K° 40 (3 e année). — Samedi 7 Octobre 19H le numéro centimes .4 a TÉLÉPHONE 8 6 POLITIQUE ABONNEMENTS «- ^mmamm^—— Organe de concentration Républicaine AGRICOLE — IvSAIRITIIIVCE — COMMERCIAL : 1 An. 6 Mois. Quimper, Finistère et départements limitrophes Autres départements 3L50 4 2 f. 2 50 Etranger s 50 4 Les abonnements partent du 1" ou du 15 de chaque mois. Rédacteur en chef : J.-D. S ABRITÉ BUREAUX et Imprimerie : 21, Rue du Sallé, 21 — QUIMPER I.es Bureaux sont ouverts de 9 h. à M i d i le matin et do 2 heures n 6 heures le soir. Ad ressor toutos communications concernant la Rédaction à M. K a b r i r , et tout ce qui concerno l'Administration 011 l'Imprimerie à !H. P. G u é g u e n , administrateur-gérant. Les manuscrits ne sont pas rendus. .4 toute demande de renseignements, joindre un timbre pour la réponse. jz> TÉLÉPHONE 86 Paraissant le SiLÎYIEOI ANNONCES la ligne Annonces judiciaires et diverses (4e page) 0L20 Réclames (3e page) O 30 Réclames (2e page) 0 50 Chronique locale ou départementale 1 Annonces payables d'avance. Prix à forfait pour les Annonces répétées et traités de publicité Et pourquoi cette concentration ple ct établiront les responsabilités, permanente des escadres dans la mais qu'actuellement, alors (pie le Méditerranée ? canon gronde, toutes les discordes L'essentiel est qu'une armée na- cessent et. que tous les cœurs souhaiL a F r a n c e honore sets H é r o s . vale vive toujours concentrée, ma- tent la victoire de l'Italie. nœuvrante et entraînée. A l'heure L'altitude des révolutionnaires Funérailles grandioses à Toulon. — Un deuil national. de la tension politique, elle ral- français devant leurs camarades lie le théâtre de la lutte. Et si la allemands rappelle l'histoire de ce Les discours. — Hommages à nos marins. — Les recherches continuent. — Çeux de chez nous. lutte, soudaine, éclate sur un point gentleman qui, insulté par 1111 ivroLes obsèques solennelles des ma- choisissant un stabilisateur nouveau éloigné d'elle, i l n'y a rien de perdu gne, l'appelait : mon ami 1 I.a France vient dc faire d'inoubliarins de nos escadres morts à bord qui soit en même temps 1111 l'élévae Le rassemblement. — As-tu fini, répondait l'autre, je bles funérailles aux marins de la 2 escade la Liberté ou en se portant au teur parfait des avaries en cours, en puisqu'elle se battra dans deux, trois, dre tombés, le 25 septembre, dans l'acsecours du navire, viennent d'avoir rebutant au bout de quatre ans nos quatre jours au plus avec la totalité vas te manger l'nez. Le rassemblement s'efïectue en ordre complissement de leur devoir. de ses forces et l'élan superbe que lieu à Toulon. parfait, puis, le cortège se forme. La morale de toul cela ? poudres ct en noyant celles qui Parmi tant de tristesse, de deuil et de donne la volonté de vaincre alliée à En dehors des compagnies de débarA l'heure où j'écris ces lignes,les auront fait un séjour aux colonies. C'est que, comme le disait Kant, sanglots, une pensée réconfortante nous l'amour de la patrie. quement, des troupes de tout ordre y restes de ces héros du devoir sont jusqu'au jour problématique de l'a- est apportée de Toulon par le. récit de Avant toute chose, i l importe s o r t représentées : gendarmerie, artilleGeorges LE BAIL, en roule pour le pays natal et bien- d'écarter les poudres vieillies ct susvènement définitif de la paix parmi cette cérémonie grandiose, des sentirie, chasseurs à pied, hussards, infantôt ils reposeront dans un cimetière pectes âgées de 10 à 12 ans qu'on Député du Finistère. les hommes, i l faudra que chaque ments de foi en la Patrie qui y furent terie de ligne. L a musique de l a flotte dc village, après un séjour de quel- délivre couramment pour les tirs peuple tienne la main sur la garde exprimés. est aussi présente. Des soldats portent ques moments dans la maison pa- annuels. La ville de Toulon, où, depuis l'ex- les couronnes, innombrables, venues de de son épée. ternelle et à l'église. Tout un peuple Ces réformes coûteront chers, Au vote émis par la gent mouton- plosion fatale, règne une sorte de stu- tous les points de la France. On signale, en larmes fera demain escorte à la nous dit-on. Moins toutefois que le nière qui suit les mauvais bergers peur, avait pris sa toilette de deuil et la parmi les plus belles, celle du Présipopulation tout entière a semblé parti- dent de la République, portant cette douleur des proches et des amis des vice du système qui se traduit par Sous publions aujourd'hui en. feuilleton de la C. Ci. T, j'oppose le mot gouail- ciper dans un même élan à l'émouvante inscription : « Le Président de la victimes. On connaît le proverbe : u ne fabrication considérable de lots " USE REVANCHE " poésie extraite des leur de l'ouvrier patriote qui, entre glorification funèbre. République aux morts de la catastro« En ce monde, i l faut que le cœur refusés à l'état neuf comme improdeux coups d'astiquage, se tourne A partir de 7 heures du matin, les phe du 25 septembre ». Des palmes, Enfants Bretons, d'Eugène Le Mouël. se brise ou se bronze ». pres à l'usage auquel on les destine, vers son camarade et, tapant sur la cercueils ont été transportés dc la cha- entourées dc feuilles d'argent massif, Dans notre prochain numéro, nous comEt d'abord, i l se brise. Mais rien ou par des hécatombes de vies hu- mencerons la publication d'une délicieuse crosse de son « Lebel » en cli-pelle ardente sur des prolonges d'artil- ont • été envoyées par l'Empereur de ne sèche vite comme les larmes. maines ct des cuirassés perdus. gnant de l'œil : lerie, tandis que de tous les navires en Russie. Elle portent en exergue, l'insnouvelle du spirituel conteur Edmond About Après avoir reçu les enseigne— « On a beau dire, tu sais... rade,des embarcations se d irigen t vers les cription suivante : « Douleurs et souveLa marine à bon marché esl une L'OflÇLE ET LE NEVEU ments d'une grande catastrophe chimère ct constitue, en même temps v'ià aujourd'hui la seule ct unique quais,amenant les détachements de ma- nirs 25 septembre-3 octobre 1011 ». I l rins qui doivent participer au défilé. A faudrait encore citer les couronnes do comme celle de Xléna, 011 enquête, qu'un expédient coûteux, le pire des justice de paix ». l'arriére des chaloupes, canots à rames, l'Empereur d'Allemagne, de l a Marine on ébauche une réforme, on s'arrête dangers. Si la France était attaquée demain youyous, flottent les pavillons aux trois anglaise, du Sénat, de la Chambre, etc. en chemin, on oublie et 011finitpar 11 appartient aux ingénieurs d'éou si elle avait à venger son hon- couleurs, cravatés de crêpe. s'endormir dans une fausse sécurité carter des soutes les canalisations neur, ces quelques antipatriotes sepour se réveiller un beau matin électriques et d'augmenter le diaraient emportés comme des fétus de devant l'épave de la Liberté et l'oeu- mètre des conduites destinées à proLes délégués des 150 Bourses du paille par le vent d'orage. vre de mort accomplie par une ca- duire l'immersion immédiate des Travail, réunis en Congrès, ont, paIl n'y a pas place dans les rangs tastrophe nouvelle qui couche plus soutes en cas de danger. rait-il, voté tin ordre du jour déci- du peuple de France pour un parti de deux cents des nôtres au fond de Plus de bois, plus de linoléum, dant de répondre par lu grève gé- des Bazaine. la mer ou à tous les étages d'un na- plus de couches superposées de nérale révolutionnaire aux ordres de G. L. H. vire devenu une épave informe et peinture à bord ! I l faut diminuer mobilisation. sans nom. les chances d'incendie et écarter Le Congrès a recherché ensuite Les morts, à bord de nos cuiras- toul ce qui constitue 1111 aliment les moyens pratiques de préparer PENSÉES sés, se succèdent vite, comme les pour la flamme. cette grève générale en cas de morts légendaires de la ballade. Notre conception moderne de l'univers guerre. La poudre B est devenu un nouAvant de livrer leur pays pieds et n'est pas seulement la plus vraie, je la crois veau Moloch. De toute nécessité, on devra aussi poings liés à l'étranger, nos révolu- aussi la plus belle. 11 n'est pas de spectacle Comme le dieu des Ammonites réorganiser le service intérieur de tionnaires ne se préoccupent pas plus noble, plus émouvant, plus capable elle établit son culte au milieu des sécurité à bord et y fortifier le com- même de la question de savoir si d'inspirer des hereismes virils, que le specflammes où elle attire ses victimes. mandement. La vie en rade doit être nos ennemis de demain sont dispo- tacle de celte race humaine emportée sur un globe chetif vers des destins inconnus, assimilée à la vie en nier. Créons sés à suivre la même tactique et àsoumise à la faim quotidienne,ù la maladie, s'il le faut le grade de capitaine de accomplir simultanément le même ;) la mort, tout imprégnée encore de brutaFatalité tragique 011 malchance, corvette, mais que la hiérarchie du geste. lité et de cruauté, vestiges de ses origines diront les uns ! Incompétence des commandement engendre à tous les Tandis que les mauvais Français animales,el qui pourtant poursuit si obstimarins qui 11e savent pas vivre en instants une autorité effective, pré- de chez nous tiennent ce langage nément sa marche vers un idéal de vérité bonne intelligence avec leurs pou- sente et capable dc parer sur leimpie, i l n'est pas inutile de mon- ct de justice ; qui, sans relâche, ;) la sueur dres et ne sont pas capables de tirer champ à l'imprévu ct au danger. trer comment les socialistes d'Alle- de son front et de ses bras, étend démesuLe Bras Esnouf Dépô Aubert Dldalller • disp«a b!,se« le canon, diront les poudriers et les La présence des apaehes 11e sau- magne et d'Italie comprennent leurs rément le domaine de sa pensée et de sa Vigouroux puissance, et, sans allié divin, sur l'encluRobert Grelot Hue artilleurs ! rait être tolérée plus longtemps à devoirs envers la Patrie. mort lient me du temps, se forge ù elle-même sa Assez de critiques et qu'on rentre bord dc nos unités grandes et petiIl y a un mois, Bebel donnait à propre destinée. A £>orci de l a " Liberté 99 pour ne plus la quitter dans la voie tes. Les rapports des commandants Iéna une fière leçon aux socialistes Paul PAINLEVÉ. Un greupe d'élèves-officiers. de la logique et du bon sens. nous en apprendraient long là- français. I l précisait dans 1111 disC'est le marin qui vit à bord du dessus. Qu'on les interroge et 011 cours l'attitude du parti en cas de L E S D S IC O U R S L ' a r r i v é e dc II. FaMières. navire ; c'est lui qui fait usage de la saura la vérité. RÉPUBLICAINS I guerre : « On a reproché aux déléA l'arsenal de terre, où doivent être Le Président do la République, suivi poudre et tire le canon ; c'est lui L'adoption du projet de loi sur le « gués allemands du Congrès inter- Abonnez-vous au CITOYEN des Présidents du Sénat et de la Cham- prononcés les discours, les prolonges « qui est responsable, c'est lui quirecrutement de l'année de mer purnational de Stuttgard leur attitude et faites abonner vos amis. bre ct des Ministres, est reçu sur le quai arrivent vers 10 h. 1/2. Elles se rangent meurt et qui saute comme le jour gera la marine de ces éléments dandans la question des mesures à de la garo par M. Hudelo, préfet du Var ; avec ordre devant le bâtiment de l'Horde Xléna, comme le jour de lagereux. prendre en cas de guerre. Les l'amiral Marin-Darbcl, préfet maritime ; loge, face à une tribune tendue de noir. Gloire et de la Liberté ! M. J. Gasquet, maire dc T o u l o n ; l'amiEt puis, il y a Toulon et sa rade Français proposaient la grève géDiscours <le SI. Fallières ral Belluo, commandant la 2'' escadre; A lui, dès lors,doit appartenir le aux fonds insuffisants, garnis d'alnérale internationale. I.es AlleM. Fallières, président de la Répu» M. Arnatilt, sous-préfet de Toulon ; M . choix de ses armes, de ses munitions gues et vaseux. Les cuirassés noumands s'y sont opposés, parce blique, prend le premier la parole. Brun, président du Conseil général; ie et la décision définitive en toutes veaux y louchent de leur quille le qu'ils estimaient qu'en cas de — Au cours d'une grève de tailleurs do « Les cruautés du sort, d i t i l , se sucgénéral Moreior-Milon, commandant le choses. fond de la rade. En cas de danger, guerre, ce n'est pas la grève géné- pierres, un ouvrier nommé Moliquo, qui 15e corps, ot les sénateurs ot députés du cèdent dans la marine avec une implaI l faut que demain la marine ait comment noyer les soutes si lr.s crérale que demanderaient les mas- avait refusé do quitter le travail, a été département. cable continuité... I l i e r , c'était l'éclat v ses poudreries et ses fonderies dc pines s'engorgent de toute la lie ses, mais du travail et du pain. assommé d'un coup de pavé par un indiOn remarque également sir Edmond d'une incomparable manifestation navale. C'étaient nos brillantes escadres, canons à elle ou que, du moins, elle qu'elles aspirent ? « /I chaque pays doit être laissé le vidu, sujet italien, qui s'était mélé aux Poe, amiral commandant laflotteanC'est à Toulon que la poudre B, « soin de faire ce qu 'il croit bon ». grévistes. ait la faculté de commander des glaise nouvellement arrivée à Malte, fières et joyeuses, déployant leurs gloinstruments adéquats h ses besoins soumise sans cesse à des tempéraQuelle cinglante ironie dans ce lan— On signalo de Lille qu'une explo- entouré des officiers du cuirassé anglais rieuses couleurs, soleil radieux d ' u n vrai jour de triomphe. A u j o u r d ' h u i , sion s'est produite dans uno fabrique Exmouth. et qui n'engendrent pas durant la tures élevées, mène une vie double, ! c'est la désolation d'une rade où a coulé paix des risques dc mort équivalents vieillit vite et tourne mal. N'est-ce pas le même Bcbel qui, i l d'explosif à Billy-Borclau, pendant que Le Cortège uno dc nos plus imposantes unités de cinq ouvriers manipulaient de ln poudro aux effets dc la mitraille ennemie C'est là, à Lagoubran, sur Xléna, V a quelques années, disait au combat, c'est comme un voile de trisC'est sur la place d'Armes qu'est pendant la guerre. sur la Liberté qu'elle a déchaîné des Beichslag: « A la guerre, prochaine, noiro. Doux sont gravement blessés. donnée l'absoute à laquelle préside l'é- tesse qui s'étend sur les eaux de Toulon j — Un ouragan épouvantable s'est véque do Fréjus. Puis, le cortège reprend ce sont nos pavillons en berne et, sur catastrophes dont les supplices de « les socialistes allemands feront Oii est le remède ? abattu dimancho sur Anvers. Plusieurs sa marche, scandée par les roulements des points divers du territoire, des mères, Dans une poudre nouvelle dans l'Enfer du Dante ne sauraient donner « leur devoir contre la France. » la composition de laquelle entrerait une idée. J'omets les graves accidents Engels, l'héritier de Karl Marx et navires se sont échoués dans l'Escaut, do tambours voilés de crêpes et les hym- des veuves et des enfants qui pleurent A Bruinisse, touto la Itotille des marins- nes funèbres joués par la musique de dans le silence de leur douleur des êtres la nitro-glycérine au lieu de la nitro- de tir qui nous ont coûté tant de vies Liebknecht n'ont jamais tenu 1111 pécheurs est détruite. On compto u n l'escadre et celle du 8 e colonial. aimés que la mort vient de leur enlever. » cellulose, "plus dangereuse que sa humaines fauchées dans leur fleur; autre langage. nombro considérable do morts. Qu'en un jour do combat, ajoute Le président de la République suit la C'est à Toulon que la Fatalité tient rivale ? En juillet dernier, Bonomi, le soM. Fallières, un do nos cuirassés soit longue file des cercueils quo portent les — Les frères W r i g h t , qui firent tant do Mais les artilleurs répondent que ses assises grandes et petites, jamais cialiste italien, se déclarait partisan coulé par le canon de l'ennemi, c'est le prolonges d'artillerie ct la foulo des fales rayures de nos canons ne per- h Brest I C'est là que les Bretons du désarmement simultané. « Oppo- bruit au début des expériences pratiques milles en deuil. Viennent â ses côtés les risque des batailles et lafindu soldat d'aviation,sornient à la veille do lancer mettent pas l'emploi de cette pou- déracinés, qui sont le nombre et la sition aux gestes belliqueux, voilà en un nouvel aéroplane sans hélice, unique- ministres, présidents des Chambres, le qui s'en va dans l'apothéoso de la solide armature dans les équipages, quoi, disait-il, consiste notre antimi- ment basé sur lo mouvement des ailes. préfet du Var, les représentants des gloire... Mais qu'en pleine paix, à l'andre. Allons-nous chnhger nos canons ? meurent les yeux tournés du côté de litarisme, » puissances étrangères, les membres du cre, un bâtiment sombre dans une fouAttendons, droyante explosion, c'est une épouvan* l'Océan sans avoir reçu le boiser et Parleniont, etc... Mais i l faut deux ans pour en consMais voici que l'Italie a entrepris — Une receveuse des gares, dont lo table tragédie où l'horreur dépasse l a les consolations dernières d'une Le cortège so déroule au milieu d'un truire un de fort calibre, 11 en faucontre les Turcs la plus injuste des mari est poseur de la voie, vient d'êtro cruelle inutilité du sacrifice.-' drait dix pour renouveler l'arme- mère qui est trop loin, guerres de conquête. Eh bien t arrêtée à Mortnin polir avoir bloqué une silence émouvant. Soudain, 011 11e sait trop pourquoi, une panique se produit Et M. le Président dc la République ment complet de nos cuirassés et de Toulon, c'est le danger pour eux Croyez-vous que Bonomi s'émeuve aiguille. Elle a avoué son crime. dai".s la foule au moment 0(1 M. Fallières dit le sentiment de pitié pour les victimes de nos croiseurs-cuirassés. On doit sans prolit polir rciitrulnement des et appelle l'armée à la désertion ? ^ U n tamponnement a eu lieu à passe boulevard de Strusbourg, en faco qui s'est manifesté dans le pays. donc se borner h améliorer ce qui équipages. Toulon, c'est la Capoue Bien mietix, le journal socialiste Catnpbon (Loire-Inférieure) sur lu ligue du théâtre, Le cortège est un instant « A ces braves gens qui sont couché» existe en exigeant la pureté de lamaritime avec sa vie amollissante et Il Lavoro dil que, la conquête dc la l'erréo à voie unique do Clmteaubriant à coupé, dispersé, mois i l se reforme bien dans ces cercueils et qu'attendent les matière première qui entre dans la le relâchement des fortes habitudes THpolitaine accomplie, les socialis- St-Nazahe. 11 y a 4 morts ct 2 blessés, vite ct l'incidont n'a ] as d'autre consé- champs de repos de l a terre natale, j ' a composition des lots de poudre, en maritimes, tes veilleront sur les droits du peuquence. dresse pieusement les funèbres a d e iu x LENDEMAIN DE CATASTROPHE L'Explosion de in « Liberté » La Leçon des Evénements. NOS FEUILLETONS Miettes ie la Semaine. LE CITOYEN de la patrie en deuil. Ils sont morts pour sont tombés à lours postes. Serrons les loupe à vapeur venant porter secours au elle. Ils méritent quo sur leur tombe ou rangs, reprenons notro labour quotidien navire incendié. C'était un engagé vodépose la couronno des martyrs. avoc confianco ot, sans oublier nos lontaire, dont le pèro est pêcheur à Au« Pour les autros,quo d'horribles mu- morts, qui sont déjà lo passé, regardons diorno ; Jatlry, fusilier axiliaire à bord tilations ont cloué sur un l i t d'hôpital l'avenir on l'aco. do la Li >erté, d'Audierne. où ils gisent on proie à toutes los an« Demain, commo hier, préparonsDos secours ont immédiatement été goisses du mal qui los torture, jo m'in- nous. » distribuées aux veuves et aux ascendants clino devant lour infortuno, jo les plains des victimes par les soins do l'InscripLes blessés ilécorés de toute mon âme et je fais mes vœux tion maritime. La triste cérémonie est terminéo. les plus ardents pour leur retour à la A Lambézellec. Dans l'après-midi, M . Armand Fallières santé. s'est rendu au chevet des marins blessés, On a appris ici avec uno vive émotion <c Enfin que les familles éplorées des morts etdes blessés reçoivent l'hommage d'abord à l'hôpital Ste-Anno, où sont la mort du matelot fourrier-breveté Eloy respectueux de notre commisération 41 malades, pour la plupart en voie do Gourhaut, âgé do 22 ans, de la Liberté. guérison, Gourhaut s'était engagé en j u i n 1008. I l profondément affligée. » Lit, M. Fallières a remis la croix de la était à Toulon depuis un ans et demi. Puis l'orateur fait lo tableau do l'émoC'est par ce bref télégramme qu'un tion qui fit tressaillir lo monde, à la nou- Légion d'Honneur au socond-maitre cavelle do l a catastrophe. Les hautes et nonnier Piorro Y vos qui, avec l'aide parent de M. Gourhaut père' l'a avis»' touchantes condoléances parvenues de d'un mécanicien, luo dopais dans l'ex- do la terriblo nouvollo trois jours après tous les pays civilisés sont allées droit plosion, tenta de noyer les soutes. I l a la catastrophe : « Vifs regrets. Eloy au cœur de nos marins, dont partout on décerné aussi plusieurs médailles mili- mort hôpital. » Le père, la mèro et la sœur du tléfunt connaît la vaillance ot lo noble désinté- taires. A l'hôpital St-Mandrier, où i l s'ost sqnt partis pour Toulon assister aux ressement. rendu ensuite, lo Président de la Répu- obsèques. M . le Présidont do l a Républiquo terblique a remis l'insigne de Chovulior do A ^lainiperlé mine en ces termes émus : la Légion d'Honneur nu lieutenant do « Et maintenant que nos cœurs meurNotro confrère Y Echo de Bretagne à vaisseau Bosson ; la médaille d'honneur tris ont besoin du réconfort de jours républié une longuo lettre qu'un rescapé à l'enseigne Guilbort ; la médaille miliparateurs, nous pourrons jeter à travers do la terriblo hécatombe, M . Calvar, taire à vingt-quatre olliciors mariniers, nos larmes un regard de confianco sur écrivait à sa mère. I l faudrait tout citer quartiers-maîtres ou matelots. l'avouir. Sans rien perdro des leçons qui M. Fallières a quitté Toulon à G h. dans cotto relation, pour se faire uuc so dégagent de nos malheurs répétés, idée exacto de l'état d'esprit dans.lequel toujours prôto malgré tout à coopérer accompagné des ministres. dut se trouver l'équipage au moment où dans son ardeur patriotique à l'œuvre se produisit l'explosion. Les Causes de la Catastrophe Sacrée do la défense nationale, la marino M. Calvar raconte notamment comL'enquête relative aux causes déter continuera à poursuivre avcc sa mâle ment, au moment où on venait d'établir assurance lo cours régulier do ses glo- minantes de l'horrible catastropho du les manches d'incendie pour noyer les 25septembre restera-t-olle infructueuse ? rieuses destinées. » soutes, on s'aperçut qu'une première Il faut espérer, avec M . Dclcassé, quo explosion avait rompu les conduite grâce aux efforts déployés par tous,nous D i s c o u r s t i c .11. B ) e l c a s s é . connaîtrons enfin l'énigmoqui enveloppe d'eau. • M. Delcasso, ministre de la Marino, cncoro l'origine de i'explosion de la Le matelot Calvar fut épargné par prononce le discours suivant : l'explosion, bien q u ' i l i n t resté a son Liberté. poste. 11 vit à côté de lui un de ses coin « Monsieur le Président M. Chrtulomps, rapporteur du budget patriotes Jean Guland, de Pouloupry, lo de la République, de la Marine au Sénat et M. Painlové, bras affreusement mulité. I l fallut plus « A c'es marins qui sont tombés en rapporteur du même budget à la Cham- tard lui en faire l'amputation. Grâce à braves le lendemain du jour où la Hotte, bre des députés, poursuivront pendant ses efforts, Galund put-être recueilli leur Hotte, concentrée sur cetto mémo quelques jours, a Toulon, lours recher- avec lui par la vedette-amiral du Saintrude, défilait puissante et fière devant ches sur lu valeur des poudres en usage Louis. tout un peuple étonné et ravi ; ou sur à bord des bâtiments de guerro. On est sans nouvollo du premierI l convient'd'ajouter que l'avis génél'autre mer, aux acclamations d'une maître Kerguéno et du quarticr-maitre ralement exprimé par les blessés en traifoulo dans laquelle tous lc.s partis conY Intel. fondus 110 se sentaient plus qu'une ùmc, tement à l'hôpital Stc-Aniio interrogés A K"ciiiuareli. la marine venait do lancer, avec une ra- par le Président de la Républiquo est On cite, parmi les disparus, le matelot q u ' i l faut attribuer à une inflammation pidité inattendue, les deux premières unités d'une flotte nouvelle et plus forte, spontanée des poudres l'épouvantable Le Drézen, de Penmarch. à ces morts,l'hommage, qu'après s'être explosion dont ils furent victimes. Autres morts. incliné sur leur dépouille il convient au ministre de la marine do leur apporter, Paul Leduc, canonnier breveté, né le 2G mai 1871, à Cléder est également celui quo sans doute ils attendent, c'est l ' h o m m a g e d'uno r é s o l u t i o n q u e r i e n n o 11 n ' e s t q u e s t i o n q u e clo r e m p l a c e r l a disparu. I l était marié et avait un enfant puisse fléchir ni détourner. grosse unité disparue par une autre plus de 11 ans. Leduc comptait 18 ans de « Sans considération do corps de per- forte. Tandis que les tins veulent attein- sorvice. Le décès de Hervé Quéré, de Cléder sonnes ou de théories, avec la seulo pas- dre ce résultat par une souscription pu sion du bien do l a marino, nous forons blique, d'autres songent à demander des égal cm m t , matelot â bord du Marceau, a été cr n firme. tout pour percer l'horrible mystère qui crédits aux Chambres pour mettre pro A Plouescat, ou déplore la mort du pèse sur nous. Nous no négligerons rien chainement en chantiers trois unités au pour saisir, afin do tes supprimer, les lieu de deux. M . do Luuessau a écrit quartier-maitre François Quéguiner, causes de ces catastrophes épouvanta- dans ce sens à M. Delcassé qui lui a ré marié depuis peu. Sa femme est sur bles. E t cependant, nous continuerons pondu que telles étaient bien ses inten- le point do devenir more. On signale commo disparus le quartier-maître de renser -tous nos rouages maritimes, tions. de corriger ce qu'ils ont do défectueux, Lo Liberté do 14.000 tonnes sorait chauffeur, Yves Philippe, 41 ans, 21 ans de rendre meilleur co qui est bon. remplacé par un Jean-Bart de 23.000 de service, et Jacques Devaux, matelot tailleur à bord de la Liberté. A Henvic, « L o i n de penser que lo progrès se tonnos. René Bohic, 2° maître canonnier, fige dans une formulo définitive,nous le 24 ans de service. rechercherons partout avec ténacité, Pour une nonvelle " Liberté " EN BRETAGNE n'empêchant pas que de libres initiatiUne réponse ves le recherchent do leur côté, tout prêts au contraire à mottre ù profit leurs Nous avons publié dans notre dernier découvertes. numéro le télégramme qu'au premier « Enfin nous renforcerons encoro, moment M. lo député Le Bail adressa à nous multiplierons les mesures de pré- M . Delcossé, ministro do la marino. caution sans quo notro vigilance s'enM . Delcassé a répondu par la dépêche dorme mémo une minute, cotto minute suivante : que guette le destin sous lequel un scepMerci, mon cher ami. Dans le deuil naticisme indolent se courborait peut-être dans une résignation passive, mais dont, tional, le deuil des populations bretonnes par son énergie à lui résister, par son plus navrant encore. Je suis de cœur avec Delcassé. acharnement à lui refuser les moyens de elles el avec vous. nuire, un patriotisme fervent peut désarn o s moRTS mer l'hostilité et forcer la faveur. Au milieu des difficultés du travail do « Qui donc, i l y a huit jours, aurait sauvetage et de l'identification des maémis un doute sur la nécessité pour la rins décédés dans la catastrophe, les France, pour sa sécurité, pour son dévenouvelles sont parvenues d'une manière loppement, d'uneflotte la plus nombreuse, assez lente aux communes et aux fala plus puissante*possiblo ? milles, « Cetto nécessité aurait-ello disparu Notre région, i l fallait s'y attendre, a avec la Liberté t L'épave lamentable du payé durement son tribut au mauvais cuirassé, hier triomphant, semble souf. destin qui frappait la marino française fier la désespérance et l'abattement ; La liste est longue do nos morts. mais une voix aussi monte de ccs cerDès les premiers jours cependant, cueils, la voix qu'il faut écouter et qui arrivaient la confirmation du décès ou nous crie : confiance et travail ! » de lu disparition do plusieurs des nôtres Nous apprenions par un do ses parents D i s c o u r s «le 11. A b c l la disparition du premier maître méca M. Abel, député de Toulon, succédant nicien élève-officier Lo Bras, dont le à M . Gasquet, maire, romercie, au nom père est notro ami M. Charles Lo Bras, des Sénateurs et des députés du Var et directeur d'école à Carhaix. Tout jeune au nom des populations qu'ils représen- ot plein d'avenir, Le Bras avait été reçu tent, le chef de l'Etat et les membres du récemment aux examens d'officier. Sa Parlement d'être venus s'associer a ce nomination au grade d'enseigne allait deuil général. se fairo dans quelques mois. L a doulour Puis i l exprime l'espoir quo, dans l'a- des parents, à laquelle nous tenons à venir, do pareille catastrophes soient nous associer, l'ut navrante on apprenant évitées, car i l faut délivrer lo pays do la fatale nouvelle. l'énervante crainte de la poudro : Egalement élève-officier, Robert, de « Les trois couleurs n ' o n t p o i n t sombré, Brest, marié et père d'un bébé. Nos lecd i t - i l en terminant, avec le naviro détruit ; teurs trouveront leur portrait dans la et, demain, d'autros vaillants marins photographie que nous publions cimonteront avcc la mémo abnégation sur dessus. de nouveaux cuirassés do la RépuA Douarnenez et à Quimpor, l'inscripbliquo... » tion maritime n'a pas encoro été officiellement avisée de la listo définitivo dos Discours de l'Amiral llcllue morts et des survivants. On est cepenC'est, enfin, lo vice-amiral Bolluo, dant rassuré sur lo compte do la plupart commandant la 2° escadre, qui purlo, des marins des deux quartiers apparteAvcc une émotion poignante, qu'il cher- nant aux équipages de la 2° escadre. che en vain à dissimuler, le chef de Audicriie l'escadre si douloureusement éprouvée adresse un suprême adieu aux victimes On nous écrit d'Audierne : de l'explosion de la Liberté. La catastropho clo la Liberté a fait Puis, i l remercie M. le Président do quatre victimes dans notro quartier. Ce la République d'avoir voulu conduire sont Corentin Chalm, second-maitre lui-mémo le deuil de nos marins bruta- canonnier do la Liberté. Chalm complement saisis par la mort, et exprime tait ving-trois tins do service. I l laisse aux parents de toutes ces malheureuses uno veuve et trois enfants dont l'alné Victimes sa douloureuso sympathie. âgé de 14 ans, est élèvo à l'écolo supé« Adieu, dit-il, Gaboldo, Chanteau, rieure do Douarnenez et los deux autros Lostin, Albortini, Lo Bras, Robert, do 8 et 5 ans, habitent Audiorno avec adieu à tous coux qui sont couchés à vos leur more. Les autres sont Castroc., quarcôtés. Que la terro vous soit légère, vous tier-•maitre chauffeur do la Liberté, clo êtes morts dans lo devoir. Adieu ! Primelin, marié aussi, ot père do doux « Mais, avant do nous séparer, jo enfants ; Jean-Yves Olivier, gabier auxiveux dire à mes équipages : Nous avons liaire ù bord de VErnest-Rcnan, q u i ïendu les derniors devoirs à ceux qui faisait partio de l'armement d'une cha- A Quimper. Chez Mme Vigouroux. Nous avons tenus, ces jours derniers, à prendre des nouvelles du jeune premier-maitre élèvo officier Vigouroux, dont nous annoncions, dans notre numéro précédent, les blessures légères à la tête. Son état est satisfaisant comme en témoigne la lettre suivante, que veut bien nous communiquer sa mère, Mme Vigouroux : 30 septembre, hôpital St-Mandrier, Toulon. Chère maman, J'ai reçu ta lettre hier soir. Rassure-toi complètement, je vais aussi bien quo possible. J'ui quatre ou cinq plaies ù la tète, mais elles ne sont pas graves et elles seront vite guéries. I l me restera quelques cicatrices, mais elles serontcachées par les cheveux, lorsqu'ils auront repoussé.' On me les a en effet coupés et ensuite l'on m'a rasé la tète pour soigner les plaies. Esnouf est ù côté du moi ;ï l'hôpital, il a les deux bras et les mains brûlés, ainsi que les deux jambes. La figure n'a presque rien. Ses brûlures ne sont pas prol'ondos et il en réchappera. 11 a la fièvre maintenant. Dépô ot Grélol sont sauvés, ils n'ont rien. Didailler, IIuo et Aubcrt, lo 111s de l'amiral, étaient à terre. Robert et Le Bras, de Carhaix, ont été tués. J'ai une chance énorme d'échapper. Lorsque la grando explosion a eu lieu, j'ai été soulevé et jo suis ensuite retombé à quatre pattes sur le bâtiment. Jo n'y voyais plus rieil avec la fumée et avoc le sang qui mo coulait sur los yeux. Au petit bonheur, je suis allé, toujours à quatre pattes, vers le bord, j'ai trouvé un palan qui pondait et je mo suis laissé glisser dans l'eau. Je mo suis éloigné à la nage et, avec l'aido d'un matelot, jo suis monté dans un vapeur à moitié démoli par l'explosion, Un autro vapeur m'a pris et m'a conduit à bord do la Justice. Lfi, on m'a fait un premier pansement et l'on m'a conduit à l'hôpital île Saint-Mandrior. Ton fils qui t'aimo, VIGOUROUX. Mmo Vigouroux nous dit qu'elle fut sa cruelle appréhension lorsqu'elle apprit, par uno do ses voisines, la nouvelle do la catastrophe. — Un instant, nous dit-elle, jo restais comme anéantie. Jo no doutais pas quo mon fils fut parmi los victimes. Puis, jo mo rendis en toute hâte à la Préfocture où l ' o n no connaissait encore aucun détail précis. Lorsque je revins chez moi, en proie a l'inquiétude que vous devinez, un télégramme m'y attendait. Celui l o mon fils m'annonçant ses blessures légères. Et, ù travers sa joio do lo savoir maintenant hors do danger, l'excellonto dame hisse percer une tristesse pennies deu c bons camarades clo promotion, bretons eux aussi, qui ont payé leur tribut {< la mort, Robert, do Brest, et Lo Bras, de Carhaix, que Mmo vigouroux connaissait tout particulièrement, — Ah ! nous dit-elle, tout cela est affreux et je partage la douleur des malheureux parents devant une pareille catastrophe. N'ai-jo pas failli, moi-aussi, avoir à pleurer mon fils unique ? B.e l i e u t e n a n t d e v a i s s e a u tttrullu. Nous apprenons que M. Strullu, blessé lui aussi à la tête, est en bonne voie do guérison. L a flotte italienne a bombardé T r i p o l i et le corps de débarquement s'est emparé de quelques forts. La garnison se ret ire pour organiser, croit-on, la résistance à l'intérieur. Guillaume-Marie Le Poupon, 30 ans, commissionnaire à La Montagne, en Audierne, n'est pas tendre lorsqu'il a bu un coup de trop. Le 12 août, ayant rencontré le gardechampêtre Laslenet qui l'admonestait surson état d'ivresse, il le traita de « sauvage » et lui donna une poussée. Depuis, i l aurait menacé ce garde de lo f...lanquer à l'eau. Le tribunal condamne Le Poupon à 6 jours de prison. l i s ils Garcete. ~ BEUZEC-CAP. — Eu mauvais sujet. — Le " Courrier du Finistère " Confié par le tribunal K l'assistance .publichante Magnificat à Matines C'est à l'obligeance de Mmo Vigouque à la suite d'un vol qu'il commit en Notre photographie. roux que nous devons l'intéressante phoLe Courrier du Finistère, journal des juillet, le jeune Alain-Mario Talec. lGans, tographie publiée ci-dessus, qui repré- vicaires et de M. Fortin, reproche à M . fut placé chez un fermier, M. Kersual, sente le groupe cles élèves-officiers em- Le Bail la part qu'il a prise dans la habitant Beuzec. U en profita pour lui dérobarqués à bord de l a Liberté. Co sont désorganisation de la Marine française ber 40 francs. M M . Esnouf, de Brest (marié depuis le sous le ministère Pelletan. Presqu'en même temps, i l f,-lisait mainLe vicaire du Courrier ne s'aperçoit 5 août) ; Dépô, de Garnies ; Grélot, né à Tahiti (sa mère habite Brest) ; Didailler, pas qu'il déraille. C'est comme s ' i l basse sur une montre d'argent appartenant chantait Magnificat à Matines. Quand de Saint-Xic ; Hue, de Toulon (père de un monomaue s'est mis quelque chose à uno voisine, Mme Rose "Te Roux, et trouvait encore le moyeu de garder par famille); Aubcrt, fils de l'amiral Au- dans la tète, le diable lui-même ne le lui devers lui, un écus de cinq francs quo lui bert ; V-igi uroux, de Quimper, enfin Le ôterait pas. avait confié son patron pour aller payer un Bras, de Carhaix et Robert, de Brest, Il n'y a du reste pire aveugle que celui fournisseur. (ce dernier marié et père d'un enfant) qui ne veut pas voir. Avcc trente six Devant la mauvaise attitude de ce jeune qui ont été fauchés par la mort. chandelles et lo liez dessus, i l n'y verrait récidiviste, le tribunal l'envoie, cetle fois pas plus clair. A v i s a u x H<'ai>iii9es Sous le ministère Pelletan, la flotte en maison de correction jusqu'à 21* année. CONCARNEAU. - Toute la lyre. On nous prie d'insérer l'avis sui- française était encore l a seconde du monde. L'avance qu'elle avait alors, C'est pour outrages aux agents et aussi vant : Les familles qui seraient désireuses ello l ' a perdue depuis. Le reproche outrages aux bonnes mœurs, qu'il offensait de fairo inhumer en dehors de Toulon, qu'on peut faire aujourd'hui à M. Pelle- par ses chants et ses gestes, pour rebellion leurs parents décédés par suite de la tan est do ne pas avoèfchûté suffisam- et ivresse, que le nommé Charles Scouarzec, catastrophe de la Liberté, sont priées ment la construction des six cuirassés 30 ans, manœuvre à Concarneau est appelé d'indiquer le plus rapidement possible et des croiseurs-cuirassés du programme devant le tribunal. Les faits remontent au au Préfet Maritime, à Toulon, la loca- de 1900. Mais i l ne faut pas oublier que 22 septembre. M. Pelletan élait partisan des petites lité où l'inhumation doit avoir lieu. unités, des torpilleurs, ccs nageurs d'àScouazec récolte six jours de prison et cier qui devaient d'une piqûre mettre 5 fr. d'amendo. AUX MARINS F R A Y A I S r.ui- par le. fond les cuirassés les plus redouNous recevons la communication PENHARS. — 4 propos de pommes. — tables, les mastodontes de la mer ! van.tr : Le 3 septembre. M. Le Goaer, propriétaire C'est une théorie maritime qui a vécu ii Penhars trouvait sur un pré qui lui apparLe bureau du Conseil d'Aministratiou plus de 20 ans. Ces idées ont été celles tient trois jeunes gens jouant à se lancer Central des Médaillés militaires, réuni cle toute une génération, à la tête de en séance extraordinaire lo mercredi laquelle on comptait l'amiral Aube et i ''es pommes tombées des arbres. 11 leur 27 septembre 1911, adresse aux cumaral'amiral Fournier et des hommes consi- intina l'ordre de se retirer. Des injures lui dos et aux familles de la Marines Frandérables comme M M . Gabriel Charmes furent, parait-il, répondues. çaise le témoignage ému d i leurs douM. Chuto, maire de Penhars, que M. Le et Lamy. loureuses sympathies. I l s'associe de Goaer avait averti, voulut intervenir II fut à MM. Le Bail et Fortin ont parlé, le cœur, au nom de tous les Médaillés militaires, au deuil qui vient de lespremier à la Chambre, le second au son tour mal reçu. Un des troi9 promeneurs Yves-Mario Mazéas, 20 ans, dont la pafrapper dans leurs plus chères affections. Sénat, sur les choses de la Marine. M. Le Bail a mis du temps à s'initier tience ne parait pas être la vertu domi11 présente aux familles éprouvées par l'épouvantable catastrophe du cuirassé aux choses de la Marine et i l est inter- nante, l'injuria à son tour et porta un coup Liberté, les respectueuses et profondes venu en 1906, quand i l s'est jugé prêt a de poing au propriétaire. condoléances do lous los Médaillés mili- affronter la tribune en faveur de la consMazéas est condamné à G jours de prison truction des six Danton. taires. avec sursis. Pourquoi M. de Cuverville, qui est un Le Président Général, PLOARE. — Elle voulait une poupée ! remarquable officier, n'est-il pas interTh. POII.POT. venu à la tribune du Sénat pour dénon- — Une bambine de 10 ans — on lui en cer le péril national ? donnerait bien 7 — haute comme une botte, Cruauté inouïe. Pourquoi M. Fortin, alors déjà séna- est ensuite appelée. Elle se nomme Elisa-' Les parents bretons de nombreux ma- teur in partibus et grand électeur des Renée Le Floch, nce a Guérande (Loire- rins blessés victimes de la catastrophe sénateurs présents et à venir,n'a-t-il pas Inférieure). Placée comme domestique chez de la Liberté ont demandé uu permis p o s é u cette heure c r i t i q u e s a c a n d i d a - M. Le Guellec, ù I'ioaré, elle a volé des gratuit de chemin de for pour aller voir ture à la haute Assemblée '? 11 y allait du photographies, un collier de perles noires, salut de la France. Touché de la grâce un panier et aussi une petite somme d'arleurs enfants hospitalisés à Toulon. Il est déplorable d'avoir à constater di\i'.ic, accablé de lous les dons d'en gent. — C'était, confesse-t-olle, pour «raque le ministère do la marine n'a pu liant, au courant des choses cle la Ma- cheter une poupée. obtenir des compagnies que des billets à rine .sans les avoir jamais apprises, i l Admonestation sévère du président qui I l aurait pu vraiment laire aurait dit au Séuai d'admirables choses. demi-tarifs. la différence ou demander au comité de I l ne faut pas oublier que M. Jourdain remet la petite délinquante à l'Assistance. la Presse parisienne de prélever une pe- faisait de la prose sans le savoir et que ESQUIBIEN. — Le lait « mouillé». — tite somme pour cet objet sur les fonds ce brave homme a fait école dans toutes La femme Péhérin, née Anne-Yvonne les branches du savoir et do l'activité de la souscription nationale, Moulée, a vendu du lait qui a été reconnu à humaine... la politique, la marine, etc. Co. silence aux pauvres est d'une l'analyse mouillé dans la proportion de Reste le vote de M. Le Bail dans l'in- 10 0/0 et écrémé dans celle de 15 0/0. M« Le cruauté inouïe. Si les escadres toutes grouillantes do marins bretons séjour- terpellation Germinet. Diberder l'assiste à la barre. Si le Courrier veut bien se reporter naient à Brest, les familles des blessés Dix jours de prison et 150 fr. d'amende. pourraient s'y rendre en chemin de fer au Journal Officiel du 10 décembre 1908, ou à pied... mais, vraiment, Toulon est p. 8472, i l verra que, par uu vote rectifié, QUIMPER. - Qui a bu boira. - En M. Le Bail s'est abstenu dans le scrutin vertu de ce principe, le nommé Bourveault trop loin. " Le Citoyen. relatif à cette affaire. est, pour la 25» fois, poursuivi pour ivresse. Le Courrier a donc craché maladroi- Coût ; 2 mois de prison, 600 fr. d'amende et tement en l'air et... i l en supporte les F i u t e r d i c t i o n de ses droits civiques. conséquences. LANGOLEN. — Le calvaire de l'ateule. KERNÉVOD. — Jean Gaonac'h, 16 ans, est poursuivi Les obsèques Jeudi et vendredi ont eu lieu, dans Retraites Ouvrières et Paysannes pour coups à sa grand'mère, la veuve Cloarec, une pauvre vieille de 85 ans. Les différentes localités du Finistère, les obsèques des marins tombés au cours de L a loi des Retraites Ouvrières et Pay- faits révélés parles dépositions des témoins l'accident de la Gloire : Jean Marie sannes, a fait deux nouveatfx rentiers sont particulièrement odieux. Non content Michel,21 ans,engagé volontaire, canon- parmi les assurés facultatifs du départe- de ne pas travailler, Gaonac'h prétendait se nier, à Locronan ; enseigne de vaisseau ment. faire nourrir par son aïeule qui, incapable Quémener, 23 ans, do Landerneau ; Yves 1° M. Le Bosser, Louis, fermier de travailler et n'ayant pour toute ressource Allain, 20 ans, quartier-maître canon- payant moins de G00 f r . de fermage que sa modique pension d'assistance aux nier, à Lambézellec ; Vincent Jézéquel, annuel,domicilié à T r o l o g a t c n Plozévet. vieillards, est elle même obligée d'avoir armurier, au Rclecq-Kerhuon ; Rolland 2° M. Kerdraon, Yves, fermier payant recours à la bienfaisance publique. et Lo Berre, fusiliers, à Brest. lui aussi moins do G00 fr. tle fermage, Quand la pauvre femmo luirefusaitde Des discours émus ont été prononcés domicilié à Kerloussouarn, en Dirinon. sur les tombes ouvertes pour ccs malDoux allocations au décès o n t étél'argent pour aller boire, i l la jetait à terre et la rouait de coups de bâton. heureuses victimes. également accordées : Ce mauvais gas répond à l'audience avec 1° M . Bertholom, François, assuré Une lettre de 11. Le Blail facultatif, domicilié à Fouesnant, a une indifférence qui touche au cynisme sur M. Georges Lo Bail, député du Finis- reçu 150 fr. ces actes révoltants. Aussi, le tribunal n'hétère, a adressé à M. Delcassé l a lettre 2° L a veuve de M. Riou, Yves, domi- sito pas à l'envoyer jusqu'à sa majorité, en suivante : cilié à Lanriec, a reçu également 150 fr. maisou do correction. Plozévet, 30 septembre 1911. PEUMERIT.— Pas de chance.— Surpris par les gendarmes à la chasse le 25 septemMonsieur le Ministre bre dernier, Guillaume V..., 33 ans, fut et cher Collègue, trouvé porteur d'un permis... périmé depuis Une souscription nationale est ouverte Section tic BrcN(< la veille. 30 fr. d'amende et confirmation do au profit des familles des victimes de la Les républicains qui seraient désireux l'arme. catastrophe du cuirassé Liberté. Je vous demande d'associer a ces familles celles de prendre part aux travaux du Congrès GUENGAT. — Courlis où perdreau ? — des victimes du croiseur-cuirassé Gloire. dos Bleus de Breragne, qui se tiendra à Le 13 septembre, Guillaume G... a été surParmi les morts do la Gloire au nom- Brest les 8 et 9 octobre, .ainsi qu'au pris en action do chasse dans un champ de bro de neuf, huit appartiennent au dé- banquet quo présidera M . Gucrnier, blé noir. partement du Finistère, et les parents député d'1 Ile-et-Vilaine, Président géné— Jo chassais au courlis aliirme-t-il. Etantqu'ils laissent derrière eux sont de bien ral de la Fédération, assisté do M. le Préfet du Finistère ot des élus républi- donnéo l'époque, le tribunal estime qu'il pauvres gens, je vous assure. Vouillez agréer, Monsieur lo Ministro, cains do Bretagne, sont priés do se fairo s'agissait bien plutôt de la chasso au perl'expression de mes meilleurs sentiments. inscrire chez le Président de la sections dreau. G... éoope d'une amende de 50 fr. brestoise, rue d'Aiguillon, n" 24. Son fusil sora confisqué. Georges L E B A I L . Une autro condamnation pour chasso D'autre part M. Lo Bail a envoyé le sans permis est prononcé, contre Jean S..., LA VIE CHÈRE télégramme suivant au Présidont du de Meilars. Même peine. Syndicat do la Presse Parisienne : Le prix du pain ù Audierne et Pcnt-Croix SAINT-YVI. - Vol de ruches. - ' L e « Prière associer dans souscription Un différend s'est élevé cette semaine nommé Lennon a volé trois ruches d'abeilles familles neuf victimes Gloire à celles outre les patrons boulangers de Pont-Croix appartenant à Mmo Kerbrouc'h de St-Yvi. dos victimes du cuirassé I.ibcrté. et d'Audierne el les Municipalités de ccs Sentiments dévoués. comrflunes, à l'occasion d'arrêtés pris par Les faits étant indéniable, Lennon s'entend ces dernières et taxant le prix du pain à condamner à C jours de prison. L E B A I L , député. » 0 l'r. 32 lo kilo. ELLIANT,— Le droit des sages-femmes. Quelques incidents sans gravité se sont produits à l'occasion des protestations for- — Jusqu'à quel point les sages-femmes ontmulées par les boulangers. A la suite d'uno elles la permission de faire usage de l'ins* conférence, tenue à la Préfecture en pré- trumont de chirurgie appelé forceps, dans L n e u e r r r e»l déclarée sence de M. le Secrétaire général,un accord les cas difficiles ? Une de ces praticiennes, L a guerro qui paraissait imminente est enfin intervenu et il a été décidé 'que le entre la Turquie et la Porto a été décla- prix du pain serait lixé à 0 l'r. 3i et 0 fr. 32 Mme L..., demeurant à Elliant, comparait aujourd'hui sous l'inculpation d'exercice rée officiellement vendredi dans l'après- centimes, suivant ia qualité. illégal de la médecine pour s'être servi de midi. cc dangereux instrument aux lieu et place A l'ultimatum brutal do l'Italie, l u i d'nrt médecin, e n j o i g n a n t e lui livrer la Tripolitaino, M. le D' Gaumé, appelé àdonnerson avia le gouvernement ottoman ne put qu'orAudience de rentrée. à la barre sur ce cas très spécial, estime que ganiser rapidement la défensive. Privés Lundi 2 octobre a ou lieu au Palais de l'application des fers no peut être faite par de marine sérièuso — la plupart do ses justice l'audience de rentrée à laquelle une suge-femmo qu'en présence de l'im* vaisseaux sont do types anciens et démoassistaient los membres du Tribunal et clu possibilité do faire prévenir un médecin en dés— sans garnison n i artillerie suffiParquet. temps utile. sante à Tripoli, les turcs sont dans une L'annéo judiciaire a été ouverte dans les En présence des contestations de Mme situation d'infériorité qui ne laisse aucun formes habituelles par M. le Président, puis, L..., sur les déclarations que lui prêtent doulo sur l'issue do la lutto. le tribunal s'est ensuito retiré à l'effet de certains témoins, l'affaire est remise à quin« Line médiation des grandes puissanprendre diverses délibérations. ces européennes, demandée par le gouzaine. Défenseur, M» Le Bail fils. Audience du mardi 3 octobre, vernement de Constautinoble, parait DOUARNENEZ.-La pèche à la turlutte. peu probable, AUDIERNE, — L'ivresse turbulente. — — Un équipage de pèche e»t poursuivi pour tes victimes ds la "Bloire" Le ConlliUUalo-Turc TRIBUNAL" CORRECTIONNEL DE IJtlPER LE CITOYEN Lyre Quimpéroise.— Temps permettant, fession de manœuvre, ot domicilié place de la Lyre Quimpéroise organise avec le con- la République à Pont-l'Abbé. cours dos clairons et tambours de la société On croit qu'il s'agit d'un accidont. do gymnastique « La Quimpéroise » uno tfïwilvine© retraite aux llambeaux pour samedi 7 Election complémentaire. — Lo dimancourant. che 8 octobre courant, i l sora procédé, en Départ do la Mairie à 8 h. 1/2, rues la communo do Guilvinec, à 1 élection de Kéréon, Chapeau-Rouge, St-Josopli, Place doux conseillers municipaux. ët«Guénolé-Poniiiare'li Latour-d'Auvorgne, arrêt, du Palais, Quai Les nouveaux bâtiments scolaires. — de l'Odet, du Quai, Placo Terre-au-Duc, L'inauguration dos nouveaux bâtiments scoQuai du Stéir, Boulevard do l'Odet, de laires de Saint-Guénolé aura lieu le dimanl'Evèohé, Place St-Corontin, Dislocation. che 22 octobre. La cérémonie sera brillante. Elle comprendra un banquet, qui ne manAccident. — Vendredi, vers 6 heures du quera pas d'attirer de nombreux souscripsoir, Mmo Bernard, née Désirêo Buzaré, teurs, des courses do chevaux, de bateaux, ftgéo de 59 ans, ménagère, demeurant 2G, do vélocipèdes, des jeux divers. ruo do Brost, travaillait it laver des vitres Lo clou île la féte sera un simulacre de chez M. Sicot, plâtrier, lorsqu'elle tomba sauvetage, exécuté par les 3 canots des d'uu escabeau sur lequel ollo était montée stations de St-Guénolé, Kérit.y et St-Piorro. Lo Consoil a voté uuo somme do 500 fr. ot so fractura lu jambe gauche. Après avoir pour los t'êtes. reçu les soins do M. lo docteur Colin, la I.a F o r ê t - l oucMiia nt ménagère a été transportée à l'hospice. Suicide. — Dos chasseurs ont trouvé le 2<S septembre au 5 octobre. E'at-Civildu cadavre d'un nommé Yves Candel, 59 ans. — Naissances : Yves Korraén, ruo des forgeron, demeurant à lu Grande Halte, Gentilshommes. — Yvette Hémon, rue des pendu à un poirier, au village de Ecrive. La Football Gentilshommes, 10. — Marguerite Le Roy, mort remontait à plusieurs jours. Après les Dimanche prochaiu 8 octobre, se jouera ruo Providence, 20. — Alain Rannou, ruo constatations légales, le corps a été transsur le nouveau terrain du « Stade quimpé Providence, 45. porté au domicile du défunt. 257 Naissances en 1911. rois », & Poulfruinan, lo premier match d'é PlougaNtel'DaoulnN 105 Mariages. limination « Possibles contro Probables », Décès : Jean Hujruen, 29 ans, chaisier, Une. triple noyade. — Dimanche aprèson vue du championnat de Cornouaille et célibataire, Mont-Frugy. — Mario Kergoat, midi, lo corps do Mllo Anne-Mario Lagathu, l.éon, l r « série. Sont convoqués : 59 ans, ménagère, veuvo Diquélou, ruo qui se trouvait à bord du canot dc plaisance Equipe probable : (culotto blanche, cheperdu dans la baie cos jours derniers avoc Sto-Cathorino, 115.— Marie Bescond, 43 ans, son père et sa mèro, a été recueilli par dos misette blanche parements noirs), Richard, Gaonach, Rault, Fitament, Le Bronzée, ménagère, épouso do Quéneudec, ruo l'Hos- matelots à la Pointe du Liévon, près du châGourmelen, Salles, Bideau, Lo Goai'-c, Le pice. — Barbo Guirriec, 18 ans, lingèro, teau du Prince Russe. célibataire, rue Providence.— Marie Coadec, Roux, Labat. MORLAIX 77 ans, s. p., vouve Poyssonneau, rue l'HosEquipe possible : (culotte noire, maillot Homicide par imprudence. — M. Charles pice. — Marie Morio, 29 ans, factrice, divers) : Quintin, Petret, Theflioux jeuno, célibataire, ruo Kéréon, 42. — Antony Homon, propriétaire à Carantce, avait ces Le Diberder, Barguédan, Theflioux ainé, jours derniers fait l'acquisition d'un revolver Paul, 70 ans, recovour-buralisto, époux do précision. Voulant essayer son arme, i l Decrop, Le Floch, Ménardeau, Donnard, Duval, ruo Locronan, 15. tira par mégarde dans là fenêtre d'une Grimaud. 414 Décès en 1911, maison voisine. Par un tragique hasard, la Remplaçants: Le Roy,Frelon, Kervennic. dont 154 aux hôpitaux. balle alla atteindre en plein cœur1 Mmo l.o Pour aller au terrain : Suivre par LocCar, née Dupart, âgée de 47 ans , mèro de Publications do Mariages : 4 enfants. La malheureuse fut tuée sur lo maria le chemin du bord do l'eau jusqu'à la Jean I.e Roux et Jeanne Le Roux, journa- coup. croix de St-Colomban, ot continuer par lo liers, ù Quimper. Le parquet de Morlaix s'est rendu sur chemin montant à gauche. Jean Ilémon, employé de chemin de fer, les lieux. il Quimpor et Anne Marzin, cuisinière, à Un vol au Musée de Quimper Douarnenez. LES F R U I T S A C I D R E Louis Mailliet, voyageur de commerce et Un vol d'une audace inouïe a été commis dans la journée de mardi au Musée muni- Germaine Autony, s. p., à Quimper. Nous rappelons â nos correspondants et cipal de Quimper. Dos individus — un Guillaume Quontel, ouvrier au port, à lecteurs des centres cidricoles que nous homme et une femme crolt-on, à coup sùr recevrons avec plaisir toutes les communiaffiliés'ifùne bande do voleurs internationaux Lambézellec et Louise Mocaër, s. p., ù cations qu'ils voudront bien nous adresser ont enlevé de son cadre et emporté un ta- Quimper. concernant les prix payés sur leur placo. bleau de Boucher, Neptune et Amphitrite, Consultation de nourrissons. — Le On donne, cette semaine, les prix suivants: dont la valeur .est considérable. Maire de Quimper a l'honneur d'informer DoUrnenez, lo prix des mille kilos varie Une première enquête, faite par M. ses administrés que la consultation des entre 50 et 00 francs ; l'ioërmel, 50 â 56 fr. les mille kilos ; Pontivy, 50 à 00 fr. ; Auray, Biberon, commissaire do police, donne à croire que les malfaiteurs ont quitté notre nourrissons aura lieu jeudi 12 octobro cou- également 50 à 00 ; Châteaubriant, 55 â 00 ; ville en automobile. Des télégrammes ont raut à la Mairie. Lo matin à 10 heures pour Vitré, 48 â 52 ; Dolo (Côtes-du-Nord). Dc été lancés dans toutes les directions et la les nourrissons des quartiers do St-Coren- nombreux marchés de pommes à cidre ont été conclus au prix do 11 à 12 fr. la barrique police mobile procède à des recherches tin et S.-Julien. Lo soir il 3heures pour ceux dc 200 kilos. actives. des quartiers de Sl-Mathiou ct Locmaria. avoir .pratiqué la pcdio du maquereau à la turlutte. L'emploi do cet engin, explique M. lo substitut Jacquier, a soulevé los protostations de la plupart des pécheurs, en raison du nombre des maquereaux qu'il hlesso et ablmo, <>n dehors de ceux qui sont pôéhôs. Aussi, :'i plusieurs leprise, depuis lo mois de janvier dernier, la Marine a-t-elle fait connaître qu'd était absolument défendu. Une amende de50fr. est infligée a chacun des délinquants et la destruction des engins saisis ordonnée. - r Autres délits de piehe- — Diverses condamnations sont ensuite prononcées contre le nommé Pennamon el deux de ses camarades de Douarnenez, pour pècho au chalut dans la baie, puis pour pèche à la senne t\ jet dans l'arrière-port do Concarneau et dans la baie de La Forêt. CABINET ERNSEUX DENTAIRE Ouverture le 15 Octobre 1, RUE KÉRÉOM. - QUIMPER Mr & MT* Allier Chirurgiens-Dentistes Diplômés de l'Université do Paris Maladies de la Bouche et des Dents SPORTS Prothèse. - Redressements Défiez-vous de toutes ces célébrités (!!) qui vous promettent la guérison de la Hernie, sans opération ni même de Bandage. Comme de bien entendu ils ont un secret ou un appareil qui est infaillible ; devant une pareille affirmation les G O & O S arrivent en foule, versent jusqu'à 5 ou 000 francs el. en fait de guérison ils constatent qu'ils ont été volés honteusement. Qu'attendent les tribunaux pour empêcher une telle exploitation de la crédulité publique 1 Avant de vous faire dévaliser, vous pouvez venir me voir et ie vous donnerai gratuitement les conseils qui peuvent vous être utiles : J'ai en magasin tous les bandages qui ont été reconnus les meilleurs, vous pourrez donc choisir, selon votre c;is. C. PÉPIM, Barida$isfe-Orthopédlste, 16, rue Kéréon — QUIMPER Amortissables à long terme Tout propriétaire d'imunnbles peut, «n contractant un emprunt hypothécaire an CREDIT FONCIER DE FRANCE 100 kilogrammes chacun — sucre scié — riz— savons— chocolat — bougies — poivre — Lhé — sceaux L* cupitml n'ait tammU «<B<0<6I*. de confiture — gâteaux secs — I l l'amortit dans un délai de (0 à 79 ans, mnit r emprunt eur peut, à son (ré, balais, etc. etc. ftmtbaurtirf fut uu pmrUm du prêt, 0n pro/llmut dm l ' a m o r l l u m m l déjà Grandes glaces — serviettes — 0ff0CtU*. torchons — mouchoirs — Tapis cle POOK T O U S alNSKIQNEMBNTS l ' U U I I U AC ' tables — parapluies — sceaux hynfDIT FIICIEI 11 FRANCE. Il, rui dit Cajuciim. fui» Et à M. BERNARD, 21, rue d'Aiguilgiéniques — brocs et sceaux — lon, à Brost, directeur de la succursale marmites — pots — bassines — du Crédit Foncier de France, pour le soupières — cuvettes — casserodépartement du Finistère. les et cafetières émaillées — Paniers noirs — lampes colonne — cache-pots — sujets divers en bisToul Augmente ! cuit — sucriers, théières et cafeC'est le cri du jour ! mais place Terreau-Duc c'est la clientèle qui augmente tières divers — assiettes — bols d'autres « à la Halle à Chaussure » depuis que la — verres et quantité objets en faïence et en porcelaine. maison Lefèvre solde ses articles d'Eté Armoire — table de nuit — bufà des prix encore inconnus dans la région, à cetto époque d'excursions et de fet — chaises— machine à coudre vacances, où ses souliers de sport, bro- — fourneau — casier à bouteilles dequins solides etc., sont si recherchés — grand — grille café — voiture à des Quimpérois comme des Touristes. bras, etc., etc. E x p o s i t i o n des a r t i c l e * dc ( l i a s s e . La vente se fera au comptant l)rodci|t:în», 10 0 0 en sus. b a n d e s . KiièlrcK-niolletlèiTS. ie procurer des fonds pour commerce, Industrie, eiploitatlon agricole, acquisition d'immeubles, remboursement d'hypothèques antérieures, constitution de dot, etc. * LA HALLE * LA CHAUSSURE 1, Place Terre-au-Duc, Quimper M a i H o n JT. L E F È V H E Greffe de la Justice de Paix de Quimper. procédé, le Samedi 14 Octobre prochain, à 2 heures du soir, dans la Salle des Commissions, à l'Hôtel-de-Ville, par devant le Maire, assisté de deux Conseillers municipaux, en présence du Receveur municipal et de l'Architecte-Voyer, à l'adjudication en six lots, sur soumissions cachetées, des Travaux d'Agrandissement du Musée, d'Aménagement d'une Justice de Paix et d'une nouvelle Salle pour les Mariages. 1er lot, Terrassement, Maçonnerie et Ciment armé. 34.G&3 f. 4» Cautionnement, 1.200 fr. 2e lot, Charpente et menuiserie. . 8.804 89 Cautionnement, 300 fr. 3" lot, Couverture et Zinguerie . . 3.883 » Cautionnement, 200 fr. 4" lot, Plàtrerie. . 8.004 30 Cautionnement, 300 fr. 5' lot, Serrurerie . 8.8*© 40 Cautionnement, 200 fr. 6e lot, Peinture et vitrerie. . . . 4.0S8 » Cautionnement, 200 fr. Y E l s T T E Etude de M" LE ROCH, huissier à Concarneau. VENTE MOBILIERE Volontaire de M I N I S T È R E DE L A GUERRE Meubles 11° Légion de gendarmerie DEMAXCIli: 8 OCTOBRE 1 9 1 1 Service 1 heure de l'après-midi. A ferme de BOISSA VARN, en Plomelin. des Fourrages APJUPIÇATION On vendra : pour la fourniture des fourrages à la ra12 vaches à lait, 1 cheval, 1 j u tion du 1 e r novembre 1911 au 31 octobre ment suitée, pressoir, broie-pom- 1912. mes, broyeurs d'ajoncs, machine Le 9 octobre 1911, i l sera procédé à à battre, deux charrettes, char-à- deux heures de l'après-midi à l'adjudibancs, charrues, harnais, pipes, cation des fourrages pour les chevaux barriques, une grande quantité de des brigades de gendarmerie ci-après : Morlaix, 6 chevaux ; Landerneau, 5 pommes à cidre et autres objets. Par suite de Saisie Avis. — Le Mairo do Quimper à l'honI.e HardiflOOctobre l » l t . neur d'informer ses administrés que M. Lo 1 à une heure de l'après-midi, et jours D " Colin, vaccinera gratuitement le mardi 10 octobro courant de 10 à 11 heures' du suivants, s'il y a lieu, i l sera proÉLECTION CANTONALE L'éloction d'un conseiller général pour matin, salle du Gymnase. cédé, Avenue de la Gare, n° 3, en Avis aux navigateurs. le canton de Quimper, en remplacement Douarnenez a commune de Beuzec-Conq, à la de M. do Servigny, démissionnaire, aura Vers lo 15 octobre prochain, sera mis en Violent incendie. — Jeudi 28 septembre, vente aux enchères publiques des lieu le dimanche 29*courant. service au sommet de la tour octogonale en vers 10 heures du soir, un incendie d'une marchandises, meubles et objets chevaux ; Crozon, 5 chevaux. violence inouïe s'est déclaré à l'hôtel de la granit construite sur l'écueil de la Jument mobiliers saisis à la requête de la Ci0 Les centres d'adjudication sont : CONSEIL D'ARRONDISSEMENT Descento des Baigneurs, près de la plage à Ouessant, un feu à éclats rouges groupés d'assurances contre les accidents : R é p - u . ! b l i c r u . e F r a n ç a i s e Brest, Morlaix, Chàteaulin. Le Consoil d'arrondissement do Quimpar trois, dont l'établissement a été annoncé per, réuni lo 20 septembre, a procédé au du Riz. Les pensionnaires et le personnel, dans l'avis n' 446 de 1911. L'Urbaine et la Seine dont le siège surpris par l'alerte, n'eurent quo le temps V I L L E DE QUIMPER sous-répartemont des contributions direcest à Paris, 8, rue Le Pelletier, Le rythme du feu sera le suivant: P éclat, tes, en 1912, pour les communes de l'arron- de s'enfuir, avant que l'immeuble fût en 0 seconde 58 ; L" éclipse, 2 s. 42 ; 2' éclat, sur le sieur Louis Deshayes, mar- T r a v a u x d ' A g r a n d i s s e m e n t d u Mudissement. It a émii un avis favorable au flammes. classement du chcmiu do grando communi0 s. 58 ; 2' éclipse, 2 s 42 ; 3" éclat, 0 s 58 ; chand de cafés, demeurant Avenue sée. d'Ainénags'iueiit d'une Jus- libéré du service, actif et sérieux, Avertis par la gendarmerie, les pompiers cation n» 40, do Plogastel-Saint-Germain à éclipse, 8 s 42. Total 15 secondes. l ! r e d c p a i x e t d'une n o u v e l l e connaissant le breton, pouvant de la Gare, à Beuzec-Conq. de Douarnenoz et de Tréboul accoururent Pont-l'Abbé, par lo bourg, de Tréméoc. S a l l e p o u r les M a r i a g e s . tenir la comptabilité, faire la corLes objets à vendre consistent aussitôt. Ils ne purent que noyer los décomrespondance et visiter la clientèle. Bulletin de la Pêche bres ; toile était l'intensité du feu que tout notamment en -, FOIRES DE LA SEMAINE Situation d'avenir de 1.500 à Cinq sacs dej café vert pesant Samedi 7 octobro. — Saint-Renan, Lan- a été détruit La pècho à la sardine continue â être 1.800 francs pour débuter. Les pertes s'élèvent à. 50.000 fr. environ. improductive daus presque tous les ports, 75 kilogrammes chacun — quatre raeur. Lundi 9. — Lesneven, Saint-Nic, Guiclan, Il n'y a pas eu d'accident de personne S'adresser au bureau du journal. particulièrement on Bretagne. Lo 28 sep- sacs de sucre cassonade pesant Le Public est prévenu qu'il sera Saint-Eutrope, Kernével. tembre, on comptait 90 bateaux sortis â l'IleMardi 10. — Landudec, Plabennec, Le Naufrage.— Le bateau de pèche Boche, d'Yeu, avec uno moyenne dc 7000. A DouarFaou, La Feuillée. de Douarnenez, monté par quatre hommes nenez et â Camaret, la plus forte journée Mercredi 11. — Landivisiau, Bannalec. ct commandé par lo patron Tanguy a, par est celle de lundi avec une moyenne de Jeudi 12. — Guipavas, Lanvéoe, Telgruc. 2000 par bateau. Vendredi 13. — Donarnonez, Pionéour- suite d'un grain, chaviré et coulé à la Dame On nous écrit d'Audierne que la pêche Vieille. Lanvern, Plourin. L'équipage, précipité à la mer put, heu- est toujours nulle. Du Guilviuee, on nous reusement se soutenir sur l'eau en se cram- signale que, la semaine dernière, les 60 ponnant au mât qui avait été brisé et flottait bateaux ont capturé uno moyenne do 5000 maquereaux vendus aux usines 10 et 12 fr. Service funèbre. — Mardi matin, à 10 h. 1/2, a ou lieu à la cathédrale St-Corentin, sur la mer. Il fut bientôt recueilli par le un servico solennnel en l'honneur des ma- batoau Chaste Trésor dont lo patron est, rins tués lors de la catastrophe do la Liberté. nous dit-on, l'objet d'unedemande dc récomTribuniil de Commerce de Quimper Une foule nombreuso assistait à cette céré- pense. monie. P l o g o n n e c Jeunes Gens et Enfants Vérification des créances du 13 octo Chambre des huissiers. — Les hnissiers Elections municipales. — Les électeurs bro 1911, â 10 heures ; dc l'arrondissement de Quimper se sont de ln communo do Plogonnec sont convo1° Liquidation judiciaire du sieur Le réunis mercredi 27 septembre dernier it qués pour lo dimanche 15 octobre, à l'effet 'l'allée, rouennerie et bonneterie â Pont11 heures du matin, à l'effet de renouveler dc procéder à l'élection do doux conseillers — 2 . c 3 U — l'Abbé (clôture) ; <n O £ la composition de leur Chambre de disci- municipaux. s* Ut E Ul 0 = 2° Faillite du sieur Marchand, menuim C o n c a r n e a u pline. Celle-ci se trouve comp<s':e commo o > serie, rouennerie et mercerie à Quimper o Un cttmulard• — Oa nous écrit dc Consuit p o u r l'année judiciaire 1911-1912 : s TZ F c w 1 «o L E B I H A N , cai iienu : W Syndic : Jacqnes, de Quimper; secrétaire : H2 > X û - (A o Une illégalité vient d'être commise à GreJJifr. (O O Lo Corro, de Quimpor ; trésorior : Floch, œ Concarneau, au sujet du nouveau servico 3 "t" do Quimper; rapporteur : Autret, dc Pont- l'enil M. Campion, adjoint, au maire socia« tn V» T3 — 0 > e X " O — l'Abbé; membre : Vauchel, dc Pont-l'Abbé. liste, a clé nommé surveillant rétribué dos ccs r (3 JH C - 1 W A l'issue do cotte réunion, un banquet a travaux moyennant une redevance do 1.500 fr. uC A Or, il est absolument interdit pur la loi de u •4em eu lieu, hétel du Parc. ai umulor les fonctions d'adjoint au maire el un PETIT CHIEN, couleur renart S Si O JZ ta poitrail blanc, avec collier, réponÉCOLE DE MUSIQUE de salarié de la commune. S u Qu'en pensent lo Cri du Peuple et los dant au nom de Iiubts. o P5 do la « L y r e Q u i m p é r o i s e » o c û 9 , Z o 3 a amis socialistes do M. Campion. qui s'élèu Soction des demoiselles tm Le rapporter chez Mlle Fitament vent si bien contro des cumuls infiniment VI O Professeurs : Mmo Burgmayer. moins graves î tailleuse. (récompense). c u g 6 Qu'on pense l'autorité préfectorale 1 o Mme Leguerranic. C Û H s* Nous nous emprossons do transmettre a Les jouues filles inscrites pour suivre les cette protestation a qui do droit, nous réser(i.' "5 cours de l'Ecoles sont priées do vouloir bien vant de revonir sur lo cas du camarade W o ui 3Kf C q 2 se présenter, accompagnées de leur famille adjoint Campion. m o 15, rue lioyale, Q t n i l ' K I I U) — si possible — le samedi7octobroà0h.l,2 S, n n « l u < l u l 57 v\ vw ex du soir, école maternelle, ruedesReguaires. Le couteau. — Mardi dernier, le nommé <o 3 «fl « A Les retardataires pourront encore se Juan D.dailler, âgé do 20 ans, menuisier au Cl ""O 2 O en. t o u s G e n r e s faire inscrire. bourg,so trouvait chez M, Le Grand, cultiTrès Jclls modèles à des prix réduits. Service d'eau. — Le Maire de la villo de vateur au village de Toul-an-Lay, lorsqu'un Quimper a l'honneur do porter h la con- nouveau venu, Etionno Lennon, âgé de naissance de ses concitoyens quo le sorvico 05 ans, agriculteur ii Roz-an-Eol, en La JEUNE H O M M E , 33 ans, ayant fait dos bouches do lavage sora complètement ,'cston, fantaisie, haute nou1 n a r f t a ç e i i e imperméable droit sous études, désiro pluc.o gérant ou régisinterrompu du lundi 9 au dimanche 15 octo- Fouillée, s'approcha de lui et lui porta un 95. 99. 35 fr. eauté. palUCùoUd patte, col velours, parecoup do couteau dans lo dos, sans que la bre courant inclu, c'est-ii-diro pendant la seur propriétés. ments bottes, tissus mélangés et durée du nettoyage annuel des regards do moindre discussion ait expliqué eu geste. S'adresser au journal. rayures, choix très vala conduite d'eau et du réservoir de Kernisv. à 12 ans Gravement atteint, Diduillcr tomba â la n o r H û c c n o m 0 ' l ° c o 1 v e l o u r s doublé VflrPIKA P, o u r E N F , Ableue, , X T - boutons ' riés depuis -15 f r . Les bornes-fontaines continueront d'être p d l U B J M l ù tartan î ® f r . YdlGiiDG cheviolte reuvereo on poussant un cri do douleur. 1 alimentées comme d'usage. t ••—' • "• * r dorés f r « Etude de M" Pierre JACQ, notaire M. le D Belin, médecin k Briec lui a donné imperméable, tissu beige forme clocho Brevet élémentaire. — Quatorze aspi- les premiers soins. Lo blessé sera, croit-on à Quimper. napH<»«Qiiç p d l UCôùUÔ tr,-,s soigne,.. caoutchoutécoupo rantes ont été déclarées admissibles aux pour enfant, en ratine bleue, modo 55 fr» épreuves deuxième série, sur 51 présentés. très long à se remettre complètement. article soigné... 18 fr. ot VOYA ,K ,m AIJT0 Quant à Lonnon, qui a déjà été condamné Ce sont i Mlles Appéré, Bargilliat, Le Baut. Le pour coup et blessures, il prétend avoir agi . e Mercredi 8 5 Octobre i O l l t o u t |»rlx< Clerch (Madeleine), Denez, Derrien, Flour, sous l'excitation de la boisson. Les gendar I garçonnet de 4 à 12 ans, païUCoùUo m mit revers et col chevaà 3 heures Folgoas, Le Gall, Marie Guéguen, Joséphine mes l'ont mis en état d'arrestation, toutc2.nuance9j lière en choviotte anglaise Guéguen, Kérivel, Morvan, Le Page15 fr. depuis. l'ont-l'Alklié i m p e r m é a b i l i s é e . . . . . . 'ifl f e . D'UNE M A I S O N Mlles Appéré, Bargiliat, Le Baut, Lo d o V0YAC:J : c Trouvé mort. — Un marin-pêcheur de n»ïwlp<!VI!Ç ' . i è<'l forClerch, Denen, Flour, Le «ail, Guéjruon ;'i l'usage du commerce sise à pour la classo, choviotte Marie, Guéguen Joséphine, Kérivol. Mor- l'Ilo-T'.idy a découvert, près d( Trévénoc, p a ï u u o M i d niant revers ou forme cheoleuo......... 1» fr» van etLe Pages sont définitivement admises stir la berge do ln rivière de Pont'l'Abbé, Quimper, rtic Kéréon, 56. valière, bande de cuir ait bas, avec pour Hommes «t pour Pâmes Mutuelle des Employés et Comptables Revenu annuel : l i & O O f r . R é s i le cadavre d'un homme, qui a été aussitôt ou satis mallingalo 55 f p. — La perception des cotisations aura lieu reconnu pour être le nommé Hervé Perrot, liation de bail possible. CRAVATES, FAUX-COLS aujourd'hui Bamedi, A 8 h. 30 du soir, «"H" CHEMISERIE, BONNETERIE figé de 49 ans, célibataire, exerçant la proMISE A PRIX : 1 8 , 0 0 0 F r . CHAPELLERIE, PARAPLUIES du Gymnase. QUESTIONS MA&maSS ON DEMANDE ADJUDICATION AU BON -MARCHE QUIMPER QUIMPER — 24, Rue du Parc, 24 — QUIMPER GRAND MAGASIN D E SAISON « 31 a é t é P e r d u CONFECTIONS D'HIVER POUR HOMMES 19 1 1 - 1 2 z .2 0 S i ! X 4r, b w DOURYER-GOURVILLE M O D E S .„h « S! <1 m m m W m C ^ Q U M R A ^ I W HAYON de MESURES aux mêmes prix que la Confection complet pardessus v^uté™."?! . fe. raglan Ajudication Volontaire nanlp^ns r . " vareuse pèlerines lorraine pardessus FOURRURES costumes s. i h S- H —M—gtWH pussTiQKs m m m VÂMÎÏÊÎ FE^ÎTEWIL L e n e t t o y a g e «le* T o n n e a u x . Lo neltoynge dos tonneaux s'obtient, parait-il, parfaitement, parlo nouveau procédé suivant : pour 1 tonneau do 100 litres environ, on ajoutoàS litres d'eau bouillante 1 kg. de sel de cuisiuo, 250 gr. d'alun ot environ autant do charbon de bois neuf, concassé suffisamment pour entrer parla bondo. Le mélange bouillant est versé dans la futaille et remué plusieurs fois dans la iournéo. On vide ensuite lo tonneau et on le rince. Cette préparation peut servir plusieurs fois on opérant do la mémo façon. LES LE CITOYEN wwiphuwwmuimwi M A R C H É S QUIMPER. - M a r c h é du 30 septembre. Farine, préirfière qualité, les 100 kilos, !!."> à 3i.»»: à 30 ; farine, deuxième qualité, froment, 23à?{.>»)'°;sbiglè, 10i\ I0.r>0; sarrasin, 2U ù 27.»» ; avoine, 1S.50 à 1!).»»; orge, 10 à 19.50; son, 13à 11.»»'; pommes de terre, 7à 8.»» ; foin, les500 kilos, 501\ 55; paille, 2N 11 30; bœuf, ie kilo sur pied, 0.70il 0.75; vache, 0.60 à 0.65; veau, 0.1)5 à 1.05; mouton, 0.80 à O.'IO; pore, LIOà 1.20; bourre,lo kilo en gros, 3.20 à 3.50, et qn détail, 3.10 à 3.60; œufs, la douzaine, 1.20 à 1.25; poulets', !:> couple, 3 fi 4.50 ; cidre, la barrique, 55 à 60 fr. - CHATEAULIN—Marché du 28 septembre — Froment,prix moyen, lus lOOkilogs, 2:5.75; seigle, 18.50 ; orge, 17.»,> ; sana un, 2,1.50; avoine, 18.»» ; pommes do terre, G.f.Ô; foin, le? 500 kilos, 58 à 50; paille.SO l.ounc, 10 kilo, 2.90 à 2.95 ; œufs, la douzaine, 1.10 ii 1.15; cidro. la l>airique, 3 > à .15 fr. _ MORLAIX. -JMÎIrelié du Wsepleini.e.Farine, première qualité, les 100 l.dos. 35.»» à 35.50; farine,deux .-nie qualité, 11 33.50; froment, 2i A 21.25 ; seig!e, 18.i;» à 18.75; sarrasin, 21.>••>•;'» 22.'»» : avoine. i?..*>ti il 18.»»; otrga;; 17.»» h, 18.»» ; son, !?.)•» ;'i 18.»»; pommes do tenv, 7.r,ti à 8.»»; foin, à les 500 kilos, *ô.> •> à f>.">.»»>; pjùite, 37.»»; bœuf, l e ' \ i l • sur », O.xl à !>-,. vache, 0.70 ii 0. T r» ; v ; u v MO mouton, 1.»»; pore. 1. |.->,» ; VMIMY, le I. !o ongros,3.»»ii ».< ;<.ut.>s!ei qualités, et on détail, 3.10 à .3.0*1 ; la vlouzainç, 1.20 A L3D; ciifrelà l V ; ii;t;e, 30 À aspeiies. la botte. 0.50 à  fif v::l;-, , têtes, 0.50 à •• •> ; art!.M;iuts«.-hi d.m-i. ie 1.)») ii 1.25. DOUARNKNi 7,. _ Nhireité .lu octobre — Farine, j i- niièi . jjijjlité, les 100 kilos, 35.50"; farine, fjux'iê pin • , JU.»»'; froment. ;>;.» k £"..>, : . .•!..->,' is .... sarrasin, ÎG.ôO à 17.) :; avoine, I8.>i»i\ pommes de terre, lcslOt'k.. 7; ;'. in, le.- .">U » kilos, 50 à 55 ; paille, QRuW ii >W> îT>eùrre, lo kilo, 3.50 ; œufs, la douzaino, 1.20 à ».»» ; poulets, la eoupie, 3.>>>>«.3.50; cidro, • » ' arrique, -15 francs. " LE CITOYEN " est composé patdos ouvriers syndiqués L'Administrateur-Gérant COMMUNE DE BÉN*QDET : P. GUÉGUEN co A D J U D I C A T I O N DEMANDES D'EMPLOIS le Sous cette rubrique nous avons décidétin, i l sera procédé en la mairie de les demandes Bénodet, A l'adjudication en UN d'emploi qui nous seront adressées. SEUL LOT, sur soumission caNous ne saurions trop demander à nos chetée, des travaux A exécuter "mis commerçants de ty intéresser : pour l'Agrandissement des Ecoles JEUNE F I L L E , 22 ans, ayant brovet Communales, au bourg. d'insérer gratuitement élémentaire, demando place de gouvernante en Franco ou à l'Etranger. S'adresser au journal. GARÇON BOUCHER, mande place. 17 ans, do- Ecrire au journal. J E U X E FI LI .E, 24 ans, demande placo copiste, l'actrice ou caissière. S'adre>ser au bureau du journal. ON D E M A N D E des Apprenties Brodeuses. S'adrc.-scr au bureau du journal. JEUNES C U L T I V A T E U R S demandent place de garçons d'écurie ou autres empl. lis. S'adresser au bureau du Citoijen. l e t t r e s BNÎS'SÎ è». M , M U ACE Livrées ! heures après la commande PRIX TRÈS MODÉRÉS S'adresser A l'Imprimerie Bretonne du Citoyen, 21, rue du Sallé, — Quimper. — ai as';.; a (le fShtaciialionic* ê;OSS$- t i ' O U * q u i x e u H o i i t Cii ï s t ' s - i r . I.es douleurs dans les ArticulaF.MÎS, les F r o i d u r e s , les N é v r a l g i e s , K Point.-» d»*.'ôlé, les Rhumatismes non l.'s déformations arlicul;:!!vs dc:s Membres, sont traités et. i/uéris en effet, par un Produit savamment composé qui constitue une des plus belles Invention du siècle et qui est préparé par la Grand,' Pharmacie de l'Est à Paris. SSontant «lu B f t e v i * . ^'uiitioiiiiciueiil. . . du 7 Octobre 1911. — Anthologie de la « Pomme » UNE" REVANCHE A la pointe du môle, en plein vent, sous los grains, Maitre Ervé, lo pilote, entouré do marins, Guette l'horizon noir ! — La mer ost démontée ! I l vente du suroît et la vieille jetée Comme une immense épave oscille lourdement; Lo phure, éclaboussé par lo Ilot écumant, Dresse son profil clair sur le ciel couleur d'oncro ; Dan* les agrès vibrants des bisquinos à l'ancre La rafale, en tournant, sorine des carillons ; Les goélands du largo, au gré dos tourbillons, Plus loin que les toits bleus et les falaises vertes, S'en vont, le cou tendu, les ailos grand'ouvertes, E t les rudes marins, lo béret sur les yeux, Suivent leur vol hdtif d'un regard soucieux !.. « Mauvais temps, dit l'ancien, ot que lo bon Dieu veillo Sur-ccux qui -sont dehors dans une nuit pareille ! Par chan<&, nos pécheurs SOTït tous rentrés au port Et les patrons lassés peuvent quitter leur bord... La place est sure..,., à'moins que lo quai ne chavire ! N'a-t-on pe* signalé, tantôt, un grand navire Qui, les foc- amenés et les huniers (,•;> hns, Cherchait .. luir la côte et n'y parvenait pas '! Noufi somme» eu marée et la boumisque augmente ! S'il forco le qounu t ot si, dans la tmirnieuto Les hommes tiennent bon soiis fes lourds paquets d'oau, Co sontriefameux gars et c'est tm fier bateau ! Mais depuis soixante ans, je connais nos parages.;... De cet endroit, j ' a i vu peut ètro cent naufruges Et j'aurais souhaité n i a pas voir un de plus ! L'ancien, no cramponnant avec ses doigts perclus Aux murs luisants d'embrun, fouille la nuit profonde... Quand soudain, dominant la tempèto qui gronde, Des cris désespérés, longs comme des sanglots Sortent du gouffre sombre où mugissent les flots ! « Ils sont là, (lovant nous I... » murmure le bonhomme. « Ah ! les pauvres garçons ! Aussi vrai qu'on me nomme Jacquo Krvé, le pilote, ils sont perdus,., perdus ! Ces cris-là, je les ai bien dos fois entendus C'est fini ! — L'équipage est à bout d'énorgie... ES «* 3 » 3 g â60 i S..300 f . Les plan, cahier des charges et détail estimatif sont déposés A la Mairie de Bénodet, où les entrepreneurs peuvent en prendre connaissance, de 8 heures du matin A 4 heures du soir. Les soumissions seront rédigées sur timbre A 0 fr. G0 dans les termes suivants : Je soussigné (nom et prénoms), E n t rep r c n c u r, d e m eu ra n t A après avoir pris connaissance des plan, devis et cahier des charges des travaux A exécuter pour l'agrandissement des écoles communales au bourg cle Bénodet ,les dits travaux évalués A la somme de 23.54MP fraiicw. me soumet et m'engage A les exécuter en me conformant aux prescriptions des dits plans, devis et cahier des charges et mo.yennai.t un rabais de (en toutes lettres) pour cent francs. Chac ue soumission sera placée dans une enveloppe fermée, qui sera elle-même renfermée avec les certificats de capacité et l'engagement de verser lo cautionnement, dans une première enveloppe également cachetée. Bénodet, le 13 septembre 1911. Le Maire, J. SAUTEJEAU. |j1 rais acacia très secs, toutes dimensions. S'adresser à M. L E RESTE, Pouldreuzic. en vent» iIOBSH now ateliers : « 1 , 851'SO S?*! 8 A L L K , <»t I M - ri S' < t* % z S» » r s « f SS" '< 5 5 •ir<; a. c. C 3 srr z 8 y » » o ï., S a.'h Cl1m? ? m O o oo (t ..' 3 aa •5T «x •o -o l § a « O o> o (t o o 1/ (3 B a O •O — oU — r» m CI cji ss S S 5 3 O 3m c p 3 i. CD 5 § § C. (fi fh a>oo 9> > 3 "2. w w w 'J) =: g- w SG (/) o Vi " c" m -M S > > a> > > 2. X X 2 M ° x co ® K n m o !/> O) m c C>/ -3 3 w n -5 o 3 3 O>-y n ro 2- o o3 P^ „ s® Mw 01 5" œ n > rooro 3 ? ! (J) in o K u S" 3 c 3roroC ri o B a. _ m 53 05 i > S V. 5' ro 03 <2. o O S" r- w 05 ro « roo -, ro O)© w Ui o" ro n £5. o s ro' 2. ~ » 3 S' o (m S P P. (D . • (non compris les honoraires de l'Architecte). N 'lice et Renseignements envoyés par retour du courrier A toute demande par lettre affranchie contenant. timbre pour réponse et adressée A monsieur le Directeur P o u r l e s S s i r a i t e s de la Clinique des maladies de la Ouvrières: & Paysannes Nutrition ; 39, Iiouleoard Voltaire, Paris. Aux termes du § 2 de l'article 23 de la loi du 5 avril 1910 sur les Retraites Ouvrières et Paysannes, les employeurs sont tenus A adresser C R Ê P E S D E N T E L L E S aux greffiers de justice de paix de Dessert F i n . leur canton une DECLARATION QUIMPERLÉ — Marché du vendredi DE VERSEMENT, lorsqu'ils ont 29 septembre—Farine, première qualité, les Chez Mme TANGUY, été dans l'impossibilité d'apposer 100 kilos, 35.50 à »».»» ; farine, denxième sur la carte de l'assuré (employé 14, place Tcrre-au-BMic. Q u i m p e r qualité, 33.50; fromont,21.»» à»».»»; seigle, 19.25 ; sarrasin, 21.»» à 22 ; avoine, 18.»» à vous trouverez tous les jours des A un titre quelconque) les timbres 19.»»; orge, 17.50; son, 16.»» ; pommes de prescrits. crêpes toutes fraîches et des terre, 9.»» à 10.»» ; foin, les 300 kilos, 65.»» Ces formule* île l ) l î ( L i n V bo i t es de toutes dimensions à 70.»» ; veau, 1.»» à ».»» ; mouton, 0.85; prêtes A emporter. TIO* »*] VEKSEHIÎWT «ont porc, 1.20 à 1.30 ; beurre, lo kilo en gros, Feuilleton du CITOYEN r M 2 M 5<M» f . A W tixiiè'lilioiispourla France cl l'Etranger M » S G M D I M A N C H E : «5 o< r o - 1 I K E p r o c h a i n , A 9 h. 1/2 du ma- CONCARNEAU. — Marché du 2> -eptembre. — Farine l'-1 qualité, tes 100 kilos, 35 à »» ; farine. 2' qualité, 3i à »» ; froment, 24 à 25; seigle, 19 à »» ; sarrasin, 16 17; avoine, 18 à »»; orge, 17 ii 17.50; son, 13.50 à 14 »» ; pommes de terre, 4 ii 5 fr., los 50 kilos; foin, les 500 kilos, 50 à 54 ; paille, 40 à 41 ; bœuf, le kiio sur pied, 0.75 à 0.8(3 vache, 0.60 ii 0.65; veau. 0.90 il 1 ; mouton, Q.95 à 1.»» ; porc, 1.20 à 1.30 ; beurre, lo kilo en gros, 4 à ».»» ; en détail, 4 à 4.30 ; œufs, la douzaine, 1.25; poulets, la couple, 4 ii 6.»»; lièvres, la pièce, 5.50 ii 7 ; perdrix, 1.45 ii » j cidre, la barrique, 24 à 25 ; lapins ae garenne, 1.25 à 1.50 ; oignons, lo kilo au détail, 0.40 ; fagots, le cent, 18 fr. ; au détail, 0.20 le fagot. 3.»», et en détail, 3.50 ù ».»»; œufs, la douzaine, 1.10; poulets, la couple, 3.»» à 6.»»; cidre, la barrique, 20 francs. tr* r- f » a u » » *CRWP!55Efl\ENT~ d e s Eco5es C o m m u n a l e » 3 n o' to T R il. W m ro M i <î o c: u Tètes de lettres Billets de Décès Imprimés poui Mairies Factures M M- et de Naissance 0 e 01 m p r i i n é r i e <1 o " c pi <J O d OC tn • -j cr M r.-1 M » a. - ^ O S L ' I m p r i m e r i e B r e t o n n e d u Citoyen commande pour l'exécution parfaite travaux. ~ . Affiches Placo Brochures, etc. 09 2. ® et. S > O) as 1 Ci HVI (t> c. C —t xn d o ro Vk Républicains, lisez et faites lire le a Citoyen ». B I E 3 S T VÊTEMENTS de fous modèles POUDRES ot ARTICLES de CHASSE \ SPÉCIALITÉ Di! CARTOUCHES CHARGÉES É c h i n e e l Héparalions d'Ames PRIX pour T C la S A I S O N Quimper, le E R D'HIVER <xm n— POUR la classe, GARÇONNETS en Velours, Serpe, Cheviotte PÈLERINES LORRAINES Choix considérable de Vareuses, Chevioffe, Bouclé, Ratine III COQ III VOIR $ 0 5 FEMMES - mmm NOTRE CATALOGUE RÉDUITS BH 32-tli© Hue EINTUÉE LIBRE K é r é o n , & — ^ ^ J X I Y O R J K H t Kéréon ENTRÉE Q U I M P E R LIBRE "Succursales du Finistère : BREST, Sd, rue d'Aiguillon. — DOUARNENEZ. 33, rue Jean-Bart. — AUDIERNE quai du Port près: de l'hôtel. — CONCARNEAU, 3, quai Carnot. — PONT-L'ABBÉ, 19, rue Hoche — LANDERNEAU, 11, rue Fontaine-Blanche. Les Négociants et Commerçants avisés s'adressent tous à la Maison du TIMBRE CADEAU pour obtenir une réclame efficace. Les Acheteurs et Acheteuses prévoyants et économes s'adressent tous aux Maisons de Commerce donnant l'Escompte en TIMBRES CADEAUX. L'Escompte en TIMBRES CADEAUX est avantageux pour les personnes aisées et riches • i l l'est surtout pour la classe ouvrière, chez laquelle la collection devient un bienfait. Le TIMBRE'. CADEAU est une institution commerciale basée sur l'évolution du Commerce Elle enseigne l'épargne et fournit la meilleure et la plus sûre méthode de re protéger de part et d'autre contre le crédit. Toutes les classes de la société collectionnent le TIMBRE CADEAU. Primes A 400, 625, 850 Timbres et le Carnet entier, qui est de 1.250. Seule maison offrant ces avantages. NOTA. —Les Timbres délivrés dans le Finistère et portant le mot BREST peuvent, au choix du porteur être remboursés en primes dans les succursales du département. Les Timbres Cadeaux conservent leur valeur pour les succursales existant dans les principales villes de France, mais seulement en prévenant, au préalable la Direction du Finistère, 30, rue d'Aiguillon, qui, après vérification, remettrait un bon. ' Tous ont peur, maintenant, et l'homme de vigie A reconnu d'en haut les écueils du chenal !.... Jamais semblables cris no m'ont fait tant do mal, Mais qui donc oserait leur prêter assistance ! Je n'ai pas souvenir, dans ma longue existenco, D'une mer si mauvaise et d'un tel coup de vent, Et nous n'aurions pas fait cina brasses en avant (,Hio l'embarcation tournerait aans les lames ! A h ! les pauvres garçons ! Dion sûr, ils ont des femmes Et des petits enfants, là-bas, dans leurs pays, Et des petites sœurs comme vous, mes amis, Et dos parents âgés qui, les suivant en rôvo, Attendent pour mourrir leur retour à la grève ! C'est bien fini ! — Jamais ils n'y retourneront ! » Parmi les matelots qui l'ccoutaient en rond, Une très-faible voix lui répondit : « Peut-être !... » I l se fit un silenco où l'on vit apparaître Un mousse de quinze ans, grêle commo un fétu. L'ancien lui demanda : « Comment t'appollos-tu ? Parle-vito et dis-nous, en deux mots, tou idée ! » — Je m'appollo Gildus ; ma mère est décédée, Mon pèro ost mort au Banc ot jo suis orphelin !... Qu'on attache uno amarre au bout d'un long filin Et j ' i r a i la porter au navire on détresse... Vous pouvez vous fler, pilote, à mon adrèsso... Ma barauo s'est pordue, un soir, dans los brisants Et jo m on suis tiré... Je n'avais pas onze ans ; Lo bateau, si j'arrive au millicu do l a passe, Pourra, sur cetto amarre, attendre la mer basse j C'est convenu, pilote ? — Ah I parbleu ! dit le vioux, Ton audace m'onchanto et j'en suis envieux, C'est dommage, vraimont, quo mon épaule tremble ; Si j'étais moins cassé, nous partirions ensemble I... Petit, que lo bon Dieu te garde ! Embrasse-moi I » Lo mousse au bord du quai, lentement, sans émoi, Déposa ses sabots et son tricot de laine ; — Puis, les jarrets pliés ot prenant -son lu^ljOine, I l so signa- trois lois et l e s t c n j p t plfcngea. L'ancien parlait encor était loin déjà ! « Hardi ! lui criait-H... Résisto, potit mousse, Au jusant qui commenco, ot nage sans secousse... Commo un brin de varoch, laisse toi balancor. l l a r d i I Gildas I demain, pour te récomponser, Parco que tou courago est plus grand quo ta taille, Ces messieurs do Paris t'enverront la médaille ! » Le inousso s'en allait au milieu dos remous, Doucement, sans effort dos bras ni des gonoux ; Les vagues, lour à tour l'enlovaient à leurs cimos, Ou ( lo halant au fond d'insondables abimes, Le roulaient, l'aveuglaient et lui tordaient les flancs ! Lo tonnerre grondait, et de longs éclairs blancs, Parfois, illuminaient la grande mer neigeuse ' Et sous les hurlements de la nue orageuse Mêlés aux hurlements des mondes sous-marins I l allait sans .frayeur, la cordo autour des reins. Tout à coup, éclairé par la foudre, — à dix mètres Gild as vit le bateau : — Son nom. en grosses lettres, Apparut au bordage : Empereur Friderick. Lo mousse eut un frisson dans l'eau ! — c'était un brick Chargé de bois du Nord qui venait d'Allemagne !... Or, l'aîné des Gildas avait fait la campagne ; Un matin q u ' i l était de grand'garde, en pleins champs, Vingt ulhans qui passaient, do leurs sabres tranchants, L'avaient mis en morceaux ! — Ah ! la belle victoire I Leur mère, très souvent, racontait cette histoire Afin quo le plus jeune, uu jour, vengeât l'ainé Et voici qu'un naviro allemand, entraîné Sur les récifs voisins, va couler sans nul doute Si lui, Gildas, hésite et s'il s'arrête en routo I... Mais i l n'hésita pas, lo brave enfant breton ; I l accosta le brick, rasé commo un ponton, Où les vingt matolots refoulés a l'arrière Priaient ! — pour quo la mort les trouvât en prière ! Donc, Gildas a sauvé le navire allemand ! Au fond du port i l est à quai, tranquillement ; I l s'est, toute la nuit, maintenu sur l'amarre Et dans une accalmie i l a doublé le phare ; A l'aube, les pêcheurs l'ont entré dans le sas. Debout, la tète nue, ils attendent Gildas, Et maltro Jacque Ervé, qui pourtant n'est pas fendre, Sanglote on embrassant le mousse. — I l faut l'entendre : « Ah ! quo jo suis content, petit, si tu savais ! C'ost d'un garçon pareil, jadis, que je rêvais ! Sur un gars comme toi la mer n'a pas do priso, Et tu seras patron avant la barbe grise ! » A son tour, humblement et lui tendant la main, Lo commandant du brick s'approche du gamin ; Gildas, les yeux mouillés, le regarde impassible ; « Non, j ' e n ai fait assez, dit-il..., c'est impossible ! Mon frère étant, un jour do grand'garde, en pleins champs, Vingt uhlans l ' o n t taillé de l'ours sabres tranchants, Tandis qu'à moi tout seul j ' a i sauvé vingt des vôtres I... Nous comprenons ainsi la revanche, nous autres ! » fEnfants brçiOnsJ, Eugène L E MOtJËL. Quimper. —* Imprimerie Bretonne du Citoyen, 21, rue du Sallé. Certifié par le Gérant soussigné- H i l r r i v é e s — Costumes E pour SSoxxfc Quimper | Grand choix de fusils L NOUVEAUTÉS F L O C H St-llathieu, de toutes sortes Imprimés pour Syndicats LES L E se r e d e ses — PRIX MODÉRÉS — 3 ro Ol Antoine DU CITOYEN " • IMPRESSIONS LN TOUS GENRES H ro sa M P t> tri c PL. p o o tJ n {S * 0 B S vp o S s ro B r e t o n n e QUIMPER - 21, Rue du Sallé, 21 - QUIMPER m m vSL Lettres de Mariage Circulaires < Vu pour légalisation de la signature ci-contre. Mairie de Quimper, le Le Maire, ft°41(.>e année). — Samedi 14 Octobre 1911 le numéro 5 centimes a TÉLÉPHONE 8 6 POLITIQUE ABONNEMENTS Organe* de concentration Républicaine a AGRICOLE s Q u i m p e r . F i n i s t è r e et d é p a r t e m e n t s l i m i t r o p h e s 1 Ail. 6 Mois. 3(.50 21. Autres départements Etranger 4 2 50 6 50 4 Les abonnements partent du 1nr ou du 15 de charpie mois. la foudre tombe sur les clochers de nos Eglises. Ht c'est lo même soleil qui éclaire toutes ces catastrophes ! Condoléances Episcopales. Amiral, il faut vous métier : vous ne connaissez pas les curés. Grattez les et vous découvrirez en eux la tolérance de Lettre d'Amiral. St-Doniiniquc et la charité qui inspiDiscours de Classe. rait la Saint-Barthélemv. Ces vertus d'église ont l'ait périr plus d'hommes M. PEvéque dc Quimper et dc Léon a témoigné à M. de Marolles, préfet que la poudre de M. Vieille. maritime à Brest, ses condoléances episcopales au sujet de la catastrophe Depuis quinze jours les autorités de la Liberté. civiles et ecclésiastiques célèbrent les Voilà qui est bien ct 1 evèque était morts de la Gloire ct de la Liberté et dans son rôle en agissant ainsi. chacun s'est acquitté, souvent avec M. le Préfet maritime a répondu à talent, toujours avec tact ct dignité, dc l'Evêque en l'appelant Monseigneur, la tâche douloureuse qu'il avait assuen lui déclarant que son cœur de prê- mée. Pour célébrer la majesté des morts tre ct d'Evéquc breton a dù être parti- les classes, les rangs, les partis étaient culièrement ému par le désastre et en confondus. Dans la foule qui rendait recommandant les infortunés à seshommage à l'infortune des victimes il prières et à celles de son clergé. n'y avait qu'une âme. La lettre était sans doute destinée à M. Goude a parlé à Brest après l'Evêla publicité, puisque Y Ouest-Eclair l'in- que, après le Préfet maritime, après le sère et que l'Echo paroissial de Brest Préfet du Finistère, et le ton subitement est heureux etjier dc pouvoir en faire a changé. autant. Ce malheur immense a excité la verve U nous semble que l'amiral de Ma- partieulariste du socialiste triomphal rolles a été mal inspiré en traçant ces qui a parlé au nom des travailleurs de lignes. Brest et de la Fédération socialiste du Toute opinion religieuse est libre as- Finistère !! surément et je 11e conteste pas à l'homme Sa parole hargnieuse et égoïste a sonné le droit souverain qu'il a de compren- creux et faux au milieu dc l'émotion dre à sa manière la pratique de sa foi. commune. Comment améliorer l'orgaMais quand il porte des galons ou des nisation dc la marine et renouveler les étoiles, i l est tenu de se montrer ré- lots dc poudre si on ne vote pas les servé. crédits inscrits au budget ? Il ne faut pas oublier que la France Avant de désarmer la France, i l fauq u i était déjà lu nation de la Déclara- drait amener les Allemands à en faire ration den droits de l'homme et du autant chez eux. Que M. Goude francitoyen est devenue depuis peu le pays chisse le Rhin et qu'il essaie de convainde la Séparation des Eqlises et de cre ses camarades dc là-bas,qu'il insiste l'Etat. et surtout qu'il ne revienne pas. J'ai pour les officiers la considération M. Goude a perdu une belle occasion la plus grande. Cc sont de braves gens, de se taire. Son stvle est vide et son ayant la science, la valeur morale, le cœur ne bat ni à gauche, ni à droite. dévouement et je les sais prêts depuis En terminant,il a adressé à ses camale premier jusqu'au dernier à donner rades le salut de l'ancien quartier-maîleur vie pour la France. tre mécanicien. Ils sont tenus au loyalisme. Quelle différence entre eux cepenIl faut qu'ils aient aussi l'assurance dant ! que leur avenir dépend uniquement Tandis qu'il songe à désarmer son de leur mérite. pays et se fait le complice des antimiIl n'en a pas toujours été ainsi. Dans litaristes, ses camarades meurent en le passé, que d'officiers républicains beauté, comme des guerriers dans leur ont vu leur carrière interrompue ou armure. brisée par l'intolérance sectaire de leurs C'est Michel, de Locronan qui se conchefs ? sole de quitter la vie à la pensée qu'il N'imitons pas nos devanciers ct mon- meurt en service commandé. trons que la République est supérieure C'est l'enseigne Quéméner, plébéien aux autres régimes par la tolérance et comme Goude, ct qui trouve la mort l'hommage qu'elle sait toujours rendre pour avoir voulu sauver ses hommes nu travail et au talent. et ne pense qu'à eux jusqu'à son dernier souille. C'est un premier-maître, vivant celuiLes cléricaux sont des amis très ma- là. auquel 011 demandait si la catastroladroits. phe n'avait pas diminué la conliance Dans le numéro de l'Echo paroissial des équipages et semé la peur dans les de lires t où ils insèrent avec lin rayon- âmes : « Nous ne tremblons jamais, llemelit de vanité la lettre dé l'amiral, « répond-il ; c'est notre métier de 111011ils font passer 1111 article intitulé : L<s « r i r . » Ministres cioils. Tous les Ministres ciLes Goude passeront. Ils 110 sont vils depuis M. Pelletan jusqu'à M. Del- qu'un tout petit accident dans la vie de cassé y sont insultés et traînés sur ht la nation. claie. Lisez plutôt : Mais les Quéméner et les Michel, les «"'De sorte qu'après Pelletan, condor Kerloch et les Ollivier, ne passeront « la Marine à Thomson et à Delcassé. pas. « c'était la confier à des hommes qui Ils sont les vrais français, les héritiers « ne pouvaient que continuer l'œuvre des vertus ancestrales et des héroïques « de désorganisation ct de destruction traditions du passé, les vrais enfants « que Pelletan avait si bien commencée dc la patrie ! « et si bien mise en train. » Les serpents peuvent mordre aux Agir ainsi est un crime et accepter limes; notre pays n'en accomplira pas un portefeuille civil « une mauvaise moins sa destinée. action, » LE CITOYEN. Après avoir flétri Y impuissance, l'in- $ BREST * • — MARITIME — COMMERCIAL Rédacteur en chef s J.-D. SABRIÉ BUREAUX et Imprimerie : 21, Rue du Sallé, 21 — QUIMPER I.es Bureaux sont ouverts de 9 h. à M i d i le matin et de 2 heures à 6 heures le soir. Adresser toutes communications concernant la Rédaction à M. S n h r l c , et tout ce qui concerne l'Administration ou l'Imprimerie à ifl. P. G u c g i i c u , administrateur-gérant. Les manuscrits ne sont pas rendus. A toute demande de renseignements, joindre un timbre pour la réponse. Le coût de la réforme serait : l r c catégorie. Capitaines au long cours, brevet supérieur. (3-5(5) 123.388 2" catégorie. Capitaines au long cours, brevet ordinai-e. Mécaniciens de l n > classe,(072) 164.078 3° catégorie. Maitres au cabotage avec brevet supérieur. Officiers de l a Marine marchande. (1.188) 257.358 4U catégorie. Maîtres au cabotage. Patrons brevetés d'Islande. Mécaniciens de 2° classe. Pilotes. (787) 155.904 5° catégorie. Patrons brevetés d'Islande, ayant moins de 8 ans de com mandement. Maitres ct officiers mariniers.(111) 33.022 (5e catégorie. Patrons à la péchc, au bornage, au pilotage. Qi art ier- mai très. (5910). ! >09.810 7' catégorie. Inscrits ne figurant dans aucune des catégories ci-dessus. (10.442). . . 2.070.790 Total. . . . . 3.780.356 A cc chiffre, il convient d'ajouter les suppléments auxquels les inscrits des 7 catégories peuvent prétendre pour services à l ' E t a t ou pour navigation hauturière 785.036 rang des grands journaux d'information. I l publie chaque jour des illustrations très soignées,trois feuilletons, 1111 conte, des récréations, un grand article politique, un éditorial et des nouvelles abondantes de ses Correspondants spéciaux d'Etranger et des Départements. C'est l'organe complet tel (pie nous voudrions le publier nous-mêmes si nous en avions les moyens. C'est ce grand journal que nous mettons à la disposition de nos lecteurs avec notre organe hebdomadaire qui s'attachera de plus en plus aux informalions locales et régionales. Ajoutons que I.e Radical publie chaque semaine le Rulletin Ofliciel du parti Radical et Radical-Socialiste que doit lire tout militant de notre parti. La Radical organise fréquemment de grands concours dotés de nombreuses primes dont bénéficieront tous nos abonnés. Tous les avantages que Le Radical offre à ses lecteurs seront offerts à nos abonnés. Nous insistons sur ce point que les deux journaux réunis coûteront le même prix qu'un seul organe régional quotidien. . » . Total général. . . . 4.565.392 Dès la rentrée de la Chambre, la commission de la Marine va être saisie de ces renseignements sur l'initiative du rapporteur. Elle aura à se prononcer, après avoir appelé le Ministre, sur la Le fifre allemand a sonné en France réalisation intégrale ou limitée de la le ralliement des partis. rétroactivité de la loi du 14 juillet 1908. Le vieux socialisme français était le Ajoutons que le chiffre de 4.565.392 fr parti du socialisme pour tous et non représente la dépense à prévoir pour celui de la guerre de classe. C'était aussi la première année. le socialisme patriotique«çt national. Elle décroîtrait ensuite chaque année La tradition de ce socialisme n'est de 260.000 fr. par suite du décès des point morte. Elle a ses adeptes très nomparties prenantes. breux dans les rangs du parti. Les renseignements fournis par la Le docteur Boyer, rédacteur en chef Marine montrent que les veuves des demi-soldiers vivent très âgées. I l y e n du Réoeil des Côtes-du-Nord, écrivait i l a 47 de 90 ans, 26 de 91, 26 de 92, 8 de y a quinze jours dans son journal : 93, 9 de 94, 8 de 95, 3 do 96, une dc 97, « Je crois qu'il faudrait une bien dc 98 et de 99 ans ot une de 105 ans « grosse loupe, actuellement, pour troudans une de rios Colonies. « cer dans toute la France un Français et qui ne I l y a 1.436 veuves ayant de 80 à « qui ne soit pas militariste « crie pas comme je le fais ici : Vire 85 ans. D'autre part, i l y a 24 demi-soldiers » l'A rmée ! » do 90 ans, 10 de 91, 15 de 92, 5 de 93, D'autre part, M. Yves Le Febvre pu6 de 94 et 4 de 95 ans. blie dans la Bretagne Nouvelle un artiSouhaitons à la réforme un boncle remarquable dont je détache la conaccueil près des Chambres. clusion : « Si l'orgueil germanique \eiit Nos vieux demi-soldiers sontde braves « une renonciation totale, s'il n'y n plus gens qui méritent grandement une amé- « d'autres solutions dans le contlit prélioration dc leur modeste retraite. « sctit qu'une humiliation ou la guerre, Deux socialistes bretons patriotes P a r a i s s a n t TÉLÉPHONE 8 6 l e ANNONCES S A M K D I : la ligne Annonces judiciaires et diverses (4° page) 0Ï.20 Réclames (3e page) 0 30 Réclames (2e page) 0 50 Chronique locale ou départementale / Annonces payables d'avance. Prix à forfait pour les Annonces répétées et traités de publicité LesMortsflela"Liberté " « A cette heure, continue l'orateur, « i l me semble entendre Kerloch nous « parler du fond de son cercueil. « I l supplie les maîtres du pouvoir, les Cette semaine, nombreuses ont été, « chefs de la marine, les mandataires du hélas ! les cérémonies en l'honneur des « peuple de mettre à profit les enseignemorts de notre région dans l a catastro- « ments quise dégagentdescatastrophes phe à jamais mémorable du 25 septem- « pour écarter des vivants, au service de bre. La place nous manque pour relater « la patrie, la menace et l'horreurde noudans tous leurs détails les funérailles « velles catastrophes. « Kerloch ne supplie pas, i l ordonne. que nos communes bretonnes ont faites » Kerloch et les morts de la Liberté à ces héros. Nos lecteurs nous excuseront « jugeront les vivants. It faut quechacun, de les résumer brièvement. « à son poste, fasse tout son devoir pour « rechercher les responsabilités,punir les * POU*RNENEZ « coupables, conjurer les dangers nouLes obsèques il 11 second-maitre « veaux et préserver les enfants de la pa« trie de l'horreur dc ces catastrophes. Kerloch. — Ile magnifiques « Lamartine l'a dit : « L a mort juge funérailles. « la vie. » Les obsèques du second-maitre KerPuis, la foule s'écoule lentement loch, enlevé à son pays et à l'affection après avoir défilé devant le cercueil des siens à l'âge de 27 ans, ont eu lieu recouvert des couleurs de la France. mardi après-midi. Kerloch fut le plus Une question. L a cérémonie à l'éjeune second-maitre de la flotte. Un bel glise était fort belle. avenir s'ouvrait devant lui. On sait qu'il Mais, tandis qu'une femme ramassait dirigeait la chaloupe a vapeur de l'Amidiscrètement les petits sous qui sont le ral-Aube qui s'élança pour porter secours à l'équipage du cuirassé Liberté. prix des chaises, un bedeau circulant entre les rangs des assistants remuait Une foule énorme a suivi son cercueil. avec un bruit infernal un petit tronc En tête du cortège,figurent des couronportatif en fer blanc dans lequel dannes portées par des marins en congé ou saient les gros sous donnés à l'Eglise. en permission à Douarnenez, au nombre Pourquoi cette danse macabre d u desquels on aperçoit un rescapé de la métal au milieu du recueillement des Liberté, à peine remis du tragique événefidèles et de la gravité des chanta ment ; puis viennent une délégation des vétérans avec le drapeau, la gendarmerie, d'Eglise ? les douaniers, l'équipage du garde-pê*PRÈS LES OBSÈQUES che, lacompagnie des sapeurs-pompiers Chez 11"" kerloch. dc Douarnenez ; derriore la famille, plusieurs premiers etseconds-maitres et des M. Bardouil, mairef et M. • Le B a i l , quartiers-maîtres originaires de DoUar j député, ont, après l a cérémonie'; rendu nenez ou venus pour assister aux obsè* visite à Mme Kerloch, que» de leur camarade ; M . Toulouse, Ils lui ont adressé des paroles d'enadministrateur de la marine,puis,M. le couragement ont fait appel à son cousecrétaire général Ilammond, représen- rage et dit les magnifiques funérailles tant M. le Préfet, empêché ; M. Le Bail, que toute la population de Douarnenez député ; le maire, M. Bardouil, et son venait de faire à son pauvre mari. adjoint M. Bonnefoy ; le Conseil muni,c lloallic. rue Saintecipal de Douarnenez ; M. Andro, maire C h e z M " E B é l è u e — l u JiU d i s p a r u . . de Ploaré ; M. Gaudin.juge de paix ; Lesteven, secrétaire de mairie ; M M . PouliM. Bardouil et M. Le Bail sont allés quen, Savina, Le Bihan, instituteurs, aussi chez Mme Moallic. Elle habite une Salaun, receveur des douanes. pauvre mansarde maintenue en cette admirable propreté que les ménagères de Douarnenez apportent à la tenue dc leurs modestes logements. Que de châteaux, que d'intérieurs bourgeois pourraient puiser des leçons en visitant ces Les d i s c o u r s . intérieurs si brillants de propreté ! Qu'est Au cimetière, des discours concis, Mme Moallic ? C'est la mère d'une vicéloquents et émus sont prononcés par time... Y\es, d'un disparu de la Liberté. M M . Ilammond, Toulouse. Bardouil. Tandis que le corps du pauvre Kerloch L'immense l'ouïe les écoute dans un a fait un court séjour dans ia maison grand silence. familiale, et a reçu les honneurs civils « mieux vaut la guerre. M. Le Bail, député, improvise un et religieux, le corps de son enfant n ' a « Si l'acier des armes doit luire et si ad ieu au second-maitre Kerloch. pas été retrouvé « notre sagesse est inutile pour éviter Il rappelle son émotion, hier, à Brest, Son autre fils, Emile, marin breveté à « l'épreuve des combats, que les destins quand avec ses amis les Bleus de Breta- b o r d d u Casablanca, à Toulon, recher« prononcent. » gne, i l a défilé devant les ceicueils des che. le corps dc son frère Y von nuit et M. Le Febvre avait, au début de son victimes brestoises du cuirassé Liberté. jour. Le retrouvera-t-il jamais et s'il le Treize cercueils,auxquels vont s'en ajou- retrouve, pourra-t-il seulement le reconC11 i | H u U t l l r n <•< n ci l i c l i d n i u n d i t i r c article, montré que le Maroc musulman ter d'autres, étaient déjà exposés dans naître ? et de la était inséparable de l'Algérie |><ttir 7 0 I ' I ' H I I C * . Quel contraste ! La famille du mort ! Tunisie et quo la prédominance de la uno chapelle ardente. A l'entrée, des De nombreux lecteurs nous ont France dans cette région était une chose sentinelles immobiles, l'arme nu pied. La famille du disparu... la première Au pied de chaque cercueil, un 110m, a au moins des consolations que l'autre maintes fois demandé d'augmenter capitale pour notre pays. coltii du mort. Autour de chaque bière, n'a pas. notre périodicité, surtout pendant des parents, de t mères, des épouses, des La veille de la catastropho do la les mois d'hiver. sœurs dans les âmes et sur les visa- Liberté, les deux frères s'étaient fait Ils voudraient que nous puissions P E N S É E S ges, on lisait à la fois une douleur im- photographier sur carte postale et la paraître au moins deux fois par mense et la dignité grave et noblo des mèro me remet, après l'avoirdoucement semaine. En attendant de réaliser Je suis entouré de prêtres qui nie répè- plébéiennes bretonnes dont les fils sont embrassé avec un geste d'émotion indéune amélioration vers laquelle ten- tent sans cesse que leur royaume n'est pas morts pour la patrie. finissable, le portrait de ses deuxenfantsu dent tous nos efforts, nous avons de ce monde et ils se saisissent de lout cc Aujourd'hui, c'est le dernier adieu Au dos de la carte Y von atracéces mots étudié une combinaison qui permet qu'ils peuvent. adressé à Kerloch. les derniers q u ' i l ait écrits : Napoléon i"r M. Le Bail s'associe à la douleur de de répondre aux désirs dc nos amis. J'avais trouvé Emile à Toulon et je la famille, de sa courageuse femme, trou lui avais dit que j'allais Celte combinaison consiste ù offrir me faire phosouffrante, alitée, et qui attend un en- tographier ; alors, il a voulu m'accomà nos lecteurs, au même prix que capacité ou la mal/aisance des Ministres fant, Qu'elle se rétablisse v ite, mainte- pagner ct nous avons posé tous les deux. les grands régionaux conservateurs civils* l'Echo, montrant le bout de sa nant que, pleurant avec elle, nous avons Comment nous trouves v o u s Pas mal grande oreille, conclut ainsi : « Dieu ou progressistes, l'abonnement de revendiqué notre part de l'allliction qui n'est-ce pas ? J'espère aller cous voir à et sa loi, voilà ce qui nous manque, n notre journal el l'abonnement d'un Purmî les mesures adoptées pur lo l'accable. Pàques Que pense l'amiral de Marolles dc d e d e n a î - s o l c i e grand quotidien de Paris dévoué à gouvernement pour remédier à lu crise Puis, le député rend hommage nu Ces diatribes contre son chef M. DelEmile recherche le corps d'Yvon, des notre cause, abondamment informé dont souffre l'agriculture, figure la créa- brillant officier marinier qu'était Ker* cassé, que l'amiral Genninet proclaLes vieux marins attendent hvfic im- el aussi complet au point de vue tion des colis — dits colis agricoles — rescapés lui ont raconté qu'Yvon s'était loch ; i l associe à cet éloge les officiers mait il y a trois semaines un grand patience l'unification de leur» pensions de 10 n 40 kilos, lesquels auront pour mariniers qui l'entourent ct le fortifient, d'abord jeté à l'eau et qu'il revint à littéraire qu'au point de vue polittlittislre I au taux des nouvelles résultant do l'apobjet do faciliter l'accès des denrées et dont l'un lui disait à l'oreille pon- bord reprendre son poste. C'est lui qui tique. 11 n'ignore pns non plus que tout pé- plication de la loi du 14 juillet 1908. agricoles sur les marchés. dant la marche funèbre de patriotiques aida à hisser à bord le pavillon de seGrâce h l'obligeance de notre kiil qu'il était, M, Chasselonp Laubat cours; dans la lettre qu'adressa Emile à I l y a là-dessus à la Chambre une proLes compagnies dc chemins dc feront paroles. fut un grand ministre de la marine et position de loi dc M, Lnmy, député dit excellent confrère Le Radical qui, déclaré au ministre des travaux publics sa famille Le corps de friaistrahco de la flotte que tJurdenu n'a jamais passé pour Morbihan, qui est rapportée par M , au prix des plu» grands sacrifices, n qu'elles étaient favorables il cette créaà la date du 1 er octobre, noua française, le premier du monde, est la lisons ces premières lignes ; UU imbécile et un incapable. accepté notre proposition, nous tiotii 11 11c manque plus, pour qu'ello Georges Le Bail, député du Finistère. Chers pauvres mère et père, solide armature de nos courageux équiHors de l'Eglise, point de salut pour Le rapporteur a demandé au Ministre sommes en mesure, d'offrir l\ nosdovienno effective, que l'avis favorable pages, cle tous ces inscrits maritimes, Si j'ai un peu tardé à vous écrire, la flotte. dc la Marine, dés qu'il a été chargé do lecteurs le service quotidien du Lût* du ministre des finances, ces conscrits du littoral et ces engagés c'est que je n'avais pas le courage de Les Curés Voudraient nous faire son travail, de totiloir bien faire étudier dieu! et celui du Citoyen au prix de ; La réduction h 10 centimes du timbre volontaires que la Bretagne donne à la cous apprendre la fatale nouvelle qui Croire que quahd les Amiraux seront à minutieusement les conséquences finan20 fr» par an. plonge toute la famille dans le deuil et de 35 centimes qui frappe les expéditions France sans compter, leur dévotion ct que ht flotte sera vouée cières de l'unification des pensions sur 10 fr. pour 6 mois* j'aurais voulu être près de vous pour de colis occtfioniiCra, en effot, une porte Puis, M, Le Bail dit que s'il appartut Sacré-Cœur, la poudre B 11e délia* la Caisse des Invalides. 5 frà pour 3 moi». pour lo Trésor, mais on espère que l'aug* tient aux vivants de prononcer l'éloge vous consoler un peu. gretn pltis. Co travail considérable est aujourd'hui moiitutlon du nombre des colis équili- ct de célébrer les vertus des marins Enfin, chère mère, prenez courage, Le Radical qtil est l'oi-ghnt» ofli- brera le lléchissement. La lbi h'a ptis suffi à étouffer les terminé et nous pouvons donner à nos morts pour la patrie, c'est le devoir la mort à fait son œuvre. Yron aaccom> lecteurs la primeur des renseignements flahihies qui ont dévoré les Victimes du ciel ( du pal'li Radical et Radicalstrict des vivants d'écouter les graves pli son devoir et est mort pour la patrie... jàazar de la Charité et tous les joftrs sur la question. Socialiste s'est placé au premier avertissements des morts,,,,, Enfin, pauvre mère, à l'heure où j'é- n o n nés pnsu Nos Aboimcnieols LES " COLIS AGRICOLES " Plusieurs milliers de personnes suivaient le cortège dans un recueillement impressionnant. Des larmes coulent de beaucoup de visages. LE CITOYEN cris ccs quelques mots, je pleure encore nos cœurs, Messieurs, dit-il, au dessus 1/Administration <le la Marine défendons la laïcité do renseignement une solution à 2 0/0 d'acide sulfurique car depuis le jour de la catastrophe je des terribles coups du destin et attenet faisons-le vraimentgratuit en m'ettant (verser toujours l'acide dans l'eau) ou en faute ne puis plus dormir. La vision de cette dons patiemment la jour où, complète, - Les corps des victimes de la Liberté à l a portée des enfants la gratuité cles 10 gramme:- de permanganate de potasse C a n t o n do Q u i m p e r . ot 250 grammes de sel marin pour 10 terrible explosion et en mime temps des • ' a vérité apparaîtra. et de la Gloire ont reçu parfois une des- fournitures scolair.es. litres d'eau, ou 2 kilos.de chaux et 500 cadaores que j'ai eu pour pouvoir cher« Qu'il me soit permis de saluer ici tination inexacte, ou n'ont pas reçu au M.- Le Bail l'ait adopter à l'unanimité Samedi après-midi a eu lieu salle cher Yvon, car depuis la terrible jour- avec respect la dépouille mortelle de jour annoncé la destination dite. par l'assemblée des Bleus un vœu ainsi grammes de sel pour 10 litres d'eau pen- Moysan une réunion organisée par le dant 24 heures. née du 25 septembre, je me rappellerai notre concitoyen Ollivier et d'adresser Comité liéptfblicain de Quimper, à On nous écrit d'autre part pour nous conçu': Si les fûts ont toujours été bien soi- l'effet de désigner un candidat à la suctoujours, je n'ai fait que courir du ma- aussi un souvenir ému au matelot Jaffry- signaler l'incohérence qui semble présiConsidérant que le barème établi par tin au soir dans les hôpitaux, dans les et au second-maitro Chalm qui n'aura der à Toulon aux travaux d'identification la loi sur l'enseignement primaire im- gnés et surtout bien rincés dès qu'ils cession de M . de Servigny, conseiller bâteaux,partout... mais hélas! rien... » pas eu, hélas ! la consolation suprême des cadavres retrouvés. pose aux communes Ses départements ont été vidés, i l suffira de les rincer à général démissionnaire. l'eau chaùde toùs les trois mois, en d'être enterré dans le sol natal ! Une centaine de personnes y assistaient, ' C'est ainsi que la Préfecturo du Finis- à for'te natalité dés sacrifices hors de Le père d'Yvon C9t garçon boulanger ayant soin de les mécher, à raison d'une représentant toutes les communes du ... Nous conserverons un fidèle souproportion avecïèjurs ressources : tère, après avoir vainement télégraphié et ne gagne presque rien. Dès la dispa demi-mèche par muid, avant de lescanton. Le Congrès émet le vœu que le barème r i t i o n d'Yvon, Emile a pris ses mosures venir do cos trois vaillants marins, qui, à la Préfecture Maritime de Toulon pour bonder. à la gloire de notre petite patrie, ont Au début de la séance, le choix s'est demander que le' corps clu malheureux établi par la loi soit revisé et complété pour déléguer à sa famille dont la situaS'ils ont contracté mauvais goût, i l porté sur M. Le Hars, maire de Quimper fait figurer une fois do plus cles noms et que les subventions soient accordées Alain Le Drézen fut dirigé sur Penmarc'h tion est si digne d'intérêt. qui réunit 50 voix contre 25 à M. Canet, d'inscrits maritimes du quartier d'Au- pour y être inhumé, ne put obtenir que d'après le rapport existant entre le faudra, suivant l'importance du mal : 1° Solutipn dans l'eau bouillante de négociant, Président de la Chambre de dierne sur le Livre d'or des martyrs du quelquos. jours plus tard l'avis que le chiffre de la population * C*RH*IX d'âge scolaire devoir. » cadavre avait été retrouvé. et celui de la- population totale de la 1 0/0 de chforure de chaux avoc une pe Commerce. Le premier-maître élève oftitite quantité d'acide sulfureux pendant M. Le Hars. après - avoir remercié commune. 2 ociobro courant, M. le A la date du M. Lo Poncin, administrateur de la eier Le lira* — tfmouvante deux heures ; l'assemblée de la marque de confiance Préfet du Finistère f i t transmettre au Marine adresse u n dernier adieu à M. Yves Lo Febvre l i t ensuite un rapcérémonie. 2° Solution de 1 0/0 do bisulfite de qu'elle venait de lui donner, déclare celui qui vient de disparaître. Puis M. maire de Penmarc'h une dépêche ofïi port fort intéressant sur la question q u ' i l ne croyait pas pouvoir accepter C'est dimanche après-midi qu'ont eu Le Bars, maire d'Audierne, remorcio M. cielle l ' i n f o r m a n t que le corps de l'in- agraire. Les productions de M. Le Febvre chaux contre le mauvais goût ; 3° Solution de 250 grammes de car- d'être candidat, les intérêts de la ville lieu à Carhaix les obsèques do Charles le Préfet, comme M.Le Bail et M. Fenoux fortuné marin avait été reconnu et qu'il sont toujours écrites dans uno fort belle bonate de soude pour 10 litres lorsque de Quimper pouvant se trouver en conLe Bras, premier-maître élève-officier d'être venus apporter en ce jour de deuil allait être expédié. langue où l'élévation de la pensée le les fûts sont piqués ; tradiction avec ceux des autres commécanicien à bord de la Liberté. Elles le réconfort de leur présence a une faOn attendit ici en vain, la confirma- dispute à la beauté de la forme. 4° Solution de 2 0/0 cle tannin, lors- munes du canton. D i v a n t les scrupules furent des plus imposantes. tion de co télégramme. Sur nouvelle et mille, à une population affligée. M. Lo Bail intervient longuement i l qu'il y a un goût de lie. exprimés par M . Le Hars, scrupules I l était 4 heures lorsque la levée du « Je tiens, m o u cher Ollivier, ajoute pressente demande au Préfet maritime est très applaudi, quand i l défend l'inI l faut ensuite; quel que soit le moyen nspirés par une conception très haute corps, jusque-là gardé par les sapeurs clo Toulon, la Préfecture clu Finistère, demnité de plus value en faveur du M. Le Bars, à vous adresser, comme employé, rincer plusieurs fois à l'eau des devoirs qui lui incombent cnvevs ses pompiers de la communo, a eu liou à sortant. mairo d'Audierne, un suprême adieu au puis la mairie do Penmarc'h viennent fermier chaude et ne-jamais employer de chaînes administrés, l'assemblée a décidé de l ' I I ô t o l do Ville. Le cortège, immense Après uno intervention de M. Causeur, nom des habitants de la commune. enfin d'être avisées quo le corps de de fer, mais bien des chaînes à cabo- rc-porter ses suffrages sur M . Canet, était précédé par une musique constituée Le Drézen, non identifié, le serait lo ce'Vœu sur l'indemnité de plus value est Vous êtes mort pour la patrie, en brave, chon. qu'elle a désigné comme candidat par des amateurs de Carhaix pour cette adopté à l'unanimité. on allant porter secours à vos camarades lendemain. En cas de doute, le meilleur moyen de républicain. circonstance. Auprès du cercueil, revêtu Nous Comprenons qu'au lendemain Le banquet a lieu ensuite. Dans un do la Liberté ; et votro nom sera inscrit s'assurer si un fût a mauvais goût con• du trapeau tricoloro, marchaient des au Livre d'or des victimes du devoir, à d'une semblable catastrophe, quelques léjeuner intime, cent convives sont réu- siste à y introduire trois litres de cidre marins permissionnaires, do Carhaix Aucun discôté do ceux du second-maître canon- difficultés "puissent se dresser dans l'éta- nis à XHôtel Continental. bouillant (pie l'on promène dans la pièce. Les Retraites Ouvrières pour la plupart ou des environs, porteur nier Chalm et du matelot Jaft'ry, Audier- blissement de l'identité cles corps. I l cours n'est prononcé. et paysannes dans le Finistère On le goûte trois jours après et, s'il n ' a de nombreuses couronnes. Nous recon A la sortie de l'Hôtel, les Bleus vont nais comme vous. Reposez, en paix dans paraît toutefois inadmissible que des pas pris mauvais goût, la pièce est bonne. naissons, parmi les membres de la fa votro terre natale, votre courage sera méprises telles puissent se produire et en cortègo inaugurer la plaque commeLe Finistère est certainement l'un des L'extérieur cles fûts, notamment près mille, M M . Charles Le Bras, le très sym un exemple toujours vivant à nos yeux qu'un marin déclaré reconnu la semaine morativo placée sur la façade do la mai- cle la bonde, devra être raclé, brossé et département où la Loi sur les Retraites patique directeur do l'école publique ot nous conserverons à votre mémoiro dernière soit, à huit jours d'intervalle, son où mourut l'amiral Réveillère. Ouvrières et Paysannes joue de la façon rincé à l'eau chaude. père du défunt,ses oncles, notre confrèr encore à la veille de recevoir sa ficho Après s'être rendu en corps, pour y un fidèle et respectueux souvenir. » a plus complète et la plus heureuse. La propreté et les soins d'hygiène Emile Lo Bras, rédacteur en chef do d'identité. déposer une palme, jusqu'à la chapelle A ce jour, 6.750 francs ont été déjà jouent un rôle capital dans la fabricaYEclaireur de Morlaix et Joseph L Le matelot .luICry. Ces longueurs et ces incohérences ont ardente où reposent les cercueils dedistribués, en allocations au décès tion du cidre. La moindre négligence, la Bras, instituteur à Pont-l'Abbé, Mllo On nous informe quo le corps du soulevé cles protestations nombreuses ;, morts de la Liberté, le Congrès continue plus légère défaillance amène son alté- aux veuves et aux orphelins des assuLe Bras, institutrice à Ploujean. M M la discussion dos sujets figurant à son matelot Jaffry, de la Liberté a été iden- nous n'hésitons pas à nous y associer. rés décédés après avoir effectué les ration. Jézéquel, beaux-frères du défunt. M M ordre du jour. Tour à tour on entend la t ifié cos jours derniers et va être trans(à suivre). 3/5 des versements réglementaires sur A ia « Solidarité Militaire » Gaignerot, Sous-Préfet de Châteaulin lecture du rapport de M. Bott sur la lèurs cartes annuelles. L ' o n pense si le D r Lancien, mairo de Carhaix et ses porto à Audierne. Le M nistre de la Marine vient d'adres- Réforme électorale et cle M. le D r Piton ces allocations ont été bien accueillies adjoints, M M . Guéguen et Le Pen, M ser la -ettro suivante à M . Plouzané, sur/'hygiène dans les stationsbalnéaires. dans les modestes foyers en deuil entre Petit, inspecteur primaire, étaient égale député du Finistère, président général La causerie clo M. le D1' Piton, où l'hulesquels elles ont été réparties. ment présents. par les Mardi matin ont eu lieu à Trégunc les clo la Société la Solidarité Militaire. mour s'allie à une technicité parfaite et Coopératives des Marins-Péelit'urs. D'autre part, depuis l'application de à une documentation riche et sûre, Le triste convoi s'achenime vers l'église obsèques clo Joseph Guillou, marin breMonsieur 1e Député et cher Collègue, la loi, c'est-à-dire depuis le 3 juillet, la veté à bord de l'Amiral Aube qui trouva obtient un véritable succès. au milieu d'une triple haie d'habitants. Vous avez bien voulu en votre nom perPréfecture a déjà transmis au Ministère Dans le cortège, aux fenêtres des mai- la mort en se portant au secours clu cui- sonnel e. au nom do la « Solidarité Militaire » L'assemblée a aussi voté le principe M. Georges Le Bail vient de recevoir du Travail 172 dossiers de demandes de rassé en danger. Remarqués dans la sons, des drapeaux en berne ou cravam'expri ner la part que vous avez prise au de la nécessité de la création d ' u n la lettre suivante que lui adresse M. le liquidation ck; retraite. tés de crêpe. Une émotion intense piano nombreuse assistance : MM. Nau, con- deuil de la Marine et du Pays, ainsi qu'à la organe républicain quotidien dans le Directeur général des Douanes au minis172 Rentiers dans le seul département tère des Finances : sur cette foule et « la fait silensieusc, seiller de préfecture, remplaçant le Pré- douleur des familles éprouvées parla catas- département du Finistère. du Finistère ! voilà encore un chiffre qui fet, le docteur Lucas, conseiller général, trophe du 25 septembre. nous dit un assistant, parco qu'elle a Après deux très beaux discours du Monsieur le député, a son éloquence et qui est une réponse r la marine, délégué l'Administrateur de peur de laisser échapper ses sanglots ». Profondément touché de ces témoignages président, M. Guernier, et de M. le D Vous avez bien voulu me demander I significative aux absurdités débitées C'est vraiment lo deuil de tous qu'a par M. le Préfet maritime de Brest, Lo de sympathie, je vous en remercie de tout Barrot, d'Angors, la clôture clu Congrès qu'en attendant la promulgation du rè- contre la Loi. Tendre, lieutenant, avec uno délégation cœur. déterminée la mort de ce jeune,pour qui est prononcée. glement d'Administration publique qui Cette semaine encore elle a fait ici Agréez, Monsieur le Député et cher l'avenir s'ouvrait sous d'aussi heureux de sapeurs-pompiers de Concarneau doit déterminer les conditions d'appli- 9 nouveaux rentiers, dont voici les collègue', otc. Nicolas, sous-lieutenant de réserve, le auspices. cation de la loi clu 26 février 1911, des noms : DELCASSÉ. Vêtement* Au cimetière, M . le Sous-Préfet de maire et lo juge de paix de Concarneau, mesures provisoires soient prises pour Assurés obligatoires. Mme Mariede sport N. que les associations de marins pêcheurs Châteaulin e prononcé une allocution une délégation des vétérans de Concar Anne Le Lu, née Le Bras, demeurant neau avec leur drapeau, le maire et les Uniformes el Livrées QUIMPER puissent bénéficier dès maintenant de émue où, après avoir évoqué l'horreur à Clohars-Camoët ; M. Guillaume Abiconseillers municipaux de Trégunc, etc. la prime de 15 fr. instituée en leur faveur do la catastrophe de Toulon, i l salue, ven. demeurant à Guissèny ; MmeJeanne par l'article 13 § 2 de la loi précitée. avant qu'elle soit rendue à la terre, la Les élèves des écoles, sous la direction Causerie agricole de leurs maîtres, formaient la haie. L a J'ai l'honneur de vous faire connaître Le Roux, veuve Brat, demeurant à dépouille du défunt. que M. le Ministre du Commerce, à qui Brest ; M. Jean-Marie Le Borgne, demeulevée de corps eut lieu à la gare à 10 h, « Le Bras dit-il, était le fils de ses Les marins en congé formaient l'escorte j'avais référé de la question, vient d'au- rant â Landunvez ; M . Hervé Cx>rnec, œuvres et l a fatalité a vraiment des d'honneur. toriser l'application des dispositions demeurant à Bourg-Blanc ; M. PierreI.e sixième congrès des Bleus de Bre reprises aux articles 20, 21 et 22 du pro- Jean Le Bras, demeurant à Brest ; M . coups malheureux lorsqu'elle fauche A l'issue du service religieux, le curé tagne a eu lieu à Brest le dimanche S octo jet de décret, soumis au Conseil d'Etat, Servais Gourvennec, demeurant à Brest'. ainsi en pleine santé des êtres chers et Généralités de Trégunc prononça une allocution bre dernier. I l s'est ouvert à neuf heures dispositions qui donneront satisfaction vaillants. Car Le Bras est mort en héros, Assurés facultatifs. M. Emile Kerrest, patriotique. Au cimetière, M M . le con Les microbes (bactéries, germos ou au vœu cles intéressés. J'adresse au serdu matin dans la salle de la Bourse du c'est en voulant sauver un camarade qui demeurant a Primelin ; Mme veuve seiller de Préfecture, Lucas, l'Adminislevures) jouent un grand rôlo dans la fa- vice des douanes les instructions nécesse noyait que lui-même a trouvé la trateur cle lu marine et le maire de Tré- Commerce, sous la présidence cle M . Arzur, née Marie Gatbois, demeurant à saires pour que cette décision reçoive brication du cidre. Guernier, député, assisté de M. Chaleil, mort ». Morlaix. gunc, prononcèrent des discours q u i préfet du Finistère et cle M M . Le Bail, Ce sont ces microbes qui sont la cause immédiatement son effet. Après lui, M . le Maire de Carhaix firent profonde impression 9ur la foule Je vous prie, Monsieur le Député, d'adéputé ; Bernard, président de la section des maladies telles que l'acétification, parle. I l dit aussi ce que fut la mort de A midi, la cérémonie prenait fin. gréer l'assurance de ma haute considéla fleur, la graisse. brestoise ; Vichot,vice-président ; Julien Enfin, cette semaine encore, des alloCharles Le Bras, celle d'un vaillant et Les microbes, de quelque nature qu'ils ration. Sauve, sous-préfet cle Brest, Docteur cations au décès ont été attribuées à des d'un brave. « Reposez en paix, Le Bras, soient, n'oxistent jamais dans lo fruit, veuves et à des orphelins d'ouvriers qui Barot, président des Bleus d'Anjou. ajoute-t-il, vos concitoyens sont fiers de avaient eu la prévoyance de se mettre Dons la salle, étaient groupés plus de mais seulement sur son épiderme. Ils La journée de mercredi, à Brest, fut vous, votre souvenir restera gravé dans sont d'autant plus abondants que le en règle avec la loi des Retraites. cent adhérents parmi lesquels nous uno journée de deuil, à l'occasion des nos cœurs et votre exemple servira do fruit a traîné dans des endroits sales ou La veuve et la fillette de M. François imérailles du second - maitre Pierre avons remarqué M M . Rolland, présimodèle aux générations futures. » qu'il a été meurtri.ou gâté. L ' a m i d o n de propos du prix du pain. Le Jeune, qui est décédé à Morlaix le Roué, du canonnier breveté Larans, des dent de la Chambre de Commerce de L a musique joue la Marseillaise. r la zone blessée ne se transforme jamais Les incidents qui se sont produits la •24 septembre, ont reçu 200 francs. Et les héroïques accents do l'hymme fusiliers Armand Le Roux, Gabriel Né- Brest, Lhermitto, D Piton, Belhommet en sucre et les germes morbides s'y de Landerneau, D'' Lo Bot do Lannilis 250 francs ont été alloués à la veuve délec, des quartiers-maîtres Pierre Le semaine dernière, à Audierne et Pontnational font, dans la nécropole, courir entassent. Voilà pourquoi i l ne faut et aux deux orphelins de M . Vincent Croix, au sujet de la taxation du prix du un nouveau frisson parmi cette foule Roy, François Dantec, François Gué- etc. etc.... employer quo des fruits sains et bien En ouvrant la séance, M . Guernier blé, ont été heureusement solutionnés Belbéoch, décédé à Douarnenez. émue. L a triste cérémonie est terminée. guen, Simon Chuarchadec, du secondlavés. E n f i n la veuve et le fils de M. Le Coz, rappelé le deuil effrayant qui vient de maître Jean Kervella, quartier-maitre par u» accord qui semble à la fois donCharles Lo Bras a eu des funérailles er Fabrication Louis Rolland, mutelot-fourrier Eloy frapper le pays. Le Congrès perdra de ner satisfaction aux intérêts légitimes Yves, décédé à Morlaix le 1 octobre, dignes de son héroïque fin. Toutes les pommes précocos, c'est-à- des patrons boulangers comme à ceux ont reçu 200 lrancs. Gourhant, matelot tambour Joseph ce fait tout caractère de réjouissance et La preuve est faite, et bien faite audire mûres avant le 15 octobre, toutes des populations. Thomas. de fête publique. A AUDIERNE I l adresse ensuite un souvenir ému au celles qui sont tombées avant leur matuM M . le Préfet Maritime, vice-amiral L'augmentation générale du prix des j o u r d ' h u i que tous les salariés sans Mardi a p r è s - m i d i avaient lieu à de Marolles, Chaleil, Préfetdu Finistère, D'' Griffon, vice-président des Bleus de rité et qui sont véreuses, meuririos ou denrées, de celui du pain en particulier, exception ont le plus grand intérêt à Audierne les obsèques du matelot Jean Delobeau, sénateur-maire, Le Bail, Bretagne, victime du devoir profession- blettes doivent être brassées de suite tient en grande parti'e à la période de entrer dans la loi des retraites. Ollivier, gabier auxiliaire à bord de l'Er- Plouzané et Goude, députés, Fortin, nel, enlevé.à l'affection de sa famille et pour faire un cidre destiné à être conLes récalcitrants qui sont mariés et sécheresse que nous venons de subir, nest-Renan. pères de famille seraient vraiment cousommé rapidement. de ses amis. sénateur, Louppe, vice - président d Cette situation a été plus vivement Là encore,c'est au milieu d'uno foule Conseil général, un nombro considéLes pommes de deuxième et de troi- ressentie peut-être dans notre départe- pables s'ils ne s'empressaient de se Puis il fait l'éloge de l'association des nombreuse et recueillie que s'e«t dérou- rable do personnalités politiques, d'offi- Bleus de Bretagne qui est ouverte à tous' sième saison, c'est-à-dire celles mûris- ment, qui est cependant un centre très mettre, sans plus de retard, en règle lée la triste cérémonie. Toute la popula- ciers et de fonctionnaires, assistèrent à les républicains fermes et convaincus. sant après te 15 octobre, ne doivent être actif de production. En ce qui concerne avec cette loi qui est sans conteste l a tion Audiernaise avait tenue à accompa- ces funérailles, qui donnèrent lieu à une M. le Préfet du Finistère prend après récoltées qu'à leur maturité. On secoue l'industrie meunière, nos marchés finis- plus bienfaisante de toutes celles qu'ait gner Ollivier à sa dernièro demeure et manifestation imposunte clu deuil public. lui la parole et prononce l'éloge de la doucement les branches sans jamais les tériens sont restés à une cote supérieure faites la République. les habitants des environs s'étaient joints Aux différentes phases de la cérémonie, Bretagne et des lileus. « Vous avez, dit- frapper avec une gaule, et on recueille à la moyenne. en grand nombro à elle. une foulo innombrable témoignait, par il,'Fntnbition de faire de votre pays une les fruits sur des toiles tendues ou tout Cola tient à diverses causes locales Parmi les personnalités officielles, se son recueillement, clo sa douleur con- région définitivement acquiso a l'idée au moins sur un l i t do paille, afin d'é- assez complexes, parmi lesquelles le 0 trouvaient notamment : M M . Georges tenue. est OHM mode républicaine,avide do progrès, ouverte à viter les meurtrissures. nombro restreint des minoteries, ainsi aUIMPER Le Bail, député,Gouinguenet, conseiller I».sô,sî»[r. e iai>!i0ssiis Les pommes sont récoltées par ospo Plusieurs discours furent prononcés, toutes les réformes démocratiques et que l'emploi forcé du charbon pour de Préfecture, représentant M. le Préfot, notamment par M . le vice-amiral (le sociales ». ccs, pour opérer les mélanges. Ne bras remplacer la force motrice des cours Fenoux, conseiller général, Dagorn, Marolles et M. le Préfot du Finistère qui Puis, la lecture des rapports com- ser ensemble quo celles d'une mémo d'eau asséchés. 11 y a là, nous disait ces conseiller d'arrondissement et mairo do sut, avec uno éloquence émue, montrer mence. Celui do M. le capitaine de fré- maturité. jours-ci uùe personnalité très au courant Plogoff, Le Bars,maire d'Audierne,Tos- la grande leçon patrio tique qui se dégage gate Devoir ; Commentaires sur les lois Elles doivent être emmagasinées sous de ces questions spéciales, un facteur Audience du mardi 10 octobre 1911. t i v i n t et Cariou, adjoints et le Conseil de l'affreuse calamité publique. en projet pour la conservation des monu- des hangars i u mieux dans des greniers, d'augmentation avec lequel i l a forcémunicipal, Kersaudy, maire de PontPENHARS..— Jeune vagabond. — Un vivement sur des claies, en couches peu épaissos ment fallu compter pendant les longs M. Goude, de son côté, no sut trouver ments préhistoriques,intéresse Croix, Perrot, maire d'Esquibien, l ' A d - en face de ces cercueils do héros du l'assemblée. ot attentivement surveillées, pour élimi- mois de l'été dernior. jeune vagabond, nommé François Floch, ministrateur de la marine, Kernevez, devoir que des paroles de haine et do M. Lu Bars,instituteur à Brest,obtient ner les fruits qui so gâteraient avant Et commo nous interrogions notre tlgé de 12 ans, a été arrêté à Kerviel en juge de paix, Strullu, Syndic des gens de désospéranee. Ce l'ut la Boule note fausse, un gros succès avec son rapport sur l'époque de la fabrication. La conserva- interlocuteur sur la situation qui se Penhars chez M. Chuto, pour vagabondage mer, etc. otc. et mendicité. Le tribunal acquitte le petit à l'Ecole, 11 est fréquemment tion en tas a l'air libre, sur lo sol, est dessine ; dans cetto harmonie cie tous les cœurs. l'Art Lo cercueil était couvert de superbes dé* as trouso. applaudi. a Les conditions atmosphériques sem- prévenu eoinme ayant agi sans discerne' Couronnes. Au cimotièro, M. Lo Bail Los locaux oit se fora la fabrication blent se préparer d'une façon absolu- ment et le confie à l'assistance publique. M. Bernard lit un travail fort intéresprononcé l'éloge do Jean Ollivior, sant su" Y Education Populaire. 11 pro- doivent être nettoyés avec le soin le plus ment remarquable, nous dit-il, pour les QUIMPER. - Pincée. - Le 28 septem< A Plougastel-Daoulas, ont ou lieu lo clame on termes clairs et impression- scrupuleux. petit gabier qui, commo Kerloch, ensemencements, L a récolte du froment bre, Mme Simon, marchande de fruits à la trouvé la mort en allant porter secours même jour les obsèques do Vincent Gi nants la nécessité d'organiser partout Le contact du fer qui peut contribuer est cle premier ordro au point de vue de à ses camarades de la Liberté. Avec de lous, quartier-maître de manœuvre à dos œuvres post-scolaires ot dos patro- au noircissement doit ètro évité. Los la qualité, c'est-à-dire très riche en élé- Halle, élait adroitement débarrassée de son tels enfants, la Franco continuera, dit-il, bord do la Liberté. M . Lo Bail, député, nages laïques : 011 l'applaudit vivemont. murs doivent ètro passés au lait de ment n u t r i t i f et sa quantité ne paraît pas portemonnaie, contenant 175 fr. environ, tandis qu'elle causait avec une cliente. Elle a être une terre d'héroïsme et de sacri avait tenu à assister à cetto cérémonie, M. Lo Bail prend alors la parolo. I l chaux (1 kilo cle chaux pour 10 litres devoir être sonsibloment inférieure a la put par bonheur donner aux agents le signadans ce canton qui donne à la France reconnaît la nécessité d'organiser à la i'oau), les ruissoaux et égouts des prestice. movenne. On peut par conséquent pré lement très complet d'une jeune fille, paraisAutrefois, à Athènes, après une d'uno façon pormuneuto un nombro de fois l'enseignement post-scolaire, les soirs nettoyés avec une solution de sul- voir dès à présent que la production re sant étrangère, qu'elle accusait de ce vol. marins représentant l'effectif d'un cuiguerre où étaient tombés beaucoup de patronages, l'enseignement technique fate de fer, le sol lavé avec soin. viendra à la normalo par rapport aux Celle-ci fut cueillie en effet à la gare, au Victimes, on avait coutume do dire que rassé ! ot les sociétés de préparation militairo, Tous les instruments, laveurs,broyeurs, besoins de la consommation. moment où, son butin en poche, elle s'apc'était un peu du printemps de la nation A Riec-sur-Bélon, à Landunvez, à qui sont uno initiation et une prépara- presses, cuves, brocs, pelles, tuyaux « Dautre part, la végétation est très prêtait à prendre le train pour Brest. C'est qui s'en allait, Landéda, au Relccq-Kerhuon, des obsè- tion à la vie professionnelle, civique et pour siphons, doivent ètro lavés avoc belle, par suite du temps doux et plu- une nommée Antoinette Benoit, âgée de La France, au milieu do lu paix ques eurent lieu encore ; dans cos com- militairo du citoyen dans l'Etat, nue solution de bisulfite de chauiè (5 0/0) vieux qui a succédé aux sécheresses. Si 17 ans, habitant Lorient où elle vit près* perdu un pou do son printemps. munes, on conduisait en terre le* qimrConstruisons lo premier étage, et puis rincés à l'eau bouillante et bien l'hiver se passe de la sorte, vous pouvez qu'uniquement de la prostitution, Le casier L'orateur salue bien haut la dépouille tier-muitro Germain Couic, les matelots surmontons-le «l'un bel atelier dont essuyés. être assuré que lu hausse inquiétante du judieiuire d'Antoinette Benoit est orilé de d'Ollivior qui a ajouté,de façon sublime, François T i l a r m i n , Yves Dizerbo et René les larges baies seront ouvertes sur les Lo contact du fer étant proscrit, les prix du pain sera complètement conjurée deux condamnations significatives; Aussi le non nom à la listo des héros morts pour Le Gendre, le canonnier Jean François horizons do la nature, de l'art et de la pelles et les entonnoirs seront en bois Mais il faut, bien entendu, compter sur tribunal inllige-t-il à cette professionnelle la patrie. Jézéquel, vie, occupons-nous do tout co qtli fait le ou en cuivre. L'appropriation des fûts les conditions climatériques. » «is. mois deiprison. A Ploujcati, M. Cloarec, député-maire bonheur et le charmo de l u vio, mais est do la plus grando importance. Si les M. Fenoux, conseiller général de I l y a lieu d'ajouter quo les marchés — Deux apaches. — Noël Androj 26 ans,de la communo assista mercredi, à l'en- consacrons nous surtout à l'aménago Pont-Croix parle ensuite. Nous regret fûts sout noul's, i l faut les « affranchir » de cette semaine, aussi bien à Paris quo manœuvre et Marc Carvalj 2ii ans, méeani' terrement du fusilier brovolé Salaiin au mont du rez-de-chaussée où nous uvolis c'est-à-dire lour enlever le goût do bois dans notre région accusent une tendance ions de no pouvoir reproduire in extenso cwn, tous deux repris de justice des plus sa belle allocution, qui est écoutéo uu milieu d'uu grand concours de popu- organisé do pluin piec l'instruction pour nouf; à cet effet, on introduit dans la a la baisse. dangereux ont ù répondre de coup et blés* tousi Rendons l'obligation possiblo pièce, après lavage à l'eau bouillante, * milieu de l'émotion générale. « Elevons lation. Election au Conseil-Général A CONCARNEAU Primes à l'Achat des rogues BON MARCHÉ Le Congrès des " Bleus de Bretagne" â Brest La Fabrication du Cidre A BREST LA VIE CHERE BON MARCHÉV^ ""'"*" TR1BUML CORRECTIONNEL DE PHPER AUTRES OBSÈQUES > I LE CITOYEN sures, injures, rebellion envers les agents. TRIBUNAL m & R l T i m E L ' u n u l'autre ont de nombreuses condamnations à leur actif. Le premier a été L ' a s p i r a n t pilote L o Nours, dc Béhuit fois condamné, notamment par le Connodet, t r a d u i t devant lo t r i b u n a l mariseil de guerre à 5 ans de travaux publics. time c o m m e r c i a l de Quimper sous A u moment de son arrestation, il fut trouvé l ' i n c u l p a t i o n d ' a v o i r , le l i j u i l l e t derporteur d'une brochure antimilitariste. nier, en baie de L o c t u d y , pris i n d û m e n t Ce singulier réformateur de société était le c o m m a n d e m e n t du yacht Souvenance, ivre, dans lu soirée do samedi, lorsqu'on a été acquitté par j u g e m e n t en date d u compagnie de son camarade Carval, i l fit la 5 octobre par ledit t r i b u n a l . reneontic d'un inoffensif passant, M. Morelec, rue de la Providence. L ' u n et l'autre jetèrent à terre le malheureux ct le rouèrent B''ourrures de coups. choix Cette scène brutale avait à peine pris fin, important QUIMPER lorsque vint à passer l'agent Gourmelon. Les deuxapaebes, lo prenant probablement pour un soiis-offlcier lo couvrirent d'injures. L'agent requit plusieurs de ses collègues qui réussirent non sans peine à conduire au poste de police ces noctambules peu ENSEIGNEMENT P R I M A I R E commodes. Après réquisitoire de M . le M. Euzen, instituteur-adjoint à l'Ecolo substitut Jacquier, Andro est condamné à 6 mois de prison et Carval à 1 mois de la Primaire Supérieure do Cliàteau-Goi/tier, même peine. L'un et l'autre auront en est délégué pendant l'année scolaire 19111012, dans les fonctions d'instiluteur-adjoint outre 5 francs d'amende pour ivresse (ordre des Lettres), à l'Ecolo Primaire SuFOUESNANT. — Acquittés. — Deux périeure de Concarneau, en remplacement pécheurs, les nommés Goyat, pèro et tils, de M. Sechoix. sont inculpés de vol de casiers au préjuM. Sechoix. instituteur-adjoint à l'Ecole dice des frères Cabellan. Ce rapt aurait été Primaire Supérieure do Concarneau, est commis près du rocher du Braz. Certaines délégué, pendant l'année scolaire 1911-1012. imprécisions étant relevées dans les dépodans les fonctions d'instituteur-adjoint (orsitions des témoins, les prévenus sont acdre des Lettres), à l'Ecole Primaire Supéquittés, après plaidoirie de M 0 Alizon. rieure de Chàtenu-Gontier, en remplacement PENMARCH. — Pciies-tu ù boire? — de M. Eu/.en. Alain-Marie Quénet, 35 ans, marin-pêcheur M. Yi lot eau, instituteur à Chàteau-du-Loir, à Penmarch a lancé des pierres et blessé est délégué pendant l'année scolaire 1911de la sorto son camarade Derrien, parce 1012, dans les fonctions d'instituteur-adjoint que ce dernier refusait de l u i offrir une (ordre des sciences), à l'Ecole Primaire « tournée ». Six jours de prison avec sursis, Supérieure de Concarneau, en remplaceétant donnés ses bons antécédants. ment dc M. Cozic. CLOHARS-FOUESNANT. — Toul.s'arM. Cozic, professeur à l'Ecole primaire range. — Alain-Pierre C..., 2!) ans, culti- supérieure de Concarneau, est nommé vateur, adore sa femme Anna-Marie M..., professeur (5U classe, ordre des sciences), laquelle, bien que mariée depuis deux ans, il l'Ecole noimaie de I)ax, en remplacen'a encoro que 17 printemps ; i l lui arriva ment de M. I.abrassiette, qui a été admis il cependant, l'autre jour, de la caresser à faire valoir ses droits à la retraite. l'aide d'un manche de fouet d'une façon Mme Mogan, professeur il l'Ecole pritout à fait énergique. Mme M..., mère de la maire supérieure de Quimperlé, est nommée jeune épouse assistait à cette distribution professeur (ordre des sciences), à l'Ecole où elle eut sa large part. Poursuivi pour primaire supérieure de Lorient (création). coups, C... bénéficie du pardon que lui Mlle Montai, admissible aux épreuves apportent à la barre sa femme et... sa belle- orales «lu concours d'entrée ii l'Ecole normère. Cette dernière intervention doit, male supérieure de Fontcnay-aux-Roses suivant M* Alizon, défenseur, inciter le tri- est déléguée, pendant l'année scolaire 1911bunal à la plus grande clémence. C... s'en 1012, dans les fonctions d'institutrice-adtire, pour cetle fois avec 30 l'r. d'amende ct jointe (ordre des sciences), i l l'Ecole le sursis. primaire supérieure de Quimperlé, en BRIRC. — Blessures par imprudence. remplacement de Mme Mogan. BON MARCHE Assistance judiciaire.— Ont été nommés membres du bureau pour l'année judiciaire 1011-1912 : M M . Alavoine, avoué honoraire; Dalibot, notaire, etVerchin, avocat (membres enouvelables). Médecins experts. — Le tribunal a maintenu sur le tableau den docteurs-médecins ésignés par la Cour d'appel de Rennes, pour remplir les fonctions d'experts pendant l'année judiciaire 1911-1912 : M M . Meillion et Coin, médecins à Quimper; Hébert, d'Audierne, et Lucas, de Concarneau. Experts-chimistes. — Ont été désignés experts-chimistes, en conformité de la loi u l u r août 1905 : M M . Vincent, directeur u laboratoire municipal de Quimper, le diecteur du laboratoire municipal do Brest; Andouard, directeur de la station agronomique o Nantes ; le docteur Péricr, directeur du laboratoire do chimie à la faculté de Rennes ; Dornic, inspecteur des laiteries coopératives à Surgèros (Charente-Inférieure) ; Le Moal, pharmacien à Quimper, et Marcliadour, inspecteur chimiste ii Brest. Pont-l'Abbé L'Amicale Scolaire• — Celte société d'éducation physique, composée d'élèves et d'anciens élèves de l'école publique, vient d'être constituée en société agréée (S. A. G.) et comme telle, jouira dc tous les avantages accordés à ces sortes de sociétés. A partir du l u l ' novembre, des cours seront organisés en vue de la préparation du brevet d'aptitude militaire. Les jeunes gens désireux de l'aire partie de la section, devront se faire inscrire le plus tôt possible. l-.e («uilvince Election municipale. — Ainsi que nous l'avons annoncé, une élection a eu lieu dimanche dernier, 8 octobre pour pourvoir au remplacement de deux conseillers municipaux du Guilvinec. En voici le résultat : Inscrits, 1.122 ; votants, 490 ; suffrages exprimés, 482. Ont obtenu : M M . Corentin Lucas, soudeur, 2i*3 voix ; Yves Le Roux, pâtissier, 251 ; Philibert Tanneau, pécheur, 213 ; Alain Loussouarn, couvreur, 200 ; Mathieu Cossec, 8 ; Corentin Stéphan, 8. Il y a ballottage. HERNIES-VARICES I B A Ï S T D ^ Q - E S A V E C e t SAJNTS R E S S O R T lias ptur Varices — Ceintures Abdominales CEINTURE P1JA.STJQ.TJE, a s s u r a n t la réduction rapide d e Y embonpoint, r e c o m m a n d é e p o u r les Maladies cle l'Estomac, de l'intestin, Hein mobile, Ptôse, Déplacement des Organes, etc... CORSETS de V I L L E et C O R S E L E T S G P É P I I s T , ZB^nsTD^o-iSTE Q U I M P E R — 16, r u e K e r é o n — CONCOURS DE CHARRUES. — Chaînes et attelages à volonté. — 20 fr., à Pcitu, de I . a Forêt ; 15 fr., à Le F u r , de ÉLASTIQUES QUIMPER 15 l'r., à Bréniel, de Chàteauneuf-du-Faou ; 15 fr., à Chaussy, de Pleyben ; 15 fr., ri T o u p i n , de Carhaix ; 10 l'r., à T e u r n i e r , de Pleyben ; 15 l'r., àLallouet, de CliàtoHuneufSt-Evai7.ec. PRODUITS AGRICOLES. — Provenant du-Faou ; 10 fr., à Riou, de Laz ; 10 fr., à exclusivement des cultures des Exposants. Le Bihan, de Chàteauneul'-du-Faou. Bidets bretons cle 3 à 15 ans (femelles).— ,15 fr., à Cotten, do Kergrimen, Fouesnant ; 10 fr., à Bertholom, de Clohàrs ; 50 l'r. et une médaille de vermeil, il Lebat, i fr., à Quéméré, de Fouesnant ; 5 fr., à de Chàteauneuf ; 40 fr. et une médaille de Chambre dc discipline des Avoués. — Person, de Fouesnant ; Une médaille de vermeil, à Quiutin, cle Plonévez-du-Faou ; La composition de la chambre des avoués 40 fr. et une médaille en argent, à Chaussy, bronze, à Le Noacli, clc St-Evarzec. exerçant près le tribunal civil de Quimper P 1 o v t» r» CIDRE. — 20 fr., à Clorennec, de Foues- de Lennon ; 30 fr. et une médaille en argent, est ainsi fixée pour l'année judiciaire. Prénant ; 15 fr., à Perru, précité ; 10 fr., à à Kéruzoré, de Plonéve/.-du-Faou : 30 fr. et Fête patronale. — A l'occasion de la sident, M. Morel ; syndic, M. Lucas ; rapCosquéric, de Gouesnaeh ; 5 fr., à Guillou, une médaille en argent, à Cariou, de Chàféte patronale, des courses ont été organisées porteur, M . Soudry ; secrétaire-trésorier, teauneuf ; 25 fr. et une médaille dc bronzje, de Fouesnant. par les soins dc la Municipalité, sur les M. Crouan. BEURRE. — 7 fr., à Mmo Carrer, de à Peuziat, de La Feuillée ; 25 fr., à Veuve diverses routes conduisant au bourg. En Lanjulion, I.a Forêt ; 0 fr., à Mme Calvez, Le Bris, de Gourin ; 25 fr., à Le Roux, de Un pendu. — Dimanche après-midi, vers voici les résultats : de Coataniou, St-Evarzec ; 5 l'r., à Mme Lennon ; 20 fr., à ltannou, de Pleyben ; •1 heures, on a découvert dans lo grenier de Course de chevaux. — 1" prix, Corentin 10 l'r., à Scéan, de Chàteauneuf ; 10 fr., à Héloret, de Guéréven, Clohars. la maison portant le numéro 22 dc la rue Le Pape, de Kergucrn ; 2' Pierre Stéphan, Kerdéve/., de Lennon ; 10 fr., à Le Moal, SERVITEURS R U R A U X . — Ayant au Neuve, un pendu qui a été reconnu pour de Plogastel ; 3', Alain Goanec, de Pratde Pleyben. moins 10 ans cle service dans la même ferme t.re le nommé Jean Bolzer, 55 ans, marin- Bolcli. Le 4" cavalier a fait une chute el y compris le service militaire et n'ayant pécheur. La mort avait fait son œuvre. s'est blessé assez grièvement à la tète. BREST pas obtenu de prix depuis 10 ans au moins. Course de bicyclettes.— 1" prix, Albert Brevet élémentaire (Instituteurs). — Le saboteur Gourmelon. — M . Bidart - 1' Hommes. — 15 l'r., à Colin, de FouesSur 01 candidats qui se sont présentés à Boissel, du Bourg ; 2' Pierre Marie Burel, nant ; 10 l'r., à Guéguen, de St-Evarzec ; de la Noë, juge d'instruction, a interrogé de Kergorantin ; 3 ' , Alain Plouhinec, v>uimper, 37 ont été admis i l subir l a longuement Paul Gourmelon, le commis10 fr., à Le Saux, cle la Forêt. deuxième partie des épreuves écrites et 31 de Kcrgalan. écrivain de l'arsenal, inculpé de destruction 2" Femmes. — 15 fr., à Mme Tassv, de Course d'hommes (à pied). — 1" prixrç ont été définitivement reçus. Ce sonl : M M . de lils télégraphiques. Le saboteur, qui St-Evarzec. Bothuau, Brénéol, Le Calvez, Campion, Noël Piton, de Crugou ; 2', Jean-Marie avait refusé, lors de son arrestation, de Vols dc poules. — Dans la nuit clu 25 au Courapied, Daniel, Le Dant, Esvan, Le Plouzennec, de Meil-à-Moan ; 3", Jean désigner ses complices, prétend maintenant 20 septembre, quatre poulets, d'une valeur Elocli, I.e Eoll, Gaillard, Galès, Glaoguen, Mn/.o, du Bourg. avoir agi seul, ce qui est démenti par les Course do femmes (à pied). — 1 " prix, de 12 l'r., ont été volés dans le poulailler gendarmes qui ont vu deux individus s'enGourinelcn, Habv, Jaouen, Yves Lancien, Marchand, Michelet, Moreau, Palud, Le Corentine Andro, au Ro/. ; 2', Anne Marie appartenant à Mme Vve Rousseau, proprié- fuir à leur arrivée sur le lieu où se comtaire au lieu du Mur, en Fouesnant. Pape, Pérou, Pé/.enncc, Quilen, Roudaut, Guichaoua, do Croas-Pilo-Vian. mettait l'attentat. Course d'enfants. — 1" prix, Emile Marc, Le Signe, Sébastien Sépliant, Truel, VigouJLeuIian La gendarmerie et la police se livrent à du Bourg ; 2', Jean-Marie Goanec, de roux et Le Lee. une enquête minutieuse pour retrouver ces Les fêtes. — Les fêtes de I.euhan ont eu Pr;»t-Boleli ; 3', Joan Lagadec, de Kcrstéindividus qui doivent avoir des rapports Etat-Civil du 5 au 12 octobre 1911. — lieu dimanche ct lundi 1" et 2 octobre. phan. plus ou moins directs avec les groupes l i Naissances : Armand Bertucat, venelle de Les courses, luttes et danses, organisées Sur l'initiative de M. Goanec, adjoint au bertaires dont Gourmelon faisait partie. Kcrgos. — Marie Pérennou, rue Neuve, Maire, une course d'hommes au-dessus de par la municipalité, ont été très disputées 18. — Jean Biger, route de Pont-l'Abbé. — 70 ans a été organisée et a beaucoup inté- et ont été suivies par uu grand nombre cle Roger Thomas, avenue de la Gare. 15. — ressée le public. Trois vieillards encore personnes. Marie Chapalain, rue St-Mathieu, 35. En voici les résultats : alertes ont pris part à cette course, ce sont ; 202 Naissances en 1011. Courses de chevaux : 1", Charles I.a/., 1", Hervé Boédec, 72 ans ; 2', Gourgon 100 Mariages. 2', François Even, 3', Jean Boëdec, tous de Raphalen, 81 ans : 3' Jean Le Golf, 80 ans, — M M . Alain et Jean Chabot, demeurant Décès : Charles Duigou, 31 ans, serrurier, tous trois domiciliés dans la commune. Le I.euhan. Courses de bicyclettes : 1', Charles 1 ne réunion du < onseil général tous deuxrue Kéréon à Quimper, revenaient époux Gouritin, rue Toul-nl-I.aër — Vin- reste de la journée s'est passé le plus gai- Maliê, 2', Guillaume Le Goff, 3', Le Floc'h. FOIRES DE L A SEMAINE dans la soirée du 25 septembre dernier de Le Ccnseil général du Finistère va être cent Biger, 82 uns, journalier, veuf I.événez, ment du monde. Les gavottes se sont suc- Courses d'hommes : 1', Joseph Ollu, 2', Samedi l i octobre. Guissénv, PlouBriec à bicyclettes. Surpris par la tombée rue l'Hospice. — Alain Jégou, 5 ans, rue cédées sans interruption jusqu'à la nuit, Louis Burel, 3', Pierre Gars. Courses dc convoqué pour voler un secours en laveur de la nuit, ils avaient dù acheter des lan- vion, Morlaix. la Providence, 01. — Germaine Cadiou, aussi la jeunesse se montrait-elle satisfaite jeunes gens : 1", René Piriou, 2', Tous- des victimes de la « Gioire » et de la Lundi 16. — Ploudalmézeau, Chàteauternes vénitiennes pour éclairer leurs ma5 mois, rue Saint-Mathieu, t. —Jean Bolzer, ne manifestait-elle qu'un désir, celui de saint Guyon, 3', Pierre Le Floc'h. Luttes : « Liberté ». chines. Sur la route, M . Alain Chabet. qui neuf-du-Faou, Collorec, Guimiliau, Mor- 53 ans, marin-pêcheur, rue Neuve, 22. voir dc pareilles féte se renouveler plus le mouton, très disputé, a enfin été gagné KBour les disparus tenait lp milieu de la chaussée, fit soudain laix (Foire Haute). par Jean Nicolas, dc Scaër. Robert Cuirot, 2 ans, Place Latour d'Au- souvent. Mardi 17. — Peumerit, Lambézellec, la rencontre d'une charrette non éclairée vergne. — Marie Lamy, 18 ans, ménagère, A la stu'te des démarches faites près de Des prix ont, en outre, été attribuées à fouesnant qui suivait la droite. 11 continua à pédaler, Pleyben, Plouvorn, Quimperlé. veuve Le Doaré, rue la Providence, 21. — Louis Salliec, Hervé La/., Jean Poupon, M. l'Administrateur de la Marine de DouarMercredi 18. — Camaret-sur-Mer, Chàmais, à peine avait-il fait quelques mètres Comice Agricole. — Le Comice agricole Joseph Ollu, Hervé Nouellou et François nenez par MM. Le Bail, dépulé, Bardouil, Marie Kernoa, 2 ans, rue Neuve, 30. qo'il venait se jeter sur le brancard d'un tcaulin (dure huit jours). du canton cie Fouesnant a tenu son concours Le Naour. maire de Douarnenez, Andro, maire de 121 Décès en 1011, Jeudi 10 — Pont-Croix, Plouguerneau, second véhicule également sans lumière ni Ploaré, nous apprenons que des secours dont 155 aux hôpitaux. annuel à Saint-Evarzec, le 25r septembre, Les danses ont eu l'entrain accoutumé. falot. Le choc fut rude et M. Chabet roula Huelgoat, Sizun. sous la présidence de M, lo D Morvan de Pour la gavotte d'honneur, des rubans ont d'urgence vont être payés aux familles des Publications de Mariages : Vendredi 20. — Néant. sur le sol, la clavicule brisée. En, vain son Fouesnant. Yves Gouiffès, charcutier et Marie Hos été attribués à Louis Le Roux, François Le « disparus » Moallic de Douarnenez et Héfrèro demanda-t-il nu voiturier cause de cet Favorisé par un beau temps ce concours tiou, factrice à Quimper. Bec, René Guéguen, Joan Poupon, Fran- lias de Ploaré Sous remercions M. l'Admiaccident de prendre le blessé dans sa charavait attiré une brillante assistance dans çois Guillou, Jules Lo Roux, Charles nistrateur de l'empressement qu'il a mis ù Q U I M P E R Jean Le Vicl, employé de chemin de fer rette. Celui-ci refusa, déclarant qu'il était laquelle nous avons remarqué : régler la situation de ces familles qui vont Malté et Bleu/.en. à Tours, et Marie Hosliou, cuisinière à pressé. Des rouhers passèrent ensuite qui Récompense. — Nous apprenons avec M M . Hamond, secrétaire général de la être traitées sur le même pied que celles <; lui toi» ii non i" d »i - l ' a o ii Quimper. montrèrent la môme indifférence ; i l fallut plaisir que M . Quinquis, marchand de Préfecture, Ilémon, député, Bénae, Sou' des morts de la « Liberté. » Louis Cardaliaguct, chef de bureau à la que M. Alain Chabet se traînât jusqu'à une cidre à Quimper a obtenu le premier prix Concours épreuve.—Le concours épreuve lière professeur départemental d'agriculture, Société Générale, à Landivisiau, et Virginie lc auberge, en attendant le secours qui lui d'honneur, avec médaille d'or, au concours fois à Chà- l.e* vietime* de ia « Gloire » Lo Moal, vétérinaire, lo D r Leclercq, de organisé hâtivement pour la l Rault, s. p., à Quimper. était refusé. Paris, etc. teauneuf-du-Faou, par la société du Cheval pomologique de Vannes du 1-8 octobre couCharles Piearl, cordonnier à Brest, et A'eus avons la satisfaction d'annoncer aux Le charretier dont i l s'agit, nommé Pierre rant. National du trait léger, a réuni mercredi Voici les noms des lauréats do ce con Marie Le Bris, lingère à Quimper. familles des marins victimes de l'accident Dagel, 50 ans, au service de M. Guilleimou, 27 septembre dernier un nombre considéCe succès, dù à l'excellence des produits cours : André Siméon, s. p. à Parc St-Maur, et à bord de la « Gloire » que M. survenu propriétaire à Briec, comparait aujourd'hui soumis i i l'appréciation des membre du BONNE TENUE DES FERMES. — Prix rable d'animaux en grande majorité de Marie Philippon, s. p. à Quimper. sous l'inculpation de blessure par impru- jury, fait le plus grand honneur à M. Quinréservés aux cultivateur de la commune où race bidette cornouuillaise qui ont l'ait l'ad- Georges Le Bail vient d'être avisé qu'elles Hervé Dacé, journalier, et Jeanne Le dence et défaut de lumière. Il déclare avec quis, auquel nous adressons nos bien vives miration de tous par leur vaillance et leur seraient comprises au même titre que celles a lieu le concours. Rappel de 1" prix, M Scaon, journalière à Quimper. tranquillité que s'il n'a pas pris M. Chabet félicitations. Calvez, de Coataniou, médaille d'argent ; rapidité à parcourir un trajet excessivement des marins frappés par ia catastrophe da des dans sa charrette, c'est parce qu'il trouvait 50 fr., à M M . Jeannès, de Pentech ; 40 l'r., dur et accidenté, sous le contrôle sévère de la « Liberté » dans la dislribulicn Ecole musicale• — Jeudi dernier a eu 1 l'ardeNKUN molle à Quéméré, de Kervouin ; 30 l'r., à Talbot, plusieurs commissaires de bonne volonté, secours. très pénible de revenir sur ses pas pour le lieu la première réunion pour le cours dc !j ««. «.», «tt fr. de Créach-Veil ; 20 l'r., à Chiquet, do qui ont bien voulu, soit à cheval soit en faire soigner. musique (section des jeunes liiles). QUIMPER et a u d e s s u s Kerguen. automobile,surveiller et guider les divers En raison de cette attitude, le tribunal lui M. Le Hars, mairo de Quimper, président Inflige 10 jours de prison et 50 fr. d'amende. d'honneur, a ouvert la séance et, dans une ESPÈCE BOVINE. — Race bretonne et concurents. ( ; o i i c k rneuu La région de Chàteauneuf gardera le croisements. — 1' Taureaux dc moins de ERGUÉ-GABÉRIC. Indélicat.—Ayant allocution fort bien appropriée, a montré Ouverture le 15 Octobre La question du Port. — Le président du 2 ans. 15 fr., à Donnard, de Kermine, meilleur le plus durable souvenir de cette réussi à se faire embaucher par M. Pavec, tous les avantages de cette nouvelle créa brillante fête sportive qui avait attiré dans Syndicat des patrons et matelots marins- Bénodet. cultivateur â Ergué-Gabéric, comme ouvrier tion. 2 Taureaux de moins de 4 ans.— 15 fr., notre ville de nombreux amateurs et conagricole, le sieur Bernard a profité de son Ensuite, M . Lefèvre, président de lapêcheurs de Concarneau a reçu de M. le court séjour dans sa propriété pour dérober Lyre, a présenté Mmes Leguerannie et Préfet du Finistère une lettre relative aux à Christophe Héloret, do Guéréven, dollars; naisseurs; car nous restons avant tout fidèles une faucille, des sacs, une paire de sabots Burgmayer, professeurs, aux 70 jeunes travaux du port. Cette lettre est la copie de 10 fr., ù Quéméré, dc Trézoné, Fouesnant ; aux saines traditions celtiques, un peuple essentiellement cavalier toujours épris de celle adressée par M. le Ministre des Tra- 5 l'r., il Quéméré, de Suint-Evorzee. ct divers autres objets. Par défaut, le tribu- tilles qui se sont fait inscrire. nal lui octroie 8 jours de prison. Nota. — I .es exposants devront garder prouesses hippiques accomplies par la Comme le comité de la Lyre Quimpéroise vaux Publics à M . le Préfet. Nous en Chirurgiens-Dentistes extrayons les passages suivants : « plus noble conquête quo l'homme ait pendant 0 mois les animaux primés. Les chasseurs. — Pour chasse sans l'a déjà l'ait savoir, deux cours auront, lieu Diplômés de l ' U n i v e r s i t é de Paris 3' Vaches laitières. — En état de lacta- jamais faite ». permis le tribunal prononce plusieurs con- par semaine, les jeudis et samedi de 0 a 7 <( Dans leur rapport des 22-20 Mai derNous adressons nos plus vifs remerclnier, les Ingénieurs exposent qu'il est tion ou présentant des signes certains de heures et de 8 il 0 heures du soir ; nul doute damnation à 30 fr. d'amende et confiscation ments aux dévoués organisateurs du con- Maladies ds la Bouche et des Dents impossible d'établir le long de la ville close gestation. 20 l'r., à Calvez., précité. (pie les efforts de ces demoiselles corrcs de l'arme. un mur de quoi pour opérations commer•/' Génisses de 1 à 2 ans. — La chute cours, aux distingués membre des jurys et pondront au désir des organisateurs. prothèse. -- Redressements QUIMPER. — Vieille connaissance. — ciales s'il n'est pas défendu par un môle d'une dent, même le jour du concours aux généreux sociétaires qui ont contribué Arrêtée pour vagabondage, aulrages aux Au Conseil municipal. — Vendredi soir contre la houle qui se réfléchit sur la côte entraine l'exclusion ou le classement dans à en rehausser l'éclat par des dons particuagents ot ivresse, Philomène-Louise Bes- à 8 heures, le Consoil s'est réuni sous 1; de Lanriec. En outre, l'approfondissement la catégorie précédente.— 15 l'r., ii Héloret. liers : M. le Marquis do la Ferronnays a cond, femme Péron, 31 ans, blanchisseuse présidence de M. Lo Hars, maire. de l'uvant-port actuel ii la côte (2 mètres) précité ; 10 l'r., il I.e Fur, de Keromon, St bien voulu verser cent francs à cet effet. à Quimper comparait pour la septième l'ois Sur la proposition de M. le Maire, l'a C'est le c r i du j o u r ! mais place Terreconduirait à enlever 100.000 mètres cubes Evarzec ; 5 l'r., il Séhédic, de Guervian, St M M . les comtes R. de Beauniont et II. de devant la justice de son pays. On so souvient dresse suivante à M. le Ministre de la Mil au-Duc c'est l a clientèle q u i augmente de roche et à engager une dépense de Evarzec ; 5 fr., à Cosquéric, de Iverorgan Robien, chacun cinquante francs ; avec les que cette femme faisait partie de la fumeuse rine a été voté : « à la Halle à Chaussure » depuis que l a 2.500.000 francs. Pleuven. sommes importantes données par le gouverbande des cambrioleurs de villas Riou et « L e Conseil municipal profondément maison Lefèvre solde ses articles d ' E t é ESPÈCE P O R C I N E . - Verrats de toutes nement de la République, le conseil Général Ils proposent d'entreprendre pour l'améCie ct qu'elle fut condamnée avec eux. ému du deuil cruel qui finppe la nation tout à des p r i x encore inconnus dans l a réraces. — 10 l'r., à Donnard, précité ; 5 l'r., à lioration du port de Concarneau, des éludes du Finistère, la société du Cheval National Cetle fois, elle entend prononcer contre elle entière, adresse à M. le Ministre de la Ma gion, à cette époque d'excursions et de nouvelles qui porteront exclusivement sur Le Loupp, de Pleuven. du trait léger et la commune de Chàteaula peine de 2 mois d'emprisonnement, plus rine l'assurance dc ses sentiments les plus vacances, où ses souliers do sport, broies points suivants : Nota• — Les animaux primés devront neuf, i l y avait un joli lot de belles récom5 francs d'amende pour ivresse. douloureux en même temps que ses plus dequins solides etc., sont si recherchés a) Abaissement et élargissement do la être conservés pendant 3 mois pour la penses en espèces et en médailles obtenus des Quimpérois comme dos Touristes. — Ivresse. — Jean Chariot, récidiviste vives condoléances pour les familles de ces cale de l'Intendance ; reproduction. par les lauréats, dont voici la liste : (le l'ivresse manifeste, récolte l ô jours do admirables marins, victimes du devoir. ESPÈCE CHEVALINE. — t Juments catégorie.— Etalons cle 3, l, 5 el 0 ans, I ^ p a N É i i o n <!«'* a n ' l î c l f » d r ( ' l i a s s e , b) Redressement des talus intérieurs du « LE H A R S » brodequin», prison, 10 fr. d'amende et deux ans d'intersuitées.— 20 l'r., il Donnard, précité ; 15 l'r. demi-sang, postiers et trait léger.— 1100 IV. vieux môle ; h a i x i r s . giièti'e.s-moIIctièrcK. diction de ses droits civiques. Le Conseil îi ensuite examiné les ques ù Calvez, précité ; 10 l'r,, à Le Brenn, de donnés parle gouvernement, savoir: 100 fr., c) Elargissement des qtiois du bassin Fouesnant DOUARNENEZ. — A D'aire délicate. - tions portées à l'ordre du jour. à Jézéquel, de Collorec ; 300 fr., à Lhari- & L& HftLLE & CH&USSURE d'échouagc ! ' y Poulains âgés de moirs de 3 ans et don, de Cliâteauueul'-du-Faou ; 250 fr., â M. le Maire est autorisé à réserver le ËUgène»MarieL,.., marin-pécheur à Douard) Approfondissement de l'uvant-port. 1, Place Terre-au-Duc, QuimjJer nenez est inculpé d'outrages publics à la droits de la ville en vue d'uhe expropriation Après examen en Conseil général des pouliches âgées do moins cle 4 ans. — Legraiid, de Landudal ; 200 l'r., à Le Borgne, M a i * * <» t i . 1 . H2 É V K E pudeur ct de violences sur une fillette. Le éventuelle d'immeubles nécessaire au pe Ponts et Chaussées, je décide en présence 1' Poulains. — 15 fr , à Héloret, précité ; de Cléden-Poher ; 150 fr., à Le Boulc'h, huis-clos est prononcé pour le» débats. L,., cernent d'une rue de la rue du Frout au quai des protestations des pêcheurs do Concar- 10 l'r., à Quéméré, précité, de Fouesnant; de Plonévez-du-Faou; 100 fr., àSinquin, de est acquitté du fait de violences et condam- de l'Odet. neau contre les môles projetés (ancien pro- 5 l'r., à 'l'udal, de Fouesnant. I.a/., VARIÉTÉS Les règlements et tarifs du clialet de tiê jet), qu'il n'y a pus lieu do donner suite a né à 50 fr. d'amende avec sursis pour l'autre Etalons, bidets bretons do 3 à 15 mis. — 2',Pouliches. — 20 l'r., à Feunteun, de cessité projeté sont adoptés. Les prix de l'avunt-projet soumis à l'enquête d'utilité St-Evarzcc ; 10 l'r., à Boulis, de Gouesnaeh ; 50 fr. et uno médaille dc vermeil, à Le inculpation. et 10 centimes sont acceptés. publique pour l'agrandissement el l'amélio- 5 l'r., à Le Loupp, précité ; Une médaille Corre, de Gourin ; 40 fr. et une médaiilo en M. le Mairo donne ensuite lecture d'un ration du port de Concarneau. d'argent, â Guirinec, de La Forêt i Une argent, à Jézéquel, de Collorec ; S0 l'r, et projet d'arrêté réglementant lo curcment une médaille en argent, à Kergoat. de ,l'invite les Ingénieurs à poursuivre les médaille de bronze, à Calvez, précité. L ' é d i t e u r Figuièrc vient de publier u n des fosses d'aisance déjà existantes, nouvelles études qu'ils ont été autorisés il 3' Etalons autorisés par l'Etat, — 20 fr., Briec ; 30 l'r., à Le Dour, de Gourin ; 25 l'r,, L i r e dans notre p r o c h a i n numéro : construction de nouvelles fosses dans les entreprendre et à présenter soit un nouvel à Héloret, précité ; 15 fr., à Yvonnou, de à l.c Borgne, de Cléden-Poher ; 15 l'r,, à délicieux ouvrage dc M . H e n r y E o n , u n breton d ' I l l e - e t - V i l a i n e . Cet opuscule Bidéault, de Londeleau. L ' O N C L E & L E N E V E U constructions qui seront édifiées à l'avenir avant-projet d'ensemble, soit de nouveaux Fouesnant. c h a r m a n t qui a pour titre Paysages BreLes dispositions de cet arrêté seront appli avants-projets partiels. -i' Courses au galop. — Sur la roule de Epreuve de bidets bretons. — 100 fr., à par Edmond AB0UT. cables six mois après la publication qui c tons comprend les chapitres très suggesJe les autorise à exécuter des sondages Concarneau. — Les chevaux seront divisés Cougurd, de Plouguer ; 80 l'r., â Le Corre, tifs pour un breton, comme i'roces.sions sera faite. dans l'avftnt-port étant toutefois entendit en 2 bandes avec 2 départs,les2 premiers de de Gourin ; 00 fr., ii Le Dour, de Gourin ; H t l I i l i K T I . I l>K M l ' I U H i : Notariat. — M. Jules Corhec, principal (lue l'Etat ne saurait accorder aucune sub chaque blinde courront ensemble une se- 55 fr., à Lo Corre, de Spézet i 50 l'r., il clerc de notaire; candidat à l'examen d'tip-' vohtion pour un déroctago dont la dépense conde manche. 15 fr., àKoroulin, cle Foues- Kergoat, de Briec ; 10 fr., à Kunnou, de NOTA.— Eugène Figuièrc et Cie éditeurs, Pêche dc la sardine. — Du 5rtu11 oclilude aux fonctions de notaire, u élé reçu parait à priori hors de proportion avecl'im nant ; 10 fr., à Clément, précité j 5 fr., â Le Pleyben ; 25 l'r., à Berthélénié, cle Lennon ; 7, rue Corneille 1011, Paris. tobre, ltt pècho a été généralement mauvaise. avec mention honorable. portance du résultat à obtenir, » P i i x de l'ouvrage 2 francs. Roy, de Bénodet, 25 fr,, à Martin, dc Chùteauneuf-du-Faou ; CABINET DENTAIRE I, IIIE U l i l M . I, - QUIMPER AT & A T Allier Toul Augmente ! NOS FEUILLETONS PAYSAGES BRETONS LE CITOYEN M I N I S T È R E des T R A V A U X P U B L I C S au bord de la mer, Souvenirs de tiennes, de frituro e l les accords do « Sambre-etLES M A R C H É S Rivière d'Etel, Quimper-Corentin, Im- Meuse » f o n t alliance avec ccux de « Cades POSTES et des T E L E G R A P H E S pressions en Trégorois, la petite ville, valleria » et do la « Valse bleue ». QUIMPER. — Marché du 7 octobre. — ! B*ar s u i t e «le s a i w i e - e x é e u t i o n Amortissables à. long terme. Département clu Finistère Monsieur Goémon, Temps de Suroît, Des chars ti bancs amènent de Bog- Farine, première qualité, les 100 kilos, 31 à MORGAT en Crozon L'âme du terroir, Pêcheurs de sardines. M e i l , do Fouesnant et d ' E l l i a n t dos filllos à 35 ; farine, deuxième qualité, 33 à 3t.»»; T o u t propriétaire peut en c o n t r a c t a n t IM>S;'i' m ; l.4»<'.IH «EeS^o-âBSit-:!») Ces petits tableaux sont pleins do sen- aux collerettes blanches, aux corselets froment, 22 à23.))» ; seigle, lî) à. 10.50; sarraLE P l f M C î i E 15 OCTOBRE 1911 un e m p r u n t au t i m o n t et de couleur. T a n t ô t , ils o n t l a do velours et tabliers do soie, — et do sin, 2 i à 20.»» ; avoine, 18.50 à I!).»»; orge, 17 à 18.50 ; son, 13à 14.»»; pommes de terre, à 1 heure du soir légéreté rapido do l'aquarelle et t a n t ô t P o n t - l ' A b b é , desbigoudènes aux casques 7à8.50; loin, les500kilos, 18à 52; paille, 25 par le ministère de M 0 LÉOSTIC, l a fleur et le velouté du pastel. pailletés, aux triples jupes brodées, évaso procurer des fonds pour commerce, à 28 ; bœuf, le kilo sur pied, 0.05 à 0.70 ; vaL e 'ZH O c t o l i r c S?>fl S. à 2 h. 1/2 huissier à Crozon. sées et scintillantes comme des cloches. Si M . E o n tenait u n pinceau, i l peinindustrie, e x p l o i t a t i o n agricole, acquisiche, 0.00 à 0.05; veau, 0.80 à 0.85; mouton, de l'après-midi, il sera procédé à hommes, des bonshommes do 0.75 à 0.80; porc, 1.»» à 1.10; beurre, le kilo d r a i t aussi bien q u ' i l écrit du bout de sa Les Tout un matériel pour entrepret i o n d'immeubles, remboursement d ' h y plume enchantée. Les muses bretonnes faïence, arborent des vestes bleues à en gros, 8.20 ft 3.30, et en détail, 3.50 à 3.00; la Préfecture du Finistère, à l'ad- neur. Marchandises diverses ; bois pothèques antérieures, c o n s t i t u t i o n de o n t évidemment inspiré son âme et di- broderies jaunes et des chapeaux à bou- œufs, la douzaine, 1.25 !Ï 1.30 ; poulets, la judication publique des travaux cle différentes essences, ferrures dot, etc. couple, 3 à 4.»» ; cidre, la barrique, 50 à ci- après désignés : rigé sa m a i n . U n vrai pointre comme un cles. Le capital n'est jamais exigible. I l en lotit genres, chaux, ciment, 55 l'r. Travaux à l'Entreprise. 23.iîQtifr. bon écrivain doit mêler son sentiment à E t tout cc monde, sous le soleil vif, s ' a m o r t i t (feins un délai de 10 à 75 ans, tuiles, etc.., le tout saisi au préjuFourniture de ciment C H A T E A U L I N — Marché du 5 octobre. la reproduction des choses et M . Eon envahit les manèges. A u t o u r de l ' u n mais l'emprunteur peut, à son gré, remet somme à valoir 10.19 i fr. dice de M. Tanguy, fils, entrepre- bourser tout ou partie du prêt, en proq u i a lu les philosophes se rappelle sans d'eux, c'est comme un battement d'ailes, — Froment,prix moyen, les 100 Uilogs, 23.50; seigle, 17.50; orge, 17.»» ; sarrasin, 20.50; neur à Morgat, en Crozon. doute lo mot de Bacon qui d i t que l ' a r t , un p a p i l l o t e m e n t des coiffes blanches de fitant de l'amortissement déjà effectué. 10.000 fr Total.. c'est l ' h o m m e , ajoutant son âme à l a Concarneau, des bonnets carrés des avoine, 18.»» ; pommes de terre, 0.50; foin, 6 m i l l i a r d s de' prêts réalisés actuelleles 500 kilos, 48 à 50: paille,30 à32 ; beurre, naturtf. Quimpéroises, des paillettes des bigou- lu kilo, 2.90 à 2.!)5 ; œul's, la douzaino, 1.10 à Cautionnement : provisoire, 500l'r. ment. Chacun do ses tableaux correspond dènes. On d i r a i t des mouettes affolées, 1.15; cidre, la barrique, 35 à 45 fr. Définitif, 1.000 fr. L E C R É D I T F O N C I E R DE F R A N C E à une griserio de l ' â m e , le tableau de à l'assaut d ' u n pharo. On peut prendre connaissance M O R L A I X . — M a ici Ai du 7 octobre.— consent aussi des prêts aux départeQuimper et celui si fidèle de la pêche de Cependant, les deux flèches do S a i n l - Farine, première qualité, les 100 kilos, des pièces du projet, tous les jours ments, communes, chambres de comla sardine. C o r o n t i n q u ' o n aporçoit par-dessus l a 34.50 à 35.»»; farine, deuxième qualité, 32.»» ouvrables : Par le nombre de ses A b o n n é s merce, hospices, bureaux de bienfaiL a sardine, hélas ! pour toute la côte, tente pointue d ' u n cirque, mordorées et à 32.50 ; froment, 21 à 24.25 ; seigle, 18.»» k 1° Dans les bureaux de la Pré- et L e c t e u r s assidus, par son e x - sance, et autres établissements publics roses, d o m i n a n t la foulo et lo tumulte, 18.50; sarrasin, 21.»» :ï 22.»» ; avoine, 17.50 fecture, de 9 heures à midi et de est l'absente, la désirée. t e n s i o n toujours grandissante, le pour toute durée à des conditions très à 18.»»; orge, 17.»» à 18.»» ; son, 17.»» à s'émeuvent de nouveau et lancent, à Nous sommes l o i n de l'époquo où les 1 heure 1/2 à 5 heures ; avantageuses et sans aucune commisfilets do nos pêcheurs, de Concarneau, toute volée, leurs carillons. A u pied de 18.»»; pommes do terre, 7.50 à 8.»»; foin, 2" Dans les bureaux de M. Bour- C I T O Y E N constitueunOrganede sion. 4 milliards de prêts réalisés. les 500 kilos, 45.»» il 55.»»; paille, 32.»» ù d ' A u d i e r n o et de Douarnoncz so remplis- la montagne, entre les cabarets en plein nisien, Ingénieur ordinaire, à Quim- Publicité de premier ordre. 37.»»; bœuf, le kilo sur pied, 0.80 à 0.85; saient de la manne argentée qui m o n t a i t vent et les danses bretonnes, la théorie per, de 8 heures à midi, e l de Toute personne soucieuse de ses POUR TOUS RENSEIGNEMENTS S'ADRESSER : vache, 0.70 à 0.75; veau, 1.10 à 1.20; mouA M . B E R N A R D , à Brest, 24, rue des sœurs ot des archiconfréries se dedu fond la mer. ton, 1.»»; porc, 1.»» à 1.20 ; bourre, le kilo 2 heures à F> heures du soir. ation ! intérêts doit se renseigner sur le d ' A i g u i l l o n , directeur de l a succursale C ' é t a i t l'époquo où de Maupassant, roule alors, à la suite des bannières et en gros,3.»»à ».»»t.outcs los qualités, ot en déLes candidats à l'a( installé à l ' h ô t e l B a t i f o u l i e r , à Audierne, et des statues vénérées, l ' n évèque très tail, 3.40 à 3.C0 ; œufs, la douzaine, 1.20 à doivent présenter les pièces régle- T ; r a g e rcel du journal où elle se du Crédit Foncier pour le département du Finistère. g r a n d , m i t r é , chappé d ' o r , la figure 1.30; cidre la barrique, 30 à 38; asperges, mentaires dans les délais prescrit s propose de faire sa Publicité. se régalait do sardines à son petit déjeu Envoi d'une notice sur demande. ner du m a t i n et écrivait ces ligues dans béate et rouge comme les bienheureux la botte, 0.40 à 0.00 ; salades la douzaine de par l'affiche d'adjudication à M. L e C I T O Y E N est le journal le R E N S E I G N E M E N T S G R A T U I T S têtes, 0.50 0.00 ; artichauts, la douzaine d ' E p i n a l , bénit sans trêve les pitres en son livre Au pays du Soleil : Pigeaud. ingénieur en chef des | 1.»» à 1.25. « A v a n t de p a r t i r , au m a t i n , on goûte, maillots, les tablées d'ivrognes, les danPonts et Chaussées, rue de laplus répandu du Sud-Finistère. seurs et les lilles folles de leurs corps. DOUARNENEZ. — Marché du lundi 2 Mairie. n° i-, à Quimper. Si vous voulez augmenter votre « au lieu du vulgaire café au l a i t , quol« ques-uns de ces petits poissons frais, Auprès de lui, les assistants chantent dos J octobre — Farine, première qualité, iechiffre d'affaires, Acheter, Louer cantiques d o n t la naïveté se mêle bizarre- 100 kilos, 31.50 ; farine, deuxième qualité, k poudrés de sel, savoureux, parfumé: ou Vendre un immeuble, une pro33.»» ; IV unetit, 24.»» à 25.»»; seigle, 18.50; « vraies violettes des Ilots. E t on repart ment aux roulements de tambours et à Dessert F i n . sarrasin, ltî.50 à 17.»»; avoine, I8.»»à18.50; priété, obtenir u n emploi, etc., « vors l a pointe d u Raz, cetto t i n d u la barbarie des orgues. pommes de terre, les 100k., 7; loin, les 500 « monde, ce bout de l'Europe ». Dans cette promiscuité do la l'èto fo- il\ i los, 50 à 55 ; (Kiille, i2.»» il »» ; beurre, le J E U N E H O M M E , 33 ans, ayant fait n'hésitez pas à l u i confier vos anétudes, désire place gérant ou régis- nonces. raine, la pensée vient d'une parodie de kilo, 3.5c ; œul's, la douzaine, 1.20 ii ».»» ; G. L . B. seur propriétés'. religion, d'une procession du pape des poulets, si couple, 3.»» à 3.50; cidre, la barI 14. |>!:icc ' E e r r c - n u - D u c . A x i m p c r * Nous reproduisons pour nos lecteurs fous, au moven Age. S'adresser au j o u r n a l . rique, 4" francs. vous trouverez tous les jours des lo chapitre qui a pour titre : La fête du CON( ARNEAU. — Marché du 0 ocJ E U N E F I L L E , 22 ans. ayant brevet crêpes tostes fraîches et des 15 août (t Qttimprr. tobre. - Farine 1'° qualité, les 100 Uibs, élémentaire, demande place de gouverJournal hebdomadaire boites de toutes dimensions, A v a n t la n u i t , les chars ù bancs ont 35 à >>» : farine, 2* qualité, 31 ii »» ; froment, nante en France ou à l ' E t r a n g e r . paraissant le Samedi. prêtes à emporter. QUimPER i remmené vers leurs villages hommes et 24 il 25 ; seigle, 10 il »» ; sarrasin, 10 ii 17 ; S'adresser au j o u r n a l . i femmes aux riches costumes. L a foire, avoine, S à »» ; orge, 17 à 17.50;r son, 13.50 Rédaction «ft A m i n i s t r a t i o n : Fête de 15 Août GAR 'ON B O U C H E R . 17 ans, de1 ii -> l'r., les 50 Expé-'-f iiitins [tour la France et l'Elranger I toute lumineuse, n ' a plus que le public ;i l i.»» : pommes de terre, r 21, Rue du Sallé — Q U I M P E R Le m o n t Frugy et la cathédrale. — cle Quimpor. Mais les orgues n'en font kilos; li in, les 500 kilos, -iO a 54 ; pailV. 40 mande place. E n t r e ccs deux masses imposantes, l'une pas moins rage ; et. aussi, los trombones il i l ; Im >ii 1", le kilo sur pied, 0.75 il 0.80; Ecrire au j o u r n a l . Téléphone 8 6 . de verdure, l'autre cle g r a n i t , l'Odot et les altos cle la lutte. Théâtres et bara- vache, 0 00 il 0.05; veau. O.'.H) à l ; mouton, . 1 EU.NE F I L L E , 24 mis, demande place rais acacia très secs, tou0.95 ii I. m ; porc, t.20à 1.30; beurre, le kilo s'écoule vers la mer et Quimper vit len- ques regorgent cle monde. Ce n'est plus, en gros, 4 il ».»» ; en détail, 4 il 4.30 ; ii-ul's, copiste, factrice ou caissière. i i i i t i m f j tes dimensions, tement, sagement, avec des pulsations toutefois, l ' e n t r a i n de l'après-midi : quel- la douzaine, 1.25; poulets, la couple, 4 à S'adresser au bureau du j o u r n a l . S'ad rosser à M . L E R E S T E , Pou!Abonnez-vous au CITOYEN régulières et tranquilles, des assoupisse- que chose traîne, comme une lassitude. 0.»»; lièvres, la pièce, 5.50 à 7 : perdrix, ON D E M A N D E des Apprenties Bro- et faîtes dreuzic. abonner vos amis* ments de danie un peu ancienne, portée L a gaieté s'est réfugiée dans un coin 1.45 il » ; cidre, la barrique, 24 à 25 ; lapins deuses, sur sa bouche et sur ses aises. Son exisdu parc qu'entoure u n cordon de lam- ne garenne, 1.25 il 1.50 ; oignons, le kilo au S'adresser au bureau du j o u r n a l . détail, O 10 ; fagots, le cent, 18 l'r. ; au détail, tence se passe sans faste, sans gloire, pions. C'est l ' e n d r o i t curieux où dans la 0.20 lo f; go t. J E U N E S C U L T I V A T E U R S demanpresque sans b r u i t . Les vieux chouans, 0= pénombre, au son des binious, paysans dent phice de garçons d'écurie ou autres avides de horions et de chicane, n ' a r r i 6 6 — Marché du vendredi OUI M PERLÉ 99 et paysannes s'agitent, sautent, cabrioemplois. S'adresser au bureau du Citoyen. vent pas à secouer sa torpeur. On d i t lent, avec cles mines comiques, sur des 0 o c t o b u — Farine, première qualité, les seulement eue, derrière les rideaux 100 kilo; , 35.50 à »».»»; farine, deuxième rythmes nerveux. Organe du Parti Radical et Radical-Socialiste qualité, ">3.50; froment,21.»)) à»».»» ; seigle, baissés, des yeux perçants voient tout et •Beuue De toute sa masse sombre, le m o n t les 19.25 ; sarrasin, 21.»» à 22 ; avoine, 18.»» a i n t e r p r è t e n t malicieusement le m o i n d r e homme écrase, tandis que, sur l'autre rive, au19.»»; orge, 17,50; son, 1G.»» ; pommes de geste d u passant ; simple d i s t i n c t i o n dessus des lueurs de carrousels, émer- terre, 9.»» à 10.»» ; foin, les 500 kilos, 05.»» libéré du service, actif et sérieux, provinciale. Tous les Jours (i Pages. gent toujours, obsédantes, silhouettées à 70.»» ; veau, 1.»» à ».»» ; mouton, 0.85; connaissant le breton, pouvant Presque à pic, le m o n t Frugy se dresse sur le ciel, les deux quenouilles de Saintporc, 1.20 à 1.30 ; beurre, le kilo en gros, sur la rive gauche do l ' O d e t . E n t r e les C o r e n t i n . A d i x heures et u n quart, — 3.»», et en détail, 3.50 à ».»»; œufs, la dou- tenir la comptabilité, faire la corLIRE en PREMIÈRE PASE : feuillages, à mesuro q u ' o n le gravit, la coutume ancienne qui d o i t cruellement zaine, 1.10; poulets, la couple, 3.»» à G.»» ; respondance et visiter la clientèle. Situation d'avenir de 1.500 à ville apparaît et disparait au caprice des aviver la mélancolie des nuits d ' h i v e r , — cidre, la barrique, 20 francs. branches, et, à m i - h a u t e u r , c'est la pro- une cloche, d u r a n t quelques minutes, 1.800 francs pour débuter. fondeur d'océan que l ' o n s'imagine,dans sonne le couvre-feu, un couvre-feu sacS'adresserau bureau du journal. e l ' h a r m o n i e cles taches bleues et grises cadé, hoqueteux de cloche qui a fait l a des toits. A u sommet, o n domine de fête et trop dansé. 0 5 . r u e IBovale, Q I ' I . 1 H * E l i haut la cité qui s'étire à peine, très pittoCe couvre-feu de quinze août est dériresque avec ses pignons d'autrefois soire. Rien ne s'éteint, rien ne se t a i t ; p a r m i lesquels trois clochers, trois quee n tou. s G e n r e s les pitres c o n t i n u e n t leurs boniments et nouilles, s'érigent. Très jolis modèles à des prix rèduils. leurs parades et les binious nasillards et A u soir, l a montagne est lourde, les bombardes stridentes mènent avec épaisse, opaque, comme u n insurmon- une verve endiablée do sarabandos fantable obstacle, à moins que l a lune ne tastiques. se lève derrièro et ne découpe dans les L'Imprimerie Bretonne du arbres des v i t r a u x imprévus de basilique " Citoyen " se charge de faire byzantine. VENTE PKITS sur IMMEUBLES CRÉDIT FONCIER de FRANCE Fubiieité Commerciale CREPES D E N T E L L E S DEMANDES D'EMPLOIS Chez M™ TANGUY, LE CITOYEN RÉPUBLICAINS! © LE RADICAL Grand journal quotitien politique et d'informations. Nos Abonnements & DOURVER-G0URV1LLE MODES W MARCHE QUIMPER Conseils aux Chasseurs. • • L a fête de Quimper. — Cette aube du 15 août est paresseuse, — il a plu dans la elle est voilée de li las et de nuiti — mauve. A u x flèches frileuses cle SaintC o r e n t i n s'accrochent des flocons de soie. Le silence règne partout. Sur une gargouille, à gueule menaçante, deux corneilles se lissent les plumes, inspectent la place, regardent, s'interrogent, échangent des propos. U n b r u i t fixe leur a t t e n t i o n . C'est une fenêtre qui s'ouvre à l'auberge d u « L i o n d ' O r ». Cette maison vénérable, encapuchonnée d'ardoises, abrito u n vieillard t o u t blanc que son insomnie amène dès le j o u r près de l ' h u i s , sans doute pour y V o i r l'heure et la couleur du temps. L a maison, le vieillard, la cathédrale semblent du même âge. Mais des sabotées résonnent : les corneilles so r a p p r o c h e n t , telles deux commères en quête d'événements. Ce sont des femmes qui viennent pour la première messe, en coiffes blanches, le dos r o n d et l a figure jaune. Puis, co sont d'autres encore ot quelques hommes en vestes courtes et chapeaux larges. Le cheval du r o i Gradlon, entro los deux tours, les regarde venir et s'engouffrer,rapides,dans l'église qui les absorbe. C i n q heures sonnent et toutes les cloche*, pressés, bruyantes, déferlent dans l'espace, tandis que, de toutes les rues, des gens arrivent et s'engouffrent comme les premiers, sous le porcho gothique, qui plus tard, après l'office, les rejettera tous ensemble sur lo parvis. Les corneilles troublées dans leur colloque, ont déserté leur gargouille. Mais le cheval du r o i Gradlon, harnaché cle lichens, piaffe sans so lasser. • • • t'.liaMmrui'N nux pli'<l*> «riifillilfs Pour atténuer cette sorte d'infirmité fort gênante, voici la petite médication il suivre : Camphre pulvérisé G gr. Oxyde de zinc 20 — Craie en poudre line 00 — Acide phénique XVgouttes Huile de néroli _V — Tous ces ingrédients sont mélangés de façon il rendre le produit bien homogène pour lo passer finalement à travers un tamis très lin. Extrait de Jardins cl Busses-Cours. la Reliure en tous genres, à des prix modérés. EÙÏ4 (X Mt-.llatliieu. ^uimjier Çrand choix de fusils 1,4-s «laimorm do In p o u d r e T communication de la Chambre syndicale de l'armurerie et du commerce des armes de Paris confirme officiellement ce qui a déjà été dit quant aux curieux effets do la poudre T. I.es essais au liane dépreuve de SamtEtieune avaient donné des écarts considérables de pression avec ceux indiqués sur les étiquettes des boites do poudre fixant la charge. Des expériences faites à Paris, en présence de trois ingénieurs dos poudres, ont ratifié les précédentes constatations. Les pressions subissent un écart de 277 il 420 kilos et expliquent les nombreux éclatements de fusils. M. Faure Lo Page, président du syndicat de l'armurerie parisienne, conclut que cette poudre est dangereuse et n'aurait pas dû ètro livrée au commerce. de fous modèles I'IIO POU OIES et ARTICLES do CHASSE SPÉCIALITÉ DE CARTOUCHES CHARGÉES Kcii;:ii<>'(! ot Réparations d'Armes PRIX RÉDUITS 1 Elude de M ' Pierre JACQ, notaire à Quimper. A j wl ication Yolon taire a,e 11« r e r e d î ï . s O e t o l i r e fl?)S ft à 3 heures D'UNE MAISON à l'usngc du commerce sise à Il dit que le prix exagéré payé par les Quimper, rue Kéréon, ofi. Revenu annuel : S f r . Résiarmuriers devrait los garantir de livraisons liation de bail possible. semblables. Pour éviter les accidents, il fixe ainsi les MISF A PRIX : 1N.4MM» l ' r . charges à v e n i r : calibre 12,2 gr. 20 pour 32 gr. do plomb ; calibre, 10, 1 gr. 70 pour 28 grammes de plomb ; calibre 20, 1 gr. 10 pour 21 gr. de plomb. " L ECITOYEN : est composé par des ouvriers syndiqués L'Administrateur-Gèrant. GUÉGUEN 'H X B'Iaee ^ L e t t r e s à P a t t e s iMU'ïi n u t n r . i : 1 heures PRIX après TRÈS la commande MODÉRÉS S'adresser h l'Imprimerie Bretonne du Citoyen, 21, rue du Sallé, •>— Quimper. — G e n s < it 3 iz O £ r> O. £ m o 2C c o Ci oc e t HOMMES POUR E n f a n t s D'H I V E R SAISON O 1:1 i CONFECTIONS D E J e u n e s poul- ies Relraitesouvrièreset paysannes sont e n v e n t e à l'Imprimerie du Citoyen, Quimper. Livrées Sur lo parc, entre l'Odet aux eaux claires et le m o n t F r u g y , des forains ont dressé leurs tentes. Cirques, tirs, confiseries et carrousels, pour la fête annuelle étalent les ors criards de leurs façades et rivalisent do c l i n q u a n t . L ' a i r est saturé Yi:fll*i:ili:vr 24. Rue du Parc. 2 4 — Q U I M P E R MAGASIN GRAND B.cw f o r m u l e s de l)fl44,'liAfltATI4)^ Combinés, 1911-12 <y '-3 O <.» ' o -v JZ re? U o c o £ tr r_ m O (A O c U rr o M £71 o € r j u r: r3 na cr ta v j U «j «y tn O ïï 3- •*3 ïA <v O V 4i) O 'O 24-.Rue du Parc ' Q U m ? ^ g H RAYON de MESURES aux: mêmes prix que la Confection pardessus deinière nouveauté. . . . . . . pardessus m oue col velours tartan pardessus forme cloche très s o i g n é . . . 1K fr. doublé :l!J l'r, n a r i t p c c n c A U T 0 c ( V 0 Y A f , K , I'wr l ) d l (it/ootlij niant revers et col chevalière en choviotto anglaise imperméabilisée t i ) l'r» îTarfipsviiq lle V 0 V A G E ' co1 f r imperméable d r o i t sous patte, cal velours, parements bottes, tissus mélangés et rayures, choix très va» l iés depuis -t.» f»'. pardessus complet imperméable, tissu beige caoutchoutécoupe mode 5 j l'r* i- iimi prix. pour Hommes et pour Pâmes CHEMISERIE, BONNETERIE CHAPELLERIE, PARAPLUIES Quimper, vareuse pour enfant, en ratine blelle f article soigné-. i f S fr» garçonnet de 4 à 12 ans, toutes nuances, depuis i i ; i . 11 « ; isflri pardessus costumes pour la classe, cheviotte bleue, i <<< 1 1 . , Mairie de Quimpert le Le Maire. I 14 f r / CRAVATES, FAUX-COLS V u pour légalisation de la signature ci-contre. le -- • pour E N F A N T , 4 à 12 ans, chcViotte bleue, boulons 14 fn dorés FOURRURES ptUUGOfUû niant revers ou lormo chevalière, bando clo cuir au bas, avec oti sans martingale f r . r-iinr.-irni vareuse raglan pèlerines lorraine veston, fantaisie, haute nouveauté. , 95. 99. 35 f r . Quimper. — Imprimerie Bretonne clu Citoyen, 21. rue du Sallé. Certifié par le Géraut soussigné. o. o PH2(3 C année). — Samedi 21 Octobre 19*11 le numéro & TÉLÉPHONE 86 POLITIQUE — A E ONNERfiEH TS A G Organe de concentration R I C O L E : 1 An. Quimper, Finistère et départements limitrophes A u t r e s départements Etranger 6 Mois. 31.50 2 f. 4 2 50 6 50 4 — H V L ^ J R I T I I I V I I E ; v- > « . • — C O Républicaine M M E R C I A L Rédacteur en chef : J.-D. SABRIÉ BUREAUX et Imprimerie : SI, Rue du Sallé, 21 — QUIMl'EIt I.es Bureaux sont ouverts de 9 h. à Midi le matin et de 2 heures à fi heures le soir. Adresser toutes communications concernant la Rédaction à >1. S.il>Hé. et tout cc qui concerne l'Administration ou l'Imprimerie à M . p . G u é g u e n , administrateur-gérant. Les manuscrits ne sont pas rendus. A toute demande de renseignements, joindre un timbre pour la réponse. écrcvisscs bordelaises et des bouteilles — Dimanche a eu lieu l'inauguration de Cliquot qu'elles consomment annuel- du mon u ment de M iehel Servet ,à Vienne. lement, on a beau leur montrer les gan- Fn raison du deuil national, les memM. A. Gadelin, le si dévoué président d i n s qu'elles envoient quotidiennement bres du Gouvernement n'ont pu assister de l'Association Amicale des Syndics ù Clichy, elles n'en continuent pas à la cérémonie qui était présidée par M. des tiens de Mer c l Gardes Maritimes moins à so dire les êtres les plus mal Camille Jotil'I'ray, sénateur et ancien de France, vient d'adresser une circupartagés de la création. maire de Vienne. laire à ses collègues, pour leur l'aire part — Enfin, disais-je dernièrement à une — La Commission des Finances s'est des démarches qu'il a faites auprès de Madeleine qui se repentira un de ces réunie pour examiner les divers articles M. l'ninlcvé, rapporteur du budget de la jours, enfin,dc quoi NOUS plaignez-vous? do la Loi de Finances fie 1912. Marine, en vue d'obtenir son appui Fst-ce quo de tout temps les femmes pour la prochaine discussion du budget. n'ont pas été les reines du monde ? » M. le rapporteur, écrit-il, m'a reçu le — Autrefois, répondit-elle, ça allait I.e Congrès annuel du parti ra- 2(ï septembre en son hôtel particulier encore, on leur donnait des noms d'êtres d i c a i - r a d i c a l - s o c i a l i s t e a eu lieu où, avec une attention soutenue, une ces j o u r s derniers à Niines. Il bienveillance dont jo suis très touché, il célestes, on les appelait mon ange ; un Le département du Finistère n'est pas présentait cette année un intérêt écouta en prenant des notes les moindres peu plus tard on s'est contenté de leur donner des noms d'animaux, ci on les a seulement le département qui fournit le tout p a r t i c u l i e r , en raison de la détails que je lui donnais sur la situation appelées mon petit chat, mais aujour- plus d'inscrits maritimes et d'engagés rentrée prochaine des Chambres des syndic», et gardes maritimes de d'hui voyez à quel état nous sommes volontaires à la Hotte. et des événements extérieurs dont France. .Nous serons défendus par lui réduites: les hommes croient faire beauC'est encore lui qui fournit le plus de l'opinion publique en France no chaleureusement ». coup en nous donnant des noms de conscrits agriculteurs u l'armée. D e son c o t e , M. Tréfcu, directeur légumes et en nous appelant mon petit saurait légitimement se désintéLe contingent de 1910,appelé sous les central de la Navigation et des Pèches chou. drapeaux en octobre dernier, possédait resser. maritimes, a renouvelé ses promesses à exactement 119.(>73 agriculteurs, soit Ainsi que l'ont constaté los jour- M. Gadelin et lui a donné l'assurance • • :i7.Sr> 0,D. C'est le Finistère qui tient la naux républicains, une parfaite de son entier dévouement en le féliciUn individu était prévenu de vol à tète avec une population agricole partiunité de vue sur toutes les ques- tant de la première victoire obtenue par main armée sur les grandes routes. Au culièrement dense : 2.290 agriculteurs moment de prononcer le jugement, lo tions principales a marqué ces l'Associai ion A m icalo. sur S.0S7 inscrits. Nécessairement, Paris assises importantes. I l faut d i r e c t I.e projet de décret pour l'augmenta- président, selon l'usage, lui demande : vient en queue de la liste de classement, — Accusé, vous n'avez rien à dire sur répéter cela, en dépit des appré- tion du personnel de 11)11, depuis le 29 avec 27ô ouvriers agricoles. l'application dc la peine ? août au Ministère des Finances, a été ciations fantaisistes colportées sur — Si fait, mon président ; s'il y a do le congrès radical par nos adver- enlin retourné au Ministère de la Marine. l'amendo, je vous prierai do me donner Bien quo des difficultés soient à présaires de droite ou de gauche. voir, du côté des Finances, pour son un congé île quinzaine afin que je puisse Les radicaux sont restés fidèles adoption, le président de l'Association aller faire la somme quelque part. aux traditions cle leur parti en des Syndics et Gardes Maritimes a reçu Brrr... exprimant leur ferme volonté de l'assurance qu'il serait vigoureusement Dans un salon. collaborer it une politique de con- soutenu par le service de la .Navigation, — Vous savez que Mme D... se Dernière)* funérailllew. ciliation large, mais ne laissant Le projet prévoit l'augmentation à parr r nulle place à des abus qui seraient tir du l janvier 1911. La répartition remarie. Dans plusieurs localités finistériennes, — Avec qui cette belle veuve rallumepréde nature à c o m p r o m e t t r e l'œuvre faite donne SO fr. pour les syndics il a été procédé cette semaine aux obsèrp classo, t-elle le flambeau do l'hymenco ? démocratique ct laïque de la Répu- posés, (lu fr. pour ceux do l ques des derniers morts reconnus de la — Ello épouse lo docteur V... IX) fr. pour tes syndics de classe et blique. — Mais n'est-ce pas lui qui a soigné sinistre catastrophe dc Toulon. ôO fr. pour le~ gardes maritimes. Le En flétrissant les actes et les budget de 1912 établira leurs soldes son mari lors do la dernière maladie qui i l'eiiinurcii. théories des révolutionnaires par- comme suit : (2" des cinq annuités). l'emporta ? Dimanche, la commune de Penmarch tisans de guerre sociale, ils ont — Justement. Syndics des gens de mer éprouvée elle aussi, parmi tant d'autres — Je comprends. Mme D... épouse le proclamé leur adhésion aux grands principaux (préposés à l'Inscription made Bretagne, par la mort d'un de ses docteur V... pour acquitter une dette principes de justice sociale qui ritimo ou non) et stagiaires. 1.5B0 fr. enfants, faisait au matelot Alain Drézen de reconnaissance. veulent une amélioration consSyndics de 1"' 1.370 — dc solennelles obsèques. tante dans le sort du travailleur. 2e 1.2Ô0 — La veillée funèbre avait eu lieu dans Certains journaux, dont le loya— 3e 1.150 — la sallo d'attente de la gare, transforlisme républicain n'est pas douGardes de l r " 1.100 — mée en chapelle ardente. Le lendemain, — 2e 1.000 — teux, tels que la La Lanterne.ont cru ù :S heures de l'après-midi, une foule LIRE en 4' page : 2e des fi annuités, cherté considérable s'assemblait pour accompa devoir s'ii.quiéter d'une tendance de vivres et de logement . . 1.000 fr. gner à sa dernière demeure dans la terre si nette contre los entreprises des Fn outre, M. le Directeur central ne natale, le corps du jeune marin, l'ai mi démagogues surenchérisseurs. « Il PAR EDMOND ABOt'T le deuil, on remarquait M. Ilammond, s'est pas opposé à ca que lo nombre dos est vrai,écrit à ce sujet le Radical syndics de F'1'classe soit de 10.) au lieu Secrétaire Généial de la Préfecture, que le Congrès a tenu t\ plusieurs defiS,ce qui donnerait un avancement représentant le Préfet, M . Plouzané, reprises <i répudier hautement plus rapide et très appréciable. député, M . le Maire de Penmarch, toute solidarité républicaine avec D'rfutres qu'estions, d'un intérêt très assisté de M. Pérès, adjoint et de plude la les complices honteux ou cyniques giand pour les agents de la marine, ont sieurs Conseillers municipaux, MM. de l'anarchie et de la Révolution. » été examinées avec les différents chefs Calvez, syndic des gens de mer, Briec, maire de Pont-l'Abbé, Maynard, pharA u j o u r où un parti ose s'orga- de service par M. Gadelin, notamment celles des réductions sur les voies ferrées, macien, Le Tanter et Lautrédou, instiniser pour prendre en mains la «le lu publication de l'annuaire, dont tuteurs honoraires et un grand nombro — Les Espagnols ont subi un échec défense des fauteur» d'actes de l'autorisation esl soumise à la signature dans le RilT. Un général u été tué. On de personnalité du canton. Quatre sabotage, où de graves problèmes M. Delcassé, etc... * compte également deux officiers ct seize mille personnes, au bas mol, suivaient le extérieurs font plus que jamais convoi. M. le Président dc l'Association Ami- soldats blessés. sentir la nécessité absolue de la cale î l e s Syndics ct Gardes Maritimes L'Union Musicale de Pont-l'Abbé — M. Klotz, ministre des finances se cohésion nationale, comment le termine cette intéressante circulaire par prétait son concours à cette cérémonie. propose d'abaisser la taxe sur les muCongrès radical eùt-il pu adopter uu nouvel appel à lu solidarité. Nous tations de biens immobiliers. Gel, impôt, Citons encore la présence de la Société une nuire attitude { nous associons do tout cœur à ce VOMI, très élevé écrase les petits ct moyens post-scolaire de Pont-l'Abbé, desenfants Ce Numéro â un Supplément reîaiif au Jugement d'Expropriation d e la Ligne dc Chemin de fer d e p o n f - 5 ' ? l b b é à Audierne. Syndics ct Gardes Maritimes CONSCRITS AGUICULTELHS LES VICTIMES DELA "LIBERTÉ" NOS FEUILLETONS L'Oncle Jt Le Neveu TÉLÉPHONE 8 6 P a r a i s s a n t 1G Glanes et Perles S A M E D ANNONCES Annonces judiciaires et diverses (4° page) Réclames (3'' page) Réclames (2e page) Chronique locale ou départementale Annonces payables d'avance. Prix à forfait pour les Annonces répétées et traités de I la ligne 01.20 0 30 0 50 1 publicité gne seront toujours là pour défendre nos couleurs. E t , quoiqu'il arrive, malgré toutes les catastrophes, malgré toutes les calamités, par delà les morts, par delà les tombeaux, à l'appel du pays, en chantant le chant immortel : fis entreront dans la carrière Quand leurs aines n'y seront plus. exposée a l'air. C'est pour cette raison q u ' i l est préférable de ne pas procéder à une macération dans dc larges cuves à l'air libre, car,outre l'accès des bactéries, sous l'action de l'air, le tanin s'oxyde et se fixe sur la pulpe, à laquelle i l donne cette belle couleur rouge, ct i l est perdu pour le moût. Il faudrait faire macérer en cuves fer(i Toi, qui leur donnas l'exemple et leur traças la route, Alain Drézen, petit ma- mées pendant 12 heures. La pulpe écrasée est disposée sous le rin de chez nous mort on service commandé pour la Patrie, au nom de tous pressoir en lits de l ô centimètres d'épaisseur, enfermés dans des toiles et séparés merci, au nom de tous, adieu ! » par des claies. La paille, toujours pleine A Au<Eieriie. de bactéries, doit être proscrite. Le jus est recueilli souvent dans une C'est au milieu du même recueillecuve et versé avec des brocs en bois ment, de lu même affluence attristée dans le fût où i l doit fermenter. I l est qu'ont eu lieu les obsèques du matelot préférable de l'y diriger directement au Jean Jaffry, fusilier a bord de la Limoyen d'un entonnoir en bois ou en berté. cuivre muni d'un tamis en crin à la Au moment ou la cérémonie relisortie de la claie. gieuse se déroulait à l'église, trop petite Une couche d'air de 10 centimètres pour contenir les assistants, le père du doit être ménagée sous l a bonde pour malheureux marin, M . René Jaffry, fut pris d'une syncope et dut être trans- que, au moment de la fermentation, des porté au dehors. Cet incident doulou- parties du chapeau ne soient pas projereux lit sur les personnes présentes une tées au dehors, car elles contamineraient le pourtour de la bonde et y installeraient intraduisible impression. des colonies de microbes. On couvre la Au cimetière, MM. Le Bail, député, bonde, pour iaisser échapper les gaz de Le Poncin, administrateur de la Mala fermentation, avec un linge, puis un rine, Onl'roy, conseiller de préfecture et papier sur lequel on place une couche Le Bars, maire d'Audierne, prononcèdc sable humide. rent des discours émus. La ville d'AuC'est ici le lieu de dire un mot du rédierne comme les représentants des mi âge. C'est l'utilisation des marcs do pouvoirs publics ont fait au matelot première pressée pour faire de la boisson. Jaffry, mort dans l'accomplissement du A cct effet, on verse 30 litres d'eau devoir, de touchantes et grandioses futiède par hectolitres de pommes emplonérailles. yées sur le marc qui a été broyé à nouveau ; ou laisse macérer 24 heures et on Autre* eéréinonie* presse. Le corps du marin Vincent Bévout, « >n obtient ainsi un cidre d'une denvictime de l'explosion de la Liberté est sité de 1,029, avec 3 a \ degrés d'alcool. arrivé lundi a Morlaix. Son inhumation Une troisième opération donnerait a eu lieu mercredi matin à Plougasnou, une boisson d'une densité dc 1,012, av ec ou réside sa famille. 1 degré 1 2 à 2 degrés- d'alcool. A Lannilis, où l'on conduisait à sa dernière demeure le corps du charpentier Crismès, de la Liberté, le curé a prononcé une touchante allocution. Puis au cimetière MM. Charles-Julien Sauve, sous-préfet de Brest ct Lostis, maire et conseiller général ont successivement Le 22 mars 190i-, M. Charles Poteron, pris la parole. membre de la Société Géographique de P a r i s , laissait en mourant une somme de 400.000 francs pour l'édification d ' u n phare « bâti de matériaux de choix, pourvu d'appareils d'éclairage perfectionnés, élevé sur un roc dans un de ces parages dangereux du littoral de l'AtlanAn ftyis<S2e;if «le 8» B ' i ' e s w tique, comme ceux des iles Oucssant ». I>;u*iwieiine En exécution de> volontés exprimées Le syndicat de la Presse parisienne a par le testateur, on fit choix dc l'écueil déciilé d'admettre les familles des vic- de la « Jument » pour l'édification d u times de la Gloire à bénéficier de la nouveau phare, à l'extrémité sud-ouest souscription ouverte au profit des fa- de la chaussée qui encercle l'île d'Ouessant. Les travaux furent entrepris vers milles des victimes de la Liberté. Elles la fin de l'année et confiés à la direction seront donc,les unes et les autres, traitées de M. Heurté, conducteur des Ponts-etsur le même pied. Chaussées, qui sut les mener à bonne e Phare de la Jumiat " Au ISintNlèi'e «le îa $3arine M. Le Bail a reçu la lettre suivante : Monsieur le Député des écoles, accompagnés de l e u r s niaiet cher Collègue, tresses et maitres. Vous avez bien voulu me demander Avant la lin du service religieux, le de l'aire participer les familles des victirecteur de Penmarc'h a salué la dépouille mes de la Gloire aux secours provenant mortelle de Drézen eu une patriotique des souscriptions ouvertes à l'occasion de la catastrophe du cuirassé Liberté. allocution. J'ai l'honneur de vous faire savoir que Puis, ce fut l'émouvante cérémonie des adieux au cimetière. Au nom de M . parmi les fonds recueillis, i l en est qui ont été destinés expressément par les le Préfet du Finistère, M. Ilammond dit donateurs aux familles éprouvées par la ce que fut la mort de nos marins de la catastrophe de la Liberté. D'autres ont 2e escadre, tombés là-bas à Toulon dans été souscrits spécialement pour l'accil'atroce catastrophe. I l s a l u a en termes dent. de la Gloire. I l n'est pas on mou d'une belle élévation la dépouille de pouvoir do changer la destination de Drézen, fauché, parmi tant d'autres vic- ces fonds. — Qui l'eût d i t ? Qui l'eut cru ? times du devoir envers la Patrie, M a i s j'espère pouvoir attribuer pour l'un et pour l'autre de ces événements M. Pelletan se présente an Sénat, Puis M. le docteur Plouzané retraça Il ne faut pas oublier que ce radical d'une voix ('mue la vie exemplaire de cet des secours équivalents. Quoiqu'il en soil, j ' a i décidé que les qui ne connaît pas (l'ennemi» à gauche, enfant de 211 uns. « Son existence, dit i l , l'ut très sérieusement menacé par un fut celle des marins bretons de nos secours immédiats seraient calculés sur unifié aux dernières élections et no dut côtes : rudo, modeste ct dévouée. Sa fin le même taux. Agréez, Monsieur le Député ct cher sa réélection qu'a uno très faible ma- fut glorieuse. » Collègue, les assurances de ma haute jorité. « Messieurs, continue l'orateur, dans considération. DELCASSE. — Les listes formées par les libéraux uno cérémonie qui fut uno apothéose, le ct les socialistes unis ont battu les clé- Chef de l'Etat a pieusement adressé aux ricaux belges notamment à Bruxelles, marins de la Liberté les adieux de la Causerie agricole Anvers, Gand, Liège, à Ettcrbek, à Patrie en deuil. Le Ministre do la MaLaeken, résidence royale, à Louvain, à rine, se raidissant dans sa douleur, a Namur, à Alort, ii Bruges, qui étaient au évoqué la voix qui monte des cercueils pouvoir des clél'ic ti ux d epuis 40 ans, de nos marins, la voix qu'il l'aut écouter cSuiteJ. - - Un nouvel iicio de sabotage a été et qui nous crio : confiance ct travail. SloïqUe, refoulant ses larmes devant les découvert sur lu ligno do l'Est, entro ( ' r é p a r a t i o n «Su mitait. Reims et Aprcmont. Une main c r i m i - bières lugubrement alignées, l'amiral nelle avait placé sur la voie uuo série do commandant la 2° escadre, aux surviLa première opération est le lavage 21 blocs de pierres, espacés do deux vants a dit : Pour la Patrie, serrons les des pommes. L'eau doit être d'une prométros en deux mètres qui fut heureu- rangs, demain comme hier, préparons- preté absolue. sement aperçue avant le passago d'un nous. » Ou écrase les pommes avec un broyeur train. Quatre individus, en fuite, sont « ,,., Demain comme hier, comme au- ot la pulpe écrasée est portée rapideOn a beau leur fuire le compte des soupçonnés* j o u r d ' h u i , nos marins de notre Breta- ment uu pressoir, en évitant de la laisser En ce qui concerne la question •de l'Ecole — cet autre problème TOUS EXCOMMUNIÉS p r i m o r d i a l — le Congrès s'est efforcé de faire acte de défense Après M. Alexandre Varenne, excomïaïque. en précisant les points sur munié parce que patriote, voici que M . 'lesquels le gouvernement de la Albert W ilm, est sur le point de so voir [République doit désormais appor- anathématisé par los révolutionnaires, ter tout son effort : obligation et sous prétexto q u ' i l a accepté, en tant fréquentation, contrôle de l'ensei- qu'a\ocat, la clientèle de sociétés finangnement privé, action énergique cières. Il n'y a plus dc raison pour s'arrêter contre les faits délictueux de la en si bonne voie. •campagne des évéques. I l est à Mais comme le parti révolutionnaire penser que le gouvernement fera n est pas composé exclusivement de pale meilleur accueil <i ce projet, en ti iotes et d'u\ ocuts, il va falloir en expull'éprenant la proposition déposée ser maintenant les propriétaires, les le 0 mars 1911 par M. Buisson <i chùleluins, les millionnaires, les pharmaciens enrichis, les journalistes finanla Chambre. Si les entreprises des cléricaux ciers ct les spéculateurs en Bourse, qui c o n t i e l'école publique n'a donné leincombretU. F.t après 7 j u s q u ' i c i que des résultats parKh bien, après, les vers de la fameuse tiels, si même — une personnel-* Expulsion dru Princes, un des succès lilé renseignée r.ous le laissait de ce pauvre Mac Nab, redeviendront entendre ces j o u r s - c i — un décou- d'actualité : ragement significatif tend i\ s'emEt quand tout l'monde s'ra expulsé pa re r de ses d é t rac I eu rs, i 1 n ' e n reste It n resto ra plus qu'Ira anarchisses ! pus moins que la France démocratique doit avoir, clans l'arsenal de ses lois, les armes nécessaires pour sauvegarder, si besoin est, Les femmes ont uno ritournelle qlli l'une de ses plus chères conquêtes, consiste à se plaindro amèrement de 11 faut savoir gré au Congrès leur condition. I l n'y a sur terro que les radical de l'avoir rappelé au mo- hommes d'heureux. Quant aux femmes, ment ou s'ouvrent de nouveau les elles ont accaparé toutes les douleurs ot assises clu Parlement. toutes les misères. J. D , S . . . a propriétaires. M. Klotz u l'intention d'imposer on compensation la plus-value qui no serait pas le fruit du travail, commo celle résultant de la création d'une gare de chemin de fer, d'un pont, d'une route, d'un port. — U n mouvement révolutionnaire très sérieux a éclaté en Chine. On se demande bi les républicains ne remporteront pas ct si la dynastie impériale n'est pa» menacée. Lo chef do la révolution n'appelle Sun Tat-Sen. La Fabrication ài Cidre fin, au milieu de difficultés inouïes. I l s'agissait en effet d'asseoir la colossalo tour sur un fond que la mer balaye nuit et jour, d'un abord difficile et particulièrement dangereux. L'œuvre de M . Heurté — un finistérien — est de celles qui consacrent une carrière ; ct nous voulons espérer que le Gouvernement de la République saura en témoigner sa gratitude ù notre compatriote, en l u i accordant la haute distinction qu'elle réserve aux meilleurs citoyens. Depuis le l ô octobre, le phare de la « Jument » est entré en service et 110 doit plus s'éteindre. Construit, suivant le vœu cle M. Poteron, en granit do premier choix, i l défie désormais l a v iolence de la mer tourmentée, à l'avantgarde du continent. Ce magnifique ouvrage a coûté, avec son équipement, près de SÔ0.U00 fr. I l réalise la première partie d'un plan de travaux établi par la commission des Phares pour le balisage et l'éclairage de cette mer périlleuse d'Ouessant. Le phare de la « Jument » dresse son feu à 36 mètres au dessus de la mer. I l n'est pas inutile de donner quelques précisions à cet égard. C'est un phare à éclipses, d'une puissance de 3..SIX) beca Carcel et d'une portée de 20 milles au moins pendant l a moitié de l'année, actionné par un appareil perfectionné à incandescence par le pétrole. Ses feux s'ouvriront trois l'ois pendant 5S centièmes de seconde, se fermeront trois fois inégalement : les deux premières éclipse» étant de 2 secondes 12, l a troisième de 8 secondes 12. Pour les temps de brume, le phare est complété par une sirène qui fonctionnera bientôt et dont le rvthmc LE acoustique est analogue au rythme lumineux : trois sons de 1 seconde ci demie séparés, les deux premiers par une pause de mémo durée, lo dernier par une pause do 52 secondes, de manière à donner au signal une période cle 1 minute. candidature de l'honorable et sympathique maire de Châteaulin, M. Halléguen. » Au # Conseil • Ciénéi?.! L'élection de dimanche prochain s'annonce comme devant être peu mouvementée, dans le canton cle Quimper. L'élection clo M. Canet, qui se présente 2-i, rue clu Parc, Quimper sous le patronago du Comité Républicain est d'ailleurs assurée. Du côté réacr a p p e l l e a u x Acheteur») i|u'll vend tionnaire, la candidature « libérale » de à C r é d i t p a y a b l e p a r A-Comptes M. Hcnriot a suscité en effet bien peu t o u s les m o i * . d'enthousiasme et le porte-drapeau des cléricaux peut-être u-.suré d'une défaite exemplaire. La candidature du citoyen Mazé ex-instituteur, actuellement ingénieur (?) socialiste unifié est officiellement anuon cée. Son intervention ne semble pas devoir influer grandement sur le résultat l ' n q u o t i d i e n et u u liehdoiuadaia-t- cle la lutte. p o u r '20 f r a n c s . LE BON MARCHÉ ~ Combinés De nombreux lecteurs nous ont maintes t'ois demandé d'augmenter notre périodicité, surtout pendant les mois d'hiver. Ils voudraient que nous puissions paraître au moins deux l'ois par semaine. Kn attendant de réaliser une amélioration vers laquelle tendent lous nos elTorls, nous avons étudié une combinaison qui permet de répondre aux désirs de nos amis. Celle combinaison consiste à offrir à nos lecteurs, au même prix que les grands régionaux conservateurs ou progressistes, l'abonnement cle notre j o u r n a l el l'abonnement d'un grand quotidien de Paris dévoué à notre cause, abondamment informé et aussi complet au point de vue littéraire qu'au point de vue politique. Grâce à l'obligeance de noire excellent confrère Le lîadicnl qui, au prix des plus grands sacrifices, a accepté notre proposition, nous sommes en mesure, d'offrir à nos lecteurs le service quotidien du Itadicat et celui d u Citoijen au p r i x de : 20 fr. par an. W frm pour G mois. 5 fr. pour 3 mois. Le Radical ciel d u parti qui est l'organe olliRadical et lladical- Socialisle s'est place au premier rang des grands journaux d'information. 11 publie chaque j o u r des illustrations très soignées, trois feuilletons, un conte, des récréations, un grand article politique, un éditorial et des nouvelles abondantes de ses Correspondants spéciaux d'Etranger et des Départements. ('.'est l'organe complet tel que nous voudrions le publier nous-mêmes «i nous en avions les moyens. C'est ce grand j o u r n a l que nous mettons à la disposition de nos lecteurs avec notre organe hebdomadaire qui s'attachera de plus en plus aux informations locales et régionales. Ajoutons que Le Radical publie chaque semaine le Bulletin Officiel du parti Radical et Radical-Socialiste que doit lire tout militant de notre parti. Le Radical organise fréquemment de grands concours dolés de nombreuses primes dont bénéficieront tous nos abonnés. Tous les avantages que Le Radical offre à ses lecteurs seront offerts à nos abonnés. Nous insistons sur cc point que les deux journaux réunis coûteront le même p r i x qu'un seul organe régional quotidien. CHROiiiiiTOMLS Les Élections Sénatoriales On ne se douterait pus que nous sommes à deux mois et demi des élections sénatoriales. Tandis que dans le département des Cotes-du-Nord. la liste républicaine est déjà arrêtée depuis deux mois, dans le département du Finistère on ne parle que de la vie chère, du cours des pommes et de la dernière aventure de M. Goude qui est allé se jeter dans les bras d'un commissaire de police, en le suppliant do l'arrêter. Le parti réactionnaire n'aurait pas, dit-on, de candidats nouveaux. Mais ne croyez pas pour cela qu'il est frappé de stérilité comme le figuier do l'Kvaugilo. I l se contenterait d'uno liste comprenant les cinq sénateurs sortants, MM. de Cuvcrville, Delobeau, Pichon, Cassis et Fortin. Voilà sans doute uuo combinaison qui ne sera pas du goût de M M . Delobeau, t jassis et Pichon. En apprenant les intentions du Clergé, leurs cheveux ont dù se dresser sur leur tète. Les républicains no voudront pus ètro surpris par les événements, et, dès maintenant, il est bon qu'ils s'appliquent à former une liste d'entente et d'union qui s e r a soumise à l'approbation d'un congrès républicain. Ln eandidaiure de II. Blailé^iieu Nous apprenons que les délégués du Comité Républicain Démocratique de Châteaulin oui,à lu demande d'un grand nombro de maires ot clo conseillers municipaux de l'arrondissement, décidé de proposer au Congrès départemental la CITOYEN Kerhuon, ont reçu 250 francs. — 300 fr. ont été attribués aux 5 enfants de M. ^ ves Le Guen, assuré obligatoire de Quimper, décédé le 10 octobre. — L'orphelin de Armand Cornée, décédé à Brest, rue Duguay-Trouin, n° 8, a reçu 200 francs. — La veuve M. Alexandre Placon, décédé à Brest, rue Pochon, n° 6 a reçu l'allocation réglementaire de 150 francs. — La veuve de M. Charles Duigou, décédé à Quimper, 12 rue Toulai-I.aër, a reçu également 150 francs. — Enfin la veuve M. Alphonse Kerharo, décédé le 13 octobre à Plouégat-Moysan, a obtenu 150 francs. Voici, d'autre part, le nom des 12rentiers que la loi a faits cette mémo semaine dans le département. Assurés obligatoires: M. Jean Kervoel demeurant à Ploiichilmézcau. —- Allain Méncsgucn, cle Crozon. — Mlle MarioGabriollc Bonizec, de Plomodiern. — M. Jean-Marie Riou, de Lanneufrot. — M. François Perrot, de Guipavas. — Mme veuve Mario Thépaut, née .losso, L'abondance des matières nous oblige à du Bourg-Blanc. — M. .loan-Maric Moremettre ati prochain numéro la réponse de reaux, do Morlaix. — M, Yves-Etienne Wjuïi'iu' à , t n ( ! i T Aîorâs. de la Poulichet, de Kernével. — Mme Fran•• Liberté ". (/ni, dans un article paru en çoise Le Moal, née Le Boliec, de PlouSeptembre dans ce Journal, attaquait les gasnou. — M. Jean Gillet, de lloscofi". marins-pècheurs de Concarneau. — Mlle Marie Fouliard, île PlouégatGuerrand. Assuré Facultatif: M. Jean-Marie Le Corre, de Crozon. Le C ri du Peuple a entrepris une campagne odieuse autant que ri licule contro M. Guey, conservateur du Musée de Quimper, au sujet du vol do la toile de Doucher. Pourquoi M. (ïo'ude, qui fait uvivro de mouchard duns son Cri, n'a ; il pa> le courage de so~ opinion* Paurq-ioi ne porte-t il pas lui même lu débat sur son terrain naturel e! — M. Guey étant fonctionnaire département al, — ne di-m audet il pas n M. lo PrélVt au Cou-cil général des éclaireissemeriis sur les faits et geste- de cc fonctionnaire f L'occasion serait bonne pour lui de provoquer uu débat éclatant et de mettre au jour ce qu'il y a de fondé duns ses allégations. Gageons que M. Goude se tiendra sur une sage réserve... POUR LES MILITAIRES LIBÉRÉS Nous publions ci dessous la lislo des emplois ilemaii lés par les militaires libéj rés eu HU1. qui nous est communiquée ! en exécution de la circulaire de M. le Ministre de la Guerre : Sinquin, cocher, à Quimpor. — Nagot, garde-frein (.'ie d'Orléans, à Quimper. — Le Bloa, employé de bureau, à Clohars-C'arnoét. — Guellec, cocher, à Peumerit.— Bernard et Le Lay, employés aux Chemins de fer départementaux, a Plogonnec. — Morvan, cocher, ii Esquiliien. — Cariou, boulanger, à Mahalon. — Rouillé, à Caudan i.Morbihan) et Miossec, à Dinéault, cochers, charretiers, employés comme manœuvres dans une industrie. — André, dessinateur mécanicien, à Nantes, 1, rue du Capitaine Corhumcl. ;— Garraud, agriculteur.St-Aubin-des-Ormeaux (Vendée). — Pltsson, régisseur ou garde de propriété, Caro (Morbihan). — Goulhon, employé aux chemins de fer ou ouvrier ferblantier-plombier, à Landerneau, 4, rue Poul-ar-Slang. — Nicot, poseur au Chemins de fer d'Orléans, à Melgven. Audirnce du mardi 17 octobre l'.)ll. QUIMPER. - Civils et Militaires. Vers S heures,Vdiuiunchc soir, l'adjudant Lo Gars, de service en vitle, passait rue Neuve, accompagné (le doux soldais, lorsqu'arrivé prés do la rue Sic-Catherine, il aperçai un rassembli nient qui se formait à l'angle de !.-i nie Ste-Thérèse et du Champ de limaille. 11 accourut el arriva à point pour dégager un soldat du 118°, nommé Merrien. qui venait d'être assailli, jeté à terre ei frappé brutalement par une bande de jeunes voyous. Deux de ces individus, Louis Ilellio, 20 ans, mécanicien, demourant IT, rue Jules-Noël ol Jules !rvin,20uns, plâtrier,rue Sic-Catherine, furent arrêtés et remis entre los mains de la police malgré lour résistance. Ils comparaissent aujourd'hui devant lo tribunal correctionnel qui inflige à chacun d'eux la peine de deux mois de prison. Ilellio récolte en outre une amende de 5 l'r. pour ivresse, Irvin, pour lo mémo motif 50 fr. ot l'interdiction (le sos droits civiques pendant deux ans. — Les débits de boissons. — La loi du 17 juillet 18S0 l'ait défense à certains condamnés de tenir un débit cle boissons ou même d'y être employé. Le nommé JeanMarie Daoudal, 38 ans, dont la femme est cabaretière, so trouve dans ce cas, ayant été frappé il n'y a pas encore cinq ans d'une peine de 2 ans do prison avec sursis. Cette circonstance ne l'a pas empêché d'exercer clandestinement la profession de débitant. Il comparait à cette audience commo récidiviste de co délit. M" Alizon, qui l'assiste à la barre, supplie lo tribunal d'écarter la peine do prison qui poui être prononcée contre son client, car ello entraînerait pour lui l'obligation de purger aussi sa première peine. M. Jacquier, substitut, réclame au contraire touto la ligueur do la loi. Le tribunal, finalement, frappe Daoudal d'une amende de 300lianes. — Le Thioc, calquoiir-ilcssiiiateur, StLANDl'DAL. — Une brute. — Le 27 Naziiire (Loire-Inférieure), ol, rue du septembre dernier, au moment où M. Jean Cran. — Grueati, cocher ou valet de Didailler, 20 uns, menuisier à Landudal so chambre, à Talmont (Vendée). •— Satrouvait avec les invités d'une noce chez laiin, cocher ou valet de chambre, La M. Le Grand, cultivateur, en train do manFeuillée. — Jiquel, poseur sur les voies ger la traditionnelle soupe au lait, un nommé ferrées, Tourch. — Toutoux, cantonGuillaume-Etienne Lennon, âgé do 05 ans, nier sur l'Ouest-Etat, à Plonévez-duentra précipitamment dans la salle et lui Faou. — llascoet, cocher, à Saint-Riplanta son couteau clans le dos. Il resta voal, en Brasparts. — Le Mao, valet do 15 jours entre la vie et la mort. chambre, à Quimpet'. — Larvor, cocher Arrêté, Lennon no sut pas expliquer le dans maison bourgeoise, à Pouldergat. mobile de son ado stupiile. D'accord avec — Le l'idrc, palefrenier, Ilemiebont 10 tribunal, le ministère public demande (Morbihan).- Le Ster, homme d'équipe que le prévenu soit examiné par M. lo D' à l'Ouest Ktut, à Krgué Armel. TroaMoilhon au point de vue mental. len, sergent de ville, employé d'octroi, PLOARE. Les pommes de terre du garde particulier, ù Elliant. — Ladan, garde particulier, à Grani Rullecourl, patron. — La femme Joucourt, ménagère à (Pas-de C a l a i s ) . Cw.doux, mécanicien, Ploaré aurait été surprise, le -i octobre derà P a r i s , l-.'L ruo St-Clmrles. — Gobert, nier par M. Guyador, cultivateur, au mosecrétaire ou gérant, Villicrs-sur-Murno ment où elle enlevait de chez lui quelques (Scine-et-Oise). — Collet, mann'iivre livres de pommes (le terre. La femme .loncourt, qui est employée à l'arsenal de Brest, a lire.-:, (>(!, nie de Rennes. — Morio, employé d a n s une chez M. Guyador, lui achète souvent des poudrerie, a Hanvec.— Piouzen, tail- légumes, Elle a reconnu quo les pommes do leur de pierres, à Cléder. — Salaiin, ri- terre trouvées chez elles proviennent bien veur, à Bourg-Blanc, — Bouillis,.char- de chez son patron,niais ello allinne qu'elles ron, à Rédéné. — Dleuzen, homme constituent en partie le paiement do son 0 d'équipe aux chemins de fer, à Scaër, travail. Après plaidoirie de M Le Bail lils, — Ollivier, valet de chambre, u Con- la prévenue est condamné à30 fr. d'amende carneau. —• Léon, domestique ou co- avec sursis. cher, u Ploiinéve QUIMPER. - Bec de gaz ! - Le jeune François Morvan, étudiant, âgé do 20 ans, est inculpé d'avoir, dans la nuit de samedi ^'oiirriiire* 11 dimanche détérioré un réverbère, en comchoix pagnie d'un camarade. Dieu qu'il s'agisse important ÛUIMPSR de bec: de gaz, l'a fia ire est tissez obscure, Fiunçuis Morvan allirmatit que, île soupLes Itclniili'.s OïDi ièi'cs dans le Finislèrc çonnant pas la uruvito du luit, il s'est dénoncé aux lieu et placo do son compagnon, La loi des Retraites Ouvrières et Voyageur à Brest qui, depuis, lui a écrit Paysannes continue à répandIV ses bien- qu'il... partait pour l'Allemagne* — Vous placez un peu légèrement vos faits dans le département du Finistère. amitiés, constate M. le Président, C'est ainsi quo dans ces seuls huit Sur conclusions déposée» par M 0 Le Bail derniers jours, la Préfecture clu Finistère n accordé une somme de 1.150 francs en 111s, cette petite affaire est renvoyée pour allocations au décès, à des veuves et à supplément d'enquête, des orphelins d'assurés qui avaient eu ELLIANT, — Les droits des sageslu prévoyance de se mettre en règle avec femmes- — Nous avons déjà parlé des lu loi des Retraites, poursuites judiciaires dont était l'objet une 150 francs ont élé alloués « la veuVC sage-femme d'Elliant, Mme Nombrail, à de M, F mi le Loyer, décédé à Brest le laquelle le parquet reproche de s'être) dans 21 septembre, sans enfants de moins de deux accouchement difficiles pratiqués ht 111 t i n s . — L'orphelin de M. Sébastien même journée, servie du forceps sans avoir l.ezoualch, décédé a Douarnenez', ruo du nu préalable demando l'ussistunco d un Cherche-Midi, a reçu 20U francs. — Let< médecin, deux orphelins de M. Jean-Marie Le Cotte allai re, qui soulève Une question lierre, assuré obligatoire du Relccq- professionnelle très grave dans ses consé- BON MARCHÉ quences, amène aujourd'hui une longue théorie do témoins à la barre. Ces témoins contrairement aux déclarations consignées dans les procès-verbaux do gendarmerie, alllrmont que l'accoucheuse a prévenu sos clientes que la présence d'un médecin serait probablement nécessaire. Cos contradictions déterminent, comme il fallait s'y attendre quelques incidents. La situation se complique de co fait que les personnes appelées à la barre font leur déposition en breton. M. Jacquier, substitut, l'ait enregistrer dans les notes d'audience la version nouvelle dos témoins et leur l'ait connaître qu'il est prêt, au cas où leur mauvaise foi serait reconnue, à exercer contre eux des poursuites pour faux témoignage. M. Jacquier, au nom du ministère public, requiert très énergiquoment contre Mme Longraye qui, selon lui, avait Te temps matériel do s'assurer du con cours d'un médecin. Ello devait on lous cas lo prévenir, no l'utce que pour donner des soins après l'opération, si les circonstances l'obligeaient à la pratiquer avant son arrivée. U n incident. — Cinq arrestations à, l'audience En raison des rétractions apportées à l'audience par divers témoins dans eo procès, M. le substitut Jacquier résolut de tirer l'a flaire au clair et interrogea à nouveau la sage-femme ainsi que les personnes dont les déclarations lui paraissaient suspectes. Mmo Nombrail dut avouer qu'elle avait en effet incité los témoins ;'t revenir sur loin s déclarations pour ia tirer d'affaire. Elle fut aussitôt mise on état d'arrestation ainsi quo les nommées Marie Rannou, femmo Monlfort, Mario Jégou. femmo Flairés, Mario Lo Meur, femme Jolti ot Mario Flairés, femme .laouen, qui comparurent aussitôt la liai ro. M. Jacquier prononça un réquisitoiio très sévère contre ces femmes qui s'étaient rendues coupables do faux témoignage. M" Lu Bail lils, qui assistait Mme Nombrail duns sa première inculpation, adressa ;i sa cliente dos reproches justement mérités pour son manque de sincérité. Malgré la difficulté d'une semblable plaidoirie improvisée, il présenta cependant avec beaucoup de talent la défense des inculpé. -, et sollicita pour elles l'indulgence du tribunal. Après délibéré, Mme Nomluail a été condamnée à S mois de prison, les femmes Monlfort, Flairés et Jolu à ."> mois et la femme Jaouon, à trois mois d'emprisonnement. l'ourle délit d'exercice illégal do la médecine, Mme Nombrail est en outre condamnée à 200 fr. d'amende. PLO'i'lllNEC. — Coups réciproques. Gloaguen Pierre-Guillaume, 21 ans, matin à Audierne el Breton, Jean-Marie, 21 ans, marin pécheur à Plouhinec, ont échangé des coups de poing et des coups de sabot dans dos circonstances assez mal établies M s Le Bail lils présente la défense de Gloaguen; M* Le Diberder assiste Breton. Le tribunal, faisant parts égales, condamne, les deux pugilistes à 10 francs d'amende, avec sursis. Demis. —- Francis Piriou, Henri Hémon, Henri Plouhinec. A i rières. — (îuillaume Kervarec, Guillaume Corvcst. But. — Alexandre Urcain. Entrée 0 fr. 10, bancs 0 fr. 25. •« Douarnenez. — Foot-Ball. — Nous apprenons avec une très vive satisfaction, quo « l ' U n i o n Sportive Douarneniste », présidée par le si dévoué M. O. Salaun, vient d'acquérir un terrain de sports au centre même de Douarnenez. Ce terrain est limité au sud par l'allée de Iverlien, au nord par la venelle du Stancou, à l'est par les maisons bordant la rue de Ploaré et à l'ouest par un champ appartenant à MM. Guépin Durest et Cie. « L ' U n i o n Sportive Douarneniste, renforcée de 25 adhérents nouveaux, va commencer dimanche en huit tin entraînement très sévère pour la saison prochaine. Nous lui souhaitons bon courage, longue vie et bonne réussite. Voir en 4e pa^e : L . ' H o r a i r e des T r a i n s Service d'Hiver 1911-12. NOUVELLES BÉPAR.TEMEMTALES MM. Blanchard, receveur à Quimper, Jacob, receveur à Lannilis, Lo Coty, receveur à Brest-Lumbézelloc, Cavaro, receveur à Lanmeur, ont été élevés sur place à la 1'° classe de leur grade. M. lo Maou, commis à Brest, a été élevé sur place à la l r o classe de son grade. M. Boulanger, sous-directeur des Contributions-indirectes à Boulogne-sur-Mer, a été nommé directeur à Quimper, en remplacement de M. Tréhec, nommé receveur principal à Paris. M. Savart, commis principal à St-André (Eure), est nommé on la même qualité a Quimperlé, en remplacement de M. Périer, nommé receveur à Baud (Morbihan). M. Bras, commis principal de direction :ï Quimper, a élé élevé sur place à la I e clssse de son grade. M. Huet, commis principal à St-Renan, vient d'être nommé à Douarnenez, en remplacement do M. Le Guillou, nommé à Bolle-Isle-en-Terre. FOIRES DE LA SEMAINE Samedi 21 octobre. — Quimper, Landein eau. Lundi 23. — Néant. Mardi 2t. — Irvillac, St-Pol-do-I.éon. Mercredi 25. — Gouesnou. Jeudi 20. — Pouldreuzic, PlouiraslelDaoulas, St-Eloi, Bervon (en Plouzévédé*, Le Cloitre, Querrien. Vendredi 27. — St-Laurent (en Crozon , Lampaul. Au Conseil Cénér^S &UIMPER Aujourd'hui, samedi, ;i2 h. 1/2 de l'aprèsmidi, le Consoil général du Finistère se réunira ou session extraordinaire pour examiner la question des secours aux familles dos victimes de la Liberté et do la Claire. Concert de bienfaisance. -C'est demain, 22 octobre, qu'aura lieu au théâtre, le grand conceit de bienfaisance organisé par la « Chorale Quimpèroise » sous le hautpaticriago de M. Chaleil, préfet du Finistère i t de M. Le Hars, maire de Quimper. il appai tenait bien au tempérament généreux de cette jeunesse de marquer sa place dans cet élan do charité supérieuie par un gesle dont lous apprécieront la portée et qui indique nettement combien elle est accessible aux sentiments que résument si bien los grands mots de pairie et d'humanité. • Lo comité organisateur a fait de son mieux pour que la recette soit fructueuse,au public de lui faire confiance en répondant à son appel ol en venant on foule à cette soirée dont le programme, par ailleurs, se montre des plus brillants. Voici le prix des places : Fauteuils d'orchestre, 3 premiers rangs, 5 francs ; rangs suivants, 3 francs; Fauteuils do parquet et de balcon, 2 fr. 50 ; Parterre el banquettes de balcon, 2' ot 3e" rangs de face, 1 l'r. 50 ; Autres places, 0 fr. 50. Le bureau de location sera ouvert demain dimanche, 22. de 0 heures à midi. Cour d'Assises du finisîère Voici la liste des affaires inscrites au rôle de la session dos assises du Finistère qui s'ouvrira ainsi quo nous l'avons dit, le 23 octobre à Qnimpcr. Lundi 23 octobre. Louis-Marie Boulbard, vol, ministère public, M. Brunier, avocal, M" Louvièro. Mardi 2'i octobre. — Jcnn-Claudc Corre, attentat à la pudeur, ministère public, M. Jacquier: avocat Feillard. Mardi 21 octobre. — Etienne-Louis Lo Faou, aitcntat&la pudeur; ministère public, M Jacquier: avocat, K.... Mercredi 25 octobre. — Pierre-Jean I.anniei, incendie volontaire : ministère public, M. Brunier; avocat, M u Machennud. Mercredi 25octobre. - Jean-Louis-Pierre Salaiin, incendie volontaire; ministère pu blic, M. Brunier; avocat, M c Du Rusquec. Jeudi 26 octobre. — Yvonne-Eugène Nicolas, suppression d'enfant; ministère puLyre Quimpèroise. — La Lyre Quimblic, M. Mazeaud; avocat. M" Guyonvarç'h. peroise organise, avec le concours des claiJeudi 20 octobre. — Jeanne Lhermitte, rons de la société de gvmnasiique La infanticide ; ministère public, M. Mazeaud; Quimpèroise, une retraite aux flambeaux avocat, M' Le Bail, lils. pour samedi prochain 21 octobre. Vendredi 27 octobre. — Joseph-Marie Itinéraire : départ do la Mairie à 8 li. 1/2, GUILVINEC. — Respect au gendarme. Januv, attentat à la pudeur; ministère pu rue de la Mairie, place Toul-al-Laër, rue Pierre Le Moigne, marin-pécheur au blic, M, Jacquier; avocat, M° Gaigneux. dos Douves, rue des Rcguaires, rue du Vendredi 27 octobre, — Jean-Louis Thé Guilvinec, rencontrait 1 autre jour le genPont-Fiimin, avenue do la Gare, Gare danno liiou dans le train qui lu conduisait pault, attentat à la pudeur; ministère public, (arrêt), avenue de la Gare, Pont-Firmin, à Pont-l'Abbé et, commo il élait ivre, il se M. Jacquier; avocat, M" de Cliabre. boulevard do l'Odet, rue du Parc, rue SiSamedi 28 octobre. — Victor-François mit à l'injurier. De plus, il a outragé dos François, rue Kéréon, place Saint-Corentin Marie Pengam, provocations au vol, outraâge nts. (dislocation). — Jo venais d ' « arroser » mon départ, ges ; ministère public, M. Mazeaud ; avocat, Lycée La Tour d'Auvergne. — Deux explique-t-il. On no peut pus mo couper le X . . . assistants étrangers, MM. Halsey pour la Lundi 30 octobre. — Jules Roullier, injucou pour cela ! langue anglaise, et Kledisch pour la langue res à l'armée, provocation au vol, au meurIl s'en tire on effet avec 10 jours do pritre, à l'insoumission, outrages; ministère allemande, viennent d'être attachés au Lyson pour outrages et 5 jours pour ivresse. public, M. Mazeaud ; avocat,M° Machenaud. cée de Quimper, où ils sont appelés à rendre FOUESNANT.— Un violent.— François Mardi 31 octobre. — François-Jean Le les plus grands services aux élèves et en Caradcc, 21 ans, cultivateur à Fouesnant Floch, coups moi tels ; ministère public, particulier aux candidats au baccalauréat. esl poursuivi pour avoir porté un coup do Les exercices do conversation en langue M. Brunier; avocat, X... « tranche » ;i Mme Bolloré, sa voisine, qui étrangère ont commencé le lundi!) octobre. Jeudi 2 novembre. —- François-Marie Le fut légèrement blessée au brus. Le tribunal — On nous annonce que M. Brésard, proMoal, tentative d'ass-inat ; ministère public, lui inllige une amende de 50 fr., mais le fait fesseur de dessin au collège de Vitré, est M. Jacquier; avocat, X... bénéficie du sursis. Défenseur, M" Lo Bail char;é cie suppléer M. Lemoine pendant la Vendredi 3 novembre. — Jean-Louis Pelils. narguer, attentat à la pudeur; ministère durée du congé d'un an qui lui a été acBÉNODET. — De fil en aiguille... — public, M, Brunier; avocat, M 0 Delaporte. cordé. Pour avoir, il y a quelques jours, frappé la Samedi i novembre. — Henri-Marie PéVétérans. — Les vétérants et sociétaires femme Cosquer avec lo manche do sa four- ron, homicide vololontaire ; ministère pu- sont invités à assister le dimanche 22 octoc che, injurié par surcroît un gendarme et blic, M. Mazeaud ; avocat, M Alizon. bre. à la féte de la 100e section de Morlaix montré à ce dernier son état d'ivresse maot à se joindre au président. nifeste, Pierre-Jean Caoudal, de Bénodet Messe anniversaire à!) h. 1 i. Depot d'une l ' M O N MUTUALISTE DU FINISTÈRE s'entend condamner, après plaidoirie de palme au monument du cimetière SaintM" Lo Diberder, à 0 jours do prison ot 5 fr. L'assemblée générale de l'Union Mutua- Charles. Banquet à midi. d'amende, liste du Finistère aura lieu le dimanche Mort subite. — Lundi dernier, M. Yves ROSPORDEN. — Les vieilles querelles. 22 octobre à Brest, salle dos prud'hommes Le Guern, if) ans, employé à l'usine à Gaz, (Mairie de Brest). Depuis longtemps, uuo inimitié divise Voici l'ordre du jour de cotte réunion : travaillait ;i faire une installation chez Mme Jacques Le Duigou, âgé de ."M ans, terrassier Vve .laouen, commerçante rne de l'Evêché, à Rosporden el lo garde champêtre do celte Séanco du matin, à 10 heuros. Appel des lorsqu'il s'al'aissa soudain, pris de congesdélégués el vérification des pouvoirs ; Leccommune, Hervé Quéré, -42 ans. Pour avoir tion. M. Le Guern travaillait seul dans injurié co dernier au moment où il passait ture des procès-verbaux pnr lo secrétaire nue chambre située au second étage. Quand devant chez lui, revêtu de son insigne. Le général ; Rapport do la commission de con- on y pénétra, on^le trouva mort. Le malDuigou écope d'une amende de 25 fr. .M' Le trôle,désignation de 3 mombres ; Etude sur heureux laisse une femme et cinq enfants. les retraites ouvrières dans leurs relations 1 liborilor, avocat. avoc la Mutualité par M. Létaux, membre Arrestation. — La police de Quimper a du Conseil. arrêté le nommé Germain Iverveillant, S'ardessus m o d e Séance du soir, à 2 heures. Réunion im- 21 ans, couvreur, domicilié 55, rue Neuve, « 5 . 2 Ï 9 l'a-. portante eu raison de l'annulation des pour outrage à la pudeur et ivresse. CUIMPER et a u - d e s s u s statuts de la Société filiale, Assurance au Bain froid. — Samedi matin, vers 11 MtaiafaOu^etcc^flviOTaM^^ décès avec présentation de nouveaux statuts heures, le nommé Y von Marie Pallan, maprévoyant une cotisation et une prime fixe ; çon. âgé de 39 ans, domicilié rue Neuve, Ct«5! C Rapport détaillé par lo D r Houdan, prési- qui était pris de boisson, s'est jeté dans dent do l'Union ; Discussion du rapport et l'Odet, près du Moulin Méret. Dos pasj des nouveaux statuts. sauts ont pu tirer l'ivrogne de ce bain l'ont l ' A b b é . - - P o o l - B a i l . — Le match Un déjeuner intime à un prix modéré qui n'aura pns d'autre conséquence. Depuis d'ouverture de la saison de Foot-Ball, aura liou à midi entre les délégués et les doux jours, Pellan était recherché par la aura lieu demain dimanche, 22 octobre. membres du Conseil d'Administration. police a l'effet do purger une peine de deux I l se jouera sur lo terrain de TrévanPrière adresser adhésion au déjeuner le jours d'emprisonnement pour ivresse. nec entro l'équipe première do « l ' U n i o n plus tôt possible, ;i -M. Lamendour, secréL'affaire Roullier. — On se rappelle les Sportive Pont-l'Abbiste » et l'équipe du taire général, i , place Etienne Dolet, Brest. circonstances dans lesquelles fut arrêté le « Sporting Club Ponlécrusicn » (Pontcitoyen Roullier, grand agitateur des grouCroix), TABLETTES ADMINISTRATIVES pements libertaires de Brest. L'instruction Lo match commencera à 2 houres. Postes et Télégraphes. — M. Sanson, qui le concerne est close depuis quelques La première équipe do l ' U . S. P. est receveur à Lesneven, esl nommé en la jours. Le dossier de l'affaire a été transmis ainsi composée : Avants. — Bourbao, Iverlen, P. Briec, même quuiité à Douarnenez, eu remplace- A lit Chambre des mises en accusation de ment do M. Manivet, appelé à SottovilleJ Rennes et viendra sans doute devant la Souron, E. Ilerpe. Demis. — Itasetti, Piriou, A. Nicolas. les-Rouen (Seine-Inférieure), et de M. Cour d'assises. Arriéres. — Iverveillant, P. Autret, Costes,- non installé. Adjudication. — Voici les résultats de capitaine. Contributions indirectes. — M, Gouriou ( l'adjudication des travaux d'agrandissement Huti — Tareau. commis des Contributions indirectes à du musée, d'aménagement d'une justice de Voici la composition de l'équipe dit Quimper; est élevé sur plàee ;i la 2° classe paix et d'une nouvelle salle' pour les maria(i Sporting-Club Ponteerusien » : do son grade. ges. Avants. — Jean Filament, Clet LeM. Mitgordj coininis principal doS Oon : Premier lot t terrassements, maçonnerie douce, Maxime Filament, Jean Colin, tributions indirectes ;i Brestj a été élevé sur et ciment armé. Soumissionnaires : M. CuLéon Fravallo. placo à la 2' clas6o de sou grade. munel, prix du devis ; M. Le Guével, 5 0/0 J LE do rabais ; MM. Le Naour et Kéralaun, 7 0 0. Co dernier a été déclaré adjudicataire pur tirage au sort. Deuxième lot : charpente et menuiserie. MM. Cuinunel, 11 0 0 ; Koralaun, S 0/0 ; Douguet, 7 0/0 ; Le ("mévol, 10 0 0, adjudicataire. Troisième lot : couverture ct zingueric. M. Roland, 7 0/0, a Ijudieataire. Quatrième lot : plùlorie. MM. Scordia, prix du devis ; Piriou, 2 0/0 do rabais, adjudicataire. Cinquième lot : serrurerie. MM. Quiniou et Lorit, 21 0/0. Ce dernier a été déclaré adjudicataire par voie dc tirage au soit. Sixième l o t : peinture. L'Avenir (coopérative), 2 0 0, adjudicataire. maréchal des I.>;.-,s à Pont-Croix qui so précipitèrent à sou secours et l'arrachèrent ù une mort certaine. Faudra-t-il une deuxième fois prier la Cie de nous répondre ce qu'elle fait du traité signé pour l'éclairage de la garo de Douarnenez entre elle el la Société du Gaz ? l ' o u l d a v i d Trouvée morte. — Le Jeune Henri Bars a trouvée lo cadavre de la veuve Provost, néo Françoise Quéré, âgée de 09 ans, dans un petit chemin du village de Ivcrninon, où elle était venue vraisemblablement ramasser du bois mort. L'examen médical fait conclure à une mort subite, provoquée par une congestion cérébrale. CITOYEN EΫno«let Les travaux d'agrandissement des Ecoles publiques du bourg de Bénodet ont été adjugés à M. Christophe Viol, entrepreneur au bourg de Fouesnant,sur un rabais do 5 fr. 50 pour 0/0. Les autres soumissionnaires étaient : MM. Chalony, (prix du devis) ; Auguste Le Cap, rabais de 0.05 pour 0/0 et Pierre Le Golf, rabais de 1 pour 0/0. l l r i o e nés contre la gène que leur causerait l'emploi de iignes dans les parages où ils j cttcnt ours filets. Ce décret stipule (article 01) on ell'et, qu'il est défendu aux bateaux arrivant suites lieux de pèche de se placer ou de jeter leurs filets de manière à se nuire réciproquement ou à gêner ceux qui ont déjà commencé leurs opérations dc pèche. La sanction applicable en cas d'infraction à cette, disposition est prévue par l'article 8 0 (S ) du décret, loi du 9 janvier 1852. CHRONIQUE DE U PÊCHE APPAREILS ORTHOPÉDIQUES Pour les Déviations, Pieds bots, Luxations, Coxalgie, Saillie des Omoplates, Gibbosité (bosse) JAMBES DE BOIS, JAMBES ARTICILÉES, BÉQUILLES, CANNES VOITURES POUR G. MALADES PÉPIN, Bandcigiste Orthopédiste, l g , rue Kéréon — Q U I M P E R Concours agricole. — Le concours de la Pèche ù In s a r d i n e Société d'Agriculture de Quimper compreD'nno manière générale, la pêche est nant les cantons de Quimpor, Briec, Concarneau et Rosporden, aura Heu le jeudi à peu près nulle sur tout le littoral. On C H E M I N DE FER D'ORLEANS r me nous signale cependant une journée 2(i courant il .Briec. Cla'sc 1911. - Avis. — Le Maire de la Co concours bénéficie d'une subvention superbe à Douarnenez. D'ouï!:» n C hir urgie ns- Dentistes F Ê T E P E Lfc T O U S S A N T er Ville de Quimper donne avis qu'en exécude 905 francs, de deux médailles d'argent Diplômés dc l ' U n i v e r s i t é de Paris Mercredi 1 Novembre 1011. I NI'', RFPONSK. — Nous avons reçu tion de l'article 10 de la loi du 21 mars IÎKJT» et de deux médailles de bronze accordés par la lettre suivante qui n'a malheureuseî, rue Kéréon, QUIMPER LES M A R C H E S sur le recrutement do l'arméo, les jeunes M. lo ministre de l'Agriculture, il lui esl Fxten s ion excep tïo nue lie ment pu trouver place dans notre dernier En l'ace la Cathédrale. jrens qui, par leur àgo, appartiennent à la attribué en outre une subvention de 1100 fr. des Billets Aller et Retour. nu mèro : QUIMPER. — Marché du l i octobre. — du Conseil général du Finistère. classe do 1011, c'est-à-dire ceux qui sont nés M a l a d i e s de l a bouche et des dents ur ; Farine, première qualité, les 100 kilos, 31 Pour li\er comme il convient le minusdu l janvier au 31 décembre I8 ll, sont A l'occasion dc la Fête de la TousProthèse — Redressements à 35 ; farine, deuxième qualité, 33 à 31.))»; tenus de se présenter immédiatement ou de cule ((Groupe de Poullnuais» signataire saint, la Compagnie d'Orléans rendra Consultations tons le jours froment, 23 à 21.»» ; seigle, 19 à 19.50; sarra41 ' o m g t l e l N se l'aire représenter à la Mairie do Quimper, d'un article paru dans le Courrier du Fisin, 21.50 il 25 ; avoine, 18.50 à 19.»»; orge, valables, du jeudi 2(i octobre au dernier de S h. du matin à G h. du soir. vesitinn** m o d e 18.50 à 19;son,13à 14.»»; pommes de terre, s'ils ont leur domicile légal dans cette nistère du 23 septembre écoulé sous le titre train du L u n d i G Novembre : P R I X MODÉRÉS a M.S.VïSXr.eiaïKiossiis QUIMPER ville, pour y effectuer les déclarations né- « l ' n peu d'équité S. V. 1*. », je liens il lui 7 à 8.50 ; foin, les 500 kilos, 48 à 50; paille, 23 1° Les billets Aller ct Retour ordidéclarer que je me propose en clïet, d'acà 25; bœuf, le kilo sur pied, 0.05 à 0.70; va- naires, à prix réduits, délivrés aux prix cessaires à leur inscription sur les tableaux che, 0.00 à 0.G5; veau, 0.75 à 0.80; mouton, de recensement, et y formuler les réclama- cord avec mon conseil, do recommencer le Etude de M c Françis G A O U Y E R et conditions des Tarifs spéciaux G. V. partage du crédit all'eelé aux chemins ru0.80 à 0.85; porc,0.90à 1.»» ; beurre,le kilo s tions qu'ils auraient à faire valoir. n° 2 et 102. notaire à P o n t - l ' A b b é . en gros, 2.90 à 3.»», et en détail, 3.»» à 3.20; I.a loi oblige les parents ou tuteurs à raux, en m'inspirant des idées qui ont pré2" Les billets Aller ct Retour de Bains œufs, la douzaine, 1.40 à 1.50 ; poulets, la Bureau d'Assistance judiciaire. — Ont faire inscrire les jeunes gens qui sont valu l'année dernière. J'attendrai, pour ce de mer dits dc Semaine, ù prix réduits, l'aire, que toutes les demandes de subven- été désignés commo membres du bureau couple, 3 à 4.»» ; cidre, la barrique, 50 à absents ou empêchés. exceptionnellement délivrés tous les > 2 l'r. I.e Maire invite, en outre, les intéressés tion se soient produites, et il n'y en aura d'assistance judiciaire : jours pendant la période précitée aux CHATEAULIN — Marché du 12 octobre. MM. du Cleuzion, avocat, Lafolic, avoué, à prendre connaissance de l'extrait des ins- pas plus d'(( n régularité » cette fois-ci que — Froment, prix moyen, les 100 kilogs, 24.50; prix et conditions du Tarif spécial G. V. et Danguv des Déserts, notaire. 1.1 U V I t l H OCTOBRE, tructions de M. le Ministre dc la Guerre, l'ai: passé. seigle, 17.50; orge, 17.»» ; sarrasin, 20.50; n° (», cliap. I I , S l ' ' i savoir : Secrétaire du bureau : M. Le Godcc. L'irrégularité, M. l'inspecteur <>...., du alliché à riIétel-de-Ville. 1 heure. A vvoine, 18.»» ; pommes dc terre, 5.50; foin, (a) Aux gares de L a Chapelle-duSont proposés comme médecins experts le:; 500 kilos, 48 à 50: paille,30 à32; beurre, K Groupe de Poullnuais », se trouve tout Chène, Mézcray, Arnage, Ncuillé-PontE'at-Civil du 12 nu 19octobre 1911. £ KERLOCH, en Treffictfat, entière dans votre façon de juger les cho- près le Tribunal de Chàteaulin, pour l'an- le kilo, 2.70 à 2.75 ; œufs, la douzaine, 1.»» à Picrre (vià la Flèche), Saint-Antoine-duNaissances : Yvonne l.aot, rue du Front, 2. ses et de les apprécier, et votre ardent dé- née judiciaire 1911-1912, les docteurs-méde- 1.10; cidre, la barrique, 35 à 45 fr. chez Mme Guiziou. Roclier (via Tours), Baugé (vià la Flèche), — Jean-Louis Lo lierre, rue Douarnene'/., sir de vous voir attribuer un gros morceau cins dont los noms suivent : MORLAIX. — Marché du 14 octobre. — Brion Jumelles (via Saumur), Ploërmel, On vendra : Animaux domestiques, 13.—Jean-Mario Quéré, rue Providence, dans le partage vous fait oublier les éléMM. Baley, à Chàteaulin, Bastit, au Huel- Farine, première qualité, les 100 kilos, 25. — Jean Jacq, Place du Lycée, !>. — Paul mentaires notions de cette équité it laquelle goat, Le Gall, à Cliàteaunoul'-du-Faou, Bou- 35.»» à 35.50; farine, deuxième qualité, 31!.»» Pontivy ct Chàteaubriant, ainsi qu'aux Matériel agricole et Objets de ménage. Noenner, rue Neuve, 11. Yves Saouter, c'est moi qui suis dans l'obligation de vous roullec, au Faou. Kerunguyader, à Crozon, à 33.50 ; froment, 23.50 à 21 ; seigle, 10.50 ii gares et stations intermédiaires comprises entre ces divers points et Saintrue de Brest, 2X. — Alexandre Yaouank et renvoyer. i{éclani''i, en ell'et, 100 francs suiMarchais, il Carhaix, Quéneudoc, à Plo- 17.»»; sarrasin, 20.50 à 21.»» ; avoine. 18.»» Marie Yaouank. rue Neuve, 10. Joséphine tes 150 inscrits au budget, pour n'en laisser modiern. il »».»»; orge, 17.50 à »».»»; son, 18.»» à Nuzairc (inclus), pour les stations bal18.50; pommes de terre, 0.»» à?.»»; foin, néaires de Saint-Nazaire, Pornichet, ÎVIabé, rue du Quai, 22. — Alain Pennarun, que 50 autres aux cinq ou six demandes S'ioiiiodicrn les 500 kilos, 50.»» à 55.»»; paille, 30.»» à Escoublac-la-Baule, Le Pouliguen, Batz, rue Douarnenez. Amortissables à long terme. restant, c'est co qu'on appelle vouloir se On s'amuse. Il y a une quinzaine envi- :is.»»; bœuf, le kilo sur pied, 0.80 à 0.85; Le Croisic ct Guérande. 272 Naissances en 1011. tailler la part du hou. ron, deux ou trois jours après la catastrophe vache, 0.70 à 0.80; veau, I.»» à 1.20; mou(b) Aux gares de Redon, Ploërmel, 111 Mariages. Tout propriétaire peut en contractant f.l quand vous ai-jo promis, s'il vous plait, de la Liberté, alors que dans toutes nos ton, 1.»»; porc, 1.20 à 1.30 ; beurre, le kilo Pontivy ct Lorient, ainsi qu'aux gares un emprunt au Décès : Marie Canévet, i'i ans, débitante, ! un billet de eent francs pour vous lout seul ' communes bretonnes le drapeau était en en gros,3.»»à ».)>»toutes les qualités, et en déPuis-je d'ailleurs (n'engager dans un partail. 3.»» à 3.10 ; œufs, la douzaine, 1.30 à ct stations intermédiaires comprises épouse Le Hénulï, rue St-François, 11. lei'iie, uu l'eu d'artifice a été tiré à Plo1.35; cidre la barrique, 35 à 11); asperges, entre ces quatre points, pour les stations Louise Balcon, 7S ans, s. p., célibataiie, tage eue j'entends absolument régler en modiern ! la botte, 0.40 ;'t 0.00 ; salades la douzaine de balnéaires dc Quiberon, Saint-l'ierrc- se procurer des fonds pour commerce, communion d'idée avec le Conseil iiiuniplaco St-Mathieu, 3.— Marie Kervel, (it> ans, Ce l'eu de joie devait avoir lieu huit jours tètes, 0.50 à 0.00 ; artichauts, la douzaine Quiberon et Plouharnel-Carnac ; industrie, exploitation agricole, acquisicip.-d :' portière, eélibataii'M, rue Verdelet, 10. uiparavuiit pour In l'été patronale de la com- 1.»» à 1.25. (c) Aux gares de Lorient et Lamler- tion d'immeubles, remboursement d'hyN ous avez, dites-vous, dépensé une somme Yves Le Guern, 51 ans, serrurier, époux mune, mais, comme il était arrivé un retard, DOUARNENRZ. — Marché du lundi 9 neau, ainsi qu'aux gares ct stations pothèques antérieures, constitution de Richard, rue de l'Kvèclié, i . — Armand élevée sur la voie qui vous dessert. Cela, on avait remis la partie à plus lard. Il n'était octobre — Farine, première qualité, les intermédiaires comprises entre ces deux dot, etc. évidemment, vous regarde plus (pie tout Clusan, 27 ans, mécanicien, époux Se/.nec, ruère possible,on le voit, de mieux choisir 100 kilos, 35.50 ; farine, deuxième qualité, points, pour les stations balnéaires de Le capital n'est jamais exigible. I l Fontaine St-Corontin. — François Riou, autre, et je vous approuve bien volontiers ; le moment pour se livrer à dc bruyantes ré- 31.»»; froment, 23.»» il 21.»»; seigle, 17.50; Concarneau, Pont-l'Abbé ct Douarne- s'amortit dans un délai de 10 à 75 ans, 71 ans, journalier, veuve Prigent, rue l'Hos- mais croyez-vous donc que les autres béné- jouissances. sarrasin, 10.50 à 17.»»: avoine, 18.»»à 18.50; nez. ' mais l'emprunteur peut, à son gré, rempice.— Michel Cadiou. 30 ans, cordonnier, j liciaires des libéralités budgétaires n'ont pommes de terre, les 100 k., 7; foin, les 500 Il n'y en eut pas moins grande liesse et (d) Aux gares de Nantes, La Bourse bourser tout ou partie du prêt, en proépoux Lévénès.ruc St-Mathieu,i.—<.Marie I," dépensé que les 25 lianes qui leur ont été bataille de confettis sous l'ieil attendri des kilos, 50 à 55 ; paille, in.»» à »» ; beurre, le kilo, 3.50 ; œufs, la douzaine, 1.20 à ».»)>; et Chantenay, pour les stations balnéai- fitant de l'amortissement déjà effectué. Douguet, 71 ans, journalier, veuve Pollué, alloués ! gens de la cure et de la municipalité cléri- poulets, la couple, 3.»» à 3.50 ; cidre, la bar- res de Saint-Nazaire, Pornichet, Escou6 milliards de prêts réalisés actuellerue Ste-Thérèse. Quant à insinuer qu'une partie du crédit cale de la commune et ce, jusqu'à une heure blac-la-Baule, Le Pouliguen, Batz, Le ment. rique, 40 francs. 12!) Décès en 1911, s'est volatilisé malhonnêtement, ceci n'est avancée de la nuit. dont 150 aux hôpitaux. pas généreux, et vous êtes, jo pense, tout CONCARNEAU. — Marché du 13 oc- Croisic et Guérande, et inversement L E C R É D I T FONCIER DE FRANCE C a r h a i x tobre. — Farine 1'° qualité, les 100 kilos, aux dites stations balnéaires pour ies Publications de Mariages : le premier à n'y pas croire. 35 à »» ; farine, 2' qualité, 31 à »» ; froment, gares do Nantes, L a Bourse et Chan- consent aussi des prêts aux départePour résumer ma réponse, j'approuve Corentin, Lcvénès, cocher, à Penhars et La dysenterie. — On signale ici, depuis 24 à 25 ; seigle, 19 à»»; sarrasin, 15 à 16; tenay. ments, communes, chambres de comMarie Michelet, femme de chambre, a tous ceux qui s'efforcent d'améliorer leurs quelques jours, une épidémie de dvsfenterie avoine, 18 à »» ; orge, 17 à 17.50; son, 13.50 merce, hospices, bureaux de bienfaiNOTA. — Les billets du 1" (G. V . roules, mais j'estime que les habitants de de forme heureusement bénigne.Nos rensei- à 11.»» ; pommes de terre, 4 à 5 fr., les 50 Quimper. sance, et autres établissements publics os n 2 et 102) conserveront leur durée Joseph Le Gall, maître boucher ct Périme Linguer ou de Pendrell'sont tout aussi in- gnements nous permettent de dire qu'il kilos; foin, les 500 kilos, 50 à 54 ; paille, 40 pour toute durée à des conditions très téressants que ceux de Fennec. Kl c'est s'agit plutôt de malaises provoqués par l'ab à 11 ; bœuf, le kilo sur pied, 0.75 à 0.80; normale de validité lorsqu'elle expirera avantageuses ct sans aucune commisLe Drézen, modiste, à Quimper. après le I» Novembre. Corentin Calvez, cultivateur, à Quimper parce que je suis un vrai républicain, sorption de grandes quantités de pommes vache, 0.50 il 0.55; veau. 0.90 à 1 ; mouton, sion. 4 milliards de prêts réalisés. et Catherine Salioti, journalière, à Frgué- comme vous le dites avec raison, que ma insuffisamment mûries, surtout parmi les 0.95 à 1.»» ; porc, 1.10à 1.20; beurre, le kilo POUR T O U S R E N S E I G N E M E N T S S ' A D R E S S E R : en gros, i à ».»» ; en détail, 4 il 1.30 ; œufs, sollicitude dépasse les limites de mou voisi- enfants. Gahéric. A M . BERNARD, à Brest, 24, rue la couple, 4 ii la douzaine, 1.25; poulets, P.erre Jaouen, ferblantier, à Qaimpcr et nage. I ,i« u d c r i i e a u d'Aiguillon, directeur de la succursale (>.»» : lièvres, la pièce, 5.50 it 7 ; perdrix, J. MoAI.IC, Jeanne Corroller, factrice, à Nantes. du Crédit Foncier pour le département Election municipale. — Des élections 1.45 à » ; cidre, la barrique, 2i à 25; lapins Maire de Poullan. ne garenne, 1.25 à 1.50; oignons, le kilo au du Finistère. municipales complémentaires vont avoir Place Kt-Uailiieu. Quimper détail, 0.40; fagots, le cent, 10 l'r. ; au détail, Envoi d'une notice sur demande. f 'oncours de tir. La société de tir « La lieu le 22 octobre à Landerneau pour nomVèlt'inciiK 0.20 le fagot. Poullanaise » a toiminé le dimanche7octoR E NSEIGNEMENTS GRATUITS Grand choix de fusils mer deux conseillers municipaux en rem«le W|t09*l<4. QUIMPERLÉ — Marché du vendredi bre son concours annuel entre sociétaires, placement du maire, décédé, et d'un conCbasse. Uniformes el Livrées QUIMPER de tous modèles 13 octobre — Farine, première qualité, les à la carabine de 0 " Les résultats ont seiller démissionnai re. 100 kilos. 35.50 à »».»» ; farine, deuxième été les suivants : 1 ' MM. Rozen ; 2' BerL'honneur de porter le drapeau républi POUDRES et ARTICLES de CHASSE nard lils ; 3' Iverivel, Hervé ; i ' Bernard cain revient à M. Cessou, plâtrier, présenté qualité, 32.50; froment, 24.»» à»».»» ; seigle, D o u a r n e n e z ; sarrasin, 21.»» à 22 ; avoine, 18.»» à 19.25 Abonnez-vous au CITOYEN père ; 5 Riou de Pouldavid ; (»' Claquin, C. ;, par les Bleus de Bretagne et M. Salahtm, SPÉCIALITÉ DE CARTOUCHES CHARGÉES 19.»»; orge, 17.50; son, 10.»» ; pommes de .1 l'Inscription Maritime• — Nous rece- 7' Pouliquen (Ils, de Douarnenez ; 8' Iveriet faites abonner vos amis* muitre de la marine en retraite, présenté terre, 9.»» à 10.»» ; foin, les 500 kilos, 05.»» Échange et Réparations d'Armes vons la lettre suivante : vel, de Yeillanec. parle puni radical et radical-socialiste. à 70.»» ; veau, 1.»» à ».»» ; mouton, 0.85; Monsieur le Rédacteur en chef, M. Rozen, 1", a l'ait 9(i points sur 100; Fn élisant ces deux honorables représen- porc, 1.20 à 1.30 ; beurre, le kilo en gros, PRIX RÉDUITS Nous apprenons que M. le Ministre do la M. Kerivel, 8', en a fait 90. Tribunal de Commerce dc Quiiuper tants de lii concentration des groupes de 3.»», et en détail, 3.20 à ».»»; œufs, la douMarine vient de décernera M Bernard, zaine, 1.20; poulets, la couple, 4.»» à 5.»» ; gauche, Landerneau va reconquérir sa commis de l'Inscription Maritime il DouarA u d i e r n e cidre, la barrique, 20 francs. Si vous voulez avoir une bonne chaussure vieille réputation de ville républicaine. Réunion du 27 octobre, à 10 h. : nenez, un témoignage officiel de satisfaction Faisant valoir le pied et ce qui vient après : Enlevé par une lame. — Jeudi dernier L e s f r u i t * A c i d r e 1° F a i l l i t e d u sieur L e Corre, L'attache, lu cheville, on eu u fait exprès avec inscription au calepin pour l'avance- M. Guillaume Maréchal, âgé de 18 ans, l'Iou^aNtel-UaoulaH Nous recevons les renseignements sui- Chez Lefèvre, à Quimper, car la chose est très débitant à Bénodet, p o u r la désiment, en raison de l'aptitude qu'il a montrée marin-pêcheur ii Lescolï, en Plogolf, pé[sûre Vaches empoisonnées. — Un fait assez vants sur les cours des fruits à cidre : en remplissant les fonctions d'Administra- chait dans ta baie des Trépassés, au lieu dit Cuir, façon, le « tout (ait • ou le fait sur mesure gnation du syndic d é f i n i t i f ; or curieux vient de se produire au village dc Dol. — Le prix des pommes varie entre teur de la marine, du l mars, date à Menhir, lorsqu'il fut enlevé par une lame Contentent les clients et sans autres apprêts; Ivérérnult, en Plougastel-Daoulas. Vendredi 45 et 50 l'r. les mille kilos. 2° F a i l l i t e d u sieur Marchand, Du bon ! du bon marché!—Les articles sont prêts i laquelle M. Dasso, son sympathique et de fond. Quimperlé. — On cote ici les pommes à Allons, venez, donc a la « Halle à lu Chaussure» dernier, le cultivateur Vigouroux arrachait menuiserie et draperie à Quimper regretté chef de service, a élé nommé à des Venu mégis, veau mort-né, souliers glacés, M. Joseph Allain, de LescolV, réussit ii le de» plantes dans un de ses champs, lorsque 40, 42 l'r. les 1000 kilos. fonctions supérieures à La Rochelle, au [vernis, pour la vérification des créances. A Quimper, le prix des pommes était, le retirer de l'eau, mais le malheureux n'a des vaches qui y pâturaient s'approchèrent 15 septembre où M. Toulouse a pris le Tous dans cet entrepôt se trouvent réunis 10 courant de 50 à 55 francs. A Guingamp, fias tardé ii succomber à l'asphyxie. Il laisse Trois d'entre elles mangèrent des tubercules LE BIHAN, quartier de Douarnenez. les 50 kilos se pavaient, à la même date de Suiis qu'on puisse, acheteurs, leur adresser une veuve el sept enfants. que le cultivateur ne croyait pas nuisibles 3 IV. 25 à 3 IV. 50.' Ireproehe Greffier. M. Bernard, avec beaucoup de tact et Venez donc chez Lefèvre et pour n'ypas venir Peu après, toutes trois tombèrent malades et Morlaix. — Par mille kilos, les pommes d'énergie, a,dans des moments difficiles, su 11 IIG faillirait vraiment pas pouvoir réunir, C o n c a r n e a ta moururent avant qu'on ait pu les secourir sont payées de 00 à 70 francs. .\Auray, le Le chiffre, très miteux, de six francs dans saconcilier les intérêts des marins-pécheurs Je d é s i r e a c h e t e r , dans le Finistère, Nécrologie. — Nous apprenons avec Kl les avaient été empoisonnées par des cours est de 50 à 00 francs. [poche avec les règlements, notamment dans la maison de campagne avec jardin, pour racines de ciguë et ou dut les enfouir. A Rennes, le 10 courant, les mille kilos Mo'tus. répression de la pécho aux chaluts qui tristesse la mort de M. Houielier, adminisêtre habitée toute l'année, pas isolée, M. Vigouroux estime sa perte au moins sont vendus : pommes douces et amères, trateur de la Marine ii Concarneau. Aux dévastait la baie, en faisant brûler les engins fr Lft HfcLLE * L * CHAUSSURE pus trop loin d'église, pays sain. Prix de 4(1 il 50 IV. ; pommes aigres, titi à 70 IV. à mille francs. saisis. Il a encore su aplanir des difficultés dernières obsèques des marins morts dans 20 à 30.000 francs. Ecrire Mlle Briilet, 1, Place Terre-au-Duc, Quimper ft.eM i é £ « a n i e * qui devenaient menaçantes au sujet de la la i-ataslrophe do la Liberté,où ses fonctions 1S, rue d'Arcueil, à Matai,-o/f f Seine). l'avaient appelé à prendre la parole, la . M a i n o i l .1 . E 1 ? È V a t JE Saint-Pol-de-Léon. — Les artichauts se réglementation des sennes pour la pèche payent sur le marché, 15 et 50 l'r. les 50 kidu sprat, au début du mois d'août, etc., etc. plupart de-i assistantsavaient été frappés de La Foire Haute. — 1.'allluenco, cetto los tout venant ; les choux fleurs se paient son état de fatigue très visible. Rien cepenEtudes do M1' JONCOUR, avoué-licencié, Permettez-nous d'unir, au nom de la dant ne faisait prévoir une mort si rapide, année, était très grande dès la première 4 IV. 50 la douzaine tout venant. Les oignons à Quimpor et de M° MORVAN, notaire population maritime, nos félicitations les qui sera ressentie bien vivement ii Concar- journée de la Foire Haute, favorisée par un sont à 15 IV. les 50 kilos. à Audierne. plus chaleureuses à celles quo vient de lui neau, où i l jouissait du respect et de l'es- temps exceptionnel. On évalue à O.Ofii) le adresser M. le Ministre la Marine, nombre des chevaux et poulains qui y étaient time de tous. Crépy-en-Valois 3 mars. Nous exprimons en même temps le vœu Nous adressons ;ï lu fumillo de M.présentés. Les bêtes ont élé vendues dans que M. Toulouse, notre administrateur Monsieur, Boutelier nos liions sincères condoléances. de bonnes conditions. Beaucoup d'acheteur actuel, s'inspire des traditions suivies pinJe suis guéri dc mes rhumatismes En l'Etude étrangers, notamment espagnols et alk L'inauguration des nouveaux bâtilieux énergumènes. — Procès-verbal a son prédécesseur et si heureusement condc M' MORVAN, notaire A Audierne grâce à vos fumigations et j e vous ments scolaires de Saint-Guénolé aura élé dressé aux nommés Le Breton, de matids. tinuées par M. 11. Bernard pendant son I.e ?Iar<!i :S 2 Oetohre fi « 8 I félicite de votre trouvaille. Fouesnant, et Daniel Cadiou, de Lesconil, lieu le dimanche 22 octobre. long intérim. à 2 heures dc l'après-midi Depuis 1S ans que j'élais malade de tous deux ma l ins-pécheurs, pour coups, N'oie i In menu q ni sera servi à celle occal'n groupe de Marins• outrages et rébellion envers le commissaire sion, au Grand ILotcl M a rot, oii se fera rhumatismes noueux, j ' a i essayé tous Premier lot. de police et les agents. A quand l'éclairage dc la gare f le banquet : (Prix 3 francs). U N E P R O P R I É T É sise à A u -les moyens, les médecins me disant quo llultres, beurre jamais. On nous écrit : I.a gii'ott'Ctinn dierne, route du Cap, consistant je ne guérirai L e 4iuHviiiice Entrées Malgré les récriminations on ne peut Je suis heureux aujourd'hui de vous <!E M i n n e i i i » - NiiiMlinlri'A en maison, appentis et jardin. Jambons en gelée plus justifiées des habitants de Douttrnenez Election municipale —- Voici le résultat dire combien je suis satisfait de votre MISE A PRIX : -t.OOO l ' r . Timbale Milanaise M. Georges Le Bail, député du Finistère, et de Tréboul, la demande de l'I'nion du du scrutin de ballottage qui a eu lieu diman procédé sudorifique qui m'a sauvé. A Poissons Deuxième lot. Commerce et de l'Industrie, malgré la dêci-. clic pour la nomination de deux conseillers président du Congrès professionnel des pêtoute occasion, je ne manquerai pas Langouste mayonnaise U N E P R O P R I É T É sise à A u sion même prise par la Cie d'Orléans de municipaux i MM. Corentin Lucas, soudeur cheurs sardiniers de France, a reçu lu lettre Rôti d'engager mes amis à user de votre dierne, Place du Marché, consisdonner h la gare de Douarnenez un éclai- 300 voix, élu) Corentin Biger, pécheur, 27-1 suivante que lui a adressée Ni, le Préfet du Filet do bœuf bordelaise procédé qui a produit sur moi un effet tant en maison, cour ct j a r d i n . rage au moins convenable, nous constatons voix, élu ; Le Roux-Perron, fils, pâtissier, Finistère ! Poulardes truffées merveilleux. Monsieur le Président, qu'aucun effort n'a été l'ait polir remédier ù 200 voix; Philibert Tanneau, 'pêcheur, 103 MISE A P R I X : «O.OOO l r . Salade Je vous présente, Monsieur, avec mes Cet élut de choses qui n'a que trop duré. voix. J'ai saisi M, le Ministre de la Marine Petits pois à la Française Troisième lot, remet-ciments, mes salutations. d'un vieil émis pnr lo Congrès des tnurinsAussi des accidents, jusqu'ici su n8 gravité Exploitant certaines querelles locales qui, Vin blanc, vin rouge, cidre U N E P R O P R I É T É aise h A u 11 est vrai, se multiplient-ils d'une façon depuis vingt-cinq ou trente ans divisent er pêclieiirs-saidiniers de Fiance et tendant à Fromage G. B. ce « qu'il soit l'an interdiction aux bateaux dierne, route du Cap, consistant Glaces, fruits, gAtealix Inquiétante. ell'et les républicains de la commune, Ici pratiquant la péchc àla ligne de venir mouilEcrire avec timbre pour réponse, 39, en maison d ' h a b i t a t i o n , appentis Boulevard Voltaire à Paris. (Clinique Café, cognac, liqueurs et Champagne Pas plus tard que samedi, un homme en gotfdistcs Oiit adopté ulie liste qu'ils Ottt soil ler parlai les bateaux sardiniers eli action descendant du train de (I h. IIS du soir, tende sous le nom de liste socialiste. L< de pêche. » Après lo déjeuner, Une sauterie se ta ct cour. anti-arthritique). M. Delcassé tn'itiforltlo q(ld le décret du orgahiséo à l'Hôtel. Dails la soirée, un MISE A PRIX ; l.OOO l ' r . trompé par l'obscurité allait infailliblement S iccès de deux candidats républicains ou se broyer sous les wagons sans l'interven- Vertement soutenus par M. Goudo n'en est 1 juillet 1853, sur la police de lit pêche co- bal clôturera la féte, Pou r p I na a triples renseignements tièro dans le 2" arrondissement maritime, tion de M. Landrcau, maréchal des logis de pas moins une victoire qu'ils n'ont nulle Lo lendemain, M . Mafot servira un s'adresser à M'' M O R V A N , notaire contient une disposition qui lui parait suffigendarmerie de Douarnenez et M. Liteau, ment le droit de revendiquer commo leun sante pour protéger les pécheurs de sardi- bon déjeuner a 2 fr. i\ A u d i e r n e . M & M ALLIER Vente Mobilière FftETS sur IMMEUBLES CRÉDIT FONCIER de FRANCE ANTOINE L E F L O C H BON MARCHÉ RÉPUBLICAINS I M O R L A I X L'Eloquence des Faits Saint-Guénolé-Penmarc'h VENTE PAR LICITATÎON Questions Maritimes Voir le Supplément L E CITOYEN I Etude de M 0 J. SENIE, avoué-licencié, 25, rue Laënnec, à Quimper JEUNE H O M M E , 19ans, bonne instruction, demande place de commis. S'adresser au bureau du journal. Livrées Assistance Judiciaire Décision du 7 octobre 1910 D'un jugement rendu par défaut par le Tribunal civil de l r o instance de Quimper, le l i j u i n 1911, enregistré : A la requête de : Cathorine Le Floch,couturière,épouse de Pierre Plouzcnnec, avcc lequel elle est domiciliée de droit, mais autorisée à résider et résidant, voie Romaine, à Pont-l'Abbé, demanderesse ; Contre : Ledit Pierro Plouzcnnec, boulanger, demeurant et domicilié en la villo de Pont-l'Abbé ; — Défaillant. 11 apport que la séparation de corps a été prononcéo d'entre lesdits époux Plouzennec-Lc Floch, aux torts et griefs du mari. La présente insertion ost faite en vertu d'une ordonnance de M. lo Président du Tribunal civil de Quimper, du 11 octobre 1911, et ce, en conformité do l'article 217 du Code civil. Pour extrait : J. Sénié. " LE CITOYEN " est compose par dos ouvriers syndiqués L'Administrateur-Gérant | i à M ABU A G E I heures après la commande P R I X TRÈS MODÉRÉS S'adresser à l'Imprimerie Bret o n n e d u Citoijen, 21, r u e d u S a l l é , — Quimper. — : P. GUÉGUEN Tètes de lettres Billets cle Décès Factures Lettres cle Mariage ! Circulaires et cle Naissance V MIL 1 " DU CITOYEN Hépublimims, lisez ci faites (ire (e « Citoyen ». © 6 6 :L'Imprimerie Bretonne du " Citoyen " se charge de faire la Reliure en tous genres, à des prix modérés. LE RADICAL Organe du Parti Radical et Radical-Sccialiste Grand journal quotitien politique et d'informations. T o u s les .Jours (i B'nges. LIRE en PEli?<lèME PfcÇE : Nos Abonnements Combinés. e =© MPER ! H 21, Ruo du Sallé, 21 QUIMPER i i m m n j j , rais acacia très secs, touA VMÎll'J tes dimensions. S'adresser à M. L E RESTE, Pouldreuzic. Bit»* f o r m u l e * «8e ESB'X'B.ASKAT M ) * ' m<) VBOBSfcMMRVB' p o u r | 1 es R e l r a i tes o u v r i è r e s c t p a y sa n n e s ' s o n t e n v e n l e à l ' I m p r i m e r i e du i Citoijen, Quimper. I' o IMPRESSIONS EN TOUS GENRES 1 ° 1 °X L ' I m p r i m e r i e B r e t o n n e d u Citoijen commande pour l'exécution parfaite travaux. P R I X MODÉRÉS Caries de Visito Menus DEMANDES D'EMPLOIS JEUNE H O M M E . ans, ayant fait études, désiro place gérant ou régi — seur propriétés. 'S'adresser au journal. JEUNE F I L L E , 22 ans, ayant brevet élémentaire, demande place cle gouvernante en France ou à l'Etranger. S'adresser au journal. GARÇON BOUCHER, 17 ans, demande place. Ecrire au journal. l e t t r e s I°»1TII Cartes-Ad rosse se de reses Stue — S u c c u r s a l e s du F i n i s t è r e : BREST JEUNE F I L L E , 24 ans, demande place copiste, factrice ou caissière. S'adresser au bureau du journal. T 3? A . S V E T E M E N T S O J B Ï I B I R Costumes pour A r r i v é e s POUR l a classe, en G A R Ç O N N E T S Velours, Serg-e, Chevioite PÉLT'RÏNSS LORRAINES Çhoix considérable .-Je V a r e u s e s , C h s v i o r î e , BoucSé, Saline ON D E M A N D E cles Apprenties Brodenses. S'adresser au bureau du journal. VOIR ,\'05 JEUNES C U L T I V A T E U R S demandent place de garçons d'écurie ou autres emplois. Sadresser au bureau du Citoyen. DEMANDER NOTRE CATALOGUE CT&UÇES du Port, p r è s ' de l ' h ô t e l . — C O N C A R N E A U . 3. q u a i C a r n o t . — P O N T - L ' A B B É , 19, r u e H o c h e . — D E R N E A U , 11, r u e F o n t a i n e - B l a n c h e . 30 r u e d ' A i g u i l l o n . - - D O U A R N E N E Z . 33. r u e J e a n - B a r t . — A U D I E R N E . quai LAN- Les N é g o c i a n t s et C o m m e r ç a n t s avisés s ' a d r e s s e n t t o u s à la M a i s o n d u T I M B R E C A D E A U p o u r o b t e n i r u n e r é c l a m e efficace. L e s A c h e t e u r s et A c h e l e u s e s p r é v o y a n t s et é c o n o m e s s ' a d r e s s e n t t o u s a u x M a i s o n s de C o m m e r c e d o n n a n t l ' E s c o m p t e en T I M B R É S C A D E A U X . L ' E s c o m p t e en T I M B R E S C A D E A U X est a v a n t a g e u x p o u r les p e r s o n n e s aisées et r i c h e s ; i l l ' e s t s u r t o u t p o u r la classe o u v r i è r e , chez l a q u e l l e la c o l l e c t i o n d e v i e n t u n b i e n f a i t . L e T I M B R E C A D E A U est une i n s t i t u t i o n c o m m e r c i a l e basée s u r l ' é v o l u t i o n d u C o m m e r c e . K l le e n s e i g n e l ' é p a r g n e et f o u r n i t la m e i l l e u r e et la p l u s s û r e m é t h o d e de ee p r o t é g e r de p a r t et d ' a u t r e c o n t r e le c r é d i t . T o u l e s les classes de la s o c i é t é c o l l e c t i o n n e n t le T I M B R E C A D E A U . P r i m e s à 400, 625, 850 T i m b r e s et le C a r n e t e n t i e r , q u i est de 1.250. S e u l e m a i s o n o f f r a n t ces avantages. NOTA. — Les Timbres délivrés dans le Finistère et portant le mot BREST peuvent, au choix du porteur, être remboursés en. primes dans 1rs succursales du département. Les Timbres Cadeaux conservent leur valeur pour les succursales existant dans les principales villes du France, mais seulement en prévenant, au préalable, la Direction du Finistère, 30, rue d'Aiguillon, qui, après vérification, remettrait un bon. LES NOUVEAUTES pour la SAISON D'HIVER 53or.it; EISTREE LIBRE QOiiïiPER fj B Affiches a nan a— — — — — — 1 l| imciaiMUHun u — y a — aan m i de toutes sortes Imprimés pour Syndicats Brochures, etc. HABILLE BIEN E Kéréon Kéréon, MMMHâMKKmWiMrA • m*KnesMM)OM Le H O R A I R E Citoijen IDES T B A D T S 032 32 1171 | IS j 0171 1188 38 UU 6 Omit. Expr. O nui. Omn. Omit. Mixte Omn, Omn. Rap. 1171 020 Omn. Rap. 1182 Omn. soir soir mitin matin matin 5 30 25 7 15 10 50 5 21 .... dép. Brest 7 18 11 27 2 43 6 8 5 50 Landerneau, 7 35 I () <) 12 51 G 58 Châteaulin. 8 17 ! 7 20 matin S) il) s I 38 soi r soir I 17 soir arr Quimper. . . 5 I 8 ;> 8 35 7 38 0 .il) 10 10 1 50 12 30 i l dép. 10 il» 2 2 i 12 :>: i i: r. 3o 8 28 0 (i S I Rosporden I l 23 2 58 0 3 8 53 0 16 S 27 8 Quimperlé. 10 0 i; 2s 8 16 8 3(i 11 ÎS 3 23 . arr, Lorient. . .. li 38 0 18 10 10 3 31 • i s S 52 !) 6 s 12 dép 8 i: 10 10 11 25 (i 12 !) 50 U) 30 2 10 1 55 Vannes i 13 (i 27 !) 3li 11 Iî S t i io 53 12 25 Redon — Il 40 1 35 5 m Savenay — II 21 min 3." U 12 14 2 17 0 20 8 18 Nantes — mfi r.o m 7 3 10 35 0 7 Kl 35 m l 1 im i 1 i Paris (Austerlitz). .. arr i 2/ 0 5!) 7 l i 4 — (Quai d'Orsay) — in i l G 10 îo n m itin matin matin soir matii soir soir I Ligne de Rosporden i\ Concarneau s s s m m D » o 50 Rosporden.. spe dép- 8 10 10 45 1 8 30 11 51 20 » )i 6 U » La B Boissière ar. S 13 I l 18 1 33 D » ii 2i ii Concarneau Ligne de Pont-l'Abbé à Saint-Guénolé s m Pont-l'Abbé P.O. 'lép. 7 32 n m 3 30 7 4!) 11 27 3 17 7 2» Plobannalec 7 57 11 35 3 55 7 3<~ Treffiagat 8 4 11 12 1 3 7 37 Guilvinec 8 10 11 57 i 18 7 52 Kérity Saint-Guénolé... arr. 8 24 12 2 -i 23 7 57 FEUILLETON DU CITOYEN du 21 Octobre 1911. L'ONCLE ET LE M i l Je suis sûr que vous avez passé vingt fois devant la maison du docteur Auvray. sans deviner q u ' i l s'y fait des miracles. C'est une habitation modeste et presque cachée, sans faste et sans enseigne ; on ne l i t pas même sur la porte cette inscription banale : Maison de santé. Elle est située vers l'extrémité de l'avenue Montaigne, entre le palais gothique du prince Soltikoff et le gymnase clu grand Triât, qui régénère l'homme par le trapèze. Une grille peinte en bronze s'ouvre sur un petit jardin de lilas c l de rosiers. L a loge du concierge est à gauche : le pavillon de droite contient le cabinet du médecin et l'appartement do sa femmo et de sa fille. Le corps cle logis principal est au fond ; i l tourne le clos ù l'avenue et ouvre toules ses fenêtres au sud-est, sur un petit parc bien planté en marronniers et en tilleuls. C'est là que le docteur soigne et souvent guérit les aliénés. Je ne vous introduirais pas chez loi, si l ' o n courait risque d'y rencontrer tous les genres de folie ; mais no craignez rien, vous n'aurez pas le .spectacle navrant de l'imbécillité, de la folie paraly- — (Austerlitz). Nantes Savenav Redon.' Vannes I .orient Quimperlé. Rosporden Quinipe •. . Châteaulin Landerneau Brest Pont -1' Abbé s s m 0 25 1 3o 5 35 0 30 1 il) 5 10 0 10 ii 5S 5 58 0 53 •> • ) 0 2 10 1 •> 10 li 10 10 18 27 6 27 tique, ou même de la démence. M. Auvray s'est créé, comme on dit, une spécialité : il traite la monomanic. c'est un excellent homme, plein do savoir et d'esprit, philosophe et élève d'F.squirol et de l.aromiguière. Si vous le rencontriez jamais avec sa tète chauve, son menton bien rasé, ses habits noirs ot sa physionomie terne, vous ne sauriez s'il est médecin, professeur, ou prêtre. Lorsqu'il ouvre ses lèvres épaisses, vous devinez q u ' i l va vous dire : » Mon enfant ! » Ses yeux ne sont pas laids pour de-- yeux à Heur de tète ; ils promènent autour d'eux un large regard limpide et serein; on aperçoit au fond tout un monde de bonnes pensées. Ces gro* yeux front comme des jours ouverts sur une belle âme. La vocation dé M. Auvray s'est décidée lorsqu'il était encore interne à la Salpétrièrc. H étudia passionnément la monomaiiie, cctto curieuse altération îles facultés de l'esprit qui s'explique rarement par une cause physique, qui no répond à aucune lésion visible du système nerveux, et qui se guérit par un traitement moral. 11 fut secondé dans ses observations par une jeune surveillante do lu division Pitiel, assez jolie ot fort bien élevée. I l se prit d'amour pour elle, et, aussitôt docteur, i l l'épousa. C'était entrer modestement dan» la vie, Cependant il avait un peu de bien, qu'il employa à fonder l'établissement que vous savez. Avec un peu do chnrlatu' nisme, il eut fait sa fortune ; il «e con- — 5 12 li ii matin 7 7 arr 1 10 7 12 dép. 5 12 7 33 5 i l 7 50 0 8 17 arr (i 12 matin n » dép — » D 7 13 » » 8 ili »» 9 20 arr. matin Ligne do Douarnenez à Audierne s s m m i Douarnenez dép. 7 50 10 15 3 tf 28 11 28 3 13 7 38 Pont-Croix Audierne.... ar. 8 10 II iO 3 55 7 50 l.i'jno de Carhah à Châteaulin s m m m D »10 20 7 i : Carhaix dép. .) Plonévez-du-Faou . . . . (i 5 » » Il lo S l Cliàteaiinoiif-du-Faou . li 37 n » I l 20 2; 7 20 D ) I 12 1 8 57 Plevbon 8 3 0 » 12 25 0 21 Port-Launiiv Châteaulin P.O... arr. 8 31 » )) 12 i l 9 i l tenta d'v faire ses frais. I l évite le bruit, et, lorsqu'il a obtenu une cure merveilleuse, il ne le dit pas sur les toits. Sa réputation sV«t faite toute seule, presque à son insu. En voulez-vous une preuve '! Le traité de Monomanie raisonnante, qu'il a publié chez Baillièrc en 1842. en e-t. à sa sixième édition, sans que l'auteur ait envoyé un seul exemplaire aux journaux. Certes, la modestie est bonne en soi, mais il n'en faut pus abuser. Mlle Auvray n'a pas plus de vingt mille francs cle dot, et elle aura vingt-deux ans en avril. I l y a quinze jours environ (c'était, jo crois, le jeudi 13 décembre), un coupé do louago s'arrêta devant la grille do M. Auvray. Le cocher demanda la porte, et la porte s'ouvrit. Lu voiture s'avança jusqu'au pavillon habité par le docteur, et deux hommes entrèrent vivement dans son cabinet. La servante les pria de s'asseoir et d'attendre que la visite fût terminée, Il était dix heures du matin. L'un des deux étrangers était un homme de cinquante ans, grand, brun, sanguin, liant en couleur, passablement laid, et surtout mal tourné ; les oreilles percées, les mains épaisses, les pouces énormes. Figurez-vous un ouvrier revêtu deu habits de son patron ; voilà M. Morlot, soir » D »» 5 25 >i » matin 7 l i » » 5 28 8 13 » » 0 17 0 20 » D 8 3 lll 12 » » 8 12 11 7 » » S 45 11 38 » » 0 28 12 13 » » 0 53 12 35 » » 10 3 12 50 )> II 10 i i 1 13 » » 12 î 3 10 » » 12 50 i 3 » » soir soir soir matin soir 0 10 0 20 m 3 13 dép. Ligne de Concarneau à Rosporden s m |m m s i 25 Concarneau. dép. 0 i l | 8 10 11 30 t 12 i.i n ti 5PO 2 La Boissière 53 7 10 0 18 II 50 » Rosporden (dé i m Saint-Guénolé.. dép 5 10 • > i." Kérity 02 Guilwnec 0 CTrefliagut 0 1i Plobannalec Pont-l'Abbé P.O. arr G 30 05 120 10 1180 1175 1 50 n " ! i vs:> Qmn. Omn Omn. Expr. Omn. (>nin. Expr. Omn. STATIONS STATIONS Ligne d'Audierne à m Audierne... dép. 5 35 5 10 Pont-Croix Douarnenez. or. (i 25 Ligne de Châteaulin i Cari aix s m m Châteaulin P.O.. dép. 7 20 11 23 i 12 ; 3i : 12 2i 30 Port-Launav s 12 l ii .)0 Plevbon Cliàteauneuf-du-Faou S 33 1 l i 30 Plonévez-du-Faou.... 8 15 I 50 -i 13 Carhaix arr. 0 28 3 21 0 32 k Vous êtes venu à huit heures, non pas m'éveiller, puisque je ne dormais point, mais me tirer de mon lit. J'ai fait ma toilette moi-même, sans l'aide de Germain ; vous m'avez prié de vous Q u i m p e r . — I m p r i m e r i e Bretonne du Citoyen, Certifié par lo Gérant soussigné. Quimper, le 1 Douarnenez s m 0 20 1 35 5 35 0 3(! 1 52 5 50 10 15 2 30 ii 25 beau ni laid, ni taillé comme un hercule, ni ciselé comme un dandy, mais moyen en toutes choses, modeste des pieds à la tète, châtain de cheveux, d'esprit, et mémo d'habit. Lorsqu'il entra chez M. Auvray, il semblait fort agité : il se promenait avcc une sorte de rage, il ne tenait pas en place, i l regardait vingt choses à lu fois, et il aurait touché à tout s'il n'avait eu les mains liées. « Calme-toi, lui disait son oncle ; ce que j'en fais, c'est pour ton bien. Tu seras heureux ici, et le docteur va te guérir. — Je ne suis pas malade. Pourquoi m'avez-vous attaché ? — Parce que tu m'aurais jeté par la portière. Tu n'as pas ta raison, mon pauvre François : M. Auvray te la rendra. — Je raisonne aussi bien que vous, mon oncle, et je ne sais ce que vous \oiilez dire. J'ai I esprit sain, le jugement rassis et la mémoire excellente. Voulez-vous que je vous récite des vors Y Faut-il expliquer du l u t i n ? Voici justement un Tacite dans celte bibliothèque... Si vous préférez une autre expérience, je N ais résoudre un problème d'arithmétique ou de géométrie... Vous ne voulez pas.., Eh bien ! écoùtcz ce que nous avons fait ce matin... Son neveu, François Thomas, est un jeune homme de vingt trois ans, difficile ù décrire, parco qu'il ressemble a tout le monde. 11 li'cst ni grand ni petit, ni i matin soir 7 50 I l 45 8 l i 58 mO 50 s 3 11 i 25 11 50 s 12 30 0 1 1 50 3 K» ~ 7 3 IS 7 32 3 -iu 82 i 32 i •>, 5 55 S 22 5 10 soir S 31 ; 0 15 5 51 7 10 10 22 11 8 20 soir soir •" "•••• 1 soir 18 33 36 r,o 0 0 10 10 Citoijen Ligne de Quimper à Douarnenez mai m mai m matin soir | soir soir (i- 33 8 31 11 2(1 (i » » Quimper ... dép. 11 10 2 17 0 17 » » C. uen ira t » 7 11 11 18 2 2" i (i 25 » » Le Juch » 12 1 2 38 3'. Douarnenez 6 38 Ligne de Douarnenez à Quimper matin matin matin soir soir soir Douarnenez . . . ... dép. (i 30 9 10 11 8 » ). 3 10 7 13 6 51 11 25 » » 3 26 7 25 Le Juch 7 19 30 11 i l » » 3 i l 7 35 G uc n gat ... arr. 7 18 0 l i 12 1 » D i 1 7 iO Quimper î .i "in • de Paris (Orsay ou Austeilitz) à Brest. Linné de Brest à P.-iris (Orsay ou Austerlitz*. Le (Service d'Hiver 1911-12 18 ili 18 37 Ligne de Quimper à Pont-l'Abbé matin matin matin soir soir soir o it; 8 2i 10 s 2 10 ti i » » Quimper . . . . ... dép 10 25 2 27 0 21 » !> li 12 Pliifruilan , .. 10 3(1 2 3K 6 32 » » 7 i t'onibrit-Tréméoc . Pont-l'Abbé arr I 7 l i 8 50 10 15 2 17 ti i l » » • Pon -l'Abbi • à Quimper mat-ii matin ill.'lilll soir soir soir 11 23 » » 3 0 7 18 Pont-l'Abbé dép. 0 i." 0 0 50 0 10 11 30 » » 3 22 7 28 Combrit-Tréméoc 7 10 11 51 » » 3 38 7 i 0 Pluguffan Quimper a r r . l 7 25 0 31 12 12 » » 3 50 7 55 à Concarneau Ligne de Concarneau à Quimperlé s m s m s s Quimperlé.... dép. 0 20 12 30 i ConcarneauP.Ocfep. 0 15 12 i i 3 50 10 23 1 38 -> r Pont-Aven 10 15 1 45 1 56 Pont-Aven ConcarneauP.t >. nr 11 1(1 2 32 5 5! Quimperlé . . . . arr. 11 10 2 10 5 18 irden à Carhaix s m m 1 s 12 57 l 5l Rosporden ... .dép. 7 38 11 1 7 10 Il lo 1 5 1 5N Kernével S 011 17 1 27 5 2i Scaër S 50 12 13 •> (ili Gourin 07 12 2216 U Motrelï Carhaix arr. 9 33 1 31 2 481G -L suivre chez le docteur Auvray, j ' a i refusé; vous avez insisté, je me suis mis en colère. Germain vous a aidé à me lier les mains, je le chasserai ce soir. Je lui dois treize jours de gages, c'est-à-dire treize francs, puisque je l'ai pris à raison de trente francs par mois. Vous lui donnerez une indemnité, vous êtes cause qu'il perd ses étrennes. Est-ce raisonner cela f et comptez-vous encore me faire passer pour fou '... Ah ! mon cher oncle, revenez à de meilleurs sentiments ! Souvenez-vous que ma mère était votre sœur ! Que dirait-elle ma pauvre mère, si elle me voyait ici ?... Je ne vous en veux pas, et tout peut s'arranger à l'amiable. Vous avez une fille, Mlle Claire Morlot... — Ah ! je t'y prends ! tu vois bien que tu n'as plus ta tète ! J'ai une tille, moi ? Mais je suis garçon, et très garçon ! Vous avez une tille, reprit machinalement François, — Mon pauvre neveu !... Voyons, écoute-moi bien. As-tu une cousine? — Une cousine ? non, je n'ai pas de cousine. Oh ! N O U S ne me trouverez pas en défaut. Je n'ai ni cousins, ni cousines. — Je suis ton oncle, n'est-il pa? vrai "? — Oui, vous êtes mon oncle, quoique vous l'ayez oublié ce matin, — Si j'uvai* une tille, elle serait ta cousine ; or, tu n'as pas de cousine, donci je n'ai pas cle fille. Ligne cle Carhaix à m Carhaix • dép. 0 12 7 15 Motrélf Gourin 7 10 Scaër 8 iO Kernével 08 Rosporden. . .arr. 9 16 — Vous avez raison... J'ai eu le bonheur de la voir cet été aux eaux d'Ems avec sa mère. Je l'aime ; j ' a i lieu de croire ^ue je ne lui suis pas indifférent, et j ' a i l'honneur de vous demandei sa main. — La main de qui ? — La main de mademoiselle fille. votre — Allons ! pensa l'oncle Morlot, M . Auvray sera bien habile s'il le guérit ! Je payerai six mille francs de pension sur les revenus de mon neveu. Qui do trente paye six, reste vingt quatre. Me voilà riche. Pauvre François ! n I l s'assit et ouvrit un livre au hasard. « Mets toi là, dit-il au jeune homme, je vais te lire quelque chose. Tâche d'écouter. cela te calmera. » I l lut : « La monomanie est l'opiniâtreté d'une idée, l'empire exclusif d'une passion. Son siège est dans le cœur, c'est là qu'il faut la chercher et l a guérir. Elle a pour cause l'amour, la crainte, la vanité,l'ambition, les remords, Elle se trahit par les mêmes symptômes que la passion : tantôt parla joie, la gaieté, l'audace et le bruit ; tantôt par la timidité, la tristesse et le silence. » Edmond ABOUT', (A suicre.J 21, rue du Sallé. • Vu pour légalisation de la signature ci-contre. Mairie Rosporden m s s 10 l i2 23 6 55 10 i l 2 53 7 25 U 3 15 7 47 I l 38 3 55 8 28 11 58 i 15 8 i<) 12 i i 22 S 5G de Quimper, le Le Maire. M ( : > c année). — Samedi 28 Octobre 1911 11k .mm • ?jM Jv centimes & TÉLfPHONE 86 POLITIQUE A B ONNEMEN A G R I C O L E TS partent - G Mois. 2 f. 2 50 4 mois. h u m b l e s ct m é r i t a n t s serviteurs de l ' E t a t . L ' é t u d e d ' u n * s t a t u t cles f o n c tionnaires.déterminant leurs droits et l e u r s d e v o i r s c o m m e c e u x clc l ' E t a t - e m p l o y c u r , p o u r r a i t ê t r e le p o i n t de d é p a r t , la base d ' u n e r e f o n t e des t r a i t e m e n t s a s s u r a n t à t o u s le m i n i m u m n é c e s s a i r e . Ainsi serait complétée l'œuvre de d é m o c r a t i s a t i o n e n t r e p r i s e p a r M . le M i n i s t r e cles F i n a n c e s , avec l ' a s s e n t i m e n t clu g r a n d p a r t i r é p u blicain. J.-D. S.... M . K l o t z , m i n i s t r e des F i n a n c e s , a saisi r é c e m m e n t la c o m m i s s i o n du budget d'un projet tendant à a b a i s s e r les t r a i t e m e n t s des t r é s o r i e r s - p a y e u r s - g é n é r a u x et clcs c o n s e r v a t e u r s des h y p o t h è q u e s . J u s q u ' i c i , o n le s a i t , ces d e u x c a t é g o r i e s dc f o n c t i o n n a i r e s j o u i s s a i e n t de t r a i t e m e n t s c o n s i d é r a bles. C'est ainsi, par e x e m p l e , que celui du trésorier-payeur-général ÉLECTION LÉQ1SUT1VE d u R h ô n e a t t e i g n a i t 103.000 f r a n c s , c e l u i de la G i r o n d e 102.000, d u Une élection législative a eu lieu diN o r d . 80.000 c t de la S t i n e - I n f é manche à Paris, clans la circonscripr i e u r c , G2.000 f r a n c s . tion du 17° arrondissement. En voici les Quant aux conservateurs des résultats : hypothèques, celui des AlpesInscrits, 13.402 ; votants, 8.588 ; bulleM a r i t i m e s , obtenait un t r a i t e m e n t tins blancs et nuls, 155. de 53.000 f r a n c s c t r e c e v a i t en Ont obtenu : MM. Joseph Douais, réo u t r e 19.C0U f r a n c s de f r a i s de publicain libéral. \ .071 voix, élu ; llàutebureau ; celui d'Oran, louchait l'euillc, radical. 2.132; Descouhcs. socia59.000 f r a n c s d ' a p p o i n t e m e n t s , p l u s liste unifié. ' 800 ; Lachnpelle, républi26.000 de f r a i s . cain démocrate, 022 ; Mollinger, sociaL a r é f o r m e a c t u e l l e , d o n t i l f a u t liste indépendant, 118; Ferme, libertaire, se f é l i c i t e r au p o i n t de v u e d é m o - 38; Sinet, républicain indépendant, .'10: c r a t i q u e , l i m i t e â 40.000 f r a n c s le Bosselier, royaliste, 29. traitement m a x i m u m d'un trésor i e r - p a y e u r - g é n é r a l . l ) e m ê m e , les c o n s e r v a t e u r s des h y p o t h è q u e s île P E N S É E S p r a v i r . c c . g a g n a n t p l u s de 50.000 IV. j a r a n et p l u s de 70.000 à P a r i s , Zcla lui-même nous donnait ce salutaire d e v r o n t d é s o r m a i s l a i r e r e t o u r au conseil : « Regardez toujours en avant, T r é s o r clc la d i f f é r e n c e . jamais en arrière ». Cela signifie sans O n a f a i t r e m a r q u e r avec une doute qu'il faut détourner la vue des ombres a p p a r e n c e dc r a i s o n q u e , m ê m e que le passé projette autour de nous, ne r é d u i t e s à c e s c h i f f r e s , les s i t u a t i o n s point se laisser engourdir l'âme par la trisf a i t e s ù ces f o n c t i o n i . a i r e s r e s t e n t tesse des choses qui commencent ù s'elfacer e n c o r e b i e n s u p é r i e u r e s ù c e l l e s dans le crépuscule grave de l'Histoire et reporter constamment, héroïquement, tout de b i e n d ' a u t r e s g r a n d s c h e f s de son effort vers l'œuvre qui nous appelle, s e r v i c e s a d m i n i s t r a t i f s . I l f a u t ce- reveille notre énergie, la volonté et le coup e n d a c t , p o u r b i e n a p p r é c i e r la rage de produire encore. q u e s t i o n , t e n i r c o m p t e de ce f a i t Ayons les yeux fixés sur l'avenir et) q u e les f r a i s de g e s t i o n i m p o s é s rayonne toujours une espérance, l'idéal aux t r é s o r i e r s - p a y e u r s - g é n é r a u x lointain qui nous exhorte à lutter sans cesse s o n t t r è s élevés et t o u j o u r s p r o - pour la victoire certaine de la raison, de la p o r t i o n n e l s ; » l ' i m p o r t a n c e du p o s t e vérité, q u ' i l s o c c u p e n t . De p l u s , ils o n t à Paul BRULAT. f o u r n i r cles c a u t i o n n e m e n t q u i r é p o n d e n t p o u r e u x des l o u r d e s responsabilités qu'ils assument. roui' les Retraités de la Gendarmerie Ces c a u t i o n n e m e n t s p e u v e n t a t t e i n d r e un chiffre énorme. Dans le d é p a r t e m e n t d u R h ô n e , i l n ' e s t pas i n f é r i e u r t\ 307.000 f r a n c s . • * * Q u o i q u ' i l en s o i t , l ' o p i n i o n p u blique toute enlière accueillera avec p l a i s i r c e t t e m e s u r e g o u v e r n e m e n t a l e q u i se t r a d u i r a , d i t - o n , par une économie budgétaire d ' u n demi-million. Mais, bien plus qu'une économie à coup sùr intér e s s a n t e , e l l e y v o u d r a v o i r la tend a n c e a f f i r m é e p a r le c a b i n e t r é p u b l i c a i n de d é t r u i r e a u f u r et ù m e s u r e des p o s s i b i l i t é s les v e s t i g e s de f a v o r i t i s m e et d ' e x c e p t i o n q u e l u i l é g u è r e n t les r é g i m e s d é c h u s . C ' e s t là, c ' e s t d a n s ces r é f o r m e s de d é t a i l q u e se d é c è l e l ' o r i e n tation nettement démocratique d'une nation. A u x d é c l a m a l i o n s i n t é r e s s é e s des d é t r a c t e u r s de n o t r e s o c i é t é actuelle — qui certes peut ct doit ê t r e a m é l i o r é e — les r é p u b l i c a i n s d o i v e n t r é p o n d r e p a r t o u t e s les réformes d ' o r d r e social ou démocratique qui constituent un prog r è s r é e l et t a n g i b l e . C ' e s t la l â c h e e s s e n t i e l l e ii a c c o m p l i r si n o u s v o u l o n s asseoir délinitivement l'av e n i r d u r é g i m e q u i s ' i n s p i r e de la v o l o n t é p o p u l a i r e . M . K l o t z est e n t r é de p l a i n - p i e d d a n s l a v o i e cle r é f o r m e s d e p u i s l o n g t e m p s a t t e n d u e s . I l f a u t souh a i t e r q u e son e x e m p l e s o i t s u i v i . I l f a u t a u s s i e x p r i m e r le v œ u q u e , parallèlement à celte action qui l i m i t e à dc j u s t e s p r o p o r t i o n s les avantages donnés aux hauts fonct i o n n a i r e s , la p a r t s o i l f a i t e , de p l u s en p l u s l a r g e , a u x p e t i t s , a u x concentration M ^ R I T I I I V Œ Î Rédacteur 1 An. 31'.50 4 6 50 clu /or ou du 15 de chaque La Réduction des Gros Traitements — s Q u i m p e r , F i n i s t è r e et d é p a r t e m e n t s l i m i t r o p h e s Autres départements Etranger Les abonnements Organe de Les retraités de la Gendarmerio demandent l'augmentation do leurs pensions d'après le nouveau tarif voté par la Chambre le 23 Mars 1911 et adopté par le Sénat, lo 7 juillet de la même année. Cette unification dos pensions so traduirait par une dépense moyenne supplémentaire de 7(X).(KW) francs par an, pendant 15 années. Miettes de la S e m a i n e — L'accord n'est plus qu'une question do jours, annonce-t on, entre la Franco et l'Allemagne, I l ne resterait plus qu'à délimiter les territoires concédés nu Congo et dans l'Ouhanghi, en échange de notre liberté d'action au Maroc. —- La commission d'enquête sur les causes dc l'explosion de la Liberté vient clo faire connaître son rapport. Ello conclut nettement à l'inflammation d'uno gnrgousso des poudres do combat dc l'une ou clo l'autre cles deux soutes de tribord avant. On déchire, à ce propos, que M. Messimy, ministre cle la guerre a, dès qu'il eut connaissance des déclarations faites par M. Maissin, au Conseil général du Finistère, pris connaissance des rapports relatifs à cette affaire déjà ancienne ct qu'il fera bientôt connaître ses intentions à cet égard. — L'élontiantc guerre italo-lurqtto qui a fait dépenser jusqu'ici beaucoup plus d'encre quo de poudre à canon, semble entrer dans une période plus activ e. Plusieurs combats sanglants ont été livrés aux environs do Tripoli ct à Khoms, BUREAUX — TÉLÉPHONÉ 86 C O M M E R C I A L en chef et Imprimerie : J.-D. SABRIÉ . 21, Rue du Sallé , 21 — l o S-ELIMCEIÎM ANNONCES : la ligne flf.20 0 30 0 50 t QUIMPER Los Bureaux sont ouverts de 9 h. à Midi le matin ot dc 2 heures à fi heures le soir. Adresser toutes communications concernant la Rédaction à M.ftissBn-ié,et tout ce qui concerne l'Administration ou l'Imprimerie à M . p . «.'.néguoi. administrateur-gérant. A toute demande P a r a i s s a n t Les manuscrits ne sont pas rendus. de renseignements, joindre un timbre pour la réponse. Annonces Réclames Réclames Chronique Prix j u d i c i a i r e s c t d i v e r s e s (4° page) '(3e page) (2 e page) l o c a l e ou d é p a r t e m e n t a l e Annonces payables d'avance. à forfait, pour les Annonces répétées et traités de publicité — Suivant les dernières nouvelles reçues, quatre provinces chinoises, seraient aux mains des insurgés. — Ou a trouvé dimancho soir à Versailles le corps mutilé d'une jeune tille, marchande de journaux, nommée Mario Delrieu, âgée dc 18 ans. L'auteur de ce crime, Jean Caron, valet de chambre dans une maison du voisinage, vient d'être arrêté à Lille, où il s'était réfugié, Concarneau Réponse à André DORIS, du journal " IiA LIBERTÉ — Dimancho, M. Fallières, président de la République, a inauguré ù Nérac la statue clu savant de Ronras. La population lui a l'ait uno réception enthousiaste. Les ffîarins de Concarneau ne sont ni des mendiants, ni des paresseux, ni des incapables. — La charité boude devant le socialisme.— Les syndicats ef les coopératives sont prospères; on lésa — Une commission d'enquête vient calomniés. — Vive lg rétroactivité des pensions des vieux, mais ne pressons d'être instituée au sujet de la mise en état d'arrestation do trois fonctionnaires pas le pis des vaches à bourgeoises. — Le repos dominical par le général Toutéc, à Oudja. eî le Çasir.o des Salles. — Toujours la question des sennes c-t des filets droits. — Doris s'amuse, msis qu'il soit juste. li A JVIÉDAILiLtE DE 1870-71 Le ministèro do la guerro vient de communiquer une circulaire relative à l'obtention de la médaille de 1870-71, instituée récemment par le Parlement. Les ayants-droits sonl les aurions combattants de 1870-71 qui étaient présents sous les drapeaux entre les mois de juillet 1870 et le mois de février 1871 inclus : dans l'armée active; 2"dans la garde nationale mobile (qui a élé organisée en 1808) ; 3° dans les corps de francs reconnus ; 1° dans la garde nationale mobilisée ; 5° dans la garde nationale sédentaire cles villes assiégées; fi° dans les corps ct services de la marine ; 7° dans les corps mobilisés en 1870, douanes, agents ct gardes des forêts, gardiens de la paix clc la ville de Paris ; 8° enfin, dans les services de la Trésorerio et des Postes aux armées. Glanes _et Perles Une dame examinait une chaise percée choz un fabricant. Elle trouvait le prix trop élev é ; le marchand vantait la qualité de sa fabrication, ct insistait sur co fait quo la chaise fermait à clef et que la serrure était excellente : « Pour ce qui est de la qualité de la serrure, dit l'achoteusc, elle m'est bien indifférente. Je ne crains pas qu'on vienne cambrioler ce quej'ai l'intention de mettre là-dedans, » Celui ci est affreux, mais il n'est pas dc moi. Aussi les Anglaises qu'il va choquer peuvent me dégager dc toute responsabilité : — Savez-vous la différence qu'il y a entre une puce et un gilet de flanelle ? — C'est que la puce saute et que le gilet de llanclle... ne s'ôte pas !!... (Auteur : Charles Uarnier, de l'Opéra.) architecte Connaissez-vous la Liberté, journal du soir ? J'ai posé la question à vingt marinspêcheurs de Concarneau, et tous, ù l'unanimité, m'ont répondu non. Que la Liberté ne s'offusque pas de l'ignorance dc ces braves gens ! Nous savons que la vogue du journal est établie:il gagne sa vie,et les marinspécheurs voudraient bien lagagneraussi. Sa réputation est consacrée, et, les matelots ont à défendre leur considération professionnelle attaquée par l'heureux gaillard dc lettres qui signe André Doris dans les colonnes de ce journal. A en croire Doris, le peuple fier des Marins-pêcheurs bretons ne serait plus qu'une corporation de mendiants, assez semblables aux l'ransciscains, aux Carmes et aux Augustins,etqui mettraient à exploiter la charité publique l'humilité et l'obstination des moines. Quello aberration de style ! Cc sont les journalistes parisiens, tous, ceux de droite et ceux de gauche, ceux de la Liberté comme les autres, qui, en 1902, ont fait appel à la compassion publique en faveur des marins éprouvés par une campagne de pêche désastreuse, et cc geste fraternel les honore grandement. Les marins-pêcheurs n'ont pas eu depuis à renouveler une attitude qu'ils n'avaient jamais eue â l'origine. Jo suis sur que les généreux donateurs ne regrettent pas les millions qu'ils ont souscrits clans un admirable clan de solidarité. Et combi :n parmi les secourus qui n'étaient arors que des cillants sont tombés depuis dans les catastrophes maritimes qui ont endeuillé la France ! Quelle façon émouvante de s'acquitter envers le pays ! Un do nos amis nous adresse cet extrait d'un petit glossaire humoristique : Doris nous apprend que la charité puAleool. — Entrepreneur de transblique avait continué depuis 1902 à se ports... au cerveau. manifester spontanément chaque année Négresse. — Personne incapable de à Concarneau sous ht forme d'une c vu vro passer une nuit blanche. qui portait le j o l i nom do Fête des Filets Indigestion. — Triste retour des Meus. Des artistes empressés, peintres, choses d'ici-bas. musiciens et chansonniers, avaient pris Pédicure. — Physicien occupé do ia •l'habituclo d'apporter à l'initiative colchute des cors. lective des gens du meilleur monde Embaumement. — L ' a r t d'accommolo secours puissant des attractions de der les restes. leur art. Puces, punaises, moustiques. — PreuLes étrangers accouraient de cent ves vivantes dc l'existence de Dieu : co lieues à la rondo, les porte monnaie se n'est sûrement pas l'homme qui les vidaient comme par enchantement et la aurait inventées ! jolie recette d'une journée d'été servait à soulager les misères des longs mois Un jour, M, Thicrs, qui présidait d'hiver. Nous savions depuis longtemps que alors aux destinées du Gouvernement dc juillet, était-reçu par une municipa- la charité est l'âme des vertus chrétiennes ct l'abrégé cle la foi. lité de province. Nous n'ignorions pas"que si l'art n'a Pour la circonstance, on avait chargé une fillette clo lire au premier ministre pas de patrie, il n'est pas non plus une une allocution commençant par ces chose de parti, mots : « () vous, dont le nom brille _ Doris nous apprend que les bourgeois de Concarneau ont boudé cette année, d'un éclat sans pareil... ». La jeune fille, pâle d'émotion, s'avance quo les artistes ont laissé tomber leurs ct articule péniblement: « O vous, dont pinceaux et que les chansonniers comme le rossignol étaient sans voix... parce le nom brill... dont le nom brill... ». — Mon enfant, interrompt le pèro quo lo socialisme s'est installé à la Thicrs avec bonhommio, no parlez pas Mairie devenue tout à coup uno vénéneuse champignonnière. de ce que vous n'avez jamais vu ! Doris, vous ignorez tout do l'histoire locale. Les socialistes sont entrés ù ht Mairie L'cxatnlnatetir. — Dans laquelle cle ses batailles fut tué Gustave-Adolphe ? do Concarneau uniquement parce que Le candidat, après avoir rélléchi. — les bourgeois do la villo so sont enfuis après avoir mis la clef sous la porte. Jo crois quo co fut dans la dernière. Ils pouvaient déménager à la clocho É de bois. Ils ont préféré quitter la place avec éclat. D'habitude, on ne fait sonner les clairons et battre les tambours que pour donner l'assaut : mais nos édiles ont tenu à luire uno retraite en musique. Les républicains seraient à la Mairie, si les conservateurs qui n'ont pas lutté, n'avaient, avec beaucoup de diplomatie cauteleuse, amalgamé quelques produits cléricaux à la partie saine de la liste composée en majorité de républicains de gauche. Et les gosiers des prolétaires ont préféré quelques gousses de l'ail cru qu'on leurs jetait en pâture, à la Macédoine étrange qu'on leur offrait. Vous avez des lettres, Doris, et du savoir, et vous possédez la belle culture morale des heureux de la vie auxquels il a été donrfé d'aspirer goulûment le suc des nobles humanités. Eh bien ! sincèrement, croyiez-vous vos amis capables de boycotter ainsi les pauvres gens Le verbe boycotterse décline comme les autres verbes et vous connaissez le proverbe Hodic mihi, cras tibi, cc qui veut dire, je traduis pour moi, que le boycotté d'hier peut devenir le boycottent - de demain. Mais alors, quelle différence y a-t-il, je vous le demande, entre les hommes de religion et les carcasses libres-penseuses ? Quant à l'art ct aux artistes, vous ave/, dù les calomnier. Ils ont des âmes de soldats volontaires et sont toujours prêts à se mobiliser pour soulager les infortunes, d'où qu'elles viennent. tâ Vous nous annoncez la faillite du Crédit maritime — la grande pensée de M. Le B a i l ! Kt vous tambourine/, la nouvelle, vous appuyez avec cruauté, vous allez même, pour forcer l'attention, jusqu'à trouer la toile. Vous ave/, Doris, l'imagination prompte ct l'esprit inventif. L'audace téméraire do vos allégations fait tout simplement dresser les cheveux sur la tête. Dc grâce, détrompez vous et aidezmoi à détromper les gens qui vous conseillent ou qui v ous suivent. Sachez que la Coopérative des patrons-pécheurs de Concarneau n'a jamais été mieux portante. Elle a, comme on dit, bon pied, bon œil e t d u foin dans les bottes. En 1907, elle comprenait 72 membres qui sont devenus 110 aujourd'hui. Elle a fait en 1909 et 1910 la bagatelle de 310.795 fr. 87 d'affaires. La société possède un avoir net de 28. ll0fr.52 et est devenue propriétaire d'une maison sociale à Concarneau. Rectifiez, Doris ct dépêchez-vous ! Saluez même ct saluez très-bas! Car ces Marins-pêcheurs ne sont plus D'immondes va-nu-pieds n'ayant ni sou ni [maille, comme le dit Hugo dans les Paroles d'un Conservateur; ils ont des rentes, de l'argent, du bien.... Reste la société dc secours mutuels La Fraternelle Concarnoise. L'avoir de la société est actuellement de 3.018 fr. 25. Les recettes ont été en 1910 do 1.52-1 fr. 50 et les dépenses de 019 l'r. 50. Allons, à genoux, Doris, et faites des excuses à des gens qui administrent si bien leur argent. Les conservateurs vos amis n'ont jamais l'ait mieux et il en est même, je vous assure, dans notre Cornouaille, qui ont très mal géré leur fortune dans laquelle ils avaient engage celle d'autrui. — Regardez le firmament, Doris, et vous apercevrez des trous dans la lune. Après avoir dénigré les Marins actifs, i l fallait bien avoir une pensée pour les vieux. Ces derniers, les invalides, cherchent à, obtenir l'unification de leurs retraites au taux des nouvelles. Vous trouvez cette ambition légitime à une condition pourtant : i l ne faut pas qu'on"demande le prix de la réforme à une taxe établie sur les embarcations de plaisance. Doris nous prévient que ce serait un crime que de presser le pis des vaches à lait bourgeoises qui quittent pour naviguer leur plancher terrien. Voilà qui n'est pas flatteur pour les casquettes élégantes des nobles navigateurs des Ilots. Je n'aurais jamais trouvé ça ! Pour le moment, je crois, i l n'en est pas plus question que dc faire reposer un projet d'impôt sur les bottes vernies, ou sur les raies faites au milieu de la tète, ou sur les célibataires endurcis, ou sur les gens qui se donnent des indigestions. Mais Doris lance là une idée qui mérite d'être examinée et que je soumettrai à M. Le Bail, rapporteur de la loi sur la rétroactivité des pensions de demi-solde. D'après Doris, les Marins-pêcheurs ne sont pas seulement des mendiants et des incapables, ils sont encore des paresseux. Sur 000 bateaux sardiniers du port dc Concarneau, i l en est parti cette année 500 dans le sud et i l en est resté 100 dans le port. Ces derniers auraient perdu l'habitude d'aller en mer et ne feraientqu'une navigation de plaisance. Restent les autres... auxquels Doris décoche la flèche du Partho pour prendre congé : « On d i t « que leurs équipages se plaisent moins « à bourlinguer sur mer qu'à hanter lo « Casino des Sables. C'est fort gentil ; « seulement, l'hiver venu, on dansera devant lo buffet... » A tout prix, jo dois dégonfler les choses désagréables que vous dites à ces braves gens. Les gueux dc mer de Concarneau valent mieux que lo portrait peu flatté que vous en tracez. A vous croire, ils seraient une vaste société fraternelle du poil dans la main. Regardez, Doris ! Ici et là, ils prennent la mer comme autrefois pour chercher le poisson et le capturer. Est-ce leur faute, si le poisson boude ct ne se montre pas? Là où i l n ' y avait rien, lo roi lui même perdait ses droits, et le proverbe, depuis que les rois ne sont plus, est demeuré vrai même pour les m a t e lots. Reste l'allusion du Casino. Tiens,tiens, tiens ! Vous y étiez donc, Doris, puisque vous avez reconnu là des marins do Concarneau. C'était sans douto uu dimanche. Les fêles tu sanctifieras, Qui te sont de commandement Les gérants d'usine qui sont aussi les gérants de Dieu sur la terre, ferment leur usine le dimanche et réduisent los pêcheurs au chômage. Alors, que faire ? Jouer aux boules ou au bouchon. Avezvous du goût, Doris, pour l ' u n de ces exercices 1 .Non, n'est-co pas f Pourquoi les gueux de nier ne jouiraientils pus, comme les beaux Messieurs, du droit de voir danser les sablaises et do danser eux-mêmes, s'il leur plait, au Casino des Pins ou au Grand Casino t Les conservateurs y prennent leur absinthe et les libéraux des bocks, Pourquoi voulez-vous que les marins n'y consomment pas un gloria ? LE Au moment de clore ma réponse, jo mo demande, Doris, si vous n'avez pas un ours que vous vouloz placer aux marins. Alors, tout co quo vous avez écrit no serait qu'un conto ou du moins un échantillon do cct esprit critique et inventif 0(1 vous excellez. Même pendant les vacances, i l faut bion continuer à s'entretenir l'esprit et à se faire la main. Uno morale nue apporto do l'ennui, l.e conte fuit passer la moralo avcc lui. Et la moralo, nous la connaissons... Péchez avec den sennes. Et s'il n ' y a'pas de poisson Péchez quand mémo. Et s'il y en a, péchez encore. Mais, Doris, veuillez m'ontendro. En 1909, le filot droit que vous abaissez lit morvoillo ot les marins durent partout limiter leurs pèches. Quo serait-il advenu, juste ciel, si on avait péché avec des sennes? On aurait augmenté inutilement la quantité au détriment de la qualité. Los usiniers n'auraient pas pris le poisson et l'émeute qui grondait déjà sur les cales et dans les ruos, aurait risqué de tout emporter. Vous touchez là, Doris, à un grave problèmo. N'insistez pas. té plus commodément avant la pose de l'arbre. La profondeur du trou aura dans tous les cas 0 m. 50.. Quand on l'ait los trous, la bonne terre est mise d'un côté et la mauvaise de l'autre. flv3aiitatî»ai d e « NUJHM. Au milieu du trou, et dans l'alignement préalablement tracé, 011 enfoncera un solide tuteur de i m. 50 de long. Autour du tuteur, dans le trou, on cVh-iveva un tas do bonne (erre, une butte conique, comme une forte taupinière, et 011 y installera bien verticalement le sujet, en ayant soin de disposer los racines bien régulièrement, bien allongées. On bourrera légèrement avec les doigts la terre meuble entro les racines, de manière à combler autantquo possible tous les vides. Au moment do la plantation,on a soin degaruirlo fonddit trou à l'aide de gazon battu qu'on enlève au terrain inculte voisin. Los racines reçoivent la bonne terre tandis que la mauvaise terre est placée à la surface. Souvent encore ou emploie comme engrais mélangé à la bonne terre les las de terre et de gazon qui proviennent du curage des t'os»és cl des trottoirs des routes. On s'arrange àcct égard avec les cantonniers. L'arbre ne doit jamais ètro planté profondé, meut,car les racine.; du pommier sont traçantes et elles ont besoin pour se dé\ elopper de recevoir l'azote de l'air. Le pied do l'arbre doit se trouver dans" i cave, aprè.-. tassement dos terres, à la profondeur même qu'il occupait dans la pépinière. U11 arbre enterré trop profondément 11e vient jamais bien ou voit" su croissance retardée de 5, (i et 7 ans. ces régions modérées où les loups vont devenir les maîtres. Goude a en horreur M. Le Rail qui le lui rend bien. Et cet homme qui parle à. tort ot à travers annonce partout son intention de tomber M. Lo Bitil. I l espère quo les autres radicaux so laisseront dévorer par lui sans fairo un geste do résistance, mais i l aura la peau do Lo Bail. I l consacrera les meilleures de sos journées révolutionnaires à saper les bases do la popularité du bonhomme et à le couler dans sa circonscription. C'est devenu pour lui une obsession, uuo idée fixe. Il en rêve lo jour, la nuit, à tanlo, dans son lit ot mémo quand il repose orgueilleusement, comme un roi Dagobort, suv sa chaiso percée. • Eh bien ! petit bonhomme vit encore. Goude s'en apercevra avant longtemps. Et maintenant, pourquoi, Doris, ces attaques imméritées contro les pécheurs :' Votre technicité prouve à l'évidence que vous êtes un habitant dos bords do l a m e r ; vous avez certainement passé voire cnfanco devant le grand décor do la mer sauvage. Volvo àmo a été bercée par le bruit familier qui monto chaque jour de l'immense oryuz drs vents //ronS'^KMjjue <3J* ! a gsSantiafioca. deurs et vous avez souvent mêlé \otre On doit planter de bonne heure, c.'cstrespiration é. celle de l'océan fraternel. Comme les rudes marins de nos ports u-diro aussitôt la feuillée tombée, en et de nos criques, vous avez du >el dans novembre par conséquent. le sang. Vous paraissez être du même 'a'oiilirGCc» «Ses [pEanSM. stock• qu'eux. Au moment mémo de la plantation, Pourquoi calomnier ainsi tes misérables, vos frères, au lieu de les conseiller, avant l'enfouissement, ou fera la toilette de les aider, de lour tendre une main des racines, puis de la it ie : 011 commencera pour cela par enlever avec une amie et secourablc ? Cette chose légère, votro plume,possé- serpette à lame bien tranchante toutes dée de la vertu magique du don d'écrire, les racines brisées, meurtries, froissées pourrait devenir un auxiliaire précieux ou même simplement desséchées. Les des gueux de mer. Devenez l'homme de radicelles 011 lo chevelu devront être ccs hommes, laissez parler votre cœur et conservées pour l a reprise. La coupe des grosses racines se fera trempez une fois pour toutes votre plume en sitllet, cle telle sorte que l'arbre dans la bonne encre noire de la vérité. Est-ce oui, Doris? L'ange du repentir paraisse reposer sur des pieds. Pour favoriser la reprise, il sera bon vous a-t-il touché do son aile? Vous 11e bronchez pas. C'est 11011 alors. Et pour- do tremper les racines du sujet dans une quoi ? Parce que les marins 11c veulent bon i liée grossière composée de terre line pas adopter la senno devenue votro ot argileuse et de bou>e de vache. marotte ? ? Ou bien, dernière hypothèse, faut-il attribuer vos diatribes à l'été torride quo nous venons.de traverser et à la vaguo de chaleur dont l'influence a exaspéré de • les nerfs des plus résistants. Le ciel au moins, dans sa justice, aurait bien dû donner aux pécheurs malheureux et injuriés la compensation des alouettes rôties par le soleil. Mais hélas, Le citoyen Goude est en train do fairo la manne ne tombe plus dans le désert de la bouillie pour les chats de la réacd'indifférence où nous vivons. tion, à Quimper, à Landerneau et à S'il n'y a plus d'équitésousnotre cli- Guilvinec. mat pour les malheureux pécheurs, ces Si on 1e laissait faire, et si l'original hommes qui ont beaucoup vu et navigué que nous connaissons donnait naissance partout, doivent regretter les régions à beaucoup de copies comme lui, la equatoriales ou les journalistes n'exis- Franco serait bientôt entro les mains des tent pas encoro et où les créoles se con- jésuites. tentent de parler petit r.ègrc et de danser On 11e sait pas encore si l'œuf a préla bamboula dans les rues. cédé la poule ou si c'est la poule qui a DIOGÈNE. donne naissance à l'œuf. Mais co qu'on sait bien, c'est qu'après des oiseaux comme Coude, 011 est retombé chaque Gauserio agricole fois sous les verges de la cléricaille. Souvenons-nous clo 1703, de 18'i'J et cle la commune de 1871. Chaque progrès de Goude est un pas fait directement vers la réaction cléricale et les coupe-jarrets de la calotte. 3 * r é | > a r a t i » i i dis t e r r a i n . G A R C E T T E Plantation du Pommier Le cultivateur n'est pas jardinier et, pour lo choix dos sujets, il devra .s'adresser do préférence à 1111 pepiniéristo du pays, semant et greffant lui môme des variétés du pays sur les éyrains obtenus en pépinière et parmi lesquels i l aura fait un choix judicieux. On doit autant que possiblo planter les lignes du Nord au Sud, surtout dans un terrain en penlo au midi, à 15 mètres d'intervalle entre elles. Dans chaque ligne, les plants seront espacés do 7, 8 et même 9 mètres les uns des autres, suivant lafertilité plus ou moins grande du terrain. La direction du Nord au M i d i permet au soleil de frapper les branches de sos rayons pondant tout le temps qu'il reste au-dessus de l'horizon, c'est-à-dire dopuis son lever jusqu'à sou coucher, et l'on sait combien la lumière et la clia leur solaire sont indispensables à la fruc tification des arbres ; ce que les arbori cultcurs ont coutume de résumer par le dicton ; Pas de lumière, pas de fruits I Les trous doivent être faits longtemps à l'avance, afin de permettre aux agents atmosphériques d'influencer favorablement la terre extraite. Les trous doivent avoir dans les terrains ordinaires 2 mètres de long sur 2 mètres do lurgo et dans les terrains élevés, pierreux et desséchants 't mètres carrés. Dans les terrains mouillés, le frèro l l e n r i , conseille de planter sur butte Au lieu de fairo un trou, 011 place les racines sur le sol en ayant soin de les rec o u v r i r suffisant mont avec cle la terre prise ontre les lignes, do façon que les racines supérieures so trouvent sur une couche " do 0 m. 15 à 0 m. 20 d'épaisseur. Pour maintenir l'arbre, ou aura soin de placor un tuteur solido qui sora mis CITOYEN permettre aux commissions des Finances et de l'Intérieur d'examiner les propositions de M M . Lo Bail, Plouzanc et Goudo. Un quart d'heure plus tard, la séance est reprise. Au nom des deux commissions, M. Louppe donne lecture d'un rapport concluant : 1° au.vote d'un crédit de 15.000 francs, dont les 2/3 seraient répartis par la commission départementale entre les familles des victimes du Finistère,l'autre tiers devant être versé à la souscription nationale ; 2" au vote, à titre purement exceptionnel, d'un secours de 300 francs en laveur des victimes de la catastrophe de la Loire. DIOGÈNE. On sait qu'à la domande d'un grand nombre cle membres du Conseil général du Finistère, notre assoniblco départementale a été convoquée eu session extraordinaire, le samedi 21 octobredernier, pour examiner une proposition d'allocation de secours aux familles des victimes de la catastrophe de la Liberté. Cette session, qui ne comporte qu'une séance, est ouverte à 2 h. 30 do l'aprèsmidi,sous la présidence do M. Delobeau, sénateur, président du Conseil général. M. Chaleil, préfet du Finistère, assiste à la séance. M. T i r i l l y , l'un des secrétaires, procède à l'appel des conseillers. Ceux-ci sont au nombre de 3!>. DSiMCOUB'M d<x VÏ. SÏÎ'tolH'iSBl M. Delobeau prend le premier la parole et rappelle que la session d'août du Conseil général était à peine terminée lorsqu'à] rivèrent, à quelques jours d'intervalle, l'accident si cruel de la Gloire, puis l'épouvantable catastrophe de la Liberté. « Notre population finistérienne fut surtout éprouvée, dit M. le Président. 11 ne pouvait en être autrement, puisque ce sont des marins bretons qui forment la grande majorité de nos équipages, et que notre département, à lui seul, compte soixante-treize victimes con nues. » M. Delobeau ajoute q u ' i l ne saurait suffire, en ces jours de deuil, de pleurer 110s morts. Il faut secourir ceux qui restent après eux et c'est pourquoi, d'accord avec l'unanimité cles membres de l'assemblée départementale, i l a cru devoir provoquer cctto réunion extraordinaire « pour adresser d'abord un salut aux glorieux enfants du Finistère morts pou a France en service commandé, puis 111 témoignage de grande compassion, à leurs familles en leur envoyant l'expression émue cle nos-sympathiques condoléances, et aussi en volant un crédit que vos commissions clo l'intérieur et des finances réunies vont vous proposer pour venir à leur secours » « Nous dirons aussi à la Marine, dit en terminant l'orateur, toute la part quo nous prenons à son immense douleur et nous demanderons au ministre qui préside a ses destinées de prendra cles mesures énergiques pour que cles désastres comme ceux de la Liberté et de l'Ièna 11e puissent so renouveler. (Marques d'assentiment). K«-|ioaaftr «8e M . Ic P i r f c t UN INCIDENT * Ce n'est pas moi qui ai soulevé la question... ( Exclamations). M. Maissin continue en disant qu'il adressa en 1908 des révélations fort graves au ministère, mais quo ces révélations furent étouffées. M Le Bail.—Je ne vois pas pourquoi M. Maissin a tiré ici ce coup de pistolet; pourquoi i l nc l ' a pas tiré ailleurs et plus tôt ! M. Maissin. — Parce qu'ici j ' a i le droit cle parler au nom du canton finistérien que je représente. Du reste ajoutet-il, je ne demande pas la discussion... (Nouvelles exclamations). M. Hémon. — Surtout pour 11c rien dire ! M. Le Bail. — M. Goude a raison ; vous en avez trop dit ou pas assez. M. Le Louédec. — Vous prétendez avoir désigné des coupables. Nommezles ! M. le Préfet fait remarquer de nouveau que la question soulevée par M. Maissin dépasse les attributions de l'assemblée. I l prie M. le Président de passer à la question préalable. M. Iiémon. •— I l est évident que cette discussion est déplacée et qu'elle n ' a que trop duré. M. Maissin. — Cc n'est pas moi qui l'ai provoquée. (Vives protestations). M. Maissin domande que sa déclaration figure au procès-verbal delà séance. Puis, répondant à une interruption de M. Lancien, i l prend ce dernier à partie. O11 entend lo mot malsonnant de « sottise »... M. Lancien — M. Maissin, je 11e suis pas encore justiciable de M. le D Meilhou. (On rit). : M. Maissin, demande la parolo avant qu'il soit passé au vote. II dit que, pénétré des devoirs que lui impose ou mandat, il veut faire une gravo déclaration au Conseil au nom « des mères bretonnes q u ' i l a la charge de représenter clans celle assemblée ». Lo conseiller général cle Landerneau, d'une voix emphatique, donne alors lecture d'uno longue déclaration au sujet des causes qui ont déterminé alasfrophe de la Liberté. Nous avons le droit de fairo remarquer tu gouvernement, dit-il, que le sang des ictimes finistériennes clo la Liberté lé répandu sans nécessité pour él'enso du pays. u Jo le fais avcc d'autant plus d'énergie coiitinuo M. Maissin, que depuisusieurs années, je lutte pour cetto [ucslion. J'ai pu dire à qui de droit pie si tout le monde avait fait son devoir, Vléna n'aurait pas sauté et 111011 affirmation est restée sans réplique. Je dis aujourd'hui avec non moins d'énerie que si 011 n'avait pas caché la vérité |iio j ' a i dite, et si notre éminenl ministre de la Marine l'avait connue, il n'au:ait pas laissé introduire dans les flancs de la Liberté les poudres qui l'ont anéantie. Les coupables sont donc ceux qui, sous les gouvernements qui ont précédé le ministère actuel, ont étoulïo mes paroles pourtant véhémentes et caché nies écrits pourtant virulents ». Celte lecture provoque, comme 011 pense, un certain mouvement parmi les conseillers présents. M. le Préfet. — Je 11e comprends pas les allusions que vous avez faites, M. Maissin, mais, en ce qui concerne le ministère actuel, je ponte que ses déclarations énergiques ne peuvent laisser îuciin doute sursa volonté de faire toute la lumière sur la catastrophe de Toulon et d'en rechercher toutes les responsabilités. M. Chaleil fait remarquer à M. Maissin, qu'en sa qualité de fonctionnaire clu gouvernement, i l avait le devoir de s'adresser à celui-ci plutôt que de lancer de„paicilles déclarations devant le Conseil général, qui n'a pas la possibilité d'en discuter. M. Maissin. — Jo ne mets pas le ministère aclue^en cause. M. Goude. — Chacun d'entre nous a été sans doute ému par la forme très grave de la déclaration de M. Maissin. Pour ma part, j'estime q u ' i l en a dit trop ou pas assez. S'il y a eu « sabotage » de la part du Gouvernement, si vous connaissez les coupables, dites-le ! M. Maissin. — Si je connaissais les coupables, je les nommerais ; mais deuS ministères sont passés depuis. I l y a certainement un responsable; ce n'est pas le Ministre actuel. M. le Préfet, qui parle ensuite, veut s'associer aux paroles si nobles et généreuses qui viennent d'être prononcées par M. le Président du Conseil o éuéral. 11 renouvelle aux familles des Liberté mal heureuses victimes do la l'expression do sa douloureuse sympa tliie. « La généreuse pcusd£ que vous avez apportée à cos familles, ajoute .M. le A p r è s deux mois passés à soigner sa Préfet, aura un long retentissement méchante humeur, Goudo a reparu sur dans le pays breton, et lo département la scène. Il marche sur uu pied. Pen- du Finistôro vous en sera particulièredant trois mois le pied remue et pendant ment reconnaissant ». trois autres mois il 11e va plus. Le petit bonhomme est épouffi cle m o t i o n «le "ilVI. I.e iS:iil et P l o u z a n é lui-même. Comme Goyen, il éclate do vanité. Il 11e parlo jamais de son collectivisme. Cc 11'est pas avec du vinaigre qu'oïl attrape les mouches. Alors, Goude se borne à se montrer super-radical. Il fait delà surenchère radicale. En voulezvous des réformes jo les vole toutes, mais je 110 donne pas 1111 liard pour les réaliser. Je redeviens socialisto unifié quand il s'agit de voter le budget. Et cc gros petit homme pusse son temps à débiter des fagots et à luire avaler des couleuvres aux gogos qui se réunissent pour l'entendre débiter ses boniments M. le président donne lecture de la motion suivante, déposée par M M . Lo Bail et Plouzané : Goude rencontre rarement des contradicteurs dans ses tournées. Des curés, parfois. Entro eux, la lutte est toujours courtoise. On s'aimo contro les radicaux. Los radicaux n'osent pas s'aventurer d a ris ces réunions où l'on s'engueule. Un unifié comme Goudo évacue facilement un tombereau d'injures dans une soirée. 11 11e le cède en rien au Père Ducliosnc revu et augmenté par Robert Boudin, Et puis, si Goude 11c demande pas aux opportunistes la permission cle parler chez eux, les radicaux sont tenus à cles égards vis-à vis des modérés. Les modérés délestent théoriquement los cléricaux, ils ont une pour bleue des révolutionnaires, mais ils ont en sainto horreur les radicaux. Et les radicaux n'osent pas s'aventurer pour chasser sur les terres gardées de M. Goude déclare qu'il s'associe, en son nom comme en celui de son cama rade M. Masson à cetto demando de subvention. I l voudrait seulement quo le Conseil général prit la même délibération à l'égard de catastrophes qui vieil draiont à frapper d'autres catégories de travailleurs. Le.cas vient de se produire au Gardot près de Si-Etienne, où 27 ouvrier mineurs ont trouvé la mort dans une explosion de grisou, M. Goudo demande a i Conseil de voter unosommo do 300 f pour être envoyée, pur l'iutcrmôdiair do M. le Préfet clu Finistère à soii collé gue de la Loire, et être distribuée au familles des victimes (Marque nènérale d'assentiment). Le Conseil général du l'inislère, réuni en session extraordinaire, adresse aux familles des victimes de la « Gloire » et de la « Liberté » ses respectueuses condoléances cl demande aux Gouvernement et aux Chambres de rechercher toutes les respon sabllltês el de prendre les mesures d'ordre administrait! et financier propres â éviter le retour de pareilles catastrophes. Le Conseil général vole une somme de 15.CCC francs, destinée ii être répartie deux tiers entre les familles des victimes du Finistère et un tiers entre les famille des autres victimes. L ' a i h «le* C o n i n i 2 » « i o i i N On suspend ulors la séanco, afin de E c i t i ' r v c n t i o i i «le M . L e B a i l . M. Le Bail fait remarquer que la proposition q u ' i l a eu l'honneur de faire au Conseil général n'a pas seulement pour objet un voto de secours. Elle tend aussi à demander au Gouvernement de rechercher les responsabilités, puis de prendre toutes les mesures nécessaires pour empêcher le retour cle pareilles catastrophes. Il faut, une fois pour toutes,abandonner l'idée d'avoir une marine à bon marché. M, Le Bail arrive à l'atlirmation apportée tout à l'heure par M. Maissin. — J'ai eu l'honneur, dit-il, de faire partie de la commission d'ciiquèle sur l'affaire do Y léna. Nous avons là entendu toutes los personnes qui avaient à l'aire uuo révélation quelconquo. J'ai établi moi-même, continue t-il, 1111 questionnaire qui a été adressé à tous les directeurs clo poudreries. Si M. Maissin avait une révélation à l'aire, l'occasion était bonne. Or, nous avons tous lu les rapports fournis parles directeurs do poudreries, y compris ceux du Finistère, et nous n'avons rien trouvé qui ressemblât à une révélation. En ce qui concerne la catastropho de la Liberté, l'enquête a été faite par lo Gouvernement alors que lo Parlement n'était pas réuni. A la rentrée des Cham lires, il sera loisible de nommer, si 011 lo jugo utile, une commission spéciale. M. Le Bail estime qu'il faut que l'en quête soit faite do façon impartiale et complèlo et quo les conclusions de la commission qui on sera chargée soient volées par les Chambres. M. Lo Bail s'adrossant (i M. Maissin continue : — Si vous avez appris quelque chose après l'envoi de votre rapport, pourquoi 110 l'avoz-vous pas dit ? M. Plouzané. —1 J'cstimo moi aussi (j 110 vous en avez dit trop ou pas assez. Vous accusez formellement quelqu'un vous le connaissez, parait-il. Pourquoi ne le nommoz-votts pas? Parlez I Itli iHnlftuln NC r é i ' u s e ï M. Maissin. Cela dopasso los attri butions du Conseil général (murmuresJ, En revanche, s'il esl nommé, i l se propose d'offrir à ses électeurs un petit Henriot en pied, en faïence de LocMaria, avec une petite horloge au milieu. La mode n'est plus aux feûilles de vigne aujourd'hui. Aux ouvriers, i l promet de réaliser l'union du capital et du travail. Quelle blague ! Autant vaut promettre la lune. Aux cultivateurs, i l promet la réorganisation des penty, l'établissement d'un pont sur l'Odet, la création d ' u n bassin à flot et des chemins de fer à la douzaine ! ! ! On dit même que, s'il est nommé, comme le maire de Pékin, pour rendre 1111 solennel hommage à l'agriculture, i l se propose d'ouvrir la terre avec une charrue d'or chaque année à l'époque des semailles. Les paysans fourniraient la charrue grâce à une souscription pu- ' blique lancée par les curés, et l'évéque viendrait bénir la première poignée do grain doré confiée aux sillons de la terre éventréc. Aux commerçants, Henriot promet la concordance des trains. I l ne faut jamais parler de corde dans la maison d'un pendu. Et le train qui mène au succès, c'est vous qui le manquerez dimanche soir... je vous le prédis, M. Henriot. La clôture. M. Iiémon réclame la clôture. I l 11e faut pas, dit-il, qu'on apporte ici des discussions particulières. M. le Président intervient enfin et dit qu'il y a un autre endroit ou cette ques tion pourra ôtre discutée. Et tandis que M. Maissin se rasseoit, l'air enchanté de son éclat, on passe au vote sur lo rapport de M. Louppe qui est approuvé à l'unanimité. La séance est levée à -4 h. 1/4. p.-ira.iwf.mcgmagniii m m » LE BON MARCHE 21, rue du Parc, Quimper r a p p e l l e a u x A c h e t e u r » «(«'il v e n d à Crédit payable p a r A-Compte» t o u » t e * moisi. Nos Abonnements combinés. I ' I I «issotUlien e t u n h e b d o m a d a i r e p o u r 2 0 i'raucH. Grâce à l'obligeance de notre excellent confrère Le Radical qui, au prix des plus grands sacrifices, a .iccepté notre proposition, nous sommes eu mesure, d'offrir à nos lecteurs le service quotidien du Radical et celui d u Citoyen au p r i x de : 20 fr. par an. 10 fr. pour G mois. 5 fr. pour 3 mois. Le Radical qui est l'organe officiel du parti Radical et RadicalSocialiste s'est placé au premier rang des grands journaux d'information. I l publie chaque j o u r des illustrations très soignées,trois feuilletons, un conte, des récréations, un grand article politique, un éditorial et des nouvelles abondantes de ses Correspondants spéciaux d'Etranger et des Départements. C'est l'organe complet tel que nous voudrions le publier nous-mêmes si nous en avions les moyens. C'est ce grand j o u r n a l que nous mettons à la disposition de nos lecteurs avec notre organe hebdomadaire qui s'attachera de plus en plus aux informations locales et régionales. Ajoutons ((lie Le Radical publie chaque semaine le Bulletin Officiel du parti Radical et Radical-Socialiste (pic doit lire tout militant de notre parti. Le Radical organise fréquemment de grands concours dotés cie nombreuses primes dont bénéficieront tous nos abonnés. Tous les avantages (lue Le Radical offre à ses lecteurs seront offerts à nos abonnés. Nous insistons sur ce point que les deux journaux réunis coûteront le même prix qu'un seul organe régio mil quotidien. BON MARCHÉ QUIMPER B'naaa-i'Mi'es choix important TRMmmouEs M. Mazé se présente commo candidat unifié. Henriot est jaune, Mazé est rouge. En malaxant les deux on aurait de 1 ' oranyé, et si Henriot se décidait enfin à payer à boire, on aurait de l'orangeade. 11 y a Mazé et Mazé. O11 avait d'abord cru qu'il s'agissait d'un ancien élève do l'école normale de Quimper, devenu docteur ès sciences physiques et préparateur à l'Institut Pasteur. I l a fallu en rabattre. 11 11e s'agit plus que du petit Mazé, d'Ilauvcc, un rigolo, un peu fanfan, qui a toujours l'air, quand il parle, de se moquer des autres et do lui-même. Quand i l se prépare à haranguer le peuple, il s'avance sur la scène, la boucho en cœur et lo jarret cil avant, i l ne lui manque qu'un bouquet. Ou croit qu'il va demander la main d'une riche héritière. C'est Coude qui u épousé l'héritière... la princesse. Lequariier-maitre mécanicien a bien dirigé sa barque. Vive la mécanique et tâchons d'en faire autant. Après le Conseil général, viendra la députation. Pour Goude, ça y est. Masson a le numéro deux, et on m'inscrit avec le numéro trois. Quinze mille balles, ce n'est pas à dédaigner. L'autre soir, une voix montait du Mont Frugy : « Peuple de Quimper et autres lieux, je t'aime de toutes les forces unifiées de mon âme. Avant de te connaître, j'avais pour toi une passion violente, fougueuse, emportée, irrésistible. A ta vue, ça été le coup de foudre. Je sens que je nc pourrai plus vivre sans toi, ô mon ange, ô ma passion. » A sa fenêtre, Henriot, ahuri, écoutait cette tirade sentimentale débitée par une voix câline. C'était Mazé qui s'adressait à la foule, à la multitude, mais d'une voixsidouce, si jeune, si sentimentale et si pénétrante, qu'Henriot, sous le charme, croyait que c'était la popularité qui, de sa voix de sirène, l'invitait à prendre avec l u i dans l'azur un peu assombri du ciel élecloral son vol nuptial... vers le succès. FANTASIO. P. S. — Parmi les candidatures qui se posent dans l'élection de Quimper, i l n'y en a qu'une de sérieuse, celle de M . Canet, président de la Chambre de Commerce. Après M . de Servigny, i l nous a fallu dire hélas ! Devant les candidatures de M . Henriot et celle de M . Mazé, i l importe de crier : Holà ! Dimanche, à Landerneau, où les groupements républicains présentaient d ' u n commun accord deux candidats,ceux-ci ont été mis en ballottage grâce à l'intervention cles unifiés. Si par impossible un de nos amis so trouvait en minorité au second tour de scrutin, "la faute eu serait aux partisans do M. Goude. I l en est de même à Quimpor. Les républicains cle gaucho ont le devoir de déjouer cotte nouvollo manœuvre. Les radicaux, les socialistes républicains devant l'impudence de la droite qui devrait so terrer, ot devant la divorsion uno fois do plus tentée par les goudistes qui font le jeu des réactionnaires, voteront pour M. Canet, par discipline républicaine. UNE RECTffK*T»ON Nous recevons de M. Pierre Mazé, chef de service de chimie et bactériologie agricole à l'Institut Pasteur, àParis, la lettre suivante : Monsieur le Rédacteur, Je relève dans le dernier numéro du CiLes Candidats amusants. toyen (21 octobre 1911), journal républicain du Finistère, un renseignement ambigu sur Le Frère Henriot lo citoyen Henri Mazé, instituteur-adjoint et le sans-culotte fflazé à Hanvec, qui peut jeter la confusion dans l'esprit de mes compatriotes. Né à Tréftévénez, canton de Ploudiry, Finistère, ancien élève de l'Ecole normale de Quimper, ancien professeur d'Ecole Nor« maie et d'Agriculture ; Ingénieur agronome, docteur ès-sciences, lauréat de l'institut, Henriot, manufacturier, est candidat chef du service de chimie et bactériologie libéral. II 110 nous dit pas s'il est indé agricoles de l'Institut Pasteur, Pierre Mazé, de nom, je nc suis pas candidat à la fonction pendant.... du clergé. Libéral, il 11e laissée vacante par la démission d'uu con* pourra donner, commo les jolies fem seiller général de Ouimper. mes, quo co qu'il a. Jet ne professe aucunes théoiies collecti' Henriot sera un candidat sec. I l a an- vistes, dans lesquelles les champions du noncé urbi et orbi q u ' i l ne paierait pas sabotage recherchent l'excuse de leurs actes criminels, et le mobile des lévices récent» à boire* * L E CITOYFN im—nmmmmiimiiMiiii IIIHI MINM nmp'i nu Mercredi l'' r novembre. — Trégunc, Daou- lous les points du canton, pour assister à Mais pourquoi alors réclamer la liberté las, Lannilis, I.e Relccq (enPlounéoiir-Mé- cetto solennité. Dans les rues dubourg, dès de l'enseignement si c'est pour la refuser nez). B AKIDAGES A V E C e t S A.ISTS RESSORT Jeudi 2. — Pont-Croix, Pont-l'Abbé, le malin, les drapeaux Holtentaux fenêtres, aux républicains ? Liberté pour tous ou moI.a Roche, Chàteaulin, Carhaix (duro 8 les bigoudennes enrubannées circulent nopole do l'Etat. Voilà le dilemne "auquel lias pour Varices — Ceintures Abdominales jours), Mespuul, Sentir. joyeusement. Au son de la Marseillaise les curés acculent les républicains ! Vendredi 3. — Pouldavid (on Poulder- exécutée par d'excellents binious, une foule Le prêtre se dit le seul représentant du C E I N T U R E P L A S T I Q U E , assurant la r é d u c t i o n rapide de gat), Saint-Sauveur. se dirige vers la vaste grève de Pors-Carn, vrai Dieu. Y embonpoint, r e c o m m a n d é e p o u r les Maladies d e l'Estomac, d e l'intesoù vont avoir lieu les courses de chevaux. A côté dos paroles et des exemples de tin, lictn mobile, IJtose, Déplacement des Organes, e t c . . . H'iu-riesMii.s m o d e C'est à 10 heures que celles-ci commen- tolérance donnés récemment par l'archeCORSETS de V I L L E et CORSELETS ÉLASTIQUES cent. En voici les résultats : vêque d'Albi et par l'évéque de Vannes, « « . 2 5 , « 9 ft\ et a u - d e s s u s l r " course au galop. — 1" prix, Le Rest, Mgr Latieule, il y a quelques années, comQUIMPER 20 fr. ; 2" Le Cloacli, 15 fr. ; 3' Nours, 10 fr. ; bien de curés et de prélats intolérants! 4- Rivoal, 5 fr. Combien d'imperceptibles êtres, Dc petits jésuites bilieux2° courso au trop. — l - ' Cochon, 20 fr. : prêtres De milliers s d'autres d'autres petits pré 2" Stéphan, 15 fr..; 3' Le Clech, 10 fr. ; 4' Le Jeunesse Républicaine Quimpéroise. Qui portent de petits bons Dieux ! Samedi prochain, 4 novembre, aura lieu Rest, 5 fr. C'est abaisser la religion et rapetisser salle Rieux le bal organisé par la Jeunesse \ midi, M. Durand, maire, les conseillers Républicaine Quimpéroise. municipaux, M. l'Inspecteur primaire cl les Dieu que d'agir ainsi. Qu'en pense Mgr de Quimpcret de Léon ! Un très grand nombro do souscriptions instituteurs des environs attendent à la gare Q U I M P E R — 16, r u e K e r é o n — Q U I M P E R sont déjà réunies pour cette fêle qui promet Plo/iévet les autoiités et les invités. Bientôt descend'êtro des plus brillantes. Les ossements des marins et des soldats On peut, dès aujourd'hui, so procurer des d e n t d u t r a i n M M . L O H u i t e t P l o u z a n é deur tenté sans violence par le nommé Pérégrlnaiions unifiées. - Un qui cartes au siègo. de la Jeunesse Républi- députés, Ilammond, Secrétaire général de du vaisseau (( Les Droits de I il ont me ». Etienne-Louis Le Faou, âgé de 21 ans, — L'exhumation des restes des victimes s'en f.Jche 1 — On demande caine Quimpéroise, 21, rue du Sallé, ainsi la Préfecture, remplaçant M. le Préfet, domestique de ferme, actuellement soldu combat du 14 janvier 1797 continue, sous quo chez M. I.e Bourhis, propriétaire du des auditeurs. du Finistère Bernard, inspecteur d'Académie, Biger, la direction de la municipalité. dat au 9e dc ligne à Dieppe, sur la perCaféde Bretagne. Tandis quo la lutte entro blous ot conseiller d'arrondissement et de nombreux I.es squelettes intacts so touchent étroitesonne d'une enfant de 13 ans, Marie Conférence publique. — Vendredi 27 amis. Tous sont venus pour apporter à nos ment dans les vastes fosses où on les a blancs so prépare à Quimpor, dans lo La 4« session de la Cour d'Assises du remoncalme ct le silence, lo citoyen Goudo et octobre à .S heures du soir, sallo du Gym- maitres, à notre école, un témoignage de alignés au moment de l'inhumation. Il est Finistère s'est ouverte lundi 23 octobre, Louise P..., a Combrit. Les faits er impossible de donner un coup de pioche sous la présidence dc M. Frétaud, con- tent à la nuit du 30 avril a 1 mai derMazé, son disciple, parcourent notro nase municipal, sous les auspices dos sympathie. nier. sans amener des ossements. canton pour y répandro la bonne parolo coopératives do consommation La Fraterseiller à la Cour d'appel dc Rennes. On so rend en cortège vers l'école dont Les débats ont également lieu à huisIl est grand temps de se hâter, car la mer socialiste. nelle et La Solidarité, conférence publique A udiencc du 2-1 octobre clos. M. Jacquier soutient l'accusation Samedi, M M . Masson ct Mazé ont et contradictoire avec projections lumi- M. le maire fait les honneurs. Les nouveaux déferle par-dessus la l'alaise basse où repoLa Cour entre en séance à midi et, et.M 0 Georges Le Bail fils, présente l a locaux bion aménagés, spacieux et large- sent les corps des héros morts pour la fait uno réunion à la salle du Gymnase neuses par le camarade Daudé Baticel, ment éclairés sont tout à fait confortables. atrie. après lu déclaration d'ouverture d'usage, défense de l'accusé. devant demi-salle. l.o premier a ressassé C2o n e n r n e a u il est procédé à l'appel des jurés. Le Faou est condamné à treize mois toutes les vieilles histoires chères au secrétaire général de « l'Union coopéraC'est une école superbe dont le distingué Cri du Peuple, et beaucoup parlé dc tive », sur la coopération. architecto qu'est M. Deroux a dolé St-GuéI.a canaîM'toU'. — Mme Vve Clé- de prison. Obsèques de M. Bouteiller. — Samedi Les daines sont instamment invitées. son rèlo an Conseil général. Le second nolé. A udiencc du 25 octobre. dernier onl eu lieu les obsèques de M. Bou- mence, épicière à Quimperlé, s'aperceEntrée gratuite. a déclaré qu'en posant sa candidature, l'ta B n c e t t d i a i r e . — Le 24 août derAprès un apéritif d'honneur a lieu 11 ; ban- teiller, Administrateur de la marine à Con- vait, le matin du 29 mai dernier qu'un il n ' a pas escompté le succès (J'te crois). Sauvetage. Lundi dernier, vers 3 h. 1/2 quet au grand hôtel Marot. En dehors des carneau, décédé presque subitement à lîtec malfaiteur s'était introduit pendant la nier, entre 2 h. 1/2 et 3 heures de l'aprèsCe jeuno M. Mazé est du reste un can- du matin, uno dame veuve Priant, habitant personnalités déjà citées, nous remarquons : où il passait un congé d'un mois pour, se nuit chez elle, en escaladant une fenêtre midi, l a dame Teurnier, débitante à didat comme on en voit peu. A Penhars, ruo Neuve, est tombée dans l'Odet, à lu Croix-Penot en Pleyben, s'apercevait le lendemain, où i l pérorait devant dix- cale du Pont-Firmin, quelque temps après, MM. Deroux architecto, Le Moigne, entre- renieltreet de ses fatigues et de la maladie de dont i l avait brisé le carreau, et qu'il quelle feu s'était déclaré dans un tas de preneur, Moynard, de Pont-l'Abbé, Bony, avait dérobé une certaine quantité dc M. Michelet, camionneur, prévenu par foie qui lo minait. huit personnes bien comptées et ...deux I.e Syndical et la Coopérative des patrons- marchandises, beurre, graisse, sucre, paille placé dans son jardin, à un mètre chien. « je mo f...iche des voix citoyens, Mme Dalidee, réussit, non sans peine, à contrôleur principal des contributions direcretirer la veuve Priant de sa fâcheuse situaa-t-il dit, cc que je désire, c'est expri- tion. A ce moment, la marée était basse, tes, Le Normand, percepteur, Loréal, Dés- pêcheurs, lo personnel de la marine, la œufs, -etc..., représentant une valeur de seulement du pignon d'une grange attenante à la maison d'habitation. Mme mer mes idées socialistes ! » mais vu l'état d'ébriété do la vouve Priant, obéîmes, Le Bosser, Caugant, Ar/.cl, Cos- société d'assurances avaient offert de su- 200 francs environ. Et l'auditoire do rire sous capo, tandis celle-ci se serait infailliblenant noyée sans quer, Louarn, Morvan, Coquelin, llémery, perbes couronnes ; les deux premières Les soupçons se portèrent sur le Teurnier, ainsi que son mari et une quo l ' a m i . K e r v e i l l a n t , assis à côté du l'intervention rapide de M. Michelet. instituteurs, Calvez, syndic, Tréguier, com- étaient portées par des marins de l'Etat. nommé Louis-Marie Boulbar, 29 ans, autre personne qui se trouvait dans son « conférencier » d'applaudir comme un Des amis do la familles avaient apporté de maçon à Quimperlé, dont certaines per- débit accourut et purt, en quelques Le Concert (le Bienfaisance. — L'abon- missaire de la fête. seul homme. Les convives, au nombre de 150 environ, magnifiques couronnes en Heurs naturelles. sonnes avaient remarqué, pendant la minutes, arrêter l'incendie, avec l'aide dance des matières nous oblige à remettre — Ouah ! ouah ! fit le cabot. Sur le corbillard, on avait déposé le ^.abro, nuit du vol, los allées et venues sus- du nommé Pierre-Jean Lanniel, âgé do fout honneur au repas excellent. Et la séance fut levée sur ces marques la publication du compte-rendu de cette 48 ans, journalier agricole. Au Champagne, M. Plouzané remercie les épaulottes et le chapeau du regretté pectes. 11 l'ut en ellel reconnu coupable, soirée organisée par la Chorale Quimpéde sympathie. Or, cc dernier, le feu éteint, déclara A Pluguffan, l'accueil fut plus frais roise au profit des victimes de la Gloire et- M. Ilammond, M. L.e Bail, M. l'Inspecteur administrateur. Lescordonsdu poêle étaient la plupart des objets dérobés ayant»été encore. Notre homme ayant été expulsé de lu Liberté• Disons qu'elle a obtenu le d'Académie et M. l'Inspecteur primaire, tenus par MM. Dard, Administrateur dc la retrouvés à son domicile. Mais, au cours spontanément q u ' i l en était l'auteur dès qu'il voulut ouvrir la bouche. d'avoir bien voulu assister à cette inaugu- Marine à Quimper, Courtin, lieutenant de de la perquisition et sur les déclarations volontaire. Arrêté ct interrogé sur les plus brillant et le plus légitime succès. 1 Pendant ce tomps, M . Goudo luiration. L'orateur, dont l'allocution esl très réserve et Mairo de Lanriec, lo D ' Lucas ot Irè.- nettes de sa femme, on établit aussi raisons qui l'avaient poussé à comEtat-Civil du 19 au 25 octobre 1911. — mémo (saluez ! ) s'était rendu au bourg Mocudé, pharmacien, amis du défunt. Lo que Boulbar avaient commis d'autres mettre cet acte, Lanniel fit des réponses goûtée, dil qu'il a entendu les doléances Naissances. — Phitoinêno Tanguy, rue do d'Ergué-Armcl pour y fairo. son petit l'Hospice, l i . — Woncoslas Piriou, rue des des instituteurs du canton, en butte aux douil était conduit par MM. Bouteiller fils larcins au préjudice de plusieurs per- assez vagues. bout dc causerio. Bien q u ' i l eut fait Gentilshommes, 26. — Tristan Le Golf, iliaques de la cure. Il parle de la lutte sans et frère, par le personnel dc la marine, sonnes du voisinage. I l déclara toutefois q u ' i l avait agi tambourinersa venue, la veille, et retenu Allées do Locmaria. — François Corrin, cesse renouvelée dans la contrée de la IV.u MM. Cadiou, Administrateur principal à Après avoir passé des aveux, Boulbar, sous l'influence dc l'ivresse ct pour se une sallo, i l trouva visage de bois. Moins venelle du Stéir, 0. contre la raison, ilu dogme contre l'esprit Brest, représentant le Directeur del'lnscrip- qui comparait aujourd'hui, ne reconnaît venger « du mal que lui faisait le débit, difficile que le grand roi qui « avait failli 277 Naissances en 1911. tion Maritime, Le Poncin, Administrateur que lo vol de chez l'épicière ; quant aux qui lui prenait tout son argent. » (l'fque. Pour mettre lin il cotte levée de hou attendre », M . Goude attendit... I l 110 Mariages. cliers dont le prétexte e;i l'éternelle ques- de la Marine à Audierne, Guéiin-Ganivet, autres, i l accuse sa femme d'en être attendit en vain. C'est donc sous l'inculpation d'incenDécès. — Pierre Guillermou, 3 ans M. Goude s'en allait fort marri de Goarem-dro. — Mathias Le Corro, 72 ans tion des manuels ;-c î.'iiri :s, i l esi urgent attaché au laboratoire de Concarneau. L'n l'auteur. die volontaire que comparaît Pierren'avoir pas pu sortir ses doctrines lors- s. p., époux Lévénès, rue Saint-Mathieu, qu'une intervention législative viennent premier-maitre suivait le corbillard portant M. le substitut Brunier occupé le Jean Lanniel. Les renseignements qu'un groupe de braves citoyens en K'.). — Mario Jézéquel, til ans, ménagé siège du ministère public. M'' Louvièrc donnés sur son compte sont plutôt bas. renforcer les lois do i l' ise laïque et d les décorations de M. Bouteiller. « chupens » lo croisa. veuve Né/.et, ruo de Kerfeunteun, 7 bis. .lispositions relatives Remarqués dans la nombnjiise assis- présente à la barre la défense de l'ac- On ne l u i connaît qu'un défaut : celui — Tiens d i t l ' u n d'eux, voilà le Vincent Cornée, 75 ans, journalier, époux voter rapidement les tance (nous nous excusons des omissions cusé qui, reconnu coupable avec circons- de se livrer à la boisson d'une manière au contrôle do l'enseignement privé. Monsieur en souliers vernis qui vient Cariou, rue do la Providence, 50. — Marie Braban, 80 uns, ménagère, veuve Kerviel, que nous pouvons l'aire) : MM. les Maires tances atténuantes, est condamné à constante. M. Bernard, inspecteur d'académie, renier nous démocratiser. Cette affaire donne lieu à un assez Allons, allons ! voilà une candidaturo rue Pen-ar-Stang, 0. — Jeannès (enfant cie à son tour MM. Plouzané ct Le Bail de de Concarneau, Beuzec, Trégunc, Névcz, cinq années dc réclusion. sans vie), avenue de la Gare, 21. leur inlassable dévouement à la cause do Riec, La Forêt-Fouesnant ; Lecoz, commisqui s'annonce bien. Mais, nu fait, M . long défilé des témoins qui précisent les Audience clu 24 octobre 435 Décès on 1911, l'école laïquo et rappelle aux instituteurs saire de police ; Albertin, capitaine ; Castel, Mazé est-il bien sùr # d'être toujours A t t e n t a t à l a p u d e u r . — U n mar- circonstances de l'affaire. 11 résulte de dont 156 aux hôpitaux qu'ils n'ont pas à s'incliner devant les lieutenant des Douanes, Deiber, receveur candidat *? chand dc vins cle Brest, nommé Jean- ces dépositions que, contrairement aux injonctions de ceux qui combattent leur des Douanes ; Patrice, Juge de paix ; GléPublications de Mariages : Paul Corre, ;igé de 41 ans, est accusé dires de l'accusé, ce dernier n ' a pas Charles Caradec, cultivateur à Foues- œuvre. marec, Greffier ; Lamballais, Directeur de d'avoir, le 11 j u i n dernier, attiré dans appelé du secours. nant, et Mario Philippe, bouchère à QuimLes élections de Landerneau. M. Brunier, substitut, occupe le siège M. Hammond, Secrétaire général, remer- l'Ecole supérieure ; Letendre et Bourhis, sa chambre une filletto de six ans sur per. MacheLes élections complémentaires qui cie la municipalité do Penmarch, de l'avoir ofliciers des sapeurs-pompiers ; Le Berre, laquelle i l se serait livré à des actes du ministère public. C'est Ont eu lieu dimanche dernier, à Landerconvié à une aussi belle cérémonie. Le Percepteur ; Bonduellc ; Guillou ; Deyrolle; contraires aux bonnes mœurs. Corre ne naud qui présente la défense de l'accusé. neau nécessistent un second tour de représentant de M. le Préfet parle de l'obli- Billotte ; Lemarié; Cathala ; Guillerme; reconnaît pas les faits retenus par la A 4 heures, le verdict est rendu. I l scrutin demain dimancho, 29 octobro. déclare Lanniel coupable, avec circonsQuimper 7, rue Toul-al-Laër, gation scolaire, de l'instruction obligatoire Joyeau, Sauban, maître du port ; l.e Rose, Chambre des mises en accusation. Notre ami M. Cessou, plâtrier, canditances atténuantes. L a Cour condamne et des projets du gouvernement au sujet des Lozivit, pilotes ; Deymarie ; Le Noénne ; nÉOl VKIlTI ItE Sur réquisition dc M° Jacquier, pro- l'accusé à 2 ans de prison»avec sursis. dat des Bleus dc Bretagne, arrive en le D i m a n c h e 2 9 Octobre ennemis de l'école qui n'entendent , pas Tanguy, etc. tête avec 590 voix, tandis quo M. Sulucureur do la République, le huis clos est désarmer. hun, également de la liste républicaine Les Vétérans, le Syndicat et la Coopérative prononcé. M c Feillard du barreau de M. Le Bail so lève à son tour : I L A E T E PERDU mardi dans lo dc gauche, réunit 551 suffrages. des patrons-pécheurs, les douaniers et los Brest, assiste Corre. veston* mode Il dit toute la joio qu'il éprouvo à so trajet do la ruo St-Joseph à la ruo du M M . Guillaume Donnart et Paul Le- Frout, une p l u m e n o i r e . pompiers avaient envoyé des délégations. retrouver au milieu de ses anciens électeurs Le jury rapporte un verdict d'acquitQUIMPEK FLW.S.VSîïfr.eiae-testis roux. candidats des modérés et dos La rapporter au journal. et amis avec lesquels il vient d'échanger Les drapeaux des vétérans et de la société tement. réactionnaires, ont obtenu respectivetant de paroles de sympathie. Il adresse un de secours mutuels des marins-pêcheurs i i i i r c affaire d c iiiwui'*. — La ment 580 et 578 voix. salut cordial à son collègue Plouzané dont figuraient dans le cortège. 4>onarnenez seconde, affaire inscrite pour cette auAu dernier moment, les unifiés ont adressez-vous à Au cimetière, M. Cadiou, Administrateur dience est appelée à 4 heures. 11 s'agit /I la mairie. — Lo dimanche 22 courant, il l'ait le plus grand éloge. résolu d'entrer eux aussi dans la lutte en présentant deux candidats, M M . les membres de la Commission des Hos- Il remercie son ami Durand, maire de principal, à fait l'éloge du défunt et a encore d'une affaire d'attentat à la puAlbert Le Grand, employé des chemins pices se sont réunis dans une des salles de Penmarc'h, dc l'avoir convoqué à cette fête retracé sa carrière tant comme Commissaire do fer et François Bellégou, ouvrier du la Mairie et ont voté en principe l'achat d'inauguration des nouvelles écoles. (( Réunis quo comme Administrateur de la Marine. port. dans une haute pensée d'entente, nous Après lui, M. Nicolas, secrétaire de la cood'un corbillard. M. Goude était venu lui-même la faisons la promesse de nous montrer fidèles pérative des patrons-pêcheurs, est venu Bateau chaviré. — Le bateau de pèche à la cause de l'enseignement laïque, ot d'en saluer une dernière fois au nom des marins veille, faire uno réunion publique à la Verres garantis absolument purs salle Blanche. L'exposé dc ses théories Rocambolc, n° 1217 do Douarnenez, patron faire connaître, par la continuité do notre de l'Avenir Conearnois, de la Fraternelle el armateur Pendenzec, a chaviré dans la souleva des protestations presque una- journée soignée des Ordonnances de Messieurs les OCULISTES do samedi sur la cf>te de Telgruc, propagande, l'utilité et la beauté. I l faut Concarnoise ct de la Coopérative des pa- Exécution nimes et l'assemblée manifesta nette- par suite d'une violent» rafale. Ce nau- instruire les hommes pour les rendro meiltrons-pêcheurs, le très regretté administraSouvenez-vous que ce que nous avons mentson désird'entendre,non M.Goude, frage eut heureusement pour témoins des leurs et leur inculquer la double notion cle plus précieux, c'est la VUE ! teur. Il dit cc que fut M. Bouteiller comme mais les deux candidats unifiés qui se marins qui, surpris par la tempête, so dis- inséparable des droits et des devoirs. administrateur. I l le montra très attaché à gardaient bien dc paraître à la tribune. posaient à regagner le port ; ils se portèrent Nos maitres sont dévoués, notre enseiC'est dans ces conditions piteuses que à son secours et lurent assez heureux pour gnement est impartial, nos livres sont iriê- ses obligations professionnelles et s'intés'acheva cette réunion avortée. Le len- sauver tout l'équipage et prirent à la remor- proehablos. » U lève son verre à la défense ressant tout particulièrement à ses collaboJ U M E L L E S , FACES A M A I N , B A R O M È T R E S que le canot naufragé qu'ils conduisirent demain, jour du scrutin, les deux candi- au port do Morgat. Il n'y a pas d'accident et à l'action laïque, à l'union et à la solidité rateurs et à ses braves marins pour lesquels dats unifiés obtenaient 48 ct 47 voix ! il avait une affection sincère. de personne, mais tous les engins de pêche dil bloc ljlïquo. Cetto intervention malencontreuse, et le matériel du bord sont perdus. <5. P E P I N , Opticien, « Mais je n'oublie pas non plus,ditl'orateur, Puissent ces témoignages d'estime el qui ne sert qu'à montror combien sont que cetle féte réunit les représentants d'affectueux regrets adoucir la douleur dc I*ou Idcr^at 16, R u e K é r é o n . 1 6 — Q U I M P E R impopulaires à Landerneau les théories nombreux de cette raco travailleuse, active toute la famille du défunt à laquelle nous et la personne du grand pontifie unifié, Acis. — Le Maire de Pouldergat à l'hon- et. foite, les bigoudens, qui après s'être rtimTmiTira» n TTI-HffllUI'IOTMir est la seule cause du ballottage. Sans neur de porter ù lu connaissance cles inté- installée sur cette partie du promontoire présentons nos plus sincères condoléances, Si vous voulez avoir une bonne chaussure fri a t. i l » ollo, nos amis étaient assurément élus ressés quo jusqu'à nouvel ordre ils devront, granitique de la péninsule armoricaine, a ASILE PUBLIC DES ALIÈNES Faisant valoir le pied et ce qui vient après : au premier tour. de Quimper. produit une population admirable de paysans Douceur chrétienne.— 11 y a quelques L'attache, la cheville, on en a (ait exprès à l'occasion de chacune des foires de PoulPour être rctardéo, leur victoire n'en 1 Chez Lefèvre, à Quimper, car la chose est très jours, le jeune Olivier Mescam, fils du eanlaboureurs el de marins. david, le l" " vendredi do chaque mois, retiest pas moins certaine si tous les répu[sûre (i Impénétrable aux autres populations,elle toniiier-ciief de Sizun,ayant assez veitement blicains font demain leur devoir en por- rer dc leur mairie respective un certificat répondu à M. l'abbé Bernard au sujet d'une Cuir, façon, le « lout fait » ou le fait sur mesure incarne et réalise une force extraordinaire observation que l'abbé lui faisait, reçut de Contentent les clients et sans autres apprêts; tant leur voix sur les deux représentants attestant quo leur exploitation n'est pas d'expansion qui l'amène à so répandre la main do l'ecclésiastique une nminesse Du bon ! du bon marché!—I .es articles sont prêts infectée de fièvre aphteuse. dc l'entente des groupes dc gauche. pour f o u r n i t u r e s diverses nécesAllons, venez donc à lu o llatle à la Chaussure n •pai tout et à coloniser on Franco. gifle. Pendant plus de vingt uns, avant Cc certificat devra étro présenté à toule saires à l'Asile cles Aliénés de (( C'osl aujourd'hui le rendez-vous des desL'enfant ne crut pas devoir tendre l'autre Veau mégis, veau mort-né, souliers glacés, l'année 1908 où les réactionnaires s'em- réquisition des agents de l'autorité. joue, mais en référa ù son père qui réclama Qniœper pendant l'année 1912, [vernis, cendants de la race antique encore entourée parèrent par surprise dc la Mairie, la des excuses de la paît du doux pasteur aura lieu Je A S aiovcEtilit'e fi-^fi a . Tous dans cet entrepôt se trouvent réunis du mystère des lointaines origines. Je bois P l o g o n n e c ville de Landerneau a tenu à honneur Suns qu'on puisse, acheteurs, leur adresser aux amisdu clan bigouden. à la solidité des Celui-ci s'y refusa et M. Mescam père, on à la P r é f e c t u r e , à 3 heures de | reproche d'élire des représentants républicains à Tué par les ubeilles. — Le nommé présence de cette attitude intransigeante, Venez donc chez Lefèvre et pour n'y pas venir son conseil municipal. Hénaff, âgé do 03 ans, s'était rendu chez amitiés bigoudennes, à leur efficacité, à porta plainte au parquet de Morlaix l'après-midi. 11 ne faudrait vraiment pas pouvoir réunir, Demain dimancho, ello manifestera su lilie, à Kéroriou-Gorré, en Plogonnec, leur durée. Aux bigoudens, à la Bretagne, Le tribunal dc cetle ville a, pour cc fait, Pour les conditions,consulter les Le chiffre, très miteux, de six francs dans sa cle nouveau ses sentiments dc solidarité pour l'achat dc ruches ; eu les visitant, les terre do rêve et d'action », condamné lo 20 courant l'abbé Bernard à [poche a flic lies et le cahier des charges. Uno quête faite pendant le banquet au 10 francs d'amende avec sursis. républicaine, malgré l'effort combiné abeilles le piquèrent ct quelques instant» Mœtusaprès il succomba. prolit des familles des victimes de la Liberté des cléricaux ct des goudistes. -rf, 'iOcCv/ir* CNuii-l'Abbé a produit uno somme de 40 l'r. 10. Cette fr Ifr H&LLE & CHAUSSURE En avant, Landerneau pour la Répu^'èteauentM Une Conférence. — Dimunehq après- l'été si réussie s'est terminée par unc.paitio blique ! 1, Place Terre-au-Duc, Quimper «3e s p o r t s , Nécrologie. — Nous apprenons avec remidi, aux Halles, M. l'Abbé Bordron a fait nautique fort intéressante, étant donné C h a s s e . Unl f oi m cs ei Li v rées QUIMPES 3 I a i » o : i J T . L E F È V R E gret la m o i l de M l l e M a i t l i e - M a r i e - E m i l i c une conférence publique et contradictoire l'état dc la mer, complètement démoulée. T e r r è n e , fille de M . A l b e r t T o r r é f i e , coml e voleur du fl\usée devant un auditoire diversement composé, Voici le nom des sept lauréats pour Lcy missaire do police à BiOM, âgée de 19 ans. de Quimper arrêté l.'oiateursillonnisto a fuit connue il convient courses dc canot : I " prix,Cossec; 2' Jc.iou, Noie; p u o n s M. et M m e T e n d u e , si dou l'éloge de l'Eglise, après quoi lo citoyen A l a i n ; 3' ÏSmuon, Louis; 'r Béehenuee ; lourousemeut éprouvés par ce décès, d ' a c On vient d'arrêter à Paris, l'auteur du Cytncimann n répliqué. Ce Polonais i•.'> nous 5' Jégou, Isidore ; 0' Souron ; 7' MontToit. cepter nos bien vives condoléances. vol du Boucher au Musée de Quimper. u prêné les beautés du désai tru'ineni et - - j (Au l cil u l HO l'r. de prix I. Les vainqueurs de l'éprouve cyclistosoiit; C'est Uft nommé Auguste Thiroloy, d i t toujours quoique Polonais— nous a montré 1" Qtiénet, 15 l'r. ; 2' Folgoas, 10 l'r. ; 3' Le <_',ijii3"«»mMjdiic- d o ÎJ» T h i r i o n , origiliairo dc Dunkerque, qui les ravages do l'alcoolisme. mm wtm • • • , w o j villégiaturait avec sa femme dans la Quelque « camarades » dont la tempé- Roux, 5 l'r. i l " I « K «» * 1 e î - î * t - i » e » ' • » »ft» "» région. On a retrouvé chez l u i le tableau ronce est proverbiale il Pont-l'Abbé applauOn signale les pèches suivantes, cette dirent ferme, à la grande joie des audivolé. La Mission..— La mission risque fort de semaine : Douarnenez. — 20 octobre : Nombre de Thiroloy a été arrêter et conduit à teurs. détourner de l'Eglise des sympathies au bateaux 150, moyenne 800, prix moyen 28 à —• 11 y en aura toujours qui « se piqueront lieu do los lui concilier^ Quimper où i l sera interrogé par le juge 30 francs. — 23 octobre : bateaux sorfis 400 lo nez » répondit l'Abbé. d'instruction, L'Eglise fait des progrès à reculons dnns moyenne 2 à 3.000, prix moven 31 à 32 fr. Et, sur celte bonne parole, on s'en fut 24 octobre ; bateaux sortis .{00, moyenne de nos campagnes, prendre lin verre... cent, prix moyen 30 à35 fr. — 25 octobre On nous nllirme qu'une propriétaire cul- bateaux sortis 90, prix moyen 40 l'r. mt>(ïli4:<nolé"Pen Hliil'oSi tivatrice très honorable, n'aurait pas été Concarneau. — 20 octobre : nombre de FOIRES DE LA SEMAINE Une Jute républicaine, — Dimanche der- admise à suivre la mission ni au sacrement bateaux soi lis, 200, moyenne 1.200 à 2.000, Samedi 28 octobre. — Coray, Lo Faou, nier a eu lieu l'inauguration des nouveaux de la pénitence parce qu'elle abait un de prix moyen, 40 l'r.— 23 octobre : bateaux 90, moyenne 0 à 700; prii. moyen Huelgoat, Plouvorn, Sibiril, Quimperlé. bâtiments scolaires de St-Guénolé. scsjlls à l'école communale de Quimper. sortis 41 à 42 fr. — 25 octobre : bateaux sortis'90 Lundi 30. — Plogastel-Saint-Germain, Malgré la tempête qui souillait et la pluie, C'est à peine croyable ct c'est pourtant prix moyen 42 francs. Lesnevon, Pleyben. nombro do personnes étaient accourues dc vrai, Mardi 31. — Commaua. HERNIES-VARICES à l'égard des cultivateurs dont je suis et dont jo me flnito d'êtro un des amis les plus fervents et les plus dévoués du Finistère. Je m'aperçois d'ailleurs que vous semble/, hésiter vous-même sur la valeur rie ne renseignement tendancieux qui a pu êtro mis en circulation par quelque intéressé plus naïf, au fond, qu'il no voudrait lo laisser paraître. Veuillez agréer, Monsieur le Rédacteur en chef, l'assurance de ma considération très distinguée. P. MAZÉ. . Ainsi qu'on l a vu plus haut, nous avions spontanément établi la différence... sensible à fairo entre notre correspondant M. Henri Mazé(d'Hanvec) et M . Pierro Mazé (dc Paris). Nous remercions cc dernier des déclarations très nettes dont il fait suivre sa demande courtoise de rectification. Gr. 3? É J ? X , -, S KA T I N G - R I N K BON MARCHÉ Pour lous vos Imprimés F Imprimerie du Citoyen LUNETTES & PINCE-NEZ Thermomètres médicaux, pèse-vins, pèse-lait, pèse-alcool, etc..,. * R A IJ L T F Quimper — 6, Place Terre-au-Duc DOUZE MAISONS DANS L A RÉGION lUVELLES DÉPARTMTÀLËs" l m solide et puissante organisation connnerc iale et la vente direcle ai! détail au consommateur, voilà Ses secrets <|iii nous permettent, de livrer à bon marché des BOISSONS de qualité irréprochable. LE CITOYEN 0 9 à 10.» ; foin, les 500 kilos, 48 à 52; paille, 23 r me Etudes de M 0 JONCOUR, avoué-licencié, L e t t r e s è n P a t t e s Etude de M G A O U Y E R , N o t a i r e à 28; breuf, le kilo sur pied, 0.05 à 0.70; vaà Quimper et de M° M O R V A N , notaire à Pont-l'Abbé l ' O S K ili A E A G E cho, 0.G0 à 0.05; veau, 0.80 à 0.85; mouton, à Audierne. Ui-cepUons ih'N iiiitrchanilimcN Cliiiiirgieiis-Scnlislcs 0.75 à 0.80; porc, 0.85 à 0.90; beurre, lo kilo Livrées 4 heures après la commande en gare d ' a r r i v é e en gros, 2.00 ;'i 2.80, ot on détail, 2.90 à 3.10 ; Diplômés de l ' U n i v e r s i t é de Paris PRIX TRÈS MODÉRÉS Nous no recommanderons jamais trop tçiifs, la douzaine, 1.25 à 1.50; poulets, la en l'étude 2, nse Kéi'êcn, QWMIPEf! Li ^AUûéui S'adresser à l ' I m p r i m e r i e Bresouvent qu'il ne faut jamais prendre livraison couple, 3 à -4.»» ; cidro, la barrique, 50 à L e . l l a r i l n A 4 Novembre 1 9 1 1 En l'ace la Cathédrale. en gare d'un ou plusieurs colis sans s'être 55 fr. En l'Etude tonne du Citoyen, 21, rue du Sallé, à 1 h. 1/2 assuré du bon état de l'emballago et du de M" MORVAN, notaire à Audierne CHATEAULIN — Marché du 12 octobre. Maladies do l a bouche et des dents — Quimper. — contenu. Froment,prix movon, los 100 kilogs, 24.50; de Bois de Pins et d'Ormes 1»11 Le H a r d i 3 1 Octobre Prothèse — Redressements Touto marchandise qui parvient à destina- soig'.e, 17.50; orgo, 17.»» ; sarrasin, 20.50; en 6 lots à 2 heures de l'après-midi tion, plus ou moins détériorée, doit être avoine, 18.»» ; pommes de terre, 5.50; foin, Consultations tous le jours de 8 h. clu matin à G h. du soir. l'objet d'une « réclamation régulière » de les 500 kilos, 48 à 50; paille, 30 à32 ; bourre, Mise à p r i x totale ; 58.3©© f r . Premier lot. la part du destinataire ou do son représen- le kilo, 2.70 à 2.75 ; œufs, la douzaine, 1.»» à P R I X MODÉRÉS 1.10; cidre, la barrique, 35 à 45 fr. tant. U N E P R O P R I É T É sise à A u - f i e s f o r m u l e s d e D É C L A I t . l - S'adresser à M" Gaouyer, notaire. Une réclamation régulière est la constadierne, route du Cgp, consistant T i O * i ) i ; V E R S E M E N T pour MORLAIX. — Marché du 14 octobre.— rais acacia très secs, touRÉPUBLICAINS I tation de l'avarie, en présence du chef de Farine, première qualité, les 100 kilos, en maison, appentis et j a r d i n . les Rei rai Les ouvrières et paysan nés gare ; c'est aussi et surtout son inscription 35.»» à 35.50; farine, deuxième qualité, 33.»» ÂliQiiisez-VMBS H\iJilEJ tes dimensions. flîï GITOYEN « o » t e n r e n t e à l ' I m p r i m e r i e du M I S E A P R I X : l . C O O I«'r. au livre de sortie des marchandises. Inscrip- à 33.50 ; froment, 23.50 à 24 ; seigle, 10.50 à eî fasses S'adresser à M . L E RESTE, Poulabonnai* vos s mis. Citoyen, Quimper. tion et constatation doivent être laites 17.»»; sariasiu, 20.50 à 21,»» ; avoine, 18.»» dreuzic. Deuxième lot. « avant l'enlèvement » de la marchandise. à »».»»; orge, 17.50 à »».»» ; son, 18.»» à T ï ï u d c T d o & F 7 r a n ç ï s G A O Ï Ï Y Ë R U N E P R O P R I É T É sise à AuI.e destinataire ou son représentant doit 18.50; pommes de terre, G.»» à 7.»»; foin, notaire à P o n t - l ' A b b é . toujours vérifier l'état de sa marchandise les 500 kilos, 50.> » à 55.»»; paille, 30.»» à dierne, Place du Marché, consis« danslovagon » d'arrivée ot s'assurer que 3S.»»; bœuf, le kilo sur pied, 0.80 à 0.85; tant en maison, cour et j a r d i n . 66 99 le n° du vagon mis à sa disposition ost bien vache, 0.70 à 0.80; veau, 1.»» à 1.20; mouM I S E A P R I X : «©.«©35 B-'r. le mémo que celui inscrit sur la lottro do ton, 1.»»; porc, 1.20 à 1.30 ; beurre, le kilo voilure. eu gros,3.»» à ».»»loutosles qualités, el eu déOrgane du Parti Radical et Radical-Socialiste Troisième lot. cri l'étude S'il est satisfait, il n'a qu'à prendre l i tail, 3.»» à 3.10 ; œufs, la douzaine, 1.30 a 1.35; cidre la barrique,. 35 à 40; asperges, Bi<t» M a r d i 1-fl- N o v e m b r e U N E P R O P R I É T É sise à A u vraison. Au contraire, s'il a à so plaindre do quoi la botte, 0.10 à 0.00 ; salades la douzaine de dierne, roule du Cap, consistant à 1 li. 1. 2 T o u w l e s «SoiurK © 9 ' a a c « i . que cc soit, il doit le fairo remarquer au têtes, 0.">0 à 0.00 ; artichauts, la douzaine en maison d'habitation, appentis I. — U N E F E R M E à Kervennec, et cour. chef de garo, lui adresser une lettre recom- l.»»à 1.25. mandée relatant l'avarie, et consigner DOUARNENEZ. - - Marché du lundi 23 en Guilvinec, louée à Antoine Clé©gsHsa LIRE e n D E U X I È M E PAQE : M I S E A P R I X : -4.©©® B-'r. ensuite sa plainte avec ses réserves sur h oetubie — Farine, première qualité, les lien pour 920 francs l'an. registre des sorties, « sans s'occuper de U10 kilos, 30.75 ; farine, deuxième qualité, P o u r p l u s amples renseignements Contenant environ 5 h. 80 a. 48 c. savoir qui a tort ou raison ». s'adresser à M° M O R V A N , notaire 31.75; froment, 21.»» à 21.50; seigle, 19.»»; Non compris les communaux. I.es Compagnies ne reçoivent el ne doivent sarrasin,21.»» à 22.)'»; avoine, I8.»»à 18.50: à Audierne. recevoir que des colis pesant exactement I pommes do terre, leslOOk., 8; foin, les 500 MISE A P R I X ; A & . 9 0 Q SV. poids indiqué sur la lettre de voilure. Elles kilos, 50 à ; paille, il).),» à 15 ; beurre, le II. — U N E F E R M E i\ Saintdoivent, en conséquence, remettre les colis kilo, 3.30 ; œuls, la douzaino, 1.40 à 1.50; r aux destinataires dans le même bon état poulets, la couple, 3.50à t.»»; cidre, la bar- Tlieurnel-I/.olla, en Plomeur el 171 elles sont responsables de toutes les avarie rique, 45 francs. Suint-Jean-Trolimon, louée à Jo de route, de même que des erreurs de des CONCARNEAU. — Marché du 23 oc- seph Boènnec450 francs l'an el le* tination et manquant de poids. tobre. - Farine 1'° qualité, les 100 kilos. impots, el composée : En faisant comme nous l'indiquons, on est sur d'obtenir satisfaction, loisqu'une récla 35 à 30 ; farine, 2' qualité, 31 à 35 ; froment, 1° D'une Tenue dont le fonds 25 à 25; seigle, 18 à 2'); sariasiu, 27 à 28; malion est fondée. appartient à la commune de Plo Ncfus recevons quelquefois des réclama- avoine, IS à 19; orgo, 18 à 11).»»; son, 17'»» meur, et contenant environ 3h.l(>a. tions d'un manque de poids dans la mar- à 1S.»)> ; pommes do terre, 5 ;'i 0 IV., les 51) kilos; foin, les 500 kilos, 05 à 70; paille, 35 2" Et d ' u n Champ fonds et droits chandise livrée, ou d'avaries survenues en cours de route par suite do mauvais embal- à 40; buuif, le kilo sur pied, 0.05 à 0.70; contenant environ 3 h. 90 a. vache; 0.50 à 0.55; veau, 1.05 à » ; mouton. lages. M I S E A P R I X ; ©.©O© f r . «îeixscx<&i3i G e n s e t K n f a n t s Nous rappelons que, dans ce cas ; « le 0.85 à 0.90 ; porc, 1.30à 1.35 ; beurre, le kilo destinataire a seul » qualité pour réclamer. en gros, 3 à 3.25 ; on détail, » à 3.50 ; œufs, Pour tous renseignements s'aSes réclamations doivent être adressées, la douzaine, 1.35; poulets, la couple, 3 à dresser à M" G A O U Y E R , notaire. 0.»» ; lièvres, la pièce, 4.»» à 5 ; perdrix, non à l'expéditeur, mais bien à la Compa3 c. u o gnie d'e transport qui est seule responsable 1.05 à » ; cidre, la barrique, lilt 32; lapins •TJ o £ rte garenne, 1.0') ù 1 70 ; oignons, le kilo au du poids cl des avaries de roule. »> . t\ £ 2 ffl 3~ 2 . A3 La Compagnie recevant sans réserves la détail, 0.10; fagots, le cent, 10 iï. ; au détail, o a0.20 le fagot. O • H 32 marchandise des mains do l'expéditeur, lui 3 r : "Kl ra donne décharge du poids et accepte les QUIMPERLÉ — Marché du vendredi QBîace S 4 - ! ï a t ! n ï e u , Ç$tzimper H 2 w w X o S» a. m emballages. Dès lors, elle esl seule respon- 13 octobre — Farine, première qualité, les Q »e? "ô\ sable, et si, à l'arrivée, il y a manque de poids 100 kilos, 35.50 à »».»» ; farine, deuxième 3 » s» Qrand choix de fusils u» o -a 3. g > ou une avarie quelconque, elle doit en tenir qualité, 32.50; froment, 24.»» à »»..»» ; seigle, CC ** 3 o 3 < Kt o compte au destinataire. A cet effet, celui-ci, 19.25 ; sarrasin, 21.»» à 22 ; avoine, 18.»» à de fous modèles en prenant livraison, « doit faire des réser- 19.»»;.orge, 17.50; son, 10.»»-; pommes de oW <y POUDRES et ARTICLES de CHASSE ves écrites » entro les mains du chef do terre, 9.»» ù 10.i» ; foin, les51)0 kilos, 05.»» s> -a O 1 ,.c K T O garo, retirer un reçu do la constatation el à 70.»» ; veau, I. » à ».»» ; mouton, 0.85; u SPÉCIALITÉ DE CARTOUCHES CHARGÉES c " 8 adresser à la Compagnio une demande en porc, 1.20 à 1.31 ; bourre, lo kilo eu gros, CJ e & a w z o s C 3.)»), et en détail, 3.20 à ».»»; ouifs, la doudommages el intérêts, u bm K} Échange c l lîéparalioiis d'Unies H« En cas de refus du chef de gare de men- zaine, 1.20; p miels, la couple, 4.»» ii 5.)-»; 0 "ô m O c u tionner les réserves, avoir le soin de les cidre, la barrique. 20 francs. PRIX RÉDUITS o sr -t» co 3» o C faire constater par 2 témoins ou un huissier, 2 H i i U u Q ou plus simplement les écrire sur le livre "3 Cd sr H L e » l'ria't» à C i d r e . des réclamations déposé par lo gouverneo «n 3 1 cr o sa « A Z taJ mont dans toutes les gares. o Les fruits à cidre.ont été payés, les £» «J ITl Ci Ces réserves à l'arrivée (quelle que soit mille kilos : H u 61 V— la marchandise) n'engagent en aucune fa(A Cl Lo 23 octobre, à Quimper 55 à 00 francs ; e 3 TI w O çon celui qui les fait (1° destinataire ou son Châteaulin, 50 à 55 francs ; Morlaix, 55 à JEUNE H O M M E , 33 ans, ayant fait ov «O O O «M O représentant). Elles n'ont pour but que d'é- 00 francs ; à Rennes, 40 à 50 francs ; éludes, désire place gérant ou régis tablir la responsabilité de l'expéditeur ou de pommes aigres 00 à 70 francs ; Vitré, 47 à seur propriétés. la Compagnie. 49 francs ; Fougères, 50 à 52 francs. S'adresser au journal. de L'expérience a appris que, s'il n'était pas Du 2i octobre. — I'aimpol, 05à 75 francs ; JEUNE F I L L E , 22 ans, ayant brevet fait de réserves, la moindre réclamation n'est Ploërmel, 50 à 00 francs ; Redon, 40 à suivie d'aucun elïet. L'expéditeur répond 50 francs. élémentaire, demando place cle gouver imperméable droit sous veston, fantaisie, haute noudernière noutoujours : « C'est la faute du Chemin de fr. patte, col velours, pareveauté. . 95. 99. 35 fr. veauté liante en France ou à l'Etranger. I.es ('.éréales. for » ; la Compagnio « C'ost la l'auto do ments bottes, tissus mélangés et S'adresser au journal. l'expéditeur ». Ou cote lo prix des cent kilos ainsi qu'il rayures, choix très vamode col velours doublé pour E N F A N T , 4 à 12 ans, GARÇON BOUCHER, 17 ans, de Les réserves ont pour but, nous le répé- suit, pour lo département clu Finistère. 29 f r . riés depuis 45 fr. tartan cheviotte bleue, boutons mande place. tons, d'établir la véritable responsabilité. Blés, 24 à 24 fr. 50; seigles, 18 fi\ 75 à 14 fr. dorés Ecrire au journal. Le destinataire qui a fait sos réserves en 19 fr. 25 ; sarra/.ins, 21 l'r. à 22 fr. ; avoines, imperméable, tissu beige forme cloche gare d'arrivée doit, dans les « 24 heures », 18 fr. à 18 fr. 50 ; orges, 17 fr. 75 à 18 fr. 25. J EUNE F I L L E , 24 ans, demande place 3!» f r . caoutchouté coupe très s'oigné... écrire une « lettre recommandée » au chef pour enfant, en ratine bleue, mode 55 fr. copiste, factrice ou caissière. de garo pour lui signaler son cas. La lettre article soigné... 18 fr. AUTO et VOYAGE forS'adresser au bureau du journal. " LECITOYEN " recommandée « est indispensable », si on mant revers et col cheva ON D E M A N D E des Apprenties Bro veut obtenir gain de cause. est composé par •lièro lièro en cheviotte anglaise tout prix. garçonnet de 4 à 12 ans, denses. .49 «V. imperméabilisée cles ouvriers syndiqués toutes nuances, S'adresser au bureau du journal. 15 fr. LES M_ARCHÉS L'Administrateur-Gérant : P. GUEGUEN JEUNES C U L T I V A T E U R S deman m r / i p s u K (!u V 0 Y A G E - le c o 1 f o r QUIMPER. — Marché du 21 octobre. — dent place clo garçons d'écurie ou autres p j l l i C ù uo niant revers oii forme cheAftctumao P o u r l a classe, cheviotte Farine, première qualité, les 100 kilos, 31 valière, bande de cuir au bas, avoc emplois. S'adresser au bureau du Citoyen pour Jlommes et pour Pâmes bUolUilkib k l e u c 1 2 f P i P o u r v o s C a r l o s d e Y i s i l e à 35 ; farine, deuxième qualité, .33 à 31.»»; ou sans martingale 55 f r . JEUNE H O M M E , 19ans, bonne instruc froment, 23à24.»» ; seigle, 20à 20.50; sarraadressez-vous à tion, demande placo de commis. sin, 20.»» à 27 ; avoine, 18.50 à 19.»»; orge, CHEMISERIE, BONNETERIE ÇHWELLERIE, PARAPLUIES CRAVATES, FAUX-COLS L ' S & P R I M E R I E d u Citoyen S'adresser au bureau clu journal. 18 à 18.50 ; son, 13à li.»»; pommes de terre, QUESTIONS COMMERCIALES M &M ALLIER ADJUDICATION © LE R A D I C A L Grand journal quotitien politique et d'informations. Nos Abonnements Combinés. © © OUIMPER — 24, Rue du Parc, 24 — QUIMPER CONFECTIONS SAISON ANTOINE D'HIVER POUR HOMMES 1911-12 > LE FLOCH" E ai 0 _ „ « « s u ; K i l ta DEMANDES D'EMPLOIS^ 2+ME H S DU Parc EH aux mêmes prix que la Confection pardessus complet pardessus pardessus pardessus pardessus rentre en possession clo ses mains, retient lin cri do joie e t v i e n t a petits pas clu 28 Octobre 1911. vers son oncle. E n deux minutes M. Morlot fut garrotté solidement, mais avec tant de délicatesse, que >011 sommeil n'en fut pa» mémo troublé. François admira son ouvrage et ramassa le livre, qui avait glissé jusqu'à terre. C'était la dernière édition de la Monomanic raisonnante. Il l'emporta Pendant cette lecture, François parut dans un coin et se mit à lire, comme un se calmer et s'assoupir ; il faisait chaud sage, en attendant l'arrivée du docteur. dans le cabinet du docteur : « Bravo ! H pensa M. Morlot ; voici déjà un prodige do la médcciri.o : elle endort un homme I l faut pourtant que je vous raconte qui n'avait ni faim, ni sommeil. » Fran- les antécédents cle François et do son çois no dormait pas, mais i l jouait lo oncle. François était le fils unique d'un sommeil dans la perfection. I l penchait ancien tabletier du passage clu Saumon, la téte en mesure, et réglait mathéma- appelé M. Thomas. La tabletterie est un tiquement le bruit monolono de sa res- bon commerce ; on y gagne cent pour piration. L'oncle Morlot y fut pris : il cent sur presque loits les articles. Depuis poursuivit sa lecture à voix basso, puis la mort do son père, François jouissait i l bâilla, puis i l cessa de lire, puis il de celle aisance qu'on appelle honnête, laissa glisser son livre, puis il ferma sans doute parce qu'elle nous dispense les yeux, puis i l s'endormit do bonne de faire des bassesse», peut être uussi foi, u la grando satisfaction cle sonparce qu'elle nous permet de faiic des neveu, qui lo lorgnait malicieusement du honnêtetés à nos amis : i l avait trente coin do l'œil. mille francs de rente. Ses goûts étaientoxtrêmemenlsimplcs, François commença par remuer sa comme je crois vous l'avoir dit. I l avait chaise ; M. Morlot rie bougea pas plus une préférence innée pour cc qui ne qu'un arbro : François so promena en faisant craquer ses bottes sur le parquet ; brille pas, et i! choisissait naturellement M. Morlot se mit à ronfler. Alors le fou ses gants, ses gilets et ses paletots dans s'approche du bureau, trouve un grattoir celte sério de couleurs modestes qui lo pousse dans un angle, l'appuie solide- s'étend entro le noir et le marron, I l ne ment par le manche et coupe la corde se souvenait pas d'avoir rêvé panache, qui attachait ses bras. I l se délivre, même dans sa plus tendre enfance, et les FEUILLETON DU CITOYEN rubans qu'on envie le plus n'avaient jamais troublé son sommeil. 11 no portait pas de lorgnon, par la raison, disait-il, qu'il avait de lions yeux ; n i d'épingle à sa cravate, parco que sa cravate tenait sans cpingic ; mais le fait esl qu'il avait peur de se faire remarquer. Le vernis cle ses bottes l'éblouissait. 11 aurait été fort on peine si le hasard de la naissance -l'eût affligé d'un nom remarquable. Si, pour l'achever, son parrain l'eut appelé Améric ou Fcrnand, i l n'aurait signé de sa vie. Heureusement, ses noms étaient aussi modestes que s'il les eût choisis lui-même. donna beaucoup d'amis. I l les aimait tous sincèrement et faisait leurs volontés de très bonne grâce. Lorsqu'il en rencontrait un sur le boulevard, c'était toujours lui qui se laissait prendre le bras, faisait un demi-tour sur lui-même et cheminait où l'on voulait le conduire. Notez qu'il n'était ni sot, n i borné, ni ignorant. 11 savait trois ou quatre langues vivantes ; il possédait le latin, le grec cl tout cc qu'on apprend au collège; il avait quelques notions cle commerce, d'industrie, d'agriculture et cle littérature, et i l jugeait sainement un livre nouveau, lorsque porsonne n'était là Sa timidité l'empêcha de prendre une pour l'écouter.carrière. Après avoir franchi lo seuil du Mais c'cst avec les femmes que sa baccalauréat, i l s'adossa à cette grande faiblesse se montrait dans toute sa force. porte qui conduit à tout, et i l resta en I l fallait toujours qu'il en aimât quelcontemplation devant les sept ou huit qu'une, ot si le matin, en ee frottant los chemins qui lui étaienl ouverts. Le yeux, il n'avait pas v i l quelque lueur barreau lui semblait trop bruyant, la d'amour à l'horizon, il se serait lové médecine, trop remuante, l'enseigne- maussade et il eût mis infailliblement ment, trop imposant, le commerce, trop ses bas à l'envers. Lorsqu'il assistait à compliqué, l'administration, trop assu- un concert ou à un spectacle, il comjettissante. mençait à chercher dans la salle un Quant à l'armée, il n'y fallait pus son- visage qui lui plût, et i l s'en éprenait ger : ce n'est pas qu'il eût peur cle jusqu'au soir. S'il avait trouvé, lo specl'ennemi ; mais i l tremblait à l'idée cle tacle était beau, lo concert délicieux ; 1 uniforme. II s'en tint donc à son pre- sinon, tout lo monde parlait mal ou mier métier, non comme au plus facile, chantait faux. Son cœur avait uuo telle mais comme uu plus obscur; i l vécut de horreur du vide, qu'on présence d'une beauté médiocre, I l se battait los flancs ses rentes. Comme il n'avait pas gagné son ar- pour la trouver parfaite. Vous devinerez gent lui-même, il prêtait volontiers, E n sans moi que cette tendresso universelle retour d'une vertu si rare, le Ciel lui n'é'uit point débauche, mais innocence. vareuse raglan vareuse pèlerines lorraine pardessus I l aimait toutes les femmes sans le leur dire, parce q u ' i l n'avait jamais osé parler à aucune. C'était le plus candide et le plus inoll'eusif cles roués ; don Juan, si vous voulez, mais avant dona Julia. Lorsqu'il aimait, i l rédigeait en luimême des déclarations hardies qui s'arrêtaient régulièrement sur ses lèvres. 11 faisait sa cour : i l montrait le fond «le son àmc ; i l poursuivait de longs entretiens, des dialogues charmants dont i l faisait les demandes et les réponses. I l trouvait des discours assez énergiques pour amollir des rochers, assez brûlants pour fondre la glaco ; mais aucune femme no l u i sut gré do ses aspirations muottes ; i l faut couloir pour être aimé. Ln différence est grande entre lo désir et la volonté, le désir qui vogue mollement sur les nuages, la volonté qui court à pied dans les cailloux ; l'un qui ni tend tout du hasard, l'autre qui ne demande rien qu'à elle-même ; la volonté qui marche droit au but à travers les haies et les fossés, les ravins et les montagnes ; lo désir qui reste assis à sa place et cric de sa voix la plus douce : ... Clocher, clocher, arrive, ou je suis mort I Cependant, au mois d'août de cetto année, quatre mois avant de lier les bras de son oncle, François avait osé aimer en face. I l avait rencontré aux eaux d'Ems une jeune fille presque aussi farouche que lui, et dont la timidité frissonnante lui avait donné du courago ! c'était une Parisienne frêle et délicate, p i l e comme un fruit mûri à l'ombre, transparente comme ccs beaux enfants dont le sang bleu coule à ciel ouvert sous l'épidermc. Elle tenait compagnie à sa more, qu'un mal invétéré (une laryngite chronique, si je ne me trompe) condamnait à prendre les eaux. I l fallait que la mère et la fille eussent vécu loin du monde, car elles promenaient sur la foule bruyante des baigneurs u n long regard étonné. François leur fut présenté à l'improviste par un convalescent de ses amis qui se rendait en Italie par l'Allemagne. I l les vit assidûment pendant un mois, et i l fut, pour ainsi dire, leur unique compagnie. Pour les âmes délicates, la foule est une grande solitude : plus le monde fait du bruit autour d'elles, plus elles se serrent dans leur coin pour se p a r l e r a l'oreille. L a jeune Parisienne et sa mère entrèrent de plainpied dans le cœur de François, et s'y trouvèrent bien. Elles y découvraient tous les jours do nouveaux trésors, comme les premiers navigateurs qui mirent le pied en Amérique : elles foulaient avcc délices cette terre vierge et mystéricurc. Elles ne s'enquirent j a mais s'il était riche au pauvre : i l leur suffisait de le savoir bon, et nulle trouvaille nc pouvait leur être plus précieuse que celle de cc cœur d'or. Edmond A B O U T , (A suivre J Quimper. — Imprimerie Bretonne du Citoyen, 21, rue du Sallé. Certifié par lo Gérant soussigné. Quimper, lè Vu pour légalisation de la signature ci-contre. Mairie de Quimpert le Le M»Jre<
© Copyright 2024 Paperzz