cwi; •,.*• tf KM • Pî° 1 (I e année). — Samedi 6 Janvier 1912 ,>.4r v i ••• i1'., . i ; n i -•• v numéro M'- centimes & TÉLÉPHONE 86 POLITIQUE ABONNEMENTS Organe de concentration Républicaine AGRICO^ : MAEITIMB Rédacteur ,' 1 An. Quimper, Finistère et départements limitrophes Autres départements Etranger..'.'.' — BUREAUX 6 Mois. 31'.50 2 f. 4 2 50 6 50 4 — en chef et Imprimerie COMMERCIAL s J.-D. 0 ^ Les manuscrits ne sont pas rendus. A toute demande de renseignements, joindre un timbre pour la réponse. le J S J 3 L M a E M C rialf PU 7 JANVIER 1912 Candidats Républicain s Briens. Dubuisson. Fenoux. Hémon. Piton. .A. T R Abonnez-vous au CITOYEN ot faites abonner vos amis. Seus remercions ceux de nos amis qui ont bien voulu nous adresser leur souscription en vue des élections sénatoriales. Depuis l'ouverture de la campagne électorale sénatoriale, le Citoyen ,-j été envoyé gratuitement à la plupart des délégués sénatoriaux. É F L E Z Discours adressé par le cheval de trait pur breton Bleûn-Lann, à M . pichon, sénateur sortant, sur la pelouse du manoir de Tréflez. la* " K l u d - l t n o k ". Lo Stud-Boolc a été organisé dans le Nord-Finistère sous les auspices do M. le sénateur Pichon et de quelques autres réactionnaires de marque dans le hut principal dc certifier les origines des chevaux dc trait do race bretonne. Les acheteurs étrangers de nos étalons dc irait, les Américains outre autres, exigent toujours un certificat d'origine. et, à co point de vue, lo StudBook peut rendre des services. Logiquement tout animal inscrit au Stud-Boolc • devrait être de raco bretonne. Malheureusement celle-ci est fortement mélangée dc percheron, dc boulonnais ct d'ardennais, si bien que les inscriptions au Stud-Boolc peuvent nuire à l'élevage breton en se sens qu'elles montrent l'impureté dc nos produits et la regrettable diversité de leurs origines. Les commissions de réception des premiers animaux présentés auraient dù se montrer très sévères sur le choix des reproducteurs à inscrire au Stud-Book et ne prendre quo ceux dont le type los rapprochait de l'équidé de trait amélioré. Or, soit pour plaire à l'électeur, soit pour montrer le succès de l'entreprise, tout a été pris. I l fallait du nombre, on a recherché le nombre. On l'a obtenu. Des réunions nombreuses ont été tenues dans le Nord-Finistère qui ont permis à M. Pichon do plastronner à son ' uise. Les bretons soucieux de l'avenir de l'industrie chevaline en Bretagne commencent à pousser le cri d'alarme, l'administration des haras s'émeut ct le pays dc Saint-l'ol, générateur du type postier, est sur l'œil ! Les chevaux eux mémos ont recouvré l'usage dc la parole ct protestent à leur tour par la voix dc l'un des leurs, BleùnLann, délégué par ses camarades syndiqués. IJC c l a o v a l B!â<*i'aii-3.;uan " . Le poil épais et fourni, lo corps ramassé ct trapu, la tèto forte, carrée, droite et un peu camuse, le front large, l'œil vif ct animé, les naseaux ouverts, l'encolure assez courte et grasse, musculeuso et chargée dc crins épais, la poitrine large ct ronde, le flanc assez court, la croupe large, bien musclée et descendue, le jarret osseux ct bas, les épaules développées, charnues ct musculeuses, le pied large, bien fait, pourvu d'une corne compacte, et franchement posé, tels sont les caractères de cc cheval. On l'avait appelé Blcûn-Lann parceq u ' i l représentait le type pur du cheval breton, parce que la lando est en fleur en tout temps, I.onn en deuz bleftn c peb oinser, Cl qu'il représentait bien ainsi les caractères dc la durée et de la permanence de la race dc 1 roit breton, et aussi parce que la lande est la fleur d'amour (blcùn a garante/.) uimée de lu jeunesse, (karet gand ar iaouankis) ct perpétuellement génératrice ct conservatrice cle l'espèce à travers lo temps. Blcûn-Lann avait trotté toute lu nuit pour gagner Tréflez où habile M. Pichon, Après s'être reposé quelques instants sur la pelouse, l'œil fixé sur les fenêtres du grand protecteur du Stucl-Book t Blcûn-Lann so levant brusquement en apercevant M. Pichon, fit un tourd'nllée et se présenta la tète haute devant le candidat sortant absolument ahuri. I l parla ainsi i Citoyen sénateur. Ne vous étonnez pas de ma venue et do ma présence devant vous. Mes camarades, citoyens do la République hippique armoricaine, m'ont délégué près de vous pour vous exposer les revendications de la Fédération des chevaux de trait breton. Notre Fédération comprend deuxsyndicats, celui du cheval du Léon et celui du cheval armoricain qui vit dans Ja Cornouaille, et comprend notamment le double bidet de la région dc Crozon, dc Plogastel-Saint-Germain, do PontCroix et de Pont-l'Abbé, race infatiguablc, si recherchée, il y a peu d'années encore, par les Celtes du plateau central et par les Kspagnols. Nos ancêtres proviennent les uns dc l'Irlande, les autres dc l'Arabie. Los premiers ont reçu les caresses des Celtes aux longs cheveux qui fréquentent les bords de la mer sauvage, des lacs et des rivières de l ' E r i n où la terre est toujours verdoyante et le ciel embrumé. Les seconds ont eu pour ancêtres les chevaux arabes amenés en Bretagne, à l'époque dc la guerro des Croisades, par des Seigneurs bretons qui avaient pris part à cette expédition pieuse ct lointaine. L'origine des uns et des autres est antique. Le cheval breton est lo type du cheval de trait tel que les hippiàtres ont coutume do le décrire. La perfection n'est pas do cc monde ct jo comprends qu'on ait songé à améliorer nfltro race. On pouvait et on devait la travailler en faisant disparaître quelques uns dc nos défauts qui étaient le manque de taille, ot parfois le lymphatisme et des formes irrégulières.»On y serait parvenu, par la sélection des reproducteurs et en écartant dc la reproduction les individus mal conformés, en recherchant par le dressage la gymnastique fonctionnelle c t u n trot plus allongé et plus régulier. Malheureusement dans la plupart de nos centres d'élevage on a ptél'éré s'adresser nu croisement, ct, notro Bretagne hippique présente aujourd'hui des types fortement mélangés d'ardennais, de percheron et de boulonnais. L ' i m m i g r a t i o n triomphera ct la conquête sera complète demain si on ne lui oppose une barrière. L'ennemi : c'est l'ardennais aux reins bas, aux oreilles courtes, aux épaules plates ; c'est le percheron au crâne allongé, aux épaules obliques, trop près de terre ct pas assez râblé ; c'est lo boulonnais à ht tête volumineuse, à l'oreille de cochon, pondante comme une loquo, et qui par le croisement enlève du cachet à la lèto du cheval breton. Dans les concours do chevaux de trait cpie vous présidez, citoyen sénateur, on reçoit tous les chevaux de trait nés en Bretagne, tous les types et produits dérives du croisement des races anciennes avec les étalons ardennais, percherons ct boulonnais, alors qu'on ne devrait y admettre que les bretons do trait pur. Votre Stud-Boolc devrait être un vaste répertoire donnant seulement les filiations des chevaux ou juments isssus sans mésalliance de chevaux ou juments de race do trait pure bretonne. U en est, hélas ! tout autrement, Si l'on n'y prend garde,c'en estfaitdc nous, de la race qui, il y n quelques années encore, révélait l'antiquité,la pureté et la vigueur do l'espèce primitive, ct dont le corps adapté à notro sol et à notro ciel reproduisait la naturo bretonne. Caveant eonsulcs ! Que les Consuls prennent gardent, et vous, M. le Sénateur qui êtes le 1 e r consul !..,. Allons, no protestez pas. Demain notre raco sera abâtardie, elle sera absorbée par le sang du dehors et les in 11 nenccs étrangères ; la déchéance la menace et ses innombrables échantillons dans nos vallées et dans nos plaines ne seront plus qu'une multitude de corps décousus, sans harmonie, ct par conséquent sans vigueur. Vous ignorez donc votro sol et sa composition physique otchimiquo, citoyen sénateur ; les chevaux à ossature développée, les bêtes à grande charpente que vous voulez obtenir par le croisement exigent beaucoup de phosphaté de chaux alors que notro sol granitique ot schisteux manque d'acide phosphorique ct de cluiux, ce qui rend impossible dans notre Armoriqne la production du cheval de irros volume. , • r . .»l Laissez-moi maintenant joler un regard dans l'avenir. Je vois l'automobilisme appliqué de plus en plus a la traction des lourds fardeaux. D'où impossibilité de spécialiser lo cheval île trait. Ce tpi'il nous f a u l c ' o s t le cheval omnibus, bon a tout faire. Citoyen sénateur, en vérité je vous le dis, pourquoi ne me croyez vous pas, tandis que vous songez à ménager l'électeur, à vous rendre populaire ct que vous abandonnez les principes conservateurs de l'intégrité de notre race, mon devoir est d'y songer et de maintenir dans sa pureté le sang et la tradition reçus des ancêtres. Libre aux hommes, aux hommes politiques surtout, do so tenir chancelants ct métis comme disait votre vieux Montaigne. J'ai entendu diro quo les hybrides parcouraient, souvent parmi les hodimes uno brillante carrière. La République des chevaux ne tolérera pas plus longtemps un état de choses mauvais dans le présent et qui tournera à la ruine prochaino de la race. Citoyen sénateur. J'ai rempli le mandat reçu de mes camarades ct jo vous ai parlé en citoyen libre. Los hommes vous accablent do flatteries. I l appartenait à un cheval do vous dire la vérité. Longtemps nous avons été considérés comme les frères inférieurs de l'homme. Nous avions lo sentiment. I l ne nous manquait quo la parole. Nous l'avons, et désormais, il ne faudra pas nous traiter en parents pauvres. Les volontaires en sabots ont vaincu le mondo. Nous avons les sabots ct nous sommes capables de menacer, après avoir prié et conseillé, et de vaincre par des ruades, après avoir inutilement menacé. Pour triompher de nos ennemis, i l nous faudra de l'audace, encore do l'audace ct toujours de l'audace. Un jour viendra peut-être où l'on dira que la plus belle conquête que le cheval ait jamais faite est celle de l'homme ! J'ai dit, citoyen sénateur. Annonces j u d i c i a i r e s ct diverses (4 page) Réclames (3° page) Réclames (2* page) Chronique locale ou départementale Annonces payables d'avance. Prix à forfait pour les Annonces répétées et traités R a p p o r t d r HE. ( h é r o n a u noitt «le la ('.oaïauiiNtttoia «lu ISaitlffet MUI* ta p r o p o r t i o n «le rt'Noliitioii de M. I.e Rail, r e l a t i v e aux MiPaveiatioiiN aux coaaalaeuneM p o u r eoitMt r u v. 13 o an w d'école». I l s'agit des subventions pouvant aller jusqu'à 25 0 / 0 . et proportionnelles au rapport existant entre la population scolaire ct la population totale dc la commune. M. Chéron dit, en parlant de cetto proposition : « La Commission du budget estime, avec l-'auteur de la proposition de résolution, qu'il est de toute équité de .venir.en aide aux communes dans lcsquclloa la population scolaire est particulièrement élevée, et qui, "le ce fait, ont des charges plus lourdes à supporter pour assurer le service de l'enseignement. Ces charges sont d'ailleurs accrues et la situation signalée par M. Le Bail est encore aggravée par le renchérissement du prix des matériaux de construction et de la main d'œuvre, dc sorte que les barèmes établis par la loi de 1885 sont ct seront de plus en plus à l'avantage des communes où la population des écoles est la moins dense. « La proposition de M. Le Bail répond donc â une véritable nécessité. L ' A d m i nistration possède les éléments nécessaires pour déterminer,avec toute la pré cision et l'exactitude désirables, la densité de la population des écoles. La commission du budget ne peut que l'inviter de la façon la plus pressante à saifrir à bref délai le Parlement dc dispositions tendant à compléter la loi de 1885 pour tenir compte dc l'élément nouveau d'appréciation si justement signalé par l'honorable M. Le Bail. » Tazes d'octroi sur le poisson de mer. Le rapport de M. Engerand a été distribué à la Chambre. I l prévoit un maximum des taxes d'octroi que les conseils municipaux peuvent établir sur le poisson de mer vendu àlacriée municipale ou hors criée. P'° catégorie. — Homard, langouste, crevette dite bouquet, esturgeon, turbot, bar, barbue, sole, surmulet ou rougetbarbet, mulet, le kilogramme : de 0 l'r. 10 ii 0 fr. 30 suivant la population des villes. 2" catégorie. — Raie, merlan, maquereau, congre, dorade, poule 'do mer, solo - perdrix, limande, limande-sole, carlet ou plie, lotte ou marache. rascasse, langoustine.crovel te grise, coquille SaintJacques, le kilogramme : de 0 fr. 02 à 0 fr. 07 (id.) 3a catégorie. — Poissons communs : exempts. La loi n'est pas applicable à Paris où les poissons communs sont exempts. POUR LE5 QREFFSER5 PE p*\IK DIOGÈNE. Depuis sa fondation, le t'.ltoyeaa ne cesse de voir s'augmenter son çhiffre de vente au numéro el le nombre de ses abonnés. Nous signalons à nos leeieurs habituels et amis les moyens les plus efficaces pour soutenir l'œuvre du journal républicain : /" SisîEaMoi'tro cùqh ijIîMBJcaeasaeEat venlc au numéro ne rapportant rien). 2"H.5SÎ IJJSJ TCSAA'W «MBOWESCCIM (le fort tirage du Mltuy ec» est d'ailleurs un garant dr l'excellence de sa publicité). 3" Confier ù /'Uaaipicigaierle b r e t o n n e d u « I K o y n i » leurs c v u i n i n m l c s de travaux commerciaux ou autres. Nous leur demandons aussi dc faire con• naître et de faire lire le journal ù leurs amis. L'année 1912 verra d'ardentes luttes électorales dans noire département, Il est utile que tous les républicains sincères se groupant et soutiennent l'organe de combat appelé j| les défendre Crganlgens-nous l 0(.20 0 30 0 50 1 de publicité M — • — — — — P — • » iris S é n a t o r i a l e s La loi sur les retraitcSouvriôros impose Sans attendre h}réponse do M. Pichon, aux greffiers de paix, pour uno rémunéle cheval tourna le dos, so dressa sur les ration ridicule, un travail considérable jarrets, ct gagna l'humble toit où i l d'une exécution matérielle longue ct songe à la delivranco de la raco en ber- difficile. çant sa pensée au bruit du ruisseau qui Touto peine mérite salaire et il n'est tombe en cascade dans le pré voisin. pas admissible qu'on maltraite ainsi une Blcûn-Lann a demande au Citoyen honorable corporation d'ofliciers minisd'insérer le texte in extiêiso dc son dis- tériels qui ne sont pas des Crésus. Qu'on cours, co que nous faisons bien volontiers. leur enlève ce surcroit do travail ou Pour copia conforme : qu'on les paie en conséquence. AUX RÉPUBLICAINS la ligne e — M — M M Y U M » II RÉPUBLICAINS I : ANNONCES QUIMPER I.es Bureaux sont ouverts de 9 h. à Midi le matin et de 2 heures à 6 heures le soir. Adresser toutes communications concernant la Rédaction à !1I. S a h r i é , ct tout co qui concerne l'Administration ou l'Imprimerie à m. P. Gm-guen, administrateur-gérant. Les abonnements partent du 1" ou du lô de chaque mois. Paraissant SABRIÉ : 21, Rue du Sallé, 21 — TÉLÉPHONE 8 6 de l a — La Chnmbro et le Sénat sont partis samedi en vacance, jusqu'au 9 janvier. Finistère Médaillons Sénatoriaux M. Portin. Aux Assises du Finistère, i i y a déjà bien longtemps, un avocat qui faisait des débuts plutôt malheureux, prononça ces seuls mots : « Acquittez mon client, Messieurs les Jurés car i l est du département d'os Côtes-du-Nord.... » Le Clergé qui soutient M. Fortin pour dc bon tandis qu'il soutient le colcxnel Roudière un peu comme la corde soutient le pendu, ne pouvait invoquer quo cette raison pour faire passer M. Fortin : Nommez notre candidat, Messieurs les électeurs, pour représenter le Finistère, car il est du département des Côtes-duNord. I l est impossible dc méconnaître que les électeurs qui se laisseront guider pa: cette raison supérieure sont de braves gens faciles à convaincre. discours à la Chambre en 1897, M. Hémon appelait les partisans de l'abbé Gayraud des néo-républicains cléricaux, admettant la République à correction et coulant l'expurger de cc qui en fait le prix : i'espru républicain. M. Fortin se dit républicain modéré! I l doit certes ne pas être un républicain radical celui qui, lors de son immigration dans le pays de Ploudalmézeau jura dc purger la contrée des sales républicains qui l'infestaient, et qui, hier encore, faisait une guerre au couteau aux conseillers municipaux républicains de Saint-Pabu dont il est parvenu à faire annuler l'élection par le Conseil d'Etat. Le seul tort des élus, pourtant inofifensifs et doux comme des agneaux, était d'être des républicains convaincus. Bossuet qualifiait les modérés de la nuance dc M. l ' o r t i n , dc faux modérés et le grand Carrel les appelait des tigres de modération. m M. Fortin est le fils d'un pharmacien de Lannion. La famille Soubigou le présenta un jour à M . Guillard, conseiller général de Ploudalmézeau, dont i l devint le gendre. Un excellent homme que M. Guillard. I l portait des redingotes et des fauxcols à la mode dc 18:i0 ; réactionnaire, mais pas trop, timoré au fond et désireux de rester bien avec la Préfecture. Au Conseil général, au moment des votes épineux, on le voyait trotter dans los couloirs ; ses amis le cherchaient et ne le trouvaient pas. Le jour où M. Fortin fut nommé conseiller général, les électeurs s'imaginèrent pour la plupart avoir voté pour M. Guillard. Les curés le firent passer comme une muscade. On prétend qu'on ne recommence pas deux fois le même tour en prestidigitation et pourtant les curés qui sont capables de tout en ont fait un sénateur. Dans le Léon, l'Evangile est dépassé. Les curés parviennent tous les jours à faire passer un chameau par le trou d'une aiguille. M. Fortin se proclame républicain modéré. Républicain! Je reconnais qu'à moins d'avoir une taie sur les yeux, on doit se rendre a l'évidence. L'homme qui a été le président d'un comité de l ' e n on libérale populaire, le parrain plusieurs fois récidiviste de la candidature dc l'abbé Gayraud, ct qui, en 1908, lors dc ses tournées électorales pour le Sénat, se faisait accompagner partout en Cornouaille par M. dc Servigny, no peut être que républicain. Croyez bien que c'est la faute à la République ct non la sienne, si M. Fortin en est réduit à cette pitoyable extrémité. Fille était si populaire, la République, et si universellement acceptée par le pays ! Le clergé, poussé par Léon X I I I , disait aux candidats : « I l faut trouver un langage nouveau ou vous êtes flambés. » Et les vestes se retournaient comme par enchantement ! On mettait des drapeaux tricolores partout ct on braillait la Marseillaise avec la conviction que donnent de robustes poumons ! Républicain ! et pourquoi pas, celui qui, une fois élu sénateur, dans la joie du triomphe et l'effusion do la reconnaissance, offrit un dîner de 40 couverts aux prêtres do sa région c l à 2 ou 3 cléricaux de marque encore plus militants que les curés. Au dessert, on but le Champagne ct, au milieu des salves d'artillerie réunies dc la Mère Cliquot et du Duc de M ontebello, ou donna l'accolade et la bénédiction au nouvel élu. — M. Geoffroy, ambassadeur de France à Madrid a remis au Ministre des Affaires Etrangères d'Espagne le contre-projet fran(la çais répondant au projet espagnol sur l'accord marocain. Républicain ! — En Chine, la République a été proclaI ,.,. Je vois bien quelque chose, mée. L'un des chefs du mouvement réforMais je no sois pour quelle cause mateur Sun-Yen-Mat, a été élu Président Je ne distingue pas très-bien, du Gouvernement. M. de Cassagnac, l'enfant terrible du — M. Cnnibon, ambassadeur de France à Londres, a reçu de la Compagnie de navi- parti conservateur écrivait un jour avec gation â laquelle appartenait le paquebot t sa franchise d'entrepreneur de pavés de Delhi un chèque de 12.500 fr. pour les l'ours : victimes du Priant. « Tous les ralliés ou républicains na-— Le capitaine Lux, arrêté eti territoire tionalistes éprouvent un besoin impéannexé allemand et condamné h plusieurs rieux de 8C d é f t t t l M t r en républicains années de l'ol'tel'esso sous l'inculpation afin d'être mieux ù tnctnc dc renverser d'espionnage a réussi h s'évader de la cita' Cela est peut-être une delle de Glatz, au milieu des dangers les la Bépublique. plus grands. L'oBlcior est rentré à Paris où habile tnanCL'UVrc, mais c'est d'une franchise contestable, Dans son admirable i l a été reçu par le Ministre do la Guerre, Grâce aux abondantes provisions de rhubarbe trouvées dans l'officine paterternellc, M. Fortin a réussi à se maintenir le corps Hbrc. Quel dommage qire le séné n'assure pas au même degré la liberté de l'esprit, car nous aurions alors un Fortin vraiment indépendaïîif Beaucoup de républicains se demandent comment M M . Delobeau, Gassis et Pichon ont accepté de figurer sur la liste de M. Fortin et de s'embarquer dans la chaloupe qui porte le cléricalisme et sa fortune. ' Eh bien ! Voilà. M. Fortin est, dit-on, possesseur d'une écorce de quinquina unique au monde et qui vaudrait au moins deux cents écus le kilo. I l en a fait prendre tant et tant à ses collègues pour les préserver de la fièvre radicale et des accès de laïcité aigùe que ces messieurs sont devenus inoffensifs et vraiment dignes de figurer sur la liste patronnée par tous les presbytère da département. Je comprends que François Cougou, dit Goyen, patronne tous ces gaillardslà. S'il y en avait beaucoup au Sénat dc cet acabit, la République, la vraie, bien entendu, n'aurait qu'à faire ses malles.... et à déguerpir, si on lui en laissait le temps, car on serait bien capable avant qu'elle ait franchi la frontière, de l u i faire le coup du père François. DIOGÈNE. Le vice-amiral de Cuverville Comme M. Fortin, l'amiral dc Cuverville est né dans les Côtes-du-Nord. C'était en 1834, so.us la monarchie de juillet. Auteur dc plusieurs livres estimés, 1e Canada et les intérêts français, les Leçons de la guerre Russo-Japonaise, Port-A ri h ur et Tsoushima, M. de Cuverville a élé chef d'Etat-Major général de la Marine dans le second ministère de M. Lockroy, en 1-898. Après avoir dirigé autrefois l'expédh tion du Dahomey, i l est devenu, depuis q u ' i l est à la retraite, membre du comité directeur de l'Action libérale populaire et du Groupe Catholique. Un dictionnaire des contemporains dit de lui : d 11 se signale surtout par « l'ardeur de son zè'le qui se manifeste « au Parlement par l'intransigeance do « ses votes et au dehors par des mani< ^ u festoyons dévotes que ses amis eux-* « mêm'es trouvent parfois exagérées. » C'est lui qui, on s'en souvient, lorsqu'il fut nommé au commandement de l'escadre de la Méditerranée, voua la flotte à St-Michel 1 Juge un peu, mon bon, comme dirait le Marseillais, ce q u ' i l doit être devenu depuis qu'il a quitté la Marine, » Je ne veux pas rabaisser le pouvoir de St-Michel ni contester ses brillants états' dc service. C'est lo chef de la milice céleste. 11 menait dans une journée à jamais mémorable les troupes du ciel au combat contre les anges révoltés. I l a chassé le démon du Ciel, l'a terrassé, voilà qui est entendu, mais i l aurait bien dù l'cmpèchcr dc dégringoler sur la terre Nous publierons dans notre prochain au reboisement des terrains improducdans un vol plané sans précédent dans missions mensuelles. Dont acte ; c'cst composent. Je sais quo M. Goude en est tifs, si étendus encore en Bretagne. les fastes do l'aviation. Que de tours do du resto une formalité obligatoire. Qu'on la tête, et voilà tout. En voulez-vous du numéro en causerie agricole : Cette assemblée, résolue à donner sa façon Satan a joués depuis au genre le veuille au non, qu'on y aille ou pas,, Goudo, on on a mis partout. Pu choix des vaches laitières l'exemple, a tout d'abord décidé d'étuLos Athéniens se sont fatigués d'enhumain et comme sans lui nous serions on fait partio d'uno commission mônier l'acquisition éventuelle par le départranquilles, bien à l'abri des tentations, suelle et d'un bureau par voio de tirage tendre surnommer Aristide le Juste'. tement des grandes propriétés qui pour- pour les Délégués Sénatoriaux Goude qui 110 saurait aspirer à cc titre, de l'Enfer et des curés cjui en vivent. au sort. raient se trouver à vendre dans les risque fort do tourner bientôt à l'indiM. Gassis prétend y avoir parlé .lo suis électeur sénatorial et jo vous régions montagneuses du Finistère. gestion . maintes fois. Puisque M. Gassis l'affirme, jure sur mon baptême que si M. de CuA l'occasion des élections sénatoriales, D'autre part (et c'est en cela surtout U n jour on lo rendra à lagrande naverville pouvait me garantir que Saint- il faut le croire tout en maudissant les er l'horaire suivant a été arrêté pour le dique la délibération du 1 septembre ture. Michel est capable de tenir tète aux journaux qui n'y ont pas fait une allupourra intéresser beaucoup de nos lec- manche 7 janvier. Figurez-vous quo ce plastronncur raflottes réunies de l a Triplice, je serais sion, parce qu'ils sont évidemment mal Ecoles de pêche teurs), le Conseil général a décidé qu'il 1° Du Carhaix à Quimper vià Châconte que sa liste est la seule laïque. Je capable de faire une infidélité à l ' u n informés. - La question do la réorganisation des accorderait aux communes ou aux par- teaulin : ne connais pas ses copains, mais je le des cinq candidats do l a listo républi M. Gassis soutient q u ' i l a été le plus écoles do pêcho est à l'ordre du jour. ticuliers une subvention de 25 francs caine et d'engager mes amis à en faire assidu dos sénateurs. Je lo veux croire connais lui, Goudo. Train spécial mis en marche entre M. A. Rivoal, directeur do l'Ecolo do pour chaque hectare de terrain dont le Lo Courrier du Finistère n'en parle autant. sur parolo. et Châteaulin correspondant Carhaix reboisement serait entrepris. jamais. Le Goyon du Progrès ronge.sa Douarnenez, a reçu, du ministère do Mais alors ! Commo ce serait avantageux ! Près avec le train partant de cette dernière marine uno mission d'études. I l prépare Or 1111 hectare de terrain, ensemencé dû prendre part à plume d'oie pour no pas avoir à en fairo Mais alors, de cinq cents millions d'économies palen ce moment les éléments d'un rap- on pin maritime moyennant une dépense gare à 8-h. 3 du matin pour Quimper. l'élogo. à la tribune. M . maintes discussions an qu'on affecterait à l'amélioration des port sur la situation do l'enseignement de 50 francs pour culture des potets et Départ de Carhaix 5 h. 27 matin, s'arComme tout cela mc parait louche';! retraites ouvrières ot paysannes et à l'as- Gassis ne lo d i t pus. Cc sera pour lo nautique en Franco et a déjà visité les achat de graines peut fournir au bout rête à toutes les stations. Arrivée à surance des ouvriers contro le chômage prochain numéro. Coquins de sténo- Vous ètes-vous jamais posé cotto ques- écoles do Boulogne, LeTréport, Dieppe, de 2o ans une coupe d'une valeur de Châteaulin-Orléans à 7 h. 37 d'où le graphes ! S'ils nc nous l'ont pas appris tion : Èt, s'ils étaient do mèche ? et la maladie. Saint-Valéry en Caux, Fécamp, le Ilâvre, 1.209-francs à 1.500 francs. C'est là déjà départ a lieu à 8 h. 3 pour Quimper KISS-KISS. Cuirassés et torpilleurs embossés, à c'cst qu'ils s'étaient tous ligués contre Ilonflcur, Grandcamp. I l inspecte en ce un placement des plus avantageux. (arrivée à Quimper : 8 h. 41). l ' a b r i des vents, dans une anso de la rado M. Gassis. I l y a eu complot et M . moment les écoles du littoral breton et La subvention allouée par le Conseil Gassis est lour victime. 2° De Morlaix à Quimper vià Rosde Brest, conserveraient tout juste le fr propos du vote du Budget vendéen. général, en réduisant de moitié la dé- porden : M. Gassis fait l'inventaire public de personnel nécessaire à leur entretien. pense à la charge du propriétaire, accroîNous aurions un muséo do plus, un mu- l'œuvre qu'il a accomplio au Sénat. Train spécial en correspondance à la Conserves de poissons tra sensiblement les bénéfices de l'opéMinco, dirait Gugusso ! M . Gassis sée naval et uno (lotte menant commo gare de Rosporden avec le train rapide ration. plein d'une loi robusto, espère quo les Après avoir entendu et discuté lo rap les moines une vie contemplative !.. Pour être admis à bénéficier de ces 629, arrivant à 8 h. 17 à Quimper. port fait sur la question par M. lo méde Les canons de l'Eglise suffiraient n électeurs cléricaux habitués à so con Départ de Morlaix 4 h. 15 matin (arrêt subventions, communes 011 propriétaires cin inspecteur Calmctte, le comité techassurer la défense do nos frontières ma- tenter de pou, seront satisfaits à toutes les stations). Arrivée à Rosintéressés n'auront qu'à adresser à M . Connaissez-vous l'histoire romaine ? nique de santé a admis en principe la 1° M. Gassis a fait voter par lo Sénat ritimes sur les trois mors ! N'avez-vous jamais entendu parler de substitution des conserves de poisson lo Préfet des demandes (sur timbre de porden 7 h. 43. Départ de Rosporden l'érection d'uno section do communo du département do la Seine. Voilà qui vous l'empereur Héliogabale ? Son règne ne fut aux conserves do viande dans la propor- 0 fr. GO) indiquant les numéros et les par le train rapide 7 h . 59. (Arrivée pas marqué de plus d'excentricités que celui tion d'un quart au total des rations indi- contenances dos parcelles- cadastrales à Quimper 8 h. 17). Mais je sens bien quo co n'est là qu'un intéressera, habitants du Finistère. de M. Goude pendant son passage à la viduelles dans les approvisionnements qu'ils se proposeraient de reboiser. Nota. — La compagnie d'Orléans ac2° M. Gassis a fait partie d'uno com rôvo.unc utopie, et M.doCuvcrvillo risque Mairie de Brest. Les deux gouvernements de sic^e ; i l a émis l'avis qu'il y a liou Pour toucher ensuite le montant des corde à M M . les délégués sénatoriaux mission do 18 membres chargés do fort de no pas avoir ma voix, car le prédurèrent chacun quatre années. de demander aussi bien pour la qualité subventions qu'ils auraient obtenues en porteurs de billets de 2e et 3° classe, spétendu Dieu des Ai-mées, comme l'a écrit délimiter la Champagne. Coquin do principe, les intéressés devront provoL'empereur Héliogabale était, on l'avouera quelque part M . Renan, est toujours sort, M. Gassis n'a pas songé à vous un singulier amphylrlon. il invitait à des nue pour lo mode do préparation des quer — trois ans après l'exécution du cialement pour le 7 janvier, accès du inv iter à boire le délicieux nectar pour conserves de poisson, les mêmes garanpour la nation qui a la meilleure artiltrain rapide n° G29 au départ de Rosfestins les personnages de marque de ties que celles qui sont réglementaires reboisement — la constatation des tra arroser la délimitation. lerie et les meilleurs amiraux. vaux effectués, cn demandant à M. le porden. 3° M. Gassis fait partio du Groupe de l'Empire. La salle du banquet ètincelaif de pour les conserves de viandes. En 1870 la France, fîllo aimée de l'Epréfet de fairo visiter le terrain reboisé. lumières, le décorum était fastueux, des glise a été saignée à blanc, ot dans mon f Aviation. M. Gassis est sénatour-aéros- musiciens triés surle vol etrépandaien! a dour Fermeture de la Chasse enfance, j ' a i entendu raconter qu'à tier ! d'eux les accents d'une harmonie presque d ' i m p o r t a t i o n de rogues Certificats La clôture générale de la chasse est fixée Réjouissez-vous, électeurs du Nord ot Tours, une nuit, un membre du Gouverau 28 janvier. de bonne qualité et facture du M i d i du département, ot aussi ceux divine. Sur un signe, on se mettait il table. La somma inutilement do venir au secours de la Montagno et de la Plaine, M. d'achat de rogues. pour tous vos Imprimés vaisselle était remarquable. Au fond des du pays agonisant et mutilé, de la France, Gassis protège l'aviation, i l la fait avanDANS LA MARINE. I.e Journal OJjiciel du 20 décembre :wll'CSNC/.-vnu* à l ' I m p r i m e r i e clu plais, des artistes renommés avaient reprécer, et c'cst beaucoup à lui qu'on doit patrio de Jeanno d'Arc et de SaintNous relevons les noms suivants dans la le triomphe de cctto science admirablo. senté les mets les plus délicieux. Vingt fois 1911 donne les modèles des certificats Citoyen, 'Ji. r u e do Sallé. à Q u i m p e r liste publiée à 'Officiel dos premiers Louis ! d'importation de rogues de bonne quatandis que les estomacs se creusaient, les Depuis qu'on le sait àChàtcaiilin, tout maitres inscrits sur le tableau d'avancele mondo exulte, on nc se tient plus do plats succédaient aux plats, donnant à tous lité et le modèle do la facture d'achat do ment à la date du 18 décembre dernier : joio et une auréole de fierté nimbo les convives l'illusion d'une féerie gastrono- rogues. Ces documents sont nécessaires 1° Pour lo grade d'adjudant principal de M . de Cuverville ne connait pas l'art pour toucher la prime. mique composée pour une réception chez les tous los fronts. 5° classe : MM. Péronnet (Léon-Henri), de farder la vérité. C'est l'hommo du Les syndicats qui voudront se les pro1 er maitre de mousqueterie, Quimper 506 ; On prétend que M. Gassis prépare une dieux. bloc clérical. Quand i l s'enfonce dans curer devront s'adresser à l'administraLes unifiés, Goude en lèle, sont les pâles Le Goyat (Yvcs-Mathias) 1 er maitre fourrier, surprise sensationnelle pourlc dimanche l'ultramoiUanisme jusqu'au -cou, i l s'y L'homme du passé. OJjiciel. Quimper 711 ; Bescond (Hervé), 1 er maitre 7 janvier. Au moment où les électeurs successeurs de ce mystificateur célèbre tion du Journal baigne commo dans un océan de délices. charpentier, Camaret 1001. du Léon débarqueront du train sous la entre tous. Ils promettent tout ce qu'on Mademoiselle Georges Sand a, dans C'est un Merrv del Val moins lo froc.. 2° Pour le grade de pilote major de voudra, parlent sur tout, s'ingénient ù parconduite des curés, M . Gassis, revêtu La subvention de 100.000 francs La Quintinie, écrit une page maîtresse 3e classe : M. Tanguy (Pierre-MarieM . Fortin a exclu do sa liste, direzd'un uniformo de sapeur aérostier, atter- courir la gamme de toutes les surenchères ; où elle représente l'homme moderne, le Noël), Douarnenez 79D. aux marins-pêcheurs sardiniers vous, l'amiral de Cuverville, parce qu'il rira devant eux en faco du Palais de puis, quand le p o p u l o est à table, la serlibre-penseur, poursuivi et traqué par était trop compromettant. C'est donc le du Finistère. Justice, accompagné d'un aumônier quo viette au cou et de l'eau plein la bouche, on schisme dans le parti ? Vous n'y êtes l'homme du passé, le clérical. l'invite à se rincer l'oeil et à tirer la langue TABLETTES ADMINISTRATIVES lui aura confié M. Daniélou. A l'unanimité, la Commission supépas. Le lieutenant-colonel Roudièro est Voici le mâle langage qu'un père devant les discours de M. Goude à la ChamPostes et Télégraphes. — L'n concours PIGEON V O L E . sur la liste, mais c'est M. do Cuverville bre, qu'en a eu soin de découper dans les rieure de contrôle et de surveillance du libre-penseur tient à son fils sur l'avenir pour le recrutement de dames employées Crédit maritime mutwl a émis 1 avis qu'on trouvera au fond del'urno. Encore colonnes de /'Ofllcicl et de coller au fond qui l'attend : des Postes et des Télégraphes aura lieu les un tour des curés ! I l fallait bion ménades assiettes avec de la bouillie préparée que la somme de 100.039 francs versée à jeudi 15 et vendredi 16 février 1912 au chef« Dès aujourd'hui, i l y a une prédiction l'Association des Prêts m intimes en ger les apparences et plaire aux éiocteurs pour les chats• lieu de chaque département. que je peux te faire, c'est qu'en me suivant un peu sur l'œil. L'épéo du colonel 1906, constituait, non pas uno avance, Le nombre maximum des admissions est Cn discute à la tribune les budgets bourdans la voie où j'ai marché, tu cours le risRoudière se prête admirablement à servir la loi Cloarec et nos cinq sénateurs mais une subvention acquise et qui degeois, on remercie le ministre quand 11 a que sérieux de rompre avec toutes les espé- fixé à 800. de paratonnerre à la bonno listo. vait être reversée à la Caisse régionale rances comme avec toutes les sécurités de la Seront admises à concourir les postuCloarec s'émut un jour du sort de nos laissé tomber de son banc une réforme ou de Quimper. lantes sans infii mité ayant une taille de I l y a pourtant des dissemblances vie. Quelle que soit la carrière ouverte à ta une amélioration de salaires ; en va jusqu'it et peut-être même des contrastes agriculteurs vendeurs de chevaux. Les l'assurer de la reconnaissance des travaillégitime ambition, l'homme du passé t'y 1 m. 50 au minimum, âgées de 18 ans au entre M. Fortin et l'amiral de Cuverville. malheureux so voyaient fairo les procès leurs ; puis, au moment de se prononcer jur, guette et t'y attend pour se mesurer avec moins et de 25 ans au plus au jour du conP R I M E S toi. Si tu es homme de science, i l t'empê- cours. Cette limite d'âge est toutefois M . Fortin veut que le clergé domine les plus injustos par des maquignons du le budget, en proteste, cn se récrie, on s'jn?\UX Rogues Artificielles. centre et du midi de la France qui chera d'avoir une tribune pour professer; reculée pour les aides d'une durée égale à l'aristocratie, tandis que M.do Cuverville dlgne et finalement cn vote contre. chargeaient les pauvres bêtes de tous les homme de lettres, il to fera railler, outrager, celle de leurs services en cette qualité, issu d'une famille de gentilshomm De telle sorte que si le budget n'était pas Là Chambre des Députés a renvoyé calomnier au besoin dans ta vie privée par dans les conditions fixées par l'arrêté du vices imaginaires et forçaient les bretons qui portaient l'épéo, veut que le clergé voté par les députés bourgeois (sic), les les nombreux organes dont i l dispose ; ar- 4 juillet 1010. la Commission de la Marine un amen soit dirigé par une noblesse encore plus à aller plaider au loin avec do gros frais La liste d'inscription sera close le 20 employés et ouvriers en seraient réduite à dement à la loi de Finances de M M . tiste en contact avec le public, il te fera sifet le risque de perdre leur procès. papisto que lui. Ce n'est pas, après tout, janvier 1912 au soir. fler, lapider, s'il le peut, par les bandes qu'il des tiraillements d'estomac devant le toupet Léon Porrier et Cazauvieilh relatif aux Pour arrêter cette épidémie si perni l ' h a b i t qui fait lo moine ? Contributions Indirectes. — M. Bastarde M. Goude qui absorbe chaque semaine rogues artificielles, rapporté par M. Le enrégimente ou par les passions qu'il soucicuse, Cloaroc déposa et fit voter à la lève et qu'il égare ; homme politique, i l te di, commis principal à la direction des Si M . Fortin était entré dans los ordres, un peu plus de cosmétique et grandit chaque Bail qui lui avait donné la rédaction suifermera tous les chemins de l'action et s'ef- Contributions Indirectes de Quimper, est i l serait curé de campagno à Lesneven, Chambre le 7 juillet 1909 une proposi- jour d'un millimètre au moins. vante acceptéo par le Ministro do la forcera de t'ouvrir tous ceux de la misère, nommé à la direction de Versailles. Ploudalmézeau ou Lannilis, dans uno tion do loi qui dort depuis dans les car Après ses festins chimériques, Hélioga- Marine : de la prison ou do l'exil; homme de loisir M. Le Coty, receveur ambulant à Brestcure qui rapporte gros. M. do Cuverville tons du Sénat. bale, faisait défiler devant lui ses Invités « Los navires armés à la pèche de la ou de réflexion, il suscitera des orages au- Lambézellec. a été nommé receveur entreTandis quo M. Delobeau songe à l'ai aurait choisi la vie cénobitiquc qui peret leur demandait s'ils étaient satisfaits. u sardine et les associations de marins- tour de toi ; il troublera l'air que tu respires poseur à Redon. met à l'homme de jouir de Dieu dans une liance russe, M. do Cuverville à Saint- Ces derniers qui n'avaient pas envie de dor(( pêcheurs utilisant do la roguo artifi- par des paroles empoisonnées, i l aigrira Michel, M. Gassis aux découvertes de vie de contemplation et d'idéal. « mir dans le Tibre répondaient imperturbacielle fabriquée en Franco par dos in- contre toi jusqu'au plus dévoué de tes serl'aviation et M. Fortin à Lannion, pays M. Fortin en tenait pour Léon X I I I FOlftES DE LA SEMAINE (( dustriels français sont admis à bénéfi- viteurs ; époux et père, i l te disputera la do ses jeunes années, M. Pichon est on blement : oui. auquel M. do Cuverville préfère Pie X. confiance de ta femme ot le respect de tes Samedi 8 janvier.— St-Rcnan, Plouescat, Il ne nous reste plus qu'à connaître f opi- (t cier d'une prime de 10 francs par arrêt devant ce projet de loi ; i l y songe enfants, car il est partout ! De tout temps, Le Ponthou. Confesseur, M. de Cuvervillo eût été tous les jours, i l ne penso qu'à cela, nion des électeurs de M. Goude sur leur u quintal métrique (100 kilos). il a ourdi une vaste conspiration au sein rigide et M. Fortin relâché. Le premier Lundi 8. — Rosporden, Crozon. « Un règlement d'administration pu- des civilisations les plus florissantes, i l mais i l n'ose pas lo fairo voter, parce député. auraitjoui de la grâce surnaturelle tandis Mardi 9. — Folgoêt, Plabennec, La DIOGÈNE. ic blique, pris sur la proposition du M i - traite avec les souverains, i l les menace, i l qu'il a, ponse-t-il, partio perduecFavanco quo celui-ci,en possession déjà de lagràco Feuillée. « nistre do la Marine, déterminera les I l aura pour lui tous les sénateurs breles effraye. I l a pénétré dans tous les con Mercredi 10. — Landudec, Bannalec. naturelle, s'en serait bien passé. « conditions que devront remplir les seils, i l a mis le pied dans tous les foyers tons mais i l craint d'avoir contro l u i Jeudi 11. — Guipavas. Pour rien au monde M . Fortin ne domestiques ; il est dans les armées, dans « rogues pour être admises. » tous les autres sénateurs des pays ache Vendredi 12. — Douarnenez. mangerait un vendredi des pommes de les magistratures, dans les corps savants, teurs. terre frites dans ae la graisse do cochon dans les académies, sur la place publique, Comment, M. Pichon qui croit avoir mais si on lui démontrait que sont répusur le navire en pleine mer, dans la campaM. Goude qui compte dans soni parti gne, à tous los carrefours, "dans le cabaret tées maigres toutes les viandes et toutes assez d'influence pour faire voter Brestpar le Sénat, 11c peut un certain nombro de millionnaires de village, dans le couvent, dans l'alcove les volailles ayant franchi lo seuil d'un Transatlantique Théâtre Municipal. — Ce soir samedi conjugale. Il observe et consterne l'honnête 6 janvier aura lieu au Théâtre municipal une L m p l o i de» Menue» p o u r I» péclie ecclésiastique, je suis convaincu qu'il pas se décider à essayer ses forces en authentiques dont quelques-uns sont c u r é qui croit l'esprit favorable à l a lettre. faisant passer le texte de la loi Cloarec de» p e t i t » m a q u e r e a u x . consentirait à y porter les dents. représentation de Gala, par la tournée des mémo entrés à la Chambre, s'attaque à 11 gouverne les pontifes, i l raille, méprise Ce qu'a pu Cloarec à la Chambre, M. do Cuvervillo est homme à se A chaque Congrès maritime, la Fédé- et violente ceux qui, une fois en leur vie, concerts artistiques. Partie de concert ; M. Lo Bail, parco q u ' i l a, durant la pénourrir de racines et de salsifis ot à ne le peut pas au Sénat. I l s'avoue riode électorale dernière, recommandé ration des marins-pêchcurs sardiniers de ont tenté de lui résister sur quelque Morceaux d'opéra. Grande sélection de Werther, opéra de poursuivre pendant 24 heures un jeune vaincu avant d'avoir réuni ses moyens aux marins sablais la candidature de M. Franco émet à l'unanimité des voix, point. » Massenet, avec le concours de : Melle et tenté l'entreprise. que M. Fortin ferait cesser au coup de moins celles dos pêcheurs de Saint-GuéRizzini, chanteuse légère du Théâtre Royal Electeurs sénatoriaux, si vous voulez Chailley, qui a été élu contre un réac- nolé-Ponmarc'h, un voeu tendant à co m i d i , le vendredi saint. de Gand ; M. Algrin, ténor du Théâtre do tionnaire à tous crins. Brest-Transaavoir la loi Cloarec et quo l'emploi des sennes soit interdit Depuis que M. Fortin estdovonu répul'Opéra de Nice ; M. Gurdin. baryton de M. Chailley ost qualifié de requin pour la pêche du petit maquereau. tlantique, je vous engago fort à changer l'Opéra de Nice ; M. de Perrin, basse chaucain modéré, i l n'est pas possiblo qu'il votre attelago au reluis. parce qu'avant do rentrer à la Chamliro tante du Grand Théâtre de Bordeaux. Quollo n'a pas été leur stupéfaction soit resté un catholique intransigeant. KISS-KISS, 2'i, rue du Parc, Quimper il était ou allait devenir concessionnaire d'apprendre qu'après uno onquêto faite La vertu est uno et clic ost contre gaucho, Sur le Champ de Bataille. — Nous d'uno mino en Tunisie q u i lui avait par M. l'Inspecteur général des Pèches, r a p p e l l e aux A c h e t e u r * q u ' i l v e n d et la vérité so tient in médias res. recevons la lettre suivante d'un de nos causé pas mal d'ennuis avant do l u i le iVJinistre de la Marine avait conclu au à Crédit payable p a r A-Comptes amis : A notro époque tourmentée, les homCONSEILS COLONEL t o u s les m o i s . fairo espérer dos millions incertains qui maintien du statu quo! mes et les institutions se transforment Quimpérois de vieille roche, j'applaudis R O U D I È R E Nous avoiA roçu cle nombreuses prode tout cœur à ce qui contribue à rendre souvent aveclamobilitédosnuécspuisquo sont encore d'ailleurs hypothéqués sur plus agréable le séjour de notre ville. C'est nous trouvons bras dessus bras dessous los brouillards du cerveau do M . Goude. testations à co sujot, A Concarneau nopourquoi ,ie me suis réjoui, — avec tous tamment, les cours so sont effondrés du de» hommes partis dos pôles les plus Trompeur, Trompette et Trompé Quand M . Lo Bail écrivait cot article mes concitoyens, je suppose, — de l'instalfait do cct emploi. M. l'Inspectourgénéopposés do la politique. sur M. Chailley, i l no croyait pas avoir Q U K 3 I P E R lation récente d'un établissement forain sur ral des Pèches maritimes doit être bien Jo suis la trompette et i l ne faut pas Au milieu do cos changements M. do devant lui un candidat millionnaire ou absorbé pur ses études do laboratoire, Fourrures choix important le Champ de Bataille. quo vous soyez le trompé. .Cuvervillo est demeuré immobilo. Laissez-moi toutefois vous exposer une l.o trompeur, c'est lo clérical, comme cn train do lo dovenir. Co n'ost qu'à puisqu'il n'a pas constaté co fléchisseCapitoli immobile saxum critique au sujet de l'emplacement dévolu M. Goude qu'il appartient d'entretenir ment anormal. Comment voter pour un homme do toujours. à cctte construction. Au moment où se Tous los tribunaux do France ot dos de âi riches relations. Nous publierons dans llotl'o journal tient la grande foire de l'année, i l n'est pas l'ancien régimo dans le pays qui adonné Colonies ont jugé qu'un candidat 110 Dans le numéro du j o u r n a l où M. Lo des précisions, prochaines on attendant douteux que toute la superficie de l'immense le jour à la Révolution ? terre-plein doit être utilisée pour placer les Jo sais bien que do bonno foi M. do peut pas être porté sur uno liste contro Bail faisait l'éloge do M. Chailley, i l quo lo groupo dès députés sardiniers et Audience du 2 janvier 1012. baraques foraines.Mais, lorsqu'il s'agit d'un Cuvervillo so placo sur le terrain consti- son consentement, consacrait aussi des articles à d'autres dos Inscrits maritimes de la Chambre établissement isolé, j'estime et ne suis pas Nul doute que M M . Fortin, Delobeau candidats, MM. Tissier et I-Ionnorat, soit saisi do la question. tutionnel. Mais jo suis sur qu'au fond i l QUIMPER. — Les poivrots. — Le nom le seul à estimer qu'il serait préférable de et Gassis, soient do cœur avec vous. Ils n ' a pas plus oublié son roi quo son Dieu mé Lévénès a été rencontré dans les rues lui assigner un autre emplacement. qui n'ont jamais passé, quo jo sache, r de Quimper, le jour du l ' janvier, dans un et q u ' i l est prêt à les servir tous deux à souffrent cruellement, n'en doutez pas pour dos crésus. En effet, une telle construction, édifiée' L'abondance des matières nous état d'ébriété avancée et a, en outre, outrado voir le nom do M, do Cuvorvillc accolé la fois. exactement à l'angle brusque de la chausCola prouve qu'à l'heuïe où les unifiés oblige, à notre grand regret, de ren- gé des agents qui lui dressaient procèsDans son for intérieur, i l ponso que de au leur et substitué au vôtro sur une listo sée réservée aux véhicules, constitue un verbal. combattaiont M . Lo Bail, ce dernier, voyer au prochain numéro la suite véritable danger pour ces dernier». Sa môme que la monarchie entourée d'ins- dissidente patronnée par le Progrés, Deux jours do prison avec sursis. avec beaucoup do liberté d'esprit ot do de notre article sur Les Pécheurs Dimanche on distribuera cetto listo masse empêche un conducteur longeant la titutions républicaines est tombée en — Egalement pour ivresse, lo même rrille de la Préfecture d'apercevoir une! République, do mémo la République Priez M . Pichon do fairo venir son solidarité républicaine q u i est à son' Bretons eu Mauritanie. jour, Le Moan, manœuvre à Quimper qui autre voiture venant en sens inverse et prêt •ans républicains t o m l e r a en monarchie. huissier pour surveillor lo manègo, fain élogo, pensait à ses umis ot voulait assului, esl un récidiviste, récolte six jours de à prendre le tournant, 11110 sommation et dresser 1111 constat, rer avant tout le triomphe do la RépuDIOGÈNE. prison et 1(> fr. d'amende. Lo remède est bien simple â cct état de Lu consultation ost gratuite. blique, CONCARNEAU. — Mendiant dange- choses. I l consisterait à placer plus cn 0 M RENARD, La tare pour M. Goudo n'est pas d'ètro reux. — Non content de solliciter la charité avant le théâtre forain ou mieuXj plus à M. Cassis, sénateur-aérostier millionnaire, c'ost do ne pan être unifié Hue I h t é r r e s S i U i i e décision des passants, le nommé Durand injurie ceux droite, de façon à laisser tout la visibilité d a Conseil g é n é r a l d u F i n i s t è r e d'entre eux qui so refusent à lui faire utile du tournant aux voituriers. Appeler pur dessus le marché. Quoint Un hommo GOUDE PL&STRONJiE M. Gassis, qui a lo trac à la veille du l'aumône. Pour avoir, de plus, .joint le geste l'attention bienveillante de la municipalité réunit cos deux qualités i l devient aussi Dans sa séance du 1e'' septembre 1911, aux paroles violentes, lo dangereux men- sur cette petite réforme suffira, j'en suis scrutin, répand pur'.out un tract où i l La listo socialiste pour lo Sénat est sucré pour M. Goudo que lo crococlilo lo Conseil général du Finistère a pris diant écopc d'une condamnation à un mois certain* pour la persuader de son bien-' énumère l'œuvre q u ' i l a accomplie depuis fondé. formée. Je l'ai lu quolquo part thais n'ai l'était pour les Egyptiens. uno importante décision à laquelle ap- d'emprisonnement. huit ans qu'il siège au Sénat. Un commerçant, plaudiront tous ceux qui s'intéressent Fftrceur< ra, J1 prétend avoir fait partio des com* pas gardé lo souvenir des noms qui la Trains spéciaux POUR L'INDUSTRIE SARDINIERE L'Unifié Goude & l'Empereur Héliogahle. . les Secrétaires de Mairies PAGE A L I R E Les Cultivateurs bretons, M. Goude chasse le requin et s'agenouille devant le crocodile Attitude Inexplicable &DIMPER LE m MARCHÉ BON MARCHÉ TRIBUNAL CORRECTIONNEL DE «L'IMPER LE REBOISEMENT LE Bal de la " Quimpèroise " . — Nous rappelons que c'est samedi prochain, Ili janvier, qu'aura lieu lo bal de la " Quimpèroise " . On peut se procurer des cartes au gymnase municipal los lundi, mercredi et vendredi, il partir de 8 h. du soir. Le Comité négligera rien pour la réussite, commo les années précédentes, do ce bal. Une fête de famille. — Mercredi soir, le personnel du Citoyen s'est réuni en un diner tout intime âi'hôtel de la Gare. Notre ami M. Georges Le Bail, député, présidait ce repas amical ayant à côté de lui M.Jacob, l'actif et sympathique directeur de la Coopérative ouvrière de peinture l'Avenir, qui avait bien voulu se joindre à nous. Puis nos dévoués collaborateurs, J.-D. Sabrié, rédacteur en chef, Pierre Guéguen, administrateur-gérant, Damian, ltonël, Le Moal, Goù'rret, Dénès, Goardet. Ln maison du Citouen, est une petite république où les principes de coopération ouvrière sont aussi la règle, tous les co;urs battent il l'unisson pour io même idéal. Dans cette atmosphère d'amicale entente, bien des projets furent faits pour lo développement toujours plus grand de notre cher journal, pour le succès do l'idée républicaine et démocratique qu'il s'eflorco de semer. Ce fut uno soirée charmante dont le souvenir nc sera perdu pour aucun de nous. Qu'il nous soit permis de remercier ici l'initiateur de cette fèto, M. le député I.e Bail. Il nous a donné uno occasion nouvelle do nous rapprocher d'avantago et, par là même do nous mieux comprendre et de lui exprimer aussi tout notre attachoment au vaillant journal dont il fut 1e fondateur: Inutile de dire que lo menu fut exquis et l'entrain parfait. Nous ne résistons pas au désir do reproduire la carte, dont l'excellence valut des félicitations au maitre Vatel Touchard. Huîtres do Bélon Vermicelle Langoustines au bourre Coquilles St-Jacques Poulet sauté aux champignons Choux de Bruxelles au beurre Pommes château Gigot pré salé au cresson Salado St-Emillion Gâteau de roi Desserts variés — Le même soir, les employés du dépôt de la Gare et les délégués de différents services de la C1' des chemins de fer se réunissaient au même hôtel cn un vin d'honneur. 11 s'agissait de fêter les adieux de M. Pessau, le sympathique chef do dépôt nommé à Bourges. A l'issue de cette réunion empreinte do la gaité la plus franche, des projets furent formés, à l'instigation de M. Le Bail, pour l'organisation d'une fête au profit de l'orphelinat des chemins de fer. Souhaitons que cette bonne idée fasse son chemin. Nous n o u s proposons du reste d'y revenir. roux est mort le 28 décembre ('ans dos souffrances atroces. 11 laisse une veuve et sept enfants. L'auteur du geste fatal qui vient de coûter la vio â ce père do famille, Jacques Mazo, est âgé de 37 ans. I l a reconnu les faits qui lui sont reprochés par la justice ot a déclaré qu'en frappant Hélias, avec lequel il avait de bonnes relations, il avait agi dans un moment d'égarement, sous l'influence de l'ivresse. Mazo a été mis en état d'arrestation et conduit à la maison d'arrêt de Quimper. Société Sportive.— I l vient dose former à Plozévet une société de foot-ballassociation. Ello compte déjà un grand nombre de joueurs qui font leurs entraînements, tous les dimanches, sur la belle place de la Trinité. Le nombre de ses membres honoraires augmente tous les jours. Grâce au dévouement do ses joue urs, nous espérons que la Jeunesse sportive Plozévédienne fera bientôt do grands progrès. r-iogofî CITOYEN niers et cn peu de temps, toute la popula- acolytes demandèrent en chaire le retour à tion était sur pied. L'immeuble a étél'ancien régime. Ils prêchèrent l'horreur complètement détruit, mais les maisons du vice en termes d'une grossièreté et d'une d'habitation l'avoisinant ont pù être préser- trivialité révoltantes, faits pour conseiller vées. Remarqué sur les lieux MM. l'Adjoint ce qu'ils voulaient éviter. Ils bravèrent à au Maire, le Docteur de la Marine, Le tel point 1c sentiment public, que les jeunes lieutenant des Douanes, le Receveur Bura- gens de Brest demandèrent avec instance une représentation de Tartufe. La municiliste, etc. Les dégâts assez importants, sont couverts palité, plus cléricale qu'en 181!), refusa. Alors, le 12 octobre 1826, des troubles éclapar une assurance. tent au Théâtre. Vingt-cinq arrestations sont opérées. Les manifestants, qui appartenaient tous à des familles honorables, furent condamnés à la prison et à de fortes Un vœu de la Société d'Agriculture. — amendes : parmi eux était M. Antoine DeLa Société d'Agriculture de l'arrondisse- lobeau, père du sénateur actuel. ment de Brest vient d'adresser à tous les M. Vallaux conclut en montrant que membres du Parlement un vœu demandant l'Eglise, dont les principes ne changent pas, le maintien des droits de douane sur lo bé- et dont les moyens d'action seuls changent tail étranger et les viandes frigorifiées, suivant les époques, ne sait pas plus mainacceptant, en outre l'entrée cn Franco du tenant que sous la Restauration pratiquer bétail colonial, à condition que les Lois sani- la tolérence• La tolérance et la liberté de taires soient rigoureusement respectées à conscience sont les mortelles ennemies de son égard. l'Eglise. Leur triomphe n'est pas encore La Société d'Agriculture de l'arrondissesuré en Bretagne où le cléricalisme a ment de Brest émet en outre une protesta- conservé une certaine force. Ce sora le rôle tion contre toute autre mesure qui ne res- de l'enseignement laïque d'assurer la liberté pecterait pas los droits et les intérêts des de conscience des citoyens. producteurs et demande enfin que des réductions de transports soient accordées à titre transitoire aux denrées de consommation courante essentielle à l'alimentation de l'homme ot des animaux. BREST Corsets pour démâtions ou saillie des Omoplates â P M i t u t j m m ysMirooins —=E3 B R A S E T J A M B E S ARTIFICIELS Corsets de Ville sur Mesure P.-S. — Surtoutj suivez bien et souvent la croisance de vos Enfants, 20 O/'O sont atteints. G. P É P I N , • Bandagiste- Orthopédiste 16, rue Kéréon, QUIMPER Républicains, lisez- et faite* lire le « Citoyen ». m è t r e c a r r é p o u r le t r o u b l e causé Obsèques. — Le Samedi 23 décembre, d a n s la j o u i s s a n c e des t e r r a i n s e t dans la matinée, ont eu lieu à Plogoff les p o u r les r é c o l t e s (et c e p o u r u n e obsèques de M. Marchand, receveur buraous avez beau chercher, ce sera difficile liste, ancien adjudant d'infanterie coloniale, b a n d e de t e r r a i n d e d e u x m è t r e s D'avoirdesBrodequinsnecraignantpasrusure secrétaire du syndicat des marins-pècheurs A meilleur marché, au travers de la ville de l a r g e u r , y c o m p r i s l a p a r t i e langoustiers de Plogoff, enlevé en quatre Comme où flamboie l'enseigne : a p p a r t e n a n t à la v i l l e ) au cas o ù i l jours, d'une diphtérie malique. Rien n'avait [ H A L L E A L A CHAUSSURE Verres garantis absolument purs s e rait procédé ultérieurement par C'est la seule maison duns l'arrondissement révélé la gravité du mal dont il était atteint. Le Citoyen est en vente : E X É C U T I O N S O I G N É E Où l'on trouve le choix, le grand assortiment. la v i l l e à l a v é r i f i c a t i o n o u à l a L'allluence élait considérable. I l serait Chez M. GUILLAUME, dépositaire géUn vrai connaisseur. impossible de citer toutes les personnalités néral, IS, rue de Siam, ainsi que dans les r é p a r a t i o n de la c o n d u i t e . des oi-doiiiiaiice» qui, par leur présence, avaient voulu prendre dépôts suivants : Tous les jeudis, occasion et solde. L a p r é s e n t e i n s e r t i o n est f a i t e e n part au deuil des communes de Clèdcn et des meilleurs oculistes M. Colin, rue d'Aiguillon, 36. c o n f o r m i t é des a r t i c l e s 15, 16 e t 17 fr Ifr WfrlLE fr L j \ C H A U S S U R E de Plogolf. Nombreux étaient venus les Vve Chauvin, rue de la Mairie, 25. de la l o i d u 3 m a i 1841 s u r l ' e x p r o marins, les cultivateurs, les fonctionnaires. 1, Place Terre-au-Duc, Quimper JUmELLES, THERmomÈTRES Vve Jaouon, rue d'Aiguillon, 56. Plusieurs couronnes étaient placées sur lo p r i a t i o n p o u r cause d ' u t i l i t é p u b l i Mlle Ségalen, rue Emile-Zola, 23. cercueil. Parmi elles, on remarquait celle Vve Bernard, ruo de Siam, 2. q u e , e t a p o u r b u t de p u r g e r l e s BAROMÈTRES Il n'y a |>lus de SKhumalismes du syndicat des marins, délicate attention et Mlle Lo Bourch, rue cle Siam, 84. t e r r a i n s a c q u i s p a r la c o m m u n e de souvenir affectueux pour les services rendus pour Ceux qui veulent Vve Creton, rue de Siam, 13. Concarneau après l'expiration d u par celui qui n'est plus ! M. le receveur des Mlle Lelong, rue Monge, 3. Guérir. contributions indirectes a prononcé quelques d é l a i de q u i n z a i n e à p a r t i r d e l a Legrand, rue Emile-Zola, 48. 16, rue Kéréon, QUIMPER paroles simples et émues our la tombe. L e s d o u l e u r s d a n s les A r t i c u l a - t r a n s c r i p t i o n d u c o n t r a t , d e t o u s Loyer, rue Traverse, 47. M. Le Bail, député, n'a pu ù son grand Vve Bougaran, rue Ambroiso Tomas, 1. ' t i o n s , les F r o i d u r e s , les N é v r a l g i e s , p r i v i l è g e s et h y p o t h è q u e s , de q u e l regret, arriver à temps pour les obsèques. Cuquenol, rue de Siam, 123. es P o i n t s de c ô t é , les R h u m a t i s m e s q u e n a t u r e q u ' i l s s o i e n t . M. Marchand était un homme bon, loyal, Lidou, rue Louis Pasteur, 18. Q u i m p e r , le 3 j a n v i e r 1912. sorviable ét désintéressé. Il sera unanimen oueux, les déformations articuVve Guérenneur, avancée de la Porte /le ment regretté. 1 1J Landerneau. a i r e s des M e m b r e s , s o n t t r a i t é s L'Avoué de la ville de Concarneau, ( L o i d u 17 m a r s 1909) Nous adressons à sa veuve et à ses quatre Vve Gélébart, rue Louis Pasteur(Escalier et guéris en e f f e t , p a r u n Produit P. M O R E L . Par acte sous signatures privées enfants l'hommage do nos sentiments sin Neuf). er savamment composé qui constitue cères de condoléances. f a i t d o u b l e à P a r i s l e 1 n o v e m b r e Mlle Calvez, place de l'tlaiteloire. Mlle Jicquel, rue do la Mairie, près les 1911, d o n t l ' u n des o r i g i n a u x a été u n e des p l u s b e l l e s Invention du Halles. d é p o s é au r a n g des m i n u t e s de M ° siècle e t q u i e s t p r é p a r é p a r l a Vve Thiéry, place Marcellin Bertholot. L A N Q U E S T , n o t a i r e à P a r i s , le 18 Grande Pharmacie de l'Est à Paris. Mort suspecte. — M. Merlin, Procureur Vve Salaun, place St-Martin. n o v e m b r e 1911, i l a é t é é t a b l i les (Société d'IIy^iène de France) de la République, M. Dubois, Juge d'Ins Mlle Orieux, place Sanquer. N o t i c e e t Renseignements envos t a t u t s d ' u n e s o c i é l é a n o n y m e sous NAISSANCE truction et M. Le Godec, Commis GrefI.e Gall, place Guérin. la d é n o m i n a t i o n de « Compagnie yés p a r r e t o u r d u c o u r r i e r à t o u t e Gnu, ruo do Paris, MO. Aussitôt après la naissance, i l faut fier, assistés de M. le D'' Baley, médecinMlle Guillerm, rue de Paris, 121, légiste, se sont rendus vendredi après-midi des Oieiiiiias de fer Arinori- d e m a n d e p a r l e t t r e a f f r a n c h i e c o n - nettoyer les yeux de l'enfant avec un tampon Mlle Ilouédry, rue de Paris, 2. à la ferme de Iverguily en Dinéault pou eains ». au c a p i t a l de u n m i l l i o n t e n a n t t i m b r e p o u r r é p o n s e e t d'ouate hydrophile, imbibée d'eau bouillie Labbé, rue du Cimetière 42. procéder à une enquête au sujet d'une additionnée d'un peu d'acide borique ou de de f r a n c s , avec siège s o c i a l à P a r i s a d r e s s é e à m o n s i e u r l e D i r e c t e u r Mlle Mangin, rue Danton, 23. mort susp«ctc. jus de citron. r u e d ' A m s t e r d a m , n° 55. de l a C l i n i q u e des m a l a d i e s de l a Nicolas, rue de Paris, 45. l ' n nommé Guillaumo Miossec, 53 ans Laver l'enfant à l'eau tiède et le pouMlle Pérusse, rue de Paris, 70. et son frèro Jean-Pierre, âgé de 50 ans, drer à l'amidon tous les matins. A u x t e r m e s de c e t a c t e , i l a é t é N u t r i t i o n : Quily, rue Victor Hugo, 48. ayant absorbé chacun un demi litre d'eau— Lui faire prendre, deux fois par f a i t les a p p o r t s c i - a p r è s i n d i q u é s : 39, Boulevard Voltaire, Paris. Parou, rue du Pont, 18. de-vie et étant ivres se prirent de querelle, semaine, un bain tiède de dix minutes, M . A l f r e d F A Y R E - R O B I N E T , inMlle Bergot, rue de la Porte, 18. Guillaume qui était couché so leva et en deux heures après la tétée. Vve Rustique, rue de la Porte, 11. chemise se rua sur son frère. Celui-ci le génieur, demeurant à Paris, r u e Débarrasser au plus vite l'enfant des Vve Magueur, rue de la Porte, 44. repoussa, une lutte eut lieu nu cours de d ' A m s t e r d a m , n° 55. gourmes et des croûtes de lait, qui se forBoulet, rue Pierre Ozanne, 2. laquelle Guillaume fut terrassé, et frappé. ment souvent. NANQUETTE, Q U I M P E R Et M . Auguste Vve Guézennec, rue Neuve, 42. Il se recoucha se plaignant de douleurs au L'enfant doit être vacciné dans les e n t r e p r e n e u r de t r a v a u x p u b l i c s , Pardessus mode, 'i'i, '£5. 99 fr. Perrot, rue de la Porte, 85. ventre, le lendemain on le trouva mort vers deux mois qui suivent la naissance. Vve Jestin, rue de la Porte, 28. demeurant à Paris, avenue du T r o 4 heures du matin. L'autopsie pratiquée — L'enfant bien portant ne doit jamais Q U I M F E R Mlle Thépaut, rue de la Porte. par M. le D r Baley révéla une péritonite c a d é r o , 26. rendre de lait ; i l n« doit pas avoir plus de 0 par suite de perforation de l'intestin, provoVêtements tle sports Port de Commerce. • O n t a p p o r t é sous d i v e r s e s c o n - E t u d e de M P a u l M O R E L , a v o u é trois selle* jaunes par jonr. quée par les coups portés par Jean-Pierre. à Q u i m p e r , 5, r u e d u P a l a i s . Vve Piat, quai de la Douane, 16. d i t i o n s et r é s e r v e s à l a s o c i é t é e n ALIMENTATION Chasse, Uniformes, Livrées Ce dernier a été mis en état d'arrestation et Mme Le Guillou, quai de la Douane, 42 Le lait est le seul aliment que doit f o r m a t i o n -. éeroué à la maisson d'arrêt de Châteaulin. prendre l'enfant jusqu'à dix mois. 1° L a c o n c e s s i o n des c h e m i n s de Vve Castel, aux4 Moulins, St-Pierre QuilC o n c a r n e a u Médecins experts. — Voici la liste des — Le lait le meilleur est celui de la mère: fer d ' i n t é r ê t local à voie d ' u n Médecins experts de l'arrondissement de bignon. il évite bien des maladies. Unifiés et évêques. — Est-il exact que le Châteaulin pour l'année 1011-1912. P a r a c t e passé en l a f o r m e a d mètre. Philias, place Thiers, Lambézellec. — I l est rare que la femme ne puisse pas Conseil municipal de Concarneau, qui se MM. Baley, à Châteaulin ; Bastit, à HuelVve Salaun, place Thiers, Lambézellec. De M o r l a i x à la l i m i t e d u d é p a r - m i n i s t r a t i v e à C o n c a r n e a u , l e 10allaiter. dit socialiste, se soit empressée, lors de l'é- goat ; Bouroulec, au Faou ; Dubuisson et Le Bars, St-Marc (Bourg). • Le lait n'est abondant qu'au bout de n o v e m b r e 1911, d û m e n t a p p r o u v é t e m e n t v e r s P l e s t i n , avec e m b r a n tablissement du cahier des charges pour Lo Gall, à Châteauneuf-du-Faou ; KeranLe Stanc,Moulin-Blanc (près la Poudrorie) 4 à 5 semaines. l e P r é f e t d u F i n i s t è r e , e t p a r M . c h e m e n t s u r P l o u g a s n o u . l'adjudication des fournitures scolaires, de guyador, à Crozon ; Marcliaix, à Carhaix ; — Laver les bouts de seins à l'eau bouillie entre M . Ségalin, H e l e t - q - K o r l i u o n De Plouescat à Rosporden p a r enregistré, Quéneudoc, à Plomodiern. s u p p r i m e r de la liste doux livres d'histoire et boriquée avant et après chaque tétée. m a i r e de l a c o m m u n e d e C o n c a r Chimistes experts. — Listes des Chimiscondamnés par les évêques, l'un de Calvot, — Maintenir sur les seins un linge touConférence de M. Vallaux sur " laL a n d i v i s i a u , S i z u n , C o m m a n a , B r a s tes experts pour la même année judiciaire : neau, a g i s s a n t en c e t t e q u a l i t é , e t jours propre. l'autre de Gauthier-Descliamps ? p a r t s , C h â t e a u n e u f . lutte contre le cléricalisme èi Brest sous MM. Terrier et Le Normand, professeur — La mère et la nourrice doivent s'absteParlant de ce dernier ouvrage, l'abbé la Restauration ". — M. Vallaux raconte D e P o n t - l ' A b b é à A u d i e r n e p a r en v e r t u d ' u n d é c r e t p r é s i d e n t i e l à la Faculté des Sciences, à Rennes ; BoGayraud déclarait qu'il le jugeait innocent din, D'-Médecin, à Rennes ; Galaune, phar- aux républicains du Relecq-Kerhuon une ou p r è s P o n t - C r o i x . en d a t e d u 16 j a n v i e r 1911, d é c l a - nir : de médicaments, de vin fort, de l i queurs, qui donnent des convulsions à et d'une parfaite orthodoxie. Nos munici- macien ; Laurent et Bouzat, professeurs à page d'histoire locale. 11 y a près de ceut De P o r t s a l l à P o r s p o d e r p a r A r - r a n t d ' u t i l i t é p u b l i q u e l e p r o j e t l'enfant. ans, après Waterloo, les Bourbons et les paux socialistes seraient-ils devenus ortho- l'Ecole de Pharmacie ; Auguet, directeur d ' a d d u c t i o n d ' e a u de la v i l l e d e genton. — Les meilleures boissons sont : le lait doxes plus rigoureux que l'abbé Gayraud du Laboratoire Municipal de Brest ; An- émigrés ne furent pas seuls à rentrer en 2° L e b é n é f i c e de t o u t e s c o n v e n - C o n c a r n e a u , d ' u n e p a r t , et : M . L e et la bière légère. France dans les fourgons de. l'étranger : lui-même en embrassant la thèse de M. douard lils, directeur de la station agrono— Si le lait est assez abondant, la femme le cléricalisme y rentra aussi. Pour l'Eglise, ê t r e passées p a r C r â n e , L o u i s , p r o p r i é t a i r e d e s p a r Fortin, qui veut que l'on s'incline devant mique do Nantes ; Pailheret, professeur à Waterloo était une victoire. La France ré- t i o n s q u i o n t p u ne doit rien changer à sa nourriture habi4 c e l l e s n u m é r o s 7 5 , 6 0 , 3 1 , 2 4 2 5 d u p l a n les interdictions lancées par les évêques ? l'école Nationale d'Agriculture do Rennes ; volutionnaire une fois abattue, les circons- les a p p o r t e u r s avec l e s t i t u l a i r e s tuelle. V Murchadour, ingénieur chimiste ù Brest. c a d a s t r a l de l a c o m m u n e de B e u — Pour les autres, manger surtout : les E s t - i l exact que l ' u n des plus farouches tances paraissaient bonnes pour revenir, en p r i m i t i f s de l a c o n c e s s i o n a p p o r Pour les assises. — Salaiin, l'auteur de toutes choses, à l'ancien régime. Aussi, la t é e , l e d é p a r t e m e n t d u F i n i s t è r e z e c - C o n q , s e c t i o n C.. d ' a u t r e p a r t œufs, potages aux légumes, légumes verts, candidats au Sénat de la liste socialisto ait purées de pommes de terre, de pois cassés, pendant quelque temps laissé fréquenter l'attentat commis au début de ce mois contre période do 1815 à 1830 fut dans toute la et t o u t e s c o m p a g n i e s d e c h e m i n s i l a é t é c o n v e n u cc q u i s u i t : la femme Fitamant, au lieu do Coatiborno France, et en particulier en Bretagne, une de f e r ; l e s q u e l l e s Saler abondamment. M . L e C r â n e , L o u i s c è d e : conventions par son fils une garderie d'enfants tenue à en Châteaulin a été, l'instruction étant ter— Les tétées doivent être réglées : période d'oppression cléricale : l'Eglise, 1° E n t o u t e p r o p r i é t é à l a c o m la Ville Close par des religieuses ? p e u v e n t i n t é r e s s e r l ' e x p l o i t a t i o n minée, transféré jeudi àlaniaison d'arrêt de sure ,de la complaisance servile du GouverLe jour : t u r mois : toutes les deux Ces questions nous paraissent d'une Quimper pour comparaitro devant ce Jury nement, usa de tous les moyens pou;- affer- d u >'réseau c i - d e s s u s i n d i q u é ; e t m u n e de C o n c a r n e a u , u n e b a n d e heures ; actualité singulière, au moment où, les uni- des prochaines assises. 2U et 3* mois : toutes les deux heures et g é n é r a l e m e n t l e b é n é f i c e de t o u s de t e r r a i n de s i x c e n t t r e n t e m è mir son despotisme. fiés sollicitent les suffrages des électeurs Ln des moyens les plus employés était, a c c o r d s e t a r r a n g e m e n t s q u i o n t t r e s de l o n g u e u r s u r u n m è t r e d e demie ; Incendie. —• Un incendie s'est déclaré le Ensuite : toutes les trois heures. sénatoriaux en proclamant qu'ils veulent 20 décembre vers 8 h. 1/2 du malin dans alors comme aujourd'hui, la Mission. Des p u ê t r e passés p a r les a p p o r t e u r s l a r g e u r à p r e n d r e d a n s l e s p a r La nuit : Pendant les deux premiers « que l'Ecole laïque soit défendue contre une chambre du 1e1' étage de la maison prédicateurs fanatiques allaient dtj paroisse r e l a t i v e m e n t a u c e l l e s p r é m e n t i o n n é e s s u i v a n t l e mois : deux tétées au plus ; avec d e s t i e r s appartenant à Madame Stéphan, boulangère, en paroisse. Dans chaque paroisse ils deles diffamations êpiscopalos ». tracé du plan approuvé pour l'étaAprès le 3e mois, si l'enfant est bien pormeuraient une ou deux semaines. Chacun m ê m e r é s e a u . Nous nous proposons d'ailleurs d'y reve- place du Marché, Ces a p p o r t s o n t é l é f a i t s sans b l i s s e m e n t de la c a n a l i s a t i o n d ' a - tant, il doit rester six â sept heures de nuit I.e feu a pris dans une armoire cependant contribuait aux Irais de la mission, d'une nir d'une manière toute particulière. foi niée il clef, l'incendie a été rapidement manière plus ou moins volontaire, U fallait r é m u n é r a t i o n p a r t i c u l i è r e e n l a m e n é e d ' e a u d ' a l i m e n t a t i o n à Con- sans téter. Pl«/.6vct POIDS éteint. Néanmoins une certaine somme en refaire, moyennant finances, les mariages v e u r des a p p o r t e u r s , m a i s la so c a r n e a u ; — l.o nourrisson doit être pesé une fois Tué d'un coup de parapluie. - I.e billots do banque a disparu ; a-t'ollo été contractés pendant la Révolution et décla- c i é t é est t e n u e de r e m b o u r s e r a u x 2° L e d r o i t de passage su r^ u n e par semaine. parquet de Quimper. accompagné do M. 1e brûlée ou volée, c'ost un point que la justice rés nuls ; il fallait brûler les livres impies, a p p o r t e u r s l o r s q u e ses d i s p o n i b i b a n d e cle t e r r a i n de m ê m e l a r g e u r et notamment Voltaire et Rousseau ; i l fals'efforce d'oclaicir. — Tout enfant qui diminue do poids ou Méd'ecin légiste, "s'est rendu ces jours derl i t é s l e p e r m e t t r o n t les s o m m e s lait abjurer toutes les doctrines perverses. n'augmente pas est malade. c o n t i g u e i i la p r e m i è r e et d e s t i n é e niers à Plozévet pour procéder à une Audience correctionnelle du 26 décembre La privation des sacrements dans le pré- q u i l e u r s e r o n t dites à r a i s o n des — Pendant les cinq premiers mois, l'enii r e c e v o i r m o m e n t a n é m e n t l e s enquête au sujet d'uno grave affaire. Voici Pleyben. — Vols. — Le Bihan, Jean, sent, les llammes do l'enfer dans l'avenir, é t u d e s , p l a n s , d e v i s et t r a v a u x p a r fant augmente de 20 à 30 grammes par les faits qui ont motivé ce transport de e u x f a i t s en e x é c u t i o n des c o n v e n - t e r r e s p r o v e n a n t d e s t r a n c h é e s jour. 23 ans, maçon, Le Bihan, Pierre-Jean, menaçaient les récalcitrants. justice. d a n s l e s q u e l l e s sera logée la c a n a 19 ans, L'Haridon, Mario, femme Le Bi- A la campagne, les choses marchaient t i o n s s u s - é n o n c é e s . — Pendai 1 les sept mois suivants, i l Dans la soirée du 26 décembre, jour où han, 44 ans, leur mère, ménagère à Pleyben, bien pour les missionnaires. Les paysans l i s a t i o n . augmente de 10 à 15 grammes par jour. La c o n s l i t u t i o n d é f i n i t i v e de l a se tenait à Plozévet la foiro aux gages — L'enfant doit avoir doublé son poids Le tout moyennant une indemnirieux groupes composés de patrons et do ont ensemble et de concert commis plu- étaient alors complètement aux mains de d i t e s o c i é t é a eu l i e u l e 2 d é c e m de naissance vers le 5° mois et l'avoir triplé domestiques se trouvaient réunis dans lo sieurs vols de grains et de lapins dans la l'Eglise. Le clergé séculier se chargeait de b r e 1911. té f o r f a i t a i r e de m i l l e f r a n c s . les tenir. Un prêtre de paroisse, causant en à 1 an. cabaret Donnart. D'uno part, i l y avait M. commune de Pleyben. A.ÏMMS fraises. L e s o p p o s i t i o n s , s ' i l y a l i e u , de- Ci — Poids moyen à un an : 9 kilos. Ils sont condamnés chacun à 15 jours do 181!) avec lo brestois Corbière, lui démonGuillaume Kerourcdan, propriétaire v r o n t ê t r e f a i t e s d a n s les d i x j o u r s E n é c h a n g e , ii t i t r e de c o m p e n — Poids moyen à 2 ans : 12 kilos. Keringard et trois autres personnes, dont prison. Le suisiscst accordé aux deux fils trait qu'il était de l'intérêt de l'Etat et de la société do maintenir les paroissiens dans au p l u s t a r d q u i s u i v r o n t la p r é - s a t i o n , M . S é b a s t i e n S é g a l i n . esites deux domestiques. De l'autre, MM. Gen- Le Bihan. DENTITION, MARCHE l'ignorance et dans l'abrutissement. Aussi, s e n t e i n s e r t i o n . qualité, reconnaît à M. L e Crâne, tric pèro et fils, propriétaires et Jacques Spézet. — Escroquerie. —Yves Morvan, à part de rares exceptions, tout le monde — Un enfant bien portant perce ses preL e s o p p o s i t i o n s s e r o n t r e ç u e s à L o u i s , l e d r o i t d ' u s e r c n t o u t mières dents â 6 ou 7 mois et marche seul Mazo, do Plouhinec. 41 ans, se disant horloger à Spézet, s'est Une d i s c u s s i o n s'étnnt elevéo entre les fait livrer des marchandises parune maison pavait, obéissait el tremblait. Paris, c n l'étude de M 0 L A N - temps d u t e r r a i n acquis p a r entre 10 mois et 1 an. Mais cn ville, et à liiest en particulier, il deux groupes, Kerourcdan et ses amis de Paris, sachant qu'il ne pourrait le payer Q U E S T , n o t a i r e , sise b o u l e v a r d v i l l -, de l e c u l t i v e r â son g r é , â sa n'en élait pas de même. Brest était alors DIARRHÉE quittèrent le cabaret pour éviter quo l'alter- et ce, à l'aide île moyens frauduleux. Il bien plus libéral qu'aujourd'hui. Uno bour- H a u s s m a n n , 92, c l à Q u i m p e r , e n c h a r g e t o u t e f o i s de nc pas le c r e u — Plus de trois selles jaunes par jour cation ne prit un tour plus grave. adressait en effet des lettres de commerce à geois M éclairée y maintenait les droits do l ' é t u d e de M " M A N I È R E , n o t a i r e . s e r it p l u s de q u a r a n t e c e n t i m è t r e s constituent la diarrhée. P a r malheur, les deux bandes ne tardèrent en-tête donnant à penser qu'il émit à la — S'il y a diarrhée : pas à se rejoindre, non loin du débit Kèrisit, tète d'un commerce sérieux, alors qu'il la libre pensée ot do la raison. A chaque Pour deuxième insertion ; d a n s a u c u n cas et sous a u c u n p r é excès des missionnaires répondaient des 1° Cesser de donner du lait ou des potaGentric pèro eut uno nouvelle altercation habitait un taudis, t e x t e et de p r e n d r e t o u t e s d i s p o s i - ges ; LANQUEST. protestations bruyantes : charivaris dans la avec K e r o u r c d a n q u ' i l saisit, parait-il, pâlLo tribunal lo conduinnc à 3 mois de rue, rires aux sermons, démarches auprès t i o n s u t i l e s p o u r ne pas d é t é r i o r e r 2° Donner exclusivement de l'eau récemies vêtements sans toutefois le frapper. prison. de la municipalité et des pouvoirs publics. E l u d e de M® P i e r r e J A C Q , n o t a i r e la c o n d u i t e sous p e i n e cle se v o i r ment bouillie ; Malgré l'intervention de plusieurs nmis Curhnix La riposte lavorite consistait à demander 3° Appeler d'urgence le médecin. communs, qui essayaient de faire cesser la d é c l a r e r r e s p o n s a b l e des d é t é r i o à Quimper, la représentation de Tartufe au Théâtre ; bagarre, quelques coups furent alors échanIncendie. —- Un incendie dont la cause c'étuit montrer aux missionnaires dans r a t i o n s q u i p o u r r a i e n t p r o v e n i r de ALLAITEMENT AU BIBERON gés. Soudain Mazo, qui tenait à la main un est inconnue a détruit placo de l'Aiguillon, — Cet allaitement se fait avec du lait son l'ait ou de c e l u i de ses a g e n t s quelle catégorie on les rangeait, ( parapluie, en frappa Alain Hélias do la dans une cour, une écurie appartenant a C'est surtout à deux reprises, en 1819 et et a u s s i des i n d e m n i t é s q u i p o u r - bouilli le plus tôt possible après la traite. pointe. . M. Bescond, bouclier; les pertes estimées — Le lait bouilli doit être conservé dans en 1826, que les excès de langage des misL E M I ' J & C H I O D B « 4 J A W B n . l t , r a i e n t ê t r e r é c l a m é e s p a r la v i l l e Atteint à l'a'il gauche,ce dernier s iilluissa 850 fr. sont couvertes par une assurance à un vase couvert non métallique et dans un sionnaires ti Brest causèrent des désordres. à 2 heures en l ' é t u d e , en c o n s é q u e n c e de ces d é t é r i o r a - endroit frais. en poussant un cri de douleur. Le coup la C " u La Nationale ». Ceux de 1820 eurent un retentissement par' avait été porté avec une telle violence que tions. — Le lait stérilisé dans l'industrie peut ticulier. La mission était dirigée pnr un la pointe terrée ferrée du parapluies parapluie s'enfdiKju La ndévennee eniuinjii idans seul se conserver. certain abbé Guyon, vrai type de brute initi' M. Sébastien. Ségalin s'engage le cerveau et que les os do l'orbite furent fi Kerfeunteun., r u e de l n M è r e - d e * — Le meilleur des biberons est le plus Iticendie—Le 26 décembre, vers2 lietirea telligento , fanatique et maladroite. M< Valen o u t r e â p a y e r à M . L e C r â n e , brisés. du matin, un incendie se déclarait chez lo laux fait passer le portrait de Guyon sous D i e u , 28. C o u r avec m a i s o n t\ f o u r , L o u i s , u n e i n d e m n i t é c a l c u l é e à simple : un flacon gradué et une courte Relevé par les témoins de cetto scène, tétine. sieur Lo Gall, bouluuger à Landévennoc* les youx du public ! la physionomie dit assez b û c h e r s e t p u i t s , p e t i t j a r d i n . Bélias fut conduit dans lo débit Kèrisit. 11 L'alarmo fut aussitôt donnéo par les doua ce "qu'était lo personnage, Guyon et eos raison de vingt cinq centimes l e — Le llacon et la tétine doivent être net* m m Al»lll\ î 13.000 fr. perdait sou sang en abondance, Le malhou; LUETTES & M Entendu à Quimper! M G. PEPIN, Opticien Deuxième Insertion Conseils aux jeunes Mères AU BON MARCHE A U BON M A R C H E Purge d'hypothèques Adjudication Volontaire D'UNE MAISON LE CITOYEN — — — « c i m ii inn» 11 toyés ct brossés intérieurement après LES MARCHÉS chaque tétéo, dans l'eau tiède. y — I l faut les tenir constamment dans QUIMPER. — Marché du 30 décembre. — l'eau froido préalablement bouillie. Farine, première qualité, les 100 kilos, 34 — Toute tétine dont le trou est devenu à 35 ; farine, deuxième, qualité,"33 à 34.»»; trop grand doit être rejetée. froment, 23à24.»» ; seigle, 19 à 19.50; sarra— Lo lait resté dans lo biberon après la sin, 26 à 26.50 ; avoine, 19.50 à 20.»»; orge, tétéo doit ètro rejeté. 18.50 à 19;son,13à 14.»»; pommes de terre, — La tétine ne doit jamais rester aux 7.50 îi 8; foin, les500 kilos, 50à 55; paille, 28 lèvres de l'enfant dans l'intervalle des à 35; bœuf, le kilo sur pied, 0.70 à 0.75; vatétées. che, 0.60 à 0.65; veau, 0.75 il 0.80; mouton, — Tous les suçons, sucottcs et hochets 0.80 à 0.S5 ; porc, 1.»» t\ 1.10 ; beurre, le kilo sont mauvais. en gros, 3.10 il 3.30, et en détail, 3.40 à 3.50; — Les tétées, de jour et de nuit, au sein œufs, la douzaine, 1.45 i\ 1.50 ; poulets, la ou au biberon, se donne on même nombre couple, 3.50 il 4.50; cidre, la barrique, 30 à aux mêmes intervalles. 35 fr. — Pendant lo l" r mois, on mélange 1 li CHATEAULIN— Marché du 26 décembre d'eau bouillie et 2, 3 de lait ; on sucre un — Froment, prix moyen, los 100 kilogs, 24.75; peu. seigle, 19.50; orge, 20.50; sarrasin, 22.25; — Pendant le 2° mois : Eau 1 i, lait 3,1. avoine, 20.75 ; pommes de terre, 7.25; foin, — Ensuite le lait pur est bien supporté. les 500 kilos, 50 à 55 ; paille, 35 à 10 ; beurre, — L'eau pure récemment bouillie doit le kilo, 2.90 à 2.95 ; œufs, la douzaine, 1.30 à SEULE servir & couper le lait. 1.40; cidre, la barrique, 30 il 35 fr. — Pendant les premières semaines, on MORLAIX.— Marché du26 décembre.— donnera par tétéo : Farine, première qualité, les 100 kilos, l r o semaine 30 gr.. lait coupé 34.»» à 34.50; farine, deuxième qualité, 32.»» 2» » •45 » il 32.50 ; froment, 24 à 24.50 ; seigle, 18.»» à » 3» » CO » »».»»; sarrasin, 21.»» A 22.»» ; avoine, 18.»» » à C» » 75 il m: à 18.50; orge, 18.»» il »».»» ; sou, 17.50 à » 2* mois.. 100 » 18.»»; pommes do terre, 7.50 il ».»»; foin, :$» » 120 » lait pur. les 500 kilos, 50.»» à 60.»»; paille, 35.»» ii l» » » » 135 10.»»; bœuf, le kilo sur pied, 0.80 ii0.90; » 5° » 150 » vache, 0.75 à 0.80; veau, 1.»» il 1.10; mou» 100 » 6* » ton, 1.»»; porc, 1.20 à 1.30 ; beurre, le kilo » 7» à 12* mois. 180 à 200 — Si l'alimentation au sein ou au biberon en gros,2.75à ».»»toutesles qualités, et en déest régulièrement donnée, tout enfant qui tail, 3.»» à 3.50 ; omis, la douzaine, 1.50 à 1.75 ; cidre la barrique, 35 ii 40; asperges, crie est malade. Appeler'lo médecin, surla botte, 0.40 à 0.60 ; salades la douzaine de tout en cas de selles vertes. tètes, 0.10 à 0.50 ; artichauts, la douzaine D r IIE1SEH, 1.»»i\ 1.25. Médecin du Dispensaire gratuit pour DOUARNENEZ. — Marché du mardi 26 enfants pauvres du /.V". \ ica-Présidécembre—Farine, première qualité, les dent de la Société d'Hygiène de 100 Uilos, 31.50 ; farine, deuxième qualité, France. 32.50; froment, 21.»» à 24.50; soiglo, 18.75; sarrasin,22.»» à 23.»»; avoine, 18.50il 18.75; pommes do terre,les'100 k., 9.50 ; I'oin,les500 kilos, 55 ii »» ; paille, 40.»» il 45 ; beurre, le kilo, 3.10; (uiifs, la douzaine, 1.50 à 1.60; adressez-vous à poulets, la couple, 3.50 il 4.»»; cidre, la barrique, 30 francs. P o u r lous vos I m p r i m é s M' & Mme ALLIER Cliii'urgicns-Denlislos D i p l ô m é s de l ' U n i v e r s i t é de Paris rue Kéréon, QUIMPER En face la Cathédrale. Maladies de la.bouche et des dents Prothèse — Redressements Consultations tous lo jours do 8 h. du matin à 6h. du soir. P R I X MODÉRÉS S î ^ « CONCARNEAU. — Marché du 25 décembre.— Farine 1"' qualité, les 100 kilos, 81 il 35 ; farine, 2* qualité, 33 à 31 ; froment, 21 à > >> ; seigle, 19 à 20; sarrasin, 27 à 28 ; avoine, 19 à »» ; orge, 18 ii 18.50; son, 16.»» à 16.50 ; pommes de terre, 9 à 10 fr., les 100 kilos; foin, les 500 kilos, 55 à »» ; paille, 35 à 40; bœuf, le kilo sur pied, 0.65 à 0.70; vache, 0.60 à 0.65; veau, 0.95 à » ; mouton, 0.90 à 0.00 ; porc, 1.20il 1.30 ; beurre, le kilo en gros, » il 2.90 ; en détail, 3 it 3.10 ; œul's, la douzaine, 1.50; poulets, la couple, 3 à 4.»»; lièvres, la pièce, 4.»» à 5 ; perdrix, 1.50 à » ; ciflrc, la barrique, 28 à 30; lapins ne garenne, 1.25 à 1.50; oignons, le kilo nu détail, 0.45; fagots, lcccr.t, 16 fr. ; au détail, 0.20 le fagot. s Questions Agricoles P o u r f a i r e p o n d r e le» poules en h i v e r . Pour faire pondre les poules en hiver, les uns conseillent de garan tes perchoirs d'une couche de fumier qui, en fermentant, augmente la température; d'autres préconisent l'agglomération des poules dans un local étroit. Ces pratiques sont à déconseiller, car la poule a besoin de beaucoup d'air pur. M. Joubert, professeur d'agriculture à Fontainebleau, vient do l'aire d'intéressantes expériences c o m p a r a t i v e s il ce sujet du 1er o c t o bre au l , r février. En 1907-08, il prit 12 poules du gùtinais, Agées de 16 mois ; il en pla<,-a G dans une cabane bien close, C autres dans un parquet n'ayant comme abri qu'un toit pour les garantir do la pluie. Chaque poule recevait le matin 60 grammes d'un mélange dc blé, avoine, sarrasin ou orge; à midi, 150 grammes de pommes de terre cuites; le soir, 50 grammes dc déchets de pain et de ln verdure on abondance. Les poules du parquet à air libre reçurent en outre une ration quotidienne de 10 c. c. de vin, titrant 10 à 11°, mélangé à un peu do pain, mélange dont elles sont très friandes. Le rendement en œufs a été le suivant : 1° Le parquet fermé, sans alcool, produisit en : octobre l œufs; novembre 1; décembre 0; janvier 22 ; 2° Le parquet découvert avec alcool donna : octobre 28 œufs ; novembro,'57; décembre, i l ; janvier, iO. Soit une différence do 148 œul's pour C poules on faveur de l'addition du vin ! En 1908-09, il refit la mémo expérience, mais avec des poules de 8 mois. En voici les résultats : parquet sans alcool : octobre , 0 ; novembre, 1; décembre, 0 ; janvier 8. Parquet A alcool : octobre, 8; novembre, 16 ; décembre, 38 ; janvier, 42. Soit une différence de 87 œufs en faveur du parquet à alcool. A partir du 1*' février M. Joubert a supprimé le Vin, et dans chaque parquet une ponte normale s'est établie, donnant une moyenne de 115 œufs. Dans chaque parquet 11 met toujours tin coq, non pour obtenir des œufs fécondés, mais parce que l'approche du mille incite toujours les poules à la ponte. QUIMPERLÉ —Marché du vendredi 22 décembre — Farine, première qualité, los 100 kilos, 35.»» ii »».»» ; farine, deuxième qualité, 33.»»; froment,24.75à»».»»; seigle, 21.»» ; sarrasin, 27.»» à 28 ; avoine, 19.»» à 19.50; orge, 18.»»; son, 17. » ; pommes de torre, 9.)») ii 10.»» ; foin, les500 kilos, 70.»» à 75.»» ; veau, 1.»» à 1.10 ; mouton, 0.95; porc, 1.30 à 1.35 ; beurre, le' kilo en gros, 2.60, et on détail, 3.)») à ».»»; œul's, la douzaine, 1.50; poulets, la couple, 3.»» à 7.»»; cidre, la barrique, 20 francs. Questions da Droit. LES PLAIDEURS WP1QEJ«T5 devant !e Conseil d'Efaf. Le Conseil d'Etat, conformément aux conclusions du commissaire de Gouvernement, vient do décider qu'un plaideur indigent ayant demandé l'assistance judiciaire aura un délai de 2 mois, il compter de l'avis de rejet d'assistance, pour former sa requête. Il jouira donc des mêmes délais que ceux qui sont impartis par la loi à lout plaideur. M" RENARD. " LE CITOYEN " est composé par des ouvriers syndiqués L Administrateur-Gérant 8 I I P Renault, 4 places, Q fr. Bonne occasion. S'adresser au b u r e a u du j o u r n a l . AUTO LE P'TIT MITRON par I D E I v I E S S E — Il faut que tout un chacun v ive !... conclut Claude, philosophiquement... Pour quant à nous, vous nous voyez en préparatifs dc festin... — Ah !... — Oui... Ma bello sœur, Clara Moutonnet, boulangèro à Paris, — la marraine dc notre Claire, — est chez nous depuis hier, pour deux jours... et nous attendons son fils, mon neveu, caporal nu 28° dc ligne, avec son sergent-major... Ils sont en garnison à Evrcux, et viennent passer 1e dimanche avec nous, souvent... Ma belle-sœur ct notre Claire s o n t allées au-devant d'eux jusqu'à la gare... On entendit, soudain, au dehors, une sonore imitant la claironnée militaire du réveil. Voix Claude, mis en galté, s'écrie : Les voici !.,. C'est mon neveu Léon qui fait ce chambard-là... Sacré galvaudcux, va !... Il n'y a plus moyen de ronchonner quand il est là : un rigolo, ce bougre do Parisien !,., Maintenant, la voix plus vibrante, plus proche, imitait la sonne,tic aux champs..! « Ta ta ta ra ta taire... ta ta ra.,. ta Place JANVIER Quimpor, le QUIMPER SUIVANTES : Saint-Corentin Sz, 1, r ia e Kéréon RERGEOY - G ARMER S u r baisse de mise prix. En l'étude de M" Mauduit, notaire à Pont-l'Abbé 16 à !>'ASSURANCES >> VENTE D'IMMEUBLE fl\&RÏ>l COMPAGNIES I.a IV» l i o n ait;, Capital social 10 millions, ASSURANCES contre l'incandie et les explosions.1 l a iVa' iOnnlc, Capital social 15 millions, ASSURANCES sur lu vie et rentes viagères. L a S o c ' i ' N ' Unisse à W h i l e i - t l j u , CapiluI social 10 millions, ASSURANCES contre les accidfcrits. I.e ï . t o j d >< c r l a n d a i « , Capital socinl 8 millions, ASSURANCES contre le vol. L a V a l e i r i n o i » e Société en commandite, ASSURANCES contre le bris des glaces et les dégâts des eaux. d é p e n d a n t de l i q u i d a t i o n j u d i c i a i r e LE (près des Halles), LES i6 " V I U S T S & S P I Laines 1912 — à 2 heures de l ' a p r è s - m i d i . EN LA V I L L E DE PONT-L'ABBÉ Place de la République (Coté Ouest) l . \ l < ! l'BSOrSSia'.'U'iÉ c o m p r e n a n t maison dc c o m m e r c e , c o u r , a t e l i e r et cabinets d'aisance. ZPRIZXl 11 R I T U E M O D É R É S Porcelaines 'M. J r Cristaux ES ^ 33, rue Keréon, 33 — QUimpER A L'OCCASION DU 1 e r DE L'AN JUSQU'AU 1 5 JANVIER m m m m m , Q UIMPEFl Coingtlclw l é s i o n s mode» fi *<£ÎS f r . e t a i H l c m i M m X Filées Verreries QUIMPER Mise a prix : 15,000 fr. U AU SOUVENIR DE QUIMPER Faïences SEULEMENT Gobelets d e p u i s 0 f r . 25. 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F Vieux dirat-on, dit Raton XMQO ' o n Il ajoute ce vieux dira-t-on O -c Que ce refrain n'est pas ordinaire o Et l'autre dit que ce fut extraordinaire o : o < F,h bien " AU MÉNESTREL " s • j 18, place Saint-Corentin, il prouvera n Quand l'on voudra que le Ménestrel L'n jour su musique les mœurs adoucira o = o ^ H 3c La dernière création SUPERBE PHONO"«J mCJ vO e c u GRAPHE sans pavillon, qui joue tous disg ques de toutes marques uu prix réclame de M « » o <o (J c ô.> francs. . „ «8 . 3 3 C ^T « Si « U <0 o — — (A ° o Dans petite villo de l'arroniissemest de Quimptr SAISON G e n s e t POUR HOMMES E n f a n t s D'HIVER 1911-12 La Musique adoucit les Mœurs .A. C E D E R Bon Commerce de Tissus Confections sur mesure p1' hommes, dames et enfants. Affaire** : 16.000 f r a n c s p a r a n . 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Le pore Claude revint... — Quoi ?.,, demanda-t-il, aguiché,.. Le caporal, l'ayant attiré vers lui, comme pouvuno recommandationgrave.. — N'oublie pas la glace !... flt-il en s'esclalîant... Le bonhomme lui allongea une tape sous laquelle il bouscula... Sacré Parisien, va !... Et il sortit.,, —; Claire.,, mets des verres.., dit Rose,.. La jeune fillo prit des verres sur le bulîet, les ranger sur la table.,. Ello allait, venait, svelte, presque élégante sous sa jupe en drap gris, sa chemisette en mousseline, légèrement décolletée — bion simples, pourtant. Lo plaisir do so voir en compagnie avait coloré ses joues pâles... — Vous êtes arrivés avec du retard... reprit lio.^e,.. — Pardi.,, répliqua Léon.,, vous avez, Q u i m p e r . — I m p r i m e r i e B r e t o n n e clu Citogent Certifié par le Gérant soussigné* 2, rue Astor M . - K E R H U E L a des représentants particuliers dans tous les cantons de l'arrondissement de QUIMPER. Assurances spéciales industrielles, commerciales et agricoles. E t u d e s de M e JONCOUR. avoué à Q u i m p e r et de M 0 " M A U D U I T et G A O U Y E R , notaires à Pontl'Abbé. Rose, émcrillonnée, so montra, lo ventre ceint d'un large tablier... — J'étais dans mon premier coup do feu, à la cuisine, et je n'ai pu venir tout dc suite quand j'ai entendu le rafut do Léon... Le caporal l'embrassa... —• Bonjour, ma tante... —• Bonjour, mon petit... — Tu nous manquais... — Est-il gentil !... Léon se trouva, ensuite, devant sa cousine, Claire... En riant, il lui baisa la joue... —• Tu ne fais que ça, voyons, d'embrasser les gens, et, surtout, Mademoiselle !,.. dit lo sergent-major... — Pardi, c'est que c'est un plaisir pour moi, toujours,.. — Savoir si c'est un plaisir pour elle ?.. —• Mai oui.,, répliqua la jeuno fille,.. — Ali I ça to la coupe I... fit Léon, ravi... Alors, Fernand Ducroc, tout en ôtant ses gants blancs, pivota sur ses lalons trop hauts, ct salua lloso, eu galant qui suit ses devoirs d'hôte toujours bien accueilli.,. — Madame... Serviteur... Il portait droit sa tète au masque insignifiant, retroussait sa moustacho noiro frisée au fer, plastronnait pour montrer sa médaille, faire valoir sa taille, alourdie, déjà, ot comme corsetée sous sa tunique en drap fin, ornée d'épaulettes longues (A des deux lurges galons d'or de son grade,,. — Nous somme^en plein jus... reprit On se trouva mieux h l'aise tout de Léon... On l'aime, sa famille, pour venir mémo après la sortie du maire... ta ra... ta ta ra ta ra ta la... ta ta ra ta ta... ta ta ra ta ta... » I.e maire s'était redressé... — Comme un appel do joie demandant droit d'entrée !... fit-il. — Il y eut une faufilade, en trombe, dans la salle, d'un être frétillant, menu, robuste, avec une figure do singe, aux yeux clairs, à la bouche comique, surmonléo de quatre poils dc moustache blond albinos... — Bonjour, mon oncle !... C'est moi!.. C'est nous — Marmaillon !... Tu en fais du potin !... Le caporal Léon Moutonnet s'arrêta net interloqué à l'aspect du maire... Le sergent-major, Fernand Ducroc, parut, donnant le bras à la belle-sœur de Claude.,. Derrière eux entra Claire, fille des métayers.,. — Voilà tous nos gens, m'sieu le maire... Le vieux capitaine salua... Mesdames... enchanté... Il serra la main du sous-oftlcicr et du caporal, mis on respect devant son ruban rouge... — Vous me rajeunissez I Vous me rappelez le bon temps du régiment.., lit, «'adressant à Claude : — Je vous laisse en famille.,. Mes respects, mesdames.,. Au rovoir, camarade»,.. Salut, Fleury... — Salut, m'sieu le maire,., — Sans adieu... No vous dérangez pas.,. II FEUILLETON DU CITOYEN du G Janvier 1912. H e n r i : P. GUÉGUEN adressez-vous à RI. KERHUEL, Alexandre, Directeur d'Assurances REPRÉSENTANT l ' I m p r i m e r i e d u Citoyen i Si vous voulez vous ASSURER à. une Compagnie sérieuse rais acacia très secs, toutes dimensions, S'adresser à M. LE RESTE, Pouldreuzic. sur Fourrures par ici, des trains qui vont comme des escargots en balade !... I l vit sa mère assise à l'écart, pensive... Clara Moutonnet était une femme de quarante ans. brune, à la peau blanche, aux yeux r.oirs, aux lèvres rouges, ct grande, un peu forte, séduisanteoncore... Sa robe, en foulard violet, à pois blancs, l'habillait bion, quoique sans recherche de coquetterie... et sa chaine d'or en sautoir ; sa broche: un cercle entourant le portrait de Léon ; son bracelet gourmette lourd, lui donnaient un air do commerçante parisienne cossue... — Eh bien ! mais... tu n'as pas ta bonne figure, maman !... Est-ce que tu n'es pas contente de le voir, ton gosse ?... Tu n'es pas malade "?.,. — Non !.,. Seulement, le grand air mc casse !... Léo.i se baissa devant elle, lui gratta le menton... — Faites une risette au petit, tout de suite... — Qu'il est donc hôte!.,, dit Clara, souriante.., — Un brave enfant, murmura Rose... — Non... mais regardo maman, ma tante : elle s'épanouit à vue d'œil !... C'est toujours comme ça, quand, devant elle, on vante son Léon... Claude, cependant, reparut, portant un pot de cidre... — On va boire !... — Chouette !... s'écria Léon... — Ça requinquera.,, déclara Fernand.. — C'est frais... La cave est bonne : i l y fait bougrement meilleur qu'ici !... Claire servit,.. Chacun prit un verre... Léon trinqua à la ronde... — A la tienne, Etienne !... San s rancune, aucune !... Oh ! serre !. Tonnerre... Avalons !... — Où va-t-il chercher tout ça ?... demanda Claude... — C'est dc lagéographic, mon oncle... — I l a un certain bagout insinua le sergent-major... On but... — Encore deux mois, moïisieur Fernand Ducroc, avant votre libération ?... reprit Claude... — I l n'est que temps... après quatorze ans de service !... — Vous avez votre pain cuit, aussi ?.., Une retraite : la pension de votre médaille,.. ct l'on vous doit une place ?... — J'ai fait une demande pour ètro nommé à Paris, garde de parc ou de promenade publique. C'est agréable : on vit en plein air ; on porte un j o l i costume.,. J'ai la protection de deux sénateurs... J'espère être placé au bois dc Boulogne : on n'y voit que du beau monde... Des dames en falbalas... Ça mo changera !... J'en ai assez de la province !... — Et toi, Léon... tu es content à l'idée dc retourner bientôt à Paris ?... 21, rue d u Sallé. V u pour légalisation de la signature ci-contre. Mairie de Quimper, le Le Ma ire j ÇA suivre.) K° 2 (4e année). — Samedi 13 Janvier 1912 le numéro centimes a TÉLfPHOVE 8 6 POLITIQUE ABONNEMENTS Organe de concentration Républicaine a AGRICOLE — : Rédacteur 1 An. Quimper, Finistère et déparlements l i m i t r o p h e s A u t r e s départements Etranger 6 Mois. 3C.50 2 f. 4 2 50 6 50 4 Les abonnements partent du /or ou du 15 de chaque mois. Résultais généraux, LENDEMÀI DE BATAILLE Ça y est. La déveino a tourné brusquement. Deux candidats républicains vont en trer à la Haute Assemblée pour représenter le département du Finistère. De longtemps, on n'avait assisté à pareille fèto. On ne voyait plus les boules rouges et la série des noires se succédait depuis la nuit maudite où, dans la sallo de la Cour d'Assises du Finistère, fut proclamé le résultat de l'élection de Chamaillant. J'ai conservé intact le souvenir do cette minute ou l'indiscipline conduisit à la défaite un parti qui allait le matin à la bataille avec une majorité do plus do cent voix. I l faut des années pour réparer les fautes d'un jour et changer la veine au profit d'une armée qui s'est débandée. L'expiation, pour les républicains du Finistère, a duré longtemps. Ils ont vidé jusqu'à la lie le calice d'amertume. Tandis que de scrutin en scrutin la majorité républicaine du Sénat grossissait à vue d'oeil et so corsait davantage, le I inistère envoyait au Luxembourg des hommes sans caractère, inconsistants et mous, et nc changeait la nature de ses envois que pour faire succéder un clérical, libéral modéré comme M. Fort i n à un modéré libéral clérical comme M. Pichon. MARITIME lui a témoignée est un hommage rendu à son caractère, ù sa valeur morale et à sa haute intelligence. Quant à lui, il a voulu combattre à coté do ses amis sur uno liste pure do touto compromission avcc la droite. Il n'est pas de ceux qui acceptent, sous forme de suffrages, les présents des modernes Artaxcrxès de la réaction. Cetto fidélité réciproque aux hommes et nux idées honore grandement ceux qui, dans des groupes différents, servent avec dévouement une cause commune. La victoire de M. Fenoux a ravi d'aiso les républicains et permis toutes les espérances d'avenir. M. Fenoux appartient à Y Alliance républicaine démocratique. I l entro encore jeune au Sénat et devient le premier représentant finistérien des idées nouvelles. On ne se représente plus une République décolironnéc de tout idéal laïque, démocratique et social. On espère que M. Fenoux consacrera à son avènement ie meilleur de ses forces et qu'il justifiera les espérances des amis anciens et nouveaux qui lui ont donné sa belle majorité de 93 voix. BUREAUX — en chef et Imprimerie COMMERCIAL : J.-D. ^ Paraissant SABRIÉ : 21, Rue du Sallé, 21 — l e S A M E D I ANNONCES QUIMPER Los Bureaux sont ouverts do 0 h. à Midi le matin et de 2 heures à G heures le soir. Adresser toutes communications concernant la Rédaction à M. S a b r i é , et tout ce qui concerno l'Administration ou l'Imprimerie à M. P. Guéguen, administrateur-gérant. Les manuscrits ne sont pas rendus. A toute demande de renseignements, joindre un. timbre pour la réponse. TÉLÉPHONE 8 6 Annonces j u d i c i a i r e s et diverses (4e page) Réclames (3e page) . . . . Réclames (2° page) Chronique locale ou départemeiatale. Annonces payables d'avance. Prix à forfait pour les Annonces répétées et traités la ligne 0Î.20 0 30 0 50 de publicité ai&¥i@r Moires républicaines. — Dans le Finistère. MIS LE FINISTÈRE Voici les résultats détaillés des élections au Sénat qui ont eu liou dimancho 7 janvier à Quimpor. 8" 'l'unir d r S c r u t i n . Inscrits : 1324; votants : 1315 ; Majorité absolue : Gf)8. ' Ont obtenu : Liste d'Union Républicaine. M M . Briens, cons. général. . 5(50 Dubuisson, député. . . , 563 Fenoux, cons. général. . 632 Hémon, député 633 D1' Piton, anc. cons.gén. 504 Liste lilérale. M M . Delobeau, sén. sort. 7<X) voix Pichon, — 732 -— Fortin, — 005 — Gassis, — 656 — I.'-Col. Roudière. . 122 — De Cuverville, s. s. 575 — voix. — — — — de combat, détermina une manifestation qui tenait du délire. A notre tour, nous avions, de haute lutte, assuré notre place au soleil et gagné deux sièges sur la réaction. Cette journée inoubliable, qu'on nous pèrmette d'en retracer los émouvantes péripéties. La Matinée Huit heures du matin. A la grillo du Palais de Justice, qui dresse en silhouette blanche sa froide architecture sur le demi-jour pluvieux, un service d'ordre est organisé. Des présidents de section de vote vont et viennent, à la recherche de scrutateurs pour la formation des bureaux. I.a r é a c t i o n est là ! Quelques candidats aussi, parmi lesquels M. Pichon, qui se démène, très actif. Sa haute taille et son chapeau légendaire constituent une enseigne vivante et mouvante, autour de laquelle quelques-tins se rallient. Liste Socialiste Unifiée. M. Fortin a l'œil à tout, passe parmi M M . Goude, député 19 voix. les groupes encore rares. Puis, voici Arztir, cultivateur. . . . 17 — M. Daniélou escorté d'une suite animée. La réaction est là ! Ou, du moins son Campion, cons. munie.. 16 — état-major. Que fait donc M. Gassis ? Stéphan, marin-pécheur 17 — Les résultats obtenus, bien qu'appréOn 110 l'a pas vu encore. Guyador, t o n n o l i e r . . . . 18 —• ciables, ne nous autorisent pas à nous Lentement d'abord, par petits paquets endormir. L'action est le propre do la M. Mazé, ingénieur, rép. ind. 97 voix. les électeurs sénatoriaux se rendent au ISaElottage giour d e u x sièges. vie et la loi nécessaire des partis. scrutin, dans la grande salle des assises Les bonnes troupes, pour maintenir 20 tour de Scrutin. où sont disposes les six bureaux de vote. leur cohésion, leurdisciphne, leur entrai- MM. Ilémon, républic. . 661 voix élu. Ce sont, pour la plupart, des délégués iiemcnt, doivent s'astreindre à manœuFenoux, — 653 — vomis la veille à Quimper. Puis, au fur vrer do suite sur le champ de bataille oii De Cuvervillo, cons. 646 — et à mesure .quo s'avance la matinée, elles ont vaincu la veille, Cc n'est qu'à Gassis, libéral. . . . 631 — l'affluence devient plus grande. On re• « cetto condition qu'elles sont toujours Divers 32 — connaît les représentants dos communes Le parti prétro avait uno liste com- prêtes ii affronter de nouvelles luttes. de Châteaulin, du Léon, des environs de posée de M M . Fortin, Pichon, Delobeau, l l a l l o t t n g e p o u r un siège. Ce n'est pas assez de manœuvrer. I l Brest, chacun avec leurs costumes parGassis et Roudière. 3" tour de scrutin. ticuliers et parfois si pittoresques. Les nobles et les cléricaux, les vrais, faut encore demeurer unis. Toujours les De groupe à groupe, on échange peu les purs, espéraient enlever l'élection de républicains doivent avoir en vue le pro- M M . Fenoux, républic. . 700 voix élu. fit de la collectivité et savoir sacrifier De Cuverville, cons. 607 — de mots. Chacun tient autant que posM. do Cuvervillo. leurs tendances individuelles, leurs rivasiblo à rester avec « les siens », RéacL a trinité chère au cœur des curés, lités d'intérêts et leurs rancunes dans tionnaires surtout arrivent et restent en M M . Fortin, Delobeau et Pichon, a passé $lux Electeurs du Finistère. l'intérêt commun do la cause. rangs serrés, ne parlant guère. On sent au premier tour. C'était lo pur froment Deux élections législatives et des élecVoici la lettre do remerciement .que que, chez ces gens-là, tout est subordonné do ia liste, l'essentiel auquel on tenait tions municipales vont avoir lieu proMM. Louis llcmon et Maurice Fenoux au mot d'ordre des chefs de file. avant tout. chainement dans notre département. ont adressée aux électeurs du Finistère M. Gassis échoue et le groupe de l'aChez les nôtres. Apprêtons-nous à combattre les ad- au lendemain do leur élection au Sénat : viation clu Sénat va être privé do ses versairesde la République qui travaillent Parmi les républicains, plus d'entrain lumières et de l'impulsion qu'il lui comChers concitoyens, à la saper pour la mieux bombarder commo toujours, plus d'indépendance. n muniquait. L . haut témoignage de confiance qui On échange des paroles d'espoir sur ensuite. Le colonel Roudière, auquel le Citoyen oient de nous être accordé nous laisse l'issuo de la lutte, on discute, on encouMontrons lotir quo les républicains avait crié casse-cou, reste aussi sur le grandement honorés et sincèrement re- rage et on félicite les candidats. Autour n'ont pas dégénéré, qu'ils ont encore carreau, vaincu par la félonie de la cléconnaissants. de M. Fenoux, qui passe, des mains ricaille qui a exploité sa crédulité. Tous bon pied bon œil et qu'ils ont su conNous ne pourrons mieux vous le té- nombreuses se tendont. Voici, près do la server intacte lu flamme qui animait les crayons de la réaction se sont rués moigner qu'en restant invariablement grille, M.VI. Georges Lo Bail, Cloarec, sur son nom loyal et l'ont biffé, raturé, leurs pères. Jldàles aux idées que nous vous avons Le Louédec, députés, de nombreux conDIOGÈNE. supprimé, guillotiné en .cinq secs. On exposées en toute franchise avant l'é- seillers généraux. Voici encore M. Louppe, peut rappeler à son sujet les vers du lection. venu de Paris pour fairo son devoir poète italien traduits pour ceux qui ne Quand aux intérêts départementaux, d'électeur. O n cherche dos youx M. connaissent pas la langue de Machiavel : nous n'avons pas besoin d'ajouter qu'ils Maissin... I.e pauvre malheureux, ne se doutant do rion doivent compter sur tout notre dénoueS'en allait uu combat, éttint mort bel et bien. On verra plus loin que les élections ment. maissin... s'affiche ! Tandis quo Roudièro était ainsi sacri- sénatoriales de dimanche dernier asIl nous sera permis, par ailleurs, M. Maissin n'a pas cru pouvoir cn fié au premier tour, l'amiral de Cuver- surent, dans leur ensemble, sept sièges d'adresser un cordial salut aux compapersonne se rendre au scrutin. En reville était abandonné au troisième tour nouveaux aux républicains. gnons qui ont soutenu avec nous le poids vanche, il a fait placarder uno profusion par des électeurs libérés do la surveilDans la Charente, un radical est. i l de cette lutte difjicil". MM. Dubuisson, d'affiches rouge-sang dont voici la telance étroite des'caporaux d'Eglise qui est vrai, remplacé au Sénat par M. Mar- Briens. Piton, ont vaillamment fait leur nour : avaient épié leur premier vote et par les tel, progressiste. Maison revanche, dans devoir: ils ont bien mérité des républiUn télégramme de M. Maissin. carbonari du siltonisme qui ont pour la presques tous los départements soumis cains du Finistère ! Retenu à Paris par suite du refus de noblesse et les châteaux la haine qui au renouvellement, co sont des succès Vive la République ! m'accorder un délai jugé nécessaire à unimait Tarquin le Superbe contre l'aris- républicains de gaucho que nous enreVive le Finistère républicain ! ma défense devant le Conseil d'enquête, tocratie de son temps. gistrons. Sans parler des deux sièges Louis H E M O N , Maurice FENOUX, ne pourrai pas prendre part à l'élection Le clergé apostolique ot romain ne gagnés dans notro Finistère sur les cléSénateurs du Finistère. sénatoriale. conçoit et n'admet qu'un peuple courbé ricaux réactionnaires, voici l'Aisne, En conséquence, je prie vivement tous l'Aube, le Calvados, la Seine-Inférieure, Quimper, le 8 janvier 1912. devant lui et agenouillé ù ses pieds. Lui l'Aveyron oti nos adversaires reçoivent mes amis de suppléer à mon absence en seul doit régner et tant pis pour les parotant tous pour l'amiral de Cuverville, vots élevés et hautains qui ont l'inso- de rudes coups. Delobeau, Pichon, Fortin et Gassis. lence de dresser leur taillo et leur imporDuns lo Doubs, les liantes-Alpes, lo Vive la République ! tance devant sa superbe. cantal, l'Eure-et-Loir, la victoire des Journéo do rudes émotions et de baMAISSIN, Le gant est jeté et l'on se demando si républicains a été éclatante. taille. que vécurent dimancho les répuConseiller général. l'outrage sera relevé dans la circonsCe succès, dont la presse conservacription de l'abbé Gayraud où les nobles trice essaie cn vain d'atténuer la portée blicains du Finistère ! On commente ferme, cela va sans Après les escarmouches de lu périodo pourraient bien de nouveau so trouver est d'autant plus caractéristique que, si dire, cotte étrange déclaration de celui do préparation, allions-nous enfin assis- qui, en 1908, protestait contro lo traon rapproche les nombres de voix obteaux prises avec les curés. nues dans toute la Franco par les uns et ter a un magnifique réveil du parti dé- quenard que lui avait tendu lo clergé • • les autres, la majorité s'ost prononcée cn mocratique ou connaître la désespérante ot, so retirant écœuré do la lutte, se L'élection de M. Hémon réjouira les faveur do la .politiquo dos groupes de défaite ? désistait en laveur du candidat républirépublicains sincères qui se souviennent Ou sait que la première mancho do cain, M. Fonoux ! gauche. des luttes qui ont précédé et accompacetto suprême partio fut ucquiso à nos Non seulement à Quimper mais dans gné la fondation de la République dans adversaires. Dans lo voto de la matinée, Les Unifiés en scène. toute la France, la bataille de dimanche notre département. ils obtenaient trois sièges sur cinq I On Tandis que se poursuivent les opéraLongtemps sa vie fut un apostolat et est marquée par la victoire do notre sait aussi comment, dans un bel élan do tions électorales, les socialistes unifiés parti. sa parole ardente a animé et conduit à cohésion et do concot'do, nos uniis revin- tiennent réunion au Gymnase municipal, l'assaut les troupes républicaines. rent en bon ordre ù la bataille et obtin- pour y développer lo programme de leurs Depuis quatorze ans, M. Hémon avait rent l'élection de doux républicains. candidats. RÉPUBLICAINS I cessé d'être d'accord avec bien dos réL'élection do M. Hémon provoqua uno Dans la sallo, quarante d cinquante au CITOYEN explosion do joie. C'était lo premior personnes, dont huit délégués sénatopublicains sur l'orientation politique do Abonnez-vous notre parti. L a fidélité constante qu'on ot faites abonner vos amis» succès, Celle do M. Fonoux, dans ce soir riaux» bion comptés, Le citoyon Goudo, Vue d'Ensemble Une Journée élu. élu. élu. exposo un vague programme socialiste, mais il se dit « avant tout républicain ». (Avez-vous remarqué combien le camarade Goude varie ses effets depuis quelque temps ?) Rendons à César ce qui est à César. Le député de Brest déclare que les candidats socialistes, ne figurant que pour la forme, se désisteront en cas de second tour, en faveur des républicains. Mais alors, pourquoi ne pas marcher tout de snite pour eux ? Après le premier tour Reprenons le chemin du Palais de ju.sticeoù vont commencer les opérations du dépouillement. Elles dureront jusqu'à 2 heures, car il n'y a, en effet, pas moins de dix huit candidats en présence ! Au milieu de l'actif comptage des scrutateurs, on suppute fiévreusement les chances de chacun. L'impression générale est bientôt que les républicains ont perdu toute chance de passer au premier tour. Presque dans tous les bureaux, les réactionnaires arrivent en tète. L ' a m i r a l de Cuverville, ajouté avec discipline sur les bulletins de la liste Delobeau, parvient à 575 voix, alors que le candidat officiel de la liste, M. le colonel Roudière, cn trouve à peine 122 ! C'est une véritable trahison... — Colonel, on vous l'avait bien dit : rien à faire avec la calotte ! Au milieu d'un .silence glacial, le Président proclame le résultat : M M . Delobeau, élu ! Pichon, Fortin, élus ! M. Gassis manque le coche de deux voix à peine l C'est un moment de stupeur parmi nous. Mais les républicains ne tarderont pas à se ressaisir. Parmi les candidats républicains, deux restent en effet en bonne posture pour lo second tour. M M . Ilémon et Fenoux suivent de près M. Gassis et les candidatures de M. Mazé et des socialistes ont évidemment égaré des voix... On décide do so réunir au Gymnase pour examiner la situation. Les désistements.— MM. Hémon et Fenoux restent candidats. On apprend coup sur coup le désistemont pur et simple de M. Roudière, ^pelui do M. Mazé qui, républicain, demando à ses amis de voter pour les républicains. Ce dernier désistement est apporté à la tribune par M. Le Hars, maire de Quimper qui annonce aussi que M M . Dubuisson, Piton et Briens, s'inclinant devant l'indication donnée par un premier voto et fidèles à la discipline républicaine, demandent aux électeurs de faire bloc sur les noms do M M . Ilémon et Fenoux. Dans une improvisation vibrante, M. Lo Hars fait un appel à la discipline de tous les républicains. Quo chacun fasse son devoir, dit-il, et nous aurons la victoire. Dos acclamations retentissent et les cris de vive Hémon, vive Fenoux ! vive la République ! sortent de quatre cents poitrines lorsque les candidats prennent à leur tour la parole. C'est l'enthousiasme républicain qui renaît. C'est le premier coup de clairon de la victoire ! M. Hémon, élu Certes, lo second tour de scrutin no donne plus cette impression de froideur qu'il produisait tout-à-l'houre. L'espoir renaît partout. On prend conscience que seuls, les dissidences qui se sont produits ce matin ont causé notre échec. Les chiffres décevants du l 01 ' tour, publiés dans uno édition spéciale du Citoyen, — et qu'on s'arrache littéralemont— sont maintenant envisagés d'une manière plus calme. A cinq heures a lieu le dépouillement. C'est une ruée vers lu grande salle. Les premiers chiffres accusent en notro faveur la majorité numérique. On peut croiro nos doux candidats élus... I l n'en est rien encore, M. Hémon seul est proclamé Sénateur, Mais M. Fenoux le suit de près et dès lors la partie paraît à tous gagnés. Et alors, partent de tous côtés les acclamations et les vivats. « Vive Hémon, vive la République ! ». Voilà le premier coup porté à la réaction dans cette journée tourmentée. Le député de Quimper est l'objet d'une manifestation superbe. La Soirée Comme une traînée de poudre s'est propagée en ville la nouvelle de cette première victoire. Aussi, la foule est-elle compacte dès 7 heures, devant le Palais de Justice où les distributeurs de bulletins multiplient leur activité. Plus de doute, maintenant, sur l'issue de la bataille. Un enthousiasme indescriptible plane sur la foule. Dans les rues, aux abords de la salle de vote, ce ne sont que cris de « Vive Fenoux » auxquels rien ne répond. Les bleus auront vaincu encore ! m. Fenoux, proclamé. Décrire l'aspect de la salle de vote au moment du dépouillement est chose impossible. On se presse, on se bouscule un peu pour saisir au vol les énoncés de chiffres. Enfin, pour la troisième fois, M. le Président Frélaut-Ducours proclame les résultats. — M. Fenoux est élu Sénateur du Finistère ! L'enthousiasme, mal contenu jusquelà, éclate et n'a plus de bornes. Tous les républicains — disons tous les délégués présents — se précipitent pour serrer la main de celui sur le nom duquel vient de s'affirmer le succès de la chaude journée. M. Fenoux, très ému par cette manifestation toute spontanée, est littéralement porté en triomphe jusqu'au bas des marches du Palais. Mais déjà, son élection est connue au dehors, où plus d'un millier de personnes sont massées. Une colonne immense se forme autour du nouvel élu républicain. Une foule compacte le suit, scandant sa marche des cris : « Vive Fenoux ! Vive la Répuque ! La calotte, liou ! hou ! » Jusqu'au Parc, la cohorte est sans cesse grossie de passants. Quelques minutes plus tard, c'est devant le domicile de M . Hémon qu'éclataient les acclamations de centaines de républicains heureux d'associer son nom à celui de M. Fenoux. Paroles d'espoir Cette manifestation vraiment réconfortante ne devait pas être la dernière de cette belle soirée. Au Café de Bretagne, où l'attendaient un grand nombre do délégués sénatoriaux et d'amis politiques, M. Fenoux était bientôt l'objet de nouvelles félicitations. En quelques mots, et malgré les fatigues de cette journée chargée, le sénateur républicain exprima avec une émotion contenue toute la gratitude que lui inspirait pareil accueil. « Je remercie, dit-il, les républicains du Finistère de m'avoir confié le mandat de les représenter au Sénat. Ce n'est pas le triomphe d'un homme qu'ils ont affirmé par là, mais le triomphe de leurs convictions républicaines. Qu'ils sachent bion que mon ami Hémon et moi, nous ne l'oublierons jamais. » Do vifs applaudissements couvrent ses dernières paroles. Puis, c'cst M. Georges Le Bail qui, avec sa belle force d'évocation et son ardeur coutumières, dégage la leçon des différents scrutins. Nous regrettons de ne pouvoir reproduire ici son allocution éloquente qui fit une impression profonde sur tous les républicains présents. I l montra ce qu'était cette journée d'âpre lutte, dont l'aube grise avait éclairé le succès de nos adversaires irréductibles, mais dont le couchant s'était éteint dans l'apothéose d'un magnifique succès républicain. Elle nous montre, cotte journée, ce que doit être la bataille contre la réaction, bataille sans trêve et sans merci, dans laquelle notre discipline et notre cohésion républicaines finiront toujours par triompher. LE CITOYEN C'est u l'union toujours plus grande les candidats do la liste Delobeau en dos républicains — union que lo succès sont arrivés à écrire qu'ils combattaient d'aujourd'hui rendra désormais l'acilo — à « masque découvert » ce qui revient à à l'organisation nécessaire ot prochaine dire que ces honorables ont pris lo soin du parti, que M. Le Bail lève sa coupe. de cacher en eux l'homme véritable sous Ces paroles vibrantes soulèvent de un masque d'emprunt. Tandis quo les nouveau d'unanimes acclamations pour républicains Delobeau et Pichon s'effornos élus républicains. Ou chante la çaient do modeler leurs traits sur ceux Marseillaise, l'enthousiasme est à son du clérical Fortin, co dernior se grimait do la bello façon pour ressembler aux comble. Puisse cetto belle et réconfortante t républicains Delobeau-Pichon. journée être le point do départ d'une M. Larher veut bion nous apprendre largo et sincèro entento entre les répu- quo depuis longtemps i l est mêlé aux blicains do toutes les régions du Finis- deuils ot aux joies de ses futurs électère, gage certain de la victoiro défini- teurs. tive de demain ! •le connais un jeuno marié qui est désolé d'apprendre que M. Larher était J. n. S... là au moment 'oit, le jour do ses justes noces, il s'est écrié : Un fin, seuls ; el, je Manifestation enthousiaste sais, en revanche, un bravo homme qui ost enchanté à ht pensée que M. Larher à Pont-Çrolx a pleuré avec lui dans lo deuil où il se morfondait, seul, sans amis, en proie à Notre correspondant do Pont-Croix un violent désespoir. Si ce dernier avait nous écrit : voté, M. Larher aurait recueilli une voix au premier tour. Pont-Croix, S janvier 1012. Mais voici M. Pérez, déjà candidat en Dès que la nouvelle de l'élection do M. Fenoux au Sénat l'ut connue ici, hier 1008. Le fantaisiste Pérez, qui porte un soir, vers 11 heures, de nombreux habi- nom espagnol, a le don de faire rire tout tants de la ville ont organisé une petite en conservant l'air le plus sérieux du monde. manifestation pour annoncer.-on succè I.es officiers de marine (attrape, de A 11 h. 1 2, co matin, plus do 300 personnes attendaient à la gare, quand Cuverville) ont pour lui toute compéla nouvelle, reçue par télégramme, an- tence d a n s leurs fonctions, mais en manonçait que le nouveau Sénateur n'arri- tière agricole ils connaissent seulement les carottes des navets lorsqu'on leur en verait qu'à \ houres. Dès 11 heures, une foule nombreuse se sert dans leur soupe. Pour lui lo Sénat n'est qu'un boxe pressait malgré une pluie line, mais incessante, aux abords de la gare, qui d'engraissement. I l est pour la suppression de la loi sur l'ut littéralement envahie avant l'arrivée les vices redhibitoires. Que le trop bête, du train. Au Conseil municipal et à MM. les écrit,-il, qui ne sait acheter lui-même fonctionnaires, s'étaient jointsMmes les aille chercher le vétérinaire avant dc Institutrices et M M . les Instituteurs, payer. Il préconise la vente des mobiliers des avec les enfants des écoles publiques, préfectures ; tous, les fonctionnaires drapeau en tète. leurs cuillères et leurs gaDès l'arrêt du train, M. Fenoux et fournissent M M . les Délégués sénatoriaux sont melles, les préfets exceptés. Il veut organiser le crédit agricole suisalués par une sonnerie de tambours et clairons et les cris nourris de « Vivo de larges bases. On donne deux millions par an aux agriculteurs pour organiser Fenoux ! Vivo la République ! » De charmantes fillettes lui présentent leur crédit el on vote un million à queldes bouquets ornés de rubans aux cou- ques danseuses du grand Opéra pour leurs nationales, et toutes les mains *e faire cuir leurs seins nus et leurs mollets. Et il signe J. Pérez, lauréat des tendent vers notro sympathique Sénachamps de courses. teur. Le jour de l'élection, on ne s'est pas A la sortie de la gare, il est, pendant que les acclamations retentissent de ennuyé non plus. Le chapeau de M. P tous côtés, salué par les Instituteurs, chon, un feutre à larges bords, faisait la quo lui présente M. le Maire. M. Jézéquel, joie des délégués et du public. Il a eu directeur de l'école, félicite M. Fenoux, autant de succès que sa candidature et président de la Mutualité scolaire, au ti peut-être contribué à la faire réussi nom du bureau dc celte Société, ct du Les léonards enchantés trouvaient qu'il avait vraiment une bonne tèto. personnel enseignant de Pont-Croix. Inutile d'ajouter que M. Pichon qui Le cortège se forme aussitôt ; les garescomptait les effets à tirer de son couçons de l'école chantent deux couplets de la Marseillaise ; puis, drapeaux, vre-chef, s'est bien gardé de donner à clairons et tambours en tète, la foule M M . Gassis et Roudière l'adresse deson qui va toujours grossissant accompagne chapelier. RIGOLO. le nouveau Sénateur à la Mairie, où, oubliant ses fatigues, il rend compte dans un entrelien charmant, do la journée dc dimanche qui a conduit avec lui, dit-il, tous les bons républicains à la Victoire. 'écriait-il. S'il n'était plus là en 1012 pour la défondre, les républicains n'y ont pas manqué et M. Fenoux, pour lequel il faisait jadis des vœux contre M . •'ortin, n'a pas eu cotto l'ois besoin do son patronage pour être victorieux. M, Maissin oublie, les républicains eux, gardent lo souvenii;. Voilà la différence. Qu'ils lo gardent bien et qu'ils en retiennent surtout la leçon. J.-D. SABRIÉ. Carillon Finistérien IVlils Croquis Electoraux ECHOS DES ELECTIONS M o r t a c d d c n l r l l e (l'un délégué. Un délégué sénatorial dc Plouégat.Moysan, M. Le Meur, conseiller municipal de cette commune, qui prenait le train samedi soir au Ponthou pour se rendre à Landerneau ct Quimper, a été tamponné par un train. On a trouvé son cadavre sur la voie, à environ un kilométro de la gare. On suppose que M. Lo Meur, a eu son chapeau enlevé par le vent au moment où i l longeait la voie ferrée et, qu'étant très sourd, il n'a pas entendu le train arriver derrière lui tandis qu'il le cherchait entre les rails. Il a été trouvé, dimanche, au Palais de Justice, aussitôt après la proclamation du résultat du 3° tour de scrutin,, une casquette, presque neuve. La réclamer à l'Imprimerie du Citoyen. jlprès les élections. Une statistique. Les élections do dimanche comprenaient lo renouvellement do la série A du Sénat, c'est-à-dire des représentants des départements allant par ordre alphabétique de l ' A i n au Gard, inclusivement, plus Alger et les colonies do la Guadeloupe et dc la Réunion. Cette série comporto 0(5 sièges. En outre, il y avait à élire quatro sénateurs hors série, pour pourvoir à des sièges devonus vacants dans les six mois précédant le renouvellement partiel. Au total, 1(X) sénateurs, soit le tiers du Sénat, étaient à élire. 11 résulte de la statistiquo communiquée par le Ministère de l'Intérieur que les élections ont donné un gain de sièges aux républicains, à savoir : Eure-et-Loir, "2; Aveyron, 1 ; Doubs, 1 ; Finistère, 2 ; Hautes-Alpes, 1 ; Cantal, 1 ; co qui constitue avec un siège perdu dans la Charente, un gain net dc 7 sieges. Sur le même air. Le gros pétard lancé dimanche par M. Maissin no pouvait faire Ion l'eu. M. Maissin patronnant à grand renfort d'affiches la listo CuvorvilleFortin (la vraie, la bonne, pas celle clu trompe-d'œil), voilà qui était bien fait pour intéresser sinon pour confondre tous ceux qui suivent la politique finistérienne d'un œil attentif. Souvent femme varie. I l parait que M. Maissin ne le cède en rien au sexe gracieux sur ce point délicat. Pour ceux qui manquent de mémoire, il est bonde rappeler, comment, en 1908 « lâché » au milieu de la bagarre où l'avaient entraînés les cléricaux, M Maissin appréciait l'attjtude de ce parti Le morceau vaut d'être cité ; Electeurs, C'est ù lu demande des membres du clergé que j'avais consenti ù être candidat, il un moment où ils avaient l'assurance qu'aucun de leurs candidats ne pourrait remonter le torrent de houe qui inondait le parti. Les plus hauts dignitaires ecclésiastiques ont été consultés sur la partie de ma pro fession de ici relative ù la religion et ils ont accepté entièrement ma lettre aux élecleurs. Ayant depuis 20 ans soutenu le clergé et les modérés, même quand il y avait danger ù le faire, ayant été toute ma vie la victime de mes opinions modérées, je ne pouvais croire qu'on m'aurait t e n d u u u t r a q u e nard.</u'c/i viendrait me tirer de ma tranquililé pour mc faire jouer un rôle d'entraîneur. Le résultat du vote est net. t'.'est In f a i l l i t e de l ' h o n n ê t e t é p o l i t i q u e de ce p a r t i suivant celle de leur représentant disparu. L'n enseignement doit en Cire lire par les républicains. C'est que «-eut q u i s o n t entré.* d a n s i n I t é p u l i l i q u e ne l ' o n t l'ait que p o u r l ' é t r a n g l e r . J'ai pu conseiller à mes amis politiques de la conciliation, je ne leur prêcherai jamais la capitulation. Pour moi, je mi retire de la vie politique en disant aux vr-jis républicains : que cela vous serve d'exemple et défende/, la place j u s q u ' à la m o r t . L. MAISSIN. P. S. — J'engage donc mes amis h voter pour M. fenoux, On iiô s'etinuie pas, pondant les pé ribdes électorales qui précèdent les élec tions pour lo Sénat, dans lo Finistère. Après avoir eu le cerVeuu ébranlé par les trépidations des tournées électorales, « Défendez la pluce jusqu'à la mort » Electorales. ' — L'exécution d'un bandit, Alphonse Boursier, qui viola à Bégard (Côtes-duNord) une fillette dc 11 ans, a eu lieu à Saint-Brieuc. — La commission d'enquête des Poudres et Salpêtres s'est réunie mercredi ii Paris et a entendu MM. Louppo ot Maissin. Les candidats, prêtres ct évéques, frappent à la porte (Ici électeurs influents de la circonscription Gayraud. Ils disent : Ouvre/, nous la porte pour l'amour dc Dieu, Ma chandelle est morte, je n'ai plus de feu. Et les portes demeurent impitoyablement fermées. La Chambre des députés est un paradis, comme chacun le sait, et les gros électeurs Veulent y entrer, pour en savourer eux-mêmes les joies qu'ils ont si souvent entendu vanter par leurs représentants ecclésiastiques. Voilà dc quelles paroles cinglantes le défenseur actuel do M, do Cuverville flagellait ceux qui l'avaient attiré dans lo guêpier. Eu 1!X)K, M. Maissin, motivait avoc uno force un peu tlprc su rupture avec lu cléricuillo. I l est rentré dans le giron ct rovontl à ses premières amours, Glanes et Perles — Une terrible collision s'est produite samedi soir entre deux trains au pont des Coquetiers à Bondy, à 13 kilomètres dc Paris, sur le réseau de l'Est. Il y a eu neuf morts et une vingtaine dc blessés. Un mot d'un distributeur du Citogen en voyant passer les cinq candidats dc droite avec, au milieu, M. Pichon, plus grand qu'eux et coiffé dc son chapeau désormais légendaire Il pleuvait — Tiens, on dirait un parapluie, lo larapluie de l'escouado. VARIATIONS A sa sortie, M. Fenoux est de nouveau acclamé, ct reconduit à sa demeure, par une foule en délire. de la * * « Un électeur léonard qui a de l'esprit comme un Cornouaillais eomparo .les urnes aux femmes qu'il trouve é£alcmbnt mystérieuses. -— On ue sait jamais dit-il cc qu'elles renferment ni le sexo do l'enfant auquel elles doivent donner le jour. Le clergé tenait beaucoup à l'élection de M M . Delobeau, Fortin ct Pichon. Cette tri ni té rêvée est sortie de l'urne à la grande joie des prêtres. Le soir dc l'élection, dans le compartiment d'un wagon de deuxième classe, un prêtre devant ses collègues célébrait sa joie en termes dithyrambiques : M. Delobeau vieillard majestueux, disait-il, représente Dieu le pèro ; M. Fortin, encore jeuno ct beaux, représente le fils, et M. Pichon, qui a la l'orme d'une colombe, est le Saint-Esprit. M. Pichon à réuni le plus de suffrages. I l doit son succès à l'intérêt q u ' i l q. montré à la question chevaline. L'électeur n'a vu que cela. I l y a tunt do gens dans la vie que la vuo d'une maison empêche de voir la ville et auxquels l'arbre empêche d'apercevoir la forêt. On citait jusqu'ici la ville de Laval et, celle de Senonos commo jouissant d'uno curieuse particularité : celle de pouvoir se lire indifféremment par le commencement ou la fin, sans que rien soit changé au mot. Depuis hier, 1e Sénat compte un membre qui est dans le même cas quo Laval et Senoncs. Le docteur Canac, qui causa la défaite de M. Constnns dans l'Aveyron, peut se lire également dans les deux sens. Et chose bizarre, il fut élu par voix, ce qui complète l'étrangeté du fait. A U BON MARCHÉ Q U I M P E R Vêtements do sports Chasse, Mniformos, Livrées Conseil des Ministres Les ministres se sont réunis mardi à 2 heures et demie à l'Elysée, sous la présidence dc M. Fallières. M. Caillaux a fait part, à ses collègues du résultat des élections sénatoriales ; il a appelé l'attention du Conseil sur certaines affaires courantes ct notamment sur le règlement de l'ordre du jour des Chambres. — On signale de New-York que quatorze navires de guerre, formant la seconde division de la Hotte américaine des Etats-Unis, ont été saisis par la dernière tempête et fortement endommagés. — Une explosion terrible s'est produite mardi à la fonderie de canons de Ruelle. On compte huit morts et treize Idcssés. — Le Ministre de l'Instruction Publique vient d'autoriser los délégations d'élèves des lycées et collèges à prendre part à la l'été fédérale de gymnastique qui aura lieu à Tunis en avril prochain. LE CRÉDIT fictive se poursuit actuellement, en France, notamment par la voie de la presse, en vuo de recruter des ouvriers agricoles pour l'Argentine. Cette publicité est de nature à provoquer un courant d'émigration irréfléchie parmi nos travailleurs des campagnes. Nous sommes donc heureux de pouvoir nseigner exactement ceux-ci sur la nature des avantages qui leur sont présentement offerts. La propagande Argentine qui se produit aujourd'hui en France a uniquement pour but d'assurer la levée de la récolte avec le concours de la maind'œuvre étrangère. Ceux qui se laisseraient tenter par les promesses des journaux pourraient sans doute gagner en Argentine 3 à - i piastres par jour, pendant trois mois. Mois la moisson terminée, ils devraient retourner en Europe à leurs frais. S'ils voulaient rester plus longtemps dans le pays d'outre-mer où les auraient entraînés leurs espérances chimériques, ils n'y trouveraient aucun travail et tomberaient dans la misère. L'émigration, dans ces conditions, est des plus dangereuses et nous nous faisons un devoir dc mettre en garde contre ses attraits tous ceux qui seraient tentés d'en courir l'aventure. MARITIME Nous sommes heureux de reproduire dans nos colonnes l'article suivant qu'un de nos bons amis, depuis longtemps dévoué iien voulu l'o'uvre du Crédit Maritime, nous communiquer : BON Fourrures Le Crédit Maritime ! Mot plein do promesses, qui a fait battre bien des cœurs et éveillé bien des espérances, mais qui, jusqu'ici, a malheureusement causé des déceptions.' Noble idée, conception d'un grand cœur, entravée ct même combattue par ceux qui, ses protecteurs nés, eussent dù lui apporter aide et soutien, elle percera comme touto vérité, comme toute chose juste et, triomphante, reprendra sis bienfaits pour peu que vers elle se ten dent la volonté ct les efforts des marins pêcheurs intéressés sans exception à sa réalisation. Le Crédit Maritime, en effet, ne doit pas être l'apanage de quelques-uns qui, patrons, grâce à lui obtiendront d'une manière moins onéreuse la construction dc bateaux ou la fourniture d'appâts et d'engins; il doit à chaque marin-pécheur apporter plus do facilité, plus de gain, dans l'exercice dc sa profession, plus de bien-être dans sa famille. Grâce aux sociétés locales du Crédit, pratiquant les prêts à court terme, grâce aux coopératives d'achat, de vente et d'expédition, i l faut q u ' i l permette à chacun de supporter les aléas d'une .mauvaise annéo de pèche et les rigueurs d'un hiver trop dur. En un mot, i l doit i ï r e l'appui sur lequel tout marin laborieux et honnête a le droit do compter pour mettre sa famille à l'abri du besoin et assurer le pain de ses vieux jours. Par le Crédit Maritime, partout, le marin-pêcheur doit être soustrait à la rapacité des fournisseurs et des mareyeurs. Par lui, l'aisance doit entrer dans chaque chaumière, dans chaque famille. Le jour où, grâce à lui, le chef de chacune d'elles tirera directement parti du produit de sa pêcho et pourra se passer des intermédiaires pour l'achat des appâts, engins et do toutes les fournitures ou matières utiles à l'exercice de sa profession, le jour, aussi, oii grâce à des coopératives do construction, d'habitations hygiéniques et à bon marché, chaque famille aura sa demeure à elle propre, ce jour-là, dis-je, la pensée des créateurs du Crédit Maritime ne pourra plus être traitée d'utopie, car elle sera réalisée pour le plus grand bien clo tous. Et pour cela quo faut-il ? De l'union, do la volonté ! Mais une volonté tenace et énergique, résolue à poursuivre envers et contre tous un but et un programme bien arrêtés. Co programme, vous me permettrez, cliers' lecteurs ct amis, de vous l'exposer tel que jo lo conçois dans le Citoyen qui, organe .dévoué à la fédération sardinière, doit être celui de vos désirs ct do vos justes revendications. TENAX. L'arcord franco-Allemand. On so souvient de la manifestation plutôt intempestive fomentée par quel Le Conseil a ensuite envisagé les ques tions qui se rattachent à l'organisation ques jeunes « séparatistes bretons » lors do l'inauguration du monument du Maroc. Enfin i l s'est ènlrctonu delà politique commémorant l ' u n i o n dc la Bretagne i extérieure ct des conditions dans les* la France en octobre dernier. L ' u n de ces bruyants protestataires quelIcH va se poursuivre au Sénat la M, Camille Lomercier d ' E r m , qui s'était discussion du traité franco-allemand. A l'issue du Conseil M. Caillaux a tùtit particulièrement signalé par sa conféré uvcc M. Messimy, ministre de la Véhémence, il comparu le S courant deGuerre, et M. Couyba, ministre du Com' vant lo tribunal do simple polico de lionnes. me ree. 11 a déclaré que le <t parti nationaliste breton », auquel i l appartient, veut la L'HORAIRE DES C H E M I N S DE FER Bretagne libre, séparée de la France ! Si, — commo tout le fait craindre uno légère condamnation vient frapper La i 0 1 li. dans quelques jours le jeune LemerA la suite d'une consultation des Con- cier, peut-ètro so consldcrera-t-il sans seils généraux ot des Chambres dc com- rire commo 1e premier martyr d'uno merce, — consultation qui a donné une cause « nationale », Tout arrive. majorité favorable à la réforme, — le Ministre des Travaux publics vient tic décider que la notation des heures, eu matière d'horaires de chemins do fer, sera faite désormais de 0 à 24, au lieu de 0 à 12 comme actuellement. Cette mesure sera appliquée sur les réseaux d'intérêt général ct d'intérêt local, lors de rétublissomont des ho' raires du procliuin service d'été. CONTRE L'EMIGRATION Nous avons signalé i l y a quelques temps les dangers qui attendent les Français qui, sur les plus fallacieuses pt'omossds s'expatrient pour aller au Ca nada chûrchef fortuno. Nous apprenons Qu'une campagne Si-Guénolé, Auffret fils, île Sl-Guénolé, Paul Guéguen, Briec, Tanniou et tant d'autres bons ot courageux amis des marins. M. Coquelin, le dévoué secrétaire du comité de sauvetage de Kérity prodiguait ses soins aux naufragés à leur arrivée à terre. Nous leur adressons, à. tous de bien vives félicitations, ainsi qu'au sous-brigadier des douanes Le Brec, pour l'énergie qu'il a déployée en la circonstance, à ses douaniers, M M . Cariou c t K e r m o r van. L ' A n t o i n e t t e est actuellement échouée près de la route qui conduit de Tréguennec à la côte. ' MARCHE choix important Le successeur de l'Abbé Gayraud Quel va être le candidat choisi pour représenter dans la troisième circonscription do Brest le parti clérical ? Cette circonscription comprend les cinq cantons de Lannilis, Lesneven, Ouessant, Ploudalmézeau et Saint-Renan, représentés au Conseil général, dans l'ordre qui vient d'être indiqué, par M M . Lostis, Soubigou, Chcvillotte, Fortin et Lareur. On a parlé d'un évêque et cité des noms. On a aussi prononcé ceux d'abbés batailleurs. Mais voici que la candidature d'un civil parait tenir la cordc. On parle de M. Lostis ou de M. Soubigou. A aucun prix, les léonards ne veulent désormais être représentés par une soutane. Si on leur imposait un prêtre, ils seraient capables de prendre leur chapeau, leur canne et leur parapluie et de passer à l'ennemi. D'autre part, la guerre des partisans du château et du presbytère, aussi fameuse que celle de la rose blanche et de a rose rouge, va-t-elle se ranimer "? Les républicains ne sauraient s'abste nir plus longtemps dans cette circons cription. 11 faut qu'ils aillent à la bataille. Là où i l y a lutte, i l y a espoir ! EMOUVANf SAUVETA6B A l ' e i u i i a r c l i . — Le t r o i s m a t s " A n t o i n e t t e " à la r o t e COUPE DE CORNOUAILLE Pont-l'Abbé. — Dimanche 31 décembre s'est disputé, par un temps très favorable, sur le terrain deTrévennec,un match comptant pour la coupe de Cornouaille entre les premières équipes de l'Union Sportive Douarneniste et de l'Union Sportive Pontl'Abbiste. Dès une heure de l'après-midi les lignes de touche se couvrent de spectateurs qui attendent avec impatience le coup de sililjt. ".a partie l'ut irréprochablement arbitrée par Bideau et ne l'ut marqué» par aucun incident. Dès le début le jeu est mou, les équipes dominent chacune à leur tour mais aucun but n'est marqué ; on peut cependant constater la supériorité de l'équipe Pont-l'Abbiste. l ' n penalty est accordé a Douarnenez mais n'est pas transformé en but. Un second penalty est accordé cetle fois à Pontl'Abbé et le capitaine Autret rentre la balle par un shoot au ras de terre. Peu après, l'inter-gauche do l'U. S. Pont-l'Abbiste Mouseau rentre un deuxième but. Quelques minutes plus tard, sur un très long shoot, le demi-gauche Pont-l'Abbiste Nicolas en marque un troisième et la mi-temps est silllée. La partie reprend, mais le jeu est plus serré. Pont-l'Abbé domine nettement et bombarde les buis Douarnenistes. Mais la défense se multiplie Dornic dégage et Saout essaye de se l'aire un passage, mais son élan n'est que de courte durée car la défense Pont-l'Abbiste veille. Vers la lin de la mi-temps plusieurs corners sont accordés à Pont-l'Abbé. Nicolas porte à 1 le score de Pont-l'Abbé puis c'est l'extrême gauche qui l'ait rentrer la balle sur un autre corner. En faisant une touche, Nicolas lance la balle sur le goal Douarneniste qui la saisit mais n'a pas le temps de dégager car Briec le rentre dans son but, la tin est silllée quelques instants après sur le score suivant : Pont-l'Abbé 6 buts. Douarnenez 0. Après le match, un vin d'honneur a été oftert à l'êquique Douarneniste au café du Commerce. La gaieté n'a cessé de régner pendant toute la journée et les équipes se sont quittées en se disant à bientôt à Douarnenez. Nous sommes heureux de constater les progrès constant de la jeune société, mais aussi l'intérêt que le public Pont-l'Abbiste prend maintenant à un match de foot-balt; les réunions de Trévennec sont de plus en plus suivies et prennent l'allure de véritables fêtes. Souhaitons pour finir, en ces jours d'étrennes, que les membres honoraires do l'Union Spoitive deviennent de plus en plus nombreux afin de favoriser les efforts sportifs de toute cette jeunesse qui est certainement pleine de bonne volonté,mais à besoin d'être soutenue pécuniairement. Samedi après-midi, vers 2 h. 1/2, les stations dc sauvetage dc Penmarch étaient prévenues qu'un navire se diri geait dans l'anse de Pors-Carn avec sa voilure en lambeaux. Les trois canots firent remorquer jusqu'à l'endroit indi qué, mais il fut impossible de les lancer à cause do l'état de la mer. Les canotiers prirent alors leurs engins dc sauvetage et longèrent la côte en cherchant à découvrir le navire naufragé. A ce moment, le canon porte-amarre de Kérity et son fourgon arrivèrent, traînés par une trentaine d'hommes. 11 fallut, au pas de course, traverser les dunes en prenant garde aux crevasses. Le fourgon fut, à un moment, renversé dans l'une d'elles. Vers la Torche, la petite troupe, dirigée par le sous brigadier Le Brec lit la rencontre du syndic des gens de mer. On crut à un moment le navire à la côte non loin dc Penhors, sous Plozévet. Enlin, après une course de S kilomètres impossible à décrire, les sauveteurs aperçurent le navire naufragé. Une aussière reliait le bord à terre, mais l'équipage refusait de descendre. La nuit tombait rapidement. Le canon porto-amarre fut mis en batterio et fit établir un va-et-vient. A G heures enfin, un homme descendait a terre et apprit que lo navire échoué était l ' A n t o i n e t t e , de Nantes, et q u ' i l restait treize hommes à bord. Le mousse vint ensuite. Ce pauvre adolescent faisait son premier voyage et était malade depuis son départ. A sept heures, tout l'équipage était à terre. C'est à Kérity que furent conduits et secourus les naufragés. Le retour l'ut épouvantable,tant était noire la nuit et accidenté le terrain. Un jeune homme de 15 ans, Henri Durand, tomba dans dans une crevasse et ne put se relever. On lo trouva lo lendemain mort de froid et d'inanition. 11 serait trop long do donner la liste de tous ceux qui, dans cette circonstance, se dévouèrent pour porter secours aux naufragés. Notons pourtant, parmi les personnes qui s'étaient rendues au lieu de sauvetage et prêtèrent leur concours à la manœuvre du va-et-vient : MM. Le Mordant, le peintre de marine bien connu, Corentin Coïc, sous-patron du canot de suuvetugo de Kérity, Sébastien Riou, patron du canol de Sl-Guénolé, Joseph Kerlivet, patron du canot do St-Pierre, Marrot, propriétaire du grand hôtol do TRIBIX1L CORRECTIONNEL DE QUIMPER Audience du 0 janvier 1012. QUIMPER. — La main dans le sac. — Un raccommodeur de paniers, nommé Salami, comparait pour vol à la tire. Cet individu peu gêné, ayant accosté une brave dame, feignait d'examiner une réparation à* l'aire à sou panier, cependant qu'il fouillait dans une de ses poches. Surpris durant cette opération, Salaun fut remis entre les mains de la police qui l'incarcéra. Comme il a déjà quelques peccadilles de ce genre à son actif, Salaun récolte un mois de prison. DOUARNENEZ. - L'ivresse. - JosephMarie-Eugène Simon, 13 ans, coiffeur à Douarnenez, est également « soill'eur ». Il est poursuivi pour ivresse en récidive, ayant été trouvé outrageusement pochard dimanche par la police. En raison de ces précédents, Simon attrappe 1.") jours de prison, 30 francs d'amende el s'entend en outre priver pendant deux années de ses droits de citoven. TABLETTES ADMINISTRATIVES Postes et Télégraphes. — Par arrêté de M. le Sous-Secrétaire d'Etat des Postes et des Télégraphes en date du 27 décembre 1911, Mme Cloarec, receveuse des Postes à Chilteauneuf-du-Faou, a été nommée à Lambézellec, en remplacement de Mme Hamon, retraitéé. Mme Rio, receveuse it St-Mars-la-Jaille (Loire-Inférieure), a été nommée il Chà-1 teauneuf-du-Eaou, eu remplacement de Mme Uloarec. Contributions Indirectes. — M. Le Morellec, receveur à Lesneven, a été élevé sur place à la l r o clas«e de son grade. — M. Judeaux, receveur à Livarot (Calvados), est nommé à Chàteauneuf-du-Faou, en remplacement de M. Lescop, nommé à Dinnrd. , — M. Lesteven, commis à Vauparfonds \Oise) a été nommé à Brest, en remplacement de M. Le Corre, nommé à Tours.. — M. > rauseaux, commis à Etaves (Aisne) a élé nommé ù Brest, en remplacement de M. Féal, appelé sous les drapeaux. Dans lu Police. — M. Caire, commissaire spécial-à Brest, nommé récemment à Cherbourg, vient de rejoindre son poste. 11 ost remplacé à Brest par M.Ménissier, précédemment commissaire spécial'adjoint au Havre. D'autre part, M. Terrène, commissaire de police du 1er arrondissement de Brestj. L E CITOYEN nommé à Caen, a été définitivement désigné pour ce poste qu'il u rejoint. Douanes. — M . Gautrot, Charles-JeanBaptiste, adjudant au 5' bataillon de Chasseurs à Remiremont (Vosges), a été nommé Commis des Douanes à Douarnenez. r a i "i Ti'éboul E Lo parti dos Basile a bien dégénéré. Il ne médie de 1073 à l()8r>), par M. Gautlicrm, professeur au Lycée de Brest. sait rien l'aire avec grâce. 5 février : Les origines et la croissance Donc, le Progrès de la semaine dernière essaye à propos de doux faits divers d'incri- d'une grande ville : Paris, par M. Perrin, miner la municipalité dont i l proclame professeur au Lycée de Brest. l'incurie. Il s'agit de la rixe fatale au cours 12 février : Les Vieilles Chansons brede laquelle un malheureux domestique tonnes et poitevines (avec auditions musiA P P A R E I L S ; POUR, y i M » M § > = reçut un coup mortel et de l'accident assu- cales), par M. Philippe, receveur des Firément terrible qui coûta la vie à un autre nances, président de la Société d'EducaFOIRES DE LA SEMAINE BRAS ET JAMBES A R T I F I C I E L S .A u d i e r n o habitant, M. Guéguen, électrocuté par un tion populaire de Morlaix. Samedi 13 janvier. — Plonéour-Lanvern, 20 février : L'humour maritime dans l'art Corsels d oVille sur M e s u r e Le mauvais temps.— Plusieurs bateaux fil de transmission d'énergie électrique do Carhaix, Morlaix. et la littérature, par M. Marec, administrade pêche d'Audierne sont sortis mardi l'usine do Pont-l'Abbé à Audierne. Lundi 15. — Ploudalmézeau, Guimiliau, malgré le mauvais temps, pour profiter Pour la première affaire le Progrès affir- teur de 3* classe de l'Inscription maritime. bien • 1 * Scaër. 4 mars ': Brest pendant la Révolution, par une accalmie. A leur retour, la mer avait me, sans preuve, que parmi les assaillants Mardi 1G. — Peumerit, Pleyben, Plou- grossi et le canot de sauvetage dut être mis du malheureux Hélias, se trouvaient des M. Delourmel, bibliothécaire-archiviste de néour-Ménez, Pont-Aven. à la mer pour protéger leur rentrée au port. républicains, qu'il décore du nom ronflant la ville. Mercredi 17. —Dirinon, Rclecq-Kerhuon, 11 mars : Christophe Colomb, par M. En eflet, lo bateau 212 dut être pris en du « baillovingicns ». ^ C«. P É P I N , Camnret-sur-Mer, Lo Faon, Plouézoc'li. Nous nc le suivrons pas dans une querelle Tramond, professeur à l'Ecole Navale. remorque, ayant reçu à l'arrière un paquet Jeudi 18. —• Pont-Croix, Rosporden, Huel- de mer et le 524, désemparé de sa barre et de ce genre., Il nous semble étrange qu'on 18 mars : Le roman contemporain en BandagisteOrthopédiste goat, Plounévez-Loehrist, Sizun. jeté sur des luisants, dut être tiré de sa veuille mêler la politique à un triste fait où Espagne, par M. Capmartin, professeur au Vendredi 1!». — Quimperlé. l'alcool seul, l'alcool meurtrier, est, de l'avis Lycée do Brest. nngereuse position par les sauveteurs. 16, rue Kéréon, QUIMPER de tous, lo grand coupable. 25 mars : Edmond About, par le colonel l^Nfiuihicu Mais, si besoin était, nous pourrions éta- Gniau. Mouvement de la population. — Enblir le rùle de chacun dans cette affaire, tel 1911, les naissances se sont réparties comme qu'il résulte nettement de l'enquête. Le buis-clos est prononcé et, après des Bal de la" Quimpèroise". — C'est suit : garçons 29 ; lilles 28 : total 57. MaLe Progrès peut être sur que nous n'y débats assez longs, le jury rend un verdict ce soir, samedi 13 janvier, qu'aura liou, riages 11) ; Décès-29, dont 7 octogénaires manquerons pas, s'il désire des précisions ; Un rat d'églises. — I.es recherches d'acquittement. pour tous vos Smprimés salle Rieux, le bal organisé sous le patro- et septuagénaires. Mortalité infantile 13. et l'on verra sans doute quo la responsabi- exercées contre un nommé Le Borgne, qui Audience du 11 janvier. nage de la société de gymnastique ot de lité de lu provocation qui amena la rixe fu- commit dans la contrée de nombreux vols, adi'CNNCz-voiiN à l ' I m p r i m e r i e d u r A ï o l - — Le 5 décembre dernier, vers préparation militairo. l'en mai'eli neste, pourrait bien remonter jusqu'à une particulièrement dans les églises, viennent Vu le nombre de souscripteurs cc bal est, enlin de donner un résultat. Il a été arrêté 0 heures du soir, le nommé Pierre Salaun, Citoyen, ' i l . r u e «lu $ a l ! é . à Q u i m p e r personnalité que le pieux journal connait Découverte d'un cadavre. — On a certain de ses succès précédents. à St-Malo, au moment où il s'apprêtait à 20 ans, ouvrier agricole, revenait de trabien, car elle est do ses amis. A minuit aura lieu le tirage d'une grande découvert, il y a quelques jours, le corps du s'embarquer pour l'Angleterre où i l a plu- vailler d'une ferme des environs de Saint8 décembre, il est Quant à l'accident du Nic en compagnie de la femme F... lorsque, tombola, assortie d'une grande quantité nommé Stéphan, Alain, âgé do 52 ans, aussi inexact de dire que la municipalité a sieurs fois fait lo commerce des oignons. Pour cause de Départ d'objets et dont le comité remercie les géné- carrier, dans un fossé près du cimetière. La manqué à son devoir. Nous laissons les lecLe Borgne est l'auteur du vol d'un ciboire profitant do ce qu'ils se trouvaient à dismort avait fait,son (ouvre. reux donateurs. en or,d'une valeur de 150 fr. qu'il avait brisé tance (le toute habitation, il la jeta à terre Stéphan, qui s'adonnait fréquemment à teurs impartiaux juges do la bonne loi du pour en vendre ensuite à vil prix les frag- et lui fit subir d'odieuses violences. On pourra se procurer des cartes à l'oujournal clérical et de la notre. la boisson, scmblo avoir succombé à une Tels sont les faits relevés par l'accusation. Le Progrès reproche à la municipalité ments aux bijoutiers de notre villo. trée du bal. congestion occasionnée par l'alcool et lo Conduit mercredi à Morlaix par la gen- Ils sont niés par Salaun. d'avoir négligé de prendre des mesures Vétérans de 1S70-1S71. — La plus froid. Le buis-clos est prononcé sur cette affaire. immédiates. Il proteste parce qu'à !) ou 10 darmerie,il a été ècroué aussitôt. grande diligence est recommandée aux Pour Homme* cl Dame* Ministère public, M. Brunier. Défenseur, Coiionrncnu houres du soir, au moment où la tempête 0 Vétérans de la 235° section pour la producPlouigneau M Louvière. Confection pour Hommes et Enfants faisait rage, où chacun s'enfermait frileusetion des pièces on vue de la délivrance de Conférence. — Le dimanche 21 janvier, Après une courte délibération, le jury La foire des bêtes « cornes.— La t'oirc des la pension annuelle. En conséquence, ils à 2 heures de l'après-midi, salle Chàtelard, ment chez soi, personne n'ait constaté non rapporte un verdict négatif. BONNE C L I E N T E L E sont priés de vouloir bien se mettre on me- sous la présidence d'honneur de M. Coui- l'arrachement d'un poteau soutenant le lil bêtes à cornes, qui s'est tenue hier, a été Pierre Salaiin est acquitté. meurtrier, comme il le dit faussement, mais excellente, quoique le temps fur mauvais. sure de déposer leur certiticat de vie chez tin, le sympathique maire de Lanriec, M. le desserrement progressif de spires Matériel et Marchandises — Une seconde affaire, d'un caractère le trésorier de la section, M. Garnier, uvan Guichnrd, le très distingué directeur de placées entre deux poteaux, qui ont amené, 11 y avait une afllucnce de marchands venus de Landerneau. où la foire qui devait se très grave, a été jugée cette môme audience. le 25 janvier, délai de rigueur. 6 à 7.000 francs. l'Ecolo normale d'Instituteurs de Quimper, une. distention dujil. tenir ce jour-là n'avait pas eu lieu. Les Il s'agissait d'un nommé François-Marie Société philharmonique " La Chorale fera une conférence sur le chansonnier Dès le lendemain matin M. Cabillic, cours ont été élevés. Port, de Gouesnou, accusé d'attentats à la Quimpèroise- " — La matinée récréative Béranger, avec audition de plusieurs chan- adjoint au maire, élait prévenu et envoyait S'adresser à M. L. BARTHÉpudeur sur sa propre fillette, âgée de 11 ans. sons du poète exécutées par un groupe de la société aura lieu au théâtre le dimanI . a 11 d i v i s i i t u à l'usine d'Audierne située plus près du M. Brunier, substitut, requiert le buis-clos. LÉMY, Belle -Jardinière, PONTchoisi d'Elèvos-Maitres de l'Ecole normale. che 21 janvier, à 2 h. I 2. bourg un messager, qui par une coïncidence Après plaidoirie de M 0 de Cliabre, un ver- L'ABBÉ. Mort Je congestion. — M. Allain CorLes dames sont admises. Le programme que nous donnerons dans étrange, signalons-le en passant, est le fils bol, 43 ans, ouvrier tonnelier chez Mine dict de culpabilité est rendu et la Cour connotre prochain numéro promet d'être très Un noyé. — Un marin-pêcheur de Brest, de celui qui devait dans l'après-midi être la veuve Bloch, a .été trouvé mort dans une damne le père indigne à 0 ans de réclusion. intéressant. Yves Le liorgue, a découvert ces jours der- victime. grange chez M. Didier Crenn, aubergiste, M. Writh, prestidigitateur et illusionniste, niers, dans le bassin des yachts au Port do A Audierne, on répondit qu'on 110 poui m prêtera son gracieux concours, magie, trans- Commerce, ie corps d'un marin de l'Etat vait se déplacer pour l'aire la réparation. Le rue de Landerneau, où il était en pension. Le docteur Barbier, qui l'a examiné, a conclu C R E D I T F O N C I E R D E F M C E formation genre Frégoli. Q UIMJPER qui a été reconnu pour être le matelot malheur voulut que le messager, au lieu de à une mort due à une congestion provoquée l'ne pièce : Jean-Marie, d'André Theu- Joseph Guyader, de Concarneau, qui se revenir aussitôt à Plozévet, n'y rentra que E M I S S I O N D E 2.003.000 OBLI G ATI O N COSMIULES Complet* vestons mode par le froid et l'alcool. Allain Corbel était riet, sera interprétée nu cours de la matinée. de 2 5 0 f r . 3 % avec LOTS uivait à bord du you-you du Sylphe qui le soir. On sait la funeste conséquence qui originaire do Saint-Thégonnec. i * . 25. 2»fr. et au-dessus r a p p o r t a n t 7 f r 5 0 d ' i n t é r ê t par an. I.a Chorale et son excellent orchestre se chavira avoc trois hommes le l i décembre en résulta. feront entendre. P R I X D'EMISSION : 2 4 8 fr. 5 0 E5 O M C O I Ï dernier on rade de Brest. Mais, l'usine d'Audierne étant prévenue, Nous pouvons également annoncer que P a y a b l e s : 1 5 f r en s o u s e t i v a n t . — 1 5 f r . a ta r é p a r t i t i o n M. Cabillic pouvait et devait croire que Mouvement de la population. — fin et l e s u r p l u s eu d i x v e r s e m e n t s . Adjudication. — Le 20 décembre dernier les précautions étaient prises pour éviter le grand concert quo doit donner la société Pour vos LETTRES de MJlRl^GE 12 Tirages m e n s u e l s d e l o t s p a r a n n é e 1911, le mouvement de la population a été philharmonique à ses membres honoraires a eu lieu la 2" adjudication des boues et tout accident. p o u r 2.064.000 fr. d e lots le suivant : Naissances : 51 ; mariages : 17 ; est activement poussé ; l'orchestre et les fumiers de la ville do Concarneau, la P" adressez-vous à dont 1 2 de 1 O O . O O O fr. Le courant électrique n'étant lancé, chad u r a n i l e s 20 p r e m i è r e s années. chonirs préparent des numéros sensation- n'ayant donné aucun résultat. Le titillai ro que jour qu'à 4 heures I \ du soir, aucun décès : 107. Il était en llllt) do : naissances : l'Imprimerie Bretonne du Citoyen P o u r l o s u r p l u s , v o i r le prospectus o u l ' a f f i c h e . 137; mariages : 50; décès : 117. actuel s'est vu adjuger l'enlèvement de ces nels et d'une haute partie artistique. boucs et fumiers au prix de 525 lianes, danger n'existait pendant, la journée. Or Souscription publique le 20 JANVIER 1912 Concert Alex Thomas. — Lo concert alors quo lo précédent avait dù pousser c'est vers i b. I 2 qu'eut lieu l'accident. Do h PAIUS : A U C R E D I T F O N C I E R D E F R A N C E Alex Thomas est définitivement fixé au jusqu'à 3.000 francs : d'où un déficit de plus, le lil détendu était encore à une ceret dnns les p r l n c I p a l M S o c i é t é » de c r é d i t , la taine hauteur, puisque, pour l'atteindre, dimanche 28 janvier en matinée. e u s LES 1 thez ÏM. les Trésoriers-Payeurs Généraux : 1000 francs par an pour la caisse municiDépartements ( cbtz Hï, 1rs Receveurs Particuliers Ces Finance» fillette qui fut la première victime de l'acciDevant l'énorme succès remporté l'année pale. OU DANS LHS AOKNCKS ET SUCCUnSALKS DF.j UCCICICS. dent dut monter sur un mur élevé d'environ dernière par Mmo Auguez de Montalant, On peut dit A prêtent to utérin pir correipcndtnct. Droits de place. — M. Lancien, ex-con- 1 m. 00 et ne put le saisir qu'en élevant les Toutefois, les souscription* de c^tte n n t u i e ne sont o imlsa» et se rappelant l'impression profonde faite que pour cinq obligations ot nu-dessus. seiller municipal socialiste de Concarneau, mains. sur le public quimpérois par l'admirable La première session des Assises du Fi- lotlu cuMIfc in bulletin annexe ln Jouratl 0(B:tel du 25 D.c.nï. 1J1L droits de place a pris Voici les faits retracés dans leur vérité cantntrice, M. Thomas n'a pas hésité à nomme préposé nux sou service le 1 er janvier. M. Lancien a entière, ce que s'est bien gardé de faire le nistère s'est ouverte à Quimper lundi, à l'engager pour ce concert. midi, sous la présidence de M. Tyssandier, No,us croyons inutile de rappeler ici les donné sa démission de conseiller municipal. correspondant du Progrès. Et si nous te- conseiller à la Cour d'Appel de Rennes. Pourquoi M. Campion, adjoint au maire nons à passer les àneries dont ce journal a titres de Mme Auguez de Montalant qui Les formalités relatives à la constitution est sans contredit, en France, la plus grande socialisto, continue-t-il à cumuler les fonc- tenu à émailler ses mensonges, du moins du jury sont aussitôt commencées. La Cour et celles tions de surveillant des travaux était-il lion de souligner ceux-ci pour l'édiA la suite de la démission donnée chanteuse de concerts. dispense pour la durée de la session M. fication do 1103 lecteurs... et des siens. Comme numéros sensationnels nu pro- d'adjoint au maire ? Oui, Pourquoi i mardi par M. de Selves, ministre des Bergot, de Saint-Pierre-Quilbignon et jus-en-Valois 3 mars. gramme, nous pouvons déjà annoncer le Affaires étrangères, le cabinet Caillaux Réponse au «Cri du Peuple ». — Se sen* qu'au mercredi M. Collot, de Pencran ; tous Monsieur, septuor avec trompette de St-Saéns (P" tantbien malades, les municipaux socialistes a décidé de le suivre tout entier dans sa doux ont produit à cet égard des certificats audition à Quimper) et le quintette avec de Concarneau ont dù faire appelait comité Je suis guéri de mes rhumatismes retraite. médicaux. En outre, 1111 troisième juré, M. clarinette de Mozart. administratif de la section socialiste et l'un Le ministère Caillaux avait succédé, Kerhoas, de Pleyben, est dispensé de sié- grâce à vos fumigations et je vous Audience correctionnelle du i janvier. ger pour la journée, à raison d'une impré- félicite de votre trouvaille. le 27 j u i n 1911, au ministère Monis, Société Républicaine d'Education Popu- des membres s'est fendu d'un article. A Huelgoat. — Vol. — Un nommé Quémè- cision dans l'êtat-civil. Depuis 18 ans que j'étais malade de dont neuf membres restaient au pouvoir laire. — Nous apprenons que M. Jac- tout prix, le correspondant occasionnel du quelin, agrégé des lettres, le distingué Cri du Peuple veut justifier la nomination nor, Jean, forgeron à Huelgoat, a été conli est convenu que les audiences auront rhumatismes noueux, j ' a i essayé tous M M . Caillaux, Cruppi, Messimy, Delles moyens, les médecins me disant que cassé, Pams, Steeg, Dujardin-Beaumetz, professeur du lycée La Tour d'Auvergne, à do M. Lancien aux droits de place pris en damné pour vol de différents outils à 25 fr. lieu à midi 12. je ne guérirai jamais. Quimper, fera, salle du Gymnase municipal, régie par la municipalité ; mais ce qu'il d'amende. Malvy et Chaumet. Audience du ti janvier. Spé/ct le samedi 20 janvier à 8 heures 1/2 du soir, oublie de dire, ou plutôt ce qu'il no veut Je suis heureux aujourd'hui de vous pas dire, c'est que M. Lancien était, avant Incendie volontaire. — Le dire combien je sui.^ satisfait de votre sous les auspices de la Société républicaine r Infanticide. — Uue jeune fille de 17 ans, d'éducation populaire, une conférence sur le l« janvier 1912, conseiller municipal. Catherine Coënt, habitant Rcstangoff, en 24 novembre dernier, dans la soirée, une procédé sudorifiquo qui m'a sauvé. A Les noms de MM. Léon Bourgeois et Cela, il ne pouvait pas le dire, car c'était l'Esprit bourgeois. — M. Homais. Spézet, vient d'être arrêtée et écrouée à la scène violente éclatait à Ty-Nêvez, en Irvil- toute occasion, je nc manquerai pas Mlles les Elèves-Maitressos de l'Ecole reconnaître que le groupe d'ouvriers sans maison d'arrêt de Châteaulin sous l'inculpa- lac, entre la femme Goasguen et son mari d'engager mes amis à user de votre Delcassé ont éié prononcés pour la forqui, étant ivre, lui réclamait de l'argent procédé qui a produit sur moi un effet mation du nouveau cabinet. normale, sous la direction de M. Laot, exé- travail avait parfaitement raison lorsqu'il tion d'infanticide. pour aller boire. cuteront plusieurs morceaux do chants de aflimait que la devise des municipaux sociamerveilleux. Suivant l'enquête, elle aurait accouché listes était lti suivante : Tout pour eux, riei,i leur répertoire. La femme Goasguen se coucha vers 7 li. I 2 clandestinement d'un enfant mort-né, allirJe vous présente, Monsieur, avec mes pour les autres. avec ses enfants. Vers 11 heures, une autre Les dames sont, admises. L'auteur de l'article s'en prend ensuite au me-t-clle, dont ello aurait ensuite fait brûler scèno violente so produisit, son mari so jeta remerciments, mes salutations. REPUBLICAINS! G. B. Homonymie. — M. Lévénez, corroyour, Citoyen. (Il est vrai que la campagne menée le cadavre. La mère et la sœur de Catherine sur elle et la serra avec violence. Apeurée, demeurant Coteau du Frugy, nous prie de par le Citoyen est bien gênante pour ses Coënt ont été inculpées de complicité. au CITOYEN Ecrire avec timbre pour réponse, 39, Abonnez-vous la pauvre femme appela au secours. Elle dire qu'il n'a rien de commun avec un indi- amis I) abonner vos amis» Boulevard Voltaire à Paris. (Clinique et faites s'habilla et sortit avec ses enfants, mais ItoNcnnvcl vidu nommé Lévénès, récemment con-« Quoiqu'il en dise, le Citoyen a beaucoup anti-arthritique). à terre Goasguen, qui l'avait suivie, la jeta damné par le tribunal correctionnel de d'amis parmi les marins et ouvriers concar.-1 propos du Pont de Kcrvian. — Notre et lui porta des coups, en la serrant à la Quimper pour vagabondage et ivresse. nois, car ils n'oublient pas ceux qui les rédacteur en chef a reçu la semaine der- gorge. Insoumis. — L'n réserviste do la classe ont défendus lorsque besoin était. Qu'il so nière la lettre suivante dont la reproduction Un nommé Kermarrec, accouru aux cris 1895, du recrutement de Quimper, Jérôme rappelle l'affaire des machines et l'attaque a dù être ajournée par suite de l'abondance poussés par la femme Goasguen, fit lâcher 24, rue du Parc, Quimper Guiffaut, a été condamné à six mois de pri- dirigée contre les marins par André Doris. des matières..Nous l'insérons aujourd'hui à prise au forcené et recueillit la mèro et les son avec sursis, pour insoumission, par lo Pourquoi n'avez-vous rien fait et rien dit à titre documentaire: Verres garantis absolument purs rappelle aux Aelieleur* qu'il vend enfants chez lui. Rendu furieux, Goasguen cc moment ? Pourquoi ètes-vous. restés conseil de guerro du Mans. à ('.redit p a y a b l e p a r A - C o m p t e s fit cctto menace à Kermarrec : « Tu te reMonsieur lo Rédacteur en Chef, E X É C U T I O N S O I G N É E muets, vous Cri du Peuple et vous comité pentiras de cela I » t o u s tes m o i s . En forcené. — Samedi, lo nommé Jeanadministratif de la section socialiste? Voila J'ai recours à votro obligeance pour vous Quelques instants après, il mettait le feu de* ei'doïaiiitEiccN Marie Hémon, 27 ans, infirmier, demourant comment vous vous intéressez au sort des prier de vouloir bien insérer cc qui suit : à uno meule do paille appartenant à son rue de Locronan, s'était armé d'un couteau ouvriers et marins concarnois ! d e * iiieilietn3'<>> octaliMfeN Le public est, de nature, très impatient. voisin Kermarrec. L'incendie se communiet menaçait d'en frapper sa femme. Causerie agricole Vous plaisantez lorsque vous dites quo 1e Aussi les questions pleuvent-elles sur les qua à une meule de foin, puis à un tas do Des personnes du quartier, qui'- voulait THERmomÈTRES intervenir, furent également menacées par Citoyen ne peut pas avoir d'amis parmi les édiles de notre commune au sujet du pont fagots ; le préjudice causé est d'environ J U m E L L E S , lui, et la police prévenue, eut toutes les ouvriers sans travail et vous ajoutez « un de Kcrvian que l'on avait promis aux adnii- 1.000 francs. ventre vide et intelligent est nécessairement nist rés pour le mois d'août dernier. Plusieurs L'accusé reconnaît le crime relevé à sa T R E S peines du monde à le conduire au poste. Procès-verbal a été dressé contre Hémon. socialiste ». Ali non, vous nous en servez ne parlent, de rien moins que do réclamer charge et en renouvelle l'aveu en pleurant I.a vache laitière est une machine vivante de belles ; nous avions entendu parler de la auv trésoriers de la souscription faito à cet à l'audience. Mouvement de la population.— Pendant reconnaissance du ventre mais jamais do elïot, leurs cotisations qu'ils ont versées qui transforme los fourrages et les aliments M. lo substitut Brunier soutient l'accusal'année 1911, i l a été enregistré à l'état son intelligence I qu'on lui donne en lait et cn viande. Si depuis plus d'un an. Et cependant, à la tion. M 0 Alizon assiste Goasguen à la barre. civil de Quimper: 301 naissances,523décès, 16, rue Kéréon, QUIMPER nous voulons retirer de cette machine le séance du Conseil municipal du 20 novembre A 3 li. 1/2, le jury rend 1111 verdict afflrLire dans le prochain numéro : maximum de produits, i l faut après avoir 118 mariages et 0 divorces. En 1910, lo dernier, M. le Maire soumettait à ses con- matif avec admission des circonstances attéfait 1111 choix judicieux, lui donner de bons nombre des naissances s'était élevé à 30j La municipalité socialiste et les droits seillers le plan de co pont en leur promet- nuantes. E11 conséquence, l'accusé Goassoins et l'alimenter parfaitement. celui des décès ù 470, celui des mariages à d'octroi, la question du pain. tant catégoriquement pour, le lendemain le guen est condamné à deux ans de prison. Au point de vue du choix, nous insisterons 131, et celui des divorces à 6. En 1911, i l y devis relatif à ce projet. l'iozévu't Audience du P janvier. assez longuement sur les caractères qu'il a donc eu \ naissances et 13 mariages de QUIMPER Nous croyons savoir qu'à l'heure actuelle faudra rechercher. moins quo l'année précédente, et 47 décès A v o 0* t o s & k r i 3. — On se rappelle Promenade scolaire. Exemple ri suivre. celte pièce ne se trouve pas encore à la B'urdCMNiiN m o d e . 2o». S?» IV. En cc qui concerne la conformation généde plus. dans quelles conditions eut lieu à Quimper, — I.e Vendredi 5 janvier une vingtaine d'é- mairie. Il est vrai que le passage de Qtiélernrale, les bonnes vaches laitières ont assez Concert. — La Lyre Quimpèroise don lèves de l'école publique ont été conduits au Kervian à Roscanvel, est vraiment péril- l'arrestation d'une sage-femme, la femme rarement des formes qui plaisent à l'œil ; Benoit, âgée de 42 ans, inculpée d'avortonera un concert, sous les Balles, dimanche village de I.unmtirziii pour suivre les diver- leux. ses opérations d'une plantation de pomprochain 14 janvier do 2 heures 1/2 Espérons que M. le Mairo saura calmer ment, sur la personne d'une veuve Le Goff P o u r l o u s v o s B m p r i m é s fort souvent c'est le contraire. Générale mont maigres, les aliments sermiers. Au bout de trois heures, ces enfants les incertitudes de ses administrés ainsi qui, obligée de so faire soigner à l'hospice 3 heures 1/2. adressez-vous à vant surtout eh°z elles à la production du Programme : étaient bien au courant de tous les détails que celles de nombreux souscripteurs cro à la suite des mnnwuvros pratiquées sur lait, elles sont ussez souvent mal conford'une plantation rationnellement fuite. M. /,(muais qui supputent depuis longtemps les elle par la matrone, avaitdù expliquer l'ori- S l m p r i m e r i e d u Le Cosaque (allégro). . Z. Bojtis. mées, les éleveurs n'envisageant la plupart gine de son état. Kei né, directeur d'école, accompagnait les chances do réalisation de cc travail. La Blanche Alger (oudu temps que les qualités laitières, sans Cette; affaire est verue devant la Cour élèves et M. Le Bail, maire, était présent. verture) L Henry. Veuillez agréer, Monsieur le Rédacteur, tenir compte des formes. .d'assises où la veuve Le Golf comparait On a profité do la circonstance pour don- etc. Folle Nuit (valse) redeLa vache laitière est plutôt mince de comme complice à côté de la sage-femme. ner aux écoliers des conseils pratiques, et mandée Flnminio. Un passant. devant, avec le ventre gros et les hanches M. lo Procureur Mazeaud est assis au notamment pour leur apprendre ii prélever ul Clémence-1saure(font.) Michel Blégor, saillantes ; ainsi faite, elle est plus disgrasiège du Ministère public. Les accusées un échantillon de terrain pour analyse lh Amortissables à long terme -•1 ce soir (mazurka). . . Félix Minet. 1 cieuse que belle. sont assistées pnr M '" Lo Bail et de Cliabre. pour leur enseigner quelques notions de Tout propriétaire d'immeubles peut, «n D o u u r n c n e z Autant que possible, la tète doit être line contractant un emprunt hypothécaire au Les débats ont lieu à huis clos. Reconnue droit ruial usuel pratique sur les fosses et A la Société Académique. — Les confé- coupable avec circonstances atténuantes, la et intelligente, la bouche large, les lèvres la largeur des douves et sur les caractères Noyét'. — La potito Louise Moreau, une épaisses, l'encolure grêle, les cornes noires juridiques des chemins vicinaux ordinaires, rences de la Société académique commen- femme Benoit est condamnée à trois ans de ta procurer des fonds pour commerce, Indusenfant de 4 ans 1/2, a été trouvée noyée ou blanches, selon la race, mais toujours trie, eiploitation agricole, acquisition d'Imdes chemins ruraux classés et non classés ceront le 15 janvier prochain et auront lieu prison. La veuve Le Golf est acquittée. meublei, remboursement d'hypothéqués antédans le ruisseau qui alimente le moulin de et des chemins d'exploitation. comme d'ordinaire lo lundi, à 8 h. 30 du lisses et effilées. Les bonnes laitières ont rieure», constitution de dot, etc. Trennebrit, en Pouldergat, exploité par ses Audience du 10 janvier. soir, à la sallo de la Bourse. rarement de grosses cornes. L'n dos droit I.o capital m'0it Jantmii exiaibla. I l l ' a m o r t i t d a m u n d é l a i d o tO t. T3 u n i , parents. La mort est accidentelle. Une réponse. — Tout est bon aux inforest un très bon caractère, suitout s'il préVoici lo programme de la première série A t f i ' t t i ï ' e «Se u i t i e i i r M . — Pierre mctii IVmpi'vnlsur peut, à son gré, mateurs du Progrès pour jeter le discrédit des conférences annoncées : sente une ou deux échancrures vers Son r»tnb»urtrr toul «h pmrUm a- prêt, Maréchal, 25 ans, cultivateur à Si-Jean Une distinction méritée. — Nous appre •M profitant da l'mmortiummtnl déjà milieu, à la jonction des vertèbres lom15 janvior ! les Rois mages dans l ' A i t Trolimon t est accusé d'avoir, le 12 octobre nous avec plaisir quo le maltre-fnêcanicien sur nos municipalités républicaines! Le baires et des vertèbres dorsales. On préroua T O U S amsiuoNKXiNTi t'iDKissia as Jules Lesteven a été l'objet d'une proposi- maire est-il, au surplus, député, c'est alors (avec projections lumineuses), par M. Mas- dernier, commis une tentative de viol sur tend que la vache ost d'autant plus féconde une demoiselle D..., âgée de 10 ans. tion extraordinaire de médaille militaire en la grosso artillerie qui entre cn scèno, pour seron, avocat, licencié ès-lettres. «(OU FUICIEI <1 FRANCE, 11, NI Un Cajutimi. hrH cn lait que ces échancrures sont plus pro22 janvier ; I.es sectes religieuses en raison de l'accident dont i l a été victime à la plus grande joie des lecteurs dévots. Comme dans la précédente affaire, M. Kl à M. BKRNARD, 21, rue d'Aiguilfondes (un bon travers de doigt). Ces troua Ces gens-là, par bonheur, Sont piètres Russie^ par M. Cadiou, administrateur Mnzcou, procureur de la République, reprébord du Wuldeck-Rousseuu. lon, à Brest, directeur de la succursale sont désignés sous le nom de « portes du sente le Ministère public. M 0 Le Bail lils Nos sincères compliments au vaillant artilleurs ot se servent de la gûll'e plus faci- principal de l'Inscription maritime. du Crédit Foncier de France, pour le lait d'en haut ». 29 janvier : L'Héritage de Molière (la Co- est au banc do la défense, pllicior marinier et à son honorable famille. lement que de l'écouvilloti, département du Finistère. Affaire délicate. — L'ne enquête est ouverte cn ce montant contre un individu qui so sciait livré à des actes contraires aux bonnes mouirs sur la personne d'une fillette do S ans. t "est à la suite de la plainte déposée par le père de cette enfant quo des recherches ont commencé. Corsets pour déviations ou saillie des Omoplates P.-S — Surtout suives &UIMP EU et souvent la croisance de vos Enfants, 20 0 / 0 sont atteints. MORLAIX . les Secrétaires de Mairies M a g a s i n de T a i l l e u r m uni COUR D'ASSISES du Finistère. Le Ministère Caillaux démissionnaire. L'Bloquence des Faits CHATEAULIN IMITES & rmCS-KEZ le \\m mm Du choix des Vaches laitières G. PEPIN, Opticien AU HON MARCHE Citoijen CREDIT FONCIER DE m m LE CITOYEN I.es veines du ventre devront être très protégés contre les accidents au mémo titre E t u d e dc M° P i e r r e JACQ, n o t a i r e 1 me Tribunal de Commerce de Quimper grosses ct très saillantes au point où elles que ceux de l'industrie. à Quimper. pénètrent dans l'abdomen ; elles devront ('.••édit a g r i c o l e i n d i v i d u e l présenter une large ouverture (portes du Les c r é a n c i e r s de la f a i l l i t e du Vous avez beuu chercher, ce sora difficile Chirui'giens-Deiilhles à long ternie lait d'en bas). La queue descendra au-desD'à voir des Brodequinsne craignant pas l'usure s i e u r Le Besque, épicier à Q u i m p e r , sous des jarrets ; elle sera moins grosse à de l ' U n i v e r s i t é de P ^ r i s Diplômés Le Gouvernement vient de déposer un A meilleur marché, au travers de lu villo sont i n v i t é s à se r e n d r e au T r i b u la naissance que celle des bonnes bôtes de projet de loi dont l'article unique ost ainsi Comme où flamboie l'enseigne : î , rue Kérécui» Q15IMPER ELI<: i s a o m ' B B i U H « a ES'.BS. nal cle Commerce clo Q u i m p e r , le boucherie. [ I I A U . H A LA CHAUSSURE En facc la Cathédrale. conçu : à 2 heures en l ' é t u d e , C'est la seule maison dans l'arrondissement 19 j a n v i e r 1912, à 9 h. 1/2, p o u r l ' n o peau souple, moelleuse, mobile, peu Les avances quo lo Gouvernement est Où l'on trouve le choix, lo grand assortiment. Maladies de l a bouche et des dents épaisse, est un très bon indice. d é l i b é r e r s u r un c o n c o r d a i . autorisé à faire aux caisses régionales do Un vrai connaisseur. Ce n'est pas sur lo pis qu'il faut la ti\ter, Crédit agricole, en vertu de la loi du 19 mars Prothèse — Redressements à Kerfeunteun, r u e de la M è r e - d e Touslc6 jeudis, occasion et solde. mais bien sur les côtes. 1910 instituant le crédit individuel à long Consultations tous le jours V é r i f i c a t i o n des créances : Dieu, 28. Cour avec maison à f o u r , Les mamelles doivent être volumineuses teimc, pourront être prélevées sur l'avance de 8 h. du matin à 6 h. du soir. 1° L i q u i d a t i o n j u d i c i a i r e du sieur et saines ; les trayons, au nombro de qua- spéciale de 10 millions versée par la banque & L * HflLIE ft Lft CHAUSSURE bûchers et p u i t s , p e t i t j a r d i n , PRIX MODÉRÉS 1, Place Terrc-au-Duc, Quimper N e r r i e c , boulanger à Concarneau, tre, seront, autant quo possible, égaux, de France. Ces prélèvements ne pourront l l f l t t l ' ] A l ' H I X : l ' j . O O O ft*. longs, gros, disposés en carré. La peau du excéder la somme 12 millions. le 19 j a n v i e r à 9 h. 1/2. pis devrait être souple comme celle d'un 2° L i q u i d a t i o n j u d i c i a i r e du sieur jjl rais acacia très secs, tougant, peu ou pas poilue et, lorsque la vache L e T a l l e c , b o u l a n g e r à Concarneau, l l l l f l t l l i tes dimensions. a été traite, lo pis doit ètro mou, tlasque et LES M A R C H É S Dans petite villo de l'arrondissement de Quimper adressez-vous à le 20 j a n v i e r à 10 h. fortement ridé. S'adresser à M. LE RESTE, PoulBon Commerce de Tissus QUIMPER. — Marché du (i janvier. LE BIIIAN, l ' n pis graisseux et charnu est un maudreuzic. vais pis. U reste presque aussi volumineux Farine, première qualité, les 100 kilos, 81 Confections sur mesure p1' hommes, Greffier. à 31.»»; après la traite qu'avant; c'est pour cela que à !15 ; farine, deuxième qualité, dames et enfants. . les marchands tirent la peau par derrière, froment, 22à23.»»; seigle, 20à 20.50; sarraA f f a i r e s : 10.000 f r a n c s p a r a n . alin do prouver aux naïfs qu'il n'est pas sin. 20 26.50 ; avoine, 19.50 à 20.»»; orge, Vente rédame -- prix très réduits I>ltl\ \ BHISIIIKI: charnu. Des trayons supplémentaires cons- 18.50 à l9;son,13à U.»»; pommes de terro. Petites Annonces Gratuites Ecrire Agence commerciale, 6, rue tituent un très bon indice do lactation. C'est 7.50 à S; loin, les 500 kilos, 50à 55; paille. 28 Beau c h o i x cle P o m m i e r s n o n Vieux dira-t-on, dit Raton à 30 ; bœuf, le kilo sur pied, 0.70 à 0.75 ; vapeut-être l'un des plus sûrs, en même temps Il ajoute ce vieux dira-t-on greffés, cle 0 f r . 75 h 1 f r . 25. Choix de la Mairie, Ii rest. JEUNE HOMME libéré du service miche, 0.60 à 0.65; veau, 0.75 à 0.S0; mouton, (lue ce refrain n'est pas ordinaire quo le plus visible. considérable de Châtaigniers, F r ê Jitaire, demande place de 2e clerc ou Et l'autre dit que ce* fut extraordinaire Il existe aussi une méthode que nous ne 0.80 à 0.85; porc, l.»»à I.IO; beurre, le kilo nes, H ê t r e s et Accacias. autre emploi. — S'adresser au bureau pouvons passer sous silence, car on lui a on gros, 3.20 à 3.50, et en détail, 3.10 à 3.50; * * œufs, la douzaine, 1.50 à 1.55 ; poulets, la du journal. S'adresser à M . Pennanech, à Eh bien " AU MÉNESTREL " reconnu une réelle valeur. IS, place Saint-Corentin, il prouvera Cetto méthode, connue sous le nom de couple, 3.50 à 1.50; cidre, la barrique, 30 à K e r v a l g u e n , e n Penhars, près EMISSION SE 2.005.000 OBLIGATIONS COMMUNALES JEUNES CULTIVATEURS demanQuand l'on voudra que le Ménestrel V. méthode Guénoti, du nom de son inven- 35 l'r. ' I f 2 5 0 f r . 3 % n v c . I.OTS Quimper. dent place dc garçons d'écurie ou autres L'n jour su musique les mœurs adoucira n i p p o r h i î i t 7 lr. 5 0 d ' i n l é r i H p n r un. teur, consiste à observer avec soin la diC H A T E A U L I N - M a r c h é du 20 décemhro # emplois. S'adresser au bureau du Citogen. s- # P R I X D EMISSION : 2 4 3 fr. 5 0 rection du poil qui recouvre la région péri- — Froment,prix moyen, les lOOkilogs, 24.75; P a y a b l e s : 1 B t r en s o n s c i W u n l . — 1 5 (r. ù l n r é p a r t i t i o n La dernière création SUPERBE PHONOnéenne et le pis. Lo poil se dirige habituel- seigle, 19.50; orge, 20.50; sarrasin, 22.25; JEUNE HOMME, 19 ans, bonne instruc" LE CITOYEN " et lu s u r p l u s ou d i x v o r s o i n o i i l s . GRAPHE sans pavillon, qui joue tous dislement de haut en bas sur le corps des avoine, 20.75 ; pommes de terre, 7.25; loin, tion, demande place de commis. iS Tirntjcn m e n s u e l s d o l o t s p a r a m i O o est composé par ques de toutes marques au prix réclame de animaux. Celui qui recouvre le pis et le péri- les 500 kilos, 50 à 55; paille, 35 à 10; beurre, p o u r 2 . 0 S 4 . 0 0 0 fr. d e lots S'adresser au bureau du journal. .">.") f r a n c s . des ouvriers syndiqués (tout 1 S <!,• J O O . O O O fr. née, au contraire, va de bas en haut et le kilo, 2.90 à 2.95 ; œufs, la douzaine, 1.30 à d u r a n i l u s 20 p r o i n l O r c s a n n é e s . prend alors lo nom d ' « écusson ». On a 1.10; cidre, la barrique, 30 à 35 fr. T o u r lo s u r p l u s , v o i r lo prospectus o u l ' u f f i c h o . reconnu quo plus 1'« écusson » est grand, : P. GUÉGUEN i ( M O R L A I X . — Marché du 8 janvier. — L'Administrateur-Gérant it meilleure ost la vache. C'est au point qu'on Farino, première qualité, les 100 kilos, Souscription publique le 20 JANVIER 1912 Il l'A lus : A U e . l r . D i r F O N C I E R D E F R A N C E a observé que lorsqu'un écusson est plus 31.»» à 31.50; farine, deuxième qualité, 32.»» «•t .ion. le. principal**» Société» do crédit. large d'un côté que do l'autre, les trayons à 32.50 ; froment; 21 à 21.50 ; seigle, 18.»» à D-.NS I.KS l elifz M. 1M Trésoriers-Payours Généraux ; P l a c e S a i n t - C o r e n t i n Se 1 , r u e K é r é o n . situés du côté le plus largo donnent plus de »».»»; sarrasin, 21.»» à 22.»» ; avoine, 18.»» Dé|arlunenls ( clitz M. 1rs Receveurs Part culiers des Finances OU D A N S l . K H A O K N . C K S KT SU C i O U S M . K S Ol i S S' . CII' . TI S. lait que ceux du coté lo plus étroit. Pour tous vos Imprimés i\ 18.50; orge, 18.»» à »».»» ; son, 17.50 à Un lient dit .1 prlttnt souscrira p.ir corrtsfAndânco. Les qualités il rechercher dans une va- 18.»»; pommes de terre, 7.50 à ».»»; foin, a d r e s s e z - v o u s à l ' l u n p r i n i e r i c d u Toutefois. souscriptions île <•• t l o m i t u r e ne «ont admises q«e u n i r clin] nltliirtUInn* et au-dessus. che laitière varient encore suivant le pro- les 500 kilos, 50.»» à 60.»»; paille, 35.»» à Noticepubliôcaubulletiaannexe Ju Journal O.'fle/e/Ju i'j Ifemi. 19! I. duit spécial qu'on désire en retirer. Telle 10.»»; bœuf, le kilo sur pied, 0.80 à 0.90; Citoyen, 2 1 . r u e d u S a l l é , à t t u l n i p e r vache donne du lait en grande abondance vacho, 0.75 à 0.80; veau, t.»» à 1.10; moumais i l est léger et séreux ; telle autre ton, 1.»»; porc, 1.20 à 1.30 ; beurre, le kilo "Ville d'Audierne donne une faible quantité, mais il est très en gros,2.75à ».»»toutesles qualités, et en déLaines Filées crémeux et d'une belle consistance. tail, 3.»» à 3.50 ; œul's, la douzaine, 1.50 à L'examen extérieur de la bête peut ren- 1.75; cidre la barrique, 35 à 40; asperges, 24, r u e du Parc, Q u i m p e r PRIX M O D É R É S •—~ seigner d'une façon très suffisante sur la la botte, 0.40 à 0.60 ; salades la douzaine de r a p p e l l e a u x l e l i e t e u r s <|u'il v e n d qualité du lait fourni. C'est ainsi que la têtes, 0.40 à 0.50 ; artichauts, la douzaine des F o u r n i t u r e s S c o l a i r e s à C r é d i t p a y a b l e p a r A-t'.omiptes bonne vacho beurrière a l'extrémité <lo la 1.»» à t .25. Le dimanche 28 janvier 1012, àt o u s l e s m o i s . queue jaune, ainsi que le pis, l'intérieur DOUARNENEZ. — Marché du lundi 8 des oreilles ct le contour des yeux. l)o janvier — Farine, première qualité, les 2 heures de l ' a p r è s - m i d i en la même, les bonnes vaches beurrières ont 100 kilos, 34.50 ; farino, deuxième qualité, M a i r i e d ' A u d i e r n e . L e c a h i e r des l i T O o H 1J H e n a u l t , l'intérieur des oreilles et le tour du bout de 32.50; froment, 21.»» à 24.50; seigle, 18.50; charges est e n t r e les mains du la queue recouverts 'de matières sébacées sarrasin, 22.»» à 23.»»; avoine, 18.50 à 18.75 ; U I U 4 places, fl.SOOfr. de couleurs safran. Plus la couleur est pro- pommes de torre,les 100k.,9.50; l'oin,les500 S e c r é t a i r e de M a i r i e , à la disposi- Bonne occasion. noncée, plus le lait fourni contient de ma- kilos, 55 à »» ; paille, 40.»» à 45 ; beurre, 1e t i o n des soumissionnaires. S'adresser au b u r e a u du j o u r n a l . tières grasses. kilo, 3.10; œufs, la douzaine, 1.50 à 1.60; Le Maire, iriïil>Wf — Il resto enlin à connaître l'âge, point très poulets, la couple, 3.50à 4.»» ; cidre, la barL E B A R S . importait ct souvent assez diflieilo à véri- rique, 30 francs. pelisse fourrée, palefofs poulain, m a r r o n noir ef naturel, fier, h cause des ruses qui sont employées Hodèlc de ttoumfcsiun. CONCARNEAU. — Marché du 8 janLoups de Russie, de Siam, Çhèvres de Chine, Madagascar ef Suisse. journellement. Amortissables à long terme. vier. — Farine 1'° qualité, les 100 kilos, Jusqu'à cinq ans, l'examen des dents Je soussigné (nom, prénoms, p r o Palefofs chevrettes grises pour Fiiieffes ef Qarçonnets 3 i à 35 ; farine, 2" qualité, 33 à 31 ; froment, permet de se rendre compte de l'âge, mais Tout propriétaire pout on contractant 21 à »» ; seigle, 19 à 20 ; sarrasin, 27 à 28 ; fession) d e m e u r a n t à. . . r u e . . ., passé ce temps, les indications sont des * avoine, 19 à »» ; orge, 18 à 18.50; son, 13.»» après a v o i r p r i s connaissance clu un emprunt au plus incertaines. à 14.50 ; pommes de terre, 9 à 10 fr., les 100 cahier cles charges et cle la nomenOn peut cependant contrôler la dentition kilos; foin, les 500 kilos, 55 à »» ; paille, 35 c l a t u r e y annexée dressé pour par les cornes d'une façon très simple. A à 40 ; bœuf, le kilo sur pied, 0.65 à 0.70; l ' a d j u d i c a t i o n des f o u r n i t u r e s clas- se procurer des fonds pour commerce, partir de trois ans. il se l'oimo à la base des vache, 0.60 à 0.65; veau, 0.95 à » ; mouton, siques en u n l o t , pendant une pé- industrie, exploitation agricole, acquisicornes un sillon circulaire assez fortement o u S p o r t F o r m e V i l l e 0.90 à 0.95 ; porc, 1.20à 1.30 ; beurre, le kilo t i o d e cle q u a t r e ans. c o m p r i s e tion d'immeubles, remboursement d'hyaccentué ; à quatre ans, i l en parait un en gros, » à 2.90 ; en détail, 3 à 3.10 ; œufs, e n t r e le mois de janvier 1912 et le pothèques antérieures, constitution de second ; à cinq ans, un troisième, et ainsi POUR MESSIEURS ET G A R Ç O N N E T S la douzaine, 1.50 ; poulets, 1a couple, 3 à dc suito. 31 décembre 101Ô, déclare nie r e n - dot, etc. •i.»» ; lièvres, la pièce, 4.»» à 5 ; perdrix, Il n'y a donc qu'à compter le nombre des Le capital n'est jamais exigible. I l 1.50 à » ; cidre, la barrique, 28 à 30; lapins d r e a d j u d i c a t a i r e de c e t t e f o u r n i & 9 îS.ue K é r é o n , & — C & Î J I M I ^ ï I I * . cercles, en commençant par le plus près do de garenne, 1.25 à 1.50; oignons, le kilo au t u r e a u x c o n d i t i o n s d u d i t c a h i e r s'amortit dans un délai dc 10 à 75 ans, lapointedes cornes; on aura l'âge de la des charges moyennant u n rabais mais l'emprunteur peut, à son gré, remdétail, 0.45 ; fagots, le cent, 16 fr. ; au détail, Vache en ajoutant deux à co nombre. de (en toutes l e t t r e s et en c e n t i m e s bourser tout ou partie du prêt, en pro0.20 1e fagot. Par exemple, si les cornes portent cinq Q U I M P E R L É — Marché du vendredi 5 sans f r a c t i o n de centime) p a r cent fitant de l'amortissement déjà effectué. cercles, la vache aura sept ans, trois pour janvier — Farine, première qualité, les francs s u r l ' e n s e m b l e de la f o u r - 6 milliards dc prêts réalisés actuellele premier et un pour chacun des autres. ment. Ces signes sont peu surs, lorsque les va- 100 kilos, 35.)»» à »».»» ; farine, deuxième n i t u r e . Près CONCARNEAU ches travaillent au joug, car l'usure de la qualité, 33.»»; froment, 24.75 à))».»» ; seigle, A A u d i e r n e , le 1912. LE CRÉDIT FONCIER DE FRANCE Ce Château, donné au D é p a r t e m e n t du F i n i s t è r e p a r l a princesse N a 21.»» ; sarrasin, 27.»» à 28 ; avoine, 19.»» à corne fait disparaître les sillons. consent aussi des prêts aux départe( Signature ) 19.50; orge, 1S.»»; son, 17. » ; pommes de r i s h k i n e , est situé au m i l i e u d ' u n P a r c magnifique, à u n k i l o m è t r e de LIi VÉTÉRINAIRE. ments, communes, chambres de comterre, 9.»» à 10.»» ; foin, les 500 kilos, 70.»» Concarneau. C'est la r e c o n s t i t u t i o n f o r t intéressante d ' u n M a n o i r d u à 75.»» ; veau, 1.»» à 1.10; mouton, 0.95; une bonne fac- merce, hospices, bureaux de bienfai5 sance, et autres établissements publics porc, 1.30 à 1.35 ; beurre, lo kilo en gros, X V siècle. L e M u s é e r e n f e r m e u n e superbe c o l l e c t i o n de tapisseries, t r i c e p o u r la 2.60, et en détail, 3.»» à ».»»; œufs, la doupour toute durée à des conditions très faïences, o b j e t s d ' a r t , meubles anciens, coiffes et costumes b r e t o n s , chaussure. I n u t i l e cle se p r é s e n t e r zaine, 1.50; poulets, la couple, 3.»» à 7.»»; avantageuses et sans aucune commissi on ne connaît pas déjà le C o m p a r c h e m i n s , sceaux et a u t o g r a p h e s d o n t q u e l q u e s - u n s r e m o n t e n t a u cidre, la barrique, 20 franc». sion. 4 milliards de prêts réalisés. Peur le* travailleur* emploies merce. X I I e siècle. I l possède en o u t r e u n e précieuse c o l l e c t i o n de p e i n t u r e s POUR TOUS RENSEIGNEMENTS S'ADRESSER : aux iiiarliiiieN agricoles. S'adresser au bureau du journal. Entendu à Quimper! M ' & M ALLIER Adjudication Volontaire D'UNE M A I S O N Pour tous vos Imprimés CÉDER l'Imprimerie <lu Citoyen Liquidation de Pépinières DEMANDES D'EMPLOIS La Musique adoucit les Mœurs CREDIT m m DE FRANCE AU ROI G R A D LO N MM. les Secrétaires de Mairies MEUVE ON - G A RM ADJUDICATION LE m MARCHE "VIlsTS & EU S P I R I T U E U X A SOLDE DES VETEMENTS DE FOURRURES PRETS sur IMMDBS CRÉDIT FONCIER de FRANCE SERONT SOLDÉS 20 q/0 Âu-Dessous du PRIX de GROS VOIR NOS ASSORTIMENTS EN PARDESSUS Château-Musée de KEBIOLET ~ Questions Agricoles Le Gouvernement a déposé un projet do loi déterminant les conditions de sécurité que doivent remplir les moteurs inanimés employés dans les exploitations agricoles ainsi quo les machines mues par un moteur. U veut que les ouvriers agricoles soient FEUILLETON DU CITOYEN du 13 Janvier 1912. LE P'TIT MITRON par Hrlenri D E M E S S E Oh ! je ne mc suis pas embêté, au régiment... Pardi, co n'est pas toujours drôle — au commencement, surtout !... Mais quoi?... on y est commo en famille. I l y a bien quelques mufles parmi les camarades, mais la plupart sont de bons enfants... Nos chefs — de braves gons — font ce qu'ils peuvent pour nous rendre la vie douce... Tout do même oui, je retournerai à Paris avec plaisir — rapport à maman... Pauvre maman !.., Veuve, jeune encore, jolie ! *-- oui, oui ! jolie ! — elle n'a pas voulu se remarier,., à cause de moi... Digne femme I.., Ello en a abattu dc la besogne I... Avec un munie encore en bas âge, faire marcher uno maison... Quo dc peines !... Et puis, elle est seule, là-bas, depuis un an... Elle a trouvé le temps long... C'est fini... Jo vais revenir... Tout ira... Nous serons deux... On reverra le p'tit mitron à son pétrin, la mère à son comptoir... Et puis, je mo marierai, j'aurai une femmo gentille, dos gosses. Je ne demande rien dc plus !... Cluutle toucha le bras du sorgent-ma- j° r - . . , — Y a du bon, dans ce qu'il dit !... fit-il... en hochant la téte,.. AU bon. mmm Pour vos LETTRES de MftRIftGE QUIMPEFt CompleU vestons mode 9 5 , 2 9 fis ct au-dessus adressez-vous à l'Imprimerie Bretonne du Citoyen Claude, dc nouveau, toucha le bras — Sans doute... sans doute !.., réplidu scrgcut-màjor. qua Fernand... — Oui, oui, un brave enfant !.., ajouta — Tout ça... entendez-vous, monsieur Rose... Fernand Ducroc "?... ça remue un tas dc Clara s'était redressée.,, bonnes choses qui sont en nous, tout dç I l semblait qu'ello était mieux vail- môme.., Ma belle-sœur a raison : c'est lante... bon, la famille !.,, — Ça m'a fait du bien do l'entendre.,, — D'accord !... d'accord !.,. répondit ditcllc... Fernand... — Ma maman chérie !... 11 pivota encore sur ses talons... Fernand so dandina... — Mais... à présent quo nous sommes Il nous joue des scènes do famille : reposés... si nous allions faire un tour il nous émeut !... déclara-t-il,gouailleur. jusqu'au Bec-llcllouin ?.,. proposa-t-il. — Clara fixa sur lui un regard qui On a besoin do marcher un pou... Et luisait. puis, on fora uno partio dc billard, là— I l y a do quoi s'émouvoir, mon- bas... Vonez avec nous, monsieur sieur... riposta-t-elle do sa voix au tim- Fleury ?.,. bre vibrant. C'est vrai qu'on a trimé !... — Volontiers !.,. Jo n'avais pas vingt ans quand j ' a i — Et les dames?... demanda Léon,., quitté 1e pays pour aller à Paris, essayer On les laissera seules, alors ?... de gagner ma vie,.. Mes parents, mé—• 11 faut que je m'occupe du dîner. tayers, ne nous avaient rien laissé... dit Rosci.. Sans compter lo reste... Nous nous aimions bien, mon aînée, Rose, el moi... Elle m'a aidée, quoique Allez au village... Amusez-vous ! — Pendant que tu t'esquinteras I... pas riche, dans los premiers temps.,. Et voilà : les hommes lichent, l'ont la Oh ! jo m'en souviens, va !... Je ne gagnais guère commo secondo do la l ' é t é . p o u r quant aux femmes : « Traporteuse de pain qui m'avait prise avec vaillez I... Esclaves I... » Chez moi, elle. Les cent sous que ma sœur m'en- quand j'aurai une femme, elle rigolera voyait, dc temps en temps, m'ont été quand jo rigolerai... ou bien personne souvent utiles... Jo mo mariai... Mon 110 rigolera : uno idée à moi !... — Y a du bon dans co qu'il dit I... Y mari, qui n'était que mitron, devint boulanger à son compto... Tout mar- a du bon !... répéta Claudoi.. Mais, chait bien,.. Mon homme mourut,,, avant do partir, i l faut que jo garnisse très jeune !... J'avais lo petit.,. Quand i l lo râtelier des bétes : elles no s'dcCupent faut, on se grouille.•. On va.., Ne sait pas do la Féte Nationale ; il faut qu'elles commo !... Et nous voilà !.., En fumillo !.. mangent... Viens me donner uu coup do main, Léon ?.,. Oui, c'est bon I... — Avec plaisir, mon oncle ; les bêtes, — U y avait si longtemps qu'on no Ça mo connaît !.,< s'était vus,., dit Roso. A M. BERNARD, à Brest, 24, rue clu g r a n d paysagiste Camille B e r n i c r . Le prix des entrées est de 50 centimes, la semaine de 9 h. matin à 5 II. d'Aiguillon, directeur cle la succursale du Crédit Foncier pour le département soir, sauf le lundi matin, et de 15 c e n t i m e s le dimanche après-midi. du Finistère. Envoi d'une notice sur demande. lisez- et faites (ire le « Citoyen ». R E N S E I G N E M E N T S G R A T U I T S Républicains, Claude, à la porte, regarda l'horizon avec inquiétude... — Le maire avait raison,,, dit-il... I l y a un gros nuago, là-bas, qui s'amène vers nous... Ça trinquera, tout à l'heure, là-haut !... Et mes gerbes qui sont dehors !... Ah ! la sacrée fête, la sacrée fête !... 11 s'éloigna avoc Léon... III — J'irai avec vous au village... fit Clara. Tu y viendras aussi, Claire ?... Tu peux to passer d'elle, Roso ?... — Pardi !... Oui, oui, qu'elle aille avec vous... Jo me tirerai d'affaire toute seule. Je ne renàclo pas sur la besogne... — Je serai aise do prendre l'air reprit Clara. I l est cinq heures et demie, la chaleur baisse... On marchera mieux... Jo vais chorchcr un mantclct dans ma chambre,.. Jo vous retrouverai ici.,, Ello sortit. — Il n'est que temps quo je mette eu train ma fricassée ct ma gibelotte, dit Rose. Vous aile/ vOlls donner de l'appétit, il faut que jo vous fricote de quoi lo satisfaire. Excusez, monsieur Ducroc !... — Faites, faites donc, madame Fleury... No vous gênoz pas pour moi... Du reslo Mlle Claire mo tiendra compagnie. Roso rotourna à la cuisine... Claire, alors, débarrassa la table. Fernand Ducroc alluma Une cigurotto. — On entend comme uno musique, au loin.., reprit-il.., — Lo bal... Ils dansent déjà, là-bas,u -<- Nous danserons.., Si vous voulez... — Jo veux bien... — Ça vous éilioustillc, hein ? Quimper. — Imprimerie Bretonne du Citoyen, Certifié par le Gérant soussigné» Quimper, le — C'est si amusant de danser !... — Une distraction pour vous, que cette fête ? — Mais... demain,., la vie monotone recommencera... — Vous vous ennuyez ? -— Un pou !... — Je comprends ça L . On crève d'embêtement, à la campagne. Est-ce qu'on vit, dans un pareil trou ? 11 prit la jeune fille par le bras. — Bien la peine d'avoir la peau si blanche pour la tanner à travers champs !... Toutes les femmes, ici, sont cassées à trente-cinq ans... Et qu'est-ce qui vous attend?... Un mari « cul-terreux », de qui vous serez la servante... Dommago !... Si vous vouliez... — Quoi ? — Quand je serai libéré du servico, on se marierait.,. — So marier... Est-ce quo vous me trouvez trop vieux ? — J'aurais mauvaise ijr'Acc. Je coifferai bientôt sainte Catherine. •— Vous seriez à Paris. — C'est trop beau !... — Ça vous plairait !... — Je serais difficile !... — Aldt's... — C'est irréalisable... — Pourquoi ?... — Jo suis pauvre !... — J'aurai assez pour deux... Et puis../ quand on aime... — Vous ne m'aimez pas !... — Jo vous aime depuis le premier jour que jo vous ai vue... — Combien de l'ois avez-vous répété cela à d'autres ?... — Jamais comme je le dis à vous... — Oh ! vous n'êtes pas embarrassé pour la réplique !... — Mais vous... m'aimez-vous ?... — A quoi bon cela, puisque... — Cc n'est pas répondre... Je ne vous déplais pas ? — Non!... — Je vous plais donc ?... — Plutôt !... — Normande !... Ni oui, ni non !... Tout net, m'aimez-vous ?... Parlez donc ?... — I l faudrait que j'explique... — Expliquez ?... Elle était troublée — très jolie... — On est dans une ferme... loin de tout... répliqua-t-elle, sans oser regarder Fernand... On a vécu, un temps, en pension, à la ville ; on a écouté, regardé j on a lu, aussi... et on pense... on rêve!... Les journées, souvent, semblent longues... On passe les nuits sans dormir, presque... On a des inquiétudes... On voudrait changer de place, vivre avec d'autres gens que ceux que l'on coudoie sans cesse, voir autre chose que ce qui est devant soi depuis des années... Vous êtes venu, au dernier printemps, chez nous, avec Léon... Vous avez été gentil !... Vous parliez doucement... On s'est promené... Vous me donniez le bras... Et j ' a i eu un regret quand vous êtes parti !... Et puis, après... je mo suis rappelé des mots de vous... Je vous entendais... Je vous revoyais... 21, rue clu Sallé. V u pour légalisation de la signature ci-contre. Mairie de Quimper, le Le Maire, ÇA suicre.J N° 3 (4e année). — Samedi $$ Janvier 1012 X- ' Se numéro • V: : • ,-ïrt centimes TdlEPKOSF d 83 POLITIQUE ABONNEMENTS Organe de concentration AGRICOLE MARITIME Rédacteur : 1 An. fi Mois. Q u i m p e r , F i n i s t è r e et d é p a r t e m e n t s l i m i t r o p h e s Autres départements Etranger Les abonnements partent — 31'.50 2 C. ù 2 50 6 50 4 du 1" ou du 15 de chaque mois. BUREAUX — en et Imprimerie chef Républicaine COMMERCIAL : J.-D. : 21, Rue du Salle, QUIMPER Los Bureaux sont ouverts do 9 h. à Midi le matin et de 2 heures à G heures lo soir. Adresser toutes communications concernant la Rédaction à SI. Sahrie. et tout co qui concerne l'Administration ou l'Imprimerie n ni. P. &urgucn. administrateur-gérant. Les manuscrits ne sont pas rendus. .-I toute demande de renseignements, joindre un timbre pour la Béranger a dit : Les destins et les flots sont changeants. Et Lamartine : Ainsi tout change, ainsi tout passe. I.e ministère Caillaux n'est plus. Traqué au sujet de l'accord Allemand, il a volontairement misfinà ses jours en so volatilisant. Il comprenait des talents souples et variés et n'était pas, comme on dit vulgairement, de la petite bière. Voltaire nous parle de ccs souris qui, après avoir passé par uno infinité do trous, se voient subitement arrêtées par un mince orifice oit ne parvient pas, malgré mille efforts, à se. faufiler leur taille menue. En face de situations inextricables, les ministères disparaissent dans les nuées d'où Socrate descendait dans un panier, si j'en crois Aristophane. Je ne parlerai donc pas du ministère Caillaux. A quoi bon "? De cc ministère tombé, on peut dire ce que Musset disait de la Malibran : Sans doute il est trop tard pour parler encor Intérieur : M. Paul Mcrel. LA 8 M A T O I..-I t'.CiainSire et le Ki'ual ï SE H l'<Ut< Ftotl aCCUCM. La déclaration du nouveau ministère a été lue. mardi, à la tribune de la Chambre, par M. Raymond Poincaré. Ln voici les passages essentiels : « Messieurs,, a Dans les circonstances présentes, nous avons pensé quo noire devoir le plus impérieux était de grouper en un même sentiment national toutes les fractions du parti républicain. ( Très bien !) Pour réaliser eeite union nous n'avons eu qu'à suivre l'exemple du pays qui, toujours indifférent aux questions de personnes, sait aux heures di flic: les s'élever sans peine à la claire compiébension de l'intérêt public. (Très bien!) TÉLÉPHONE 86 P a r a i s s a n t SABRIÉ 21 — réponse. bles de dormir à la belle étoile et de Sous-secrétaire d'Etat aux Finances : à rendre effective uno obligation tant de REPUBLICAINS! l'ois restée lettre morte. (Applaudissements combattre et de durer quinze jours dans M. René Besnard. Abonnez-vous au CITGYZFi la houe, I.a prochaine guerro sera peutau centre et ù f/auche). » Po.-los el Télégraphes : M. Chaumet. et faites abonner vos amis. être une grando bataille ininterrompue Beaux-Arts : M. Lécn Bérard. B.e« «-livre* sociales. où le moral triomphera définitivement de la poudre et de l'acier. M. Delcassé nous reste à la Marine (H voilà ce qui nous enchante. Avec lui et Millerand, notre défense est en bonnes m a i n s . L'œuvre de Dclcassé à la Marine est écrasante. Depuis qu'il s'adonne tout entier a l'administration de ce département, dirigé autrefois par Colbert, il n'a plus le temps de lire et de relire Racine. Mais à quoi bon, puisqu'il le sait par cœur ? Je suis sùr qu'à cette heure, il doit préférer le vers cornélien. Sur le terrain de l'éloquence parlementaire, ce fin escrimeur aie jeu serré et précis d'un Mérignac et, quand i l lutte pour de bon dans un duel à mort, sa parole a le tranchant et la trame du meilleur acier. M. Steeg passe de l'Instruction publique à l'Ultérieur où sa présence nous rassure. M. Steeg a le solide et le brillant. A l'Instruction publique, il a montré qu'il avait des lettres. Il doit l'aire appel maintenant à toute sa philosophie et déployer ses qualités d'homme d'action au gouvernement. Sur la scène politique intérieure il occupe la première place, puisqu'il tient la barre. 11 lui appartient de mettre et de tenir résolument ie cap à gauche. a l o ANNONCES A M E de l a retard la grave question de l'assurance-inva— On vient de mettre en chantier, à lidité, « convaincus que nous sommes,dit-il, Portsmouth, le premier des cinq cuirassés de la supériorité morale et politique de Tas- anglais prévus au programme de 1011. Ce su rance,qui encourage l'effort individuel,sur nouveau dreadnougln, sera le plus grand l'assistance, qui peut devenir par mégarde cuirassé anglais qui aura été constiuit. Sa une prime à l'imprévoyance et à la paresse. jauge dépassera de 8.000 tonnes le plus fort i Très vifs applaudissements au centre et navire de ce type. ii f/auche). M.:a s i t u a t i o n e x t é r i e u r e . — Une receveuse des gares accusée d'aLo Président du Conseil se déclare par- voir fait dérailler un train sur la ligne de « Assurer le plus rapidement possible la tisan de l'impôt sur le revenu. Il faut dit-il, Vire à St-Hilaire du Barcouët, pour se venratification définitive d'un traité qui a été assurer le vote d'une réforme fiscale qui ger de la Compagnie, a comparu devant la négocié nu nom de la France, qui a été voté aboutisse enfin sans procédés vexatoires à Cour d'assises du Calvados. par la Chambre et dont la commission sénaune répartition plus équitable des charges toriale est certainement disposée à achever — Le paquebot français Carthage, se publiques. l'étude avcc la conscience et l'impartialité rendant à Turin, a été arrêté mardi par un dont elle a fait preuve dès le début de ses contre-torpilleur italien, sous le prétexte L a défense nationale. travaux, voilà la premièro tâche qui s'impose qu'il avait à son bord un aviateur et son Enfin, M. Poincaré s'explique sur la au gouvernement. appareil, considéré comme contrebande de question de la défense nationale : [d'elle ? « Co traité, bientôt complété, nous n'en guerre. Nos agents diplomatiques interVoici Klotz, notro grand argentier, « Si profondément pacifique que soit notre Depuis qu'elle n'est plusquinze jours sont passés Jean Dupuy, homrno do sons rassis, de doutons pas, par une entente loyale avec pays, il n'ost pas maitre de toutes les éven- viennent pour dénouer cct incident. Et dans ce pays-ci quinze jours, je lo sais, l'Espagne, nous permettra d'organiser ou I-'ont d'une mort récente une vieille nouvelle. grande expérience et do bon conseil, Mai oc un protectorat qui est l'aboutisse- tualités et il entend rester à la hauteur de tous ses devoirs. (Vifs applaudissements Lebrun et l'ernand David, deux jeunes, ment naturel de notre politique africaine. sur presque tous les bancs. Une interpleins d'avenir et de talent, Pams qui a « Il nous permettra également de maintebien réussi à l'Agriculture o i , quoique nir entre une grande nation voisine et la ruption partie de l'extrême-gauche est l.o ministère Caillaux est mort. accueillie par des huées. Les applaudisd ' i l f p i q u e . Vive le ministère nouveau qui vient de étant du Midi il n'a jamais perdu lo France, dans un esprit sincèrement pacifi- sements se prolongent). que, dus relations de courtoisie et de frannord ; Guist'hau, esprit souple, ailé, fin, se constituer sous la présidence de M. L'armée et la marine seront l'objet de \ o s marins-pècheurs chise inspirées par le respect mutuel de délicat. Poincaré. notre sollicitude attentive. Comme vousà P o r t - E t i e n n e (1) leurs intérêts et de leur dignité. (Très Il a la garde do l'école laïque. mêmes nous voyons en elles les soutiens On l'appelle le grand ministère, parce bien!) (Suite) Nous lui demandons de la surveiller sacrés de la République et do la Patrie. qu'il est composé d'hommes d'Etat « AUTANT QUE JAMAIS NOUS EN- (Applaudissements unanimes, sauf ù l'exLes vents sont réguliers et suffisamavec une vigilance attentive. Son ami français éminents. TENDONS PESTER E IDE LES A ment bien établis en général pour assutrême-gauche). Que de personnages de marque ! Le Briand a dit qu'elle est la pierre angu- NOS ALLIANCES ET A NOS AMIrer la traction du chalut et un retour dessus du panier parlementaire est là. laire de la République. Les paroles ne TIES (Vifs applaudissements) NOUS rapide au point de déchargement de la suffiront pas. Il faudra des actes. -Ce & la Chambre. Voici le président du Conseil, M. PoinNOUS EFFORCERONS DE LES CULpèche. caré, un bon pilote, digne de gouverner serait folio de tendre la main à ccux qui TIVER AVEC CETTE PERSÉVÉRANCE Cette déclaration a été écoutée avec un Cette dernière considération a uno nous montrent lo poing et crient « au et de commander, capable d'éviter les ET CETTE CONTINUITÉ QUI SONT intérêt évident par la Chambre et, nous importance capitale, car la température loup ! » sur les maîtres et les maîtresses écueils et de bien conduire le vaisseau DANS L'ACTION DIPLOMATIQUE LE l'avons vu, le centre et la gauche ont, à élevée ne permet pas de garder longtemps de l'Etat de la main et do l'œil. Qu'il de nos écoles. maintes reprises, applaudi les paroles du MEILLEUR GAGE DE DROITURE ET le poisson à bord. Or, les circonstances Voici le brelan des sous secrétaires d'E • Ministère. épluche un budget à h» tribune, parle ù DE PROBITÉ. (Vifsapplaudissements.))) pourraient amener nos pêcheurs à 20, M. Poincaré, appelé à s'expliquer sur tat.Chau met, Léon Bérard, Bené Besnard, la barre, écrive sur Alexandre Dumas certaines parties de la déclaration, a été 30 milles de la cote. La préparation du O r d r e et p r o g r è s . fils ou célèbre le centenaire de l'Institut, Paul Morel, talents jeunes, frais ot chartrès applaudi et l'ordre du jour do MM. poisson n'est pas possible à bord par c'est toujours le mémo virtuose, capable mants, jolis printemps qui nous proM. Poincaré continue en déclarant que lo d'enlever tous les rôles à la pointe du mettent do beaux étés ministériels pour Gouvernement est résolu à prendre les res- Dalimier, Verlotet Berthod, proposant à la suite du manque de place et de l'effectif Chambre d'en approuver les termes, a été réduit de l'équipage. Si les bâtiments se plus tard. ponsabilités qui lui incombent, et à exercer talent. voté par 4i0 voix contre 6. trouvent à l'ouest ou nu nord du Capsans défaillance toute l'autorité qu'il tient Leur joue en llcur plairait à la déesse MM. Bourgeois et Briand ont renoncé Blanc ils pourront facilement, comme do la confiance du pays. et nos demi-excellences nous plaisent au bâton de chef d'orchestre pour jouer nous l'avons vu, rallier ce point, les « St le progrès, dit-il, n'est que l'ordre en Sénat. leur partie, sous lu direction de M. Poin- parce qu'elles personnifient à nos yeux vents étant portants ; s'ils ont établi mouvement, une grande démocratie répucaré, dans lo concert national qu'on la Républiquo toujours jeune, marchant blicaine qui veut améliorer son organisaAu Sénat, c'est M. Aristide Briand, vice- leur croisière sur les accores du banc a la pour'suito du bien et du mieux, en nous promet. L'accord Franco-Allelion sociale doit savoir avant tout disci- président du Conseil, qui adonné lecture de d'Arguin,le louvoynge sera long et pénimand, le statut des" fonctionnaires, la route vers l'idéal sacré ! pliner elle-même ses forces intimes do la déclaration Ministérielle. Elle a été ble. De plus, du Cap-Blanc à Portréforme électorale, la réformefiscaleet On dit que ce ministère sera un mi- développement. (Très bien!) et se soumet- écoutée avec une faveur marquée et, comme Etienne, il y a 15 milles environ à-parla défense de l'école laïque, que de nistère national. Cela, il le faut ; oui, lo tre librement nux conditions vitales de à la Chambre, de nombreux passages ont courir et uu jusant los courants atteisoulevé les applaudissements de la majorité. beaux sujets a mettre on musique parle- ministère de la République une et indi- toute société civilisée.-» gnent Iî et 4 nœuds. visible travaillant aux œuvres de paix, Maintien de la paix publique, répression mentaire ! Les canariens qui fréquentent cos d'émancipation et de progrès, et serrée, inflexible des crimes et des délits commis M. Bourgeois est un Athénien revu et parages ont comme base d'opération la debout, dressée s'il le fallait contre contre les personnes ou la propriété, telle complété par le génie français. Sous des baie du Faux Cap ; ils y ont établi des dehors de scepticisme aimable, il cache l'Etranger qui entreprendrait de violer sera la ligne de conduite du gouvernement. sècherics a terre ; poureux la .seule diffinos droits, nos frontières ou do nous Mais il entend aussi exercer son rùle de une foi juridique ot politique robustes, culté consiste en l'accostage à la plage réduire à l'antique esclavage, comme direction et d'éducation sociale. I l y a de bons badauds qui vous mur- qui est difficile, parfois même dangeun sens social qu'a pénétré le lait de la on le clame dans notre Marseillaise. fl.e fitatut de» i o i u f i m i n a i i ' C N , murent à l'oreille quo dès l'instant où reux par suite du ressac. bonté humaine. Cet esprit compréhensif Avec cc ministère, nous irons longpeut faire de grandes chose» au minisLu chef du gouvernement dit qu'en l'Eglise est séparée do l'État, et dès Nos. pécheurs n'auront pas la môme temps, s'il pratique uno politique largo tère du Travail ! échange du loyalisme qu'il est en droit l'instant oti le budget dos cultes est rayé ressource d'un point do débarquement et haute de progrès social, s'il n'hésite d'attendre des citoyens chargés de services de noire loi de finances, la lutte contre accessible par tous les vents. I l leur fauM. Briand nous revient avec sa voix de sirène. S'il représentait Marseille, on pas à faire la chasse des abus el à pro- publics, i l s'efforcera do faire aboutie, le cléricalisme finit dans l'impuissance dra rentrer cn baie. La question du rapourrait lui appliquer le mot qu'on a dit mener la tète do loup et lo balai dans devant les Chambres, un projet de statut et le désarmement de l'Eglise. Croyez vitaillement en eau mise à part, le point tous les coins. On no gouverne plus protégeant les fonctionnaires contre l'arbi- ça, mes bons amis, et buvez do l'eau de de Thiers : « Bouche du Rhône. » aujourd'hui uu profit d'uuo aristocratie tiaire, et délimitant aussi leurs droits comme Lourdes. L'Eglise est « séparée », mais le plus propre à établir les sècherics, Sa tuillc s'est un pou inclinée. I l point où l'accostage est toujours facile, que ce soit celle du nom ou tle l'argent. leurs devoirs. elle n'en est que plus libre. L'Eglise dont l'accès est de plus commode, c'cst semble que le corps ploie sous l'effort On gouverne uu nom el au profit de lous n'émarge plus, mais elle dresse ses gui- l'anse, qui se trouve immédiatement au L a r é f o r m e éltH'tforalp. de la pensée intérieure. dans une républiqiie'pénciroo el vivifiée chets dans les recoins de ses cures. Lu pied cl à l'Est du pharo du Cap Blanc. Jamais il n'ouvre de livres. Sa biblioLe gouvernement se metlin immédiatepar le grand air de l'et-pril moderne. thèque est lo grand livre du monde où il ment (-ii rapport avec la commission du sul'- seule différence esl que la paie qui vou- En y établissant leur dépôt de pêche, DIOGÈNE. 1:'i : u n i v t ' i s e l pour faire voter, dans le dra et que eaux-là ne se trouvent plus les pêcheurs éviteront de longs retards observe et retient tout co qui mérite la aussi bêles qui,naguère, la subvention- provenant dos vents et courants contraiplus bief délai, la léfoime électorale. peine d'être noté, retenu et médité. naient malgré qu'ils la combatisseut. res. I l excelle à extraire des choses huL'écolc laïque, Voici la composition du nouveau miNous nous sentons moins nigauds : sommaines le suc qui doit composer le miel nistère : 1 Ctite pèchc Ln eo qui concerne l'Ecole, M.- Poincaré mes nous moins menacés'/ L'Eglise ne de ses discours, vrai régal clu public des Les rives de la baie du Lévrier sont renonce point à sa domination séculaire. Présidence du Conseil et Affaires étran- s'exprime en ces termes : grandes séances parlementaires. excessivement riches en toutes sortes do « Parmi les influences moralisatrices dont Son orgueil est irréductible comme sa gères : M. Poinvarê. Voici Millerand, un rude jouteur qui poissons ; mais à l'intérieur de la baie, Vice-présidence du Conseil cl Justice ; dispose l'Etat, l'une des plus efficaces est rapacité. Ses empiétements changent de va trouver à la Guerre une excellente assurément l'école publique. on no peut compter qu'exceptionnelleforme. Mais, sous leurs divers avatars, occasion d'appliquer à l'œuvre do la dé- M. Briand. « Fidèles i\ la pensée do ses fondateurs, ils condamnent lu pensée libre à une ment sur la capture des fausses-morues. Travail et Prévoyance sociale : M. Licti nous voulons que l'école laïque, si souvent fense nationulo son esprit vigoureux ot Lors des calmes qui s'établissent géBourgeois. réglé. calomniée par l'esprit de parti, demeure incessante batuille. néralement en Août et Septembre, laraPIERRE & PAUL Intérieur : M. Steeg, une école nationale. (Très bien! au centre.) Si jamais la Patrie est en danger, il bino entre en baio à la poursuite des cLa " Dépêche " de Toulouse), Guerre : M. Millerand. « Ouverte à tou» les enfants de Franco et nous faudra pour conduire au feu les immenses bancs do petits poissons,mais scrupuleusement respectueuse de la liberté Marino : M. Dclcassé. régiments de Franco, des chefs instruits, on en prend rarement à la senne, heude conscience, avec tous lus républicains, Finances : M. Klotz. vigoureux et actifs. Qu'il nous les donne reusement du reste pour la bonne connous sommes décidés à la défendre contre Instruction publique : M. (juisl'hatl. en fauchant les officiers impotents ou servation de cos engins. les attaques systématiques dont elle est Travaux publics : M, Jean Dupuy, inhabiles. l'objet et à l'entourer en outre do tout un Mulets, bars, capitaines, soles, barFour fous vos Imprimés Colonies : M. Lebrun. Nous sommes las de voir avancer les ensemblo d'institutions protectrices et il) Le premier article de cette intéressante Commerce : M. pcmand David. complémentaires ; œuvres' post-scolaires, adressC/.'-vous à l ' I m p r i m e r i e du étude u paru dans le n Citoyen » du décemctéatures des bureaux et les fils ù papa, Agriculture : M, Pains, ' caisses dos écoles, commissions destinées Citayea, 21> n'uc d u Sallé, h Q u i m p e r bre l'J-11. et nous avons besoin de généraux capa- Sur la Oate Ooeidentale bataille MM. les Secrétaires de Mairies / D I : A n n o n c e s j u d i c i a i r e s et diverses (4e page) Réclames (3e page) Réclames (2e page) C h r o n i q u e locale ou d é p a r t e m e n t a l e Annonces payables d'avance. Prix à forfait pour les Annonces répétées et traités '.' Nous avons également foi, ajoutc-t-il, dans l'action salutaire des grandes œuvres sociales qu'a déjà entreprises la République — M. Canalejas, président du Conseil et que, dans la mesure de ses forces financières, elle se doit à elle-même de conti- des Ministre à Madrid, a offert lundi sa démission au roi. Sur les instances de celuinuer. « Le ministère du Travail qui a depuis sa ci, il a, dans la même journée, consenti à création sollicité les plus fiers esprit, doit conserver le pouvoir. être dans la nation un foyer de concorde et — La cour d'assises du Calvados vient de une école de solidarité. (Très bien!) » juger une châtelaine, Mme de Couvrigny, accusée d'avoir fait assassiner son mari, et I.es I l e t r a i t r s O u v r i è r e » son fils qui avait exécuté son dessein. e j Paysannes. Celait parco que M. de Couvrigny essayait M. Poincaré s'explique maintenant sur d'empêcher sa femme et son fils de se livrer les projets de son cabinet en ce qui concer- à leur passion pour la boisson que sa mort ne la grande loi de protection ouvrière. avait été résolue en famille. Il entend comme son prédécesseur, La mégère a été condamnée à mort et son amender sur les points défectueux la loi do fils aux tiavaux forcés. 1!)05 et développer progressivement, avec la Ou annonce qu'une éclipse totale de collaboration de la mutualité, le mécanisme des assurances sociales, en abordant sans soleil aura lieu le 17 avril 1012. U incessante S la ligne 01.20 0 0 1 de 30 50 publicité bues abondent sur toutes les plages, principalement entre la pointe Consado et la pointe Chacal et surtout dans le Nord de la baie, entre la pointe-de l'Etoile et la pointe des Hyènes. De l'expérience acquise, je crois pouvoir conclure que les sennes à employer ne devront pas avoir une longueur exagérée : 80 à 100 mètres suffisent largement ; les ailes devront être larges et bien garnies de liège par suite de la pente rapide des rives ; le sac devra être très fort pour pouvoir résister aux coups de queues et d'ailerons des requins et des thères. J'ai dit que dans les périodes de calme d'août et de septembre,des bancs de poissons rentrent en rade ; je ne saurais en déterminer exactement l'espèce. Certains sont du genre sardine ; d'autres plus nombreux se rapprochent comme aspect de l'espèce appelée chinchards sur nos côtes. La pêche aux filets flottants serait certes très fructueuse. Je ne crois pas, par contre, au succès de la pèche aux filets dormants, tramails ou autres et ce, pour les mêmes raisons que je n'ai confiance dans les résultats que pourraient donner la ligne ou la palangro par suite de l'abondance des poissons « nuisibles ». (A suivre). Pour tous vos Imprimés adressez-vous à l'Imprimerie du Citoyen _ Glanes et Perles Quiproquo. Quant un sujet anglais devient pair, il change de nom, et on oublie souvent celui qu'il portait auparavant. Adonc, avant de succéder à son père, le comte Winterton s'appelait lord Turnour, nom sous lequel il se montra bruyant à la Chambre des communes. Quelque temps après la mort de son père, un voisin de table lui dit au cours d'un diner : — I l me semble vous connaître, mais je ne me souviens pas de votre nom. — Je suis le comte Winterton, répondit le comte. — Parfaitement, parfaitement. Où avais-je donc la tète ? Figurez-vous que, depuis le commencement du repas, je vous prenais pour cet âne de Turnour. Le noble lord ne répliqua pas. Coopératives japonaises. En 1909, on comptait au Japon 5.149 coopératives dont 744 coopératives de production. Depuis 1903, le nombre de ces sociétés avait presque décuplé. La dernière statistique connue (1907) donne le chiffre de 151.000 coopérateurs. Le nombre des coopératives étant monté de 1.G23 cn 1907 à 5.149 en 1909, on supposo que lo nonibre des coopérateurs japonais atteint aujourd'hui le demimillion. En 1907, les coopératives s'occupant d'agriculture étaient dans la proportion de 18 0 0. Invasion noire. L invasion dos meines français continue en Belgique. Quatre nouveaux couvents vont être construits à Tournai. I l y on avait déjà 56. Cela fera 60. Soixante couvents dans uno ville de 38.000 habitants. Un couvent pour 630 habitants ! Echo des élections. On parlait devant un misogyne endurci des revendications politiques des femmes. — Je veux bien, dit-il, qu'elles soient éligibles, mais au Sénat seulement. Pour entrer au Luxembourg, cn effet, il faut avoir quarante ans sonnés. C'est un âge que les femmes n'avouent pas volontiers. L'ambition cependant suscite parfois des héroïsmes Pour finir. On parle à table do loups affamés. — Moi, s'écrie Chaponet, qui, comme toujours éprouve le besoin de dire une tinerie, je me suis trouvé récemment sans armes, par un temps de neige, face à l'ace avec trois loups. — Et alors ? — Alors, je les ai regardés fixement, puis je suis parti, les mains dans me» poches, en silHotant. — Et ils ne vous out pas poursuivi ? — Ils ne pouvaient pas. C'était au Jardin des Plantes. LE CITOYEN Nos pêcheurs en Mauritanie Dans la 3" circonscription de Brest Depuis mercredi dernier, 17 janvier, sept bateaux de la llolillo formée à Douarnenez par la Société do pèche coloniale, sur huit armés,ont quitté Douarnenez pour se rendre en Mauritanie, l.o dernier attend en etîot divers engins pour prendre aussi la mer. Nous consacrerons,dans notro numéro do samedi prochain, un article à l'inté ressanto campagne do pécho qui va s'ouvrir sur la cote occidentale, sous les auspices dc cette nouvelle Société. Dans les milieux réactionnaires, lo mutisme est complet, en co qui concerne la succession do l'abbé Gayraud, député de 1k 3° circonscription do Brest. Qui recevra, parmi tant do postulants, l'investiture de c audidat ? Pretro batailleur ou châtelain inlluent? La question, nous dit-on, reste entière. Ces conjectures 110 doivent pas fairo oublier à nos amis républicains quo l'honneur du parti, comme sou intérêt, e>t d'êtro présent à la bataille. Au jour do l'élection, il faut qu'un républicain de teinte franche réunisse sur son nom les voix de ceux qui veulent résolument, dans cette circonscription, secouer le joug réactionnaire et clérical. Ceux-là doivent, dès à présent, s'organiser. Si la victoire cette l'ois, n'est pas au bout de leurs efforts, du moins auront-ils montré la voie et préparé le triomphe inéluctable dc l'idée. COUPS da G A R C E T T E V & R O T O N 3 COLLECTIVISTES i p r o p o s d'ôlct'tioijs j!n<HU'rIrn»e«i> l,es collectivistes font comme les grands musiciens, ils introduisent dos thèmes variés dans leurs sonates électorales. N'oies avions les variations do Mozart sur l'air de Ah •' cous dirais-je, maman. Nous avons celles de MM. Goudo et Masson. grands pontiles de la chapelle unifiée du Finistère, sur l'air bion connu, pas d'ennemis à gauche. Après avoir marché avec les républicains de 1898 à 1905, les unifiés tournent brusquement lo dos à leurs camarades de lutte, on leur disant avec un gonflement de vanité : Nous sommos un parti de lutte dc classe, nous ne vous connaissons plus. En 1910, nous les voyons au mieux avec les réactionnaires qui, dans 20 circonscription", votent pour eux avec enthousiasme : il y a 2 mois à peine, à Neuilly, ils refusent, dans un scrutin dp ballotagp, leurs voix a un radical qui luttait contre un réactionnaire et l'ut battu. D a n s l c Finistère enfin, lorsque MM. Goude ct Masson firent leur entrée solennelle au Conseil général du Finistère, ils déclarèrent bien haut qu'ils ne donneraient leurs coix qu'a des républicains ne connaissant pas d'ennemis à gauche. Et, en toutc x occasion, dans cette société d'admiration mutuelle à deux, on vit Goude voter pour Masson ct Masson pour Goude. Montés sur des échasses, nos deux unifiés regardaiçnt avec dédain les radicaux assis à leurs pieds. Une élection sénatoriale a lieu et nos h o m m e s se ravisent. Nous allons, disent ils, voter pour MM. Hémon ct Fenoux et ils invitent à en fairo autant les délégués de Concarneau comme si, parmi ces derniers, il n'y avait pas quelques républicains capables de l'aire leur devoir, en se passant de l'invitation de Goude, Masson et Philippot. Au second tour de l'élection sénato riale, la demi-section vote sans doute pour Hémon, Fenoux et Dubuisson seuls. Mais au troisième tour, M M . Goude, Masson ct Philippot se sont éclipsés, ils ont repris vers Brest leur vol indépendant et abandonnent la lutte, laissant M. Fenoux lutter avoc ses amis. Et M. Fenoux l'a emporté sans le concours de nos trois anabaptistes de la Sociale. O mes amis, gardez-vous de croire que ces Messieurs ont fait au second tour leur devoir républicain pour les beaux yeux de Marianne. En votant pour M. Hémon, ils ont voulu créer une vacance législative permettant à M. Masson d'entrer en lice et de devenir le collègue de M. Goude, à 15.000d'appointements. Ils ont escompté un hullotagc ct se sont dit : Si nous avons la majorité sur le républicain, nous invoquerons au second tour la discipline républicaine et nous demanderons aux radicaux ct aux modérés d'imiter notre exemple ; nous les sommerons au besoin de nous donner une grosse fève pour m * petit pois. Les unifiés ! oh ! les gourmands, oh ! les malins ! Oh ! les artistes ! Comme les musiciens ct les femmes, ils connaissent les variations. Souvent unifié carie Bien fol est qui s'gjic. KISS-KISS. FUMISTES O11 n'a pas oublié les incidents scandaleux qui éclatèrent il y a quelques semaines à Languidic, dans le Morbihan. l ' n tiiV- honorable habitant dc la commune, M. Le Golf, qui avait acheté pour S.2IX) fr., à l'amiable, des biens dc la fabrique paroissiale, l'ut l'objet d'une vengeance cléricale odieuse. Non content \le prononcer contre, lui l'excommunication majeure, le clergé détermina une campagne violente qui devait aboutir à des actes do véritable jacquerie. Bien loin de réprouver cette attitude des cléricaux, M. I.amy, le député réactionnaire dc la 2° circonscription dc Lorient. porta la question à la tribune dc la Chambre et, avec une belle indignation, dénonça l'odieufc de « ces ventes à l'amiable qui favorisent tous les marchandages et toutes les injustices. » Or, la suite de celte grosse affaire a l'ait connaître des dessous qui méritent d'être révélés : I l a élé établi que M. Juffré.'curé doyen de Languidic avait, à la date du 12 avril 1911, offert dc se rendre acquéreur des biens de fabrique pour une somme de .">.100 francs, mais, disait-il, à la condition expresse qu'ils me soient cédés à l'amiable. 11 y a mieux. On apprit encore qu'un surenchérisseur qui, le 2.") octobre, offrit 10.000 francs dc ces biens, n'est autre que M. Lamg lui même ! M. Lamy du haut de la tribune, vitupère contie les spéculations résultant des ventes dc gré à gré. Dans la coulisse, il ne dédaigne pas d'y prendre part. Des saintes colères du recteur dc Languidic, de l'indignation vertueuse du député clérical, voilà tout cc qui reste ; une question do gros sous. Tas de fumistes, va ! Lire dans nclre prochain numéro : La Question des Sennes employées pour la pèche des petits maquereaux. «M—M—ML llimill I I B I I I — M U M I I I IIIIW TRIBUNAL COltRECTlOlEL DE ( j l W E R Audience du 10 janvier 1012. DOUARNENEZ.-Les ivrognes.— Le U janvier, le nommé Auguste Kérivel, âgé de 31 ans, couvreur, n outragé dos agents qui lui dressaient procès-verbal pour ivresse et leur a opposé une vive résistance. 8 jours de prison avec sursis pour le délit et 5 IV. d'amende pour la contravention d'ivresse. — Pour mémo délit, Jacques Gloaguen, 19 ans, marin-pécheur, récolte G jours de prison sans sursis et 5 fr. d'amende, DOUARNENEZ. — Le quart d'heure de Rabelais. — Nous relatons d'autre part l'exploit du nommé Barré qui, se trouvant mercredi dans le débit Dariou, se lit servir utl repas composé de conserves ct de vin, dont il régala ses amis, puis déclara n'avoir pas d'argent pour en payer le montant. Poursuivi pour filouterie d'aliments, Barré récolte huit jours de prison. —-, L'ivresse. — Le 15 janvier, Jean Tanneau, 42 ans, a élé trouvé en état d'ivresse en récidiviste dans los nies do Douanioucz. Il s'entend condamner pour cc l'ait à 0 jours et 10 l'r. d'amende. QUIMPER. — Le prix du tajla. — Le Moigne, Piorro-Joan, marin-pécheur au Guilvinec, 25 ans, s'est l'ait servir un demilitre do talia dans 1111 débit do la ruo Astor et le consomma on compagnio de camarades, Mais au moment de payer, on lui trouva.., lô centimes en poche. G jours de prison. 392 IV. 15. L'enquête apprit que le tiroir- mie à l'école navale de lirest; Le liras, pucaisse de la receveuse, Mme Yvonnou, avuil bliciste ;ï Morlaix : Le Marc'hadour, substiété ouvert, au moyen d'une pesée exercée itut du procureur général près la Cour d'apavec un instrument dont les empreintes ré- pel do Rennes ; Lhcrmite, inspecteur dévélaient lu mit lire. C'était une lime. On partemental de l'enseignement commercial constata aussi que railleur de eo vol auda- à Brest ; Michel, instituteur honoraire à r cieux avait dù so blesser, on pratiquant Brest ; I) Vergos, médecin-inspecteur des écoles à Brest. l'effraction. Les soupçons se portèrent sur Milhour, OlJiciers d'Académie. — MM. Abaliin, dont l'altitude, après le vol, avait parue sus- conseiller municipal, ancien adjoint-maire pecte. Milhour, au même moment racontait à Lambézellec ; Aupinel, inspecteur dos 11 la srondnrmerio qu'il avait, dans la nuit, postes à Quimper; Autret, délégué cantoété l'objet d'une agression au cours de la- nal à Plouhinec; Allain Baron, secrétaire quelle il avait été assez, grièvement blessé à de la mairie de Landivisiau ; Ba.slié, souscoups de bâton. Or, l'examen médical dé- inspecteur des Postes et Télégraphes à Brest; montra que les ecchymoses relevées sur Bastit, président du tribunal de commerce, Millourno provenaient nullement de coups Brest ; Beghin, professeur d'analyse et de ci, quant à l'agression, elle parut problé- mécanique à l'école navale de Brest ; Bematique. nassis, ex-second-maitre musicien de la Enfin, une perquisition au clianlior où ilotte, professeur de musique à Brest ; Bess'occupait Milhour, lit découvrir dans le cond, conseiller municipal do Carhaix ; coffre à outils une lime dont la largeur cor- Cariou, maire de l'Ile-Tudy; Coalval,agentrespondait exactement à cello ayant vrai- voyer d'arrondissement à Quimperlé ; Colsemblablement servi à l'effraction du b li- lomby, conseiller municipal à Landerneau ; Crozo, greffier au tribunal de simple police teau de la garo. A l'instruction, Milhour a déclaré que de Brest ; Freund; publiciste à Brest ; Félix cette lime avait élé empruntée par lui pour Godec, commis de l'enrcgistrementà Brest ; «Ifùter une pelle. Il n'a cessé de protester Guérin, juge dc paix du 2" canton, à Brest ; de son innocence dans cette grave affaire. Citiillerme, conseiller municipal à Brest ; A l'audience, l'inculpé discute pied à pied Guillermit, professeur de musique à Brest ; les faits relevés contre Jni. On n'entend pas Guisquet, artiste peintre à Quimper. Harel, publiciste agricole à Brest ; lieraimoins de vingt témoins sur les tiois vols gou, délégué cantonal dc Plogastel-St-Germis à sa charge par le ministère. Après cette longue audition, M° Le Di- main ; Jacq, commis-grollior au tribunal dc ru herder, qui l'assiste, dépose des conclu-, l instance de Brest ; Josep Jacob, publisions tendant à co que le tribunal se déclare ciste à Pont-Aven ; Guillaume Kersaudy, incompétent, les faits motivant la poursuite délégué cantonal à Pont-Croix ; Laboureur, receveur de l'enregistrement constituant des actes criminels et non des délits cl demandant aussi la mise en liberté à Brest ; Laurent, mécanicien en chef de la marine en retraite à Brest ; Le Bihan, conprovisoire du prévenu. M. Jacquier, substitut, ne peut que se seiller municipal à Melgven ; Le Blanche ranger au nom du minislèie public à la de- agent-voyor principal à Rosporden ; Le mande foi imitée par la défense en ce qui' Bieton, grellicr de la justice de paix du 2° concerne la question d'incompétence. En canton, Brest ; Le Galles, grellior en chef revanche, il s'élève foimellemcnt contre la ut tribunal civil de Quimper : Le Grand, prétention formulée par la défense d'obte- conseiller municipal à Quimperlé ; Leprincc, imprimeur à Quimper ; Lhostis, conseiller nir la mise en liberté de Milhour. Après une courte délibération, le tribunal municipal à Carhaix ; Mancier, directeur faisant droit aux conclusions de l'avocat des Postes et Télégraphes à Quimper se déclare incompétent et ordonne la mise Marzin, secrétaire en chef de la mairie de Morlaix ; Mathorel, inspecteur des Postes en liberté de l'inculpé. François Milhour comparaîtra donc do- à Quimper ; Michel Prosper, chef de bureau à la mairie de Brest ; Monfort, secré vunt la Cenr d'Assises. taire en chef du commissariat central de PONT-L'ABBÉ. — Un père brutal. — police à Brest. Le nommé Isidore I.e Berre, âgé de 45 ans, Pérès, percepteur au Huelgoat ; Pouillot garçon-livreur à Pont-l'Abbé, est inculpé délégué cantonal à lirest ; Torillec, institu de coups à ses enfants. C'est sur la plainte leur public en rotraite à Si-Vougay ; Tour ie voisins, qui l'accusent notamment de nier, délégué cantonal à Concarneau. frapper sa fille aillée pour lui soutirer de Nos bien vives félicitations aux nouveaux l'argent, que des poursuites ont été exer- promus. cées contre lui. Le Berre reconnaît s'être montré parfois ENSEIGNEMENT AGRICOLE violent à l'égard do ses enfants surtout depuis la mort de sa femme, mais i l affirme M. Soulière, professeur départemental n'avoir pas dépassé le droit paternel do d'Agriculture, fera une conférence agricole, correction. De l'ensemble dos dépositions à Plouzévédé, le 21 janvier 1!)12, à 1 h. 1/2, recueillies à l'audience, il semble résulter sur le sujet suivant : que l'inculpé est d'une mauvaise conduite Création, organisation ct fonctionneet se livre à la boisson. ment des Caisses de Crédit Agricole. 0 M Le Bail fils, présente la défense de Le Berre. Le tribunal, finalement, condamne UNE CONFÉRENCE l'inculpé à 3 mois de prison avec sursis ct, tenant compte de la situation même d'emL'abondance des matières nous oblige, à ployé de Le Berre qui 11e lui permet pas notre grand regret, à remettre la publicad'exercer une surveillance effective sur ces tion du compte-rendu d'une attrayante conenfants, décide qu'ils seront confiés à férence faite par M. Camille Vallaux, prol'Assistanûe publique. ' fesseur à l'école navale de Brest, sur «la Bretagne », à l'école des Hautes Etude» sociales, à Paris. SPORTS CHAMPIONNAT DE BRETAGNE ' Si ule Quimpérois. — Stade Quimpérois contre Lambézelloc. Malgré une belle et énergique défense, l'A. S. L. qui se présentait au complet, s'est incliné dimanche, devant le Stade avcc deux remplaçants, par 1 but à 4. A la mi-temps, les deux camps étaient à égalité, avec un but chacun, celui de l'A. L. acquis sur corner. Celle-ci avait toutefois très nettement dominé durant la première demi-heure. A partir de ce moment, et de la reprise à la lin de la partie, les stadistes mènent U' danse et 11e quittent plus les lignes adverses. Leur courage est récompensé par trois nouveaux buts. Bon arbitrage de M. I.élias. Ont été particulièrement remarqués: A l'A. S. L. Martin, Calvez et Le Bloc'h. Au Stade, Kermoal, demi-centre, qui fit réellement merveille ; Floch, Ménardeau ct Decrop dans l'attaque ct dans la défense, Le Rotix, Donnai t, ainsi que Cosquer, goal, qui eut dc très vifs arrêts. Donnée mérite aussi une citation, bien quo trop personnel. Avec un peu plus de tète, il ferait un joueur excellent. Le résultat de cette rencontre n'établit point, au contraire, l'écrasante supériorité de l'A. S. I.., attribuée trop volontiers à ses joueurs, U convient do souligner que l'équipe stadiste comprenait 4 unités nouvelles dont deux do seconde ct que toute, les lignes remaniées se présentaient pour la première fois sur le terrain en formation d'essai. Pour vos LETTRES de M/iRI^CE adressez-vous à l'Imprimerie Bretonne du Citoyen Les vols dans les g a r e s . BON MARCHE L'affaire qui est maintenant déférée au tribunal présente un véritable caractère do gravité. Il s'agit cil olïet de trois vols ac Votes de nos Députés. complis dans les gares de Névez et TréFourrures choix important Dans le scrutin sur l'ordre du jour de gunc à l'aide d'effraction, dont est accusé confiance voté mardi par la Chambre à le nommé François Milhour, 38 ans, ancien l'occasion des déclarations du nouveeu chef d'équipe à la Cie des Chemins de l't: ministère, les votes des députés du Finistère départementaux du Finistère, se répartissent ainsi ! Le premier remonte au 10 avril 1911. A Ont voté pour ! MM. Cloarec, Daniélou, cetto époque, un voleur audacieux s'était Lt' t r a n s p o r t à p r i x r é d u i t Dubuisson, Le Bail, Le Louédec, Piou introduit, en l'absence dc la receveuse, dans zané ct Villiers. Le ministre dc la Marine informe les la gare de Névcz, et avait fracturé le tiroir Se sont abstenus : MM. Goude et dc Mun. intéressés, qu'après un nouvel examen caisse contenant une somme dc 02 fr, 15 de la question du transport à prix réduit dont il s'était emparé. Une enquête, faite des marins pratiquant la pècho entière, ù cette époque, ne donna aucun résultat. La promotion violette Le 12 novembre, la gare dc Trégunc était l'administration du réseau des chemins à son tour visitée par 1111 malfaiteur. Entre G I.a promotion annuelle dos distinctions de fer de l'Etat a reconnu la possibilité et 7 heures du soir, c'est-à-dire en pleine universitaires vient de paraître ù l'Officiel. d'abaisser à cinq le minimum do dix nuit, 011 s'était introduit dans lo bureau en Nous relevons les noms suivant parmi les Voyageurs précédemment imposé aux fracturant une porto, puis on avait fait nouveaux promus : marins dont il s'agit pour bénéficier du main-basse, par 1111 procédé identique, sur OlJiciers de l'Instruction publique. — demi-tarif lorsque, retenus dans un port une somme de 45 fr. 55, MM. le D' Allain, président de la délégaU dc rofuge par l'état de la mer, ils désition du !J canton do Brest ; D1" Bouquet, Un troisième vol, accompagné de cir rent se rendro dans leurs familles pen- constances assez particulières, motiva une directeur du cours départemental d'obsté' dant co temps où le gain est nul. Le information qui aboutit n l'arrestation de ttlque à Brest ; lo contre-amiral Calloch de Korillis, commandant lu divition navale, ministre fait remarquer quo cotto mesure François Milhour. Ce Inrcin, plus important que les autres, île l'Extrême-Orient ; Mmo Dubendftrfe très bienveillante, présentera désormais lut commis dans la matinée du 1"' janvier dite Jeanne Dorfer, du théâtre municipal do un intérêt pratiquo qu'elle 110 pouvait dernier, à la gare de Trégunc. Le inalfui Brest; Frélaut-Ducours, président du tri avoir sous lo régime précédemment tour avait fracturé le tiroir où i l nvuit dé bunal civil dc Quimper ! Ilaudic,lleutcnaiitétabli. rubé toute la recette de la veille, soit colonol, professeur do physique ot de «hi POUR LES MARINS-PÊCHEURS A onze heures, un punch a été offert aux invités. Remarqué, parmi les personnes présentes: MM. Ilammond,secrétaire général de la Préfecture, le commandant Vachette, Garnior, président do la Société des fêtes quimpéroises, Dénie, président de la Chorale, Pairaud, président do la Cornouaille, Rabot, secrétaire en chef de la mairie, Ripault, le professeur dévoué de la Quimpéroise etc. M. Parent, président de la société a en termes charmants remercié les invités d'avoir bien voulu honorer la soirée de leur présence. Tour à tour, MM. Ilammond, Vachette et Garnier ont félicité les organisateurs de la fète et ont bu à la prospérité de la sociélé. Au milieu de la plus saine et. do la plus franche gaité, celte réunion tant attendue par nos jeunes danseurs s'est prolongée jusqu'à 5 h. 1 2 du matin. Croix-Rouge Française.— Le samedi 10 février 1912, le comité de Quimper de l'Association des Dames françaises donnera, salle Pieux, un liai par souscription au prolit de l'Hôpital auxiliaire n° 202. Le p r x des cartes est fixé à 10 fr. pour les cartes de famille donnant entrée à quatre personnes au maximum ; à 5 fr. pour les caries personnelles. Tombola. On peut se procurer des cartes aux adresses suivantes : M M mes Le Ha rs, 9, place de la Tour d'Auvergne ; Colin, 22, rue de Brest ; Kerhuel, 2, 111e Astor ; Urcun, Société Générale, boulevard de l'Odet. Le prix du Tajia. — Lundi soir, la police a arrêté le nommé Pierre Le Moigne, 27 ans, marin-pécheur demeurant au Guilvinec. Cet individu s'était fait servir, ainsi qu'à plusieurs camarades, un demi-litre de talia chez une débitante de la rue Astor, puis, au moment de payer, avait déclaré qu'il était sans argent. Le Moigne a été conduit au parquet et écro lié. !£{»>*;» u r d e n Les coups- — Plainte a été portée par M. Yves Querrien, àgj de 44 ans, charron à Rosporden, contre le nommé Pierre Quénéhervé, 29 ans, propriétaire a Coatculoden, qui, au cours d'une discussion sur une créance, le jeta à terre et lui porta des coups do pied. Treffiagit Classe 1911. — L'affiche du tableau dc recensement des jeunes gens de la classe 1911 comprend 25 noms contre 20 en 1910. Mouvement de la population. — Le mouvement de la population pendant l'année 1011 a été de 90 naissances, 24 mariage-*, 35 décès, contre 77 naissance, 22 mariages, 3H décès en 1910. F o UCKII « ï t 1 Un succès ! — La conférence Masson, annoncée dimanche àgi.'.nd renfort d'affiches et de publications faites à l'issue des messes, sans parler d'un appel inséré dans le Cri du Peuple, n'a pas eu lieu... faute d'auditeurs. En vain le camarade Masson. qui se croit déjà en pleine période électorale, attenditil patiemment pendant une heure. Pas un fouesnantais 11e se hasarda à venir écouter son éloquence de saule-pleureur. La mine plus longue encore qu'à l'habitude, notre homme se retira, en disant qu'il reviendrait dans quinze jours. Les fouesnantais lui prédisent quo, ce jour-là, il aura le même succès ! <: o n c a r n e a u La « poutre » à Campion. — Il convient de remercier le citoyen Campion pour-son article paru samedi dernier sur le Cri du Peuple. Il nous permet de révenir sur la question des livres scolaires et do laïcité telle que la comprennent nos unifiés conearnois. 1° « A aucun moment, la municipalité socialiste n'est intervenue dans le choix de livres scolaires »aflii me le citoyen Campion. Les soldats apaclies — Dimanche aprèsih bien ! Pourquoi n'est-elle pas intervemidi, trois soldats du; 118* se faisaient re- nue ? marquer, dans les rues avoisinant la place Son rôle, nous scmble-t-il, était dc s'enSaii l-Corenlin, par leur état d'ivresse, tourer de tous les renseignements nécesallant de cabaret en cabaret et menant saires pour que les fournitures scolaires grand tapage. A un certain moment, ils coûtent le moins possible à la ville ; quel a eurent une discussion avec 1111 civil et l'un été le rôle de la commission scolaire ? Queld'entre eux dégaina son épée-baïo 11 nette. ques conseillers n'en faisaient-il pas parLes agents du posie do la mairie inter- tie ? Quel en était le Président ? Un vinrent, mais ils furent injuriés ct frappés conseiller municipal, n'est-ce pas ? par les forcenés. Doux d'entre eux, nomQui a établi le cahier des charges ? Est-ce més Coant et François purent prendre le le maire, est-ce la commission scolaire ? large au cours de la bagarre, mais durent, Questions-épineuses, nous n'en doutons dans la soirée, rejoindre la caserne. Quant pas, citoyen Campion ! au troisième, nommé Garandel, i l dut s'y Toujours est-il que les livres d'histoire de laisser conduire après la fuite de ses cama- France Calvet et Gauthier-Deschamps (inrades. terdits par les évéques) étaient en usage à Ces militaires n'en sont pas, parait-il, à l'écoledes filles du Pavillon el à l'école des leur coup d'essai. garçons. Il y a plus : en les maintenant sur lïtat-Ciril du P2 au 18 Janvier 1912. — la liste des livres à fourniraux écoles laïques, Naissances : Joséphine Bescond, place on eut réalisé une certaine économie poulMescloaguen, 10. — Elie Jézéquel, rue ies finances de la ville. Mescloaguee, 13. — Jeanne Jacq, rue 2° u Mon fils n'a jamais fréquenté l'école Feunteunic-ar-Lez. — Jean Le Berre, rue maternelle privée » ajoute notre adjointKerfeunteun, 35. maire. Il 11'a jamais été question d'école 9 Naissances en 1912. maternelle privée, mais bien de la garderie 5 Mariages. tenue par des religieuses à la ville close. Décès : Guillaume Berthelot, 21 ans, s. p. Puisque le Cri du Peuple juge à propos célibataire, rue de l'Hospice. — Pierre Pé- de faire des personnalités en mettant en rou, 69 ans. scieur de long, veuf de Foc'ner,. cnuse un de nos amis, instituteur laïque, rue de l'Hospice. — Françoise Le Bihan, nous nous expliquerons jusqu'au bout. C'est 01 ans, journalière,célibataire rue l'Hospice. vous, citoyen Campion, qui l'aurez voulu. — Georges Guédo, 7 mois, rue Providence, « Peut-être, écrit-il encore, le Citoyen 5. —'Théophile Jaouen, 72 ans, tailleur de ignorait-il que sur les candidats de cette CERTIFICAT D ' A PT IT U D E pierres, époux de Bacon, rue Pont-L'Abbé, liste (la liste de concentration républicaine PEDAGOGIQUE La date de la composition écrite de l'exa- 4. — François Caugant, 2 ans, place Terre- aux dernières élections municipales), ayant men du certificat d'aptitude pédagogique au-Duc, 6. — Albert André, 54 ans. commis eu des enfants, plus de la moitié d'entre dans le département du Finistère est fixée de comptabilité de la marine, époux Ségalen, eux ont élevé la totalité ou une partie de rue l'Hospice. — Jean Quéflelec, 27 ans, ces enfants dans les écoles privées. Si le au jeudi 15 février 1912. cullivareur.célibataire, rue de l'Hospice. — Citoyen ignorait cela, M. Nicolas, ancien Les inscriptions seront reçues à l'InspecMarie Le Garrec, 03 ans, s. p. veuve Le instituteur laïque, ne pouvait l'ignorer. Et tion Académique jusqu'au l , r février 1912. Bras, rue St-Mathieu, 15. — Jean Le Noach cependant, M. Nicolas a dépensé tous ses Il no sera pas envoyé de lettre de convo17 ans, horloger, rue du Lveée, 2. efforts pour la même liste que le Citoyen ». cation. 24 Décès en 1912, Nous savions en effet, que quelques canLes candidats devront se rendre le 15 fédont 10 aux hôpitaux. didats avaient élevé leurs enfants dans les vrier, à 1 heure du soir, dans les centres écoles privées ; nous savions autre chose ci-après : Publications de Mariages : encore. Mais, citoyen Campion, quelle a été Brest (l ro et 2° circonscriptions) ; écolc dc Hervé Barré, empl. de com. à Concarfilles, rue de la Mairie. — Chàteaulin : neau ct Marie Rospars, couturière à Quim- notre attitude pendant la période électorale? Reportez-vous à la collection de notre jourécole de garçons. — Morlaix : école de per. nal de janvier et vous verrez que vos paroles garçons (Poan-Ben). — Quimper : Gymnase François Quéméré, boulanger dom. à sont erreur ou mensonge. Notre réserve, municipal. — Quimperlé: école dc garçons. Quimper ct Marie Tarouillv, cuit, à Elliant. bien légitime en cette circonstance, a été Corentin Palud,infiniier à Quimper et Ma- observée aussi par notre ami.' rie Biger domestique à Plogastel St-GerM. Nicolas, qui n'est nullement le salarié LE TROIS MATS « ANTOINETTE » main. du Syndicat des patrons pécheurs mais qui Le irois-màts Antoinette,dont nous avons Pierre Doaré, cocher à Clohars-Carnoêt est seulement rétribué par la Coopérative relaté le tragique naufrage sur la côte de et Anna Rostren, cuit, à Quimper. d'achat ^qui rend les plus grands services), Penmarc'h, est définitivement considéré François Le Corre, charcutier à Piou n'avait à donner d'ordres à personne et comme perdu par les armateurs qui vont le nédur-Lan vern et Anna Le Rliun, journa s'est bien gardé de le faire. Et voilà un mettre en vente sur place. hère à Quimper. autre point réglé. Les hommes d'équipage, après avoir fait Ludovic Gallais, peintre en bâtiments à Mais, à votre tour, citoyen Campion. Igno* leurs déclarations à M. Dard, administra- Quimper et Marie Derrien s. p. à Irvillac. riez-vous que la plupart des candidats de teur de la Marine de Quimpor, ont été raQuillec, batelier et Marguerite Lautré- votre liste ont fait élever leurs enfants'dans patriés dans leurs différents quartiers. dou, cuisinière à Quimper. les écoles libres ; que quelques conseillers socialistes que vous eounaissez bien, ont encore leurs enfants dans les écoles privées ? FOIRES DE LA SEMAINE Cependant, sur votre liste socialiste, se Samedi 20 janvier.— Quimper, Landertrouvait 1. instituteur laïque ; 1111 autre insneau, C liât eau 11 euf-du-Faou. Q U I M P E R tituteur laïquue est conseiller municipal ! Lundi 22. — Plcybor-Christ, PlouégatEt vous parlez de paille et de poutre I La H ' a r d c M M i i s Minsk». <55. 2S) f r . Guérand. poutre, citoyen Campion, la voyez-vous Mardi 2:5.— Irvillac, St-Divy, Lanvéoc, maintenant? Equarisscz-làau plus vite, peutSt-Pol-de-Léon. être y verrez-vous plus clair. Rabotez là ïîrsué'îialiéric Mercredi 24. — Néant. vigoureusement, qu'elle diminue sans tarJeudi 25. — Confort (en Meillars), PoulIncendie. — Vendredi dernier, vers 3 der, sinon, elle pourrait vous aveugler. dreuzic, Goucsnou, St-Floi, Plonévez-duLire samedi « La question des octrois ». Faou, Bcrvon (en Plouzévédé), Le Cloitre, heures de l'après-midi, un incendie s'est déclaré dans une maison d'habitation apparQuerrien. Sinistre maritime. — Oa apprend de La tenant à M. Pierre Le Naour, commerçant Vendredi 26. — Lampaul. Rochelle que le dundée Gildas-Léonic, du au bourg et occupée par M. Le Bihan, bouport de ^oncarneau, a sombré et s'est langer. Ce dernier était absent. perdu corps et biens,au cours de la dernière Malgré la rapidité des secours et l'inter- tourmente, en vue dcRovan. De nombreuses vention des ouvriers de la papeterie dc épaves ont été recueillies sur la cête. Liste électorale pour 1012. — Le Maire l'Odet, accourus sur les lieux avec une Le dundée était monté par cinq hommes do la villo de Quimper a l'honneur de por- pompe à incendie, la maison a été la proie ter à la connaissance de ses concitoyens des llammes. Seul un bâtiment contigu ser- d'équipage : Christophe Lefioch, 35 ans, patron ; Paul Primas, 30 ans ; Yves Lcfloch, que lo tableau rectificatif de la liste élec- vant de remise a pu être préservée. i l ans; Jean Picollec, 42 ans et Henri torale pour 1012, sera déposé le 15 janvier Les dégâts sont évalués à 5.000 francs en Simon, 16 ans, tous inscrits à notre port. au secrétariat de la tuai rie. cl- qui concerne l'immeuble et 2.500 francs Pendant vingt jours, c'est-à-dire du 10 pour les meubles ct objets mobiliers ; il y t La Fraternelle Concarnoise. — Dimanjanvier au 4 février inclusivement, tout cito- assurance. che matin a eu lieu, à l'Ecole de pèche, yen omis pourra réclamer son inscription sous la présidence de M. Caradec, l'assemDouarnenez et, tout électeur inscrit, l'inscription de blée génôrale de la Société de secours mu j * tout citoyen omis 011 la radiation de tout Obsèques. — Samedi, à 4 heures du soir tuels des patrons «matelot s marins-pêcheurs individu indûment inscrit. ont eu lieu les obsèques de M. Jacques Le du quartier de Coacarnean « La Fraternelle \ Les réclamations seront reçues de 9 heu- Du, qui vient de mourir à l'âge de 73 ans Concarnoise ». En ouvrant la séance, M. Caradec, présires à midi et do 1 heure à 5 heures du soir après avoir pendant de longues années tous les jours de la semaine, les dimanches, commandé le canot de notro station de dent de la société, adresse des remerciements de 9 heures à 11 heures du matin et toute la sauvetage, aux membres honoraires pour tout l'intérêt journée du dimanche 4 févrior jusqu'à Une grande affluence suivait le cercueil qu'ils portent à la u Fraternelle » ; puis i l minuit, dc cc vieux brave, ct la plupart des notabi- donne la parole à M. Nicolas, secrétaire^ adjoint, pour la lecture de la situation de Ift liai de la " Quimpéroise " . — Samedi lités de notre ville étaient présentes. Parmi société au 31 décembre 1911. soir a eu lieu, salle Rieux, le bal annuel de elles, on remarquait notamment : MM. De Cette situation est la suivante : lécluse, ancien maire de Douarnenez, pré la société dc gymnastique la Quimpéroise. Nombre de membres participants au 31 sident du Comité local de la Société Cen Ce fut, comme toujours, un succès. décembre : 226, membres honoraires : 51. Dès l'ouverture des portes l'ttllluence traie de sauvetage, Louis de Penanros, juge La société a ou à déplorer la mort de l'un était grande et l'entrain 11c fît à aucun mo- nu tribunal de commerce, Hippolyte Guil ment défaut. La salle, sous un éclairage lou, patron du canot de sauvetage, Autret de ses sociétaires Caudan Clément, tué ait original, présentait il 11 aspect charmant, chevalier de la Légion d'honneur, patron Croisic en se rendant à bord de son bateau et d'un membre honoraire M. Bouteiller.tant par l'éclat des toilettes féminines que du canot d'Audierne; Au cimetière, M. Dc par 1 animation des coilples, tourbillonnant lécluse a, au nom de tous, exprimé les administrateur de la marine, enlevé au bout aux sons d'un excellent orchestre, conduit regrets que laisse après elle la mort de cet de quelques jours pur le mal qui le minait et que nous avons tenu à accompagner ù tft homme de courage ot do dévouement. par M, Roussel, AU BON &DÏMPER MARCHE LE dernière demeure. Aux familics île ces chors disparus, nous renouvelons loi nos plus sincères con doléances. Los recette» de la société en 1911 sont de 1.175 fr. 25 se décomposant ainsi: Cotisations des membres participants : 537 fr. 75 ; membres honoraires : 405 fr. ; droits d'entrée : 15 fr. 50 ; subventions: 457 fr. Les dépenses sont do 1.2711 fr. 05 dont 07 fr. 55 do frais de gestion ; 08!1 fr. 50 d'indemnités de maladies ; 2<MJ fr. d'indemnités d'accouchements ; 25 fr. de secours à uno veuve et à des orphelins. La situation financière de la Fraternelle Concai noise au 31 décembre est de 3.953 fr.18 dont 017 fr. 95 en caisse ; 207 fr, 99 à la caisso d'épargne ; 3.127 l'r. 21 à la caisse dos Dépôts et Consignations. La fondation de la Fraternelle Concarnoise no remonte cependant qu'à 1905. COUR D'ASSISES du Finistère. CITOYEN Comme il fallait s'y attendre, lo tirage au sort des membres du jury donne lieu à de nombreuses récusations de la part de la défense. On remarque qu'au contraire, très peu de jurés sont écartés par lo Ministère public. l'orateur, que s'adresser aux représentants de la police présents dans la salle « étant donné, dit M. Véron, que j'étais la seule personne désignée d'une manière officielle pour suivre la réunion ». M. Michel Cliapel, secrétaire de police, Aud'cnce du 12 janvier. qui accompagnait M. Véron. affirme qu'en L'Bnterrogatoire. U n i i i c o i i d i a i i ' o . — I.e 0 sepprononçant la phrase incriminée, Pengam tembre dernier, la veuvo Brangoulo, pioAprès lecture de l'acte d'accusation, M. priétaire au village de Kergariou-Pouldu, 10 Président Tyssandier procède à l'inter- ie regardait, ainsi qu'au Commissaire du police. en Clohars-Cnrnoët, était réveillée, vers rogatoire. Voici maintenant les témoins à décharge. on/.e heures clu soir par une vive lueur qui Pengam répond d'une manière laconique C'ost, d'abord, M. François Hubert, auxiéclairait la chambre où elle était couchée nux questions qui lui sont posées. I l s'exliaire à l'Arsenal et secrétaire du syndicat et qui provenait de l'incendie d'une meule prime d'une voix forte et déclamatoire, de paille placée à quelques mètres seule- mais évite les « effets » oratoires dont du bâtiment, qui dépose. I l conteste qu'à la réunion du 3 septemment de son habitation. L'alarme fut don- abusait, i l y trois mois, son camarade née immédiatement et la maison ayant pu Roullier. Très maitre de lui, i l fait montre bre, i l fut question do sabotage. MM. François Le Dalle 33 ans, et Olivier être protégée, les dégâts se bornèrent à la d'une modération dont ne pourront que Tournier. 47 aris. tailleur, deux « militants » destruction de 23.000 kilogrammes de paille s'étonner tous ceux qui suivent l'agitation d'une valeur de 1.000 francs el assurés pour des groupes dont i l est un des membres les de là Bourse du Travail viennent, dire à la barre que le 15 septembre, c'est-à-dire quelOOO francs seulement. plus agissants. ques jours après les réunions du TreillisLes soupçons se portèrent aussitôt sur un Pengam reconnaît, ou à peu près, la manommé Louis Toullec, âgé de 40 ans, jour- térialité dus faits relevés à sa charge et que Vert, M. Escatesut, commissaire du police â U j WM I M C f f l i nalier, domicilié non loin do chez Mme M. lu Président rappelle avec un souci de Recouvrance intervint au marché pour Brangoulo, qui avait tenu, dans la soirée, d'impartialité poussé jusqu'au scrupule. engager lus ménagères à ne payer le beurre Q TJIMPEFl des propos que chacun s'accordait à trouver M ais i l demande à s'expliquer sur le sens qu'à' raison de 1 fr. 40 la livre. M. Escassut rappelé, s'explique à ce sujet <OJII[»let* v e n i o n s I l i o d e suspects. des pat oies qui ont été retenues par le et n'a pas de peine à démontrer qu'en la Toullec reconnut» qu'il avait mis le feu Ministère public, et conteste l'intorpréta8 M. « ô . f r . e t UII-IICNNIIM circonstance, i l s'est simplement efforcé de dans la meule de paille, mais alluma qu'il lion qui en a été donnée. faire de la conciliation, cc qui évita peutn'avait allumé cct incendie que par impruC'est alors un véritable plaidoyer qu'il être des incidents fâcheux, car l'exaspéradence. Etant ivre, ce soir là, il avilit jeté par nous faut entendre. tion était grande des deux cotés. mégarde une allumette qui avait déterminé L'inculpé dit qu'il ne voudrait pas que les Enfin, voici M. Masson dont la déposile feu. jurés fussent impressionnés par la condam- tion était attendue avec assez de curiosité. Audience correctionnelle du 11 janvier. L'opinion publique accuse Toullec, q u i a nation rendue par défaut précédemment Ses déclarations sont sans grand intérêt en Quimerc'h. — Les coups. — Jean Les- une réputation détestable, d'avoir au con- contre lui. Ce n'est pas, afliime-t-il, pour co qui concerne les faits de l'accusation. Il sard, 34 ans, manieuvre à Châteaulin, a traire provoqué volontairement cct incen- échapper à l'action de la justice qu'il s'est estime, lui aussi, que Pengam n'a pu avoir , dérobé en octobre dernier, mais bien la pensée de designer un commissaire de porté des coups au sieur Périon. de Ru- die. M. le substitut Jacquier soutient l'accusa- parce que M« Boucheron, qui devait l'assis- police cn parlant de « mouchards officiels ». lande, en Humengol, au cours d'une dispute. 1 Il récolte, pour ce l'ait, 0 jours do prison tion. M -' Giiyonvarc'h assiste Toullec qui ter en même temps que M" Mache'naud, lui Tous ces « militants » sont, comme par est finalement condamné à cinq ans de avait fait connaitre doux heures avant l'auavec sursis. enchantement, pris à cette audience d'un réclusion. dience que, retenu à Paris, il nc pouvait se sentiment de déférence bien extraordinaire Leuhan. — La chasse. — Jacq Michel, rendre à Quimper. pour l'autorité « bourgeoise » officielle. 38 ans, scieur do long à Kéramélen, en Auilience du 13 janvier. — C'est cette circonstance, poursuit PenJ/. le Président. — Comment, vous qui Briec, a chassé sans permis à Leuhan. B itfc'unt i « - i < l o ot N t q i r e N * gam, qui nous détermina, mon défenseur qui êtes fonctionnaire et qui savez ce que 100 francs d'amende et confiscation du M i o i a d ' e n t a n t . — Marie Bodénès, et moi, à entamer une procédure destinée c'est que le caractère officiel, pouvez-vous fusil. âgée do 21 ans, couturière à Plougastcl- à provoquer lo renvoi do l'affaire. concevoir qu'on désigne sous le nom du Coray. — I.a mémo aventure, survenue à Paoulas, a à répondre du crime d'infantiPengam entre ensuite dans do longues « mouchard officiel » un agoni occulte sans cide et de suppression d'enfant. Jean Le Bras, 59 ans, de Pont du Stang, à" explications relatives aux paroles qu'il pro- mandat ? Coray, lui vaut une amende de 10 francs et, Le 27 novembre 1911, sa demi-so-ur, nonça au Treillis,-Vert touchant l'attitude R. — Je sais qu'il existe des gens qui se également, la confiscation de son arme. Mme Korvella, soupçonnant Marie Bodé- qu'il s'efforçait do faire prendre aux ménadissimulent dans les réunions pour mounès, qu'elle devinait auparavant enceinte, gères, vis à vis des marchands, dans lo cas Quimerc'h. — L'ivresse. — Sébastien charder les militants socialistes et les déBronnec, 58 ans, journalier à Quimerc'h, a de s'èlro dèliv rco clandestinement, fil des où lo beurre subirait, du leur fait, uno ma- noncer. t o p l'été la dive bouteille. Ce qui lui vaut recherches et trouva, dans lu lit do la jeune joration de prix. M. le Président. — Cette intervention fille, un enfant du sexe masculin mort-né. 10 l'r. d'amende avec sursis. Il se défend — ce qui est en contradiction nc s'expliquait pas dans une réunion publiL'examen médical démontra que l'enfant Pleyben. — Un violent. — Un nvois do avait largement respiré ; la mort était duo à avec l'enquête — d'avoir parlé de saboter que où lu police était officiellement repréles produits d'alimentation. A l'entendre, sentée par un commissaire. prison est infligé à René Dérout, terrassier une énergique strangulation. 11 s'est borné à donner un exemple les mé- M. le Président autorise enlin la lecture à Penguily en Pleyben, âgé de 33 ans, qui, Les faits sont avoués à l'audience. nagères du Nord qui, dès le début de la d'une déposition de la dame Quéré, ménale 11 décembre dernier,a porté des coups à M. le substitut Jacquier soutient l'accusa- crise do l'alimentation, se sont organisées M. Honorât. tion. M 0 Louvière prononce la plaidoirie pour lutter par des moyens lé;/aux contre gère à Brest, qui, dans l'impossibité de venir à Quimper, dépose par lettre relatiPlonévez-Porzay. — Vol. — Lors des pour Marie Bodénès, qui est acquittée. l'exagération de la hausse des prix. vement à l'intervention de M. Escassut au fêtes de Sainio-Anne-ln-Palud, un vieillard Il va même jusqu'à affirmer que c'est marché de Recouvrance, le 15 septembro. Audience du lij janvier nommé Quefl'élec circulait entre los baraprécisément pour éviter les violences inuques de la féte lorsque, soudain, il fut boustiles qu'il répudie, qu'il s'est attaché à créer I.e r é q u i s i t o i r e . L'AFFAIRE PEHG^m culé par deux jeunes gens. U s'aperçut une association de défense économique. aussitôt qu'ils venaient. île lui enlever son Après une suspension d'audience, M. On su rappelle les circonstances dans En ee qui concerne la seconde réunion portemonnaie, contenant 23 francs. Les lesquelles le citoyen Victor Pengam, secré- publique, celle du 7 septembre, Pengam Mazeaud, procureur de la République, proauteurs de ce vol ont été reconnus pour taire de la Bourse du travail de Brest et prétend que les mots de « mouchards offi- nonce le réquisitoire. être les nommés Edouard Cottcr, 27 aus, et l'un des chefs des organisations libertaires ciels » ne s'appliquent nullement, dans sa Le représentant du ministère public monAlexis Connu, 21 ans, marchand forain sans de cetto ville, comparut au mois d'octobre pensée, aux commissaires de police et à tre tout d'abord la guerre sans merci faite domicile fixe. à la société,à la patrie, par les adeptes de la dernier devant le jury finistérien. leurs collaborateurs réguliers. Par défaut, ces individus sont condamLes faits dont il avait à se justicier alors .— Quand je dis « mouchards », expli- Confédération générale du travail. I l faut, nés, chacun à 3 mois d'emprisonnement. l'amènent de nouveau devant la Cour d'as- que-t-il, je veux désigner ces individus dit-il, que la Société et que la patrie se désises. Résumons les brièvement. méprisables qui se glissent dans nos réu- fendent contre de telles entreprises. Tous Liste électorale. — Le maire de Chânions pour se faire ensuite nos accusaeturs. les bons citoyens, qui-ont le sentiment de L'accusation. teaulin a l'honneur d'informer le publicque l'honneur du pays, no peuvent méconnaître M. le Président constate qu'à chaque cette nécessité. les tableaux rectificatifs do la liste électoAu commencement de septembre 1911, rale pour l'année 1912 sont déposés au alors qu'une agitation se manifestait dans réunion publique, un commissaire de police La vie chère a été, pour les chefs du parti secrétariat de la mairie jusqu'au 4 février les milieux des consommateurs au sujet du est présent, avec mission de recueillir, s'il libertaire, un prétexte pour essayer de déprochain. Pendant ce délai, les demandes renchérissement des vivres, les orateurs y a lieu, les paroles délictueuses prononcées terminer, non un mouvement de protestaen inscription et en radiation seront reçues ordinaires de la C. G. T., firent en province par les orateurs. Dans ces conditions, .il ne tion légale ; mais un courant d'agitation une série de conférences qui n'avait d'autre pouvait s'agir pour l'accusé de se mettre en révolutionnaire. à la mairie. but que de canaliser le mouvement protes- garde ou do protester contre les agissements C n r l i a l x Ceci posé, M. Mazeaud entre dans la distataire au profit du mouvement socialiste clandestins des individus du genre dont ils cussion des faits qui amènent aujourd'hui Accident mortel. — Samedi, une autoparlent, lesquels n'agissent de son aveu révolutionnaire. Pengam devant la Cour d'assises. Il consmobile conduite par M. François PenanDans le Finistère, les cifoyeils Roullier même, que dans les réunions privées. tate l'identité do cette affaire avec celle qui ltoat, marchand d'automobiles et île cycles .conduisit Roullier, i l y a trois mois, sur le à Guingamp, a tamponné sur la route, à et Pengam furent plus particulièrement déLes t é m o i g n a g e s . même banc d'accusation. Roullier fut con4 kilomètres de Carhaix, une femme Le signés pour faire des tournées de conféI.e premier témoin entendu esl M. Escas- damné à trois ans de prison et 500 fr. d'aGuen, née Corentine Le Roux, 50 ans, jour- rences à cet effet ; tandis que le premier, nalière à la Grande Carrière, en Plouué- qui fut, rappelons le, condamné par la Cour sut, commissaire de police du quartier de mende. Pengam, pour un délit semblable, d'assises du Finistère pour incitation au vol Recouvrance, à Brest. Il rapporte les paroles doit être condamné. vézel. au meurtre et à la désobéissance'des chefs prononcées par Pengam à la réunion du Suivant les déclarations de M. PenanPuis, M. le Procureur, dont l'argumentahoat, cette femme se tenait assise sur le en cas de guerre, opérait à Quimper et dans 3 septembre, concernant le sabotage et lu tion, comme toujours claire et incisive prolu Sud-Finistère, Pengam organisait à Brest boycottage du beurre. 11 confirme, en somme, duit une vive impression, montre ce qu'est bord de la route et, sans tenir compte des appels de sa corno d'avertissement, aurait des réunions où, sous couleur de constituer le rapport sur lequel est basé ca premier l'accusé d'aujourd'hui. Secrétaire du Cercle néo-malthusien, dont Gourmelon, cet autre voulu traverser le chemin au moment même des associations do défense des consomma- chef d'accusation. teurs, il s'élevait contre l'ordre social acM. Herlé Le Guen, son secrétaire, qui lui saboteur révolutionnaire fit partie, c'est le où l'automobile arrivait à sa hauteur. tuel et s'efforçait de provoquer un courant succède, assistait à la même réunion. Il militant toujours à la této du mouvement Atteinte par l'avant de la voilure, elle l'ut de violente protestation. corrobore ses déclarations. libertaire. Pengam a déjà passé en cours renversée. Un enfant, qu'elle tenait dans Au cours de ces réunions, des propos fuOn entend maintenant M. Véron, commis- d'assises pour excitations à la désobéissance ses bras, l'ut projeté sur lo sol, mais n'eut rent tenus qui motivèrent contre lui uno saire de police à Brest qui, lui, explique uux chefs militaires. Il bénéficia, il est vrai, aucun mal. instruction judiciaire puis sa mise en accu- dans quelles circonstances Pengam s'écria d'un acquittement. Transportée aussitôt par l'auteur de l o r s .le la réunion du 7 septembre : « Que L'organe de l'accusation ne s'oppose, pas l'accident à son domicile, peu distant île là, sation. Le 3 septembre, dans la matinée, Penles motrdiards officiels ouvrent leurs sales à l'admission des circonstances atténuantes Mme LeGuen ne tarda pasà rendre le dernier gam, prenant la parole à la salle du Treillis- oreilles ». dans le cas présent. Mais il adjure les citosoupir, malgré les soins que lui prodiguait Vert, où avait heu une réunion publique Cotte phrase ne pouvait, dans l'esprit du yens choisis pour rendre la justice à ces M. le D r Lancien qui, prévenu, s'était liàté organisée par le Syndicat du bâtiment, s'exd'accourir. prima cn ces termes : La malheureuse laisse six enfants, dont « I.e beurre est mis cn vente sur le marplusieurs en bus âge. ché. il faut qu'il soit vendu. .Si la marchande Une enquête est ouverte par la gendar- vous impose un prix trop élevé, vous lui is - w ar « : Département merie pour déterminer les causes exactes imposez lu votre, vous prenez la marchanIDUJ. F i n i s t è r e de ce funeste accident. dise et vous lu payez ; si elle n'y consent CHATEAULIN pas, vous n'avez qu'à ne pas l'écouter. » Un peu plus lard, Pengam, le 7 septembre tenait le langage suivant : « Je demande aux mouchards officiels d'ouvrir leurs QUIMPER sales oreilles. Si une ménagère, mère de Vêtements de sports famille, n'a pas dans son porte-monnaie Chasso, Uniformes, Livrées l'argent nécessaire pour donner à ses enfants le beurre et le lait dont ils ont besoin, elle devra, si on lui fait un prix trop élevé, olfrir le prix qui a été fixé ut, MI ou refusé de lui laisser la marchandise à ce pii.x, elle devra donner son argent et remporter. » L'our les victimes du " Friant ". — M Lu 28 octobre, jour de sa comparution Spencer Dieksonn, vice-consul d'Angleterre devant la Cour d'assises, Pengum, par la à Brest, vient do recevoir 1e montant de la souscription ouverte par les journaux an- voix de son avocat, M» Muchenuud, déposa glais en faveur des familles des victimes des des conclusions, tendant à obtenir do la trois marins français du Friand qui se noyè- Cour une déclaration d'incompétence. Celle-ci ayant déclaré irrecevables les rent en portant secours aux passagers du conclusions du défenseur, l'avocat demanda paquebot Delhi, échoué près de Tanger. Cette somme est de 301 livres 9 schillings encore le renvoi de l'all'.iire à uni; autre 0 pence, c'est-à-dire un peu plus de 7.500 session, ce qui lui également refusé. Ln présence de ces décisions, Pengam filmes. I.e montant de cette souscription a été remis pnr lo consul entre les mains du déclara l'aire défaut et quitta lu salle, suivi vice-ami i al Chocheprat qui va en fairo la de son avocat. En son absence, la Cour répartition entre les familles des seconds- prononça contre lui, par défaut, la peine maîtres Curel et Rémond et du matelot de 3 mois de prison et du 500 francs d'aLagndec, en tenant compte du nombre des mende. C'est en vertu du rejet définitif des conenfants et des parents âgés de chacune des clusions du défenseur de Pengam par la victime»! Cour de Cassation que l'ulfniie revient aujourd'hui devant la Cour d'assises. AU BON MARCHÉ Commune H Corsets pour déviations ou saillie des Omoplates APPAREILS; POUR: LiMTODCSî < - e BRAS ET JAMBES ARTIFICIELS C o r s e t s <!e M l l e s u r P.-S. — Surtout, suives bien et souvent la croissance de vos Enfants, 20 0/0 sont atteints. G. P É P I N , Bandagiste- Orthopédiste 16, rue Kéréon, QUIMPER assises de ne point absoudre complètement ceux qui, pour provoquer une odieuse agitation, n'hésitent pas à faire l'apologie du vol et du sabotage. La p l a i d o i r i e . M" Machenaud prend ensuite la parole et se hâte de combattre le .rapprochement fait d'une manière si éloquente par M. le Procureur de la République entre le cas de Roullier et celui de Pengam. Il met, lui aussi, les jurés cn garde contre l'impression produite par la condamnation par défaut dont son clicnl a été l'objet précédemment. Puis, discutant à son tour les paroles reprochées à l'accusé, i l s'efforce d'en atténuer la pottée, et conteste longuement le caractère d'agitateur imputé à Pengam. C'est, en un mot, l'acquittement pur ot simple que réclame la défense. Les r é p l i q u e s . M. Mazeaud, répond à la défense et déclare que Pengam lui-même, dans un article du Cri du Peuple a expliqué son système d'attermoiement devant la justice. Le jury ne doit pas être la dupe de cette tactique. Aujourd'hui, l'heure de la justice populaire est venue. Elle fera son devoir en frappant l'accusé Pengam. I.e verdict. A Oh. 1/4, le jury entre en délibération. Il revient dans la salle vers sept heures rapportant un verdict négatif. Pengam, en conséquence est acquitté. La session des assises est close. I.a sortie à lieu sans incident. RECETTES MÉNAGÈRES P o u r n e t t o y e r les m a i n s Quand les mains ont été salies par suite d'un long travail de laboratoire ou d'atelier, on les nettoie cn les frottant avec de la vaseline et on les lave ensuite à l'eau chaude et au savon ordinaire. « I I J A 8 H P Renault, A U I U 4 places, f . ô O O f r . Bonne occasion. 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Notice et Renseignements envoyés par r e t o u r du c o u r r i e r à toute demande par l e t t r e affranchie conP o u r é t e i n d r e u n f e u «le c h e m i n é e tenant t i m b r e p o u r réponse e t Il suffit de jeter dans le foyer une certaine adressée à monsieur le D i r e c t e u r quantité de soufre. Si l'on a pas de soufre, on jette des oignons crus sur la braise. A de la Clinique des maladies de la peine la peau dos oignons est elle brûlée N u t r i t i o n : que le feu de cheminée s'éteint comme par 39, Boulevard Voltaire, Paris. enchantement. L o u t r e les c r a m p e s d ' e s t o m a c Prendre une infusion chaude de camomille, do tilleul, de menthe ou de mélisse, additionnée du 15 à 20 gouttes d'élixir parégorique. P o u r é v i t e r le f r o i d a u pied Mettre un peu de farine de moutarde dans lus chaussures. 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BREST VIÇINAL E l JS. ^ O ORDINAIRE 3EIJS, H O ^ Désignation des propriétaires cndnsi ro — v « o u £ c D 124 Lieux-dits Bourg Nature des propriétés Inscrits à la matrice des rùlcs ou présumés tels T e r r e lab. M. A u t r e t , Pierre M. A u t r e t , Pierre huissier 3 Pont l'ADM Réels ïiulssler S P onl-fi M 1 P E PEUMERIT ^ A TRÉOC X2L E l S Contenance expropriée par parcelle I N A r t i c l e s 23 et 50. T É G A L E S Sommes à OBSERVATIONS offrir 3 ares 95 de t e r r a i n à 0 fr. 3C le m 2 118fr.50 3 a. 95 187 f. »», 95• m. c ts de clôtures à 0 fr. 50 471V.50 7 ormes existant sur les clôtures à 3 f. l'un. 21 f r . Total D 137 id. Lan de 187 fr. M. Guennec, Jean au bourg Je Feumeri! id. 0 a. 73 33 f ' a t I cl e r r a i n à 0 ' fr- 25 le m 2 ' 30 m. c ts de clôtures à 0 fr. 50 lSfr.25 15 f r . Total 33fr.25 MORLAIX Une chute. — M. I.e Nen, cultivateur à Tiaon-nr-Vélin, déchargeait ces jours derniers, des matériaux de démolition sur la butto Saint-Augustin, près du cimetière Saint-Martin, quand soudain ln terre céda sous le poids de lu charrette, attelée de deux chevaux, et bètes et véhicule furent précipités nu fond du ravin d'une hauteur du 40 mètres. Par un hasard extraordinaire, les chevaux n'eurent aucun mal. La churotte a été brisée. Mesure L'audience. L'audience est ouverte à midi 12. Des précautions spéciales onl été prises pour assurer un service d'ordic très strict, cn prévision d'événements possibles qui, d'ailleurs no so produiront pas, L'tifllueiico est très peu nombreuse dnns In partie do la salle affectée au public. En résumé, l'affaire ne paraît pas avoir outre mesure passionné l'opinion. Pengam se présente, comme lu première l'ois, en qualité du prévenu libre. 11 est accompagné de M 0 Machunaud, son défen* seur. M. Mazeaud, procureur de la Bépublique^ occupe lo siège du ministère public. JEUNE FILLE, 18 ans, connaissant cuisine, demande place. Bonnes références. S'adresser au journul, / DOMANlERS, 1) D 124 137 Bourg id. T e r r e lab. Lande. FERMIERS, M, B e r r i v i n , Jean, charron tle Peumerit. LOCATAIRES, etc.. au bourg 3 a. 95 M. Simon, Jean, menuisier à Peumerit. 0 a. 73 15 f r . P r i v a t i o n de jouissance p o u r 3 années. 1 fr. id. pour 1 année. V u et A p p r o u v é par Nous, M a i r e de P e u m e r i t V u par l ' A g e n l - V o y e r d ' A r r o n d ' s o u s s i g n é : Dressé par 1 A g e n t - V o y e r Cant1 soussi gné E n M a i r i e , t\ Peumerit, le 15 j t i n v i c r 1912, A Quimper, le 15 j a n v i e r 1912. Plogastel, le 14 janvier 1912. Signé t N, GUÈNEC, Signé : P. E I L D É . Signé : HEP.NICOU. LE i < LL. n U n U d assurances, fondée en 1 8 V > , demando pour l'arrondissement de QUIMPER, A G E N T GÉNÉRAL. — Incendie — Vie — Accidents et Vol — Bris de Glaces. — Références l" r ordre exigées. Ecrire à M. Clément, Inspecteur à ANGERS, 1, rue Prée d'Allemagne. Questions Agricoles Conseils Pratiques. Le j o u r doit e n t r e r d a n s l'écurie. I.'air n'est pns seulement nécessaire :ï la vitalité des animaux, le jour leur est également indispensable. La nature a bien conditionné l'existence des êtres et dos plantos, et de même que lo soleil fait pousser la verdure et les Ileurs, ello exerce aussi son action chimique puissante sur les animaux. Les animaux privés do lumière s'étiolent rapidement, perdent leurs forces, leur entrain, leur goût do vivre et ne tardent pas à contracter quelques maladies, ou des infirmités les rendant impropres au travail. Chacun sait, en effet, qu'on préconise l'obscurité pour l'engraissement des bêtes, le manque de jour produit promptement l'accumulation do la graisse. La lumière est même, dans certains cas, le remède contre plusieurs maladies. Ceci nous dit amplement quelle est l'importance qu'on doit attacher au choix d'une écurie. Les rayons lumineux doivent y pénétrer facilement. Mais, comme l'organe de la vue est très sensible chez le cheval, on évitera l'emplacement de la fenêtre cn face do sa tète. Car s'il habite une écurie un peu sombre, et qu'il se voit ainsi frappé par la clarté brusque du jpur, la lumière lui fera plutôt du tort que du bien. Il ost donc bon d'éclairer avec méthode, de manière fi no pas incommoder les animaux par la trop grande quantité de lumière frappant immédiatement leurs yeux. Il faut de la lumière, mais il en faut autant que possible également partout. (Le Cheval) I.e c h i e n d e n t est u t i l e au? chevaux. La racine do chiendent qui est si épuisante pour les terres cultivées, ost par contre, pour los chevaux, un aliment très nutritif et très réconfortant. Donc, après un labour ou un hersage, ramassez le chiendent mis à nu dans votre champ, lavez-le soigneusement ot donnez-le à vos chevaux en lo mêlant au loin do leur ration. En quinze jours, los chovaux nourris avecce mélange en montrent les effets par leur vigueur et leur pelage luisant. La m e i l l e u r e saison pour l'abatage des a r b r e s . Des bûcherons et tous les artisans de bois savaient fort bien autrefois qu'il est une saison particulièrement favorable pour l'abalage des arbres, et que le bois obtenu est alors de qualité supérieure. Malgré les exploitations intensives actuellement ù la mode, cette expérience ne s'est certainement pas perdue,' Elle sera confirmée pnr l'observation suivante que relate Scientifie American et fuite il y n quelques années. Quatre magnifiques arbres du môme âge, ayant poussé dans le mémo sol et d'égale vigueur, furent abattus : le premier, fin décembre ; le second, Hn janvier ; le troisième, fin février ; lo quatrième,finmars. Ils furent équnrris de la même façon, on poutres semblables, séehées do façon identique. Aux essais de flexion, l'arbre abattu en décembre, montra une résistance double de celle de l'arbre abattu cn mars. Des pilotis pris dans les branche» coupées en décembre, étaient encoro parfaitement sains nprès seize ans, tandis que les bois de mars se brisaient facilement après trois ou quatre ans. On a, d'ailleurs, constaté souvent que le bois abattu en décembre est le moins poreux ; et de tout ceci, il faut conclure que ce sont les coupes de fin d'automne et d'hiver qui donnent les meilleurs résultats. FEUILLETON DU CITOYEN clu 20 Janvier 1912. LE P U T MITRON par H o n r i D E I V C E S S E Et puis, j'ai été contente, quand j'ai su que vous reviendriez, 1111 dimanche... Je l'ai attendu... Vous avez apporté un bouquet... J'en ai gardé les fleurs... Nous sommes allés nous promener au mémo endroit... — Vous vous appuyiez plus fort à mon bras... — C'était doux !... — Et je vous ai prise par la taille... Il voulut l'enlacer... Elle s'enfuit... <— Laissez !... Il l'étreignit... Elle s'efforça do se dégager... — Vous vdusdéfendcz...commcrnutro fois... — Laissez-moi... — Méchante !... — Laissez-moi !... — Si vous saviez commo jo vous aime ! Mais il la lâcha, brusquement, ayant entendu, derrière lui, un bruit do voix dans la cuisine... Clara entra... regarda le couple, soupçonneuse, dans une inquiétude— môme un émoi... pressentant cc qui s'était passé. IV — Comment.,, fit-elle.., Léon, Claude LES M A R C H É S QUIMPER. - Marché du 13janvier. — Farine, premièro qualité, les 100 kilos, 3i à 3") ; farine, deuxième qualité, 33 à 3'i.)»>; froment, Sià.25".»>) ;' seigle, 2<H 20.50; sarrasin, 20 à 20.50 ; avoine, 20.»» à 20.50; orge, H) à bl.50; son, 13.i 11.»»; pommes de terre. 6.50à7; foin, les500 kilos, 50à 55; paille, 28 h 32; bfpuf, le kilo sur pied. 0.70 à 0.75; vache, 0.G0 à 0.05; veau. 0.75 à 0.S0; mouton, 0.80 à 0.S5; porc, l.»»à 1.10; beurre.le kilo en gros, 3.20 à 3.50, eten détail, 3.40 h 3.50; Œufs, la douzaine, 1.50 à 1.55 ; poulets, la couple, 3.50 à 4.50; cidre, la barrique, 30 à 35 'V. CHATEAULIN — Marché du 15 janvier — Froment, prix moyen, les I00ki1ogs, 21.75: seigle, iS 50; orge, 19.50; sarrasin, 21.75; avoine, 20.50 : pommes de terre.-7.25 ; foin, les 500 kilos, 50 à 55; paille, 35 à 10; bourre, le kilo, 2.!j0 à 2.95 ; omis, la douzaine, 1.30 à 1.40; cidre, la barrique, 30 à 35 fr. MORLAIX. — Marché du 8 janvier. — Farine, premièro qualité, les 100 kilos, 31.»» à 34.50 ; farine, deuxième qualité, 32.»» à 32.50 ; froment. 21 à 24.50 ; seigle, 18.»» à »».»»; sarrasin, 21.»» à 22.»» ; avoine, 18.»» à 18.50; orge, 18.»» à »».»» ; son, 17.50 à 18.»» ; pommes de terre. 7.50 à ».»» ; foin, les 500 kilos, 50.»» à 00.»»; paille. 35.»» à 40.»»; bœuf, le kilo sur pied, 0.80 à 0.90; vache, 0.75 à 0.80; veau, L»» à 1.10; mouton, 1.»»; porc, 1.20 à 1.30 ; beurre, le kilo en gros,2.75à ».»»tou!esles qualités, et en détail, 3.»» à 3.50 ; œufs, la douzaine, 1.50 à 1.75; cidre la barrique, 35 à 40; asperges, la botte, 0.40 à 0.00 ; salades la douzaine do têtes, 0.40 à 0.50 ; artichauts, la douzaine 1.»» h 1.25. DOUARNENEZ. - Marché du lundi 15 janvier - - Farine, première qualité, les 100 kilos, 31.75 ; farine, deuxième qualité, 32.75 ; froment, 24.25 à 24.85; seigle. 20.25 ; sarrasin, 23.50 à 24.50; avoine, 18.75 à 19.25; pommes de terre,les 100k.,7.25; foin,les500 kilos, 50 à 55 ; paille, 40.»» k 45 ; beurre, 1e kilo, 3.30 ; œul's, la douzaine, 1.30 à 1.40; poulets, la couple, 3.»» à 3.50; cidre, la barrique, 30 francs. CONCARNEAU. — Marché du 8 janvier. — Farine 1'° qualité, les 100 kilos, 34 à 35 ; farine, 2* qualité, 33 à 31 ; froment, 21 il»»; seigle, 19 à 20; sarrasin, 27 à 28 ; avoine, 19 à »:> ; orge, 18 à 18.50; son, 13.»» il 14.50 ; pommes de terre, 9 à 10 fr., les 100 kilos; foin, les 500 kilos, 55 à »» ; paille, 35 à 40 ; bœuf, le kilo sur pied, 0.05 à 0.70; vache, 0.00 ii 0.05; veau, 0.95 à » ; mouton, 0 90 à 0.95 ; porc. 1.20à 1.30 ; beurre, le kilo en gros, » à 2.90 ; on détail, 3 à 3.10 ; œufs, la douzaine, 1.50; poulets, la couple, 3 à 4.»»; lièvres, la pièce, A.»» il 5 ; perdrix, 1.50 à » ; cidre, la barrique, 28 à 30; lapins do garenne, 1.25 ù 1.50; oignons, le kilo nu détail, 0.45 ; fagots, le cent, 10 fr. ; au détail, 0.20 le fagot. QUIMPERLÉ — Marché du vendredi 12 janvier — Farine, première qualité, les 100 kilos, 31.»» ii »».»» ; farine, deuxième qualité, 32.»»; froment, 24.75 à»».»>"> ; seigle, 21.)») ; sarrasin, 27.»» il 28 ; avoine, 19.»» il 19.50; orge, 18.»»; son, 17. » ; pommes de terre, 9.»» ii 10.»» ; foin, les500 kilos, 70.»» à 75.»» ; veau, 1.»» il 1.10 ; mouton, 0.95; porc, 1.30 à 1.35 ; beurre, le kilo en gros, 2.00, et en détail, 3.»» il ».»»; œufs, la douzaine, 1.50; poulets, la couple, 3.»» à 7.»»; cidre, la barrique, 20 francs. " I.E C I T O Y E N " est composé par des ouvriers syndiqués CITOYEN Il sera procédé le 22 février 1912, ht.s, lisez- el [ailes lire le « Citoyen ». à 9 h. 3/4 du matin, chez M. L A U à (tuinijirr RENT, Hôtel Continental, à ROSI D E I V C A 3NTIDE PORDEN, à la vente aux enchères p me DEMANDES D'EMPLOIS publiques, en un seul lot, cles REPRESENTANTS marchandises suivantes restées en ''.liirurgiens-Deiilistes intelligents. V i l l e et Campagne. 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Le cahier des O •J charges est . entre les mains du in <y s 3= Secrétaire de Mairie, à la disposi- D ' H I V E R 1911-12 3 MoilèSe d e Soumission. I 'I ' . "C . i l i m <y «ta o *o ô »A "C JZ te u — c c <y o 3 £ z : [1 M P P i K I I Èmm I W ® iu ] •:, * t ;• , m -„.. j J Ï U) Cl o '<5 c t» Je soussigné (nom, prénoms, pro£ o C- . ». o ~ fession) demeurant à. . . rue. . ., CÙ 09 U C après avoir pris connaissance du -5 £ W O L'Administrateur Gérant : P. GUÉGUEN cahier des charges et cle la nomeng «"eu clature y annexée dressé pour <B S o — l'adjudication des fournitures clas« - -g siques en un lot, pendant une pé U\ S = liode de quatre ans. comprise O •o S et entre le mois de janvier 1912 et le RÉSIDU DE SOUDE 31 décembre 1915, déclare me renpour engrais. dre adjudicataire cle cetle fourniS'adressera M. Schang, Pont-Croix ture aux conditions dudit cahier cles charges moyennant un rabais de (en toutes lettres et en centimes sans fraction de centime) par cent francs sur l'ensemble de la fourà la " Coopérative des Couvreurs " niture. H m 24.Rue A VENDRE ou Parc O I U M ^ Q i :i 3 i i 5) > w .. * o 0 «S 0u o W S. § H - "s <1 n zr o M Bl H CL W W M .J I O w -1 f» in (A «B •a H O 9 , Z EXPOSITION ORAYATEIS SUIE â VENDRE" 14, rue de Pouarnens^ 14 «!om»iEii A Audierne, le 1912. ( Signature ) nc sont pas revenus ?... Qu'est-ce qu'ils part, arrondissait le bras pour le mémo fichent donc ?... geste, son chef l'avait devancé. Rose l'avait suivie.,, — Voilà !... Galant !.., s'écria-t-il, — Ils no tarderont guère, à présent... dépité... J'aurais cles droits... tu sais ?... Partez devant... Ils vous rattraperont... Sans compter que la vraie galanterie.,. — Bonne idée !... dit Eernand.., Al- Pour te conduire, maman, tu te contenlons, mesdames... teras d'un simple caporal,.. — Je veux rester avcc toi, maman, — J'ai pensé que madame serait conpour t'aider... proposa Claire... tente de rester avec toi... riposta For— Je m'occuperai de tout... répliqua nand, ner-eusement... I l mo l'ait dos Rose... I l suffira quo tu sois là pour avanies !... Il me vexo !... — N'y prenez pas garde!... ditClara... mettre le couvert.. Tu as de l'instruction, un brevet : la cuisine, cc 11'cst pas ton J'aime mieux marcher seule, lentement. Partez... Nous vous suivons... affaire... — Venez, mademoiselle... reprit Fcr— Toujours à toi cle travailler !... nand, satisfait de s'éloigner, enfin, avec — Les parents prennent do la peine, c'est pour que leurs enfants soient plus la jeune fille,,. Quand ils furont dehors, Léon, do tranquilles qu'eux... nouveau, arrondit le bras, comiqucir.ent. — Moyen, souvent, qu'ils le soient — Maman... moins !... ujoutti Claira, encoro sous -—Va,., va devantu. avec eux... J'ai l'impression de défiance qu'elle avait un mot à dire à fila sœur... éprouvée tout à l'heure,., Léon, désappointé, sortit cn s'cxcla— Emmenez-les, monsieur Ducroc.., ttlatlt. reprit Rose... — La guigne !... Et do doux!... La Soudain, Léon repartit... troisième est dans l'uif !... — Comment '/... seul !.,. interrogea Cependant, 1e ciel s'était couvert de Clara... nuages, quo le vent d'orage poussait — Eh ! oui... expliqua le caporal.., la vers lo nord... guigne !... A l'écurie, nous avons trouvé Par moments, une rafale s'élevait, un cheval blessé par sa longe... Mon sous laquelle les pommes tombaient, onclo le soigne... Il en a pour uno demi- dru, dans la cour prochaine. heure, uu moins.., Il a dit : <1 Allez-vousLes portes battaient ; lo drapeau que en ; je vous retrouverai au billard... » I l Claude avait accroché au-dessus de l'une fait bon, à présent... II y a commo un des fenêtres de la salle clnqtiait ; des coup d'éventail sur les champs ; 011 en gerbes, mal cn équilibre sur l'un des bo;rait 1... Filons donc..< chariots, s'étaient renversées ; les poules, — Il a raison... opina Fernanct... C'est effarée», fuyaient en gloussant, moi qui vous conduirai, mademoiselle.,. — Tu as quelque choso '?.., dit Rose à Juste au moment oit Léon, d'autre sa cadette..! CACHE-COLS E t a î j a i s im.]por,tSLin,t Clara s'assit sur un escabean... — Oui !.,, fit-elle... Elle soupira.... — Des bêtises !,,, Mais j'en suis chavirée !.., — Pourquoi ?... — Drôlo, la vie !... Il y a une douzaino d'années — Léon, alors, n'était qu'un garçonnet... j'avais vingt-huit ans, et j'étiiis veuve depuis trois ans — j'ai été pourchassée... oh ! pendant plus de quinze mois... par un soupirant qui s'était enragé à vouloir remplacer, auprès de moi, mon défunt. C'était un ancien sous-ol'ficier retraité, médaillé, dgé de trente-cinq ans, employé chez le percepteur du quartier,., I l logeait au troisième, dans la maison de notre boulangerie... I l so faisait, par an, trois millo six conts francs, avec sa rotraite et ses appointements,,. Un parti !... Ah ! un moment, je faillis céder... Il était si pressant, si vraiment épris... Pour tout le monde, autour de nous, chose faito L.. Chacun attendait qu'on lixùt la date de l'union,,. Tous y poussaient, dans l'intérêt du couple, à dire unanime, si bien assorti... « — A votro dge, me répétait-on... on no peut rester vouve... I l doit vous en coûter de vivre sans mari 1 Vous ne trouverez pas mieux,,. Un bol homme, rangé renté... Si vous refusez, votfs le regretterez... trop tard !... » Dans la sallo, ensoloilléo une heure auparavant, 0il y voyait à f/oine, t\ présent. Sur les champs obscurcis une averse tombait,,. ' I In I III.I .1 111-11, I„ stulî» F o u r r u r e s Une fraîche odeur de terre et d'herbes humides s'épandait dans l'espace... — Je refusai,pourtant... repritClara... à cause cle Léon !... Aussi pour rester fidèle au mort !... Le vantail ouvert de la grande porte de la métairie, poussé par uu coup de Vent, se ferma violemment... Les deux femmes sursautèrent... Rose, effarée, s'assit eu face de Clara. Celle-ci, touto à ses souvenirs, 11e voyait plus rien de cc qui se passait autour d'elle dans la réalité... Un éclair brilla... et l'on entendit, au loin, un sourd roulement de tonnerre... Clara poursuivit : — Mon amoureux partit en province peu après... Je ne l'ai pas revu... Je n'eus plus jamais de ses nouvelles... Où estil ?... Marié, c'est sùr, dans quelque coin... Il a des enfants, grands déjà... la cinquantaine, à présent... des cheveux blancs !... Tout passe!... Elle soupira... — Moi... veuve toujours !... Un éclair, plus éblouissant quo le premier, illumina la-pénombre de la sallo... et le tonnerre éclata, cette fois dans un fracas.,! Rose se signa... Puis, après un temps, elle demanda : — Eh bien ? — Eh bien !... répliqua Clara... figure-toi quo, quand jo me trouvai, tout à l'heure, à la gare, en face de ce NI. Fernanti Ducroc, le sergent-major de Léon, j'ai été médusée : Il a le même âge, les mêmes allures, la mémo voix que « l'autre» — 11 qui je pense encore, parlois ! U11 moment, j'ai revécu le temps où 1' « autre » me faisait la cour... Ça m'avait rajeunie !... Des larmes tremblaient à ses cils... — Des bêtises... tu vois ? DJS bêtises ! Rose lui di', très doucement : — Il y a... le petit !... Ton Léon... Ta vie, ta joie!... Il est honnête, sérieux, travailleur, et il a si boa cœ tr !... Clara soupira encore... — Oui... oui... des bêtises !... Ça m'a soulagée, pourtant, de te raconter ces vieilles histoires !... Elle sourit... se leva... — En route !... Elle fit quelques pas... s'arrêta,., et, émue, embrassa son ainée... — Je suis bien, ici... près do toi... près des tiens... et avec mon garçon !... Elle articula ces mots : « Mon garçon » avec une force de tendresse... Puis elle marcha vers la porte, et s'aperçut, seulement alors, de la tempête... — L'averse a cessé... dit Rose... Mais pour mieux recommencer tout à l'heure. L'orage est. sur nous... Regarde ce ciel si noir... Je suis inquiète... Ne sors pas. — Au contraire... Ça mc fera du bien de marcher dans l'air frais... Et puis, je ramènerai lesenfants... A toutàl'heure ! Clara sortit... Rose la suivit des yeux tant qu'elle pu! la voir... Elle disparut au loin... V La fermière, alors, retourna à ses fourneaux..! — Pauvre Clara !... dit-elle,.. Une femme de devoir C'est vrai qu'elle en a eu, du courage... (A suivre.) ga Quimper. — Imprimerie Bretonne du Citoijen, 21, rue du Sallé. Certifié p a r le G é r a n t soussigné, Quimper, le z Ul O = ac .2 tion des soumissionnaires. Le Maire, L E BARS. O Vu pour légalisation cle la signature ci-contre. Mairie de Quimper, le Le M u i r » , IV0 \ année). — Samedi 27 Janvier 1912 n u m é r o ùjïfk-..- I l i '•» i •• • centimes & TÉlfPHOV'H 86 POLITIQUE Organe de concentration Républicaine a AGRICOLE - IVEARITinVIE - ABONNEMENTS 1 An. Q u i m p e r . F i n i s t è r e et d é p a r t e m e n t s l i m i t r o p h e s Autres départements Etranger Les abonnements partent 31.50 2 f. 4 2 50 G 50 4 du 1er ou du 15 de chaque QUESTIONS G Mois. mois. SQOLÀ SUES BUREAUX COMMERCIAL Rédacteur en chef s J.-D. et Imprimerie : 21, Rue du Sallé, ^ TÉLÉPHONE 86 Paraissant le SAMEDI SABRIÉ 21 — QUIMPER Les Bureaux sont ouverts de 9 h. à Midi le matin ct dc 2 heures il G heures lo soir Adresser toutes communications concernant la Rédaction à M. Sabrié, ct tout ce qui concerno 1 Administration ou l'Imprimerie & ira. P. Guéguen, administrateur-gérant. Les manuscrits ne sont pas rendus. A toute demande de renseignements, joindre un timbre pour la réponse. ANNONCES j u d i c i a i r e s c t diverses (4ft page) (3° page) (2e page) locale ou d é p a r t e m e n t a l e Annonces payables d'avance. à forfait pour les Annonces répétées et traités ia ligne Of 20 0 80 0 50 Annonces Réclames Réclames Chronique Prix t de En é t u d i a n t le p r o b l è m e d ' u n e m e i l l e u r e f o r m a t i o n clc l'enfance, w dès l'école p r i m a i r e , j'entei.ds SEINE-INFÉRIEURE seulement faire acte tle b o n Dimanche a eu lieu une élection pour citoyen. pouvoir à un siège do député dans la Si j e suis appelé comme législa3° circonscription dc Rouen. teur à i n s c r i r e clans les lois des En voici les résultats : idées d i r e c t r i c e s nouvelles, j e veux MM. Peyroux, rép. prog 5.14o m o n t r e r q u ' a v a n t cle s t a t u e r p o u r I.afosse,maire d'Elbœuf, s. i. 1.520 l ' a v e n i r et de p a r t i c i p e r à des Maille, anc. député, radie. . 1.432 p r e s c r i p t i o n s q u i a u r o n t le caracPoisson, socialiste unifié. . 3.241 tère cle l ' i n é v i t a b l e nécessité, j ' a i Briens, rép. de gauche. . . 37(5 r é f l é c h i à mon sujet. Ballottage. M o n s e n t i m e n t bien net est q u ' i l I l s'agissait de remplacer M. Mouchel, est possible, dès l ' é c o l e p r i m a i r e , socialiste indépendant, maire d'Elbœuf, cle c o m m e n c e r l ' é d u c a t i o n dc l ' a p - élu pour la première fois en 1910 par p r e n t i destiné au monde cle l ' a g r i - 7.1GG voix contre 5.506 à M. Delpeuch, c u l t u r e , cle la m e r , de l ' i n d u s t r i e républicain de gauche. Election Législative publicité que Occidentale Française des traités aucune publicité, l'assassin Rennrii qui pour la fourniture de poisson séché s'était faite une spécialité d'attaq'. ;r et de aux troupes ; elle avait obtenu des tuer les agents de police dc Paris. commandes des missionnaires de la — Une partie de la colline dc Marçon, Congrégation du Saint-Esprit pour leur dans la Sarthe a, par suite des pluies, glissé grand séminaire de N'Gazolil et pour dans la vallée du Loir. Deux maisons ont leurs nombreuses missions de l'Inté- été écrasées par son éboulement. Une rieur ; de la compagnie de chemin de vieille dame a été tuée. fer du Thies-Kayes ; de différentes mai— Le colonel Patey, dirigeant une opésons de la Côte d'Ivoire, du Cameroun ration de police dans la région du Hodh, ct d u Congo ; mais ccs différentes admi- dernier refuge des pillards de l'Ouest Sahanistrations ne purent continuer les rien a fait prisonnier le grand adversaire de achats ; les indigènes ne voulaient pas l'influence française dans cette zone, le fade co poisson qui, au bout dc peu de meux Oud Aida, dont la capture débarrasse M . E d o u a r d P e t i t a r é c e m m e n t le m o m e n t . Mon but est seulement temps, devenait rougeâtre et dégageait la Mauritanie d'ii.o ^réconciabJe ennemi. p u b l i é u n r e m a r q u a b l e a r t i c l e su de r e c h e r c h e r cc q u ' o n d o i t ap une odeur nauséabonde. L'important — Les souverains anglais, revenant des « La loi q u i m e u r t ». I l s'agit de I p r e n d r e aux enfants à l'école p r i stock expédié par la C. C. P. C. à son fêtes du couronnement dans l'Inde, sont loi du 18 mars 1882 s u r l ' o b l i g a t i o n maire. dépôt de Dakar a pourri sur place sans arrivés mercredi à Malte où une division scolaire. française se trouvait, sous le commandetrouver d'acquéreur. « • P o u r assurer l ' a p p l i c a t i o n cle ment du vice-amiral Boué de Lapeyrère. •Gardons-nous bien cle chercher Cependant jo dois ajouter, pour en Une féte a été organisée en l'honneur de ou clu c o m m e r c e c t q u ' i l est facile loi, i l faut a m e n e r les familles par à en faire cles savants. avoir consommé, que les morues récem- nos compatriotes. cle m e t t r e à la p o r t é e cles écoles la persuasion, et au besoin par des ment séchées avaient fort belle appaT o u t l'effort du m a î t r e doit conpénalités, à une nécessaire obéis- sister à d i r i g e r vers cles fins u t i l e s clc filles l'enseignement profesrence et valaient comme goût les meilsionnel e t ménager. sance. Mais i l faut aussi dans les c e t t e p r e m i è r e éducation clc l'en leures morues d'Islande, Dans cet état, PENSÉES Le Conseil des ministres s'est réuni elles auraient eu cours sur n'importe On nous p a r l e d'écoles p r a t i c o m m u n e s un peu étendues, m e t t r e fan t. mardi matin à l'Elysée, sous la présiques, cle sections techniques, des quel marché européon. l ' é c o l e à la p o r t é e de l ' e n f a n t p a r Il s'agit avant t o u t , au lieu cle lui La scciété vit sur le principe de l'amcur dence de M. Fallières. M. Poincaré a D'après M. de Vilmorin, les grosses des cilcyens les uns peur les autres, indéla c o n s t r u c t i o n d ' é c o l e s d o h a m e a u ; m e u b l ç r la tète de choses vaincs écoles p r i m a i r e s supérieures, cle entrenu le Conseil des diverses affaires écailles dont est revêtue cette espèce de pendamment des croyances. Cr, dites-mci il faut e n c o r e a u g m e n t e r la p a r t et superflues, cle développer son cours t e m p o r a i r e s d ' h i v e r ! Cela, extérieures en cours. 1 poisson serait un obstacle à la vente sur c o n t r i b u t i v e de l ' E t a t p o u r d i m i - j u g e m e n t plus que sa m é m o i r e , de il faut y songer c t t r a v a i l l e r à le qui professera, non pas seulement en paroles, nos marchés. La r é f o r m e électorale. réaliser, sans nul cloute. mais en actions, cette doctrine qui est le n u e r l ' e f f o r t f i n a n c i e r des m u n i c i le r e n d r e a t t e n t i f réfléchi, p r a t i Or, j'ai fait procéder à des essais. La pain de vie du monde moderne ? Cui enseiLo Conseil s'est ensuite occupé du Mais avant l o u t , i l i m p o r t e de palités, dans les c o m m u n e s où 1; que, c u r i e u x de savoir et avide rabine fraîchement pêchée « s'épluche» d é c e n t r a l i s e r l'enseignement p r o - débat sur la réforme électorale engagé très facilement ; une fois les écailles en- gnera au catholique la fraternité avec le p o p u l a t i o n d ' à g e scolaire est excep- d ' a g i r . devant la Chambre. juif ? qui enseignera à Luther lamour du t i o n n e l l e m e n t nombreuse, p a r s u i t e levées, i l reste une peau brillante et sou- Papiste ? qui enseignera au Papiste l'amour Le m a i t r e cle l ' é c o l e p u b l i q u e fessionnel, de le r é d u i r e à l'essenLe général d'Amade, commandant le ' d ' u n e f o r t e n a t a l i t é comme dans le donne l'enseignement au nom de t i e l , j e veux d i r e à cles notions soliple qui blanchit au séchage et p-end le de Luther ? Il faut pourtant que ces trois 13° corps d'armée, a été désigné pour d é p a r t e m e n t du F i n i s t è r e , ou d u l ' E t a t . L a mission clu gouverne- des e t p r a t i q u e s , et de le m e t t r e à la représenter le Gouvernement aux fêtes même aspect que la peau de la vraie ou quatre mondes scient réunis dans une fait de l ' é c l o s i o n soudaine de gran- ment ne consiste pas à assurer d i - p o r t é e de nos lils et de nos filles qui vont être données â Sofia à l'occa- morue. même amilié. Cui fera ce miracle ? des a g g l o m é r a t i o n s i n d u s t r i e l l e s , r e c t e m e n t le b o n h e u r cles citoyens, clans les m i l l i e r s d'écoles de la Ré- sion do la majorité du prince Boris. Malheureusement au bout de quelLà est la raison d'être de l'enseignement ques semaines, la chair se strie de filets laïque sans acception d'aucun dogme partic o m m e dans les d é p a r t e m e n t s du mais à c u l t i v e r et à développer en p u b l i q u e . l e s iniiKiques «l'artillerie. rouges qui partent de l'épine dorsale et culier. L'instituteur, parle tout ensemble au N o r d et de M e u r t h e - e t - M o s e l l e . Je reconnais q u ' i l résultera de eux, dès l'enlance, les q u a l i t é s cle s'étendent à l'intérieur ; le poisson catholique, au protestant, au juif, et H les M. Millerand, sur la demande dc la Est-ce à d i r e que, p a r t o u t où i l modeste savoir, cle j u g e m e n t , d'é- c e l l e o r i e n t a t i o n nouvelle des étuprend vilain aspect, donne une odeur fait entrer dans la même communion civile. commission dc l'armée dc la Chambre, est donné, l ' e n s e i g n e m e n t p r i - nergie et de prévoyance q u i l e u r des p r i m a i r e s la nécessité de a l'ait signer 1111 projet de loi prorogeant très forte, i l n'est plus comestiblo. Ex- Il doit dire : « Vous êtes tous enfants d'une m a i r e a réalisé les lins utiles q u i p e r m e t t r o n t cle t e n i r l e u r place r e m a n i e r l'enseignement donné au 1 er août 1912 le délai qui expirait le cès d'huile naturelle, disent les uns ; même patrie : tenez-vous par ia main jusl u i é t a i e n t assignées ? clans le pays et cle faire l e u r che- dans les écoles normales et les l u r février prochain pour le maintien lavage imparfait, prétendent les autres. qu'à la mort. » dispositions cles locaux scolaires, provisoire des musiques d'artillerie. Quel est le but dc l ' é d u c a t i o n 1 m i n dans la vie. Je ne pourrais donner un avis sur cette Edgar ÙVISET. mais n'est-ce pas le p r o p r e d u P r é p a r e r d o u b l e m e n t l ' e n f a n t à la question. Toujours est-il que les essais • • tentés par M. Griivel et quelques pêP r o g r è s d ' é v o l u e r et d ' a m e n e r de vie professionnelle et à la vie naL ' e n s e i g n e m e n t clu m a i t r e d o i t cheurs portaient sur de trop faibles p e r p é t u e l s changements clans la J5 tionale. ê t r e animé et vivant. La connaisquantités pour être probants. marche cles choses et la r e c h e r c h e I l s'agit d ' a s s u r e r la f o r m a t i o n sance et l ' a p t i t u d e pédagogique Je suis persuadé qu'il faudrait, pour du m i e u x ! de l'enfance o u v r i è r e , m a r i t i m e et ne suffisent pas à assurer l'efficaobtenir des résultats satisfaisants, avoir M. DelcaNNé prend «le laouvelleN rurale. Le besoin a t o u j o u r s créé l ' o r recours au séchage industriel, d'où nécité cle son rôle. I l faut y j o i n d r e Méfions-nous de l'Italie. mesure.* «le *éc-urlté. On y a r r i v e p a r des n o t i o n s gégane, ct, à clcs signes manifestes, cessité do capitaux importants ; car, la v o c a t i o n et l ' a m o u r . L ' e n f a n t L'incident du Cartilage que nous siSur tous les- cuirassés modernes, les ne l'oublions pas, Port-Etienne est un nérales e t spéciales. L e s notions aperçois que j e me t r o u v e en ne s'ennuie pas avec le m a i t r e , générales consistent dans l'enseiface.d'un o r d r e de choses nouveau organes de noyage des soutes se trou- pays absolument sans ressources; or, qui gnalions la semaine passée, n'était pas quand le m a i t r e ne s ' e n n u i e pas vent dans l'entrepont cellulaire. O11 dit préparation industrielle suppose com- encore réglé que la marine militaire itag n e m e n t de la l e c t u r e , de l ' é c r i qui b r û l e d ' é c l o r e . avec lui. L ' e n f a n t aime celui ou avait adopté cette disposition pour que bustible, eau, matériel spécial dont le lienne opérait arbitrairement la capturo t u r e et du c a l c u l e t dans les élé( A s lucre.J celle q u i l ' a i m e . Le c œ u r d o i t ces organes se trouvassent abrités par le transport coûtera très-cher, personnel d'un autre navire dc commercefrançais, m e n t s choisis d ' h i s t o i r e , de géoGeorges L E B A I L , le Manouba, sous le prétexte qu'il transpont blindé, afin qu'on pût toujours y p a r l e r au .cœur comme l ' e s p r i t à graphie et d'instruction civique Député du Finistère. accéder pendant le combat. Mais la ca- exercé qui en échange du séjour dans portait à Tunis 29 turcs, infirmiers du l'esprit. un pays peu favorisé exigera des salaiq u i sont appelés à l u i p e r m e t t r e tastrophe dc la Liberté a démontré qu'en res élevés. A ce propos, je crois que l'on Croissant-Rouge,qui correspond à notre 'Que le m a i t r e , s u r t o u t , ne mande s ' i n t é r e s s e r aux choses cle la cas d'incendie des soutes, la partio qui s'est fait une fausse idée de la valeur de Croix-Rouge française. que pas une occasion de faire Le Manouba a été relâché sur les proc i t é e t d ' y faire l i g u r e d ' h o m m e , les entoure est envahie par les flammes la main-d'œuvre indigène. devant l ' e n f a n t l'éloge cle la p r o testations énergiques de notre Gouveret la fumée. En fait, lors de la dernière de c i t o y e n e t de soldat. ^'ï révolution, ni réaction ? 1 catastrophe, et pour cette raison, i l n'a Le maure n'est pas travailleur, ou du nement, mais l'Italie fait des difficultés fession p a t e r n e l l e c t q u ' i l c o n t r i b u e A ces n o t i o n s de c u l t u r e élémoins i l 11c l'est quo par intermittence ; pour rendre à la liberté les membres du à la lui faire p r é f é r e r et suivre. pas été possible do procéder au noyage. m e n t a i r e , i l est nécessaire cle j o i n il est surtout indiscipliné. Aucune entre- Croissant-Rouge qui, suivant les conM . Combes, p r é s i d e n t du c o m i t é Chaque t r a v a i l l e u r a sa place M. Delcassé vient de décider que les d r e le c a r a c t è r e u t i l i t a i r e d ' u n enh o n o r a b l e et m a r q u é e d'avance r a d i c a l et radical-socialiste, vient tiges de manœuvres des vannes de prise sérieuse ne pourra compter sur son ventions internationales établies, doiseignement spécial, à la fois théoconcours ; mieux vaudrait s'adresser aux vent être considérés comme inviolables. dans la cité, comme tout e x é c u t a n t de p r o n o n c e r une a l l o c u t i o n d o n t noyags devront être prolongées jusqu'au canariens qui sont sobres, se contentent r i q u e et p r a t i q u e , a p p r o p r i é aux Cette attitude incompréhensible des clans u n o r c h e s t r e . L ' h a r m o n i e nous détachons les passages sui- pont supérieur. O11 pourra ainsi manœu- d'un faible salaire et s'expatrient volonlins de la profession et calqué sur Italiens a soulevé une réprobation presvrer ces vannes à découvert ct le noyage tiers. sociale c o m m e celle d ' u n e musique I vants : les besoins de la r é g i o n . que unanime dans tous les états d'Eudeviendra possible dans tous les cas. Ces ou d ' u n c h œ u r , p r o c è d e de la bonNous entendons parfois dans un parti I.e fumage. rope, ct nous avons tout lieu de croire Ce d o u b l e enseignement devra ne tenue clc son r ô l e ou cle sa voisin du notre employer la formule : « NI modifications seront entreprises dès à Les pêcheurs clc Rufisquo qui sont les que lo gouvernement français ne tarpoursuivre sa j u x t a p o s i t i o n au p a r t i e p a r chaque u n i t é dans le RÉACTION, NI RÉVOLUTION présent sur tous les navires en servico. ». Cette devise, c'est nous qui sommes los delà de l'âge de la s c o l a r i t é , q u i s y m é t r i q u e ensemble des profesC'est co qu'avait demandé M. Le pourvoyeurs des marchés dc Dakar et dera pas à obtenir la mise en liberté do des différentes stations du chemin de ces infirmiers arrêtés en violation flase t e r m i n e par l ' o b t e n t i o n clu cer- sions ou des talents divers associés plus qualifiés pour la faire nôtre. Quand Bail, député, lors do la discussion sur la fer du Cayor font du poisson fumé. Après grante du droit des gens par nos singudonc avons-nous pactisé avec la révolution ? catastrophe dc la Liberté. tificat d ' é t u d e s p r i m a i r e s à 12 ans. clans u n b u t o u clans un i n t é r ê t i'avoir ouvert ct séché quelque temps au liers voisins. Quand avons-aous tendu la main à la De 13 à 20 ans, i l faut s u i v r e c o m m u n . m a soleil, ils l'étendent au-dessus d'un feu — — — — — réaction ? A ce propos, i l n'est pas inutile do l ' e n f a n t devenu un éphèbe e t r e - I l faut que l ' i n s t i t u t e u r s ' a p p l i Je me souviens, alors que j'étais préside balles d'arachides. La chair so rac- rappelor les paroles prononcées à la p r e n d r e à son p r o f i t , c o n f i r m e r et que t m o n t r e r q u ' i l n'y a pas de dent du Conseil, d'avoir élé souvent accusé cornic, noircit, prend un aspect peu Chambre des Députés, le 28 novembre engageant; c'est cependant ce produit 1907, par M. Le Bail qui, dans une iné t e n d r e les enseignements donnés sot m é t i e r et que chaque profes- d'être lo protégé des socialistes. Ceux-ci il ce moment 11e s'étaient pas séparés du dont raffolent les noirs du Sénégal."U ne tervention, montrait en quello méfiance d ' A f o i q u e . •à l ' é c o l e . sionnel peut t r o u v e r la satisfaction parti républicain ; mais je défie qu'on mc saurait ètro question do ce genre de on doit tenir l'Italie. 11 disait : A v e c l ' é l o q u e n c e p r e n a n t e q u ' o n cie ses a s p i r a t i o n s morales c t de cite une seule parole, qu'on mo montre préparation à Port-Etienne, toute espèce Nos nuirins-péi'lieuis à Porl-Elienne L'Italie se signale également par un l u i c o n n a î t , M . B o u r g e o i s t r a ç a i t ses besoins m a t é r i e l s clans le mé- un seul acte qui ait constitué une concesdo combustible fuisant totalement dé- effort très réel. Vous connaissez le langage sion au parti socialiste. ( SuiteJ les i n q u i é t u d e s q u e l u i causait t i e r e t la t r a d i t i o n r e ç u s cles faut. Sans doute, nous avions alors, et nous tenu par M. Curtis, il y a quelques années, l ' a v e n i r de cet adolescent : « De- ancêtres. avons encore, avec les socialistes, 1111 désir M. Griivel. qui a précédé de près de pour défendre le projet de loi sur la flotte l'tllinatSon «lu potanon. « vant l u i , s ' o u v r e cette longue Si nous avons affaire au fils d ' u n commun ! celui d'amélioier Ip sort dp la deux mois l'arrivée de l'escadrille de italienne. Je voudrais également vous indiLa péchc sera abondante. « p é r i o d e de 13 à 2C ans q u i cons- a g r i c u l t e u r , par exemple, ne ces- démocratie : mais c'est dans l'ordre Ot dans pêche de Douarnenez, a certainement quer une certaine mentalité qui existe dans Sera-t-ello productive? L'écoulement « t i t u e l'âge p é r i l l e u x . L à , tous sons de l u i r é p é t e r que, p o u r la paix publique que nous entendons réaliprévu des approvisionnements dc ma- ce pays el qui a élé exprimée dans un livre « les hasards d u voisinage, ci u a m é l i o r e r sa c o n d i ' i o n et la faire ser les aspirations sociales du Pays. Quant des produits sera-t il facile? J'en douto tière première destinée au fumage qui a fait beaucoup de bruit. A la fin de à la miction, nous n'avons cessé do fort. Pour être amené sur les marchés, comme i l a dû s'assurer par des mar- l'ouvrage,on peut lire celte phrase significa« q u a r t i e r , cle l ' a t e l i e r , de la r u ebénéficier des p r o f i l s s u p é r i e u r s la combattre et c'est, d'accord avec tous dans les contres do consommation, le « s e m b l e n t se c o n j u r e r c o n t r e la que donne la c u l t u r e i n l e i l i g c u t e le:; républicains dc gauche, quelles que poisson doit étro séché, fumé, salé ou chés ou des ententes l'écoulement de tive : « Peuple naïf, réveille-toi. Aie l'œil « p e t i t e conscience encore hési- clu sol, i l devra v i v i f i e r la p r a t i - puix eut être nos préférences sur certains conservé dans des appareils frigorifiques. tous les produits do pêche qui seront sur la mer, sur 4a mer. Là est le salut, là Industriellement traités à PorUEticnne. est l'avenir de la Patrie. » « tante ; les t e n t a t i o n s , les mau- que j u d i c i e u s e cle son m é l i e r par- points, au prix cle concessions mutuelles, que nous voulons poursuivre la politique Redoublons de vigilance et d'efforts L e «léchage. « vais e x e m p l e s se succèdent, efl'a- les bienfaits cle la c o o p é r a t i o n et (A suivre). traction républicaine inaugurée ily a douze dans l'organisation de la défense natioCette opération est rendue très diffi•« çant chaque j o u r un p e u cle l ' e m - clu C r é d i t M u t u e l q u i , seuls, r e n - ans par Waldeek-Rousscau. nale ct méfions-nous des italiens et des cile par suito du climat do la baie du t< p r e i n t e reçue. E t , du f r a g i l e édi- dent possibles les avances à la espagnols, ccs parents pauvres de la Nous voilà en bonne compagnie. Lévrier. L'état hygrométrique essentiel« lice que le m a î t r e a élevé avec t e r r e , la mise en œuvre cles méthofamille latine qui nous jalousent ct nous M . Goude va t r o u v e r clu coup lement variable, les tempêtes de sables « tant de patience e t de clévoue- des intensives cle l a b o u r el la vente détestent au fond. q u ' i l n ' y a plus que des r a d i c a u x fréquentes, pour 11e pas dire journalières de l a « m e n t , s i une a c t i o n v i g i l a n t e ne fructueuse des p r o d u i t s de la ferrendent le séchage naturel presque imde droite. « v i e n t pas, p r e s q u e c o n s t a m m e n t me. praticable. Il y a longtemps que nous avons Nos lecteurs trouveront plus haut la suite « en c o n s o l i d e r les assises, en « Les différentes compagnies qui so sont de l'intéressante étude sur la campagne do • • îles socialistes de d r o i t e . « p r o t é g e r les accès, i l ne reste pêche dos marins bretons qui va s'ouvrir succédées à Port-Etienne n'ont pu réusDans l ' é t u d e que j e vais entre— Ces jours-ci, M. Canalejas, président en Mauritanie. Elle émane d'une personna« b i e n t ô t plus q u ' u n e l a m e n t a b l e sir dans ce genre de préparation. L a du Conseil des ministres d'Kspagne, s'est p r e n d r e , j e commence p a r décla« ruine. » Compagnie Coloniale de pêche et de désisté «le nouveau de ses fonctions. Les li- lité qui a vécu plusieurs années dans cos RÉPUBLICAINS! r e r que la science pédagogique commerce (Compagnio do Vilmorin) béraux protestent contre l'éventualité d'un parages et qui a une compétence particulière pour apprécier la question actuelle Je ne veux pas m ' o c c u p e r cle est p o u r moi une inconnue, Je n ' y Abonnez-vous au CITOYEN s'était assurée des débouchés en passant, ministère conservateur. sous ses différents aspects. Renseignement p o s t - s c o l a i r e p o u r ai aucune p r é t e n t i o n . et faites abonner vos amis* avec le gouvernement général dc l'Afri— On a guillotiné samedi matin, sans D'autre part, nous ne résistons pas au Conseil des Ministres A bord de m Cuirassés "I Une allocution de M. Combes. Sur la Côte Occidentale Semaine LE CITOYEN désir do publier l'article suivant, qui précise le but et les moyens do l'entreprise, ainsi que les procautions prises pour assurer sa réussite. Les pêcheurs de Douarnenez on Y3aiia*3<aiiio. La prosse s'est beaucoup occupée, ces temps derniers, de la Société do pèche coloniale fondée à Douarnonoz, et bon nombre d'inexactitudes ont été dites et redites à ce sujet. Le Citoijen a crû bien faire, avant de renseigner ses lecteurs, d'attendre le départ do la flottille. L'idée d'uno campagne do pèchc on Mauritanie,' sous los auspices du gouverneur général de l'Afrique Occidentale, est née en 1910d'uno conversation entre M. Ponty et M. Georges l.o Mail, députe de Quimper. M. l.o Bail écrivit aussitôt à M. Rivoal, son dévoué collaborateur, pour le mettre au courant du projet et le prier d'étudier la question, de concert avec les marins-pècheurs et avec M. Griïvel, fondé de pouvoir du gouverneur général. M. Rivoal, en 'nomme pratique, lit trois part de la besogne : il s'attribua ht charge de fonder et d'organiser une société do pèche en participation ; M. Lo Bail accepta la mission d'appuyer à Paris les demandes de subvention et M. Oriivel s'engagea à fairo marcher à Port-Ktienne les affaires de la société de pèche au double point de vue industriel et commercial. Les deux premières parties du pro gramme, malgré les lenteurs incompréhensibles de l'administration do la Marine, ont été réalisées. Reste la troisième partie, la plus difficile et la plus importante. Deux ennemis sont à redouter dans le séchage du poisson ; le sablo et l'humidité. Mais M. Griïvel, qui est à PortEtienne depuis le 20 décembre, a pris toutes ses précaution? contro eux. 11 a transformé le spacieux hangar, autrefois occupé par la société Vilmorin, de manière à mettre le poisson qu'on y séchera à l'abri du sable et de l'humidité produite chaque soir, à partir de t r o i s heures environ, par la condensation des vapeurs atmosphériques. Quand à la vente du poisson séché, M. Griïvel l'a assurée par contrat passé avec trois puissantes compagnies, au prix moyen de 400 francs les 1000 kilos. Si l'on ajoute n ce prix le montant de la prime à ht grando pèche, soit 12 fr. par quinta cela met la tonne de poisson à ï>20 francs, ce qui est un j o l i denier. Malheureusement, tout ne sora pas bénéfice : la société devra payer 10 ou 12 Canariens pour étriper, sécher et emballer le poisson ; elle devra, en outre participer dans les frais de transport de la marchandise de Port-Etienne à Dakar Quoi qu'il cn soit, si la valeur profes sionnelle des 61 marins-pècheurs Bretons et le dévouementde M. Grvivel sont récompensés d'une façon satisfaisante nous sommes convaincus quo <> la part » atteindra au moins 1.200 francs. pantins st rmus I.es cléricaux N'aglieaaL I.e «liahle )CM m è n e . Les curés ont l'habitude do dire qu'ils 110 font pas de politique. Oll no s'dn douterait guère dans lo Finistère, Un excellent, ami, habitant du Cap... mêlions, si v o u s l u voulez, des environs de Pont-Croix, nous racontait ccs joursci comment certains recteurs du pays entendent pratiquer cetto neutralité sereine. La semaine précédant les élections au Sénat, l'un d'eux invita, en chaire, le Conseil municipal à se rendre au presbytère à l'issue îles vêpres... Et là, entre quelques larges rasades libéralement octroyées, le desservant désigna nettement aux b o n s délégués réunis par ses soins les b o n s , les excellents, los uniques candidats auxquels un chrétien pouvait sans forfaiture accordait sa voix. L'écho nous parvient mémo qu'on exigea d'eux une promesse solennelle de voter pour les candidats de M. le curé ! En prenant cette somme comme base, voici » combien pourra s'élever le béné fice total et de quelle manière se fera la répartition. Les (it hommes comptant pour 64 parts, chacun des S bateaux pour quatre parts et les 8 patrons ayant droit chacun à une demi-part supplé mentairc dito « de commandement », cela porte le nombre cles parts à 103 et dans notre hypothèse, le bénéfice £ 120.000 francs. Quel que soit le résultat final, c'est donc par 14K) que la société divisera son gain net pour obtenir cette unité de valeur variable dénommée « part ». En ce qui concerne le fonctionnement de la « Société de pècho coloniale » à Port-Etienne, les points les plus importants de la question sont résolus par les statuts : discipline, travail do chaque bateau, emploi des divers engins, etc. A cct effet, des pouvoirs précis, quoiqu'étendus, ont été donnés au Conseil d'administration composé de 4 patrons et de 4 matelots élus cn ussembléo générale. Pour compléter l'administration de la société, un conseil auxiliaire a été prévu dans los statuts ; il a pour mission, durant la campagne de pècho, de régler à Douarnenez certains compto financiers : paiement des avances ou acomptes aux familles des sociétaires, quittance des factures, réception des mandats ou chèques, etc. Lo trésorier du conseil auxiliaire est M. Bardouil, lo sympathique maire de Douarnenez, qui est venu au premier appel mettre soit dévoue- ment et sa compétenco au servico do nos vaillants marins-pècheurs, Maintenant que nous avons exposé l'organisation de la « Société de pécfic coloniale », nous allons donner à nos lecteurs la primeur d'un renseignement fort intéressant. Sur les 8 bateaux composant la flottille, ."> possèdent un vivier à langoustes, les 3 autres n'ont ont point. Eh bien, les patrons des !> bateaux-langousticrs ont proposé do faire, avant de quitter la Mauritanie pour retourner cn France, une pèchc do latigoûtes au profit de l'association entière. Ce trait suffirait à lui seul pour caractériser l'esprit cle solidarité qui anime nos marins-pècheurs et pour nous faire présager le succès. Souhaitons donc que la première campagne de notro jeune « Société de pèche coloniale » réussisse pleinement el qu'elle devienne lo point de départ de l'exode tant souhaité de nos malheureux marins bretons vers les colonies et pays clo protectorat français. Lire dans notre prochain numéro : La Crise Sardinière el l'^ssurance-chômaâe. A Quimpor, nous avons vu pire. N'estil pas un établissement d'instruction congrégnniste oit l'on donna congé le samedi, veille de l'élection, pour parquer plusieurs centaines d'électeurs, venus du Léon ou d'ailleurs, ot les tenir ainsi bien « en mains » durant la journée du diman'che ? Cette tactique nous valut, au premier tour, trois sénateurs réactionnaires. Et ce n'est pas la l'unie des bergers de ce troupeau moutonnier si nous n'en avons pas eu cinq ! l'as une voix nc s'égara. Par bonheur, la surveillance des « caporaux d'Eglise » dut so relâcher dans la journée. Et qui sait si, le soir,certains oo tes libres tio se ressentirent pas de la contrainte du m ttin ? A trop serrer l'anguille on risque toujours de la mioux l'aire glisser des doigts. Il nous parvient de Botmour une histoire peu banale. Oyez, et vous nous en direz des nouvelles. Ces temps derniers, trois familles très connues du pays devaient marier leurs enfants. On pria, comme c'est la coutume, M. le recteur de la paroisse de c h o i s i r le jour do la cérémonie et celui-ci no fit aucuno difficulté pour fixer le grand jour a ; 9 janvier. Los invita'ions furent fai tes et tout allait pour le mieux au gré des futurs, lorsque M. le curé de Botmour s'avisa qu'un empêchement grave s'opposait, ce jour-là, à la célébration des hymens. Courroucé, autoritaire et cassant, il arriva en trombe chez les parents des fiancés. — Vous ne pouvez, leur dit-il, marier vos enfants un jour pareil. Le 9 janvier c'est un mardi. On n'a pas idée de faire un mariage le mardi ! Los braves ^ens restèrent un moment bouche bée. Ils ignoraient — les âmes simples ! —- ce que les commandements de l'Eglise pouvaient avoir à faire dans le choix de ce jour. Et commo ils exprimaient leur étunuemeut : — Vous n'apercevez donc pas l'énormité des conséquences ? s'exclama lo recteur, q:te l'indignation congestionnait. A vos noces, i l y aura des repas, j'imagine, et aux repas, il y aura des tripes ? — Des tripes ? fit-on à la ronde, mais certainement, M. le recteur ! Eh bien, s'il y a des tripes, quand les netloierez-vous, si cc n'est l'avant veille, c'est-à-dire le dimanche ? Or, le dimanche est un jour où tout travail est interdit. et vous vous conduiriez comme des mécréants cn le consacrant à préparer vos ripailles ! I i ne fut pas possible de sortir de là. Le recteur, hors de ses gonds,s'en alla, jurant qu'il ne marierait les couples que le mercredi 10. * faits monstrueux d'intolérance, le mou- vre au jour le jour le mouvement de la vement, de protestation a gagné les mi* pèche et les besoins des pécheurs. La Crise do la pêche persiste et prolieux les plus croyants. Les cléricaux s'agitent à penlrc ha- longe lo malaise, les angoisses et les leine. Et c'est lo diable qui mène leur souffrances d'uno population maritime dont la vie est préciouso pour les danse. familles et pour le pays. J.-D.. S A B l t l K . Le préjudice causéen 1910aux marinspècheurs de la côte cornouaillaiso so livrant à la pèche du maquereau au moyen de filets droits a été considérable. a d r e s s e z - v o u s <;i I l résulte de notre cnquôtc faite a Con carncau quo le poisson so vendait de 18 à 25 fr. le mille. Par suite de l'emploi •MMBaanM»aMBwaaBBaaHin de la sonne à Guilvinec, St-Guénolé, Audierne, où la production l'ut telle que Le Travail ds nuit des Enfants. les usines ne purent tout absorber et qu'il fallut en expédier ailleurs, les prix La commission sénatoriale chargée de tombent à 15, 10 ot puis 6 fr. le mille, l'examen de la proposition de loi do M. i I.a pècho cependant n'était pas très l'abbé I .emire, adoptée par la Chambre abondante. et relative au travail do nuit des enfants L'abaissomont du prix provient du dans les usines à fou Continu, s'est réunie sous la présidenco do M. Jules Mé- fait quo,dans les ports précités,le poisson line. Elle a entendu les représentants se vendait à très-bon compte (1 fr. 50, des diverses spécialités do la verrerie 1 l'r. et même 0 l'r. 75 lo mille) et que les française. Tous se sont, attachés à mon- négociants de Concarneau, comme ceux trer l'impossibilité pratique et indus- de Douarnenez, ne pouvaient soutenir trielle de la suppression absoluo du tra- la concurrence contre leurs collègues de Guilvinec, St-Guénolé cl. Audierne. vail de nuit. Dans ccs trois ports, les bateaux renEu reconnaissant que cette supprestraient avcc dos 30 à 10.000maquereaux, sion serait désirable et en constatant les progrès considérables qui s'accomplis- quelques-uns avec 50 à 60.000. Aussi, sent tous les jours et qui ont eu déjà pour se débarrasser de leur poisson, les pour résultat de diminuer considérable- marins l'offraient aux négociants àOfr. 75 ment le travail de nuit des cillants, ils le 1000. Un fait est à noter spécialement. ont affirmé que dans l'état actuel de Un patron ayant péché dans sa semaine leur industrie il était impossible de sup- 300.(XX) maquereaux n'a pu donner que primer absolument le travail de nuit. 50 fr. à la part (10 parts à 50 l'r. soit Cette mesure aurait du reste pour con- pour 500 fr. de poissons). A Concarneau, la pècho au moyen de séquence de rendre l'apprentissage impossible et elle jetterait sur lo pavé des filets droits donnait d'assez bons résulenfants qui travaillent aujourd'hui à tats, 4 à 5000 par bateau ; mais, comme le prix était assez élevé, lo marin pouvait côté du [tère de famille. ^ se tirer d'affaire. Enfin ils ont fait observer qu'au point Tout cn so livrant à la pèche du made vue sanitaire, leur industrie n'offrait pas plus de danger que les autres, et quo quereau au moyen de la senne, les la moyenne de la vie y était relative- marins de Guilvinec, de St-Guénolé et d'Audierne rapportaient de la sardine, ment très élevée. 3 à 4.000 et quelquefois 7 à 8.000 cc qui était un moyen de tourner la lot Causerie agricole interdisant la pèche de la sardine à la senne. Rien nc motivait l'emploi des sennes pendant cette campagno, comme on le voit. Jean GOASRU. Nous reproduisons avec plaisir l'arti(à suivre ) cle suivant (pie nous communique un de nos amis, collaborateur du Petit Provincial, où il s'est spécialisé dans les questions agricoles : QUIMPER Pour Unis vos Imprimés l'Imprimerie du Citoyen « Le résultat de cetto interdiction fut tout autre (pic celui qu'il en attendait, On décida quo l'on se marierait tout uniment à la Mairie, co qui fut fait. Les noces n'en furent ni moins brillantes... ni moins gaies, je vous assuro. Mais co fut bien uno autre histoire lorsqu'on voulut faire sonner les clochos en l'honneur des nouveaux époux ! Aux premiers sons de l'instrument, lo recteur, tiré do sos méditations moroses, so précipita vers le clocher, évinça d'une poigne solide lu sonneur ahuri et, bientôt renforcé par sa cuisinière, qui criait à l'exorcisme, se mit à fairo bonne garde autour cle la corde, encoro agitée do soubresauts désordonnés. La foule dos invités, mi-colàro, mi-amuséo, prit lo parti de ri ro do l'incident et entonna, en l'honneur du curé récalcitrant, un couplet de circonstances. Et comme ils étaient près do huit ou neuf cents, le pauvre homme eut cc jour-là une sérénado bien nourrie, mais qui n'avait rien de liturgiquo... Un qui l'ait do lu belie besogne atiti cléricale, c'cst bien M, le curé de Botmeur ! « • Cc n'est p is seulement dans le Finis téte, ni dans le petit clergé epte s'exerce cet i '-prit, "d'autoritarisme. Il se manifeste également du haut eu bus do l'échelle. Nous n'en voulons pour preuve que l'odyssée lamentable cle co prêtre de village, auquel l'évôquo de Séez vient de refuser la s épulture religieuse l Le mal heureux avait, durant quinze ans do sa vie, été en butte aux vexations do son chef spirituel ot son crimo uniquo était d'y avoir résisté. En Normandio, où se sont passés cos AU Nous nc voudrions pas ici combattro les théories ou discuter les démonstrations des savants compétents qui ont préconisé l'emploi des engrais chimiques qui sont, en effet, quelquefois nécessaires pour reconstituer les terrains fatigués ou surmenés. Mais il n'en reste pas moins certain que le fumier de ferme, s'il n'est pas le plus énergique, est du moins le plus sûr et le plus complet de tous les engrais parce qu'il réunit tous les éléments nécessaires à assurer la fécondation du sol. BON MARCHÉ Vêtements de sports Chasse, Uniformes, Livrées dans l'un des cinq cantons ou à Brest pour lutter, il n'y a qu'à enterrer vivants tous les comités e t . à envoyer promener l<i politique à tous les diables. Le drapeau tricolore est là, tout flambant neuf, qui attend qu'on veuille bien le sortir de l'inaction et de la poussière oit il dort. Qu'un candidat accepte de le tenir, de le promener dans les foules, de l'agiter devant ce peuple de paysans, de marins, d'ouvriers qui ont soif de vérités nouvelles, qui n'ont jamais encore entendu résonner â leurs oreilles ces mots magiques, ccs formules émancipatrices de République, de Liberté, d'Egalité, de fraternité, de Justice qui out rénové la France et bouleversé le Monde. DIOGÈNE. La Réunion Douas est-il ou non responsable do ses actes ? Tout l'intérêt du procès est là. Il résulte do rapports émanant de MM. les D'» Meillton, Colin et Le Stumpf que sa responsabilité doit être considérée comme affaiblie, mais on ne saurait dire qu'il doit être interné. On entend un grand nombre de témoins sur les larcins commis à Rosporden ot à Ive rnével. 11 résulte de leurs dépositions que Donas faisait main basse sur tout ce qu'il trouvait dans les fermes où il pénétrait. £ u dehors des objets de valeur ou do l'argent, cc sont des vêtements, des victuailles en quantités effarantes. Une nuit, il vola un kilos de pain, uuo livre de lard, autant de fromage, du beurre et résonnait avoir tout dé.oré sur lo champ. — Vous n'avez pas eu une indigestion s'inquiète M. le Président ? — Oh I non, t'ait l'inculpé, c'était peu dji choses. Un témoin reconriait, sur le dos du prévenu, le cliupen qui lui fut dérobé pendant son sommeil, Donas, du reste, avoue tout. M. Jacquier,substitut, demande contre lui une peino de prison, tandis que M° Machonaud réclame i'inconipéteucc du tribunal. Celui-ci, faisant une distinction entre les vols simples de Rosporden ot les vols qualifiés commis à Kernével, condamne pour les premiers Douas à 3 mois de prison \ t se déclare incompétent pour los autres. Le congrès de Lannilis, annoncé par les prohètes du Progrès, a eu lieu dimanche dernier pour la désignation du candidat clérical à la-succession de M. l'abbé Gayraud. La feuille réactionnaire promettait avec emphase que M. Soubigou serait unanimement désigné pour tenir cc rôle. Malgré toutes les cuisines savantes qui ont précédé la réunion, il s'en fallut de peu ([tic le candidat cher à son cu-ur ne restât sur le carreau. En -effet, sur 117 votants, M. Soubigou ne trouva (pie 62 suffrages, tandis que M. Lostis en obtenait 50 et que 5 bulletins s'égaraient sur des noms de seigneurs de moindre importance. Donc, nos réactionnaires ont tenu séance dimanche dernier. Le lieu de réunion était bien choisi : fa salle du Patronage ! Los convocations, signées Fortin, avaient été adressées aux maires, adjoints, délégués sénatoriaux, des différentes communes de la circonscription, dévoticusement choisis, triés sur le volet. Toutefois — faveur spéciale — MM. les curés Ollivier, de Lannillis, Co/.ic, de Lesneven et Grall, de Plo tdalmézeau y assistaient. C'est encore le sénateur Fortin qui présida l'assemblée et proclama la nécessité de désigner un « catholique savant tout ». Le vieux recteur de Lannillis, M. Ollivier, renchérit encore. I l l'ait, remarquer qu'en ce moment même, la France, l'Europe, le monde entier a les yeux fixés sur la 3 e circonscription de Brest. Excusez du peu ! Cc qu'il faut aux électeurs, c'est un candidat capable de défendre les intérêts religieux de la population (les autres n'étant, sans doute", qu'absolument secondaires). Puis, vient l'antienne sur la « proportionnelle scolaire » qui est, on le sait la dernière invention de ces messieurs. Le D r Odeyé, maire de Lesneven, dit qu'il votera pour M. Soubigou. Un conseiller municipal auguste, Caroff, de Ploudalmézeau est du môme avis. C'est un croisé véritable : i l faut un homme de forte croyance et un lutteur pour défendre (( nos libertés ». U n petit maire des environs met en avant le nom de M. Lostis. . Et M. Fortin met aux voix les candidatures. Le chapeau de M. Lostis (toujours aimable. M. Lostis !) circule parmi les notables. I l a beaucoup de succès (pas M. Lostis, son chapeau). Bref le nom de M. Soubigou sort triomphant (hum, hum !) du couvre-chef. M. Soubigou est donc proclamé candidat. Aussitôt, M. Lostis remercie les électeurs de son bord et dit qu'il mettra son influence au service de M. Soubigou « qui, ajoutc-t-il est l'homme de la situation. 11 serti le défenseur de nos libertés, avcc le talent que Dieu lui a donné (sic) ». Quoique battu, M. Lostis a conservé le sourire. Quant à son heureux concurrent, i l expose un programme u républicain catholique ». Les deux candidats cn présence ont été monarchistes dans leur jeunesse. Ils sont « ralliés », en attendant la monarchie. Soubigou ou Lostis, c'est la même étiquette et la même tendance : c'est bonnet blanc ou blanc bonnet ! On nous dit quo si Lostis a succombé, c'est q u ' i l y avait trois curés à la réunion : l'abbé Cozic, de Lesneven, apportait tout naturellement son concours à son ami et fidèle concitoyen Soubigou : l'abbé Grall, de Ploudalmézeau, s'est souvenu qu'un de ses sermons avait été épié et dénoncé lors des élections de Blois-Gayraud et que son intervention avait été signalée à la commission qui invalida co dernier! Et puis, l'abbé Grall a été le professeur do rhétorique do M. Soubigou. I l a contribué do la sorte à développer a les talents que Dieu » etc... mm sraaAiE feans la 3e Circonscription de Rrest. Pour succéder à l'abbé Gayraud qui, lui mémo, avait remplacé M M . los évêques Freppel et d'IIulst, dos noms d'évèques, hauts dignitaires de l'Eglise, prédicateurs en renom, notabilités théolôgiqucs, avaient été prononcés. I l fut aussi question d'abbés démocrates, aboyeurs de réunions publiques et francs fi leurs de l'Eglise. On n'en a pas voulu. A l'évôquo et au curé, on a préféré cette fois un civil qui a, du reste, sucé la pure orthodoxie avec lo lait de sa nourrice léonarde. Entre les civils,il y alutte aigre-douce, et M. Soubigou, conseiller général de Lesneven, l'a emporté sur M. Lostis, conseiller général de Lannilis p a r ' 6 2 voix seulement contre 50. Et que voilà du chemin parcouru depuis quinze ans ! D'une façon générale le fumier prend les dénominations particulières de fumier d'écurie, fumier d'étable ou fumier de bergerie selon qu'il est produit par des chevaux, dos bœufs ou des moutons. I l faut distinguer aussi le i'umier de cour, celui dont les cours sont jonchées et qui est composé par los débris végétaux et notamment les ajoncs et les bruyères. Le mélange de ces différentes espèces constitue le fumier de ferme. Dans nos pays on dépose le fumier de ferme dans la cour sans se préoccuper de son emplacement ni do son établissement sur le sol. Ce sont cependant deux points fort importants, d'autant plus qu'il ne faut pas oublier que le fumier est la richesse * du cultivateur et que d'un fumier plus * « ou moins bien soigné dépend l'avenir clo On ne veut plus d'évèques ni de prêla récolte. ; tres,pour représenter au Parlement la Le fumier doit être placé au nord, circonscription du Papo. abrité s'il est possible par un toit en Les cinq cantons qui avaient refusé de paille afin qu'il ne soit pas lavé par dévenir uno terre noble avec M. de Blois, l'eau des pluies ni brûlé par les rayons ont renoncé à demeurer plus longtemps du soleil ; lo sol sur loquel il repose, un fief ecclésiastique. doit être préparé soit à la chaux hydrau I l y a du nouveau sous lo soleil. Le liquo, soit avcc un ciment quelconque curé au presbytère... le maire à la Maimais imperméable, de façon a cc que le rie... et un civil au Parlement... Voilà jus no puisse se perdre dans la terre. ce qu'on pense et cc qu'on murmure Lo sol ainsi préparé doit ètro cn pente môme dans le Léon. Une conscience légère et on doit y ménager une rigole électorale nouvelle est cn voio d'élabode façon (pie le jus puisse s'écotilor dans ration au pays do Ploudanicl, de Saintuno l'osso bion imperméable creusée à Méon et du Folgoët. côté du fumier, à l'abri de la pluie et du Les ouailles viennent d'infliger une soleil et clans laquello on amène en diminution de tête au pasteur et l'ont môme temps les urinos des étables par renvoyé à sa crosse et à sa mitre, à son des rigoles. orgue et à ses cloches. De temps on temps, à l'aide d'uno Voilà co qui se passe dans lo pays do pompe ou clo sceaux, on répand le purin la Dami-Nuit, chez les travailleurs rusdo la fosse sur lo tas pour enrichir et tiques de ce Léon fanatisé, qui compte modérer la fermentation. au moin un prêtre dans chaquo famille. I.e fumier de ferme doit être employé Où allons-nous, juste Ciel, puisque N'empècheque M. Lostis, qui s'agitait dans les proportions suivantes à l'hcc- voici Gros-Jean qui en remontre à son furieusement pour décrocher la timbale, turc : curé dans les villages où la poule no s'est Très forte l'umuro. . 00.000 kilogs pas mise encore à chanter avant lo coq V ne décolère pas. Ses partisans vont-ils désarmer ? Forte fumure. . . . 50.000 — S... Bonne fumure. , . 40.000 — Moyenne l'umuro. . 110.000 — Quo vont fairo les républicains 1 Fuiblo fumure. . . 20.000 — Ils ont organisé un comité républicain cantonal dans lo pays même do M. SouJ. C. bigou ; lo canton deSt-Renun, qui comAudience du 23 janvier 1912. prend cles communes républicaines, était ROSPORDEN. — L'odussée du récidireprésenté i l y a peu clo temps par un viste. — H y a quelque temps, la Cour républicain ; le canton d'Ouessant a un 11 v m uiuiili d'Assises du Finistère condamnait le nomconseiller d'arrondissement républicain. mé Jean-Louis Donas, Agé de 21 ans, alors employées pour la pèche A Ploudalmézeau et Lannilis, il y a aussi m i l i t a i r e , à 3 m o i s d o p r i s o n p o u r d i v e r s des petits maquereaux, quelque bons éléments. vols qualifiés. Ce jeune homme comparait Les républicains vont-ils laisser le aujourd'hui devant les juges correctionnels Malgré les vtcux persistants des Con- champ libre i la réaction cléricale et sous l'inculpation do nouveaux larcins comgrès maritimes de Quimper et do Nantes, permettre au socialisme toujours aux mis à Rosporden et à Kernével, dans le courant du mois d'octobre dernier. demandant do supprimer les sennes aguets de recueillir les voix républicai Ayant fini sa peine de prison, Donas fut pour la pècho dos petits maquereaux, le nos qui no lui appartiennent pas ? envoyé aux bataillons d'Afrique où sa faible ministère de la marino, sur l'avis conL'abstention serait une faute, presconstitution le fit réformer. C'est, à coup forme de l'Inspecteur général dos Pè- qu un crimo dans ccs circonstances. sur, 1111 dégénéré. Certaines peccadilles ches, a décidé do maintenir lo statu quo. Do grâce, quo les républicains se pré- attirèrent sur lui l'attention du parquet qui, Sans contact avec les syndicats mari- parent. Qu'ils mobilisent loin forces, après un examen montai^ le fit placer à times, M. Fitbrc-Domorguo no devrait qu'ils luttent uno bonne fois et se comp l'asile des aliénés do Quimper. Il ne tardait pourtant pas oublior quo les deVoirs do tonti pas à s'en évader pour commettre les vols sa fonction lui font l'obligation de sulSi on no trouve pas un républicain multiples dont nous parlons plus liauw TKIBUML C01111ECMEL DE QCMPEll DOUARNENEZ. — Les ivrognes. — Corentin-Murio Bosser, ans, marin-pécheur à Douarnenez a été trouvé ivro sur la voie publique. 0 jours de prison et 25 francs d'amende. QUIMPER. — Michel Rocuet, 5G ans, maçon à Penhars, et Pierre Stéphan,- 37 ans, plâtrier, sont poursuivis pour même délit. Egalement li jours et 10 francs d'amende. — Vagabonds. — Alain Le DcufT, 52 ans, ne travaille jamais. Il est reconnu atteint de misère physiologique ot d'une capacité de travail très réduite. Mais sos antécédants sont déplorables. 6 jours do prison. — Egalement pour vagabondage cn récidive, Jean-Louis Laran. 32 ans, écope do 0 mois d'emprisonnement. ST-EVARZEC. - Sans billet. — Pour avoir voyagé surl'Orléans sans billot, PierreMarie Cornic, ajusteur, est frappé d'une amende de 25 francs avec sursis. Les chasseurs. — Henri Allain, 17 ans, de PlogofT ot Jean Vigouroux de Plomelin, ont chassé sans permis. 30 francs d'amende ot confiscation de l'arme. PONT-L'ABBÉ. - Pas commode. — Le 22 décembre dernior, Pierre Le Loc'li, 40 ans, maréchal ferrant à Pont-l'Abbé, s'ost rendu chez sa soiur, Mme Dougan. Il était ivre et lui porta dos coup. Mis à la porte par son beau-frère, il brisa un carreau de vitro. 30 francs d'amende. Le yol d u ftlusée de Quimper. On appelle maintenant l'affaire relative au vol du tableau de Boucher, Xepiune et Amphitrite, dont la disparition soudaine do notre Musée municipal provoqua, au mois d'octobre dernier, une si légitime émotion. L'auteur de ce rapt, évidemment inspiré par celui de la Joconde, a été moins heureux dans son opération que les auteurs du vol retentissant commis au Musée du Louvre. C'ost d'ailleurs un dévoyé sans envergure, niais non sans antécédants. Il a été déjà condamné, notamment, pour outrages publics à la pudeur, à huit mois de prison. Auguste Thirion, dit Tiroloy, G6 ans, est le type accompli du chevalier d'industrie, à l'allure correcte, à la parole onctueuse. 11 a d'ailleurs autrefois étudié pour obtenir la prêtrise puis a exercé comme professeur dans une institution libre. Depuis, successivement représentant en librairie, commerçant. inventeur, il se dit maintenant courtier en objets d'art. La prévention sous laquelle comparait Thiroloy est double, l i a on effet à répondre, non seulement du vol du Boucher, mais encore d'un abus de confiance au préjudice d'un M. Rotgé. marchand de tableaux à Paris, qui lui avait confié 1000 francs destinés à aller faire achat, à Nantes, d'une collection mirifique qu'un officier d'artillerie détenait, aux dires de l'escroc. C'est à la poursuite de cet imaginaire officier, toujours on déplacements inattendus, insaisissable, aujourd'hui à Vannes, puis à Lorient, finalement envoyé à Quimpor à cause des troubles (!) que l'escroc dépensa le plus clair de l'argent qui lui était confié. (( Notre officier est à Quimper, écrit-il un jour à son mandant. J'y vole. » ^Rires). Lo reste du billet de mille servit à villégiaturer à Douarnenez, sur la plage du Ris, où il était allé « so tromper dans l'onde amère ».. Mais il faut pourtant sortir de là. Thirion, dit Tiroloy, nous raconte sa visite au Musée de Quimper; un Fragonard frappe sa vue. Mais il ost cloué solidement. Le Boucher, plus volumineux.pout cependant être introduit dans la doublure do son pardessus, qu'il porte sur lo bras. « Les clous qui lo retiennent au cadre explique-t-il, 110 résistent pas plus que dos épingles ». En uno minute, le tableau est enlevé, dissimulé et Tiroloy sort tranquillement, non sans échanger quelques paroles avec le gardien sans défiance, à la porte du Musée. Avec une grâce parfaite, l'inculpé montre au tribupal comment il put insérer dans son pardessus le tableau de valeur, qui figtiru comme pièce à conviction. « Vous voyez comme c'ost commode, fait-il »... M. Mazeaud procureur do la République dit tout d'abord la stupeur qui s'empara dos quimpérois à l'annonce du rapt dont Tiroloy s'était rendu coupable, u Mais, dit-il, tandis quo les uns gémssaient, que los polémistes aiguisaient leurs traits, quo los prophètes de malheur prédisaient que Xeptune et Amphitrite avaieut pour toujours déserté los rives de l'Odet, la Sûreté générale agissait à Paris ». Elle trouva Amphitrite cou' eliiSe s o u s u n lit de sangle, ce q u i est bien humiliant pour une déesse. Puis, l'organe du ministère public fait le portrait moral de Tiroloy qui, do l'indélicatesse ;ï l'abus do confianco 11 finalement glissé au vol. Diverses plaintes portées actuellement contre lui, démontrent à quel genre d'aigrefin le tribunal a affaire. Pour l'inculpation, la préméditation du vol au Muséo ost flagrante ot M. Mazeaud demande au tribunal do se montrer sévère envers soil autour. Après plaidoirie do M* de Cliabre, réclamant l'indulgence du tribunal, Thirion dit Tiroloy est condamné à deux ans depri;onj LE Procès dé presse- — A la suite d'une çois Le Coz. patron pécheur : sauvetage de confère neo faite par notre confrère M. Chan- l'équipage du bateau Coque-de-Noix, 5 octeclairau Oymnase muiùci])al sur la question tobre 1911. scolaire, le Progrès da Finistère publia, "Concarneau. — Diplôme d'honneur : dans son numéro du 2 décembre, un article Yves Guillou, matelot pécheur ; sauvetage contestant des laits avancés par lo confé- d'un enfant, 22 juin 1911. rencier relativement à l'intervention, en chaire, de certains ecclésiastiques contre les instituteurs ou institutrices deleurcomTABLETTES ADMINISTRATIVES mune. Contributions indirectes. — M. GuérenPour refus d'insertion d'une réponse neur, surnuméraire à Brest, a été nommé audit article, M. Maurice Chanteclair a sou- commis à la même résidence en remplacelevé une action contre le Progrès et dépose ment de M. Allio, nommé à Rennes. à cet égard des conclusions devant le tribuM. Salaun, surnuméraire du département nal. M» de Kérangal, qui assiste lo gérant du Finistère,a été nommé commis à Saintdu journal, plaide l'-irrecevabilité de laBrieuc. demande formée par AI. Chanteclair, des M. Foucher, receveur à Landerneau, a tiers étant mis en cause dans l'article dont été nommé en la mémo qualité à Brestil s'agit. I.ambézelleo, en remplacement de M. Lo Après intervention dc M" Mazeaud, qui Coty. examine la question au point de vue strict M. Foucher a été remplacé à Landerneau du droit; le jugement est remis à huitaine. par M. Hossennec, receveur à Guerlesquin, et ce dernier pur M. Fabre, receveur à l'iouancé (Maine-et-Loire). CITOYEN La malinée de la " Chorale ". — Dimanche après-midi a eu lieu, au Théâtre municipal, la matinée récréative organisée par la Chorale Quimpéroise. Malgré le beau temps incitant aux longues promenades, c'est devant un public nombreux que c'est levé 1e rideau. Et ses applaudissement ont montré maintes fois aux organisateurs qu'ils n'avaient point manqué leurbut do saine et bonne récréation. Dans le programme fort attrayant de cette fête, une place toute particulière à l'excellent illusionniste "Wirth dont lo concours fut très apprécié. Dans ses fantaisies japonaises, i l nous révéla de manière plaisante lo « pourquoi » de tant de mystères de la magie, fut très finement artiste dans ses transformations genre Frégoli et sa baguette enchantée fit merveille au cours des expériences de haute prestidigitation, illusionnisme, etc. qui constituaient le clôt' de sa représentation. « Jean-Marie », un acte poignant de André Theuriet, fut interprété do maniêro touchante par Mme Tréguier, MM. Mathelier et Le Bris ; La Chorale fut très applaudie dans ses chœurs. Quanta l'orchestre, il fut comme toujours au-dessus de tout éloge, dans l'exécution de divers morceaux, sous la baguette, magique elle aussi, de M. Passini. tés ou imposés pour la première fois (tels sont la eocose, les abats cl issues dc toute nature (tête, ca;ur, poumons, panses, boyaux, tripes, pieds) les graisses, le lard). Je vous le demande, prolétaires conear- j B A N D A G E S AA/EO et SANS RESSORT nois, quels sont ceux qui consomment ces dill'érents articles cocose, abats, graisses, lard ? Sont-ce les bourgeois? Non, n'est-ce pas, ce sont les malheureux qui, n'ayant pas ? PLASTIQUE, iés mbyens de se payer du beurre (il eSt si cher vraiment) se rattrappent sur les graisses, sur la cocose ce beurre démocratique par excellence ; ne pouvant se payer de bonnes tranches de bœuf, ils consomment Ptôse, les abats et issues de touto nature. Voilà, mes amis, une partie de l'œuvre des municipaux socios. Imposer les matières consommées par les malheureux! C'est indigne de leur part. 1.'ell'et n'a pas tardé à se produire el vos mères, vos femmes paient ces denrées plus cliers maintenant, les graisses, le lard, la cocose un sou de plus par ves, ainsi que du vin. Saliou, probablement livre! Tribunal de Commerce de Quimper Le bois de chauffage, 'les fagots, les bou- ivro, s'est déshabillé dans la cave. l i a dû gies paient les mêmes droits que précédem- regagner son domicile en chemise ! Les Réunion de créanciers, clu 2 fé-~ Douanes. — Par arrêté en date du 13 ment. Les socios n'auront donc aucune deux chenapans ont été arrêtés et écroués janvier courant. M. Billot, actuellement en v r i e r , à 9 h. 1/2. à la maison d'arrêt. Q U I .IIS»I-:BC excuse d'imposer les malheureux. C'est Afrique Occidentale Française, a été nomvous, marins el ouvriers, qui en êtes les 1° L i q u i d a t i o n j u d i c i a i r e du sieur Fourrures choix important mé Capitaine des Douanes à Lesneven. consommateurs car, comme les bourgeois L e T a l l e c , boulanger à Concarneau, Enseignement agricole ct ménager. — M. Broué, brigadier de la direction vous ne pouvez pas vous payer du charbon AL Bernard,inspecteur d'Académie,assisté pour la vérification des créances ; d'Alger, a été nommé lieutenant à Plougusde terre pour le chaulfagc, ni le gaz pour de M. Soulière, professeur départemental nou. 2° L i q u i d a t i o n j u d i c i a i r e clu sieur l'éclairage. Force vous est donc de vous La Chorale. — Nous sommes heureux d'agriculture, ct dc M. Petit, inspecteur Nerriec, boulanger ù Concarneau, — Par arrêté en date du 20 janvier 1912, rabattre sur les billettes et les fagots pour la d'annoncer que lo comité do la société primaire, présidera demain dimanche, 28 M. Moine, brigadier de la direction de Lyon Phiharmoiiiquo la Chorale Quimpéroise cuisson de vos aliments et sur les bougies courant, à 9 h. 1/2 du matin, dans l'une des pour délibérer sur un concordat. est nommé lieutenant à Plougasnou. Nombreux étaient, le vendredi 19, les vient de lixer son grand concert annuel, pour vous éclairer. Il est vrai qu'il y a i e LE BIHAN, Postes et Télégraphes. — Sont nommés oll'ort à ses membres honoraires au diman- pétrole, l'essence qui ne paient pas de salles de la mairie de Pleyben, une réunion députés ct membres de la Pomme qui u d'agriculteurs, d'amis de l'école et des insGreffier. facteurs : à Argol, M. Podel, soldat au t! che 18 février prochain. C'est un agréable droits. Est-ce la faute des municipaux ? se trouvaient réunis au restaurant Doyen tituteurs et institutrices du canton. Celle régiment d'Infanterie Coloniale; à Audierne, montent en perspective car les éloges do Non, car l'alliche portait un droit de -i francs pour entendre uno conférence avec proM. A lire t, soldat au 9" régiment d'Infante- cette société et de son orchestre artistique par hectolitre. Heureusement qu'en haut assemblée, qui s'annonce comme devant Pour cause]de Départ jections sur le Mont Saint-Michel et être très nombreuse, se propose de constirie Coloniale ; à Querrien, M. ('ail, ex- ne sont plus à faire. lieu on a eu plus de soucis île vos intérêts aviser aux mesures à prendre pour re- caporal du I" régiment d'Infanterie Colotuer une société d'encouragement à renD'après cc que nous en savons, les noms ce qui fait que les essences de toute nature seignement agricole et ménager, et, à cet pousser les barbares qui font le siège de niale. de nos plus grands maitres de la Musique servant à l'éclairage ne paient pas de droits. ell'et, d'organiser des concours entre élèves ce monument. Lo mercantilisme ct la Voilà,, ouvriers et marins conearnois, seront au programme et eo sera véritable et jeunes gens recevant cet enseignement digue auront bientôt raison de cette régal que d'en entendre l'interprétation l'œuvre de cette municipalité socialiste en dans les écoles ou cours d'adultes. FOIRES DE LA SEMAINE merveille, si l'on n'y prend garde. donnée de la façon habile à laquelle nous a ce qui concerne le tarif de l'octroi. Qu'ils B ' o u r Etlomisies e t D a n s e * On sait que déjà 1111 concours de ce genre M. Chéron, député, présidait et fut Samedi 27 janvier. — Le Cloitie, Le habitué l'excellente société Philharmonique ne viennent pas dire qu'ils cherchent l'in- se tient annuellement à Plogastel-SaintConfection pour Hommes et Enfants térêt du malheureux. Drôle de manière, en éloquent. Parmi les autres députés pré- Faou, Loc-Kguinor-Saint-Tliégoniiee, Plou- Quimpéroise. •Germain. vorn. ell'et de rechercher les intérêt des malheusents ou remarquait : MM. Jules Roche, Etat-Civil du 19 au 25 Janvier 1912. — BONNE C L I E N T È L E Lundi 29. — Plogastel-Saint-Germain, Naissances. — Yves llénatl', rue Neuve, 13. reux en leur faisant payerdes droits d'octroi l.e Bail, de Villebois-Marcuil, Modeste plus élevés sur les denrées qu'ils consomLesneven, Cléder. Leroy, Raulino, Lo Louédec, Paul Bon— Jean Cornée, voio Rouzaut. Matériel et Marchandises ment journellement, en établissant de nou- Parti radical el radical-socialiste breslois Mardi 30. — Commana. 13 Naissances en 1912. cour, etc., etc... veaux impôts. N'en avez-vous donc pas Mercredi 31. — Néant. 6 à 7 . 0 0 0 francs. 10 Mariages. Comme l'a dit Paul Boncour dans son C o n f é r e n c e «lu citoyen Havel assez, prolétaires conearnois, qu'il faille _ Jeudi 1'''' février. — Pont-Croix, PontDécès. — Joseph Le Gall, 50 ans, soudeur, vous imposer davantage ? rapport sur les Beaux-Arts en 1910 : l'Abbé, I.a Roche, Chàteaulin. Mespaul, Le Notre camarade I-Iavel, professeur agrégé époux Priol, rue de l'Hospice. — Jean Lo S'adresser à M. L. BARTHÉ« Le seul remède efficace est un remède Relv.-q (en Plounéour-Ménoz). Dans leurs réunions, ils viendront sans au Lycée, a inauguré samedi 20 janvier, une Vendredi 2. — Pouldavid (en Pouldergat) Naour, 2 ans, rue Basse, à Locmaria. — doute vous dire quo ce ne sont pas les mal- série de conférence publiques. La réunion LÉMY, brutal : couper la digue, rendre à la mer Belle Jardinière, PONTYves-Marie Balliner, (il ans, menuisier, heureux qu'ils imposent, mais bien les gros publique et contradictoire 'ilait présidée par quelques arpents do terre, et le Mont Coray, Saint-Sauveur. L'ABBÉ. époux Guézennec, rue de l'Hospice. — Jean- marchands, les capitalistes, les requins, les ie camarade Natalini, le dévoué Président Saint-Michel ti son vrai décor ». Marie Ilémidy, lô ans, garçon de magasin, bourgeois. Ne vous laissez plus prendre, de la fédération radicale et radicale-sociaLe dessinateur Léandrc assistait à la rue de l'Hospico. — Marie Peuziat, 08 ans, car ceux-là, ils ne peuvent pas les atteindre ; liste de l'arrondissement de Brest. M I N I S T È R E D E LA G U E R R E féte et son cravon v a fait merveille. s. p., célibataire, rue de l'Hospice. — Marie payant de nouveaux droits, les marchands Natalini, en ouvrant la séance, expose en l.e Moigne, 09, ans. veuve Pérou, mur- vous feront payer leurs marchandises plus quelques mots les idées directrices du parti Société Républicaine d'Education Po- chandedo poissons, rue des Gentilshommes. Service du Génie cher. Les matériaux de construction payant radical-radical-socialiste, dont certains on, pulaire. — Samedi dernier 20 janvier, dans des droits plus élevés, vos loyers seront voulu proclamer la mort. Les élections 32 Décès en 1912, la Salle du Gymnase municipal, M. Jnequedont 15 aux hôpitaux. augmentés. sénatoriales viennent de donner un cinglant lin, un des plus distingués professeurs de Les municipaux socios ne cherchent démenti à ces prophètes de malheur. Les noire lycée I.a Tour d'Auvergne, a l'ait une Publications de Mariages : à Oiikiis]ici' donc pas les intérêts de la classe ouvrière, élections municipales prouveront aussi que QUIMPER. — Foot-ball. — Demain, conférence très documentée el très remarAlain Kerviel, cultivateur à Quimpor et sans cela ils auraient supprimé ou diminué notre parti est réellement le grand parti dimanche 28 janvier, un match de foot-ball quable sur V Esprit bourgeois : M. Bo- Mario Cariou, s. p. à Plugull'an. LE G MARS 1912 tout ou partie des droits d'octroi. Seraientsera joué sur le terrain du I.ycée Lu Tour rnais. Georges Le Gall, employé des postes à ils donc partisans des renchérissement du national, celui dans lequel l'immense majorité du peuple français met sa confiance. d'Auvergne, à St-Lauicnt,en Ergué-Armcl, En quelques tiaits habiles et heureux, le Quimper et Suzanne Nougarède, s. p. à Travaux à exécuter à forfait la vie ? On serait porté à le croire car ils C'est pourquoi il se propose de continuer de 2 heures à l heures, entre les équipes conférencier dont le talent du peintre égale Chàleaubi iani. n'ont rien fait pour essayer de diminuer le p o u r la c o n s t r u c t i o n d ' u n Stand uvec foi sa propagande républicaine. suivantes : celui du lettré, devant une salle archi-coinAlexis Vabre, photographe à Paris et Le camarade Havel, a cru devoir, pour sa de 200 mètres N° 1, dans la Place Equipe Pont-l'Abbiste contre la 2e équipe ble, nous a procuré un vrai régal intellec- Eugénie Le Drézen, couturière à Quimper. prix des vivres. Ils ne cherchent donc pas l'intérêt du malheureux et nous l'établirons conférence de début, tracer un tableau peu du Lycée. tuel. 11 nous a finement campé la silhouette encore dans notre prochain article : « Le flatté des mœurs politiques actuelles. de Quimper, au lieu dit : " M O N T DOUARNENEZ. — Foot-ball. — La 2" parfaite, le type caractéristique du génial et pain cher. » un Apprenti D'après lui, elles sont caractérisées parla FRUGY " . équipe de l'U. S. D. a matché dimanche ù légendaire bourgeois : AI. llomais. 11 nous ro prédominance des questions de personnes. Imprimeur CaBiftremeiit C£Dt o l nnemen Pen-ar-hoat la l équipe de la J. S. Chà- a tracé uu portrait d'après nature, brossé Conférence. — La conférence faite, diL'intrigue et l'argent jouent un rôle exorteaulinoise. Celle-ci a été battue par 3 buts de main de maitre, sur le cadre doré ayant son certificat d'études. dÉMtlI. provisoire. manche dernier à Concarneau, sous les bitant dans les élections. Trop de repréà zéro. Klle a pourtant vaillamment com- duquel on serait tenté d'accoler plusieurs 1 er LOT. — T e r S'adresser à l'Imprimerie du Ci- auspices de la société Républicaine d'Edu- sentants du Peuple au Parlement sont indifnoms, si l'on ne connaissait la bienveilbattu ct a attaqué sans cesse. cation Populaire de Quimper a obtenu 1111 rassements, transtoyen, 21, rue du Sallé, Quimper. Demain dimanche, trois équipes de I T . lance de l'esprit dc l'orateur, le moins du succès complet. Grâce à l'organisation de férents aux intéiéts généraux et à ceux de ports, ouvrages de la démocratie. La faute en est en grande monde satyrique. S. D. se déplacent. M. Le Tendre, délégué do lu Société pour maçonneries et béTout l'auditoire charmé de l'heure c tquise D o u a r n e n e z Ln l r o se rend à Concarneau où elle Concarneau, tout a été réglé de façon im- partie aux électeurs dont beaucoup sont ton (sauf les ouvra- Dn vlnget qui s'imadépourvus d'idées politiques, ro matche la l dc l'U. S. C. pour la Coupe de procurée par sa brillante conférence, émuilCadavre retrouvé. — On vient de retrou- peccable. La salle Chat- lard, très vaste et ginent que les députés et sénateurs n'ont ges en béton armé), tième du prix lée d'autant d'humour que de réelle éloCoi nouaille. ver sur la céle à Lanvéoc, le cadavre du d'un fort joli aspect, était garnie d'une nom- d'autre devoir que de leur procurer les facrépis, enduits, paMaire Elle sera ainsi composée : Larhantec, quence, a applaudi très chaudement l'aima- marin-pécheur Pierre Lebrun, âgé du 37 breuse assistunco. veurs administratives. Ces mo'ursne seront vages, dallages consenti. 500 fr. Coatanéa, Fitament, Pouliquen, Lesteven, ble speaker. La réunion était présidée par M. Courtin, ans, né à Plozévet et inscrit sous le n° 1117 me L ue fois de plus aussi, Mlles les élèves- qui a disparu en rade de Brest, le 20 décem- l'aimable et très distingué maire de Lan- pas modifiées par la substitution du scrutin Saout, Ilémon, Dérédec, Doinic, André, 2 L O T . — C h a r maîtresses de l'école normale d'institu- bre dernier, lors du naufrage du Transvaal. riec. Au nom de la société, son président de liste au scrutin d'arrondissement. Les Celton. pentes, menuisetrices, sous la direction de leur professeur Samedi, le corps a élé ramené à Douarne- se fait l'écho de lotis les adhérents en lui questions de personnes resteront prépondéUn grand nombre de membres honoraires ries, ferronneries, rantes ; les questions de principe seront M. Laot, nous ont mélodieusement enchan- nez pur le bateau Marie. offrant l'assurance de toute leur gratitude. suivent l'équipe. reléguées au second plan, ou même effacées, s e r r u r e r i e , euivreLa 2° et la équipe vont à chàteaulin où tés par leurs chœurs habilement choisis, Après son cordial salut, M. Courtin donne comme cela arrive dans les élections séna- rie, plomberie, zine Fiançailles. — Nous sommes heureux linement nuancés et parfaitement exécutés. elles rencontrent la I'" et la 2 équipe de la la parole au conférencier, M. Guichard, le Au nom de notre société, au nom du nom- d'apprendre les fiançailles de Mlle Marie directeur si apprécié de l'école normale de toriales. guerie, peinture, J. S. Chàteaulinoise. Pourtant, i l est urgent de faire cesser de v i t r e r i e , v e r r e arbreux auditoire, nous leur disons bien cor- Auffret, demeurant rue Dugny-Trouin,sœur Quimper. Ces deux onze douarnenistes sont : de notre ami, très dévoué à la cause répuAvec son éloquence coutumière, M. Gui- pareils errements qui sont préjudiciables mé En 2® : Droalin, Héréus, Barbu, Dussauze, dialement : merci. i d . 150 fr. au Parti radical et radical-socialiste plus blicaine, M. Corentin Aullïet, conseiller chard nous parle de Bélanger, le chansonQuéméner, Bihan, Chanard, Salaun, Conan, m o Société Hippique. — Le comité de la municipal, avec M. Ambroise Bazin, méS LOT. — Ounier populaire dont l'œuvro, toute faite de qu'à tout autre. Le Signe (cap.), Salaun, Jean. Société hippique de Quimper, dans une de Il faut éclairer, moraliser le suffrage uni- vrages en béton En 3° : Hascoèt, Tnlidec, Le Mognc ses dernières réunions, a décidé que le daillé militaire, propriétaire, rue St-Michel sentiment et de simplicité, sans prétention, i d . 450 fr. (cap.), Trellu, François Bihan, Jézéquel, concours annuel de 11*12 aurait lieu à Quim- à Douarnenez. Nous prions Mlle Auffret ci niais non sans verve vengeresse, marque versel, i l faut faire l'éducation politique de armé M. Bazin do vouloir bien agréer nos sincè- dans notre histoire littéraire une étape des la masse, il faut substituer la politique de Jall'ry, Vigouroux; Belbeoc'h, François Riou, por les 17, 18 et 19 mai prochains. Le cahier des charges et les pièprincipes à la politique de personnes. Ce res félicitations. Lo mariage est fixé au 13idées libérales. Dagorn. ces clu marché sont déposés à la sera l'œuvre de nos comités, ainsi que le février prochain. Concert Alex Thomas. — 'Mme Auguez Boune chance à tous. Cette conférence a été longuement apcamarade Havel se propose de l'expliquer à Brest, place Chefferie du Génie de Alontalant sera entourée d'une groupe dc plaudie par les auditeurs, ainsi que les couL e <• u i 1 v i n e c musiciens dont les noms sont très connus du Château, et à la Caserne L a plets tirés de l'œuvre de Bélanger, très dans une prochaine causerie. Marin noué. — Le 20 courant, le patron tinemefit détaillés par nos élèves-muitres. L'assistance où les socialistes étaient en T o u r d'Auvergne à Quimper, chez de nos compatriotes. Nous citerons eu pre- Louis Cariou, habitant au village de LéchiaDes compliments ont été justement adres- grand nombre, la réunion étant ouverte à mier heu le maestro Rendolf Hermanti qui gat, partit seul, malgré la mer mauvaise et sés pur M. le Président à latin de lu séance tous à écouté, le conférencier avec courtoisie. le casernier, où on peut en p r e n d r e connaissance. vient de le vent fort, pour se livrer à la petite pêche aux personnes présente comme aux orga- Aucun incident ne s'est produit. I » A NS L'EN SKI GN EM ENT se tailler un succès immense en à bord de son canot de pêche Washington Les pièces nécessaires p o u r être nisateurs de cette réunion charmante : MM. M. Bernard, inspecteur d'Académie à dirigeant à Vienne un orchestre aussi célè- n° 3372. Dans l'après-midi, dos débris de Cllatelard, Le Tendre, Lamballais et Nicoadmis à c o n c o u r i r devront être Quimper, vient d'être nommé eu même bre dans ce pays que l'est l'orchestre Co- son embarcation, recueillis à la pointe Saint- las. AU RON MARCHÉ fournies au plus tard, le 1G février lonne en Franco. Puis, l'excellente violon- Jacques, no laissèrent aucun doute sur sa qualité à Nantes. Q U I M P E R 1912. disparition en mer. Cariou était âgé de celliste Mme' Le Guorrannic ; le solide muNous prions M. Bernard dc recevoir nos bien sincères félicitations pour cet avance- sicien M. l.aot ; M. Roussel, trompette, 15 ans. Il laisse une veuve et 5 cillants. B*ar<ie*«iis Blinde. 3 2 . 'i»fr. Les candidats à l ' a d j u d i c a t i o n hiuréat du Conservatoire de Lille; M. X..., ment mérité. du 3"1" L o t devront en outre fourAudience correctionnelle du 18 janvier. H le-Tudy un des meilleurs élèves de Paradis, le plus nir au chef d u Génie, avant le Crozon. — Un violent. — Le nommé Ja«rand clarinettiste français, et enlin, M. Nos sauveteurs. — M. Alexis Teurtroy, Entendit à Qaimper t 10 F é v r i e r 1912, les pièces énuméJo>é de la louche, contrebassiste de ta- a été élu dimanche dernier sous-patron du met Armand, 35 ans, mécanicien à Crozon, UNE GRANDI". FETE BRETONNE lent. La partie de piano sera tenue par M. canot de sauvetage en remplacement de M. a brisé la fenêtre do l'habitation de sa parées h l ' A r t . 29 du cahier des charLe journal Le Breton de Paris organise tronne, Mme veuve Le Roy. U11 mois de Vous avez beau chercher, ce sera difficile Alex Thomas. François Toulurustel. ges spéciales. pour le 30 janvier, à l'Athénée Si-Germain, prison lui est inlligé. l.e septuor de S'-Suons, d'une facture si D'avoir des Brodequins 11e craignant pas l'usure a 8 h. 1,2 du soir, une grande l'été bretonne claire el si lumineuse sera interprété digneConcarnu» u Pour tous autres renseignements A meilleur marché, uu travers de la ville Chàteauneuf. — Vol. — Pour vol d'outils, au profit des deux œuvres bretonnes îles ment par ce groupe d'artistes, et nous supconsulter les affiches. Aux marins ot ouvriers Conearnois François Pérou, 50 ans, journalier à Chà- Connue où tlamboie l'enseigne : Rapatriements et des Colonies Scolaires plions les personnes qui craignent le classi1 I I A L L E A LA CH.M'SSURE Le nouveau tarif de l'octroi de la villo de teauneuf, est condamné à 15 jours de priBrest, le 22 janvier 1912. de Vacances. Le programme sora des plus cisme des concerts de notre compatriote, C'est la seule maison dans l'arrondissement r Concarneau est en vigueur depuis le l« janson. Le chef de Bataillon, chef du Génie, attrayants. On applaudira à tour de rôle les de so rendre au théâtre le 23 janvier; elles Où l'on trouve le choix, le grand assortiment. plus grands artistes et poètes Bretons. Une auront en sortant lu conviction quo la belle vier 1912, Un vrai connaisseur. Crozon. — Bataille de dames. — La MÉGARD. Ce nouveau tarif est l'œuvre de la munipièce ravissante terminera la soirée. musique bien interprétée s'adresse à tout cipalité socialiste dc Concarneau (voir le nommée Marie-Anno Larrour, femme ousles jeudis, occasion et solde. Prix des places : Fauteuils réservés 5 fr,, le monde. registre dos délibérations du Conseil muni- Kerautret, âgée de 57 ans, ménagère à Tré- * Lfr H f l L L E & L * C H A U S S U R E premières i fr., secondes 2 fr., troisièmes boul, a porté des coups à la veuve Mérour Théâtre dc Quimper. — On nous au-"1 cipal — Séances des 3 juin et 9 août 1911). RECETTES MÉNAGÈRES 1 franc. et à sa fille. Elle récolte 0 jours d'emprinonce pour le jeudi 1" lévrier, nue repré1, Place Terre-au-Duc, Quimper Il nous semblait que les socialistes étaient S'adresser aux bureaux du Breton de sentation sensationnelle du NOS SUL'Ssonnement. »»l>t!t>.\ic p a r le f r o i d . Paris, 14, ruo Vatican et à l'Athénée St- OFFICIERS, la célèbre pièce militaire de les adversaires résolus des droits d'octroi Le Cloître. — La main leste. — Une et, tous, nous nous attendions, lorsqu'ils su Envelopper l'asphyxié dans une couverGeimum, 21, rue du Vieux Colombier. MM. Paul Kiasme et de Riciiudy, qui obsont installés ii la mairie, à ce que les femme Favennec, née Catherine Carré, ture de laine, moins la tète, le transporter tint ii l'Ambigu et au théâtre Molière un municipaux socios les suppriment ou 38 ans, journalière au Cloître, a dérobé une dans une chambre dont les pQrtcs ct les nombre incalculable de représeiiiuiions. loiil au moins les diminuent. Eli bien, pro- somme de (ii francs à su marraine la veuve fenêtres sont ouvertes, le mettre dans 1111 lit NOS SAUVETEURS C'est sous l'égide de M. Domaine, l'halétaires conciirnois, il faut en déchanter: Le Cône. Ce geste lui vaut 15 jours de Verres garantis i'bsoliimriil jmrs non bassiné et se garder de l'approcher du bilu et infatigable imprésario, qu'aura hou La Société centrale do Sauvetage des Aucun article n'a élé diminué; beaucoup prison. feu. Préparer 1111 bain avec de l'eau de fiaui'iagés vient dc décerner les récompenses cette belle représentation, avec le concours ont été augmentés, d'autres doublés et quoi* E X É C U T I O N S O I G N É E puits, froide, y tremper l'asphyxié ; au bout Crozon. — Un vétéran. •— Pour la d'uinsles tle Paris spécialement engagée suivantes : quos-un» imposés pour la première fois. soixantième l'ois, Simon Kerinec se préde deux ou trois minutes verser un peu des ordonnances Primelin. — Médaille de bronze : Henri pour cette pièce. Nous allons les passer en revue et vous don- sente devant les juges correctionnels pour d'eau chaude du coté des pieds, agiter, re'l out lait présager une des plu:, belles soiLe Floch, sous-patron d«# douanes, sauvener quelques chiffres. Les alcools cl les répondre du délit d'ivresse. 0 jours de prid3 MM. les Oculistes commencer toutes les trois minutes pendant rées de la saison. tage d'un enfant, 27 juiMct 1011. trois quarts d'heure de manièro à porter le On peut d'ores et déjà leteiiir des places viandes, sans changement (il est vrai qu'ils son lui sont octroyés. Ile Molène. — Médaille d'or de 3" classe: paient le maximum). Lu paille, lo ciment, le bain à 20 ou 25 degrés. Pendant ce temps au but eau de location. Aimable Delarue, patron du canot de sauvePloybon. — Le mémo motif amène Michel for, les tuiles, les bois on grumes tendres faire dc légères aspersions avec l'eau du Société des pécheurs ù la ligne de paient le doublo : 3 fr., 0 fr. 80, 1 fr. 50,2 IV. Le Bilinn, 25 ans, toucheur de bestiaux à tage ; — médailles d'argent tle l , u classe : bain sur le visage du malade et des frictions B A R O M È T R E S Quimper. — L'assemblée générale u eu lieu René Masson, sous-puli on etRené Dubosq, 1 fr. 50 au lieu de 1 fr. 50, 0 fr. 40, 0 fr. 75, Pleyben, devant lo tribunal. Egalement six sur les extrémités. Dès que le corps est matelot du canot de sauvetage ; — médaille le mercredi 10 courant. Lecture a été don- 1 l'r,, 0 fr. 75. Le foin, les ardoises, les bri- jours de prison. moins raide, provoquer la respiration par née de la situation financière de la Société d'argent cle 2* dusse : Jean-Marie Cariou, des pressions exercées de bas en haut de la ques, les pierres de taille, les moéllons et La cambriole. — Jaugcon Victor, 17 ans, Jean-François Masson, Renan Cuillundre, et les comptes ont été approuves à l'unani- les bois paient davantage : 4 fr., 3 l'r., 2 l'r., 16, rue Keréon, QUifflpER poitrine. Lorsque l'asphyxié donne signe matelots du canot cle sauvetage ; — mé- mité. l'n aperçu général des liavaux et dé- 2 l'r., 0 IV. 35, 3 fr., 2 IV. 25, 1 IV. 80 «u lieu charron et Corentin Sahou, 20 ans, plâtrier, de vie, le placer dans un lit non chauffé, et condamnés dernièrement par le tribunal marches faits par le comité u élé exposé daille de bronze : Ambroise Gouachel, le frictionner avec des linges froids. Eniin, de : 3 fr., 2 fr., 1 fr. 50, 1 fr. 50, 0 fr. 25, correctionnel de Chàteaulin, le premier à Théophile Tuai, François Masson, Fran- par le Président. chatouiller l'intérieur du nez avec une barbe 2 fr. 50, 1 l'r. 50, 1 l'r. 50. L'avoiuc est impo- un an, le second à huit mois de prison avec Enfin la réunion s'est terminée par le çois Podcur, Jean-Marie Gouachel, Sylvesde plume et lui faire prendre un peu d'eau sée pour la première fois. Pour ces diffé- sursis pour Vols qualifiés, ont recommencé tre Bidau, matelots du ennot de sauvetage : renouvellement de buieau ont été réélus: rents articles, vous n'êtes fruppés qu'indifroide avec de l'eau de mélisse ou de Cololeurs exploits. Dans la nuit de lundi à mersauvetage périlleux de 5-i personnes du MM. Roussin, président ; Loubulié et Stii- rectement et nous le verrons tout à l'heure; credi, ils se sont introduits dans la cave gne ; surtout, pas de liqueurs spiritueuses. avec Accessoires vapeur espagnol Gorbeu-Mendi, 21 octobre gnette, vice-présidents; Mary ct Sclunidt, mais ce qui est plus grave, et ici marins ct d'une dame Barré, épicière, place du MarC o n t r e les B-liiimniisikie». trésoriers ; Salaiin et Yan, secrétaires ; Jean 1911. ouvriers concuriiois, vous êtos frappés di- ché a Chàteaulin, en fracturant 1111 soupirail -A. V E N D R E M anger du cùlcri en abondance ou fairo Ile-Tudy. — Aiéduille de bron/e i Fran- Nédellec, Mulléjaeq et Boutin, membres. rectement, certains articles sont augmen- et ont volé do nombreuses boites do conserS'adresser au Journal, bouillir du céleri en morceaux dans l'eau BON MARCHE Réunion de la " Pomme " es p u r Varices — Ceintures Abdominales assurant la réducIron rapide (So V embonpoint, recommandée pour les Maladies de l'Estomac, de l'intestin, Rein mobile, Déplacement des Oryanes, etc... Corsets de Ville et Corselets Elastiques Itawlngislc, rue Itercon, Quimper Magasin de Tailleur SPORTS ADJUDICATION On demande NOUVELLES DÉPARTEMENTALES Lunetes et Pn ice nez JIMLLES, THERMOMÈTRES G. PEPIN, Opticien TRÈS BON BiLLfiHD LE CITOYEN «MMJTMITAWWOTJTO jusqu'à co qu'il soit très cuit, et boire l'eau dans laquollo il a bouilli. D'autre part, mettre dans une casserole du lait avec un peu de farine délayée ot de la noix muscade, dans cotto sorte do sauce, on ajoute lo céleri mouillé et dos tranches do pain. Faire usage de co mot avec persévérance et la guérison est certaine. Cotto méthode a été découverte par un médecin anglais. L'Administrateur-Gérant : P. GUÉGUEN m b m mmut aUIMPEFl La Bouchoiisôrie Marseillaise <Johiij»B«!'S!>) vewtfcnaîij 8 Ç'ttjîjïSjjei' Serge DAVRll.. LES M A R C H É S QUIMPER. — Marché du 20 janvier. — Farine, première qualité, les 100 kilos, 31 à 35 ; farine, deuxième qualité, 33 il 31.»»; froment, 23à21.»»; seigle, 20ii 20.50; sarrasin, 20 à 20.50 ; avoine, 20.50 il 21.»»; orgo. 1!) à 10.50 ; son, Vih U.»»; pommos do torre, 7.»»à8; foin, les500kilos, 50à 55; paille, 30 à 32 ; bœuf, lo kilo sur pied, 0.70 à 0.75 ; vacho, 0.00 à 0.05; veau, 0.75 ii 0.80; mouton, 0.80 à 0.85; porc,l.»»ii 1.10; bourre,le kilo en gros, 2.80 à 2.90, et en détail, 3.»» ii 3.10 ; œufs, la douzaine, l.'iO il 1.45 ;»poulots. la couple, 3.»» il 1.50; cidro, la barrique, 30 à 35 fr. CHATEAULIN - Marché du 15 janvier — Froment, prix moyen, los lOOkilogs, 21.75; seigle, 18.50; orge, 19.50; sarrasin, 21.75; avoine, 20.50 ; pommos do terre, 7.25: foin, los 500 kilos. 5'> il 55; paille, 35 il iO ; beurre, le kilo, 2.90 à 2.95 ; œufs, la douzaine, 1.30 il 1.40; cidre, la barrique, 30 à 35 fr. MORLAIX. — Marché du 23 janvier. — Farine, première qualité, los 100 kilos, 31.»» il 31.50; farine, deuxième qualité. 32.»» il 32.50; froment, 21 il 21.50 ; seigle, 18.»» il >»>.)»>; sarrasin, 21.»» il 22.»» ; avoine, US.»» il 18.50; orge, 18.»» il »».»» ; son, 17.50 à 18.»» ; pommes de terre, 7.50 à».»»; foin, les 500 kilos, 50.»» à 00.»» ; paille, 35.»» ii 10.»»; bœuf, le kilo sur pied, 0.80 il 0.90; vache, 0.75 à 0.80; veau, 1.»» ii 1.10; mouton, l.)i»; pore, 1.20 à 1.30 ; beurre, lo kilo en gros,2.75à ».»»toutesles qualités, et on détail, 3.»» ii 3.50 ; œufs, la douzaine, 1.50 à 1.75 ; cidro la barrique, 35 à 40; asperges, ia botte, 0.10 à 0.00 ; salades la douzaine do tètes, 0.10 ii 0.50 ; artichauts, la douzaine 1.»» à 1.25. DOUARNENEZ. - Marché du lundi 22 janvier — Farine, première qualité, les 100 kilos, 35.25 ; farine, deuxième qualité, 33.25; froment, 21.»» ii 21.50; seigle, 19.25; sarrasin,23.50 il 21.50; avoine, 18.50à 19.»»; pommes de terre,les 100k., 8.50; foin,les500 kilos, »» il 55 ; paille, 10.»» il 15 ; beurre, lo kilo, 3.10 ; œufs, la douzaine, 1.00 à 1.70; poulets, la couple, 3.50à 5.)))); cidre, la barrique, 30 francs. Ty Itonfianz, ar rjuslac'h m arc'h ad douz ar Finister. E p i c i e r i n t e l l i g e n t , fais u n essai, et t u s e r a s c o n v a i n c u . Je d e m a n d e J e u n e s eanspng n a r d N intelligents comme représentants. Remises exceptionnelles. Tftiil csi vendu an prix de l'abriiinc Amortissables ù long terme. Tout propriétaire peut en contractant un emprunt au aaawale 2 5 , 3S5 S'a». «»d «aa-de.**!!* E t u d e de M 0 G A O U Y E R . à Pont-l'Abbé. VENTE notaire MOBILIÈRE Le lundi 5 février 1912, à 1 h e u r e chez M . A l e x i s L e L a y , m e n u i s i e r et m a r c h a n d de m e u b l e s à P o n t l'Abbé, rue Victor-Hugo. On v e n d r a : 7 é t a b l i s , u n o u t i l lage c o m p l e t de m e n u i s i e r , des l o i s de b o i s , des l a b i é s , des glaces, d i v i n s m e u b l e s et l i t e r i e : 10 0 0 en sus. CRÉDIT FONCIER de FRANCE se procurer des fonds pour commerce, industrie, exploitation agricolo, acquisition d'immeubles, remboursement d'hypothèques antérieures, constitution do dot, etc. Le capital n'est jamais exigible. I l s'amortit dans nti délai do 10 à 75 ans, mais l'emprunteur peut, à son gré, rembourser tout ou partie du prêt, en projetant de l'amortissement déjà effectué. (i milliards de prêts réalisés actuellement. 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R E N S E1 G N E M E N T S G R A T U I T S M i n i s t è r e des T r a v a u x P u b l i c s Département du Finistère ARRONDISSHMKNT adressez-vous à QUIMPER C a n t o n cle C o n c a r n e a u PORT Pour V03 LETTRES de M A R I E E DE DE CONCARNEAU M . les Secrétaires de Mairies LE P'TIT MITRON par Henri DEMESSE Ello mit en train sa gibelotte... — Co Léon... pensait-elle... dommage, oui, dommage qu'il soit un peu trop jeuno : co serait lo mari qui conviendrait lo mieux à notro Clairo !... Son rêve, depuis six mois : marier lo cousin avec la cousine... Claude en était d'accord... Ouichc !... La « mam'zollo à brevet » — scion le mot du métayor — voyait plus haut et mieux que le mitron... Tout à coup la pluie tomba, de nouveau, en gouttes énormes, pressées, fouettant les vitres... Un éclair mit une lueur do fett autour de Rose, qui jota un grand cri d'épouvante... En mémo temps, un formidablo coup do tonnerre ébranla les murs do l a métairie... L a voix do Claude retentit, au dehors, en détresse.., — Rose !... Rose !.., — J'ai pour !... murmura la fermière.., Ëllc revint dans la sallo oti Claude, affolé, haletant, pénétra... — Quest-co qui so passe ?.,. — Los gerbes.., brûlent... L a foudre est tombée sur la petite grange... I i » ( rUt« I Les volets ilo fornieturo do la boulan* gerie Moutonnct — située avenue de Clichy, près de la station du chemin de fer de Ceinture, à quelques pas des fortifications — étaient déjà posés... la porto d'ontréo seulement restait entrobdillée... I l pleuvait depuis le matin do cotto journéo dos premiers jours de septembre. Au dehors, uno buéo chaude flottait sur l'avenue, oii lesflaquos reflétaient la lueur des réverbèros... Les passants so faisaient do plus on plus rares ; los tramways roulaient, iourds, grinçants, vides... La boutiquo, potito, apparaissait coquette, sous l'éclairago do sos torchères, qui mettaient uno lueur crue sur le marbre blanc du comptoir, la mosaïque du sol en losanges blancs et rouges alternés, le cuivre reluisant clos rayons d'évontaires portant les pains invendus, et sur les marchandises alignées, avec goût, à la devanture : tablettes do chocolat enrobées do papier d'argent, paquets do biscuits aux enveloppes bariolées, pâtisseries sèches à l'usago des enfants... Une porte, en glaces dépolies, donnait dans la sallo à manger,., moubléo do chêne et do sièges cannés, devant lesquels, sur le plancher, verdoyaient dos ronds cn spartorie.,. Uno autre donnait sur uno petite cour, couverte en vitres, sur laquollo débouchait l'oscalier qui menait au sous*sol fournil.,, Clara, assise devant la table do la salle à manger, —• après le dlnor,,. vite expédié — faisait dos comptes, compulsait clos factures. D o n n e a c t e de l ' a r r ê t é d ' a l i g n e m e n t p r i s s u r la d e m a n d e de M o n s i e u r B o l l o r é , le t r o i s m a r s m i l n e u f c e n t onze et d i t q u e l ' i n d e m n i t é d u e p o u r ce t e r r a i n au d i t s i e u r B o l l o r é , L o u i s , et à t o u s aut r e s a y a n t s d r o i t sera r é g l é e p a r le J u r y d ' e x p r o p r i a t i o n . C o m m e t M . cle B a u d r e ou à son d é f a u t , M . J a r n o , j u g e au siège, p o u r r e m p l i r les f o n c t i o n s a t t r i buées p a r la l o i au m a g i s t r a t , d i r e c t e u r d u J u r y c h a r g é de f i x e r les indemnités. D i t q u ' e n cas d ' e m p ê c h e m e n t cles m a g i s t r a t s c o m m i s i l sera p r o cédé à leur r e m p l a c e m e n t sur simple requête. A i n s i j u g é et p r o n o n c é en audience publique du T r i b u n a l civil de p r f e m i c r e i n s t a n c e s é a n t à Q u i m p e r ( F i n i s t è r e ) t e n u e le t r e n t e nov e m b r e m i l n e u f c e n t onze à u n e h e u r e tle l ' a p r è s - m i d i et o ù siég aientMessieursFrelaut-Ducours, p r é s i d e n t , cle B a u d r e , j u g e , et J a r n o , j u g e s u p p l é a n t . Ce d e r n i e r a p p e l é p o u r c o m p l é t e r le T r i b u n a l c n r e m p l a c e m e n t de M . D u f o u r , j u g e c h a r g é de l ' i n s t r u c t i o n au l i e u e l p l a c e de M o n s i e u r C h a u v i n , j u g e d ' i n s t r u c t i o n en c o n g é . Présents : Monsieur Brunier, s u b s t i t u t d u P r o c u r e u r de la Rép u b l i q u e et M . L e Galles, g r e f f i e r . Quimper, le C î t O V B U n mois 1 nn 2fr. 3f. .50 Déments as Organe de C o n c e n t r a t i o n R é p u b l i c a i n e BULLETIN Q mois 1 nn 2J.50 4fr. D'ÂB© Je soussigné O déclare souscrire à partir du Ci-joint pour un abonnement de. .au journal un mandat SLi* CJstoyoat " de. .le. .19 SIGNATURE : (1) Nom, prénoms, profossion et adresse. HK^iiciu'i' cc I n i M e t i n e t l ' i K l r c N s e r à ^ï. I e . &aaégc:cn. i i l i i i l i i Ê s t r a t c i i r - K é r a i i i «ica " C i t o y e n " . 21. a-ise <!ta «aSEé. Çaiicaaper SOLDE DES VETEMENTS DE FOURRURES Pelisse fourrée, paletots poulain, marron noir et naturel, Loups de Russie, de Siam, Çhèvres de Chine, Madagascar et Suisse. Paletots chevrettes grises pour Fiiîettos et Garçonnets SERONT SOLDÉS 20 q/0 Au-Dessous du PRIX de GROS VOIR NOS A S S O R T I M E N T S E N P A R D E S S U S 3Frox»xia.e " t r i l l e POUR MESSIEURS o z i ET S p o r t GARÇONNETS Président, Le Receveur, Signé : S ' - L O U B E R T - B I E . 23Lii<e i i QUIMPER >> GRADLON - Plaça Saint- Corsntin BERGE ( liirurgiens-llcnlisli's @ X S L é x - é o z i , Mr & Mmo ALLIER "VIUSTS & 1. rue ON- & G Kéréon — QUIMPER ARMER S P I R I T U E U X D i p l ô m é s cle l ' U n i v e r s i t é de P a r i s 1, rue Laines Kéréon, QUlMPEiR En face la Cathédrale. P B I X M a l a d i e s d e l a b o u c h e e t des d e n t s Prothèse — Redressements Consultations tous le jours de S h. du matin à 6 h. du soir. P R I X MODÉRÉS Liquidation de Pépinières Vente réclame - pris très réduits B e a u c h o i x cle P o m m i e r s n o n greffés, de 0 f r . 75 à 1 f r . 25. C h o i x c o n s i d é r a b l e de C h â t a i g n i e r s , F r ê nes, H ê t r e s et A c c a c i a s . S'adresser à M . Pennanech, à Kervalguen, e n Penhars, près Quimper. SUIE A VENDRE à la " Coopérative des Couvreurs " 14, rue de Douarnenez, 14 Qt UIB'E:» La servante, Julio, vaguait, do la salle à la boutique... C'était une fille balourde, à l'air godiche, aux cheveux ébouriffés, aux grosses mains rouges... Ello portait un jupon court sous un tablier bleu, un caraco d'indienne, et ello était chaussée de savates... Uno ouvrière, gentillo, entra... — Un peu plus... je n'aurais pas eu de pain, co soir — Mais oui... Nous allions fermer... — Do bonne heure !... — Commo d'habitude : à neuf heures ot demie... — Je sors de l'atelier... L a rentréo des grandes clientes est prochaino. I l faut veiller... On s'éreinto, après deux mois do chômage... L'ouvrière prit un pain, quo la bonno enveloppa dans un papior do soie... Merci !.,. Mmo Moutonnot va bien ?.., —3 Assez bien !.., —j Voilà vos trois sous... Maintenant, on va dinor. I l n'ost que temps, hein ?.., Après, au lit !.,. Repos !,.. Bien gagné !... À domaiA 1... —> A domain, mademoiselle... La porteuse do pain, venant do la cuisine, passa dans la boutique, V i r g i n i e — veuve depuis dix ans du mitron Tissier — était uno petite femmo do quarante ans, touto rondo... un « baril à pattos ».., comme disaient les titis des environs... Sa l'ace, uu front bas, luisant sous ses cheveux roux, plaqués cn bandeaux... aux bajoues Uusques, pendantes... était Q u i m p e r . — I m p r i m e r i e B r e t o n n e du Citoyen, Certifié par le G é r a n t soussigné» Autres # limitrophes Alignement délivré àffl.Bolloré, Signé ; F R E L A U T - D U C O U R S . SE5, propriétaire à Concarneau, Le Greffier, quai d'Aiguillon. Signé : L E G A L L E S . Jugement d'Expropriation — E irrayant !... L'incendie s'était étendu, partout, cn un clin d'œil.,. La paille sèche, tout le jour chauffée, sur les chariots, par lo soleil ardent, flambait.., Les épis éclataient, projetant des étincelles... — Sauvons-nous... — Viens par ici... Un mur s'abattit... — Mon Dieu !... — Tout a pris d'un soûl coup... Commo ça ronfle... Entends-tu ?... Los chovaux se battent là-dedans ?... — Au secours !... Les métayers évoluaient, silhouettes noires, danti lo rougooiement d'un brasier.., — Viens,,. Par ici L . Viens donc.., Claude s'efforça d'entraîner Rose ; mais il y avait autour d'eux une enceinte do l'eu.,, Dos poutres tombèrent du toit,., La fumée, épaisse, était trouée parfois par le jet de flammes longues.., — Au secours ?... — Claire !... Claire !... Ma petite Clairo !... clama Rose.., Ello tomba, suffoquée.,. Claude tenta do la relever ; i l tomba à son tour.., — Foutus !,,. s'écria-t-il.,, Un instant après, les murs s'écrou» lêroilt,., DEUXIÈME PARTIE Départements P a r ces m o t i f s : Le CQNCARNEAU. - Marché du 22 jan- l'Imprimerie Bretonne du Citoyen vier. — Farine 1'° qualité, los 100 kilos, 31 à 35 ; farino, 2' qualité, 33 à 3t ; froment. ELXTxriat.iï.xrr "Ville d ' A u d i e r n e 21 à))»; seigle, »» ii 20 ; sarrasin, »» à 27 ; du avoine, 21 à »» ; orge, 19.50 il 20; son, 13.»» il 11.»» ; pommos de terre, 9 à U fr., los 10.) kilos; foin, los 500 kilos, 50 à 55 ; paille, 30 il 32; bœuf, le kilo sur pied, 0.70 à 0.75; des F o u r n i t u r e s S c o l a i r e s D ' u n j u g e m e n t r e n d u p a r le t r i vache, 0.00 à 0.05; veau, 0.80 à » ; mouton, Le dimanche 28 janvier 1912, à b u n a l cle p r e m i è r e i n s t a n c e de 0.80 il 0.85; porc, l.lOii 1.20; beurre, le kilo en gros, 3 à 3.10 ; en détail, » il 3.25 ; œufs, 2 h e u r e s tle l ' a p r è s - m i d i en l a l ' a r r o n d i s s e m e n t cle Q u i m p e r l e la douzaino, 1.15; poulets, la couple, 1 à M a i r i e d ' A u d i e r n e . L e c a h i e r des 30 n o v e m b r e 1911, e n r e g i s t r é l e 5.»»; lièvres, la pièce, 5.»» à 0 ; perdrix, c h a r g e s est e n t r e les m a i n s d u 14 d é c e m b r e 1911 s u r le r é q u i s i 1,05 à » ; cidre, la barrique, 35 à 10 ; lapins oc garenne, 2.»» il 2 25 ; oignons lo kilo au S e c r é t a i r e de M a i r i e , à la d i s p o s i - t o i r e p r é s e n t é p a r M . le P r o c u r e u r détail, 0.35 ; fagot», le cent, 10 fr. ; au détail, t i o n des s o u m i s s i o n n a i r e s . cle l a R é p u b l i q u e p r è s le m ê m e 0.20 le fagot. Le Maire, t r i b u n a l , au n o m de M . le P r é f e t du QUIMPERLÉ — Marché du vendredi 19 LE BARS. d é p a r t e m e n t du F i n i s t è r e agissant janvier — Farine, première qualité, les d a n s l ' i n t é r ê t cle l ' E t a t . ï ï i u l è l o :1e ttaiiiutasioai. 100 kilos, 3i.»» à »».»» ; farine, deuxième A é t é e x t r a i t ce q u i s u i t : qualité, 32.»»; froment, 21.75 à »».»»; seigle, Je s o u s s i g n é ( n o m , p r é n o m s , p r o 21.»» ; sarrasin, 27.»» ii 28 ; avoine, 19.»» à L e t r i b u n a l s u r le r a p p o r t f a i t à 19.50; orge, 18.»»; son, 17. » ; pommos do fession) d e m e u r a n t à. . . r u e . . . , la présente, a u d i e n c e p a r M o n s i e u r terre, 9.»» à 10.»» ; foin, les 500 kilos, 70.»» a p r è s a v o i r p r i s c o n n a i s s a n c e d u à 75.)») ; veau, 1.»» à 1.10; mouton, 0.95; c a h i e r des c h . i r g e s et de la n o m e n - cle B a u d r e , j u g e h ce co t i m i s a p r è s porc, 1.30 à 1.35 ; beurre, lo kilo en gros, c l a t u r e y a n n e x é e d r e s s é p o u r a v o i r e n t e n d u le M i n i s t è r e P u b l i c 2.00, et en détail, 3.»» à ».»»; œufs, la dou- l ' a d j u d i c a t i o n des f o u r n i t u r e s clas- d a n s ses c o n c l u s i o n s et en a v o i r zaine, 1.50; poulets, la couple, 3.»» à 7.»»; s i q u e s en un l o t , p e n d a n t une p é - d é l i b é r é s u i v a n t la l o i . cidre, la barrique, 20 francs. l i o d e de q u a t r e ans. comprise V u la r e q u ê t e q u i p r é c è d e et les e n t r e le mois de janvier 1912 et le p i è c e s à l ' a p p u i . " L E C I T O Y E N " 31 décembre 1915, d é c l a r e me r e n V U ; 1° L e d é c r e t en d a t e clu d r e a d j u d i c a t a i r e de c e t l e f o u r n i est composé par q u inze novembre mil huit cent iMAira^pOU ture aux conditions dudit cahier 1 ISây f i x a n t les a l i g n e des ouvriers syndiqués îles c h a r g e s m o y e n n a n t u n r a b a i s c i n q u a n t e - s i x m e n t s de la r o u t e départementale de (cn t o u t e s l e t t r e s et c n c e n t i m e s n u m é r o u n clans l a t r a v e r s é e de s:in.s f r a c t i o n de c e n t i m e ) p a r c e n t f r a n c s s u r l ' e n s e m b l e de la f o u r - C o n c a r n e a u . niture. 2° L ' e x t r a i t d u p l a n d ' a l i g n e Pour tous vos Imprimés m e n t a n n e x é au s u s - d i t d é c r e t . A A u . l i e r n e , le 1912. a d r c t t a c z - v o u M à riiiapa'lauea'le «lu 3° L ' a r r ê t é p r é f e c t o r a l en d a t e ( Signature ) Citoyen, 21. r u e <1(3 ttallé. à Q u l i a i p e r F E U I L L E T O N DU CITOYEN du 27 Janvier 1912. du t r o i s m a r s m i l n e u f c e n t onze, f i x a n t l ' a l i g n e m e n t à d é l i v r e r au sieur Louis Bolloré, propriétaire, quai d ' A i g u i l l o n & Concarneau, a l i g n e m e n t q u i e n t r a î n e la c e s s i o n à l ' E t a t d ' u n e s u r f a c e cle c e n l - c i n quant.e m è t r e s c a r r é s v i n g t - n e u f , mesurée c o n t r a d i c t o i r e m e n t enlre l'Administration e t Bolloré, attendu qu'une entente amiable sur le p r i x n ' a p u s ' é t a b l i r e n t r e l ' a d m i n i s t r a t i o n et le p r o p r i é t a i r e . FîSée\s M O D É R É S LE I M MARCHÉ DEMANDES D'EMPLOIS Petites Annonces Gratuites JEUNE H O M M E libéré du service militaire, demande place de 2" clerc ou autre emploi. — S'adresser au bureau du journal. JEUNES C U L T I V A T E U R S demandent place de garçons d'écurie ou autres emplois. S'adresser au bureau du Citoyen. 24, r u e d u P a r c , Q u i m p e r a*appelle a u x Aclaeteaars fjaa'il v e n d à C r é d i t p a y a b l e p a r A-Coanptes toaas l e s m o i s . i i J E U N E H O M M E , 19ans, bonne instruction, demande placo de commis. S'adresser au bureau du journal. JEUNE F I L L E , IS ans, connaissant cuisine, demande place. Bonnes références. S'adresser au journal. Saint-Corentin, QUIMPER PHONOGRAPHE Grand choix de P I A N O S disques HSTEXJFS francs. A son service, vous aurez trente francs par mois, pour commencer... — Vous êtes gentille !... Sans vous, j'aurais étésur le pavé, après-demain !... Ils disent tous que je ne suis pas débrouillarde. Aussi, j'arrive de mon patelin... Paris, c'est autre chose, hein '?... U faut le temps qu'on s'y fasse... L o i n des siens, on a de la peine !... J'ai pleuré dans ma chambre, souvent... Je vous remercie bion... — Pas do quoi !... fit Virginie, bourrue... 11 ejt bon qu'on s'entr'aide. Elle essuya les yeux de Julie avec son tablier. — A h ! oui... si on voulait... ça irait mieux cn ce monde Ne pleurez pas... Tout s'arrange, allez... I l pleut aujourd'hui "?... laissons pleuvoir !... I l y aura du soleil demain... Et do ça, ma fille, tout un chacun peut s'en payer à l'œil... L'entrée de Clara interrompit le colloque... Virginie s'occupa, dans un coin, avoc ses « tailles )>. Julie, empêtrée, s'efforça de se donner une contenance : Ello tremblait devant la patronne... Clara portait une robe en drap léger, gris foncé, avcc col, manchettes en toi'a blanche et un petit tablier en soie noire. — Est-co qu'on ferme, madame ?... — Paa encore... J'attends le nouveau mitron... I i m'avait dit q u ' i l serait là vers 9 heures... Clara s'installa au comptoir et commença à faire sa caisse... Vu pour légalisation de la signature ci-contre. de Quimper, PATHÉ à p a r t i r de S O O 21, rue clu Sallé. Mairie 18 à 19 f r a n c s sans p a v i l l o n et avec p a v i l l o n très s o n o r e e s mm . a » a — K m « » M-j très beau modèle à 150 fa-anc* I l i j j i y i i n p rais acacia très secs, toui i v l y l l l l l j tes dimensions. S'adresser à M . L E RESTE, Pouldreuzic, bien éclairée par ses deux beaux yeux vifs, et par son bon sourire... Elle portait le costume bleu, le grand tablier à bavette, retroussé sur l'épaule et qui lait poche... Elle tenait uu paquet do ces planchettes de bois, dénommées « tailles », sur lesquelles, par un éran, chaque jour, on marque lo pain qu'on fournit aux clients... Ello mordait, à même un bout de miche tout eu mie... — Ouf !... je mo sons mieux... C'est vrai, la pluie, ça mo creuso !... Lo beau temps aussi, du reste... J'avais l'estomac dans les mollets... C'est fameux ça : quand l'appétit va, tout va... Lo visage do Julio s'était clésembrumé à son aspect... — Toujours gaie !... Vous en avez do la chance, madame Virginie !... — Ma fille, les gens calés, seuls, on le moyen do s'embêter dans la vio : Il faut que les sans-lo-sou, peinent, rigolent... Même de leur malheur, au besoin... Ça les remonte !... — Tout dépend des caractères !... —• No vous turlupinez pas,.. Je vous ai trouvé une autre olaco... — Vrai -?... — Pardi !... Je suis porteuse de pain, ici, depuis plus de quinze ans... On mo connaît, on m'estimo — je peux lo dire — dans le quartier : Jo l'ai- assez battu et rebattu, en tous gens, par tous les temps !... Quand on aura fermé la boulangerie, jo vous présenterai chez la bouchère du coin — une bravo femme : jo lui ai parlé do vous... Elle vous attend. AU M E N E S T R E L " 18,Place le Le Maire, (A suivre.)
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