Octobre 1911 - Site en travaux, le week

K° 40 (3 e
année). — Samedi 7 Octobre
19H
le numéro
centimes
.4
a
TÉLÉPHONE 8 6
POLITIQUE
ABONNEMENTS
«- ^mmamm^——
Organe de concentration Républicaine
AGRICOLE — IvSAIRITIIIVCE — COMMERCIAL
:
1 An.
6 Mois.
Quimper, Finistère et départements limitrophes
Autres départements
3L50
4
2 f.
2 50
Etranger
s 50 4
Les abonnements partent du 1" ou du 15 de chaque mois.
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en chef : J.-D. S ABRITÉ
BUREAUX
et Imprimerie : 21, Rue du Sallé, 21 —
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.4 toute demande de renseignements, joindre un timbre pour la réponse.
jz>
TÉLÉPHONE 86
Paraissant
le SiLÎYIEOI
ANNONCES
la ligne
Annonces judiciaires et diverses (4e page)
0L20
Réclames (3e page)
O 30
Réclames (2e page)
0 50
Chronique locale ou départementale
1
Annonces payables d'avance.
Prix à forfait pour les Annonces répétées et traités de publicité
Et pourquoi cette concentration ple ct établiront les responsabilités,
permanente des escadres dans la mais qu'actuellement, alors (pie le
Méditerranée ?
canon gronde, toutes les discordes
L'essentiel est qu'une armée na- cessent et. que tous les cœurs souhaiL a F r a n c e honore sets H é r o s .
vale vive toujours concentrée, ma- tent la victoire de l'Italie.
nœuvrante et entraînée. A l'heure
L'altitude des révolutionnaires
Funérailles grandioses à Toulon. — Un deuil national.
de la tension politique, elle ral- français devant leurs camarades
lie le théâtre de la lutte. Et si la allemands rappelle l'histoire de ce Les discours. — Hommages à nos marins. — Les recherches
continuent. — Çeux de chez nous.
lutte,
soudaine, éclate sur un point gentleman qui, insulté par 1111 ivroLes obsèques solennelles des ma- choisissant un stabilisateur nouveau
éloigné
d'elle,
i
l
n'y
a
rien
de
perdu
gne,
l'appelait
:
mon
ami
1
I.a France vient dc faire d'inoubliarins de nos escadres morts à bord qui soit en même temps 1111 l'élévae
Le rassemblement.
— As-tu fini, répondait l'autre, je bles funérailles aux marins de la 2 escade la Liberté ou en se portant au teur parfait des avaries en cours, en puisqu'elle se battra dans deux, trois,
dre tombés, le 25 septembre, dans l'acsecours du navire, viennent d'avoir rebutant au bout de quatre ans nos quatre jours au plus avec la totalité vas te manger l'nez.
Le rassemblement s'efïectue en ordre
complissement de leur devoir.
de
ses
forces
et
l'élan
superbe
que
lieu à Toulon.
parfait, puis, le cortège se forme.
La morale de toul cela ?
poudres ct en noyant celles qui
Parmi tant de tristesse, de deuil et de
donne la volonté de vaincre alliée à
En dehors des compagnies de débarA l'heure où j'écris ces lignes,les auront fait un séjour aux colonies.
C'est que, comme le disait Kant, sanglots, une pensée réconfortante nous
l'amour de la patrie.
quement,
des troupes de tout ordre y
restes de ces héros du devoir sont
jusqu'au jour problématique de l'a- est apportée de Toulon par le. récit de
Avant toute chose, i l importe
s
o
r
t
représentées
: gendarmerie, artilleGeorges
LE
BAIL,
en roule pour le pays natal et bien- d'écarter les poudres vieillies ct susvènement définitif de la paix parmi cette cérémonie grandiose, des sentirie, chasseurs à pied, hussards, infantôt ils reposeront dans un cimetière pectes âgées de 10 à 12 ans qu'on
Député du Finistère. les hommes, i l faudra que chaque ments de foi en la Patrie qui y furent terie de ligne. L a musique de l a flotte
dc village, après un séjour de quel- délivre couramment pour les tirs
peuple tienne la main sur la garde exprimés.
est aussi présente. Des soldats portent
ques moments dans la maison pa- annuels.
La ville de Toulon, où, depuis l'ex- les couronnes, innombrables, venues de
de son épée.
ternelle et à l'église. Tout un peuple
Ces réformes coûteront chers,
Au vote émis par la gent mouton- plosion fatale, règne une sorte de stu- tous les points de la France. On signale,
en larmes fera demain escorte à la nous dit-on. Moins toutefois que le
nière qui suit les mauvais bergers peur, avait pris sa toilette de deuil et la parmi les plus belles, celle du Présipopulation tout entière a semblé parti- dent de la République, portant cette
douleur des proches et des amis des vice du système qui se traduit par
Sous publions aujourd'hui en. feuilleton de la C. Ci. T, j'oppose le mot gouail- ciper dans un même élan à l'émouvante
inscription : « Le Président
de la
victimes. On connaît le proverbe : u ne fabrication considérable de lots
" USE REVANCHE " poésie extraite des leur de l'ouvrier patriote qui, entre glorification funèbre.
République aux morts de la catastro« En ce monde, i l faut que le cœur refusés à l'état neuf comme improdeux
coups
d'astiquage,
se
tourne
A partir de 7 heures du matin, les phe du 25 septembre ». Des palmes,
Enfants Bretons, d'Eugène Le Mouël.
se brise ou se bronze ».
pres à l'usage auquel on les destine,
vers
son
camarade
et,
tapant
sur
la
cercueils
ont été transportés dc la cha- entourées dc feuilles d'argent massif,
Dans notre prochain numéro, nous comEt d'abord, i l se brise. Mais rien ou par des hécatombes de vies hu- mencerons la publication d'une délicieuse crosse de son « Lebel » en cli-pelle ardente sur des prolonges d'artil- ont • été envoyées par l'Empereur de
ne sèche vite comme les larmes.
maines ct des cuirassés perdus.
gnant de l'œil :
lerie, tandis que de tous les navires en Russie. Elle portent en exergue, l'insnouvelle du spirituel conteur Edmond About
Après avoir reçu les enseigne— « On a beau dire, tu sais... rade,des embarcations se d irigen t vers les cription suivante : « Douleurs et souveLa marine à bon marché esl une
L'OflÇLE ET LE NEVEU
ments d'une grande catastrophe chimère ct constitue, en même temps
v'ià aujourd'hui la seule ct unique quais,amenant les détachements de ma- nirs 25 septembre-3 octobre 1011 ». I l
rins qui doivent participer au défilé. A faudrait encore citer les couronnes do
comme celle de Xléna, 011 enquête, qu'un expédient coûteux, le pire des
justice de paix ».
l'arriére
des chaloupes, canots à rames, l'Empereur d'Allemagne, de l a Marine
on ébauche une réforme, on s'arrête dangers.
Si la France était attaquée demain
youyous, flottent les pavillons aux trois anglaise, du Sénat, de la Chambre, etc.
en chemin, on oublie et 011finitpar 11 appartient aux ingénieurs d'éou si elle avait à venger son hon- couleurs, cravatés de crêpe.
s'endormir dans une fausse sécurité carter des soutes les canalisations
neur, ces quelques antipatriotes sepour se réveiller un beau matin électriques et d'augmenter le diaraient emportés comme des fétus de
devant l'épave de la Liberté et l'oeu- mètre des conduites destinées à proLes délégués des 150 Bourses du paille par le vent d'orage.
vre de mort accomplie par une ca- duire l'immersion immédiate des Travail, réunis en Congrès, ont, paIl n'y a pas place dans les rangs
tastrophe nouvelle qui couche plus soutes en cas de danger.
rait-il, voté tin ordre du jour déci- du peuple de France pour un parti
de deux cents des nôtres au fond de
Plus de bois, plus de linoléum, dant de répondre par lu grève gé- des Bazaine.
la mer ou à tous les étages d'un na- plus de couches superposées de nérale révolutionnaire aux ordres de
G. L. H.
vire devenu une épave informe et peinture à bord ! I l faut diminuer mobilisation.
sans nom.
les chances d'incendie et écarter
Le Congrès a recherché ensuite
Les morts, à bord de nos cuiras- toul ce qui constitue 1111 aliment les moyens pratiques de préparer
PENSÉES
sés, se succèdent vite, comme les pour la flamme.
cette grève générale en cas de
morts légendaires de la ballade.
Notre conception moderne de l'univers
guerre.
La poudre B est devenu un nouAvant de livrer leur pays pieds et n'est pas seulement la plus vraie, je la crois
veau Moloch.
De toute nécessité, on devra aussi poings liés à l'étranger, nos révolu- aussi la plus belle. 11 n'est pas de spectacle
Comme le dieu des Ammonites réorganiser le service intérieur de tionnaires ne se préoccupent pas plus noble, plus émouvant, plus capable
elle établit son culte au milieu des sécurité à bord et y fortifier le com- même de la question de savoir si d'inspirer des hereismes virils, que le specflammes où elle attire ses victimes. mandement. La vie en rade doit être nos ennemis de demain sont dispo- tacle de celte race humaine emportée sur
un globe chetif vers des destins inconnus,
assimilée à la vie en nier. Créons sés à suivre la même tactique et àsoumise à la faim quotidienne,ù la maladie,
s'il le faut le grade de capitaine de accomplir simultanément le même ;) la mort, tout imprégnée encore de brutaFatalité tragique 011 malchance, corvette, mais que la hiérarchie du geste.
lité et de cruauté, vestiges de ses origines
diront les uns ! Incompétence des commandement engendre à tous les
Tandis que les mauvais Français animales,el qui pourtant poursuit si obstimarins qui 11e savent pas vivre en instants une autorité effective, pré- de chez nous tiennent ce langage nément sa marche vers un idéal de vérité
bonne intelligence avec leurs pou- sente et capable dc parer sur leimpie, i l n'est pas inutile de mon- ct de justice ; qui, sans relâche, ;) la sueur
dres et ne sont pas capables de tirer champ à l'imprévu ct au danger.
trer comment les socialistes d'Alle- de son front et de ses bras, étend démesuLe Bras
Esnouf
Dépô
Aubert
Dldalller
• disp«a
b!,se«
le canon, diront les poudriers et les
La présence des apaehes 11e sau- magne et d'Italie comprennent leurs rément le domaine de sa pensée et de sa
Vigouroux
puissance, et, sans allié divin, sur l'encluRobert
Grelot
Hue
artilleurs !
rait être tolérée plus longtemps à devoirs envers la Patrie.
mort
lient
me du temps, se forge ù elle-même sa
Assez de critiques et qu'on rentre bord dc nos unités grandes et petiIl y a un mois, Bebel donnait à propre destinée.
A £>orci de l a " Liberté 99
pour ne plus la quitter dans la voie tes. Les rapports des commandants Iéna une fière leçon aux socialistes
Paul PAINLEVÉ.
Un greupe d'élèves-officiers.
de la logique et du bon sens.
nous en apprendraient long là- français. I l précisait dans 1111 disC'est le marin qui vit à bord du dessus. Qu'on les interroge et 011 cours l'attitude du parti en cas de
L
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L ' a r r i v é e dc II. FaMières.
navire ; c'est lui qui fait usage de la saura la vérité.
RÉPUBLICAINS I
guerre : « On a reproché aux déléA l'arsenal de terre, où doivent être
Le Président do la République, suivi
poudre et tire le canon ; c'est lui
L'adoption du projet de loi sur le « gués allemands du Congrès inter- Abonnez-vous
au
CITOYEN des Présidents du Sénat et de la Cham- prononcés les discours, les prolonges
«
qui est responsable, c'est lui quirecrutement de l'année de mer purnational de Stuttgard leur attitude et faites abonner
vos
amis. bre ct des Ministres, est reçu sur le quai arrivent vers 10 h. 1/2. Elles se rangent
meurt et qui saute comme le jour gera la marine de ces éléments dandans la question des mesures à
de la garo par M. Hudelo, préfet du Var ; avec ordre devant le bâtiment de l'Horde Xléna, comme le jour de lagereux.
prendre en cas de guerre. Les
l'amiral Marin-Darbcl, préfet maritime ; loge, face à une tribune tendue de noir.
Gloire et de la Liberté !
M. J. Gasquet, maire dc T o u l o n ; l'amiEt puis, il y a Toulon et sa rade
Français proposaient la grève géDiscours <le SI. Fallières
ral Belluo, commandant la 2'' escadre;
A lui, dès lors,doit appartenir le aux fonds insuffisants, garnis d'alnérale internationale. I.es AlleM.
Fallières, président de la Répu»
M. Arnatilt, sous-préfet de Toulon ; M .
choix de ses armes, de ses munitions gues et vaseux. Les cuirassés noumands s'y sont opposés, parce
blique, prend le premier la parole.
Brun,
président
du
Conseil
général;
ie
et la décision définitive en toutes veaux y louchent de leur quille le
qu'ils estimaient qu'en cas de — Au cours d'une grève de tailleurs do
« Les cruautés du sort, d i t i l , se sucgénéral Moreior-Milon, commandant le
choses.
fond de la rade. En cas de danger,
guerre, ce n'est pas la grève géné- pierres, un ouvrier nommé Moliquo, qui 15e corps, ot les sénateurs ot députés du cèdent dans la marine avec une implaI l faut que demain la marine ait comment noyer les soutes si lr.s crérale que demanderaient les mas- avait refusé do quitter le travail, a été département.
cable continuité... I l i e r , c'était l'éclat
v
ses poudreries et ses fonderies dc pines s'engorgent de toute la lie ses, mais du travail et du pain. assommé d'un coup de pavé par un indiOn remarque également sir Edmond d'une incomparable manifestation navale. C'étaient nos brillantes escadres,
canons à elle ou que, du moins, elle qu'elles aspirent ?
« /I chaque pays doit être laissé le vidu, sujet italien, qui s'était mélé aux Poe, amiral commandant laflotteanC'est à Toulon que la poudre B, « soin de faire ce qu 'il croit bon ». grévistes.
ait la faculté de commander des
glaise nouvellement arrivée à Malte, fières et joyeuses, déployant leurs gloinstruments adéquats h ses besoins soumise sans cesse à des tempéraQuelle cinglante ironie dans ce lan— On signalo de Lille qu'une explo- entouré des officiers du cuirassé anglais rieuses couleurs, soleil radieux d ' u n
vrai jour de triomphe. A u j o u r d ' h u i ,
sion s'est produite dans uno fabrique Exmouth.
et qui n'engendrent pas durant la tures élevées, mène une vie double,
!
c'est la désolation d'une rade où a coulé
paix des risques dc mort équivalents vieillit vite et tourne mal.
N'est-ce pas le même Bcbel qui, i l d'explosif à Billy-Borclau, pendant que
Le Cortège
uno dc nos plus imposantes unités de
cinq
ouvriers
manipulaient
de
ln
poudro
aux effets dc la mitraille ennemie
C'est là, à Lagoubran, sur Xléna, V a quelques années, disait au
combat,
c'est comme un voile de trisC'est
sur
la
place
d'Armes
qu'est
pendant la guerre.
sur la Liberté qu'elle a déchaîné des Beichslag: « A la guerre, prochaine, noiro. Doux sont gravement blessés.
donnée l'absoute à laquelle préside l'é- tesse qui s'étend sur les eaux de Toulon j
— Un ouragan épouvantable s'est véque do Fréjus. Puis, le cortège reprend ce sont nos pavillons en berne et, sur
catastrophes dont les supplices de « les socialistes allemands feront
Oii est le remède ?
abattu dimancho sur Anvers. Plusieurs sa marche, scandée par les roulements des points divers du territoire, des mères,
Dans une poudre nouvelle dans l'Enfer du Dante ne sauraient donner « leur devoir contre la France. »
la composition de laquelle entrerait une idée. J'omets les graves accidents
Engels, l'héritier de Karl Marx et navires se sont échoués dans l'Escaut, do tambours voilés de crêpes et les hym- des veuves et des enfants qui pleurent
A Bruinisse, touto la Itotille des marins- nes funèbres joués par la musique de dans le silence de leur douleur des êtres
la nitro-glycérine au lieu de la nitro- de tir qui nous ont coûté tant de vies Liebknecht n'ont jamais tenu 1111
pécheurs est détruite. On compto u n l'escadre et celle du 8 e colonial.
aimés que la mort vient de leur enlever. »
cellulose, "plus dangereuse que sa humaines fauchées dans leur fleur; autre langage.
nombro considérable do morts.
Qu'en un jour do combat, ajoute
Le
président
de
la
République
suit
la
C'est à Toulon que la Fatalité tient
rivale ?
En juillet dernier, Bonomi, le soM.
Fallières, un do nos cuirassés soit
longue
file
des
cercueils
quo
portent
les
— Les frères W r i g h t , qui firent tant do
Mais les artilleurs répondent que ses assises grandes et petites, jamais cialiste italien, se déclarait partisan
coulé
par le canon de l'ennemi, c'est le
prolonges
d'artillerie
ct
la
foulo
des
fales rayures de nos canons ne per- h Brest I C'est là que les Bretons du désarmement simultané. « Oppo- bruit au début des expériences pratiques milles en deuil. Viennent â ses côtés les risque des batailles et lafindu soldat
d'aviation,sornient à la veille do lancer
mettent pas l'emploi de cette pou- déracinés, qui sont le nombre et la sition aux gestes belliqueux, voilà en un nouvel aéroplane sans hélice, unique- ministres, présidents des Chambres, le qui s'en va dans l'apothéoso de la
solide armature dans les équipages, quoi, disait-il, consiste notre antimi- ment basé sur lo mouvement des ailes. préfet du Var, les représentants des gloire... Mais qu'en pleine paix, à l'andre.
Allons-nous chnhger nos canons ? meurent les yeux tournés du côté de litarisme, »
puissances étrangères, les membres du cre, un bâtiment sombre dans une fouAttendons,
droyante explosion, c'est une épouvan*
l'Océan
sans
avoir
reçu
le
boiser
et
Parleniont,
etc...
Mais i l faut deux ans pour en consMais voici que l'Italie a entrepris
— Une receveuse des gares, dont lo
table tragédie où l'horreur dépasse l a
les
consolations
dernières
d'une
Le
cortège
so
déroule
au
milieu
d'un
truire un de fort calibre, 11 en faucontre les Turcs la plus injuste des mari est poseur de la voie, vient d'êtro
cruelle
inutilité du sacrifice.-'
drait dix pour renouveler l'arme- mère qui est trop loin,
guerres de conquête. Eh bien t arrêtée à Mortnin polir avoir bloqué une silence émouvant. Soudain, 011 11e sait
trop pourquoi, une panique se produit
Et M. le Président dc la République
ment complet de nos cuirassés et de
Toulon, c'est le danger pour eux Croyez-vous que Bonomi s'émeuve aiguille. Elle a avoué son crime.
dai".s la foule au moment 0(1 M. Fallières dit le sentiment de pitié pour les victimes
de nos croiseurs-cuirassés. On doit sans prolit polir rciitrulnement des et appelle l'armée à la désertion ?
^ U n tamponnement a eu lieu à passe boulevard de Strusbourg, en faco qui s'est manifesté dans le pays.
donc se borner h améliorer ce qui équipages. Toulon, c'est la Capoue Bien mietix, le journal socialiste
Catnpbon (Loire-Inférieure) sur lu ligue du théâtre, Le cortège est un instant
« A ces braves gens qui sont couché»
existe en exigeant la pureté de lamaritime avec sa vie amollissante et Il Lavoro dil que, la conquête dc la l'erréo à voie unique do Clmteaubriant à coupé, dispersé, mois i l se reforme bien dans ces cercueils et qu'attendent les
matière première qui entre dans la le relâchement des fortes habitudes THpolitaine accomplie, les socialis- St-Nazahe. 11 y a 4 morts ct 2 blessés,
vite ct l'incidont n'a ] as d'autre consé- champs de repos de l a terre natale, j ' a composition des lots de poudre, en maritimes,
tes veilleront sur les droits du peuquence.
dresse pieusement les funèbres a
d
e
iu
x
LENDEMAIN DE CATASTROPHE
L'Explosion de in « Liberté »
La Leçon des Evénements.
NOS
FEUILLETONS
Miettes ie la Semaine.
LE CITOYEN
de la patrie en deuil. Ils sont morts pour sont tombés à lours postes. Serrons les loupe à vapeur venant porter secours au
elle. Ils méritent quo sur leur tombe ou rangs, reprenons notro labour quotidien navire incendié. C'était un engagé vodépose la couronno des martyrs.
avoc confianco ot, sans oublier nos lontaire, dont le pèro est pêcheur à Au« Pour les autros,quo d'horribles mu- morts, qui sont déjà lo passé, regardons diorno ; Jatlry, fusilier axiliaire à bord
tilations ont cloué sur un l i t d'hôpital l'avenir on l'aco.
do la Li >erté, d'Audierne.
où ils gisent on proie à toutes los an« Demain, commo hier, préparonsDos secours ont immédiatement été
goisses du mal qui los torture, jo m'in- nous. »
distribuées aux veuves et aux ascendants
clino devant lour infortuno, jo les plains
des victimes par les soins do l'InscripLes blessés ilécorés
de toute mon âme et je fais mes vœux
tion maritime.
La triste cérémonie est terminéo.
les plus ardents pour leur retour à la
A Lambézellec.
Dans l'après-midi, M . Armand Fallières
santé.
s'est
rendu
au
chevet
des
marins
blessés,
On a appris ici avec uno vive émotion
<c Enfin que les familles éplorées des
morts etdes blessés reçoivent l'hommage d'abord à l'hôpital Ste-Anno, où sont la mort du matelot fourrier-breveté Eloy
respectueux de notre commisération 41 malades, pour la plupart en voie do Gourhaut, âgé do 22 ans, de la Liberté.
guérison,
Gourhaut s'était engagé en j u i n 1008. I l
profondément affligée. »
Lit, M. Fallières a remis la croix de la était à Toulon depuis un ans et demi.
Puis l'orateur fait lo tableau do l'émoC'est par ce bref télégramme qu'un
tion qui fit tressaillir lo monde, à la nou- Légion d'Honneur au socond-maitre cavelle do l a catastrophe. Les hautes et nonnier Piorro Y vos qui, avec l'aide parent de M. Gourhaut père' l'a avis»'
touchantes condoléances parvenues de d'un mécanicien, luo dopais dans l'ex- do la terriblo nouvollo trois jours après
tous les pays civilisés sont allées droit plosion, tenta de noyer les soutes. I l a la catastrophe : « Vifs regrets. Eloy
au cœur de nos marins, dont partout on décerné aussi plusieurs médailles mili- mort hôpital. »
Le père, la mèro et la sœur du tléfunt
connaît la vaillance ot lo noble désinté- taires.
A l'hôpital St-Mandrier, où i l s'ost sqnt partis pour Toulon assister aux
ressement.
rendu ensuite, lo Président de la Répu- obsèques.
M . le Présidont do l a Républiquo terblique a remis l'insigne de Chovulior do
A ^lainiperlé
mine en ces termes émus :
la Légion d'Honneur nu lieutenant do
« Et maintenant que nos cœurs meurNotro
confrère
Y Echo de Bretagne à
vaisseau Bosson ; la médaille d'honneur
tris ont besoin du réconfort de jours républié
une
longuo
lettre qu'un rescapé
à l'enseigne Guilbort ; la médaille miliparateurs, nous pourrons jeter à travers
do
la
terriblo
hécatombe,
M . Calvar,
taire à vingt-quatre olliciors mariniers,
nos larmes un regard de confianco sur
écrivait à sa mère. I l faudrait tout citer
quartiers-maîtres ou matelots.
l'avouir. Sans rien perdro des leçons qui
M. Fallières a quitté Toulon à G h. dans cotto relation, pour se faire uuc
so dégagent de nos malheurs répétés,
idée exacto de l'état d'esprit dans.lequel
toujours prôto malgré tout à coopérer accompagné des ministres.
dut se trouver l'équipage au moment où
dans son ardeur patriotique à l'œuvre
se produisit l'explosion.
Les Causes de la Catastrophe
Sacrée do la défense nationale, la marino
M. Calvar raconte notamment comL'enquête relative aux causes déter
continuera à poursuivre avcc sa mâle
ment, au moment où on venait d'établir
assurance lo cours régulier do ses glo- minantes de l'horrible catastropho du les manches d'incendie pour noyer les
25septembre restera-t-olle infructueuse ?
rieuses destinées. »
soutes, on s'aperçut qu'une première
Il faut espérer, avec M . Dclcassé, quo
explosion avait rompu les conduite
grâce
aux
efforts
déployés
par
tous,nous
D i s c o u r s t i c .11. B ) e l c a s s é .
connaîtrons enfin l'énigmoqui enveloppe d'eau.
• M. Delcasso, ministre de la Marino, cncoro l'origine de i'explosion de la Le matelot Calvar fut épargné par
prononce le discours suivant :
l'explosion, bien q u ' i l i n t resté a son
Liberté.
poste. 11 vit à côté de lui un de ses coin
« Monsieur le Président
M. Chrtulomps, rapporteur du budget
patriotes Jean Guland, de Pouloupry, lo
de la République,
de la Marine au Sénat et M. Painlové,
bras affreusement mulité. I l fallut plus
« A c'es marins qui sont tombés en rapporteur du même budget à la Cham- tard lui en faire l'amputation. Grâce à
braves le lendemain du jour où la Hotte, bre des députés, poursuivront pendant ses efforts, Galund put-être recueilli
leur Hotte, concentrée sur cetto mémo quelques jours, a Toulon, lours recher- avec lui par la vedette-amiral du Saintrude, défilait puissante et fière devant ches sur lu valeur des poudres en usage Louis.
tout un peuple étonné et ravi ; ou sur à bord des bâtiments de guerro.
On est sans nouvollo du premierI l convient'd'ajouter que l'avis génél'autre mer, aux acclamations d'une
maître Kerguéno et du quarticr-maitre
ralement
exprimé
par
les
blessés
en
traifoulo dans laquelle tous lc.s partis conY Intel.
fondus 110 se sentaient plus qu'une ùmc, tement à l'hôpital Stc-Aniio interrogés
A K"ciiiuareli.
la marine venait do lancer, avec une ra- par le Président de la Républiquo est
On
cite,
parmi
les disparus, le matelot
q
u
'
i
l
faut
attribuer
à
une
inflammation
pidité inattendue, les deux premières
unités d'une flotte nouvelle et plus forte, spontanée des poudres l'épouvantable Le Drézen, de Penmarch.
à ces morts,l'hommage, qu'après s'être explosion dont ils furent victimes.
Autres morts.
incliné sur leur dépouille il convient au
ministre de la marine do leur apporter,
Paul Leduc, canonnier breveté, né le
2G mai 1871, à Cléder est également
celui quo sans doute ils attendent, c'est
l ' h o m m a g e d'uno r é s o l u t i o n q u e r i e n n o
11 n ' e s t q u e s t i o n q u e clo r e m p l a c e r l a disparu. I l était marié et avait un enfant
puisse fléchir ni détourner.
grosse unité disparue par une autre plus de 11 ans. Leduc comptait 18 ans de
« Sans considération do corps de per- forte. Tandis que les tins veulent attein- sorvice.
Le décès de Hervé Quéré, de Cléder
sonnes ou de théories, avec la seulo pas- dre ce résultat par une souscription pu
sion du bien do l a marino, nous forons blique, d'autres songent à demander des égal cm m t , matelot â bord du Marceau,
a été cr n firme.
tout pour percer l'horrible mystère qui crédits aux Chambres pour mettre pro
A Plouescat, ou déplore la mort du
pèse sur nous. Nous no négligerons rien chainement en chantiers trois unités au
pour saisir, afin do tes supprimer, les lieu de deux. M . do Luuessau a écrit quartier-maitre François Quéguiner,
causes de ces catastrophes épouvanta- dans ce sens à M. Delcassé qui lui a ré marié depuis peu. Sa femme est sur
bles. E t cependant, nous continuerons pondu que telles étaient bien ses inten- le point do devenir more. On signale
commo disparus le quartier-maître
de renser -tous nos rouages maritimes, tions.
de corriger ce qu'ils ont do défectueux,
Lo Liberté do 14.000 tonnes sorait chauffeur, Yves Philippe, 41 ans, 21 ans
de rendre meilleur co qui est bon.
remplacé par un Jean-Bart de 23.000 de service, et Jacques Devaux, matelot
tailleur à bord de la Liberté. A Henvic,
« L o i n de penser que lo progrès se tonnos.
René Bohic, 2° maître canonnier,
fige dans une formulo définitive,nous le
24 ans de service.
rechercherons partout avec ténacité,
Pour une nonvelle " Liberté "
EN BRETAGNE
n'empêchant pas que de libres initiatiUne réponse
ves le recherchent do leur côté, tout
prêts au contraire à mottre ù profit leurs
Nous avons publié dans notre dernier
découvertes.
numéro le télégramme qu'au premier
« Enfin nous renforcerons encoro, moment M. lo député Le Bail adressa à
nous multiplierons les mesures de pré- M . Delcossé, ministro do la marino.
caution sans quo notro vigilance s'enM . Delcassé a répondu par la dépêche
dorme mémo une minute, cotto minute suivante :
que guette le destin sous lequel un scepMerci, mon cher ami. Dans le deuil naticisme indolent se courborait peut-être
dans une résignation passive, mais dont, tional, le deuil des populations bretonnes
par son énergie à lui résister, par son plus navrant encore. Je suis de cœur avec
Delcassé.
acharnement à lui refuser les moyens de elles el avec vous.
nuire, un patriotisme fervent peut désarn o s moRTS
mer l'hostilité et forcer la faveur.
Au milieu des difficultés du travail do
« Qui donc, i l y a huit jours, aurait
sauvetage et de l'identification des maémis un doute sur la nécessité pour la
rins décédés dans la catastrophe, les
France, pour sa sécurité, pour son dévenouvelles sont parvenues d'une manière
loppement, d'uneflotte la plus nombreuse,
assez lente aux communes et aux fala plus puissante*possiblo ?
milles,
« Cetto nécessité aurait-ello disparu
Notre région, i l fallait s'y attendre, a
avec la Liberté t L'épave lamentable du
payé durement son tribut au mauvais
cuirassé, hier triomphant, semble souf.
destin qui frappait la marino française
fier la désespérance et l'abattement ;
La liste est longue do nos morts.
mais une voix aussi monte de ccs cerDès les premiers jours cependant,
cueils, la voix qu'il faut écouter et qui
arrivaient la confirmation du décès ou
nous crie : confiance et travail ! »
de lu disparition do plusieurs des nôtres
Nous apprenions par un do ses parents
D i s c o u r s «le 11. A b c l
la disparition du premier maître méca
M. Abel, député de Toulon, succédant nicien élève-officier Lo Bras, dont le
à M . Gasquet, maire, romercie, au nom père est notro ami M. Charles Lo Bras,
des Sénateurs et des députés du Var et directeur d'école à Carhaix. Tout jeune
au nom des populations qu'ils représen- ot plein d'avenir, Le Bras avait été reçu
tent, le chef de l'Etat et les membres du récemment aux examens d'officier. Sa
Parlement d'être venus s'associer a ce nomination au grade d'enseigne allait
deuil général.
se fairo dans quelques mois. L a doulour
Puis i l exprime l'espoir quo, dans l'a- des parents, à laquelle nous tenons à
venir, do pareille catastrophes soient nous associer, l'ut navrante on apprenant
évitées, car i l faut délivrer lo pays do la fatale nouvelle.
l'énervante crainte de la poudro :
Egalement élève-officier, Robert, de
« Les trois couleurs n ' o n t p o i n t sombré, Brest, marié et père d'un bébé. Nos lecd i t - i l en terminant, avec le naviro détruit ; teurs trouveront leur portrait dans la
et, demain, d'autros vaillants marins photographie que nous publions cimonteront avcc la mémo abnégation sur dessus.
de nouveaux cuirassés do la RépuA Douarnenez et à Quimpor, l'inscripbliquo... »
tion maritime n'a pas encoro été officiellement avisée de la listo définitivo dos
Discours de l'Amiral llcllue
morts et des survivants. On est cepenC'est, enfin, lo vice-amiral Bolluo, dant rassuré sur lo compte do la plupart
commandant la 2° escadre, qui purlo, des marins des deux quartiers apparteAvcc une émotion poignante, qu'il cher- nant aux équipages de la 2° escadre.
che en vain à dissimuler, le chef de
Audicriie
l'escadre si douloureusement éprouvée
adresse un suprême adieu aux victimes
On nous écrit d'Audierne :
de l'explosion de la Liberté.
La catastropho clo la Liberté a fait
Puis, i l remercie M. le Président do quatre victimes dans notro quartier. Ce
la République d'avoir voulu conduire sont Corentin Chalm, second-maitre
lui-mémo le deuil de nos marins bruta- canonnier do la Liberté. Chalm complement saisis par la mort, et exprime tait ving-trois tins do service. I l laisse
aux parents de toutes ces malheureuses uno veuve et trois enfants dont l'alné
Victimes sa douloureuso sympathie.
âgé de 14 ans, est élèvo à l'écolo supé« Adieu, dit-il, Gaboldo, Chanteau, rieure do Douarnenez et los deux autros
Lostin, Albortini, Lo Bras, Robert, do 8 et 5 ans, habitent Audiorno avec
adieu à tous coux qui sont couchés à vos leur more. Les autres sont Castroc., quarcôtés. Que la terro vous soit légère, vous tier-•maitre chauffeur do la Liberté, clo
êtes morts dans lo devoir. Adieu !
Primelin, marié aussi, ot père do doux
« Mais, avant do nous séparer, jo enfants ; Jean-Yves Olivier, gabier auxiveux dire à mes équipages : Nous avons liaire ù bord de VErnest-Rcnan, q u i
ïendu les derniors devoirs à ceux qui faisait partio de l'armement d'une cha-
A Quimper.
Chez Mme Vigouroux.
Nous avons tenus, ces jours derniers,
à prendre des nouvelles du jeune premier-maitre élèvo officier Vigouroux,
dont nous annoncions, dans notre numéro précédent, les blessures légères à
la tête. Son état est satisfaisant comme
en témoigne la lettre suivante, que veut
bien nous communiquer sa mère, Mme
Vigouroux :
30 septembre, hôpital St-Mandrier, Toulon.
Chère maman,
J'ai reçu ta lettre hier soir.
Rassure-toi complètement, je vais aussi
bien quo possible. J'ui quatre ou cinq plaies
ù la tète, mais elles ne sont pas graves et
elles seront vite guéries. I l me restera
quelques cicatrices, mais elles serontcachées
par les cheveux, lorsqu'ils auront repoussé.'
On me les a en effet coupés et ensuite l'on
m'a rasé la tète pour soigner les plaies.
Esnouf est ù côté du moi ;ï l'hôpital, il a
les deux bras et les mains brûlés, ainsi que
les deux jambes. La figure n'a presque rien.
Ses brûlures ne sont pas prol'ondos et il en
réchappera. 11 a la fièvre maintenant.
Dépô ot Grélol sont sauvés, ils n'ont rien.
Didailler, IIuo et Aubcrt, lo 111s de l'amiral,
étaient à terre. Robert et Le Bras, de Carhaix, ont été tués. J'ai une chance énorme
d'échapper. Lorsque la grando explosion a
eu lieu, j'ai été soulevé et jo suis ensuite
retombé à quatre pattes sur le bâtiment. Jo
n'y voyais plus rieil avec la fumée et avoc
le sang qui mo coulait sur los yeux. Au petit
bonheur, je suis allé, toujours à quatre
pattes, vers le bord, j'ai trouvé un palan qui
pondait et je mo suis laissé glisser dans
l'eau. Je mo suis éloigné à la nage et,
avec l'aido d'un matelot, jo suis monté dans
un vapeur à moitié démoli par l'explosion,
Un autro vapeur m'a pris et m'a conduit à
bord do la Justice. Lfi, on m'a fait un premier pansement et l'on m'a conduit à l'hôpital île Saint-Mandrior.
Ton fils qui t'aimo,
VIGOUROUX.
Mmo Vigouroux nous dit qu'elle fut
sa cruelle appréhension lorsqu'elle apprit, par uno do ses voisines, la nouvelle
do la catastrophe.
— Un instant, nous dit-elle, jo restais
comme anéantie. Jo no doutais pas quo
mon fils fut parmi los victimes. Puis, jo
mo rendis en toute hâte à la Préfocture
où l ' o n no connaissait encore aucun
détail précis. Lorsque je revins chez
moi, en proie a l'inquiétude que vous
devinez, un télégramme m'y attendait.
Celui l o mon fils m'annonçant ses
blessures légères.
Et, ù travers sa joio do lo savoir maintenant hors do danger, l'excellonto
dame hisse percer une tristesse pennies deu c bons camarades clo promotion,
bretons eux aussi, qui ont payé leur
tribut {< la mort, Robert, do Brest, et Lo
Bras, de Carhaix, que Mmo vigouroux
connaissait tout particulièrement,
— Ah ! nous dit-elle, tout cela est
affreux et je partage la douleur des malheureux parents devant une pareille catastrophe. N'ai-jo pas failli, moi-aussi,
avoir à pleurer mon fils unique ?
B.e l i e u t e n a n t d e v a i s s e a u
tttrullu.
Nous apprenons que M. Strullu, blessé
lui aussi à la tête, est en bonne voie do
guérison.
L a flotte italienne a bombardé T r i p o l i
et le corps de débarquement s'est emparé
de quelques forts. La garnison se ret ire
pour organiser, croit-on, la résistance
à l'intérieur.
Guillaume-Marie Le Poupon, 30 ans, commissionnaire à La Montagne, en Audierne,
n'est pas tendre lorsqu'il a bu un coup de
trop. Le 12 août, ayant rencontré le gardechampêtre Laslenet qui l'admonestait surson
état d'ivresse, il le traita de « sauvage » et
lui donna une poussée. Depuis, i l aurait
menacé ce garde de lo f...lanquer à l'eau.
Le tribunal condamne Le Poupon à 6 jours
de prison.
l i s ils Garcete. ~
BEUZEC-CAP. — Eu mauvais sujet. —
Le " Courrier du Finistère "
Confié
par le tribunal K l'assistance .publichante Magnificat à Matines
C'est à l'obligeance de Mmo Vigouque à la suite d'un vol qu'il commit en
Notre photographie.
roux que nous devons l'intéressante phoLe Courrier du Finistère, journal des juillet, le jeune Alain-Mario Talec. lGans,
tographie publiée ci-dessus, qui repré- vicaires et de M. Fortin, reproche à M .
fut placé chez un fermier, M. Kersual,
sente le groupe cles élèves-officiers em- Le Bail la part qu'il a prise dans la habitant Beuzec. U en profita pour lui dérobarqués à bord de l a Liberté. Co sont désorganisation de la Marine française ber 40 francs.
M M . Esnouf, de Brest (marié depuis le sous le ministère Pelletan.
Presqu'en même temps, i l f,-lisait mainLe vicaire du Courrier
ne s'aperçoit
5 août) ; Dépô, de Garnies ; Grélot, né à
Tahiti (sa mère habite Brest) ; Didailler, pas qu'il déraille. C'est comme s ' i l basse sur une montre d'argent appartenant
chantait Magnificat
à Matines. Quand
de Saint-Xic ; Hue, de Toulon (père de un monomaue s'est mis quelque chose à uno voisine, Mme Rose "Te Roux, et
trouvait encore le moyeu de garder par
famille); Aubcrt, fils de l'amiral Au- dans la tète, le diable lui-même ne le lui
devers lui, un écus de cinq francs quo lui
bert ; V-igi uroux, de Quimper, enfin Le ôterait pas.
avait confié son patron pour aller payer un
Bras, de Carhaix et Robert, de Brest,
Il n'y a du reste pire aveugle que celui fournisseur.
(ce dernier marié et père d'un enfant) qui ne veut pas voir. Avcc trente six
Devant la mauvaise attitude de ce jeune
qui ont été fauchés par la mort.
chandelles et lo liez dessus, i l n'y verrait
récidiviste,
le tribunal l'envoie, cetle fois
pas plus clair.
A v i s a u x H<'ai>iii9es
Sous le ministère Pelletan, la flotte en maison de correction jusqu'à 21* année.
CONCARNEAU. - Toute la lyre. On nous prie d'insérer l'avis sui- française était encore l a seconde du
monde. L'avance qu'elle avait alors, C'est pour outrages aux agents et aussi
vant :
Les familles qui seraient désireuses ello l ' a perdue depuis. Le reproche outrages aux bonnes mœurs, qu'il offensait
de fairo inhumer en dehors de Toulon, qu'on peut faire aujourd'hui à M. Pelle- par ses chants et ses gestes, pour rebellion
leurs parents décédés par suite de la tan est do ne pas avoèfchûté suffisam- et ivresse, que le nommé Charles Scouarzec,
catastrophe de la Liberté, sont priées ment la construction des six cuirassés 30 ans, manœuvre à Concarneau est appelé
d'indiquer le plus rapidement possible et des croiseurs-cuirassés du programme devant le tribunal. Les faits remontent au
au Préfet Maritime, à Toulon, la loca- de 1900. Mais i l ne faut pas oublier que 22 septembre.
M. Pelletan élait partisan des petites
lité où l'inhumation doit avoir lieu.
unités, des torpilleurs, ccs nageurs d'àScouazec récolte six jours de prison et
cier qui devaient d'une piqûre
mettre 5 fr. d'amendo.
AUX MARINS F R A Y A I S
r.ui- par le. fond les cuirassés les plus redouNous recevons la communication
PENHARS. — 4 propos de pommes. —
tables, les mastodontes de la mer !
van.tr :
Le 3 septembre. M. Le Goaer, propriétaire
C'est une théorie maritime qui a vécu ii Penhars trouvait sur un pré qui lui apparLe bureau du Conseil d'Aministratiou
plus de 20 ans. Ces idées ont été celles tient trois jeunes gens jouant à se lancer
Central des Médaillés militaires, réuni
cle toute une génération, à la tête de
en séance extraordinaire lo mercredi
laquelle on comptait l'amiral Aube et i ''es pommes tombées des arbres. 11 leur
27 septembre 1911, adresse aux cumaral'amiral Fournier et des hommes consi- intina l'ordre de se retirer. Des injures lui
dos et aux familles de la Marines Frandérables comme M M . Gabriel Charmes furent, parait-il, répondues.
çaise le témoignage ému d i leurs douM. Chuto, maire de Penhars, que M. Le
et Lamy.
loureuses sympathies. I l s'associe de
Goaer
avait averti, voulut intervenir II fut à
MM.
Le
Bail
et
Fortin
ont
parlé,
le
cœur, au nom de tous les Médaillés
militaires, au deuil qui vient de lespremier à la Chambre, le second au son tour mal reçu. Un des troi9 promeneurs
Yves-Mario Mazéas, 20 ans, dont la pafrapper dans leurs plus chères affections. Sénat, sur les choses de la Marine.
M. Le Bail a mis du temps à s'initier tience ne parait pas être la vertu domi11 présente aux familles éprouvées par
l'épouvantable catastrophe du cuirassé aux choses de la Marine et i l est inter- nante, l'injuria à son tour et porta un coup
Liberté, les respectueuses et profondes venu en 1906, quand i l s'est jugé prêt a de poing au propriétaire.
condoléances do lous los Médaillés mili- affronter la tribune en faveur de la consMazéas est condamné à G jours de prison
truction des six Danton.
taires.
avec sursis.
Pourquoi M. de Cuverville, qui est un
Le Président
Général,
PLOARE. — Elle voulait une poupée !
remarquable officier, n'est-il pas interTh. POII.POT.
venu à la tribune du Sénat pour dénon- — Une bambine de 10 ans — on lui en
cer le péril national ?
donnerait bien 7 — haute comme une botte,
Cruauté inouïe.
Pourquoi M. Fortin, alors déjà séna- est ensuite appelée. Elle se nomme Elisa-'
Les parents bretons de nombreux ma- teur in partibus et grand électeur des Renée Le Floch, nce a Guérande (Loire- rins blessés victimes de la catastrophe sénateurs présents et à venir,n'a-t-il pas Inférieure). Placée comme domestique chez
de la Liberté ont demandé uu permis p o s é u cette heure c r i t i q u e s a c a n d i d a - M. Le Guellec, ù I'ioaré, elle a volé des
gratuit de chemin de for pour aller voir ture à la haute Assemblée '? 11 y allait du photographies, un collier de perles noires,
salut de la France. Touché de la grâce un panier et aussi une petite somme d'arleurs enfants hospitalisés à Toulon.
Il est déplorable d'avoir à constater di\i'.ic, accablé de lous les dons d'en gent. — C'était, confesse-t-olle, pour «raque le ministère do la marine n'a pu liant, au courant des choses cle la Ma- cheter une poupée.
obtenir des compagnies que des billets à rine .sans les avoir jamais apprises, i l
Admonestation sévère du président qui
I l aurait pu vraiment laire aurait dit au Séuai d'admirables choses.
demi-tarifs.
la différence ou demander au comité de I l ne faut pas oublier que M. Jourdain remet la petite délinquante à l'Assistance.
la Presse parisienne de prélever une pe- faisait de la prose sans le savoir et que
ESQUIBIEN. — Le lait « mouillé». —
tite somme pour cet objet sur les fonds ce brave homme a fait école dans toutes La femme Péhérin, née Anne-Yvonne
les branches du savoir et do l'activité
de la souscription nationale,
Moulée, a vendu du lait qui a été reconnu à
humaine... la politique, la marine, etc.
Co. silence aux pauvres est d'une
l'analyse mouillé dans la proportion de
Reste le vote de M. Le Bail dans l'in- 10 0/0 et écrémé dans celle de 15 0/0. M« Le
cruauté inouïe. Si les escadres toutes
grouillantes do marins bretons séjour- terpellation Germinet.
Diberder l'assiste à la barre.
Si le Courrier veut bien se reporter
naient à Brest, les familles des blessés
Dix jours de prison et 150 fr. d'amende.
pourraient s'y rendre en chemin de fer au Journal Officiel du 10 décembre 1908,
ou à pied... mais, vraiment, Toulon est p. 8472, i l verra que, par uu vote rectifié,
QUIMPER. - Qui a bu boira. - En
M. Le Bail s'est abstenu dans le scrutin vertu de ce principe, le nommé Bourveault
trop loin. "
Le Citoyen.
relatif à cette affaire.
est, pour la 25» fois, poursuivi pour ivresse.
Le Courrier a donc craché maladroi- Coût ; 2 mois de prison, 600 fr. d'amende et
tement en l'air et... i l en supporte les
F i u t e r d i c t i o n de ses droits civiques.
conséquences.
LANGOLEN. — Le calvaire de l'ateule.
KERNÉVOD.
— Jean Gaonac'h, 16 ans, est poursuivi
Les obsèques
Jeudi et vendredi ont eu lieu, dans Retraites Ouvrières et Paysannes pour coups à sa grand'mère, la veuve
Cloarec, une pauvre vieille de 85 ans. Les
différentes localités du Finistère, les
obsèques des marins tombés au cours de
L a loi des Retraites Ouvrières et Pay- faits révélés parles dépositions des témoins
l'accident de la Gloire : Jean Marie sannes, a fait deux nouveatfx rentiers sont particulièrement odieux. Non content
Michel,21 ans,engagé volontaire, canon- parmi les assurés facultatifs du départe- de ne pas travailler, Gaonac'h prétendait se
nier, à Locronan ; enseigne de vaisseau ment.
faire nourrir par son aïeule qui, incapable
Quémener, 23 ans, do Landerneau ; Yves
1° M. Le Bosser, Louis,
fermier de travailler et n'ayant pour toute ressource
Allain, 20 ans, quartier-maître canon- payant moins de G00 f r . de fermage
que sa modique pension d'assistance aux
nier, à Lambézellec ; Vincent Jézéquel, annuel,domicilié à T r o l o g a t c n Plozévet.
vieillards, est elle même obligée d'avoir
armurier, au Rclecq-Kerhuon ; Rolland
2° M. Kerdraon, Yves, fermier payant recours à la bienfaisance publique.
et Lo Berre, fusiliers, à Brest.
lui aussi moins do G00 fr. tle fermage,
Quand la pauvre femmo luirefusaitde
Des discours émus ont été prononcés domicilié à Kerloussouarn, en Dirinon.
sur les tombes ouvertes pour ccs malDoux allocations au décès o n t étél'argent pour aller boire, i l la jetait à terre
et la rouait de coups de bâton.
heureuses victimes.
également accordées :
Ce mauvais gas répond à l'audience avec
1°
M
.
Bertholom,
François,
assuré
Une lettre de 11. Le Blail
facultatif, domicilié à Fouesnant, a une indifférence qui touche au cynisme sur
M. Georges Lo Bail, député du Finis- reçu 150 fr.
ces actes révoltants. Aussi, le tribunal n'hétère, a adressé à M. Delcassé l a lettre
2° L a veuve de M. Riou, Yves, domi- sito pas à l'envoyer jusqu'à sa majorité, en
suivante :
cilié à Lanriec, a reçu également 150 fr. maisou do correction.
Plozévet, 30 septembre 1911.
PEUMERIT.— Pas de chance.— Surpris
par les gendarmes à la chasse le 25 septemMonsieur le Ministre
bre dernier, Guillaume V..., 33 ans, fut
et cher Collègue,
trouvé porteur d'un permis... périmé depuis
Une souscription nationale est ouverte
Section tic BrcN(<
la veille. 30 fr. d'amende et confirmation do
au profit des familles des victimes de la
Les
républicains
qui seraient désireux l'arme.
catastrophe du cuirassé Liberté. Je vous
demande d'associer a ces familles celles de prendre part aux travaux du Congrès
GUENGAT. — Courlis où perdreau ? —
des victimes du croiseur-cuirassé Gloire. dos Bleus de Breragne, qui se tiendra à Le 13 septembre, Guillaume G... a été surParmi les morts do la Gloire au nom- Brest les 8 et 9 octobre, .ainsi qu'au pris en action do chasse dans un champ de
bro de neuf, huit appartiennent au dé- banquet quo présidera M . Gucrnier,
blé noir.
partement du Finistère, et les parents député d'1 Ile-et-Vilaine, Président géné— Jo chassais au courlis aliirme-t-il. Etantqu'ils laissent derrière eux sont de bien ral de la Fédération, assisté do M. le
Préfet du Finistère ot des élus républi- donnéo l'époque, le tribunal estime qu'il
pauvres gens, je vous assure.
Vouillez agréer, Monsieur lo Ministro, cains do Bretagne, sont priés do se fairo s'agissait bien plutôt de la chasso au perl'expression de mes meilleurs sentiments. inscrire chez le Président de la sections dreau. G... éoope d'une amende de 50 fr.
brestoise, rue d'Aiguillon, n" 24.
Son fusil sora confisqué.
Georges L E B A I L .
Une autro condamnation pour chasso
D'autre part M. Lo Bail a envoyé le
sans
permis est prononcé, contre Jean S...,
LA VIE CHÈRE
télégramme suivant au Présidont du
de Meilars. Même peine.
Syndicat do la Presse Parisienne :
Le prix du pain ù Audierne et Pcnt-Croix
SAINT-YVI. - Vol de ruches. - ' L e
« Prière associer dans souscription
Un
différend
s'est
élevé
cette
semaine
nommé
Lennon a volé trois ruches d'abeilles
familles neuf victimes Gloire à celles
outre les patrons boulangers de Pont-Croix appartenant à Mmo Kerbrouc'h de St-Yvi.
dos victimes du cuirassé I.ibcrté.
et d'Audierne el les Municipalités de ccs
Sentiments dévoués.
comrflunes, à l'occasion d'arrêtés pris par Les faits étant indéniable, Lennon s'entend
ces dernières et taxant le prix du pain à condamner à C jours de prison.
L E B A I L , député. »
0 l'r. 32 lo kilo.
ELLIANT,— Le droit des sages-femmes.
Quelques incidents sans gravité se sont
produits à l'occasion des protestations for- — Jusqu'à quel point les sages-femmes ontmulées par les boulangers. A la suite d'uno elles la permission de faire usage de l'ins*
conférence, tenue à la Préfecture en pré- trumont de chirurgie appelé forceps, dans
L n e u e r r r e»l déclarée
sence de M. le Secrétaire général,un accord les cas difficiles ? Une de ces praticiennes,
L a guerro qui paraissait imminente est enfin intervenu et il a été décidé 'que le
entre la Turquie et la Porto a été décla- prix du pain serait lixé à 0 l'r. 3i et 0 fr. 32 Mme L..., demeurant à Elliant, comparait
aujourd'hui sous l'inculpation d'exercice
rée officiellement vendredi dans l'après- centimes, suivant ia qualité.
illégal de la médecine pour s'être servi de
midi.
cc
dangereux instrument aux lieu et place
A l'ultimatum brutal do l'Italie, l u i
d'nrt médecin,
e n j o i g n a n t e lui livrer la Tripolitaino,
M. le D' Gaumé, appelé àdonnerson avia
le gouvernement ottoman ne put qu'orAudience de rentrée.
à la barre sur ce cas très spécial, estime que
ganiser rapidement la défensive. Privés
Lundi 2 octobre a ou lieu au Palais de l'application des fers no peut être faite par
de marine sérièuso — la plupart do ses
justice l'audience de rentrée à laquelle une suge-femmo qu'en présence de l'im*
vaisseaux sont do types anciens et démoassistaient los membres du Tribunal et clu possibilité do faire prévenir un médecin en
dés— sans garnison n i artillerie suffiParquet.
temps utile.
sante à Tripoli, les turcs sont dans une
L'annéo judiciaire a été ouverte dans les
En présence des contestations de Mme
situation d'infériorité qui ne laisse aucun
formes habituelles par M. le Président, puis, L..., sur les déclarations que lui prêtent
doulo sur l'issue do la lutto.
le tribunal s'est ensuito retiré à l'effet de certains témoins, l'affaire est remise à quin«
Line médiation des grandes puissanprendre
diverses délibérations.
ces européennes, demandée par le gouzaine. Défenseur, M» Le Bail fils.
Audience
du mardi 3 octobre,
vernement de Constautinoble, parait
DOUARNENEZ.-La pèche à la turlutte.
peu probable,
AUDIERNE, — L'ivresse turbulente. — — Un équipage de pèche e»t poursuivi pour
tes victimes ds la "Bloire"
Le
ConlliUUalo-Turc
TRIBUNAL" CORRECTIONNEL DE IJtlPER
LE CITOYEN
Lyre Quimpéroise.— Temps permettant, fession de manœuvre, ot domicilié place de
la Lyre Quimpéroise organise avec le con- la République à Pont-l'Abbé.
cours dos clairons et tambours de la société
On croit qu'il s'agit d'un accidont.
do gymnastique « La Quimpéroise » uno
tfïwilvine©
retraite aux llambeaux pour samedi 7 Election complémentaire. — Lo dimancourant.
che 8 octobre courant, i l sora procédé, en
Départ do la Mairie à 8 h. 1/2, rues la communo do Guilvinec, à 1 élection de
Kéréon, Chapeau-Rouge, St-Josopli, Place doux conseillers municipaux.
ët«Guénolé-Poniiiare'li
Latour-d'Auvorgne, arrêt, du Palais, Quai
Les
nouveaux bâtiments scolaires. —
de l'Odet, du Quai, Placo Terre-au-Duc,
L'inauguration dos nouveaux bâtiments scoQuai du Stéir, Boulevard do l'Odet, de laires de Saint-Guénolé aura lieu le dimanl'Evèohé, Place St-Corontin, Dislocation.
che 22 octobre. La cérémonie sera brillante.
Elle comprendra un banquet, qui ne manAccident. — Vendredi, vers 6 heures du quera pas d'attirer de nombreux souscripsoir, Mmo Bernard, née Désirêo Buzaré, teurs, des courses do chevaux, de bateaux,
ftgéo de 59 ans, ménagère, demeurant 2G, do vélocipèdes, des jeux divers.
ruo do Brost, travaillait it laver des vitres
Lo clou île la féte sera un simulacre de
chez M. Sicot, plâtrier, lorsqu'elle tomba sauvetage, exécuté par les 3 canots des
d'uu escabeau sur lequel ollo était montée stations de St-Guénolé, Kérit.y et St-Piorro.
Lo Consoil a voté uuo somme do 500 fr.
ot so fractura lu jambe gauche. Après avoir pour
los t'êtes.
reçu les soins do M. lo docteur Colin, la
I.a F o r ê t - l oucMiia nt
ménagère a été transportée à l'hospice.
Suicide. — Dos chasseurs ont trouvé le
2<S septembre au 5 octobre.
E'at-Civildu
cadavre d'un nommé Yves Candel, 59 ans.
— Naissances : Yves Korraén, ruo des
forgeron, demeurant à lu Grande Halte,
Gentilshommes. — Yvette Hémon, rue des
pendu à un poirier, au village de Ecrive. La
Football
Gentilshommes, 10. — Marguerite Le Roy,
mort remontait à plusieurs jours. Après les
Dimanche prochaiu 8 octobre, se jouera ruo Providence, 20. — Alain Rannou, ruo
constatations légales, le corps a été transsur le nouveau terrain du « Stade quimpé
Providence, 45.
porté au domicile du défunt.
257 Naissances en 1911.
rois », & Poulfruinan, lo premier match d'é
PlougaNtel'DaoulnN
105 Mariages.
limination « Possibles contro Probables »,
Décès : Jean Hujruen, 29 ans, chaisier,
Une. triple noyade. — Dimanche aprèson vue du championnat de Cornouaille et
célibataire, Mont-Frugy. — Mario Kergoat, midi, lo corps do Mllo Anne-Mario Lagathu,
l.éon, l r « série. Sont convoqués :
59
ans, ménagère, veuvo Diquélou, ruo qui se trouvait à bord du canot dc plaisance
Equipe probable : (culotto blanche, cheperdu dans la baie cos jours derniers avoc
Sto-Cathorino,
115.— Marie Bescond, 43 ans, son père et sa mèro, a été recueilli par dos
misette blanche parements noirs), Richard,
Gaonach, Rault, Fitament, Le Bronzée, ménagère, épouso do Quéneudec, ruo l'Hos- matelots à la Pointe du Liévon, près du châGourmelen, Salles, Bideau, Lo Goai'-c, Le pice. — Barbo Guirriec, 18 ans, lingèro, teau du Prince Russe.
célibataire, rue Providence.— Marie Coadec,
Roux, Labat.
MORLAIX
77 ans, s. p., vouve Poyssonneau, rue l'HosEquipe possible : (culotte noire, maillot
Homicide par imprudence. — M. Charles
pice. — Marie Morio, 29 ans, factrice,
divers) : Quintin, Petret, Theflioux jeuno,
célibataire, ruo Kéréon, 42. — Antony Homon, propriétaire à Carantce, avait ces
Le Diberder, Barguédan, Theflioux ainé,
jours derniers fait l'acquisition d'un revolver
Paul, 70 ans, recovour-buralisto, époux do précision. Voulant essayer son arme, i l
Decrop, Le Floch, Ménardeau, Donnard, Duval, ruo Locronan, 15.
tira par mégarde dans là fenêtre d'une
Grimaud.
414 Décès en 1911,
maison voisine. Par un tragique hasard, la
Remplaçants: Le Roy,Frelon, Kervennic.
dont 154 aux hôpitaux. balle alla atteindre en plein cœur1 Mmo l.o
Pour aller au terrain : Suivre par LocCar, née Dupart, âgée de 47 ans , mèro de
Publications do Mariages :
4 enfants. La malheureuse fut tuée sur lo
maria le chemin du bord do l'eau jusqu'à la
Jean I.e Roux et Jeanne Le Roux, journa- coup.
croix de St-Colomban, ot continuer par lo liers, ù Quimper.
Le parquet de Morlaix s'est rendu sur
chemin montant à gauche.
Jean Ilémon, employé de chemin de fer, les lieux.
il Quimpor et Anne Marzin, cuisinière, à
Un vol au Musée de Quimper
Douarnenez.
LES F R U I T S A C I D R E
Louis Mailliet, voyageur de commerce et
Un vol d'une audace inouïe a été commis
dans la journée de mardi au Musée muni- Germaine Autony, s. p., à Quimper.
Nous rappelons â nos correspondants et
cipal de Quimper. Dos individus — un Guillaume Quontel, ouvrier au port, à lecteurs des centres cidricoles que nous
homme et une femme crolt-on, à coup sùr
recevrons avec plaisir toutes les communiaffiliés'ifùne bande do voleurs internationaux Lambézellec et Louise Mocaër, s. p., ù cations qu'ils voudront bien nous adresser
ont enlevé de son cadre et emporté un ta- Quimper.
concernant les prix payés sur leur placo.
bleau de Boucher, Neptune et Amphitrite,
Consultation
de nourrissons. — Le On donne, cette semaine, les prix suivants:
dont la valeur .est considérable.
Maire de Quimper a l'honneur d'informer DoUrnenez, lo prix des mille kilos varie
Une première enquête, faite par M. ses administrés que la consultation des entre 50 et 00 francs ; l'ioërmel, 50 â 56 fr.
les mille kilos ; Pontivy, 50 à 00 fr. ; Auray,
Biberon, commissaire do police, donne à
croire que les malfaiteurs ont quitté notre nourrissons aura lieu jeudi 12 octobro cou- également 50 à 00 ; Châteaubriant, 55 â 00 ;
ville en automobile. Des télégrammes ont raut à la Mairie. Lo matin à 10 heures pour Vitré, 48 â 52 ; Dolo (Côtes-du-Nord). Dc
été lancés dans toutes les directions et la les nourrissons des quartiers do St-Coren- nombreux marchés de pommes à cidre ont
été conclus au prix do 11 à 12 fr. la barrique
police mobile procède à des recherches
tin et S.-Julien. Lo soir il 3heures pour ceux dc 200 kilos.
actives.
des quartiers de Sl-Mathiou ct Locmaria.
avoir .pratiqué la pcdio du maquereau à la
turlutte.
L'emploi do cet engin, explique M. lo
substitut Jacquier, a soulevé los protostations de la plupart des pécheurs, en raison
du nombre des maquereaux qu'il hlesso et
ablmo, <>n dehors de ceux qui sont pôéhôs.
Aussi, :'i plusieurs leprise, depuis lo mois
de janvier dernier, la Marine a-t-elle fait
connaître qu'd était absolument défendu.
Une amende de50fr. est infligée a chacun
des délinquants et la destruction des engins
saisis ordonnée.
- r Autres délits de piehe- — Diverses
condamnations sont ensuite prononcées
contre le nommé Pennamon el deux de ses
camarades de Douarnenez, pour pècho au
chalut dans la baie, puis pour pèche à la
senne t\ jet dans l'arrière-port do Concarneau et dans la baie de La Forêt.
CABINET
ERNSEUX
DENTAIRE
Ouverture le 15 Octobre
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Diplômés de l'Université do Paris
Maladies de la Bouche et des Dents
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de la Hernie, sans opération ni même de Bandage. Comme de bien
entendu ils ont un secret ou un appareil qui est infaillible ; devant une
pareille affirmation les G O & O S arrivent en foule, versent jusqu'à 5 ou
000 francs el. en fait de guérison ils constatent qu'ils ont été volés
honteusement.
Qu'attendent les tribunaux pour empêcher une telle exploitation
de la crédulité publique 1
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donnerai gratuitement les conseils qui peuvent vous être utiles : J'ai
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pourrez donc choisir, selon votre c;is.
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balais, etc. etc.
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lon, à Brost, directeur de la succursale
marmites — pots — bassines —
du Crédit Foncier de France, pour le
soupières
— cuvettes — casserodépartement du Finistère.
les et cafetières émaillées — Paniers noirs — lampes colonne —
cache-pots — sujets divers en bisToul Augmente !
cuit — sucriers, théières et cafeC'est le cri du jour ! mais place Terreau-Duc c'est la clientèle qui augmente tières divers — assiettes — bols
d'autres
« à la Halle à Chaussure » depuis que la — verres et quantité
objets
en
faïence
et
en
porcelaine.
maison Lefèvre solde ses articles d'Eté
Armoire — table de nuit — bufà des prix encore inconnus dans la région, à cetto époque d'excursions et de fet — chaises— machine à coudre
vacances, où ses souliers de sport, bro- — fourneau — casier à bouteilles
dequins solides etc., sont si recherchés — grand — grille café — voiture à
des Quimpérois comme des Touristes.
bras, etc., etc.
E x p o s i t i o n des a r t i c l e * dc ( l i a s s e .
La vente se fera au comptant
l)rodci|t:în»,
10
0 0 en sus.
b a n d e s . KiièlrcK-niolletlèiTS.
ie procurer des fonds pour commerce, Industrie, eiploitatlon agricole, acquisition d'immeubles, remboursement d'hypothèques antérieures, constitution de dot, etc.
* LA HALLE * LA CHAUSSURE
1, Place Terre-au-Duc,
Quimper
M a i H o n
JT. L E F È V H E
Greffe de la Justice de Paix
de Quimper.
procédé, le Samedi 14 Octobre
prochain, à 2 heures du soir, dans
la Salle des Commissions, à l'Hôtel-de-Ville, par devant le Maire,
assisté de deux Conseillers municipaux, en présence du Receveur
municipal et de l'Architecte-Voyer,
à l'adjudication en six lots, sur
soumissions cachetées, des Travaux d'Agrandissement du Musée,
d'Aménagement d'une Justice de
Paix et d'une nouvelle Salle pour
les Mariages.
1er lot, Terrassement, Maçonnerie
et Ciment armé. 34.G&3 f. 4»
Cautionnement, 1.200 fr.
2e lot, Charpente
et menuiserie. . 8.804 89
Cautionnement, 300 fr.
3" lot, Couverture
et Zinguerie . . 3.883
»
Cautionnement, 200 fr.
4" lot, Plàtrerie. . 8.004 30
Cautionnement, 300 fr.
5' lot, Serrurerie .
8.8*© 40
Cautionnement, 200 fr.
6e lot, Peinture et
vitrerie.
. . . 4.0S8
»
Cautionnement, 200 fr.
Y E l s T T E
Etude de M" LE ROCH, huissier
à Concarneau.
VENTE MOBILIERE
Volontaire
de
M I N I S T È R E DE L A GUERRE
Meubles
11° Légion de gendarmerie
DEMAXCIli: 8 OCTOBRE 1 9 1 1
Service
1 heure de l'après-midi.
A ferme de BOISSA VARN, en Plomelin.
des Fourrages
APJUPIÇATION
On vendra :
pour la fourniture des fourrages à la ra12 vaches à lait, 1 cheval, 1 j u tion du 1 e r novembre 1911 au 31 octobre
ment suitée, pressoir, broie-pom- 1912.
mes, broyeurs d'ajoncs, machine
Le 9 octobre 1911, i l sera procédé à
à battre, deux charrettes, char-à- deux heures de l'après-midi à l'adjudibancs, charrues, harnais, pipes, cation des fourrages pour les chevaux
barriques, une grande quantité de des brigades de gendarmerie ci-après :
Morlaix, 6 chevaux ; Landerneau, 5
pommes à cidre et autres objets.
Par suite de Saisie
Avis. — Le Mairo do Quimper à l'honI.e HardiflOOctobre l » l t .
neur d'informer ses administrés que M. Lo
1
à
une
heure de l'après-midi, et jours
D " Colin, vaccinera gratuitement le mardi
10
octobro
courant
de
10
à
11
heures'
du
suivants,
s'il y a lieu, i l sera proÉLECTION CANTONALE
L'éloction d'un conseiller général pour matin, salle du Gymnase.
cédé,
Avenue
de la Gare, n° 3, en
Avis aux navigateurs.
le canton de Quimper, en remplacement
Douarnenez
a commune de Beuzec-Conq, à la
de M. do Servigny, démissionnaire, aura
Vers lo 15 octobre prochain, sera mis en
Violent incendie. — Jeudi 28 septembre,
vente aux enchères publiques des
lieu le dimanche 29*courant.
service
au sommet de la tour octogonale en
vers 10 heures du soir, un incendie d'une
marchandises, meubles et objets
chevaux ; Crozon, 5 chevaux.
violence inouïe s'est déclaré à l'hôtel de la granit construite sur l'écueil de la Jument mobiliers saisis à la requête de la Ci0
Les centres d'adjudication sont :
CONSEIL D'ARRONDISSEMENT
Descento des Baigneurs, près de la plage à Ouessant, un feu à éclats rouges groupés d'assurances contre les accidents : R é p - u . ! b l i c r u . e
F r a n ç a i s e Brest, Morlaix, Chàteaulin.
Le Consoil d'arrondissement do Quimpar trois, dont l'établissement a été annoncé
per, réuni lo 20 septembre, a procédé au du Riz. Les pensionnaires et le personnel, dans l'avis n' 446 de 1911.
L'Urbaine et la Seine dont le siège
surpris
par
l'alerte,
n'eurent
quo
le
temps
V I L L E DE QUIMPER
sous-répartemont des contributions direcest à Paris, 8, rue Le Pelletier,
Le
rythme
du
feu
sera
le
suivant:
P
éclat,
tes, en 1912, pour les communes de l'arron- de s'enfuir, avant que l'immeuble fût en
0 seconde 58 ; L" éclipse, 2 s. 42 ; 2' éclat, sur le sieur Louis Deshayes, mar- T r a v a u x d ' A g r a n d i s s e m e n t d u Mudissement. It a émii un avis favorable au flammes.
classement du chcmiu do grando communi0 s. 58 ; 2' éclipse, 2 s 42 ; 3" éclat, 0 s 58 ; chand de cafés, demeurant Avenue
sée. d'Ainénags'iueiit d'une Jus- libéré du service, actif et sérieux,
Avertis par la gendarmerie, les pompiers
cation n» 40, do Plogastel-Saint-Germain à
éclipse, 8 s 42. Total 15 secondes.
l ! r e d c p a i x e t d'une n o u v e l l e connaissant le breton, pouvant
de
la
Gare,
à
Beuzec-Conq.
de Douarnenoz et de Tréboul accoururent
Pont-l'Abbé, par lo bourg, de Tréméoc.
S a l l e p o u r les M a r i a g e s .
tenir la comptabilité, faire la corLes objets à vendre consistent
aussitôt. Ils ne purent que noyer los décomrespondance et visiter la clientèle.
Bulletin de la Pêche
bres ; toile était l'intensité du feu que tout
notamment en -,
FOIRES DE LA SEMAINE
Situation d'avenir de 1.500 à
Cinq sacs dej café vert pesant
Samedi 7 octobro. — Saint-Renan, Lan- a été détruit
La pècho à la sardine continue â être
1.800
francs pour débuter.
Les pertes s'élèvent à. 50.000 fr. environ. improductive daus presque tous les ports, 75 kilogrammes chacun — quatre
raeur.
Lundi 9. — Lesneven, Saint-Nic, Guiclan,
Il n'y a pas eu d'accident de personne
S'adresser
au bureau du journal.
particulièrement on Bretagne. Lo 28 sep- sacs de sucre cassonade pesant
Le Public est prévenu qu'il sera
Saint-Eutrope, Kernével.
tembre, on comptait 90 bateaux sortis â l'IleMardi 10. — Landudec, Plabennec, Le Naufrage.— Le bateau de pèche Boche, d'Yeu, avec uno moyenne dc 7000. A DouarFaou, La Feuillée.
de Douarnenez, monté par quatre hommes nenez et â Camaret, la plus forte journée
Mercredi 11. — Landivisiau, Bannalec.
ct commandé par lo patron Tanguy a, par est celle de lundi avec une moyenne de
Jeudi 12. — Guipavas, Lanvéoe, Telgruc.
2000 par bateau.
Vendredi 13. — Donarnonez, Pionéour- suite d'un grain, chaviré et coulé à la Dame
On nous écrit d'Audierne que la pêche
Vieille.
Lanvern, Plourin.
L'équipage, précipité à la mer put, heu- est toujours nulle. Du Guilviuee, on nous
reusement se soutenir sur l'eau en se cram- signale que, la semaine dernière, les 60
ponnant au mât qui avait été brisé et flottait bateaux ont capturé uno moyenne do 5000
maquereaux vendus aux usines 10 et 12 fr.
Service funèbre. — Mardi matin, à 10 h.
1/2, a ou lieu à la cathédrale St-Corentin, sur la mer. Il fut bientôt recueilli par le
un servico solennnel en l'honneur des ma- batoau Chaste Trésor dont lo patron est,
rins tués lors de la catastrophe do la Liberté. nous dit-on, l'objet d'unedemande dc récomTribuniil de Commerce de Quimper
Une foule nombreuso assistait à cette céré- pense.
monie.
P l o g o n n e c
Jeunes Gens et Enfants
Vérification des créances du 13 octo
Chambre des huissiers. — Les hnissiers
Elections municipales. — Les électeurs
bro 1911, â 10 heures ;
dc l'arrondissement de Quimper se sont de ln communo do Plogonnec sont convo1° Liquidation judiciaire du sieur Le
réunis mercredi 27 septembre dernier it qués pour lo dimanche 15 octobre, à l'effet
'l'allée,
rouennerie et bonneterie â Pont11 heures du matin, à l'effet de renouveler dc procéder à l'élection do doux conseillers
— 2
.
c 3 U
—
l'Abbé (clôture) ;
<n O £
la composition de leur Chambre de disci- municipaux.
s*
Ut E
Ul 0 =
2° Faillite du sieur Marchand, menuim
C o n c a r n e a u
pline. Celle-ci se trouve comp<s':e commo
o
>
serie,
rouennerie
et
mercerie
à
Quimper
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Un cttmulard• — Oa nous écrit dc Consuit p o u r l'année judiciaire 1911-1912 :
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iienu
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Syndic : Jacqnes, de Quimper; secrétaire :
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û - (A
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Une illégalité vient d'être commise à
GreJJifr.
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Lo Corro, de Quimpor ; trésorior : Floch,
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Concarneau, au sujet du nouveau servico
3
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do Quimper; rapporteur : Autret, dc Pont- l'enil M. Campion, adjoint, au maire socia«
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T3 — 0 >
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l'Abbé; membre : Vauchel, dc Pont-l'Abbé. liste, a clé nommé surveillant rétribué dos
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C - 1 W
A l'issue do cotte réunion, un banquet a travaux moyennant une redevance do 1.500 fr.
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Or, il est absolument interdit pur la loi de
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eu lieu, hétel du Parc.
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umulor les fonctions d'adjoint au maire el un PETIT CHIEN, couleur renart
S Si O
JZ
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poitrail blanc, avec collier, réponÉCOLE DE MUSIQUE
de salarié de la commune.
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Qu'en pensent lo Cri du Peuple et los dant au nom de Iiubts.
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do la « L y r e Q u i m p é r o i s e »
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Z o 3 a
amis socialistes do M. Campion. qui s'élèu
Soction des demoiselles
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Le rapporter chez Mlle Fitament
vent si bien contro des cumuls infiniment
VI O
Professeurs : Mmo Burgmayer.
moins graves î
tailleuse. (récompense).
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Qu'on pense l'autorité préfectorale 1
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Mme Leguerranic.
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Û
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Nous nous emprossons do transmettre
a
Les jouues filles inscrites pour suivre les cette protestation a qui do droit, nous réser(i.'
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cours de l'Ecoles sont priées do vouloir bien vant de revonir sur lo cas du camarade
W o ui 3Kf C
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se présenter, accompagnées de leur famille adjoint Campion.
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15, rue lioyale, Q t n i l ' K I I
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— si possible — le samedi7octobroà0h.l,2
S, n n « l u < l u l
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du soir, école maternelle, ruedesReguaires.
Le couteau. — Mardi dernier, le nommé
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Les retardataires pourront encore se Juan D.dailler, âgé do 20 ans, menuisier au
Cl ""O 2 O
en. t o u s
G e n r e s
faire inscrire.
bourg,so trouvait chez M, Le Grand, cultiTrès Jclls modèles à des prix réduits.
Service d'eau. — Le Maire de la villo de vateur au village de Toul-an-Lay, lorsqu'un
Quimper a l'honneur do porter h la con- nouveau venu, Etionno Lennon, âgé de
naissance de ses concitoyens quo le sorvico 05 ans, agriculteur ii Roz-an-Eol, en La
JEUNE H O M M E , 33 ans, ayant fait
dos bouches do lavage sora complètement
,'cston, fantaisie, haute nou1
n a r f t a ç e i i e imperméable droit sous
études, désiro pluc.o gérant ou régisinterrompu du lundi 9 au dimanche 15 octo- Fouillée, s'approcha de lui et lui porta un
95. 99. 35 fr.
eauté.
palUCùoUd
patte,
col
velours,
parecoup
do
couteau
dans
lo
dos,
sans
que
la
bre courant inclu, c'est-ii-diro pendant la
seur propriétés.
ments
bottes,
tissus
mélangés
et
durée du nettoyage annuel des regards do moindre discussion ait expliqué eu geste.
S'adresser au journal.
rayures, choix très vala conduite d'eau et du réservoir de Kernisv.
à 12 ans
Gravement atteint, Diduillcr tomba â la
n o r H û c c n o m 0 ' l ° c o 1 v e l o u r s doublé
VflrPIKA
P, o u r E N F , Ableue,
, X T - boutons
'
riés depuis
-15 f r .
Les bornes-fontaines continueront d'être
p
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tartan
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YdlGiiDG cheviolte
reuvereo on poussant un cri do douleur.
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alimentées comme d'usage.
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dorés
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Etude
de
M"
Pierre
JACQ,
notaire
M. le D Belin, médecin k Briec lui a donné
imperméable, tissu beige
forme
clocho
Brevet élémentaire. — Quatorze aspi- les premiers soins. Lo blessé sera, croit-on
à Quimper.
napH<»«Qiiç
p d l UCôùUÔ tr,-,s soigne,..
caoutchoutécoupo
rantes ont été déclarées admissibles aux
pour enfant, en ratine bleue,
modo
55 fr»
épreuves deuxième série, sur 51 présentés. très long à se remettre complètement.
article soigné...
18 fr.
ot
VOYA
,K
,m
AIJT0
Quant
à
Lonnon,
qui
a
déjà
été
condamné
Ce sont i
Mlles Appéré, Bargilliat, Le Baut. Le pour coup et blessures, il prétend avoir agi
.
e Mercredi 8 5 Octobre i O l l
t o u t |»rlx<
Clerch (Madeleine), Denez, Derrien, Flour, sous l'excitation de la boisson. Les gendar I
garçonnet de 4 à 12 ans,
païUCoùUo m mit revers et col chevaà 3 heures
Folgoas, Le Gall, Marie Guéguen, Joséphine mes l'ont mis en état d'arrestation,
toutc2.nuance9j
lière en choviotte anglaise
Guéguen, Kérivel, Morvan, Le Page15 fr.
depuis.
l'ont-l'Alklié
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D'UNE M A I S O N
Mlles Appéré, Bargiliat, Le Baut, Lo
d o V0YAC:J :
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Trouvé mort. — Un marin-pêcheur de
n»ïwlp<!VI!Ç
' . i è<'l forClerch, Denen, Flour, Le «ail, Guéjruon
;'i l'usage du commerce sise à
pour la classo, choviotte
Marie, Guéguen Joséphine, Kérivol. Mor- l'Ilo-T'.idy a découvert, près d( Trévénoc,
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environ, on ajoutoàS litres d'eau bouillante
1 kg. de sel de cuisiuo, 250 gr. d'alun ot
environ autant do charbon de bois neuf,
concassé suffisamment pour entrer parla
bondo. Le mélange bouillant est versé dans
la futaille et remué plusieurs fois dans la
iournéo. On vide ensuite lo tonneau et on
le rince. Cette préparation peut servir plusieurs fois on opérant do la mémo façon.
LES
LE CITOYEN
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M A R C H É S
QUIMPER. - M a r c h é du 30 septembre.
Farine, préirfière qualité, les 100 kilos, !!.">
à 3i.»»:
à 30 ; farine, deuxième qualité,
froment, 23à?{.>»)'°;sbiglè, 10i\ I0.r>0; sarrasin, 2U ù 27.»» ; avoine, 1S.50 à 1!).»»; orge,
10 à 19.50; son, 13à 11.»»'; pommes de terre,
7à 8.»» ; foin, les500 kilos, 501\ 55; paille, 2N
11 30; bœuf, ie kilo sur pied, 0.70il 0.75; vache, 0.60 à 0.65; veau, 0.1)5 à 1.05; mouton,
0.80 à O.'IO; pore, LIOà 1.20; bourre,lo kilo
en gros, 3.20 à 3.50, et qn détail, 3.10 à 3.60;
œufs, la douzaine, 1.20 à 1.25; poulets', !:>
couple, 3 fi 4.50 ; cidre, la barrique, 55 à
60 fr.
- CHATEAULIN—Marché du 28 septembre
— Froment,prix moyen, lus lOOkilogs, 2:5.75;
seigle, 18.50 ; orge, 17.»,> ; sana un, 2,1.50;
avoine, 18.»» ; pommes do terre, G.f.Ô; foin,
le? 500 kilos, 58 à 50; paille.SO
l.ounc,
10 kilo, 2.90 à 2.95 ; œufs, la douzaine, 1.10 ii
1.15; cidro. la l>airique, 3 > à .15 fr.
_ MORLAIX. -JMÎIrelié du Wsepleini.e.Farine, première qualité, les 100 l.dos.
35.»» à 35.50; farine,deux .-nie qualité,
11 33.50; froment, 2i A 21.25 ; seig!e, 18.i;» à
18.75; sarrasin, 21.>••>•;'» 22.'»» : avoine. i?..*>ti
il 18.»»; otrga;; 17.»» h, 18.»» ; son, !?.)•» ;'i
18.»»; pommes do tenv, 7.r,ti à 8.»»; foin,
à
les 500 kilos, *ô.> •> à f>.">.»»>; pjùite,
37.»»; bœuf, l e ' \ i l • sur
», O.xl à !>-,.
vache, 0.70 ii 0. T r» ; v ; u v MO
mouton, 1.»»; pore. 1.
|.->,» ; VMIMY, le I. !o
ongros,3.»»ii ».< ;<.ut.>s!ei qualités, et on détail, 3.10 à .3.0*1 ;
la vlouzainç, 1.20 A
L3D; ciifrelà l V ; ii;t;e, 30 À
aspeiies.
la botte. 0.50 à Â fif v::l;-,
,
têtes, 0.50 à •• •> ; art!.M;iuts«.-hi d.m-i. ie
1.)») ii 1.25.
DOUARNKNi 7,. _ Nhireité .lu
octobre — Farine, j i- niièi . jjijjlité, les
100 kilos, 35.50"; farine, fjux'iê
pin • ,
JU.»»'; froment. ;>;.» k £"..>, : . .•!..->,' is ....
sarrasin, ÎG.ôO à 17.) :; avoine, I8.>i»i\
pommes de terre, lcslOt'k.. 7; ;'. in, le.- .">U »
kilos, 50 à 55 ; paille, QRuW ii >W> îT>eùrre, lo
kilo, 3.50 ; œufs, la douzaino, 1.20 à ».»» ;
poulets, la eoupie, 3.>>>>«.3.50; cidro, • » ' arrique, -15 francs.
" LE CITOYEN "
est composé patdos ouvriers syndiqués
L'Administrateur-Gérant
COMMUNE DE BÉN*QDET
: P. GUÉGUEN
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A D J U D I C A T I O N
DEMANDES D'EMPLOIS
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les demandes Bénodet, A l'adjudication en UN
d'emploi qui nous seront adressées. SEUL LOT, sur soumission caNous ne saurions trop demander à nos chetée, des travaux A exécuter
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du 7 Octobre 1911. —
Anthologie de la « Pomme »
UNE"
REVANCHE
A la pointe du môle, en plein vent, sous los grains,
Maitre Ervé, lo pilote, entouré do marins,
Guette l'horizon noir ! — La mer ost démontée !
I l vente du suroît et la vieille jetée
Comme une immense épave oscille lourdement;
Lo phure, éclaboussé par lo Ilot écumant,
Dresse son profil clair sur le ciel couleur d'oncro ;
Dan* les agrès vibrants des bisquinos à l'ancre
La rafale, en tournant, sorine des carillons ;
Les goélands du largo, au gré dos tourbillons,
Plus loin que les toits bleus et les falaises vertes,
S'en vont, le cou tendu, les ailos grand'ouvertes,
E t les rudes marins, lo béret sur les yeux,
Suivent leur vol hdtif d'un regard soucieux !..
« Mauvais temps, dit l'ancien, ot que lo bon Dieu veillo
Sur-ccux qui -sont dehors dans une nuit pareille !
Par chan<&, nos pécheurs SOTït tous rentrés au port
Et les patrons lassés peuvent quitter leur bord...
La place est sure..,., à'moins que lo quai ne chavire !
N'a-t-on pe* signalé, tantôt, un grand navire
Qui, les foc- amenés et les huniers (,•;> hns,
Cherchait .. luir la côte et n'y parvenait pas '!
Noufi somme» eu marée et la boumisque augmente !
S'il forco le qounu t ot si, dans la tmirnieuto
Les hommes tiennent bon soiis fes lourds paquets d'oau,
Co sontriefameux gars et c'est tm fier bateau !
Mais depuis soixante ans, je connais nos parages.;...
De cet endroit, j ' a i vu peut ètro cent naufruges
Et j'aurais souhaité n i a pas voir un de plus !
L'ancien, no cramponnant avec ses doigts perclus
Aux murs luisants d'embrun, fouille la nuit profonde...
Quand soudain, dominant la tempèto qui gronde,
Des cris désespérés, longs comme des sanglots
Sortent du gouffre sombre où mugissent les flots !
« Ils sont là, (lovant nous I... » murmure le bonhomme.
« Ah ! les pauvres garçons ! Aussi vrai qu'on me nomme
Jacquo Krvé, le pilote, ils sont perdus,., perdus !
Ces cris-là, je les ai bien dos fois entendus
C'est fini ! — L'équipage est à bout d'énorgie...
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S..300 f .
Les plan, cahier des charges et
détail estimatif sont déposés A la
Mairie de Bénodet, où les entrepreneurs peuvent en prendre connaissance, de 8 heures du matin A
4 heures du soir.
Les soumissions seront rédigées
sur timbre A 0 fr. G0 dans les termes suivants :
Je soussigné (nom et prénoms),
E n t rep r c n c u r, d e m eu ra n t A
après avoir pris connaissance des
plan, devis et cahier des charges
des travaux A exécuter pour l'agrandissement des écoles communales au bourg cle Bénodet ,les dits
travaux évalués A la somme de
23.54MP fraiicw. me soumet et
m'engage A les exécuter en me
conformant aux prescriptions des
dits plans, devis et cahier des
charges et mo.yennai.t un rabais
de (en toutes lettres) pour cent
francs.
Chac ue soumission sera placée
dans une enveloppe fermée, qui
sera elle-même renfermée avec
les certificats de capacité et l'engagement de verser lo cautionnement, dans une première enveloppe également cachetée.
Bénodet, le 13 septembre 1911.
Le Maire,
J. SAUTEJEAU.
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S'adresser à M. L E RESTE, Pouldreuzic.
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(non compris les honoraires de l'Architecte).
N 'lice et Renseignements envoyés par retour du courrier A toute
demande par lettre affranchie contenant. timbre pour réponse et
adressée A monsieur le Directeur P o u r l e s S s i r a i t e s
de la Clinique des maladies de la
Ouvrières: & Paysannes
Nutrition ;
39, Iiouleoard Voltaire, Paris.
Aux termes du § 2 de l'article 23
de la loi du 5 avril 1910 sur les Retraites Ouvrières et Paysannes, les
employeurs sont tenus A adresser
C R Ê P E S
D E N T E L L E S
aux greffiers de justice de paix de
Dessert F i n .
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QUIMPERLÉ — Marché du vendredi
DE VERSEMENT, lorsqu'ils ont
29 septembre—Farine, première qualité, les
Chez Mme
TANGUY, été dans l'impossibilité d'apposer
100 kilos, 35.50 à »».»» ; farine, denxième
sur la carte de l'assuré (employé
14, place Tcrre-au-BMic. Q u i m p e r
qualité, 33.50; fromont,21.»» à»».»»; seigle,
19.25 ; sarrasin, 21.»» à 22 ; avoine, 18.»» à vous trouverez tous les jours des
A un titre quelconque) les timbres
19.»»; orge, 17.50; son, 16.»» ; pommes de
prescrits.
crêpes toutes fraîches et des
terre, 9.»» à 10.»» ; foin, les 300 kilos, 65.»»
Ces formule* île l ) l î ( L i n V
bo
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de
toutes
dimensions
à 70.»» ; veau, 1.»» à ».»» ; mouton, 0.85;
prêtes
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emporter.
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porc, 1.20 à 1.30 ; beurre, lo kilo en gros,
Feuilleton du CITOYEN
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D I M A N C H E : «5 o< r o -
1 I K E p r o c h a i n , A 9 h. 1/2 du ma-
CONCARNEAU. — Marché du 2> -eptembre. — Farine l'-1 qualité, tes 100 kilos,
35 à »» ; farine. 2' qualité, 3i à »» ; froment,
24 à 25; seigle, 19 à »» ; sarrasin, 16 17;
avoine, 18 à »»; orge, 17 ii 17.50; son, 13.50
à 14 »» ; pommes de terre, 4 ii 5 fr., los 50
kilos; foin, les 500 kilos, 50 à 54 ; paille, 40
à 41 ; bœuf, le kiio sur pied, 0.75 à 0.8(3
vache, 0.60 ii 0.65; veau. 0.90 il 1 ; mouton,
Q.95 à 1.»» ; porc, 1.20 à 1.30 ; beurre, lo kilo
en gros, 4 à ».»» ; en détail, 4 à 4.30 ; œufs,
la douzaine, 1.25; poulets, la couple, 4 ii
6.»»; lièvres, la pièce, 5.50 ii 7 ; perdrix,
1.45 ii » j cidre, la barrique, 24 à 25 ; lapins
ae garenne, 1.25 à 1.50 ; oignons, lo kilo au
détail, 0.40 ; fagots, le cent, 18 fr. ; au détail,
0.20 le fagot.
3.»», et en détail, 3.50 ù ».»»; œufs, la douzaine, 1.10; poulets, la couple, 3.»» à 6.»»;
cidre, la barrique, 20 francs.
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remboursés en primes dans les succursales du département. Les Timbres Cadeaux conservent leur valeur pour les
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du Finistère, 30, rue d'Aiguillon, qui, après vérification, remettrait un bon.
'
Tous ont peur, maintenant, et l'homme de vigie
A reconnu d'en haut les écueils du chenal !....
Jamais semblables cris no m'ont fait tant do mal,
Mais qui donc oserait leur prêter assistance !
Je n'ai pas souvenir, dans ma longue existenco,
D'une mer si mauvaise et d'un tel coup de vent,
Et nous n'aurions pas fait cina brasses en avant
(,Hio l'embarcation tournerait aans les lames !
A h ! les pauvres garçons ! Dion sûr, ils ont des femmes
Et des petits enfants, là-bas, dans leurs pays,
Et des petites sœurs comme vous, mes amis,
Et dos parents âgés qui, les suivant en rôvo,
Attendent pour mourrir leur retour à la grève !
C'est bien fini ! — Jamais ils n'y retourneront ! »
Parmi les matelots qui l'ccoutaient en rond,
Une très-faible voix lui répondit : « Peut-être !... »
I l se fit un silenco où l'on vit apparaître
Un mousse de quinze ans, grêle commo un fétu.
L'ancien lui demanda : « Comment t'appollos-tu ?
Parle-vito et dis-nous, en deux mots, tou idée ! »
— Je m'appollo Gildus ; ma mère est décédée,
Mon pèro ost mort au Banc ot jo suis orphelin !...
Qu'on attache uno amarre au bout d'un long filin
Et j ' i r a i la porter au navire on détresse...
Vous pouvez vous fler, pilote, à mon adrèsso...
Ma barauo s'est pordue, un soir, dans los brisants
Et jo m on suis tiré... Je n'avais pas onze ans ;
Lo bateau, si j'arrive au millicu do l a passe,
Pourra, sur cetto amarre, attendre la mer basse j
C'est convenu, pilote ?
— Ah I parbleu ! dit le vioux,
Ton audace m'onchanto et j'en suis envieux,
C'est dommage, vraimont, quo mon épaule tremble ;
Si j'étais moins cassé, nous partirions ensemble I...
Petit, que lo bon Dieu te garde ! Embrasse-moi I »
Lo mousse au bord du quai, lentement, sans émoi,
Déposa ses sabots et son tricot de laine ;
—
Puis, les jarrets pliés ot prenant -son lu^ljOine,
I l so signa- trois lois et l e s t c n j p t plfcngea.
L'ancien parlait encor
était loin déjà !
« Hardi ! lui criait-H... Résisto, potit mousse,
Au jusant qui commenco, ot nage sans secousse...
Commo un brin de varoch, laisse toi balancor.
l l a r d i I Gildas I demain, pour te récomponser,
Parco que tou courago est plus grand quo ta taille,
Ces messieurs do Paris t'enverront la médaille ! »
Le inousso s'en allait au milieu dos remous,
Doucement, sans effort dos bras ni des gonoux ;
Les vagues, lour à tour l'enlovaient à leurs cimos,
Ou ( lo halant au fond d'insondables abimes,
Le roulaient, l'aveuglaient et lui tordaient les flancs !
Lo tonnerre grondait, et de longs éclairs blancs,
Parfois, illuminaient la grande mer neigeuse '
Et sous les hurlements de la nue orageuse
Mêlés aux hurlements des mondes sous-marins
I l allait sans .frayeur, la cordo autour des reins.
Tout à coup, éclairé par la foudre, — à dix mètres
Gild as vit le bateau : — Son nom. en grosses lettres,
Apparut au bordage : Empereur
Friderick.
Lo mousse eut un frisson dans l'eau ! — c'était un brick
Chargé de bois du Nord qui venait d'Allemagne !...
Or, l'aîné des Gildas avait fait la campagne ;
Un matin q u ' i l était de grand'garde, en pleins champs,
Vingt ulhans qui passaient, do leurs sabres tranchants,
L'avaient mis en morceaux ! — Ah ! la belle victoire I
Leur mère, très souvent, racontait cette histoire
Afin quo le plus jeune, uu jour, vengeât l'ainé
Et voici qu'un naviro allemand, entraîné
Sur les récifs voisins, va couler sans nul doute
Si lui, Gildas, hésite et s'il s'arrête en routo I...
Mais i l n'hésita pas, lo brave enfant breton ;
I l accosta le brick, rasé commo un ponton,
Où les vingt matolots refoulés a l'arrière
Priaient ! — pour quo la mort les trouvât en prière !
Donc, Gildas a sauvé le navire allemand !
Au fond du port i l est à quai, tranquillement ;
I l s'est, toute la nuit, maintenu sur l'amarre
Et dans une accalmie i l a doublé le phare ;
A l'aube, les pêcheurs l'ont entré dans le sas.
Debout, la tète nue, ils attendent Gildas,
Et maltro Jacque Ervé, qui pourtant n'est pas fendre,
Sanglote on embrassant le mousse. — I l faut l'entendre :
« Ah ! quo jo suis content, petit, si tu savais !
C'ost d'un garçon pareil, jadis, que je rêvais !
Sur un gars comme toi la mer n'a pas do priso,
Et tu seras patron avant la barbe grise ! »
A son tour, humblement et lui tendant la main,
Lo commandant du brick s'approche du gamin ;
Gildas, les yeux mouillés, le regarde impassible ;
« Non, j ' e n ai fait assez, dit-il..., c'est impossible !
Mon frère étant, un jour do grand'garde, en pleins champs,
Vingt uhlans l ' o n t taillé de l'ours sabres tranchants,
Tandis qu'à moi tout seul j ' a i sauvé vingt des vôtres I...
Nous comprenons ainsi la revanche, nous autres ! »
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QUIMPER - 21, Rue du Sallé, 21 - QUIMPER
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Vu pour légalisation de la signature ci-contre.
Mairie
de Quimper, le
Le Maire,
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année). — Samedi 14 Octobre 1911
le numéro
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s
Q u i m p e r . F i n i s t è r e et d é p a r t e m e n t s l i m i t r o p h e s
1 Ail. 6 Mois.
3(.50 21.
Autres départements
Etranger
4
2 50
6 50 4
Les abonnements partent du 1nr ou du 15 de charpie mois.
la foudre tombe sur les clochers de nos
Eglises.
Ht c'est lo même soleil qui éclaire
toutes ces catastrophes !
Condoléances Episcopales. Amiral, il faut vous métier : vous ne
connaissez pas les curés. Grattez les et
vous découvrirez en eux la tolérance de
Lettre d'Amiral.
St-Doniiniquc et la charité qui inspiDiscours de Classe.
rait la Saint-Barthélemv. Ces vertus
d'église
ont l'ait périr plus d'hommes
M. PEvéque dc Quimper et dc Léon
a témoigné à M. de Marolles, préfet que la poudre de M. Vieille.
maritime à Brest, ses condoléances
episcopales au sujet de la catastrophe
Depuis quinze jours les autorités
de la Liberté.
civiles et ecclésiastiques célèbrent les
Voilà qui est bien ct 1 evèque était morts de la Gloire ct de la Liberté et
dans son rôle en agissant ainsi.
chacun s'est acquitté, souvent avec
M. le Préfet maritime a répondu à talent, toujours avec tact ct dignité, dc
l'Evêque en l'appelant Monseigneur, la tâche douloureuse qu'il avait assuen lui déclarant que son cœur de prê- mée. Pour célébrer la majesté des morts
tre ct d'Evéquc breton a dù être parti- les classes, les rangs, les partis étaient
culièrement ému par le désastre et en confondus. Dans la foule qui rendait
recommandant les infortunés à seshommage à l'infortune des victimes il
prières et à celles de son clergé.
n'y avait qu'une âme.
La lettre était sans doute destinée à
M. Goude a parlé à Brest après l'Evêla publicité, puisque Y Ouest-Eclair l'in- que, après le Préfet maritime, après le
sère et que l'Echo paroissial
de Brest Préfet du Finistère, et le ton subitement
est heureux etjier dc pouvoir en faire a changé.
autant.
Ce malheur immense a excité la verve
U nous semble que l'amiral de Ma- partieulariste du socialiste triomphal
rolles a été mal inspiré en traçant ces qui a parlé au nom des travailleurs de
lignes.
Brest et de la Fédération socialiste du
Toute opinion religieuse est libre as- Finistère !!
surément et je 11e conteste pas à l'homme
Sa parole hargnieuse et égoïste a sonné
le droit souverain qu'il a de compren- creux et faux au milieu dc l'émotion
dre à sa manière la pratique de sa foi. commune. Comment améliorer l'orgaMais quand il porte des galons ou des nisation dc la marine et renouveler les
étoiles, i l est tenu de se montrer ré- lots dc poudre si on ne vote pas les
servé.
crédits inscrits au budget ?
Il ne faut pas oublier que la France
Avant de désarmer la France, i l fauq u i était déjà lu nation de la Déclara- drait amener les Allemands à en faire
ration
den droits de l'homme et du autant chez eux. Que M. Goude francitoyen est devenue depuis peu le pays chisse le Rhin et qu'il essaie de convainde la Séparation
des Eqlises et de cre ses camarades dc là-bas,qu'il insiste
l'Etat.
et surtout qu'il ne revienne pas.
J'ai pour les officiers la considération
M. Goude a perdu une belle occasion
la plus grande. Cc sont de braves gens, de se taire. Son stvle est vide et son
ayant la science, la valeur morale, le cœur ne bat ni à gauche, ni à droite.
dévouement et je les sais prêts depuis
En terminant,il a adressé à ses camale premier jusqu'au dernier à donner rades le salut de l'ancien quartier-maîleur vie pour la France.
tre mécanicien.
Ils sont tenus au loyalisme.
Quelle différence entre eux cepenIl faut qu'ils aient aussi l'assurance dant !
que leur avenir dépend uniquement
Tandis qu'il songe à désarmer son
de leur mérite.
pays et se fait le complice des antimiIl n'en a pas toujours été ainsi. Dans litaristes, ses camarades meurent en
le passé, que d'officiers républicains beauté, comme des guerriers dans leur
ont vu leur carrière interrompue ou armure.
brisée par l'intolérance sectaire de leurs
C'est Michel, de Locronan qui se conchefs ?
sole de quitter la vie à la pensée qu'il
N'imitons pas nos devanciers ct mon- meurt en service commandé.
trons que la République est supérieure
C'est l'enseigne Quéméner, plébéien
aux autres régimes par la tolérance et comme Goude, ct qui trouve la mort
l'hommage qu'elle sait toujours rendre pour avoir voulu sauver ses hommes
nu travail et au talent.
et ne pense qu'à eux jusqu'à son dernier
souille.
C'est un premier-maître, vivant celuiLes cléricaux sont des amis très ma- là. auquel 011 demandait si la catastroladroits.
phe n'avait pas diminué la conliance
Dans le numéro de l'Echo paroissial des équipages et semé la peur dans les
de lires t où ils insèrent avec lin rayon- âmes : « Nous ne tremblons jamais,
llemelit de vanité la lettre dé l'amiral, « répond-il ; c'est notre métier de 111011ils font passer 1111 article intitulé : L<s « r i r . »
Ministres cioils. Tous les Ministres ciLes Goude passeront. Ils 110 sont
vils depuis M. Pelletan jusqu'à M. Del- qu'un tout petit accident dans la vie de
cassé y sont insultés et traînés sur ht la nation.
claie. Lisez plutôt :
Mais les Quéméner et les Michel, les
«"'De sorte qu'après Pelletan, condor Kerloch et les Ollivier, ne passeront
« la Marine à Thomson et à Delcassé. pas.
« c'était la confier à des hommes qui
Ils sont les vrais français, les héritiers
« ne pouvaient que continuer l'œuvre des vertus ancestrales et des héroïques
« de désorganisation ct de destruction traditions du passé, les vrais enfants
« que Pelletan avait si bien commencée dc la patrie !
« et si bien mise en train. »
Les serpents peuvent mordre aux
Agir ainsi est un crime et accepter limes; notre pays n'en accomplira pas
un portefeuille civil « une mauvaise moins sa destinée.
action, »
LE CITOYEN.
Après avoir flétri Y impuissance, l'in-
$ BREST
*
•
— MARITIME
—
COMMERCIAL
Rédacteur
en chef s J.-D.
SABRIÉ
BUREAUX
et Imprimerie : 21, Rue du Sallé, 21 —
QUIMPER
I.es Bureaux sont ouverts de 9 h. à M i d i le matin et de 2 heures à 6 heures le soir.
Adresser toutes communications concernant la Rédaction à M. S n h r l c , et tout ce qui
concerne l'Administration ou l'Imprimerie à ifl. P. G u c g i i c u , administrateur-gérant.
Les manuscrits ne sont pas rendus.
A toute demande de renseignements, joindre un timbre pour la réponse.
Le coût de la réforme serait :
l r c catégorie. Capitaines au
long cours, brevet supérieur.
(3-5(5)
123.388
2" catégorie. Capitaines au
long cours, brevet ordinai-e.
Mécaniciens de l n > classe,(072)
164.078
3° catégorie. Maitres au cabotage avec brevet supérieur.
Officiers de l a Marine marchande. (1.188)
257.358
4U catégorie. Maîtres au cabotage. Patrons brevetés d'Islande. Mécaniciens de 2°
classe. Pilotes. (787)
155.904
5° catégorie. Patrons brevetés d'Islande, ayant moins de
8 ans de com mandement. Maitres ct officiers mariniers.(111)
33.022
(5e catégorie. Patrons à la
péchc, au bornage, au pilotage. Qi art ier- mai très. (5910).
! >09.810
7' catégorie. Inscrits ne figurant dans aucune des catégories ci-dessus. (10.442). . . 2.070.790
Total. . . . . 3.780.356
A cc chiffre, il convient d'ajouter les suppléments auxquels les inscrits des 7 catégories peuvent prétendre pour
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navigation hauturière
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rang des grands journaux d'information. I l publie chaque jour des
illustrations très soignées,trois feuilletons, 1111 conte, des récréations, un
grand article politique, un éditorial
et des nouvelles abondantes de ses
Correspondants spéciaux d'Etranger
et des Départements.
C'est l'organe complet tel (pie nous
voudrions le publier nous-mêmes
si nous en avions les moyens. C'est
ce grand journal que nous mettons
à la disposition de nos lecteurs avec
notre organe hebdomadaire qui s'attachera de plus en plus aux informalions locales et régionales.
Ajoutons que I.e Radical publie
chaque semaine le Rulletin Ofliciel
du parti Radical et Radical-Socialiste
que doit lire tout militant de notre
parti. La Radical
organise fréquemment de grands concours dotés
de nombreuses primes dont bénéficieront tous nos abonnés. Tous les
avantages que Le Radical offre à
ses lecteurs seront offerts à nos
abonnés.
Nous insistons sur ce point que les
deux journaux réunis coûteront le
même prix qu'un seul organe régional quotidien.
. » .
Total général. . . . 4.565.392
Dès la rentrée de la Chambre, la
commission de la Marine va être saisie
de ces renseignements sur l'initiative du
rapporteur. Elle aura à se prononcer,
après avoir appelé le Ministre, sur la
Le fifre allemand a sonné en France
réalisation intégrale ou limitée de la
le ralliement des partis.
rétroactivité de la loi du 14 juillet 1908.
Le vieux socialisme français était le
Ajoutons que le chiffre de 4.565.392 fr
parti du socialisme pour tous et non
représente la dépense à prévoir pour
celui de la guerre de classe. C'était aussi
la première année.
le socialisme patriotique«çt national.
Elle décroîtrait ensuite chaque année
La tradition de ce socialisme n'est
de 260.000 fr. par suite du décès des
point
morte. Elle a ses adeptes très nomparties prenantes.
breux
dans les rangs du parti.
Les renseignements fournis par la
Le docteur Boyer, rédacteur en chef
Marine montrent que les veuves des
demi-soldiers vivent très âgées. I l y e n du Réoeil des Côtes-du-Nord, écrivait i l
a 47 de 90 ans, 26 de 91, 26 de 92, 8 de y a quinze jours dans son journal :
93, 9 de 94, 8 de 95, 3 do 96, une dc 97,
« Je crois qu'il faudrait
une bien
dc 98 et de 99 ans ot une de 105 ans « grosse loupe, actuellement, pour troudans une de rios Colonies.
« cer dans toute la France un Français
et qui ne
I l y a 1.436 veuves ayant de 80 à « qui ne soit pas militariste
« crie pas comme je le fais ici : Vire
85 ans.
D'autre part, i l y a 24 demi-soldiers » l'A rmée ! »
do 90 ans, 10 de 91, 15 de 92, 5 de 93,
D'autre part, M. Yves Le Febvre pu6 de 94 et 4 de 95 ans.
blie dans la Bretagne Nouvelle un artiSouhaitons à la réforme un boncle remarquable dont je détache la conaccueil près des Chambres.
clusion : « Si l'orgueil germanique \eiit
Nos vieux demi-soldiers sontde braves « une renonciation totale, s'il n'y n plus
gens qui méritent grandement une amé- « d'autres solutions dans le contlit prélioration dc leur modeste retraite.
« sctit qu'une humiliation ou la guerre,
Deux socialistes bretons patriotes
P a r a i s s a n t
TÉLÉPHONE 8 6
l e
ANNONCES
S
A
M
K
D
I
:
la ligne
Annonces judiciaires et diverses (4° page)
0Ï.20
Réclames (3e page)
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Réclames (2e page)
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Chronique locale ou départementale
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LesMortsflela"Liberté "
« A cette heure, continue l'orateur,
« i l me semble entendre Kerloch nous
« parler du fond de son cercueil.
« I l supplie les maîtres du pouvoir, les
Cette semaine, nombreuses ont été, « chefs de la marine, les mandataires du
hélas ! les cérémonies en l'honneur des « peuple de mettre à profit les enseignemorts de notre région dans l a catastro- « ments quise dégagentdescatastrophes
phe à jamais mémorable du 25 septem- « pour écarter des vivants, au service de
bre. La place nous manque pour relater « la patrie, la menace et l'horreurde noudans tous leurs détails les funérailles « velles catastrophes.
« Kerloch ne supplie pas, i l ordonne.
que nos communes bretonnes ont faites
» Kerloch et les morts de la Liberté
à ces héros. Nos lecteurs nous excuseront
« jugeront les vivants. It faut quechacun,
de les résumer brièvement.
« à son poste, fasse tout son devoir pour
« rechercher les responsabilités,punir les
*
POU*RNENEZ
« coupables, conjurer les dangers nouLes obsèques il 11 second-maitre « veaux et préserver les enfants de la pa« trie de l'horreur dc ces catastrophes.
Kerloch. — Ile magnifiques
« Lamartine l'a dit : « L a mort juge
funérailles.
« la vie. »
Les obsèques du second-maitre KerPuis, la foule s'écoule lentement
loch, enlevé à son pays et à l'affection
après avoir défilé devant le cercueil
des siens à l'âge de 27 ans, ont eu lieu
recouvert des couleurs de la France.
mardi après-midi. Kerloch fut le plus
Une question. L a cérémonie à l'éjeune second-maitre de la flotte. Un bel
glise était fort belle.
avenir s'ouvrait devant lui. On sait qu'il
Mais, tandis qu'une femme ramassait
dirigeait la chaloupe a vapeur de l'Amidiscrètement les petits sous qui sont le
ral-Aube
qui s'élança pour porter secours à l'équipage du cuirassé Liberté. prix des chaises, un bedeau circulant
entre les rangs des assistants remuait
Une foule énorme a suivi son cercueil.
avec un bruit infernal un petit tronc
En tête du cortège,figurent des couronportatif en fer blanc dans lequel dannes portées par des marins en congé ou
saient les gros sous donnés à l'Eglise.
en permission à Douarnenez, au nombre
Pourquoi cette danse macabre d u
desquels on aperçoit un rescapé de la
métal
au milieu du recueillement des
Liberté, à peine remis du tragique événefidèles
et de la gravité des chanta
ment ; puis viennent une délégation des
vétérans avec le drapeau, la gendarmerie, d'Eglise ?
les douaniers, l'équipage du garde-pê*PRÈS LES OBSÈQUES
che, lacompagnie des sapeurs-pompiers
Chez 11"" kerloch.
dc Douarnenez ; derriore la famille, plusieurs premiers etseconds-maitres et des
M. Bardouil, mairef et M. • Le B
a
i
l
,
quartiers-maîtres originaires de DoUar j député, ont, après l a cérémonie'; rendu
nenez ou venus pour assister aux obsè* visite à Mme Kerloch,
que» de leur camarade ; M . Toulouse,
Ils lui ont adressé des paroles d'enadministrateur de la marine,puis,M. le couragement ont fait appel à son cousecrétaire général Ilammond, représen- rage et dit les magnifiques funérailles
tant M. le Préfet, empêché ; M. Le Bail, que toute la population de Douarnenez
député ; le maire, M. Bardouil, et son venait de faire à son pauvre mari.
adjoint M. Bonnefoy ; le Conseil muni,c
lloallic. rue Saintecipal de Douarnenez ; M. Andro, maire C h e z M "
E B é l è u e — l u JiU d i s p a r u . .
de Ploaré ; M. Gaudin.juge de paix ; Lesteven, secrétaire de mairie ; M M . PouliM. Bardouil et M. Le Bail sont allés
quen, Savina, Le Bihan, instituteurs, aussi chez Mme Moallic. Elle habite une
Salaun, receveur des douanes.
pauvre mansarde maintenue en cette
admirable propreté que les ménagères de
Douarnenez apportent à la tenue dc
leurs modestes logements. Que de châteaux, que d'intérieurs bourgeois pourraient puiser des leçons en visitant ces
Les d
i
s
c
o
u
r
s
.
intérieurs si brillants de propreté ! Qu'est
Au cimetière, des discours concis, Mme Moallic ? C'est la mère d'une vicéloquents et émus sont prononcés par time... Y\es, d'un disparu de la Liberté.
M M . Ilammond, Toulouse. Bardouil.
Tandis que le corps du pauvre Kerloch
L'immense l'ouïe les écoute dans un a fait un court séjour dans ia maison
grand silence.
familiale, et a reçu les honneurs civils
« mieux vaut la guerre.
M. Le Bail, député, improvise un et religieux, le corps de son enfant n ' a
« Si l'acier des armes doit luire et si ad ieu au second-maitre Kerloch.
pas été retrouvé
« notre sagesse est inutile pour éviter
Il rappelle son émotion, hier, à Brest,
Son autre fils, Emile, marin breveté à
« l'épreuve des combats, que les destins quand avec ses amis les Bleus de Breta- b o r d d u Casablanca,
à Toulon, recher« prononcent. »
gne, i l a défilé devant les ceicueils des che. le corps dc son frère Y von nuit et
M. Le Febvre avait, au début de son victimes brestoises du cuirassé Liberté. jour. Le retrouvera-t-il jamais et s'il le
Treize cercueils,auxquels vont s'en ajou- retrouve, pourra-t-il seulement le reconC11 i | H u U t l l r n <•< n ci l i c l i d n i u n d i t i r c article, montré que le Maroc musulman ter d'autres, étaient déjà exposés dans
naître ?
et
de
la
était
inséparable
de
l'Algérie
|><ttir 7 0 I ' I ' H I I C * .
Quel contraste ! La famille du mort !
Tunisie et quo la prédominance de la uno chapelle ardente. A l'entrée, des
De nombreux lecteurs nous ont France dans cette région était une chose sentinelles immobiles, l'arme nu pied. La famille du disparu... la première
Au pied de chaque cercueil, un 110m, a au moins des consolations que l'autre
maintes fois demandé d'augmenter capitale pour notre pays.
coltii du mort. Autour de chaque bière, n'a pas.
notre périodicité, surtout pendant
des parents, de t mères, des épouses, des
La veille de la catastropho do la
les mois d'hiver.
sœurs
dans les âmes et sur les visa- Liberté, les deux frères s'étaient fait
Ils voudraient que nous puissions
P E N S É E S
ges, on lisait à la fois une douleur im- photographier sur carte postale et la
paraître au moins deux fois par
mense et la dignité grave et noblo des mèro me remet, après l'avoirdoucement
semaine. En attendant de réaliser
Je suis entouré de prêtres qui nie répè- plébéiennes bretonnes dont les fils sont embrassé avec un geste d'émotion indéune amélioration vers laquelle ten- tent sans cesse que leur royaume n'est pas morts pour la patrie.
finissable, le portrait de ses deuxenfantsu
dent tous nos efforts, nous avons de ce monde et ils se saisissent de lout cc
Aujourd'hui, c'est le dernier adieu Au dos de la carte Y von atracéces mots
étudié une combinaison qui permet qu'ils peuvent.
adressé à Kerloch.
les derniers q u ' i l ait écrits :
Napoléon i"r
M. Le Bail s'associe à la douleur de
de répondre aux désirs dc nos amis.
J'avais trouvé Emile à Toulon et je
la famille, de sa courageuse femme, trou lui avais dit que j'allais
Celte combinaison consiste ù offrir
me faire phosouffrante, alitée, et qui attend un en- tographier ; alors, il a voulu m'accomà nos lecteurs, au même prix que
capacité ou la mal/aisance des Ministres
fant, Qu'elle se rétablisse v ite, mainte- pagner ct nous avons posé tous les deux.
les grands régionaux conservateurs
civils* l'Echo, montrant le bout de sa
nant que, pleurant avec elle, nous avons Comment nous trouves v o u s Pas mal
grande oreille, conclut ainsi : « Dieu
ou progressistes, l'abonnement de
revendiqué notre part de l'allliction qui n'est-ce pas ? J'espère aller cous voir à
et sa loi, voilà ce qui nous manque, n
notre journal el l'abonnement d'un
Purmî les mesures adoptées pur lo l'accable.
Pàques
Que pense l'amiral de Marolles dc
d e
d e n a î - s o l c i e
grand quotidien de Paris dévoué à gouvernement pour remédier à lu crise
Puis, le député rend hommage nu
Ces diatribes contre son chef M. DelEmile recherche le corps d'Yvon, des
notre cause, abondamment informé dont souffre l'agriculture, figure la créa- brillant officier marinier qu'était Ker*
cassé, que l'amiral Genninet proclaLes vieux marins attendent hvfic im- el aussi complet au point de vue tion des colis — dits colis agricoles —
rescapés
lui ont raconté qu'Yvon s'était
loch ; i l associe à cet éloge les officiers
mait il y a trois semaines un grand patience l'unification de leur» pensions
de 10 n 40 kilos, lesquels auront pour mariniers qui l'entourent ct le fortifient, d'abord jeté à l'eau et qu'il revint à
littéraire
qu'au
point
de
vue
polittlittislre I
au taux des nouvelles résultant do l'apobjet do faciliter l'accès des denrées et dont l'un lui disait à l'oreille pon- bord reprendre son poste. C'est lui qui
tique.
11 n'ignore pns non plus que tout pé- plication de la loi du 14 juillet 1908.
agricoles sur les marchés.
dant la marche funèbre de patriotiques aida à hisser à bord le pavillon de seGrâce h l'obligeance de notre
kiil qu'il était, M, Chasselonp Laubat
cours; dans la lettre qu'adressa Emile à
I l y a là-dessus à la Chambre une proLes compagnies dc chemins dc feront paroles.
fut un grand ministre de la marine et position de loi dc M, Lnmy, député dit excellent confrère Le Radical qui, déclaré au ministre des travaux publics
sa famille
Le corps de friaistrahco de la flotte
que tJurdenu n'a jamais passé pour Morbihan, qui est rapportée par M , au prix des plu» grands sacrifices, n qu'elles étaient favorables il cette créaà la date du 1 er octobre, noua
française,
le
premier
du
monde,
est
la
lisons ces premières lignes ;
UU imbécile et un incapable.
accepté notre proposition, nous tiotii 11 11c manque plus, pour qu'ello
Georges Le Bail, député du Finistère.
Chers pauvres mère et père,
solide armature de nos courageux équiHors de l'Eglise, point de salut pour
Le rapporteur a demandé au Ministre sommes en mesure, d'offrir l\ nosdovienno effective, que l'avis favorable
pages, cle tous ces inscrits maritimes,
Si
j'ai un peu tardé à vous écrire,
la flotte.
dc la Marine, dés qu'il a été chargé do lecteurs le service quotidien du Lût* du ministre des finances,
ces conscrits du littoral et ces engagés c'est que je n'avais pas le courage de
Les Curés Voudraient nous faire son travail, de totiloir bien faire étudier dieu! et celui du Citoyen au prix de ;
La réduction h 10 centimes du timbre volontaires que la Bretagne donne à la cous apprendre la fatale nouvelle qui
Croire que quahd les Amiraux seront à minutieusement les conséquences finan20 fr» par an.
plonge toute la famille dans le deuil et
de
35 centimes qui frappe les expéditions France sans compter,
leur dévotion ct que ht flotte sera vouée cières de l'unification des pensions sur
10 fr. pour 6 mois*
j'aurais
voulu être près de vous pour
de
colis
occtfioniiCra,
en
effot,
une
porte
Puis,
M,
Le
Bail
dit
que
s'il
appartut Sacré-Cœur, la poudre B 11e délia* la Caisse des Invalides.
5
frà
pour
3
moi».
pour lo Trésor, mais on espère que l'aug* tient aux vivants de prononcer l'éloge vous consoler un peu.
gretn pltis.
Co travail considérable est aujourd'hui
moiitutlon du nombre des colis équili- ct de célébrer les vertus des marins
Enfin, chère mère, prenez courage,
Le Radical qtil est l'oi-ghnt» ofli- brera le lléchissement.
La lbi h'a ptis suffi à étouffer les terminé et nous pouvons donner à nos
morts pour la patrie, c'est le devoir la mort à fait son œuvre. Yron aaccom>
lecteurs
la
primeur
des
renseignements
flahihies qui ont dévoré les Victimes du
ciel ( du pal'li Radical et Radicalstrict des vivants d'écouter les graves pli son devoir et est mort pour la patrie...
jàazar de la Charité et tous les joftrs sur la question.
Socialiste s'est placé au premier
avertissements des morts,,,,,
Enfin, pauvre mère, à l'heure où j'é-
n o n nés pnsu
Nos Aboimcnieols
LES " COLIS AGRICOLES "
Plusieurs milliers de personnes suivaient le cortège dans un recueillement
impressionnant. Des larmes coulent de
beaucoup de visages.
LE CITOYEN
cris ccs quelques mots, je pleure encore nos cœurs, Messieurs, dit-il, au dessus 1/Administration <le la Marine défendons la laïcité do renseignement une solution à 2 0/0 d'acide sulfurique
car depuis le jour de la catastrophe je des terribles coups du destin et attenet faisons-le vraimentgratuit en m'ettant (verser toujours l'acide dans l'eau) ou
en faute
ne puis plus dormir. La vision de cette dons patiemment la jour où, complète, - Les corps des victimes de la Liberté à l a portée des enfants la gratuité cles 10 gramme:- de permanganate de potasse
C a n t o n do Q u i m p e r .
ot 250 grammes de sel marin pour 10
terrible explosion et en mime temps des
•
'
a vérité apparaîtra.
et de la Gloire ont reçu parfois une des- fournitures scolair.es.
litres
d'eau,
ou
2
kilos.de
chaux
et
500
cadaores que j'ai eu pour pouvoir cher« Qu'il me soit permis de saluer ici tination inexacte, ou n'ont pas reçu au
M.- Le Bail l'ait adopter à l'unanimité
Samedi après-midi a eu lieu salle
cher Yvon, car depuis la terrible
jour- avec respect la dépouille mortelle de jour annoncé la destination dite.
par l'assemblée des Bleus un vœu ainsi grammes de sel pour 10 litres d'eau pen- Moysan une réunion organisée par le
dant 24 heures.
née du 25 septembre, je me rappellerai notre concitoyen Ollivier et d'adresser
Comité liéptfblicain de Quimper, à
On nous écrit d'autre part pour nous conçu':
Si les fûts ont toujours été bien soi- l'effet de désigner un candidat à la suctoujours, je n'ai fait que courir du ma- aussi un souvenir ému au matelot Jaffry- signaler l'incohérence qui semble présiConsidérant que le barème établi par
tin au soir dans les hôpitaux, dans les et au second-maitro Chalm qui n'aura der à Toulon aux travaux d'identification la loi sur l'enseignement primaire im- gnés et surtout bien rincés dès qu'ils cession de M . de Servigny, conseiller
bâteaux,partout...
mais hélas! rien... » pas eu, hélas ! la consolation suprême des cadavres retrouvés.
pose aux communes Ses départements ont été vidés, i l suffira de les rincer à général démissionnaire.
l'eau chaùde toùs les trois mois, en
d'être
enterré
dans
le
sol
natal
!
Une centaine de personnes y assistaient,
' C'est ainsi que la Préfecturo du Finis- à for'te natalité dés sacrifices hors de
Le père d'Yvon C9t garçon boulanger
ayant soin de les mécher, à raison d'une représentant toutes les communes du
...
Nous
conserverons
un
fidèle
souproportion
avecïèjurs
ressources
:
tère,
après
avoir
vainement
télégraphié
et ne gagne presque rien. Dès la dispa
demi-mèche par muid, avant de lescanton.
Le Congrès émet le vœu que le barème
r i t i o n d'Yvon, Emile a pris ses mosures venir do cos trois vaillants marins, qui, à la Préfecture Maritime de Toulon pour
bonder.
à
la
gloire
de
notre
petite
patrie,
ont
Au début de la séance, le choix s'est
demander que le' corps clu malheureux établi par la loi soit revisé et complété
pour déléguer à sa famille dont la situaS'ils ont contracté mauvais goût, i l porté sur M. Le Hars, maire de Quimper
fait
figurer
une
fois
do
plus
cles
noms
et
que
les
subventions
soient
accordées
Alain
Le
Drézen
fut
dirigé
sur
Penmarc'h
tion est si digne d'intérêt.
qui réunit 50 voix contre 25 à M. Canet,
d'inscrits maritimes du quartier d'Au- pour y être inhumé, ne put obtenir que d'après le rapport existant entre le faudra, suivant l'importance du mal :
1° Solutipn dans l'eau bouillante de négociant, Président de la Chambre de
dierne sur le Livre d'or des martyrs du quelquos. jours plus tard l'avis que le chiffre de la population
* C*RH*IX
d'âge scolaire
devoir. »
cadavre avait été retrouvé.
et celui de la- population
totale de la 1 0/0 de chforure de chaux avoc une pe Commerce.
Le premier-maître élève oftitite quantité d'acide sulfureux pendant
M. Le Hars. après - avoir remercié
commune.
2
ociobro
courant,
M.
le
A
la
date
du
M. Lo Poncin, administrateur de la
eier Le lira* — tfmouvante
deux heures ;
l'assemblée de la marque de confiance
Préfet
du
Finistère
f
i
t
transmettre
au
Marine
adresse
u
n
dernier
adieu
à
M.
Yves
Lo
Febvre
l
i
t
ensuite
un
rapcérémonie.
2° Solution de 1 0/0 do bisulfite de qu'elle venait de lui donner, déclare
celui qui vient de disparaître. Puis M. maire de Penmarc'h une dépêche ofïi
port fort intéressant sur la question
q u ' i l ne croyait pas pouvoir accepter
C'est dimanche après-midi qu'ont eu Le Bars, maire d'Audierne, remorcio M. cielle l ' i n f o r m a n t que le corps de l'in- agraire. Les productions de M. Le Febvre chaux contre le mauvais goût ;
3° Solution de 250 grammes de car- d'être candidat, les intérêts de la ville
lieu à Carhaix les obsèques do Charles le Préfet, comme M.Le Bail et M. Fenoux fortuné marin avait été reconnu et qu'il sont toujours écrites dans uno fort belle
bonate de soude pour 10 litres lorsque de Quimper pouvant se trouver en conLe Bras, premier-maître élève-officier d'être venus apporter en ce jour de deuil allait être expédié.
langue où l'élévation de la pensée le
les fûts sont piqués ;
tradiction avec ceux des autres commécanicien à bord de la Liberté. Elles le réconfort de leur présence a une faOn attendit ici en vain, la confirma- dispute à la beauté de la forme.
4° Solution de 2 0/0 cle tannin, lors- munes du canton. D i v a n t les scrupules
furent des plus imposantes.
tion de co télégramme. Sur nouvelle et
mille, à une population affligée.
M. Lo Bail intervient longuement i l
qu'il y a un goût de lie.
exprimés par M . Le Hars, scrupules
I l était 4 heures lorsque la levée du
« Je tiens, m o u cher Ollivier, ajoute pressente demande au Préfet maritime est très applaudi, quand i l défend l'inI l faut ensuite; quel que soit le moyen
nspirés par une conception très haute
corps, jusque-là gardé par les sapeurs
clo
Toulon,
la
Préfecture
clu
Finistère,
demnité
de
plus
value
en
faveur
du
M. Le Bars, à vous adresser, comme
employé,
rincer
plusieurs
fois
à
l'eau
des
devoirs qui lui incombent cnvevs ses
pompiers de la communo, a eu liou à
sortant.
mairo d'Audierne, un suprême adieu au puis la mairie do Penmarc'h viennent fermier
chaude
et
ne-jamais
employer
de
chaînes
administrés,
l'assemblée a décidé de
l ' I I ô t o l do Ville. Le cortège, immense
Après uno intervention de M. Causeur,
nom des habitants de la commune. enfin d'être avisées quo le corps de
de fer, mais bien des chaînes à cabo- rc-porter ses suffrages sur M . Canet,
était précédé par une musique constituée
Le
Drézen,
non
identifié,
le
serait
lo
ce'Vœu
sur
l'indemnité
de
plus
value
est
Vous êtes mort pour la patrie, en brave,
chon.
qu'elle a désigné comme
candidat
par des amateurs de Carhaix pour cette
adopté à l'unanimité.
on allant porter secours à vos camarades lendemain.
En
cas
de
doute,
le
meilleur
moyen
de
républicain.
circonstance. Auprès du cercueil, revêtu
Nous Comprenons qu'au lendemain
Le banquet a lieu ensuite. Dans un
do la Liberté ; et votro nom sera inscrit
s'assurer si un fût a mauvais goût con• du trapeau tricoloro, marchaient des
au Livre d'or des victimes du devoir, à d'une semblable catastrophe, quelques léjeuner intime, cent convives sont réu- siste à y introduire trois litres de cidre
marins permissionnaires, do Carhaix
Aucun discôté do ceux du second-maître canon- difficultés "puissent se dresser dans l'éta- nis à XHôtel Continental.
bouillant (pie l'on promène dans la pièce. Les Retraites Ouvrières
pour la plupart ou des environs, porteur
nier Chalm et du matelot Jaft'ry, Audier- blissement de l'identité cles corps. I l cours n'est prononcé.
et paysannes dans le Finistère
On le goûte trois jours après et, s'il n ' a
de nombreuses couronnes. Nous recon
A la sortie de l'Hôtel, les Bleus vont
nais comme vous. Reposez, en paix dans paraît toutefois inadmissible que des
pas
pris
mauvais
goût,
la
pièce
est
bonne.
naissons, parmi les membres de la fa
votro terre natale, votre courage sera méprises telles puissent se produire et en cortègo inaugurer la plaque commeLe Finistère est certainement l'un des
L'extérieur cles fûts, notamment près
mille, M M . Charles Le Bras, le très sym
un exemple toujours vivant à nos yeux qu'un marin déclaré reconnu la semaine morativo placée sur la façade do la mai- cle la bonde, devra être raclé, brossé et département où la Loi sur les Retraites
patique directeur do l'école publique
ot nous conserverons à votre mémoiro dernière soit, à huit jours d'intervalle, son où mourut l'amiral Réveillère.
Ouvrières et Paysannes joue de la façon
rincé à l'eau chaude.
père du défunt,ses oncles, notre confrèr
encore à la veille de recevoir sa ficho
Après s'être rendu en corps, pour y
un fidèle et respectueux souvenir. »
a plus complète et la plus heureuse.
La
propreté
et
les
soins
d'hygiène
Emile Lo Bras, rédacteur en chef do
d'identité.
déposer une palme, jusqu'à la chapelle
A ce jour, 6.750 francs ont été déjà
jouent
un
rôle
capital
dans
la
fabricaYEclaireur
de Morlaix et Joseph L
Le matelot .luICry.
Ces longueurs et ces incohérences ont ardente où reposent les cercueils dedistribués, en allocations au décès
tion
du
cidre.
La
moindre
négligence,
la
Bras, instituteur à Pont-l'Abbé, Mllo
On nous informe quo le corps du soulevé cles protestations nombreuses ;, morts de la Liberté, le Congrès continue plus légère défaillance amène son alté- aux veuves et aux orphelins des assuLe Bras, institutrice à Ploujean. M M
la discussion dos sujets figurant à son
matelot
Jaffry, de la Liberté a été iden- nous n'hésitons pas à nous y associer.
rés décédés après avoir effectué les
ration.
Jézéquel, beaux-frères du défunt. M M
ordre du jour. Tour à tour on entend la
t
ifié
cos
jours
derniers
et
va
être
trans(à suivre).
3/5 des versements réglementaires sur
A ia « Solidarité Militaire »
Gaignerot, Sous-Préfet de Châteaulin
lecture du rapport de M. Bott sur la
lèurs cartes annuelles. L ' o n pense si
le D r Lancien, mairo de Carhaix et ses porto à Audierne.
Le M nistre de la Marine vient d'adres- Réforme électorale et cle M. le D r Piton
ces allocations ont été bien accueillies
adjoints, M M . Guéguen et Le Pen, M
ser la -ettro suivante à M . Plouzané, sur/'hygiène dans les
stationsbalnéaires.
dans les modestes foyers en deuil entre
Petit, inspecteur primaire, étaient égale
député du Finistère, président général La causerie clo M. le D1' Piton, où l'hulesquels elles ont été réparties.
ment présents.
par les
Mardi matin ont eu lieu à Trégunc les clo la Société la Solidarité Militaire.
mour s'allie à une technicité parfaite et
Coopératives des Marins-Péelit'urs. D'autre part, depuis l'application de
à une documentation riche et sûre,
Le triste convoi s'achenime vers l'église obsèques clo Joseph Guillou, marin breMonsieur 1e Député et cher Collègue,
la loi, c'est-à-dire depuis le 3 juillet, la
veté
à
bord
de
l'Amiral
Aube
qui
trouva
obtient un véritable succès.
au milieu d'une triple haie d'habitants.
Vous
avez
bien
voulu
en
votre
nom
perPréfecture
a déjà transmis au Ministère
Dans le cortège, aux fenêtres des mai- la mort en se portant au secours clu cui- sonnel e. au nom do la « Solidarité Militaire »
L'assemblée a aussi voté le principe
M. Georges Le Bail vient de recevoir du Travail 172 dossiers de demandes de
rassé
en
danger.
Remarqués
dans
la
sons, des drapeaux en berne ou cravam'expri ner la part que vous avez prise au de la nécessité de la création d ' u n la lettre suivante que lui adresse M. le liquidation ck; retraite.
tés de crêpe. Une émotion intense piano nombreuse assistance : MM. Nau, con- deuil de la Marine et du Pays, ainsi qu'à la organe républicain quotidien dans le Directeur général des Douanes au minis172 Rentiers dans le seul département
tère des Finances :
sur cette foule et « la fait silensieusc, seiller de préfecture, remplaçant le Pré- douleur des familles éprouvées parla catas- département du Finistère.
du
Finistère ! voilà encore un chiffre qui
fet,
le
docteur
Lucas,
conseiller
général,
trophe du 25 septembre.
nous dit un assistant, parco qu'elle a
Après deux très beaux discours du
Monsieur le député,
a son éloquence et qui est une réponse
r
la
marine,
délégué
l'Administrateur
de
peur de laisser échapper ses sanglots ».
Profondément touché de ces témoignages président, M. Guernier, et de M. le D
Vous avez bien voulu me demander I significative aux absurdités débitées
C'est vraiment lo deuil de tous qu'a par M. le Préfet maritime de Brest, Lo de sympathie, je vous en remercie de tout Barrot, d'Angors, la clôture clu Congrès
qu'en
attendant la promulgation du rè- contre la Loi.
Tendre,
lieutenant,
avec
uno
délégation
cœur.
déterminée la mort de ce jeune,pour qui
est prononcée.
glement d'Administration publique qui
Cette semaine encore elle a fait ici
Agréez, Monsieur le Député et cher
l'avenir s'ouvrait sous d'aussi heureux de sapeurs-pompiers de Concarneau
doit déterminer les conditions d'appli- 9 nouveaux rentiers, dont voici les
collègue',
otc.
Nicolas, sous-lieutenant de réserve, le
auspices.
cation de la loi clu 26 février 1911, des noms :
DELCASSÉ.
Vêtement*
Au cimetière, M . le Sous-Préfet de maire et lo juge de paix de Concarneau,
mesures provisoires soient prises pour
Assurés obligatoires.
Mme Mariede sport N.
que les associations de marins pêcheurs
Châteaulin e prononcé une allocution une délégation des vétérans de Concar
Anne
Le
Lu,
née
Le
Bras,
demeurant
neau
avec
leur
drapeau,
le
maire
et
les
Uniformes
el
Livrées
QUIMPER
puissent bénéficier dès maintenant de
émue où, après avoir évoqué l'horreur
à Clohars-Camoët ; M. Guillaume Abiconseillers
municipaux
de
Trégunc,
etc.
la
prime
de
15
fr.
instituée
en
leur
faveur
do la catastrophe de Toulon, i l salue,
ven. demeurant à Guissèny ; MmeJeanne
par l'article 13 § 2 de la loi précitée.
avant qu'elle soit rendue à la terre, la Les élèves des écoles, sous la direction
Causerie agricole
de
leurs
maîtres,
formaient
la
haie.
L
a
J'ai l'honneur de vous faire connaître Le Roux, veuve Brat, demeurant à
dépouille du défunt.
que M. le Ministre du Commerce, à qui Brest ; M. Jean-Marie Le Borgne, demeulevée de corps eut lieu à la gare à 10 h,
« Le Bras dit-il, était le fils de ses Les marins en congé formaient l'escorte
j'avais référé de la question, vient d'au- rant â Landunvez ; M . Hervé Cx>rnec,
œuvres et l a fatalité a vraiment des d'honneur.
toriser l'application des dispositions demeurant à Bourg-Blanc ; M. PierreI.e sixième congrès des Bleus de Bre
reprises aux articles 20, 21 et 22 du pro- Jean Le Bras, demeurant à Brest ; M .
coups malheureux lorsqu'elle fauche
A l'issue du service religieux, le curé tagne a eu lieu à Brest le dimanche S octo
jet de décret, soumis au Conseil d'Etat, Servais Gourvennec, demeurant à Brest'.
ainsi en pleine santé des êtres chers et
Généralités
de Trégunc prononça une allocution bre dernier. I l s'est ouvert à neuf heures
dispositions qui donneront satisfaction
vaillants. Car Le Bras est mort en héros,
Assurés facultatifs.
M. Emile Kerrest,
patriotique. Au cimetière, M M . le con
Les microbes (bactéries, germos ou au vœu cles intéressés. J'adresse au serdu matin dans la salle de la Bourse du
c'est en voulant sauver un camarade qui
demeurant
a
Primelin
; Mme veuve
seiller de Préfecture, Lucas, l'Adminislevures) jouent un grand rôlo dans la fa- vice des douanes les instructions nécesse noyait que lui-même a trouvé la trateur cle lu marine et le maire de Tré- Commerce, sous la présidence cle M .
Arzur, née Marie Gatbois, demeurant à
saires
pour
que
cette
décision
reçoive
brication
du
cidre.
Guernier, député, assisté de M. Chaleil,
mort ».
Morlaix.
gunc, prononcèrent des discours q u i préfet du Finistère et cle M M . Le Bail,
Ce sont ces microbes qui sont la cause immédiatement son effet.
Après lui, M . le Maire de Carhaix firent profonde impression 9ur la foule
Je vous prie, Monsieur le Député, d'adéputé ; Bernard, président de la section des maladies telles que l'acétification,
parle. I l dit aussi ce que fut la mort de A midi, la cérémonie prenait fin.
gréer l'assurance de ma haute considéla fleur, la graisse.
brestoise
;
Vichot,vice-président
;
Julien
Enfin, cette semaine encore, des alloCharles Le Bras, celle d'un vaillant et
Les microbes, de quelque nature qu'ils ration.
Sauve,
sous-préfet
cle
Brest,
Docteur
cations
au décès ont été attribuées à des
d'un brave. « Reposez en paix, Le Bras,
soient, n'oxistent jamais dans lo fruit,
veuves et à des orphelins d'ouvriers qui
Barot, président des Bleus d'Anjou.
ajoute-t-il, vos concitoyens sont fiers de
avaient eu la prévoyance de se mettre
Dons la salle, étaient groupés plus de mais seulement sur son épiderme. Ils
La journée de mercredi, à Brest, fut
vous, votre souvenir restera gravé dans
sont d'autant plus abondants que le
en règle avec la loi des Retraites.
cent
adhérents
parmi
lesquels
nous
uno
journée
de
deuil,
à
l'occasion
des
nos cœurs et votre exemple servira do
fruit a traîné dans des endroits sales ou
La veuve et la fillette de M. François
imérailles du second - maitre Pierre avons remarqué M M . Rolland, présimodèle aux générations futures. »
qu'il a été meurtri.ou gâté. L ' a m i d o n de
propos du prix du pain.
Le Jeune, qui est décédé à Morlaix le
Roué, du canonnier breveté Larans, des dent de la Chambre de Commerce de
L a musique joue la Marseillaise.
r
la zone blessée ne se transforme jamais
Les incidents qui se sont produits la •24 septembre, ont reçu 200 francs.
Et les héroïques accents do l'hymme fusiliers Armand Le Roux, Gabriel Né- Brest, Lhermitto, D Piton, Belhommet
en
sucre et les germes morbides s'y
de
Landerneau,
D''
Lo
Bot
do
Lannilis
250 francs ont été alloués à la veuve
délec,
des
quartiers-maîtres
Pierre
Le
semaine
dernière, à Audierne et Pontnational font, dans la nécropole, courir
entassent. Voilà pourquoi i l ne faut
et aux deux orphelins de M . Vincent
Croix,
au
sujet
de
la
taxation
du
prix
du
un nouveau frisson parmi cette foule Roy, François Dantec, François Gué- etc. etc....
employer quo des fruits sains et bien
En ouvrant la séance, M . Guernier
blé, ont été heureusement solutionnés Belbéoch, décédé à Douarnenez.
émue. L a triste cérémonie est terminée. guen, Simon Chuarchadec, du secondlavés.
E n f i n la veuve et le fils de M. Le Coz,
rappelé
le
deuil
effrayant
qui
vient
de
maître
Jean
Kervella,
quartier-maitre
par u» accord qui semble à la fois donCharles Lo Bras a eu des funérailles
er
Fabrication
Louis Rolland, mutelot-fourrier Eloy frapper le pays. Le Congrès perdra de
ner satisfaction aux intérêts légitimes Yves, décédé à Morlaix le 1 octobre,
dignes de son héroïque fin.
Toutes les pommes précocos, c'est-à- des patrons boulangers comme à ceux ont reçu 200 lrancs.
Gourhant, matelot
tambour Joseph ce fait tout caractère de réjouissance et
La preuve est faite, et bien faite audire
mûres avant le 15 octobre, toutes des populations.
Thomas.
de
fête
publique.
A AUDIERNE
I l adresse ensuite un souvenir ému au celles qui sont tombées avant leur matuM M . le Préfet Maritime, vice-amiral
L'augmentation générale du prix des j o u r d ' h u i que tous les salariés sans
Mardi a p r è s - m i d i avaient lieu à
de Marolles, Chaleil, Préfetdu Finistère, D'' Griffon, vice-président des Bleus de rité et qui sont véreuses, meuririos ou denrées, de celui du pain en particulier, exception ont le plus grand intérêt à
Audierne les obsèques du matelot Jean Delobeau, sénateur-maire, Le Bail, Bretagne, victime du devoir profession- blettes doivent être brassées de suite
tient en grande parti'e à la période de entrer dans la loi des retraites.
Ollivier, gabier auxiliaire à bord de l'Er- Plouzané et Goude, députés, Fortin, nel, enlevé.à l'affection de sa famille et pour faire un cidre destiné à être conLes récalcitrants qui sont mariés et
sécheresse que nous venons de subir,
nest-Renan.
pères
de famille seraient vraiment cousommé
rapidement.
de
ses
amis.
sénateur, Louppe, vice - président d
Cette situation a été plus vivement
Là encore,c'est au milieu d'uno foule Conseil général, un nombro considéLes pommes de deuxième et de troi- ressentie peut-être dans notre départe- pables s'ils ne s'empressaient de se
Puis il fait l'éloge de l'association des
nombreuse et recueillie que s'e«t dérou- rable do personnalités politiques, d'offi- Bleus de Bretagne qui est ouverte à tous' sième saison, c'est-à-dire celles mûris- ment, qui est cependant un centre très mettre, sans plus de retard, en règle
lée la triste cérémonie. Toute la popula- ciers et de fonctionnaires, assistèrent à les républicains fermes et convaincus.
sant après te 15 octobre, ne doivent être actif de production. En ce qui concerne avec cette loi qui est sans conteste l a
tion Audiernaise avait tenue à accompa- ces funérailles, qui donnèrent lieu à une
M. le Préfet du Finistère prend après récoltées qu'à leur maturité. On secoue l'industrie meunière, nos marchés finis- plus bienfaisante de toutes celles qu'ait
gner Ollivier à sa dernièro demeure et manifestation imposunte clu deuil public. lui la parole et prononce l'éloge de la doucement les branches sans jamais les tériens sont restés à une cote supérieure faites la République.
les habitants des environs s'étaient joints Aux différentes phases de la cérémonie, Bretagne et des lileus. « Vous avez, dit- frapper avec une gaule, et on recueille à la moyenne.
en grand nombro à elle.
une foulo innombrable témoignait, par il,'Fntnbition de faire de votre pays une les fruits sur des toiles tendues ou tout
Cola tient à diverses causes locales
Parmi les personnalités officielles, se son recueillement, clo sa douleur con- région définitivement acquiso a l'idée au moins sur un l i t do paille, afin d'é- assez complexes, parmi lesquelles le
0
trouvaient notamment : M M . Georges tenue.
est OHM mode
républicaine,avide do progrès, ouverte à viter les meurtrissures.
nombro restreint des minoteries, ainsi
aUIMPER
Le Bail, député,Gouinguenet, conseiller
I».sô,sî»[r. e iai>!i0ssiis
Les pommes sont récoltées par ospo
Plusieurs discours furent prononcés, toutes les réformes démocratiques et
que l'emploi forcé du charbon pour
de Préfecture, représentant M. le Préfot, notamment par M . le vice-amiral (le sociales ».
ccs, pour opérer les mélanges. Ne bras
remplacer la force motrice des cours
Fenoux, conseiller général, Dagorn, Marolles et M. le Préfot du Finistère qui
Puis, la lecture des rapports com- ser ensemble quo celles d'une mémo d'eau asséchés. 11 y a là, nous disait ces
conseiller d'arrondissement et mairo do sut, avec uno éloquence émue, montrer mence. Celui do M. le capitaine de fré- maturité.
jours-ci uùe personnalité très au courant
Plogoff, Le Bars,maire d'Audierne,Tos- la grande leçon patrio tique qui se dégage gate Devoir ; Commentaires sur les lois
Elles doivent être emmagasinées sous de ces questions spéciales, un facteur
Audience du mardi 10 octobre 1911.
t i v i n t et Cariou, adjoints et le Conseil de l'affreuse calamité publique.
en projet pour la conservation des monu- des hangars i u mieux dans des greniers, d'augmentation avec lequel i l a forcémunicipal, Kersaudy, maire de PontPENHARS..— Jeune vagabond. — Un
vivement sur des claies, en couches peu épaissos ment fallu compter pendant les longs
M. Goude, de son côté, no sut trouver ments préhistoriques,intéresse
Croix, Perrot, maire d'Esquibien, l ' A d - en face de ces cercueils do héros du l'assemblée.
ot attentivement surveillées, pour élimi- mois de l'été dernior.
jeune vagabond, nommé François Floch,
ministrateur de la marine, Kernevez, devoir que des paroles de haine et do
M. Lu Bars,instituteur à Brest,obtient ner les fruits qui so gâteraient avant
Et commo nous interrogions notre tlgé de 12 ans, a été arrêté à Kerviel en
juge de paix, Strullu, Syndic des gens de désospéranee. Ce l'ut la Boule note fausse, un gros succès avec son rapport sur l'époque de la fabrication. La conserva- interlocuteur sur la situation qui se Penhars chez M. Chuto, pour vagabondage
mer, etc. otc.
et mendicité. Le tribunal acquitte le petit
à l'Ecole,
11 est fréquemment tion en tas a l'air libre, sur lo sol, est dessine ;
dans cetto harmonie cie tous les cœurs. l'Art
Lo cercueil était couvert de superbes
dé* as trouso.
applaudi.
a Les conditions atmosphériques sem- prévenu eoinme ayant agi sans discerne'
Couronnes. Au cimotièro, M. Lo Bail
Los locaux oit se fora la fabrication blent se préparer d'une façon absolu- ment et le confie à l'assistance publique.
M. Bernard lit un travail fort intéresprononcé l'éloge do Jean Ollivior,
sant su" Y Education Populaire.
11 pro- doivent être nettoyés avec le soin le plus ment remarquable, nous dit-il, pour les
QUIMPER. - Pincée. - Le 28 septem<
A Plougastel-Daoulas, ont ou lieu lo clame on termes clairs et impression- scrupuleux.
petit gabier qui, commo Kerloch,
ensemencements, L a récolte du froment bre, Mme Simon, marchande de fruits à la
trouvé la mort en allant porter secours même jour les obsèques do Vincent Gi
nants la nécessité d'organiser partout
Le contact du fer qui peut contribuer est cle premier ordro au point de vue de
à ses camarades de la Liberté. Avec de lous, quartier-maître de manœuvre à dos œuvres post-scolaires ot dos patro- au noircissement doit ètro évité. Los la qualité, c'est-à-dire très riche en élé- Halle, élait adroitement débarrassée de son
tels enfants, la Franco continuera, dit-il, bord do la Liberté. M . Lo Bail, député, nages laïques : 011 l'applaudit vivemont. murs doivent ètro passés au lait de ment n u t r i t i f et sa quantité ne paraît pas portemonnaie, contenant 175 fr. environ,
tandis qu'elle causait avec une cliente. Elle
a être une terre d'héroïsme et de sacri avait tenu à assister à cetto cérémonie,
M. Lo Bail prend alors la parolo. I l chaux (1 kilo cle chaux pour 10 litres devoir être sonsibloment inférieure a la
put par bonheur donner aux agents le signadans ce canton qui donne à la France reconnaît la nécessité d'organiser à la i'oau), les ruissoaux et égouts des prestice.
movenne. On peut par conséquent pré
lement très complet d'une jeune fille, paraisAutrefois, à Athènes, après une d'uno façon pormuneuto un nombro de fois l'enseignement post-scolaire, les soirs nettoyés avec une solution de sul- voir dès à présent que la production re
sant étrangère, qu'elle accusait de ce vol.
marins
représentant
l'effectif
d'un
cuiguerre où étaient tombés beaucoup de
patronages, l'enseignement technique fate de fer, le sol lavé avec soin.
viendra à la normalo par rapport aux Celle-ci fut cueillie en effet à la gare, au
Victimes, on avait coutume do dire que rassé !
ot les sociétés de préparation militairo,
Tous les instruments, laveurs,broyeurs, besoins de la consommation.
moment où, son butin en poche, elle s'apc'était un peu du printemps de la nation
A Riec-sur-Bélon, à Landunvez, à qui sont uno initiation et une prépara- presses, cuves, brocs, pelles, tuyaux
« Dautre part, la végétation est très prêtait à prendre le train pour Brest. C'est
qui s'en allait,
Landéda, au Relccq-Kerhuon, des obsè- tion à la vie professionnelle, civique et pour siphons, doivent ètro lavés avoc
belle, par suite du temps doux et plu- une nommée Antoinette Benoit, âgée de
La France, au milieu do lu paix
ques eurent lieu encore ; dans cos com- militairo du citoyen dans l'Etat,
nue solution de bisulfite de chauiè (5 0/0) vieux qui a succédé aux sécheresses. Si
17 ans, habitant Lorient où elle vit près*
perdu un pou do son printemps.
munes, on conduisait en terre le* qimrConstruisons lo premier étage, et puis rincés à l'eau bouillante et bien l'hiver se passe de la sorte, vous pouvez
qu'uniquement
de la prostitution, Le casier
L'orateur salue bien haut la dépouille tier-muitro Germain Couic, les matelots surmontons-le «l'un bel atelier dont essuyés.
être assuré que lu hausse inquiétante du judieiuire d'Antoinette Benoit est orilé de
d'Ollivior qui a ajouté,de façon sublime, François T i l a r m i n , Yves Dizerbo et René les larges baies seront ouvertes sur les
Lo contact du fer étant proscrit, les prix du pain sera complètement conjurée
deux condamnations significatives; Aussi le
non nom à la listo des héros morts pour Le Gendre, le canonnier Jean François horizons do la nature, de l'art et de la pelles et les entonnoirs seront en bois
Mais il faut, bien entendu, compter sur tribunal inllige-t-il à cette professionnelle
la patrie.
Jézéquel,
vie, occupons-nous do tout co qtli fait le ou en cuivre. L'appropriation des fûts les conditions climatériques. »
«is. mois deiprison.
A Ploujcati, M. Cloarec, député-maire bonheur et le charmo de l u vio, mais est do la plus grando importance. Si les
M. Fenoux, conseiller général de
I l y a lieu d'ajouter quo les marchés
— Deux apaches. — Noël Androj 26 ans,de la communo assista mercredi, à l'en- consacrons nous surtout à l'aménago
Pont-Croix parle ensuite. Nous regret
fûts sout noul's, i l faut les « affranchir » de cette semaine, aussi bien à Paris quo
manœuvre
et Marc Carvalj 2ii ans, méeani'
terrement
du
fusilier
brovolé
Salaiin
au
mont du rez-de-chaussée où nous uvolis c'est-à-dire lour enlever le goût do bois dans notre région accusent une tendance
ions de no pouvoir reproduire in extenso
cwn, tous deux repris de justice des plus
sa belle allocution, qui est écoutéo uu milieu d'uu grand concours de popu- organisé do pluin piec l'instruction pour nouf; à cet effet, on introduit dans la a la baisse.
dangereux ont ù répondre de coup et blés*
tousi Rendons l'obligation possiblo
pièce, après lavage à l'eau bouillante,
* milieu de l'émotion générale. « Elevons lation.
Election au Conseil-Général
A CONCARNEAU
Primes à l'Achat des rogues
BON MARCHÉ
Le Congrès des " Bleus
de Bretagne" â Brest
La Fabrication du Cidre
A BREST
LA VIE CHERE
BON MARCHÉV^ ""'"*"
TR1BUML CORRECTIONNEL DE PHPER
AUTRES OBSÈQUES
>
I
LE CITOYEN
sures, injures, rebellion envers les agents.
TRIBUNAL m & R l T i m E
L ' u n u l'autre ont de nombreuses condamnations à leur actif. Le premier a été
L ' a s p i r a n t pilote L o Nours, dc Béhuit fois condamné, notamment par le Connodet, t r a d u i t devant lo t r i b u n a l mariseil de guerre à 5 ans de travaux publics. time c o m m e r c i a l de Quimper sous
A u moment de son arrestation, il fut trouvé l ' i n c u l p a t i o n d ' a v o i r , le l i j u i l l e t derporteur d'une brochure antimilitariste.
nier, en baie de L o c t u d y , pris i n d û m e n t
Ce singulier réformateur de société était le c o m m a n d e m e n t du yacht Souvenance,
ivre, dans lu soirée do samedi, lorsqu'on a été acquitté par j u g e m e n t en date d u
compagnie de son camarade Carval, i l fit la 5 octobre par ledit t r i b u n a l .
reneontic d'un inoffensif passant, M. Morelec, rue de la Providence. L ' u n et l'autre
jetèrent à terre le malheureux ct le rouèrent
B''ourrures
de coups.
choix
Cette scène brutale avait à peine pris fin,
important
QUIMPER
lorsque vint à passer l'agent Gourmelon.
Les deuxapaebes, lo prenant probablement
pour un soiis-offlcier lo couvrirent d'injures.
L'agent requit plusieurs de ses collègues
qui réussirent non sans peine à conduire
au poste de police ces noctambules peu
ENSEIGNEMENT P R I M A I R E
commodes. Après réquisitoire de M . le
M. Euzen, instituteur-adjoint à l'Ecolo
substitut Jacquier, Andro est condamné à
6 mois de prison et Carval à 1 mois de la Primaire Supérieure do Cliàteau-Goi/tier,
même peine. L'un et l'autre auront en est délégué pendant l'année scolaire 19111012, dans les fonctions d'instiluteur-adjoint
outre 5 francs d'amende pour ivresse
(ordre des Lettres), à l'Ecolo Primaire SuFOUESNANT. — Acquittés.
— Deux périeure de Concarneau, en remplacement
pécheurs, les nommés Goyat, pèro et tils, de M. Sechoix.
sont inculpés de vol de casiers au préjuM. Sechoix. instituteur-adjoint à l'Ecole
dice des frères Cabellan. Ce rapt aurait été
Primaire Supérieure do Concarneau, est
commis près du rocher du Braz. Certaines
délégué, pendant l'année scolaire 1911-1012.
imprécisions étant relevées dans les dépodans les fonctions d'instituteur-adjoint (orsitions des témoins, les prévenus sont acdre des Lettres), à l'Ecole Primaire Supéquittés, après plaidoirie de M 0 Alizon.
rieure de Chàtenu-Gontier, en remplacement
PENMARCH. — Pciies-tu ù boire? — de M. Eu/.en.
Alain-Marie Quénet, 35 ans, marin-pêcheur
M. Yi lot eau, instituteur à Chàteau-du-Loir,
à Penmarch a lancé des pierres et blessé est délégué pendant l'année scolaire 1911de la sorto son camarade Derrien, parce 1012, dans les fonctions d'instituteur-adjoint
que ce dernier refusait de l u i offrir une (ordre des sciences), à l'Ecole Primaire
« tournée ». Six jours de prison avec sursis, Supérieure de Concarneau, en remplaceétant donnés ses bons antécédants.
ment dc M. Cozic.
CLOHARS-FOUESNANT. —
Toul.s'arM. Cozic, professeur à l'Ecole primaire
range. — Alain-Pierre C..., 2!) ans, culti- supérieure de Concarneau, est nommé
vateur, adore sa femme Anna-Marie M..., professeur (5U classe, ordre des sciences),
laquelle, bien que mariée depuis deux ans, il l'Ecole noimaie de I)ax, en remplacen'a encoro que 17 printemps ; i l lui arriva ment de M. I.abrassiette, qui a été admis il
cependant, l'autre jour, de la caresser à faire valoir ses droits à la retraite.
l'aide d'un manche de fouet d'une façon
Mme Mogan, professeur il l'Ecole pritout à fait énergique. Mme M..., mère de la maire supérieure de Quimperlé, est nommée
jeune épouse assistait à cette distribution professeur (ordre des sciences), à l'Ecole
où elle eut sa large part. Poursuivi pour primaire supérieure de Lorient (création).
coups, C... bénéficie du pardon que lui
Mlle Montai, admissible aux épreuves
apportent à la barre sa femme et... sa belle- orales «lu concours d'entrée ii l'Ecole normère. Cette dernière intervention doit, male supérieure de Fontcnay-aux-Roses
suivant M* Alizon, défenseur, inciter le tri- est déléguée, pendant l'année scolaire 1911bunal à la plus grande clémence. C... s'en 1012, dans les fonctions d'institutrice-adtire, pour cetle fois avec 30 l'r. d'amende ct jointe (ordre des sciences), i l l'Ecole
le sursis.
primaire supérieure de Quimperlé, en
BRIRC. — Blessures par imprudence. remplacement de Mme Mogan.
BON MARCHE
Assistance judiciaire.—
Ont été nommés
membres du bureau pour l'année judiciaire
1011-1912 : M M . Alavoine, avoué honoraire;
Dalibot, notaire, etVerchin, avocat (membres
enouvelables).
Médecins experts. — Le tribunal a maintenu sur le tableau den docteurs-médecins
ésignés par la Cour d'appel de Rennes,
pour remplir les fonctions d'experts pendant l'année judiciaire 1911-1912 : M M .
Meillion et Coin, médecins à Quimper;
Hébert, d'Audierne, et Lucas, de Concarneau.
Experts-chimistes.
— Ont été désignés
experts-chimistes, en conformité de la loi
u l u r août 1905 : M M . Vincent, directeur
u laboratoire municipal de Quimper, le diecteur du laboratoire municipal do Brest; Andouard, directeur de la station agronomique
o Nantes ; le docteur Péricr, directeur du
laboratoire do chimie à la faculté de Rennes ;
Dornic, inspecteur des laiteries coopératives
à Surgèros (Charente-Inférieure) ; Le Moal,
pharmacien à Quimper, et Marcliadour,
inspecteur chimiste ii Brest.
Pont-l'Abbé
L'Amicale
Scolaire• — Celte société
d'éducation physique, composée d'élèves et
d'anciens élèves de l'école publique, vient
d'être constituée en société agréée (S. A. G.)
et comme telle, jouira dc tous les avantages
accordés à ces sortes de sociétés.
A partir du l u l ' novembre, des cours seront organisés en vue de la préparation
du brevet d'aptitude militaire. Les jeunes
gens désireux de l'aire partie de la section,
devront se faire inscrire le plus tôt possible.
l-.e
(«uilvince
Election municipale. — Ainsi que nous
l'avons annoncé, une élection a eu lieu dimanche dernier, 8 octobre pour pourvoir
au remplacement de deux conseillers municipaux du Guilvinec.
En voici le résultat :
Inscrits, 1.122 ; votants, 490 ; suffrages
exprimés, 482. Ont obtenu : M M . Corentin
Lucas, soudeur, 2i*3 voix ; Yves Le Roux,
pâtissier, 251 ; Philibert Tanneau, pécheur,
213 ; Alain Loussouarn, couvreur, 200 ;
Mathieu Cossec, 8 ; Corentin Stéphan, 8.
Il y a ballottage.
HERNIES-VARICES
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o
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r les Maladies cle l'Estomac, de l'intestin, Hein mobile, Ptôse, Déplacement des Organes, etc...
CORSETS
de V I L L E
et C O R S E L E T S
G P É P I I s T ,
ZB^nsTD^o-iSTE
Q U I M P E R — 16, r u e K e r é o n —
CONCOURS DE CHARRUES. — Chaînes et attelages à volonté. — 20 fr., à
Pcitu, de I . a Forêt ; 15 fr., à Le F u r , de
ÉLASTIQUES
QUIMPER
15 l'r., à Bréniel, de Chàteauneuf-du-Faou ;
15 fr., à Chaussy, de Pleyben ; 15 fr., ri
T o u p i n , de Carhaix ; 10 l'r., à T e u r n i e r , de
Pleyben ; 15 l'r., àLallouet, de CliàtoHuneufSt-Evai7.ec.
PRODUITS AGRICOLES. — Provenant du-Faou ; 10 fr., à Riou, de Laz ; 10 fr., à
exclusivement des cultures des Exposants. Le Bihan, de Chàteauneul'-du-Faou.
Bidets bretons cle 3 à 15 ans (femelles).—
,15 fr., à Cotten, do Kergrimen, Fouesnant ; 10 fr., à Bertholom, de Clohàrs ; 50 l'r. et une médaille de vermeil, il Lebat,
i fr., à Quéméré, de Fouesnant ; 5 fr., à de Chàteauneuf ; 40 fr. et une médaille de
Chambre dc discipline
des Avoués. —
Person, de Fouesnant ; Une médaille de vermeil, à Quiutin, cle Plonévez-du-Faou ;
La composition de la chambre des avoués
40 fr. et une médaille en argent, à Chaussy,
bronze, à Le Noacli, clc St-Evarzec.
exerçant près le tribunal civil de Quimper
P 1 o v t» r»
CIDRE. — 20 fr., à Clorennec, de Foues- de Lennon ; 30 fr. et une médaille en argent,
est ainsi fixée pour l'année judiciaire. Prénant ; 15 fr., à Perru, précité ; 10 fr., à à Kéruzoré, de Plonéve/.-du-Faou : 30 fr. et
Fête patronale. — A l'occasion de la
sident, M. Morel ; syndic, M. Lucas ; rapCosquéric, de Gouesnaeh ; 5 fr., à Guillou, une médaille en argent, à Cariou, de Chàféte
patronale, des courses ont été organisées
porteur, M . Soudry ; secrétaire-trésorier,
teauneuf ; 25 fr. et une médaille dc bronzje,
de Fouesnant.
par les soins dc la Municipalité, sur les
M. Crouan.
BEURRE. — 7 fr., à Mmo Carrer, de à Peuziat, de La Feuillée ; 25 fr., à Veuve
diverses routes conduisant au bourg. En
Lanjulion, I.a Forêt ; 0 fr., à Mme Calvez, Le Bris, de Gourin ; 25 fr., à Le Roux, de
Un pendu. — Dimanche après-midi, vers voici les résultats :
de
Coataniou, St-Evarzec ; 5 l'r., à Mme Lennon ; 20 fr., à ltannou, de Pleyben ;
•1 heures, on a découvert dans lo grenier de
Course de chevaux. — 1" prix, Corentin
10 l'r., à Scéan, de Chàteauneuf ; 10 fr., à
Héloret,
de Guéréven, Clohars.
la maison portant le numéro 22 dc la rue Le Pape, de Kergucrn ; 2' Pierre Stéphan,
Kerdéve/.,
de Lennon ; 10 fr., à Le Moal,
SERVITEURS R U R A U X . — Ayant au
Neuve, un pendu qui a été reconnu pour de Plogastel ; 3', Alain Goanec, de Pratde Pleyben.
moins
10
ans
cle
service
dans
la
même
ferme
t.re le nommé Jean Bolzer, 55 ans, marin- Bolcli. Le 4" cavalier a fait une chute el
y compris le service militaire et n'ayant
pécheur. La mort avait fait son œuvre.
s'est blessé assez grièvement à la tète.
BREST
pas obtenu de prix depuis 10 ans au moins.
Course de bicyclettes.— 1" prix, Albert
Brevet élémentaire
(Instituteurs).
—
Le saboteur Gourmelon. — M . Bidart
- 1' Hommes. — 15 l'r., à Colin, de FouesSur 01 candidats qui se sont présentés à Boissel, du Bourg ; 2' Pierre Marie Burel, nant ; 10 l'r., à Guéguen, de St-Evarzec ; de la Noë, juge d'instruction, a interrogé
de Kergorantin ; 3 ' , Alain Plouhinec,
v>uimper, 37 ont été admis i l subir l a
longuement Paul Gourmelon, le commis10 fr., à Le Saux, cle la Forêt.
deuxième partie des épreuves écrites et 31 de Kcrgalan.
écrivain
de l'arsenal, inculpé de destruction
2" Femmes. — 15 fr., à Mme Tassv, de
Course d'hommes (à pied). — 1" prixrç
ont été définitivement reçus. Ce sonl : M M .
de lils télégraphiques. Le saboteur, qui
St-Evarzec.
Bothuau, Brénéol, Le Calvez, Campion, Noël Piton, de Crugou ; 2', Jean-Marie
avait refusé, lors de son arrestation, de
Vols dc poules. — Dans la nuit clu 25 au
Courapied, Daniel, Le Dant, Esvan, Le Plouzennec, de Meil-à-Moan ; 3", Jean
désigner ses complices, prétend maintenant
20 septembre, quatre poulets, d'une valeur
Elocli, I.e Eoll, Gaillard, Galès, Glaoguen, Mn/.o, du Bourg.
avoir agi seul, ce qui est démenti par les
Course do femmes (à pied). — 1 " prix, de 12 l'r., ont été volés dans le poulailler gendarmes qui ont vu deux individus s'enGourinelcn, Habv, Jaouen, Yves Lancien,
Marchand, Michelet, Moreau, Palud, Le Corentine Andro, au Ro/. ; 2', Anne Marie appartenant à Mme Vve Rousseau, proprié- fuir à leur arrivée sur le lieu où se comtaire au lieu du Mur, en Fouesnant.
Pape, Pérou, Pé/.enncc, Quilen, Roudaut, Guichaoua, do Croas-Pilo-Vian.
mettait l'attentat.
Course
d'enfants.
—
1"
prix,
Emile
Marc,
Le Signe, Sébastien Sépliant, Truel, VigouJLeuIian
La gendarmerie et la police se livrent à
du Bourg ; 2', Jean-Marie Goanec, de
roux et Le Lee.
une
enquête minutieuse pour retrouver ces
Les fêtes. — Les fêtes de I.euhan ont eu
Pr;»t-Boleli ; 3', Joan Lagadec, de Kcrstéindividus
qui doivent avoir des rapports
Etat-Civil
du 5 au 12 octobre 1911. —
lieu dimanche ct lundi 1" et 2 octobre.
phan.
plus ou moins directs avec les groupes l i Naissances : Armand Bertucat, venelle de
Les
courses,
luttes
et
danses,
organisées
Sur l'initiative de M. Goanec, adjoint au
bertaires dont Gourmelon faisait partie.
Kcrgos. — Marie Pérennou, rue Neuve,
Maire, une course d'hommes au-dessus de par la municipalité, ont été très disputées
18. — Jean Biger, route de Pont-l'Abbé. —
70 ans a été organisée et a beaucoup inté- et ont été suivies par uu grand nombre cle
Roger Thomas, avenue de la Gare. 15. —
ressée le public. Trois vieillards encore personnes.
Marie Chapalain, rue St-Mathieu, 35.
En voici les résultats :
alertes ont pris part à cette course, ce sont ;
202 Naissances en 1011.
Courses de chevaux : 1", Charles I.a/.,
1", Hervé Boédec, 72 ans ; 2', Gourgon
100 Mariages.
2', François Even, 3', Jean Boëdec, tous de
Raphalen,
81
ans
:
3'
Jean
Le
Golf,
80
ans,
— M M . Alain et Jean Chabot, demeurant
Décès : Charles Duigou, 31 ans, serrurier, tous trois domiciliés dans la commune. Le I.euhan. Courses de bicyclettes : 1', Charles 1 ne réunion du < onseil général
tous deuxrue Kéréon à Quimper, revenaient
époux Gouritin, rue Toul-nl-I.aër — Vin- reste de la journée s'est passé le plus gai- Maliê, 2', Guillaume Le Goff, 3', Le Floc'h.
FOIRES DE L A SEMAINE
dans la soirée du 25 septembre dernier de
Le Ccnseil général du Finistère
va être
cent Biger, 82 uns, journalier, veuf I.événez, ment du monde. Les gavottes se sont suc- Courses d'hommes : 1', Joseph Ollu, 2',
Samedi l i octobre.
Guissénv, PlouBriec à bicyclettes. Surpris par la tombée
rue l'Hospice. — Alain Jégou, 5 ans, rue cédées sans interruption jusqu'à la nuit, Louis Burel, 3', Pierre Gars. Courses dc convoqué pour voler un secours en laveur
de la nuit, ils avaient dù acheter des lan- vion, Morlaix.
la Providence, 01. — Germaine Cadiou, aussi la jeunesse se montrait-elle satisfaite jeunes gens : 1", René Piriou, 2', Tous- des victimes de la « Gioire » et de la
Lundi 16. — Ploudalmézeau, Chàteauternes vénitiennes pour éclairer leurs ma5 mois, rue Saint-Mathieu, t. —Jean Bolzer, ne manifestait-elle qu'un désir, celui de saint Guyon, 3', Pierre Le Floc'h. Luttes : « Liberté ».
chines. Sur la route, M . Alain Chabet. qui neuf-du-Faou, Collorec, Guimiliau, Mor- 53 ans, marin-pêcheur, rue Neuve, 22.
voir dc pareilles féte se renouveler plus le mouton, très disputé, a enfin été gagné
KBour les disparus
tenait lp milieu de la chaussée, fit soudain laix (Foire Haute).
par Jean Nicolas, dc Scaër.
Robert Cuirot, 2 ans, Place Latour d'Au- souvent.
Mardi 17. — Peumerit, Lambézellec,
la rencontre d'une charrette non éclairée
vergne. — Marie Lamy, 18 ans, ménagère,
A la stu'te des démarches faites près de
Des prix ont, en outre, été attribuées à
fouesnant
qui suivait la droite. 11 continua à pédaler, Pleyben, Plouvorn, Quimperlé.
veuve Le Doaré, rue la Providence, 21. —
Louis Salliec, Hervé La/., Jean Poupon, M. l'Administrateur de la Marine de DouarMercredi
18.
—
Camaret-sur-Mer,
Chàmais, à peine avait-il fait quelques mètres
Comice Agricole. — Le Comice agricole Joseph Ollu, Hervé Nouellou et François nenez par MM. Le Bail, dépulé, Bardouil,
Marie Kernoa, 2 ans, rue Neuve, 30.
qo'il venait se jeter sur le brancard d'un tcaulin (dure huit jours).
du canton cie Fouesnant a tenu son concours Le Naour.
maire de Douarnenez, Andro, maire de
121 Décès en 1011,
Jeudi 10 — Pont-Croix, Plouguerneau,
second véhicule également sans lumière ni
Ploaré, nous apprenons que des secours
dont 155 aux hôpitaux. annuel à Saint-Evarzec, le 25r septembre,
Les
danses
ont
eu
l'entrain
accoutumé.
falot. Le choc fut rude et M. Chabet roula Huelgoat, Sizun.
sous la présidence de M, lo D Morvan de Pour la gavotte d'honneur, des rubans ont d'urgence vont être payés aux familles des
Publications de Mariages :
Vendredi 20. — Néant.
sur le sol, la clavicule brisée. En, vain son
Fouesnant.
Yves Gouiffès, charcutier et Marie Hos
été attribués à Louis Le Roux, François Le « disparus » Moallic de Douarnenez et Héfrèro demanda-t-il nu voiturier cause de cet
Favorisé
par
un
beau
temps
ce
concours
tiou, factrice à Quimper.
Bec, René Guéguen, Joan Poupon, Fran- lias de Ploaré Sous remercions M. l'Admiaccident de prendre le blessé dans sa charavait
attiré
une
brillante
assistance
dans
çois
Guillou, Jules Lo Roux, Charles nistrateur de l'empressement qu'il a mis ù
Q
U
I
M
P
E
R
Jean Le Vicl, employé de chemin de fer
rette. Celui-ci refusa, déclarant qu'il
était
laquelle nous avons remarqué :
régler la situation de ces familles qui vont
Malté et Bleu/.en.
à Tours, et Marie Hosliou, cuisinière à
pressé. Des rouhers passèrent ensuite qui
Récompense. — Nous apprenons avec
M M . Hamond, secrétaire général de la
être traitées sur le même pied que celles
<; lui toi» ii non i" d »i - l ' a o ii
Quimper.
montrèrent la môme indifférence ; i l fallut plaisir que M . Quinquis, marchand de
Préfecture, Ilémon, député, Bénae, Sou'
des
morts de la « Liberté. »
Louis Cardaliaguct, chef de bureau à la
que M. Alain Chabet se traînât jusqu'à une cidre à Quimper a obtenu le premier prix
Concours épreuve.—Le concours épreuve
lière professeur départemental d'agriculture,
Société Générale, à Landivisiau, et Virginie
lc
auberge, en attendant le secours qui lui d'honneur, avec médaille d'or, au concours
fois à Chà- l.e* vietime* de ia « Gloire »
Lo Moal, vétérinaire, lo D r Leclercq, de organisé hâtivement pour la l
Rault, s. p., à Quimper.
était refusé.
Paris,
etc.
teauneuf-du-Faou,
par
la
société
du Cheval
pomologique de Vannes du 1-8 octobre couCharles Piearl, cordonnier à Brest, et
A'eus avons la satisfaction d'annoncer aux
Le charretier dont i l s'agit, nommé Pierre rant. National du trait léger, a réuni mercredi
Voici les noms des lauréats do ce con
Marie Le Bris, lingère à Quimper.
familles
des marins victimes de l'accident
Dagel, 50 ans, au service de M. Guilleimou,
27 septembre dernier un nombre considéCe succès, dù à l'excellence des produits
cours :
André Siméon, s. p. à Parc St-Maur, et
à bord de la « Gloire » que M.
survenu
propriétaire à Briec, comparait aujourd'hui soumis i i l'appréciation des membre du
BONNE TENUE DES FERMES. — Prix rable d'animaux en grande majorité de
Marie Philippon, s. p. à Quimper.
sous l'inculpation de blessure par impru- jury, fait le plus grand honneur à M. Quinréservés aux cultivateur de la commune où race bidette cornouuillaise qui ont l'ait l'ad- Georges Le Bail vient d'être avisé qu'elles
Hervé Dacé, journalier, et Jeanne Le
dence et défaut de lumière. Il déclare avec quis, auquel nous adressons nos bien vives
miration de tous par leur vaillance et leur seraient comprises au même titre que celles
a lieu le concours. Rappel de 1" prix, M
Scaon, journalière à Quimper.
tranquillité que s'il n'a pas pris M. Chabet félicitations.
Calvez, de Coataniou, médaille d'argent ; rapidité à parcourir un trajet excessivement des marins frappés par ia catastrophe da
des
dans sa charrette, c'est parce qu'il trouvait
50
fr., à M M . Jeannès, de Pentech ; 40 l'r., dur et accidenté, sous le contrôle sévère de la « Liberté » dans la dislribulicn
Ecole musicale• — Jeudi dernier a eu
1 l'ardeNKUN molle à Quéméré, de Kervouin ; 30 l'r., à Talbot, plusieurs commissaires de bonne volonté, secours.
très pénible de revenir sur ses pas pour le lieu la première réunion pour le cours dc
!j
««. «.», «tt fr.
de Créach-Veil ; 20 l'r., à Chiquet, do qui ont bien voulu, soit à cheval soit en
faire soigner.
musique (section des jeunes liiles).
QUIMPER
et a
u
d
e
s
s
u
s
Kerguen.
automobile,surveiller et guider les divers
En raison de cette attitude, le tribunal lui
M. Le Hars, mairo de Quimper, président
Inflige 10 jours de prison et 50 fr. d'amende. d'honneur, a ouvert la séance et, dans une
ESPÈCE BOVINE. — Race bretonne et concurents.
( ; o i i c k rneuu
La région de Chàteauneuf gardera le
croisements. — 1' Taureaux dc moins de
ERGUÉ-GABÉRIC. Indélicat.—Ayant allocution fort bien appropriée, a montré
Ouverture le 15 Octobre
La question du Port. — Le président du 2 ans. 15 fr., à Donnard, de Kermine, meilleur le plus durable souvenir de cette
réussi à se faire embaucher par M. Pavec, tous les avantages de cette nouvelle créa
brillante fête sportive qui avait attiré dans
Syndicat des patrons et matelots marins- Bénodet.
cultivateur â Ergué-Gabéric, comme ouvrier tion.
2 Taureaux de moins de 4 ans.— 15 fr., notre ville de nombreux amateurs et conagricole, le sieur Bernard a profité de son
Ensuite, M . Lefèvre, président de lapêcheurs de Concarneau a reçu de M. le
court séjour dans sa propriété pour dérober Lyre, a présenté Mmes Leguerannie et Préfet du Finistère une lettre relative aux à Christophe Héloret, do Guéréven, dollars; naisseurs; car nous restons avant tout fidèles
une faucille, des sacs, une paire de sabots Burgmayer, professeurs, aux 70 jeunes travaux du port. Cette lettre est la copie de 10 fr., ù Quéméré, dc Trézoné, Fouesnant ; aux saines traditions celtiques, un peuple
essentiellement cavalier toujours épris de
celle adressée par M. le Ministre des Tra- 5 l'r., il Quéméré, de Suint-Evorzee.
ct divers autres objets. Par défaut, le tribu- tilles qui se sont fait inscrire.
nal lui octroie 8 jours de prison.
Nota. — I .es exposants devront garder prouesses hippiques accomplies par la
Comme le comité de la Lyre
Quimpéroise vaux Publics à M . le Préfet. Nous en
Chirurgiens-Dentistes
extrayons les passages suivants :
« plus noble conquête quo l'homme ait
pendant 0 mois les animaux primés.
Les chasseurs. — Pour chasse sans l'a déjà l'ait savoir, deux cours auront, lieu
Diplômés de l ' U n i v e r s i t é de Paris
3' Vaches laitières. — En état de lacta- jamais faite ».
permis le tribunal prononce plusieurs con- par semaine, les jeudis et samedi de 0 a 7 <( Dans leur rapport des 22-20 Mai derNous adressons nos plus vifs remerclnier,
les
Ingénieurs
exposent
qu'il
est
tion
ou présentant des signes certains de
heures
et
de
8
il
0
heures
du
soir
;
nul
doute
damnation à 30 fr. d'amende et confiscation
ments aux dévoués organisateurs du con- Maladies ds la Bouche et des Dents
impossible
d'établir
le
long
de
la
ville
close
gestation.
20
l'r.,
à
Calvez.,
précité.
(pie
les
efforts
de
ces
demoiselles
corrcs
de l'arme.
un mur de quoi pour opérations commer•/' Génisses de 1 à 2 ans. — La chute cours, aux distingués membre des jurys et
pondront au désir des organisateurs.
prothèse. -- Redressements
QUIMPER. — Vieille connaissance. —
ciales s'il n'est pas défendu par un môle d'une dent, même le jour du concours aux généreux sociétaires qui ont contribué
Arrêtée pour vagabondage, aulrages aux
Au Conseil municipal. — Vendredi soir
contre la houle qui se réfléchit sur la côte entraine l'exclusion ou le classement dans à en rehausser l'éclat par des dons particuagents ot ivresse, Philomène-Louise Bes- à 8 heures, le Consoil s'est réuni sous 1; de Lanriec. En outre, l'approfondissement
la catégorie précédente.— 15 l'r., ii Héloret. liers : M. le Marquis do la Ferronnays a
cond, femme Péron, 31 ans, blanchisseuse présidence de M. Lo Hars, maire.
de l'uvant-port actuel ii la côte (2 mètres) précité ; 10 l'r., il I.e Fur, de Keromon, St
bien voulu verser cent francs à cet effet.
à Quimper comparait pour la septième l'ois
Sur la proposition de M. le Maire, l'a
C'est le c r i du j o u r ! mais place Terreconduirait à enlever 100.000 mètres cubes Evarzec ; 5 l'r., il Séhédic, de Guervian, St
M M . les comtes R. de Beauniont et II. de
devant la justice de son pays. On so souvient dresse suivante à M. le Ministre de la Mil
au-Duc
c'est l a clientèle q u i augmente
de roche et à engager une dépense de Evarzec ; 5 fr., à Cosquéric, de Iverorgan
Robien, chacun cinquante francs ; avec les
que cette femme faisait partie de la fumeuse rine a été voté :
«
à
la
Halle
à Chaussure » depuis que l a
2.500.000 francs.
Pleuven.
sommes importantes données par le gouverbande des cambrioleurs de villas Riou et
« L e Conseil municipal profondément
maison
Lefèvre
solde ses articles d ' E t é
ESPÈCE P O R C I N E . - Verrats de toutes nement de la République, le conseil Général
Ils proposent d'entreprendre pour l'améCie ct qu'elle fut condamnée avec eux. ému du deuil cruel qui finppe la nation tout
à
des
p
r
i
x
encore
inconnus dans l a réraces.
—
10
l'r.,
à
Donnard,
précité
;
5
l'r.,
à
lioration du port de Concarneau, des éludes
du Finistère, la société du Cheval National
Cetle fois, elle entend prononcer contre elle entière, adresse à M. le Ministre de la Ma
gion, à cette époque d'excursions et de
nouvelles qui porteront exclusivement sur Le Loupp, de Pleuven.
du
trait
léger
et
la
commune
de
Chàteaula peine de 2 mois d'emprisonnement, plus rine l'assurance dc ses sentiments les plus
vacances, où ses souliers do sport, broies points suivants :
Nota• — Les animaux primés devront neuf, i l y avait un joli lot de belles récom5 francs d'amende pour ivresse.
douloureux en même temps que ses plus
dequins solides etc., sont si recherchés
a) Abaissement et élargissement do la être conservés pendant 3 mois pour la penses en espèces et en médailles obtenus
des Quimpérois comme dos Touristes.
— Ivresse. — Jean Chariot, récidiviste vives condoléances pour les familles de ces cale de l'Intendance ;
reproduction.
par les lauréats, dont voici la liste :
(le l'ivresse manifeste, récolte l ô jours do admirables marins, victimes du devoir.
ESPÈCE CHEVALINE. — t Juments
catégorie.— Etalons cle 3, l, 5 el 0 ans, I ^ p a N É i i o n <!«'* a n ' l î c l f » d r ( ' l i a s s e ,
b) Redressement des talus intérieurs du
« LE H A R S »
brodequin»,
prison, 10 fr. d'amende et deux ans d'intersuitées.— 20 l'r., il Donnard, précité ; 15 l'r.
demi-sang, postiers et trait léger.— 1100 IV.
vieux môle ;
h
a
i
x
i
r
s
.
giièti'e.s-moIIctièrcK.
diction de ses droits civiques.
Le Conseil îi ensuite examiné les ques
ù
Calvez,
précité
;
10
l'r,,
à
Le
Brenn,
de
donnés parle gouvernement, savoir: 100 fr.,
c) Elargissement des qtiois du bassin
Fouesnant
DOUARNENEZ. — A D'aire délicate.
- tions portées à l'ordre du jour.
à Jézéquel, de Collorec ; 300 fr., à Lhari- & L& HftLLE &
CH&USSURE
d'échouagc !
' y Poulains âgés de moirs de 3 ans et don, de Cliâteauueul'-du-Faou ; 250 fr., â
M. le Maire est autorisé à réserver le
ËUgène»MarieL,.., marin-pécheur à Douard) Approfondissement de l'uvant-port.
1, Place Terre-au-Duc, QuimjJer
nenez est inculpé d'outrages publics à la droits de la ville en vue d'uhe expropriation
Après examen en Conseil général des pouliches âgées do moins cle 4 ans. — Legraiid, de Landudal ; 200 l'r., à Le Borgne, M a i * * <» t i . 1 .
H2
É V K E
pudeur ct de violences sur une fillette. Le éventuelle d'immeubles nécessaire au pe
Ponts et Chaussées, je décide en présence 1' Poulains. — 15 fr , à Héloret, précité ; de Cléden-Poher ; 150 fr., à Le Boulc'h,
huis-clos est prononcé pour le» débats. L,., cernent d'une rue de la rue du Frout au quai des protestations des pêcheurs do Concar- 10 l'r., à Quéméré, précité, de Fouesnant; de Plonévez-du-Faou; 100 fr., àSinquin, de
est acquitté du fait de violences et condam- de l'Odet.
neau contre les môles projetés (ancien pro- 5 l'r., à 'l'udal, de Fouesnant.
I.a/.,
VARIÉTÉS
Les règlements et tarifs du clialet de tiê
jet), qu'il n'y a pus lieu do donner suite a
né à 50 fr. d'amende avec sursis pour l'autre
Etalons, bidets bretons do 3 à 15 mis. —
2',Pouliches.
— 20 l'r., à Feunteun, de
cessité projeté sont adoptés. Les prix de
l'avunt-projet soumis à l'enquête d'utilité St-Evarzcc ; 10 l'r., à Boulis, de Gouesnaeh ; 50 fr. et uno médaille dc vermeil, à Le
inculpation.
et 10 centimes sont acceptés.
publique pour l'agrandissement el l'amélio- 5 l'r., à Le Loupp, précité ; Une médaille Corre, de Gourin ; 40 fr. et une médaiilo en
M. le Mairo donne ensuite lecture d'un ration du port de Concarneau.
d'argent, â Guirinec, de La Forêt i Une argent, à Jézéquel, de Collorec ; S0 l'r, et
projet d'arrêté réglementant lo curcment
une médaille en argent, à Kergoat. de
,l'invite les Ingénieurs à poursuivre les médaille de bronze, à Calvez, précité.
L ' é d i t e u r Figuièrc vient de publier u n
des fosses d'aisance déjà existantes,
nouvelles études qu'ils ont été autorisés il
3' Etalons autorisés par l'Etat, — 20 fr., Briec ; 30 l'r., à Le Dour, de Gourin ; 25 l'r,,
L i r e dans notre p r o c h a i n numéro :
construction de nouvelles fosses dans les entreprendre et à présenter soit un nouvel à Héloret, précité ; 15 fr., à Yvonnou, de à l.c Borgne, de Cléden-Poher ; 15 l'r,, à délicieux ouvrage dc M . H e n r y E o n , u n
breton d ' I l l e - e t - V i l a i n e . Cet opuscule
Bidéault, de Londeleau.
L ' O N C L E & L E N E V E U constructions qui seront édifiées à l'avenir avant-projet d'ensemble, soit de nouveaux Fouesnant.
c h a r m a n t qui a pour titre Paysages BreLes dispositions de cet arrêté seront appli
avants-projets partiels.
-i' Courses au galop. — Sur la roule de
Epreuve de bidets bretons. — 100 fr., à
par Edmond AB0UT. cables six mois après la publication qui c
tons comprend les chapitres très suggesJe les autorise à exécuter des sondages Concarneau. — Les chevaux seront divisés Cougurd, de Plouguer ; 80 l'r., â Le Corre,
tifs pour un breton, comme i'roces.sions
sera faite.
dans l'avftnt-port étant toutefois entendit en 2 bandes avec 2 départs,les2 premiers de de Gourin ; 00 fr., ii Le Dour, de Gourin ;
H t l I i l i K T I . I l>K M l ' I U H i :
Notariat. — M. Jules Corhec, principal (lue l'Etat ne saurait accorder aucune sub
chaque blinde courront ensemble une se- 55 fr., à Lo Corre, de Spézet i 50 l'r., il
clerc de notaire; candidat à l'examen d'tip-' vohtion pour un déroctago dont la dépense conde manche. 15 fr., àKoroulin, cle Foues- Kergoat, de Briec ; 10 fr., à Kunnou, de
NOTA.— Eugène Figuièrc et Cie éditeurs,
Pêche dc la sardine. — Du 5rtu11 oclilude aux fonctions de notaire, u élé reçu parait à priori hors de proportion avecl'im
nant
;
10
fr.,
à
Clément,
précité
j
5
fr.,
â
Le
Pleyben
;
25
l'r.,
à
Berthélénié,
cle
Lennon
;
7,
rue Corneille 1011, Paris.
tobre, ltt pècho a été généralement mauvaise.
avec mention honorable.
portance du résultat à obtenir, »
P i i x de l'ouvrage 2 francs.
Roy, de Bénodet,
25 fr,, à Martin, dc Chùteauneuf-du-Faou ;
CABINET DENTAIRE
I, IIIE U l i l M . I, - QUIMPER
AT & A T
Allier
Toul Augmente !
NOS FEUILLETONS
PAYSAGES BRETONS
LE CITOYEN
M I N I S T È R E des T R A V A U X P U B L I C S
au bord de la mer, Souvenirs de tiennes, de frituro e l les accords do « Sambre-etLES M A R C H É S
Rivière d'Etel, Quimper-Corentin,
Im- Meuse » f o n t alliance avec ccux de « Cades POSTES et des T E L E G R A P H E S
pressions en Trégorois,
la petite
ville, valleria » et do la « Valse bleue ».
QUIMPER. — Marché du 7 octobre. —
! B*ar s u i t e «le s a i w i e - e x é e u t i o n
Amortissables
à. long terme.
Département clu Finistère
Monsieur
Goémon, Temps de Suroît,
Des chars ti bancs amènent de Bog- Farine, première qualité, les 100 kilos, 31
à
MORGAT
en
Crozon
L'âme du terroir, Pêcheurs de sardines. M e i l , do Fouesnant et d ' E l l i a n t dos filllos à 35 ; farine, deuxième qualité, 33 à 3t.»»;
T o u t propriétaire peut en c o n t r a c t a n t
IM>S;'i' m ; l.4»<'.IH
«EeS^o-âBSit-:!»)
Ces petits tableaux sont pleins do sen- aux collerettes blanches, aux corselets froment, 22 à23.))» ; seigle, lî) à. 10.50; sarraLE P l f M C î i E 15 OCTOBRE 1911 un e m p r u n t au
t i m o n t et de couleur. T a n t ô t , ils o n t l a do velours et tabliers do soie, — et do sin, 2 i à 20.»» ; avoine, 18.50 à I!).»»; orge,
17 à 18.50 ; son, 13à 14.»»; pommes de terre,
à 1 heure du soir
légéreté rapido do l'aquarelle et t a n t ô t P o n t - l ' A b b é , desbigoudènes aux casques
7à8.50; loin, les500kilos, 18à 52; paille, 25
par le ministère de M 0 LÉOSTIC,
l a fleur et le velouté du pastel.
pailletés, aux triples jupes brodées, évaso procurer des fonds pour commerce,
à 28 ; bœuf, le kilo sur pied, 0.05 à 0.70 ; vaL e 'ZH O c t o l i r c S?>fl S. à 2 h. 1/2
huissier à Crozon.
sées
et
scintillantes
comme
des
cloches.
Si M . E o n tenait u n pinceau, i l peinindustrie, e x p l o i t a t i o n agricole, acquisiche, 0.00 à 0.05; veau, 0.80 à 0.85; mouton, de l'après-midi,
il sera procédé à
hommes, des bonshommes do 0.75 à 0.80; porc, 1.»» à 1.10; beurre, le kilo
d r a i t aussi bien q u ' i l écrit du bout de sa Les
Tout
un
matériel
pour
entrepret i o n d'immeubles, remboursement d ' h y plume enchantée. Les muses bretonnes faïence, arborent des vestes bleues à en gros, 8.20 ft 3.30, et en détail, 3.50 à 3.00; la Préfecture du Finistère, à l'ad- neur. Marchandises diverses ; bois pothèques antérieures, c o n s t i t u t i o n de
o n t évidemment inspiré son âme et di- broderies jaunes et des chapeaux à bou- œufs, la douzaine, 1.25 !Ï 1.30 ; poulets, la judication publique des travaux cle différentes essences, ferrures dot, etc.
couple, 3 à 4.»» ; cidre, la barrique, 50 à ci- après désignés :
rigé sa m a i n . U n vrai pointre comme un cles.
Le capital
n'est jamais
exigible. I l
en lotit genres, chaux, ciment,
55 l'r.
Travaux à l'Entreprise. 23.iîQtifr.
bon écrivain doit mêler son sentiment à
E t tout cc monde, sous le soleil vif,
s ' a m o r t i t (feins un délai de 10 à 75 ans,
tuiles,
etc..,
le
tout
saisi
au
préjuFourniture de ciment
C H A T E A U L I N — Marché du 5 octobre.
la reproduction des choses et M . Eon envahit les manèges. A u t o u r de l ' u n
mais l'emprunteur
peut, à son gré, remet somme à valoir
10.19 i fr. dice de M. Tanguy, fils, entrepre- bourser tout ou partie du prêt, en proq u i a lu les philosophes se rappelle sans d'eux, c'est comme un battement d'ailes, — Froment,prix moyen, les 100 Uilogs, 23.50;
seigle,
17.50;
orge,
17.»»
;
sarrasin,
20.50;
neur
à
Morgat,
en
Crozon.
doute lo mot de Bacon qui d i t que l ' a r t , un p a p i l l o t e m e n t des coiffes blanches de
fitant de l'amortissement
déjà effectué.
10.000 fr
Total..
c'est l ' h o m m e , ajoutant son âme à l a Concarneau, des bonnets carrés des avoine, 18.»» ; pommes de terre, 0.50; foin,
6 m i l l i a r d s de' prêts réalisés actuelleles
500
kilos,
48
à
50:
paille,30
à32
;
beurre,
naturtf.
Quimpéroises, des paillettes des bigou- lu kilo, 2.90 à 2.!)5 ; œul's, la douzaino, 1.10 à
Cautionnement : provisoire, 500l'r.
ment.
Chacun do ses tableaux correspond dènes. On d i r a i t des mouettes affolées, 1.15; cidre, la barrique, 35 à 45 fr.
Définitif, 1.000 fr.
L E C R É D I T F O N C I E R DE F R A N C E
à une griserio de l ' â m e , le tableau de à l'assaut d ' u n pharo.
On peut prendre connaissance
M O R L A I X . — M a ici Ai du 7 octobre.—
consent
aussi des prêts aux
départeQuimper et celui si fidèle de la pêche de
Cependant, les deux flèches do S a i n l - Farine, première qualité, les 100 kilos, des pièces du projet, tous les jours
ments, communes, chambres de comla sardine.
C o r o n t i n q u ' o n aporçoit par-dessus l a 34.50 à 35.»»; farine, deuxième qualité, 32.»» ouvrables :
Par le nombre de ses A b o n n é s merce, hospices, bureaux de bienfaiL a sardine, hélas ! pour toute la côte, tente pointue d ' u n cirque, mordorées et à 32.50 ; froment, 21 à 24.25 ; seigle, 18.»» k
1° Dans les bureaux de la Pré- et L e c t e u r s assidus, par son e x - sance, et autres établissements
publics
roses, d o m i n a n t la foulo et lo tumulte, 18.50; sarrasin, 21.»» :ï 22.»» ; avoine, 17.50 fecture, de 9 heures à midi et de
est l'absente, la désirée.
t e n s i o n toujours grandissante, le pour toute durée à des conditions très
à
18.»»;
orge,
17.»»
à
18.»»
;
son,
17.»»
à
s'émeuvent
de
nouveau
et
lancent,
à
Nous sommes l o i n de l'époquo où les
1 heure 1/2 à 5 heures ;
avantageuses et sans aucune commisfilets do nos pêcheurs, de Concarneau, toute volée, leurs carillons. A u pied de 18.»»; pommes do terre, 7.50 à 8.»»; foin,
2" Dans les bureaux de M. Bour- C I T O Y E N constitueunOrganede sion. 4 milliards de prêts réalisés.
les
500
kilos,
45.»»
il
55.»»;
paille,
32.»»
ù
d ' A u d i e r n o et de Douarnoncz so remplis- la montagne, entre les cabarets en plein
nisien, Ingénieur ordinaire, à Quim- Publicité de premier ordre.
37.»»; bœuf, le kilo sur pied, 0.80 à 0.85;
saient de la manne argentée qui m o n t a i t vent et les danses bretonnes, la théorie
per,
de 8 heures à midi, e l de Toute personne soucieuse de ses POUR TOUS RENSEIGNEMENTS S'ADRESSER :
vache, 0.70 à 0.75; veau, 1.10 à 1.20; mouA M . B E R N A R D , à Brest, 24, rue
des sœurs ot des archiconfréries se dedu fond la mer.
ton, 1.»»; porc, 1.»» à 1.20 ; bourre, le kilo 2 heures à F> heures du soir.
ation ! intérêts doit se renseigner sur le d ' A i g u i l l o n , directeur de l a succursale
C ' é t a i t l'époquo où de Maupassant, roule alors, à la suite des bannières et en gros,3.»»à ».»»t.outcs los qualités, ot en déLes candidats à l'a(
installé à l ' h ô t e l B a t i f o u l i e r , à Audierne, et des statues vénérées, l ' n évèque très tail, 3.40 à 3.C0 ; œufs, la douzaine, 1.20 à doivent présenter les pièces régle- T ; r a g e rcel du journal où elle se du Crédit Foncier pour le département
du Finistère.
g r a n d , m i t r é , chappé d ' o r , la figure 1.30; cidre la barrique, 30 à 38; asperges, mentaires dans les délais prescrit s propose de faire sa Publicité.
se régalait do sardines à son petit déjeu
Envoi
d'une notice sur demande.
ner du m a t i n et écrivait ces ligues dans béate et rouge comme les bienheureux la botte, 0.40 à 0.00 ; salades la douzaine de par l'affiche d'adjudication à M.
L e C I T O Y E N est le journal le R E N S E I G N E M E N T S G R A T U I T S
têtes,
0.50
0.00
;
artichauts,
la
douzaine
d
'
E
p
i
n
a
l
,
bénit
sans
trêve
les
pitres
en
son livre Au pays du Soleil :
Pigeaud. ingénieur en chef des
| 1.»» à 1.25.
« A v a n t de p a r t i r , au m a t i n , on goûte, maillots, les tablées d'ivrognes, les danPonts et Chaussées, rue de laplus répandu du Sud-Finistère.
seurs
et
les
lilles
folles
de
leurs
corps.
DOUARNENEZ. — Marché du lundi 2 Mairie. n° i-, à Quimper.
Si vous voulez augmenter votre
« au lieu du vulgaire café au l a i t , quol« ques-uns de ces petits poissons frais, Auprès de lui, les assistants chantent dos J octobre — Farine, première qualité, iechiffre
d'affaires, Acheter, Louer
cantiques d o n t la naïveté se mêle bizarre- 100 kilos, 31.50 ; farine, deuxième qualité,
k poudrés de sel, savoureux, parfumé:
ou
Vendre
un immeuble, une pro33.»» ; IV unetit, 24.»» à 25.»»; seigle, 18.50;
« vraies violettes des Ilots. E t on repart ment aux roulements de tambours et à
Dessert F i n .
sarrasin,
ltî.50
à
17.»»;
avoine,
I8.»»à18.50;
priété, obtenir u n emploi, etc.,
« vors l a pointe d u Raz, cetto t i n d u la barbarie des orgues.
pommes de terre, les 100k., 7; loin, les 500
« monde, ce bout de l'Europe ».
Dans cette promiscuité do la l'èto fo- il\ i los, 50 à 55 ; (Kiille, i2.»» il »» ; beurre, le J E U N E H O M M E , 33 ans, ayant fait n'hésitez pas à l u i confier vos anétudes, désire place gérant ou régis- nonces.
raine,
la pensée vient d'une parodie de kilo, 3.5c ; œul's, la douzaine, 1.20 ii ».»» ;
G. L . B.
seur propriétés'.
religion, d'une procession du pape des poulets, si couple, 3.»» à 3.50; cidre, la barI 14. |>!:icc ' E e r r c - n u - D u c . A x i m p c r
* Nous reproduisons pour nos lecteurs fous, au moven Age.
S'adresser au j o u r n a l .
rique, 4" francs.
vous trouverez tous les jours des
lo chapitre qui a pour titre : La fête du
CON( ARNEAU. — Marché du 0 ocJ E U N E F I L L E , 22 ans. ayant brevet
crêpes tostes fraîches et des
15 août (t
Qttimprr.
tobre. - Farine 1'° qualité, les 100 Uibs, élémentaire, demande place de gouverJournal hebdomadaire
boites de toutes dimensions,
A v a n t la n u i t , les chars ù bancs ont 35 à >>» : farine, 2* qualité, 31 ii »» ; froment,
nante en France ou à l ' E t r a n g e r .
paraissant le Samedi.
prêtes à emporter.
QUimPER
i remmené vers leurs villages hommes et 24 il 25 ; seigle, 10 il »» ; sarrasin, 10 ii 17 ;
S'adresser au j o u r n a l .
i femmes aux riches costumes. L a foire, avoine, S à »» ; orge, 17 à 17.50;r son, 13.50
Rédaction «ft A m i n i s t r a t i o n :
Fête de 15 Août
GAR 'ON B O U C H E R . 17 ans, de1 ii -> l'r., les 50
Expé-'-f iiitins [tour la France et l'Elranger
I toute lumineuse, n ' a plus que le public ;i l i.»» : pommes de terre,
r
21, Rue du Sallé — Q U I M P E R
Le m o n t Frugy et la cathédrale. — cle Quimpor. Mais les orgues n'en font kilos; li in, les 500 kilos, -iO a 54 ; pailV. 40 mande place.
E n t r e ccs deux masses imposantes, l'une pas moins rage ; et. aussi, los trombones il i l ; Im >ii 1", le kilo sur pied, 0.75 il 0.80;
Ecrire au j o u r n a l .
Téléphone 8 6 .
de verdure, l'autre cle g r a n i t , l'Odot et les altos cle la lutte. Théâtres et bara- vache, 0 00 il 0.05; veau. O.'.H) à l ; mouton,
.
1 EU.NE F I L L E , 24 mis, demande place
rais acacia très secs, tou0.95
ii
I.
m
;
porc,
t.20à
1.30;
beurre,
le
kilo
s'écoule vers la mer et Quimper vit len- ques regorgent cle monde. Ce n'est plus,
en gros, 4 il ».»» ; en détail, 4 il 4.30 ; ii-ul's, copiste, factrice ou caissière.
i i i i t i m f j tes dimensions,
tement, sagement, avec des pulsations toutefois, l ' e n t r a i n de l'après-midi : quel- la douzaine, 1.25; poulets, la couple, 4 à
S'adresser au bureau du j o u r n a l .
S'ad rosser à M . L E R E S T E , Pou!Abonnez-vous
au
CITOYEN
régulières et tranquilles, des assoupisse- que chose traîne, comme une lassitude. 0.»»; lièvres, la pièce, 5.50 à 7 : perdrix,
ON D E M A N D E des Apprenties Bro- et faîtes
dreuzic.
abonner
vos
amis*
ments de danie un peu ancienne, portée
L a gaieté s'est réfugiée dans un coin 1.45 il » ; cidre, la barrique, 24 à 25 ; lapins deuses,
sur sa bouche et sur ses aises. Son exisdu parc qu'entoure u n cordon de lam- ne garenne, 1.25 il 1.50 ; oignons, le kilo au
S'adresser au bureau du j o u r n a l .
détail, O 10 ; fagots, le cent, 18 l'r. ; au détail,
tence se passe sans faste, sans gloire,
pions. C'est l ' e n d r o i t curieux où dans la
0.20 lo f; go t.
J E U N E S C U L T I V A T E U R S demanpresque sans b r u i t . Les vieux chouans,
0=
pénombre, au son des binious, paysans
dent phice de garçons d'écurie ou autres
avides de horions et de chicane, n ' a r r i 6 6
—
Marché
du
vendredi
OUI
M
PERLÉ
99
et paysannes s'agitent, sautent, cabrioemplois. S'adresser au bureau du Citoyen.
vent pas à secouer sa torpeur. On d i t
lent, avec cles mines comiques, sur des 0 o c t o b u — Farine, première qualité, les
seulement eue, derrière les rideaux
100 kilo; , 35.50 à »».»»; farine, deuxième
rythmes nerveux.
Organe du Parti Radical et Radical-Socialiste
qualité, ">3.50; froment,21.»)) à»».»» ; seigle,
baissés, des yeux perçants voient tout et
•Beuue
De toute sa masse sombre, le m o n t les
19.25 ; sarrasin, 21.»» à 22 ; avoine, 18.»» a
i n t e r p r è t e n t malicieusement le m o i n d r e
homme
écrase, tandis que, sur l'autre rive, au19.»»; orge, 17,50; son, 1G.»» ; pommes de
geste d u passant ; simple d i s t i n c t i o n
dessus des lueurs de carrousels, émer- terre, 9.»» à 10.»» ; foin, les 500 kilos, 05.»» libéré du service, actif et sérieux,
provinciale.
Tous les Jours (i Pages.
gent toujours, obsédantes, silhouettées à 70.»» ; veau, 1.»» à ».»» ; mouton, 0.85; connaissant le breton, pouvant
Presque à pic, le m o n t Frugy se dresse sur le ciel, les deux quenouilles de Saintporc, 1.20 à 1.30 ; beurre, le kilo en gros,
sur la rive gauche do l ' O d e t . E n t r e les C o r e n t i n . A d i x heures et u n quart, — 3.»», et en détail, 3.50 à ».»»; œufs, la dou- tenir la comptabilité, faire la corLIRE en PREMIÈRE PASE :
feuillages, à mesuro q u ' o n le gravit, la coutume ancienne qui d o i t cruellement zaine, 1.10; poulets, la couple, 3.»» à G.»» ; respondance et visiter la clientèle.
Situation d'avenir de 1.500 à
ville apparaît et disparait au caprice des aviver la mélancolie des nuits d ' h i v e r , — cidre, la barrique, 20 francs.
branches, et, à m i - h a u t e u r , c'est la pro- une cloche, d u r a n t quelques minutes,
1.800 francs pour débuter.
fondeur d'océan que l ' o n s'imagine,dans sonne le couvre-feu, un couvre-feu sacS'adresserau bureau du journal.
e
l ' h a r m o n i e cles taches bleues et grises cadé, hoqueteux de cloche qui a fait l a
des toits. A u sommet, o n domine de fête et trop dansé.
0 5 . r u e IBovale, Q I ' I . 1 H * E l i
haut la cité qui s'étire à peine, très pittoCe couvre-feu de quinze août est dériresque avec ses pignons d'autrefois
soire. Rien ne s'éteint, rien ne se t a i t ;
p a r m i lesquels trois clochers, trois quee n tou. s G e n r e s
les pitres c o n t i n u e n t leurs boniments et
nouilles, s'érigent.
Très
jolis modèles à des prix
rèduils.
leurs parades et les binious nasillards et
A u soir, l a montagne est lourde, les bombardes stridentes mènent avec
épaisse, opaque, comme u n insurmon- une verve endiablée do sarabandos fantable obstacle, à moins que l a lune ne tastiques.
se lève derrièro et ne découpe dans les
L'Imprimerie
Bretonne du
arbres des v i t r a u x imprévus de basilique
" Citoyen " se charge de faire
byzantine.
VENTE
PKITS sur IMMEUBLES
CRÉDIT FONCIER de FRANCE
Fubiieité Commerciale
CREPES D E N T E L L E S
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TANGUY,
LE CITOYEN
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&
DOURVER-G0URV1LLE
MODES
W MARCHE
QUIMPER
Conseils aux Chasseurs.
•
•
L a fête de Quimper. — Cette aube du
15 août est paresseuse, — il a plu dans la
elle est voilée de li las et de
nuiti —
mauve. A u x flèches frileuses cle SaintC o r e n t i n s'accrochent des flocons de
soie. Le silence règne partout.
Sur une gargouille, à gueule menaçante, deux corneilles se lissent les plumes, inspectent la place, regardent, s'interrogent, échangent des propos.
U n b r u i t fixe leur a t t e n t i o n . C'est une
fenêtre qui s'ouvre à l'auberge d u « L i o n
d ' O r ». Cette maison vénérable, encapuchonnée d'ardoises, abrito u n vieillard
t o u t blanc que son insomnie amène dès
le j o u r près de l ' h u i s , sans doute pour y
V o i r
l'heure et la couleur du temps. L a
maison, le vieillard, la cathédrale semblent du même âge.
Mais des sabotées résonnent : les corneilles so r a p p r o c h e n t , telles deux commères en quête d'événements. Ce sont
des femmes qui viennent pour la première messe, en coiffes blanches, le dos
r o n d et l a figure jaune. Puis, co sont
d'autres encore ot quelques hommes en
vestes courtes et chapeaux larges.
Le cheval du r o i Gradlon, entro los
deux tours, les regarde venir et s'engouffrer,rapides,dans l'église qui les absorbe.
C i n q heures sonnent et toutes les cloche*, pressés, bruyantes, déferlent dans
l'espace, tandis que, de toutes les rues,
des gens arrivent et s'engouffrent comme
les premiers, sous le porcho gothique,
qui plus tard, après l'office, les rejettera
tous ensemble sur lo parvis.
Les corneilles troublées dans leur colloque, ont déserté leur gargouille. Mais
le cheval du r o i Gradlon, harnaché cle
lichens, piaffe sans so lasser.
•
•
•
t'.liaMmrui'N nux pli'<l*> «riifillilfs
Pour atténuer cette sorte d'infirmité fort
gênante, voici la petite médication il suivre :
Camphre pulvérisé
G gr.
Oxyde de zinc
20 —
Craie en poudre line
00 —
Acide phénique
XVgouttes
Huile de néroli
_V —
Tous ces ingrédients sont mélangés de
façon il rendre le produit bien homogène
pour lo passer finalement à travers un
tamis très lin.
Extrait de Jardins cl
Busses-Cours.
la Reliure en tous genres, à des
prix modérés.
EÙÏ4
(X
Mt-.llatliieu.
^uimjier
Çrand choix de fusils
1,4-s «laimorm do In p o u d r e T
communication de la Chambre syndicale de l'armurerie et du commerce des
armes de Paris confirme officiellement ce
qui a déjà été dit quant aux curieux effets
do la poudre T.
I.es essais au liane dépreuve de SamtEtieune avaient donné des écarts considérables de pression avec ceux indiqués sur
les étiquettes des boites do poudre fixant la
charge.
Des expériences faites à Paris, en présence de trois ingénieurs dos poudres, ont
ratifié les précédentes constatations. Les
pressions subissent un écart de 277 il 420
kilos et expliquent les nombreux éclatements de fusils. M. Faure Lo Page, président du syndicat de l'armurerie parisienne,
conclut que cette poudre est dangereuse
et n'aurait pas dû ètro livrée au commerce.
de fous modèles
I'IIO
POU OIES
et ARTICLES
do
CHASSE
SPÉCIALITÉ DE CARTOUCHES CHARGÉES
Kcii;:ii<>'(! ot Réparations d'Armes
PRIX RÉDUITS
1
Elude de M ' Pierre JACQ, notaire
à Quimper.
A j wl ication Yolon taire
a,e 11« r e r e d î ï . s O e t o l i r e fl?)S ft
à 3 heures
D'UNE
MAISON
à l'usngc du commerce sise à
Il dit que le prix exagéré payé par les Quimper, rue Kéréon, ofi.
Revenu annuel : S
f r . Résiarmuriers devrait los garantir de livraisons
liation de bail possible.
semblables.
Pour éviter les accidents, il fixe ainsi les
MISF A PRIX : 1N.4MM» l ' r .
charges à v e n i r : calibre 12,2 gr. 20 pour
32 gr. do plomb ; calibre, 10, 1 gr. 70 pour
28 grammes de plomb ; calibre 20, 1 gr. 10
pour 21 gr. de plomb.
"
L ECITOYEN
:
est composé par
des ouvriers syndiqués
L'Administrateur-Gèrant.
GUÉGUEN
'H
X
B'Iaee
^ L e t t r e s à P a t t e s
iMU'ïi n u t n r . i :
1 heures
PRIX
après
TRÈS
la
commande
MODÉRÉS
S'adresser h l'Imprimerie Bretonne du Citoyen, 21, rue du Sallé,
•>— Quimper. —
G e n s
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E n f a n t s
D'H I V E R
SAISON
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CONFECTIONS
D E
J e u n e s
poul-
ies Relraitesouvrièreset paysannes
sont e n v e n t e à l'Imprimerie du
Citoyen, Quimper.
Livrées
Sur lo parc, entre l'Odet aux eaux
claires et le m o n t F r u g y , des forains ont
dressé leurs tentes. Cirques, tirs, confiseries et carrousels, pour la fête annuelle
étalent les ors criards de leurs façades
et rivalisent do c l i n q u a n t . L ' a i r est saturé
Yi:fll*i:ili:vr
24. Rue du Parc. 2 4 — Q U I M P E R
MAGASIN
GRAND
B.cw f o r m u l e s de l)fl44,'liAfltATI4)^
Combinés,
1911-12
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'
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Quimper,
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pour enfant, en ratine blelle f
article soigné-. i
f S fr»
garçonnet de 4 à 12 ans,
toutes nuances,
depuis i
i ; i . 11 « ;
isflri
pardessus
costumes
pour la classe, cheviotte
bleue, i <<< 1 1 . ,
Mairie de Quimpert le
Le Maire.
I
14 f r /
CRAVATES, FAUX-COLS
V u pour légalisation de la signature ci-contre.
le
-- •
pour E N F A N T , 4 à 12 ans,
chcViotte bleue, boulons
14 fn
dorés
FOURRURES
ptUUGOfUû niant revers ou lormo chevalière, bando clo cuir au bas, avec
oti sans martingale
f r .
r-iinr.-irni
vareuse
raglan
pèlerines lorraine
veston, fantaisie, haute nouveauté. ,
95. 99. 35 f r .
Quimper. — Imprimerie Bretonne clu Citoyen, 21. rue du Sallé.
Certifié par le Géraut soussigné.
o.
o
PH2(3 C année). — Samedi 21 Octobre 19*11
le numéro
&
TÉLÉPHONE 86
POLITIQUE
—
A E ONNERfiEH TS
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Organe de concentration
R
I
C
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L
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:
1 An.
Quimper, Finistère et départements limitrophes
A u t r e s départements
Etranger
6 Mois.
31.50 2 f.
4
2 50
6 50 4
—
H V L ^ J R I T I I I V I I E
; v- > « . •
— C O
Républicaine
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Rédacteur
en chef
: J.-D.
SABRIÉ
BUREAUX
et Imprimerie : SI, Rue du Sallé, 21 —
QUIMl'EIt
I.es Bureaux sont ouverts de 9 h. à Midi le matin et de 2 heures à fi heures le soir.
Adresser toutes communications concernant la Rédaction à >1. S.il>Hé. et tout cc qui
concerne l'Administration ou l'Imprimerie à M . p . G u é g u e n , administrateur-gérant.
Les manuscrits ne sont pas rendus.
A toute demande de renseignements, joindre un timbre pour la réponse.
écrcvisscs bordelaises et des bouteilles
— Dimanche a eu lieu l'inauguration
de Cliquot qu'elles consomment annuel- du mon u ment de M iehel Servet ,à Vienne.
lement, on a beau leur montrer les gan- Fn raison du deuil national, les memM. A. Gadelin, le si dévoué président
d i n s qu'elles envoient quotidiennement
bres du Gouvernement n'ont pu assister
de l'Association Amicale des Syndics
ù Clichy, elles n'en continuent pas à la cérémonie qui était présidée par M.
des tiens de Mer c l Gardes Maritimes
moins à so dire les êtres les plus mal Camille Jotil'I'ray, sénateur et ancien
de France, vient d'adresser une circupartagés de la création.
maire de Vienne.
laire à ses collègues, pour leur l'aire part
— Enfin, disais-je dernièrement à une
— La Commission des Finances s'est
des démarches qu'il a faites auprès de
Madeleine qui se repentira un de ces réunie pour examiner les divers articles
M. l'ninlcvé, rapporteur du budget de la
jours, enfin,dc quoi NOUS plaignez-vous? do la Loi de Finances fie 1912.
Marine, en vue d'obtenir son appui
Fst-ce quo de tout temps les femmes
pour la prochaine discussion du budget.
n'ont pas été les reines du monde ?
» M. le rapporteur, écrit-il, m'a reçu le
— Autrefois, répondit-elle, ça allait
I.e Congrès annuel du parti ra- 2(ï septembre en son hôtel particulier
encore,
on leur donnait des noms d'êtres
d i c a i - r a d i c a l - s o c i a l i s t e a eu lieu où, avec une attention soutenue, une
ces j o u r s derniers à Niines. Il bienveillance dont jo suis très touché, il célestes, on les appelait mon ange ; un
Le département du Finistère n'est pas
présentait cette année un intérêt écouta en prenant des notes les moindres peu plus tard on s'est contenté de leur
donner des noms d'animaux, ci on les a seulement le département qui fournit le
tout p a r t i c u l i e r , en raison de la détails que je lui donnais sur la situation appelées mon petit chat, mais aujour- plus d'inscrits maritimes et d'engagés
rentrée prochaine des Chambres des syndic», et gardes maritimes de d'hui voyez à quel état nous sommes volontaires à la Hotte.
et des événements extérieurs dont France. .Nous serons défendus par lui réduites: les hommes croient faire beauC'est encore lui qui fournit le plus de
l'opinion publique en France no chaleureusement ».
coup en nous donnant des noms de conscrits agriculteurs u l'armée.
D e son c o t e ,
M. Tréfcu, directeur légumes et en nous appelant mon petit
saurait légitimement se désintéLe contingent de 1910,appelé sous les
central de la Navigation et des Pèches chou.
drapeaux en octobre dernier, possédait
resser.
maritimes, a renouvelé ses promesses à
exactement 119.(>73 agriculteurs, soit
Ainsi que l'ont constaté los jour- M. Gadelin et lui a donné l'assurance
• •
:i7.Sr>
0,D. C'est le Finistère qui tient la
naux républicains, une parfaite de son entier dévouement en le féliciUn individu était prévenu de vol à
tète
avec
une population agricole partiunité de vue sur toutes les ques- tant de la première victoire obtenue par main armée sur les grandes routes. Au
culièrement dense : 2.290 agriculteurs
moment
de
prononcer
le
jugement,
lo
tions principales a marqué ces l'Associai ion A m icalo.
sur S.0S7 inscrits. Nécessairement, Paris
assises importantes. I l faut d i r e c t
I.e projet de décret pour l'augmenta- président, selon l'usage, lui demande : vient en queue de la liste de classement,
— Accusé, vous n'avez rien à dire sur
répéter cela, en dépit des appré- tion du personnel de 11)11, depuis le 29
avec 27ô ouvriers agricoles.
l'application dc la peine ?
août
au
Ministère
des
Finances,
a
été
ciations fantaisistes colportées sur
— Si fait, mon président ; s'il y a do
le congrès radical par nos adver- enlin retourné au Ministère de la Marine. l'amendo, je vous prierai do me donner
Bien
quo
des
difficultés
soient
à
présaires de droite ou de gauche.
voir, du côté des Finances, pour son un congé île quinzaine afin que je puisse
Les radicaux sont restés fidèles
adoption, le président de l'Association aller faire la somme quelque part.
aux traditions cle leur parti en des Syndics et Gardes Maritimes a reçu
Brrr...
exprimant leur ferme volonté de l'assurance qu'il serait vigoureusement
Dans un salon.
collaborer it une politique de con- soutenu par le service de la .Navigation,
— Vous savez que Mme D... se
Dernière)* funérailllew.
ciliation large, mais ne laissant Le projet prévoit l'augmentation à parr r
nulle place à des abus qui seraient tir du l janvier 1911. La répartition remarie.
Dans plusieurs localités finistériennes,
— Avec qui cette belle veuve rallumepréde nature à c o m p r o m e t t r e l'œuvre faite donne SO fr. pour les syndics
il
a
été procédé cette semaine aux obsèrp
classo, t-elle le flambeau do l'hymenco ?
démocratique ct laïque de la Répu- posés, (lu fr. pour ceux do l
ques des derniers morts reconnus de la
—
Ello
épouse
lo
docteur
V...
IX) fr. pour tes syndics de
classe et
blique.
— Mais n'est-ce pas lui qui a soigné sinistre catastrophe dc Toulon.
ôO fr. pour le~ gardes maritimes. Le
En flétrissant les actes et les
budget de 1912 établira leurs soldes son mari lors do la dernière maladie qui
i l'eiiinurcii.
théories des révolutionnaires par- comme suit : (2" des cinq annuités).
l'emporta ?
Dimanche,
la commune de Penmarch
tisans de guerre sociale, ils ont
— Justement.
Syndics des gens de mer
éprouvée
elle
aussi,
parmi tant d'autres
— Je comprends. Mme D... épouse le
proclamé leur adhésion aux grands principaux (préposés à l'Inscription made Bretagne, par la mort d'un de ses
docteur
V...
pour
acquitter
une
dette
principes de justice sociale qui ritimo ou non) et stagiaires. 1.5B0 fr.
enfants, faisait au matelot Alain Drézen
de reconnaissance.
veulent une amélioration consSyndics de 1"'
1.370 —
dc solennelles obsèques.
tante dans le sort du travailleur.
2e
1.2Ô0 —
La veillée funèbre avait eu lieu dans
Certains journaux, dont le loya—
3e
1.150 —
la sallo d'attente de la gare, transforlisme républicain n'est pas douGardes de l r "
1.100 —
mée en chapelle ardente. Le lendemain,
—
2e
1.000 —
teux, tels que la La Lanterne.ont cru
ù :S heures de l'après-midi, une foule
LIRE en 4' page :
2e des fi annuités, cherté
considérable s'assemblait pour accompa
devoir s'ii.quiéter d'une tendance
de
vivres
et
de
logement
.
.
1.000
fr.
gner à sa dernière demeure dans la terre
si nette contre los entreprises des
Fn outre, M. le Directeur central ne
natale, le corps du jeune marin, l'ai mi
démagogues surenchérisseurs. « Il
PAR EDMOND ABOt'T le deuil, on remarquait M. Ilammond,
s'est pas opposé à ca que lo nombre dos
est vrai,écrit à ce sujet le Radical syndics de F'1'classe soit de 10.) au lieu
Secrétaire Généial de la Préfecture,
que le Congrès a tenu t\ plusieurs defiS,ce qui donnerait un avancement
représentant le Préfet, M . Plouzané,
reprises <i répudier
hautement plus rapide et très appréciable.
député, M . le Maire de Penmarch,
toute solidarité républicaine avec
D'rfutres qu'estions, d'un intérêt très
assisté de M. Pérès, adjoint et de plude la
les complices honteux ou cyniques giand pour les agents de la marine, ont
sieurs Conseillers municipaux, MM.
de l'anarchie et de la Révolution. » été examinées avec les différents chefs
Calvez, syndic des gens de mer, Briec,
maire de Pont-l'Abbé, Maynard, pharA u j o u r où un parti ose s'orga- de service par M. Gadelin, notamment
celles
des
réductions
sur
les
voies
ferrées,
macien,
Le Tanter et Lautrédou, instiniser pour prendre en mains la
«le
lu
publication
de
l'annuaire,
dont
tuteurs
honoraires
et un grand nombro
—
Les
Espagnols
ont
subi
un
échec
défense des fauteur» d'actes de
l'autorisation esl soumise à la signature dans le RilT. Un général u été tué. On de personnalité du canton. Quatre
sabotage, où de graves problèmes
M. Delcassé, etc... *
compte également deux officiers ct seize mille personnes, au bas mol, suivaient le
extérieurs font plus que jamais
convoi.
M. le Président dc l'Association Ami- soldats blessés.
sentir la nécessité absolue de la cale î l e s Syndics ct Gardes Maritimes
L'Union
Musicale
de
Pont-l'Abbé
— M. Klotz, ministre des finances se
cohésion nationale, comment le termine cette intéressante circulaire par
prétait son concours à cette cérémonie.
propose
d'abaisser
la
taxe
sur
les
muCongrès radical eùt-il pu adopter uu nouvel appel à lu solidarité. Nous
tations de biens immobiliers. Gel, impôt, Citons encore la présence de la Société
une nuire attitude {
nous associons do tout cœur à ce VOMI,
très élevé écrase les petits ct moyens post-scolaire de Pont-l'Abbé, desenfants
Ce Numéro â un Supplément
reîaiif au Jugement d'Expropriation d e la Ligne dc Chemin de
fer d e p o n f - 5 ' ? l b b é à Audierne.
Syndics ct Gardes Maritimes
CONSCRITS AGUICULTELHS
LES VICTIMES
DELA "LIBERTÉ"
NOS FEUILLETONS
L'Oncle Jt Le Neveu
TÉLÉPHONE 8 6
P a r a i s s a n t
1G
Glanes et Perles
S
A
M
E
D
ANNONCES
Annonces judiciaires et diverses (4° page)
Réclames (3'' page)
Réclames (2e page)
Chronique locale ou départementale
Annonces payables d'avance.
Prix à forfait pour les Annonces répétées et traités de
I
la ligne
01.20
0 30
0 50
1
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gne seront toujours là pour défendre nos
couleurs. E t , quoiqu'il arrive, malgré
toutes les catastrophes, malgré toutes
les calamités, par delà les morts, par
delà les tombeaux, à l'appel du pays, en
chantant le chant immortel :
fis entreront dans la carrière
Quand leurs aines n'y seront plus.
exposée a l'air. C'est pour cette raison
q u ' i l est préférable de ne pas procéder à
une macération dans dc larges cuves à
l'air libre, car,outre l'accès des bactéries,
sous l'action de l'air, le tanin s'oxyde
et se fixe sur la pulpe, à laquelle i l donne
cette belle couleur rouge, ct i l est perdu
pour le moût.
Il faudrait faire macérer en cuves fer(i Toi, qui leur donnas l'exemple et leur
traças la route, Alain Drézen, petit ma- mées pendant 12 heures.
La pulpe écrasée est disposée sous le
rin de chez nous mort on service commandé pour la Patrie, au nom de tous pressoir en lits de l ô centimètres d'épaisseur, enfermés dans des toiles et séparés
merci, au nom de tous, adieu ! »
par des claies. La paille, toujours pleine
A Au<Eieriie.
de bactéries, doit être proscrite.
Le jus est recueilli souvent dans une
C'est au milieu du même recueillecuve et versé avec des brocs en bois
ment, de lu même affluence attristée
dans le fût où i l doit fermenter. I l est
qu'ont eu lieu les obsèques du matelot
préférable de l'y diriger directement au
Jean Jaffry, fusilier a bord de la Limoyen d'un entonnoir en bois ou en
berté.
cuivre muni d'un tamis en crin à la
Au moment ou la cérémonie relisortie de la claie.
gieuse se déroulait à l'église, trop petite
Une couche d'air de 10 centimètres
pour contenir les assistants, le père du
doit
être ménagée sous l a bonde pour
malheureux marin, M . René Jaffry, fut
pris d'une syncope et dut être trans- que, au moment de la fermentation, des
porté au dehors. Cet incident doulou- parties du chapeau ne soient pas projereux lit sur les personnes présentes une tées au dehors, car elles contamineraient
le pourtour de la bonde et y installeraient
intraduisible impression.
des colonies de microbes. On couvre la
Au cimetière, MM. Le Bail, député,
bonde, pour iaisser échapper les gaz de
Le Poncin, administrateur de la Mala fermentation, avec un linge, puis un
rine, Onl'roy, conseiller de préfecture et
papier sur lequel on place une couche
Le Bars, maire d'Audierne, prononcèdc sable humide.
rent des discours émus. La ville d'AuC'est ici le lieu de dire un mot du rédierne comme les représentants des
mi
âge. C'est l'utilisation des marcs do
pouvoirs publics ont fait au matelot
première
pressée pour faire de la boisson.
Jaffry, mort dans l'accomplissement du
A cct effet, on verse 30 litres d'eau
devoir, de touchantes et grandioses futiède par hectolitres de pommes emplonérailles.
yées sur le marc qui a été broyé à nouveau ; ou laisse macérer 24 heures et on
Autre* eéréinonie*
presse.
Le corps du marin Vincent Bévout,
« >n obtient ainsi un cidre d'une denvictime de l'explosion de la Liberté est sité de 1,029, avec 3 a \ degrés d'alcool.
arrivé lundi a Morlaix. Son inhumation
Une troisième opération donnerait
a eu lieu mercredi matin à Plougasnou,
une boisson d'une densité dc 1,012, av ec
ou réside sa famille.
1 degré 1 2 à 2 degrés- d'alcool.
A Lannilis, où l'on conduisait à sa
dernière demeure le corps du charpentier
Crismès, de la Liberté, le curé a prononcé une touchante allocution. Puis
au cimetière MM. Charles-Julien Sauve,
sous-préfet de Brest ct Lostis, maire et
conseiller général ont successivement
Le 22 mars 190i-, M. Charles Poteron,
pris la parole.
membre de la Société Géographique de
P a r i s , laissait en mourant une somme
de 400.000 francs pour l'édification d ' u n
phare « bâti de matériaux de choix,
pourvu d'appareils d'éclairage perfectionnés, élevé sur un roc dans un de ces
parages dangereux du littoral de l'AtlanAn
ftyis<S2e;if
«le 8» B ' i ' e s w
tique, comme ceux des iles Oucssant ».
I>;u*iwieiine
En exécution de> volontés exprimées
Le syndicat de la Presse parisienne a par le testateur, on fit choix dc l'écueil
déciilé d'admettre les familles des vic- de la « Jument » pour l'édification d u
times de la Gloire à bénéficier de la nouveau phare, à l'extrémité sud-ouest
souscription ouverte au profit des fa- de la chaussée qui encercle l'île d'Ouessant. Les travaux furent entrepris vers
milles des victimes de la Liberté. Elles
la fin de l'année et confiés à la direction
seront donc,les unes et les autres, traitées
de M. Heurté, conducteur des Ponts-etsur le même pied.
Chaussées, qui sut les mener à bonne
e Phare de la Jumiat "
Au ISintNlèi'e «le îa $3arine
M. Le Bail a reçu la lettre suivante :
Monsieur le Député
des écoles, accompagnés de l e u r s niaiet cher Collègue,
tresses et maitres.
Vous avez bien voulu me demander
Avant la lin du service religieux, le de l'aire participer les familles des victirecteur de Penmarc'h a salué la dépouille mes de la Gloire aux secours provenant
mortelle de Drézen eu une patriotique des souscriptions ouvertes à l'occasion
de la catastrophe du cuirassé Liberté.
allocution.
J'ai l'honneur de vous faire savoir que
Puis, ce fut l'émouvante cérémonie
des adieux au cimetière. Au nom de M . parmi les fonds recueillis, i l en est qui
ont été destinés expressément par les
le Préfet du Finistère, M. Ilammond dit donateurs aux familles éprouvées par la
ce que fut la mort de nos marins de la catastrophe de la Liberté. D'autres ont
2e escadre, tombés là-bas à Toulon dans été souscrits spécialement pour l'accil'atroce catastrophe. I l s a l u a en termes dent. de la Gloire. I l n'est pas on mou
d'une belle élévation la dépouille de pouvoir do changer la destination de
Drézen, fauché, parmi tant d'autres vic- ces fonds.
— Qui l'eût d i t ? Qui l'eut cru ? times du devoir envers la Patrie,
M a i s j'espère pouvoir attribuer pour
l'un et pour l'autre de ces événements
M. Pelletan se présente an Sénat,
Puis M. le docteur Plouzané retraça
Il ne faut pas oublier que ce radical d'une voix ('mue la vie exemplaire de cet des secours équivalents.
Quoiqu'il en soil, j ' a i décidé que les
qui ne connaît pas (l'ennemi» à gauche, enfant de 211 uns. « Son existence, dit i l ,
l'ut très sérieusement menacé par un fut celle des marins bretons de nos secours immédiats seraient calculés sur
unifié aux dernières élections et no dut côtes : rudo, modeste ct dévouée. Sa fin le même taux.
Agréez, Monsieur le Député ct cher
sa réélection qu'a uno très faible ma- fut glorieuse. »
Collègue, les assurances de ma haute
jorité.
« Messieurs, continue l'orateur, dans considération.
DELCASSE.
— Les listes formées par les libéraux uno cérémonie qui fut uno apothéose, le
ct les socialistes unis ont battu les clé- Chef de l'Etat a pieusement adressé aux
ricaux belges notamment à Bruxelles, marins de la Liberté les adieux de la
Causerie agricole
Anvers, Gand, Liège, à Ettcrbek, à Patrie en deuil. Le Ministre do la MaLaeken, résidence royale, à Louvain, à rine, se raidissant dans sa douleur, a
Namur, à Alort, ii Bruges, qui étaient au évoqué la voix qui monte des cercueils
pouvoir des clél'ic ti ux d epuis 40 ans,
de nos marins, la voix qu'il l'aut écouter
cSuiteJ.
- - Un nouvel iicio de sabotage a été et qui nous crio : confiance ct travail.
SloïqUe,
refoulant
ses
larmes
devant
les
découvert sur lu ligno do l'Est, entro
( ' r é p a r a t i o n «Su mitait.
Reims et Aprcmont. Une main c r i m i - bières lugubrement alignées, l'amiral
nelle avait placé sur la voie uuo série do commandant la 2° escadre, aux surviLa première opération est le lavage
21 blocs de pierres, espacés do deux vants a dit : Pour la Patrie, serrons les des pommes. L'eau doit être d'une prométros en deux mètres qui fut heureu- rangs, demain comme hier, préparons- preté absolue.
sement aperçue avant le passago d'un nous. »
Ou écrase les pommes avec un broyeur
train. Quatre individus, en fuite, sont
« ,,., Demain comme hier, comme au- ot la pulpe écrasée est portée rapideOn a beau leur fuire le compte des soupçonnés*
j o u r d ' h u i , nos marins de notre Breta- ment uu pressoir, en évitant de la laisser
En ce qui concerne la question
•de l'Ecole — cet autre problème
TOUS EXCOMMUNIÉS
p r i m o r d i a l — le Congrès s'est
efforcé de faire acte de défense
Après M. Alexandre Varenne, excomïaïque. en précisant les points sur munié parce que patriote, voici que M .
'lesquels le gouvernement de la Albert W ilm, est sur le point de so voir
[République doit désormais appor- anathématisé par los révolutionnaires,
ter tout son effort : obligation et sous prétexto q u ' i l a accepté, en tant
fréquentation, contrôle de l'ensei- qu'a\ocat, la clientèle de sociétés finangnement privé, action énergique cières.
Il n'y a plus dc raison pour s'arrêter
contre les faits délictueux de la
en si bonne voie.
•campagne des évéques. I l est à
Mais comme le parti révolutionnaire
penser que le gouvernement fera n est pas composé exclusivement de pale meilleur accueil <i ce projet, en ti iotes et d'u\ ocuts, il va falloir en expull'éprenant la proposition déposée ser maintenant les propriétaires, les
le 0 mars 1911 par M. Buisson <i chùleluins, les millionnaires, les pharmaciens enrichis, les journalistes finanla Chambre.
Si les entreprises des cléricaux ciers ct les spéculateurs en Bourse, qui
c o n t i e l'école publique n'a donné leincombretU.
F.t après 7
j u s q u ' i c i que des résultats parKh bien, après, les vers de la fameuse
tiels, si même — une personnel-*
Expulsion
dru Princes, un des succès
lilé renseignée r.ous le laissait
de ce pauvre Mac Nab, redeviendront
entendre ces j o u r s - c i — un décou- d'actualité :
ragement significatif tend i\ s'emEt quand tout l'monde s'ra expulsé
pa re r de ses d é t rac I eu rs, i 1 n ' e n reste It n resto ra plus qu'Ira anarchisses !
pus moins que la France démocratique doit avoir, clans l'arsenal de
ses lois, les armes nécessaires
pour sauvegarder, si besoin est,
Les femmes ont uno ritournelle qlli
l'une de ses plus chères conquêtes,
consiste à se plaindro amèrement de
11 faut savoir gré au Congrès leur condition. I l n'y a sur terro que les
radical de l'avoir rappelé au mo- hommes d'heureux. Quant aux femmes,
ment ou s'ouvrent de nouveau les elles ont accaparé toutes les douleurs ot
assises clu Parlement.
toutes les misères.
J. D , S . . .
a
propriétaires.
M. Klotz u l'intention d'imposer on
compensation la plus-value qui no serait
pas le fruit du travail, commo celle résultant de la création d'une gare de
chemin de fer, d'un pont, d'une route,
d'un port.
— U n mouvement révolutionnaire
très sérieux a éclaté en Chine. On se
demande bi les républicains ne remporteront pas ct si la dynastie impériale
n'est pa» menacée. Lo chef do la révolution n'appelle Sun Tat-Sen.
La Fabrication ài Cidre
fin, au milieu de difficultés inouïes. I l
s'agissait en effet d'asseoir la colossalo
tour sur un fond que la mer balaye nuit
et jour, d'un abord difficile et particulièrement dangereux. L'œuvre de M .
Heurté — un finistérien — est de celles
qui consacrent une carrière ; ct nous
voulons espérer que le Gouvernement
de la République saura en témoigner sa
gratitude ù notre compatriote, en l u i
accordant la haute distinction qu'elle
réserve aux meilleurs citoyens.
Depuis le l ô octobre, le phare de la
« Jument » est entré en service et 110
doit plus s'éteindre. Construit, suivant
le vœu cle M. Poteron, en granit do
premier choix, i l défie désormais l a
v iolence de la mer tourmentée, à l'avantgarde du continent.
Ce magnifique ouvrage a coûté, avec
son équipement, près de SÔ0.U00 fr. I l
réalise la première partie d'un plan de
travaux établi par la commission des
Phares pour le balisage et l'éclairage de
cette mer périlleuse d'Ouessant.
Le phare de la « Jument » dresse son
feu à 36 mètres au dessus de la mer. I l
n'est pas inutile de donner quelques
précisions à cet égard. C'est un phare à
éclipses, d'une puissance de 3..SIX) beca
Carcel et d'une portée de 20 milles au
moins pendant l a moitié de l'année,
actionné par un appareil perfectionné à
incandescence par le pétrole. Ses feux
s'ouvriront trois l'ois pendant 5S centièmes de seconde, se fermeront trois
fois inégalement : les deux premières
éclipse» étant de 2 secondes 12, l a
troisième de 8 secondes 12.
Pour les temps de brume, le phare
est complété par une sirène qui fonctionnera bientôt et dont le rvthmc
LE
acoustique est analogue au rythme lumineux : trois sons de 1 seconde ci
demie séparés, les deux premiers par
une pause de mémo durée, lo dernier
par une pause do 52 secondes, de manière à donner au signal une période cle
1 minute.
candidature de l'honorable et sympathique maire de Châteaulin, M. Halléguen.
»
Au
#
Conseil
•
Ciénéi?.!
L'élection de dimanche prochain
s'annonce comme devant être peu mouvementée, dans le canton cle Quimper.
L'élection clo M. Canet, qui se présente
2-i, rue clu Parc, Quimper sous le patronago du Comité Républicain est d'ailleurs assurée. Du côté réacr a p p e l l e a u x Acheteur») i|u'll vend
tionnaire, la candidature « libérale » de
à C r é d i t p a y a b l e p a r A-Comptes M. Hcnriot a suscité en effet bien peu
t o u s les m o i * .
d'enthousiasme et le porte-drapeau des
cléricaux peut-être u-.suré d'une défaite
exemplaire.
La candidature du citoyen Mazé
ex-instituteur, actuellement ingénieur (?)
socialiste unifié est officiellement anuon
cée. Son intervention ne semble pas
devoir influer grandement sur le résultat
l ' n q u o t i d i e n et u u liehdoiuadaia-t- cle la lutte.
p o u r '20 f r a n c s .
LE BON MARCHÉ
~
Combinés
De nombreux lecteurs nous ont
maintes t'ois demandé d'augmenter
notre périodicité, surtout pendant
les mois d'hiver.
Ils voudraient que nous puissions
paraître au moins deux l'ois par
semaine. Kn attendant de réaliser
une amélioration vers laquelle tendent lous nos elTorls, nous avons
étudié une combinaison qui permet
de répondre aux désirs de nos amis.
Celle combinaison consiste à offrir
à nos lecteurs, au même prix que
les grands régionaux conservateurs
ou progressistes, l'abonnement cle
notre j o u r n a l el l'abonnement d'un
grand quotidien de Paris dévoué à
notre cause, abondamment informé
et aussi complet au point de vue
littéraire qu'au point de vue politique.
Grâce à l'obligeance de noire
excellent confrère Le lîadicnl
qui,
au prix des plus grands sacrifices, a
accepté notre proposition, nous
sommes en mesure, d'offrir à nos
lecteurs le service quotidien du Itadicat
et celui d u Citoijen au p r i x de :
20 fr. par
an.
W frm pour G mois.
5 fr. pour 3 mois.
Le
Radical
ciel d u
parti
qui est l'organe olliRadical
et
lladical-
Socialisle s'est place au premier
rang des grands journaux d'information. 11 publie chaque j o u r des
illustrations très soignées, trois feuilletons, un conte, des récréations, un
grand article politique, un éditorial
et des nouvelles abondantes de ses
Correspondants spéciaux d'Etranger
et des Départements.
('.'est l'organe complet tel que nous
voudrions le publier nous-mêmes
«i nous en avions les moyens. C'est
ce grand j o u r n a l que nous mettons
à la disposition de nos lecteurs avec
notre organe hebdomadaire qui s'attachera de plus en plus aux informations locales et régionales.
Ajoutons que Le Radical
publie
chaque semaine le Bulletin Officiel
du parti Radical et Radical-Socialiste
que doit lire tout militant de notre
parti. Le Radical
organise fréquemment de grands concours dolés
de nombreuses primes dont bénéficieront tous nos abonnés. Tous les
avantages que Le Radical
offre à
ses lecteurs seront offerts à nos
abonnés.
Nous insistons sur cc point que les
deux journaux réunis coûteront le
même p r i x qu'un seul organe régional quotidien.
CHROiiiiiTOMLS
Les Élections Sénatoriales
On ne se douterait pus que nous sommes à deux mois et demi des élections
sénatoriales.
Tandis que dans le département des
Cotes-du-Nord. la liste républicaine est
déjà arrêtée depuis deux mois, dans le
département du Finistère on ne parle
que de la vie chère, du cours des pommes et de la dernière aventure de M.
Goude qui est allé se jeter dans les bras
d'un commissaire de police, en le suppliant do l'arrêter.
Le parti réactionnaire n'aurait pas,
dit-on, de candidats nouveaux. Mais ne
croyez pas pour cela qu'il est frappé de
stérilité comme le figuier do l'Kvaugilo.
I l se contenterait d'uno liste comprenant
les cinq sénateurs sortants, MM. de
Cuvcrville, Delobeau, Pichon, Cassis et
Fortin.
Voilà sans doute uuo combinaison qui
ne sera pas du goût de M M . Delobeau,
t jassis et Pichon.
En apprenant les intentions du Clergé,
leurs cheveux ont dù se dresser sur leur
tète.
Les républicains no voudront pus ètro
surpris par les événements, et, dès maintenant, il est bon qu'ils s'appliquent à
former une liste d'entente et d'union qui
s e r a soumise à l'approbation d'un congrès républicain.
Ln
eandidaiure
de II. Blailé^iieu
Nous apprenons que les délégués du
Comité Républicain
Démocratique
de
Châteaulin oui,à lu demande d'un grand
nombro de maires ot clo conseillers municipaux de l'arrondissement, décidé de
proposer au Congrès départemental la
CITOYEN
Kerhuon, ont reçu 250 francs. — 300 fr.
ont été attribués aux 5 enfants de M.
^ ves Le Guen, assuré obligatoire de
Quimper, décédé le 10 octobre. — L'orphelin de Armand Cornée, décédé à
Brest, rue Duguay-Trouin, n° 8, a reçu
200 francs. — La veuve M. Alexandre
Placon, décédé à Brest, rue Pochon,
n° 6 a reçu l'allocation réglementaire de
150 francs. — La veuve de M. Charles
Duigou, décédé à Quimper, 12 rue Toulai-I.aër, a reçu également 150 francs. —
Enfin la veuve M. Alphonse Kerharo,
décédé le 13 octobre à Plouégat-Moysan,
a obtenu 150 francs.
Voici, d'autre part, le nom des 12rentiers que la loi a faits cette mémo
semaine dans le département.
Assurés obligatoires: M. Jean Kervoel
demeurant à Ploiichilmézcau. —- Allain
Méncsgucn, cle Crozon. — Mlle MarioGabriollc Bonizec, de Plomodiern. —
M. Jean-Marie Riou, de Lanneufrot. —
M. François Perrot, de Guipavas. —
Mme veuve Mario Thépaut, née .losso,
L'abondance des matières nous oblige à du Bourg-Blanc. — M. .loan-Maric Moremettre ati prochain numéro la réponse de reaux, do Morlaix. — M, Yves-Etienne
Wjuïi'iu' à
, t n ( ! i T Aîorâs. de la Poulichet, de Kernével. — Mme Fran•• Liberté
". (/ni, dans un article paru en çoise Le Moal, née Le Boliec, de PlouSeptembre dans ce Journal, attaquait les gasnou. — M. Jean Gillet, de lloscofi".
marins-pècheurs de Concarneau.
— Mlle Marie Fouliard, île PlouégatGuerrand.
Assuré Facultatif: M. Jean-Marie Le
Corre, de Crozon.
Le C ri du Peuple a entrepris une campagne odieuse autant que ri licule contro
M. Guey, conservateur du Musée de
Quimper, au sujet du vol do la toile de
Doucher.
Pourquoi M. (ïo'ude, qui fait uvivro de
mouchard duns son Cri, n'a ; il pa> le
courage de so~ opinion*
Paurq-ioi ne
porte-t il pas lui même lu débat sur son
terrain naturel e! — M. Guey étant fonctionnaire département al, — ne di-m audet il pas n M. lo PrélVt au Cou-cil général des éclaireissemeriis sur les faits et
geste- de cc fonctionnaire f
L'occasion serait bonne pour lui de
provoquer uu débat éclatant et de mettre
au jour ce qu'il y a de fondé duns ses
allégations.
Gageons que M. Goude se tiendra sur
une sage réserve...
POUR LES MILITAIRES LIBÉRÉS
Nous publions ci dessous la lislo des
emplois ilemaii lés par les militaires libéj rés eu HU1. qui nous est communiquée
! en exécution de la circulaire de M. le
Ministre de la Guerre :
Sinquin, cocher, à Quimpor. — Nagot, garde-frein (.'ie d'Orléans, à Quimper. — Le Bloa, employé de bureau, à
Clohars-C'arnoét. — Guellec, cocher, à
Peumerit.— Bernard et Le Lay, employés aux Chemins de fer départementaux, a Plogonnec. — Morvan, cocher,
ii Esquiliien. — Cariou, boulanger, à
Mahalon. — Rouillé, à Caudan i.Morbihan) et Miossec, à Dinéault, cochers,
charretiers, employés comme manœuvres dans une industrie. — André, dessinateur mécanicien, à Nantes, 1, rue
du Capitaine Corhumcl. ;— Garraud,
agriculteur.St-Aubin-des-Ormeaux (Vendée). — Pltsson, régisseur ou garde de
propriété, Caro (Morbihan). — Goulhon,
employé aux chemins de fer ou ouvrier
ferblantier-plombier, à Landerneau, 4,
rue Poul-ar-Slang. — Nicot, poseur au
Chemins de fer d'Orléans, à Melgven.
Audirnce
du mardi
17 octobre
l'.)ll.
QUIMPER. - Civils et Militaires.
Vers S heures,Vdiuiunchc soir, l'adjudant
Lo Gars, de service en vitle, passait rue
Neuve, accompagné (le doux soldais, lorsqu'arrivé prés do la rue Sic-Catherine, il
aperçai un rassembli nient qui se formait à
l'angle de !.-i nie Ste-Thérèse et du Champ
de limaille. 11 accourut el arriva à point
pour dégager un soldat du 118°, nommé
Merrien. qui venait d'être assailli, jeté à
terre ei frappé brutalement par une bande
de jeunes voyous. Deux de ces individus,
Louis Ilellio, 20 ans, mécanicien, demourant IT, rue Jules-Noël ol Jules !rvin,20uns,
plâtrier,rue Sic-Catherine, furent arrêtés et
remis entre los mains de la police malgré
lour résistance.
Ils comparaissent aujourd'hui devant lo
tribunal correctionnel qui inflige à chacun
d'eux la peine de deux mois de prison.
Ilellio récolte en outre une amende de 5 l'r.
pour ivresse, Irvin, pour lo mémo motif
50 fr. ot l'interdiction (le sos droits civiques
pendant deux ans.
— Les débits de boissons. — La loi du
17 juillet 18S0 l'ait défense à certains condamnés de tenir un débit cle boissons ou
même d'y être employé. Le nommé JeanMarie Daoudal, 38 ans, dont la femme est
cabaretière, so trouve dans ce cas, ayant
été frappé il n'y a pas encore cinq ans d'une
peine de 2 ans do prison avec sursis.
Cette circonstance ne l'a pas empêché
d'exercer clandestinement la profession de
débitant. Il comparait à cette audience
commo récidiviste de co délit. M" Alizon,
qui l'assiste à la barre, supplie lo tribunal
d'écarter la peine do prison qui poui être
prononcée contre son client, car ello entraînerait pour lui l'obligation de purger aussi
sa première peine. M. Jacquier, substitut,
réclame au contraire touto la ligueur do la
loi.
Le tribunal, finalement, frappe Daoudal
d'une amende de 300lianes.
— Le Thioc, calquoiir-ilcssiiiateur, StLANDl'DAL. — Une brute. — Le 27
Naziiire (Loire-Inférieure), ol, rue du
septembre dernier, au moment où M. Jean
Cran. — Grueati, cocher ou valet de
Didailler, 20 uns, menuisier à Landudal so
chambre, à Talmont (Vendée). •— Satrouvait avec les invités d'une noce chez
laiin, cocher ou valet de chambre, La
M. Le Grand, cultivateur, en train do manFeuillée. — Jiquel, poseur sur les voies
ger la traditionnelle soupe au lait, un nommé
ferrées, Tourch. — Toutoux, cantonGuillaume-Etienne Lennon, âgé do 05 ans,
nier sur l'Ouest-Etat, à Plonévez-duentra précipitamment dans la salle et lui
Faou. — llascoet, cocher, à Saint-Riplanta son couteau clans le dos. Il resta
voal, en Brasparts. — Le Mao, valet do
15 jours entre la vie et la mort.
chambre, à Quimpet'. — Larvor, cocher
Arrêté, Lennon no sut pas expliquer le
dans maison bourgeoise, à Pouldergat.
mobile de son ado stupiile. D'accord avec
— Le l'idrc, palefrenier, Ilemiebont
10 tribunal, le ministère public demande
(Morbihan).- Le Ster, homme d'équipe
que le prévenu soit examiné par M. lo D'
à l'Ouest Ktut, à Krgué Armel.
TroaMoilhon au point de vue mental.
len, sergent de ville, employé d'octroi,
PLOARE.
Les pommes de terre du
garde particulier, ù Elliant. — Ladan,
garde particulier, à Grani Rullecourl, patron. — La femme Joucourt, ménagère à
(Pas-de C a l a i s ) .
Cw.doux, mécanicien, Ploaré aurait été surprise, le -i octobre derà P a r i s , l-.'L ruo St-Clmrles. — Gobert, nier par M. Guyador, cultivateur, au mosecrétaire ou gérant, Villicrs-sur-Murno ment où elle enlevait de chez lui quelques
(Scine-et-Oise). — Collet, mann'iivre livres de pommes (le terre.
La femme .loncourt, qui est employée
à l'arsenal de Brest, a lire.-:, (>(!, nie de
Rennes. — Morio, employé d a n s une chez M. Guyador, lui achète souvent des
poudrerie, a Hanvec.— Piouzen, tail- légumes, Elle a reconnu quo les pommes do
leur de pierres, à Cléder. — Salaiin, ri- terre trouvées chez elles proviennent bien
veur, à Bourg-Blanc, — Bouillis,.char- de chez son patron,niais ello allinne qu'elles
ron, à Rédéné. — Dleuzen, homme constituent en partie le paiement do son
0
d'équipe aux chemins de fer, à Scaër, travail. Après plaidoirie de M Le Bail lils,
— Ollivier, valet de chambre, u Con- la prévenue est condamné à30 fr. d'amende
carneau. —• Léon, domestique ou co- avec sursis.
cher, u Ploiinéve
QUIMPER. - Bec de gaz ! - Le jeune
François Morvan, étudiant, âgé do 20 ans,
est inculpé d'avoir, dans la nuit de samedi
^'oiirriiire*
11 dimanche détérioré un réverbère, en comchoix
pagnie d'un camarade. Dieu qu'il s'agisse
important
ÛUIMPSR
de bec: de gaz, l'a fia ire est tissez obscure,
Fiunçuis Morvan allirmatit que, île soupLes Itclniili'.s OïDi ièi'cs dans le Finislèrc çonnant pas la uruvito du luit, il s'est dénoncé aux lieu et placo do son compagnon,
La loi des Retraites Ouvrières et Voyageur à Brest qui, depuis, lui a écrit
Paysannes continue à répandIV ses bien- qu'il... partait pour l'Allemagne*
— Vous placez un peu légèrement vos
faits dans le département du Finistère.
amitiés,
constate M. le Président,
C'est ainsi quo dans ces seuls huit
Sur conclusions déposée» par M 0 Le Bail
derniers jours, la Préfecture clu Finistère
n accordé une somme de 1.150 francs en 111s, cette petite affaire est renvoyée pour
allocations au décès, à des veuves et à supplément d'enquête,
des orphelins d'assurés qui avaient eu
ELLIANT, — Les droits des sageslu prévoyance de se mettre en règle avec femmes- — Nous avons déjà parlé des
lu loi des Retraites,
poursuites judiciaires dont était l'objet une
150 francs ont élé alloués « la veuVC sage-femme d'Elliant, Mme Nombrail, à
de M, F mi le Loyer, décédé à Brest le laquelle le parquet reproche de s'être) dans
21 septembre, sans enfants de moins de deux accouchement difficiles pratiqués ht
111 t i n s . — L'orphelin de M. Sébastien même journée, servie du forceps sans avoir
l.ezoualch, décédé a Douarnenez', ruo du nu préalable demando l'ussistunco d un
Cherche-Midi, a reçu 20U francs. — Let< médecin,
deux orphelins de M. Jean-Marie Le
Cotte allai re, qui soulève Une question
lierre, assuré obligatoire du Relccq- professionnelle très grave dans ses consé-
BON MARCHÉ
quences, amène aujourd'hui une longue
théorie do témoins à la barre. Ces témoins
contrairement aux déclarations consignées
dans les procès-verbaux do gendarmerie,
alllrmont que l'accoucheuse a prévenu sos
clientes que la présence d'un médecin serait
probablement nécessaire. Cos contradictions
déterminent, comme il fallait s'y attendre
quelques incidents. La situation se complique de co fait que les personnes appelées
à la barre font leur déposition en breton.
M. Jacquier, substitut, l'ait enregistrer
dans les notes d'audience la version nouvelle dos témoins et leur l'ait connaître qu'il
est prêt, au cas où leur mauvaise foi serait
reconnue, à exercer contre eux des poursuites pour faux témoignage.
M. Jacquier, au nom du ministère public,
requiert très énergiquoment contre Mme
Longraye qui, selon lui, avait Te temps matériel do s'assurer du con cours d'un médecin.
Ello devait on lous cas lo prévenir, no l'utce que pour donner des soins après l'opération, si les circonstances l'obligeaient à la
pratiquer avant son arrivée.
U n incident. — Cinq arrestations
à, l'audience
En raison des rétractions apportées à
l'audience par divers témoins dans eo procès, M. le substitut Jacquier résolut de tirer
l'a flaire au clair et interrogea à nouveau
la sage-femme ainsi que les personnes dont
les déclarations lui paraissaient suspectes.
Mmo Nombrail dut avouer qu'elle avait en
effet incité los témoins ;'t revenir sur loin s
déclarations pour ia tirer d'affaire.
Elle fut aussitôt mise on état d'arrestation
ainsi quo les nommées Marie Rannou,
femmo Monlfort, Mario Jégou. femmo Flairés, Mario Lo Meur, femme Jolti ot Mario
Flairés, femme .laouen, qui comparurent
aussitôt la liai ro.
M. Jacquier prononça un réquisitoiio
très sévère contre ces femmes qui s'étaient
rendues coupables do faux témoignage. M"
Lu Bail lils, qui assistait Mme Nombrail
duns sa première inculpation, adressa ;i sa
cliente dos reproches justement mérités
pour son manque de sincérité. Malgré la
difficulté d'une semblable plaidoirie improvisée, il présenta cependant avec beaucoup
de talent la défense des inculpé. -, et sollicita pour elles l'indulgence du tribunal.
Après délibéré, Mme Nomluail a été condamnée à S mois de prison, les femmes
Monlfort, Flairés et Jolu à ."> mois et la
femme Jaouon, à trois mois d'emprisonnement.
l'ourle délit d'exercice illégal do la médecine, Mme Nombrail est en outre condamnée à 200 fr. d'amende.
PLO'i'lllNEC. — Coups réciproques.
Gloaguen Pierre-Guillaume, 21 ans, matin
à Audierne el Breton, Jean-Marie, 21 ans,
marin pécheur à Plouhinec, ont échangé des
coups de poing et des coups de sabot dans
dos circonstances assez mal établies
M s Le Bail lils présente la défense de
Gloaguen; M* Le Diberder assiste Breton.
Le tribunal, faisant parts égales, condamne,
les deux pugilistes à 10 francs d'amende,
avec sursis.
Demis. —- Francis Piriou, Henri Hémon, Henri Plouhinec.
A i rières. — (îuillaume Kervarec, Guillaume Corvcst.
But. — Alexandre Urcain.
Entrée 0 fr. 10, bancs 0 fr. 25.
•«
Douarnenez. — Foot-Ball.
— Nous
apprenons avec une très vive satisfaction,
quo « l ' U n i o n Sportive Douarneniste »,
présidée par le si dévoué M. O. Salaun,
vient d'acquérir un terrain de sports au
centre même de Douarnenez.
Ce terrain est limité au sud par l'allée
de Iverlien, au nord par la venelle du
Stancou, à l'est par les maisons bordant
la rue de Ploaré et à l'ouest par un
champ appartenant à MM. Guépin
Durest et Cie.
« L ' U n i o n Sportive Douarneniste,
renforcée de 25 adhérents nouveaux, va
commencer dimanche en huit tin entraînement très sévère pour la saison prochaine.
Nous lui souhaitons bon courage, longue vie et bonne réussite.
Voir en 4e pa^e :
L . ' H o r a i r e des T r a i n s
Service
d'Hiver
1911-12.
NOUVELLES BÉPAR.TEMEMTALES
MM. Blanchard, receveur à Quimper,
Jacob, receveur à Lannilis, Lo Coty, receveur à Brest-Lumbézelloc, Cavaro, receveur
à Lanmeur, ont été élevés sur place à la 1'°
classe de leur grade.
M. lo Maou, commis à Brest, a été élevé
sur place à la l r o classe de son grade.
M. Boulanger, sous-directeur des Contributions-indirectes à Boulogne-sur-Mer, a
été nommé directeur à Quimper, en remplacement de M. Tréhec, nommé receveur
principal à Paris.
M. Savart, commis principal à St-André
(Eure), est nommé on la même qualité a
Quimperlé, en remplacement de M. Périer,
nommé receveur à Baud (Morbihan).
M. Bras, commis principal de direction :ï
Quimper, a élé élevé sur place à la I e
clssse de son grade.
M. Huet, commis principal à St-Renan,
vient d'être nommé à Douarnenez, en remplacement do M. Le Guillou, nommé à
Bolle-Isle-en-Terre.
FOIRES DE LA SEMAINE
Samedi 21 octobre. — Quimper, Landein eau.
Lundi 23. — Néant.
Mardi 2t. — Irvillac, St-Pol-do-I.éon.
Mercredi 25. — Gouesnou.
Jeudi 20. — Pouldreuzic, PlouiraslelDaoulas, St-Eloi, Bervon (en Plouzévédé*,
Le Cloitre, Querrien.
Vendredi 27. — St-Laurent (en Crozon ,
Lampaul.
Au Conseil Cénér^S
&UIMPER
Aujourd'hui, samedi, ;i2 h. 1/2 de l'aprèsmidi, le Consoil général du Finistère se
réunira ou session extraordinaire pour examiner la question des secours aux familles
dos victimes de la Liberté et do la Claire.
Concert de bienfaisance. -C'est demain,
22 octobre, qu'aura lieu au théâtre, le grand
conceit de bienfaisance organisé par la
« Chorale Quimpèroise » sous le hautpaticriago de M. Chaleil, préfet du Finistère i t
de M. Le Hars, maire de Quimper.
il appai tenait bien au tempérament généreux de cette jeunesse de marquer sa place
dans cet élan do charité supérieuie
par un gesle dont lous apprécieront
la portée et qui indique nettement combien
elle est accessible aux sentiments que résument si bien los grands mots de pairie et
d'humanité.
• Lo comité organisateur a fait de son mieux
pour que la recette soit fructueuse,au public
de lui faire confiance en répondant à son
appel ol en venant on foule à cette soirée
dont le programme, par ailleurs, se montre
des plus brillants.
Voici le prix des places : Fauteuils d'orchestre, 3 premiers rangs, 5 francs ; rangs
suivants, 3 francs; Fauteuils do parquet et
de balcon, 2 fr. 50 ; Parterre el banquettes
de balcon, 2' ot 3e" rangs de face, 1 l'r. 50 ;
Autres places, 0 fr. 50.
Le bureau de location sera ouvert demain
dimanche, 22. de 0 heures à midi.
Cour d'Assises du finisîère
Voici la liste des affaires inscrites au rôle
de la
session dos assises du Finistère
qui s'ouvrira ainsi quo nous l'avons dit, le
23 octobre à Qnimpcr.
Lundi 23 octobre.
Louis-Marie Boulbard, vol, ministère public, M. Brunier,
avocal, M" Louvièro.
Mardi 2'i octobre. — Jcnn-Claudc Corre,
attentat à la pudeur, ministère public, M.
Jacquier: avocat
Feillard.
Mardi 21 octobre. — Etienne-Louis Lo
Faou, aitcntat&la pudeur; ministère public,
M Jacquier: avocat, K....
Mercredi 25 octobre. — Pierre-Jean I.anniei, incendie volontaire : ministère public,
M. Brunier; avocat, M u Machennud.
Mercredi 25octobre. - Jean-Louis-Pierre
Salaiin, incendie volontaire; ministère pu
blic, M. Brunier; avocat, M c Du Rusquec.
Jeudi 26 octobre. — Yvonne-Eugène Nicolas, suppression d'enfant; ministère puLyre Quimpèroise. — La Lyre Quimblic, M. Mazeaud; avocat. M" Guyonvarç'h.
peroise organise, avec le concours des claiJeudi 20 octobre. — Jeanne Lhermitte,
rons de la société de gvmnasiique La
infanticide ; ministère public, M. Mazeaud;
Quimpèroise, une retraite aux flambeaux
avocat, M' Le Bail, lils.
pour samedi prochain 21 octobre.
Vendredi 27 octobre. — Joseph-Marie
Itinéraire : départ do la Mairie à 8 li. 1/2,
GUILVINEC. — Respect au gendarme. Januv, attentat à la pudeur; ministère pu rue de la Mairie, place Toul-al-Laër, rue
Pierre Le Moigne, marin-pécheur au blic, M, Jacquier; avocat, M° Gaigneux.
dos Douves, rue des Rcguaires, rue du
Vendredi 27 octobre, — Jean-Louis Thé
Guilvinec, rencontrait 1 autre jour le genPont-Fiimin, avenue do la Gare, Gare
danno liiou dans le train qui lu conduisait pault, attentat à la pudeur; ministère public, (arrêt), avenue de la Gare, Pont-Firmin,
à Pont-l'Abbé et, commo il élait ivre, il se M. Jacquier; avocat, M" de Cliabre.
boulevard do l'Odet, rue du Parc, rue SiSamedi 28 octobre. — Victor-François
mit à l'injurier. De plus, il a outragé dos
François, rue Kéréon, place Saint-Corentin
Marie
Pengam,
provocations
au
vol,
outraâge nts.
(dislocation).
— Jo venais d ' « arroser » mon départ, ges ; ministère public, M. Mazeaud ; avocat,
Lycée La Tour d'Auvergne. — Deux
explique-t-il. On no peut pus mo couper le X . . .
assistants
étrangers, MM. Halsey pour la
Lundi
30
octobre.
—
Jules
Roullier,
injucou pour cela !
langue anglaise, et Kledisch pour la langue
res
à
l'armée,
provocation
au
vol,
au
meurIl s'en tire on effet avec 10 jours do pritre, à l'insoumission, outrages; ministère allemande, viennent d'être attachés au Lyson pour outrages et 5 jours pour ivresse.
public, M. Mazeaud ; avocat,M° Machenaud. cée de Quimper, où ils sont appelés à rendre
FOUESNANT.— Un violent.— François
Mardi 31 octobre. — François-Jean Le les plus grands services aux élèves et en
Caradcc, 21 ans, cultivateur à Fouesnant
Floch, coups moi tels ; ministère public, particulier aux candidats au baccalauréat.
esl poursuivi pour avoir porté un coup do
Les exercices do conversation en langue
M. Brunier; avocat, X...
« tranche » ;i Mme Bolloré, sa voisine, qui
étrangère
ont commencé le lundi!) octobre.
Jeudi 2 novembre. —- François-Marie Le
fut légèrement blessée au brus. Le tribunal
— On nous annonce que M. Brésard, proMoal, tentative d'ass-inat ; ministère public,
lui inllige une amende de 50 fr., mais le fait
fesseur de dessin au collège de Vitré, est
M. Jacquier; avocat, X...
bénéficie du sursis. Défenseur, M" Lo Bail
char;é cie suppléer M. Lemoine pendant la
Vendredi
3
novembre.
—
Jean-Louis
Pelils.
narguer, attentat à la pudeur; ministère durée du congé d'un an qui lui a été acBÉNODET. — De fil en aiguille... — public, M, Brunier; avocat, M 0 Delaporte. cordé.
Pour avoir, il y a quelques jours, frappé la
Samedi i novembre. — Henri-Marie PéVétérans. — Les vétérants et sociétaires
femme Cosquer avec lo manche do sa four- ron, homicide vololontaire ; ministère pu- sont invités à assister le dimanche 22 octoc
che, injurié par surcroît un gendarme et blic, M. Mazeaud ; avocat, M Alizon.
bre. à la féte de la 100e section de Morlaix
montré à ce dernier son état d'ivresse maot à se joindre au président.
nifeste, Pierre-Jean Caoudal, de Bénodet
Messe anniversaire à!) h. 1 i. Depot d'une
l
'
M
O
N
MUTUALISTE
DU
FINISTÈRE
s'entend condamner, après plaidoirie de
palme au monument du cimetière SaintM" Lo Diberder, à 0 jours do prison ot 5 fr.
L'assemblée générale de l'Union Mutua- Charles. Banquet à midi.
d'amende,
liste du Finistère aura lieu le dimanche
Mort subite. — Lundi dernier, M. Yves
ROSPORDEN. — Les vieilles querelles. 22 octobre à Brest, salle dos prud'hommes Le Guern, if) ans, employé à l'usine à Gaz,
(Mairie
de
Brest).
Depuis longtemps, uuo inimitié divise
Voici l'ordre du jour de cotte réunion : travaillait ;i faire une installation chez Mme
Jacques Le Duigou, âgé de ."M ans, terrassier
Vve .laouen, commerçante rne de l'Evêché,
à Rosporden el lo garde champêtre do celte Séanco du matin, à 10 heuros. Appel des lorsqu'il s'al'aissa soudain, pris de congesdélégués
el
vérification
des
pouvoirs
;
Leccommune, Hervé Quéré, -42 ans. Pour avoir
tion. M. Le Guern travaillait seul dans
injurié co dernier au moment où il passait ture des procès-verbaux pnr lo secrétaire nue chambre située au second étage. Quand
devant chez lui, revêtu de son insigne. Le général ; Rapport do la commission de con- on y pénétra, on^le trouva mort. Le malDuigou écope d'une amende de 25 fr. .M' Le trôle,désignation de 3 mombres ; Etude sur heureux laisse une femme et cinq enfants.
les retraites ouvrières dans leurs relations
1 liborilor, avocat.
avoc la Mutualité par M. Létaux, membre
Arrestation. — La police de Quimper a
du Conseil.
arrêté le nommé Germain Iverveillant,
S'ardessus m o d e
Séance du soir, à 2 heures. Réunion im- 21 ans, couvreur, domicilié 55, rue Neuve,
« 5 . 2 Ï 9 l'a-.
portante eu raison de l'annulation des pour outrage à la pudeur et ivresse.
CUIMPER
et a u - d e s s u s
statuts de la Société filiale, Assurance au
Bain froid. — Samedi matin, vers 11
MtaiafaOu^etcc^flviOTaM^^
décès avec présentation de nouveaux statuts heures, le nommé Y von Marie Pallan, maprévoyant une cotisation et une prime fixe ; çon. âgé de 39 ans, domicilié rue Neuve,
Ct«5!
C
Rapport détaillé par lo D r Houdan, prési- qui était pris de boisson, s'est jeté dans
dent do l'Union ; Discussion du rapport et l'Odet, près du Moulin Méret. Dos pasj
des nouveaux statuts.
sauts ont pu tirer l'ivrogne de ce bain
l'ont l ' A b b é . - - P o o l - B a i l . — Le match
Un déjeuner intime à un prix modéré qui n'aura pns d'autre conséquence. Depuis
d'ouverture de la saison de Foot-Ball, aura liou à midi entre les délégués et les doux jours, Pellan était recherché par la
aura lieu demain dimanche, 22 octobre. membres du Conseil d'Administration.
police a l'effet do purger une peine de deux
I l se jouera sur lo terrain de TrévanPrière adresser adhésion au déjeuner le jours d'emprisonnement pour ivresse.
nec entro l'équipe première do « l ' U n i o n plus tôt possible, ;i -M. Lamendour, secréL'affaire Roullier. — On se rappelle les
Sportive Pont-l'Abbiste » et l'équipe du taire général, i , place Etienne Dolet, Brest.
circonstances dans lesquelles fut arrêté le
« Sporting Club Ponlécrusicn » (Pontcitoyen Roullier, grand agitateur des grouCroix),
TABLETTES ADMINISTRATIVES
pements libertaires de Brest. L'instruction
Lo match commencera à 2 houres.
Postes et Télégraphes. — M. Sanson, qui le concerne est close depuis quelques
La première équipe do l ' U . S. P. est
receveur à Lesneven, esl nommé en la jours. Le dossier de l'affaire a été transmis
ainsi composée :
Avants. — Bourbao, Iverlen, P. Briec, même quuiité à Douarnenez, eu remplace- A lit Chambre des mises en accusation de
ment do M. Manivet, appelé à SottovilleJ Rennes et viendra sans doute devant la
Souron, E. Ilerpe.
Demis. — Itasetti, Piriou, A. Nicolas. les-Rouen (Seine-Inférieure), et de M. Cour d'assises.
Arriéres.
— Iverveillant, P. Autret, Costes,- non installé.
Adjudication.
— Voici les résultats de
capitaine.
Contributions indirectes. — M, Gouriou ( l'adjudication des travaux d'agrandissement
Huti — Tareau.
commis des Contributions indirectes à du musée, d'aménagement d'une justice de
Voici la composition de l'équipe dit Quimper; est élevé sur plàee ;i la 2° classe paix et d'une nouvelle salle' pour les maria(i Sporting-Club Ponteerusien » :
do son grade.
ges.
Avants. — Jean Filament, Clet LeM. Mitgordj coininis principal doS Oon :
Premier lot t terrassements, maçonnerie
douce, Maxime Filament, Jean Colin, tributions indirectes ;i Brestj a été élevé sur et ciment armé. Soumissionnaires : M. CuLéon Fravallo.
placo à la 2' clas6o de sou grade.
munel, prix du devis ; M. Le Guével, 5 0/0
J
LE
do rabais ; MM. Le Naour et Kéralaun, 7 0 0.
Co dernier a été déclaré adjudicataire pur
tirage au sort.
Deuxième lot : charpente et menuiserie.
MM. Cuinunel, 11 0 0 ; Koralaun, S 0/0 ;
Douguet, 7 0/0 ; Le ("mévol, 10 0 0, adjudicataire.
Troisième lot : couverture ct zingueric.
M. Roland, 7 0/0, a Ijudieataire.
Quatrième lot : plùlorie. MM. Scordia,
prix du devis ; Piriou, 2 0/0 do rabais, adjudicataire.
Cinquième lot : serrurerie. MM. Quiniou
et Lorit, 21 0/0. Ce dernier a été déclaré
adjudicataire par voie dc tirage au soit.
Sixième l o t : peinture. L'Avenir (coopérative), 2 0 0, adjudicataire.
maréchal des I.>;.-,s à Pont-Croix qui so précipitèrent à sou secours et l'arrachèrent ù
une mort certaine.
Faudra-t-il une deuxième fois prier la Cie
de nous répondre ce qu'elle fait du traité
signé pour l'éclairage de la garo de Douarnenez entre elle el la Société du Gaz ?
l ' o u l d a v i d
Trouvée morte. — Le Jeune Henri Bars
a trouvée lo cadavre de la veuve Provost,
néo Françoise Quéré, âgée de 09 ans, dans
un petit chemin du village de Ivcrninon, où
elle était venue vraisemblablement ramasser
du bois mort. L'examen médical fait conclure à une mort subite, provoquée par une
congestion cérébrale.
CITOYEN
EΫno«let
Les travaux d'agrandissement des Ecoles
publiques du bourg de Bénodet ont été adjugés à M. Christophe Viol, entrepreneur au
bourg de Fouesnant,sur un rabais do 5 fr. 50
pour 0/0.
Les autres soumissionnaires étaient : MM.
Chalony, (prix du devis) ; Auguste Le Cap,
rabais de 0.05 pour 0/0 et Pierre Le Golf,
rabais de 1 pour 0/0.
l l r i o e
nés contre la gène que leur causerait l'emploi de iignes dans les parages où ils j cttcnt
ours filets.
Ce décret stipule (article 01) on ell'et,
qu'il est défendu aux bateaux arrivant suites lieux de pèche de se placer ou de jeter
leurs filets de manière à se nuire réciproquement ou à gêner ceux qui ont déjà
commencé leurs opérations dc pèche.
La sanction applicable en cas d'infraction
à cette, disposition est prévue par l'article 8
0
(S ) du décret, loi du 9 janvier 1852.
CHRONIQUE DE U PÊCHE
APPAREILS ORTHOPÉDIQUES
Pour les Déviations, Pieds bots, Luxations, Coxalgie, Saillie
des Omoplates, Gibbosité (bosse)
JAMBES DE BOIS, JAMBES ARTICILÉES, BÉQUILLES, CANNES
VOITURES POUR
G.
MALADES
PÉPIN,
Bandcigiste
Orthopédiste,
l g , rue Kéréon — Q U I M P E R
Concours agricole. — Le concours de la
Pèche ù In s a r d i n e
Société d'Agriculture de Quimper compreD'nno
manière
générale, la pêche est
nant les cantons de Quimpor, Briec, Concarneau et Rosporden, aura Heu le jeudi à peu près nulle sur tout le littoral. On
C H E M I N DE FER D'ORLEANS
r
me
nous signale cependant une journée
2(i courant il .Briec.
Cla'sc 1911. - Avis. — Le Maire de la
Co concours bénéficie d'une subvention superbe à Douarnenez.
D'ouï!:» n
C hir urgie ns- Dentistes
F Ê T E P E Lfc T O U S S A N T
er
Ville de Quimper donne avis qu'en exécude 905 francs, de deux médailles d'argent
Diplômés
dc l ' U n i v e r s i t é de Paris
Mercredi
1
Novembre
1011.
I NI'', RFPONSK. — Nous avons reçu
tion de l'article 10 de la loi du 21 mars IÎKJT»
et de deux médailles de bronze accordés par
la lettre suivante qui n'a malheureuseî,
rue
Kéréon,
QUIMPER
LES M A R C H E S
sur le recrutement do l'arméo, les jeunes
M. lo ministre de l'Agriculture, il lui esl
Fxten s ion excep tïo nue lie
ment pu trouver place dans notre dernier
En l'ace la Cathédrale.
jrens qui, par leur àgo, appartiennent à la
attribué en outre une subvention de 1100 fr.
des Billets Aller et Retour.
nu mèro :
QUIMPER. — Marché du l i octobre. —
du Conseil général du Finistère.
classe do 1011, c'est-à-dire ceux qui sont nés
M a l a d i e s de l a bouche et des dents
ur
;
Farine,
première
qualité,
les
100
kilos,
31
Pour li\er comme il convient le minusdu l janvier au 31 décembre I8 ll, sont
A l'occasion dc la Fête de la TousProthèse — Redressements
à
35
;
farine,
deuxième
qualité,
33
à
31.))»;
tenus de se présenter immédiatement ou de cule ((Groupe de Poullnuais» signataire
saint, la Compagnie d'Orléans rendra Consultations tons le jours
froment,
23
à
21.»»
;
seigle,
19
à
19.50;
sarra41 ' o m g t l e l N
se l'aire représenter à la Mairie do Quimper, d'un article paru dans le Courrier du Fisin, 21.50 il 25 ; avoine, 18.50 à 19.»»; orge, valables, du jeudi 2(i octobre au dernier
de S h. du matin à G h. du soir.
vesitinn** m o d e 18.50 à 19;son,13à 14.»»; pommes de terre,
s'ils ont leur domicile légal dans cette nistère du 23 septembre écoulé sous le titre
train du L u n d i G Novembre :
P R I X MODÉRÉS
a
M.S.VïSXr.eiaïKiossiis
QUIMPER
ville, pour y effectuer les déclarations né- « l ' n peu d'équité S. V. 1*. », je liens il lui
7 à 8.50 ; foin, les 500 kilos, 48 à 50; paille, 23
1° Les billets Aller ct Retour ordidéclarer
que
je
me
propose
en
clïet,
d'acà 25; bœuf, le kilo sur pied, 0.05 à 0.70; va- naires, à prix réduits, délivrés aux prix
cessaires à leur inscription sur les tableaux
che, 0.00 à 0.G5; veau, 0.75 à 0.80; mouton,
de recensement, et y formuler les réclama- cord avec mon conseil, do recommencer le
Etude de M c Françis G A O U Y E R
et conditions des Tarifs spéciaux G. V.
partage du crédit all'eelé aux chemins ru0.80 à 0.85; porc,0.90à 1.»» ; beurre,le kilo
s
tions qu'ils auraient à faire valoir.
n° 2 et 102.
notaire à P o n t - l ' A b b é .
en gros, 2.90 à 3.»», et en détail, 3.»» à 3.20;
I.a loi oblige les parents ou tuteurs à raux, en m'inspirant des idées qui ont pré2" Les billets Aller ct Retour de Bains
œufs,
la
douzaine,
1.40
à
1.50
;
poulets,
la
Bureau d'Assistance judiciaire. — Ont
faire inscrire les jeunes gens qui sont valu l'année dernière. J'attendrai, pour ce
de mer dits dc Semaine, ù prix réduits,
l'aire, que toutes les demandes de subven- été désignés commo membres du bureau couple, 3 à 4.»» ; cidre, la barrique, 50 à
absents ou empêchés.
exceptionnellement délivrés tous les
>
2
l'r.
I.e Maire invite, en outre, les intéressés tion se soient produites, et il n'y en aura d'assistance judiciaire :
jours pendant la période précitée aux
CHATEAULIN
—
Marché
du
12
octobre.
MM. du Cleuzion, avocat, Lafolic, avoué,
à prendre connaissance de l'extrait des ins- pas plus d'(( n régularité » cette fois-ci que
— Froment, prix moyen, les 100 kilogs, 24.50; prix et conditions du Tarif spécial G. V.
et Danguv des Déserts, notaire.
1.1 U V I t l H
OCTOBRE,
tructions de M. le Ministre dc la Guerre, l'ai: passé.
seigle, 17.50; orge, 17.»» ; sarrasin, 20.50; n° (», cliap. I I , S l ' ' i savoir :
Secrétaire du bureau : M. Le Godcc.
L'irrégularité, M. l'inspecteur <>...., du
alliché à riIétel-de-Ville.
1
heure.
A
vvoine, 18.»» ; pommes dc terre, 5.50; foin,
(a) Aux gares de L a Chapelle-duSont proposés comme médecins experts le:; 500 kilos, 48 à 50: paille,30 à32; beurre,
K Groupe de Poullnuais », se trouve tout
Chène, Mézcray, Arnage, Ncuillé-PontE'at-Civil du 12 nu 19octobre 1911.
£ KERLOCH, en Treffictfat,
entière dans votre façon de juger les cho- près le Tribunal de Chàteaulin, pour l'an- le kilo, 2.70 à 2.75 ; œufs, la douzaine, 1.»» à
Picrre (vià la Flèche), Saint-Antoine-duNaissances : Yvonne l.aot, rue du Front, 2. ses et de les apprécier, et votre ardent dé- née judiciaire 1911-1912, les docteurs-méde- 1.10; cidre, la barrique, 35 à 45 fr.
chez Mme
Guiziou.
Roclier (via Tours), Baugé (vià la Flèche),
— Jean-Louis Lo lierre, rue Douarnene'/., sir de vous voir attribuer un gros morceau cins dont los noms suivent :
MORLAIX. — Marché du 14 octobre. — Brion Jumelles (via Saumur), Ploërmel,
On
vendra
:
Animaux
domestiques,
13.—Jean-Mario Quéré, rue Providence, dans le partage vous fait oublier les éléMM. Baley, à Chàteaulin, Bastit, au Huel- Farine, première qualité, les 100 kilos,
25. — Jean Jacq, Place du Lycée, !>. — Paul mentaires notions de cette équité it laquelle goat, Le Gall, à Cliàteaunoul'-du-Faou, Bou- 35.»» à 35.50; farine, deuxième qualité, 31!.»» Pontivy ct Chàteaubriant, ainsi qu'aux Matériel agricole et Objets de ménage.
Noenner, rue Neuve, 11.
Yves Saouter, c'est moi qui suis dans l'obligation de vous roullec, au Faou. Kerunguyader, à Crozon, à 33.50 ; froment, 23.50 à 21 ; seigle, 10.50 ii gares et stations intermédiaires comprises entre ces divers points et Saintrue de Brest, 2X. — Alexandre Yaouank et renvoyer. i{éclani''i, en ell'et, 100 francs suiMarchais, il Carhaix, Quéneudoc, à Plo- 17.»»; sarrasin, 20.50 à 21.»» ; avoine. 18.»»
Marie Yaouank. rue Neuve, 10. Joséphine tes 150 inscrits au budget, pour n'en laisser modiern.
il »».»»; orge, 17.50 à »».»»; son, 18.»» à Nuzairc (inclus), pour les stations bal18.50; pommes de terre, 0.»» à?.»»; foin, néaires de Saint-Nazaire, Pornichet,
ÎVIabé, rue du Quai, 22. — Alain Pennarun, que 50 autres aux cinq ou six demandes
S'ioiiiodicrn
les
500 kilos, 50.»» à 55.»»; paille, 30.»» à Escoublac-la-Baule, Le Pouliguen, Batz,
rue Douarnenez.
Amortissables à long terme.
restant, c'est co qu'on appelle vouloir se
On s'amuse.
Il y a une quinzaine envi- :is.»»; bœuf, le kilo sur pied, 0.80 à 0.85; Le Croisic ct Guérande.
272 Naissances en 1011.
tailler la part du hou.
ron, deux ou trois jours après la catastrophe vache, 0.70 à 0.80; veau, I.»» à 1.20; mou(b) Aux gares de Redon, Ploërmel,
111 Mariages.
Tout propriétaire peut en contractant
f.l quand vous ai-jo promis, s'il vous plait,
de la Liberté, alors que dans toutes nos ton, 1.»»; porc, 1.20 à 1.30 ; beurre, le kilo Pontivy ct Lorient, ainsi qu'aux gares un emprunt au
Décès : Marie Canévet, i'i ans, débitante, ! un billet de eent francs pour vous lout seul ' communes bretonnes le drapeau était en en gros,3.»»à ».)>»toutes les qualités, et en déPuis-je d'ailleurs (n'engager dans un partail. 3.»» à 3.10 ; œufs, la douzaine, 1.30 à ct stations intermédiaires comprises
épouse Le Hénulï, rue St-François, 11.
lei'iie, uu l'eu d'artifice a été tiré à Plo1.35; cidre la barrique, 35 à 11); asperges, entre ces quatre points, pour les stations
Louise Balcon, 7S ans, s. p., célibataiie, tage eue j'entends absolument régler en modiern !
la
botte, 0.40 ;'t 0.00 ; salades la douzaine de balnéaires dc Quiberon, Saint-l'ierrc- se procurer des fonds pour commerce,
communion
d'idée
avec
le
Conseil
iiiuniplaco St-Mathieu, 3.— Marie Kervel, (it> ans,
Ce l'eu de joie devait avoir lieu huit jours tètes, 0.50 à 0.00 ; artichauts, la douzaine Quiberon et Plouharnel-Carnac ;
industrie, exploitation agricole, acquisicip.-d :'
portière, eélibataii'M, rue Verdelet, 10.
uiparavuiit pour In l'été patronale de la com- 1.»» à 1.25.
(c) Aux gares de Lorient et Lamler- tion d'immeubles, remboursement d'hyN ous avez, dites-vous, dépensé une somme
Yves Le Guern, 51 ans, serrurier, époux
mune, mais, comme il était arrivé un retard,
DOUARNENRZ. — Marché du lundi 9 neau, ainsi qu'aux gares ct stations pothèques antérieures, constitution de
Richard, rue de l'Kvèclié, i . — Armand élevée sur la voie qui vous dessert. Cela, on avait remis la partie à plus lard. Il n'était
octobre — Farine, première qualité, les intermédiaires comprises entre ces deux dot, etc.
évidemment,
vous
regarde
plus
(pie
tout
Clusan, 27 ans, mécanicien, époux Se/.nec,
ruère possible,on le voit, de mieux choisir 100 kilos, 35.50 ; farine, deuxième qualité, points, pour les stations balnéaires de
Le capital n'est jamais exigible. I l
Fontaine St-Corontin. — François Riou, autre, et je vous approuve bien volontiers ; le moment pour se livrer à dc bruyantes ré- 31.»»; froment, 23.»» il 21.»»; seigle, 17.50;
Concarneau, Pont-l'Abbé ct Douarne- s'amortit dans un délai de 10 à 75 ans,
71 ans, journalier, veuve Prigent, rue l'Hos- mais croyez-vous donc que les autres béné- jouissances.
sarrasin, 10.50 à 17.»»: avoine, 18.»»à 18.50; nez.
'
mais l'emprunteur peut, à son gré, rempice.— Michel Cadiou. 30 ans, cordonnier, j liciaires des libéralités budgétaires n'ont
pommes de terre, les 100 k., 7; foin, les 500
Il
n'y
en
eut
pas
moins
grande
liesse
et
(d)
Aux
gares
de
Nantes,
La Bourse bourser tout ou partie du prêt, en proépoux Lévénès.ruc St-Mathieu,i.—<.Marie I," dépensé que les 25 lianes qui leur ont été bataille de confettis sous l'ieil attendri des kilos, 50 à 55 ; paille, in.»» à »» ; beurre, le
kilo, 3.50 ; œufs, la douzaine, 1.20 à ».»)>; et Chantenay, pour les stations balnéai- fitant de l'amortissement
déjà effectué.
Douguet, 71 ans, journalier, veuve Pollué, alloués !
gens de la cure et de la municipalité cléri- poulets, la couple, 3.»» à 3.50 ; cidre, la bar- res de Saint-Nazaire, Pornichet, Escou6 milliards de prêts réalisés actuellerue Ste-Thérèse.
Quant à insinuer qu'une partie du crédit cale de la commune et ce, jusqu'à une heure
blac-la-Baule, Le Pouliguen, Batz, Le ment.
rique, 40 francs.
12!) Décès en 1911,
s'est volatilisé malhonnêtement, ceci n'est avancée de la nuit.
dont 150 aux hôpitaux. pas généreux, et vous êtes, jo pense, tout
CONCARNEAU. — Marché du 13 oc- Croisic et Guérande, et inversement L E C R É D I T FONCIER DE FRANCE
C
a
r
h
a
i
x
tobre.
— Farine 1'° qualité, les 100 kilos, aux dites stations balnéaires pour ies
Publications de Mariages :
le premier à n'y pas croire.
35
à
»»
; farine, 2' qualité, 31 à »» ; froment, gares do Nantes, L a Bourse et Chan- consent aussi des prêts aux départePour résumer ma réponse, j'approuve
Corentin, Lcvénès, cocher, à Penhars et
La dysenterie. — On signale ici, depuis 24 à 25 ; seigle, 19 à»»; sarrasin, 15 à 16; tenay.
ments, communes, chambres de comMarie Michelet, femme de chambre, a tous ceux qui s'efforcent d'améliorer leurs quelques jours, une épidémie de dvsfenterie avoine, 18 à »» ; orge, 17 à 17.50; son, 13.50
merce, hospices, bureaux de bienfaiNOTA. — Les billets du 1" (G. V .
roules, mais j'estime que les habitants de de forme heureusement bénigne.Nos rensei- à 11.»» ; pommes de terre, 4 à 5 fr., les 50
Quimper.
sance, et autres établissements
publics
os
n
2 et 102) conserveront leur durée
Joseph Le Gall, maître boucher ct Périme Linguer ou de Pendrell'sont tout aussi in- gnements nous permettent de dire qu'il kilos; foin, les 500 kilos, 50 à 54 ; paille, 40
pour toute durée à des conditions très
téressants que ceux de Fennec. Kl c'est s'agit plutôt de malaises provoqués par l'ab à 11 ; bœuf, le kilo sur pied, 0.75 à 0.80; normale de validité lorsqu'elle expirera avantageuses ct sans aucune commisLe Drézen, modiste, à Quimper.
après le I» Novembre.
Corentin Calvez, cultivateur, à Quimper parce que je suis un vrai républicain, sorption de grandes quantités de pommes vache, 0.50 il 0.55; veau. 0.90 à 1 ; mouton,
sion. 4 milliards de prêts réalisés.
et Catherine Salioti, journalière, à Frgué- comme vous le dites avec raison, que ma insuffisamment mûries, surtout parmi les 0.95 à 1.»» ; porc, 1.10à 1.20; beurre, le kilo
POUR T O U S R E N S E I G N E M E N T S S ' A D R E S S E R :
en gros, i à ».»» ; en détail, 4 il 1.30 ; œufs,
sollicitude dépasse les limites de mou voisi- enfants.
Gahéric.
A M . BERNARD, à Brest, 24, rue
la
couple,
4
ii
la
douzaine,
1.25;
poulets,
P.erre Jaouen, ferblantier, à Qaimpcr et nage.
I ,i« u d c r i i e a u
d'Aiguillon, directeur de la succursale
(>.»» : lièvres, la pièce, 5.50 it 7 ; perdrix,
J. MoAI.IC,
Jeanne Corroller, factrice, à Nantes.
du Crédit Foncier pour le département
Election municipale. — Des élections 1.45 à » ; cidre, la barrique, 2i à 25; lapins
Maire de Poullan.
ne
garenne,
1.25
à
1.50;
oignons,
le
kilo
au
du Finistère.
municipales complémentaires vont avoir
Place Kt-Uailiieu. Quimper
détail, 0.40; fagots, le cent, 10 l'r. ; au détail,
Envoi d'une notice sur demande.
f
'oncours
de
tir.
La
société
de
tir
«
La
lieu
le
22
octobre
à
Landerneau
pour
nomVèlt'inciiK
0.20 le fagot.
Poullanaise
»
a
toiminé
le
dimanche7octoR
E
NSEIGNEMENTS GRATUITS
Grand choix de fusils
mer deux conseillers municipaux en rem«le W|t09*l<4.
QUIMPERLÉ — Marché du vendredi
bre son concours annuel entre sociétaires, placement du maire, décédé, et d'un conCbasse. Uniformes el Livrées
QUIMPER
de tous modèles
13 octobre — Farine, première qualité, les
à la carabine de 0 "
Les résultats ont seiller démissionnai re.
100 kilos. 35.50 à »».»» ; farine, deuxième
été les suivants : 1 ' MM. Rozen ; 2' BerL'honneur de porter le drapeau républi
POUDRES et ARTICLES de CHASSE
nard lils ; 3' Iverivel, Hervé ; i ' Bernard cain revient à M. Cessou, plâtrier, présenté qualité, 32.50; froment, 24.»» à»».»» ; seigle,
D o u a r n e n e z
;
sarrasin,
21.»»
à
22
;
avoine,
18.»»
à
19.25
Abonnez-vous
au CITOYEN
père ; 5 Riou de Pouldavid ; (»' Claquin, C. ;, par les Bleus de Bretagne et M. Salahtm,
SPÉCIALITÉ DE CARTOUCHES CHARGÉES
19.»»; orge, 17.50; son, 10.»» ; pommes de
.1 l'Inscription Maritime• — Nous rece- 7' Pouliquen (Ils, de Douarnenez ; 8' Iveriet
faites
abonner
vos amis*
muitre de la marine en retraite, présenté terre, 9.»» à 10.»» ; foin, les 500 kilos, 05.»»
Échange et Réparations d'Armes
vons la lettre suivante :
vel, de Yeillanec.
parle puni radical et radical-socialiste.
à 70.»» ; veau, 1.»» à ».»» ; mouton, 0.85;
Monsieur le Rédacteur en chef,
M. Rozen, 1", a l'ait 9(i points sur 100;
Fn élisant ces deux honorables représen- porc, 1.20 à 1.30 ; beurre, le kilo en gros,
PRIX RÉDUITS
Nous apprenons que M. le Ministre do la M. Kerivel, 8', en a fait 90.
Tribunal de Commerce dc Quiiuper
tants de lii concentration des groupes de 3.»», et en détail, 3.20 à ».»»; œufs, la douMarine vient de décernera M Bernard,
zaine,
1.20;
poulets,
la
couple,
4.»»
à
5.»»
;
gauche, Landerneau va reconquérir sa
commis de l'Inscription Maritime il DouarA u d i e r n e
cidre, la barrique, 20 francs.
Si vous voulez avoir une bonne chaussure
vieille réputation de ville républicaine.
Réunion du 27 octobre, à 10 h. :
nenez, un témoignage officiel de satisfaction
Faisant valoir le pied et ce qui vient après :
Enlevé par une lame. — Jeudi dernier
L
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s
f
r
u
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t
*
A
c
i
d
r
e
1° F a i l l i t e d u sieur L e Corre,
L'attache,
lu
cheville,
on
eu
u
fait
exprès
avec inscription au calepin pour l'avance- M. Guillaume Maréchal, âgé de 18 ans,
l'Iou^aNtel-UaoulaH
Nous recevons les renseignements sui- Chez Lefèvre, à Quimper, car la chose est très débitant à Bénodet, p o u r la désiment, en raison de l'aptitude qu'il a montrée marin-pêcheur ii Lescolï, en Plogolf, pé[sûre
Vaches empoisonnées. — Un fait assez vants sur les cours des fruits à cidre :
en remplissant les fonctions d'Administra- chait dans ta baie des Trépassés, au lieu dit
Cuir, façon, le « tout (ait • ou le fait sur mesure gnation du syndic d é f i n i t i f ;
or
curieux
vient
de
se
produire
au
village
dc
Dol.
—
Le
prix
des
pommes
varie
entre
teur de la marine, du l
mars, date à Menhir, lorsqu'il fut enlevé par une lame
Contentent les clients et sans autres apprêts;
Ivérérnult, en Plougastel-Daoulas. Vendredi 45 et 50 l'r. les mille kilos.
2° F a i l l i t e d u sieur Marchand,
Du bon ! du bon marché!—Les articles sont prêts i
laquelle M. Dasso, son sympathique et de fond.
Quimperlé. — On cote ici les pommes à Allons, venez, donc a la « Halle à lu Chaussure»
dernier, le cultivateur Vigouroux arrachait
menuiserie et draperie à Quimper
regretté chef de service, a élé nommé à des
Venu mégis, veau mort-né, souliers glacés,
M. Joseph Allain, de LescolV, réussit ii le de» plantes dans un de ses champs, lorsque 40, 42 l'r. les 1000 kilos.
fonctions supérieures à La Rochelle, au
[vernis, pour la vérification des créances.
A Quimper, le prix des pommes était, le
retirer de l'eau, mais le malheureux n'a des vaches qui y pâturaient s'approchèrent
15 septembre où M. Toulouse a pris le
Tous
dans
cet
entrepôt
se
trouvent
réunis
10
courant
de
50
à
55
francs.
A
Guingamp,
fias tardé ii succomber à l'asphyxie. Il laisse Trois d'entre elles mangèrent des tubercules
LE BIHAN,
quartier de Douarnenez.
les 50 kilos se pavaient, à la même date de Suiis qu'on puisse, acheteurs, leur adresser
une veuve el sept enfants.
que le cultivateur ne croyait pas nuisibles 3 IV. 25 à 3 IV. 50.'
Ireproehe
Greffier.
M. Bernard, avec beaucoup de tact et
Venez donc chez Lefèvre et pour n'ypas venir
Peu après, toutes trois tombèrent malades et
Morlaix.
—
Par
mille
kilos,
les
pommes
d'énergie, a,dans des moments difficiles, su
11 IIG faillirait vraiment pas pouvoir réunir,
C o n c a r n e a ta
moururent avant qu'on ait pu les secourir
sont payées de 00 à 70 francs. .\Auray, le Le chiffre, très miteux, de six francs dans saconcilier les intérêts des marins-pécheurs
Je d é s i r e a c h e t e r , dans le Finistère,
Nécrologie. — Nous apprenons avec Kl les avaient été empoisonnées par des cours est de 50 à 00 francs.
[poche
avec les règlements, notamment dans la
maison
de campagne avec jardin, pour
racines de ciguë et ou dut les enfouir.
A Rennes, le 10 courant, les mille kilos
Mo'tus.
répression de la pécho aux chaluts qui tristesse la mort de M. Houielier, adminisêtre habitée toute l'année, pas isolée,
M. Vigouroux estime sa perte au moins sont vendus : pommes douces et amères,
trateur
de
la
Marine
ii
Concarneau.
Aux
dévastait la baie, en faisant brûler les engins
fr Lft HfcLLE * L * CHAUSSURE pus trop loin d'église, pays sain. Prix de
4(1 il 50 IV. ; pommes aigres, titi à 70 IV.
à mille francs.
saisis. Il a encore su aplanir des difficultés dernières obsèques des marins morts dans
20 à 30.000 francs. Ecrire Mlle
Briilet,
1, Place Terre-au-Duc,
Quimper
ft.eM i é £ « a n i e *
qui devenaient menaçantes au sujet de la la i-ataslrophe do la Liberté,où ses fonctions
1S,
rue
d'Arcueil,
à
Matai,-o/f
f
Seine).
l'avaient
appelé
à
prendre
la
parole,
la
.
M
a
i
n
o
i
l
.1
.
E
1
?
È
V
a
t
JE
Saint-Pol-de-Léon. — Les artichauts se
réglementation des sennes pour la pèche
payent sur le marché, 15 et 50 l'r. les 50 kidu sprat, au début du mois d'août, etc., etc. plupart de-i assistantsavaient été frappés de
La Foire Haute. — 1.'allluenco, cetto los tout venant ; les choux fleurs se paient
son état de fatigue très visible. Rien cepenEtudes do M1' JONCOUR, avoué-licencié,
Permettez-nous d'unir, au nom de la
dant ne faisait prévoir une mort si rapide, année, était très grande dès la première 4 IV. 50 la douzaine tout venant. Les oignons
à Quimpor et de M° MORVAN, notaire
population maritime, nos félicitations les
qui sera ressentie bien vivement ii Concar- journée de la Foire Haute, favorisée par un sont à 15 IV. les 50 kilos.
à Audierne.
plus chaleureuses à celles quo vient de lui
neau, où i l jouissait du respect et de l'es- temps exceptionnel. On évalue à O.Ofii) le
adresser M. le Ministre la Marine,
nombre des chevaux et poulains qui y étaient
time de tous.
Crépy-en-Valois 3 mars.
Nous exprimons en même temps le vœu
Nous adressons ;ï lu fumillo de M.présentés. Les bêtes ont élé vendues dans
que M. Toulouse, notre administrateur
Monsieur,
Boutelier nos liions sincères condoléances. de bonnes conditions. Beaucoup d'acheteur
actuel, s'inspire des traditions suivies pinJe
suis
guéri dc mes
rhumatismes
En
l'Etude
étrangers,
notamment
espagnols
et
alk
L'inauguration des nouveaux bâtilieux énergumènes. — Procès-verbal a
son prédécesseur et si heureusement condc M' MORVAN,
notaire A Audierne
grâce à vos fumigations et j e vous
ments scolaires de Saint-Guénolé aura
élé dressé aux nommés Le Breton, de matids.
tinuées par M. 11. Bernard pendant son
I.e ?Iar<!i :S 2 Oetohre fi « 8 I félicite de votre trouvaille.
Fouesnant, et Daniel Cadiou, de Lesconil,
lieu le dimanche 22 octobre.
long intérim.
à 2 heures dc l'après-midi
Depuis 1S ans que j'élais malade de
tous deux ma l ins-pécheurs, pour coups,
N'oie i In menu q ni sera servi à celle occal'n groupe de Marins•
outrages et rébellion envers le commissaire
sion, au Grand ILotcl M a rot, oii se fera
rhumatismes noueux, j ' a i essayé tous
Premier lot.
de police et les agents.
A quand l'éclairage dc la gare f
le banquet : (Prix 3 francs).
U N E P R O P R I É T É sise à A u -les moyens, les médecins me disant quo
llultres,
beurre
jamais.
On nous écrit :
I.a gii'ott'Ctinn
dierne, route du Cap, consistant je ne guérirai
L e 4iuHviiiice
Entrées
Malgré les récriminations on ne peut
Je
suis
heureux
aujourd'hui de vous
<!E M i n n e i i i » - NiiiMlinlri'A
en maison, appentis et jardin.
Jambons en gelée
plus justifiées des habitants de Douttrnenez
Election municipale —- Voici le résultat
dire
combien
je
suis
satisfait de votre
MISE A PRIX : -t.OOO l ' r .
Timbale Milanaise
M. Georges Le Bail, député du Finistère,
et de Tréboul, la demande de l'I'nion du du scrutin de ballottage qui a eu lieu diman
procédé
sudorifique
qui
m'a sauvé. A
Poissons
Deuxième lot.
Commerce et de l'Industrie, malgré la dêci-. clic pour la nomination de deux conseillers président du Congrès professionnel des pêtoute
occasion,
je
ne
manquerai
pas
Langouste
mayonnaise
U N E P R O P R I É T É sise à A u sion même prise par la Cie d'Orléans de municipaux i MM. Corentin Lucas, soudeur cheurs sardiniers de France, a reçu lu lettre
Rôti
d'engager
mes
amis
à
user
de
votre
dierne, Place du Marché, consisdonner h la gare de Douarnenez un éclai- 300 voix, élu) Corentin Biger, pécheur, 27-1 suivante que lui a adressée Ni, le Préfet du
Filet do bœuf bordelaise
procédé qui a produit sur moi un effet
tant en maison, cour ct j a r d i n .
rage au moins convenable, nous constatons voix, élu ; Le Roux-Perron, fils, pâtissier, Finistère !
Poulardes truffées
merveilleux.
Monsieur le Président,
qu'aucun effort n'a été l'ait polir remédier ù 200 voix; Philibert Tanneau, 'pêcheur, 103
MISE A P R I X : «O.OOO l r .
Salade
Je vous présente, Monsieur, avec mes
Cet élut de choses qui n'a que trop duré. voix.
J'ai saisi M, le Ministre de la Marine
Petits pois à la Française
Troisième
lot,
remet-ciments,
mes salutations.
d'un
vieil
émis
pnr
lo
Congrès
des
tnurinsAussi des accidents, jusqu'ici su n8 gravité
Exploitant certaines querelles locales qui,
Vin blanc, vin rouge, cidre
U N E P R O P R I É T É aise h A u 11 est vrai, se multiplient-ils d'une façon depuis vingt-cinq ou trente ans divisent er pêclieiirs-saidiniers de Fiance et tendant à
Fromage
G. B.
ce « qu'il soit l'an interdiction aux bateaux
dierne, route du Cap, consistant
Glaces, fruits, gAtealix
Inquiétante.
ell'et les républicains de la commune, Ici pratiquant la péchc àla ligne de venir mouilEcrire avec timbre pour réponse, 39,
en maison d ' h a b i t a t i o n , appentis Boulevard Voltaire à Paris. (Clinique
Café, cognac, liqueurs et Champagne
Pas plus tard que samedi, un homme en gotfdistcs Oiit adopté ulie liste qu'ils Ottt soil
ler parlai les bateaux sardiniers eli action
descendant du train de (I h. IIS du soir, tende sous le nom de liste socialiste. L< de pêche. »
Après lo déjeuner, Une sauterie se ta ct cour.
anti-arthritique).
M. Delcassé tn'itiforltlo q(ld le décret du orgahiséo à l'Hôtel. Dails la soirée, un
MISE A PRIX ; l.OOO l ' r .
trompé par l'obscurité allait infailliblement S iccès de deux candidats républicains ou
se broyer sous les wagons sans l'interven- Vertement soutenus par M. Goudo n'en est 1 juillet 1853, sur la police de lit pêche co- bal clôturera la féte,
Pou r p I na a triples renseignements
tièro dans le 2" arrondissement maritime,
tion de M. Landrcau, maréchal des logis de pas moins une victoire qu'ils n'ont nulle
Lo lendemain, M . Mafot servira un s'adresser à M'' M O R V A N , notaire
contient une disposition qui lui parait suffigendarmerie de Douarnenez et M. Liteau, ment le droit de revendiquer commo leun
sante pour protéger les pécheurs de sardi- bon déjeuner a 2 fr.
i\ A u d i e r n e .
M & M ALLIER
Vente Mobilière
FftETS sur IMMEUBLES
CRÉDIT FONCIER de FRANCE
ANTOINE L E F L O C H
BON
MARCHÉ
RÉPUBLICAINS I
M O R L A I X
L'Eloquence des Faits
Saint-Guénolé-Penmarc'h
VENTE PAR LICITATÎON
Questions Maritimes
Voir le Supplément
L E CITOYEN
I
Etude de M 0 J. SENIE, avoué-licencié,
25, rue Laënnec, à Quimper
JEUNE H O M M E , 19ans, bonne instruction, demande place de commis.
S'adresser au bureau du journal.
Livrées
Assistance Judiciaire
Décision du 7 octobre 1910
D'un jugement rendu par défaut par le
Tribunal civil de l r o instance de Quimper, le l i j u i n 1911, enregistré :
A la requête de :
Cathorine Le Floch,couturière,épouse
de Pierre Plouzcnnec, avcc lequel elle
est domiciliée de droit, mais autorisée à
résider et résidant, voie Romaine, à
Pont-l'Abbé, demanderesse ;
Contre :
Ledit Pierro Plouzcnnec, boulanger,
demeurant et domicilié en la villo de
Pont-l'Abbé ; — Défaillant.
11 apport que la séparation de corps a
été prononcéo d'entre lesdits époux
Plouzennec-Lc Floch, aux torts et griefs
du mari.
La présente insertion ost faite en vertu
d'une ordonnance de M. lo Président du
Tribunal civil de Quimper, du 11 octobre
1911, et ce, en conformité do l'article
217 du Code civil.
Pour extrait : J. Sénié.
" LE CITOYEN "
est compose par
dos ouvriers syndiqués
L'Administrateur-Gérant
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JEUNE H O M M E .
ans, ayant fait
études, désiro place gérant ou régi —
seur propriétés.
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JEUNE F I L L E , 22 ans, ayant brevet
élémentaire, demande place cle gouvernante en France ou à l'Etranger.
S'adresser au journal.
GARÇON BOUCHER, 17 ans, demande place.
Ecrire au journal.
l e t t r e s
I°»1TII
Cartes-Ad rosse
se
de
reses
Stue
—
S u c c u r s a l e s du F i n i s t è r e :
BREST
JEUNE F I L L E , 24 ans, demande place
copiste, factrice ou caissière.
S'adresser au bureau du journal.
T 3? A . S
V E T E M E N T S
O J B Ï I B I R
Costumes
pour
A r r i v é e s
POUR
l a classe,
en
G A R Ç O N N E T S
Velours,
Serg-e,
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PÉLT'RÏNSS
LORRAINES
Çhoix considérable .-Je V a r e u s e s , C h s v i o r î e , BoucSé, Saline
ON D E M A N D E cles Apprenties Brodenses.
S'adresser au bureau du journal.
VOIR ,\'05
JEUNES C U L T I V A T E U R S demandent place de garçons d'écurie ou autres
emplois. Sadresser au bureau du Citoyen.
DEMANDER NOTRE CATALOGUE
CT&UÇES
du
Port,
p r è s ' de l ' h ô t e l . — C O N C A R N E A U . 3. q u a i C a r n o t . — P O N T - L ' A B B É , 19, r u e H o c h e . —
D E R N E A U , 11, r u e F o n t a i n e - B l a n c h e .
30
r u e d ' A i g u i l l o n . - - D O U A R N E N E Z . 33. r u e J e a n - B a r t . — A U D I E R N E .
quai
LAN-
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p o u r o b t e n i r u n e r é c l a m e efficace.
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l ' e s t s u r t o u t p o u r la classe o u v r i è r e , chez l a q u e l l e la c o l l e c t i o n d e v i e n t u n b i e n f a i t .
L e T I M B R E C A D E A U est une i n s t i t u t i o n c o m m e r c i a l e basée s u r l ' é v o l u t i o n d u C o m m e r c e . K l le
e n s e i g n e l ' é p a r g n e et f o u r n i t la m e i l l e u r e et la p l u s s û r e m é t h o d e de ee p r o t é g e r de p a r t et d ' a u t r e
c o n t r e le c r é d i t .
T o u l e s les classes de la s o c i é t é c o l l e c t i o n n e n t le T I M B R E C A D E A U .
P r i m e s à 400, 625, 850 T i m b r e s et le C a r n e t e n t i e r , q u i est de 1.250. S e u l e m a i s o n o f f r a n t ces
avantages.
NOTA. — Les Timbres délivrés dans le Finistère et portant le mot BREST peuvent, au choix du porteur, être
remboursés en. primes dans 1rs succursales du département. Les Timbres Cadeaux conservent leur valeur pour les
succursales existant dans les principales villes du France, mais seulement en prévenant, au préalable, la Direction
du Finistère, 30, rue d'Aiguillon,
qui, après vérification, remettrait un bon.
LES NOUVEAUTES pour la SAISON D'HIVER
53or.it;
EISTREE LIBRE
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i de toutes sortes
Imprimés pour Syndicats
Brochures, etc.
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FEUILLETON
DU
CITOYEN
du 21 Octobre 1911.
L'ONCLE ET LE M i l
Je suis sûr que vous avez passé vingt
fois devant la maison du docteur Auvray.
sans deviner q u ' i l s'y fait des miracles.
C'est une habitation modeste et presque
cachée, sans faste et sans enseigne ; on
ne l i t pas même sur la porte cette inscription banale : Maison de santé. Elle
est située vers l'extrémité de l'avenue
Montaigne, entre le palais gothique du
prince Soltikoff et le gymnase clu grand
Triât, qui régénère l'homme par le trapèze. Une grille peinte en bronze s'ouvre
sur un petit jardin de lilas c l de rosiers.
L a loge du concierge est à gauche : le
pavillon de droite contient le cabinet du
médecin et l'appartement do sa femmo
et de sa fille. Le corps cle logis principal
est au fond ; i l tourne le clos ù l'avenue
et ouvre toules ses fenêtres au sud-est,
sur un petit parc bien planté en marronniers et en tilleuls. C'est là que le docteur soigne et souvent guérit les aliénés.
Je ne vous introduirais pas chez loi, si
l ' o n courait risque d'y rencontrer tous
les genres de folie ; mais no craignez
rien, vous n'aurez pas le .spectacle navrant de l'imbécillité, de la folie paraly-
— (Austerlitz).
Nantes
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Quimperlé.
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tique, ou même de la démence. M.
Auvray s'est créé, comme on dit, une
spécialité : il traite la monomanic. c'est
un excellent homme, plein do savoir et
d'esprit, philosophe et élève d'F.squirol
et de l.aromiguière. Si vous le rencontriez jamais avec sa tète chauve, son
menton bien rasé, ses habits noirs ot sa
physionomie terne, vous ne sauriez s'il
est médecin, professeur, ou prêtre. Lorsqu'il ouvre ses lèvres épaisses, vous devinez q u ' i l va vous dire : » Mon enfant ! »
Ses yeux ne sont pas laids pour de-- yeux
à Heur de tète ; ils promènent autour
d'eux un large regard limpide et serein;
on aperçoit au fond tout un monde de
bonnes pensées. Ces gro* yeux front
comme des jours ouverts sur une belle
âme. La vocation dé M. Auvray s'est
décidée lorsqu'il était encore interne à
la Salpétrièrc. H étudia passionnément
la monomaiiie, cctto curieuse altération
îles facultés de l'esprit qui s'explique
rarement par une cause physique, qui no
répond à aucune lésion visible du système nerveux, et qui se guérit par un
traitement moral. 11 fut secondé dans
ses observations par une jeune surveillante do lu division Pitiel, assez jolie ot
fort bien élevée. I l se prit d'amour pour
elle, et, aussitôt docteur, i l l'épousa.
C'était entrer modestement dan» la vie,
Cependant il avait un peu de bien, qu'il
employa à fonder l'établissement que
vous savez. Avec un peu do chnrlatu'
nisme, il eut fait sa fortune ; il «e con-
—
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tenta d'v faire ses frais. I l évite le bruit,
et, lorsqu'il a obtenu une cure merveilleuse, il ne le dit pas sur les toits. Sa
réputation sV«t faite toute seule, presque à son insu. En voulez-vous une
preuve '! Le traité de Monomanie
raisonnante, qu'il a publié chez Baillièrc
en 1842. en e-t. à sa sixième édition,
sans que l'auteur ait envoyé un seul
exemplaire aux journaux. Certes, la modestie est bonne en soi, mais il n'en
faut pus abuser. Mlle Auvray n'a pas
plus de vingt mille francs cle dot, et elle
aura vingt-deux ans en avril.
I l y a quinze jours environ (c'était, jo
crois, le jeudi 13 décembre), un coupé
do louago s'arrêta devant la grille do M.
Auvray. Le cocher demanda la porte, et
la porte s'ouvrit. Lu voiture s'avança
jusqu'au pavillon habité par le docteur,
et deux hommes entrèrent vivement
dans son cabinet. La servante les pria
de s'asseoir et d'attendre que la visite fût
terminée, Il était dix heures du matin.
L'un des deux étrangers était un
homme de cinquante ans, grand, brun,
sanguin, liant en couleur, passablement
laid, et surtout mal tourné ; les oreilles
percées, les mains épaisses, les pouces
énormes. Figurez-vous un ouvrier revêtu
deu habits de son patron ; voilà M.
Morlot,
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k Vous êtes venu à huit heures, non
pas m'éveiller, puisque je ne dormais
point, mais me tirer de mon lit. J'ai fait
ma toilette moi-même, sans l'aide de
Germain ; vous m'avez prié de vous
Q u i m p e r . — I m p r i m e r i e Bretonne du Citoyen,
Certifié par lo Gérant soussigné.
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beau ni laid, ni taillé comme un hercule,
ni ciselé comme un dandy, mais moyen
en toutes choses, modeste des pieds à la
tète, châtain de cheveux, d'esprit, et
mémo d'habit. Lorsqu'il entra chez M.
Auvray, il semblait fort agité : il se promenait avcc une sorte de rage, il ne
tenait pas en place, i l regardait vingt
choses à lu fois, et il aurait touché à
tout s'il n'avait eu les mains liées.
« Calme-toi, lui disait son oncle ; ce
que j'en fais, c'est pour ton bien. Tu
seras heureux ici, et le docteur va te
guérir.
— Je ne suis pas malade. Pourquoi
m'avez-vous attaché ?
— Parce que tu m'aurais jeté par la
portière. Tu n'as pas ta raison, mon
pauvre François : M. Auvray te la rendra.
— Je raisonne aussi bien que vous,
mon oncle, et je ne sais ce que vous
\oiilez dire. J'ai I esprit sain, le jugement rassis et la mémoire excellente.
Voulez-vous que je vous récite des vors Y
Faut-il expliquer du l u t i n ? Voici justement un Tacite dans celte bibliothèque...
Si vous préférez une autre expérience,
je N ais résoudre un problème d'arithmétique ou de géométrie... Vous ne voulez
pas.., Eh bien ! écoùtcz ce que nous
avons fait ce matin...
Son neveu, François Thomas, est un
jeune homme de vingt trois ans, difficile
ù décrire, parco qu'il ressemble a tout le
monde. 11 li'cst ni grand ni petit, ni
i
matin
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Quimper
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Linné de Brest à P.-iris (Orsay ou Austerlitz*.
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Pont-l'Abbé
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Pluguffan
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suivre chez le docteur Auvray, j ' a i refusé;
vous avez insisté, je me suis mis en
colère. Germain vous a aidé à me lier
les mains, je le chasserai ce soir. Je lui
dois treize jours de gages, c'est-à-dire
treize francs, puisque je l'ai pris à raison
de trente francs par mois. Vous lui
donnerez une indemnité, vous êtes cause
qu'il perd ses étrennes. Est-ce raisonner
cela f et comptez-vous encore me faire
passer pour fou '... Ah ! mon cher
oncle, revenez à de meilleurs sentiments !
Souvenez-vous que ma mère était votre
sœur ! Que dirait-elle ma pauvre mère,
si elle me voyait ici ?... Je ne vous en
veux pas, et tout peut s'arranger à
l'amiable. Vous avez une fille, Mlle
Claire Morlot...
— Ah ! je t'y prends ! tu vois bien
que tu n'as plus ta tète ! J'ai une tille,
moi ? Mais je suis garçon, et très
garçon !
Vous avez une tille, reprit machinalement François,
— Mon pauvre neveu !... Voyons,
écoute-moi bien. As-tu une cousine?
— Une cousine ? non, je n'ai pas de
cousine. Oh ! N O U S ne me trouverez pas
en défaut. Je n'ai ni cousins, ni cousines.
— Je suis ton oncle, n'est-il pa? vrai "?
— Oui, vous êtes mon oncle, quoique
vous l'ayez oublié ce matin,
— Si j'uvai* une tille, elle serait ta
cousine ; or, tu n'as pas de cousine,
donci je n'ai pas cle fille.
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Carhaix
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— Vous avez raison... J'ai eu le bonheur de la voir cet été aux eaux d'Ems
avec sa mère. Je l'aime ; j ' a i lieu de
croire ^ue je ne lui suis pas indifférent,
et j ' a i l'honneur de vous demandei sa
main.
— La main de qui ?
— La main de mademoiselle
fille.
votre
— Allons ! pensa l'oncle Morlot, M .
Auvray sera bien habile s'il le guérit !
Je payerai six mille francs de pension
sur les revenus de mon neveu. Qui do
trente paye six, reste vingt quatre. Me
voilà riche. Pauvre François ! n
I l s'assit et ouvrit un livre au hasard.
« Mets toi là, dit-il au jeune homme, je
vais te lire quelque chose. Tâche d'écouter. cela te calmera. » I l lut :
« La monomanie est l'opiniâtreté
d'une idée, l'empire exclusif d'une
passion. Son siège est dans le cœur,
c'est là qu'il faut la chercher et l a
guérir. Elle a pour cause l'amour, la
crainte, la vanité,l'ambition, les remords,
Elle se trahit par les mêmes symptômes que la passion : tantôt parla joie,
la gaieté, l'audace et le bruit ; tantôt par
la timidité, la tristesse et le silence. »
Edmond ABOUT',
(A
suicre.J
21, rue du Sallé.
•
Vu pour légalisation de la signature ci-contre.
Mairie
Rosporden
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de Quimper, le
Le Maire.
M ( : > c année). — Samedi 28 Octobre 1911
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centimes
&
TÉLfPHONE 86
POLITIQUE
A B ONNEMEN
A G R I C O L E
TS
partent
-
G Mois.
2 f.
2 50
4
mois.
h u m b l e s ct m é r i t a n t s serviteurs
de l ' E t a t .
L ' é t u d e d ' u n * s t a t u t cles f o n c tionnaires.déterminant leurs droits
et l e u r s d e v o i r s c o m m e c e u x clc
l ' E t a t - e m p l o y c u r , p o u r r a i t ê t r e le
p o i n t de d é p a r t , la base d ' u n e r e f o n t e des t r a i t e m e n t s a s s u r a n t à
t o u s le m i n i m u m n é c e s s a i r e .
Ainsi serait complétée l'œuvre
de d é m o c r a t i s a t i o n e n t r e p r i s e p a r
M . le M i n i s t r e cles F i n a n c e s , avec
l ' a s s e n t i m e n t clu g r a n d p a r t i r é p u blicain.
J.-D. S....
M . K l o t z , m i n i s t r e des F i n a n c e s ,
a saisi r é c e m m e n t la c o m m i s s i o n
du budget d'un projet tendant à
a b a i s s e r les t r a i t e m e n t s des t r é s o r i e r s - p a y e u r s - g é n é r a u x et clcs c o n s e r v a t e u r s des h y p o t h è q u e s .
J u s q u ' i c i , o n le s a i t , ces d e u x
c a t é g o r i e s dc f o n c t i o n n a i r e s j o u i s s a i e n t de t r a i t e m e n t s c o n s i d é r a bles. C'est ainsi, par e x e m p l e , que
celui du trésorier-payeur-général
ÉLECTION LÉQ1SUT1VE
d u R h ô n e a t t e i g n a i t 103.000 f r a n c s ,
c e l u i de la G i r o n d e 102.000, d u
Une élection législative a eu lieu diN o r d . 80.000 c t de la S t i n e - I n f é manche
à Paris, clans la
circonscripr i e u r c , G2.000 f r a n c s .
tion
du
17°
arrondissement.
En
voici les
Quant aux conservateurs
des
résultats :
hypothèques, celui
des
AlpesInscrits, 13.402 ; votants, 8.588 ; bulleM a r i t i m e s , obtenait un t r a i t e m e n t
tins blancs et nuls, 155.
de 53.000 f r a n c s c t r e c e v a i t en
Ont obtenu : MM. Joseph Douais, réo u t r e 19.C0U f r a n c s de f r a i s de
publicain libéral. \ .071 voix, élu ; llàutebureau ; celui d'Oran, louchait
l'euillc, radical. 2.132; Descouhcs. socia59.000 f r a n c s d ' a p p o i n t e m e n t s , p l u s
liste unifié. ' 800 ; Lachnpelle, républi26.000 de f r a i s .
cain démocrate, 022 ; Mollinger, sociaL a r é f o r m e a c t u e l l e , d o n t i l f a u t liste indépendant, 118; Ferme, libertaire,
se f é l i c i t e r au p o i n t de v u e d é m o - 38; Sinet, républicain indépendant, .'10:
c r a t i q u e , l i m i t e â 40.000 f r a n c s le Bosselier, royaliste, 29.
traitement m a x i m u m d'un trésor i e r - p a y e u r - g é n é r a l . l ) e m ê m e , les
c o n s e r v a t e u r s des h y p o t h è q u e s île
P E N S É E S
p r a v i r . c c . g a g n a n t p l u s de 50.000 IV.
j a r a n et p l u s de 70.000 à P a r i s ,
Zcla lui-même nous donnait ce salutaire
d e v r o n t d é s o r m a i s l a i r e r e t o u r au
conseil : « Regardez toujours en avant,
T r é s o r clc la d i f f é r e n c e .
jamais en arrière ». Cela signifie sans
O n a f a i t r e m a r q u e r avec une doute qu'il faut détourner la vue des ombres
a p p a r e n c e dc r a i s o n q u e , m ê m e que le passé projette autour de nous, ne
r é d u i t e s à c e s c h i f f r e s , les s i t u a t i o n s point se laisser engourdir l'âme par la trisf a i t e s ù ces f o n c t i o n i . a i r e s r e s t e n t tesse des choses qui commencent ù s'elfacer
e n c o r e b i e n s u p é r i e u r e s ù c e l l e s dans le crépuscule grave de l'Histoire et
reporter constamment, héroïquement, tout
de b i e n d ' a u t r e s g r a n d s c h e f s de
son effort vers l'œuvre qui nous appelle,
s e r v i c e s a d m i n i s t r a t i f s . I l f a u t ce- reveille notre énergie, la volonté et le coup e n d a c t , p o u r b i e n a p p r é c i e r la rage de produire encore.
q u e s t i o n , t e n i r c o m p t e de ce f a i t
Ayons les yeux fixés sur l'avenir et)
q u e les f r a i s de g e s t i o n i m p o s é s rayonne toujours une espérance, l'idéal
aux
t r é s o r i e r s - p a y e u r s - g é n é r a u x lointain qui nous exhorte à lutter sans cesse
s o n t t r è s élevés et t o u j o u r s p r o - pour la victoire certaine de la raison, de la
p o r t i o n n e l s ; » l ' i m p o r t a n c e du p o s t e vérité,
q u ' i l s o c c u p e n t . De p l u s , ils o n t à
Paul BRULAT.
f o u r n i r cles c a u t i o n n e m e n t q u i r é p o n d e n t p o u r e u x des l o u r d e s
responsabilités qu'ils assument.
roui' les Retraités de la Gendarmerie
Ces c a u t i o n n e m e n t s p e u v e n t a t t e i n d r e un chiffre énorme. Dans
le d é p a r t e m e n t d u R h ô n e , i l n ' e s t
pas i n f é r i e u r t\ 307.000 f r a n c s .
•
*
*
Q u o i q u ' i l en s o i t , l ' o p i n i o n p u blique toute enlière accueillera
avec p l a i s i r c e t t e m e s u r e g o u v e r n e m e n t a l e q u i se t r a d u i r a , d i t - o n ,
par une économie budgétaire d ' u n
demi-million.
Mais,
bien
plus
qu'une économie à coup sùr intér e s s a n t e , e l l e y v o u d r a v o i r la tend a n c e a f f i r m é e p a r le c a b i n e t r é p u b l i c a i n de d é t r u i r e a u f u r et ù
m e s u r e des p o s s i b i l i t é s les v e s t i g e s
de f a v o r i t i s m e et d ' e x c e p t i o n q u e
l u i l é g u è r e n t les r é g i m e s d é c h u s .
C ' e s t là, c ' e s t d a n s ces r é f o r m e s
de d é t a i l q u e se d é c è l e l ' o r i e n tation
nettement
démocratique
d'une nation.
A u x d é c l a m a l i o n s i n t é r e s s é e s des
d é t r a c t e u r s de n o t r e s o c i é t é actuelle — qui certes peut ct doit
ê t r e a m é l i o r é e — les r é p u b l i c a i n s
d o i v e n t r é p o n d r e p a r t o u t e s les
réformes d ' o r d r e social ou démocratique qui constituent un prog r è s r é e l et t a n g i b l e . C ' e s t la l â c h e e s s e n t i e l l e ii a c c o m p l i r si n o u s
v o u l o n s asseoir délinitivement l'av e n i r d u r é g i m e q u i s ' i n s p i r e de
la v o l o n t é p o p u l a i r e .
M . K l o t z est e n t r é de p l a i n - p i e d
d a n s l a v o i e cle r é f o r m e s d e p u i s
l o n g t e m p s a t t e n d u e s . I l f a u t souh a i t e r q u e son e x e m p l e s o i t s u i v i .
I l f a u t a u s s i e x p r i m e r le v œ u q u e ,
parallèlement à celte action qui
l i m i t e à dc j u s t e s p r o p o r t i o n s les
avantages donnés aux hauts fonct i o n n a i r e s , la p a r t s o i l f a i t e , de
p l u s en p l u s l a r g e , a u x p e t i t s , a u x
concentration
M ^ R I T I I I V Œ Î
Rédacteur
1 An.
31'.50
4
6 50
clu /or ou du 15 de chaque
La Réduction des
Gros Traitements
—
s
Q u i m p e r , F i n i s t è r e et d é p a r t e m e n t s l i m i t r o p h e s
Autres départements
Etranger
Les abonnements
Organe de
Les retraités de la Gendarmerio
demandent l'augmentation do leurs pensions d'après le nouveau tarif voté par
la Chambre le 23 Mars 1911 et adopté
par le Sénat, lo 7 juillet de la même
année.
Cette unification dos pensions so traduirait par une dépense moyenne supplémentaire de 7(X).(KW) francs par an, pendant 15 années.
Miettes
de la
S e m a i n e
— L'accord n'est plus qu'une question do jours, annonce-t on, entre la
Franco et l'Allemagne, I l ne resterait
plus qu'à délimiter les territoires concédés nu Congo et dans l'Ouhanghi, en
échange de notre liberté d'action au
Maroc.
—- La commission d'enquête sur les
causes dc l'explosion de la Liberté vient
clo faire connaître son rapport. Ello
conclut nettement à l'inflammation
d'uno gnrgousso des poudres do combat
dc l'une ou clo l'autre cles deux soutes
de tribord avant.
On déchire, à ce propos, que M. Messimy, ministre cle la guerre a, dès qu'il
eut connaissance des déclarations faites
par M. Maissin, au Conseil général du
Finistère, pris connaissance des rapports relatifs à cette affaire déjà ancienne
ct qu'il fera bientôt connaître ses intentions à cet égard.
— L'élontiantc guerre italo-lurqtto qui
a fait dépenser jusqu'ici beaucoup plus
d'encre quo de poudre à canon, semble
entrer dans une période plus activ e. Plusieurs combats sanglants ont été livrés
aux environs do Tripoli ct à Khoms,
BUREAUX
—
TÉLÉPHONÉ 86
C O M M E R C I A L
en chef
et Imprimerie
:
J.-D. SABRIÉ
. 21, Rue du Sallé , 21 —
l o
S-ELIMCEIÎM
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la ligne
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QUIMPER
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Réclames
Réclames
Chronique
Prix
j u d i c i a i r e s c t d i v e r s e s (4° page)
'(3e page)
(2 e page)
l o c a l e ou d é p a r t e m e n t a l e
Annonces payables
d'avance.
à forfait,
pour les Annonces répétées et traités
de
publicité
— Suivant les dernières nouvelles
reçues, quatre provinces
chinoises,
seraient aux mains des insurgés.
— Ou a trouvé dimancho soir à Versailles le corps mutilé d'une jeune tille,
marchande de journaux, nommée Mario
Delrieu, âgée dc 18 ans. L'auteur de ce
crime, Jean Caron, valet de chambre
dans une maison du voisinage, vient
d'être arrêté à Lille, où il s'était réfugié,
Concarneau
Réponse à André DORIS, du journal " IiA LIBERTÉ
— Dimancho, M. Fallières, président
de la République, a inauguré ù Nérac la
statue clu savant de Ronras. La population lui a l'ait uno réception enthousiaste.
Les ffîarins de Concarneau ne sont ni des mendiants, ni des paresseux, ni des incapables. — La charité
boude devant le socialisme.— Les syndicats ef les coopératives sont prospères; on lésa
— Une commission d'enquête vient
calomniés. — Vive lg rétroactivité des pensions des vieux, mais ne pressons
d'être instituée au sujet de la mise en
état d'arrestation do trois fonctionnaires
pas le pis des vaches à
bourgeoises. — Le repos dominical
par le général Toutéc, à Oudja.
eî le Çasir.o des Salles. — Toujours la question des
sennes c-t des filets droits. — Doris s'amuse,
msis qu'il soit juste.
li A JVIÉDAILiLtE DE 1870-71
Le ministèro do la guerro vient de
communiquer une circulaire relative à
l'obtention de la médaille de 1870-71,
instituée récemment par le Parlement.
Les ayants-droits sonl les aurions
combattants de 1870-71 qui étaient présents sous les drapeaux entre les mois
de juillet 1870 et le mois de février 1871
inclus :
dans l'armée active; 2"dans la
garde nationale mobile (qui a élé organisée en 1808) ; 3° dans les corps de
francs reconnus ; 1° dans la garde nationale mobilisée ; 5° dans la garde nationale sédentaire cles villes assiégées; fi°
dans les corps ct services de la marine ;
7° dans les corps mobilisés en 1870,
douanes, agents ct gardes des forêts,
gardiens de la paix clc la ville de Paris ; 8° enfin, dans les services de la
Trésorerio et des Postes aux armées.
Glanes _et Perles
Une dame examinait une chaise percée
choz un fabricant. Elle trouvait le prix
trop élev é ; le marchand vantait la qualité de sa fabrication, ct insistait sur co
fait quo la chaise fermait à clef et que la
serrure était excellente : « Pour ce qui
est de la qualité de la serrure, dit l'achoteusc, elle m'est bien indifférente. Je ne
crains pas qu'on vienne cambrioler ce
quej'ai l'intention de mettre là-dedans, »
Celui ci est affreux, mais il n'est pas
dc moi. Aussi les Anglaises qu'il va choquer peuvent me dégager dc toute responsabilité :
— Savez-vous la différence qu'il y a
entre une puce et un gilet de flanelle ?
— C'est que la puce saute et que le
gilet de llanclle... ne s'ôte pas !!...
(Auteur : Charles Uarnier,
de l'Opéra.)
architecte
Connaissez-vous la Liberté, journal du
soir ?
J'ai posé la question à vingt marinspêcheurs de Concarneau, et tous, ù l'unanimité, m'ont répondu non.
Que la Liberté ne s'offusque pas de
l'ignorance dc ces braves gens !
Nous savons que la vogue du journal
est établie:il gagne sa vie,et les marinspécheurs voudraient bien lagagneraussi.
Sa réputation est consacrée, et, les matelots ont à défendre leur considération
professionnelle attaquée par l'heureux
gaillard dc lettres qui signe André Doris
dans les colonnes de ce journal.
A en croire Doris, le peuple fier des
Marins-pêcheurs bretons ne serait plus
qu'une corporation de mendiants, assez
semblables aux l'ransciscains, aux Carmes et aux Augustins,etqui mettraient à
exploiter la charité publique l'humilité
et l'obstination des moines.
Quello aberration de style !
Cc sont les journalistes parisiens,
tous, ceux de droite et ceux de gauche,
ceux de la Liberté comme les autres,
qui, en 1902, ont fait appel à la compassion publique en faveur des marins
éprouvés par une campagne de pêche
désastreuse, et cc geste fraternel les
honore grandement.
Les marins-pêcheurs n'ont pas eu
depuis à renouveler une attitude qu'ils
n'avaient jamais eue â l'origine.
Jo suis sur que les généreux donateurs
ne regrettent pas les millions qu'ils ont
souscrits clans un admirable clan de solidarité. Et combi :n parmi les secourus
qui n'étaient arors que des cillants sont
tombés depuis dans les catastrophes
maritimes qui ont endeuillé la France !
Quelle façon émouvante de s'acquitter envers le pays !
Un do nos amis nous adresse cet
extrait d'un petit glossaire humoristique :
Doris nous apprend que la charité puAleool.
— Entrepreneur de transblique avait continué depuis 1902 à se
ports... au cerveau.
manifester spontanément chaque année
Négresse. — Personne incapable de
à Concarneau sous ht forme d'une c vu vro
passer une nuit blanche.
qui portait le j o l i nom do Fête des Filets
Indigestion.
— Triste retour des
Meus. Des artistes empressés, peintres,
choses d'ici-bas.
musiciens et chansonniers, avaient pris
Pédicure. — Physicien occupé do ia
•l'habituclo d'apporter à l'initiative colchute des cors.
lective des gens du meilleur monde
Embaumement. — L ' a r t d'accommolo secours puissant des attractions de
der les restes.
leur art.
Puces, punaises, moustiques. — PreuLes étrangers accouraient de cent
ves vivantes dc l'existence de Dieu : co
lieues
à la rondo, les porte monnaie se
n'est sûrement pas l'homme qui les
vidaient comme par enchantement et la
aurait inventées !
jolie recette d'une journée d'été servait
à soulager les misères des longs mois
Un jour, M, Thicrs, qui présidait d'hiver.
Nous savions depuis longtemps que
alors aux destinées du Gouvernement
dc juillet, était-reçu par une municipa- la charité est l'âme des vertus chrétiennes ct l'abrégé cle la foi.
lité de province.
Nous n'ignorions pas"que si l'art n'a
Pour la circonstance, on avait chargé
une fillette clo lire au premier ministre pas de patrie, il n'est pas non plus une
une allocution commençant par ces chose de parti,
mots : « () vous, dont le nom brille _ Doris nous apprend que les bourgeois
de Concarneau ont boudé cette année,
d'un éclat sans pareil... ».
La jeune fille, pâle d'émotion, s'avance quo les artistes ont laissé tomber leurs
ct articule péniblement: « O vous, dont pinceaux et que les chansonniers comme
le rossignol étaient sans voix... parce
le nom brill... dont le nom brill... ».
— Mon enfant, interrompt le pèro quo lo socialisme s'est installé à la
Thicrs avec bonhommio, no parlez pas Mairie devenue tout à coup uno vénéneuse champignonnière.
de ce que vous n'avez jamais vu !
Doris, vous ignorez tout do l'histoire
locale.
Les socialistes sont entrés ù ht Mairie
L'cxatnlnatetir.
— Dans laquelle cle
ses batailles fut tué Gustave-Adolphe ? do Concarneau uniquement parce que
Le candidat, après avoir rélléchi. — les bourgeois do la villo so sont enfuis
après avoir mis la clef sous la porte.
Jo crois quo co fut dans la dernière.
Ils pouvaient déménager à la clocho
É
de bois. Ils ont préféré quitter la place
avec éclat.
D'habitude, on ne fait sonner les clairons et battre les tambours que pour
donner l'assaut : mais nos édiles ont tenu
à luire uno retraite en musique.
Les républicains seraient à la Mairie,
si les conservateurs qui n'ont pas lutté,
n'avaient, avec beaucoup de diplomatie
cauteleuse, amalgamé quelques produits
cléricaux à la partie saine de la liste
composée en majorité de républicains
de gauche.
Et les gosiers des prolétaires ont préféré quelques gousses de l'ail cru qu'on
leurs jetait en pâture, à la Macédoine
étrange qu'on leur offrait.
Vous avez des lettres, Doris, et du savoir, et vous possédez la belle culture
morale des heureux de la vie auxquels
il a été donrfé d'aspirer goulûment le
suc des nobles humanités.
Eh bien ! sincèrement, croyiez-vous
vos amis capables de boycotter ainsi les
pauvres gens Le verbe boycotterse décline comme les autres verbes et vous
connaissez le proverbe Hodic mihi, cras
tibi, cc qui veut dire, je traduis pour
moi, que le boycotté d'hier peut devenir
le boycottent - de demain.
Mais alors, quelle différence y a-t-il,
je vous le demande, entre les hommes
de religion et les carcasses libres-penseuses ? Quant à l'art ct aux artistes,
vous ave/, dù les calomnier. Ils ont des
âmes de soldats volontaires et sont toujours prêts à se mobiliser pour soulager
les infortunes, d'où qu'elles viennent.
tâ
Vous nous annoncez la faillite du Crédit maritime — la grande pensée de M.
Le B a i l !
Kt vous tambourine/, la nouvelle, vous
appuyez avec cruauté, vous allez même,
pour forcer l'attention, jusqu'à trouer la
toile.
Vous ave/,
Doris,
l'imagination
prompte ct l'esprit inventif. L'audace
téméraire do vos allégations fait tout
simplement dresser les cheveux sur la
tête.
Dc grâce, détrompez vous et aidezmoi à détromper les gens qui vous conseillent ou qui v ous suivent.
Sachez que la Coopérative des patrons-pécheurs de Concarneau n'a jamais été mieux portante. Elle a, comme
on dit, bon pied, bon œil e t d u foin dans
les bottes. En 1907, elle comprenait 72
membres qui sont devenus 110 aujourd'hui. Elle a fait en 1909 et 1910 la bagatelle de 310.795 fr. 87 d'affaires. La
société possède un avoir net de 28. ll0fr.52
et est devenue propriétaire d'une maison sociale à Concarneau.
Rectifiez, Doris ct dépêchez-vous !
Saluez même ct saluez très-bas!
Car ces Marins-pêcheurs ne sont plus
D'immondes va-nu-pieds n'ayant ni sou ni
[maille,
comme le dit Hugo dans les Paroles
d'un Conservateur;
ils ont des rentes,
de l'argent, du bien....
Reste la société dc secours mutuels
La Fraternelle
Concarnoise.
L'avoir de la société est actuellement
de 3.018 fr. 25. Les recettes ont été en
1910 do 1.52-1 fr. 50 et les dépenses de
019 l'r. 50. Allons, à genoux, Doris, et
faites des excuses à des gens qui administrent si bien leur argent. Les conservateurs vos amis n'ont jamais l'ait mieux
et il en est même, je vous assure, dans
notre Cornouaille, qui ont très mal géré
leur fortune dans laquelle ils avaient
engage celle d'autrui. — Regardez le
firmament, Doris, et vous apercevrez
des trous dans la lune.
Après avoir dénigré les Marins actifs,
i l fallait bien avoir une pensée pour les
vieux. Ces derniers, les invalides, cherchent à, obtenir l'unification de leurs
retraites au taux des nouvelles.
Vous trouvez cette ambition légitime
à une condition pourtant : i l
ne faut pas qu'on"demande le prix de la
réforme à une taxe établie sur les embarcations de plaisance. Doris nous prévient
que ce serait un crime que de presser le
pis des vaches à lait bourgeoises qui
quittent pour naviguer leur
plancher
terrien. Voilà qui n'est pas flatteur pour
les casquettes élégantes des nobles navigateurs des Ilots. Je n'aurais jamais
trouvé ça !
Pour le moment, je crois, i l n'en est
pas plus question que dc faire reposer
un projet d'impôt sur les bottes vernies,
ou sur les raies faites au milieu de la tète,
ou sur les célibataires endurcis, ou
sur les gens qui se donnent des indigestions. Mais Doris lance là une
idée qui mérite d'être examinée et que
je soumettrai à M. Le Bail, rapporteur
de la loi sur la rétroactivité des pensions
de demi-solde.
D'après Doris, les Marins-pêcheurs ne
sont pas seulement des mendiants et
des incapables, ils sont encore des
paresseux. Sur 000 bateaux sardiniers
du port dc Concarneau, i l en est parti
cette année 500 dans le sud et i l en est
resté 100 dans le port.
Ces derniers auraient perdu l'habitude
d'aller en mer et ne feraientqu'une navigation de plaisance. Restent les autres...
auxquels Doris décoche la flèche du
Partho pour prendre congé : « On d i t
« que leurs équipages se plaisent moins
« à bourlinguer sur mer qu'à hanter lo
« Casino des Sables. C'est fort gentil ;
« seulement, l'hiver venu, on dansera
devant lo buffet... »
A tout prix, jo dois dégonfler les choses désagréables que vous dites à ces
braves gens. Les gueux dc mer de Concarneau valent mieux que lo portrait peu
flatté que vous en tracez.
A vous croire, ils seraient une vaste
société fraternelle du poil dans la main.
Regardez, Doris ! Ici et là, ils prennent
la mer comme autrefois pour chercher
le poisson et le capturer. Est-ce leur
faute, si le poisson boude ct ne se montre pas? Là où i l n ' y avait rien, lo roi
lui même perdait ses droits, et le proverbe, depuis que les rois ne sont plus,
est demeuré vrai même pour les m a t e
lots.
Reste l'allusion du Casino. Tiens,tiens,
tiens ! Vous y étiez donc, Doris, puisque
vous avez reconnu là des marins do
Concarneau. C'était sans douto uu
dimanche.
Les fêles tu sanctifieras,
Qui te sont de commandement
Les gérants d'usine qui sont aussi les
gérants de Dieu sur la terre, ferment leur
usine le dimanche et réduisent los pêcheurs au chômage. Alors, que faire ?
Jouer aux boules ou au bouchon. Avezvous du goût, Doris, pour l ' u n de ces
exercices 1 .Non, n'est-co pas f Pourquoi les gueux de nier ne jouiraientils pus, comme les beaux Messieurs, du
droit de voir danser les sablaises et do
danser eux-mêmes, s'il leur plait, au
Casino des Pins ou au Grand Casino t
Les conservateurs y prennent leur
absinthe et les libéraux des bocks,
Pourquoi voulez-vous que les marins n'y
consomment pas un gloria ?
LE
Au moment de clore ma réponse, jo
mo demande, Doris, si vous n'avez pas
un ours que vous vouloz placer aux
marins.
Alors, tout co quo vous avez écrit no
serait qu'un conto ou du moins un
échantillon do cct esprit critique et
inventif 0(1 vous excellez.
Même pendant les vacances, i l faut
bion continuer à s'entretenir l'esprit et
à se faire la main.
Uno morale nue apporto do l'ennui,
l.e conte fuit passer la moralo avcc lui.
Et la moralo, nous la connaissons...
Péchez avec den sennes.
Et s'il n ' y a'pas de poisson
Péchez
quand mémo. Et s'il y en a, péchez
encore.
Mais, Doris, veuillez m'ontendro. En
1909, le filot droit que vous abaissez lit
morvoillo ot les marins durent partout
limiter leurs pèches. Quo serait-il advenu,
juste ciel, si on avait péché avec des
sennes? On aurait augmenté inutilement
la quantité au détriment de la qualité.
Los usiniers n'auraient pas pris le poisson et l'émeute qui grondait déjà sur les
cales et dans les ruos, aurait risqué
de tout emporter.
Vous touchez là, Doris, à un grave
problèmo. N'insistez pas.
té
plus commodément avant la pose de
l'arbre.
La profondeur du trou aura dans tous
les cas 0 m. 50..
Quand on l'ait los trous, la bonne
terre est mise d'un côté et la mauvaise
de l'autre.
flv3aiitatî»ai
d e « NUJHM.
Au milieu du trou, et dans l'alignement préalablement tracé, 011 enfoncera
un solide tuteur de i m. 50 de long.
Autour du tuteur, dans le trou, on
cVh-iveva un tas do bonne (erre, une butte
conique, comme une forte taupinière, et
011 y installera bien verticalement le
sujet, en ayant soin de disposer los racines bien régulièrement, bien allongées.
On bourrera légèrement avec les doigts
la terre meuble entro les racines, de manière à combler autantquo possible tous
les vides.
Au moment do la plantation,on a soin
degaruirlo fonddit trou à l'aide de gazon
battu qu'on enlève au terrain inculte voisin. Los racines reçoivent la bonne terre
tandis que la mauvaise terre est placée
à la surface.
Souvent encore ou emploie comme
engrais mélangé à la bonne terre les las
de terre et de gazon qui proviennent du
curage des t'os»és cl des trottoirs des routes. On s'arrange àcct égard avec les cantonniers.
L'arbre ne doit jamais ètro planté
profondé, meut,car les racine.; du pommier
sont traçantes et elles ont besoin pour
se dé\ elopper de recevoir l'azote de l'air.
Le pied do l'arbre doit se trouver dans"
i cave, aprè.-. tassement dos terres, à la
profondeur même qu'il occupait dans la
pépinière.
U11 arbre enterré trop profondément
11e vient jamais bien ou voit" su croissance retardée de 5, (i et 7 ans.
ces régions modérées où les loups vont
devenir les maîtres.
Goude a en horreur M. Le Rail qui le
lui rend bien. Et cet homme qui parle à.
tort ot à travers annonce partout son
intention de tomber M. Lo Bitil. I l
espère quo les autres radicaux so laisseront dévorer par lui sans fairo un geste
do résistance, mais i l aura la peau do
Lo Bail. I l consacrera les meilleures de
sos journées révolutionnaires à saper les
bases do la popularité du bonhomme et
à le couler dans sa circonscription.
C'est devenu pour lui une obsession,
uuo idée fixe. Il en rêve lo jour, la nuit,
à tanlo, dans son lit ot mémo quand il
repose orgueilleusement, comme un roi
Dagobort, suv sa chaiso percée. •
Eh bien ! petit bonhomme vit encore.
Goude s'en apercevra avant longtemps.
Et maintenant, pourquoi, Doris, ces
attaques imméritées contro les pécheurs :'
Votre technicité prouve à l'évidence
que vous êtes un habitant dos bords do
l a m e r ; vous avez certainement passé
voire cnfanco devant le grand décor do
la mer sauvage. Volvo àmo a été bercée
par le bruit familier qui monto chaque
jour de l'immense oryuz drs vents //ronS'^KMjjue <3J* ! a gsSantiafioca.
deurs et vous avez souvent mêlé \otre
On doit planter de bonne heure, c.'cstrespiration é. celle de l'océan fraternel.
Comme les rudes marins de nos ports u-diro aussitôt la feuillée tombée, en
et de nos criques, vous avez du >el dans novembre par conséquent.
le sang. Vous paraissez être du même
'a'oiilirGCc» «Ses [pEanSM.
stock• qu'eux.
Au moment mémo de la plantation,
Pourquoi calomnier ainsi tes misérables, vos frères, au lieu de les conseiller, avant l'enfouissement, ou fera la toilette
de les aider, de lour tendre une main des racines, puis de la it ie : 011 commencera pour cela par enlever avec une
amie et secourablc ?
Cette chose légère, votro plume,possé- serpette à lame bien tranchante toutes
dée de la vertu magique du don d'écrire, les racines brisées, meurtries, froissées
pourrait devenir un auxiliaire précieux ou même simplement desséchées. Les
des gueux de mer. Devenez l'homme de radicelles 011 lo chevelu devront être
ccs hommes, laissez parler votre cœur et conservées pour l a reprise.
La coupe des grosses racines se fera
trempez une fois pour toutes votre plume
en sitllet, cle telle sorte que l'arbre
dans la bonne encre noire de la vérité.
Est-ce oui, Doris? L'ange du repentir paraisse reposer sur des pieds.
Pour favoriser la reprise, il sera bon
vous a-t-il touché do son aile? Vous 11e
bronchez pas. C'est 11011 alors. Et pour- do tremper les racines du sujet dans une
quoi ? Parce que les marins 11c veulent bon i liée grossière composée de terre line
pas adopter la senno devenue votro ot argileuse et de bou>e de vache.
marotte ? ?
Ou bien, dernière hypothèse, faut-il
attribuer vos diatribes à l'été torride quo
nous venons.de traverser et à la vaguo
de chaleur dont l'influence a exaspéré
de •
les nerfs des plus résistants.
Le ciel au moins, dans sa justice,
aurait bien dû donner aux pécheurs malheureux et injuriés la compensation des
alouettes rôties par le soleil. Mais hélas,
Le citoyen Goude est en train do fairo
la manne ne tombe plus dans le désert de la bouillie pour les chats de la réacd'indifférence où nous vivons.
tion, à Quimper, à Landerneau et à
S'il n'y a plus d'équitésousnotre cli- Guilvinec.
mat pour les malheureux pécheurs, ces
Si on 1e laissait faire, et si l'original
hommes qui ont beaucoup vu et navigué que nous connaissons donnait naissance
partout, doivent regretter les régions à beaucoup de copies comme lui, la
equatoriales ou les journalistes n'exis- Franco serait bientôt entro les mains des
tent pas encoro et où les créoles se con- jésuites.
tentent de parler petit r.ègrc et de danser
On 11e sait pas encore si l'œuf a préla bamboula dans les rues.
cédé la poule ou si c'est la poule qui a
DIOGÈNE.
donne naissance à l'œuf. Mais co qu'on
sait bien, c'est qu'après des oiseaux
comme Coude, 011 est retombé chaque
Gauserio agricole fois sous les verges de la cléricaille.
Souvenons-nous clo 1703, de 18'i'J et
cle la commune de 1871.
Chaque progrès de Goude est un pas
fait directement vers la réaction cléricale et les coupe-jarrets de la calotte.
3 * r é | > a r a t i » i i dis t e r r a i n .
G A R C E T T E
Plantation du Pommier
Le cultivateur n'est pas jardinier et,
pour lo choix dos sujets, il devra .s'adresser do préférence à 1111 pepiniéristo du
pays, semant et greffant lui môme des
variétés du pays sur les éyrains obtenus
en pépinière et parmi lesquels i l aura
fait un choix judicieux.
On doit autant que possiblo planter
les lignes du Nord au Sud, surtout
dans un terrain en penlo au midi, à 15
mètres d'intervalle entre elles. Dans
chaque ligne, les plants seront espacés
do 7, 8 et même 9 mètres les uns des
autres, suivant lafertilité plus ou moins
grande du terrain.
La direction du Nord au M i d i permet
au soleil de frapper les branches de sos
rayons pondant tout le temps qu'il reste
au-dessus de l'horizon, c'est-à-dire dopuis son lever jusqu'à sou coucher, et
l'on sait combien la lumière et la clia
leur solaire sont indispensables à la fruc
tification des arbres ; ce que les arbori
cultcurs ont coutume de résumer par le
dicton ;
Pas de lumière, pas de fruits I
Les trous doivent être faits longtemps à
l'avance, afin de permettre aux agents
atmosphériques d'influencer favorablement la terre extraite.
Les trous doivent avoir dans les
terrains ordinaires 2 mètres de long sur
2 mètres do lurgo et dans les terrains
élevés, pierreux et desséchants 't mètres
carrés.
Dans les terrains mouillés, le frèro
l l e n r i , conseille de planter sur butte
Au lieu de fairo un trou, 011 place les
racines sur le sol en ayant soin de les rec o u v r i r suffisant mont avec cle la terre prise
ontre les lignes, do façon que les racines
supérieures so trouvent sur une couche
" do 0 m. 15 à 0 m. 20 d'épaisseur.
Pour maintenir l'arbre, ou aura soin
de placor un tuteur solido qui sora mis
CITOYEN
permettre aux commissions des Finances
et de l'Intérieur d'examiner les propositions de M M . Lo Bail, Plouzanc et
Goudo.
Un quart d'heure plus tard, la séance
est reprise. Au nom des deux commissions, M. Louppe donne lecture d'un
rapport concluant :
1° au.vote d'un crédit de 15.000 francs,
dont les 2/3 seraient répartis par la
commission départementale entre les
familles des victimes du Finistère,l'autre
tiers devant être versé à la souscription
nationale ; 2" au vote, à titre purement
exceptionnel, d'un secours de 300 francs
en laveur des victimes de la catastrophe
de la Loire.
DIOGÈNE.
On sait qu'à la domande d'un grand
nombre cle membres du Conseil général
du Finistère, notre assoniblco départementale a été convoquée eu session
extraordinaire, le samedi 21 octobredernier, pour examiner une proposition
d'allocation de secours aux familles des
victimes de la catastrophe de la Liberté.
Cette session, qui ne comporte qu'une
séance, est ouverte à 2 h. 30 do l'aprèsmidi,sous la présidence do M. Delobeau,
sénateur, président du Conseil général.
M. Chaleil, préfet du Finistère, assiste
à la séance. M. T i r i l l y , l'un des secrétaires, procède à l'appel des conseillers.
Ceux-ci sont au nombre de 3!>.
DSiMCOUB'M d<x VÏ. SÏÎ'tolH'iSBl
M. Delobeau prend le premier la
parole et rappelle que la session d'août
du Conseil général était à peine terminée lorsqu'à] rivèrent, à quelques jours
d'intervalle, l'accident si cruel de la
Gloire, puis l'épouvantable catastrophe
de la
Liberté.
« Notre population finistérienne fut
surtout éprouvée, dit M. le Président. 11
ne pouvait en être autrement, puisque
ce sont des marins bretons qui forment
la grande majorité de nos équipages, et
que notre département, à lui seul,
compte soixante-treize victimes con
nues. »
M. Delobeau ajoute q u ' i l ne saurait
suffire, en ces jours de deuil, de pleurer
110s morts. Il faut secourir ceux qui restent après eux et c'est pourquoi, d'accord
avec l'unanimité cles membres de l'assemblée départementale, i l a cru devoir
provoquer cctto réunion extraordinaire
« pour adresser d'abord un salut aux
glorieux enfants du Finistère morts pou
a France en service commandé, puis
111 témoignage de grande compassion, à
leurs familles en leur envoyant l'expression émue cle nos-sympathiques condoléances, et aussi en volant un crédit que
vos commissions clo l'intérieur et des
finances réunies vont vous proposer
pour venir à leur secours »
« Nous dirons aussi à la Marine, dit en
terminant l'orateur, toute la part quo
nous prenons à son immense douleur
et nous demanderons au ministre qui préside a ses destinées de prendra cles
mesures énergiques pour que cles désastres comme ceux de la Liberté et de
l'Ièna 11e puissent so renouveler. (Marques d'assentiment).
K«-|ioaaftr «8e M . Ic P i r f c t
UN INCIDENT
*
Ce n'est pas moi qui ai soulevé la question... ( Exclamations).
M. Maissin continue en disant qu'il
adressa en 1908 des révélations fort graves au ministère, mais quo ces révélations furent étouffées.
M Le Bail.—Je
ne vois pas pourquoi M. Maissin a tiré ici ce coup de
pistolet; pourquoi i l nc l ' a pas tiré
ailleurs et plus tôt !
M. Maissin. — Parce qu'ici j ' a i le
droit cle parler au nom du canton finistérien que je représente. Du reste ajoutet-il, je ne demande pas la discussion...
(Nouvelles
exclamations).
M. Hémon. — Surtout pour 11c rien
dire !
M. Le Bail. — M. Goude a raison ;
vous en avez trop dit ou pas assez.
M. Le Louédec. — Vous prétendez
avoir désigné des coupables. Nommezles !
M. le Préfet fait remarquer de nouveau que la question soulevée par M.
Maissin dépasse les attributions de l'assemblée. I l prie M. le Président de
passer à la question préalable.
M. Iiémon. •— I l est évident que cette
discussion est déplacée et qu'elle n ' a
que trop duré.
M. Maissin. — Cc n'est pas moi qui
l'ai provoquée. (Vives
protestations).
M. Maissin domande que sa déclaration figure au procès-verbal delà séance.
Puis, répondant à une interruption de
M. Lancien, i l prend ce dernier à partie.
O11 entend lo mot malsonnant de
« sottise »...
M. Lancien — M. Maissin, je 11e suis
pas encore justiciable de M. le D
Meilhou. (On rit). :
M. Maissin, demande la parolo avant
qu'il soit passé au vote.
II dit que, pénétré des devoirs que lui
impose ou mandat, il veut faire une
gravo déclaration au Conseil au nom
« des mères bretonnes q u ' i l a la charge
de représenter clans celle assemblée ».
Lo conseiller général cle Landerneau,
d'une voix emphatique, donne alors
lecture d'uno longue déclaration au
sujet des causes qui ont déterminé
alasfrophe de la Liberté.
Nous avons le droit de fairo remarquer
tu gouvernement, dit-il, que le sang des
ictimes finistériennes clo la Liberté
lé répandu sans nécessité pour
él'enso du pays.
u Jo le fais avcc d'autant plus d'énergie coiitinuo M. Maissin, que depuisusieurs années, je lutte pour cetto
[ucslion. J'ai pu dire à qui de droit
pie si tout le monde avait fait son
devoir, Vléna n'aurait pas sauté et 111011
affirmation est restée sans réplique. Je
dis aujourd'hui avec non moins d'énerie que si 011 n'avait pas caché la vérité
|iio j ' a i dite, et si notre éminenl ministre de la Marine l'avait connue, il n'au:ait pas laissé introduire dans les flancs
de la Liberté
les poudres qui l'ont
anéantie.
Les coupables sont donc ceux qui,
sous les gouvernements qui ont précédé
le ministère actuel, ont étoulïo mes
paroles pourtant véhémentes et caché
nies écrits pourtant virulents ».
Celte lecture provoque, comme 011
pense, un certain mouvement parmi les
conseillers présents.
M. le Préfet. — Je 11e comprends pas
les allusions que vous avez faites, M.
Maissin, mais, en ce qui concerne le
ministère actuel, je ponte que ses déclarations énergiques ne peuvent laisser
îuciin doute sursa volonté de faire toute
la lumière sur la catastrophe de Toulon
et d'en rechercher toutes les responsabilités.
M. Chaleil fait remarquer à M. Maissin, qu'en sa qualité de fonctionnaire
clu gouvernement, i l avait le devoir de
s'adresser à celui-ci plutôt que de lancer
de„paicilles déclarations devant le Conseil général, qui n'a pas la possibilité
d'en discuter.
M. Maissin. — Jo ne mets pas le
ministère aclue^en cause.
M. Goude. — Chacun d'entre nous a
été sans doute ému par la forme très
grave de la déclaration de M. Maissin.
Pour ma part, j'estime q u ' i l en a dit
trop ou pas assez.
S'il y a eu « sabotage » de la part du
Gouvernement, si vous connaissez les
coupables, dites-le !
M. Maissin. — Si je connaissais les
coupables, je les nommerais ; mais deuS
ministères sont passés depuis. I l y a
certainement un responsable; ce n'est
pas le Ministre actuel.
M. le Préfet, qui parle ensuite, veut
s'associer aux paroles si nobles et
généreuses qui viennent d'être prononcées par M. le Président du Conseil
o éuéral. 11 renouvelle aux familles des
Liberté
mal heureuses victimes do la
l'expression do sa douloureuse sympa
tliie.
« La généreuse pcusd£ que vous avez
apportée à cos familles, ajoute .M. le
A p r è s deux mois passés à soigner sa
Préfet, aura un long retentissement
méchante humeur, Goudo a reparu sur dans le pays breton, et lo département
la scène. Il marche sur uu pied. Pen- du Finistôro vous en sera particulièredant trois mois le pied remue et pendant ment reconnaissant ».
trois autres mois il 11e va plus.
Le petit bonhomme est épouffi cle m o t i o n «le "ilVI. I.e iS:iil et P l o u z a n é
lui-même. Comme Goyen, il éclate do
vanité.
Il 11e parlo jamais de son collectivisme.
Cc 11'est pas avec du vinaigre qu'oïl
attrape les mouches. Alors, Goude se
borne à se montrer super-radical.
Il
fait delà surenchère radicale. En voulezvous des réformes
jo les vole toutes,
mais je 110 donne pas 1111 liard pour les
réaliser. Je redeviens socialisto unifié
quand il s'agit de voter le budget.
Et cc gros petit homme pusse son
temps à débiter des fagots et à luire
avaler des couleuvres aux gogos qui se
réunissent pour l'entendre débiter ses
boniments
M. le président donne lecture de la
motion suivante, déposée par M M . Lo
Bail et Plouzané :
Goude rencontre rarement des contradicteurs dans ses tournées. Des curés,
parfois. Entro eux, la lutte est toujours
courtoise. On s'aimo contro les radicaux.
Los radicaux n'osent pas s'aventurer
d a ris ces réunions où l'on s'engueule.
Un unifié comme Goudo évacue facilement un tombereau d'injures dans une
soirée. 11 11e le cède en rien au Père
Ducliosnc revu et augmenté par Robert
Boudin,
Et puis, si Goude 11c demande pas aux
opportunistes la permission cle parler
chez eux, les radicaux sont tenus à cles
égards vis-à vis des modérés.
Les modérés délestent théoriquement
los cléricaux, ils ont une pour bleue des
révolutionnaires, mais ils ont en sainto
horreur les radicaux.
Et les radicaux n'osent pas s'aventurer
pour chasser sur les terres gardées de
M. Goude déclare qu'il s'associe, en
son nom comme en celui de son cama
rade M. Masson à cetto demando de
subvention. I l voudrait seulement quo le
Conseil général prit la même délibération à l'égard de catastrophes qui vieil
draiont à frapper d'autres catégories de
travailleurs.
Le.cas vient de se produire au Gardot
près de Si-Etienne, où 27 ouvrier
mineurs ont trouvé la mort dans une
explosion de grisou, M. Goudo demande
a i Conseil de voter unosommo do 300 f
pour être envoyée, pur l'iutcrmôdiair
do M. le Préfet clu Finistère à soii collé
gue de la Loire, et être distribuée au
familles des victimes (Marque
nènérale
d'assentiment).
Le Conseil général du l'inislère, réuni en
session extraordinaire, adresse aux familles
des victimes de la « Gloire » et de la
« Liberté » ses respectueuses condoléances
cl demande aux Gouvernement et aux
Chambres de rechercher toutes les respon
sabllltês el de prendre les mesures d'ordre
administrait! et financier propres â éviter
le retour de pareilles catastrophes.
Le Conseil général vole une somme de
15.CCC francs, destinée ii être répartie
deux tiers entre les familles des victimes
du Finistère et un tiers entre les famille
des autres victimes.
L ' a i h «le* C o n i n i 2 » « i o i i N
On suspend ulors la séanco, afin de
E c i t i ' r v c n t i o i i «le M . L e B a i l .
M. Le Bail fait remarquer que la proposition q u ' i l a eu l'honneur de faire au
Conseil général n'a pas seulement pour
objet un voto de secours. Elle tend aussi
à demander au Gouvernement de rechercher les responsabilités, puis de prendre
toutes les mesures nécessaires pour empêcher le retour cle pareilles catastrophes.
Il faut, une fois pour toutes,abandonner l'idée d'avoir une marine à bon
marché.
M, Le Bail arrive à l'atlirmation apportée tout à l'heure par M. Maissin.
— J'ai eu l'honneur, dit-il, de faire
partie de la commission d'ciiquèle sur
l'affaire do Y léna. Nous avons là entendu toutes los personnes qui avaient
à l'aire uuo révélation quelconquo.
J'ai établi moi-même, continue t-il,
1111 questionnaire qui a été adressé
à tous les directeurs clo poudreries. Si
M. Maissin avait une révélation à l'aire,
l'occasion était bonne. Or, nous avons
tous lu les rapports fournis parles directeurs do poudreries, y compris ceux du
Finistère, et nous n'avons rien trouvé
qui ressemblât à une révélation.
En ce qui concerne la catastropho de
la Liberté, l'enquête a été faite par lo
Gouvernement alors que lo Parlement
n'était pas réuni. A la rentrée des Cham
lires, il sera loisible de nommer, si 011 lo
jugo utile, une commission spéciale.
M. Le Bail estime qu'il faut que l'en
quête soit faite do façon impartiale et
complèlo et quo les conclusions de la
commission qui on sera chargée soient
volées par les Chambres.
M. Lo Bail s'adrossant (i M. Maissin
continue :
— Si vous avez appris quelque chose
après l'envoi de votre rapport, pourquoi
110 l'avoz-vous pas dit ?
M. Plouzané. —1 J'cstimo moi aussi
(j 110 vous en avez dit trop ou pas assez.
Vous accusez formellement quelqu'un
vous le connaissez, parait-il. Pourquoi
ne le nommoz-votts pas? Parlez I
Itli iHnlftuln NC r é i ' u s e ï
M. Maissin.
Cela dopasso los attri
butions du Conseil général (murmuresJ,
En revanche, s'il esl nommé, i l se
propose d'offrir à ses électeurs un petit
Henriot en pied, en faïence de LocMaria, avec une petite horloge au milieu. La mode n'est plus aux feûilles
de vigne aujourd'hui.
Aux ouvriers, i l promet de réaliser
l'union du capital et du travail. Quelle
blague ! Autant vaut promettre la lune.
Aux cultivateurs, i l promet la réorganisation des penty, l'établissement d'un
pont sur l'Odet, la création d ' u n bassin
à flot et des chemins de fer à la douzaine ! ! !
On dit même que, s'il est nommé,
comme le maire de Pékin, pour rendre
1111 solennel hommage à l'agriculture, i l
se propose d'ouvrir la terre avec une
charrue d'or chaque année à l'époque
des semailles. Les paysans fourniraient
la charrue grâce à une souscription pu- '
blique lancée par les curés, et l'évéque
viendrait bénir la première poignée do
grain doré confiée aux sillons de la terre
éventréc.
Aux commerçants, Henriot promet la
concordance des trains.
I l ne faut jamais parler de corde dans
la maison d'un pendu. Et le train qui
mène au succès, c'est vous qui le manquerez dimanche soir... je vous le prédis,
M. Henriot.
La clôture.
M. Iiémon réclame la clôture. I l 11e
faut pas, dit-il, qu'on apporte ici des
discussions particulières.
M. le Président intervient enfin et dit
qu'il y a un autre endroit ou cette ques
tion pourra ôtre discutée.
Et tandis que M. Maissin se rasseoit,
l'air enchanté de son éclat, on passe au
vote sur lo rapport de M. Louppe qui est
approuvé à l'unanimité.
La séance est levée à -4 h. 1/4.
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TRMmmouEs
M. Mazé se présente commo candidat
unifié.
Henriot est jaune, Mazé est rouge. En
malaxant les deux on aurait de 1 ' oranyé,
et si Henriot se décidait enfin à payer à
boire, on aurait de l'orangeade.
11 y a Mazé et Mazé. O11 avait d'abord
cru qu'il s'agissait d'un ancien élève do
l'école normale de Quimper, devenu
docteur ès sciences physiques et préparateur à l'Institut Pasteur. I l a fallu en
rabattre. 11 11e s'agit plus que du petit
Mazé, d'Ilauvcc, un rigolo, un peu fanfan, qui a toujours l'air, quand il parle,
de se moquer des autres et do lui-même.
Quand i l se prépare à haranguer le
peuple, il s'avance sur la scène, la boucho en cœur et lo jarret cil avant, i l ne
lui manque qu'un bouquet. Ou croit
qu'il va demander la main d'une riche
héritière.
C'est Coude qui u épousé l'héritière... la
princesse. Lequariier-maitre mécanicien
a bien dirigé sa barque. Vive la mécanique et tâchons d'en faire autant. Après le
Conseil général, viendra la députation.
Pour Goude, ça y est. Masson a le numéro deux, et on m'inscrit avec le numéro
trois. Quinze mille balles, ce n'est pas
à dédaigner.
L'autre soir, une voix montait du
Mont Frugy : « Peuple de Quimper et
autres lieux, je t'aime de toutes les
forces unifiées de mon âme. Avant de
te connaître, j'avais pour toi une passion
violente, fougueuse, emportée, irrésistible. A ta vue, ça été le coup de foudre. Je
sens que je nc pourrai plus vivre sans
toi, ô mon ange, ô ma passion. »
A sa fenêtre, Henriot, ahuri, écoutait cette tirade sentimentale débitée par
une voix câline.
C'était Mazé qui s'adressait à la foule,
à la multitude, mais d'une voixsidouce,
si jeune, si sentimentale et si pénétrante, qu'Henriot, sous le charme,
croyait que c'était la popularité qui, de sa
voix de sirène, l'invitait à prendre avec
l u i dans l'azur un peu assombri du ciel
élecloral son vol nuptial... vers le succès.
FANTASIO.
P. S. — Parmi les candidatures qui
se posent dans l'élection de Quimper, i l
n'y en a qu'une de sérieuse, celle de M .
Canet, président de la Chambre de
Commerce.
Après M . de Servigny, i l nous a fallu
dire hélas ! Devant les candidatures de
M . Henriot et celle de M . Mazé, i l importe de crier : Holà !
Dimanche, à Landerneau, où les groupements républicains présentaient d ' u n
commun accord deux candidats,ceux-ci
ont été mis en ballottage grâce à l'intervention cles unifiés. Si par impossible un
de nos amis so trouvait en minorité au
second tour de scrutin, "la faute eu serait
aux partisans do M. Goude.
I l en est de même à Quimpor.
Les républicains cle gaucho ont le devoir de déjouer cotte nouvollo manœuvre.
Les radicaux, les socialistes républicains devant l'impudence de la droite
qui devrait so terrer, ot devant la divorsion uno fois do plus tentée par les goudistes qui font le jeu des réactionnaires,
voteront pour M. Canet, par discipline
républicaine.
UNE
RECTffK*T»ON
Nous recevons de M. Pierre Mazé,
chef de service de chimie et bactériologie agricole à l'Institut Pasteur, àParis,
la lettre suivante :
Monsieur le Rédacteur,
Je relève dans le dernier numéro du CiLes Candidats
amusants.
toyen (21 octobre 1911), journal républicain
du Finistère, un renseignement ambigu sur
Le Frère Henriot
lo citoyen Henri Mazé, instituteur-adjoint
et le sans-culotte fflazé
à Hanvec, qui peut jeter la confusion dans
l'esprit de mes compatriotes.
Né à Tréftévénez, canton de Ploudiry,
Finistère, ancien élève de l'Ecole normale
de Quimper, ancien professeur d'Ecole Nor«
maie et d'Agriculture ; Ingénieur agronome,
docteur ès-sciences, lauréat de l'institut,
Henriot, manufacturier, est candidat chef du service de chimie et bactériologie
libéral. II 110 nous dit pas s'il est indé agricoles de l'Institut Pasteur, Pierre Mazé,
de nom, je nc suis pas candidat à la fonction
pendant.... du clergé. Libéral, il 11e
laissée vacante par la démission d'uu con*
pourra donner, commo les jolies fem
seiller général de Ouimper.
mes, quo co qu'il a.
Jet ne professe aucunes théoiies collecti'
Henriot sera un candidat sec. I l a an- vistes, dans lesquelles les champions du
noncé urbi et orbi q u ' i l ne paierait pas sabotage recherchent l'excuse de leurs actes
criminels, et le mobile des lévices récent»
à boire*
* L E CITOYFN
im—nmmmmiimiiMiiii IIIHI
MINM nmp'i nu
Mercredi l'' r novembre. — Trégunc, Daou- lous les points du canton, pour assister à
Mais pourquoi alors réclamer la liberté
las, Lannilis, I.e Relccq (enPlounéoiir-Mé- cetto solennité. Dans les rues dubourg, dès de l'enseignement si c'est pour la refuser
nez).
B AKIDAGES
A V E C
e t S A.ISTS
RESSORT
Jeudi 2. — Pont-Croix, Pont-l'Abbé, le malin, les drapeaux Holtentaux fenêtres, aux républicains ? Liberté pour tous ou moI.a Roche, Chàteaulin, Carhaix (duro 8 les bigoudennes enrubannées circulent nopole do l'Etat. Voilà le dilemne "auquel
lias pour Varices — Ceintures Abdominales
jours), Mespuul, Sentir.
joyeusement. Au son de la Marseillaise les curés acculent les républicains !
Vendredi 3. — Pouldavid (on Poulder- exécutée par d'excellents binious, une foule
Le prêtre se dit le seul représentant du C E I N T U R E
P L A S T I Q U E , assurant la r é d u c t i o n rapide de
gat), Saint-Sauveur.
se dirige vers la vaste grève de Pors-Carn, vrai Dieu.
Y embonpoint,
r e c o m m a n d é e p o u r les Maladies
d e l'Estomac,
d e l'intesoù vont avoir lieu les courses de chevaux.
A côté dos paroles et des exemples de tin, lictn mobile, IJtose, Déplacement
des Organes, e t c . . .
H'iu-riesMii.s m o d e C'est à 10 heures que celles-ci commen- tolérance donnés récemment par l'archeCORSETS de V I L L E et CORSELETS ÉLASTIQUES
cent. En voici les résultats :
vêque d'Albi et par l'évéque de Vannes,
« « . 2 5 , « 9 ft\
et a u - d e s s u s
l r " course au galop. — 1" prix, Le Rest, Mgr Latieule, il y a quelques années, comQUIMPER
20 fr. ; 2" Le Cloacli, 15 fr. ; 3' Nours, 10 fr. ; bien de curés et de prélats intolérants!
4- Rivoal, 5 fr.
Combien d'imperceptibles êtres,
Dc petits jésuites bilieux2° courso au trop. — l - ' Cochon, 20 fr. :
prêtres
De milliers s d'autres
d'autres petits pré
2" Stéphan, 15 fr..; 3' Le Clech, 10 fr. ; 4' Le
Jeunesse Républicaine Quimpéroise.
Qui portent de petits bons Dieux !
Samedi prochain, 4 novembre, aura lieu Rest, 5 fr.
C'est abaisser la religion et rapetisser
salle Rieux le bal organisé par la Jeunesse
\ midi, M. Durand, maire, les conseillers
Républicaine Quimpéroise.
municipaux, M. l'Inspecteur primaire cl les Dieu que d'agir ainsi.
Qu'en pense Mgr de Quimpcret de Léon !
Un très grand nombro do souscriptions instituteurs des environs attendent à la gare
Q U I M P E R — 16, r u e K e r é o n — Q U I M P E R
sont déjà réunies pour cette fêle qui promet
Plo/iévet
les
autoiités
et
les
invités.
Bientôt
descend'êtro des plus brillantes.
Les ossements
des marins
et des
soldats
On peut, dès aujourd'hui, so procurer des d e n t d u t r a i n M M . L O H u i t e t P l o u z a n é
deur tenté sans violence par le nommé
Pérégrlnaiions unifiées. - Un qui cartes
au siègo. de la Jeunesse Républi- députés, Ilammond, Secrétaire général de du vaisseau (( Les Droits de I il ont me ».
Etienne-Louis Le Faou, âgé de 21 ans,
—
L'exhumation
des
restes
des
victimes
s'en f.Jche 1 — On demande caine Quimpéroise, 21, rue du Sallé, ainsi la Préfecture, remplaçant M. le Préfet,
domestique de ferme, actuellement soldu combat du 14 janvier 1797 continue, sous
quo
chez
M.
I.e
Bourhis,
propriétaire
du
des auditeurs.
du Finistère
Bernard, inspecteur d'Académie, Biger, la direction de la municipalité.
dat au 9e dc ligne à Dieppe, sur la perCaféde Bretagne.
Tandis quo la lutte entro blous ot
conseiller d'arrondissement et de nombreux
I.es squelettes intacts so touchent étroitesonne d'une enfant de 13 ans, Marie
Conférence publique. — Vendredi 27 amis. Tous sont venus pour apporter à nos ment dans les vastes fosses où on les a
blancs so prépare à Quimpor, dans lo
La 4« session de la Cour d'Assises du
remoncalme ct le silence, lo citoyen Goudo et octobre à .S heures du soir, sallo du Gym- maitres, à notre école, un témoignage de alignés au moment de l'inhumation. Il est Finistère s'est ouverte lundi 23 octobre, Louise P..., a Combrit. Les faits
er
impossible de donner un coup de pioche sous la présidence dc M. Frétaud, con- tent à la nuit du 30 avril a 1 mai derMazé, son disciple, parcourent notro nase municipal, sous les auspices dos sympathie.
nier.
sans amener des ossements.
canton pour y répandro la bonne parolo coopératives do consommation La Fraterseiller à la Cour d'appel dc Rennes.
On so rend en cortège vers l'école dont
Les débats ont également lieu à huisIl
est
grand
temps
de
se
hâter,
car
la
mer
socialiste.
nelle et La Solidarité, conférence publique
A udiencc du 2-1 octobre
clos. M. Jacquier soutient l'accusation
Samedi, M M . Masson ct Mazé ont et contradictoire avec projections lumi- M. le maire fait les honneurs. Les nouveaux déferle par-dessus la l'alaise basse où repoLa Cour entre en séance à midi et, et.M 0 Georges Le Bail fils, présente l a
locaux bion aménagés, spacieux et large- sent les corps des héros morts pour la
fait uno réunion à la salle du Gymnase
neuses par le camarade Daudé Baticel, ment éclairés sont tout à fait confortables.
atrie.
après
lu déclaration d'ouverture d'usage, défense de l'accusé.
devant demi-salle. l.o premier a ressassé
C2o n e n r n e a u
il est procédé à l'appel des jurés.
Le Faou est condamné à treize mois
toutes les vieilles histoires chères au secrétaire général de « l'Union coopéraC'est une école superbe dont le distingué
Cri du Peuple, et beaucoup parlé dc tive », sur la coopération.
architecto qu'est M. Deroux a dolé St-GuéI.a canaîM'toU'. — Mme Vve Clé- de prison.
Obsèques de M. Bouteiller. — Samedi
Les daines sont instamment invitées.
son rèlo an Conseil général. Le second
nolé.
A udiencc du 25 octobre.
dernier onl eu lieu les obsèques de M. Bou- mence, épicière à Quimperlé, s'aperceEntrée gratuite.
a déclaré qu'en posant sa candidature,
l'ta B n c e t t d i a i r e . — Le 24 août derAprès un apéritif d'honneur a lieu 11 ; ban- teiller, Administrateur de la marine à Con- vait, le matin du 29 mai dernier qu'un
il n ' a pas escompté le succès (J'te crois).
Sauvetage.
Lundi dernier, vers 3 h. 1/2 quet au grand hôtel Marot. En dehors des carneau, décédé presque subitement à lîtec malfaiteur s'était introduit pendant la nier, entre 2 h. 1/2 et 3 heures de l'aprèsCe jeuno M. Mazé est du reste un can- du matin, uno dame veuve Priant, habitant
personnalités déjà citées, nous remarquons : où il passait un congé d'un mois pour, se nuit chez elle, en escaladant une fenêtre midi, l a dame Teurnier, débitante à
didat comme on en voit peu. A Penhars, ruo Neuve, est tombée dans l'Odet, à lu
Croix-Penot en Pleyben, s'apercevait
le lendemain, où i l pérorait devant dix- cale du Pont-Firmin, quelque temps après, MM. Deroux architecto, Le Moigne, entre- renieltreet de ses fatigues et de la maladie de dont i l avait brisé le carreau, et qu'il
quelle
feu s'était déclaré dans un tas de
preneur,
Moynard,
de
Pont-l'Abbé,
Bony,
avait
dérobé
une
certaine
quantité
dc
M.
Michelet,
camionneur,
prévenu
par
foie
qui
lo
minait.
huit personnes bien comptées et ...deux
I.e Syndical et la Coopérative des patrons- marchandises, beurre, graisse, sucre, paille placé dans son jardin, à un mètre
chien. « je mo f...iche des voix citoyens, Mme Dalidee, réussit, non sans peine, à contrôleur principal des contributions direcretirer la veuve Priant de sa fâcheuse situaa-t-il dit, cc que je désire, c'est expri- tion. A ce moment, la marée était basse, tes, Le Normand, percepteur, Loréal, Dés- pêcheurs, lo personnel de la marine, la œufs, -etc..., représentant une valeur de seulement du pignon d'une grange
attenante à la maison d'habitation. Mme
mer mes idées socialistes ! »
mais vu l'état d'ébriété do la vouve Priant, obéîmes, Le Bosser, Caugant, Ar/.cl, Cos- société d'assurances avaient offert de su- 200 francs environ.
Et l'auditoire do rire sous capo, tandis celle-ci se serait infailliblenant noyée sans quer, Louarn, Morvan, Coquelin, llémery, perbes couronnes ; les deux premières
Les soupçons se portèrent sur le Teurnier, ainsi que son mari et une
quo l ' a m i . K e r v e i l l a n t , assis à côté du l'intervention rapide de M. Michelet.
instituteurs, Calvez, syndic, Tréguier, com- étaient portées par des marins de l'Etat. nommé Louis-Marie Boulbar, 29 ans, autre personne qui se trouvait dans son
« conférencier » d'applaudir comme un
Des amis do la familles avaient apporté de maçon à Quimperlé, dont certaines per- débit accourut et purt, en quelques
Le Concert (le Bienfaisance. — L'abon- missaire de la fête.
seul homme.
Les convives, au nombre de 150 environ, magnifiques couronnes en Heurs naturelles. sonnes avaient remarqué, pendant la minutes, arrêter l'incendie, avec l'aide
dance des matières nous oblige à remettre
— Ouah ! ouah ! fit le cabot.
Sur le corbillard, on avait déposé le ^.abro, nuit du vol, los allées et venues sus- du nommé Pierre-Jean Lanniel, âgé do
fout
honneur au repas excellent.
Et la séance fut levée sur ces marques la publication du compte-rendu de cette
48 ans, journalier agricole.
Au Champagne, M. Plouzané remercie les épaulottes et le chapeau du regretté pectes. 11 l'ut en ellel reconnu coupable,
soirée organisée par la Chorale Quimpéde sympathie.
Or, cc dernier, le feu éteint, déclara
A Pluguffan, l'accueil fut plus frais roise au profit des victimes de la Gloire et- M. Ilammond, M. L.e Bail, M. l'Inspecteur administrateur. Lescordonsdu poêle étaient la plupart des objets dérobés ayant»été
encore. Notre homme ayant été expulsé de lu Liberté• Disons qu'elle a obtenu le d'Académie et M. l'Inspecteur primaire, tenus par MM. Dard, Administrateur dc la retrouvés à son domicile. Mais, au cours spontanément q u ' i l en était l'auteur
dès qu'il voulut ouvrir la bouche.
d'avoir bien voulu assister à cette inaugu- Marine à Quimper, Courtin, lieutenant de de la perquisition et sur les déclarations volontaire. Arrêté ct interrogé sur les
plus brillant et le plus légitime succès.
1
Pendant ce tomps, M . Goudo luiration. L'orateur, dont l'allocution esl très réserve et Mairo de Lanriec, lo D ' Lucas ot Irè.- nettes de sa femme, on établit aussi raisons qui l'avaient poussé à comEtat-Civil du 19 au 25 octobre 1911. —
mémo (saluez ! ) s'était rendu au bourg
Mocudé,
pharmacien,
amis
du
défunt.
Lo que Boulbar avaient commis d'autres mettre cet acte, Lanniel fit des réponses
goûtée,
dil
qu'il
a
entendu
les
doléances
Naissances. — Phitoinêno Tanguy, rue do
d'Ergué-Armcl pour y fairo. son petit l'Hospice, l i . — Woncoslas Piriou, rue des des instituteurs du canton, en butte aux douil était conduit par MM. Bouteiller fils larcins au préjudice de plusieurs per- assez vagues.
bout dc causerio. Bien q u ' i l eut fait Gentilshommes, 26. — Tristan Le Golf,
iliaques de la cure. Il parle de la lutte sans et frère, par le personnel dc la marine, sonnes du voisinage.
I l déclara toutefois q u ' i l avait agi
tambourinersa venue, la veille, et retenu Allées do Locmaria. — François Corrin,
cesse
renouvelée dans la contrée de la IV.u MM. Cadiou, Administrateur principal à
Après avoir passé des aveux, Boulbar, sous l'influence dc l'ivresse ct pour se
une sallo, i l trouva visage de bois. Moins venelle du Stéir, 0.
contre la raison, ilu dogme contre l'esprit Brest, représentant le Directeur del'lnscrip- qui comparait aujourd'hui, ne reconnaît venger « du mal que lui faisait le débit,
difficile que le grand roi qui « avait failli
277 Naissances en 1911.
tion Maritime, Le Poncin, Administrateur que lo vol de chez l'épicière ; quant aux qui lui prenait tout son argent. »
(l'fque. Pour mettre lin il cotte levée de hou
attendre », M . Goude attendit... I l
110 Mariages.
cliers dont le prétexte e;i l'éternelle ques- de la Marine à Audierne, Guéiin-Ganivet, autres, i l accuse sa femme d'en être
attendit en vain.
C'est donc sous l'inculpation d'incenDécès. — Pierre Guillermou, 3 ans
M. Goude s'en allait fort marri de Goarem-dro. — Mathias Le Corro, 72 ans tion des manuels ;-c î.'iiri :s, i l esi urgent attaché au laboratoire de Concarneau. L'n l'auteur.
die volontaire que comparaît Pierren'avoir pas pu sortir ses doctrines lors- s. p., époux Lévénès, rue Saint-Mathieu, qu'une intervention législative viennent premier-maitre suivait le corbillard portant
M. le substitut Brunier occupé le Jean Lanniel.
Les renseignements
qu'un groupe de braves citoyens en K'.). — Mario Jézéquel, til ans, ménagé
siège du ministère public. M'' Louvièrc donnés sur son compte sont plutôt bas.
renforcer les lois do i l' ise laïque et d les décorations de M. Bouteiller.
« chupens » lo croisa.
veuve Né/.et, ruo de Kerfeunteun, 7 bis.
.lispositions relatives
Remarqués dans la nombnjiise assis- présente à la barre la défense de l'ac- On ne l u i connaît qu'un défaut : celui
— Tiens d i t l ' u n d'eux, voilà le Vincent Cornée, 75 ans, journalier, époux voter rapidement les
tance
(nous nous excusons des omissions cusé qui, reconnu coupable avec circons- de se livrer à la boisson d'une manière
au
contrôle
do
l'enseignement
privé.
Monsieur en souliers vernis qui vient Cariou, rue do la Providence, 50. — Marie
Braban, 80 uns, ménagère, veuve Kerviel,
que nous pouvons l'aire) : MM. les Maires tances atténuantes, est condamné à constante.
M. Bernard, inspecteur d'académie, renier
nous démocratiser.
Cette affaire donne lieu à un assez
Allons, allons ! voilà une candidaturo rue Pen-ar-Stang, 0. — Jeannès (enfant cie à son tour MM. Plouzané ct Le Bail de de Concarneau, Beuzec, Trégunc, Névcz, cinq années dc réclusion.
sans vie), avenue de la Gare, 21.
leur inlassable dévouement à la cause do Riec, La Forêt-Fouesnant ; Lecoz, commisqui s'annonce bien. Mais, nu fait, M .
long défilé des témoins qui précisent les
Audience
clu
24
octobre
435 Décès on 1911,
l'école laïquo et rappelle aux instituteurs saire de police ; Albertin, capitaine ; Castel,
Mazé est-il bien sùr # d'être toujours
A t t e n t a t à l a p u d e u r . — U n mar- circonstances de l'affaire. 11 résulte de
dont 156 aux hôpitaux qu'ils n'ont pas à s'incliner devant les lieutenant des Douanes, Deiber, receveur
candidat *?
chand dc vins cle Brest, nommé Jean- ces dépositions que, contrairement aux
injonctions de ceux qui combattent leur des Douanes ; Patrice, Juge de paix ; GléPublications de Mariages :
Paul Corre, ;igé de 41 ans, est accusé dires de l'accusé, ce dernier n ' a pas
Charles Caradec, cultivateur à Foues- œuvre.
marec, Greffier ; Lamballais, Directeur de d'avoir, le 11 j u i n dernier, attiré dans appelé du secours.
nant, et Mario Philippe, bouchère à QuimLes élections de Landerneau.
M. Brunier, substitut, occupe le siège
M. Hammond, Secrétaire général, remer- l'Ecole supérieure ; Letendre et Bourhis, sa chambre une filletto de six ans sur
per.
MacheLes élections complémentaires qui
cie la municipalité do Penmarch, de l'avoir ofliciers des sapeurs-pompiers ; Le Berre, laquelle i l se serait livré à des actes du ministère public. C'est
Ont eu lieu dimanche dernier, à Landerconvié à une aussi belle cérémonie. Le Percepteur ; Bonduellc ; Guillou ; Deyrolle; contraires aux bonnes mœurs. Corre ne naud qui présente la défense de l'accusé.
neau nécessistent un second tour de
représentant de M. le Préfet parle de l'obli- Billotte ; Lemarié; Cathala ; Guillerme; reconnaît pas les faits retenus par la A 4 heures, le verdict est rendu. I l
scrutin demain dimancho, 29 octobro.
déclare Lanniel coupable, avec circonsQuimper
7, rue Toul-al-Laër,
gation scolaire, de l'instruction obligatoire Joyeau, Sauban, maître du port ; l.e Rose,
Chambre des mises en accusation.
Notre ami M. Cessou, plâtrier, canditances atténuantes. L a Cour condamne
et des projets du gouvernement au sujet des Lozivit, pilotes ; Deymarie ; Le Noénne ;
nÉOl VKIlTI ItE
Sur réquisition dc M° Jacquier, pro- l'accusé à 2 ans de prison»avec sursis.
dat des Bleus dc Bretagne, arrive en le D i m a n c h e 2 9 Octobre ennemis de l'école qui n'entendent , pas
Tanguy, etc.
tête avec 590 voix, tandis quo M. Sulucureur do la République, le huis clos est
désarmer.
hun, également de la liste républicaine
Les Vétérans, le Syndicat et la Coopérative prononcé. M c Feillard du barreau de
M. Le Bail so lève à son tour :
I L A E T E PERDU mardi dans lo
dc gauche, réunit 551 suffrages.
des
patrons-pécheurs, les douaniers et los Brest, assiste Corre.
veston* mode
Il dit toute la joio qu'il éprouvo à so
trajet do la ruo St-Joseph à la ruo du
M M . Guillaume Donnart et Paul Le- Frout, une p l u m e n o i r e .
pompiers
avaient envoyé des délégations.
retrouver au milieu de ses anciens électeurs
Le jury rapporte un verdict d'acquitQUIMPEK
FLW.S.VSîïfr.eiae-testis
roux. candidats des modérés et dos La rapporter au journal.
et amis avec lesquels il vient d'échanger Les drapeaux des vétérans et de la société tement.
réactionnaires, ont obtenu respectivetant de paroles de sympathie. Il adresse un de secours mutuels des marins-pêcheurs
i i i i r c affaire d c iiiwui'*. — La
ment 580 et 578 voix.
salut cordial à son collègue Plouzané dont figuraient dans le cortège.
4>onarnenez
seconde, affaire inscrite pour cette auAu dernier moment, les unifiés ont
adressez-vous à
Au cimetière, M. Cadiou, Administrateur dience est appelée à 4 heures. 11 s'agit
/I la mairie. — Lo dimanche 22 courant, il l'ait le plus grand éloge.
résolu d'entrer eux aussi dans la lutte
en présentant deux candidats, M M . les membres de la Commission des Hos- Il remercie son ami Durand, maire de principal, à fait l'éloge du défunt et a encore d'une affaire d'attentat à la puAlbert Le Grand, employé des chemins pices se sont réunis dans une des salles de Penmarc'h, dc l'avoir convoqué à cette fête retracé sa carrière tant comme Commissaire
do fer et François Bellégou, ouvrier du la Mairie et ont voté en principe l'achat d'inauguration des nouvelles écoles. (( Réunis quo comme Administrateur de la Marine.
port.
dans une haute pensée d'entente, nous Après lui, M. Nicolas, secrétaire de la cood'un corbillard.
M. Goude était venu lui-même la
faisons la promesse de nous montrer fidèles pérative des patrons-pêcheurs, est venu
Bateau chaviré. — Le bateau de pèche à la cause de l'enseignement laïque, ot d'en saluer une dernière fois au nom des marins
veille, faire uno réunion publique à la
Verres garantis absolument purs
salle Blanche. L'exposé dc ses théories Rocambolc, n° 1217 do Douarnenez, patron faire connaître, par la continuité do notre de l'Avenir Conearnois, de la Fraternelle
el armateur Pendenzec, a chaviré dans la
souleva des protestations presque una- journée
soignée des Ordonnances
de Messieurs
les
OCULISTES
do samedi sur la cf>te de Telgruc, propagande, l'utilité et la beauté. I l faut Concarnoise ct de la Coopérative des pa- Exécution
nimes et l'assemblée manifesta nette- par suite d'une violent» rafale. Ce nau- instruire les hommes pour les rendro meiltrons-pêcheurs, le très regretté administraSouvenez-vous
que
ce
que
nous
avons
mentson désird'entendre,non M.Goude, frage eut heureusement pour témoins des leurs et leur inculquer la double notion
cle plus précieux, c'est la VUE !
teur. Il dit cc que fut M. Bouteiller comme
mais les deux candidats unifiés qui se marins qui, surpris par la tempête, so dis- inséparable des droits et des devoirs.
administrateur.
I
l
le
montra
très
attaché
à
gardaient bien dc paraître à la tribune. posaient à regagner le port ; ils se portèrent
Nos maitres sont dévoués, notre enseiC'est dans ces conditions piteuses que à son secours et lurent assez heureux pour gnement est impartial, nos livres sont iriê- ses obligations professionnelles et s'intés'acheva cette réunion avortée. Le len- sauver tout l'équipage et prirent à la remor- proehablos. » U lève son verre à la défense ressant tout particulièrement à ses collaboJ U M E L L E S , FACES A M A I N , B A R O M È T R E S
que le canot naufragé qu'ils conduisirent
demain, jour du scrutin, les deux candi- au
port do Morgat. Il n'y a pas d'accident et à l'action laïque, à l'union et à la solidité rateurs et à ses braves marins pour lesquels
dats unifiés obtenaient 48 ct 47 voix !
il avait une affection sincère.
de personne, mais tous les engins de pêche dil bloc ljlïquo.
Cetto intervention malencontreuse, et le matériel du bord sont perdus.
<5.
P E P I N ,
Opticien,
« Mais je n'oublie pas non plus,ditl'orateur,
Puissent ces témoignages d'estime el
qui ne sert qu'à montror combien sont
que cetle féte réunit les représentants d'affectueux regrets adoucir la douleur dc
I*ou Idcr^at
16, R u e K é r é o n . 1 6 — Q U I M P E R
impopulaires à Landerneau les théories
nombreux de cette raco travailleuse, active toute la famille du défunt à laquelle nous
et la personne du grand pontifie unifié,
Acis. — Le Maire de Pouldergat à l'hon- et. foite, les bigoudens, qui après s'être
rtimTmiTira» n TTI-HffllUI'IOTMir
est la seule cause du ballottage. Sans neur de porter ù lu connaissance cles inté- installée sur cette partie du promontoire présentons nos plus sincères condoléances,
Si vous voulez avoir une bonne chaussure
fri a t. i l »
ollo, nos amis étaient assurément élus ressés quo jusqu'à nouvel ordre ils devront, granitique de la péninsule armoricaine, a
ASILE PUBLIC DES ALIÈNES
Faisant valoir le pied et ce qui vient après :
au premier tour.
de
Quimper.
produit
une
population
admirable
de
paysans
Douceur
chrétienne.—
11
y
a
quelques
L'attache, la cheville, on en a (ait exprès
à l'occasion de chacune des foires de PoulPour être rctardéo, leur victoire n'en
1
Chez Lefèvre, à Quimper, car la chose est très
jours,
le
jeune
Olivier
Mescam,
fils
du
eanlaboureurs el de marins.
david,
le
l"
"
vendredi
do
chaque
mois,
retiest pas moins certaine si tous les répu[sûre
(i Impénétrable aux autres populations,elle toniiier-ciief de Sizun,ayant assez veitement
blicains font demain leur devoir en por- rer dc leur mairie respective un certificat
répondu
à
M.
l'abbé
Bernard
au
sujet
d'une
Cuir,
façon,
le
«
lout
fait
»
ou
le
fait
sur
mesure
incarne et réalise une force extraordinaire observation que l'abbé lui faisait, reçut de
Contentent les clients et sans autres apprêts;
tant leur voix sur les deux représentants attestant quo leur exploitation n'est pas
d'expansion qui l'amène à so répandre la main do l'ecclésiastique une nminesse
Du bon ! du bon marché!—I .es articles sont prêts
infectée de fièvre aphteuse.
dc l'entente des groupes dc gauche.
pour
f
o
u
r
n
i
t
u
r
e
s
diverses
nécesAllons, venez donc à lu o llatle à la Chaussure n
•pai tout et à coloniser on Franco.
gifle.
Pendant plus de vingt uns, avant
Cc certificat devra étro présenté à toule
saires
à
l'Asile
cles
Aliénés
de
(( C'osl aujourd'hui le rendez-vous des desL'enfant ne crut pas devoir tendre l'autre
Veau mégis, veau mort-né, souliers glacés,
l'année 1908 où les réactionnaires s'em- réquisition des agents de l'autorité.
joue, mais en référa ù son père qui réclama Qniœper pendant l'année 1912,
[vernis,
cendants
de
la
race
antique
encore
entourée
parèrent par surprise dc la Mairie, la
des excuses de la paît du doux pasteur aura lieu Je A S aiovcEtilit'e fi-^fi a . Tous dans cet entrepôt se trouvent réunis
du
mystère
des
lointaines
origines.
Je
bois
P
l
o
g
o
n
n
e
c
ville de Landerneau a tenu à honneur
Suns qu'on puisse, acheteurs, leur adresser
aux amisdu clan bigouden. à la solidité des Celui-ci s'y refusa et M. Mescam père, on à la P r é f e c t u r e , à 3 heures de
| reproche
d'élire des représentants républicains à
Tué par les ubeilles. — Le nommé
présence de cette attitude intransigeante,
Venez donc chez Lefèvre et pour n'y pas venir
son conseil municipal.
Hénaff, âgé do 03 ans, s'était rendu chez amitiés bigoudennes, à leur efficacité, à porta plainte au parquet de Morlaix
l'après-midi.
11 ne faudrait vraiment pas pouvoir réunir,
Demain dimancho, ello manifestera su lilie, à Kéroriou-Gorré, en Plogonnec, leur durée. Aux bigoudens, à la Bretagne,
Le tribunal dc cetle ville a, pour cc fait,
Pour les conditions,consulter les Le chiffre, très miteux, de six francs dans sa
cle nouveau ses sentiments dc solidarité pour l'achat dc ruches ; eu les visitant, les terre do rêve et d'action »,
condamné lo 20 courant l'abbé Bernard à
[poche
a flic lies et le cahier des charges.
Uno quête faite pendant le banquet au 10 francs d'amende avec sursis.
républicaine, malgré l'effort combiné abeilles le piquèrent ct quelques instant»
Mœtusaprès
il
succomba.
prolit
des
familles
des
victimes
de
la
Liberté
des cléricaux ct des goudistes.
-rf, 'iOcCv/ir*
CNuii-l'Abbé
a produit uno somme de 40 l'r. 10. Cette
fr Ifr H&LLE &
CHAUSSURE
En avant, Landerneau pour la Répu^'èteauentM
Une Conférence. — Dimunehq après- l'été si réussie s'est terminée par unc.paitio
blique !
1,
Place
Terre-au-Duc,
Quimper
«3e s p o r t s ,
Nécrologie. — Nous apprenons avec remidi, aux Halles, M. l'Abbé Bordron a fait nautique fort intéressante, étant donné
C
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QUIMPES
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È V R E
gret la m o i l de M l l e M a i t l i e - M a r i e - E m i l i c
une conférence publique et contradictoire l'état dc la mer, complètement démoulée.
T e r r è n e , fille de M . A l b e r t T o r r é f i e , coml e voleur du fl\usée
devant un auditoire diversement composé,
Voici le nom des sept lauréats pour Lcy missaire do police à BiOM, âgée de 19 ans.
de Quimper arrêté l.'oiateursillonnisto a fuit connue il convient courses
dc canot : I " prix,Cossec; 2' Jc.iou,
Noie; p u o n s M. et M m e T e n d u e , si dou
l'éloge de l'Eglise, après quoi lo citoyen A l a i n ; 3' ÏSmuon, Louis; 'r Béehenuee ; lourousemeut
éprouvés par ce décès, d ' a c On vient d'arrêter à Paris, l'auteur du Cytncimann n répliqué. Ce Polonais i•.'> nous 5' Jégou, Isidore ; 0' Souron ; 7' MontToit. cepter nos bien vives condoléances.
vol du Boucher au Musée de Quimper. u prêné les beautés du désai tru'ineni et - - j (Au l cil u l HO l'r. de prix I.
Les vainqueurs de l'éprouve cyclistosoiit;
C'est Uft nommé Auguste Thiroloy, d i t toujours quoique Polonais— nous a montré
1" Qtiénet, 15 l'r. ; 2' Folgoas, 10 l'r. ; 3' Le <_',ijii3"«»mMjdiic- d o ÎJ»
T h i r i o n , origiliairo dc Dunkerque, qui les ravages do l'alcoolisme.
mm wtm • • • , w o
j
villégiaturait avec sa femme dans la
Quelque « camarades » dont la tempé- Roux, 5 l'r.
i l " I « K «» * 1 e î - î * t - i » e » ' • » »ft» "»
région. On a retrouvé chez l u i le tableau ronce est proverbiale il Pont-l'Abbé applauOn signale les pèches suivantes, cette
dirent ferme, à la grande joie des audivolé.
La Mission..— La mission risque fort de semaine :
Douarnenez. — 20 octobre : Nombre de
Thiroloy a été arrêter et conduit à teurs.
détourner de l'Eglise des sympathies au
bateaux 150, moyenne 800, prix moyen 28 à
—• 11 y en aura toujours qui « se piqueront lieu do los lui concilier^
Quimper où i l sera interrogé par le juge
30 francs. — 23 octobre : bateaux sorfis 400
lo nez » répondit l'Abbé.
d'instruction,
L'Eglise fait des progrès à reculons dnns moyenne 2 à 3.000, prix moven 31 à 32 fr.
Et, sur celte bonne parole, on s'en fut
24 octobre ; bateaux sortis .{00, moyenne de
nos campagnes,
prendre lin verre...
cent, prix moyen 30 à35 fr. — 25 octobre
On nous nllirme qu'une propriétaire cul- bateaux sortis 90, prix moyen 40 l'r.
mt>(ïli4:<nolé"Pen Hliil'oSi
tivatrice très honorable, n'aurait pas été Concarneau. — 20 octobre : nombre de
FOIRES DE LA SEMAINE
Une Jute républicaine, — Dimanche der- admise à suivre la mission ni au sacrement bateaux soi lis, 200, moyenne 1.200 à 2.000,
Samedi 28 octobre. — Coray, Lo Faou, nier a eu lieu l'inauguration des nouveaux de la pénitence parce qu'elle abait un de prix moyen, 40 l'r.— 23 octobre : bateaux
90, moyenne 0 à 700; prii. moyen
Huelgoat, Plouvorn, Sibiril, Quimperlé.
bâtiments scolaires de St-Guénolé.
scsjlls à l'école communale de Quimper. sortis
41 à 42 fr. — 25 octobre : bateaux sortis'90
Lundi 30. — Plogastel-Saint-Germain,
Malgré la tempête qui souillait et la pluie,
C'est à peine croyable ct c'est pourtant prix moyen 42 francs.
Lesnevon, Pleyben.
nombro do personnes étaient accourues dc vrai,
Mardi 31. — Commaua.
HERNIES-VARICES
à l'égard des cultivateurs dont je suis et dont
jo me flnito d'êtro un des amis les plus
fervents et les plus dévoués du Finistère.
Je m'aperçois d'ailleurs que vous semble/,
hésiter vous-même sur la valeur rie ne renseignement tendancieux qui a pu êtro mis
en circulation par quelque intéressé plus
naïf, au fond, qu'il no voudrait lo laisser
paraître.
Veuillez agréer, Monsieur le Rédacteur
en chef, l'assurance de ma considération
très distinguée.
P. MAZÉ.
.
Ainsi qu'on l a vu plus haut, nous
avions spontanément établi la différence... sensible à fairo entre notre
correspondant M. Henri Mazé(d'Hanvec)
et M . Pierro Mazé (dc Paris). Nous
remercions cc dernier des déclarations
très nettes dont il fait suivre sa demande
courtoise de rectification.
Gr.
3? É J ? X
, -,
S KA T I N G - R I N K
BON MARCHÉ
Pour lous vos Imprimés
F Imprimerie du Citoyen
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voilà Ses secrets <|iii nous permettent, de livrer à
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0
9 à 10.» ; foin, les 500 kilos, 48 à 52; paille, 23
r
me
Etudes de M 0 JONCOUR, avoué-licencié, L e t t r e s è n
P a t t e s Etude de M G A O U Y E R , N o t a i r e
à 28; breuf, le kilo sur pied, 0.05 à 0.70; vaà Quimper et de M° M O R V A N , notaire
à Pont-l'Abbé
l ' O S K ili A E A G E
cho, 0.G0 à 0.05; veau, 0.80 à 0.85; mouton,
à Audierne.
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Nous no recommanderons jamais trop tçiifs, la douzaine, 1.25 à 1.50; poulets, la
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Li
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S'adresser à l ' I m p r i m e r i e Bresouvent qu'il ne faut jamais prendre livraison couple, 3 à -4.»» ; cidro, la barrique, 50 à
L
e
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A
4 Novembre 1 9 1 1
En
l'ace
la
Cathédrale.
en gare d'un ou plusieurs colis sans s'être 55 fr.
En l'Etude
tonne du Citoyen, 21, rue du Sallé,
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assuré du bon état de l'emballago et du
de M" MORVAN,
notaire à Audierne
CHATEAULIN — Marché du 12 octobre. Maladies do l a bouche et des dents
— Quimper. —
contenu.
Froment,prix movon, los 100 kilogs, 24.50;
de Bois de Pins et d'Ormes
1»11
Le H a r d i 3 1 Octobre
Prothèse — Redressements
Touto marchandise qui parvient à destina- soig'.e, 17.50; orgo, 17.»» ; sarrasin, 20.50;
en 6 lots
à 2 heures de l'après-midi
tion, plus ou moins détériorée, doit être avoine, 18.»» ; pommes de terre, 5.50; foin, Consultations tous le jours
de 8 h. clu matin à G h. du soir.
l'objet d'une « réclamation régulière » de les 500 kilos, 48 à 50; paille, 30 à32 ; bourre,
Mise
à
p
r
i
x
totale ; 58.3©© f r .
Premier lot.
la part du destinataire ou do son représen- le kilo, 2.70 à 2.75 ; œufs, la douzaine, 1.»» à
P R I X MODÉRÉS
1.10; cidre, la barrique, 35 à 45 fr.
tant.
U N E P R O P R I É T É sise à A u - f i e s f o r m u l e s d e D É C L A I t . l - S'adresser à M" Gaouyer, notaire.
Une réclamation régulière est la constadierne,
route du Cgp, consistant T i O * i ) i ; V E R S E M E N T pour
MORLAIX. — Marché du 14 octobre.—
rais acacia très secs, touRÉPUBLICAINS I
tation de l'avarie, en présence du chef de Farine, première qualité, les 100 kilos,
en maison, appentis et j a r d i n .
les Rei rai Les ouvrières et paysan nés
gare ; c'est aussi et surtout son inscription 35.»» à 35.50; farine, deuxième qualité, 33.»» ÂliQiiisez-VMBS
H\iJilEJ tes dimensions.
flîï
GITOYEN
« o » t e n r e n t e à l ' I m p r i m e r i e du
M I S E A P R I X : l . C O O I«'r.
au livre de sortie des marchandises. Inscrip- à 33.50 ; froment, 23.50 à 24 ; seigle, 10.50 à eî fasses
S'adresser à M . L E RESTE, Poulabonnai*
vos s
mis.
Citoyen,
Quimper.
tion et constatation doivent être laites 17.»»; sariasiu, 20.50 à 21,»» ; avoine, 18.»»
dreuzic.
Deuxième
lot.
« avant l'enlèvement » de la marchandise. à »».»»; orge, 17.50 à »».»» ; son, 18.»» à T ï ï u d c T d o & F 7 r a n ç ï s G A O Ï Ï Y Ë R
U N E P R O P R I É T É sise à AuI.e destinataire ou son représentant doit 18.50; pommes de terre, G.»» à 7.»»; foin,
notaire à P o n t - l ' A b b é .
toujours vérifier l'état de sa marchandise les 500 kilos, 50.> » à 55.»»; paille, 30.»» à
dierne, Place du Marché, consis« danslovagon » d'arrivée ot s'assurer que 3S.»»; bœuf, le kilo sur pied, 0.80 à 0.85;
tant en maison, cour et j a r d i n .
66
99
le n° du vagon mis à sa disposition ost bien vache, 0.70 à 0.80; veau, 1.»» à 1.20; mouM
I
S
E
A
P
R
I
X
:
«©.«©35
B-'r.
le mémo que celui inscrit sur la lottro do ton, 1.»»; porc, 1.20 à 1.30 ; beurre, le kilo
voilure.
eu gros,3.»» à ».»»loutosles qualités, el eu déOrgane du Parti Radical et Radical-Socialiste
Troisième lot.
cri l'étude
S'il est satisfait, il n'a qu'à prendre l i tail, 3.»» à 3.10 ; œufs, la douzaine, 1.30 a
1.35; cidre la barrique,. 35 à 40; asperges, Bi<t» M a r d i 1-fl- N o v e m b r e
U N E P R O P R I É T É sise à A u vraison.
Au contraire, s'il a à so plaindre do quoi la botte, 0.10 à 0.00 ; salades la douzaine de
dierne,
roule du Cap, consistant
à 1 li. 1. 2
T o u w l e s «SoiurK © 9 ' a a c « i .
que cc soit, il doit le fairo remarquer au têtes, 0.">0 à 0.00 ; artichauts, la douzaine
en maison d'habitation, appentis
I. — U N E F E R M E à Kervennec, et cour.
chef de garo, lui adresser une lettre recom- l.»»à 1.25.
mandée relatant l'avarie, et consigner
DOUARNENEZ. - - Marché du lundi 23 en Guilvinec, louée à Antoine Clé©gsHsa LIRE e n D E U X I È M E PAQE :
M I S E A P R I X : -4.©©® B-'r.
ensuite sa plainte avec ses réserves sur h oetubie — Farine, première qualité, les lien pour 920 francs l'an.
registre des sorties, « sans s'occuper de U10 kilos, 30.75 ; farine, deuxième qualité,
P o u r p l u s amples renseignements
Contenant environ 5 h. 80 a. 48 c.
savoir qui a tort ou raison ».
s'adresser à M° M O R V A N , notaire
31.75; froment, 21.»» à 21.50; seigle, 19.»»; Non compris les communaux.
I.es Compagnies ne reçoivent el ne doivent sarrasin,21.»» à 22.)'»; avoine, I8.»»à 18.50:
à Audierne.
recevoir que des colis pesant exactement I
pommes do terre, leslOOk., 8; foin, les 500
MISE A P R I X ; A & . 9 0 Q SV.
poids indiqué sur la lettre de voilure. Elles kilos, 50 à
; paille, il).),» à 15 ; beurre, le
II. — U N E F E R M E i\ Saintdoivent, en conséquence, remettre les colis kilo, 3.30 ; œuls, la douzaino, 1.40 à 1.50;
r
aux destinataires dans le même bon état
poulets, la couple, 3.50à t.»»; cidre, la bar- Tlieurnel-I/.olla, en Plomeur el
171
elles sont responsables de toutes les avarie
rique, 45 francs.
Suint-Jean-Trolimon, louée à Jo
de route, de même que des erreurs de des
CONCARNEAU. — Marché du 23 oc- seph Boènnec450 francs l'an el le*
tination et manquant de poids.
tobre.
- Farine 1'° qualité, les 100 kilos. impots, el composée :
En faisant comme nous l'indiquons, on est
sur d'obtenir satisfaction, loisqu'une récla 35 à 30 ; farine, 2' qualité, 31 à 35 ; froment,
1° D'une Tenue dont le fonds
25 à 25; seigle, 18 à 2'); sariasiu, 27 à 28;
malion est fondée.
appartient
à la commune de Plo
Ncfus recevons quelquefois des réclama- avoine, IS à 19; orgo, 18 à 11).»»; son, 17'»»
meur,
et
contenant
environ 3h.l(>a.
tions d'un manque de poids dans la mar- à 1S.»)> ; pommes do terre, 5 ;'i 0 IV., les 51)
kilos;
foin,
les
500
kilos,
05
à
70;
paille,
35
2"
Et
d
'
u
n
Champ
fonds et droits
chandise livrée, ou d'avaries survenues en
cours de route par suite do mauvais embal- à 40; buuif, le kilo sur pied, 0.05 à 0.70; contenant environ 3 h. 90 a.
vache; 0.50 à 0.55; veau, 1.05 à » ; mouton.
lages.
M I S E A P R I X ; ©.©O© f r .
«îeixscx<&i3i
G e n s
e t
K n f a n t s
Nous rappelons que, dans ce cas ; « le 0.85 à 0.90 ; porc, 1.30à 1.35 ; beurre, le kilo
destinataire a seul » qualité pour réclamer. en gros, 3 à 3.25 ; on détail, » à 3.50 ; œufs,
Pour tous renseignements s'aSes réclamations doivent être adressées, la douzaine, 1.35; poulets, la couple, 3 à dresser à M" G A O U Y E R , notaire.
0.»»
;
lièvres,
la
pièce,
4.»»
à
5
;
perdrix,
non à l'expéditeur, mais bien à la Compa3
c. u o
gnie d'e transport qui est seule responsable 1.05 à » ; cidre, la barrique, lilt 32; lapins
•TJ o £
rte
garenne,
1.0')
ù
1
70
;
oignons,
le
kilo
au
du poids cl des avaries de roule.
»> . t\ £
2
ffl 3~ 2 .
A3
La Compagnie recevant sans réserves la détail, 0.10; fagots, le cent, 10 iï. ; au détail,
o
a0.20
le
fagot.
O
•
H
32
marchandise des mains do l'expéditeur, lui
3
r : "Kl
ra
donne décharge du poids et accepte les QUIMPERLÉ — Marché du vendredi
QBîace S 4 - ! ï a t ! n ï e u , Ç$tzimper
H 2 w
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X o S»
a. m
emballages. Dès lors, elle esl seule respon- 13 octobre — Farine, première qualité, les
Q »e? "ô\
sable, et si, à l'arrivée, il y a manque de poids 100 kilos, 35.50 à »».»» ; farine, deuxième
3 » s»
Qrand choix de fusils
u» o
-a 3. g >
ou une avarie quelconque, elle doit en tenir qualité, 32.50; froment, 24.»» à »»..»» ; seigle,
CC ** 3
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3
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compte au destinataire. A cet effet, celui-ci, 19.25 ; sarrasin, 21.»» à 22 ; avoine, 18.»» à
de fous modèles
en prenant livraison, « doit faire des réser- 19.»»;.orge, 17.50; son, 10.»»-; pommes de
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POUDRES et ARTICLES de CHASSE
ves écrites » entro les mains du chef do terre, 9.»» ù 10.i» ; foin, les51)0 kilos, 05.»»
s> -a O
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,.c
K
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garo, retirer un reçu do la constatation el à 70.»» ; veau, I. » à ».»» ; mouton, 0.85;
u
SPÉCIALITÉ DE CARTOUCHES CHARGÉES
c
"
8
adresser à la Compagnio une demande en porc, 1.20 à 1.31 ; bourre, lo kilo eu gros,
CJ
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& a w
z o s C
3.)»), et en détail, 3.20 à ».»»; ouifs, la doudommages el intérêts,
u
bm
K}
Échange c l lîéparalioiis d'Unies
H«
En cas de refus du chef de gare de men- zaine, 1.20; p miels, la couple, 4.»» ii 5.)-»;
0 "ô m O
c u
tionner les réserves, avoir le soin de les cidre, la barrique. 20 francs.
PRIX RÉDUITS
o sr -t»
co
3» o C
faire constater par 2 témoins ou un huissier,
2
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U u Q
ou plus simplement les écrire sur le livre
"3
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L e » l'ria't» à C i d r e .
des réclamations déposé par lo gouverneo «n 3 1 cr
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sa
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A
Z
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mont dans toutes les gares.
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Les fruits à cidre.ont été payés, les
£»
«J ITl Ci
Ces réserves à l'arrivée (quelle que soit mille kilos :
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la marchandise) n'engagent en aucune fa(A
Cl
Lo 23 octobre, à Quimper 55 à 00 francs ;
e 3 TI
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çon celui qui les fait (1° destinataire ou son Châteaulin, 50 à 55 francs ; Morlaix, 55 à JEUNE H O M M E , 33 ans, ayant fait
ov «O O
O
«M O
représentant). Elles n'ont pour but que d'é- 00 francs ; à Rennes, 40 à 50 francs ;
éludes, désire place gérant ou régis
tablir la responsabilité de l'expéditeur ou de pommes aigres 00 à 70 francs ; Vitré, 47 à
seur propriétés.
la Compagnie.
49 francs ; Fougères, 50 à 52 francs.
S'adresser au journal.
de
L'expérience a appris que, s'il n'était pas
Du 2i octobre. — I'aimpol, 05à 75 francs ;
JEUNE F I L L E , 22 ans, ayant brevet
fait de réserves, la moindre réclamation n'est Ploërmel, 50 à 00 francs ; Redon, 40 à
suivie d'aucun elïet. L'expéditeur répond 50 francs.
élémentaire, demando place cle gouver
imperméable droit sous
veston, fantaisie, haute noudernière noutoujours : « C'est la faute du Chemin de
fr.
patte, col velours, pareveauté. .
95. 99. 35 fr.
veauté
liante en France ou à l'Etranger.
I.es ('.éréales.
for » ; la Compagnio « C'ost la l'auto do
ments bottes, tissus mélangés et
S'adresser au journal.
l'expéditeur ».
Ou cote lo prix des cent kilos ainsi qu'il
rayures, choix très vamode col velours doublé
pour E N F A N T , 4 à 12 ans,
GARÇON BOUCHER, 17 ans, de
Les réserves ont pour but, nous le répé- suit, pour lo département clu Finistère.
29 f r .
riés depuis
45 fr.
tartan
cheviotte
bleue, boutons
mande
place.
tons, d'établir la véritable responsabilité.
Blés, 24 à 24 fr. 50; seigles, 18 fi\ 75 à
14 fr.
dorés
Ecrire au journal.
Le destinataire qui a fait sos réserves en 19 fr. 25 ; sarra/.ins, 21 l'r. à 22 fr. ; avoines,
imperméable, tissu beige
forme cloche
gare d'arrivée doit, dans les « 24 heures », 18 fr. à 18 fr. 50 ; orges, 17 fr. 75 à 18 fr. 25.
J EUNE F I L L E , 24 ans, demande place
3!» f r .
caoutchouté coupe
très s'oigné...
écrire une « lettre recommandée » au chef
pour enfant, en ratine bleue,
mode
55 fr.
copiste, factrice ou caissière.
de garo pour lui signaler son cas. La lettre
article soigné...
18 fr.
AUTO et VOYAGE forS'adresser
au
bureau
du
journal.
" LECITOYEN "
recommandée « est indispensable », si on
mant
revers
et
col
cheva
ON D E M A N D E des Apprenties Bro
veut obtenir gain de cause.
est composé par
•lièro
lièro en cheviotte anglaise
tout prix.
garçonnet de 4 à 12 ans,
denses.
.49 «V.
imperméabilisée
cles ouvriers syndiqués
toutes nuances,
S'adresser au bureau du journal.
15 fr.
LES M_ARCHÉS
L'Administrateur-Gérant
: P. GUEGUEN
JEUNES C U L T I V A T E U R S deman
m r / i p s u K (!u V 0 Y A G E - le c o 1 f o r QUIMPER. — Marché du 21 octobre. —
dent place clo garçons d'écurie ou autres p j l l i C ù uo niant revers oii forme cheAftctumao P o u r l a classe, cheviotte
Farine, première qualité, les 100 kilos, 31
valière, bande de cuir au bas, avoc
emplois. S'adresser au bureau du Citoyen
pour Jlommes et pour Pâmes
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à 35 ; farine, deuxième qualité, .33 à 31.»»;
ou sans martingale
55 f r .
JEUNE H O M M E , 19ans, bonne instruc
froment, 23à24.»» ; seigle, 20à 20.50; sarraadressez-vous à
tion, demande placo de commis.
sin, 20.»» à 27 ; avoine, 18.50 à 19.»»; orge,
CHEMISERIE, BONNETERIE
ÇHWELLERIE, PARAPLUIES
CRAVATES, FAUX-COLS
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R I M E R I E d u Citoyen
S'adresser au bureau clu journal.
18 à 18.50 ; son, 13à li.»»; pommes de terre,
QUESTIONS COMMERCIALES
M &M
ALLIER
ADJUDICATION
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LE R A D I C A L
Grand journal quotitien politique et d'informations.
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OUIMPER — 24, Rue du Parc, 24 — QUIMPER
CONFECTIONS
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ANTOINE
D'HIVER
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HOMMES
1911-12
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LE FLOCH"
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DU Parc
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rentre en possession clo ses mains,
retient lin cri do joie e t v i e n t a petits pas
clu 28 Octobre 1911.
vers son oncle. E n deux minutes M.
Morlot fut garrotté solidement, mais
avec tant de délicatesse, que >011 sommeil
n'en fut pa» mémo troublé.
François admira son ouvrage et ramassa le livre, qui avait glissé jusqu'à
terre. C'était la dernière édition de la
Monomanic
raisonnante.
Il l'emporta
Pendant cette lecture, François parut
dans
un
coin
et
se
mit
à
lire,
comme un
se calmer et s'assoupir ; il faisait chaud
sage,
en
attendant
l'arrivée
du
docteur.
dans le cabinet du docteur : « Bravo !
H
pensa M. Morlot ; voici déjà un prodige
do la médcciri.o : elle endort un homme
I l faut pourtant que je vous raconte
qui n'avait ni faim, ni sommeil. » Fran- les antécédents cle François et do son
çois no dormait pas, mais i l jouait lo oncle. François était le fils unique d'un
sommeil dans la perfection. I l penchait ancien tabletier du passage clu Saumon,
la téte en mesure, et réglait mathéma- appelé M. Thomas. La tabletterie est un
tiquement le bruit monolono de sa res- bon commerce ; on y gagne cent pour
piration. L'oncle Morlot y fut pris : il cent sur presque loits les articles. Depuis
poursuivit sa lecture à voix basso, puis la mort do son père, François jouissait
i l bâilla, puis i l cessa de lire, puis il de celle aisance qu'on appelle honnête,
laissa glisser son livre, puis il ferma sans doute parce qu'elle nous dispense
les yeux, puis i l s'endormit do bonne de faire des bassesse», peut être uussi
foi, u la grando satisfaction cle sonparce qu'elle nous permet de faiic des
neveu, qui lo lorgnait malicieusement du honnêtetés à nos amis : i l avait trente
coin do l'œil.
mille francs de rente.
Ses goûts étaientoxtrêmemenlsimplcs,
François commença par remuer sa
comme
je crois vous l'avoir dit. I l avait
chaise ; M. Morlot rie bougea pas plus
une
préférence
innée pour cc qui ne
qu'un arbro : François so promena en
faisant craquer ses bottes sur le parquet ; brille pas, et i! choisissait naturellement
M. Morlot se mit à ronfler. Alors le fou ses gants, ses gilets et ses paletots dans
s'approche du bureau, trouve un grattoir celte sério de couleurs modestes qui
lo pousse dans un angle, l'appuie solide- s'étend entro le noir et le marron, I l ne
ment par le manche et coupe la corde se souvenait pas d'avoir rêvé panache,
qui attachait ses bras. I l se délivre, même dans sa plus tendre enfance, et les
FEUILLETON
DU
CITOYEN
rubans qu'on envie le plus n'avaient
jamais troublé son sommeil. 11 no portait
pas de lorgnon, par la raison, disait-il,
qu'il avait de lions yeux ; n i d'épingle à
sa cravate, parco que sa cravate tenait
sans cpingic ; mais le fait esl qu'il avait
peur de se faire remarquer. Le vernis cle
ses bottes l'éblouissait. 11 aurait été fort
on peine si le hasard de la naissance
-l'eût affligé d'un nom remarquable. Si,
pour l'achever, son parrain l'eut appelé
Améric ou Fcrnand, i l n'aurait signé de
sa vie. Heureusement, ses noms étaient
aussi modestes que s'il les eût choisis
lui-même.
donna beaucoup d'amis. I l les aimait
tous sincèrement et faisait leurs volontés
de très bonne grâce. Lorsqu'il en rencontrait un sur le boulevard, c'était toujours lui qui se laissait prendre le bras,
faisait un demi-tour sur lui-même et
cheminait où l'on voulait le conduire.
Notez qu'il n'était ni sot, n i borné, ni
ignorant. 11 savait trois ou quatre langues vivantes ; il possédait le latin, le
grec cl tout cc qu'on apprend au collège;
il avait quelques notions cle commerce,
d'industrie, d'agriculture et cle littérature, et i l jugeait sainement un livre
nouveau, lorsque porsonne n'était là
Sa timidité l'empêcha de prendre une pour l'écouter.carrière. Après avoir franchi lo seuil du
Mais c'cst avec les femmes que sa
baccalauréat, i l s'adossa à cette grande faiblesse se montrait dans toute sa force.
porte qui conduit à tout, et i l resta en I l fallait toujours qu'il en aimât quelcontemplation devant les sept ou huit qu'une, ot si le matin, en ee frottant los
chemins qui lui étaienl ouverts. Le yeux, il n'avait pas v i l quelque lueur
barreau lui semblait trop bruyant, la d'amour à l'horizon, il se serait lové
médecine, trop remuante, l'enseigne- maussade et il eût mis infailliblement
ment, trop imposant, le commerce, trop ses bas à l'envers. Lorsqu'il assistait à
compliqué, l'administration, trop assu- un concert ou à un spectacle, il comjettissante.
mençait à chercher dans la salle un
Quant à l'armée, il n'y fallait pus son- visage qui lui plût, et i l s'en éprenait
ger : ce n'est pas qu'il eût peur cle jusqu'au soir. S'il avait trouvé, lo specl'ennemi ; mais i l tremblait à l'idée cle tacle était beau, lo concert délicieux ;
1 uniforme. II s'en tint donc à son pre- sinon, tout lo monde parlait mal ou
mier métier, non comme au plus facile, chantait faux. Son cœur avait uuo telle
mais comme uu plus obscur; i l vécut de horreur du vide, qu'on présence d'une
beauté médiocre, I l se battait los flancs
ses rentes.
Comme il n'avait pas gagné son ar- pour la trouver parfaite. Vous devinerez
gent lui-même, il prêtait volontiers, E n sans moi que cette tendresso universelle
retour d'une vertu si rare, le Ciel lui n'é'uit point débauche, mais innocence.
vareuse
raglan
vareuse
pèlerines lorraine
pardessus
I l aimait toutes les femmes sans le leur
dire, parce q u ' i l n'avait jamais osé parler
à aucune. C'était le plus candide et le
plus inoll'eusif cles roués ; don Juan, si
vous voulez, mais avant dona Julia.
Lorsqu'il aimait, i l rédigeait en luimême des déclarations hardies qui s'arrêtaient régulièrement sur ses lèvres. 11
faisait sa cour : i l montrait le fond «le
son àmc ; i l poursuivait de longs entretiens, des dialogues charmants dont i l
faisait les demandes et les réponses. I l
trouvait des discours assez énergiques
pour amollir des rochers, assez brûlants
pour fondre la glaco ; mais aucune
femme no l u i sut gré do ses aspirations
muottes ; i l faut couloir pour être aimé.
Ln différence est grande entre lo désir
et la volonté, le désir qui vogue mollement sur les nuages, la volonté qui
court à pied dans les cailloux ; l'un qui
ni tend tout du hasard, l'autre qui ne
demande rien qu'à elle-même ; la volonté qui marche droit au but à travers les
haies et les fossés, les ravins et les montagnes ; lo désir qui reste assis à sa place
et cric de sa voix la plus douce :
... Clocher, clocher, arrive, ou je suis mort I
Cependant, au mois d'août de cetto
année, quatre mois avant de lier les bras
de son oncle, François avait osé aimer
en face. I l avait rencontré aux eaux
d'Ems une jeune fille presque aussi farouche que lui, et dont la timidité frissonnante lui avait donné du courago !
c'était une Parisienne frêle et délicate,
p i l e comme un fruit mûri à l'ombre,
transparente comme ccs beaux enfants
dont le sang bleu coule à ciel ouvert
sous l'épidermc. Elle tenait compagnie
à sa more, qu'un mal invétéré (une
laryngite chronique, si je ne me trompe)
condamnait à prendre les eaux. I l fallait
que la mère et la fille eussent vécu loin
du monde, car elles promenaient sur la
foule bruyante des baigneurs u n long
regard étonné. François leur fut présenté à l'improviste par un convalescent
de ses amis qui se rendait en Italie par
l'Allemagne. I l les vit assidûment pendant un mois, et i l fut, pour ainsi dire,
leur unique compagnie. Pour les âmes
délicates, la foule est une grande solitude : plus le monde fait du bruit autour
d'elles, plus elles se serrent dans leur
coin pour se p a r l e r a l'oreille. L a jeune
Parisienne et sa mère entrèrent de plainpied dans le cœur de François, et s'y
trouvèrent bien. Elles y découvraient
tous les jours do nouveaux trésors,
comme les premiers navigateurs qui
mirent le pied en Amérique : elles foulaient avcc délices cette terre vierge et
mystéricurc. Elles ne s'enquirent j a mais s'il était riche au pauvre : i l leur
suffisait de le savoir bon, et nulle trouvaille nc pouvait leur être plus précieuse
que celle de cc cœur d'or.
Edmond A B O U T ,
(A suivre J
Quimper. — Imprimerie Bretonne du Citoyen, 21, rue du Sallé.
Certifié par lo Gérant soussigné.
Quimper, lè
Vu pour légalisation de la signature ci-contre.
Mairie
de Quimpert le
Le M»Jre<