudj, anciens élus RCD à l’APW, ont animé une conférence à Bouzguène. Le RCD, tout en exhortant les citoyens à rejoindre sa marche, insiste sur la vigilance, car, selon lui, «le pouvoir nous a habitués, dans les contextes politiques de règlements de comptes claniques, de créer des abcès de fixation pour faire diversion». Il qualifie aussi les «tentatives» de commémoration officielles du 20 Avril de «partie visible d’une volonté de dévoyer le sens des revendications à la liberté et à la démocratie qui sont aux antipodes des orientations et pratiques du pouvoir». La rue sera également investie, aujourd’hui, par des citoyens qui répondront à l’appel du Mouvement pour l’autonomie de la Kabylie (MAK), qui prévoit une marche dans la capitale du Djurdjura. Le mouvement de Ferhat M’henni, via son conseil universitaire, essaye de mobiliser pour la manifestation du 20 Avril. Par ailleurs, la direction de la culture de la wilaya de Tizi Ouzou a mis sur pied un programme culturel, dont la projection du film Dda Lmulud du réalisateur Ali Mouzaoui, une pièce de théâtre à la maison de la culture Mouloud Mammeri et au théâtre régional Kateb Yacine ainsi que des galas artistiques qui seront animés dans plusieurs localités de la wilaya de Tizi Ouzou. Hafid Azzouzi gorique à toute activité commémorant le 20 Avril ainsi qu’aux festivités du Printemps berbère. Hier, des étudiants du département de langue et culture amazighes (DLCA) ont été empêchés par la force d’organiser une conférence sur le Printemps berbère. Des escarmouches ont éclaté entre étudiants et agents de sécurité, mobilisés par l’administration pour empêcher la tenue d’une conférence traitant de l’événement, qui devait être animée à l’université Mouloud Mammeri de Tizi Ouzou. Un étudiant a été agressé par un agent de sécurité, a-ton appris auprès du collectif du DLCA, qui souligne que leur camarade a été évacué vers les urgences de l’établissement hospitalier Mohamed Boudiaf de Bouira. L’administration n’en est pas à son premier refus d’autoriser l’organisation de rencontres traitant de l’événement. Saïd Khelil, ex-détenu d’Avril 1980, n’a pu animer sa conférence, lundi dernier, qu’après un forcing exercé par les étudiants. La communauté estudiantine a dénoncé énergiquement l’attitude de l’administration qui a recouru, cette foisci, à la violence pour empêcher l’organisation de rencontres et la célébration du Printemps berbère. Dans un communiqué rendu public hier, le collectif des étudiants libres de l’université de Bouira dénonce «avec force les méthodes policières utilisées par les agents de sécurité de l’université contre des étudiants du DLCA, ainsi que l’interdiction d’accès à l’université de Tizi Ouzou à des étudiants venus pour animer une conférence à l’intérieur de l’établissement sur invitation de leurs collègues de Bouira». Les étudiants appellent à une grève générale aujourd’hui pour dénoncer «les agissements de l’administration». Par ailleurs, plusieurs militants du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD), ayant pris part, avant-hier, à une campagne d’affichage à Bouira de l’appel lancé par leur parti à la marche populaire prévue aujourd’hui à l’occasion de la célébration du 20 Avril ont été empêchés de manière «brutale» par des policiers en civil et des éléments de la brigade de recherche et d’investigation (BRI). «Au début, ce sont des policiers en civil qui nous ont intimidés et provoqués sur les raisons et le but de cette marche», a déclaré Kaci Bouguerra, coordinateur régional de la jeunesse libre du RCD, en précisant que deux militants ont été arrêtés puis relâchés par les services de police de M’chedallah. «La police nous ont confisqué tout notre affichage», a conclu Kaci Bouguerra. Le RCD avait, pour rappel, appelé «la population à la vigilance pour éviter toute tentative de provocation lors de la commémoration du 36e anniversaire du Printemps berbère». Amar Fedjkhi El Watan - Mercredi 20 avril 2016 - 3 L’ACTUALITÉ CÉLÉBRATION DU 36e ANNIVERSAIRE DU PRINTEMPS BERBÈRE Qui veut à nouveau le chaos ? D L’interdiction des conférences au niveau des universités installe un climat de tension à la veille des manifestations du 20 Avril PROVOCATION ? Depuis une semaine déjà, des actes provocateurs, c’est le mot, se multiplient. A Tizi Ouzou, Bouira et Béjaïa, plusieurs conférences programmées par les étudiants au sein de leurs universités pour évoquer les événements du 20 Avril 1980 et ceux du Printemps noir de 2001 ont été interdites. De nombreux animateurs, acteurs d’Avril 1980, enseignants universitaires et anciens militants du MCB devant animer des conférences ont été surpris par le refus opposé par de tamazight empêchera sa récupération à des fins politiciennes». Le ministre de la Jeunesse des Sports, Ould Ali El Hadi, qui a battu les pavés de Tizi Ouzou plusieurs années durant pour célébrer cette occasion, abonde dans le même sens. «Aujourd’hui que tamazight est constitutionnalisé comme langue nationale et officielle dans la dernière Constitution, il n’y a aucune raison de marcher pour la revendiquer», déclare-t-il, lors de son intervention, hier sur les ondes de Radio Tizi Ouzou. Mauvaise compréhension de la symbolique de cette date ou mauvaise foi ? Peut-être les deux à la fois. Car pour les acteurs d’Avril 1980 et pour la majorité des militants de la cause amazighe, ceux qui ont été réprimés lors du Printemps berbère n’avaient pas pour seule revendication la reconnaissance de la langue et de l’identité amazighes. Ils demandaient aussi la démocratie, le respect des droits de l’homme et des libertés. L’Algérie d’aujourd’hui est encore loin de ces idéaux… Madjid Makedhi PHOTO : D. R. es marches, retour des vieux réflexes du pouvoir et tension... La célébration du Printemps berbère cette année risque de dégénérer. Ce 36e anniversaire de cette date symbolique de la lutte pour l’identité et la démocratie, rappelant encore à toutes les générations la nature du régime algérien qui était même hostile aux conférences portant sur la langue et la culture amazighes, pourrait ne pas se dérouler comme d’habitude : dans le calme et la sérénité. Il y a comme une volonté de provoquer à nouveau l’étincelle susceptible de créer le chaos dans cette région, la Kabylie, qui rend, chaque année, hommage à ses enfants victimes de la répression et de l’autoritarisme du pouvoir. les directions des cités universitaires et des universités qui se sont basées sur une instruction du ministre de l’Enseignement supérieur, interdisant les activités politiques. Mais elles ont été maintenues et imposées par les étudiants. Hier encore, une autre conférence d’Ahcène Graïchi et Mouloud Hamrani à l’université de Bouira a été interdite par des policiers qui se sont introduits dans l’amphithéâtre où elle devait avoir lieu. Jusque-là, il n’y a eu aucun dé- bordement. Le plus grand risque est à craindre lors des marches devant être organisées ce matin, dans les trois wilayas, à l’appel principalement du RCD qui «exige une officialisation effective de la langue amazighe» et le MAK qui brandira son slogan de «l’autodétermination du peuple kabyle». QUAND LE POUVOIR CHERCHE À «DÉPOLITISER» TAMAZIGHT A la veille de la tenue de ces manifes- QUAND L’ÉTAT S’EN MÊLE À BÉJAÏA SAÏD KHELLIL. Militant politique et ancien détenu d’Avril 1980 «Il faut faire renaître l’esprit de 1980» Propos recueillis par Saïd Gada D’anciens militants de la cause amazighe se retrouvent pour des témoignages communs. Un commentaire… Sur le plan personnel, je ressens de l’émotion, car se retrouver dans cette université après des années de séparation est émouvant. Nous avons partagé des moments de solidarité pendant des années pour un idéal que nous avons porté à bout de bras. Sur le plan politique, ce sont différents courants et tendances qui se retrouvent pour faire renaître l’esprit de 1980, qui se caractérise par une large diversité au service des idéaux de liberté, des droits et de démocratie. Se dirige-t-on alors vers la construction d’un mouvement ? Non, pas à ma connaissance. En PHOTO : EL WATAN Saïd Kellil, infatigable militant politique et animateur du mouvement berbère, répond aux questions d’El Watan avec sa légendaire humilité. tout cas, pour étouffer une initiative, il faut la mettre dans une structure. Notre démarche est la consécration de l’union, rester à l’écoute des uns et des autres. L’histoire n’est jamais écrite d’avance. C’est l’action sur le terrain qui définira les moyens de lutte. Nous devons nous adapter aux mutations sociales. Le pouvoir fait du 20 Avril une journée festive. Quelle est votre appréciation ? C’est une source de motivation pour nous redéployer sur le terrain afin d’éviter toute forme de récupération de ce symbole sacré de la Kabylie. Notre message lors de nos rencontres avec la population est le maintien du débat, la poursuite du combat et, à ce stade, c’est tout ce que nous pouvons faire, car le pays est en crise et l’environnement géopolitique ne prête pas à l’optimisme. Le MAK célèbre également le 20 Avril. Votre avis sur ce mouvement séparatiste ? Franchement, je ne partage pas cette option d’autodétermination. En 1979 au FFS, on avait proposé le projet de régionalisation, une autonomie régionale, car l’Etat dans sa forme est obsolète. Il ne peut pas répondre aux complexités de la société. Il fallait s’inspirer de notre histoire. L’Algérie était divisée en régions pendant la guerre de Libération. Alors, il m’est difficile de concevoir un projet séparatiste. D’un autre côté, l’absence de démocratie, les fuites en avant de ce régime autiste alimentent tous les extrémismes et travaillent pour ce genre de mouvement. Le MAK, en termes d’activisme, est en tout cas le mouvement le plus en vue. Son ancrage sur le terrain est réel. S. G. tations, on parle déjà d’une volonté des autorités locales de les empêcher. Pourquoi ? Dans quel but ? On n’en sait rien. Il semblerait que les tenants du pouvoir veulent clore définitivement le débat sur les questions identitaires, après l’officialisation de tamazight dans la Constitution de 2016. Le 16 avril, le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, est revenu sur cette question. A partir de Constantine où il était en visite, il avait affirmé que «l’officialisation 20 Avril officiel versus 20 Avril citoyen. C’est ainsi qu’on peut décrire l’ambiance qui rythme la commémoration du 36e anniversaire du Printemps berbère d’Avril 1980 à Béjaïa. De part et d’autre, de riches programmes sont concoctés, sauf que les objectifs ne sont pas les mêmes. Du côté officiel, l’implication de l’Etat dans la célébration de cette date est placée sous le signe de «l’unité nationale». C’est dans cette optique que le ministre de la Jeunesse et des Sports, El Hadi Ould Ali, en visite de deux jours dans la wilaya, a donné, hier place Saïd Mekbel, le coup de starter du Festival de la chanson patriotique amazighe. Sur place, le ministre s’est recueilli à la mémoire des victimes du Printemps noir, qualifiant les événements de 2001 comme faisant partie de «l’histoire douloureuse du pays». Affirmant que de «tels événements ne doivent plus se reproduire», le ministre a déclaré dans la foulée : «Les jeunes doivent défendre leur pays contre ce que nos voisins endurent aujourd’hui», avant d’appeler les autorités locales à «œuvrer pour aider les jeunes à s’émanciper et la région à se développer». El Hadi Ould Ali s’est ensuite rendu au complexe sportif de l’Unité maghrébine (OPOW) pour procéder à l’inauguration de la réplique du stade de Béjaïa, où il devait suivre plus tard le match MOB-Zamalek. Le Festival du chant patriotique amazigh étrenné en fanfare est une manifestation qui touche les 52 communes de la wilaya de Béjaïa, a indiqué un responsable de la DJS. Pendant deux jours, le 19 et le 20, du chant, rien que du chant et point de référence à l’historique des événements ayant été à l’origine du 20 Avril 1980. Pas une seule conférence est au programme. C’est le cas aussi de la Maison de la culture et des comités des fêtes, où le folklore est mis au-devant de la scène des activités concoctées. Du côté de la société civile, les programmes commémoratifs ne dérogent pas à la tradition et se veulent conformes à l’esprit du 20 Avril en même temps qu’une riposte à la célébration officielle. Marches, galas, expositions, chronologies, témoignages, conférences sont au menu. Le RCD a appelé à une marche citoyenne, aujourd’hui, qui s’ébranlera à 10h30 de l’esplanade de la maison de la culture Taos Amrouche en direction de la place Saïd Mekbel. Cette marche aura comme slogans : «Pour l’officialisation effective de tamazight», «Pour la levée des interdictions sur toutes les libertés démocratiques», «Pour le maintien des projets socioéconomiques programmés». Le chef du bureau de Béjaïa du RCD, Mouloud Deboub, a déclaré à travers un communiqué : «Nous refusons que le pouvoir accapare les espaces d’expression chèrement acquis par le sacrifice des différentes générations.» Le Mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie (MAK) a choisi le campus de Targa Ouzemmour comme point de départ de la marche à laquelle il a appelé pour «L’indépendance de la Kabylie» et «Pour une Kabylie laïque». A l’université, plusieurs conférences sont prévues, tandis que d’autres ont déjà eu lieu malgré leur interdiction par l’administration. A la résidence universitaire Aamriw, une table ronde est programmée sur la thématique du Printemps berbère avec des acteurs politiques de différentes obédiences. Le 24 avril, l’ex-président du RCD, Saïd Sadi, est attendu au campus Targa Ouzemmour pour donner une conférence. D’après un étudiant, organisateur de cette activité, le docteur Sadi a déjà répondu favorablement à cette invitation. A cela, il faut ajouter les programmes commémoratifs prévus dans plusieurs communes de la wilaya de Béjaïa. M. H.-K. El Watan - Mercredi 20 avril 2016 - 4 R E P O R TA G E PASSERELLES ENTRE LES MILITANTS DE LA CAUSE AMAZIGHE AU MAGHREB Berbères sans frontières ● Malgré les milliers de kilomètres qui séparent les communautés amazighes marocaines et algériennes, des ponts artistiques et des liens culturels tentent de se construire, par-delà des régimes politiques antagonistes et par-dessus des frontières fermées depuis 20 ans. Reportage. Maroc De notre envoyé spécial NOUVEAUX TERRITOIRES D’ÉCHANGES Les villages et les hameaux semblent calmes, vides et dépeuplés. Tous ont cependant gardé leur architecture traditionnelle, où la pierre et le pisé règnent en maîtres. Au bout de quelques centaines de kilomètres, on peut déjà s’apercevoir que la vie économique et sociale dans cette région ne tourne qu’autour de trois activités : les relais routiers et gîtes pour touristes, les coopératives de femmes qui vendent de l’huile d’argan réputée bio et le commerce des pierres fossiles et des cristaux. Beaucoup de villageois vendent ces fameuses pierres et magnifiques cristaux sur des comptoirs improvisés au bord de la route. Toute la journée, ils attendent que des touristes s’arrêtent pour gagner une poignée de dirhams. La route est aussi étroite que sinueuse et les vallées encaissées rappellent celles des Aurès algériens. Les maisons sont en terrasses et la garde des troupeaux de chèvres et de moutons est une tâche dévolue aux femmes et aux petites filles. Le Haut-Atlas donne à voir des pics nus mais majestueux sous un ciel d’un bleu rendu insolent par la pureté de l’air. Il faut ouvrir l’œil pour apercevoir les villages tant ils se fondent dans la nature dont ils épousent les tons et les contours. Le peu d’agriculture qui se pratique occupe d’étroites terrasses aménagées sur le bord des oueds. A la mi-journée, nous atteignons enfin Tizi n’Tichka (le col des pâturages en amazigh), à 2260 mètres d’altitude. Aït Ourir, Taddert, Amezgane, Aït Benhaddou, la toponymie des lieux reste profondément berbère. Première halte à Ouarzazate où nous attendaient des amis et déjeuner dans un restaurant populaire, sur le trottoir. Ce qui est bien chez nos amis marocains est que la nourriture est un moment de partage et de convivialité. Tous les repas sont pris dans de grands plats, généralement des tadjines, autour desquels se réunissent famille et amis. On coupe la galette à la main et on se sert à même le plat. Sans chichis. Comme dans l’Algérie des années 1960 et 70, avant l’arrivée massive de la «civilisation» et de l’individualisme forcené. Pendant tout notre séjour, nous ne cessons de mesurer à quel point le Maroc profond a su garder son âme, son identité, ses traditions et sa culture. Dans les habits, la cuisine, l’architecture, les paysages et cette spontanéité, cette «naïveté» tout naturelle à vous offrir l’hospitalité. En fait, aller au Maroc, c’est comme rencontrer un frère jumeau perdu de vue pendant des années. C’est l’occasion PHOTO : EL WATAN L e paysage commence à changer dès que l’on quitte la belle ville de Marrakech et ses avenues larges et bordées de palmiers. La route se fait alors plus étroite et la circulation de moins en moins dense avant de se raréfier. Tel un géant couché de tout son long, la silhouette du Haut-Atlas barre l’horizon. Pour rejoindre Mellab, un petit village de l’Anti-Atlas, où doit avoir lieu l’hommage au chanteur Nba, décédé quatre ans plus tôt, il faut franchir la muraille du Haut-Atlas, descendre vers Ouarzazate avant de s’enfoncer à travers les vallées et les oasis du SudEst. C’est ici que le chanteur Oulahlou est invité à prendre part à l’hommage qui doit être rendu à Nbarek Oularbi, dit Nba, chanteur du groupe Saghru Band, décédé prématurément. «A partir de la terrasse du relais, la vue sur la montagne est imprenable. Vous prendrez un super petit-déjeuner avec des œufs au plat, du thé à la menthe, de l’huile d’olive et du jus d’orange nature. Patience les amis», dit Omar, le guide. Habitué à cornaquer les touristes, Omar sait vendre ses destinations. La route est étrangement vide, hormis de rares voitures affrétées ou conduites par des touristes. Le relais routier, tant vanté par Omar, tient toutes ses promesses. Au salon qui sert également de boutique de souvenirs et de friandises, un feu de bois crépite dans la cheminée. Des grappes de touristes espagnols et anglais ont pris possession des lieux et, surtout, de la terrasse à la vue panoramique sur des monts densément boisés. Les vallées encaissées du Haut-Atlas du Maroc rappellent celle des Aurès algériens de prendre conscience de tout ce que vous avez d’aller en Tunisie pour rentrer chez moi par avion, perdu à travers ce que lui a réussi à conserver. Si mais grâce à un douanier kabyle, on m’a laissé les relations entre régimes sont exécrables depuis passer», se rappelle-t-il. «Les artistes sont des longtemps, Marocains et Algériens sont restés ponts entre peuples», précise Moha. Ce qui menace profondément fraternels. Amar Amarni, portraitiste aujourd’hui la culture berbère c’est l’islamisme. et chanteur kabyle installé à Majorque, est subjugué Il y a des fqihs qui arrivent et détruisent la culture par cette vitalité que dégage cette culture millénaire. amazighe à chaque mariage, plus de danse, de «Ils ont su, mieux que nous, garder leur âme», dit-il. costume, de poésie. Dans chaque village, on trouve Ces regroupements entre artistes, militants, un barbu revenu de Belgique qui s’entoure d’une membres du mouvement associatif ou des médias cour d’adeptes. Avant, on voyait des casbahs, sont l’occasion de faire le point sur l’avancée de aujourd’hui ce sont les mosquées qui poussent. Pour la cause amazighe dans l’un et l’autre des pays. Mohamed Ziadi, poète et acteur associatif, natif de Pendant des années, les Amazighs du Maroc et de Taouarga, dans la région d’Imtighran (Errachidia) l’Algérie se sont rendus visite. Echanges denses au Maroc, la question amazighe est présente et suivis. Ce brassage culturel et ces échanges — entamés avec l’écrivain Mouloud Mammeri, décédé en février 1989 de retour d’un colloque tenu à Oujda et dont l’oncle était percepteur du roi Mohammed V — ont connu une fin brutale à la fermeture des frontières terrestres un certain 24 août 1994. Il a fallu attendre le développement des nouvelles technologies de la communication et de l’information pour trouver un nouveau territoire d’échanges et de rencontres. Ainsi, les réseaux sociaux ont permis de densifier les échanges entre communautés amazighes de l’Atlantique jusqu’à l’oasis de Siwa, en Egypte. Pour ce qui est de l’Algérie et du Maroc, le web et la France sont les deux espaces de rencontres entre les deux communautés. Installé en France depuis des années, Zaher Harir, membre du Forum de solidarité euro-méditerranéenne (Forsem), est l’interface entre militants marocains présents en France et des artistes kabyles comme Oulahlou ou Akli D appelés à se produire au Maroc. «On a déjà invité Saghru pour deux dates en France, mais maintenant il faut que l’on arrive à les programmer en Kabylie. Depuis 2013, nous tentons de construire avec nos frères marocains une relation d’amitié, de confiance et de solidarité», déclare Zaher. DONNER D’UNE MAIN POUR REPRENDRE DE L’AUTRE Le gala-hommage a lieu dans un hôtel de la ville d’Errachidia. Comme en janvier 2012 où une expédition l’avait mené à travers toutes les localités berbères de Libye, c’est avec un étonnement mêlé de joie et de surprise qu’Oulahlou découvre qu’il possède un large public qui connaît ses chansons par cœur dans ces régions profondes du Maroc. Le public nombreux, enthousiaste et haut en couleurs, s’en donne à cœur joie. Présents à l’hommage, des militants des localités de Goulmima et d’Alnif arriveront à lui arracher la promesse de se produire chez eux. C’est également l’occasion de rencontrer des artistes locaux comme Moha Mallal, militant amazigh engagé et artiste multidimensionnel qui touche aussi bien à la peinture, à la caricature qu’à la musique. A propos des frontières terrestres, Moha raconte qu’il a été le dernier à les avoir franchies le jour où elles ont été fermées, le 24 août 1994. «A 15 mètres du poste des Douanes, on m’a demandé partout au point d’imposer des lois organiques au Parlement. «Le MCA, mouvement culturel amazigh, est très dynamique. La société civile, les étudiants, les partis politiques, les médias, tout le monde s’est saisi de la question», développe-t-il. Sinon, pour les acquis comme les télévisions amazighes — les instances officielles comme le HCA ou l’Ircam — tout le monde s’accorde à dire que les deux régimes appliquent la même stratégie en ce qui concerne la culture amazighe : donner d’une main puis reprendre de l’autre. Zaïd Ouchema, sociologue et chercheur en économie, revient longuement sur la relation du Sud-Est avec la Kabylie : «Dans les années 1970, dans tout le Sud-Est marocain, on ne captait que les deux chaînes algériennes, la 1 et la 2. Et comme les gens ne comprenaient pas l’arabe, ils se branchaient automatiquement sur la radio berbère. Mon père est décédé à l’âge de 92 ans et n’a jamais parlé arabe de sa vie. ‘‘Mon fils, dis moi ce que disent les musulmans pour que je puisse prier et être comme les autres’’, me disait-il. Je connais tout de la Kabylie et j’ai ramené tout ce que les Kabyles produisaient : livres, disques, journaux, etc. Mon fils s’appelle Idir, en hommage à qui vous savez. Notre Mecque était la Kabylie et notre relation avec elle était aussi bien sentimentale, culturelle qu’intellectuelle. Seulement à partir de 2005, on a découvert une chose qui ne nous a pas plu. Aucun CD de nos artistes ne circule en Kabylie, aucun livre de nos écrivains. Nous ne sommes rien pour vous», dit-il avec beaucoup de déception et de dépit dans la voix. Malgré la déception, les attentes envers cette Kabylie demeurent encore grandes. «C’est à vous de faire cette union entre les Amazighs. Vous avez toujours été la locomotive», affirme-t-il. Djamel Alilat El Watan - Mercredi 20 avril 2016 - 5 L’ACTUALITÉ AVEC UN TAUX D’ACCROISSEMENT NATUREL DE 2,15% Les Algériens seront 41,2 millions en 2017 es Algériens sont, depuis le mois de janvier 2016, plus de 40 millions et pourraient atteindre les 41,2 millions d’habitants au er 1 janvier 2017. «La population algérienne a atteint 40,4 millions d’habitants au 1er janvier 2016 contre 39,963 millions d’habitants en juillet 2015», a annoncé l’Office national des statistiques (ONS), dans son rapport 2015 sur la démographie algérienne, rendu public hier par l’APS. Pour la deuxième année consécutive, l’année 2015 a vu la naissance de plus d’un million de bébés. Cette augmentation «conséquente» du volume des naissances vivantes, 1,040 million, équivaut à une moyenne de 2800 nouveau-nés par jour, contre 2700 en 2014 et 2600 en 2013. Ce qui a, logiquement, induit un élargissement de la base de la pyramide des âges. «La superposition des pyramides des âges fait ressortir l’élargissement de la base de la pyramide avec un volume de population des 0-4 ans et des 5-9 ans plus important en 2015, face à un recul du volume des 10-14 ans et des jeunes âgés entre 15 et 24 ans», a détaillé l’ONS. De même, l’indice conjoncturel de fécondité a connu une hausse, passant de 3 enfants par femme en 2014 à 3,1 enfants en 2015. Toutefois, l’âge moyen à l’accouchement demeure inchangé, puisqu’il est cette année aussi de 31,8 ans. Et c’est la wilaya d’Alger qui détient le haut du podium national quant à ce baby boom, avec un nombre de naissances qui a atteint les 103 239, tandis que la wilaya de Tindouf ferme la marche avec 1618 naissances en 2015. Contrairement aux idées reçues, l’Algérie enfante toujours plus de garçons que de filles. Cette année encore, la répartition des naissances par sexe donne 104 garçons pour 100 filles. Ce qui confirme la tendance démographique de ces dernières années puisque, sur les 39,963 millions d’habitants recensés en juillet 2015, le nombre d’hommes est de 20,235 millions alors que celui L KHENCHELA LA LADDH DÉNONCE LA VIOLENCE POLICIÈRE CONTRE UN ENFANT À KAÏS Dans un communiqué diffusé hier, la LADDH, bureau de Khenchela, a dénoncé la «violence choquante» de quatre policiers contre un mineur. La Ligue des droits de l’homme affirme avoir été saisie pour des faits mettant en cause le comportement de quatre policiers,cités par leurs noms, lors de l’arrestation d’un enfant, dans les locaux de la police de Kaïs, à 23 km de Khenchela. La Ligue souhaite faire la lumière sur cette affaire, où la police de Kaïs a arrêté un mineur sans en avoir informé ses parents ; les policiers l’auraient attaché pendant six heures (de 10h à 16h) à une chaise. Selon le communiqué de la LADDH, dont El Watan détient une copie,l’enfant a déclaré avoir subi «des tortures et des mauvais traitements aux mains de policiers». Il a obtenu, à l’hôpital local, un certificat médical faisant état de blessures au niveau du visage, avec une déchirure de l’oreille gauche. La LADDH a condamné ces pratiques et demande au directeur général de la Sûreté nationale, le généralmajor Abdelghani Hamel, d’enquêter sérieusement sur «ces dépassements inacceptables» et de punir leurs auteurs. Mohamed Taïbi des femmes est de 19,728 millions. L’autre tendance qui poursuit sa courbe est le fléchissement des mariages. Ainsi, la nuptialité a enregistré une baisse entre 2013 et 2014, qui s’est poursuivie en 2015 avec un rythme plus soutenu de -4.5%. «Les bureaux de l’état civil ont enreg enregistré diminugistré une diminu tion du nombre des mariages ess ma m aria riages ria i ge g en 20 ges 22015 01155 ave avecc 3369 69 074 unions contractées 422 ctée té s ccontre cont ontre ont re 386 3886 42 22 en en 2014. 2014 14. Quant aux divorces, été s, iill a ét té eenregistré nregis nre gis gi isttréé 59 5 90 9909 09 ruptures d’unions enn 2015, 201 201 015, 5, enn baisse 5, baisse ss de de 1,5% par rapport à 2014», 2014» 20 14» 14», 4 , a én éénuméré numé uméré réé l’ONS. Pour ce qui est de laa po population résidente popul pul ulati a onn rés ati ré éside ide idente dente n nt totale, elle a connu, u,, enn 2015, 2015, 20 1 unn accrois15 acccro accro roisro isis sssement naturel dee 8858 personnes, 58 000 000 ppers 00 errsonn oonnnes, e es soit un taux d’accroissement croi rooisseement roisse ment nnaturel aturel at atu rel de 2,15%. «Ce taux avait uxx ava av vaitit con cconnu onnu nu une stagnation entre 2014 nttre 201 0114 et et 2015 imputée essentiellement enntie tit lleeme mennt men à l’augmentation aaussi u i uss bien des naissances vivantes que du volume des décès», a relevé l’ONS, qui précise que «le nombre de naissances vivantes à atteint 1,040 million, alors que pour la mortalité lité itté té générale, le nombre brre ddes bre es décès a été de 183 000» 000». 00 00» 0 . Tandis que les naissances naissa na nai ssance nc s augaugugg mentent, les décès on ontt auss aaussi ussii cconnu uss o nu uune onn ne hausse durant l’année dernière. née né é de erni rnnière èère re. «La L ha hhausse ussee uss du volume des décès 183 ès à 118 83 0000 00 en 201 00 20155 ((+5,2% +5, 5 2% 2% par rapport à 2014) l’espé144) a eu eu uunn im iimpact mpac a t ssur ur l’e l’espé l’ spé péérance de vie à la nai naissance qui enregistré na aissa aissa s nce ncc qqu ui a een nreggisttré r un recul d’un dixième de par l’année d po ppoint oint int pa ar rrapport ap ort app rtt à l’a l’anné l’ nnéée 2014, en atteignant ainsi 77,1 ans», a noté l’ONS. Cette baisse a toutefois plutôt touché les hommes dont l’espérance de vie est passé de 76,6 ans à 76,4 ans, alors que celle des femmes a connu une stagnation en s’établissant à 77,8 ans. G. L. LE MUFTI D’ENNAHAR A RENDU ILLICITE L’EMPRUNT OBLIGATAIRE Quand cheikh Chemseddine se mêle d’économie our contrecarrer un des projets du gouvernement, la P mouvance islamiste s’est trouvé un allié de taille : l’imam cathodique Chemseddine El Djazaïri, alias Chemsou, qui sévit quotidiennement sur la chaîne de télévision Ennahar. Il a émis une fatwa (avis religieux) contre l’emprunt obligataire qu’a lancé l’Etat ce mois-ci en vue de collecter des fonds destinés aux investissements publics. L’imam, qui présente une émission quotidienne sur la chaîne Ennahar TV — pourtant connue pour être le canal qui soutient toutes les options du pouvoir qui finance le journal éponyme avec de la publicité étatique — a donc mené campagne contre l’emprunt obligataire, qualifié de «haram». Selon le mufti autoproclamé, ce projet gouvernemental est «riba» à partir du moment où il génère des bénéfices. «Si l’Algérie est en danger, nous lui donnons tout ce que nous possédons», répète le «cheikh», qui rappelle qu’en 1963, «à l’appel de Ben Bella, les Algériens avaient donné tout ce qu’ils possédaient». Plus que cela, Chemseddine, qui feint de s’en prendre aux salafistes tout en adoptant leurs méthodes, invite le gouvernement à consulter «les oulémas» — se considérant lui-même comme tel — avant de prendre une quelconque décision. Ce qui pose problème dans cette sortie de l’imam cathodique, habitué aux polémiques et aux propos souvent hasardeux, est qu’il officie dans un canal qui fait la promotion à l’excès des options du pouvoir. C’est cette chaîne, adossée à un journal financé en grande partie par la publicité publique, qui a pourtant tenté de faire avaler des couleuvres. A commencer par celle faisant de Chakib Khelil un homme innocent malgré les lourds soupçons qui pèsent sur lui. Cette attaque contre l’emprunt obligataire n’est pas la première sortie rocambolesque de l’homme, qu’un ancien ministre a accusé d’avoir détourné les fonds d’une association. Il y a quelques mois, il s’en était pris au Rapide Club de Relizane de football, qui joue au sein de la Ligue 1, pour avoir choisi comme sponsor Rotary Club International. Il avait appelé, publiquement et à deux reprises, les supporters à se soulever car le sponsor en question est «proche de la franc-maçonnerie». Les explications du président du club n’ont rien pu faire face au déchaînement de l’imam. Pourtant, cheikh Chemseddine, de son vrai nom Chemseddine Bouroubi, n’a pas de formation académique lui permettant de se prononcer sur des questions aussi sensibles et sérieuses. Mais son style décontracté, parfois cocasse, et son langage populaire font de lui un recours pour beaucoup d’Algériens friands d’avis religieux. «Il n’a aucune qualification pour être imam ou mufti», indique dans ce sens Saïd Djabelkheir, chercheur en soufisme. Cela n’empêche, son patron, Anis Rahmani, lui trouve une «qualité» : «Il combat les islamistes», disait-il à un confrère. Sauf que certaines questions sont trop sérieuses pour être traitées avec la légèreté d’une discussion de café. Ali Boukhlef INCENDIE AU CENTRE DE STOCKAGE D’HYDROCARBURES DE SKIKDA Quatre blessés dont un grièvement brûlé Hier, le centre de stockage d’hydrocarbures de Naftal, situé dans la petite zone industrielle située à l’entrée de la ville, a été le théâtre d’un accident où quatre personnes ont été blessées. «Trois blessés, dont une femme habitant une cité voisine, ont été choqués. Un autre agent a malheureusement été grièvement brûlé. L’incendie a vite été maîtrisé grâce à l’intervention des agents d’abord et à celle des éléments des forces d’intervention de réserves (pompiers de Sonatrach) appuyés par les éléments de la Protection civile», témoigne un cadre du centre de stockage rencontré sur place. Pour revenir aux circonstances de ce énième accident industriel en relation avec les hydrocarbures dans la ville de Skikda, des agents rapportent qu’il était 16h40 lorsqu’une explosion a été entendue au niveau d’une pompe d’un des bacs de stockage du centre. «En une fraction de seconde, une épaisse couche noirâtre a plongé le centre dans l’obscurité. Heureusement que le sinistre a été circonscrit rapidement», rapporte-t-on. D’autres agents, encore sous le choc, laissent entendre que cette pompe était vétuste et cela aurait, selon leurs dires, déjà signalé. L’incident ne s’est pas limité au centre seulement, l’onde de choc a aussi concerné des dizaines d’habitations jouxtant les lieux. «On jouait dans les parages lorsqu’on a entendu une première explosion. L’agent de sécurité est sorti en courant en criant : ‘‘Allez vite chez vous et demandez à tout le monde de quitter les lieux.’’ Puis on a entendu une seconde explosion et aussitôt un nuage de fumée noire a couvert les lieux. Nous habitons à côté d’une bombe et l’Etat ne veut pas trouver une solution à cette situation. C’est la deuxième fois que des explosions ont lieu dans ce centre. Il est temps que les pouvoirs publics réagissent», témoignent des jeunes habitant à quelques mètres de ce centre de stockage où, en 2008, avait eu lieu un autre sinistre qui avait occasionné 8 blessés. Khider Ouhab CNAN MED Acquisition d’un navire, Le Titteri Les sirènes des bateaux ont retenti une bonne partie de la matinée au port d’Alger. CNAN Med, filiale de la La Compagnie nationale de navigation (CNAN), vient d’acquérir un nouveau navire baptisé Le Titeri. Les usages voudraient que l’accostage d’un navire soit accueilli par des sirènes. L’acquisition de ce nouveau bateau de transport de marchandises s’inscrit dans le cadre du plan de développement du pavillon maritime algérien qui prévoit l’achat de 25 navires dont 18 cargos pour sa filiale CNAN Nord et sept navires pour CNAN Med. Objectif : satisfaire la demande croissante en termes de transport maritime, qui demeure le principal mode d’acheminement (95%) des marchandises importées. Selon le groupe, le plan vise à augmenter la part des armateurs nationaux à 25% du marché algérien de transport maritime de marchandises hors hydrocarbures à l’horizon 2020. Le groupe CNAN compte actuellement une douzaine de navires. N. Id. El Watan - Mercredi 20 avril 2016 - 6 ÉCONOMIE EMPRUNT OBLIGATAIRE DE L’ÉTAT INFLATION Le rythme s’établit à 4,7% La Bourse tenue à l’écart ● Une attitude que certains observateurs attribuent au fait que l’Etat ne veut pas prendre le risque de voir se déprécier son emprunt à la cote. L ’emprunt obligataire national que l’Etat vient d’émettre «ne passera pas par le marché boursier d’Alger», a confirmé hier le directeur général de la Société de gestion de la Bourse des valeurs (SGBV), Yazid Benmouhoub, lors d’une rencontre organisée par le Forum des chefs d’entreprises (FCE) à Alger. Ainsi, les pouvoirs publics, qui n’ont cessé de marteler depuis quelques mois leur volonté de relancer le marché boursier, ne semblent eux-mêmes pas disposés à y recourir, alors que l’emprunt souverain qu’ils viennent d’émettre était attendu comme un signal fort en direction des autres catégories d’émetteurs. Selon des sources proches des instances en charge de la gestion de la Bourse d’Alger, celleci n’aurait d’ailleurs même pas été associée, ni de près ni de loin, à l’élaboration de cet emprunt national, ne serait-ce qu’à titre symbolique. Une attitude que certains observateurs attribuent au fait que l’Etat ne veut pas prendre le risque de voir se déprécier son emprunt à la cote, tandis que d’autres évoquent une volonté claire de faciliter la récupération de l’argent de l’informel en contournant les exigences de transparence que suppose une cotation en Bourse. Tel que présenté la semaine dernière par le ministre des Finances, Abderrahmane Benkhalfa, cet emprunt, faut-il en effet rappeler, est ouvert à toutes les catégories d’épargnants, suivant tous les modes de paiement, y compris le cash, avec possibilité de choisir entre PHOTO : B. SOUHIL L La Bourse d’Alger n’a pas été associée à l’opération d’emprunt obligataire de l’Etat coupures nominatives ou anonymes. Quoi qu’il en soit, si l’on s’en tient au discours du directeur de la SGBV, cette mise à l’écart de la Bourse d’Alger dans l’élaboration et le lancement de l’emprunt obligataire de l’Etat ne défavoriserait pas outre mesure le marché boursier d’Alger. Cette opération, a-t-il ainsi estimé lors de la rencontre d’hier, «n’influencera pas négativement la Bourse, car il est important que chacun puisse choisir le moyen de rentabiliser son épargne». Interpellé au demeurant sur le problème de la faible liquidité du marché, notamment par le PDG d’Alliance Assurances, Hassan Khelifati, dont la société est cotée en Bourse, le premier responsable de la SGBV a estimé que l’environnement impacte beaucoup l’activité boursière et que les entreprises doivent surtout œuvrer à intéresser les épargnants par leur politique de dividendes. Du reste, a-t-il tenté de rassurer, la Bourse devrait connaître un nouvel élan dès l’année en cours en se dotant prochainement d’un nouveau système de cotation moderne, mais aussi en se préparant à accueillir trois nouvelles sociétés à la cote, dont le groupe pharmaceutique privé Biopharm et la cimenterie publique de Aïn Kebira. Quant aux sept autres entreprises étatiques listées par le Conseil des participations de l’Etat (CPE) en vue d’être introduites en Bourse, nombre d’entre elles, a-t-il affirmé, «viennent de finaliser leurs opérations d’évaluation financières et pourront donc déposer prochainement leur dossier d’admission auprès de l’autorité boursière». Et de conclure en prédisant qu’«à un certain moment, aller à la Bourse deviendra pour les entreprises plus une nécessité qu’une option dès lors que les liquidités bancaires commencent à rétrécir et que le coût des crédits devra sûrement augmenter avec le retour des banques au refinancement auprès de la Banque d’Algérie». Akli Rezouali BANQUE MONDIALE Des «compromis difficiles» en Algérie fléchissement des prix du pétrole représente pour une occasion de procéder à une réorienLtationel’Algérie structurelle de l’économie, estime la Banque KOWEÏT Poursuite de la grève dans le secteur pétrolier PHOTO : D. R. L a production de pétrole du Koweït était assurée à moitié, hier, avec 1,5 million de barils au troisième jour de la grève des travailleurs du secteur pétrolier, ont indiqué les autorités. La production était tombée à 1,1 million de barils dimanche au premier jour de la grève, contre trois millions de barils par jour (mbj) en temps normal. Des milliers de travailleurs du secteur ont entamé ce jour-là un mouvement social pour protester contre des réductions de salaires envisagées par les compagnies pétrolières. Le porte-parole de la firme d’Etat Kuwait Petroleum Corp. (KPC), cheikh Talal Khaled Al Sababa, a déclaré que la production dans les gisements du nord du pays avait retrouvé son niveau normal. Cela a permis d’atteindre une production quotidienne de 1,5 million de barils, a-t-il précisé dans un communiqué. Parallèlement à la chute de la production, les opérations de raffinage ont baissé. Les raffineries de Koweït traitaient hier 520 000 barils au lieu de 930 000 avant la grève, selon les autorités. La production de gaz est tombée à 620 millions de pieds cubes (17,6 millions de mètres cubes) contre 1,3 milliard de pieds cubes (36,8 millions de mètres cubes). Cheikh Khaled a assuré que la baisse de production n’avait pas eu d’impact sur les livraisons du Koweït à ses clients domes- tiques et internationaux, précisant que les compagnies pétrolières prélevaient sur leurs stocks pour répondre à la demande. Le ministre du Pétrole par intérim, Anas Al Saleh, a appelé, lundi, les grévistes à reprendre le travail, en affirmant que leurs salaires ne seraient pas réduits. R. E. e rythme annuel d’inflation s’est établi à 4,7% jusqu’à mars 2016, a appris l’APS auprès de l’Office national des statistiques (ONS). Ce rythme d’inflation annuel représente le taux d’évolution de l’indice des prix à la consommation sur la période allant d’avril 2015 à mars 2016 par rapport à celle allant d’avril 2014 à mars 2015. Quant à l’évolution annuelle des prix à la consommation enregistrée en mars 2016 par rapport à mars 2015, elle s’est établie à 5,34% (contre 4,15% en février 2016 par rapport à février 2015). Par ailleurs, l’indice mensuel brut des prix à la consommation en mars 2016 a enregistré une hausse de 1,86% par rapport à février (contre une baisse de 0,2% en février 2016 par rapport à janvier). En fonction de la catégorie des produits, il est constaté que les prix à la consommation des biens alimentaires ont enregistré une croissance de près de 2% en mars 2016 par rapport au mois précédent. Les produits agricoles frais ont, ainsi, affiché une hausse de 3,9% dans le sillage de l’augmentation des prix notamment des légumes frais (+30,46%), des poissons frais (+5,6%) et des fruits frais (+3,2%). Par contre, les prix d’autres produits alimentaires se sont repliés, comme le poulet (-13%), les œufs (-8,21%), la pomme de terre (-4,4%), les viandes et abats de mouton (-0,81%) et les viandes et abats de bœuf (-0,4%). Pour les prix des produits agroalimentaires, ils ont connu une hausse modérée de l’ordre de 0,2%. Concernant les prix des produits manufacturés non alimentaires, ils ont affiché une légère croissance de 0,9%, tandis que ceux des services ont grimpé de 3,5%. En 2015, le taux d’inflation en Algérie avait grimpé de 4,8% contre des prévisions de 3% dans la loi de finances initiale 2015, et de 4% dans la loi de finances complémentaire 2015. Pour 2016, la loi de finances table sur une inflation annuelle de 4%. APS mondiale dans le dernier rapport consacré au suivi de la situation économique du pays. L’Institution monétaire internationale estime que la crise actuelle découlant de la chute des prix du pétrole va inciter le gouvernement à faire des choix favorisant une transition «de la prédominance du pétrole et du secteur public vers une croissance plus diversifiée qui fait une plus grande place au secteur privé». La Banque mondiale estime que la situation économique actuelle fait peser un certain nombre de risques sur le pays qui, au plan intérieur, sont représentés par le «mécontentement social qui gagne de l’ampleur, les coupes budgétaires, des hausses d’impôts et des niveaux de chômage élevés chez les jeunes». Elle ajoute que «la volonté politique et le consensus nationa pour rationaliser les subventions inefficaces et généreuses se dessinent lentement, mais une telle réforme exige de meilleurs filets de sécurité, un système de transferts monétaires qui dessert ceux qui sont dans le besoin et une campagne médiatique bien ficelée durant sa mise en œuvre». La Banque mondiale estime, par ailleurs, que «les responsables politiques continuent à faire face à des compromis difficiles pour les années à venir. Les autorités ont peu de choix, si ce n’est de rétablir les équilibres du budget et du solde extérieur». L’institution fait remarquer dans son rapport d’avril 2016 que «la croissance devrait rester peu élevée, à 3,4%, tirée par le dynamisme modeste dans l’industrie des hydrocarbures, avec le lancement de projets gaziers, et par les secteurs hors hydrocarbures». La croissance bénéficierait, selon la Banque mondiale, d’une dépense publique revue à la baisse mais toujours positive et d’une stagnation des exportations d’hydrocarbures, surtout si les prix du pétrole restaient faibles ou s’effondraient un peu plus, et si la reprise mondiale restait timide. En 2017-2018, après un certain redressement des prix du pétrole, la croissance continuera d’être tirée par l’investissement public et des subventions toujours importantes, souligne encore la Banque mondiale, qui prédit que l’investissement privé restera timide en raison des incertitudes sur le plan intérieur et des menaces sécuritaires au niveau régional. Zhor Hadjam El Watan - Mercredi 20 avril 2016 - 7 ALGER INFO STAOUÉLI RÉGULARISATION DES PRÉPOSÉS AUX PARKINGS RETOUR DES GARDIENS DE PARKING L’anarchie s’installe et se formalise L ● Les «parkingueurs» exerçant sans autorisation sont tolérés. PHOTO : M. SALIM E n attendant la régularisation des gardiens de parking dans le cadre de coopératives, qui permettront l’exploitation légale des aires de stationnement, les automobilistes sont toujours soumis au diktat de ces gardiens autoproclamés. Prenons à titre d’exemple le cas d’un gardien de parking à Sidi M’hamed. Ce dernier exploite une aire de stationnement bien délimitée. Il s’agit d’une parcelle de terrain récupérée après la démolition d’une vieille bâtisse. Cependant, l’exploitant a étendu son activité, en toute illégalité, à tous les espaces attenants à la parcelle. Si bien que les automobilistes, qui garent leur véhicule à quelques dizaines de mètres de cette aire, se voient contraints de s’acquitter des frais de stationnement au même titre que ceux qui garent leurs voiture dans l’enceinte du parking. Cela illustre la situation de désordre et d’anarchie prévalant dans toutes les communes de la capitale. «On ne peut pas porter plainte contre ces gardiens, car ils sont connus de la commission qui doit leur délivrer l’autorisation d’exploitation. Bien qu’ils ne détiennent pas encore cette autorisation, ils ont pignon sur rue», indique un automobiliste. «Les commissions d’habilitation doivent, avant de délivrer cette autorisation, prendre en compte un certain nombre de paramètres», ajoute-til. Dans cet ordre d’idées, le trottoir est-il considéré comme un parking ? D’après un responsable de l’APC de Sidi M’hamed, «la Des parkings exploités anarchiquement commission chargée d’effectuer les enquêtes prend en compte ces paramètres. Elle ne peut pas délivrer d’autorisation pour quelqu’un qui exploite un espace qui n’est pas adapté pour une telle activité», assure-t-il. Toutefois, dans la réalité, rares sont les parkingueurs qui n’exploitent pas les trottoirs. A Rouiba, les gardiens de parkings anarchiques exploitent la moindre portion de l’espace public. Cette situation prévaut, aussi paradoxale que cela puisse paraître, même devant le siège de l’APC. Des gardiens autoproclamés exigent des automobilistes qui veulent garer leur véhicule à proximité de l’APC de s’acquitter des droits de stationnement, le trottoir est partagé entre plusieurs gardiens. «La commission qui délivre les autorisations doit choisir un seul. A qui revient ce mérite ? C’est toute la question», se plaît à dire un automobiliste. La régularisation des gardiens de parkings anarchiques est une démarche qui va asseoir l’informel. «Les parkings et les aires de stationnement doivent être définis préalablement. Il question d’organiser l’espace public et non de créer davantage d’anarchie», soutient-il. Les pouvoirs publics avaient lancé, il y quelques mois, une opération qui consiste à installer des parcmètres. Cette initiative a vite été abandonnée, on ne sait d’ailleurs pour quelle raison. Pourtant cet équipement urbain pourrait se substituer à toute l’anarchie qui caractérise nos rues. D’où la nécessité de relancer l’opération. K. Saci SUR LE VIF a commune de Staouéli, qui est connue pour sa vie nocturne, ses nombreux restaurants et salons de coiffure, renoue progressivement avec le retour des parkingueurs . Si sur la grande route de la ville ces derniers se font quelque peu rares à cause de la présence de la police, par contre dans les petites ruelles et aux abords des restaurants à grande fréquentation, ces jeunes reviennent en force . Ainsi, les nombreux automobilistes qui stationnent leur véhicule se font automatiquement soutirer la somme de 100 DA, voire plus, et à la moindre résistance des bandes de jeunes n’hésitent pas à déclencher une bagarre. C’est ce qu’a vécu Farouk et son épouse. Le jeune marié témoigne qu’il a subi des actes de violence de la part de plusieurs jeunes pour avoir refusé de payer la somme de 100 DA. «Après avoir stationné mon véhicule, je suis allé avec mon épouse dîner dans l’un des nombreux restaurants. A notre retour, un jeune homme se présente à nous muni d’un bâton. En démarrant, ce dernier me demande 100 DA, ce que j’ai refusé. J’ai été par la suite victime d’une agression verbale et physique de la part de plusieurs jeunes», nous a-t-il révélé, encore sous le choc. Selon les restaurateurs et les propriétaires des salons de coiffure et autres de glace, ces jeunes représentent une véritable menace pour les clients. Ils arrivent même à décourager les clients à venir dans nos commerces . A travers l’avenue principale de la commune, plusieurs plaques trônent sur les trottoirs, qui interdisent formellement l’arrêt et le stationnement, mais faute de présence policière, des centaines de véhicules stationnent à toute heure du jour comme de nuit au plus grand plaisir de ces jeunes qui ne ratent pas la moindre occasion pour leur extorquer de l’argent. Certains automobilistes questionnés disent que la présence de ces jeunes ne leur pose aucun problème, un citoyen a même déclaré qu’ils font partie du paysage, agressent et volent. R. L. 24 HEURES «EL KHOURDA» PHOTO :D. R. Certains citoyens de retour de l’étranger ne négligent rien. Il faut rentabiliser le voyage avec toutes sortes de produits hétéroclites. Et dire que ces chargements à risque franchissent tous les barrages ! DJENANE ABBAS À RAÏS HAMIDOU : LES HABITANTS ATTENDENT UNE RÉGULA RISATION Les habitants de la localité Djenane Abbas, commune de Raïs Hamidou, attendent depuis des années la mise en conformité des habitations et lots de terrain qu’ils occupent. Ils affirment avoir déposé leur dossier au niveau de l’APC, il y a bien longtemps, mais les documents nécessaires ne leur ont pas encore été remis. Bien que la plupart des résidants ont construit en dur, il n’empêche que disposer de «papiers» administratifs est nécessaire pour être propriétaire à part entière, expliquent les habitants. Ces derniers affirment toutefois, que cette localité de la commune de l’ex-Pointe Pescade a été raccordée à tous les réseaux (gaz, électricité et AEP) et le seul problème qui persiste encore est la dotation des lieux d’infrastructures de loisirs et de sports pour les enfants, ainsi que le renforcement du transport des voyageurs. SONELGAZ, LES RAISONS DES CHUTES DE TENSION En réponse à l’article paru sur le quotidien El Watan en date du 17 avril 2016 en page 7, intitulé «Commune de Souidania, baisse de tension électrique», nous souhaitons apporter nos précisions concernant la seconde partie de votre article, qui concerne la commune de Bordj El Bahri dépendante de notre direction. Les problèmes de baisse de tension électrique que rencontre le quartier de Ben Djaida, évoqués dans votre article, sont dus à un piratage massif du réseau de distribution publique par des occupants des bidonvilles. Ces derniers, n’étant pas raccordés au gaz naturel, se chauffent à l’électricité, ce qui crée une surcharge sur le réseau électrique et donc des chutes de tension, voire des coupures à répétition. Pour ce qui est de la localité Brise Marine, un projet de création d’un nouveau départ électrique basse tension est inscrite dans le plan d’été 2016 de notre direction, et ce, pour éliminer les chutes de tension que connaît ledit quartier. Les travaux seront lancés incessament. HORAIRES DES PRIÈRES Alger et ses environs MERCREDI 12 RADJEB 1437 Fadjr…………...……… 04:41 Chorouk ...…………… 06:09 Dohr …………………… 12:46 Asser…………………… 16:29 Maghreb….…………… 19:18 Îcha ……………………… 20:58 El Watan - Mercredi 20 avril 2016 - 7 RÉGION EST INAUGURÉ IL Y A TROIS ANS CHORFA (ANNABA) La face cachée du CAC de Sétif 9 élus à l’APC bloquent le conseil communal N euf élus, dont cinq membres du conseil de l’assemblée communale de Chorfa, relevant de la daïra de Aïn El Berda, viennent de déposer au niveau de la wilaya de Annaba une demande de gel des activités de leur conseil communal, avons-nous appris des protestataires. Selon la lettre adressée au wali de Annaba et aux services de sécurité, dont El Watan détient une copie, les élus contestataires d’obédience FLN et RND, reprochent au président de l’APC de Chorfa (PT) une gestion unilatérale dans les affaires de la commune. «Il décide unilatéralement de toutes les affaires de la commune. La dernière en date est celle de la liste des logements ruraux qu’il a établie seul sans revenir à la commission pour le choix et la validation», lit-on dans cette missive signée par neuf élus. Dans l’attente de la décision du wali de Annaba pour la validation de ce blocage qui caractérise cette commune rurale, les élus boudent actuellement l’assemblée dans toutes ses activités. A ce blocage, il faut également ajouter l’ouverture d’une enquête par les services de la Gendarmerie nationale sur la gestion communale, où les enquêteurs soupçonnent plusieurs attributions de marchés non conformes à la réglementation en vigueur. Le dossier de l’enquête est actuellement sur le bureau du procureur de la République près le tribunal d’El Hadjar. La commune de Chorfa est habitée par une population dépassant les 10 000 âmes. Elle est considérée comme l’une des plus pauvres à l’échelle de la wilaya. L. Azzouz ● Plusieurs défaillances ont été relevées concernant le Centre anticancer lors de la dernière session de l’APW. our non seulement gonfler le programme de la visite du Premier ministre, Abdelmalek Sellal, en avril 2013, mais aussi recevoir de bonnes notes, les autorités de la wilaya de Sétif ont inscrit sur la feuille de route le centre anticancer (CAC) de Sétif, comme cela a été le cas avec la piscine olympique de l’Ecole nationale olympique (ENSO), où les réserves formulées par les spécialistes en la matière ont été ignorées. Les tares de la vraie fausse ouverture d’une aussi lourde et importante infrastructure ont été relevées lors de la dernière session ordinaire de l’APW. Dans son intervention, le directeur de la santé et de la population, ne faisant pas dans la langue de bois, a indirectement pointé du doigt l’entreprise en charge de l’opération, les chargés du suivi et le chef de projet, qui s’est occupé des questions administratives, négligeant par là même, la partie réalisation. Faute de suivi rigoureux, celle-ci a été le moins qu’on puisse dire bâclée. Pour preuve, inscrit dans les plans, le câble électrique n’a pas été installé. Les canalisations d’eau potable n’ont pas été raccordées au château d’eau. Les pompes d’eau n’ont pas été mises. L’installation du système anti-incendie n’a pas été placée à temps. L’installation d’un transformateur électrique de 630 KVA ne pouvant alimenter que 50% du CAC en lieu et place d’un transformateur de 1600 KVA est l’autre défaillance dénoncée. Mieux PHOTOS: D.R. P La partie réalisation a été complètement oubliée encore, le service de chirurgie oncologique et des rayons est à l’arrêt depuis 2011. Indispensable pour cette pathologie, le service de médecine nucléaire a été complètement occulté. Elément vital dans la vie d’une structure hospitalière, la climatisation centrale n’a pas échappé à l’oubli. Les incommensurables ratages seront par la suite rattrapés. Mais le CAC, où les équipes médicales font le maximum pour atténuer les souffrances des malades et les pénibles épreuves de leurs proches attend la mise en service du fameux transformateur de 1600 KVA, l’ouverture du service de chirurgie et de médecine nucléaire. La levée des innombrables réserves bloquant le bon fonctionnement d’une structure ayant englouti des milliards de dinars est toujours d’actualité au CAC. Kamel Beniaiche LA VENTE CONCOMITANTE REFAIT SURFACE Décidément, le citoyen lambda n’est jamais au bout de ses peines. Et pour cause, il est confronté depuis quelques jours à de vieux réflexes que l’on croyait disparus depuis belle lurette. Il s’agit en fait de la vente concomitante pourtant prohibée par la loi, mais qui refait surface au grand dam du citoyen. En effet, depuis quelques jours, le citoyen qui a l’habitude d’acheter son sachet de lait chez l’épicier du coin a été surpris par une kyrielle» de subterfuges dont il a fait preuve pour lui vendre le produit en question. Désormais, le consommateur est obligé de prendre un sachet de lait pasteurisé à 25 DA accompagné d’un autre sachet de lait de vache (cru) à 50 DA. Inutile de discuter, le vendeur est intransigeant, c’est à prendre ou à laisser. Le citoyen soumis au diktat du laitier n’a pas de choix, il est obligé de payer sans broncher. Face à ce problème astreignant pour le consommateur, nous nous sommes rapprochés de certains laitiers pour en avoir une idée. Ces derniers pointent du doigt les distributeurs qui les obligent à prendre le lait pasteurisé et celui des vaches, sinon rien. De leur côté, certains distributeurs que nous avons pu rencontrer rejettent la responsabilité sur le producteur au niveau de l’usine, qui agit de la même sorte, ils affirment que des quotas de lait des deux qualités sont fixés quotidiennement que l’on vous oblige à prendre faute de quoi votre contrat sera résilié. Ce nouveau problème vient s’ajouter à la flambée des prix qui touche l’ensemble des produits et dont les conséquences ne font qu’accroître l’érosion du pouvoir d’achat L. Bourdim du citoyen. UNE DES PRINCIPALES ARTÈRES DE SOUK AHRAS La rue Victor Hugo retrouve ses couleurs ● Les récalcitrants ont tenté un retour, mais c’était peine perdue. U ne opération coup-de-poing au chef-lieu de la wilaya, après celle de la cité Baoulou II, prise en otage des années durant par des squatters sans scrupules. La rue Victor Hugo, l’une des artères les plus importantes de la ville de Souk Ahras vient de faire l’objet d’une opération ininterrompue, dirigée contre des dizaines de trafiquants, qui avaient élu domicile autour des étals de fortune qui cachaient mal les autres activités illicites exercées dans l’impunité par des hordes de marginaux. Ce sont trois véhicules des services de sécurité placés en renfort derrière les agents de sécurité qui annoncent chaque matin la fin de ces longs mois d’anarchie et d’atteinte aux passants. Un habitant de cette rue a tenu à exprimer sa satisfaction à travers les propos suivants : «Je viens de reconnaitre le quartier dans lequel je suis né, et ce, grâce au retour des rondes de la police et la délocalisation des marchands ambulants qui s’adonnaient, en fait, à des actes plus graves que le commerce illicite.» La semaine dernière, des récalcitrants ont encore une fois tenté un retour timide, aussitôt réprimé par les forces de l’ordre restées à l’affût du moindre cas de récidive. Les commerçants ont, de leur côté, émis un ouf de soulagement après avoir longtemps subi une pression de la part de ces marginaux, devenus maîtres des lieux par la logique du nombre, mais aussi du gourdin et des sabres. «Nous avons vécu le calvaire à cause de ces batailles rangées entre bandes rivales, qui n’ont rien à voir avec le commerce (…) nous avons été témoins de plusieurs vols à l’arraché, agressions au sabre, vente de psychotropes et autant de vices qui ne nous permettaient guère d’être accompagnés par nos fils ou nos frères», ajoute l’un d’eux. Pour les piétons, flâner le long de cette rue est désormais permis et ce ne sont plus ces êtres revêches et impulsifs qui viendront leur interdire trottoirs et chaussées. Idem pour les automobilistes, naguère sommés de faire demi-tour, qui font un raccourci pour aboutir à la rue de l’ALN. Bref, une rue qui vient de retrouver ses couleurs, voire ses repères. Pourvu que ça dure… A. D. OUM EL BOUAGHI Plus de 2000 logements en attente à Aïn Beïda D urant le quinquennat 2010/2014, la wilaya a bénéficié d’un programme qui compte 13500 unités, qui, malheureusement ne sont pas tous achevés et attribués aux citoyens demandeurs. L’abandon par l’Etat de la formule LSP au profit du LPA ou AAD.L viendra-t-il à bout de la crise. D’autant que les demandeurs doivent impérativement déposer leur dossier auprès de la daïra, tandis que par le passé, les solliciteurs avaient le choix entre plusieurs promoteurs. Les retards accumulés ne font qu’exacerber la situation. A titre d’exemple, la ville d’Aïn Beïda, dont la population avoisine ou dépasse les 250 000 habitants, ploie soue le nombre des demandeurs de logement. Les efforts déployés par les pouvoirs publics pour satisfaire la grande majorité des citoyens n’ont pas suffi. Qu’on en juge! Des milliers de demandes s’entassent dans les services de la daïra. Selon le responsable d’une association (Forum de Aïn Beïda) au fait de la situation qui prévaut dans cette grande cité, les gens attendent patiemment le lancement des nouveaux programmes relevant des formules LPA, LPP et AADL. Ceci sans parler de ceux appelés Logements sociaux locatifs. Au total plus de 2000 logements ne sont pas encore lancés. Le POS (Plan d’occupation des sols) situé au sud-ouest de la ville est un éternel chantier. Comparé à celui du chef-lieu de wilaya, il accuse un énorme retard. Pour revenir aux nouvelles formules, comme le Logement participatif aidé ou AADL, les demandeurs ne savent pas quand exactement seront lancés les projets pour lesquels ils ont souscrit. Les propriétaires qui veulent vendre demandent un prix prohibitif. «Un simple fonctionnaire ne parviendra jamais à avoir son propre toit, quelque effort qu’il fasse, quel que soit son salaire», remarque un citoyen blasé.» De guerre lasse, beaucoup de pères de famille, après des années de privation et d’épargne, «achètent» un logement social, pourtant incessible, qu’ils risquent de perdre à tout moment, faute de document légal ! Combien de pauvres ont fait les frais d’une transaction douteuse. L. Baâziz BORDJ BOU ARRÉRIDJ Chute mortelle d’un enfant à El Achir U n enfant âgé d’à peine 2 ans, B. A., est tombé, avanthier soir, dans un puits, à El Achir, à une dizaine de kilomètres à l’ouest du chef-lieu de wilaya de Bordj Bou Arréridj. Malheureusement, quand les secouristes sont arrivés à repêcher le corps de l’enfant, il était complètement engourdi et sans vie. Sa dépouille a été transportée à la morgue du Centre hospitalier de la ville de Bordj Bou Arréridj. Nous ignorons les causes qui ont provoqué la chute tragique de l’enfant dans le puits, en attendant les résultats de l’enquête. A. B. El Watan - Mercredi 20 avril 2016 - 7 RÉGION OUEST ORAN CHLEF Protestation suite à l’agression d’un médecin 605 familles seront relogées aujourd’hui D es praticiens de l’hôpital Sœurs Bedj de Chlef ont organisé, hier matin, un sit-in pour dénoncer l’agression physique d’un médecin réanimateur à l’intérieur même de son service. Celui-ci a été, dit-on, victime de coups et blessures de la part d’un parent d’une femme admise dans la même structure et dont l’état de santé est jugé satisfaisant. «Je ne comprends pas pourquoi ce parent éloigné de la patiente a agressé le médecin réanimateur, le docteur Dahmani, lui causant des blessures et un choc moral. Pourtant, ce dernier a bien pris en charge la malade qui a été admise en urgence et dont l’état de santé a évolué positivement. Il faut savoir aussi que la victime est très appréciée dans le milieu hospitalier pour ses qualités humaines, et notamment sa grande disponibilité envers les malades», a indiqué un collègue de la victime. Les médecins protestataires ont organisé ce rassemblement pour attirer justement l’attention des pouvoirs publics sur la recrudescence des actes de violence contre le personnel médical. Il y a quelques mois, un autre praticien du même hôpital avait été agressé par un proche d’un malade sur le lieu de son travail. A.Yechkour ● 605 familles habitant dans des logements insalubres à Cité Petit seront relogées, dans la matinée d’aujourd’hui, au nouveau pôle urbain de Belgaïd. P as moins de 605 occupants du vieux bâti dans le secteur urbain El Badr (Cité Petit) seront relogés, aujourd’hui, au nouveau pôle de Belgaïd. Ce relogement est le troisième, après celui qui a ciblé 650 familles de Sidi Lahouari et 315 autres d’Ibn Sina, ont indiqué, hier, des sources de la wilaya. Les bénéficiaires de ce programme ont été recensés et identifiés par la commission pluridisciplinaire installée il y a quelques mois, par le wali d’Oran. Celle-ci avait en charge le diagnostic de toutes les bâtisses classées dans la catégorie rouge, en plus du recensement des familles. L’opération va se dérouler en présence du wali d’Oran, des services de l’OPGI, du chef de daïra, des élus locaux et des services de la voie publique. Par ailleurs et dans le cadre de l’éradication du vieux bâti, 300 décisions de préaffectation seront également distribuées aux familles du secteur El Badr, qui seront relogées au cours de l’année à Belgaïd. Notons, par ailleurs, qu’un programme de 6 400 logements a été retenu pour le relogement des familles du vieux bâti. Le calendrier des services de la wilaya prévoit d’autres opérations de relogement, notamment pour les secteurs urbains Sidi El Bachir, El Makkari, El Mokrani et El Emir. Le reste des logements sera destiné aux quelques familles d’El Hamri et de Medioni. F. A. MOHAMMADIA Des travailleurs de Filamp réclament leurs arriérés de salaire Les kiosques de la place du Maghreb seront démolis P our la seconde fois en ce mois d’avril, des travailleurs, une trentaine, de l’entreprise de fabrication industrielle de lampes (Filamp), sise à Mohammadia, à 45 km de Mascara, ont observé, durant la journée du lundi dernier, un sit-in pour réclamer leurs salaires impayés depuis trois mois. Selon le SG de la section syndicale UGTA de Filamp, Miloud Zine Nacer, signataire d’un communiqué adressé à notre rédaction, les travailleurs restés à Filamp, agents de sécurité dans leur majorité, réclament «le paiement de leurs arriérés de salaire et demandent, en outre, une solution à leur situation notamment le départ volontaire avec une contrepartie financière à titre compensatoire». Les nombreuses tentatives menées par les travailleurs pour sauver leur entreprise du naufrage dans lequel elle se trouve, depuis plusieurs années, n’ont rien donné. Selon une source ayant connaissance du dossier, aucune issue pour le problème de Filamp n’est en perspective. A. Souag BÉCHAR PHOTO : AKRAM Le paysage littéraire s’enrichit de quatre ouvrages La place du Maghreb va bénéficier d’une opération de réaménagement A près la démolition des deux kiosques de la place Kahina, un communiqué de l’APC d’Oran annonce la «délocalisation» prochaine des quatre kiosques de la place du Maghreb (ex-la Bastille). Il faut noter que cette place devra bénéficier, sous peu, d’une opération d’embellissement et de réaménagement. De facto, il sera procédé à la démolition de ces kiosques pour, selon le communiqué, «rendre aux citoyens oranais un espace plus adapté à une ville qui a un statut à défendre parmi les grandes métropoles du bassin méditerranéen». «Dans la perspective de la réouverture de la recette principale, probablement au mois de Ramadhan, la commune a l’intention de redonner à cet espace une image qu’il a perdue il y a des décennies», précise le maire d’Oran, Nourredine Boukhatem, qui souligne que «toutes les mesures prévues par la loi et le cahier de charges portant convention de concession à titre locatif doivent être respectées pour ne pas pénaliser les gérants qui bénéficieront d’un local dans d’autres sites». Dans un autre registre, le conseil exécutif de l’APC d’Oran a aussi abordé l’épineux problème du marché des Aurès, qui contient actuellement, précise-t-on, plus de 150 tables, alors qu’il a été mis en activité pour ne recevoir, tout au plus, que 70, distantes d’un mètre l’une de l’autre. «Mis à part qu’elles sont sous-louées illégalement, cette situation est lamentablement vécue par les résidants et les consommateurs pour se frayer un chemin entre les étals de pain et de poissons à même la chaussée», a déclaré le maire d’Oran, qui avoue que cette situation constitue un casse-tête pour les élus locaux. Pour remédier à cela, ces derniers envisagent de relancer le projet de la cave vitivinicole Senéclose de la place Hoche afin d’en faire un marché couvert. Akram El Kebir Eradication de l’habitat précaire A ciblera exclusivement une soixantaine de familles recensées officiellement par les services locaux compétents. Autrement dit, les occupants des abris de fortune venus se greffer, a posteriori, sur les baraquements existants, ne seront aucunement concernés par ladite opération, qui a été exceptionnellement MOSTAGANEM Des locaux commerciaux squattés SIDI BEL ABBÈS vant la fin du mois de mai prochain, il est prévu, par les autorités locales, le démantèlement de tous les baraquements qui foisonnent autour des quartiers Sidi Amer et Lazari. Cependant, l’opération de relogement prévue au titre du programme d’éradication de l’habitat précaire L e paysage littéraire à Béchar, qui s’est caractérisé jusqu’ici par une disette en matière littéraire, vient de s’enrichir par la production de 4 ouvrages. Ainsi, la Maison de la culture a abrité, avant-hier, une vente dédicace de deux livres : Cabales assassines et Chroniques du cœur et du regard de Azizi Abdellah, ancien cadre financier à la retraite. Le premier, édité en France puis réédité en Algérie, retrace une histoire vraie, mais romancée, de 40 cadres gestionnaires de la wilaya de Béchar, mêlés au scandale financier de 1982 (hôpital de 640 lits) et emprisonnés sous le régime du parti unique de l’époque. Son deuxième ouvrage concerne un recueil de chroniques où se mêlent, à la fois, l’actualité sociale, économique régionale, nationale et aussi internationale. Le troisième roman intitulé Dans le besoin, la vérité refait surface, du poète Abdenbi Abderrachid, qui a à son actif plusieurs recueils de poésie, sera présenté et dédicacé le 24 avril à l’université de Béchar. Le quatrième roman a pour titre Un nègre arabo-musulman de notre confrère du Quotidien d’Oran, Fendaoui Hadj. Celui-ci dépeint dans son roman l’insupportable situation vécue par les esclaves et l’exploitation des êtres humains. M. Nadjah insérée dans un processus d’aide à l’habitat rural. D’une portée manifestement dissuasive, le rigorisme affiché depuis quelque temps par les pouvoirs publics s’explique par la prolifération démesurée des bidonvilles qui ont terni ostensiblement l’image de la cité de la Mekerra. M. H. R éalisés dans le but d’absorber le chômage, les 18 locaux professionnels restent toujours inexploités par les bénéficiaires dans la localité de Hadjadj, 36 km à l’est de Mostaganem. Ils ont été transformés en lieux d’habitation. Les familles qui ont trouvé refuge dans ces locaux depuis plus d’une année, ont transformé les lieux en un véritable bidonville, offrant ainsi une image hideuse aux passants et voisinage qui ne cessent de se plaindre de cette situation désastreuse, alors qu’on parle souvent du problème du chômage qui sévit dans la région et de la création d’emplois en faveur des jeunes en quête d’un local. A noter que plusieurs autres structures à travers la wilaya connaissent le même sort. T L. El Watan - Mercredi 20 avril 2016 - 7 RÉGION SUD ABDELMADJID BRUNET. Auteur de L’Epopée des marabouts «J’ai voulu rendre la parole à ceux dont on a étouffé la voix» Pourquoi avez-vous choisi d’écrire cette épopée des marabouts et quels liens entretenezvous avec In Salah ? Les dunes d’In Salah étaient le théâtre de mes jeux d’enfant, ses rues, les témoins de mes errements d’adolescent, et le T’bol a rythmé mes veillées (et mes insomnies) de jeune adulte. Le lien est donc naturellement fort, forcément profond, viscéral. Et je l’entretiens ! Je m’y rends en moyenne deux à trois fois par an, surtout durant le mois sacré de Ramadhan, qui a une saveur particulière à In Salah. L’épopée des marabouts est un roman historique, brodé sur des faits réels de la résistance des Sahariens à la pénétration française... Un épisode peu connu de notre histoire. J’ai voulu jeter un peu de lumière sur cet épisode et mettre à la disposition du lecteur un ouvrage écrit dans un langage fluide, coloré. D’abord parce que je ne suis pas historien, ensuite parce que le roman peut s’affranchir de la rigueur académique et utiliser un langage imagé. L’histoire des régions sahariennes d’Algérie est peu connue, en quoi votre histoire romancée apporte-t-elle un éclairage nouveau ? En effet, l’histoire du Sahara est peu connue. A la place, on nous a servi des histoires. Dans mes recherches bibliographiques, j’ai trou- vé quelques références, écrites selon un schéma stéréotypé, qui veut que le héros soit invariablement un officier français, beau et fort, généreux et courageux, secondé par un fidèle Chaâmbi, quelque peu malicieux, sec, débrouillard et qui sait s’orienter en regardant les étoiles. En face, un ramassis d’hommes perfides, malhonnêtes et miséreux, conduits par un marabout imposte. A l’évidence, ces livres étaient éloignés de la réalité. Ils étaient écrits, le plus souvent, par des officiers français, dont le jugement est fatalement inique et la vision nécessairement altérée par le prisme à travers lequel ils regardaient l’histoire de l’occupation. J’ai voulu faire la part des choses et apporter le regard d’un Saharien. J’ai voulu apporter ma contribution pour casser ce quasi-monopole de l’écriture de l’épisode le plus douloureux de notre histoire. Que voulez-vous transmettre à travers ce livre et à quel public le destinez-vous ? A travers ce roman, j’ai voulu donner la parole à ceux qui, refusant les honneurs et les égards subordonnés à la compromission et à la tartufferie, prirent les armes pour défendre leur indépendance. J’ai voulu rendre la parole à ceux dont on a étouffé la voix, j’ai voulu ressusciter les souvenirs de ceux dont on a enterré la mémoire. Le roman ne cible pas un public particulier. Si les événements PHOTO : EL WATAN In Salah, la cité aux 70 marabouts, a marqué l’histoire du Sud algérien et des régions subsahariennes, une cité qui fut à un moment de son histoire la Mecque de tous ceux qui encouraient la colère de l’occupant français et ses affidés. C’est dans cette ville que Abdelmadjid Brunet a poussé ses premiers vagissements en 1956. Installé depuis l’an 2000 à Lyon, il est diplômé en économie de la santé de l’université Paris XII Créteil et exerce actuellement en tant que chef de projet du réseau régional de cancérologie Rhône-Alpes. En 2012, il a publié L’Epopée des marabouts aux éditions ILV. Dans cet entretien, il nous parle d’In Salah, de son histoire qui se confond avec celle du Sahara, de la parole rendue aux sans-voix… historiques occupent une place prééminente, le lecteur pourrait faire des escapades dans la vie au Sahara de cette époque, une vie rythmée par les transhumances et les soirées poétiques sur une dune baignée par la lune. Il découvrira dans la palmeraie du ksar, les dattiers en floraison et le silence extatique des oasis, interrompu de temps à autre par le braiment d’un âne ou le roucoulement d’une tourterelle dissimulée au faîte d’un palmier qui flirte avec le ciel. A votre avis, quel serait le meilleur moyen de donner au Sahara algérien plus de visibilité et d’en faire connaître les facettes autres que pétrolières et touristiques ? Le Sahara algérien n’est visible qu’à travers les derricks, la deglet nour et la beauté de ses paysages. Que sait-on du potentiel humain de cette région ? Qui connaît ses artistes talentueux ? Qui connaît ses chanteurs et ses peintres qui auraient pu légitimement prétendre à une notoriété nationale, voire internationale, et qui sont condamnés à végéter dans un anonymat dévastateur ? Qui connaît ses jeunes intellectuels pétris de talents et de créativité, qui ne demandent qu’une tribune pour laisser s’exprimer leur génie ? Qui connaît les muftis et ces ulémas du Sahara dont l’avis était sollicité par les plus grandes écoles de théologie ? Qui connaît les manuscrits d’Akabli ? A mon avis, l’éloignement des grands médias est le principal responsable de cette situation. Il n’y a pas de secret, une bonne communication est l’élément-clé pour rendre le Sahara visible par ses autres potentialités. Il est curieux qu’aucun journal digne de ce nom n’apparaisse au Sahara. Il y eut quelques expériences qui n’ont pas fait long feu, car ces journaux étaient invisibles dans le champ médiatique national. In Salah a été durant l’année 2015 le creuset d’un mouvement écologique citoyen inédit contre le gaz de schiste. Qu’en pensezvous ? A travers les médias et les réseaux sociaux, je suivais quotidiennement les péripéties de cette revendication citoyenne, tout à fait légitime à mes yeux. La relation de l’homme du désert à son environnement est puissante. Au Sahara, l’eau est sacrée. Dans notre symbolique, l’eau représente la vie, la sécurité, la fécondité… On jette un peu d’eau derrière quelqu’un qui part en voyage pour bénir sa route, on arrose les jeunes filles pour qu’elles se marient… Les gens d’In Salah, mais aussi ceux de Ouargla, de Metlili, d’Adrar, de Tamanrasset et d’autres villes du Sud et du Nord, à l’instar de Béjaïa, ont exprimé leur refus du gaz de schiste. Le caractère pacifique du mouvement, sa spontanéité, la maturité citoyenne et l’adhésion des citoyens, toutes couches confondues, ont suscité un élan de sympathie, aussi bien à l’échelle nationale qu’internationale. J’étais en admiration devant ces femmes qui étaient l’âme de ce mouvement pacifique; j’étais émerveillé devant la détermination de ces jeunes gens qui en étaient le fer de lance, j’étais extasié devant la foi de ces vieux qui levaient leurs mains vers le ciel, implorant l’intervention divine. Dans une interview accordée à El Watan en 2015, l’anthropologue Dida Badi parlait de la «revendication d’une centralité du Sahara». Qu’en pensez-vous ? J’ai lu avec intérêt l’interview de Dida Badi, parue au plus fort de la contestation. Dida parle d’un espace de jonction qui a favorisé l’interaction des cultures berbère et arabe, au Nord avec celles de l’Afrique noire. Et c’est là que se situe cette centralité. Une centralité qui fait référence à l’identité culturelle métissée, née d’un brassage séculaire des populations de ces régions. Si le rythme du karkabou et la mélopée du g’naoui nous viennent d’Afrique subsaharienne (le terme g’naoui viendrait de Guinée), la Tidjanyia a fait le chemin inverse, partant de Aïn Madhi, près de Laghouat, elle est allée à la conquête des pays situés au sud du Sahara. Et c’est sous l’égide de cette tarîqa que le chef Toucouleur, El Hadj Omar Tall, a combattu les Français, jusqu’en 1864, date de sa disparition dans une grotte près de Bandiagara, au Mali. Houria Alioua TOMBER DE RIDEAU SUR LA 48e FÊTE DU TAPIS DE GHARDAÏA Une fête au sens plein du terme P our une reprise, après trois années consécutives d’annulation, de reports et d’organisation à la hussarde, la 48e édition de la Fête du tapis de Ghardaïa, qui a fermé ses portes lundi soir, après une intense activité économicoculturelle, a été incontestablement une réussite sur tous les plans. Que ce soit sur le plan de l’organisation, de l’animation, de la participation que de l’affluence, les organisateurs, et ce, tout au long des cinq jours qu’a duré cette manifestation économique, sont à créditer d’un professionnalisme avéré. La parfaite maîtrise sécuritaire et l’extraordinaire déploiement de centaines d’hommes par la sûreté de wilaya de Ghardaïa au niveau du Palais des expositions, mais aussi sur tous les parcours menant vers ce lieu, ainsi que la parfaite maîtrise du défilé d’ouverture, la parade de chars et la visite du ministre du Tourisme, ont incité les familles à se déplacer avec leurs bambins. Ce qui a laissé quelques petits regrets quant à sa tenue hors période de vacances. «Je reste persuadé qu’au regard de l’expérience de cette année, les responsables l’organiseront l’année prochaine en période de vacances scolaires, ce qui lui donnera une autre dimension», nous dit un visiteur. Même la météo s’est mise du côté des organisateurs, avec un superbe temps printanier, au point que beaucoup de visiteurs déambulaient en demi-manches et lunettes de soleil. Rares étaient les visiteurs à ressortir du Palais des expositions sans quelques emplettes sous le bras, souvenir de cette belle vallée qui reprend petit à petit goût à la joie de vivre et à accueillir ses visiteurs. LIESSE DES ARTISANS Pas moins de 130 exposants, venus de 30 wilayas, ont participé à cette grande fête, étalant des produits du terroir de plusieurs régions du pays, qui n’ont pas laissé indifférents les visiteurs. Les exposants affichaient leur satisfaction d’avoir participé à cette édition et affirment, presque tous, que les affaires ont été bonnes. Certains ont écoulé toute leur marchandise et promettent que l’année prochaine ils y seront et avec des produits encore plus compétitifs et surtout des prix attractifs. Il faut dire aussi qu’en marge de cette manifestation économique, toute une activité culturelle a été mise en branle pour assurer une animation non-stop. Les nombreuses troupes folkloriques ont réussi à assurer au public du Palais des expositions une palette du folklore de toutes les régions du pays, dont la palme revient conjointement aux deux troupes de Ghardaïa et d’Oum El Bouaghi, avec leurs costumes traditionnels aux couleurs chatoyantes et bigarrées, au rythme du karkabou et de la zorna, accompagnés de nombreuses salves de baroud, ont donné beaucoup de joie et de plaisir aux visiteurs, notamment des étrangers de passage (Français, Allemands et Espagnols), rencontrés sur les lieux, émerveillés par tant de chaleur humaine et de convivialité. Les lauréats ont reçu leurs prix dans la joie et la liesse. En sus de la meilleure banderole, trois autres prix ont été décernés. Ceux du meilleur char, du meilleur tapis et du meilleur stand. K. Nazim El Watan - Mercredi 20 avril 2016 - 8 I N T E R N AT I O N A L E RAPPORT DU SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DES NATIONS UNIES SUR LE SAHARA OCCIDENTAL Appel à des «négociations sérieuses» pour le règlement du conflit ● La Minurso est la seule mission de maintien de la paix sans mécanisme de surveillance des droits de l’homme ; elle se contente ainsi de surveiller un cessez-le-feu conclu en 1991, en attendant le référendum sur l’autodétermination du peuple sahraoui. PHOTO : D. R. L e secrétaire général de l’ONU, Ban Kimoon, a remis lundi son rapport sur le Sahara occidental au Conseil de sécurité, qui doit l’examiner avant la fin du mois en cours, rapporte l’APS. Dans ce document remis avec 10 jours de retard, Ban Ki-moon a observé qu’«il est temps d’engager des négociations sérieuses» qui doivent aboutir à l’autodétermination peuple sahraoui. «Il est temps d’engager des négociations sérieuses, sans condition préalable et de bonne foi pour parvenir à une solution politique mutuellement acceptable qui permette l’autodétermination du peuple du Sahara occidental», a indiqué le secrétaire général de l’ONU. Il a réaffirmé que la solution politique doit impérativement inclure la résolution du conflit au Sahara occidental, regrettant le blocage du processus politique entamé en 2007 qui n’a pas réussi à ouvrir la voie à de véritables négociations. La difficulté fondamentale qui a empêché l’aboutissement de ce processus réside dans le fait que le Maroc a toujours unilatéralement «considéré son plan d’autonomie comme seule base pour les négociations», a-t-il indiqué. M. Ban a rappelé que la Mission des Nations unies pour le référendum au Sahara occidental (Minurso) a été créée par le Conseil de sécurité pour surveiller le cessez-le feu et organiser un référendum d’autodétermination, mais l’expulsion de sa composante civile par le Maroc a empêché cette mission de maintien de la paix d’assumer ses fonctions. L’incapacité de la Mission à accomplir ses tâches entraînerait, à court et moyen termes, des conséquences importantes sur la stabilité de la région et sur la crédibilité des opérations de maintien de la paix du Conseil de sécurité et des Nations unies, a prévenu Ban Ki-moon, qui se dit «très profondément préoccupé» par la situation sécuritaire dans les territoires sahraouis occupés. «La sécurité dans ces territoires risque de se détériorer avec cette crise qui a fortement impacté la mission de surveillance du cessez-le-feu de la Minurso», a-t-il averti. Il a appelé le Conseil de sécurité à rétablir le mandat de la Minurso afin d’éviter de créer un précédent pour le reste des opérations de maintien de la paix de l’ONU dans le monde. Aussi, il a recommandé de proroger le mandat de la Minurso jusqu’au Ban Ki-moon a réaffirmé que la solution politique doit impérativement inclure la résolution du conflit au Sahara occidental 30 avril 2017 et relevé le risque d’une rupture de la trêve et d’une reprise des hostilités si cette mission est contrainte de quitter les territoires sahraouis occupés. Vu l’absence de progrès dans le processus de règlement du conflit, «les efforts de l’Organisation des Nations unies à travers les actions de mon envoyé personnel, de la Minurso et des organismes présents sur le terrain, restent très importants». Pour maintenir la Minurso, Ban Ki-moon a fait savoir qu’il a soumis un projet de budget de 54,3 millions de dollars pour couvrir ses besoins en financement durant la période allant de juillet 2016 à juin 2017, un montant en hausse par rapport aux 51,1 millions de dollars alloués entre juillet 2015 et juin 2016. Le secrétaire général de l’ONU a relevé la nécessité de «maintenir une compréhension indépendante et impartiale de la situation des droits de l’homme au Sahara occidental», tout en appelant le Maroc à renforcer sa coopération avec le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme. Il a en outre exprimé sa déception quant aux agissements du gou- vernement marocain vis-à-vis de la question sahraouie en faisant montre d’hostilité à «certaines de ses paroles et actions au cours de ce voyage». «Je regrette qu’il ait choisi de renoncer à demander des précisions par la voie diplomatique et délivré un certain nombre de déclarations publiques et communiqués et d’organiser des manifestations de protestation de masse à Rabat et El Ayoun», a dit le secrétaire général, ajoutant : «J’ai dit clairement à plusieurs reprises que rien de ce que j’avais dit ou fait avait été destiné à prendre parti, d’exprimer l’hostilité au royaume du Maroc, ou signaler tout changement dans l’approche de l’Organisation des Nations unies pour la question du Sahara occidental.» RISQUE Pour rappel, le président sahraoui, Mohammed Abdelaziz, a prévenu, jeudi dernier, l’ONU d’un risque de reprise des hostilités avec le Maroc, si la Minurso se retrouve dans l’incapacité d’assumer pleinement son mandat. Si le Conseil de sécurité n’exerce pas «une pression réelle et directe » sur le Maroc en permettant à la Minurso de «reprendre son travail et son mandat pour l’organisation d’un référendum d’autodétermination», ce sera «un feu vert à une agression militaire» du Maroc contre les Sahraouis, a indiqué Mohammed Abdelaziz, dans une lettre adressée au secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon. Et de poursuivre : «Le peuple sahraoui sera alors de nouveau contraint de défendre ses droits par tous les moyens légitimes, y compris la lutte armée qui est légalisée par l’ONU pour tous les peuples colonisés.» Lors d’un voyage dans la région début mars, Ban Ki-moon a provoqué l’ire de Rabat en parlant d’«occupation». En représailles, le Maroc a expulsé la quasi-totalité des experts civils de la Minurso et fait fermer un bureau de liaison militaire. Les 15 pays membres, explique-t-il, doivent renouveler à la fin du mois le mandat de la Mission sur la base d’un rapport de Ban Ki-moon relatif à sa récente visite dans la région. La Minurso est la seule mission de maintien de la paix sans mécanisme de surveillance des droits de l’homme. Elle se contente ainsi de surveiller un cessez-le-feu conclu en 1991 en attendant le référendum sur l’autodétermination du peuple sahraoui. Fin avril 2015, le Conseil de sécurité de l’ONU avait adopté la résolution portant prorogation d’un an de son mandat. Coparrainée par les Etats-Unis, la France, le Royaume-Uni et l’Espagne, elle a été adoptée à l’unanimité des 15 membres du Conseil, sans intégrer la revendication sahraouie qui consiste à élargir le mandat de la Minurso à la protection des droits de l’homme. Un texte équilibré pour les membres du Conseil de sécurité, divisés sur la question du Sahara occidental et dont le principe du règlement des conflits consiste à prendre en considération leurs intérêts stratégiques. L’intérêt des peuples, les questions des droits de l’homme, les libertés et tant d’autres valeurs nobles psalmodiées par les grandes puissances ne sont que discours d’illusions pour se donner bonne conscience et tromper leur propre opinion publique. En fait, c’est le droit de la force qui prime sur la force du droit. Amnay Idir REPÈRE Par Mohammed Larbi La mise en garde de Ban Ki-moon L e secrétaire général de l’ONU, que d’aucuns veulent réduire au silence son projet de relance du dossier du Sahara occidental, vient de soumettre son rapport annuel au Conseil de sécurité. Une règle depuis 1991, c’est-àdire depuis bien longtemps, car c’est à cette date que l’ONU avait mis en œuvre son plan de paix conclu deux années auparavant par les deux parties en conflit, le Maroc et le Front Polisario. En septembre de cette année-là entrait en vigueur un cessez-le-feu, première étape d’un processus qui devait aboutir à l’exercice par le peuple du Sahara occidental de son droit à l’autodétermination. Sauf que depuis cette date, rien n’a suivi le silence des armes, le Maroc cherchant à se désengager, tandis que l’ONU explorait les moyens de relancer ce qui est devenu son plan. Elle continue à le faire, et c’est exactement ce que propose une nouvelle fois Ban Ki-moon. Il a effectivement souligné qu’«il était temps d’engager des négociations sérieuses» devant aboutir à l’autodétermination du peuple sahraoui, sans y ajouter les moyens qui permettraient d’y parvenir. C’est pourtant ce qu’il préconisait dès octobre 2014, suscitant l’espoir des Sahraouis. Changer de cadre sans, bien entendu, toucher à l’essentiel, c’est-à-dire la décolonisation du territoire du Sahara occidental. Aussi a-t-il dit, la solution politique doit impérativement inclure la résolution du conflit au Sahara occidental, regrettant le blocage du processus politique entamé en 2007 qui n’avait pas, alors, réussi à ouvrir la voie à de véritables négociations. La difficulté fondamentale qui a empêché l’aboutissement de ce processus réside dans le fait que le Maroc a toujours unilatéralement «considéré son plan d’autonomie comme seule base pour les négociations», a-t-il indiqué, alors que les résolutions de l’instance onusienne ne souffrent d’aucune ambiguïté. De tels propos s’adressent aux membres de l’instance onusienne responsable du maintien de la paix, à laquelle il demande de faire respecter ses propres résolutions — là il s’agit de la mission des Nations unies pour l’organisation du référendum au Sahara occidental (Minurso) expulsée par l’occupant marocain des territoires sahraouis où elle était déployée, et cela après avoir subi maintes restrictions dans ses activités. Il y a un commencement à tout, devrait-on comprendre, et l’ONU, en ce sens, doit reprendre en main le dossier sahraoui. Une question d’autorité à assumer, car comme l’a rappelé Ban Ki-moon et, avant lui, d’éminents spécialistes, ceux notamment sollicités par les Nations unies, la Minurso a été créée par le Conseil de sécurité pour surveiller le cessez-le-feu et organiser le référendum d’autodétermination, mais l’expulsion de sa composante civile par le Maroc l’a empêché d’accomplir cette mission. Et le risque est grand, a-t-il souligné, que cela ait, à court et à moyen termes, des conséquences importantes sur la stabilité de la région. Puissamment interpellé sur la question des droits de l’homme, M. Ban s’est dit «très profondément préoccupé» par la situation prévalant dans les territoires sahraouis occupés. «La sécurité dans ces territoires risque de se détériorer avec cette crise qui a fortement impacté la mission de surveillance du cessez-lefeu par la Minurso», a mis en garde Ban Ki-moon. En fait, constate-t-on, tout est lié, même si apparemment dans son rapport, le secrétaire général de l’ONU n’a pas traité directement de l’approche qu’il envisageait il y a dix-huit mois et qu’il recommande la prorogation du mandat de la Minurso jusqu’en avril 2017 du fait — et c’est là l’élément nouveau — qu’il y aura un risque de rupture de la trêve et de reprise des hostilités, si cette mission est contrainte de quitter les territoires sahraouis occupés. Il a évoqué un point de droit rappelé avec force en 2002 par le conseiller juridique de l’ONU, ne reconnaissant au Maroc que le statut d’occupant, ce que nul ne conteste. La balle est dans le camp du Conseil de sécurité. M. L. El Watan - Mercredi 20 avril 2016 - 9 I N T E R N AT I O N A L E GIANFRANCO FATTORINI. Représentant permanent de l’Association américaine de juristes (AAJ) auprès de l’ONU «Les puissances qui soutiennent le Maroc doivent comprendre l’intérêt d’éviter que le cessez-le feu soit rompu» Propos recueillis par Zine Cherfaoui Le Conseil de sécurité est resté pratiquement aphone face aux violentes attaques marocaines qui ont ciblé, en mars dernier, Ban Ki-moon, le secrétaire général de l’ONU. Comment expliquez-vous l’impunité dont jouit le Maroc au niveau international ? Le système, mis en place par les vainqueurs de la Deuxième Guerre mondiale, qui régit le fonctionnement de l’ONU, en particulier celui du Conseil de sécurité, explique cet état de fait. La liberté d’expression et la capacité d’action du Conseil de sécurité sont sous le strict contrôle de ses cinq membres permanents. Lorsqu’un Etat tel que le royaume du Maroc ne respecte pas la légalité internationale, s’il jouit de la protection d’un des membres permanents du Conseil de sécurité, ce dernier perd ses attributions fondamentales. Pourquoi le Conseil de sécurité de l’ONU n’arrive toujours pas à faire respecter ses propres résolutions se rapportant au conflit du Sahara occidental ? Le problème fondamental dans la solution du conflit du Sahara occidental tient au processus imposé par le royaume du Maroc grâce au soutien inconditionnel, pour le moment, de la France. Dans ses résolutions, le Conseil de sécurité demande aux parties (le royaume du Maroc et le Front Polisario) de «poursuivre les négociations sans conditions préalables et de bonne foi». Or, chacun sait que le royaume du Maroc n’envisage en aucune manière l’organisation d’un référendum qui donne la possibilité au peuple sahraoui de choisir l’indépendance, ce qui est son droit légitime. Par ailleurs, les entraves utilisées par le royaume du Maroc En effet, depuis les années 1960 déjà, le royaume du Maroc a suivi le processus de décolonisation du Sahara occidental avec grande attention dans la perspective de son intégration aux frontières du royaume. C’est pourquoi, entre autres, il accepte de participer au financement de la Minurso, bien que cela puisse paraître abscons qu’une des parties au conflit participe au financement la Mission de maintien de la paix mandatée dans le cadre de ce même conflit. Dans les faits, Mohammed VI, en reniant l’engagement pris par son père devant la communauté internationale, souhaite que le peuple sahraoui ne puisse pas choisir librement la manière dont il entend exercer son droit inaliénable à l’autodétermination. C’est pourquoi, dès son accession au trône, il a tout mis en œuvre pour saborder le plan de règlement. PHOTO : D. R. La décision du Maroc d’expulser, en mars dernier, les membres de la composante politique de la Mission de l’ONU pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (Minurso) risque, selon de nombreux spécialistes du conflit du Sahara occidental, de provoquer une escalade dans la région. Le président Mohamed Abdelaziz a d’ailleurs pressé, le week-end dernier, l’ONU de prendre des «mesures concrètes» face à ces «développements dangereux» afin de permettre au peuple sahraoui d’exercer son droit à l’autodétermination sur la base d’une solution «juste et démocratique». Gianfranco Fattorini, représentant permanent de l’Association américaine de juristes (AAJ) auprès de l’ONU, explique les buts recherchés par le royaume du Maroc à travers les attaques dirigées contre Ban Ki-moon, secrétaire général de l’ONU, et les risques qui en découlent. Gianfranco Fattorini à l’encontre du représentant personnel du secrétaire général, du chef de la Minurso, du secrétaire général et finalement à l’organisation matérielle du référendum poussent à se poser légitimement la question de la bonne foi du royaume du Maroc. Après 25 ans d’existence, la Minurso devrait recevoir de la part du Conseil de sécurité les moyens adéquats pour l’organisation du référendum. En mars dernier, le gouvernement marocain a expulsé les éléments de la composante politique de la Minurso en réaction à la visite du secrétaire général de l’ONU dans les camps de réfugiés sahraouis. Quel est, selon vous, le but recherché par le Maroc à travers cette décision ? En réalité, ce sont certains termes employés par le secrétaire général à l’occasion de cette visite qui ont déclenché la violente réaction des autorités marocaines. Parmi ces termes, celui d’occupation. En réalité, le secrétaire général ne faisait là qu’énoncer une vérité juridique que l’Assemblée générale des Nations unies a eu l’occasion de condamner par le passé. Une vérité que le royaume du Maroc, adoptant une attitude autiste, feint d’ignorer. Les décisions prises par les autorités marocaines le mois dernier font partie d’une tactique à court terme. Acculé par les démarches entreprises par le secrétaire général à quelques semaines de l’adoption de la résolution par le Conseil de sécurité d’une résolution sur le renouvellement du mandat de la Minurso, le royaume du Maroc a choisi de renverser la table de sorte que chacun s’emploiera à essayer de remettre tout en l’état sans même espérer de pouvoir obtenir une quelconque avancée dans la solution du conflit. Qu’est-ce qui explique la réaction violente du Maroc à l’égard de l’ONU et de son secré- taire général ? Est-ce là le résultat de la peur d’un effet boule de neige de la décision prise par la Cour européenne de justice (CEJ) d’annuler l’accord agricole et de pêche UEMaroc ? La décision de la CEJ n’a fait que rappeler aux instances européennes la vérité que je viens d’évoquer : le territoire non autonome du Sahara occidental se trouve actuellement sous l’occupation du royaume du Maroc. La Commission européenne est tenue de se conformer aux normes du droit international lorsqu’elle signe des accords commerciaux avec une puissance occupante en ce qui concerne le territoire sous occupation. La décision adoptée par le Parlement européen, quelques jours après la CEJ, dans le cadre de l’adoption de son Rapport annuel sur les droits de l’homme dans le monde et sur la politique de l’UE en la matière par laquelle il demande l’intégration d’une composante «droits de l’homme» dans le mandat de la Minurso, ce dont le royaume du Maroc ne veut pas entendre parler, tient compte également de cette vérité juridique. En réalité, l’effet boule de neige est déjà en cours : dans plusieurs pays, les chaînes de grande distribution exigent de pouvoir identifier clairement les produits exportés depuis le territoire non-autonome du Sahara occidental ; d’autres ont déjà annoncé qu’ils cesseront de distribuer ces produits ; des fonds d’investissement souverains se désengagent de projets réalisés au Sahara occidental. Ce mouvement est appelé à s’amplifier tant en Europe, qu’aux Etats-Unis. Après en avoir accepté le principe en 1991, le Maroc refuse maintenant l’idée de la tenue d’un référendum d’autodétermination au Sahara occidental. Rabat ferme également la porte aux négociations directes avec le Front Polisario. Que cherche le roi Mohammed VI ? Le Maroc n’est-il pas en train de pousser l’ONU à renoncer à sa mission de décolonisation du Sahara occidental, empêchant ainsi le peuple sahraoui d’exercer son droit à l’autodétermination ? N’est-ce pas là une tentative d’aliénation du caractère juridique du conflit ? Le royaume du Maroc est surtout en train de pousser la jeunesse sahraouie, notamment celle qui a vu le jour et grandi dans le désert et qui n’a pas de perspectives devant elle, dans un désespoir tel qu’elle pourrait être tentée par un mouvement de révolte aventureux dont les régions du Sahel et du Maghreb n’ont nullement besoin. Il faut espérer que les puissances qui soutiennent le royaume du Maroc, au premier rang desquelles la France, comprendront l’intérêt pour chacun d’éviter que le cessez-le-feu soit rompu. L’ONU a une responsabilité particulière vis-à-vis du Sahara occidental dans la mesure où il s’agit là du seul territoire non autonome pour lequel la communauté internationale ne reconnaît aucune puissance administrante. Au-delà de la rhétorique marocaine, tous les membres des Nations unies, ainsi que l’ONU ont une obligation de faire respecter le droit international, y compris le droit international humanitaire. Les territoires sahraouis occupés illégalement par le Maroc depuis 40 ans sont pour ainsi dire décrétés zone interdite. Des délégations d’avocats et de juristes viennent d’ailleurs d’être refoulées. Quelle est actuellement la situation des droits de l’homme dans les villes sahraouies occupées ? En effet, au fil des ans, ce sont des centaines d’élus locaux, régionaux, nationaux et internationaux, avocats et juristes, journalistes, défenseurs des droits de l’homme qui ont été arrêtés et refoulés du territoire non autonome du Sahara occidental par les autorités d’occupation marocaines, justement pour que ces personnes ne puissent pas témoigner des violations graves et persistantes dont est victime le peuple sahraoui. Bien que le royaume du Maroc soit particulièrement actif sur la scène internationale en matière de droits de l’homme, il se comporte comme toute autre puissance occupante dans le monde en adoptant les réflexes répressifs classiques d’une force d’occupation dont ont été également témoins les membres de la mission technique dépêchée par le Haut-Commissaire aux droits de l’homme il y a un an. La manifestation pacifique de milliers de Sahraouis à Gdeim Izik, en 2010, réprimée par la force, n’a probablement été qu’un avant-goût de la révolte qui gronde dans les territoires occupés. Z. C. El Watan - Mercredi 20 avril 2016 - 10 C U LT U R E EXPOSITION PICTURALE DE HOURIA MENAÂ DES FILMS TOURNÉS PAR DES ÉTRANGERS Ostracisme et mépris des cinéastes algériens L e film éponyme Ahmed Bey, ayant combattu à son corps défendant le colonialisme français (1786 - 1851) sera réalisé par le Tunisien Chawki Al Mejri. Le premier tour de manivelle a été donné, dimanche matin au Palais du Bey, à Constantine. Et celui du long métrage Ibn Badis sera étrenné le 15 mai 2016 à Alger, par le cinéaste syrien Bassil Al Khatib. Et ce, après le lancement en grande pompe et à coups de millions de dollars, du film portant sur biopic de l’Emir Abdelkader (1808-1883, le stratège militaire, philosophe, soufi , humaniste ayant combattu l’occupation française) qui devait être réalisé par l’Américain Charles Burnett. Le projet a capoté. Charles Burnett s’est «volatilisé». Le financement parti en écran…de fumée. Et le film ? Tromperie sur la marchandise. Ainsi qu’un long métrage sur les Touareg est en train d’être tourné par un…Iranien, avec une équipe syrienne au Sud. Sans chauvinisme ni nationalisme mal placé ni «xénophobie ordinaire» ou encore faire dans «l’exception culturelle». Il est logique et légitime de se poser des questions. Car c’est l’argent de l’Etat. Et de s’étonner devant ce choix sélectif au détriment des réalisateurs algériens se sentant victimes d’un ostracisme insidieux ne voulant guère dire son nom. Ils ne demandent qu’à être mis à contribution, associés, encouragés et mis en confiance. Pour exprimer modestement leur acte créatif. Les Lyès Salem, Nadir Mokknèche, Merzak Allouache, Ahmed Rachedi, Rachid Bouchareb…en sont la preuve patente. Ou alors l’on juge dans les hautes sphères qu’ils sont incapables et dignes d’adapter à l’écran des figures historiques de l’Algérie. «Je ne suis même pas au courant de cela. Mais c’est bien dommage ! Les producteurs et les cinéastes algériens ont été dépossédés de leur vocation. Il faut qu’ils ( producteurs réalisateurs) occupent le terrain avant les autres. Il faut investir le terrain si les étrangers sont les premiers à prendre l’initiative…» commentera l’universitaire, critique et «Monsieur cinéma», Ahmed Bédjaoui, le frais émoulu président du Fonds de développement de l’art, de la technique et de l’industrie cinématogra- LUMINEUSES TONALITÉS Le biopic du cheikh Ibn Badis sera réalisé par le Syrien Bassil Al Khatib PHOTO : D. R. Deux figures emblématiques et historiques algériennes seront portées à l’écran par deux étrangers. Ahmed Bey sera réalisé par le Tunisien Chawki Al Mejri et Ibn Badis par le Syrien Bassil Al Khatib. Ostracisme ou mépris des cinéastes algériens… phiques (Fdatic). Ammar Kessab, expert en politiques culturelles étayera : «Je rappelle à l’actuel ministre de la Culture l’affaire du film sur l’Emir Abdelkader qui a coûté 18 millions de dollars, dont 13 millions de dollars se sont évaporés sans le moindre tournage, après que le producteur américain du film a disparu. Dans ses propos, le ministre semble vouloir tourner la page de ce scandale. Or, il n’a pas le droit de balayer d’un revers de la main un scandale éclatant, car l’argent volé appartient aux citoyens algériens et non pas au ministère. La justice doit intervenir, sans tarder, dans ce dossier… En 2015, le budget consacré au secteur du cinéma en Algérie a atteint environ 2,2 milliards de dinars, soit environ 20 millions de dollars. Ce montant ne prend pas en compte les montants injectés dans le secteur, dans le cadre de Constantine capitale de la culture arabe. Rien que ces 20 millions de dollars représentent le double du budget global de la culture d’un pays comme la Côte d’Ivoire. Et pourtant l’Algérie demeure sans poids en matière de cinéma au niveau régional. Une bonne partie de cet argent finance le tournage des films. Or, à ce jour, nous avons peu d’informations sur les films financés. Par ailleurs, on ne connaît pas les noms des membres des comités de sélection des films, le nombre de projets financés, les critères de sélection, les montants alloués, etc. Le financement du cinéma en Algérie reste donc complètement opaque…» Le réalisateur Djamel Azizi (Le dernier Safar, J’ai 50 ans) déclare : «On est classés en deuxième catégorie dans notre propre pays. Des producteurs, cinéastes et techniciens de seconde zone. C’est un mépris envers cette catégorie de la société civile. A l’endroit des intellectuels. C’est trop facile de faire appel à un étranger. Et puis avec de l’argent public. C’est inadmissible ! Les réalisateurs et les techniciens chôment en Algérie…» K. Smail PREMIER TOUR DE MANIVELLE DU LONG MÉTRAGE AHMED BEY L’histoire du dernier Bey de Constantine portée au grand écran Constantine De notre envoyé spécial L e long métrage Ahmed Bey retracera le combat du dernier Bey de Constantine contre l’armée coloniale française. Le premier tour de manivelle a été donné, dimanche matin, au palais du Bey, à Constantine, en présence du ministre de la Culture, Azzedine Mihoubi. Produit par le Centre algérien du développement du cinéma (CADC), le film sera réalisé par le Tunisien Chawki Al Mejri, connu surtout pour ses travaux pour la télévision, comme Ikhwatou al tourab (Les frères de terre), Taj min chaouk (Une couronne en épines) et Al Tarik al Waer (Chemin escarpé). La carrière internationale de Chawki Al Mejri, souvent établi en Syrie, a été lancée par la série télévisée El Ijtiah (L’incursion), qui raconte une histoire d’amour entre un Palestinien et une Israélienne, et par un film, Mamlakatou al naml (Le royaume des fourmis). Cette fiction, sortie en 2012, s’intéresse également aux Palestiniens, à leur drame et à leurs espoirs. Ahmed Bey évoque l’itinéraire, encore peu connu, du dernier Bey ottoman de Constantine, Hadj Ahmed Bey Ben Mohammed Chérif. A partir de 1836 et jusqu’à 1848, Ahmed Bey avait affronté les troupes de l’armée coloniale française, rendant la prise de Constantine compliquée. Dans son scénario, Rabah Drif tente de lever le voile sur certaines aspects cachés de la vie d’Ahmed Bey et de sa cour. Le contexte historique de l’époque est mis en valeur dans un film qui n’a pas vocation de «réécrire» une histoire qui, elle même, n’est pas encore écrite ! Karim Boudechiche, comédien et metteur en scène au Théâtre régional de Constantine, assure le rôle d’Ahmed Bey. «La personnalité d’Ahmed Bey ne m’est pas étrangère, surtout qu’il est natif de la région. J’ai joué le rôle d’Ahmed Bey dans un docu-fiction biographique de Haya Djelloul. Le réalisateur s’est intéressé à tous les aspects politiques, sociaux et économiques liés à la vie d’Ahmed Bey. Donc, j’ai beaucoup appris en cours de route. Ahmed Bey était rigoureux, lucide et juste. Il avait une forte personnalité, avait eu à prendre des positions historiques», a souligné Karim Boudechiche. La scène, tournée lors du premier tour de manivelle, concernait un conseil consultatif présidé par Ahmed Bey dans son palais après la trahison de Cheikh Larbi. «Le projet du film Ahmed Bey est arrivé à maturité. Toutes les conditions sont réunies pour que le tournage commence. Nous avons voulu clôturer la manifestation Constantine, capitale de la culture arabe en lançant la production de deux films, Ahmed Bey et Ibn Badis, deux symboles de la ville. Le cinéma algérien s’est intéressé à plusieurs héros de la guerre de libération. Nous voulons cette fois aller plus loin en explorant les thèmes liés à la résistance des Algériens lors des premières années de l’occupation. A ce propos, il n’y a eu que deux films, Bouaâmama (Benamar Bakhti) et Fathma n’Soumer (Belkacem Hadjadj)», a rappelé Azzedine Mihoubi, ministre de la Culture. Une partie du tournage des longs métrages Ahmed Bey et Ibn Badis se fera au niveau de l’«atelier» d’El Achour, à Alger, là où la fiction sur l’Emir Abdelkader devait être filmée. Le ministre de la Culture a annoncé que le dossier du film sur l’Emir Abdelkader sera bientôt repris, après que toutes les entraves auront été évacuées. Les films Ibn Badis et Ahmed Bey seront réalisés par deux cinéastes étrangers, le Syrien Bassil Al Khatib et le Tunisien Chawki Al Mejri. Pourquoi ? «Le cinéma n’est plus local. Et il n’y a plus de ‘‘social’’ dans le cinéma. Seul le professionnalisme prime, autant pour les réalisateurs que pour les comédiens ou les cadreurs. Nous prenons les meilleurs. La nationalité importe peu. Evoquer la nationalité relève d’un regard et d’une position non culturels et non professionnels. Nous travaillons pour produire un film réussi. Rien n’empêche de solliciter des cinéastes étrangers pour assurer justement cette réussite. Réussite qu’un cinéaste algérien peut aussi garantir», a répondu le ministre de la Culture. Le tournage de Ahmed Bey aura lieu à Constantine, Biskra et Alger. La production exécutive est assurée par Samira Hadj Djilani. Fayçal Métaoui La galerie d’art de l’hôtel El Aurassi ,à Alger, accueille, jusqu’au 19 avril prochain, une exposition de peinture signée par l’artiste-peintre Houria Menaâ. Médecin pneumologue de formation, Houria Menaâ est une artiste-peintre autodidacte. Elle livre sa toute nouvelle collection colorée, composée de trentequatre tableaux aux moyen et grand formats, réalisés entre 2015 et 2016. L’artiste est connue pour la qualité de ses natures mortes et de ses portraits en particulier. Elle revisite, également, le patrimoine ancestral. A travers la collection présentée, l’œil est tout de suite séduit par cette harmonisation des formes et des couleurs. L’artiste-peintre a ce don de pouvoir maîtriser toutes les techniques picturales, se jouant féeriquement avec ses sujets. Elle rend à la beauté toute sa place. Sa peinture se positionne aux confins de l’art figuratif, du semi-abstrait et du moderne. Elle aime capturer les paysages naturels, notamment ceux de sa ville natale, Guelma. Elle restitue de manière poétique et lumineuse une atmosphère donnée. Quand elle frôle l’abstraction, elle transporte plus d’un dans un monde imaginaire. Elle donne libre cours à une riche palette de couleurs, regorgeant de gaieté et d’espoir. Houria Menaâ s’est de tout temps intéressée à la peinture des autres, mais ce n’est qu’à l’orée des années 1990 qu’elle décide de concrétiser son rêve : celui de s’exprimer à travers un chevalet et une palette. Comme elle le rappelle si bien : «Il faut dire également qu’à cette époque, l’Algérie traversait une époque cruciale et douloureuse à la fois, où les Algériens restaient cloîtrés chez eux par mesure de sécurité.» Elle décide, ainsi, de commencer à faire de petits dessins. Un de ses enfants lui offre, par la suite, un livre de peinture pour parfaire ses connaissances. «J’ai commencé, ditelle, par de petites natures mortes, mais sans penser que j’allais exposer un jour. D’ailleurs, j’ai mis dix ans avant de commencer à exposer, soit en 2005. Comme mes tableaux ont plu, ils partaient. Cela m’a encouragée à continuer sur cette voie». Le tableau «Tassadit» représente une belle femme kabyle d’un certain âge. Les couleurs sont vives et attirantes. Le bas du tableau est parsemé de formes géométriques fantaisistes. «Hommes bleus» n’est autre que la représentation de deux touaregenveloppés de blanc- assis autour d’un feu le soir. «El souk» offre un marché imaginaire, où se côtoient des profils et des attraits vestimentaires divers. En effet, dans ce mélange vestimentaire, on retrouve le jean, la jupe, la casquette, le haïk, le hidjab. On aperçoit, en outre, un vendeur de babouches, un marchand de cartes postales, un autre de sacs, ainsi qu’un teinturier. La médina d’Alger est présente avec ses maisons typiques et ses venelles étroites. Des enfants sont affairés à jouer en toute innocence. «Maternité» laisse apparaître une belle femme du Sud-au regard profond-avec tenue et bijoux traditionnels imposants de circonstance. Un bébé est flanqué contre sa poitrine. «Pluriel féminin » est une juxtaposition de portraits de onze femmes, issues de plusieurs régions de l’Algérie. Ces femmes à la beauté ineffable se superposent et se confrontent à la fois. Houria Menaâ a voulu montrer à travers cette œuvre expressive que la femme n’est pas unique, mais plutôt différente. Elle a réussi à regrouper en un seul tableau le caractère pluriel de la femme. Selon elle, la femme n’est pas unique mais différente. La peinture de Houria Menaâ est un condensé de tous les tons, avec toutefois une préférence pour les blues et les blancs, le tout rehaussé d’éclat et de lumière. Nacima Chabani Déverrouiller l’université Par Zouheir Ait Mouhoub Numéro 112 - Mercredi 20 avril 2016 elwatan.etudiant [email protected] 021 65 30 59 ÉTUDIANTS EN ENTREPRISE Stagiaires, les souffredouleur du système ! L Mohamed Staifi [email protected] e stage n’est pas un emploi, pourtant, cette immersion dans le monde du travail donne d’emblée aux futurs employés une bien triste image de l’environnement «professionnel». Les amalgames autour des visées didactiques des stages en entreprise font que certains sont exploités comme des sous-employés corvéables à souhait ou, pire, tout bonnement ignorés. Et comme «il ne peut y avoir de stage hors parcours pédagogique», selon les chartes en vigueur, certains patrons font mine de s’impliquer dans l’effort national d’enseignement rien que pour bénéficier des avantages y afférents et se procurer de la maind’œuvre gratuite. D’après des étudiants en fin de parcours, l’idée selon laquelle il est difficile de décrocher des stages en entreprise n’est pas tout à fait juste. Il s’agit surtout de ne pas rater cette étape cruciale du cursus en faisant un passage au mauvais endroit. Effectivement, des témoignages d’étudiants stagiaires corroborent les enquêtes effectuées récemment par Semsem (Services pour l’employabilité et la mobilité sous forme de stages en entreprise des étudiants du Maghreb/Machrek). Ainsi, les pratiques ne sont pas «sécurisées» malgré leur apport censé être rentable autant pour les futurs diplômés que pour les entreprises. Le dispositif Semsem tentera donc, tant bien que mal, dès l’année prochaine, d’«optimiser la gestion du stage et obtenir un label de qualité». Mais en attendant, le développement des stages est la pierre angulaire de l’orientation et de l’insertion professionnelle des jeunes, à en croire les tenants de l’enseignement supérieur et leur vis-à-vis socioéconomiques toujours en proie à de graves dysfonctionnements. SOUS-ESTIMÉS ET IGNORÉS L’investissement, notamment en temps, devant être consacré à l’encadrement du stagiaire – autant par un enseignant de l’établissement que par un membre de l’entreprise — est dans la plupart des cas marqué par un double désistement. «Il est vrai que nombre d’enseignants, déjà acculés par leur charge de travail pédagogique au sein de l’établissement, ne s’investissent pas dans le suivi de l’étudiant parti en stage», avoue un enseignant de l’université de Bab Ezzouar. «Un étudiant à l’usine est un souci de moins pour l’université, se complaisent à dire certains de mes collègues...» Et d’ajouter : «Mais ce n’est pas si dramatique. Selon moi, le stage est une occasion d’émancipation, les étudiants brillants sauront s’en sortir tout seuls.» Outre leur abandon dans les couloirs des entreprises, ces stagiaires se plaignent de la non-assistance des tuteurs dans la mise en œuvre des moyens matériels pour réussir leurs missions, ou pour intégrer de manière professionnelle l’organigramme de l’entité et, manifestement, «encore moins sur les règles, les codes et la culture de l’entreprise». «J’aurais aimé qu’on me délivre une attestation de stage décrivant les missions que j’ai effectuées et au moins une lettre de recommandation pour accompagner mon curriculum vitae...» Vaine espérance pour Akram, ex-stagiaire, actuellement sans emploi. Son tuteur s’est contenté de signer en bas d’un imprimé standard. DÉDAIN ET MÉFIANCE Le mémoire qui doit être exposé au préalable aux responsables de l’entreprise avant la soutenance est souvent considéré comme une corvée par certains cadres. «Certains cadres sont hautains et, sous prétexte d’avoir fait de hautes études, traitent les stagiaires comme de médiocres ignorants», dénonce Fella, automaticienne. Son binôme, Saïda, confirme en ajoutant que même si l’entreprise en question est loin d’être un exemple d’innovation, les employés confirmés sous-estiment le savoir des nouveaux étudiants. «Apparemment bien plus dédaigneusement depuis l’avènement de l’LMD», précise-t-elle. «Nous, nous avons fait de vraies études !» lui a-t-on souvent houspillé. Pourtant, un certain nombre de postgraduants arrivent en entreprise avec des travaux de recherche de pointe et un savoir mis à jour qui dépasse l’organisation du travail souvent archaïque dans nombre de sociétés, notamment étatiques. Mais leur labeur se voit dédaigneusement ignoré. Le mémoire, selon les conventions entre l’université et les entreprises, peut rester, à la demande de l’entreprise, confidentiel. «Le comble pour des secrets industriels de Polichinelle», ironise Abdelwahab, instrumentiste et spécialisé en automatisme. «Les étudiants stagiaires doivent respecter les règles respectives de confidentialité et de déontologie», lui a sèchement signifié un directeur des ressources humaines. VALIDATION À L’EMPORTE-PIÈCE L’évaluation à l’aveugle frustre plus d’un étudiant appliqué. La sanction du stage, souvent garantie systématiquement, ne s’attarde pas outre mesure dans l’évaluation du mérite réel du stagiaire. «Le passage de stage, s’il n’est pas sous-estimé, est froidement adopté, mettant sur un pied d’égalité les bons éléments et les moins compétents, se plaint Samir, futur ingénieur en génie civil. On valide notre travail pourtant très engagé et élaboré à l’emportepièce. C’est frustrant.» Ainsi, quoique les conventions de stage stipulent que les deux parties cotutrices de l’apprenant doivent asseoir une matrice de communication afin d’échanger des informations sur l’état d’avancement du stage et œuvrer à la levée des éventuelles difficultés auxquelles le stagiaire serait confronté, concrètement les modalités d’évaluation sont effectivement consignées dans le dossier de stage, mais les fiches d’évaluation sont par contre froidement «remplies» sans évaluation dûment «éclairante» sur le potentiel du futur candidat au travail. Force est d’avouer qu’au même titre, l’appréciation faite par les stagiaires à l’endroit des établissements d’enseignement et de leurs partenaires n’est pas plus reluisante. A la veille de chaque 20 avril, le pouvoir sort ses griefs. A chaque commémoration, il lance sa campagne de propagande et procède au verrouillage de l’espace public. Son dada, c’est l’interdiction pure et simple de toute activité à l’université. Cette arène où se confondent les idées et se battent les idéologies, ce lieu où se construit la citoyenneté et s’apprend le militantisme dérange au plus haut niveau. Il est évident que tout progrès qu’il soit social, économique ou politique ne peut venir que de l’université et c’est cela qui gêne. On a passé des mois à nous claironner que la police politique a été dissoute et que l’Etat civil a enfin été retrouvé. Vraiment ? Par qui ? Par celui qui disait être le seul rédacteur en chef de l’APS, de l’ENTV... ! Hélas, la police politique ne peut être confinée dans un seul service ni renvoyée à une entité exclusive. La police politique est un système bien huilé, un comportement, un vice. Ce sont des pratiques machinales dont la finalité est d’abolir l’autre. Ainsi, cycliquement, sans même mettre les formes, le jour de l’anniversaire du Printemps berbère, des conférenciers et des étudiants se voient refuser l’accès à l’université. Les conférences sont interdites. Une manière de dire que débattre en toute liberté des questions identitaires, politiques et historiques est un blasphème. Preuve que l’annulation de la conférence de feu Mouloud Mammeri et les événements qui ont suivi n’ont servi à rien. Le 20 Avril n’est pas uniquement le symbole du combat identitaire et linguistique, il est aussi celui de la lutte pour la démocratie, pour les droits de l’homme et des libertés, à commencer par celles académiques. Des maîtres censeurs, des agents de la police politique viennent à nouveau de mettre en branle des pratiques qu’on pensait révolues. Celles d’un autre âge, héritées de l’ère soviétique. A quoi sert donc l’université si ce n’est être ce lieu de débat, d’échange, de savoir et de toutes les luttes ? La voudrait-on un espace d’abrutissement massif de nos jeunes ? Ce lieu où des «brofesseurs» et des «douctours» faussaires prêchent les idées les plus farfelues, parfois diaboliques, souvent rétrogrades et destructrices, dans lesquelles sont inculquées les théories du complot les plus folles, présentées aux étudiants comme étant le savoir ultime, la vérité absolue : est-ce cette université que les autorités souhaitent ? Quand des chouyoukh autoproclamés organisent des halaqate au sein même des campus et que des associations estudiantines «satellites» des partis au pouvoir animent des meetings de soutien, là on ferme l’œil. On laisse faire, pour ne pas dire on encourage, avec le soutien bienveillant de l’administration. Oui, c’est cela l’université voulue par le pouvoir, celle où des générations ont été sacrifiées pour le grand bonheur du maître du moment. Il s’agit d’un crime qu’un Etat de droit ne peut tolérer. Les initiateurs d’un tel projet doivent être jugés pour haute trahison et mis au cachot à jamais. Il est aussi du devoir et de la responsabilité de la communauté universitaire de mettre fin à ces dépassements en dénonçant de toutes ses forces ces pratiques. Elle se doit de récupérer ce qui reste de ce lieu de savoir. La responsabilité nous incombe à tous : étudiants, professeurs, intellectuels, journalistes, artistes et autres. Il s’agit de défendre ce haut lieu du génie de l’homme, de la connaissance, de l’innovation et de la créativité. Le patriotisme exige de nous, aujourd’hui plus que jamais, de rendre à l’université ses lettres de noblesse. 12 Formation Mercredi 20 avril 2016 Kamel Ouali. Directeur général du Fonds national de développement de l’apprentissage et de la formation continue On doit revoir le marketing global de l’apprentissage ◥ Qu’est-ce que le Fonds national de développement de l’apprentissage et de la formation continue ? Le Fonds national de développement de l’apprentissage et de la formation continue (FNAC) est issu de la loi de finances de 1998. A l’époque, deux taxes avaient été instituées, l’une pour la formation continue et l’autre pour la formation par apprentissage. Elles étaient fixées alors à 0,5% de la masse salariale, chacune. L’entreprise était tenue de consacrer ce montant pour la formation de ses employés et la prise en charge des apprentis. Si elle ne le faisait pas, elle était assujettie à ces taxes. Et si elle consacre moins de 0.5% de sa masse salariale à ces actions, elle paye la différence. Ces taxes de la formation continue et de l’apprentissage sont semestrielles, il faut les déclarer à la base. La commission de la formation professionnelle de la wilaya est chargée de contrôler les entités économiques et d’étudier ce qu’on appelle l’effort de formation. Et dans le cas où l’entreprise fait cet effort qui doit dépasser les 0.5% pour chacun des deux volets, elle se voit délivrer une attestation d’exonération de ces taxes. ◥ Y a-t-il des rapports réguliers de ces commissions ? Et quel en est le constat ? Le FNAC reçoit ces rapports, ils sont en dents de scie. Il n’y a pas beaucoup d’entreprises qui jouent le jeu. Le problème est que ces taxes restent en mode déclaratif. Donc, cela dépend beaucoup de l’honnêteté et de la bonne volonté des entreprises. Ainsi, si ces taxes sont déclarées, elles sont constatées par les services des impôts. Dans le cas contraire, elles passeront inaperçues. Et malgré l’existence d’une circulaire du ministère des Finances datant de 1998, qui oblige, d’un côté les entreprises à payer, et de l’autre, les recettes des impôts à percevoir ces taxes, beaucoup ne les déclarent pas. Il faut dire aussi que la majorité ne connaît pas vraiment leur existence. Cela, pour la simple raison qu’elles ne sont pas notifiées dans le formulaire des impôts, le G50. Ces taxes de la formation professionnelle n’y figurent tout simplement pas. Alors, nous demandons aux entreprises de les mentionner en bas du formulaire dans une rubrique intitulée «autres taxes». Il faut savoir que si l’entreprise ne s’en acquitte pas, elle est pénalisée à hauteur de 25%. Là encore, on trouve un autre problème. Car, cette pénalité ne va pas dans notre Fonds. Elle est récupérée par les services des impôts. Le FNAC est ainsi doublement pénalisé. D’un côté, l’entreprise ne fait pas l’effort de formation et ne paye pas les taxes, et de l’autre, ce sont les services des impôts qui récupèrent la pénalité. Ainsi, ce sont des milliards que le fonds perd et il n’y peut rien. Mais, il faut reconnaître que maintenant, dans certaines wilayas, particulièrement les grands centres urbains comme Alger et Oran, ça commence à bouger. Dans ces wilayas dotées d’un tissu industriel important, les directions des impôts obligent les entreprises à payer ces taxes. Par contre, dans d’autres régions, les acteurs économiques ne voient pas encore leur importance. ◥ En fait, qui est concerné par ces taxes ? Ce sont les entreprises qui ont plus de 20 salariés. Moins, elles ne payent que la taxe de la formation par apprentissage. Cela aussi est un dilemme. Car le tissu économique national est majoritairement constitué de petites entités économiques. Donc, la plupart des entreprises sont dans le deuxième cas, elles échappent ainsi au fisc. ◥ Combien ces taxes rapportentelles par an ? On n’a pas cette information. Le FNAC ne gère pas les taxes. Car on est le dernier maillon d’une chaîne. Le compte d’affectation de l’entreprise déclare l’effort de formation, ensuite l’information est destinée aux services des impôts. Ces derniers l’envoient au niveau de la trésorerie principale des wilayas, qui l’affecte à la trésorerie générale d’Alger, où un compte est ouvert pour récupérer les taxes de la formation continue et de la formation professionnelle. Le rôle du FNAC est d’élaborer son budget de financement annuel, qu’il communique au ministre de tutelle. C’est lui, en cas de validation, qui fait l’appel de fonds. Donc, nous, on n’a pas d’information officielle sur la teneur de ce compte. Il y a certainement de l’argent, surtout que depuis 2007, les taxes ont été portées à 1% de la masse salariale chacune, donc toutes les deux à 2%. Le montant a certainement augmenté et la cagnotte est importante. Le Fonds est là pour rendre cet argent aux entreprises à travers le financement des formations. Mais je dois dire qu’il y a un problème de procédure qui se pose. Après avoir réglé celui des comptes d’affectation – il y en avait deux, l’un pour la formation continue et l’autre pour l’apprentissage avant d’être fusionnés – au niveau des recettes des impôts, le rôle du Fonds restait un peu vague jusqu’à récemment. On disait que le FNAC était chargé du développement de la formation continue et de la formation par apprentissage. Mais chacun avait son interprétation du développement. On a eu beaucoup de difficultés avec ça. On a été dans des situations très compliquées. Et cela a fait peur aux entreprises et autres acteurs en relation avec nous. Mais depuis la dernière loi de finances (2016), les prérogatives ont été définies. On y voit plus clair. ◥ Quelles sont les prérogatives du FNAC ? Le Fonds est un organisme de financement de la formation professionnelle. L’entreprise qui ne paye pas l’effort de formation paye une taxe qui doit retourner à l’entreprise à travers le financement d’actions de formation. L’objectif principal du FNAC est le développement de la formation continue et de la formation par apprentissage. Par exemple, cette année, on va offrir les outils de base et la documentation technicopédagogique pour l’apprenti et le maître d’apprentissage. Pour ce qui est de la formation continue, qui est destinée aux entreprises, l’entité, qui est en règle vis à vis de la taxe, peut bénéficier de deux principaux projets. Le premier est le Plan collectif de formation continue (PCLC) qui offre des formations FNAC à l’ensemble des entreprises. Cette année, le plan prend en charge 5000 salariés. Une vingtaine de thèmes sur tout ce qui concerne l’entreprise sont choisis, cela va de la formation en gardiennage en passant par le marketing, le traitement de la pays, etc. Ce sont des formations qualifiantes, qui n’excèdent pas les cinq jours, idéales pour les petites entreprises. Le second plan prévoit des actions de formation spécifiques pour 5 000 autres employés. Celles-ci sont destinées aux entreprises qui remplissent certaines conditions et qui présentent leurs besoins en formation. Pour celles qui ont payé leurs taxes, on prend en charge le financement de leurs formations. A l’entité PHOTO : DR Samir A zzoug [email protected] économique d’établir son plan de formation, de le soumettre au FNAC qui se charge de la gestion. C’est-à-dire, on établit le cahier des charges et choisit l’établissement de formation. Il faut savoir que le Fonds ne forme pas, il finance tout simplement. Selon le plan élaboré par l’entreprise, il fait une consultation restreinte ou lance un avis d’appel d’offres. Une fois le choix de l’établissement agréé établi, le FNAC finance et suit l’évolution de la formation. ◥ Elles sont nombreuses les entreprises qui présentent leurs offres ? Il y a beaucoup d’entreprises qui jouent le jeu, mais comme il y avait un petit flottement au niveau procédural, un certain moment, elles avaient un peu peur du Fonds. Mais maintenant elles commencent à venir. D’autant qu’on est en train de mettre en place un système d’information et de communication adéquat avec un site web. On gère directement via ce site. Par ailleurs, d’autres actions sont menées en simultané. Il faut savoir que notre secteur a signé des conventions avec l’ensemble des départements ministériels cela fait une année, et le FNAC a été désigné pour mener l’ensemble des actions de formation. Mais en vérité, le problème qui se pose actuellement c’est le feed-back. On n’a jusqu’à présent pas reçu les besoins en formation de ces entreprises. Elles n’arrivent pas à identifier leurs lacunes. Rares sont les entreprises qui connaissent les procédures pour élaborer et identifier leurs besoins en formation. Donc, on se retrouve dans une situation, où le Fonds est disposé à financer, mais il n’y a pas de demande. On invite toutes les entreprises qui sont en règle vis-à-vis des taxes de la formation professionnelle à se rapprocher du FNAC pour bénéficier de ces financements. ◥ Est-ce que vous avez une stratégie de formation, par secteur ? Pour l’instant il n’y a pas ce genre de stratégie et on ne peut pas la mettre en place, car tous les secteurs sont prioritaires pour nous. Et puis on est en manque de demande. On favorisera un secteur sur un autre le jour où on aura beaucoup de demandes. Pour l’instant, tout le monde est le bienvenu. ◥ Qu’en est-il de la formation par apprentissage? D’abord, le Fonds offre l’outillage et la documentation. On a également prévu les petits encouragements pour les meilleurs apprentis. C’est nouveau, on va les distribuer sur l’ensemble des 48 wilayas. On va aussi donner une prime aux maîtres d’apprentissage, qu’ils soient issus de l’entreprise ou de l’établissement de formation. On prévoit par ailleurs de mettre en avant des success stories, on a un petit budget pour cela. L’objectif est de valoriser l’apprenti. Au niveau des pouvoirs publics, on a pris l’apprentissage en charge de A à Z. Malheureusement, ça ne marche pas car on n’a jamais essayé d’aller vers l’entreprise pour voir ce qui manque. Il doit y avoir quelque chose qui cloche. On doit revoir le marketing global de l’apprentissage, il faut vendre la carrière. En 2015, le FNAC a mis en place des conférences régionales de l’apprentissage. 15 conférences ont regroupé l’ensemble des wilayas pour mettre en place justement ce marketing global de l’apprentissage, c’est-à-dire aller vers l’entreprise pour voir sa vision, déterminer ses besoins et, à partir de là, réorienter notre stratégie. Maintenant, je pense qu’on va peut-être vers une autre loi sur l’apprentissage. ◥ Qu’est-ce qui cloche réellement dans la formation par apprentissage? Je ne comprends pas. L’Etat mise sur cette formule et compte arriver à 65% d’apprentis à l’horizon 2019. Tout est pris en charge : les outils des apprentis, la documentation... La loi existe, le présalaire est garanti, etc. Pourtant, beaucoup d’entreprises préfèrent payer la taxe sur l’apprentissage et ne pas recevoir d’apprentis. Et il n’y a pas que cela. Certaines entités refusent de former des apprentis. Elles disent que c’est un fardeau pour elles, un poids supplémentaire, alors qu’un apprenti aide aussi. C’est un ouvrier pratiquement. On ne leur demande pas de les recruter, mais juste de les former et leur donner le côté pratique. Certaines entités dénoncent des complications d’ordre logistique, par exemple les entreprises qui ont des chantiers en dehors d’Alger et qui ne peuvent garantir l’accès aux apprentis, ce dernier ne peut pas travailler la nuit, etc. Pourtant la loi oblige les entreprises à prendre un quota d’apprentis, les textes sont clairs. ◥ Un dernier mot ? Je lance un appel à toutes les entreprises : venez bénéficier du financement des formations offertes par le FNAC. Vous devez prendre conscience de l’importance de former vos personnels. Ce n’est pas un luxe. C’est juste indispensable pour l’évolution de vos activités. Sur le terrain 13 Mercredi 20 avril 2016 Deuxième édition du Celebra’science Un mélange de science et d’humour D ans une salle archi-comble, où plus de 600 étudiants étaient présents, le coup d’envoi de la deuxième édition de Celebra’science a été donné par les organisateurs du Club d’activité polyvalent (CAP) à l’Ecole nationale polytechnique (ENP) à Alger. Vivement attendue par les étudiants de l’Ecole polytechnique (ENP), la deuxième édition du «Celebra’science» a tenu toutes ses promesses. Cet événement scientifique, et humoristique à la fois, est dédié spécialement aux étudiants de l’Ecole nationale polytechnique (ENP) d’El Harrach, auquel plus de 600 futurs ingénieurs (classe préparatoire) ont répondu favorablement, samedi passé, à l’invitation du CAP, organisateur de cet événement. Célébra’science est une variété d’activités, d’animations et d’expériences. Une occasion pour la science d’investir l’Ecole nationale polytechnique le temps d’une journée très animée par les multiples œuvres faites par un panel d’étudiants. Entre détente, culture générale et science, les étudiants de l’ENP ont passé d’agréables moments tout en inculquant énormément de science moderne, source de leur formation pédagogique. C’était d’ailleurs l’objectif des organisateurs. Le Club d’activités polyvalent a été créé en 2010 à partir d’une idée collective des étudiants de l’Ecole nationale polytechnique d’El Harrach, qui voulaient, à cette époque, inclure plus de créativité au sein de leur cursus pédagogique. A cette date, le CAP comptait une douzaine de membres, aujourd’hui il est passé à plus de 200 adhérents. Selon le chef du projet, l’étudiant Rayane Bouzeghroub, le CAP a pour objectif de former les étudiants à manager, organiser et compléter leur formation. C’est dans cet univers scientifique qui rassemble science et culture générale, que les étudiants bénéficient d’une large connaissance qui va propulser leur formation dans leur domaine. Une pièce théâtrale purement tirée de l’histoire de la science a été présentée par un duo étudiant, au cours de laquelle les deux universitaires ont relaté l’histoire de la science au fil des milliers d’années qui se sont succédé durant l’existence de l’humanité. Allant de l’année 3340 avant Jésus-Christ qui a vu l’invention de la roue par des chercheurs de Baghdad, en passant par l’année 1860, époque de la découverte de la bactérie et en arrivant à 1993 qui a vu la naissance de la mise en ligne d’internet et du navigateur web aux USA, les découvertes inédites qui ont épaté le monde, voire changé le cours de l’histoire de l’humanité, sont transformés en éléments de culture générale mélangés avec humour. Les étudiants de l’ENP se sont prêtés à un jeu (questions-réponses) qui leur a permis d’en apprendre davantage sur les plus importantes découvertes scientifiques. «L’objectif de cette activité est d’évaluer le niveau de chaque étudiant de l’école, mais une occasion aussi de partager d’agréables moments entre nous. Il faut qu’on relève le défi et qu’on rehausse le niveau de formation à partir de ces manifestations scientifiques que nous allons organiser au fil des mois», a affirmé Rayane Bouzeghroub. Sofiane Abi Kamel Youcef Toumi. Professeur-chercheur au Massachusetts Institute of Technology (MIT) des Etats-Unis Je veux contribuer au développement de l’université algérienne Un chercheur hors du commun, un as de la robotique. Il s’agit de Kamel Youcef Toumi, de l’université du Massachusetts, aux Etats-Unis. Cet Algérien est parti il y a plus de 22 ans au pays de l’Oncle Sam, , après que Sonacome lui ait octroyé une bourse pour qu’il y poursuive ses études. Cet ex-étudiant de l’USTHB de Bab Ezzouar en sciences exactes a, depuis son installation à Boston, enchaîné diplôme sur diplôme. Originaire de Ksar El Boukhari (Médéa), titulaire d’un diplôme en génie mécanique à l’université de Cincinnati, puis d’un mastère et d’un doctorat au MIT, il a consacré sa carrière à la recherche sur la nanotechnologie, l’information technologie et la biologie. Il a été à l’origine de la création de petits poissons mesurant 30 centimètres qui ne comportent que dix composants et un seul moteur inclus au centre du corps, alors que le premier prototype mesurait 1,20 mètre. Des poissons qui nagent en ondulant, mais qui sont en plastique et ne s’alimentent que d’électricité. Les robots sous-marins mis au point au MIT inaugurent sans doute une nouvelle famille de robots souples, inspirés de leurs homologues vivants, capables de se glisser là où les robots sous-marins classiques ne peuvent s’aventurer. Rencontré en marge des journées scientifiques organisées par le CAP, il nous livre ses appreciations sur l’université algérienne. ◥ Votre présence parmi les étudiants de l’Ecole nationale polytechnique, qui coïncide avec la Journée nationale du savoir, leur a donné un véritable encouragement. Quel sentiment ressentez-vous ? D’abord très heureux du fait que je sois présent parmi les étudiants de mon pays dans le cadre des activités organisées par le club d’activités polyvalent que je trouve très intéressant. C’est un sentiment de joie avant tout puis un sentiment de devoir qui me prend à cœur. Je suis à Alger pour deux raisons. D’abord, pour répondre favorablement à l’invitation des étudiants de l’Ecole nationale polytechnique, mais également pour participer à un événement estudiantin qui sera organisé à l’université de Médéa. Mon objectif est de motiver les étudiants algériens, les encourager à aller de l’avant pour enrichir leur savoir-faire et développer leurs recherches scientifiques, surtout dans le domaine des mecanichal engineering. ◥ Quel constat faites-vous sur la situation actuelle de l’université algérienne ? Je viens quatre à cinq fois par an en Algérie, parfois sur invitation du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, parfois pour des obligations professionnelles. Durant ma présence au pays, je fais beaucoup de visites dans les universités, je vous cite par exemple, celles de Biskra, Médéa, Béjaïa, Laghouat, Boumerdès, Alger, Sétif et bien d’autres. J’ai constaté une volonté, que ce soit chez les responsables des universités au même titre que chez les étudiants, de faire évoluer les choses. Je dirais que c’est bien, mais au-delà de cette bonne volonté, il faut que le secteur se développe davantage car le monde change de manière très rapide. ◥ Donc, l’université algérienne est encore loin des normes internationales... Je pense que l’université algérienne doit impérativement développer son système pédagogique de façon plus efficace, plus flexible et plus programmable. Prenons par exemple les grandes industries mondiales et les centres de recherche internationaux : ils se développent de façon très agile. On doit s’adapter à ce changement mondial, notamment en ce qui concerne l’université algérienne, d’où la necessité d’accélérer le moteur pédagogique. ◥ Avez-vous reçu des sollicitations par le ministère de l’Enseignement supérieur pour contribuer au développement de l’université algérienne ? Ma présence ici aujourd’hui en est une preuve flagrante. Oui, j’ai reçu pas mal de fois des sollicitations des responsables de l’enseignement supérieur pour contribuer, avec mon savoir-faire, dans les réformes et le développement de l’université algérienne. Cela représente un honneur et un devoir pour moi. ◥ Des experts et des professeurs ont alerté sur la menace robotique. Certains disent même que l’existence de l’humanité est en jeu, d’autant que certains pays puissants, à l’image des Etats-Unis, songeraient déjà à introduire des robots dans leurs armées. Comment voyez-vous cela ? Je pense que tout ce qui a été dit sur le sujet de la robotique est faux. Il n’y a aucune menace sur l’humanité, bien au contraire ! Le système technologique est très contributoire au développement de l’être humain, de l’industrie mondiale et du futur de l’humanité du moment que, grâce à cette technologie moderne, l’homme va gagner beaucoup de temps et la chaîne de fabrication sera plus efficace et rapide. Parler de l’utilisation des robots par les armées est totalement erroné. Sofiane Abi 14 Coté labo Mercredi 20 avril 2016 L’aquaculture est aujourd’hui un secteur majeur de production de denrées alimentaires d’origine aquatique. Le développement de cette activité dépend de plusieurs paramètres, à l’instar des indicateurs de durabilité. Cependant, en Algérie, malgré diverses opérations effectuées en vue d’assurer un développement durable de la pêche et de l’aquaculture, il semblerait que cette activité pâtisse de défaillances la condamnant à être en berne. Pêche et aquaculture en Algérie Un secteur en berne D Fatma-Zohra Foudil [email protected] e nos jours, l’aquaculture est un secteur prometteur. En constante croissance et porteur d’un potentiel considérable, ce secteur se révèle d’une importance majeure dans le développement économique. Considérée comme une activité stratégique, la production aquacole est appelée à jouer un rôle-clé dans la sécurité alimentaire, favorisant ainsi l’épanouissement socioéconomique du pays. Pour ce faire, les experts en la matière insistent sur l’application des indicateurs de durabilité. Selon eux, cette technique fournit aux aquaculteurs et aux autres acteurs du secteur un outil technique ainsi que des recommandations sur le processus de développement durable de l’activité aquacole. Cependant, si certains pays ont déjà fini par se rallier à cette démarch, l’Algérie n’en a pas encore pris parti. Selon une étude intitulée «L’aquaculture en Algérie : évolution, état actuel et essai d’analyse de durabilité», l’on ne peut mesurer la durabilité de l’aquaculture qu’à travers l’identification et l’analyse d’indicateurs, ce qui permet d’assurer la pérennité de ce secteur. «Dans le cas de l’Algérie, il est inadapté d’évaluer la durabilité d’une activité qui n’est encore que naissante», explique Fadila Seridi dans son étude. Pour cette universitaire, l’accès aux données servant à l’identification et à la mesure des indicateurs a peu ou prou compliqué l’étape de renseignement des enquêtes. «A l’échelle des exploitations, l’analyse des résultats a montré la faiblesse générale des facteurs de durabilité malgré quelques points favorables, comme le taux de spécialisation pour les indicateurs économiques ou la question des effluents organiques pour les indicateurs environnementaux», précise l’étude. Depuis une trentaine d’années, l’Algérie a adopté différentes méthodes de peuplement et de repeuplement des plans d’eau naturels et artificiels, mais la production aquacole n’a connu une croissance importante qu’à partir de 2008 où elle a atteint les 3000 tonnes, en se basant sur la pêche continentale qui représente 85% de la production aquacole. «En termes de production, la pêche continentale représente la plus importante filière aquacole qui constitue le plus grand acquis en matière d’expérience aquacole datant de 1937», indique Mme Seridi. COUT EXORBITANT Par ailleurs, si le secteur de l’aquaculture semble connaître un développement considérable en matière de production, il est important de souligner que pratiquement tous les produits sont vendus sur le marché local. L’étude indique cependant que seule l’anguille est exportée vers l’Italie et l’Espagne. Il est à signaler que sur l’ensemble de la production aquacole, la pêche continentale constitue l’activité dominante au plan national caractérisée par l’exploitation des espèces allochtones entre autre les câpres chinoises. Selon des statistiques mises en avant dans l’étude précédemment citée se référent aux données du ministère de la pêche datant de 2009, en 2008, cette activité a généré 2540 tonnes, précédant l’exploitation des ressources naturelle qui a produit 410 tonnes seulement. L’écart est de taille. «La production aquacole pour 2008 a atteint 3000 tonnes, ce qui représente 2,1% de la production halieutique (140 000 tonnes). Elle est dominée par la pêche continentale. Il est clair qu’à partir de 2007 on a assisté à une croissance des productions issues des fermes d’élevage aquacole. Cette augmentation reflète la stratégie de développement déployée par le secteur», notent les rédacteurs de l’étude. Malgré ces résultats mis en relief, il reste que l’Algérie est le seul pays méditerranéen dont la production aquacole est liée à la pisciculture de repeuplement, qui est complètement dépendante des importations. Et l’aquaculture ne souffre pas seulement de ce problème lié à l’importation des alevins, car en plus des contraintes, comme le précisent les chercheurs, liées aux réglementations qui imposent aux acteurs de la filière de réduire l’impact sur l’environnement, la réalisation d’un projet aquacole demande un certain nombre d’outils (études d’impact, bassins de décantation…). Et les contraintes sont multiples et d’ordres divers : financiers et technico-administratifs. Mme Seridi résume ainsi ces contraintes : «L’absence de compagnies d’assurances pour assurer les fermes aquacoles en Algérie en raison des coûts d’investissement trop onéreux; la présence de taxes élevées pour l’importation des aliments, des alevins et naissains; le manque d’expérience et de techniciens spécialistes dans le domaine ; le manque d’aide et de financement en accompagnement des projets aquacoles ainsi que le manque de matériel technique sur le marché national...» Selon l’étude, investir actuellement dans l’aquaculture est loin d’être une sinécure. D’après le constat de la chercheure, on pourrait même dire que c’est loin d’être une bonne affaire. Car «le coût de revient de production est élevé mais le prix de vente est bas ; le taux d’intérêts des emprunts est élevé; les salaires et autres charges également élevé, les factures énergétique sont aussi élevées. Tout ceci engendre des coûts importants du moment où la production reste toujours faible. Les résultats expriment un déséquilibre qui ne cesse d’alourdir les coûts de production du poisson dans les exploitations en question et même celles qui sont tributaires des importations comme l’aliment où les taxes douanières à l’importation. Ces facteurs restent toujours élevées à comparer avec d’autres pays où l’activité est exonérée», écrit-elle, avant de conclure que l’analyse du profit estimé montre des «résultats majoritairement négatifs. Cela est probablement expliqué du fait que l’effort employé au cours du processus de production en aquaculture est vraiment excessif du point de vue économique et biologique». Ce qui veut dire, en gros, que les contraintes sont tellement importantes que pour un semblant de rentabilité, l’investisseur doit voir très grand ou s’abstenir. La petite marge de bénéfice pourrait au moins couvrir les frais et ainsi faire en sorte que le propriétaire d’une activité aquacole puisse avoir le luxe, un jour, de manger du poisson. Index 15 Mercredi 20 avril 2016 Il y avait foule, jeudi dernier, devant le Novotel de Constantine. Le hall des expositions était trop exigu pour contenir ces centaines d’étudiants venus s’enquérir des offres du Salon de l’étudiant. Même en entrant par groupes, certains n’ont pas pu y accéder. Caravane du Salon de l’étudiant à Constantine L Constantine. Naïma Djekhar [email protected] ’engouement de la communauté estudiantine au the Graduate Fair n’a d’égal que son ambition à pousser les portes de l’excellence en matière de formation. Le panel des exposants au Salon est des plus notoires. Des écoles et des instituts à vocation internationale étaient présents pour expliquer et convaincre les intéressés de choisir leur établissement plutôt qu’un autre. La concurrence était rude entre instituts francophones et anglophones. L’université russophone était peut-être là pour jouer les arbitres à travers son programme «Racus, étudier en Russie». C’était l’un des stands les plus visités, les plus spacieux, aux façades tapissées d’affiches graphiques aux belles couleurs. Il y avait vraiment cohue. «Nous serons diplômés cette année et ça nous intéresse, une post-graduation, même en Russie», nous ont déclaré deux étudiantes à Polytechnique, qui se disent prêtes à apprendre le russe si cela peut leur ouvrir des horizons. Renseignement pris auprès de Maxime Sergeev, chef de service au département Proche-Orient de Racus «un millier d’étudiants algériens sont déjà dans le groupement qui dispense 500 filières en russe, en farsi et en anglais». Et d’espérer d’autres candidatures d’ici la fin du mois d’août, deadline des inscriptions. «Nous sommes présents en Algérie depuis quinze an et nous prospérons d’année en année depuis 2008», ajoutera notre interlocuteur très confiant quant aux inscriptions pour le cursus prochain. Cet enthousiasme ne semble pas être partagé par les étudiants combien même leur intérêt pour le Racus est on ne peut visible. La raison majeure est le coût de la formation. «Pour la langue, c’est surmontable, mais les frais de scolarité sont rédhibitoires», nous a confié un groupe d’étudiants de l’université Constantine 3. Leurs propos sont vite confirmés : les brochures distribuées indiquent qu’en moyenne, une année de scolarité revient entre 2500 et 3500 dollars. Viennent s’y ajouter les frais d’hébergement, de nourriture et d’assurance estimés à 1500 dollars. Tous ceux qui se sosnt aglutinés devant le stand russe le quittent, désappointés. Cette contrainte est relevée au niveau de tous les exposants et reste insurmontable compte tenu d’une monnaie locale en constante dévaluation. «J’ai été choquée quand on m’a appris que le cursus en langue anglaise qui m’intéressait me reviendrait à 120 millions de centimes, rien que ça !» nous a déclaré Hayat, en mastère II anglais. Et c’est la réalité… Andreas Baumann, directeur commercial de l’Ecole supérieure d’hôtellerie et de restauration d’Alger (ESHRA) nous confime la tendance. L’Ecole, qui a ouvert ses portes le 2 novembre 2014 à Aïn Benian (15 km du d’Alger), facture l’année à un million de dinars. Et comme le cursus dure au moins trois ans pour l’obtention d’une licence en gestion hôtelière et restauration, le compte est vite fait. N’empêche que de 51 étudiants, ce nombre est passé à 190 en 2015. Le diplôme est accrédité par le gouvernement, avec le soutien de l’Ecole hôtelière de Lausanne ; il est aussi reconnu dans le monde entier, ce qui ouvre des opportunités d’emploi dans tous les hôtels de la planète. «Nous avons participé au Salon de l’étudiant depuis son début. Beaucoup d’étudiants ont montré un vrai intérêt à notre Ecole et la formation solide que nous proposons», selon notre interlocuteur. Philippe Munoz, directeur commercial de Campus start@Innov Algérie, est très satisfait de cette caravane qui s’est posée ce 14 avril pour la première fois à Constantine. On ne peut mieux espérer puisque Constantine aura aussi son campus dans quelque temps. «Nous cherchons des locaux à dimension professionnalisante», nous explique M. Munoz, qui précise avoir distribué 400 formulaires en deux heures à des candidats potentiels, avec des prises de rendez-vous. Le diplôme — de niveau I mastère et niveau II licence — est certifié par l’Etat français. «Nous sommes une business school et notre spécificité est le transfert, c’est-à-dire assurer le même diplôme dans les mêmes termes et conditions qu’en France. Nos enseignants sont Français et viennent les jeudi, vendredi et samedi tous les 15 jours car nous privilégions l’alternance pour que nos étudiants puissent en parallèle travailler ou étudier à l’université. Nous somme très sélectifs car notre objectif, c’est l’employabilité», conclut-il. EL WATAN ÉTUDIANT A LA COTE Pour la première fois à Constantine, the Graduate Fair était l’occasion pour de nombreux étudiants de s’arrêter au stand de notre journal. El Watan est partenaire de cette manifestation organisée par une société spécialisée en événementiel, The Graduate. Ils sont venus séparément ou par petits groupes, échanger des points de vue autour des sujets traités par El Watan étudiant. Ce supplément hebdomadaire dédié aux étudiants, qui paraît chaque mercredi, a de nombreux fans sur les campus universitaires à Constantine et à l’est du pays en général. Le stand du quotidien n’a pas désempli. Nombreux sont ceux qui sont venus discuter d’anciennes publications relatives à la précarité de l’emploi, aux énergies renouvelables, aux diplômes non reconnus, aux programmes d’échanges, aux bourses accordées inequitablement... L’intérêt pour le supplément étudiant était manifeste. «C’est le journal qui traite des PHOTO : H. LYES Trop chère la formation problèmes des étudiants», fait remarquer une étudiante à ses camarades. Et à nous de rectifier que le supplément en question aborde l’ensemble des préoccupations de la communauté estudiantine, tout autant que ses réussites et ses exploits. «Nous tentons d’être en phase avec les campus pour informer, éclairer et dénoncer quand c’est nécessaire...» Il nous a été fait quelques reproches quant à des sujets, déjà traités ou pas encore, comme si El Watan etudiant était devenu «le porte-parole» de ces universitaires ployant sous une pléthore de problèmes sociopédagogiques. C’était aussi un moment de démocratie et de liberté de ton et d’expression, valeurs que notre journal véhicule en dépit des pressions. La politique était présente dans le débat. L’étudiant, ce citoyen éclairé, peut aussi être militant. Des discussions à bâtons rompus ont parfois débordé sur les autres rubriques du premier quotidien francophone. D’autres nous ont sollicité pour des exemplaires dont malheureusement nous ne disposons pas. Impossible de dissocier la liberté de la presse de l’actualité nationale. «En raison du manque de publicité, vous avez augmenté le prix du journal. Pour nous, étudiants, c’est un peu cher, mais nous comprenons la démarche. Résister, ça a un prix» conclut un étudiant en médecine qui se dit, avec ses deux copains, fidèles lecteurs d’El Watan . 16 Quoi de neuf Mercredi 20 avril 2016 Plateforme de stages Maghreb/Machrek Semsem, ouvre-toi ! L Mohamed Staifi [email protected] a plateforme Semsem (Services pour l’employabilité et la mobilité sous forme de stages en entreprises des étudiants du Maghreb/Machrek), est une matrice expérimentale qui entrera en activité en juillet 2016. Une allusion au «sésame» du vieux conte Ali Baba et les quarante voleurs. Semsem est le mot magique qui ouvre la porte du trésor... Ludique ou tragicomique, il convient, tout euphémisme mis à part, de mesurer l’ampleur de cette initiative et de gager sur ses éventuels apports. Le projet qui fait sienne l’ambition de moderniser l’enseignement supérieur dans les pays du Sud intervient en fait suivant les promptes directives définies par la Commission européenne (Bologne, Bergen, Lisbonne) afin de «favoriser leur convergence avec l’espace européen de l’enseignement supérieur». Et puisqu’il s’agit de stages, le programme s’articule autour des mécanismes liés à l’employabilité et à la rapidité d’insertion professionnelle des jeunes diplômés. Selon Mohamed Nadjib Kazi Aoual, coordinateur du projet Erasmus+ Coffee, «les problèmes identifiés et les solutions préconisées en Algérie, au Liban, au Maroc et en Tunisie, bien que présentant des degrés divers d’acuité, sont identiques». C’est une autre raison qui a fait que le programme Semsem a pris une dimension régionale (Algérie, Liban, Maroc, Tunisie, Allemagne, Espagne et France). «La plateforme Semsem, en mutualisant offres et demandes de stages en provenance des sept pays, va amplifier la coopération Sud-Sud en encourageant la mobilité internationale», a-t-il precisé. AIDE À LA CANDIDATURE ET MOBILITÉ Outre le fait de constituer une interface entre les établissements d’enseignement, les étudiants et les entreprises, la plateforme Semsem viendra simplement en aide aux étudiants isolés des réseaux relationnels comme un moteur de recherche spécialisé. Dans un second temps, l’architecture de la plateforme dotera les tenants du secteur d’outils standardisés pour assurer le suivi et l’évaluation des stagiaires. Ainsi, dans le but d’aider les étudiants à la recherche de stages ou d’un premier emploi, une partie «aide à l’insertion professionnelle» sera insérée dans la plateforme consultable sur internet où les étudiants pourront, en fonction de leurs besoins, trouver une aide à la rédaction des CV, lettres de motivation, lettres de négociation de stage ou d’emploi, entretiens de recrutement... «Ces ressources seront accessibles aux étudiants qui pourront s’en inspirer pour produire leurs propres documents», préconisent ses concepteurs. Outre la disponibilité, les pédagogues n’ont pas tendance à favoriser les approches culturelles et psycologiques liées à un départ à l’étranger. Pour parer à ce déficit, Semsem propose d’aider les étudiants à préparer leur mobilité. Une partie «préparation logistique et culturelle» est prévue par la plateforme afin de fournir, en amont, une préparation adéquate au départ sur les plans logistique et culturel. Traduits et testés par les industriels et les étudiants, des «outils de préparation culturelle et linguistique» ainsi que des documents informatifs sur les sept pays seront disponibles sur le site. RÉFORME Le programme tend à la fois d’asseoir une matrice structurelle pour la sous-région et d’imposer, ce faisant, une charte qualité. Selon les concepteurs du projet, c’est à la suite de multiples consultations avec les ministères de quatre pays — dont l’Algérie en 2013 — que le programme a été construit. Les états approchés avaient unanimement affiché leur intérêt à s’allier à l’initiative et à adopter la charte de stages de qualité et les outils proposés par Semsem, ainsi que les indicateurs prévus, qu’ils considèrent comme des outils à utiliser dans leurs préconisations. Les résultats pourraient aller d’une simple recommandation ministérielle officielle à une circulaire et à l’instauration d’une contrainte nouvelle au niveau des habilitations nationales des formations. Dans cette perspective, le projet Semsem a prévu une validation par les ministères de l’Enseignement supérieur au fur et à mesure des résultats. Ainsi, un plan de gestion des risques et des conflits et un tableau de bord détaillé avec des indicateurs de progrès sont proposés pour être validés puis signés par tous les partenaires, en même temps que l’accord de partenariat. Le contrôle et le suivi de la qualité seront faits par une évaluation interne, mais une autre évaluation externe sera réalisée par un cabinet d’audit tiers pour mesurer le degré d’assimilation des parties prenantes à cette alliance. Le lancement du site Semsem est prévu pour juillet prochain. Qageons qu’il profitera bien aux étudiants et aux futurs stagiaires. Mohamed Mengouchi. CEO du groupe CFPNC, CFPNT Academy (formation de pilotes et de personnel navigant) La formation de base permet à l’élève d’être inséré dans une compagnie aérienne ◥ L’Algérie forme ses pilotes à l’étranger. Selon vous, qu’est-ce qui empêche de les former sur place ? Un centre de formation de pilotes doit partir d’une volonté politique bien affirmée afin de permettre au intervenants de mettre en place les moyens financiers, humains, didactiques et techniques nécessaires. Les moyens financiers, d’abord, susceptibles de soutenir l’achat d’avions, de locaux (hangar, salles de cours, salles de simulateurs), de mettre en place un système d’entretien des avions, de subvenir à la mise en place de moyens didactiques et de support de cours. Le facteur humain intervient pour une partie importante dans la création d’un centre de formation : instructeurs qualifiés vol et sol, personnel qualifié de maintenance des avions, personnel de soutien. Les support de cours doivent être complètement informatisés et d’accès permanent pour les élèves. La structure, le personnel et les moyens techniques font l’objet de certification et de contrôle permanent de la part des autorités de tutelle et de l’aviation civile. ◥ Concrètement, la formation que vous dispensez permet-elle à vos élèves d’être opérationnels dès leur embauche ? La formation de base permet à l’élève d’être inséré dans une compagnie aérienne. Les gradués des premières promotions sont chez Air Arabia, d’autres dans des compagnies privées au Sénégal, il y en a même un chez Air Algérie. ◥ Votre groupe forme aussi aux métiers de l’aviation (hôtesses et stewards), aux métiers de la gestion et de la logistique aéroportuaire. Une fois diplômés, vos élèves sont-ils insérés dans le marché du travail facilement ? Ils le sont pour la plupart au travers de sélections que les compagnies nous demandent de faire pour elles. Ainsi, Turkish Airlines nous a chargé de sélectionner des hôtesses et des stewards. Un grand pourcentage du personnel de cabine de Royal Air Maroc et de Air Arabia est issu de notre centre de formation. Nous organisons aussi les mises à jour pratiques et théoriques du personnel de cabine de plusieurs compagnies aériennes. Zouheir Ait Mouhoub ◥ Votre groupe souhaiterait s’installer en Algérie. Dans une première étape, vous désirez délocaliser la formation théorique. Avez vous trouvé un partenaire local ? Notre groupe, fondé en 1992, peut envisager de s’implanter en Algérie, il en a les moyens et les possibilités immédiates. Cours théoriques délocalisés pour les PNC et de la première année pour la formation pilote ; ensuite les stagiaires en formation PNC et PNT pratiques seraient accueillis dans notre academie, à l’aéroport de Benslimane, près des belles plages marocaines. ◥ Quelles sont les étapes pour obtenir son brevet de pilote ? - Théorie PPL et pratique (pilote privé) - Théorie et pratique pilote commercial (CPL) - Certification vol aux instruments (IR) - Certification multimoteurs (MEP) - Certification du niveau OACI 4 en langue anglaise - Partie théorique du programme pilote de ligne. Ensuite, nous proposons des cours spécifiques à la préparation à l’entrée en compagnie aérienne, tels que le MultiCrew Coordination (MCC), le Jet Orientation Course (JOC), la qualification de type B737 NG, Airbus32 et la conversion de licence OACI en licence EASA européenne. Lancée par l’école Informédia ◥ Formation d’hôtesses et de stewards de bord à Tizi Ouzou L’encadrement pédagogique de l’école Informédia a présenté, samedi, à l’occasion de l’ouverture officielle de l’établissement, une simulation de cabine d’avion. L’école Informédia vient de lancer des formations d’hôtesses et stewards de bord à Tizi Ouzou, des métiers très prisés, ces dernières années, par les jeunes qui se rendent jusqu’en Tunisie pour suivre des stages dans ce domaine. Samedi dernier, à l’occasion de l’ouverture de cet établissement, premier du genre en Algérie, le département de la formation aéronautique de cette école a présenté une simulation de la cabine d’avion avec des moyens modernes permettant justement aux stagiaires de s’imprégner rapidement des notions pratiques inhérentes à l’activité aéronautique. «La formation en question est à l’initiative du département aéronautique de l’école Informédia, qui détient un agrément délivré par la Direction de l’aviation civile et de la météorologie (DACM) du ministère des Transports. Cela représente un atout et un investissement important pour la wilaya de Tizi Ouzou et, par delà pour toute l’Algérie puisque l’établissement dispose de toutes les commodités permettant aux stagiaires de suivre la formation sous le régime de l’internat. L’école dispose de toutes les conditions et commodités pour une formation aux normes internationales (formateurs de haut niveau, simulateurs de cabine d’avion, résidence en internat, places pédagogiques, formations bilingue, anglais aéronautique, normes OACI…)», nous a confié un responsable de ladite structure, qui a ajouté que «l’école dispose de toutes les conditions et commodités pour une formation aux normes internationales (formateurs de haut niveau, simulateurs de cabine d’avion, places pédagogiques, formations bilingues, anglais aéronautique, normes OACI…)». Notons que, selon le même responsable, d’autres écoles du même genre seront ouvertes prochainement dans plusieurs autres wilayas du pays dont Alger, Béjaïa, Constantine et Oran. comme il souligne également que «la formation est sanctionnée par la délivrance d’un certificat de sécurité et sauvetage, homologué par la Direction de l’aviation civile et de la météorologie du ministère des Transports». Hafid Azzouzi El Watan - Mercredi 20 avril 2016 - 17 PUBLICITÉ AVIS AUX SOCIÉTÉS DE LA ZONE D'ACTIVITÉ DE BAB EZZOUAR Met en location un ensemble immobilier à Bordj El Kiffan (05 min de l'aéroport), constitué de 15 appartements (02 et 3 pièces) en résidence fermée avec grande piscine, salle de sport, parking, poste de garde ... Travaux de finition en cours. Location de l'ensemble uniquement. Contact : 0555 02 54 15 MINISTÈRE DE L'HABITAT, DE L'URBANISME ET DE LA VILLE Société de Gestion des Participations de l'Etat «GENEST SPA» Condoléances Les cadres dirigeants, les personnels de la SGP GENEST et de l'ANURB, très affectés par le décès de l'oncle de M. Touati Kamel président du directoire de la SGP GENEST et directeur général de l'ANURB présentent à ce dernier et à l'ensemble de sa famille leurs sincères condoléances et leur témoignent leur profonde compassion. "A Dieu nous appartenons et à Lui nous revenons." Pensée L' entreprise Jotun Algérie présente ses condoléances les plus attristées à Dimanche 18 avril 2010 nous à quittés notre cher Messaoudène Chérif à l’âge de 44 ans. Une pensée à sa mémoire. Son souvenir sera éternellement présent dans nos esprits. Repose en paix Chérif. Remerciements La famille Yagoubi, très touchée par les marques de réconfort témoignées suite à la disparition subite de leur fils Ayoub supporter de l'USMA vient par les présents remerciements exprimer sa profonde gratitude à tous ceux qui, de près ou de loin, ont partagé sa douleur par leur soutien affectueux et matériel ont montré combien ils estimaient Ayoub. Nous les remercions et en particulier MM Rebbouh Haddad et tout son staff, M. Bettache P/APC d'Alger-Centre, Messaadi Nacer pour l'organisation de la veillée du 3e jour et M. Yacef Saadi sans oublier les joueurs et supporters de l'USMA et l'association La Radieuse. Que Dieu vous bénisse. Carnet Décès Que Dieu le Tout-Puissant accorde au défunt Sa Sainte Miséricorde et l'accueille en Son Vaste Paradis «A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons.» Hadj Ferhat à l'âge de 62 ans, ancien responsable à la retraite à CTC Hussein Dey, Alger, survenu le 15 avril à Mulhouse, France. L'enterrement aura lieu jeudi 21 avril 2016 à 12h00 au village natal lgoulfane, Cne de Mekla, Tizi Ouzou. Que Dieu lui accorde Sa Miséricorde et l'accueille en Son Vaste Paradis. Repose en paix cher Hadj Ferhat. ———ooOoo——— El Watan SOS la famille DEKAR suite au décès de Mohamed Raouf Dekar et l'assure en cette douloureuse circonstance de sa profonde compassion. La famille Aksil a l'immense douleur de faire part du décès de son cher frère Jeune fille âgée de 35 ans, demande à toute âme charitable de l'aider pour une intervention chirurgicale de l'œil à l'étranger. 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Tél. : 0551 22.06.51 - Exp. 8 ans. RESTAURANT gastronomie à Sidi Yahia cherche serveur(se)s femme de ménage. Tél. : 0550 408 040 H comptable 10 d’exp. maîtrise PC compta. et différ. tâches du domaine cherche emploi. Tél.: 0556 320 360 CLINIQUE dentaire cher. prothésiste qualifié. Email : anainvestment.stategy@gmail. com COMPTABLE 32 ans exp. tenue comptabilité, bilans décl. soc et fisc-import - dossier banque à mitemps. Alger. Tél. : 0551 11.19.46 ENTREPRISE recrute comptable expérimenté à temps partiel. Envoyez CV : [email protected] JH 32 ans licence compta 5 ans exp. décl. fisc. parafisc. bilan PC paie compta. Tél.: 0555 996 261 STÉ privée recrute des jeunes Pensée Condoléances Boudene Tata Attristés par le décès de Abdenour Bachir-Pacha l’ensemble des enseignants, du personnel et des étudiants du département de Français de la Faculté lettres et langues de l’université Mouloud Mammeri présentent à sa cousine Mme Lila BachirPacha Abdesselam et à sa famille leurs condoléances les plus sincères. Trois ans déjà depuis que tu nous as quittés très chère fille et sœur adorée, notre ange si précieux. Tu es toujours dans nos pensées et profondément dans nos cœurs. Nous prions toujours pour toi. Que Dieu te protège et t’offre le plus beau des Paradis. Nous demandons à tous ceux qui l’ont connue d’avoir une pieuse pensée pour elle. Que Dieu Tout-Puissant te couvre de Sa Miséricorde. INSTITUT IBN NAFIS JH 30 ans ingénieur d’application bâtiment. Tél. : 0662 10.86.88 Pensée Cela fait sept ans, le 20 avril 2009, que nous a quittés à jamais notre chère mère Mme Vve Tamrabet née Berrimi Meriem laissant un immense vide que nul ne pourrait combler au sein de la famille. En cette douloureuse date anniversaire, son fils Lyes demande à toutes celles et à tous ceux qui l’ont connue et aimée d’avoir une pieuse pensée pour elle. Repose en paix maman. «A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons.» Ton fils Lyes Tamrabet El Watan - Mercredi 20 avril 2016 - 20 JEUX - DÉTENTE HORIZONTALEMENT : 1.Adaptée à un nouveau milieu. Attachée 2.Abri pour écoliers. Un vrai drame en Asie. Brament 3.Qui comporte bien des risques. Monnaie 4. Ravagée. Action de localiser 5.Crochet d’étal. Remarque désobligeante. Fin de verbe 6.Ancêtre de l’UE. Points opposés. Vacancier 7.Titre anglais. Affluent du Danube. A bout de force 8.Neuf tous les douze. Le tiers de la moitié. Présent royal 9.Fin. Etat d’Asie. Règle 10.Plus que passable. Amphibiens qui conservent leur queue 11.Peut être n’importe qui. Inventeur du film. Ivre 12.Désignation. Tête d’ibis. Désert. Contracté 13.Attend. Piquant 14.Faiblesse. Compliment 15.Savoure. Mettiez de niveau. VERTICALEMENT : 1.Evaluation. Avant patres 2.Vide. Eclos. Religieuse 3.Fruits. Divinité. Mer grecque (phon.) 4. Poil épais, doux et frisé. Pied de vers. Troublé 5.Myriapode. Grand arbre. Bien établi 6.Met haut. Américain. Gaz de malotru 7.Preneur de son. Absence de mouvement 8.Virage. Légère apparence 9.Gaz rare. Chaîne de montagnes grecque 10.Fin de verbe. Petite quantité. Lieu de combats. Francium 11.Ferment. Relatif à la tonalité. Rouspéta 12.Attacherai. Puissances 13.Ville allemande. Obtint. Axe sur une carte. Parasite de certains arbres 14.A l’intérieur de. Personnes en nombre. Conte 15.Conduit côtier. Violente. Quinze sur 15 1 3 4 5 6 7 1 8 5 9 II 3 III 4 IV 7 5 9 6 5 2 6 4 VIII 8 IX 5 6 7 8 9 10 X 9 HORIZONTALEMENT I- Ecriture utilisée pour le sanskrit. II -Ebarber une pièce de métal. III - Gros poisson - Reste de poisson. IV- Le parfait anonyme - Abréviation religieuse - Agent de liaison. V- Remise. VI- Sont maîtres sur le tapis. VIIPossessif - Pas superflu. VIII- Unir - Un instant de détente. IX- Grande peur - Rapport de rond - Pas oublié. X- Comme certaines neiges. 10 11 12 13 14 15 VERTICALEMENT : 1.POSTERIEUREMENT 2.ORIGAN. CRETINE 3.MN. VS. AL. VA 4.PET. TRIADE. LAOS 5.ERASME. TE. OO. RE 6. TRAME. SCRIPT 7.SAI. NECTAR. NAIT 8.ELLE. TUILES. REE 9.MIL. PT. CTESIAS 10.ETOILES. ER. RD 11.NENNI. AIR. BAINS 12.TM. OEILLADE. SES 13.EBURNEE. URE. VI 14.ON. EETION. RES 15. STRESS. SESAME. 6 7 4 5 7 9 1 2 6 8 4 VII 7 4 4 3 VI 9 Solution Sudoku précédent 2 2 V 5 5 1 9 N°4414 Par M. IRATNI 2 4 3 Mots croisés 10 11 12 13 14 15 1 2 Une grille est composée de plusieurs carrés. Chaque carré contient tous les chiffres de 1 à 9. Chaque ligne comme chaque colonne contient aussi tous les chiffres de 1 à 9. Certains chiffres vous sont donnés, à vous de trouver les autres. Pour cela, procédez par déduction et élimination. 9 I N° 714 REGLE DU JEU 8 1 SOL. QUINZE SUR 15 PRÉCÉDENTS : HORIZONTALEMENT : 1.POMPEUSEMENT. OS 2.ORNER. ALITEMENT 3.SI. TATILLON 4. TGV. SR. INOUIE 5.EASTMAN. PLIER 6.RN. REMETTE. INES 7.AI. ECU. SALEE 8.ECLAT. TIC. ILETS 9.UR. DESALTERA. IE 10.REVE. CREER. DUOS 11.ETA. OR. SS. BERNA 12.MI. LOIN. IRA 13.ENNA. PARADIS. RE 14.NE. ORTIES. NEVE 15.ASE. TE. ASSISE. Sudoku 2 N° 4414 2 3 1 7 traits de génie souffrances morales 8 7 6 1 2 4 3 5 9 5 4 9 7 6 3 8 2 1 2 3 1 5 9 8 4 7 6 6 8 4 9 1 7 2 3 5 9 1 7 3 5 2 6 8 4 3 2 5 4 8 6 9 1 7 1 8 3 2 7 9 5 4 8 4 5 8 6 3 1 7 9 2 7 9 2 8 4 5 1 6 3 VERTICALEMENT 1- Abattu. 2 - Caoutchouc - Note. 3- Creux du lit - Grisée. 4- Personne sans scrupule. 5- Sans haut ni bas - Dadais. 6- Tient des propos en l’air - S'approprie indûment. 7- Tenir la boutique- C’est lui. 8 - Carré du jardin- Elle porte conseil. 9- Socle sur fairway - Sable mouvant. 10Hameau - Passionnés. SOLUTION N° 4413 HORIZONTALEMENT I- PONCTUELLE. II - EPERONNE. III- RITES NETS. IV - MA - ESAU - HO. V - ACCREDITER. VI- NEO - RIEUSE. VII - US - MER. VIII - NA ETETES. IX - TITRE - AU. X- ELEE - FURIE. VERTICALEMENT 1- PERMANENTE. 2 - OPIACE - AIL. 3 - NET COU - TE. 4 - CREER - SERE. 5 - TOSSER - TE. 6 - UN - ADIRE. 7 - ENNUIE - TAU. 8 - LEE - TUMEUR. 9 -THESES. 10 - ESSORER - DE. Fléchés Express petit corps céleste menage imprécise monnaies roumaines canard appris nationale cité de la Crète antique pomme N° 4414 rigoureux 9 pays Tout Codé N° 4414 Définition du mot encadré En vous aidant de la définition du mot encadré, complétez la grille, puis reportez les lettres correspondant aux bons numéros dans les cases ci-dessous et vous découvrirez le nom d’un personnage célèbre. Etat d'attente confiante. 7 1 2 3 4 1 5 1 6 1 2 7 4 8 9 10 10 9 5 12 1 13 2 7 2 7 4 14 1 2 1 7 2 5 16 9 9 5 11 7 1 14 10 9 5 5 7 4 8 5 9 5 2 13 7 1 6 1 10 B 1 6 2 7 11 9 9 5 14 15 11 13 14 6 12 1 13 9 2 6 M âpre boutique de couture largeur de marche futur officier attaques soudaines transforme un atome mer dans le Finistère bagatelles connu 6 17 9 13 13 14 16 14 7 18 10 9 6 13 9 15 5 18 13 10 17 13 14 9 5 9 10 1 6 9 1 2 9 5 8 1 2 14 1 5 6 13 9 1 9 9 14 19 11 île des Cyclades 14 2 natter 9 naturel 6 8 9 9 porte atteinte à instrument de travail d’avoir cheville de golf bêtes de jeu sans se douter (à l’) étain direction SOL. TOUT CODÉ PRÉCÉDENT : BALISE - MICHAEL BUBLE SOLUTION FLÉCHÉS EXPRESS PRÉCÉDENTS : HORIZONTALEMENT : MORALISER / NATIVITE / ESTIMERAS / IO / ATELE / ADN / CE / AC / ENTE / DIT / BRAISE / TI / AD / SM / OBEIR / AIN / TEINT / DETECTION / SAMU / EUE. VERTICALEMENT : CONSIDERABLES / RATONNADE / TA / BATI / TI / ITEM / LIMACES / RECU / RIVETE / ES / IT / SIRE / MANIE / DETALAIT / ITOU / RESECTION / NE. mèche à plaie réfléchi Jeux proposés par gym C Magazine El Watan - Mercredi 20 avril 2016 - 21 L’ÉPOQUE A l’occasion de la célébration de la Journée du 16 avril, des manifestations culturelles ont été prévues à travers le pays. A l’instar de beaucoup d’établissements scolaires, l’école Bellahcène de Boumerdès a décidé de présenter une pièce de théâtre jouée en français par les élèves du primaire. Les préparatifs ont été ainsi menés avec la collaboration de tout le monde, jusqu’au jour de la représentation, le 19 avril, au siège du Centre culturel islamique de Boumerdès. Les enfants étaient dans un état de fébrilité et d’excitation mêlé à la joie de jouer en public une pièce de théâtre, mais cela a été de courte durée car, selon certaines personnes, une instruction ferme du ministre de la Culture a exclu totalement toute autre langue que l’arabe. Donc pas de français ni même de tamazight. La déception des enfants était immense, comme l’a été l’incompréhension des parents, qui ne voyaient pas la finalité d’une telle décision. Le 16 Avril est censé fêter la science dans sa globalité sans y mêler la religion, pourquoi alors exiger l’arabe et interdire les autres langues ? Excès de zèle pour plaire au ministre ou décision ministérielle ? Pourtant, le Prophète Mohamed (QSSSL) a dit qu’il fallait étudier la science, même s’il fallait partir en Chine. Et en Chine, comme tout le monde le sait, la langue la plus répandue n’est pas l’arabe... L’ambassadrice de Hongrie à la CCI de Chlef Une femme mortellement battue par son époux à Biskra GREY’S ANATOMY Unséismedepetiteamplitudealieuà Seattle,etfaittremblertoutl’hôpital.Les victimesarrivantennombre,Meredith enchaîne les opérations. 19.50 Téléfilm ROSE ET LE SOLDAT LaMartiniqueen1942.Rose,jeune institutrice,estrévoquéeparlerégime vichystedel’amiralRobert.Révoltée, affaméeparleblocusbritannique,elle chercheàpartiraveclesdissidents,ces jeunesrebellesquitententaupérilde leurvie,defuirenbateauverslesîles anglaises. 19.55 Magazine LE MONDE DE JAMY L a 17e édition du Salon international du futur technologique (Siftech) aura lieu du 9 au 11 mai prochain à Oran. Elle a pour thème «L’administration électronique et les services aux citoyens» et vient dans un contexte où l’Etat algérien s’est lancé dans un vaste chantier de modernisation de son administration publique. Plusieurs projets ont été concrétisés pour améliorer la délivrance des documents, tels que le passeport, la carte nationale biométrique et le casier judiciaire. D’autres sont en cours de réalisation. Les services fournis par l’administration électronique constitueront dans un proche avenir la locomotive de tout développement, que ce soit sur le plan local, dans le domaine public ou pour les sociétés de services dans différents secteurs comme le tourisme, la santé, l’enseignement et la formation. Un concours du jeune inventeur algérien sera lancé, une manière de promouvoir et encourager la créativité des jeunes. Durant le Salon, un colloque international sera organisé sur l’administration électronique, animé par des chercheurs, avec comme objectif d’exposer les expertises. Une centaine d’exposants sont attendus avec la participation d’organismes publics et d’opérateurs privés. Le cluster algérien du numérique, récemment créé, sera présent avec une vingtaine d’entreprises membres afin de se positionner en tant qu’acteurs majeurs dans les événements qui contribuent au développement du numérique en Algérie. «Sur le plan international, nous travaillons en partenariat avec Tunisia Export pour organiser la visite de la délégation algérienne au Salon Sitic afin de développer les contacts B2B et encourager les échanges entre Maghrébins», soulignent les organisateurs dans un communiqué de presse. [email protected] PAO/Photogravure : El Watan Publicité - Abonnement : El Watan 1, rue Bachir Attar Place du 1er Mai - Alger. Tél : 021 67 23 54 - 021 67 17 62 Fax : 021 67 19 88. R.C : N° 02B18857 Alger. Compte CPA N° 00.400 103 400 099001178 - Compte devises : CPA N° 00.400 103 457 050349084 ACOM : Agence de communication : 102 Logts, tour de Sidi Yahia, Hydra. Tél :023573258/59 envoyé cette note à ses inspecteurs pour nous empêcher de célébrer le 20 Avril. Il n’a jamais été question d’une journée d’étude englobant l’ensemble des enseignants, et pour les deux journées du mardi et de mercredi. C’est inacceptable et perfide de la part de ces responsables de casser la volonté des enseignants et aussi des élèves à aller de l’avant sans oublier le passé», ont dénoncé des enseignants, en soulignant que la célébration du Printemps berbère fait partie de notre identité algérienne «et personne n’a le droit de nous empêcher de nous remémorer les événements». Ainsi, si les doutes de ces enseignants se confirment sur une tentative de museler des établissements primaires pour les empêcher de célébrer le 20 Avril, les promesses de la ministre de l’Education nationale pour la généralisation de tamazight et celles du gouvernement pour l’officialisation de la langue berbère ne sont que des mirages pour faire oublier le vrai combat et les valeurs que tout Algérien doit cultiver. Katia Kaci Impression : ALDP - Imprimerie Centre ; SIMPREC- Imprimerie Est ; ENIMPOR - Imprimerie Ouest. Diffusion : Centre : Aldp Tél/Fax : 021 - 55 77 31 0552 31 80 65. Est : Société de distribution El Khabar. Tél : 031 66 43 67 - Fax : 031 66 49 35 - Ouest : SPA El Watan Diffusion, 38, Bd Benzerdjeb (Oran) Tél : 041 41 23 62 Fax : 041 40 91 66 Les manuscrits, photographies ou tout autre document et illus- LA COLLECTION PAPILLON Depuisprèsdedixans,«L’effetpapillon» poursuitsonvolautourdelaplanète pour rendre compte de l’actualité internationaleàtraversdesreportages, deshistoiresétonnantes,desportraitsde personnalités singulières. 19.50 Film JANE EYRE Jane Eyre est engagée comme gouvernanteparM.Rochester.Malgré leurdifférenced’âgeetdesituation,ils tombentamoureuxetdécidentdese marier.C’estalorsqueJanedécouvre qu’il cache un terrible secret. 19.55 Divertissement La fausse note du directeur de l’éducation L a commémoration des événements du 20 Avril 1980, devant être célébrée aujourd’hui par certains établissements scolaires, a rencontré un obstacle de taille à travers un courrier de la direction de l’éducation de la wilaya de Bouira qui a chamboulé toutes leurs initiatives. En effet, une note adressée par la direction de l’éducation a engagé les inspecteurs du cycle primaire, exerçant notamment dans les circonscriptions berbérophones, à programmer des journées d’étude pour l’ensemble de leurs enseignants pour les journées de mardi et mercredi. Pourtant, bon nombre de ces établissements ont entrepris l’organisation des festivités du Printemps berbère. Une consigne ministérielle a exhorté les établissements primaires à fêter Youm el ilm le 16 avril, à partir du 13 du mois sur une période d’une semaine entière. Cette note de la direction de l’éducation ressemble donc à une opération de dernière minute pour casser l’élan d’un éventuel militantisme pour la cause berbère. «Il est clair que notre direction a Duchiendomestiquéilya15 000ans,au pandaapparurécemmentdansleszoos, certainsanimauxfontpartiedenotre histoire et de notre quotidien. Ils peuplentnotreimaginaireetsouvent nousrendentservice.Maisquisont-ils vraiment ? 19.55 Magazine L’objectif à moyen terme est de faire du Siftech l’événement majeur dans le domaine des TIC au Maghreb et en Afrique. Ce Salon va aussi mesurer le degré de développement des TIC dans la société. Dans ce cadre, il faut noter qu’internet a transformé, voire révolutionné notre vie. Selon les derniers chiffres publiés par Cisco, en 2018, le trafic mondial des données mobiles devrait atteindre 190 exaoctets par an, contre 18 exaoctets en 2013. Une explosion due au fait que quasiment toute la planète sera équipée d’un terminal mobile et que de nombreux objets connectés seront mis sur le marché. Le monde actuel est caractérisé par des smartphones partout, des milliards d’appareils connectés, une plus grande performance des machines, ubiquité totale, une sécurité et une confiance à récupérer et des services et des outils personnalisés. Kamel Benelkadi CÉLÉBRATION DU PRINTEMPS BERBÈRE Une femme de 34 ans, mère de 3 enfants en bas âge, est décédée, lundi soir, à l’hôpital Bachir Bennacer de Biskra des suites de coups et blessures volontaires assénés par son époux, âgé de 29 ans, indique un communiqué de la sûreté de la wilaya de Biskra. Admise aux urgences médicochirurgicales de cet établissement public de santé dans un état préoccupant, la victime présentant des contusions, des ecchymoses et des blessures ouvertes sur tout le corps avait été placée en soins intensifs, où elle a rendu l’âme, en dépit des efforts des médecinsqui ont tout fait pour sauver la malheureuse, est-il indiqué. L’enquête visant à déterminer les causes et les circonstances de cette violence conjugale ayant entraîné le décès dramatique de cette trentenaire a été confiée aux agents de la police judiciaire de la 3e sûreté urbaine de Biskra qui ont interpellé, hier, le mari, hébété par la tournure des événements, précisera-t-on. Accusé de «coups et blessures répétés et volontaires ayant entraîné la mort» de son épouse, celui-ci, sans emploi fixe depuis des années, devait être déféré au parquet pour être auditionné par un magistrat instructeur. Les enfants de ce couple, habitant un quartier du vieux Biskra, ont été confiés à des membres de la famille, a-t-on appris. 19.55 Série ● Plusieurs projets ont été concrétisés pour améliorer la délivrance des documents tels que le passeport, la carte nationale biométrique et le casier judiciaire. Les smartphones et autres appareils connectés se sont généralisés La Hongrie est intéressée par les potentialités économiques qu’offre la wilaya de Chlef, en vue de la mise en place d’un partenariat économique entre les opérateurs locaux et ceux de Hongrie, a indiqué l’ambassadrice de ce pays à Alger, Helga Katalin Pritz, lors d’une récente visite effectuée dans la région, en compagnie de la conseillère économique de l’ambassade, Kristina Szabo. «J’espère que cette rencontre sera fructueuse et débouchera sur un partenariat économique mutuellement bénéfique pour les deux parties. Le potentiel industriel et les voies de communication dont dispose la région, ainsi que son territoire à forte vocation agricole, sont autant d’atouts inestimables qui lui permettent de nouer des relations économiques avec les opérateurs hongrois», a déclaré Son Excellence Mme Helga Katalin Pritz, devant les chefs d’entreprise réunis au siège de la Chambre de commerce et d’industrie. En effet, au siège de la CCI, l’ambassadrice a eu une rencontre avec le directeur de cet établissement et les industriels de la région, au cours de laquelle ils ont échangé des informations sur les possibilités qui s’offrent en la matière,notamment dans les secteurs de l’agriculture, de l’agroalimentaire, des TIC, de la construction et de l’industrie pharmaceutique. El Watan - L’administration électronique mise en évidence PHOTOS : D.R. Le ministre de la Culture n’aime pas le français Le Quotidien Indépendant Édité par la SPA “El Watan Presse” au capital social de 255 623 520 DA. Directeur de la publication : Omar Belhouchet Direction - Rédaction - Administration Maison de la Presse - Tahar Djaout - 1, rue Bachir Attar 16 016 Alger - Place du 1er Mai Tél : 021 68 21 83 - 021 68 21 84 - 021 68 21 85 Fax : 021 68 21 87 - 021 68 21 88 Site web : http://www. elwatan.com E-mail : TV SALON DU FUTUR TECHNOLOGIQUE ON VOUS LE DIT RECHERCHE APPARTEMENT OU MAISON Edith,43ans,divorcéedepuispeu,vit seuleavecsesdeuxfilles,Léa,14anset Aurore,11ans.Leurrêveàtouteslestrois :redémarrerunenouvellevieaprèsla période difficile du divorce en s’installantàParis.StéphanePlazava l’aideràfairelebonchoix...Audrey,25 ansetDamien,28anssontensemble depuis dix ans déjà ! Malgré leur mariage,Audreyadûs’installeràParis poursonmétierdejuristeetDamienest resté vivre à Rennes. 20.55 Film BUS 657 FrancisSilvaaliasPope,parraindela mafia,souhaiteseretirerdesaffaireset confierlagestiondesoncasinoàson protégé.MaislorsqueLukeVaughn,un employé de longue date, vient lui demanderdel’argentpoursauversa fille malade, il le vire. tration adressés ou remis à la rédaction ne seront pas rendus et ne feront l’objet d’aucune réclamation. Reproduction interdite de tous articles sauf accord de la rédaction. El Watan - Mercredi 20 avril 2016 - 22 SPORTS Un autre forfait des Algériens Pour la troisième année consécutive, aucune équipe algérienne de handball (hommes et dames) ne prendra part au Championnat d’Afrique des clubs vainqueurs de Coupe, délocalisé à El Ayoun (sous occupation marocaine) du 4 au 15 mai prochain, après le désistement des Tunisiens (ville de Hammamet) pour des raisons financières. Le tirage au sort de cette compétition qualificative pour le Mondial des clubs (hommes) a eu lieu vendredi dernier, en présence du président de la CAHB. Un troisième forfait de suite, décidé par la Fédération algérienne de handball pour des considérations politiques. A. C. RALLYE BÉCHARIATE Une 3e édition réussie Elles étaient une quarantaine d’automobilistes samedi dernier, au départ de la troisième édition du rallye Béchariate, qui a été donné au niveau de la zone industrielle de Béchar. Le cortège s’est ébranlé vers 9h en direction de la petite et non moins sympathique localité frontalière de Boukaïs. D’après la présidente de l’association initiatrice de cette manifestation, Mme Boughazi, la vitesse avait été limitée à 60 km/h, pour permettre aux nombreuses conductrices et passagères de découvrir la diversité du paysage de la région. Le convoi est arrivé une heure plus tard devant le siège de l’APC de cette commune sans aucune difficulté. Les filles ont pu visiter plusieurs sites et monuments historiques avant d’assister aux prestations folkloriques de troupes locales et notamment le célèbre groupe Haydous. Lies M. FÉDÉRATION ALGÉRIENNE DE KARATÉ-DO OLYMPIQUE MARSEILLE Michel démis de ses fonctions d’entraîneur Le président convoque enfin l’AGEx M ichel a été démis de ses fonctions d’entraîneur à Marseille et sera remplacé jusqu’à la fin de la saison par Franck Passi, jusqu’ici entraîneur adjoint, secondé par Basile Boli, nouveau coordinateur sportif, a annoncé le club, en pleine crise, à six points de la zone de relégation. Le club a précisé, hier dans un court communiqué, «avoir suspendu avec effet immédiat» le technicien espagnol «convoqué à un entretien préalable», lui reprochant son «comportement», «notamment durant ces trois dernières semaines». «Jusqu’à la fin de saison, Franck Passi, adjoint de l’entraîneur, encadrera l’équipe et sera secondé dans sa mission par Basile Boli, nommé coordinateur sportif», a ajouté le club. L’ex-star de l’OM, buteur en finale de Ligue des champions en 1993 et ambassadeur du club jusqu’à présent, avait critiqué les choix de Michel au cours des derniers jours. L’entraîneur espagnol avait pris les rênes de l’OM après la démission surprise de Marcelo Bielsa au soir de la 1re journée de la saison. L’OM se déplacera aujourd’hui à Sochaux (D2) en demi-finale de la Coupe de France, l’un des derniers espoirs pour sauver une saison catastrophique. A la Commanderie, hier matin, une quinzaine de journalistes attendaient sous le soleil devant l’entrée du centre d’entraînement. La A PHOTO : DR CHAMPIONNAT D’AFRIQUE DES CLUBS DE HANDBALL L’ancienne star du Real Madrid paie pour les mauvais résultats du club phocéen séance devait être ouverte aux médias à partir de 8h30 GMT, mais elle se déroula finalement à huis clos, «compte tenu des circonstances», a-t-on précisé dans l’entourage du club. Défait à Monaco dimanche (1-2), Marseille, 15e du classement, n’a plus gagné en Ligue 1 depuis deux mois et demi et n’a toujours pas sauvé sa place dans l’élite — le club compte 6 points d’avance seulement sur le premier relégable à 4 journées de la fin du championnat. Officiellement en vente depuis mercredi dernier, l’OM n’est pas très «bancable» pour l’instant, dévalué par les luttes intestines et la chute au classement. Avant l’annonce du départ prochain de Michel, le triumvirat président-propriétaire-entraîneur était apparu ces derniers jours bien déchiré : le président, Vincent Labrune n’avait pas réussi dans un premier temps à obtenir la tête du coach espagnol, et avait appris, par un communiqué de la propriétaire Margarita Luis-Dreyfus, la vente du club. Selon L’Equipe, l’homme d’affaires marseillais, Xavier Giocanti, pourrait remplacer prochainement Vincent Labrune à la présidence du club. AFP près une crise qui perdure depuis six mois, le dénouement semble proche au sein de la Fédération algérienne de karaté-do (FAK), avec la tenue de l’assemblée générale extraordinaire, le 30 de ce mois, au siège du Comité olympique algérien (COA), sis à Ben Aknoun. Cette AGEx a été exigée par les deux tiers des membres de l’assemblée générale de la FAK et les opposants à l’actuel président, Fateh Benothmane, depuis plusieurs mois. Ce dernier, suite aux pressions du ministère de la Jeunesse et des Sports de se soumettre, et notamment du ministre luimême, s’est résigné à convoqué ladite AGEx, après avoir ignoré à plusieurs reprises, les injonctions du MJS. Une AGEx des plus attendues, qui devrait aboutir au retrait de confiance au président de la FAK, qui fait face à une grande fronde de la part des membres de l’AG et au sein même de son bureau exécutif, et permettre à la discipline de prendre un nouveau départ, après cette crise latente qui a pratiquement freiné le karaté algérien dans son élan. T. A. S. Grande société, spécialisée dans le domaine de la nutrition animale, RECRUTE pour sa direction générale les profils suivants : Directeur finances & comptabilité : ✓ Licence en sciences financières ✓ Formation complémentaire en management est un plus ✓ Expérience professionnelle de 10 ans ✓ Parfaite connaissance et maîtrise des règles budgétaires, comptables et fiscales ✓ Capacité d’analyse et de synthèse ✓ Sens de la communication et des responsabilités ✓ Capacité managériale et de prise de décisions ✓ Disponibilité et flexibilité horaire ✓ Maîtrise de l’outil informatique Directeur commercial : Institut dʼÉconomie douanière et fiscale (Créé par convention algéro-tunisienne) sis à Koléa, w. Tipaza, Algérie Concours de recrutement de la 35e promotion Au profit des diplômés de l’université 16 juillet 2016 L’Institut propose une formation de troisième cycle spécialisée en finances publiques d’une durée de deux années. A l’issue de leur formation, les diplômés de l’Institut sont affectés à leurs postes de travail en fonction des besoins exprimés par les services du ministère des Finances. Pour plus de renseignements (conditions d’accès, modalités du concours ...) : • Téléphone : 024 38 46 65 – Fax : 024 38 45 66 Site web : www.iedf-dz.com • Adresse : Route de Bou-Ismail, Koléa, wilaya de Tipaza ✓ Diplôme universitaire, de préférence dans le domaine agronomique ✓ Formation complémentaire en gestion commerciale avec une solide expérience dans la vente ✓ Expérience de 10 ans minimum dans la fonction ✓ Sens de la communication et des responsabilités ✓ Capacités managériales et de prise de décisions ✓ Disponibilité et flexibilité horaire ✓ Maîtrise de l’outil informatique. Adressez une lettre de candidature accompagnée d’un curriculum vitae détaillé et d’une photo récente à : [email protected] Importante société de production RECRUTE Un responsable commercial Envoyer CV avec photo à l’adresse email suivante : [email protected] OPPOSITION A tous les notaires, je suis ZIDANI Mostepha Ben Mohamed, propriétaire de 340 m2 dans l’enceinte de l’exSamplas (Birtouta), avec les nommés BOUABDELLAH Nacer Ben Labidi et BOUABDELLAH Tahar Ben Labidi, Toute interprétation n’engage que son auteur. Zidani Mostepha PUBLICITÉ Adressez une lettre de candidature accompagnée d’un curriculum vitae détaillé et d’une photo récente à : [email protected] El Watan - Mercredi 20 avril 2016 - 23 SPORTS LIGUE 1 (26e J) COUPE DE LA CAF (8es DE FINALE RETOUR). KAWKAB MARRAKECH – MC ORAN (CE SOIR À 20H) MCA -USMA décalé à 17h Deux tournois régionaux de football de la Copa Cola-Cola ont eu lieu le week-end dernier à Tizi Ouzou et Blida. Celui de Tizi Ouzou, qui a eu lieu à Draâ Ben Khedda, a vu la participation d’équipes venues des wilayas de Tizi Ouzou, Boumerdès et Bouira, ainsi que d’équipes constituées via le web. Quatre équipes se sont qualifiées pour la phase finale qui aura lieu à Alger, à savoir l’USM Draâ Ben Khedda, la JFF Tadmaït, le WA Bordj Menaiël et l’équipe de Bouira Web. Le tournoi de Blida (stade des Frères Brakni) a vu la qualification des équipes Blida 1, Blida 2 et Attatba Web. Le prochain tournoi régional aura lieu samedi 23 avril, au stade Benabdelmalek de Constantine. Il faut rappeler que de jeunes garçons âgés entre 13 et 15 ans prennent part à la Copa Cola-Cola. Le vainqueur final du tournoi participera à une phase finale internationale, qui se déroulera, cette année, en France. K. G. OULED EL HOUMA Célébration de Youm el ilm A l’occasion de la Journée du savoir, Youm el ilm, l’association Ouled El Houma, en collaboration avec la direction générale des établissements pénitentiaires, a organisée un tournoi de football au profit des détenus de l’établissement pénitencier de Koléa. L’équipe des détenus d’El Harrach a remporté la finale en battant l’équipe de Koléa sur le score de 5 buts à 2. Cette finale a été rehaussée par la présence du directeur général des établissements pénitenciers, Hadj Fellioune, et l’ensemble des autorités locales. K. G. PHOTO : DR Les Oranais ont les atouts en main pour revenir de Marrakech avec la qualif’ L e Mouloudia d’Oran tentera de décrocher, ce soir (20h, heure algérienne) au grand stade de Marrakech, une qualification en 8es de finale bis de la Coupe de la Confédération africaine de football, à l’occasion de la joute retour face aux Marocains de Kawkab Marrakech. Accrochés au match aller, disputé il y a une dizaine de jours au stade Ahmed Zabana d’Oran (0-0), les Oranais gardent leurs chances intactes de passer au prochain tour de la compétition africaine, dernier rempart avant la phase des poules. Mis dans d’excellentes conditions de séjour et de préparation à Marrakech, avec un accueil royal de la part des responsables du club du KACM, les Hamraoua, qui ont rallié la ville du Sud marocain depuis dimanche dernier, ont tous les atouts en main pour renverser la vapeur et revenir avec une qualification au prochain tour, d’autant plus qu’un match nul pourrait suffire au bonheur des Hamraoua. Un match à la portée des poulains du coach Foued Bouali, lui qui aura tous les atouts en main pour réaliser un résultat positif, notamment en récupérant son fer de lance en attaque et meilleur buteur du championnat national, le Libyen Mohamed Zaâbia, qui a manqué à l’équipe lors de la joute retour, en passant par l’autre attaquant, Hichem El Ogbi, et le défenseur latéral, Chemseddine Nessakh, eux aussi absents lors de la manche aller pour cause de blessures. Des atouts de taille et surtout une équipe du MC Oran qui évoluera sans pression sur le sublime terrain du grand stade de Marrakech, contrairement à son hôte du jour, le KAC Marrakech, beaucoup plus préoccupé par ses déboires en championnat marocain, avec la défaite concédée le week-end dernier, qui le met en position de relégable, ce qui est une réelle menace qui pèse sur lui. Des conditions idoines pour le Mouloudia d’Oran, qui doit investir dans cette crise qui secoue le KACM et franchir un autre pas vers une première participation à une phase de poules de la Coupe de la CAF, à l’occasion de ses retrouvailles avec la compétition africaine, onze ans après sa dernière apparition à l’échelle continentale. T. A. S. MISR EL MAQASSAH – CSC CE SOIR À 18 H Difficile mais très jouable disputer un match capital vendredi, au stade du 24 Février de Sidi Bel Abbès, face à la formation locale de l’USMBA comptant pour la 28e journée du championnat professionnel de Ligue 2. Un rendez-vous à ne pas rater pour les coéquipiers du capitaine Nassim Dehouche, dans la mesure où ils n’ont pas encore assuré leur maintien. Revigorés par le succès salvateur lors de la précédente journée face à l’ASO Chlef après une série de 11 matchs sans défaite et le déclic amorcé, la formation béjaouie n’aura pas droit à l’erreur lors des trois prochaines rencontres, où les capés de Kebir doivent faire le plein pour éviter le purgatoire. Le premier responsable de la barre technique de la JSMB, qui a été soulagé par la victoire de son équipe face à l’ASO, mise sur au moins cinq points lors des trois prochains matches pour réaliser l’objectif tracé : «Je ne vous cache pas que nous sommes appelés à disputer trois matches d’une grande importance pour nous. De ce fait, nous misons sur cinq points au minimum pour nous mettre à l’abri et être à la hauteur des attentes. Certes, la tâche ne sera pas facile, mais nous sommes conscients de ce qui nous attend et nous lutterons jusqu’au bout. La rencontre face à l’USM Bel Abbès sera encore plus difficile et nous ferons le maximum pour revenir avec un bon résultat.» La direction du club, elle, compte jouer la carte de la motivation financière, et ce, avec une forte prime qui sera consacrée pour pousser les joueurs à enchaîner avec un autre résultat positif. Les Béjaouis rallieront Bel Abbès avec le déplacement à Chlef aujourd’hui et Oran demain jeudi. Pour rappel, la rencontre aura lieu vendredi à partir de 16h au stade de 24 Février de Bel Abbès. L. Hama ASO CHLEF L e petit stade de la ville égyptienne de Fayoum, d’une capacité de 3000 places, sera le théâtre, cet après-midi, du match retour des 8es de finale de la Coupe de la CAF qui opposera la formation de Misr El Maqassah et son homologue algérien, le Chabab sportif de Constantine. A la ville des Ponts, les supporters du CSC s’attendent à une bonne attitude des joueurs du club, au moral excellent, après la belle victoire arrachée en championnat face à l’ASMO. Une bonne performance à laquelle a largement contribué le duo Voavy- Meghni, en plein boom, capable d’aider le Chabab à frapper un grand coup face aux Egyptiens, et se qualifier par la même occasion pour la seconde fois de l’histoire du CSC aux 8es de finale bis de cette compétition internationale. Il faut dire que la troupe à Gomez est sur une bonne dynamique depuis février dernier. Actuellement, le CSC joue mieux à l’extérieur qu’au stade Hamlaoui. Malgré la moyenne d’âge élevée de la majorité de son effectif, l’équipe tient bon sur le plan physique. Elle devra confirmer cette belle santé ce soir à Fayoum Stadium dans des Jubilé de Bouhala et Tahar le 14 mai PHOTO : DR Les qualifiés des tournois de Tizi et Blida connus Kebir mise sur cinq points a JSM Ls’apprête Béjaïa à Les Hamroua croient en leurs chances Le big derby et choc de la 26e journée du championnat professionnel de la Ligue 1, qui opposera ,vendredi, au stade du 5 Juillet (Alger), le Mouloudia d’Alger à son voisin et rival de l’USMA, a été décalé d’une heure et se jouera à 17h, a annoncé hier, la Ligue de football professionnel (LFP), sans donner les raisons de son changement d’horaire. Un match choc et déterminant, mais à objectifs opposés pour les deux formations. Pour le MCA, il sera question de s’élogner de la zone des relégables dont il est sérieusement menacé, l’USMA leader du championnat de la Ligue 1, quant à lui, pourrait officialiser son titre de la saison en cours, en cas de succès. Pour rappel, un autre match de la 26e journée est programmé pour vendredi, à savoir NAHD – RCA, alors que le reste des matches de la journée sont prévus pour le lendemain, samedi. K. G. COPA COCA-COLA JSM BÉJAÏA Auteur du but victorieux au match aller, Meghni compte récidiver conditions de jeu assez compliquées, où le mélange chaleur - pression sera au menu des Clubistes. Le CSC, qui part avantagé par ce but inscrit par Meghni à l’aller, devra gérer son match prudemment face à un adversaire qui pratique un bon football moderne et qui vient de récupérer son attaquant vedette, Mahmoud Abdelmouati, surnommé (Dounga). Des données qui annoncent la couleur et la difficulté de la mission des Constantinois animés d’une grande volonté pour déjouer les plans d’Ehab Djalal. Enfin, le CSC, bien accueilli par les dirigeants du club égyptien, a eu droit hier à une séance d’entraînement sur la pelouse qui accueillera le match. Une ultime répétition pour la bande à Didier Gomez, qui, il faut le rappeler, a sous la main 22 éléments prêts pour ce rendez-vous. A. Henine Les anciens joueurs de l’ASO des années 1970-1980, l’attaquant M’mamed Bouhala et le défenseur Bachir Tahar, seront honorés le 14 mai prochain au stade Boumezrag de Chlef. Un geste qui a été grandement apprécié par les intéressés qui faisaient partie, rappelons-le, de l’équipe ayant accédé pour la première fois en division 1 en 1975. C’est l’association La famille sportive chélifienne, que préside l’ex-international Fodil Megharia, qui organisera ce jubilé sous le patronage du wali de Chlef, Aboubakr Essedik Boucetta, et avec la participation de la DJS, de l’APC et de l’APW de Chlef. Selon Megharia, les préparatifs vont bon train pour faire de ce rendez-vous une véritable fête sportive qui réunira les ex-coéquipiers de Bouhala et Tahar et les anciennes stars de l’équipe nationale des années 1982 et 1984. A.Yechkour LE QUOTIDIEN INDÉPENDANT - Mercredi 20 avril 2016 COMMENTAIRE Erreur d’appréciation ou provocation ? Par Omar Berbiche L LIGUE DES CHAMPIONS D’AFRIQUE (8es DE FINALE RETOUR) L’ES Sétif passe, le MO Béjaïa cale PHOTO : D. R. L 'Algérie n’aura qu’un seul représentant lors de la prochaine phase des poules de la prestigieuse Ligue des champions d’Afrique, en l’occurrence l’ES Sétif, suite à sa qualification, hier soir, aux dépens des Soudanais d’El Merrikh, au moment où le Mouloudia de Béjaïa a raté de peu une qualification historique, en se faisant éliminer malgré sa victoire (1-0) par les Egyptiens du Zamalek. Premiers à entrer en lice, les poulains du coach béjaoui, Abdelkader Amrani, pour leur première participation à une compétition continentale, devaient surmonter un retard de deux buts après leur défaite lors du match aller (2-0), pour espérer atteindre la phase des poules. Mais l’exploit n’a pas eu lieu pour les Crabes, qui se sont contentés d’un match nul (1-1) avec une ouverture du score signée Faouzi Yaya (54’), avant que le Zamalek n’égalise par Ali Salama (85’). Une élimination en Ligue des champions qui ne signifie pas pour autant la fin de l’aventure pour l’équipephare de la vallée de la Soummam, puisque les Béjaouis sont désormais versés dans la Coupe de la CAF, et disputeront les barrages (8es de finale bis), pour prétendre à une place en phase des poules de cette Coupe de la Confédération. Les Béjaouis connaîtront d’ailleurs leur adversaire en matchs barrages, demain après-midi, à l’issue du tirage au sort qui sera effectué au siège de la CAF, au Caire (Egypte) ; ils seront opposés à l’un des qualifiés des 8es de finale de cette compétition. L’autre représentant algérien dans cette Ligue des champions, l’ES Sétif, n’a eu aucune difficulté à se hisser en phase des poules de la LDC en éliminant les Soudanais d’El Merrikh. Ayant réalisé l’essentiel au match aller en imposant le nul (2-2) aux Soudanais, les Sétifiens se sont contentés, hier en match retour, de gérer (0-0). Réalisant ainsi l’exploit de se qualifier pour la troisième fois de suite en phase des poules de la LDC, une première pour un club algérien, vainqueur de l’édition 2014, qui sera fixé sur ses adversaires le 24 mai prochain, à l’issue du tirage au sort qui sera effectué au siège de la CAF, au Caire. T. A. S. POINT ZÉRO L’insulte, langue nationale et officielle C ’est après l’interdiction d’une conférence sur la poésie que se déclencha le Printemps berbère de 1980. Révolte, violente répression, passage en groupe devant les sombres cours de sûreté de l’Etat pour finir en prison dans des conditions très dures, dignes des grandes dictatures. Si tout le monde a été relâché par la suite, le régime, à l’époque dirigé par Chadli Bendjedid, ne s’est pas pour autant excusé, même des années après. Il ne l’a pas fait, tout comme 20 ans plus tard pendant le Printemps noir 2001 et ses nombreux morts. Là aussi, le régime aurait pu s’excuser, il ne l’a pas fait, bien au contraire, il a accusé Massinissa Guermah d’être un mauvais garçon et une vague commission d’enquête a été mise sur pied pour finalement accoucher d’un match nul par la voix du Président lui-même : «Je ne sais pas qui a commencé.» Comme si Massinissa Guermah aurait pu attaquer une caserne de gendarmes, engendrant la riposte. Mais d’où Par Chawki Amari vient cette attitude du régime de ne jamais s’excuser ou reconnaître ses erreurs ? En Octobre 1988 où des adolescents ont été torturés, il n’y a pas non plus eu d’excuses, pas plus que pour les disparus de la dernière décennie. En psychologie, s’excuser, c’est rejeter son propre narcissisme et reconnaître ses torts en arrêtant d'imputer à l'autre la responsabilité de la crise, en accordant plus d'attention à l'autre qu'à soi-même pour préserver la relation. Mais au lieu d’excuses, on a au contraire droit tous les jours à des insultes de la part des gouvernants, comme si la presse, l’opposition ou la Kabylie étaient responsables de l’état de santé du Président et de la débâcle économique. Un jour peutêtre, le régime s’excusera de tous les torts qu’il a commis et du grand gâchis dont il est à l’origine. Ce jour-là, peut-être, on l’excusera d’être ce qu’il est, un père brutal qui reproche à ses enfants de ne pas le féliciter pour les coups qu’il leur donne. a décision du gouvernement de célébrer cette année de manière officielle l’anniversaire du Printemps berbère a été mal accueillie par les militants de la cause berbère qui y ont vu une tentative du pouvoir de récupération politique du combat identitaire pour la reconnaissance de l’amazighité. Les animateurs du Mouvement culturel berbère ne se sont jamais autant mobilisés que cette année pour occuper le terrain médiatique, multipliant conférences et contacts avec les citoyens pour contrecarrer le volontarisme du pouvoir qui leur paraît trop suspect pour ne pas lui opposer une forte vigilance citoyenne. Le face-à-face entre le pouvoir (à travers ses représentants locaux) et les militants de la cause berbère fait craindre des débordements qu’il sera difficile à contenir et à maîtriser. Si l’intention du pouvoir est véritablement de donner des gages sincères de la volonté politique de traduire rapidement dans les faits l’officialisation de tamazight intervenue dans la dernière révision constitutionnelle à travers ce premier geste voulu symbolique de la célébration officielle du 20 Avril, n’a-t-il pas d’autres moyens de séduction plus productifs à faire valoir ? Connaissant la sensibilité à fleur de peau des militants du Mouvement berbère sur cette question et les ressentiments nourris à l’encontre du pouvoir pour sa gestion répressive du combat identitaire dans les années 1980, il ne fallait pas s’attendre à ce qu’ils acceptent, sans broncher, que le pouvoir leur vole leur histoire et leur mémoire écrites par le sang et l’emprisonnement de leurs cadres. Erreur d’appréciation ou provocation comme le pouvoir sait en user et abuser pour solder ses comptes avec ceux qui se dressent sur son chemin ? Le spectre du Mouvement pour l’autonomie de la Kabylie (MAK) agité par le pouvoir et par lequel on justifie sa décision de s’approprier le 20 Avril pour couper, dit-on, l’herbe sous le pied de ce mouvement, ne convainc pas. Le sens de la responsabilité aurait voulu que sur ce dossier, si sensible, les pouvoirs publics agissent avec une certaine retenue en s’abstenant de tout activisme débordant qui pourrait être perçu par une population rebelle au pouvoir central comme une abjecte provocation. Le pouvoir veut faire croire que le dossier de la revendication berbère est définitivement clos, que la Kabylie est pacifiée suite à la constitutionnalisation de l’officialisation de la langue amazighe. La réalité est tout autre... Le moins que l’on puisse dire est que l’indifférence avec laquelle cette nouvelle a été accueillie ne semble pas avoir été bien méditée par les pouvoirs publics, qui n’ont rien trouvé de mieux que de s’inviter à une fête où ils ne sont pas les bienvenus et, bien plus, de s’imposer en tant que maîtres de cérémonie. Au lieu et place des véritables artisans de la cause identitaire berbère. On se rappelle comment le cortège du Premier ministre Abdelmalek Sellal avait été reçu à Tizi Ouzou, par des jets de pierre, lors des obsèques de feu Hocine Aït Ahmed. En dressant les citoyens les uns contre les autres à travers deux célébrations, l’une officielle et l’autre militante, le pouvoir n’est-il pas en train de jouer avec le feu ? Sa responsabilité est pleinement engagée dans les dérapages qui pourraient survenir. météo Aujourd’hui Demain 12° 22° ALGER 12° 22° 12° 21° ORAN 13° 22° 11° 32° CONSTANTINE 21° 36° OUARGLA 11° 22° 18° 37°
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