N° 90& (4* série) Samedi 2 Février 1907. Trente-sixième année H g S y H g a ,'.,1 I -«s***-"fH »' * -..ItffllBia LE NUMÉRO LE NUMÉRO JOURNAL RÉPUBLICAIN FONDÉ EN 1872 L'AGENCE CENTIMES P a r a is s a n t le M e rc re d i et le S a m e d i CENTIMES HAVAS. rue Solre-Dame-des-Vicloires. „» » el place de la Bonne. n° S, esl seule chargée, à Paris. Je recevoir les Annonces pour le Journal. A B O N N K » K I N ,!'K A^KOAICES > 1 un. 6 m o is . Qaimpor, Finistère et départements limitrophes. . . H f 4 t. 5 « Auties départements......................... . . . . # /» Abonnements spéciaux d'un an pour le n« du snmodt. ïr f.5<» (Coi derniers abonnements ne peuvent être v n* que p o u r Le département) y V/M P S'ADRESSER , out' los noonnom oD ’s et ios „nnonooH it M i‘Administra f u r . ot pour tout oo qui reprardo la rédaoiio.* Ai. le Rédacteur en ch.ef. Los abonneineuis partent dos l"f “t 15 do ohauuo mois oi sout payables sont ronoii»elé»< fclour expiration, sauf htI s oontrairo do i anonnrt. tu noo.lls Voir ft la 3m# pige Nos NOUVELLESTÉLÉGRAIMIÏÜUES Fails & Bruits Toujours la Séparation. — U n disoours de M. Briand. — Un grand dé bat s’est produit mardi t\la Chambre des députés. On discutait le projet sur la liberté do réunion. Ce projet,on le sait,que éflictait quo les réunions publiques pour raient avoir lieu sans déclaration préa lable. Or M. Allard, député socialiste, pré tendait exclure du bénéfice de cette disposition les seuls catholiques. A cette prétention, M. Briand a vic torieusement répondu, et il est juste de dire et de proclamer quo le m inis tre a mis, cette lois encore, son élo quence au service do la thèse libérale contre la théso sectaire. M. Briand a exposé sa conception de la séparation opposée à celle de M. A l lard : « Je veux le droit com m un pour tous, dit-il, même pour les catholiques; vous voulez des exceptions contre eux. Je veux, par exemple, qu’ils soient, comme tous les citoyens, dispensés, s’ils le veulent, do toute déclaration pour tenir la messe, comme les autres seront dispensés do la faire pour tenir une réunion ; vous voulez les y as treindre seuls ». Et M. Briand d’ajouter : « Vous iriez ju sq u ’à leur reprendre même les égli ses nouvelles qu ’ils construiraient ». M. Briand déclare alors quo c’est pourtant ainsi que les églises actuelles ont été construites, avec l’argent de la collectivité. Il n'ose ajouter : C’ost ainsi q u ’elles ont été reprises. Mais sans doute, toute uno partie de la gaucho croit ii ce sous-entendu, car des m urm ures nombreux circulent, sur les bancs do la majorité. Voici, du reste, ce passage du discours de M. Briand ; il est trop important pour no pas être cité textuellement : pas le droit do les gênor. (Applaudissements au contre). « Il faut on finir, disiez-vous, avoc co que jo considère commo do pauvres arguties. L’église est à la cointmino. Quand vous lier iez de la collectivité catholique, nous vous mettons au défi do la définir juridiquement » La question do bonno foi est colle-ci : « Y a-t-il des catholiques T N'y on a t-il pas ? « Go no sont pas los interprétations judaï ques qui peuvent écarter lo problème. (Ap plaudissements). Il est difficile sans doute do définir cette collectivité. Nous reconnaissons que l'église no peut pas ôtro possédéo pur tel ou tel. Quand vous dites que la commune la repren dra et l’emploiera à un autre usage, jo ne sais si vous parlez au nom des communes do Franco. Moi qui suis en rapport avoc ceux qui voient chaque jour des maires catholiques, dos maires républicains, j ’ai la conviction qu’ils n’accoptoraient pas do bon cœur la tftcho quo voulez leur faire assumer. (Très bien ! très bion I au contre et à gauche). A l’oxtrômo gaucho. — Goux qui ont pour tles responsabilités. Le ministre des cultes. — Non. Il y a certains gestes qu’on peut faire à lu tribune, loin du milieu où l’on vit, qui n'apparal traient pas en beauté si celui qui les fait los faisait dans sa circonscription. (Applau dissements). Vous allirmez : « On disposera do cette église. Elle appartient à une collectivité impossiblo à saisir». Vous ajoutez quo los catholiques pourront toujours prier et se réunir, qu’ils achèteront des locaux... Mais ces locaux, avec votre théorie, vous pourrez los reprendre pour los mémos raisons. (Applaudissements). M. Allard. — Non. Le ministre des cultes. — Les églises ont été construites commo cola. Monsiour Allard, vous connaissez très mal ce pays. Jo conviens quo, parmi les catholi ques, il y on a qui pratiquent lu religion pur habitudo ot par tradition. Mais il y on a aussi qui la pratiquent par conviction. N’y en eût-il qu’un millier, nous n’avons FEUILLETON DU « F in is tè r e » du Samedi 2 Févrior 1007. - G3 - REINE EN SABOTS H) (1813) X IX LA CHAPKLLK DU RKVKNANT Ello contourna l'énormo ontnsBomont do roches s u r lequel voillont la maison de gardo et la guérito du guot des gurdos-côtos, ot qui séparont pour ainsi dire on doux parties la polnto do Primol, et olle attoignit lo petit pont étroit jeté par dessus la faille géante au delà de laquelle so trouvo, commo un formidable esprit do granit, la pyramide monstrueuse formant l’immonso pointo do Prlrael. Tout autour d'ello la mer grondait, ha layant de hou écume blanche, visible pur les éclaircies ouverte» parfois dans lu brume, les anfraotuosités du roc, los cavorfaes s q u r marinos, et les petites plages ; comme ello s'aventurait sur los planches mincos ot tromblantea du pont simplement suspendu par 7i'~RÔproduQUon interdite aux Journaux qui n'ont paa on traité aveo la Société de* Gnns de -13X 1 m 3 A " L J » Rue. Sainte-'.lather*ne, u> — Q U l M ' h k Les leih es non affranchi- s sont refusées tion nous entendions suivre. Vous pouviez ne pas souscrire à nos déclarations ; mais vous nous avez donné votre confiance dans la tilche ardue que nous avons entreprise et à laquelle est intimement lié l’intérêt du pays. I.e projet de loi que nous vous présentons accorde à tous les citoyens une même li berté ; n’y upportez pas de restriction Les restrictions sont dangereuses ; aujourd’hui vous les appliquez à l’Eglise, demain on les appliquera peut être à d’autres citoyens. Après celle intervention, la cause était entendue. C'est en vain que, le lendemain, un attire député socialiste, M. Meunier, a voulu faire voter un amendement consacrant un nouvel accroc ii la légalité et au bon sens. Le ministre des cultes lui a répondu avec la même maîtrise que la veille el le projet a été voté par 550 voix contre 5. 11 litui espérer très vivement que ces tendances conciliantes ne resteront pas sati' ellèt. Puisque les évêques, de leur còlè, entrent dans la voie des accommodements, souhaitons que la crise dont nous soutirons puisse se dénouer un jour prochain au mieux des intérêts de tous et pour le plus grand prolit de la paix publique. U n e d é c la ra tio n des é v ê q u e s . — A la suite d’une entente avec le Pape, un cer tain nombre d'évéques français se sont réu nis ?i Paris, au commencement de celte se maine, ainsi que nous l’avons annoncé. Le résultat de leurs délibérations s’est traduit par une longue déclaration dont voici les passages essentiels que nous donnons it titre documentaire : i la lig ua 20 80 A n n o n c e s ju d ic ia ir e » et d iverses. R é c la m e « .............................................. ' Los K U iio n c o H du déparioinont du Finistère ot des départements limitro, ha seront reçues au Bureau du Journal. — Elles doivent être déposées la ▼•rll do la DublicatioL du Journal, avant, midi. tion du culte public, si les obscurités de cei tains textes de la loi de PJ07 se dissipent assez pour ne pas rendre vains nos efforts dans ce sens. 4° Un contrat administratif, passé entre préfets ou maires d’une part, évêques ou curés de l’autre, pourra, aux termes de la loi, mettre ces derniers en jouissance des édi fices cultuels. Au sujet île ce contrat, la loi n’impose à la partie civile qu’une tradition : la gratuité de la jouissance. En nous déclarant disposés à faire l’essai de conventions de ce genre, nous réclamons le droit d’y introduire toutes clauses non contraires à l’ordre public et destinées à nous donner doux sortes de garanties rigou reusement nécessaires, les unes concernant la permanence et la sécurité morale du ser vice religieux dans les églises concédées en jouissance, les autres ayant trait à la sau vegurdo des principes de la hiérarchie. Ces clauses se trouvent formulées au modèle de procès-verbal ci-annexé : elles sont légales. Notre devoir strict nous interdit d'en rien retrancher. f)0 Comme il ne faut pas que l’organisation de l’Eglise île France puisse dépendre de l’arbitraire des magistrats, nous, évêques, nous établissons dans la solidarité la plus complète et déclarons que le contrat de jouissance susdit sera accepté partout ou q.ie nous ne le voudrons nulle part. Ces contrats no seront valables qu’au moment où il sera certain que les clauses exprimées ci-dessus auront été agréées «le l’unanimité des par ties civiles, représentants d’autorités muni cipales ou autres. Lu conscience droite de tout le pays ap préciera nos conditions : une fois de plus, elle verra si, en les formulant, nous sommes et n ou s paraissons préoccupés d’autre chose i]uo île l'intérêt des itmes qui nous sont confiées. Suit un procès verbal de concession de |o Nous restons inébranlablcmont fidèles ù jouissance. Au cours d'une seconde séance, nos déclarations précédentos, relutives aux M. Briand a précisé l’antagonisme qui lois ot initie- dispositions portées contre l’iv existe onlre sa façon de comprendre glise dans ces derniers temps ; et noos main C ontre le rach a t de l ’Ouest. — M. tenons contie ces lois les protestations que la Séparation et la manière de voir des nous avons faites, en union avec le Souve André Lebon, ancien ministre du Com socialistes. rain Pontife. Avec Sa Sainteté, nous récla merce, président du Comité central des Votro système est insoutenable, a t-il dit à mons pour l'Eglise de France le respect do armateurs de France, vient d'adresser a ces derniers. Il procède, d’ailleurs, d'une po- sa hiérarchie, ¡'inviolabilité de ses biens et M. Labiche, sénateur, président de la commission sénatoriale des chemins de litiquo toutedilTéronte cio la nôtre. M. Allard sa liberté. ‘2° Les biens sucrés dont nous avons été fur, une nouvelle lettre pour protester n un but vers lequel il tond avoc uno force do volonté et une obstination tout à son indignement spoliés réclameront indéfini contre le projet de rachat du réseau de ment leurs légitimes maîtres que personne honneur. l’Ouest. Notre collègue désiro que les difficultés, n’est autorisé à remplacer, même provisoi 11 est notamment une importante ob rement, sans l’autorisation spécialo du Sou loin do «’aplanir, s’exagèrent, s’exaspèrent servation sur laquelle le Comité central au point d’ontralnor lu gouvernement à des verain Pontife. 3o Au soin do la lutto qui se poursuit et des armateurs de France croît utile d’at représailles. Pour M. Allard, la séparation ne sera défi que seule une honnête réparation des atten tirer l'attention de la commission séna nitive que lorsquo les églises, désaffoctéos, tats commis peut apaiser, nous voulons tout toriale. Le rachat île l’Ouest mettrait pourront être remises aux municipalités et mettre en œuvre pour maintenir jusqu’à la uno vingtaine de ports français, s’éche employées à autre chose qu’au culte. (Inter dernière heure l’exercice du culte public dans lonnant sur une grande longueur de nos églises et défendre ces lieux sacrés, pour notre littoral Ouest et Nord-Ouest, en ruptions.) Jo suis certain quo co n’est pas M. Allard autant qu’il dépendra do nous, contre toute contact avec le nouveau réseau de l’Etat. profanation. qui protosto. A cet eflet, et à cet elïot seulement, nous Sur ces vingt ports, plusieurs ont une Mais nous vous avions dit au début, en grande importance commerciale ; ce sont, touto franchise, quelle politique do concilia consentirons à faire l’essai d’une organisa notamment, Bordeaux, La Rochelle Nantes, Saint-Nazaire, Rouen, Le Havre. Tous ces ports s’efforcent d'obtenir des lignes ferrées qui les desservent un ser vice approprié à leurs besoins ; ils trou vent dans la diversité actuelle des entre prises qui exploitent ces lignes un élé ment de concurrence qui seconde leurs efforts. En serait-il ainsi si, de Bordeaux il l'extrémité nord de la Normandie, une seule exploitation réunissait tous les chemins de fer, sauf l’aboutissement de la Compagnie d’Orléans à l'embouchure de la Loire ? Dans l’immense secteur constitué par un pareil réseau, est-il à croire qu’on assure des communications rapides et qu’on réalise les améliorations réclamées par le commerce sur toutes les directions ? Ne viendrait-on pas, par le fait même de l'unification, à sacrifier les porls du Sud Ouest aux ports bretons, ou ceux ci aux ports normands, ou inverse ment? Il y a là des éventualités proba bles dont la réalisation serait lourde de conséquences. Il est possible que les députés du Midi, qui sont si empressés à voler le rachat de l'Ouest, s’en préoccupent fort peu. Que peut leur faire ! Mais les habitants de notre région, qui en souffriraient, doi vent protester contre ces projets avec le Comité central des armateurs de France. N ouvelles diverses — Au cours <iu dernier Conseil des m i nistres, qui s’est tenu jeudi il l'Elysée sous la présidence tie M. Fallieres, M. Briand a entretenu le Conseil de la ques t i o n des affectations des dons et legs faits aux établissements du culte avant la mise en vigueur de la disposition de la loi de 1905, en vertu de laquelle les as sociations cultuelles devaient se substi tuer aux établissements du culte. En l'absence d’associations cultuelles, il convient d'examiner à qui doivent être attribués ces dons et legs. Le ministre des cultes a été chargé tie régler la ques tion, d'accord avec le ministre des finan ces. Le conseil a examiné ensuite le projet sur les syndicats de fonctionnaires pré paré par une commission extra-parle mentaire instituée sous le cabinet pré cédent. Le conseil a jugé préférable de faire un texte nouveau en mettant à profit les travaux de la commission. Le garde des sceaux a été chargé de prépa rer ce projet. Enfin, sur la demande du ministre suis heureux, heuieux !.... Je n’espérais pas vous laisser partir ainsi sous le coup de des barres do for rouillées, uno lamo plus habitués à sonder les ténèbres, et cherchant ces dures paroles :comme josortais du bourg, violonto passa sous elle, à dix mètres plus à deviner, par les rares trouées qui so pro plus I ... » j ’ai rencontré Tinaïk Cornou... » Il l’avait saisie dans ses bras, l’étreignant bus, balayantlo fond do l’ablmo,tandis qu’un duisaient dans ce mur flottant, los chances Guy murmura : contre sa poitrine, si joyeux que des larmes do réussite quo pouvait avoir sa nouvelle ex rugissement plus violent rotentissnitotqu'ollo « Oui, je comprends. La brave créature brillaient dans ses yeux. 1 1 murmurait : so trouvait onveloppéo do lu poussièro hu- pédition. était venue, elle aussi, de Saint-Jean-du« Ici, venir me voir ici, quand j ’étais si Quelques instants, Aune Guiznou l’admira mido de l’embrun. Doigt, si vieille et si courageuse I... Je n'ai malheureux !... < Commo ello est méchante aujourd'hui dans su force souple, duns cette énergie qui —■Malheureux, vous I... Non, non, je no pas eu besoin de rien lui révéler, ello a tout ressortait do tout son être ; il était jommo la mer I » murmura-t-ello. deviné... Moi, j'aurais et) honte do mettre veux pas, il ne faut pas I » Et tout son cœur s’emplit (te la pensée de un jeune dieu do la mer, dominant et con quelqu’un d’autre dans la confidence de ce Il la conduisait vers une petite excavation celui qui allait partir. Ello gravit, plus cou tomplant sa sujette et lui donnant des or où ello serait relativement à l’abri, la forçant qui s'est passé I... Mais, avec elle, nulle néces dres. Ello reprit confiance en son avenir. La rageuse, plus hardie, lu huuto roche, dont sité do parler. Elle lit dans les cœurs : elle destinée devait l’avoir marqué de quelquo à s’asseoir, à s’adosser au rocher. on ne pouvait attoindro lo sommet qu’en s’ui t Ne restez pus debout I Ce vent est terri sait que nous nous aimons et que nous som dont dos mains pour so raccrocher uux ruci- signe favorable. mes malheureux !... ble, il pourrait vous jeter en bas !... » Doucement, elle se glissa à travers lo pla nos, utix urbustos, et atteignit lo plateau su — No vous a-t-elle pas dit également qu’il Elle lit : teau dont les herbes épaisses étouffaient lo périeur. no faut jamais désespérer ? » questionna la « Mais vous ? » Dobout, à la coupure même de lu falaiso à bruit de ses sabots, et, arrivée tout ¡très du Il eut un goste d’insouciance, de fatalisme : jeune tille. pic sur lu mor, uno formo lui apparut, se capitaine, murmura : — Tout se dresse contre nous 1 s’exclama « Moi ! Est-ce que je compte ? Est-ce que « Guy, c’ost moi I... » détachant on noir sur les cotonneuses épais le corsaire avec douleur. J ’étais plus heureux Il uvuit passé les deux mains sur son front cola vaut la peine ? » seurs qui ouataiont d’uno blancheur un peu Et se reprenant, on voyant son visage s'at sans nom qu’avec ce nom qui m’écrase... Et commo pour on écarter uno vision, croyant griso l'immensité. C’otuit Torr lié Ponn. cependant, ce nom, je le trouvais si beau, si Ello s'urrêtu un moment pour reprendre uvoir mal entendu ot rêver ; car,sans bouger, trister à ces paroles découragées : a Et puis, moi, je suis robuste, j'ai la force glorieux, quand j ’ai su que vous lo portiez. sans so retourner, il demanda, los yeux fixés haleine, car lu rudesso do cetto longue usIl était comme l’invisible pavillon llottant consion autant quo l’émotion l'avait brisée. au loin, paraissant chercher parmi les fan- do résistor. La tempête, cola me connaît, au mftt do mon bâtiment ot me guidant vers o’est mon élément ! » Là, ello so trouva brusquemont fouottéo si tOinos (le la mer lu voix qui avait parlé : Il s’était assis auprès d’elle, et la contem les grandes choses à accomplir!... J ’étais « Qui m’appelle ainsi do cetto voix si violommont par la bourrasque qui souillait plait, enivré, comme s’il la voyait pour la lier do penser que peut êtro je pourrais un do l’ouost, qu’ollo dut so cramponner à uno douco T .. jour m’élever jusqu’à lui, on être digne!... première fois ; il demanda : — Guy, jo suis vonuo vous trouver avant pointo do rochor pour no pas êtro ronvorsée. Jo découvre que je le porte m oi-m êm e, je de « Vous mo savio? ici ! Quoiqu’un vous Los brus croisés sur la poitrino, indifférent votro départ I... » vrais en être fou de joie et il est au contraire D’uu mouvement brusque, il Be retourna, avait dit ?... » à lu violence du vont, somblunt fuiro corps mon malheur, ma malédiction !... » Anne expliqua avoc lo grunit sur lequel il su tenait dressé épordu do joie, oubliunt en une seconde tou — Hier, Alain, Hervé et Yves sont venus sans peur, au-desBus do cetto mor retentis tes ses souffruncos passées, touto cetto lonG u s t a v e TOU DOUZE sante à luquollo il ullaitso confier de nouveau, guo et mortelle semaine écoulée sans lavoir fuiro leurs adieux au pèro : j ’étais là : j’ai appris quo vous partiez aujourd’hui. Alors, après lo dornior ontrotion avoc Bon pèro. lo jouno liommo regarduit droit dovant lui, (A suivre), « Vous, v o u b , ma petite Anne I... Ah I jo j ’ai décidé que je vous verrais, je ne voulais touillant la muraille do brume do bob yeux LI FINISTERE des finances, le conseil a décidé de tenir une réunion spéoiale à la fin de la semaine prochaine pour examinor le projet d'impôt sur le revend. sous-socrétaire d’Etat il l’intérieur, a déposé la loi sur les réunions publiques, volée par la Chambre, et indiqué que le gouvernemont désirait qu’ello fût adoptée dans le plus bref délai possible. — Les insorita maritimes s'agitent et me nacent de se mettre en grève. Cost ainsi quo les insorita maritimes de Bordeaux et du CH A M BRE DES DÉPUTÉS Sud-Ouest, aussi bien les inscrits au longcours quo ceux qui naviguent dans les eaux Séances du m a rd i 29 ja n v ie r. abritées et lluvialos, ont tonu une réunion dans laquelle ils ont voté l’ordre du jour La Chambre adopte les projets autorisant suivant î la perception d’une surtaxe sur l'alcool aux « Les insorits maritimes du Sud Ouest dé clarent seaolidarisoravec les inscrits de Mar octrois do Locquénolé, du Relecq -Kerhuon seille et de tous los ports de France pour le et de Tréflez. Elle aborde ensuite la discussion du pro désarmement immédiat des navires et la proclamation de la grève générale, si les jet de loi relatif aux réunions publiques. pouvoirs publics continuent à rester sourds M. Allard, député socialiste du Var, à louis justes revendications et refusent cto veut bien voter le projet, en ce qui concerne lour appliquer les dispositions rolatives les avantages qu’il accorde aux citoyens, l'augmentation de lu demi-solde, toiles qu’el mais il entend refuser le bénéfice do ces les figurent dans la proposition de loi de avantages aux catholiques et aux prêtres. M. Siegfried. » M. Briand, ministre des cultes, demande — Il se confirme que les victimes du ii la Chambre de voter le projet de loi. Le coup de grisou de Liévin ne sont que ministre s’honore de proposer une mesure large, qui donne plus de liberté à tous les trois, les ingénieurs Pelvey et Vaissiè citoyens. res et le chef porion Laurent. Le travai M. Ohesquière présente, puis retire un a repris dans toutes les fosses, sauf dans contre-projet, et l’article l or est adopté. celle où s’est produit l’accident. En une séance de nuit, la Chambre exa — On signale de tous côtés, mais prinoipa mine lo budget retour du Sénat. E lle con lemont dans l’Est et dans lo Sud-Est, un sent, notamment, il rejeter la taxe sur les nouvel abaissement de la température, ne pianos. Puis elle reprend, ti 10 heures du oompagné de violentos tempêtos de noige Dans l'Ain, dans le Doubs, dans lo Jura, los soir, la discussion du projet sur la liberté communications aont coupées on plusieurs do réunion. M . A llard revient à la charge, mais endroits. son nouvel amendement est combattu îi la fois par M. B ria n d , par M. Clémenceau et par M. Jaurès. Il est repoussé. Nouvelles étrangères Maroc. — Raisoûli a transporté, ditSéances du mercredi 30 ja n v ie r. . on, son quartier général il Lakhmes. La Chambre remet une fois de plus le D ’autre part, le frère de Zellal est budget sur lo métier, puis elle reprend la arrivé à Tanger escorté par une troupe discussion du projet de loi sur la liberté de et plusieurs notables de la tribu des Beni Mansour, alliés de llaisouli. Toutes réunion. M. W ilm développe un amendement aux ont obtenu leur pardon d'El Guebbas termes duquel, « dans cliaquo commune, le On assure qu’un envoyé de Zellal, actu maire doit mettre îi la disposition des ci ellement malade, viendrait lui-môme toyens un local ou un emplacement afin de demander l’aman. leur assurer lo libre exercice du droit de Les tribus des environs de Tetouan réunion. » ayant été averties qu’elles seraient atta Après une longue discussion, ce texte est quées par la mehalla si elles abritaient modifié ainsi : « Dans chaque commune où Raisouli, ont fait répondre que si Haiil existe un local communal, habituellement souli venait, elles le livreraient moit ou destiné aux réunions, le mairo doit le mettre vivant. Russie. — On télégraphie de Saint-Péters bourg quo dans les districts de Bakou, Odessa, Sébastopol, Perin, Ekatorinoslaw, Novgorod, Wanchow, Kostromu, Simféro pol, Witchny, les représentants des ouvriers pour les élections à la Douma ont été élus presque tous parmi les adhérents du parti aocialiste révolutionnaire. Allemagne.— Le nombre des victimes des explosions de grisou qui se sont pro duites dans les mines de Sarrebruck serait très élevé. Jusqu’ici une centaine de cadavres ont été remontés. Mais l’in cendie faisant de grands progrès, les travaux de sauvetage sont presque im possibles. On parle de deux cents boni mes ensevelis, dont on serait encore sans nouvelles. Autriche Hongrie. — L’empereur vient de dissoudre la Chambre autrichienne et de promulguer la nouvelle loi électorale avec institution du suffrage universel. Les élec tions se préparent activement. Perse. — On mande de Téhéran que la situationen Perse devient inquiétante et qu’un grave incident s’est élevé entre le shah et l'Assemblée. L ’Assemblée a envoyé au shah un ultimatum lui de mandant de reconnaître formellement la Constitution. LE FIMSTlREJJJ PARLEMENT S É N A T Séances du m a rd i 29 ja n v ie r. Lo budget revient, une fois de plus, de vant le Seuut. Sur le budget des dépenses, l'accord se fait il peu près avec la Chambre. Mais il n'eu est pas de même eu ce qui concerne la loi de finances. Le Sénat rejette à nouveau, notamment, la taxe sur les pianos. En une séance de nuit, le Sénat apporte à nouveau quelques modifications au bud get qui lui revient encore de la Chambre. Séances du mercredi 30 janvier. Le Sénat adopte les projets autorisant la prorogation de surtaxes sur l’alcool aux octrois d'Audierne et de Caranlec, puis il aborde la discussion d’une proposition rendant plus faciles les formalités du ma riage. La plupart des articles sont adoptés, notammont ceux qui abaissent h 21 ans l’.lge auquel l’homme peutso marier librement et qui supprim ent l’acte respectueux. Lo budget est revenu, une fois du plus, do la Chambre. Le Sénat cèdo encore sur quelques points, et lo vote par 2Cî> voix contre 17. Séances du jeudi 31 ja n v ie r. Le Sénat a tenu une courte séance do forme au cours de laquelle M. Sarraut, sants, près do Men-Ménoz (roches de Pcnmarch), le 13 octobre 1906. Jcnn-Yves Riou, |gardo de la légion de la garde républicaine, témoignage officiel de satisfaction : s’est jeté résolument à l’eau, dans un endroit réputé dangereux pour sau ver un jeune homme en danger do se noyer, au lieu dit Port-de-Louëdec, à Goulien, le 7 septombro 1906. Une centaine ont été installés près du Folgoët, dans un immeuble loué au nom du recteur de cette commune. Pour les autres, le directeur du Grand Séminaire, M. l’abbé Gadon, serait en pourparlers pour louer le château de Penmarch, qui est situé à côté du Folgoët. Nous avons annoncé que deux des manifestants de mercredi au Grand-Sé minaire, MM. de la Rivière et de PomPar décision du 29 janvier, lo ministre de pery, avaient été arrêtés. On verra plus la marine a décerné un témoignage officiel do satisfaction au matelot do l*« classe cu- loin, dans notre compte-rendu du Tribu nonnier brevoté Thomas (Guénolé), embar nal correctionnel, la suite donnée à cette qué sur le Fleurus, en récompense du dé affaire. vouement dont il a fuit preuve à Brest, lo 31 décembre 191)6 : s’est jeté tout habillé à la mor pour porter secours à un marin en danger do so noyer. Par arrêté ministériel du 25 janvier, une médaille d’honneur (argent) est décernée à M. Le Hir (Gabriel-Marie), ancien receveur d’octroi à Brest. M. Pierre Frégat, commis des ponts et cliau8sées de 3" classe au service ordinaire du Finistère est mis, à dater du 16 février 1907, à la disposition dû gouvernement tuni sien, pour occuper un emploi dans lo service dos Travaux publics do la régence. FINISTÈRE R é v is io n des listes éleotorales. Nous rappelons que les listes électora les sont mises à la disposition des élec teurs du 15 JA N V IE R au i FÉV RIER, et qu'un registre spécial est ouvert dans chaque mairie pour recevoir les réclama tions. Tout électeur a le droit de demander l’inscription d'un nom omis ou la radia tion d’un nom indûment inscrit. Passé le h février, aucune réclamation ne peut plus être admise. Il importe donc aux électeurs prévoyants de profiter de a période actuelle pour vérifier leur pro pre inscription et contrôler la façon dont a liste électorale de leur commune a été établie. Nous les prions de ne pas oublier que des élections de conseillers généraux ou de conseillers d ’arrondissement auront 'ieu dans tous les cantons au mois de juillet 1907. A c te s officiels. Par décision du ‘¿O janvier, lo ministre de lu Marino a accordé los récompenses suivan tes, pour faits do sauvetage, aux matelots ciaprès, tous inscrits à Quimpor : Allain-Marie Normand (dojà titulaire d’un témoignage olllciol do satisfaction), médaille do bronzo ; Joan-Marie lgnac.e Normand ; Alain-Mario Lo Maout ; Jean Struillou , Jean Alain Jégou ; Michol-Louis-Marlo lliou déjà titulairo d’un témoignage offloiol do satisfaction) ; Joseph Pors, mousse, témoi gnage ofltciel do satisfaction : n’ont pas hé sité, malgré l’état do la mor, à so porter, à bord do la chaloupo Duodecimo Apostoli, au socours dos six hommon do l’équipage du Saint-Louis, en danger do périr sur dos bri Les électeurs de la commune de Peumerit sont convoqués pour le dimanche 17 février à l’effet d’élire un conseiller municipal en remplacement de M. Caradec, maire, décédé. C o ncours e t ex am ens Bourses dans les lycées et collèges. — M. le Ministre de l'instruction publiqu* a décidé que les sessions d’examen d’aptitude aux bourses dans les lycées et collèges s’ouvriront : fo Pour les garçons, le jeudi 11 avril ; 2» Pour les jeunes filles, le jeudi 18 avril. Los inscriptions seront reçues à la préfec ture du Finistère (2» division, i*r bureau) du l ef au 25 mars. Les bourses d’essai qui avaient été insti tuées en vertu de l’article 7 du décret du 0 août 1895 pour les classes de 7« sont sup M. le directeur du service do santé Hyades primées. Les seules pièces à produire avant les (P.-D.-J), récemment promu, cesse ses fonc tions do membre du conseil supérieur de examens sont : 1° La demande d’inscription, sur timbre, santé et est appelé à remplira Brest les fonc avec l’adresse exacte des parents ; tions do directeur du service do santé. 2» L'acte de naissance, sur timbre égale ment ; Par décision ministérielle du 2'i janvier, 3» Un certificat scolaire, indiquant la série M. Maudet, chef d’escadron de gendarmerie dans laquelle sera inscrit le candidat, ainsi à la Nouvelle-Calédonie, en congé à Pontque la division (A ou B). Aven, passe à Valence. Par décret en date du 20 janvier, M. Daniel (Aimé-Marie), lieutenant de vuisseau en re traite, est nommé lieutenant do port de 2° classe à dater du .16 février 19U7, et aü'ecté au service du port de Brest en remplacement de M. Trocmé, démissionnaire. M. Toumolin, brigadier de gendarmerie à Audierne, est nommé maréchal des logis à Maillezais (Vendée) ; M. Porrin, brigadier à Pontivy, passe à Audierne en remplacement de M. Toumelin, nommé maréchal des logis; M. Morilleau, gendarme à pied à PlogastelSaint Germain, est nommé brigadier à pied à Pontivy. i» la disposition des citoyens, afin de leur assurer le libre exercice du droitde réunion.» Il est adopté îi mains levées. On vote éga Par décision ministérielle du 25 janvier, lement que les dégrtts seront îi la charge des sont nommés dans la gendarmerie : organisateurs. \ A la l r° légion, compagnie du Nord, M. P a u l M eunier vo idrail suspendre arme à pied, Pressurd (Eugène) ancien serpour un mois l’application de la loi qui vient gent-fourrier, proposé par la compagnie du d’être votée. Cela permettrait de supprimer Finistère ; A la 4o légion, compagnie de la Mayenne, à un grand nombre de prêtres les allocations arme à cheval, Stervinou (Grégoire-Louis), qui leur ont été attribuées. ancien trompette, proposé parla Compagnie M. B rian d combat vivement celle pro du Finistère. position. M. Clémenceau pose la question de confiance, mais en termes tels que le Par décision ministéiielle du 30 janvier minisire des cultes quitte la salle des séances. 1907, M. Kérignart, portier-consigne de 2i Mais M. Jaurès intervient ; M. Clémen classe à Brest, est élevé à la l *1 classe de ceau s’excuse, et M. M eunier retire son son emploi. amendement. M . B riand revient alors et Par décision ministérielle du 21 janvier, la loi est votée par üuO voix contre 5. M. Gamory-Dubourdeau, sergent au 118* ré Dans uno séance de nuit, la Chambre giment d’infanterie, a été désigné pour être vote définitivement le budget par 487 voix mis à la disposition du gouvernement maro contre 13. cain en vuo do l’organisation de la police (art. 3 do l’Acto d’Algésiras). GAZETTE BRETONNE É le c tio n s m u n ic ip a le s . P o u r l ’é le v a g e b r e to n . — D é c la ra tio n s d u m in is tr e de l ’A g r ic u ltu r e . Au cours de la discussion du budget de l’Agriculture au Sénat, M. le ministre Ruau a fait quelques intéressantes dé clarations au-sujet du cheval breton. Le cheval de demi-sang, a-t-il dit en ré ponse à un certain nombre d’observations, dont M. Bocher a fait un éloge que je ne re lirai pas devant le Sénat, ce cheval nor mand a certainement amélioré la race sur l’ensemble du territoire. L’a-t-il améliorée complètement et partout ? C’est ce que nous allons voir. Messieurs, l’honorable M. Ollivier vous parlait tout à l’heure des besoins de la Bre tagne ; il est certain que le demi-sang nor mand n’a pas réussi entièrement en Breta gne. La consultation que j ’ai organisée l’année dernière, les vœux des conseils généraux,une série de démarches très légitimes qui ont été faites auprès de moi par les éleveurs bretons l’établissent. Il s’est produit naturellement des transactions sur lesquelles je vais avoir l’honneur de m’expliquer. Les pâturages de la Bretagne conviennent surtout à des croisements avec le norfolkbreton ou avec le norfolk-anglais. Il est cer tain que tous ceux qui ont vu dans nos con cours hippiques ces admirables postiers bien Les co n séqu e nc e s de la S ép a ratio n . râblés, pleins de feu et de vigueur, qui s’ap La Semaine religieuse annonce que pellent les norfolk-bretons.ont reconnu qu’il l’évêque de Quimper, revenu mardi de y avait là des chevaux de trait léger de pre mière valeur, pouvant servir aux équipages Paris, où il avait été appelé pour pren dre part à la réunion de l’épiscopat, a d’artillerie. L ’honorable M. Ollivier a fait remarquer convoqué les curés-doyens du diocèse également que certaines parties montagneu à se réunir à Quimper jeudi dernier, à ses de la Bretagne s’accommodaient mieux 2 heures, afin de leur faire part des ré du cheval de sang et qu’on pourrait y en sultats de cette réunion. voyer des petits chevaux de pur sang qui Lu déclaration des évêques sera lue donneraient de très bons résultats. Ce désir dans toutes les paroisses à la grand’messe a reçu satisfaction. Deux chevaux qui ne de demain dimanche.L’évêque en donnera sont pas des chevaux de tête, mais qui sont lecture à la cathédrale le même jour, du modèle demandé, Clerval et Pedlar, ont fait la monte au cœur de la Bretagne et y il la messe de 9 heures. A Brest, la situation reste station- ont été parfaitement accueillis. Cela ne veut pas dire cependant qu’il n’y naire. Le dernier délai imparti aux curés ait pas des parties île la Bretagne qui deman des paroisses de Saint-Louis et des Car dent avec raison des demi-sang normands ; mes pour évacuer leurs presbytères ex au contraire. pirait mardi. Mais ils ne sont point par tis Restait l ’expulsion. Seulement, ni le parquet, ni le sous-prélet, ni le maire, ne semblent vouloir prendre la respon sabilité de l’oinploi de la force armée pour procéder à cette opération. La loi du2janvier 1907 est en eiïet absolument muette sur ce cas. Il en résulte que les curés restent en possession des presbytères, jusqu’à nou vel ordre. A Langolen, les Christs devant, par ordre supérieur, être enlevés des écoles communales, un cortège a été organisé dimanche dernier, après la grand’messe. Les crucifix furent enlevés par M. Mahé, maire de la commune, et transportés processionnellement à l’église, sur des brancards ornés pour la circonstance. M. Camille de Dieuleveu11, maire de Plounévez-Lochrist, a été, par décision du préfet du Finistère, suspendu de ses fonctions, pour avoir fait replacer dans les écoles communales les crucifix qui en avaient été enlevés. Enfin, on ce qui concerne lo Grand Séminaire de Quimper, il paraît certain que les élèves sont partis sans esprit de retour. Et M. Ruau, précisant ses promesses, a déclaré encore, après une intervention de M. Pichón, sénateur du Firfistère : Je viens d’établir l’orientation que je vou lais donner à la Bretagne, d’accord en cela avec le conseil supérieur des haras. Cette orientation nouvelle a reçu cette année un commencement d’exécution par l’acquisition de sept très beaux étalons bretons. Vous pouvez être convaincu, monsieur le sénateur, que, tant que je serai là, je veille rai do la façon la plus jalouse sur vos inté rêts, el je chercherai à vous donner sinon un « Beaumunoir » — qui me parait exciter beaucoup d’envie — du moins un bel étalon qui soit le pendant de celui du Pin. Cidres. — La barrique : Quimper, 25 à 30 francs ; Concarneau, 25 à 26 ; Landerneau, 30 ; Morlaix, 25 à 2G. Beurres. — Le kilo : Quimper, gros, 2.75, détail, 3.25 ; Concarneau, 3.30; Landerneau, 2.45 ; Morlaix, gros, 2.60. Les cours sont lé gèrement en baisse. Œufs. — La douzaine ; Quimper, 1.25 à f.50 ; Concarneau, 1.20 ; Morlaix, 1.45. Pommes de terre. — les 100 kilos : Quim per, 7.25 ; Concarneau, 10. »» ; Landerneau, G.25 ; Morlaix, 7.50 ; Saint Renan, 8. Blé noir. — Les 100 kilos : Quimper, de 18 à 21.25 avec tendance à la baisse. Avoine. — Les 100 kilos : Quimper, 20.50; Landerneau, 18.50. Très ferme. Foin. — Les 500 kilos : Quimper, 65 à 70 ; Morlaix, 75 à 78. Paille. — Les 500 kilos : Quimper, 30 à 35 ; Morlaix, 28. # A v is a u x b ic y c lis te s . — L es n o u v e lle s p la q u e s . Aux termes de la loi de finances qui a é té promu! guée jeudi, la taxe sur les vélocipèdes est réduite à 3 francs par plaque. Cette taxe sera perçue à titre d’impôt indirect par l’em ploi d’une plaque fournie par l’administra tion contre paiement d’un impôt. La plaque doit se renouveler tous les ans. Un arrêté du Ministre des Finances déter mine le mode d’usage de la plaque. La plaque que doit porter tout vélocipède ou appareil analogue, en exécution de l’ar ticle 23 de la loi du 30 janvier 1907, sera en métal. Les plaques seront frappées par l’admi nistration des monnaies et médailles d’un poinçon spécial. Les vélocipèdes seront munis d’autant de plaques qu’ils comportent de places. La plaque sera fixée par le possesseur du vélocipède sur le tube de direction, soit au moyen de la lame métallique délivrée en même temps que la plaque,soit par tout autre pro cédé, de manière à se présenter de face sur le devant du vélocipède. Pour les vélocipèdes à plusieurs places, la première plaque sera fixée à l’endroit déter miné par le paragraphe précédent, les autres sur les tubes diagonaux du cadre qui sup portent chacune des selles à partir de la seconde. Les plaques des vélocipèdes à moteur mé canique ayant plusieurs places seront fixées les unes au-dessus des autres sur le tube de direction. Les plaques doivent toujours rester appa rentes sur les vélocipèdes. Nouvelles militaires Les familles des réservistes. — On sait qne le ministère de l’intérieur dispose chaque année d’un crédit de 500.000 fr. destiné à sub ventionner les communes pour allocations aux familles nécessiteuses de réservistes et de territoraux. Cette année, les départements bretons sont compris dans la répartition de ce crédit pour les sommes ci-après : Finistère, 6,800 fr. ; Morbihan, 6,200 fr. ; Côtes-du-Nord, 0,500 fr.; Ille et-Vilaine, 5,800 fr. ; Loire-Inférieure, 5,700 fr. La libération anticipée de la classe 1904. — Il y a actuellement trois classes sous les drapeaux : la dernière, incorporée au mois d’octobre dernier, ne doit accomplir que deux années de service : elle est, en effet, régie par le nouveau mode de recrutement. Par contre, la plus ancienne, appelée en 1904, sous l’em pire de l’ancienne législation, doit rester trois ans à la caserne ; cette durée ne pourrait être abrégée qu’en vertu d’une loi spéciale. Quant à la classe 1904, qui a été convoquée en octobre 1905, elle se trouve dans une situa tion toute particulière, el le gouvernement est libre de fixer, dans une certaine mesure, la date de sa libération. Or, actuellement, nous nous trouvons, au point de vue numérique, dans les mêmes con ditions que par le passé, car les cas de dis penses ont été maintenus. Mais si l’on conservait la classe 1904 sous les drapeaux, l’hiver prochain, ainsi que la loi le permet, la situation se trouverait renversée. Nous aurions alors, présentes dans le rang, deux classes complètes : 1905 et 1906, et une classe réduite aux deux tiers : 1904. Au total, notre armée compterait par suite 500,000 hom mes de divers contingents. Ce serait une aug mentation de 60,000 soldats par rapport aux années précédentes. Or, il est bien évident que ni le budget,ni le casernement, déjà trop étroit, ne pourraient supporter un pareil accroisse ment dans nos effectifs de paix. Il paraît donc certain que la classe 1904 sera libérée à l’issue des manœuvres. Police correctionnelle. — Tribunal de Q u im p e r . Audience du 2 9 'janvier. Fouesnant.— Brute dangereuse. — Yves Caradec, 25 ans, marin-pêcheur à KergoantVian, a ou déjà maille à partir avec la jus tice pour violences. Le 28 du mois de décembre dernier, il passait vers 5 heures du soir en compagnie d’un autre individu,sur les terres do Kerourec, après avoir chassé toute lu journée sans permis et alors que la terre était cou verte de ueit;e. A ce moment, le nommé Louis Le Lay, domestique de cette ferme, Cos déclarations sont de nature à sa demanda à ces hommes s’ils rentraient chez tisfaire lus éleveurs bretons qui, jus eux. Ils lui répondirent, et en même tempe qu’ici, n’avaient pas eu lieu de se consi ils so dirigèrent vers lui et vers un autre journalier, nommé Tymen. dérer comme très bien traités. Caradec saisit sans aucun motif Le Lay, qu’il no connaissait pas, lui déchira son gi let et le renversa sur la neige. Les m a rch é s d u F in is tè r e . — P r in Tymen ayant reproché à Caradec sa bru c ip a u x cours. talité, ce dernier lui porta à l’épaule un violent coup de crosse de fusil, qui le fit Voici les derniors cours des principales tomber. productions du Finistère sur les marchés do Pendant co temps, Le Lay se sauvait à la notre région : ferme pour demander du secours. Tymen fit LU F lN lS T M tl de mômo ; mais, des coups do feu furont tirés sur lui par l’un do cos individus sans qu’il ait ôté possible do savoir loqunl des doux avait tiré ; oo qu’il y a do cortuin, c’est que Tymen fut attoint par un plomb à une main. Un peu plus tard, Caradoo ot son cama rade se dirigeaient vers Sainto-Anno ot ti raient & tort ot à truvors des coups do fusil, risquant ainsi de blesser quoiqu’un. Le jeuno Alain Guillermou, 14 ans, de meurant à Sainto-Anne, fit remarquer aux chasseurs qu’il n’était pas prudont do tiror ainsi. Garadec lo frappa aussitôt ù la ligure aveo lo canon do son armo. L’onfant se sauva chez lui ot,quelques minutos après, un coup do fusil était tiré près do la fonÛtro,choz ses parents. Caradec prétend avoir frappé Le Luy pour se défendre, mais il nie avoir porté un coup de canon de fusil au petit Guillermou ot surtout avoir tiré. Le tribunal le condamne à S mois do pri son. Bkuzec.-Conq. — Vol d'agrùs. — Isidore Le Villain est poursuivi pour avoir, en oc tobre dernier, dérobé une chaîne et une an cre de batoau au préjutflce do M. Sylvestro, demeurant au Passage, en Lanrieo. Pour sa défense, Le Villain déclare avoir trouvé cos objets dans son bateau ; il reconnaît n’avoir fait aucune recherche pour en découvrir lo propriétaire. 4 jours de prison. Tréouno. — Coup de bdton. — Joan Lo Bonder, 39 ans, cultivateur au Ruat, a ôté ■urpris coupant de l’ajonc sur tin terrain qu'un nommé Gallio, cultivateur au mémo village, prétend lui appartenir. Gommo Lo Bonder avait emporté sa provision dans son éourlo, Gallic est allé la lui réclamer, mais 11 a été rotfu à coups do biMon sur la téte, dont un l ’a blessé grièvement. Le Bonder ost condamné à 20 jours do prison avec sursis. Lanqolkn. — Vol. — François Provost, 45 an«, ancien agent d’assurances, ayant demouré à Langolon, aujourd’hui sans do micile fixe, est poursuivi pour vol. Alors qu’il n’y avait personno chez M. Gariou, cultivateur ù Kor-Anna, on Brioc, il a péné tré dans l’habitation où il a bu du cidre, mangé dos crêpes ot du lard. M. Gariou est arrivé au raomont où le visiteur se disposait à partir et mettait uno provision de crêpes sous sa blouse. 10 jour« de prison. Gombrit. — Violences. — Le G janvior, vers 10 heures 1/2 du soir, le nommé Kordranvat, cultivateur à Kerdréanton, accom pagné do sa femme, de son voisin Lo Papo et de la femme ot de la flllo do ce dornior, rentraient chez eux, lorsqu’on passant au hameau de Ménez-Kordréanton, ils furent assaillis parles nommés Noël Durot, 20 ans, forgeron au môme lieu, et Pierre Pavec, cul tivateur à Radonnec, qui leur reprochaient do leur avoir joté des pierres dans un champ d’où ils sortaient au môme moment. Sans autres explications, Durot porta dos coups de pied à Kerdranvat, pendant quo Pavec lui donnait des coups do poing La femme Kerdranvat croyant, dans l’obscu rité, saisir son mari pour le dégager, avait pris Pavec par les vôtoments et celui-ci lui porta un violent coup do poing dans la poi-trine. Duret et Pavec sont condamnés chacun à 8 jours de prison avoo sursis. Audience du 30 janvier. pourraient so rendra à cotto réunion sont Combrit. — Vol de poissons. — Le 24 priés do faire connaître lo nombre dos sous janvier, malgré la défense du garde, de criptions qu'ils ont pu recueillir ; mais on nombreux marins ont péché îi la main el compte sur leur présence. avec des havenaux, dos mulots glacés oc Lo comité ost, on outro, heureux do faire engourdis par le froid dans l’étang de Ker connaître quo los démarches faites par lui moor. Ils ont en outre forcé les battants près dos divorsos administrations do la villo d’une écluse pour faire écouler l’eau et pé sont très fructueuses ot quo le nombro dos cher ainsi plus facilement. Le2i>, ces mêmes souscriptions obtenues est déjà important. individus, au nombre de 200 environ, sont Jeunesse antialcoolique du Finistère. — retournés aux étangs de Kermoor pour com Mercredi soir, sallo du Gymnase municipal, mettre les mêmes méfaits. Environ 100 kil. los membres de la « Jeunesse antialcoolique de poissons, valant 80 francs, ont été déro du Finistère » ont procédé à la réélection du bés. Plusieurs ont été signalés îi la gendar bureau pour 1007. Il a été uinsi constitué : mai ie par le garde, qui les avait autorisés îi MM. I !orvoillant, ouvrier-couvreur, prési enlever seulement les poissons morts. dent ; Tréinintin, avocat, vice-président ; Pierre Allier, étudiant, socrétuiro ; Roger Matholior, employé ù la Société Générale, Le Guilvinec, — Epave sauvétée. — trésorier. Il u été sanveté dans les lies Glénans une Au nom du bureau, ot en l'absenco do M. plate en sapin de 3 in. 7o de long sur I m. 42 Kerveillant, le vice-président remorcio les de large el 0 m. 47 do creux ; cette plaie votants de co témoignage do conüance. Lo porte ii l’intérieur le n° 1.725 sur une plan nouveau bureau fera tout son possible pour continuer vaillamment l’active propagande chette clouée fi bâbord arrière. Le propriétaire esl invité h en demander entreprise par la « Jeunoshc antialcoolique du Finistère >. L’annéo vient do commencer main-levée i'i l’administrateur de l’inscrip sous les plus favorablos auspices. Lo Parle tion mariiime .'i Quimper dans le plus bref ment, en effet, a voté à une assez grande ma délai possible. jorité les lois de surtaxe sur l'alcool. Un groupomont antialcoolique, qui compte uno centaine de députés, s’est constitué au PalnisChâteaulin. — Le dram e de QuéménéBourbon. Un sérieux mouvement d’opinion ven. — Ordonnance de non-lieu. — On so déclare contro l’absinthe, (.'.’est le moment se rappelle le drame de Quéménéven qui eut ou jamais do rodoublor d'efforts. lieu en août dernier. Le nommé Joseph Jon Un projet do séance récréative a été en cour, habitant une maisonnette de gardesuite adopté ot uno commission a été nom barrière, îi 400 mètres de la gare de Quémée pour lo mettre à exécution. ménéven, étant sous l’empire de l’ivresse, A rre statio n . — Nous apprenons que le frappa son père d’un coup de billotte sur la 30 du mois dernier, un nommé Jean üaoudal, tête. Le vieillard tomba inanimé. La maison débitant de boissons, rue de Douarnenez, a fut ensuite brûlée. On avail pensé que, pour masquer le crime, Joncour, sa mère et sou été mis en état d’arrestation pour actes cou trairos aux bonnes mœurs, qu’il aurait com frère Hervé avaient mis eux-mêmes le feu. mis en compagnie d’autres jeunes galopins, Joseph Joncour reconnaissait avoir frappé les nommés Noël Nabert, 17 ans, Joseph son père d’un coup de billelte, mais niait Prat, 18 ans, lleué Arxul ot René Laurent. avoir mis le feu ; sou frère et sa mère oppo saient les mêmes dénégations. L’instruction était close et ils devaient Pertes cl trouvailles. — 11 n été perdu dimnnolie 27 oourant, un chien lnvornok, répon passer aux assises prochaines, mais une dant nu nom de Dick, muni d'un collier mar ordonnance de non-lieu vient d’intervenir qué A. Gautier, Quimper. Lo ramener contre eu leur faveur. Les trois inculpés ont donc réoomponse. été remis on liberté. Le fi s Joncour esl un alcoolique invétéré. Etat civil du 25 du SI janvier. — Na is sa n c e s . — Mathurine-Josèpho Gouzien, r. /.«< vagabonds. — Depuis quelque temps, Haute, — Jonnno-Emilie-Marie Chicot, r. des une véritable procession de vagabonds passe Gentilshommes. — Georgetto-Mario Barré, r. dans Chiltoaulin. delà Mairie.— Marcel Marie Poulizae,r. de Pont Huit vagabonds ont encore été arrêtés l’Abbé.— Plerro-Joan Auffrot,pl. duCliamp-decette semaine et vont passer devant le tri Foirc. — Hervé Louis Gaudaouen, r. Neuve. bunal correctionnel. — Alain-Joan-Mario Kéraval, r. Pen-ar-Stôir. Les gendarmes ont dû soutenir une véri — Jean-Amédée-François Poulain, r. du Ponttable lutte pour empêcher deux d’entre eux Firmin. de s’évader du violon où ils avaient été en 37 naissances en 1907. fermés et sous la porte duquel ils creusaient mariages : 10. un trou. Force resta à la loi ot les deux va DiicÈs. — Mario Kerguélou, 72 ans, cuisi gabonds furent conduits et écroués à la pri nière, oélibalaire, r. Royalo. — Jaoques Rideau, son de C-bittoaulin. 2 mois, r. dos Douves. — Jules Castrée, 10 ans, fi l'Hospiee. —' Mathunn Maeé, 82 ans, frôro Cast. — Vol de 250 fran cs. — Trou dos établissements chrétiennes, eélibatairo, r. do Korfeuntoun. — Mario Grall, 17 ans, coutu vant ouverte la porte de la maison des rière, oélibatairo, r. Pont-l’Abbé. — Pierre Sui- époux Avan, commerçants il Cast, un mal gnard, 28 ans, tailleur d'habMs, célibataire, h faiteur y pénétra la nuit, ces jours derniers. l’Hospioe. — Marie Hélias, 35 ans, journalière, Avisant une pièce au rez de-chaussée, dont veuvo de Stéphan, h l’Hospioe. — Mario Le la porte n’était également pas fermée il clef, Noaoh, 17 jours, h l’IIospiee. — Charles il ouvrit au moyen d’un passe-partout une Lo Moign, 40 ans, ébJniste, époux do Ham- armoire et emporta une somme de 230 fr., morville, r. Pen-ar-Stéir. — Goulvcn Klégoct. composée de pièces de 5 francs. L’auteur 37 ans, cultivateur, époux de Langouné, ii du vol est inconnu. l'Hospiee, — Mario Sulzer, 08 ans, sans pro fession, veuvo de Boss, r. Loeronan. — Coron Carhaix. — Caisse des écoles. — tin Gouritin, 7.j ans, sellier, époux de Kérou légau, I» l'Hospioo.— Jean Guéguen, 53 ans, Dimanche 3 février prochain, il 9 heures 1/2 journalier, veuf do Bourhis, h l’Hospioo, — du malin, les membres souscripteurs de la Mario Duigou, 28 ans, oultivatrice, célibataire, Caisse des écoles se réuniront dans la il l’Hospiee. — Maric-Anne Lo Joncour, 00 ans, grande salle de la mairie. La réunion sera publique il 10 heures du sans profession, épouse de Kéribin, r. Royale. matin el toutes les personnes s’intéressant 40 d é c è s o n 1907. îi cette œuvre sont invitées îi s’y rendre. d o n t 2 ù hux h ô p ita u x L'affaire du Grand Séminaire. — MM. Montluc do la Rivière et do Pompery, qui avaient été arrôtos morcredi matin, au cours P u b lic a tio n s db mahiaoks. des opérations d’évacuation du Grand SômiEugène Cajoan, ajusteur, et Mario Salin, naire de Quimper,avaiont été aussitôt trans férés au Parquot qui les retint pour injures oouturièro, domioiliésfi Quimper. Jean Créac’headio, cultivateur, domicilié fi à un magistrat administratif dans l’oxorPluguflan, ot Marie Lo Joncoue, ménagère, cice de ses fonctions. MM. Montluc de la Rivière et do Pom domioiliéo h Quimper. Pierre Cazuguel, débitant, et Mario Jaeq, pery ont reconnu la matérialité dos paroles qui leur étaiont reprochées. Ils ont ajouté oouturièro, domiciliés fa Quimper. Viotor Bazin, tanneur, ot Mario lledot, cou que leurs convictions avaiontété violommont froissées, ot qu’ils n'avaient pu maltri»or turière, domiciliés fa Quimpor. leur indignation. Pleuven. — Agression n o cturne. — M. Le Marchadour, prooureur do la Répu blique, a roquis contre eux, ot leur défense a A la fin du mois dernier, M. Yvos Lauden, été présentée par MM. do Chamaillard otNlo 39 ans, garçon boulanger chez M. Berrou, au moulin du Pont, revenait, vers 9 heures Servigny. Après une demi heuro de délibération, lo du soir, du bourg do Gouesnac’h.A ‘200 mé Tribunal a rapporté un jugement aux termes tros environ do cette localité, quatre indi duquel MM. Montluo de la Rivière ot do vidus vêtus à lu mode du pays se jetèrent Pompery ont été condamnés chacun à huit misquement sur lui et le brutalisèrent. jours do prison aveo sursis. Puis, après l’avoir étendu îi terre, ces individus le fouillèrent et lui enlevèrent le jeu d'argent qu'il possédait cl sa tabatière. Chemin de fer d’Orléans. — Fêtes Is lui dérobèrent également sa casquette el du Carnaval. la paire de brodequins dont il était chaussé. Lauden no connaît pas scs agresseurs et A l'ùooasion dos fêtes du Carnaval 1907, les billets aller et retour fa prix réduits, qui auront n’a pu donner leur signalement, car il était été délivrés aux prix et conditions des tarifs égèromement ivre. spéciaux O. V. no 2 ot G. V. no 102, du samodi 9 A Mardi-gras 12 février inolus, seront vnlaD ouarnenez. — Les bons de p a in . — blos pour lo retour jusqu’au dernier train du Lo maire de Douarnenez prévient les inté mororedi des Cendres 18 février. ressés que loutes réclamations qui paraiCoa billets oonsorveront la durée do validité tiont justifiées, concernant la qualité et le déterminée par les tarifs préoités lorsqu’elle ox- poids du pain qui leur sera délivré en pirora après le 13 févrior. échange do bous, doivent être adressées immédiatement au ccrnité do distribution de secours pour être examinées. MM. Jézéquel, Kervennal et Kerfendal, Q uim per. — Révision des lis (es élec membres du comité, sont chargés do rece torales. — Lo mairo rappelle aux ni oc voir ces réclamations. -------------- —*>— ——----- -— -— - DÉPARTEMENTS DE L’OUEST Morbihan. — La question des presby tères n’est pas encore réglée il Lorient Le maire, M. Nail, se voyant dans l’impossibi lité d’en faire partir les prêtres, les a avisés qu’il leur louait l’immeuble moyennant 3.200 francs par an Mais le chanoine Duparc a répondu par une fin do non-recevoir. Il refuse de s’en aller et il refuse également de payer un loyer. Ille-et-Vilaine . — L’accord est mainte nant fait ii Fougères avec presque toutes les usines; les contrats sont signés pour 14 fa briques. Tout fait donc prévoir la reprise très prochaine du travail. grain do ray-grass que lo médecin-major Les re traite s o u v riè re s . ne confondra un conscrit avec uno cons M M . C a ilta u x , m in is tre des finances , ente, s'il s’en présentait. Quant à l’identité d’origine, elle devra C*tie el V lv la n i, m in is tre d u t r a v a il, se sont soignousemont établie. Les plantes,qui sont m is d'accord a u sujet des retraites o u des choses vivantes,prennent,comme tout ce vrières. Ils seront incessam m ent en qui vit, des habitudes cliinatériques. Un no- tendus p a r la com m ission sénatoriale. !<re, je suppose, supportera plus facilement P e in e de m o rt com m uée . la chaleur tropicale qu’un Esquimeau ou un Lapon,et un Napolitain habitué au beau ciel On annonce que la peine de m o rt p ro d’Italie mourra d’ennuiau milieu des brouil noncée contre le soldat N o vallty , en lards de Londres. Des g ra in s ,je ijié. nés dans Ie Midi et transportés dans le Nord, se ga rn iso n à Besançon, q u i avait, bous laisseront envahir par les champignons, la culé son c a p o ral, a u r a it é t é commuée carié, les charbons, etc. D îs trèfles d’Amé en celle de deux mois de p riso n . rique vendus comme trélles de Bretagne ré A u m in is tè re de la G uerre. sisteront mal au climat un peu humide de notre pays. On pourra souvent identifier l’o In te rvie w é p a r u n jo u r n a l du m a rigine des graines, en examinant les impu t i n , M. Chéron, sous-secrétaire d’E ta t retés qui y sont contenues. Chacun sait, en a u m in istè re de la G u e rre , a dém enti effet, que dans les trèfles bretons on trouve des lamelles de mica,de feldspath, provenant q u 'u n conflit a it éclaté entre le géné do la terre mélangée aux graines, des graines r a l P ic q u a rt et lu i. de genêt et d’ajonc qu’on no trouve pas du A u t o u r de la S é p a ratio n . tout dans les trèfles américains. Ajoutons que cos derniers contiennent presque tou On m ande de Rome que le pape p ré jours des graines de cuscute, parasite redou pare un e lettre ù. la n a tio n fra n ç a is e , table pour nos légumineuses. p o u r le cas où le c o n tra i proposé p a r Mais le triage des semonces est tellement /es évêques échouerait f p ré p a re ra it bien fait actuellement par les fraudeur« égalem ent une noie au.r /puissances qu’on n’y trouve pas beaucoup d'impureté», quelquefois au contraire on y trouve des exposant ( im possibilité dans laquelle corps étrangers ajoutes pour tromper l’ache il se trouve de laisser, à la suite de la teur. Il faut, dans ces cas, avoir recours à r u p tu r e des re la tio n s, le protectorat d’autres caractères [dus longs à déterminer ; des catholiques d ’O rient à la F rance. tels que le poids moyen des graines, leur pu A Toulouse, les curés ont re m is a u reté, leur teneur en eau, le poids de mille m a ir e les projets de b au x p o u r chaque grains, et surtout leur faculté et leur éner paroisse. Le m a ire le u r en a donné u n gie germinative. récépissé el so um ettra ces projets a u La faculté germinative d’un trèfle des prés conseil m u n ic ip a l. sera par exemple de 90 0/0 si,sur 100 graines H avas. semées, il y en a 90 qui ont germé. L’énergie germinative sera d'autant plus grande que les graines mettront moins de Le Gérant, responsable : J . R krnaro temps pour germer. On sait en effet qu’il y a des graines qui « lèvent » plus vite que d’autres. Etude da M° F. Donnart , notaire à Pont-Croix Pour s’en rendre compte, il suffira tout simplement de poser des graines dans du papier buvard ou de la flanelle humides ; des essais de germination faits aussi simple à Pont-Croix ment éviteront souvent de grands déboires. Avant de se procurer une grande quantité PA R L E M IN IS T È R E D E Mc D O N N A R T de graines, on prélevera plusieurs échantil LE DIMANCHE 3 FÉV R IER 1907 lons chez le vendeur, on en fera la germi à 1heure et jours suivants s’il y a lien. nation artificielle et on n’achètera que les graines ayant donné de bons résultats. A vendre notamment : B itlerie de Disons en passant que les essais de ger cuisine, Lits, Armoires, Tables, Eta mination doivent durer au maximum : 10 jours pour les légumineuses (trèfle, blis, Lots de Planches, etc , elc. Au comptant 10 0/0 en sus. ajonc, etc.), le blé et autres céréales, les cru cifères ( choux, colza, navets). Le notaire chargé de i& vente, 14 jours pour les betteraves, le ray grass, F. D O N N A R T . le fétuque des prés, la houque, l’agrostis. 21 jours pour les carottes. Etude de Me MANIERE, notaire à Quimper. Notons aussi que ce sont les semences germant le plus vite qui donnent les meil leurs résultats. Le poids de la graine a aussi une impor tance capitale; les semences les plus lourdes P a r A D JU D IC A T IO N V O LO N T A IR E sont colles qu’il faut préférer ; elles »ont les en l’étude et par le ministère plus productives et résistent le mieux aux de Me MANIÈRE, notaire conditions défavorables. L E M E R C R E D I 27 F É V R I E R 1 9 07 Enfin, terminons ce rapide aperçu en di VENTE PUBUQÜËDË MEUBLES A V E N D R E A 2 heures après-midi sant qu’il ne faut pas trop rechercher le bon En la Tille de Quimper, rue du Lycée, n° 8 marché quand il s’agit de semences. Selon l’expression vulgaire, * ôn en a pour son argent ». Les semences de second choix vendues à composée de 8 pièces, mansardes et bon marché sont toujours les moins avanta grenier, C o u r avec B û c h e r et Cabi« geuses, car elles font payer trop cher le kilo nets. gramme de bonnes semences susceptibles de Dernier prix de location : 550 fr. germer. Les agriculteurs devront toujours s’adres M ise à prix : 6 .0 0 0 fr. ser à des maisons sérieuses, connues pour Pour tous renseignements,s'adresser audit vendre de la bonne marchandise et donnant ii MANIÈRE. des garanties. Une bonne habitude à prendre est de n’acheter les semences que sur facture ga rantissant l’espèce, la variété, la pureté et la C H IE N & C H IE N N E L A V E R A C K faculté germinative. Ce sera le meilleur moyen do ne pas avoir de déboires et de S ’adresser au bureau du journal. faire cesser les fraudes si fréquentes dans le commerce des semences. A. QUINTIN, Ingénieur agronome. Grande ville du Finistère. — Chiffre Un lecteur assidu du Finistère. — Dans d’affaires assuré sans voyages ni vos mélanges d’engrais, abstenez-vous de dérangements : liO.OOO francs ; bénémélanger longtemps à l’avance : lice : 10.000 francs 1» Le nitrate de soude avec des superphos A C E D E R DE SUITE phates qui, réagissant l’un sur l'autre, occa Conditions avantageuses, facilités de sionnent une grande déperdition d’azote. 2° Les scories do déphosphoration ou la paiement. — S ’adresser au journal. chaux vive avec le sulfate d'ammoniaque, les vidanges, le guano, la poudre de sang et le Etude d e M ' M a n i è r e , notaireà Quimper Quai du Stéir. sang frais. La chaux dégage en effet l’azote do ces produits. 3" Los superphosphates avec les scories de déphosphoration ou la chaux. UNE M A ISO N A VENDRE B0¥ MARCHÉ- Vins en gros et à emporter V E N T E CHRONIQUE AGRICOLE Les semences. On dit souvent « qu’il no faut pas se fier aux gons sur la mine » ; transformons le proverbo et disons : « No nous lions pas aux graines sur leur aspect ». Pourtant, c’est ce quo font, en général, la plupart dos agricul teurs I Quand ils achètent dos graines au commerce, ils so contentent d’en examiner la couleur, la grosseur, le volume ; ils essaient do so rendio compte de leur odeur, do leur adhérence à la main. Evidemment ils ont uinsi des renseignements, mais teurs quo lo bureau dos élections sora combien incomplots I Ces moyens trop ra ouvert le dimunoho 3 février courant, do Pont-l’Abbé. — Obsèques. — Mardi, îi 9 heures h 11 heures du matin, ot quo 9 lioures, ont ou lieu los obsèques do M. Le pides sont insulllsants pour se rendre compte les réclamations seront reçues toute la Guon, syndic des gens de mei, décédé di do la qualité de la graine ; co qu’il importe i ournée du lundi \courant, do !) heures manche îi 10 heures du soir, fi l’ilge de G0 do savoir avant tout, c’ost si la semence don i midi, de 1 heure à 5 heures 1/2, et ans. Le défunt, 1" maître do mouquetorieen nera naissance ù un plant robuste, capable de donner lui même beaucoup de grains de do 7 heures 1/2 îi minuit. retraite, était médaillé militaire. bonne qualité. Passé ce délai de rigueur, aucune l’ouï arriver à ce résultat, il faut toul d’a Marché du jeudi 31 janvier 1907. — demande en inscription ou on radiation Froment, 22 fr. 50 »» les 100 kilos ; bord vérlller l'identité do la graine (comme ne pourra plus ôtro reçue. seigle, 18 fr. »» ; orge, 10 fr. 80; blé noir, on vérifie l’identité d’un conscrit qui passe Bal do la « Oornouallle » — Lo comité du »» fr. »» avoine, 19 fr. »» ; pomme« de terre, lo conseil do révision). l)o l’identité botani bal prévient MM. los commissaires qu’uno 7 fr, 20 ; foin, 14 fr. ; paille, 8 fr, ; œufs que n’en parlons pas, sa détermination no réunion aura lieu ce soir samodi, à 8 h. 1/4, (prix moyen), I fr. 15 la douzaine ; beurre* sera pas bien difficile. L'agriculteur ne con fondra pas plus un gruin do blé avec un •aile Autrou. Ceux des commissaires qui no 1 fr. 50 lo 1/2 kilo. R ... C ... à Kerfeunteun. — Parfaite ment. Le lait écrémé ost excellent pour les veaux puisqu’il contient à peu près tous les éléments du lait complet, moins la matière grasse. Cette questi n sera traitéo prochai nement dans Le Finistère. A. Q. Pour toute demande de renseignements adresséo au bureau du journal, joindre un timbro pour la réponso. Service particulier du F'inïitère. Paris, 30 janvior, 7 h. 25 matin. A ctes officiels. Une pension de 450 f r . est accordée à M. Jlerezou, desservant à Gucrlesq u in . La m édaille d 'h on n e ur agricole est conférée îi M lle H e rvé, ù L a n m e u r . P ar A D JU D ICA T IO N V O LO N T A IR E En l’étude de ,V MANIÈRE LE LDNDI 18 FüVRIER 1907, à deux heures. UNE MAISON Âvec JARDIN en plein rapport Situéeà Quimper, rue de Douarnenez, 3b Comprenant : 1° Un rez-de-chaussée composé de : grand salon, petit salon, salle à manger et cuisine. 2° Un premier étage composé de : quatre pièces el un grand cabinet de toilette. 3° et un deuxième étage, avec man sardes brisées, composé de : quatre pièces et un grand cabinet. Grenier audessus. Dans le jardin : une serre et une pompe. Auprès de la maison, deux bû chers et des anglaises. Contenance approximative : 110 mè tres carrés. M ISE A P R IX : 20.000 FR. Jouissance au 29 mars 1007. S’adresser audit M* Manière. LE FINISTERE PROCHAINEMENT H TU PlIkiV orK«nlsln, composiUmr lu. b il. t l i n i . do musique, professeur cîe piano uu Sacré-Cœur, de chant et de solfège aux Ecoles normales, va ouvrir fi son domicile 22, rue JulosN oël,Q uim per un C o u rs de Solfège du Jeudi. A LOUER GRAND HOTEL DE BRETAGNE A H Ü Ë L Q O A T (Finistère) S'adresser à M. Lu G u illo u , proprié taire, 44, rue de Sévis, Paris. DüTIT AÛDADTCUCUT confortable I t i l i All Alii Lllltlll à louer de suite. S'adresser , 2 , m e eie Brest, Quimper. Etude» do M* SOUDRY, dooteur on droit •voué, rue Laënnco, n® 19, h Quimpor. VENTE Par suite de Conversion de Saisie-Immobilière Devant lo Tribuunl oivil du Quimpor L E J E U D I 2 8 F É V R I E R 1907 A, MIDI DÉSIGNATION DE L’IMMEUBLE 1 VENDRE : Département du Finistère. — A rro n dissement de Quimper. — Canton de liosporden.— Commune d'E LLIA N T . LOT U N IQ U E * Au Bourg communal d’Elliant UNE MAISON couverte eu ardoises composée d’un rez-de-chaussée ser vant do Magasin et de Cuisine, d’un étage comprenant une Chambre et un Cabinet et d’un Grenier au-dessus. Cotte maison est bornée : au nord par terre il M. Le Roy, propriétaire au bourg d’E lliant, au sud par la route d’E lliant il Coray, il l’est par propriété aux héritiers R annou, du bourg d’Elliant, et de l’ouest par propriété à F ran çois Poiriel. M ise à prix ilxée par le T ribunal : Deux m ille fy'ancs, ci......................... 2 .0 0 0 . fr. Cette vente est poursuivie en exécucution d’un jugem ent du T ribunal civil de Quimpor, en date du 24 janvier 1907,convortissanten veute aux enchè res publiques la saisie-im m obilière pratiquée sur les époux Huitric, par procès-verbal do C entur , huissier à Quimper, on date du 13 décembre 1906, transcrit avec l ’exploit de dénonciation du lendemain au bureau des hypothè ques de Quim per, le 14 décembre, volume 77, numéros 49 et 50. A LA R E Q U Ê T E DE : M. Antoine Canet, négociant, demeu rant à Quim per, créancier saisissant et demandeur en conversion, lequel a pour avoué constitué près 1e Tribunal civil de Quimper, M®S o u d r y , en l'étude duquel sise fi Quimper, rue Laënnec, n" 19, il a l'ait élection do domicile. CON TRE : 1” Hervé Huitric et Catherine Gourmelen, son épouse, commerçants, de meurant ensemble au bourg com m u nal d'ElliaiU, débiteurs saisis; 2° M° André J o n c o u h , avoué-licencié près le Tribunal civil do Quimpor, y demeu rant rue du Quai, constitué pour lesdits époux H uitric et s'expédiant do son office et constitué pour lui-méme comme syndic do la faillite des mêmes époux H uitric. ET EN P R É S E N C E DE : 1» Sieur François R itz, receveur d’octroi demeurant à Quimper ;2°MarieJosèphe Péron, veuve do François Lo Calvoz, propriétaire, demeurant i\ Ergué-Arm el ; 3° M. Jules Oellion, négociant à Quim per, créanciers ins crits, ayant M° S o u d h y pour avoué constitué près ledit Tribunal, L ’adjudication de l’immeublo ci-des sus désigné aura lieu en u n seul lot et s u r la m ise à p r ix de 2 .0 0 0 franos llxée par lo T ribunal, il l’audience dos criées du T ribunal civil de Quimper, au Palais do Justice, sur lo Quai, il Quimper,,1e Jeudi 28 février 1907, à midi, à éteinte do feux, au plus offrant et dernier enchérisseur et aux clauses et conditions du cahier des charges déposé au greffe du Tribunal. Rédigé par l’avoué poursuivant sous signé. A Quimper, le P f février 1907. J . S O U D R Y , avoué. Etude9 de M" SOUDRY, docteur on droit, avoué ruo Laënnec, n1' 19, il Quimper et de M JACQ, notaire A Quimpor. Par exploit du ministère de Jacques, huissier ii Quimper, en date du 31 jan vier 1U07, enregistré, la dame Marie Berrou, épouse de Pierre Quéméré, commerçant, avec lequel elle demeure En l’étude et par lo ministère au lieu de Croas-an-Intron, en la com do M' JACQ, notaire ft Quimper mune de Saint-Evarzec, a formé con L E M E R C R E D I 27 F É V R I E R 1907 tre ledit sieur Pierre Quéméré sa de A deux' heures de ïa/irds-m idi, mande en séparation de biens ; et M“ DÉSIGNATION DE L’IMMEUBLE A VENDRE : SO U D R Y , avoué près le Tribunal Département du Finistère. — Arrondis civil de Quimper, demeurant à Q u im sement, canton, commune et ville de per, rue Laënnec, n° 19, a été consti Quimper. tué pour la demanderesse sur ladite LO T U N IQ U E assignation. Rue de Douarnenez, n° 54, à Quimper Pour extrait certifié conforme par moi avoué soussigné. A Quimper, le l 01. Février 1907. ayant 15 mètres OU centimètres de fa J . S O U D R Y , Avoué. çade sur la rue de Douarnenez, il partir de l’axe du pignon sud de la maison Etude de M" JONCOUR, avoué-licencié, rue Simon, borné au nord par propriété du Quai, no 5, h Quimper. Simon, i» l’ouest par le cimetière SaintMarc, au sud par terrain h M. Piouffle, dont il est séparé par un m ur privatif Décision du 22 ju in 1906, et il l’est par la rue de Douarnenez. Superficie 6G2 mètres carrés. D ’un jugement rendu par défaut par C i r c o n s t a n c e s e t D é p e n le Tribunal civil de Quimper, le 23 ja n d a n c e s sans réserve. vier 1907, enregistré. NOTA. — Ce terrain a été drainé pour Entre M. Eugène Y v in , coiffeur, éviter toute humidité. demeurant à Pont-l’Abbé, rue Voltaire, M I S E A P R I X fixée par le Tri n° 13. bunal : Douzemitlefrânes,ci I 2 . 0 0 0 fr. Et Mme Corentine Kerviel, son Cette vente est poursuivie en exécu épouse, domiciliée à Pont-I’Abbé, rue tion d’un jugement du Tribunal civil Voltaire, n° 13. de Quim per en date du 17 janvier 1907. Il appert que le divorce a été pro enregistré, rendu contradictoirement, noncé entre les époux Yvin-Kerviel, aux torts de la femme. ENTRE : Pour extrait conforme. Mme Marguerite-Clémence Simon, Quimper, le l or février 1001. veuve de M. Louis-Julcs Marnay, pro A. J O N C O U R . priétaire, demeurant rue de Bourg-lcsBourgs, n° 10 bis, il Quimper, deman Elude de Me JONCOUR, avoué-licencié, rue deresse qui a pour avoué constitué du Quai, n» 5, h Quimper. près le Tribunal civil de Quim per Me J. S O U D R Y , en l’étude duquel sise à Quimper, rue Laënnec, nu 19, elle a Décision du 20 avril 1906. fait élection de domicile. D'un jugem ent rendu par défaut par M° S O U D R Y , avoué. le Tribunal civil de Quimper le 31 ja n ET : M. Ferdinand Barre, Ingénieur en vier 1907, enregistré ; Entre M. Edouard Danguy des Dé chef des ponts et chaussées, demeu serts, employé du gare, demeurant rant à Agen, en sa qualité de subrogéavenue de la Gare, n° I, à Q uim per; tuteur remplissant dans l’instance les Et Mme Eugénie-Gabrielle Lefranc, fonctions de tuteur de M llc" Thérèse- son épouse, domiciliée avenue de la Marie-Louise Marnay et Fabienne-Zoé- Gare, n° I, à Quimper ; Suzanne Marnay, lilles mineures Il appert que le divorce a été pro issues du mariage de feu M. Louis- nonce entre les époux Danguy des Jules Marnay avec dame Marguerite- Dèserts-Lefranc, aux torts de la femme. Pour extinit conforme : Clémence Simon, demanderesse, dé Quim per, le l ,r février 1900. fendeur ayant pour avoué constitué près ledit Tribunal A . JO N C O U R . * M* JO N C O U R , avoué. C o m m u n e de Loctudy L’adjudication de l’immeuble cidessus désigné aura lieu en un seul lot et sur la M ISE A P R IX de 12.000 francs DDDEï F I L L E S fixée par le Tribunal, en l’étude et par le ministère de M° JA C Q , notaire à E x trait du Jugement prononçant Quimper, le Mercredi 27 Février 1907, Îexpropriation du te rrain. il deux heures de l’après-midi, à éteinte de leux, au plus offrant et dernier en De la grosse dûm ent en forme exé chérisseur, aux clauses et conditions cutoire d’un jugem ent rendu en au du cahier des charges déposé en l’étude dience publique par le Tribunal de pre dudit M° JA C Q , et en présence de mière instance de Quimper, le 26 no M. Genty, Directeur de la succursale vembre 1906, enregistré le 29 novem de la Banque de France, à Quimper, bre suivant, il a été extrait ce qui suit : H É P U U L 1Q U K K llA N Ç A IS E subrogé-tuteur ad Iwc des mineures Au nom du peuple fr .nçais, Marnay. Lo Tribunal civil de première ins Rédigé par l’avoué poursuivant sous tance séant à Quimper, dépaitemcnt signé. du Finistère, a rendu le jugement dont A Q uim per, le 1er février 1907. la terreur suit : J . S O U D R Y , avoué. Le Procureur de la République près Etude de M* Paul LK SGOUIt, avoué-licencié, le T ribunal de Quimper ; Vu les pièces à lui transmises par 12, Quai do l’Odot, h Quimpor. le M le préfet du Finistère, savoir : 1° Le décret du 20 août 1906, qui dé clare d'utilité publique la construction Délibération du i8 mai 1906 d’une école publique de filles dans D ’un jugement rendu par défaut au la commune de Loctudy et désigne les terrains sur lesquels les travaux de profit de dame Cécile, Marie-Juliçnne, vront avoir lieu ; épouse du sieur François Quellélec, 2* Le plan parcellaire des terrains demeurant rue Neuve, n° 40, à Q u im dont la cession est nécessaire ; per, contre ledit sieur François Quef3* L ’arrêté de M. le préfet du F i félec, manœuvre, ayant demeuré rue nistère, en date du 29 octobre )906, Neuve, ii Quim per, actuellement sans prescrivant l'ouverture des enquêtes ; 4* Un exemplaire du journal le F i domicile ni résidence connus en France, par le Tribunal civil de première ins nistère, publié à Quimper, en date du tance de Quim per le 6 décembre 190(5, 10 novembre 1906, annonçant le dépôt enregistré et signifié, il appert que le à la mairie du plan parcellaire, et le divorce a été prononcé d’entre les certificat du maire do Loctudy cons tatant la publication et l'affichage d’un époux, il la requête et au profit de la semblable avertissement ; femme. 5' Le certificat drossé par M. le maire La présente insertion est faite en de Loctudy constatant que le plan par vertu : 1° de l’article 247 S 3 du Code cellaire est resté déposé à la mairie civil et 2° d’une ordonnance de M. le ju s q u ’au 19 novembre 1906 inclus et président du Tribunal de Quimper, en qu’aucune observation n ’a été reçue et consignée au procès-verbal ; date du 28 janvier 1907, enregistré 6° L ’arrêté préfectoral du 11 décem ' Pour oxtrait : bre 1906, déterminant les propriétés P a u l L E SCOUR, qui doivent être cédées ; Avoué-licencié. VENTE PlÎrnC lTA TM UN TERRAIN ASSISTANCEJUDICIAIRE ASSISTÂNCE~JUD1CIAIRE Construction d’une Ecole publique ASSISTANCËJUDICIAIRE Vu la loi du 3 mai 1841 ; Attendu que toute les formalités lé gales ont été régulièrement remplies; Requiert qu’il plaise au Tribunal dans les délais fixés par la loi pronon cer l’expropriation pour cause d’utilité publique des terrains indiqués à l’ar rôté de cessibilitè du 11 décembre 1906, commet tre l’un de MM. les juges à l’ef fet de diriger les opérations du jury d’indemnité et en désigner un autre pour le remplacer en cas de besoin. Au Parquet à Quimper, le 22 décem bre 1906. Le Procureur de la République, Signé : Le M archadour. Commettons M. Chauvin, juge pour rapport. Quimper, le 24 décembre 1906. Pour le Président, Signé : Bray. Le T ribunal, sur le rapport fait à la présente audience par M. Chauvin, juge à ce commis, après avoir entendu le ministère public dans ses conclu sions et en avoir délibéré suivant la loi ; Vu la requête en date du 22 décem bre 1906, présentée par M. le procu reur de la République près ce- T ribu nal au nom de M. le Préfet du Finis tère ; Vu 1* le décret du 20 août 1906 qui déclare d’utilité publique la construc tion d’une école publique de lilles dans la commune de Loctudy, et dési gne les terrains sur lesquels les tra vaux devront avoir lieu ; 2° Le plan parcellaire des terrains dont la cession est nécessaire ; 3° L ’arrêté de M. le Préfet du Finis tère en date du 29 octobre 1906, pres crivant l'ouverture des enquêtes. 4° Un exemplaire du journal le F i nistère, publié à Quimper, en date du 10 novembre 1906, annonçant le dépôt à la mairie du plan parcellaire et le certificat du maire de Loctudy consta tant la publication et l’affichage d’un semblable avertissement. 5° JLe certificat dressé par M. le maire de Loctudy constatant que le plan par cellaire est resté déposé à la mairie ju s q u ’au 19 novembre 1906 inclusive ment et qu’aucune observation n ’a été reçue et consignée au procès-verbal ; 6° L ’arrêté préfectoral du 11 décem bre 1906, déterminant les propriétés qui doivent être cédées ; Vu la loi du 3 mai 1841 ; Attendu que toutes les furmalités ont été remplies ; Déclare expropriées, pour cause d’u tilité publique, pour servir à la cons truction d’une école de filles dans la commune de Loctudy, les propriétés ci-après désignées, situées dite com m une de Loctudy : 1°40 centiares sous terre labourable situés au lieu dit Bourg Liors-SaintTudy, en Loctudy, numéro 628, sec tion B du plan cadastral, dont M,n, veuve Daniel,Jean-Joseph, demeurant à Kergall a l’usufruit, et dont M11* D a niel, Marie-Catherine, sa fille, a la nue-propriété ; 2° 4 ares 40 centiares sous futaie si tués au lieu dit Allée-Eulc’hen, en Loc tudy, numéro 629, section B du plan cadastral, appartenant à M"1* B riantde Laubrière, Aimée, veuve, à la PetiteForêt, en Loctudy ; 3' 7 ares 20 centiares sous terre plan tée, situés au lieu dit « Cloz-Bras », n u méro 630, section B du plan cadastral, appartenant à Mm9 Briant de Laubrière, Aimée, veuve, à la Petite-Forêt,en Loc tudy ; Commet M. Chauvin, juge du siège, pour remplir les fonctions attribuées par la loi au magistrat directeur du jury chargé de fixer les indemnités, et en cas d’empêchement désigne M. Bray, juge, pour le remplacer. Ainsi fait et prononcé en audience publique au Palais de Justice à Q u im per, le 26 décembre 1906, heure de midi, où siégeaient MM. Bray, juge, prési dant l’audience en remplacement de MM. Allard, président en congé, et Lignier, juge doyen également en congé, C hauvin, juge, et Le Scour, suppléant. Présents M. Le Marchadour, procu reur de la R épublique, et M 'L e Galles, greffier. l e président, signé : B r a y Le greffier, signé, L e G a l l e s . Visé pour timbre et enregistré à Quim per le 29 décembre 1906, folio 48, case 10 ; debet gratis : Signé : C h a u c h i x . E n conséquence, le président de la République française mande et or donne à tous huissiers sur ce requis de mettre le présent jugem ent sur re quête à exécution : Aux procureurs généraux et aux procureurs de la République près les Tribunaux de première instance d’y tenir la main et tous commandants et officiers de la force publique d’y prêter main-forte lorsqu’ils en seront légale ment requis ; En foi de quoi la minute du présent jugem ent a été signées du président et du greffier et les présentes ont été si gnées du greffier, scellées du sceau dudit Tribunal. Pour expédition conforme : Signé : L. G a l l e s , greffier. Pour copie conforme : A Loctudy, le 29 janvier 1907. Le Maire, E. T o u l e m o n t . M A C H IN E S A G R ICOLES PER FEC T IO N N É ES L. Q U IN I0 U , A QUIMPER ( Ä Sjitémo FONDEUR garanties un an CHARRUES RRADiNT nouveau ECRÉMEÜSES MELOTTE mod. 1906 très solides, les plus 14- à (sire tourner, tères oonaut 60 à 80 francs de bénéfice par an et par rach«. Ce* E c rim e u a e * . fa ite s en h'rance, voû tent meilleur marché que tous Les autres systèmes fa its à l'é tranger. BARATTES ET MALAXEURS Très légères d o ta tio n , ne collant jam ais, ne sortant jam ais de !a raie Syst. Simon. (Mod.1906) Un enfani peu t les fa ir e fon ction n e r. So niùlior îles contrefaçons. Broyeurs d’ajoncs à 3 coupes, brevetés, Ildche-Paille, Coupe-Racines, Semoirs, Herses, Cultivateurs canadiens. TRIEDRS DE GRAINS Svstème Denis C O N ST R U C T IO N DE M A C H IN E S A G R IC O L E S E. TRÉHONY, Mécanicien, à QUIMPER / t/Arria.-. -.< Tous ces Appareils com portant les derniers perfectionnement» Ces instruments, en tiin m e n t fabriques dans nos Ateliers, sont l ’objet des meilleurs soins, et vendus à des p r ix inférieurs /iar la suppression des fra is de transport. « REPARATIONS »- Quimper. Imprimerla du Journal Le Finistère. — Ed. MENEZ, imprimeur, rue Sainte-Catlierine, 10 Oertifi* par 1« Gérant 8*u«»lgné iß ) Vu peur légalisation de la Signatur« ci-c*ntr« M airi* <• QMimptr, It Ir * M U X I t N° 4.906. Mercredi 6 Février 1907. Xrente-sixième année mmmfumçr^ U. NV urr-r»rwwwi n a b LE NUMÉRO LE NUMÉRO JOURNAL RÉPUBLICAIN FONDÉ EN 1872 CENTIMES P a r a is s a n t le M ercredi et le S a m e d i CENTIMES L ’AGENCE HA VAS, rue Notre-Dame-des- Victoires, n<> M et place de la Bourse, n° S, est seule chargée, à Paris, de recevoir les Annonces pour le Journal. A B O N N K H E N T S A N N O N C ES > 1 an. Quimper, Finistère et départements limitrophes. . . Auties départements................................. . . . Abonnements apéoiaux d'un an pour le n» du «amodi. G mois. S i. 4 1.5 0 » f» »» S f. KO (Ces derniers abonnements ne peuven t être pris que p ou r le département) o V i M P & F. -- Rue, Sainte-C atherine. m Les abonnements partent des l«f ot 15 de ohaauo mois et coût payable« vanoe. Ils sont renouvelés àleiir expiration, ssuf avit, onntrnir* do i auonné. Voir à la 3»« page Nos NOUVELLESTÉLÉGRAPHIQUES Faits & Bruits Paroles républicaines.—Un réveil. — Les républicains progressistes et modérés viennent de remporter de brillantes victoires il Saint-Etienne, Chalon-sr-Saône,Villefïançhe et Cours. Mais c’est surtout à Saint-Etienne, où les socialistes semblaient les maîtres, que le succès a été éclatant. Un ferme républicain, M. Paulet, a infligé une défaite cuisante au parti socialiste. A ce sujet, M. I I. Audiffred, le vaillant sénateur de la Loire et l’un des con seillers les plus écoutés du parti ré publicain progressiste, adresse ù M. Paulet la lettre suivante, que nous sommes heureux de reproduire, car elle contient tout un programme, celui dont nous ne cesserons de nous ré clamer : nous voulons qu’on lu dote largement, afin qu’elle puisse poursuivre plus ra pidement que par le passé ses décou vertes fécondes. Cela vaudrait mieux que do pousser à ses plus extrêmes limites l’extension du foncüonnarhm e, qui m ultiplie autour de nous ses en traves. Nous voulons qu’on en Unisse avec celto conception surannée et haineuse de la lutto des classes, dans un pays où il n ’y a plus de classes. 11 convient do proclamer une bonne fois pour toutes, q u ’il n ’y a qu’un moyen do ser vir les intérêts des moins favorisés de la fortune: c’est de travailler à l’amé lioration de la condition hum aine, avec l’unique préoccupation de servir les intérêts de tout le monde. Par une étrange aberration, lo t’ar ment, retournant à plus d’u n siècle en arrière, no rêve que règlementation do la production nationale. 11 s’appli que, sans paraître se douter du mal qu’il fait, à ligoter l’industrie et le commerce. Il est grand temps d’arrêter ce mouvement qui menace les initia tives privées qu’il faudrait, au con traire, provoquer et fortitior. Combien ne serait-il pas préférable de consacrer cotte activité législative à développer notre outillage national do voies de communication, à mettre en valeur nos colonies, à utiliser nos richesses hydrauliques encore sans emploi, à restaurer nos forêts, etc. etc. Nos institutions de prévoyance qui se développent si admirablement par tout, et surtout dans notre départe ment do la Loire, en vue d’assurer librement aux citoyens les secours de maladie, la pension de retraite, de mettre à la portée de tous le crédit, etc., etc., ne sont pas moins menacées par cette règlementation à outrance, que les socialistes voudraient nous imposer comme le régime idéal de la société moderne. Votre élection à St-Etienne même, coïncidant avec la nomination,au C on seil m unicipal de Chalon-sur-Saône, de treize républicains libéraux, avec celle de républicains progressistes à Villofranche-sur-Saône et à Cours, centres industriels, en remplacement do socialistes, est de nature à nous réjouir, nous qui n ’avons jamais dé sespéré. Continuons de travailler. Votre élection au Conseil général, écrit M. Audiffred à M. P aulet, qui té moigne de la sympathie dont vous ôlos entouré ot d’un retour dos Stéphnnois vers uno politique républicaine de bon sens, si conforme ii lours traditions, est très significative. Vous ave/ échoué il GOO voix, il y a deux ans ; vous ôtes élu aujourd’hui avec 250 voix de majorité. C’est l'affirmation dos idées do pro grès ferme ot réfléchi que nous n ’avons jamais cessé do défendre et que nous soutenions autrefois avec Dorian, lo grand ministre de la défense nationale, et Burdeau, qui a passé le meilleur de sa jeunesse au m ilieu do nous. Que voulons-nous ? La liberté, d’a bord, sans laquelle lo régimo républi cain n ’est q u ’un mensonge ; la lib< rté pour nos adversaires, comme pour nous, quelles que soient leurs concep tions politiques ou leurs croyances re ligieuses. Nous voulons ensuite lo progrès in A u t o u r de la S é p a ra tio n . — Est-ce cessant : progrès scientifique, écono l ’en te n te ?. — On a lu, ici môme, dans le m ique et social. C ’est la science qui nous éclaire, dernier numéro du Finistère, la déclara nous émancipe et nous enrichit. Or tion récente des évôques de France. Elle FEUILLETON DU c F in is t è r e » du Morcredi G Février 1907. — 04 - REINE EN SABOTS" (1813) X IX LA M UPKLLB DU RKVIÎNANT Autour d’eux les grondomonta sourds do la mer quo la marée montanto soulovait pour la lancor à l’assaut do la haute fnlaiso dominaient par momonts sa voix ou s’y joi gnaient comme un accompagnomont lugu bre. Le vent souillait plus fort, déchirant pou à peu la brumo et l’emportant vors lo large. Sous ce ridouu blunc qui so soulovait, les lamos apparaissaiont crûtéos d'écumo, so bousculant vers l'entrée do la passo, cou vrant lo Zaméguos d’une pluio neigotiso. Le capitaine, les montrant, fit : « Los voici qui m’uppollunt... l’houro approcho ! » (1) Reproduotion interdite aux journaux qui a ’oat paa un traité aveo la Sooiété don Gens de Anno Guiznou, malgré toute sa vaillance, malgré cotto conflanco on l’avenir qu’ollo lui montrait, trossaillit, n’osant dire touto sa ponsée : « Commo ollo semble on coloro aujour d’hui!... Jo lo romarquuis déjà on vonant lorsque j ’ai passé lo pont ; on eût dit qu’ollo voulait m’arrêtor, m’ompêchor d’arriver jus qu’ici. » 11 ont un légor riro, expliquant : « Ello ost jalouse, peut-être. » Tout so découvrait pou à pou, commo par onchantomcnt. Uno rafale passa silllanlo, balayant lo platoau; ils la sentaient glisser au-dossus d’oux, fuir vors lo largo. Lo jouno corsairo approuva : « Bonno besogne quo lo vont fait là ; il vout quo nous y voyions clair tout à l’houro pour courir là-bas !... » Lo bras tondu, il désignait lo largo, au nord do l’ilo do Bulz, qu’on commençait à distinguer. Puis co furent los clochers do Lloscolï. do ShùU-PoI do Léon, la ligne des ocHos, Pompoul, los líos, los écuoils, lu dèchiquoturo aiguë do la pointe do la Décapita tion cpii sortiront du brouillard commo un grand décor mouvementé. Lo capitaine s’élait rolové ol Anne l’avait imité. Ello so poncha, regardant vors lo fond do l’unso do Primol avec sa flottille do barques do pêclio amarróos à lours corps-morts et dansuntsur la lamo, ot Ht, joyouso : * Le Penn fíaz / — Tout prêt ù fairo honneur à sa mar- la lig o e QUI M P h R A n non ces ju d ic ia ire s e t d iverses. S’ADRESSER pour los abonnements et los »nnonoos à M. VAdministrateur, et pour tout oo qui regarde la rédaction » M. le Rédacteur en chef. Les lettres non affranchi.'s tant refusées « Réclames. . . ¡ à . . . . 20 30 • Los annonces du département du Finistère et des départements limitroj-hj seront reçues au Bureau du Journal. — Elles doivent ôtre déposées la veil) de la publication du Journal, avant m idi. C o ntre les a n tim ilita ris te s . — Le marque un désir certain de conciliation, nulle part » n’est pas absolu et ne doit pas être pris à la lettre. commandant Souverain, commandant le l “r d’entente. Il est cependant regreltable qu’elle con Si, commo je l’espère, la grande majorité bataillon du 136* d’infanterie, en garnison des municipalités françaises se montrent ré à Toul, vient de faire porler à la connais tienne deux clauses vraiment extraordinai solues à accorder la jouissance des églises res. Pourquoi e x ig e r que tous les contrats comme les évêques le demandent, il faudra sance des hommes placés sous ses ordres la soient identiques? Pourquoi ne pas se con- bien que le gouvernement et le Parlement noie suivante : tenler d’indiquer un certain nombre de pres ne restent pas sourds à la voix de ce réfé Il est parvenu au chef de bataillon qu’après criptions indispensables, en dehors desquel rendum municipal. La France catholique le-i théories faites en décembre dernier, il les l’Eglise déclarerait qu’elle no pourrait aura ainsi manifesté clairement sa volonté existe encore desantimilitaristes au bataillon. d’avoir la paix religieuse, que le gouverne aoceptfcr de traiter? Les antimilitaristes sont avant tout des Il peut y avoir des communes, des paroisment ne saurait, sans se compromettre, lui lilches qui cherchent à cacher leur lâcheté sous des motifs philosophiques, sous des ses, où des prescriptions particulières soient refuser plus longtemps. nécessaires. De son côté, M. Ferdinand Unisson, dé sophismes. Ce sont aussi des criminels, des parricides, Mais ce qu’il y a de plus incompréhensi puté radical-socialiste, a fait des déclara qui tuent petit à petit la mère qui les a mis tions rassurantes : ble dans celle déclaration, c’est d’exiger au monde : la patrie à laquelle ils doivent (pie, sous peine de nullité, les contrais soient M. Briand déclare que certes il pourra être l’existence d’abord, la liberté ensuite. Ils signés sur lout le territoire sans exception. constaté que le curé agit au nom de l’évêquo, sont même des fous dangereux qui n’hésite Ainsi, s’il y a trente-six mille communes mais ce dernier n’intervient pas comme raient pas, le jour du danger, à planter leur en France, il suffira que le maire inintelli partie dans le contrat synallagmatique. couteau dans le sein de la patrie. Ce sont des Le manifeste des évêques sommait le traîtres qui viendraient en aide à l’envahis gent (t’un seul village de trois cents habi tants refuse d’accepter le contrat en ques gouvernement de reconnaître la hiérarchie seur. S’ils ne sont pas cela, ils sont des cré tion, pour quo les populations catholiques épiscopale ; le gouvernement repousse la re tins, des idiots, des naïfs, des gobeurs, des connaissance juridique de l’autorité dos évê maniaques ou des chiens enragés, dont les do tout le nsle de la France soient privées ques, mais lui permet néanmoins de se ma dos avantages de la paix religieuse qui nifester moralement. On peut reconnaître bêtises et la manie relèvent des établisse ments de fous. Ils sont dangereux pour la peut, qui doit résulter de celle entente! Ce qu’il y a là une concession de la part de M. socié té. serait fantastique. Briand. Mais le ministre donne cependant à Le chef de bataillon compte qu’il existe Heureusement, nous devons penser que la loi votée uno interprétation très digne.qui encore suffisamment d’hommes énergiques celle déclaration n’est qu’une entrée en ma permettra peut-être de sortir de l’incohé au bataillon et sains d’esprit, pour, le cas tière, destinée il montrer qu’on est disposé renoe. On peut cependant prévoir que quel échéant, demander à ces détraqués combien ques autres circulaires seront nécessaires ils touchent de l’étranger pour la propaga à « causer ». avant d’arriver à une solution absolument Et c’est on « causant » qu’on arrivera ii nette dans los rapports de l’liglise et de tion de leurs doctrines de lâches et d’escla ves et pour,au besoin, les mettre proprement se mettre d’accord. l’Etat. à la raison. On doit on trouver un gage dans la cir En tout cas, le mal est trop avancé main Enfin le Temps apprécie en ces termes culaire par laquelle M. Briand a répondu îi tenant pour être traité par le mépris et l'in les tendances actuelles : cette déclaration. différence : comme il faut agir énergique il reconnaît, entre autres choses, qu’il Do la loi de 1905 aussi bien que de celle ment, le chef de bataillon invite les comman appartient aux parties contractantes de dé de 101)7, dont los textes s’éclairent récipro dants de compagnie à mettre en prison tous terminer la situation ecclésiastique et cano quement, M. Briand fait résulter cette con ces individus. La présente note sera lue à huit appels nique des prêtres. C’est la reconnaissance séquence que les édifices cultuels réservés formelle de la hiérarchie catholique. C’est au culte catholique doivent être maintenus consécutifs. le fameux article 4 précisé, sans équivoque à l’exclusive disposition du ministre qualifié de ce culte et que los contrats de jouissance possible. peuvent très légalement prendre toutes les Le ministre ne voit aucun empêchement ?i précautions compatibles avec la législation la signature d’un contrat d’urie durée de existante pour que ces édifices ne soient, à N ouvelles 18 ans, qui peut être passé par les maires aucun moment de l’exécution du contrat, détournés de cette destination. On ne voit sans approbation des préfets. — Le Conseil supérieur de la défense Sans doute, le désaccord persiste sur pas ce qu’on peut trouver à redire sur ces nationale s’est réuni lundi matin à l’Klyquelques points, mais, encore une fois, la points les plus importants, suivant l’allir- sée sous la présidence de M. Fallières. conversation paraît engagée et, étant donné mation réitérée île l’Eglise et des interprètes La séance avait pour objet d’étudier la les dispositions conciliantes des deux par les plus rigoureux du droit canon. 11 n’y a dans cette attitude du ministre des question des postes côtiers de télégra ties en présence, on peut espérer une pro Cultes rien qui soit fait pour surprendre. 11 phie sans fil ; l’accord s’est fait entre les chaine entente. s’est conformé à la méthode qu’il a adoptée ministres de la Marine et des Travaux M. l’abbé Gayraud, interviewé îi co sujet, dès les premiers jours pour l’application de publics touchant l’attribution décès pos a notamment déclare : la loi de Séparation, lin persistant, il n’est tes à l’un ou l’aulre de ces départements, pas seulement fidèle à lui-même, mais en suivant l’utilité qu’ils présenteront pour En définitive, il mo semble qu’un grand core il abonde dans les vues du Parlement le commerce ou pour la flotte de guerre. pas a ôté fait vers la résolution de la crise diverses religieuse actuelle. Los garanties certaines et légales du droit de la hiérarchie,telles que le Pape los deman dait dans son encyclique du 10 août,résulte raient juridiquement et clairement des clau ses mêmes de la convention municipale. Lo dilemme des évêques : « Ou partout ou qui s’est, toutes les fois que l’occasion s’on est présentée, prononcé pour une politique de libérale prudence en cette épineuse ma tière. Est-ce l’entente ? Encore une fois, il est permis do t’ espérer. Et nous ne serons pas los derniers il y applaudir. — De grandes fêtes auront lieu le 12 mai prochain à Lyon, et se continueront durant une semaine. M. Fallières présiderai l'inau guration de ces fêtes, qui comprendront un concours national agricole et horticole, une exposition internationale d’hygiène urbaine Du doute demeurait dans les prunelles du raino ! — répondit lo capitaine. Oh ! oh ! compensé!... Tenez, le prêtre, vous savez mon brave Lantolc no sera pas en retard. bion.Guy, celui qui revenait dans cette cha corsaire, mais il surmonta cette faiblesse et Tout mo semble paré. Ali ! voici lo signal. » pelle, gémissant, suppliant depuis bientôt s’écria : « Espoir ! » Une flamme rouge venait do monter à la vingt ans ?... Eh bien ! on vient de m’ap Devant la chapelle du Revenant, ils se prendre qu’on l’avait revu cette nuit pour tête «lu mil t. Il so rapprocha du bord do la roche à pic, la dernière fois. Il no gémira plus ; il ne se séparèrent, apiès que Torr hé Penn eut poaé tira son mouchoir do sa poche et l’agita à plaindra plus. Une ilme charitable a eu pitié un baiser tur lo front de sa fiancée. trois reprises régulièrement espacées. Le de lui, a bien voulu risquer sa vio pour ser XX • vir sa mosso do ténèbres. Lo voilà sauvé. pavillon glissa, ramené sur lo pont. « On m’a vu. Ils n’attendent plus quo moi Le mauvais sort qui pesait sur lui est désor LA COU USE VKRS LA MORT mais conjuré ! » pour lever l’ancro ! » 11 fallait revenir. Cotto fois, Guy tint à Torr hé Penn écoutait, moitié sceptique, Depuis douze heures déjà, le cutter avait guidor lui mémo sa compagno dans la diffi moitié croyant ; il répondit : quitté l’anse de Primel : il prenait mainte « Si un pareil miracle peut s’accomplir nant sa course droit devant lui vers la haute cile desconto, s’ingéniant à lui évitor les en droits escarpés et prenant plaisir à entondro pour moi, dont l’ftme gémit et se plaint, mer, après avoir uno partie de la journée résonner sur la sonto rocailleuse le clac,-clac vous seule, ma douce Anne, pouvez le fairo, louvoyé et couru des bordées en vue de la des petits sabots. Quand ils atteignirent la vous quo j ’ai saluée aussi pour la première France. Mais la mer était si grosso, le vent chapelle do Bélek, Anne la montra uu jouno fois de ce nom de Douce des Douces qui est si violent,que pas un autre bâtiment n’avait celui do votre chère patronne !... homme : osé so risquer dans ces parages dangereux — Il s’accomplira, n’en doutez pas. N’ai-je et qu’il avait fallu à l’équipage du Penn liaz « Vous souvenez-vous ? C’est ici la pre mière fois que nous nous sommes parlé à pas fait vœu devant Dieu et devant laViorge et à ses chefs leur parfaite connaissance des cœur ouvert, la première lois que j’ai senti d’être votre femme?... Espérez!... b fonds, des roches et dos îles pour qu’il n’alUne nouvelle rafale passa, faisant écumcr hU pas so briser sur quelque écueil ou so quo je devenais vôtre et que rien ne me détacherait plus ((o vous, lion, entendez- et gronder la mer, dont les lames enve perdre à la côte. loppaient les Chaises do Primel, et Anne, vous?... i « Si nouscontinuons encoroquelquetemps, malgré son assurance, frissonna, saisie do nous ne tarderons pas à apercevoir les côtes 11 soupira : « Lo ciol vous écoute, ma •ohùro petite crainte : d’Angleterre ! atlirma Yann Postée, autour « Oh ! la mer ! la mer !... » Anno ! Vous finiriez par me communiquer d u q u e l so trouvaient groupés le maître d’é Mais le capitaine,tournant vers le largo.fit quipage, lo second maître et le quartiervotre inaltérable confiance !... Mais, n’est co pas, au contraire, la dernière fois aujour un grand geste do la main : inaitie. « Ello mo rappelle au devoir, je dois d’hui !... » G u s t a v k TOU DOUZE obéir ! » Ello décida gravomont: Anno murmura doucomont : « J1 no faut jamais désospéror, jo vous lo (A. suivre). « Espoir !... » répèto ; tôt ou tard on finit par on êtro ré L1 et des congrès divers. Ces (êtes coïncideront aveo l’arrivée des délégués des municipalités anglaises que les édiles lyonnais ont visitées l’année dernière. — Le président du Conseil a reçu la visite des membres du groupe antialcoo lique du Sénat, présidé par M. Churles Dupuy.et du groupe antialcoolique de la Clmmhre, présidé par M. Ribot. Ils lui ont demandé son appui pour l’œuvre à laquelle ils se consacreront et lui ont signalé les mesures qui pourraient être effloaces dans l’état actuel de la législa tion. M. Clémenceau leur a promis de faire droit à. leurs demandes. — On annonoo que M. Rriand a eu un as sez long entretien aveo un certain nombre de membros du oonseil de l'Université. Au cune solution n’a été arrêtée en vue do pour suites possibles contre les syndicats d’insti tuteurs affiliés aux Bourses du travail. M. Brland attendra que le Parlement ait tran ché la question en modifiant ou on mainte nant le texte de la loi de 1884. — La Commission de la marine s’es réunie samedi pour examiner le projet Siegfried sur les pensions de demi-solde des inscrits maritimes. Elle entendra prochainemant les ministres de la Ma rine et des Finances. — Un de nos confrères militaires annonce que des poursuites vont être intentées, sur la demande du ministre de la Guerre, contre la Voix du Peuple, organo de la Confédéra tion générale du Travail, pour la publica tion d’un manifeste antipatriotique. — Une élection sénatoriale a eu lieu dimanche dans les Ardennes. M. Gobron, radical, anoien député, a été élu au troisième tour de scrutin. — Le roi et la reine d’Angleterre sont ar rivés à Paris samedi soir. Un échange de visites a eu lieu dimanche avec le président de la République. Le souverain s’est rencon tré hier aveo le roi des Belgos, arrivé le ma tin même à Paris. — Dimanche a eu lieu, à Paris, dans une chapelle ayant appartenu aux Pères Barnabites, l’inauguration de YEglise catholique, apostolique et française, fondée par un prétendu évôque américain et un prêtre schismatique. La messe a été troublée par des manifestations d i verses. — Le froid devient de plus en plus rigou reux. Dans l’Isère on note 20 degrés au-des sous de zéro. Des ohutes de neige très im portantes sont signalées do tous côtés. Dans les Pyrénées, le casino de Rarèges et vingt maisons ont été ensevelis par une avalanche. Plusieurs personnes ont disparu. Nouvelles étrangères moignage officiel do satisfaction et d’uno médaille de bronze) ; Bougueon (Joan-Baptisto) ; Donnard (René-Mario) ; Montfort (Corentin-Marie) ; Tanneau (Thomas), mousse ; LePape(Honri ■ Augusto-Marie) ; Lijour(JeanPascal) ; Le Gloaroe (Joan) ; Lo Galvoz (Jac ques) ; Stéphan (Thomas) ; Maréchal (Char les) ; Kervec (Henri) ; Le Drézen (Jean Guillaumo-Marie), mousse ; Lo Droxon (.loanHenri) ; Lo Floch (Denis) ; Guirriec (Guil laume) ; Lautredou (Jean-Louis) ; L'Hcnoret (Guénolé), novice; Lautredou (Pierro-Mario), mousse ; Salaun ( Laurent-Marie) ; Le Floc’h (Iiorvé-Marie) ; Stéphan (Michel) ; Le Floc’h (Nonna),novice ; Le Floc’h (Alain), mousse. Les marins ci dessus désignés ont, abord dos bateaux de pôcho Adolphe-Augustine, Biche, Boër, Marie-Augustine et Saint-Nonna, porté secours, malgré la tempête, à l’équipage de YAventure et du SINicolas, en perdition dans lo chonal do Groumilly (rade de St-Guénulé Penmarc’h), le l'i septembre 1900. Par décision ministérielle de mémo date, les récompenses suivantes ont éto accordées, potir faits do sauvetage, aux matelots ciaprès, tous inscrits au Gonquet : L’Hostis(Pierre-Marie),(déjà titulaire d’une médaille de bronze), médaille d’argent do 2« classe, et Quéré (Joan-Marie), témoignage officiel de satisfaction : so sont portés spon tanément, sur le Saint-Pierre, malgré l’état de la mor, au secours dos hommes du bateau Europe, en grand danger do périr sur les récifs do Molèno, lo 20 septembre 190G. Morel (Yves-Tugdual) ; Gouéré (Alexandro-Théodore),(déjà titulairo d’uno médaillo d’argent do 2« classej ; Riéas (Jean-Marie), témoignages officiels do satisfaction ; ont fait preuve d’un réel dévouement en re cueillant sur lo bateau Kerascoul ot en rappelant à la vio un matelot tombé dans la rivière d al’Aberbenoil, lo 31 octobre 19011. Par arrêté du ministre do l’Agriculture en date du 80 janvier, la médaille d'honneur agricole a ôté décornéo à Mllo Renée Hervé, chez M. Guillou, à Lanmeur. Par décret en date du 28 janvier, une pension ecclésiastique do 450 francs a été accordée à M. Kérézôon (Désiré-Eugène), dessorvant à Guerlesquin ; 28 ans do services. En vertu d’un arrêté ministériel du l ('r fé vrier, l’indemnité spéciale allouée aux maltros ot chefs gardiens des phares électriques pour la surveillance dos machines et de l’é clairage est portée à 301) fr. par an. L’indomnité spéciale allouée aux gardiens, chauffeurs et auxiliaires dos phares électri ques pour chaque quart effectué aux maohinos est portée à 1 fr. Los gardiens des lanternes et auxiliaires des phares électriques rocevront dos indem nités spéciales de 30 centimes par quart effectué dans la lanterne. M. lo capitaine de frégate Vosco, du port do Brest, est désigné pour remplir les fonc tions de chef d’état-major auprès de M. lo contre-amiral Krautz, commandant uno di vision do l’escadre de la Méditerranée. Russie, — On mande de Saint-Péters bourg que le parti gouvernemental n’aura M. Lo Bihan (J.-F.-G.), I«f maître fourrier rien à attendre de la nouvelle Douma et on retraite do la marine, est nommé à l’em ne pourra s’y créer une majorité. ploi de suppléant syndic des gens de mer à En effet, 70 % dos paysans se sont Pont-l’Abbé, en attendant la nomination rangés du côté de l’opposition de gauche, d’un syndic titulaire pour co poste, rendu va 52 °/o des partis bourgeois sont hostiles cant par lo décès do M. Le Guen. au gouvernement, ainsi que 90 °/„ des électeurs ouvriers. É le c tio n s m u n ic ip a le s . Los gares de Nalenczow et de LéopolPar suite de la démission de M. Belle«;, dow, sur le chemin de fer de la Vistule, maire do Plouescat, le Conseil municipal et de Kolonia, sur la ligne de Vienne, ont été attaquées par des bandits qui ont a été appelé la semaine dernière à lui choisir un successeur. pillé les caisses. M. Vézo (François), propriétaire culti Le colonel Bielsky, commandant de la gendarmerie à Varsovie, a été assas vateur, 1er adjoint, a été élu maire à l’u nanimité. siné. Allemagne. — Les premiers scrutins de ballottage ont confirmé la défaite des socia listes, qui ont onoore perdu quelques sièges. On prévoit qu’ils subiront do nouvelles per tes au cours des derniers ballottages aux quels il n ’a pas encore été procédé. Les con séqu e nce s de la S é p a ra tio n . En exécution de la récente déclaration des évêques de France, M. l ’abbé Corro, recteur de la paroisse Saint-Mathieu do Quimper, a adressé au maire une pro position de bail de 18 années pour l’église — L ’émotion causée par la catastrophe de sa paroisse. de Sarrebrüok n’est pas encore calmée. M. le maire de Quimper lui en a dé On continue h affirmer qu’il y aurait encore des mineurs vivants dans le fond livré récépissé. Cette proposition sera soumise au Conseil municipal, au cours d e là mine. de sa prochaine session. Etats-Unis. — Los bruits d’une guerre A Brest, les curés do Saint-Louis et imminente entre los Etats-Unis et le Japon des Carmes ont été expulsés lundi de ont de nouveau couru ces jours derniers, à leurs presbytères. L’huissier qui avait ropos de la question dns écolos, à Sanrancisco. Mais tout conflit est démenti, refusé d'opérer — c’est ce qui explique le autant par les ambassades japonaises qu’a- retard apporté à cette expulsion — ayant été commis d ’oflice par ordonnance du mérioainoa. tribunal, n’a pu accomplir pacifique ment sa mission ; il a requis la police. M. l ’abbé Roull, curé de Saint-Louis, a lu uno protestation, puis le démé nagement du mobilier a été opéré par des commissionnaires. Aprèsquoi, le curé et les prêtres qui l’entouraient se sont rendus à l’église où ils ont mis leurs paroissiens, accourus de tou Aotea officiels. tes parts, au courant des faits qui ve Par décision du 29 janvlor, lo minlstro de naient de s’accomplir. Au presbytère des Cnrmo?, aucune la Marine a aocordé des témoignage ollloiels de satisfaotlon, pour faits de sauvetage,aux protestation n’a été laite. Le déménage matelots ci-après, tous inscrits à Quimper : ment a été opéré par los mêmes commis Tanneau (Thomas-Séhastion), (déjà titu sionnaires qui venaient de pratiquer laire d’un témoignage officiel de satisfaction); celui do l’autre .presbytère. M. l’abbé Canévot (René-Françols), (déjà titulaire d’un Martin,recteur de la paroisse,a quittéontémoignage officiel de satisfaction) ; Korloc’h suite l’immeuble. (Yves Joseph) ; Tannin (Alain-JoHeph) ; Lo Dimanche, à Plouénan, uno grande Floch (Nonna-Corentln), (déjà titulairo do procession a été organisée pour la trans deux témoignages officiels de satisfaotlon) ; Larnicol (Joan), (déjà titulairo de deux té lation solennelle à l’église du crucifix re moignages officiels de satisfaction) ; Cornoc tiré, par ordre supérieur, do l’école des (Miohel-Jean-Marle), (déjà titulairo d’un té- filles. GAZETTE BRETONNE FINISTÈRE % FINISTERE Agglomérés do houille ou de lignite, an- 1 Nouvelles maritimes thracite, coke, escarbilles, houille, lignite. J Levée des inscrits. — Le ministre a décidé Par wagon complet pouvant contenir plus Les étalons dont les noms suivent, de 5.000 kilogr^ le chargement et le déchar que la levée des inscrits maritimes métropoli tains, non dispensés, ôgés de moins de 20 an», dépendant du dépôt d’Hennebont, cons gement doivent être effectués par les expédi peut être autorisé# dans les conditions du pa teurs et les destinataires. titueront en 1907, la station de Quimper : ragraphe 2 de la circulaire du 5 décembre 1905. 1» Addition des prix par tonne ci-après: I" Patriote , pur sang anglais, par (a ) 2 fr. (10 de Nantes à Cbàteaubriant. Ce Grand Masler et Parabole. A rrivée du « Dugay-Trouin » à Toulon. prix est à augmenter des frais de gare. — Le Duguay-Trouin, croiseur-école des as 2* B aladeur, trotteur, par Ilarley et (h) 3 fr. 25 île Lorient à Redon et vice pirants de marine, est arrivé en rade de Toulon. Lavaler. versa. Ce prix comprend les frais de gare. Après entente entre le préfet maritime et le 3° Walpole-Candidate, norfollc an 2U Abaissement à : commandant du croiseur,la tlottille de sous-ma glais, par Black-Perfection et Confi 2 fr. 10 du prix do 2 fr. 25 de Lorient à rins asimulô une attaquedu Duguay-Trouin. dence. Vannes ; Les aspirants ont assiste aux exercices et ont 4° Yorhshire-Relish, norfolk anglais, 1fr.75 du prix de 2 fr. de Lorient à Auray. pris part aux manœuvres de défensedu croiseur. 2 fr. 25 du prix de 2 fr. 5j de Lorient à Le Duguay-Trouin séjournera à Toulon jus parGanymède et Monarch. 5° Rlïlïngton-Fire-Boy , norfolk an Quiberon ot Concarneau ; qu’au 20 févrer. Pendant ce temps, les élèves 2 fr. 75 du prix de 3 fr. de Lorient à assisteront à de nombreux exercices d’attaques glais, par Danegelt lloyal et Fire-Away. de torpilleurs et de sous-marins, au simulacre (i Ultima, norfolk breton, par The Gé Pont-l’Abbé, Douarnenez et Pont-de-Buis. Ces prix comprennent les frais de gare. de forcement de passes et àdes bombardements néral et Jacob. 3“ Application do la réciprocité au prix de 7° Curiœ, norfolk breton, par Bigodon 4 fr. 75 do Nantes etSaint-Nazaire à Lorient. combinés avec l’artillerie de la côte. Statio n de Q u im p e r. — L a m onte en 1 9 0 7 . et Pillaouer. Ces étalons partiront d’Hennebont pour la station le 20 février et rentre ront au dépôt le 3 juillet. La monte aura lieu deux fois par jour ; le matin à 7 heures et le soir à 4 heu res. Les étalons ne devront saillir que deux fois par jour ; toutefois, en cas de nécessité, une monte supplémentaire sera autorisée à 11 heures ; certains chevaux désignés par le directeur ne sailliront qu’une seule fois, notamment les jeunes. Le prix du saut est fixé à 5 francs. L ’im p ô t su r les v élo c ip è d e s. — L a ve n te des plaques. Nous avons indiqué, dans le dernier numéro du Finistère, comment serait dorénavant perçu l’impôt sur les véloci pèdes. Voici la liste des communes des ar rondissements de Quimper, Chàteaulin et Quimperlé où ont été constitués des dépôts de plaques de vélocipèdes en vue de la vente au public. ARRONDISSEMENT DE QUIMPER Canton de Quimper. — Quimper : 3, rue Vis ; 30, rue Laënnec ; place Terre-au-Duc ; 10 bis, rue du Parc; I, rue Kéréon ; 47, ave nue de la Gare. Canton do Brie;. — Biiec. Canton de Concarneau. — Concarneau, Beuzec-Conq, Trégunc. Canton de Douarnenez. — Douarnenez, Tréboul. Canton de Fouesnant. — Bénodet, La Fo rêt," Fouesnant. Canton do Plogastel. — Plogastel, Plonéour-Lanvorn, Plozévet, Pouldrouzic. Canton de Pont-Croix. — Audierne, Plogoff, Pont-Çroix. Canton de Pont l ’Abbé. — Le Guilvinec, Loctudy, Penmarcli, Pont l’Abbé. Canton de Rosporden. — Etliant, Rosporden. B o n n e fo i c lé r ic a le . Tiouvellos militaires Officiers de réserve. — Le ministre de la L ’Indépendant, qui prétend donner guerre u adressé la circulaire suivante aux com des leçons aux autres en toute matière, mandants de corps d’armée : « 11 est arrivé à différentes reprises que "des écrivait samedi, en parlant du Finis ofliciers de réserve ou sde l’armée territoriale, tère : convoqués à une période d’instruction, ont été, La petite feuille opportuno-radicalisanie soit renvoyés dans leurs foyers avant la fin du gratifie mielleusement ses infortunés lecteurs, temps réglementaire de séjour à leur corps, une fois par moi« environ, d’une petite expo soit même dispensés de rejoindre ce dernier, sition de chiffres, d’où il ressortirait irréfu la période à laquelle ils devaient assister se tablement que tout va pour le mieux dans trouvant au dernier moment contremandée. le meilleur des mondes, puisque nos achats « Le ministre a été consulté sur les questions et nos ventes représentent presque partout de savoir si, dans ces deux cas, la période de une majoration assez sensible. ces officiers devait être considérée comme ac Ce n’est pas pour la donner comme complie et si elle devait entrer dans le dé un modèle littéraire que nous mettons compte de leurs services. « La première questiou doit être résolue par cette phrase sous les yeux de nos l’affirmative : lorsque des officiers de réserve « * infortunés » lecteurs. Nous vou ou de l’armée territoriale, ainsi d’ailleurs que lons simplement la rapprocher des ré des militaires de ces catégories en général, flexions dont le Finistère a toujours fait auront été dispensés d’office de la période d’ins suivre les statistiques qui excitent la truction à laquelle ils avaient été eonvoqués, verve de la feuille cléricale. celte période devra être considérée comme Notre situation commerciale est donc cons faite, en ce sens que leurs obligation» militaires tamment en progrès, écrivions-nous notam seront.tenues pour accomplies. « Quant à la deuxième question, elle ne peut ment le 22 décembre. Mais nous ne nous être tranchée que par la négative : il n’est pas lasserons pas de rappeler qu’elle n’a cepen dant pas suivi la même marche ascendante possible, eu effet, d’invoquer comme temps de service effectif, entrant en ligne de compte à que les années précédentes. l’appui d’une proposition, une période qui n’a Nous ne saurions trop répéter non plus que le marché français est lourd, que les pas été réellement passée sous les drapeaux. « Toutefois si, en vue de sauvegarder leurs importations augmentent beaucoup plus que los exportations, et qu’il y a là un inquiétant titres à une proposition pour l ’avancement ou symptôme dont il serait urgent qu’on se pour la Légion d’honneur, certains dos officiers dont il s’agit manifestaient le désir d’effectuer préoccupât en France. la période dont ils aurontété dispensés d’office, Et, accentuant la note, nous écrivions ils devront être autorisés ii l’accomplir avec solde. » à nouveau le 23 janvier dernier : Notre situation commerciale est donc en progrès. Cependant, il convient de noter plu Police correctionnelle. — Tribunal sieurs symptômes alarmants. de C h à te a u lin . D’abord, l’augmentation de notre chiffre Audi'-nce du 30 janvier. d’affaires, pour importante qu’elle soit, est loin d’être équivalente à celle que note Chateaülin. — Coups, oris de clôture, d’autres pays concurrents. ivresse, outrages aux gendarmes. —Jacques En second lieu, c’est la première fois, de Le Goff, 32 ans, terrassier, originaire de puis de longues années, que le bilan d’une Penhars, près Quimper, et Nicolas Louarn, année se solde par une plus value des impor 29 ans, terrassier à Spézet, causaient le 29 ARRONDISSEMENT DE C.HATEAUUN tations sur les exportations. Or, c’est cela qui Canton de Carhaix. — C'arhaix, Poul- est grave. Quand un pays achète plus qu’il janvier, à 8 h. 1/2 du soir,un scandale épou vantable dans la Grand’Rue de Chàteaulin, laouen, Spézet. ne vend, il s’appauvrit forcément, mathéma pénétrant dans les maisons et menaçant les Canton de Chàteaulin. — Chilteaulin (en tiquement. habitants d’un coup de poing américain que trepôt des tabees), Chàteaulin-ville, Dinéault, On devrait se préoccuper de cette situation possédait Louarn. Locronnn, Plomodiern, Plonévez-Porzay, en France, avant qu’elle soit irrémédiable. Le Goff alla même jusqu’à frapper un Port-Launay, l’ont-de-Buis. débitant qui lui refusa à boire. C’est ce que YIndépendant appelle Canton do Chàteauneuf. — Chàteauneuf, Prévenus, les gendarmes Le Hunsec et Coray, Plonévt>z-du-Faou. « trouver que tout va pour le mieux dans Maumusson accoururent. A peine étaient-ils Canton de Crozon. — Argol, Camaret, le meilleur des mondes ». Ce simple rap en présence des deux énergumènes que Le Crozon, Landévennec, Roscanvel. prochement n’est-il pas des plus sug Goff porta au gendarme Le Hunsec un for Canton du Faou. — Lo Faou, Lopérec. gestifs ? Et les cléricaux peuvent-ils midable coup de poing qui l’atteignit sous Canton de Iluelgoat. — La Fouillée, vraiment, après avoir usé de procédés l’œil droit. Le gendarme Le Hunsec engagea Iluelgoat, Scrignac, une lutte terrible avec le forcené, qui est Canton de Pleyben. — Brasparts, Le de polémique aussi fantastiques, parler taillé en hercule. 11 réussit à le terrasser et à de bonne foi ? Cloitro, Gouézec, Loqueffret, Pleyben. Mais ce n’est pas tout. L’Indépendant lui passer le cabriolet.D’un coup sec, Le Goff ARRONDISSEMENT DE QUIMPERLÉ écrit encore : « Sous M. Clémenceau, le brisa le cabriolet, déchira la tunique et le pantalon du gendarme, et lui porta des coups Canton de Quimperlé. — Quimperlé (entre Finistère trotive que tout va bien et que de pied dans le côté. Le gendarme Maumus pôt des tabacs) et place Saint-Michel ; Cio- ça remarche ». son vint au secours de son collègue, et de hars-Carnoët. S’il y a un grief imprévu, c’est bien nouveau un cabriolet enserra les poignets de Canton d’Arzano. — Arzano, Locunolé. celui-là. Tous nos lecteurs en sont té Le Goff devenu fou furieux. Canton de Bannalec. — Bannalec, Kerné- moins : dès le p emier jour, nous avons D’une secousse,celui-ci brisa une seconde vel, Melgven, Le Trévoux. fois le cabriolet ot se rua sur les gendarmes. pris position contre le ministère Clémen Canton de Pont-Aven. — Motilan, Névez, ceau, et nous n’avons perdu aucune oc Le gendarme Maumusson reçut un terrible Pont-Aven, Riec-sur-Bélon. coup de pied sur le devant de la jambe. Ce Canton do Sentir. — Querrion, Saint-Thu- casion d’indiquer ce qui nous séparait de ne fut qu’avec l’aide des personnes présentes lui. Malheureusement, les occasions n’ont rion, Scaër. qu’on put,après trois quarts d’heure d’efforts, pas manqué : le rachat de l’Ouest, le conduire Le Goff au violon municipal. repos hebdomadaire, l’établissement du A.Cju(iics-tiona p ub liqu es Pendant ce temps, Louarn insultait les budget de 1907, se sont offerts à nous gendarmes. Dans la nuit, Le Goff essaya de Caverne de gendarmerie. — Il a été pro comme thèmes de critique, sans parler s’évader en creusant un trou profond de cédé, samedi après-midi, à la préfecture, à de la Séparation elle-même et de cer- 00 centimètres sous la porta du violon. l’adjudication des travaux île grosses répa 11 est condamné à 2 mois de prison, plus rations à exécuter à la caserne de gendarme- lainesdes mesures prises pour l’appliquer 5 francs d’amende pour ivresse, et Louarn à 11 est vrai que, quand ce ministère a rio do Quimper, travaux évalués à lll.OOU fr. fait par hasard ce qui nous semblait juste, 1 mois de prison. En voici les résultats : Soumissionnaires : MM. Lamay, rabais nous n’avons pas caché notre impression. Vagabondage. — Marguerite Barré, femme de 5 (I/O ; Le Guével, 7 0/0 ; lïd. Thomas, Que voulez-vous ? Nous sommes comme Trichard, a été trouvée en état de vagabon 13 0/0. cela au Finistère. De tout temps, nous dage à Chàteaulin. Elle était de plus ivreM. Thomas a été déclaré adjudicataire. nous sommes résolument placés sur le morte avec un bébé de deux ans pleurant à côté d’elle. Droits de place. — L’adjudication des terrain des idées et de l'intérêt général. 15 jours de prison, plus 5 francs d’amende C’est notre marotte. Et si demain M. droits do place do la ville de Carhaix aura pour la contravention d’ivresse. lieu salle de la Mairie, le 25 février, à 3 heu Jacques Piou, par exemple, qui est aussi Vol. — Corentin C.ornec, 50 ans, sans pro res do l’après-midi. Un cahier des charges a un do nos adversaires politiques, arri été dressé et est à la disposition dos intéres vait au pouvoir et réalisait un seul fession ni domicile, s’est introduit chez le sés aux heures d’ouverture du secrétariat do article du programme que nous défen nommé Brénot, près de Chàteaulin, et,après s'être abreuvé de cidre, a volé 100 livres de la Mairie. dons dans ces colonnes depuis plus de pommes de terre. Réfection de pavages. — Il sera procédé, trente-cinq ans, nous nous tonnaissons, I mois de prison. le samedi 9 mars prochain, à 2 heures 1/2, nous ne pourrions pas nous empêcher de Vagabondages. — Sébastien Le Borgne, à la préfecture du Finistère, à l’adjudication lui rendre justice. Ce sont évidemment là des choses 43 ans, domestique de ferme, originaire de dos travaux de réfection du pavage de la rue du Bourgnouf, à Quimperlé, ot du quui de que los cléricaux de YIndépendant ne Bodilis, a été trouvé en état de vagabondage à La Feuillée. Léon, à Morlaix. sauraient comprendre. Ce n ’est môme 21 heures de prison. Ces travaux sont évalués, pour le 1er lot, à pas l’esprit de parti qui guide leurs juge 14.700 francs, et pour le second, à 22.000 fr. ments, c’est 1m vieille haine qu’ils ont — Marie-Yvonne-Alphonsino Le Goff, 19 ans ; Berthe Boutouller. 18 ans, et Jo pour tous ceux qui ont barré la route, C h e m in s de fer d ’O rléa n s. — N o u dans ce département, à leurs ambitions séphine .légat, 17 ans, toutes trois filles sou mises à Brest, ont été trouvées à Chàteauv e a u x tarifs. politiques toujours éveillées et jamais 1in mourant de froid et de faim. Elles se La Compagnie des chemins de fer d’Orléans satisfaites. rendaient à Lorient, dont la lllle Boutoul Peut-on vraiment demander de la ler est originaire, trouvant la police de Brest a proposé à l’homologation du ministre des Travaux publics los additions et modifica bonne foi à des advorsaiivs qu’inspi trop dure pour elles. tions suivantes au paragraphe l"r du tarif rent des mobiles d’un ordre si élevé V La fille Le Golf est condamnée à 1 mois spécial P. V., n° 7 : de prison avec sursis ; les deux autres sont c LE FINISTERE envoyées dans une maison de corrootion jusqu’à l’Age do 31 ans révolus. PETITE CHRONIQUE Etat-civil du 16 au i janvier / 907. — Maraudage. — Les immoublos du grand séminaire ayant été évacués, lu polico fait N a i s r a n û k s . — Joseph Lo Rlieun.— Guillaume pratiqua chnque jour dos rondes autour do Gloiiguen. — Mario Penven.— Pierre Guillou. Lk F a o u . — Outrages nuco gendarmas et la propriété. G’ost ainsi qu’ollo u surpris,con — CiMostino Prigent. — Marguerite Lo Bris. ivresse. — Mathieu Beacond, 58 ans, ouvrier r,K GOMMKKOit anolais en 1908. — L’année fectionnant et chargeant des faix do bois, do — Hnonne Urvois.— Yves Artrin. — Margue menuisiorau Faou, étant ivro lo 2 février,» nombreuses personnes dont plusieurs fem rite Marot. — Jean Petitbon. — Yves Le Mao. 1906 a ôté, au point du vue commercial et in insulté et menacé le gendarme Roger, <to la M ahiagiîs . — Louis Uo/.ee, bouclier, et Anne dustriel, des plus prospères pour lo Royaunanmes et onfunts. brigade du Faou. Ces individus, profitant de l’expulsion des Le Verge, s. p. — Germain Renvoi, couvreur, Uni. 3 jours do prison avec sursis pour les ou Pour les onze mois, au 30 novembre, le clnf prêtres, ont jugé bon do faire une excursion ot Jeanne Griffon, s. |j. *— Jean Marie Gloa trages,et 5 fr. d’amende pour la contraven fre des exportations s’élève a 421.031.052 l i dans lo buis dépendant dos immoublos éva guen, marin, et Marie Lo Friant, s. p. tion d’ivrosso. Di’:ci:s. — Jean Le Quéau, 27jours. — Mario vres sterling ut le chiffre des importations il cués ot d'y commettre d’assez importants dé La G loitrk. — Vol. — Noël Urvoas, 15 gâts. Six d’ontro eux ont été arrêtés et im- Jolivct, 19 mois. — Marie Chapelain, 71 ans. 553.379.334 livres sterling. Par rapport aux chiffres de la période cor ans, a dérobé une voste au préjudice d’un médiutom'ont conduits devant M. lo procu — Thomas, enfant mort-né. — Arsène Tanreur do la République qui, après les avoir uion, 18 mois. — Mario Cüipon, fomme Gar- respondante de l’année 1905,la valeur des impor camarado. ree, 23 ans. — Yves Join, marin, 77 ans. — tations accuse unenugrnentation.de i l . 205.738 Il est remis à ses parents comme ayant intorrogés, los a laissés en liberté. Marguerite Permis, veuve Hnseost, G5 ans. — livres sterling; (plus d’un milliard de francs) el agi sans discernement. Perles et trouvailles. — lia Aid perdu di- Guillaume L<* Moan, marin, 50 ans, époux de celle des exportations une augmentation de Arqol. — Violonces. — Un sonnour do mnnolio dernier, on ritle, une enveloppe bnlle Jaoq. — Jean Le Meur, charpentier, 57 uns, 49.G04.3li7 livres sterling (plus de 1milliard 3'i'J biniou, nommé Hervé Douarin, ?8 ans, ost oontonant 84î fr. 10 dont 301) en billots de ban époux de Sèvelloc. — Charles Péchant, marin, millions de francs). poursuivi pour violoncos sur la personne do que. R; nvoyor uu journal coiitre récompense. 45 ans, époux do Gonidec. — Anne Le Gott", Le marché intérieur a été aussi prospère la jeuno Damoy, ftgéo do 10 ans. 70 ans, veuve Chevert. — Pierre Guénadou, que le commerce extérieur. Il n’«xiste, jus Il nio énorgiquomont les faits, mais la qu’ici, pasdostatisti pies sur cesujot, unis cette marin, 81 ans, époux Jadi. jeune Damoy le reconnaît formellement lacune sera bientôt comblée, aussitôt que le Ergué-Arm el. — Vol. — A la lin du pour être son agrosseur. nouvel « Acte de Recensement de la Produc mois dernier,pendant lu nuit, M'«°Feunleun, Briec de-l’Odet. — B u re a u de poste. tion » do M. Llojd George aura foncti onné 2 mois do prison. commerçante à l’Eau Blanche, a été victime — Le bureau de poste a été transféré, le pendant une couple d’années. Pleyhen.— ivresse. — Joan-Yvos Autret, d'un vol. Il lui a été soustrait une somme do l«f .février, îi la nouvelle maison construite 6 francs, environ 20 kilos do lard, 3 bouteil poursuivi pour ivresse, ost condamné ii 40 les d’absinthe, 8 bouteilles d’amor Picon et spécialement pour ce service, sur la route jours do prison. i.e s p o i s s o n s n’în te n d kn t p a s . — M. Yves une bouteillo do triplo soc ; le tout estimé de Quimper il Pleyben. Delage a transmis ¡1 l’Académie des Sciences, Outrages à gendarmes, ivresse. — Louis 80 francs environ. au nom de M. lo docteur Murage, une contri Le Corre, 27 ans, cordonnier, sans domicile Go vol a dû être commis par des individus Châteaulin. — Loterie de b ie n fa i bution fl l’étudo de l’audition des poissons. Mal fixe, étant en état d’ivrosso, a outragé los connaissant bien la maison ; avant la fer gendarmes. meture du débit ils ont dû s’enfermer dans sance. — Nous rappelons que le tirage de gré tout oc que l’on a pu dire, M. Marage, & I mois do prison et 5 francs d’amondo. une remise attenant à la maison ot se cacher la loterie de bienfaisance au profit des éco la suite d’expériences précises, conclut que dans un grenier à fourrage situé au-dessus les publiques île Châteaulin, organisée par les poissons n’entendent pas les bruits ni la docotto remise, car lu porte do cette remise la société de bien faisauce dos écoles laïques, voix humain». Et pourtant l’auteur s’est servi Renseignements, utiles de sons extrômement intenses. avait été formée à clef la veille au soir et aura lieu le dimanche 10 avril. Colis à la m a in . — Vol. —Une Compspnio laclof avait été luisséo dans la sorrure. Les personnes qui veulent bien offrir des Du grenier, les malfaiteurs ont pénétré lots sont priées de les remettre ît la mairie dos chemins do for n’ost responsable quo des m o t d e l a f i n . — L’arrivée au régiment. — Qu’cst-eo quo vous faisiez dans le civil î objet# qui lui ont été oonüiis ot dont elle u pris dans un jeu do boules, communiquant avec oit sera effectué le tirage. la remise. Do co jeu de boules il leur u été — J’étais lampiste. ohnrgo. — Très bien 1 Vous ôtes tout désigné pour En oonséquenoe, elle n’a |ms h répondre des très facile do pénétrer dans la cuisine et le Edern. — M araud ag e. — Un pied le service d’ « éclaireurs ». objets non enregistrés ootnme bagage» et que débit, la porto de communication n’étant pas formée à clef. d’arbre récemment volé au préjudice de lo voyageur oonsorvo #voo lui. Lo tiroir du comptoir avait été ouvert par M. Quintin, cultivateur ii Kermazégan, a été II en ost aiusi môme dnns lo eus oii la sous traction do l’un do ces objets aurait été fnvori- los voleurs ot emporté ; il a ôté retrouvé dans retrouvé chez les époux llémon, contre les séo par l’oxtinntion do la lumière ôolairnut le une prairie voisine. quel* plainte a élé porlée. Les malfaiteurs sont demeurés inconnus. oompartiment dans loquol so trouvait le voyagour. Carhaix — Noyé. — Dimanche, M. C’est au royagour qu’inoombait la surveitFouesnant. — Vol. — Le 31 janvier, Pierre-Louis Lozach, maître sellier.*i Carhaix, lanoe de eos oolis.Il lui appartenait de so ddplaDo nos correspondants particuliers. oor quand la lumière était éteinte, d’autant plus vers (i heures du mutin, M. Jean Lo Gnll, quittait la ville en voiture pour se rendre cultivateur à Kerlionnt-Brns, remarqua quo qu’il se trouvait dans un wagon ii couloir. chez un client au bourg de Paule. M.Lozach Paris, 5 février, 8 h. soir. (Tribunal de Commerce de Bordeaux, !) mai la porte do sa grange était ouverte. Il cons s’attarda dans ce bourg qu’il ne quitla qu’à tata quo lo peno do la sorruro do la porte 1900). C h a m b re des d é p u té s . la nuit. Parvenu près du canal, au lieu dit était faussé. Près de cotte dernière était un Saint Eloi, M. Lozach, trompé par l’obscu La Cham bre a adopté u n projet m o gros morceau de bois qui avait dû servir à rité, obliqua vers la berge et un écart brus d ifian t l'o rg a n is a tio n du corps des offi la forcer. Q u im p e r. — La neige. — Pour la Pénétrant dans lo biUimont, M. Le Gnll que de son cheval le projeta dans l’eau. Un troisiòmo t'ois depuis lo commencement de constata qu’environ 25 u 30 kilos de lard lui ami qui l'accompagnait appela en vain du ciers de m a r in e et du corps des éq ui pages de la flotte. cet hiver, particulièrement dur pour notre avaient été dérobés. Il trouva abandonné pur secours. M. Argeliès a développé ensuite son région habituée h des températures moins lo malfaiteur un panior contenant une quan Le cadavre de M. Lozach a été retrouvé in te rp e lla tio n s u r la s itu a tio n fin a n sibériennes, la neige a fait son apparition îi tité do pommes qu’il avait prises dans le lundi malin. La victime laisse une veuve et cière. Quimper dans la nuit de dimanche h lundi. hangar. sepl enfants. Il en est tombé une assez lorle épaisseur, Pour emporter lo lard,le malfaiteur s’était A c te s officiels. que les Quimpérois ont été tout surpris de emparé d’un suc do gunno. P a r arrêtés du 14 ja n v ie r , ont été li y a environ trois mois, M. Le Gall avait contempler ît leur réveil. déjà ôté victimo d’un vol d’environ 50 kilos nom m és f a d e u r s su b urb ain s, locaux On n'en avait pas vu autant depuis le do lard qui so trouvaient dans la même ou r u r a u x : DÉPARTEMENTS DE L’OUEST célôhro hiver de 1879-80. (I t'uut espérer, grange. Co vol avait été également commis A Pont-Croix, M. Loiseau (A.-A.), surtout pour les pauvres gens, si malheu la nuit, mais lo malfaiteur avait passé par soldai a u 2e régim ent d 'in fa n te rie co Côtes-du-Nord. — Une élection ai* con reux quand il fait froid, que celte tempéra uno fonôtre à laquollo le propriétaire a fait loniale ; il Pleyben, M M.Cozic(M.-N-), seil générai a eu lieu dimanche dans le can ture exceptionnelle ne va pas se perpétuer. pluoer depuis trois barreaux île fer. soldat a u 21° rég im e n t d ’in fa n te r ie Le préjudice causé à M. Le Gall ost estimé ton de Guiugamp. M. Lorgeré, maire de Le bal de la « C o rn o u a ille ». — MM. par lui à environ 150 francs. Uno enquête Guingamp, républicain, seul candidat, a élé coloniale, et Louet ( II ), ex soldat a u les commissaires du bal do la C o rn o u aille est ouvorto. , élu par 2.270 voix sur 2.975 votants. Il s’a 2' ré g im e n t d 'in fa n te rie coloniale. * sont prévenus qu’une réunion aura lieu ce gissait de remplacer M. Droniou, républi » * soir morcrodi, salle Autrou, fi 8 h. 1/4. Ils cain, décédé. Concarneau. — Les secours. — Le sont priés d’apporter leurs listes et le mon Service particulier du FinUtère. Maire de la ville de Concarneau prévient les — Un très grave incendie a éclaté diman tant do leurs souscriptions. Le bal étant irrévocablement fixé it samedi« boulangers qu'ils peuvent prendre les listes che soir, h quatre heures, à Dinaii, dans le Paris, G février, 7 h. 25 matin. prochain, la décoration do la salle, dont le do secours au bureau de la marine ; une quartier de l’Apport. Malgré la rapidité des secours, sept maisons, qui étaient très vieilles première distribution de pain a élé faite sympathiquo architecte do la ville, M. l'aiA ttitu d e c o n c ilia n te des évêques. et présentaient un grand intérêt historique, raud, s’occupe activement, est déiit com lundi 4 février. ont été complètement détruites. On affirm e, dans les m ilie u x bien in mencée, et tout permet d'assurer qu’elle sera digue do tous los éloges. form és. que les évêques seraient tout Douarnenez. — Syndicat des pê C'est ainsi que la sallo a élé prolongée do Loire-lnférieure. — Une grève d’un disposés à la c o n c iliatio n et renonce cheurs. — Le syndicat des marins pê sept mètres, afin de pouvoir organiser un genre nouveau vient d’éclater dans la Loire- r a ie n t d éjà à l ’apposition de leurs ’‘ki élégant jardin d’hiver qui sera chauffé. C’est cheurs de Douarnenez a renouvelé son lnférieure dans les conditions suivantes. ll n ature s s u r les contrats de location bureau. M. Hottereau, l’horticulteur bien connu, qui des églises, comme ils l'a v aie n t de La pèche du lac de Grandlieu — dont la Ont élé nommés : en fera l’ornementation, C'est tout dire. m andé. C'est u n g ra n d pas de p lu s vers propriété, d’ailleurs contestée, est à M. de Président, M. François Kervennal ; viceQuant aux souscriptions, leur nombro augmento tous les jours, ot nous sommes présidents, MM. Guillaume Furie et Guenolé Juigné, député de Paimbœuf— est affermée l'entente. il M. Guillou, qui y emploie 90 pêcheurs, d’autant pliw heureux de pouvoir dès main broalin ; Les éle ctio n s a lle m an d e s. tenant prodire quo cette jolio fòle remportera Secrétaire, M. François Guyader ; secré propriétaires eux-mêmes de leurs bateaux On télégraphie d B e rlin que les ré el engins. Le fermier, sur tout le poisson le plus vif succès, que les malheureux y taire-adjoint, M. Joseph Bernard ; trouveront leur bénéfice : uno quôlo sera pêche, prélève 28,75 0/0 ; sur les anguilles, sultats de 98 ballottages p o u r les élec Trésorier, M. Stéphan llerlé ; faite en effot au profil des pauvres de Administrateurs : MM. Guillaume Cudcn- 50 0/0. De plus, chaque pêcheur doit lui tions a u R e ich staj sont m a in te n a n t Quimper. ne«. Kugèno Gloaguen, Jean Gonidec, Pas donner tin poisson par semaine, l’un des connus. ! es socialistes gagnent quatre Cross-country. — La première fèto spor cal Rochedreux, Denis Le Guen, Louis plus beaux péchés. Enfin, il se réserve la sièges el en perdent q uin ze . Les n a tio priorité de l’achat du poisson, et les autres n a u x - lib éra u x en gagnent onze et en tivo do l’année,organisée pur lo « Studo quim Gloaguen. marchands ne peuvent acheter, en vente perdant, q uatre . Les autre s groupes pérois » ot la société do gymnastique « La '♦ Chez les pompiers. — Les sapeurs- publique, qu'après lui ; il a même encore, conservent sensiblement leurs posi Quimpéroiso », a obtenu dimanche un très grand succès. Il s’agissait, d’un « cross-coun pompiers de Douarnenez ont fait, dimanche, sur les achats de ceux-ci, lorsque l’opéra tions. try », éprouve préparatoire d'un concours un exercice dans la cour de la gare, puis ils tion lui semble bonne, le droit de prendre D ix m ille jeunes gens o nt m an ife sté ont procédé ii la vérification des prises d’eau pour son compte la moitié du lot vendu. athlétique intorscolairo. à B e rlin , dans la soiree d 'h ie r, devant A 10 heures le départ a été donné, près do do la ville. Les pêcheurs viennent de se syndiquer. la grande chancellerie. M. de B ülow A neuf heures, ils se réunissaient en la fontaine Saint-Corontin. Ginquanto-trois Et lei r premier acte fut d’organiser le con les a h ara n g ués, en les fé lic ita n t du assemblée générale, sous la présidence de concurrents étaient en ligno. ré su lta t des élections. Les m an ife sta n ts trôle des ventes de poissons. Lo parcours à effectuer était do quntro ki M. Ruer, architecte. M. Guillou, le soir même, mettait six pé se sont rendus ensuite devant le p ala is Lo trésorier a rendu compte de l’état des lomètres environ. Le contrôlo à l’arrivéé so trouvait près finances. L’avoir en caisse de retraites s’é cheurs « ;i terre », c'est-à-dire qu’il leur im p é ria l oi'i G u illa u m e I I les a félicités interdisait la pêche jusqu’à nouvel avis. ci son to u r ; il a affirm é que l'A lle m a lève actuellement il 2(1, 01(1 francs. du kiosque du Champ-de-Butuillo. La prospérité de cette œuvre est donc Alors tous les autres décidèrent de ne pas gne devait écraser ses adversaires sous Voici les réaultuts : Classement général : l»f, M. Daouost ; 2", indiscutable. pêcher non plus. C’est la grève générale. les pieds de ses chevaux. La Noach ; 3», Gircan ; 4», Vaillant ; 5", IléOn pense généralem ent que le m o u Six délégués sont allés à la préfecture. Chevaux emballés. — MM. Jacques et mon. Ils ont été reçus par lo préfet à qui ils ont vem ent p o litique actuel ne sera pas Glassomont scolaire, 1»« sèrio (au-dessus Etienne Chancerello faisaient, mercredi soir, soumis les revendications du syndicat. Ils seulem ent passager. de 16 ans) : Gircan ; 2®, Lucas ; 3", Cas une promenade il cheval aux environs du lui ont fait observer qu’ils no voulaient rien IIavas. tel, — 2®série (au dessous de 10 ans) : l»r, Ris. enlever au fermier en ce qui concerne la re Deorop ; 2*, Drillion ; 8", Huihan. A lo.ir retour, à hauteur de Pen-ar-lloat, Le G éran t responsable • ,L Hu r n a r d Glassomont intorscolaire : l*r, lycée ; 2», leurs montures s’emballèrent. M. Etienne devance de 28,75 0/0 et les autres avantages en nature qu’il s’est réservé. Ce qu’ils veu écolo do Saint-Gorontin : 3», écolo Saint-MuChancerello put maîtriser la sienne presque lent seulement, c’est la liberté de vendre thiou. Glaasoment dos sociétés : 1” , « Stado quim aussitôt; mais l’autre cheval et son cavalier leur poisson îi qui bon leur semble. Le pré Il à [TC DEDÜII d im a n c h e 2 7 ja n v ie r pérois » ; 2*, Société do gymnastiquo « La descendirent îi fond de train la grand’routc fet leur a promis de faire appeler le fermier IL A L i t rtn U U u n C h ie n la v e r a c k répondant au nom de Lieh, m u n i d'un Quimpéroiso » ; 3", « Union sportivo du ly- do Ploaré pour no s’arrêter qu’aux abords cl do s’efforcer de régler le dillércnd. collier m arqué A. G a u t i e r ; à Q uim pe r. do la demeure du propriétaire. céo ». Le ram ener contre récompense. Classement individuol (interscolaire) : 1,r, Dans celte course folle, trois malheureuses Malne-et- Loire.— Le général Picquarl, Circan, du lyoéo ; 2», Deorop, écolo Saint- femmes ont été violomment projetées sur le ministre do la Guerre, a inauguré, diman Mathieu ; 3°, Mancol, écolo Saint Gorontin. sol et assez grièvement blessées. l 'F A K T IR K S E IIL Los prix, qui consistaient pour lu plupart che, à Angers, le local de la société de pré l.o 1t. I*. Ilm iri, ancien pi-laur, a lai so louli’S sm furmuto en volumes, ont été distribués salle du Gympour Ktnvrir ntiiioitloinonl lo< MAIACIES DE POITRINE, AMÉMIE C irculation des chiens. — Des cas do paration îles jeunes gens au service mili PAICS C0ULIURS, DIABÎTE, ALBUMINURIE, CRAVEUE, C0UTIE. naso, vers 11 lioures. rago s’étant produits dans la commune, taire. Une conférence a eu lieu ensuite au Toilti'i loi M a tlliliM ilo » PEAU, RHUMATISME AICU OU CHR0Nous adressons nos sincères félicitations MOUE. NÉVRALGIES. MALADIES DU COEUR, VAUICES, PLAIES I M. lo maire do Douarnenez vient do prendro Cirque, à laquelle le ministre a pris la ULCERES VARIQUEUX, HEMOHMIDES. MAUX D’ESTOMAC, Ole, A aux organisateurs de cotto fûto, qui avait at s o n c o u s i n M. PELLETAN, “ s«Jil<) (Sartlio), qui ouvorrn un arrêté aux termes duquel la circulation parole. ItniluitunioiH à tout» doiimurie act:ttni|ini;iieo il« 0 . 2 0 en tiré un nombreux public. tinilir. s poslo pour frai» d'oiiTol, un in m e ll la u i livre île dos chiens est intordite du t«f février au La sèrio de ces réunions roprondra après iSO im gcs conlonnnt la manière de «e gué rir tufailliblemoDl. l»r avril. les fîtes de carnaval. B onne nouvelle. Le cas qui suit s’est passé si près de nous que cela est pour nous du plus grand intérêt. Lisez : Mme Le Breton, 31, rue Gourien, à St-Brieuc, nous d it: « C’est avec plaisir que je puis dire que grâce aux Pilules Foster je me suis enfin débarrassée,en moins tie.deux semaines, d'un affreux mal de reins qui me faisait souffrir.depuis plus d’un an et qui avait résisté à toutes sortes de remèdes. C’est à la suite d’un coup de froid que je m’é tais ressentie de mes maux de reins et avec eux de bien d'autres malaises tels que mal dans les jambes, douleurs dans les côtés, vertiges, névralgies, boursou flures au dessous des yeux, etc. Je ne pouvais me baisser pour faire quoi que ce soit ni me retourner dans mon lit sans éprouver de très fortes douleurs; je dor mais très mal et le matin je me retrou vais toute courbaturée, abattue et sans courage. Je n'avais pas élé sans consulter le docteur et prendre différents remèdes, mais je n'avais jamais obtenu de soula gement quand, entendant dire tant de bien des Pilules Fosler pour les reins, vendues à la pharmacie Ladouce, 24, place Saint-Corenlin, à Quimper, je me décidai à en faire usage. Bien m’en prit, car je fus tout heureuse dès le quatrième jour de voir disparaître une partie de mes malaises ; je dormais mieux, je me sentais plus courageuse ; enfin, en moins de deux semaines, j ’étais alfranchie de mes douleurs dans les jambes et les côtés ; mes yeux n’étaient plus boursou flés ; en un mot, j ’étais complètement rétablie. Pour vous témoigner mareconnaissance , je recommanderai vos merveilleuses pilules chaque fois que j ’entendrai quelqu’un se plaindre des maux que j ’ai endurés. Je certifie exact ce qui précède et vous autorise à le pu blier. 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VESTE PAR LICITATION Devant le T ribunal civil de Quim per LE J E U D I 2 8 F É V R I E R 1907 A M ID I DÉSIGNATION DE L’IMMEUBLE A VENDRE : D épartem ent du Finistère. — A r r o n dissement de Q uim pe r. — C anton de Briec. — C om m une de LANI)REVAUZEC. — b ü T - U Nitÿ tffi----- Au Bourg Communal de LANDRÉTARZEC 1° U ne M aiso n d ’habitation à usage de dôbit et de boulangerie ; 2° A u couchant de celte Maison et y attenant, une C rèche, une M aison à four-cL un F o u r.i______________ 3U Les D roits appartenant aux vendeurs dans la petite cour située au nord rie: la i iv ti so;r -THr.Tbrtati mV -au sinentioim ee ~ —r 4* Les D roits appartenant aux von- LH FINISTElitó deurs dans la cour située au m idi et vis-à-vis les bâtiments sus-dèsignés, lesquels droits sont limités au cou chant par une rigole pavée qui divise en deux parties égales l’angle droit formé par la jonction de la maison des époux Quédès, avec les bâtiments dont il s’agit. M i t e à p r ix fixée pur le T ribunal : S ia mille francs, c i ...................... 6 .0 0 0 fr. Cette vente est poursuivie en exécu tion d'un jugem ent du tribunal civil de Quim per en date du 29 novembre 1906, enregistré, rendu contradictoire ment, ENTRE : Sieur Jean-Louis Didailler, débitant de boissons et commerçant, demeu rant à Saint-Albin, en la commune de Plogonnec, demandeur, qui a pour avoué constitué prés le tribunal civil de Quimper, M» J. Souonv, en l’étude duquel sise à Quim per, rue Luennec, n» 19, il a fait élection de domicile. M* S O U D R Y , Avoué. ET: \ Marie-Jeanne Didailler, ménagère, épouse séparée de biens de Jean Kermoal, et ledit Jean Kermoal, boulan ger, son mari, tant en privé au besoin que pour autoriser sadite épouse, les deux demeurant et domiciliés rue de Kerfeunteun, n"3, à Quimper, défen deurs, ayant pour avoué constitué près ledit tribunal, M* M O R E L , Avoué. Nota. — Par requête signifiée le 18 janvier 1907, M. Hervé Seznec et Murie-Françoise Moreau, son épouse, cultivateurs, demeurant à Vern-Kerganapé, en la com m une do Plogonnec, créanciers des époux Kermoal, ont, sous la constitution de M* L ucas pour avoué, déclaré intervenir dans les opérations de vente par licitation, partage et liquidation pendantes de vant le tribunal civil de Quimper, entre Jean-Louis D idailler et les époux Kermoal. L ’adjudication de l’im m euble cidessus désigné aura lieu sur la M ise à p r ix d e 6 , 0 0 0 ( r e n c s , fixée par le tribunal, à l’audience des criées du tribunal civil de Quim per, au Palais do Justice, sur le Q uai, à Quimper, le Jeudi 28 février 1907, à midi, à éteinte de feux, au plus offrant et dernier enchérisseur, et aux clauses ' et conditions du cahier des charges déposé au greffe où toute personne peut en prendre communication. Rédigé par l’avoué poursuivant soussigné. A Quim per, le 4 février 1907. chocolat -m e n i e s chain, les vins de : Malaga, Madère, Porto, Xérès, etc., seront vendus a u x anciens p rix , sans tenir compie des nouveaux droits de régie volés et ap pliqués depuis le 1" février 1907. Absinthe suisse, le litre 2 fr. 75. Apéritif Le Cham bord prix exception nel, le litre 2 fr. 25. P A R A D JU D IC A T IO N LE Chei l'Homme et ohez la Femme 111 l U i T D T f l r HERNIES Le docteur G É R A R D , le spécialiste bien connu de Paris, 70, rue de Maubeuge, l'auteur de la M éth o d e Orthosplenchnlque,lasoule qui assure la oure radioale de la HERN IE sans opération et la guérison en quelques jours et sans médioaments Internes des maladies de Matrioe, des maladies de l’Estomao et des Nerfs même les anciennes et les plus rebelles à {»lus out traitement et régime, donnera ses consultations à : Quimperlé, vendredi 15 février, HOtel dn Lion-d’Or. Quimper, samedi 16, HOtel do Parc. 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Q u im p e r , 5 Rue Sainte-Catherine. 10 S’ADRESSER pour les u u o n n e m e n ’ s et les annonces fi et pour tout oe q u i reparde la rédaotiou a M. Lus abonnem ents partent des I" ' et 15 de chaque moi« et sont payables l ’aT taoe.U s sont renouvelés à leur exoiraiion, sauf avis contraire de l'abonné. Nu Voir à la 3«« pagi NOUVELLESTÉLÉGRAPHIÉES Faits &.Bruits Les syndicats de fonctionnaires. — L’indôoision de M. Briand. — L ’ineident soulevé par lo syndicat des ins tituteurs du Rhône, qui a pris la réso lution de s'afïllior t\ la confédération générale du Travail, est trop impor tant pour qu’on n'insiste pas. C’est on frappant sur le clou q u’on l’enfonce. Depuis longtemps les instituteurs avaient pris le goût de l'Association. E t personne ne devait s’en plaindre. Sous un régime d’opinion très favorableà l’extension de la pratique de l’Asso ciation et à la discussion des intérêts corporatifs, il fallait s’attendre k voir les fonctionnaires de tous ordres s’unir dans l’intention de se connaître ot do défendre les intérêts communs. Los instituteurs avaient organisé des Amicales dans tous les départements et ces réunions avaient l’avantage de se recommander d’un ton do courtoisie et d’une forme de cordialité qui conve naient il leur œuvre d’éducation. Nous persistons il penser que c’était pour eux le meilleur mode d’entente. Il avait au moins la-supériorité sur les autres de n ’inquiéter ni les populations, n ilo gouvernement, ni leurs chefs hiérar chiques. Mais il s’est trouvé dans le person nel enseignant quelques esprits forts et quelques esprits faibles qui ont voulu cor3er lours attitudes. Les uns avaient réellement à se plaindre de quelque injustice ; les autres avaient du goût pour une politique particulière ; enfin, dans tous les corps do métier il y a une fraction de gens mal doués ou mat préparés i\ leur tftche et qui sont toujours prêts fi se ranger vers les tur bulents ou il se poser en réformateurs. Ce fut l’origine d’uno nouvelle for mation,qui arbora hardim entle drapeau syndical. Ce n ’est pas parce que cent ou deux cents instituteurs prennent le nom de Syndicat que l’opinion s’inquiète. Elle se demande seulement quelle raison ils peuvent avoir d’abandonner uno forme ot un titre pacifiques pour pren- dre une forme et un titre qui convien nent surtout à des ouvriers dont lo salaire est incessamment variable et la condition incertaine, qui ne sont pas retraités et qui sont enclins à re courir la grève comme moyen su prême de combat. L ’opinion alors se demande si ce changement do titre et de mode d’ac tion ne couvre pas une intention de révolte et de grève. .Les instituteurs syndiqués ont bien nié, mais dans le même temps ils se sont in|ligé le plus formel dos démen tis en réclamant leur affiliation à la Confédération générale du Travail, organisation révolutionnai™. M, Briand leur a interdit d'en agir ainsi, mais les instituteurs du Rhône ont manifesté violemment leur inten tion de passer outre. Et aujourd’hui le ministre hésite et tergiverse. C'est plus q u ’une faute. La République ne peut permettre aux instituteurs de se piéparer à l’agi tation. Elle a besoin de l’instituteur comme d’un collaborateur entièrement dévoué à sa titebe et abdiquant ses opinions personnelles afin de préparer dans l’enfant l’homme citoyen et sol dat, apte il accomplir tous les devoirs que la vie et les lois de son pays impo seront à son bras, ii son intelligence, ot à son cceur. C’est tout l’avenir q u ’il s’agit de préparer, et l’instituteur qui lo prépare n’est pas libre. Il est par définition le plus altruiste des citoyens. Nous convenons q u ’il a souffert de mœurs déplorables do notre politi que. On a voulu le mêler aux campa gnes électorales, aux discussions loea les. Nous lo plaignons et nous le défen dons de toutes nos forces. C'est notre devoir. Mais il ne faut pas que les fautes des politiciens l’ègarent, le détermi nent il violer les règles naturelles de sa fonction. Il ne peut se protéger sûrement que par une grande dignité de vie et un grand ascendant moral sur les populations qui l’entourent. Or, en entrant dans les agitations de la Confédération générale du travail, il renonce ii l’un et à l’autre. FEUILLETON DU c Fihistíri; » du Samedi 9 Février 1907. - 65 - REIME EH SABOTS 1,1 (1813) XX hk G0UH8K VBR8 LA. MORT — Plymouth que c’est, juste en (ace I déclara Tanguy. — Est-ce que c'est que nous allons aller & nous seuls attaquer et bombarder IcurportY demanda Kéribin, en riant. Mol, jo veux bien, j’en suis toujours ; mais il y aura do la casse parmi nous, bien sûr I... — Dam 1 reprit Posteo, 11 n ’y a pas si longtemps que Lantok et moi nous causions du commandant et do ce qu’il était autrefoi* et do la prudence qu’il Bomblait avoir aoquise. Tenez, le jour mémo do l’affaire aveo la oorvette, vous souvenez-vous ?... — Si on se souvient, reprit Kéribin. On a (1) Roproduouon interdite aux journaux qui s'oat pas un traRé avee la 8ooiété de« Gone de battre*. OU I M PKR »» (Ces derniers abonnements ne peuvent être pris que pour le département) • A N N O N C E S . O lu " JEUE1 A T T 2 C . I A utour de la Séparation. — P aix ou gue rre? — M. Briand, ministre des cultes, a précisé les termes de sa circulaire sur les locations d’église» par l’envoi de quatre modèles de baux,dont deux sont éta blis en prévision d’associations cultuelles. Il en reste deux qui sont rédigés pour tt i'Administrateur, le. Rédacteur en chef. Les lettres non affranchies *ont refusées des prêtres agissant en leur nom person nel. Et il apparaît, de leur examen, que les indications du ministre ne sont pas loin de concorder avec les propositions des évê ques. Plus que jamais donc, l’entente est non seulement possible, mais probable. Voici d’ailleurs en quels ternies !e cardi nal Lecot, archevêque de Bordeaux, juge la situation. Que demandent les évêques de France au pouvoir civil T écrit le cardinal Lecot. Uni quement la jouissance que vous leur avez reconnue jusqu’à présent, rien de plus. Us veulent, pour permettre qu’on exerce le culte comme par le passé, que le curé dési gné par eux soit seul en possession de leurs églises, qu’il y règlo seul les cérémonies, qu’il conserve la police des réunions pieuses comme par le passé et que l’autorité civile n’intervienne que dans les cas prévus par les anciennes lois françaises, toute autre intervention ne pouvant être qu’abusive et en tout cas superflue. La loi promulguée le 9 janvier 1907 donne aux maires de toutes les communes de France le droit de traiter par eux-mêmes et sans aucun contrôle avec le curé, régulière ment mis par son évêque à la tête de la pa roisse ; do sorte que ces deux hommes, s’ils sont animés de sentiments loyaux et ont vraiment lo désir de la paix, peuvent termi ner entre eux, sur un des points les plus im portants de la lutte, toute querelle malfai sante et conclure ainsi, sans bruit, la trêve indéfinie des braves gens. A Rome môme, l’optimisme succède aux intentions guerrières. Une correspondance du Vatican adressée à l'E clair s’exprime en eflet ainsi : i Lu circulaire de M. Briand n’a pas produit une grande surprise au Vatican. On savait depuis samedi, de la façon la plus certaine, que les concilions mises par les évêques dans leur type de procès-verbal auraient été pour la plupart reconnues légales. Je vous aisignalé cette assurance, et je vous disais aussi que,en ce qui concerne la transmission des églises, sans nouveaux contrats, aux successeurs des curés actuels; on croyait savoir ici que M. Briand était à la recherche d’uno solution... Cette solution, il la trouvée. Il serait risqué do dire si elle donne satisfaction à l’épiscopat, dont les avances loyales ont provoqué la nouvelle circulaire. J ’ai tfiché d’avoir sur la partie discutable de la circulaire l’opinion d’un haut person nage do la secrétairerie d’Etat. Il m’a déclaré que c’était maintenant l’affaire des évêques de dire si les formules du ministre des Cultes leur peuvent suffire. D’autre part, si on reconnaît 1effort de modération de M. Briand, on croit do plus on plus à Ilomo que ses jours sont comptés — « Cette circulaire, c’est lo chant du cygne, m’a dit quelqu’un ; car on ne ne croit pas eu tant de peine à no pas crocher dedans qu’il lui avait faite au sujet de sa naissance cette grande escogriffe I... Ah I ah I Je crois et de son véritable nom. Il désirait conti que si c’était à recommencer, il n’y aurait nuer à vivre dans 1e mémo mystère que par plus d’hésitation. Le voilà Torr hé Penn lo passé, tout au moins pour le moment. Tinaïk Cornou lui avait également promis plus que jamais !... — Possible, intervint Lantok. Mais tout 10 n ’en parler à personne, ot Torr hé Penn de mémo je l’aimais mieux, notre comman était assez sûr quo ni Anne ni son père no dant, commo il était devenu, quo comme je raconteraient à personne co qui s’était passé. Depuis que son bateau avait pris le largo, lo vois aujourd’hui I C’est pas naturol, cetto 11 n’avait presque pas paru sur le pont, sauf transformation subite I... » Et, on lui-mfimo, lo vieux maître d’équi- dans les moments indispensables; renfermé dans sa cabine, il ressassait ses pensées, pago grommela : « Il a du chagrin, c’est sûr, et v’ià pour essayait de reprendre courage, d’espérer quoi il so lance à l’avonturo, on vrai déses comme lo lui avait dit Anne Guiznou lors péré. Ah I co n’est pas la corvette anglaise qu’il l’avait quittée ; mais c’était en vain, qui l’occupe ot lui tient au cceur, c’est l’autre lo désespoir revenait plus fort, le poussant corvetto, la belle petite pimpante qui ost aux résolutions farouches. Puisqu’on le re poussait, il ferait voir à quel point ou l’avait ancréo à Plougasnou I... » Il so donna une bourrade on secouant sa méconnu, en accomplissant quelque folie qui forcorait l’attention et l’admiration. Peutpipo contro lo bordagn : « Allons, vieux Lantok, c’est ta faute être Piorro-Mario Guiznou finirait-il par cé aussi, avec ta sacrée idée d’avoir été recher der, par pardonner. Ou bien, s’il ne voulait cher cetto vieille TinaïkCornou. Sorcière ou pas, si Anno Guiznou était à jamais séparée non, o’est depuis qu’il l’a vue qu’il est mal do lui, il no lui restait plus qu’à disparaltro heureux. Et quand je songe que c’est moi, aussi glorieusement que possible. Au moins, moi qui donnorais si volontiers ma vioillo son nom resterait à côté do colui dos grands poau pour lui, qui suis causo I... Jo no s u îb corsaires, ot lo vieux pêcheur do Plougasnou serait forcé do reconnaître quo si lo père donc plus bon à rien ?... » Co qui navrait particulièrement lo marin, avait manqué à la tradition de la famille, c’est quo son chof no s’était jamais montré lui, Guy Guiznou, avait relové co nom ot plus tendre, plus affectueux pour lui que l’avait fait synonyme do gloiro et d’hédopuiB qu'il ôtait sous lo poids do cotto vi- roïsmo. A mesure quo les heures passaient slblo douleur. En môme tomps, il lui avait l’uno après l’autre, lourdos, lentes, monoto ordonné do garder pour lui seul la révélation nes, à forco do rotournor sans cesse sos pen i la lig b e SO 80 Annonces judiciaires et diverses. Réclames. . . ........................ Lob annonce» du départem ent d u Finistère et don départements lim itro, h > seront reçues au Bureau du Jo u rn I. — Elles doivent fltre déposées la *aitt de la D ublicatiOD du Jo u rn a l, a- ant ni-di que lo Bloc voudra souffrir plus longtemps un ministre qui contrecarre ses instincts les plus essentiels ». Ces prévisions ne modifient pas, du reste, le courant d’optimisme et de confiance qui domine ici. Enfin, îi l’étranger même, le libéralisme dont M. Briand fait preuve aujourd’hui est rès cordialement apprécié. était interdit (art. 5 et G), de donner à boire à des gens manifestement ivfes, et même de les recevoir dans son établissement ; de ser vir des liqueurs alcooliques à des mineurs de seize ans ; de faire boire ces mêmes mineurs jusqu’à l’ivresse. La fermeture de l’établissement pouvait, après deux condamnations, être ordonnée pendant un mois ; le tribunal pouvait même interdire la faculté délivrer des boissons à consommer sur place. Tout cela parait oublié. Nous ne pouvons admettre, écrit la Pall Mail Gazelle, de Londres, que M. Briand, en faisant simplement ce que le sens com Les signataires demandent donc l’ap mun lui suggérait de faire dès le début, en plication ferme de la loi. M. Clémenceau reconnaissant l’existence de la hiérarchie leur a promis de prendre les mesures né catholique, puisse être blilmé d’avoir fait cessaires. de nouvelles concessions. Qu’il y ait nou velles concessions ou réparations d’er reurs passées, il importe peu du reste. Il n’en est d’ailleurs pas moins vrai que le ministre n’objecte rien au point visant les N o u v e l l e s diverses pouvoirs conférés aux prêtres par l’évêque — Le Conseil des ministres s’est réuni du diocèse. Le ministre des cultes a eu le courage de défier les militants de l’anti- jeudi matin pour examiner le projet d’im christianisme qui refusent d’appeler un pôt sur le revenu p/éparé par le ministre chat un cbat et un évêque un évêque. M. des Finances. Ce projet a été approuvé à Briand eût-il eu le courage do reconnaître l’unanimité et déposé à la séance de la hiérarchie ecclésiastique, lors du vote de l’après-midi sur le bureau de la Chambre. la loi de séparation, que tous les événements qui se sont postérieurement produits eussent — Le gouvernement a adopté un projet été prévenus. Mais enfin, mieux vaut tard de loi portant création d’un corps de gen que jamais, darmerie mobile, mais la Commission de On ne peut que se réjouir de ces excel l’armée de la Chambre, à laquelle il est ac tuellement soumis, s’y montre nettement lentes dispositions et souhaiter qu’elles hostile. aboutissent le plus tôt possible à la paix re ligieuse. C ontre l'alco o lism e. — Nous avons dit que MM. Charles Dupuy et Ribot, présidents des grou pes antialcooliques du Sénatetde laChambre des députés avaient accompli une démarche auprès du prési dent du Conseil. Voici l’intéréssante lettre qu’ils ont re mise à ce dernier : La loi du 23 janvier 1873, en punissant l’i vresse d’abord de peines de simple police, de peines graduelles mais aggravées, don nerait vraisemblablement un moyen, si elle était observée avec fermeté, de prévenir en quelque mesure l’habitude invétérée de l’intempérance. Or, si la loi a été appliquée à son début avecquelquo fermeté,de nombreuses plaintes s’élèvent aujourd’hui sur l'insuffisance de son exécution, et la statistique leur donne raison. En 1875,en effet, le nombre des infractions poursuivies en simple police était de 81.486. Il n’est plus, en 1903, que de 45.164. Celui des poursuites correctionnelles est tombé do son côté, aux mêmes dates, de 5.546 à 2.415. De plus, la loi ne se contentait pas de sévir contre l’ivrogne; elle édictait des peines éga lement graduées contre le cabaretier. Il lui sées dans sa tête enûévrée, c’était cette réso lution qui s’implantait chaque instantdavantage au plus profond de son être, le poussant à quelque acte de désespoir sublime, à quelque folie prodigieuse. Malgré les douces paroles d’espoir qu’Anne avait versées dans son cœur comme un baume bienfaisant, la marée montante de l’infinie désespérance se faisait plus puis sante, grondait en lui, farouche, effaçant tout, noyant tout, prenant possession exclu sive do son être tout entier, faisant battre ses artères, jetant son-cerveau à la démence. Le souci do la vie des malins placés sous ses ordres, la mission donnée par lo comte do Tromelin, colle plus haute encore qu’im posaient à son patriotisme les dangers formi dables qui étreignaient la France en péril, tout cela disparut dans le tourbillon fou qui le précipitait à un suicide retentissant. Anne perdue pour lui, perdue à jamais à cause de cette ineffaçable haine de famille, il ne voyait plus que cela. Des mots hachés sortaient de sa boucho : « Anno !... ma petite Anne I... C’est la fin... la tin de tout, pour toujours ! Père l père ! jo t’entends, tu m'appelles du fond de ta tombo... Fils du Maudit, Maudit moimêmo, je te rejoins, attends-moi, je t’obéis... lülle aussi, Elle obéit, Elle qui est une reine pourtant, « lloino en Sabots », commo ils disent... Elle obéit... à son pèro... qui t’a maudit, toi... ot qui m’a maudit moi aussi... qui mo rejette à toi... k la mort 1 » — Les souverains anglais sont tou jours à Paris. Un déjeuner a été offert mercredi en leur honneur à l’Elysée. Tous les ministres y assistaient. — La loi sur le repos hebdomadaire va subir un premier assaut. Un groupe de dé putés appartenant à diverses nuances répu blicaines a déposé à la Chambre une propo sition de modification, tendant à excepter du repos collectif obligatoire du dimanche le personnel domestique des restaurants et hôtels. — La commission des postes et télé graphes de la Chambre des députés a adopté le projet relatif à l’augmentation du poids des colis postaux. Elle a émis le vœu que !e poids des colis soit contrôlé à l’arrivée comme au départ. — Le cardinal Mathieu a été solennelle ment reçu, à l’Académie Française, jeudi. Le comte d’Haussonville a répondu à son discours — On annonce la mort de M. Hautin, archevêque de Chambéry, décédé à l’àge de 7G ans, dans son archevêché, dont on n’avait pu l’expulser en raison de son état de santé. Un rire sauvage s’étrangla dans sa gorge: — Il a dit ; « Il est sorti de la mer, q^i’il xj rentre pour toujours ! » Eli bien ! j ’y vais rentrer,... oui... pour toujours] Mais ce nom de malédiction qu’il m’a jeté comme une injure, j’en veux refaire un nom de gloire, qui lave les souillures du passé... Ce n’est pas seulement Torr hé Penn qui va dis paraître, c’est aussi Guy Guiznou, le fils du Maudit, soit ! mais le descendant des sei gneurs d'autrefois... et il lui faut, à celui-là, des funérailles de seigneur breton, des funé railles de sang et de massacre* qui fassent dire aux gens de là bas : c’était bien un Guiznou !... et dont Anne... » Un sanglot brisa sa voix et sa pluaso se termina en un appel désespéré l’abattant, sa tête dans ses mains, les deux coudes sur sa table. « ... Anne ! Anne ! Ma petite reine... Ma Douce des Douces !... » Au dehors, un cri résonna : « Voile par tribord, avant !... » D’un bond, le corsaire fut debout, et se précipita sur le pont en lançant cette excla mation de joie farouche : « Enfin !... Si c’est la mort, tant mieux !..» G ustavs (A suivre). TOUDOUZF. t — On annonce également la mort de M. do Maillé, duo de Plaisance, député roya liste de Maine-et-Loire. — Un nommé de Mesnil, habitant dans le Lot-et-Garonne, et actuellement en fuite, avait fabriqué pour 300.000 francs de titres au porteur de la compagnie des chemins de fer de l’Est, qui ont été ven dus en Bourse. Ce n’est que par hasard qu’on s’est aperçu qu'ils étaient faux. N o u v e lle s é t r a n g è r e s Maroc. — On mande de Tanger que Zellal, chez qui s’était réfugié Raisouli, n’a pas encore fait sa soumission. .La méhallii qui l'a attaqué ces jours der niers reste inactive. Par contre, on an nonce que la méhalla Delksar, que com mande El Mrani, a livré une série de combats contre les douars rebelles des Oulah, des Benicain et des Darelouzari. La méhalla a eu un mort et plusieurs blessés. On ignore les pertes des rebelles. La méhalla a fait une fructueuse razzia de bétail. La mission hydrographique française commandée par le lieutenant de vaisseau Dyê a été attaquée le 29 janvier près de Rabat. Elle a pu heureusement se re plier sans avoir subi auoune perte. Russie. — Les journaux russes annon cent qu’une perquisition de la police a (ait découvrir à Saint-Pétersbourg un dépôt de 15 uniformo» de Circassiens de l’escorte impériale, co qui laisse supposer los pré paratifs d'un attentat extraordinaire. D’activos reoherckos continuent. Allemagne. — L ’enthousiasme pro voqué par le résultat des élections est toujours très grand. Une grandiose ma nifestation a eu lieu mardi soir devant le palais impérial à Berlin. L ’empereur a harangué la foule du haut d’un balcon et a remercié vivement les manifestants d’avoir fait leur devoir. Suède. — On télégraphie de Stockholm quo le bruit court do l’abdication prochaine du roi Oscar en faveur du prince héritier qui fait actuellement fonctions de régent. LE F IIST È W U JJ PARLEMENT SÉNAT Séance du jeudi 7 février. Au début de la séance, M. Clemenceau .demande au Sénat de hâter la discussion du projet, déjà voté par la Chambre, sur les réunions publiques. L'urgence est déclarée. Le Sénat adopte le projet relatif îi la per ception d’une surtaxe sur l’alcool à l’octroi de Trefflagat. On aborde ensuite la deuxième délibéra tion de la proposition de loi modifiant divers articles de la loi de 1871 sur les Conseils gé néraux. Ceux-ci auraient notamment le droit de fixer eux-mômes la date d’ouverture de leur deuxième session qui est, comme on sait, obligatoirement fixée aujourd'hui au premier lundi qui suit le 15 août. La proposition de loi est adoptée. GAZETTE BRETONNE FINISTÈRE A o te s officiels. Par décret en date du 10 janvier, M. Victor Launay, greffier de la Justice do Paix, a été nommé sous-lieutenant de la subdivision dos sapeurs-pompiers de ChiUeaulin. Par décret du 2 févrior 1907, uno pension do 825 francs a été accordée à M. Le Bras (Jean-François-Marie), aumônier d’hospice, ex-desservant à Quimperlé; 30 ans de service. M. lo ministre de l ’instruction publique, des Beaux-Arts et des Cultes a prononcé la création : t° D’un 2« emploi d’adjoint à l’écolo des garçons de Kcrnével ; 2» D’un omploi d’adjointe à l’école des fil les de Lannéanou ; 3» D’un 8» et d’un 9» emploi d’adjointe à l’école des filles do Pont l’Abbé ; 4° D’une 11° classe à l’écolo des filles de la place Sanquor, à Brest ; 5« D’un 4« et d’un 5" emplois d’adjoints à l’école dos garçons de Trégunc ; G» D’un 3" emploi d’adjoint à l’école de garçons de Plonévez-Porzay. É le c tio n s m u n ic ip a le s . Los électeurs de la commune de Pleyben sont convoqués pour le di manche 24 février prochain, à l’effet d’élire deux conseillers municipaux en remplacement de MM. Jean-Paul Le Borgne, maire, et Pierre Lo Floch, décédés. O otro is c o m m u n a u x . — S u rta x e d ’aloool. Par décret présidentiel du 5 février 1907, est autorisée jusqu'au 31 décembre 1911, inclusivement, la prorogation et l'élévation de 4 à 6 francs, par hectolitre d'alcool purcontenu dans les eaux-de-vie, liqueurs, fruits à l'eau-de-vie, absinthes et autres liquides alcooliques non dé nommés,de la surtaxe actuellement per çue à l’octroi d’Audierne. Cette surtaxe est indépendante du droit de 15 francs établi il titre de taxe prin cipale. Le produit de cette surtaxe sera exclu sivement affecté au remboursement des emprunts communaux. L e s oon8èquenoes de la S é p a ra tio n . Le Préfet du Finistère vient d’adresser aux maires du département une circulaire par laquelle il leur rappelle que la loi du 2 jan vior 1907 a mis les presbytères à la disposi tion des communes partout où des associa tion» cultuelles no se sont pas formées. Or la loi n’empêche pas que ces presbytères soient loués aux piètres; mais en aucun cas, dit la circulaire, le prix de la location no pourra ôtro fixé à un chiffre dérisoire ou no toirement inférieur ù la valeur locative des immeubles, car cette façon do procéder cons tituerait uno subvention indirecte au culte, subvention que prohibe la loi. Le Préfet du Finistère a également adressé aux maires la circulaire suivante, concernant les sonneries de cloches : J’ai l'honneur do vous rappeler qua los sonnories de oloohos sont actuellement soumises aux prescriptions do l’article 27 do ln loi du 9 dénombre 1905. Lo seoond panigraphe de oot article porte quo les sonneries doivent être C H A M B R E DES DÉPU TÉS réglées par arrêté municipal et, en oas de dé saceord entre vous el l’association cultuelle, par arrêté uréfootoral. A défaut d’association Séance du mardi 5 février. oultuslle, il tous appartient, dans tous los cas, La Chambre adopte le projet modifiant do régler les sonneries. Jo vous prio do vouloir l’article 22 de la loi du 10 juin 1896 sur l’or bien le faire et de m’adresser oopio de l’arrêté ganisation du corps des oiliciers de marine quo vous prendre/, à oot ofTet. Vous ne dovez pas perdro do vue quo l’usage el des équipages de la flotte. dos oloolies pour les sonneries religieuses est M. Argeliès développe son interpellation eonsaoré en prinoipe par la loi. Votre régle sur la situation financière. Il démontre que mentation dos sonneries ne devra dono aboutir l’augmentation des impôts en France ne va ni h leur »uppreision ni fi leur réduotion dans des proportions telles que la pra'ique de la re pas de pair avec l’augmentation de la for ligion se trouve cntriivéo. tune publique et que les contribuables étran Jo vous rappelle enfin que les sonneries ci gers sont beaucoup moins pressurés que les viles no sont admissibles que dans les cb» dé contribuables français. Il préconise, en ter terminés en oxéoution du troisième paragraphe minant, la réforme administrative et la dé de l’artiolo 27 do la loi du (J décembre 1905 ot par l’article 51 du déorct du 10 mars 1900. Les centralisation des dépenses. sonneries pour los baptêmes, les mariages ou las onterroment» civils ne rentront dans uucun Séance du jeudi 7 février. do oos oas. Au début de la séance, il/. Caillauao, ministre des Finances, dépose sur lo bu reau de la Chambre, au nom du gouvernemont, le projet d’impôt sur le revenu. Il donno lecture de l'exposé des motifs. On re marque notamment que l'impôt sur la rente est écarté, mais que le projet indique un impôt sur les rentiers. Il n’y a pas grande différence. Le projet est renvoyé îi la commission de législation fiscale. M. Rouanet développe sou interpellation sur los « opérations financières dirigées con tre les intérêts de la République ». L’ora teur attaque violemment les établissements de crédit à propos de la baisse du 3 •/•• Parlant de la Russie, il appelle l’assassinat du grand-duc Serge une « exécution » ce qui amène une très vive protestation du ministre des Affaires Etrangères. M. Meslier fait il son tour la critique des banques françaises et la suite de la dis cussion est renvoyée au lendemain. On sait que, conformément à la décision des évêques, priBO dans leur dernière réu nion de Paris,les curés ou recteurs de toutos Ioh paroisses ont présenté aux municipalités un projet de contrut ayant pour objet do leur assurer la jouissunco gratuite dos égli ses pondant une période do dix-huit ans. A co sujet, la Semaine religieuse du dio cèse do Quimper annonco quo l’évéché a reçu déjà un grand nombre de réponses. « La presque unanimité do ces réponses, dit-elle, est favorablo au contrat ; plusieurs maires ont déclaré attendro l’avis do leur conseil. Un seul a répondu par un iefus ». « ♦ * Doux procès intéressants ao sont terminés cette semaine. F.n promior liou, lo juge de paix do Quimpor a rendu son jugement dans l'affaire Odoyé. On sait quo M. l’abbé Odeyé ôtait poursuivi on simplo police pou r avoir dit la messe, le 14 décembro dornior, dans l’église Saint-Mathiou, sans avoir fait la déclaration do réunion publiquo prescrito par la loi du 30 juin 1881. M. Odeyé a été acquitté, lo tribunal ostimant qu’il n’y avait pas ou réunion publiquo. LB FINISTERE D’autre part, M. l’abbé Rossi et M. l’abbé Salafln, économe du petit séminaire do PontCroix, possesseurs d’un bail les instituant locataires do cet établissement, avaient introduit contre le préfet du Finistère uno instance en référé afin de voir statuer sur la validité dudit bail. L’affaire est venuo jeudi devant lo prési dent du tribunal qui s’est déclaré incompé tent. * * ¥ ¥ La Semaine religieuse assure, dans son dornior numéro, quo los renseignements donnés par lo Finistère sur l’établissement des élèves du Grand Séminaire au Folgoët sont inexacts do tous points. Nous reconnaissons volontiers que nous avons été induits en erreur en donnant les séminaristes comme installés nu Folgoët. Mais la Semaine religieuse ne peut pas dire quo les membres du clergé qui s’occu pent cto reconstituer le Grand Séminaire n’ont pas songé à installer ses élèves au Folgoët mémo pour une partie, et au château de Penmarch pour une autre partie. M. le supérieur Gadon a môme, croyons-nous, visité les établissements que nous avons indiqués, de même qu’on a cherché, dans le même but, un local à Brest. Il est entendu que ces projets sont abandonnés ; mai* ils ont existé et on a songé très sérieusement à les mettre à exécution. Voilà la vérité. E n s e ig n e m e n t p rim a ire . — Le « C on se il des m aître s ». M. l’inspecteur d’Académie ajoute qu’il siège est ît Paris, organise pour le lund a eu l’occasion d’exposer l’idée de l’ins 18 courant une conférence qui aura lieu à titution du « Conseil des maîtres » aux la salle du Musée social, S, rue Las-Cases. bureaux des deux associations d’institu Cette conférence, qui sera faite par M. teurs qui existent dans le Finistère ; tous Le Bail, député du Finistère, aura pour deux y ont donné leur adhésion. sujet : l a Pêche en Bretagne. Elle sera Ilien n'empêche donc que l’institution présidée par M. Thomson, ministre de la commence à fonctionner bientôt dans les Marine. écoles importantes du département. L ’ex périence sera intéressante à suivre ; nous Pôohes maritimes. — Correspon souhaitons qu’elle justifie les espérances dances de pôche. de M Bernaux et que le « Conseil des Concarneau, 8 février. — La pêche aux maîtres », bornant ses ambitions à être une sorte de conseil de famille, travaille sprats, qui avait été assez bonne au com sans arrière pensée à bien servir la cause mencement de la semaine, a baissé subite ment. Depuis mercredi notamment, elle a de l’enseignement public. été très faible et, par suite du mauvais S tatio n de C h â t e a u l in . — L a m o n te de 1907 Le dépôt central de remonte d’Hennebont a constitué ainsi qu’il suit la station de Châteaulin : Cadicha, demi-sang; B arlha, norfolk-breton ; Blandecques, trait. Ces étalons arriveront à Châteaulin le 20 février. C h e m in s de fer d ’O rlé a n s et de l ’Ouest. — T ra n s p o rt des a n im a u x . — N o u v e a u x tarifs. Les compagnies de chemins de fer de l’Orléans et de l’Ouest viennent de soumettre ît l’homologation du ministre des Travaux publics toute une série de nouveaux tarifs concernant les transports, en petite vitesse, par wagon complet ou payant par un wagon complet, des agneaux, ânes, bœufs, brebis, chevaux, chèvres, moutons, mulets, porcs, poulains, taureaux, vaches et veaux. Voici un aperçu de ces propositions : M. l’inspecteur d’Académie Bernaux a récemment adressé aux inspecteurs pri maires du département une circulaire qui, par le sujet qu’elle traite autant que par la nouveauté des vues qu’elle expri me, mérite d’être signalée à l’attenlion de nos lecteurs. 11 s’agit de mettre ordre aux dissiden D’une gare quelconque de l’un des réseaux ces qui se manifestent parfois entre les do l’Est, de I’Etat, du Midi, du Nord, de l’Or directeurs ou directrices d’écoles et leurs léans, de l’Ouest, de Paris-Lyon-Méditorranco et des Ceintures à une gare quelconque adjoints, au grand préjudice des écoles do l’un de ces mêmes réseaux en empruntant elles-mêmes. Certains adjoints repro au moins deux des dits réseaux, prix des ba chent à leurs directeurs de les assujettir rèmes ci-après, par mètre superficiel du plan à un régime inacceptable d’obéissance cher do chaque wagon): passive ; ils revendiquent plus d’indé 1» Anes, bœufs, chevaux, mulets, porcs, pendance personnelle et une part plus poulains, taureaux, vaches, veaux,barême A. 2° Agneaux, brebis, chèvres, moutons, ba effective à la direction de l’école. D ’un autre côté, beaucoup de directeurs se rème B. (Sous condition d’un minimum de percep plaignent de voir leur autorité méconnue tion de 1 fr. 20 par mètre carré) : et la discipline compromise par des jeu BA RÈ M ES nes gens qui prétendent connaître leur D IST AN CES A u métier avant de l’avoir appris. ir. o. fr. o. Tout en faisant la part de l’exagéra Jusqu’à 200 kilomètres, par tion, il n’en reste pas moins certain que kilomètre............................ 0 04 0 05 les relations entresupérieurs et inférieurs Pour chaque kilomètre en ex cédent au delà de : ne sont pas toujours ce qu’elles devraient 100 jusqu’à 300 kilomètres___ 0 03 0 02 être. M. l’inspecteur le constate avec 300 — 400 0 02 0 015 regret el commence par rappeler qu’aux 400 — 500 0 015 0 0125 — 0 01 0 01 termes des règlements le directeur d’une 500 — 600 0 0075 0 005 école, ayant la responsabilité de la bonne organisation pédagogique, a par lit même Ces deux compagnies ont également éta le droit et le devoir de'guider les insti bli des tarifs spéciaux pour certaines desti tuteurs qui sont sous ses ordres, pour nations. C’est ainsi qu’elles proposent les mieux coordonner leurs efforts vers le prix suivants : but commun. Chevaux et poulains, par wagon complet. Cela posé, les adjoints ne peuvent qu’accepter avec déférence le contrôle et De Saint-Thégonnec à la Rochelle-Ville les conseils du directeur ; mais il importe (509 klm), 192 fr. 50 ; de Saint-Thégonnec à Rochefort (538 klm), 198 fr. 75. aussi que ce dernier évite de faire trop Vaches bretonnes, par -wagon complet. lourdement sentir à ses subordonnés le Pour Bordeaux-Bastide : de Morlaix (797 poids de son autorité. klm), 200 fr. ; de Brest (857 klm), 270 fr. VI. l’inspecleur Bernaux préconise un Chevaux et poulains, par wagon complet. moyen qui lui semble efficace pour pré Pour Nantes : de Landivisiau (354 klm;, 145 venir les causes de conflit. « 11 est utile, fr. ; de Saint-Thégonnec (350 klm), 145 fr. ; il est nécessaire, dit-il, que les différents de Morlaix (342 klm), 140 fr. maîtres d’une école se réunissent pério Ces tarifs, quand ils seront approuvés et diquement pour discuter des intérêts mis en vigueur, apporteront évidemment généraux de l’établissement ». Ces assem une sensible amélioration il l’état de choses blées, auxquelles il donne le nom de actuel. « Conseil des maîtres », ne seraient pas destinées, selon lui, à diriger l'école au Le prix du blé et de la viande. lieu et place du directeur responsable, Nous extrayons les indications suivantes mais à étudier en commun les questions du dernier tableau officiel indiquant le prix de pédagogie et à s’instruire mutuelle du quintal de blé sur les principaux marchés ment par l'échange d’idées entre collabo de France et de l’étranger, arrêté à la date rateurs do la même œuvre. du 30 janvier 1907 (75 kilogrammes par hec « Certes, déclare M. Bernaux, le chef de Pétablissomant fora son profit des opinions émises ot tiendra compte des desiderata for mulés par ses collaborateur* ; une fois éclairé de leur avis, il sera plus capable do décider ; mais il gardera entière son auto rité, soumise seulement à votre contrôle, qui en préviendra los abu* et les erreurs. Je souhaite, Monsieur l ’inspecteur, quo les avis exprimés par le Conseil des maîtres soient toujours dignes do recevoir votre approba tion ; mais, j ’ai à peine besoin de lo dire, ce n’est pas forcément l’avis de la majorité qui doit prévaloir, c’est l’avis du plus sage ; car, on matière do pédagogie tout au moins, il convient do poser les suffrages, non de les compter. Il ne suffira donc pas d'être doux contre un pour l'emporter ; il faudra avoir raison, ce qui est plus malaisé. Au reste, jo ne sais si jo m’abuse, mais jo compte fermement quo les discussions amicales des maîtres associés à la même œuvre auront pour effet non pas d’acccntuor los divergence» do vues et d’opinions, mais do los atténuer ot d’établir entro tous l'entente. Tel ost du moins l'effet ordinaire des conférences où se rencontrent des hommes do bon son» et do bonne foi ; l’intransigeanco ot l’intoloranco sont lo fait do ceux qui vivent dans la solitude intellectuelle ; le clioc des idées ot dos concoptions est toujours salutaire à la vérité. Jo suis donc persuadé quo vous aurez rarement, Monsieur l ’inspecteur, n faire fonction d’arbitro ot à départager les contestants ; cotte Iftclio vous incombera seulement lorsque par hasard la raison et la vérité n’auront ou quo do médiocres avocats. i> temps, beaucoup de bateaux ont perdu tous leurs agrès de pêche. Pbnmarc’m, 8 février. — La pêche e«t nulle en ce moment à Penmarc’h. Les ma rins apprêtent leurs bateaux peur la pêche au maquereau. « Nouvelles maritimes L’escadre du Nord. — On sait qu» l’an cienne divi*ion des cuirassé* de l’escadre du Nord, composée du Masséna, du Carnot et du Jauréguiberry, doit désormais faire partie de la réserve de l’escadre de la Méditerranée. Cette division est parti* jeudi pour Toulon, sous le commandement du contre-amiral Kie**l qui a arboré son pavillon sur le Masséna, an cien bâtiment-amiral de l’escadre du Nord. La croisière du « Duguay-Trown ». — Le Finistère a dit que 1* bâtiment-école de» aspirant*, en crcisièr* depuis trois mois, est actuellement à Toulon. Voici l'itinéraire qu’il suivra en quittant ce port : Départ d# Toulon, 1* 20 février ; Ajaccio, du 21 au 28 ; Gênes, du 1” au 6 mars ; Naples, du 8 au 14 ; Messin*, du 15 au 17 ; Venise, du 20 au 20 ; Fiume, du 27 au 30 ; Le Pirée, du 3 au 8 avril ; Smyrne, du 9 au 14 ; Samoa, du 15 au 16 ; Beyrouth, du 19 au 22 ; Alexandrie, du 24 au 27 ; Bixerte, du 2 au 9 mai ; Alger, du 11 au 16 ; Lisbonne, du 19 au 23 ; Rock*fort, du 27 au 30 ; Quiberoi, du 30 au 1er juin ; Lorient, du 1er au 3 ; Saint-Malo, du 4 au 6 ; Cherbourg, du S au 8 ; Le Havre, du 8 au 10 ; Rotterdam, du 11 au 15 ; Copenhague, du 18 au 22 ; Christiana, du 24 au 28 ; Bergen, du 30 au 3 juillet ; Oran, du 6 au 9 ; Staffa, dû 9 au matin au 9 au soir ; Rothssiy, du 10 au 12 ; Plymouth, du 14 au 19 ; Brest, arrivée, le 20 juillet. L*i date» indiquées ne sont qu’approximatives et pourront être modifiées suivant les circons tances de la navigation. Nouvelles militaires Instructions aux conseils de révision. — Le ministre de la guerre va faire parvenir aux conseils de révision, qui se réuniront dans quel ques jours, uns circulaire les invitant à «xaminer de la façon la plus rigoureuse l’état de santé de* conscrits et à réformer catégorique ment ceux qui ne -présenteraient pas des apti tudes physiques suffisantes pour accomplir leur service militaire. En 1900, le nombre des réformés, par suite de l’application de la loi de deux an*, avait été plus réduit que les année* précédentes,et l’on a ainsi constaté la présence dans l*s régiment» de beaucoup de non-valeurs. Les instructions du ministre ont donc pour but d’éviter d’envoyer dans le» régi ments ou de placer dans les service* auxiliai res des jeunes gens qui ne peuvent êtr# d’au cun service et qui ne représentent qu’une charge pour l’armée. Police correctionnelle. — Tribunal de Quimper. Audience du 5 février. Q u i m p e r . — Banqueroute. — Charle» Sarlandier,30ans, commerçant, originaire d’Angoulême, et Marie Coriou, épouse Sarlandier, 24 ans, commerçante, native de Briec, ayantdemeuré 12, rue Sainte-Catherine, sont poursuivis sous l’inculpation de banqueroute simple, pour avoir,dans l’intention de retar der la faillite, vendu au-dessous des cours et omis de tenir des livres et de faire inven taire. Ces individus, qui eont actuellement sans domicile connu, sont condamnés à 1 mois tolitre do blé) : Paris, 24 fr. 37 ; Lyon, 22 fr. 75 ; Rouen, de prison chacun. L’actif qui a pu être réalisé 22 fr. »» ; Chartres, 22 fr. 04; Nantes,22fr. 95 ; s’élève à environ 8.000 francs et le passif à 25.000 francs. Guingamp, 21 fr. »» ; Meaux, 22 fr. 50. Broslau, «« fr. »» ; Vienne, 10 fr. 22 ; — Abus de confiance. — Yves Ro^pabé, Londres, 10 fr. 26; Bruxelles, 10 fr. »» ; 23 ans, jardinier, originaire de Bannalec, Now-York, 10 fr. »»; Chicago, 14 fr. 34. éteit entré au service de M. Gourlaouen, Lo même tableau indique pour la quatrième équarisseur. Uno somme de 50 francs lui fut semaine do janvier le prix moyen du ki- confiée par la femme de ce dernier, pour rejoindre son mari à la foire de Plonéour ; logr. do viande au marché de la Villette : Bœuf, 1 fr. 41 ; veau, 2 fr. 09 ; mouton, mais, en possession de cette somme,Rospabé 2 fr. 07 ; porc, 1 fr. 77. — Ces prix sont la la dissipa. 0 jours de prison. moyenne des trois qualités. Goulien. — Entre voisins. — Jean Le Sur le même marché il a été amené, du 21 au 27 janvier : 3.331 bœufs, 1.399 Bot, 42 ans, cultivateur; Anne Autret, fem vaches, 355 taureaux, 2.988 veaux, 30.340 me Le Bot, 32 ans, cultivatrice ; Jeanne Au moutons et 7.995 porcs. tret, 20 ans, cultivatrice ; et Henri Coader, 46 uns, cultivateur, tous demeurant à Trévern, ne vivent pas en bonne intelligence. Union des sapeurs-pompiers de la Le jeune Yves Coader, 11 ans, ayant été em Basse-Bretagne. pêché par Le Bot de passer dans un chemin Lo conseil d’administration de l’Union de servitude pour se rendre à l’école, l’enfant des corps do sapeurs-pompiers de la Basse- fit demi-tour et raconta à son pèro ce qui Bretagne se réunira le dimancho 24 courant, venait do se passer. Aussitôt une discussion eut lieu entre les voisins,et la famille Le Bot à Lamballo. A cotte occnsion, le capitaine Lecerf, com tomba ù bras raccourcis sur Coader. Ce der mandant lacompagniode8 sapeurs-pompiers nier riposta aussi par des coups, ce qui fait do Lamballe, organise uno potito fête avec qu’ils sont tous poursuivis. Les débats n’apportent pas grande lumière manœuvres. au sujot de la responsabilité do tous les pré Lo progrummo do cette fête sera publié venus ; aussi Le Bot et sa femme ainsi que incessamment. Coader sont acquittés. Jeanne Autret est seule retenue et condamnée à 8 jours de pri Péclies maritimes. — La question son avec sursis,pour coups portés à Coader. sardinière. La Société de PEnseignemeiit professionnel ot technique des pèches maritimes, dont le Douàrnbnez. — Agents frappés. — Les agents de police de service rencontraient un soir, vers 10 heures, des individus qui chan- LE FINISTERE talent &tue-téte. Ils les invitèrent a so taire ; Demandes et offres d'emploi. — Militaire ous obéirent, sauf un nommé Guillaume Le retraité, 38 ans, célibataire, domande emploi terre, Agé de 18 ans, mécaniolen, ruo Jean- 1 quoloouquo. — S’adresser 23, rue Korfounteun. Bart, qu’ils durent saisir pour l'emmoner au poste. { Etat civil du l»r au 7 février. — NaisAprès un certain parcours, Le üorro se I sa n ce s, — Jeanne-Yvotto-Fi'nnçoiso Caugant, révolta ut les malheureux agents furent aus I pl. Torre-au-Duc. — Josn-Aluin Dagorn, pl. sitôt entourés par une centaine do personnes I Torro-au-Duo. — Oeorgotto-Eugénie Hopp, qui les obligèrent à lftoher le prisonnier et I r. Neuve, — Eugénie-Catherine-Klisa burlili, leur portèrent des coups. r, Froide. — t.uoilo-Julia Guillaume, r. Kéréon. Au nombro de leurs agresseurs furent re 42 naissance* en 1007. connus : Pierre Lo Bars, 17 ans, menuisiér, mariages: 14. rue Durest ; La Berre et René Normand, 41 Décès, — Marie-Louise Jugoau, GG ans, mé ans, soudeur, rue Pengam. nagère, épouse do Le Doaré, pl. Toul-al-Laër, Ils sont condamnés chacun è 6 jours de — Marie-Anno Lo Nézet, 00 ans, ména prison avec sursis. gère, oélibatairo, r. Nouve. — Julienne KoraPïnm arc’h. — Bris de clôture. — Marc lum, 2 mois, r. Nouve. — Augusto Lambry, Le Taro, 18 ans , ouvrier boulanger, a 44 ans, ajusteur, veuf de Joanneo, M ’Hospioe. gardé rancune à son anoien patron, M. Cané- — Joan Marreo, 11 ans, h l’Hospioo. — Joseph vot, boulanger à Kérity, qui a dû le congé Barré, 32 ans, clero do notaire, époux do Dési rée Pennanéao'h, r. de Looronan.— Marie Quoidier. Ces jours derniers,comme il passait devant ven, 75 ans, journalière, veuve Lo Moigno, la maison Canévet, d’un coup do pied il r. Saint-Mathieu. —- Penteeo (enfant sans vio), brisa un oarreau sur la devanture du maga r. Uouzoau. — Mario Mérour, 18 ans, ouisinièro, oélibatairo, r. de Douarnenoz. — Mariesin. Anno Le Roy, 24 an*, ménagère, épouse de 30 francs d’amende. Quiniou, à l’Hospioo. — Corentino Guyad*r, E llia n t . — Vol. — Yves Glévaree, 15 ans, 74 ans, journalière, célibataire, h l’Hospioo. — maçon au bourg, a dérobé un porte-monnaie Pierre Corouff, G8 ans, journalier, époux do contenant environ 15 francs au préjudice de Marie Yan, r. Baise. — Notti Canévot, G9 ans, M. Gabriel Quérè, cultivateur à Kerün. monuisior, veuf de Clémentine Baaon, h l'HosEn raison de son jeune fcge, le tribunal le pioo. 59 décès en 1907, remet à ses parents. dont 30 aux kôpitaux. Beuzeo-Conq. — Jeunes maraudeurs. — Christophe Le Quillieo, 15 ans, mousse, et Marcel Burel, 10 ans, demeurant au Lin, Plomelln. — Vol. — Dans la nuit du ont dérobé des copeaux et des douves de 2 au 3 février, un vol d’une somme d’en barils dans le dépôt de la ligne de chemin viron 300 francs a été commis il l’Orphelide fer en construction de Pont-Aven à Con nat de Kerbernès. carneau. La supérieure de l’établissement, en ou En raison du peu d’importance du vol, le vrant son secrétaire, le 3 février au matin, Tribunal remet ces enfants à leurs parents. s’est aperçue de cette disparition. — Outrages. — Corentin Phily, 36 ans, Le malfaiteur avait dû se servir d’allu marin-pécheur, rue Portzambars, étant on mettes pour s’éclairer, car plusieurs bouts état d’ivresse, a outragé le garde-champôtre ont été trouvés sur le parquet do l’apparte de Lanrleo. ment. Pour pénétrer dans la chambre où le 1 jour de prison avec sursis et 5 francs d’amende. j vol a été commis, il a dû ouvrir le portail d’une cour, qui n’était pas fermé ii clet^ La F o rê t.— Vol. — Jeanne Duot, femme puis une porte vitrée également non fermée Rivoal, 30 ans, mendiante, a dérobé dans la à clef,et longer un couloir d’une dizaine do poohe du nommé Jean Le Gril, i\gé de 72 ans, mètres. ancien eultivateur,demeurant au bourg, son perte-monnaio contenant deux billets de 100 francs. Concarneau. — Feu de cheminée. — La femme Rivoal avait accompagné le Lundi 4 février, vers midi, un feu de Che vieillard jusque chez lui pour l’aider à mar minée s’est déclaré au n° 11 de l’avenue cher, parce qu’il est atteint d’une faiblesse | Thiers, dans l’appartement du nommé Guil générale des membres. laume Quentel. Il a été rapidement éteint. 1 mois de prison avec sursis. Mais procès-verbal a été dressé contre le propriétaire pour infraction h l’article 13 da l’arrêté municipal d u >23 janvier 1866, qui P o lio * o o ir* e tio n n * ll* . — T rib u n a l de G h& teaulin. prescrit aux propriétaires de ramoner ou faire ramoner les cheminées de leurs mai Audience du 7 février. C hatkauuh. •— Délit de chasse. — Un sons tous les six mois. Î nommé Pierre Larhanteo.originairedePloaré, a été surpris sur les terres de Mme du Fretay, on Plonévez-Porzay. . 16 francs d’amonde aveo sursis. Tapage nocturne.— Une bande de jeune» gens du quartier du Lin, venus mercredi à Conoarnoau fairo la fôte, se sont mis à par courir les rues de la ville en chantant à tuoCkatkaunkup-du-Faod. — Dénonciation této après dix heures du soir. Rojoints par calomnieuse. — Les époux Le Cam, habi la polico ot invités à cesser ce tapago.il» ont tant Chftteauneuf, sont poursuivis pour dif répondu que dans los grandes villes on poufamation ot plainte sans fondemont portée I vait chantor toute la nuit. Procòs-verbal leur par eux k M. le procureur de la République a été dressé pour tapage nocturno. contre M* Le Roux, notaire à GhfUoaunouf. M« Le Diberder, au nom de M« Le Roux, Douarnenez. — Ecole p r im a ir e su partie ci vile, demande des dommages-intérôts p é rie u re . — Demain dimanche, il 9 heures et une condamnation sévère. du matin, aura lieu à l’école primaire supé Le jugement est remis à huitaine. rieure la réunion générale de la Société ami cale des anciens élèves de cet établissement, sous la présidence de M. Bonis, son prési Qulmper. — Les jours gras. — Le dent. Dans celte réunion, le trésorier, M. PiMardi-Gras va venir et, avec lui, son cortège chon, donnera connaissance de la situation de masques el ses batailles de confetti. Il n’est pas inutile de rappeler, à ce su financière et présentera ses comptes à l’ap jet, qu’il existe un arrêté municipal en date probation du comité. du 22 mars 1899, qui est toujours en viguour Accident. — Mardi dornier, la fermière et qui « interdit l’usage, sur la voie publique, du village de Tréotat, son mari et sa belledes confetti multicolores, des pois fulmi sœur, rejoignaient leur domicile vers 7 heu nants, etc, ainsi que le jet de tous corps res du soir, lorsque, arrivé à la hauteur do durs ». la garo, le cheval, subitement affolé, lit un Cet arrété dit également qu'il « est ex terrible écart qui projeta sur la chaussée les pressément interdit de ramasser les confetti doux malheureuses femmes. On los releva on piteux état. Mme veuve déjà tombés sur le sol et d’en faire usage », Saout ot Mmo Dreulette, débitantos en vins, sous peine de procès-verbal. s’emprossèrent do les accueillir chez elles et Avis aux amateurs de confetti. Bal de la * Cornouaille ». — MM. les commissaires sont priés de faire parvenir au trésorier, avant le bal, le montant de leurs souscriptions, ainsi que les cartes de souscriptions qui leur ont été confléos et qui no sont pas placées. La décoration de la salle, que noua avons pu voir, ainsi quo lo jardin d’hiver, sont d’un effet superbe. Les personnes n’ayant pas encore sousorit, et désirant assister au bal, pourront se proouror des cartes 4 l’en trée de la salle, ce soir, à 9 heures. de faire appeler le médecin. L’état des blossées inspire de vivos in quiétudes. Noyé. — Dans la soirée de mercredi dornierl’équipage du batoau Cherche ton Trésor, putron Joseph Bidoau, de Pouldavid, so rendait « bord de son embarcation. Tous los marins n’étaient pas à jeun ; mais lo nom mé Louis Cariou, Agé de 28 ans, était plus ivro quo ses compagnons. Uno disputo eut liou> bord entro ces hom mes, vers 9 houros, et la plupart d’ontro oux s'en allèrent chorchor do la boette. Vers minuit, un douanior do sorvico en Brûlée vive. — Dans le courant do l’aprè» midi de mercredi dornier, la petite fille, Agée tendit un hornmo dcscondro l’escalier du d’environ 3 ans, de M. Salaün, libraire,ruo grand port ; il paraissait être on état d’i Kéréon, ayant été laissée quolquos minutes vresse, car il titubait. Ce fut tout, Mais, vors 6 houros du matin, les hommes seule dans uno pièce de l’appartemont, s’ap procha trop près du fou. Ses vêtements s’en de l’équipage s'aperçurent do la disparition flammèrent et quand ses paronts,attirés par do Cariou ot lo remarquèrent lo long du ba •es cris,acooururent & son secours, son corps toau, sur la vubo, la mor étant basse. Il est plus quo probablo que lo mulhouroux n ’était déjà plus qu’une plaie. La malheureuso petite ûllo est morte hier pécheur a glissé par dessus bord sans quo des suites de sos blessures. Les obsèques au los autros hommes do l’équipage s’on aper çoivent, car ni los uns ni les autres no pouront Heu aujourd'hui. vent oxpliquor sa disparition. M. lo Dr Mévol, qui a procédé à l’autopsio Au Théâtre. — On annonae pour le mardi 19 février uno représentation du Faust de du cadavre,n’a trouvé aucuno trace do vioGounod, opéra en 5 «otes et 7 tkbloaux, donnée lonce et a conclu è uno mort par submorsion par la troupe du Qrand Théâtre do Lorient, sous la direction do M. Olitro. Faust sora T réboul. — Noyé. — Samedi dernier, représenté »veo les mêmes artistos ot les mé vers 3 houros 1/2, pròs do la gròvo dos Samos ohoristes qu’à Lorieut. L'orohestro sent plaeé sous l'habile diroctiou do M. Loloug, bles-MIancs, quatre hommes chargeaient leur canot de goémon sans remarquer qu’il 1» chef d’orohestro. Détail important : les placos no seront pas était prêt fi couler bas. Tout h coup, le ca augmentées ; oette représentation aura Heu aux not oscilla, so remplit d’eau et coula à pic. prix ordinaires. Les quatre malheureux, plongés dans uno eau glaciale, firent des efforts désespérés pour gagner la teire h la nage. Mais l’un d ’eux, le jeune J. Bescond, ne sa vait pas nager. Son frère Michel le soutint quelque temps sur l’eau ; mais, h bout de forces ei sentant qu’ils allaient couler tous les deux, il dut lilcher son frère qui dispa rut au fond de la mer. Il allait lui-même se noyer. Heureusement, un canot arriva juste ii temps pour le saisir el le ramener fi terre. Quant au corps du malheureux J. licsoond, il fut retrouvé 8 heures après dans îles filets. Il était ügé do 18 ans et habitait Tréboul. teurs de France, comprend les douze dépar tements suivants : le Maine-et-Loire, la Loire-Inférieure, le Morbihan, le Finistère, les Côtes-du-Nord, l’Iile-et-Vilaine, la Mayenne, la Sarthe, l’Indre-et-Loire, les Deux-Sèvres, la Vienne et la Vendée. Le programme ne manque pas de va riété. Voici les principaux éléments dont il est composé : Un concours agricole d’animaux repro ducteurs des espèces bovine, ovine et por cine.; Un concours international d’aviculture; Un concours de vins, cidres, poirés, eaux-de-vie, produits agricoles divers et Pont-l’Abbé. — M o rt de fro id . — Mer une exposition de produits divers (engrais, credi matin, îi 0 h. 1/4, des ouvriers ont amendements), matières alimentaires pour trouvé un homme it demi-nu place des le bétail, substances pour litières, etc...; lichairdés, en face de la maison de M. Galès, Une exposition d’instruments agricoles, marchand de chaussures. viticoles, cidricoles et appareils divers em Transporté îi l'hospice, le malheureux ne ployés en agriculture ; tarda pas ii expirer sans avoir repris con Une exposition d’horticulture ; naissance. Une exposition scolaire d’enseignement C’est un nommé Charles Marin, ancien agricole ; entrepreneur de travaux, âgé de 65 ans, Un congrès d’enseignement agricole; sans domicile fixe. Un congrès national des syndicats agri La mort est due à une congestion occa coles, organisé par l’Union centrale des sionnée par le froid. Syndicats des agriculteurs de France ; Un congrès national pomologique. Marché du jeudi 7 février 1907. — Froment, 22 fr. 50 les 100 kilos ; sei gle, 18 fr. 50 ; orge, 17 fr. 20 ; blé noir, »» fr. »» avoine, 19 fr. >> ; pommes de terre, 7 ir. 50 ; foin, 13 fr. ; paille, 8 fr. ; œufs (prix moyen), I fr. 20 la douzain* ; iMurre, l e » POMME* k n A m é r i q u e . — La récolte de» 1 fr. 50 le 1/2 kilo. pommes aux Etats-Unis a été «atisfaisante cette année, bien qu’elle ne puisse oependant être Pouldreuzlc. — Accident. — M. Gour- comptée parmi les meilleures. On évalue le ren ret, dit Yan ar-Saout, cultivateur au bourg, dement à 36.820.000 fûts, alor* qu’il était de se rendit samedi dernier h la foire de Quim- 45.360.000 fûts en 1904 et de 23.490.000 en per. 1905. Dans les Etats du centre, New-York, NewAprès de copieuses libations pour arroser la vente de son porc, Gourret s’en retourna Jersey, Punsjlvanie, Delaware, Ohio, Michigan, il la maison. Malheureusement, dans la des Wiseonsin, c’est-ii-dire les plus fortes régions productives, la réeolle s’est élevée cette année cente au bourg de Plugutïan, il voulut sor ii Iti.730.000 fûts ; ellb a dépassé celle de 1905 tir du char-i'i-bancs et tomba ; une voiture de 8 million* de fûts, mai* reste encore en ar qui le suivait de près lui passa sur la poi rière de 9.900.000 fûts par rapport à celle de trine, le blessant grièvement. 1904. Dans lo Michigan, certaines régions ont Gourret a été ramené chez lui en un piteux produit des pommes d’une qualité exception état. Le médecin, appelé, a constaté la frac nelle, supérieure à celle des dernière* années. ture de quatre côtes sans lésions internes. L’uhio a eu la plus belle récolte notée dans cet Etat depuis longtemps. Le rendement a souf fert, dans une certaine mesure, du manque de Châteaulln. — Loterie de b ie n fa i futailles pour l’emballage. Ce n’est qu’avec dif sance. — Le comilé d ’organisati >n de la ficulté et en les payant très cher qu’on pou oterie de bienfaisance au profit de la vait obtenir des fûts vides. On s’est plaint éga cantine scolaire fait appel aux nombreux lement du défaut de place dan» les installations amis de l’école laïque en faveur de cette frigorifique*. Par suite, d’importantes quantités de pom cfuvre. Un certain nombre de lots sont dejît parvenus è !a mairie, mais il y a lieu mes ont été dirigées vers les usines d’évapora tion et les pressoirs à cidre. Les forts arrivages de se hâter, car le tirage doit être effectué de fruits tombés, expédiés au début de la saison dimanche prochain 10 février, à deux d’automne, avaient fait baisser le» prix, mais Heures de l’après-midi. les cours se sont rétablis el les meilleures qua Les possesseurs de listes de souscription lités ont été vendue* ù de bous prix. sont priés de se trouver fi la mairie demain dimanche, à neuf heures du matin, pour le LA CONSERVATION DU B U U R R I. — Il paraît règlement définitif de ces listes et les der que les papiers et mousselines mouillés qu’on niers détails d’organisation. emploie habituellement pour envelopper le PETITE CHRONIQUE Cours dü marché. — Prix moyens aux hal les : Froment, 11fr. le* 50 kilos ; orge, 8 fr. 50; avoine, 10 fr. ; seigle, 9 fr. ; »arrazin, 10 fr.50 ; beurre, 1 fr. 50 le 1/2 kilo ; œufs, I fr. 30 la douzaine ; pomme» do terre,4 fr. 50les 50 kilos. Plonévez-Porzay. — incendie. — Le nommé Corentin Bossard, menuisier il Troséol, constata en se levant, un matin de la semaine dernière, que le feu était dans son écurie, distante de trente mètres îi peine de sa maison d’habitation II donna immédia tement l’alarme et, en attendant des secours, fit sortir trois vaches el un veau, mais une pouliche a été fortement brûlée et Bossard craint de la perdre. On n’a pu empêcher le feu de détruire l’écurie. L’immeuble qui appartient au nommé Cornic est assuré. Quant au meunier, qui est également as suré, il estime è environ 515 francs les per tes que lui cause ce sinistre dont on ignore l’origine. Cam aret. — N ouv eau sy n d ica l. — Los patrons ot marins-pêcheurs-du quartier de Camaret,à l’exception dos sardiniers qui continueront à former uno association dis tincte, ont décidé la création d’un syndicat professionnel chargé do poursuivre l’étude et la dofonse de leurs intérêts. Ce syndicat a encore pour but d* réaliser dos achats directs de filins, lièges, cordages, nécessaires à l’armement des bateaux ot à la pratique de la pêche,et d’attiror l’attention des pouvoirs publics sur les mesures pro pres à accroître la prospérité do l’industrie do la pêche ainsi qu’à prendre los disposi tions Déce»sairos afin de permettre le cas échéant aux pêcheurs syndiqués do vendre, par son intermédiaire, le produit de leur pê che directement sur l*s lieux do consomma tion mémo. Co syndicat a pris pour titre : Syndicat professionnel des Marins langoustiers du quartier de Camaret,ci comme président,M. Yvos-Roné Morvan, patron pêcheur. DÉPARTEMENTS DE L’OUEST nal agricole libt'e aura lieu fi Angers en 1907. Ce concours, organisé par la Société agricole cl in d u s trie lle d'A ngers et le S y n d ica t agricole d’A n jo u , sous la haute direction et avec une subvention de 2S,000 francs de la Société dos Agricul 'f, A c te s officiels. M. Bissonnier est n o m m é expédi tio n n a ire des Postes à Q ulm p e r. C A T A S T R O P H E A LORIENT. Un terrible accident de chaudière s’est p ro d u it h ie r à L o rie n t, à bord d u to r p ille u r 339 q u i fa is a it des essais à grande vitesse. N e u f m a r in s , a ffre u sement brûlés, sont m orts. Les corps ont été déposés à l ’h ô p lla l m a r itim e . Un d ix ièm e est grièvem ent blessé. L a g r è v e de F o u g è re s. Un accord est enfin in te rv e n u à F o u gères entre les p atro n s et les derniers grévistes. Le tr a v a il re p re n d ra p a r to u t lu n d i. A u t o u r de la S é p a ra tio n . Des dépêches de Rome disent que le Pape a envoyé de nouvelles in stru c tio n s a u x évêques en e x p liq u a n t les m otifs de son re fus des fo rm ule s de b a u x p ro posées p a r M. B r ia n d . L ’a b b é Cassan c o n d a m n é . L ’abbé Cassan p o u r s u iv i devant les assises de l ’Aude p o u r in fa n tic id e a été condam né à trois ans de p rison. H a v a s. Le a é ra n t responsable ■ J. R rk n ard. SOCIÉTÉ GÉNÉRALE pour favoriser le développement du Cotn merce el de l’Induslrie en France. SOCIÉ T É ANONYM E FONDÉE EN 1864. C a p ita l : 3 0 0 m illio n s . Siège social, 54 et 56, rue de Provence à Paris. AGENCE DE Q U IM P E R Boulevard de l’Odet. Bureau de CHATEAULIN, 30, Quai Carnot Dépôts de fonds à intérêts en compte ou à échéance fixe (taux des dépôts de 3 à 5 ans : 31/20/0, net d’impôt et de timbre); — Ordres de Bourse (France et Etranger) ; Souscrip tions sans frais ; — Vente aux guichets de valeurs livrées immédiatement (Obi. de Ch. de fer, Obi. à lots de la ville de Paris et du Crédit Foncier, Bons Panama, etc.). Es compte et Encaissement de coupons français et étrangers ; — Mise en règle de titres ; — Avances sur titres ; — Escompte et Encaisse ments d’Effets de commerce ; — Garde de Titres ; — Garantie contre le remboursement au pair et les risques de non-vériücation des tirages; Virements et Chèques sur la France et 1Etranger);— Lettres de crédit et Billets de crédit circulaires ; — Change de monnaies étrangères : — Assurances (vie, incendie, ac cidents), etc. Purge d’Hypothèques légales LE MOUVEMENT PERPÉTUEL. — Un A nglais vient de construire une penduto qui pourra marcher pendant vingt siècles sans q u ’il soit nécessaire do la remonter. Comment cela est-il possible ? Grâce au tadium. Une parcelle de ce métal actionne une feuille d’or, laquelle met en mouvement les ressorts de la pendule. Comme le radium gar dera son pouvoir pendant vingt siècles, la pen dule marquera l’heure sansarrêt jusqu’en 3904. Mot du la fin . — Trois huissier», revenant de la campagne et en humeur do rire, deman dèrent îi un charretier, #n le raillant, pourquoi son premier cheval était si gras et les deux au tres si maigres. — C’est que, répondit le charretier qui était un malin et qui connaissait bien ses interlocu teur», c’est que mon premier cheval est huissier et que les deux autres sont ses clients... Do nos correspondants particulier*. P a r is , 8 fé v r ie r , 8 h . s o ir. Sénat. Le Sénat a poursuivi et achevé, en première délibération, la discussion de la proposition de loi modifiant les forma lités relatives au mariage. Séance lundi. La Chambre a entendu la suite de la discussion des interpellations sur les opé rations financières abusives ou illégales. MM. W illm , Jaurès, Cailluu.v, Agnard, ont prononcé des discours. L'ordre du jour pur et simple a clos le débat. Séance vendredi prochain. . Pari», 9 février, 7 h. 25 matin. beurre sont nuisibles Ji sa conservation et qu’il vaut mieux se servir do papier parche Servicede compartiments de coffres-forts miné. L’altération du beurre contenu dans de» em Au siège social, à Quimger et dans plusieurs ballages humides provient d’une saponification autres agences, depuis o francs par mois ; dont l’eau est le principal agent et qui trsn*- tarif décroissant en proportion de la durée et de la dimension. forme la beurre en acides gras et en glycérine ; 8Gbureaux à Paris et dans la Banlieue, 514 dans ces conditions, la surface du beurre agences en Province, 2 agences à l’étranger tourne h l’huile et rancit rapidement. Londres et Saint-Sébastien (Espagne), cor Les beurre* de»tinés h être expédiés doivent respondants sur toutes les places de France et être parfaitement lavés, essorés et emballés à de l ’étranger. sec. On ne saurait trop recommander aux fabri cants et marchands de renoncer à l’habitude E lu d e de M® JONCOUR, avoué-licencié, rue du Q a a i, no 5, îi Q u im p e r . de mouiller les linges et papiers avec lesquels ils enveloppent ce produit. C h a m b re des d é p u té s . Maine-et-Loire. — Un concours régio ♦ * 4Service particulier du Finitlère. ___ .... Suivant exploit des 31 janvier et l°r février 1907, du ministère de Le Baud, huissier à Pont-Croix, enre gistré, Et à la requête de ; Mm<sMarie-Catherine Q uillivic, veuve de M. Hervé Le Bars, propriétairecultivatrice, demeurant à la Métairie, en la commune d’Esquibien, pour la quelle do„micile est élu rue du Quai, n° 5, à Quimper, en l’étude de M° Joncour, avoué près le Tribunal civil de Quimper, Nolilication a été faite à : 1° M. le procureur de la République près le T ribunal civil de première instance de Quim per, en son parquet, au Palais de Justice, à Quimper ; 2° Mlle Anne-Marie Monat, céliba taire majeure, demeurant,-au Stiry, en Audierne ; 3° M. Michel Monat, sabotier, de m eurant à Pont-Croix, en sa qualité de subrogé-tuteur de 1° Louise ; 2• Victor-Joseph ; 3° Jeanne ; Eugénie et 5° François Monat, enfants mineurs issus du mariage de Mme Marie Hen riette Gadonna avec feu M. Joseph Monat. De l’expédition d’un acte dressé au greffe du Tribunal civil de première instance de Quimper le 15 janvier 1907, enregistré, constatant le dépôt fait au greffe ledit jour de la copie collationnée d’un procès-verbal d’adjudi cation enregistré, en dale d u 29 octobre 190(5, au rapport de M* Morvan, n o taire à Audierne, contenant vente p a r . 1° Anne-Marie Monat, célibataire mal joure, demeurant à Audierne ; 2* MarieHenriette Gadonna, veuve de Joseph Monat, demeurant a Audierne, tant en privé q u ’en sa qualité de tutrice natu- LIS FINISTE«« « ■ ■ ■ ■ M M n s E n I A LOUER GRAND HOTEL DE BRETAGNE 1TDD1IUC 1 DITID !» Quim per, cheA V I S relie et légale de Louise, Victôr-Joseph Il 1 CTC DÜDMI dimanche27janvier I tHnAISjò A BÂIlll min del Abattoir, Jeanne, Eugénie et François Monat, IL A L i t rtnU U u n Chien lave raok à vendre par parcelles ou par lots.— M. P. K E R F E R est vendeur de : répondant au nom de Dich, m uni d’un ses cinq enfants m ineurs issus de son S'adressera M. .Iaou en , Champ-de-foire Foin pressé à ........................ 58 fr. dit mariage, à ladite Mme Marie-Cathe- collier marqué A. G antiew , ¡\Quimper. A H U E L G O A T (Finistère) Lo ramener contre récompense. Paille de froment pressée à. 31 fr. Etudes de Mfi MAUDUIT, n o taire h Pont-l’Abbé, rine Q uillivic, veuve do M. Hervé Le S ’adresser à M. L e G u il l o u , proprié Pai 1le d’avoine pressée à. . 30 fr. et do M'> DES DÉSERTS, notaire îi Scaiir. Bnrs, propriétaire-cultivatrice, demeu taire, 44, rue de L évis, Paris. lo tout aux 500 kilog. pris en gare de rant il la Métairie, en Esquibien : Quimper par quantité m inim um de 1° D ’une maison d’habitation en fa PLUS de FUMÉE dans les APPARTEMENTS Grande ville du Finistère. — Chiffre 500 kilog. çade à l’ouest sur la route d’Audierne PAR L E DÉFU M A GE d'affaires assuré sans voyages ni à la Pointe du Raz ; maison à four avec Par Adjudication volontaire Systèm e PITON (s. g. d. g.) une bonne de 18 à 30 dérangements : 120.000 francs ; béné arrière-magasin au-dessus derrière le v u Hk,„ n„ v . ans, connaissant la cui en l’étude deM*MAUDUIT,notaire hPont-l’Abbè fice : 10.000 francs magasin ; à l’est de ces bâtiments, écu sine bourgeoise. 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Versement trimestriels de Contenance i l hectares 51 ares est le se ul concessionnaire pour au cadastre d’Audierne sous lo n° 205, de piano au Sacré-Cœur, de chant et M is e il p r ix : 2 8 . 0 0 0 f r . les arrondissements de Quim per et puis 5 francs. Correspondants mutuade solfège aux Ecoles normales, va section A, et contenant un are. Quimperlè du Système PITON. isles demandés partout. 2“ Au môme lieu, d’une maisonnotte, ouvrir il son domicile 22, rue JulesEtude de M° M AUDU IT, notaire Ecrire à M. L . C oticl, inspecteur, Défumage avec garantie. Garantie une écurie, un terrain il bAlir sur la Noël,Quim per un C o u rs de Solfège 36, rue Kéravel, à Brest. à Pont-l’Abbé. écrite avant l'exécution des travaux. route au nord do la maisonnette et il du Jeudi. Paiement après succès certain. Etude do M» DALI HOT, notaire il Quimper, l’ouest do l’écurie, droit au lavoir et Ce système ne faillit jamais. Il est 4, rue Sto-Catherino, sucerdeM" Durand. representé dans 45 départements de la droit do passago par lo sentier qui tra France. verse lo troisième lot, le tout figurant Q uim per, Conoarneau, Douarnenez, au cadastre section A sous partie du n° Pont-l’A bb è, A ud ie rn e. En Plo néour 205, contenant environ GO centiares. Par adjudication volontaire 3° D ’une prairie Foonnec-Prat-HaoAVI S . — Ju sq u ’au 15 février pro Etude de M° M AUDUIT, notaire C H IR U R G IE N " D E N T IS T E d’an-Traon, n° 195 p, section A du ca chain, les vins do : Malaga, Madère, LE S A M E D I 16 F É V R I E R 1907 à Pont-l'Abbé. Ancien Démonstrateur de Clinique des M aladies A 2 heures, en l'élude dastre, contenant G ares 50 centiares,au Porto, Xérès, etc., seront vendus a u x de la bouche et des dents môme lieu,derrière les lots précédents ; anciens p r ix , sans tenir compte des D iplôm é de la Faculté de Médecin« lavoir dans la prairie ; droit de passage nouveaux droits de régie votés et ap de l ’Université de Lille Située à 'l'y-Douar , sur le deuxième lot pour accèdtir ii la pliqués depuis le I" février 1SI07. Consultations de 8 h.à 6 h.,dimanches et fêtes excepté En la com m une d’E rguè - A rm e l I. — Lundi 18 Février I 9 0 7 , à route du Cap. Ces trois lots d'im m eu Absinthe suisse, le litre 2 fr. 75. 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Mise à prix : 32.000 fr. aient ïi prendre telle inscription d’hy Etudes de M" André JON OUll, nvouiS-licencid, pothèque légale q u ’ils aviseraient dans II. — Lundi 4 M a rs , à 2 heures : n l'uo du Quiii, n° 5, fi Quimper, et de M° le délai do deux môis sur les im m eu 4° Domaine de Kergoïc, en P oul MOYSAN, notaire îi Fouesmuit. P a r A D JU D IC A T IO N V O LO N T A IR E bles vendus et que faute par eux de dreuzic. D istillerie D E S R U E S , Q u im p e r en l’c'tude et par le ministère se mettre en règle dans ce délai, les Mise à prix : 28.000 fr. de M» MANIÈRE, notaire im m eubles dont il s’agit seraient et M É D A ILL E D 'O R 5*Métairie de Kerveltré,en St-Jean. L E M E R C R E D I 27 F É V R IE R 1907 demeureraient définitivement purgés Exposition intern'« de Bruxelles 1906 Mise à prix : 20.000 fr. A 2 heures après-m idi pur lo ministère de M» M o y s a n , et libérés entre les mains do l’acquô- En l'é lu d e et notaire h Fouesnant En la Ville de Quimper, rue du Lycée, n° 8 reur do toutes hypothèques de cette L E L U N D I 18 F E V R IE R 1907 nature. , M A C H IN E S A G R ICOLES PERFEC T IO N N É ES A 10 heures du m alin E t avec en outre déclaration a M. composée de 8 pièces, mansardes et le Procureur do la R épublique que En la commune de Fouesnant, près grenier, Cour avec Bûcher et C abi les anciens propriétaires desdits im de Mesguinis et l'ancien m oulin à vent nets. meubles sont indépendam m ent des de Coat-Clèvarec, une P ro p riété Dernier prix de location : 550 fr. vondorosses : 1° Jean-Marie Lo Bis comprenant maison et parcelle de terre ECRÉMEUSES MELOTTE mod. non™190(5n CHARRUES BRABANT ^K:iranti<is un an Mise à prix : 6 . 0 0 0 fr. très solides, les pins lôot Mme Mario-Catherino Priol, son cadastrée sous les n0' 108 eL 169 de la à fair« tourner, Pour tous renseignements, s’adresser audit Sèros onnant 6 0 à 8 0 franc» épouse, cultivateurs, demeurant à section L, pour une contenance de M MANIÈRE. de bénéfice par as et Kerbuzulic, en Audierne ; 2° Mme Ma- 30 ares 20 centiares. *par vache. rie-Anne-Victoire Moulloc, veuve do M ISE A P R IX : Neuf cents francs, Etude do M0 MANIÈRE, notaire fi Quimper M. Ronè-Marie Le Bis, cultivatrice, ci 9 0 0 francs. demeurant à K erbuzulic,en Audierne; Ces E c rém euses, 3» M. Jean-Mathieu-Jacques Jafiry, Etude du M" DALIBOT, notaire h Quimpor, fa ite s en h'rance, coû Par Adjudication publique et volontaire tent meilleur marché 4, ruo Sto Catherine, suce' de M» Durand. forgeron, demeurant ii Audierne ; que tous les autres en l ’ôtude systèmes fa its à l ’é Mme Mario Jatlïy, épouse do M. Yves tranger. et p ar le m in is tè re de M " M a n i è r e Toullor, prépose des douanes, demeu L E M E R C R E D I 20 F É V R IE R 1907 rant à Audierne-; Mme A m élina Jaffry, BARATTES ET MALAXEÜRS Par Adjudication Volontaire h i' heures de P aprôs m id i épouse do M. François Colin, marin Très lépcres detraction, ne collant jam ais, ne sortant jam ais de la raie Syst. S im o n . (Mod. 1906) pèchour, demeurant il Audierne LE L U N D I 18 M A R S 1907 So métier de» contrefaisons._______________ Un cnfaiu peu t les fa ir e fon ction n er. Mme Jeanne Jall'ry, épouse deM . Yves A 2 heures, en l’ótudo Broyeurs d’ajoncs à 3 coupes, brevetés, TRIEURS DE GRAINS à (tuiiiipcr, rue tle lierfeu nteu iijS ti Louarn, marin-pécheur, demeurant à Hache-Paille, Coupe-Racines, Semoirs, Herses, Système D bnib CuItivaleurs canadiens. Audierne ; Mmo Euphrasio J a f lïy , s comprenant : Sise à Quimper, rue de Pont i'Abbé, 22 épouse de M. Clet. Kèrisit, marin-pôRez-de-chaussée, deux étages et cheur, demeurant Audierne ; M. élevée sur caves d’un rez-de-chaussée, troisième étage mansardé. François Jall'ry, cultivateur, dem eu deux étages et grenier. COUIv avec pompe , Cabinets d’ai Cour derrière avec forge et bâti rant à Kerbuzulic, on'Audierno ; Mme sance et Bûcher. Jacquetlo Jaffry, épouso de M. Alain ments de service. » J j a SUCCULEXTMi! ” Variété hollandaise T E R R A IN A BATI Reformant l’angl L a r e i n e des o u is in e s , k o h a ir j a u n e . - 5 D'un revenu annuel de 1.2(H) fr. Cosquor, marin de l'Etat, demeurant de la nitide Kerfeunteun et du chemin Postal 5 kilos francogare5 tr. -10 kilos9' 50. - Adressermandat4PAMART. iCompiög^e. à Audierne ; Mlle Jeanne-Mario Jallry, Pour tous renseignements, s'adres A itx 5.000p re m itre s e r p td itio n s ” l'Annualredes Folreset Marchiiaux Bettiaux s e r a jo ln t ä t itre g ra c ie u x 0 dit Caront-ar-Vigouroux. par représentation de M. Amédée ser à M° D a liiio t . M I S E A P R I X : 6 .5 0 0 FR. Jail'ry, son père, décédé, époux de Pour tous renseignements, s’adres Mme Mario Kersual ; \° MM. Jean- Etude de M« Pierre .Ja c q , notaire h Quimper. C O N S T R U C T IO N DE M A C H IN E S A G R IC O L ES ser à M° ¡VIa n i .Ènu, notaire. Marie, Alain-Mario et Pierre-RiméG u illa u m a Lo Bis et Mme PliilomôneAnne-Maric Le Bis, épouse do M. LE M E R C R E D I 6 M A R S 1907 Etude deM* M a n ière , notaireà Quimper Q uai du Stéir. ____ m " Joan-Piorre Le Floch ; Clot-Marie Le A 2 heures, en l'élude 2 S Bis ; 5° M. Renè-Marie Le Bis, culti vateur, demeurant à Kerbuzulic, en V E N T E Audierne ; G0 M. Alain Lo Bis et Mmo Située A Quimper, impasse de l’Odet P a u A D JU D IC A T IO N V O L O N T A IR E Anne Le Moigne, sa seconde femme, En l’élude de M* MANIÈRE élevée sur caves d’un rez-de-chaussée cultivateurs, domeurant à Kerbuzulic, comprenant G pièces (il d'un grand LE LORDI 18 FEVRIER 1907, à deux heures. en Audierne ; 7° Mme Aune-Margue grenier, les murs étant construits de rite Mariée, première épouse de M. manière à pouvoir exhausser. Alain Lo. I3is ; 8° Mme Marie Jacquetlo Cour, pompe, poulailler et cabinet Gaïll'as, épouse de M. Yves Jallry, Avec JARDIN en plein rapport d’aisances Située à Quimper, rue de Douarnenez, 'Jli cultivatrice, demeurant à Kerbuzulic, Revenu annuel, 550 IV. Comprenant : en Audierne ; 9° M. Yves Ga'Ül'as, Mise à prix : 7 , 0 0 0 fr. 1° Un rez-de-chaussée composé de : épouse do Mmo Jeanno Coquet, culliTous ces A ppareils com portant les derniers perfectionnements grand salon, petit salon, salle à manger tivatours, demeurant à Kerbuzulic, on Etude do M8 Couuri, notaire à Quimper Audierne, et quo tous ceux du chef et cuisine. Ces instruments, entièrement fabriqués dans nos Ateliers, sont l ’objet des meilleurs soins, et vendus à des p rix inférieurs p a r la suppression des frais de transport. 2" Un premier étage composé de : desquels il pourrait être pris dos ins quatre pièces et un grand cabinet de criptions d’hypothèquo légale n ’étant pus connus do l'acquéreur, celle-ci P au A D JU D IC A T IO N V O LO N T A IR E toilette. ------- « R E P A R A T I O N S »-------3° et un deuxième étage, avec man ferait publier la dite notification dans ET A vriSINTE DK FEUX sardes brisées, composé de : quatre un des journaux désignés pour les LE MERCREDI ^3 FÉV R IER 1907 pièces et un grand cabinet. Grenier auannonces judiciaires, conformément A i? heures après-midi dessus. à l'avis du Conseil d’Etat du 8 mai En l’étude dudit M° Cou mi tt toute» lit a/Tiotleni 4» Filtrine Dans le jardin : une serre et une 18074 , ■omt r a d ia n lc m * n t g u r r l i p » r l'* m p lo l « u pompe. Auprès de la maison, deux bû Pour extrait conforme : André JO N CO U R, chers et des anglaises. Sis au lieu de KERIDOU à L’E U C A L Y P T U S ' Avoué-licencié. Contenance approximative : 440 mè En la co mm un e de Guengat GLOBULUS tres carrés. Et d’une contenance d’environ 27 hoct. M ISE A P R IX : 20.000 F R . Pharmacie PICOT, Quimper M I S E A P R I X : 3 5 . 0 0 0 FR. Jouissance au 29 mars 1007. C> fr». l e l î a o o n , p o r t e n s « « : F r a n c o p a t * -4- f l u o o i i s » . Pour tous renseignements s’adres Très Jolie Chienne Laverack Vins en gros et à emporter A V E N D R E G a b rie lT F G U E V E L PROCHAINEMENT UM UTUELLEUNIVEISELLE«pXV LE DOMAINE DE KERGOIC M A VENDRE CAVE BORDELAISE A V E N D R E UNE MAISON D’HABITATION LA BELLE MÉTAIRIE DE KERIBIC H. LUCAS ID J IM IO H S 10HT1 ES Menthe Bretagne Fleurs d’Ajoncs Menthe Bretagne Fleurs d’Ajoncs Menthe Bretagne Fleurs d’Ajoncs V YEN m sn p ïm ît it m U N E M A IS O N L. Q UINIO U, A QUIMPER ( Ä ) A VENDRE A VEÎ UNE M A IS O N UNE MAISON D’HABITATION POMME DE TERRE HATIVE „jurai m E. TRÉHONY, Mécanicien, à QUIMPER D ’UINE m a i s o n U N E M A IS O N A VENDRE RHUMES, TOUX, BRONCHITES, INFLUENZA UN IMMEUBLE RURAL S IR O P A . P IC O T Adresser ordres A TENDRE BON MARCHÉ S’adresser au bureau du journal. à ser audit M* Couiuï. Q uim per, Im prim erie du Jo u rn a l Le Fim siere Oortlflé par lo Gérant soussigné (H« t a w , U Vu p«ur ibgaliaatitn de la signaïur* ci-centre : U d iri* *• Q uitnpir, U ta M u u . Trente-sixième année 3.908. Mercredi 13 Février 1907. BEf LE FINISTERE LE NUMÉRO LE NUMÉRO JOURNAL RÉPUBLICAIN FONDÉ EN 1872 CENTIMES CENTIMES P a r a is s a n t le M e rc re d i et le S a m e d i L ’AGENGE HAVAS, rue Notre-Dame-des-Victoires, n° 3 i et place de la Bourse, n° 8 , est seule chargée, à P aris, de recevoir les Annonces pour le Journal. ABONNEMENTS i 1 un. Quimper, Finistère et départements lim itrophes. . . Auties départements................................................... 0 Abonnements spéciaux d’un an pour lo no du samedi. 6 mois. 8 f. 4 f. 5 0 K »» 8 f. KO (Ces derniers abonnements ne peuvent être pris que pour le département) O VlMPKR — Voir & la 3»« page tions directes actuelles que condamne d’une façon si dédaigneuse le nouveau projet do loi. E n vain procurent-elles Nos il l’Etat près 700 m illions de recettes. E n v a in la situation des finances conseillerait-ollo, en ce moment, une par ticulière circonspection. L ’application des nouvelles doctrines fiscales ne saurait, dans l’esprit singulièrement aventureux du gouvernement,être su bordonnée à di> pareilles considéra tions. « Combien rapportent les impôts Le projet d’impôt sur le revenu. — actuels ? Tout près de 700 m illions, Une inquisition flsoale. — La Cham exactement 690 millions. Le problème bre des députés a été saisie la semaine à résoudre consiste donc à se procurer dernière d’un nouveau projet d’impôt cette somme à l’aide d’une ou plusieurs général sur le revenu. Il prétend met taxes sur les revenus ou sur le revenu.» tre fin il notre système do contributions Pour la solution de ce problème, le directes, « issu en partie do théories projet n ’opte nullem ent, comme cette oubliées ou de traditions abandon phrase do l’exposé aurait pu le faire nées », système qui constituerait au croire, entre l ’im pôt sur le revenu, jo urd ’hui « un organisme vieilli et d’un côté, et l’impôt sur les revenus, disparate, ne répondant à aucune con do l’autre. E n fait, il les adopte l’un et ception nette, ne s’accordant plus avec l’autre. les nécessités modernes ». Or, ce n ’est là, est-il besoin de le De nouvelles « théories » llscales constater? que la copie du système devraient désormais régir la France. « vieilli ». Elles conduisent, nous dit l’exposè des Celui-ci consiste dans la juxtaposi motifs, à femplacor l ’im pôt proportion tion d’un impôt général sur le revenu, nel par l’im pôt progressif : « Il faut sous le nom do contribution mobi calculor l’égalité d'efforts, et fonder lière, à des impôts directs sur les re sur cet égalité un systèmo d’impôt. Ce venus, sous le nom d’im pôt foncier, système aura la progression pour d’im pôt des patentes, ou de taxe sur base... » Il impliquo donc la connais le revenu des valeurs mobilières. sance du revenu intégral de chaque Mais ces contributions ne sont pas citoyen. personnelles. Elles reposent sur des Et voilà, du coup, lo principe fonda signes extérieurs de la richesse. Elles mental du droit fiscal de la Franco ont en vue, tout à la fois, l’intérêt de renversé on effet : l’impôt, do réel l’Etat, qu’elles sauvegardent par une q u ’il ôtait, c’est-ii-diro portant sur los certitude absolue de rentrées budgé choses et non point sur les personnes, taires croissantes, et les droits du con devient essentiellement personnel. tribuable sur qui l’Etat ne saurait Q u ’on l’avoue ou non, q u ’on l’ait mettre la main sans des vexations et voulu ou bien qu’on n ’y ait pas pris sans une inquisition intolérables. gardo, pou importo : le résultat do la Ces idées étant répudiées, lo modo prétendue « réforme » apportée au de perception des taxes doit être Parlement, c’est l’institution dans no changé dans le sytèine nouveau. Ce tre pays d’une vaste et permanente in sont « los revenus véritables » que le quisition ilscalo. fisc a l’ambition de connaître et de Il est commode de soutenir que le frapper. « Nous entendons, lit-on, régime en viguour est démodé et qu’il dans l’exposé des motifs, atteindre los ne répond à aucune conception nette. revenus eux-mêmes et nous 110 m ain Mais la vérité, c’est, d’une part, q u ’il tenons los dispositions légales actuel n ’a cessé d’ôtro amélioré, qu’il se prête lement en vigueur qu’autant q u ’elles à tous les perfectionnements, et d’autre conduisent à la détermination du part, q u ’il répond à une idée très revenu véritable. » claire : le souci de ne pas faire pénétrer Voilà la théorie. le lise dans l’administration du foyer Nous reviendrons sur les conditions domestique, dans la vio et dans le tra d’application do cet impôt. vail dos citoyens. Do cette penséo do Pour le moment, contentons-nous m inante, née de la haute philosophie d’indiquer que, pour arriver aux exem qui inspira la Déclaration des Droits ptions promises, pour établir les dis do l ’homme, sont sorties le» contribu tinctions que le projet se plaît à faire NOUVELLES TÉLÉGRAPHIQUES Faits & Bruits du Mercredi 13 Février 1907. - 05 - REINE EN SABOTS H) (1813) XX « LA COUHSE VKR8 LA MORT Le cutter, sous moyenne allure, avait continué sa même routo, so rapprochant sans cesso dos côtes d’Anglotorre, ot l ’œil perçant de Tanguy venait onfln do décou vrir ce que tous chorchaiont depuis do lon gues heuros, uno voilo : ollo apparaissait encore indécise à l’horizon, masquée ù tout instant par los hautos lames au miliou des quelles lo Pvnn lias se frayait son chemin. D’un regard inquiet, Lantok scruta la physionomlo do Torr lié Penn qu’il allait chercher dans sa cubino au inomont précis où apparut lo jouno commandant, ot il fronça toutos los rides do son visago tunné (1) Reproduction interdite aux Journaux qui n*ont paa un traité aveo la Sooiété des Qens de irtttTM. Rue Sainte-Catherine, 10 — OU 1M P È R S'ADRESSER pour les aijouuemonts et les annonces k M l’Administrateur, et pour tout ce qui regarde la rédaction à M. le Rédacteur en chef. Les abonnements partent des 1«' «t 15 de ohaauo mois ot sont payables l’avanoe. Ils sont renouvelés klmir oxpiraiion, sauf avis contraire de l'abonné. FEUILLETON D ü « Finistère » ANNONCES I O C T JrU ELiSLTT ZSC « on constatant l’état d’exaltation que révélait l’exprossion dos traits du corsaire. N’en augurant rion do bon, lo maître d’équipage questionna pour se mieux renseigner : « J ’allais vous prévenir, mon comman dant, qu’est ce qui faut fairo à c’t’heure, si rapprochés quo nous sommes du pays des Saozon ? — Mais... courir dessus, mon vieux Lan tok, ot à pleine vitesse oncoro I — Mémo si co serait dos fois un plus fort que nous, rapport aux parages I » continua Lantok avoc uno insistance voulue. Los rogurds dos deux hommos se croi sèrent avec une fixité si aiguë quo chacun lut jusqu’au fond do la ponséo do l’autre, ot Torr hé Penn, haussant volontairement la voix, lança avoc uno àprotô joyouso : t Surtout si c’est un plus fort quo nous!... ot toutos tes épines dehors pour lu circons tance, mon bravo Lantok I » Lo coup do sifflet perçant du maître fut la soulo réponse, ot aussitôt lo cutter so cou vrant do toilo, força do vitesse sous toute sa voiluro déployéo, grand’voile, grand foc, trinquette, petit foc tendus à la briso. « lirunlo-hns de combat ! commanda d’uno voix tonnante Torr lié Penn dont les yeux étincelaient. » Postoc ot Tanguy so rogardôront. — 11 avait raison tout ù l’houro, Kéribin ! Plus Torr hé Ponn quo jamais ! » Ht lo promior. « Tu poux le diro, Postée ; mais quand Les lettres non affranchies ;ont refusées. la ligue mémo jo ne lui ai jamais vu cette figure-là, répliqua Tanguy. Plus brusque, plus rageur encore que do coutume, en faisant à part lui la mémo ré flexion, Piorrik Lantok bousculait ses hom mos on grondant sourdement des choses quo personne n’entenduit, lorsque la voix do la vigie tombant de nouveau de la hune vint donnor un renseignement précis, le biltimont en vue so dessinant plus nette ment : « Brick de 20 ! au vont do nous ! Bâbord amures ! Cap sur nous I il nous a vus ! » Aucun doute n’était plus possible. Lo Penn Bac, au lieu de rencontrer quelque gros marchand, tombait sur un croiseur sortant évidemment de Plymouth pour ve nir prendro son posto do gardo sur los eûtes do France : promptement, Lantok escalada los enfléchuroB. « Un brick de 20, ça compte, le morceau est de taille, lit Kéribin. — Dame oui, reprit Tanguy, ça mesure tronto-quatro mètres, ces oisoaux-lù, et ça porto dix-huit caronades do vingt-quatre. — Sans compter deux jolis canons de dixhuit qui causent do plus loin que nos caronades ii nous, ajouta Postée. — Dix-huit et doux font vingt; avec un bordago plus élevé quo nous sur l’eau,uno voiluro autrement forto, ot un équipage on nombre, voilà do quoi rendre lu conversation sérieusement animée, déclara Tanguy; nous no risquons rion d’ouvrir l’osil ot lo bon. 20 Annonces judiciaires et diverses. Réclames...................................... 80 Les annonces du département du Finistère ot des départements limitroph > seront reçues au Bureau du Joorntl. — Elles doivent être déposées la veill de la publication du Journal, avant m idi M. Briand nous donne la première. Il n'adopto pas nos termes ; mais il spécifie que le curé se déclarera autorisé par l’évêque, et dans sa circulaire, il indique que le curé peut très bien, après s’être entendu avec le maire sur les termes de l’acte, demander un N ous contestons que ce soit là un délai et en référer à son supérieur. Il n’ac progrès. Ce serait u n form idable recul. cepte pas, il est vrai, la signature de l’évéLe pays 11e se pliera pas à ce régime que, mais nous ne l’insérions pas, comme d ’in q u is itio n fiscale. l’a supposé à tort le ministre, pour être portée au contrat, pour l’homologuer, pour L a q u e stio n des églises. — D é c la donner au desservant un complément de ratio n s d ’u n é v ê q u e . — On sail que,le compétence légale. Non ! Nous avions en Vatican a déclaré qu’il ne pouvait accepter vue seulement d’empêcher que l’acte soit les conditions contenues dans la dernière signé ici d’une façon et là d’une autre. circulaire de M. Briand. Certains ont vu Aussi, pour ma part,la signature de l’évêque ne fait plus question. L’obstacle n’est pas là. dans celte réponse une rupture de tons Nous avons demandé des garanties de per pourparlers, si l’on peut ainsi qualifier ce manence et nous avons pensé les trouver début indirect. dans une clause par laquelle le curé cède Un journal parisien publie à ce sujet des son droit de jouissance à ses successeurs. déclarations intéressantes émanant, dit-il, M. Briand la biffe et dit : « Elle n’est pas d’un prélat « mieux placé qu’aucun pour légale ». Je ne suis pas aussi aflirmatif que lui pour juger la situation avec clairvoyance et exac titude, îi cause du rôle qu’il ajouéet qu’il est dire qu’elle est légale. La matière est neuve. appelé ¡1 jouer encore, tant ii Home qu’à Les jurisconsultes les plus compétents et de tous partis sont divisés sur la question. Je Paris ». Ces déclarations remettent les cho n’ose donc pas dire que M. Briand nous ses au point, et indiquent d’une façon très retire un droit légal., mais il fixe à son pro exacte quel est l’état actuel du conflit. En fit un point douteux. Et quel point ! Sans voici les passages les plus importants : une clause de ce genre, pouvons-nous assu — Vous vous préoccupez cto savoir a dit rer la vie religieuse catholique ? Ce serait la cet évêque, si et où la déclaration des évê soumettre à une fluctuation perpétuelle. Le ques et la circulaire do M. Briand sn rencon maire deviendrait l’arbitre des nominations treront. Elles se rencontreront, je crois, mais de curés. — Alors, c’est bien la rupture de l’entente il faut, pour l’apercevoir, bien préciser la commencée ? portée de l’une et de l’autre. — Comment ça? La déclaration des évêques, je l’affirme — Vous avez vu les dépêches de Home, la tout de suite, est un acte absolument sin cère et loyal. Qu’ont ils voulu ? Us ont voulu note de VOsscrvalore romano, qui toutes sortir du négatif où ils étaient jusque-là et disent que le Vatican repousse les contrats du gouvernement? chercher un terrain positif. — Je suis sûr que les autours de ces notes Après avoir indiqué que, contrairement n’ont même pas causé avec les portiers du ii ce qui avait élé avancé, cette déclaration Vatican ! Comment voulez-vous que nous n’était ni un ultimatum, ni une « dernière repoussions des choses qu’on ne nous impose concession », ni une manœuvre, l’évêque pas ? M. Briand n’a pas donné force de loi à déclare que ses collègues et lui ont choisi ses projets. Il a même précisé qu’ils n’étaient I 3 moyen qui leur paraissait le meillei r qu’indicatifs. — Qu’allez-vous donc faire ? pour sauver le culte public. — 11 m’est dillicile de vous répondre tout Tel est lo sons, poursuit-il, d’une des de go, au risque d’engager mes collègues, données du problème. avec lesquels nou's allons nous entendre pour L’autre, c’est la circulaire de M. Briand. que les uns ne tirent pas à hue, les auties à Je lo dis comme je lo pense : je crois à la dia. sincérité de M. Briand rédigeant sa circu D’ailleurs, j ’ai l’intention en ce qui me laire. Jo n’en dirai pas autant d’un autre concerne de rédiger un contrat où les dont le geste du pied à notre égard est peut- principales clauses du projet gouverne être celui d’un boulovardior, mais non pas mental et du nôtre seront fondues. Et j ’ai celui d’un homme d’Etat. Je crois, dis-je, à bien l’espérance qu’on peut trouver un terme sa bonne volonté et il y aurait injustice de qui soit légal et qui assure cette permanence notre part à la nier. Et do cette bonne vo qui nous est absolument nécessaire. lonté, jo vois une preuve décisive dans la — Alors, erronées, les nouvelles pessimis contexturo même de sa circulaire, qui so tes ? meut dans le cadre de notre déclaration,qui — Tout à fait. la suit pas à pas. Lo contrat que nous proposons so dis P o u r la r e p o p u la tio n . — U n e le ttre tingue par doux particularités essentielles : d u m in is tre des T r a v a u x p u b lic s . — la garantie de la hiérarchie ot la garantio do M. Barthou vient de répondre à la lettre la permanence do la jouissance. miroiter, il faudrait absolument que le fisc eût un état individuel dos fortunes, etque sous ces nouvelles fourches caudines, chaque citoyen, petit ou grand, eût passé. t de M. Piot, dans laquelle l’honorable sé nateur demande au ministre des Tra vaux publics d’intervenir auprès des compagnies de chemins de fer, en vue d’obtenir l'extension : 1° du bénéfice de la gratuité aux enfants âgés de 3 à 5 ans ; 2° de la réduction de 50 % aux enfants âgés de plus de 7 ans jusqu'à une limite d'âge qui sera à déterminer. La question sinon de la gratuité pour les enfants de plus de trois ans, du moins de l’extension du demi-tarif aux enfants de plus de sept ans, a été récemment soulevée. Les Compagnies, s’appuyant sur les con cessions déjà faites pour les familles, et sur les pertes importantes de recettes que la m e sure entraînerait, n’ont pas cru devoir y souscrire, et il ne m’est pas possible de leur imposer des dispositions qui excèdent les stipulations précises que le cahier des char ges contient : gratuité jusqu’à trois ans ; demi-tarif de trois à sept. Mais comme je reconnais avec vous tout l’intérêt de la double mesure que vous pré conisez, je vais en faire reprendre l’étude. Vous pouvez être assuré que rien ne sera négligé pour aboutir à une solution aussi prompte et aussi favorable que possible. N ouvelles diverses — M. Cuvinot, président de la com mission sénatoriale chargée d’examiner la p; oposition de loi relative aux retraites ouvrières,vient d’adresser aux syndicats, aux sociétés de secours mutuels, aux chambres de commerce et aux chambres consultatives des arts et manufactures, un questionnaire visant les différents systèmes possibles. La commission sé natoriale a joint à ce questionnaire un résumé succinct des dispositions légis latives qui permettent actuellement à tout citoyen français de s’assurer contre la maladie et la vieillesse, et celles qui assurent aux vieillards n'ayant pas les ressources suffisantes, aux infirmes et aux incurables, un droit aux allocations mensuelles versées par les communes avec l’aide de l’Etateides départements. — M. Dubuisson, député du Finistère, vient do déposer un amendement à la loi du 28 mars 1882 sur l'enseignement primaire obligatoire tendant à rendre facultative la fréquentation des écoles pour les enfants dont le domicile est éloigné de plus de trois kilomètres. — La commission sénatoriale chargée d’examiner le projet de loi sur les réu. nions publiques a adopté, sans m odifica tion, le texte voté par la Chambre. — Bah ! termina Kéribin en s’assurant sommes bons qu’à prendre les gens sans dé quo son sabro à large coquille de métal fense et que leurs morceaux de fonte nous protégeant la main et le poignet, jouait bien font peur ! Montrons-leur une bonne fois librement dans son fourreau de cuir, on a que nous ne faisons que ce qu'il nous plaît, mangé, broyé et digéré des morceaux autre et que si nous avons laissé en pagaye la ment gros que cola dans la mer des Indes, corvette de l'antre jour, c’est uniquement ot tu poux être sûr que si Torr hé Penn court parce que nous avions des choses plus pres dessus do ce train-là, c’est qu’il sait ce qu’il sées à faire. Voilà un de.leurs bricks de guerre qui vient sur nous. Le Penn Bas fait, où il va et ce qu’il veut I » Lantok, son inspection de l’ennemi ter marche mieux quo lui, nous pourrions le minée, un coup d’œil rapide jeté à la mâture berner à notre aiio et rallier la côte sans du cutter, dégringolait rapidement de la combat ; il n’y aurait pas de déshonneur hune ; il entendit les derniers mots de Kéri puisqu’il est plus fort que nous. Mais c’est bin et tout en so dirigeant vers le comman justement pour cela que nous allons lui courir dessus, acceptant le combat de notre dant, gronda pour lui seul : « C;’ qu’il veut ! c’ qu’il veut I Je m’en plein gré, et je compte sur vous pour prou doute, moi! il veut envoyer son chagrin par ver à ceux d’Angleterre que lo Penn Bat le fond et lui avec ! Sacré imbécile do Lan n’a pas volé son nom, et qu’il cogne aussi tok, c’est do ta faute tout cela avec tes idées dur que les bâtons de Bretagne dont leurs et ta vieille Tinaïk et toutes ces lubies de crAnes connaissent le poids depuis long l’autre monde ! hôte brute, va, si t’aurais temps, pas vrai, mes gars ! Une immense acclamation roula sur le pas mieux fait de to tenir tranquille une bonne fois ! » pont du cutter, mousquetons, haches et Arrive devant Torr lié Penn, lo maître lui sabres brandis à bout de bras par les ma fit son rapport qui amena une singulière rins enthousiasmés : flamme de joie sur les traits du corsaire. « Vivo la France! Vive la Bretagne! « Mes enfants, cria-t-il à l’équipage, il y a Vivo Torr hé l’enn ! » assez longtemps quo ces maudits Saozon nous font surveiller par leurs bâtiments do guerre sans pouvoir nous mettre lo grappin G u s t a VK TOUDOUZE. dessus; il y a assez longtemps quo nous trompons leurs croiseurs et que nous râ lions à leur barbo leurs bâtiments de com(A suivre). moreo. Ils finiraient par croire que nous ne LB FINISTERE — Le» aouverains anglais ont quitté Paris samedi matin, pour rentrer en Angleterre. — M. Viviani, ministre du Travail, a passé la journéo de dimanche à Lyon. 1 a reçu de nombreuses délégations ou vrières. — La deuxième messe organisée à Paris par l’assaoiation cultuelle à la tête do laquello se trouve l’ôvêque sohismatique Villatte a été plus mouvementée encore que la première. La police a dit intervenir à plusieurs reprises et des arrestations ont eu lieu. — Le service de la Sûreté vient de dé couvrir, dans la région du Nord, une for midable associution de malfaiteurs qui ont, depuis plus de deux ans, commis un nombre considérable de crimes restés impunis. Cinquante arrestations ont déjà été opérées. \ Nouvelles étrangères Maroc. — On mande de Tanger qu’un grave incident vient de se produire. Le maghzen a porté plainte contre le consul de France a ilabat, l ’accusant d’avoir insulté le pacha de Mehalia. Or, c’est ce dernier qui a empêché notre repré sentant d’entrer en ville, le faisant mémo mettre en joue par ses soldats. Cet incident, ayant pour auteur un haut personnage, montre quel est l ’état d’esprit des Marocains. Russie. — Les résultats officiels des élec tions sont connus pour 3.643 élections. Sur ce nombre, on compte 920 monarchistes, 001 modérés, 1.370 membres de la gauche, ÜOi nationalistes, '«¡85 indépendants et lü7 élus dont on ignore les tendances. De nouveaux troubles graves se sont pro duits à Odessa. Dans le port de juerre les marins se sont mutinés et on craint un massaore d’offloiers. Un do ces derniers a été tué par l’équipage de son naviro. D'autre part, des désordres antijuifs ont éclaté en ville. Les magasins juifs sont pillés, et les israèlites sont assaillis et tués dans les rues. On oraint un nouveau « progrom ». Angleterre. — Une formidable explo sion s’est produite il l’arsenal de Woolvich, dans le laboratoire de chimie qui a été détruit. Toute la ville a été ébran lée. Un gazomètre a sauté. Les dégftts sont considérables. Il n'y a eu heureusement aucun accident de per sonnes. Japon. — Des informations officielles annoncent que le mikado, désireux de voir rétablir complètement les relations avec la Russie, a ordonné l’évacuation de la Mandchourie. Il n’y restera que les troupes né cessaires à la surveillance du ohemin de fer. LE FINISTÈRE_AL PARLEMENT SÉNAT Séance du vendredi 8 février. Le Sénat a repris en l re délibération la discussion de la proposition de loi modifiant les formalités relatives au mariugo. Les trois articles qui avaient été réservés ont été votés. Séance du lundi 1 1 février. M. Cabart-Danneville dépose une pro position de loi portant modification h la loi sur la marine marchande. Puis M. Lintilhac donne lecture de son rapport sur le projet de loi relatif aux réu nions publiques. La discussion en aura lieu jeudi. C H A M B R E D ES DÉPUTÉS Séance du vendredi 8 février. La Chambre a repris la discussion des interpellations sur les opérations financières abusives ou illégales. M. W illm , puis M. Jaurès, attaquent la Russie. M. Pichon , ministre des A flaires étran gères, proteste contre cette intervention dans les affaires intérieures d’un autre pays. M. Caillauoo, ministre des Finances, ré pond aux interpellateurs. M. Aynard combat l’impôt sur le revenu et démontre que si les capitaux français sont allés & l’étranger, c’est que les grèves qui se succèdent en France les ont mis en défiance. Finalement, l’ordre du jour pur et simple clôt la discussion. GAZETTE BRETONNE FINISTÈRE Actes officiels. Par décision ministérielle du 0 février : M. Gardan, lloutenant au 118« régiment d’in fanterio, détaché à l’étatmajor do l’armée (direction du service géographique), rentre à •on corps (servioe) ; M. Chevillotte, capitaine au 19« régimont d’infanterie, passe au 71* régiment de même arme ; M. Quirin, capitaine au 88° régiment d’in fanterie, passe au 118° régimont de mémo arme,enremplacementde M. Martin, changé de corps, et ost maintenu stagiaire d’étatmajor. Par décret on date du 5 févrior, le méde cin aide-major do 2° classe Charrier, du 19° d’infanterie, est promu au giado de médecin aide-major do 1ro classe. Par arrêté du l»r février, M. Bissonnier (Félix •Apolinaire), ex-maréchal des logis chof au 7* régiment do chasseurs, demouvant à Sens (Yonne), est nommé expéditionnaire dos postos et des télégraphes à Quimper. Par arrêté du 9 février : L’emploi de gar dien classé actuellement existant, dans le département du Finistère, au phare de Beg-ar-Vechen, est supprimé à dater du 16 février 1907 ; M. Garo (François-Marie), gardien do phare, attaché, dans lo département du Finistère, au service du phare du Four, Cht admis, sur sa demande, à fairo Valoir ses droits à la retraite, à titre d’uncienneté (60 ans d’ûgo, 39 ans do services). Cette dis position aura son effet à partir du 1" fé vrier 1907 ; M. Garo cessera ses fonctions a la môme date, sur sa demande ; M. Korsaudy (Pierre-Adolphe), est nommé gardien do phare do 4° classo. 11 sera at taché, dans lo département du Finistère, au service du phare "du Four, en rempla cement do M. Garo. Cette disposition aura son effet à dater du 16 février 1907 ; M. Plouzennec (Sébastien) est nomme gardien de phare de 4° classe. Il sera atta ché, dans le département du Finistère, au service du phare d’Armen, en remplacement de M. Bontonnou, qui recevra ultérieure ment uno nouvelle destination. Cotte dis position aura son effet ù dater du 16 murs 1907; M. Lachaux (Etienno) ancien gendarme de la marine, est nommé gardien hors classo des phares et balises. Il sora attaché, dans lo département du Finistère, au sorvico des fanaux de Roscofl, en remplacement nu mérique de M. Le Bras (François Marie), admisà fairo valoir ses droits à la retraite, et dont l’emploi d’agont classé est sup primé. Ces dispositions auront leur effet à dater du i°r février 1907. Élections municipales. Les électeurs de la commune de SaintJean-du-Doigt sont convoqués pour le dimanche 24 février courant, à l’effet d’élire un membre du conseil municipal, en remplacement de M. Hervé Musson, maire, décédé. avec celle du musée, de telle façon qu'elles paraissaient inséparables l’une de l’autre. On peut affirmer que, pendant trente années, le meilleur de son existence s’employa en soins consciencieux pour en richir et faire valoir cette collection qui, grftce ît lui, occupe l’un des premiers rangs en Bretagne. Ajoutons qu’elle est la plus bretonne de toutes ; car il n’y a pas un as pect de la Bretagne historique, légendaire, pittoresque, qui n’ait lîi son reflet. Au musée départemental, une œuvre in téressante avait été conçue par l’ancien con servateur, M. Le Menti : il s’agissait de re cueillir ou de reconstituer les vieux costu mes des régions de Cornouaille et de Léon, pour en composer une galerie ethnographi que destinée îi mettre sous les yeux des Bre tons de l’avenir l’image fidèle des Bretons d’il y a cent ans. Ce projet était resté ît l’état d’embryon : M. Beau le prit en mains, et l’on sait ce qu’il en fit. Avec la collaboration du re gretté M. Foulquier, il travailla opiniâtre ment pendant plusieurs années, non seule ment îi rassembler les anciens costumes — tache assez difficile par elle-même — maisù façonner les mannequins qui devaient les porter. C’est sur ses dessins et sous son contrôle attentif que fut modelée chacune de ces tètes qui représentent, non des types de fantaisie, mais des modèles vivants ; il y mit tout son tempérament d’artiste et tout son cœur de Breton. L’œuvre lut ît ce point parfaite que, lorsque le musée natio nal du Trocadéro voulut ouvrir une section bretonne ethnographique, c’est ît Quimper qu’il vint prendre exemple pour sa création. C’est aussi ît la galerie de Quimper que s’adressa l’administration de l’Opéra, en quête de documents authentiques pour mon ter le ballet de la K o r rig a n e , qui rem porta un succès peu commun et qui est d’ailleurs resté au répertoire de la grande scène nationale depuis vingt ans. Le 26 juin 1893, ît l’occasion d’un projet de voyage de président de la République en Bretagne, le J o u r n a l olficiel annonça la nomination de M. Beau au grade de cheva lier de la Légion d’honneur. Le décret était libellé dans les termes que voici : tes les concessions qu’il nous est possible P ê c h e flu v ia le . île faire. L es p e rm is de pêche. « — Et si cette tentative échouait? Le J o u r n a l o fficie l a publié le texte du « — Nous aurions recours au culte privé, mais ce serait à regret, car il faut bien voir, projet de loi tendant à l’institution du per encore une fois, que nous ne pouvons céder mis de pêche. davantage, et que quand nous cherchons à Il esldit, notamment,que pourselivrer conserver le culte public, c’est aux catho à la pêche, il faudra avoirun permis, qui liques pauvres que nous pensons, et non sera délivré, sur l’avis du maire, aux pas à nous. — Cependant, Monseigneur, voulez-vous majeurs de seize ans qui en feront la me permettre de vous faire observer qu'il y demande, par le préfet ou le sous-préfet. a au moins un passage de la déclaration des Le permis coûterait 1 fr 50. Quiconque sera pris à pêcher sans per évêques de France que personne ne compren dra. C'est celui où vous dites : « Tout ou mis sera passibled’uneamendedeS francs rien ». Les baux de location des églises pour la première contravention, et de 10 pour dix-huit ans seront acceptés tels quels francs pour chaque contravention sui dans toutes les communes de France sans vante. exception, ou nulle part. Comment admettre Le montant de ces amendes sera ré par exemple que parce que une seule muni parti : 1° pour un tiers au ministère de cipalité antireligieuse d'une commune infime aura repoussé vos offres, vous priviez, en [’Agriculture qui s’en servira pour aug guise de représailles, peut-on dire, toutes les menter les traitements des préposés do autres paroisses, tout le pays, de la paix qui maniaux et mixtes des Eaux et Forêts et doit résulter de l’adoption de ces contrats ? pour subventionner les sociétés de pêche « — Oh, nous répond vivement Mgr Dubil qui voudront repeupler les cours d’eau ; lard, il ne faudrait pas, je crois, prendre trop 2° pour un tiers au Trésor ; 3° pour un à la lettre cotte prescription .• l’unanimité de tiers aux communes où la contravention mandée est beaucoup plus morale que ma aura été commise. térielle et s’il n’y avait que cela à nous arrê Le S y ndicat ce n tral des Associations ter dans notre tentative, nous céderions pro de pécheurs à la ligne de F ra n c e , qui bablement. « — Alors, Monseigneur, vous ne savez pas compte 350,000 membres, a tenu der encore ce qui va advenir 7 nièrement une Assemblée générale à « — Non. Dans ce diocèse, je crois que, à Paris, et il s’est prononcé énergique quelques rares, très rares exceptions près, ment contre la création du permis ; cette les baux que nous proposons seront -accep décision est à noter, en raison dfs char tés. Je n’ai pas encore reçu tous les rensei ges s’élevant à près d’un m illion de gnements que j ’attends, mais tout me per francs que les sociétés de pêche se sont met do l ’espérer... et même dans le reste de la France, nous subirons très peu imposé pour la répression du bracon d’échecs. En tout cas, je tiens à vous assu nage et le réempoissonnement des ri rer que, contrairement à ce qui a été dit, la vières. déclaration des évêques de France émane de leur propre et seule initiative. Sans Nouvelles maritimes doute nous nous sommas préoccupés de res Tribunal maritime de Brest. — Le tri pecter les volontés du Pape, mais nous avons, dans les limites que le Saint-Pèr« bunal maritime spécial, réuni vendredi, sou» nous avait assignées, décidé nous-mêmes et la présidence du capitaine de frégate Jourden, à l’unanimité, cette tentative de pacifica a condamné à khuit jours de retrait du droit de commander, M. Lerun, du Guilvinec, pa» tion. » tron d’un canot de pêche, prévenu de la perte d’un bateau sur les rochers de Saint-Guénolé. A Quimperlé, \1. l’abbé Pérennès, vi Après les débats, le président est venu serrer caire à l’église Sainte-Croix, qui était la main du prévenu qui pleurait, en lui expli poursuivi devant le Tribunal de simple quant que cette peine toute morale ne l’em police pour infraction à la loi de 1881 sur pêchait pas d’exercer la pêche. Le tribunal maritime a eu à juger le même « M. Beau (Alfred), artiste peintre, direc les réunions publiques, en célébrant la teur du musée de Quimper ; 15 ans do servi messe sans déclaration préalable, a été jour, les matelots de 3« classe Robin, Le Tocquin et Le Hénafï, prévenue de vol de ces. Titres exceptionnels : créateur d’un im condamné à un franc d’amende. bronze dans l’arsenal de Brest. Le montant portant musée ethnographique ; a contribué A Saint-Pol-de-Léon, la chapelle du des vols était très peu élevé. Il ne dépassait puissamment au développement de l’indus Kreisker est interdite, par ordre admi pas 40 fr. trie do la céramique d’art dans le Finistère ». nistratif, au public, pendant la célébra Après une délibération, le verdict a été En enregistrant ce décret, le F in istère tion des offices pour les élèves du collège. prononcé comme suit : Robin, 6 mois de pri son ; Tocquin, 1 mois de prison ; Le Hénaff, faisait les reflexions suivantes, qu’on nous G mois de prison. permettra de reproduire aujourd’hui : Chaire départementale d’agriculture. * ¥ * « La décoration de M. Alfred Beau ne sur Un arrêté préfectoral convoque,pour le prendra personne. Sans parler de ses titres dimanche 3 mars prochain, les électeurs industriels, voici quinze ans qu’il prodigue de la commune de Pencran, à l’effet au musée de Quimper des soins aussi pré d’élire un conseiller municipal, en rem cieux que désintéressés, et l’on peut voir à quel degré de prospérité le musée s’est élevé placement de M. Jean Vaillant. sous sa direction. Avec le même désintéres Il s'agit de compléter le conseil, poursement, il a entrepris et mené à bien la qu’il puisse être procédé à l’élection d'un constitution de cette iralerie ethnographique, maire, en remplacement de M. de Los- la perle de nos collections locales, qui ne guern, révoqué de ses fonctions. représente pas moins de trois années d’un travail acharné. A elle seule, une telle créa tion justifierait amplement la distinction qui Nécrologie. — M. A lfred Beau. lui est accordée ; car, en nous dotant de cette La ville de Quimper — et avec elle, on curiosité historique et artistique, M. Beau a pout le dire, la Bretagne tout entière — doit bien mérité, non seulement de Quimper, prendre le deuil d’un artiste de talent et d’un mais du pays breton tout entier ». citoyen utile. M. Alfred lleau, membre du conseil municipal, directeur du musée, a succombé lundi dernier ît une cruelle mala die dont il souffrait depuis plus de deux ans. S'éhMorlaix, en 18-29, M.Reau avait fait d’excellentes études artistiques. Il se [fit connaître d’abord comme collaborateur de publications illustrées ; beaucoup de ses dessins, d’une facture solide et minutieuse, se retrouvent dans la collection du M a g a sin pittoresque, qui eut naguère uno si grande vogue sous la direction d’Edouard Charton. Son mariage avec l’une des filles d’Emile Souvestre, l’illustre romancier, ne contribua pas pou à le mettre en relations avec tout ce que le monde artistique çomptait de célé brités, il y a quarante ans. C’est peu après 1870 que les circonstances l’amenèrent ît Quimper, où il élut domicile définitivement. Devenu l’associé de la mai son Porquier, l’une des vieilles manufactures de faïencerie quimpéroise, il s’attacha sur tout 5 y développer la production de la céra mique d’art et créa dans ce but un atelier spécial, qui ne tarda pas îi faire merveille. En Bretagne, et même au dehors, qui ne connaît ces décorations artistiques, ces pay sages, ces natures mortes, ces portraits his toriques, ces scènes pittoresques de la vie bretonne, qui ont répandu partout, sous forme d’assiettes, de vases ou de bibelots divers,la réputation des faïences deQuimper? L’un des traits caractéristiques do celte fabrication, c'est que des jeunes filles étaient employées exclusivement à exécuter les des sins des faïences, sous la direction du maî tre. Ainsi se trouva réalisée une œuvre so ciale excellente, en même temps qu’une belle entreprise d’art. A l’heure qu’il est, la ma nufacture Porquier-Boau, vaincue par la concurrence étrangère, a formé ses portes, et tout lo résultat acquis est malheureuse ment perdu. Mais c'est surtout dans la direction du musée de Quimper que M. Beau donna sa mesure ot s'acquit des titres incomparables à la reconnaissance de ses compatriotes. A vrai dire, sa personnalité s’était identifiée M. Soulière, professeur départemen tal d’agriculture, fera une conférence agricole publique, vendredi prochain 15 février,ù2 heures de l’après-midi,salle de la mairie, à Quimperlé,sur le « crédit agricole ». Les aumôniers de la flotte. — Le ministre de la marine a fait signer un décret supprimant les aumôniers de la marine. Des indemnités seront accordées aux au môniers actuellement en ser»ice. Jugements préparatoires d’absence. Le 17 décembre dernier, le soldat de 2« classe Yhuel, du 118« d’infanterie, se pré sentait au poste de police du fort de Crozon pour sortir de la caserne. Il portait sous le bras un bourgeron replié qu’il déclara emporter pour le blanchiment. Le caporal de garde ayant prié Yhuel de déplier le bourgeron, celui-ci refusa et se sauva vers sa chambre. On le poursuivit et on constata que dans le bourgeron se trou vaient deux mouchoirs neufs portant la marque du régiment et une paire de souliers de repos matriculés. Le Conseil, après délibération, déclare Yhuel non coupable et prononce son acquit tement. Par jugement en date du 24 octobre 1906, le tribunal de première instance de Quim perlé a ordonné une enquête à l’effet de constater l’absencedeSalin ou Salattn(Louis), ouvrier maçon, ayant eu son dernier domi cile h Quimperlé. Le tribunal de première instance de Brest, Depuis quatorze ans que ces lignes ont été écrites, bien des titres se sont ajoutés îi par jugement en date du 29 novembre 1900, a ordonné une enquête à l’effet de constater ceux qui justifiaient alors la décoration de l’absence de Uguen (Marie-Angèle), veuve M. Beau. Mais ît quoi bon détailler des cho de François Falchun, ayant demeuré îi Brestses qui sont îi la connaissance de tous ? Becouvrance, rue de la Poste. Rappelons seulement que le musée de Quimper possède deux toiles signées de son ancien directeur. Sous le titre de L'A Pêches maritimes. — Nouveaux syn dicats des gens de mer m a te u r de faïences, l’une est le portrait de M. Foulquier, qui eut sa part de travail Le ministre de la marine vient d’a et de mérite dans la création de la galerie dresser au port de Brest la dépêche sui bretonne. L’autre est encore un portrait, vante porlant création de nouveaux celui de F. M. Luzel, l'auteur des Gwer- syndicats des gens de mer sur la côte z io u et des Contes bretons, dont Alfred Sud-Finistère : Beau fut l’ami personnel. Après avoir pris connaissance de vos Il y a trois ou quatre ans que l’état decommunications des 21 juillet 1901, 9 fé sa santé tenait M. Beau éloigné de ce mu vrier 1905 ot 3 mars 190G, concernant l’im sée qu’il avait tant aimé. Mais sa tilche était portance nouvelle et le développement pro faite et si bien faite qu’on peut dire que la gressif des syndicats de Concarneau, d’Aumémoire du regretté défunt reste attachée dierne e^de Camaret, j ’ai, conformément à ît nos collections artistiques locales par un votre proposition, décidé, par arrêté du 8 fé vrier 19U7, la création d’un nouveau syndilien perpétuel. dicat des gens de mer à Concarneau, à Audierne et à Camaret. Les conséquences de la Séparation. Paa suite de cette mesure, les syndicats do Concarneau, d’Audierne et do Camaret Un journaliste parisien a interviewé no trouvent divisés chacun en deiix parties, l’évêque de Q uim per sur la question de do manière à constituer les nouvelles cir l'exercice du culte en général et sur la ré conscriptions suivantes : Syndicat de Concarneau (ouest), compre cenlo déclaration des évêques en particu nant : Melgven, Rosporden, Fouesnant, lier. 11 a reproduit en ces termes les dé clarations de l ’évêque breton, que nous La Forêt, Trégunc, Névez, Nizon, Pontmeltons, ii titre de renseignement, sous Aven et Riec ; Syndicat de Concarneau (est), compre les yeux de nos lecteurs : nant : Beuzec-Conq, Concarneau et Lanriec; * Oui, nous dit Mgr Dubillard, nous nous Syndicat d’Audierne (ouest), comprenant : soturnos surtout préoccupés d’assurer le ser- Beuzec-Cap-Sizun, Goulien, Cléden-Cap-Sivico public du culto, atln quo les pauvres zun, Plogoff, Primelin, Esquibien, Audierne puissent y participer. Nous no voudrions pas, et Pont-Croix ; Syndicat d’Audierno (est), comprenant : autant quo possible, recourir uu culte privé, parco quo ce serait en faire, dans beaucoup do Plouhinec, Plozévot, Mahalon, Pouldrouzic, circonstances, l'apanage oxclusif do la classe Meilars et Plovan ; Syndicat do Camaret (nord), comprenant: aiséo. Si les cérémonies religieuses devaient être célébrées chez un particulier, on risque Camaret (partie nord) et Roscanvel; rait fort do n'y voir participer quo celui-ci Syndicat de Camaret (sud), comprenant ot ses parents et amis. Co serait un cercle Camaret (partie sud). Je vous prie de prendre les mesures né privé où tous les catholiques no pourraient évidemment avoir accès, mais où beaucoup cessaires pour assurer l’exécution de cette — ot, parmi ces derniers, sh trouveraient les décision ot do m'adresser aussitôt quo pos pauvre gens, toujours timides, — n’oBoraient sible des propositions en vuo de pourvoir à aller. C’est pourquoi nous avons rédigé cotte l’attribution des trois nouveaux postes déclaration dans laquello nous faisons tou créés. , C onseil de g u e rre d u 11* co rps. Police correctionnelle. — Tribunal de C h â te a u lin . Audience du 10 février. B r a s p a r t s . — Vagabondage et mendicité. — A cette audience a comparu, devant le tribunal correctionnel deChiUeaulin.la nom mée Monique Koch, Agée de 40 ans, sans pro fession ni domicile fixe, née à Dauendorf (Alsace-Lorraine), arrêtée le 8 courant à Brasparts, en flagrant délit de vagabondage et de mendicité. Elle est condamnée à 1 mois de prison. A cette même audience a également compa ru devant le tribunal correctionnel,le nommé l'rançois Léonnais, 30 ans, sans profession ni domicile fixe, né à Issy-l'Evêque (Saôneet-Loire), arrêté à Brasparts le 9 courant, en flagrant délit de vagabondage et de men dicité. I mois de prison. Renseignements utiles Cheval. — Accident suivi de mort. — Les compagnies do chemins do fer ne sont pas tenues, môme pour les transports faits aux conditions de* tarif» généraux, de donner aux marchandises des soins exceptionnels, ni de vérifier leur état en cours de route. Spécialement, les tribunaux ont reconnu qu’elles nesont pas responsables de la mortd’uu cheval, arrivée en cours de route, lorsque l'ac cident est le résultat d’un Tice propre. Colis postaux. — Retard. — Si la législa tion spéciale aux colis postaux stipule qu’une indemnité pout être payée en cas de perte ou d’avarie desdit« colis, elle ne prévoit, par con tre, aucune indemnité pour les cas de retard accidentel dans le transport de ces mômes colis. Et il ne peut ôtre dérogé il cette règle qui si le retard a eu manifestement pour conséquence l'avarie du contenu des colis. (Ainsi eu a jugé le Tribunal do Paix do Lyon le 27 octobre 1906). LE FINISTERE Qulmper. — Les jo urs gras. — Mal gré le mauvais temps,lajounôe du MardiGras a été très mouvementée à Quimper. A pai tir de deux heuros, de nombreux déguisés, tous plus désopilants.les uns que les autres, ot marchant par vérita bles bandes, ont circulé rue Kéréon et surtout sur le boulevard de l’Odet et rue du Parc, répondant aux lazzis de la foule. La bataille do confetti a été elle-mémo assez animée rue Kéréon, dans la soiréo, malgré la pluie qui s’était mise à tomber vers cinq heures. Mais comme celle-ci persistait, à dix heures tout était Uni. La journée de dimanche avait égale ment été assez animée. Règlement sanitaire. — Lo inairo de la ville de Quimper vient do signer et do fuiro approuver par l'autorité préfootorule lo rè glement sanitaire communal de notre ville, voté par le Conseil municipal dans sa séance du 21 décembre dornier. Ce règlemont, qui no comprend pas moins do 75 articles, sera incessamment affiché. Il porte sur les réglas générales do salubrité dos maisons : pièces destinéos à l’habitation, caves, sous-sols, rez-de-chaussées et étagos, hauteur des maisons, cours et courettos, escaliers, chauffage, alimentation d'oau, évacuation des eaux pluviales, dos eaux ot matières usées, permis do construction, entretion dos habitations ; et sur la prophy laxie df>s maladies transmissibloa : isole ment, transport des malades, désinfection, sortie des malades, refugos ot asiles, ca davres, eto. La plupart dos prescriptions de co règle ment sont immédiatement applicablos. Pris du liou dit l’Eau Rougo, on sautant à terrò, il est tombé, ot l’uno des roues du véhicuio lui a passé sur lo pied ot sur lo bras gaucho., On l'a d’abord transporté à son rlomicilo, ruo do Douarnenez, 5, puis à l’hospice. Un désespéré. — Lo nommé Corontin Gué vol, tailleur d’habits, figé do 50 ans, demeurant 51, ruo Nouvo, veuf ot pòro do cinq onfants, passait samodi dornier, vers cinq heuros du soir, snr lo quai do l’Odet, lorsqu’arrivé on face do l'établissement do fondorio appartenant à M. Quiniou, il se déshabilla rapidement, lança sos otl'ots dans la rivièro ot s’y précipita lui-mômo. La rivièio ôtait hauto à co moment et lo malheureux allait disparaître quand dos passants courageux so précipitèrent à son secours ot fuient assoz heureux pour lo sor tir d’affairo Dos soins lui furent prodigués qui lo ramenèrent à lui, mais Guével dé clara qu’il recommencerait dès qu’il pour rait. En otïet, le lendemain, dans la matinée, Guével allait so livrer, placo Médard, au mémo saut périlloux, quand la polico, pré venue, vint le prendre. Il a été mis ù l’hos pice, pour être soumis à un examen médical. Arrestation. — La nomméo Marie lo Gali, veuvo Lo Flooh, Agée do 50 ans, sans domioile fixo, iléjfi oondamuée 52 fois,a été arrêtée pour avoir lanoé dos onilloux dans la vitrine du dObit Ouivaro’h, 7 ruo do Guéodot. Kerfeunteun. — Vol. — Une dizaine de poules et trois coqs, estimés 40 francs, ont été soustraits dans le courant do la se maine, du poulailler de M. Marc Dorval, 39 ans, propriétaire au Guerloc’h. Deux maraudeurs habitant Quimper sont Nécrologie. — Nous avons lo regret d'an noncer la mort de M. Charles Hémon, fortement soupçonnés d'ôtre les auteurs de payeur particulier de la Trésorerio d’Afri ce vol. que, qu’un mal impitoyablo avait,contraint de so fairo mettre en congé, au mois do juillet dernier. M. Charles Hémon, qui appartenait à une famille quimpéroise bien connue, touchait à sa cinquantième année. Sa car rière s’était écouléo en Algérie, on Tunisio et en Indo-Chine. 11 fut, notamment, attaohé à la colonne du général de Négrier, •n 1884, lors de l ’expédition du Tonkin. Les obsèques ont liou cet après-midi, à 3 heures. Ce triste événement causa uno émotion réello à Quimper, où le défunt comptait do nombreux amis. Douarnenez. — N o uv ea ux ta r ifs d'octroi. — La municipalité vient de revi ser ses tarifs d’octroi et de les faire allicher. Nous y lisons uno imposition de 0 fr. 10 par sac de grain. Lo gibier entrant on ville payera désor mais un droit d'entrée fixé comme suit : liè vre, Ofr. 15 ; lapin, perdrix, bécasse, etc, 0 fr. 03. Un abonnement de 2 francs par an pourra être concédé aux chasseurs de la localité. Une brute. — Un jeune homme de 18 h 20 Cours préparatoire au brevet d’ap ans, fortement pris do boisson,était entré chez titude m ilitatré. — Nous apprenons que M. Lo Borre, ooiffuur, ruo Dugay-Trotiin. Kn attendant son tour, l’ivrogno s'nsnit et s’endor le Comité de La Quimpéroise , société de gymnastique et de tir, a décidé d’orga niser un cours préparatoire pour les can didats au brevet d’aptitude militaire. M. le colonel du 118* a bien voulu mettre à la disposition de la Société le sergent Miel, l’un des meilleurs instructeurs du régiment. Société républicaine d’éducation po pulaire. — La société républicaine d’é mit. Le garçon le réveilla quelques '.instants après. Pour ce fait, sans autre motif, il asséna un violent coup de poing au garçon. On alla alors provenir lo patron qui était absent.A peino ¿tait-il outré qu’il était frappé à tour do bras.La figure tout onsanglantéo.il s’en alla il la recherche des agents qui revinrent aussitôt. Mais pondant co temps,l’ivrogne,fortement houspillé par M. Gadon, employé do M. Massicot, avait pris la fuite. ducation populaire donnera sa quatrième conférence le samedi 1G février prochain, à 8 heures et demie du soir, salle du Gymnase municipal. M. le docteur Lagriffe, médecin-adjoint de l’asile do Quimper, parlera sur la « Fécondation artificielle ». On sait que la question est à l’ordre du jour. Aussi cette soirée promet-ello d’ôtro très atta chante. Audlerne. — Les B a te a u x de sauve tage. — Dimanche matin,le bateau A m ir a l Roze, de la Société centrale des naufragés, a été transporté sur un chariot à la gare de Douarnenez,îi destination de la station delà société, ît Saint-Malo. Le brave patron Bené Autret, chevalier de la Légion d’honneur, ainsi qucquclques hom mes de l’équipage et des membres du bureau delà station d'Audierne, avaient tenu îi ac Le bal do la « Cornouaille ». — Le bal de compagner lo bateau de Douarnenez, poul la Cornouaillo, qui a eu lieu samedi soir, ie charger sur wagon. 9alle Autrou, a été des plu« réussis. L’asIls ont ensuite repris, il la gare, l’ancien sistanco ôtait un pou reatrointo, peut-ûtro, bateau G énéral B é z ia t , qui venait d’arri mais Ioh toilottos ôtaient d’uno incomparable ver du Havre, des chantiers Normand, où il fralchour et la sallo, artistomont décorée par avait été oxpédié en novembre dernier, pour M. Bothereau, l’horticulteur quimpôrois dont subir les réparations nécessitées par suite l’éloge n’est plus à faire, et par M. Pairaud, le sympathique architecte do la ville, présen d’avaries subies au cours du dernier trimes tre do 1900, on portant secours au bateau de tait un coup d'œil gracieux au possible. Aussi a-t-on dansé jusqu’à uno houro très pòche M a tig n o n , n° 1121, du quartier de avancéo de la nuit. Douarnenez, dans le canal Séraiguel, près Parmi les assistants on remarquait M. Le du môle, ¡Ì Audiorne. Hars, mairo de Quimpor, ot Mmo Lo Hars, M. lo colonel Circan, etc. Uno quôte faite au profit dos pauvres a produit une somme rondelotto. Cette soirée est une bonne œuvre à l’actif de sos organisateurs. Un sauvetage. — Lo cantonnier Landuren, attaohé au service du port de Quimpor, était occupé à son travail sur le quai, sa medi après-midi, lorsque, vers trois heuros, 11 entendit dos appels : « Au secours I » poussés par dos fommos se trouvant dans les allées de Locmaria. Un homme, M. Riou, débitant ruo do la Providence, était tombé dans la rivièro l’Odet et était ontralné par le courant. Le cantonnier Landuren, avoc l’aido do M. Cieutat, employé au service des enfants assistés, put placer à temps uno échollo contre le mur du quai et doscondro dans l’eau jusqu'à mi-corps pour saisir au pas sage M. Riou, qui avait déjà perdu con naissance. Lé noyé fut^déposé sur le quai ot, après quelques premiers soins, il put rejoindre son domicile. Nous sommes houroux do signalor la conduite du cantonnier Landuron, qui compte déjà à son àctif plusieurs actes do sauvetago ou de dévouement pour lesquels il serait juste de lui décernor la rôcomponso qu’il mérite. Chateaulin. —-Loterie debienfaisance. — Dimanche après-midi a eu liou la Mairie, devant une salle comble, le tirage de la lo terie de bienfaisance au profit des écoles laïques. Les principaux lots ont été gagnés par MM. Fénigan,Suignard,Anthony,Quéniéner. M. Dumas, sous préfet et Mme Dumas assis taient au tirage. Conférence. — La douxième conférenoc qui devait être faite samedi soir par M. Dégé, inspootour primuiro, sur Les grands républi cains, r été remise h sam«di prochain, h 8 heures du soir, h la mairie. Port-Launay. — Enquête. — Une enquéto au sujet de l’obtention d’une prise d’eau dans le bassin h Ilot de Port-Launay, près de l’écluse de Guily-Glas, dans le but d’établir une usine pour le sciage et lo tra vail mécanique du marbre, est ouverte îi Port-Launay, jusqu’au 25 février courant. Est-ce au ssi votre mal ? Service particulier du F inhlère. Paris, 13 février, 7 h. 35 matin. A cte s officiels. C a r h a l — M orts de fro id . — Mer credi dernier, vers I heure, le nommé Pierre Le Meur, scieur de Ion# ii Carhaix, quittait la maison après-midi, îi la re cherche de bois mort pour les soins du tnéuago. Vers 4 lie'ires du soir, des sabotiers tra vaillant au bois de Kérampuil, apercevaient dans une alloe du bois le corps inanimé du inalheuteux qui respirait encore mais avait perdu connaissance. Dans la soirée il expi rait d’une congestion provoquée par le froid. Le Meur était Âgé de G4 ans. Lo môme accident est arrivé ît une mé nagère, la femme Bossennec, habitant le quartier Plouguer. Elle était âgée de soixante ans. L ’A b e rw ra c’h. — Bateau-pilote dis p a r u . — Le bateau-pilote de la station de l’Aberwrac'h, monté par deux hommes, a disparu avant-hier à 15 milles au nord de l'île de Batz, où il était allé à la rencontre d'un navire de commerce. La préfecture maritime a ordonné aux guetteurs des séma phores de la côte d’explorer les environs. S o ^t nom m és officiers d'académ ie . MM B ourdon, délégué cantonal- a P outd re uzic ; C adio u, a d m in ls tr a tm r ,le l'in s c rip tio n m a r itim e à M o rla iæ > H a r d o u ln , président, d u tr ib u n a l civ l de Q u im p e rlé ; de la TIouss 'ye, p rési dent. d u tr ib u n a l c iv il dp. Château lin ; docteur Le Coquil, d.p, C h âte aun e v f du F aon ; Lejeune. déV gué can to n a l à D ouarnenez : M a r in ie r , p ro c u re u r de l.a République à Q uim pe rlé ; Mülo u r, chef de b ure au à la m a ir ie de Brest ; Rolland, ju g e de p a ix à Crozon. La question des Eglises. On d it que les préfets viennent de recevoir des in stru c tio n s précises a u sujet de la nouvelle fo rm u le de con tr a t entre m aire s et curés que M. B r ia n d a rédigée. Le satyre de Paris. Soleilland, l'assassin de la petite E rbelding, a reconnu q u ’il s'était liv ré à des attouchem ents s u r le corps de sa victim e et q u 'il l'a étranglée. M ais il nie l’a v o ir violée et lu i a v o ir donné u n coup de couteau. Terrible abordage. DÉPARTEMENTS DE L’OUEST C ôtes-d u-N o rd . — Trente-huit reli gieuses, poursuivies pour infraction à la loi de 1901, ont comparu la semaine der nière devant le Tribunal correctionnel de Saint-Brieuc. Le jugement a été ren voyé à huitaine. M orbihan. — Les obsèques solennelles des neuf victimes de la catastrophe du torpilleur 339 ont eu lieu lundi à Lorient. Elles ont été imposantes. M. Thomson, ministre de la marine, y assistait et a prononcé un discours ému. Le ministre a également assisté, hier mardi, aux obsèques du contre-amiral Massenet, chef d’état-major du 5* arron dissement maritime. Ille-et-Vilaine. — La grève de Fou gères est terminée. Le travail a été re pris. Mais un incident très grave est venu ensanglanter cette lin de grève. Un fils de patron, insulté par des ou vriers, a fait feu sur eux, en a blessé un et tué un autre. Un câblogram m e de Bloch- Is la n d annonce que le v a p e u r Larchm ont est en tré en collision avec un e goélette, pendant la n u it . Tous deux ont coulé. I l y a u r a it cent-soixanle m orts. De n o m b re u x cadavres ont d éjà été reje tés à la côte. I l y a seulem ent dix-neuf s u rv iv a n ts . En Russie. Un télégram m e d'E haterinoslav dit q u 'u n incendie considérable a éclaté itans les m ines de charbon de Pétromarieff. Q uaran te m orts ont d éjà été r e ti rés. A Saint-Pétersbourg, des bombes ont été déposées chez M . de W itte, m ais on se trouve en présence d'une m ystifica tion c a r elles contenaient s u rto u t du sable. Vol important. Des cam brioleurs ont volé chez le c o u rtie r W ertheim er, à Londres, p o u r u n dem i-m illion de tableaux et d'objets d 'a rt. H avas. Le G é ra n t responsable : J . B e r n a r d . A V IS DE CONVOI PETITE CHRONIQUE IJNR NOUVELLE INVENTION.— 11 parait qu’une invention très ingénieuse vient d’ôtre faite par le fils du doyen de la Faculté des lettres de Ren nes, M. Lotli, et par un ingénieur distingué, M. Viel. Il s’agit d’un nouvel appareil de télégra phie etde téléphonie, très simple de mOcanism#, permettant de transmettre en môme temps 20, 30, 50 télégrames sur un unique fil. Chaque ap. pareil transmetteur so règle instantanément pour correspondre avec l’appareil du bureau destinairc. Les courants vibratoires émis par lo transmetteur 110 peuvent être enregistrés que pur l’appareil auquel ils «ont destinés el 11e su confondent pas uvee ceux émis en môme temps sur lu mémo ligno pur d’uutres trans metteurs et destinés il d’autres récepteurs. L’appareit envoyeur est analogue à uno machino il écrire. 11 imprime le télégrummo nu départ, el lo récepteur imprime h l’arrivée le message transmis sur un rouleau de papier ad hoc. On peut ainsi transmettre 100 fi 120 mots par mi nute. Cette découverte est applioable h la téléphonie. — Tout lo monde suit combien il est difficile do faire absorber par les bébés l’huile de foie do morue, ce médicamont nppclé souvent il leur fairo tant de bien. 11 faut des promesses ou des menaces, l’orange, Us bonbons, ou la privation do dossert en perpoetivo. Un journal médical donne lo moyen de tout arranger. « Pour les petites bouohos délioates de vos gentils garnements qui craignent tant l’huile de foie do morue, voioi la reoette d’un vieux pra ticien qui vu venir h votre aide : « Donnez il ohuoun do leurs repas aux chers enfants doux sardines il l’huile, en ayant soin surtdut do leur faire manger l’huile que con tient également la boîte. Faites manger égale ment lu faible ôpino dorsale du poisson on la croquant avec soin, et ils auront absorbé agréa blement lo médicament tant répudié. LA. 8A1UHNK b i e n f a i s a n t e . M Vous êtes prié d’assister au convoi funèbre Ho SI. CliarleN-lVicuIns¡Marie Hémon, payeur particulier de la Trésorerie d’Afrique, payeur par ticulier de tr'-classe aux Armées, veuf do Mm« I)«‘Midcra(a - A ngiolinn ltoMelliui, décédéle II févrierl'JU?, en son domicile, lli, place Terre-auDuc, à Quimper,dans sa cinquantième année,muni des sacrementsdel’Eglise. La cérémonie funèbre aura lieu mercredi t3 février, à trois heurps du soir, en l’église paroissiale de SaintMathieu. On se réunira à la maison mortuaire. Do la p a r t de la fa m ille . Toute personne nui. p a r oubli, n ’au rait pas r e fit tle lettre de faire-/iart. est priée de considérer le présent avis comme en tenant lieu. Vous êtes prié d’assister au convoi funèbre de SI. A lfreil-Léop old PaMCal lt lv Y l, peintre céramiste, Directeur du Musée de Quimper, Con seiller Municipal, Chevalier de La Légion d’honneur, Officier de l’ins truction Publique, décédé à Quimper, le 11 février t‘J07, à l’ügo de 78 ans, muni des Sacrements de l'Eglise. La cérémonie religieuse aura lieu lo Jeudi 14 Février, à 2 h. 1[2 de l’aprèB m id i, en l’Eglise parois siale de Saint-Mathieu. Le Deuil se réunira a la Maison Mortuaire, Quai de l’Odet, 1\. Les personnes qui, p a r oubli, n ’auraient pas reçu de faire-nart sont priées de consi dérer le présent avis comme en tenant lieu. Tribunal de Commerce de Quimper Vérifications et affirmations des créances: 1° Liquidation judiciaire de Mlle Deshayes, commerçante, rue de Douarnenez, à Quimper, le 10 février Cavalcade. — Un groupo do jeunes gons de 1907, à 10 heures ; 2° Liquidation j u la ville a improvisé, dimanoho après-midi, uno diciaire de M. Boudèhen, entrepre oavaloado ii l’oaaasion du oarnaral. neur au Stancou, en Ploaré, le 10 fé En raison du peu d’élémonts qu'ils possé vrier, à 9 heures. POUH ENDORMIR LES POISSONS. — M. Armand daient pour l’organisation dos ohar» ot dos fai Réunions des créanciers à l'effet Gauthier, après avoir présenté il l’Aoadémio des bles ressouroos qu’il ont pu y oonsaoror, on ne peut que los félioiter de ootto initiative, qui a soienees 1111nouvel anasthésiquo, trèsénorgiquo, d'examiner la situation du débiteur, découvert dans la valériane, a rappelé qu’il exis donner leur avis sur la nomination eu pour résultat de distrairo lo population. Lo défilé oompronait, outre les oavuliors ot tait également un corps de mômo nature dons du liquidateur définitif et sur l'utilité ot oyolistos ooitumôs, quatre chars, dont celui la thephrosta Vor/ei/i.léguminousodontso ser d'élire un ou deux contrôleurs : 1° L i de la musique, un oanot monté, un ohar d’en- vent los indigènes do Madagascar etde l’Afrique quidation judiciaire de M. Montfort, funts et un dornier garni do déguisés divers. Orientale pour endormir los poissons et les pren cordier à Douarnenez, le 18 février, Après avoir paroouru los divers quartiers dre ensuite facilement. Avis il nos braconnier» à 9 heures ; 2° Liquidation judiciaire do la ville, où so prossait un public nombreux, d’eau I de M. Juvernat, Hôtel des Bains, à Accident. — Samodi après-midi, Pierro la oavaloade, favoriséo par un boau temps, Concarneau, le 23 février, à 10 heures ; m o t DE X.A f i n . — Entre faiseurs d ’att'aires : Trellu, âgé do tronto ans, gardon au sor- s’ost renduo fi Port-Launay, puis au retour 3° Faillite de M. Tassel, marchand — Eli bien, cher ami, oii 011 ûtes-vous do vo vice de MmolIénafT, du Moulin de Melgvon, a ou lieu la disloontion, vers oinq liouros, sur forain à St-Julien, en Ergué-Armel, situé route do Pont'l’Abbé, conduisait uno la plaoe du marohé, aprtu exécution do lu tre procès coutro oe misérable qui vous avait le 18 lévrier, à 9 heures. Marseillaise. escroqué cent mille francs 1 Tslture chargée de sacs de blé, sur lesquels LE BIH A N, greffier. — Tout ost arrangé... Il épouso ma fille. il était monté. Si oui, le cas suivant ne manquera, certainement pas de vous intéresser. Mme veuve Lescure, 15, rue Pichery, à Quimper, nous dit : « Voilà environ dix ans que j ’ai été prise de souffrances terribles dans les reins. Ces maux pro venaient certainement des fatigues que j'ai endurées dans mon commerce. Vous dire ce que j ’ai souffert depuis cette époque cela est impossible. J ’avais des gonflements au-dessous des yeux, les chevilles et les jambes enflées jusqu’aux genoux. Mon sommeil était presque impossible et après une nuit passée sans repos, c’est sans aucun courage que je me remettais au travail ; mes urines étaient difficiles et brûlantes au passage ; tout mouvement pour me baisser ou me redresser m’était des plus pénibles ; mon humeur s'en ressentait car j ’étais, devenue très irritable. J ’avais déjà con sulté plusieurs docteurs et pris en vain tous les médicaments qai m ’avaient été ordonnés sans obtenir aucun soulage ment et l'on attribuait toujours tous mes malaises à mon grand âge. C’est alors qu’ayant entendu vanter les gué risons obtenues par l’emploi des Pilules Foster pour les reins, vendnes à la Pharmacie Ladouce, 24, place SaintCorentin, a Quimper, je voulus en faire usage. Je ne fus pas déçue dans mon espoir car dès le quatrième jour je res sentis déjà une grande amélioration dans mon état général et à mesure que je continuais mon traitement, en sui vant bien exactement les instructions de la notice, mes douleurs disparais saient comme par enchantement, et moins de trois semaines après, malgré mes 80 ans, je suis redevenue alerte et ne souffre plus du tout des reins ; mes jambes ont désenllé, et comme je dors et repose bien la nuit entière, c'est toute rajeunie que je puis m occuper de mon commerce avec autant de courage qu’au trefois. Je certifie exact ce qui précède et vous autorise à le publier. » Le mal de dos est un signe de maladie des reins, car la douleur ne vient pas du dos, mais des reins qui sont placés juste au bas du dos. La douleur est causée par différents poisons, l’acide urique entre autres qui paralysent l’ac tion des reins et la santé ne peut re venir que lorsque ces poisons sont éli minés de l’organisme. Les Pilules Fosler pour les reins sont le remède spécial pour les maladies des reins et de la vessie. On trouve les Pilules Foster (marqne originale), chez tous los Phar maciens, 3 fr. 50 la boîte ; 19 fr. les six ou franco contre mandat ; Spécialités Foster, H. Binac, pharmacien, 25, rue St-Ferdinand, Paris. Dans l’intérêt de votre santé, exigez la véritable boîte avec la signature « James Foster » et refusez toute imitation ou substitution. 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Notice.franco. LB FINISTEKH Etud» de M* L. MOY, oommimiie-priuur à Quimper, 32« PUoe Terrv-au-Duo. IMIcniONTlI VENTE L E M E R O R E D I 6 M A R S 1907 A 2 heures, en l'étude PAR SUITE DE LIQUIDATION JUDICIAIRE Située à Quimper, impasse de ïOdct d ’E p ic e r ie et A V I S Etude de M« Pierre J acq , notaire h Quimper. M ercerie D ’U N E M A ISO N i QUIMPER, 58, ruedeDonarnenez M in M . P. K E R F E R est vendeur de : Foin pressé à ........................ 58 fr. Paille de froment pressée à. 31 fr. 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U 6 3 20 Gh&teaulin................. 11 21 3 35 Quéménoven. . . , 11 37 3 50 ( arrivée . 4 » 10 G Qui M p e u 11 56 4 12 départ. » 4 22 soir Saint-Yvi. 12 12 4 32 5 23 7 57 10 21 Rosporden . . . . » V Kerreet....................... 4 43 12 34 4 57 5 55 8 19 10 43 Bannalec . . . . . . 8, 29 soir Melluc-Le Trévoux. . 10 12 44 5 13 Quimperlé.................. » 34 5 1 5 31 G estel....................... 9 8 49 1 2G 5 53 Lorient....................... » 58 1 30 G A u r a y ....................... 8 1 47 G 14 Vannes....................... 23 2 4 G 30 Redon arrivée . . . 35 2 17 G 45 Savenay .................. 4ü 2 29 G 57 Nantes (arrivée) . . 10 15 1 2 45 7 13 Paris (Orléans) Orsay. 10 49 39 3 28 7 47 > » » 56 6 18 1 17 30 Direct Express Omnibus OliiD it Paris (Orléans, Orsay (dép.) Nantes.................. matin R S E R V I C E D E S C H E M IN S DE F E R H iver 1000-1007 Oanibii. »»» X 7 matin G ü 7 7 7 7 7 8 8 9 10 12 1 2 10 7 41 7 59 17 8 24 34 40 56 8 11 27 9 57 9 31 10 25 11 26 11 49 12 34 6 soir soir matin matin 6 5 11 25 7 49 12 6 8 G 12 23 8 18 12 33 8 31 12 46 1 8 46 1 8 57 1 12 14 8 9 1 24 » 9 27 1 43 soir 5U 9 47 2 3 5 23 56 9 57 2 18 » » » 18 10 22 2 45 i » » » 10 39 2 59 » 10 51 » 1 3 18 42 I l » 11 15 3 32 G 11 26 3 50 49 1 54 4 42 9 2 37 5 10 3 3 54 6 42 43 4 58 7 32 31 6 18 8 36 15 4 39 4 39 soir soir malin soir. 30 2 10 i 3 » 6 3 19 6 28 3 30 6 44 3 45 G 59 4 » 7 15 4 11 7 20 •i 25 7 40 4 45 8 1 5 7 8 25 5 24 8 42 1 9 » 5 53 9 19 9 2(5 » 6 7 !) 38 9 5> > 6 26 10 4 » 6 40 7 1 10 31 7 35 8 24 9 37 ■10 25 11 32 G 59 Quimper . Douarnenez . . . . soir 1 5 1 46 soir. 6 38 Q U IM PER Quimper . i Pont-I'Abbé. . matin matin • • G 34 10 15 . . 7 32 10 52 soir 1 » 1 40 Douarnonoz Quimpor . G , » soir. 0 4 6 41 A . . . . H i v R e r u e d u P Q v tm p r, U , Q 4 1 0 0 0 - 1 0 0 7 DE Q U IM P E R A U X GARES SUIVANTES P R I t DES PLACES S T A T IO N S 1 " Paris-Orléans. Paris-Ouest . Nantes. . . Rennes. . . Vannes. . . Lorient. . . Quimperlé . Bannalec. . Rosporden . Concarneau . Quéménéven. CluMeaulin . Quimerch. . Hanvec. . . Daoulas . . Dirinon. . . Landerneau. Brest . . . Douarnenez . Pont-l’Abbé . 9 j. dusse. 6 5 Î.8 5 (55 85 28 (55 27 65 13 55 7 40 5 15 2 j. 3 45 2 .]• 2 j. 2 35 2 3 90 2 » 2 3 45 2 j4 95 2 jG 25 2 j. 7 40 3.18 30 3 J. 9 50 11 75 Ì J2 70 2 j. 2 . 2 45 U 3j: B ILLET S D ’A L L E R ET RET OU R 2* classe. 3* classe. l r* classe, j 2* classe. 3* classe. 44 f . 50 44 50 19 40 18 70 9 05 » 5 3 50 o 35 î 60 'Z 65 1 35 2 35 3 35 4 25 » 0 5 60 6 45 7 90 1 80 1 05 29 f .05 29 05 12 (55 12 20 0 90 3 25 2 25 1 55 1 05 1 70 0 90 1 55 0 15 2 75 3 25 3 G5 4 20 5 15 1 20 1 10 98 f 70 98 70 42 95 71 f. 10 71 10 30 95 20 11 7 5 3 5 3 5 7 9 11 12 14 17 4 3 14 8 5 3 2 4 a 3 5 6 8 8 10 12 2 2 25 20 75 20 55 90 » 20 40 40 20 55 40 (50 05 70 (50 » 55 75 55 ?5 20 75 30 75 » 95 40 70 90 65 46 f . 40 46 40 20 20 ft ft 3 ? 1 2 i ? 3 4 5 5 6 8 1 1 45 “>0 45 65 75 40 45 45 40 20 85 70 °0 90 75 matin D O U ARN EN EZ A AUDIERNE matin matin . G 56 U 14 . 7 35 12 5 soir. 3 45 4 36 soir. 7 26 8 2 soir. 3 :îo 4 27 soir. 7 1(1 8 »» R osporden à C oncarneau P O N T - L ’A B B É matin matin soir. Pont-I’Abbé. . . . 7 4 11 10 3 55 1Quimpor.................. 7 43 11 56 4 42 matin matin 8 5 1 15 8 55 12 10 Douarnenez Audiorne. . soir. 7 32 8 9 matin malin Rosporden.. 7 25 1U 35 Concarneau. 7 59 11 4 soir. 1 » 1 29 matin matin soir. soir. 5 50 9 25 2 10 G » Douarnenez..................... 6 40 10 20 3 5 Ü 50 C o n c arn e a u à R o sp o rde n soir. matin malin ni : soir Concarneau 5 20 8 54 11 29 4 37 Rosporden. 5 49 9 23 11 58 5 15 (i 5 0 34 Quimper, Imprimerie du Journal Le F in is ter t.. - Eu. MENEZ, imprimeur, rue .>hhiu ) t.auienne. lo Otttiflé par 1« Gérant i«uuign*. a r o s o ir. Q U IM PER A DOUARNENEZ matin matin . 8 50 10 23 • 7 51 11 1 Paletots fourrures chèvres toute provenance à 80, 70, 60, 50 e t 4 5 fr. V êtem ents im p erm éable s en tous genres à 60, 55, 50, 45 et 3 9 fr. 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Trente-sixième année N# 4.909. jilHII— «— — iimii LE FINISTERE LE NUMÉRO LE NUMÉRO JOURNAL RÉPUBLICAIN FONDÉ EN 1872 CENTIMES P a r a is s a n t le M e rc re d i et le S a m e d i CENTIMES L ’AGENCE HAVAS, rue Notre-Dame-des- Victoires, n° 34 et place de la Bourse, n » 8, est seule chargée, à Paris, de recevoir les Annonces pour U tournai. ABONNEMENTS i 1 an. 6 moia. Quimper, Finistère et départements limitrophes. . . 8 f . 4 1 .6 0 Auties départementa................................................... V K »» Abonnements spéciaux d'an «n pour le n* du samedi. S f. 5 0 (Ces derniers abonnements ne peuvent itre pris que pour le départementJ B U R B A U X iNNONCES i • 0 ü J M P K R — Rue Sainte-Gatherine, 10 — Q ü l M P h R S'ADRESSER pour les abonnements et les annonces à M. VAdministrateur, et pour tout oe qui regarde la rédaction à M. le Rédacteur en chef. Les abonnementa partent dea 1*' et 15 de ehaque mois et sont payables davanoe. Ils sont renouvelés àleur expiration« sauf avis eontraire de l'abonné. Les lettres non affranchis sont refusées. la ligne Annonces judiciaires et diverses Réclames. . • • • • se so Les annonces du département du Pinistère et des départementa limitrophe seront reçues au Bureau du Jours il. — Elles doivent être déposées la veiil de la publioution du Journal, avant midi. 9 L a question des églises. — Dans grèvement en question étant repris l’attente. — La question de la location des sous une autre forme. E n effet, dans le système actuel des églises n’a pas fait un pas depuis le com contributions directes, les bénéfices mencement de la semaine. Les adversaires agricoles ne sont pas assujettis à un couchent sur leurs positions. Cependant impôt direct. Ce système, soi-disant on sent toujours, de part et d’autre, il faut suranné, démodé, antidémocratique, le dire loyalement, le môme désir d’entente, a eu égard à la situation des agricul et c’est ce qui fait espérer, malgré tout, un teurs, de même qu’il a voulu épargner prochain accord. M. Briand, interviewé par un rédacteur les travailleurs et la masse des salariés. L ’impôt sur le revenu. — Les agri Tous les profits agricoles, sans dis du Gaulois , a fait, à ce sujet, d’intéres culteurs frappés. — Nous avons m on tinction, échappent à l’impôt, au môme santes déclarations : tré ce que serait, au point de vue géné titre que les salaires ou les traitements. J ’ai toujours pensé,- a-t-il dit, je déclare Ils seront taxés, désormais. ral, l’im pôt sur le revenu appliqué à qu’en exigeant que les curés qui, pendant Or, dit l’exposé des motifs, « on peut une période de dix huit ans, seraient appe l’aide des dispositions contenues dans le projet soumis aux Chambres par le estimer qu’en France les bénéfices lés à bénéficier du contrat de jouissance agricoles représentent une somme au d'une église, fassent connaître leur nom au gouvernement. Il est intéressant m aintenant d’en moins égale, plutôt supérieure à la maire par une déclaration préalable, j ’ai eu rente du sol ». Et l’exposé ajoute : seulement l’intention de sauvegarder les examiner u n peu le détail. droits des maires. Voulez-vous examiner E n ce qui concerne la propriété bâtie, « Nous proposons de considérer les cutte hypothèse: Un curé présenté par l’évêvoici en quels terme? l’exposé apprécie bénéfices agricoles comme égaux aux que a signé un contrat initial aux termes lui-môme le régime existant : « Déjà, revenus fonciers imposables, c’est-à- duquel le maire lui consent l’usage de l’é aujourd’hui, l’évaluation du revenu dire en réalité aux quatre cinquièmes glise à charge de certaines obligations, tel des propriétés M ties s’effectue dans de la rente. » les que d’entretenir l’immeuble dans des C’est une charge qui, ju sq u ’ici, ne conditions déterminées. des conditions d’exactitude que per Ce curé meurt et il est remplacé, d’après sonne ne songe à contester, et selon pesait pas sur la terre. A fin de ne pas l’imposer à tous les la théorie de l’épiscopat, ipso facto, par la des règles q u ’il nous a paru possible de maintenir purement et simplement». agriculteurs, des distinctions seront seule désignation que fait l’évêque de son successeur. Le second curé, toujours dans la Le .système n ’aurait donc pas tant indispensables, de même qu’on en même théorie, ne signe pas un second con vieilli q u ’on le prétendait ? Il aurait annonce pour « la masse des petits trat, le premier continuant ses effets vis-àdonc été compatible avec des rajeunis propriétaires ruraux ». vis de lui sans qu’il ait personnellement à Actuellem ent, des dégrèvements s’engager. Là-dessus, l’église, je suppose, sements ? On en a, ici, l’aveu formel. Q uant à la propriété non bâtie, elle existent en faveur de ces petits pro tombe en ruines et le maire, fort de son con appelle, nul no l’ignore, une réforme ; priétaires ; toutes les petites cotes trat initial, prétend obliger le second curé à dans son dernier projet de budget, jouissent,soit d ’attènuations,soit même faire los réparations nécessaires. Qu’adviendra-t-il de la légitime prétention du maire si M. Raym ond Poincaré en proposait d’exonérations complètes. Il n ’y a point d’inquisition avec celo second curé s’avise de lui répondre : une qui, sans bouleverser le système « Que mo parlez-vous de réparations, d’o do .nos contributions directes, tendait système, les signes extérieurs jouant là bligations quelconques ? je n’ai rien signé, à l’amender sur des points où des comme ailleurs. vous ignore, tiens mes pouvoirs de l’évêque Au contraire, avec la théorie nou et ne suis lié personnellement par aucun améliorations sont effectivement dési velle, les personnes, les individus contrat envers la commune. Mon prédéces rables. Le nouveau projet vise une revision doivent être traités suivant leur situa seur a pu s’engager, mais il n’a pu traiter semblable ii celle qui a donné de si tion propre : « A ceux qui, exploitant pour moi. » N’est-il pas de toute nécessité que le maire heureux résultats pour la propriété pour leur propre compte et n ’ayant bfttie. Nous souhaitons q u ’elle abou pas d’nutres ressources (encore une ait en face de lui, à chaque changement de tisse. Elle n ’im plique, celle-là, aucune investigation nécessaire !), possèdent titulaire, un contractant nommément dési gné et responsable ? révolution, car elle aura pour base plus de 500 fr. de revenus fonciers im — Vous n’avez donc jamais eu l’intention, « la valeur locative moyenne d’une posables et moins de 400, nous accor en écrivant ces mots dans votre circulaire propriété ». C’est bien encore u n de dons une réduction de lj5 de leur « adhésion du maire » de confier à un maire ces vieux signes extérieurs dont on cote ; à ceux qui possèdent moins de lo droit do s’opposer à la désignation faite 400 fr. et plus de 300, une réduction par l’évêque d’un nouveau bénéficiaire du avait semblé, cependant, faire il. Le projet se vante de ménager aux des 2i5 ; à ceux qui possèdent moins contrat ? M. Briand (vivement) : propriétaires fonciers, on raison des de 300 fr’., une réduction des 3{5. » — En aucune façon. Ainsi, autant de contribuables, au dégrèvements que l’opération nouvelle — Précisons. Le curé d’une paroisse, si im pliquera, un allégement de charges tant de taxes. Chaque revenu devra gnataire du contrat initial, meurt. L’évêque considérable. « Dans l’ensemble, il être connu, saisi, suivi. désigne son successeur. Le maire est in Telle est la réforme qu’on propose formé du nom de celui-ci par une déclara aboutit à un dégrèvement de près de au pays. Et quelle réforme ! m oitié de l’im pôt actuel. » tion régulière. Le second curé se présente C’est la masse entière des populations pour signer à son tour le contrat de jouis Cette perspective a fait tressaillir d’aise une partie de la Chambre. Mais, rurales mise, comme les autres, sous sance de l’église. Le maire pourra-t-il op à la réflexion, elle déchantera, nos la m ain de l’Etat. C’est bien une nou poser quelque objection au choix de l’èvôque et faire une difficulté quelconque de budgets n ’étant pas en mesure de velle Inquisition qu’on prépare. reconnaître le second curé T supporter u n sacrifice pareil, et le dé- Voir 1 1« 3 « * page Nos NOUVELLESTÉLÉGRAPHIQUES Faits & Bruits FEUILLETON DU «PimnlRE» du Samedi 16 Février 1007. - 6G - REINE EH SABOTS (1818) XX LA COURSE VKRS LA MORT A ce dernier cri, le jeune commandant Mt un geste de protestation : « Non, non, Je ne suis plus Torr hé Penn, le sans nom, le sans famille I J'ai retrouvé mon nom et ma race à Saint-Jean-duDoigt et je tiens à ce que vous, les gars du pays de Plougaanou, vous sachiez désormais sous les ordres de qui vous combattez. Je suis Ouy Ouiznou, vous entendez bien tous, Ouy Qulznou, lo fils d'Antoine Guiznou, le ills du Maudit, mais aussi le descendant de vos seigneurs, qui, s’il a prouvé jusqu'à présent qu’il était digno de ce nom qù'il ignorait, espère le prouver mieux encore aujour d’hui I » (1) Reproduction interdite aux Journaux qui ■’ont p u un traité aveo la Société des Gens de IrftUMi A oes paroles inattendues, un étonnement se ût jour dans l’équipage, tandis que Lantok grommelait, furieux contre lui-môme : « Là, ça y est 1 j ’en étais sûr 1 C’est bien ce que je craignais I » Mais si rien dans cette nouvello ne pou vait froisser les anciens marins du bord, les nouveaux engagés, ceux de Plougasnou, étaiont de trop jeunes gens, trop peu ttgés pour avoir assisté aux événements de la Révolution aveo une pleine conscience, et il ne pouvait y avoir chez eux, uu nom au Maudit, l ’éveil d’une halno pareille à celle de Pierre-Marie Guiznou ; par contre, il y avait une violente affeotion pour le corsaire et un culte à toute épreuve pour Anne, la personniflcation la plus exquise do la famille Guiznou. Aussi la déolaration du capitaine n’entama-t-elle point le dévouement que tous lui avaient voué, donnant raison aux prédictions do Tinaïk Gornou, et ce furent les trois frères d’Anne qui se montrèrent los plus exubérants, l’alné Alain s'écriant : « Notre cousin! L uit... Ah I par oxempie... Vive Guy Guiznou I... » Et l’équipago entier répéta ce cri en asso ciant 1rs deux noms, pour lui inséparables, du commandant : « Vive Torr hé Penn I Vive Guy Guiz nou 1 » La réponse à cette exclamation vint do la mer, et ce fut lo bâtiment ennemi qui la Ht, les deux navires pendant ce temps B 'étant considérablement rapprochée ; un coup de — Non. — Dès lors, il semble qu’il n’y ait plus de question? — En effet, ce n’est plus qu'une formule à trouver... — Cette formule, l’avez-vous trouvée? — Oui. — Voulez-vous me la faire connaître ? — Non. — Pourquoi? — Parce que nous sommes dans la période des « tractations», et qu’il convient de laisser aux intéressés toute latitude de peser chaque terme et de rédiger leur projet à loisir. — 11 est bien entendu que, sous cette ré serve que les curés qui, pendant dix-huit ans, pourront se succéder dans l’usage de l’église, fassent connaître leur nom par déclaration et s’engagent personnellement aux mêmes conditions que le curé contrac tant initial, jamais le maire ne pourra faire échec au choix de l’Evêque ? — C’est entendu. B’autre part, le cardinal-archevêque de Paris ayant publié une note paraissant in transigeante, \'Univers, organe religieux qualifié, écrit qu’il n’y a rien là qui s’op pose à une discussion sur les termes du contrat à intervenir. S’il en est ainsi, n’est-on pas en droit de regarder l’accord comme imminent? Lecommercede la France en 1906. lions 312.000 fr .sur les confections pour dames ; de 9.689.000 fr. sur la fonte, les fers et aciers : de 9.029.000 fr. sur le su cre brut indigene et de 7.802.000 fr. sur les poissons de mer et poissons marinés. Si l ’on considère le mouvement de nos échanges avec les principaux pays, on remarque que nos achats présentent une plus-value en Angleterre, en Allemagne, en Belgique, en Italie, en Russie, au Bré sil, en Turquie, en République Argen tine, aux États-Unis et en AutricheHongrie ; au contraire, ils ont diminué en Espagne et en Suisse. Enfin nos ventes ont progressé aux Etats-Unis, en Angleterre, en Républiue Argentine, en Italie, en Espagne, au irésil, en Turquie, en Autriche-Hongrie, en Russie. En revanche, elles ont fléchi en Suisse, en Allemagne et en Belgique. Ï Nouvelles diveroos — Au cours du dernier Conseil des ministres, le projet sur les associations de fonctionnaires présenté par M. GuyotDessaigne, ministre de la justice, a été examiné et adopté. — La commission de la législation fiscale de la Chambre, présidée par M. Pelletan, a commencé jeudi l’examen du projet d’impôt de M. Caillaux sur le revenu. On s’est borné à présenter des observations générales. — Durant eette année, les importations se sont élevées à 5.229.425.000 fr. contre 4.778.908 000 fr. pendant l’exercice cor — M. Clémenceau souffre de la grippe respondant de 1905, marquant ainsi une augmentation de 450.517.000 fr. D’autre et est alité. Mais son état s’améliore et part, les exportations accusent égale on espère qu’il pourra reprendre ses ment une plus-value notable, passant occupations la semaine prochaine. de 4.866.867.000fr. en 1905, 5.043.665.000 — M. Chavoix, député de la Dordogne, fr. en 1906, soit une différence en plus membre de la commission de réforme judi de 176.798.000 fr. L’examen des tableaux détaillés par ciaire, un des ardents partisans de l’aboli catégories de marchandises fait ressor tion de la peine de mort, a écrit au garde des sceaux pour lui demander que la peine tir, à l’im portation, une augmentation de mort soit maintenue pour des crimes de 80.345.000 fr. pour la houille crue et exceptionnels. carbonisée, de 70.835.000 fr. pour les Parlant de Soleilland, M. Chavoix ajoute céréales, grains et farines, de 52.882.000 que la société ne peut prendre à charge un fr. pour les laines, de 43 .941.000 fr. pour la soie et la bourre de soie, de 19.846.000 individu qui n ’a d’humain que le nom. fr. pour les les machines et mécaniques, — La commission d’assurance et de de 18.258 000 fr. pour lecuivre, de ^ m i l prévoyance sociale de la Chambre a lions 791.000 fr. pour le caoutchouc et la gutta-percha bruts, de 14.067.000 fr. approuvé le rapport de M. Chauvin, ten dant à l’extension aux ouvriers agricoles pour les vins de toute sorte, etc. etc. A l’exportation, il y a lieu de signaler de la loi sur les accidents du travail. notamment une hausse de 36.747.U00 fr. — L’Académie française a piocédé cette sur la carrosserie (comprenant les voi tures automobiles), de 26.391.000 fr. sur semaine à deux élections. M. Maurice Donles tissus de soie et de bourre de soie, de nay succède à M. Albert Sorel, et le marquia 14.762.000 fr. sur les tissus de laine, de de Ségur à M. Edmond Rousse. 14.493 000 fr. sur les ouvrages en peau — On annonce la mort de M.Thézard, ou en cuir. Par contre, l’exportation des sénateur républicain de la Vienne, dé roduits suivants a subi un recul : de 3.997.000 fr. sur les vins ; de 13 mil cédé â l’âge de-67 ans. lions 858.000 fr. sur le beurre; de 13 mil- S II commanda : canon résonna, brutal, et un boulet vint « Los pièces de bâbord en belle I Pointez tomber à deux cents mètres du cutter fai sant jaillir une haute germe d’écume, tandis à démâter 1 II faut parlor les premiers et qu’à la corne du brick se déroulait le pavil commencer par lui casser les ailes. » Le* caronades fussent mises droit au lon anglais. « Ça y est I cria Kéribin joyeux, voilà milieu des sabords et les pointeurs se pen chèrent sur la culasse pour assurer leur l'invitation à la danse I — Le bal va êtro animé, si j ’en juge par ligne de mire. Les deux navires arrivaient les dimensions do notre vis-à-vis », ricana à portée de pistolet. » Laisse arriver en grand 1 Bâbord I Postée. Des plaisanteries coururent parmi les ma feu ! » Pivotant sur lui-même, le Penn Bat telots du cutter qui achevaient les prépara tifs du branle-bas. Le sifllet do Lantok dé s’abattit sur tribord, déployant fièrement les trois couleurs et démasquant ses sept carochira l’air : < Chacun à son poste et silence partout 1nades qui, l’une après l’autre, crachèrent gronda le maître d’équipage. Mon comman leur boulet; le petit hunier, le màt de misaine, le grand perroquet et la vergue de dant, nous sommes parés 1 » Le brick anglais approchait : ayant l'a l’Anglais s’ébranlèrent sous la rafale et au vantage du vent, marchant grand largue, septième coup la hune de misaine et les sous touto sa voilure, ses huniers largement hautes voiles s’abattirent à la fois, masquant gonflés par la brise, il semblait fondre en partie la batterie bâbord de l’ennemi. comme un oiseau de proie sur le cutter qui C’était la pièce servie par Pol Kergustel et marchait au plus près, allure excellente qui Sylvestre Poulzic qui venait de faire ce coup lui permettait de déployer ses qualités ma- de maître, salué par les unanimes acclama nœuvriores ; avoc sa taille courte, large du tions dos Français. L’avarie était grave ; milieu et do l’avant, étroite de l’arrière, elle n’empêcha pas l’Anglais de lâcher la l’étambot bien assis dans l’eau,le Penn Bat décharge do cinq caronades dont la mitraille semblait un luttour ramassant toute sa balaya le pont du cutter, tuant quatre musculature pour repousser un choc mena hommes et arrachant le petit foc et son gréement. Servi par son nombreux équipage çant. Un silence de mort régnait à son bord, et de bonnes qualités nautiques, le brick tout l’équipage bien abrité, boute-feux allu anglais manœuvrait bien, lui aussi ; il le més. Torr hé Penn observait la manœuvre prouva malgré son avarie. Les daux navires ayant terminé leur évolution revenaient de son advorsairo. l ’un sur l’autre et l’intention évidente de l ’Anglais se montra : il savait à qui il avait affaire et voulait écraser le corsaire à l’a bordage sous le poids du nombre. < Les Bretons abordent, mais ne se lais sent pas aborder t cria Torr hé Penn. A couler bas, mes gars t » La bataille prit un acharnement furieux : la barre aux mains de fer de Lantok, le Penn Bax devenait un véritable être vivant d’une souplesse, d’une agilité merveilleuse, qui se dérobait toujours à l’étreinte de son ennemi ; les quatorze caronades faisaient rage .Cinq fois l’Anglaia vint bord à bord,cinq fois il dut plier sous l’avalanche de fer et de feu vomie à bout portant. Mais ses dix-huit caronades, ses deux canons de 18 causaient de véritables ravages, les rangs de l’équi page français s'éclaircissaient; des morts, des blessés jonchaient le pont parmi les manœuvres brisées et Torr hé Penn, de plus en plus envahi par ses idées farouches, ne trouvait pas encore digne de son désespoir cette bataille enragée qui durait déjà depuis deux heures. Un accident en précipita l’issue fatale : sous l’action d’une brise inégale et de la mer très creuse, les deux combattants, criblés d'avaries, fatiguaient beaucoup : au moment où le cutter effectuait un nouveau virage de bord, un éclat de mitraille brisa la barre entre les mains de Lantok,qui s’abat tit sous le choc. Gustave TOUDOUZK, (A suivre). LU FINISTERE Nouvelles étrangères Maroc. — La situation devient plus mauvaise au Maroc. On télégraphie de Tangor que depuis quinze jours de nouveaux chargements d’armes provenant de Fez sont embar qués à Larache par ordre du sultan à destination de l'extrême sud marocain. • Ces armes sont destinées à approvision ner un gros marchand qui rodouto l’uction do Ta police française saharienne en Mauritanie. Ainsi le sultan se mot lui-môme à la tòte dos antifrunçais. Dos troubles ont éolaté il Mogador. Los Mtiments du Tennis-Club européen ont été incendiés. Enlln, 13en-Mansour,lioutenant de Raisouli, qui avait fait sa soumission au Maghzen, a été assassiné en plein jour, dans la rue, à Tanger, par trois indi gènes. Le brigadior do gendarmerie Porrin, com mandant la brigade à pied de Pontivy, est nommé en la mémo qualité ù Audionie. Élections m unioipales. Sur le même marché il a été amené, du 28 janvier au 3 février : 3.989 bœufs,1.412 vaches, 513 taureaux, 2.900 veaux, 31.333 moutons ot 8.089 porcs. • Les conséquences de la S é p a ra tio n . Ls Conseil municipal do Scaër était Si l’on on croît la Sem aine religieuse convoqué dimanche dernier pour nom du diocèse do Quimper, un certain nom mer un mairo, on remplacement do M. bre de maires ont déjà signé les contrats Croissant, démissionnaire. M. Le Duigou (Jeun) a été élu au lrr de location des églises qui leur ont été présentés par lo recteur de leur paroisse. tour do scrutin. Dans d’autres communes, la discus sion a été ouverte sur co sujet dans les La situation agricole assemblées municipales. dans le Finistère et en Bretagne G’cst ainsi qu’à Pont-Croix lo consei s’est réuni en session extraordinaire L ’évaluation approximative des ré pour statuer sur la demande du curé de coltes on torre dans le Finistère et les la commune. Après une courte discus autres départements bretons vient d’être sion, l'assembléo a décidé, à l ’unanimité établie, sur les rapports transmis par moins une voix, de proposer au recteur les professeurs départementaux d’agri la signature du m>dele de contrat dressé culture. par la préfecture du Finistère. En voici un aperçu : A Garlniix, après entente avec son Finistère. — Surfaces ensemencées : conseille maire a rendu visite au curé ; blé, 37,400 hectares ; méteil, (5,800 h .; mais l’accord n’a pu se faire complète seigle, -27.800 h. ; avoine, 40.900 h. L ’état de toutes ces cultures est coté 80, ment. c’est-ii-dire bon ; l’avoine obtient la cote 5)0 sur 100. Notification du rejet de la demande Cùtcs-du-Nord. — Surfaces ensemen d’autorisation formée par les sœurs de cées: blé, 104,500 hectares ; méteil, la congrégation de la Sagesse a été faite, 4 500 h. ; seigle, 18.000 h. ; avoine, ces derniers jours, à M'nu Bolzec, supé tiG 000 h. Etat de ces cultures, bon. rieure de l’établissement tenu par les Morbihan. — Surfaces ensemencées : blé, 42,050 hectares; méteil. 590 h. ; sœurs à Penmarc’h. Conformément aux instructions de seigle, 73.000 h. ; avoine, 23.000 h. ; orgo, 455 h. Le blé est colé 80, le méteil, M. le Préfet du Finistère, tous les mem 90,'le seigle, 100, l’avoine et l’orge, 70. bres de l’établissement devront l'évacuer llle-et- Vilaine. — Surfaces ensemen avant le 15 mars. cées : blé, 145.400 hectares ; méteil, 175 h. ; seigle, 1.800 h. ; avoine, 46.300 O ctrois c o m m u n a u x . b. ; orge, 0.900 h. Toutes ces cultures sont cotées bonnes. Le J o u r n a l o/Jiciel vient de publier les lois autorisant la perception de sur La monte en 1907. — Arrondisse taxes sur l’alcool aux octrois de Trelïiaments de Quimper, Châteaulin et gat et de Caranteo. Quimperlé. Voici les principales dispositions de la loi concernant l'octroi de Trelliagat : Le Finistère a déjà donné les noms des étalons détachés du dépôt d’IIennoArt.P'r. — Est autorisée à l’octroi de Trefbont destinés à faire la monte en 1907 fiagat, jusqu’au 31 décembre 1910 inclusive dans les stations de Quimper et ChüL- ment, la perception d’une surtaxe de cinq teaulin. francs (5 fr.) par hectolitre d'alcool pur con Voici maintenant la liste des étalons tenu dans les eaux-de-vie, esprits, liqueurs, détachés par le môme dépôt, cetti année, fruits à l’eau-de-vie. absintheset autres liqui dans toutes les autres stations des ar des alcooliques non dénommés. rondissements de Quimper, Châteaulin Cette surtaxe est indépendante du droit de et Quimperlé. 15 fr. établi à titre de taxe principale. cèse ; M. Le Carguet étudie l'impôt du ving tième à Audierne en 1751 ; M. le docteur Picquonard explique le plan de l'oppidum de Kerhuel et ou camp do Kéranpicard, en la Forêt Fouesnant, et M. BorelJy pré sente ifh tfésor do pièces du second siècle de l’Empire romain et des augets ayant probablement servi à faire du sel : le tout a été trouvé à Kerobestin. Enfin le président lit une lettre de M. Le Curguct qi.i,uynnl appris que la commune de Primelin allait mettre en adjudication un bo quet d'arbres entourant la chapelle de Sumt-T'igen, demande s’il n’y aurait pas moyen d’éviter cette destruction. Le prési dent invite le comité de conservation des siles et monuments pittoresques à mettre la municipalité de Primelin en rapport avec le Touriog-Club do Franco, afin d’arriver à une entente amiable pour conserver ces beaux arbres séculaires. La tem pête. Le Berre reconnaît avoir fait un faux té moignage et manifeste de vifs regrets de la faute qu’il a commise. La Cour, après délibéré, confirme le ju gement. Police correctionnelle. — Tribunal de Quimper. Audience du 12 février. — Bris de vitres. — La nom mée Marie Julienne LeGall, veuve LeFloc’h, ilgée de 50 ans, sans domicile, n’a pas moins de 04 condamnations inscrites à son casier judiciaire. Elle a brisé à coups de cailloux les vitres du débit Guivarc’h, rue du Guéodet. 3 mois de prison. Q u im p e r . — Obscénités. — Le nommé D..., et quatre gamins de la à 18 ans se sont livrés à des obscénités d’un genre particulier. D... est condamné à 2 ans de prison avec sm siset 100 francs d’amende. Un des gamins est remis à ses parents, un autre condamné à 1 mois de prison avec sursis ; lès deux autres sont envoyés en maison de correction jusqu’à leur majorité. La tempête qui a si violemment souillé du sud-ouest ces jours derniers sur nos eûtes a causé quelques sinistres. terabourg dit qu'on annonce dans les m i lieux officiels que la promièr» session do A Tréboul, la barque 133o, montée par — Délit de pêche. — Corentin-Yves Bourla nouvelle Douina sera ouverte au palais trois hommes d’équipage, le patron Ernest bigot, 28 ans, pêcheur à Quimper, a été sur do Tauride, par le piéaident du Conseil dos Sévellec et les nommés Perhirin père et fils, pris par le garde maritime dans l’anse de ministres, qui y lira lo discours du Trône. a chaviré lundi dernier, vers 3 heures du Combrit, péchant en canot et battant l’eau, en compagnie de deux autres pêcheurs con matin, en allant îi la pèche. Angleterr .— Pendant les manœuvres damnés précédemment pour le même fait. Les trois hommes se sont noyés ; le pa navales qui ont eu lieu ces jours derniers 16 francs d’amende. tron Sévellec, âgé d’une trentaine d’années, à Gibraltar, les cuirassés Atbesmai le Ile-Tudy. — Contravention maritime.— laisse une veuve avec deux enfants ; le ma et Commonwealth se sont abordés. 11 Jean-Louis Kergoat, pêcheur, âgé de 34 ans, telot Perhirin, également marié, était père n’y a eu aucun accident de personnes, a navigué sans être muni de son rôle d’équide cinq enfants. mais les dégftts sont considérables. page. Aucun des corps de ces malheureux n ’a 50 francs d’amende. Japon. — La Posi, journal berlinois, re encore été retrouvé. Le o-teau seul a été produit un article du New-York-Sund, qui A u d i e k n e . — Délit dépêché. — Jean-Louis découvert sur les rochers de Saint-Jean, appelle de nouveau l’utteution sur les ar Garrec, Age de 37 ans, coiffeur, ayant fait mais il était vide. moments formidables du Japon, sur la Mercredi, à la pointe du jour, on signa une pêche miraculeuse en compagnie de grande activité qui rógne dans les chan deux camarades, en a distribué une partie lait en baie de Douarnenez un brick-goëletle tiers maritimes, ainsi qu'à la fabrique de et a vendu le surplus. Or, Garrec n’avait pas en perdition. Le bateau de sauvetage se le droit de vendre ou de laisser vendre son canons d'Osaka. Le journal signale aussi rendit sur les lieux, mais quand il arriva poisson, car il n ’a qu’un rôle de plaisance. certains préparatifs militaires à Formose. le brick était abandonné. Les cinq hommes Cette infraction lui vaut 50 francs d’a d’équipage s’étaient embarqués dans le ca mende. not du bord, mais une énorme lame avait DouAhNENKz. — Pêche au chalut dans la chaviré leur frôle embarcation et le capi baie. — Les équipages suivants sont pour taine seul avait pu gagner la terre, où il suivis et condauinés pour pêche au chalut avait été recueilli par des paysans de Tel- dans la baie de Douarnenez, savoir : gruc qui l'ont amené dans un état lamen 1" Canot Michel. — Jean-Guillaume QuenSÉNAT table à Douarnenez. Les corps de ses quatre tric, patron, 50 fr. d’amende avec sursis ; compagnons n’ont pas encore été retrouvés. Jean René Le Coz, 33 ans, et Louis-Marie Le Séance du jeudi 14 février. Ce brick-goëletle, qui a été amené au Guillou, 33 ans, chacun 1G fr. d’amende, ce dernier avec sursis. Le Sénat aborde la discussion du projet Port-Rhn, est l’E uterpe, venant de Dun2» Canot Jauréguiberry. — Michel Celdo loi ayant pour objet de supprimor lu dé kerque ; il se rendait à Nantes avec un ton, 24 ans, patron, 50 fr. d’amende ; Paul claration eu matière de réunions publiques. chargement de kaol. i. Celton, 18 ans, et Jean-Marie Carnée, 30 ans, Art. 2. — Le produit de la surtaxe men Ai. Maurice Faure adhère au principe Le naufrage du bateau-pilote n° 2, de chacun 16 fr. d’amende, tous avec sursis. ARRONDISSEMENT DE QUIMPER tionnée à l’article précédent est exclusive du projet, mais déclare qu’il n'est pas pos qi.e nous faisions prévoir 3* Canot Notre Dame-de-Bon- Voyage. — B rtkg.— ZtaJpKrrf,demi-sang ; Ar tu chaux, ment alïecté au remboursement de l’emprunt l’Aberwra' sible de dire que les réunions pourront dé norfolk breton ; Tambour, trnit. mercredi, est confirmé; des épaves prove François LeGall,24ans,patron,5fr.d’amende autorisé en vuo de la construction d’un môle sormais être tenues sans restriction aucune,, nant de cette barque ont été recueillies à la avec sursis ; Louis-Marie Iiervarec, 28 ans, C o r a t . — Turin, demi-sang ; Clipstone, débarcadère au port de Léchiagat. à toute heure de nuit, car ce serait la licence norfolk anglais ; Cré'-ois et Domagné, norcôte. Les deux hommes qui le montaient. 10 fr., également avec sursis ; GuillaumeEn ce qui concerne Carantec, la sur Toussaint Le I î o u n , 32 ans, et Yves Le Diifl', Marie Normand, 39 ans,24 heures de prison, folks bretons. organisée au prolit des cabaretiors. et Yves-AlainKerivel,27 ans,10 fr.d’amende. B k u z e c C o n q . — Rochcforle t Doulon, de taxe, qui est de 4 trancs, est destinée M. Lintilhac , rapporteur, demande au 18 ans, ont disparu. 4° Canot Saint-Pierre. — Henri-Armand mi-sang ; Current et Sultan, norfolks bre à assurer le remboursement de l’emprunt Sénat de voter le projet tel qu’il a été adopté Enfin, le canot de sauvetage Am iraltons ; Bavard, trait. contracté en vue de la construction d’un Roussin, de l’île Molène, de la société Guichaoua, 31 ans, patron, 50 fr. d’amende; par la Chambre. François Quéau, 33 ans, et Pierre Le Brun, E l l ia n t . — Loricnl, pur-sang anglais ; nouveau cimetière. M . B riand , ministre de l’instruction pu centrale de sauvetage des naufragés, sorti 30 ans, chacun 16 fr. d’amende. Quéau seul, Tourcoing, domi-sang trotteur ; Rosi et blique et des cultes, déclare que le projet par la tempête au secours du bateau de sans sursis. Kcmpton, norfolks anglais ; Bacob et Cerprocède du môme esprit d’apaisement, de ful, norfolks bretons. 5» Canot Edelberg de Tannembourg. — pôche en dérive Reine-des-Fleurs, a pu u iîications publiques tolérance et de conoiliation qui a toujours rentrer au port après avoir sauvé bateau et Jean-Marie Le Moan, 32 ans, patron, 50 fr. P on t -l ’A ubi5. — Sedgeford Ambition,nord'amende ; Jean-Yves Glévéau, 45 ans, inspiré la politique du gouvernement. Il faut forlk anglais ; Titus, Urfè et Drcnit, nor Travaux A l'abattoir de Quimper. — Le équipage. André-Joseph Kéraval, 19 ans, Alain-Marie mettre fin à des dilliculiés que to'it le monde folks bretons. lundi 4 mars, prochain, à 2 heures, à la Cariou,24 ans, Paul-Louis Olier, 19 ans, chamairie de Quimper. aura lieu, en cinq lots, déplore. Il demande donc au Sénat de ne ARRONDISSEMENT DE CHATEAULIN. T?ouvolî os m il ita ir 3?. ctin 10 fr. d’amende. Le Moan, seul, sans l’adjudication des travaux de construction pas ouvrir la porte, en renvoyant la loi il la C a r h a ix . — Turlutu, demi-sang ; Garnir, sursis. d'échaudoirs à l’abattoir public : Soutiens de famille. — Le ministre de Chambre, il des modifications nouvelles qui norfolk breton ; Vami, trait. 0» Canot Volonté-de-Dieu. — FrançoisI t lot. terrassement et maçonnerie, la guerre vient d’adresser aux généraux comC hat eau n eu f -du -Faou . — Bausil, demipourraient retarder longtemps la solution Jean Marie Nouy, 34 ans, patron, 50 fr. d’a 11,019 fr. 37; 2« lot, charpente et menui maudants do corps d’armée un arrêté relatif sang ; Odct et Danaé, norfolks bretons. nécessaire. serie, 4,105 fr. 83; 3n lot, couverture ot zin- au renvoi dans leurs foyers des soldats de la mende ; Yves-Iiervé-Marie Bernard, 31 ans, Lu F ao u . — Donjon, demi-sang trotteur ; La première partie de l’article l or est vo gnerie, 1,199 fr. 35 ; 4« lot, serrurerie et ou classe de 1903 désignés comme soutiens de Eugène-Jean-Marie Le Moan, 43 ans, Gustée, puis, sur lat demande de M. Leydet, Ulysse, demi-sang ; Walden Danegelt et tillage, 2,251 fr. ; 5" lot, peinture, 181 fr. 10. tave-Napoléon Pennamen, 22 ans, Mathieu* famille par les coin missions régimentaires. Duke of the Roans, norfolks Hngluis ; Marie Bannier, 45 ans, Joseph-Louis-Marie le projet est ronvoyé fi la commission. Montant do l'entroprise, 18,;£6 fr. 10. Ou sait qu’un article de la loi de finances du Scorff, Vdar, Brigand et Dol, norfolks bre Bourvès, 25 ans, chacun 10 fr. d’amende. Séance mardi. 30 janvier dernier u autorisé ce renvoi jusqu’il tons ; Dadré, trait. Bourvès, seul, sans sursis. concurrence de six pour cent du contingent de P i. e y d e n .— Æ/<ic/(-Am)(tf, norfolk anglais; 7° Canot Marguerite-Marie. — Yves-Marie U nion des corps de sapeurs-pom 1903. Yalroc, demi-sang trotteur ; Dahouct, n o r Quentric, 31 ans, patron, 50 fr. d’amende ; piers de la Basse Bretagne. Les chefs de corps sont invités il examiner folk breton ; Sltun, trait. Pierre Le Gall , 24 ans, Henri Omnès, particulièrement les demandes présentées et ARRONDISSEMENT DIJ QUIMPKRLlî Nous avons déj?i dit qu’il l’occasion de 26 ans, François-Pierre-Marie Guillerme, instruites antérieurement et auxquelles il n’a pu M e l « v e n . — Coulances, demi-sang ; la réunion du conseil d’administration de être donné satisfaction faute d’un nombre suffi chacun 16 fr. d’amende, tous avec sursis. 8» Canot Saint-Louis. — Louis Quéau, Achard, norfolk breton ; Langton-Masher, l’Union des corps de sapeurs-pompiers de sant do congés mis ii la disposition des corps, norfolk anglais. a Basse-Bretagne à Lamhalle, le dimanche ainsi que les demandes des militaires apparte 3’J ans, patron, 2 jours de prison et 100 fr. Q u im p k r l î . — Thym et Viro/Iay, demi- 24 février, le capitaine Le Cerf organisait nant h une famille de cinq enfants vivants ou d’amende ; Jacques Le Roy, 44 ans, et Henri Marie Bernard, 46 ans, chacun 10 fr. d’a sang ; Ragot et Ufa,,trait. une réception et une manœuvre. En voici le ayant un père sexagénaire. Ils leur donneront, Aotes officiels. mende. Le Roy seul avec sursis. S c a k r . — Quineville, pur sang anglais ; fi mérite égal, un rang de préférence. Le six ogramme : 9» Canot Maria. — Jean Riou, 48 ans, Trocadéro et Brelan, demi-sang trotteurs ; Par urrôté du ministre de l'instruction A 10 h. 30, réception des délégations îi la pour cent doit être calculé non sur l’effectif pré patron, 50 fr. d’amende ; Henri-Honoré Guil Cupbearer, Saint-Don ats, t'itz Rose, Newsent au l«r mars 1907, mais sur l’effectif global publique en date du ‘23 janvier, ont été nom lerme, 41 ans, et Eugène Dréaur 45ans, cha field-Prince et Lord-Denmarck, norfolks gare par la compagnie en armes et la mu de la classe de 1(J03. més officiers d’Académie : cun 16 fr., ce dernier seul avec sursis. anglais ; Thépot, Aria, Bonheur, Canor et sique municipale. Les envois en congé prévus par l’arrêté mi MM. Bourdon (Pierre), délégué cantonal 10» Canot Extra-des-Mers. — Henri MarA 10 h. 43, réception îi l’hôtel-de-ville, nistériel devront être prononcés dans le plus Douarnenez, norfolks bretons. a Pouldreuztc ; vin d’honneur ollert par la municipalité. bief délai possible il partir du 1er mars 1907. joux, 44 ans, patron, 2 jours de prison et Cadiou (Paul-Yvos Ànne-Marie), adminis 100 fr. d’amende; Pierre-Marie Celton, 37. A 11 heures, réunion du conseil d’admi trateur principal de l'inscription maritime à Chaire départementale d’agriculture aii8,l jour et 50 fr. ; Armand-Marie Larhant, nislration. Morlaix ; du Finistère 47 ans, François Marie Larhant, 19 ans, Cour d ’ap p e l de R e n n e s A 11 h. 45, revue de la compagnie de Ilardouin (Joan-Baptiste), président du tri François L’Hérou, 20 ans, Hervé-Marie CoulM. Soulière, professeur départemen Latnballe et des délégations par le maire et bunal civil de Quimperlé ; loc’h, 28 ans, chacun 10 fr. d’amende, les Mercredi dernier, la Cour a eu à statuer Jan de La Houssaye (Hippolyte), prési tal d'agriculture, fera une conférence les membres du conseil d’administration. trois derniers avec sursis. sur deux appels formulés contre des juge dent du tribunal civil de Chàteaulin ; agricole publique à Kerlouan, le diman A midi, alerte d’incendie, d’après un ments du tribunal correctionnel de Quim 11° Canot Extra-des-Mers. — Henri GoniLe docteur Le Coquil (Yves), conseiller che 17 février, à 1 heure de l’après-midi, thème qui sera donné ultérieurement. dec, 49 ans, patron, 50 fr. d’amende ; Pierre perlé rendus dans les circonstances sui d’arrondissement, délégué cantonal à Chft- sur le sujet suivant : Celton, 37 ans, 1 jour et 50 fr. ; Henri MarA 1 heure, banquet par souscription servi vantes : teauneuf-du-Faou ; joux, 44 ans, 1 jour ; Armand Larhant, fi la mairie (2 tr. ¿0). Isidore Flécher, débitant à Claudy, en Organisation et fonctionnement des Lejeune (LucienEdmond), délégué canto 47 ans, et Hervé Coulloc’h, 28 ans, chacun Moëlan, avait acheté 100 barriques de pom A 3 h. 30, deuxième séance du conseil. Sociétés d'assurances mutuelles con nal à Douarnenez ; MM. les officiers sont invites à se joindre mes à Jean-Louis Allanic, de Guilligomarch. 10 fr. d’amende, le premieretle dernier avec Marinier (Henri), procureur de la Républi- tre la m ortalité du bétail. sursis. nombreux aux membres du conseil d’admi Ce dernier n’ayant pu lui en fournir que 60, que à Quimperlé ; 12® Canot Saint Joseph.—Julien Marjoux, Flécher fut lui régler ses livraisons. Après nistration, afin de donner aux sapeurs de Millour (Hippolyte-Désiré), chef de bureau Le p r ix du blé et de la viande. avoir copieusement arrosé le marché, tous 36 ans, patron, 50 fr. avec sursis ; Françoisà la mairie de Brest ; Lamballe une nouvelle preuve de leur ca les deux, complètement ivres, se portèrent Marie Stéphan, 39 ans, et Julien-Guillaume Nous extrayons les indications suivantes maraderie. Rolland (Germain), jugede paix àCrozon. des coups ; à un moment donné, Flécher, Ilélou, 39 ans, chacun 16 fr. d’amende. — du dernior tableau officiel indiquant lo prix Grande tenue uvcc pompon. s’emparant d’uno carafe, en frappa de plu Les mêmes — 2» poursuite — mêmes con du quintal do blé sur les principaux marchés sieurs coups à la tête son adversaire, lui damnations. Par arrété du ministre de l'Agrioulture on do France et de l’étranger, arrête ù la date date du 13 février, ont été nommés oheva- du fi février 1907 (75 kilogrammes par hec- Société a rc h é o lo g iq u e d u F in is tè re . faisant dos blessures sérieuses. Pendant la Pont-l’AbbI5. — Délit de chasse. — Sébas bagarre, nombre do bouteilles de liqueur tien Durand, propriétaire à Ivergos, pour liera du Mérite Agricole : (olitro do blé) : Dans sa dernière séanco mensuelle, la so furent brisées. MM. Kersulec (Jean-Mario), agriculteur, suivi à la requête de la société de chasse La. Paris, 23 fr. 32 ; Lyon, 22 fr. 75 ; Rouen, Condamné pour co fait à un mois de Diane, pour avoir chassé sur les terres de ciété a admis M. lo capitaine Armand du maire do Kernével : 27 ans do pratique agri •¿2 fr. »» ; Chartros, 22 fr. (15; Nantes,23fr. >■ «; pi ¡son, lo 8 janvier 1907, Flécher a fait Cliatollier au nombre de ses membres. cole ; celle-ci sans autorisation, est condamné à Guingamp, 21 fr. »» ; Meaux, 23 fr. 50. Sur la proposition de M. l’abbé Favé, la appel ; mais,à l’audienco, il s’est désisté. Marc'hadour (Hervé), agriculteur à Cast : 10 fr. d’amende et 20 fr. de dommages-intéBroslau, 21 fr. 1G ; Vienne, lfi fr. 2? ; réunion félicite M. le colonel Roudière do Jeun Marie LeBerre, charretier à Moélan, nombreuses expérience* sur les engrais chirêts envers la partie civilo. Londres, 10 fr. 55; Bruxollos, 15 fr. 87 ; la distinction qui ltii a été décernée par le chez Flécher, avait assisté à la rixe que mlquod,nombreuses récoinponsesduns divers Now-York, 15 fr. 90 ; Chicago, 14 fr. 28. son patron avait eue avoc Allanic. Appelé comité central dos Vétérans. concours, 37 ans de pratiquo. Le même tableau indique pour la quatrième M. de la Rogorio,ayant reçu de M. Ilémon, en qualité do témoin à l’audience du tri Police correctionnelle. — Tribunal semaine do janvier lo prix moyen du ki- député, le rapport Couyba, énumère la liste bunal do Quimperlé, il fit uno déposition de Châteaulin. Par décret du 9 févrior, M. Dufau-Pérès logr, de viande ou marché do la Villetto.: des objets se rapportant au culte nouvelle très favorable à son maître; cotte déposi Audiences des 13 et 14 février. •st. nommé commissairo-prisour à Brest, on tion fut reconnue mensongère. Il a été Bœuf, 1 fr. 43 ; veau, 2 fr. I l ; mouton, mont classés dans le Finistère. remplacement de M. Chevallier. M. lo chanoine Poyron continuo son mé condamné pour faux témoignage à trois 2 fr. 07 ; porc, 1 fr. 83. — Ces prix sont la Chateauneuf-duFaou. — Dénonciation moire sur les églises et les chapolles du dio mois do prison et im m édiatem ent arrêté. moyenne des trois qualités. calomnieuse. — Nous avons relaté dans no- Russie. — Un télégrammo de Satnt-Pé- LE FINISTÉRIUIJ PARLEMENT GAZETTE BRETONNE FINISTÈRE LE FINISTERE tre numéro do mercredi les poursuites in tentées par M» Le Roux, notaire ù C.hfttPau neuf, aux époux Le C.om, débitants au mémo lieu, pour dénonciation calomniojsn. Le Tribunal, rendant son juRomont dans cette affaire, a débouté M* Lo Roux do sa demande, se basant sur ce qu'il n'est pas établi sulHsaimnont quo les époux Le C.om aient voulu nuire à l’honneur et i\la consi dération do M* Le Houx ; qu’on dénonçant un fait qu’ils croyaient véridique, leur soul but ôtait d’obtciiii' réparation pour un acto qu’ils estimaient lour être préjudiciable. « La Cornouàille ». — Domain dimancho, 17 février, première séance de tir. Pôuloau I87',isurcibleoncroixou «union », au choix. Prix do la sério : 0 fr. 25. Premier tir des pupillos ot conscrits : six cartouches, position assiso. Pon o au rovolvor 1892. Commissaires : MM. Alavoino ot Quostn. Lo comité rappelle que tout conscrit pout, chaque dimancho, tirer gratuitement six car touches. Les tirs auront lieu mémo par mauvais temps. DiniU ui.t. — Acquittement. — Jean-Paul Moré, i)9 ans, bodean Dinéault, était pour suivi pour avoir brutalement ronversé la jeune Anna Piohon, ùrAo do 17 ans, dans l'église do Dinéault , parco quo cotto jeune fille lui faisait des grimaces et lui tirait la languo. La tille Plchon so serait évanouio et serait restée 15 jours alitéo à la suito do ces violencos. Les faits n’étant pas suffisamment établis, Moré est acquitté. Accident. — Mardi dovniei'.vors 3 heures ot demie le jeune Yves Tromolin, rigrt de 9 uns, demeurant il Goarem-au-Dro,u été renversé,sur lo quai, par la voituro du oourrior de Ln KorôtFouesnant. L’enfant a eu la jambo gaucho meurtrio par l'une dos rouos du vdhieule. Ses blossuros sont heureusement pou graves. Chemins de fer départementaux du Finistère. — Trains supplémen taires. La Compagnio dos cheminsdo for départe mentaux du Finistère a l'honneur d'informer le publlo qu’à l'oocasion de la foire do Pout Croix elle mettra on marclio, lo jeudi 21 fé vrior.un train supplémentaire,entre Audiorno et Douarnonoz, aux houres suivantes : Audiorno, départ : 5 h. soir ; Pont-Croix, départ :5 h. 18 ; Douarnonoz, arrivée : 5 h.57 Q ulm per. — L'Asile de vieillards et le P a ri mutuel. — La commission de répartition des fonds du Pari mutu&l en faveur des œuvres de bienfaisance a tenu lundi dernier sa séance générale annuelle fi Paris, sous la présidence de M. Ruau, ministre de l’Agriculture. Elle avait à disposer cette année d’une somme totale de 4.540.000 fr., sur laquelle elle a décidé d’atïector 2.295.000 fr. aux œuvres publiques et privées dans les départe ments. Nous sommes heureux d'annoncer qu’au nombre des œuvres subvention nées figure le projet de création d’un Asile de vieillards à Quimper. La com mission accorde dans ce but une alloca tion de 50.000 fr. il l’Hospice de Quimper, dont l’Asile futur est destiné à être une annexe. Dans sa réunion précédente, tenue le 14 février 1900, la môme commission avait déjà mis à la disposition de l’Hospice de Quimper une somme de 100.000 fr. pour l ’exécution du projet. Le montant total de sa subvention se chiifre donc par 150.000 fi\ D ’autre part,les ressources locales pro venant tant du legs Gouchouren que dos crédits alloués par la Ville et par l’Hospice s’élèvent à 140.000 fr. C’est, par conséquent, une somme de près de 300.000 fr. qui va êtroconsacréo à cotto entreprise si intéressante, dont la réalisation ne saurait tarder désormais. 'Au 'Théâtre. — Nous rappelons que c’est mardi proohain, 19 février, qu'aura lieu sur notre «oènola représentation do Faust, donnée par la troupe lyrique du Qi'and Thé&trodo Lorient.Celte piüoeestlo grand opéra favori du publie,qui l’en tend toujours avoo un nouveau plaisir. Aussi peut-on prédire que cette soirée réunira dans notro coquette sallo de spectaole un très nom breux publio. Lo bureau do location est ouvert au théfttre. Offres et demandes d’emplois. — Un anoion infirmier de l’hôpital-hospioo do Quim por offre ses serrioes comme gardo-malude. Bonnes références. — S’adresser au bureau du journal. Etat-civil du 8 au 14 février. — Nais sances. — Corontinc Joséphine Touehard, r. Nouvo. — Joseph-Mario Lo Roy, r. Neuve, — Mario-Marguorlte Cosquério, r. Sainto-Cathorino. — Octave Joseph-René Corbin, r. Astor. — Corontin-Mario Bernard, r. Neuve. — YvesMario Gourmelon, r. Astor. 48 naissances eu 1907. mariages : 18. DiUnta. — Noël Canévot, 09 ans, monuisior, vouf do Bacon, h l'hospice. — Kmilienne Le Soaon, 3 ans, r. Neuve. — Simon Snlahn, 4 ans, r. Kéréon. — Mario Le Caugant, 71» ans, ouve de Lo Penglaou, fi l'Hospice. — Mario Lo Corre, 03 ans, ménagère, veuve do Defrein, ît l'Hospioo. — Kugénio ltohan, 81 ans, sans profession, célibataire, r. du Palais, — Noül Dréau, 03 ans, journalier, époux do Paillard, r. Providence. — Mathurin Tressard, 08 ans, journalier, vouf de Hamon, v. Rouzaut. — Adol phe Loiret, 70 ans, sans profossion, époux de Loizeau, r. Kéréon. — Charles Hémon, 49 ans, payeur particulier do la Trésorerie d’Afrique, vouf do Rosellini, pl. Torre au Duo. — Alfred Beau, 77 ans, directeur du musée, chevalier do la Légion d’honneur, offloier do l'instruction publique, époux de Souvestre, boulevard de i’Odet. — Hilarión du Rusquec, 59 ans, pro priétaire, maire do Tréflévénez, époux de Ponhoat, r. du Palais. — Marie Le Bloch, 07 ans, ménagère, épouse do Savorne, r. des Reguaires. — Mario Lo Lay, 42 ans, tuilleuse, célibataire, r. Royale, — Marguerite Madoo, 77 ans, sans profossion, veuvedoCronn.imp. Saint-Josoph. — Hervé Caudaouen, 15 jou>s, r. Neuve. — Charles Garaoher, 03 ans, bouriiplior, veuf de Lo Clooh, h l’Hospice. 77 décès on 1907. dont 31 aux hôpitaux. tabliers, 2 serviettes ît raies rouges, un tor chon sur lequel est imprimé ?i l’encre de chine lo nom de « Morpain » ; le tout d’une valeur de 30 francs. On a bien relevé près de la haie des em preintes de sabots, maiifon ne connaît pas l'auteur de cette soustraction. __ M Douarnenoz. — Terrible accident. — Lo nommé Pierre Sicot, homme d’équipe îi la gare <la Douarnenoz, se préparait, mardi soir, ît 7 heures, fi atteler la locomotive au train de Quimper, quand il glissa si mal heureusement sur le rail qu’il lut violem ment tamponné. Lo malheureux eut la poi trine broyée et fut tué sur le coup. Sicot, qui était marié, laisse deux enfants on bas !\ge. Sarthe. — Jeudi soir, le gendarme Olli vier, ¡tgé do 33 ans, caserné îi La Chartre sur-le-Loir, a tué, avec son revolver d’or donnance, sa fillette, âgée de 3 ans, et son petit garçon, âgé de 5 ans. Olli vier s’est en suite logé une balle dans la tête. Il a été trans féré h l’hospice du Mans, et on ne pense pas qu’il survive îi ses blessures. Les mobiles de son crime ne sont pas en core connus. PETITE CHRONIQUE l a t r a it e d e s v a c h e s . — Une expérience assez curieuse a été fuite en Allem agne pour s’assurer qu i, des femmes ou des hom m es, réus sissaient fi obtenir le plus de lait dans la traite. Voici l ’essai concluant de M. lo professeur Henkel donnant eu faveur de l ’hom m e les résulluts suivants : Un homme noyé. — Mardi soir, le nommé Bernard Ancel, &gé de 65 ans, était à bord du torpilleur attaché à notro port. A la fin du souper, il sentit le besoin de monter sur Opérateur! Lait Graine le pont. Des hommes do l’équipage, voyant qu’il no redescendait pas, moutorent à leur 1'« m o lle hom m e 128.2 f r 2.7 k g . — tour et ne trouvèrent plus personne. Le fe m m e °..b » 110.0 » malhoureux se sera sans doute trop appro 2^ vache hom m e 7 .0 » 280.0 » — ché du bord, aura perdu l’équilibre et sera fe m m e ü .5 » 253.0 » tombé dans la mer sans qu’on s’on aper Le rapport du lait ainsi que la quantité do çoive, car le temps était très mauvais et la graisse se trouvent donc eu infériorité lorsque mer démontée. la traite se fait par une fem m e. Ce résultat est Malgré do minutieuses recherches lo long d û sans doute au degré de force différent chez des grèvos, son cadavre n’a pas été retrouvé. les deux opérateurs et peut-être encore à la gran. On a dragué également le fond, mais en deur des mains. vain. Bernard Ancel, qui demeurait au Portc h o s e s d ’a m é r iq u e . — Un Cubain habitant Rhu, était veuf et n’avait pas d’enfants. Audlerne. — Rentrée des classes. — L’épidémie de variole qui a sévi ces temps derniers ît Audierne étant complètement ter minée, l’école communale, qui avait été li cenciée, a rouvert ses portes. La rentrée des classes a eu lieu hier. Vol d'engins de. pêche. — Le 8 février, Louis Carval, marin-pécheur, 51 ans, de mourant rue Double, a porté plainte contre Dominique Vavasseur, son neveu, 19 ans, marin-pécheur également, qu’il accuse de lui avoir dérobé des lilcts et divers autres en gins do pêche, évalués à 130 fr. Plonéour-Lanvern. — Suicide. — On a découvert pendu îi l’intérieur de son lit, le onze de ce mois, vers 0 heures et demie du matin, le nommé Hervé Rolland, âgé de 48 ans, tailleur d’habits au bourg. Ce sont ses petits enfants Jean-Marie et Corentin qui,en voyant ce triste spectacle, appelèrent leur grand’mère. La pauvre vieille femme alla prévenir son fils Jean,qui accourut et coupa la corde Mais il était trop tard, le corps était déjît rigide. La mère de Rolland s’était couchée, la veille, vers 8 heures, et à ce moment elle avait remarqué que son fils Hervé était cou ché avec scs enfants ; Ions trois dormaient. On attribue ce suicide îi un accès alcoo lique. Hervé Rolland ne s’était pas dégrisé, en ell’et, depuis près de trois semaines. New-York est en train de faire monter lo prix des légumes sur le marché am éricain. Eusebio Santo» <st un végétarien acharné qui persuade h de nom breux disciples qu’il faut se nourrir d ’herbes et de chardons. Le dernier converti est un vieux fermier de soixante-douze ans, qui est guéri d ’une gastrite opiniâtre. It vient de rentrer du fourrage pour sa consom m ation personnelle de l'hiver. Aucun de ses am is ne se souciera peut-être de s’asseoir à sa table. Mais notre herbivore aura toujours la ressource d’inviter son cheval fi partager son frugal repas. Ne pensei-vous pas q u ’il v a ... un peu trop lo in , notre végétarien ? Paris, 15 février, 8 h. soir. Cham bre des députés. La Chambre a commencé à discuter le projet de loi , volé p a r le Sénat , con cernant l'organisation du service de couchage des troupes. Séance lundi. Service particulier du Finittère. Paris, 16 février, 7 h. 35 matin. A u to u r de la Séparation. La Fédération des comités radicaux et radicaux socialistes de la Seine a volé u n ordre du jo u r protestant con tre l'interprétation donnée p a r les c ir culaires ministérielles à la loi de 1007, demandant qu'aucun contrat de loca tion des églises ne soit conclu , qu’on s'en tienne à la loi, et qu’on refuse au clergé tous avantages, faveurs et con cessions. A Bordeaux, l'A q uitain e, organe de tarchevêché, déclare qu'un accord en tre TEglise et le gouvernement a u su jet de la liberté du culte interviendra très probablement a u jo u rd ’h u i ou de m a in . E n Italie. On télégraphié de Bologne que le grand poète Carducci est m ort. Des f u nérailles nationales lu i seront faites. H avas. Le :é<"'>nt wapnnsnhVi : J. SI VOUS S0ÜFFRE2 DE FLATUOSITÉS. L a T isa n e A m ^ iic a in c des S h a k e rs vous en délivrer.* bientôt. E lle opère directem ent sur l ’cctom ac. le fo ie et les intestins et les fait fonctionner com m e il .fau t, assurant ainsi une digestion et une nutrition p arfaite s, purifian t le s a -jr et fortifian t tout l'org an ism e. ^i.iL'urjn i'-” -•* Le fum ier de ferme. PROCHAINEMENT „ DYSPEPSIE, EXCES de BILE. ANÉMIE, MIGRAINES, CHRONIQUE AGRICOLE Î ko t a a a ir a m t . ' M K g g ayr m o t d e l a f i n . — Pentreuz m ontre, en toute occasion, une véritable vénération pour les a r bres. E t comme on lui en demande la raison : — Je les considère comme des ancêtres, ditil, puisque nous descendons du singe et que le singe descend de l’arbre. Le fumier de fermeestle résultat de l’asso ciation de certaines matières végétales et des déjections solides et liquides des animaux. On l’obtient en plaçant sous les animaux, pendant leur séjour dans les étables, cequ’on appelle la litière. La litière est le lit des animaux ; elle est généralement composée de paille qui leur fournit un coucher doux et sec en même temps qu’elle absorbe leurs déjections. Châteaulin. —-Au Conseil m unicipal. Les quatre espèces principales d’animaux — Le Conseil m unicipal de Châteaulin Kerfeunteun. — Voleurs de choux. se réunira demain dimanche, 17 cou entretenus dans la ferme produisent des — Deux propriétaires do lu oommuno do rant, à neuf heures du m atin, en ses fumiers différents. Magistrats consulaires. — A s o n nudionoo Le fumier de cheval est le plus léger. Il Kerfeuntoun, lo nommé Cuzon, du village sion ordinaire de février. de moroi'udi dornior,le Tribunal oivil doQuimagittrès promptement danslesolets’échauffe por, dék'guA à oct offot par la Cour d'Appcl do do Bécharlos, et lo nommé Hémory avaient rapidement. Il convient aux terres argileu été depuis quelque temps victimos do vols Rennes, a reçu lo serment de MM. Lo Page, do Descente de justice. — MM. Picard, juge ses, froides et humides. Quimper, et Soorato Nioolns, do Pont-l'Abbé, importants de choux. Lo premier, qui soul d'instruction, Fourcade, juge suppléant, faiCelui des bêtes à cornes est plus lourd. Il juges titulaires, Joseph Villard ot Edouard Tho. s’en était aperçu, passant samodi dornier de santfonctions de procureur delà République, est d’une décomposition beaucoup plus lente vant los halles do Quimpor, crut rec .innaltro mas, juges suppliants au Tribunal do commcroc ot Le Godoc,commis-greffier, sont partis hier dans le sol ; mais son efficacité est plus dura do Quimper, proolamés élus aux élootions con ses choux et, san« rien dire, alla aviser la vondrodi après-midi, à Saint-Hernin, pour ble. Il convient surtout aux terres légères polico, qui vint aussitôt faire une enquête. procéder à une enquête sur un assassinat qui sulaires du 27 déoombre dernier. (siliceuses ou calcaires). On ne turda pas à apprendre que la personne y a été commis. Quant au fumier de mouton, il est moins qui vendait ces choux los avait acquis d’un Nécrologie. — Les obsèquos doM. Alfred Les magistrats ne seront de retour que ce chaud que celui du cheval, mais moins froid Boau, conseiller municipal, dirooteurdu mu. individu nommé Horviou. Celui-ci, interrogé soir ou demain matin. que celui des bêtes à cornes, tout en ayant séo do Quimper, ont ou Hou jeudi, à doux il son tour, soutint qu’il n’était quo lo rece une action aussi durable. 11 convient parti leur. Les auteurs du vol, un nommé Normant heures ot demie, au milion d'uno très nom Etrange disparition. — Un jeune culièrement aux terres argileuses. ot un nutro jeune homme de 20 ans, portefaix, breuse atiluonco. homme de 2o ans,nommé llo/.ec, menuisier, Enfin le fumier des porcs est froid et peu Des délégations dns enfants dos écolos habitant tous doux ruo Nouvo, ayant appris habitant Château lin, a disparu depuis lundi fertilisant ; il ne peut être employé seul, accompagnaient le corbillard, que suivaient quo leurs vols avaient été éventés, s’en allè dernier.On l’avait vu pour la dernière fois ce sauf sur les terres siliceuses ou calcaires. immédiatement doux agents do la muirio rent alors trouvor Hémory on lo priant de no On appelle fumier frais, fumier pailleux jour,h 11 heures du soir. Il se dirigeait vers pas porter plainte contre eux ; ce dornier, qui portant la couronne olTorto par la Villo do ou fumiei long celui qui sort des étables. Quimper, ot une délégation dos agents do ignorait absolument qu'on lui avait volé dos son domicile, route de la gare. Il était cos-1 Quant à celui qui s’est notablement décom choux, vérifia aussitôt lo fait et constata son tinné en clown. polico. posé, on le nomme fumier court, fumier noir Comme la route qu’il suivait longe le canal ou beurre noir. Le deuil était conduit par lo fila ot los préjudice ; mais déjà la polico avait com mencé son onquéto ot los trois amateurs de otits fils du défunt. Les cordons du poülo et que les rues ne sont pas éclairées, on crai On appelle fumier normal ou fumier de taient tenu? par MM. Le Hars, mairo do choux vont être poursuivis. gnit qu’il fût tombédansle canal et des re ferme celui qui est formé du mélange îles Quimper, Laurent, consoiller municipal, cherches furent faites dans ce sens. quatros espèces de fumier que nous venons Arthur Porqulor et Lo Gent. E rg u é -A rm e l. — Décision gracieuse. En effet, li07.ee vient d'étre découvert ¿'énumérer. 11 offre l'avantage de réunir Toutos los notabilités de la villo y assis — Par décision do M. le Président do la dans le canal ii ChiUeaulin. Le malheureux, leurs qualités,sans en avoir les inconvénients. taient. Le fumier, surtout quand il est bien fait, République du 7 do co mois la peino do trompé par l’obscurité, a dû tomber dans Au olraotière St-Maro, M. Lo Hars, mairo fournit au sol une grande quantité de matiè 5 années do réclusion prononcée lo 19 jan l’eau et se noyer sans que personne pût de Quimper, a rappelé, on quolquos mots, res fertilisantes, qui sont d'autant moins les titres de M. Beau à la reconnaissance vier 1900 par la cour d'Assises de Seine-et lui porter secours, étant donné l’heure négligeables qu'elles ont une valeur intrin des Quimpérois,et a conclu que lo souvenir Oise pour coups mortels, contre Marie Anne avancée de la nuit. Il était vêtu encore du sèque considérable. do cet homme de bien resterait impérissable. Cogant, femme Talus, a été commuée en costume de clown qu’il portait le jour où il Il contient même les quatre éléments né 3 ans de prison. a disparu. cessaires : l’azote, l’acide phosphorique, la Société républicaine d'éducation popu potasse et la chaux, en quantités suffisantes, laire. — C'est ce soir, à 8 heuros 1/2, qu’a Singulier accident. — Lo nommé Alain mais en mauvaises proportions. lieu, au Gymnase municipal, la quatrième Créac'hcadic, Agé do 29 ans, employé chez Pour une autro raison, lo fumier sera soirée organisée par la « Société républicaine M. Dabo, chiffonnier, a été bléBsé par une toujours indispensable : c’est qu’il fournit d’éducation populaire ». DÉPARTEMENTS DE L’OUEST piorro posant 30 kilos, qui est tombée sur au sol l'humus. M. lo docteur Ligriffo, médecin-adjoint de lui do la collino surplombant la cour de la Cet humus, grâce à sa couleur d'un brun 1*Asile de Quimpor, parlera sur « la Repro maison Dabo, à Saint-Julien, on Ergué-Arnoirâtre, augmente le pouvoir absorbant du M orbihan.— Lundi dernier,h la première duction artificielle de la vio ». mel. sol pour la chaleur solaire et le rend plus La question est des plus troublantes ot Il a roçu dos blessures assoz gravos à la heure, il a été procédé, au Faouët, îi l’axtout à fait à l’ordre du jour. Nul douto cuisso droite, mais sos jours no sont pas en pulsion do trente-trois Ursulines. Deux es apte à retenir les matières fertilisantes solu bles, telles quo los sels ammoniacaux et po qu’un nombreux auditoire no so presse pour danger. cadrons de chasseurs de Pontivy ot 80 gen tassiques, lesquels, sans lui, s'infiltreraient entondre le sympathique conférencier. darmes assuraient le service d’ordre. I i n'y dans le sous-sol, où. ils seraient înutilisa'. a eu d’ailleurs aucun incident. blos. Fouesnant. — Vol de linge. — La fem La Société de secours mutuels des sapeurs-pompiers. — Demain, dim anche me Galloudec, née Marie Jeanne Lo Uoy.ha-' llle-et-Vllalne. — L’expulsion du Petit17 février, ft 9 heuros 1/2 du m atin, salle du lilant lo village do Saint-Jean, a constaté, Gymnase m unicipal, réunion on assemblée o samedi 9 lévrier courant, on so lovant, Séminaire do Saint-Méen a eu lieu jeudi. ônérale de la Société do secours-mutuels vers G heuros du matin, qu’on lui avait sous Les professeurs seuls étaient restés dans M PU PIIMY 0,'8a n is le » com positeur m usique, professeur es sapours-pompiors do Quimpor. trait, pendant la nuit, une grande quantité l’établissement. Les portes avaient été soli M. Ml. M INI, Dans cetlo réunion le trésorier do la so itigo qu’elle avait mis, la veille, h sécher dement barricadées îi l’intériour et il a fallu de piano au Sarrô-Oœur, de ch ant el de solfège aux Ecoles norm ales, va ciété donnoia lecturo de la situation finan faire une brèche dans le mur pour pénétrer. o uv rir à son dom icile 22, rue J 1111*s cière, et les comptes seront soumis ît l’ap sur une haie en face do sa maison. Il s’agit L’oxpulsion a eu lieu ensuite. de 3 draps, uno chetniso d’homme, une de N o ël,Q u im p e r un C o u rs de Solfège probation des membres de la société. emme, une couette pour lit d’enfant, doux du Je u d i. Renouvellement d’une partie du bureau. S De nos correspondants particuliers. >□v; LA TISANE â r?. ;'v f S 1 Dr. s SHAKERS 1 n □nnnai] a ¡jü uuyu u ucooaui.-ci ‘ I.c s alim ents ne m e no-irissaient plus, et ap rès a v o ir m an^ê j'a v a is toujours de v iv e s do u leu rs» l'e t'o m a c . M a i c*pir.ition «riait courte e td ilü cile . et j ’é tais fort fa ib le . Mon som m eil était interrom pe p.tr des cauch em ars, et j ’a v a is souvent tics v e rtig e s. R ien lie rn’ a soulagée à r é c e p t i o n de la T isa n e A m i t i c a in : çk-s Sliu k cru q u i m ’a rapid.'m ent g ,•c r ie ." (i? R'ié) M lle Paulin e C o lle t, 18 rue Co.>»n, à C om m crcy (M eute) 10 niai 19 ü6. M VOUS G U ÉRIRA A COUP SUR. Elle a Guéri des Milliers de Personnes et vous Guérira Aussi. F n ven te d ans toutes les p harm acie*. D em an d ez à M . O sc a r F a n y a u , p h arm acien à L ille , ui a introduit en F ra n c e la T isa n e A m é ric a in e es S h a k e rs, une brochure gratuite sur les m a la d ie s e t le m oyen de les gu érir. 3 AVANT dePARTIR^EXIL L e R . P. Houri, ancien p rhu r, a toutes tei formule* pour guérir radicalement les MALADIES DE POITRINE, AMtMIE PAIES COULEURS, DIABÈTE, ALBUMINURIE, CRAVEllE, GOUTTE. 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ID J U D in U T iE VENTE PAR LICITATION t En l'étude ot par le ministère de M' JACQ, notaire ù Quimper LE M B R O R K D I 6 M A R 8 1907 Etude de M° Pierre JAC Q , notaire à Quimper. MU T[nni|U d’une contenance d’enUn Itiin flln viron6G2mélrescarrés, situé rue de Douarnenez, n#54, il Q uim per, ayant sur cette rue une façade do 15 m. 60 cent. Ce terrain a ôté drainé pour éviter toute humidité. ADJUDICATlllOLONTilRE A deux heures de l'après-midi, D’UNE MAISON Située à Quimper, impasse de l'Odet élevée sur caves d’un rez-de-chaussée comprenant 6 pièces et d'un grand grenier, les m urs étant construits de manière à pouvoir exhausser. Cour, pompe, poulailler et cabinet d’aisances. Revenu annuel, 550 fr. M is e à p r ix i 7 , 0 0 0 fr. t ihr oui m i de suite un . J A R D I N par parcelles, chem in de l’Abattoir, à jiim p e r . — S ’adresser il M .G kn t ric , m aison Cum unel. dimanche27janvier IL A ETE PERDU un Chien laveraok ï>DO ” répondant au nom de Dich, m uni d un collier m arqué A. 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Vu peur légalisation de la signature ci-centre U d iri* é* Quim per, U b lU iM t N®4.910; Mercredi 20 Février 1907 Trente-sixième année SEE-*' LE FINISTERE LE NUMÉRO LE NUMÉRO JOURNAL RÉPUBLICAIN FONDÉ EN 1872 CENTIMES CENTIMES P a r a is s a n t le M e rc re d i et le S a m e d i L'AGENCE HAYAS, rue Notre-Dame-des-Victoires, n° 34 et place de la Bourse, n° 8, est seule chargée, à Paris, de recevoir les Annonces pour le Journal. ABONNEMENTS i 1 an. Quimper, Finistère et départements limitrophes. . Auties départements................................................... Abonnements spéoiaux d’un an pour le n» du stmedl 6 mois. 8 f. 4 Í. KO O 5 S f.S O (Cet dernier» abonnements ne peuvent itre pris que pour le , département) B U QUIMPER — Nos NOU\ELLES TÉLÉGRAPHIQUES Faits & Bruits L ’applioation de la Séparation. — Libéralisme ou violerfbe ? — La ques tion qui 9e pose, il l’occasion des pro jets de contrats de jouissance dos églises, malgré son apparente com plexité, est, en somme, des plus sim ples. Le gouvernement républicain et le Parlem ent veulent-ils continuer la po litique de prudence, à la fois libérale et ferme,qui leur a permis de préserver le pays des dangers d’une guerre reli gieuse ? Si oui, et il ne se trouvera personne — ou à peu près — poun soutenir qu’on y doit renoncer, on ne voit pas comment il serait impossible de se mettre d’accord sur une solution capable de sauvegarder en môme temps les droits du pouvoir civil et les intérêts légitimes de l’Eglise. Mais il est bien clair que, pour ob tenir ce résultat désiré de tous les gens sensés, il faut que de part et d’autre on se garde de toute intransi geance. C’est surtout en de telles matières qu’il est nécessaire de n ’obéir à au cune idée exclusive et qu’il importe de 96 placer à u n point de vue pure ment objectif pour juger de la valeur des formuleg destinées à réaliser l’en tente poursuivie. A utant l’Eglise avait tort de présen ter la sienne, dans la déclaration des évôques, comme revêtue d’une sorte de caractère intangible, autant l’Etat serait aujourd’hui inexcusable de ri poster, surtout après les pourparlers transactionnels commencés, par l’offre de clauses ne varietur où l’Eglise pourrait démêler la volonté de no tenir aucun compte de ce que ses revendications ont do juste. Si une rupture intervenait dans do semblables conditions, tout le fruit de la longue et constanto tactique do M. Briand risquerait d’être perdu. Et l ’Eglise, qui ne s’est peut-être déter minée & essayer de la voie des accom modements que parc© qu’elle a cons taté le mauvais effet produit sur les FEUILLETON DU « Fin m tére » du Mercredi 20 Février 1907. - 67 - REINE EH SABOTS1,1 (1813) XX LA. COURSE VKRS LA MORT Le Penn Bat tomba en travers,no sentant plus le gouvernail, et le gui de la grand’voile, pivotant sur le mftt comme sur un centro, balaya soudain tout l'arriére. Lalourdo pièce de bols démonta une oaronade, jeta los sorvants à la mer, passa au-dessus do Lantok renversé et allait fraoassor lo cràno d’Alain Quiznou lorsquo la main d« Torr hé Penn, le terrassant brusquement, le sauva d’uno mort certaine. Se relevant d'un bond, lo frère d’Anne n’eut quo le tomps do lancor un « Merci, cousin 1 » qui fit étincolor los yeux du oorsaire, car,au mémo moment, pro fitant du désarroi causé à bord du Penn Iiaz par oet aooidoat, les Anglais réussissaiont enfla leur sixième tentatlvo d’abordago et so jetaient on masse sur le pont du cuttor. (i) Reproduction interdite aux journaux qui n’oût p u t u traité avee la Soeiété des Gens 4e irtttre*. X Rue Sainte-Catherine, iO — Q U I M P E R S'ADRESSER pour les abonnements et les annonoes à M. VAdministrateur, et pour tout <>equi regarde la rédaction à M. le Rédacteur en chef. Les lettres non affranchies sont refusées. esprits les moins suspects d’hostilité Veille de crise. — A l’heure où nous contre elle par son attitude primitive, écrivons, nous sommes peul-ètre à la veille aurait les plus grandes chances d’ac d’une crise ministérielle. créditer finalement cette opinion, qu’en M. Briand, ministre de l’instruction pu somme c’était do son côté qu’était la blique et des Cultes, poursuivant ses tenta véritable clairvoyance. tives de conciliation et d’apaisement, avait Lii est le danger — qu’on ne s’y remis au préfet de la Seine un nouveau méprenne pas — d’actes inconsidérés, modèle de conliat de location des églises qui, de la part du gouvernement et qui fut soumis au cardinal-archevêque de des Chambres, rendraient inévitable Paris. Ce dernier entra alors en pourpar l’abandon do toutes négociations con lers avec le haut fonctionnaire et, après ciliatrices. discussion, une entente parut intervenir. Au tond, qu’a toujours réclamé l’E Mais, ces pourparlers ayant été connus, glise ? C’est le respect de sa hiérarchie. les anticléricaux de profession de la Cham Et louto la thèse des pouvoirs publics bre, que guident ouvertement iM. Pelletan français, depuis la séparation, a tou et, dans l’ombre, M. Combes, ont commencé jours été que ni la loi do 1905 ni colle contre le ministère une violente campagne. de 1907 no constituaient une entreprise Une première fois, le bruit a couru que contre cette hiérarchie, et que le clergé M . Briand, en désaccord avec M.CIémenceau, pouvait en user à sa guise, sans avoir se retirait. Mais,îi la suite d’une réunion des il redouter qu’ollo fût méconnue. ministres, M. Clémenceau a, dit-on, cédé, Il dépendait d’elle — disait-on du et c'est ainsi que le ministère se présente côté de l’Etat français, quand il s’agis devant la Chambre où va s’ouvrir sur ce su sait de la loi de 1905 — de s’organiser, jet un grand débat. En sortira-t-il vain de se mettre en possession des biens queur ? Il est permis d'en douter, étant affectés au culte et des églises laissées donné les dispositions d’esprit des radicauxgratuitement la disposition de ce socialistes qui se reflètent dans l’interview culto, do la manière en mémo temps suivante prise par un journal parisien à la plus légale et la plus canonique du M. Puech, un des membres les plus influents monde. du parti : L ’Etat n ’a pu triompher des répu Notre opposition déclare le député de gnances de l’Eglise. Et c’est alors qu’on a fait la loi do 1907, prévoyant Paris, est une opposition do principe. M. des formes nouvelles d’organisation, Briand 09t un socialiste et nous appartenons mais toujours avec la résolution do ne à la gauche radicale et radicale-socialiste. prêter le flanc à aucune critique sé M. Briand fait au gouvernement sa politiquo et nous fait faire do la politique so rieuse dans cet ordre d’idées. cialise. Il nous mène trop à gauche. C’est cette politique du gouverne M. Briand ne voit avant tout que les ré ment qu’il est de son intérêt de poursui formes socialos, les retraites ouvrières et vre sans défaillance. l’impôt sur le revenu. La question religieuse, O n peut très bien, la loi de 1907 en question essentiellement radicale, ne le m ain, concéder au clergé catholique préoccupe pas. En ce moment il n’a qu’un la jouissance des édifices publics du but, qu’une pensée, débarrasser le terrain culte, que cette loi laisse^ expres do la séparation, n’importe comment, môme sément i\sa disposition, sans que dans au prix des plus funestes concessions, pour l’acte adm inistratif qui sera passé par aborder les grandes réformes économiques ot socialos. les préfets ou par les maires, l’Eglise — Cependant, Monsieur lo député, ces soit fondée à relever quelque chose réformes figurent aussi sur tous les pro do contraire à ses règles — mémo en grammes radicaux. tenant compte des nécessités légales --Je ne dis pas que nous nous en désinté d’intervention du pouvoir civil au cours ressons complètement, car nos électeurs auraient vite fait do nous lflcher. Mais ende l’exécution du contrat. Lo tout est, dans la recherche de la lin ce n’est pas notre politique. Nous vou lons que la question religieuse soit menée formule d’accord, do ne se laisser gui der que par un souci : celui do donner d'uno façon plus énergique, dût on rester longtemps encore sur cette question. Il fal l’impression que les droits dos parties, lait appliquer la loi do 1905. dans leur domaine respectif, sont loya — Comment ? lement sauvegardés. — L’appliquer impérieusement dans la On y arrivera sûrement, pour peu partie qui ne concerne pas les associations qu’on le veuille, avec do la souplesse cultuelles, ot, puisque lo pape so refusait à les reconnaître, légiférer de nouveau dans et do la patience. l'intérêt do la société civile. — Mais alors, c’était la guerre ! Uno mélôo s’engagea, atroco, désespérée : lo sabre au poing, Torr hé Ponn plongoa au plus épais do l’ennemi ; à sos côtés, meurtri do sa chute, mais sans blossure, Lantok, les cheveux au vont, faisait tournoyor une formidable haohe ot vingt fois écarta de son commandant une baïonnette monaçanto ou la guoulo d’un pistolet. Postée manœuvrait on massue une barre d'anspoct. Arrachant do son sabord inutile uno oaronado amorcée, Kéribin et los trois Guiznou fauchèrent à bout portant d’un coup do mitraillo un rang ontior d'Anglais. Poulzic, Korgustol, Tanguy so buttaient un contro quatre. Tout fut vain, lo nombre devait l’omportor : un à un, los Français tombaient. La voix du capitaine anglais cria : «Prisonniers!... Prisonniers I... Rondozvous I... ï Uno balafro au front, un coup do baïonnotto au bras gaucho, Torr lié Ponn répondit : « Jamais I... comme lu Bella-Cordeliùre! -. Tanguy I la soutn aux poudros I » Tanguy ot deux hommes voulurent s'ôlancor pour exécutor l’ordre de suicide : eommo lo vaisseau do la Roino Anno, la Reine aux sabots de bois, lo tilleul do Reine en Sabots no pouvait quo périr on détrui sant avoc lui son ennomi acharné à sa porto. Mais Iob Anglais avaiont compris: dix hommos so jotèrent sur Tanguy, los autres so ruôront sur lo dornior petit groupe de Français, doux Anglais tombèrent oneore sous la hache de Lantok, mais Torr » ANNONCES « »» Les abonnements partent des 1*' et 15 de chaque mois et sont payables davanee. Ils sont renouvelés à le u r expiratio n, sauf avis oontraire de l'abonné. Voir à la 3«* paga R E A U hé Penn s’abattit, étourdi par uu coup do crosso à la tête, on murmurant: « Anne!... ma roino Anne!... » ot quelques instants après, le pavillon français tombait do la corne du cuttor vaincu, tandis quo les trente ot un survivants, presque tous bles sés, étaient transportés à bord du brick au secours duquol arrivaient, attirés par la cunonnado, d’autros croiseurs anglais. Et, los premières réparations do fortune faites d’urgonco, uno domihouro après, sous bonne escorte, lo brick remorquant lo Penn-Baz faisait routo avoc sos prison niers vers Plymouth, vors l’horreur des pontons. XXI LE PONTON « Doux louis d’or!... volé I... Il m’a volé., cetto nuit... pondant quo jo dormais... vous m’ontondoz, vous autres... No nie pas, on t'a vu I... — On m’a vu, on m’a vu ! Faudrait on avoir dos yeux do chut pour voir .quelque chose ici la nuit... G’ost à peine si on y voit on ploin jour ! — Jo te dis qu’on t'a vu... — Allons, allons, on v’ià assez ! T’as la berlue, mon pauvre camarade... Si tu perds tu monnaie, jo n’y suis pour rion, moi... Et puis, bonsoir, j ’ai autre choso à faire, tout cola c’ost dos montorios. — Des montorios, c’ost toi qui mons, voleur!» Emacié do soutfrancos, lo visago livido ravagé par los jeùnos autant quo par la i la M^ne Annonces judiciaires et diverses. Réclames...................................... 80 Les annonees du département du Finistère et des départements limitropha seront reçues au Bureau du Journ il. — Elles doivent être déposées la veill de la publication du Journal, avant midi. — Eh oui, c’était la guerre. Mais elle n’était pas faite pour nous faire peur. Nous on avons vu bien d’autres. — En somme, vous reprochez au cabi net son esprit de conciliation ? — Son esprit de capitulation. Lors de la discussion de la loi du 2 janvier, mon ami Maujan et moi nous avons présenté un amendement demandant la suppression de la déclaration pour les réunions publiques. M. Clemenceau nous combattit en nous re prochant de vouloir le désarmer. Bien sagement nous retirons notre amen dement. Or le pape refuse la déclaration. M. Briand s’empresse de changer d’avis et il demande à la Chambre la suppression. Bien mieux, pour la même raison, quand lo contrat est passé entre le curé et lo maire, l ’adhésion do celui-ci n’est plus facultative, mais devient obligatoire. Où cette politique nous conduira-t-elle ? — Que comptez-vous faire ? — Mais il n’y a plus rien à faire ; tout est consommé, des baux sont signés, et si l’ac cord n’est pas encore conclu, il le sera de main, ce soir, tout à l’heure. C’est pour quoi nous nous rallions à notre ami Buisson pour essayer de sauver ce qui reste à sauver, en demandant que les presbytères soient convertis en écoles publiques. — Pourquoi n ’avez-vous pas renversé le ministère ? — Parce qu’il était jeune et qu’il avait derrière lui la démocratie. M. Worms, président du comité centra» des armateurs, a, de son côté, expliqué que si les relations entre les compagnies de na vigation et la compagnie de l’Ouest ne sont pas meilleures, il serait à craindre toutefois qu’ellesdeviennentplus difficiles encore lors que les employés seront devenus les fonc tionnaires d’un nouveau réseau d’Etat. Enfin, M. Barthélémy, tout en se décla rant partisan à outrance du rachat de tous les réseaux par l’Etat, a fait remarquer qu’en présence de l’impossibilité où il se trouve de réaliser d’un seul coup cette opé ration considérable, il lui semblait préféra ble de rester dans le statu quo, plutôt que d’opérer par fraction, et d’attendre le jour où l’Etat pourrait se substituer en bloc à toutes les compagnies. Nouvelles d iv e r s e s — La commission parlementaire du suffrage universel a écarté, à l’unani mité moins une voix, le renouvellement partiel de la Chambre, comme pouvant constituer une entrave à l’exercice du droit de dissolution. Elle s’est prononcée pour l’élévation de 4 à 6 ans de la durée du mandat lé Tels sont les mobiles dont s’inspirent les gislatif à partir de la législature de radicaux-socialistes. Ils ne leur font vrai 1910, et pour la réduction du nombre ment pas grand honneur. Que leur impor des députés en prenant pour base un dé tent les « réformes sociales » 1 Que leur im puté pour 15.000 électeurs, ce qui ra porte aussi la paix intérieure sans laquelle mènerait à 490 environ le nombre total un grand pays ne peut vivre, se maintenir ! des membres de la Chambre. Ce qu’ils veulent, c’est faire de l’anticléri calisme forcené, à jet continu. Où cela nous mènera-t-il ? Le rachat de l ’Ouest. — La commis sion sénatoriale des chemins de fer, élue en 190(5, chargée d’examiner le projet de loi relatif au rachat de l’Ouest, s’est réunie sous la présidence de M. Emile Labiche. Elle a entend’t M. André Lebon, ancien ministre, les délégués du comité central des arma teurs, M. Barthélémy, professeur de droit à la Faculté. M. André Lebon a fait remarquer à la commission que la compagnie de l’Ouest exploite actuellement, en association avec une compagnie anglaise, un service très ac tif de bateaux entre Dieppe et l’Angleterre, et qu’en se substituant à la compagnie de l'Ouest, l’Etat s’approprierait du même coup l’exploitation de la ligne de vapeurs et pour rait, au moyen de modifications de tarifs ou de services, faire une redoutable concur rence aux armateurs qui sont en rapport avec l’Angleterre. colère, les yeux injectés de sang, le corps tremblant do lièvre sous dos loques de toile qui couvraient mal ses membres décharnés, un petit homme maigre, gesticulant avec violence, lançait cetto accusation à un grand colosse aussi mal vêtu, aussi amaigri que lui, mais cependant taillé en hercule ot qui, socouant la tête d’un air do mépris, parais sait n’avoir qu’à lever lo poing pour écraser son chétif accusateur. Autour d’eux, au bruit de la dispute, d’autres prisonniers avaient lové la tète et, abandonnant les travaux do menuiserie, do tricot, de tissage, do cordonnerie qu’ils exécutaient avec ac tivité dans le demi-jour triste et jaunâtre do la battorio, une vingtaine d’ontre eux s’ôtaient rapprochés du sabord grillagé au près duquol avait liou la discussion. — 11ost bien en colère,lo polit sergent,fltl’un d’eux : qu’ost-co qu’il a donc, camarado ? — Ce qu’il a? répondit l’intorpellô: il y a que. Dior au soir, quand on a amené ici les nouveaux, voilà co qui est arrivé. Jo pos sédais pour mon hamac la meilleure place do la battorio, là, dans l ’angle près du sa bord, bien propre, bien aérée : je l’ai vonduo’deux louis d’or, c’est lo justo prix, à un timonier. Et alors, cotte nuit, j’ai été volé, oui, volé, ot sur mes galons do sergent quo j ’ai gagnés on Espagne avant d’être pris par les Anglais, jo juro que c’est co grand propre à rion, corafalè do malheur qui me les a pris. — C’est faux, lit lo géant. — Au tribunal 1au tribunal ! déclarèrent — M. Viviani, ministre du Travail, a dé posé sur le bureau de la Chambre un projet de loi relatif à la mise en vigueur de la con vention internationale de Berne, relative au travail de nuit des femmes employées dans l’industrie. Aux termes de cet acte, le travail indus triel de nuit est interdit à toutes les femmes, sauf les exceptions ci-après : 1« Cas de force majeure (interruptions de l ’exploitation impossibles à prévoir); 2* ma-, tières succeptibles d’altération ; 3° industries soumises aux influences des saisons. — Deux élections sénatoriales ont eu lieu dimanche. En Seine-et-Oise, M. Collet, républicain progressiste, a été élu contre trois candidats de gauche. Dans le Calvados, M. Boivin-Champeaux, républicain libéral, a triomphé du maire de Deauville, radical. — La troisième messe organisée à Paris par l’association cultuelle dirigée par l’évêque schi8matique Villatte a encore donné lieu à de très violentes bagarres,et des arres tations ont été opérées. plusieurs voix. Monsieur Guy est un malin : il débrouillera cela mieux qu’un procureur de l’empereur ! » Dix mains saisirent l’accusé ; un grand mouvement se lit dans la batterie, et aus sitôt rassemblé, le tribunal du Protée entra on séance pour appliquer à ce cas délicat la justice expéditive et sommaire des pontons. Grave et calme, d’attitude toujours aussi dégagée et aussi nerveusement élégante sous la lugubre livrée jaune orange du Transport-Office dont les initiales T. O. timbraient la toile raide de lettres noires énormes, Torr hé Penn présidait ce tribu nal de prisonniers,environné de cinq ou six jurés parmi lesquels figurait Lantok plus sec, plus tanné que jamais, les teintes fumées, bitumineuses de son épiderme cuit et recuit semblant avoir foncé de plusieurs tons. Sur toutes les ligures, d’ailleurs, pa raissait cette môme expression ; les épaules voûtées, los colorations blafardes de la peau, les yeux brillants dans les orbites creuses, les mains aux doigts de squelettes, les poi trines osseuses dans l’entre bâillement des vestes on lambeaux indiquaient que sur les juges, les témoins et les auditeurs avait pesé depuis de longs jours l’atroce vie de misère et l'effroyable souffrance infernale dos pontons anglais. G ustave (A suivre/. TOUDOUZE. LB FINISTÈRE — A Dunkerque, au cours dos m anœ u vres des torpilleurs de la défense mobile, le torpilleur 278 a été atteint dans la chaufferie par une torpille lancée par le 147. Une voie d’eau s’esl déclarée, m ais le navire a pu être ramené au port sans accident. de satisfaction au matelot do i«r classe fusi ller brevoté Le Resto (Théophile Pinrre-Murie), embarqué sur lo Bélier, en récompense du dévoueuiont dont il u fuit prouve u Brest, lo 24 décembre 1900 ; s'est joté tout habillé à la mer pour porter secours à un marin en danger do se noyer. — A Cette, un conflit s’étant produit ontre matelot» et patron« pécheurs par suite de lu mise à l’index d’un de ces derniers, parce qu’il n'avait pas voulu reprendre un matelot qui no s'était pas rondu à bord lors du départ pour la pâohe, leu patrons se solidarisant, les bateaux ne sont pas sortis. Sont inscrits aux tabloaux do concours pour la Légion d'honnour, en 1907 : Pour le grado d’otlicier, M. Louppo, ingé nieur en ohof do 2« classo du servico des poudres et salpêtres, directour de la poudrorio nationale du Moulin-Blanc ; M. Bergeron (no 28), chef de bataillon au 19* régi ment d'infanterie ; M. Ghevassu, médocin principal de lf<> classe, directeur du service de santé du 11« corps d'arméo. Pour lo grade do chevalier, MM. Maunoury (n<> 15), Gion (no 91), Le Gall (n« 251), tous trois capitaines au 118° régimont d’in fanterie ; M. Gerboy, capitaine, et M. Schoottel, adjudant, à la 11« légion de gendarmerie. Nouvelles é tra n g è re s Maroc. — Un télégramme de Tanger dit que, par suite de la soumission de la tribu des Beni Idder, E l Guebbas aurait décidé de faire reprendre à la mehalla ses opérations contre Raisouli. A cet elfet, les troupes qui occupaient A rzila ont rejoint la m ehalla,et les tri bus soumises ont reçu l'ordre d’envoyer des contingents. E l Guebbas tentera peut-étra de cer ner la région de Tazerout où se trouve R ais o u li. Iiuxsie. — Les journaux de l'opposition déclarent qu’il sera impossible à la nouvelle Douma de travailler aveo le cabinet Stolypine ot qu'un conflit est inévitable. Suivant eux, la démission immédiate pourra seule prouver que le gouvernement s'incline de vant lo résultat des élections. Allemagne. — Plusieurs organes im portants de la presse allemande, et no tam m ent la Gazette de l'Allemagne du Nord, déclarant qu'il n ’est pas possible à l'Allem agne d ’accepter la lim itation des armements, au cas où la question se rait posée à la oonférence de La Haye. D ’autre part, on dit q u ’on peut comp ter qu’à partir du 1" avril de cetle an née, toutes les batteries d’artillerie de oampagneallemandes serontpourvues du canon à recul. E n môme temps on in tro duira une cartouche unitaire. Autriche-Hongrie. — La princesse Clé mentine de Cobourg, dornière tille du roi de France Louis Philippe, et mère du prince Ferdinand de Bulgarie, vient do mourir à Vienno à l’Age de 89 ans. Chine. — Des inform ations parvenue^ ar le paquebot arrivant de Changhaï, rassort que la situation causée par la fam ine dans certaines provinces de Chine dépassé en horreur tout ce qu’on peut Imaginer. Aux souifrances ue la faim sont venus s’ajouter les ravages d ’une épidémie de variole qui a éclaté parm i les malheureux réfugiés à Sing-hiang. S LE F IN IS T È R E ^ PARLEMENT CHAM BRE DES DÉPUTÉS Séance du vendredi 15 février. M. Flandin pose une question au mi nistre de la Guerre au sujet des mutations des officiers de reserve. M. Lefebure se préoccupe de la protec tion de la trouée de Montmédy. Le ministre répond à la satisfaction des deux députés. M. Lamendin questionne le ministre des Travaux publics au sujet du coup de grisou de Liévin. Puis c’est M. Messimy qui s’occupe de la grève des tramways sud-parisiens. La Chambre adopte ensuite le projet de loi, déjà volé par le Sénat, concernant l’or ganisation du service dtf couchage dans les troupes métropolitaines. Séance du lundi 18 février. La Chambre discute et adopte une pro position de loi autorisant la légitimation des enfants adultérins et incestueux par mariage subséquent de leurs père et mère. M. Dépassé demande que les receveursburalistes ne soient pas astreints à d ’aussi dures conditions de travail que celles qu’ils subissent. Il désirerait qu’il soit fixé, en leur laveur, un maximum d’heures do pré sence. Le ministre des Finances répond que, pour le moment, la loi ne le permet pas ; mais il présentera à la Chambre une dispo sition en faveur des receveurs-buralisles des villes. La Chambre reprend ensuite la discussion des interpellations de MM. Argeliès et Guillemet sur la situation financière. Après une réplique de M. Caillauœ , ministre des Finances, le débat est clos par l'ordre du jour pur et simple. GAZETTE BRETONNE FINISTÈRE Aotes offloiels. Par décision du 14 févrlor, 1e ministre do la Marine a décerné un témoignage officiel ajouter des dispositions nouvelles qui très sévères dans la répression des délits proscrivaient lo classement définitif, d’ivresse, et ù voilier à la stricte obser dans un délai do trois ans, des objets vation des arrêtés préfectoraux régle mobiliers d’une réelle valeur artistique mentant la police des cafés, débits et existant dans les édifices religieux. cabarets. En vertu do ces deux lois, l’adminis tration a fait procéder A plusieurs m il Chaire départementale d’agriculture liers de classements nouveaux. C’est le résultat de ce travail considérable qui M. Soulière, professeur départemen vient d’être publié pour la première fois. tal d’agriculture, fera une conférence Nous allons on extraire la liste des agricole publique, le dimanche 24 février objets d’art qui ont été jugés dignes 1907, à I heure, à Poullaouen, sur le su d’être classés dans notre département : jet suivant : Mutuelles-bétail. M. Flandin, a demandé au ministre de la Guerre de laisser aux officiers de réserve, en cas de déplacement, le choir entre les régi ments auxquels ils peuvent être affectés. Lo ministre lui a donné l’assurance qu’il s’efforcerait de concilier les intérêts du service avec ceux de ces officiors, et qu’il donnerait des ordres pour éviter désormais des change ments brusques. Emplois doits. — Le ministre de la Guerre va faire parvenir aux préfets et aux comman dants de corps d’armée des exemplaires d’une brochure contenant tous les documents et ren seignements réglementaires et officiels concer nant les emplois réservés aux sous-officiers,caporaux ou brigadiers et soldats engagés et rengagés par les tableaux li, F et G annexés à la loi du 21 mars 1905 (instruction ministérielle du 1er octobre 1900). Quelques-uns de ces exemplbires seront mis & la disposition des intéressés dans les bu reaux de recrutement et au siège de chaqu« brigade de gendarmerie. Les autorités militaires recevront également une brochure concernant les emplois civils non mentionnés dans les tableaux E, F et G annexés & la loi du 21 mars 1905 et attribués aux anciens militaires par le ^ entreprises in dustrielles ou commerciales titulaires d’un monopole ou d’une subvention de l ’Etat, du département ou de la commune (instruction ministérielle du 8 ectobre 1906). Ile-de-Batz (Eglise). — Etole, dite de Adjudications publiques Saint-Pol-de-Léon, tissu de soie, ix» siècle. Brennilis (Eglise). — Croix procession Construction d'écoles à Concarneau. — nelle argent, i 050. Caranlcc (Eglise). —• Croix procession L’adjudication des travaux de construction de nouvelles écoles, en deux lots, a eu lieu nelle argent, 1653. Ergué-Gabéric (Eglise). — Vitraux, xvi° le 14 février à la mairie de Concarneau. MM. Simonneau ont fait 11 0/0 de rabais ; siècle. M. Guillou, 13,¡30 pour les deux lots; M. BonErgué-Gabéric (Chapelle rie Kerdévot). — duelle, 18,05 ; M. Satre, 10,15 ; M. Berger, Retable, bois sculpté et doré, xvi» siècle. Lu Folgoiit (Eglise Notre-Dame). — Jubé, 11,50; M. Dupont, 1 ; M. Garaud, Il pour je Par arrêté ministériel du 14 février, M. Le l ir et 12 pour le 2» lot ; M. Le Moigne, Lann (Jean), commis des ponts et chaussées pierre sculptée, xvi* siècle. sans rabais. La Forêt-Fouesnunt (Eglise). — Galice et de 4* classe, attaché, dans le département M. Bonduelle, entrepreneur à Concarneau, de la Loire-Infévieure, au service du ca patène, argent doré, xvi» siècle. Goulve7i (Eglise). — Maltre-autel, granit, a été déclaré adjudicataire. nal de Nantes à Brest (tro section) et au ser vice maritime, sera attaché, à dater du 1<* iln du xv° siècle. Gouesnach (Eglise). — Croix procession Pêches maritimes. — La question mars 1907, dans le département du Finistère, à la résidence de Quimper, au sorvice ordi nelle, argent doré, 1091. sardinière. Guengal (Eglise). — Grande croix proces naire, en remplacement de M. Gastillon, dé sionnelle, argent doré, 1584. — Calice et La conférence annoncée de M. Le Bail, Chemins -de fer départementaux du taché aux colonies. Finistère. — A vis aux action patène, argent doré et du xvi» siècle. — Vi député du Finistère, sur la pêche en Breta naires. traux, xvi» siècle. gne, a été faite lundi soir à la salle du Mu Par arrêté de M. le Préfot du Finistère, Guimiliau (Eglise). — Vitrail de l ’abside, sée social, rue Las-Cases, à Paris. M. Maurice Petton, de Saint-Pierre-QuilbiMM. les Actionnaires sont convoqués gnon, est nommé agont-voyor auxiliairo à xvi" siècle. — Baldaquin des fonts baptis M. Thomson, ministre de la Marine, qui en Assemblée générale ordinaire, le maux, bois sculpté, 1675. — Chaire à prê Chftteaulin, en remplacement de M. Linérac, cher, bois sculpté, 1(377. — Tribune et buffet devait présider la séance, s’est fait excuser; lundi 25 mars, à deux heures de l’aprèsappelé à la résidence de Quimper. des orgues, bois sculpté, 1077. — Trois au il a été remplacé par M. Tréfeu, directeur midi, au siège social, gare des Chemins tels avec grands retables, bois sculpté, de la marine marchande au ministère. de fer départementaux, à Brest. M. Omnès, ex-soldat au 2" régiment d’in xvu® siàclo. La Société de l’Enseignement profession Ordre du jour. — 1* Formation du Bu fanterie coloniale, est nommé préposé des Kerfcunleun (Eglise). — Croix proces nel des pèches maritimes, sous les auspices reau et constitution de l’Assemblée ; 2* R ap douanes dans le ressort de la direction de sionnelle, argent, 1038. — Vitrail, xvi« de laquelle cette réunion avait été organi port du Conseil d’Administration sur l ’exer Brest. siècle. sée, était représentée par M. Coûtant,- son cice 1900 ; 3* Rapport du commissaire ; 4o Lannédern (Eglise). — Croix procession président, par M. Pérard, son secrétaire, Approbation des* comptes de l ’exercic* nelle, argent, 1020. Éleotions municipales. Locronari (Eglise). — Ostensoir, argent et par un grand nombre de ses membres. 1906 et fixation du dividende ; 5® Renouvel Le conseil municipal de Carantec s’est doré, lin du xvi* siècle. — Châsse de saint On remarquait dans l’assistance plusieurs lement partiel du Conseil d’administration ; réuni pour choisir un maire en rempla Eutrope, argent en partie doré, xvi° siècle. membres du Parlement, entre autres M. de 6 ° Nomination des Commissaires pour cement de M. Bohic, démissionnaire. M. — Cloche, dite de Saint Ronan, cuivre battu Kerjêgu, député et président du Conseil l’exercice 1907. Pour avoir le droit d’assister à ¡’Assem de Kermenguy, ancien maire, révoqué, a et rivé. — Vitraux, xve, xvi« siècles. — général du Finistère. blée générale, il faut posséder au moins Tombeau de Saint Ronan, granit, xvie M. Le Bail a fait l’historique de la crise cinq actions. été élu à l'unanimité des 14 votants. siècle. que traverse depuis plusieurs années l’in MM. les Actionnaires devront déposer La Martyre (Eglise). — Reliquaire, dit de dustrie sardinière ; il s’est attaché à en leur titres 20 jours au moins avant la date Saint Salomon, argent, xvi° siècle. M. Georges Jaouen, négociant en vins, Mespaul (Eglise). — Croix procession faire ressortir les causes et à indiquer les fixée pour la réunion ou être inscrits comme remèdes appropriés. Des projections électri propriétaires de titres nominatifs avant ce a été élu premier adjoint au maire do nelle, argent, 1075. délai. Plouescat, en remplacement de M. Vézo, Penmarc'h (Eglise).— Fonts baptismaux, ques accompagnaient ses explications. En concluant, le conférencier a fait appel , Il sera délivré, au moment du dépôt des élu maire. pierre, xv° siècle. — Vitrail, xvi« siècle. « Pleuven (Eglise). — Croix procession à la sollicitude des pouvoirs publics en fa titres au porteur, une carte nominative d’en * » • nelle, argont, xvn» siècle. veur d’une industrie maritime importante et trée à ¡’Assemblée générale, qui servira de Une élection municipale complémen Pleyber-Clirist (Eglise). — Croix proces qui a un besoin pressant de leur protection. certificat de dépôt. Quant aux propriétaires d’act'ons nom i taire a eu lieu la semaine dernière à sionnelle, argent doré, x v r siècle. natives, il leur suffira de retirer leur carte Plouzévédé. MM. Armand Tréanton, né Plogonnec (Eglise). — Vitraux, xvi» avant la réunion* Disparitions en mer. gociant, Spagniol et Biannic, propriétai siècle. Le dépôt des titres pourra être fait : lo à Plonévez-du-Faou (Eglise). — Croix pro res cultivateurs, ont été élus au premier Le ministre de la Marine a, par décision la Société Bretonne de crédit et de Dépôt cessionnelle, argent, xvii» siècle. tour. Plouènan (Eglise). — Croix procession du 25 janvier 1907, requis le procureur gé à Brest ; 2o A la gare des Chemins de fer néral près la cour d’appel de Poitiers, de départementaux à Brest ; 3o Au siège de nelle, argent doré, xvi° siècle. poursuivre d’oftice la constatation judiciaire ^Administration centrale, 3, rue NeuveLes oonsèquenoes de la Séparation. Plougasnou (Eglise). — Croix procession du décès des marins : Rabaud (Clément-Dé- Foisy, Le Mans. Le Journal officiel vient de publier la nelle, argent, xvu» siècle. — Ostensoir, siré), patron, inscrit à Royan ; Le Cadre liste des Associations cultuelles auxquel argent doré, xvu* siècle. — Calice, argent (Louis-Marie), matelot, inscrit à Vannes ; les des attributions do biens ont été fai doré, xvu* siècle. Plougoulm (Eglise). — Croix procession Trocmé (Henri-Pierre), matelot, inscrit à Quimper. — Au Conseil municipal. Douarnenez, qui composaient l’équipage du tes, en vértu de la loi du 9 décembre 1905, nelle, argent doré, 1640. — Voici l’ordre du jour des affaires qui par les établissements ecclésiastiques Plouigneau (Eglise). — Croix procession cotre Grand'Mcre, du port de Royan, dont on est sans nouvelles depuis le 9 novem seront soumises à l’approbation du Conseil qui étaient en possession de ces biens nelle, urgent, xvii* siècle. • bre 1905. municipal dans la séance de jeudi 28 fé auparavant. Plouvorn (Chapelle de Lambader). — vrier, qui s’ouvrira à 4 heures du soir : On sait qu’aucune association cultuelle Jubé, bois sculpté, 1481. Le ministre de la Marine a requis le pro Pont-Croix (Eglise). — Vitraux, xvi» cureur général près la cour d’appel de R en catholique n ’a été formée dans les condi lo Ecole des garçons de Saint-Corentin. nes de poursuivre d’ollice la constatation Création de deux emplois d'instituteurs tions requises par la loi de 1905. En con siècle. Quéménéven (Chapelle de Kergoat).— V i judiciaire du décès des marins : Brénéol adjoints. séquence, il n’a été fait jusqu’ici d’alCaisse des retraites en faveur des em (Pierre-Marie), inscrit au Conquet ; Allégot tributions de biens qu’au profit d’asso traux, xvi» siècle. Quimper (Cathédrale Saint-Corentin). — (Théodore), inscrit au Conquet ; Brénéol ployés de la ville. ciations représentant les autres cultes. Vitraux, xv» siècle. — Saint Jean-Baptiste, 3o Alignement de la rue Basse. Fixation (Hervé-Marie), inscrit au Conquet, présumés Dans le Finistère, le Journal officiel haut relief, albâtre, xvi' siècle. disparus le 21 janvier 1900, dans le naufrage du prix d’acquisition. 4o Déplacement de la boite aux lettres de ne signale qu’un seul acte d’attribution, Quimper (Evêché). — Crosse épiscopale, du bateau de pêche Canton-de-Dotnèvre, du Loc-Maria. daté du 14 octobre 190G. Par cet acte, lo en bois sculpté et doré, xviii« siècle. port du Conquet. 5* Travaux de pavage de la ville. Rem Quimperlé (Eglise Sainte-Croix). — An Conseil presbytéral de la religion pro boursement du cautionnement versé par testante, à Brest, se dessaisit des biens cien jubé, pierre, 1541. M. Lamay. nouvelles maritimes Quimperlé (Eglise Sainte-Croix). — Tom 0» Ratification du paiement des fournitu qu’il possédait en faveur d’une nouvelle res dépassant 300 francs. association dite « Eglise réformée évan beau de Saint Gurloos, pierre, xv1' siècle. — Au port de Brest. — Le ministre de la 7o Application de la loi du 2 janvier 1907. gélique de Brest », dont le siège est à Tombe de l ’abbé Henri de Lespervez, 1434, marine a fait connaître au vice-amiral Pephau, Edilices du culte. Attribution de jouissance. pierre, xv" siècle. Brest, 4, rue d’Aiguillon. 8o Application de la loi du 2 janvier 1907 La Roche-Maurice (Eglise). — Petite préfet maritime de Brest, qu’en raison des bril relative à la désaffectation des presbytères lants résultats acquis en 1900 par l’arsenal de chftsse, argent, xvi° siècle. — Vitrail, 1539. Brest (contructiou des cuirassés République et communaux. — Jubé, bois sculpté, xvi° siècle. 9° Application de la loi du 15 février 1902 Nous avons relaté, il y a quelques Roscoff (Eglise). — Retable : sept scènes Démocratie, refonte du croiseur cuirassé sur la santé publique. Service communal de Dupuy-dc-Lôme, mise en état de tous les désinfection. jours, le jugement du tribunal de simple de la vio et de la passion du Christ, basbâtiments capables do prendre part à des opé 10o Mise en adjudication de l’affichage. police de Quimper acquittant M. l’abbé reliefs d’albiltre, xvx« siècle. rations militaires), il a décidé d’accorder un llo Achat d’un candélabre pour l’escalier St-Jean du-DoigHKgUsc).— Buste reliquaire Odeyé, vicaire de l’église Saint-Mathieu, témoignage officiel de satisfaction à l ’ingénieur de l’Hôtel de-Ville. de Saint Maudet,argent,xv® siècle.— Bas re qui avait été inculpé d’infraction à la loi 12o Demande d’ouvertures de crédits. R è en chef de première classe Lyasse*, chef do la liquaire do Saint Maudet, argent repoussé de 1881, pour avoir dit la messe sans dé section des constructions neuves, 6 l ’ingénieur glement des dépenses de l ’exercice 1906. sur ilme de bois, xvi° siècle. — Reliquaire 13o Renouvellement partiel des adminis principal Bahon, chargé de la République, à claration préalable. du doigt de Saint Jean, cristal de roche, trateurs de la Caisse d’épargne. Le ministère public vient de faire ap xvi» siècle. — Croix processionnelle, argent l’ingénieur do première classe Portant, qui a llo Compte adm inistratif de la fabrique dirigé le travail de refonte du Dupuy-de-L6me. pel do ce jugement. de l’église Saint-Corentin. fondu, ciselé et doré, xvi° siècle. — Calico Aux adjoints principaux Le Guen et Grall, 15* Demande de bourse à l’école nationale et patèno, argont doré, ciselé et gravé, xvi» aux adjoints techniques Guédon, Perros, Derro, des arts et métiers d’Angers. * 4 siècle. — Calice et patèno, argent doré, Grall, Julien et Thomas, au chef surveillant 16° Demandes de soutiens de famille. M.de Dieuleveult,maire de Plounévez- émaux peints, xvi» siècle. !7o Demandes de sursis d’incorporation. Goasduff, au surveillant Kerouas et au dessina Saint-Jean-du-Doigt (Eglise). — Fonts Lochrist, qui avait été suspendu de sos teur principal Lu Febvre, le ministre a égale Avis du maire. — Le maire informe fonctions pour avoir replacé dans les baptismaux, pierre, xv* sièclo. Saint-Nie (Eglise). — Petite cTiftsse en ment accordé un témoignage officiel de sa sa les contribuables que le rôle de la con sahes de l’école communale les crucifix tisfaction. formo do chapelle, argent on partie doré, Le ministre a terminé ainsi sa dépêche au tribution personnelle, mobilière et des qui en avaient été enlevés par ordre su xv« sièclo. patentes est, depuis le 17 courant, entre préfet maritimo : périeur, vient d'ôtre révoqué do ses Saint-Pol de-Léon (Eglise, ancienne Ca « En co qui concerne les surveillants techni les mains du percepteur chargé d’en fonctions. thédrale). — Cloche, dito do Saint-Pol-deques qui ont travaillé supplémeutairemcnt au opérer le recouvrement. Lèon, bronze. — Lutrin, bois sculpté, xvi» moins 15 jours aux constructions dont il s’agit, C'est à partir de ce jour que courent Monuments historiques. — Les objets siècle. — Stalles du chœur, bois sculpté, je vous prie de vouloir bien me faire connaître, les délais : d’un mois pour présenter les xvi» siècle. d ’art olassés dans le Finistère. Saint-Pol de-Léon (Eglise, ancienne Ca s’il y a lieu, 1e montant exact des gratifications demandes en décharge ou en réduction à que vous proposez d’accorder à chacun d’eux, t A l’occasion de la discussion du bud thédrale). — Vitraux, xvi° siècle. la mairie, et de trois mois pour adresser Saint-Thégonnec (Eglise). — Croix pro get de 1007, un document intéressant a les mêmes réclamations au préfet. ete soumis a la Chambre des députés cessionnelle, argent doré, xvi° siècle. Nouvelles militaires Bibliothèque municipale. — Avis au Spézet (Ghapollo do Cran). — Vitraux, sous formo d’annexe au rapport du bud Examens de Saint-Cyr. — Les composi public. — On nous prie d’insérer l’avis get des Beaux-Arts : c’est l ’inventaire xvi* sièclo. Trégunc (Eglise). — Croix procession tions écrites du concours d’admission il l’école suivant : des divers objets mobiliers classés à nelle, argont doré, 1010. — Grosso abbatiale, spéciale militaire auront lieu, on 1907, du U au La commission do surveillance de la bi titre de monuments historiques. argent, 1011. 1-1 juin. bliothèque de Quimper s’est réunie, le jeudi Les richesses d’art dont il s’agit.se Quant ii l’examen oral, il commencera il Paris 14 février courant, en vue de réglementer rouvont disséminées un peu partout, le 4 juillet,et continuera ensuite dans les villes sévèrement lo prêt des livres à domicile. Contre l’alcoolisme. — Circulaire dans les édiilces civils, mais surtout de La Flèche, Nantes, Bordeaux,Toulouse, Mar Le nombre des demandes d’autorisa! ion préfectorale. seille,Lyon,Dijon, Nancy, il des dates qui seront dans les édiilces religieux. Leur classe augmente, d’année en année, dans des pro ultérieurement indiquées. ment a été commence en vertu des pres M. lo préfet du Finistère vient d’invi portions considérables, et ies abus, déjà criptions d'une loi du 30 mars 1887. En ter la gendarmerie et les commissaires Les officiers de réserve. — A la séance de maintes fois signalés, ont, par suite, augÜ05? la loi sur la Séparation est venue de police du département à se montrer la Chambro do vendredi dornicr, uii député, monté dans les mêmes proportions. LE FINISTERE C’est ainsi que les revues illustrées,commo tion du monde connu. Par là so réalisera lo le Tour du Monde, le Magasin pittoresque, vieux rêvo positivisto d’Auguste Comte ot la Nature, pussent par tant de mains et de Mme Glémonco Royor. sont livrées à des personnes si peu soigneu Un savant chimisto broton, M. Herland, ses, que la plupart dos volumes reviennent avait eu.dès 1874,1a proscienco deces phéno en lamboaux, nu bout de quelques mois ou mènes, dont il donnait sonsiblomont la de quelques semaines. mémo oxplioation que M. Loduc. Non seulement le prôt au dohors présente Dos préparations fort bien faites ont porles plus gravos inconvénients pour l’uvonlr mis aux nuditours do so rondre compto de de la bibliothèque, mais enoore on constuto, visu dus intéressantes formes cellulaires et ces constatations ne datent pas d’aujour créées ainsi avec do la matière inerte. E n résumé, bonno ot instructive soirée, d'hui, que des livres do valeur sont détério et un bon point de plus à l ’acquis do la So ré* à la looture sur plaoe. Pour ne citer qu’un oxnmple, dos loctours, ciété républicaine d’Education populaire. ayant à consulter le grand dictionnaire La rousse, qui a coûté 7U0 francs, nu liou do so Brevet spécial d’aptitude militaire. donner la poine de prondre copio dos passa — La société do gymnastique « La Quimges qui les intéressent, déohlrent los pages pêroise » inaugure aujourd’hui, mercredi dont ils ont bosoin et les mettent tout sim 20 février, ses cours préparatoires au bre plement dans leur poche, réduisant à néant la valeur do livres très coûtoux et ditllcilos à vet spécial d’aptitude militaire. Ces cours no sont pas réservés aux seuls remplacer. Il y a toiles parties du grund membres do « La Quimpéroiso » ; ils sont Larousse où l’on a arraché jusqu’à huit pagos ouverts à tous les jeunes gens, à partir de de suite. D’autres lecteurs s’approprient des. gravu 17 ans, conscrits ou futurs conscrits,qui dé res, des portraits, ou éorivent dos malpro sirent se préparer au brevet militaire. protés en marge des livres qui leur sont Rappelons quo co brevet est conféré par prêtés. l’autorité militaire après examen et que le D'autres encore, ofalgré les instances des titulaire peut passer caporal au bout de employés, gardent les ouvragos pendant 4 mois de service, sous-ollicior au bout de plusieurs mois, et l'on ost obligé, après d’i nutiles lettres de rappel, d’aller les réolamor 9 mois, et enfin oflicier de réserve après 18 mois de service, avec l’énorme avantage au domioile de ceux qui les détionnont. La commission, pour coupor court à cos de porter l’uniforme et de toucher la solde abus intolérables, a décidé que la liste des du grade pendant les derniers mois d’acti personnes autorisées à emprunter dos livros vité. sera immédiatement et sévèrement révisée. Voici lo programme des cours h suivre Les lecteurs sont avertis qu'ils auront à pour l’obtention de ce brevet : renouveler leur demande, sur laquolle la Mercredi soir : instruction militaire ; commission ello-môme, et non le mairo, Vendredi soir : gymnastique d’assouplis comme jusqu’ici, aura à so prononcer. Tout sement.et agrès ; naturellement, une seule autorisation par Dimanche : tir, marche, topographie famille pourra étro accordée. Toute personno qui, à la iln d’avril pro (lecture de la carte d’état-major),courses,etc De plus, il sera fait des conférences sur chain, n'aura pas fait ou renouvelé uno domande d'autorisation de prêts à domicile, et divers sujets touchant au programme. — dont le nom n'aura pas été inscrit sur la Notions d’anatomie, physiologie, hygiène, liste des autorisés,se verra refuser des livres. droit usuel et code militaire, mutualité Quant aux personnes qui ne prendront etc... pas soin des ouvragos qui leur sont confiés, Les candidats doivent adresser*une de Boit comme prêts au dehors, soit pour la mande (nom, prénom, date et liôu de nais lecture sur place, l'autorisation lour sera sance) au président de la société, 41,rue du retirée à titre définitif. Il convient d'ajouter que la oréation d’uno Pont-Firmin, ou s’inscrire eux-mêmes au bibliothèque populaire est à l ’étude. Elle Gymnase les jours indiqués. donnera satisfaction k une nombreuse caté La cotisation est tixée ît 1 fr. 50 par tri gorie de lecteurs qui ne se rendent pas sufll- mestre. samment compte qu’une bibliothèque commo celle de Quimper est, avant tout, une salin d'études. Ils trouveront, dans l’installation Fouesnant. — Yol de fruits. — Le projetée, des livres de récréation, dos ro 14 do co mois, vors 7 heures du soir, des mans, des relations de voyages. Mais, en individus, on voyant quoiqu’un entrer chez attendant, la commission de surveillance los époux Riou,fermiers à Korhouunt-Vras, est décidée & réduire notablement le nombre so sauvèrent précipitamment du grenier des autorisations à donner pour les prêts de situé au-dossusdu hangar. Les époux Riou, livres à domicile. ontendant crier : Au voleur I sortirent vive Assistance judiciaire, — Le bureau d'Assistance judiciaire se réunira ven dredi prochain 22 février courant, it 2 heu res, au Palais de Justice. Société républicaine d’éducation popu laire, — La conférence qu'a faito samedi ment et, munis do lumière, aperçurent dos pommes sur la cour à l’entrée du h an gar ; pénétrant alors dans lo grenier, ils constatèrent qu’on lour avait soustrait une certaino quantité do pommes à cidre. Déjà, dans la nuit du 3U au 31 janvier, les époux Riou avaient été victimes d’un vol do 25 à 80 kilos do lard commis dans lour grange. La gendarmerie n’a pas tardé, ù la suite d’une enquôto, à découvrir los auteurs do ce vol de pommes. Ce sont les nommés Yves Caradoc, du même village, ot son matelot Garreo, Agé do 19 ans. Ceux-ci niont avoir soustrait lo lard. dernier M. le docteur LagrifTo a réalisé tou tes ses promesses : pendant uno houro lo conférenolor a tenu sous le charme do sa parole un auditoire attentif auquel il a su faire comprendre en termes accessibles ù tous los théorios pourtant ardues émises / par le professeur Stéphane Leduc.de Nantes, sur la t Reproduction artificielle do la Douarnenez. — Violent feu de che vie ». Il y a quelques mois se répandait le bruit minée. — Samedi matin, vers sopt heures, que M. le docteur Stéphane Leduc, profes dans la grande maison do Mmo Lo Corre, seur à l’Ecole de médecine de Nantes, venait située au n» 17 do la ruo d ’iB, une dos lo do faire de la vie en fabriquant dos cellules cataires, on allum ant le feu pour le dé artificielles. En piétenco do cette assortion jeuner, fut surprise par un bruit insolite. exagérée qui, sans diminuer lo mérite ot le Lo fou était dans la chominéo ot la llamme puissant intérét dos oxpérionces do M. Lo- s’élovait à plus d’un raùtro dans l’air. Los duc, était cependant susceptible do leur en secours arriveront. On jeta do l ’eau dans lo lover une partie de leur caractère soientiflquu, foyer, puis l’on im biba uno grande capote il a paru nécessaire de remettre los choses au do marin avec lçquello on boucha l’ouvorturo du foyer ; mais lo fou no dim inuait pas point. Etant donné que la cellule est l ’élément ot semblait même s’accroltro. Enfin, M. vivant primordial, que cette cellule ost com Rastien, couvreur chez M. Colton, survint, posée de corps simples qui nous sont parfai allum a dans lo foyer uno poignée do foin tement connus, y a-t-il dans cette collule ot avoc uno longue porcho lit tomber la suie quelque chose qui nous permette de no pas enllamméo, puis l’orifice du foyer fut de considérer comme téméraire l ’idéo do faire nouveau hermétiquement fermé. Tout danla synthèse de la vie ? Tout ce qui jusqu’ici, gor fut ainsi conjuré et vers 8 heures le organisation, irritabilité, nutrition, repro fou était éteint. duction, nous a semblé être caractéristique Mort subite. — Dimancho matin, vers de la vie, nous apparaît peu à peu comme doux heures, le nommé Hervé Gloaguen, étant commun au monde organique commo vouf, 47 ans, pèro do deux enfants, sortait au monde inorganique. on mer pour la pêohe à la ligne. Laviesemblo donc ôtro tout simplement uno A la pointo du jour, il so trouva subite fonction physico-chimique, ce qui pormctdo ment indisposé ot ses camarades durent lo regarder comme vraisemblable ot commo débarquer. On lo transporta immédiatomont possible la génération spontanéo ot la géné a son domicilo, au Glazen, où il rondit lo ration provoquée, mais cela dans un sons dernier soupir avant la venue du médocin. tout autre quo celui envisagé parles hommes Dragueur pincé. — Lo patron pêcheur qui combattirent les idées do Pastour. Quentrec, montant la chaloupe Michel, En projetant un granule do sulfate do cui n° 47, a été gratifié d’un procès-verbal pour vre sucré dans une solution gèlatinéo et sa pôeho au chalut dans la zono défendue. lée de ferrooyanure do potassium,M.Leduc a obtenu des cellules artificielles grossissant, bourgeonnant, présentant certains phénomè Audierne. — Grave accident. — nes de nutrition, et sensibles aux agents ex Vendredi dernier, la nommée Mario-Jeanne térieurs, c’est-à-dire irritables. 11 no manque Kerlooh, de Plozévot, ü8 ans, employée à plus à ces cqllules, pour étro véritablement l ’usine Gustave Lo Gall, ôtait oceupéo à vivantes, que de pouvoir soroproduiro on placer le poisson cuit sur les plateaux du aérie. Or, M. Leduo est arrivé par une appli monto-chargo, lorsque co dernier so brisa cation des lois de l'osmose etde la difTusion, ot tomba sur la malheureuse. Son état est extension du principe deCarnot, àroproduiro très alarm ant et l’on craint un dénouomont les phénomènes qui présidont à la reproduc fatal. tion. On peut dono prévoir que lo jour ost pro L andudal. — Mort suspecte. — chain on l’on pourra opérer uno synthèse do la vie. Les expériences de M. Loduc permet Lo 13 févrior, lo jeuno Sizorn, Agé do 10 tent de concevoir à cet ondrolt los plus légi uns, dont les puronts hubitont le moulin do Korzaviou, on Landudal, fut trouvé mort times espérances. La rechorohe dos générations spontanées près du débit situé sur la route do Langolen et provoquées n’est donc pas uno absurdité ; à Quimpor, à l’endroit dit Pont-Alhoon, en la solution de co problème donnora dos Ergué-Gttbéric. Lu voillo, jour du mardi gras, lo jeuno renseignomonta plus complots et plus cor* tains sur la nature des forces qui agissont Sizorn b’était rondu dans cot établissement aur l’étre vivant. L'un des bienfaits do la pour s’y divortir avoc dos camarades. 11 biologie du XX* siècle sera ainsi l ’unifica avait dû y fairo maintes libations. Après l’audition des témoins et un inter La rumeur publique prétend aujourd’hui rogatoire de Jobic, celui-ci fut mis en étal qu’il y a ou crime et-non mort subite. Il paraîtrait quo lo jeuno Sizorn a ôté d’arrestation et conduit A la prison de ChAtrouvé dans un ôtat lamentable ; ses effets teaulin. étaient on lambeaux. La douleut du père de Rassin était na L’enquête actuellement ouverte éclaircira vrante. Le malheureux allait et venait comme pout-êtioco mystèro. un fou dans la ferme, pleurant et criant. Jobic resta impassible tout le temps de Plomodlern. — Concours de char son interrogatoire. Il n’eut une crise de lar rues Brabant. — Le lundi 25 février cou mes qu’au moment où sa femme vint lui of rant, aura lieu, A Ploinodiern, un concours frir une tasse de lait. C'est le seul moment do charrues Brabant. Les constructeurs trouveront lit une belle où il sembla manifester de l’émotion. Les obsèques de l’infortuné Itassin ont été occasion pour faire connaître leurs marques. Le» cultivateurs des cantons de CliAtean- célébrées lundi A Saint-lloruiu au milieu lin el de Crozon trouveront également los d’une nombreuse affluence. mêmes avantages pour faire leurs choix. A la suite du concours, aura lieu un ban Pou Ilaotien. — Incendiaire. — Le quet par souscription. parquet de ChAteaulin a fait arrête* lundi S’adresser à M. Marc, commerçant. malin, et écrouer A la maison d’arrêt, un forgeron de Poullaouen, le nommé Sébas Carhalx. — Cambriolages. — Des tien Quillien, qui est inculpé d’avoir mis le malfaiteurs so sont introduits dans la nuit feu A sa forge. Pour accomplir ce fait, il do samedi à dimancho dans lo magasin de avait préparé un foyer d’incendie A l’aide M. Quilliou, chnrcutior à Carhaix. Ils ont d’un cent de fagots entassés sur une épaisse pénétré dans la maison par uno porte don couche de paille. nant sur uno venelle et,après avoir fracturé cette porte,ont brisé une légère cloison. Uno fois là, les voleurs ont fracturé tous Brest. — Château à vendre. — On les comptoirs et emporté los tiroirs avec annonce la mise en vente volontaire du chAleur contenu, puis, après s’être approvi teau de Ker-Stears. où se déroula, l’été der sionnés de charoutorie dans la boutique, ils nier, l'affaire mystérieuse du diamant bleu sont sortis par lo même chemin, laissant qui mit aux prises les châtelains, M. et Mme tout ouvert après eux. Co n’est que le matin quo lo vol fut constaté. Les tiroirs vides de UodellecAlu Porzic, et M. Alexandre furent retrouvés dans la matinée, au fond Greger, ancien conseiller d’Etal russe. Les propriétaires du château ont décidé du Champ-do-Rataille. Deux pâtés avaient été également abandonnés par les malfai la vente de leur propriété au prix de 2 mil teurs. M. Quilliou estime que ses tiroirs lions. devaient contenir environ 200 fr., sa re Antimilitariste déserteur. — Le soldat cette du marché de samedi. Dans la même nuit, des malfaiteurs ten Schmidt, du I 1.)0 de ligne, en garnison h Brest, tèrent de s’introduire dans les bureaux de «Hait il y a quelques jours ît la gare conduire M. Le Bihan, négociant, avenue de la Gare. un camarade ; étant sous l’influence de la bois Le chien do garde les ayant entendus et son,il causa un véritable scandale; il cria main s’ôtant mis à aboyer furieusement, les mal tes fois : « A bas l’armée et le drapeau I plus faiteurs s’empressèrent de déguerpir sans de galonnés I ». 11 outragea le sous-officier de attendre M. Le Bihan qui descendait, armé service,ainsi que plusieurs sous-officiers qui par taient,el M. Richard, chef do gare. de son revolver. On le désarma et ou l ’eufenna dans lo local Uno enquête est ouverte par la gendar de la gare. Puis une patrouille vint le merie. Sa In t-Her n i n . — Assassinat d'unjeune homme de 20 ans. — Un assassinat a été c o n f i t u r e de l a i t . — La confiture de lait est très nutritive et très appréciée à HuenosAyres, où on la mange comme dessert. Pour fabriquer ce produit, l’on mélange une certaine quantité de sucre à du lait bien frais et riche et on fait bouillir le tout dans un récipient en cui vre, jusqu’à obtention d’un sirop ; c’est, somme toute, une condensation à l’air libre. m o t de l a fin . — On dit à Calino : — Quel froid !... El il augmente de jour en jour ! . . . A quoi il répond : — Si ça continue, qu’estee que ça sera au mois de juillet ? De nos correspondants particuliers. Paris, 19 février, 8 h. soir. Sénat. Le Sénat s'est réuni pour nommer la commission d’instruction de la HauteCour, mais, n'étant pas en nombre, il sest ajourne à jeudi. Chambre des députés. MM. Paul Meunier, Guieysse et Allard ont interpellé le gouvernement sur la politique religieuse. M. Briand a répondu par un long el éloquent discours dans lequel il a défendu la politique de conciliation qu’il a toujours poursuivie. Finalement l'ordre du jo u r de conflancea été voté p ar384 voix contre 33. » + * Service particulier du Finittère. Paris, 20 février, 7 h. 35 matin. La victoire ministérielle. Tous les journaux sont unanimes à constater le grand succès remporté par M. Briand. Les organes ministé prendre el on 1e conduisit à la caserne du Châ riels estiment que la séance d'hier contribuera à faire disparaître toute teau où il fut écroué. 11 s’en évada, revêtit des vêlements civils el agitation religieuse. De leur côté, les journaux de l'opposition déclarent que partit. Schmidt a été arrêté à Nantes et reconduit la politique de M. Briand l'emporte sur celle de M. Clémenceau et que îi Brest. Une plainte en conseil de guerre va être éta celui-ci n'est plus en réalité le chef du ministère. blie contre lui. Par suite du vole de la Chambre, Grave tentative de vol. —- Le gardien les négociations entre la Préfecture de batterie du fort de Porlzic, a avisé par de la Seine et l’archevêché de Paris rapport l’autorité maritime qup la semaine reprendront aujourd'hui. commis jeudi soir au village de Coat-Quévéran, situé A environ 1 km. 1/2 du bourg de Saint-Hernin. Un jeune homme de 20 ans nommé Itassin a été tué par une brute, qui a tiré sur lui sans aucun motif, sans savoir môme sur qui il tirait. M. Février, cultivateur à Coat-Quévéran, dernière plusieurs malfaiteurs ont pénétré réunissait jeudi soir plusieurs voisins qui Le « Jean-Bart » échoué. dans le fort et ont tenté d’enlever la culasse l’avaient aidé dans la journée, pour des tra d’un canon. Un câblogramme de Las Palmas an vaux de défrichement qu’il avait fait exécu Une enquête est ouverte. nonce que le transatlantique Pataai a ter, et leur faisait servir un repas large rencontré le croiseur français Jeanment arrosé. Hanvec. — Broyé par un train. — Bart qui s’est échoué le 12 février sur Au cours du repas,un nommé Yves Jobic, un récif de la c6te.de Barbarie. Le ren Agé de 42 ans, père de 7 enfants, meunier On a découvert sur la voie, entre les stations flouement serait impossible. L’équi de Quimerc’h et de Hanvec, non loin de celte au même tuage, entra chez Février. On lui dernière station, le corps d’un individu pa page est sain et sauf et camperait à servit ît boire. Mais Jobic, qui a la boisson raissant Agé d’une trentaine d’années el qui terre. Les élections russes. mauvaise, chercha chicane aux personnes avait été broyé par le passage du train. présentes, et finalement Février le pria de On télégraphie de Saint-Pétersbourg Une enquête a été aussitôt ouverte, et le sortir. cadavre a été reconnu pour être celui du que cenl-vingt résultats des dernières Jobic se rendit îi son domicile situé ît peu nommé Guillaume Le lierre, 35 ans, céliba élections à la Douma sont connus. L'op do distance de la maison de Février, el prit taire, demeurant à £aint-Cadou, au village position a une majorité écrasante. Les monarchistes ne sont élus que dans la son fusil, qui, d’après lui, est toujours de Quellinec. proportion de 0 % • chargé. H avas. 11 vint chez une femme Poignonneç dont la maison forme l’angle avec la ferme Fé Le Gérant responsable : J. B e r n a r d . vrier, el, ouvrant la porte, se posta, l’arme DÉPARTEMENTS DE L’OUEST prête, dans l’encadrement de celte porte, ît A B re s t aussi. un pas du seuil, ît l’intérieur. Côtes-du-Nord. — Un malheureux cas 11 n’y a pas qu’ici ; c’est le même écho Il était A ce moment 8 h. 1/2 du soir. seur de pierres, Pierre Gautier, Agé de Presque aussitôt la porto de Février s’ou- 05 ans, demeurant A Plédran, disparu de dans toute la contrée. Lisez: M.E.LeNorvrit et trois personnes en sortirent, le nommé puis un mois, avait été infructueusement inand, 30, rue Choquet-de Lindu, à B.est, Yves-Louis Rassin, la femme Galonnée et le recherché ; lundi matin,son ancien proprié nous dit : « Malgré tous les traitemenls jeune Février. Ils allaient passer devant la taire voulut entrer dans le logement prccé- que j ’avais suivis, je me plaignais tou maison Poignonneç, située à environ 15 mè demmenloccupé par Gautier. La porte élant jours de violents maux de reins. Je netres de la ferme, lorsque Jobic ajusta lepre close, il dut passer par la fenêtre ; il se pouvais faire aucun mouvement sans mier qui passait et qui se trouvait être Has- trouva en présence d’un horrible spectacle : soull'rir et lorsque j étais assis à mon le corps du malheureux Gautier qui était bureau, j ’étais obligé de rester complè sin, el lui tira sou coup de feu. pendu A une échelle, était méconnaissable ; tement immobile. La nuit je ne pouvais La charge de plomb atteignit le malheu des rats s’étaient acharnés sur lui et l’avaient reux .'t l’aine gauche, lui faisant une bles en partie dévoré. Il ne restait presque plus pas dormir tellem- nt il m’était difficile de me retourner dans mon lit ; aussi sure horrible. 11 expira 2 heures après, rien de la face. je me levais le matin encore tout courba dans d’atroces souffrances ; avant de mourir, turé et ne me sentant aucun goût pour le il désigna son assassin en disant : « C’est Jo 11 le-et-V i lai n e. — Un nommé Briens, travail. J'avais aussi la tête lourde et bic qui m’a tué ». chaisier, Agé de 49 ans, demeurant A Fou Vendredi, ît 7 heures du soir, MM. Picard, gères, pèro de cinq enfants, a, dans un des gonflements au-dessus des yeux. Tout mon tempérament s’en ressen juge d’instruction, Fourcade, juge sup accès d’alcoolisme, étranglé sa femme. Ce pléant, faisant fonctions de procureur de la sont les enfants qui, en rentrant le soir, tait car j ’étais devenu nerveux et irritaRépublique, Le Godec, commis-greffier, et ont découvert le cadavre de leur mère et table ; c’est alors qu’on me conseilla de prendre les Pilules Foster pour les reins, prévenu la police. Le Vot, interprète, arrivèrent A Carhaix. vendues à la pharmacie L a d o u c e , 24, Dès la pointe du jour, ils partaient en voi place Saint-Corentin, à Quimper ; on en ture pour Saint-Hernin. disait tant de bien que je voulus les es MM. Morel, maréchal-des-logis de gen sayer. Ce l'ut mon salut car. dès le deu darmerie, el Gustin, gendarme, se tendirent xième je me sentis beaucoup mieux ; A la maison de Jobic, qui est un braconnier mes douleurs étaient moins fortes, je I,A l ’ÜCHK A L L E M A N D E DANS LA M ER DU dangereux. Ils frappèrent A la porte ; et, dès qu’elle fut ouverte, ils se précipitèrent A NOHU. — Après de longues négociations entre pouvais reposer et à mesure que je con l’intérieur, revolver au poing, et le gendarme la société des pêcheries maritimes allemandes tinuais ce traitement, mon améliora Gustin, visant l’assassin lui déclara qu’A la et les autorités navales de l'Allemagne, il a tion faisait tous les jours de véritables été décidé qu’à l'avenir les bateaux de pêche progrès. En moins de quinze jours mes moindre résistance il ferait feu. donneront aux croiseurs chargés de la protec Jobic surpris n’eut pas le temps de faire tion des flottilles de pêche allemandes, d’im douleurs de reins avaient complètement usage de son fusil qu’il avait avec lui dans portantes informations au sujet des régions disparu, je n’avais plus de gonllements. son lit. propices ii la pêche. La mer du Nord a été par au-dessus des yeux, je pouvais faire Le docteur Marchais, de Carhaix, qui ac tagée dans eo but en cinq districts. Lis pê n’importe quel mouvement sans crain compagnait les magistrats, procéda d’autre cheurs devront suivre les ordres ci-après : A dre de souffrir ; en un mot, avec la santé, l’approche du croiseur de garde, l’importance le courage et la bonne humeur me reve part A l’autopsie du cadavre. Jobic fut amené, menottes aux mains el do chaque capture doit être signalée au moyeu naient j ’étaiscomplètementrétabli. Je cer escorté des gendarmes, devant le corps de de balles Une balle signifiera que la pêche est tifie exact ce quiprécèdeetvousautoriseà passable ; deux diront qu’elle est bonne, el le publier. » On trouve les Pilules Fossa victime. Après qu’on eut reconstitué la trois diront qu’elle est excellente. ler (marque originale) chez tons les phar scène du crime : A son tour, le croiseur signalera aux ba « Hceonnaissez-vous ce malheureux V lui teaux de pêche où il rencontreront les endroits maciens, 3 fr. 50 la boîte ; H) fr. les six dit M. Picard ; voyez-vous la blessure hor les plus poissonneux. La société des pêcheries ntt franco contre mandat : Spécialités rible quo vous lui avez faite 1 Pourquoi maritimes allemandes a, en outre, installé une Foster H. Binac, pharmacien, 25, ruo station de télégraphie sans lil fi Cuxhaven, qui Saint Ferdinand, Paris. Dans l'intérêt l’avcz.-vous tué V » Jobic, impassible, répondit : « Oui, je le communiquera avec les croiseurs de garde dans de votre santé, exigez la véritable boîte avec la signature « James Foster » et reconnais. Je ne sais pourquoi j ’ai tiré. les districts do pôeho. refusez toute imitation ou substitution. 4. J ’étais ivre ». PETITE CHRONIQUE LB FIN1STËRH REPOS HEBDOMADAIRE A VENDRE Loi du 13 juilUt et décret du 24 août ÏW>) 1° Une JUMENT pleine Agée de 5 ans; 2" Une MOTOCYCLETTE 3 chevaux, à l’élut de neuf, marche parfaite. S’adresser au bureau du journal. Nous informons los commerçants et ndustriels qu’ils trouveront à l’Im- prlm erle E. M É N E Z ,à Quim per: Afflohe donnant lo texte do la loi du 43 juillet.................................... La meme (sur oarton «veo osillots). Afflohe donnant le texte du dôoret au 24 août....................................... La même (sur oarton aveo oeillets). Registre d’insoription des employés et ouvriers soumis à un régime par ticulier de repos prescrit par le déoret du 24 aoftt. (Titre et inter calaire) la feuille....................... Broohage du registre : 0 fr. 85. Afflohe indfquantlesjoursetheuresdu • reposheudomadairo(mémodâoret) O f.8 5 1 OO O O 5ÈO OO Etude de M* Couiié , notaire ii Quimper P ah A VENDRE a d ju d ic a t io n v o l o n t a ir e ET A ÉT EIN T E DK FEU X Foin pressé à ........................ 58 fr! Paille de froment pressée à. 31 fr. Paille d’avoine pressée à. . ' 30 fr. le tout aux 500 kilog. pris en gare de Quimper par quantité m inim um de 500 kilog. Etude de M° LE G U A L È S , notaire à Pleuvon, canton de Fouesnant. O 80 O 20 Chemin de fer d’Orléans. — Voyages dans les Pyrénées. S a m e d i 13 M UNE MAISON AVEC JARDIN Sise au bourg de Bénodet dans la rue de ¿a Poste, côté nord. M ise A prix : 8 .0 0 0 fr. La compagnie d’Orléans délivre toute Pour tous renseignements et môme l’année des billets d’exoursions compor traiter avant l’adjudication, s’adresser tant les trois itinéraires ci-après, per audit M* C o u d é . mettant de visiter le centre de la France et les stations balnéaires des Pyrénées Etudos do M° Paul MOREL, avouô-lioonoiô, et du golfe de Gascogne. rue du Palais, h Quimper, ot do M» DON1" Itinéraire. — Paris, Bordeaux, NART, notaire à Pont-Croix. Àrcachon, Mont-de-Marsan, Tarbes, Bagnères-de-Bigorre, Montréjeau, Banères-de-Luchon, Pierrelltte-Nestalas, au, Bayonne, Bordeaux, Paris. En l'étude do M» Donnakt, notaire fi Pont-Croix 2* Itinéraire. — Paris, Bordeaux, LE L U N D I 4 M A R S 1907 Arcachon, Mont-de-Marsan, Tarbes, A 2 heures de l’après-midi Pierrelltte-Nestalas, Bagnères-de-Bigor re, Bagnères-de-Luchon,Toulouse, Paris DÉSIGNATION : (viil Montauban-Cahors-Limoges ou viâ Figeac- Limoges) Maisons et diverses Parcelles de 3" Itinéraire. — Paris. Bordeaux, terre situées au bourg et aux issues du Arcachon, Dax, Bayonne, Pau, Pierre bourg de Beuzec-Cap-Sizun, sur les lltte-Nestalas, Bagnôros-de-Bigorre, Bu cnères-de-Lucbon, Toulouse, Paris (viâ mises à prix ci-après : 1er lot, 2.000 francs ; 2e lot, 200 fr.; Montauban-Cahors-Limoges ou viâ Figeac-Limoges). 3° lot, 1.000 francs (clause de réunion Durée de validité : 30 jours (non com- pour les 2° et 3e lots) ; 4“ lot, 2.500 fr.; ris le jour du départ). Prix des billets : 5e lot, 200 francs ; 6e lot, 1.500 francs ; * dusse, 163 fr. 50 ; 2» classe, 122 fr. 80. et 7e lot, 300 francs. VITE PAR LICITATION Î Par Adjudication Volontaire D IM A N CH E 10 M ARS LE VENTE PAR LICITATION En l'étude ot par lo ministère doM'JAGQ, notaire à Quimper L E M E RC RE D I 27 F É V R IE R 1907 A deiur heures d t ïa prit- m idi. IIH TEDDilH d’une contenance d’enUR |Llinflln viron662 mètres carrés, situé rue de Douarnenez, n«54,à Quim per, ayant sur cette rue une façade de 15 m. 00 cent. Ce terrain a été drainé pour éviter toute humidité. M I8 E A P R IX ilxée 'par le Tri 1 2 .0 0 0 fr. bunal ...................... Pour plusieurs amples renseigne ments, voir le cahier des charges dé posé en l’étude dudit M» JACQ. L'avoué poursuivant, J . SOUDRY. GRANDS L’avoué poursuivant, Paul MOREL. Etudo do Mo Lucas, avouô-lioenoié, ruo Vis, t», k Quimper. ASSISTANCËJUDICIAIRE Décision du 25 janvier 1907 D’un exploit du ministère de Centur, huissier à Quimper, en date du 18 fé vrier 1907, enregistré ; Il résulte que la dame Perrine Héloret, ménagère, épouse du sieur Corentin Garin, menuisier, avec lequel elle demeure au bourg de Clohars-Fouesnant ; A formé contre son mari sa demande en séparation de biens, et que McLucas, avoué soussigné, a été constitué pour elle sur ladite demande. Pour extrait conforme : Tribunal de Commerce de Quimper DE BORDEAUX . A VENDRE en l’étude de M*MAUDU1T, notaire hP6nt-l'Abbé A 3 heures En la oommune de Pouldreuzio LE D0UÂ1NE DE EERGOIC Affermé à Daniel Le Bec moyennant 900 francs Contenance 11 hectares 51 ares Mime & p rix i 2 8 .0 0 0 fr . Etude do M ' MAUDU1T, notaire h Pont-l’Abbé A VENDUE Par adjudication volontaire LE JEU DI 7 MARS 1907 A une heuro Maison de Commerce A V E C JA R D IN Au Guilvineo (route de Penm aro’h) MISE A PRIX : 6.500 FRANCS. S’adresser à M. Landrin. APERITIF TONIQUE Chienne Par jugement du 15 février 1907, l’ouverture de la faillite du sieur Le Cossec, commerçant à Pont-l.Abbé, a été reportée et fixée définitivement au 12 juin 190(5. Vérification et affirmation des créan ces : 1° Liquidation judiciaire de Mlle Deshayes, commerçante à Quimper, le 2 mars, à 10 heures ; 2" liquidation judiciaire de M. Montlbrt, cordier à Douarnenez ; 3° faillite de M. Tassel, commerçant à Saint-Julien, en ErguéArmel. Les créanciers de la faillite des époux Le Dilosquer, commerçants à Penmarc’h, sont invités se rendre au tribunal de commerce de Quimper, le 23 février, à 10 heures, pour délibérer sur un concordat. LE BIIIAN, greffier. B Y R R Vins engros et àemporter DuFonds duDomainedeKerivoaré Grande ville du Finistère. — Chiffre d’aflaires assuré sans voyages ni dérangements : 120.000 francs ; béné fice : 10.000 francs EN TRÉMÉOC d’une contenance de 19 h. 31 a. 22 c. M ise à prix : 2 6 . 0 0 0 fr. A CEDER DE S U IT E Conditions avantageuses, facilités de paiement.— S’adresser au journal. ANCIEN CABINET f. PlZIEÜX 1907 En l’étude de M° Le Gualès, à Pleuven E m ile T R O Y I l BELLE FERME DE KERANGOLL D I P L Ô M É Sise en la commune d’Ergué-Ârmel DE L 'É C O L E D E N T A I R E Chirurgien-Dentiste de la Faculté de Médecine de Paris Contenance cadastrale : 20 hectares 78 ares 95 centiares, dont l i hectares environ sous superbes prairies. PIÈCES DENTAIRES Q , M is e à prix : 3 0 . 0 0 0 fr. CHIRURGIE BUCCALE - SOINS DE BOUCHE R U E A S T O R EXTRACTIONS SIMPLES ET ANESTHÉSIQUES Pour tous renseignements s’adresser à M» Le Gualès, à Pleuven, et pour vi siter au fermier. Consultations tous les jours de 8 h. à 6 h. E tu de de M* MoYSAN.notaire à Fouesnant. ID J U D IC lW lO N T lE L E F E V R I E POMME DE TERRE HATIVE h a SUCCUL/IGNTËj ” V ariété hollandaise L a r e in e des o u ia in e s , à oh a ir ja u n e . - 5 kUos pro du ise nt 150 ldlos. Postal 5 kiloi franco jaro 5fr. —10 kilos 9'5 0. — Adresser mandat à P A M A R T , à Compidgne. 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R u e d u P a r c 2 4 , AU B O N M A R C H E VIN GENEREUX QUINQUINA R u e __ _ _ _ J3T d u P a r o , 0 4 EXIGER toUmper, k la S ë f O N BOUTEILLE S M S DORIGiNE VIOLET FRÈRES,THUlRir,-.-*,.) Quimper, Imprimerie du Journal Le Finistère. — Ed. MÉNEZ, imprimeur, rue Sainte-Catherine, 10 Owrtlflé pur 1« Gérant M uuign«. Laverack A. L U C A S , avoué-licencié. Par jugement du 15 février 1907, le M sieur Diascorn, commerçant à GouesMaison de 1er ordre demande R E P R É nach, a été déclaré en état de faillite SENTANTS. — Ecrire Dupralu, 57, ouverte provisoirement au 22 novembre rue Malbec, Bordeaux. 1906. Les créanciers de la dite faillite Etudes de M«MAUDU1T, notaire il Pont-l’Abbô, sont invités à se rendre au tribunal de et do M" DES DÉSERTS, notaire fi Soaür. commerce le 23 février, à 9 heures, ; pour assister à la formation de l’état des créanciers présumés et donner leur avis sur la nomination du syndic dé Par Adjudication volontaire finitif. LE L U N D I 4 M A R S 1 9 0 7 L U N D I 4 M ARS à 2 heures A 2 heures après-midi Î Les preuves accumulées depuis 26 ans et l’elïicacité suprenante obtenue dans les cas de constipation, manque d'appétit, maladies d'estomac, ont fait des Pilules Suisses un remède favori. LE Jo lie S’adresser au bureau du journal. S’adresser à Me COUDERC, notaire à Pont-l’Abbé. A VENDRE a r s A 2 heures après-midi Très En l ’étude de Mo COUDERC, M . P. K E R F E R est vendeur de : En l’étude dudit Me C o u d é L e A TENDRE BON MARCHÉ A V IS Vu peur légalisation de la signature ci-centre : Mairi* U Quimptr, U N° 4.911. Samedi 23 Février 1907 Trente-sixième année araB g g aa LE LE NUMÉRO S TER E LE NUMÉRO JOURNAL RÉPURLICAIN FONDÉ EN 1872 CENTIMES CENTIMES P a r a is s a n t le M e rc re d i et le S a m e d i L'AGENCE HAVAS, rue Notre-Dame-d.es-Victoires, n° 34 et place de la Bourse, n° S, est seule chargée, à Paris, de recevoir les Annonces pour le Journal. A B O N N E M E N T S i 1 an. 6 mois. Qulmper, Finistère et départements limitrophes. . . H t. 4 f. 5 0 E» »» Auties départements................................................... 9 Abonnements spéoiaux d’un an pour le no du samedi, s f. 5 0 (Ces dentier» abonnements ne peuvent être vris que pour le département) 0 UJ M P R fi frold, do donner à tous le sentiment profond que lo Gouvernement de la République no voulait on rion porter atteinte à la liberté dos croyances. Mais, messieurs, il no suffit pas do for muler cotto idéo ; il n’est personne qui ose prétendre lo contraire, aucun député no dirait qu’il a des intentions différentes; mais autre chose est d’avouer des inten tions ot autre chose est de les réaliser loya lement. Déclarer aux catholiques : Vous pourrez penser librement, vous pourrez pratiquer Paroles républicaines. — Le der librement lo culte, c’est prendre un enga nier disoours de M. Bri&nd. — M . gement qui ontralne certaines conséquences.. Aristide Brinnd, ministro do l’instruc Pour pratiquer la religion catholique —■ tion publique et des Cultes, a prononcé, il y a encore tout de môme des catholiques mardi dernier, it la Chambre dos dépu dans ce pays — il faut pouvoir s’assembler. tés, un éloquent discours, qui no le Il y a des édifices qui sont affectés à cet objet, qui y ont été destinés, qui, tradition cède en rien, et comme forme et comme nellement, servent aux exercicos do la reli fond, à se9 précédentes productions. gion. Déslo d ébu t— ce n ’est pas une chose La presse a été unanime à reconnaî nouvelle que jo vous apprends — M. lo pré tre queM. Briands’était révélé, une fois sident du Conseil ot moi-même, interpré de plus, véritable homme do gouver tant lo premier article de la loi de sépara tion, qui garantit la liberté de conscience, nement. Notls n ’éprouvons, pour notre part, qui va mémo plus loin, qui fait un devoir aucune gône à le proclamer à notre à la République do défendre le libre exer tour. Le Finistère a combattu do tou cice du culte contre toute atteinte, nous avons dit: les églises resteront ouvertes. tes ses forces, ù la fois l’auteur de la Mais, messiours, vous êtes-vous mépris Séparation et la Séparation elle-môme. sur le caractère de cetto déclaration ? Quand Mais cette loi a été votée par le Parle nous avons dit : les églises resteront ou ment et, quelques réserves que nous vertes, nous n’ontendions pas dire qu’elles continuions à f-iire à son égard,elle est seraient ouvertes à tout venant pour quel la loi ;nous devons, en bons citoyens, que religion que co fût, pour quelque ten tative de religion nouvelle que co fût ; nous nous incliner. ontondions par là qu’elles restaient ou Or M. Briand, il faut le diro, se con duit, dans son application, en républi vertes à la pratique du culte catholique. 'Nos NOU\ELLES TÉLÉGRAPHIQUES Faits & Bruits cain sincèrement épris do liberté et non en politicien uniquement soucieux de conserver son portefeuille. Nous regrettons de ne pouvoir repro duire tout son discours Mais en voici tout au moins les passages les plus importants : Et après avoir montré qu’en réalité l’Eglise aurait pu, si elle avait accepté la loi de 1905, avoir beaucoup, alors qu’aujourd'hui elle accepte de traiter dans îles conditions où elle n ’a pas grand’ehose à gagner, M. Briand con clu l : Je sais que ma loyauté a été souvent sus pectée, de ce côté do l’Assembléo particuliômont (l'orateur désigne la droite). Go que j ’ai fait, je no l’ai pus fait pour mériter les bonnes grAces do inos adversaires politiques; je l’ai fait parce que, loyalement, je ponsois que les choses devaient être ainsi, parce que je considérais que la séparation ne pouvait à aucun moment revêtir le caractère d’une guerre religieuse, qu’elle ne pouvait prendre ce caractère ni d’uno manière ouvorto, ni, ce qui aurait été plus gravo ot plus odieux, d’uno manièro hypocrite. Mossiours, nous avons poursuivi — je l’ai déclaré au Sénat ot jo n’héslto pas à lo répé ter ici avec l’assentlmont do tous mes collè gues du ministèro — nous avons, dans l’ap plication du nouveau réglmo dos cultes, poursuivi un but de conciliation et d’apaise ment. Nous avons considéré qu’il était utile »our ce pays, la séparation dovant ótre rèaIsée complètement, de conserver son sang- Le résultat, s'il faut vous le dire en toute sincérité, est tel quo je me demande s’il n’est pas trop complet. Il y a certaines victoires qu’il no faut pas désirer excessives ; il y a certaines victoires qu’on peut se féliciter d’a voir remportées, mais il no faut pas souhai ter qu’elles soiont si entières, qu’elles lais sent après olles des rancœurs, des tristesses qui peuvent so transformer on haines. En tout cas, jo constato lo fait. Il no s’a git plus quo do savoir maintenant si l'ensem ble des lldèles jouit do la liberté du culte ; car nous n’avons pas soulement on faco de nous les prêtres, les évêques, nous avons en face do nous des millions do citoyens fran çais quo nous n’avons pas lo droit do traiter comme'dos hors la loi, qui ont lo droit do s’approcher des pouvoirs publics, de ré clamer des lil)ortéSj_ ot quand ces libertés ont leur source dans co qu’il y a de plus intimo et do plus inviolable chez l'homme, c’est-à-dire dans la conscionco, est-co que du Samedi 23 Février 1907. - G8 - REINE EN SABOTS1,1 (1813) XXI LK PONTON Les débats furent brefs ; la mauvaiso dé fense do l’accusé , les deux louis d’or trou vés sur lui, soigneusement noués dans un coin de ses haillons et dont il ne put expli quer la provenanco, lo révélaient coupablo ; après un résumé rapldo de Torr hé Penh ot une délibération de quoique» minutes, un arrêt condamna le volour à rocovoir sur l’heure trento coups de corde. En un instant, il (ut dépouillé de son vêtement, lié à une poutre, et un gabior do bonne volonté lui appliqua la polne ordonnée, tandis quo los autres prisonniers chantaiont on chœur la Marseillaise pour empéoher los Anglais d’entendro los cris do doulour du pationt, qui d’ailleurs s'évanouit au quatorzième (1) Reproduction interdite aux journaux qui n'ont paa un traité «vas la Société dns Gens 'o h ltt iw . OU IM Pkf î pour les abonnem onts et les annonces à M. l’Administrateur, ot pour tout oe q u i repardela rédaction &M. le Rédacteur en chef. Voir i la 3m* pago FEUILLETON DU < Fin is t è r e » Rue Sainte-Catherine, 10 S 'A D R E S S E R Les abonnements partent des l^i i>t 15 do chaque mois et sont payables djVanee.il« sont renouvelés hleur expiration, sauf avis oont'airu de rationné. f A N N O N C ES 2E *T J*U S¡J± .T J 2Z. « coup. Avant mémo quo los premiers eussent produit sur lo dos ot les reins du condamné lotir marquo sunglunto, Torr hé Penn s’était éloigné, suivi du Adèle Lantok. Aussitôt ramoné à Portsmouth par lo brick vainqueur, tout l’équipago du Penn lias, sans q u’il fût tenu compto dos grades ni dos btossuros, avait été, suivant la coutume, in terné sur le ponton lo Protée, l’un dos neuf vioux vaissoaiix qui, ancrés à l’entrée de la rivière do Portchestor, formulent on faco do Portsmouth uno lugubre (Ilo do prisons Ilottan tos. Entro uno double hais do soldats, les prisonniors, amenés par les embarcations du Transport-Office, étaiont montés à bord : dos goôliors les avaient dépouillés do leurs vêtomonts, plongés dans un bain glacé, re vêtus dola livrée juuno dos pontons, im m a triculés ot parqués dans lu battone do 24. Mé langés uux sept cents ptisonniers français qui étaiont entassés sur lo Protée, les ma rins du Penn lias n’auraient pas tardé à étro dispersés dans cotto foule liève, épuiséo do privations ot abreuvée d’injures ot d’h u miliations par dos geôliers sans pitié, si lo vif sontimont do l’étroite fraternité bretonne et l’énorgio do Yun I ’ostoc et do Pierrik Lan tok n’avaient maintenu ontre eux tous les lions d’affection ot de disciplino qui liront dos tronto ot un survivants du Penn lias un potit groupo formé, solido et cohérent toujours réuni on un anglo de la batterie, ot auquel los autres prisonniors donnèrent aussitôt le nom de Carré armoricain. A insi Les lettres non affranchies font refusees. t la ligne KO 80 Annonces judiciaires et diverses. R édam e ?........................................ Lus annonoes du départem ent d<i Finistère et des départem ents lim itro i h j seront reçues au Bureau du Jo u rn I. — Elles doivent être déposées la veiil de la publication du Jo u rn a l, axant midi. vous voudriez nous forcer, nous, républ nous no nous préoccupons pas tant de l’in cains et libres penseurs, à repousser ces ci. térêt des ministres du culte, prêtres et évê 'oyons parce qu’ils sont des catholiques ! ques, (pie de l’intérêt des milliers et des m il Si c’est cola quo vous voulez, messieurs, liers de citoyens qui sont catholiques et qui dites-le, et s'il y a véritablement dans cette exigent qu’on leur permette de continuer à assemblée une majorité pour une telle beso l'être ; nous ne nous reconnaissons pas le gne, qu’elle s’allirme alors ! droit de le leur refuser. Jo sens bien la direction de certaines pous Messieurs, ce pays n'a pas à s’occuper sées ; je la comprends bien. Elles vont par uniquement de politique religieuse. moments, produisant une certaine émotion Si on voulait l’y maintenir par des moyens dans les couloirs surtout où les milieux par factices, prenez garde ! 11 se demanderait lementaires sont, particulièrement portés à si ce n’est pas dans l’unique but de s’en ser l’agitation, et quelquefois olles tomlent à vir comme d’un dérivatif à d’autres préoccu exercer dos pressions violentes sur nous et pations. Il y a, pour lo parti républicain, qui pourraient nous faire fléchir. une autre tâche à remplir, au sujet de la Nous résistons par honnêteté, vous enten quelle il a pris aussi des engagements so dez bien ! et aussi parce que, ayant le souci lennels vis-à-vis de la démocratie. Eh bien ! des intérêts de co pays que nous connais il est à pied d’œuvre maintenant ; mais il sons, mesurant la route que certains vou faut, pour qu’il aboutisse, qu’il agisse dans (Iraient nous voir parcourir ot apercevant la paix, q u’il sente autour de lui un pays tout ce qu’on y-pourrait semer de désastres, confiant et ayant gardé tout son sang froid. nous nous refusons à faire passer la Franco Il faut, en un mot, que toutes les forces v i par cette voie douloureuse. ves de la nation puissent concourir avec ses Oh ! je lésais bien, c’est une bataille qu’on représentants et les membres du Gouverne pourrait engager, c’est entendu, et jo crois la ment à l’accomplissement de son œuvre. République assez forte pour la gagner. Celte tâche est impossible si vous allez à Mais pensez-vous, messieurs, quo ce soit la guerre religieuse ; elle est impossible si, une bataille élégante pour la République ? au lieu d’e^sayGr d’apaiser lo conllit, vous Pensez-vous qu’il y ait quelque chose de no recherchez les moyens de l’envenimer et de ble dans un geste pareil ? Et quand vous le prolonger. Nous, Gouvernement, nous ne aurez, sous vos efforts, courbé les millions pouvons accepter une pareille mission. do citoyens qui ne partagent pas vos con La Chambre a, p-ir une énorme m a ceptions on matière religieuse, vous im agi jorité, sanctionné, approuvé ces d é c r nez vous que vous aurez accompli une belle couvre qui fora la République plui radieuse iions. et plus glorieuse ? Eh bien, moi, je ne le Nous souhaitons qu'elles amènent crois pas ! eniin l’apaisement que tous les bons La télégraphie sans fil. — Le Con seil des ministres s’est longuement oc cupé ces jours derniers de l’organisation de la télégraphie sans fil, dont le conseil supérieur de la défense nationale avait été saisi antérieurement. L ’accord, en principe, est complet entre les divers ministères, et le décret constitutif va pa raître incessamment. Le principe de la répartition des postes entre les divers services serait le sui vant : Io Les stations côtières ou intérieures spéciales au service commercial sont at tribuées au service des postes et télégra phes. Les emplacements qui leur seront réservés sur les côtes sont les suivants : postes extra-puissants, Ouessant, Mar seille et Alger ; postes ordinaires, Bou logne, le Havre, Sàint-Nazaire, La Coubre, Nice et le cap Corse. 2° L“s stations côtières spéciales au service de la marine de guerre sont attri buées au ministère de la marine. Les emplacements qui leur seront réservés sont les suivants ¡postes extra puissants, Toulon, Bizerte et Oran ; postes ordi naires, Dunkerque, Cherbourg, Brest, Lorient, Rochefort et Ajaccio. En outre, des postes secondaires pour ront être établis dans divers sémapho res. 3° Les stations spéciales aux communi cations militaires sont attribuées au m i Français doivent désirer. M. Briand a démontré, enfin, ju r id i nistère de la guerrë. quement, que les maires avaient le 4° Les stations spéciales’ au service Les syndicats de fonctionnaires. droit de signer ou de ne pas signer les des phares et balises sont attribuéi s au contrats d'attribution, mais que,même — Les radicaux socialistes eux mêmes service des travaux publics. dans ce dernier c.is,’ l’église devait commencent à juger sévèrement l’atti Pour ces deux derniers groupes de sta toujours rester à la disposition du prê tude des fonctionnaires syndicalistes. tions, leurs emplacements seront déter G’esl ainsi que le journal le Radical pu tre catholique. blie, dans un article de première page, minés sur la demande des administra Et, après avoir lancé celte apostro les lignes suivantes : tions intéressées. phe aux radicaux-socialistes qui font Enfin, en cas de mobilisation,toutes les S'il est permis, sans grand danger pour de l'anticléricalisme forcené un pro l'intérêt supérieur du pays, aux.ouvriers de stations sans exception seront soumises gramme de gouvernement : toutes catégories de pratiquer le droit de à ¡’autorité des départements de la guerre grève, il no saurait être’ de même pour les Il ne faut pas le méconnaître, messieurs, fonctionnaires, qui ont un rôle de service et de la marine. un veut la paix, on veut lo calme, on ne veut pus, la Séparation étant fuite, conti nuer à entretenir artiliciellemont, par jo no sais quelle propagande, des liassions reli gieuses ou antireligieuses. L ’on acceptera avec la plus grande joie tout ce qui pourrait avoir pour effet do réaliser la pacification définitive. Le ministre a terminé ainsi ; Nous n’avons pas en face de nous l'Eglise catholique ; nous avons en face de nous des individus, ministres du culte, qualillés pour piatiquerun culte dans des églises affectées par la loi à co cube ot dont nous respectons l’affectation, parce que du respect de cetto affectation dérive le respect de la liberté des consciences et des croyances. Il est vrai que les matelots du corsaire échappèrent, par la sévère discipline que Lantok continua à faire régner parmi eux, à la promiscuité et à la démoralisation, deux maux aussi dan gereux l’un quo l’autre sur les pontons : les corvées d’eau et do propreté imposées par les Anglais étaiont exécutées suivant un roulement régulier, ot les rations exigiies composant l’ordinaire des prisonniers, grou pées par plats do six hommes, étaient répar ties au Carré armoricain avec une exac titude qui n'eût pas été désavouée à bord du Penn lias. Aussi, quoique souffrant autant quo leurs compagnons d’infortune, les corsaires avaient gardé une santé morale et. physique meilleure ; malgré lo manque do soins, los blessés s'étaient assez vite re mis. Aucun d’eux n’était tombé dans la ca tégorie misérable des rafalés, ces pauvres diables, à peu près mis, mourant do faim, n’ayant plus ni hamac, ni couverture, cou chant serrés les uns contre les autres sur lo tilluc du la batterie, restant parfois cinq et six jours sans manger pour avoir hypothéqué leurs rations, misérables épaves humaines, quo leur abjection, leur voracité, leur amour du jeu, n ’empêchaient pas d'être parfois d'admirables organisateurs d'évasions auda cieuses et qui devaient leur surnom au voca ble ra/'aler, descendre, so trouver sous lo vent, un rafale étant un malheureux, sous le vent de sa bouée, c’ost-à-diro au bout do tout. Cotto arrivée, cos misères, ces souffrances public ou de défense nationale. La grève générale, nous l’avons dit et nous le répétons, est une conception politi que et révolutionnaire. Ceux de nos instituteurs — en petit nom bre, du reste — qui voudraient v avoir re cours sortent évidemment du rôle ([ue leur confie la patrie ; et si, d’autre part, ils ne réclament point le droit à la grève généiaie, pourquoi insistent-ils pour une affiliation à la Confédération générale du Travail, dont on connaît les visées et le but ? Les syndicalistes manifestent souvent leur mépris pour les politiciens : qu'ils demeu rent dans ces excellents sentiments ; qu’ils ne sortent pas du terrain légal circonscrit par la loi de 1 >84. Nous n’avons jamais dit autre chose. et cetto installation méthodique avaient laissé indifférent Torr hé Penn qui, l’exaspérationducombat disparue,désespéré d’être revenu vivant do cette lutte sans merci, était tombé dans un état de prostration pro fonde contra laquelle Lantok avait d'abord on vain essayé de réagir. Lorsqu’il tentait d'intéresser Torr lié Penn aux détails de l’existence qu’il réglait, Lantok ne s’était attiré qu’un ; a A quoi bon tout cola ? » Le maître alois avait insisté, déclarant : « Il faut s’organiser I les pontons angla s, on s’en évade ! » Un sourire si navré avait accueilli cette phrase pour toute réponse, que Lantok avait grommelé : « Ah diable, plus désemparé que je no croyais, le commandant ! Ça devient grave... Faut ouvrir l’œil ! » Pou a peu cependant, sous la cuisante brûlure des souffrances ot des .misères en durées sur lo ponton, le jeune marin se re prenait presque malgré lui : à de certaines humiliations dont les sous olliciers et les sol dats anglais n’étaient pas ménagers, son œil retrouvait les lueurs métalliques d’au trefois. Kl, en mémo temps, son attitude nalurollcmeut si grave ot si noble,qui avait fait jadis tant d’impression sur les gens do Plougasnou, en produisait une identique sur ses compagnons de captivité qui ne le connaissaient quo sous son prénom nouvel lement reconquis de Guy et, par un respect N o u v e lle s diverses — Le groupe agricole de la Chambre, réuni pour étudier au point de vue agri cole le projet d’impôt sur le revenu, a nommé une sous-commission chargée d’étudier les divers amendements dépo sés à ce projet. —• M. Charles Beauquier, député-du Doubs, vient de reprendre la proposition de loi qu’il avait déposée au cours de la dernière legis lature et qui tend à la division de la France en 25 régions en remplacement des départe ments actuels. instinctif, l’accompagnèrent bientôt du mot de Monsieur. " Ceci était une prudence de Lantok qui, pour éviter au jeune homme une surveil lance plus étroite et un surcroît d’avanies dues à son surnom trop célèbre parmi les Anglais, avait jugé plus habile de ne le faire connaître que par ce prénom, et l’équipage du Penn lias observait scrupuleusement cette consigne qui, rejetant le hardi corsaire dans la foule anonyme des sept cents pri sonniers,pouvait, le moment venu, favoriser une évasion. Et ainsi, au bout de deux mois de captivité, Torr hé Penn était devenu par le vote général le président de ce comité de huit membres établi par les détenus euxmêmes pour prévenir des crimes et les dé sordres et réglementer un peu l’anarchie ré gnante, redoutable tribunal des pontons dont le jeune homme dirigeait avec un esprit d’équité et une stritte fermeie l**s débats rendus extrêmement fréquents par les vols, les discussions, même les trahisons dont quelque prisonnier,cédant aux propositions anglaises sous l’aiguillon de lu faim, se ren dait parfois coupable vis-à-vis de ses cama rades. Son jugement net, sa tranquille assu rance en avaient, fréquemment imposé à une foule facilement surexeitable d avait évité des erreurs, tout en réprimant sévèrement les fautes. Gustave TOUDOlJZK (A suivre). LB FINISTERE Le* arrondissements etlea conseils seraient supprimés. Le oonseil régional au lieu d’étro réduit, comme le conseil général actuel, à voter seulement quelques fonds, à émettre des avis ou des vœux et à contrôler les actes du préfet, aurait la pleine possession de la gestion direote aveo un important budget et des attributions tris étendues. son voudrait quo lo gouvernement dotinilt ( Briec avait, en 1840, 5.468 habitants ; aux préfets l’ordre d'annuler tou» !es con 1il en compte 8.374 en 1906. Dans le môme trats qui ont dejh cto passes entre maires ot curés. M. Briand répond que c’est impossible, car aucune loi ne le permet. Quatre ordres du jour sont en présence. La priorité est repousséo on faveur de — Les pourparlers au sujet du contrat l’ordre du jour Allard par 484 voix contre78. de jouissance de Notre-Dame de Paris L’ordre du jour Sarrien, ainsi conçu : ont repris jeudi entre M. de Selves, pré « La Chambre, confiante dans le gouverne fet de la Seine, et le cardinal-archevêque ment, approuvant ses déclarations et rede Paris. pHissant toute addition », est voté en deux parties. — Le rendement des impôts, revenue et Le premier paragraphe recueille 389 voix monopoles s'élève, pour le mois do janvier contre 88, le second 407 voix contre 36. 1007, à la somme do 281.45C.700 francs. L’ensemble est adopté par 384 voix contre 33. Ce chiffre représente, par rapport aux éva luations budgétaires, une plus-value de Séance du jeudi 21 février. 87.170.000 fr. et, par comparaison avoo les reoettea effectuées pendant la période corres La Chambre examine le projet de loi, pondante de 490b, une augmentation de adopté par le Sénat, ayant pour objet la 20.805.400 francs. — On annonce la mort, i\Paris, du célèbre chimiste Henri Moissan, dé cédé à l'&ge de 55 ans des suites d’une appendicite. C'est M. Moissan qui avait fabriqué le diamant artificiel à l'aide du four électrique. —• L* nouvelle de l’éohouement sur la côte de Barbarie, entre le cap Blanc et le banc d’Argnin, du croiseur de 2* classe Jean-Bart, annoncée par l’une de nos dépêches de mer credi, est oonflrmée. Le Forbin est parti de Tanger à son se cours. La Gloire et le transport Drôme ont également quitté Brest, dans le même but. L'équipage est sauf et oampe 4 terre. répression des outrages aux bonnes mœurs MM. de Castelnau, Dejeante et Lasies prennent successivement la parole. Malgré une intervention do M. Drelon, rapporteur, la Chambro vote le renvoi du projet il la commission. GAZETTE BRETONNE FINISTÈRE Actes officiels. Par décret du 19 février, sont nommés : — Une violente tempête de S.-O. a sévi, Receveur particulier dos finances de 2« ces jours derniers, sur toute la France. classe à Morlaix, M. Philippe (Jean-MarieLes communications télégraphiques ont Ange), receveur dos finances de 3» classe été interrompues sur beaucoup do points. il Melle (Deux-Sèvres), en remplacement de A Saint Cloud, près Paris, le hangar M. Godel, qui est nommé recoveur des fi de l'Aéro-Club a été complètement dé nances do if» classe,à Roanne (Loire) ; Recevour particulier des finances de 2" moli. D’autres dégâts importants sont classe à Chftteaulin, M. Lejeune (Emilesignalés de divers côtés. N o u ve lles é t r a n g è r e s Maroc. — On télégraphie de Tanger que le sultan s’est enfin décidé à ne pas entraver l’organisation de la police inter nationale. Désirant prouver ses senti ments favorables, Abdul Aziz a même donné l’ordre d’envoyer immédiatement 200 chevaux pris dans ses écuries pour contribuer à la remonte des officiers eu ropéens dans les différents ports de l’em pire Hector-Victor), rocovour de 3° classe à Chftteau-Chinon (Nièvre), on remplacement de M. Doproge, qui a ôté appelé à d’autres fonctions. M. Le Tanaff, percepteur de 3" classe à Pont-Aven, est élevé sur place à la 2« classe de son emploi. * La population du Finistère. — Un ar rondissement en progrès. On connaît aujourd’hui les résultats officiels du recensement effectué dans le Russie.— Do nouvoaux troubles ont éclaté Finistère au mois d’avril 1906. à Odessa. Dos bagarres se sont produites Cette opération porte la population to entre ouviiers et terroristes, ot des coups de tale de notre département au chill're de feu ont été échangés. Le préfet est impuis 795 103 habitants. Le recensement pré sant à rétablir l’ordre. cédent, effectué en 1901, accusait un total — Les résultats des élections à la Douma de 773.014 habitants. Il s’est donc pro connus jusqu'ici font prévoir que la majorité duit en cinq ans une augmentation de de oette assemblée sera acquise à l’opposi- 22.089.ee qui place le Finistère à l’un des tlon. Ce sont les constitutionnels démocrates, premiers rangs dans l’ensembledesrésulconnus sous le nom de Cadets,qui formeront tats constatés sur le territoire français. le groupe le plus nombreux. Le chiffre global que nous venons de —Le journalRotiss annonce quo le général faireconnaîtreestintéressantâ détailler. Voici, par exemple, comment il se Kouropatkino va £tre nommé vico roi du Caucase et le général Liniévitch vico-roi de répartit entre les divers arrondisse l'Extréme Orient. ments : Arrondissement de Quimper. — En Hollande. — Le steamer Berlin, ve 1906, 201.741 habitants. En 1901, 193.936 nant de Londres, s’est échoué sur la jetée nord de Hoek Van Holland, près de Rot habitants. Différence en plus : 7.805. Arrondissement de Châteaulln.— En terdam. Il avait à bord 120 passagers et 1906,128.192habitants. En 1901,124 375. 60 hommes d’équipage. Presque tous ont Différence en plus : 3.817. péri. On annonce au moins 180 morts. Arrondissement de Quimperlé. — En Allemagne. — L’emperour Guillaume a 1906, 65.572 habitants. En 1901, 63.342. ouvert lui-méme la session du nouveau Différence en plus : 2.230. lleichstag. Dana son discours, il a exprimé Arrondissement de Brest. — En 1906, l'«spoir que l'assemblée saurait maintenir 256.615 habitants. En 1901, 250.486. D if la situation de l'Allemagne parmi les autre* férence en plus : 6.129. nations. Arrondissement de Morlaix. — En 1906,142.983 habitants. En 1901,140.875. Différence en plus : 2.108. On voitque, si tou? les arrondissements ont participé à l’accroissement de la po pulation départementale, c’est à l’arron dissement de Quimper qu’en revient la SÉNAT , i meilleure part. Le fait n ’est pas nouveau ; il y a môme Séance du mardi 19 février. bien des années que cet arrondissement Le Sénat M réunit pour procéder à la s’est habitué £i progresser dans les mômes nomination de neuf membres de la com proportions. mission d'instruction de la Haute-Cour, Pour s’en faire une exacte idée, il faut mais, le quotura n'étant pas atteint, il est remonter au milieu du dernier siècle et forcé de t'ajourner au jeudi. rechercher les chiffres de population qui ont été successivement mis en lumière Séance Au jeudi 21 février. par les dénombrements officiels. Si l'on prend pour point de départ l’an Le Sénat nomme la commission d'ins truction de la Haute-Cour, puis M. Un- née 1840, on trouve à ce moment le nom tilhac dépose un rapport sur le projet de bre d’habitants de l'arrondissement de Quimper fixé à 106.080. loi relatif aux réunions publiques. En 1876, le nombre a déjà passé à 133.756. Mais c’est à partir de cette épo C H A M BRE DES DÉPUTÉS que que l’élan s'accélère : en 1881, 152.434 ; en 1886, 165.912 ; en 1891, Séance, du mardi 19 février. 171.684 ¡en 1896,182.354 ; en 1901,193.936; M. Paul Meunier développe son inter enfin, en 1906,201.741. pellation sur la politique religieuse du gou Ainsi, une période de trente années a vernement. Il reproche à M. Briand d’avoir sufll pour accroître do 68.000 habitants, mis la République dans une posture humi c'est-à-dire d'un tiers, la population de liée devant le pape. M. Quiej/sse et M. l’arrondissement de Quimper. Il n’existe Allard présentent dus observations dans probablement pas d’exemplo d'une telle le même sens. augmentation dans l’un quelconque des M. Briand, très applaudi, prononco le autres arrondissements français. beau discours que nous analysons en tète Veut-on maintenant savoir dans quel du journal. les proportions s'est développée la popu Ai. Allqrd revient il la charge, secondé lation de chacun des neuf cantons qui par M. Bepmalo. M. Ferdinand Buis composent l'arrondissement ? LE FIN1STÊRE_All PARLEMENT espace de temps, Concarneau s’est élevé de 7.223 à 20.717 ; Douarnenez, de 14.006 à 33.012 ; Fouosnant, de 6.921 à 11.165 ; Plogastol-Saint-Germain, de 14.496 à 21.141 ; Pont-Croix, de 18 127 à 30.242 ; Pont-l’Abbé, de 15.036 h 32.847 ; Quimper, de 18.937 il 35.009 ; Rosporden, de 5 866 à 9.237. 11 y a partout progression, mais il est à remarquer que les cantons dans les quels existent des centres maritimes im portants sont encore en avance sur les autres. Témoins les cantons de Douarner ez et de Pont-l’Abbé, qui ont plus que doublé leur population, et celui de Con carneau, qui est arrivé presque à tripler la sienne. C'est une observation qui n’est point il négliger, au moment où l'on s’oc cupe d'élucider les causes de la crise qui éprouve si cruellement l’industrie de la pêche depuis quelques années. Une dernière remarque à faire, c’est que, si lerégime électoral actuel est main tenu pour les prochaines élections légis latives, l'arrondissement de Quimper sei ait appelé à élire trois députés au lieu de deux. L ’article 14 de la loi organique du 30 novembre 1875 contient, en effet, la disposition suivante : Adjudications publiques Chemins vicinaux. —- Le samedi 16 mars prochain, il sera procédé, à la Préfecture, à ¡’adjudication des travaux ci-après : l'f lot. — Chemin de grande communica tion n» 15, de Quimper à Gourin ; recharge ment de la chaussée. Election de domicile : Quimper.— Montant des travaux, 2790 fr.3G. 2« lot. — Chemin de grande communica tion do Quimperlé à Douëlan; rechargement do la chaussée. Election de domicile: Quim perlé. — Montant du détail estimatif, 2.070 francs. 3« lot. •— Chemin n» 29, annexe de Tréllez à Lanliouarneau, commune de PlounévezLochrist : construction. — Montant des travaux, 9.223 francs. 4|> lot. — Chemin no ■49, du Faouèt au Pouldu, par Quimperlé, commune de Q uim perlé : élargissement au village de Kérampoix. — Montant des travaux, 2.330 francs. 5* lot. — Réfection du pavage dans la rue de Gorréquer, à Quimperlé. — Montant des travaux, 4.900 francs. 0" lot. — Construction d’un chemin à Poullaouen, entre les villages du Cosquer et du Juilly. — 8,200 francs. 7" lot. — Rechargement de la chaussée du chemin no 02. Election de domicile : ErguéArmel. — 3.700 francs. L ’analyse des boissons, denrées alimentaires et produits agricoles. le ministre a fait connaître au conseil des minis tres les grandes lignes et les répercussions financières de ce projet de loi qui va être pro chainement déposé sur le bureau de la Cham bre après examen du ministre des finances. Le projet, bien que n’élevant pas les demisoldes dans la proportion indiquée par une proposition de loi de M. Siegfried, proposi tion qui entraînerait des charges financières considérables, confère cependant de très sé rieux avantages aux inscrits ; la pension at tribuée aux marins du commerce (y compris les agents de service général) comptant 300 mois de navigation est de 3G0 fr., au lieu de 204 ; la pension des veuves est portée de 192 fi 240 fr. ; enfin l’allocation mensuelle par en fant esl augmentée comme taux et comme durée; elle est fixée à 4 fr. jusqu’à treize ans, au lieu de 2 fr. jusqu’à dix ans. Ces dispositions seront appliquées immé diatement après le vote de la loi ; mais le pro jet en contient d’autr.is dont l ’application aura lieu successivement, tellesque l’élévation du m i nimum de la pension à i80 fr. à soixante ans et la création d’une pension proportionnais attribuée aux marins qui, oomptant 180 mois de navigation, n’auront pas droit aux pensions de la caisse de prévoyance et seront hors d’état de naviguer. Le taux de cette pen sion proportionnelle serait des 18 trentièmes de la demi-solde. L’application des premières dispositions n’en traînera pas <ie dépenses importantes, et, lors que la loi projetée aura son plein effet, la part contributive supplémentaire de l ’Etat sera d’environ cinq millions ; la part réclamée aux armateurs et petits patrons sera en chiffres ronds do 1,440,000 fr, (3 0[0 des salaires) ; enfin les sommes nécessaires seront complé tées par un accroissement des versements des inscrits maritimes à la caisse des invalides de la marine, qui seront portés de 3 à 5 0[0 des salaires. Le» dispositions du projet de loi ont obtenu l’agrément des différentes parties intéressée». Les ministres de l’Agriculture et du Commerce viennent de prendre un ar rêté ayant pour but l’application de la loi du 1er août 1905 sur la répression des fraudes dans la vente des marchandises et des falsifications des matièresalimenEn ce cas, une loi nouvelle devra inter taires et des produits agricoles.’ venir pour diviser l’arrondissement de Cet arrêté admet un certain nombre de laboratoires créés par les départements Quimper en trois circonscriptions. etles communes à procéder, concurrem ment avec ceux de l ’Etat, aux analyses Les conséquences de la Séparation. des boissons, denrées alimentaires et Manœuvres navales. — Les grandes ma produits agricoles. Le même arrêté fixe nœuvres d’armée navale auront lieu, cette Un communiqué de l’évêché de Q.uim- le ressort de chacun de ces laboratoires. année, de bonne heure. Après le grand per, inséré dans la Semaine religieuse, En ce qui concerne le département du succès de celle» de l'an dernier, le vice-amiral recommande aux membres du clergé Finistère, l'arrêté en question désigne le Fournier les commanderait une dernière fois paroissial de ne conclure avec les maires laboratoire municipal de Brest. avant d’étre atteint par la limite d’âge le 13 mai prochain. les actes de jouissance gratuite des égli La tempête. L’escadre du Nord, portée à eflectifs com ses que conformément au modèle qui plets, sera prête à y prendre part dès le début leur a été précédemment envoyé. Une tempête d'une très grande vio Ces actes ne devront être conclus, lence, soufflant du S.-O., s’est déchaî du mois d’avril, et c’t st, dit-on, la Méditerra d'ailleurs, que dans les localités où les née dans la soirée de mardi sur nos côtes née occidentale qui en sera le théâtre. Ajoutons que le vice-amiral Fournier, en ré églises appartiennent à la commune. En et a duré deux jours. compense de ses services éminents, recevrait ce qui concerne les églises qui étaient la Un grand nombre de marins-pêcheurs sans doute la médaille militaire, à la suite de propiiété de la fabrique, c’est d’abord au des ports de Douarnenez et de Camaret, ces grandes manoeuvres. Toute la marine ap séquestre, puis aux bureaux de bienfai surpris en mer par la tempête, ont fait plaudirait à cette distinction. sance, qu’il faudrait s’adresser pour route sur Brest, où, se trouvant sans res en obtenir la jouissance gratuite. sources, ils ont été, sur leur demande, La même distinction s’applique aux hospitalisés au 2 ” dépôt des équipages de Nouvelles militaires presbytères et à leurs dépendances. Les la Hotte. Le couchage et la viande du soldat. — La édifices de ce genre qui avaient le carac D ’autre part, le bateau de pêche B ri tère de propriété ecclésiastique ne pour seur des Flots, de Douarnenez, patron commission chargée de préparer la règlemen tation du nouveau service du couchage des ront être pris à bail par le clergé sans Ansquer, qui se trouvait, à cause de la troupes a arrêté les termes de la circulaire qui de graves nécessités et sans une permis tempête, en relâche à Molène depuis deux va être adressée à ce sujet aux commandants sion spéciale de l’évêque. jours, ayant voulu sortir, a failli être jeté de corps d’armée.' D’autre part, le sous-secrétaire d’Etat vient à la côte. Le Briseur des Flots a eu son mât de préparer des instructions pour que la qualité Chaire départementale d’agriculture cassé, et a été obl;;;é de rentrer à Molène. des viandes destinées à l’alimentation des corps de troupe soit l’objet d’un contrôle plus sévère. M. Soulière, professeur départemen Mais le plus grave sinistre signalé jus La vérification s’flectuera d’une manière gé tal d’agriculture, fera une conférence qu’ici s'est produit mardi matin en rivière nérale et plus rigou reuse à la fois aux abat agricole publique, le dimanche 3 mars du Faou. toirs et dans les boucheries des corps, et des 1907,à 9 heures,à Plogonnec, et à 1 heure Un canot monté par le patron des doua poursuites seront exercées avec la plus grande de l'après-midi, à Esquibien, sur le sujet nés Sergent, le matelot Corvez, de Lo- sévérité contre les fournisseurs convaincus d’a suivant : Muluelles-bétail. gonna-Daoulas, M. l’abbé Rouzot, curé- voir livré à la troupe des viandes provenant doyen du Faou, et deux autres jeunes d’animaux malsains ou de mauvaise qualité. prêtres, l’un vicaire au Faou, l’autre Dépôt de remonte — Itinéraire neveu de M. Rouzot, se trouvait en ri du comité d’achat. Conseil de guerre du 11* corps vière du Faou, non loin du Sillon de Voici la liste des localités qui seront visi Kervez, lorsqu’il chavira sous voile sous tées par le comité du dépôt de Guingamp Le Conseil de guerre du 11« corps d’armée l’effort d’une violente rafale. au cours du mois prochain : a jugé, dans son audience du 19 février, un Les cinq passagers furent précipités à Le Folgoët, 5 mars, à 8 heures; Lander nommé Jean-Michel Quéré, du 118e d’infan la mer. neau, 6 mars, à 8 heures ; Pleyben, 7 mars, terie, ordonnance d’un officier, qui, chargé Le patron Sergent nagea vigoureuse de garderie domicile de ce dernier,avait sous à 8 heures 15 ; Chùteauneuf du-Faou, 7 mars ment vers la rive et alla demander du trait frauduleusement un certain npmbre de à une heure. secours dans une ferme voisine. bouteilles de vin dans la cave d’un voisin, Les cultivateurs se rendirent en toute M. Cariou. Association française pomologique. Les meilleurs renseignements ont été hâte au Faou et revinrent avec deux em L ’assomblée générale de l'Association fran barcations qui recueillirent les jeunes fournis sur ce soldat,qui n ’a jamais encouru çaise pomologique aura lieu le vendredi prêtres, cramponnés au mât, ainsi que de punitions. Le Conseil l’a condamné à 22 mars prochain, à Paris, 34, rue de Lille. le matelot Corvez qui encourageait les 6 mois de prison, mais l’a fait bénéficier du sursis. Voici l ’ordre du jour de la séance : ecclésiastiques. 1* Correspondance, admission de membres Quant à M. l’abbé Rouzot, il avait — Le caporal Joseph Rabosseau, du 118« nouveaux ; d’infanterie, poursuivi pour ivresse et voies cessé de vivre. 2« Situation financière, propositions du « Chaque arrondissement administratif nommera un député. Les arrondissements dont la population dépasse cent mille habi tants nommeront un député de plus par cent mille ou fraction de cent mille habitants ». budget ; 3» Programme du concours et du congrès du Mans ; 4* Do l'adaptation des variétés suivant les terrains et les milieux ; Do De l'influence de la floraison dans la fertilité des variétés ; G» Recherche des moyens propres à déve lopper notre commerce des cidres. Le prix du blé et de la viande. Nous extrayons les indications suivantes du dernier tableau olliciel indiquant 1e prix du quintal de blé sur les principaux marchés do Franco et do l'étranger, arrêté à la date du 13 février 1907 (75 kilogrammes par hec tolitro de b lé ): Paris, 23 fr. DO ; Lyon, 22 fr. 75 ; Rouen, 22 fr. 50; Chartres, 22 fr. 92 ; Nantes,23fr. 05 ; Guingamp, 21 fr. »» ; Meaux, 22 fr. 50. Breslau, »» fr. »» ; Vienne, lli fr. 22 ; Londres, l(i fr. 09 ; Rruxolles, 15 fr. 62 ; New-York, I l fr. 33; Chicago, 14 fr. 37. Le môme tableau indique pour la deuxième semaine de février lo prix moyen du kilogr. do viande au marché do la Villetto : liœ uf, 1 fr. 40 ; veau, 2 fr. 13 ; mouton, 2 fr. 07 ; porc, 1 fr. 80. — Ces prix sont la moyenne des trois qualités. Sur lo même marché il a été amoné, du 4 au 10 février: 3 089 bœufs, 1.412 va ciles, 513 taureaux, 3.9(50 veaux, 31.331 mou tons ot 8.089 porcs. Pêches maritimes. — Correspon dances de pêche. c o n c a h n e a u , 21 février.— Une vingtaine de bateaux 6ont sortis chaque jour, avant la tempête, pour se livrer à la pêche du sprat. Ils ont rapporté de 9 à 10 milles, vendus entro 9 fr. 50 et 10 francs. Mercredi matin est arrivé à Concarneau un bateau do Lorient qui venait de capturer pour 2,800 francs do mulets dans l’anse de Saint-Jean, au nord-ouest de notre port. L ’équipage de ce bateau, se composant de 14 hommes, a 200 francs à la part. Dimanche, quelques bateaux avaient apporté une moyenne de 2 à 3,000 sardines, vendues 55 fr. a u d ie h n e , 22 février. — Quelques b a teaux ont pris, ces jours derniers, une assez grande quantité de maquereaux, vendus 0 fr. 50 pièce. Un certain nombre arment on ce moment pour la pêche à la langouste.. Nouvelles maritimes Les pensions des incrits maritimes. — Augmentation de la demi-solde. — Peuilnnt la discussion du budget do la marine au Sénat, M. Gaston Thomson avait annoncé (pie lo taux minimum de la pension des inscrits maritimes dite de demi-solde serait porté, d’aprôs un projet eu préparation au ministère de la marine de 204 francs à 3U0 ; ces jours derniers, de fait envers un supérieur, a également été condamné à 0 mois de prison avec sursis. Police corrôctionnelle. — Tribunal de Quimper. Audience du 19 février. / F o u e s n a n t. — Voleurs de pommes. — Yves Caradec, 25 ans, pêcheur, et son ma telot Pierre Garrec, 19 ans, sont allés dans le grenier dépendant de la ferme des époux Le Gall, à Kerhouant-Vian, où ils ont fait une ample provision de pommes. Ils avouent le fait et sont condamnés : Caradec à 20 jours de prison et Garrec à G jours, ce dernier seul avec sursis. Q u im p e r . — Voleurs de choux. — HenriMarie Normant, 33 ans, pêcheur, et YvesMarie Pennanec’h, 20 ans, cordonnier, rue Neuve, so sont associés pour dévaliser des champs de choux. Après en avoir fait une bonne provision chez lo nommé Jean Hémery, du village de Pénarun en Kerfeunteun, ils chargèrent lo nommé Auguste Herviou de les vendre. Celui-ci vendit donc lo produit du vol à la halle et reçut pour sa commission 2 fr. 30. Normant et Pennanec’h sont condamnés à un mois de prison chacun avec sursis. Herviou,comme récidiviste, est condamné de son côté à trois mois et un jour de prison, co qui le met sur la pente de la relégation. UK FINISTfchiä Ergué-Armel. — Vol de linge.— Pen dant lu nuit du 18 au li) cotiranl, des mal Les journaux de Pari» annoncent que le conseil municipal vient de donner à l’une dos faiteurs se sont introduits dans la cabane ruos nouvelles do la capitale lo nom do Gus do M. François Jan, employé des chemins tavo Toudouze, le regretté romancior dont lo do fer, demourant au lieu dit lu Forêt, et y flhistère publie actuellement la demièro ont dérobé une certaine quantité do lingo valant environ une soixuntuino de francs. œuvro : Koine on Sabots. On peut dite quo 'l’oudouzo était un Ills (Jo Iinno, qui avait été lavé lu veille ol était adoptif do la Bretagne, tant il a min do encore tout mouillé, consiste en 2 draps prédilection >\faire cunnaltro ot aimor notro presque neufs, dont l’un en grosso toile do pays oit il a placé l'action do ses romans ménage ol l’antro on toile lino ; un pantalon principaux. Il avait lul-mômo élu domicilo do coutil.d’homme d’équipe, il raies bleues À Camarot pondant rps dorniéros années, et rien de oe qui touchait à l’histoiro localo ou et bando bloue sur cliaquo côté ; une cheaux Intérêts de la population maritime ne miso d'homme on colon llanellc, Jt raies bleues ot roses; uno chemise de femme et le laissait indifférent. Camarot a devanoé Paris, car il y a déjà une camisole de nuit, en coton blanc ; une deux ou trois ans quo l’uno des voies prin nappe usagéo en toile ; 8 serviettes, 2 lacipales de la petite villo porto ce nom do bliers de coton îi petits carreaux noirs et Gustavo Toudouze qui va briller bientôt sur blancs ; une douzaine et demie de mou uno plaque parisienne. Doublo hommage choirs, dont uno partie îi carreaux rouges que Toudouzo avait bien mérité, autant et blancs ot les autres bleus et blancs ; par l ’utilité do sa vio quo par l ’originalitô trois laies d’oroiller. et la probité de son talent. La cabane où lo vol a été commis est si tuée dans un jardin de la gare clos pur un Renseignements utiles grillage et pur des ronces artificielles ainsi Transport des chions. — Los mots a ex que par des maisons faisant le prolonge ploitation dos ohemlos do for » employés duns ment do la routo. Les malfaiteurs sont demeurés inconnus. la loi du 15 juillet 1845 ot lo déorot du 1>t mars La Bretagne à Paris 1901 s’appliquent, par leur généralité, nou seu lement aux décisions prises pour le transport des personnes, mais aussi à oollos relatives au transport des animaux ou des marchandises, et à la peroeption des droits dus pour oo trans port en v«rtu de tarifs homologués. , En oonséquenoe, toute porsonuo qui fait transporter son ohiou par ohomin de fur est tenido, oonformémonfh l’arliolo 7G du dtSoret du l''r mars 1901, sous la sanation do l’artiole 21 do la loi do 1845, do payer lo prix de trans port fixe par l’artiolo 18 du tarif góntH'iil do graudo vitesse. (Cour do Cassation, 2ü mai 1900.) Quimper. — Bal de commerçants. — Nous apprenons que les commerçants quim pérois organisent un bal par sous cription qui aura lieu le samedi 9 mars prochain, salle Autrou. Match de football. — Domain dimancho 24 février, aura lieu la 2'““ éliminaloiro du Championnat de Bretagne. Le StadeBriochin, champion de Bretagno en 100(3, viendra matcher lo stade Quimpérois. Cette rencontre, ajournéo depuis le 20 ja n vier; promet d’étro des plus intéressantes, puisqu'elle met aux prises une équipo de premier ordre avec nos jeunes concitoyens, les derniers venus au championnat do foot ball. Nous espérons cepondant que le Stado Q uim pérois, malgré l’absence bien regrettée do quelques excellents équipiers, saura défen dre vaillam m ent les couleurs du club et se montrera capable d’égaler son redoutable advetsalre. L ’équipe du Stade Briochin arrivera à m idi 34 à la gare,où sont priés de se îéunir les sociétaires du Stade Quimpérois. Le match sera disputé à 2 h. sur le champ do manœuvres. Comme d’ordinairo, uno clô ture isolera lo torrain de jeu. Chaises rcsorvéos d a n sl’o ncointo : 25 ccntimoB. La « Cornouaille ». — Voici los résultats des tirs de dimanche dernier : Poules au 1874. — MM. do la Cotardièio, 129 points ; Lhostis, 122 ; Ilénaff, 122. Eoole normale : MM. Rodalloc, 41 points, et Le Moigne, 21. Lycée : M. Tristani, 24 points. Conscrits : M. Mell, 24 points. Poules au revolver 92 : M. do la Cotardière, 44 points. Domain dimancho, poules au 1874 ; 0 fr. 25 la sério. Tir pour les pupilles n ’ayant pas encoro exécuté leur premior tic. La direction du tir rappello aux commis saires qu’il est de règle de pourvoir soi-mômo à son remplacement, lorsqu’on est ompôché d’assister à la séance pour laquollo on est commandé de service, et cela sans passor par l’intermédiaire du directeur du tir. C'est donc, outre la porte cruelle do son llls expirant sous ses yeux, celle de son bateau, son seul gagno-pain, et de tou3 ses engins de pôchc. Dans l’espoir que vous voudrez bien insé rer ces quelques lignes dans votre ostiiné journal pour attirer l’attention de vos lec teurs sur cette infortune, j ’ai l’honneur, etc. G u il c h k h , maire de Vile de Sein. Enfin ello vise, pour l’avenir, la solution de questions particulièrement intéressantes, au point do vue de la stabilité des voies, de la vitesse et de la charge des trains. Ancienne Maison LESQUENDIEU — La vie moyenne des Français a augmenté en vingt ans de plus de 15 (l/o. Ainsi, en 1870, était-elle pour les deux stxes de quarante ans deux mois, soit <1o trente neuf ans quatre mois pour le sexe masculin et de quarante et un ans un mois pour lo sexe fémi nin. Or, en 1004, elle était de quarante six ans quatre mois, soit dequarante-cinq ans deux mois pour le sexe masculin et de quarante-sept ans sept mois pour le sexe féminin. l a d u r k k o k i.a v i e . peues yppjups D ouarnenez. — Mort subite. — Le patron Corentin Le Rouge partait dimanche dernier au large pour la pèche aux raies. (I avait déjîi effectué un assez long parcours lorsqu’un homme de l’équipage, le nommé Herlé Gloaguen, 47 ans, veuf et père de deux enfants, tomba subitement sans con naissance dans le fond du bateau. Lo malheureux fut ramené à terre le plus rapidement possible, mais, malgré les soins empressés qui lui furent prodigués, il ne tarda pas ît succomber des suites de la con gestion cérébrale qui l’avail atteint. derniers son fusil pour aller, sur les bords du Scorlï, faire la chasse aux canards. Mais au premier coup de fusil, son arme éclata et toute la charge lui pénétra dans la tète. sion qui se poursuivra lundi. * * Paris, 23 février, 7 h. 35 matin. Ce n’ost que vers 5 heures du soir qu’il fut trouvé baignant dans une mare de sang par le nommé Jean Marie Daniel, cultivateur à Kervès. Des soins lui furent aussitôt prodigués, et un médecin fut appelé en toute bitte de PontScorff. Mais tout fut inutile et le m alheu reux Ci'üllic succomba à ses blessures. Actes officiels. Par arrêté du ministre de la Ma rine , les récompenses suivantes sont décernées pour faits de sauvetage aux marins ci-après désignés, inscrits à Quimper : Médaille d'argent de l n classe, Pennec ; médailles de bronze, Béchennec, Banrialec.— Ecrasé par le train. — Le J u c h . — Enfant brûlée. — Le 17 Pochic, Laurent, Bourlaouen, Nédelcourant, la jeune Mario Daoudal, Agée de Un terrible accident s'est produit jeudi ma lec, Pichon. 3 ans, tille du nommé Alain Daoudal, gurde tin sur la voie ferrée entre Bannalec et particulier, jouait, après déjeuner, avec son Mellac-Le Trévoux, au passage du train qui La question des églises Pont-l’Abbé. — Marché du jeudi 21 part de Bannalec ît 10 heures 39 pour arriver Les journaux disent que le préfet de à Quimperlé ît 11 heures. Un jeune homme paraissunt Agé de 18 ît la Seine a reçu l'ordre d’informer l'ar 20 ans a été écharpé par la locomotive et a chevêque de Paris que le contrat pré eu le corps coupé en deux. senté par lui est inacceptable, et de lui On suppose que la victime, dont on ignore indiquer qu'il reprendra les pourpar l’identité, s’est volontairement jetée sur la lers quand il lui sera présenté un texte voie. conforme aux déclarations de M. Briand. L ’Echo (lo Paris annonce de son côté Cotes-du-Nord. — Une loi, datée du 18 février, approuve la convention passée entre l'Etat et la ville de Saint-Brieuc pour la construction d’un hôtel des postes et des télégraphes. Sarthe. — Le gendarme Ollivier, de la Charlre-sur-le-Loir, qui, dans un accès de folie, trancha la gorgo de ses deux enfants et se logea ensuite deux balles dans la tète, est mort ît l'hospice. PETITE CHRONIQUE do l’île do Soin communique aux jour naux la lottro suivante, on date du lü février : Nouvelle catastrophe maritime. Monsieur lo rèdactour en cliof, Lo 22 janvier dornior, lo patron Paul Fouquot, du bateau N.-1). clc Montfort, n» 1,422, so rendait à lu pflelio, commo de coutumo, on compagnie dos mitron bureaux do l’ilo, avoc bonne briso du N.-O., mais 24 Ç u im p e r . D E M A IN ET JO U R S SUIVANTS chez Lesquendieu L E B E S Q U E , successeur 24, rue du Parc, à Quimper i partir de 2 FRANCS le paquet de 500 grammes net Avec surprise agréable pour tout aelicteur E n même temps, l’acheteur trouvera réunis dans ses magasins les produits et comestibles les plus lins et les plus délicats, de même que les produits cou rants nécessaires à la consommation quotidien ne. APERÇÜ DE QÜSLQO PRÏX : SUCRE SC5É S A Y 0 fr. 70 3 fr. M C H O C O L A T M E N IE R le 1/2 kilo . 1 fr. 50 le paquet de 4 kil. 500. 13 fr. 05 P E T I T B E U R R E L. 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Ses qualités spéciales la rendent aussi très précieuse pour la poso des voies dans les sou terrains, où la putréfaction des bois peut pro voquer degni ves inconvénients ot dans lesquels, par suite d’une circulation intensive, on a besoin d’une voie très stable ot d’un entretien très rapide. PARC, Bois deChauffage& Charbons En Russie. de idment armé aveo liais amovibles cl rem- à DU que le cardinal Richard attend de Rome des indications sur l'attitude à pren A V IS . — Ju squ ’au 15 février pro dre en cas de rupture des pourparlers. chain, los vins de : Malaxa, Macère, Porto, Xérès, etc., seront vendus aux Le naufrage du « Berlin ». anciens prix, sans 'tenir compte des Un télégramme de Hoch-Van-Ilol- nouveaux droits de régie volés et ap land annonce qu'un bateau ayant à pliqués depuis le 1" février 1007. Absinthe suisse, le litre 2 fr. 75. bord le prince consort a opéré le sau Apéritif Le Chambord prix exception vetage de onze naufragés du Berlin, nel, le litre 2 fr. 25. dont deux femmes. Il reste encore à bord deux femmes et un enfant. La violente tempête de grêle et de EN TOUS G E N R E S neige continue. fdv.— Froment, 22 fr. 50 Io n 100 kilos ; sei gle, »«fr.»# ; orge, 17 fr. 50 ; bliS noir, A Varsovie, au cours du pillage d'un SU ll LUS V O IKS FE R H IÏES. — M. G. Liôbatix, »» fr. »» uvoino, 19 fr. 20 ; potnmos do terre, ingénieur en chef dos Ponts et Chaussées,atta bureau de poste, il y a eu treize morts 7 fr. 50 ; foin, 18 fr. ; paille, 7 fr. 81) ; ooufs ché au service de la Voie de la Compagino des et cinq blessés. Les terroristes ont en prix moyon), I fr. 20 la dou/.uino ; beurre, ohomins do for d’Orléans, vient de faire breve levé 5.000 roubles. • 1 fr. 50 lo 1/2 kilo. ter, avi;« M Hennobiqao, ano traverse en béton Ile-de-Seln. — Un appel. — Le mairo RUE le kilo. . . le paquet de 5 kilos. * Service particulier du Finistère. Cette scène n’avait pas eu de témoins et Coelllc, qui était tombé à lu renverse, resta inanimé sur les lieux. DÉPARTEMENTS DE L’OUEST 24, Non satisfait de s'approvisionner de très vieux cafés verts les plus renom més, d’avoir réalisé des mélanges dé licieux, M. L E B E S Q U E a trouvé un système nouveau de brûloir, à traction PAPERASSERIE PARLEMENTAIRE. — Nous électrique, répudiant les procédés an lisons dans le Cri de Paris : « Savez vous pour quelle somme il s’imprime, ciens de torréfaction où le café était à la Chambre, de paperasses par année ? Ne »allé en contact avec toutes ses im cherchez pas... vous ne trouverez jamais. Pour puretés, ses âcretés, ses acidités. un million et d'-mi ! Vous avez bien lu,n’est-ce Traité par le nouveau brûloir, dans pas ? C’est le chiffre officiel, le chiffre établi par un courant d'air surchauffé, purifié, la Commission delà comptabilité. « Non seulement los frais d’impression attei cet air chaud, en même temps qu’il gnent celte somme fantastique, mais encore ils saisit et torréfie la fève, entraîne toutes la dépassent. 11 a fallu des crédits supplémen les impuretés, poussières, pellicules, etc. taires. On les a demandés au budget do 1907. Par cette torréfaction rapide et ré « Il faudrait tout un mois, a dit un député, pour lire tout cc qui s’imprime h la Chambre en gulière, conservant ainsi toute la fi nesse de son arôme et ses principes vingt-quatre heures ! i> ... Sans commentaires, n’est-ce pas ? actifs et toniques, le Cafe flammé voit dou bler sa consommation en même temps m ot d e la f i n . — Sous le porche d’une église: que sa qualité et le rendement de ses Premier aveugle. — Dites-dono, cher con propriétés précieuses. St-Hernln.— Terrible drame. — Un huissier, qu’accompagnait la gendarmerie, opéruit jeudi malin une saisie chez !e nommé Franklin Biolley, habitant au Coadont. Durant l’opération, Biollev menaça l’huis sier ît plusieurs reprises, mais la présence des gendarmes l’empôcha de se livrer ît des C oncarneau. — Hygiène publique. voies de fait sur l'officier ministériel, qui — La police de Concarneau a dressé procès- quitta lu maison dans le courant de l’aprèsverbal contre une marchande de poissons midi. Vers quutre heures, Biolley sortit de son pour jet d’immondices sur la voie publique. Le commissaire do police est d’ailleurs domicile, roulant en tète de sinistres pro frère, connaissez-vous cette charitable dame qui vient de vous donner dix sous ? décidé it sévir contre les personnes qui ne jets. Il se rendit chez M. Fonteneau, garde Deuxième aveugle. — De vue... seulement. particulier, avec lequel il vivait en très so conformeraient pas aux règlements sur mauvaise intelligence. la salubrité et l’hygiène publique. Que se passa t-il dans la maison? On ne le sait pas encore exactement. T ré g u n c . — Misère dorée. — Une Deux coups de feu retentirent tout ît coup, vieille femme, Mario Scavellec, Agée de et Biolley, la mine hagarde, prenait la fuite, 73 ans, vivait dans un misérable logis ît tandis que les voisins pénétraient chez le Trégunc. Elle était nourrie par ses voisins garde-chasse. La femme de ce dernier gisait De nos correspondants particuliers. et mendiait la plupart du temps. sur le parquet, uu milieu d’une mure de . Or, élant tombée malade, elle fut ces sung, morte. Paris, 22 février, 8 h. soir. jours derniers transportée ît l’hôpital, et, Pendant ce temps le meurtrier, tenunt Sénat. dimancho matin, M. le juge de paix de son fusil d’une main et une valise de l’autre, Concarneau procédait îi l'apposition des Le Sénat a discuté en deuxième déli se réfugiait dans les bois ; mais il se ra scellés ît l’occasion de son départ. visait et revenait chez lui, où il a été mis bération la proposition de loi concernant Quelle ne fut pas sa surprise lorsqu'il en élut d'arrestation pur la gendarmerie. les conseils de prud'hommes. trouva chez elle une somme de 9.330 fr., Ce drame a causé une profonde émotion toute en pièces d’or, et plusieurs titres de Chambre des députés. dans le pays. rentra, ce qui portail son avoir ît 15.000 fr. La Chambre a entendu la suite de la environ. Arzano. — Accident de chasse. — Le discussion des interpellations sur les frau Les voisins qui l’ont soutenue depuis longtemps ne sont pas encore revenus de nommé Joseph Coëllic, 34 uns, cultivateur à des dans le commerce des vins, discus Pentaniou, en Arzano, prenait ces jours leur étonnement. petit frère Alain, dans la salle d’altente de la gare. S'élant trop approchée du poêle, le sarrau de l’enfant prit feu. Lo jeune Alain, flgé de !) uns, essaya d’éteindre le feu mais il no put y réussir et sa potite sœur so sauva sur lo trottoir de la stuliou. ! M. Kerhoas, poseur, demeurant ît la sta tion, finissant de déjeuner, sortit juste îtee moment et il aperçut la pauvre enfant toute entourée par les flammes. Il se précipita vers elle pour essayer de lu déshabiller, mais il ne put que se briller les mains. M. Kerhoas appela sa femme ît son aide Portes et trouvailles. — lia été perdu mardi et, au moyen de vieux effets qu’elle s’élail soir, quai do l’Odot, un manteau gris d’enfant. procurés, ils réussirent ît éteindre les flam __Priôro do lo rapportor au Café do Marine, mes qui dévoraient l’enfant. oontre récompense. La pauvre petile fut aussitôt transportée Etat-civil du 15 au 21 févrio*\— Nais- chez ses parents où on lui donna les pre « a n c k s . — Jean-Roné Hénaff, r. dos Douves. miers soins en attendant l’arrivée du méde — Joséphine Coathalem, r. NoUVo-Prolongéo. cin. Celui-ci constata que le tronc était en — Pierro-Mario Goyat, r. Neuve. — PierroJean Bonnard, r. Pen-ar-Stang. — HerVé Kor- tièrement brûlé, dans toute sa partie anté vareo, r. Royale. — Louise-Sophio-Germaino rieure, ainsi que la figure, le cou, les cuisses ot les fesses, dans toute leur éten Coulmiers, r. du Chapeau-Rougo. due ; les mains étaient également atteintes 55 naissanoes en 1907. toutes deux. mariagos : 19. Lo médecin pronostiqua tout de suite la Düois. — Jeanne Rlohard, 70 ans, jour nalière, veuve do Caradeo, à Goarem-an-Dro. — mort ît brève échéance ; celle-ci s’est en Marie Barré, 32 ans, ménagère, épouse do effet produite le lendemain ît 4 heures du Guédo, pl. Torro-au Duo. — Théophilo Lo soir. Taxior, 56 ans, frère dos éoolos ohrétiennos, oélib., r. do Korfountoun, — Louis Jambon, 65 ans, ramoneur, époux do Guivaroh, h l’Hospioo. — Goyat (enfant sans vio), r. Nouvo. — Mario Le Gaonaoh, 69 ans, ménagèro, vouvo de Lo Gall, r. Pen ar-Stang. — Guillaumo Lo Jonoour, 80 ans, oultivateur, vouf do Gouritin, r. Royale. — Mario-Anno SalaUn, 70 ans, Journalièro, vouvo de Le Flooh, a l’Hospioe. — Marie Chapalain, 84 ans, sans profossiou, veuve Lo Guéreo, r. dos Roguairoe.— Nicolas Calvoz, 60 ans, Journalier, Opoux do Lo Porrot, r. do la Providenoo. — Mario Quûré, 73 ans, sans profession, épouso de Guénigan, h l’Hospioo. 90 déoès on 1907. dont 38 aux hôpitaux. P ublications de mahiaoks . Paul Jaoquior, avooat, Thonon-les-Uains, (Haute-Savoio), ot Thérèso Bourdonuay du CIO•io, sans profession, domioiliéo do fait h Paris V de droit à Quimper. dans la journée, lo vent, étant venu au N.-E. ot à l ’est, souilla en tempête; Fouquet n'avait pour tout équipago qu’un de ses IUh, Agé de 1(3 ans. La nuit venue, il put à grand’peino trou ver un abri à l’ouest de l'île. Malheureuse ment, avant lo jour, son aassière était venue à so rompre, ot, son llls expirant, il fut obligé do se laisser aller à la dérivo, jus qu'au moment où il fut recueilli p a r le pa quebot France, so rendant à Pauillac, quel que temps apiès que son fils eut rendu le dernier soupir. Le '?é>'t/.nt, responsable : .1. Hkhna-h ri GRIDS IS DEE H Maison do 1e'1' ordre demande R E P R E SENTANTS. — Ecrire ü u p ra lu , 57, rue Malbec, Bordeaux. 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(Titre et inter calaire) la fouille............................ O Broohaffo du registre s 0 fr. 85, Afflohe indiquant losjours et hourosdu ropof)heudomadaire(mdmcdéorot) O 60 20 20 M is e ô prtix : 7 , 0 0 0 fr. Chemin de fer d’Orléans. — Bille«« d’aller et retour de famille pour les stations thermales et hivernales du M idi. Etude de M° C ou iié , notaire à Quimper LE L U N D I 4 M A R S 1907 A 2 heures de iaprès-midi Concessionnaire du béton armé système Coularoux « e 4 On délivre également des billets d’aller et retour, avec réduction de 25 °/0 en l 1 classe et de 20 °/» en 2* et 8° classes, sur les prix calculés au tarif général d’après l’itinéraire effectivement suivi, à toutes les stations du réseau de la compagnie d’Orléans, pour les stations thermales et hivernales du réseau du Midi. Durée de validité : 38 jours, non com pris les jours de départ et d’arrivée. de l’IIôpilal....... ..... ...................... 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Il est également déposé à la mairie un registre destiné à recevoir les dé clarations d’élection de domicile à faire en vertu de l’article 15 § 2 de la loi du 3 mai 1841. U n registro d’enquête est ouvert à la Mairio, pour recevoir les déclara tions et réclamations qui seront faites pendant le même délai. Après ce délai, toutes les pièces el observations seront soumises au Con seil m unicipal de Landudal qui en dé libérera. Fait à Quim p’or lo 21 février 1907. Pour lo Préfet du Finistôro : Le secrétaire général, M ÈNARD. E tude du M» D A L IB üT , notaire fi Quim per, \,rue Ste-Catiierine, succ'do Me D urand. A VENDRE 1907 UNE MAISON D’HABITATION CEiRRDES BRABANT Sise ii Quimper, rue dePonl-l'Abbé, 22 Horlogerie, Bijouterie, Orfèvrerie A N C IEN N E M AISON L E MO AL J. 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ABONNBHGNTH i 1 an. 6 mois. Quimper, Finistère et départements limitrophes. . . Ht. 4 1 .5 0 Auties départements................................................... 9 5 »» Abonnement« spéoitux d'un an pour le no du samedi. £ f. S O (Cet derniers abonnement» ne peuvent être pris que pour te département) O Ü J M P K R — Rue Sainte-Catherine, iO — Q U / M P h R S’A D R E S S E R pour les abonnements et les annonoes à M. l’Administrateur, et pour tout oe qui regarde la rédaction à M. le Rédacteur en chef. Les abonnements partent des 1*' «t 15 de ohaque mois et sont payables davanoe.Ils sont renouvelés k leur expirniinn, sauf avis oontrairo de l’abonné. Voir i 1« 3 m* pagi Nos NOUVELLES TÉLÉGRAPHIQUES Faits & Bruits Les difficultés de la Séparation. — Vers un nouveau Gonoordat. — Mal gré toute la bonne volonté montrée en ce moment par l'Égliso et par l’État, l’accord paraît presque impossible entre eux. C’est du moins ce que laissent pré voir les derniers renseignements par venus de Rome. Ainsi la séparation est inapplicable. Peut-on s’en étonner outre mesure ? Tous rapports peuvent-ils cesser, dans un grand État policé, entre les pouvoirs établis et cette organisation si considérable, si puissante, qu’est l’Église catholique ? Non, ce n ’est pas possible. Et voilà pourquoi, sous une forme un peu dé tournée, mais certaine, les pourparlers engagés ces jours derniers n’auront pas d’autres résultats,s’ils aboutissent — et nous voulons l’espérer encore, contre toute espérance — que la signa ture de trente-six mille petits concor dats remplaçant celui qu’on a déchiré. M. Briand a en effet établi l’autre jour, à la tribune do la Chambre, le bilan dès portos quo lo clergé a subies pour ne pas avoir accepté la loi de 1905. Elles sont considérables. Mais il y a une contre partie. Il ne serait pas très malaisé d’,établir aussi le bilan des portes quo l’État a éprouvé do son côté en fabriquant une loi qui a mis le pays on désarroi et qu’il no sait comment appliquer. Le Concordat de 1801 n’était sans doute pas une œuvre parfaite. Il avait celti.de commun, au surplus, avec toutes les œuvres humaines. Mais il ne nous en avait pas moins donné un siècle do paix religieuse et nul n ’o serait prétendre quo sa disparition était utile ot nêcossairo. ." Mais enfin, s’il présentait des im perfections, on pouvait pout-ôtro, en « causant », y apporter remède. On a préféré le briser complètement. Soit. Ce qui est fait est fait, et rien F E U IL L E T O N DU «F ih m t ím » du Mercredi 27 Février 1907. - 69 - ne sort do s’appesantir sur les fautes du passé. Mais on a voulu, non remplacer le Concordat, mais lo supprimer. Or, si on peut parfois légiférer contre le droit dos gens, on no le fait pas contre les nécessités sociales. Si bien qu’aujourd’hui la Séparation ayant été votée, et le besoin des rap ports ontre l’Etat et l'Eglise se faisant plus quo jamais sentir, nous sommes en marche vers un nouveau concor dat. fi y a mieux. La Séparation ellemôme, cotte Séparation tant vantée, était encore un concordat, mais un concordat unilatéral, car elle n ’igno rait pas l’Eglise, et elle lui assignait mémo une sorte de constitution. Puisqu’il en est ainsi, ne vaut-il pas mieux, pour la paix sociale, que les rapports entre l’Eglise et l’Etat soient définis par un contrat débattu entre les parties et accepté par elles ? Une nouvelle loi électorale. — Sorutin de liste et représentation proportionnelle. — Voici les principales dispositions du texte définitif d’une proposi tion intéressante de nouvelle loi électorale qui a été élaborée par la commission du suffrage universel de la Chambre, présidée par M. Charles Benoist. Article lor. — Les membres de la Chambre dos députés sont élus au scrutin do liste pour G ans, suivant los règlos de la représen tation proportionnelle exposées ci-après. L'éloction so fait on un soul tour de scrutin. Art. 2. — Chaquo départomont élit autant do députés qu’il y a de fois 25.000 électeurs inscrits;touto fraction supérieure à 5. (JOO élec teurs est comptée pour le chiffre entior. Art. 3. — Le départomont forme une seule circonscription. Toutefois, lorsque lo nom bre dos députés à éliro y ost supérieur à 10, le départomont est divisé on circonscriptions déterminées par une loi. Art. 4. — Une listo ost constituée par le groupomont dos candidats qui, ayant fuit la déclaration do candidature exigée par l’arti cle 2 do la loi du 17 juillot 188'.),so présentent conjointement aux suffrages dos électeurs ; elle no pout comprendra plus do noms qu’il n’y a do députes à éliro dans la circonscrip tion, mais ollo pout comprendre un nombre moindre. Los candidatures isolées sont consi dérées commo constituant chacune uno listo distincte. Art. G. — Chaque éloctour disposo d’autant de suftïagos qu’il y a do députés à élire dans sa circonscription. L ’électour peut accumuler la totulité ou plusieurs do ses suffrages sur un môme nom. Los procés-vorbiux des bu reaux de voto constatent lo nombre de suf frages recueillis par chaquo candidat. jovialité lo meilleur auxiliaire do Lantok dans lo tftebo entropriso par celui-ci pour consorvor à l ’équipago son homogénéité. Sans qu’il s’on rendît compte, il avait éga lement servi les desseins du bravo maître d’ôquipago concernant Torr hé Penn, ot ses saillies, sos boutadosincossantosavaiontsouvont arraché malgré lui le corsairo aux pré occupations doulourousesqui barraiont d’uno rideamèro son frontbronzé otlo plongeaient, dos houros durant, dans un morno abatte ment. Comiquomont gravo, Kéribin s'adressa a Torr lié Penn : « Jo viens vous dire quo la clocho du carré armoricain, si nous on avions uno, piquorait l’heure du déjounor et quo pour aujour d'hui co no sora pas aussi mal quo d’habi tude, vu quo je m ’on suis mêlé. — Aurions-nous, par hasard, un changoment do régimo, ou aurais-tu pris du sorvico commo maitro coq choz los Anglais. Kéri bin î questionna on souriant lo jeuno cor saire. — Saint-Jean-du-Doigt ot la bonne damo d'Aurày m’on protègent I excluina lo Mor bihannais avoc uno horreur joviale ; soulemont commo depuis quelquo temps, malgré los cartos d’ontréoduooininandantSmithson, los factionnaires repoussaient à grands coups do crosso los quinzo d’ontro nous qui avaiont fis s io n de survoillor l ’emploi do nos provi sions et d’ompflcher nos coqs do nous voler sur les distributions des fournisseurs, il a REINE EN SABOTS 1,1 (1813) XXI , LK PONTON Tandis que le voleur ai durement chfttié s'évanouissait sous la cordo, Torr hé Penn, ne se souoiant pas do jouir de co péniblo •peotaolo, regagnait à pas lonts le carré ar moricain lorsqu’il fut accosté par ICéribin : 'lé Morbihannais, toujours jovial ot farcour comme lorsqu'il contait à grands retìforts de détails ses exploits aux gars de Plougaanou, semblait devenir plus poilu ancoro qu’autrofois, la forêt bruniUro qui entourait tonto sa figuro ayant oncoro davantago envahi, s’il était possible, son visago bronzé et étant montée jusqu’à ses youx clairs si pétillants de malice ; sa bonno humeur no l'avait pas plus abandonné que sa force rodoutablo, et le oontre-maltro, carré de partout commo au bon temps du Penn Bat, avait été par sa ■ (1) Reproduction interdite aux Journaux qui ■’•at pu va traité avea la Soeiété des Genstte ¿»•«M*. A N N O N C ES I 3 ‘a ‘3 E U E 3 A . X J 3 E « Les lettres non affranchi*s sont refusées. Art. 7. — La commission de recensement centralise los procès-verbaux dos bureaux de vote et établit la masse électorale de chaque liste. La masse électorale do chaque liste est la somme dos nombres de suffrages respec tivement obtenus parles candidats apparte nant à cotto liste. Art. 8. — Pour répartir les sièges entre les listes, chaque masso électorale est successi vement divisée par 1, 2, 3, 4 et les quotients obtenus sont inscrits par ordre d’importance jusqu’à ce qu’on ait déterminé dans cet ordre autant do quotients qu’il y a de députés à éliro dans la circonscription. Le plus petit do ces quotients sera diviseur commun. Il est attribué à chaquo listo autant de députés que sa masso électorale contient de fois le diviseur commun. Art 9. — Dans chaque liste, les sièges sont dévolus au candidat ayant obtenu le plus do suffrages et,on cas d’égalité de suffrages, au plus ftgé. Art. 10. — S’il arrive qu’un siège revienne à titre égal à plusieurs listes,il est attribué, parmi les candidats en ligne, à celui qui a recueilli lo plus de suffrages individuels et, en ca8 d’égalité de suffrage, au plus Agé. Art. 11. — Les candidats non élus de cha que liste qui ont recueilli le plus grand nom bre do voix son t classés premier,2 " suppléants et ainsi de suite. En cas do vacance par dé cès, démission ou toute autre chose, les sup pléants seront appelés, suivant le rang de leur inscription, à remplacer les titulaires de la même listo pourvu qu’ils jouissent, à ce moment, do leurs droits politiques, Le gouvernement doit être entendu, la semaine prochaine, par la commission, au sujet de ce texte. Le commerce de la France. — Pendant le mois de janvier 1907, les im portations se sont élevées, en France, à 115.744.000 francs, contre 450.802.000 francs pour l'exercice correspondant de 1906, marquant ainsi une diminution de 35.118.000 francs. D ’autre part, les exportations accusent uno plus value de 10.859.000 francs, étant passées de 347.880.000 en janvier 1906 à 358.739.000 en janvier 1907. Les tendances de notre marché sont donc meilleures que l’année dernière, lit il faut espérer que ce beau début d’année ne faillira pas à ses promesses. Mais il n’en est pas moins vrai que nous sommes très en retard sur les au tres nations. Un tableau comparatif du mouvement des all'aires dans le monde depuis 1886 jusqu’à 1900, que vient de dresser M. Jules Roche, ancien ministre du commerce, on témoigne. En 1880, le commerce extérieur mon dial se chiffrait par 69 milliards. En 1906, ce chiffre est près de 124 m il été décidé qu’on forcerait ce matin l’entrée do la cuisine et on on a choisi pour surveillants qui ne craindraient pas los coups. Alors los autres m ’ont désigné, rapport à cela, lit-il on montrant ses épaules puissantes et son torso d’horcule dont la musculature avait ré sisté à toutes les épreuves. Et ma foi, les Saozon ont ou beau tapor, je suis passé tout do mémo ! La crosso, cela ne compte pas, et ces gaillards-là, n’ont pas de poigne. Ils ont juré, sacré dans leur maudite langue qui sif fle ot rftelo la gorge, mais j ’ai pu veiller au grain et lo coq a gardé pour lui ses envios do nous rationner oncoro un pou plus quo no lo font ces iijoddcm, qu’Ar Pot Kox fasse bouillir à jam ais dans sa grando chaudière I — Et alors, grft.ee à toi, Kéribin, nous al lons avoir un festin d’omporour ? questionna Torr lié Penn. — D ’omporour, jo no sais pas, quoiqu’on dise sur la gazotto anglaise qui a circulé ici l’autro jour, en contrebande, que lo nôtre d’omporour, l'omperour Napoléon, il n’a pas mangé tous los jours à sa faim au fond de la Russie, qu’alïlrmont du moins ceux d’ici qui lisont lo charabia maudit de ces païens d’onfor. Mais onlln, on mangera,et comme il faut se consorvor ooftto quo coilto lacarcasso en bon état, ça importe. D ’ailleurs, regardez los camarades ! » Installé sur l'arrière du faux-pont auprès de la rombardo percée do meurtrières à l’abri do laquollo los soldats Anglais pouvaient sur voillor les prisonniors ot au besoin les fusil i la lig n *e ■ Annonces judiciaires et diverses. Réclames........................................ 80 Lee annonoes du département du Finistère et des départements limitrophe seront reçues au Bureau du Jonrn d. — Elles doivent être déposées la Toill de la publication du Journal, avant midi. liards, en augmentation de 52 milliards, soit environ 78 0/0. Voici le détail de ce mouvement pour les principaux pays, chiffres indiquant les millions de francs : N o u v e lle s d iv e r s e s — Au cours du dernier Conseil des m i nistres, M. Guyot-Dessaigne, ministre de la Justice, a fait approuver son projet de réforme de la magistrature, qui sera 1886 1906 Augraento*1 prochainement déposé sur le bureau de la Chambre. France........... 7.457 9.645 2.188 A ngleterre... 13.920 19.105 5.185 — Les derniers renseignements de Rome A llem agne... 7.240 15.105 7.865 et de l’archevêché de Paris disent que.aucune Etats-Unis... 6.074 13.358 7.284 clause du contrat provoqué pour la jouis 2.517 5.402 2.885 sance de la cathédrale de Paris ne pouvant Belgique....... Ita lie ............. 2.486 3.785 1.299 être modifiée, on peut considérer les pour Suisse........... 1.405 2.328 923 parlers comme rompus. Mais il convient de n ’accueillir cette nouvelle que sous toutes C a n a d a ...... 919 2.292 1.383 réserves. Japon............. 461 2.079 1.618 % — M. Chauvin, député de Seine-etNotre pays, qui occupait le deuxième rang en 1886, est maintenant relégué au Marne,a déposé sur le bureau de la Cham quatrième, se laissant distancer, et de bre au nom de la commission d’assu loin, par l’Allemagne et les Etats-Unis, rance et de prévoyance sociale, un rap ainsi qu’on le peut constater par les port sur le projet de loi ayant pour objet d’étendre aux exploitations agricoles la chiffres ci dessus. La Belgique, qui est six fois moins législâtion des accidents du travail. M. Antide Boyer a déposé, de son côté, peuplée que la France, a, pendant cette môme période, pour son commerce exté une proposition de loi ayant pour objet rieur, une augmentation dépassant de de limiter le nombre des débits de bois sons. 697 millions celle de notre pays. C’est dans cette infériorité croissante — Les représentants du syndicat des ins que réside le plus grand danger peut-être tituteurs de la Seine ont protesté auprès de que la France ait jamais couru. M. Clémenceau contre le refus qui leur a été Le repos hebdomadaire. — Le minis tre de la justice adresse aux procureurs gé néraux la circulaire suivante : Par arrêté en date du 18 janvier 1907, la cour de Cassation (Chambre criminelle), ap pelée à statuer sur l’interprétation de l’arti cle 9, alinéa 2 de la loi du 13 juillet précitée, a décidé que le repos hebdomadaire doit être ilonné le dimanche, et qu’il ne peut être dérogé à cette règle, dans les cas prévus par le même article, que lorsque l’autorisa tion nécessaire a été demandée et obtenue ; que si, aux termes de l ’article 9, le recours formé contre l’arrêté du préfet en suspend l’exécution, cet effet suspensif n’affecte que cet arrêté en produisant, suivant les circons tances, les conséquences qu’il comporte, et qu’il ne saurait en aucun cas faire échec à l’application immédiate de l ’article 2, para graphe l»r de la loi. En vous signalant cette décision, je vous rappelle les instructions contenues dans ma circulaire du 20 novembre 1906 et v us in vite à prendre los inesuies nécessaires pour que les procès-verbaux constatant les infrac tions à la loi du 13 juillet 1900 soient sou mis dans le plus bref délai possible à l’exa men de la juridiction compétente. Le ministère public devra prendre les ré quisitions conformes à la theorie contenue dans l’arrêt de la cour de Cassation sus indi qué, et notamment s’opposer à tout sursis que les prévenus solliciteraient en invoquant abusivement les dispositions de l’article 9, paragraphe 2,de la loi. ler sans danger en cas de révolte, le carré armoricain ne différait en rien du reste du ponton par l’ameublement ou la décoration ; quelques bancs grossiers sem blables à ceux que confectionnaient tous les prisonniers, quelques travaux do vannerie et de menuiserie en étaient tout l’ornement, avec un petit cutter à demi terminé que Tan guy, lo silencieux Paganiz, toujours aussi taciturne quo par le passé, sculptait et gréait avec amour ot qui représentait à la perfeetion dans ses moindres détails lo malheu reux Penn Bai. Au moment où arrivèrent Torr hé Penn, Kéribin et Lantok, chacun avait abandonné les menus travaux auxquels il demandait une augmentation de subsis tance en les vendant à vil prix aux Anglais, et los plats do six homme» étaient déjà or ganisés. ■ « Jour gras que c’est aujourd’hui », a n nonça Kéribin, en s'accroupissant sur le plancher. « Et plus gras que d’habitude par ton in tervention », vieux camarade, lui répondit Yan Postée. « Mais suivant l'habitude, repartit Lantok, ce n'est pas l'abus des ustensiles de cuisine qui nous gênera, comme de juste ». Un simple bidon do fer blanc ot uno gamollo représentaient, en effet, la vaisselle de chaquo homme, cuillers, fourchettes et cou teaux étant complètement absents. Pour être du poids réglementaire, grftco à la surveil lance do Kéribin, lo monu de co jour gras opposé d’occuper un bureau à la Bourse du travad de Paris. Le président du Conseil a répondu que la loi de 188i sur les syndicats ne s’appliquait pas aux instituteurs et que la Bourse du travail était destinee aux ou vriers salariés et non aux fonctionnaires. — Les derniers télégrammes de LasPalmas disent que l’équipage du JeanBart,en santé parfaite, travaille à l’allé gement du navire, en attendant l’arrivée des secours. La position du Jean-Bart est estimée difficile. Echoué à 500 mètres de la terre, entre les îles Penro, Palha et la côte, par un fond de moins de qua tre mètres, il a sa coque crevée en plu sieurs endroits et une hélice endomma gée. — M. Simyan, sous secrétaire d’état aux postes, vient de décider la création d’un car net de timbres à 5 centimes à l'itnage de la Semeuse. Le carnet qui se composera de 40 timbres sera incessamment mis en vente dans les bureaux de poste de Paris et de la province. N o u v e l Je s é t r a n g è r e s Maroc. — On télégraphie de Tanger que Raisouli qui avait envoyé des émis saires au roghi afin de solliciter son con cours en vue d'une action commune, a reçu une lettre du prétendant. Bien que n’en était pas moins d’une exiguïté particu lière, chaque homme ayant reçu une livre un quart de pain bis et sept onces de viande de vache, plus trois onces d’orge et une once d’oignon pour quatre hommes, destinées à la soupe de midi. « Malgré ta surveillance, mon bon Kéri bin, ce n’est pas encore ce repas-là qui nous rendra maladés d'indigestioù », railla L a n tok que lo mutisme de Torr hé Penn inquié tait et qui cherchait à plaisanter pour tirer son commandant d’une absorption que son affection passionnément devouée considérait comme dangereuse. « Oh I certes, reprit le contre-maître, avec les retenues pour les camarades punis par lo turnhy, ce vilain chien de tourne-clefs Smithson, et mis aux deux tiers de ration, pour le paiement de leur mauvaiso feuille de gazette anglaise qui nous débite des injures sur lo pays.ot pour les évadés possiblcs.cela ne fait jam ais pour chacun que dix-neuf o n ces do pain, trois onces de viande et une once do bouillon ; seulement, aujourd’hui, on a ça on totalité, au lieu que les autres jours, le coq nous vole encore par-dessus lo mar ché sur notre pauvre ration. — En tout cas, cola vaut mieux quo le ha reng du mercredi et la morue du vendredi, fît Postée. Güstàyk TOUDOUZ* (K suivre). V. LB FIN1STER! la teneur de la lettre soit ignorée, les émissaires ont déclaré que la réponse à la demande de Raisouli est favorable. D ’autre part, les nouvelles qui arri vent de Mogador sont graves. Les exac tions "sont devenues quotidiennes et les malfaiteurs restent impunis, ce qui dé montre la oulpabilité des autorités chériflennes. docteur Pethiot, médecin au Conquet, pour présont tarif ; elle est attribuée aux entre avoir le plus contribué à la propagation de prises de location de wagons réfrigérants la vaccine. qui se substituent aux expéditeurs ou aux C o n c o u rs l ib r e s Prix Alain Le Grand. — Un prix de 30 spécial aux plus belles coiffes de leur can ton portées par des jeunes filles bretonnes des cantons de Rostrenen, Maël-Carhaix, fr. et un de 20 fr., offerts par Hoël Broerech à la meilleure comédie sur un sujet breton, Carhaix, Sainl-Nicolas-du-Pélem, Goarec écrite en patois gallo ou en français pour et Gourin, portant d’ordinaire le costume Par arrété du 20 février est rapporté l’ar breton. — Les concurrentes devront s’ins écoles, cercles ou patronages. rêté du 26 janvier 1907, par lequel M. Frégat Prix Gioenc’hlan ou de la Jeunesse. — crire à la permanence du congrès de Ros IPierre), commis des ponts-et-chaussées de Quatre prix do 25 fr., 15 fr., 10 fr. et 10 fr., trenen, du 9 au 14 août prochain inclus. Le 3e classe, attaché au service ordinaire du dé offerts par M. de l’Estourbeillon, directeur jury s’appliquera à récompenser les coiffes partement du Finistère, a ôté mis à la dis do l’U. R. B., aux quatre meilleures lettres ayant conservé le cachet et le caractère position du gouvernement tunisien pour ocon breton sur lo sujet suivant: « Lettre breton, et non déformées par la manie du Russie. — L’ingénieur français Reymond, ouper un emploi dans le service des travaux d’un jeune breton ou d’une jeune bretonne rapeti8sage actuel. gendre de M. Lépine, préfet de police de publics de la régence. à un ami ou à une amie, faisant l’éloge de Paria, a été victime d'un attentat à Ekaterila Bretagne, et montrant combien c’eut un noslaw où il inspectait les mines du bassin Assises du Finistère. Par arrêté en dato du 21 février 1907 devoir pour ses compatriotes de ne jamais du Don. Un terroriste lui a tiré un coup do M. Brau, ex-commis dos Contributions in La 2e session ordinaire des assises de délaisser, sous aucun prétexte, la langue et revolver dans la tâte. Son état est très grave. directes à Pont-Rousseau (Loire-Inférieure), les costumes nationaux, en cédant au res l’année s’ouvrira à Quimper, le lundi 15 Voici maintenant les conditions ins — Une famine épouvantable règne dans est nommé commis à Brest en remplace crites au chapitre 2 : Marée (réseaux pect humain ou en écoutant les conseils avril prochain, à midi, sous la prési perfides et mensongers de ceux qui, sous la province de Kazan. Des villages entiers ment de M. Le Nouy, nommé commis à participants : Midi, Orléans, P.-L.-M.), prétexte de progrès, ne travaillent qu’à la dence de M. Baudet, conseiller à la Cour •ont ravagé* par une épidémie de scorbut Nantes. d’Appel de Rennes, ayant comme asses pour le transport des coquillages frais, destruction do la petite Patrie. » et l'argent manque pour l’entretien des ré seurs M M . Bray et Chauvin, juges au tri crustacés (crabes, crevettes, écrevisses, Ce concours est ouvert entre tous les fectoires gratuits. Par décret du 7 février, il est fait remise bunal de première instance de Quimper. homards, langoustes), huîtres et pois jeunes gens et les jeunes filles ayant de 10 gracieuse à M. Guilcher (fclippolyte-Marie), Hollande. — Les derniers passagers ancien élève maître de l’école normale de sons. à 21 ans révolus ; les concurrents devront justifier de leur âge. qui se trouvaient à bord du Berlin on ; Quimper, actuellement maréchal-des-logis Adjudications publiques Article 1*r.— Lo transport des coquillages Prix Hervé de Kérouarts. — Prix unique chef d’artillerie à la brigade de réserve été sauvés dans la nuit de samedi Construction d'un débarcadère et d’un dimanche. On continue à recueillir des de Chine (21 batterie), de la somme d o n t il frais, crustacés, huîtres et poissons en w a de 100 fr., institué par Mme la comtesse de brise-lames.— Il a été procédé.samedi aprèscadavres. Le nombre total de morts n’a OBt encore redevable sur le m o n ta n t du débet gons réfrigérants et l’admission, la circula Kérouartz, en mémoire de son fils Hervé, midi, à la Préfecture, à Quimper, à l’adju qui a été mis à sa charge en vertu d ’u n e d é tion et l’entretien des wagons réfrigérants accordé à la meilleure vie populaire de pas encore été établi. contenant des marchandises, ainsi que le Saint-Gwennolé, abbé de Landévennec (su dication des travaux ci-après : cision ministérielle du 23 juillet 1901. 1° Construction d’un débarcadère au port chômago des wagons réfrigérants vides, jet désigné cette année par le Comité), ré _ Crète. — Le steamer autrichien Imperade Landrevette, littoral d’Esquibien. Mon sont soumis aux conditions du chapitre digé en français. Maximum : 15 à 20 pages tria e’eskéchoué sur la côte crétoise. Le na Par arrêté du 20 février, M. Braouézec tant des travaux, 11.520 francs. Soumission vire et la cargaison sont perdus. Les pre (Jean-Marie) a été nommé ouvrier titulaire premier du présent tarif, sauf en ce qu’elles manuscrites. naires,MM.Guiraudeau,rabais de 1 0/0 ; Héont de contraire aux conditions particu Prix Brizeux. Quatre prix de 10 fr., ac mières dépêches signalent une quarantaine du cadre technique à la manufacture des ta lias, de Douarnenez, augmentation de 1 0/0. lières ci-après : cordés par Mmes Jaffrennou et Le Gac aux de viotimes. bacs de Morlaix. L'expédition sera taxée aux tarifs géné quatre meilleurs devoirs en breton, sur un Adjudicataire, M. Guiraudeau. 2° Construction d’un brise-lames au port raux ou spéciaux de grande vitesse sur son sujet breton, rédigés par des écoliers de Transvaal. — Les élections qui vien poids, avec m inim um de 3.000 kilogrammes Bretagne, et envoyés au président de de Lesconil, littoral de Plobannalec. Mon Élections municipales. nent d’avoir lieu au Transvaal ont don tant des travaux, 42.360 francs. Soumission par wagon réfrigérant. (Ce m inim um est l’U. R . B., avant le 1" juillet 1907. né une énorme majorité au parti boër. Le Une élection municipale complémen abaissé à 2.000 kilogrammes pour les trans Prix de la Rénovation Bretonne. — Un naires, MM. Simonneau et Privât, de Con général Botha, qui se signala pendant taire a eu lieu lieu dimanche à Pleyben, ports intéressant les réseaux du Midi, d’Or prix de 25 fr. et un de 15 fr., offerts par M. carneau, rabais de 5 0/0 ; Guihot, de Lola guerre par son héroïsme, a pris lu pour pourvoir au remplacement de MM. léans ot de P.-L.-M. et destinés à l’exporta Alain de Botmelas, aux deux meilleurs mé rient, rabais de 8 0/0 ; Guiraudeau, rabais présidence du conseil des ministres. moires sur le sujet suivant : « De l’influence de 15 0/0. le docteur Le Borgne, maire, conseiller tion.) Adjudicataire, M. Guiraudeau. A cette expédition principale, le proprié des idées latines sur l’esprit, le caractère et général, ancien député, et Floch, conseil 3° Fourniture de 280 tonnes de ciment de taire du wagon pourra ajouter d’autres ex l’histoire du peuple breton, et moyens les ler municipal, décédés. péditions devant être déchargées dans les plus efficaces pour arriver à faire revivre Porlland, destinées à la construction d’un Voici les résultats de cette élection : gares intermédiaires, que ces gares inter en Bretagne la prédominance de l ’esprit brise-lames à Lesconil. Inscrits, i.490 ; votants, 812. MM. médiaires soient los gares destinataires de et des mœurs celtiques sur l’esprit latin et La Compagnie continentale des ciments Louis Boutier, chapelier au bourg, 753 ces expéditions ou q u ’elles soient gares de les moeurs latines. » de Portland du Boulonnais a été déclarée voix, et Laurent Gozien, propriétaire à bifurcation de lignes d’embranchement con Prix Bolrel. — Deux prix de 25 fr., ac adjudicataire au prix du devis. SÉNAT Les compagnies concurrentes ont sou Lanvézénec, 739 voix, candidats républi duisant à la gare destinataire. cordés par le chansonnier Th. Botrel aux m m Ê— Ê— m 0 missionné avec une augmentation de 6 Art. 2. — Règles particulières au cas de deux meilleures chansons antialcooliques cains, élus au premier tour. et 7 0/0. Séance du vendredi 22 février. Le Conseil municipal ainsi complété se plusieurs expéditions.— L ’expédition prin en breton et en français. cipale et les expéditions additionnelles se Prix de Laigue. — Deux médailles sont Le Sénat valide l’élection de M. Boivin- réunira incessamment pour procéder à ront faites par un expéditeur unique. La accordées par M. le comte et Mme la com Pôches maritimes. — Correspon la nomination d’un nouveau maire. Champeaux, élu sénateur du Calvados. réfaction de ^ fr. 02 par kilomètre, ai elle tesse de Laigue, aux fabricants de cartes dances de pôche. Il aborde ensuite l’examen, en deuxième est due, sera attribuée à l ’expéditeur ou au postales bretonnes illustrées, ayant le mieux C o n c a r n e a u , 25 février. — Les bateaux délibération, de la proposition de loi concer Les conséquences de la Séparation. destinataire de l’expédition principale et établi le texte et la légende qui accompa déduite du montant do la lettre de voiture gnent la photographie de la carte, le mieux qui se sont livrés la nuit dernière à la pé nant les conseils des prud'hommes, qui est L ’évôque de Quimper vient de décider, correspondante. respecté l’histoire bretonne et le plus dé ché des sprats dans la baie de Concarneau finalement adoptée, après certaines modilialln de se procurer les ressources néces Les expéditions additionnelles ne seront taillé le tout, conformément au vœu de sont rentrés avec de très jolis lots. L a pêche lions. saires pour assurer l’exercice du culte, acceptées quo si les gares où elles doivent l’Union, voté au congrès de Saint-Pol de moyenne a été de 15 à 20.000 sprats par ba teau, vendus aux usines 8 fr. 50. d’ouvrir une souscription dans toutes les être déchargées du wagon réfrigérant figu Léon. rent parmi celles où le train qui transporte paroisses du diocèse. CH A M BRE DES DÉPUTÉS S e c t io n d e s b e a u x -arts Audiernk, 25 février. — La pêche aux Cette souscription qui est destinée, ce wagon fait le service des denrées. Prix.Taliésin. — tOO fr. de prix dont : maquereaux dits de dérive a donné de mau Les frais de manutention seront perçus dit-il « à venir en aide aux prêtres sans un de 30 fr., un de 20 fr. et cinq de 10 fr., vais résultats. Séance du vendredi 22 février. par les administrations qui feront l’opéra Les bateaux armés pour la pêche aux crus traitement » et à « pourvoir au rétablis accordés par M.le comte Cazin d’Monincthun, La Chambre a entendu, au milieu d’un sement des séminaires » sera faite à do tion de chargement ou de déchargement au conseiller général de Rostrenen, aux meil tacés n ’ont, jusqu’ici, rien pu faire, par suite indescriptible tumulte, la suite de la discus micile par les eprés, qui devront en ex départ, à l ’arrivée et aux gares intermé leures chansons, nouvelles inédites, en lan du mauvais temps, qui les a empêchés de diaires, en présence de l’expéditeur ou de sion des interpellations sur les fraudes dans pédier le produit à l’évêque. gue bretonne, chantées dans un concours se rendre sur les lieux de pêche. ses représentants s’il le juge utile. Les pêcheurs à la ligne rapportent à peine, spécial pendant le concours de Rostrenen, le commerce des vins. L ’expéditeur ou ses représentants seront par des jeunes gens bretons ou des jeunes de leur côté, chaque jour, de 4 à 6 francs de M . Lafferre et M . Razimbaud se sont chargés do l’ouverture et de la fermeture des Les transports en wagons poisson par bateau. filles bretonnes. mutuellement lancé à la tôte les accusations portières du wagon réfrigérant au départ, à réfrigérants. Mêmes prix. — Accordés par divers bien les plus graves, et la suite de la discussion l ’arrivée ou aux gares intermédiaires. En Les administrations des chemins de leur absence, ils seront suppléés par les faiteurs aux meilleures chansons galloises a été renvoyée au lundi. Police correctionnelle. — Tribunal inédites, chantées dans les mêmes condi fer de l'Esl, de l’Etat, du Midi, du Nord, agents des administrations. de Quimper. tions. Séance du lundi 25 février. L ’expéditeur ne sera pas tenu de plomber de l’Orléans, de l’Ouest, du P.-L.-M. et Prix Michel Colomb. — 100 fr. de prix, Audience du 26 février. ou de cadenasser le wagon. offerts savoir: 50 fr. par l’U. R . B., et 50 M . Razimbaud a achevé son discours des Ceintures, ont mis en application, Si le poids à vide du wagon réfrigérant P lo n é is . — Délit de chasse. — Le 20 dé récemment, le nouveau tarif G. V., fr. par M. de l’Estourbeillon, et attribués sur les fraudes des vins. est supérieur à 12.500 kilogrammes, la taxe cembre dernier, Pierre Lézervant, âgé de M. Calllauœ, ministre des finances, a n° 121, homologué le 8 janvier dernier, de l ’excédent de poids mort fixée par le cha aux concours suivants : 22 ans, meunier au moulin de Lanhoulous, lo Un prix de 30 fr. et un de 20 fr., aux et relatif au transport des denrées et de pitre premier du présent tarif sera ajoutée défendu ensuite la régie. était surpris, par le garde de la Société 5 ‘eplus beaux travaux de sculpture sur pierre, Puis c’est le tour de M.Ouyol-Dessaiyne, la marée dans des « wagons réfrigé a la taxe de l'expédition principale. Anrce, chassant avec deux chiens et un fusil créés et exécutés par un ouvrier breton rants », fournis par les expéditeurs ou Lorsqu’un wagon réfrigérant devra être sur un terrain dont cette Société possède le garde des sceaux, de détendre la justice, dans des wagons donnés en location utilisé dans les conditions indiquées par le dans un atelier familial du pays de Cor- droit de chasse. mise en cause. nouaille ; par une administration de chemins de présent tarif, le propriétaire du wagon de 16 fr. d’amende et 20 fr. de dommagesLa suite est renvoyée au lendemain. 2o Un prix de 30 fr. et un de 20 fr. aux vra en donner avis à la gare six heures intérêts envers la partie civile. fer et aménagés en conséquence. plus beaux travaux de sculpture sur bois Voici quelques-unes des dispositions avant le départ du train désigné pour le et ébénisterie bretonne, créés et exécutés Q u im p e r . — Procès de presse. — Les transport ; ce wagon sera mis en stationne de transport inscrites dans le chapitre par un ouvrier breton, dans un atelier fa deux procès en diffamation intentés par ment et paiera les frais prévus à l’article 13 1" : denrées (les huit réseaux partici m ilial du pays de Vannes (Broorec’h). M. Mauduit, notaire à Pont-l’Abbé, d’une du chapitre premier du présent tarif, si pour Nota. — Dans ces piix, les ouvriers d’a part, et M. l ’abbé Corre, recteur de la pa pants). une cause autre qu’une faute des adminis teliers qui désireront concourir devront en roisse Saint-Mathieu, à Quimper, d’autre Taxe applicable aux wagons réfrigé~ trations, il ne peut pas être expédié par le faire la déclaration par lettre recommandée part, contre le journal Le Réveil du Finis train désigné. rantsvides.— Les wagons réfrigérants vides à M. de l’Estourbeillon, directeur de l’U. tère, sont renvoyés à l ’audience du 16 mars FINISTÈRK en retourouallant prendre charge sont trans . Lorsque lo wagon sera chargé à la gare R . B., avant le 1" ju in prochain. Une com destinataire de l’expédition principale, il portés : mission nommée * ad hoc » passera chez lo En grande vitesse : à raison do 0 fr. 20 sera mis en stationnement, à moins que le les concurrents pour examiner et noter les Police correctionnelle. — Tribunal Aotes offloiels. propriétaire demande sa mise en chômage, par wagon et par kilomètre ; de Ch&teaulin. travaux présentés dans la première q u in Par décision du 13 février, le ministre de 2° En petite vitesse : gratuitement, moyen son expédition sur une autre gare ou son zaine d’août. Les travaux présentés devront Audience du 21 février. la Marine a accordé les récompenses suivan nant le paiement des droits d’enregistrement utilisation pour une autre expédition. être terminés le l«r août. Art. 3. — Transport des wagons réfrigé tes pour faits de sauvetage aux personnes et du timbre du récépissé. P le y b e n . — Ivresse. — Jean-Yves Autret, Prix de la Cornouaille. — Un prix de désignée» ci-après : Taxe applicable aux toagons réfrigérants rants vides. — Les prix applicables au 50 fr. au meilleur mémoire sur le peintre de Pleyben, 38 ans, est poursuivi pour Penneo (Jean-Marie-Corentin), matelot ins chargés. — Les denrées transportées en transport en grande vitesse dos wagons ré Olivier Perrin (de Rostrenen), sa vie et ivresse et est condamné à 2 mois de prison, crit à Quimper, H. S., (déjà titulaire d’une wagons réfrigérants sont taxéesaux prix dos frigérants vides en retour ou allant prendre son œuvre. cette peine se confondant avec celle du 31 médaille en argent de 2*classe du 26 décem tarifs do grande vitesse ou de vitesse accé charge sont ceux du barème suivant : janvier dernier prononcée pour la même Par kilomètre et par wagon on excédent cause. S e c t io n « c o n o u iq u e bre 1870), médaille en argent de 1» classe ; lérée, ainsi qu'aux prix dos tarifs de petite fiechenuec (Pieire-Marie), matelot, inscrit à vitesse pour lesquels lo transport en wagons au-delà de : De nombreux prix et médailles seront C a r h a ix . — Coups. — Jean-Louis-Marie 200 à 300 kilomètres......... 0 fr. 12 • Quimper ; Pochic (Louls-Pierre-Marie), ins réfrigérants est autorisé. attribués, dans cette section, aux meilleurs Carric, forain à Carhaix,a, à différentes repri 300 à 400 kilomètres......... 0 fr .-10 crit k Quimper, (déjà titulaire d’un témoi La taxe est établie sur le poids de la mar mémoires sur les sujets suivants : ses, roué sa femme de coups. 400 kilomètres.. ............... 0 fr. 04 gnage officiel de satisfaction, déoision minis chandise avec m inim um de 4 . 000 kilogram 1° De l’organisation frairienne en Bre 4 mois de prison. Nota. — Los dispositions ci-dessus seront térielle du 10 décembre 189(3); Laurent(Jean- mes par wagon réfrigérant, sauf exceptions tagne. — Des meilleurs moyens à employer applicables, à titre temporaire pendant uno Germain), matelot, inscrit AQuimper ; Gour- stipulées dans les tarifs pour los transports P lo u y é . — Délit de chasse. — Pierre Toux, pour la reconstitution du patrimoine fraiannée, à partir du l°r mai 1907. Elles cesse laouen (Louis-François), matelot, inscrit à réfrigérants. charron à Plouyé, s’est livré à l’exercice de rial ; Quimper ; Nédellec (Corentin-Marie), novice, La glace contenue dans les réservoirs à ront d’étre appliquées après cotte période, à 2o Le Pen-ti breton. — Des meilleurs la chasse sur les terres de M. Gillard, doc Inscrit à Quimper ; Plchon (Louis), mousso, glace est transportée gratuitement, à condi moins d’une prorogation qui sera annoncée moyens ot des mesures à prendre pour le teur-médecin, qui habite Paris. Le garde de inscrit à Quimper,médaillos de bronze : sont tion que lo destinataire do la marchandise au public. M. Gillard survint alors que Toux était en reconstituer ; iarvenus, malgré l’état de la mer, à rocueil- ne prenne pas livraison de cette glace. 3» De la substitution du cheval breton pleine action de chasse et lui dressa procèslr, à bord de la Rosa Mystica, l'équipage Pour les wagons réfrigérants dont le poids Union Régionaliste Bretonne.— au bceuf dans lo labour en Cornouaille. verbal. des bntenux do pèche Saint EustuchealSaint- à vido serait supérieur à lu limite fixée ù Renvoi à huitaine pour supplément d’in Concours de 1907 — Avantages et inconvénients. François, coulé» près de« rocher« do l’en l’article 2 , l ’excédent de poids mort sera taxé 4o La Pomologie dans la Haute-Cor- formation. Voici le programme complet des con nouaille et la Bretagne centrale. — Son mardi, ù Mon Boulignou, le 2 novembre à raison de 0 fr. 10 par tonne et par kilomè 1906. tres en sus de la taxe afférente à la mar cours organisés pour l’année 1907 par état actuel ot son avenir ; Kervagoret (Joseph-Romain), matelot, ins- chandise . YUnion Régionaliste Bretonne, à l ’oc 5o De l’apiculture en Bretagne. — Des Quimper. — L’asile des vieillards — orit à Concarneau, médaille de bronze : a Redevance. — Il est alloué, en déduction casion du congrès qui sera tenu cette an meilleurs moyens do développer cette vieille Le Finistère a dit il y a quelques jours que ■auvé un matelot de l’équipage du cuirassé du prix de transport,uno rodovanco de 0 Xr.02 née à. Rostrenen : industrie nationale et de la remettre en les subventions accordées au projet d’asile russe Césarevlcth, tombé dans le bassin du par wagon réfrigérant et par kilomètre pour honneur ; des vieillards de Quimper par la commission Suction de lan g u e port de commerce à Brest, le 18 novembre la distance correspondant à la taxo appli G* Les diverses industries locales spé de répartition des fonds provenant du Pari 1900. ET LITTÉRATURE BRETONNES quée aux wagons réfrigérants circulant soit ciales à la Bretagne. — Moyens do les con Mutuel s’élevaient maintenant à 150.000 fr. A charge, soit à vide, en rotour ou allant Concours de gioerz \100 fr. de prix (su server et do les développer ; prendre charge. Cette somme, jointe à celles dont la ville jets libres). 7* De ¡’organisation et de l'établissement Par arrété ministériel, un rappel de Cette ullooation appartient aux expéditeur*, Concours de snnes : 100 fr. do prix (su d'un label breton pour la protection dos disposait déjà, permet, maintenant, de m é d a ille d’or est décorné ù M. le docteur mener à bien le projet conçu et nous espé industries nationales bretonnes. Hébert, n Audiome, pour non Rapport ou aux destinataires lorsqu’ils ont obtenu jets libres). Concours de comédie bretonne : un prix rons que les travaux pourront incessamment sur une épidémie de flàvre typhoïde à l’immatriculation dos wagons réfrigérants ù P r ix des pardons lour nom et qu’ils on assument la rosponsu do 50 francs, un do 30 francs et un de 20 Trou jo u i. commencer et apporter quelque travail aux bilité vis-à-vis dos administrations do che francs, aux trois rneillouros pièces ou comé Un prix de 25 fr. et cinq prix do 10 fr., ouvriers de Quimper. mins do for pour l’admission, la circulation dies pour écoles, cercles ou patronages : ollorts par M. II. Escot (Mab Ronan), au Mais ce que nous n’avons pas dit, et ce Par arrété du ministro do l’intérieur, une et l’ontrotion, le transport ù charge ot à vide, sujet libro, mais sujot breton, traité en concours de coiffes bretonnes. qu’il convient cependant de faire ressortir, récompense do 800 francs est décornée au o chômago, etc., dans les termes prévus au langue brotonno. Cos prix seront attribués par un jury destinataires pour la fourniture du matriel, lorsque ces entreprises ont obtenu l ’im m a triculation des wagons réfrigérants en leur nom dans los mûmes conditionsque lesexpéditeurs ou los destinataires. Toutefois, cette allocation n’est pas faite : lo pour les transports effectués dans des wagons pris en location à des administra tions de chemins de fer; 2» pour les wagons réfrigérants vides transportés gratuitement ; 3» pour les wagons réfrigérants immatricu lés par les administrations de chemins de fer étrangers. LE F IN IS T É m i PARLEMENT GAZETTE BRETONNE f ce sont les vicissitudes subies par ce projet* L E fr— et qui furent telles que, élaboré dès le mois de novembre 1903, il est revenu do Paris, approuvé par l’Administration, ces jours derniers seulement. C'est en effet le 6 novembre 1903 qu’une commission était nommée par le Conseil mu nicipal de Quimper pour élaborer le projet de construction d’un asile de vieillards. ' Le premier architocte qui avait accepté d’en dresser les plans s’étant récusé, il fut fait appel à un second architecte et, malgré cette cause de retard, les plans étaient remis à la municipalité en avril 1904 et les devis en septembre de la même année. C’est alors que le dossier va subir, du fait de l’Administration, des retards considéra bles. 11 est transmis à Paiis en octobre 1904, accompagné d’une demande de subvention sur les fonds du Pari mutuel. En février 1905, seulement, une première réponse par vient, mais négative ; cependant la com mission a émis un avis favorable. Enfin, le 14 février 1906, un an après, un premier résultat est acquis ; la commis sion!; accorde une subvention de 100.000 francs. Mais pendant ce temps, les plans sont étu diés par les services compétents et remaniés au point que le devis approuvé est le cinquiè me établi par l’architecte. Pourtant l’«nlente finit par s'établir et le 2G octobre 1906, plans et devis sont définitivement approuvés. Mais ils mettent encore trois mois pour re venir de Paris, puisqu’ils ne reviennent h Quimper qu'en février 1907. C’est également ce mois-ci que la com mission de répartition des fonds du Pari Mutuel a accordé i» la ville de Quimper une nouvelle subvention de 50.000 francs. Tout est donc maintenant pour le mieux. Mais on voit par les quelques dates que nous avons cru bon d’indiquer, quelles difficultés il a fallu vaincre pour aboutir à ce résultat. Société républicaine d’Education popu laire.—La Soolété républicaine d'Education populaire donnera le samedi 2 mars pro chain, à 8 heures 1/2 du soir, salle du G ym nase municipal, une conférence qui sera faite par M. le docteur Colin sur les Rayons X. Elle promet d'ûtre très intéressante. Stade quimpérois. — Dimanche aprèsmidi a eu lieu, sur le champ de manœuvre, la deuxième éliminatoire au championnat de Bretagne, entre le Stade quimpérois et le Stade briochin. Le Stade briochin est sorti vainqueur de cette épreuve, malgré une énergiaue défense de l’équipe quimpéroise h laquelle il man quait trois ae ses meilleurs équipiers, qu’on a dû remplacer au dernier moment. C’est dans la deuxième mi-temps que les Briochins ont battu leurs adversaires, par quatre buts, dont un contesté, à zéro. La première mi-temps n’avait pas donné de résultat. a La « Cornouaille. » — Voici les résultats des tirs du 24 février : Poules au 1874 : MM. Esun, 1G6 points ; Ch. Liot fils, 14G p. ; Cosmas, 131 p. Poule au revolver 92 : M. Steicher 44 points. Ecole normale : MM. Golhen, 23 points ; Le Gofï, 21 p. Lycée : M. Limbourg, 11 points. Pupilles : MM. Jean-Louis HénaiT, 20 points ; Daniélo ot Douonne, 16 p. Conscrits : M. Morlec, 11 points. Dlmanohe proohain 3 mars, 3° séance de tir. -» Poule au 1874, six cartouches ; 0 fr.25 la série. 2# tir des pupilles, position à gonoux. — Poule au révolver 1892; 0 fr.50 la série de six cartouches. Commissaires : MM. Séchez et Coubé. Une erreur s’est glissée dans lo programme des tirs au sujet de la poule au 1874. Le cla•ement a lieu sur les quatre meilleures séries et non sur les quatre premières. par les personnes présentes, en attendant l'arrivée do médecins qu'on ôtait allô quérir immédiatement. Quand ceux-ci arrivèrent ils jugèrent lo jeune Guéguen, qui perdait du sang par uno oreille, assoz gravoment atteint, et ils lo flrent transporter chez lui. L'état du blessé, était ce matin, station n a is . El liant. — Vol. — Le nommé Jean- Louis Grall, cultivateur au villa^o do Penvern, était depuis quolquo temps victime do vols do foin commis dans son airo ; vaine ment il s’embusquait pour on surprendre l'autour. Le 21 do ce mois., vors 9 h. 1/2 du soir, ayant constaté un nouveau vol, il so cacha sous de la paille avec son frère et vers onze heures il réussit à surprendre en flagrant délit son voisin Guillaume Gaonarch, ftgô do 42 ans, qui avait oncore à sos pieds une énorme brassée de foin qu’il venait io détacher de la moulo. Grall à qui il a ôté dérobé 300 kilos do foin estime son préjudice à 35 francs. Douarnenez. — Musique munici pale. — Les membres de la musique mu nicipale se sont réunis, vendredi soir, h la mairie, en assemblée générale. Ils ont nommé, à l'unanimité, président du comité d’administration de la Société, M. O. Salun. receveur des douanes ; viceprésident, M. Massicot, architecte-voyer ; secrétaire-trésorier, M. Pierre Pichon, rece veur municipal ; assesseurs, MM. Le Franc, chef de la musique ; François Cariou, souschef, Jean Pichavant et Jacqjes Quéié. Nul doute qu’avec un bureau si bien cons titué la société musicale n'entre dans une ère des plus prospères. Le distingué président, M. Salun, nous a laissé entendre qu'il espérait organiser un graud concert, dans le courant de mars, au profit des pôcheus sardiniers. Nous l'on félicitons bien vivement. Caddvre retrouvé. — On n retrouvé sa medi dernier, sur la liouo de grève, près do Sainto-Anno la Palud, lo oadavro du marin Bernard Anool qui s'était noyé lo 12 février. Invité à diner il bord du torpilleur « 13G », mouillé dans lo port do Douarnenez, Bernard Anool, au milieu du repas, avait éprouvé lo bosoin de moptor sur le pont. Or, h ce momont, lo torpilleur était seooué par un roulis épouvantablo ot les lames balayaient lo pont. On n’a pu savoir s’il avait été enlevé par une vaguo ou s’il avait été projeté par un coup do roulis par dessus lo bastingage. Anool était veuf sans enfants. Châteaulln. — Assistance médicale gratuite et assislanceaux vieillards. — Le maire de Châteaulin a l'honneur d'infor mer ses administrés que les listes d’assis tance médicale gratuite et d'assistance aux vieillards sont déposées an secrétariat de la mairie où, pendant un délai de 20 jours,tout habitant ou contribuable de la commune peut faire toute réclamation qu’il jugera utile. Conférence populaire. — Une conférence a été faite, samedi soir, sallo de la Mairie, par M. Pichon, directeur de l'écolo publique de Pleybcn, qui avait choisi pour sujet : La Bretagne. Secours-mutuels. — L'assemblée géné rale do la Société do secours-mutuels a eu liou dimanche, à deux heures de l’aprèsm idi, a la mairie. Los membres participants et honoraires y assistaient. Landeleatl. — Descente dejustice. — Le parquet de Chftteaulin, composé de MM. Picard, juge d'instruction ; Cord, procureur de la République, et Le Godec, commisgreffier, s’est transporté lundi dernier <\ Landeleau pour procéder îi une enquête sur une affaire de mœurs. Jeunesse laïque et républicaine. — Les _____ « membrea do la Jeunesse laïque ot républi caine sont priés d'assister à la oausorio qui leur Salnt-Hernln. — Le drame de<Saintsera fait* demain soir, à 8 heures 1/4, sallo du Hernin. — Une femme tuée d'un coup Gymnase, par un oamarade. de fu s il. — Tous les journaux ont relaté Cette oauserie a pour titre : « La morale laï le drame qui s’ost déroulé au Coatdont, on que >. la communo do Saint-Hoinin, mais aucun d’eux n ’on a donné uno v«rsion oxactc. Jeunesse antialcoolique du Finistère. — Nous sommes aujourd’hui on mosuro do La réunion mensuelle aura lieu, sauf oontroordro, samedi soir, à 8 heures, sallo du Gym nase munioipal. Ordre du jour : l'affairo do Landudal ot l’nrrété prûfootoral, élaboration du programme do la proohaiae séanoe réoréativo, oorrespondanoo, bibliothèque, ootiBations, oausorio par un oama rade. Mutuelle des employés et comptables. — Les membres de la Sooiété et les employés dési reux d’en falro partie sont instamment priés d'assister à la réunion généralo qui aura lieu lo dlmanohe, 3 mars, à 10 heures uu matin, salle du Gymnase. Ordre du Jour .-Paiement dus cotisations ; 2° remise dos livrets ; 3° renouvellomsnt du bureau ; 4* oommunloâtions diversos. Présence absolument lndisponsablo des so ciétaires. Grave accident. — Un grave accident, sur les suites duquel on no peut oncoro se pro noncer, est survenu lundi soir au Gymnaso municipal, au cours de la séance d'entraîne ment de la Quimpéroise. Un jeune homme, nommé Alain Guéguen, Agé de 18 ans, qui venait de slgnor son ins cription à la Sooiété, est tombé, on ne sait enoore trop comment, de l'échollo vorticale, d’une hauteur de trois mètres onviron. Comme il se plaignait vivement, on lo transporta chez leconoierge du gymnase, où 4«s soins empressés Jiul furent prodigués fairo connaître à nos lecteurs lo» faits tels qu’ils so sont passés. Il y a environ 15 mois vonait s’établir au Coatdont, dans la propriété de M. de Villarmoy, un nommé Franklin Biollay, so disant ingéniour civil, accompagné do sa femme. Franklin Biollay, d’un caractère très dif ficile, no tarda pas è so fairo do nombreux onnomis dans la région. Il vivait plus particullèromont en mauvaise intelligence avec le gardo de la propriété, nommé Fontenoau, un ancien gondarmo de la brigade do Carhaix, et il no so passait pns do semaine sans quo Franklin Biollay, dont l'habita tion touchait la maison du garde, ot qui a la manio d'écriro, n’adrossftt dos plaintos sans fondement contre ce gardo au parquet. Uno procédure fut mémo engagée devant le jugo do paix de Carhaix ot aboutit à la condamnation de Biollay, à G0 fr. de dommagos-intérôt!. à payer a M. Fontoneau. Jeudi dornior, 21 février, vors 11 houros du matin, M. Marsoiller, huissier à Carhaix, exécutant lo jugomont rondu, alla, ac compagné do doux gondarmos, pour proeôdor à la saisio du mobilier do Biollay, ou plutôt pour drossor un procès-verbal do caronco, Biollay no possédant aucun m o bilier porsonnol, les meubles garnissant la propriété qu’il habito appartenant i\M. de Villarmoy. F IN IS T E R E .. ...... ......................—— — Biollay so montra très agressif, pré textant qu’aucun acto, citation, comman dement, otc.., ne l ’avait touché (ces actes avaient été notiliés à la Mairie, vu l’absence do Biollay au moment où l’huissier s’ôtait présenté chez lui), et menaça mémo l’huis sier, qu’il serra fortement en lo prenant par le bras, do lui tirer un coup do revolver ; il fallut mémo quo les gendarmes inter vinssent. Los gendarmes et l'huissier partis, Biol lay se rendit devant lo domicile-du garde qui comprend simplement uno chambre au rez-de-chaussée, attenante à uno autre pièce servant d’établo, ot l’insulta grossièrement, le traitant do bandit, crapule, etc. Cette scène s’éternisant, la femmo Fontonoau sortit, armée d'un bâton et lui dit : « Allez-vous en, mauvais homme ». Biollay s'élança sur elle et voulut lui arrachor Bon biUon. Son mari, et un nommé Bandiel qui se trouvait là, intervinrent, et une lutte s'en gagea. Biollay tira un revolver do la poche de son veston et visa lo garde qui réussit à faire dévier le coup ; la balle partit, lui effleurant lo front sans lui causer aucune blessure et trouant le rebord de son chapeau. Biollay terrassé, fut quelque pou malmené ensuite et son revolver fut em porté par lo garde, qui se barricada chez lui. Vers 4 heures du soir, Biollay revint, armé d’un fusil do chasse et accompagné de sa femme. Pendant que l'ingénieur don n ait de violents coups de pied dans la porte do la maison, sa femme insultait les époux Fontenoau, leur disant : « Rendez-nous le revolver, salo veimine ». En gesticulant devant la fenêtre, elle brisa un carreau. Biollay, armé toujours do son fusil, vint à cette fenêtre et cria : « Si vous ne rendez pas le revolver, je tire sur votro femme et sur vos enfants ». La femme Fontoneau répondit : « Le re volver ne sera remis qu’aux gendarmes ». L’ingénieur passa lo canon du fusil à tra vers le carreau cassé, mit en joue et dit : « Je tue le premier venu, les enfants comme les autres ». Los époux Fontoneau so cachèrent der rière uno armoire placée a côté de cette fe nêtre, et parallèle au mur où était percée la fonêtro. Leur fille ainée ¡\gôe de 20 ans était partie chercher du secours. II ne restait dans lu pièce assez grande, que leur cadette âgée de 13 ans, qui s'était blottie près d’un lit et un petit garçon de 3 ans. L ’enfant vint so placer devant la fenêtre à 3 mètres du canon du fusil, en regardant curieusement. La mèro voyant son fils en danger bondit, saisit l’extrémité do l’armp,criant : « Vous ne tirerez pas,tout de mémo ».tandis que le père s’élançant saisissait l’enfant et le mettait à l'abri. Au môme instant une détonation retentit, la femme Fonteneau atteinte en pleine poitrine tomba foudroyée. Fontenoau saisit le fusil par le canon et voulut l’attirer à lu i,l’ingénieur et sa femme cramponnés à la crosse tiraient de l’exté rieur. Alors l’ancien gendarme saisissant un encrier se trouvant sur la tablette do la fenêtre, frappa avec cet encrier sur les mains du meurtrier et réussit à attirer le fusil à lui. Biollay s’en alla alors mais bientôt il revint, armé d’une carabine ; il essaya d’ou vrir la fenêtre, disant au gar.^e : « Voyons Fonteneau, votre femmo n ’est pas morte, laissez-moi lui porter secours, je ne suis pas armé ». Le gardo n ’ouvrant pas, il pénétra par la crèche et ¿>e heurta à la porte do com m uni cation barricadée par le garde. Finalement, il partit. Il prépara deux valises et se rendit, croit-on, a la gare de Motrelï. Mais, proba blement, n’ayant pas d’argent, il revint chez lui. Provenus par un habitant du pays qui partit à cheval à Carhaix, le maréchal-des logis Morol ot quatre gendarmes arrivèrent au grand trot, à 8 h. 1/2 du soir. Le meurtrier so trouvait chez lui, con trairement à tout co qui a été dit. Los gendarmes qui étaient armés do leurs carabines, se postèrent devant la demeure, qui ne comporte également qu’un rez-dechaussée. Pendant que trois d’entre eux, la carabine on joue, veillaient aux ouvertures, lo maréchal-dos-logis ot l’autre gendarme, revolver au poing, frappaient à la porto do l’habitation. Biollay vint ouvrir ot fut aussitôt ap préhendé, ainsi quo sa fommo,ot à partir do co moment constamment gardés à vue. A 10 heures du matin le lendemain, ar rivaient à Carhaix, MM. Picard, juge d’ins truction, Cord, procureur do la République, et Le Godec, cominis-grellier, qu’accompagnaiont lo capitaine do gendarmerie de Cbiïtoaulin ot Lo Vot, interprète. Lob magistrats prirent à peino lo temps do déjouner et à 11 heures ils partaient pour Saint-IIornin en voiture, avec lo docteur Marchais, médecin-légiste. Ils arrivèrent uu Coatdont il 3 h. 1/2. L ’assassin fut amené devant le cadavre do sa victime étendue sur un lit. Il nia aussitôt être l’auteur do l’assassinat, so bornant à dire quo lo gardo ot aa femme avaient sauté sur son fusil dont l'extrémité dépassait à peine la fenêtre, et quo lo coup était parti accidentellement. Il poussa mémo lo cynismo jusqu’à pren dre uno branche de buis dépOBÔe au chevet do la morto et à asperger d'eau bénito lo cadavre. M. Picard mit Un à cotto Bcèno révoltante on faisant reconduire l'inculpé dans une grango, où il ôtait gardé à vue par les gen darmes. L’autopsio do la femmo Fonteneau eut liou.cn prÔBonco dos magistrats. Il fut cons taté quo lo coup tiré do haut en bas avait frappe lu malheureuse en pleine poitrine ; la charge, faisant balle, avait pénétré jus qu’au foio, broyant cot organo, pulvérisant une ’partie du cœur et brisant plusieurs côtes. Biollay et 9a femmo furent interrogés. Ils nièrent avoir voulu tuer la femmo Fon toneau et donnèrent une version toute diffé rente de la scène du drame. Mis en état d’arrestation, ils montèrent on voiture. Une foule d’environ 300 per sonnes, massée devant l’habitation, pous sait des cris de mort, criant : « Assassins, tuons-les ».Ce n’est qu’à grand peine que les gendarmes, faisant caracoler leurs chevaux, purent so livrer un passage. En revanche, lorsque la voiture conte nant les membres du parquet et le capi taine de gendarmerie s’ébranla, cette foule se découvrant poussa un grand cri, qui disait long sur la terreur qu’inspirait l’ingé nieur dans la région : « Vive la justice I » Tout le long du parcours des groupes surgissaient dans la nuit, et les cris « As sassins », retentissaient sur la route. Un feu de joie fut allumé au départ de la voiture emmenant les criminels. A Carhaix, une foule houleuse attendait les voitures, qui arrivèrent à 8 h. 1/2 du soir. Les époux Franklin-Biollay furent bousculés et frappés. Lo lendemain ce fut encore pis pour les conduire à la gare de Carhaix, afin de les transférer à la prison de Châteaulin. E n viron deux mille personnes poussaient des cris de mort. Le» gendarmes de Carhaix, impuissants à protéger leurs prisonniers, durent demander au maire de les aider à les transférer. Le Maire requit les pom piers, et ce fut piotégés par les gendarmes et les pompiers que l’on put les amener à la gare. On ne sait trop ce qu’est ce FranklinBiollay, qui dit s’occuper de sous-marins et de travaux intéressant la défense na tionale ; il se dit né à Villefranche-surSaône et est iigé de 50 ans. On a saisi à son domicile de nombreux plans et une volum i neuse correspondance. Sa femme dit s’appeler Marie-Jeanne Lert et est ¡ij;ée de 42 ans, née à Orange. L ’émotion est grande dan» cette région de Saint-Hernin, où le Parquet de Chilteaulin vient do se transporter deux fois en huit jours d’intervalle pour deux assassi nats. Bannalec. — Ecrasé par le train. — Le Finistère a rapporté, samedi dernier, les circonstances de l’accident qui s’était produit, deux jours auparavant, sur la voie ferrée, près de Bannalec. L ’identité du jeune homme qui en a été la victime est aujourd’hui connue. C’est un nomme Louis Le Roy, journalier, âgé de 18 ans, qui se trouvait en état d’ivresse. Le malheureux, qui ne jouissait pas d’a il leurs de toutes ses facultés mentales, aurait passé la nuit chez son oncle, le nommé Cochennec, maçon, demeurant à Kerjanic. Il était encore ivre quand il voulut, juste au moment du passage du train, traverser la voie. E t c’est ainsi qu’il a été broyé. Service particulier du Finistère. Paris, 27 février, 8 h. 20 matin. A cte s officiels. M. Govin est nommé greffier de la justice de paix de Pont-l’Abbé. L a q u e stio n des ég lise s. Un journal déclare ce malin que le gouvernement ne prendra pas de me sure générale en ce qui concerne les contrats déjà conclus entre maires et curés, ces contrats pouvant être lé gaux. Là où aucun bail n'a été consenti, les églises resteront ouvertes comme par le passé, et les réparations seront à la charge des municipalités Mais l'Etat pourra participer à la dépense au moyen d’une caisse centrale dont M, Briand étudie actuellement la création. A Lyon, dix évêques de la région se , sont réunis chez le cardinal Couillle. Le secret le plus absolu a été gardé sur cette délibération. Au Vatican, on estime que l'accep tation des conditions de M. Briand eut été une humiliation pour l’Eglise. En présence de ces dispositions du Saint-Siège, le renouvellement de toute tentative d’arrangement parait ' définitivement ajourné. E cole b r û lé e . A Ottawa (Etats-Unis) un incendie a d truit une école protestante ; une maîtresse et vingt-trois enfants ont été carbonisés. H avas. Le Gérant responsable : J. B e rn ard . Etudes de M* LUCAS, avoué à Quim per, et de M° REVAULT, notaire à Douarnenez. VENTE Par suite de Conversion de Saisie immobilière en l’élude de M• RÉ VAULT, notaire à Douarnenez LE MARDI 5 MARS 1907 à 1 heure et demie de l’après-midi Premier Loi. V ILLE DE DOUARNENEZ UNE MAISON D’HABITATION si tuée rue Porslaouen, 4, à Douarne nez, avec Cour, Jardinet et Lieu d’ai sance ; le tout, d’un seul tenant, est porté au cadastre de la commune de Douarnenez sous le n° 245p pour une contenance de 4 ares 60 centiares. MISE A P R IX : 8.000 FR. DÉPARTEillEXTS DE L’OUEST Deuxième Lot. AU BOURG DE PLOARÉ Manche. — Le pseudo journaliste de Busancy, dont on connaît l’extravagante déposition dans une des audiences de l’af faire des pare-balles, a comparu samedi devant le tribunal correctionnel de Mortain, sur la plainte de la société des pare-balles qui l’accusait de chantage. De Busancy a présenté sa défense luimême. Après de longs débats et une au dience mouvementée, le tribunal a rendu un jugement le condamnant à 6 mois de prison avec sursis. UNE MAISON D’HABITATION si tuée au bourg d<> Ploaré, avec Cour, au levant et dans cette cour une Maison à Four, servant de remise et écurie ; Cabinets d’aisances,citerne avec pompe. Le tout, d’un seul tenant, est porté au plan cadastral de la commune de Ploaré sous le numéro 464p pour une contenance de 2 ares 91 centiares. Seine-Inférieure. — La falaise d’Octeville, près du Havre, s’est éboulée sur une longueur de 150 mètres environ. Samedi dernier, on avait déjà constaté un affaissement de cette falaise, et des pré cautions avaient été prises en vue d’un écou lement. MISE A PR IX : 6.000 FR. A. L U C A S . Etude de M ' P aul L E S C O U R , avoué-licencié, 12, Quai de l ’Odet, à Q u im pe r. ASSISTANCE JUDICIAIRE Délibération du 27 juillet 1906 D o nos correspondants particuliers. Paris, 26 février, 8 h. soir. Actes officiels. MM. Barjou et Marmagnant, lieute nants au 118e régiment d'infanterie, sont admis à prendre part aux épreuves orales des examens d'admission à l'école de guerre. * Sont nommés dans la gendarmerie, 11e légion, compagnie du Finistère, arme à cheval, MM. Arthur Cadet, brigadier au 3e spahis, et Maurice Hopp, brigadier au 5° chasseurs d'Afrique. Sénat. Le Sénat a discuté et adopté, après modifications, le projet de loi relatif aux réunions publiques. Chambre des députés. A la suite d'une question adressée au ministre des Travaux publics sur les re tards des trains de la C>e d'Orléans, lin ordre du jour invitant le ministre à prendre les mesures nécessaires pour faire voter le rachat de l Ouest a été repoussé. La Chambre a terminé ensuiie, par l’ordre du jour de confiance, les inter pellations sur les fraudes des vins. D’un jugement rendu par délaut, au profit de Mme Amélie-Jeannie-Renée Landouar, épouse du sieur Jean-PierreMarie Bideau, sans profession, domi ciliée à Guilvinec, mais autorisée à résider à l’Ile-Tudy, Contre : le sieur Jean-Pierre-Marie Bideau, entrepreneur, demeurant au Guilvinec, défendeur et défaillant, Par le Tribunal civil de première instance de Quimper, le 27 décembre 1906, enregistré et signifié, Il appert que le divorce a été pro noncé d’entre les époux, à la requête et au profit de la femme. La présente insertion est faite en vertu d’une ordonnance de M. le pré sident du Tribunal civil de Quimper, en date du 23 février 1907, enregis trée,, et en conformité de l’article 247, alinéa 3 du Code civil. Quimper, le 25 février 1907. Paul LE SCOUR, Avoué-licencié. OD ICT DLQÎlli Monsieur q u ’on .a vu UüuLI rtnüU ramasser, machinale ment sans doute, dimanche soir, vers 10 h. 1|2, au sac noir contenant une somme importante, esl prié de* le rap porter au bureau du journal ou dans la maison où il l’a trouvé. M i y p i IIP désirerait donner des AlluLAiu leçons. — S'adresser au journal. LE FINISTERE A VENDRE 1° Uno JUMENT pleine tl^èe cle 5 ans; 2* Une MOTOCYCLETTE 3 chevaux, à l'ôlat de neuf, marche parfaite. S'adiesser au bureau du journal. A TENDRE BON MARCHÉ Très Jolie Etude do M» Pierre Jacq, notaire h Quimper. Le Dimanohe 24 Mars proohain, à une heure prèciso do l'après-midi, il sera procédé, en la salle de la mairie de La Forét-Pouesnant, à l’adjudication sous soumission cachetée, au rabais et on un seul lot, des travaux do C o ns Laverack truction d’une Ecole de garçons Chlènne S’adresser au bureau du journal. EtudedeM'PaulMonKL, avoué-licencié rue du Palais, à Quimper. VENTE PAR LICITATION L.E J E U D I JOUE 7 MARS 1907 A MIDI Ait pftlaiu Je Justioo, sur le Quai, h Quiinper DÉSIGNATION : au bourg. Montant des dépenses : 41.130 fr. Cautionnem ent : 1.450 fr. Election de domicile : La ForêtFouesnant. ‘ MM. les entrepreneurs désireux de concourir ù l’adjudication sont invités il consulter les pièces du projet qui leur seront communiquées au secréta riat de la mairie tous les jours, excepté les dimanches et jours fériés, de 8 h. à Il heures du matin et de 1 h. ii 4 heu res du soir. iDJUDIClÏÏOllIil M E R C R E D I 6 M A R S 1907 LE L’avoué poursuivant, Paul MOREL. Nota. — Pour plus amples rensei gnements voir les affiches légales et le cahier des charges déposé au greffe du Tribunal civil de Quimper. ADJUDICATION 1 1 1 En l’étude do M« COUDERC, LE L U N D I 4 M A R 8 à S heures Dn Fonds do Domaine de Kerivoaré le 9 mars 1907, à 10 heures 1/2, pour la vérification et l’affirmation des créan ces. 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Jean-Marie Larvol. audit M ’ C o u ü é . « A Vins engros et àemporter d'une contenance de 19 h. 31a. 22 c. M is e à prix : 2 6 . 0 0 0 fr. CHARRUES FRARANT P Système P IT O N (s. g. d. g.) Sont invités à se rendre au tribunal de commerce de Quim per pour déli bérer sur un concordat : '1° les créan ciers de la faillite des époux Le Dilosquer, commerçants à Penmarch, le 9 mars, à 10 h. Ip2 ; 2° les créanciers de Grande ville du Finistère. — Chiffre la faillite des époux Sarlandier, com d’affaires assuré sans voyages ni merçants à Quim per, le 11 mars, à 9 h. dérangements : 120.000 francs ; béné fice : 10.000 francs J.E B IH A N , greffier. Etyf TRÉMÉOC Etude de M® C o u h é , n o ta ire à Q u im p e r LOUVRE A 2 heures, en l'étude située au lieu dit NeisEntrepreneur de Travaux publics Tribunal de Commerce de Quimper Vran-Izella,on la com mune de Saint-Evarzec, à proximité de Les créanciers do la liquidation ju dila route de Quimper ix Concarneau, A Q U I M P E R (Finistère) figurant au plan pour une contenance ciaire de M. Juvernat, maître-d’hôtel à a l’honneur d’informer le public q u ’il totale de 42 hect 31 ares 87 centiares. Concarneau, sont invités à se rendre est le seul concessionnaire pour Entrée en jouissance au29 mars 1907. au tribunal de commerce de Quimper, les arrondissements de Quimper et M i t e à prix i 6 0 . 0 0 0 fr. G R A N D S MAGASINS DU Vupeur légalisationdelasignaturaci-*#ntr« Mairi* dt Quimptr. u b i Mm m ,
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