le numéro - Site en travaux, le week

N° 90& (4* série)
Samedi 2 Février 1907.
Trente-sixième année
H g S y H g a ,'.,1 I
-«s***-"fH »' *
-..ItffllBia
LE NUMÉRO
LE NUMÉRO
JOURNAL RÉPUBLICAIN FONDÉ EN 1872
L'AGENCE
CENTIMES
P a r a is s a n t le M e rc re d i et le S a m e d i
CENTIMES
HAVAS. rue Solre-Dame-des-Vicloires. „» » el place de la Bonne. n° S, esl seule chargée, à Paris. Je recevoir les Annonces pour le Journal.
A B O N N K » K I N ,!'K
A^KOAICES
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1 un.
6 m o is .
Qaimpor, Finistère et départements limitrophes. . . H f
4 t. 5 «
Auties départements......................... .
. . .
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département)
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S'ADRESSER
, out' los noonnom oD ’s et ios „nnonooH it M i‘Administra f u r .
ot pour tout oo qui reprardo la rédaoiio.* Ai. le Rédacteur en ch.ef.
Los abonneineuis partent dos l"f “t 15 do ohauuo mois oi sout payables
sont ronoii»elé»< fclour expiration, sauf htI s oontrairo do i anonnrt.
tu noo.lls
Voir ft la 3m# pige
Nos NOUVELLESTÉLÉGRAIMIÏÜUES
Fails & Bruits
Toujours la Séparation. — U n disoours de M. Briand. — Un grand dé­
bat s’est produit mardi t\la Chambre
des députés.
On discutait le projet sur la liberté do
réunion. Ce projet,on le sait,que éflictait quo les réunions publiques pour­
raient avoir lieu sans déclaration préa­
lable.
Or M. Allard, député socialiste, pré­
tendait exclure du bénéfice de cette
disposition les seuls catholiques.
A cette prétention, M. Briand a vic­
torieusement répondu, et il est juste
de dire et de proclamer quo le m inis­
tre a mis, cette lois encore, son élo­
quence au service do la thèse libérale
contre la théso sectaire.
M. Briand a exposé sa conception de
la séparation opposée à celle de M. A l­
lard : « Je veux le droit com m un pour
tous, dit-il, même pour les catholiques;
vous voulez des exceptions contre eux.
Je veux, par exemple, qu’ils soient,
comme tous les citoyens, dispensés,
s’ils le veulent, do toute déclaration
pour tenir la messe, comme les autres
seront dispensés do la faire pour tenir
une réunion ; vous voulez les y as­
treindre seuls ».
Et M. Briand d’ajouter : « Vous iriez
ju sq u ’à leur reprendre même les égli­
ses nouvelles qu ’ils construiraient ».
M. Briand déclare alors quo c’est
pourtant ainsi que les églises actuelles
ont été construites, avec l’argent de la
collectivité. Il n'ose ajouter : C’ost ainsi
q u ’elles ont été reprises. Mais sans
doute, toute uno partie de la gaucho
croit ii ce sous-entendu, car des
m urm ures nombreux circulent, sur
les bancs do la majorité. Voici, du
reste, ce passage du discours de
M. Briand ; il est trop important pour
no pas être cité textuellement :
pas le droit do les gênor. (Applaudissements
au contre).
« Il faut on finir, disiez-vous, avoc co que
jo considère commo do pauvres arguties.
L’église est à la cointmino. Quand vous lier­
iez de la collectivité catholique, nous vous
mettons au défi do la définir juridiquement »
La question do bonno foi est colle-ci : « Y
a-t-il des catholiques T N'y on a t-il pas ? «
Go no sont pas los interprétations judaï­
ques qui peuvent écarter lo problème. (Ap­
plaudissements).
Il est difficile sans doute do définir cette
collectivité. Nous reconnaissons que l'église
no peut pas ôtro possédéo pur tel ou tel.
Quand vous dites que la commune la repren­
dra et l’emploiera à un autre usage, jo ne
sais si vous parlez au nom des communes
do Franco.
Moi qui suis en rapport avoc ceux qui
voient chaque jour des maires catholiques,
dos maires républicains, j ’ai la conviction
qu’ils n’accoptoraient pas do bon cœur la
tftcho quo voulez leur faire assumer. (Très
bien ! très bion I au contre et à gauche).
A l’oxtrômo gaucho. — Goux qui ont pour
tles responsabilités.
Le ministre des cultes. — Non. Il y a
certains gestes qu’on peut faire à lu tribune,
loin du milieu où l’on vit, qui n'apparal
traient pas en beauté si celui qui les fait
los faisait dans sa circonscription. (Applau­
dissements).
Vous allirmez : « On disposera do cette
église. Elle appartient à une collectivité
impossiblo à saisir». Vous ajoutez quo los
catholiques pourront toujours prier et se
réunir, qu’ils achèteront des locaux... Mais
ces locaux, avec votre théorie, vous pourrez
los reprendre pour los mémos raisons.
(Applaudissements).
M. Allard. — Non.
Le ministre des cultes. — Les églises ont
été construites commo cola.
Monsiour Allard, vous connaissez très mal
ce pays. Jo conviens quo, parmi les catholi­
ques, il y on a qui pratiquent lu religion pur
habitudo ot par tradition. Mais il y on a
aussi qui la pratiquent par conviction.
N’y en eût-il qu’un millier, nous n’avons
FEUILLETON DU « F in is tè r e »
du Samedi 2 Févrior 1007.
- G3 -
REINE EN SABOTS
H)
(1813)
X IX
LA CHAPKLLK DU RKVKNANT
Ello contourna l'énormo ontnsBomont do
roches s u r lequel voillont la maison de gardo
et la guérito du guot des gurdos-côtos, ot
qui séparont pour ainsi dire on doux parties
la polnto do Primol, et olle attoignit lo
petit pont étroit jeté par dessus la faille
géante au delà de laquelle so trouvo, commo
un formidable esprit do granit, la pyramide
monstrueuse formant l’immonso pointo do
Prlrael.
Tout autour d'ello la mer grondait, ha
layant de hou écume blanche, visible pur les
éclaircies ouverte» parfois dans lu brume,
les anfraotuosités du roc, los cavorfaes s q u r marinos, et les petites plages ; comme ello
s'aventurait sur los planches mincos ot tromblantea du pont simplement suspendu par
7i'~RÔproduQUon interdite aux Journaux qui
n'ont paa on traité aveo la Société de* Gnns de
-13X 1 m 3 A " L J
»
Rue. Sainte-'.lather*ne, u> — Q U l M ' h k
Les leih es non affranchi- s sont refusées
tion nous entendions suivre. Vous pouviez
ne pas souscrire à nos déclarations ; mais
vous nous avez donné votre confiance dans la
tilche ardue que nous avons entreprise et à
laquelle est intimement lié l’intérêt du pays.
I.e projet de loi que nous vous présentons
accorde à tous les citoyens une même li­
berté ; n’y upportez pas de restriction Les
restrictions sont dangereuses ; aujourd’hui
vous les appliquez à l’Eglise, demain on
les appliquera peut être à d’autres citoyens.
Après celle intervention, la cause
était entendue. C'est en vain que, le
lendemain, un attire député socialiste,
M. Meunier, a voulu faire voter un
amendement consacrant un nouvel
accroc ii la légalité et au bon sens.
Le ministre des cultes lui a répondu
avec la même maîtrise que la veille el
le projet a été voté par 550 voix contre 5.
11 litui espérer très vivement que ces
tendances conciliantes ne resteront
pas sati' ellèt. Puisque les évêques,
de leur còlè, entrent dans la voie des
accommodements, souhaitons que la
crise dont nous soutirons puisse se
dénouer un jour prochain au mieux
des intérêts de tous et pour le plus
grand prolit de la paix publique.
U n e d é c la ra tio n des é v ê q u e s . — A
la suite d’une entente avec le Pape, un cer­
tain nombre d'évéques français se sont réu­
nis ?i Paris, au commencement de celte se­
maine, ainsi que nous l’avons annoncé. Le
résultat de leurs délibérations s’est traduit
par une longue déclaration dont voici les
passages essentiels que nous donnons it
titre documentaire :
i
la lig ua
20
80
A n n o n c e s ju d ic ia ir e » et d iverses.
R é c la m e « ..............................................
'
Los K U iio n c o H du déparioinont du Finistère ot des départements limitro, ha
seront reçues au Bureau du Journal. — Elles doivent être déposées la ▼•rll
do la DublicatioL du Journal, avant, midi.
tion du culte public, si les obscurités de
cei tains textes de la loi de PJ07 se dissipent
assez pour ne pas rendre vains nos efforts
dans ce sens.
4° Un contrat administratif, passé entre
préfets ou maires d’une part, évêques ou
curés de l’autre, pourra, aux termes de la
loi, mettre ces derniers en jouissance des édi­
fices cultuels. Au sujet île ce contrat, la loi
n’impose à la partie civile qu’une tradition :
la gratuité de la jouissance.
En nous déclarant disposés à faire l’essai
de conventions de ce genre, nous réclamons
le droit d’y introduire toutes clauses non
contraires à l’ordre public et destinées à
nous donner doux sortes de garanties rigou­
reusement nécessaires, les unes concernant
la permanence et la sécurité morale du ser­
vice religieux dans les églises concédées en
jouissance, les autres ayant trait à la sau
vegurdo des principes de la hiérarchie. Ces
clauses se trouvent formulées au modèle de
procès-verbal ci-annexé : elles sont légales.
Notre devoir strict nous interdit d'en rien
retrancher.
f)0 Comme il ne faut pas que l’organisation
de l’Eglise île France puisse dépendre de
l’arbitraire des magistrats, nous, évêques,
nous établissons dans la solidarité la plus
complète et déclarons que le contrat de
jouissance susdit sera accepté partout ou q.ie
nous ne le voudrons nulle part. Ces contrats
no seront valables qu’au moment où il sera
certain que les clauses exprimées ci-dessus
auront été agréées «le l’unanimité des par­
ties civiles, représentants d’autorités muni­
cipales ou autres.
Lu conscience droite de tout le pays ap­
préciera nos conditions : une fois de plus,
elle verra si, en les formulant, nous sommes
et n ou s paraissons préoccupés d’autre chose
i]uo île l'intérêt des itmes qui nous sont
confiées.
Suit un procès verbal de concession de
|o Nous restons inébranlablcmont fidèles ù
jouissance.
Au cours d'une seconde séance, nos déclarations précédentos, relutives aux
M. Briand a précisé l’antagonisme qui lois ot initie- dispositions portées contre l’iv
existe onlre sa façon de comprendre glise dans ces derniers temps ; et noos main­
C ontre le rach a t de l ’Ouest. — M.
tenons contie ces lois les protestations que
la Séparation et la manière de voir des
nous avons faites, en union avec le Souve­ André Lebon, ancien ministre du Com­
socialistes.
rain Pontife. Avec Sa Sainteté, nous récla­ merce, président du Comité central des
Votro système est insoutenable, a t-il dit à mons pour l'Eglise de France le respect do armateurs de France, vient d'adresser a
ces derniers. Il procède, d’ailleurs, d'une po- sa hiérarchie, ¡'inviolabilité de ses biens et M. Labiche, sénateur, président de la
commission sénatoriale des chemins de
litiquo toutedilTéronte cio la nôtre. M. Allard sa liberté.
‘2° Les biens sucrés dont nous avons été fur, une nouvelle lettre pour protester
n un but vers lequel il tond avoc uno force
do volonté et une obstination tout à son indignement spoliés réclameront indéfini­ contre le projet de rachat du réseau de
ment leurs légitimes maîtres que personne
honneur.
l’Ouest.
Notre collègue désiro que les difficultés, n’est autorisé à remplacer, même provisoi­
11 est notamment une importante ob­
rement,
sans
l’autorisation
spécialo
du
Sou­
loin do «’aplanir, s’exagèrent, s’exaspèrent
servation
sur laquelle le Comité central
au point d’ontralnor lu gouvernement à des verain Pontife.
3o Au soin do la lutto qui se poursuit et des armateurs de France croît utile d’at­
représailles.
Pour M. Allard, la séparation ne sera défi­ que seule une honnête réparation des atten­ tirer l'attention de la commission séna­
nitive que lorsquo les églises, désaffoctéos, tats commis peut apaiser, nous voulons tout toriale. Le rachat île l’Ouest mettrait
pourront être remises aux municipalités et mettre en œuvre pour maintenir jusqu’à la uno vingtaine de ports français, s’éche­
employées à autre chose qu’au culte. (Inter­ dernière heure l’exercice du culte public dans lonnant sur une grande longueur de
nos églises et défendre ces lieux sacrés, pour notre littoral Ouest et Nord-Ouest, en
ruptions.)
Jo suis certain quo co n’est pas M. Allard autant qu’il dépendra do nous, contre toute contact avec le nouveau réseau de l’Etat.
profanation.
qui protosto.
A cet eflet, et à cet elïot seulement, nous Sur ces vingt ports, plusieurs ont une
Mais nous vous avions dit au début, en
grande importance commerciale ; ce sont,
touto franchise, quelle politique do concilia­ consentirons à faire l’essai d’une organisa­
notamment, Bordeaux, La Rochelle
Nantes, Saint-Nazaire, Rouen, Le Havre.
Tous ces ports s’efforcent d'obtenir des
lignes ferrées qui les desservent un ser­
vice approprié à leurs besoins ; ils trou­
vent dans la diversité actuelle des entre­
prises qui exploitent ces lignes un élé­
ment de concurrence qui seconde leurs
efforts. En serait-il ainsi si, de Bordeaux
il l'extrémité nord de la Normandie, une
seule exploitation réunissait tous les
chemins de fer, sauf l’aboutissement de
la Compagnie d’Orléans à l'embouchure
de la Loire ? Dans l’immense secteur
constitué par un pareil réseau, est-il à
croire qu’on assure des communications
rapides et qu’on réalise les améliorations
réclamées par le commerce sur toutes les
directions ? Ne viendrait-on pas, par le
fait même de l'unification, à sacrifier les
porls du Sud Ouest aux ports bretons, ou
ceux ci aux ports normands, ou inverse­
ment? Il y a là des éventualités proba­
bles dont la réalisation serait lourde de
conséquences.
Il est possible que les députés du Midi,
qui sont si empressés à voler le rachat
de l'Ouest, s’en préoccupent fort peu.
Que peut leur faire ! Mais les habitants
de notre région, qui en souffriraient, doi­
vent protester contre ces projets avec le
Comité central des armateurs de France.
N ouvelles
diverses
— Au cours <iu dernier Conseil des m i­
nistres, qui s’est tenu jeudi il l'Elysée
sous la présidence tie M. Fallieres, M.
Briand a entretenu le Conseil de la ques­
t i o n des affectations des dons et legs faits
aux établissements du culte avant la
mise en vigueur de la disposition de la
loi de 1905, en vertu de laquelle les as­
sociations cultuelles devaient se substi­
tuer aux établissements du culte. En
l'absence d’associations cultuelles, il
convient d'examiner à qui doivent être
attribués ces dons et legs. Le ministre
des cultes a été chargé tie régler la ques­
tion, d'accord avec le ministre des finan­
ces.
Le conseil a examiné ensuite le projet
sur les syndicats de fonctionnaires pré­
paré par une commission extra-parle­
mentaire instituée sous le cabinet pré­
cédent. Le conseil a jugé préférable de
faire un texte nouveau en mettant à
profit les travaux de la commission. Le
garde des sceaux a été chargé de prépa­
rer ce projet.
Enfin, sur la demande du ministre
suis heureux, heuieux !.... Je n’espérais pas vous laisser partir ainsi sous le coup de
des barres do for rouillées, uno lamo plus habitués à sonder les ténèbres, et cherchant
ces dures paroles :comme josortais du bourg,
violonto passa sous elle, à dix mètres plus à deviner, par les rares trouées qui so pro­ plus I ... »
j ’ai rencontré Tinaïk Cornou... »
Il
l’avait
saisie
dans
ses
bras,
l’étreignant
bus, balayantlo fond do l’ablmo,tandis qu’un duisaient dans ce mur flottant, los chances
Guy murmura :
contre sa poitrine, si joyeux que des larmes
do
réussite
quo
pouvait
avoir
sa
nouvelle
ex­
rugissement plus violent rotentissnitotqu'ollo
« Oui, je comprends. La brave créature
brillaient
dans
ses
yeux.
1
1
murmurait
:
so trouvait onveloppéo do lu poussièro hu- pédition.
était
venue, elle aussi, de Saint-Jean-du« Ici, venir me voir ici, quand j ’étais si
Quelques instants, Aune Guiznou l’admira
mido de l’embrun.
Doigt, si vieille et si courageuse I... Je n'ai
malheureux
!...
< Commo ello est méchante aujourd'hui dans su force souple, duns cette énergie qui
—■Malheureux, vous I... Non, non, je no pas eu besoin de rien lui révéler, ello a tout
ressortait do tout son être ; il était jommo
la mer I » murmura-t-ello.
deviné... Moi, j'aurais et) honte do mettre
veux
pas, il ne faut pas I »
Et tout son cœur s’emplit (te la pensée de un jeune dieu do la mer, dominant et con
quelqu’un d’autre dans la confidence de ce
Il
la
conduisait
vers
une
petite
excavation
celui qui allait partir. Ello gravit, plus cou­ tomplant sa sujette et lui donnant des or­
où ello serait relativement à l’abri, la forçant qui s'est passé I... Mais, avec elle, nulle néces­
dres.
Ello
reprit
confiance
en
son
avenir.
La
rageuse, plus hardie, lu huuto roche, dont
sité do parler. Elle lit dans les cœurs : elle
destinée devait l’avoir marqué de quelquo à s’asseoir, à s’adosser au rocher.
on ne pouvait attoindro lo sommet qu’en s’ui
t Ne restez pus debout I Ce vent est terri­ sait que nous nous aimons et que nous som­
dont dos mains pour so raccrocher uux ruci- signe favorable.
mes malheureux !...
ble,
il pourrait vous jeter en bas !... »
Doucement, elle se glissa à travers lo pla­
nos, utix urbustos, et atteignit lo plateau su­
— No vous a-t-elle pas dit également qu’il
Elle lit :
teau dont les herbes épaisses étouffaient lo
périeur.
no faut jamais désespérer ? » questionna la
«
Mais
vous
?
»
Dobout, à la coupure même de lu falaiso à bruit de ses sabots, et, arrivée tout ¡très du
Il eut un goste d’insouciance, de fatalisme : jeune tille.
pic sur lu mor, uno formo lui apparut, se capitaine, murmura :
— Tout se dresse contre nous 1 s’exclama
« Moi ! Est-ce que je compte ? Est-ce que
« Guy, c’ost moi I... »
détachant on noir sur les cotonneuses épais­
le
corsaire avec douleur. J ’étais plus heureux
Il uvuit passé les deux mains sur son front cola vaut la peine ? »
seurs qui ouataiont d’uno blancheur un peu
Et se reprenant, on voyant son visage s'at­ sans nom qu’avec ce nom qui m’écrase... Et
commo
pour
on
écarter
uno
vision,
croyant
griso l'immensité. C’otuit Torr lié Ponn.
cependant, ce nom, je le trouvais si beau, si
Ello s'urrêtu un moment pour reprendre uvoir mal entendu ot rêver ; car,sans bouger, trister à ces paroles découragées :
a Et puis, moi, je suis robuste, j'ai la force glorieux, quand j ’ai su que vous lo portiez.
sans
so
retourner,
il
demanda,
los
yeux
fixés
haleine, car lu rudesso do cetto longue usIl était comme l’invisible pavillon llottant
consion autant quo l’émotion l'avait brisée. au loin, paraissant chercher parmi les fan- do résistor. La tempête, cola me connaît, au mftt do mon bâtiment ot me guidant vers
o’est mon élément ! »
Là, ello so trouva brusquemont fouottéo si tOinos (le la mer lu voix qui avait parlé :
Il s’était assis auprès d’elle, et la contem­ les grandes choses à accomplir!... J ’étais
« Qui m’appelle ainsi do cetto voix si
violommont par la bourrasque qui souillait
plait,
enivré, comme s’il la voyait pour la lier do penser que peut êtro je pourrais un
do l’ouost, qu’ollo dut so cramponner à uno douco T ..
jour m’élever jusqu’à lui, on être digne!...
première
fois ; il demanda :
—
Guy,
jo
suis
vonuo
vous
trouver
avant
pointo do rochor pour no pas êtro ronvorsée.
Jo découvre que je le porte m oi-m êm e, je de­
«
Vous
mo
savio?
ici
!
Quoiqu’un
vous
Los brus croisés sur la poitrino, indifférent votro départ I... »
vrais en être fou de joie et il est au contraire
D’uu mouvement brusque, il Be retourna, avait dit ?... »
à lu violence du vont, somblunt fuiro corps
mon malheur, ma malédiction !... »
Anne
expliqua
avoc lo grunit sur lequel il su tenait dressé épordu do joie, oubliunt en une seconde tou­
— Hier, Alain, Hervé et Yves sont venus
sans peur, au-desBus do cetto mor retentis­ tes ses souffruncos passées, touto cetto lonG u s t a v e TOU DOUZE
sante à luquollo il ullaitso confier de nouveau, guo et mortelle semaine écoulée sans lavoir fuiro leurs adieux au pèro : j ’étais là : j’ai
appris
quo
vous
partiez
aujourd’hui.
Alors,
après
lo
dornior
ontrotion
avoc
Bon
pèro.
lo jouno liommo regarduit droit dovant lui,
(A suivre),
« Vous, v o u b , ma petite Anne I... Ah I jo j ’ai décidé que je vous verrais, je ne voulais
touillant la muraille do brume do bob yeux
LI FINISTERE
des finances, le conseil a décidé de tenir
une réunion spéoiale à la fin de la
semaine prochaine pour examinor le
projet d'impôt sur le revend.
sous-socrétaire d’Etat il l’intérieur, a déposé
la loi sur les réunions publiques, volée par
la Chambre, et indiqué que le gouvernemont désirait qu’ello fût adoptée dans le
plus bref délai possible.
— Les insorita maritimes s'agitent et me
nacent de se mettre en grève. Cost ainsi quo
les insorita maritimes de Bordeaux et du
CH A M BRE DES DÉPUTÉS
Sud-Ouest, aussi bien les inscrits au longcours quo ceux qui naviguent dans les eaux
Séances du m a rd i 29 ja n v ie r.
abritées et lluvialos, ont tonu une réunion
dans laquelle ils ont voté l’ordre du jour
La Chambre adopte les projets autorisant
suivant î
la perception d’une surtaxe sur l'alcool aux
« Les insorits maritimes du Sud Ouest dé
clarent seaolidarisoravec les inscrits de Mar octrois do Locquénolé, du Relecq -Kerhuon
seille et de tous los ports de France pour le et de Tréflez.
Elle aborde ensuite la discussion du pro
désarmement immédiat des navires et la
proclamation de la grève générale, si les jet de loi relatif aux réunions publiques.
pouvoirs publics continuent à rester sourds
M. Allard, député socialiste du Var,
à louis justes revendications et refusent cto veut bien voter le projet, en ce qui concerne
lour appliquer les dispositions rolatives
les avantages qu’il accorde aux citoyens,
l'augmentation de lu demi-solde, toiles qu’el
mais il entend refuser le bénéfice do ces
les figurent dans la proposition de loi de
avantages aux catholiques et aux prêtres.
M. Siegfried. »
M. Briand, ministre des cultes, demande
— Il se confirme que les victimes du ii la Chambre de voter le projet de loi. Le
coup de grisou de Liévin ne sont que ministre s’honore de proposer une mesure
large, qui donne plus de liberté à tous les
trois, les ingénieurs Pelvey et Vaissiè
citoyens.
res et le chef porion Laurent. Le travai
M. Ohesquière présente, puis retire un
a repris dans toutes les fosses, sauf dans
contre-projet, et l’article l or est adopté.
celle où s’est produit l’accident.
En une séance de nuit, la Chambre exa­
— On signale de tous côtés, mais prinoipa
mine lo budget retour du Sénat. E lle con­
lemont dans l’Est et dans lo Sud-Est, un
sent, notamment, il rejeter la taxe sur les
nouvel abaissement de la température, ne
pianos. Puis elle reprend, ti 10 heures du
oompagné de violentos tempêtos de noige
Dans l'Ain, dans le Doubs, dans lo Jura, los soir, la discussion du projet sur la liberté
communications aont coupées on plusieurs do réunion.
M . A llard revient à la charge, mais
endroits.
son nouvel amendement est combattu îi la
fois par M. B ria n d , par M. Clémenceau
et par M. Jaurès. Il est repoussé.
Nouvelles étrangères
Maroc. — Raisoûli a transporté, ditSéances du mercredi 30 ja n v ie r. .
on, son quartier général il Lakhmes.
La
Chambre remet une fois de plus le
D ’autre part, le frère de Zellal est
budget
sur lo métier, puis elle reprend la
arrivé à Tanger escorté par une troupe
discussion
du projet de loi sur la liberté de
et plusieurs notables de la tribu des
Beni Mansour, alliés de llaisouli. Toutes réunion.
M. W ilm développe un amendement aux
ont obtenu leur pardon d'El Guebbas
termes
duquel, « dans cliaquo commune, le
On assure qu’un envoyé de Zellal, actu
maire
doit
mettre îi la disposition des ci­
ellement malade, viendrait lui-môme
toyens un local ou un emplacement afin de
demander l’aman.
leur assurer lo libre exercice du droit de
Les tribus des environs de Tetouan
réunion. »
ayant été averties qu’elles seraient atta­
Après une longue discussion, ce texte est
quées par la mehalla si elles abritaient
modifié
ainsi : « Dans chaque commune où
Raisouli, ont fait répondre que si Haiil
existe
un local communal, habituellement
souli venait, elles le livreraient moit ou
destiné
aux
réunions, le mairo doit le mettre
vivant.
Russie. — On télégraphie de Saint-Péters­
bourg quo dans les districts de Bakou,
Odessa, Sébastopol, Perin, Ekatorinoslaw,
Novgorod, Wanchow, Kostromu, Simféro
pol, Witchny, les représentants des ouvriers
pour les élections à la Douma ont été élus
presque tous parmi les adhérents du parti
aocialiste révolutionnaire.
Allemagne.— Le nombre des victimes
des explosions de grisou qui se sont pro­
duites dans les mines de Sarrebruck
serait très élevé. Jusqu’ici une centaine
de cadavres ont été remontés. Mais l’in­
cendie faisant de grands progrès, les
travaux de sauvetage sont presque im ­
possibles. On parle de deux cents boni
mes ensevelis, dont on serait encore sans
nouvelles.
Autriche Hongrie. — L’empereur vient de
dissoudre la Chambre autrichienne et de
promulguer la nouvelle loi électorale avec
institution du suffrage universel. Les élec
tions se préparent activement.
Perse. — On mande de Téhéran que
la situationen Perse devient inquiétante
et qu’un grave incident s’est élevé entre
le shah et l'Assemblée. L ’Assemblée a
envoyé au shah un ultimatum lui de­
mandant de reconnaître formellement la
Constitution.
LE FIMSTlREJJJ PARLEMENT
S É N A T
Séances du m a rd i 29 ja n v ie r.
Lo budget revient, une fois de plus, de­
vant le Seuut. Sur le budget des dépenses,
l'accord se fait il peu près avec la Chambre.
Mais il n'eu est pas de même eu ce qui
concerne la loi de finances. Le Sénat rejette
à nouveau, notamment, la taxe sur les
pianos.
En une séance de nuit, le Sénat apporte
à nouveau quelques modifications au bud­
get qui lui revient encore de la Chambre.
Séances du mercredi 30 janvier.
Le Sénat adopte les projets autorisant la
prorogation de surtaxes sur l’alcool aux
octrois d'Audierne et de Caranlec, puis il
aborde la discussion d’une proposition
rendant plus faciles les formalités du ma­
riage.
La plupart des articles sont adoptés, notammont ceux qui abaissent h 21 ans l’.lge
auquel l’homme peutso marier librement et
qui supprim ent l’acte respectueux.
Lo budget est revenu, une fois du plus,
do la Chambre. Le Sénat cèdo encore sur
quelques points, et lo vote par 2Cî> voix
contre 17.
Séances du jeudi 31 ja n v ie r.
Le Sénat a tenu une courte séance do
forme au cours de laquelle M. Sarraut,
sants, près do Men-Ménoz (roches de Pcnmarch), le 13 octobre 1906.
Jcnn-Yves Riou, |gardo de la légion de la
garde républicaine, témoignage officiel de
satisfaction : s’est jeté résolument à l’eau,
dans un endroit réputé dangereux pour sau­
ver un jeune homme en danger do se noyer,
au lieu dit Port-de-Louëdec, à Goulien, le 7
septombro 1906.
Une centaine ont été installés près du
Folgoët, dans un immeuble loué au nom
du recteur de cette commune. Pour les
autres, le directeur du Grand Séminaire,
M. l’abbé Gadon, serait en pourparlers
pour louer le château de Penmarch, qui
est situé à côté du Folgoët.
Nous avons annoncé que deux des
manifestants de mercredi au Grand-Sé­
minaire, MM. de la Rivière et de PomPar décision du 29 janvier, lo ministre de
pery,
avaient été arrêtés. On verra plus
la marine a décerné un témoignage officiel
do satisfaction au matelot do l*« classe cu- loin, dans notre compte-rendu du Tribu­
nonnier brevoté Thomas (Guénolé), embar­ nal correctionnel, la suite donnée à cette
qué sur le Fleurus, en récompense du dé­ affaire.
vouement dont il a fuit preuve à Brest, lo
31 décembre 191)6 : s’est jeté tout habillé à
la mor pour porter secours à un marin en
danger do so noyer.
Par arrêté ministériel du 25 janvier, une
médaille d’honneur (argent) est décernée à
M. Le Hir (Gabriel-Marie), ancien receveur
d’octroi à Brest.
M. Pierre Frégat, commis des ponts et
cliau8sées de 3" classe au service ordinaire
du Finistère est mis, à dater du 16 février
1907, à la disposition dû gouvernement tuni­
sien, pour occuper un emploi dans lo service
dos Travaux publics do la régence.
FINISTÈRE
R é v is io n des listes éleotorales.
Nous rappelons que les listes électora­
les sont mises à la disposition des élec­
teurs du 15 JA N V IE R au i FÉV RIER,
et qu'un registre spécial est ouvert dans
chaque mairie pour recevoir les réclama­
tions.
Tout électeur a le droit de demander
l’inscription d'un nom omis ou la radia­
tion d’un nom indûment inscrit.
Passé le h février, aucune réclamation
ne peut plus être admise. Il importe donc
aux électeurs prévoyants de profiter de
a période actuelle pour vérifier leur pro­
pre inscription et contrôler la façon dont
a liste électorale de leur commune a été
établie.
Nous les prions de ne pas oublier que
des élections de conseillers généraux ou
de conseillers d ’arrondissement auront
'ieu dans tous les cantons au mois de
juillet 1907.
A c te s officiels.
Par décision du ‘¿O janvier, lo ministre de
lu Marino a accordé los récompenses suivan­
tes, pour faits do sauvetage, aux matelots ciaprès, tous inscrits à Quimpor :
Allain-Marie Normand (dojà titulaire d’un
témoignage olllciol do satisfaction), médaille
do bronzo ; Joan-Marie lgnac.e Normand ;
Alain-Mario Lo Maout ; Jean Struillou ,
Jean Alain Jégou ; Michol-Louis-Marlo lliou
déjà titulairo d’un témoignage offloiol do
satisfaction) ; Joseph Pors, mousse, témoi­
gnage ofltciel do satisfaction : n’ont pas hé­
sité, malgré l’état do la mor, à so porter, à
bord do la chaloupo Duodecimo Apostoli, au
socours dos six hommon do l’équipage du
Saint-Louis, en danger do périr sur dos bri­
Les électeurs de la commune de Peumerit sont convoqués pour le dimanche
17 février à l’effet d’élire un conseiller
municipal en remplacement de M. Caradec, maire, décédé.
C o ncours e t ex am ens
Bourses dans les lycées et collèges. —
M. le Ministre de l'instruction publiqu* a
décidé que les sessions d’examen d’aptitude
aux bourses dans les lycées et collèges s’ouvriront :
fo Pour les garçons, le jeudi 11 avril ;
2» Pour les jeunes filles, le jeudi 18 avril.
Los inscriptions seront reçues à la préfec­
ture du Finistère (2» division, i*r bureau) du
l ef au 25 mars.
Les bourses d’essai qui avaient été insti­
tuées en vertu de l’article 7 du décret du
0 août 1895 pour les classes de 7« sont sup­
M. le directeur du service do santé Hyades primées.
Les seules pièces à produire avant les
(P.-D.-J), récemment promu, cesse ses fonc­
tions do membre du conseil supérieur de examens sont :
1° La demande d’inscription, sur timbre,
santé et est appelé à remplira Brest les fonc­
avec l’adresse exacte des parents ;
tions do directeur du service do santé.
2» L'acte de naissance, sur timbre égale­
ment ;
Par décision ministérielle du 2'i janvier,
3» Un certificat scolaire, indiquant la série
M. Maudet, chef d’escadron de gendarmerie
dans
laquelle sera inscrit le candidat, ainsi
à la Nouvelle-Calédonie, en congé à Pontque la division (A ou B).
Aven, passe à Valence.
Par décret en date du 20 janvier, M. Daniel
(Aimé-Marie), lieutenant de vuisseau en re­
traite, est nommé lieutenant do port de 2°
classe à dater du .16 février 19U7, et aü'ecté
au service du port de Brest en remplacement
de M. Trocmé, démissionnaire.
M. Toumolin, brigadier de gendarmerie à
Audierne, est nommé maréchal des logis à
Maillezais (Vendée) ; M. Porrin, brigadier à
Pontivy, passe à Audierne en remplacement
de M. Toumelin, nommé maréchal des logis;
M. Morilleau, gendarme à pied à PlogastelSaint Germain, est nommé brigadier à pied
à Pontivy.
i» la disposition des citoyens, afin de leur
assurer le libre exercice du droitde réunion.»
Il est adopté îi mains levées. On vote éga­
Par décision ministérielle du 25 janvier,
lement que les dégrtts seront îi la charge des sont nommés dans la gendarmerie :
organisateurs.
\
A la l r° légion, compagnie du Nord,
M. P a u l M eunier vo idrail suspendre arme à pied, Pressurd (Eugène) ancien serpour un mois l’application de la loi qui vient gent-fourrier, proposé par la compagnie du
d’être votée. Cela permettrait de supprimer Finistère ;
A la 4o légion, compagnie de la Mayenne,
à un grand nombre de prêtres les allocations
arme à cheval, Stervinou (Grégoire-Louis),
qui leur ont été attribuées.
ancien trompette, proposé parla Compagnie
M. B rian d combat vivement celle pro­ du Finistère.
position. M. Clémenceau pose la question
de confiance, mais en termes tels que le
Par décision ministéiielle du 30 janvier
minisire des cultes quitte la salle des séances. 1907, M. Kérignart, portier-consigne de 2i
Mais M. Jaurès intervient ; M. Clémen­ classe à Brest, est élevé à la l *1 classe de
ceau s’excuse, et M. M eunier retire son son emploi.
amendement. M . B riand revient alors et
Par décision ministérielle du 21 janvier,
la loi est votée par üuO voix contre 5.
M. Gamory-Dubourdeau, sergent au 118* ré­
Dans uno séance de nuit, la Chambre
giment d’infanterie, a été désigné pour être
vote définitivement le budget par 487 voix mis à la disposition du gouvernement maro­
contre 13.
cain en vuo do l’organisation de la police
(art. 3 do l’Acto d’Algésiras).
GAZETTE BRETONNE
É le c tio n s m u n ic ip a le s .
P o u r l ’é le v a g e b r e to n . — D é c la ra ­
tio n s d u m in is tr e de l ’A g r ic u ltu r e .
Au cours de la discussion du budget de
l’Agriculture au Sénat, M. le ministre
Ruau a fait quelques intéressantes dé­
clarations au-sujet du cheval breton.
Le cheval de demi-sang, a-t-il dit en ré­
ponse à un certain nombre d’observations,
dont M. Bocher a fait un éloge que je ne re
lirai pas devant le Sénat, ce cheval nor­
mand a certainement amélioré la race sur
l’ensemble du territoire. L’a-t-il améliorée
complètement et partout ? C’est ce que nous
allons voir.
Messieurs, l’honorable M. Ollivier vous
parlait tout à l’heure des besoins de la Bre­
tagne ; il est certain que le demi-sang nor­
mand n’a pas réussi entièrement en Breta­
gne.
La consultation que j ’ai organisée l’année
dernière, les vœux des conseils généraux,une
série de démarches très légitimes qui ont été
faites auprès de moi par les éleveurs bretons
l’établissent. Il s’est produit naturellement
des transactions sur lesquelles je vais avoir
l’honneur de m’expliquer.
Les pâturages de la Bretagne conviennent
surtout à des croisements avec le norfolkbreton ou avec le norfolk-anglais. Il est cer­
tain que tous ceux qui ont vu dans nos con­
cours
hippiques ces admirables postiers bien
Les co n séqu e nc e s de la S ép a ratio n .
râblés, pleins de feu et de vigueur, qui s’ap
La Semaine religieuse annonce que pellent les norfolk-bretons.ont reconnu qu’il
l’évêque de Quimper, revenu mardi de y avait là des chevaux de trait léger de pre­
mière valeur, pouvant servir aux équipages
Paris, où il avait été appelé pour pren
dre part à la réunion de l’épiscopat, a d’artillerie.
L ’honorable M. Ollivier a fait remarquer
convoqué les curés-doyens du diocèse
également que certaines parties montagneu­
à se réunir à Quimper jeudi dernier, à ses de la Bretagne s’accommodaient mieux
2 heures, afin de leur faire part des ré­ du cheval de sang et qu’on pourrait y en
sultats de cette réunion.
voyer des petits chevaux de pur sang qui
Lu déclaration des évêques sera lue donneraient de très bons résultats. Ce désir
dans toutes les paroisses à la grand’messe a reçu satisfaction. Deux chevaux qui ne
de demain dimanche.L’évêque en donnera sont pas des chevaux de tête, mais qui sont
lecture à la cathédrale le même jour, du modèle demandé, Clerval et Pedlar, ont
fait la monte au cœur de la Bretagne et y
il la messe de 9 heures.
A Brest, la situation reste station- ont été parfaitement accueillis.
Cela ne veut pas dire cependant qu’il n’y
naire. Le dernier délai imparti aux curés ait pas des parties île la Bretagne qui deman­
des paroisses de Saint-Louis et des Car­ dent avec raison des demi-sang normands ;
mes pour évacuer leurs presbytères ex­ au contraire.
pirait mardi. Mais ils ne sont point par­
tis Restait l ’expulsion. Seulement, ni le
parquet, ni le sous-prélet, ni le maire,
ne semblent vouloir prendre la respon­
sabilité de l’oinploi de la force armée
pour procéder à cette opération. La loi
du2janvier 1907 est en eiïet absolument
muette sur ce cas.
Il en résulte que les curés restent en
possession des presbytères, jusqu’à nou­
vel ordre.
A Langolen, les Christs devant, par
ordre supérieur, être enlevés des écoles
communales, un cortège a été organisé
dimanche dernier, après la grand’messe.
Les crucifix furent enlevés par M. Mahé,
maire de la commune, et transportés
processionnellement à l’église, sur des
brancards ornés pour la circonstance.
M. Camille de Dieuleveu11, maire de
Plounévez-Lochrist, a été, par décision
du préfet du Finistère, suspendu de ses
fonctions, pour avoir fait replacer dans
les écoles communales les crucifix qui
en avaient été enlevés.
Enfin, on ce qui concerne lo Grand
Séminaire de Quimper, il paraît certain
que les élèves sont partis sans esprit de
retour.
Et M. Ruau, précisant ses promesses,
a déclaré encore, après une intervention
de M. Pichón, sénateur du Firfistère :
Je viens d’établir l’orientation que je vou­
lais donner à la Bretagne, d’accord en cela
avec le conseil supérieur des haras. Cette
orientation nouvelle a reçu cette année un
commencement d’exécution par l’acquisition
de sept très beaux étalons bretons.
Vous pouvez être convaincu, monsieur le
sénateur, que, tant que je serai là, je veille­
rai do la façon la plus jalouse sur vos inté­
rêts, el je chercherai à vous donner sinon
un « Beaumunoir » — qui me parait exciter
beaucoup d’envie — du moins un bel étalon
qui soit le pendant de celui du Pin.
Cidres. — La barrique : Quimper, 25 à 30
francs ; Concarneau, 25 à 26 ; Landerneau,
30 ; Morlaix, 25 à 2G.
Beurres. — Le kilo : Quimper, gros, 2.75,
détail, 3.25 ; Concarneau, 3.30; Landerneau,
2.45 ; Morlaix, gros, 2.60. Les cours sont lé­
gèrement en baisse.
Œufs. — La douzaine ; Quimper, 1.25 à
f.50 ; Concarneau, 1.20 ; Morlaix, 1.45.
Pommes de terre. — les 100 kilos : Quim­
per, 7.25 ; Concarneau, 10. »» ; Landerneau,
G.25 ; Morlaix, 7.50 ; Saint Renan, 8.
Blé noir. — Les 100 kilos : Quimper, de 18
à 21.25 avec tendance à la baisse.
Avoine. — Les 100 kilos : Quimper, 20.50;
Landerneau, 18.50. Très ferme.
Foin. — Les 500 kilos : Quimper, 65 à 70 ;
Morlaix, 75 à 78.
Paille. — Les 500 kilos : Quimper, 30 à 35 ;
Morlaix, 28.
#
A v is a u x b ic y c lis te s . — L es n o u ­
v e lle s p la q u e s .
Aux termes de la loi de finances qui a é té
promu! guée jeudi, la taxe sur les vélocipèdes
est réduite à 3 francs par plaque. Cette taxe
sera perçue à titre d’impôt indirect par l’em­
ploi d’une plaque fournie par l’administra­
tion contre paiement d’un impôt. La plaque
doit se renouveler tous les ans.
Un arrêté du Ministre des Finances déter­
mine le mode d’usage de la plaque.
La plaque que doit porter tout vélocipède
ou appareil analogue, en exécution de l’ar­
ticle 23 de la loi du 30 janvier 1907, sera en
métal.
Les plaques seront frappées par l’admi­
nistration des monnaies et médailles d’un
poinçon spécial.
Les vélocipèdes seront munis d’autant de
plaques qu’ils comportent de places.
La plaque sera fixée par le possesseur du
vélocipède sur le tube de direction, soit au
moyen de la lame métallique délivrée en même
temps que la plaque,soit par tout autre pro­
cédé, de manière à se présenter de face sur
le devant du vélocipède.
Pour les vélocipèdes à plusieurs places, la
première plaque sera fixée à l’endroit déter­
miné par le paragraphe précédent, les autres
sur les tubes diagonaux du cadre qui sup­
portent chacune des selles à partir de la
seconde.
Les plaques des vélocipèdes à moteur mé­
canique ayant plusieurs places seront fixées
les unes au-dessus des autres sur le tube de
direction.
Les plaques doivent toujours rester appa­
rentes sur les vélocipèdes.
Nouvelles militaires
Les familles des réservistes. — On sait
qne le ministère de l’intérieur dispose chaque
année d’un crédit de 500.000 fr. destiné à sub­
ventionner les communes pour allocations aux
familles nécessiteuses de réservistes et de territoraux.
Cette année, les départements bretons sont
compris dans la répartition de ce crédit pour
les sommes ci-après : Finistère, 6,800 fr. ;
Morbihan, 6,200 fr. ; Côtes-du-Nord, 0,500 fr.;
Ille et-Vilaine, 5,800 fr. ; Loire-Inférieure,
5,700 fr.
La libération anticipée de la classe 1904.
— Il y a actuellement trois classes sous les
drapeaux : la dernière, incorporée au mois
d’octobre dernier, ne doit accomplir que deux
années de service : elle est, en effet, régie par
le nouveau mode de recrutement. Par contre,
la plus ancienne, appelée en 1904, sous l’em­
pire de l’ancienne législation, doit rester trois
ans à la caserne ; cette durée ne pourrait être
abrégée qu’en vertu d’une loi spéciale.
Quant à la classe 1904, qui a été convoquée
en octobre 1905, elle se trouve dans une situa­
tion toute particulière, el le gouvernement est
libre de fixer, dans une certaine mesure, la
date de sa libération.
Or, actuellement, nous nous trouvons, au
point de vue numérique, dans les mêmes con­
ditions que par le passé, car les cas de dis­
penses ont été maintenus.
Mais si l’on conservait la classe 1904 sous
les drapeaux, l’hiver prochain, ainsi que la loi
le permet, la situation se trouverait renversée.
Nous aurions alors, présentes dans le rang,
deux classes complètes : 1905 et 1906, et une
classe réduite aux deux tiers : 1904. Au total,
notre armée compterait par suite 500,000 hom­
mes de divers contingents. Ce serait une aug­
mentation de 60,000 soldats par rapport aux
années précédentes. Or, il est bien évident que
ni le budget,ni le casernement, déjà trop étroit,
ne pourraient supporter un pareil accroisse­
ment dans nos effectifs de paix.
Il paraît donc certain que la classe 1904
sera libérée à l’issue des manœuvres.
Police correctionnelle. — Tribunal
de Q u im p e r .
Audience du 2 9 'janvier.
Fouesnant.— Brute dangereuse. — Yves
Caradec, 25 ans, marin-pêcheur à KergoantVian, a ou déjà maille à partir avec la jus­
tice pour violences.
Le 28 du mois de décembre dernier, il
passait vers 5 heures du soir en compagnie
d’un autre individu,sur les terres do Kerourec, après avoir chassé toute lu journée
sans permis et alors que la terre était cou­
verte de ueit;e. A ce moment, le nommé
Louis Le Lay, domestique de cette ferme,
Cos déclarations sont de nature à sa­ demanda à ces hommes s’ils rentraient chez
tisfaire lus éleveurs bretons qui, jus­ eux. Ils lui répondirent, et en même tempe
qu’ici, n’avaient pas eu lieu de se consi­ ils so dirigèrent vers lui et vers un autre
journalier, nommé Tymen.
dérer comme très bien traités.
Caradec saisit sans aucun motif Le Lay,
qu’il no connaissait pas, lui déchira son gi­
let et le renversa sur la neige.
Les m a rch é s d u F in is tè r e . — P r in ­
Tymen ayant reproché à Caradec sa bru­
c ip a u x cours.
talité, ce dernier lui porta à l’épaule un
violent coup de crosse de fusil, qui le fit
Voici les derniors cours des principales tomber.
productions du Finistère sur les marchés do
Pendant co temps, Le Lay se sauvait à la
notre région :
ferme pour demander du secours. Tymen fit
LU F lN lS T M tl
de mômo ; mais, des coups do feu furont
tirés sur lui par l’un do cos individus
sans qu’il ait ôté possible do savoir loqunl
des doux avait tiré ; oo qu’il y a do cortuin,
c’est que Tymen fut attoint par un plomb
à une main.
Un peu plus tard, Caradoo ot son cama­
rade se dirigeaient vers Sainto-Anno ot ti­
raient & tort ot à truvors des coups do fusil,
risquant ainsi de blesser quoiqu’un.
Le jeuno Alain Guillermou, 14 ans, de­
meurant à Sainto-Anne, fit remarquer aux
chasseurs qu’il n’était pas prudont do tiror
ainsi. Garadec lo frappa aussitôt ù la ligure
aveo lo canon do son armo. L’onfant se
sauva chez lui ot,quelques minutos après, un
coup do fusil était tiré près do la fonÛtro,choz
ses parents.
Caradec prétend avoir frappé Le Luy pour
se défendre, mais il nie avoir porté un coup
de canon de fusil au petit Guillermou ot
surtout avoir tiré.
Le tribunal le condamne à S mois do pri­
son.
Bkuzec.-Conq. — Vol d'agrùs. — Isidore
Le Villain est poursuivi pour avoir, en oc­
tobre dernier, dérobé une chaîne et une an­
cre de batoau au préjutflce do M. Sylvestro,
demeurant au Passage, en Lanrieo. Pour sa
défense, Le Villain déclare avoir trouvé cos
objets dans son bateau ; il reconnaît n’avoir
fait aucune recherche pour en découvrir lo
propriétaire.
4 jours de prison.
Tréouno. — Coup de bdton. — Joan Lo
Bonder, 39 ans, cultivateur au Ruat, a ôté
■urpris coupant de l’ajonc sur tin terrain
qu'un nommé Gallio, cultivateur au mémo
village, prétend lui appartenir. Gommo Lo
Bonder avait emporté sa provision dans son
éourlo, Gallic est allé la lui réclamer, mais
11 a été rotfu à coups do biMon sur la téte,
dont un l ’a blessé grièvement.
Le Bonder ost condamné à 20 jours do
prison avec sursis.
Lanqolkn. — Vol. — François Provost,
45 an«, ancien agent d’assurances, ayant
demouré à Langolon, aujourd’hui sans do­
micile fixe, est poursuivi pour vol. Alors
qu’il n’y avait personno chez M. Gariou,
cultivateur ù Kor-Anna, on Brioc, il a péné­
tré dans l’habitation où il a bu du cidre,
mangé dos crêpes ot du lard. M. Gariou est
arrivé au raomont où le visiteur se disposait
à partir et mettait uno provision de crêpes
sous sa blouse.
10 jour« de prison.
Gombrit. — Violences. — Le G janvior,
vers 10 heures 1/2 du soir, le nommé Kordranvat, cultivateur à Kerdréanton, accom­
pagné do sa femme, de son voisin Lo Papo
et de la femme ot de la flllo do ce dornior,
rentraient chez eux, lorsqu’on passant au
hameau de Ménez-Kordréanton, ils furent
assaillis parles nommés Noël Durot, 20 ans,
forgeron au môme lieu, et Pierre Pavec, cul­
tivateur à Radonnec, qui leur reprochaient
do leur avoir joté des pierres dans un champ
d’où ils sortaient au môme moment.
Sans autres explications, Durot porta dos
coups de pied à Kerdranvat, pendant quo
Pavec lui donnait des coups do poing La
femme Kerdranvat croyant, dans l’obscu­
rité, saisir son mari pour le dégager, avait
pris Pavec par les vôtoments et celui-ci lui
porta un violent coup do poing dans la poi-trine.
Duret et Pavec sont condamnés chacun à
8 jours de prison avoo sursis.
Audience du 30 janvier.
pourraient so rendra à cotto réunion sont
Combrit. — Vol de poissons. — Le 24
priés do faire connaître lo nombre dos sous­ janvier, malgré la défense du garde, de
criptions qu'ils ont pu recueillir ; mais on nombreux marins ont péché îi la main el
compte sur leur présence.
avec des havenaux, dos mulots glacés oc
Lo comité ost, on outro, heureux do faire engourdis par le froid dans l’étang de Ker
connaître quo los démarches faites par lui moor. Ils ont en outre forcé les battants
près dos divorsos administrations do la villo d’une écluse pour faire écouler l’eau et pé­
sont très fructueuses ot quo le nombro dos cher ainsi plus facilement. Le2i>, ces mêmes
souscriptions obtenues est déjà important.
individus, au nombre de 200 environ, sont
Jeunesse antialcoolique du Finistère. — retournés aux étangs de Kermoor pour com­
Mercredi soir, sallo du Gymnase municipal, mettre les mêmes méfaits. Environ 100 kil.
los membres de la « Jeunesse antialcoolique de poissons, valant 80 francs, ont été déro­
du Finistère » ont procédé à la réélection du bés. Plusieurs ont été signalés îi la gendar­
bureau pour 1007. Il a été uinsi constitué : mai ie par le garde, qui les avait autorisés îi
MM. I !orvoillant, ouvrier-couvreur, prési­ enlever seulement les poissons morts.
dent ; Tréinintin, avocat, vice-président ;
Pierre Allier, étudiant, socrétuiro ; Roger
Matholior, employé ù la Société Générale,
Le Guilvinec, — Epave sauvétée. —
trésorier.
Il u été sanveté dans les lies Glénans une
Au nom du bureau, ot en l'absenco do M. plate en sapin de 3 in. 7o de long sur I m. 42
Kerveillant, le vice-président remorcio les de large el 0 m. 47 do creux ; cette plaie
votants de co témoignage do conüance. Lo porte ii l’intérieur le n° 1.725 sur une plan­
nouveau bureau fera tout son possible pour
continuer vaillamment l’active propagande chette clouée fi bâbord arrière.
Le propriétaire esl invité h en demander
entreprise par la « Jeunoshc antialcoolique
du Finistère >. L’annéo vient do commencer main-levée i'i l’administrateur de l’inscrip­
sous les plus favorablos auspices. Lo Parle­ tion mariiime .'i Quimper dans le plus bref
ment, en effet, a voté à une assez grande ma­ délai possible.
jorité les lois de surtaxe sur l'alcool. Un
groupomont antialcoolique, qui compte uno
centaine de députés, s’est constitué au PalnisChâteaulin. — Le dram e de QuéménéBourbon. Un sérieux mouvement d’opinion ven. — Ordonnance de non-lieu. — On
so déclare contro l’absinthe, (.'.’est le moment se rappelle le drame de Quéménéven qui eut
ou jamais do rodoublor d'efforts.
lieu en août dernier. Le nommé Joseph Jon­
Un projet do séance récréative a été en­ cour, habitant une maisonnette de gardesuite adopté ot uno commission a été nom­ barrière, îi 400 mètres de la gare de Quémée pour lo mettre à exécution.
ménéven, étant sous l’empire de l’ivresse,
A rre statio n . — Nous apprenons que le frappa son père d’un coup de billotte sur la
30 du mois dernier, un nommé Jean üaoudal, tête. Le vieillard tomba inanimé. La maison
débitant de boissons, rue de Douarnenez, a fut ensuite brûlée. On avail pensé que, pour
masquer le crime, Joncour, sa mère et sou
été mis en état d’arrestation pour actes cou
trairos aux bonnes mœurs, qu’il aurait com­ frère Hervé avaient mis eux-mêmes le feu.
mis en compagnie d’autres jeunes galopins, Joseph Joncour reconnaissait avoir frappé
les nommés Noël Nabert, 17 ans, Joseph son père d’un coup de billelte, mais niait
Prat, 18 ans, lleué Arxul ot René Laurent. avoir mis le feu ; sou frère et sa mère oppo­
saient les mêmes dénégations.
L’instruction était close et ils devaient
Pertes cl trouvailles. — 11 n été perdu dimnnolie 27 oourant, un chien lnvornok, répon passer aux assises prochaines, mais une
dant nu nom de Dick, muni d'un collier mar­ ordonnance de non-lieu vient d’intervenir
qué A. Gautier, Quimper. Lo ramener contre eu leur faveur. Les trois inculpés ont donc
réoomponse.
été remis on liberté.
Le fi s Joncour esl un alcoolique invétéré.
Etat civil du 25 du SI janvier. — Na is ­
sa n c e s . — Mathurine-Josèpho Gouzien, r.
/.«< vagabonds. — Depuis quelque temps,
Haute, — Jonnno-Emilie-Marie Chicot, r. des
une véritable procession de vagabonds passe
Gentilshommes. — Georgetto-Mario Barré, r.
dans Chiltoaulin.
delà Mairie.— Marcel Marie Poulizae,r. de Pont
Huit vagabonds ont encore été arrêtés
l’Abbé.— Plerro-Joan Auffrot,pl. duCliamp-decette semaine et vont passer devant le tri­
Foirc. — Hervé Louis Gaudaouen, r. Neuve.
bunal correctionnel.
— Alain-Joan-Mario Kéraval, r. Pen-ar-Stôir.
Les gendarmes ont dû soutenir une véri­
— Jean-Amédée-François Poulain, r. du Ponttable lutte pour empêcher deux d’entre eux
Firmin.
de s’évader du violon où ils avaient été en­
37 naissances en 1907.
fermés et sous la porte duquel ils creusaient
mariages : 10.
un trou. Force resta à la loi ot les deux va­
DiicÈs. — Mario Kerguélou, 72 ans, cuisi­ gabonds furent conduits et écroués à la pri­
nière, oélibalaire, r. Royalo. — Jaoques Rideau, son de C-bittoaulin.
2 mois, r. dos Douves. — Jules Castrée, 10 ans,
fi l'Hospiee. —' Mathunn Maeé, 82 ans, frôro
Cast. — Vol de 250 fran cs. — Trou­
dos établissements chrétiennes, eélibatairo, r.
do Korfeuntoun. — Mario Grall, 17 ans, coutu­ vant ouverte la porte de la maison des
rière, oélibatairo, r. Pont-l’Abbé. — Pierre Sui- époux Avan, commerçants il Cast, un mal­
gnard, 28 ans, tailleur d'habMs, célibataire, h faiteur y pénétra la nuit, ces jours derniers.
l’Hospioe. — Marie Hélias, 35 ans, journalière, Avisant une pièce au rez de-chaussée, dont
veuvo de Stéphan, h l’Hospioe. — Mario Le la porte n’était également pas fermée il clef,
Noaoh, 17 jours, h l’IIospiee. — Charles il ouvrit au moyen d’un passe-partout une
Lo Moign, 40 ans, ébJniste, époux do Ham- armoire et emporta une somme de 230 fr.,
morville, r. Pen-ar-Stéir. — Goulvcn Klégoct. composée de pièces de 5 francs. L’auteur
37 ans, cultivateur, époux de Langouné, ii du vol est inconnu.
l'Hospiee, — Mario Sulzer, 08 ans, sans pro­
fession, veuvo de Boss, r. Loeronan. — Coron
Carhaix. — Caisse des écoles. —
tin Gouritin, 7.j ans, sellier, époux de Kérou
légau, I» l'Hospioo.— Jean Guéguen, 53 ans, Dimanche 3 février prochain, il 9 heures 1/2
journalier, veuf do Bourhis, h l’Hospioo, — du malin, les membres souscripteurs de la
Mario Duigou, 28 ans, oultivatrice, célibataire, Caisse des écoles se réuniront dans la
il l’Hospiee. — Maric-Anne Lo Joncour, 00 ans, grande salle de la mairie.
La réunion sera publique il 10 heures du
sans profession, épouse de Kéribin, r. Royale.
matin el toutes les personnes s’intéressant
40 d é c è s o n 1907.
îi cette œuvre sont invitées îi s’y rendre.
d o n t 2 ù hux h ô p ita u x
L'affaire du Grand Séminaire. — MM.
Montluc do la Rivière et do Pompery, qui
avaient été arrôtos morcredi matin, au cours
P u b lic a tio n s db mahiaoks.
des opérations d’évacuation du Grand SômiEugène Cajoan, ajusteur, et Mario Salin,
naire de Quimper,avaiont été aussitôt trans­
férés au Parquot qui les retint pour injures oouturièro, domioiliésfi Quimper.
Jean Créac’headio, cultivateur, domicilié fi
à un magistrat administratif dans l’oxorPluguflan, ot Marie Lo Joncoue, ménagère,
cice de ses fonctions.
MM. Montluc de la Rivière et do Pom­ domioiliéo h Quimper.
Pierre Cazuguel, débitant, et Mario Jaeq,
pery ont reconnu la matérialité dos paroles
qui leur étaiont reprochées. Ils ont ajouté oouturièro, domiciliés fa Quimper.
Viotor Bazin, tanneur, ot Mario lledot, cou­
que leurs convictions avaiontété violommont
froissées, ot qu’ils n'avaient pu maltri»or turière, domiciliés fa Quimpor.
leur indignation.
Pleuven. — Agression n o cturne. —
M. Le Marchadour, prooureur do la Répu­
blique, a roquis contre eux, ot leur défense a A la fin du mois dernier, M. Yvos Lauden,
été présentée par MM. do Chamaillard otNlo 39 ans, garçon boulanger chez M. Berrou,
au moulin du Pont, revenait, vers 9 heures
Servigny.
Après une demi heuro de délibération, lo du soir, du bourg do Gouesnac’h.A ‘200 mé­
Tribunal a rapporté un jugement aux termes tros environ do cette localité, quatre indi­
duquel MM. Montluo de la Rivière ot do vidus vêtus à lu mode du pays se jetèrent
Pompery ont été condamnés chacun à huit misquement sur lui et le brutalisèrent.
jours do prison aveo sursis.
Puis, après l’avoir étendu îi terre, ces
individus le fouillèrent et lui enlevèrent le
jeu d'argent qu'il possédait cl sa tabatière.
Chemin de fer d’Orléans. — Fêtes
Is lui dérobèrent également sa casquette el
du Carnaval.
la paire de brodequins dont il était chaussé.
Lauden no connaît pas scs agresseurs et
A l'ùooasion dos fêtes du Carnaval 1907, les
billets aller et retour fa prix réduits, qui auront n’a pu donner leur signalement, car il était
été délivrés aux prix et conditions des tarifs égèromement ivre.
spéciaux O. V. no 2 ot G. V. no 102, du samodi
9 A Mardi-gras 12 février inolus, seront vnlaD ouarnenez. — Les bons de p a in . —
blos pour lo retour jusqu’au dernier train du Lo maire de Douarnenez prévient les inté­
mororedi des Cendres 18 février.
ressés que loutes réclamations qui paraiCoa billets oonsorveront la durée do validité tiont justifiées, concernant la qualité et le
déterminée par les tarifs préoités lorsqu’elle ox- poids du pain qui leur sera délivré en
pirora après le 13 févrior.
échange do bous, doivent être adressées
immédiatement au ccrnité do distribution
de secours pour être examinées.
MM. Jézéquel, Kervennal et Kerfendal,
Q uim per. — Révision des lis (es élec­ membres du comité, sont chargés do rece­
torales. — Lo mairo rappelle aux ni oc voir ces réclamations.
-------------- —*>— ——----- -— -— -
DÉPARTEMENTS DE L’OUEST
Morbihan. — La question des presby­
tères n’est pas encore réglée il Lorient Le
maire, M. Nail, se voyant dans l’impossibi­
lité d’en faire partir les prêtres, les a avisés
qu’il leur louait l’immeuble moyennant
3.200 francs par an
Mais le chanoine Duparc a répondu par
une fin do non-recevoir. Il refuse de s’en
aller et il refuse également de payer un
loyer.
Ille-et-Vilaine . — L’accord est mainte­
nant fait ii Fougères avec presque toutes les
usines; les contrats sont signés pour 14 fa­
briques. Tout fait donc prévoir la reprise
très prochaine du travail.
grain do ray-grass que lo médecin-major
Les re traite s o u v riè re s .
ne confondra un conscrit avec uno cons­
M M . C a ilta u x , m in is tre des finances ,
ente, s'il s’en présentait.
Quant à l’identité d’origine, elle devra C*tie el V lv la n i, m in is tre d u t r a v a il, se sont
soignousemont établie. Les plantes,qui sont m is d'accord a u sujet des retraites o u ­
des choses vivantes,prennent,comme tout ce vrières. Ils seront incessam m ent en­
qui vit, des habitudes cliinatériques. Un no- tendus p a r la com m ission sénatoriale.
!<re, je suppose, supportera plus facilement
P e in e de m o rt com m uée .
la chaleur tropicale qu’un Esquimeau ou un
Lapon,et un Napolitain habitué au beau ciel
On annonce que la peine de m o rt p ro ­
d’Italie mourra d’ennuiau milieu des brouil­
noncée
contre le soldat N o vallty , en
lards de Londres. Des g ra in s ,je ijié. nés dans
Ie Midi et transportés dans le Nord, se ga rn iso n à Besançon, q u i avait, bous­
laisseront envahir par les champignons, la culé son c a p o ral, a u r a it é t é commuée
carié, les charbons, etc. D îs trèfles d’Amé­ en celle de deux mois de p riso n .
rique vendus comme trélles de Bretagne ré­
A u m in is tè re de la G uerre.
sisteront mal au climat un peu humide de
notre pays. On pourra souvent identifier l’o­
In te rvie w é p a r u n jo u r n a l du m a ­
rigine des graines, en examinant les impu
t i n , M. Chéron, sous-secrétaire d’E ta t
retés qui y sont contenues. Chacun sait, en
a u m in istè re de la G u e rre , a dém enti
effet, que dans les trèfles bretons on trouve
des lamelles de mica,de feldspath, provenant q u 'u n conflit a it éclaté entre le géné­
do la terre mélangée aux graines, des graines r a l P ic q u a rt et lu i.
de genêt et d’ajonc qu’on no trouve pas du
A u t o u r de la S é p a ratio n .
tout dans les trèfles américains. Ajoutons
que cos derniers contiennent presque tou­
On m ande de Rome que le pape p ré­
jours des graines de cuscute, parasite redou­ pare un e lettre ù. la n a tio n fra n ç a is e ,
table pour nos légumineuses.
p o u r le cas où le c o n tra i proposé p a r
Mais le triage des semonces est tellement
/es évêques échouerait f p ré p a re ra it
bien fait actuellement par les fraudeur«
égalem ent une noie au.r /puissances
qu’on n’y trouve pas beaucoup d'impureté»,
quelquefois au contraire on y trouve des exposant ( im possibilité dans laquelle
corps étrangers ajoutes pour tromper l’ache­ il se trouve de laisser, à la suite de la
teur. Il faut, dans ces cas, avoir recours à r u p tu r e des re la tio n s, le protectorat
d’autres caractères [dus longs à déterminer ; des catholiques d ’O rient à la F rance.
tels que le poids moyen des graines, leur pu­
A Toulouse, les curés ont re m is a u
reté, leur teneur en eau, le poids de mille m a ir e les projets de b au x p o u r chaque
grains, et surtout leur faculté et leur éner­ paroisse. Le m a ire le u r en a donné u n
gie germinative.
récépissé el so um ettra ces projets a u
La faculté germinative d’un trèfle des prés
conseil m u n ic ip a l.
sera par exemple de 90 0/0 si,sur 100 graines
H avas.
semées, il y en a 90 qui ont germé.
L’énergie germinative sera d'autant plus
grande que les graines mettront moins de
Le Gérant, responsable : J . R krnaro
temps pour germer. On sait en effet qu’il y a
des graines qui « lèvent » plus vite que
d’autres.
Etude da M° F. Donnart , notaire à Pont-Croix
Pour s’en rendre compte, il suffira tout
simplement de poser des graines dans du
papier buvard ou de la flanelle humides ;
des essais de germination faits aussi simple­
à Pont-Croix
ment éviteront souvent de grands déboires.
Avant de se procurer une grande quantité PA R L E M IN IS T È R E D E Mc D O N N A R T
de graines, on prélevera plusieurs échantil­
LE DIMANCHE 3 FÉV R IER 1907
lons chez le vendeur, on en fera la germi­
à 1heure et jours suivants s’il y a lien.
nation artificielle et on n’achètera que les
graines ayant donné de bons résultats.
A vendre notamment : B itlerie de
Disons en passant que les essais de ger­
cuisine,
Lits, Armoires, Tables, Eta­
mination doivent durer au maximum :
10
jours pour les légumineuses (trèfle, blis, Lots de Planches, etc , elc.
Au comptant 10 0/0 en sus.
ajonc, etc.), le blé et autres céréales, les cru­
cifères ( choux, colza, navets).
Le notaire chargé de i& vente,
14 jours pour les betteraves, le ray grass,
F. D O N N A R T .
le fétuque des prés, la houque, l’agrostis.
21 jours pour les carottes.
Etude de Me MANIERE, notaire à Quimper.
Notons aussi que ce sont les semences
germant le plus vite qui donnent les meil­
leurs résultats.
Le poids de la graine a aussi une impor­
tance capitale; les semences les plus lourdes P a r A D JU D IC A T IO N V O LO N T A IR E
sont colles qu’il faut préférer ; elles »ont les
en l’étude et par le ministère
plus productives et résistent le mieux aux
de Me MANIÈRE, notaire
conditions défavorables.
L
E
M
E
R
C R E D I 27 F É V R I E R 1 9 07
Enfin, terminons ce rapide aperçu en di­
VENTE PUBUQÜËDË MEUBLES
A V E N D R E
A 2 heures après-midi
sant qu’il ne faut pas trop rechercher le bon
En la Tille de Quimper, rue du Lycée, n° 8
marché quand il s’agit de semences. Selon
l’expression vulgaire, * ôn en a pour son
argent ».
Les semences de second choix vendues à composée de 8 pièces, mansardes et
bon marché sont toujours les moins avanta­ grenier, C o u r avec B û c h e r et Cabi«
geuses, car elles font payer trop cher le kilo­ nets.
gramme de bonnes semences susceptibles de
Dernier prix de location : 550 fr.
germer.
Les agriculteurs devront toujours s’adres­
M ise à prix : 6 .0 0 0 fr.
ser à des maisons sérieuses, connues pour
Pour tous renseignements,s'adresser audit
vendre de la bonne marchandise et donnant ii MANIÈRE.
des garanties.
Une bonne habitude à prendre est de
n’acheter les semences que sur facture ga­
rantissant l’espèce, la variété, la pureté et la
C H IE N & C H IE N N E L A V E R A C K
faculté germinative. Ce sera le meilleur
moyen do ne pas avoir de déboires et de
S ’adresser au bureau du journal.
faire cesser les fraudes si fréquentes dans le
commerce des semences.
A. QUINTIN,
Ingénieur agronome. Grande ville du Finistère. — Chiffre
Un lecteur assidu du Finistère. — Dans d’affaires assuré sans voyages ni
vos mélanges d’engrais, abstenez-vous de dérangements : liO.OOO francs ; bénémélanger longtemps à l’avance :
lice : 10.000 francs
1» Le nitrate de soude avec des superphos­
A C E D E R DE SUITE
phates qui, réagissant l’un sur l'autre, occa­
Conditions avantageuses, facilités de
sionnent une grande déperdition d’azote.
2° Les scories do déphosphoration ou la paiement. — S ’adresser au journal.
chaux vive avec le sulfate d'ammoniaque, les
vidanges, le guano, la poudre de sang et le Etude d e M ' M a n i è r e , notaireà Quimper
Quai du Stéir.
sang frais. La chaux dégage en effet l’azote
do ces produits.
3" Los superphosphates avec les scories
de déphosphoration ou la chaux.
UNE M A ISO N
A VENDRE B0¥ MARCHÉ-
Vins en gros et à emporter
V E N T E
CHRONIQUE AGRICOLE
Les semences.
On dit souvent « qu’il no faut pas se fier
aux gons sur la mine » ; transformons le proverbo et disons : « No nous lions pas aux
graines sur leur aspect ». Pourtant, c’est ce
quo font, en général, la plupart dos agricul­
teurs I Quand ils achètent dos graines au
commerce, ils so contentent d’en examiner
la couleur, la grosseur, le volume ; ils essaient
do so rendio compte de leur odeur,
do leur adhérence à la main. Evidemment
ils ont uinsi des renseignements, mais
teurs quo lo bureau dos élections sora
combien
incomplots I Ces moyens trop ra­
ouvert le dimunoho 3 février courant, do
Pont-l’Abbé. — Obsèques. — Mardi, îi
9 heures h 11 heures du matin, ot quo 9 lioures, ont ou lieu los obsèques do M. Le pides sont insulllsants pour se rendre compte
les réclamations seront reçues toute la Guon, syndic des gens de mei, décédé di­ do la qualité de la graine ; co qu’il importe
i ournée du lundi \courant, do !) heures manche îi 10 heures du soir, fi l’ilge de G0 do savoir avant tout, c’ost si la semence don­
i midi, de 1 heure à 5 heures 1/2, et ans. Le défunt, 1" maître do mouquetorieen nera naissance ù un plant robuste, capable
de donner lui même beaucoup de grains de
do 7 heures 1/2 îi minuit.
retraite, était médaillé militaire.
bonne qualité.
Passé ce délai de rigueur, aucune
l’ouï arriver à ce résultat, il faut toul d’a
Marché
du
jeudi
31
janvier
1907.
—
demande en inscription ou on radiation
Froment, 22 fr. 50 »» les 100 kilos ; bord vérlller l'identité do la graine (comme
ne pourra plus ôtro reçue.
seigle, 18 fr. »» ; orge, 10 fr. 80; blé noir, on vérifie l’identité d’un conscrit qui passe
Bal do la « Oornouallle » — Lo comité du »» fr. »» avoine, 19 fr. »» ; pomme« de terre, lo conseil do révision). l)o l’identité botani­
bal prévient MM. los commissaires qu’uno 7 fr, 20 ; foin, 14 fr. ; paille, 8 fr, ; œufs que n’en parlons pas, sa détermination no
réunion aura lieu ce soir samodi, à 8 h. 1/4, (prix moyen), I fr. 15 la douzaine ; beurre* sera pas bien difficile. L'agriculteur ne con­
fondra pas plus un gruin do blé avec un
•aile Autrou. Ceux des commissaires qui no 1 fr. 50 lo 1/2 kilo.
R ... C ... à Kerfeunteun. — Parfaite­
ment. Le lait écrémé ost excellent pour les
veaux puisqu’il contient à peu près tous les
éléments du lait complet, moins la matière
grasse. Cette questi n sera traitéo prochai­
nement dans Le Finistère.
A. Q.
Pour toute demande de renseignements
adresséo au bureau du journal, joindre un
timbro pour la réponso.
Service particulier du F'inïitère.
Paris, 30 janvior, 7 h. 25 matin.
A ctes officiels.
Une pension de 450 f r . est accordée
à M. Jlerezou, desservant à Gucrlesq u in .
La m édaille d 'h on n e ur agricole est
conférée îi M lle H e rvé, ù L a n m e u r .
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1° Un rez-de-chaussée composé de :
grand salon, petit salon, salle à manger
et cuisine.
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quatre pièces el un grand cabinet de
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3° et un deuxième étage, avec man­
sardes brisées, composé de : quatre
pièces et un grand cabinet. Grenier audessus.
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étage comprenant une Chambre et un
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Cotte maison est bornée : au nord
par terre il M. Le Roy, propriétaire au
bourg d’E lliant, au sud par la route
d’E lliant il Coray, il l’est par propriété
aux héritiers R annou, du bourg d’Elliant, et de l’ouest par propriété à F ran­
çois Poiriel.
M ise à prix ilxée par
le T ribunal : Deux m ille
fy'ancs, ci.........................
2 .0 0 0 . fr.
Cette vente est poursuivie en exécucution d’un jugem ent du T ribunal
civil de Quimpor, en date du 24 janvier
1907,convortissanten veute aux enchè­
res publiques la saisie-im m obilière
pratiquée sur les époux Huitric, par
procès-verbal do C entur , huissier à
Quimper, on date du 13 décembre 1906,
transcrit avec l ’exploit de dénonciation
du lendemain au bureau des hypothè­
ques de Quim per, le 14 décembre,
volume 77, numéros 49 et 50.
A LA R E Q U Ê T E DE :
M. Antoine Canet, négociant, demeu­
rant à Quim per, créancier saisissant
et demandeur en conversion, lequel a
pour avoué constitué près 1e Tribunal
civil de Quimper, M®S o u d r y , en l'étude
duquel sise fi Quimper, rue Laënnec,
n" 19, il a l'ait élection do domicile.
CON TRE :
1” Hervé Huitric et Catherine Gourmelen, son épouse, commerçants, de­
meurant ensemble au bourg com m u­
nal d'ElliaiU, débiteurs saisis; 2° M°
André J o n c o u h , avoué-licencié près le
Tribunal civil do Quimpor, y demeu­
rant rue du Quai, constitué pour lesdits époux H uitric et s'expédiant do
son office et constitué pour lui-méme
comme syndic do la faillite des mêmes
époux H uitric.
ET EN P R É S E N C E DE :
1» Sieur François R itz, receveur
d’octroi demeurant à Quimper ;2°MarieJosèphe Péron, veuve do François Lo
Calvoz, propriétaire, demeurant i\
Ergué-Arm el ; 3° M. Jules Oellion,
négociant à Quim per, créanciers ins­
crits, ayant M° S o u d h y pour avoué
constitué près ledit Tribunal,
L ’adjudication de l’immeublo ci-des­
sus désigné aura lieu en u n seul lot
et s u r la m ise à p r ix de 2 .0 0 0 franos
llxée par lo T ribunal, il l’audience dos
criées du T ribunal civil de Quimper,
au Palais do Justice, sur lo Quai, il
Quimper,,1e Jeudi 28 février 1907, à
midi, à éteinte do feux, au plus offrant
et dernier enchérisseur et aux clauses
et conditions du cahier des charges
déposé au greffe du Tribunal.
Rédigé par l’avoué poursuivant sous­
signé.
A Quimper, le P f février 1907.
J . S O U D R Y , avoué.
Etude9 de M" SOUDRY, docteur on droit,
avoué ruo Laënnec, n1' 19, il Quimper et de
M JACQ, notaire A Quimpor.
Par exploit du ministère de Jacques,
huissier ii Quimper, en date du 31 jan ­
vier 1U07, enregistré, la dame Marie
Berrou, épouse de Pierre Quéméré,
commerçant, avec lequel elle demeure
En l’étude et par lo ministère
au lieu de Croas-an-Intron, en la com­
do M' JACQ, notaire ft Quimper
mune de Saint-Evarzec, a formé con­
L E M E R C R E D I 27 F É V R I E R 1907
tre ledit sieur Pierre Quéméré sa de­
A deux' heures de ïa/irds-m idi,
mande en séparation de biens ; et M“
DÉSIGNATION DE L’IMMEUBLE A VENDRE :
SO U D R Y , avoué près le Tribunal
Département du Finistère. — Arrondis­ civil de Quimper, demeurant à Q u im ­
sement, canton, commune et ville de per, rue Laënnec, n° 19, a été consti­
Quimper.
tué pour la demanderesse sur ladite
LO T U N IQ U E
assignation.
Rue de Douarnenez, n° 54, à Quimper
Pour extrait certifié conforme par
moi avoué soussigné.
A Quimper, le l 01. Février 1907.
ayant 15 mètres OU centimètres de fa­
J . S O U D R Y , Avoué.
çade sur la rue de Douarnenez, il partir
de l’axe du pignon sud de la maison Etude de M" JONCOUR, avoué-licencié, rue
Simon, borné au nord par propriété
du Quai, no 5, h Quimper.
Simon, i» l’ouest par le cimetière SaintMarc, au sud par terrain h M. Piouffle,
dont il est séparé par un m ur privatif
Décision du 22 ju in 1906,
et il l’est par la rue de Douarnenez.
Superficie 6G2 mètres carrés.
D ’un jugement rendu par défaut par
C i r c o n s t a n c e s e t D é p e n ­ le Tribunal civil de Quimper, le 23 ja n ­
d a n c e s sans réserve.
vier 1907, enregistré.
NOTA. — Ce terrain a été drainé pour
Entre M. Eugène Y v in , coiffeur,
éviter toute humidité.
demeurant à Pont-l’Abbé, rue Voltaire,
M I S E A P R I X fixée par le Tri­ n° 13.
bunal : Douzemitlefrânes,ci I 2 . 0 0 0 fr.
Et Mme Corentine Kerviel, son
Cette vente est poursuivie en exécu­ épouse, domiciliée à Pont-I’Abbé, rue
tion d’un jugement du Tribunal civil Voltaire, n° 13.
de Quim per en date du 17 janvier 1907.
Il appert que le divorce a été pro­
enregistré, rendu contradictoirement, noncé entre les époux Yvin-Kerviel,
aux torts de la femme.
ENTRE :
Pour extrait conforme.
Mme Marguerite-Clémence Simon,
Quimper, le l or février 1001.
veuve de M. Louis-Julcs Marnay, pro­
A. J O N C O U R .
priétaire, demeurant rue de Bourg-lcsBourgs, n° 10 bis, il Quimper, deman­
Elude de Me JONCOUR, avoué-licencié, rue
deresse qui a pour avoué constitué
du Quai, n» 5, h Quimper.
près le Tribunal civil de Quim per Me
J. S O U D R Y , en l’étude duquel sise à
Quimper, rue Laënnec, nu 19, elle a
Décision du 20 avril 1906.
fait élection de domicile.
D'un jugem ent rendu par défaut par
M° S O U D R Y , avoué.
le Tribunal civil de Quimper le 31 ja n ­
ET :
M. Ferdinand Barre, Ingénieur en vier 1907, enregistré ;
Entre M. Edouard Danguy des Dé­
chef des ponts et chaussées, demeu­
serts, employé du gare, demeurant
rant à Agen, en sa qualité de subrogéavenue de la Gare, n° I, à Q uim per;
tuteur remplissant dans l’instance les
Et Mme Eugénie-Gabrielle Lefranc,
fonctions de tuteur de M llc" Thérèse- son épouse, domiciliée avenue de la
Marie-Louise Marnay et Fabienne-Zoé- Gare, n° I, à Quimper ;
Suzanne Marnay,
lilles
mineures
Il appert que le divorce a été pro­
issues du mariage de feu M. Louis- nonce entre les époux Danguy des
Jules Marnay avec dame Marguerite- Dèserts-Lefranc, aux torts de la femme.
Pour extinit conforme :
Clémence Simon, demanderesse, dé­
Quim per, le l ,r février 1900.
fendeur ayant pour avoué constitué
près ledit Tribunal
A . JO N C O U R .
* M* JO N C O U R , avoué.
C o m m u n e de Loctudy
L’adjudication de l’immeuble cidessus désigné aura lieu en un seul lot
et sur la M ISE A P R IX de 12.000 francs
DDDEï F I L L E S
fixée par le Tribunal, en l’étude et par
le ministère de M° JA C Q , notaire à
E x trait du Jugement prononçant
Quimper, le Mercredi 27 Février 1907,
Îexpropriation du te rrain.
il deux heures de l’après-midi, à éteinte
de leux, au plus offrant et dernier en­
De la grosse dûm ent en forme exé­
chérisseur, aux clauses et conditions cutoire d’un jugem ent rendu en au­
du cahier des charges déposé en l’étude dience publique par le Tribunal de pre­
dudit M° JA C Q , et en présence de mière instance de Quimper, le 26 no­
M. Genty, Directeur de la succursale vembre 1906, enregistré le 29 novem­
de la Banque de France, à Quimper, bre suivant, il a été extrait ce qui suit :
H É P U U L 1Q U K K llA N Ç A IS E
subrogé-tuteur ad Iwc des mineures
Au nom du peuple fr .nçais,
Marnay.
Lo Tribunal civil de première ins­
Rédigé par l’avoué poursuivant sous­
tance séant à Quimper, dépaitemcnt
signé.
du Finistère, a rendu le jugement dont
A Q uim per, le 1er février 1907.
la terreur suit :
J . S O U D R Y , avoué.
Le Procureur de la République près
Etude de M* Paul LK SGOUIt, avoué-licencié, le T ribunal de Quimper ;
Vu les pièces à lui transmises par
12, Quai do l’Odot, h Quimpor.
le M le préfet du Finistère, savoir :
1° Le décret du 20 août 1906, qui dé­
clare d'utilité publique la construction
Délibération du i8 mai 1906
d’une école publique de filles dans
D ’un jugement rendu par défaut au la commune de Loctudy et désigne les
terrains sur lesquels les travaux de­
profit de dame Cécile, Marie-Juliçnne,
vront avoir lieu ;
épouse du sieur François Quellélec,
2* Le plan parcellaire des terrains
demeurant rue Neuve, n° 40, à Q u im ­
dont la cession est nécessaire ;
per, contre ledit sieur François Quef3* L ’arrêté de M. le préfet du F i­
félec, manœuvre, ayant demeuré rue nistère, en date du 29 octobre )906,
Neuve, ii Quim per, actuellement sans prescrivant l'ouverture des enquêtes ;
4* Un exemplaire du journal le F i­
domicile ni résidence connus en France,
par le Tribunal civil de première ins­ nistère, publié à Quimper, en date du
tance de Quim per le 6 décembre 190(5, 10 novembre 1906, annonçant le dépôt
enregistré et signifié, il appert que le à la mairie du plan parcellaire, et le
divorce a été prononcé d’entre les certificat du maire do Loctudy cons­
tatant la publication et l'affichage d’un
époux, il la requête et au profit de la
semblable avertissement ;
femme.
5' Le certificat drossé par M. le maire
La présente insertion est faite en de Loctudy constatant que le plan par­
vertu : 1° de l’article 247 S 3 du Code cellaire est resté déposé à la mairie
civil et 2° d’une ordonnance de M. le ju s q u ’au 19 novembre 1906 inclus et
président du Tribunal de Quimper, en qu’aucune observation n ’a été reçue et
consignée au procès-verbal ;
date du 28 janvier 1907, enregistré
6° L ’arrêté préfectoral du 11 décem­
'
Pour oxtrait :
bre 1906, déterminant les propriétés
P a u l L E SCOUR,
qui doivent être cédées ;
Avoué-licencié.
VENTE PlÎrnC lTA TM
UN TERRAIN
ASSISTANCEJUDICIAIRE
ASSISTÂNCE~JUD1CIAIRE
Construction d’une Ecole publique
ASSISTANCËJUDICIAIRE
Vu la loi du 3 mai 1841 ;
Attendu que toute les formalités lé­
gales ont été régulièrement remplies;
Requiert qu’il plaise au Tribunal
dans les délais fixés par la loi pronon­
cer l’expropriation pour cause d’utilité
publique des terrains indiqués à l’ar
rôté de cessibilitè du 11 décembre 1906,
commet tre l’un de MM. les juges à l’ef­
fet de diriger les opérations du jury
d’indemnité et en désigner un autre
pour le remplacer en cas de besoin.
Au Parquet à Quimper, le 22 décem­
bre 1906.
Le Procureur de la République,
Signé : Le M archadour.
Commettons M. Chauvin, juge pour
rapport.
Quimper, le 24 décembre 1906.
Pour le Président,
Signé : Bray.
Le T ribunal, sur le rapport fait à la
présente audience par M. Chauvin,
juge à ce commis, après avoir entendu
le ministère public dans ses conclu­
sions et en avoir délibéré suivant la
loi ;
Vu la requête en date du 22 décem­
bre 1906, présentée par M. le procu­
reur de la République près ce- T ribu­
nal au nom de M. le Préfet du Finis­
tère ;
Vu 1* le décret du 20 août 1906 qui
déclare d’utilité publique la construc­
tion d’une école publique de lilles
dans la commune de Loctudy, et dési­
gne les terrains sur lesquels les tra­
vaux devront avoir lieu ;
2° Le plan parcellaire des terrains
dont la cession est nécessaire ;
3° L ’arrêté de M. le Préfet du Finis­
tère en date du 29 octobre 1906, pres­
crivant l'ouverture des enquêtes.
4° Un exemplaire du journal le F i­
nistère, publié à Quimper, en date du
10 novembre 1906, annonçant le dépôt
à la mairie du plan parcellaire et le
certificat du maire de Loctudy consta­
tant la publication et l’affichage d’un
semblable avertissement.
5° JLe certificat dressé par M. le maire
de Loctudy constatant que le plan par­
cellaire est resté déposé à la mairie
ju s q u ’au 19 novembre 1906 inclusive­
ment et qu’aucune observation n ’a
été reçue et consignée au procès-verbal ;
6° L ’arrêté préfectoral du 11 décem­
bre 1906, déterminant les propriétés
qui doivent être cédées ;
Vu la loi du 3 mai 1841 ;
Attendu que toutes les furmalités ont
été remplies ;
Déclare expropriées, pour cause d’u­
tilité publique, pour servir à la cons­
truction d’une école de filles dans la
commune de Loctudy, les propriétés
ci-après désignées, situées dite com­
m une de Loctudy :
1°40 centiares sous terre labourable
situés au lieu dit Bourg Liors-SaintTudy, en Loctudy, numéro 628, sec­
tion B du plan cadastral, dont M,n,
veuve Daniel,Jean-Joseph, demeurant
à Kergall a l’usufruit, et dont M11* D a­
niel, Marie-Catherine, sa fille, a la
nue-propriété ;
2° 4 ares 40 centiares sous futaie si­
tués au lieu dit Allée-Eulc’hen, en Loc­
tudy, numéro 629, section B du plan
cadastral, appartenant à M"1* B riantde
Laubrière, Aimée, veuve, à la PetiteForêt, en Loctudy ;
3' 7 ares 20 centiares sous terre plan­
tée, situés au lieu dit « Cloz-Bras », n u ­
méro 630, section B du plan cadastral,
appartenant à Mm9 Briant de Laubrière,
Aimée, veuve, à la Petite-Forêt,en Loc­
tudy ;
Commet M. Chauvin, juge du siège,
pour remplir les fonctions attribuées
par la loi au magistrat directeur du
jury chargé de fixer les indemnités,
et en cas d’empêchement désigne M.
Bray, juge, pour le remplacer.
Ainsi fait et prononcé en audience
publique au Palais de Justice à Q u im ­
per, le 26 décembre 1906, heure de midi,
où siégeaient MM. Bray, juge, prési­
dant l’audience en remplacement de
MM. Allard, président en congé, et Lignier, juge doyen également en congé,
C hauvin, juge, et Le Scour, suppléant.
Présents M. Le Marchadour, procu­
reur de la R épublique, et M 'L e Galles,
greffier.
l e président, signé : B r a y
Le greffier, signé, L e G a l l e s .
Visé pour timbre et enregistré à
Quim per le 29 décembre 1906, folio 48,
case 10 ; debet gratis :
Signé : C h a u c h i x .
E n conséquence, le président de la
République française mande et or­
donne à tous huissiers sur ce requis
de mettre le présent jugem ent sur re­
quête à exécution :
Aux procureurs généraux et aux
procureurs de la République près les
Tribunaux de première instance d’y
tenir la main et tous commandants et
officiers de la force publique d’y prêter
main-forte lorsqu’ils en seront légale­
ment requis ;
En foi de quoi la minute du présent
jugem ent a été signées du président et
du greffier et les présentes ont été si­
gnées du greffier, scellées du sceau
dudit Tribunal.
Pour expédition conforme :
Signé : L. G a l l e s , greffier.
Pour copie conforme :
A Loctudy, le 29 janvier 1907.
Le Maire,
E. T o u l e m o n t .
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N° 4.906.
Mercredi 6 Février 1907.
Xrente-sixième année
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LE NUMÉRO
LE NUMÉRO
JOURNAL RÉPUBLICAIN FONDÉ EN 1872
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P a r a is s a n t le M ercredi et le S a m e d i
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Quimper, Finistère et départements limitrophes. . .
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Voir à la 3»« page
Nos NOUVELLESTÉLÉGRAPHIQUES
Faits & Bruits
Paroles républicaines.—Un réveil.
— Les républicains progressistes et
modérés viennent de remporter de
brillantes victoires il Saint-Etienne,
Chalon-sr-Saône,Villefïançhe et Cours.
Mais c’est surtout à Saint-Etienne, où
les socialistes semblaient les maîtres,
que le succès a été éclatant. Un ferme
républicain, M. Paulet, a infligé une
défaite cuisante au parti socialiste. A
ce sujet, M. I I. Audiffred, le vaillant
sénateur de la Loire et l’un des con­
seillers les plus écoutés du parti ré­
publicain progressiste, adresse ù M.
Paulet la lettre suivante, que nous
sommes heureux de reproduire, car
elle contient tout un programme, celui
dont nous ne cesserons de nous ré­
clamer :
nous voulons qu’on lu dote largement,
afin qu’elle puisse poursuivre plus ra­
pidement que par le passé ses décou­
vertes fécondes. Cela vaudrait mieux
que do pousser à ses plus extrêmes
limites l’extension du foncüonnarhm e,
qui m ultiplie autour de nous ses en­
traves.
Nous voulons qu’on en Unisse avec
celto conception surannée et haineuse
de la lutto des classes, dans un pays
où il n ’y a plus de classes. 11 convient
do proclamer une bonne fois pour
toutes, q u ’il n ’y a qu’un moyen do ser­
vir les intérêts des moins favorisés de
la fortune: c’est de travailler à l’amé­
lioration de la condition hum aine, avec
l’unique préoccupation de servir les
intérêts de tout le monde.
Par une étrange aberration, lo t’ar­
ment, retournant à plus d’u n siècle en
arrière, no rêve que règlementation
do la production nationale. 11 s’appli­
que, sans paraître se douter du mal
qu’il fait, à ligoter l’industrie et le
commerce. Il est grand temps d’arrêter
ce mouvement qui menace les initia­
tives privées qu’il faudrait, au con­
traire, provoquer et fortitior.
Combien ne serait-il pas préférable
de consacrer cotte activité législative
à développer notre outillage national
do voies de communication, à mettre
en valeur nos colonies, à utiliser nos
richesses hydrauliques encore sans
emploi, à restaurer nos forêts, etc. etc.
Nos institutions de prévoyance qui
se développent si admirablement par­
tout, et surtout dans notre départe­
ment do la Loire, en vue d’assurer
librement aux citoyens les secours de
maladie, la pension de retraite, de
mettre à la portée de tous le crédit,
etc., etc., ne sont pas moins menacées
par cette règlementation à outrance,
que les socialistes voudraient nous
imposer comme le régime idéal de la
société moderne.
Votre élection à St-Etienne même,
coïncidant avec la nomination,au C on­
seil m unicipal de Chalon-sur-Saône,
de treize républicains libéraux, avec
celle de républicains progressistes à
Villofranche-sur-Saône et à Cours,
centres industriels, en remplacement
do socialistes, est de nature à nous
réjouir, nous qui n ’avons jamais dé­
sespéré. Continuons de travailler.
Votre élection au Conseil général,
écrit M. Audiffred à M. P aulet, qui té­
moigne de la sympathie dont vous ôlos
entouré ot d’un retour dos Stéphnnois
vers uno politique républicaine de bon
sens, si conforme ii lours traditions,
est très significative.
Vous ave/ échoué il GOO voix, il y a
deux ans ; vous ôtes élu aujourd’hui
avec 250 voix de majorité.
C’est l'affirmation dos idées do pro­
grès ferme ot réfléchi que nous n ’avons
jamais cessé do défendre et que nous
soutenions autrefois avec Dorian, lo
grand ministre de la défense nationale,
et Burdeau, qui a passé le meilleur de
sa jeunesse au m ilieu do nous.
Que voulons-nous ? La liberté, d’a­
bord, sans laquelle lo régimo républi­
cain n ’est q u ’un mensonge ; la lib< rté
pour nos adversaires, comme pour
nous, quelles que soient leurs concep­
tions politiques ou leurs croyances re­
ligieuses.
Nous voulons ensuite lo progrès in ­
A u t o u r de la S é p a ra tio n . — Est-ce
cessant : progrès scientifique, écono­
l ’en te n te ?. — On a lu, ici môme, dans le
m ique et social.
C ’est la science qui nous éclaire, dernier numéro du Finistère, la déclara­
nous émancipe et nous enrichit. Or tion récente des évôques de France. Elle
FEUILLETON DU c F in is t è r e »
du Morcredi G Février 1907.
— 04 -
REINE EN SABOTS"
(1813)
X IX
LA M UPKLLB DU RKVIÎNANT
Autour d’eux les grondomonta sourds do
la mer quo la marée montanto soulovait
pour la lancor à l’assaut do la haute fnlaiso
dominaient par momonts sa voix ou s’y joi­
gnaient comme un accompagnomont lugu­
bre. Le vent souillait plus fort, déchirant
pou à peu la brumo et l’emportant vors lo
large. Sous ce ridouu blunc qui so soulovait,
les lamos apparaissaiont crûtéos d'écumo, so
bousculant vers l'entrée do la passo, cou­
vrant lo Zaméguos d’une pluio neigotiso.
Le capitaine, les montrant, fit :
« Los voici qui m’uppollunt... l’houro approcho ! »
(1) Reproduotion interdite aux journaux qui
a ’oat paa un traité aveo la Sooiété don Gens de
Anno Guiznou, malgré toute sa vaillance,
malgré cotto conflanco on l’avenir qu’ollo lui
montrait, trossaillit, n’osant dire touto sa
ponsée :
« Commo ollo semble on coloro aujour­
d’hui!... Jo lo romarquuis déjà on vonant
lorsque j ’ai passé lo pont ; on eût dit qu’ollo
voulait m’arrêtor, m’ompêchor d’arriver jus­
qu’ici. »
11 ont un légor riro, expliquant :
« Ello ost jalouse, peut-être. »
Tout so découvrait pou à pou, commo par
onchantomcnt. Uno rafale passa silllanlo,
balayant lo platoau; ils la sentaient glisser
au-dossus d’oux, fuir vors lo largo. Lo jouno
corsairo approuva :
« Bonno besogne quo lo vont fait là ; il
vout quo nous y voyions clair tout à l’houro
pour courir là-bas !... »
Lo bras tondu, il désignait lo largo, au
nord do l’ilo do Bulz, qu’on commençait à
distinguer. Puis co furent los clochers do
Lloscolï. do ShùU-PoI do Léon, la ligne des
ocHos, Pompoul, los líos, los écuoils, lu dèchiquoturo aiguë do la pointe do la Décapita­
tion cpii sortiront du brouillard commo un
grand décor mouvementé. Lo capitaine
s’élait rolové ol Anne l’avait imité. Ello so
poncha, regardant vors lo fond do l’unso do
Primol avec sa flottille do barques do pêclio
amarróos à lours corps-morts et dansuntsur
la lamo, ot Ht, joyouso :
* Le Penn fíaz /
— Tout prêt ù fairo honneur à sa mar-
la lig o e
QUI M P h R
A n non ces ju d ic ia ire s e t d iverses.
S’ADRESSER
pour los abonnements et los »nnonoos à M. VAdministrateur,
et pour tout oo qui regarde la rédaction » M. le Rédacteur en chef.
Les lettres non affranchi.'s tant refusées
«
Réclames.
.
.
¡ à .
.
.
.
20
30
•
Los annonces du département du Finistère et des départements limitroj-hj
seront reçues au Bureau du Journal. — Elles doivent ôtre déposées la veil)
de la publication du Journal, avant m idi.
C o ntre les a n tim ilita ris te s . — Le
marque un désir certain de conciliation, nulle part » n’est pas absolu et ne doit pas
être pris à la lettre.
commandant Souverain, commandant le l “r
d’entente.
Il
est cependant regreltable qu’elle con­ Si, commo je l’espère, la grande majorité bataillon du 136* d’infanterie, en garnison
des municipalités françaises se montrent ré­ à Toul, vient de faire porler à la connais­
tienne deux clauses vraiment extraordinai­
solues à accorder la jouissance des églises
res. Pourquoi e x ig e r que tous les contrats comme les évêques le demandent, il faudra sance des hommes placés sous ses ordres la
soient identiques? Pourquoi ne pas se con- bien que le gouvernement et le Parlement noie suivante :
tenler d’indiquer un certain nombre de pres­ ne restent pas sourds à la voix de ce réfé­
Il est parvenu au chef de bataillon qu’après
criptions indispensables, en dehors desquel­ rendum municipal. La France catholique le-i théories faites en décembre dernier, il
les l’Eglise déclarerait qu’elle no pourrait aura ainsi manifesté clairement sa volonté existe encore desantimilitaristes au bataillon.
d’avoir la paix religieuse, que le gouverne­
aoceptfcr de traiter?
Les antimilitaristes sont avant tout des
Il
peut y avoir des communes, des parois­ment ne saurait, sans se compromettre, lui lilches qui cherchent à cacher leur lâcheté
sous des motifs philosophiques, sous des
ses, où des prescriptions particulières soient refuser plus longtemps.
nécessaires.
De son côté, M. Ferdinand Unisson, dé­ sophismes.
Ce sont aussi des criminels, des parricides,
Mais ce qu’il y a de plus incompréhensi­ puté radical-socialiste, a fait des déclara­
qui
tuent petit à petit la mère qui les a mis
tions
rassurantes
:
ble dans celle déclaration, c’est d’exiger
au monde : la patrie à laquelle ils doivent
(pie, sous peine de nullité, les contrais soient
M. Briand déclare que certes il pourra être l’existence d’abord, la liberté ensuite. Ils
signés sur lout le territoire sans exception. constaté que le curé agit au nom de l’évêquo, sont même des fous dangereux qui n’hésite­
Ainsi, s’il y a trente-six mille communes mais ce dernier n’intervient pas comme raient pas, le jour du danger, à planter leur
en France, il suffira que le maire inintelli­ partie dans le contrat synallagmatique.
couteau dans le sein de la patrie. Ce sont des
Le manifeste des évêques sommait le traîtres qui viendraient en aide à l’envahis­
gent (t’un seul village de trois cents habi­
tants refuse d’accepter le contrat en ques­ gouvernement de reconnaître la hiérarchie seur. S’ils ne sont pas cela, ils sont des cré­
tion, pour quo les populations catholiques épiscopale ; le gouvernement repousse la re­ tins, des idiots, des naïfs, des gobeurs, des
connaissance juridique de l’autorité dos évê­ maniaques ou des chiens enragés, dont les
do tout le nsle de la France soient privées
ques, mais lui permet néanmoins de se ma­
dos avantages de la paix religieuse qui nifester moralement. On peut reconnaître bêtises et la manie relèvent des établisse­
ments de fous. Ils sont dangereux pour la
peut, qui doit résulter de celle entente! Ce qu’il y a là une concession de la part de M.
socié té.
serait fantastique.
Briand. Mais le ministre donne cependant à
Le chef de bataillon compte qu’il existe
Heureusement, nous devons penser que la loi votée uno interprétation très digne.qui encore suffisamment d’hommes énergiques
celle déclaration n’est qu’une entrée en ma­ permettra peut-être de sortir de l’incohé au bataillon et sains d’esprit, pour, le cas
tière, destinée il montrer qu’on est disposé renoe. On peut cependant prévoir que quel­ échéant, demander à ces détraqués combien
ques autres circulaires seront nécessaires ils touchent de l’étranger pour la propaga­
à « causer ».
avant d’arriver à une solution absolument
Et c’est on « causant » qu’on arrivera ii nette dans los rapports de l’liglise et de tion de leurs doctrines de lâches et d’escla­
ves et pour,au besoin, les mettre proprement
se mettre d’accord.
l’Etat.
à la raison.
On doit on trouver un gage dans la cir­
En tout cas, le mal est trop avancé main­
Enfin
le
Temps
apprécie
en
ces
termes
culaire par laquelle M. Briand a répondu îi
tenant pour être traité par le mépris et l'in­
les tendances actuelles :
cette déclaration.
différence : comme il faut agir énergique­
il reconnaît, entre autres choses, qu’il
Do la loi de 1905 aussi bien que de celle ment, le chef de bataillon invite les comman­
appartient aux parties contractantes de dé­ de 101)7, dont los textes s’éclairent récipro­ dants de compagnie à mettre en prison tous
terminer la situation ecclésiastique et cano­ quement, M. Briand fait résulter cette con­ ces individus.
La présente note sera lue à huit appels
nique des prêtres. C’est la reconnaissance séquence que les édifices cultuels réservés
formelle de la hiérarchie catholique. C’est au culte catholique doivent être maintenus consécutifs.
le fameux article 4 précisé, sans équivoque à l’exclusive disposition du ministre qualifié
de ce culte et que los contrats de jouissance
possible.
peuvent très légalement prendre toutes les
Le ministre ne voit aucun empêchement ?i précautions compatibles avec la législation
la signature d’un contrat d’urie durée de existante pour que ces édifices ne soient, à
N ouvelles
18 ans, qui peut être passé par les maires aucun moment de l’exécution du contrat,
détournés de cette destination. On ne voit
sans approbation des préfets.
— Le Conseil supérieur de la défense
Sans doute, le désaccord persiste sur pas ce qu’on peut trouver à redire sur ces nationale s’est réuni lundi matin à l’Klyquelques points, mais, encore une fois, la points les plus importants, suivant l’allir- sée sous la présidence de M. Fallières.
conversation paraît engagée et, étant donné mation réitérée île l’Eglise et des interprètes La séance avait pour objet d’étudier la
les dispositions conciliantes des deux par­ les plus rigoureux du droit canon.
11 n’y a dans cette attitude du ministre des question des postes côtiers de télégra­
ties en présence, on peut espérer une pro­ Cultes rien qui soit fait pour surprendre. 11 phie sans fil ; l’accord s’est fait entre les
chaine entente.
s’est conformé à la méthode qu’il a adoptée ministres de la Marine et des Travaux
M. l’abbé Gayraud, interviewé îi co sujet, dès les premiers jours pour l’application de publics touchant l’attribution décès pos­
a notamment déclare :
la loi de Séparation, lin persistant, il n’est tes à l’un ou l’aulre de ces départements,
pas seulement fidèle à lui-même, mais en­ suivant l’utilité qu’ils présenteront pour
En définitive, il mo semble qu’un grand
core il abonde dans les vues du Parlement le commerce ou pour la flotte de guerre.
pas a ôté fait vers la résolution de la crise
diverses
religieuse actuelle.
Los garanties certaines et légales du droit
de la hiérarchie,telles que le Pape los deman­
dait dans son encyclique du 10 août,résulte­
raient juridiquement et clairement des clau­
ses mêmes de la convention municipale.
Lo dilemme des évêques : « Ou partout ou
qui s’est, toutes les fois que l’occasion s’on
est présentée, prononcé pour une politique
de libérale prudence en cette épineuse ma­
tière.
Est-ce l’entente ? Encore une fois, il est
permis do t’ espérer. Et nous ne serons
pas los derniers il y applaudir.
— De grandes fêtes auront lieu le 12 mai
prochain à Lyon, et se continueront durant
une semaine. M. Fallières présiderai l'inau­
guration de ces fêtes, qui comprendront un
concours national agricole et horticole, une
exposition internationale d’hygiène urbaine
Du doute demeurait dans les prunelles du
raino ! — répondit lo capitaine. Oh ! oh ! compensé!... Tenez, le prêtre, vous savez
mon brave Lantolc no sera pas en retard. bion.Guy, celui qui revenait dans cette cha­ corsaire, mais il surmonta cette faiblesse et
Tout mo semble paré. Ali ! voici lo signal. » pelle, gémissant, suppliant depuis bientôt s’écria :
« Espoir ! »
Une flamme rouge venait do monter à la vingt ans ?... Eh bien ! on vient de m’ap­
Devant la chapelle du Revenant, ils se
prendre qu’on l’avait revu cette nuit pour
tête «lu mil t.
Il so rapprocha du bord do la roche à pic, la dernière fois. Il no gémira plus ; il ne se séparèrent, apiès que Torr hé Penn eut poaé
tira son mouchoir do sa poche et l’agita à plaindra plus. Une ilme charitable a eu pitié un baiser tur lo front de sa fiancée.
trois reprises régulièrement espacées. Le de lui, a bien voulu risquer sa vio pour ser­
XX •
vir sa mosso do ténèbres. Lo voilà sauvé.
pavillon glissa, ramené sur lo pont.
« On m’a vu. Ils n’attendent plus quo moi Le mauvais sort qui pesait sur lui est désor­
LA COU USE VKRS LA MORT
mais conjuré ! »
pour lever l’ancro ! »
11 fallait revenir. Cotto fois, Guy tint à Torr hé Penn écoutait, moitié sceptique,
Depuis douze heures déjà, le cutter avait
guidor lui mémo sa compagno dans la diffi­ moitié croyant ; il répondit :
quitté l’anse de Primel : il prenait mainte­
« Si un pareil miracle peut s’accomplir nant sa course droit devant lui vers la haute
cile desconto, s’ingéniant à lui évitor les en­
droits escarpés et prenant plaisir à entondro pour moi, dont l’ftme gémit et se plaint, mer, après avoir uno partie de la journée
résonner sur la sonto rocailleuse le clac,-clac vous seule, ma douce Anne, pouvez le fairo, louvoyé et couru des bordées en vue de la
des petits sabots. Quand ils atteignirent la vous quo j ’ai saluée aussi pour la première France. Mais la mer était si grosso, le vent
chapelle do Bélek, Anne la montra uu jouno fois de ce nom de Douce des Douces qui est si violent,que pas un autre bâtiment n’avait
celui do votre chère patronne !...
homme :
osé so risquer dans ces parages dangereux
— Il s’accomplira, n’en doutez pas. N’ai-je et qu’il avait fallu à l’équipage du Penn liaz
« Vous souvenez-vous ? C’est ici la pre­
mière fois que nous nous sommes parlé à pas fait vœu devant Dieu et devant laViorge et à ses chefs leur parfaite connaissance des
cœur ouvert, la première lois que j’ai senti d’être votre femme?... Espérez!... b
fonds, des roches et dos îles pour qu’il n’alUne nouvelle rafale passa, faisant écumcr hU pas so briser sur quelque écueil ou so
quo je devenais vôtre et que rien ne me
détacherait plus ((o vous, lion, entendez- et gronder la mer, dont les lames enve­ perdre à la côte.
loppaient les Chaises do Primel, et Anne,
vous?... i
« Si nouscontinuons encoroquelquetemps,
malgré son assurance, frissonna, saisie do nous ne tarderons pas à apercevoir les côtes
11 soupira :
« Lo ciol vous écoute, ma •ohùro petite crainte :
d’Angleterre ! atlirma Yann Postée, autour
« Oh ! la mer ! la mer !... »
Anno ! Vous finiriez par me communiquer
d u q u e l so trouvaient groupés le maître d’é­
Mais le capitaine,tournant vers le largo.fit quipage, lo second maître et le quartiervotre inaltérable confiance !... Mais, n’est co
pas, au contraire, la dernière fois aujour­ un grand geste do la main :
inaitie.
« Ello mo rappelle au devoir, je dois
d’hui !... »
G u s t a v k TOU DOUZE
obéir ! »
Ello décida gravomont:
Anno murmura doucomont :
« J1 no faut jamais désospéror, jo vous lo
(A. suivre).
« Espoir !... »
répèto ; tôt ou tard on finit par on êtro ré­
L1
et des congrès divers. Ces (êtes coïncideront
aveo l’arrivée des délégués des municipalités
anglaises que les édiles lyonnais ont visitées
l’année dernière.
— Le président du Conseil a reçu la
visite des membres du groupe antialcoo­
lique du Sénat, présidé par M. Churles
Dupuy.et du groupe antialcoolique de la
Clmmhre, présidé par M. Ribot. Ils lui
ont demandé son appui pour l’œuvre à
laquelle ils se consacreront et lui ont
signalé les mesures qui pourraient être
effloaces dans l’état actuel de la législa­
tion. M. Clémenceau leur a promis de
faire droit à. leurs demandes.
— On annonoo que M. Rriand a eu un as­
sez long entretien aveo un certain nombre
de membros du oonseil de l'Université. Au­
cune solution n’a été arrêtée en vue do pour­
suites possibles contre les syndicats d’insti­
tuteurs affiliés aux Bourses du travail. M.
Brland attendra que le Parlement ait tran­
ché la question en modifiant ou on mainte­
nant le texte de la loi de 1884.
— La Commission de la marine s’es
réunie samedi pour examiner le projet
Siegfried sur les pensions de demi-solde
des inscrits maritimes. Elle entendra
prochainemant les ministres de la Ma­
rine et des Finances.
— Un de nos confrères militaires annonce
que des poursuites vont être intentées, sur
la demande du ministre de la Guerre, contre
la Voix du Peuple, organo de la Confédéra­
tion générale du Travail, pour la publica­
tion d’un manifeste antipatriotique.
— Une élection sénatoriale a eu lieu
dimanche dans les Ardennes. M. Gobron,
radical, anoien député, a été élu au
troisième tour de scrutin.
— Le roi et la reine d’Angleterre sont ar­
rivés à Paris samedi soir. Un échange de
visites a eu lieu dimanche avec le président
de la République. Le souverain s’est rencon­
tré hier aveo le roi des Belgos, arrivé le ma­
tin même à Paris.
— Dimanche a eu lieu, à Paris, dans
une chapelle ayant appartenu aux Pères
Barnabites, l’inauguration de YEglise
catholique, apostolique et française,
fondée par un prétendu évôque américain
et un prêtre schismatique. La messe a
été troublée par des manifestations d i­
verses.
— Le froid devient de plus en plus rigou­
reux. Dans l’Isère on note 20 degrés au-des­
sous de zéro. Des ohutes de neige très im ­
portantes sont signalées do tous côtés.
Dans les Pyrénées, le casino de Rarèges
et vingt maisons ont été ensevelis par une
avalanche. Plusieurs personnes ont disparu.
Nouvelles étrangères
moignage officiel do satisfaction et d’uno
médaille de bronze) ; Bougueon (Joan-Baptisto) ; Donnard (René-Mario) ; Montfort (Corentin-Marie) ; Tanneau (Thomas), mousse ;
LePape(Honri ■
Augusto-Marie) ; Lijour(JeanPascal) ; Le Gloaroe (Joan) ; Lo Galvoz (Jac­
ques) ; Stéphan (Thomas) ; Maréchal (Char­
les) ; Kervec (Henri) ; Le Drézen (Jean Guillaumo-Marie), mousse ; Lo Droxon (.loanHenri) ; Lo Floch (Denis) ; Guirriec (Guil­
laume) ; Lautredou (Jean-Louis) ; L'Hcnoret
(Guénolé), novice; Lautredou (Pierro-Mario),
mousse ; Salaun ( Laurent-Marie) ; Le
Floc’h (Iiorvé-Marie) ; Stéphan (Michel) ;
Le Floc’h (Nonna),novice ; Le Floc’h (Alain),
mousse.
Les marins ci dessus désignés ont, abord
dos bateaux de pôcho Adolphe-Augustine, Biche, Boër, Marie-Augustine et
Saint-Nonna, porté secours, malgré la
tempête, à l’équipage de YAventure et du SINicolas, en perdition dans lo chonal do Groumilly (rade de St-Guénulé Penmarc’h), le l'i
septembre 1900.
Par décision ministérielle de mémo date,
les récompenses suivantes ont éto accordées,
potir faits do sauvetage, aux matelots ciaprès, tous inscrits au Gonquet :
L’Hostis(Pierre-Marie),(déjà titulaire d’une
médaille de bronze), médaille d’argent do 2«
classe, et Quéré (Joan-Marie), témoignage
officiel de satisfaction : so sont portés spon­
tanément, sur le Saint-Pierre, malgré l’état
de la mor, au secours dos hommes du bateau
Europe, en grand danger do périr sur les
récifs do Molèno, lo 20 septembre 190G.
Morel (Yves-Tugdual) ; Gouéré (Alexandro-Théodore),(déjà titulairo d’uno médaillo
d’argent do 2« classej ; Riéas (Jean-Marie),
témoignages officiels do satisfaction ; ont
fait preuve d’un réel dévouement en re­
cueillant sur lo bateau Kerascoul ot en
rappelant à la vio un matelot tombé dans la
rivière d al’Aberbenoil, lo 31 octobre 19011.
Par arrêté du ministre do l’Agriculture en
date du 80 janvier, la médaille d'honneur
agricole a ôté décornéo à Mllo Renée Hervé,
chez M. Guillou, à Lanmeur.
Par décret en date du 28 janvier, une
pension ecclésiastique do 450 francs a été
accordée à M. Kérézôon (Désiré-Eugène),
dessorvant à Guerlesquin ; 28 ans do services.
En vertu d’un arrêté ministériel du l ('r fé­
vrier, l’indemnité spéciale allouée aux maltros ot chefs gardiens des phares électriques
pour la surveillance dos machines et de l’é­
clairage est portée à 301) fr. par an.
L’indomnité spéciale allouée aux gardiens,
chauffeurs et auxiliaires dos phares électri­
ques pour chaque quart effectué aux maohinos est portée à 1 fr.
Los gardiens des lanternes et auxiliaires
des phares électriques rocevront dos indem­
nités spéciales de 30 centimes par quart
effectué dans la lanterne.
M. lo capitaine de frégate Vosco, du port
do Brest, est désigné pour remplir les fonc­
tions de chef d’état-major auprès de M. lo
contre-amiral Krautz, commandant uno di­
vision do l’escadre de la Méditerranée.
Russie, — On mande de Saint-Péters­
bourg que le parti gouvernemental n’aura
M. Lo Bihan (J.-F.-G.), I«f maître fourrier
rien à attendre de la nouvelle Douma et
on
retraite do la marine, est nommé à l’em­
ne pourra s’y créer une majorité.
ploi de suppléant syndic des gens de mer à
En effet, 70 % dos paysans se sont Pont-l’Abbé, en attendant la nomination
rangés du côté de l’opposition de gauche, d’un syndic titulaire pour co poste, rendu va­
52 °/o des partis bourgeois sont hostiles cant par lo décès do M. Le Guen.
au gouvernement, ainsi que 90 °/„ des
électeurs ouvriers.
É le c tio n s m u n ic ip a le s .
Los gares de Nalenczow et de LéopolPar suite de la démission de M. Belle«;,
dow, sur le chemin de fer de la Vistule,
maire
do Plouescat, le Conseil municipal
et de Kolonia, sur la ligne de Vienne,
ont été attaquées par des bandits qui ont a été appelé la semaine dernière à lui
choisir un successeur.
pillé les caisses.
M. Vézo (François), propriétaire culti­
Le colonel Bielsky, commandant de
la gendarmerie à Varsovie, a été assas­ vateur, 1er adjoint, a été élu maire à l’u­
nanimité.
siné.
Allemagne. — Les premiers scrutins de
ballottage ont confirmé la défaite des socia­
listes, qui ont onoore perdu quelques sièges.
On prévoit qu’ils subiront do nouvelles per­
tes au cours des derniers ballottages aux­
quels il n ’a pas encore été procédé.
Les con séqu e nce s de la S é p a ra tio n .
En exécution de la récente déclaration
des évêques de France, M. l ’abbé Corro,
recteur de la paroisse Saint-Mathieu do
Quimper, a adressé au maire une pro­
position de bail de 18 années pour l’église
— L ’émotion causée par la catastrophe
de sa paroisse.
de Sarrebrüok n’est pas encore calmée.
M. le maire de Quimper lui en a dé­
On continue h affirmer qu’il y aurait
encore des mineurs vivants dans le fond livré récépissé. Cette proposition sera
soumise au Conseil municipal, au cours
d e là mine.
de sa prochaine session.
Etats-Unis. — Los bruits d’une guerre
A Brest, les curés do Saint-Louis et
imminente entre los Etats-Unis et le Japon des Carmes ont été expulsés lundi de
ont de nouveau couru ces jours derniers, à
leurs presbytères. L’huissier qui avait
ropos de la question dns écolos, à Sanrancisco. Mais tout conflit est démenti, refusé d'opérer — c’est ce qui explique le
autant par les ambassades japonaises qu’a- retard apporté à cette expulsion — ayant
été commis d ’oflice par ordonnance du
mérioainoa.
tribunal, n’a pu accomplir pacifique­
ment sa mission ; il a requis la police.
M. l ’abbé Roull, curé de Saint-Louis,
a lu uno protestation, puis le démé­
nagement du mobilier a été opéré par
des commissionnaires. Aprèsquoi, le
curé et les prêtres qui l’entouraient
se sont rendus à l’église où ils ont
mis leurs paroissiens, accourus de tou­
Aotea officiels.
tes parts, au courant des faits qui ve­
Par décision du 29 janvlor, lo minlstro de naient de s’accomplir.
Au presbytère des Cnrmo?, aucune
la Marine a aocordé des témoignage ollloiels
de satisfaotlon, pour faits de sauvetage,aux protestation n’a été laite. Le déménage­
matelots ci-après, tous inscrits à Quimper : ment a été opéré par los mêmes commis­
Tanneau (Thomas-Séhastion), (déjà titu­ sionnaires qui venaient de pratiquer
laire d’un témoignage officiel de satisfaction); celui do l’autre .presbytère. M. l’abbé
Canévot (René-Françols), (déjà titulaire d’un Martin,recteur de la paroisse,a quittéontémoignage officiel de satisfaction) ; Korloc’h suite l’immeuble.
(Yves Joseph) ; Tannin (Alain-JoHeph) ; Lo
Dimanche, à Plouénan, uno grande
Floch (Nonna-Corentln), (déjà titulairo do
procession
a été organisée pour la trans­
deux témoignages officiels de satisfaotlon) ;
Larnicol (Joan), (déjà titulairo de deux té­ lation solennelle à l’église du crucifix re
moignages officiels de satisfaction) ; Cornoc tiré, par ordre supérieur, do l’école des
(Miohel-Jean-Marle), (déjà titulairo d’un té- filles.
GAZETTE BRETONNE
FINISTÈRE
%
FINISTERE
Agglomérés do houille ou de lignite, an- 1
Nouvelles maritimes
thracite, coke, escarbilles, houille, lignite. J
Levée
des
inscrits. — Le ministre a décidé
Par wagon complet pouvant contenir plus
Les étalons dont les noms suivent, de 5.000 kilogr^ le chargement et le déchar­ que la levée des inscrits maritimes métropoli­
tains, non dispensés, ôgés de moins de 20 an»,
dépendant du dépôt d’Hennebont, cons­ gement doivent être effectués par les expédi­
peut être autorisé# dans les conditions du pa­
teurs
et
les
destinataires.
titueront en 1907, la station de Quimper :
ragraphe 2 de la circulaire du 5 décembre 1905.
1» Addition des prix par tonne ci-après:
I" Patriote , pur sang anglais, par
(a ) 2 fr. (10 de Nantes à Cbàteaubriant. Ce
Grand Masler et Parabole.
A rrivée du « Dugay-Trouin » à Toulon.
prix est à augmenter des frais de gare.
— Le Duguay-Trouin, croiseur-école des as­
2* B aladeur, trotteur, par Ilarley et
(h) 3 fr. 25 île Lorient à Redon et vice pirants de marine, est arrivé en rade de Toulon.
Lavaler.
versa. Ce prix comprend les frais de gare.
Après entente entre le préfet maritime et le
3° Walpole-Candidate, norfollc an­
2U Abaissement à :
commandant du croiseur,la tlottille de sous-ma­
glais, par Black-Perfection et Confi­
2 fr. 10 du prix do 2 fr. 25 de Lorient à rins asimulô une attaquedu Duguay-Trouin.
dence.
Vannes ;
Les aspirants ont assiste aux exercices et ont
4° Yorhshire-Relish, norfolk anglais,
1fr.75 du prix de 2 fr. de Lorient à Auray. pris part aux manœuvres de défensedu croiseur.
2 fr. 25 du prix de 2 fr. 5j de Lorient à Le Duguay-Trouin séjournera à Toulon jus­
parGanymède et Monarch.
5° Rlïlïngton-Fire-Boy , norfolk an­ Quiberon ot Concarneau ;
qu’au 20 févrer. Pendant ce temps, les élèves
2
fr. 75 du prix de 3 fr. de Lorient à assisteront à de nombreux exercices d’attaques
glais, par Danegelt lloyal et Fire-Away.
de torpilleurs et de sous-marins, au simulacre
(i Ultima, norfolk breton, par The Gé­ Pont-l’Abbé, Douarnenez et Pont-de-Buis.
Ces prix comprennent les frais de gare.
de forcement de passes et àdes bombardements
néral et Jacob.
3“ Application do la réciprocité au prix de
7° Curiœ, norfolk breton, par Bigodon 4 fr. 75 do Nantes etSaint-Nazaire à Lorient. combinés avec l’artillerie de la côte.
Statio n de Q u im p e r. — L a m onte
en 1 9 0 7 .
et Pillaouer.
Ces étalons partiront d’Hennebont
pour la station le 20 février et rentre­
ront au dépôt le 3 juillet.
La monte aura lieu deux fois par jour ;
le matin à 7 heures et le soir à 4 heu­
res. Les étalons ne devront saillir que
deux fois par jour ; toutefois, en cas de
nécessité, une monte supplémentaire
sera autorisée à 11 heures ; certains
chevaux désignés par le directeur ne
sailliront qu’une seule fois, notamment
les jeunes. Le prix du saut est fixé à
5 francs.
L ’im p ô t su r les v élo c ip è d e s. — L a
ve n te des plaques.
Nous avons indiqué, dans le dernier
numéro du Finistère, comment serait
dorénavant perçu l’impôt sur les véloci­
pèdes.
Voici la liste des communes des ar­
rondissements de Quimper, Chàteaulin
et Quimperlé où ont été constitués des
dépôts de plaques de vélocipèdes en vue
de la vente au public.
ARRONDISSEMENT DE QUIMPER
Canton de Quimper. — Quimper : 3, rue
Vis ; 30, rue Laënnec ; place Terre-au-Duc ;
10 bis, rue du Parc; I, rue Kéréon ; 47, ave­
nue de la Gare.
Canton do Brie;. — Biiec.
Canton de Concarneau. — Concarneau,
Beuzec-Conq, Trégunc.
Canton de Douarnenez. — Douarnenez,
Tréboul.
Canton de Fouesnant. — Bénodet, La Fo­
rêt," Fouesnant.
Canton do Plogastel. — Plogastel, Plonéour-Lanvorn, Plozévet, Pouldrouzic.
Canton de Pont-Croix. — Audierne, Plogoff, Pont-Çroix.
Canton de Pont l ’Abbé. — Le Guilvinec,
Loctudy, Penmarcli, Pont l’Abbé.
Canton de Rosporden. — Etliant, Rosporden.
B o n n e fo i c lé r ic a le .
Tiouvellos militaires
Officiers de réserve. — Le ministre de la
L ’Indépendant, qui prétend donner guerre u adressé la circulaire suivante aux com­
des leçons aux autres en toute matière, mandants de corps d’armée :
« 11 est arrivé à différentes reprises que "des
écrivait samedi, en parlant du Finis­
ofliciers de réserve ou sde l’armée territoriale,
tère :
convoqués à une période d’instruction, ont été,
La petite feuille opportuno-radicalisanie soit renvoyés dans leurs foyers avant la fin du
gratifie mielleusement ses infortunés lecteurs, temps réglementaire de séjour à leur corps,
une fois par moi« environ, d’une petite expo­ soit même dispensés de rejoindre ce dernier,
sition de chiffres, d’où il ressortirait irréfu­ la période à laquelle ils devaient assister se
tablement que tout va pour le mieux dans trouvant au dernier moment contremandée.
le meilleur des mondes, puisque nos achats
« Le ministre a été consulté sur les questions
et nos ventes représentent presque partout de savoir si, dans ces deux cas, la période de
une majoration assez sensible.
ces officiers devait être considérée comme ac­
Ce n’est pas pour la donner comme complie et si elle devait entrer dans le dé­
un modèle littéraire que nous mettons compte de leurs services.
« La première questiou doit être résolue par
cette phrase sous les yeux de nos
l’affirmative : lorsque des officiers de réserve
« * infortunés » lecteurs. Nous vou­
ou de l’armée territoriale, ainsi d’ailleurs que
lons simplement la rapprocher des ré­ des militaires de ces catégories en général,
flexions dont le Finistère a toujours fait auront été dispensés d’office de la période d’ins­
suivre les statistiques qui excitent la truction à laquelle ils avaient été eonvoqués,
verve de la feuille cléricale.
celte période devra être considérée comme
Notre situation commerciale est donc cons­ faite, en ce sens que leurs obligation» militaires
tamment en progrès, écrivions-nous notam­ seront.tenues pour accomplies.
« Quant à la deuxième question, elle ne peut
ment le 22 décembre. Mais nous ne nous
être
tranchée que par la négative : il n’est pas
lasserons pas de rappeler qu’elle n’a cepen­
dant pas suivi la même marche ascendante possible, eu effet, d’invoquer comme temps de
service effectif, entrant en ligne de compte à
que les années précédentes.
l’appui
d’une proposition, une période qui n’a
Nous ne saurions trop répéter non plus
que le marché français est lourd, que les pas été réellement passée sous les drapeaux.
« Toutefois si, en vue de sauvegarder leurs
importations augmentent beaucoup plus que
los exportations, et qu’il y a là un inquiétant titres à une proposition pour l ’avancement ou
symptôme dont il serait urgent qu’on se pour la Légion d’honneur, certains dos officiers
dont il s’agit manifestaient le désir d’effectuer
préoccupât en France.
la période dont ils aurontété dispensés d’office,
Et, accentuant la note, nous écrivions ils devront être autorisés ii l’accomplir avec
solde. »
à nouveau le 23 janvier dernier :
Notre situation commerciale est donc en
progrès. Cependant, il convient de noter plu­
Police correctionnelle. — Tribunal
sieurs symptômes alarmants.
de C h à te a u lin .
D’abord, l’augmentation de notre chiffre
Audi'-nce du 30 janvier.
d’affaires, pour importante qu’elle soit, est
loin d’être équivalente à celle que note
Chateaülin. — Coups, oris de clôture,
d’autres pays concurrents.
ivresse, outrages aux gendarmes. —Jacques
En second lieu, c’est la première fois, de­
Le Goff, 32 ans, terrassier, originaire de
puis de longues années, que le bilan d’une
Penhars, près Quimper, et Nicolas Louarn,
année se solde par une plus value des impor­ 29 ans, terrassier à Spézet, causaient le 29
ARRONDISSEMENT DE C.HATEAUUN
tations sur les exportations. Or, c’est cela qui
Canton de Carhaix. — C'arhaix, Poul- est grave. Quand un pays achète plus qu’il janvier, à 8 h. 1/2 du soir,un scandale épou­
vantable dans la Grand’Rue de Chàteaulin,
laouen, Spézet.
ne vend, il s’appauvrit forcément, mathéma­ pénétrant dans les maisons et menaçant les
Canton de Chàteaulin. — Chilteaulin (en­ tiquement.
habitants d’un coup de poing américain que
trepôt des tabees), Chàteaulin-ville, Dinéault,
On devrait se préoccuper de cette situation possédait Louarn.
Locronnn, Plomodiern, Plonévez-Porzay, en France, avant qu’elle soit irrémédiable.
Le Goff alla même jusqu’à frapper un
Port-Launay, l’ont-de-Buis.
débitant qui lui refusa à boire.
C’est ce que YIndépendant appelle
Canton do Chàteauneuf. — Chàteauneuf,
Prévenus, les gendarmes Le Hunsec et
Coray, Plonévt>z-du-Faou.
« trouver que tout va pour le mieux dans
Maumusson accoururent. A peine étaient-ils
Canton de Crozon. — Argol, Camaret, le meilleur des mondes ». Ce simple rap­
en présence des deux énergumènes que Le
Crozon, Landévennec, Roscanvel.
prochement n’est-il pas des plus sug­ Goff porta au gendarme Le Hunsec un for­
Canton du Faou. — Lo Faou, Lopérec.
gestifs ? Et les cléricaux peuvent-ils midable coup de poing qui l’atteignit sous
Canton de Iluelgoat. — La Fouillée,
vraiment, après avoir usé de procédés l’œil droit. Le gendarme Le Hunsec engagea
Iluelgoat, Scrignac,
une lutte terrible avec le forcené, qui est
Canton de Pleyben. — Brasparts, Le de polémique aussi fantastiques, parler
taillé en hercule. 11 réussit à le terrasser et à
de bonne foi ?
Cloitro, Gouézec, Loqueffret, Pleyben.
Mais ce n’est pas tout. L’Indépendant lui passer le cabriolet.D’un coup sec, Le Goff
ARRONDISSEMENT DE QUIMPERLÉ
écrit encore : « Sous M. Clémenceau, le brisa le cabriolet, déchira la tunique et le
pantalon du gendarme, et lui porta des coups
Canton de Quimperlé. — Quimperlé (entre­ Finistère trotive que tout va bien et que de pied dans le côté. Le gendarme Maumus­
pôt des tabacs) et place Saint-Michel ; Cio- ça remarche ».
son vint au secours de son collègue, et de
hars-Carnoët.
S’il y a un grief imprévu, c’est bien nouveau un cabriolet enserra les poignets de
Canton d’Arzano. — Arzano, Locunolé.
celui-là. Tous nos lecteurs en sont té­ Le Goff devenu fou furieux.
Canton de Bannalec. — Bannalec, Kerné- moins : dès le p emier jour, nous avons
D’une secousse,celui-ci brisa une seconde
vel, Melgven, Le Trévoux.
fois le cabriolet ot se rua sur les gendarmes.
pris position contre le ministère Clémen
Canton de Pont-Aven. — Motilan, Névez,
ceau, et nous n’avons perdu aucune oc­ Le gendarme Maumusson reçut un terrible
Pont-Aven, Riec-sur-Bélon.
coup de pied sur le devant de la jambe. Ce
Canton do Sentir. — Querrion, Saint-Thu- casion d’indiquer ce qui nous séparait de ne fut qu’avec l’aide des personnes présentes
lui.
Malheureusement,
les
occasions
n’ont
rion, Scaër.
qu’on put,après trois quarts d’heure d’efforts,
pas manqué : le rachat de l’Ouest, le conduire Le Goff au violon municipal.
repos hebdomadaire, l’établissement du
A.Cju(iics-tiona p ub liqu es
Pendant ce temps, Louarn insultait les
budget de 1907, se sont offerts à nous gendarmes. Dans la nuit, Le Goff essaya de
Caverne de gendarmerie. — Il a été pro­ comme thèmes de critique, sans parler
s’évader en creusant un trou profond de
cédé, samedi après-midi, à la préfecture, à
de la Séparation elle-même et de cer- 00 centimètres sous la porta du violon.
l’adjudication des travaux île grosses répa­
11 est condamné à 2 mois de prison, plus
rations à exécuter à la caserne de gendarme- lainesdes mesures prises pour l’appliquer
5 francs d’amende pour ivresse, et Louarn à
11
est
vrai
que,
quand
ce
ministère
a
rio do Quimper, travaux évalués à lll.OOU fr.
fait par hasard ce qui nous semblait juste, 1 mois de prison.
En voici les résultats :
Soumissionnaires : MM. Lamay, rabais nous n’avons pas caché notre impression.
Vagabondage. — Marguerite Barré, femme
de 5 (I/O ; Le Guével, 7 0/0 ; lïd. Thomas, Que voulez-vous ? Nous sommes comme Trichard, a été trouvée en état de vagabon­
13 0/0.
cela au Finistère. De tout temps, nous dage à Chàteaulin. Elle était de plus ivreM. Thomas a été déclaré adjudicataire.
nous sommes résolument placés sur le morte avec un bébé de deux ans pleurant
à côté d’elle.
Droits de place. — L’adjudication des terrain des idées et de l'intérêt général.
15 jours de prison, plus 5 francs d’amende
C’est
notre
marotte.
Et
si
demain
M.
droits do place do la ville de Carhaix aura
pour la contravention d’ivresse.
lieu salle de la Mairie, le 25 février, à 3 heu­ Jacques Piou, par exemple, qui est aussi
Vol. — Corentin C.ornec, 50 ans, sans pro­
res do l’après-midi. Un cahier des charges a un do nos adversaires politiques, arri­
été dressé et est à la disposition dos intéres­ vait au pouvoir et réalisait un seul fession ni domicile, s’est introduit chez le
sés aux heures d’ouverture du secrétariat do article du programme que nous défen­ nommé Brénot, près de Chàteaulin, et,après
s'être abreuvé de cidre, a volé 100 livres de
la Mairie.
dons dans ces colonnes depuis plus de
pommes de terre.
Réfection de pavages. — Il sera procédé, trente-cinq ans, nous nous tonnaissons,
I mois de prison.
le samedi 9 mars prochain, à 2 heures 1/2, nous ne pourrions pas nous empêcher de
Vagabondages. — Sébastien Le Borgne,
à la préfecture du Finistère, à l’adjudication lui rendre justice.
Ce sont évidemment là des choses 43 ans, domestique de ferme, originaire de
dos travaux de réfection du pavage de la rue
du Bourgnouf, à Quimperlé, ot du quui de que los cléricaux de YIndépendant ne Bodilis, a été trouvé en état de vagabondage
à La Feuillée.
Léon, à Morlaix.
sauraient comprendre. Ce n ’est môme
21 heures de prison.
Ces travaux sont évalués, pour le 1er lot, à pas l’esprit de parti qui guide leurs juge­
14.700 francs, et pour le second, à 22.000 fr. ments, c’est 1m vieille haine qu’ils ont
— Marie-Yvonne-Alphonsino Le Goff,
19
ans ; Berthe Boutouller. 18 ans, et Jo­
pour tous ceux qui ont barré la route,
C h e m in s de fer d ’O rléa n s. — N o u ­ dans ce département, à leurs ambitions séphine .légat, 17 ans, toutes trois filles sou­
mises à Brest, ont été trouvées à Chàteauv e a u x tarifs.
politiques toujours éveillées et jamais 1in mourant de froid et de faim. Elles se
La Compagnie des chemins de fer d’Orléans satisfaites.
rendaient à Lorient, dont la lllle Boutoul­
Peut-on vraiment demander de la ler est originaire, trouvant la police de Brest
a proposé à l’homologation du ministre des
Travaux publics los additions et modifica­ bonne foi à des advorsaiivs qu’inspi­ trop dure pour elles.
tions suivantes au paragraphe l"r du tarif rent des mobiles d’un ordre si élevé V
La fille Le Golf est condamnée à 1 mois
spécial P. V., n° 7 :
de prison avec sursis ; les deux autres sont
c
LE FINISTERE
envoyées dans une maison de corrootion
jusqu’à l’Age do 31 ans révolus.
PETITE CHRONIQUE
Etat-civil du 16 au i janvier / 907. —
Maraudage. — Les immoublos du grand
séminaire ayant été évacués, lu polico fait N a i s r a n û k s . — Joseph Lo Rlieun.— Guillaume
pratiqua chnque jour dos rondes autour do Gloiiguen. — Mario Penven.— Pierre Guillou.
Lk F a o u . — Outrages nuco gendarmas et
la propriété. G’ost ainsi qu’ollo u surpris,con­ — CiMostino Prigent. — Marguerite Lo Bris.
ivresse. — Mathieu Beacond, 58 ans, ouvrier
r,K GOMMKKOit anolais en 1908. — L’année
fectionnant et chargeant des faix do bois, do — Hnonne Urvois.— Yves Artrin. — Margue­
menuisiorau Faou, étant ivro lo 2 février,»
nombreuses personnes dont plusieurs fem­ rite Marot. — Jean Petitbon. — Yves Le Mao. 1906 a ôté, au point du vue commercial et in­
insulté et menacé le gendarme Roger, <to la
M ahiagiîs . — Louis Uo/.ee, bouclier, et Anne dustriel, des plus prospères pour lo Royaunanmes et onfunts.
brigade du Faou.
Ces individus, profitant de l’expulsion des Le Verge, s. p. — Germain Renvoi, couvreur, Uni.
3 jours do prison avec sursis pour les ou­
Pour les onze mois, au 30 novembre, le clnf
prêtres, ont jugé bon do faire une excursion ot Jeanne Griffon, s. |j. *— Jean Marie Gloa­
trages,et 5 fr. d’amende pour la contraven­
fre des exportations s’élève a 421.031.052 l i ­
dans lo buis dépendant dos immoublos éva­ guen, marin, et Marie Lo Friant, s. p.
tion d’ivrosso.
Di’:ci:s. — Jean Le Quéau, 27jours. — Mario vres sterling ut le chiffre des importations il
cués ot d'y commettre d’assez importants dé­
La G loitrk. — Vol. — Noël Urvoas, 15 gâts. Six d’ontro eux ont été arrêtés et im- Jolivct, 19 mois. — Marie Chapelain, 71 ans. 553.379.334 livres sterling.
Par rapport aux chiffres de la période cor­
ans, a dérobé une voste au préjudice d’un médiutom'ont conduits devant M. lo procu­ — Thomas, enfant mort-né. — Arsène Tanreur do la République qui, après les avoir uion, 18 mois. — Mario Cüipon, fomme Gar- respondante de l’année 1905,la valeur des impor­
camarado.
ree, 23 ans. — Yves Join, marin, 77 ans. — tations accuse unenugrnentation.de i l . 205.738
Il
est remis à ses parents comme ayant intorrogés, los a laissés en liberté.
Marguerite Permis, veuve Hnseost, G5 ans. — livres sterling; (plus d’un milliard de francs) el
agi sans discernement.
Perles et trouvailles. — lia Aid perdu di- Guillaume L<* Moan, marin, 50 ans, époux de celle des exportations une augmentation de
Arqol. — Violonces. — Un sonnour do mnnolio dernier, on ritle, une enveloppe bnlle Jaoq. — Jean Le Meur, charpentier, 57 uns, 49.G04.3li7 livres sterling (plus de 1milliard 3'i'J
biniou, nommé Hervé Douarin, ?8 ans, ost oontonant 84î fr. 10 dont 301) en billots de ban­ époux de Sèvelloc. — Charles Péchant, marin, millions de francs).
poursuivi pour violoncos sur la personne do que. R; nvoyor uu journal coiitre récompense. 45 ans, époux do Gonidec. — Anne Le Gott",
Le marché intérieur a été aussi prospère
la jeuno Damoy, ftgéo do 10 ans.
70 ans, veuve Chevert. — Pierre Guénadou, que le commerce extérieur. Il n’«xiste, jus­
Il
nio énorgiquomont les faits, mais la
qu’ici, pasdostatisti pies sur cesujot, unis cette
marin, 81 ans, époux Jadi.
jeune Damoy le reconnaît formellement
lacune sera bientôt comblée, aussitôt que le
Ergué-Arm el. — Vol. — A la lin du
pour être son agrosseur.
nouvel « Acte de Recensement de la Produc­
mois dernier,pendant lu nuit, M'«°Feunleun,
Briec de-l’Odet. — B u re a u de poste. tion » do M. Llojd George aura foncti onné
2 mois do prison.
commerçante à l’Eau Blanche, a été victime
— Le bureau de poste a été transféré, le pendant une couple d’années.
Pleyhen.— ivresse. — Joan-Yvos Autret, d'un vol. Il lui a été soustrait une somme do
l«f .février, îi la nouvelle maison construite
6
francs,
environ
20
kilos
do
lard,
3
bouteil­
poursuivi pour ivresse, ost condamné ii 40
les d’absinthe, 8 bouteilles d’amor Picon et spécialement pour ce service, sur la route
jours do prison.
i.e s p o i s s o n s n’în te n d kn t p a s . — M. Yves
une bouteillo do triplo soc ; le tout estimé de Quimper il Pleyben.
Delage a transmis ¡1 l’Académie des Sciences,
Outrages à gendarmes, ivresse. — Louis 80 francs environ.
au nom de M. lo docteur Murage, une contri­
Le Corre, 27 ans, cordonnier, sans domicile
Go vol a dû être commis par des individus
Châteaulin. — Loterie de b ie n fa i­ bution fl l’étudo de l’audition des poissons. Mal­
fixe, étant en état d’ivrosso, a outragé los connaissant bien la maison ; avant la fer­
gendarmes.
meture du débit ils ont dû s’enfermer dans sance. — Nous rappelons que le tirage de gré tout oc que l’on a pu dire, M. Marage, &
I mois do prison et 5 francs d’amondo.
une remise attenant à la maison ot se cacher la loterie de bienfaisance au profit des éco­ la suite d’expériences précises, conclut que
dans un grenier à fourrage situé au-dessus les publiques île Châteaulin, organisée par les poissons n’entendent pas les bruits ni la
docotto remise, car lu porte do cette remise la société de bien faisauce dos écoles laïques, voix humain». Et pourtant l’auteur s’est servi
Renseignements, utiles
de sons extrômement intenses.
avait été formée à clef la veille au soir et aura lieu le dimanche 10 avril.
Colis à la m a in . — Vol. —Une Compspnio laclof avait été luisséo dans la sorrure.
Les personnes qui veulent bien offrir des
Du grenier, les malfaiteurs ont pénétré lots sont priées de les remettre ît la mairie
dos chemins do for n’ost responsable quo des
m o t d e l a f i n . — L’arrivée au régiment.
— Qu’cst-eo quo vous faisiez dans le civil î
objet# qui lui ont été oonüiis ot dont elle u pris dans un jeu do boules, communiquant avec oit sera effectué le tirage.
la remise. Do co jeu de boules il leur u été
— J’étais lampiste.
ohnrgo.
— Très bien 1 Vous ôtes tout désigné pour
En oonséquenoe, elle n’a |ms h répondre des très facile do pénétrer dans la cuisine et le
Edern. — M araud ag e. — Un pied le service d’ « éclaireurs ».
objets non enregistrés ootnme bagage» et que débit, la porto de communication n’étant pas
formée à clef.
d’arbre récemment volé au préjudice de
lo voyageur oonsorvo #voo lui.
Lo tiroir du comptoir avait été ouvert par M. Quintin, cultivateur ii Kermazégan, a été
II en ost aiusi môme dnns lo eus oii la sous­
traction do l’un do ces objets aurait été fnvori- los voleurs ot emporté ; il a ôté retrouvé dans retrouvé chez les époux llémon, contre les séo par l’oxtinntion do la lumière ôolairnut le une prairie voisine.
quel* plainte a élé porlée.
Les malfaiteurs sont demeurés inconnus.
oompartiment dans loquol so trouvait le voyagour.
Carhaix — Noyé. — Dimanche, M.
C’est au royagour qu’inoombait la surveitFouesnant. — Vol. — Le 31 janvier, Pierre-Louis Lozach, maître sellier.*i Carhaix,
lanoe de eos oolis.Il lui appartenait de so ddplaDo nos correspondants particuliers.
oor quand la lumière était éteinte, d’autant plus vers (i heures du mutin, M. Jean Lo Gnll, quittait la ville en voiture pour se rendre
cultivateur
à
Kerlionnt-Brns,
remarqua
quo
qu’il se trouvait dans un wagon ii couloir.
chez un client au bourg de Paule. M.Lozach
Paris, 5 février, 8 h. soir.
(Tribunal de Commerce de Bordeaux, !) mai la porte do sa grange était ouverte. Il cons­ s’attarda dans ce bourg qu’il ne quitla qu’à
tata quo lo peno do la sorruro do la porte
1900).
C
h
a
m
b
re
des d é p u té s .
la nuit. Parvenu près du canal, au lieu dit
était faussé. Près de cotte dernière était un
Saint
Eloi,
M.
Lozach,
trompé
par
l’obscu­
La Cham bre a adopté u n projet m o ­
gros morceau de bois qui avait dû servir à
rité, obliqua vers la berge et un écart brus­ d ifian t l'o rg a n is a tio n du corps des offi­
la forcer.
Q u im p e r. — La neige. — Pour la
Pénétrant dans lo biUimont, M. Le Gnll que de son cheval le projeta dans l’eau. Un
troisiòmo t'ois depuis lo commencement de constata qu’environ 25 u 30 kilos de lard lui ami qui l'accompagnait appela en vain du ciers de m a r in e et du corps des éq ui­
pages de la flotte.
cet hiver, particulièrement dur pour notre avaient été dérobés. Il trouva abandonné pur secours.
M. Argeliès a développé ensuite son
région habituée h des températures moins lo malfaiteur un panior contenant une quan­
Le cadavre de M. Lozach a été retrouvé in te rp e lla tio n s u r la s itu a tio n fin a n ­
sibériennes, la neige a fait son apparition îi tité do pommes qu’il avait prises dans le lundi malin. La victime laisse une veuve et
cière.
Quimper dans la nuit de dimanche h lundi. hangar.
sepl enfants.
Il
en est tombé une assez lorle épaisseur, Pour emporter lo lard,le malfaiteur s’était
A c te s officiels.
que les Quimpérois ont été tout surpris de emparé d’un suc do gunno.
P a r arrêtés du 14 ja n v ie r , ont été
li
y a environ trois mois, M. Le Gall avait
contempler ît leur réveil.
déjà ôté victimo d’un vol d’environ 50 kilos
nom m és f a d e u r s su b urb ain s, locaux
On n'en avait pas vu autant depuis le
do lard qui so trouvaient dans la même
ou r u r a u x :
DÉPARTEMENTS DE L’OUEST
célôhro hiver de 1879-80. (I t'uut espérer, grange. Co vol avait été également commis
A Pont-Croix, M. Loiseau (A.-A.),
surtout pour les pauvres gens, si malheu­ la nuit, mais lo malfaiteur avait passé par
soldai a u 2e régim ent d 'in fa n te rie co­
Côtes-du-Nord. — Une élection ai* con­
reux quand il fait froid, que celte tempéra­ uno fonôtre à laquollo le propriétaire a fait
loniale ; il Pleyben, M M.Cozic(M.-N-),
seil générai a eu lieu dimanche dans le can­
ture exceptionnelle ne va pas se perpétuer. pluoer depuis trois barreaux île fer.
soldat
a u 21° rég im e n t d ’in fa n te r ie
Le préjudice causé à M. Le Gall ost estimé ton de Guiugamp. M. Lorgeré, maire de
Le bal de la « C o rn o u a ille ». — MM. par lui à environ 150 francs. Uno enquête Guingamp, républicain, seul candidat, a élé coloniale, et Louet ( II ), ex soldat a u
les commissaires du bal do la C o rn o u aille est ouvorto. ,
élu par 2.270 voix sur 2.975 votants. Il s’a­ 2' ré g im e n t d 'in fa n te rie coloniale.
*
sont prévenus qu’une réunion aura lieu ce
gissait de remplacer M. Droniou, républi­
» *
soir morcrodi, salle Autrou, fi 8 h. 1/4. Ils
cain,
décédé.
Concarneau. — Les secours. — Le
sont priés d’apporter leurs listes et le mon­
Service particulier du FinUtère.
Maire de la ville de Concarneau prévient les
—
Un très grave incendie a éclaté diman­
tant do leurs souscriptions.
Le bal étant irrévocablement fixé it samedi« boulangers qu'ils peuvent prendre les listes che soir, h quatre heures, à Dinaii, dans le
Paris, G février, 7 h. 25 matin.
prochain, la décoration do la salle, dont le do secours au bureau de la marine ; une quartier de l’Apport. Malgré la rapidité des
secours,
sept
maisons,
qui
étaient
très
vieilles
première
distribution
de
pain
a
élé
faite
sympathiquo architecte do la ville, M. l'aiA ttitu d e c o n c ilia n te des évêques.
et présentaient un grand intérêt historique,
raud, s’occupe activement, est déiit com­ lundi 4 février.
ont été complètement détruites.
On affirm e, dans les m ilie u x bien in ­
mencée, et tout permet d'assurer qu’elle sera
digue do tous los éloges.
form és. que les évêques seraient tout
Douarnenez. — Syndicat des pê­
C'est ainsi que la sallo a élé prolongée do
Loire-lnférieure. — Une grève d’un disposés à la c o n c iliatio n et renonce­
cheurs. — Le syndicat des marins pê­
sept mètres, afin de pouvoir organiser un
genre
nouveau vient d’éclater dans la Loire- r a ie n t d éjà à l ’apposition de leurs ’‘ki­
élégant jardin d’hiver qui sera chauffé. C’est cheurs de Douarnenez a renouvelé son lnférieure dans les conditions suivantes.
ll n ature s s u r les contrats de location
bureau.
M. Hottereau, l’horticulteur bien connu, qui
des églises, comme ils l'a v aie n t de­
La
pèche
du
lac
de
Grandlieu
—
dont
la
Ont élé nommés :
en fera l’ornementation, C'est tout dire.
m andé. C'est u n g ra n d pas de p lu s vers
propriété,
d’ailleurs
contestée,
est
à
M.
de
Président, M. François Kervennal ; viceQuant aux souscriptions, leur nombro
augmento tous les jours, ot nous sommes présidents, MM. Guillaume Furie et Guenolé Juigné, député de Paimbœuf— est affermée l'entente.
il M. Guillou, qui y emploie 90 pêcheurs,
d’autant pliw heureux de pouvoir dès main­ broalin ;
Les éle ctio n s a lle m an d e s.
tenant prodire quo cette jolio fòle remportera
Secrétaire, M. François Guyader ; secré­ propriétaires eux-mêmes de leurs bateaux
On télégraphie d B e rlin que les ré ­
el engins. Le fermier, sur tout le poisson
le plus vif succès, que les malheureux y taire-adjoint, M. Joseph Bernard ;
trouveront leur bénéfice : uno quôlo sera
pêche, prélève 28,75 0/0 ; sur les anguilles, sultats de 98 ballottages p o u r les élec­
Trésorier, M. Stéphan llerlé ;
faite en effot au profil des pauvres de
Administrateurs : MM. Guillaume Cudcn- 50 0/0. De plus, chaque pêcheur doit lui tions a u R e ich staj sont m a in te n a n t
Quimper.
ne«. Kugèno Gloaguen, Jean Gonidec, Pas­ donner tin poisson par semaine, l’un des connus. ! es socialistes gagnent quatre
Cross-country. — La première fèto spor­ cal Rochedreux, Denis Le Guen, Louis plus beaux péchés. Enfin, il se réserve la sièges el en perdent q uin ze . Les n a tio ­
priorité de l’achat du poisson, et les autres n a u x - lib éra u x en gagnent onze et en
tivo do l’année,organisée pur lo « Studo quim­ Gloaguen.
marchands ne peuvent acheter, en vente perdant, q uatre . Les autre s groupes
pérois » ot la société do gymnastique « La
'♦
Chez les pompiers. — Les sapeurs- publique, qu'après lui ; il a même encore, conservent sensiblement leurs posi­
Quimpéroiso », a obtenu dimanche un très
grand succès. Il s’agissait, d’un « cross-coun­ pompiers de Douarnenez ont fait, dimanche, sur les achats de ceux-ci, lorsque l’opéra­ tions.
try », éprouve préparatoire d'un concours un exercice dans la cour de la gare, puis ils tion lui semble bonne, le droit de prendre
D ix m ille jeunes gens o nt m an ife sté
ont procédé ii la vérification des prises d’eau pour son compte la moitié du lot vendu.
athlétique intorscolairo.
à B e rlin , dans la soiree d 'h ie r, devant
A 10 heures le départ a été donné, près do do la ville.
Les pêcheurs viennent de se syndiquer. la grande chancellerie. M. de B ülow
A neuf heures, ils se réunissaient en
la fontaine Saint-Corontin. Ginquanto-trois
Et lei r premier acte fut d’organiser le con­ les a h ara n g ués, en les fé lic ita n t du
assemblée générale, sous la présidence de
concurrents étaient en ligno.
ré su lta t des élections. Les m an ife sta n ts
trôle des ventes de poissons.
Lo parcours à effectuer était do quntro ki­ M. Ruer, architecte.
M. Guillou, le soir même, mettait six pé­ se sont rendus ensuite devant le p ala is
Lo trésorier a rendu compte de l’état des
lomètres environ.
Le contrôlo à l’arrivéé so trouvait près finances. L’avoir en caisse de retraites s’é­ cheurs « ;i terre », c'est-à-dire qu’il leur im p é ria l oi'i G u illa u m e I I les a félicités
interdisait la pêche jusqu’à nouvel avis. ci son to u r ; il a affirm é que l'A lle m a ­
lève actuellement il 2(1, 01(1 francs.
du kiosque du Champ-de-Butuillo.
La prospérité de cette œuvre est donc Alors tous les autres décidèrent de ne pas gne devait écraser ses adversaires sous
Voici les réaultuts :
Classement général : l»f, M. Daouost ; 2", indiscutable.
pêcher non plus. C’est la grève générale. les pieds de ses chevaux.
La Noach ; 3», Gircan ; 4», Vaillant ; 5", IléOn pense généralem ent que le m o u ­
Six délégués sont allés à la préfecture.
Chevaux emballés. — MM. Jacques et
mon.
Ils ont été reçus par lo préfet à qui ils ont vem ent p o litique actuel ne sera pas
Glassomont scolaire, 1»« sèrio (au-dessus Etienne Chancerello faisaient, mercredi soir,
soumis les revendications du syndicat. Ils seulem ent passager.
de 16 ans) :
Gircan ; 2®, Lucas ; 3", Cas­ une promenade il cheval aux environs du
lui ont fait observer qu’ils no voulaient rien
IIavas.
tel, — 2®série (au dessous de 10 ans) : l»r, Ris.
enlever
au
fermier
en
ce
qui
concerne
la
re­
Deorop ; 2*, Drillion ; 8", Huihan.
A lo.ir retour, à hauteur de Pen-ar-lloat,
Le G éran t responsable • ,L Hu r n a r d
Glassomont intorscolaire : l*r, lycée ; 2», leurs montures s’emballèrent. M. Etienne devance de 28,75 0/0 et les autres avantages
en nature qu’il s’est réservé. Ce qu’ils veu­
écolo do Saint-Gorontin : 3», écolo Saint-MuChancerello put maîtriser la sienne presque
lent seulement, c’est la liberté de vendre
thiou.
Glaasoment dos sociétés : 1” , « Stado quim­ aussitôt; mais l’autre cheval et son cavalier leur poisson îi qui bon leur semble. Le pré­ Il à [TC DEDÜII d im a n c h e 2 7 ja n v ie r
pérois » ; 2*, Société do gymnastiquo « La descendirent îi fond de train la grand’routc fet leur a promis de faire appeler le fermier IL A L i t rtn U U u n C h ie n la v e r a c k
répondant au nom de Lieh, m u n i d'un
Quimpéroiso » ; 3", « Union sportivo du ly- do Ploaré pour no s’arrêter qu’aux abords cl do s’efforcer de régler le dillércnd.
collier m arqué A. G a u t i e r ; à Q uim pe r.
do la demeure du propriétaire.
céo ».
Le ram ener contre récompense.
Classement individuol (interscolaire) : 1,r,
Dans celte course folle, trois malheureuses
Malne-et- Loire.— Le général Picquarl,
Circan, du lyoéo ; 2», Deorop, écolo Saint- femmes ont été violomment projetées sur le
ministre do la Guerre, a inauguré, diman­
Mathieu ; 3°, Mancol, écolo Saint Gorontin. sol et assez grièvement blessées.
l 'F A K T IR K S E IIL
Los prix, qui consistaient pour lu plupart
che, à Angers, le local de la société de pré­
l.o 1t. I*. Ilm iri, ancien pi-laur, a lai so louli’S sm furmuto
en volumes, ont été distribués salle du Gympour Ktnvrir ntiiioitloinonl lo< MAIACIES DE POITRINE, AMÉMIE
C irculation des chiens. — Des cas do paration îles jeunes gens au service mili­
PAICS C0ULIURS, DIABÎTE, ALBUMINURIE, CRAVEUE, C0UTIE.
naso, vers 11 lioures.
rago s’étant produits dans la commune, taire. Une conférence a eu lieu ensuite au
Toilti'i loi M a tlliliM ilo » PEAU, RHUMATISME AICU OU CHR0Nous adressons nos sincères félicitations
MOUE. NÉVRALGIES. MALADIES DU COEUR, VAUICES, PLAIES I
M. lo maire do Douarnenez vient do prendro Cirque, à laquelle le ministre a pris la
ULCERES VARIQUEUX, HEMOHMIDES. MAUX D’ESTOMAC, Ole, A
aux organisateurs de cotto fûto, qui avait at
s o n c o u s i n M. PELLETAN, “ s«Jil<) (Sartlio), qui ouvorrn
un arrêté aux termes duquel la circulation parole.
ItniluitunioiH à tout» doiimurie act:ttni|ini;iieo il« 0 . 2 0 en
tiré un nombreux public.
tinilir. s poslo pour frai» d'oiiTol, un in m e ll la u i livre île
dos
chiens
est
intordite
du
t«f
février
au
La sèrio de ces réunions roprondra après
iSO im gcs conlonnnt la manière de «e gué rir tufailliblemoDl.
l»r avril.
les fîtes de carnaval.
B onne nouvelle.
Le cas qui suit s’est passé si près de
nous que cela est pour nous du plus
grand intérêt. Lisez : Mme Le Breton,
31, rue Gourien, à St-Brieuc, nous d it:
« C’est avec plaisir que je puis dire que
grâce aux Pilules Foster je me suis enfin
débarrassée,en moins tie.deux semaines,
d'un affreux mal de reins qui me faisait
souffrir.depuis plus d’un an et qui avait
résisté à toutes sortes de remèdes. C’est
à la suite d’un coup de froid que je m’é­
tais ressentie de mes maux de reins et
avec eux de bien d'autres malaises tels
que mal dans les jambes, douleurs dans
les côtés, vertiges, névralgies, boursou­
flures au dessous des yeux, etc. Je ne
pouvais me baisser pour faire quoi que
ce soit ni me retourner dans mon lit sans
éprouver de très fortes douleurs; je dor­
mais très mal et le matin je me retrou­
vais toute courbaturée, abattue et sans
courage.
Je n'avais pas élé sans consulter le
docteur et prendre différents remèdes,
mais je n'avais jamais obtenu de soula­
gement quand, entendant dire tant de
bien des Pilules Fosler pour les reins,
vendues à la pharmacie Ladouce, 24,
place Saint-Corenlin, à Quimper, je me
décidai à en faire usage. Bien m’en prit,
car je fus tout heureuse dès le quatrième
jour de voir disparaître une partie de
mes malaises ; je dormais mieux, je me
sentais plus courageuse ; enfin, en moins
de deux semaines, j ’étais alfranchie de
mes douleurs dans les jambes et les
côtés ; mes yeux n’étaient plus boursou­
flés ; en un mot, j ’étais complètement
rétablie. Pour vous témoigner mareconnaissance , je recommanderai vos
merveilleuses pilules chaque fois que
j ’entendrai quelqu’un se plaindre des
maux que j ’ai endurés. Je certifie exact
ce qui précède et vous autorise à le pu­
blier. On trouve les Pilules Foster (mar­
que originale) chez tous les pharma­
ciens : 3 fr. 50 la boîte ; 19 fr. les 6 ou
franco contre mandat : Spécialités Fos­
ter, H. Binac, pharmacien, 25, rueSaintFerdinand, Paris. Dans l’intérêt de votre
sanlé, exigez la véritable boîle avec la
signature « James Fosler » et refusez
toute imitation ou substitution.
2
iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiniiiiiiiiiiiiiiiiiiiinn
L E
TOUS LES SAMEDIS
pluó ||légant et le p!uô ffratiqufc
deô jo u rn aux de i^odeô
PREM IÈRE
É D I T I O N
avec gravures noires— .... ~
(Jn An, 14 ir. ; Six Mois, 7 fr. 50 ;Trois Mois,4
SECONDE
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ÉDITION
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avoué, rue Laëunec,- n» 19^à Quimper.
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Devant le T ribunal civil de Quim per
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DÉSIGNATION DE L’IMMEUBLE A VENDRE :
D épartem ent du Finistère. — A r r o n ­
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deurs dans la cour située au m idi et
vis-à-vis les bâtiments sus-dèsignés,
lesquels droits sont limités au cou­
chant par une rigole pavée qui divise
en deux parties égales l’angle droit
formé par la jonction de la maison des
époux Quédès, avec les bâtiments dont
il s’agit.
M i t e à p r ix fixée pur
le T ribunal : S ia mille
francs, c i ...................... 6 .0 0 0 fr.
Cette vente est poursuivie en exécu­
tion d'un jugem ent du tribunal civil
de Quim per en date du 29 novembre
1906, enregistré, rendu contradictoire­
ment,
ENTRE :
Sieur Jean-Louis Didailler, débitant
de boissons et commerçant, demeu­
rant à Saint-Albin, en la commune de
Plogonnec, demandeur, qui a pour
avoué constitué prés le tribunal civil
de Quimper, M» J. Souonv, en l’étude
duquel sise à Quim per, rue Luennec,
n» 19, il a fait élection de domicile.
M* S O U D R Y , Avoué.
ET:
\
Marie-Jeanne Didailler, ménagère,
épouse séparée de biens de Jean Kermoal, et ledit Jean Kermoal, boulan­
ger, son mari, tant en privé au besoin
que pour autoriser sadite épouse, les
deux demeurant et domiciliés rue de
Kerfeunteun, n"3, à Quimper, défen­
deurs, ayant pour avoué constitué
près ledit tribunal,
M* M O R E L , Avoué.
Nota. — Par requête signifiée le 18
janvier 1907, M. Hervé Seznec et
Murie-Françoise Moreau, son épouse,
cultivateurs, demeurant à Vern-Kerganapé, en la com m une do Plogonnec,
créanciers des époux Kermoal, ont,
sous la constitution de M* L ucas pour
avoué, déclaré intervenir dans les
opérations de vente par licitation,
partage et liquidation pendantes de­
vant le tribunal civil de Quimper,
entre Jean-Louis D idailler et les
époux Kermoal.
L ’adjudication de l’im m euble cidessus désigné aura lieu sur la M ise
à p r ix d e 6 , 0 0 0 ( r e n c s , fixée par
le tribunal, à l’audience des criées du
tribunal civil de Quim per, au Palais
do Justice, sur le Q uai, à Quimper,
le Jeudi 28 février 1907, à midi, à
éteinte de feux, au plus offrant et
dernier enchérisseur, et aux clauses
' et conditions du cahier des charges
déposé au greffe où toute personne
peut en prendre communication.
Rédigé par l’avoué poursuivant
soussigné.
A Quim per, le 4 février 1907.
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chain, les vins de : Malaga, Madère,
Porto, Xérès, etc., seront vendus a u x
anciens p rix , sans tenir compie des
nouveaux droits de régie volés et ap­
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Plejben, mardi 19, HOtel de la Croix-Blanche.
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Brest, vendredi 22, HOtel Continental.
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deux mois environ. Notice franco.
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NOUVELLESTÉLÉGRAPHIÉES
Faits &.Bruits
Les syndicats de fonctionnaires.
— L’indôoision de M. Briand. — L ’ineident soulevé par lo syndicat des ins­
tituteurs du Rhône, qui a pris la réso­
lution de s'afïllior t\ la confédération
générale du Travail, est trop impor­
tant pour qu’on n'insiste pas. C’est on
frappant sur le clou q u’on l’enfonce.
Depuis longtemps les instituteurs
avaient pris le goût de l'Association.
E t personne ne devait s’en plaindre.
Sous un régime d’opinion très favorableà l’extension de la pratique de l’Asso­
ciation et à la discussion des intérêts
corporatifs, il fallait s’attendre k voir
les fonctionnaires de tous ordres s’unir
dans l’intention de se connaître ot do
défendre les intérêts communs.
Los instituteurs avaient organisé des
Amicales dans tous les départements
et ces réunions avaient l’avantage de
se recommander d’un ton do courtoisie
et d’une forme de cordialité qui conve­
naient il leur œuvre d’éducation. Nous
persistons il penser que c’était pour eux
le meilleur mode d’entente. Il avait
au moins la-supériorité sur les autres
de n ’inquiéter ni les populations, n ilo
gouvernement, ni leurs chefs hiérar­
chiques.
Mais il s’est trouvé dans le person­
nel enseignant quelques esprits forts
et quelques esprits faibles qui ont
voulu cor3er lours attitudes. Les uns
avaient réellement à se plaindre de
quelque injustice ; les autres avaient
du goût pour une politique particulière ;
enfin, dans tous les corps do métier il
y a une fraction de gens mal doués ou
mat préparés i\ leur tftche et qui sont
toujours prêts fi se ranger vers les tur­
bulents ou il se poser en réformateurs.
Ce fut l’origine d’uno nouvelle for­
mation,qui arbora hardim entle drapeau
syndical.
Ce n ’est pas parce que cent ou deux
cents instituteurs prennent le nom de
Syndicat que l’opinion s’inquiète. Elle
se demande seulement quelle raison
ils peuvent avoir d’abandonner uno
forme ot un titre pacifiques pour pren-
dre une forme et un titre qui convien­
nent surtout à des ouvriers dont lo
salaire est incessamment variable et
la condition incertaine, qui ne sont
pas retraités et qui sont enclins à re­
courir
la grève comme moyen su­
prême de combat.
L ’opinion alors se demande si ce
changement do titre et de mode d’ac­
tion ne couvre pas une intention de
révolte et de grève.
.Les instituteurs syndiqués ont bien
nié, mais dans le même temps ils se
sont in|ligé le plus formel dos démen­
tis en réclamant leur affiliation à la
Confédération générale du Travail,
organisation révolutionnai™.
M, Briand leur a interdit d'en agir
ainsi, mais les instituteurs du Rhône
ont manifesté violemment leur inten­
tion de passer outre.
Et aujourd’hui le ministre hésite et
tergiverse. C'est plus q u ’une faute.
La République ne peut permettre
aux instituteurs de se piéparer à l’agi­
tation. Elle a besoin de l’instituteur
comme d’un collaborateur entièrement
dévoué à sa titebe et abdiquant ses
opinions personnelles afin de préparer
dans l’enfant l’homme citoyen et sol­
dat, apte il accomplir tous les devoirs
que la vie et les lois de son pays impo­
seront à son bras, ii son intelligence,
ot à son cceur. C’est tout l’avenir q u ’il
s’agit de préparer, et l’instituteur qui
lo prépare n’est pas libre. Il est par
définition le plus altruiste des citoyens.
Nous convenons q u ’il a souffert de
mœurs déplorables do notre politi­
que. On a voulu le mêler aux campa­
gnes électorales, aux discussions loea
les. Nous lo plaignons et nous le défen­
dons de toutes nos forces. C'est notre
devoir.
Mais il ne faut pas que les fautes
des politiciens l’ègarent, le détermi­
nent il violer les règles naturelles de
sa fonction. Il ne peut se protéger
sûrement que par une grande dignité
de vie et un grand ascendant moral
sur les populations qui l’entourent.
Or, en entrant dans les agitations de
la Confédération générale du travail, il
renonce ii l’un et à l’autre.
FEUILLETON DU c Fihistíri; »
du Samedi 9 Février 1907.
- 65 -
REIME EH SABOTS 1,1
(1813)
XX
hk G0UH8K VBR8 LA. MORT
— Plymouth que c’est, juste en (ace I
déclara Tanguy.
— Est-ce que c'est que nous allons aller &
nous seuls attaquer et bombarder IcurportY
demanda Kéribin, en riant. Mol, jo veux
bien, j’en suis toujours ; mais il y aura do
la casse parmi nous, bien sûr I...
— Dam 1 reprit Posteo, 11 n ’y a pas si
longtemps que Lantok et moi nous causions
du commandant et do ce qu’il était autrefoi* et do la prudence qu’il Bomblait avoir
aoquise. Tenez, le jour mémo do l’affaire
aveo la oorvette, vous souvenez-vous ?...
— Si on se souvient, reprit Kéribin. On a
(1) Roproduouon interdite aux journaux qui
s'oat pas un traRé avee la 8ooiété de« Gone de
battre*.
OU I M PKR
»»
(Ces derniers abonnements ne peuvent être pris que pour le
département)
•
A N N O N C E S
. O lu " JEUE1 A T T 2 C . I
A utour de la Séparation. — P aix
ou gue rre? — M. Briand, ministre des
cultes, a précisé les termes de sa circulaire
sur les locations d’église» par l’envoi de
quatre modèles de baux,dont deux sont éta­
blis en prévision d’associations cultuelles.
Il en reste deux qui sont rédigés pour
tt i'Administrateur,
le. Rédacteur en chef.
Les lettres non affranchies *ont refusées
des prêtres agissant en leur nom person­
nel. Et il apparaît, de leur examen, que
les indications du ministre ne sont pas loin
de concorder avec les propositions des évê­
ques.
Plus que jamais donc, l’entente est non
seulement possible, mais probable.
Voici d’ailleurs en quels ternies !e cardi­
nal Lecot, archevêque de Bordeaux, juge
la situation.
Que demandent les évêques de France au
pouvoir civil T écrit le cardinal Lecot. Uni­
quement la jouissance que vous leur avez
reconnue jusqu’à présent, rien de plus. Us
veulent, pour permettre qu’on exerce le
culte comme par le passé, que le curé dési­
gné par eux soit seul en possession de leurs
églises, qu’il y règlo seul les cérémonies,
qu’il conserve la police des réunions pieuses
comme par le passé et que l’autorité civile
n’intervienne que dans les cas prévus par
les anciennes lois françaises, toute autre
intervention ne pouvant être qu’abusive et
en tout cas superflue.
La loi promulguée le 9 janvier 1907 donne
aux maires de toutes les communes de
France le droit de traiter par eux-mêmes et
sans aucun contrôle avec le curé, régulière­
ment mis par son évêque à la tête de la pa­
roisse ; do sorte que ces deux hommes, s’ils
sont animés de sentiments loyaux et ont
vraiment lo désir de la paix, peuvent termi­
ner entre eux, sur un des points les plus im­
portants de la lutte, toute querelle malfai­
sante et conclure ainsi, sans bruit, la trêve
indéfinie des braves gens.
A Rome môme, l’optimisme succède aux
intentions guerrières. Une correspondance
du Vatican adressée à l'E clair s’exprime
en eflet ainsi :
i
Lu circulaire de M. Briand n’a pas produit
une grande surprise au Vatican. On savait
depuis samedi, de la façon la plus certaine,
que les concilions mises par les évêques
dans leur type de procès-verbal auraient été
pour la plupart reconnues légales. Je vous
aisignalé cette assurance, et je vous disais
aussi que,en ce qui concerne la transmission
des églises, sans nouveaux contrats, aux
successeurs des curés actuels; on croyait
savoir ici que M. Briand était à la recherche
d’uno solution... Cette solution, il la
trouvée. Il serait risqué do dire si elle donne
satisfaction à l’épiscopat, dont les avances
loyales ont provoqué la nouvelle circulaire.
J ’ai tfiché d’avoir sur la partie discutable
de la circulaire l’opinion d’un haut person­
nage do la secrétairerie d’Etat. Il m’a déclaré
que c’était maintenant l’affaire des évêques
de dire si les formules du ministre des Cultes
leur peuvent suffire.
D’autre part, si on reconnaît 1effort de
modération de M. Briand, on croit do plus
on plus à Ilomo que ses jours sont comptés
— « Cette circulaire, c’est lo chant du cygne,
m’a dit quelqu’un ; car on ne ne croit pas
eu tant de peine à no pas crocher dedans qu’il lui avait faite au sujet de sa naissance
cette grande escogriffe I... Ah I ah I Je crois et de son véritable nom. Il désirait conti­
que si c’était à recommencer, il n’y aurait nuer à vivre dans 1e mémo mystère que par
plus d’hésitation. Le voilà Torr hé Penn lo passé, tout au moins pour le moment.
Tinaïk Cornou lui avait également promis
plus que jamais !...
—
Possible, intervint Lantok. Mais tout 10 n ’en parler à personne, ot Torr hé Penn
de mémo je l’aimais mieux, notre comman­ était assez sûr quo ni Anne ni son père no
dant, commo il était devenu, quo comme je raconteraient à personne co qui s’était passé.
Depuis que son bateau avait pris le largo,
lo vois aujourd’hui I C’est pas naturol, cetto
11 n’avait presque pas paru sur le pont, sauf
transformation subite I... »
Et, on lui-mfimo, lo vieux maître d’équi- dans les moments indispensables; renfermé
dans sa cabine, il ressassait ses pensées,
pago grommela :
« Il a du chagrin, c’est sûr, et v’ià pour­ essayait de reprendre courage, d’espérer
quoi il so lance à l’avonturo, on vrai déses­ comme lo lui avait dit Anne Guiznou lors­
péré. Ah I co n’est pas la corvette anglaise qu’il l’avait quittée ; mais c’était en vain,
qui l’occupe ot lui tient au cceur, c’est l’autre lo désespoir revenait plus fort, le poussant
corvetto, la belle petite pimpante qui ost aux résolutions farouches. Puisqu’on le re­
poussait, il ferait voir à quel point ou l’avait
ancréo à Plougasnou I... »
Il
so donna une bourrade on secouant sa méconnu, en accomplissant quelque folie qui
forcorait l’attention et l’admiration. Peutpipo contro lo bordagn :
« Allons, vieux Lantok, c’est ta faute être Piorro-Mario Guiznou finirait-il par cé­
aussi, avec ta sacrée idée d’avoir été recher­ der, par pardonner. Ou bien, s’il ne voulait
cher cetto vieille TinaïkCornou. Sorcière ou pas, si Anno Guiznou était à jamais séparée
non, o’est depuis qu’il l’a vue qu’il est mal­ do lui, il no lui restait plus qu’à disparaltro
heureux. Et quand je songe que c’est moi, aussi glorieusement que possible. Au moins,
moi qui donnorais si volontiers ma vioillo son nom resterait à côté do colui dos grands
poau pour lui, qui suis causo I... Jo no s u îb corsaires, ot lo vieux pêcheur do Plougasnou
serait forcé do reconnaître quo si lo père
donc plus bon à rien ?... »
Co qui navrait particulièrement lo marin, avait manqué à la tradition de la famille,
c’est quo son chof no s’était jamais montré lui, Guy Guiznou, avait relové co nom ot
plus tendre, plus affectueux pour lui que l’avait fait synonyme do gloiro et d’hédopuiB qu'il ôtait sous lo poids do cotto vi- roïsmo. A mesure quo les heures passaient
slblo douleur. En môme tomps, il lui avait l’uno après l’autre, lourdos, lentes, monoto­
ordonné do garder pour lui seul la révélation nes, à forco do rotournor sans cesse sos pen­
i
la lig b e
SO
80
Annonces judiciaires et diverses.
Réclames. . . ........................
Lob annonce» du départem ent d u Finistère et don départements lim itro, h >
seront reçues au Bureau du Jo u rn I. — Elles doivent fltre déposées la *aitt
de la D ublicatiOD du Jo u rn a l, a- ant ni-di
que lo Bloc voudra souffrir plus longtemps
un ministre qui contrecarre ses instincts les
plus essentiels ».
Ces prévisions ne modifient pas, du reste,
le courant d’optimisme et de confiance qui
domine ici.
Enfin, îi l’étranger même, le libéralisme
dont M. Briand fait preuve aujourd’hui est
rès cordialement apprécié.
était interdit (art. 5 et G), de donner à boire
à des gens manifestement ivfes, et même de
les recevoir dans son établissement ; de ser­
vir des liqueurs alcooliques à des mineurs de
seize ans ; de faire boire ces mêmes mineurs
jusqu’à l’ivresse.
La fermeture de l’établissement pouvait,
après deux condamnations, être ordonnée
pendant un mois ; le tribunal pouvait même
interdire la faculté délivrer des boissons à
consommer sur place.
Tout cela parait oublié.
Nous ne pouvons admettre, écrit la Pall
Mail Gazelle, de Londres, que M. Briand,
en faisant simplement ce que le sens com­
Les signataires demandent donc l’ap­
mun lui suggérait de faire dès le début, en plication ferme de la loi. M. Clémenceau
reconnaissant l’existence de la hiérarchie leur a promis de prendre les mesures né­
catholique, puisse être blilmé d’avoir fait
cessaires.
de nouvelles concessions. Qu’il y ait nou­
velles concessions ou réparations d’er­
reurs passées, il importe peu du reste.
Il n’en est d’ailleurs pas moins vrai que le
ministre n’objecte rien au point visant les
N o u v e l l e s diverses
pouvoirs conférés aux prêtres par l’évêque
— Le Conseil des ministres s’est réuni
du diocèse. Le ministre des cultes a eu le
courage de défier les militants de l’anti- jeudi matin pour examiner le projet d’im ­
christianisme qui refusent d’appeler un pôt sur le revenu p/éparé par le ministre
chat un cbat et un évêque un évêque. M. des Finances. Ce projet a été approuvé à
Briand eût-il eu le courage do reconnaître l’unanimité et déposé à la séance de
la hiérarchie ecclésiastique, lors du vote de l’après-midi sur le bureau de la Chambre.
la loi de séparation, que tous les événements
qui se sont postérieurement produits eussent
— Le gouvernement a adopté un projet
été prévenus. Mais enfin, mieux vaut tard de loi portant création d’un corps de gen­
que jamais,
darmerie mobile, mais la Commission de
On ne peut que se réjouir de ces excel­ l’armée de la Chambre, à laquelle il est ac­
tuellement soumis, s’y montre nettement
lentes dispositions et souhaiter qu’elles
hostile.
aboutissent le plus tôt possible à la paix re­
ligieuse.
C ontre l'alco o lism e. — Nous avons
dit que MM. Charles Dupuy et Ribot,
présidents des grou pes antialcooliques du
Sénatetde laChambre des députés avaient
accompli une démarche auprès du prési­
dent du Conseil.
Voici l’intéréssante lettre qu’ils ont re­
mise à ce dernier :
La loi du 23 janvier 1873, en punissant l’i­
vresse d’abord de peines de simple police,
de peines graduelles mais aggravées, don­
nerait vraisemblablement un moyen, si elle
était observée avec fermeté, de prévenir en
quelque mesure l’habitude invétérée de
l’intempérance.
Or, si la loi a été appliquée à son début
avecquelquo fermeté,de nombreuses plaintes
s’élèvent aujourd’hui sur l'insuffisance de
son exécution, et la statistique leur donne
raison.
En 1875,en effet, le nombre des infractions
poursuivies en simple police était de 81.486.
Il n’est plus, en 1903, que de 45.164.
Celui des poursuites correctionnelles est
tombé do son côté, aux mêmes dates, de
5.546 à 2.415.
De plus, la loi ne se contentait pas de sévir
contre l’ivrogne; elle édictait des peines éga­
lement graduées contre le cabaretier. Il lui
sées dans sa tête enûévrée, c’était cette réso­
lution qui s’implantait chaque instantdavantage au plus profond de son être, le poussant
à quelque acte de désespoir sublime, à
quelque folie prodigieuse.
Malgré les douces paroles d’espoir qu’Anne
avait versées dans son cœur comme un
baume bienfaisant, la marée montante de
l’infinie désespérance se faisait plus puis­
sante, grondait en lui, farouche, effaçant
tout, noyant tout, prenant possession exclu­
sive do son être tout entier, faisant battre
ses artères, jetant son-cerveau à la démence.
Le souci do la vie des malins placés sous
ses ordres, la mission donnée par lo comte
do Tromelin, colle plus haute encore qu’im ­
posaient à son patriotisme les dangers formi­
dables qui étreignaient la France en péril,
tout cela disparut dans le tourbillon fou qui
le précipitait à un suicide retentissant. Anne
perdue pour lui, perdue à jamais à cause de
cette ineffaçable haine de famille, il ne voyait
plus que cela. Des mots hachés sortaient de
sa boucho :
« Anno !... ma petite Anne I... C’est la
fin... la tin de tout, pour toujours ! Père l
père ! jo t’entends, tu m'appelles du fond de
ta tombo... Fils du Maudit, Maudit moimêmo, je te rejoins, attends-moi, je t’obéis...
lülle aussi, Elle obéit, Elle qui est une reine
pourtant, « lloino en Sabots », commo ils
disent... Elle obéit... à son pèro... qui t’a
maudit, toi... ot qui m’a maudit moi aussi...
qui mo rejette à toi... k la mort 1 »
— Les souverains anglais sont tou­
jours à Paris. Un déjeuner a été offert
mercredi en leur honneur à l’Elysée.
Tous les ministres y assistaient.
— La loi sur le repos hebdomadaire va
subir un premier assaut. Un groupe de dé­
putés appartenant à diverses nuances répu­
blicaines a déposé à la Chambre une propo­
sition de modification, tendant à excepter
du repos collectif obligatoire du dimanche
le personnel domestique des restaurants et
hôtels.
— La commission des postes et télé­
graphes de la Chambre des députés a
adopté le projet relatif à l’augmentation
du poids des colis postaux. Elle a émis le
vœu que !e poids des colis soit contrôlé
à l’arrivée comme au départ.
— Le cardinal Mathieu a été solennelle­
ment reçu, à l’Académie Française, jeudi.
Le comte d’Haussonville a répondu à son
discours
— On annonce la mort de M. Hautin,
archevêque de Chambéry, décédé à l’àge
de 7G ans, dans son archevêché, dont on
n’avait pu l’expulser en raison de son
état de santé.
Un rire sauvage s’étrangla dans sa gorge:
— Il a dit ; « Il est sorti de la mer, q^i’il
xj rentre pour toujours ! » Eli bien ! j ’y
vais rentrer,... oui... pour toujours] Mais
ce nom de malédiction qu’il m’a jeté comme
une injure, j’en veux refaire un nom de
gloire, qui lave les souillures du passé... Ce
n’est pas seulement Torr hé Penn qui va dis­
paraître, c’est aussi Guy Guiznou, le fils du
Maudit, soit ! mais le descendant des sei­
gneurs d'autrefois... et il lui faut, à celui-là,
des funérailles de seigneur breton, des funé­
railles de sang et de massacre* qui fassent
dire aux gens de là bas : c’était bien un
Guiznou !... et dont Anne... »
Un sanglot brisa sa voix et sa pluaso se
termina en un appel désespéré l’abattant, sa
tête dans ses mains, les deux coudes sur sa
table.
« ... Anne ! Anne ! Ma petite reine... Ma
Douce des Douces !... »
Au dehors, un cri résonna :
« Voile par tribord, avant !... »
D’un bond, le corsaire fut debout, et se
précipita sur le pont en lançant cette excla­
mation de joie farouche :
« Enfin !... Si c’est la mort, tant mieux !..»
G ustavs
(A suivre).
TOUDOUZF.
t
— On annonce également la mort de M.
do Maillé, duo de Plaisance, député roya­
liste de Maine-et-Loire.
— Un nommé de Mesnil, habitant dans
le Lot-et-Garonne, et actuellement en
fuite, avait fabriqué pour 300.000 francs
de titres au porteur de la compagnie des
chemins de fer de l’Est, qui ont été ven­
dus en Bourse. Ce n’est que par hasard
qu’on s’est aperçu qu'ils étaient faux.
N o u v e lle s é t r a n g è r e s
Maroc. — On mande de Tanger que
Zellal, chez qui s’était réfugié Raisouli,
n’a pas encore fait sa soumission. .La
méhallii qui l'a attaqué ces jours der­
niers reste inactive. Par contre, on an­
nonce que la méhalla Delksar, que com­
mande El Mrani, a livré une série de
combats contre les douars rebelles des
Oulah, des Benicain et des Darelouzari.
La méhalla a eu un mort et plusieurs
blessés. On ignore les pertes des rebelles.
La méhalla a fait une fructueuse razzia
de bétail.
La mission hydrographique française
commandée par le lieutenant de vaisseau
Dyê a été attaquée le 29 janvier près de
Rabat. Elle a pu heureusement se re­
plier sans avoir subi auoune perte.
Russie. — Les journaux russes annon­
cent qu’une perquisition de la police a (ait
découvrir à Saint-Pétersbourg un dépôt de
15 uniformo» de Circassiens de l’escorte
impériale, co qui laisse supposer los pré­
paratifs d'un attentat extraordinaire. D’activos reoherckos continuent.
Allemagne. — L ’enthousiasme pro­
voqué par le résultat des élections est
toujours très grand. Une grandiose ma­
nifestation a eu lieu mardi soir devant
le palais impérial à Berlin. L ’empereur
a harangué la foule du haut d’un balcon
et a remercié vivement les manifestants
d’avoir fait leur devoir.
Suède. — On télégraphie de Stockholm
quo le bruit court do l’abdication prochaine
du roi Oscar en faveur du prince héritier
qui fait actuellement fonctions de régent.
LE F IIST È W U JJ PARLEMENT
SÉNAT
Séance du jeudi 7 février.
Au début de la séance, M. Clemenceau
.demande au Sénat de hâter la discussion du
projet, déjà voté par la Chambre, sur les
réunions publiques. L'urgence est déclarée.
Le Sénat adopte le projet relatif îi la per­
ception d’une surtaxe sur l’alcool à l’octroi
de Trefflagat.
On aborde ensuite la deuxième délibéra­
tion de la proposition de loi modifiant divers
articles de la loi de 1871 sur les Conseils gé­
néraux.
Ceux-ci auraient notamment
le droit de fixer eux-mômes la date
d’ouverture de leur deuxième session qui
est, comme on sait, obligatoirement fixée
aujourd'hui au premier lundi qui suit le
15 août. La proposition de loi est adoptée.
GAZETTE BRETONNE
FINISTÈRE
A o te s officiels.
Par décret en date du 10 janvier, M. Victor
Launay, greffier de la Justice do Paix, a été
nommé sous-lieutenant de la subdivision dos
sapeurs-pompiers de ChiUeaulin.
Par décret du 2 févrior 1907, uno pension
do 825 francs a été accordée à M. Le Bras
(Jean-François-Marie), aumônier d’hospice,
ex-desservant à Quimperlé; 30 ans de service.
M. lo ministre de l ’instruction publique,
des Beaux-Arts et des Cultes a prononcé la
création :
t° D’un 2« emploi d’adjoint à l’écolo des
garçons de Kcrnével ;
2» D’un omploi d’adjointe à l’école des fil­
les de Lannéanou ;
3» D’un 8» et d’un 9» emploi d’adjointe à
l’école des filles do Pont l’Abbé ;
4° D’une 11° classe à l’écolo des filles de
la place Sanquor, à Brest ;
5« D’un 4« et d’un 5" emplois d’adjoints à
l’école dos garçons de Trégunc ;
G» D’un 3" emploi d’adjoint à l’école de
garçons de Plonévez-Porzay.
É le c tio n s m u n ic ip a le s .
Los électeurs de la commune de
Pleyben sont convoqués pour le di­
manche 24 février prochain, à l’effet
d’élire deux conseillers municipaux en
remplacement de MM. Jean-Paul Le
Borgne, maire, et Pierre Lo Floch,
décédés.
O otro is c o m m u n a u x . — S u rta x e
d ’aloool.
Par décret présidentiel du 5 février
1907, est autorisée jusqu'au 31 décembre
1911, inclusivement, la prorogation et
l'élévation de 4 à 6 francs, par hectolitre
d'alcool purcontenu dans les eaux-de-vie,
liqueurs, fruits à l'eau-de-vie, absinthes
et autres liquides alcooliques non dé­
nommés,de la surtaxe actuellement per­
çue à l’octroi d’Audierne.
Cette surtaxe est indépendante du droit
de 15 francs établi il titre de taxe prin­
cipale.
Le produit de cette surtaxe sera exclu­
sivement affecté au remboursement des
emprunts communaux.
L e s oon8èquenoes de la S é p a ra tio n .
Le Préfet du Finistère vient d’adresser aux
maires du département une circulaire par
laquelle il leur rappelle que la loi du 2 jan­
vior 1907 a mis les presbytères à la disposi­
tion des communes partout où des associa­
tion» cultuelles no se sont pas formées. Or
la loi n’empêche pas que ces presbytères
soient loués aux piètres; mais en aucun cas,
dit la circulaire, le prix de la location no
pourra ôtro fixé à un chiffre dérisoire ou no
toirement inférieur ù la valeur locative des
immeubles, car cette façon do procéder cons
tituerait uno subvention indirecte au culte,
subvention que prohibe la loi.
Le Préfet du Finistère a également adressé
aux maires la circulaire suivante, concernant
les sonneries de cloches :
J’ai l'honneur do vous rappeler qua los sonnories de oloohos sont actuellement soumises
aux prescriptions do l’article 27 do ln loi du
9 dénombre 1905. Lo seoond panigraphe de
oot article porte quo les sonneries doivent être
C H A M B R E DES DÉPU TÉS
réglées par arrêté municipal et, en oas de dé
saceord entre vous el l’association cultuelle,
par arrêté uréfootoral. A défaut d’association
Séance du mardi 5 février.
oultuslle, il tous appartient, dans tous los cas,
La Chambre adopte le projet modifiant do régler les sonneries. Jo vous prio do vouloir
l’article 22 de la loi du 10 juin 1896 sur l’or­ bien le faire et de m’adresser oopio de l’arrêté
ganisation du corps des oiliciers de marine quo vous prendre/, à oot ofTet.
Vous ne dovez pas perdro do vue quo l’usage
el des équipages de la flotte.
dos oloolies pour les sonneries religieuses est
M. Argeliès développe son interpellation eonsaoré en prinoipe par la loi. Votre régle­
sur la situation financière. Il démontre que mentation dos sonneries ne devra dono aboutir
l’augmentation des impôts en France ne va ni h leur »uppreision ni fi leur réduotion dans
des proportions telles que la pra'ique de la re­
pas de pair avec l’augmentation de la for­ ligion se trouve cntriivéo.
tune publique et que les contribuables étran­
Jo vous rappelle enfin que les sonneries ci­
gers sont beaucoup moins pressurés que les viles no sont admissibles que dans les cb» dé­
contribuables français. Il préconise, en ter­ terminés en oxéoution du troisième paragraphe
minant, la réforme administrative et la dé­ de l’artiolo 27 do la loi du (J décembre 1905 ot
par l’article 51 du déorct du 10 mars 1900. Les
centralisation des dépenses.
sonneries pour los baptêmes, les mariages ou
las onterroment» civils ne rentront dans uucun
Séance du jeudi 7 février.
do oos oas.
Au début de la séance, il/. Caillauao,
ministre des Finances, dépose sur lo bu­
reau de la Chambre, au nom du gouvernemont, le projet d’impôt sur le revenu. Il
donno lecture de l'exposé des motifs. On re­
marque notamment que l'impôt sur la rente
est écarté, mais que le projet indique un
impôt sur les rentiers. Il n’y a pas grande
différence.
Le projet est renvoyé îi la commission de
législation fiscale.
M. Rouanet développe sou interpellation
sur los « opérations financières dirigées con­
tre les intérêts de la République ». L’ora­
teur attaque violemment les établissements
de crédit à propos de la baisse du 3 •/••
Parlant de la Russie, il appelle l’assassinat
du grand-duc Serge une « exécution » ce
qui amène une très vive protestation du
ministre des Affaires Etrangères.
M. Meslier fait il son tour la critique
des banques françaises et la suite de la dis­
cussion est renvoyée au lendemain.
On sait que, conformément à la décision
des évêques, priBO dans leur dernière réu­
nion de Paris,les curés ou recteurs de toutos
Ioh paroisses ont présenté aux municipalités
un projet de contrut ayant pour objet do
leur assurer la jouissunco gratuite dos égli­
ses pondant une période do dix-huit ans.
A co sujet, la Semaine religieuse du dio­
cèse do Quimper annonco quo l’évéché a
reçu déjà un grand nombre de réponses.
« La presque unanimité do ces réponses,
dit-elle, est favorablo au contrat ; plusieurs
maires ont déclaré attendro l’avis do leur
conseil. Un seul a répondu par un iefus ».
«
♦ *
Doux procès intéressants ao sont terminés
cette semaine.
F.n promior liou, lo juge de paix do Quimpor a rendu son jugement dans l'affaire
Odoyé. On sait quo M. l’abbé Odeyé ôtait
poursuivi on simplo police pou r avoir dit la
messe, le 14 décembro dornior, dans l’église
Saint-Mathiou, sans avoir fait la déclaration
do réunion publiquo prescrito par la loi du
30 juin 1881.
M. Odeyé a été acquitté, lo tribunal ostimant qu’il n’y avait pas ou réunion publiquo.
LB FINISTERE
D’autre part, M. l’abbé Rossi et M. l’abbé
Salafln, économe du petit séminaire do PontCroix, possesseurs d’un bail les instituant
locataires do cet établissement, avaient
introduit contre le préfet du Finistère uno
instance en référé afin de voir statuer sur la
validité dudit bail.
L’affaire est venuo jeudi devant lo prési­
dent du tribunal qui s’est déclaré incompé­
tent.
*
*
¥ ¥
La Semaine religieuse assure, dans son
dornior numéro, quo los renseignements
donnés par lo Finistère sur l’établissement
des élèves du Grand Séminaire au Folgoët
sont inexacts do tous points.
Nous reconnaissons volontiers que nous
avons été induits en erreur en donnant les
séminaristes comme installés nu Folgoët.
Mais la Semaine religieuse ne peut pas
dire quo les membres du clergé qui s’occu­
pent cto reconstituer le Grand Séminaire
n’ont pas songé à installer ses élèves au
Folgoët mémo pour une partie, et au château
de Penmarch pour une autre partie. M. le
supérieur Gadon a môme, croyons-nous,
visité les établissements que nous avons
indiqués, de même qu’on a cherché, dans le
même but, un local à Brest. Il est entendu
que ces projets sont abandonnés ; mai* ils
ont existé et on a songé très sérieusement à
les mettre à exécution.
Voilà la vérité.
E n s e ig n e m e n t p rim a ire . — Le
« C on se il des m aître s ».
M. l’inspecteur d’Académie ajoute qu’il siège est ît Paris, organise pour le lund
a eu l’occasion d’exposer l’idée de l’ins­ 18 courant une conférence qui aura lieu à
titution du « Conseil des maîtres » aux la salle du Musée social, S, rue Las-Cases.
bureaux des deux associations d’institu­
Cette conférence, qui sera faite par M.
teurs qui existent dans le Finistère ; tous Le Bail, député du Finistère, aura pour
deux y ont donné leur adhésion.
sujet : l a Pêche en Bretagne. Elle sera
Ilien n'empêche donc que l’institution présidée par M. Thomson, ministre de la
commence à fonctionner bientôt dans les Marine.
écoles importantes du département. L ’ex­
périence sera intéressante à suivre ; nous
Pôohes maritimes. — Correspon­
souhaitons qu’elle justifie les espérances
dances de pôche.
de M Bernaux et que le « Conseil des
Concarneau, 8 février. — La pêche aux
maîtres », bornant ses ambitions à être
une sorte de conseil de famille, travaille sprats, qui avait été assez bonne au com­
sans arrière pensée à bien servir la cause mencement de la semaine, a baissé subite­
ment. Depuis mercredi notamment, elle a
de l’enseignement public.
été très faible et, par suite du mauvais
S tatio n de C h â t e a u l in . — L a m o n te
de 1907
Le dépôt central de remonte d’Hennebont a constitué ainsi qu’il suit la
station de Châteaulin :
Cadicha, demi-sang; B arlha, norfolk-breton ; Blandecques, trait.
Ces étalons arriveront à Châteaulin
le 20 février.
C h e m in s de fer d ’O rlé a n s et de l ’Ouest.
— T ra n s p o rt des a n im a u x . — N o u ­
v e a u x tarifs.
Les compagnies de chemins de fer de
l’Orléans et de l’Ouest viennent de soumettre
ît l’homologation du ministre des Travaux
publics toute une série de nouveaux tarifs
concernant les transports, en petite vitesse,
par wagon complet ou payant par un wagon
complet, des agneaux, ânes, bœufs, brebis,
chevaux, chèvres, moutons, mulets, porcs,
poulains, taureaux, vaches et veaux.
Voici un aperçu de ces propositions :
M. l’inspecteur d’Académie Bernaux a
récemment adressé aux inspecteurs pri­
maires du département une circulaire
qui, par le sujet qu’elle traite autant que
par la nouveauté des vues qu’elle expri­
me, mérite d’être signalée à l’attenlion
de nos lecteurs.
11 s’agit de mettre ordre aux dissiden­ D’une gare quelconque de l’un des réseaux
ces qui se manifestent parfois entre les do l’Est, de I’Etat, du Midi, du Nord, de l’Or­
directeurs ou directrices d’écoles et leurs léans, de l’Ouest, de Paris-Lyon-Méditorranco et des Ceintures à une gare quelconque
adjoints, au grand préjudice des écoles
do l’un de ces mêmes réseaux en empruntant
elles-mêmes. Certains adjoints repro­ au moins deux des dits réseaux, prix des ba­
chent à leurs directeurs de les assujettir rèmes ci-après, par mètre superficiel du plan­
à un régime inacceptable d’obéissance cher do chaque wagon):
passive ; ils revendiquent plus d’indé­
1» Anes, bœufs, chevaux, mulets, porcs,
pendance personnelle et une part plus poulains, taureaux, vaches, veaux,barême A.
2° Agneaux, brebis, chèvres, moutons, ba­
effective à la direction de l’école. D ’un
autre côté, beaucoup de directeurs se rème B.
(Sous condition d’un minimum de percep­
plaignent de voir leur autorité méconnue
tion de 1 fr. 20 par mètre carré) :
et la discipline compromise par des jeu­
BA RÈ M ES
nes gens qui prétendent connaître leur
D IST AN CES
A
u
métier avant de l’avoir appris.
ir.
o. fr.
o.
Tout en faisant la part de l’exagéra­ Jusqu’à 200 kilomètres, par
tion, il n’en reste pas moins certain que
kilomètre............................ 0 04 0 05
les relations entresupérieurs et inférieurs Pour chaque kilomètre en ex­
cédent au delà de :
ne sont pas toujours ce qu’elles devraient
100 jusqu’à 300 kilomètres___ 0 03 0 02
être. M. l’inspecteur le constate avec 300 — 400
0 02 0 015
regret el commence par rappeler qu’aux 400 — 500
0 015 0 0125
—
0 01 0 01
termes des règlements le directeur d’une 500 — 600
0 0075 0 005
école, ayant la responsabilité de la bonne
organisation pédagogique, a par lit même
Ces deux compagnies ont également éta­
le droit et le devoir de'guider les insti­
bli des tarifs spéciaux pour certaines desti­
tuteurs qui sont sous ses ordres, pour
nations. C’est ainsi qu’elles proposent les
mieux coordonner leurs efforts vers le
prix suivants :
but commun.
Chevaux et poulains, par wagon complet.
Cela posé, les adjoints ne peuvent
qu’accepter avec déférence le contrôle et De Saint-Thégonnec à la Rochelle-Ville
les conseils du directeur ; mais il importe (509 klm), 192 fr. 50 ; de Saint-Thégonnec à
Rochefort (538 klm), 198 fr. 75.
aussi que ce dernier évite de faire trop
Vaches bretonnes, par -wagon complet.
lourdement sentir à ses subordonnés le Pour Bordeaux-Bastide : de Morlaix (797
poids de son autorité.
klm), 200 fr. ; de Brest (857 klm), 270 fr.
VI.
l’inspecleur Bernaux préconise un Chevaux et poulains, par wagon complet.
moyen qui lui semble efficace pour pré­ Pour Nantes : de Landivisiau (354 klm;, 145
venir les causes de conflit. « 11 est utile, fr. ; de Saint-Thégonnec (350 klm), 145 fr. ;
il est nécessaire, dit-il, que les différents de Morlaix (342 klm), 140 fr.
maîtres d’une école se réunissent pério­
Ces tarifs, quand ils seront approuvés et
diquement pour discuter des intérêts mis en vigueur, apporteront évidemment
généraux de l’établissement ». Ces assem­ une sensible amélioration il l’état de choses
blées, auxquelles il donne le nom de actuel.
« Conseil des maîtres », ne seraient pas
destinées, selon lui, à diriger l'école au
Le prix du blé et de la viande.
lieu et place du directeur responsable,
Nous extrayons les indications suivantes
mais à étudier en commun les questions
du
dernier tableau officiel indiquant le prix
de pédagogie et à s’instruire mutuelle­
du quintal de blé sur les principaux marchés
ment par l'échange d’idées entre collabo­
de France et de l’étranger, arrêté à la date
rateurs do la même œuvre.
du 30 janvier 1907 (75 kilogrammes par hec­
« Certes, déclare M. Bernaux, le chef de
Pétablissomant fora son profit des opinions
émises ot tiendra compte des desiderata for
mulés par ses collaborateur* ; une fois
éclairé de leur avis, il sera plus capable do
décider ; mais il gardera entière son auto­
rité, soumise seulement à votre contrôle,
qui en préviendra los abu* et les erreurs. Je
souhaite, Monsieur l ’inspecteur, quo les avis
exprimés par le Conseil des maîtres soient
toujours dignes do recevoir votre approba­
tion ; mais, j ’ai à peine besoin de lo dire, ce
n’est pas forcément l’avis de la majorité qui
doit prévaloir, c’est l’avis du plus sage ;
car, on matière do pédagogie tout au moins,
il convient do poser les suffrages, non de
les compter. Il ne suffira donc pas d'être
doux contre un pour l'emporter ; il faudra
avoir raison, ce qui est plus malaisé. Au
reste, jo ne sais si jo m’abuse, mais jo compte
fermement quo les discussions amicales des
maîtres associés à la même œuvre auront
pour effet non pas d’acccntuor los divergence»
do vues et d’opinions, mais do los atténuer ot
d’établir entro tous l'entente. Tel ost du
moins l'effet ordinaire des conférences où
se rencontrent des hommes do bon son» et
do bonne foi ; l’intransigeanco ot l’intoloranco sont lo fait do ceux qui vivent dans
la solitude intellectuelle ; le clioc des idées
ot dos concoptions est toujours salutaire à
la vérité. Jo suis donc persuadé quo vous
aurez rarement, Monsieur l ’inspecteur, n
faire fonction d’arbitro ot à départager les
contestants ; cotte Iftclio vous incombera
seulement lorsque par hasard la raison et
la vérité n’auront ou quo do médiocres
avocats. i>
temps, beaucoup de bateaux ont perdu tous
leurs agrès de pêche.
Pbnmarc’m, 8 février. — La pêche e«t
nulle en ce moment à Penmarc’h. Les ma­
rins apprêtent leurs bateaux peur la pêche
au maquereau.
«
Nouvelles maritimes
L’escadre du Nord. — On sait qu» l’an­
cienne divi*ion des cuirassé* de l’escadre du
Nord, composée du Masséna, du Carnot et
du Jauréguiberry, doit désormais faire partie
de la réserve de l’escadre de la Méditerranée.
Cette division est parti* jeudi pour Toulon,
sous le commandement du contre-amiral Kie**l
qui a arboré son pavillon sur le Masséna, an­
cien bâtiment-amiral de l’escadre du Nord.
La croisière du « Duguay-Trown ». —
Le Finistère a dit que 1* bâtiment-école de»
aspirant*, en crcisièr* depuis trois mois, est
actuellement à Toulon. Voici l'itinéraire qu’il
suivra en quittant ce port :
Départ d# Toulon, 1* 20 février ; Ajaccio, du
21 au 28 ; Gênes, du 1” au 6 mars ; Naples, du
8 au 14 ; Messin*, du 15 au 17 ; Venise, du 20
au 20 ; Fiume, du 27 au 30 ; Le Pirée, du 3 au
8 avril ; Smyrne, du 9 au 14 ; Samoa, du 15
au 16 ; Beyrouth, du 19 au 22 ; Alexandrie, du
24 au 27 ; Bixerte, du 2 au 9 mai ; Alger, du 11
au 16 ; Lisbonne, du 19 au 23 ; Rock*fort, du
27 au 30 ; Quiberoi, du 30 au 1er juin ; Lorient,
du 1er au 3 ; Saint-Malo, du 4 au 6 ; Cherbourg,
du S au 8 ; Le Havre, du 8 au 10 ; Rotterdam,
du 11 au 15 ; Copenhague, du 18 au 22 ; Christiana, du 24 au 28 ; Bergen, du 30 au 3 juillet ;
Oran, du 6 au 9 ; Staffa, dû 9 au matin au 9 au
soir ; Rothssiy, du 10 au 12 ; Plymouth, du 14
au 19 ; Brest, arrivée, le 20 juillet.
L*i date» indiquées ne sont qu’approximatives
et pourront être modifiées suivant les circons­
tances de la navigation.
Nouvelles militaires
Instructions aux conseils de révision. —
Le ministre de la guerre va faire parvenir aux
conseils de révision, qui se réuniront dans quel­
ques jours, uns circulaire les invitant à «xaminer de la façon la plus rigoureuse l’état de
santé de* conscrits et à réformer catégorique­
ment ceux qui ne -présenteraient pas des apti­
tudes physiques suffisantes pour accomplir leur
service militaire.
En 1900, le nombre des réformés, par suite
de l’application de la loi de deux an*, avait été
plus réduit que les année* précédentes,et l’on
a ainsi constaté la présence dans l*s régiment»
de beaucoup de non-valeurs.
Les instructions du ministre ont donc
pour but d’éviter d’envoyer dans le» régi­
ments ou de placer dans les service* auxiliai­
res des jeunes gens qui ne peuvent êtr# d’au­
cun service et qui ne représentent qu’une
charge pour l’armée.
Police correctionnelle. — Tribunal
de Quimper.
Audience du 5 février.
Q u i m p e r . — Banqueroute. — Charle» Sarlandier,30ans, commerçant, originaire d’Angoulême, et Marie Coriou, épouse Sarlandier, 24 ans, commerçante, native de Briec,
ayantdemeuré 12, rue Sainte-Catherine, sont
poursuivis sous l’inculpation de banqueroute
simple, pour avoir,dans l’intention de retar­
der la faillite, vendu au-dessous des cours
et omis de tenir des livres et de faire inven­
taire.
Ces individus, qui eont actuellement sans
domicile connu, sont condamnés à 1 mois
tolitre do blé) :
Paris, 24 fr. 37 ; Lyon, 22 fr. 75 ; Rouen, de prison chacun. L’actif qui a pu être réalisé
22 fr. »» ; Chartres, 22 fr. 04; Nantes,22fr. 95 ; s’élève à environ 8.000 francs et le passif à
25.000 francs.
Guingamp, 21 fr. »» ; Meaux, 22 fr. 50.
Broslau, «« fr. »» ; Vienne, 10 fr. 22 ;
— Abus de confiance. — Yves Ro^pabé,
Londres, 10 fr. 26; Bruxelles, 10 fr. »» ; 23 ans, jardinier, originaire de Bannalec,
Now-York, 10 fr. »»; Chicago, 14 fr. 34.
éteit entré au service de M. Gourlaouen,
Lo même tableau indique pour la quatrième équarisseur. Uno somme de 50 francs lui fut
semaine do janvier le prix moyen du ki- confiée par la femme de ce dernier, pour
rejoindre son mari à la foire de Plonéour ;
logr. do viande au marché de la Villette :
Bœuf, 1 fr. 41 ; veau, 2 fr. 09 ; mouton, mais, en possession de cette somme,Rospabé
2 fr. 07 ; porc, 1 fr. 77. — Ces prix sont la la dissipa.
0 jours de prison.
moyenne des trois qualités.
Goulien. — Entre voisins. — Jean Le
Sur le même marché il a été amené,
du 21 au 27 janvier : 3.331 bœufs, 1.399 Bot, 42 ans, cultivateur; Anne Autret, fem­
vaches, 355 taureaux, 2.988 veaux, 30.340 me Le Bot, 32 ans, cultivatrice ; Jeanne Au­
moutons et 7.995 porcs.
tret, 20 ans, cultivatrice ; et Henri Coader,
46 uns, cultivateur, tous demeurant à Trévern, ne vivent pas en bonne intelligence.
Union des sapeurs-pompiers de la Le jeune Yves Coader, 11 ans, ayant été em­
Basse-Bretagne.
pêché par Le Bot de passer dans un chemin
Lo conseil d’administration de l’Union de servitude pour se rendre à l’école, l’enfant
des corps do sapeurs-pompiers de la Basse- fit demi-tour et raconta à son pèro ce qui
Bretagne se réunira le dimancho 24 courant, venait do se passer. Aussitôt une discussion
eut lieu entre les voisins,et la famille Le Bot
à Lamballo.
A cotte occnsion, le capitaine Lecerf, com­ tomba ù bras raccourcis sur Coader. Ce der­
mandant lacompagniode8 sapeurs-pompiers nier riposta aussi par des coups, ce qui fait
do Lamballe, organise uno potito fête avec qu’ils sont tous poursuivis.
Les débats n’apportent pas grande lumière
manœuvres.
au
sujot de la responsabilité do tous les pré­
Lo progrummo do cette fête sera publié
venus ; aussi Le Bot et sa femme ainsi que
incessamment.
Coader sont acquittés. Jeanne Autret est
seule retenue et condamnée à 8 jours de pri­
Péclies maritimes. — La question
son avec sursis,pour coups portés à Coader.
sardinière.
La Société de PEnseignemeiit professionnel
ot technique des pèches maritimes, dont le
Douàrnbnez. — Agents frappés. — Les
agents de police de service rencontraient un
soir, vers 10 heures, des individus qui chan-
LE FINISTERE
talent &tue-téte. Ils les invitèrent a so taire ;
Demandes et offres d'emploi. — Militaire
ous obéirent, sauf un nommé Guillaume Le retraité, 38 ans, célibataire, domande emploi
terre, Agé de 18 ans, mécaniolen, ruo Jean- 1 quoloouquo. — S’adresser 23, rue Korfounteun.
Bart, qu’ils durent saisir pour l'emmoner au
poste.
{ Etat civil du l»r au 7 février. — NaisAprès un certain parcours, Le üorro se I sa n ce s, — Jeanne-Yvotto-Fi'nnçoiso Caugant,
révolta ut les malheureux agents furent aus­ I pl. Torre-au-Duc. — Josn-Aluin Dagorn, pl.
sitôt entourés par une centaine do personnes I Torro-au-Duo. — Oeorgotto-Eugénie Hopp,
qui les obligèrent à lftoher le prisonnier et I r. Neuve, — Eugénie-Catherine-Klisa burlili,
leur portèrent des coups.
r, Froide. — t.uoilo-Julia Guillaume, r. Kéréon.
Au nombro de leurs agresseurs furent re­
42 naissance* en 1007.
connus : Pierre Lo Bars, 17 ans, menuisiér,
mariages: 14.
rue Durest ; La Berre et René Normand, 41
Décès, — Marie-Louise Jugoau, GG ans, mé­
ans, soudeur, rue Pengam.
nagère, épouse do Le Doaré, pl. Toul-al-Laër,
Ils sont condamnés chacun è 6 jours de — Marie-Anno Lo Nézet, 00 ans, ména­
prison avec sursis.
gère, oélibatairo, r. Nouve. — Julienne KoraPïnm arc’h. — Bris de clôture. — Marc lum, 2 mois, r. Nouve. — Augusto Lambry,
Le Taro, 18 ans , ouvrier boulanger, a 44 ans, ajusteur, veuf de Joanneo, M ’Hospioe.
gardé rancune à son anoien patron, M. Cané- — Joan Marreo, 11 ans, h l’Hospioo. — Joseph
vot, boulanger à Kérity, qui a dû le congé­ Barré, 32 ans, clero do notaire, époux do Dési­
rée Pennanéao'h, r. de Looronan.— Marie Quoidier.
Ces jours derniers,comme il passait devant ven, 75 ans, journalière, veuve Lo Moigno,
la maison Canévet, d’un coup do pied il r. Saint-Mathieu. —- Penteeo (enfant sans vio),
brisa un oarreau sur la devanture du maga­ r. Uouzoau. — Mario Mérour, 18 ans, ouisinièro, oélibatairo, r. de Douarnenoz. — Mariesin.
Anno Le Roy, 24 an*, ménagère, épouse de
30 francs d’amende.
Quiniou, à l’Hospioo. — Corentino Guyad*r,
E llia n t . — Vol. — Yves Glévaree, 15 ans, 74 ans, journalière, célibataire, h l’Hospioo. —
maçon au bourg, a dérobé un porte-monnaie Pierre Corouff, G8 ans, journalier, époux do
contenant environ 15 francs au préjudice de Marie Yan, r. Baise. — Notti Canévot, G9 ans,
M. Gabriel Quérè, cultivateur à Kerün.
monuisior, veuf de Clémentine Baaon, h l'HosEn raison de son jeune fcge, le tribunal le pioo.
59 décès en 1907,
remet à ses parents.
dont 30 aux kôpitaux.
Beuzeo-Conq. — Jeunes maraudeurs. —
Christophe Le Quillieo, 15 ans, mousse, et
Marcel Burel, 10 ans, demeurant au Lin,
Plomelln. — Vol. — Dans la nuit du
ont dérobé des copeaux et des douves de 2 au 3 février, un vol d’une somme d’en­
barils dans le dépôt de la ligne de chemin viron 300 francs a été commis il l’Orphelide fer en construction de Pont-Aven à Con­ nat de Kerbernès.
carneau.
La supérieure de l’établissement, en ou­
En raison du peu d’importance du vol, le
vrant son secrétaire, le 3 février au matin,
Tribunal remet ces enfants à leurs parents.
s’est aperçue de cette disparition.
— Outrages. — Corentin Phily, 36 ans,
Le malfaiteur avait dû se servir d’allu­
marin-pécheur, rue Portzambars, étant on mettes pour s’éclairer, car plusieurs bouts
état d’ivresse, a outragé le garde-champôtre ont été trouvés sur le parquet do l’apparte­
de Lanrleo.
ment. Pour pénétrer dans la chambre où le
1 jour de prison avec sursis et 5 francs
d’amende.
j vol a été commis, il a dû ouvrir le portail
d’une cour, qui n’était pas fermé ii clet^
La F o rê t.— Vol. — Jeanne Duot, femme puis une porte vitrée également non fermée
Rivoal, 30 ans, mendiante, a dérobé dans la à clef,et longer un couloir d’une dizaine do
poohe du nommé Jean Le Gril, i\gé de 72 ans,
mètres.
ancien eultivateur,demeurant au bourg, son
perte-monnaio contenant deux billets de
100 francs.
Concarneau. — Feu de cheminée. —
La femme Rivoal avait accompagné le Lundi 4 février, vers midi, un feu de Che­
vieillard jusque chez lui pour l’aider à mar­ minée s’est déclaré au n° 11 de l’avenue
cher, parce qu’il est atteint d’une faiblesse | Thiers, dans l’appartement du nommé Guil­
générale des membres.
laume Quentel. Il a été rapidement éteint.
1 mois de prison avec sursis.
Mais procès-verbal a été dressé contre le
propriétaire pour infraction h l’article 13 da
l’arrêté municipal d u >23 janvier 1866, qui
P o lio * o o ir* e tio n n * ll* . — T rib u n a l
de G h& teaulin.
prescrit aux propriétaires de ramoner ou
faire ramoner les cheminées de leurs mai­
Audience du 7 février.
C hatkauuh. •— Délit de chasse. — Un sons tous les six mois.
Î
nommé Pierre Larhanteo.originairedePloaré,
a été surpris sur les terres de Mme du Fretay, on Plonévez-Porzay.
.
16 francs d’amonde aveo sursis.
Tapage nocturne.— Une bande de jeune»
gens du quartier du Lin, venus mercredi à
Conoarnoau fairo la fôte, se sont mis à par­
courir les rues de la ville en chantant à tuoCkatkaunkup-du-Faod. — Dénonciation této après dix heures du soir. Rojoints par
calomnieuse. — Les époux Le Cam, habi­ la polico ot invités à cesser ce tapago.il» ont
tant Chftteauneuf, sont poursuivis pour dif­ répondu que dans los grandes villes on poufamation ot plainte sans fondemont portée I vait chantor toute la nuit. Procòs-verbal leur
par eux k M. le procureur de la République a été dressé pour tapage nocturno.
contre M* Le Roux, notaire à GhfUoaunouf.
M« Le Diberder, au nom de M« Le Roux,
Douarnenez. — Ecole p r im a ir e su ­
partie ci vile, demande des dommages-intérôts p é rie u re . — Demain dimanche, il 9 heures
et une condamnation sévère.
du matin, aura lieu à l’école primaire supé­
Le jugement est remis à huitaine.
rieure la réunion générale de la Société ami­
cale des anciens élèves de cet établissement,
sous la présidence de M. Bonis, son prési­
Qulmper. — Les jours gras. — Le dent.
Dans celte réunion, le trésorier, M. PiMardi-Gras va venir et, avec lui, son cortège
chon,
donnera connaissance de la situation
de masques el ses batailles de confetti.
Il n’est pas inutile de rappeler, à ce su­ financière et présentera ses comptes à l’ap­
jet, qu’il existe un arrêté municipal en date probation du comité.
du 22 mars 1899, qui est toujours en viguour
Accident. — Mardi dornier, la fermière
et qui « interdit l’usage, sur la voie publique, du village de Tréotat, son mari et sa belledes confetti multicolores, des pois fulmi­ sœur, rejoignaient leur domicile vers 7 heu­
nants, etc, ainsi que le jet de tous corps res du soir, lorsque, arrivé à la hauteur do
durs ».
la garo, le cheval, subitement affolé, lit un
Cet arrété dit également qu'il « est ex­ terrible écart qui projeta sur la chaussée les
pressément interdit de ramasser les confetti doux malheureuses femmes.
On los releva on piteux état. Mme veuve
déjà tombés sur le sol et d’en faire usage »,
Saout ot Mmo Dreulette, débitantos en vins,
sous peine de procès-verbal.
s’emprossèrent do les accueillir chez elles et
Avis aux amateurs de confetti.
Bal de la * Cornouaille ». — MM. les
commissaires sont priés de faire parvenir
au trésorier, avant le bal, le montant de
leurs souscriptions, ainsi que les cartes de
souscriptions qui leur ont été confléos et
qui no sont pas placées.
La décoration de la salle, que noua avons
pu voir, ainsi quo lo jardin d’hiver, sont
d’un effet superbe. Les personnes n’ayant
pas encore sousorit, et désirant assister au
bal, pourront se proouror des cartes 4 l’en­
trée de la salle, ce soir, à 9 heures.
de faire appeler le médecin.
L’état des blossées inspire de vivos in­
quiétudes.
Noyé. — Dans la soirée de mercredi dornierl’équipage du batoau Cherche ton Trésor,
putron Joseph Bidoau, de Pouldavid, so
rendait « bord de son embarcation. Tous los
marins n’étaient pas à jeun ; mais lo nom­
mé Louis Cariou, Agé de 28 ans, était plus
ivro quo ses compagnons.
Uno disputo eut liou> bord entro ces hom­
mes, vers 9 houros, et la plupart d’ontro
oux s'en allèrent chorchor do la boette.
Vers minuit, un douanior do sorvico en­
Brûlée vive. — Dans le courant do l’aprè»
midi de mercredi dornier, la petite fille, Agée tendit un hornmo dcscondro l’escalier du
d’environ 3 ans, de M. Salaün, libraire,ruo grand port ; il paraissait être on état d’i­
Kéréon, ayant été laissée quolquos minutes vresse, car il titubait. Ce fut tout,
Mais, vors 6 houros du matin, les hommes
seule dans uno pièce de l’appartemont, s’ap­
procha trop près du fou. Ses vêtements s’en­ de l’équipage s'aperçurent do la disparition
flammèrent et quand ses paronts,attirés par do Cariou ot lo remarquèrent lo long du ba­
•es cris,acooururent & son secours, son corps toau, sur la vubo, la mor étant basse.
Il est plus quo probablo que lo mulhouroux
n ’était déjà plus qu’une plaie.
La malheureuso petite ûllo est morte hier pécheur a glissé par dessus bord sans quo
des suites de sos blessures. Les obsèques au­ los autros hommes do l’équipage s’on aper­
çoivent, car ni los uns ni les autres no pouront Heu aujourd'hui.
vent oxpliquor sa disparition.
M. lo Dr Mévol, qui a procédé à l’autopsio
Au Théâtre. — On annonae pour le mardi
19 février uno représentation du Faust de du cadavre,n’a trouvé aucuno trace do vioGounod, opéra en 5 «otes et 7 tkbloaux, donnée lonce et a conclu è uno mort par submorsion
par la troupe du Qrand Théâtre do Lorient,
sous la direction do M. Olitro. Faust sora
T réboul. — Noyé. — Samedi dernier,
représenté »veo les mêmes artistos ot les mé­
vers 3 houros 1/2, pròs do la gròvo dos Samos ohoristes qu’à Lorieut. L'orohestro sent
plaeé sous l'habile diroctiou do M. Loloug, bles-MIancs, quatre hommes chargeaient
leur canot de goémon sans remarquer qu’il
1» chef d’orohestro.
Détail important : les placos no seront pas était prêt fi couler bas. Tout h coup, le ca­
augmentées ; oette représentation aura Heu aux not oscilla, so remplit d’eau et coula à pic.
prix ordinaires.
Les quatre malheureux, plongés dans uno
eau glaciale, firent des efforts désespérés
pour gagner la teire h la nage. Mais
l’un d ’eux, le jeune J. Bescond, ne sa­
vait pas nager. Son frère Michel le soutint
quelque temps sur l’eau ; mais, h bout de
forces ei sentant qu’ils allaient couler tous
les deux, il dut lilcher son frère qui dispa­
rut au fond de la mer. Il allait lui-même
se noyer. Heureusement, un canot arriva
juste ii temps pour le saisir el le ramener fi
terre. Quant au corps du malheureux J.
licsoond, il fut retrouvé 8 heures après dans
îles filets. Il était ügé do 18 ans et habitait
Tréboul.
teurs de France, comprend les douze dépar­
tements suivants : le Maine-et-Loire, la
Loire-Inférieure, le Morbihan, le Finistère,
les Côtes-du-Nord, l’Iile-et-Vilaine, la
Mayenne, la Sarthe, l’Indre-et-Loire, les
Deux-Sèvres, la Vienne et la Vendée.
Le programme ne manque pas de va­
riété. Voici les principaux éléments dont il
est composé :
Un concours agricole d’animaux repro­
ducteurs des espèces bovine, ovine et por­
cine.;
Un concours international d’aviculture;
Un concours de vins, cidres, poirés,
eaux-de-vie, produits agricoles divers et
Pont-l’Abbé. — M o rt de fro id . — Mer­ une exposition de produits divers (engrais,
credi matin, îi 0 h. 1/4, des ouvriers ont amendements), matières alimentaires pour
trouvé un homme it demi-nu place des le bétail, substances pour litières, etc...;
lichairdés, en face de la maison de M. Galès,
Une exposition d’instruments agricoles,
marchand de chaussures.
viticoles, cidricoles et appareils divers em­
Transporté îi l'hospice, le malheureux ne ployés en agriculture ;
tarda pas ii expirer sans avoir repris con­
Une exposition d’horticulture ;
naissance. Une exposition scolaire d’enseignement
C’est un nommé Charles Marin, ancien agricole ;
entrepreneur de travaux, âgé de 65 ans,
Un congrès d’enseignement agricole;
sans domicile fixe.
Un congrès national des syndicats agri­
La mort est due à une congestion occa­ coles, organisé par l’Union centrale des
sionnée par le froid.
Syndicats des agriculteurs de France ;
Un congrès national pomologique.
Marché du jeudi 7 février 1907. —
Froment, 22 fr. 50 les 100 kilos ; sei­
gle, 18 fr. 50 ; orge, 17 fr. 20 ; blé noir,
»» fr. »» avoine, 19 fr. >> ; pommes de terre,
7 ir. 50 ; foin, 13 fr. ; paille, 8 fr. ; œufs
(prix moyen), I fr. 20 la douzain* ; iMurre,
l e » POMME* k n A m é r i q u e . — La récolte de»
1 fr. 50 le 1/2 kilo.
pommes aux Etats-Unis a été «atisfaisante cette
année, bien qu’elle ne puisse oependant être
Pouldreuzlc. — Accident. — M. Gour- comptée parmi les meilleures. On évalue le ren­
ret, dit Yan ar-Saout, cultivateur au bourg, dement à 36.820.000 fûts, alor* qu’il était de
se rendit samedi dernier h la foire de Quim- 45.360.000 fûts en 1904 et de 23.490.000 en
per.
1905.
Dans les Etats du centre, New-York, NewAprès de copieuses libations pour arroser
la vente de son porc, Gourret s’en retourna Jersey, Punsjlvanie, Delaware, Ohio, Michigan,
il la maison. Malheureusement, dans la des­ Wiseonsin, c’est-ii-dire les plus fortes régions
productives, la réeolle s’est élevée cette année
cente au bourg de Plugutïan, il voulut sor­
ii Iti.730.000 fûts ; ellb a dépassé celle de 1905
tir du char-i'i-bancs et tomba ; une voiture de 8 million* de fûts, mai* reste encore en ar­
qui le suivait de près lui passa sur la poi­ rière de 9.900.000 fûts par rapport à celle de
trine, le blessant grièvement.
1904. Dans lo Michigan, certaines régions ont
Gourret a été ramené chez lui en un piteux produit des pommes d’une qualité exception­
état. Le médecin, appelé, a constaté la frac­ nelle, supérieure à celle des dernière* années.
ture de quatre côtes sans lésions internes. L’uhio a eu la plus belle récolte notée dans cet
Etat depuis longtemps. Le rendement a souf­
fert, dans une certaine mesure, du manque de
Châteaulln. — Loterie de b ie n fa i­ futailles pour l’emballage. Ce n’est qu’avec dif­
sance. — Le comilé d ’organisati >n de la ficulté et en les payant très cher qu’on pou­
oterie de bienfaisance au profit de la vait obtenir des fûts vides. On s’est plaint éga­
cantine scolaire fait appel aux nombreux lement du défaut de place dan» les installations
amis de l’école laïque en faveur de cette frigorifique*.
Par suite, d’importantes quantités de pom­
cfuvre. Un certain nombre de lots sont
dejît parvenus è !a mairie, mais il y a lieu mes ont été dirigées vers les usines d’évapora­
tion et les pressoirs à cidre. Les forts arrivages
de se hâter, car le tirage doit être effectué
de fruits tombés, expédiés au début de la saison
dimanche prochain 10 février, à deux
d’automne, avaient fait baisser le» prix, mais
Heures de l’après-midi.
les cours se sont rétablis el les meilleures qua­
Les possesseurs de listes de souscription lités ont été vendue* ù de bous prix.
sont priés de se trouver fi la mairie demain
dimanche, à neuf heures du matin, pour le
LA CONSERVATION DU B U U R R I. — Il paraît
règlement définitif de ces listes et les der­
que les papiers et mousselines mouillés qu’on
niers détails d’organisation.
emploie habituellement pour envelopper le
PETITE CHRONIQUE
Cours dü marché. — Prix moyens aux hal­
les : Froment, 11fr. le* 50 kilos ; orge, 8 fr. 50;
avoine, 10 fr. ; seigle, 9 fr. ; »arrazin, 10 fr.50 ;
beurre, 1 fr. 50 le 1/2 kilo ; œufs, I fr. 30 la
douzaine ; pomme» do terre,4 fr. 50les 50 kilos.
Plonévez-Porzay. — incendie. — Le
nommé Corentin Bossard, menuisier il Troséol, constata en se levant, un matin de la
semaine dernière, que le feu était dans son
écurie, distante de trente mètres îi peine de
sa maison d’habitation II donna immédia­
tement l’alarme et, en attendant des secours,
fit sortir trois vaches el un veau, mais une
pouliche a été fortement brûlée et Bossard
craint de la perdre. On n’a pu empêcher le
feu de détruire l’écurie.
L’immeuble qui appartient au nommé
Cornic est assuré.
Quant au meunier, qui est également as­
suré, il estime è environ 515 francs les per­
tes que lui cause ce sinistre dont on ignore
l’origine.
Cam aret. — N ouv eau sy n d ica l. —
Los patrons ot marins-pêcheurs-du quartier
de Camaret,à l’exception dos sardiniers qui
continueront à former uno association dis­
tincte, ont décidé la création d’un syndicat
professionnel chargé do poursuivre l’étude et
la dofonse de leurs intérêts.
Ce syndicat a encore pour but d* réaliser
dos achats directs de filins, lièges, cordages,
nécessaires à l’armement des bateaux ot à
la pratique de la pêche,et d’attiror l’attention
des pouvoirs publics sur les mesures pro­
pres à accroître la prospérité do l’industrie
do la pêche ainsi qu’à prendre los disposi­
tions Déce»sairos afin de permettre le cas
échéant aux pêcheurs syndiqués do vendre,
par son intermédiaire, le produit de leur pê­
che directement sur l*s lieux do consomma­
tion mémo.
Co syndicat a pris pour titre : Syndicat
professionnel des Marins langoustiers du
quartier de Camaret,ci comme président,M.
Yvos-Roné Morvan, patron pêcheur.
DÉPARTEMENTS DE L’OUEST
nal agricole libt'e aura lieu fi Angers en
1907.
Ce concours, organisé par la Société
agricole cl in d u s trie lle d'A ngers et le
S y n d ica t agricole d’A n jo u , sous la
haute direction et avec une subvention de
2S,000 francs de la Société dos Agricul­
'f,
A c te s officiels.
M. Bissonnier est n o m m é expédi­
tio n n a ire des Postes à Q ulm p e r.
C A T A S T R O P H E A LORIENT.
Un terrible accident de chaudière
s’est p ro d u it h ie r à L o rie n t, à bord d u
to r p ille u r 339 q u i fa is a it des essais à
grande vitesse. N e u f m a r in s , a ffre u ­
sement brûlés, sont m orts. Les corps
ont été déposés à l ’h ô p lla l m a r itim e .
Un d ix ièm e est grièvem ent blessé.
L a g r è v e de F o u g è re s.
Un accord est enfin in te rv e n u à F o u­
gères entre les p atro n s et les derniers
grévistes. Le tr a v a il re p re n d ra p a r to u t
lu n d i.
A u t o u r de la S é p a ra tio n .
Des dépêches de Rome disent que le
Pape a envoyé de nouvelles in stru c tio n s
a u x évêques en e x p liq u a n t les m otifs
de son re fus des fo rm ule s de b a u x p ro ­
posées p a r M. B r ia n d .
L ’a b b é Cassan c o n d a m n é .
L ’abbé Cassan p o u r s u iv i devant les
assises de l ’Aude p o u r in fa n tic id e
a été condam né à trois ans de p rison.
H a v a s.
Le a é ra n t responsable
■
J. R rk n ard.
SOCIÉTÉ GÉNÉRALE
pour favoriser le développement du Cotn
merce el de l’Induslrie en France.
SOCIÉ T É
ANONYM E
FONDÉE
EN
1864.
C a p ita l : 3 0 0 m illio n s .
Siège social, 54 et 56, rue de Provence
à Paris.
AGENCE DE Q U IM P E R
Boulevard de l’Odet.
Bureau de CHATEAULIN, 30, Quai Carnot
Dépôts de fonds à intérêts en compte ou à
échéance fixe (taux des dépôts de 3 à 5 ans :
31/20/0, net d’impôt et de timbre); — Ordres
de Bourse (France et Etranger) ; Souscrip­
tions sans frais ; — Vente aux guichets de
valeurs livrées immédiatement (Obi. de Ch.
de fer, Obi. à lots de la ville de Paris et du
Crédit Foncier, Bons Panama, etc.). Es­
compte et Encaissement de coupons français
et étrangers ; — Mise en règle de titres ; —
Avances sur titres ; — Escompte et Encaisse­
ments d’Effets de commerce ; — Garde de
Titres ; — Garantie contre le remboursement
au pair et les risques de non-vériücation des
tirages; Virements et Chèques sur la France
et 1Etranger);— Lettres de crédit et Billets
de crédit circulaires ; — Change de monnaies
étrangères : — Assurances (vie, incendie, ac­
cidents), etc.
Purge d’Hypothèques légales
LE MOUVEMENT PERPÉTUEL. — Un
A nglais
vient de construire une penduto qui pourra
marcher pendant vingt siècles sans q u ’il soit
nécessaire do la remonter.
Comment cela est-il possible ? Grâce au tadium. Une parcelle de ce métal actionne une
feuille d’or, laquelle met en mouvement les
ressorts de la pendule. Comme le radium gar­
dera son pouvoir pendant vingt siècles, la pen­
dule marquera l’heure sansarrêt jusqu’en 3904.
Mot du la fin . — Trois huissier», revenant
de la campagne et en humeur do rire, deman­
dèrent îi un charretier, #n le raillant, pourquoi
son premier cheval était si gras et les deux au­
tres si maigres.
— C’est que, répondit le charretier qui était
un malin et qui connaissait bien ses interlocu­
teur», c’est que mon premier cheval est huissier
et que les deux autres sont ses clients...
Do nos correspondants particulier*.
P a r is , 8 fé v r ie r , 8 h . s o ir.
Sénat.
Le Sénat a poursuivi et achevé, en
première délibération, la discussion de la
proposition de loi modifiant les forma­
lités relatives au mariage.
Séance lundi.
La Chambre a entendu la suite de la
discussion des interpellations sur les opé­
rations financières abusives ou illégales.
MM. W illm , Jaurès, Cailluu.v, Agnard, ont prononcé des discours. L'ordre
du jour pur et simple a clos le débat.
Séance vendredi prochain.
.
Pari», 9 février, 7 h. 25 matin.
beurre sont nuisibles Ji sa conservation et
qu’il vaut mieux se servir do papier parche­
Servicede compartiments de coffres-forts
miné.
L’altération du beurre contenu dans de» em­ Au siège social, à Quimger et dans plusieurs
ballages humides provient d’une saponification autres agences, depuis o francs par mois ;
dont l’eau est le principal agent et qui trsn*- tarif décroissant en proportion de la durée
et de la dimension.
forme la beurre en acides gras et en glycérine ; 8Gbureaux à Paris et dans la Banlieue, 514
dans ces conditions, la surface du beurre agences en Province, 2 agences à l’étranger
tourne h l’huile et rancit rapidement.
Londres et Saint-Sébastien (Espagne), cor­
Les beurre* de»tinés h être expédiés doivent respondants sur toutes les places de France et
être parfaitement lavés, essorés et emballés à de l ’étranger.
sec. On ne saurait trop recommander aux fabri
cants et marchands de renoncer à l’habitude E lu d e de M® JONCOUR, avoué-licencié, rue
du Q a a i, no 5, îi Q u im p e r .
de mouiller les linges et papiers avec lesquels
ils enveloppent ce produit.
C h a m b re des d é p u té s .
Maine-et-Loire. — Un concours régio­
♦
* 4Service particulier du Finitlère.
___ ....
Suivant
exploit des 31 janvier et
l°r février 1907, du ministère de Le
Baud, huissier à Pont-Croix, enre­
gistré,
Et à la requête de ;
Mm<sMarie-Catherine Q uillivic, veuve
de M. Hervé Le Bars, propriétairecultivatrice, demeurant à la Métairie,
en la commune d’Esquibien, pour la­
quelle do„micile est élu rue du Quai,
n° 5, à Quimper, en l’étude de M° Joncour, avoué près le Tribunal civil de
Quimper,
Nolilication a été faite à :
1° M. le procureur de la République
près le T ribunal civil de première
instance de Quim per, en son parquet,
au Palais de Justice, à Quimper ;
2° Mlle Anne-Marie Monat, céliba­
taire majeure, demeurant,-au Stiry, en
Audierne ;
3° M. Michel Monat, sabotier, de­
m eurant à Pont-Croix, en sa qualité
de subrogé-tuteur de 1° Louise ; 2•
Victor-Joseph ; 3° Jeanne ;
Eugénie
et 5° François Monat, enfants mineurs
issus du mariage de Mme Marie Hen­
riette Gadonna avec feu M. Joseph
Monat.
De l’expédition d’un acte dressé au
greffe du Tribunal civil de première
instance de Quimper le 15 janvier
1907, enregistré, constatant le dépôt
fait au greffe ledit jour de la copie collationnée d’un procès-verbal d’adjudi­
cation enregistré, en dale d u 29 octobre
190(5, au rapport de M* Morvan, n o ­
taire à Audierne, contenant vente p a r .
1° Anne-Marie Monat, célibataire mal
joure, demeurant à Audierne ; 2* MarieHenriette Gadonna, veuve de Joseph
Monat, demeurant a Audierne, tant en
privé q u ’en sa qualité de tutrice natu-
LIS FINISTE««
« ■
■
■
■
M
M
n s E n
I
A LOUER
GRAND HOTEL DE BRETAGNE
1TDD1IUC 1 DITID !» Quim per, cheA
V
I S
relie et légale de Louise, Victôr-Joseph Il 1 CTC DÜDMI dimanche27janvier
I tHnAISjò A BÂIlll min del Abattoir,
Jeanne, Eugénie et François Monat, IL A L i t rtnU U u n Chien lave raok
à vendre par parcelles ou par lots.—
M.
P.
K
E
R
F
E
R
est
vendeur
de
:
répondant
au
nom
de
Dich,
m
uni
d’un
ses cinq enfants m ineurs issus de son
S'adressera M. .Iaou en , Champ-de-foire
Foin pressé à ........................
58 fr.
dit mariage, à ladite Mme Marie-Cathe- collier marqué A. G antiew , ¡\Quimper.
A H U E L G O A T (Finistère)
Lo ramener contre récompense.
Paille
de
froment
pressée
à.
31
fr.
Etudes de Mfi MAUDUIT, n o taire h Pont-l’Abbé,
rine Q uillivic, veuve do M. Hervé Le
S ’adresser à M. L e G u il l o u , proprié­
Pai 1le d’avoine pressée à. .
30 fr.
et do M'> DES DÉSERTS, notaire îi Scaiir.
Bnrs, propriétaire-cultivatrice, demeu­
taire, 44, rue de L évis, Paris.
lo
tout
aux
500
kilog.
pris
en
gare
de
rant il la Métairie, en Esquibien :
Quimper par quantité m inim um de
1° D ’une maison d’habitation en fa­
PLUS de FUMÉE dans les APPARTEMENTS
Grande ville du Finistère. — Chiffre 500 kilog.
çade à l’ouest sur la route d’Audierne
PAR L E DÉFU M A GE
d'affaires assuré sans voyages ni
à la Pointe du Raz ; maison à four avec
Par Adjudication volontaire
Systèm e PITON (s. g. d. g.)
une bonne de 18 à 30
dérangements : 120.000 francs ; béné­
arrière-magasin au-dessus derrière le
v u Hk,„ n„ v . ans, connaissant la cui­ en l’étude deM*MAUDUIT,notaire hPont-l’Abbè
fice : 10.000 francs
magasin ; à l’est de ces bâtiments, écu
sine bourgeoise. S’adresser au bureau
LE L U N D I 4 M A R S 1907
A C E D E R DE SUITE
rie ot crèche ; au m idi et au levant des
A *2 heures
du journal.
constructions, cour délimitée par le Conditions avantageuses, facilités de
En la com m une de P o uld re uzic
Entrepreneur de Travaux publics
prolongement dos pignons dé la mai­ paiem ent.— S ’adresser au journal.
Concessionnaire
du béton armé système Conlaronx
son et de la crèche ; droit au lavoir et
galion, retraites. A réalisé la l r° annee
droit do passago par lo sentier traver­
A Q U I M P E R (Finistère)
Affermé à Daniel Le Bec
1 . 2 0 0 .0 0 0
francs de souscriptions.
sant la prairie (troisièmo lot) et rejoi­
moyennant 900 francs
PI! nim y organiste, compositeur Fonds de garantie statutaire de 1 m il­
a l'honneur d’informer le public qu’il
gnant la routo du Cap, le tout figurant
. Ml. lUnl, <ie musique, professeur lion francs. Versement trimestriels de­
Contenance i l hectares 51 ares
est le se ul concessionnaire pour
au cadastre d’Audierne sous lo n° 205,
de piano au Sacré-Cœur, de chant et
M is e il p r ix : 2 8 . 0 0 0 f r .
les arrondissements de Quim per et
puis 5 francs. Correspondants mutuade solfège aux Ecoles normales, va
section A, et contenant un are.
Quimperlè du Système PITON.
isles demandés partout.
2“ Au môme lieu, d’une maisonnotte, ouvrir il son domicile 22, rue JulesEtude de M° M AUDU IT, notaire
Ecrire à M. L . C oticl, inspecteur,
Défumage avec garantie. Garantie
une écurie, un terrain il bAlir sur la Noël,Quim per un C o u rs de Solfège 36, rue Kéravel, à Brest.
à Pont-l’Abbé.
écrite avant l'exécution des travaux.
route au nord do la maisonnette et il du Jeudi.
Paiement après succès certain.
Etude do M» DALI HOT, notaire il Quimper,
l’ouest do l’écurie, droit au lavoir et
Ce système ne faillit jamais. Il est
4, rue Sto-Catherino, sucerdeM" Durand.
representé dans 45 départements de la
droit do passago par lo sentier qui tra­
France.
verse lo troisième lot, le tout figurant
Q uim per, Conoarneau, Douarnenez,
au cadastre section A sous partie du n°
Pont-l’A bb è, A ud ie rn e.
En Plo néour
205, contenant environ GO centiares.
Par adjudication volontaire
3° D ’une prairie Foonnec-Prat-HaoAVI S . — Ju sq u ’au 15 février pro­
Etude de M° M AUDUIT, notaire
C H IR U R G IE N " D E N T IS T E
d’an-Traon, n° 195 p, section A du ca­ chain, les vins do : Malaga, Madère, LE S A M E D I 16 F É V R I E R 1907
à Pont-l'Abbé.
Ancien Démonstrateur de Clinique des M aladies
A 2 heures, en l'élude
dastre, contenant G ares 50 centiares,au Porto, Xérès, etc., seront vendus a u x
de la bouche et des dents
môme lieu,derrière les lots précédents ; anciens p r ix , sans tenir compte des
D iplôm é de la Faculté de Médecin«
lavoir dans la prairie ; droit de passage nouveaux droits de régie votés et ap­
de l ’Université de Lille
Située à 'l'y-Douar ,
sur le deuxième lot pour accèdtir ii la pliqués depuis le I" février 1SI07.
Consultations de 8 h.à 6 h.,dimanches et fêtes excepté
En la com m une d’E rguè - A rm e l
I. — Lundi 18 Février I 9 0 7 , à
route du Cap. Ces trois lots d'im m eu­
Absinthe suisse, le litre 2 fr. 75.
Rue du P arc , 16 bis, Q U IM P E R
2 heures :
Sur
le
bord
de
l’anc:enne
route
de
Concarnean
bles, sis quartier du Stiry, en la ville
Apéritif Le Cham bord prix exception­
1° Belle Maison de commerce au
d’Audiorne, canton do Pont-Croix, ar­ nel, le litre 2 fr. 25.
avec C rèch e, Poulailler et une
P arcelle de terre en bordure sur la bourg de Plomeur.
rondissement do Quimper (Finistère),
m oyennant le prix principal de 12 900 n u M U l l i n r V oyageurs pour les roule.
Mise à prix : 20.000 fr.
Pour tous renseignements s’adresser
UN Ul IYIANUt cantons de Pont-l’A bbè,
francs outre les charges.
2° Deux Champs près du bourg.
Avec déclaration que ladite notifi­ Douarnenez et Fouesnanl, Appointe­ à M° D alidot .
Mise à prix : 8.000 fr.
cation leur était faite conformément ments et commissions. S'adresser 12,
3° Métairie de Botforn, en Combrit.
Etude de Mc MANIÈRE, notaire îi Quimper.
à l’article 2194 du Code civil pour q u ’ils quai du Stéir, Quimper.
Mise à prix : 32.000 fr.
aient ïi prendre telle inscription d’hy­
Etudes de M" André JON OUll, nvouiS-licencid,
pothèque légale q u ’ils aviseraient dans
II. — Lundi 4 M a rs , à 2 heures :
n
l'uo du Quiii, n° 5, fi Quimper, et de M°
le délai do deux môis sur les im m eu­
4° Domaine de Kergoïc, en P oul­
MOYSAN, notaire îi Fouesmuit.
P a r A D JU D IC A T IO N V O LO N T A IR E
bles vendus et que faute par eux de
dreuzic.
D istillerie D E S R U E S , Q u im p e r
en l’c'tude et par le ministère
se mettre en règle dans ce délai, les
Mise à prix : 28.000 fr.
de M» MANIÈRE, notaire
im m eubles dont il s’agit seraient et
M É D A ILL E D 'O R
5*Métairie de Kerveltré,en St-Jean.
L E M E R C R E D I 27 F É V R IE R 1907
demeureraient définitivement purgés
Exposition intern'« de Bruxelles 1906
Mise
à
prix
:
20.000
fr.
A
2
heures
après-m
idi
pur lo ministère de M» M o y s a n ,
et libérés entre les mains do l’acquô- En l'é lu d e et notaire
h Fouesnant
En la Ville de Quimper, rue du Lycée, n° 8
reur do toutes hypothèques de cette
L E L U N D I 18 F E V R IE R 1907
nature.
,
M A C H IN E S A G R ICOLES PERFEC T IO N N É ES
A 10 heures du m alin
E t avec en outre déclaration a M.
composée de 8 pièces, mansardes et
le Procureur do la R épublique que
En la commune de Fouesnant, près grenier, Cour avec Bûcher et C abi­
les anciens propriétaires desdits im ­ de Mesguinis et l'ancien m oulin à vent nets.
meubles sont indépendam m ent des de Coat-Clèvarec, une P ro p riété
Dernier prix de location : 550 fr.
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à fair« tourner,
Pour tous renseignements, s’adresser audit
Sèros
onnant 6 0 à 8 0 franc»
épouse, cultivateurs, demeurant à section L, pour une contenance de
M MANIÈRE.
de bénéfice par as et
Kerbuzulic, en Audierne ; 2° Mme Ma- 30 ares 20 centiares.
*par vache.
rie-Anne-Victoire Moulloc, veuve do
M ISE A P R IX : Neuf cents francs, Etude do M0 MANIÈRE, notaire fi Quimper
M. Ronè-Marie Le Bis, cultivatrice, ci 9 0 0 francs.
demeurant à K erbuzulic,en Audierne;
Ces E c rém euses,
3» M. Jean-Mathieu-Jacques Jafiry, Etude du M" DALIBOT, notaire h Quimpor,
fa ite s en h'rance, coû­
Par Adjudication publique et volontaire
tent
meilleur marché
4,
ruo
Sto
Catherine,
suce'
de
M»
Durand.
forgeron, demeurant ii Audierne ;
que tous les autres
en
l
’ôtude
systèmes
fa its à l ’é­
Mme Mario Jatlïy, épouse do M. Yves
tranger.
et p ar le m in is tè re de M " M a n i è r e
Toullor, prépose des douanes, demeu­
L E M E R C R E D I 20 F É V R IE R 1907
rant à Audierne-; Mme A m élina Jaffry,
BARATTES ET MALAXEÜRS
Par
Adjudication
Volontaire
h i' heures de P aprôs m id i
épouse do M. François Colin, marin
Très lépcres detraction, ne collant jam ais, ne sortant jam ais de la raie
Syst. S im o n . (Mod. 1906)
pèchour, demeurant il Audierne
LE L U N D I 18 M A R S 1907
So métier de» contrefaisons._______________
Un cnfaiu peu t les fa ir e fon ction n er.
Mme Jeanne Jall'ry, épouse deM . Yves
A 2 heures, en l’ótudo
Broyeurs d’ajoncs à 3 coupes, brevetés,
TRIEURS DE GRAINS
à (tuiiiipcr, rue tle lierfeu nteu iijS ti
Louarn, marin-pécheur, demeurant à
Hache-Paille, Coupe-Racines, Semoirs, Herses,
Système D bnib
CuItivaleurs
canadiens.
Audierne ; Mmo Euphrasio J a f lïy ,
s comprenant :
Sise à Quimper, rue de Pont i'Abbé, 22
épouse de M. Clet. Kèrisit, marin-pôRez-de-chaussée, deux étages et
cheur, demeurant
Audierne ; M. élevée sur caves d’un rez-de-chaussée, troisième étage mansardé.
François Jall'ry, cultivateur, dem eu­ deux étages et grenier.
COUIv avec pompe , Cabinets d’ai
Cour derrière avec forge et bâti­
rant à Kerbuzulic, on'Audierno ; Mme
sance et Bûcher.
Jacquetlo Jaffry, épouso de M. Alain ments de service.
» J j a SUCCULEXTMi! ” Variété hollandaise
T E R R A IN A BATI Reformant l’angl
L a r e i n e des o u is in e s , k o h a ir j a u n e . - 5
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Cosquor, marin de l'Etat, demeurant
de la nitide Kerfeunteun et du chemin
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à Audierne ; Mlle Jeanne-Mario Jallry,
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A itx 5.000p re m itre s e r p td itio n s ” l'Annualredes Folreset Marchiiaux Bettiaux s e r a jo ln t ä t itre g ra c ie u x 0
dit Caront-ar-Vigouroux.
par représentation de M. Amédée ser à M° D a liiio t .
M I S E A P R I X : 6 .5 0 0 FR.
Jail'ry, son père, décédé, époux de
Pour tous renseignements, s’adres
Mme Mario Kersual ; \° MM. Jean- Etude de M« Pierre .Ja c q , notaire h Quimper.
C O N S T R U C T IO N DE M A C H IN E S A G R IC O L ES
ser à M° ¡VIa n i .Ènu, notaire.
Marie, Alain-Mario et Pierre-RiméG u illa u m a Lo Bis et Mme PliilomôneAnne-Maric Le Bis, épouse do M. LE M E R C R E D I 6 M A R S 1907 Etude deM* M a n ière , notaireà Quimper
Q uai du Stéir.
____
m "
Joan-Piorre Le Floch ; Clot-Marie Le
A 2 heures, en l'élude
2 S
Bis ; 5° M. Renè-Marie Le Bis, culti­
vateur, demeurant à Kerbuzulic, en
V
E
N
T
E
Audierne ; G0 M. Alain Lo Bis et Mmo
Située A Quimper, impasse de l’Odet
P a u A D JU D IC A T IO N V O L O N T A IR E
Anne Le Moigne, sa seconde femme,
En l’élude de M* MANIÈRE
élevée sur caves d’un rez-de-chaussée
cultivateurs, domeurant à Kerbuzulic,
comprenant G pièces (il d'un grand
LE LORDI 18 FEVRIER 1907, à deux heures.
en Audierne ; 7° Mme Aune-Margue­
grenier, les murs étant construits de
rite Mariée, première épouse de M.
manière à pouvoir exhausser.
Alain Lo. I3is ; 8° Mme Marie Jacquetlo
Cour, pompe, poulailler et cabinet
Gaïll'as, épouse de M. Yves Jallry,
Avec JARDIN en plein rapport
d’aisances
Située à Quimper, rue de Douarnenez, 'Jli
cultivatrice, demeurant à Kerbuzulic,
Revenu annuel, 550 IV.
Comprenant :
en Audierne ; 9° M. Yves Ga'Ül'as,
Mise à prix : 7 , 0 0 0 fr.
1° Un rez-de-chaussée composé de :
épouse do Mmo Jeanno Coquet, culliTous ces A ppareils com portant les derniers perfectionnements
grand salon, petit salon, salle à manger
tivatours, demeurant à Kerbuzulic, on
Etude do M8 Couuri, notaire à Quimper
Audierne, et quo tous ceux du chef
et cuisine.
Ces instruments, entièrement fabriqués dans nos Ateliers, sont l ’objet des meilleurs soins,
et vendus à des p rix inférieurs p a r la suppression des frais de transport.
2" Un premier étage composé de :
desquels il pourrait être pris dos ins­
quatre pièces et un grand cabinet de
criptions d’hypothèquo légale n ’étant
pus connus do l'acquéreur, celle-ci P au A D JU D IC A T IO N V O LO N T A IR E toilette.
------- « R E P A R A T I O N S »-------3° et un deuxième étage, avec man­
ferait publier la dite notification dans
ET A vriSINTE DK FEUX
sardes brisées, composé de : quatre
un des journaux désignés pour les
LE MERCREDI ^3 FÉV R IER 1907
pièces et un grand cabinet. Grenier auannonces judiciaires, conformément
A i? heures après-midi
dessus.
à l'avis du Conseil d’Etat du 8 mai
En l’étude dudit M° Cou mi
tt toute» lit a/Tiotleni 4» Filtrine
Dans le jardin : une serre et une
18074 ,
■omt r a d ia n lc m * n t g u r r l i p » r l'* m p lo l « u
pompe. Auprès de la maison, deux bû­
Pour extrait conforme :
André JO N CO U R,
chers et des anglaises.
Sis au lieu de KERIDOU
à L’E U C A L Y P T U S
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Avoué-licencié.
Contenance approximative : 440 mè­
En la co mm un e de Guengat
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tres carrés.
Et d’une contenance d’environ 27 hoct.
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A TENDRE BON MARCHÉ
S’adresser au bureau du journal.
à
ser audit M* Couiuï.
Q uim per, Im prim erie du Jo u rn a l Le Fim siere
Oortlflé par lo Gérant soussigné
(H« t a w , U
Vu p«ur ibgaliaatitn de la signaïur* ci-centre :
U d iri* *• Q uitnpir, U
ta M u u .
Trente-sixième année
3.908.
Mercredi 13 Février 1907.
BEf
LE FINISTERE
LE NUMÉRO
LE NUMÉRO
JOURNAL RÉPUBLICAIN FONDÉ EN 1872
CENTIMES
CENTIMES
P a r a is s a n t le M e rc re d i et le S a m e d i
L ’AGENGE HAVAS, rue Notre-Dame-des-Victoires, n° 3 i et place de la Bourse, n° 8 , est seule chargée, à P aris, de recevoir les Annonces pour le Journal.
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Quimper, Finistère et départements lim itrophes. . .
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6 mois.
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4 f. 5 0
K
»»
8 f. KO
(Ces derniers abonnements ne peuvent être pris que pour le
département)
O VlMPKR —
Voir & la 3»« page
tions directes actuelles que condamne
d’une façon si dédaigneuse le nouveau
projet do loi. E n vain procurent-elles
Nos
il l’Etat près 700 m illions de recettes.
E n v a in la situation des finances conseillerait-ollo, en ce moment, une par­
ticulière circonspection. L ’application
des nouvelles doctrines fiscales ne
saurait, dans l’esprit singulièrement
aventureux du gouvernement,être su­
bordonnée à di> pareilles considéra
tions. « Combien rapportent les impôts
Le projet d’impôt sur le revenu. — actuels ? Tout près de 700 m illions,
Une inquisition flsoale. — La Cham ­ exactement 690 millions. Le problème
bre des députés a été saisie la semaine à résoudre consiste donc à se procurer
dernière d’un nouveau projet d’impôt cette somme à l’aide d’une ou plusieurs
général sur le revenu. Il prétend met­ taxes sur les revenus ou sur le revenu.»
tre fin il notre système do contributions
Pour la solution de ce problème, le
directes, « issu en partie do théories projet n ’opte nullem ent, comme cette
oubliées ou de traditions abandon­ phrase do l’exposé aurait pu le faire
nées », système qui constituerait au­ croire, entre l ’im pôt sur le revenu,
jo urd ’hui « un organisme vieilli et d’un côté, et l’impôt sur les revenus,
disparate, ne répondant à aucune con­ do l’autre. E n fait, il les adopte l’un et
ception nette, ne s’accordant plus avec l’autre.
les nécessités modernes ».
Or, ce n ’est là, est-il besoin de le
De nouvelles « théories » llscales constater? que la copie du système
devraient désormais régir la France. « vieilli ».
Elles conduisent, nous dit l’exposè des
Celui-ci consiste dans la juxtaposi­
motifs, à femplacor l ’im pôt proportion­ tion d’un impôt général sur le revenu,
nel par l’im pôt progressif : « Il faut sous le nom do contribution mobi­
calculor l’égalité d'efforts, et fonder lière, à des impôts directs sur les re­
sur cet égalité un systèmo d’impôt. Ce venus, sous le nom d’im pôt foncier,
système aura la progression pour d’im pôt des patentes, ou de taxe sur
base... » Il impliquo donc la connais­ le revenu des valeurs mobilières.
sance du revenu intégral de chaque
Mais ces contributions ne sont pas
citoyen.
personnelles. Elles reposent sur des
Et voilà, du coup, lo principe fonda­ signes extérieurs de la richesse. Elles
mental du droit fiscal de la Franco ont en vue, tout à la fois, l’intérêt de
renversé on effet : l’impôt, do réel l’Etat, qu’elles sauvegardent par une
q u ’il ôtait, c’est-ii-diro portant sur los certitude absolue de rentrées budgé­
choses et non point sur les personnes, taires croissantes, et les droits du con­
devient essentiellement personnel.
tribuable sur qui l’Etat ne saurait
Q u ’on l’avoue ou non, q u ’on l’ait mettre la main sans des vexations et
voulu ou bien qu’on n ’y ait pas pris sans une inquisition intolérables.
gardo, pou importo : le résultat do la
Ces idées étant répudiées, lo modo
prétendue « réforme » apportée au de perception des taxes doit être
Parlement, c’est l’institution dans no­ changé dans le sytèine nouveau. Ce
tre pays d’une vaste et permanente in ­ sont « los revenus véritables » que le
quisition ilscalo.
fisc a l’ambition de connaître et de
Il
est commode de soutenir que le frapper. « Nous entendons, lit-on,
régime en viguour est démodé et qu’il dans l’exposé des motifs, atteindre los
ne répond à aucune conception nette. revenus eux-mêmes et nous 110 m ain­
Mais la vérité, c’est, d’une part, q u ’il tenons los dispositions légales actuel­
n ’a cessé d’ôtro amélioré, qu’il se prête lement en vigueur qu’autant q u ’elles
à tous les perfectionnements, et d’autre conduisent à la détermination du
part, q u ’il répond à une idée très revenu véritable. »
claire : le souci de ne pas faire pénétrer
Voilà la théorie.
le lise dans l’administration du foyer
Nous reviendrons sur les conditions
domestique, dans la vio et dans le tra­ d’application do cet impôt.
vail dos citoyens. Do cette penséo do­
Pour le moment, contentons-nous
m inante, née de la haute philosophie d’indiquer que, pour arriver aux exem­
qui inspira la Déclaration des Droits ptions promises, pour établir les dis­
do l ’homme, sont sorties le» contribu­ tinctions que le projet se plaît à faire
NOUVELLES TÉLÉGRAPHIQUES
Faits & Bruits
du Mercredi 13 Février 1907.
- 05 -
REINE EN SABOTS
H)
(1813)
XX
«
LA COUHSE VKR8 LA MORT
Le cutter, sous moyenne allure, avait
continué sa même routo, so rapprochant
sans cesso dos côtes d’Anglotorre, ot l ’œil
perçant de Tanguy venait onfln do décou­
vrir ce que tous chorchaiont depuis do lon­
gues heuros, uno voilo : ollo apparaissait
encore indécise à l’horizon, masquée ù tout
instant par los hautos lames au miliou des­
quelles lo Pvnn lias se frayait son chemin.
D’un regard inquiet, Lantok scruta la
physionomlo do Torr lié Penn qu’il allait
chercher dans sa cubino au inomont précis
où apparut lo jouno commandant, ot il
fronça toutos los rides do son visago tunné
(1) Reproduction interdite aux Journaux qui
n*ont paa un traité aveo la Sooiété des Qens de
irtttTM.
Rue Sainte-Catherine, 10 — OU 1M P È R
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FEUILLETON D ü « Finistère »
ANNONCES
I O C T JrU ELiSLTT ZSC «
on constatant l’état d’exaltation que révélait
l’exprossion dos traits du corsaire. N’en
augurant rion do bon, lo maître d’équipage
questionna pour se mieux renseigner :
« J ’allais vous prévenir, mon comman­
dant, qu’est ce qui faut fairo à c’t’heure, si
rapprochés quo nous sommes du pays des
Saozon ?
— Mais... courir dessus, mon vieux Lan­
tok, ot à pleine vitesse oncoro I
— Mémo si co serait dos fois un plus fort
que nous, rapport aux parages I » continua
Lantok avoc uno insistance voulue.
Los rogurds dos deux hommos se croi­
sèrent avec une fixité si aiguë quo chacun
lut jusqu’au fond do la ponséo do l’autre, ot
Torr hé Penn, haussant volontairement la
voix, lança avoc uno àprotô joyouso :
t Surtout si c’est un plus fort quo nous!...
ot toutos tes épines dehors pour lu circons­
tance, mon bravo Lantok I »
Lo coup do sifflet perçant du maître fut
la soulo réponse, ot aussitôt lo cutter so cou­
vrant do toilo, força do vitesse sous toute
sa voiluro déployéo, grand’voile, grand foc,
trinquette, petit foc tendus à la briso.
« lirunlo-hns de combat ! commanda d’uno
voix tonnante Torr lié Penn dont les yeux
étincelaient. »
Postoc ot Tanguy so rogardôront.
— 11 avait raison tout ù l’houro, Kéribin !
Plus Torr hé Ponn quo jamais ! » Ht lo promior.
« Tu poux le diro, Postée ; mais quand
Les lettres non affranchies ;ont refusées.
la ligue
mémo jo ne lui ai jamais vu cette figure-là,
répliqua Tanguy.
Plus brusque, plus rageur encore que do
coutume, en faisant à part lui la mémo ré­
flexion, Piorrik Lantok bousculait ses hom­
mos on grondant sourdement des choses
quo personne n’entenduit, lorsque la voix
do la vigie tombant de nouveau de la hune
vint donnor un renseignement précis, le
biltimont en vue so dessinant plus nette­
ment :
« Brick de 20 ! au vont do nous ! Bâbord
amures ! Cap sur nous I il nous a vus ! »
Aucun doute n’était plus possible. Lo
Penn Bac, au lieu de rencontrer quelque
gros marchand, tombait sur un croiseur
sortant évidemment de Plymouth pour ve­
nir prendro son posto do gardo sur los eûtes
do France : promptement, Lantok escalada
los enfléchuroB.
« Un brick de 20, ça compte, le morceau
est de taille, lit Kéribin.
— Dame oui, reprit Tanguy, ça mesure
tronto-quatro mètres, ces oisoaux-lù, et ça
porto dix-huit caronades do vingt-quatre.
— Sans compter deux jolis canons de dixhuit qui causent do plus loin que nos caronades ii nous, ajouta Postée.
— Dix-huit et doux font vingt; avec un
bordago plus élevé quo nous sur l’eau,uno
voiluro autrement forto, ot un équipage on
nombre, voilà do quoi rendre lu conversation
sérieusement animée, déclara Tanguy; nous
no risquons rion d’ouvrir l’osil ot lo bon.
20
Annonces judiciaires et diverses.
Réclames......................................
80
Les annonces du département du Finistère ot des départements limitroph >
seront reçues au Bureau du Joorntl. — Elles doivent être déposées la veill
de la publication du Journal, avant m idi
M. Briand nous donne la première. Il n'adopto pas nos termes ; mais il spécifie que
le curé se déclarera autorisé par l’évêque, et
dans sa circulaire, il indique que le curé
peut très bien, après s’être entendu avec le
maire sur les termes de l’acte, demander un
N ous contestons que ce soit là un
délai et en référer à son supérieur. Il n’ac­
progrès. Ce serait u n form idable recul. cepte pas, il est vrai, la signature de l’évéLe pays 11e se pliera pas à ce régime que, mais nous ne l’insérions pas, comme
d ’in q u is itio n fiscale.
l’a supposé à tort le ministre, pour être
portée au contrat, pour l’homologuer, pour
L a q u e stio n des églises. — D é c la ­ donner au desservant un complément de
ratio n s d ’u n é v ê q u e . — On sail que,le compétence légale. Non ! Nous avions en
Vatican a déclaré qu’il ne pouvait accepter vue seulement d’empêcher que l’acte soit
les conditions contenues dans la dernière signé ici d’une façon et là d’une autre.
circulaire de M. Briand. Certains ont vu Aussi, pour ma part,la signature de l’évêque
ne fait plus question. L’obstacle n’est pas là.
dans celte réponse une rupture de tons
Nous avons demandé des garanties de per­
pourparlers, si l’on peut ainsi qualifier ce
manence et nous avons pensé les trouver
début indirect.
dans une clause par laquelle le curé cède
Un journal parisien publie à ce sujet des son droit de jouissance à ses successeurs.
déclarations intéressantes émanant, dit-il, M. Briand la biffe et dit : « Elle n’est pas
d’un prélat « mieux placé qu’aucun pour légale ».
Je ne suis pas aussi aflirmatif que lui pour
juger la situation avec clairvoyance et exac­
titude, îi cause du rôle qu’il ajouéet qu’il est dire qu’elle est légale. La matière est neuve.
appelé ¡1 jouer encore, tant ii Home qu’à Les jurisconsultes les plus compétents et de
tous partis sont divisés sur la question. Je
Paris ». Ces déclarations remettent les cho
n’ose donc pas dire que M. Briand nous
ses au point, et indiquent d’une façon très
retire un droit légal., mais il fixe à son pro­
exacte quel est l’état actuel du conflit. En
fit un point douteux. Et quel point ! Sans
voici les passages les plus importants :
une clause de ce genre, pouvons-nous assu­
— Vous vous préoccupez cto savoir a dit rer la vie religieuse catholique ? Ce serait la
cet évêque, si et où la déclaration des évê­ soumettre à une fluctuation perpétuelle. Le
ques et la circulaire do M. Briand sn rencon­ maire deviendrait l’arbitre des nominations
treront. Elles se rencontreront, je crois, mais de curés.
— Alors, c’est bien la rupture de l’entente
il faut, pour l’apercevoir, bien préciser la
commencée ?
portée de l’une et de l’autre.
— Comment ça?
La déclaration des évêques, je l’affirme
— Vous avez vu les dépêches de Home, la
tout de suite, est un acte absolument sin­
cère et loyal. Qu’ont ils voulu ? Us ont voulu note de VOsscrvalore romano, qui toutes
sortir du négatif où ils étaient jusque-là et disent que le Vatican repousse les contrats
du gouvernement?
chercher un terrain positif.
— Je suis sûr que les autours de ces notes
Après avoir indiqué que, contrairement n’ont même pas causé avec les portiers du
ii ce qui avait élé avancé, cette déclaration Vatican ! Comment voulez-vous que nous
n’était ni un ultimatum, ni une « dernière repoussions des choses qu’on ne nous impose
concession », ni une manœuvre, l’évêque pas ? M. Briand n’a pas donné force de loi à
déclare que ses collègues et lui ont choisi ses projets. Il a même précisé qu’ils n’étaient
I 3 moyen qui leur paraissait le meillei r qu’indicatifs.
— Qu’allez-vous donc faire ?
pour sauver le culte public.
— 11 m’est dillicile de vous répondre tout
Tel est lo sons, poursuit-il, d’une des de go, au risque d’engager mes collègues,
données du problème.
avec lesquels nou's allons nous entendre pour
L’autre, c’est la circulaire de M. Briand. que les uns ne tirent pas à hue, les auties à
Je lo dis comme je lo pense : je crois à la dia.
sincérité de M. Briand rédigeant sa circu­
D’ailleurs, j ’ai l’intention en ce qui me
laire. Jo n’en dirai pas autant d’un autre concerne de rédiger un contrat où les
dont le geste du pied à notre égard est peut- principales clauses du projet gouverne­
être celui d’un boulovardior, mais non pas mental et du nôtre seront fondues. Et j ’ai
celui d’un homme d’Etat. Je crois, dis-je, à bien l’espérance qu’on peut trouver un terme
sa bonne volonté et il y aurait injustice de qui soit légal et qui assure cette permanence
notre part à la nier. Et do cette bonne vo­ qui nous est absolument nécessaire.
lonté, jo vois une preuve décisive dans la
— Alors, erronées, les nouvelles pessimis­
contexturo même de sa circulaire, qui so tes ?
meut dans le cadre de notre déclaration,qui
— Tout à fait.
la suit pas à pas.
Lo contrat que nous proposons so dis­
P o u r la r e p o p u la tio n . — U n e le ttre
tingue par doux particularités essentielles :
d
u
m in is tre des T r a v a u x p u b lic s . —
la garantie de la hiérarchie ot la garantio do
M. Barthou vient de répondre à la lettre
la permanence do la jouissance.
miroiter, il faudrait absolument que le
fisc eût un état individuel dos fortunes,
etque sous ces nouvelles fourches caudines, chaque citoyen, petit ou grand,
eût passé.
t
de M. Piot, dans laquelle l’honorable sé
nateur demande au ministre des Tra­
vaux publics d’intervenir auprès des
compagnies de chemins de fer, en vue
d’obtenir l'extension : 1° du bénéfice de
la gratuité aux enfants âgés de 3 à 5 ans ;
2° de la réduction de 50 % aux enfants
âgés de plus de 7 ans jusqu'à une limite
d'âge qui sera à déterminer.
La question sinon de la gratuité pour les
enfants de plus de trois ans, du moins de
l’extension du demi-tarif aux enfants de
plus de sept ans, a été récemment soulevée.
Les Compagnies, s’appuyant sur les con­
cessions déjà faites pour les familles, et sur
les pertes importantes de recettes que la m e­
sure entraînerait, n’ont pas cru devoir y
souscrire, et il ne m’est pas possible de leur
imposer des dispositions qui excèdent les
stipulations précises que le cahier des char­
ges contient : gratuité jusqu’à trois ans ;
demi-tarif de trois à sept.
Mais comme je reconnais avec vous tout
l’intérêt de la double mesure que vous pré­
conisez, je vais en faire reprendre l’étude.
Vous pouvez être assuré que rien ne sera
négligé pour aboutir à une solution aussi
prompte et aussi favorable que possible.
N ouvelles
diverses
— M. Cuvinot, président de la com­
mission sénatoriale chargée d’examiner
la p; oposition de loi relative aux retraites
ouvrières,vient d’adresser aux syndicats,
aux sociétés de secours mutuels, aux
chambres de commerce et aux chambres
consultatives des arts et manufactures,
un questionnaire visant les différents
systèmes possibles. La commission sé­
natoriale a joint à ce questionnaire un
résumé succinct des dispositions légis­
latives qui permettent actuellement à
tout citoyen français de s’assurer contre
la maladie et la vieillesse, et celles qui
assurent aux vieillards n'ayant pas les
ressources suffisantes, aux infirmes et
aux incurables, un droit aux allocations
mensuelles versées par les communes
avec l’aide de l’Etateides départements.
— M. Dubuisson, député du Finistère,
vient do déposer un amendement à la loi du
28 mars 1882 sur l'enseignement primaire
obligatoire tendant à rendre facultative la
fréquentation des écoles pour les enfants
dont le domicile est éloigné de plus de trois
kilomètres.
— La commission sénatoriale chargée
d’examiner le projet de loi sur les réu.
nions publiques a adopté, sans m odifica­
tion, le texte voté par la Chambre.
—
Bah ! termina Kéribin en s’assurant sommes bons qu’à prendre les gens sans dé­
quo son sabro à large coquille de métal fense et que leurs morceaux de fonte nous
protégeant la main et le poignet, jouait bien font peur ! Montrons-leur une bonne fois
librement dans son fourreau de cuir, on a que nous ne faisons que ce qu'il nous plaît,
mangé, broyé et digéré des morceaux autre­ et que si nous avons laissé en pagaye la
ment gros que cola dans la mer des Indes, corvette de l'antre jour, c’est uniquement
ot tu poux être sûr que si Torr hé Penn court parce que nous avions des choses plus pres­
dessus do ce train-là, c’est qu’il sait ce qu’il sées à faire. Voilà un de.leurs bricks de
guerre qui vient sur nous. Le Penn Bas
fait, où il va et ce qu’il veut I »
Lantok, son inspection de l’ennemi ter­ marche mieux quo lui, nous pourrions le
minée, un coup d’œil rapide jeté à la mâture berner à notre aiio et rallier la côte sans
du cutter, dégringolait rapidement de la combat ; il n’y aurait pas de déshonneur
hune ; il entendit les derniers mots de Kéri­ puisqu’il est plus fort que nous. Mais c’est
bin et tout en so dirigeant vers le comman­ justement pour cela que nous allons lui
courir dessus, acceptant le combat de notre
dant, gronda pour lui seul :
« C;’ qu’il veut ! c’ qu’il veut I Je m’en plein gré, et je compte sur vous pour prou­
doute, moi! il veut envoyer son chagrin par ver à ceux d’Angleterre que lo Penn Bat
le fond et lui avec ! Sacré imbécile do Lan­ n’a pas volé son nom, et qu’il cogne aussi
tok, c’est do ta faute tout cela avec tes idées dur que les bâtons de Bretagne dont leurs
et ta vieille Tinaïk et toutes ces lubies de crAnes connaissent le poids depuis long­
l’autre monde ! hôte brute, va, si t’aurais temps, pas vrai, mes gars !
Une immense acclamation roula sur le
pas mieux fait de to tenir tranquille une
bonne fois ! »
pont du cutter, mousquetons, haches et
Arrive devant Torr lié Penn, lo maître lui sabres brandis à bout de bras par les ma­
fit son rapport qui amena une singulière rins enthousiasmés :
flamme de joie sur les traits du corsaire.
« Vivo la France! Vive la Bretagne!
« Mes enfants, cria-t-il à l’équipage, il y a Vivo Torr hé l’enn ! »
assez longtemps quo ces maudits Saozon
nous font surveiller par leurs bâtiments do
guerre sans pouvoir nous mettre lo grappin
G u s t a VK TOUDOUZE.
dessus; il y a assez longtemps quo nous
trompons leurs croiseurs et que nous râ­
lions à leur barbo leurs bâtiments de com(A suivre).
moreo. Ils finiraient par croire que nous ne
LB FINISTERE
— Le» aouverains anglais ont quitté Paris
samedi matin, pour rentrer en Angleterre.
— M. Viviani, ministre du Travail, a
passé la journéo de dimanche à Lyon. 1
a reçu de nombreuses délégations ou­
vrières.
— La deuxième messe organisée à Paris
par l’assaoiation cultuelle à la tête do laquello
se trouve l’ôvêque sohismatique Villatte a été
plus mouvementée encore que la première.
La police a dit intervenir à plusieurs reprises
et des arrestations ont eu lieu.
— Le service de la Sûreté vient de dé­
couvrir, dans la région du Nord, une for­
midable associution de malfaiteurs qui
ont, depuis plus de deux ans, commis un
nombre considérable de crimes restés
impunis. Cinquante arrestations ont déjà
été opérées.
\
Nouvelles étrangères
Maroc. — On mande de Tanger qu’un
grave incident vient de se produire. Le
maghzen a porté plainte contre le consul
de France a ilabat, l ’accusant d’avoir
insulté le pacha de Mehalia. Or, c’est
ce dernier qui a empêché notre repré­
sentant d’entrer en ville, le faisant
mémo mettre en joue par ses soldats.
Cet incident, ayant pour auteur un
haut personnage, montre quel est l ’état
d’esprit des Marocains.
Russie. — Les résultats officiels des élec­
tions sont connus pour 3.643 élections. Sur
ce nombre, on compte 920 monarchistes,
001 modérés, 1.370 membres de la gauche,
ÜOi nationalistes, '«¡85 indépendants et lü7
élus dont on ignore les tendances.
De nouveaux troubles graves se sont pro­
duits à Odessa. Dans le port de juerre les
marins se sont mutinés et on craint un
massaore d’offloiers. Un do ces derniers
a été tué par l’équipage de son naviro.
D'autre part, des désordres antijuifs ont
éclaté en ville. Les magasins juifs sont
pillés, et les israèlites sont assaillis et tués
dans les rues. On oraint un nouveau « progrom ».
Angleterre. — Une formidable explo­
sion s’est produite il l’arsenal de Woolvich, dans le laboratoire de chimie qui
a été détruit. Toute la ville a été ébran­
lée. Un gazomètre a sauté.
Les dégftts sont considérables. Il n'y a
eu heureusement aucun accident de per­
sonnes.
Japon. — Des informations officielles
annoncent que le mikado, désireux de voir
rétablir complètement les relations avec la
Russie, a ordonné l’évacuation de la Mandchourie. Il n’y restera que les troupes né­
cessaires à la surveillance du ohemin de
fer.
LE FINISTÈRE_AL PARLEMENT
SÉNAT
Séance du vendredi 8 février.
Le Sénat a repris en l re délibération la
discussion de la proposition de loi modifiant
les formalités relatives au mariugo. Les
trois articles qui avaient été réservés ont
été votés.
Séance du lundi 1 1 février.
M. Cabart-Danneville dépose une pro­
position de loi portant modification h la loi
sur la marine marchande.
Puis M. Lintilhac donne lecture de son
rapport sur le projet de loi relatif aux réu­
nions publiques. La discussion en aura
lieu jeudi.
C H A M B R E D ES DÉPUTÉS
Séance du vendredi 8 février.
La Chambre a repris la discussion des
interpellations sur les opérations financières
abusives ou illégales.
M. W illm , puis M. Jaurès, attaquent
la Russie.
M. Pichon , ministre des A flaires étran­
gères, proteste contre cette intervention
dans les affaires intérieures d’un autre pays.
M. Caillauoo, ministre des Finances, ré­
pond aux interpellateurs.
M. Aynard combat l’impôt sur le revenu
et démontre que si les capitaux français
sont allés & l’étranger, c’est que les grèves
qui se succèdent en France les ont mis en
défiance.
Finalement, l’ordre du jour pur et simple
clôt la discussion.
GAZETTE BRETONNE
FINISTÈRE
Actes officiels.
Par décision ministérielle du 0 février :
M. Gardan, lloutenant au 118« régiment d’in
fanterio, détaché à l’étatmajor do l’armée
(direction du service géographique), rentre à
•on corps (servioe) ;
M. Chevillotte, capitaine au 19« régimont
d’infanterie, passe au 71* régiment de même
arme ;
M. Quirin, capitaine au 88° régiment d’in ­
fanterie, passe au 118° régimont de mémo
arme,enremplacementde M. Martin, changé
de corps, et ost maintenu stagiaire d’étatmajor.
Par décret on date du 5 févrior, le méde­
cin aide-major do 2° classe Charrier, du 19°
d’infanterie, est promu au giado de médecin
aide-major do 1ro classe.
Par arrêté du l»r février, M. Bissonnier
(Félix •Apolinaire), ex-maréchal des logis
chof au 7* régiment do chasseurs, demouvant
à Sens (Yonne), est nommé expéditionnaire
dos postos et des télégraphes à Quimper.
Par arrêté du 9 février : L’emploi de gar­
dien classé actuellement existant, dans le
département du Finistère, au phare de
Beg-ar-Vechen, est supprimé à dater du
16 février 1907 ;
M. Garo (François-Marie), gardien do
phare, attaché, dans lo département du
Finistère, au service du phare du Four, Cht
admis, sur sa demande, à fairo Valoir ses
droits à la retraite, à titre d’uncienneté
(60 ans d’ûgo, 39 ans do services). Cette dis­
position aura son effet à partir du 1" fé
vrier 1907 ; M. Garo cessera ses fonctions a
la môme date, sur sa demande ;
M. Korsaudy (Pierre-Adolphe), est nommé
gardien do phare do 4° classo. 11 sera at­
taché, dans lo département du Finistère,
au service du phare "du Four, en rempla­
cement do M. Garo. Cette disposition aura
son effet à dater du 16 février 1907 ;
M. Plouzennec (Sébastien) est nomme
gardien de phare de 4° classe. Il sera atta­
ché, dans le département du Finistère, au
service du phare d’Armen, en remplacement
de M. Bontonnou, qui recevra ultérieure­
ment uno nouvelle destination. Cotte dis­
position aura son effet ù dater du 16 murs
1907;
M. Lachaux (Etienno) ancien gendarme
de la marine, est nommé gardien hors classo
des phares et balises. Il sora attaché, dans
lo département du Finistère, au sorvico des
fanaux de Roscofl, en remplacement nu­
mérique de M. Le Bras (François Marie),
admisà fairo valoir ses droits à la retraite,
et dont l’emploi d’agont classé est sup­
primé. Ces dispositions auront leur effet à
dater du i°r février 1907.
Élections municipales.
Les électeurs de la commune de SaintJean-du-Doigt sont convoqués pour le
dimanche 24 février courant, à l’effet
d’élire un membre du conseil municipal,
en remplacement de M. Hervé Musson,
maire, décédé.
avec celle du musée, de telle façon qu'elles
paraissaient inséparables l’une de l’autre.
On peut affirmer que, pendant trente
années, le meilleur de son existence
s’employa en soins consciencieux pour en­
richir et faire valoir cette collection qui,
grftce ît lui, occupe l’un des premiers rangs
en Bretagne. Ajoutons qu’elle est la plus
bretonne de toutes ; car il n’y a pas un as­
pect de la Bretagne historique, légendaire,
pittoresque, qui n’ait lîi son reflet.
Au musée départemental, une œuvre in­
téressante avait été conçue par l’ancien con­
servateur, M. Le Menti : il s’agissait de re
cueillir ou de reconstituer les vieux costu­
mes des régions de Cornouaille et de Léon,
pour en composer une galerie ethnographi­
que destinée îi mettre sous les yeux des Bre­
tons de l’avenir l’image fidèle des Bretons
d’il y a cent ans.
Ce projet était resté ît l’état d’embryon :
M. Beau le prit en mains, et l’on sait ce
qu’il en fit. Avec la collaboration du re­
gretté M. Foulquier, il travailla opiniâtre­
ment pendant plusieurs années, non seule­
ment îi rassembler les anciens costumes —
tache assez difficile par elle-même — maisù
façonner les mannequins qui devaient les
porter. C’est sur ses dessins et sous son
contrôle attentif que fut modelée chacune
de ces tètes qui représentent, non des types
de fantaisie, mais des modèles vivants ; il
y mit tout son tempérament d’artiste et
tout son cœur de Breton. L’œuvre lut ît ce
point parfaite que, lorsque le musée natio­
nal du Trocadéro voulut ouvrir une section
bretonne ethnographique, c’est ît Quimper
qu’il vint prendre exemple pour sa création.
C’est aussi ît la galerie de Quimper que
s’adressa l’administration de l’Opéra, en
quête de documents authentiques pour mon­
ter le ballet de la K o r rig a n e , qui rem­
porta un succès peu commun et qui est
d’ailleurs resté au répertoire de la grande
scène nationale depuis vingt ans.
Le 26 juin 1893, ît l’occasion d’un projet
de voyage de président de la République en
Bretagne, le J o u r n a l olficiel annonça la
nomination de M. Beau au grade de cheva­
lier de la Légion d’honneur. Le décret était
libellé dans les termes que voici :
tes les concessions qu’il nous est possible
P ê c h e flu v ia le .
île faire.
L es p e rm is de pêche.
« — Et si cette tentative échouait?
Le J o u r n a l o fficie l a publié le texte du
« — Nous aurions recours au culte privé,
mais ce serait à regret, car il faut bien voir, projet de loi tendant à l’institution du per­
encore une fois, que nous ne pouvons céder mis de pêche.
davantage, et que quand nous cherchons à
Il esldit, notamment,que pourselivrer
conserver le culte public, c’est aux catho­ à la pêche, il faudra avoirun permis, qui
liques pauvres que nous pensons, et non
sera délivré, sur l’avis du maire, aux
pas à nous.
— Cependant, Monseigneur, voulez-vous majeurs de seize ans qui en feront la
me permettre de vous faire observer qu'il y demande, par le préfet ou le sous-préfet.
a au moins un passage de la déclaration des Le permis coûterait 1 fr 50.
Quiconque sera pris à pêcher sans per­
évêques de France que personne ne compren­
dra. C'est celui où vous dites : « Tout ou mis sera passibled’uneamendedeS francs
rien ». Les baux de location des églises pour la première contravention, et de 10
pour dix-huit ans seront acceptés tels quels francs pour chaque contravention sui­
dans toutes les communes de France sans vante.
exception, ou nulle part. Comment admettre
Le montant de ces amendes sera ré­
par exemple que parce que une seule muni­
parti
: 1° pour un tiers au ministère de
cipalité antireligieuse d'une commune infime
aura repoussé vos offres, vous priviez, en [’Agriculture qui s’en servira pour aug­
guise de représailles, peut-on dire, toutes les menter les traitements des préposés do­
autres paroisses, tout le pays, de la paix qui maniaux et mixtes des Eaux et Forêts et
doit résulter de l’adoption de ces contrats ? pour subventionner les sociétés de pêche
« — Oh, nous répond vivement Mgr Dubil­ qui voudront repeupler les cours d’eau ;
lard, il ne faudrait pas, je crois, prendre trop 2° pour un tiers au Trésor ; 3° pour un
à la lettre cotte prescription .• l’unanimité de­
tiers aux communes où la contravention
mandée est beaucoup plus morale que ma­
aura été commise.
térielle et s’il n’y avait que cela à nous arrê­
Le S y ndicat ce n tral des Associations
ter dans notre tentative, nous céderions pro­
de pécheurs à la ligne de F ra n c e , qui
bablement.
« — Alors, Monseigneur, vous ne savez pas compte 350,000 membres, a tenu der­
encore ce qui va advenir 7
nièrement une Assemblée générale à
« — Non. Dans ce diocèse, je crois que, à Paris, et il s’est prononcé énergique­
quelques rares, très rares exceptions près, ment contre la création du permis ; cette
les baux que nous proposons seront -accep­ décision est à noter, en raison dfs char­
tés. Je n’ai pas encore reçu tous les rensei­
ges s’élevant à près d’un m illion de
gnements que j ’attends, mais tout me per­
francs que les sociétés de pêche se sont
met do l ’espérer... et même dans le reste
de la France, nous subirons très peu imposé pour la répression du bracon­
d’échecs. En tout cas, je tiens à vous assu­ nage et le réempoissonnement des ri­
rer que, contrairement à ce qui a été dit, la vières.
déclaration des évêques de France émane
de leur propre et seule initiative. Sans
Nouvelles maritimes
doute nous nous sommas préoccupés de res­
Tribunal
maritime de Brest. — Le tri­
pecter les volontés du Pape, mais nous
avons, dans les limites que le Saint-Pèr« bunal maritime spécial, réuni vendredi, sou»
nous avait assignées, décidé nous-mêmes et la présidence du capitaine de frégate Jourden,
à l’unanimité, cette tentative de pacifica­ a condamné à khuit jours de retrait du droit
de commander, M. Lerun, du Guilvinec, pa»
tion. »
tron d’un canot de pêche, prévenu de la perte
d’un bateau sur les rochers de Saint-Guénolé.
A Quimperlé, \1. l’abbé Pérennès, vi­
Après les débats, le président est venu serrer
caire à l’église Sainte-Croix, qui était la main du prévenu qui pleurait, en lui expli­
poursuivi devant le Tribunal de simple quant que cette peine toute morale ne l’em­
police pour infraction à la loi de 1881 sur pêchait pas d’exercer la pêche.
Le tribunal maritime a eu à juger le même
« M. Beau (Alfred), artiste peintre, direc­ les réunions publiques, en célébrant la
teur du musée de Quimper ; 15 ans do servi­ messe sans déclaration préalable, a été jour, les matelots de 3« classe Robin, Le
Tocquin et Le Hénafï, prévenue de vol de
ces. Titres exceptionnels : créateur d’un im ­ condamné à un franc d’amende.
bronze dans l’arsenal de Brest. Le montant
portant musée ethnographique ; a contribué
A Saint-Pol-de-Léon, la chapelle du des vols était très peu élevé. Il ne dépassait
puissamment au développement de l’indus­
Kreisker est interdite, par ordre admi­ pas 40 fr.
trie do la céramique d’art dans le Finistère ».
nistratif, au public, pendant la célébra­
Après une délibération, le verdict a été
En enregistrant ce décret, le F in istère tion des offices pour les élèves du collège. prononcé comme suit : Robin, 6 mois de pri­
son ; Tocquin, 1 mois de prison ; Le Hénaff,
faisait les reflexions suivantes, qu’on nous
G mois de prison.
permettra de reproduire aujourd’hui :
Chaire départementale d’agriculture.
*
¥ *
« La décoration de M. Alfred Beau ne sur­
Un arrêté préfectoral convoque,pour le prendra personne. Sans parler de ses titres
dimanche 3 mars prochain, les électeurs industriels, voici quinze ans qu’il prodigue
de la commune de Pencran, à l’effet au musée de Quimper des soins aussi pré­
d’élire un conseiller municipal, en rem­ cieux que désintéressés, et l’on peut voir à
quel degré de prospérité le musée s’est élevé
placement de M. Jean Vaillant.
sous sa direction. Avec le même désintéres­
Il
s'agit de compléter le conseil, poursement, il a entrepris et mené à bien la
qu’il puisse être procédé à l’élection d'un constitution de cette iralerie ethnographique,
maire, en remplacement de M. de Los- la perle de nos collections locales, qui ne
guern, révoqué de ses fonctions.
représente pas moins de trois années d’un
travail acharné. A elle seule, une telle créa­
tion justifierait amplement la distinction qui
Nécrologie. — M. A lfred Beau.
lui est accordée ; car, en nous dotant de cette
La ville de Quimper — et avec elle, on curiosité historique et artistique, M. Beau a
pout le dire, la Bretagne tout entière — doit bien mérité, non seulement de Quimper,
prendre le deuil d’un artiste de talent et d’un mais du pays breton tout entier ».
citoyen utile. M. Alfred lleau, membre du
conseil municipal, directeur du musée, a
succombé lundi dernier ît une cruelle mala­
die dont il souffrait depuis plus de deux ans.
S'éhMorlaix, en 18-29, M.Reau avait fait
d’excellentes études artistiques. Il se [fit
connaître d’abord comme collaborateur de
publications illustrées ; beaucoup de ses
dessins, d’une facture solide et minutieuse,
se retrouvent dans la collection du M a g a ­
sin pittoresque, qui eut naguère uno si
grande vogue sous la direction d’Edouard
Charton.
Son mariage avec l’une des filles d’Emile
Souvestre, l’illustre romancier, ne contribua
pas pou à le mettre en relations avec tout ce
que le monde artistique çomptait de célé­
brités, il y a quarante ans.
C’est peu après 1870 que les circonstances
l’amenèrent ît Quimper, où il élut domicile
définitivement. Devenu l’associé de la mai­
son Porquier, l’une des vieilles manufactures
de faïencerie quimpéroise, il s’attacha sur­
tout 5 y développer la production de la céra­
mique d’art et créa dans ce but un atelier
spécial, qui ne tarda pas îi faire merveille.
En Bretagne, et même au dehors, qui ne
connaît ces décorations artistiques, ces pay­
sages, ces natures mortes, ces portraits his­
toriques, ces scènes pittoresques de la vie
bretonne, qui ont répandu partout, sous
forme d’assiettes, de vases ou de bibelots
divers,la réputation des faïences deQuimper?
L’un des traits caractéristiques do celte
fabrication, c'est que des jeunes filles étaient
employées exclusivement à exécuter les des­
sins des faïences, sous la direction du maî­
tre. Ainsi se trouva réalisée une œuvre so­
ciale excellente, en même temps qu’une belle
entreprise d’art. A l’heure qu’il est, la ma­
nufacture Porquier-Boau, vaincue par la
concurrence étrangère, a formé ses portes,
et tout lo résultat acquis est malheureuse­
ment perdu.
Mais c'est surtout dans la direction du
musée de Quimper que M. Beau donna sa
mesure ot s'acquit des titres incomparables
à la reconnaissance de ses compatriotes. A
vrai dire, sa personnalité s’était identifiée
M. Soulière, professeur départemen­
tal d’agriculture, fera une conférence
agricole publique, vendredi prochain
15 février,ù2 heures de l’après-midi,salle
de la mairie, à Quimperlé,sur le « crédit
agricole ».
Les aumôniers de la flotte. — Le ministre
de la marine a fait signer un décret supprimant
les aumôniers de la marine.
Des indemnités seront accordées aux au­
môniers actuellement en ser»ice.
Jugements préparatoires d’absence.
Le 17 décembre dernier, le soldat de 2«
classe Yhuel, du 118« d’infanterie, se pré­
sentait au poste de police du fort de Crozon
pour sortir de la caserne.
Il portait sous le bras un bourgeron replié
qu’il déclara emporter pour le blanchiment.
Le caporal de garde ayant prié Yhuel de
déplier le bourgeron, celui-ci refusa et se
sauva vers sa chambre. On le poursuivit et
on constata que dans le bourgeron se trou­
vaient deux mouchoirs neufs portant la
marque du régiment et une paire de souliers
de repos matriculés.
Le Conseil, après délibération, déclare
Yhuel non coupable et prononce son acquit­
tement.
Par jugement en date du 24 octobre 1906,
le tribunal de première instance de Quim­
perlé a ordonné une enquête à l’effet de
constater l’absencedeSalin ou Salattn(Louis),
ouvrier maçon, ayant eu son dernier domi­
cile h Quimperlé.
Le tribunal de première instance de Brest,
Depuis quatorze ans que ces lignes ont été
écrites, bien des titres se sont ajoutés îi par jugement en date du 29 novembre 1900,
a ordonné une enquête à l’effet de constater
ceux qui justifiaient alors la décoration de
l’absence de Uguen (Marie-Angèle), veuve
M. Beau. Mais ît quoi bon détailler des cho­
de François Falchun, ayant demeuré îi Brestses qui sont îi la connaissance de tous ?
Becouvrance, rue de la Poste.
Rappelons seulement que le musée de
Quimper possède deux toiles signées de
son ancien directeur. Sous le titre de L'A ­ Pêches maritimes. — Nouveaux syn­
dicats des gens de mer
m a te u r de faïences, l’une est le portrait
de M. Foulquier, qui eut sa part de travail
Le ministre de la marine vient d’a­
et de mérite dans la création de la galerie dresser au port de Brest la dépêche sui­
bretonne. L’autre est encore un portrait, vante porlant création de nouveaux
celui de F. M. Luzel, l'auteur des Gwer- syndicats des gens de mer sur la côte
z io u et des Contes bretons, dont Alfred Sud-Finistère :
Beau fut l’ami personnel.
Après avoir pris connaissance de vos
Il
y a trois ou quatre ans que l’état decommunications des 21 juillet 1901, 9 fé­
sa santé tenait M. Beau éloigné de ce mu­ vrier 1905 ot 3 mars 190G, concernant l’im ­
sée qu’il avait tant aimé. Mais sa tilche était portance nouvelle et le développement pro­
faite et si bien faite qu’on peut dire que la gressif des syndicats de Concarneau, d’Aumémoire du regretté défunt reste attachée dierne e^de Camaret, j ’ai, conformément à
ît nos collections artistiques locales par un votre proposition, décidé, par arrêté du 8 fé­
vrier 19U7, la création d’un nouveau syndilien perpétuel.
dicat des gens de mer à Concarneau, à Audierne et à Camaret.
Les conséquences de la Séparation.
Paa suite de cette mesure, les syndicats
do Concarneau, d’Audierne et do Camaret
Un journaliste parisien a interviewé no trouvent divisés chacun en deiix parties,
l’évêque de Q uim per sur la question de do manière à constituer les nouvelles cir­
l'exercice du culte en général et sur la ré­ conscriptions suivantes :
Syndicat de Concarneau (ouest), compre­
cenlo déclaration des évêques en particu­
nant : Melgven, Rosporden, Fouesnant,
lier. 11 a reproduit en ces termes les dé
clarations de l ’évêque breton, que nous La Forêt, Trégunc, Névez, Nizon, Pontmeltons, ii titre de renseignement, sous Aven et Riec ;
Syndicat de Concarneau (est), compre­
les yeux de nos lecteurs :
nant : Beuzec-Conq, Concarneau et Lanriec;
*
Oui, nous dit Mgr Dubillard, nous nous Syndicat d’Audierne (ouest), comprenant :
soturnos surtout préoccupés d’assurer le ser- Beuzec-Cap-Sizun, Goulien, Cléden-Cap-Sivico public du culto, atln quo les pauvres zun, Plogoff, Primelin, Esquibien, Audierne
puissent y participer. Nous no voudrions pas, et Pont-Croix ;
Syndicat d’Audierno (est), comprenant :
autant quo possible, recourir uu culte privé,
parco quo ce serait en faire, dans beaucoup do Plouhinec, Plozévot, Mahalon, Pouldrouzic,
circonstances, l'apanage oxclusif do la classe Meilars et Plovan ;
Syndicat do Camaret (nord), comprenant:
aiséo. Si les cérémonies religieuses devaient
être célébrées chez un particulier, on risque­ Camaret (partie nord) et Roscanvel;
rait fort do n'y voir participer quo celui-ci
Syndicat de Camaret (sud), comprenant
ot ses parents et amis. Co serait un cercle Camaret (partie sud).
Je vous prie de prendre les mesures né­
privé où tous les catholiques no pourraient
évidemment avoir accès, mais où beaucoup cessaires pour assurer l’exécution de cette
— ot, parmi ces derniers, sh trouveraient les décision ot do m'adresser aussitôt quo pos­
pauvre gens, toujours timides, — n’oBoraient sible des propositions en vuo de pourvoir à
aller. C’est pourquoi nous avons rédigé cotte l’attribution des trois nouveaux postes
déclaration dans laquello nous faisons tou­ créés.
,
C onseil de g u e rre d u 11* co rps.
Police correctionnelle. — Tribunal
de C h â te a u lin .
Audience du 10 février.
B r a s p a r t s . — Vagabondage et mendicité.
— A cette audience a comparu, devant le
tribunal correctionnel deChiUeaulin.la nom­
mée Monique Koch, Agée de 40 ans, sans pro­
fession ni domicile fixe, née à Dauendorf
(Alsace-Lorraine), arrêtée le 8 courant à
Brasparts, en flagrant délit de vagabondage
et de mendicité.
Elle est condamnée à 1 mois de prison.
A cette même audience a également compa­
ru devant le tribunal correctionnel,le nommé
l'rançois Léonnais, 30 ans, sans profession
ni domicile fixe, né à Issy-l'Evêque (Saôneet-Loire), arrêté à Brasparts le 9 courant, en
flagrant délit de vagabondage et de men­
dicité.
I mois de prison.
Renseignements utiles
Cheval. — Accident suivi de mort. —
Les compagnies do chemins do fer ne sont
pas tenues, môme pour les transports faits aux
conditions de* tarif» généraux, de donner aux
marchandises des soins exceptionnels, ni de
vérifier leur état en cours de route.
Spécialement, les tribunaux ont reconnu
qu’elles nesont pas responsables de la mortd’uu
cheval, arrivée en cours de route, lorsque l'ac­
cident est le résultat d’un Tice propre.
Colis postaux. — Retard. — Si la législa­
tion spéciale aux colis postaux stipule qu’une
indemnité pout être payée en cas de perte ou
d’avarie desdit« colis, elle ne prévoit, par con­
tre, aucune indemnité pour les cas de retard
accidentel dans le transport de ces mômes colis.
Et il ne peut ôtre dérogé il cette règle qui si le
retard a eu manifestement pour conséquence
l'avarie du contenu des colis. (Ainsi eu a jugé le
Tribunal do Paix do Lyon le 27 octobre 1906).
LE FINISTERE
Qulmper. — Les jo urs gras. — Mal­
gré le mauvais temps,lajounôe du MardiGras a été très mouvementée à Quimper.
A pai tir de deux heuros, de nombreux
déguisés, tous plus désopilants.les uns
que les autres, ot marchant par vérita­
bles bandes, ont circulé rue Kéréon et
surtout sur le boulevard de l’Odet et
rue du Parc, répondant aux lazzis de la
foule.
La bataille do confetti a été elle-mémo
assez animée rue Kéréon, dans la soiréo,
malgré la pluie qui s’était mise à tomber
vers cinq heures. Mais comme celle-ci
persistait, à dix heures tout était Uni.
La journée de dimanche avait égale­
ment été assez animée.
Règlement sanitaire. — Lo inairo de la
ville de Quimper vient do signer et do fuiro
approuver par l'autorité préfootorule lo rè­
glement sanitaire communal de notre ville,
voté par le Conseil municipal dans sa
séance du 21 décembre dornier.
Ce règlemont, qui no comprend pas moins
do 75 articles, sera incessamment affiché. Il
porte sur les réglas générales do salubrité
dos maisons : pièces destinéos à l’habitation,
caves, sous-sols, rez-de-chaussées et étagos,
hauteur des maisons, cours et courettos,
escaliers, chauffage, alimentation d'oau,
évacuation des eaux pluviales, dos eaux ot
matières usées, permis do construction, entretion dos habitations ; et sur la prophy­
laxie df>s maladies transmissibloa : isole­
ment, transport des malades, désinfection,
sortie des malades, refugos ot asiles, ca­
davres, eto.
La plupart dos prescriptions de co règle­
ment sont immédiatement applicablos.
Pris du liou dit l’Eau Rougo, on sautant
à terrò, il est tombé, ot l’uno des roues du
véhicuio lui a passé sur lo pied ot sur lo
bras gaucho.,
On l'a d’abord transporté à son rlomicilo,
ruo do Douarnenez, 5, puis à l’hospice.
Un désespéré. — Lo nommé Corontin
Gué vol, tailleur d’habits, figé do 50 ans,
demeurant 51, ruo Nouvo, veuf ot pòro do
cinq onfants, passait samodi dornier, vers
cinq heuros du soir, snr lo quai do l’Odet,
lorsqu’arrivé on face do l'établissement do
fondorio appartenant à M. Quiniou, il se
déshabilla rapidement, lança sos otl'ots dans
la rivièro ot s’y précipita lui-mômo.
La rivièio ôtait hauto à co moment et lo
malheureux allait disparaître quand dos
passants courageux so précipitèrent à son
secours ot fuient assoz heureux pour lo sor­
tir d’affairo Dos soins lui furent prodigués
qui lo ramenèrent à lui, mais Guével dé
clara qu’il recommencerait dès qu’il pour­
rait.
En otïet, le lendemain, dans la matinée,
Guével allait so livrer, placo Médard, au
mémo saut périlloux, quand la polico, pré­
venue, vint le prendre. Il a été mis ù l’hos­
pice, pour être soumis à un examen médical.
Arrestation. — La nomméo Marie lo Gali,
veuvo Lo Flooh, Agée do 50 ans, sans domioile
fixo, iléjfi oondamuée 52 fois,a été arrêtée pour
avoir lanoé dos onilloux dans la vitrine du dObit Ouivaro’h, 7 ruo do Guéodot.
Kerfeunteun. — Vol. — Une dizaine
de poules et trois coqs, estimés 40 francs,
ont été soustraits dans le courant do la se­
maine, du poulailler de M. Marc Dorval,
39 ans, propriétaire au Guerloc’h.
Deux maraudeurs habitant Quimper sont
Nécrologie. — Nous avons lo regret d'an­
noncer la mort de M. Charles Hémon, fortement soupçonnés d'ôtre les auteurs de
payeur particulier de la Trésorerio d’Afri­ ce vol.
que, qu’un mal impitoyablo avait,contraint
de so fairo mettre en congé, au mois do
juillet dernier.
M. Charles Hémon, qui appartenait à
une famille quimpéroise bien connue,
touchait à sa cinquantième année. Sa car­
rière s’était écouléo en Algérie, on Tunisio
et en Indo-Chine. 11 fut, notamment, attaohé à la colonne du général de Négrier,
•n 1884, lors de l ’expédition du Tonkin.
Les obsèques ont liou cet après-midi, à
3 heures.
Ce triste événement causa uno émotion
réello à Quimper, où le défunt comptait do
nombreux amis.
Douarnenez. — N o uv ea ux ta r ifs
d'octroi. — La municipalité vient de revi­
ser ses tarifs d’octroi et de les faire allicher.
Nous y lisons uno imposition de 0 fr. 10
par sac de grain.
Lo gibier entrant on ville payera désor­
mais un droit d'entrée fixé comme suit : liè­
vre, Ofr. 15 ; lapin, perdrix, bécasse, etc,
0 fr. 03.
Un abonnement de 2 francs par an pourra
être concédé aux chasseurs de la localité.
Une brute. — Un jeune homme de 18 h 20
Cours préparatoire au brevet d’ap­ ans, fortement pris do boisson,était entré chez
titude m ilitatré. — Nous apprenons que M. Lo Borre, ooiffuur, ruo Dugay-Trotiin. Kn
attendant son tour, l’ivrogno s'nsnit et s’endor­
le Comité de La Quimpéroise , société
de gymnastique et de tir, a décidé d’orga­
niser un cours préparatoire pour les can­
didats au brevet d’aptitude militaire.
M. le colonel du 118* a bien voulu mettre
à la disposition de la Société le sergent
Miel, l’un des meilleurs instructeurs du
régiment.
Société républicaine d’éducation po­
pulaire. — La société républicaine d’é­
mit. Le garçon le réveilla quelques '.instants
après. Pour ce fait, sans autre motif, il asséna
un violent coup de poing au garçon. On alla alors
provenir lo patron qui était absent.A peino ¿tait-il
outré qu’il était frappé à tour do bras.La figure
tout onsanglantéo.il s’en alla il la recherche des
agents qui revinrent aussitôt. Mais pondant co
temps,l’ivrogne,fortement houspillé par M. Gadon, employé do M. Massicot, avait pris la
fuite.
ducation populaire donnera sa quatrième
conférence le samedi 1G février prochain,
à 8 heures et demie du soir, salle du
Gymnase municipal.
M. le docteur Lagriffe, médecin-adjoint
de l’asile do Quimper, parlera sur la
« Fécondation artificielle ». On sait que
la question est à l’ordre du jour. Aussi
cette soirée promet-ello d’ôtro très atta­
chante.
Audlerne. — Les B a te a u x de sauve­
tage. — Dimanche matin,le bateau A m ir a l
Roze, de la Société centrale des naufragés, a
été transporté sur un chariot à la gare de
Douarnenez,îi destination de la station delà
société, ît Saint-Malo.
Le brave patron Bené Autret, chevalier de
la Légion d’honneur, ainsi qucquclques hom­
mes de l’équipage et des membres du bureau
delà station d'Audierne, avaient tenu îi ac­
Le bal do la « Cornouaille ». — Le bal de compagner lo bateau de Douarnenez, poul­
la Cornouaillo, qui a eu lieu samedi soir, ie charger sur wagon.
9alle Autrou, a été des plu« réussis. L’asIls ont ensuite repris, il la gare, l’ancien
sistanco ôtait un pou reatrointo, peut-ûtro, bateau G énéral B é z ia t , qui venait d’arri­
mais Ioh toilottos ôtaient d’uno incomparable ver du Havre, des chantiers Normand, où il
fralchour et la sallo, artistomont décorée par
avait été oxpédié en novembre dernier, pour
M. Bothereau, l’horticulteur quimpôrois dont
subir les réparations nécessitées par suite
l’éloge n’est plus à faire, et par M. Pairaud,
le sympathique architecte do la ville, présen­ d’avaries subies au cours du dernier trimes­
tre do 1900, on portant secours au bateau de
tait un coup d'œil gracieux au possible.
Aussi a-t-on dansé jusqu’à uno houro très pòche M a tig n o n , n° 1121, du quartier de
avancéo de la nuit.
Douarnenez, dans le canal Séraiguel, près
Parmi les assistants on remarquait M. Le du môle, ¡Ì Audiorne.
Hars, mairo de Quimpor, ot Mmo Lo Hars,
M. lo colonel Circan, etc.
Uno quôte faite au profit dos pauvres a
produit une somme rondelotto.
Cette soirée est une bonne œuvre à l’actif
de sos organisateurs.
Un sauvetage. — Lo cantonnier Landuren, attaohé au service du port de Quimpor,
était occupé à son travail sur le quai, sa­
medi après-midi, lorsque, vers trois heuros,
11 entendit dos appels : « Au secours I »
poussés par dos fommos se trouvant dans
les allées de Locmaria.
Un homme, M. Riou, débitant ruo do la
Providence, était tombé dans la rivièro
l’Odet et était ontralné par le courant.
Le cantonnier Landuren, avoc l’aido do
M. Cieutat, employé au service des enfants
assistés, put placer à temps uno échollo
contre le mur du quai et doscondro dans
l’eau jusqu'à mi-corps pour saisir au pas­
sage M. Riou, qui avait déjà perdu con­
naissance.
Lé noyé fut^déposé sur le quai ot, après
quelques premiers soins, il put rejoindre
son domicile.
Nous sommes houroux do signalor la
conduite du cantonnier Landuron, qui
compte déjà à son àctif plusieurs actes do
sauvetago ou de dévouement pour lesquels
il serait juste de lui décernor la rôcomponso
qu’il mérite.
Chateaulin. —-Loterie debienfaisance.
— Dimanche après-midi a eu liou la Mairie,
devant une salle comble, le tirage de la lo­
terie de bienfaisance au profit des écoles
laïques.
Les principaux lots ont été gagnés par
MM. Fénigan,Suignard,Anthony,Quéniéner.
M. Dumas, sous préfet et Mme Dumas assis­
taient au tirage.
Conférence. — La douxième conférenoc qui
devait être faite samedi soir par M. Dégé, inspootour primuiro, sur Les grands républi­
cains, r été remise h sam«di prochain, h 8
heures du soir, h la mairie.
Port-Launay. — Enquête. — Une enquéto au sujet de l’obtention d’une prise
d’eau dans le bassin h Ilot de Port-Launay,
près de l’écluse de Guily-Glas, dans le but
d’établir une usine pour le sciage et lo tra­
vail mécanique du marbre, est ouverte îi
Port-Launay, jusqu’au 25 février courant.
Est-ce au ssi votre mal ?
Service particulier du F inhlère.
Paris, 13 février, 7 h. 35 matin.
A cte s officiels.
C a r h a l — M orts de fro id . — Mer­
credi dernier, vers I heure, le nommé
Pierre Le Meur, scieur de Ion# ii Carhaix,
quittait la maison après-midi, îi la re­
cherche de bois mort pour les soins du
tnéuago.
Vers 4 lie'ires du soir, des sabotiers tra­
vaillant au bois de Kérampuil, apercevaient
dans une alloe du bois le corps inanimé du
inalheuteux qui respirait encore mais avait
perdu connaissance. Dans la soirée il expi­
rait d’une congestion provoquée par le froid.
Le Meur était Âgé de G4 ans.
Lo môme accident est arrivé ît une mé­
nagère, la femme Bossennec, habitant le
quartier Plouguer. Elle était âgée de
soixante ans.
L ’A b e rw ra c’h. — Bateau-pilote dis­
p a r u . — Le bateau-pilote de la station de
l’Aberwrac'h, monté par deux hommes, a
disparu avant-hier à 15 milles au nord de
l'île de Batz, où il était allé à la rencontre
d'un navire de commerce. La préfecture
maritime a ordonné aux guetteurs des séma­
phores de la côte d’explorer les environs.
S o ^t nom m és officiers d'académ ie .
MM
B ourdon, délégué cantonal- a
P outd re uzic ; C adio u, a d m in ls tr a tm r
,le l'in s c rip tio n m a r itim e à M o rla iæ >
H a r d o u ln , président, d u tr ib u n a l civ l
de Q u im p e rlé ; de la TIouss 'ye, p rési­
dent. d u tr ib u n a l c iv il dp. Château lin ;
docteur Le Coquil, d.p, C h âte aun e v f du
F aon ; Lejeune. déV gué can to n a l à
D ouarnenez : M a r in ie r , p ro c u re u r
de l.a République à Q uim pe rlé ; Mülo u r, chef de b ure au à la m a ir ie de
Brest ; Rolland, ju g e de p a ix à Crozon.
La question des Eglises.
On d it que les préfets viennent de
recevoir des in stru c tio n s précises a u
sujet de la nouvelle fo rm u le de con­
tr a t entre m aire s et curés que M.
B r ia n d a rédigée.
Le satyre de Paris.
Soleilland, l'assassin de la petite
E rbelding, a reconnu q u ’il s'était liv ré
à des attouchem ents s u r le corps de
sa victim e et q u 'il l'a étranglée. M ais
il nie l’a v o ir violée et lu i a v o ir donné
u n coup de couteau.
Terrible abordage.
DÉPARTEMENTS DE L’OUEST
C ôtes-d u-N o rd . — Trente-huit reli­
gieuses, poursuivies pour infraction à la
loi de 1901, ont comparu la semaine der
nière devant le Tribunal correctionnel
de Saint-Brieuc. Le jugement a été ren­
voyé à huitaine.
M orbihan. — Les obsèques solennelles
des neuf victimes de la catastrophe du
torpilleur 339 ont eu lieu lundi à Lorient.
Elles ont été imposantes. M. Thomson,
ministre de la marine, y assistait et a
prononcé un discours ému.
Le ministre a également assisté, hier
mardi, aux obsèques du contre-amiral
Massenet, chef d’état-major du 5* arron­
dissement maritime.
Ille-et-Vilaine. — La grève de Fou­
gères est terminée. Le travail a été re­
pris. Mais un incident très grave est
venu ensanglanter cette lin de grève.
Un fils de patron, insulté par des ou­
vriers, a fait feu sur eux, en a blessé un
et tué un autre.
Un câblogram m e de Bloch- Is la n d
annonce que le v a p e u r Larchm ont est
en tré en collision avec un e goélette,
pendant la n u it . Tous deux ont coulé.
I l y a u r a it cent-soixanle m orts. De
n o m b re u x cadavres ont d éjà été reje­
tés à la côte. I l y a seulem ent dix-neuf
s u rv iv a n ts .
En Russie.
Un télégram m e d'E haterinoslav dit
q u 'u n incendie considérable a éclaté
itans les m ines de charbon de Pétromarieff. Q uaran te m orts ont d éjà été r e ti­
rés.
A Saint-Pétersbourg, des bombes ont
été déposées chez M . de W itte, m ais on
se trouve en présence d'une m ystifica­
tion c a r elles contenaient s u rto u t du
sable.
Vol important.
Des cam brioleurs ont volé chez le
c o u rtie r W ertheim er, à Londres, p o u r
u n dem i-m illion de tableaux et d'objets
d 'a rt.
H avas.
Le G é ra n t
responsable : J . B e r n a r d .
A V IS DE CONVOI
PETITE CHRONIQUE
IJNR NOUVELLE INVENTION.— 11 parait qu’une
invention très ingénieuse vient d’ôtre faite par
le fils du doyen de la Faculté des lettres de Ren­
nes, M. Lotli, et par un ingénieur distingué, M.
Viel. Il s’agit d’un nouvel appareil de télégra­
phie etde téléphonie, très simple de mOcanism#,
permettant de transmettre en môme temps 20,
30, 50 télégrames sur un unique fil. Chaque ap.
pareil transmetteur so règle instantanément
pour correspondre avec l’appareil du bureau
destinairc. Les courants vibratoires émis par
lo transmetteur 110 peuvent être enregistrés
que pur l’appareil auquel ils «ont destinés el
11e su confondent pas uvee ceux émis en môme
temps sur lu mémo ligno pur d’uutres trans­
metteurs et destinés il d’autres récepteurs. L’appareit envoyeur est analogue à uno machino il
écrire. 11 imprime le télégrummo nu départ, el
lo récepteur imprime h l’arrivée le message
transmis sur un rouleau de papier ad hoc. On
peut ainsi transmettre 100 fi 120 mots par mi­
nute.
Cette découverte est applioable h la téléphonie.
— Tout lo monde
suit combien il est difficile do faire absorber
par les bébés l’huile de foie do morue, ce médicamont nppclé souvent il leur fairo tant de
bien. 11 faut des promesses ou des menaces,
l’orange, Us bonbons, ou la privation do dossert en perpoetivo. Un journal médical donne
lo moyen de tout arranger.
« Pour les petites bouohos délioates de vos
gentils garnements qui craignent tant l’huile de
foie do morue, voioi la reoette d’un vieux pra­
ticien qui vu venir h votre aide :
« Donnez il ohuoun do leurs repas aux chers
enfants doux sardines il l’huile, en ayant soin
surtdut do leur faire manger l’huile que con­
tient également la boîte. Faites manger égale­
ment lu faible ôpino dorsale du poisson on la
croquant avec soin, et ils auront absorbé agréa­
blement lo médicament tant répudié.
LA. 8A1UHNK b i e n f a i s a n t e .
M
Vous êtes prié d’assister au convoi
funèbre Ho SI. CliarleN-lVicuIns¡Marie Hémon, payeur particulier
de la Trésorerie d’Afrique, payeur par­
ticulier de tr'-classe aux Armées, veuf
do Mm« I)«‘Midcra(a - A ngiolinn
ltoMelliui, décédéle II févrierl'JU?,
en son domicile, lli, place Terre-auDuc, à Quimper,dans sa cinquantième
année,muni des sacrementsdel’Eglise.
La cérémonie funèbre aura lieu
mercredi t3 février, à trois heurps du
soir, en l’église paroissiale de SaintMathieu.
On se réunira à la maison mortuaire.
Do la p a r t de la fa m ille .
Toute personne nui. p a r oubli, n ’au rait
pas r e fit tle lettre de faire-/iart. est priée de
considérer le présent avis comme en tenant
lieu.
Vous êtes prié d’assister au convoi
funèbre de SI. A lfreil-Léop old PaMCal lt lv Y l, peintre céramiste,
Directeur du Musée de Quimper, Con­
seiller Municipal, Chevalier de La
Légion d’honneur, Officier de l’ins­
truction Publique, décédé à Quimper,
le 11 février t‘J07, à l’ügo de 78 ans,
muni des Sacrements de l'Eglise.
La cérémonie religieuse aura lieu
lo Jeudi 14 Février, à 2 h. 1[2 de
l’aprèB m id i, en l’Eglise
parois­
siale de Saint-Mathieu.
Le Deuil se réunira a la Maison
Mortuaire, Quai de l’Odet, 1\.
Les personnes qui, p a r oubli, n ’auraient
pas reçu de faire-nart sont priées de consi­
dérer le présent avis comme en tenant lieu.
Tribunal de Commerce de Quimper
Vérifications et affirmations des
créances: 1° Liquidation judiciaire de
Mlle Deshayes, commerçante, rue de
Douarnenez, à Quimper, le 10 février
Cavalcade. — Un groupo do jeunes gons de
1907, à 10 heures ; 2° Liquidation j u ­
la ville a improvisé, dimanoho après-midi, uno
diciaire de M. Boudèhen, entrepre­
oavaloado ii l’oaaasion du oarnaral.
neur au Stancou, en Ploaré, le 10 fé­
En raison du peu d’élémonts qu'ils possé­
vrier, à 9 heures.
POUH ENDORMIR LES POISSONS. — M. Armand
daient pour l’organisation dos ohar» ot dos fai­
Réunions des créanciers à l'effet
Gauthier,
après
avoir
présenté
il
l’Aoadémio
des
bles ressouroos qu’il ont pu y oonsaoror, on ne
peut que los félioiter de ootto initiative, qui a soienees 1111nouvel anasthésiquo, trèsénorgiquo, d'examiner la situation du débiteur,
découvert dans la valériane, a rappelé qu’il exis­ donner leur avis sur la nomination
eu pour résultat de distrairo lo population.
Lo défilé oompronait, outre les oavuliors ot tait également un corps de mômo nature dons du liquidateur définitif et sur l'utilité
ot oyolistos ooitumôs, quatre chars, dont celui la thephrosta Vor/ei/i.léguminousodontso ser­ d'élire un ou deux contrôleurs : 1° L i­
de la musique, un oanot monté, un ohar d’en- vent los indigènes do Madagascar etde l’Afrique quidation judiciaire de M. Montfort,
funts et un dornier garni do déguisés divers. Orientale pour endormir los poissons et les pren­ cordier à Douarnenez, le 18 février,
Après avoir paroouru los divers quartiers dre ensuite facilement. Avis il nos braconnier» à 9 heures ; 2° Liquidation judiciaire
do la ville, où so prossait un public nombreux, d’eau I
de M. Juvernat, Hôtel des Bains, à
Accident. — Samodi après-midi, Pierro la oavaloade, favoriséo par un boau temps,
Concarneau, le 23 février, à 10 heures ;
m o t DE X.A f i n . — Entre faiseurs d ’att'aires :
Trellu, âgé do tronto ans, gardon au sor- s’ost renduo fi Port-Launay, puis au retour
3° Faillite de M. Tassel, marchand
— Eli bien, cher ami, oii 011 ûtes-vous do vo­
vice de MmolIénafT, du Moulin de Melgvon, a ou lieu la disloontion, vers oinq liouros, sur
forain à St-Julien, en Ergué-Armel,
situé route do Pont'l’Abbé, conduisait uno la plaoe du marohé, aprtu exécution do lu tre procès coutro oe misérable qui vous avait
le
18 lévrier, à 9 heures.
Marseillaise.
escroqué cent mille francs 1
Tslture chargée de sacs de blé, sur lesquels
LE BIH A N, greffier.
—
Tout
ost
arrangé...
Il
épouso
ma
fille.
il était monté.
Si
oui, le cas suivant ne manquera,
certainement pas de vous intéresser.
Mme veuve Lescure, 15, rue Pichery,
à Quimper, nous dit : « Voilà environ
dix ans que j ’ai été prise de souffrances
terribles dans les reins. Ces maux pro­
venaient certainement des fatigues que
j'ai endurées dans mon commerce. Vous
dire ce que j ’ai souffert depuis cette
époque cela est impossible. J ’avais des
gonflements au-dessous des yeux, les
chevilles et les jambes enflées jusqu’aux
genoux. Mon sommeil était presque
impossible et après une nuit passée sans
repos, c’est sans aucun courage que je
me remettais au travail ; mes urines
étaient difficiles et brûlantes au passage ;
tout mouvement pour me baisser ou me
redresser m’était des plus pénibles ;
mon humeur s'en ressentait car j ’étais,
devenue très irritable. J ’avais déjà con­
sulté plusieurs docteurs et pris en vain
tous les médicaments qai m ’avaient été
ordonnés sans obtenir aucun soulage­
ment et l'on attribuait toujours tous
mes malaises à mon grand âge. C’est
alors qu’ayant entendu vanter les gué­
risons obtenues par l’emploi des Pilules
Foster pour les reins, vendnes à la
Pharmacie Ladouce, 24, place SaintCorentin, a Quimper, je voulus en faire
usage. Je ne fus pas déçue dans mon
espoir car dès le quatrième jour je res­
sentis déjà une grande amélioration
dans mon état général et à mesure que
je continuais mon traitement, en sui­
vant bien exactement les instructions
de la notice, mes douleurs disparais­
saient comme par enchantement, et
moins de trois semaines après, malgré
mes 80 ans, je suis redevenue alerte et
ne souffre plus du tout des reins ; mes
jambes ont désenllé, et comme je dors
et repose bien la nuit entière, c'est toute
rajeunie que je puis m occuper de mon
commerce avec autant de courage qu’au­
trefois. Je certifie exact ce qui précède
et vous autorise à le publier. »
Le mal de dos est un signe de maladie
des reins, car la douleur ne vient pas
du dos, mais des reins qui sont placés
juste au bas du dos. La douleur est
causée par différents poisons, l’acide
urique entre autres qui paralysent l’ac­
tion des reins et la santé ne peut re­
venir que lorsque ces poisons sont éli­
minés de l’organisme. Les Pilules Fosler pour les reins sont le remède spécial
pour les maladies des reins et de la
vessie. On trouve les Pilules Foster
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ômnibïïT
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Paris-Ouest .
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M airie de Quimper, le
Vi Maïaip
Samedi 16 Février 1907.
Trente-sixième année
N# 4.909.
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«— —
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LE FINISTERE
LE NUMÉRO
LE NUMÉRO
JOURNAL RÉPUBLICAIN FONDÉ EN 1872
CENTIMES
P a r a is s a n t le M e rc re d i et le S a m e d i
CENTIMES
L ’AGENCE HAVAS, rue Notre-Dame-des- Victoires, n° 34 et place de la Bourse, n » 8, est seule chargée, à Paris, de recevoir les Annonces pour U tournai.
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Quimper, Finistère et départements limitrophes. . . 8 f .
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S'ADRESSER
pour les abonnements et les annonces à M. VAdministrateur,
et pour tout oe qui regarde la rédaction à M. le Rédacteur en chef.
Les abonnementa partent dea 1*' et 15 de ehaque mois et sont payables
davanoe. Ils sont renouvelés àleur expiration« sauf avis eontraire de l'abonné.
Les lettres non affranchis sont refusées.
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Annonces judiciaires et diverses
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Les annonces du département du Pinistère et des départementa limitrophe
seront reçues au Bureau du Jours il. — Elles doivent être déposées la veiil
de la publioution du Journal, avant midi.
9
L a question des églises. — Dans
grèvement en question étant repris
l’attente. — La question de la location des
sous une autre forme.
E n effet, dans le système actuel des églises n’a pas fait un pas depuis le com­
contributions directes, les bénéfices mencement de la semaine. Les adversaires
agricoles ne sont pas assujettis à un couchent sur leurs positions. Cependant
impôt direct. Ce système, soi-disant on sent toujours, de part et d’autre, il faut
suranné, démodé, antidémocratique, le dire loyalement, le môme désir d’entente,
a eu égard à la situation des agricul­ et c’est ce qui fait espérer, malgré tout, un
teurs, de même qu’il a voulu épargner prochain accord.
M. Briand, interviewé par un rédacteur
les travailleurs et la masse des salariés.
L ’impôt sur le revenu. — Les agri­ Tous les profits agricoles, sans dis­ du Gaulois , a fait, à ce sujet, d’intéres­
culteurs frappés. — Nous avons m on­ tinction, échappent à l’impôt, au môme santes déclarations :
tré ce que serait, au point de vue géné­ titre que les salaires ou les traitements.
J ’ai toujours pensé,- a-t-il dit, je déclare
Ils seront taxés, désormais.
ral, l’im pôt sur le revenu appliqué à
qu’en exigeant que les curés qui, pendant
Or, dit l’exposé des motifs, « on peut une période de dix huit ans, seraient appe­
l’aide des dispositions contenues dans
le projet soumis aux Chambres par le estimer qu’en France les bénéfices lés à bénéficier du contrat de jouissance
agricoles représentent une somme au d'une église, fassent connaître leur nom au
gouvernement.
Il
est intéressant m aintenant d’en moins égale, plutôt supérieure à la maire par une déclaration préalable, j ’ai eu
rente du sol ». Et l’exposé ajoute : seulement l’intention de sauvegarder les
examiner u n peu le détail.
droits des maires. Voulez-vous examiner
E n ce qui concerne la propriété bâtie, « Nous proposons de considérer les
cutte hypothèse: Un curé présenté par l’évêvoici en quels terme? l’exposé apprécie bénéfices agricoles comme égaux aux que a signé un contrat initial aux termes
lui-môme le régime existant : « Déjà, revenus fonciers imposables, c’est-à- duquel le maire lui consent l’usage de l’é­
aujourd’hui, l’évaluation du revenu dire en réalité aux quatre cinquièmes glise à charge de certaines obligations, tel­
des propriétés M ties s’effectue dans de la rente. »
les que d’entretenir l’immeuble dans des
C’est une charge qui, ju sq u ’ici, ne conditions déterminées.
des conditions d’exactitude que per­
Ce curé meurt et il est remplacé, d’après
sonne ne songe à contester, et selon pesait pas sur la terre.
A fin de ne pas l’imposer à tous les la théorie de l’épiscopat, ipso facto, par la
des règles q u ’il nous a paru possible
de maintenir purement et simplement». agriculteurs, des distinctions seront seule désignation que fait l’évêque de son
successeur. Le second curé, toujours dans la
Le .système n ’aurait donc pas tant indispensables, de même qu’on en
même théorie, ne signe pas un second con­
vieilli q u ’on le prétendait ? Il aurait annonce pour « la masse des petits trat, le premier continuant ses effets vis-àdonc été compatible avec des rajeunis­ propriétaires ruraux ».
vis de lui sans qu’il ait personnellement à
Actuellem ent, des dégrèvements s’engager. Là-dessus, l’église, je suppose,
sements ? On en a, ici, l’aveu formel.
Q uant à la propriété non bâtie, elle existent en faveur de ces petits pro­ tombe en ruines et le maire, fort de son con­
appelle, nul no l’ignore, une réforme ; priétaires ; toutes les petites cotes trat initial, prétend obliger le second curé à
dans son dernier projet de budget, jouissent,soit d ’attènuations,soit même faire los réparations nécessaires. Qu’adviendra-t-il de la légitime prétention du maire si
M. Raym ond Poincaré en proposait d’exonérations complètes.
Il
n ’y a point d’inquisition avec celo second curé s’avise de lui répondre :
une qui, sans bouleverser le système
« Que mo parlez-vous de réparations, d’o­
do .nos contributions directes, tendait système, les signes extérieurs jouant là
bligations quelconques ? je n’ai rien signé,
à l’amender sur des points où des comme ailleurs.
vous ignore, tiens mes pouvoirs de l’évêque
Au contraire, avec la théorie nou­ et ne suis lié personnellement par aucun
améliorations sont effectivement dési­
velle, les personnes, les individus contrat envers la commune. Mon prédéces­
rables.
Le nouveau projet vise une revision doivent être traités suivant leur situa­ seur a pu s’engager, mais il n’a pu traiter
semblable ii celle qui a donné de si tion propre : « A ceux qui, exploitant pour moi. »
N’est-il pas de toute nécessité que le maire
heureux résultats pour la propriété pour leur propre compte et n ’ayant
bfttie. Nous souhaitons q u ’elle abou­ pas d’nutres ressources (encore une ait en face de lui, à chaque changement de
tisse. Elle n ’im plique, celle-là, aucune investigation nécessaire !), possèdent titulaire, un contractant nommément dési­
gné et responsable ?
révolution, car elle aura pour base plus de 500 fr. de revenus fonciers im ­
— Vous n’avez donc jamais eu l’intention,
« la valeur locative moyenne d’une posables et moins de 400, nous accor­ en écrivant ces mots dans votre circulaire
propriété ». C’est bien encore u n de dons une réduction de lj5 de leur « adhésion du maire » de confier à un maire
ces vieux signes extérieurs dont on cote ; à ceux qui possèdent moins de lo droit do s’opposer à la désignation faite
400 fr. et plus de 300, une réduction par l’évêque d’un nouveau bénéficiaire du
avait semblé, cependant, faire il.
Le projet se vante de ménager aux des 2i5 ; à ceux qui possèdent moins contrat ?
M. Briand (vivement) :
propriétaires fonciers, on raison des de 300 fr’., une réduction des 3{5. »
— En aucune façon.
Ainsi, autant de contribuables, au­
dégrèvements que l’opération nouvelle
— Précisons. Le curé d’une paroisse, si­
im pliquera, un allégement de charges tant de taxes. Chaque revenu devra
gnataire du contrat initial, meurt. L’évêque
considérable. « Dans l’ensemble, il être connu, saisi, suivi.
désigne son successeur. Le maire est in­
Telle est la réforme qu’on propose formé du nom de celui-ci par une déclara­
aboutit à un dégrèvement de près de
au pays. Et quelle réforme !
m oitié de l’im pôt actuel. »
tion régulière. Le second curé se présente
C’est la masse entière des populations pour signer à son tour le contrat de jouis­
Cette perspective a fait tressaillir
d’aise une partie de la Chambre. Mais, rurales mise, comme les autres, sous sance de l’église. Le maire pourra-t-il op­
à la réflexion, elle déchantera, nos la m ain de l’Etat. C’est bien une nou­ poser quelque objection au choix de l’èvôque et faire une difficulté quelconque de
budgets n ’étant pas en mesure de velle Inquisition qu’on prépare.
reconnaître le second curé T
supporter u n sacrifice pareil, et le dé-
Voir 1 1« 3 « * page
Nos NOUVELLESTÉLÉGRAPHIQUES
Faits & Bruits
FEUILLETON DU «PimnlRE»
du Samedi 16 Février 1007.
- 6G -
REINE EH SABOTS
(1818)
XX
LA COURSE VKRS LA MORT
A ce dernier cri, le jeune commandant Mt
un geste de protestation :
« Non, non, Je ne suis plus Torr hé Penn,
le sans nom, le sans famille I J'ai retrouvé
mon nom et ma race à Saint-Jean-duDoigt
et je tiens à ce que vous, les gars du pays
de Plougaanou, vous sachiez désormais sous
les ordres de qui vous combattez. Je suis
Ouy Ouiznou, vous entendez bien tous, Ouy
Qulznou, lo fils d'Antoine Guiznou, le ills
du Maudit, mais aussi le descendant de vos
seigneurs, qui, s’il a prouvé jusqu'à présent
qu’il était digno de ce nom qù'il ignorait,
espère le prouver mieux encore aujour­
d’hui I »
(1) Reproduction interdite aux Journaux qui
■’ont p u un traité aveo la Société des Gens de
IrftUMi
A oes paroles inattendues, un étonnement
se ût jour dans l’équipage, tandis que Lantok grommelait, furieux contre lui-môme :
« Là, ça y est 1 j ’en étais sûr 1 C’est bien
ce que je craignais I »
Mais si rien dans cette nouvello ne pou­
vait froisser les anciens marins du bord, les
nouveaux engagés, ceux de Plougasnou,
étaiont de trop jeunes gens, trop peu ttgés
pour avoir assisté aux événements de la
Révolution aveo une pleine conscience, et il
ne pouvait y avoir chez eux, uu nom au
Maudit, l ’éveil d’une halno pareille à celle
de Pierre-Marie Guiznou ; par contre, il y
avait une violente affeotion pour le corsaire
et un culte à toute épreuve pour Anne, la
personniflcation la plus exquise do la famille
Guiznou. Aussi la déolaration du capitaine
n’entama-t-elle point le dévouement que
tous lui avaient voué, donnant raison aux
prédictions do Tinaïk Gornou, et ce furent
les trois frères d’Anne qui se montrèrent los
plus exubérants, l’alné Alain s'écriant :
« Notre cousin! L uit... Ah I par oxempie... Vive Guy Guiznou I... »
Et l’équipago entier répéta ce cri en asso­
ciant 1rs deux noms, pour lui inséparables,
du commandant :
« Vive Torr hé Penn I Vive Guy Guiz­
nou 1 »
La réponse à cette exclamation vint do la
mer, et ce fut lo bâtiment ennemi qui la Ht,
les deux navires pendant ce temps B 'étant
considérablement rapprochée ; un coup de
— Non.
— Dès lors, il semble qu’il n’y ait plus
de question?
— En effet, ce n’est plus qu'une formule
à trouver...
— Cette formule, l’avez-vous trouvée?
— Oui.
— Voulez-vous me la faire connaître ?
— Non.
— Pourquoi?
— Parce que nous sommes dans la période
des « tractations», et qu’il convient de laisser
aux intéressés toute latitude de peser
chaque terme et de rédiger leur projet à
loisir.
— 11 est bien entendu que, sous cette ré­
serve que les curés qui, pendant dix-huit
ans, pourront se succéder dans l’usage de
l’église, fassent connaître leur nom par
déclaration et s’engagent personnellement
aux mêmes conditions que le curé contrac­
tant initial, jamais le maire ne pourra faire
échec au choix de l’Evêque ?
— C’est entendu.
B’autre part, le cardinal-archevêque de
Paris ayant publié une note paraissant in­
transigeante, \'Univers, organe religieux
qualifié, écrit qu’il n’y a rien là qui s’op­
pose à une discussion sur les termes du
contrat à intervenir.
S’il en est ainsi, n’est-on pas en droit de
regarder l’accord comme imminent?
Lecommercede la France en 1906.
lions 312.000 fr .sur les confections pour
dames ; de 9.689.000 fr. sur la fonte, les
fers et aciers : de 9.029.000 fr. sur le su­
cre brut indigene et de 7.802.000 fr. sur les
poissons de mer et poissons marinés.
Si l ’on considère le mouvement de nos
échanges avec les principaux pays, on
remarque que nos achats présentent une
plus-value en Angleterre, en Allemagne,
en Belgique, en Italie, en Russie, au Bré­
sil, en Turquie, en République Argen­
tine, aux États-Unis et en AutricheHongrie ; au contraire, ils ont diminué
en Espagne et en Suisse.
Enfin nos ventes ont progressé aux
Etats-Unis, en Angleterre, en Républiue Argentine, en Italie, en Espagne, au
irésil, en Turquie, en Autriche-Hongrie,
en Russie. En revanche, elles ont fléchi
en Suisse, en Allemagne et en Belgique.
Ï
Nouvelles diveroos
— Au cours du dernier Conseil des
ministres, le projet sur les associations
de fonctionnaires présenté par M. GuyotDessaigne, ministre de la justice, a été
examiné et adopté.
— La commission de la législation fiscale
de la Chambre, présidée par M. Pelletan, a
commencé jeudi l’examen du projet d’impôt
de M. Caillaux sur le revenu. On s’est borné
à présenter des observations générales.
— Durant eette année, les importations
se sont élevées à 5.229.425.000 fr. contre
4.778.908 000 fr. pendant l’exercice cor­
— M. Clémenceau souffre de la grippe
respondant de 1905, marquant ainsi une
augmentation de 450.517.000 fr. D’autre et est alité. Mais son état s’améliore et
part, les exportations accusent égale­ on espère qu’il pourra reprendre ses
ment une plus-value notable, passant occupations la semaine prochaine.
de 4.866.867.000fr. en 1905, 5.043.665.000
— M. Chavoix, député de la Dordogne,
fr. en 1906, soit une différence en plus
membre
de la commission de réforme judi­
de 176.798.000 fr.
L’examen des tableaux détaillés par ciaire, un des ardents partisans de l’aboli­
catégories de marchandises fait ressor­ tion de la peine de mort, a écrit au garde
des sceaux pour lui demander que la peine
tir, à l’im portation, une augmentation
de mort soit maintenue pour des crimes
de 80.345.000 fr. pour la houille crue et
exceptionnels.
carbonisée, de 70.835.000 fr. pour les
Parlant de Soleilland, M. Chavoix ajoute
céréales, grains et farines, de 52.882.000
que la société ne peut prendre à charge un
fr. pour les laines, de 43 .941.000 fr. pour
la soie et la bourre de soie, de 19.846.000 individu qui n ’a d’humain que le nom.
fr. pour les les machines et mécaniques,
— La commission d’assurance et de
de 18.258 000 fr. pour lecuivre, de ^ m i l ­
prévoyance sociale de la Chambre a
lions 791.000 fr. pour le caoutchouc et
la gutta-percha bruts, de 14.067.000 fr. approuvé le rapport de M. Chauvin, ten­
dant à l’extension aux ouvriers agricoles
pour les vins de toute sorte, etc. etc.
A l’exportation, il y a lieu de signaler de la loi sur les accidents du travail.
notamment une hausse de 36.747.U00 fr.
— L’Académie française a piocédé cette
sur la carrosserie (comprenant les voi­
tures automobiles), de 26.391.000 fr. sur semaine à deux élections. M. Maurice Donles tissus de soie et de bourre de soie, de nay succède à M. Albert Sorel, et le marquia
14.762.000 fr. sur les tissus de laine, de de Ségur à M. Edmond Rousse.
14.493 000 fr. sur les ouvrages en peau
— On annonce la mort de M.Thézard,
ou en cuir. Par contre, l’exportation des
sénateur
républicain de la Vienne, dé­
roduits suivants a subi un recul : de
3.997.000 fr. sur les vins ; de 13 mil­ cédé â l’âge de-67 ans.
lions 858.000 fr. sur le beurre; de 13 mil-
S
II commanda :
canon résonna, brutal, et un boulet vint
« Los pièces de bâbord en belle I Pointez
tomber à deux cents mètres du cutter fai­
sant jaillir une haute germe d’écume, tandis à démâter 1 II faut parlor les premiers et
qu’à la corne du brick se déroulait le pavil­ commencer par lui casser les ailes. »
Le* caronades fussent mises droit au
lon anglais.
« Ça y est I cria Kéribin joyeux, voilà milieu des sabords et les pointeurs se pen­
chèrent sur la culasse pour assurer leur
l'invitation à la danse I
— Le bal va êtro animé, si j ’en juge par ligne de mire. Les deux navires arrivaient
les dimensions do notre vis-à-vis », ricana à portée de pistolet.
» Laisse arriver en grand 1 Bâbord I
Postée.
Des plaisanteries coururent parmi les ma­ feu ! »
Pivotant sur lui-même, le Penn Bat
telots du cutter qui achevaient les prépara­
tifs du branle-bas. Le sifllet do Lantok dé­ s’abattit sur tribord, déployant fièrement les
trois couleurs et démasquant ses sept carochira l’air :
< Chacun à son poste et silence partout 1nades qui, l’une après l’autre, crachèrent
gronda le maître d’équipage. Mon comman­ leur boulet; le petit hunier, le màt de
misaine, le grand perroquet et la vergue de
dant, nous sommes parés 1 »
Le brick anglais approchait : ayant l'a­ l’Anglais s’ébranlèrent sous la rafale et au
vantage du vent, marchant grand largue, septième coup la hune de misaine et les
sous touto sa voilure, ses huniers largement hautes voiles s’abattirent à la fois, masquant
gonflés par la brise, il semblait fondre en partie la batterie bâbord de l’ennemi.
comme un oiseau de proie sur le cutter qui C’était la pièce servie par Pol Kergustel et
marchait au plus près, allure excellente qui Sylvestre Poulzic qui venait de faire ce coup
lui permettait de déployer ses qualités ma- de maître, salué par les unanimes acclama­
nœuvriores ; avoc sa taille courte, large du tions dos Français. L’avarie était grave ;
milieu et do l’avant, étroite de l’arrière, elle n’empêcha pas l’Anglais de lâcher la
l’étambot bien assis dans l’eau,le Penn Bat décharge do cinq caronades dont la mitraille
semblait un luttour ramassant toute sa balaya le pont du cutter, tuant quatre
musculature pour repousser un choc mena­ hommes et arrachant le petit foc et son
gréement. Servi par son nombreux équipage
çant.
Un silence de mort régnait à son bord, et de bonnes qualités nautiques, le brick
tout l’équipage bien abrité, boute-feux allu­ anglais manœuvrait bien, lui aussi ; il le
més. Torr hé Penn observait la manœuvre prouva malgré son avarie. Les daux navires
ayant terminé leur évolution revenaient
de son advorsairo.
l ’un sur l’autre et l’intention évidente de
l ’Anglais se montra : il savait à qui il avait
affaire et voulait écraser le corsaire à l’a­
bordage sous le poids du nombre.
< Les Bretons abordent, mais ne se lais­
sent pas aborder t cria Torr hé Penn. A
couler bas, mes gars t »
La bataille prit un acharnement furieux :
la barre aux mains de fer de Lantok, le
Penn Bax devenait un véritable être vivant
d’une souplesse, d’une agilité merveilleuse,
qui se dérobait toujours à l’étreinte de son
ennemi ; les quatorze caronades faisaient
rage .Cinq fois l’Anglaia vint bord à bord,cinq
fois il dut plier sous l’avalanche de fer et de
feu vomie à bout portant. Mais ses dix-huit
caronades, ses deux canons de 18 causaient
de véritables ravages, les rangs de l’équi­
page français s'éclaircissaient; des morts,
des blessés jonchaient le pont parmi les
manœuvres brisées et Torr hé Penn, de plus
en plus envahi par ses idées farouches, ne
trouvait pas encore digne de son désespoir
cette bataille enragée qui durait déjà depuis
deux heures. Un accident en précipita l’issue
fatale : sous l’action d’une brise inégale et
de la mer très creuse, les deux combattants,
criblés d'avaries, fatiguaient beaucoup : au
moment où le cutter effectuait un nouveau
virage de bord, un éclat de mitraille brisa la
barre entre les mains de Lantok,qui s’abat­
tit sous le choc.
Gustave TOUDOUZK,
(A suivre).
LU FINISTERE
Nouvelles étrangères
Maroc. — La situation devient plus
mauvaise au Maroc.
On télégraphie de Tangor que depuis
quinze jours de nouveaux chargements
d’armes provenant de Fez sont embar­
qués à Larache par ordre du sultan à
destination de l'extrême sud marocain.
• Ces armes sont destinées à approvision­
ner un gros marchand qui rodouto l’uction do Ta police française saharienne en
Mauritanie.
Ainsi le sultan se mot lui-môme à la
tòte dos antifrunçais.
Dos troubles ont éolaté il Mogador. Los
Mtiments du Tennis-Club européen ont
été incendiés.
Enlln, 13en-Mansour,lioutenant de Raisouli, qui avait fait sa soumission au
Maghzen, a été assassiné en plein jour,
dans la rue, à Tanger, par trois indi­
gènes.
Le brigadior do gendarmerie Porrin, com­
mandant la brigade à pied de Pontivy, est
nommé en la mémo qualité ù Audionie.
Élections m unioipales.
Sur le même marché il a été amené,
du 28 janvier au 3 février : 3.989 bœufs,1.412
vaches, 513 taureaux, 2.900 veaux, 31.333
moutons ot 8.089 porcs. •
Les conséquences de la S é p a ra tio n .
Ls Conseil municipal do Scaër était
Si l’on on croît la Sem aine religieuse
convoqué dimanche dernier pour nom­
du
diocèse do Quimper, un certain nom­
mer un mairo, on remplacement do M.
bre
de maires ont déjà signé les contrats
Croissant, démissionnaire.
M. Le Duigou (Jeun) a été élu au lrr de location des églises qui leur ont été
présentés par lo recteur de leur paroisse.
tour do scrutin.
Dans d’autres communes, la discus­
sion a été ouverte sur co sujet dans les
La situation agricole
assemblées municipales.
dans le Finistère et en Bretagne
G’cst ainsi qu’à Pont-Croix lo consei
s’est
réuni en session extraordinaire
L ’évaluation approximative des ré­
pour statuer sur la demande du curé de
coltes on torre dans le Finistère et les
la commune. Après une courte discus­
autres départements bretons vient d’être
sion,
l'assembléo a décidé, à l ’unanimité
établie, sur les rapports transmis par
moins une voix, de proposer au recteur
les professeurs départementaux d’agri­
la signature du m>dele de contrat dressé
culture.
par la préfecture du Finistère.
En voici un aperçu :
A Garlniix, après entente avec son
Finistère. — Surfaces ensemencées : conseille maire a rendu visite au curé ;
blé, 37,400 hectares ; méteil, (5,800 h .;
mais l’accord n’a pu se faire complète­
seigle, -27.800 h. ; avoine, 40.900 h.
L ’état de toutes ces cultures est coté 80, ment.
c’est-ii-dire bon ; l’avoine obtient la cote
5)0 sur 100.
Notification du rejet de la demande
Cùtcs-du-Nord. — Surfaces ensemen­ d’autorisation formée par les sœurs de
cées: blé, 104,500 hectares ; méteil,
la congrégation de la Sagesse a été faite,
4 500 h. ; seigle, 18.000 h. ; avoine,
ces
derniers jours, à M'nu Bolzec, supé­
tiG 000 h. Etat de ces cultures, bon.
rieure
de l’établissement tenu par les
Morbihan. — Surfaces ensemencées :
blé, 42,050 hectares; méteil. 590 h. ; sœurs à Penmarc’h.
Conformément aux instructions de
seigle, 73.000 h. ; avoine, 23.000 h. ;
orgo, 455 h. Le blé est colé 80, le méteil, M. le Préfet du Finistère, tous les mem­
90,'le seigle, 100, l’avoine et l’orge, 70. bres de l’établissement devront l'évacuer
llle-et- Vilaine. — Surfaces ensemen­ avant le 15 mars.
cées : blé, 145.400 hectares ; méteil,
175 h. ; seigle, 1.800 h. ; avoine, 46.300
O ctrois c o m m u n a u x .
b. ; orge, 0.900 h. Toutes ces cultures
sont cotées bonnes.
Le J o u r n a l o/Jiciel vient de publier
les lois autorisant la perception de sur­
La monte en 1907. — Arrondisse­ taxes sur l’alcool aux octrois de Trelïiaments de Quimper, Châteaulin et gat et de Caranteo.
Quimperlé.
Voici les principales dispositions de
la loi concernant l'octroi de Trelliagat :
Le Finistère a déjà donné les noms
des étalons détachés du dépôt d’IIennoArt.P'r. — Est autorisée à l’octroi de Trefbont destinés à faire la monte en 1907 fiagat, jusqu’au 31 décembre 1910 inclusive­
dans les stations de Quimper et ChüL- ment, la perception d’une surtaxe de cinq
teaulin.
francs (5 fr.) par hectolitre d'alcool pur con­
Voici maintenant la liste des étalons tenu dans les eaux-de-vie, esprits, liqueurs,
détachés par le môme dépôt, cetti année, fruits à l’eau-de-vie. absintheset autres liqui­
dans toutes les autres stations des ar­ des alcooliques non dénommés.
rondissements de Quimper, Châteaulin
Cette surtaxe est indépendante du droit de
et Quimperlé.
15 fr. établi à titre de taxe principale.
cèse ; M. Le Carguet étudie l'impôt du ving­
tième à Audierne en 1751 ; M. le docteur
Picquonard explique le plan de l'oppidum
de Kerhuel et ou camp do Kéranpicard,
en la Forêt Fouesnant, et M. BorelJy pré­
sente ifh tfésor do pièces du second siècle
de l’Empire romain et des augets ayant
probablement servi à faire du sel : le tout
a été trouvé à Kerobestin.
Enfin le président lit une lettre de M. Le
Curguct qi.i,uynnl appris que la commune de
Primelin allait mettre en adjudication un
bo quet d'arbres entourant la chapelle de
Sumt-T'igen, demande s’il n’y aurait pas
moyen d’éviter cette destruction. Le prési­
dent invite le comité de conservation des
siles et monuments pittoresques à mettre
la municipalité de Primelin en rapport avec
le Touriog-Club do Franco, afin d’arriver à
une entente amiable pour conserver ces
beaux arbres séculaires.
La tem pête.
Le Berre reconnaît avoir fait un faux té­
moignage et manifeste de vifs regrets de la
faute qu’il a commise.
La Cour, après délibéré, confirme le ju ­
gement.
Police correctionnelle. — Tribunal
de Quimper.
Audience du 12 février.
— Bris de vitres. — La nom­
mée Marie Julienne LeGall, veuve LeFloc’h,
ilgée de 50 ans, sans domicile, n’a pas moins
de 04 condamnations inscrites à son casier
judiciaire. Elle a brisé à coups de cailloux
les vitres du débit Guivarc’h, rue du Guéodet.
3 mois de prison.
Q u im p e r .
— Obscénités. — Le nommé D..., et quatre
gamins de la à 18 ans se sont livrés à des
obscénités d’un genre particulier.
D... est condamné à 2 ans de prison avec
sm siset 100 francs d’amende. Un des gamins
est remis à ses parents, un autre condamné
à 1 mois de prison avec sursis ; lès deux
autres sont envoyés en maison de correction
jusqu’à leur majorité.
La tempête qui a si violemment souillé
du sud-ouest ces jours derniers sur nos
eûtes a causé quelques sinistres.
terabourg dit qu'on annonce dans les m i­
lieux officiels que la promièr» session do
A Tréboul, la barque 133o, montée par
— Délit de pêche. — Corentin-Yves Bourla nouvelle Douina sera ouverte au palais
trois hommes d’équipage, le patron Ernest bigot, 28 ans, pêcheur à Quimper, a été sur­
do Tauride, par le piéaident du Conseil dos
Sévellec et les nommés Perhirin père et fils, pris par le garde maritime dans l’anse de
ministres, qui y lira lo discours du Trône.
a chaviré lundi dernier, vers 3 heures du Combrit, péchant en canot et battant l’eau,
en compagnie de deux autres pêcheurs con­
matin, en allant îi la pèche.
Angleterr .— Pendant les manœuvres
damnés précédemment pour le même fait.
Les trois hommes se sont noyés ; le pa­
navales qui ont eu lieu ces jours derniers
16 francs d’amende.
tron Sévellec, âgé d’une trentaine d’années,
à Gibraltar, les cuirassés Atbesmai le
Ile-Tudy. — Contravention maritime.—
laisse une veuve avec deux enfants ; le ma­
et Commonwealth se sont abordés. 11
Jean-Louis Kergoat, pêcheur, âgé de 34 ans,
telot
Perhirin,
également
marié,
était
père
n’y a eu aucun accident de personnes,
a navigué sans être muni de son rôle d’équide cinq enfants.
mais les dégftts sont considérables.
page.
Aucun des corps de ces malheureux n ’a
50 francs d’amende.
Japon. — La Posi, journal berlinois, re­
encore été retrouvé. Le o-teau seul a été
produit un article du New-York-Sund, qui
A u d i e k n e . — Délit dépêché. — Jean-Louis
découvert sur les rochers de Saint-Jean,
appelle de nouveau l’utteution sur les ar
Garrec, Age de 37 ans, coiffeur, ayant fait
mais il était vide.
moments formidables du Japon, sur la
Mercredi, à la pointe du jour, on signa­ une pêche miraculeuse en compagnie de
grande activité qui rógne dans les chan­
deux camarades, en a distribué une partie
lait en baie de Douarnenez un brick-goëletle
tiers maritimes, ainsi qu'à la fabrique de
et a vendu le surplus. Or, Garrec n’avait pas
en perdition. Le bateau de sauvetage se le droit de vendre ou de laisser vendre son
canons d'Osaka. Le journal signale aussi
rendit sur les lieux, mais quand il arriva poisson, car il n ’a qu’un rôle de plaisance.
certains préparatifs militaires à Formose.
le brick était abandonné. Les cinq hommes
Cette infraction lui vaut 50 francs d’a­
d’équipage s’étaient embarqués dans le ca­ mende.
not du bord, mais une énorme lame avait
DouAhNENKz. — Pêche au chalut dans la
chaviré leur frôle embarcation et le capi­ baie. — Les équipages suivants sont pour­
taine seul avait pu gagner la terre, où il suivis et condauinés pour pêche au chalut
avait été recueilli par des paysans de Tel- dans la baie de Douarnenez, savoir :
gruc qui l'ont amené dans un état lamen
1" Canot Michel. — Jean-Guillaume QuenSÉNAT
table à Douarnenez. Les corps de ses quatre tric, patron, 50 fr. d’amende avec sursis ;
compagnons n’ont pas encore été retrouvés. Jean René Le Coz, 33 ans, et Louis-Marie Le
Séance du jeudi 14 février.
Ce brick-goëletle, qui a été amené au Guillou, 33 ans, chacun 1G fr. d’amende, ce
dernier avec sursis.
Le Sénat aborde la discussion du projet
Port-Rhn, est l’E uterpe, venant de Dun2» Canot Jauréguiberry. — Michel Celdo loi ayant pour objet de supprimor lu dé­
kerque ; il se rendait à Nantes avec un
ton, 24 ans, patron, 50 fr. d’amende ; Paul
claration eu matière de réunions publiques.
chargement de kaol. i.
Celton, 18 ans, et Jean-Marie Carnée, 30 ans,
Art. 2. — Le produit de la surtaxe men­
Ai. Maurice Faure adhère au principe
Le naufrage du bateau-pilote n° 2, de chacun 16 fr. d’amende, tous avec sursis.
ARRONDISSEMENT DE QUIMPER
tionnée à l’article précédent est exclusive­
du projet, mais déclare qu’il n'est pas pos­
qi.e nous faisions prévoir
3* Canot Notre Dame-de-Bon- Voyage. —
B rtkg.— ZtaJpKrrf,demi-sang ; Ar tu chaux, ment alïecté au remboursement de l’emprunt l’Aberwra'
sible de dire que les réunions pourront dé­ norfolk breton ; Tambour, trnit.
mercredi, est confirmé; des épaves prove­ François LeGall,24ans,patron,5fr.d’amende
autorisé en vuo de la construction d’un môle
sormais être tenues sans restriction aucune,,
nant de cette barque ont été recueillies à la avec sursis ; Louis-Marie Iiervarec, 28 ans,
C o r a t . — Turin, demi-sang ; Clipstone, débarcadère au port de Léchiagat.
à toute heure de nuit, car ce serait la licence norfolk anglais ; Cré'-ois et Domagné, norcôte. Les deux hommes qui le montaient. 10 fr., également avec sursis ; GuillaumeEn ce qui concerne Carantec, la sur­ Toussaint Le I î o u n , 32 ans, et Yves Le Diifl', Marie Normand, 39 ans,24 heures de prison,
folks bretons.
organisée au prolit des cabaretiors.
et Yves-AlainKerivel,27 ans,10 fr.d’amende.
B k u z e c C o n q . — Rochcforle t Doulon, de­ taxe, qui est de 4 trancs, est destinée
M. Lintilhac , rapporteur, demande au
18 ans, ont disparu.
4° Canot Saint-Pierre. — Henri-Armand
mi-sang
;
Current
et
Sultan,
norfolks
bre­
à assurer le remboursement de l’emprunt
Sénat de voter le projet tel qu’il a été adopté
Enfin, le canot de sauvetage Am iraltons ; Bavard, trait.
contracté en vue de la construction d’un Roussin, de l’île Molène, de la société Guichaoua, 31 ans, patron, 50 fr. d’amende;
par la Chambre.
François Quéau, 33 ans, et Pierre Le Brun,
E l l ia n t . — Loricnl, pur-sang anglais ; nouveau cimetière.
M . B riand , ministre de l’instruction pu­
centrale de sauvetage des naufragés, sorti 30 ans, chacun 16 fr. d’amende. Quéau seul,
Tourcoing, domi-sang trotteur ; Rosi et
blique et des cultes, déclare que le projet
par la tempête au secours du bateau de sans sursis.
Kcmpton, norfolks anglais ; Bacob et Cerprocède du môme esprit d’apaisement, de ful, norfolks bretons.
5» Canot Edelberg de Tannembourg. —
pôche en dérive Reine-des-Fleurs, a pu
u iîications publiques
tolérance et de conoiliation qui a toujours
rentrer au port après avoir sauvé bateau et Jean-Marie Le Moan, 32 ans, patron, 50 fr.
P on t -l ’A ubi5. — Sedgeford Ambition,nord'amende ; Jean-Yves Glévéau, 45 ans,
inspiré la politique du gouvernement. Il faut forlk anglais ; Titus, Urfè et Drcnit, nor­
Travaux A l'abattoir de Quimper. — Le équipage.
André-Joseph Kéraval, 19 ans, Alain-Marie
mettre fin à des dilliculiés que to'it le monde folks bretons.
lundi 4 mars, prochain, à 2 heures, à la
Cariou,24
ans, Paul-Louis Olier, 19 ans, chamairie
de
Quimper.
aura
lieu,
en
cinq
lots,
déplore. Il demande donc au Sénat de ne
ARRONDISSEMENT DE CHATEAULIN.
T?ouvolî os m il ita ir 3?.
ctin 10 fr. d’amende. Le Moan, seul, sans
l’adjudication des travaux de construction
pas ouvrir la porte, en renvoyant la loi il la
C a r h a ix . — Turlutu, demi-sang ; Garnir,
sursis.
d'échaudoirs à l’abattoir public :
Soutiens de famille. — Le ministre de
Chambre, il des modifications nouvelles qui norfolk breton ; Vami, trait.
0» Canot Volonté-de-Dieu. — FrançoisI
t lot. terrassement et maçonnerie,
la guerre vient d’adresser aux généraux comC hat eau n eu f -du -Faou . — Bausil, demipourraient retarder longtemps la solution
Jean Marie Nouy, 34 ans, patron, 50 fr. d’a­
11,019
fr.
37;
2«
lot,
charpente
et
menui­
maudants
do
corps
d’armée
un
arrêté
relatif
sang ; Odct et Danaé, norfolks bretons.
nécessaire.
serie, 4,105 fr. 83; 3n lot, couverture ot zin- au renvoi dans leurs foyers des soldats de la mende ; Yves-Iiervé-Marie Bernard, 31 ans,
Lu F ao u . — Donjon, demi-sang trotteur ;
La première partie de l’article l or est vo­
gnerie, 1,199 fr. 35 ; 4« lot, serrurerie et ou­ classe de 1903 désignés comme soutiens de Eugène-Jean-Marie Le Moan, 43 ans, Gustée, puis, sur lat demande de M. Leydet, Ulysse, demi-sang ; Walden Danegelt et tillage, 2,251 fr. ; 5" lot, peinture, 181 fr. 10.
tave-Napoléon Pennamen, 22 ans, Mathieu*
famille par les coin missions régimentaires.
Duke of the Roans, norfolks Hngluis ;
Marie Bannier, 45 ans, Joseph-Louis-Marie
le projet est ronvoyé fi la commission.
Montant
do
l'entroprise,
18,;£6
fr.
10.
Ou sait qu’un article de la loi de finances du
Scorff, Vdar, Brigand et Dol, norfolks bre­
Bourvès, 25 ans, chacun 10 fr. d’amende.
Séance mardi.
30
janvier
dernier
u
autorisé
ce
renvoi
jusqu’il
tons ; Dadré, trait.
Bourvès, seul, sans sursis.
concurrence de six pour cent du contingent de
P i. e y d e n .— Æ/<ic/(-Am)(tf, norfolk anglais;
7° Canot Marguerite-Marie. — Yves-Marie
U
nion
des
corps
de
sapeurs-pom­
1903.
Yalroc, demi-sang trotteur ; Dahouct, n o r ­
Quentric,
31 ans, patron, 50 fr. d’amende ;
piers de la Basse Bretagne.
Les chefs de corps sont invités il examiner
folk breton ; Sltun, trait.
Pierre Le Gall , 24 ans, Henri Omnès,
particulièrement
les
demandes
présentées
et
ARRONDISSEMENT DIJ QUIMPKRLlî
Nous avons déj?i dit qu’il l’occasion de
26 ans, François-Pierre-Marie Guillerme,
instruites antérieurement et auxquelles il n’a pu
M e l « v e n . — Coulances, demi-sang ; la réunion du conseil d’administration de être donné satisfaction faute d’un nombre suffi­ chacun 16 fr. d’amende, tous avec sursis.
8» Canot Saint-Louis. — Louis Quéau,
Achard, norfolk breton ; Langton-Masher, l’Union des corps de sapeurs-pompiers de sant do congés mis ii la disposition des corps,
norfolk anglais.
a Basse-Bretagne à Lamhalle, le dimanche ainsi que les demandes des militaires apparte­ 3’J ans, patron, 2 jours de prison et 100 fr.
Q u im p k r l î . — Thym et Viro/Iay, demi- 24 février, le capitaine Le Cerf organisait nant h une famille de cinq enfants vivants ou d’amende ; Jacques Le Roy, 44 ans, et Henri
Marie Bernard, 46 ans, chacun 10 fr. d’a­
sang ; Ragot et Ufa,,trait.
une réception et une manœuvre. En voici le ayant un père sexagénaire. Ils leur donneront,
Aotes officiels.
mende. Le Roy seul avec sursis.
S c a k r . — Quineville, pur sang anglais ;
fi
mérite
égal,
un
rang
de
préférence.
Le
six
ogramme :
9» Canot Maria. — Jean Riou, 48 ans,
Trocadéro et Brelan, demi-sang trotteurs ;
Par urrôté du ministre de l'instruction
A 10 h. 30, réception des délégations îi la pour cent doit être calculé non sur l’effectif pré­ patron, 50 fr. d’amende ; Henri-Honoré Guil­
Cupbearer, Saint-Don ats, t'itz Rose, Newsent au l«r mars 1907, mais sur l’effectif global
publique en date du ‘23 janvier, ont été nom­
lerme, 41 ans, et Eugène Dréaur 45ans, cha­
field-Prince et Lord-Denmarck, norfolks gare par la compagnie en armes et la mu­ de la classe de 1(J03.
més officiers d’Académie :
cun
16 fr., ce dernier seul avec sursis.
anglais ; Thépot, Aria, Bonheur, Canor et sique municipale.
Les envois en congé prévus par l’arrêté mi­
MM. Bourdon (Pierre), délégué cantonal
10» Canot Extra-des-Mers. — Henri MarA 10 h. 43, réception îi l’hôtel-de-ville, nistériel devront être prononcés dans le plus
Douarnenez, norfolks bretons.
a Pouldreuztc ;
vin d’honneur ollert par la municipalité.
bief délai possible il partir du 1er mars 1907. joux, 44 ans, patron, 2 jours de prison et
Cadiou (Paul-Yvos Ànne-Marie), adminis­
100 fr. d’amende; Pierre-Marie Celton, 37.
A 11 heures, réunion du conseil d’admi
trateur principal de l'inscription maritime à Chaire départementale d’agriculture
aii8,l jour et 50 fr. ; Armand-Marie Larhant,
nislration.
Morlaix ;
du Finistère
47 ans, François Marie Larhant, 19 ans,
Cour d ’ap p e l de R e n n e s
A 11 h. 45, revue de la compagnie de
Ilardouin (Joan-Baptiste), président du tri­
François L’Hérou, 20 ans, Hervé-Marie CoulM. Soulière, professeur départemen­ Latnballe et des délégations par le maire et
bunal civil de Quimperlé ;
loc’h, 28 ans, chacun 10 fr. d’amende, les
Mercredi
dernier,
la
Cour
a
eu
à
statuer
Jan de La Houssaye (Hippolyte), prési­ tal d'agriculture, fera une conférence les membres du conseil d’administration.
trois derniers avec sursis.
sur
deux
appels
formulés
contre
des
juge­
dent du tribunal civil de Chàteaulin ;
agricole publique à Kerlouan, le diman­
A midi, alerte d’incendie, d’après un ments du tribunal correctionnel de Quim­
11° Canot Extra-des-Mers. — Henri GoniLe docteur Le Coquil (Yves), conseiller che 17 février, à 1 heure de l’après-midi, thème qui sera donné ultérieurement.
dec, 49 ans, patron, 50 fr. d’amende ; Pierre
perlé
rendus
dans
les
circonstances
sui­
d’arrondissement, délégué cantonal à Chft- sur le sujet suivant :
Celton, 37 ans, 1 jour et 50 fr. ; Henri MarA 1 heure, banquet par souscription servi vantes :
teauneuf-du-Faou ;
joux,
44 ans, 1 jour ; Armand Larhant,
fi
la
mairie
(2
tr.
¿0).
Isidore
Flécher,
débitant
à
Claudy,
en
Organisation et fonctionnement des
Lejeune (LucienEdmond), délégué canto­
47 ans, et Hervé Coulloc’h, 28 ans, chacun
Moëlan,
avait
acheté
100
barriques
de
pom­
A
3
h.
30,
deuxième
séance
du
conseil.
Sociétés
d'assurances
mutuelles
con­
nal à Douarnenez ;
MM. les officiers sont invites à se joindre mes à Jean-Louis Allanic, de Guilligomarch. 10 fr. d’amende, le premieretle dernier avec
Marinier (Henri), procureur de la Républi- tre la m ortalité du bétail.
sursis.
nombreux
aux membres du conseil d’admi­ Ce dernier n’ayant pu lui en fournir que 60,
que à Quimperlé ;
12® Canot Saint Joseph.—Julien Marjoux,
Flécher
fut
lui
régler
ses
livraisons.
Après
nistration, afin de donner aux sapeurs de
Millour (Hippolyte-Désiré), chef de bureau
Le p r ix du blé et de la viande.
avoir copieusement arrosé le marché, tous 36 ans, patron, 50 fr. avec sursis ; Françoisà la mairie de Brest ;
Lamballe une nouvelle preuve de leur ca­
les deux, complètement ivres, se portèrent Marie Stéphan, 39 ans, et Julien-Guillaume
Nous extrayons les indications suivantes maraderie.
Rolland (Germain), jugede paix àCrozon.
des coups ; à un moment donné, Flécher, Ilélou, 39 ans, chacun 16 fr. d’amende. —
du dernior tableau officiel indiquant lo prix
Grande tenue uvcc pompon.
s’emparant d’uno carafe, en frappa de plu­ Les mêmes — 2» poursuite — mêmes con­
du quintal do blé sur les principaux marchés
sieurs coups à la tête son adversaire, lui damnations.
Par arrété du ministre de l'Agrioulture on do France et de l’étranger, arrête ù la date
date du 13 février, ont été nommés oheva- du fi février 1907 (75 kilogrammes par hec- Société a rc h é o lo g iq u e d u F in is tè re . faisant dos blessures sérieuses. Pendant la
Pont-l’AbbI5. — Délit de chasse. — Sébas­
bagarre, nombre do bouteilles de liqueur tien Durand, propriétaire à Ivergos, pour­
liera du Mérite Agricole :
(olitro do blé) :
Dans sa dernière séanco mensuelle, la so­ furent brisées.
MM. Kersulec (Jean-Mario), agriculteur,
suivi à la requête de la société de chasse La.
Paris, 23 fr. 32 ; Lyon, 22 fr. 75 ; Rouen,
Condamné pour co fait à un mois de Diane, pour avoir chassé sur les terres de
ciété a admis M. lo capitaine Armand du
maire do Kernével : 27 ans do pratique agri­ •¿2 fr. »» ; Chartros, 22 fr. (15; Nantes,23fr. >■
«;
pi
¡son,
lo
8
janvier
1907,
Flécher
a
fait
Cliatollier au nombre de ses membres.
cole ;
celle-ci sans autorisation, est condamné à
Guingamp, 21 fr. »» ; Meaux, 23 fr. 50.
Sur la proposition de M. l’abbé Favé, la appel ; mais,à l’audienco, il s’est désisté.
Marc'hadour (Hervé), agriculteur à Cast :
10 fr. d’amende et 20 fr. de dommages-intéBroslau, 21 fr. 1G ; Vienne, lfi fr. 2? ; réunion félicite M. le colonel Roudière do
Jeun
Marie
LeBerre,
charretier
à
Moélan,
nombreuses expérience* sur les engrais chirêts envers la partie civilo.
Londres, 10 fr. 55; Bruxollos, 15 fr. 87 ; la distinction qui ltii a été décernée par le
chez Flécher, avait assisté à la rixe que
mlquod,nombreuses récoinponsesduns divers
Now-York, 15 fr. 90 ; Chicago, 14 fr. 28.
son patron avait eue avoc Allanic. Appelé
comité central dos Vétérans.
concours, 37 ans de pratiquo.
Le même tableau indique pour la quatrième
M. de la Rogorio,ayant reçu de M. Ilémon, en qualité do témoin à l’audience du tri­
Police correctionnelle. — Tribunal
semaine do janvier lo prix moyen du ki- député, le rapport Couyba, énumère la liste bunal do Quimperlé, il fit uno déposition
de Châteaulin.
Par décret du 9 févrior, M. Dufau-Pérès logr, de viande ou marché do la Villetto.:
des objets se rapportant au culte nouvelle
très favorable à son maître; cotte déposi­
Audiences
des 13 et 14 février.
•st. nommé commissairo-prisour à Brest, on
tion fut reconnue mensongère. Il a été
Bœuf, 1 fr. 43 ; veau, 2 fr. I l ; mouton, mont classés dans le Finistère.
remplacement de M. Chevallier.
M. lo chanoine Poyron continuo son mé­ condamné pour faux témoignage à trois
2 fr. 07 ; porc, 1 fr. 83. — Ces prix sont la
Chateauneuf-duFaou. — Dénonciation
moire sur les églises et les chapolles du dio­ mois do prison et im m édiatem ent arrêté.
moyenne des trois qualités.
calomnieuse. — Nous avons relaté dans no-
Russie. — Un télégrammo de Satnt-Pé-
LE FINISTÉRIUIJ PARLEMENT
GAZETTE BRETONNE
FINISTÈRE
LE FINISTERE
tre numéro do mercredi les poursuites in­
tentées par M» Le Roux, notaire ù C.hfttPau
neuf, aux époux Le C.om, débitants au mémo
lieu, pour dénonciation calomniojsn.
Le Tribunal, rendant son juRomont dans
cette affaire, a débouté M* Lo Roux do sa
demande, se basant sur ce qu'il n'est pas
établi sulHsaimnont quo les époux Le C.om
aient voulu nuire à l’honneur et i\la consi­
dération do M* Le Houx ; qu’on dénonçant
un fait qu’ils croyaient véridique, leur soul
but ôtait d’obtciiii' réparation pour un acto
qu’ils estimaient lour être préjudiciable.
« La Cornouàille ». — Domain dimancho,
17 février, première séance de tir.
Pôuloau I87',isurcibleoncroixou «union »,
au choix. Prix do la sério : 0 fr. 25.
Premier tir des pupillos ot conscrits : six
cartouches, position assiso.
Pon o au rovolvor 1892.
Commissaires : MM. Alavoino ot Quostn.
Lo comité rappelle que tout conscrit pout,
chaque dimancho, tirer gratuitement six car­
touches.
Les tirs auront lieu mémo par mauvais
temps.
DiniU ui.t. — Acquittement. — Jean-Paul
Moré, i)9 ans, bodean Dinéault, était pour­
suivi pour avoir brutalement ronversé la
jeune Anna Piohon, ùrAo do 17 ans, dans
l'église do Dinéault , parco quo cotto jeune
fille lui faisait des grimaces et lui tirait la
languo. La tille Plchon so serait évanouio
et serait restée 15 jours alitéo à la suito do
ces violencos.
Les faits n’étant pas suffisamment établis,
Moré est acquitté.
Accident. — Mardi dovniei'.vors 3 heures ot
demie le jeune Yves Tromolin, rigrt de 9 uns,
demeurant il Goarem-au-Dro,u été renversé,sur
lo quai, par la voituro du oourrior de Ln KorôtFouesnant.
L’enfant a eu la jambo gaucho meurtrio par
l'une dos rouos du vdhieule. Ses blossuros sont
heureusement pou graves.
Chemins de fer départementaux du
Finistère. — Trains supplémen­
taires.
La Compagnio dos cheminsdo for départe
mentaux du Finistère a l'honneur d'informer
le publlo qu’à l'oocasion de la foire do Pout
Croix elle mettra on marclio, lo jeudi 21 fé
vrior.un train supplémentaire,entre Audiorno
et Douarnonoz, aux houres suivantes :
Audiorno, départ : 5 h. soir ; Pont-Croix,
départ :5 h. 18 ; Douarnonoz, arrivée : 5 h.57
Q ulm per. — L'Asile de vieillards et
le P a ri mutuel. — La commission de
répartition des fonds du Pari mutu&l en
faveur des œuvres de bienfaisance a
tenu lundi dernier sa séance générale
annuelle fi Paris, sous la présidence de
M. Ruau, ministre de l’Agriculture. Elle
avait à disposer cette année d’une somme
totale de 4.540.000 fr., sur laquelle elle a
décidé d’atïector 2.295.000 fr. aux œuvres
publiques et privées dans les départe­
ments.
Nous sommes heureux d'annoncer
qu’au nombre des œuvres subvention­
nées figure le projet de création d’un
Asile de vieillards à Quimper. La com­
mission accorde dans ce but une alloca­
tion de 50.000 fr. il l’Hospice de Quimper,
dont l’Asile futur est destiné à être une
annexe.
Dans sa réunion précédente, tenue le 14
février 1900, la môme commission avait
déjà mis à la disposition de l’Hospice de
Quimper une somme de 100.000 fr. pour
l ’exécution du projet. Le montant total
de sa subvention se chiifre donc par
150.000 fi\
D ’autre part,les ressources locales pro­
venant tant du legs Gouchouren que dos
crédits alloués par la Ville et par l’Hospice s’élèvent à 140.000 fr.
C’est, par conséquent, une somme de
près de 300.000 fr. qui va êtroconsacréo
à cotto entreprise si intéressante, dont la
réalisation ne saurait tarder désormais.
'Au 'Théâtre. — Nous rappelons que c’est
mardi proohain, 19 février, qu'aura lieu sur notre
«oènola représentation do Faust, donnée par la
troupe lyrique du Qi'and Thé&trodo Lorient.Celte
piüoeestlo grand opéra favori du publie,qui l’en­
tend toujours avoo un nouveau plaisir. Aussi
peut-on prédire que cette soirée réunira dans
notro coquette sallo de spectaole un très nom­
breux publio. Lo bureau do location est ouvert
au théfttre.
Offres et demandes d’emplois. — Un anoion infirmier de l’hôpital-hospioo do Quim­
por offre ses serrioes comme gardo-malude.
Bonnes références. — S’adresser au bureau
du journal.
Etat-civil du 8 au 14 février. — Nais­
sances. — Corontinc Joséphine Touehard, r.
Nouvo. — Joseph-Mario Lo Roy, r. Neuve, —
Mario-Marguorlte Cosquério, r. Sainto-Cathorino. — Octave Joseph-René Corbin, r. Astor.
— Corontin-Mario Bernard, r. Neuve. — YvesMario Gourmelon, r. Astor.
48 naissances eu 1907.
mariages : 18.
DiUnta. — Noël Canévot, 09 ans, monuisior,
vouf do Bacon, h l'hospice. — Kmilienne Le
Soaon, 3 ans, r. Neuve. — Simon Snlahn,
4 ans, r. Kéréon. — Mario Le Caugant, 71» ans,
ouve de Lo Penglaou, fi l'Hospice. — Mario
Lo Corre, 03 ans, ménagère, veuve do Defrein,
ît l'Hospioo. — Kugénio ltohan, 81 ans, sans
profession, célibataire, r. du Palais, — Noül
Dréau, 03 ans, journalier, époux do Paillard,
r. Providence. — Mathurin Tressard, 08 ans,
journalier, vouf de Hamon, v. Rouzaut. — Adol­
phe Loiret, 70 ans, sans profossion, époux de
Loizeau, r. Kéréon. — Charles Hémon, 49 ans,
payeur particulier do la Trésorerie d’Afrique,
vouf do Rosellini, pl. Torre au Duo. — Alfred
Beau, 77 ans, directeur du musée, chevalier do
la Légion d’honneur, offloier do l'instruction
publique, époux de Souvestre, boulevard de
i’Odet. — Hilarión du Rusquec, 59 ans, pro­
priétaire, maire do Tréflévénez, époux de Ponhoat, r. du Palais. — Marie Le Bloch, 07 ans,
ménagère, épouse do Savorne, r. des Reguaires.
— Mario Lo Lay, 42 ans, tuilleuse, célibataire,
r. Royale, — Marguerite Madoo, 77 ans, sans
profossion, veuvedoCronn.imp. Saint-Josoph.
— Hervé Caudaouen, 15 jou>s, r. Neuve. —
Charles Garaoher, 03 ans, bouriiplior, veuf de
Lo Clooh, h l’Hospice.
77 décès on 1907.
dont 31 aux hôpitaux.
tabliers, 2 serviettes ît raies rouges, un tor­
chon sur lequel est imprimé ?i l’encre de
chine lo nom de « Morpain » ; le tout d’une
valeur de 30 francs.
On a bien relevé près de la haie des em­
preintes de sabots, maiifon ne connaît pas
l'auteur de cette soustraction.
__
M
Douarnenoz. — Terrible accident. —
Lo nommé Pierre Sicot, homme d’équipe îi
la gare <la Douarnenoz, se préparait, mardi
soir, ît 7 heures, fi atteler la locomotive au
train de Quimper, quand il glissa si mal­
heureusement sur le rail qu’il lut violem­
ment tamponné. Lo malheureux eut la poi­
trine broyée et fut tué sur le coup.
Sicot, qui était marié, laisse deux enfants
on bas !\ge.
Sarthe. — Jeudi soir, le gendarme Olli
vier, ¡tgé do 33 ans, caserné îi La Chartre
sur-le-Loir, a tué, avec son revolver d’or­
donnance, sa fillette, âgée de 3 ans, et son
petit garçon, âgé de 5 ans. Olli vier s’est en
suite logé une balle dans la tête. Il a été trans­
féré h l’hospice du Mans, et on ne pense pas
qu’il survive îi ses blessures.
Les mobiles de son crime ne sont pas en­
core connus.
PETITE CHRONIQUE
l a t r a it e d e s v a c h e s . —
Une expérience
assez curieuse a été fuite en Allem agne pour
s’assurer qu i, des femmes ou des hom m es, réus­
sissaient fi obtenir le plus de lait dans la traite.
Voici l ’essai concluant de M. lo professeur Henkel donnant eu faveur de l ’hom m e les résulluts
suivants :
Un homme noyé. — Mardi soir, le nommé
Bernard Ancel, &gé de 65 ans, était à bord
du torpilleur attaché à notro port. A la fin
du souper, il sentit le besoin de monter sur
Opérateur!
Lait
Graine
le pont. Des hommes do l’équipage, voyant
qu’il no redescendait pas, moutorent à leur
1'« m o lle
hom m e
128.2 f r
2.7 k g .
—
tour et ne trouvèrent plus personne. Le
fe m m e
°..b »
110.0 »
malhoureux se sera sans doute trop appro­
2^ vache
hom m e
7 .0 »
280.0 »
—
ché du bord, aura perdu l’équilibre et sera
fe m m e
ü .5 »
253.0 »
tombé dans la mer sans qu’on s’on aper­
Le rapport du lait ainsi que la quantité do
çoive, car le temps était très mauvais et la
graisse se trouvent donc eu infériorité lorsque
mer démontée.
la traite se fait par une fem m e. Ce résultat est
Malgré do minutieuses recherches lo long
d û sans doute au degré de force différent chez
des grèvos, son cadavre n’a pas été retrouvé.
les deux opérateurs et peut-être encore à la gran.
On a dragué également le fond, mais en
deur des mains.
vain.
Bernard Ancel, qui demeurait au Portc h o s e s d ’a m é r iq u e . — Un Cubain habitant
Rhu, était veuf et n’avait pas d’enfants.
Audlerne. — Rentrée des classes. —
L’épidémie de variole qui a sévi ces temps
derniers ît Audierne étant complètement ter­
minée, l’école communale, qui avait été li­
cenciée, a rouvert ses portes. La rentrée des
classes a eu lieu hier.
Vol d'engins de. pêche. — Le 8 février,
Louis Carval, marin-pécheur, 51 ans, de
mourant rue Double, a porté plainte contre
Dominique Vavasseur, son neveu, 19 ans,
marin-pécheur également, qu’il accuse de
lui avoir dérobé des lilcts et divers autres en­
gins do pêche, évalués à 130 fr.
Plonéour-Lanvern. — Suicide. — On
a découvert pendu îi l’intérieur de son lit, le
onze de ce mois, vers 0 heures et demie du
matin, le nommé Hervé Rolland, âgé de 48
ans, tailleur d’habits au bourg. Ce sont ses
petits enfants Jean-Marie et Corentin qui,en
voyant ce triste spectacle, appelèrent leur
grand’mère. La pauvre vieille femme alla
prévenir son fils Jean,qui accourut et coupa
la corde Mais il était trop tard, le corps
était déjît rigide.
La mère de Rolland s’était couchée, la
veille, vers 8 heures, et à ce moment elle
avait remarqué que son fils Hervé était cou­
ché avec scs enfants ; Ions trois dormaient.
On attribue ce suicide îi un accès alcoo­
lique. Hervé Rolland ne s’était pas dégrisé,
en ell’et, depuis près de trois semaines.
New-York est en train de faire monter lo prix
des légumes sur le marché am éricain.
Eusebio Santo» <st un végétarien acharné
qui persuade h de nom breux disciples qu’il
faut se nourrir d ’herbes et de chardons.
Le dernier converti est un vieux fermier de
soixante-douze ans, qui est guéri d ’une gastrite
opiniâtre. It vient de rentrer du fourrage pour
sa consom m ation personnelle de l'hiver.
Aucun de ses am is ne se souciera peut-être
de s’asseoir à sa table. Mais notre herbivore
aura toujours la ressource d’inviter son cheval
fi partager son frugal repas.
Ne pensei-vous pas q u ’il v a ... un peu trop
lo in , notre végétarien ?
Paris, 15 février, 8 h. soir.
Cham bre des députés.
La Chambre a commencé à discuter
le projet de loi , volé p a r le Sénat , con­
cernant l'organisation du service de
couchage des troupes.
Séance lundi.
Service particulier du Finittère.
Paris, 16 février, 7 h. 35 matin.
A u to u r de la Séparation.
La Fédération des comités radicaux
et radicaux socialistes de la Seine a
volé u n ordre du jo u r protestant con­
tre l'interprétation donnée p a r les c ir ­
culaires ministérielles à la loi de 1007,
demandant qu'aucun contrat de loca­
tion des églises ne soit conclu , qu’on
s'en tienne à la loi, et qu’on refuse au
clergé tous avantages, faveurs et con­
cessions.
A Bordeaux, l'A q uitain e, organe de
tarchevêché, déclare qu'un accord en­
tre TEglise et le gouvernement a u su­
jet de la liberté du culte interviendra
très probablement a u jo u rd ’h u i ou de­
m a in .
E n Italie.
On télégraphié de Bologne que le
grand poète Carducci est m ort. Des f u ­
nérailles nationales lu i seront faites.
H avas.
Le :é<"'>nt wapnnsnhVi : J.
SI VOUS S0ÜFFRE2
DE
FLATUOSITÉS.
L a T isa n e A m ^ iic a in c des S h a k e rs
vous en délivrer.* bientôt. E lle opère
directem ent sur l ’cctom ac. le fo ie et
les intestins et les fait fonctionner
com m e il .fau t, assurant ainsi une
digestion et une nutrition p arfaite s,
purifian t le s a -jr et fortifian t tout
l'org an ism e.
^i.iL'urjn i'-” -•*
Le fum ier de ferme.
PROCHAINEMENT
„
DYSPEPSIE, EXCES de BILE.
ANÉMIE, MIGRAINES,
CHRONIQUE AGRICOLE
Î
ko
t a a a ir a m t . ' M K g g ayr
m o t d e l a f i n . — Pentreuz m ontre, en toute
occasion, une véritable vénération pour les a r­
bres. E t comme on lui en demande la raison :
— Je les considère comme des ancêtres, ditil, puisque nous descendons du singe et que le
singe descend de l’arbre.
Le fumier de fermeestle résultat de l’asso­
ciation de certaines matières végétales et des
déjections solides et liquides des animaux.
On l’obtient en plaçant sous les animaux,
pendant leur séjour dans les étables, cequ’on
appelle la litière.
La litière est le lit des animaux ; elle est
généralement composée de paille qui leur
fournit un coucher doux et sec en même
temps
qu’elle absorbe leurs déjections.
Châteaulin. —-Au Conseil m unicipal.
Les quatre espèces principales d’animaux
— Le Conseil m unicipal de Châteaulin
Kerfeunteun. — Voleurs de choux. se réunira demain dimanche, 17 cou­ entretenus dans la ferme produisent des
—
Deux propriétaires do lu oommuno do rant, à neuf heures du m atin, en ses­ fumiers différents.
Magistrats consulaires. — A s o n nudionoo
Le fumier de cheval est le plus léger. Il
Kerfeuntoun,
lo nommé Cuzon, du village sion ordinaire de février.
de moroi'udi dornior,le Tribunal oivil doQuimagittrès
promptement danslesolets’échauffe
por, dék'guA à oct offot par la Cour d'Appcl do do Bécharlos, et lo nommé Hémory avaient
rapidement. Il convient aux terres argileu­
été
depuis
quelque
temps
victimos
do
vols
Rennes, a reçu lo serment de MM. Lo Page, do
Descente de justice. — MM. Picard, juge ses, froides et humides.
Quimper, et Soorato Nioolns, do Pont-l'Abbé, importants de choux. Lo premier, qui soul d'instruction, Fourcade, juge suppléant, faiCelui des bêtes à cornes est plus lourd. Il
juges titulaires, Joseph Villard ot Edouard Tho. s’en était aperçu, passant samodi dornier de­ santfonctions de procureur delà République, est d’une décomposition beaucoup plus lente
vant
los
halles
do
Quimpor,
crut
rec
.innaltro
mas, juges suppliants au Tribunal do commcroc
ot Le Godoc,commis-greffier, sont partis hier dans le sol ; mais son efficacité est plus dura­
do Quimper, proolamés élus aux élootions con­ ses choux et, san« rien dire, alla aviser la vondrodi après-midi, à Saint-Hernin, pour ble. Il convient surtout aux terres légères
polico, qui vint aussitôt faire une enquête. procéder à une enquête sur un assassinat qui
sulaires du 27 déoombre dernier.
(siliceuses ou calcaires).
On ne turda pas à apprendre que la personne y a été commis.
Quant au fumier de mouton, il est moins
qui
vendait
ces
choux
los
avait
acquis
d’un
Nécrologie. — Les obsèquos doM. Alfred
Les magistrats ne seront de retour que ce chaud que celui du cheval, mais moins froid
Boau, conseiller municipal, dirooteurdu mu. individu nommé Horviou. Celui-ci, interrogé soir ou demain matin.
que celui des bêtes à cornes, tout en ayant
séo do Quimper, ont ou Hou jeudi, à doux il son tour, soutint qu’il n’était quo lo rece­
une action aussi durable. 11 convient parti­
leur.
Les
auteurs
du
vol,
un
nommé
Normant
heures ot demie, au milion d'uno très nom­
Etrange disparition. — Un jeune culièrement aux terres argileuses.
ot un nutro jeune homme de 20 ans, portefaix,
breuse atiluonco.
homme de 2o ans,nommé llo/.ec, menuisier,
Enfin le fumier des porcs est froid et peu
Des délégations dns enfants dos écolos habitant tous doux ruo Nouvo, ayant appris habitant Château lin, a disparu depuis lundi fertilisant ; il ne peut être employé seul,
accompagnaient le corbillard, que suivaient quo leurs vols avaient été éventés, s’en allè­
dernier.On l’avait vu pour la dernière fois ce sauf sur les terres siliceuses ou calcaires.
immédiatement doux agents do la muirio rent alors trouvor Hémory on lo priant de no
On appelle fumier frais, fumier pailleux
jour,h
11 heures du soir. Il se dirigeait vers
pas
porter
plainte
contre
eux
;
ce
dornier,
qui
portant la couronne olTorto par la Villo do
ou
fumiei long celui qui sort des étables.
Quimper, ot une délégation dos agents do ignorait absolument qu'on lui avait volé dos son domicile, route de la gare. Il était cos-1 Quant à celui qui s’est notablement décom­
choux,
vérifia
aussitôt
lo
fait
et
constata
son
tinné
en
clown.
polico.
posé, on le nomme fumier court, fumier noir
Comme la route qu’il suivait longe le canal ou beurre noir.
Le deuil était conduit par lo fila ot los préjudice ; mais déjà la polico avait com­
mencé
son
onquéto
ot
los
trois
amateurs
de
otits fils du défunt. Les cordons du poülo
et que les rues ne sont pas éclairées, on crai­
On appelle fumier normal ou fumier de
taient tenu? par MM. Le Hars, mairo do choux vont être poursuivis.
gnit qu’il fût tombédansle canal et des re
ferme celui qui est formé du mélange îles
Quimper, Laurent, consoiller municipal,
cherches furent faites dans ce sens.
quatros espèces de fumier que nous venons
Arthur Porqulor et Lo Gent.
E rg u é -A rm e l. — Décision gracieuse.
En effet, li07.ee vient d'étre découvert ¿'énumérer. 11 offre l'avantage de réunir
Toutos los notabilités de la villo y assis­ — Par décision do M. le Président do la
dans le canal ii ChiUeaulin. Le malheureux, leurs qualités,sans en avoir les inconvénients.
taient.
Le fumier, surtout quand il est bien fait,
République du 7 do co mois la peino do trompé par l’obscurité, a dû tomber dans
Au olraotière St-Maro, M. Lo Hars, mairo
fournit au sol une grande quantité de matiè­
5
années
do
réclusion
prononcée
lo
19
jan­
l’eau
et
se
noyer
sans
que
personne
pût
de Quimper, a rappelé, on quolquos mots,
res fertilisantes, qui sont d'autant moins
les titres de M. Beau à la reconnaissance vier 1900 par la cour d'Assises de Seine-et lui porter secours, étant donné l’heure négligeables qu'elles ont une valeur intrin­
des Quimpérois,et a conclu que lo souvenir Oise pour coups mortels, contre Marie Anne avancée de la nuit. Il était vêtu encore du sèque considérable.
do cet homme de bien resterait impérissable. Cogant, femme Talus, a été commuée en costume de clown qu’il portait le jour où il
Il contient même les quatre éléments né­
3 ans de prison.
a disparu.
cessaires : l’azote, l’acide phosphorique, la
Société républicaine d'éducation popu­
potasse et la chaux, en quantités suffisantes,
laire. — C'est ce soir, à 8 heuros 1/2, qu’a
Singulier accident. — Lo nommé Alain
mais en mauvaises proportions.
lieu, au Gymnase municipal, la quatrième Créac'hcadic, Agé do 29 ans, employé chez
Pour une autro raison, lo fumier sera
soirée organisée par la « Société républicaine M. Dabo, chiffonnier, a été bléBsé par une
toujours indispensable : c’est qu’il fournit
d’éducation populaire ».
DÉPARTEMENTS DE L’OUEST
piorro posant 30 kilos, qui est tombée sur
au sol l'humus.
M. lo docteur Ligriffo, médecin-adjoint de lui do la collino surplombant la cour de la
Cet humus, grâce à sa couleur d'un brun
1*Asile de Quimpor, parlera sur « la Repro­ maison Dabo, à Saint-Julien, on Ergué-Arnoirâtre, augmente le pouvoir absorbant du
M
orbihan.—
Lundi
dernier,h
la
première
duction artificielle de la vio ».
mel.
sol pour la chaleur solaire et le rend plus
La question est des plus troublantes ot
Il a roçu dos blessures assoz gravos à la heure, il a été procédé, au Faouët, îi l’axtout à fait à l’ordre du jour. Nul douto cuisso droite, mais sos jours no sont pas en pulsion do trente-trois Ursulines. Deux es­ apte à retenir les matières fertilisantes solu­
bles, telles quo los sels ammoniacaux et po­
qu’un nombreux auditoire no so presse pour danger.
cadrons de chasseurs de Pontivy ot 80 gen­
tassiques, lesquels, sans lui, s'infiltreraient
entondre le sympathique conférencier.
darmes assuraient le service d’ordre. I i n'y dans le sous-sol, où. ils seraient înutilisa'.
a eu d’ailleurs aucun incident.
blos.
Fouesnant. — Vol de linge. — La fem­
La Société de secours mutuels des
sapeurs-pompiers. — Demain, dim anche me Galloudec, née Marie Jeanne Lo Uoy.ha-'
llle-et-Vllalne. — L’expulsion du Petit17 février, ft 9 heuros 1/2 du m atin, salle du lilant lo village do Saint-Jean, a constaté,
Gymnase m unicipal, réunion on assemblée o samedi 9 lévrier courant, on so lovant, Séminaire do Saint-Méen a eu lieu jeudi.
ônérale de la Société do secours-mutuels vers G heuros du matin, qu’on lui avait sous­ Les professeurs seuls étaient restés dans M PU PIIMY 0,'8a n is le » com positeur
m usique, professeur
es sapours-pompiors do Quimpor.
trait, pendant la nuit, une grande quantité l’établissement. Les portes avaient été soli­ M. Ml. M INI,
Dans cetlo réunion le trésorier do la so­ itigo qu’elle avait mis, la veille, h sécher dement barricadées îi l’intériour et il a fallu de piano au Sarrô-Oœur, de ch ant el
de solfège aux Ecoles norm ales, va
ciété donnoia lecturo de la situation finan­
faire une brèche dans le mur pour pénétrer. o uv rir à son dom icile 22, rue J 1111*s
cière, et les comptes seront soumis ît l’ap­ sur une haie en face do sa maison. Il s’agit L’oxpulsion a eu lieu ensuite.
de 3 draps, uno chetniso d’homme, une de
N o ël,Q u im p e r un C o u rs de Solfège
probation des membres de la société.
emme,
une
couette
pour
lit
d’enfant,
doux
du Je u d i.
Renouvellement d’une partie du bureau.
S
De nos correspondants particuliers.
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LA TISANE
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toujours de v iv e s do u leu rs» l'e t'o m a c .
M a i c*pir.ition «riait courte e td ilü cile .
et j ’é tais fort fa ib le . Mon som m eil
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et j ’a v a is souvent tics v e rtig e s. R ien
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A 2 heures, en l'étude
Très
m ilE D p ré s e n te m e n tA P P A R V E LUUtll M E N T S très confortât les.
S’adresser à Mme Le Louet-B roudin,
2, ruo de Brest, à Quimper.
Vu peur légalisation de la signature ci-centre
U d iri* é* Quim per, U
b lU iM t
N®4.910;
Mercredi 20 Février 1907
Trente-sixième année
SEE-*'
LE FINISTERE
LE NUMÉRO
LE NUMÉRO
JOURNAL RÉPUBLICAIN FONDÉ EN 1872
CENTIMES
CENTIMES
P a r a is s a n t le M e rc re d i et le S a m e d i
L'AGENCE HAYAS, rue Notre-Dame-des-Victoires, n° 34 et place de la Bourse, n° 8, est seule chargée, à Paris, de recevoir les Annonces pour le Journal.
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Quimper, Finistère et départements limitrophes. .
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8 f.
4 Í. KO
O
5
S f.S O
(Cet dernier» abonnements ne peuvent itre pris que pour le
,
département)
B U
QUIMPER —
Nos NOU\ELLES TÉLÉGRAPHIQUES
Faits & Bruits
L ’applioation de la Séparation. —
Libéralisme ou violerfbe ? — La ques­
tion qui 9e pose, il l’occasion des pro­
jets de contrats de jouissance dos
églises, malgré son apparente com­
plexité, est, en somme, des plus sim­
ples.
Le gouvernement républicain et le
Parlem ent veulent-ils continuer la po­
litique de prudence, à la fois libérale
et ferme,qui leur a permis de préserver
le pays des dangers d’une guerre reli­
gieuse ? Si oui, et il ne se trouvera
personne — ou à peu près — poun
soutenir qu’on y doit renoncer, on ne
voit pas comment il serait impossible
de se mettre d’accord sur une solution
capable de sauvegarder en môme
temps les droits du pouvoir civil et les
intérêts légitimes de l’Eglise.
Mais il est bien clair que, pour ob­
tenir ce résultat désiré de tous les
gens sensés, il faut que de part et
d’autre on se garde de toute intransi­
geance.
C’est surtout en de telles matières
qu’il est nécessaire de n ’obéir à au­
cune idée exclusive et qu’il importe
de 96 placer à u n point de vue pure­
ment objectif pour juger de la valeur
des formuleg destinées à réaliser l’en­
tente poursuivie.
A utant l’Eglise avait tort de présen­
ter la sienne, dans la déclaration des
évôques, comme revêtue d’une sorte
de caractère intangible, autant l’Etat
serait aujourd’hui inexcusable de ri­
poster, surtout après les pourparlers
transactionnels commencés, par l’offre
de clauses ne varietur où l’Eglise
pourrait démêler la volonté de no
tenir aucun compte de ce que ses
revendications ont do juste.
Si une rupture intervenait dans do
semblables conditions, tout le fruit de
la longue et constanto tactique do
M. Briand risquerait d’être perdu. Et
l ’Eglise, qui ne s’est peut-être déter­
minée & essayer de la voie des accom­
modements que parc© qu’elle a cons­
taté le mauvais effet produit sur les
FEUILLETON DU « Fin m tére »
du Mercredi 20 Février 1907.
- 67 -
REINE EH SABOTS1,1
(1813)
XX
LA. COURSE VKRS LA MORT
Le Penn Bat tomba en travers,no sentant
plus le gouvernail, et le gui de la grand’voile,
pivotant sur le mftt comme sur un centro,
balaya soudain tout l'arriére. Lalourdo pièce
de bols démonta une oaronade, jeta los sorvants à la mer, passa au-dessus do Lantok
renversé et allait fraoassor lo cràno d’Alain
Quiznou lorsquo la main d« Torr hé Penn,
le terrassant brusquement, le sauva d’uno
mort certaine. Se relevant d'un bond, lo
frère d’Anne n’eut quo le tomps do lancor
un « Merci, cousin 1 » qui fit étincolor los
yeux du oorsaire, car,au mémo moment, pro­
fitant du désarroi causé à bord du Penn Iiaz
par oet aooidoat, les Anglais réussissaiont
enfla leur sixième tentatlvo d’abordago et so
jetaient on masse sur le pont du cuttor.
(i) Reproduction interdite aux journaux qui
n’oût p u t u traité avee la Soeiété des Gens 4e
irtttre*.
X
Rue Sainte-Catherine, iO — Q U I M P E R
S'ADRESSER
pour les abonnements et les annonoes à M. VAdministrateur,
et pour tout <>equi regarde la rédaction à M. le Rédacteur en chef.
Les lettres non affranchies sont refusées.
esprits les moins suspects d’hostilité
Veille de crise. — A l’heure où nous
contre elle par son attitude primitive, écrivons, nous sommes peul-ètre à la veille
aurait les plus grandes chances d’ac­ d’une crise ministérielle.
créditer finalement cette opinion, qu’en
M. Briand, ministre de l’instruction pu­
somme c’était do son côté qu’était la blique et des Cultes, poursuivant ses tenta­
véritable clairvoyance.
tives de conciliation et d’apaisement, avait
Lii est le danger — qu’on ne s’y remis au préfet de la Seine un nouveau
méprenne pas — d’actes inconsidérés, modèle de conliat de location des églises
qui, de la part du gouvernement et qui fut soumis au cardinal-archevêque de
des Chambres, rendraient inévitable Paris. Ce dernier entra alors en pourpar­
l’abandon do toutes négociations con­ lers avec le haut fonctionnaire et, après
ciliatrices.
discussion, une entente parut intervenir.
Au tond, qu’a toujours réclamé l’E ­
Mais, ces pourparlers ayant été connus,
glise ? C’est le respect de sa hiérarchie. les anticléricaux de profession de la Cham­
Et louto la thèse des pouvoirs publics bre, que guident ouvertement iM. Pelletan
français, depuis la séparation, a tou­ et, dans l’ombre, M. Combes, ont commencé
jours été que ni la loi do 1905 ni colle contre le ministère une violente campagne.
de 1907 no constituaient une entreprise
Une première fois, le bruit a couru que
contre cette hiérarchie, et que le clergé M . Briand, en désaccord avec M.CIémenceau,
pouvait en user à sa guise, sans avoir se retirait. Mais,îi la suite d’une réunion des
il redouter qu’ollo fût méconnue.
ministres, M. Clémenceau a, dit-on, cédé,
Il
dépendait d’elle — disait-on du et c'est ainsi que le ministère se présente
côté de l’Etat français, quand il s’agis­ devant la Chambre où va s’ouvrir sur ce su­
sait de la loi de 1905 — de s’organiser, jet un grand débat. En sortira-t-il vain­
de se mettre en possession des biens queur ? Il est permis d'en douter, étant
affectés au culte et des églises laissées donné les dispositions d’esprit des radicauxgratuitement
la disposition de ce socialistes qui se reflètent dans l’interview
culto, do la manière en mémo temps suivante prise par un journal parisien à
la plus légale et la plus canonique du M. Puech, un des membres les plus influents
monde.
du parti :
L ’Etat n ’a pu triompher des répu­
Notre opposition déclare le député de
gnances de l’Eglise. Et c’est alors
qu’on a fait la loi do 1907, prévoyant Paris, est une opposition do principe. M.
des formes nouvelles d’organisation, Briand 09t un socialiste et nous appartenons
mais toujours avec la résolution do ne à la gauche radicale et radicale-socialiste.
prêter le flanc à aucune critique sé­ M. Briand fait au gouvernement sa politiquo et nous fait faire do la politique so­
rieuse dans cet ordre d’idées.
cialise. Il nous mène trop à gauche.
C’est cette politique du gouverne­
M. Briand ne voit avant tout que les ré­
ment qu’il est de son intérêt de poursui­ formes socialos, les retraites ouvrières et
vre sans défaillance.
l’impôt sur le revenu. La question religieuse,
O n peut très bien, la loi de 1907 en question essentiellement radicale, ne le
m ain, concéder au clergé catholique préoccupe pas. En ce moment il n’a qu’un
la jouissance des édifices publics du but, qu’une pensée, débarrasser le terrain
culte, que cette loi laisse^ expres­ do la séparation, n’importe comment, môme
sément i\sa disposition, sans que dans au prix des plus funestes concessions, pour
l’acte adm inistratif qui sera passé par aborder les grandes réformes économiques
ot socialos.
les préfets ou par les maires, l’Eglise
— Cependant, Monsieur lo député, ces
soit fondée à relever quelque chose réformes figurent aussi sur tous les pro­
do contraire à ses règles — mémo en grammes radicaux.
tenant compte des nécessités légales
--Je ne dis pas que nous nous en désinté­
d’intervention du pouvoir civil au cours ressons complètement, car nos électeurs
auraient vite fait do nous lflcher. Mais ende l’exécution du contrat.
Lo tout est, dans la recherche de la lin ce n’est pas notre politique. Nous vou­
lons que la question religieuse soit menée
formule d’accord, do ne se laisser gui
der que par un souci : celui do donner d'uno façon plus énergique, dût on rester
longtemps encore sur cette question. Il fal­
l’impression que les droits dos parties,
lait appliquer la loi do 1905.
dans leur domaine respectif, sont loya­
— Comment ?
lement sauvegardés.
— L’appliquer impérieusement dans la
On y arrivera sûrement, pour peu partie qui ne concerne pas les associations
qu’on le veuille, avec do la souplesse cultuelles, ot, puisque lo pape so refusait à
les reconnaître, légiférer de nouveau dans
et do la patience.
l'intérêt do la société civile.
— Mais alors, c’était la guerre !
Uno mélôo s’engagea, atroco, désespérée :
lo sabre au poing, Torr hé Ponn plongoa
au plus épais do l’ennemi ; à sos côtés,
meurtri do sa chute, mais sans blossure,
Lantok, les cheveux au vont, faisait tournoyor une formidable haohe ot vingt fois
écarta de son commandant une baïonnette
monaçanto ou la guoulo d’un pistolet. Postée
manœuvrait on massue une barre d'anspoct. Arrachant do son sabord inutile uno
oaronado amorcée, Kéribin et los trois
Guiznou fauchèrent à bout portant d’un
coup do mitraillo un rang ontior d'Anglais.
Poulzic, Korgustol, Tanguy so buttaient un
contro quatre. Tout fut vain, lo nombre
devait l’omportor : un à un, los Français
tombaient. La voix du capitaine anglais cria :
«Prisonniers!... Prisonniers I... Rondozvous I... ï
Uno balafro au front, un coup do baïonnotto au bras gaucho, Torr lié Ponn répondit :
« Jamais I... comme lu Bella-Cordeliùre! -.
Tanguy I la soutn aux poudros I »
Tanguy ot deux hommes voulurent s'ôlancor pour exécutor l’ordre de suicide :
eommo lo vaisseau do la Roino Anno, la
Reine aux sabots de bois, lo tilleul do Reine
en Sabots no pouvait quo périr on détrui­
sant avoc lui son ennomi acharné à sa
porto. Mais Iob Anglais avaiont compris:
dix hommos so jotèrent sur Tanguy, los
autres so ruôront sur lo dornior petit groupe
de Français, doux Anglais tombèrent oneore sous la hache de Lantok, mais Torr
»
ANNONCES
«
»»
Les abonnements partent des 1*' et 15 de chaque mois et sont payables
davanee. Ils sont renouvelés à le u r expiratio n, sauf avis oontraire de l'abonné.
Voir à la 3«* paga
R E A U
hé Penn s’abattit, étourdi par uu coup do
crosso à la tête, on murmurant: « Anne!...
ma roino Anne!... » ot quelques instants
après, le pavillon français tombait do la
corne du cuttor vaincu, tandis quo les
trente ot un survivants, presque tous bles­
sés, étaient transportés à bord du brick au
secours duquol arrivaient, attirés par la
cunonnado, d’autros croiseurs anglais.
Et, los premières réparations do fortune
faites d’urgonco, uno domihouro après,
sous bonne escorte, lo brick remorquant lo
Penn-Baz faisait routo avoc sos prison­
niers vers Plymouth, vors l’horreur des
pontons.
XXI
LE
PONTON
« Doux louis d’or!... volé I... Il m’a volé.,
cetto nuit... pondant quo jo dormais... vous
m’ontondoz, vous autres... No nie pas, on
t'a vu I...
— On m’a vu, on m’a vu ! Faudrait on
avoir dos yeux do chut pour voir .quelque
chose ici la nuit... G’ost à peine si on y
voit on ploin jour !
— Jo te dis qu’on t'a vu...
— Allons, allons, on v’ià assez ! T’as la
berlue, mon pauvre camarade... Si tu perds
tu monnaie, jo n’y suis pour rion, moi...
Et puis, bonsoir, j ’ai autre choso à faire,
tout cola c’ost dos montorios.
— Des montorios, c’ost toi qui mons, voleur!»
Emacié do soutfrancos, lo visago livido
ravagé par los jeùnos autant quo par la
i
la M^ne
Annonces judiciaires et diverses.
Réclames......................................
80
Les annonees du département du Finistère et des départements limitropha
seront reçues au Bureau du Journ il. — Elles doivent être déposées la veill
de la publication du Journal, avant midi.
— Eh oui, c’était la guerre. Mais elle
n’était pas faite pour nous faire peur. Nous
on avons vu bien d’autres.
— En somme, vous reprochez au cabi­
net son esprit de conciliation ?
— Son esprit de capitulation. Lors de la
discussion de la loi du 2 janvier, mon ami
Maujan et moi nous avons présenté un
amendement demandant la suppression de
la déclaration pour les réunions publiques.
M. Clemenceau nous combattit en nous re­
prochant de vouloir le désarmer.
Bien sagement nous retirons notre amen­
dement. Or le pape refuse la déclaration.
M. Briand s’empresse de changer d’avis et
il demande à la Chambre la suppression.
Bien mieux, pour la même raison, quand
lo contrat est passé entre le curé et lo maire,
l ’adhésion do celui-ci n’est plus facultative,
mais devient obligatoire. Où cette politique
nous conduira-t-elle ?
— Que comptez-vous faire ?
— Mais il n’y a plus rien à faire ; tout est
consommé, des baux sont signés, et si l’ac­
cord n’est pas encore conclu, il le sera de­
main, ce soir, tout à l’heure. C’est pour­
quoi nous nous rallions à notre ami Buisson
pour essayer de sauver ce qui reste à sauver,
en demandant que les presbytères soient
convertis en écoles publiques.
— Pourquoi n ’avez-vous pas renversé le
ministère ?
— Parce qu’il était jeune et qu’il avait
derrière lui la démocratie.
M. Worms, président du comité centra»
des armateurs, a, de son côté, expliqué que
si les relations entre les compagnies de na­
vigation et la compagnie de l’Ouest ne sont
pas meilleures, il serait à craindre toutefois
qu’ellesdeviennentplus difficiles encore lors­
que les employés seront devenus les fonc­
tionnaires d’un nouveau réseau d’Etat.
Enfin, M. Barthélémy, tout en se décla­
rant partisan à outrance du rachat de tous
les réseaux par l’Etat, a fait remarquer
qu’en présence de l’impossibilité où il se
trouve de réaliser d’un seul coup cette opé­
ration considérable, il lui semblait préféra­
ble de rester dans le statu quo, plutôt que
d’opérer par fraction, et d’attendre le jour
où l’Etat pourrait se substituer en bloc à
toutes les compagnies.
Nouvelles
d iv e r s e s
— La commission parlementaire du
suffrage universel a écarté, à l’unani­
mité moins une voix, le renouvellement
partiel de la Chambre, comme pouvant
constituer une entrave à l’exercice du
droit de dissolution.
Elle s’est prononcée pour l’élévation
de 4 à 6 ans de la durée du mandat lé­
Tels sont les mobiles dont s’inspirent les
gislatif à partir de la législature de
radicaux-socialistes. Ils ne leur font vrai­
1910, et pour la réduction du nombre
ment pas grand honneur. Que leur impor­
des députés en prenant pour base un dé­
tent les « réformes sociales » 1 Que leur im­
puté pour 15.000 électeurs, ce qui ra­
porte aussi la paix intérieure sans laquelle
mènerait à 490 environ le nombre total
un grand pays ne peut vivre, se maintenir !
des membres de la Chambre.
Ce qu’ils veulent, c’est faire de l’anticléri­
calisme forcené, à jet continu. Où cela nous
mènera-t-il ?
Le rachat de l ’Ouest. — La commis­
sion sénatoriale des chemins de fer, élue en
190(5, chargée d’examiner le projet de loi
relatif au rachat de l’Ouest, s’est réunie sous
la présidence de M. Emile Labiche. Elle a
entend’t M. André Lebon, ancien ministre,
les délégués du comité central des arma­
teurs, M. Barthélémy, professeur de droit à
la Faculté.
M. André Lebon a fait remarquer à la
commission que la compagnie de l’Ouest
exploite actuellement, en association avec
une compagnie anglaise, un service très ac­
tif de bateaux entre Dieppe et l’Angleterre,
et qu’en se substituant à la compagnie de
l'Ouest, l’Etat s’approprierait du même coup
l’exploitation de la ligne de vapeurs et pour­
rait, au moyen de modifications de tarifs ou
de services, faire une redoutable concur­
rence aux armateurs qui sont en rapport
avec l’Angleterre.
colère, les yeux injectés de sang, le corps
tremblant do lièvre sous dos loques de toile
qui couvraient mal ses membres décharnés,
un petit homme maigre, gesticulant avec
violence, lançait cetto accusation à un grand
colosse aussi mal vêtu, aussi amaigri que
lui, mais cependant taillé en hercule ot qui,
socouant la tête d’un air do mépris, parais­
sait n’avoir qu’à lever lo poing pour écraser
son chétif accusateur. Autour d’eux, au
bruit de la dispute, d’autres prisonniers
avaient lové la tète et, abandonnant les
travaux do menuiserie, do tricot, de tissage,
do cordonnerie qu’ils exécutaient avec ac­
tivité dans le demi-jour triste et jaunâtre
do la battorio, une vingtaine d’ontre eux
s’ôtaient rapprochés du sabord grillagé au­
près duquol avait liou la discussion.
— 11ost bien en colère,lo polit sergent,fltl’un
d’eux : qu’ost-co qu’il a donc, camarado ?
— Ce qu’il a? répondit l’intorpellô: il y a
que. Dior au soir, quand on a amené ici les
nouveaux, voilà co qui est arrivé. Jo pos­
sédais pour mon hamac la meilleure place
do la battorio, là, dans l ’angle près du sa­
bord, bien propre, bien aérée : je l’ai vonduo’deux louis d’or, c’est lo justo prix, à un
timonier. Et alors, cotte nuit, j’ai été volé,
oui, volé, ot sur mes galons do sergent quo
j ’ai gagnés on Espagne avant d’être pris par
les Anglais, jo juro que c’est co grand propre
à rion, corafalè do malheur qui me les a pris.
— C’est faux, lit lo géant.
— Au tribunal 1au tribunal ! déclarèrent
— M. Viviani, ministre du Travail, a dé­
posé sur le bureau de la Chambre un projet
de loi relatif à la mise en vigueur de la con­
vention internationale de Berne, relative au
travail de nuit des femmes employées dans
l’industrie.
Aux termes de cet acte, le travail indus­
triel de nuit est interdit à toutes les femmes,
sauf les exceptions ci-après :
1« Cas de force majeure (interruptions de
l ’exploitation impossibles à prévoir); 2* ma-,
tières succeptibles d’altération ; 3° industries
soumises aux influences des saisons.
— Deux élections sénatoriales ont eu
lieu dimanche. En Seine-et-Oise, M.
Collet, républicain progressiste, a été
élu contre trois candidats de gauche.
Dans le Calvados, M. Boivin-Champeaux, républicain libéral, a triomphé
du maire de Deauville, radical.
— La troisième messe organisée à Paris
par l’association cultuelle dirigée par l’évêque schi8matique Villatte a encore donné
lieu à de très violentes bagarres,et des arres­
tations ont été opérées.
plusieurs voix. Monsieur Guy est un malin :
il débrouillera cela mieux qu’un procureur
de l’empereur ! »
Dix mains saisirent l’accusé ; un grand
mouvement se lit dans la batterie, et aus­
sitôt rassemblé, le tribunal du Protée entra
on séance pour appliquer à ce cas délicat la
justice expéditive et sommaire des pontons.
Grave et calme, d’attitude toujours aussi
dégagée et aussi nerveusement élégante
sous la lugubre livrée jaune orange du
Transport-Office dont les initiales T. O.
timbraient la toile raide de lettres noires
énormes, Torr hé Penn présidait ce tribu­
nal de prisonniers,environné de cinq ou six
jurés parmi lesquels figurait Lantok plus
sec, plus tanné que jamais, les teintes
fumées, bitumineuses de son épiderme cuit
et recuit semblant avoir foncé de plusieurs
tons. Sur toutes les ligures, d’ailleurs, pa­
raissait cette môme expression ; les épaules
voûtées, los colorations blafardes de la peau,
les yeux brillants dans les orbites creuses,
les mains aux doigts de squelettes, les poi­
trines osseuses dans l’entre bâillement des
vestes on lambeaux indiquaient que sur les
juges, les témoins et les auditeurs avait
pesé depuis de longs jours l’atroce vie de
misère et l'effroyable souffrance infernale
dos pontons anglais.
G ustave
(A suivre/.
TOUDOUZE.
LB FINISTÈRE
— A Dunkerque, au cours dos m anœ u­
vres des torpilleurs de la défense mobile, le torpilleur 278 a été atteint dans
la chaufferie par une torpille lancée par
le 147. Une voie d’eau s’esl déclarée,
m ais le navire a pu être ramené au
port sans accident.
de satisfaction au matelot do i«r classe fusi­
ller brevoté Le Resto (Théophile Pinrre-Murie), embarqué sur lo Bélier, en récompense
du dévoueuiont dont il u fuit prouve u Brest,
lo 24 décembre 1900 ; s'est joté tout habillé
à la mer pour porter secours à un marin en
danger do se noyer.
— A Cette, un conflit s’étant produit ontre
matelot» et patron« pécheurs par suite de lu
mise à l’index d’un de ces derniers, parce
qu’il n'avait pas voulu reprendre un matelot
qui no s'était pas rondu à bord lors du départ
pour la pâohe, leu patrons se solidarisant,
les bateaux ne sont pas sortis.
Sont inscrits aux tabloaux do concours
pour la Légion d'honnour, en 1907 :
Pour le grado d’otlicier, M. Louppo, ingé­
nieur en ohof do 2« classo du servico des
poudres et salpêtres, directour de la poudrorio nationale du Moulin-Blanc ; M. Bergeron (no 28), chef de bataillon au 19* régi­
ment d'infanterie ; M. Ghevassu, médocin
principal de lf<> classe, directeur du service
de santé du 11« corps d'arméo.
Pour lo grade do chevalier, MM. Maunoury (n<> 15), Gion (no 91), Le Gall (n« 251),
tous trois capitaines au 118° régimont d’in ­
fanterie ; M. Gerboy, capitaine, et M. Schoottel, adjudant, à la 11« légion de gendarmerie.
Nouvelles é tra n g è re s
Maroc. — Un télégramme de Tanger
dit que, par suite de la soumission de la
tribu des Beni Idder, E l Guebbas aurait
décidé de faire reprendre à la mehalla
ses opérations contre Raisouli.
A cet elfet, les troupes qui occupaient
A rzila ont rejoint la m ehalla,et les tri­
bus soumises ont reçu l'ordre d’envoyer
des contingents.
E l Guebbas tentera peut-étra de cer­
ner la région de Tazerout où se trouve
R ais o u li.
Iiuxsie. — Les journaux de l'opposition
déclarent qu’il sera impossible à la nouvelle
Douma de travailler aveo le cabinet Stolypine ot qu'un conflit est inévitable. Suivant
eux, la démission immédiate pourra seule
prouver que le gouvernement s'incline de­
vant lo résultat des élections.
Allemagne. — Plusieurs organes im ­
portants de la presse allemande, et no­
tam m ent la Gazette de l'Allemagne du
Nord, déclarant qu'il n ’est pas possible
à l'Allem agne d ’accepter la lim itation
des armements, au cas où la question se­
rait posée à la oonférence de La Haye.
D ’autre part, on dit q u ’on peut comp­
ter qu’à partir du 1" avril de cetle an­
née, toutes les batteries d’artillerie de
oampagneallemandes serontpourvues du
canon à recul. E n môme temps on in tro ­
duira une cartouche unitaire.
Autriche-Hongrie. — La princesse Clé­
mentine de Cobourg, dornière tille du roi de
France Louis Philippe, et mère du prince
Ferdinand de Bulgarie, vient do mourir à
Vienno à l’Age de 89 ans.
Chine. — Des inform ations parvenue^
ar le paquebot arrivant de Changhaï,
rassort que la situation causée par la
fam ine dans certaines provinces de Chine
dépassé en horreur tout ce qu’on peut
Imaginer. Aux souifrances ue la faim
sont venus s’ajouter les ravages d ’une
épidémie de variole qui a éclaté parm i
les malheureux réfugiés à Sing-hiang.
S
LE F IN IS T È R E ^ PARLEMENT
CHAM BRE
DES
DÉPUTÉS
Séance du vendredi 15 février.
M. Flandin pose une question au mi­
nistre de la Guerre au sujet des mutations
des officiers de reserve.
M. Lefebure se préoccupe de la protec­
tion de la trouée de Montmédy.
Le ministre répond à la satisfaction des
deux députés.
M. Lamendin questionne le ministre des
Travaux publics au sujet du coup de grisou
de Liévin.
Puis c’est M. Messimy qui s’occupe de
la grève des tramways sud-parisiens.
La Chambre adopte ensuite le projet de
loi, déjà volé par le Sénat, concernant l’or­
ganisation du service dtf couchage dans les
troupes métropolitaines.
Séance du lundi 18 février.
La Chambre discute et adopte une pro­
position de loi autorisant la légitimation
des enfants adultérins et incestueux par
mariage subséquent de leurs père et mère.
M. Dépassé demande que les receveursburalistes ne soient pas astreints à d ’aussi
dures conditions de travail que celles qu’ils
subissent. Il désirerait qu’il soit fixé, en
leur laveur, un maximum d’heures do pré­
sence.
Le ministre des Finances répond que,
pour le moment, la loi ne le permet pas ;
mais il présentera à la Chambre une dispo­
sition en faveur des receveurs-buralisles
des villes.
La Chambre reprend ensuite la discussion
des interpellations de MM. Argeliès et
Guillemet sur la situation financière.
Après une réplique de M. Caillauœ ,
ministre des Finances, le débat est clos par
l'ordre du jour pur et simple.
GAZETTE BRETONNE
FINISTÈRE
Aotes offloiels.
Par décision du 14 févrlor, 1e ministre do
la Marine a décerné un témoignage officiel
ajouter des dispositions nouvelles qui très sévères dans la répression des délits
proscrivaient lo classement définitif, d’ivresse, et ù voilier à la stricte obser­
dans un délai do trois ans, des objets vation des arrêtés préfectoraux régle­
mobiliers d’une réelle valeur artistique mentant la police des cafés, débits et
existant dans les édifices religieux.
cabarets.
En vertu do ces deux lois, l’adminis­
tration a fait procéder A plusieurs m il­
Chaire départementale d’agriculture
liers de classements nouveaux. C’est le
résultat de ce travail considérable qui
M. Soulière, professeur départemen­
vient d’être publié pour la première fois. tal d’agriculture, fera une conférence
Nous allons on extraire la liste des agricole publique, le dimanche 24 février
objets d’art qui ont été jugés dignes 1907, à I heure, à Poullaouen, sur le su­
d’être classés dans notre département : jet suivant : Mutuelles-bétail.
M. Flandin, a demandé au ministre de la
Guerre de laisser aux officiers de réserve, en
cas de déplacement, le choir entre les régi­
ments auxquels ils peuvent être affectés.
Lo ministre lui a donné l’assurance qu’il
s’efforcerait de concilier les intérêts du service
avec ceux de ces officiors, et qu’il donnerait
des ordres pour éviter désormais des change­
ments brusques.
Emplois doits. — Le ministre de la Guerre
va faire parvenir aux préfets et aux comman­
dants de corps d’armée des exemplaires d’une
brochure contenant tous les documents et ren­
seignements réglementaires et officiels concer­
nant les emplois réservés aux sous-officiers,caporaux ou brigadiers et soldats engagés et rengagés
par les tableaux li, F et G annexés à la loi du
21 mars 1905 (instruction ministérielle du
1er octobre 1900).
Quelques-uns de ces exemplbires seront mis
& la disposition des intéressés dans les bu­
reaux de recrutement et au siège de chaqu«
brigade de gendarmerie.
Les autorités militaires recevront également
une brochure concernant les emplois civils
non mentionnés dans les tableaux E, F et G
annexés & la loi du 21 mars 1905 et attribués
aux anciens militaires par le ^ entreprises in­
dustrielles ou commerciales titulaires d’un
monopole ou d’une subvention de l ’Etat, du
département ou de la commune (instruction
ministérielle du 8 ectobre 1906).
Ile-de-Batz (Eglise). — Etole, dite de
Adjudications publiques
Saint-Pol-de-Léon, tissu de soie, ix» siècle.
Brennilis (Eglise). — Croix procession­
Construction d'écoles à Concarneau. —
nelle argent, i 050.
Caranlcc (Eglise). —• Croix procession­ L’adjudication des travaux de construction
de nouvelles écoles, en deux lots, a eu lieu
nelle argent, 1653.
Ergué-Gabéric (Eglise). — Vitraux, xvi° le 14 février à la mairie de Concarneau.
MM. Simonneau ont fait 11 0/0 de rabais ;
siècle.
M.
Guillou, 13,¡30 pour les deux lots; M. BonErgué-Gabéric (Chapelle rie Kerdévot). —
duelle, 18,05 ; M. Satre, 10,15 ; M. Berger,
Retable, bois sculpté et doré, xvi» siècle.
Lu Folgoiit (Eglise Notre-Dame). — Jubé, 11,50; M. Dupont, 1 ; M. Garaud, Il pour je
Par arrêté ministériel du 14 février, M. Le
l ir et 12 pour le 2» lot ; M. Le Moigne,
Lann (Jean), commis des ponts et chaussées pierre sculptée, xvi* siècle.
sans rabais.
La
Forêt-Fouesnunt
(Eglise).
—
Galice
et
de 4* classe, attaché, dans le département
M. Bonduelle, entrepreneur à Concarneau,
de la Loire-Infévieure, au service du ca­ patène, argent doré, xvi» siècle.
Goulve7i (Eglise). — Maltre-autel, granit, a été déclaré adjudicataire.
nal de Nantes à Brest (tro section) et au ser­
vice maritime, sera attaché, à dater du 1<* iln du xv° siècle.
Gouesnach (Eglise). — Croix procession­ Pêches maritimes. — La question
mars 1907, dans le département du Finistère,
à la résidence de Quimper, au sorvice ordi­ nelle, argent doré, 1091.
sardinière.
Guengal (Eglise). — Grande croix proces­
naire, en remplacement de M. Gastillon, dé­
sionnelle, argent doré, 1584. — Calice et
La conférence annoncée de M. Le Bail, Chemins -de fer départementaux du
taché aux colonies.
Finistère. — A vis aux action­
patène, argent doré et du xvi» siècle. — Vi­ député du Finistère, sur la pêche en Breta­
naires.
traux,
xvi»
siècle.
gne, a été faite lundi soir à la salle du Mu­
Par arrêté de M. le Préfot du Finistère,
Guimiliau (Eglise). — Vitrail de l ’abside, sée social, rue Las-Cases, à Paris.
M. Maurice Petton, de Saint-Pierre-QuilbiMM. les Actionnaires sont convoqués
gnon, est nommé agont-voyor auxiliairo à xvi" siècle. — Baldaquin des fonts baptis­
M. Thomson, ministre de la Marine, qui en Assemblée générale ordinaire, le
maux,
bois
sculpté,
1675.
—
Chaire
à
prê­
Chftteaulin, en remplacement de M. Linérac,
cher, bois sculpté, 1(377. — Tribune et buffet devait présider la séance, s’est fait excuser; lundi 25 mars, à deux heures de l’aprèsappelé à la résidence de Quimper.
des orgues, bois sculpté, 1077. — Trois au­ il a été remplacé par M. Tréfeu, directeur midi, au siège social, gare des Chemins
tels avec grands retables, bois sculpté, de la marine marchande au ministère.
de fer départementaux, à Brest.
M. Omnès, ex-soldat au 2" régiment d’in ­ xvu® siàclo.
La Société de l’Enseignement profession­
Ordre du jour. — 1* Formation du Bu­
fanterie coloniale, est nommé préposé des
Kerfcunleun (Eglise). — Croix proces­ nel des pèches maritimes, sous les auspices
reau
et constitution de l’Assemblée ; 2* R ap ­
douanes dans le ressort de la direction de sionnelle, argent, 1038. — Vitrail, xvi« de laquelle cette réunion avait été organi­
port du Conseil d’Administration sur l ’exer­
Brest.
siècle.
sée, était représentée par M. Coûtant,- son cice 1900 ; 3* Rapport du commissaire ; 4o
Lannédern (Eglise). — Croix procession­
président, par M. Pérard, son secrétaire, Approbation des* comptes de l ’exercic*
nelle, argent, 1020.
Éleotions municipales.
Locronari (Eglise). — Ostensoir, argent et par un grand nombre de ses membres. 1906 et fixation du dividende ; 5® Renouvel­
Le conseil municipal de Carantec s’est doré, lin du xvi* siècle. — Châsse de saint On remarquait dans l’assistance plusieurs lement partiel du Conseil d’administration ;
réuni pour choisir un maire en rempla­ Eutrope, argent en partie doré, xvi° siècle. membres du Parlement, entre autres M. de 6 ° Nomination des Commissaires pour
cement de M. Bohic, démissionnaire. M. — Cloche, dite de Saint Ronan, cuivre battu Kerjêgu, député et président du Conseil l’exercice 1907.
Pour avoir le droit d’assister à ¡’Assem­
de Kermenguy, ancien maire, révoqué, a et rivé. — Vitraux, xve, xvi« siècles. — général du Finistère.
blée
générale, il faut posséder au moins
Tombeau de Saint Ronan, granit, xvie
M. Le Bail a fait l’historique de la crise cinq actions.
été élu à l'unanimité des 14 votants.
siècle.
que traverse depuis plusieurs années l’in­
MM. les Actionnaires devront déposer
La Martyre (Eglise). — Reliquaire, dit de dustrie sardinière ; il s’est attaché à en
leur titres 20 jours au moins avant la date
Saint Salomon, argent, xvi° siècle.
M. Georges Jaouen, négociant en vins,
Mespaul (Eglise). — Croix procession­ faire ressortir les causes et à indiquer les fixée pour la réunion ou être inscrits comme
remèdes appropriés. Des projections électri­ propriétaires de titres nominatifs avant ce
a été élu premier adjoint au maire do nelle, argent, 1075.
délai.
Plouescat, en remplacement de M. Vézo,
Penmarc'h (Eglise).— Fonts baptismaux, ques accompagnaient ses explications.
En concluant, le conférencier a fait appel , Il sera délivré, au moment du dépôt des
élu maire.
pierre, xv° siècle. — Vitrail, xvi« siècle.
«
Pleuven (Eglise). — Croix procession­ à la sollicitude des pouvoirs publics en fa­ titres au porteur, une carte nominative d’en­
* »
•
nelle, argont, xvn» siècle.
veur d’une industrie maritime importante et trée à ¡’Assemblée générale, qui servira de
Une élection municipale complémen­
Pleyber-Clirist (Eglise). — Croix proces­ qui a un besoin pressant de leur protection. certificat de dépôt.
Quant aux propriétaires d’act'ons nom i­
taire a eu lieu la semaine dernière à sionnelle, argent doré, x v r siècle.
natives,
il leur suffira de retirer leur carte
Plouzévédé. MM. Armand Tréanton, né­
Plogonnec (Eglise). — Vitraux, xvi»
avant la réunion*
Disparitions en mer.
gociant, Spagniol et Biannic, propriétai­ siècle.
Le dépôt des titres pourra être fait : lo à
Plonévez-du-Faou (Eglise). — Croix pro­
res cultivateurs, ont été élus au premier
Le ministre de la Marine a, par décision la Société Bretonne de crédit et de Dépôt
cessionnelle, argent, xvii» siècle.
tour.
Plouènan (Eglise). — Croix procession­ du 25 janvier 1907, requis le procureur gé­ à Brest ; 2o A la gare des Chemins de fer
néral près la cour d’appel de Poitiers, de départementaux à Brest ; 3o Au siège de
nelle, argent doré, xvi° siècle.
poursuivre d’oftice la constatation judiciaire ^Administration centrale, 3, rue NeuveLes oonsèquenoes de la Séparation.
Plougasnou (Eglise). — Croix procession­
du décès des marins : Rabaud (Clément-Dé- Foisy, Le Mans.
Le Journal officiel vient de publier la nelle, argent, xvu» siècle. — Ostensoir, siré), patron, inscrit à Royan ; Le Cadre
liste des Associations cultuelles auxquel­ argent doré, xvu* siècle. — Calice, argent (Louis-Marie), matelot, inscrit à Vannes ;
les des attributions do biens ont été fai­ doré, xvu* siècle.
Plougoulm (Eglise). — Croix procession­ Trocmé (Henri-Pierre), matelot, inscrit à
Quimper. — Au Conseil municipal.
Douarnenez, qui composaient l’équipage du
tes, en vértu de la loi du 9 décembre 1905, nelle, argent doré, 1640.
— Voici l’ordre du jour des affaires qui
par les établissements ecclésiastiques
Plouigneau (Eglise). — Croix procession­ cotre Grand'Mcre, du port de Royan, dont
on est sans nouvelles depuis le 9 novem­ seront soumises à l’approbation du Conseil
qui étaient en possession de ces biens nelle, urgent, xvii* siècle. •
bre 1905.
municipal dans la séance de jeudi 28 fé­
auparavant.
Plouvorn (Chapelle de Lambader). —
vrier,
qui s’ouvrira à 4 heures du soir :
On sait qu’aucune association cultuelle Jubé, bois sculpté, 1481.
Le ministre de la Marine a requis le pro­
Pont-Croix (Eglise). — Vitraux, xvi» cureur général près la cour d’appel de R en­
catholique n ’a été formée dans les condi­
lo
Ecole des garçons de Saint-Corentin.
nes de poursuivre d’ollice la constatation Création de deux emplois d'instituteurs
tions requises par la loi de 1905. En con­ siècle.
Quéménéven (Chapelle de Kergoat).— V i­ judiciaire du décès des marins : Brénéol adjoints.
séquence, il n’a été fait jusqu’ici d’alCaisse des retraites en faveur des em­
(Pierre-Marie), inscrit au Conquet ; Allégot
tributions de biens qu’au profit d’asso­ traux, xvi» siècle.
Quimper (Cathédrale Saint-Corentin). — (Théodore), inscrit au Conquet ; Brénéol ployés de la ville.
ciations représentant les autres cultes. Vitraux, xv» siècle. — Saint Jean-Baptiste,
3o Alignement de la rue Basse. Fixation
(Hervé-Marie), inscrit au Conquet, présumés
Dans le Finistère, le Journal officiel haut relief, albâtre, xvi' siècle.
disparus le 21 janvier 1900, dans le naufrage du prix d’acquisition.
4o Déplacement de la boite aux lettres de
ne signale qu’un seul acte d’attribution,
Quimper (Evêché). — Crosse épiscopale, du bateau de pêche Canton-de-Dotnèvre, du
Loc-Maria.
daté du 14 octobre 190G. Par cet acte, lo en bois sculpté et doré, xviii« siècle.
port du Conquet.
5* Travaux de pavage de la ville. Rem ­
Quimperlé (Eglise Sainte-Croix). — An­
Conseil presbytéral de la religion pro­
boursement du cautionnement versé par
testante, à Brest, se dessaisit des biens cien jubé, pierre, 1541.
M. Lamay.
nouvelles maritimes
Quimperlé (Eglise Sainte-Croix). — Tom­
0» Ratification du paiement des fournitu­
qu’il possédait en faveur d’une nouvelle
res dépassant 300 francs.
association dite « Eglise réformée évan­ beau de Saint Gurloos, pierre, xv1' siècle. —
Au
port
de
Brest.
— Le ministre de la
7o Application de la loi du 2 janvier 1907.
gélique de Brest », dont le siège est à Tombe de l ’abbé Henri de Lespervez, 1434, marine a fait connaître au vice-amiral Pephau, Edilices du culte. Attribution de jouissance.
pierre, xv" siècle.
Brest, 4, rue d’Aiguillon.
8o Application de la loi du 2 janvier 1907
La Roche-Maurice (Eglise). — Petite préfet maritime de Brest, qu’en raison des bril­ relative
à la désaffectation des presbytères
lants résultats acquis en 1900 par l’arsenal de
chftsse, argent, xvi° siècle. — Vitrail, 1539.
Brest (contructiou des cuirassés République et communaux.
— Jubé, bois sculpté, xvi° siècle.
9° Application de la loi du 15 février 1902
Nous avons relaté, il y a quelques
Roscoff (Eglise). — Retable : sept scènes Démocratie, refonte du croiseur cuirassé sur la santé publique. Service communal de
Dupuy-dc-Lôme,
mise en état de tous les désinfection.
jours, le jugement du tribunal de simple de la vio et de la passion du Christ, basbâtiments capables do prendre part à des opé­
10o Mise en adjudication de l’affichage.
police de Quimper acquittant M. l’abbé reliefs d’albiltre, xvx« siècle.
rations militaires), il a décidé d’accorder un
llo Achat d’un candélabre pour l’escalier
St-Jean du-DoigHKgUsc).— Buste reliquaire
Odeyé, vicaire de l’église Saint-Mathieu,
témoignage officiel de satisfaction à l ’ingénieur de l’Hôtel de-Ville.
de
Saint
Maudet,argent,xv®
siècle.—
Bas
re­
qui avait été inculpé d’infraction à la loi
12o Demande d’ouvertures de crédits. R è­
en chef de première classe Lyasse*, chef do la
liquaire do Saint Maudet, argent repoussé
de 1881, pour avoir dit la messe sans dé­
section des constructions neuves, 6 l ’ingénieur glement des dépenses de l ’exercice 1906.
sur ilme de bois, xvi° siècle. — Reliquaire
13o Renouvellement partiel des adminis­
principal Bahon, chargé de la République, à
claration préalable.
du doigt de Saint Jean, cristal de roche,
trateurs de la Caisse d’épargne.
Le ministère public vient de faire ap­ xvi» siècle. — Croix processionnelle, argent l’ingénieur do première classe Portant, qui a
llo Compte adm inistratif de la fabrique
dirigé le travail de refonte du Dupuy-de-L6me.
pel do ce jugement.
de l’église Saint-Corentin.
fondu, ciselé et doré, xvi° siècle. — Calico
Aux adjoints principaux Le Guen et Grall,
15* Demande de bourse à l’école nationale
et patèno, argont doré, ciselé et gravé, xvi»
aux adjoints techniques Guédon, Perros, Derro, des arts et métiers d’Angers.
* 4
siècle. — Calice et patèno, argent doré,
Grall, Julien et Thomas, au chef surveillant
16° Demandes de soutiens de famille.
M.de Dieuleveult,maire de Plounévez- émaux peints, xvi» siècle.
!7o Demandes de sursis d’incorporation.
Goasduff, au surveillant Kerouas et au dessina­
Saint-Jean-du-Doigt
(Eglise).
—
Fonts
Lochrist, qui avait été suspendu de sos
teur principal Lu Febvre, le ministre a égale­
Avis du maire. — Le maire informe
fonctions pour avoir replacé dans les baptismaux, pierre, xv* sièclo.
Saint-Nie (Eglise). — Petite cTiftsse en ment accordé un témoignage officiel de sa sa­ les contribuables que le rôle de la con­
sahes de l’école communale les crucifix
tisfaction.
formo do chapelle, argent on partie doré,
Le ministre a terminé ainsi sa dépêche au tribution personnelle, mobilière et des
qui en avaient été enlevés par ordre su­ xv« sièclo.
patentes est, depuis le 17 courant, entre
préfet maritimo :
périeur, vient d'ôtre révoqué do ses
Saint-Pol de-Léon (Eglise, ancienne Ca­
«
En
co
qui
concerne
les
surveillants
techni­
les mains du percepteur chargé d’en
fonctions.
thédrale). — Cloche, dito do Saint-Pol-deques qui ont travaillé supplémeutairemcnt au opérer le recouvrement.
Lèon, bronze. — Lutrin, bois sculpté, xvi»
moins 15 jours aux constructions dont il s’agit,
C'est à partir de ce jour que courent
Monuments historiques. — Les objets siècle. — Stalles du chœur, bois sculpté, je vous prie de vouloir bien me faire connaître,
les délais : d’un mois pour présenter les
xvi» siècle.
d ’art olassés dans le Finistère.
Saint-Pol de-Léon (Eglise, ancienne Ca­ s’il y a lieu, 1e montant exact des gratifications demandes en décharge ou en réduction à
que vous proposez d’accorder à chacun d’eux, t
A l’occasion de la discussion du bud­ thédrale). — Vitraux, xvi° siècle.
la mairie, et de trois mois pour adresser
Saint-Thégonnec (Eglise). — Croix pro­
get de 1007, un document intéressant a
les mêmes réclamations au préfet.
ete soumis a la Chambre des députés cessionnelle, argent doré, xvi° siècle.
Nouvelles militaires
Bibliothèque municipale. — Avis au
Spézet (Ghapollo do Cran). — Vitraux,
sous formo d’annexe au rapport du bud­
Examens de Saint-Cyr. — Les composi­ public. — On nous prie d’insérer l’avis
get des Beaux-Arts : c’est l ’inventaire xvi* sièclo.
Trégunc (Eglise). — Croix procession­ tions écrites du concours d’admission il l’école suivant :
des divers objets mobiliers classés à
nelle, argont doré, 1010. — Grosso abbatiale, spéciale militaire auront lieu, on 1907, du U au
La commission do surveillance de la bi­
titre de monuments historiques.
argent, 1011.
1-1 juin.
bliothèque de Quimper s’est réunie, le jeudi
Les richesses d’art dont il s’agit.se
Quant ii l’examen oral, il commencera il Paris
14 février courant, en vue de réglementer
rouvont disséminées un peu partout,
le 4 juillet,et continuera ensuite dans les villes
sévèrement lo prêt des livres à domicile.
Contre l’alcoolisme. — Circulaire
dans les édiilces civils, mais surtout
de La Flèche, Nantes, Bordeaux,Toulouse, Mar­
Le nombre des demandes d’autorisa! ion
préfectorale.
seille,Lyon,Dijon, Nancy, il des dates qui seront
dans les édiilces religieux. Leur classe­
augmente, d’année en année, dans des pro­
ultérieurement
indiquées.
ment a été commence en vertu des pres­
M. lo préfet du Finistère vient d’invi­
portions considérables, et ies abus, déjà
criptions d'une loi du 30 mars 1887. En ter la gendarmerie et les commissaires
Les officiers de réserve. — A la séance de maintes fois signalés, ont, par suite, augÜ05? la loi sur la Séparation est venue de police du département à se montrer la Chambro do vendredi dornicr, uii député, monté dans les mêmes proportions.
LE FINISTERE
C’est ainsi que les revues illustrées,commo tion du monde connu. Par là so réalisera lo
le Tour du Monde, le Magasin pittoresque, vieux rêvo positivisto d’Auguste Comte ot
la Nature, pussent par tant de mains et de Mme Glémonco Royor.
sont livrées à des personnes si peu soigneu­
Un savant chimisto broton, M. Herland,
ses, que la plupart dos volumes reviennent avait eu.dès 1874,1a proscienco deces phéno­
en lamboaux, nu bout de quelques mois ou mènes, dont il donnait sonsiblomont la
de quelques semaines.
mémo oxplioation que M. Loduc.
Non seulement le prôt au dohors présente
Dos préparations fort bien faites ont porles plus gravos inconvénients pour l’uvonlr mis aux nuditours do so rondre compto de
de la bibliothèque, mais enoore on constuto, visu dus intéressantes formes cellulaires
et ces constatations ne datent pas d’aujour­ créées ainsi avec do la matière inerte.
E n résumé, bonno ot instructive soirée,
d'hui, que des livres do valeur sont détério­
et un bon point de plus à l ’acquis do la So­
ré* à la looture sur plaoe.
Pour ne citer qu’un oxnmple, dos loctours, ciété républicaine d’Education populaire.
ayant à consulter le grand dictionnaire La­
rousse, qui a coûté 7U0 francs, nu liou do so
Brevet spécial d’aptitude militaire.
donner la poine de prondre copio dos passa­ — La société do gymnastique « La Quimges qui les intéressent, déohlrent los pages pêroise » inaugure aujourd’hui, mercredi
dont ils ont bosoin et les mettent tout sim ­
20 février, ses cours préparatoires au bre­
plement dans leur poche, réduisant à néant
la valeur do livres très coûtoux et ditllcilos à vet spécial d’aptitude militaire.
Ces cours no sont pas réservés aux seuls
remplacer. Il y a toiles parties du grund
membres
do « La Quimpéroiso » ; ils sont
Larousse où l’on a arraché jusqu’à huit pagos
ouverts à tous les jeunes gens, à partir de
de suite.
D’autres lecteurs s’approprient des. gravu­ 17 ans, conscrits ou futurs conscrits,qui dé
res, des portraits, ou éorivent dos malpro­ sirent se préparer au brevet militaire.
protés en marge des livres qui leur sont
Rappelons quo co brevet est conféré par
prêtés.
l’autorité militaire après examen et que le
D'autres encore, ofalgré les instances des
titulaire peut passer caporal au bout de
employés, gardent les ouvragos pendant
4
mois de service, sous-ollicior au bout de
plusieurs mois, et l'on ost obligé, après d’i­
nutiles lettres de rappel, d’aller les réolamor 9 mois, et enfin oflicier de réserve après
18 mois de service, avec l’énorme avantage
au domioile de ceux qui les détionnont.
La commission, pour coupor court à cos de porter l’uniforme et de toucher la solde
abus intolérables, a décidé que la liste des du grade pendant les derniers mois d’acti­
personnes autorisées à emprunter dos livros vité.
sera immédiatement et sévèrement révisée.
Voici lo programme des cours h suivre
Les lecteurs sont avertis qu'ils auront à pour l’obtention de ce brevet :
renouveler leur demande, sur laquolle la
Mercredi soir : instruction militaire ;
commission ello-môme, et non le mairo,
Vendredi soir : gymnastique d’assouplis­
comme jusqu’ici, aura à so prononcer. Tout
sement.et
agrès ;
naturellement, une seule autorisation par
Dimanche : tir, marche, topographie
famille pourra étro accordée.
Toute personno qui, à la iln d’avril pro­ (lecture de la carte d’état-major),courses,etc
De plus, il sera fait des conférences sur
chain, n'aura pas fait ou renouvelé uno domande d'autorisation de prêts à domicile, et divers sujets touchant au programme. —
dont le nom n'aura pas été inscrit sur la Notions d’anatomie, physiologie, hygiène,
liste des autorisés,se verra refuser des livres. droit usuel et code militaire, mutualité
Quant aux personnes qui ne prendront
etc...
pas soin des ouvragos qui leur sont confiés,
Les candidats doivent adresser*une de­
Boit comme prêts au dehors, soit pour la
mande
(nom, prénom, date et liôu de nais­
lecture sur place, l'autorisation lour sera
sance) au président de la société, 41,rue du
retirée à titre définitif.
Il
convient d'ajouter que la oréation d’uno Pont-Firmin, ou s’inscrire eux-mêmes au
bibliothèque populaire est à l ’étude. Elle Gymnase les jours indiqués.
donnera satisfaction k une nombreuse caté­
La cotisation est tixée ît 1 fr. 50 par tri­
gorie de lecteurs qui ne se rendent pas sufll- mestre.
samment compte qu’une bibliothèque commo
celle de Quimper est, avant tout, une salin
d'études. Ils trouveront, dans l’installation
Fouesnant. — Yol de fruits. — Le
projetée, des livres de récréation, dos ro­ 14 do co mois, vors 7 heures du soir, des
mans, des relations de voyages. Mais, en individus, on voyant quoiqu’un entrer chez
attendant, la commission de surveillance los époux Riou,fermiers à Korhouunt-Vras,
est décidée & réduire notablement le nombre so sauvèrent précipitamment du grenier
des autorisations à donner pour les prêts de situé au-dossusdu hangar. Les époux Riou,
livres à domicile.
ontendant crier : Au voleur I sortirent vive­
Assistance judiciaire, — Le bureau
d'Assistance judiciaire se réunira ven­
dredi prochain 22 février courant, it 2 heu­
res, au Palais de Justice.
Société républicaine d’éducation popu­
laire, — La conférence qu'a faito samedi
ment et, munis do lumière, aperçurent
dos pommes sur la cour à l’entrée du h an­
gar ; pénétrant alors dans lo grenier, ils
constatèrent qu’on lour avait soustrait une
certaino quantité do pommes à cidre.
Déjà, dans la nuit du 3U au 31 janvier,
les époux Riou avaient été victimes d’un
vol do 25 à 80 kilos do lard commis dans
lour grange.
La gendarmerie n’a pas tardé, ù la suite
d’une enquôto, à découvrir los auteurs do ce
vol de pommes. Ce sont les nommés Yves
Caradoc, du même village, ot son matelot
Garreo, Agé do 19 ans.
Ceux-ci niont avoir soustrait lo lard.
dernier M. le docteur LagrifTo a réalisé tou­
tes ses promesses : pendant uno houro lo
conférenolor a tenu sous le charme do sa
parole un auditoire attentif auquel il a su
faire comprendre en termes accessibles ù
tous los théorios pourtant ardues émises
/
par le professeur Stéphane Leduc.de Nantes,
sur la t Reproduction artificielle do la
Douarnenez. — Violent feu de che­
vie ».
Il
y a quelques mois se répandait le bruit minée. — Samedi matin, vers sopt heures,
que M. le docteur Stéphane Leduc, profes­ dans la grande maison do Mmo Lo Corre,
seur à l’Ecole de médecine de Nantes, venait située au n» 17 do la ruo d ’iB, une dos lo­
do faire de la vie en fabriquant dos cellules cataires, on allum ant le feu pour le dé­
artificielles. En piétenco do cette assortion jeuner, fut surprise par un bruit insolite.
exagérée qui, sans diminuer lo mérite ot le Lo fou était dans la chominéo ot la llamme
puissant intérét dos oxpérionces do M. Lo- s’élovait à plus d’un raùtro dans l’air. Los
duc, était cependant susceptible do leur en secours arriveront. On jeta do l ’eau dans lo
lover une partie de leur caractère soientiflquu, foyer, puis l’on im biba uno grande capote
il a paru nécessaire de remettre los choses au do marin avec lçquello on boucha l’ouvorturo du foyer ; mais lo fou no dim inuait pas
point.
Etant donné que la cellule est l ’élément ot semblait même s’accroltro. Enfin, M.
vivant primordial, que cette cellule ost com­ Rastien, couvreur chez M. Colton, survint,
posée de corps simples qui nous sont parfai­ allum a dans lo foyer uno poignée do foin
tement connus, y a-t-il dans cette collule ot avoc uno longue porcho lit tomber la suie
quelque chose qui nous permette de no pas enllamméo, puis l’orifice du foyer fut de
considérer comme téméraire l ’idéo do faire nouveau hermétiquement fermé. Tout danla synthèse de la vie ? Tout ce qui jusqu’ici, gor fut ainsi conjuré et vers 8 heures le
organisation, irritabilité, nutrition, repro­ fou était éteint.
duction, nous a semblé être caractéristique
Mort subite. — Dimancho matin, vers
de la vie, nous apparaît peu à peu comme doux heures, le nommé Hervé Gloaguen,
étant commun au monde organique commo vouf, 47 ans, pèro do deux enfants, sortait
au monde inorganique.
on mer pour la pêohe à la ligne.
Laviesemblo donc ôtro tout simplement uno
A la pointo du jour, il so trouva subite­
fonction physico-chimique, ce qui pormctdo ment indisposé ot ses camarades durent lo
regarder comme vraisemblable ot commo débarquer. On lo transporta immédiatomont
possible la génération spontanéo ot la géné­ a son domicilo, au Glazen, où il rondit lo
ration provoquée, mais cela dans un sons dernier soupir avant la venue du médocin.
tout autre quo celui envisagé parles hommes
Dragueur pincé. — Lo patron pêcheur
qui combattirent les idées do Pastour.
Quentrec, montant la chaloupe Michel,
En projetant un granule do sulfate do cui­ n° 47, a été gratifié d’un procès-verbal pour
vre sucré dans une solution gèlatinéo et sa­ pôeho au chalut dans la zono défendue.
lée de ferrooyanure do potassium,M.Leduc a
obtenu des cellules artificielles grossissant,
bourgeonnant, présentant certains phénomè­
Audierne. — Grave accident. —
nes de nutrition, et sensibles aux agents ex­ Vendredi dernier, la nommée Mario-Jeanne
térieurs, c’est-à-dire irritables. 11 no manque Kerlooh, de Plozévot, ü8 ans, employée à
plus à ces cqllules, pour étro véritablement l ’usine Gustave Lo Gall, ôtait oceupéo à
vivantes, que de pouvoir soroproduiro on placer le poisson cuit sur les plateaux du
aérie. Or, M. Leduo est arrivé par une appli­ monto-chargo, lorsque co dernier so brisa
cation des lois de l'osmose etde la difTusion, ot tomba sur la malheureuse. Son état est
extension du principe deCarnot, àroproduiro très alarm ant et l’on craint un dénouomont
les phénomènes qui présidont à la reproduc­ fatal.
tion.
On peut dono prévoir que lo jour ost pro­
L andudal. — Mort suspecte. —
chain on l’on pourra opérer uno synthèse do
la vie. Les expériences de M. Loduc permet­ Lo 13 févrior, lo jeuno Sizorn, Agé do 10
tent de concevoir à cet ondrolt los plus légi­ uns, dont les puronts hubitont le moulin do
Korzaviou, on Landudal, fut trouvé mort
times espérances.
La rechorohe dos générations spontanées près du débit situé sur la route do Langolen
et provoquées n’est donc pas uno absurdité ; à Quimpor, à l’endroit dit Pont-Alhoon, en
la solution de co problème donnora dos Ergué-Gttbéric.
Lu voillo, jour du mardi gras, lo jeuno
renseignomonta plus complots et plus cor*
tains sur la nature des forces qui agissont Sizorn b’était rondu dans cot établissement
aur l’étre vivant. L'un des bienfaits do la pour s’y divortir avoc dos camarades. 11
biologie du XX* siècle sera ainsi l ’unifica­ avait dû y fairo maintes libations.
Après l’audition des témoins et un inter­
La rumeur publique prétend aujourd’hui
rogatoire de Jobic, celui-ci fut mis en étal
qu’il y a ou crime et-non mort subite.
Il
paraîtrait quo lo jeuno Sizorn a ôté d’arrestation et conduit A la prison de ChAtrouvé dans un ôtat lamentable ; ses effets teaulin.
étaient on lambeaux.
La douleut du père de Rassin était na­
L’enquête actuellement ouverte éclaircira vrante. Le malheureux allait et venait comme
pout-êtioco mystèro.
un fou dans la ferme, pleurant et criant.
Jobic resta impassible tout le temps de
Plomodlern. — Concours de char­ son interrogatoire. Il n’eut une crise de lar­
rues Brabant. — Le lundi 25 février cou­ mes qu’au moment où sa femme vint lui of­
rant, aura lieu, A Ploinodiern, un concours
frir une tasse de lait. C'est le seul moment
do charrues Brabant.
Les constructeurs trouveront lit une belle où il sembla manifester de l’émotion.
Les obsèques de l’infortuné Itassin ont été
occasion pour faire connaître leurs marques.
Le» cultivateurs des cantons de CliAtean- célébrées lundi A Saint-lloruiu au milieu
lin el de Crozon trouveront également los d’une nombreuse affluence.
mêmes avantages pour faire leurs choix.
A la suite du concours, aura lieu un ban­
Pou Ilaotien. — Incendiaire. — Le
quet par souscription.
parquet de ChAteaulin a fait arrête* lundi
S’adresser à M. Marc, commerçant.
malin, et écrouer A la maison d’arrêt, un
forgeron de Poullaouen, le nommé Sébas­
Carhalx. — Cambriolages. — Des tien Quillien, qui est inculpé d’avoir mis le
malfaiteurs so sont introduits dans la nuit feu A sa forge. Pour accomplir ce fait, il
do samedi à dimancho dans lo magasin de avait préparé un foyer d’incendie A l’aide
M. Quilliou, chnrcutior à Carhaix. Ils ont d’un cent de fagots entassés sur une épaisse
pénétré dans la maison par uno porte don­
couche de paille.
nant sur uno venelle et,après avoir fracturé
cette porte,ont brisé une légère cloison.
Uno fois là, les voleurs ont fracturé tous
Brest. — Château à vendre. — On
les comptoirs et emporté los tiroirs avec annonce la mise en vente volontaire du chAleur contenu, puis, après s’être approvi­ teau de Ker-Stears. où se déroula, l’été der­
sionnés de charoutorie dans la boutique, ils nier, l'affaire mystérieuse du diamant bleu
sont sortis par lo même chemin, laissant
qui mit aux prises les châtelains, M. et Mme
tout ouvert après eux. Co n’est que le matin
quo lo vol fut constaté. Les tiroirs vides de UodellecAlu Porzic, et M. Alexandre
furent retrouvés dans la matinée, au fond Greger, ancien conseiller d’Etal russe.
Les propriétaires du château ont décidé
du Champ-do-Rataille. Deux pâtés avaient
été également abandonnés par les malfai­ la vente de leur propriété au prix de 2 mil­
teurs. M. Quilliou estime que ses tiroirs lions.
devaient contenir environ 200 fr., sa re­
Antimilitariste déserteur. — Le soldat
cette du marché de samedi.
Dans la même nuit, des malfaiteurs ten­ Schmidt, du I 1.)0 de ligne, en garnison h Brest,
tèrent de s’introduire dans les bureaux de «Hait il y a quelques jours ît la gare conduire
M. Le Bihan, négociant, avenue de la Gare. un camarade ; étant sous l’influence de la bois­
Le chien do garde les ayant entendus et son,il causa un véritable scandale; il cria main­
s’ôtant mis à aboyer furieusement, les mal­ tes fois : « A bas l’armée et le drapeau I plus
faiteurs s’empressèrent de déguerpir sans de galonnés I ». 11 outragea le sous-officier de
attendre M. Le Bihan qui descendait, armé service,ainsi que plusieurs sous-officiers qui par­
taient,el M. Richard, chef do gare.
de son revolver.
On le désarma et ou l ’eufenna dans lo local
Uno enquête est ouverte par la gendar­
de
la gare. Puis une patrouille vint le
merie.
Sa In t-Her n i n . — Assassinat d'unjeune
homme de 20 ans. — Un assassinat a été
c o n f i t u r e de l a i t . — La confiture de lait
est très nutritive et très appréciée à HuenosAyres, où on la mange comme dessert. Pour
fabriquer ce produit, l’on mélange une certaine
quantité de sucre à du lait bien frais et riche et
on fait bouillir le tout dans un récipient en cui­
vre, jusqu’à obtention d’un sirop ; c’est, somme
toute, une condensation à l’air libre.
m o t de l a fin . — On dit à Calino :
— Quel froid !... El il augmente de jour en
jour ! . . .
A quoi il répond :
— Si ça continue, qu’estee que ça sera au
mois de juillet ?
De nos correspondants particuliers.
Paris, 19 février, 8 h. soir.
Sénat.
Le Sénat s'est réuni pour nommer la
commission d’instruction de la HauteCour, mais, n'étant pas en nombre, il
sest ajourne à jeudi.
Chambre des députés.
MM. Paul Meunier, Guieysse et Allard ont interpellé le gouvernement
sur la politique religieuse.
M. Briand a répondu par un long
el éloquent discours dans lequel il a
défendu la politique de conciliation
qu’il a toujours poursuivie.
Finalement l'ordre du jo u r de conflancea été voté p ar384 voix contre 33.
»
+
*
Service particulier du Finittère.
Paris, 20 février, 7 h. 35 matin.
La victoire ministérielle.
Tous les journaux sont unanimes à
constater le grand succès remporté
par M. Briand. Les organes ministé­
prendre el on 1e conduisit à la caserne du Châ­ riels estiment que la séance d'hier
contribuera à faire disparaître toute
teau où il fut écroué.
11 s’en évada, revêtit des vêlements civils el agitation religieuse. De leur côté, les
journaux de l'opposition déclarent que
partit.
Schmidt a été arrêté à Nantes et reconduit la politique de M. Briand l'emporte
sur celle de M. Clémenceau et que
îi Brest.
Une plainte en conseil de guerre va être éta­ celui-ci n'est plus en réalité le chef du
ministère.
blie contre lui.
Par suite du vole de la Chambre,
Grave tentative de vol. —- Le gardien les négociations entre la Préfecture
de batterie du fort de Porlzic, a avisé par de la Seine et l’archevêché de Paris
rapport l’autorité maritime qup la semaine reprendront aujourd'hui.
commis jeudi soir au village de Coat-Quévéran, situé A environ 1 km. 1/2 du bourg
de Saint-Hernin. Un jeune homme de 20 ans
nommé Itassin a été tué par une brute, qui
a tiré sur lui sans aucun motif, sans savoir
môme sur qui il tirait.
M. Février, cultivateur à Coat-Quévéran,
dernière plusieurs malfaiteurs ont pénétré
réunissait jeudi soir plusieurs voisins qui
Le « Jean-Bart » échoué.
dans le fort et ont tenté d’enlever la culasse
l’avaient aidé dans la journée, pour des tra­ d’un canon.
Un câblogramme de Las Palmas an­
vaux de défrichement qu’il avait fait exécu­
Une enquête est ouverte.
nonce
que le transatlantique Pataai a
ter, et leur faisait servir un repas large­
rencontré le croiseur français Jeanment arrosé.
Hanvec. — Broyé par un train. — Bart qui s’est échoué le 12 février sur
Au cours du repas,un nommé Yves Jobic,
un récif de la c6te.de Barbarie. Le ren­
Agé de 42 ans, père de 7 enfants, meunier On a découvert sur la voie, entre les stations flouement serait impossible. L’équi­
de Quimerc’h et de Hanvec, non loin de celte
au même tuage, entra chez Février. On lui
dernière station, le corps d’un individu pa­ page est sain et sauf et camperait à
servit ît boire. Mais Jobic, qui a la boisson raissant Agé d’une trentaine d’années el qui terre.
Les élections russes.
mauvaise, chercha chicane aux personnes avait été broyé par le passage du train.
présentes, et finalement Février le pria de
On télégraphie de Saint-Pétersbourg
Une enquête a été aussitôt ouverte, et le
sortir.
cadavre a été reconnu pour être celui du que cenl-vingt résultats des dernières
Jobic se rendit îi son domicile situé ît peu nommé Guillaume Le lierre, 35 ans, céliba­ élections à la Douma sont connus. L'op­
do distance de la maison de Février, el prit taire, demeurant à £aint-Cadou, au village position a une majorité écrasante. Les
monarchistes ne sont élus que dans la
son fusil, qui, d’après lui, est toujours de Quellinec.
proportion de 0 % •
chargé.
H avas.
11 vint chez une femme Poignonneç dont
la maison forme l’angle avec la ferme Fé­
Le Gérant responsable : J. B e r n a r d .
vrier, el, ouvrant la porte, se posta, l’arme
DÉPARTEMENTS DE L’OUEST
prête, dans l’encadrement de celte porte, ît
A B re s t aussi.
un pas du seuil, ît l’intérieur.
Côtes-du-Nord. — Un malheureux cas­
11 n’y a pas qu’ici ; c’est le même écho
Il
était A ce moment 8 h. 1/2 du soir.
seur de pierres, Pierre Gautier, Agé de
Presque aussitôt la porto de Février s’ou- 05 ans, demeurant A Plédran, disparu de­ dans toute la contrée. Lisez: M.E.LeNorvrit et trois personnes en sortirent, le nommé puis un mois, avait été infructueusement inand, 30, rue Choquet-de Lindu, à B.est,
Yves-Louis Rassin, la femme Galonnée et le recherché ; lundi matin,son ancien proprié­ nous dit : « Malgré tous les traitemenls
jeune Février. Ils allaient passer devant la taire voulut entrer dans le logement prccé- que j ’avais suivis, je me plaignais tou
maison Poignonneç, située à environ 15 mè­ demmenloccupé par Gautier. La porte élant jours de violents maux de reins. Je netres de la ferme, lorsque Jobic ajusta lepre close, il dut passer par la fenêtre ; il se pouvais faire aucun mouvement sans
mier qui passait et qui se trouvait être Has- trouva en présence d’un horrible spectacle : soull'rir et lorsque j étais assis à mon
le corps du malheureux Gautier qui était bureau, j ’étais obligé de rester complè­
sin, el lui tira sou coup de feu.
pendu A une échelle, était méconnaissable ; tement immobile. La nuit je ne pouvais
La charge de plomb atteignit le malheu­
des rats s’étaient acharnés sur lui et l’avaient
reux .'t l’aine gauche, lui faisant une bles­ en partie dévoré. Il ne restait presque plus pas dormir tellem- nt il m’était difficile
de me retourner dans mon lit ; aussi
sure horrible. 11 expira 2 heures après, rien de la face.
je me levais le matin encore tout courba­
dans d’atroces souffrances ; avant de mourir,
turé et ne me sentant aucun goût pour le
il désigna son assassin en disant : « C’est Jo­
11 le-et-V i lai n e. — Un nommé Briens, travail. J'avais aussi la tête lourde et
bic qui m’a tué ».
chaisier, Agé de 49 ans, demeurant A Fou­
Vendredi, ît 7 heures du soir, MM. Picard, gères, pèro de cinq enfants, a, dans un des gonflements au-dessus des yeux.
Tout mon tempérament s’en ressen­
juge d’instruction, Fourcade, juge sup­ accès d’alcoolisme, étranglé sa femme. Ce
pléant, faisant fonctions de procureur de la sont les enfants qui, en rentrant le soir, tait car j ’étais devenu nerveux et irritaRépublique, Le Godec, commis-greffier, et ont découvert le cadavre de leur mère et table ; c’est alors qu’on me conseilla de
prendre les Pilules Foster pour les reins,
prévenu la police.
Le Vot, interprète, arrivèrent A Carhaix.
vendues à la pharmacie L a d o u c e , 24,
Dès la pointe du jour, ils partaient en voi­
place Saint-Corentin, à Quimper ; on en
ture pour Saint-Hernin.
disait tant de bien que je voulus les es­
MM. Morel, maréchal-des-logis de gen­
sayer. Ce l'ut mon salut car. dès le deu­
darmerie, el Gustin, gendarme, se tendirent
xième je me sentis beaucoup mieux ;
A la maison de Jobic, qui est un braconnier
mes douleurs étaient moins fortes, je
I,A l ’ÜCHK A L L E M A N D E DANS LA M ER DU
dangereux. Ils frappèrent A la porte ; et, dès
qu’elle fut ouverte, ils se précipitèrent A NOHU. — Après de longues négociations entre pouvais reposer et à mesure que je con­
l’intérieur, revolver au poing, et le gendarme la société des pêcheries maritimes allemandes tinuais ce traitement, mon améliora­
Gustin, visant l’assassin lui déclara qu’A la et les autorités navales de l'Allemagne, il a tion faisait tous les jours de véritables
été décidé qu’à l'avenir les bateaux de pêche
progrès. En moins de quinze jours mes
moindre résistance il ferait feu.
donneront aux croiseurs chargés de la protec­
Jobic surpris n’eut pas le temps de faire tion des flottilles de pêche allemandes, d’im­ douleurs de reins avaient complètement
usage de son fusil qu’il avait avec lui dans portantes informations au sujet des régions disparu, je n’avais plus de gonllements.
son lit.
propices ii la pêche. La mer du Nord a été par­ au-dessus des yeux, je pouvais faire
Le docteur Marchais, de Carhaix, qui ac­ tagée dans eo but en cinq districts. Lis pê­ n’importe quel mouvement sans crain­
compagnait les magistrats, procéda d’autre cheurs devront suivre les ordres ci-après : A dre de souffrir ; en un mot, avec la santé,
l’approche du croiseur de garde, l’importance le courage et la bonne humeur me reve­
part A l’autopsie du cadavre.
Jobic fut amené, menottes aux mains el do chaque capture doit être signalée au moyeu naient j ’étaiscomplètementrétabli. Je cer­
escorté des gendarmes, devant le corps de de balles Une balle signifiera que la pêche est tifie exact ce quiprécèdeetvousautoriseà
passable ; deux diront qu’elle est bonne, el
le publier. » On trouve les Pilules Fossa victime. Après qu’on eut reconstitué la trois diront qu’elle est excellente.
ler (marque originale) chez tons les phar­
scène du crime :
A son tour, le croiseur signalera aux ba­
« Hceonnaissez-vous ce malheureux V lui teaux de pêche où il rencontreront les endroits maciens, 3 fr. 50 la boîte ; H) fr. les six
dit M. Picard ; voyez-vous la blessure hor­ les plus poissonneux. La société des pêcheries ntt franco contre mandat : Spécialités
rible quo vous lui avez faite 1 Pourquoi maritimes allemandes a, en outre, installé une Foster H. Binac, pharmacien, 25, ruo
station de télégraphie sans lil fi Cuxhaven, qui Saint Ferdinand, Paris. Dans l'intérêt
l’avcz.-vous tué V »
Jobic, impassible, répondit : « Oui, je le communiquera avec les croiseurs de garde dans de votre santé, exigez la véritable boîte
avec la signature « James Foster » et
reconnais. Je ne sais pourquoi j ’ai tiré. les districts do pôeho.
refusez toute imitation ou substitution. 4.
J ’étais ivre ».
PETITE CHRONIQUE
LB FIN1STËRH
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Loi du 13 juilUt et décret du 24 août ÏW>)
1° Une JUMENT pleine Agée de 5 ans;
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S’adresser au bureau du journal.
Nous informons los commerçants et
ndustriels qu’ils trouveront à l’Im-
prlm erle E. M É N E Z ,à Quim per:
Afflohe donnant lo texte do la loi du
43 juillet....................................
La meme (sur oarton «veo osillots).
Afflohe donnant le texte du dôoret au
24 août.......................................
La même (sur oarton aveo oeillets).
Registre d’insoription des employés et
ouvriers soumis à un régime par­
ticulier de repos prescrit par le
déoret du 24 aoftt. (Titre et inter­
calaire) la feuille.......................
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En l'étude do M» Donnakt, notaire fi Pont-Croix
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et 7e lot, 300 francs.
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doM'JAGQ, notaire à Quimper
L E M E RC RE D I 27 F É V R IE R 1907
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posé en l’étude dudit M» JACQ.
L'avoué poursuivant,
J . SOUDRY.
GRANDS
L’avoué poursuivant,
Paul MOREL.
Etudo do Mo Lucas, avouô-lioenoié, ruo Vis, t»,
k Quimper.
ASSISTANCËJUDICIAIRE
Décision du 25 janvier 1907
D’un exploit du ministère de Centur,
huissier à Quimper, en date du 18 fé­
vrier 1907, enregistré ;
Il résulte que la dame Perrine Héloret, ménagère, épouse du sieur Corentin Garin, menuisier, avec lequel elle
demeure au bourg de Clohars-Fouesnant ;
A formé contre son mari sa demande
en séparation de biens, et que McLucas,
avoué soussigné, a été constitué pour
elle sur ladite demande.
Pour extrait conforme :
Tribunal de Commerce de Quimper
DE BORDEAUX .
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Chienne
Par jugement du 15 février 1907,
l’ouverture de la faillite du sieur Le
Cossec, commerçant à Pont-l.Abbé, a
été reportée et fixée définitivement au
12 juin 190(5.
Vérification et affirmation des créan­
ces : 1° Liquidation judiciaire de Mlle
Deshayes, commerçante à Quimper, le
2 mars, à 10 heures ; 2" liquidation
judiciaire de M. Montlbrt, cordier à
Douarnenez ; 3° faillite de M. Tassel,
commerçant à Saint-Julien, en ErguéArmel.
Les créanciers de la faillite des époux
Le Dilosquer, commerçants à Penmarc’h, sont invités
se rendre au
tribunal de commerce de Quimper, le
23 février, à 10 heures, pour délibérer
sur un concordat.
LE BIIIAN, greffier.
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Quimper, Imprimerie du Journal Le Finistère. — Ed. MÉNEZ, imprimeur, rue Sainte-Catherine, 10
Owrtlflé pur 1« Gérant M uuign«.
Laverack
A. L U C A S ,
avoué-licencié.
Par jugement du 15 février 1907, le
M
sieur Diascorn, commerçant à GouesMaison de 1er ordre demande R E P R É ­ nach, a été déclaré en état de faillite
SENTANTS. — Ecrire Dupralu, 57,
ouverte provisoirement au 22 novembre
rue Malbec, Bordeaux.
1906. Les créanciers de la dite faillite
Etudes de M«MAUDU1T, notaire il Pont-l’Abbô, sont invités à se rendre au tribunal de
et do M" DES DÉSERTS, notaire fi Soaür.
commerce le 23 février, à 9 heures,
; pour assister à la formation de l’état
des créanciers présumés et donner leur
avis sur la nomination du syndic dé­
Par Adjudication volontaire
finitif.
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S’adresser au bureau du journal.
S’adresser à Me COUDERC, notaire
à Pont-l’Abbé.
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En l ’étude de Mo COUDERC,
M . P. K E R F E R est vendeur de :
En l’étude dudit Me C o u d é
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A TENDRE BON MARCHÉ
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Vu peur légalisation de la signature ci-centre :
Mairi* U Quimptr, U
N° 4.911.
Samedi 23 Février 1907
Trente-sixième année
araB g g aa
LE
LE NUMÉRO
S TER E
LE NUMÉRO
JOURNAL RÉPURLICAIN FONDÉ EN 1872
CENTIMES
CENTIMES
P a r a is s a n t le M e rc re d i et le S a m e d i
L'AGENCE HAVAS, rue Notre-Dame-d.es-Victoires, n° 34 et place de la Bourse, n° S, est seule chargée, à Paris, de recevoir les Annonces pour le Journal.
A B O N N E M E N T S
i
1 an.
6 mois.
Qulmper, Finistère et départements limitrophes. . . H t.
4 f. 5 0
E» »»
Auties départements................................................... 9
Abonnements spéoiaux d’un an pour le no du samedi, s f. 5 0
(Ces dentier» abonnements ne peuvent être vris que pour le
département)
0 UJ M P R fi
frold, do donner à tous le sentiment profond
que lo Gouvernement de la République no
voulait on rion porter atteinte à la liberté
dos croyances.
Mais, messieurs, il no suffit pas do for­
muler cotto idéo ; il n’est personne qui ose
prétendre lo contraire, aucun député no
dirait qu’il a des intentions différentes;
mais autre chose est d’avouer des inten­
tions ot autre chose est de les réaliser loya­
lement.
Déclarer aux catholiques : Vous pourrez
penser librement, vous pourrez pratiquer
Paroles républicaines. — Le der­ librement lo culte, c’est prendre un enga
nier disoours de M. Bri&nd. — M . gement qui ontralne certaines conséquences..
Aristide Brinnd, ministro do l’instruc­ Pour pratiquer la religion catholique —■
tion publique et des Cultes, a prononcé, il y a encore tout de môme des catholiques
mardi dernier, it la Chambre dos dépu­ dans ce pays — il faut pouvoir s’assembler.
tés, un éloquent discours, qui no le Il y a des édifices qui sont affectés à cet
objet, qui y ont été destinés, qui, tradition­
cède en rien, et comme forme et comme
nellement, servent aux exercicos do la reli­
fond, à se9 précédentes productions. gion. Déslo d ébu t— ce n ’est pas une chose
La presse a été unanime à reconnaî­ nouvelle que jo vous apprends — M. lo pré­
tre queM. Briands’était révélé, une fois sident du Conseil ot moi-même, interpré­
de plus, véritable homme do gouver­ tant lo premier article de la loi de sépara­
tion, qui garantit la liberté de conscience,
nement.
Notls n ’éprouvons, pour notre part, qui va mémo plus loin, qui fait un devoir
aucune gône à le proclamer à notre à la République do défendre le libre exer­
tour. Le Finistère a combattu do tou­ cice du culte contre toute atteinte, nous
avons dit: les églises resteront ouvertes.
tes ses forces, ù la fois l’auteur de la
Mais, messiours, vous êtes-vous mépris
Séparation et la Séparation elle-môme. sur le caractère de cetto déclaration ? Quand
Mais cette loi a été votée par le Parle­ nous avons dit : les églises resteront ou­
ment et, quelques réserves que nous vertes, nous n’ontendions pas dire qu’elles
continuions à f-iire à son égard,elle est seraient ouvertes à tout venant pour quel­
la loi ;nous devons, en bons citoyens, que religion que co fût, pour quelque ten­
tative de religion nouvelle que co fût ; nous
nous incliner.
ontondions
par là qu’elles restaient ou­
Or M. Briand, il faut le diro, se con­
duit, dans son application, en républi­ vertes à la pratique du culte catholique.
'Nos NOU\ELLES TÉLÉGRAPHIQUES
Faits & Bruits
cain sincèrement épris do liberté et
non en politicien uniquement soucieux
de conserver son portefeuille.
Nous regrettons de ne pouvoir repro­
duire tout son discours Mais en voici
tout au moins les passages les plus
importants :
Et après avoir montré qu’en réalité
l’Eglise aurait pu, si elle avait accepté
la loi de 1905, avoir beaucoup, alors
qu’aujourd'hui elle accepte de traiter
dans îles conditions où elle n ’a pas
grand’ehose à gagner, M. Briand con­
clu l :
Je sais que ma loyauté a été souvent sus­
pectée, de ce côté do l’Assembléo particuliômont (l'orateur désigne la droite). Go que
j ’ai fait, je no l’ai pus fait pour mériter les
bonnes grAces do inos adversaires politiques;
je l’ai fait parce que, loyalement, je ponsois
que les choses devaient être ainsi, parce que
je considérais que la séparation ne pouvait
à aucun moment revêtir le caractère d’une
guerre religieuse, qu’elle ne pouvait prendre
ce caractère ni d’uno manière ouvorto, ni,
ce qui aurait été plus gravo ot plus odieux,
d’uno manièro hypocrite.
Mossiours, nous avons poursuivi — je l’ai
déclaré au Sénat ot jo n’héslto pas à lo répé­
ter ici avec l’assentlmont do tous mes collè­
gues du ministèro — nous avons, dans l’ap­
plication du nouveau réglmo dos cultes,
poursuivi un but de conciliation et d’apaise­
ment. Nous avons considéré qu’il était utile
»our ce pays, la séparation dovant ótre rèaIsée complètement, de conserver son sang-
Le résultat, s'il faut vous le dire en toute
sincérité, est tel quo je me demande s’il n’est
pas trop complet. Il y a certaines victoires
qu’il no faut pas désirer excessives ; il y a
certaines victoires qu’on peut se féliciter d’a­
voir remportées, mais il no faut pas souhai­
ter qu’elles soiont si entières, qu’elles lais­
sent après olles des rancœurs, des tristesses
qui peuvent so transformer on haines.
En tout cas, jo constato lo fait. Il no s’a­
git plus quo do savoir maintenant si l'ensem­
ble des lldèles jouit do la liberté du culte ;
car nous n’avons pas soulement on faco de
nous les prêtres, les évêques, nous avons en
face do nous des millions do citoyens fran­
çais quo nous n’avons pas lo droit do traiter
comme'dos hors la loi, qui ont lo droit do
s’approcher des pouvoirs publics, de ré­
clamer des lil)ortéSj_ ot quand ces libertés
ont leur source dans co qu’il y a de plus intimo et do plus inviolable chez l'homme,
c’est-à-dire dans la conscionco, est-co que
du Samedi 23 Février 1907.
- G8 -
REINE EN SABOTS1,1
(1813)
XXI
LK PONTON
Les débats furent brefs ; la mauvaiso dé­
fense do l’accusé , les deux louis d’or trou­
vés sur lui, soigneusement noués dans un
coin de ses haillons et dont il ne put expli­
quer la provenanco, lo révélaient coupablo ;
après un résumé rapldo de Torr hé Penh ot
une délibération de quoique» minutes, un
arrêt condamna le volour à rocovoir sur
l’heure trento coups de corde. En un instant,
il (ut dépouillé de son vêtement, lié à une
poutre, et un gabior do bonne volonté lui
appliqua la polne ordonnée, tandis quo los
autres prisonniers chantaiont on chœur
la Marseillaise pour empéoher los Anglais
d’entendro los cris do doulour du pationt,
qui d’ailleurs s'évanouit au quatorzième
(1) Reproduction interdite aux journaux qui
n'ont paa un traité «vas la Société dns Gens 'o
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ot pour tout oe q u i repardela rédaction &M. le Rédacteur en chef.
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A N N O N C ES
2E *T J*U S¡J± .T J 2Z. «
coup. Avant mémo quo los premiers eussent
produit sur lo dos ot les reins du condamné
lotir marquo sunglunto, Torr hé Penn s’était
éloigné, suivi du Adèle Lantok.
Aussitôt ramoné à Portsmouth par lo brick
vainqueur, tout l’équipago du Penn lias,
sans q u’il fût tenu compto dos grades ni dos
btossuros, avait été, suivant la coutume, in ­
terné sur le ponton lo Protée, l’un dos neuf
vioux vaissoaiix qui, ancrés à l’entrée de la
rivière do Portchestor, formulent on faco do
Portsmouth uno lugubre (Ilo do prisons Ilottan tos. Entro uno double hais do soldats, les
prisonniors, amenés par les embarcations
du Transport-Office, étaiont montés à bord :
dos goôliors les avaient dépouillés do leurs
vêtomonts, plongés dans un bain glacé, re­
vêtus dola livrée juuno dos pontons, im m a­
triculés ot parqués dans lu battone do 24. Mé­
langés uux sept cents ptisonniers français
qui étaiont entassés sur lo Protée, les ma­
rins du Penn lias n’auraient pas tardé à
étro dispersés dans cotto foule liève, épuiséo
do privations ot abreuvée d’injures ot d’h u ­
miliations par dos geôliers sans pitié, si lo
vif sontimont do l’étroite fraternité bretonne
et l’énorgio do Yun I ’ostoc et do Pierrik Lan­
tok n’avaient maintenu ontre eux tous les
lions d’affection ot de disciplino qui liront
dos tronto ot un survivants du Penn lias
un potit groupo formé, solido et cohérent
toujours réuni on un anglo de la batterie,
ot auquel los autres prisonniors donnèrent
aussitôt le nom de Carré armoricain. A insi
Les lettres non affranchies font refusees.
t
la ligne
KO
80
Annonces judiciaires et diverses.
R édam e ?........................................
Lus annonoes du départem ent d<i Finistère et des départem ents lim itro i h j
seront reçues au Bureau du Jo u rn I. — Elles doivent être déposées la veiil
de la publication du Jo u rn a l, axant midi.
vous voudriez nous forcer, nous, républ
nous no nous préoccupons pas tant de l’in ­
cains et libres penseurs, à repousser ces ci. térêt des ministres du culte, prêtres et évê­
'oyons parce qu’ils sont des catholiques !
ques, (pie de l’intérêt des milliers et des m il­
Si c’est cola quo vous voulez, messieurs, liers de citoyens qui sont catholiques et qui
dites-le, et s'il y a véritablement dans cette exigent qu’on leur permette de continuer à
assemblée une majorité pour une telle beso­ l'être ; nous ne nous reconnaissons pas le
gne, qu’elle s’allirme alors !
droit de le leur refuser.
Jo sens bien la direction de certaines pous­
Messieurs, ce pays n'a pas à s’occuper
sées ; je la comprends bien. Elles vont par uniquement de politique religieuse.
moments, produisant une certaine émotion
Si on voulait l’y maintenir par des moyens
dans les couloirs surtout où les milieux par­ factices, prenez garde ! 11 se demanderait
lementaires sont, particulièrement portés à si ce n’est pas dans l’unique but de s’en ser­
l’agitation, et quelquefois olles tomlent à vir comme d’un dérivatif à d’autres préoccu­
exercer dos pressions violentes sur nous et pations. Il y a, pour lo parti républicain,
qui pourraient nous faire fléchir.
une autre tâche à remplir, au sujet de la­
Nous résistons par honnêteté, vous enten­ quelle il a pris aussi des engagements so­
dez bien ! et aussi parce que, ayant le souci lennels vis-à-vis de la démocratie. Eh bien !
des intérêts de co pays que nous connais­ il est à pied d’œuvre maintenant ; mais il
sons, mesurant la route que certains vou
faut, pour qu’il aboutisse, qu’il agisse dans
(Iraient nous voir parcourir ot apercevant la paix, q u’il sente autour de lui un pays
tout ce qu’on y-pourrait semer de désastres, confiant et ayant gardé tout son sang froid.
nous nous refusons à faire passer la Franco Il faut, en un mot, que toutes les forces v i­
par cette voie douloureuse.
ves de la nation puissent concourir avec ses
Oh ! je lésais bien, c’est une bataille qu’on représentants et les membres du Gouverne­
pourrait engager, c’est entendu, et jo crois la ment à l’accomplissement de son œuvre.
République assez forte pour la gagner.
Celte tâche est impossible si vous allez à
Mais pensez-vous, messieurs, quo ce soit la guerre religieuse ; elle est impossible si,
une bataille élégante pour la République ? au lieu d’e^sayGr d’apaiser lo conllit, vous
Pensez-vous qu’il y ait quelque chose de no­ recherchez les moyens de l’envenimer et de
ble dans un geste pareil ? Et quand vous le prolonger. Nous, Gouvernement, nous ne
aurez, sous vos efforts, courbé les millions pouvons accepter une pareille mission.
do citoyens qui ne partagent pas vos con­
La Chambre a, p-ir une énorme m a­
ceptions on matière religieuse, vous im agi­
jorité,
sanctionné, approuvé ces d é c r ­
nez vous que vous aurez accompli une belle
couvre qui fora la République plui radieuse iions.
et plus glorieuse ? Eh bien, moi, je ne le
Nous souhaitons qu'elles amènent
crois pas !
eniin l’apaisement que tous les bons
La télégraphie sans fil. — Le Con
seil des ministres s’est longuement oc­
cupé ces jours derniers de l’organisation
de la télégraphie sans fil, dont le conseil
supérieur de la défense nationale avait
été saisi antérieurement. L ’accord, en
principe, est complet entre les divers
ministères, et le décret constitutif va pa­
raître incessamment.
Le principe de la répartition des postes
entre les divers services serait le sui­
vant :
Io Les stations côtières ou intérieures
spéciales au service commercial sont at­
tribuées au service des postes et télégra­
phes. Les emplacements qui leur seront
réservés sur les côtes sont les suivants :
postes extra-puissants, Ouessant, Mar­
seille et Alger ; postes ordinaires, Bou­
logne, le Havre, Sàint-Nazaire, La Coubre, Nice et le cap Corse.
2° L“s stations côtières spéciales au
service de la marine de guerre sont attri­
buées au ministère de la marine. Les
emplacements qui leur seront réservés
sont les suivants ¡postes extra puissants,
Toulon, Bizerte et Oran ; postes ordi­
naires, Dunkerque, Cherbourg, Brest,
Lorient, Rochefort et Ajaccio.
En outre, des postes secondaires pour­
ront être établis dans divers sémapho­
res.
3° Les stations spéciales aux communi cations
militaires sont attribuées au m i­
Français doivent désirer.
M. Briand a démontré, enfin, ju r id i­
nistère de la guerrë.
quement, que les maires avaient le
4° Les stations spéciales’ au service
Les syndicats de fonctionnaires.
droit de signer ou de ne pas signer les
des phares et balises sont attribuéi s au
contrats d'attribution, mais que,même — Les radicaux socialistes eux mêmes service des travaux publics.
dans ce dernier c.is,’ l’église devait commencent à juger sévèrement l’atti­
Pour ces deux derniers groupes de sta­
toujours rester à la disposition du prê­ tude des fonctionnaires syndicalistes. tions, leurs emplacements seront déter­
G’esl ainsi que le journal le Radical pu­
tre catholique.
blie, dans un article de première page, minés sur la demande des administra­
Et, après avoir lancé celte apostro­ les lignes suivantes :
tions intéressées.
phe aux radicaux-socialistes qui font
Enfin, en cas de mobilisation,toutes les
S'il est permis, sans grand danger pour
de l'anticléricalisme forcené un pro­ l'intérêt supérieur du pays, aux.ouvriers de stations sans exception seront soumises
gramme de gouvernement :
toutes catégories de pratiquer le droit de à ¡’autorité des départements de la guerre
grève, il no saurait être’ de même pour les
Il ne faut pas le méconnaître, messieurs, fonctionnaires, qui ont un rôle de service et de la marine.
un veut la paix, on veut lo calme, on ne
veut pus, la Séparation étant fuite, conti­
nuer à entretenir artiliciellemont, par jo no
sais quelle propagande, des liassions reli­
gieuses ou antireligieuses. L ’on acceptera
avec la plus grande joie tout ce qui pourrait
avoir pour effet do réaliser la pacification
définitive.
Le ministre a terminé ainsi ;
Nous n’avons pas en face de nous l'Eglise
catholique ; nous avons en face de nous des
individus, ministres du culte, qualillés pour
piatiquerun culte dans des églises affectées
par la loi à co cube ot dont nous respectons
l’affectation, parce que du respect de cetto
affectation dérive le respect de la liberté des
consciences et des croyances. Il est vrai que
les matelots du corsaire échappèrent, par la
sévère discipline que Lantok continua à
faire régner parmi eux, à la promiscuité et
à la démoralisation, deux maux aussi dan­
gereux l’un quo l’autre sur les pontons : les
corvées d’eau et do propreté imposées par
les Anglais étaiont exécutées suivant un
roulement régulier, ot les rations exigiies
composant l’ordinaire des prisonniers, grou­
pées par plats do six hommes, étaient répar­
ties au Carré armoricain avec une exac­
titude qui n'eût pas été désavouée à bord
du Penn lias. Aussi, quoique souffrant
autant quo leurs compagnons d’infortune,
les corsaires avaient gardé une santé morale
et. physique meilleure ; malgré lo manque
do soins, los blessés s'étaient assez vite re­
mis. Aucun d’eux n’était tombé dans la ca­
tégorie misérable des rafalés, ces pauvres
diables, à peu près mis, mourant do faim,
n’ayant plus ni hamac, ni couverture, cou­
chant serrés les uns contre les autres sur lo
tilluc du la batterie, restant parfois cinq et six
jours sans manger pour avoir hypothéqué
leurs rations, misérables épaves humaines,
quo leur abjection, leur voracité, leur amour
du jeu, n ’empêchaient pas d'être parfois
d'admirables organisateurs d'évasions auda­
cieuses et qui devaient leur surnom au voca­
ble ra/'aler, descendre, so trouver sous lo
vent, un rafale étant un malheureux, sous
le vent de sa bouée, c’ost-à-diro au bout do
tout.
Cotto arrivée, cos misères, ces souffrances
public ou de défense nationale.
La grève générale, nous l’avons dit et
nous le répétons, est une conception politi­
que et révolutionnaire.
Ceux de nos instituteurs — en petit nom­
bre, du reste — qui voudraient v avoir re­
cours sortent évidemment du rôle ([ue leur
confie la patrie ; et si, d’autre part, ils ne
réclament point le droit à la grève généiaie,
pourquoi insistent-ils pour une affiliation à
la Confédération générale du Travail, dont
on connaît les visées et le but ?
Les syndicalistes manifestent souvent leur
mépris pour les politiciens : qu'ils demeu­
rent dans ces excellents sentiments ; qu’ils
ne sortent pas du terrain légal circonscrit
par la loi de 1 >84.
Nous n’avons jamais dit autre chose.
et cetto installation méthodique avaient
laissé indifférent Torr hé Penn qui, l’exaspérationducombat disparue,désespéré d’être
revenu vivant do cette lutte sans merci,
était tombé dans un état de prostration pro­
fonde contra laquelle Lantok avait d'abord
on vain essayé de réagir. Lorsqu’il tentait
d'intéresser Torr lié Penn aux détails de
l’existence qu’il réglait, Lantok ne s’était
attiré qu’un ;
a A quoi bon tout cola ? »
Le maître alois avait insisté, déclarant :
« Il faut s’organiser I les pontons angla s,
on s’en évade ! »
Un sourire si navré avait accueilli cette
phrase pour toute réponse, que Lantok avait
grommelé :
« Ah diable, plus désemparé que je no
croyais, le commandant ! Ça devient grave...
Faut ouvrir l’œil ! »
Pou a peu cependant, sous la cuisante
brûlure des souffrances ot des .misères en
durées sur lo ponton, le jeune marin se re­
prenait presque malgré lui : à de certaines
humiliations dont les sous olliciers et les sol
dats anglais n’étaient pas ménagers, son
œil retrouvait les lueurs métalliques d’au­
trefois. Kl, en mémo temps, son attitude
nalurollcmeut si grave ot si noble,qui avait
fait jadis tant d’impression sur les gens do
Plougasnou, en produisait une identique
sur ses compagnons de captivité qui ne le
connaissaient quo sous son prénom nouvel­
lement reconquis de Guy et, par un respect
N o u v e lle s diverses
—
Le groupe agricole de la Chambre,
réuni pour étudier au point de vue agri­
cole le projet d’impôt sur le revenu, a
nommé une sous-commission chargée
d’étudier les divers amendements dépo­
sés à ce projet.
—• M. Charles Beauquier, député-du Doubs,
vient de reprendre la proposition de loi qu’il
avait déposée au cours de la dernière legis­
lature et qui tend à la division de la France
en 25 régions en remplacement des départe­
ments actuels.
instinctif, l’accompagnèrent bientôt du mot
de Monsieur.
"
Ceci était une prudence de Lantok qui,
pour éviter au jeune homme une surveil­
lance plus étroite et un surcroît d’avanies
dues à son surnom trop célèbre parmi les
Anglais, avait jugé plus habile de ne le faire
connaître que par ce prénom, et l’équipage
du Penn lias observait scrupuleusement
cette consigne qui, rejetant le hardi corsaire
dans la foule anonyme des sept cents pri­
sonniers,pouvait, le moment venu, favoriser
une évasion. Et ainsi, au bout de deux mois
de captivité, Torr hé Penn était devenu par
le vote général le président de ce comité de
huit membres établi par les détenus euxmêmes pour prévenir des crimes et les dé­
sordres et réglementer un peu l’anarchie ré­
gnante, redoutable tribunal des pontons dont
le jeune homme dirigeait avec un esprit
d’équité et une stritte fermeie l**s débats
rendus extrêmement fréquents par les vols,
les discussions, même les trahisons dont
quelque prisonnier,cédant aux propositions
anglaises sous l’aiguillon de lu faim, se ren­
dait parfois coupable vis-à-vis de ses cama­
rades. Son jugement net, sa tranquille assu­
rance en avaient, fréquemment imposé à une
foule facilement surexeitable d avait évité
des erreurs, tout en réprimant sévèrement
les fautes.
Gustave TOUDOlJZK
(A suivre).
LB FINISTERE
Le* arrondissements etlea conseils seraient
supprimés. Le oonseil régional au lieu d’étro
réduit, comme le conseil général actuel, à
voter seulement quelques fonds, à émettre
des avis ou des vœux et à contrôler les actes
du préfet, aurait la pleine possession de la
gestion direote aveo un important budget et
des attributions tris étendues.
son voudrait quo lo gouvernement dotinilt ( Briec avait, en 1840, 5.468 habitants ;
aux préfets l’ordre d'annuler tou» !es con­ 1il en compte 8.374 en 1906. Dans le môme
trats qui ont dejh cto passes entre maires
ot curés.
M. Briand répond que c’est impossible,
car aucune loi ne le permet.
Quatre ordres du jour sont en présence.
La priorité est repousséo on faveur de
— Les pourparlers au sujet du contrat l’ordre du jour Allard par 484 voix contre78.
de jouissance de Notre-Dame de Paris
L’ordre du jour Sarrien, ainsi conçu :
ont repris jeudi entre M. de Selves, pré­ « La Chambre, confiante dans le gouverne­
fet de la Seine, et le cardinal-archevêque ment, approuvant ses déclarations et rede Paris.
pHissant toute addition », est voté en deux
parties.
— Le rendement des impôts, revenue et
Le premier paragraphe recueille 389 voix
monopoles s'élève, pour le mois do janvier
contre
88, le second 407 voix contre 36.
1007, à la somme do 281.45C.700 francs.
L’ensemble
est adopté par 384 voix contre 33.
Ce chiffre représente, par rapport aux éva­
luations budgétaires, une plus-value de
Séance du jeudi 21 février.
87.170.000 fr. et, par comparaison avoo les
reoettea effectuées pendant la période corres­
La Chambre examine le projet de loi,
pondante de 490b, une augmentation de adopté par le Sénat, ayant pour objet la
20.805.400 francs.
— On annonce la mort, i\Paris, du
célèbre chimiste Henri Moissan, dé­
cédé à l'&ge de 55 ans des suites d’une
appendicite. C'est M. Moissan qui avait
fabriqué le diamant artificiel à l'aide
du four électrique.
—• L* nouvelle de l’éohouement sur la côte
de Barbarie, entre le cap Blanc et le banc
d’Argnin, du croiseur de 2* classe Jean-Bart,
annoncée par l’une de nos dépêches de mer­
credi, est oonflrmée.
Le Forbin est parti de Tanger à son se­
cours. La Gloire et le transport Drôme ont
également quitté Brest, dans le même but.
L'équipage est sauf et oampe 4 terre.
répression des outrages aux bonnes mœurs
MM. de Castelnau, Dejeante et Lasies
prennent successivement la parole.
Malgré une intervention do M. Drelon,
rapporteur, la Chambro vote le renvoi du
projet il la commission.
GAZETTE BRETONNE
FINISTÈRE
Actes officiels.
Par décret du 19 février, sont nommés :
— Une violente tempête de S.-O. a sévi,
Receveur particulier dos finances de 2«
ces jours derniers, sur toute la France. classe à Morlaix, M. Philippe (Jean-MarieLes communications télégraphiques ont Ange), receveur dos finances de 3» classe
été interrompues sur beaucoup do points. il Melle (Deux-Sèvres), en remplacement de
A Saint Cloud, près Paris, le hangar M. Godel, qui est nommé recoveur des fi­
de l'Aéro-Club a été complètement dé­ nances do if» classe,à Roanne (Loire) ;
Recevour particulier des finances de 2"
moli. D’autres dégâts importants sont
classe à Chftteaulin, M. Lejeune (Emilesignalés de divers côtés.
N o u ve lles é t r a n g è r e s
Maroc. — On télégraphie de Tanger
que le sultan s’est enfin décidé à ne pas
entraver l’organisation de la police inter­
nationale. Désirant prouver ses senti­
ments favorables, Abdul Aziz a même
donné l’ordre d’envoyer immédiatement
200 chevaux pris dans ses écuries pour
contribuer à la remonte des officiers eu­
ropéens dans les différents ports de l’em­
pire
Hector-Victor), rocovour de 3° classe à Chftteau-Chinon (Nièvre), on remplacement de
M. Doproge, qui a ôté appelé à d’autres
fonctions.
M. Le Tanaff, percepteur de 3" classe à
Pont-Aven, est élevé sur place à la 2«
classe de son emploi.
*
La population du Finistère. — Un ar­
rondissement en progrès.
On connaît aujourd’hui les résultats
officiels du recensement effectué dans le
Russie.— Do nouvoaux troubles ont éclaté Finistère au mois d’avril 1906.
à Odessa. Dos bagarres se sont produites
Cette opération porte la population to­
entre ouviiers et terroristes, ot des coups de tale de notre département au chill're de
feu ont été échangés. Le préfet est impuis­ 795 103 habitants. Le recensement pré­
sant à rétablir l’ordre.
cédent, effectué en 1901, accusait un total
— Les résultats des élections à la Douma de 773.014 habitants. Il s’est donc pro­
connus jusqu'ici font prévoir que la majorité duit en cinq ans une augmentation de
de oette assemblée sera acquise à l’opposi- 22.089.ee qui place le Finistère à l’un des
tlon. Ce sont les constitutionnels démocrates, premiers rangs dans l’ensembledesrésulconnus sous le nom de Cadets,qui formeront tats constatés sur le territoire français.
le groupe le plus nombreux.
Le chiffre global que nous venons de
—Le journalRotiss annonce quo le général faireconnaîtreestintéressantâ détailler.
Voici, par exemple, comment il se
Kouropatkino va £tre nommé vico roi du
Caucase et le général Liniévitch vico-roi de répartit entre les divers arrondisse­
l'Extréme Orient.
ments :
Arrondissement de Quimper. — En
Hollande. — Le steamer Berlin, ve­
1906,
201.741 habitants. En 1901, 193.936
nant de Londres, s’est échoué sur la jetée
nord de Hoek Van Holland, près de Rot­ habitants. Différence en plus : 7.805.
Arrondissement de Châteaulln.— En
terdam. Il avait à bord 120 passagers et
1906,128.192habitants.
En 1901,124 375.
60 hommes d’équipage. Presque tous ont
Différence
en
plus
:
3.817.
péri. On annonce au moins 180 morts.
Arrondissement de Quimperlé. — En
Allemagne. — L’emperour Guillaume a 1906, 65.572 habitants. En 1901, 63.342.
ouvert lui-méme la session du nouveau Différence en plus : 2.230.
lleichstag. Dana son discours, il a exprimé
Arrondissement de Brest. — En 1906,
l'«spoir que l'assemblée saurait maintenir
256.615
habitants. En 1901, 250.486. D if­
la situation de l'Allemagne parmi les autre*
férence en plus : 6.129.
nations.
Arrondissement de Morlaix. — En
1906,142.983 habitants. En 1901,140.875.
Différence en plus : 2.108.
On voitque, si tou? les arrondissements
ont participé à l’accroissement de la po­
pulation départementale, c’est à l’arron­
dissement de Quimper qu’en revient la
SÉNAT
,
i
meilleure part.
Le fait n ’est pas nouveau ; il y a môme
Séance du mardi 19 février.
bien des années que cet arrondissement
Le Sénat M réunit pour procéder à la s’est habitué £i progresser dans les mômes
nomination de neuf membres de la com­ proportions.
mission d'instruction de la Haute-Cour,
Pour s’en faire une exacte idée, il faut
mais, le quotura n'étant pas atteint, il est remonter au milieu du dernier siècle et
forcé de t'ajourner au jeudi.
rechercher les chiffres de population qui
ont été successivement mis en lumière
Séance Au jeudi 21 février.
par les dénombrements officiels.
Si l'on prend pour point de départ l’an­
Le Sénat nomme la commission d'ins­
truction de la Haute-Cour, puis M. Un- née 1840, on trouve à ce moment le nom­
tilhac dépose un rapport sur le projet de bre d’habitants de l'arrondissement de
Quimper fixé à 106.080.
loi relatif aux réunions publiques.
En 1876, le nombre a déjà passé à
133.756.
Mais c’est à partir de cette épo­
C H A M BRE DES DÉPUTÉS
que que l’élan s'accélère : en 1881,
152.434 ; en 1886, 165.912 ; en 1891,
Séance, du mardi 19 février.
171.684 ¡en 1896,182.354 ; en 1901,193.936;
M. Paul Meunier développe son inter­ enfin, en 1906,201.741.
pellation sur la politique religieuse du gou­
Ainsi, une période de trente années a
vernement. Il reproche à M. Briand d’avoir sufll pour accroître do 68.000 habitants,
mis la République dans une posture humi­ c'est-à-dire d'un tiers, la population de
liée devant le pape. M. Quiej/sse et M. l’arrondissement de Quimper. Il n’existe
Allard présentent dus observations dans probablement pas d’exemplo d'une telle
le même sens.
augmentation dans l’un quelconque des
M. Briand, très applaudi, prononco le autres arrondissements français.
beau discours que nous analysons en tète
Veut-on maintenant savoir dans quel­
du journal.
les proportions s'est développée la popu­
Ai. Allqrd revient il la charge, secondé lation de chacun des neuf cantons qui
par M. Bepmalo. M. Ferdinand Buis­ composent l'arrondissement ?
LE FIN1STÊRE_All PARLEMENT
espace de temps, Concarneau s’est élevé
de 7.223 à 20.717 ; Douarnenez, de
14.006 à 33.012 ; Fouosnant, de 6.921 à
11.165 ; Plogastol-Saint-Germain, de
14.496 à 21.141 ; Pont-Croix, de 18 127 à
30.242 ; Pont-l’Abbé, de 15.036 h 32.847 ;
Quimper, de 18.937 il 35.009 ; Rosporden,
de 5 866 à 9.237.
11 y a partout progression, mais il est
à remarquer que les cantons dans les­
quels existent des centres maritimes im ­
portants sont encore en avance sur les
autres. Témoins les cantons de Douarner ez et de Pont-l’Abbé, qui ont plus que
doublé leur population, et celui de Con­
carneau, qui est arrivé presque à tripler
la sienne. C'est une observation qui n’est
point il négliger, au moment où l'on s’oc­
cupe d'élucider les causes de la crise
qui éprouve si cruellement l’industrie de
la pêche depuis quelques années.
Une dernière remarque à faire, c’est
que, si lerégime électoral actuel est main­
tenu pour les prochaines élections légis­
latives, l'arrondissement de Quimper sei ait appelé à élire trois députés au lieu
de deux. L ’article 14 de la loi organique
du 30 novembre 1875 contient, en effet,
la disposition suivante :
Adjudications publiques
Chemins vicinaux. —- Le samedi 16 mars
prochain, il sera procédé, à la Préfecture, à
¡’adjudication des travaux ci-après :
l'f lot. — Chemin de grande communica­
tion n» 15, de Quimper à Gourin ; recharge­
ment de la chaussée. Election de domicile :
Quimper.— Montant des travaux, 2790 fr.3G.
2« lot. — Chemin de grande communica­
tion do Quimperlé à Douëlan; rechargement
do la chaussée. Election de domicile: Quim ­
perlé. — Montant du détail estimatif,
2.070 francs.
3« lot. •— Chemin n» 29, annexe de Tréllez
à Lanliouarneau, commune de PlounévezLochrist : construction. — Montant des
travaux, 9.223 francs.
4|> lot. — Chemin no ■49, du Faouèt au
Pouldu, par Quimperlé, commune de Q uim ­
perlé : élargissement au village de Kérampoix. — Montant des travaux, 2.330 francs.
5* lot. — Réfection du pavage dans la rue
de Gorréquer, à Quimperlé. — Montant des
travaux, 4.900 francs.
0" lot. — Construction d’un chemin à
Poullaouen, entre les villages du Cosquer et
du Juilly. — 8,200 francs.
7" lot. — Rechargement de la chaussée du
chemin no 02. Election de domicile : ErguéArmel. — 3.700 francs.
L ’analyse des boissons, denrées
alimentaires et produits agricoles.
le ministre a fait connaître au conseil des minis­
tres les grandes lignes et les répercussions
financières de ce projet de loi qui va être pro­
chainement déposé sur le bureau de la Cham­
bre après examen du ministre des finances.
Le projet, bien que n’élevant pas les demisoldes dans la proportion indiquée par une
proposition de loi de M. Siegfried, proposi­
tion qui entraînerait des charges financières
considérables, confère cependant de très sé­
rieux avantages aux inscrits ; la pension at­
tribuée aux marins du commerce (y compris
les agents de service général) comptant 300
mois de navigation est de 3G0 fr., au lieu de
204 ; la pension des veuves est portée de 192
fi 240 fr. ; enfin l’allocation mensuelle par en­
fant esl augmentée comme taux et comme
durée; elle est fixée à 4 fr. jusqu’à treize ans,
au lieu de 2 fr. jusqu’à dix ans.
Ces dispositions seront appliquées immé­
diatement après le vote de la loi ; mais le pro­
jet en contient d’autr.is dont l ’application aura
lieu successivement, tellesque l’élévation du m i­
nimum de la pension à i80 fr. à soixante ans
et la création d’une pension proportionnais
attribuée aux marins qui, oomptant 180
mois de navigation, n’auront pas droit aux
pensions de la caisse de prévoyance et seront
hors d’état de naviguer. Le taux de cette pen­
sion proportionnelle serait des 18 trentièmes
de la demi-solde.
L’application des premières dispositions n’en­
traînera pas <ie dépenses importantes, et, lors­
que la loi projetée aura son plein effet, la
part contributive supplémentaire de l ’Etat sera
d’environ cinq millions ; la part réclamée aux
armateurs et petits patrons sera en chiffres
ronds do 1,440,000 fr, (3 0[0 des salaires) ;
enfin les sommes nécessaires seront complé­
tées par un accroissement des versements des
inscrits maritimes à la caisse des invalides de
la marine, qui seront portés de 3 à 5 0[0 des
salaires.
Le» dispositions du projet de loi ont obtenu
l’agrément des différentes parties intéressée».
Les ministres de l’Agriculture et du
Commerce viennent de prendre un ar­
rêté ayant pour but l’application de la
loi du 1er août 1905 sur la répression des
fraudes dans la vente des marchandises
et des falsifications des matièresalimenEn ce cas, une loi nouvelle devra inter­ taires et des produits agricoles.’
venir pour diviser l’arrondissement de
Cet arrêté admet un certain nombre
de laboratoires créés par les départements
Quimper en trois circonscriptions.
etles communes à procéder, concurrem­
ment avec ceux de l ’Etat, aux analyses
Les conséquences de la Séparation. des boissons, denrées alimentaires et
Manœuvres navales. — Les grandes ma­
produits agricoles. Le même arrêté fixe nœuvres d’armée navale auront lieu, cette
Un communiqué de l’évêché de Q.uim- le ressort de chacun de ces laboratoires. année, de bonne heure. Après le grand
per, inséré dans la Semaine religieuse,
En ce qui concerne le département du succès de celle» de l'an dernier, le vice-amiral
recommande aux membres du clergé Finistère, l'arrêté en question désigne le Fournier les commanderait une dernière fois
paroissial de ne conclure avec les maires laboratoire municipal de Brest.
avant d’étre atteint par la limite d’âge le 13 mai
prochain.
les actes de jouissance gratuite des égli­
La tempête.
L’escadre du Nord, portée à eflectifs com­
ses que conformément au modèle qui
plets, sera prête à y prendre part dès le début
leur a été précédemment envoyé.
Une tempête d'une très grande vio­
Ces actes ne devront être conclus, lence, soufflant du S.-O., s’est déchaî­ du mois d’avril, et c’t st, dit-on, la Méditerra­
d'ailleurs, que dans les localités où les née dans la soirée de mardi sur nos côtes née occidentale qui en sera le théâtre.
Ajoutons que le vice-amiral Fournier, en ré­
églises appartiennent à la commune. En et a duré deux jours.
compense de ses services éminents, recevrait
ce qui concerne les églises qui étaient la
Un grand nombre de marins-pêcheurs sans doute la médaille militaire, à la suite de
propiiété de la fabrique, c’est d’abord au des ports de Douarnenez et de Camaret, ces grandes manoeuvres. Toute la marine ap­
séquestre, puis aux bureaux de bienfai­ surpris en mer par la tempête, ont fait plaudirait à cette distinction.
sance, qu’il faudrait s’adresser pour route sur Brest, où, se trouvant sans res­
en obtenir la jouissance gratuite.
sources, ils ont été, sur leur demande,
La même distinction s’applique aux hospitalisés au 2 ” dépôt des équipages de
Nouvelles militaires
presbytères et à leurs dépendances. Les la Hotte.
Le couchage et la viande du soldat. — La
édifices de ce genre qui avaient le carac
D ’autre part, le bateau de pêche B ri­
tère de propriété ecclésiastique ne pour­ seur des Flots, de Douarnenez, patron commission chargée de préparer la règlemen­
tation du nouveau service du couchage des
ront être pris à bail par le clergé sans Ansquer, qui se trouvait, à cause de la
troupes a arrêté les termes de la circulaire qui
de graves nécessités et sans une permis­ tempête, en relâche à Molène depuis deux va être adressée à ce sujet aux commandants
sion spéciale de l’évêque.
jours, ayant voulu sortir, a failli être jeté de corps d’armée.'
D’autre part, le sous-secrétaire d’Etat vient
à la côte.
Le Briseur des Flots a eu son mât de préparer des instructions pour que la qualité
Chaire départementale d’agriculture
cassé, et a été obl;;;é de rentrer à Molène. des viandes destinées à l’alimentation des corps
de troupe soit l’objet d’un contrôle plus sévère.
M. Soulière, professeur départemen­
Mais le plus grave sinistre signalé jus­
La vérification s’flectuera d’une manière gé­
tal d’agriculture, fera une conférence qu’ici s'est produit mardi matin en rivière nérale et plus rigou reuse à la fois aux abat­
agricole publique, le dimanche 3 mars du Faou.
toirs et dans les boucheries des corps, et des
1907,à 9 heures,à Plogonnec, et à 1 heure
Un canot monté par le patron des doua
poursuites seront exercées avec la plus grande
de l'après-midi, à Esquibien, sur le sujet nés Sergent, le matelot Corvez, de Lo- sévérité contre les fournisseurs convaincus d’a­
suivant : Muluelles-bétail.
gonna-Daoulas, M. l’abbé Rouzot, curé- voir livré à la troupe des viandes provenant
doyen du Faou, et deux autres jeunes d’animaux malsains ou de mauvaise qualité.
prêtres, l’un vicaire au Faou, l’autre
Dépôt de remonte — Itinéraire
neveu de M. Rouzot, se trouvait en ri­
du comité d’achat.
Conseil de guerre du 11* corps
vière du Faou, non loin du Sillon de
Voici la liste des localités qui seront visi­ Kervez, lorsqu’il chavira sous voile sous
tées par le comité du dépôt de Guingamp
Le Conseil de guerre du 11« corps d’armée
l’effort d’une violente rafale.
au cours du mois prochain :
a jugé, dans son audience du 19 février, un
Les cinq passagers furent précipités à
Le Folgoët, 5 mars, à 8 heures; Lander­
nommé Jean-Michel Quéré, du 118e d’infan­
la mer.
neau, 6 mars, à 8 heures ; Pleyben, 7 mars,
terie, ordonnance d’un officier, qui, chargé
Le patron Sergent nagea vigoureuse­ de garderie domicile de ce dernier,avait sous­
à 8 heures 15 ; Chùteauneuf du-Faou, 7 mars
ment vers la rive et alla demander du trait frauduleusement un certain npmbre de
à une heure.
secours dans une ferme voisine.
bouteilles de vin dans la cave d’un voisin,
Les cultivateurs se rendirent en toute M. Cariou.
Association française pomologique.
Les meilleurs renseignements ont été
hâte au Faou et revinrent avec deux em­
L ’assomblée générale de l'Association fran­ barcations qui recueillirent les jeunes fournis sur ce soldat,qui n ’a jamais encouru
çaise pomologique aura lieu le vendredi prêtres, cramponnés au mât, ainsi que de punitions. Le Conseil l’a condamné à
22 mars prochain, à Paris, 34, rue de Lille. le matelot Corvez qui encourageait les 6 mois de prison, mais l’a fait bénéficier du
sursis.
Voici l ’ordre du jour de la séance :
ecclésiastiques.
1* Correspondance, admission de membres
Quant à M. l’abbé Rouzot, il avait
—
Le caporal Joseph Rabosseau, du 118«
nouveaux ;
d’infanterie,
poursuivi pour ivresse et voies
cessé
de
vivre.
2« Situation financière, propositions du
« Chaque arrondissement administratif
nommera un député. Les arrondissements
dont la population dépasse cent mille habi­
tants nommeront un député de plus par cent
mille ou fraction de cent mille habitants ».
budget ;
3» Programme du concours et du congrès
du Mans ;
4* Do l'adaptation des variétés suivant les
terrains et les milieux ;
Do De l'influence de la floraison dans la
fertilité des variétés ;
G» Recherche des moyens propres à déve­
lopper notre commerce des cidres.
Le prix du blé et de la viande.
Nous extrayons les indications suivantes
du dernier tableau olliciel indiquant 1e prix
du quintal de blé sur les principaux marchés
do Franco et do l'étranger, arrêté à la date
du 13 février 1907 (75 kilogrammes par hec­
tolitro de b lé ):
Paris, 23 fr. DO ; Lyon, 22 fr. 75 ; Rouen,
22 fr. 50; Chartres, 22 fr. 92 ; Nantes,23fr. 05 ;
Guingamp, 21 fr. »» ; Meaux, 22 fr. 50.
Breslau, »» fr. »» ; Vienne, lli fr. 22 ;
Londres, l(i fr. 09 ; Rruxolles, 15 fr. 62 ;
New-York, I l fr. 33; Chicago, 14 fr. 37.
Le môme tableau indique pour la deuxième
semaine de février lo prix moyen du kilogr. do viande au marché do la Villetto :
liœ uf, 1 fr. 40 ; veau, 2 fr. 13 ; mouton,
2 fr. 07 ; porc, 1 fr. 80. — Ces prix sont la
moyenne des trois qualités.
Sur lo même marché il a été amoné, du
4 au 10 février: 3 089 bœufs, 1.412 va­
ciles, 513 taureaux, 3.9(50 veaux, 31.331 mou­
tons ot 8.089 porcs.
Pêches maritimes. — Correspon­
dances de pêche.
c o n c a h n e a u , 21 février.— Une vingtaine
de bateaux 6ont sortis chaque jour, avant la
tempête, pour se livrer à la pêche du sprat.
Ils ont rapporté de 9 à 10 milles, vendus
entro 9 fr. 50 et 10 francs.
Mercredi matin est arrivé à Concarneau
un bateau do Lorient qui venait de capturer
pour 2,800 francs do mulets dans l’anse de
Saint-Jean, au nord-ouest de notre port.
L ’équipage de ce bateau, se composant de
14 hommes, a 200 francs à la part.
Dimanche, quelques bateaux avaient
apporté une moyenne de 2 à 3,000 sardines,
vendues 55 fr.
a u d ie h n e , 22 février. — Quelques b a ­
teaux ont pris, ces jours derniers, une assez
grande quantité de maquereaux, vendus
0 fr. 50 pièce.
Un certain nombre arment on ce moment
pour la pêche à la langouste..
Nouvelles maritimes
Les pensions des incrits maritimes. —
Augmentation de la demi-solde. — Peuilnnt la discussion du budget do la marine
au Sénat, M. Gaston Thomson avait annoncé
(pie lo taux minimum de la pension des inscrits
maritimes dite de demi-solde serait porté, d’aprôs un projet eu préparation au ministère de la
marine de 204 francs à 3U0 ; ces jours derniers,
de fait envers un supérieur, a également été
condamné à 0 mois de prison avec sursis.
Police corrôctionnelle. — Tribunal
de Quimper.
Audience du 19 février.
/
F o u e s n a n t. —
Voleurs de pommes. —
Yves Caradec, 25 ans, pêcheur, et son ma­
telot Pierre Garrec, 19 ans, sont allés dans
le grenier dépendant de la ferme des époux
Le Gall, à Kerhouant-Vian, où ils ont fait
une ample provision de pommes.
Ils avouent le fait et sont condamnés :
Caradec à 20 jours de prison et Garrec à
G jours, ce dernier seul avec sursis.
Q u im p e r . — Voleurs de choux. — HenriMarie Normant, 33 ans, pêcheur, et YvesMarie Pennanec’h, 20 ans, cordonnier, rue
Neuve, so sont associés pour dévaliser des
champs de choux. Après en avoir fait une
bonne provision chez lo nommé Jean Hémery, du village de Pénarun en Kerfeunteun, ils chargèrent lo nommé Auguste
Herviou de les vendre. Celui-ci vendit donc
lo produit du vol à la halle et reçut pour
sa commission 2 fr. 30.
Normant et Pennanec’h sont condamnés
à un mois de prison chacun avec sursis.
Herviou,comme récidiviste, est condamné
de son côté à trois mois et un jour de prison,
co qui le met sur la pente de la relégation.
UK FINISTfchiä
Ergué-Armel. — Vol de linge.— Pen­
dant lu nuit du 18 au li) cotiranl, des mal­
Les journaux de Pari» annoncent que le
conseil municipal vient de donner à l’une dos faiteurs se sont introduits dans la cabane
ruos nouvelles do la capitale lo nom do Gus­ do M. François Jan, employé des chemins
tavo Toudouze, le regretté romancior dont lo do fer, demourant au lieu dit lu Forêt, et y
flhistère publie actuellement la demièro ont dérobé une certaine quantité do lingo
valant environ une soixuntuino de francs.
œuvro : Koine on Sabots.
On peut dite quo 'l’oudouzo était un Ills (Jo Iinno, qui avait été lavé lu veille ol était
adoptif do la Bretagne, tant il a min do encore tout mouillé, consiste en 2 draps
prédilection >\faire cunnaltro ot aimor notro presque neufs, dont l’un en grosso toile do
pays oit il a placé l'action do ses romans ménage ol l’antro on toile lino ; un pantalon
principaux. Il avait lul-mômo élu domicilo
do coutil.d’homme d’équipe, il raies bleues
À Camarot pondant rps dorniéros années, et
rien de oe qui touchait à l’histoiro localo ou et bando bloue sur cliaquo côté ; une cheaux Intérêts de la population maritime ne miso d'homme on colon llanellc, Jt raies
bleues ot roses; uno chemise de femme et
le laissait indifférent.
Camarot a devanoé Paris, car il y a déjà une camisole de nuit, en coton blanc ; une
deux ou trois ans quo l’uno des voies prin­ nappe usagéo en toile ; 8 serviettes, 2 lacipales de la petite villo porto ce nom do bliers de coton îi petits carreaux noirs et
Gustavo Toudouze qui va briller bientôt sur blancs ; une douzaine et demie de mou­
uno plaque parisienne. Doublo hommage choirs, dont uno partie îi carreaux rouges
que Toudouzo avait bien mérité, autant
et blancs ot les autres bleus et blancs ;
par l ’utilité do sa vio quo par l ’originalitô
trois laies d’oroiller.
et la probité de son talent.
La cabane où lo vol a été commis est si­
tuée dans un jardin de la gare clos pur un
Renseignements utiles
grillage et pur des ronces artificielles ainsi
Transport des chions. — Los mots a ex­ que par des maisons faisant le prolonge­
ploitation dos ohemlos do for » employés duns ment do la routo.
Les malfaiteurs sont demeurés inconnus.
la loi du 15 juillet 1845 ot lo déorot du 1>t mars
La Bretagne à Paris
1901 s’appliquent, par leur généralité, nou seu­
lement aux décisions prises pour le transport
des personnes, mais aussi à oollos relatives au
transport des animaux ou des marchandises,
et à la peroeption des droits dus pour oo trans­
port en v«rtu de tarifs homologués. ,
En oonséquenoe, toute porsonuo qui fait
transporter son ohiou par ohomin de fur est
tenido, oonformémonfh l’arliolo 7G du dtSoret
du l''r mars 1901, sous la sanation do l’artiole
21 do la loi do 1845, do payer lo prix de trans­
port fixe par l’artiolo 18 du tarif góntH'iil do
graudo vitesse. (Cour do Cassation, 2ü mai
1900.)
Quimper. — Bal de commerçants. —
Nous apprenons que les commerçants
quim pérois organisent un bal par sous­
cription qui aura lieu le samedi 9 mars
prochain, salle Autrou.
Match de football. — Domain dimancho
24 février, aura lieu la 2'““ éliminaloiro du
Championnat de Bretagne. Le StadeBriochin,
champion de Bretagno en 100(3, viendra matcher lo stade Quimpérois.
Cette rencontre, ajournéo depuis le 20 ja n ­
vier; promet d’étro des plus intéressantes,
puisqu'elle met aux prises une équipo de
premier ordre avec nos jeunes concitoyens,
les derniers venus au championnat do foot­
ball.
Nous espérons cepondant que le Stado Q uim ­
pérois, malgré l’absence bien regrettée do
quelques excellents équipiers, saura défen­
dre vaillam m ent les couleurs du club et se
montrera capable d’égaler son redoutable
advetsalre.
L ’équipe du Stade Briochin arrivera à
m idi 34 à la gare,où sont priés de se îéunir
les sociétaires du Stade Quimpérois.
Le match sera disputé à 2 h. sur le champ
do manœuvres. Comme d’ordinairo, uno clô­
ture isolera lo torrain de jeu.
Chaises rcsorvéos d a n sl’o ncointo : 25 ccntimoB.
La « Cornouaille ». — Voici los résultats
des tirs de dimanche dernier :
Poules au 1874. — MM. do la Cotardièio,
129 points ; Lhostis, 122 ; Ilénaff, 122.
Eoole normale : MM. Rodalloc, 41 points,
et Le Moigne, 21.
Lycée : M. Tristani, 24 points.
Conscrits : M. Mell, 24 points.
Poules au revolver 92 : M. do la Cotardière, 44 points.
Domain dimancho, poules au 1874 ; 0 fr. 25
la sério. Tir pour les pupilles n ’ayant pas
encoro exécuté leur premior tic.
La direction du tir rappello aux commis­
saires qu’il est de règle de pourvoir soi-mômo
à son remplacement, lorsqu’on est ompôché
d’assister à la séance pour laquollo on est
commandé de service, et cela sans passor
par l’intermédiaire du directeur du tir.
C'est donc, outre la porte cruelle do son
llls expirant sous ses yeux, celle de son
bateau, son seul gagno-pain, et de tou3 ses
engins de pôchc.
Dans l’espoir que vous voudrez bien insé­
rer ces quelques lignes dans votre ostiiné
journal pour attirer l’attention de vos lec­
teurs sur cette infortune, j ’ai l’honneur, etc.
G u il c h k h ,
maire de Vile de Sein.
Enfin ello vise, pour l’avenir, la solution de
questions particulièrement intéressantes, au
point do vue de la stabilité des voies, de la
vitesse et de la charge des trains.
Ancienne Maison LESQUENDIEU
— La vie moyenne des
Français a augmenté en vingt ans de plus de
15 (l/o. Ainsi, en 1870, était-elle pour les deux
stxes de quarante ans deux mois, soit <1o trente
neuf ans quatre mois pour le sexe masculin et
de quarante et un ans un mois pour lo sexe fémi­
nin. Or, en 1004, elle était de quarante six ans
quatre mois, soit dequarante-cinq ans deux mois
pour le sexe masculin et de quarante-sept ans
sept mois pour le sexe féminin.
l a d u r k k o k i.a v i e .
peues yppjups
D ouarnenez. — Mort subite. — Le
patron Corentin Le Rouge partait dimanche
dernier au large pour la pèche aux raies.
(I avait déjîi effectué un assez long parcours
lorsqu’un homme de l’équipage, le nommé
Herlé Gloaguen, 47 ans, veuf et père de
deux enfants, tomba subitement sans con­
naissance dans le fond du bateau. Lo malheureux fut ramené à terre le plus
rapidement possible, mais, malgré les soins
empressés qui lui furent prodigués, il ne
tarda pas ît succomber des suites de la con­
gestion cérébrale qui l’avail atteint.
derniers son fusil pour aller, sur les bords
du Scorlï, faire la chasse aux canards.
Mais au premier coup de fusil, son arme
éclata et toute la charge lui pénétra dans
la tète.
sion qui se poursuivra lundi.
*
*
Paris, 23 février, 7 h. 35 matin.
Ce n’ost que vers 5 heures du soir qu’il fut
trouvé baignant dans une mare de sang par
le nommé Jean Marie Daniel, cultivateur à
Kervès.
Des soins lui furent aussitôt prodigués, et
un médecin fut appelé en toute bitte de PontScorff. Mais tout fut inutile et le m alheu­
reux Ci'üllic succomba à ses blessures.
Actes officiels.
Par arrêté du ministre de la Ma­
rine , les récompenses suivantes sont
décernées pour faits de sauvetage aux
marins ci-après désignés, inscrits à
Quimper :
Médaille d'argent de l n classe, Pennec ; médailles de bronze, Béchennec,
Banrialec.— Ecrasé par le train. —
Le J u c h . — Enfant brûlée. — Le 17
Pochic, Laurent, Bourlaouen, Nédelcourant, la jeune Mario Daoudal, Agée de Un terrible accident s'est produit jeudi ma­
lec,
Pichon.
3 ans, tille du nommé Alain Daoudal, gurde tin sur la voie ferrée entre Bannalec et
particulier, jouait, après déjeuner, avec son Mellac-Le Trévoux, au passage du train qui
La question des églises
Pont-l’Abbé. — Marché du jeudi 21
part de Bannalec ît 10 heures 39 pour arriver
Les journaux disent que le préfet de
à Quimperlé ît 11 heures.
Un jeune homme paraissunt Agé de 18 ît la Seine a reçu l'ordre d’informer l'ar­
20 ans a été écharpé par la locomotive et a chevêque de Paris que le contrat pré­
eu le corps coupé en deux.
senté par lui est inacceptable, et de lui
On suppose que la victime, dont on ignore indiquer qu'il reprendra les pourpar­
l’identité, s’est volontairement jetée sur la lers quand il lui sera présenté un texte
voie.
conforme aux déclarations de M.
Briand.
L ’Echo (lo Paris annonce de son côté
Cotes-du-Nord. — Une loi, datée du
18 février, approuve la convention passée
entre l'Etat et la ville de Saint-Brieuc pour
la construction d’un hôtel des postes et des
télégraphes.
Sarthe. — Le gendarme Ollivier, de la
Charlre-sur-le-Loir, qui, dans un accès de
folie, trancha la gorgo de ses deux enfants
et se logea ensuite deux balles dans la tète,
est mort ît l'hospice.
PETITE CHRONIQUE
do l’île do Soin communique aux jour­
naux la lottro suivante, on date du
lü février :
Nouvelle catastrophe maritime.
Monsieur lo rèdactour en cliof,
Lo 22 janvier dornior, lo patron Paul
Fouquot, du bateau N.-1). clc Montfort,
n» 1,422, so rendait à lu pflelio, commo de
coutumo, on compagnie dos mitron bureaux
do l’ilo, avoc bonne briso du N.-O., mais
24
Ç u im p e r .
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Avec surprise agréable pour tout aelicteur
E n même temps, l’acheteur trouvera
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délicats, de même que les produits cou­
rants nécessaires à la consommation
quotidien ne.
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Pont-l’Abbè, Audierne.
LE FLOGH
On télégraphie de Copenhague qu’un
Rue Laënnec, 2 7 , — Q U I M P E R
trois-mâts norvégien a sombré sur la
côte de Jutland. L’équipage, compost•
SOUCHES SÈCHES
de dix-huit hommes, a péri.
! L\v a s .
■plaçtibles.
Cette traverse peut, très avantageusement,
s’appliquer ii tous les systèmes de Voie des che­
mins do for ot dos tramways.
Ses qualités spéciales la rendent aussi très
précieuse pour la poso des voies dans les sou
terrains, où la putréfaction des bois peut pro­
voquer degni ves inconvénients ot dans lesquels,
par suite d’une circulation intensive, on a besoin
d’une voie très stable ot d’un entretien très
rapide.
PARC,
Bois deChauffage& Charbons
En Russie.
de idment armé aveo liais amovibles cl rem-
à
DU
que le cardinal Richard attend de Rome
des indications sur l'attitude à pren­
A V IS . — Ju squ ’au 15 février pro­
dre en cas de rupture des pourparlers. chain, los vins de : Malaxa, Macère,
Porto, Xérès, etc., seront vendus aux
Le naufrage du « Berlin ».
anciens prix, sans 'tenir compte des
Un télégramme de Hoch-Van-Ilol- nouveaux droits de régie volés et ap­
land annonce qu'un bateau ayant à pliqués depuis le 1" février 1007.
Absinthe suisse, le litre 2 fr. 75.
bord le prince consort a opéré le sau­
Apéritif Le Chambord prix exception­
vetage de onze naufragés du Berlin, nel, le litre 2 fr. 25.
dont deux femmes. Il reste encore à
bord deux femmes et un enfant.
La violente tempête de grêle et de
EN TOUS G E N R E S
neige continue.
fdv.— Froment, 22 fr. 50 Io n 100 kilos ; sei­
gle, »«fr.»# ; orge, 17 fr. 50 ; bliS noir,
A Varsovie, au cours du pillage d'un
SU ll LUS V O IKS FE R H IÏES. — M. G. Liôbatix,
»» fr. »» uvoino, 19 fr. 20 ; potnmos do terre, ingénieur en chef dos Ponts et Chaussées,atta­
bureau
de poste, il y a eu treize morts
7 fr. 50 ; foin, 18 fr. ; paille, 7 fr. 81) ; ooufs ché au service de la Voie de la Compagino des
et
cinq
blessés.
Les terroristes ont en­
prix moyon), I fr. 20 la dou/.uino ; beurre, ohomins do for d’Orléans, vient de faire breve­
levé
5.000
roubles.
•
1 fr. 50 lo 1/2 kilo.
ter, avi;« M Hennobiqao, ano traverse en béton
Ile-de-Seln. — Un appel. — Le mairo
RUE
le kilo. . .
le paquet de 5 kilos.
*
Service particulier du Finistère.
Cette scène n’avait pas eu de témoins et
Coelllc, qui était tombé à lu renverse, resta
inanimé sur les lieux.
DÉPARTEMENTS DE L’OUEST
24,
Non satisfait de s'approvisionner de
très vieux cafés verts les plus renom­
més, d’avoir réalisé des mélanges dé­
licieux, M. L E B E S Q U E a trouvé un
système nouveau de brûloir, à traction
PAPERASSERIE PARLEMENTAIRE. — Nous
électrique, répudiant les procédés an­
lisons dans le Cri de Paris :
« Savez vous pour quelle somme il s’imprime, ciens de torréfaction où le café était
à la Chambre, de paperasses par année ? Ne »allé en contact avec toutes ses im ­
cherchez pas... vous ne trouverez jamais. Pour puretés, ses âcretés, ses acidités.
un million et d'-mi ! Vous avez bien lu,n’est-ce
Traité par le nouveau brûloir, dans
pas ? C’est le chiffre officiel, le chiffre établi par
un
courant d'air surchauffé, purifié,
la Commission delà comptabilité.
« Non seulement los frais d’impression attei­ cet air chaud, en même temps qu’il
gnent celte somme fantastique, mais encore ils saisit et torréfie la fève, entraîne toutes
la dépassent. 11 a fallu des crédits supplémen­ les impuretés, poussières, pellicules, etc.
taires. On les a demandés au budget do 1907.
Par cette torréfaction rapide et ré­
« Il faudrait tout un mois, a dit un député,
pour lire tout cc qui s’imprime h la Chambre en gulière, conservant ainsi toute la fi­
nesse de son arôme et ses principes
vingt-quatre heures ! i>
... Sans commentaires, n’est-ce pas ?
actifs et toniques, le Cafe flammé voit dou­
bler sa consommation en même temps
m ot d e la f i n . — Sous le porche d’une église:
que sa qualité et le rendement de ses
Premier aveugle. — Dites-dono, cher con­ propriétés précieuses.
St-Hernln.— Terrible drame. — Un
huissier, qu’accompagnait la gendarmerie,
opéruit jeudi malin une saisie chez !e
nommé Franklin Biolley, habitant au Coadont.
Durant l’opération, Biollev menaça l’huis­
sier ît plusieurs reprises, mais la présence
des gendarmes l’empôcha de se livrer ît des
C oncarneau. — Hygiène publique. voies de fait sur l'officier ministériel, qui
— La police de Concarneau a dressé procès- quitta lu maison dans le courant de l’aprèsverbal contre une marchande de poissons midi.
Vers quutre heures, Biolley sortit de son
pour jet d’immondices sur la voie publique.
Le commissaire do police est d’ailleurs domicile, roulant en tète de sinistres pro­ frère, connaissez-vous cette charitable dame
qui vient de vous donner dix sous ?
décidé it sévir contre les personnes qui ne jets. Il se rendit chez M. Fonteneau, garde
Deuxième aveugle. — De vue... seulement.
particulier,
avec
lequel
il
vivait
en
très
so conformeraient pas aux règlements sur
mauvaise intelligence.
la salubrité et l’hygiène publique.
Que se passa t-il dans la maison? On ne
le sait pas encore exactement.
T ré g u n c . — Misère dorée. — Une
Deux coups de feu retentirent tout ît coup,
vieille femme, Mario Scavellec, Agée de
et Biolley, la mine hagarde, prenait la fuite,
73 ans, vivait dans un misérable logis ît tandis que les voisins pénétraient chez le
Trégunc. Elle était nourrie par ses voisins garde-chasse. La femme de ce dernier gisait
De nos correspondants particuliers.
et mendiait la plupart du temps.
sur le parquet, uu milieu d’une mure de
. Or, élant tombée malade, elle fut ces
sung, morte.
Paris, 22 février, 8 h. soir.
jours derniers transportée ît l’hôpital, et,
Pendant ce temps le meurtrier, tenunt
Sénat.
dimancho matin, M. le juge de paix de
son fusil d’une main et une valise de l’autre,
Concarneau procédait îi l'apposition des
Le Sénat a discuté en deuxième déli­
se réfugiait dans les bois ; mais il se ra­
scellés ît l’occasion de son départ.
visait et revenait chez lui, où il a été mis bération la proposition de loi concernant
Quelle ne fut pas sa surprise lorsqu'il
en élut d'arrestation pur la gendarmerie.
les conseils de prud'hommes.
trouva chez elle une somme de 9.330 fr.,
Ce drame a causé une profonde émotion
toute en pièces d’or, et plusieurs titres de
Chambre des députés.
dans le pays.
rentra, ce qui portail son avoir ît 15.000 fr.
La Chambre a entendu la suite de la
environ.
Arzano. — Accident de chasse. — Le discussion des interpellations sur les frau­
Les voisins qui l’ont soutenue depuis
longtemps ne sont pas encore revenus de nommé Joseph Coëllic, 34 uns, cultivateur à des dans le commerce des vins, discus­
Pentaniou, en Arzano, prenait ces jours
leur étonnement.
petit frère Alain, dans la salle d’altente de
la gare. S'élant trop approchée du poêle,
le sarrau de l’enfant prit feu.
Lo jeune Alain, flgé de !) uns, essaya
d’éteindre le feu mais il no put y réussir et
sa potite sœur so sauva sur lo trottoir de la
stuliou.
!
M. Kerhoas, poseur, demeurant ît la sta­
tion, finissant de déjeuner, sortit juste îtee
moment et il aperçut la pauvre enfant toute
entourée par les flammes. Il se précipita
vers elle pour essayer de lu déshabiller,
mais il ne put que se briller les mains.
M. Kerhoas appela sa femme ît son aide
Portes et trouvailles. — lia été perdu mardi
et,
au moyen de vieux effets qu’elle s’élail
soir, quai do l’Odot, un manteau gris d’enfant.
procurés, ils réussirent ît éteindre les flam­
__Priôro do lo rapportor au Café do Marine,
mes qui dévoraient l’enfant.
oontre récompense.
La pauvre petile fut aussitôt transportée
Etat-civil du 15 au 21 févrio*\— Nais- chez ses parents où on lui donna les pre­
« a n c k s . — Jean-Roné Hénaff, r. dos Douves.
miers soins en attendant l’arrivée du méde­
— Joséphine Coathalem, r. NoUVo-Prolongéo.
cin. Celui-ci constata que le tronc était en­
— Pierro-Mario Goyat, r. Neuve. — PierroJean Bonnard, r. Pen-ar-Stang. — HerVé Kor- tièrement brûlé, dans toute sa partie anté­
vareo, r. Royale. — Louise-Sophio-Germaino rieure, ainsi que la figure, le cou, les
cuisses ot les fesses, dans toute leur éten­
Coulmiers, r. du Chapeau-Rougo.
due ; les mains étaient également atteintes
55 naissanoes en 1907.
toutes deux.
mariagos : 19.
Lo médecin pronostiqua tout de suite la
Düois. — Jeanne Rlohard, 70 ans, jour­
nalière, veuve do Caradeo, à Goarem-an-Dro. — mort ît brève échéance ; celle-ci s’est en
Marie Barré, 32 ans, ménagère, épouse do effet produite le lendemain ît 4 heures du
Guédo, pl. Torro-au Duo. — Théophilo Lo soir.
Taxior, 56 ans, frère dos éoolos ohrétiennos,
oélib., r. do Korfountoun, — Louis Jambon,
65 ans, ramoneur, époux do Guivaroh, h
l’Hospioo. — Goyat (enfant sans vio), r. Nouvo.
— Mario Le Gaonaoh, 69 ans, ménagèro, vouvo
de Lo Gall, r. Pen ar-Stang. — Guillaumo Lo
Jonoour, 80 ans, oultivateur, vouf do Gouritin, r. Royale. — Mario-Anno SalaUn, 70 ans,
Journalièro, vouvo de Le Flooh, a l’Hospioe. —
Marie Chapalain, 84 ans, sans profossiou, veuve
Lo Guéreo, r. dos Roguairoe.— Nicolas Calvoz,
60 ans, Journalier, Opoux do Lo Porrot, r. do
la Providenoo. — Mario Quûré, 73 ans, sans
profession, épouso de Guénigan, h l’Hospioo.
90 déoès on 1907.
dont 38 aux hôpitaux.
P ublications de mahiaoks .
Paul Jaoquior, avooat, Thonon-les-Uains,
(Haute-Savoio), ot Thérèso Bourdonuay du CIO•io, sans profession, domioiliéo do fait h Paris
V de droit à Quimper.
dans la journée, lo vent, étant venu au
N.-E. ot à l ’est, souilla en tempête; Fouquet n'avait pour tout équipago qu’un de
ses IUh, Agé de 1(3 ans.
La nuit venue, il put à grand’peino trou­
ver un abri à l’ouest de l'île. Malheureuse­
ment, avant lo jour, son aassière était venue
à so rompre, ot, son llls expirant, il fut
obligé do se laisser aller à la dérivo, jus­
qu'au moment où il fut recueilli p a r le pa­
quebot France, so rendant à Pauillac, quel­
que temps apiès que son fils eut rendu le
dernier soupir.
Le '?é>'t/.nt, responsable : .1. Hkhna-h ri
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(Titre 11 de la loi du 3 mai 1841).
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, Le public est prévenu q u ’en exécu­
tion de l'arrêté de M. le Préfet du F i­
nistère en date du 21 février 1907 et
en conformité des articles 4, 5 et G de
la loi du 3 mai 1841 sur l’expropriation
pour cause d’utilité publique, le plan
parcellaire et le tableau indicatif des
propriétés à acquérir en vue de la
construction du chemin vicinal ordi­
naire n* 1 de Briec ¡\ Landudal et au
pont A lhuenentrelepontG laset le che­
m in de Kergouidou, commune de L an­
dudal,ont été déposés à la mairie de la
dite commune et y resteront jusqu ’au
3 mars 1907 inclusivement, afin que
chacun puisse en prendre connais­
sance.
Il est également déposé à la mairie
un registre destiné à recevoir les dé­
clarations d’élection de domicile à faire
en vertu de l’article 15 § 2 de la loi du
3 mai 1841.
U n registro d’enquête est ouvert à
la Mairio, pour recevoir les déclara­
tions et réclamations qui seront faites
pendant le même délai.
Après ce délai, toutes les pièces el
observations seront soumises au Con­
seil m unicipal de Landudal qui en dé­
libérera.
Fait à Quim p’or lo 21 février 1907.
Pour lo Préfet du Finistôro :
Le secrétaire général,
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UairU *M Quimper. u
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-’-■r*-“
N° 4.912.
Mercredi 27 Février 1907
Trente-sixième année
HEBT
LE NUMÉRO
LE FINISTERE
LE NUMÉRO
P a r a is s a n t ie M e rc re d i et le S a m e d i
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davanoe.Ils sont renouvelés k leur expirniinn, sauf avis oontrairo de l’abonné.
Voir i 1« 3 m* pagi
Nos NOUVELLES TÉLÉGRAPHIQUES
Faits & Bruits
Les difficultés de la Séparation. —
Vers un nouveau Gonoordat. — Mal­
gré toute la bonne volonté montrée
en ce moment par l'Égliso et par l’État, l’accord paraît presque impossible
entre eux.
C’est du moins ce que laissent pré­
voir les derniers renseignements par­
venus de Rome.
Ainsi la séparation est inapplicable.
Peut-on s’en étonner outre mesure ?
Tous rapports peuvent-ils cesser,
dans un grand État policé, entre les
pouvoirs établis et cette organisation
si considérable, si puissante, qu’est
l’Église catholique ?
Non, ce n ’est pas possible. Et voilà
pourquoi, sous une forme un peu dé­
tournée, mais certaine, les pourparlers
engagés ces jours derniers n’auront
pas d’autres résultats,s’ils aboutissent
— et nous voulons l’espérer encore,
contre toute espérance — que la signa­
ture de trente-six mille petits concor­
dats remplaçant celui qu’on a déchiré.
M. Briand a en effet établi l’autre
jour, à la tribune do la Chambre, le
bilan dès portos quo lo clergé a subies
pour ne pas avoir accepté la loi de
1905. Elles sont considérables.
Mais il y a une contre partie.
Il ne serait pas très malaisé d’,établir
aussi le bilan des portes quo l’État a
éprouvé do son côté en fabriquant
une loi qui a mis le pays on désarroi
et qu’il no sait comment appliquer.
Le Concordat de 1801 n’était sans
doute pas une œuvre parfaite. Il avait
celti.de commun, au surplus, avec
toutes les œuvres humaines. Mais il
ne nous en avait pas moins donné un
siècle do paix religieuse et nul n ’o­
serait prétendre quo sa disparition
était utile ot nêcossairo.
." Mais enfin, s’il présentait des im ­
perfections, on pouvait pout-ôtro, en
« causant », y apporter remède. On a
préféré le briser complètement.
Soit. Ce qui est fait est fait, et rien
F E U IL L E T O N
DU
«F
ih m t ím
»
du Mercredi 27 Février 1907.
- 69 -
ne sort do s’appesantir sur les fautes
du passé.
Mais on a voulu, non remplacer le
Concordat, mais lo supprimer. Or, si
on peut parfois légiférer contre le droit
dos gens, on no le fait pas contre les
nécessités sociales.
Si bien qu’aujourd’hui la Séparation
ayant été votée, et le besoin des rap­
ports ontre l’Etat et l'Eglise se faisant
plus quo jamais sentir, nous sommes
en marche vers un nouveau concor­
dat.
fi y a mieux. La Séparation ellemôme, cotte Séparation tant vantée,
était encore un concordat, mais un
concordat unilatéral, car elle n ’igno­
rait pas l’Eglise, et elle lui assignait
mémo une sorte de constitution.
Puisqu’il en est ainsi, ne vaut-il
pas mieux, pour la paix sociale, que
les rapports entre l’Eglise et l’Etat
soient définis par un contrat débattu
entre les parties et accepté par elles ?
Une nouvelle loi électorale. —
Sorutin de liste et représentation
proportionnelle. — Voici les principales
dispositions du texte définitif d’une proposi­
tion intéressante de nouvelle loi électorale
qui a été élaborée par la commission du
suffrage universel de la Chambre, présidée
par M. Charles Benoist.
Article lor. — Les membres de la Chambre dos députés sont élus au scrutin do liste
pour G ans, suivant los règlos de la représen­
tation proportionnelle exposées ci-après. L'éloction so fait on un soul tour de scrutin.
Art. 2. — Chaquo départomont élit autant
do députés qu’il y a de fois 25.000 électeurs
inscrits;touto fraction supérieure à 5. (JOO élec­
teurs est comptée pour le chiffre entior.
Art. 3. — Le départomont forme une seule
circonscription. Toutefois, lorsque lo nom ­
bre dos députés à éliro y ost supérieur à 10,
le départomont est divisé on circonscriptions
déterminées par une loi.
Art. 4. — Une listo ost constituée par le
groupomont dos candidats qui, ayant fuit la
déclaration do candidature exigée par l’arti­
cle 2 do la loi du 17 juillot 188'.),so présentent
conjointement aux suffrages dos électeurs ;
elle no pout comprendra plus do noms qu’il
n’y a do députes à éliro dans la circonscrip­
tion, mais ollo pout comprendre un nombre
moindre. Los candidatures isolées sont consi­
dérées commo constituant chacune uno listo
distincte.
Art. G. — Chaque éloctour disposo d’autant
de suftïagos qu’il y a do députés à élire dans
sa circonscription. L ’électour peut accumuler
la totulité ou plusieurs do ses suffrages sur
un môme nom. Los procés-vorbiux des bu­
reaux de voto constatent lo nombre de suf­
frages recueillis par chaquo candidat.
jovialité lo meilleur auxiliaire do Lantok
dans lo tftebo entropriso par celui-ci pour
consorvor à l ’équipago son homogénéité.
Sans qu’il s’on rendît compte, il avait éga­
lement servi les desseins du bravo maître
d’ôquipago concernant Torr hé Penn, ot ses
saillies, sos boutadosincossantosavaiontsouvont arraché malgré lui le corsairo aux pré­
occupations doulourousesqui barraiont d’uno
rideamèro son frontbronzé otlo plongeaient,
dos houros durant, dans un morno abatte­
ment.
Comiquomont gravo, Kéribin s'adressa a
Torr lié Penn :
« Jo viens vous dire quo la clocho du carré
armoricain, si nous on avions uno, piquorait l’heure du déjounor et quo pour aujour­
d'hui co no sora pas aussi mal quo d’habi­
tude, vu quo je m ’on suis mêlé.
— Aurions-nous, par hasard, un changoment do régimo, ou aurais-tu pris du sorvico
commo maitro coq choz los Anglais. Kéri­
bin î questionna on souriant lo jeuno cor­
saire.
— Saint-Jean-du-Doigt ot la bonne damo
d'Aurày m’on protègent I excluina lo Mor­
bihannais avoc uno horreur joviale ; soulemont commo depuis quelquo temps, malgré
los cartos d’ontréoduooininandantSmithson,
los factionnaires repoussaient à grands coups
do crosso los quinzo d’ontro nous qui avaiont
fis s io n de survoillor l ’emploi do nos provi­
sions et d’ompflcher nos coqs do nous voler
sur les distributions des fournisseurs, il a
REINE EN SABOTS 1,1
(1813)
XXI
,
LK PONTON
Tandis que le voleur ai durement chfttié
s'évanouissait sous la cordo, Torr hé Penn,
ne se souoiant pas do jouir de co péniblo
•peotaolo, regagnait à pas lonts le carré ar­
moricain lorsqu’il fut accosté par ICéribin :
'lé Morbihannais, toujours jovial ot farcour
comme lorsqu'il contait à grands retìforts de
détails ses exploits aux gars de Plougaanou,
semblait devenir plus poilu ancoro qu’autrofois, la forêt bruniUro qui entourait tonto sa
figuro ayant oncoro davantago envahi, s’il
était possible, son visago bronzé et étant
montée jusqu’à ses youx clairs si pétillants
de malice ; sa bonno humeur no l'avait pas
plus abandonné que sa force rodoutablo, et
le oontre-maltro, carré de partout commo au
bon temps du Penn Bat, avait été par sa
■ (1) Reproduction interdite aux Journaux qui
■’•at pu va traité avea la Soeiété des Genstte
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Les lettres non affranchi*s sont refusées.
Art. 7. — La commission de recensement
centralise los procès-verbaux dos bureaux de
vote et établit la masse électorale de chaque
liste. La masse électorale do chaque liste est
la somme dos nombres de suffrages respec­
tivement obtenus parles candidats apparte­
nant à cotto liste.
Art. 8. — Pour répartir les sièges entre les
listes, chaque masso électorale est successi­
vement divisée par 1, 2, 3, 4 et les quotients
obtenus sont inscrits par ordre d’importance
jusqu’à ce qu’on ait déterminé dans cet ordre
autant do quotients qu’il y a de députés à
éliro dans la circonscription. Le plus petit
do ces quotients sera diviseur commun. Il
est attribué à chaquo listo autant de députés
que sa masso électorale contient de fois le
diviseur commun.
Art 9. — Dans chaque liste, les sièges sont
dévolus au candidat ayant obtenu le plus do
suffrages et,on cas d’égalité de suffrages, au
plus ftgé.
Art. 10. — S’il arrive qu’un siège revienne
à titre égal à plusieurs listes,il est attribué,
parmi les candidats en ligne, à celui qui a
recueilli lo plus de suffrages individuels et,
en ca8 d’égalité de suffrage, au plus Agé.
Art. 11. — Les candidats non élus de cha­
que liste qui ont recueilli le plus grand nom ­
bre do voix son t classés premier,2 " suppléants
et ainsi de suite. En cas do vacance par dé­
cès, démission ou toute autre chose, les sup­
pléants seront appelés, suivant le rang de
leur inscription, à remplacer les titulaires
de la même listo pourvu qu’ils jouissent, à
ce moment, do leurs droits politiques,
Le gouvernement doit être entendu, la
semaine prochaine, par la commission, au
sujet de ce texte.
Le commerce de la France. —
Pendant le mois de janvier 1907, les im ­
portations se sont élevées, en France, à
115.744.000 francs, contre 450.802.000
francs pour l'exercice correspondant de
1906, marquant ainsi une diminution de
35.118.000 francs.
D ’autre part, les exportations accusent
uno plus value de 10.859.000 francs,
étant passées de 347.880.000 en janvier
1906 à 358.739.000 en janvier 1907.
Les tendances de notre marché sont
donc meilleures que l’année dernière,
lit il faut espérer que ce beau début
d’année ne faillira pas à ses promesses.
Mais il n’en est pas moins vrai que
nous sommes très en retard sur les au­
tres nations. Un tableau comparatif du
mouvement des all'aires dans le monde
depuis 1886 jusqu’à 1900, que vient de
dresser M. Jules Roche, ancien ministre
du commerce, on témoigne.
En 1880, le commerce extérieur mon­
dial se chiffrait par 69 milliards.
En 1906, ce chiffre est près de 124 m il­
été décidé qu’on forcerait ce matin l’entrée do
la cuisine et on on a choisi pour surveillants
qui ne craindraient pas los coups. Alors los
autres m ’ont désigné, rapport à cela, lit-il
on montrant ses épaules puissantes et son
torso d’horcule dont la musculature avait ré­
sisté à toutes les épreuves. Et ma foi, les
Saozon ont ou beau tapor, je suis passé tout
do mémo ! La crosso, cela ne compte pas, et
ces gaillards-là, n’ont pas de poigne. Ils ont
juré, sacré dans leur maudite langue qui sif­
fle ot rftelo la gorge, mais j ’ai pu veiller au
grain et lo coq a gardé pour lui ses envios
do nous rationner oncoro un pou plus quo
no lo font ces iijoddcm, qu’Ar Pot Kox fasse
bouillir à jam ais dans sa grando chaudière I
— Et alors, grft.ee à toi, Kéribin, nous al­
lons avoir un festin d’omporour ? questionna
Torr lié Penn.
— D ’omporour, jo no sais pas, quoiqu’on
dise sur la gazotto anglaise qui a circulé ici
l’autro jour, en contrebande, que lo nôtre
d’omporour, l'omperour Napoléon, il n’a pas
mangé tous los jours à sa faim au fond de
la Russie, qu’alïlrmont du moins ceux d’ici
qui lisont lo charabia maudit de ces païens
d’onfor. Mais onlln, on mangera,et comme il
faut se consorvor ooftto quo coilto lacarcasso
en bon état, ça importe. D ’ailleurs, regardez
los camarades ! »
Installé sur l'arrière du faux-pont auprès
de la rombardo percée do meurtrières à l’abri
do laquollo los soldats Anglais pouvaient sur­
voillor les prisonniors ot au besoin les fusil­
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seront reçues au Bureau du Jonrn d. — Elles doivent être déposées la Toill
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liards, en augmentation de 52 milliards,
soit environ 78 0/0.
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les principaux pays, chiffres indiquant
les millions de francs :
N o u v e lle s
d iv e r s e s
— Au cours du dernier Conseil des m i­
nistres, M. Guyot-Dessaigne, ministre
de la Justice, a fait approuver son projet
de réforme de la magistrature, qui sera
1886
1906 Augraento*1 prochainement déposé sur le bureau de
la Chambre.
France........... 7.457
9.645
2.188
A ngleterre...
13.920 19.105 5.185
— Les derniers renseignements de Rome
A llem agne...
7.240 15.105 7.865 et de l’archevêché de Paris disent que.aucune
Etats-Unis...
6.074 13.358 7.284 clause du contrat provoqué pour la jouis­
2.517
5.402 2.885 sance de la cathédrale de Paris ne pouvant
Belgique.......
Ita lie .............
2.486
3.785 1.299 être modifiée, on peut considérer les pour­
Suisse...........
1.405
2.328
923 parlers comme rompus. Mais il convient de
n ’accueillir cette nouvelle que sous toutes
C a n a d a ......
919
2.292 1.383
réserves.
Japon.............
461
2.079 1.618
%
— M. Chauvin, député de Seine-etNotre pays, qui occupait le deuxième
rang en 1886, est maintenant relégué au Marne,a déposé sur le bureau de la Cham­
quatrième, se laissant distancer, et de bre au nom de la commission d’assu­
loin, par l’Allemagne et les Etats-Unis, rance et de prévoyance sociale, un rap­
ainsi qu’on le peut constater par les port sur le projet de loi ayant pour objet
d’étendre aux exploitations agricoles la
chiffres ci dessus.
La Belgique, qui est six fois moins législâtion des accidents du travail.
M. Antide Boyer a déposé, de son côté,
peuplée que la France, a, pendant cette
môme période, pour son commerce exté­ une proposition de loi ayant pour objet
rieur, une augmentation dépassant de de limiter le nombre des débits de bois­
sons.
697 millions celle de notre pays.
C’est dans cette infériorité croissante
— Les représentants du syndicat des ins­
que réside le plus grand danger peut-être
tituteurs de la Seine ont protesté auprès de
que la France ait jamais couru.
M. Clémenceau contre le refus qui leur a été
Le repos hebdomadaire. — Le minis­
tre de la justice adresse aux procureurs gé­
néraux la circulaire suivante :
Par arrêté en date du 18 janvier 1907, la
cour de Cassation (Chambre criminelle), ap­
pelée à statuer sur l’interprétation de l’arti­
cle 9, alinéa 2 de la loi du 13 juillet précitée,
a décidé que le repos hebdomadaire doit
être ilonné le dimanche, et qu’il ne peut
être dérogé à cette règle, dans les cas prévus
par le même article, que lorsque l’autorisa­
tion nécessaire a été demandée et obtenue ;
que si, aux termes de l ’article 9, le recours
formé contre l’arrêté du préfet en suspend
l’exécution, cet effet suspensif n’affecte que
cet arrêté en produisant, suivant les circons­
tances, les conséquences qu’il comporte, et
qu’il ne saurait en aucun cas faire échec à
l’application immédiate de l ’article 2, para­
graphe l»r de la loi.
En vous signalant cette décision, je vous
rappelle les instructions contenues dans ma
circulaire du 20 novembre 1906 et v us in ­
vite à prendre los inesuies nécessaires pour
que les procès-verbaux constatant les infrac­
tions à la loi du 13 juillet 1900 soient sou­
mis dans le plus bref délai possible à l’exa­
men de la juridiction compétente.
Le ministère public devra prendre les ré­
quisitions conformes à la theorie contenue
dans l’arrêt de la cour de Cassation sus indi­
qué, et notamment s’opposer à tout sursis
que les prévenus solliciteraient en invoquant
abusivement les dispositions de l’article 9,
paragraphe 2,de la loi.
ler sans danger en cas de révolte, le carré
armoricain ne différait en rien du reste
du ponton par l’ameublement ou la
décoration ; quelques bancs grossiers sem­
blables à ceux que confectionnaient tous les
prisonniers, quelques travaux do vannerie
et de menuiserie en étaient tout l’ornement,
avec un petit cutter à demi terminé que Tan­
guy, lo silencieux Paganiz, toujours aussi
taciturne quo par le passé, sculptait et gréait
avec amour ot qui représentait à la perfeetion dans ses moindres détails lo malheu­
reux Penn Bai. Au moment où arrivèrent
Torr hé Penn, Kéribin et Lantok, chacun
avait abandonné les menus travaux auxquels
il demandait une augmentation de subsis­
tance en les vendant à vil prix aux Anglais,
et los plats do six homme» étaient déjà or­
ganisés. ■
« Jour gras que c’est aujourd’hui », a n ­
nonça Kéribin, en s'accroupissant sur le
plancher.
« Et plus gras que d’habitude par ton in ­
tervention », vieux camarade, lui répondit
Yan Postée.
« Mais suivant l'habitude, repartit Lantok,
ce n'est pas l'abus des ustensiles de cuisine
qui nous gênera, comme de juste ».
Un simple bidon do fer blanc ot uno gamollo représentaient, en effet, la vaisselle de
chaquo homme, cuillers, fourchettes et cou­
teaux étant complètement absents. Pour être
du poids réglementaire, grftco à la surveil­
lance do Kéribin, lo monu de co jour gras
opposé d’occuper un bureau à la Bourse du
travad de Paris. Le président du Conseil a
répondu que la loi de 188i sur les syndicats
ne s’appliquait pas aux instituteurs et que
la Bourse du travail était destinee aux ou­
vriers salariés et non aux fonctionnaires.
— Les derniers télégrammes de LasPalmas disent que l’équipage du JeanBart,en santé parfaite, travaille à l’allé­
gement du navire, en attendant l’arrivée
des secours. La position du Jean-Bart
est estimée difficile. Echoué à 500 mètres
de la terre, entre les îles Penro, Palha
et la côte, par un fond de moins de qua­
tre mètres, il a sa coque crevée en plu­
sieurs endroits et une hélice endomma­
gée.
— M. Simyan, sous secrétaire d’état aux
postes, vient de décider la création d’un car­
net de timbres à 5 centimes à l'itnage de la
Semeuse. Le carnet qui se composera de 40
timbres sera incessamment mis en vente
dans les bureaux de poste de Paris et de la
province.
N o u v e l Je s é t r a n g è r e s
Maroc. — On télégraphie de Tanger
que Raisouli qui avait envoyé des émis­
saires au roghi afin de solliciter son con­
cours en vue d'une action commune, a
reçu une lettre du prétendant. Bien que
n’en était pas moins d’une exiguïté particu­
lière, chaque homme ayant reçu une livre
un quart de pain bis et sept onces de viande
de vache, plus trois onces d’orge et une once
d’oignon pour quatre hommes, destinées à
la soupe de midi.
« Malgré ta surveillance, mon bon Kéri­
bin, ce n’est pas encore ce repas-là qui nous
rendra maladés d'indigestioù », railla L a n ­
tok que lo mutisme de Torr hé Penn inquié­
tait et qui cherchait à plaisanter pour tirer
son commandant d’une absorption que son
affection passionnément devouée considérait
comme dangereuse.
« Oh I certes, reprit le contre-maître, avec
les retenues pour les camarades punis par
lo turnhy, ce vilain chien de tourne-clefs
Smithson, et mis aux deux tiers de ration,
pour le paiement de leur mauvaiso feuille de
gazette anglaise qui nous débite des injures
sur lo pays.ot pour les évadés possiblcs.cela
ne fait jam ais pour chacun que dix-neuf o n ­
ces do pain, trois onces de viande et une once
do bouillon ; seulement, aujourd’hui, on a
ça on totalité, au lieu que les autres jours,
le coq nous vole encore par-dessus lo mar­
ché sur notre pauvre ration.
— En tout cas, cola vaut mieux quo le ha­
reng du mercredi et la morue du vendredi,
fît Postée.
Güstàyk TOUDOUZ*
(K suivre).
V.
LB FIN1STER!
la teneur de la lettre soit ignorée, les
émissaires ont déclaré que la réponse
à la demande de Raisouli est favorable.
D ’autre part, les nouvelles qui arri­
vent de Mogador sont graves. Les exac­
tions "sont devenues quotidiennes et les
malfaiteurs restent impunis, ce qui dé­
montre la oulpabilité des autorités chériflennes.
docteur Pethiot, médecin au Conquet, pour présont tarif ; elle est attribuée aux entre­
avoir le plus contribué à la propagation de prises de location de wagons réfrigérants
la vaccine.
qui se substituent aux expéditeurs ou aux
C o n c o u rs l ib r e s
Prix Alain Le Grand. — Un prix de 30
spécial aux plus belles coiffes de leur can­
ton portées par des jeunes filles bretonnes
des cantons de Rostrenen, Maël-Carhaix,
fr. et un de 20 fr., offerts par Hoël Broerech
à la meilleure comédie sur un sujet breton, Carhaix, Sainl-Nicolas-du-Pélem, Goarec
écrite en patois gallo ou en français pour et Gourin, portant d’ordinaire le costume
Par arrété du 20 février est rapporté l’ar­
breton. — Les concurrentes devront s’ins­
écoles, cercles ou patronages.
rêté du 26 janvier 1907, par lequel M. Frégat
Prix Gioenc’hlan ou de la Jeunesse. — crire à la permanence du congrès de Ros­
IPierre), commis des ponts-et-chaussées de
Quatre prix do 25 fr., 15 fr., 10 fr. et 10 fr., trenen, du 9 au 14 août prochain inclus. Le
3e classe, attaché au service ordinaire du dé­
offerts par M. de l’Estourbeillon, directeur jury s’appliquera à récompenser les coiffes
partement du Finistère, a ôté mis à la dis­
do l’U. R. B., aux quatre meilleures lettres ayant conservé le cachet et le caractère
position du gouvernement tunisien pour ocon breton sur lo sujet suivant: « Lettre breton, et non déformées par la manie du
Russie. — L’ingénieur français Reymond, ouper un emploi dans le service des travaux
d’un jeune breton ou d’une jeune bretonne rapeti8sage actuel.
gendre de M. Lépine, préfet de police de publics de la régence.
à un ami ou à une amie, faisant l’éloge de
Paria, a été victime d'un attentat à Ekaterila Bretagne, et montrant combien c’eut un
noslaw où il inspectait les mines du bassin
Assises du Finistère.
Par arrêté en dato du 21 février 1907
devoir pour ses compatriotes de ne jamais
du Don. Un terroriste lui a tiré un coup do M. Brau, ex-commis dos Contributions in ­
La 2e session ordinaire des assises de
délaisser, sous aucun prétexte, la langue et
revolver dans la tâte. Son état est très grave. directes à Pont-Rousseau (Loire-Inférieure),
les
costumes
nationaux,
en
cédant
au
res­
l’année
s’ouvrira à Quimper, le lundi 15
Voici maintenant les conditions ins­
— Une famine épouvantable règne dans est nommé commis à Brest en remplace­ crites au chapitre 2 : Marée (réseaux pect humain ou en écoutant les conseils avril prochain, à midi, sous la prési­
perfides et mensongers de ceux qui, sous
la province de Kazan. Des villages entiers ment de M. Le Nouy, nommé commis à
participants : Midi, Orléans, P.-L.-M.), prétexte de progrès, ne travaillent qu’à la dence de M. Baudet, conseiller à la Cour
•ont ravagé* par une épidémie de scorbut Nantes.
d’Appel de Rennes, ayant comme asses­
pour le transport des coquillages frais, destruction do la petite Patrie. »
et l'argent manque pour l’entretien des ré­
seurs M M . Bray et Chauvin, juges au tri­
crustacés
(crabes,
crevettes,
écrevisses,
Ce concours est ouvert entre tous les
fectoires gratuits.
Par décret du 7 février, il est fait remise
bunal de première instance de Quimper.
homards,
langoustes),
huîtres
et
pois­
jeunes
gens
et
les
jeunes
filles
ayant
de
10
gracieuse à M. Guilcher (fclippolyte-Marie),
Hollande. — Les derniers passagers ancien élève maître de l’école normale de sons.
à 21 ans révolus ; les concurrents devront
justifier de leur âge.
qui se trouvaient à bord du Berlin on ; Quimper, actuellement maréchal-des-logis
Adjudications publiques
Article 1*r.— Lo transport des coquillages
Prix Hervé de Kérouarts. — Prix unique
chef d’artillerie à la brigade de réserve
été sauvés dans la nuit de samedi
Construction d'un débarcadère et d’un
dimanche. On continue à recueillir des de Chine (21 batterie), de la somme d o n t il frais, crustacés, huîtres et poissons en w a­ de 100 fr., institué par Mme la comtesse de
brise-lames.— Il a été procédé.samedi aprèscadavres. Le nombre total de morts n’a OBt encore redevable sur le m o n ta n t du débet gons réfrigérants et l’admission, la circula­ Kérouartz, en mémoire de son fils Hervé, midi, à la Préfecture, à Quimper, à l’adju­
qui a été mis à sa charge en vertu d ’u n e d é ­ tion et l’entretien des wagons réfrigérants accordé à la meilleure vie populaire de
pas encore été établi.
contenant des marchandises, ainsi que le Saint-Gwennolé, abbé de Landévennec (su­ dication des travaux ci-après :
cision ministérielle du 23 juillet 1901.
1° Construction d’un débarcadère au port
chômago des wagons réfrigérants vides, jet désigné cette année par le Comité), ré­
_ Crète. — Le steamer autrichien Imperade Landrevette, littoral d’Esquibien. Mon­
sont
soumis
aux
conditions
du
chapitre
digé
en
français.
Maximum
:
15
à
20
pages
tria e’eskéchoué sur la côte crétoise. Le na­
Par arrêté du 20 février, M. Braouézec
tant des travaux, 11.520 francs. Soumission­
vire et la cargaison sont perdus. Les pre­ (Jean-Marie) a été nommé ouvrier titulaire premier du présent tarif, sauf en ce qu’elles manuscrites.
naires,MM.Guiraudeau,rabais de 1 0/0 ; Héont
de
contraire
aux
conditions
particu­
Prix
Brizeux.
Quatre
prix
de
10
fr.,
ac­
mières dépêches signalent une quarantaine du cadre technique à la manufacture des ta­
lias, de Douarnenez, augmentation de 1 0/0.
lières
ci-après
:
cordés
par
Mmes
Jaffrennou
et
Le
Gac
aux
de viotimes.
bacs de Morlaix.
L'expédition sera taxée aux tarifs géné­ quatre meilleurs devoirs en breton, sur un Adjudicataire, M. Guiraudeau.
2° Construction d’un brise-lames au port
raux
ou spéciaux de grande vitesse sur son sujet breton, rédigés par des écoliers de
Transvaal. — Les élections qui vien­
poids, avec m inim um de 3.000 kilogrammes Bretagne, et envoyés au président de de Lesconil, littoral de Plobannalec. Mon­
Élections municipales.
nent d’avoir lieu au Transvaal ont don­
tant des travaux, 42.360 francs. Soumission­
par wagon réfrigérant. (Ce m inim um est l’U. R . B., avant le 1" juillet 1907.
né une énorme majorité au parti boër. Le
Une élection municipale complémen­ abaissé à 2.000 kilogrammes pour les trans­
Prix de la Rénovation Bretonne. — Un naires, MM. Simonneau et Privât, de Con­
général Botha, qui se signala pendant
taire a eu lieu lieu dimanche à Pleyben, ports intéressant les réseaux du Midi, d’Or­ prix de 25 fr. et un de 15 fr., offerts par M. carneau, rabais de 5 0/0 ; Guihot, de Lola guerre par son héroïsme, a pris lu
pour pourvoir au remplacement de MM. léans ot de P.-L.-M. et destinés à l’exporta­ Alain de Botmelas, aux deux meilleurs mé­ rient, rabais de 8 0/0 ; Guiraudeau, rabais
présidence du conseil des ministres.
moires sur le sujet suivant : « De l’influence de 15 0/0.
le docteur Le Borgne, maire, conseiller tion.)
Adjudicataire, M. Guiraudeau.
A
cette
expédition
principale,
le
proprié­
des
idées latines sur l’esprit, le caractère et
général, ancien député, et Floch, conseil­
3° Fourniture de 280 tonnes de ciment de
taire du wagon pourra ajouter d’autres ex­ l’histoire du peuple breton, et moyens les
ler municipal, décédés.
péditions devant être déchargées dans les plus efficaces pour arriver à faire revivre Porlland, destinées à la construction d’un
Voici les résultats de cette élection : gares intermédiaires, que ces gares inter­
en Bretagne la prédominance de l ’esprit brise-lames à Lesconil.
Inscrits, i.490 ; votants, 812. MM. médiaires soient los gares destinataires de et des mœurs celtiques sur l’esprit latin et
La Compagnie continentale des ciments
Louis Boutier, chapelier au bourg, 753 ces expéditions ou q u ’elles soient gares de les moeurs latines. »
de Portland du Boulonnais a été déclarée
voix, et Laurent Gozien, propriétaire à bifurcation de lignes d’embranchement con­
Prix Bolrel. — Deux prix de 25 fr., ac­ adjudicataire au prix du devis.
SÉNAT
Les compagnies concurrentes ont sou­
Lanvézénec, 739 voix, candidats républi­ duisant à la gare destinataire.
cordés par le chansonnier Th. Botrel aux
m
m
Ê—
Ê—
m
0
missionné
avec une augmentation de 6
Art.
2.
—
Règles
particulières
au
cas
de
deux
meilleures
chansons
antialcooliques
cains, élus au premier tour.
et 7 0/0.
Séance du vendredi 22 février.
Le Conseil municipal ainsi complété se plusieurs expéditions.— L ’expédition prin­ en breton et en français.
cipale et les expéditions additionnelles se­
Prix de Laigue. — Deux médailles sont
Le Sénat valide l’élection de M. Boivin- réunira incessamment pour procéder à ront faites par un expéditeur unique. La accordées par M. le comte et Mme la com­
Pôches maritimes. — Correspon­
la nomination d’un nouveau maire.
Champeaux, élu sénateur du Calvados.
réfaction de ^ fr. 02 par kilomètre, ai elle tesse de Laigue, aux fabricants de cartes
dances de pôche.
Il aborde ensuite l’examen, en deuxième
est due, sera attribuée à l ’expéditeur ou au postales bretonnes illustrées, ayant le mieux
C
o
n
c
a
r
n
e
a u , 25 février. — Les bateaux
délibération, de la proposition de loi concer­ Les conséquences de la Séparation. destinataire de l’expédition principale et établi le texte et la légende qui accompa­
déduite du montant do la lettre de voiture gnent la photographie de la carte, le mieux qui se sont livrés la nuit dernière à la pé­
nant les conseils des prud'hommes, qui est
L ’évôque de Quimper vient de décider, correspondante.
respecté l’histoire bretonne et le plus dé­ ché des sprats dans la baie de Concarneau
finalement adoptée, après certaines modilialln de se procurer les ressources néces­
Les
expéditions
additionnelles
ne
seront
taillé le tout, conformément au vœu de sont rentrés avec de très jolis lots. L a pêche
lions.
saires pour assurer l’exercice du culte, acceptées quo si les gares où elles doivent l’Union, voté au congrès de Saint-Pol de moyenne a été de 15 à 20.000 sprats par ba­
teau, vendus aux usines 8 fr. 50.
d’ouvrir une souscription dans toutes les être déchargées du wagon réfrigérant figu­ Léon.
rent parmi celles où le train qui transporte
paroisses du diocèse.
CH A M BRE DES DÉPUTÉS
S e c t io n d e s b e a u x -arts
Audiernk, 25 février. — La pêche aux
Cette souscription qui est destinée, ce wagon fait le service des denrées.
Prix.Taliésin.
— tOO fr. de prix dont : maquereaux dits de dérive a donné de mau­
Les frais de manutention seront perçus
dit-il « à venir en aide aux prêtres sans
un de 30 fr., un de 20 fr. et cinq de 10 fr., vais résultats.
Séance du vendredi 22 février.
par les administrations qui feront l’opéra­
Les bateaux armés pour la pêche aux crus­
traitement » et à « pourvoir au rétablis­
accordés par M.le comte Cazin d’Monincthun,
La Chambre a entendu, au milieu d’un sement des séminaires » sera faite à do­ tion de chargement ou de déchargement au conseiller général de Rostrenen, aux meil­ tacés n ’ont, jusqu’ici, rien pu faire, par suite
indescriptible tumulte, la suite de la discus­ micile par les eprés, qui devront en ex­ départ, à l ’arrivée et aux gares intermé­ leures chansons, nouvelles inédites, en lan­ du mauvais temps, qui les a empêchés de
diaires, en présence de l’expéditeur ou de
sion des interpellations sur les fraudes dans pédier le produit à l’évêque.
gue bretonne, chantées dans un concours se rendre sur les lieux de pêche.
ses représentants s’il le juge utile.
Les pêcheurs à la ligne rapportent à peine,
spécial
pendant le concours de Rostrenen,
le commerce des vins.
L ’expéditeur ou ses représentants seront
par des jeunes gens bretons ou des jeunes de leur côté, chaque jour, de 4 à 6 francs de
M . Lafferre et M . Razimbaud se sont
chargés do l’ouverture et de la fermeture des
Les transports en wagons
poisson par bateau.
filles bretonnes.
mutuellement lancé à la tôte les accusations
portières du wagon réfrigérant au départ, à
réfrigérants.
Mêmes
prix.
—
Accordés
par
divers
bien­
les plus graves, et la suite de la discussion
l ’arrivée ou aux gares intermédiaires. En
Les administrations des chemins de leur absence, ils seront suppléés par les faiteurs aux meilleures chansons galloises
a été renvoyée au lundi.
Police correctionnelle. — Tribunal
inédites, chantées dans les mêmes condi­
fer de l'Esl, de l’Etat, du Midi, du Nord, agents des administrations.
de Quimper.
tions.
Séance du lundi 25 février.
L ’expéditeur ne sera pas tenu de plomber
de l’Orléans, de l’Ouest, du P.-L.-M. et
Prix Michel Colomb. — 100 fr. de prix,
Audience du 26 février.
ou de cadenasser le wagon.
offerts savoir: 50 fr. par l’U. R . B., et 50
M . Razimbaud a achevé son discours des Ceintures, ont mis en application,
Si le poids à vide du wagon réfrigérant
P
lo
n
é
is
. — Délit de chasse. — Le 20 dé­
récemment, le nouveau tarif G. V.,
fr. par M. de l’Estourbeillon, et attribués
sur les fraudes des vins.
est supérieur à 12.500 kilogrammes, la taxe
cembre dernier, Pierre Lézervant, âgé de
M. Calllauœ, ministre des finances, a n° 121, homologué le 8 janvier dernier, de l ’excédent de poids mort fixée par le cha­ aux concours suivants :
22 ans, meunier au moulin de Lanhoulous,
lo
Un prix de 30 fr. et un de 20 fr., aux
et relatif au transport des denrées et de pitre premier du présent tarif sera ajoutée
défendu ensuite la régie.
était surpris, par le garde de la Société 5 ‘eplus beaux travaux de sculpture sur pierre,
Puis c’est le tour de M.Ouyol-Dessaiyne, la marée dans des « wagons réfrigé­ a la taxe de l'expédition principale.
Anrce, chassant avec deux chiens et un fusil
créés et exécutés par un ouvrier breton
rants
»,
fournis
par
les
expéditeurs
ou
Lorsqu’un
wagon
réfrigérant
devra
être
sur un terrain dont cette Société possède le
garde des sceaux, de détendre la justice,
dans des wagons donnés en location utilisé dans les conditions indiquées par le dans un atelier familial du pays de Cor- droit de chasse.
mise en cause.
nouaille ;
par une administration de chemins de présent tarif, le propriétaire du wagon de­
16
fr. d’amende et 20 fr. de dommagesLa suite est renvoyée au lendemain.
2o Un prix de 30 fr. et un de 20 fr. aux
vra
en
donner
avis
à
la
gare
six
heures
intérêts envers la partie civile.
fer et aménagés en conséquence.
plus beaux travaux de sculpture sur bois
Voici quelques-unes des dispositions avant le départ du train désigné pour le et ébénisterie bretonne, créés et exécutés
Q u im p e r . — Procès de presse. — Les
transport ; ce wagon sera mis en stationne­
de transport inscrites dans le chapitre
par un ouvrier breton, dans un atelier fa­ deux procès en diffamation intentés par
ment et paiera les frais prévus à l’article 13
1" : denrées (les huit réseaux partici­
m ilial du pays de Vannes (Broorec’h).
M. Mauduit, notaire à Pont-l’Abbé, d’une
du chapitre premier du présent tarif, si pour
Nota. — Dans ces piix, les ouvriers d’a­ part, et M. l ’abbé Corre, recteur de la pa­
pants).
une cause autre qu’une faute des adminis­
teliers qui désireront concourir devront en roisse Saint-Mathieu, à Quimper, d’autre
Taxe applicable aux wagons réfrigé~ trations, il ne peut pas être expédié par le faire la déclaration par lettre recommandée part, contre le journal Le Réveil du Finis
train
désigné.
rantsvides.— Les wagons réfrigérants vides
à M. de l’Estourbeillon, directeur de l’U. tère, sont renvoyés à l ’audience du 16 mars
FINISTÈRK
en retourouallant prendre charge sont trans­ . Lorsque lo wagon sera chargé à la gare R . B., avant le 1" ju in prochain. Une com­
destinataire de l’expédition principale, il
portés :
mission nommée * ad hoc » passera chez
lo En grande vitesse : à raison do 0 fr. 20 sera mis en stationnement, à moins que le les concurrents pour examiner et noter les
Police correctionnelle. — Tribunal
Aotes offloiels.
propriétaire
demande
sa
mise
en
chômage,
par wagon et par kilomètre ;
de Ch&teaulin.
travaux présentés dans la première q u in ­
Par décision du 13 février, le ministre de
2° En petite vitesse : gratuitement, moyen­ son expédition sur une autre gare ou son zaine d’août. Les travaux présentés devront
Audience du 21 février.
la Marine a accordé les récompenses suivan­ nant le paiement des droits d’enregistrement utilisation pour une autre expédition.
être terminés le l«r août.
Art. 3. — Transport des wagons réfrigé­
tes pour faits de sauvetage aux personnes et du timbre du récépissé.
P le y b e n . — Ivresse. — Jean-Yves Autret,
Prix de la Cornouaille. — Un prix de
désignée» ci-après :
Taxe applicable aux toagons réfrigérants rants vides. — Les prix applicables au 50 fr. au meilleur mémoire sur le peintre de Pleyben, 38 ans, est poursuivi pour
Penneo (Jean-Marie-Corentin), matelot ins­ chargés. — Les denrées transportées en transport en grande vitesse dos wagons ré­ Olivier Perrin (de Rostrenen), sa vie et ivresse et est condamné à 2 mois de prison,
crit à Quimper, H. S., (déjà titulaire d’une wagons réfrigérants sont taxéesaux prix dos frigérants vides en retour ou allant prendre son œuvre.
cette peine se confondant avec celle du 31
médaille en argent de 2*classe du 26 décem­ tarifs do grande vitesse ou de vitesse accé­ charge sont ceux du barème suivant :
janvier dernier prononcée pour la même
Par kilomètre et par wagon on excédent
cause.
S e c t io n « c o n o u iq u e
bre 1870), médaille en argent de 1» classe ; lérée, ainsi qu'aux prix dos tarifs de petite
fiechenuec (Pieire-Marie), matelot, inscrit à vitesse pour lesquels lo transport en wagons au-delà de :
De nombreux prix et médailles seront
C a r h a ix . — Coups. — Jean-Louis-Marie
200 à 300 kilomètres......... 0 fr. 12 •
Quimper ; Pochic (Louls-Pierre-Marie), ins­ réfrigérants est autorisé.
attribués, dans cette section, aux meilleurs Carric, forain à Carhaix,a, à différentes repri­
300
à
400
kilomètres.........
0
fr
.-10
crit k Quimper, (déjà titulaire d’un témoi­
La taxe est établie sur le poids de la mar
mémoires sur les sujets suivants :
ses, roué sa femme de coups.
400 kilomètres.. ............... 0 fr. 04
gnage officiel de satisfaction, déoision minis­ chandise avec m inim um de 4 . 000 kilogram­
1° De l’organisation frairienne en Bre
4 mois de prison.
Nota. — Los dispositions ci-dessus seront
térielle du 10 décembre 189(3); Laurent(Jean- mes par wagon réfrigérant, sauf exceptions
tagne. — Des meilleurs moyens à employer
applicables,
à
titre
temporaire
pendant
uno
Germain), matelot, inscrit AQuimper ; Gour- stipulées dans les tarifs pour los transports
P lo u y é . — Délit de chasse. — Pierre Toux,
pour la reconstitution du patrimoine fraiannée, à partir du l°r mai 1907. Elles cesse­
laouen (Louis-François), matelot, inscrit à réfrigérants.
charron à Plouyé, s’est livré à l’exercice de
rial ;
Quimper ; Nédellec (Corentin-Marie), novice,
La glace contenue dans les réservoirs à ront d’étre appliquées après cotte période, à
2o Le Pen-ti breton. — Des meilleurs la chasse sur les terres de M. Gillard, doc­
Inscrit à Quimper ; Plchon (Louis), mousso, glace est transportée gratuitement, à condi­ moins d’une prorogation qui sera annoncée moyens ot des mesures à prendre pour le teur-médecin, qui habite Paris. Le garde de
inscrit à Quimper,médaillos de bronze : sont tion que lo destinataire do la marchandise au public.
M. Gillard survint alors que Toux était en
reconstituer ;
iarvenus, malgré l’état de la mer, à rocueil- ne prenne pas livraison de cette glace.
3» De la substitution du cheval breton pleine action de chasse et lui dressa procèslr, à bord de la Rosa Mystica, l'équipage
Pour les wagons réfrigérants dont le poids
Union Régionaliste Bretonne.—
au bceuf dans lo labour en Cornouaille. verbal.
des bntenux do pèche Saint EustuchealSaint- à vido serait supérieur à lu limite fixée ù
Renvoi à huitaine pour supplément d’in ­
Concours de 1907
— Avantages et inconvénients.
François, coulé» près de« rocher« do l’en l’article 2 , l ’excédent de poids mort sera taxé
4o La Pomologie dans la Haute-Cor- formation.
Voici le programme complet des con­ nouaille et la Bretagne centrale. — Son
mardi, ù Mon Boulignou, le 2 novembre à raison de 0 fr. 10 par tonne et par kilomè­
1906.
tres en sus de la taxe afférente à la mar­ cours organisés pour l’année 1907 par état actuel ot son avenir ;
Kervagoret (Joseph-Romain), matelot, ins- chandise .
YUnion Régionaliste Bretonne, à l ’oc­
5o De l’apiculture en Bretagne. — Des Quimper. — L’asile des vieillards —
orit à Concarneau, médaille de bronze : a
Redevance. — Il est alloué, en déduction casion du congrès qui sera tenu cette an­ meilleurs moyens do développer cette vieille
Le Finistère a dit il y a quelques jours que
■auvé un matelot de l’équipage du cuirassé du prix de transport,uno rodovanco de 0 Xr.02 née à. Rostrenen :
industrie nationale et de la remettre en les subventions accordées au projet d’asile
russe Césarevlcth, tombé dans le bassin du par wagon réfrigérant et par kilomètre pour
honneur ;
des vieillards de Quimper par la commission
Suction de lan g u e
port de commerce à Brest, le 18 novembre la distance correspondant à la taxo appli­
G* Les diverses industries locales spé­
de répartition des fonds provenant du Pari
1900.
ET LITTÉRATURE BRETONNES
quée aux wagons réfrigérants circulant soit
ciales à la Bretagne. — Moyens do les con­
Mutuel s’élevaient maintenant à 150.000 fr.
A charge, soit à vide, en rotour ou allant
Concours de gioerz \100 fr. de prix (su­ server et do les développer ;
prendre charge.
Cette somme, jointe à celles dont la ville
jets
libres).
7* De ¡’organisation et de l'établissement
Par arrété ministériel, un rappel de
Cette ullooation appartient aux expéditeur*,
Concours de snnes : 100 fr. do prix (su­ d'un label breton pour la protection dos disposait déjà, permet, maintenant, de
m é d a ille d’or est décorné ù M. le docteur
mener à bien le projet conçu et nous espé­
industries nationales bretonnes.
Hébert, n Audiome, pour non Rapport ou aux destinataires lorsqu’ils ont obtenu jets libres).
Concours de comédie bretonne : un prix
rons
que les travaux pourront incessamment
sur une épidémie de flàvre typhoïde à l’immatriculation dos wagons réfrigérants ù
P r ix des pardons
lour nom et qu’ils on assument la rosponsu
do 50 francs, un do 30 francs et un de 20
Trou jo u i.
commencer et apporter quelque travail aux
bilité vis-à-vis dos administrations do che­ francs, aux trois rneillouros pièces ou comé­
Un prix de 25 fr. et cinq prix do 10 fr., ouvriers de Quimper.
mins do for pour l’admission, la circulation dies pour écoles, cercles ou patronages : ollorts par M. II. Escot (Mab Ronan), au
Mais ce que nous n’avons pas dit, et ce
Par arrété du ministro do l’intérieur, une et l’ontrotion, le transport ù charge ot à vide, sujet libro, mais sujot breton, traité en concours de coiffes bretonnes.
qu’il convient cependant de faire ressortir,
récompense do 800 francs est décornée au o chômago, etc., dans les termes prévus au langue brotonno.
Cos prix seront attribués par un jury
destinataires pour la fourniture du matriel,
lorsque ces entreprises ont obtenu l ’im m a­
triculation des wagons réfrigérants en leur
nom dans los mûmes conditionsque lesexpéditeurs ou los destinataires.
Toutefois, cette allocation n’est pas faite :
lo pour les transports effectués dans des
wagons pris en location à des administra­
tions de chemins de fer; 2» pour les wagons
réfrigérants vides transportés gratuitement ;
3» pour les wagons réfrigérants immatricu­
lés par les administrations de chemins de
fer étrangers.
LE F IN IS T É m i PARLEMENT
GAZETTE BRETONNE
f
ce sont les vicissitudes subies par ce projet*
L E
fr—
et qui furent telles que, élaboré dès le
mois de novembre 1903, il est revenu do
Paris, approuvé par l’Administration,
ces jours derniers seulement.
C'est en effet le 6 novembre 1903 qu’une
commission était nommée par le Conseil mu­
nicipal de Quimper pour élaborer le projet
de construction d’un asile de vieillards.
'
Le premier architocte qui avait accepté
d’en dresser les plans s’étant récusé, il fut
fait appel à un second architecte et, malgré
cette cause de retard, les plans étaient remis
à la municipalité en avril 1904 et les devis
en septembre de la même année.
C’est alors que le dossier va subir, du fait
de l’Administration, des retards considéra­
bles.
11 est transmis à Paiis en octobre 1904,
accompagné d’une demande de subvention
sur les fonds du Pari mutuel. En février
1905, seulement, une première réponse par­
vient, mais négative ; cependant la com­
mission a émis un avis favorable.
Enfin, le 14 février 1906, un an après,
un premier résultat est acquis ; la commis­
sion!; accorde une subvention de 100.000
francs.
Mais pendant ce temps, les plans sont étu­
diés par les services compétents et remaniés
au point que le devis approuvé est le cinquiè­
me établi par l’architecte. Pourtant l’«nlente
finit par s'établir et le 2G octobre 1906,
plans et devis sont définitivement approuvés.
Mais ils mettent encore trois mois pour re­
venir de Paris, puisqu’ils ne reviennent h
Quimper qu'en février 1907.
C’est également ce mois-ci que la com­
mission de répartition des fonds du Pari
Mutuel a accordé i» la ville de Quimper une
nouvelle subvention de 50.000 francs.
Tout est donc maintenant pour le mieux.
Mais on voit par les quelques dates que nous
avons cru bon d’indiquer, quelles difficultés
il a fallu vaincre pour aboutir à ce résultat.
Société républicaine d’Education popu­
laire.—La Soolété républicaine d'Education
populaire donnera le samedi 2 mars pro­
chain, à 8 heures 1/2 du soir, salle du G ym ­
nase municipal, une conférence qui sera
faite par M. le docteur Colin sur les
Rayons X.
Elle promet d'ûtre très intéressante.
Stade quimpérois. — Dimanche aprèsmidi a eu lieu, sur le champ de manœuvre,
la deuxième éliminatoire au championnat
de Bretagne, entre le Stade quimpérois et
le Stade briochin.
Le Stade briochin est sorti vainqueur de
cette épreuve, malgré une énergiaue défense
de l’équipe quimpéroise h laquelle il man­
quait trois ae ses meilleurs équipiers, qu’on
a dû remplacer au dernier moment.
C’est dans la deuxième mi-temps que les
Briochins ont battu leurs adversaires, par
quatre buts, dont un contesté, à zéro.
La première mi-temps n’avait pas donné
de résultat.
a
La « Cornouaille. » — Voici les résultats
des tirs du 24 février :
Poules au 1874 : MM. Esun, 1G6 points ;
Ch. Liot fils, 14G p. ; Cosmas, 131 p.
Poule au revolver 92 : M. Steicher 44 points.
Ecole normale : MM. Golhen, 23 points ;
Le Gofï, 21 p.
Lycée : M. Limbourg, 11 points.
Pupilles : MM. Jean-Louis HénaiT, 20
points ; Daniélo ot Douonne, 16 p.
Conscrits : M. Morlec, 11 points.
Dlmanohe proohain 3 mars, 3° séance de
tir. -» Poule au 1874, six cartouches ; 0 fr.25
la série.
2# tir des pupilles, position à gonoux. —
Poule au révolver 1892; 0 fr.50 la série de six
cartouches.
Commissaires : MM. Séchez et Coubé.
Une erreur s’est glissée dans lo programme
des tirs au sujet de la poule au 1874. Le cla•ement a lieu sur les quatre meilleures séries
et non sur les quatre premières.
par les personnes présentes, en attendant
l'arrivée do médecins qu'on ôtait allô quérir
immédiatement.
Quand ceux-ci arrivèrent ils jugèrent lo
jeune Guéguen, qui perdait du sang par uno
oreille, assoz gravoment atteint, et ils lo
flrent transporter chez lui.
L'état du blessé, était ce matin, station­
n a is .
El liant. —
Vol. — Le nommé Jean-
Louis Grall, cultivateur au villa^o do Penvern, était depuis quolquo temps victime do
vols do foin commis dans son airo ; vaine­
ment il s’embusquait pour on surprendre
l'autour. Le 21 do ce mois., vors 9 h. 1/2 du
soir, ayant constaté un nouveau vol, il so
cacha sous de la paille avec son frère et
vers onze heures il réussit à surprendre en
flagrant délit son voisin Guillaume Gaonarch, ftgô do 42 ans, qui avait oncore à
sos pieds une énorme brassée de foin qu’il
venait io détacher de la moulo.
Grall à qui il a ôté dérobé 300 kilos do
foin estime son préjudice à 35 francs.
Douarnenez. — Musique munici­
pale. — Les membres de la musique mu­
nicipale se sont réunis, vendredi soir, h la
mairie, en assemblée générale.
Ils ont nommé, à l'unanimité, président
du comité d’administration de la Société,
M. O. Salun. receveur des douanes ; viceprésident, M. Massicot, architecte-voyer ;
secrétaire-trésorier, M. Pierre Pichon, rece­
veur municipal ; assesseurs, MM. Le Franc,
chef de la musique ; François Cariou, souschef, Jean Pichavant et Jacqjes Quéié.
Nul doute qu’avec un bureau si bien cons­
titué la société musicale n'entre dans une
ère des plus prospères.
Le distingué président, M. Salun, nous a
laissé entendre qu'il espérait organiser un
graud concert, dans le courant de mars, au
profit des pôcheus sardiniers.
Nous l'on félicitons bien vivement.
Caddvre retrouvé. — On n retrouvé sa­
medi dernier, sur la liouo de grève, près do
Sainto-Anno la Palud, lo oadavro du marin
Bernard Anool qui s'était noyé lo 12 février.
Invité à diner il bord du torpilleur « 13G »,
mouillé dans lo port do Douarnenez, Bernard
Anool, au milieu du repas, avait éprouvé lo
bosoin de moptor sur le pont. Or, h ce momont, lo torpilleur était seooué par un roulis
épouvantablo ot les lames balayaient lo pont.
On n’a pu savoir s’il avait été enlevé par une
vaguo ou s’il avait été projeté par un coup do
roulis par dessus lo bastingage.
Anool était veuf sans enfants.
Châteaulln. — Assistance médicale
gratuite et assislanceaux vieillards. —
Le maire de Châteaulin a l'honneur d'infor­
mer ses administrés que les listes d’assis­
tance médicale gratuite et d'assistance aux
vieillards sont déposées an secrétariat de la
mairie où, pendant un délai de 20 jours,tout
habitant ou contribuable de la commune peut
faire toute réclamation qu’il jugera utile.
Conférence populaire. — Une conférence
a été faite, samedi soir, sallo de la Mairie,
par M. Pichon, directeur de l'écolo publique
de Pleybcn, qui avait choisi pour sujet : La
Bretagne.
Secours-mutuels. — L'assemblée géné­
rale do la Société do secours-mutuels a eu
liou dimanche, à deux heures de l’aprèsm idi, a la mairie.
Los membres participants et honoraires
y assistaient.
Landeleatl. — Descente dejustice. —
Le parquet de Chftteaulin, composé de MM.
Picard, juge d'instruction ; Cord, procureur
de la République, et Le Godec, commisgreffier, s’est transporté lundi dernier <\
Landeleau pour procéder îi une enquête sur
une affaire de mœurs.
Jeunesse laïque et républicaine. — Les
_____ «
membrea do la Jeunesse laïque ot républi­
caine sont priés d'assister à la oausorio qui leur
Salnt-Hernln. — Le drame de<Saintsera fait* demain soir, à 8 heures 1/4, sallo du Hernin. — Une femme tuée d'un coup
Gymnase, par un oamarade.
de fu s il. — Tous les journaux ont relaté
Cette oauserie a pour titre : « La morale laï­ le drame qui s’ost déroulé au Coatdont, on
que >.
la communo do Saint-Hoinin, mais aucun
d’eux n ’on a donné uno v«rsion oxactc.
Jeunesse antialcoolique du Finistère. — Nous sommes aujourd’hui on mosuro do
La réunion mensuelle aura lieu, sauf oontroordro, samedi soir, à 8 heures, sallo du Gym­
nase munioipal.
Ordre du jour : l'affairo do Landudal ot l’nrrété prûfootoral, élaboration du programme do
la proohaiae séanoe réoréativo, oorrespondanoo,
bibliothèque, ootiBations, oausorio par un oama­
rade.
Mutuelle des employés et comptables. —
Les membres de la Sooiété et les employés dési­
reux d’en falro partie sont instamment priés
d'assister à la réunion généralo qui aura lieu lo
dlmanohe, 3 mars, à 10 heures uu matin, salle
du Gymnase.
Ordre du Jour .-Paiement dus cotisations ; 2°
remise dos livrets ; 3° renouvellomsnt du bureau ;
4* oommunloâtions diversos.
Présence absolument lndisponsablo des so­
ciétaires.
Grave accident. — Un grave accident, sur
les suites duquel on no peut oncoro se pro­
noncer, est survenu lundi soir au Gymnaso
municipal, au cours de la séance d'entraîne­
ment de la Quimpéroise.
Un jeune homme, nommé Alain Guéguen,
Agé de 18 ans, qui venait de slgnor son ins­
cription à la Sooiété, est tombé, on ne sait
enoore trop comment, de l'échollo vorticale,
d’une hauteur de trois mètres onviron.
Comme il se plaignait vivement, on lo
transporta chez leconoierge du gymnase, où
4«s soins empressés Jiul furent prodigués
fairo connaître à nos lecteurs lo» faits tels
qu’ils so sont passés.
Il y a environ 15 mois vonait s’établir
au Coatdont, dans la propriété de M. de
Villarmoy, un nommé Franklin Biollay, so
disant ingéniour civil, accompagné do sa
femme.
Franklin Biollay, d’un caractère très dif­
ficile, no tarda pas è so fairo do nombreux
onnomis dans la région. Il vivait plus particullèromont en mauvaise intelligence avec
le gardo de la propriété, nommé Fontenoau,
un ancien gondarmo de la brigade do Carhaix, et il no so passait pns do semaine
sans quo Franklin Biollay, dont l'habita­
tion touchait la maison du garde, ot qui a
la manio d'écriro, n’adrossftt dos plaintos
sans fondement contre ce gardo au parquet.
Uno procédure fut mémo engagée devant
le jugo do paix de Carhaix ot aboutit à la
condamnation de Biollay, à G0 fr. de dommagos-intérôt!. à payer a M. Fontoneau.
Jeudi dornior, 21 février, vors 11 houros
du matin, M. Marsoiller, huissier à Carhaix,
exécutant lo jugomont rondu, alla, ac­
compagné do doux gondarmos, pour proeôdor à la saisio du mobilier do Biollay,
ou plutôt pour drossor un procès-verbal do
caronco, Biollay no possédant aucun m o­
bilier porsonnol, les meubles garnissant la
propriété qu’il habito appartenant i\M. de
Villarmoy.
F IN IS T E R E
.. ...... ......................—— —
Biollay so montra très agressif, pré­
textant qu’aucun acto, citation, comman­
dement, otc.., ne l ’avait touché (ces actes
avaient été notiliés à la Mairie, vu l’absence
do Biollay au moment où l’huissier s’ôtait
présenté chez lui), et menaça mémo l’huis­
sier, qu’il serra fortement en lo prenant
par le bras, do lui tirer un coup do revolver ;
il fallut mémo quo les gendarmes inter­
vinssent.
Los gendarmes et l'huissier partis, Biol­
lay se rendit devant lo domicile-du garde
qui comprend simplement uno chambre au
rez-de-chaussée, attenante à uno autre pièce
servant d’établo, ot l’insulta grossièrement,
le traitant do bandit, crapule, etc.
Cette scène s’éternisant, la femmo Fontonoau sortit, armée d'un bâton et lui dit :
« Allez-vous en, mauvais homme ».
Biollay s'élança sur elle et voulut lui
arrachor Bon biUon.
Son mari, et un nommé Bandiel qui se
trouvait là, intervinrent, et une lutte s'en­
gagea.
Biollay tira un revolver do la poche de
son veston et visa lo garde qui réussit à
faire dévier le coup ; la balle partit, lui
effleurant lo front sans lui causer aucune
blessure et trouant le rebord de son
chapeau. Biollay terrassé, fut quelque pou
malmené ensuite et son revolver fut em­
porté par lo garde, qui se barricada chez
lui.
Vers 4 heures du soir, Biollay revint,
armé d’un fusil do chasse et accompagné
de sa femme. Pendant que l'ingénieur don­
n ait de violents coups de pied dans la porte
do la maison, sa femme insultait les époux
Fontenoau, leur disant : « Rendez-nous le
revolver, salo veimine ». En gesticulant
devant la fenêtre, elle brisa un carreau.
Biollay, armé toujours do son fusil, vint
à cette fenêtre et cria : « Si vous ne rendez
pas le revolver, je tire sur votro femme et
sur vos enfants ».
La femme Fontoneau répondit : « Le re­
volver ne sera remis qu’aux gendarmes ».
L’ingénieur passa lo canon du fusil à tra­
vers le carreau cassé, mit en joue et dit :
« Je tue le premier venu, les enfants comme
les autres ».
Los époux Fontoneau so cachèrent der­
rière uno armoire placée a côté de cette fe­
nêtre, et parallèle au mur où était percée la
fonêtro. Leur fille ainée ¡\gôe de 20 ans était
partie chercher du secours. II ne restait dans
lu pièce assez grande, que leur cadette âgée
de 13 ans, qui s'était blottie près d’un lit et
un petit garçon de 3 ans.
L ’enfant vint so placer devant la fenêtre
à 3 mètres du canon du fusil, en regardant
curieusement.
La mèro voyant son fils en danger bondit,
saisit l’extrémité do l’armp,criant : « Vous ne
tirerez pas,tout de mémo ».tandis que le père
s’élançant saisissait l’enfant et le mettait
à l'abri. Au môme instant une détonation
retentit, la femme Fonteneau atteinte en
pleine poitrine tomba foudroyée.
Fontenoau saisit le fusil par le canon et
voulut l’attirer à lu i,l’ingénieur et sa femme
cramponnés à la crosse tiraient de l’exté­
rieur. Alors l’ancien gendarme saisissant
un encrier se trouvant sur la tablette do
la fenêtre, frappa avec cet encrier sur les
mains du meurtrier et réussit à attirer le
fusil à lui.
Biollay s’en alla alors mais bientôt il
revint, armé d’une carabine ; il essaya d’ou­
vrir la fenêtre, disant au gar.^e : « Voyons
Fonteneau, votre femmo n ’est pas morte,
laissez-moi lui porter secours, je ne suis
pas armé ».
Le gardo n ’ouvrant pas, il pénétra par la
crèche et ¿>e heurta à la porte do com m uni­
cation barricadée par le garde. Finalement,
il partit.
Il prépara deux valises et se rendit,
croit-on, a la gare de Motrelï. Mais, proba­
blement, n’ayant pas d’argent, il revint
chez lui.
Provenus par un habitant du pays qui
partit à cheval à Carhaix, le maréchal-des­
logis Morol ot quatre gendarmes arrivèrent
au grand trot, à 8 h. 1/2 du soir.
Le meurtrier so trouvait chez lui, con­
trairement à tout co qui a été dit.
Los gendarmes qui étaient armés do leurs
carabines, se postèrent devant la demeure,
qui ne comporte également qu’un rez-dechaussée. Pendant que trois d’entre eux, la
carabine on joue, veillaient aux ouvertures,
lo maréchal-dos-logis ot l’autre gendarme,
revolver au poing, frappaient à la porto
do l’habitation.
Biollay vint ouvrir ot fut aussitôt ap­
préhendé, ainsi quo sa fommo,ot à partir do
co moment constamment gardés à vue.
A 10 heures du matin le lendemain, ar­
rivaient à Carhaix, MM. Picard, juge d’ins­
truction, Cord, procureur do la République,
et Le Godec, cominis-grellier, qu’accompagnaiont lo capitaine do gendarmerie de
Cbiïtoaulin ot Lo Vot, interprète.
Lob magistrats prirent à peino lo temps
do déjouner et à 11 heures ils partaient pour
Saint-IIornin en voiture, avec lo docteur
Marchais, médecin-légiste.
Ils arrivèrent uu Coatdont il 3 h. 1/2.
L ’assassin fut amené devant le cadavre
do sa victime étendue sur un lit.
Il nia aussitôt être l’auteur do l’assassinat, so bornant à dire quo lo gardo ot aa
femme avaient sauté sur son fusil dont
l'extrémité dépassait à peine la fenêtre, et
quo lo coup était parti accidentellement.
Il poussa mémo lo cynismo jusqu’à pren­
dre uno branche de buis dépOBÔe au chevet
do la morto et à asperger d'eau bénito lo
cadavre.
M. Picard mit Un à cotto Bcèno révoltante
on faisant reconduire l'inculpé dans une
grango, où il ôtait gardé à vue par les gen­
darmes.
L’autopsio do la femmo Fonteneau eut
liou.cn prÔBonco dos magistrats. Il fut cons­
taté quo lo coup tiré do haut en bas avait
frappe lu malheureuse en pleine poitrine ;
la charge, faisant balle, avait pénétré jus­
qu’au foio, broyant cot organo, pulvérisant
une ’partie du cœur et brisant plusieurs
côtes.
Biollay et 9a femmo furent interrogés.
Ils nièrent avoir voulu tuer la femmo Fon­
toneau et donnèrent une version toute diffé­
rente de la scène du drame.
Mis en état d’arrestation, ils montèrent
on voiture. Une foule d’environ 300 per­
sonnes, massée devant l’habitation, pous­
sait des cris de mort, criant : « Assassins,
tuons-les ».Ce n’est qu’à grand peine que les
gendarmes, faisant caracoler leurs chevaux,
purent so livrer un passage.
En revanche, lorsque la voiture conte
nant les membres du parquet et le capi­
taine de gendarmerie s’ébranla, cette foule
se découvrant poussa un grand cri, qui
disait long sur la terreur qu’inspirait l’ingé­
nieur dans la région : « Vive la justice I »
Tout le long du parcours des groupes
surgissaient dans la nuit, et les cris « As­
sassins », retentissaient sur la route. Un feu
de joie fut allumé au départ de la voiture
emmenant les criminels.
A Carhaix, une foule houleuse attendait
les voitures, qui arrivèrent à 8 h. 1/2 du
soir. Les époux Franklin-Biollay furent
bousculés et frappés.
Lo lendemain ce fut encore pis pour les
conduire à la gare de Carhaix, afin de les
transférer à la prison de Châteaulin. E n ­
viron deux mille personnes poussaient des
cris de mort. Le» gendarmes de Carhaix,
impuissants à protéger leurs prisonniers,
durent demander au maire de les aider à
les transférer. Le Maire requit les pom­
piers, et ce fut piotégés par les gendarmes
et les pompiers que l’on put les amener à
la gare.
On ne sait trop ce qu’est ce FranklinBiollay, qui dit s’occuper de sous-marins
et de travaux intéressant la défense na
tionale ; il se dit né à Villefranche-surSaône et est iigé de 50 ans. On a saisi à son
domicile de nombreux plans et une volum i­
neuse correspondance.
Sa femme dit s’appeler Marie-Jeanne Lert
et est ¡ij;ée de 42 ans, née à Orange.
L ’émotion est grande dan» cette région
de Saint-Hernin, où le Parquet de Chilteaulin vient do se transporter deux fois en
huit jours d’intervalle pour deux assassi­
nats.
Bannalec. — Ecrasé par le train. —
Le Finistère a rapporté, samedi dernier,
les circonstances de l’accident qui s’était
produit, deux jours auparavant, sur la voie
ferrée, près de Bannalec.
L ’identité du jeune homme qui en a été
la victime est aujourd’hui connue. C’est un
nomme Louis Le Roy, journalier, âgé de
18 ans, qui se trouvait en état d’ivresse.
Le malheureux, qui ne jouissait pas d’a il­
leurs de toutes ses facultés mentales, aurait
passé la nuit chez son oncle, le nommé
Cochennec, maçon, demeurant à Kerjanic.
Il était encore ivre quand il voulut, juste
au moment du passage du train, traverser
la voie. E t c’est ainsi qu’il a été broyé.
Service particulier du Finistère.
Paris, 27 février, 8 h. 20 matin.
A cte s officiels.
M. Govin est nommé greffier de la
justice de paix de Pont-l’Abbé.
L a q u e stio n des ég lise s.
Un journal déclare ce malin que le
gouvernement ne prendra pas de me­
sure générale en ce qui concerne les
contrats déjà conclus entre maires et
curés, ces contrats pouvant être lé­
gaux.
Là où aucun bail n'a été consenti,
les églises resteront ouvertes comme
par le passé, et les réparations seront
à la charge des municipalités Mais
l'Etat pourra participer à la dépense
au moyen d’une caisse centrale dont
M, Briand étudie actuellement la
création.
A Lyon, dix évêques de la région se ,
sont réunis chez le cardinal Couillle.
Le secret le plus absolu a été gardé sur
cette délibération.
Au Vatican, on estime que l'accep­
tation des conditions de M. Briand eut
été une humiliation pour l’Eglise.
En présence de ces dispositions du
Saint-Siège, le renouvellement de
toute tentative d’arrangement parait '
définitivement ajourné.
E cole b r û lé e .
A Ottawa (Etats-Unis) un incendie a
d truit une école protestante ; une
maîtresse et vingt-trois enfants ont
été carbonisés.
H avas.
Le Gérant responsable : J.
B e rn ard .
Etudes de M* LUCAS, avoué à Quim ­
per, et de M° REVAULT, notaire à
Douarnenez.
VENTE
Par suite de Conversion de Saisie immobilière
en l’élude de
M• RÉ VAULT, notaire à Douarnenez
LE MARDI 5 MARS 1907
à 1 heure et demie de l’après-midi
Premier Loi.
V ILLE DE DOUARNENEZ
UNE MAISON D’HABITATION si­
tuée rue Porslaouen, 4, à Douarne­
nez, avec Cour, Jardinet et Lieu d’ai­
sance ; le tout, d’un seul tenant, est
porté au cadastre de la commune de
Douarnenez sous le n° 245p pour une
contenance de 4 ares 60 centiares.
MISE A P R IX : 8.000 FR.
DÉPARTEillEXTS DE L’OUEST
Deuxième Lot.
AU BOURG DE PLOARÉ
Manche. — Le pseudo journaliste de
Busancy, dont on connaît l’extravagante
déposition dans une des audiences de l’af­
faire des pare-balles, a comparu samedi
devant le tribunal correctionnel de Mortain,
sur la plainte de la société des pare-balles
qui l’accusait de chantage.
De Busancy a présenté sa défense luimême. Après de longs débats et une au­
dience mouvementée, le tribunal a rendu
un jugement le condamnant à 6 mois de
prison avec sursis.
UNE MAISON D’HABITATION si­
tuée au bourg d<> Ploaré, avec Cour,
au levant et dans cette cour une Maison
à Four, servant de remise et écurie ;
Cabinets d’aisances,citerne avec pompe.
Le tout, d’un seul tenant, est porté
au plan cadastral de la commune de
Ploaré sous le numéro 464p pour une
contenance de 2 ares 91 centiares.
Seine-Inférieure. — La falaise d’Octeville, près du Havre, s’est éboulée sur une
longueur de 150 mètres environ.
Samedi dernier, on avait déjà constaté
un affaissement de cette falaise, et des pré­
cautions avaient été prises en vue d’un écou­
lement.
MISE A PR IX : 6.000 FR.
A. L U C A S .
Etude de M ' P aul L E S C O U R , avoué-licencié,
12, Quai de l ’Odet, à Q u im pe r.
ASSISTANCE JUDICIAIRE
Délibération du 27 juillet 1906
D o nos correspondants particuliers.
Paris, 26 février, 8 h. soir.
Actes officiels.
MM. Barjou et Marmagnant, lieute­
nants au 118e régiment d'infanterie, sont
admis à prendre part aux épreuves orales
des examens d'admission à l'école de
guerre.
*
Sont nommés dans la gendarmerie,
11e légion, compagnie du Finistère, arme
à cheval, MM. Arthur Cadet, brigadier
au 3e spahis, et Maurice Hopp, brigadier
au 5° chasseurs d'Afrique.
Sénat.
Le Sénat a discuté et adopté, après
modifications, le projet de loi relatif aux
réunions publiques.
Chambre des députés.
A la suite d'une question adressée au
ministre des Travaux publics sur les re­
tards des trains de la C>e d'Orléans, lin
ordre du jour invitant le ministre à
prendre les mesures nécessaires pour faire
voter le rachat de l Ouest a été repoussé.
La Chambre a terminé ensuiie, par
l’ordre du jour de confiance, les inter­
pellations sur les fraudes des vins.
D’un jugement rendu par délaut,
au profit de Mme Amélie-Jeannie-Renée
Landouar, épouse du sieur Jean-PierreMarie Bideau, sans profession, domi­
ciliée à Guilvinec, mais autorisée à
résider à l’Ile-Tudy,
Contre : le sieur Jean-Pierre-Marie
Bideau, entrepreneur, demeurant au
Guilvinec, défendeur et défaillant,
Par le Tribunal civil de première
instance de Quimper, le 27 décembre
1906, enregistré et signifié,
Il appert que le divorce a été pro­
noncé d’entre les époux, à la requête
et au profit de la femme.
La présente insertion est faite en
vertu d’une ordonnance de M. le pré­
sident du Tribunal civil de Quimper,
en date du 23 février 1907, enregis­
trée,, et en conformité de l’article 247,
alinéa 3 du Code civil.
Quimper, le 25 février 1907.
Paul LE SCOUR,
Avoué-licencié.
OD ICT DLQÎlli
Monsieur q u ’on .a vu
UüuLI rtnüU ramasser, machinale­
ment sans doute, dimanche soir, vers
10 h. 1|2, au sac noir contenant une
somme importante, esl prié de* le rap­
porter au bureau du journal ou dans
la maison où il l’a trouvé.
M
i y p i IIP désirerait donner des
AlluLAiu leçons. — S'adresser
au journal.
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Etude do M» Pierre Jacq, notaire h Quimper.
Le Dimanohe 24 Mars proohain, à
une heure prèciso do l'après-midi, il
sera procédé, en la salle de la mairie
de La Forét-Pouesnant, à l’adjudication
sous soumission cachetée, au rabais et
on un seul lot, des travaux do C o ns­
Laverack truction d’une Ecole de garçons
Chlènne
S’adresser au bureau du journal.
EtudedeM'PaulMonKL, avoué-licencié
rue du Palais, à Quimper.
VENTE PAR LICITATION
L.E J E U D I
JOUE
7 MARS
1907
A MIDI
Ait pftlaiu Je Justioo, sur le Quai, h Quiinper
DÉSIGNATION :
au bourg.
Montant des dépenses : 41.130 fr.
Cautionnem ent : 1.450 fr.
Election de domicile : La ForêtFouesnant.
‘
MM. les entrepreneurs désireux de
concourir ù l’adjudication sont invités
il consulter les pièces du projet qui
leur seront communiquées au secréta­
riat de la mairie tous les jours, excepté
les dimanches et jours fériés, de 8 h. à
Il heures du matin et de 1 h. ii 4 heu­
res du soir.
iDJUDIClÏÏOllIil
M E R C R E D I 6 M A R S 1907
LE
L’avoué poursuivant,
Paul MOREL.
Nota. — Pour plus amples rensei­
gnements voir les affiches légales et le
cahier des charges déposé au greffe du
Tribunal civil de Quimper.
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ciers de la faillite des époux Le Dilosquer, commerçants à Penmarch, le 9
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la faillite des époux Sarlandier, com­ d’affaires assuré sans voyages ni
merçants à Quim per, le 11 mars, à 9 h. dérangements : 120.000 francs ; béné­
fice : 10.000 francs
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