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Les DEBATS
Votre quotidien national
Six pistolets et un fusil saisis à Adrar
Une cellule de soutien
au terrorisme démantelée
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ationale ont enregistré 179 morts et 1 255 blessés sur les routes du territoire national,
oit durant la période allant du 18 juin au 1er juillet.
L'Algérie prône la vigilance
Flux suspects de Marocains vers la Libye
Gestion de la conjoncture
économique
Les critiques
du RND
C'est parce que la Libye est devenue la "Mecque" des djihadistes de toutes nationalités
que la vigilance est de rigueur pour prévenir le chaos dans ce pays qui aspire à une sortie
de crise avec la mise sur pied d'un gouvernement d'union nationale reconnu par la
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communauté internationale.
Le secrétaire général par
intérim du Rassemblement
national démocratique,
Ahmed Ouyahia a toujours
nié dans plusieurs sorties
médiatiques tout conflit
avec le Premier ministre,
Abdelmalek Sellal notamment concernant la gestion
de la crise financière causée par la poursuite de la
chute des prix du pétrole.
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Matériaux de construction
La facture d'importation en
bais e, la quantité en hausse
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Lutte contre le terrorisme
L'Algérie plaide pour une
nouvelle stratégie mondiale
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Il est estimé à 11,2 % de la population active
La chute des importations
relance le chômage
Par Nabil Benali
L
e taux de chômage est reparti à la
hausse, estimé à la fin 2015 à
11,2% par l'ONS. Pourquoi et quel
lien avec la baisse des revenus
pétroliers ?
Après une décennie de baisse constante, puis une stagnation de près de 5 ans à
N°
1512
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LUNDI
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10%, le taux de chômage a connu une
hausse en 2015, la seconde après un petit
0,6% de hausse en 2014. Il est aujourd'hui
à 11,2% de la population active globalement prise et serait même de 30% chez les
jeunes. Ce qui donne, sur une population
active de 12 millions de personnes, plus de
1,3 million de chômeurs. Cette variation
négative sur le plan économique et social
est aujourd'hui intégrée par les économistes qui interviennent sur le débat quant
aux difficultés que va connaître le pays
durant l'année 2016, en conséquence de la
baisse des prix des hydrocarbures sur le
marché mondial. Et la contre-performance
JANVIER
2016
est mise dans le même sac que la hausse
des prix et des taxes, toutes aussi impopulaires les unes que les autres, pour décrire
la situation difficile du pays. Mais aucun
lien n'est vraiment établi entre la baisse
des recettes budgétaires ou encore la
réduction de l'investissement public et la
relance du chômage, dans ce qui s'apparente à un raccourci qui évite de passer en
revue l'évolution de l'emploi dans tous les
secteurs. Or, une comparaison entre les
chiffres de 2014 et ceux de 2015 donne pas
mal d'indicateurs pour expliquer ce qui se
passe.
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Selon le FFS
Le projet de révision de
la Constitution ne répond
à aucune aspiration
Le Front des forces socialistes (FFS) s'est, une nouvelle fois, exprimé sur le projet
de loi portant révision de la
Constitution, présenté par le
président de la république, il
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ya quelques semaines.
- P R I X : 1 0 D A - H T T P : / / W W W. L E S D E B AT S . C O M
2 Les DEBATS
EVENEMENT
N° 1512 - Lundi 25 Janvier 2016
L'Algérie prône la vigilance
Au courant de cette année
Flux suspects de Marocains
vers la Libye
Tebboune insiste
sur la livraison des
programmes d'habitat
C'est parce que la Libye est devenue la " Mecque " des djihadistes de toutes nationalités
que la vigilance est de rigueur pour prévenir le chaos dans ce pays qui aspire à une sortie
de crise avec la mise sur pied d'un gouvernement d'union nationale reconnu par la
communauté internationale.
Par M. Ait Chabane
L'
Algérie qui fait de
son intégrité territoriale une priorité
absolue
en
ces
temps difficiles fait montre d'une
vigilance extrême. En empêchant
un flux " inhabituel " de ressortissants marocains de rejoindre la
Libye via l'aéroport Houari
Boumédiène d'Alger, les autorités
algériennes ont aussitôt saisi le
Maroc sur ce mouvement de personnes suspect. Le ministre des
Affaires maghrébines, de l'Union
africaine et de la Ligue des Etats
arabes, Abdelkader Messahel a
reçu, samedi dernier, l'ambassadeur marocain en Algérie, à la fois
pour attirer son attention sur ce flux
massif de ressortissants marocains
à destination de la Libye mais aussi
et surtout pour alerter les autorités
marocaines sur une situation qui
pourrait nuire gravement à la sousrégion. Selon des indiscrétions,
lesdits ressortissants marocains
arrêtés à l'aéroport d'Alger seraient
rapatriés dans leur pays en collaboration avec les autorités marocaines. Une affaire aussi intrigante
que délicate, car il y va de l'avenir
politique d'un pays voisin livré à
feu et à sang, où les groupes terroristes du sinistre Daech font feu de
tout bois pour maintenir le chaos.
A cet effet, les recrutements massifs s'opèrent à grande échelle
parmi les ressortissants subsahariens et maghrébins, profitant de la
situation de confusion qui prévaut
en Libye et en Tunisie où des trafics de tout genre est signalé tout
au long de leurs frontières terrestres. A ce titre, l'Algérie avait
déjà remis des contingents entiers
de migrants, nigériens notamment,
dans leur pays d'origine d'un commun accord avec les autorités
nigériennes. Le communiqué du
ministère des Affaires maghrébines souligne que " le contexte
sécuritaire actuel particulièrement
sensible impose la plus grande
vigilance ", ajoutant que ce contexte " exige le renforcement de la
coopération entre les pays de la
sous-région, à l'instar de celle existant entre l'Algérie et la Tunisie en
matière notamment de rapatriement de leurs ressortissants respectifs ". Ceci dit, l'Algérie a fait
une dérogation exceptionnelle
pour les ressortissants marocains
détenteurs de documents de
séjour ou de travail en Libye, et les
autres feront systématiquement
l'objet d'un rapatriement vers leur
pays. Et le même communiqué
d'ajouter que l'Algérie " mettra à
disposition un moyen de transport
pour assurer le retour au Maroc de
ces ressortissants qui ont bénéficié
d'un traitement conforme aux
valeurs d'hospitalité du peuple
algérien ". En attendant la réaction
officielle des autorités marocaines,
cette affaire n'a pas encore dit tous
ses secrets. Néanmoins, la vigilance des autorités algériennes et de
ses services de sécurité est salutaire pour prévenir toute implication directe ou indirecte de la
dégradation de la situation sécuritaire en Libye. D'ailleurs, les éléments de l'ANP se dressent en
rempart tout au long des frontières
terrestres, du sud du pays notamment, où toutes les tentatives d'introduction d'armes sont annihilées.
M.A.C.
Le ministre de l'Habitat, de
l'Urbanisme et de la Ville,
Abdelmadjid Tebboune a insisté, hier à Mostaganem, sur la
livraison au courant de cette
année des programmes d'habitat en différentes formules lancés à travers le pays en 2013.
Inspectant plusieurs projets
d'habitat au niveau du nouveau
pôle urbain dans la localité d'El
Hachm (commune de Sayada)
dans le cadre de sa visite de travail et d'inspection dans la
wilaya, le ministre a déclaré que
"les délais de réalisation des
projets d'habitat ne doivent pas
dépasser 24 mois au maximum".
Il a appelé, dans ce sens, à
encourager les entreprises de
jeunes bénéficiant de crédits au
titre de l'Agence nationale de
soutien de l'emploi de jeunes
(ANSEJ) à prendre en charge les
travaux internes des projets
d'habitat dont l'électricité, la
plomberie et autres, et d'impliquer les micro-entreprises en
leur donnant des lots de projets
d'habitat afin de rattraper le
retard accusé par certains.
M. Tebboune a insisté également sur l'encouragement des
investisseurs privés à réaliser
des équipements publics, surtout de loisirs pour améliorer le
cadre de vie au sein des nouveaux pôles urbains.
Le ministre a insisté, par
ailleurs, à impliquer le secteur
de la formation et de l'enseignement professionnels pour former des travailleurs dans les
métiers de bâtiment, à l'instar de
chef des travaux, de chefs
d'équipes et autres, qui sont des
métiers d'avenir procurant un
meilleur revenu. Il a exhorté à
adapter la formation professionnelle aux nouvelles données du
secteur du bâtiment et des
matériaux de construction nouveaux en insistant sur l'utilisation des matériaux locaux.
Le ministre a procédé à l'inauguration d'une piscine semiolympique dans la daïra d'Ain
Tedèlès. Le programme de cette
visite prévoit l'inspection des
projets de 720 logements
publics locatifs LPL dans la
commune de Kheireddine, de
400 logements promotionnels
publics (LPP) à Mazaghran et
d'une unité de production de
céramique à Souaflia dans le
cadre d'un partenariat publicprivé.
R. N.
Lutte contre le terrorisme
L'Algérie plaide pour une nouvelle stratégie mondiale
Par Sofiane Aït Mohamed
C
onstituant une " menace qui
n'épargne personne ", le terrorisme doit être combattu de
manière "efficace " qui exige non seulement la conjugaison des efforts de
tous, mais une nouvelle stratégie
mondiale pour sa prévention.
C'est en filigrane, le discours qu'a
développé
le
président
de
l'Assemblée populaire nationale
(APN), Mohamed Larbi Ould Khelifa,
dans une allocution lors des travaux
du 11e congrès de l'Union des
Conseils des pays membres de
l'Organisation de la Coopération islamique (OCI) qui se tient dans la capitale irakienne. "Le terrorisme est une
menace qui n'épargne aucun Etat,
aucune société, aucun continent et
aucune civilisation", a précisé M. Ould
Khelifa avant de préciser que "C'est
un phénomène étranger à la religion
et qui ne saurait être cerné dans un
pays, une culture ou une doctrine en
particulier ". Le terrorisme "est une
menace planétaire qui exige la conjugaison des efforts de tous pour élaborer une nouvelle stratégie mondiale
de prévention de ce fléau et de l'extrémisme violent", a souligné le président de l'APN, précisant qu'"il s'agit
notamment de trouver au terrorisme
une définition consensuelle mondiale
qui le distingue de la résistance légitime pour la liberté et la souveraineté, mais aussi de mettre en place une
assise juridique efficiente pour prévenir cette menace criminelle sans
précédent". Présentant l'expérience
algérienne, M. Ould Khelifa a rappelé que l'Algérie avait lutté seule
contre le terrorisme durant une
décennie devant un mutisme international douteux qui "nous a coûté plus
de 200.000 de morts et des pertes
économiques estimées à plus de 30
milliards de dollars". "Le terrorisme
auquel nous avons été confrontés et
que nous avons vaincu participait
d'un plan de déstabilisation de notre
pays pour stopper le projet de renaissance nationale amorcé après le
recouvrement de notre souveraineté
en 1962", a-t-il affirmé, rappelant "
les mécanismes de lutte contre l'extrémisme par le biais des médias,
des organisations de la société civile,
des écoles et des mosquées", inté-
gré par l'Etat algérien. Parmi les
moyens efficaces contre l'extrémisme, Ould Khelifa a également évoqué la politique engagée par le président de la République Abdelaziz
Bouteflika en faveur de la consolidation des institutions de l'Etat algérien,
qui "a donné naissance à la politique
de paix et de réconciliation nationale
qui a permis de mettre fin à une
étape douloureuse de notre Histoire
moderne à la faveur d'un large
consensus citoyen contre le terrorisme". Cette politique a permis à
l'Algérie, a-t-il dit, "d'engager une
stratégie rationnelle et innovante qui
fait du citoyen le centre de prise de
décision législative", ce qui a permis
à notre pays, a-t-il ajouté, d'atteindre
les objectifs du millénaire avant 2015
et de renforcer les défenses du pays
contre les menaces faisant de
l'Algérie un bastion de la stabilité, de
la sécurité et du développement
dans un contexte marquée par les
troubles et les crises dans la région
arabe dont certains pays du
Maghreb". Ould Khelifa a par ailleurs
évoqué le processus de réforme
engagé par le président de la
République citant la représentativité
de la femme au sein du parlement
qui est passé de 7% en 2007 à plus
de 31,6% en 2012 et l'actuel projet
de révision de la Constitution qui
devrait selon lui, " constituer un
important acquis démocratique aussi
bien pour l'Algérie que pour les pays
arabo-musulmans et africains".
S. A. M.
EVENEMENT
N° 1512 - Lundi 25 Janvier 2016
Gestion de la conjoncture économique
Les versements
en chute
Le secrétaire général par intérim du Rassemblement national démocratique, Ahmed
Ouyahia a toujours nié dans plusieurs sorties médiatiques tout conflit avec le Premier
ministre, Abdelmalek Sellal notamment concernant la gestion de la crise financière causée
par la poursuite de la chute des prix du pétrole.
M
ais voilà que son porte
parole affirme que la
conjoncture induite par
la chute des prix du
pétrole exige " plus de rigueur et
d'intelligence " afin d'y faire face.
Une manière pour le RND de critiquer la gestion actuelle de la crise
financière.
Il est à rappeler que le RND fait
partie du gouvernement actuel,
même si la part du lion revient à son
rival, le FLN avec 12 portefeuilles
ministériels et même le Premier
ministre est considérée par Amar
Saadani comme homme de vieux
parti.
Pour rappel juste après son
retour à la tête du RND, Ahmed
Ouyhaia comme SG par intérim,
avait préconisé de dire la vérité aux
Algériens concernant la situation
financière et économique du pays.
Ce samedi, c'était le porte parole
du RND, Seddik Chihab intervenant
à l'ouverture d'une réunion pour
l'élection du nouveau secrétariat de
wilaya, a indiqué que l'Algérie vit
actuellement une " période de transition " qui a été " imposée " selon
lui par la baisse des prix du pétrole.
Selon le représentant du RND, la
période de transition sera dictée
par la nouvelle Constitution à travers différentes réformes contenues
dans la loi fondamentale. Il est à
noter que dans le projet de loi de
révision de la Constitution adopté
récemment en Conseil des
ministres et soumis au Conseil
constitutionnel
depuis
deux
semaines contient tout un chapitre
concernant le volet économique "
Encadrer la mutation économique :
A travers des choix nationaux et
des responsabilités de l'Etat, énoncés au Préambule et aux articles 8,
17, 37, 173-7, et 173-8, à savoir :
La préservation de la propriété
publique ; La construction d'une
économie productive, compétitive,
et diversifiée mettant en valeur
toutes les potentialités naturelles,
humaines et scientifiques du pays ;
La protection des terres agricoles et
des ressources hydrauliques ; La
rationalisation de l'exploitation des
ressources naturelles et leur préservation pour les générations
futures ; La garantie de la liberté
d'investissement et de commerce
dans le cadre de la loi ;
L'amélioration du climat des
affaires ; L'encouragement de l'entreprise locale sans discrimination
de statut ; La régulation du marché
et la protection du consommateur ;
L'interdiction par la loi, du monopole et de la concurrence déloyale, La
consécration du dialogue entre les
partenaires
économiques
et
sociaux, avec la constitutionnalisation du Conseil national économique et social ". Il est stipulé aussi
de " oraliser davantage les pratiques et la gouvernance économiques ". Il est à noter que le RND
et plus précisément Ouyahia a toujours refusé de parler d'une période
de transition comme le soutient
l'opposition mais la transition de
laquelle parle ce parti n'est pas
encore claire et on ne sait pas si
elle se limite juste au volet économique ? Dans ce constat, le porteparole du RND qui a reconnu que
les prochaines années seraient difficiles aux plans social et économique, appelle à une prise de
conscience pour "surmonter cette
crise".
Selon Seddik Chihab,
"Aujourd'hui, il y a lieu d'agir avec
les moyens disponibles pour
dépasser cette conjoncture", invitant les militants de son parti à
semer l'espoir tout en restant réaliste, a-t-il ajouté.
Le représentant du RND a
défendu le bilan de président
Boutefllika en soulignant que la
période où les prix du pétrole
étaient en hausse, a été mise à profit, par l'Etat, pour lancer plusieurs
programmes de développement
afin de prendre en charge les préoccupations du citoyen, ce qui a
permis, entre autres, de régler la
crise de l'alimentation en eau
potable, d'atténuer la crise du logement et de développer les réseaux
routier, d'électrification et de gaz, et
de lancer et réaliser plusieurs projets de développement qui ont permis d'améliorer le cadre de vie des
citoyens. Dans ce contexte, il s'est
attaqué à l'opposition sans la
nommé. Il a dénoncé ce qu'il a
qualifié d'une "agitation politique
prématurée concernant la conjoncture liée à la chute des prix de
pétrole et reprochant à l'Etat de
n'avoir pas été prévoyant pour pouvoir y faire face".
En outre, il a dénoncé "des
forces politiques qui, par le passé,
ont voulu isoler et ghettoïser la
Kabylie". Dans ce cadre il a rappelé le rôle de son parti dans le "rétablissement des équilibres politiques" dans cette région, symbole
du patriotisme et locomotive des
luttes pour le renforcement et l'approfondissement du processus
démocratique.
Il est à noter que la RND mettra
sur pied une commission nationale
de préparation du Congrès extraordinaire, lors de la session de son
Conseil national qui se tiendra les
28 et 29 janvier prochain.
N. B.
Selon le FFS
Le projet de la révision de la Constitution ne
répond à aucune aspiration
Par Rachid Chihab
L
e Front des forces socialistes (FFS) s'est,
une nouvelle fois, exprimé sur le projet de
loi portant révision de la Constitution, présenté par le président de la république, il ya
quelques semaines. Le parti de Da L'hocine a
renouvelé hier, ses critiques à l'égard du texte
proposé qui ne répond, d'après le FFS, à aucune
aspiration de la population. " Le groupe parlementaire du FFS a débattu samedi, au siège national
du parti, de l'avant-projet de la révision de la
constitution, lors d'une réunion élargie aux
membres de la commission "stratégie politique"
du conseil national, affirme un communiqué du
groupe parlementaire du parti. " Dans le fond
comme dans la forme, ce changement constitutionnel n'apporte aucune réponse et ne peut
apporter aucune réponse qui puisse s'attaquer
aux causes véritables de la crise", a rappelé le
premier secrétaire Mohamed Nebbou. Lors de
son intervention, Ali Laskri, membre de l'Instance
présidentielle du FFS a rappelé les différentes
positions du parti à l'occasion des révisions
constitutionnelles. Il a rappelé que le FFS a été
crée pour dénoncer le " coup d'Etat " orchestré
contre l'Assemblée constituante. Pour sa part, le
président de la commission " stratégie politique ",
Moussa Tamadartaza, a fait lecture de la synthèse des débats, sur la révision constitutionnelle,
qui ont eu lieu au niveau de la commission qu'il
préside, affirme la même source sans préciser le
contenu de cette synthèse.
De son côté, l'ex-président du groupe parlementaire Ahmed Betatache a présenté sa contribution sur la question de la révision de la consti-
3
Fonds de régulation des recettes
Les critiques du RND
Par Nacera Bechar
Les DEBATS
tution en qualifiant l'initiative du pouvoir de violence constitutionnelle. Ahmed Betatache, rappelons-le, est un enseignant de droit à l'université de
Bouira. " A l'ouverture du débat, les parlementaires et les membres de la commission " stratégie politique " ont apporté des éléments d'analyse
qui mettent en cause le pouvoir et son "initiative"
qui vise, en réalité, à pérenniser un système à la
recherche, à travers cette constitution, d'une légitimité internationale ", peut-on lire dans le document rendu public qui ajoute que les participants
à la réunion ont expliqué que le problème de
l'Algérie ne réside pas dans un texte qui ne sera,
d'ailleurs, jamais appliqué. Par ailleurs, il a été
indiqué que c'est le conseil national du parti qui
tranchera, prochainement, de la position à adopter lors de la présentation du texte devant les parlementaires pour son adoption.
R. C.
Les
versements
au
Fonds de régulation des
recettes (FRR) ont chuté
de plus de 80% durant
les 10 premiers mois de
l'année 2015 en s'établissant à 255,95 milliards de
dinars (mds DA) contre
1.307,36 mds DA durant
la même période de 2014,
a appris l'APS auprès du
ministère des Finances.
Quant aux prélèvements
opérés à partir de ce
Fonds, destinés à financer le déficit du Trésor
public, ils ont atteint
1.850 mds DA entre janvier et octobre 2015
contre 2.965,67 mds DA
durant la même période
de 2014.
A rappeler que les
avoirs du FRR, un fonds
alimenté de l'écart entre
la fiscalité pétrolière
effectivement recouvrée
et celle budgétisée sur
la
base
de
37
dollars/baril, étaient de
4.488,2 mds de DA à la
fin 2014.
Durant les années précédentes, lorsque le
baril de brut valait 100
dollars et plus, le FRR
était alimenté dès les
mois
d'avril-mai
de
chaque année, alors
qu'en 2015, en raison de
la chute drastique des
cours
pétroliers,
le
fonds n'avait commencé
à être alimenté qu'à partir de septembre dernier,
a précisé la même source à l'APS.
Ce qui signifie que le
FRR
n'a
enregistré
aucune plus-value entre
janvier et fin août 2015,
alors que les prélèvements ont continué à
être opérés.
La fiscalité pétrolière
recouvrée durant les dix
premiers mois de 2015 a
totalisé 1.978,9 mds DA
contre 2.885 mds DA
durant la même période
de 2014, soit une baisse
de 31,4% en un an.
La fiscalité budgétisée
dans la Loi de finances
complémentaire 2015 a
été de 1.722,94 mds DA.
Quant aux recouvrements de la fiscalité
ordinaire, ils ont atteint
1.897,65 mds DA durant
les dix premiers mois de
2015 contre 1.720,63
mds DA sur la même
période
en
2014
(+10,3%). Les recettes
budgétaires effectives
ont totalisé 4.030,19
mds DA durant la même
période
contre
des
dépenses budgétaires
de 6.244 mds DA, soit un
déficit global du Trésor
de 2.338,83 mds DA,
financé essentiellement
à partir du FRR (contre
un déficit de 2.264,55
mds DA durant la même
période en 2014). A souligner que la moyenne
annuelle des prix du brut
algérien, Sahara Blend,
est passée à 52,79 dollars en 2015 contre 99,68
dollars en 2014, en chute
de 47% sur un an.
Reda A.
ACTUEL
4 Les DEBATS
N° 1514 - Lundi 25 Janvier 2016
Il est estimé à 11,2 % de la population active
La baisse des importations relance le chômage
Le taux de chômage est reparti à la hausse, estimé à la fin 2015 à 11,2% par l'ONS. Pourquoi et quel lien avec la baisse des
revenus pétroliers ?
Par Nabil Benali
A
près une décennie de
baisse constante, puis
une stagnation de
près de 5 ans à 10%,
le taux de chômage a connu une
hausse en 2015, la seconde
après un petit 0,6% de hausse en
2014. Il est aujourd'hui à 11,2%
de la population active globalement prise et serait même de
30% chez les jeunes. Ce qui
donne, sur une population active
de 12 millions de personnes, plus
de 1,3 million de chômeurs. Cette
variation négative sur le plan économique et social est aujourd'hui
intégrée par les économistes qui
interviennent sur le débat quant
aux difficultés que va connaître le
pays durant l'année 2016, en
conséquence de la baisse des
prix des hydrocarbures sur le
marché mondial. Et la contre-performance est mise dans le même
sac que la hausse des prix et des
taxes, toutes aussi impopulaires
les unes que les autres, pour
décrire la situation difficile du
pays. Mais aucun lien n'est vraiment établi entre la baisse des
recettes budgétaires ou encore
la réduction de l'investissement
public et la relance du chômage,
dans ce qui s'apparente à un
raccourci qui évite de passer en
revue l'évolution de l'emploi
dans tous les secteurs. Or, une
comparaison entre les chiffres
de 2014 et ceux de 2015 donne
pas mal d'indicateurs pour expliquer ce qui se passe.
En 2014, la structure de l'emploi donnait au secteur tertiaire
(commerce et services), 61,4%
de la main d'œuvre totale, suivi
par le BTP (16,5%), l'industrie
(12,6%) et enfin l'agriculture
(9,5%). En 2015, le commerce
et les services étaient toujours
en tête et détenaient 61,6% de
la main d'œuvre totale, suivis
par le BTP (16,8%), l'industrie
(13%) et l'agriculture (8,7%). La
part de tous les secteurs a
connu la hausse, sauf pour
l'agriculture qui a été en baisse.
On pourrait donc déduire que la
hausse du chômage a durement
frappé l'agriculture et épargné
les autres secteurs. Mais ce
serait faire une mauvaise lecture
des chiffres. En effet, ces derniers donnent un pourcentage
de la main d'œuvre totale, pas le
nombre de travailleurs que tel
ou tel secteur abrite. En effet,
c'est dans les trois secteurs qui
semblent se porter le mieux que
le chômage est réellement
reparti à la hausse, alors que
c'est dans l'agriculture que le
chômage avance le plus lentement. Ce qui est confirmé par
les chiffres d l'ONS eux-mêmes
s'agissant des chômeurs par
milieu de résidence : le taux de
chômage est estimé à 11,9% en
milieu urbain et de 9,7% en
milieu rural. Il est donc au-dessus de la moyenne nationale en
ville (là où se concentrent le
commerce et les services, ainsi
que les projets de logements et
d'infrastructures et les zones
industrielles) et en dessous
dans les campagnes (où se pratique l'agriculture). On peut également se servir d'un autre critère pour disséquer la hausse du
chômage et soutenir le même
constat. En 2015, le taux de
chômage était de 16,6% chez
les femmes, alors qu'il était de
14,2% en 2014. La réalité socio-
logique qui a de tout temps
imposé une part réduite de la
main d'œuvre féminine dans
l'agriculture et le BTP, peut-être
à moindre degré dans l'industrie,
démontre encore une fois que
c'est dans le commerce et les
services que le chômage avance, là où la part de l'emploi féminin est la plus importante. C'est
donc à ce niveau que le taux de
chômage a connu sa hausse la
plus importante. On a donc une
nouvelle preuve que c'est le secteur tertiaire qui est plus touché
que les autres, même s'il reste le
premier pourvoyeur d'emplois.
Mais comment savoir si c'est le
commerce ou les autres activités des services qui auront été
les plus concernés par cette
hausse du chômage ? Simple : il
suffit de s'arrêter sur la répartition par qualification : le taux de
chômage des diplômés de l'enseignement supérieur a baissé à
14,1% en 2015, alors qu'il était à
16,4% en 2014. Ce qui signifie
que la fonction publique, l'administration et les activités de production qui demandent un certain niveau ont continué de
recruter de jeunes diplômés. Ce
qui force à croire aussi que c'est
bien dans la distribution que
l'emploi a très fortement reculé.
Il n'y a qu'une seule explication
à cette évolution : la baisse des
importations, dont la chute du
volume a forcément porté un
coup dur à toute la chaîne de
distribution, depuis l'importation
jusqu'à la vente au détail et cela
est à multiplier par autant de
produits touché par les restrictions décidées par le gouvernement. Le lien avec la baisse des
recettes budgétaires se situe à
ce niveau, c'est-à-dire dans la
baisse des importations bien
plus que dans celui de la baisse
de l'investissement public. Les
importations de véhicules ont
baissé de 45% en 2015, 27%
pour les matériaux de construction, 22% pour les médicaments,
20% pour le sucre, 45% pour le
lait, etc. De quoi susciter d'effondrement de toute une économie
fondée sur l'import-import qu'on
appelait jusqu'à récemment
l'économie de bazar. En soi, ce
serait une bonne chose, s'il n'y
avait pas ce 1,3 million de chômeurs à qui il faut bien trouver
une solution. Et une solution
durable.
N. B.
Matériaux de construction
La facture d'importation en baisse, la quantité en hausse
L
a facture d'importation des matériaux de construction a baissé en
2015 pour s'établir à 2,54 milliards
de dollars (mds usd) contre 3,35 mds usd
en 2014, soit un recul de 24,1%, a appris
l'APS auprès des Douanes.
Mais les quantités importées globales
ont enregistré une hausse en s'établissant à 12,73 millions de tonnes (mt) en
2015 contre 10,65 mt en 2014, soit une
progression de 19,45% en volume, précise le Centre national de l'informatique et
des statistiques des douanes (Cnis).
Ainsi, la facture d'importation des
ciments (non pulvérisé, portland, alumineux, hydraulique...) a atteint 473,81 millions usd (6,6 mt) contre 537,8 millions
usd (6 mt), en baisse de près de 12% en
valeur et en hausse de 9,55% en volume.
Pour les importations de bois, la facture est passée à 639,82 millions usd (3,08
mt) contre 846,65 millions usd (1,53 mt),
soit une baisse de 24,43% en valeur et
une hausse de 101% en volume.
La facture d'importation de fer et
d'acier a également enregistré une baisse en se chiffrant à 1,38 md usd contre
1,88 md usd (-26,7%), tandis que les
quantités importées ont diminué à 2,99
mt contre 3,04 mt (-1,6%).
Pour ce qui concerne les importations
des produits en céramique (briques,
dalles, carreaux et autres articles similaires), la facture a baissé à 47,65 millions usd contre 80,71 millions usd (41%), alors que les quantités importées
ont reculé à 48.554,51 t contre 53.025,89
t (-8,43%). En somme, cette tendance
baissière de la facture des importations
des matériaux de construction, entamée
depuis le début de l'année 2015, s'explique essentiellement par la baisse des
cours mondiaux de la plupart de ces produits ainsi que par l'encouragement par
les pouvoirs publics de l'utilisation des
matériaux de construction fabriqués localement afin de promouvoir la production
nationale et de freiner l'accroissement
des importations. Les promoteurs, chargés de la réalisation des différents projets
financés totalement ou partiellement par
l'Etat, ont été interdits, depuis fin 2014,
de recourir aux matériaux importés si le
même produit est fabriqué localement et
présente une qualité égale.
Reda A.
N° 1512 - Lundi 25 Janvier 2016
DIVERS
Organisation mondiale du tourisme
Les DEBATS
5
Télévision numérique terrestre
La proposition de l'Algérie pour
une charte de sécurité adoptée
Les participants aux travaux de l'Organisation mondiale du tourisme (OMT) tenus
à Madrid ont adopté la proposition de l'Algérie concernant l'élaboration d'une
"charte de sécurité" à l'ONU à même de favoriser la promotion du tourisme.
80% de la région du Sud-est
du pays couverts
Le taux de couverture par la télévision numérique Terrestre (TNT) a atteint les 80 % dans la
région du Sud-est du pays, a-t-on appris samedi
auprès de la direction régionale de l'entreprise
Télédiffusion d'Algérie (TDA) à Ouargla.
Cette couverture, qui sera portée d'ici la fin de
l'année en cours à 95 %, est assurée actuellement
par un réseau d'émetteurs TNT de diverses puissances, implantés à travers la région, a indiqué le
chef du département technique à la direction régionale de TDA, Ali Abanou.
Il s'agit d'émetteurs de grande puissance (1,5
kilowatt) installés dans différentes agglomérations,
à savoir Ouargla, El-Oued, In-Salah, Tamanrasset,
Hassi-Messaoud et In-Amenas, ainsi que d'autres
de puissance moindre répartis sur le territoire des
agglomération d'Illizi et debdeb (Illizi), Djamaâ (ElOued), Berriane, El-Menéa, Guerrara et Hassi-Lefhal
(Ghardaïa), et Tazrouk (Tamanrasset), a-t-il précisé.
Dans l'objectif de garantir le passage de la diffusion
analogique vers la numérisation et la pleine intégration dans la société de la communication, la TDA
s'implique dans la modernisation de son réseau de
transmission relatif à la diffusion des programmes
des chaînes de la radio algérienne (nationales et
locales).
Cette diffusion s'effectue par un "large" réseau
composé de 53 centres de radiodiffusion, répartis
sur le territoire des 5 wilayas que coiffe la direction
régionale de TDA (Ouargla, Ghardaïa, El-Oued, Illizi
et Tamanrasset), dans la bande FM (modulation de
fréquence), a fait savoir aussi M. Abanou.
La radiodiffusion est accessible, en outre, sur
les ondes-moyennes (OM), dans les villes de HassiMessaoud, Touggourt, In-Amenas, Djanet, El-Oued,
Ghardaïa, In-Salah et Tamanrasset, a-t-il ajouté.
Dans le cadre des perspectives de déploiement
du réseau de radiodiffusion dans la région, un programme d'envergure a été retenu par la TDA et porte
sur l'installation de nouveaux équipements émetteurs d'une grande puissance (2 kilowatts) au
niveau d'Ouargla, Tamanrasset, In-Salah, Ghardaïa,
Touggourt et El-Oued, selon le même responsable.
Ces équipements, dont l'installation est prévue
au premier semestre de l'année 2016, nécessitent la
réalisation d'une série de structures de base, telles
que des salles d'exploitation et différentes installations secondaires qui sont en cours de réception,
assure M.Abanou.
APS
Réseau vert de la société civile
L
a réunion qui a
regroupé 82 pays
a adopté la proposition de l'Algérie
présentée par le ministre de
l'Aménagement du territoire,
du
Tourisme
et
de
l'Artisanat, Amar Ghoul portant sur l'élaboration d'une
"charte de sécurité" à l'ONU
devant favoriser la promotion touristique, a indiqué
samedi un communiqué du
ministère. Les participants à
la réunion ont salué la proposition de l'Algérie, quali-
fiant celle-ci de pas positif
pour cette dernière et pour
tous les pays sur les plans
de la sécurité et du tourisme,
indique la même source.
Dans son allocution, M.
Ghoul a souligné la nécessité de traiter le dossier sécuritaire
à
travers
une
approche globale qui prenne
en considération la dimension politique, économique,
sécuritaire et socioculturelle
de tous les pays", mettant en
avant "les valeurs de paix,
de tolérance et de coexisten-
ce". Rappelant que "l'approche algérienne concernant la promotion de la
réconciliation nationale a fait
ses preuves", il a appelé à
faire de cette approche "un
outil efficace pour le règlement des crises dans plusieurs pays".
"L'expérience algérienne
en matière de règlement des
dossiers malien et libyen à
travers la réconciliation
nationale est un exemple à
suivre pour les conflits
internes à travers le monde".
En marge de la réunion,
M. Ghoul a visité le pavillon
algérien de la 36eme édition
du salon international du
tourisme et des voyages et
assisté à la journée d'information
consacrée
à
l'Algérie. Le ministre a, à
cette occasion, souligné "la
détermination de l'Algérie à
occuper une place dans l'espace touristique international et à devenir une destination touristique par excellence".
R. N.
Ouvert à Djelfa
Séminaire sur le rôle réformateur
de la Zaouïa Rahmania
L
es travaux du premier séminaire
national sur le rôle réformateur
de la Zaouïa Rahmania ont
débuté, samedi, à l'université Achour
Ziane de Djelfa, en présence de
Mohamed Aissa et Azzedine Mihoubi,
respectivement ministre des affaires
religieuses et des wakfs et ministre de
la culture, ainsi que de nombreux
chercheurs et représentants de
zaouïa, venus de différentes régions
du pays.
Organisé à l'initiative de la Zaouïa
de "Ain-Aghelal", dans la commune de
Bouiret-El-Hdab, à 80 km au nord de
Djelfa, cet évènement vise à mettre en
exergue le patrimoine culturel de la
Zaouia Rahmania, ainsi que la relance
de l'activité réformatrice de cette
confrérie, tant au plan social que culturel, et de faire connaitre, en outre,
l'apport des chouyoukhs et érudits de
la Zaouïa dans les mutations socioculturelles qu'à connu le pays au fil du
temps, a indiqué, à l'APS, Bachir
Khelifa, fils du cheikh de la Zaouïa de
"Ain-Aghelal".
Le parcours et l'action réformatrice
de l'érudit "Hadj Mokhtar Benkhelifa
El-Aissaoui El-Hadbaoui", maître penseur de la confrérie "Rahmania"
constituera l'un des principaux axes
d'intervention de cette manifestation
de deux jours qui va aborder également les multiples aspects relatifs au
courant réformateur qu'incarnait la
Zaouïa "Rahmania", depuis sa fondation, sa participation dans la résistance contre l'occupant colonial et son
rôle de centre de rayonnement culturel et de défenseur des valeurs ancestrales de la société algérienne, a précisé la même source.
Les participants vont tenter, au
cours de ce séminaire, de mettre en
avant la contribution de la Zaouia
"Rahmania" dans le processus de
réforme engagé pendant, aussi bien la
période coloniale que durant la révolution, ainsi que son combat pour
l'émergence d'une pensée soufie susceptible d'aider à réédifier le système
des valeurs nationales.
R. N.
Formation à Oran
aux techniques
de communication
Pas moins de 35 associations et groupes de
volontaires adhérents au réseau vert de la société
civile à Oran ont bénéficié, samedi à Oran, d'une
journée de formation ayant pour thème "la communication efficace pour préserver l'environnement",
a-t-on appris du coordinateur de ce réseau,
Bouabdellah Benmessaoud.
Cette journée de formation, qui regroupe 120 éléments de quinze (15) associations, organisée par la
conservation des forêts de la wilaya d'Oran, vise à
former des chefs d'associations et de groupes de
volontaires sur les moyens de communication et de
contact modernes et à activer le rôle des associations dans le domaine de la protection de l'environnement. Cette formation a comporté trois ateliers
abordant le savoir-faire en communication sociale,
la communication au service de l'environnement et
la maitrise des moyens de communication
modernes et des réseaux sociaux, par des experts
dont Abdelkrim Bencherif, expert en diagnostic et
mise à niveau des entreprises au département de
développement industriel des Nations unies et
Abdelkrim Mechai, fondateur et directeur du centre
pilote de formation et services médiatiques. Il est
attendu la signature d'une convention avec le
bureau d'Oran du "R20 MED" au terme de cette journée d'étude en vue de structurer des associations
affiliées au réseau vert par des cadres de cette organisation mondiale non gouvernementale qui dispose d'une large expérience en matière de l'environnement, a souligné Bouabdellah Benmessaoud. Le
réseau vert de la société civile qui comprend 40
associations et groupes de volontaires d'Oran a été
fondé sous l'égide de la conservation des forêts de
la wilaya en octobre 2015, en vue de coopérer et de
coordonner les efforts entre l'administration des
forêts et la société civile pour la protection et le sauvegarde du patrimoine forestier.
R. N.
6 Les DEBATS
ECONOMIE
N° 1512 - Lundi 25 Janvier 2016
Créé depuis près d'une année
Le groupe public Mécanique
établit sa feuille de route
Créé depuis près d'une année suite à la réorganisation du secteur industriel marchand, le groupe public
Mécanique a défini son plan d'action pour la période 2016-2022, a indiqué à l'APS son P-dg, Bachir
Dehimi.
C
e groupe repose sur
trois filières industrielles:
Equipements industriels
et hydrauliques (EIH),
machinisme agricole et embarcations de pêche (MAG), et matériels
roulants et de travaux publics
(MRTP).
Pour concrétiser son programme, un contrat de performance sera
signé, en février prochain, en vertu
duquel le groupe s'engagera vis-àvis du ministère de l'Industrie et des
mines à réaliser ses objectifs,
comme il paraphera des contrats de
performance avec chacune de ses
38 filiales pour la mise en oeuvre de
leurs plans d'actions respectifs.
En somme, la feuille de route est
axée autour du développement des
activités existantes de ce groupe à
travers la modernisation de la
gamme des produits et l'amélioration de leur qualité, ainsi que des
activités complémentaires telles
que la fonderie et la sous-traitance,
explique le même responsable.
Actuellement, le groupe est présent sur le marché à travers notamment la fabrication de moissonneuses-batteuses à Sidi Bel Abbes
(1.000 unités/an), de tracteurs
Massy-Ferguson à Constantine
(2.000 unités/an), de moteurs
Mercedes-Benz-Deutz-MTU
à
Constantine (25.000 moteurs /an)
et des engins de travaux publics de
la marque allemande Liebherr (500
engins/an) ainsi que la visserie et
boulonnerie industrielles.
Récemment, le groupe a créé
une société de fabrication de matériels agricoles en partenariat avec
le constructeur portugais Galucho,
qui devra entrer en production au
cours de l'année 2016 à Sidi Bel
Abbes. Un autre contrat a également été conclu avec la société
française Piriou pour la construction de bateaux de pêche et de servitude à Bouharoune: "L'ancienne
activité consistait à fabriquer de
petites embarcations en bois, alors
que nous visons la réalisation de
plus grands bateaux de pêche en
bois et en métal".
En plus de véhicules spéciaux
pour la Défense nationale, le groupe produit également des compacteurs de marque espagnole
(Europactor) grâce à un partenariat
avec l'Entreprise nationale des
machines de travaux publics
(Enmtp, filiale du groupe public
Mécanique).
Quant au coût de ces investissements réalisés ou en cours de
réalisation, il se chiffre à 42 milliards DA dont 4 milliards DA en
autofinancement.
Pour ce qui concerne les projets
retenus dans le plan 2016-2022, il
est prévu la réalisation d'une nouvelle fonderie à Constantine
(14.000 à 15.000 tonnes/an) qui
viendra renforcer celles de la
même wilaya (3.000 t/an) et de la
rénovation de celle de Berrouaghia
(Alger) d'une capacité de 8.000
t/an.
Par ailleurs, le groupe compte
renforcer ses investissements dans
la production des moyens de fixation (vis et boulons destinés à l'industrie), des vannes pour le secteur des hydrocarbures, les appareils de forage ainsi que les équipements pour les énergies renouvelables.
L'autre créneau essentiel retenu par la feuille de route du groupe
est celui de la sous-traitance qui
sera développée à travers la création de filiales spécialisées dans
cette activité tout en accompagnant
les sous-traitants privés et en établissant des partenariats avec des
étrangers.
Il s'agit de constituer "un important réseau de sous-traitance qui
représente une activité stratégique
parce que complémentaire à celle
du c£ur du métier de la construction mécanique", explique M.
Dehimi.
De surcroît, la mise sur pied
d'une filiale engineering est également retenue et pour laquelle des
négociations sont en cours avec un
partenaire français, sachant que le
groupe public mécanique recourt
jusqu'à maintenant à l'expertise
étrangère pour cette activité.
Questionné sur l'impact financier des projets déjà réalisés, le
même responsable indique que
cela avait permis de réaliser un
chiffre d'affaires de 51 milliards DA
en 2015, soit le quintuple de celui
de 2008, et table sur un chiffre d'affaires de 106 milliards DA à la fin
de l'échéance du plan 2016-2022.
Doté d'un capital de social de
35 milliards DA, ce groupe public,
créé à partir de l'ex-SGP Equipag
(entreprise publique des industries
mécaniques), emploie près de
9.000 personnes.
R. N.
Cinq nouveaux projets en maturation
C
inq nouveaux projets industriels dans les
domaines de la fonderie, de l'énergie
éolienne, des forages et de voirie ainsi
que des vannes pour le secteur des hydrocarbures sont en phase de maturation par le
Groupe public Mécanique, a appris l'APS auprès
de son P-dg, Bachir Dehimi
Ces projets s'inscrivent dans le cadre du nouveau plan d'action du groupe 2016-2022 validé
par le Conseil des participations de l'Etat (CPE)
en novembre dernier.
Le premier projet, en négociation entre trois
partenaires, est celui d'une nouvelle fonderie
qui sera installée à Constantine, d'une capacité
de 14.000 à 15.000 tonnes/an dont une partie
sera destinée à l'export.
Ce projet sera réalisé selon la règle 51/49%
régissant l'investissement étranger en Algérie,
par Etrag (une des filiales du groupe algérien)
et le constructeur américain de tracteurs
Massey-Ferguson ainsi que d'un fondeur mondial en tant que partenaire technologue.
Une partie de la production de cette unité
sera destinée pour satisfaire les besoins de
l'usine des tracteurs Massey-Ferguson (2.000
unités/an) à Constantine et celle des moteurs
Mercedes-Benz dans la même ville (25.000 uni-
tés/an), tandis que le reste sera exporté vers les
usines du constructeur américain implantées à
travers le monde.
"L'avantage de ce projet est que nous allons
le réaliser en partenariat avec un client qui va
acheter nos produits, qui est Massy-Ferguson,
ce qui signifie que nous devons répondre à ses
exigences en matière de la qualité", avance M.
Dehimi.
Dans le domaine des énergies renouvelables, un créneau dans lequel le groupe compte investir pour la première fois, il est prévu la
réalisation d'une unité de fabrication d'éoliennes d'une capacité de 3,6 mégawatts,
sachant que chaque éolienne représentera
l'équivalence d'une alimentation de 20.000
habitants. A cet effet, une joint-venture devra
être signée prochainement entre Poval (filiale
du groupe public) et un partenaire finlandais et,
éventuellement, un deuxième partenaire étranger.
Ce projet devrait être installé à
Berrouaghia ou dans une autre ville des Hauts
Plateaux. Par ailleurs, le Groupe mécanique
va investir dans la fabrication des vannes destinées au secteur des hydrocarbures en partenariat avec le leader français Valco Malbranque
avec qui le protocole d'accord a été signé en
octobre dernier à Paris: "Les partenaires travaillent actuellement sur le pacte d'actionnariat
et le business plan", précise le même responsable selon lequel le contrat de joint-venture
pourrait être signé avant fin juin 2016.
Quant au 4ème projet, il concerne la fabrication des matériels de voirie (bennes...) à travers
un partenariat devant réunir sa filiale Magi, le
groupe SNVI et l'entreprise portugaise Galucho,
à travers une société mixte qui devra être créée
durant le premier semestre 2016.
Les bennes qui seront produites à Rouiba
seront destinées à équiper les camions sortis
des chaînes de montage de la SNVI et, éventuellement, les anciens camions nécessitant
une réhabilitation.
Le 5ème projet prévu porte sur la fabrication
d'outils et d'appareils de forage pour les secteurs de l'hydraulique, de l'énergie et des
mines.
Un prototype a déjà été produit mais le groupe souhaite trouver un partenaire étranger pour
une meilleure maîtrise technologique: "Si nous
ne trouverons pas de partenaire, nous étudierons ce que nous pourrons faire avec
Sonatrach pour la réalisation de ce projet".
Ghani I.
Ooredoo dans
le Top des meilleurs
employeurs en Algérie
de l'année 2015
Ooredoo s'illustre parmi
les plus grandes firmes en
se classant parmi les
Meilleurs Employeurs en
Algérie de l'année 2015
dans le cadre du programme "Best Places to Work" ,
initié par l'Institut "Best
Companies USA" et qui
met en avant les entreprises motivantes, où il fait
bon travailler.
Le trophée a été remis aux
représentants de Ooredoo
lors d'une cérémonie organisée, le jeudi 21 janvier
2016 à l'hôtel Sofitel Alger, en présence d'un
panel exceptionnel d'experts
en
ressources
humaines.
La cérémonie de remise
des trophées a réuni différentes entreprises nationales et multinationales
qui ont participé à ce programme qui promeut les
sociétés
activant
en
Algérie
et
offrant
le
meilleur environnement et
conditions de travail.
A cette occasion, le
Directeur
Général
de
Ooredoo, M. Joseph Ged, a
déclaré : " Nous sommes
honorés et extrêmement
fiers de recevoir cette distinction qui vient enrichir
le palmarès de Ooredoo
Algérie et qui conforte
notre politique en matière
de valorisation de la ressource humaine qui est
pour nous la véritable
richesse de l'entreprise.
Principalement
tournée
vers la valorisation des
compétences algériennes,
notre stratégie gagnante
est confirmée à travers ce
prix et par le meilleur taux
d'engagement employé de
la région MENA pour la
troisième année successive."
Le trophée du Meilleur
Employeur en Algérie de
l'année 2015 représente
une reconnaissance de
l'excellence de l'entreprise
et récompense les efforts
consentis par Ooredoo en
matière de culture de l'entreprise, d'environnement
de travail et d'opportunités
d'évolution offerts à l'encadrement et à tous les collaborateurs.
Pour rappel, le programme
connu mondialement sous
le nom "Best Places to
Work" est initié par l' "
Institut Best CompaniesUSA " dans plus d'une
centaine de pays dans le
monde. Cette étude donne
la parole aux employés et
porte essentiellement sur
la perception des collaborateurs quant à la gouvernance de l'organisation et
le style de management,
les pratiques en matière de
politique RH, la rémunération,
les
avantages
sociaux, les relations professionnelles entre collègues, le climat au travail,
l'image et l'appartenance,
la qualité et l'excellence et
enfin le facteur sociétal.
En Algérie, le programme "
Best Companies " est
organisé en collaboration
avec le cabinet Lycom en
partenariat avec plusieurs
organismes institutionnels
algériens.
Communiqué
SANTÉ
N° 1512 - Lundi 25 Janvier 2016
A Tlemcen et Batna
Création de deux centres
de transplantation d'organes
Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abdelmalek
Boudiaf, a annoncé samedi à Alger la création prochaine de deux centres de
transplantation d'organes dans les wilaya de Tlemcen et de Batna.
L
ors d'une visite au
CPMC et au CHU de
Beni-Messous,
M.
Boudiaf a précisé que
les deux centres qui seront prochainement créés dans les
wilayas de Tlemcen et de Batna
"renforceront les activités du
CPMC et la transplantation
d'organes dans l'est et l'ouest
du pays".
Le ministre s'est enquis de
la réhabilitation de différents
services du CPMC et de l'état
de deux malades ayant bénéficié d'une transplantation du
foie. Lors d'une séance de travail avec le ministre, le président du Conseil scientifique du
centre, le Pr. Brahim Gheriane,
a donné des explications
détaillées sur les conditions de
réalisation des transplantations
et les efforts déployés pour les
développer à l'avenir.
Le ministre s'est engagé à
accompagner le staff médical
pluridisciplinaire qui veille à
développer cette pratique.
Au CHU de Beni-Messous,
M. Boudiaf a inauguré le premier Centre de traitement de
l'hémopathie au niveau national.
Le ministre a également
inauguré un nouveau service
de médecine interne au sein du
même CHU.
La
présidente
de
l'Association nationale des
hémophiles, Latifa Lamhen, a
précisé en marge de la visite du
ministre que près de 2000
hémophiles
recensés
en
Algérie étaient confrontés
depuis deux ans à l'absence de
réactifs pour les analyses.
H. F.
Absente il y a quelques années
Une culture de premiers secours s'installe
U
ne culture de premiers secours est
en train de se développer chez le
citoyen oranais, qui prend de plus
en plus conscience de l'importance de ces
soins pour les personnes en danger, a-t-on
appris samedi du directeur du bureau de la
wilaya d'Oran du Croissant Rouge Algérien
(CRA).
Benmoussa Larbi a indiqué à l'APS que
cette culture, absente il y a quelques
années, se manifeste aujourd'hui devant le
nombre sans cesse croissant des accidents
de la circulation et autres.
Des étudiants, des fonctionnaires et
même des femmes au foyer suivent les
cours de premiers soins au siège du CRA à
Oran. Leur nombre a dépassé 332 personnes formées en secourisme en 2015, at-il fait savoir.
"Convaincus de l'importance des premiers secours, surtout lors des premières
minutes qui suivent n'importe quel accident,
nous tablons pour l'année 2016, sur la formation de plus de 1.000 stagiaires", a-t-il
souligné.
Outre les étudiants, les personnes
ciblées par ce genre de formation sont les
fonctionnaires et les employés des entreprises industrielles dans la wilaya d'Oran.
"Ce sont ces entreprises qui sont sujettes le
plus souvent à des accidents et incidents",
a-t-il déclaré.
Les stagiaires reçoivent une formation
en matière de prise en charge des personnes en danger et aussi sur les mesures
et dispositifs à suivre en cas d'accidents en
milieu professionnel, a expliqué le responsable. Le CRA coordonne ses actions avec
la direction de la santé pour permettre aux
stagiaires ayant bouclé leur formation dans
le domaine des premiers secours d'approfondir leurs connaissances, passant à
d'autres pratiques telles que le traitement
des grandes plaies, a-t-il encore indiqué.
R. O.
Plus de 300 spécialistes attendus
Conférence internationale d'infectiologie
U
ne Conférence internationale d'infectiologie
se tiendra les 30 et 31
janvier prochains à Oran, à l'initiative de la Direction générale
du Centre hospitalo-universitaire d'Oran (CHUO), a-t-on
appris samedi des organisateurs.
"L'amélioration de l'hygiène
hospitalière et la consolidation
de la prévention des infections
associées aux soins" constituent les objectifs majeurs de la
rencontre, première du genre
consacrée à la thématique
infectiologique à Oran, a précisé la présidente du comité d'organisation, Pr Nadjet Mouffok.
Plus de 300 spécialistes
issus des différents services
hospitaliers du pays sont attendus à cette manifestation scientifique aux côtés d'homologues
étrangers invités de plusieurs
pays dont la France, le Maroc
et la Tunisie, a indiqué Pr
Mouffok, également chef du
Service des maladies infectieuses au CHUO.
"La Conférence internationale d'Oran intervient en application de la stratégie élaborée
par la tutelle en vue d'améliorer
la prise en charge des
patients", a-t-elle expliqué.
Dans ce contexte, une
feuille de route visant à renforcer l'hygiène et la prévention
des infections en milieu hospitalier est mise en oeuvre au
niveau du CHUO qui bénéficie
à ce titre de l'accompagnement
d'un Centre de référence basé
en France dans le cadre d'une
convention entre les deux établissements partenaires, a indiqué Pr Mouffok.
Parmi les actions phares de
ce plan d'action, un nouveau
service dédié aux maladies
infectieuses est en cours de
réalisation au CHUO, a fait
savoir la responsable, soulignant que la future structure
sera dotée de 64 lits et d'équipements de pointe, avec des
conditions de prise en charge
de standard international.
R. O.
Les DEBATS
7
EHU d'Oran
Un service de
chirurgie cardiaque
du nouveau-né
prochainement
Un nouveau service spécialisé
en chirurgie cardiaque du nouveau-né sera opérationnel au
début du mois de février prochain,
au niveau de l'EHU "1er novembre
" d'Oran, a-t-on appris de son
directeur général, le Pr. Mohamed
Mansouri. Dotée d'une capacité de
15 lits, cette nouvelle structure
prendra notamment en charge les
nouveaux nés souffrant de malformations cardiaques. "Ces cas sont
habituellement transférés à l'étranger pour traitement ", a souligné ce
responsable.
Tous les moyens matériels et
humains sont prêts pour le début
des activités de ce service, a assuré le premier responsable de l'EHU
ajoutant qu'une équipe autrichienne effectuera sur place les premières interventions chirurgicales.
Cette même équipe autrichienne se chargera de la formation des
chirurgiens de l'EHU d'Oran qui
seront autonomes, dans un délai
de six mois, a précisé le Pr.
Mansouri.
Selon la même source, un nouveau service spécialisé en oncologie sera ouvert au niveau du même
établissement hospitalier à la fin
du mois de février prochain.
R. S.
Médecins et praticiens
de la santé
L'importance
de la formation
continue soulignée
L'importance de la formation
continue des médecins et des praticiens de la santé a été soulignée
samedi à Guelma par le président
du Syndicat national des praticiens spécialistes de la santé
publique (SNPSSP), Mohamed
Yousfi. S'exprimant en marge de
l'ouverture des 10èmes journées
nationales médico-chirurgicales,
organisées à l'université du 8-Mai
1945, M. Yousfi a précisé que l'organisation de ces rencontres
scientifiques, depuis 2004, permet
aux praticiens d' échanger leurs
expériences et à mettre à jour leurs
connaissances sur les dernières
évolutions dans le monde de la
médecine. Au moins 250 praticiens, entre médecins spécialistes,
généralistes et paramédicaux,
venus de 30 wilayas du pays, participent à cette rencontre de deux
jours qui constitue surtout, a-t-on
indiqué, une opportunité pour "le
développement des capacités des
médecins débutants". Les obstacles et les difficultés rencontrés
par les praticiens dans les différents établissements hospitaliers
du pays seront débattus lors de
ces journées qui seront clôturées
par la lecture d'une série de recommandations, a indiqué le même
responsable.
Pas moins de 180 interventions
liées à cinq thèmes portant sur les
syndromes coronaires aigus, les
complications du diabète, l'anesthésie- réanimation de l'enfant, les
infections urinaires et les chirurgies pariétales sont au menu de
cette rencontre organisée pour la
première fois dans la wilaya de
Guelma.
F. S.
RÉGIONS
8 Les DEBATS
Ain Temouchent-S
Sidi Bel-A
Abbes
Nouvelle ligne ferroviaire prévue
Une troisième variante de l'étude de la nouvelle ligne ferroviaire reliant Ain
Temouchent à Sidi Bel-Abbes, proposée par les techniciens de l'Agence
nationale d'études et de suivi de la réalisation des investissements ferroviaires
(ANESRIF) d'Alger aux autorités de la wilaya d'Ain Temouchent, est
privilégiée pour l'instant, a-t-on appris samedi du directeur des transports.
P
ortant sur une longueur de
64,042
kilomètres,
cette
variante touche un maximum
de villes des deux wilayas
passant par Ain Temouchent, Châabet
L’ham, El Malah, Hammam Bouhadjar,
la RN 96, Tessala et Sidi Bel-Abbes, a
indiqué M. Sadate Saïd, soulignant que
celle-ci vise à renforcer le transport
dans la wilaya, notamment au niveau
des zones touristiques à l’instar de
Hammam Bouhadjar et El Malah, en
plus de l’inexistence de contraintes
majeures au niveau du terrain traversé.
Tout en contribuant au raccordement de la wilaya d’Ain Temouchent au
réseau ferroviaire national, ce qui permettra, à titre d’exemple, à un habitant
de Bechar de rejoindre la ville côtière
de Beni Saf par train, ce tracé soulage-
ra les routes nationales et de wilaya.
Selon l’étude présentée par
l’ANESRIF, cette variante portera sur
la réalisation de 17 ouvrages ferroviaires, 17 ouvrages routiers, un viaduc
à Ain Temouchent d’une longueur de
4.770 mètres et de deux tunnels de
9.200 m, a-t-on ajouté.
Plusieurs points d’arrêts sont, également, prévus contribuant au désenclavement de nombreuses régions.
Ce projet permettra, selon le chef
de département projets de l’ANESRIF,
Mourad Benhaddouda, de redynamiser
ces régions de l’ouest du pays traversées par cette ligne électrique pour
une vitesse de 220 Km/heure, outre
l’amélioration des conditions d’exploitation et des performances du chemin
de fer en Algérie. Les deux autres
variantes proposées par l’ANESRIF,
sont longues de 65,949 km et 52,807
km, passent par Ain Temouchent,
Chentouf et Sidi Bel-Abbes, d’une part,
et Ain Temouchent, Aghlal et Sidi BelAbbes, de l’autre, rappelle-t-on, soulignant que cette importante opération
constitue une valeur ajoutée pour les
deux wilayas. Selon la direction des
transports de la wilaya d’Ain
Temouchent, le développement du
transport ferroviaire s’opérera par la
prochaine électrification d’un réseau de
215 km de lignes de chemin de fer,
dont 145 km nouvelles et qui sont à
l’étude.
Une seconde étude relative à la liaison Ghazaouet-Beni Saf (85 km) pour
une vitesse de 220 km/h est en cours,
a-t-on encore indiqué.
R. M.
Foncier industriel à Mascara
Octroi d'actes de concession à des investisseurs
P
as moins de 76 investisseurs de
Mascara ont obtenu des actes de
concession du foncier industriel, a-t-on
appris samedi du directeur de l’agence
foncière de wilaya. La remise de ces
actes lors d’une cérémonie présidée par
le wali de Mascara, Salah El Affani,
intervient après l’étude des dossiers des
investisseurs bénéficiaires au niveau de
la commission de wilaya compétente, at-on indiqué. Il a été décidé l’octroi d’assiettes dans les zones industrielles et
d’activités selon la nature des investissements proposés et leur volume, a ajouté
Mustapha Boudaa.
Les investisseurs ont obtenu, selon
la même source, 15 assiettes dans la
nouvelle zone industrielle à Oggaz, 3
assiettes à la zone industrielle de
Mascara et le restant dans 20 zones
d’activités réalisées dans les communes. Les 76 projets dont leurs investisseurs ont obtenu des actes de
concession et qui devront générer
quelque 2.500 emplois, sont répartis sur
plusieurs secteurs productifs dont
l’agroalimentaire, en harmonie avec la
vocation agricole de la wilaya de
Mascara. Le wali de Mascara a insisté,
selon le directeur de l’agence foncière
de wilaya, sur l’accélération de l’étude
des dossiers dans un délai ne devant
pas dépasser deux semaines, en application de la stratégie de soutien à l’investissement et de levée des obstacles.
H. B.
N° 1512 - Lundi 25 Janvier 2016
Oran
Célébration de
l’anniversaire du classement
de Sidi El-Houari
Plusieurs festivités ont été organisées, jeudi à
Oran, pour célébrer le premier anniversaire du classement du quartier de Sidi El-Houari comme «secteur
sauvegardé».
Différentes expositions et un défilé ont marqué les
festivités qui se sont déroulées en présence des
autorités locales et des habitants de ce quartier populaire.
Plusieurs institutions et associations ont organisé
des expositions dans cette vieille cité portant, entre
autres sur les monuments historiques, les actions
entreprises en vue de restaurer certains sites, d’anciennes photos de ce quartier mythique ainsi que les
anciens effets vestimentaires d’Oran.
Par ailleurs, un défilé regroupant toutes les parties
prenantes de cette célébration a eu lieu en début
d’après-midi. Ce défilé a été lancé à partir de la
pêcherie pour marquer une halte devant le mausolée
de Sidi El-Houari, pour finir à la place de la
République, au c£ur du quartier populaire.
Ces festivités ont constitué une opportunité pour
les responsables locaux qui ont sensibilisé la population et le mouvement associatif, ainsi que les responsables des différentes institutions, sur la nécessité de
préserver ce vieux quartier qui recèle quelque 64
sites historiques
Il est à rappeler que le quartier de Sidi El Houari a
été classé «secteur sauvegardé» en vertu d’un décret
exécutif daté du 22 janvier 2015 portant création et
délimitation du secteur sauvegardé de la «vieille
ville» de Sidi El Houari et paru au Journal Officiel le 8
février 2015.
G. B.
Tlemcen
Plantation d’ arbustes dans
la zone montagneuse «Ifri»
La conservation des forêts de Tlemcen a organisé, samedi, une opération de plantation de 5.000
arbustes forestiers dans la zone montagneuse «Ifri»
dans la commune de Ain Fezza, a-t-on appris du chef
du service forêts.
Cette campagne, à laquelle ont pris part des éléments de l’Armée nationale populaire (ANP), de la
Sûreté et de la Gendarmerie nationales, des
Douanes, de la Protection civile et des associations
activant dans le domaine de la protection de l’environnement, en plus des volontaires, vise à protéger
les terres contre l’érosion et à regénérer le couvert
végétal détruit par les feux, a souligné Khaled
Belkacem.
Organisée sous le slogan «un arbre pour chaque
Algérien», cette opération s’inscrit dans le cadre du
programme de reboisement élaboré par la conservation des forêts portant sur la plantation de 60.000
arbustes cette saison.
Pour réaliser ce programme, une campagne de
reboisement est initiée chaque samedi et ce jusqu’au
21 mars prochain, date de célébration de la fete de
l’arbre, selon la même source qui a affirmé que tous
les moyens humains et matériels ont été mobilisés
dont des pépinières.
Plusieurs opérations similaires ont été organisées
cette saison touchant les monts de «Forno» dans la
zone steppique de Sidi Djillali (7.000 arbustes),
Ouasser à Bouhlou (5.000), la région sud de Maghnia
(5.000), Sidi Abdelli (5.000) et Ghazaouet (5.000), a
indiqué le responsable.
Reda A.
Ghardaia
Plus de 3.130 hectares emblavés à Ghardaïa
L
es superficies ensemencées de céréales
sous pivot ont atteint 3.134 hectares à travers la wilaya de Ghardaïa au titre de l’actuelle saison agricole (2015-2016), a-t-on appris
auprès de la direction locale des services
agricoles (DSA). Ces surfaces agricoles, circonscrites à travers les régions sud de la
wilaya riches en potentiel hydrique (2.435 ha
à El Meneaa, 634 ha dans la localité de Hassi
Lefhal et 60 ha à Seb Seb) se répartissent en
2.899 ha de blé dur, et 235 ha d’orge, a
déclaré à l’APS, le directeur du secteur , Ali
Bendjoudi.
Les emblavements de céréales dans la
wilaya de Ghardaïa ont augmenté de plus de
40%, passant de 2.137 hectares au cours de
la saison agricole précédente (2014-2015) , à
3.134 hectares durant la saison actuelle , a-til- fait savoir, précisant que l’état végétatif des
céréales est ‘’satisfaisant ‘’ pour l’ensemble
des superficies labourées.
Les surfaces consacrées au blé dur et à
l’orge ont connu, cette saison, une tendance
à la hausse suite à la récolte de la production
automnale de maïs ensilage qui n’a pas enregistré de retard dans la collecte de la production estimée à plus de 730.000 quintaux de
maïs ensilé cultivé en assolement après la
moisson du blé en juillet dernier, a souligné le
DSA. Seuls 600 hectares de maïs en grain
seront récoltés tardivement la fin du mois
courant, un retard causé par le changement
climatique dans la région, a-t-il expliqué ,
ajoutant que le maïs en graine ne peut être
récolté que si le taux d’humidité égale ou
atteint les 17°C.
Pour assurer le bon déroulement de cette
campagne
d’emblavement
céréalière,
quelque 2.781 Qx de semences ( 2.311 Qx
blé dur et 470 orge) sélectionnées et certifiées ont été mis à la disposition des céréaliculteurs par la coopérative des céréales et
des légumes secs (CCLS) de Laghouat ainsi
qu’une quantité suffisante d’intrants agricoles
destinés à la fertilisation des sols , en plus de
la mobilisation de matériels agricoles nécessaires, a indiqué ce responsable. Pour
garantir une meilleure saison agricole, la DSA
a entamé une campagne de sensibilisation
au profit des agriculteurs de la région pour
leur expliquer l’itinéraire cultural technique et
les méthodes de l’entretien des cultures
céréalières, à travers la lutte contre les
herbes nuisibles et la fertilisation de la terre
cultivée.
La wilaya de Ghardaïa, a enregistré, en
2015, une production de près de 90.000 quintaux de céréales sur une superficie emblavée
de 2.135 hectares.
Reda A.
N° 1512 - Lundi 25 Janvier 2016
CONFLITS
Les DEBATS
9
Syrie
L'armée progresse avant de fragiles pourparlers de paix
Les forces progouvernementales syriennes se sont emparées d'une localité rebelle stratégique dans le nord-ouest,
alors que l'ONU prépare avec difficulté les pourparlers de paix qui doivent débuter dans les prochains jours à Genève.
clure les groupes rebelles dans les
discussions.
"Où pensez-vous trouver des
groupes modérés après plus de
cinq ans de guerre civile et d'extrême violence?", a-t-il demandé.
"Bien sûr, nous ne voulons pas à la
table de terroristes ou d'islamistes
extrémistes qui voudront seulement
saboter la solution politique, mais
nous avons besoin de tous ceux qui
représentent la société syrienne,
qui exercent un pouvoir de facto (...)
et sont prêts à mettre un terme aux
combats dans le cadre des pourparlers", a-t-il déclaré, cité par le journal
Frankfurter
Allgemeine
Sonntagszeitung.
Cette ligne n'est pas partagée
par Moscou, qui a critiqué la nomination à la tête de la délégation de
l'opposition syrienne de Mohamed
Allouche, le chef du groupe rebelle
islamiste prosaoudien Jaïch alIslam, qualifié de "terroriste" par le
chef de la diplomatie russe Serguei
Lavrov.
Les discussions de Genève doivent porter sur la feuille de route
établie en décembre par le Conseil
de sécurité de l'ONU qui prévoit un
cessez-le-feu, un gouvernement de
transition dans les 6 mois et des
élections dans les 18 mois.
AFP
Yémen
P
arallèlement, la population continue à payer un
lourd tribut à la guerre qui
a déjà fait plus de
260.000 morts depuis 2011: plus de
90 civils ont été tués au cours des
derniers jours par des raids probablement russes sur l'est du pays,
selon l'Observatoire syrien des
droits de l'Homme (OSDH).
Dans le nord-ouest, le régime
poursuit sur sa lancée avec la prise
de la localité de Rabia par "les
forces armées, en coordination
avec des troupes de défense populaire (milices prorégime)", a annoncé dimanche la télévision d'Etat.
Rabia était contrôlée depuis
2012 par des groupes rebelles, dont
des Turkmènes syriens et le Front
Al-Nosra, la branche syrienne d'AlQaïda.
"Au cours des 48 heures, les
forces du régime ont encerclé la
localité par le sud, l'ouest et le nord,
en s'emparant de 20 villages aux
alentours", a précisé à l'AFP le
directeur de l'OSDH Rami Abdel
Rahmane.
Les reprises de Rabia et de
Salma, un autre bastion rebelle
tombé il y a une dizaine de jours,
permettent au régime de renforcer
son contrôle sur la province de
Lattaquié, dont le littoral est le berceau de la famille du président
Bachar al-Assad.
Pour Fabrice Balanche, spécialiste de la Syrie au Washington
Institute, Rabia, la plus grosse
agglomération de la zone montagneuse Jabal Turkmane, est un carrefour d'approvisionnement reliant
la frontière turque aux places fortes
rebelles.
"En s'emparant de cette route,
l'armée syrienne peut bloquer les
infiltrations des rebelles vers le sud
et Lattaquié. Ils auront désormais
du mal à s'approcher ou lancer des
missile sur l'aéroport" de Hmeimin,
selon lui.
Cet aéroport situé au sud de
Lattaquié est utilisé comme base
militaire par la Russie qui mène
depuis le 30 septembre une intense
campagne de frappes aériennes en
soutien au régime.
Selon M. Abdel Rahmane, de
hauts responsables militaires
russes ont dirigé la bataille de
Rabia et les frappes russes y "ont
joué un rôle essentiel".
Des combats meurtriers se
déroulent également depuis plusieurs jours pour le contrôle de la
provinces de Deir Ezzor, dans l'est.
47 civils, dont neuf enfants et deux
femmes, ont péri samedi dans le village de Khasham, dans des frappes
probablement menées par l'aviation
russe, tandis que 44 autres ont été
tués la veille près de la ville de Deir
Ezzor, selon l'OSDH.
Loin du terrain militaire, l'incertitude demeure sur la date du début
des négociations indirectes sous
l'égide de l'ONU entre le régime et
l'opposition. Elles devaient s'engager lundi à Genève mais seront probablement retardées de quelques
jours, sur fond de désaccords liés à
la délégation de l'opposition.
Ces pourparlers soulèvent des
espoirs prudents après l'échec des
précédentes négociations de janvier-février 2014. Depuis, le conflit
s'est complexifié avec la multiplication des acteurs dont des grandes
puissances et la montée en puissance de l'organisation jihadiste (EI)
sur un territoire de plus en plus morcelé.
Le chef de la diplomatie allemande Frank-Walter Steinmeier a
affirmé dimanche la nécessité d'in-
Afghanistan
Les talibans réitèrent leurs conditions
L
es talibans ont de nouveau
réclamé dimanche la fin de
l'"occupation" étrangère de
l'Afghanistan et le retrait de certains
de leurs cadres de "listes noires"
comme conditions préalables à la
reprise les pourparlers de paix, des
exigences rejetées par le gouvernement afghan.
Des représentants des insurgés
ainsi que des parlementaires
afghans et des membres de la
société civile participaient ce weekend à un séminaire organisé par le
mouvement pacifiste Pugwash à
Doha, au Qatar.
Dans un communiqué transmis
à l'AFP, les talibans demandent une
nouvelle fois la "fin de l'occupation"
des quelque 13.000 soldats de
l'Otan
encore
déployés
en
Afghanistan. Ils réclament aussi la
réouverture de leur "bureau politique", une représentation installée
à Doha ouverte en juin 2013 mais
fermée un mois plus tard.
Interrogé par l'AFP sur ces
conditions formulées au cours du
séminaire à Doha, le porte-parole
des talibans Zabiullah Moudjahid a
également réclamé le retrait des
"listes noires américaines et de
l'ONU" des cadres qui y figurent et
dont les avoirs à l'étranger sont
gelés et la liberté de mouvements
restreinte. Le gouvernement afghan
n'a envoyé aucun délégué à Doha,
mais a d'emblée rejeté les exigences formulées par les talibans.
"Les talibans doivent d'abord s'asseoir à la table des négociations et
ensuite poser leurs conditions", a dit
à l'AFP Aminudine Muzaffari, un
membre du Haut conseil pour la
paix, l'organe gouvernemental chargé de négocier avec les insurgés.
De son côté, Kaboul participe à un
cycle de réunions quadripartites,
avec le Pakistan, la Chine et les
Etats-Unis, destiné à raviver les
pourparlers de paix avec les insurgés. Une première réunion a eu lieu
il y a deux semaines au Pakistan et
un deuxième round s'est tenu à
Kaboul lundi dernier, sans avancée
notable. Chinois, Américains,
Pakistanais et Afghans sont convenus de se revoir le 6 février à
Islamabad, mais ils n'ont pas précisé quand les talibans sont susceptibles de les rejoindre à la table des
négociations.
De premiers pourparlers directs
entre le gouvernement de Kaboul et
les talibans avaient eu lieu l'été dernier, mais une deuxième session a
été reportée sine die après l'annonce de la mort du fondateur du mouvement taliban, le mollah Omar. Sa
succession a donné lieu à une guerre des chefs, le nouveau leader, le
mollah Akhtar Mansour, faisant l'objet de féroces critiques pour son
manque de légitimité.
Pour autant, les insurgés n'ont
pas freiné leur insurrection, ils l'ont
même étendue à l'ensemble de
l'Afghanistan. Ils ont pris la ville de
Kunduz (nord) et l'ont tenue pendant quelques jours fin septembre.
Ils multiplient aussi les attentats,
comme celui qui a tué 7 employés
de la chaîne de télévision Tolo mercredi.
AFP
Un commissariat
de police attaqué
par Al-Qaïda
Des membres présumés
du réseau terroriste d'AlQaïda ont fait sauter
dimanche un commissariat
de police dans le sud du
Yémen sous contrôle des
forces progouvernementales, ont indiqué des
sources de sécurité sans
faire état de victimes.
L'attaque a eu lieu dans
la ville de Houta, chef-lieu
de la province de Lahej, où
"les locaux du commissariat de police ont été soufflés par un engin explosif,
commandé à distance par
Al-Qaïda", a déclaré l'une
de ces sources.
Les locaux étaient inoccupés lors de l'attaque, survenue au lendemain d'une
visite d'inspection par le
nouveau chef régional de la
police, le colonel Adel alHalimi, nommé cette semaine par le président Abd
Rabbo Mansour Hadi, selon
les mêmes sources.
Lahej et quatre autres
provinces du sud ont été
reconquises l'été dernier
après des mois de combats
contre les rebelles chiites
Houthis qui contrôlent la
capitale Sanaa, depuis septembre 2014, et de larges
pans du territoire.
Mais les forces pro-Hadi
peinent à rétablir la sécurité
dans les territoires sous
leur contrôle, où différents
groupes armés, dont AlQaïda,
multiplient
les
attaques notamment contre
les forces de sécurité et les
symboles de l'Etat.
H. F.
10 Les DEBATS
FRICAINES
Zimbabwe
Robert Mugabe de retour au pays
après des rumeurs sur son décès
Le président zimbabwéen Robert Mugabe a rencontré samedi pendant
plusieurs heures son homologue de la Guinée Équatoriale Teodoro Obiang
Nguema, au lendemain de son retour à Harare après un mois de vacances en
Asie, démentant les récentes rumeurs qui avaient annoncé son décès.
R
obert Mugabe qui
aura 92 ans le mois
prochain, a tenu
une réunion de
plus de trois heures, samedi
après-midi avec M. Obiang
pour des discussions bilatérales sur la paix, la sécurité et
le terrorisme en Afrique, au
palais présidentiel d'Harare, a
constaté l'AFP.
Cette apparition publique
met fin aux rumeurs qui ont
agité le Zimbabwe ces dernières semaines, annonçant
que le président avait eu une
crise cardiaque fatale au
cours de ses vacances en
Asie.
Interrogé sur ses congés,
le président zimbabwéen a
refusé de répondre mais a
appelé les médias à écrire
davantage d'articles positifs
sur le continent africain et ses
leaders.
"Nous avons le sentiment
que
nos
journalistes
devraient mieux faire leur
travail qu'ils ne le font", a-t-il
lancé à la presse à la sortie
de sa réunion.
"Le président Mugabe et
la Première Dame Grace
Mugabe sont arrivés au pays
la nuit dernière (vendredi),
infirmant les faux articles qui
indiquaient qu'il avait eu une
crise cardiaque pendant ses
vacances annuelles", écrivait samedi The Herald, le
quotidien pro-gouvernemen-
tal.
Robert Mugabe qui est le
plus vieux chef d'Etat en
exercice au monde, dirige le
Zimbabwe depuis son indépendance en 1980.
Malgré son grand âge, il
continue de délivrer de longs
discours en public. Plusieurs
observateurs se sont interrogés l'an dernier sur son état
de santé après une chute,
devant les caméras du
monde entier, sur un tapis
rouge alors qu'il rentrait d'un
sommet de l'Union Africaine.
En septembre, il a lu pendant 25 minutes un discours
mot pour mot identique à
celui qu'il avait prononcé un
mois plus tôt, manifestement
sans s'en apercevoir.
En 2011, Wikileaks avait
dévoilé un télégramme
diplomatique
américain
datant de 2008, affirmant à
l'époque que le président
zimbabwéen souffrait d'un
cancer de la prostate et
n'avait plus que cinq ans à
vivre.Sous sa férule, le
Zimbabwe s'est terriblement
appauvri dans les années
2000. Des centaines de milliers, voire des millions, de
ses concitoyens ont émigré
en Afrique du Sud et, à la
suite d'une hyper-inflation, le
Zimbabwe a supprimé sa
propre monnaie pour utiliser
désormais le dollar américain.
AFP
Erythrée
Malgré la sécheresse, le président
ne croit pas à une crise alimentaire
L
e président Isaias Afwerki a assuré samedi qu'aucune crise alimentaire ne menaçait l'Erythrée malgré la grave sécheresse qui frappe des
millions de gens dans son pays comme
dans le reste de la Corne de l'Afrique.
La région est victime du phénomène
d'El Nino qui fait alterner inondations et
déficit de pluies, provoquant une augmentation du nombre de gens souffrant de la
faim.
Mais le régime autoritaire et isolationniste du président Isaias rejette le principe d'une aide internationale, préférant
suivre une politique d'auto-suffisance.
"Eu égard à l'insuffisance des récoltes
qui touche toute la région de la Corne de
l'Afrique, le président Isaias a déclaré que
le pays ne sera pas victime de crise en
dépit d'une diminution de la production
agricole", a rapporté le ministère de l'information.
Le président Isaias a rendu hommage
à "la politique judicieuse et à l'approche
consistant à augmenter les réserves alimentaires stratégiques" suivies par le
gouvernement.
En novembre, les Nations unies
avaient averti que l'Erythrée figurait parmi
les pays à risque, au même titre que les
autres nations de la région.
"Le phénomène d'El Nino en cours, le
plus important jamais enregistré, a provoqué une grave sécheresse dans ce pays
de la Corne de l'Afrique, avec une baisse
des récoltes de 50 à 90%, et même l'absence de récolte dans certaines régions",
avait déclaré l'ONU.
Les Nations unies estimaient alors
que plus de 10 millions de gens avaient
besoin d'une aide alimentaire en
Erythrée.
Très peu, voire aucune grande organisation caritative n'est autorisée à travailler
en Erythrée, un pays où l'ONU n'a qu'un
accès limité. La plupart des estimations
sur la situation interne dépendent des
informations d'origine gouvernementale.
Des milliers de gens fuient le pays
chaque mois en raison de violations des
droits de l'homme et d'un service militaire
à durée indéterminée.
L'Erythrée constitue le troisième pays
le plus représenté parmi les réfugiés qui
tentent de gagner l'Europe, après les
Syriens et les Afghans.
AFP
N° 1512 - Lundi 25 Janvier 2016
Présidentielle au Niger
Retrait des cartes
d'électeurs pour le 1 tour
er
Les électeurs nigériens ont commencé à
retirer leurs cartes en vue du premier tour de
la présidentielle, couplée aux législatives du
21 février prochain, a constaté samedi un
journaliste de l'AFP.
Plus de 7,5 millions de cartes, correspondant au nombre des électeurs inscrits pour
le double scrutin, seront distribuées "jusqu'au 20 février" dans tout le pays, a affirmé
à la télévision, Ibrahim Boubé, le président
de la Commission électorale nationale indépendante (Céni).
Les électeurs peuvent retirer leurs cartes
auprès des chefs des villages, des quartiers,
des tribus, sur présentation d'une pièce
d'identité nationale, a-t-il indiqué.
Il a également invité les électeurs à retirer
leurs cartes "dans les plus brefs délais",
expliquant qu'il ne leur sera "plus possible"
de les obtenir "le jour du vote", comme
c'était souvent le cas lors des précédentes
élections.
Ces cartes ont été confectionnées à partir du
fichier électoral jugé "fiable" par toutes les
parties prenantes, après avoir été audité par
l'Organisation
internationale
de
la
Francophonie (OIF).
La Cour constitutionnelle du Niger a validé
15 candidatures pour la présidentielle du 21
février, dont celle de l'opposant Hama
Amadou, écroué depuis près de deux mois
pour un trafic présumé de bébés.
La campagne électorale doit débuter le 30
janvier pour s'achever le 20 janvier.
Le climat politique est tendu au Niger à un
mois et demi de la présidentielle. Midécembre, le président Issoufou a affirmé
qu'une tentative de coup d'Etat avait été
déjouée, justifiant une vague d'arrestation
de militaires et d'opposants.
L'opposition a dénoncé "l'arrestation et la
détention arbitraires" d'une dizaine de ses
militants, dont plusieurs proches de Hama
Amadou, et a demandé leur "libération sans
conditions".
Le ministre nigérien de la Défense
Mahamadou Karidjo, a affirmé que ces personnes ont été arrêtées "pour vérification
sur leur implication éventuelle" dans le
putsch déjoué pour lequel l'opposition avait
émis des doutes.
"On a les plus grandes réserves", le chef de
l'Etat "ne nous a donné aucune preuve.
Nous sommes dans l'incertitude", avait affirmé à l'AFP l'opposant et candidat à la présidentielle Amadou Boubacar Cissé.
G. A.
RD Congo
Les réfugiés burundais
craignent pour leur sécurité
"Même ici, on a peur des Imbonerakure,
ces jeunes armés du régime. Nous voulons
vraiment qu'on nous éloigne de la frontière".
Comme Élias Ngahobahe, de nombreux
Burundais du camp de réfugiés de Lusenda,
dans l'est de la République démocratique du
Congo, craignent pour leur sécurité.
"Nous sommes très inquiets dans ce camp
car nous sommes trop proches des frontières burundaises", explique Sauda Nibiza,
20 ans. Certains affirment "avoir aperçu
quelques hommes des services de sécurité
burundais sur la route nationale", ajoute-telle, "ça nous fait très peur".
Quelque 14.000 personnes de tous âges
vivent au camp de Lusenda, dans la province du Sud-Kivu, à environ 70 kilomètres du
Burundi par la route, mais à seulement 35
kilomètres à travers le lac Tanganyika, frontière poreuse où s'activent toutes sortes de
contrebandiers.
Depuis la candidature fin avril du président
burundais Pierre Nkurunziza à un troisième
mandat, et plus encore après sa réélection
en juillet, le Burundi traverse une profonde
crise. L'opposition, la société civile et même
une partie du camp présidentiel jugent cette
réélection contraire à la Constitution et à
l'Accord d'Arusha qui a mis fin à la guerre
civile (1993-2006).
Le pays s'installe progressivement dans une
violence qui a déjà fait près de 450 morts et
contraint à l'exil plus de 200.000 personnes
(essentiellement en Tanzanie et au Rwanda),
selon l'ONU.
Agence
12 Les DEBATS
EN DEBAT
N° 1512 - Lundi 25 Janvier 2016
Révision constitutionnelle en France
Déchéance de la nationalité
ou déchéance de rationalité
Dans la foulée des attentats qui ont touché la France le 13 novembre dernier, François Hollande a annoncé
vouloir modifier la constitution afin d'étendre la déchéance de nationalité aux binationaux nés Français
(intervention devant le parlement réuni en congrès le 16 novembre 2015). Depuis, certaines questions n'en
finissent plus d'alimenter les débats. Cette extension de la loi est-elle pertinente ? Est-il nécessaire de
modifier la constitution ? Est-ce sensé pour la gauche de s'aventurer sur ce terrain ?
Par Jérôme Henriques
A
vant d’essayer de répondre à ces
questions, il faut d’abord revenir
à l’existant. Actuellement, la
constitution considère que l’ensemble des questions relatives à
nationalité relèvent de la compétence du législateur (article 34 :
“La loi fixe les règles concernant
la nationalité”). Concrètement, ce “droit de la
nationalité” est énoncé dans le code civil : il
s’agit des articles 17 à 33-2. Parmi ceux-ci,
l’article 25 (1) évoque précisément la question de la déchéance : une peine qui peut
s’appliquer à tout individu condamné pour
“un crime ou délit constituant une atteinte aux
intérêts fondamentaux de la nation … un acte
de terrorisme” (2) etc. à condition que ledit
individu ait “acquis” (et non reçu à la naissance) la nationalité Française (3).
La législation sur le sujet n’est pas récente. Pendant la première guerre mondiale (4),
la loi du 15 juillet 1915 énonce déjà cette possibilité de déchéance, avec des dispositions
qui ressemblent d’ailleurs fortement à celles
d’aujourd’hui : des Français “naturalisés”
ayant “porté les armes contre la France”,
ayant fui leurs “obligations militaires” ou
s’étant mis “au service d’une “puissance
ennemie”. Des dispositions globalement
reprises au fil des lois suivantes (loi du 10
août 1927, décret-loi du 12 novembre 1938,
ordonnance du 19 octobre 1945, loi du 22
juillet 1993 … (5)), avec ici et là quelques
élargissements ou modifications (6). A
chaque fois, la peine de déchéance ne s’est
appliquée qu’aux Français d’adoption. Seule
exception, la période 1940-1944 (régime de
Vichy), période pendant laquelle tout le
monde était concerné. Entre autres lois de
l’époque (7)(8), celle du 23 juillet 1940 (“Tout
Français ayant quitté le territoire … sera
déchu de la nationalité Française”) a par
exemple touché De Gaulle, Mendès-France,
etc. Mais hormis cet épisode, l’extension de
la déchéance aux Français de naissance est
quelque chose d’inédit depuis plus d’un
siècle.
Pourquoi vouloir réviser la constitution ?
Pourquoi ne pas simplement modifier l’article
25 du code civil ? A en lire le projet de loi
constitutionnelle (9) (article 2), ce second cas
fait craindre à l’exécutif un recalage en
conseil constitutionnel. La raison invoquée ?
une décision antérieure dans laquelle la
haute juridiction indique que “la déchéance
des binationaux naturalisés ne porte ‘pas
atteinte à une situation légalement acquise’”.
Selon les auteurs du projet, cela sous-entendrait que la nationalité de naissance est une
situation “légalement acquise” et donc impossible à déchoir (dans l’état actuel de la constitution). Notons qu’il ne s’agit là que d’une
simple interprétation et que pour bon nombre
de juristes, il est inutile de réviser la constitution (10). Ceci étant, l’idée est quand même
reprise par le conseil d’état, lequel approuve
donc la révision.
Quoi qu’il en soit, révision constitutionnelle ou pas, le projet de F. Hollande ne va pas
changer grand chose en pratique. Les binationaux naturalisés ne constituant qu’une
petite partie de la population, il ne concernera tout au plus que quelques cas. La dessus,
tout le monde (ou presque) est d’accord. Sa
portée est donc avant tout symbolique.
Encore faut-il préciser de quel symbole il
s’agit … En instituant une différence de trai-
tement entre les binationaux nés Français et
ceux qui ont été naturalisés, le projet
d’Hollande et Valls déroge à l’un de nos principes fondamentaux : “l’égalité devant la loi
de tous les citoyens, sans distinction d’origine …” (article 1 de la constitution). Certes, on
peut remarquer qu’une inégalité de traitement existe déjà (entre les Français “purs
souche” et les binationaux)(11)(12), mais estce une raison pour persister dans cette voie
? En réalité, le pouvoir “socialiste” ne fait que
reprendre une vieille idée de l’extrême droite,
laquelle consiste à faire de la nationalité un
élément fondateur de la personne (et non
pas un simple attribut comme c’est le cas
aujourd’hui). Constitutionnaliser la question
de la nationalité, quelle victoire idéologique
pour le Front National !
Bien sûr, les auteurs du projet se veulent
garants de toute dérive autoritaire. Ainsi précisent-ils que la peine de déchéance ne s’appliquera qu’en cas de crimes constituant “une
atteinte grave à la vie de la Nation”. Mais si
tout le monde pense aujourd’hui aux attentats meurtriers, qu’en sera t-il demain ? Le
texte n’en dit mot et confie au législateur la
tâche future de préciser “les infractions qui
répondent à cette qualification”. Il y a là un
danger certain. En effet, dans l’absolu, la formule “atteinte grave …” ne veut pas dire
grand chose et chacun pourra en donner sa
propre définition (13) : demandez à un militant de gauche (pas PS, soyons sérieux) et à
un frontiste, vous verrez la différence.
Demain, un régime autoritaire pourrait ainsi
décider d’élargir la notion d’”ennemis de la
nation” aux opposants. Y inclura t-on des
opposants à la guerre ? des militants du droit
des animaux ? des faucheurs de champs
OGM ? des grévistes qui séquestrent un
PDG ? des ZADistes ? et pourquoi pas des
des journalistes un peu trop curieux et autres
lanceurs d’alerte ? (14)
Les failles ne sont pas qu’idéologiques,
elles sont aussi d’ordre pratique. En voulant
mettre en avant l’utilité du projet, à savoir
l’”éloignement durable du territoire” d’individus “dangereux”, ses auteurs ne font qu’en
révéler l’absurdité. L’une des règles de base
du contre terrorisme n’est-elle pas de garder
les individus les plus dangereux sous surveillance étroite ? Rappelons d’une part que
les attentats du 11 septembre 2001 n’ont pas
été préparés aux Etats-unis et d’autre part
que les djihadistes circulent généralement
sous de faux papiers (15). Si les auteurs de
crimes terroristes sont particulièrement dangereux, pourquoi ne pas plutôt prévoir un
alourdissement de peine ? Ou bien une augmentation de la période de sûreté ? Ou encore un meilleur suivi en fin de peine ? Cela éviterait au moins de soulever de nouveaux problèmes, comme par exemple ceux énoncés
par le juge Trévidic : comment faire si l’autre
pays “du déchu” refuse de le recevoir (ce qui
serait compréhensible, surtout si l’individu en
question à toujours vécu en France) ? ou
encore, qu’allons nous faire si d’autres pays
nous envoient leurs déchus ? bref, avec
quels pays la France va t’elle jouer au jeu de
la “patate chaude” (16)(17) ? Nos gouvernants restent bien silencieux sur le sujet …
Dans le camp socialiste, le projet est loin
de faire l’unanimité (18). Conscients que certaines digues sont peut être en train de céder
(division nationale, trahison des idées de la
gauche …), certains s’évertuent alors à chercher une porte de sortie honorable (19).
Première possibilité : remplacer la peine de
déchéance par celle d’”indignité nationale”
(une mesure qui tire ses racines de l’Ancien
Régime (20), et qui a été réactivée à la
Libération (21)) ; il s’agirait alors de retirer
aux personnes concernées tout ou partie de
leurs droits civiques et/ou civils (sans pour
autant toucher à la nationalité). Deuxième
possibilité : la “déchéance pour tous”, binationaux comme mononationaux (lesquels
deviendraient alors apatrides). Une mesure
qui mettrait la France en porte-à-faux au
regard des accords internationaux, mais que
rien n’interdit. En effet, si la déclaration universelle des droits de l’homme stipule que
“tout individu a droit à une nationalité”, celleci n’est pas contraignante ; quant à la
convention de New York (1961) et à la
convention européenne (1997), elles n’ont
jamais été ratifiées par la France (22).
Si ces deux alternatives ont le mérite
d’appliquer la même règle à tous (donc sans
distinction d’origine), elles n’en demeurent
pas moins stériles. Alors que les récents
attentats sont l’oeuvre de djihadistes qui
rejettent déjà toute appartenance à la France
(terre de “Kâfir”), brûlent leur passeport,
repartent en “terre d’Islam” quand ils ne se
font pas exploser sur place, quel effet aura
sur eux la menace d’une perte de nationalité/citoyenneté ? Aucune. En revanche, en
politisant la réponse pénale, en allant jusqu’à
modifier la loi suprême de notre pays, nos
gouvernants leurs confèrent une importance
qu’ils n’imaginaient sûrement pas (23).
Hollande et Valls s’en moquent ; avec 85 %
de Français qui soutiennent leur projet, les
petits calculs politiciens l’emportent sur le
sérieux de leur mission.
En définitive, le projet de l’exécutif n’est
donc rien d’autre qu’une sorte de “buzz” politique, une manière de canaliser l’émotion
populaire en écartant les vraies questions ;
lesquelles ne manquent pourtant pas :
Pourquoi a t-on déclaré la guerre à des pays
qui ne nous ont jamais menacé ? Une politique d’ingérence n’est-elle pas liée à une
augmentation de la menace terroriste ? Valls
a t-il refusé une liste de djihadistes Français
proposée par la Syrie ? Y a t-il eu faillite des
services de renseignement ? Qu’en est-il du
manque de moyens dénoncé par certains
juges antiterroristes (Trévidic, Thiel, …) ?
Pourquoi assiste t-on a des poussées de
radicalisation ? etc. En 2010, peu après le
discours de Grenoble (marquant notamment
la volonté de Sarkozy de retirer la nationalité
Française à “toute personne d’origine étrangère” ayant “porté atteinte à la vie d’un policier ou d’un gendarme” (24)) l’historien Pierre
Rosanvallon avait eu cette formule pertinente : “le sarkozysme n’est plus une politique :
il est une tentative permanente d’adaptation
opportuniste aux réalités”. Une formule que
l’on pourrait aujourd’hui appliquer à l’exécutif
“socialiste”.
En revenant quelques années en arrière,
force est de constater un spectaculaire
retournement de veste. Ainsi, Hollande
jugeait-il en 2010 le projet “de déchéance”
sarkozyste (précité) comme “attentatoire à la
tradition républicaine et en aucune façon protecteur pour les citoyens” ; quant à Valls, il
dénonçait “un débat nauséabond et absurde”
et “un amalgame entre l’insécurité et l’étranger” (25). Plus récemment (début 2015), les
membres du PS se souviennent avoir rejeté
la proposition de loi du député LR Philippe
Meunier (laquelle consistait à appliquer une
peine de déchéance et/ou d’indignité nationale aux individus portant les armes contre la
France) : “votre texte n’a pour but que de
courir après le Front national” entendait-on
alors dans les rangs de l’actuelle majorité.
Ironie du destin, moins d’un an après, c’est le
même Front National qui se félicite de la
reprise de ses idées par la “gauche” : “Une
fois le principe réhabilité par François
Hollande, nous allons … faire pression pour
que cette déchéance soit appliquée concrètement beaucoup plus largement.” précise
ainsi Florian Philippot. Si le “Parti socialiste”
persiste dans cette voie, peut être devrait-il
un jour songer à choisir un nom plus approprié : euh … Parti national socialiste ?
J. H.
N° 1512 - Lundi 25 Janvier 2016
Les DEBATS
13
Troubles financiers et risques
accrus d'une récession économique
mondiale sévère en 2016-17
Par Prof Rodrigue Tremblay
« Puissiez-vous vivre en des temps
intéressants. »
Sort maléfique, censé être la traduction
d’une malédiction chinoise traditionnelle.
« Les causes d’une déflation ne sont pas
un mystère. La déflation est dans presque
tous les cas un effet secondaire d’un effondrement de la demande globale —une baisse des dépenses si grave que les producteurs doivent abaisser leurs prix sur une
base continue afin de trouver des acheteurs.
De même, le effets économiques d’un épisode déflationniste sont, en général, similaires
à ceux de toute autre forte baisse dans les
dépenses globales, à savoir, une récession,
une hausse du chômage, et des troubles
financiers. »
Ben S. Bernanke (1953-), le 21
novembre, 2002
« Permettez-moi de réitérer ce que j’ai dit
à la même date l’année dernière et l’année
précédente… Tôt ou tard, il aura un crash
financier et il sera terrible. Nous entrerons
dans un sérieux cercle vicieux et le résultat
sera une dépression économique majeure. Il
y aura une ruée pour vendre, laquelle dépassera tout ce que nous avons vu à la Bourse.
Il serait prudent pour les investisseurs d’alléger dès maintenant leurs dettes. »
Roger Babson (1875-1967), le
5 Septembre, 1929
Ce début d’année 2016 s’est révélé fort
chaotique pour les marchés financiers mondiaux, si on considère pour l’instant la sévère correction boursière qui a cours. En réalité, ce premier mois de l’année 2016 a enregistré la baisse la plus sévère des valeurs
financières jamais vue en un début d’année,
alors que l’indice MSCI mondial, lequel
mesure les principaux marchés boursiers
des pays développés et émergents, a chuté
de plus de 20 pourcent, par rapport à sa
valeur du début de 2015. Pour sûr, il y aura
des rebondissements de marché survendu
dans les semaines et les mois à venir, mais
cela pourrait être néanmoins le signe avantcoureur de troubles financiers et écono-
miques. Plusieurs commentateurs ont peutêtre un peu trop vite conclu que l’épicentre
de ce début de crise financière et économique se trouvait en Chine, suite aux fortes
chutes de l’indice composite de Shanghai en
début d’année. À mon avis, la réalité est plus
complexe, et même si les problèmes financiers et économiques de la Chine contribuent certes à l’effondrement des prix mondiaux des produits de base, l’épicentre de la
crise se trouve encore, à mon avis, à
Washington D.C.
En effet, ce début de crise est essentiellement un prolongement de la crise financière de 2007-08, laquelle fut temporairement suspendue et repoussée dans le temps
par la banque centrale américaine, la Fed,
grâce à sa politique monétaire agressive et
peu orthodoxe de lancer plusieurs rondes
d’assouplissements monétaires quantitatifs
(QE), à savoir l’achat de grandes quantités
d’actifs financiers auprès des méga-banques
commerciales et autres institutions américaines, y compris des titres adossés à des
hypothèques, avec de l’argent nouvellement
créé. En conséquence, le bilan de la Fed est
passée d’un peu plus d’un billion (trillion en
anglais) de dollars en 2008 à environ quatre
et demi billions de dollars au moment où le
programme d’assouplissement monétaire
quantitatif fut suspendu, en octobre 2014.
D’ailleurs, d’autres banques centrales ont
emboité le pas à la Fed, en particulier la
Banque centrale du Japon et la Banque centrale européenne, alors que toutes deux ont
également adopté des politiques d’assouplissement monétaire en se portant acquéreur de grandes quantités d’actifs financiers.
On peut se demander quels sont les
motifs qui ont poussé la Fed américaine à
se lancer dans une politique monétaire ultra
agressive en 2008. Il y a trois raisons principales qui expliquent cette décision. En premier lieu, c’est un fait que le gouvernement
de fin d’exercice de George W. Bush était
dépassé par les faillites successives de
méga-banques américaines, à commencer
par celles de la banque d’affaires Bear
Stearns au printemps de 2008 et celle de
Merrill Lynch au début de septembre de la
même année. La panique atteignit son
paroxysme le lundi 15 septembre 2008
quand la grande banque d’affaires internationale Lehman Brothers fit faillite à son tour.
Devant la paralysie du gouvernement, la Fed
crut de son devoir d’intervenir en force.
Elle commença par la fusion forcée des
deux premières banques en difficulté, la première avec la banque JPMorgan Chase et la
deuxième avec la Bank of America. (Pour
des raisons obscures, elle se refusa à faire la
même chose quand la banque Lehman
Brothers s’effondra à son tour.)
En deuxième lieu, il faut dire que les
grands banquiers américains s’opposaient
avec force à l’idée que le gouvernement
américain nationalise les méga-banques en
difficulté, comme cela avait été fait vingt ans
auparavant quand le gouvernement de Bush
père avec créé la Resolution Trust
Corporation, en 1989, pour prendre le
contrôle de 747 banques d’épargne qui
avaient dû déposer leur bilan.
Et, troisièmement, la Fed craignait à juste
titre que la crise bancaire de 2007-08 et l’effondrement des cours boursiers ne débouchent sur une déflation généralisée, selon le
modèle vécu par le Japon en 1987, comme
c’est le cas quand une panique financière
frappe une économie surendettée. Elle souhaitait éviter à tout prix une dépression économique causée par la déflation des dettes,
comme cela s’est produit dans les années
’30. Mais l’injection massive de liquidités
monétaires dans une économie comporte
ses propres risques. Cela peut en effet se
traduire en une énorme bulle financière, tant
sur le marché boursier que sur le marché
des obligations, quand le nouvel argent ainsi
créé vient gonfler les marchés financiers,
alors que la croissance de l’économie réelle
de la production et de l’emploi demeure
léthargique. En fait, depuis 2009, le marché
boursier américain a monté en flèche, alors
que les taux d’intérêt s’effondraient et que le
marché obligataire explosait à son tour.
Un événement important s’est produit le
mercredi 16 décembre dernier quand la Fed
annonça qu’elle ne soufflerait plus dans le
ballon financier et qu’elle allait plutôt commencer à resserrer le crédit. Elle annonça en fait
qu’elle haussait la fourchette de son taux prêteur sur le marché des fonds bancaires fédéraux qui était auparavant de zéro à ¼ pour-
cent, à entre ¼ et ½ pourcent. C’était le signal
de la fin de la récréation et que le règne de
l’argent gratuit venait de prendre fin. En pratique, cela voulait dire que dorénavant le marché boursier allait davantage être tributaire
des perspectives économiques réelles et qu’il
en irait de même du marché obligataire. Dans
ces circonstances, il est normal que les deux
marchés aillent en sens inverse, la prospérité
faisant hausser les titres boursiers mais les
pressions inflationnistes faisant chuter le marché obligataire, quoique la banque centrale
ne fasse. Depuis 2008, la banque centrale
américaine s’est lié les mains avec ses prêts
bancaires au taux plancher, et j’ai toujours cru
qu’elle rencontrerait des difficultés quand elle
voudra y mettre fin. En effet, il est toujours
périlleux de vouloir restreindre une bulle financière qu’on a soi-même créée —comme la
Fed l’a fait pour sauver les grandes banques
américaines de la faillite —sans que l’économie réelle n’en souffre tôt ou tard. Dans le cas
présent, si les marchés boursier mondiaux
continuent à se contracter et que la déflation
mondiale des prix s’accélère, cela contribuera
à alourdir les dettes des consommateurs, des
sociétés et des pouvoirs publics, et ce sera
possiblement une répétition à grande échelle
de ce que le Japon vit depuis un quart de
siècle, (c’est-à-dire, la déflation, des taux d’intérêt plancher et une stagnation économique
relative).
Pour le moment, cette déroute financière
a de fortes chances de provoquer une récession économique en 2016-17. Et un retour
en arrière nous montre que le monde pourrait aussi revivre la série d’événements économiques et financiers de 1937-38 quand un
krach boursier et une récession se renforcèrent l’un l’autre, et cela, huit ans après la
crise boursière et financière majeure de
1929-32. En conclusion, on peut dire que la
création de la Fed en 1913, en tant que
banque centrale semi publique, semi privée,
n’a pas mis fin à la récurrence des crises
financières. Ses politiques, cependant, ont
été fort bénéfiques aux grandes banques
parce que c’est par son intermédiaire
qu’elles ont pu socialiser leurs pertes.
Il faudra suivre le tout de très près.
Rodrigue Tremblay
14
Les DEBATS
KIOSQUE
N° 1512 - Lundi 25 Janvier 2016
Tempête aux Etats-Unis
L'est du pays paralysé,
au moins 15 morts
Les chutes de neige
diminuaient, samedi soir,
après plus de 30 heures d'un
déluge qui a balayé tout l'est
des Etats-Unis, où la tempête
Jonas a fait au moins quinze
morts et paralysé plusieurs
grandes villes dont New York.
L
a tempête devait «toucher à sa fin tôt
dimanche», selon le service de
météo. Au moins quinze personnes
ont péri en raison de ces intempéries,
selon des responsables locaux. Trois sont
mortes à New York, six en Caroline du Nord,
deux en Virginie et deux dans le Kentucky,
une dans le Maryland et une autre dans
l’Arkansas. En Caroline du Nord, «toutes ont
été victimes d’accidents de la circulation»
depuis le début de tempête vendredi, a expliqué à l’AFP la porte-parole des services d’ur-
Japon
99% des demandes
d’asile rejetées en 2015
Le Japon a accepté seulement 27 réfugiés
et rejeté la quasi-totalité des demandes d’asile
en 2015, alors que les défenseurs des droits de
l’Homme pressent le gouvernement d’en
accepter davantage. Le pays a déclaré samedi
que le Japon avait reçu 7.586 demandes d’obtention du statut de réfugié - un record -, ce qui
signifie que 99% des demandes ont été rejetées. Parmi les demandeurs d’asile, cinq
étaient syriens, et seulement trois d’entre eux
ont obtenu le statut de réfugiés, loin derrière le
flot de migrants qui sont arrivés en Europe en
provenance de ce pays du Moyen-Orient
dévasté par la guerre. Parmi les autres réfugiés
ayant obtenu le statut figuraient six Afghans,
trois Éthiopiens et trois Sri-Lankais. Le Japon a
longtemps été réticent à l’idée de laisser des
réfugiés pénétrer dans sa société homogène et
a fortement restreint le nombre de personnes
acceptées. Le ministère a précisé que le
nombre de statuts de réfugié accordés était en
hausse par rapport à 2014 et 2013, avec respectivement 11 et 6 personnes acceptées.
L’organisation japonaise pour les réfugiés a
estimé qu’en dépit des progrès réalisés ces
dernières années, plus de demandes devraient
être acceptées. Selon le Haut commissariat
aux réfugiés de l’ONU (HCR), 2.419 personnes
ont le statut de réfugiés au Japon, alors qu’ils
sont 1,8 million en Turquie.
20 minutes
Brésil
Plus de 100 prisonniers
s’évadent d’une prison
Plus de 100 détenus se sont évadés samedi d’une prison de la ville de Recife, dans le
nord du Brésil, et deux prisonniers ont été
tués dans des échanges de tirs avec la police,
ont rapporté dimanche des médias locaux.
Les détenus se sont évadés de la prison Frei
Damiao de Bozzano lorsque l’un des murs a
été détruit par des explosifs, selon le journal
local Diario de Pernambuco. En début de soirée, la police militaire avaient réussi à arrêter
au moins 40 prisonniers. Cet incident est survenu trois jours seulement après l’évasion de
53 détenus de la prison Professor Barreto
Campelo à Itamaraca, dans la région métropolitaine de Recife. Tous les prisonniers ont
depuis été retrouvés.
R. I.
gences de cet Etat, Nicole Meister.
A New York, les trois résidents sont décédés d’une crise cardiaque alors qu’ils étaient
en train de déblayer la neige, a indiqué le gouverneur de l’Etat de New York, Andrew
Cuomo. Le poids de la neige a entraîné de
nombreuses coupures de courant, dans un
pays où le réseau électrique est rarement
enterré. Près de 120.000 habitants connaissaient encore des pannes en Caroline du
Nord, selon un point des services d’urgence
en milieu d’après-midi. Dans le New Jersey,
90.000 résidents étaient encore privés de
courant dans l’après-midi, a indiqué le gouverneur Chris Christie.
Le phénomène météorologique, baptisé
«Snowzilla» par le quotidien Washington
Post, en référence au lézard géant destructeur «Godzilla», avait été largement anticipé,
déclenchant une ruée vers les supermarchés
en amont de la tempête. Dans le comté de
Loudoun, en Virginie, il est tombé, en
quelques heures seulement, un mètre de
neige, selon un relevé de la météo nationale.
A Washington, où il était tombé 56 cm de
neige en début de soirée samedi, la circulation des bus et des métros avait été suspendue pour tout le week-end. Les aéroports de
la région et les compagnies aériennes avaient
eux anticipé la situation, annulant des milliers
de vols samedi et dimanche. Les deux aéroports de Washington resteront fermés
dimanche, a indiqué l’aurorité des transports
de la capitale.
Durant toute la journée de samedi, les officiels sont intervenus publiquement pour
demander aux gens de rester chez eux. Une
injonction qui n’a pas été respectée par le
panda géant du zoo de Washington, Tian Tian,
qui a été filmé se roulant avec délice dans la
neige. A New York, de nombreux habitants ont
bravé le froid et les bourrasques pour sillonner
les rues de la ville. En début de soirée, 64 cm
de neige étaient déjà tombés à Central Park, un
record absolu. L’intensité de la tempête sur la
plus grande ville des Etats-Unis a été revue à la
hausse, au point que les autorités ont interdit,
en début d’après-midi, toute circulation routière
à l’exception des véhicules d’urgence. «Ce sera
très probablement l’une des pires tempêtes de
neige de l’histoire de la ville», a prévenu le
maire de New York, Bill de Blasio.n Les liaisons
ferroviaires à destination du nord et de l’est de
New York ont été suspendues en milieu
d’après-midi, tout comme les lignes extérieures
du métro.
«A moins que ce ne soit une situation d’urgence, vous ne devriez pas être sur les
routes», avait exhorté le gouverneur de l’Etat
de New York, Andrew Cuomo, qui a déclaré
l’état d’urgence. Le gouverneur a annoncé, en
début de soirée, que la circulation serait rouverte dimanche à 07H00 locales (12H00
GMT). Le service de propreté de New York
(DSNY) devait travailler d’arrache-pied durant
la nuit de samedi à dimanche pour dégager
les artères de la ville. «Pour votre sécurité, s’il
vous plait, ne marchez pas dans les rues»
durant la soirée et la nuit, a exhorté le service
dans un tweet. Dans le New Jersey, le gouverneur Chris Christie a mis de côté sa campagne pour les primaires républicaines afin de
superviser les secours. Son Etat a été durement touché par la tempête, qui a provoqué
des innondations dans plusieurs zones
côtières du sud. L’ensemble des ponts et des
tunnels reliant le New Jersey à New York ont
été fermés. Dans le Kentucky, plusieurs milliers d’automobilistes se sont fait prendre au
piège le long de l’autoroute I75 verglacée,
provoquant un énorme embouteillage d’une
soixantaine de km durant la nuit de vendredi à
samedi.
AFP
Chine
Des léopards des neiges vivent
sur le mont Everest
D
es léopards des neiges à l’état sauvage ont été photographiés dans un district tibétain, sur la face nord du mont
Everest (Qomolangma) ce qui indiquerait
que cette espèce menacée de disparition
vit également sur cette montagne, ont
annoncé des chercheurs.
Lhapa Tsering, un responsable du
Bureau d’administration de la réserve de
Qomolangma, a révélé que le Centre de
conservation des léopards des neiges du
mont Everest et l’Institut de la faune sauvage de l’Université de la sylviculture de
Pékin avaient lancé une enquête, entre
octobre à novembre 2015, sur la densité de
la population des léopards des neiges sauvages, dans les districts de Dingri et de
Gyirong, situés sur la face nord de la montagne.
Des images de léopards des
neiges ont été prises par sept caméras
infrarouges placées l’année dernière par
les scientifiques dans le district de Dingri, à
une altitude de 400 mètres, a déclaré
Lhapa Tsering, ajoutant que le nombre de
léopards enregistrés n’a pas encore été
calculé pour le moment.
Au total, 120 caméras infrarouges ont
été placées dans la nature durant l’enquête de l’année dernière. Il reste encore 113
caméras à récupérer d’ici la fin janvier, a-til indiqué.
Selon Gao Yufang, directeur de l’exécutif du Centre de conservation des léopards
des neiges du mont Everest, les scientifiques mèneront des études sur la population des léopards des neiges, leur proie et
leur habitat, après la récupération des
caméras afin d’élaborer des plans de pro-
tection spécifiques de cette espèce.
Les léopards des neiges, l’une des
espèces relevant de la protection de classe
A chinoise, sont en général retrouvés sur
les Himalayas dans l’Asie du centre et du
sud, à une altitude entre 3.000 et 5.000
mètres.
Ils ont rarement été rencontrés à l’état
sauvage depuis le siècle dernier en raison
de la disparition de l’habitat et du braconnage. On estime que 3.500 à 7.000 léopards des neiges vivent encore à l’état sauvage, dont environ 2.500 à 3.500 en Chine.
Le mont Everest (Qomolangma), haut de
8.844 mètres, se trouve sur la frontière
sino-népalaise. Il constitue le plus haut
sommet du monde et est surnommé «le toit
du monde».
R. A.
CULTURE
N° 1512 - Lundi 25 Janvier 2016
Les DEBATS
Redécollage du cinéma algérien
Nécessite de relancer des petits métiers
Le "redécollage"du cinéma en Algérie nécessite la réunion de plusieurs conditions dont la relance
des petits métiers liés au 7ème art et de la formation, a estimé, samedi à El Khroub
(Constantine), le critique de cinéma Ahmed Bedjaoui.
"I
l ne suffit pas simplement d'encourager la
production cinématographique, mais il faut
surtout veiller à relancer toute la
chaîne des petits métiers autour du
7ème art, à commencer par la formation, la mise en place de circuits
de distribution fiables et l'ouverture
de salles de cinéma répondant aux
normes", a précisé M. Bedjaoui au
cours d'un débat ayant suivi la projection du film "Zerda ou les chants
de l'oubli" d'Assia Djebbar, choisi
pour la reprise des activités du
Ciné-club d'El Khroub.
L'animateur de la défunte émission Télé-cinéclub de la télévision
nationale a ajouté au cours de ce
débat qui a réuni de nombreux
cinéphiles et artistes au centre culturel M'hamed Yazid, que "même
si la volonté politique pour la relance du cinéma existe", il faudra
gérer, a-t-il souligné "un lourd passif" caractérisé par de "mauvaises
décisions" ayant contribué au
"déclin" du cinéma en Algérie.
Il a aussi affirmé que la "monopolisation des salles de cinéma,
leur nationalisation, puis leurs
mise sous tutelle des communes,
ajoutées à l'absence des laboratoires de production, ont ruiné le
7ème art en Algérie".
Affirmant que le cinéma est "un
moment de partage d'émotions", le
critique de cinéma a ajouté que la
relance du 7ème art passe également par "la réhabilitation de la
relation public-cinéma", seule
garantie, selon lui, d'un "véritable
redécollage". M. Bedjaoui, soulignant que chaque réouverture
d'un ciné club en Algérie est une
"lumière qui s'allume", a mis en
exergue "l'apport que représente
l'implication de la société dans les
efforts déployés pour relancer le
cinéma dans notre pays".
Abordant "l'impact de l'image
durant la guerre de libération
nationale, M. Bedjaoui a affirmé
que les architectes de la
Révolution algérienne, conscients
de l'importance de l'image, ont tout
orchestré pour transmettre à l'opinion internationale ce qui se passait réellement en Algérie et ont pu
battre en brèche les allégations
françaises".
Organisée par l'Office sport,
culture
loisirs
et
tourisme
(OSCULT), la réouverture du
Ciné-club d'El Khroub a offert l'occasion de rendre hommage à
Brahim
Bourdjiba,
présenté
comme "la mémoire audiovisuelle"
d'El Khroub ayant à son actif plusieurs courts-métrages retraçant
des étapes de la vie dans cette
commune.
M.
Abdeslam
Benaliouche, artisan et collectionneur d'appareils de la production
cinématographique, a également
été honoré. Espace de discussions et d'échanges, le Ciné-club a
pour objectif de "faire découvrir au
public les grands classiques du
cinéma, de réunir les cinéphiles et
de débattre des films projetés", a
indiqué la directrice de l'OSCULT,
Soraya Zbiri, avant de faire savoir
qu'un film sera mensuellement projeté dans le cadre du Ciné-club d'El
Khroub.
G. C.
Un répertoire diversifié présenté
Le chanteur Amine Haouki anime un récital
châabi à Alger
L
e chanteur châabi Amine Haouki a animé
samedi soir à Alger un concert de
musique décliné en trois parties marquées par un répertoire diversifié, rendu dans
une ambiance conviviale.
Le public peu nombreux de la salle IbnZeydoun de l'Office Riadh El-Feth (Oref) aura
assisté à un concert plein, livré en une heure de
temps par Amine Haouki et ses sept musiciens
virtuoses qui ont manié leurs instruments avec
une grande maîtrise, réussissant à créer des
atmosphères de fête.
Trois parties: andalouse, hawzi et madih,
d'une vingtaine de minutes chacune ont constitué le répertoire de l'artiste au violon électrique
et à la voix présente, faisant ainsi montre de
toute l'étendue de son talent, en présence du
ministre
des
Finances
Abderrahmane
Benkhalfa.
Les pièces "Harq Ed'Dhana" n'çraf dans le
mode "Ghrib", "Menni Bat" (aroubi) et "Ghazali
Ghazal" Khlas dans le mode "Raml El Maya",
ont fait la première partie andalouse, alors que
la partie Hawzi était composée de "Ya Hasra
Aâl'Ezmane", "Dami H'wit Loghzal" et
"Laqitouha Fine".
La troisième partie, réservée au Madih a été
rendue dans la délectation des sens, marquée
par les youyous du public qui a cédé au relâchement, reprenant les refrains avec le chanteur tout en suivant la cadence des différents
mouvements enchaînés en balançant du buste
et en tapant des mains.
"Allah Allah Wersoul El Hadi", "Allah
Moulana" et autres louanges ont fait la dernière
partie que le chanteur devait clore avec "Bkaw
Aâla Kheir" avant d'être rappelé par l'assistance pour entonner "Al Qahwa Wel'Lataye".
Les sonorités denses de la mandole, des
deux banjos, du violon alto, du qanun et du
piano, cadençant sur des rythmes donnés par
les deux percussions traditionnelles, le tar
(tambourin) et la derbouka, ont hissé le ton de
l'orchestration, soutenant le "Cheikh" dans ses
interprétations.
Parmi les musiciens qui ont été ovationnés
par le public, Hassane Belkacem Benalioua au
Qanun et Benabdellah Nedjar au piano qui se
sont particulièrement distingué, interprétant
deux "istikhbar" avec dextérité et une grande
maîtrise technique.
Né à Mostaganem, Amine Haouki, surnom-
mé "Es'nay'âï" (homme de métier) s'est intéressé à la musique andalouse dès son jeune
âge, montrant ses capacités d'instrumentiste
alors qu'il jouait de la mandoline au sein de
l'Association Nadi El Hillel Ettakafi de
Mostaganem. En 2002, il intègre l'Association
Ibn Badja, aux cotés de Fayçal Benkrizi (Chef
d'Orchestre) où il excelle dans le jeu du violon et
montre de grandes capacités vocales, avant de
décider en 2006 d'entamer une carrière solo et
produire depuis, six CD emprunts de variétés du
terroir, dans le genre "Aârrassi" (chansons destinées à l'animation des fêtes), parmi lesquels
"Lâaroussa", son dernier opus dont la sortie est
imminente.
Parmi ses chansons les plus écoutées Jay
Aâla Aâwdou, Henna Ya Hennina, Yal'Hwawiya,
Taqdim El Henna, Ya Rassi Ou Ma Djaz Aâlik,
La Ilaha Illa l' Allah, Kherouj El Aroussa, Ya
Ahl'Ezzine El Fassi, Moulati Ya Lalla, Saliw Aâla
Errasoul, Sal'Allahou Aâla Et'Taha El Bachir et
Allahourm Ya Rasoul Allah.
Le concert d'Amine Haouki est organisé par
l'Office Riadh El-Feth dans le cadre de son programme culturel et artistique.
G. C.
15
"Cheval, des hommes
et des traditions"
Nouvelle
exposition du
photographe
Nadjib Rahmani
Une exposition de
photographie d'art intitulée "Cheval, des hommes
et des traditions", dédiée
à la fantasia, à l'élevage
de chevaux et à l'artisanat qui gravite autour de
cet
art
traditionnel
équestre du Maghreb, a
été inaugurée samedi à
Alger par le photographe
Nadjib Rahmani.
Organisée dans le hall de
l'hôtel Sofitel à Alger,
cette exposition se veut
une suite du travail de
l'artiste sur la fantasia
exposé en février 2013 et
qui s'intéressait à la
beauté des cavaliers et
des chevaux barbes,
toutes prises dans la
wilaya de Relizane à l'occasion du festival national de la fantasia.
Par
ces
nouvelles
oeuvres, l'objectif de
Nadjib Rahmani s'est
focalisé sur l'ambiance
régnant dans les campements installés aux
abords
espaces
où
devait se dérouler la fantasia, invitant ainsi le
visiteur à plonger dans
cet univers si peu connu.
Les photographies de
Nadjib Rahmani restituent également une
grande harmonie et un
parfait équilibre entre les
cavaliers et leurs montures, en plus de faire
découvrir cette grande
fête populaire, répandue
dans les hauts plateaux,
axée sur le cheval et
consistant en une compétition équestre entre
les éleveurs et cavaliers,
rivalisant de costumes et
d'ornements en cuir.
Ce travail est motivé par
une volonté "d'assurer la
pérennité" de cet art
ancestral et d'appeler
l'attention du visiteur sur
l'avenir de l'élevage du
cheval barbe -une race
locale de chevaux- et des
risques de sa disparition
ainsi que des métiers qui
y sont liés, explique
Nadjib Rahmani.
Cette exposition est également une invitation à
découvrir l'univers de
l'équitation traditionnel,
qui se révèle sous l'objectif du photographe
être un art à part entière
que les détenteurs sauvegarde avec beaucoup
de fierté.
Dans la présentation de
ses oeuvres, l'artiste a
choisi de dévoiler des
photographies en noir et
blanc afin de "focaliser
l'oeil du visiteur sur les
émotions, d'aller à l'essentiel pour éviter que le
regard ne se disperse
dans les lumières, couleurs
et
contrastes,
explique-t-il.
Composée d'une cinquantaine de clichés,
l'exposition se poursuit
jusqu'à fin mars.
R. C.
FEMMES
N° 1512 - Lundi 25 Janvier 2016
PAROLES DE FEMMES
«Nous ne saurons jamais tout le bien qu'un
simple sourire peut être capable de faire.»
Mère Teresa
Les DEBATS
17
ILS ONT DIT :
«Le sourire est un devoir social.»
Stéphane Gsell
Page animée par Tinhinan
Actus-femmes
MARIAH CAREY ET JAMES PACKER FIANCÉS… MAIS PAS ENCORE DIVORCÉS !
ERREUR D E TIMING
Mariah Carey et James
Packer seraient selon les
informations de TMZ toujours officiellement mariés à
leurs ex-c
conjoints. Ces derniers ne souhaiteraient toutefois pas s'opposer à leur
volonté.
M
ariah Carey et James
Packer auraient-ils mis un
peu la charrue avant les
bœufs en se fiançant cette
semaine ? C'est en tout cas ce qu'affirme le site TMZ, qui assure que les
deux tourtereaux sont toujours officiellement mariés à leurs ex-conjoints.
Selon le site américain, Mariah
Carey serait en effet toujours la femme
de Nick Cannon, l'ancien couple
n'ayant toujours pas réglé tous les
détails financiers du divorce. Si leur
relation semblait tendue il y a encore
quelques mois, ils seraient toutefois
de nouveau en bons termes, et sur le
point de finaliser leur divorce.
" Nick s'ajuste. Il connaît James et
sait que c'est un mec bien, et qu'il est
gentil avec les jumeaux [Moroccan et
Monroe, qu'il a eus avec Mariah Carey,
NDLR] ", a même rapporté une source
au Hollywood Life.
De son côté, James Packer serait
lui aussi toujours marié à Erica
Packer, bien qu'elle soit désormais en
couple avec le chanteur Seal. Selon
TMZ toujours, les lois australiennes
auraient ralenti le processus de divorce.
Espérons que Mariah Carey et
James Packer n'y laissent pas trop de
plume et parviennent à s'offrir un
mariage digne de leur standing !
Bien-être
V
ASTUCES
ANTI-FATIGUE
ous vous sentez fatiguée, épuisée, raplapla, ramollo...
Mais ce n'est pas en restant sous la couette que vous
allez retrouver la forme ! Nos astuces pour traverser l'hiver sans flancher.
NOURRISSEZ-VOUS CORRECTEMENT
L'hiver, votre corps a besoin de vitamines, de sucres lents
et de magnésium. Autant dire que les sandwichs sur le pouce
et les pizzas réchauffées sont à éviter. L'idéal serait de varier
au maximum vos repas et de manger au moins 5 fruits et
légumes par jour, sans oublier la viande rouge (qui contient du
fer et constitue donc un anti-anémique), les poissons et les
céréales. Contrairement aux idées reçues, préparer une soupe
de légumes, plat hivernal par excellence, n'est pas plus long
qu'un plat tout préparé ! Pas le temps d'éplucher les légumes,
merci le surgelé! Pas le temps d'acheter du surgelé ? Merci les
soupes déshydratées light, la soupe ça réconforte, et c'est facile à digérer!
DORMEZ MAIS DORMEZ BIEN
Rien de tel qu'un bon sommeil pour être en forme.
Ayez des horaires de coucher réguliers, évitez les dîners
trop riches et alcoolisés, ne surchauffez pas votre chambre
(environ 18°C), Allongez-vous dans votre lit avec un masque
refroidissant sur les yeux pour vous détendre et vous assurer
Mal au cou
T
un bon sommeil. Prenez éventuellement de l'euphytose avant
de dormir pour un sommeil récupérateur. Au réveil, buvez un
verre d'eau et, s'il le faut, réveillez-vous un quart d'heure plus
tôt pour prendre le temps de partager un petit déjeuner avec
votre chéri.
FAITES UNE CURE DE MULTI-VITAMINES
S'il n'est pas conseillé de faire des cures à l'année, les spécialistes recommandent, sur des périodes de 15 jours environ,
de recourir aux compléments multivitaminés en cas de fatigue
et de stress. C'est le cas pour la vitamine C, anti-fatigue et antioxydant ou du magnésium, anti-stress. Demandez l'avis à
votre médecin.
N'hésitez pas non plus à recourir à quelques «petits trucs»
pour retrouver une bonne mine qui vous boostera le moral et
gommera une partie de la fatigue. Oui aux auto-bronzants en
octobre et novembre !
BOUGEZ !
Il n'y a pas de secret : l'inactivité appelle l'inactivité. Or,
celle-ci ne vous rendra jamais la forme. Le sport, oui. On ne
vous demande pas de passer 2 heures par jour dans une salle
de sport mais de marcher (ou nager) au moins 30 mn, 3 fois
par semaine. L'activité physique vous redonnera tonus et dynamisme (sans parler de la silhouette). Sans oublier que le sport
libère les endorphines, ces molécules responsables de l'eu-
ATTENTION À VOTRE POSITION !
ournez la tête, se pencher pour
attraper un dossier, se baisser
pour ramasser un objet... nos
multiples activités quotidiennes sollicitent notre cou en permanence. Or,
cette frêle charnière qui soutient notre
tête «encaisse» également tous les
coups durs : tension nerveuse, mauvaise position responsable d'une surcharge pour certains groupes musculaires.
Résultat : des contractures s'installent
peu à peu, bientôt suivies de véritables
douleurs qui troublent parfois nos nuits.
QUE FAIRE ?
- Changez de position au cours de
la journée, dès que vous ressentez la
moindre tension musculaire dans le
cou ou les épaules. Relâchez les
muscles de vos épaules, en laissant
tomber vos bras énergiquement plusieurs fois de suite. Respirez profondément si vous êtes un peu contrariée, en
vous concentrant sur votre respiration.
Massez votre cou et votre épaule avec
votre main, d'un côté, puis de l'autre,
toutes les deux ou trois heures. Evitez
de porter votre sac à main d'un seul
côté : il a tendance à surcharger toujours la même épaule. Et si vous optez
pour le sac à dos, portez-le bien sur le
dos, au lieu de l'accrocher sur l'épaule
pour aller plus vite.
phorie (à éviter donc le soir). Aux réfractaires, pensez à vous
balader le week-end dans un parc ou une forêt, à pratiquer une
activité plus ludique à vos yeux que purement sportive (vélo,
roller...)
MÉNAGEZ-VOUS DES ESPACES DE RELAXATION
«Buller» n'est ni interdit ni honteux. A vous de choisir :
devant un bon bouquin ou un vieux film, dans un salon de
beauté, sur un sentier ou dans un jardin public... profitez de la
vie ! Envoyez un mail à une amie en lui disant «au secours, je
suis crevée alors on se raconte des trucs de filles pour rire.»
Et oubliez, pour l'instant, votre objectif minceur ! Accordezvous une une «pause grignotage madeleine de Proust» : votre
tablette favorite, un biscuit particulier, un morceau de fromage
qui nous rappelle un moment particulier (l'enfance, les
vacances)...
SORTEZ AVEC VOS AMIS
Autant se le dire, rester collée devant son écran de télé ou
d'ordinateur le week-end ou le soir n'est pas l'activité la plus
dynamisante qui soit. Forcez-vous à sortir, à voir des amis, à
rire et à penser à autre chose. Si cette perspective ne vous
excite guère, essayez de pratiquer un hobby : théâtre, peinture, pâtisserie, bricolage... Quelques heures pendant lesquelles
vous ne penserez ni à votre boulot ni à votre fatigue.
• Gérante Naïma MAHMOUDI • Directeur de la publication Aïssa KHELLADI •
Le fondateur
Quotidien national
d’information
Edité par la SARL
MAHMOUDI INFO
Abderrahmane Mahmoudi
•Direction-Administration 2, boulevard Mohamed V, Alger. Tél. : 021.63.45.42 Fax : 021.63.45.13 - Service Publicité : 021.63.42.65 •Email : [email protected] •
Web : http://www.lesdebats.com • Impression SIA • Publicité ANEP 1, avenue Pasteur, Alger, Tél. : 021.73.30.43
18 Les DEBATS
Sélection
des joueurs locaux
Un stage de quatre
jours prochainement
SPORTS
Ligue 1 Mobilis (17 journée)
e
L'USMA garde toujours son bien
à la 83e grâce à Djemaouni, l’ASM Oran était
bien parti pour réussir un hold-up parfait,
mais c’était sans compter sur le ténacité des
Sang et Or, ayant réussi à arracher une égalisation inespérée (90’+2) grâce à Choubani.
Vendredi, en ouverture de cette 17e journée,
le DRB Tadjenanet a été tenu en échec par la
JS Saoura (0-0), au moment où le CS
Constantine est allé tenir le MC Oran en
échec (1-1). Les gars d’El Hamri avaient
pourtant bien démarré la rencontre, ouvrant
le score dès la 10e minute par Berramla,
avant de concéder l’égalisation devant
Boulemdais, à la 54e minute. A l’issue de
cette 17e journée, le RC Arbaâ, l’ASM Oran
et le RC Relizane sont toujours reléguables,
au moment le CS Constantine, l’USM Blida et
le NA Hussein Dey sont abords de la zone de
turbulences.
Imad M.
La sélection algérienne des joueurs
locaux entamera un stage de quatre
jours au Centre technique national de
Sidi Moussa (Alger) à partir du 29 janvier,
a-t-on appris samedi auprès de la
Fédération algérienne de football (FAF).
Une trentaine de joueurs seront convoqués pour ce premier regroupement que
dirigera l’entraîneur de la sélection première, le Français Christian Gourcuff,
ajoute la même source.
La sélection des joueurs locaux ne
s’est plus regroupée depuis la fin de la
saison dernière. Elle n’avait pas participé
aux éliminatoires du Championnat
d’Afrique des locaux (CHAN-2016) dont
la phase finale se déroule actuellement
au Rwanda, en raison d’une suspension
que lui a infligée la Confédération africaine de la discipline. Une sanction causée
par le forfait des Verts face à la Libye
dans les qualifications du CHAN-2014.
Outre son désir de renforcer l’équipe
nationale première par des joueurs du
cru, Gourcuff entame pour la circonstance la préparation des éliminatoires du
CHAN-2018.
Résultats et classement :
DRBT- JSS
0-0
MCO-CSC
RCA -CRB
0-0
USMH-USMB 2-0
NAHD- ASMO 1-1
JSKMOBa
1-1
ESS- USMA
1-1
MCA -RCR
1-0
Cross des Ruines
Romaines
L
Gouasmia (hommes)
et Souadia (dames)
haut la main
Les athlètes Nadir Gouasmia (Souk
Ahras) chez les hommes et Hadda
Souadia (NC Bordj Bou Arreridj) chez les
dames ont remporté le Cross des
«Ruines Romaines» disputé samedi à
Batna. Cette joute constituant la 9ème
étape du challenge national 2015-2016
de Cross-country de la Fédération algérienne d’athlétisme (FAA), s’est déroulée
sur un parcours aménagé à Hamla, à la
sortie sud de la ville de Batna. La course
des seniors hommes qui a regroupé l’élite nationale était passionnante de bout
en bout, la victoire de Gouasmia ne
s’étant dessinée que dans la dernière
ligne droite, tandis que chez les dames la
Bordjienne Souadia est parvenue à
détrôner sa coéquipière Hadjer Soukhal
donnée archi favorite de la course.
Dans les autres catégories, les
courses ont été marquées par beaucoup
d’intensité, aussi bien chez les filles que
chez les garçons, et les résultats ont été
conformes à la logique, les meilleurs
«crossmen» et «crosswomen» de la saison 2015-2016 s’étant distingués. A
noter qu’après avoir survolé le challenge
national FAA de Cross de la saison en
cours, les athlètes des deux équipes de
Bordj Bou Arreridj, le NCBBA et
l’Olympic, ont réalisé un joli tir groupé à
Batna et confirmé leur régularité. La compétition, organisée par la ligue d’athlétisme de Batna, en collaboration avec la
direction de wilaya de la jeunesse et des
sports, a vu la participation, devant un
public très nombreux, de plus de 2.000
athlètes, dont plusieurs du Maroc, de
Bahreïn, du Qatar et de la Tunisie.
N° 1512 - Lundi 25 Janvier 2016
e classement de la Ligue 1 Mobilis de
football est resté inchangé à l’issue
de la 17e journée, après que six des
huit matchs joués s’étaient soldés par
des nuls, dont ceux des trois premiers : l’USM
Alger, le CR Belouizdad et le MO Béjaïa. Le
leader, l’USM Alger, s’est en effet neutralisé
(1-1) avec l’ES Sétif, où le défenseur Farouk
Chafaï lui avait pourtant permis de mener au
score dès la 25e minute, avant que le défenseur Aroussi, déjà auteur d’un doublé au
cours de la précédente journée contre le MC
Oran (2-2), ne remette les pendules à l’heure
à la 42e minute. Les Usmistes conservent
néanmoins leurs huit longueurs d’avance au
classement sur le CR Belouizdad, qui s’est lui
aussi contenté d’un nul (0-0) chez la lanterne
rouge, le RC Arbaâ. A l’instar de l’USMA et
du CRB, le MO Béjaïa n’a ramené qu’un point
de son déplacement à Tizi-Ouzou, où la JSK
a mené grâce à son buteur maison, Diawara,
et ce n’est qu’à vingt minutes du coup de sifflet final que N’Doy a pu égaliser. Avec ce nul,
le MOB est rejoint sur la 3e marche du
podium par le MC Alger et l’USM El Harrach,
les deux seuls clubs à avoir gagné au cours
de cette 17e journée.
«Le Doyen» a difficilement disposé du RC
Relizane (1-0) grâce à Abid, auteur de
l’unique but à la 32e minute, au moment où
les Harrachis ont éprouvé un peu moins de
difficultés face à l’USM Blida (2-0), grâce à
Bouguèche sur penalty à la 10e, et Meziane
(36e). En surprenant le NA Hussein Dey (0-1)
1). USM Alger
2). CR Belouizdad
3). MO Béjaïa
—). MC Alger
—). USM El-Harrach
6). DRB Tadjenanet
7 ). ES Sétif
8). MC Oran
—). JS Kabylie
10). JS Saoura
—). NA Hussein-Dey
12). USM Blida
13). CS Constantine
14). RC Relizane
15). ASM Oran
16). RC Arbaâ
1-1
Pts
38
30
27
27
27
26
23
22
22
21
21
20
17
15
14
9
J
17
17
17
17
17
17
17
17
17
17
17
17
17
17
17
17
CAN-22016 de handball (Gr.A -33 Journée)
e
Les Verts confirment devant le Maroc
La sélection algérienne de handball
(messieurs) est sortie vainqueur du derby
maghrébin l’opposant à son homologue
marocaine (27-22, mi-temps : 15-10), en
match comptant pour la 3e journée de la
CAN-2016, disputé samedi au Caire, et
décroche ainsi une deuxième victoire consécutive, importante dans la course à la deuxième place du groupe A. Pour leur troisième
sortie africaine, les coéquipiers de l’excellent
Ayoub Abdi (7 buts) ont débuté le match tambour battant, assommant d’entrée de jeu
leurs adversaires du jour en prenant rapidement l’avantage au score (5-1) après 5
minutes de jeu. Solides en défense et appliqués en attaque, les Verts ont continué à
creuser l’écart au tableau d’affichage pour
prendre 7 buts d’avance (12-5) à la 20 minute, mais une baisse de régime durant les 10
dernières minutes de la 1re mi-temps a per-
mis aux Marocains de revenir à 5 buts (15 à
10). Au retour des vestiaires, les Algériens
privés de Messaoud Berkous blessé à la cheville dés l’entame de la deuxième période, ont
vu les Marocains revenir progressivement au
score (20-17, à la 45’ minutes) profitant de
leur supériorité numérique suite à plusieurs
exclusions pour deux minutes dans le camp
algérien. Dos au mur, les Algériens retombent
dans leurs mauvaises habitudes et commencent à vendanger en attaque, et c’est le gardien de but Abdellah Benmeni, gravement
blessé au genou lors d’un arrêt spectaculaire
sur une contre attaque marocaine, qui parvient à conserver les trois buts d’écarts (2219). «D’après ce que j’ai vu sur le terrain
ç’est peut être grave pour notre gardien. Il a
reçu un mauvais coup au genou et je pense
qu’il serait out pour la suite de la compétition
«, a déclaré le coach national à la fin du
match. A l’issue de la rencontre, le gardien
Benmeni a été transporté à l’hôpital pour faire
une IRM qui dévoilera la gravité de sa blessure. Le relâchement des joueurs algériens lors
des dernières minutes de la partie, a poussé
le coach Bouchekriou à incorporer les joueurs
d’expérience sur le terrain avec notamment
un bon passage de Hamoud auteur de deux
buts dans les ultimes minutes et l’inévitable
Abdi, qui ont permis à l’Algérie de conclure le
match sur le score 27 à 22. A la faveur de ce
deuxième succès consécutif, l’Algérie qui
rejoint le Maroc à la 2e place du groupe A, est
bien parti pour conserver cette position à
condition de remporter ses deux prochains
matchs. Après la journée de repos prévue
dimanche, le sept algérien sera opposé au
Cameroun pour le compte de la 4e journée de
compétition lundi.
Grand-P
Prix de la Havane de Judo
Djeddi Oussama (-73 kg) éliminé au premier tour
Le judoka algérien Djeddi Oussama (-73
kg) a été éliminé au premier tour du tournoi
international «Grand-Prix de la Havane» organisé du 22 au 24 janvier dans la capitale cubaine suite à sa défaite, samedi, contre le
Péruvien Alonso Wong. Dans un match intense qui a duré trois minutes, Wong a rapidement mené par waza ari, avant de l’emporter
par ippon. Un peu plus tôt dans l’après-midi,
Houd Zourdani (-66 kg) a été éliminé au 3e
tour de ce tournoi international, suite à sa
défaite
contre
le
Géorgien
Vazha
Margvelashvili.
Les deux autres judokas
algériens engagés dans ce Grand-Prix de la
Havane, Abderrahmane Benamadi (-90 kg) et
Mohamed Amine Tayeb (+100 kg) feront leur
entrée en lice plus tard dans la journée, décalage horaire oblige. Dispensé du premier tour,
Benamadi affrontera le vainqueur du combat,
entre le Marocain Imad Abdellaoui et
l’Espagnol David Ruiz Zajac, au moment où
Tayeb sera opposé à l’Ouzbek, Elyor
Masharipov. Au total, 388 athlètes (233 messieurs et 155 dames), de 66 pays participent à
ce tournoi international, considéré comme la
première compétition officielle en 2016 pour
Zourdani, Benamadi et Tayeb. Ces trois athlètes ont été dispensés, en effet, du tournoi
national «Top 16», disputé le 2 janvier à la
salle Harcha-Hacene (Alger), puis de l’Open
Africain (14-16 janvier à Tunis) pour se
consacrer entièrement à leur stage de préparation (4 au 16 janvier) en Ouzbékistan.
Outre la récolte de points pour accroître leurs
chances de se qualifier aux Jeux Olympiques
de 2016 à Rio, ces trois athlètes vont profiter
du Grand-Prix de la Havane pour évaluer leur
niveau et préparer, par la même occasion,
les prochains championnats d’Afrique, prévus en Tunisie.
Météo
Les DEBATS
Alger
Ensoleillé
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Selon des scientifiques
GHIR HAK
[email protected]
Le cerveau humain
est capable de
mémoriser tout
Internet
Selon les calculs effectués par les scientifiques de l'Institut Salk (Etats-Unis), le
cerveau humain est en mesure de
conserver des informations dont le volume est presque égal à celles disponibles
sur la totalité d'Internet.
Les résultats de la recherche sont présentés dans un article publié samedi
dans la revue eLife. D'après la découverte des scientifiques américains, le cerveau humain est capable de mémoriser
un volume d'informations qui est près de
10 fois supérieur à celui admis précédemment.
Selon Terry Sejnowski, de l'Institut Salk,
les scientifiques ont trouvé une solution
pour comprendre les principes du fonctionnement du centre de la mémoire
humaine. Ce centre est capable de manifester un bas niveau de dépenses énergétiques et, dans le même temps, de
productivité élevée.
Les informations mémorisées par les
humains sont conservées dans une partie particulière du cerveau. Là, la mémoire prend la forme d'une série d'impulsions électriques, ainsi que d'un nombre
importants de signaux chimiques. C'est
en étudiant le fonctionnement de ce système à l'exemple d'un modèle artificiel
correspondant que les chercheurs ont
pu procéder aux calculs des capacités
du cerveau humain.
Selon M.Sejnowski, des résultats pareils
contribuent à donner au cerveau humain
le statut d'appareil de calculs le plus performant. En dépensant seulement 20
Watt d'énergie, le système nerveux
humain engage des volumes d'informations qui dépassent les capacités des
superordinateurs contemporains. Les
auteurs de l'article espèrent que la
découverte actuelle poussera les scientifiques à essayer de reproduire ces particularités du cerveau dans les appareils
de calculs.
Reda A.
Accidents de la route
Neuf morts en
une journée
Six pistolets et un fusil saisis à Adrar
Une cellule de soutien
au terrorisme démantelée
Un groupe de 22 migrants clandestins a
été intercepté au large d'Almeria, dans le
sud-est de l'Espagne, ont indiqué des
sources de la Garde civile espagnole.
Les clandestins, dont les nationalités
n'ont pas été révélées, ont été localisés
samedi dans les eaux de Nijar (Almeria),
précisent les mêmes sources.
Après enquête et procédures d'usage, ils
seront placés dans un centre de rétention des étrangers en situation irrégulière en prévision de leur rapatriement à
leurs pays d'origine, a-t-on indiqué.
R. N.
Iran
Annonce d'un
prochain achat de
114 Airbus
L'Iran va signer un contrat pour l'achat
de 114 Airbus lors de la visite du président Hassan Rohani en France, prévue le
27 janvier, a déclaré le ministre iranien
des Transports Abbas Akhoundi, cité
dimanche par les médias iraniens.
"Lors de la visite en France du président, le contrat pour l'achat de 114
Airbus sera signé", a affirmé M.
Akhoundi, sans toutefois préciser le
montant et la durée du contrat.
AFP
Neuf personnes ont été tuées et
sept (7) autres blessées dans
quatre (04) accidents de la route,
survenus durant les dernières 24
heures à l'échelle nationale, a indiqué dimanche la Direction générale
de la Protection civile. Le bilan le
"plus lourd" a été enregistré dans
la wilaya de Biskra où cinq (5) personnes ont été tuées et une (1)
autre blessée dans la collision
entre un véhicule léger et un
camion semi-remorque sur la route
nationale (RN) n°46, au lieu dit
Zaatcha, dans la daïra de Tolga, a
précisé la même source dans un
communiqué. Dans la wilaya de
M'sila, trois (03) personnes sont
mortes lors du dérapage de leur
véhicule qui a percuté un poteau
électrique, au village Kharmam
dans la commune de Benzouh. Les
secours de la Protection civile
sont, en outre, intervenus pour l'extinction de six (6) incendies
urbains et industriels enregistrés
dans les wilayas de Mascara,
Ouargla, Chlef, Laghouat et Alger.
L'incendie enregistré à Alger a
causé le décès de deux (02)
enfants, âgés respectivement d'un
mois et de trois (3) ans, et des blessures à une troisième personne, a
déploré la même source.
R. F.
Président du Conseil
présidentiel libyen
Espagne
Des clandestins
interceptés au
large d Almeria
ACTU...
S
ix pistolets, un fusil,
des grenades et un
lot de munitions ont
été saisis dimanche
au sud d'Adrar par un détachement de l'Armée nationale
populaire (ANP) au moment
où une cellule de soutien au
terrorisme a été démantelée à
Tébessa, indique un communiqué du ministère de la
Défense nationale (MDN).
"Dans le cadre de la lutte
antiterroriste, un détachement
de l'Armée nationale populaire
relevant du secteur opérationnel d'Adrar (3e Région militaire) a mis en échec, ce matin
du 24 janvier 2016, une tentative d'introduction d'un important lot d'armements et de
munitions suite à une
patrouille de reconnaissance
au sud d'Adrar prés des frontières. L'opération a permis de
saisir
six
(6)
pistolets
mitrailleurs de type kalachnikov, un fusil mitrailleur de type
FMPK, six (6) grenades, des
moyens de détonation et 1488
balles de différents calibres",
relève la même source. De
même, un détachement relevant du secteur opérationnel
de Tébessa (5e Région militaire) "a arrêté, hier, quatre (4)
éléments d'une cellule de soutien aux groupes terroristes"..
Par ailleurs et dans le
cadre de la sécurisation des
frontières et de la lutte contre
la contrebande et la criminalité
organisée, des détachements
relevant des secteurs opérationnels de Tamanrasset,
Bordj Badji Mokhtar et In
Guezzam (6e Région militaire)
"ont appréhendé vingt (20)
contrebandiers et dix-sept
(17) immigrants clandestins
de différentes nationalités et
saisi trois (3) camions, un
minibus, un véhicule tout-terrain, une moto, 1.52 kilogrammes de produits explosifs, des moyens de détonation, seize (16) détecteurs de
métaux, cinq (5) marteaux
piqueurs, onze (11) groupes
électrogènes, 65 réfrigérateurs, 25 tonnes de denrées
alimentaires et 6000 litres de
carburant". D'autre part et au
niveau de la 2e Région militaire, des éléments des Gardescôtes ont saisi, à Tlemcen,
une quantité de 60 kilogrammes de kif traité". Au
niveau du secteur opérationnel d'El Oued (4e Région militaire), "un narcotrafiquant a
été arrêté et 23.68 kilogrammes de kif traité ont été
saisis", rapporte encore le
communiqué.
R. N.
Aéroport de Constantine
U
2.500 comprimés
psychotropes saisis
n lot de 2.500 comprimés psychotropes
a été saisi à l'aéroport international
Mohamed-Boudiaf de Constantine, at-on appris, dimanche, auprès des services
des Douanes algériennes.
Cette marchandise prohibée a été découverte dans les bagages d'un voyageur en
provenance de France, a-t-on souligné de
même source, précisant que la prise a eu
lieu ''lors d'une fouille de routine''.
Le propriétaire du bagage, en fuite, est
activement recherché par les services de
sécurité, a-t-on indiqué, précisant qu'une
enquête a été diligentée pour "cerner l'ampleur de ce trafic".
R. N.
Faiz Serradj en
visite de travail
en Algérie
Le président du Conseil présidentiel
de Libye, Faiz Serradj effectuera, à
la tête d'une délégation, une visite de
travail en Algérie aujourd’hui, a indiqué dimanche un communiqué des
services du Premier ministre. Cette
visite s'inscrit dans le cadre de "la
poursuite des efforts de l'Algérie
pour le parachèvement de la solution
politique consensuelle entre Libyens,
seule à même de préserver la souveraineté de ce pays frère et voisin,
son intégrité territoriale et l'unité de
son peuple", a précisé la même source.
Cette visite, qui entre "dans le sillage
du processus politique conduit par
les Nations unies, soutenu aux plans
régional et international, sera l'occasion de procéder à une évaluation de
la situation en Libye et dans la région
à la lumière des récents développements et d'examiner les perspectives
de renforcement et de consolidation
des relations bilatérales de coopération dans les divers domaines", a
ajouté la même source.
L'Algérie réaffirmera, à cette occasion, son "appui" à la Libye qui fait
face à "de multiples défis, notamment ceux liés à la mise en place de
nouvelles institutions, la lutte contre
le terrorisme et le rétablissement de
la paix et de la sécurité".
R. N.