NR Enseignement supérieur : le système LMD sera maintenu p. 3 La LA NOUVELLE RÉPUBLIQUE WWW .lnr-dz.com Quotidien d’information indépendant - n° 5442 - Lundi 11 janvier 2016 - Prix : 10 DA L’ E D I T O D E Hassen Si Lakhdar Une équation de stabilité irrésolvable ous sommes dans une situation qui est porteuse de dangers et c’est sérieusement qu’il faudrait dès aujourd’hui en identifier et analyser les différentes implications sur la stabilité et même la sécurité nationale. Nous sommes dans une situation où il est bien inutile de tenter d’ouvrir un débat sur l’économie, car toutes les attentions sont portées sur la politique. D’où pourrait provenir la menace et quelle serait la nature de celle-ci ? Il est plus que temps de ne pas faire l’économie de l’effort à répondre à ces questions. Surtout, il ne faudrait pas jouer à l’autruche, car il n’est nul endroit où on pourrait éviter d’entendre ce questionnement. Fuir la responsabilité d’une projection en matière de réflexion va ruiner la conscience de chacun. Il faudrait réfléchir «action», car il ne servira à rien de savoir et ensuite de plonger dans une inquiétude autodestructrice. Comment construire un équilibre ou alors comment construire l’équilibre le moins précaire en Algérie, bien sûr, pour ce qui nous concerne ? Comment immuniser d’abord la société contre les virus des manipulations ? On arrive ainsi à la situation où l’accès au pouvoir n’est pas basé sur la citoyenneté, mais sur les appartenances. La cohésion nationale est la mère du sentiment national et des comportements des citoyens quand le pays est menacé. Par qui le pays est-il le plus menacé ? Par les entêtements liés aux enjeux de pouvoir. N Coupe d’Algérie : l’ARB Ghriss et l’US Tébessa font sensation p. 24 p. 2 ©New Press Nouvelle démarche pour le financement des communes Culture Vibrant hommage à Kaddour M’hamsadji à la BN p. 13 actuel Le chiffre du jour La NR 5442 - Lundi 11 janvier 2016 Plusieurs milliers de personnes fuient la famine et les combats ces dernières semaines au Soudan du Sud (ONU). 2 algérie-palestine télécommunications sahara occidental demain Contribution L'Algérie s'acquitte de sa contribution au budget de l'Autorité palestinienne pour l'exercice 2016. Téléphonie Mobilis maintient inchangés ses tarifs d'appels téléphoniques et d'internet. Département d'Etat Rejet de la décision du Congrès concernant l'utilisation au Sahara Occidental d’une aide destinée au Maroc. Sellal en visite à Berlin. Selon un responsable du ministère de l’Intérieur Nouvelle démarche pour le financement des communes , Pour Azzedine Kerri, directeur des ressources et de la solidarité locales au ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales, qui était, hier, l’invité de la rédaction de la Chaîne III de la Radio nationale, l’année 2016 est l’année du développement local, au niveau des communes. Elles devront cependant, ajoute-t-il, être gérées autrement, une gestion rationnelle avec une optimisation des ressources locales tout en maintenant un bon service public. Elles devront s’appuyer sur leurs réserves foncières pour en faire un facteur d’attractivité. Il rappelle le transfert aux walis de l’allocation du foncier industriel et appelle à accélérer les travaux du cadastre. Des assiettes foncières peuvent être mises à la disposition d’opérateurs économiques. Autre élément sur lequel les communes doivent s’appuyer : les ressources financières. Les communes devront réhabiliter le service public de proximité et améliorer le recouvrement fiscal. Il fait observer que les APC ont prôné le transfert des moyens financiers à leur profit, mais l’exemple de la taxe d’assainissement a prouvé que ça n’a pas donné de résultat. A propos de la réduction du taux de la taxe sur les activités professionnelles (TAP), il fait remarquer qu’elle a engendré une perte de recettes évaluées à 80 milliards de dinars. Il fait savoir que cette perte sera compensée par une valorisation du patrimoine de la commune et par la création d’activités à caractère économique social et culturel ou par un financement du Fonds de solidarité et de garantie des collectivités locales destiné à mutualiser les moyens financiers des collectivités pour couvrir leurs dépenses obligatoires, sera alimenté pour 2016, selon les prévisions fiscales, à hauteur d’environ 160 milliards de dinars, précise Azzedine Kerri. Sur les 1 541 communes réparties à travers l’Algérie, 950 parmi elles ne disposent pas d'un réservoir de fiscalité leur permettant de se passer des moyens de financement de l’Etat, souligne-t-il. Le paradoxe pour nombre de ces dernières, c'est que localisées parfois au n Le ministre de l’Intérieur, Noureddine Bedoui. (Photo > New Press) Vingt-et-unième du genre à Alger : une nouvelle opération de relogement en février ? Dans le cadre d’Alger sans bidonvilles, le wali d’Alger, Abdelkader Zoukh, a annoncé, hier, que les préparatifs étaient en cours concernant la 21e opération prévue début février au plus tard. Lors de sa vérification de la troisième étape de la 20e opération de relogement à Alger, qui a été lancée samedi au profit de 1 084 familles issues des bidonvilles, des immeubles menaçant ruine, des communes de Bab El-Oued, Bouzaréah, Baraki, El-Harrach, Sidi M’hamed, et Bir Mourad Rais, le premier responsable a indiqué que la 21e opération de relogement est prévue début février prochain au plus tard. En marge de l'opération de recasement de 1 100 familles dans le cadre de la troisième étape de la 20e opération de relogement à Alger, Zoukh a indiqué que les préparatifs étaient en cours en prévision de la distribution de 2 000 logements sociaux participatifs (LSP) qui aura lieu dans une semaine ou deux. Cette prochaine opération atteindra 40 000 familles depuis le lancement de la première opération de relogement à Alger en juin 2014 dans le cadre du programme du président de la République visant l'éradication de l'habitat précaire, a rappelé le wali. Le nombre de logements distribués durant la même période dans le cadre du programme LSP a atteint 7 000 unités. Dans un autre côté, Abdelkader Zoukh a indiqué que le traitement du quota de 6 000 logements sociaux, confié aux communes et qui n'ont pas encore été distribués, ne débutera qu'après le règlement du dossier des quartiers précaires. Pour assurer un bon déroulement de cette opération, des moyens humains importants ont été mobilisés dont 5 000 agents et cadres des différents services relevant de la wilaya et des APC ainsi que les services de sécurité, la protection civile et les OPGI. Pour rappel, le programme de résorption de l’habitat précaire dans la wilaya d’Alger est doté de plus de 84 700 logements donc le nombre de familles concernées par le recasement est le plus de 73 000, selon le recasement effectué en juillet 2007, et actualisé en juillet 2013. Soumia L. milieu de riches zones agricoles, elles ne peuvent prétendre lever d'impôts pour financer leurs activités, l'agriculture en étant exempt. Les communes les plus défavorisées devront aller vers l’optimisation de leurs ressources financières. Jusqu’à présent, admet-il, nous avons axé nos efforts sur la dimension sociale de ces communes, négligeant les aspects économiques. Il y a, par contre, 103 communes qui sont riches et à l’autre extrême, 56 communes frontalières. Des programmes spéciaux sont prévus, à partir de cette année, pour les communes les plus démunies, dans les Hauts-Plateaux et les zones frontalières pour les équiper, en y développant«un minimum» de services publics, y entreprendre des travaux d’amenée d’eau potable et y aménager des voies de communication, en particulier. Azzedine Kerri estime que les communes ne pourront pas être financées comme avant. Il y a maintenant une nouvelle approche qui vise à dynamiser le rôle des communes. Elles devront par exemple, externaliser certains services publics, comme le ramassage des ordures qui pourraient être confié à des petites entreprises créées REPÈRE Bensalah réaffirme son engagement à œuvrer à la promotion de l'institution parlementaire Abdelkader Bensalah, réélu hier à la tête du Conseil de la nation, a réaffirmé son engagement à oeuvrer à la promotion de l'institution parlementaire en la hissant à la hauteur des attentes de ses élus. Dans une allocution prononcée à l'issue de sa réélection, M. Bensalah a souligné qu'il «respectera tous les avis dans le cadre de l'intérêt général et des objectifs du Conseil et oeuvrera à hisser l'institution parlementaire à la hauteur des espérances de ses membres». «Je m'engage devant vous à être à la hauteur de la confiance renouvelée», a affirmé M. Bensalah à l'adresse des membres du Conseil de la nation. Il s'est également engagé à «accomplir sa mission avec impartialité Par ailleurs, les nouveaux membres du Conseil de la nation ont été installés hier lors d'une séance plénière présidée par le sénateur Salah Goudjil. Lors de cette séance, il a été procédé à la lecture de la liste des membres élus et des membres désignés dans le cadre du tiers présidentiel, et à la constitution de la commission de validation de la qualité de membre de ces derniers. Suite aux élections pour le renouvellement partiel des membres du Conseil de la nation qui ont eu lieu le 29 décembre dernier, le parti du Front de libération nationale (FLN) est arrivé en tête avec 23 sièges, suivi du Rassemblement national démocratique (RND) avec 18 sièges, les Indépendants en troisième position avec quatre sièges, suivis du Front des forces socialistes (FFS), avec deux sièges et d'El-Fadjr El-Djadid avec un siège. Le Conseil de la nation a été créé lors de la révision de la Constitution en 1996. Il est composé de 144 membres, dont 96 élus au scrutin indirect et secret (2 tiers) et 48 désignés par le président de le République dans le cadre du tiers présidentiel. par les jeunes dans le cadre du dispositif Ansej. Lakhdar A. Voir sur Internet www.lnr-dz.com actuel La NR 5442 – Lundi 11 janvier 2016 3 Conférence d'évaluation dès demain à Alger MESRS : «Le système LMD maintenu» , Cela fait maintenant 11 ans que le système licences-master-doctorat (LMD) a été introduit en Algérie, plus précisément lors de la rentrée universitaire 2003/2004. Des rumeurs circulent quant à l’annulation de ce système. Le directeur général au ministère de l’Enseignement supérieur et la Recherche scientifique, Nouredine Ghouali, a démenti, hier sur les ondes de la Radio algérienne, cette information, confirmant que le LMD sera bel et bien maintenu. Depuis son introduction en Algérie, lors de l’année universitaire 2003-2004, «le système LMD a certainement enregistré des dysfonctionnements mais parallèlement, il se développe, et ces erreurs seront corrigées lors de la réunion nationale pour l’évaluation du LMD prévue le 12 et 13 janvier 2016», a expliqué Nouredine Ghouali. En effet, cette rencontre a été annoncée par le ministre de l’Enseignement supérieur et la Recherche scientifique, Tahar Hadjar, en août dernier pour la fin décembre de l’année 2015, puis reportée pour des raisons BRÈVE RÉVISION CONSTITUTIONNELLE La création d'un Conseil national de la recherche scientifique saluée par des chercheurs La création d'un Conseil national de la recherche scientifique et des technologies, proposée dans l'avant-projet de révision constitutionnelle rendu public mardi dernier, a été saluée dimanche par des universitaires et des chercheurs. «La création d'un conseil national de la recherche scientifique et des technologies confirme la priorité accordée à la recherche scientifique», a déclaré dimanche à l'APS, le directeur général du Cread (Centre de recherche en économie appliquée pour le développement), M. Ferfara Mohamed Yacine. Pour le chercheur, «cette proposition est de nature à encourager et soutenir les chercheurs qui en bénéficieront davantage de considération», relevant qu'il «n'est point possible de réaliser un développement économique sans une véritable prise en charge de la recherche scientifique». Pour sa part, Abdelhak Trache, chercheur au niveau de l'Agence spatiale algérienne (Asal), «toute création d'organisme susceptible d'aider à davantage d'organisation et à un enrichissement de l'encadrement de la recherche scientifique est la bienvenue». Agence n Malgré ses dysfonctionnements, le LMD se développe. (Photo > New Press) techniques pour les dates 12 et 13 janvier 2016. Ce rond-point important réunira toute la famille universitaire, les partenaires sociaux, les représentants du secteur économique et les citoyens. Cette rencontre aura pour objectif de débattre les points importants, positifs et négatifs, du système LMD. Ce dernier, introduit depuis des années dans l’université algérienne a eu affaire a beaucoup de polémique, entre ceux qui l’approuvent et ceux qui préfèrent le système classique. Les deux parties sont invitées à cet évènement, où ils pourront exprimer leur opinion sur le sujet. Le DG au ministère de l’Enseignement supérieur a précisé que ce séminaire tournera autour de quatre axes importants. Le premier concerne toutes les étapes élaborées pour l’introduction du système LMD, dont les textes juridiques et l’appui du gouvernement pour appliquer ce système. Le deuxième axe représentera le constat tiré par les différents rapports préparés par les institutions universitaires. Les représentants du secteur de l’énseignement supérieur se chargeront du troisième axe qui consiste à établir un constat sur le rapport entre l’institution universitaire et les entreprises économiques. Quant au quatrième axe, il sera question de l’opinion générale de la famille universitaire dont les étudiants, les professeurs, en ce qui concerne l’adoption du système LMD. Il faut noter que plusieurs mouvements de grève ont été enregistrés l’année dernière, à Constantine notamment, observés par les étudiants de plusieurs instituts, à titre d’exemple ceux de l’Institut national de la formation supérieure des sciences paramédicales (INFSSP) et des étudiants inscrits au dépar- tement de génie des transports de l’université 1, pour dénoncer justement la défaillance du système LMD, puisque la Fonction publique les exclut des concours. A ce sujet, Nouredine Ghouali a déclaré que «90% des diplômés du système LMD continuent leurs études pour obtenir le master», ajoutant qu’il ne faut pas comparer «entre les licences du système classique et ceux du LMD, en considérant que chaque système a ses spécialités». Le directeur général a précisé que sa tutelle a déjà précédé à la discussion avec les responsables de la Fonction publique pour la réadmission des diplômes LMD dans leur institution. Par ailleurs, Nouredine Ghouali a déclaré que dès la prochaine rentrée universitaire, l’Ecole supérieure des enseignants de Bouzaréah entamera une session de formation des professeurs de langue amazigh, afin qu’ils soient aptes pour l’enseigner dans les universités algériennes. Il a noté, en outre, que les universités de Béjaïa et Tizi Ouzou ont commencé, depuis 10 ans, l’apprentissage et la formation de cette langue, ajoutant qu’un centre de recherche de langue Amazigh sera créé dans l’université de Béjaïa. Le directeur général au ministère de l’Enseignement supérieur a déclaré, lors de son passage à la Radio algérienne, que plus de 240 000 étudiants diplômés sortent annuellement de l’université algérienne qui accueille 300 000 étudiants, ajoutant que le taux de réussite diffère d’une spécialité à une autre. Zahra Kefane Tipasa Le Syndicat national des médecins libéraux est né , Le SNML - Syndicat national des médecins libéraux vient de naître, son président , le docteur Benbraham Mustapha, nous a énoncé les événements ayant primé à cette éclosion. «Le SNML est survenu dans une situation convaincue par des choix basiques et politiques en matière de santé , à l’instar des conventionnements spécifiques, de la mise en œuvre de la loi sanitaire , la loi sur le médicament ainsi que les émoluments des prestations où le médecin libéral, en quête d’une identité professionnelle, n’a pas été sociétaire.» Constamment suivant notre locuteur, « après des années d’attente, de réflexion, d’hypothétique, d’échange d’amabilités tantôt pleines de déceptions, les médecins libéraux ont fini par être reconnus comme acteurs actifs et collaborateurs incontournables sur les questions touchant l’exercice libéral de la médecine en Algérie.» Lors de l’élection de la première section syndicale au niveau national qui s’est déroulée récemment à Tipasa, une région qui dis- pose de 300 médecins libéraux, toutes spécialités confondues, à l’instar des médecins généralistes, des spécialistes, des urologues, des ophtalmologues, des dermatologues, des gastro-entérologues et gynécologues, le Dr Benbraham, le président national, n’a pas mâché ses mots, lors du discours d’ouverture qu’il a formulé à l’occasion de ce concile, «les contrats qu’on nous a imposés s’apparentaient à des ordres où le médecin libéral n’était pas représenté, excepté au niveau du conseil de l’Ordre» . Un vibrant hommage fut rendu à la Cnas « grâce à laquelle fut obtenu notre agrément», a tenu à rappeler M. Benbraham. Ainsi , l'assemblée générale élective de la section syndicale de Tipasa du SNML qui s’est tenue ce jeudi passé au sein de la salle des conférences de la bibliothèque centrale de Tipasa a vu l’élection du Dr Brenkia Abdelmadjid, en qualité de président de la section syndicale, suivi par une vice-présidence attribuée à la Docteure Hadj Rabia , une spécialiste en gynécologie. Au niveau du Bu- reau de ces élections trônait le Dr Lebras, le doyen d’âge , qui tenait avec ses conseils éclairés à remettre le train sur ses rails, chaque fois que nécessaire, aidé dans sa tâche par la docteure Hadji, une cadette en âge de ce parterre de spécialistes, où on reconnaît d’autres vétérans de la médecine algérienne, à l’instar du Dr Djamaâ Lekbir, du Dr Bekhouche . Il y avait lors de ce conclave, la présence du Dr Sbaa, de la docteure Boudifa, du Dr Saifour , un autre spécialiste ORL de renom, du Dr Menzou, du dermatologue, le Dr Benali, et tant d’autres éminents médecins libéraux, qui sont venus et dont certains ont tenu à garder l’anonymat, dans le cadre de leurs interventions. La convivialité de ces retrouvailles et de ces rencontres médicales, ont, selon le Dr Benbraham « apporté le plus tant attendu par la création de ce syndicat », qui était, selon le Dr Menzou « une impérative nécessité, pour la défense des intérêts matériels et moraux du médecin libéral». Mohamed El-Ouahed APPRENTISSAGE Salon Trois jours pour s’informer «Cette année, nous avons choisi de mettre en valeur un aspect de cette formation continue et professionnelle qui consiste à la formation et le recrutement par apprentissage», a expliqué, hier, le commissaire du Salon de la formation professionnelle par apprentissage, Ali Belkhiri. Invité au Forum d’ El Moudjahid, le même responsable a annoncé que ce salon est organisé d’une manière systématique, et se tient une fois par an, ajoutant que «l’idée de l’organisation de ce salon est venue parce qu’on a constaté que la formation de manière générale, et la formation continue en particulier est un élément important pour le développement économique et sociale du pays». Le salon qui est dans sa troisième édition, se veut être «un carrefour de rencontres entre les fournisseurs de formation et les entreprises en quête de partenaires pour la prise en charge de leur plan de formation interne ainsi que le public à la recherche d’offres de formation individuelle. Le salon s’étalera sur trois jours et comprendra des conférences, des ateliers, et des tables rondes dans le but d’exhiber les dispositifs, les règlements, la fiscalité et les programmes des formations continues, ainsi que celles par apprentissage et par alternance. Cet événement est une occasion pour les responsables de formation des entreprises de choisir les organismes publics et privés comme futurs partenaires et dialoguer avec les représentants d’institutions pour optimiser leurs achats en matière de formation. Les visiteurs auront trois jours pour faire le plein d’informations sur tous les dispositifs de formation continue ainsi que ceux du recrutement par alternance et par apprentissage, la règlementation dans ces domaines, les programmes des formations, les diplômes, les métiers et les carrières, ils auront également la possibilité de participer aux conférences et ateliers pour approfondir certaines thématiques. Il est à noter que pour les salariés, cadres, fonctionnaires, artisans, professions, libérales, demandeurs de métier, diplômés ou étudiants… désirant obtenir une promotion, changer de métier, préparer un diplôme ou une qualification, la formation continue est souvent le moyen le plus sûr de progresser dans leur vie professionnelle, de trouver un nouvel emploi, de se réorienter, de compléter ses connaissances ou d’acquérir de nouvelles compétences. Soumia Lalaoui La NR 5442 – Lundi 11 janvier 2016 actuel 4 Afin de redonner à ces institutions la place qui leur revient LOGEMENT Bakhti Belaïb reçoit, aujourd’hui, les représentants des CCI , Les représentants des chambres du commerce et de l’industrie ont rendezvous aujourd’hui avec le ministre du Commerce, Bakhti Belaïb, afin de prendre connaissance de leurs préoccupations et régler leur situation. Le ministre, qui a procédé à l’ouverture des travaux de la deuxième assemblée générale de la Chambre algérienne de commerce et d’industrie, a réaffirmé son soutien, sa détermination et sa volonté de soutenir le projet de refonte des statuts de la Caci et des CCI, et ce, afin de redonner à ces institutions la place qui leur revient. «Les CCI ont un grand rôle à jouer dans la promotion de l'économie nationale, notamment en ces moments de baisse des prix du pétrole et baisse des ressources de l'Etat», explique le ministre qui rassure les présents en disant que «le gouvernement veille à redynamiser les CCI et réduire le rôle de la rente dans le financement des projets». Le ministre a indiqué que «je suis de ceux qui souhaiteraient la réforme des statuts. Ainsi, je dirais que le système financier des CCI pourra connaître une réforme très rapidement», tout en rappelant qu'il y a la nécessité de revoir les statuts des CCI et ce, malgré la poursuite du financement de l'Etat de ces organes. Le ministre est même allé plus loin en disant que son dé- n Le ministre du Commerce. (Photo > New Press) partement compte impliquer les CCI dans la délivrance des licences d'importation, comme dans le passé. Bakhti Belaïb a profité de cette occasion pour appeler les représentants des CCI à travailler dans la synergie pour résoudre les problèmes du secteur. En marge des travaux, le président de la Chambre algérienne de commerce et d'industrie, et vice-président du FCE, Mohamed Laïd Benamor a appelé à la réforme des statuts régissant les Chambres de commerce et d'industrie (CCI), dans l'objectif de participer à la promotion de l'économie nationale. «Cette assemblée est une occasion pour réaffirmer la volonté de la Caci ainsi que l’ensemble des membres des CCI qui ont ex- primé leur volonté de changement face aux défis qui s’imposent à la nation». Laïd Benamor, qui est intervenu lors de l’ouverture des travaux de la deuxième assemblée générale de la Chambre algérienne de commerce et d’industrie et en présence du ministre du Commerce, a soulevé la nécessité de la réorganisation des CCI notamment en matière de gestion, de financement et d'échanges. «La grosse part du financement des CCI vient de l'Etat, ainsi, nous avons pensé à ce que nous changions cette réalité en allant nous même chercher des financements et avoir une certaine liberté dans la gestion», a souhaité Laïd Benamor. Il a affirmé son engagement à mener de grands chantiers, no- Foncier public tamment la réorganisation des Chambres, par un changement des statuts qui les régissent. Un chantier, selon lui, qui permettra aux CCI d'avoir plus de souplesse et lui confère un pouvoir de décision. Laïd Benamor a soulevé, également, un deuxième chantier qui concerne la mise en place d'une politique active d'incitation à l'innovation collaborative avec une mise en réseau de toutes les chambres et des opérateurs économiques sur le territoire nationale. Il s'agira aussi, annonce le président de la Caci, de la découverte des expériences à l'international et des meilleures pratiques dont pourraient s'inspirer ces institutions. Le grand chantier c’est aussi «la formation pour favoriser les intentions entrepreneuriales et des vocations de business développement dans le respect des règles du marché. Et l’accompagnement, pour sa part est aussi un domaine important car l’un des grands problèmes de l’Algérie est précisément la mortalité des entreprises», a-t-il expliqué. La réponse du ministre, qui a prêté une oreille attentive aux doléances des représentants des CCI, était très rapide et très claire, en disant que les statuts des CCI seront changés dans un délai très rapide. Les éventuels changements ont satisfait les présents à cette rencontre qui ont été unanimes quant au changement de statuts notamment. la mise à contribution des banques publiques européennes qui pourraient fournir une assistance technique et financière pour permettre de meilleures conditions de financement pour ces projets en Algérie. «La Banque européenne d’investissement (BEI) et la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) pourraient contribuer à développer et à soutenir des dispositifs d’atténuation des risques qui permettront aux investisseurs privés de s’engager dans des projets d’énergies renouvelables et d’efficacité énergétique en Algérie», ont-ils préconisé. Les deux experts notent que l’infrastructure et les conditions géologiques semblent réunies pour «une amélioration significative» de la coopération entre l’Algérie et l’UE dans le secteur du gaz naturel qu’ils qualifient de «vital» pour l’économie algérienne. ’ouverture du parc foncier relevant de l’Etat aux promoteurs privés est en phase de préparation pour la réalisation de logements à caractère commercial contre l’affectation d’un quota de pas moins de 10% du projet aux programmes de logements sociaux, a déclaré, samedi, le président de l’Organisation nationale des promoteurs immobiliers (ONPI), M’hamed Sahraoui. A l’occasion du premier congrès de l'ONPI, M’hamed Sahraoui a déclaré qu'une réflexion est lancée sur une nouvelle règlementation qui permettra aux promoteurs immobiliers privés de bénéficier d'un abattement sur les prix du foncier relevant du domaine privé de l'Etat en contrepartie d'un engagement pour la réalisation d'un quota de logements à caractère social de pas moins de 10% du volume du projet. La règlementation s'inscrit dans le cadre du renforcement du rôle du privé dans le secteur du logement qui prévoit le règlement de la crise du logement d'ici 2019 grâce aux programmes publics avant de procéder à la gestion des nouvelles demandes du marché en comptant essentiellement sur les promoteurs privés. Le gouvernement avait promulgué en octobre 2015 un décret exécutif qui encadre l'opération d'octroi de contrats de concession sur les terres relevant des biens de l'Etat, consacrées à la réalisation de projets de promotion immobilière à caractère commercial. Il faut savoir que le parc foncier public s'est doté récemment d'importantes assiettes récupérées après les opérations de relogement qui ont atteint un niveau record en 2015. Pour sa part, le représentant du ministère de l'Habitat, Mohamed Zahana, a souligné que ce nouveau dispositif permettra de réaliser l'équilibre économique exigé pour les privés. Ces derniers avaient participé à la réalisation de programmes sociaux et participatifs à des prix qui ne servent pas leurs intérêts et ne couvrent pas parfois le coût de réalisation, a-t-il expliqué. A l'ouverture du congrès, la secrétaire générale de l'organisation, Houria Bouhired, a demandé la révision des prix de la réalisation des logements dans le cadre de programmes publics, soulignant la nécessité d'adapter le système fiscal à la nature de cette profession et de faciliter l'accès aux financements bancaires. Elle a également appelé à créer un guichet unique pour la réception et le traitement des dossiers de souscription au niveau des promotions immobilières indépendantes qui nécessitent des compétences administratives et non pas des promoteurs immobiliers. Smail Mimouni Zahra Kefane Nawel Hami Coopération algéro-européenne Priorité aux énergies renouvelables et à l’efficacité énergétique , La promotion et le renforcement du partenariat entre l’Algérie et l’Union européenne (UE) dans le domaine des énergies renouvelables et d’efficacité énergétique devraient constituer la priorité du nouveau schéma de coopération énergétique, ont estimé des experts du think tank européen «Bruegel» basé à Bruxelles. «L’efficacité énergétique devrait être la cible principale d’un nouveau» schéma de coopération énergétique Algérie-UE, d’autant plus que le potentiel de l’Algérie est énorme, ce qui peut générer rapidement des résultats concrets», ont estimé Simone Tagliapietra et Georg Zachmann, dans une contribution publiée vendredi dernier par la revue The Parliament. La deuxième cible d’un nouveau schéma de coopération entre les deux parties, selon ces deux experts, devrait être axée sur l’énergie renouvelable, un domaine où l’Algérie dispose également d’énormes ressources énergétiques solaires et éoliennes. «Une étude publiée en 2005 par le Centre aérospatial allemand a estimé que l’Algérie possède le potentiel le plus élevé dans le monde en matière de production d’énergie solaire concentrée», ont-ils fait remarquer. En effet, l’Algérie présente des conditions exceptionnelles pour la production de l’électricité solaire. La moyenne annuelle d’ensoleillement la place comme un site de premier choix en Afrique du Nord. L’Algérie mise de plus en plus sur les énergies renouvelables en complément aux combustibles fossiles afin de répondre aux besoins croissants en énergie, de l’ordre de 7% par an jusqu’à 2020. Dans le cadre de sa stratégie, le gouvernement algérien s’est engagé pour qu’environ 40% de l’énergie solaire produite d’ici à 2 030 soit d’origine renouvelable. «La coopération dans les domaines de l’électricité, l’effica- cité énergétique et les énergies renouvelables pourrait être très bénéfique à la fois pour l’UE et l’Algérie», ont-ils ajouté. «Pour une mise à contribution des banques européennes» Poursuivant leur analyse du potentiel énergétique algérien, les deux experts exhortent l’UE à «engager une coopération complète dans le domaine de l’énergie avec l’Algérie pour créer des conditions favorables à l’investissement». A ce titre, les associations des opérateurs méditerranéens de l’énergie à l’instar des Medreg et Med-TSO peuvent fournir une contribution essentielle à cette démarche. Selon les deux experts, le principal facteur déterminant la vitesse à laquelle les énergies renouvelables deviennent compétitives en Algérie réside dans le coût de l’investissement qui est souvent élevé pour les énergies renouvelables. Ils suggèrent Ouverture prochaine aux promoteurs privés L échos La NR 5442 - Lundi 11 janvier 2016 5 Tipasa INFOS EXPRESS Batna Le TRB représentera l’Algérie au festival du théâtre arabe au Koweït Le Théâtre régional de Batna (TRB) représentera l’Algérie avec sa pièce «Zid N’zidek» à la 8 e édition du festival du théâtre arabe qui aura lieu au Koweït du 10 au 16 janvier, a indiqué, samedi dernier sa directrice, M’barka Tighaza. La troupe du TRB a quitté samedi l’Algérie en direction du Koweït où elle se produira jeudi prochain, a précisé la même responsable. «Zid N’zidek» de Faouzi Benbrahim concourra durant le festival organisé par Arab Theatre Institute pour le prix du Cheikh El Kacimi aux côtés de troupes koweitienne, syrienne, irakienne, émiratie, marocaine et égyptienne. Produite en 2015, la pièce «Zid N’zidek», qui est une critique des maux de la société, avait remporté le Prix du meilleur spectacle du 10e festival national du théâtre professionnel. R. N./Agence Constantine La pièce «Ouchkourou sahibet el-mindil» séduit les enfants La pièce théâtrale «Ouchkourou sahibet el mindil» (Remerciez la dame au mouchoir), montée par la coopérative des arts de Biskra, présentée vendredi sur les planches du théâtre régional de Constantine (TRC), a séduit les enfants. Mise en scène par H’mida Khider, sur un texte d’Ilhem Mahfouf, la scène s’ouvre sur Soheib et Chouaïb, dont les rôles ont été confiés à Abdelkader Hadi et Fares Zekri, deux amis qui décident de monter un commerce ensemble. Le commerce rapporte et les affaires vont bien et les deux amis rivalisent d’efficacité pour réussir leur business et solidifier leur position sur le marché. Dans un moment de faiblesse, Soheib, égoïste avec une insatiable avidité, chasse son ami Chouaïb du commerce et décide d’accaparer de tous leurs biens. Chouaïb demande l’arbitrage du hakem (gouverneur) de la ville et celui-ci lance un appel à témoin. C’est alors que la dame au mouchoir apparaît et certifie que le florissant commerce appartient à Soheib et Chouaïb. La dame, campée par Nour El Houda Daoud, présente au hakem un mouchoir dans lequel Soheib et Chouaïb avaient scellé un accord pour monter le commerce. R. N. Le directeur opérationnel d’Actel fait le ménage DNoune Tarik, nouvellement affecté à la tête de la Direction opérationnelle de Tipasa, est un jeune cadre dynamique. En effet, lors d’un point de presse au niveau de son institution, le responsable de cette structure n’a pas omis de mettre en exergue les difficultés liées à la bonne marche de ses différents services et qui par le passé étaient le plus souvent désuets, compte tenu du volume des interventions et des multiples dégradations causées par les vols de câbles en cuivre. Depuis son arrivé à Tipasa, Noune Tarik a mis en branle un système de contrôle efficace et efficient afin de prévenir les coupures téléphoniques et l’ADSL en temps réel. En l’espace de quelques jours, le directeur a sillonné l’ensemble des communes ainsi que les points névralgiques. Ainsi, les témoins affirment que M. Noune contrôle a des heures très tardives de la nuit ses différentes structures en prenant des décisions sur place et remédier le cas échéant au remplacement du responsable défaillant. Cette manière d’agir et de faire a quelque peu bousculé certaines habitudes et a porté ses fruits car la volonté de ce jeune dirigeant a surpris plus d’un. Durant la conférence de presse, le directeur a, dans un langage très clair, insisté sur la nécessité de prendre les choses en main afin d’annihiler toutes formes de carences qui mettent en péril la bonne marche des unités opérationnelles de la wilaya de Tipasa. A ce titre, il convient de souligner que Noune Tarik s’est engagé, à titre personnel, à mettre de l’ordre dans ses unités et répondre aux doléances des clients le plus rapidement possible. Selon notre interlocuteur, un programme ambitieux pour l’exercice 2016 sera mis en place pour un assainissement total du réseau. Avec ses 60.000 abonnés sur une population totale d’environ 700.000 habitants, les dérangements ont diminué d’une manière substantielle suite à la localisation des points négatifs au niveau des câbles vétustes. En outre, le directeur opérationnel aura pour mission première de développer la zone ouest, compte tenu de l’enclavement de cette contrée frontalière avec les wilayas Aïn-Defla. S’agissant de l’intérêt de la clientèle, Noune Tarik s’engage à répondre aux préoccupations des abonnés à l’ADSL qui rencontrent des problèmes liés à la connexion. Cette situation sera assainie dès le premier trimestre de cette année avec l’installation de 83 MSAN. Ce nombre rejoindra les 73 autres MSAN déjà mis en circulation, ce qui a fait dire au responsable que «notre vocation est de démocratiser l’Internet et pour cela, Algérie Télécom est prête à investir dans ce domaine». Sur un autre chapitre, les travaux d’assainissement des câbles sont au nombre de 66 chantiers avec 36.288 m, travaux neufs, pose de câbles 56, soit 21.280 m , 99 travaux de canalisation. Concernant la 4G, plusieurs daïras de la wilaya ont été connectés au profit des zones enclavées surtout celles qui ne disposent pas de lignes téléphoniques. Toujours est-il, il est constaté que la nouvelle direction ne fait pas dans la dentelle et de profonds changements vont avoir lieu. Mohamed El-Ouahed La 21e opération de relogement à Alger lancée début février prochain Le wali d'Alger, Abdelkader Zoukh, a affirmé samedi lors de sa supervision de la troisième étape de la 20 e opération de relogement à Alger, que les préparatifs étaient en cours concernant la 21 e opération prévue début février au plus tard. (Photo > D. R.) Oran : le classement national de Yennayer en discussion le 20 février Un symposium sur les célébrations de Yennayer, le nouvel an amazigh, se tiendra le 20 février prochain à Oran pour étudier l'opportunité du classement national de cette fête (Photo > D. R.) Explosion de gaz de Skikda : la situation des brûlés transférés à Batna stabilisée LE CHRONIQUE DE Chérif Abdedaïm Secrets de «familles» (II) ’est ainsi que l’on peut comprendre pourquoi la Turquie a le droit de se lâcher sur la Syrie ou l’Irak (chez qui elle effectue des intrusions militaires directes ou indirectes), et pourquoi elle est bloquée sur le Kurdistan. Mais il n’y a pas que la géostratégie : l’économique compte aussi. Mardi 22 décembre, Erdogan estimait que « les discussions avec Israël évoluaient dans un sens positif ». Pour preuve, la fête juive Hanoukka a été fêtée pour la première fois à Istanbul le 13 décembre 2015. D’après l’Obs, le (futur) nouveau chef du Mossad, Yossi Cohen, a signé un accord avec l’ex-ambassadeur turc à TelAviv. Depuis la découverte de gisements de gaz naturel au large des côtes israéliennes, un projet de gazoduc sous-marin vers la Turquie est à l’étude. L’objectif de ce rapprochement contre-nature pour la Turquie ? Faire contrepoids diplomatique et économique à la Russie, pays avec lequel les relations se sont, elles, considérablement dégradées. On parle d’un règlement de l’affaire de la flottille, et ses neuf morts, par un chèque de 20 millions de dollars. Mais une ONG turque rappelle que ce gaz appartient à la Palestine, et le rapprochement israélo-turc ne plaît pas à une société en voie d’islamisation, qui conserve un lien fort avec la Palestine. Tout doit donc se faire dans la discrétion, pour Erdogan. Un accord définitif se réalisant sur le dos des Palestiniens. Comme toujours. Sur une autre scène se joue également une équation à l’insu de ceux qui croient encore au père Noël. Les cachottiers de l'AFP rendent complaisamment compte de la C déroute de Daesh à Ramadi en Irak. On lit : «Les derniers combattants du groupe Etat islamique (EI) ont quitté dimanche un complexe gouvernemental stratégique de Ramadi, offrant aux forces irakiennes leur plus importante victoire depuis l’offensive des jihadistes en Irak il y a un an(… ). Tous les combattants de Daech sont partis. Il n’y a pas de résistance.» Les assassins de Daesh « sont partis », ils « ont quitté » Ramadi. Partis où ? Comment ? L’AFP se garde bien de creuser, et ose même ajouter que «les forces d’élite antiterroristes et l’armée irakienne » ont été «aidées par les raids aériens de la coalition internationale menée par les Etats-Unis». A les entendre donc, les Etats-Unis ont permis la déroute de Daesh à Ramadi. Et pourtant… Il faut s’informer sur Sputnik, l’agence officielle d’information de Russie, pour apprendre que ce sont les forces américaines qui ont évacué, par hélicoptère, les terroristes de Daesh vers une destination «inconnue» ! On sait donc comment les responsables de Daesh ont quitté Ramadi. Reste à savoir où ils ont été emmenés par leurs sponsors américains. Le but est clair : empêcher que les chefs de Daesh ne tombent aux mains desIirakiens (ou des Russes…). Convenablement interrogés, ils ne manqueraient pas de dévoiler de très intéressants détails sur l’assistance américaine à l’Etat islamique, que ce soit en armes, ou… Ils pourraient sans doute parler de certains «stages de formation» dans de discrètes bases américaines du Nebraska et du Montana…. (Suite et fin) C. A. L'état de santé des quatre travailleurs brûlés lors de l’incendie du centre d’enfûtage de Skikda, transférés mercredi dernier d'urgence au centre hospitalier universitaire (CHU ) de Batna, s’est stabilisé, a affirmé samedi le chef du service des brûlés de cet établissement, Mokhtar Touam. (Photo > D. R.) Aïn Témouchent : troisième salon régional du miel du 10 au 16 janvier Le troisième Salon régional du miel de la wilaya d’Aïn Témouchent se déroulera du 10 au 16 janvier, a-t-on appris auprès de la Direction des services agricoles (DSA). (Photo>D.R.) monde La NR 5442 – Lundi 11 janvier 2016 6 Egypte Libye Attaque terroriste contre un hôtel, trois touristes européens blessés Le nouveau bourbier ,En décembre 2015, la situation en Libye ne semble guerre évoluer, ni sur le plan politique, ni sur le terrain. Les efforts de l'ONU pour tenter d'apporter des débuts de solution à la crise qui perdure depuis l’assassinat du colonel Kadhafi sont restés jusqu'ici vains. La Chambre des représentants (CR), qui est l'organe exécutif libyen officiellement reconnu par la communauté internationale, devait pourtant voir son mandat prendre fin le 20 octobre. Or, rien ne s'est passé depuis cette date, le « gouvernement de Tobrouk » continuant à officier normalement. En effet, les longues négociations lancées sous l'égide de l'ONU pour le réunir avec le « gouvernement de Tripoli » - lequel s'appuie sur le Conseil général national (CGN) dominé par les Frères musulmans - n'ont pas été suivies d'effets. Il faut reconnaître que la communauté internationale est elle-même divisée sur ce dossier. Si les Occidentaux soutiennent la Chambre des représentants, en revanche le Qatar, la Turquie et le Soudan soutiennent en sousmain le CGN qui aurait dû être dissous à l'été 2014. Il est facile d'y voir la main des Frères musulmans qui n'ont pas perdu espoir de gouverner un jour le pays. Un signe de progrès tout de même : depuis début 2015, les milices qui officient en Tripolitaine sont parvenues à conclure des cessez-le-feu, lesquels ont été parfois accompagnés d'accords locaux consistant à définir des lignes de démarcation et à échanger des prisonniers. Cela a contribué à faire un peu retomber la pression. C'est particulièrement vrai pour des milices de Zintan et de Misrata. Il convient de reconnaître que l'ONU a joué un rôle important dans ces processus, même s'ils restent exceptionnels et très localisés. Partout ailleurs, les affrontements sporadiques comme à Benghazi - entre les milices et l'armée du général Haftar - ou dans le Fezzan - entre tribus toubous, touaregs et arabes] - perdurent. Pour le moment, personne ne semble en position de l'emporter durablement. Par ailleurs, la Libye a toujours constitué pour AlQaida « canal historique » une terre de prédilection. Les premiers djihadistes qui ont rejoint la nébuleuse, particulièrement en Afghanistan, provenaient de ce pays. Ensuite, le Groupe islamique combattant en libyen (GSCL), formé en Afghanistan en 1995, a tenté de s'attaquer au régime en place à Tripoli. Une répression féroce l'en a empêché, la plupart de ses activistes étant tués, emprisonnés ou contraints à l'exil. Son fondateur, Ammar Ashur al-Rufayi (alias Abou Laith al-Libi), ami proche d'Oussama Ben Laden et du docteur al-Zawahiri, a été tué par un drone américain en janvier 2008 dans les zones tribales pakistanaises. De nombreux vétérans du GICL contraints comme lui à fuir la Libye, ont écumé les terres de djihad de par le monde pour le compte d'Al-Qaida « canal historique ». Certains sont venus renforcer les rangs du Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC) algérien, qui est ensuite devenu Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI). C'est par le biais de cette organisation qu'ils sont revenus discrètement en Libye au moment des « révolutions arabes » de 2011. Comme sur d'autres théâtres de djihad, Al-Qaida « canal historique » n'a pas voulu apparaître directement en Libye par choix stratégique. Pour cela, la nébuleuse a téléguidé directement certains mouvements comme Ansar al-Charia, soit elle a en infiltré d'autres, dont des milices islamiques locales qui écument le pays. Cette stratégie de dissimulation a été voulue par Al-Zawahiri car il ne souhaitait pas que ses forces apparaissent au grand jour de manière à ne pas représenter un objectif trop tentant pour ses adversaires occidentaux. Cela n'a pas empêché le mouvement de reconnaitre parfois sa présence, surtout lorsqu'il a connu des échecs comme lors de l'embuscade qui a coûté la vie à Hamid alShahiri et à ses hommes, sur la route menant de Derna à Benghaz,i fin nombre 2015. Al-Zawahiri a présenté ses condoléances en reconnaissant que ce groupe dépen- dait d'AQMI. Déjà, Mokhtar Belmokhtar, l'émir d'al-Mourabitoune devenu depuis cet été « Al-Qaida en Afrique de l'Ouest », avait échappé à une frappe américaine dans la région d'Ajdabiya, au sud de Benghazi. Si le déploiement d'Al-Qaida dans le Fezzan depuis le début de la révolution libyenne était connu, cette présence en Cyrénaïque était moins évidente. Elle traduit l'art de la dissimulation (la taqiya) auquel se livre la nébuleuse islamique. L'Etat islamique (Daesh) se fait moins discret, combattant crânement sous son étendard. Il a étendu sa « wilaya » à partir de Syrte sur 240 kilomètres de côtes aux alentours. Il a également poussé vers le sud espérant récupérer des champs pétroliers qui pourraient lui apporter les ressources financières dont il a besoin. Comme dans la région de Derna en Cyrénaïque, il se heurte aux Petroleum Facilities Guards, des milices chargées de protéger les installations pétrochimiques du pays. Mais Daesh ne rencontre pas en Libye tout le succès auquel il pouvait s'attendre. Cela est dû à plusieurs facteurs. Tout d'abord, la population ne lui est pas globalement favorable car il ne propose pas un combat contre un pouvoir central tyrannique et « apostat » - et pour cause, il n'y en n'a pas. En effet, il n'y a pas de chiites dans la région. Quant aux Occidentaux, ils brillent par leur absence. Il n'y a donc pas d'ennemi à désigner comme le diable à combattre, ce qui n'est pas très motivant pour les activistes. Pour mémoire, sur le front syro-irakien, l'EI lutte contre les pouvoirs alaouite et chiite considérés comme des traîtres à l'islam. De plus, de nombreuses milices locales, même islamistes radicales, voient d'un mauvais oeil ces « étrangers » venir leur faire la leçon. Cela explique que Daesh n'ait pas réussi à conquérir Derna car il s'est retrouvé opposé aux milices locales soutenues par la majorité de la population. Il a été chassé du centre de l'agglomération et contraint de se replier en périphérie. Ensuite, ses effectifs restent assez faibles, compris entre 2 000 et 5 000 combattants, avec peu d'apports extérieurs. Enfin, il manque de ressources financières ne contrôlant que peu de populations qui peuvent verser l'impôt. Daesh n'a pas accès pour l'instant aux richesses en hydrocarbures et aux trafics qui sont l'apanage des deux gouvernements (Tripoli et Tobrouk) et des différentes autres milices. Il lui reste toutefois un moyen qu'il utilise abondamment : la terreur. C'est pour cette raison que Daesh se livre à des exécutions publiques, à des décapitations et des crucifixions, et à des actes terroristes sur l'ensemble de la Libye, mais aussi en Tunisie voisine. En effet, les activistes qui ont menés les attentats du Bardo, le 18 mars 2015 (22 tués dont 21 étrangers), de l'hôtel de Sousse, le 26 juin (38 tués dont 30 Britanniques) et de Tunis, contre le bus de la Garde présidentielle, le 24 novembres (13 tués dont le terroriste) auraient été formés en partie dans un camp d'entraînement situé à proximité de la ville côtière libyenne de Sabratha. Cela signifie qu'en dehors de Syrte et de sa région, Daesh profitant de ralliements de quelques groupes locaux, a établi quelques implantations dans des villes le long de la côte méditerranéenne. Enfin, comme ceux d'AlQaida, les responsables de Daesh sont ciblés, dit-on. Ainsi, les Américains ont neutralisé, le 13 novembre, Wisam Najm Abd zayd al Zubaydi (alias Abou Nabil), un Irakien chef militaire du mouvement. Il s'était particulièrement fait remarquer lors de la décapitation de 21 chrétiens coptes égyptiens en février 2015. La plus grande inquiétude porte aujourd'hui sur une éventuelle intervention Occidentale qui risque d’embourber profondément le pays avec tous les corollaires que cela impliquerait sur la région. Cela dit, avec la récente attaque ayant occasionné 47 morts et 110 blessés, Daech semble reprendre les choses en main alors que le cycle infernal des interventions militaires étrangères qui, de l’Irak à l’Afghanistan, alimentent le chaos et les groupes religieux extrémistes plus qu’elles ne les réduisent, semble donc avoir de beaux jours devant lui… Chérif Abdedaïm Après l'attaque ayant blessé deux Autrichiens et un Suédois, l'un des assaillants a été abattu sur place et un autre grièvement blessé, a indiqué la police. Le ministre égyptien du Tourisme, , Hicham Zazou, se rend samedi à Hourghada, station balnéaire très prisée sur les bords de la mer Rouge où trois touristes européens ont été blessés vendredi 8 janvier dans une attaque contre un hôtel. , Aucun assaillant ne portait de ceinture explosive Les assaillants sont arrivés par la mer pour attaquer l'hôtel Bella Vista, situé sur la plage, ont déclaré des responsables des services de sécurité à l'agence Reuters. Le ministère de l'Intérieur affirme depuis vendredi que les assaillants étaient armés de couteaux et d'une "arme sonore", assurant qu'ils ne portaient pas de ceinture explosive comme cela avait été auparavant indiqué. Sur une vidéo publiée sur internet on peut voir l'assaillant blessé recevant une réanimation cardiorespiratoire et étant interrogé sur son identité. Il semble avoir été blessé par balles aux deux jambes. Selon le ministère de l'Intérieur, l'un des agresseurs était un étudiant de Gizeh, à la périphérie du Caire. L'organisation terro- riste Daech a revendiqué vendredi l'attaque qui a visé la veille, sans faire de victimes, un autocar transportant des touristes israéliens, expliquant avoir répondu à l'appel de son dirigeant, Abou Bakr al Baghdadi, qui recommande de viser des Juifs "partout". L'autocar transportait des Arabes israéliens, selon des sources sécuritaires. Craintes pour l'industrie du tourisme Depuis que l'armée a destitué le président islamiste Mohamed Morsi en juillet 2013, l'Egypte est en proie à de nombreuses attaques jihadistes, qui visent principalement les forces de sécurité. Dans la matinée de samedi, un militaire et policier égyptiens ont été tués par des hommes armés dans le secteur de Gizeh, à la périphérie du Caire, rapporte l'agence de presse publique. La veille, des hommes armés circulant en moto ont ouvert le feu sur des touristes devant un hôtel de l'avenue Al Haram menant aux pyramides de Gizeh, au sud-ouest du Caire. L'attaque, qui n'a pas fait de victimes, a été revendiquée par Daech. L'autocar transportait des Arabes israéliens, selon des sources sécuritaires. R. I./Agence n Les assaillants sont arrivés par la mer. (Photo > D. R.) Centrafrique Fin de mission pour les soldats de la République démocratique du Congo , C'est l'Organisation des Nations unies qui annonce le retrait des casques bleus congolais officiellement pour "contre-performances". Cependant ce sont les premières sanctions après les accusations de viols sur mineurs. Officiellement, c'est pour contre-performances que le retrait du contingent congolais en Centre afrique est acté. Stéphane Dujarric, porte-parole de l'ONU, l'a annoncé ce vendredi, en affirmant que le contingent congolais (RDC), compte 807 militaires et 118 policiers, et malgré quelques progrès, les troupes "ne répondent que partiellement aux exigences de l'ONU en matière d'équipement, de contrôle du recrutement et de niveau de préparation au combat" a t-il précisé. R. I./Agence économie La NR 5442 – Lundi 11 janvier 2016 7 Finance La Banque nationale suisse a perdu 23 milliards de francs en 2015 La Banque Nationale Suisse (BNS) devrait avoir perdu en 2015 près de 23 milliards de francs suisses (environ 21,1 milliards d'euros), selon un communiqué publié ce vendredi 8 janvier par l'institution. Ce résultat - qui devra être confirmé en avril lors de la publication officielle des chiffres de la BNS - représente un effondrement par rapport au bénéfice de 38,1 milliards de francs enregistré en 2014 et même par rapport aux 9 milliards d'euros de perte de 2013. Des divergences sur l'appartenance à l'Otan et à l'UE Conséquences de l'abandon du seuil pour le franc suisse La Bourse de Tokyo finit en baisse de plus de 2% La Bourse de Tokyo a terminé jeudi en baisse de plus de 2% sous le coup de la nouvelle chute des marchés actions chinois après que la banque centrale de la deuxième puissance économique mondiale a accéléré la dévaluation du yuan. L'indice Nikkei a perdu 423,98 points, soit 2,33%, à 17.767,34. Le Topix, plus large, a reculé de 30,90 points (2,08%), à 1.457,94 points. Le Nikkei a ainsi accusé sa quatrième séance consécutive de baisse et affiche un repli de plus de 6,5% depuis le début de l'année, après un gain de 9,1% sur l'ensemble de l'année dernière. Les Bourses chinoises ont fermé de manière anticipée jeudi après avoir chuté de plus de 7% après moins d'une demi-heure d'échanges, plongeon qui, comme lundi, a une nouvelle fois déclenché l'activation des tout nouveaux "coupe-circuits" mis en place après le krach de l'été. La Banque populaire de Chine a pris de court les acteurs de marché en fixant le cours pivot de la devise chinoise à 6,5646 yuans pour un dollar, soit un plus bas depuis mars 2011. Cela représente un repli de 0,5% par rapport à mercredi et constitue la baisse quotidienne la plus marquée depuis la mi-août, quand une dévaluation inattendue de 2% avait fait vaciller les Bourses mondiales. Catalogne L'indépendantiste Artur Mas renonce à briguer un nouveau mandat Après plus de trois mois de blocage politique, Artur Mas se retire. Le président indépendantiste sortant de la région de Catalogne a annoncé samedi 9 janvier qu'il avait décidé de ne pas briguer un nouveau mandat. Il souhaite ainsi ouvrir la voie à la formation d'un gouvernement indépendantiste à la tête de la Généralité. Les divergences entre les différentes organisations favorables à l'indépendance, victorieuses lors du scrutin régional du 5 septembre, avaient en effet jusqu'à présent empêché la formation d'un nouvel exécutif. ,Avec le renforcement du franc, la BNS affiche de lourdes pertes, mais moins lourdes qu'anticipées en juillet. La banque versera même un dividende à ses actionnaires. Il s'agit cependant là d'une des conséquences les plus visibles de la décision prise le 15 janvier 2015 par la BNS de mettre fin - à la surprise générale - au seuil officiel du franc suisse à 1,20 franc pour un euro. Cette décision a conduit à un ajustement à la hausse de la monnaie helvétique INFOS EXPRESS qui a même brièvement enfoncé la parité avec la monnaie européenne pour valoir jusqu'à 97,55 centimes de francs pour un euro. Néanmoins, l'établissement de taux négatifs très forts (la cible de la BNS a été abaissée jusqu'à 1,25 % le 15 janvier), ainsi que de fréquentes interventions de la BNS sur le marché pour soutenir le franc ont permis à la monnaie helvétique de revenir au deuxième semestre à des niveaux moins élevés (entre 1,08 et 1,09 franc par euro). Moins pire que prévu En conséquence, les pertes enregistrées par la BNS sur son immense stock de devises acquis lors de la défense du « seuil » (600 milliards de francs) se sont révélées moins fortes que prévu en juillet, lorsque l'institution prévoyait une perte globale de 50 milliards de francs. Cette perte sur devises est de 20 milliards de francs, à laquelle s'ajoute 4 milliards de francs de perte sur la valeur des stocks d'or de la BNS. A l'inverse, la banque a gagné un milliard de francs sur le taux négatif. Du coup, ces 23 milliards de francs de pertes apparaissent presque comme une victoire pour la BNS. Au point même que, cette perte étant inférieure aux réserves de la Banque, la contribution d'un milliard de francs à la Confédération et aux Cantons sera bien versée. La BNS se paiera même le luxe de verser un dividende de 15 francs par action à ses actionnaires qui sont, outre les cantons et leurs banques cantonales (à 55 %), des particuliers et des entreprises. Compte tenu du cours de l'action de la BNS (1.098 francs à Zurich), son rendement reste modeste (1,36 %), mais intéressant dans un contexte de taux négatifs... Ces résultats de la BNS sont l'illustration de l'effet du « choc du franc fort » sur la Suisse : un choc sensible, réel, mais finalement surmontable pour une des économies les plus stables du monde. R. E. Chine La Banque mondiale réduit sa prévision de croissance en 2016 à 2,9% La Banque mondiale a annoncé mercredi avoir abaissé sa prévision de croissance mondiale 2016 en expliquant que la dégradation des performances de plusieurs grands pays émergents allaient peser sur l'activité globale. La croissance mondiale devrait atteindre 2,9% cette année après 2,4% en 2015, a dit l'institution, qui prévoyait cependant en juin dernier une hausse de 3,3% de l'activité en 2016. Les commentaires qui accompagnent ce nouveau chiffre mettent l'accent sur la dégradation des résultats des principales économies émergentes. "En 2016, la crois- sance devrait ralentir davantage en Chine et la récession persister en Russie et au Brésil", précise ainsi l'institution, qui tablait en juin sur un retour à la croissance des économies russe et brésilienne. Le produit intérieur brut (PIB) réel de la Russie devrait diminuer de 0,7% cette année, et non augmenter d'autant comme prévu auparavant. La Banque mondiale estime qu'il a chuté de 3,8% en 2015. Au Brésil, le PIB devrait baisser de 2,5% en 2016 alors que les prévisions de juin donnaient une croissance de 1,1%. La Banque mondiale estime qu'il a déjà reculé de 3,7% en 2015. La croissance de la Chine, elle, de- vrait encore ralentir à 6,7% cette année contre 6,9% estimé pour 2015. En juin, la Banque mondiale tablait sur une hausse de 7,0% du PIB chinois en 2016. L'institution a également réduit ses prévisions pour les Etats-Unis et plusieurs autres économies avancées. Le PIB américain devrait croître de 2,7% cette année, contre 2,8% prévu auparavant, après une hausse de 2,5% estimée pour 2015. La prévision de croissance 2016 pour la zone euro a été ramenée de 1,8% à 1,7% après 1,5% attendu pour 2015.n VoirsurInternet www.lnr-dz.com Une partie des indépendantistes étaient hostiles au maintien d'Artur Mas, notamment certains membres de Candidature d'unité populaire (CUP). Cette petite formation de gauche au sein du bloc indépendantiste avait annoncé voici quelques jours qu'elle ne soutiendrait pas la candidature d'Artur Mas à un nouveau mandat, en raison de profondes divergences sur des questions comme l'appartenance d'une Catalogne indépendante à l'Otan et à l'Union européenne. Artur Mas, qui est président de la région depuis 2010, a donc préféré laisser le champ libre à un autre candidat, Carles Puigdemont, maire de Gérone. Devant la presse à Barcelone, il a déclaré: "Je vais me mettre à l'écart. Je ne vais pas me présenter en tant que candidat de Junts pel Si (Ensemble pour le oui, principale coalition des mouvements séparatistes, ndlr) à ma réélection comme président de la Catalogne". Le risque de nouvelles élections Le parlement de la Généralité doit se prononcer dimanche par un vote sur un nouveau candidat. Si aucun ne peut être élu d'ici lundi, de nouvelles élections régionales seront automatiquement organisées en Catalogne, région qui représente près d'un cinquième du PIB de l'Espagne.n régions La NR 5442 - Lundi 11 janvier 2016 8 Pomme de terre INFO EXPRESS Tlemcen Saisie en 2015 de plus de 31 tonnes de kif Les différentes brigades relevant du groupement de la Gendarmerie nationale de la wilaya de Tlemcen ont saisi plus de 31 tonnes de kif traité en 2015, selon un bilan des activités de ce corps présenté jeudi dernier. Les opérations de saisie ont été réalisées lors de barrages et de patrouilles de contrôle et de souricières tendues sur les routes et pistes de la wilaya, notamment sur la bande frontalière. Le volume des saisies de drogue a connu une nette baisse pour ce qui est du kif par rapport à 2014 qui a vu la saisie de plus de 58 tonnes et une augmentation pour ce qui est des psychotropes (7.300 comprimés). La lutte contre la drogue a permis aussi de démanteler 27 réseaux composés d’un total de 111 personnes dont 97 placées sous mandat de dépôt, a indiqué la même source sécuritaire, qui a signalé le traitement de 233 affaires dans le cadre de la lutte contre la contrebande, qui a permis l’arrestation de 318 personnes dont 225 écrouées. Ces affaires ont touché essentiellement la contrebande de carburant vers le Maroc qui a enregistré une augmentation de 50 % en 2015 par rapport à 2014. La quantité de ce produit saisi en 2015 a atteint 2.981.052 litres contre 1.578.398 en 2014. R. R. De la gestion des pénuries à celle de la surproduction ,Lorsqu’il y a une pénurie de n’importe quel produit, tous les médias lourds et autres accessoires se mettent à la manchette des unes en caractères gras. D’aucun ne tentent de faire une analyse cohérente sur les faits et les effets. Tous se mettent à revendiquer le produit. Certains à la solde de lobbies défendent directement ou indirectement les intérêts de ces derniers. Ces derniers temps, les producteurs de pommes de terre d’Oued Souf ont accusé énormément de pertes. Pour certains, ce fut la faillite. Les tubercules qu’ils ont développés n’ont pas trouvé preneur. Même à des prix très bas, en deçà du prix de revient. Au détail, la patate a été cédée à moins de 15 DA le kilogramme. La production a dépassé toutes les prévisions. Le Syrpalac a été mis à rude épreuve par une certaine note qui à peine voilée le remettait en cause. Par contre, le communiqué de l’APS présente le sujet tout autrement avec uniquement ce qui a été déclaré par le représentant du ministère, sans prendre contact avec les producteurs. Le représentant du ministère de l’Agriculture, le Dr Cherif Omari, aurait déclaré à l’AP ce qui suit : «Réuni il y a une dizaine de jours, un Conseil interministériel a arrêté des mesures urgentes et d'autres à long terme visant à sécuriser les agriculteurs et à réunir les conditions favorables au lancement de la prochaine saison.» Pour mettre en confiance les producteurs d’abord et sauver coûte que coûte Frigomédit .«Ainsi, le gouvernement a dégagé une enveloppe de 1,3 milliard de dinars pour payer immédiatement les agriculteurs qui ont participé à l'opération de stockage de leur production de pomme de terre de saison (juin 2015), livrée à l'entreprise publique d'entrepôts frigorifiques Frigomedit qui devait, à l'origine, assurer ce payement. En effet, 149 produc- Projet de réalisation d’un IEP à Tizi Ouzou Les travaux avancent à une cadence appréciable ,Les travaux de réalisation d’un institut de l’enseignement professionnel (IEP) à Tizi Ouzou, plus précisément au nouveau pôle urbain de Oued Falli, à l’ouest du chef-lieu de wilaya, dont le taux d’avancement a été estimé, début du mois en cours, à 60%, sont entrepris avec une appréciable, selon le chargé de communication de la Direction de la formation et de l’enseignement professionnels (DFEP). «Lancé en chantier durant le second semestre 2015 par la DFEP de la wilaya de Tizi Ouzou , l’Institut de l’Enseignement Professionnel (IEP), implanté dans le nouveau pôle urbain de la ville de Tizi Ouzou (Oued Fali) a atteint, au début du mois en cours, un taux de réalisation de 60%», a indiqué Hamid Messir. Le projet en question a été confié à l'entreprise Chinoise ZIEC, une première pour une DFEP à l’échelle nationale, pour un délai de réalisation de 16 mois, a-t-il poursuivi, rappelant que cet établissement de formation et de l’enseignement professionnels est d’une capacité d’accueil de 1 000 postes pédagogiques et 300 lits d'internat. La cadence de l’avancement des travaux de ce chantier est, a-t-il estimé, appréciable d’autant plus, a-t-il fait observer, presque tous les lots, administration, pédagogie, réfectoire et hébergement, ont connu le début de travaux notamment au niveau des fondations voire plus. Ce qui va permettre à l’entreprise réalisatrice, a-t-il poursuivi encore, de poursuivre les travaux de sa réalisation même en période d’intempéries. La réalisation et l’équipement d’un IEP à Tizi Ouzou permettra, a encore ajouté Hamid Messir, le lancement de l’enseignement professionnel d’autant plus que le ministère de tutelle, se fixe l’objectif de remplacer, à terme, l’enseignement technique assuré par le secteur de l’éducation nationale. Cela permettra, a-t-il indiqué encore, d’ouvrir de larges perspectives pour les jeunes issus du secteur de l’éducation nationale, qui veulent s’orienter vers l’en- seignement professionnel. A noter que sur proposition du premier responsable du secteur à l’échelle de la wilaya, Abdenacer Arab, au cours d'une séance de travail consacrée au suivi de cet important projet, tenue le mercredi 6 janvier 2016 au siège de la DFEP, l'étude de faisabilité de l'utilisation des panneaux photovoltaïques et thermiques, énergie solaire, a été entamée par l'entreprise réalisatrice en collaboration avec ses partenaires. «Le but est de faire fonctionner les installations de cet IEP, salles de cours, ateliers, administration, internat et réfectoire, avec des panneaux hybrides, et ce, dans le cadre de l'utilisation des énergies renouvelables», a-t-il fait observer encore. Cela permettra, at-il ajouté, de faire des économies d'énergie électrique. Rabah Mokhtari teurs ont livré leur production à Frigomedit, chargée de constituer des stocks de sécurité, qui devait les payer à raison de 27 DA/kg (prix de référence). Mais cette entreprise, qui a absorbé un excédent important de l'ordre de 123.000 tonnes de pomme de terre de saison, n'a pas pu payer les agriculteurs-fournisseurs du fait qu'elle n'a écoulé qu'une partie de ce stock et, de surcroît, à un prix moins cher que le prix d'achat.» Ne devons-nous pas poser la question : si mauvaise gestion il y a, pourquoi pénaliser les agriculteurs ? Ne faudrait-il pas se poser la question qui est-ce qui produit ? Nous avons pris la précaution de contacter le président du comité national interprofessionnel de la filière pomme de terre, Bachir Serraoui. Sa réponse est nette et sans détour : «Voilà ce que j’ai dit aux interlocuteurs de la profession lors de la réunion à laquelle nous avions été enfin conviés : les producteurs de pomme de terre n’ont pas besoin de soutien sous forme d’aumône. Nous n’avons pas besoin de soutien sous n’importe qu’elle forme. Le ministère doit appliquer le programme du président de la République. Si non, ils n’ont qu’à déclarer ne pas l’appliquer. Cette aide qu’ils veulent apporter ils doivent la mettre à profit du programme du Président.» Une autre question fondamentale s’impose : Pourquoi alors l’Etat n’oblige pas les patatiers et autres professionnels et surtout les organismes d’Etat, qui sont les bénéficiaires de soutiens, à souscrire une assurance? A moins qu'il y ait d'autres intentions. Ce qui doit être retenu de positif, c'est cette décision de stocker 40.000 tonnes de pommes de terre et de ne pas laisser tomber les maraîchers. L'autre décision de taille est aussi de venir en aide aux multiplicateurs de semences et d'accompagner les exportateurs du tubercule. Djilali Harfouche Relizane Les chantiers «Blanche Algérie» renforcés , Face à l'inertie des élus communaux qui n'ont pas daigné lever le petit doigt pour donner le moindre coup de balai, la Direction de l'action sociale de la wilaya de Relizane a pris seule l'initiative de faire le ménage dans tous les quartiers de la ville dans le cadre de l'opération Blanche Algérie. Dans cette même optique, on relève que plus d'une vingtaine de chantiers viennent d'être ouverts et la collecte des déchets ménagers bat son plein. Selon Rahim Djamel, directeur de cette structure de wilaya, chaque chantier offre sept postes d'emploi aux jeunes chômeurs. Il soulignera, au passage, qu'en dépit de l'insuffisance, voire du manque de moyens matériels, excepté quelques brouettes, balais BRÈVE Oran Arrestation d'un trafiquant de drogue et saisie de 526 g de cocaïne Un individu condamné par contumace à la prison à perpétuité dans une affaire de trafic de drogue a été arrêté et 526 g de cocaïne ont été saisis par les services de sécurité de la wilaya et pelles, l'opération a été étendue au reste des 38 communes de la wilaya. Il y a de quoi secouer un peu les élus communaux impassibles qui voient défiler sous leurs yeux à longueur de journée des camions brinquebalants chargés d'ordures ménagères ou encore des chiens très agressifs qui ont élu domicile dans un centre réservé à plus d'une centaine de jeunes garçons et filles handicapés physiques (Assafir El-Janna), voisin de l'école «Nadjah» qui est, il ne faut point s'étonner, à quelques mètres seulement de la Direction de l'éducation. N.-Malik Voir surInternet www.lnr-dz.com d’Oran, a-t-on appris de la cellule de communication de la Sûreté de wilaya. A ce titre, la brigade de lutte contre la drogue de la PJ de la Sûreté d’Oran est parvenue, dans le cadre des efforts déployés dans la lutte contre les groupes criminels spécialisés dans le trafic de drogue, à arrêter cet individu, présenté comme un dangereux criminel condamné à la prison à perpétuité dans une affaire antérieure de trafic de 25 q de kif traité en 2014. R. R. La NR 5442 - Lundi 11 janvier 2016 régions 9 El-Tarf : trois projets accusant des retards considérables redynamisés Chlef L’association Tifaouine fête Yennayer à Béni Haoua ,C'est une nouvelle année 2965, correspondant à 2016 du calendrier géorgienne, dont les festivités ont débuté très tôt cette fois-ci. Pour les Berbères du monde, Yennayer est fêté et vécu comme une date symbole de fertilité, de renouvellement. Il en va de même pour tous les habitants qu’ils soient berbérophones ou arabophones. Elle est une date repère, un retour aux sources, tant cette occasion est célébrée actuellement dans les quatre coins du monde par des Amazighs immigrés, une façon sûrement pour eux de déclarer cet amour qu'ils portent à une terre ancestrale et de confirmer leur identité, un retour aux origines. Béni Haoua au nord-est de Chlef, symbole de la Kabylie et des Berbères dans cette wilaya, comme dans plusieurs régions d'Afrique du Nord, a commencé la célébration du premier jour de l'an berbère, appelé Yennayer ou Nnayyer décrété fête nationale en Algérie depuis 2007. Les fêtes ont commencé depuis samedi avant que la fête officielle soit célébrée à la veille du 12 janvier au niveau de la maison de la culture de Chlef. Les festivités qui ont commencé dans la matinée du samedi par des spectacles de «fantasia». Il s’agit des spectacles équestres traditionnels simulant des as- La bibliothèque de la wilaya d’El Tarf, sa maison de la culture et son centre culturel-islamique, trois projets dont les travaux accusent des retards considérables, viennent d’être redynamisés (Photo > D. R.) Oran : une formation de ramendeuses, première du genre au niveau national sauts militaires, pratiqués essentiellement à l’ouest du pays, où elle est appelée « jeu de la poudre» ou «jeu des chevaux . Les citoyens de la commune de Béni Haoua et des communes limitrophes à l’instar de Oued Goussine, Breïra, Damous, etc, sont venus en grand nombre pour prendre part à ces fêtes. En plus des jeunes scouts musulmans, pour la première fois, des représentants du Musée national du Bardo ont assisté aux fêtes de célébration de Nnayyer à Béni Haoua. La troupe de la danse folklorique de Sidi Ghilas (wilaya de Tipasa) a donné spectacle à l’occasion de la fête dans la même commune. La célébration de la fête a également été marquée par un repas copieux pour souhaiter une année riche et généreuse, au profit de tous les présents. Ce repas est l’œuvre de toutes les familles habitant Béni Haoua, en signe de solidarité et de partage de la joie collective. C'est une des plus anciennes fêtes qui a su résister au temps pour arriver jusqu'à nous. C'est peut-être la notion de présage qui entoure cet événement et la naissance du nouvel an qui a fait que les familles ont continué à fêter Yennayer de crainte d'avoir un malheur dans la famille si le rituel n'est pas observé. D'ailleurs, jusqu'à nos jours, le poulet, qui servira à préparer le dîner de Yennayer, doit être ramené vivant à la maison pour être sacrifié. «Le sang doit couler le jour de Yennayer et si l’on ne tue pas un coq, un malheur peut arriver à la famille», témoigne un citoyen présent à cette fête. L’association locale «Tifaouine» est derrière l’initiative de cette célébration. «Nous avons collaboré avec le mouvement associatif que ce soit au niveau local ou national pour réussir cette fête et lui donner une dimension culturelle nationale. La présence des troupes culturelles venues de plusieurs wilayas est un bon signe de l’intérêt que portent les Algériens à cette fête berbère», a déclaré le président de l’association. Pour un visiteur venant de la wilaya de Tipasa, cette fête est «un rite parmi les rituels pratiqués dans les différentes régions du pays et qui renvoient à des croyances anciennes ayant comme objectif de se prémunir contre les menaces de la nature, comme la sécheresse, les épidémies, la famine, par la présentation d'offrandes à la terre. Offrandes qu'on retrouve dans le sacrifice du coq». D’autres activités et spectacles ont été donnés après le déjeuner pour les enfants, notamment de magie et des clowns. Une formation de ramendeuses, la première du genre au niveau national, sera lancée à l’Institut technologique de pêche et d'aquaculture (ITPA) d’Oran, a-t-on appris auprès de cet établissement de formation. (Photo > D. R.) Alger : 2016, l'année du renforcement de l'enseignement de tamazight Zakarya M. Oum El-Bouaghi L'année 2016 devra être consacrée à la «généralisation» et au «renforcement» de l'enseignement du tamazight dans les différents paliers de l'éducation nationale et dans l'enseignement supérieur. (Photo > D. R. ) La DCP aura son laboratoire de contrôle de qualité Le directeur du commerce et des prix (DCP), avec qui nous avons pris attache la semaine passée, a indiqué que le secteur du commerce dans la wilaya d’Oum El Bouaghi aura son laboratoire de contrôle de qualité et de la répression des fraudes au niveau du chef-lieu de wilaya. Le même responsable a affirmé que ce projet dont les travaux de réalisation ont dépassé les 60% sera fin prêt avant la fin de l’année 2016. Cette structure vise le renforcement des capacités analytiques du secteur de commerce et sa modernisation à l’aune des muta- tions de l’économie nationale, ce qui éviterait à l’avenir d’acheminer des échantillons prélevés aux fins d’analyses au laboratoire régional de Constantine. A signaler que durant l’année écoulée, deux subdivisions territoriales du commerce, à Souk-Naàmane et Meskiana, ont été mises en service et que dernièrement, trois subdivisions implantées à Ain Beida, Aïin M’lila et Meskiana ont été rénovées. Tout ceci permettra l’amélioration des conditions de travail des fonctionnaires de la Direction du commerce et des prix. A. Remache 75 000 secouristes bénévoles formés par la Protection civile Plus de 75.000 secouristes bénévoles ont été formés en Algérie par la Protection civile depuis 2010, a indiqué, samedi dernier, à Batna, un responsable de la direction générale de ce corps constitué. (Photo > D. R.) histoire La NR 5442 – Lundi 11 janvier 2016 Sidi M’hamed Ibn Abderrahmane L’homme aux deux tombes ,Le cimetière Sidi M’hamed de Belouizdad, tient son nom d’un soufie, fondateur de la tariqa (confrérie) Rahmania. Tout au fond de ce lieu de repos se trouve son mausolée. Qui est véritablement ce saint homme ? et quelle est son histoire ? I ssu de la faction des Ait Smaïl de la tribu berbère des Iguejtoulen, dans la région de Boghni en Kabylie, où il naît, selon certaines sources, vers 1720, M’hamed Ben Abderrahmane* est issu d’une famille de marabout. Très jeune, il étudie dans une zaouïa du Djurdjura, surnommée Djebel Ennour (La montagne de la lumière). Il y apprend le saint Coran et les fondements de l’Islam avec pour maître le cheikh Sidi Hussein Ibn Arab des Ait Iraten qui a fondé sa zaouïa après son retour d’Egypte. Vers l’âge de vingt ans, il part poursuivre ses études et parfaire ses connaissances à l’université al-Azhar, en Égypte, comme c’est souvent la coutume à l’époque. Il réside dans le riouak (galerie) des maghrébins et se lie d’amitié avec différents étudiants et cheikh, notamment ceux de la Khalwatiya. C’est ainsi qu’il sera initié par cheikh El Hafnaoui à cette tariqa avant d’entrer en khalwa (retraite). Partant de l’idée que la retraite spirituelle du pratiquant en est le principe fondamental, cette tariqa se réfère à la retraite de Mohamed (QSSSL) dans la grotte de Hira, et à celle du prophète Moïse sur le mont Sinaï. Le Khalwati, ou Khalwi doit se retirer dans une grotte ou dans une pièce fermée, pour pratiquer la prière, la méditation, le wird, c’est-à-dire la récitation du Coran et le dhikr (l’invocation des noms de dieu). Cette retraite avec très peu de nourriture, est d’une durée illimitée avec un minimum de trois jours. Après quelques temps, le cheikh envoi M’hamed Ben Abderrahmane pour une syaha (un voyage spirituel). Son périple qui durera six années, le mènera entre autre en Inde et au Soudan. Il y initiera de nombreuses personnes à la Khalwatiya, dont le sultan du Darfour. A son retour en Egypte, El Hafnaoui l’autorise à rentrer dans son pays, après une absence de trente années. De retour parmi les siens, chez les Ait Smaïl, il fonde la première zaouïa Khalwatiya d’Afrique du Nord, vers 1769. Il initie de nombreux disciples, dont Sidi Errahmouni auteur d’ouvrages de grammaires et de jurisprudence dans le rite malékite. Après quelques années, il décide de s’installer à Alger, dans le quartier qui portera plus tard le nom d’El Hamma, où il fonde une autre zaouïa. Cette dernière rayonne sur tout le pays, accueillant les pauvres, les orphelins et les étrangers. Tout en étant un lieu d’études pour de nombreuses sciences, de nombreux disciples viendront y demander l’initiation et faire leur retraite spirituelle. Parmi les disciples du Cheikh M’hamed, Sidi Abderrahmane Bacha tarzi El Qo- santini qui propagera la tariqa dans le Constantinois et dans tout l’est du pays, Sidi Ibn Azzouz El Bordji, Sidi Ameziane El Haddad, chef spirituel de la révolte des Mokrani, Sidi Ahmed Tidjani fondateur de la tariqa Tidjaniya et bien d’autres. Sa Tariqa Khalwatiya deviendra la Rahmaniya, en référence à son père Abderrahmane. Sidi M’Hamed enseignera ses préceptes pendant plus de 25 ans. Jusqu’au jour où, sa santé déclinant et sentant sa fin arriver, il retourne dans son village natal. Il y décédera en 1793, à l’âge de 73 ans. Les Aït Smaïl l’enterrent et lui construisent un mausolée. Mais ses adeptes d’Alger, estimant avoir plus de droit sur sa personne, déterrent sa dépouille de nuit et l’ensevelissent dans sa zaouïa algéroise. Les Ait Smaïl indignés, expriment violemment leur mécontentement, l’affaire est sur le point de tourner au drame. Mobilisés pour faire route vers Alger afin de récupérer le cadavre du saint homme, l’un d’entre eux a l’idée de vérifier sa tombe pour confirmer le vol, mais la dépouille s’y trouve encore. Pour la population, il s’agit d’un véritable miracle, Sidi M’hamed étant un saint homme. La colère des villageois retombe et il est unanimement surnommé Bou Qabrin. Quand à sa tariqa, elle continuera à prospérer dans tous le pays. Des zaouïas sont fondées un peu partout et la Rahmanya devient l’une des plus importantes par le nombre de ses adeptes. Source www.babzman.com 10 Pages 12-13 C M J N La NR 5442 — Lundi 11 janvier 2016 télévision 12 Programme CHRONIK par Herbé 15.45 Slam 16.15 Un livre toujours 13.00 Journal 13.55 Les feux de l'amour 15.15 Le cauchemar d'une disparue 17.00 L'addition, s'il vous plaît 18.00 Bienvenue chez nous 19.00 Wish List, la liste de vos envies 20.00 Journal 20.40 Météo 20.45 C'est Canteloup 20.55 Camping Paradis : Les vacances du camping 21.45 New York Unité Spéciale 15.25 Psych, enquêteur malgré lui 17.05 Chuck 18.45 Que du bonheur ! 19.45 Tous différents 21.30 Tous différents : Obèses : perte de poids extrême 15.15 Maigret 17.45 Morandini ! 18.50 Touche pas à mon poste ! 19.00 Very Bad Blagues 19.40 Touche pas à mon sport ! 21.00 Demolition Man 23.10 The Prince 11.55 Tout le monde veut prendre sa place 14.00 Toute une histoire 15.40 Comment ça va bien ! 16.25 Comment ça va bien ! 17.15 Dans la peau d'un chef 18.50 N'oubliez pas les paroles 19.25 N'oubliez pas les paroles 20.00 Journal 20.55 Castle : L'attaque du pitbull 21.35 Castle 22.20 Castle 23.05 Alcaline le mag 11.45 12.40 12.45 13.15 13.45 15.45 13.20 14.10 14.15 16.50 19.05 Ma famille d'abord Talent tout neuf Cauchemar en cuisine A mourir de rire Les Simpson : La chasse au sucre 19.50 Maman, j'ai encore raté l'avion 21.50 Maman, j'ai raté l'avion ! 23.20 Le meilleur des tubes 10.35 12.40 14.05 16.20 19.10 20.10 20.55 21.45 22.30 17.05 18.45 20.20 21.00 22.35 17.20 Moon 18.55 Mesrine : l'instinct de mort 20.45 The Reef 22.10 Aftershock, l'enfer sur terre Ninjago Le Dakar 2016 Une saison au zoo Wanted Ce que pensent les hommes Drop Dead Diva Météo Le journal Scènes de ménages Une vie secrète Sans l'ombre d'une trace, 17.25 Les rois du shopping 18.35 Chasseurs d'appart' 19.45 Le journal 20.10 Scènes de ménages 20.55 L'amour est dans le pré 22.50 L'amour est dans le pré : que sont-ils devenus ? Valentin Valentin LLa nouvelle édition Les nouveaux sauvages Discount Le grand journal Le petit journal Deutschland 83 Deutschland 83 Spécial investigation 06.00 EuroNews 07.35 Ninjago 08.35 Dans votre région (1ère partie) 09.50 Dans votre région (2e partie) 10.50 Midi en France : Depuis Blois 11.00 Journal 11.55 13h avec vous 12.45 En course sur France 3 12.55 Météo 14.00 Un cas pour deux : Révélations posthumes 15.05 Un cas pour deux M.O.R.T. 16.25 Des chiffres et des lettres 18.50 La confrérie des larmes 20.45 Le crocodile du Botswanga 22.10 Hunger Games l'embrasement 23.35 Chambre avec vue 14.30 New York, section criminelle 16.10 New York, section criminelle 17.55 Las Vegas 18.50 Las Vegas 19.45 Alerte Cobra 20.55 Hancock 22.45 Flic de haut vol 14.35 Allô, docteurs ! 15.40 Les bâtisseurs de châteaux 16.35 Chine secrète 19.00 Les grands animaux d'Asie 19.45 Arte Journal 20.04 28 minutes 20.55 Le crime de l'OrientExpress 23.00 Le miroir se brisa 17.00 Ouifi 18.10 Questions pour un champion 19.30 Journal 20.00 Tout le sport 20.25 Plus belle la vie 20.55 François Mitterrand : Albums de familles 22.50 Grand Soir 3 23.25 La France en docs 16.45 Championnat de France Pro D2 18.30 Tournoi ATP de Doha 2016 20.05 Masters 2016 23.00 Dakar 2016 23.45 Coupe du monde Sélection TMC - 22.45 Flic de haut vol Comédie policière avec Martin Lawrence Ayant dérobé un gros diamant et avant d’être ar, rêté, Logan cache son butin dans un immeuble en construction. Deux ans plus tard, à sa sortie de prison, il passe récupérer le diamant mais l’immeuble est devenu un poste de police…c’est drôle à condition de ne le voir qu’une seule fois. TMC - 20.55 Hancock Film d’action avec Will Smith Hancock n’est pas un homme comme les autres, ou plutôt un surhomme comme les autres. Il est alcoolique, dépressif, doté d’une force surhumaine, il vole dans les airs mais il détruit tout sur son passage…un superman black et complètement tordu , Direct 8 - 21.00 Démolition Man Film de science-fiction avec Sylvester Stallone Un flic et un assassin sont condamnés à une longue peine d’hibernation. Des dizaines d’années plus tard, la ville de Los Angeles a changé et les deux hommes doivent à nouveaux s’affronter…ça ne casse pas une noisette. , FAUX CALCULS Benkhalfa prétendait que le gouvernement n’avait augmenté que le carburant et l’électricité et que ces augmentations n’auraient aucune incidence ou répercutions sur le reste…c’était que du pipo ! La preuve, on assiste à une cascade de revendications d’augmentation des tarifs et des grèves. Il fallait s’y attendre…les transporteurs privés ont augmenté leurs tarifs sans même attendre ou aviser les usagers. C’est normal que les tarifs augmentent lorsque les charges augmentent et surtout le carburant et la vignette. Les produits de premières nécessités vont aussi augmenter, c’est logique…ont utilise des machines électriques, des engins à moteur et ces produits sont transportés, en mathématiques on aurait peut-être appelé cela une suite logique, sauf pour Benkhalfa. Lorsque les pouvoirs publics, avouant leur impuissance, ne contrôlent pas les prix des produits et que règne une anarchie totale avec un marché informel qui s’est imposé…les prix s’envolent ! Les discours rassurant des responsables en ce qui concerne la situation financière du pays ont été contredits par le rapport du Gouverneur de la Banque d’Algérie qui a parlé, cette fois-ci, d’une situation alarmante. La chute brutale du prix du baril de pétrole a pris à contre-pied les responsables de l’Etat qui n’ont pas prévus cette baisse…pourtant, il existe des conseillers chargés de suivre l’évolution des prix du pétrole sur le marché mondial, tenant compte des situations sociales, économiques et politiques. Aujourd’hui, on vient annoncer aux Algériens que la situation est grave et que les citoyens doivent se serrer la ceinture pour longtemps. On va encore payer les erreurs des responsables, car ces derniers n’ont pas eu l’idée de faire des projections d’avenir, préférant jeter de l’argent pas la fenêtre tant qu’il y’en avait ! Le gouvernement a fait de faux calculs, il va falloir peut-être songer à lui acheter une calculatrice et qu’il arrête de compter sur les doigts…ou alors mettre des gens forts en calcul mental et qui connaissent leur table de multiplication. Quant au «serrage » de ceinture, je suggère de commencer par les membres du gouvernement, car il n’y a aucune raison qu’ils y échappent, étant euxmêmes des citoyens algériens, non ?... Allez, à demain si je ne suis pas viré ! culture PA R U T I O N D E L A R EVU E « M A D I N AT I » AUTOUR DE L’URBANISME ET DE L’ARCHITECTURE Une nouvelle revue «Madinati» (Ma ville) qui s’intéresse à l’urbanisme, l’architecture et à l$a construction, vient de paraître à Oran. Le numéro zéro de cette publication a été distribué samedi, lors d’une séance de présentation organisée à l’Institut de développement des ressources humaines (IDRH). La revue «Madinati» a été fondée par Tahraoui Djillali, architecte de formation et de métier et également enseignant universitaire. Lors de la séance de présentation, Tahraoui a indiqué que cette publication constitue un espace d’échanges entre les différents intervenants dans le milieu urbain, entre autres, les architectes, les paysagistes, les sociologues et même les artistes. «Il s’agit de capitaliser la mémoire individuelle et la mémoire collective autour de l’espace», a-t-il estimé à ce propos. Dans les 64 pages de ce numéro, la revue propose une série d’articles sur l’espace urbain et des réflexions sur la ville, des contributions d’universitaires abordant plusieurs aspects, allant de l’histoire au temps présent et s’interrogeant sur les perspectives à venir, dont «Les villes et les sociétés au Maghreb, selon Ibn Khaldoun», «La Casbah d’Oran et l’urgence des fouilles archéologiques», «L’histoire de l’architecture culturelle à Oran». La ville d’Oran ayant décroché l’organisation des Jeux méditerranéens 2021, la revue présente, dans ce cadre, un dossier sur le complexe omnisports de la capitale de l'ouest algérien. R. C. La NR 5442 - Lundi 11 janvier 2016 13 «Les amis de La Casbah» et l’Onda à la Bibliothèque nationale Vibrant hommage à Kaddour M’hamsadji kL’Office national des Droits d’auteurs et droits voisins (ONDA) et l’association «Les amis de la Rampe Arezki Louni Casbah» ont rendu hommage, samedi aprèsmidi, à la Bibliothèque Nationale d’Algérie (ElHamma) au doyen de la littérature algérienne d’expression française, Kaddour M’hamsadji en présence de sa femme, d’écrivains, de poètes, d’hommes de culture et de personnalités politiques. Après avoir rappelé le parcours de Kaddour M’hamsadji qui a suivi ses études secondaires au collège moderne de Boufarik et au lycée (ex-Bugeaud) « Emir Abdelkader» où il obtiendra son Baccalauréat en Philosophie 19531954, Mr Lounis Aït Aoudia, président de l’association «Les amis de la Rampe Arezki Louni Casbah» a indiqué que Kaddour M’hamsadji est le symbole de l’âge d’or de la littérature algérienne, ajoutant qu’il est un écrivain, romancier et dramaturge de talent : «ses œuvres sont inspirées de la culture, du territoire et de l’Algérianité», a-t-il souligné. Il a notamment, précisé que parmi ses brillantes œuvres littéraires « Le Silence des cendres », 1963, le premier roman algérien traduit en langue chinoise en 1956, a tenu a souligné M. Aït Aoudia. Il a, encore noté que son roman « Le Silence des cendres » a été adapté en long métrage et réalisé par A. Sahraoui. M. Sami Bencheikh a, quant à lui, évoqué les qualités du romancier, précisant que Kaddour M’hamsadji a un riche et laborieux par- cours comme écrivain et journaliste. « Il est aussi, le père fondateur de l’ONDA », a-t-il, encore fait savoir. De nombreux écrivains et hommes de culture ont assisté à cet hommage, évoqué le talent de ce romancier, connu pour être aussi un lecteur précoce, ajoutant qu’il a commencé à publier ses récits et contes dans les journaux à l’âge de 13 ans, il a produit de nombreuses émissions culturelles et éducatives à la radio et à la télévision algériennes. Pour rappel, Kaddour M’Hamsadji est né le 8 août 1933. Effectuant ses études primaires dans sa ville natale, il la quitte très jeune pour aller à Boufarik où il poursuit sa scolarité, ceci, avant de déposer ses malles à Alger. Devenu inspecteur de l’éducation nationale, il devient ensuite sousdirecteur de l’audio-visuel avant d’occuper la fonction de directeur du Centre national d’enseignement généralisé (Cneg). Nommé conseillé au cabinet du ministère de l’Education nationale, dans le domaine de la communication éducative, il fonde la revue « L’Ecole demain ». Kaddour M’Hamsadji a été membre fondateur de la première Union des écrivains algériens qui a vu le jour le 28 octobre 1963. Cette instance a eu, d’ailleurs, à sa création Mouloud Mammeri comme président, Jean Sénac pour secrétaire général et Kaddour M’Hamsadji occupera les fonctions de secrétaire général adjoint, Mourad Bourboune et Ahmed Sefta en étaient les assesseurs. Tout au long de son parcours très riche, M’Hamsadji côtoie les plus grands écrivains et intellectuels de son époque, avec lesquels il se lie d’amitié, parmi lesquels Moufdi Zakaria, Tewfik El Madani, Kateb Yacine, Malek Haddad, Laâdi Flici, Ahmed Azzegagh, Cheikh Mohamed Laïd Al Khalifa… Se lançant dans l’écriture, il publie « La dévoilée », son premier roman en 1959. Depuis, il pratique tous les genres littéraires du roman, à la poésie, en passant par le théâtre, le conte, la nouvelle ou l’essai. Il marquera également le paysage audiovisuel avec des œuvres de grande référence. Parmi ses titres marquants, notons « Le silence des cendres » qui sera adapté au cinéma par A. Sahraoui, « Le rêve derrière soi », « Le jeu de la bouqala », « La jeunesse de l’Emir Abd El Kader », « Le petit café de mon père » etc. M’Hamsadji est traduit dans plusieurs langues. Mehdi Isikioune Festival culturel national d’Ahellil «Benet El-Meghra» décroche le premier prix kLa troupe artistique féminine de l’association «Benet ElMeghra» (filles d’El-Meghra) du patrimoine local de Timimoun a décroché le premier prix de la 9e édition du Festival culturel national d’Ahellil clôturée vendredi soir à l’Oasis rouge, Timimoun, 220 km nord d'Adrar. Conduite par la chef d'orchestre Fatima Dahmani, la troupe féminine s'est distinguée dans ce genre de musique et chant Ahellil devant un jury connaisseur, qui a été enchanté par l'interprétation des tubes, les résonances douces et harmonieuses et la symbiose du groupe qui a fait un tabac devant un public friand de ce genre musical qui tire la quintessence de sa poésie du terroir local, a estimé le rapporteur du jury Mohamed Hanine, ajoutant les présents, familles et visiteurs venus en groupe ou en solo, se sont également délectés des répertoires artistiques locaux. La soirée de clôture qui a battu son plein a été mise à profit pour honorer les troupes, cadettes et benjamines, des associations concernées par la préservation du patrimoine lyrique ancestral dans l’optique de les encourager à prendre le flambeau pour la protection d’un legs humain universel. La cérémonie a été marquée également par la remise de distinctions aux meilleurs joueurs et maniements des instruments «Temdja» et «El-Bengueri», recommandés par le jury pour protéger les anciens instruments de disparition, partie intégrante et nécessaires au patrimoine d’Ahellil, et dont les prix sont revenus aux solistes Babola Ahmed, de la commune d’Ouled Saïd, et Baghuelzi Abdelkader, de la commune de Timimoune. L’occasion a été mise à profit pour rendre un vibrant hommage aux Choyoukh d’Ahellil, dont Hadj Barka Fellani, Abakada Mohamed, Fatima Dahmani, Deldali Moussa, Ouled Dahmena Moussa, Tabaghou Abderrahmane, en vue de mettre en valeur leurs efforts menés durant de longues périodes pour la conservation de ce patrimoine musical ancestral de la région du Gourara. Présidant la cérémonie de clôture de cette 9ème édition, le wali délégué de la circonscription de Timimoun, Aoune Mabrouk, s’est félicité du «franc succès» du festival, estimant que ceci traduit l’intérêt qu’accorde le public à ce legs plus que séculaire. La ville de Timimoun a vécu, quatre jours durant de cette manifestation culturelle nationale, une ambiance haute en couleurs et en sonorités, marquée notamment des soirées artistiques et de joutes oratoires entre troupes participantes. Toute cette organisation, de haute facture artistique et de décor, a été réalisée par le metteur en scène Noureddine Boulghiti et son équipe au niveau du théâtre en plein air de la ville de Timimoun. R. C. vie pratique Tunis, 16h00 INFOS VOLS DÉPARTS Chlef vers Marseille, 13h00 HORAIRES VALABLES DÉPARTS Tlemcen vers Paris Orly, 08h45 DÉPARTS Alger vers Paris (Charles De Gaulles), 07h35 Lille, 08h45 Lyon, 09h50 Marseille, 11h30 Bamako, 18h30 Dakar, 20h45 Genève, 18h11 Istanbul, 11h30, 12h00 Londres, 10h05 Genève, 10h00 Rome, 10h40 Barcelone, 16h45 Madrid, 09h55 Montréal, 14h45 Le Caire, 09h30 Dubaï, 16h30 Casablanca, 09h45 Tunis, 16h00 Damas, 20h00 Aman, 16h00 Beyrouth, 16h00 Francfort, 10h30 Moscou, 16h20 Niamey, 20h50 Nice, 08h10 Nouakchott, 21h15 DÉPARTS Oran vers Alicante, 1445 Bruxelles, 09h00 Casablanca, 07h45 Djeddah, 1700 Lyon, 08h50 Marseille, 09h00, 12h45 Oujda, 8h00, 18h25 Paris Orly, 08h30 Toulouse, 09h00 DÉPARTS Annaba vers Lyon, 11h00 Marseille, 08h00 Paris, 23h00 DÉPARTS Sétif vers Lyon, 09h30, 14h40 Paris Orly, 07h 55, 19h25 19h10 Paris vers Béjaïa, 12h55 DÉPARTS Béjaïa vers Marseille, 08h30 Paris, 09h20 Lyon, 13h30 Marseille vers Alger vers Marseille vers Annaba, 09h30, 15h50, 16h00, 17h30 Constantine, 06h00, 13h10, 14h50, 17h30, 20h00, 21h45, 22h10 Oran, 06h00, 11h00, 11h30, 17h45, 19h30, 20h50 Sétif, 08h00, 15h45 Ghardaïa, 07h00 18h30 Jijel, 08h10, 09h00 In Salah, 13h00 H.Messaoud, 06h45, 07h40, 18h00, 19h00, 20h45 Annaba, 10h30 Oran, 11h45, 15h40 Metz vers Alger, 12h25, 15h30 Nice vers Nice vers Constantine, 10h20 Alger vers Lille vers Paris (Charles De Gaulles), 07h35 Lille, 08h45 Lyon, 09h 50 Marseille, 11h30 Bamako, 18h30 Dakar, 20h45 Genève, 18h11 Istanbul, Londres, 10h05 Genève, 10h00 Rome, 10h40 Barcelone, 16h45 Madrid, 09h55 Montréal, 14h45 Le Caire, 09h30 Dubaï, 16h30 Casablanca, 09h45 Tunis, 16h00 Damas, 20h00 Alger, 12h30 Lyon vers Alger, 13h00 Annaba, 13h50 Béjaïa, 10h40 Constantine, 16h15 Oran, 12h05 Sétif, 12h15 Gelée royale : pour qui, pour quoi ? 021.58.90.14 Ambulances : 021.60.66.66 ,La gelée royale, le lait des abeilles La gelée royale est appelée lait des abeilles parce qu'elle remplit à peu près la même fonction que ce dernier. Elle est utilisée pour nourrir les larves des abeilles pendant les premiers stades de leur développement. Quant à son qualificatif de «royale», elle le doit au fait qu'elle est la nourriture exclusive de la reine des abeilles. La gelée royale a donc dans notre imaginaire la place d'un produit un peu mythique, qui permettrait d'allonger la vie et d'augmenter la fertilité. Les reines sont en effet aussi les seules abeilles capables de pondre des œufs. La réalité n'est pas aussi rose, mais la gelée royale a tout de même des atouts. Quels sont les vrais bénéfices de la gelée royale ? Si l'ingrédient principal de la gelée royale est l'eau, elle contient aussi des sucres, des protéines et des graisses. D'autres éléments sont plus précieux, notamment les vitamines, du groupe B principalement, mais aussi des minéraux et des oligo-éléments. Les études scientifiques qui se sont penchées sur la gelée royale ne sont pas très nombreuses. Les bienfaits théoriques de la gelée royale ne sont pour l'instant pas étayés par des données très fiables. Une certaine efficacité antibiotique a cependant été observée, ainsi qu'un effet similaire à celui des œstrogènes - on conseille donc parfois d'en prendre au moment de la ménopause. Plus London vers traditionnellement, la gelée royale est plutôt utilisée comme un «renforçant» ou un «énergisant». On la conseille notamment en cas de convalescence, de période de stress ou de grosse fatigue. Comment utiliser la gelée royale ? La gelée royale fraîche est réputée plus efficace, mais elle est plus chère et doit être conservée au congélateur. La gelée lyophilisée, qui se présente sous forme de capsules ou pilules, se contente d'un pla- card ! Attention, la posologie doit être adaptée puisqu'une fois lyophilisée, la gelée royale est trois fois plus concentrée. On conseille, pour une cure «de base», en cas par exemple de grosse fatigue, entre 100 mg et 250 mg de gelée royale lyophilisée. Dépannage gaz : 021.68.44.00 Dépannage électricité : 021.68.55.00 Service des eaux : 021.58.32.32/58.37.37 SÉCURITÉ Protection civile : 021.61.00.17 Sûreté de wilaya : 021.63.80.62 Gendarmerie : 021.62.11.99/62.12.99 Aéroport HouariBoumediene Recette du jour Alger, 14h05 021.54.15.15 Air Algérie INGRÉDIENTS Casablanca vers - 3 aubergines - 2 pommes de terre - 4 courgettes - 2 Poivrons verts - 1 oignon émincé - 200 g de viande hachée - Sauce béchamel - Fromage rouge râpé - Sel Madrid vers Oujda vers Alger, 13h00, 12h30, 13h00 Alger, 18h15, 18h35 Préparation Barcelone vers Alger, 19h05 Dubaï vers Alger, 03h05 Epluchez les aubergines, les coupez en fines tranches, mettre du sel et les laisser dégorger 1 heure, essorez-les afin d’extraire le jus amer. Faire frire les tranches d’aubergine des deux côtés dans une poêle d’huile chaude, posez-les sur du papier absorbant. Lavez les courgettes, coupez-les Djeddah vers Alger, 03h40 Djeddah vers Biskra vers Paris, 10h10 Oran, 01h45 DÉPARTS DÉPARTS Caire vers Horaires des prières DÉPARTS Tunis vers Alger, 10h20, 15h50, 18h20 Constantine, 17h35 021.28.11.12 Air France : Alger, 11h40 Oran,09h10 (Réservation) GRATIN DE VIANDE HACHÉE ET AUBERGINES DÉPARTS Alger, 08h05, 1h55, 021.81.61.13 CHU Kouba : Santé DÉPARTS Paris vers CHU Baïnem : ADRESSES UTILES Casablanca vers DÉPARTS 021.91.21.63 DÉPARTS DÉPARTS Alger, 15h30 min 7°C ressentie 9°C Marseille vers Alger, 10h50 Alicante vers Oran, 16h45 CHU Ben Aknoun : 021.93.11.90 Marseille vers Constantine, 10h30, 15h15 CHU Mustapha : ,Dans la nuit : Ciel dégagé Alger : Lever du soleil : 8h02 Coucher du soleil : 17h50 Batna, 13h00 Marseille vers 021.67.16.16/67.00.88 CHU Beni Messous : Marseille vers Béjaïa, 11h00 Samu : 021.23.55.55 Alger, 14h15 DÉPARTS Constantine vers Marseille, 08 h 00 12 h 30 Paris, 13h00 Nice, 07h55 Mulhouse, 10h15 Lyon, 07h50 , Alger, 18h40 DÉPARTS Batna vers Marseille, 10h30 Paris, 10h15 Dans la journée : Ensoleillé Max 21°C ressentie 20°C Vent modéré de sud-ouest Paris vers LIGNES INTÉRIEURES numéros utiles SANTÉ Constantine, 16h35 Bordeaux vers Rimini vers Alger, 11h00 Dimanche 10 janvier : 21°C Paris vers Tamanrasset vers Paris Orly, 02h45 Rome vers Alger, 13h40 Météo Paris vers Oran, 12h55 DÉPARTS 14 Annaba, 15h55, 16h50 DÉPARTS DÉPARTS La NR 5442 – Lundi 11 janvier 2016 Lundi 30 rabi al-awal 1437 : 11 janvier 2016 Dhor ................12h48 Asser ...............15h20 Maghreb ..........17h38 Icha .................19.08 Mardi 01 rabi al-thani 1437 : 12 janvier 2016 Fedjr ....................06h23 021.73.27.20/73.16.10 ENTMV : en rondelles, saupoudrez du sel et laissez dégorger pendant 1 heure, rincez-les et essuyez-les avec un linge propre, faites-les frire dans de l’huile chaude, égouttez-les sur du papier absorbant. Faire chauffer 2 cuillerées à soupe d’huile dans une poêle et y faire revenir l’oignon émincé jusqu’à ce qu’il soit translucide, égouttez-le. Epluchez les pommes de terre et coupez-les en cubes, salez-les et les faire frire dans un bain d’huile chaude, égouttez-les sur du papier absorbant. Lavez les poivrons et coupez-les en tranches, les faire dans l’huile chaude, égouttez-les sur du papier absorbant. Disposez les tranches d’aubergine frits au fond et sur les parois de plat à gratin, placez au-dessus les frites de pommes de terre, les poivrons, les courgettes, l’oignon émincé, répartir les miettes de viande hachée et versez au-dessus de la sauce béchamel, saupoudrez de fromage râpé. Répétez la même opération et finir avec une couche de sauce béchamel et le fromage râpé. Faire cuire le gratin dans un four préchauffé à 180°C pendant 25 minutes. Servir chaud. 021.42.33.11/12 SNTF : 021.76.83.65/73.83.67 SNTR : 021.54.60.00/54.05.04 Hôtel El-Djazaïr : 021.23.09.33/37 Hôtel El-Aurassi : 021.74.82.52 Hôtel Hilton : 021.21.96.96 Hôtel Sofitel : 021.68.52.10/17 Hôtel Sheraton : 021.37.77.77 Hôtel Mercure : 021.24.59.70/85 La NR 5442 - Lundi 11 janvier 2016 santé 15 EHS Youssef-Damerdji de Tiaret INFOS EXPRESS Implantologie dentaire Peu d’engouement à cause de ses frais onéreux L’implantologie dentaire enregistre un faible engouement en Algérie en raison de ses frais onéreux, ont estimé samedi lors d'une rencontre à Blida des spécialistes dans le domaine. La technique d’implantologie dentaire n’est pas très demandée en Algérie, à cause de ses coûts fluctuant entre 80.000 et 120.000 DA pour un seul implant sans compter les autres frais, a soutenu, à ce propos, le chirurgien dentiste Dr. Hamid Khettab, en marge d’une journée d’études sur le sujet. Il a expliqué la facture "salée" de cette technique chirurgicale due à la cherté des matières utilisées dans les implants dentaires, signalant une "action en cours en vue de l’exploitation de matières moins onéreuses en la matière, afin de permettre aux catégories moyennes de la population d’en profiter". L’implantologie dentaire est la technique la plus durable et la plus ressemblante aux dents d’origine. Elle permet une grande aisance dans le travail des dents, à condition de leur assurer un entretien quotidien et d’éviter les facteurs de risques comme le tabac et l’alcool", a-t-il expliqué.n Plan national anticancer La prévention et le dépistage précoce, deux principaux pivots Les participants aux travaux des 1ères journées du Centre anti-cancer (CAC) d'Annaba ont indiqué vendredi que la prévention et le dépistage précoce du cancer étaient les deux principaux pivots sur lesquels repose le plan national anti-cancer 2015-2019. Dans son intervention, le coordonnateur national du plan national anticancer, Pr. Messaoud Zitouni, a précisé que "pour atteindre les objectifs ambitieux de ce plan, auquel l'Etat a alloué une enveloppe de 180 milliards de dinars, le système de santé doit optimiser l'exploitation de ses ressources financières, logistiques et humaines et améliorer la coordination entre les différentes parties concernées par sa mise en œuvre". Agence BOUIRA Le fleuron de la santé à l’agonie ,Pendant qu’on croyait à une nette amélioration des conditions de prise en charge des malades dont des milliards de centimes ces trois dernières années consommés pour faux chapitres, voilà que la tempête semble commencer à frapper au sein d’un hôpital qui a besoin d’une thérapie de choc ou simple intervention chirurgicale . Ce week end , cela s’est passé au niveau des UMC aux environs de seize- heures , un blessé grave avant de refuser son admission au service chirurgie hommes et de le transférer vers une autre infrastructure étatique , là on invoque l’absence des équipements , on entend une voix ‘’ l’admission est également refusée je vous conseille d’aller voir ‘’ Flen ‘’ . Deux heures plus tard le malade est heureusement bien accueilli dans le même service qui lui fait enfin subir l’opération par les propres mains d’un médecin privé conventionné. Au niveau du même couloir de la mort, la blouse blanche en promenade libre pour commettre l’erreur de na pas diagnostiquer et chacun gère a sa manière telles sont les images et les défaillances de notre système de santé dont la gestion catastrophique et chaotique et faute de sérieuse prise en charge. Le secteur de la santé a mis ‘’ le paquet ‘’ on compte des milliards de centimes dans l’achat des équipements sophistiqués, parc roulant et médicaments mais en vain la somme colossale a dévié vers le chapitre des hasards. Un hôpital qui ne mérite pas son statut, pénurie de médicaments, des équipements hospitaliers en panne, des responsables sans expérience, des compartiments débordés tels sont les constats d’un système sanitaire faute d’intervention chirurgicale ou thérapie de choc.. sur le nombre des interventions subies par les médecins privés conventionnés avec l’utilisation d’outils de l’hôpital avec le tarif au pif et la majorité transférée lors des négociations dans les cabinets privés. A l’hôpital Youssef Demerdji rien ne fonctionne, une cuisine toujours en chantier, le service orthopédique exigüe, un médecin affecté aux UMC, la chirurgie femme dépourvue d’équipements, le service paramédical assuré par les corps fragiles recrutés dans le cadre du filet social , le comble l’un des services transformé en salle mixte . L’EHS est devenu par la force des choses un vrai bazar ouvert pour ne pas dire un ‘’ Fond de commerce ‘’ et le visiteur ne croyait pas ses yeux sur le mauvais accueil des malades, la mauvaise qualité des soins ,et l’intérim a duré pour une médecine transformée en fonds de commerce au vu et au su de tout le monde ..Voici les chemins qui nous mènent au fleuron de la santé actuellement à l’agonie et lors de notre virée au service pédiatrie ou sont entassés plus de 80 patients dans une situation déplorable même le sol occupé dans des endroits devant les sanitaires avec une moyenne de deux bébés par lit. Un service sans prise en charge, infesté par les cafards, des déchets hospitaliers jetés partout, une image désolante ou les gardes malades surveillent leurs bébés et les paramédicaux se distraient déambulant .A Tiaret deux chemins qui mènent à l’EHS le premier au lieu réservé aux troupeaux et le second , sur les déchets hospitaliers déversés dans les sanitaires tels des décharges sauvages dégageant dès qu’une des portes s’ouvre des odeurs nauséabondes. Plus grave, l’absence d’hygiène et l’anarchie qui s’installent en maitres des lieux au service de pédiatrie n’augurent rien de bon et même laisse supposer de mauvais présages. Le service pédiatrie débordé, il est pris d’assaut quotidiennement par des dizaines de nourrissons malades et leurs accompagnateurs venus des quatre coins de la wilaya, soit par leurs propres moyens ou transportés par les ambulanciers mais une fois à l’hôpital, c’est insoutenable. Chaque patient a droit à un billet d’entrée qui le conduit à la salle surchargée. Ni prise en charge adéquate, ni mé- dicaments, ni suivi, rien ne va plus, une fois le bébé ou l’enfant examiné, il sera orienté vers le pharmacien du coin pour l’achat des médicaments. Manque de personnel médical au niveau du service de pédiatrie et le manque cruel et incompréhensible de médicaments, ni amélioration dans la qualité des prestations, elles ont été toujours médiocres. Chaque parent doit acheter les médicaments qui n’étaient pas disponibles à l’hôpital et de ramener aussi les repas parce que les infirmiers eux-mêmes nous disaient que la nourriture était infecté en provenance de l’autre infrastructure. Au service cancéreux parfois en stade terminal qui finissent leurs jours ce lieu qui ne répond pas aux normes. Le système de santé à Tiaret est en déliquescence, et pourtant l’état augment chaque année le budget alloué au secteur mais en vain rien n’est disponible. Ces dernières années on avance le chiffre de 17 milliards de centimes injectés pour l’achat du mobilier et équipements anciens distribués dans les coins reculés loin des regards. Hamzaoui Benchohra Ouverture prochaine du service d’oncologie à l’EPH MohamedBoudiaf Le service d’oncologie de l’Etablissement public hospitalier Mohamed Boudiaf de Bouira sera ouvert "dans quelques semaines", a-t-on appris mardi auprès du directeur général de l'établissement. "Le service est actuellement équipé de tout le matériel médical nécessaire et moderne d’une valeur de 9 millions de dinars", a précisé à l'APS Djamel Boutmer, annonçant que son ouverture devrait avoir lieu dans "quelques semaines". Une fois les travaux d'aménagement complètement achevés, des spécialistes seront affectés dans cette unité d’oncologie, a-t-il assuré. L’ouverture de cette structure soulagera les malades atteints de cancer dans la wilaya. En attendant, ces patients n’ont d'autre choix que de se déplacer à Blida, Alger ou à Tizi Ouzou pour effectuer leurs séances de chimiothérapie. "Nous attendons l’ouverture de ce service qui va nous aider à mettre fin à notre calvaire, mais il n’est toujours pas ouvert", a déploré un jeune patient, signalant que l'annonce de l'ouverture du service d'oncologie a été pourtant faite en mars 2014. Ce retard est dû, selon le directeur de l'hôpital, à la "lenteur des travaux d’aménagement de ce service" qui, a-t-il dit, devra être adapté aux normes sanitaires nécessaires.n Besoin d’aide Une femme âgée de 59 ans a besoin en toute urgence d’une aide, pour effectuer une intervention chirurgicale au niveau du cou. Pour toute aide, veuillez contacter le : 540.41.67.93 courrier La NR 5442 – Lundi 11 janvier 2016 16 Lettre ouverte A Messieurs les ministres de la Justice, des Finances, de l’Agriculture et de Monsieur le wali de Aïn Defla e viens de recevoir en ce début de l’année 2016, une lettre de l’inspection générale de votre ministère de la Justice. J’ai eu beaucoup de mal à croire que mr l’avocat de Khemis Miliana est arrivé au sommet de la destruction de notre justice payer cet humble peuple Algérien par son sang et sa jeunesse ; Cet homme qui essaie d’impressionner son monde par sa fausse envergure d’homme de loi. l Avocat, l Ex procureur de la République au tribunal de Ain Defla, l Ex bâtonnier à Ain Defla. Il se bat comme un forcené pour étouffer cette affaire d’occupation de la terre de nos chouhadas à Djelida portant le N° 991 par sa famille maternelle y compris sa propre mère depuis notre indépendance, sans aucun droit. Oui, cet homme se donne une raison de vouloir détruire notre justice. Mais le pourquoi du comportement de certains de ces soit disant magistrats juges, procureurs, procureurs généraux, défenseur d’Etat au tribunal à Ain Defla à la cour de Chlef à la cour administrative à Chlef ne s’explique pas ? Quelle est la raison qui pousse ces soit disant hommes de loi à aider cet homme à détruire notre justice ? Je dis bien certains, c’est grâce à la compétence et à l’honnêteté de nos jeunes magistrats suivant le chemin bien tracé de leurs aïeux chevronnés que notre justice est encore debout. Ce dont je pense rassurer, monsieur le ministre de la justice, c’est la force et la cohésion de l’équipe actuellement en poste au tribunal et surtout à la nouvelle cour à Ain Defla. Si ce n’est la vigilance de ce haut magistrat, d’une compétence hautement qualifiée d’une honnêteté exemplaire pour sauver cette cour dont il en est le président, que Dieu le préserve et lui donne santé pour son combat quotidien. Monsieur l’avocat de Khemis Miliana pour continuer la magouille qu’il entretenait aux deux cours à Chlef, il a miné la nouvelle cour à Ain Defla à sa base, à son démarrage. Il a fait affecter dans cette nouvelle cour en tant que conseillé un juge hauteur de ce jugement, à la cour de Chlef, sur ma personne, moi seule. Eliminer la veille, plus personne, ne cherchera les terres. J Ce jugement a été confirmé, il y a eu pénétration sur les terres de ma famille maternelle toujours le n° 991. Les héritiers Belabdelouhab Abdelkader Ben Seddik ont actionné Cherifi Brahim pour lui annuler son livret foncier qui était faux, archifaux qui ne possédait pas des achats sous le n° 991 mais sous le n° 997. Mais finis deboutes par la cour administrative de Chlef au vu d’une seule expertise dressée par un malhonnête expert, H. Ahmed à Ain Defla. Il ne s’est pas arrêté là cet avocat. Il a fait affecter certains magistrats de son équipe à Chlef qui en tant qu’inspecteur à l’inspection générale de notre justice qui en tant que conseillé et conseillère à la cour d’Eta à Alger. Toutes nos affaires en justice en cours concernant nos terres soit suivit et téléguidées par cet homme. La cour d’Etat à Alger vous désignera pour l’affaire n° 00224/15, dossier n° 090954 en date du 30/4/2015. Un expert de justice qui n’a jamais existé « Rabidour Mohamed » Nous avons passé des mois à la recherche de cet expert à Sendjas, à Chlef. Mais f ?? sauvé par un honnête huissier qui a refusé d’encaisser pour sa recherche auprès du président des experts à Chlef. J’ai demandé audience avec accusé de réception à madame la présidente de la cour d’Etat à Alger sans suite. Quant à la lettre émanant de l’inspection générale du ministre de notre justice, me reprochant d’accuser à tort la complicité de la justice avec les domaines pour la vente aux enchères des terres de nos chouhadas rahimahoum Allal ka koul, que ma lettre ouverte était vide de preuves. Pourquoi n’avoir pas publié cette réponse à ma lettre ouverte par ce même journal puisqu’ils sont si sûrs ? Ça devait peut être, monsieur le procureur du tribunal à Ain Defla qui aurait répondu à ma place, il était en possession du jugement de cette vente aux enchères des terres de nos chouhadas ce qui m’a permis de l’obtenir à mon tour. J’ai été convoquée officiellement par ce magistrat, j’ai r épondu à sa convocation, un rapport a été envoyé à notre ministère de la justice. Je n’ai pas répondu à la convocation officielle de l’inspection générale pour la raison suivante et ils la connaissent. Je suis en possession de la réponse qui m’a été donnée par l’inspection générale en réponse à la demande que j’avais adressée à notre haute personnalité pour le changement de l’inspecteur pour enquêter dans cette grave affaire. Cet inspecteur est un des hommes de monsieur l’avocat de Khemis Miliana, il a cru pouvoir étouffer l’affaire rapidement. J’ai été victime de cet inspecteur quand il était juge à Chlef, j’ai fourni des preuves de cette injustice. Je n’ai pas sollicité l’inspection générale pour le changement de cet inspecteur, la réponse qui m’a été donnée, je l’ai redéposée au ministre de notre justice à la direction des affaires sociales, je suis en possession de la date de dépôt. Quant à mon accusation à tort de la complicité de a justice avec les domaines pour la vente des terres de nos chouhadas aux enchères. Je commence à présenter mes excuses à monsieur le ministre des Finances. J’ignorais que les domaines, cadastre et conservations dépendaient du ministère des finances. Depuis 2012, je suis en correspondance avec la direction des domaines à Alger. Dénonçant dans mes lettres les dépassements de certains agents et de monsieur le conservateur en personne. Il a délivré des livrets fonciers aux deux frères S. Missoum, S. Djilali pour nos terres, sur simple présentation de prescription acquisitive non publiée. Ces faux livrets fonciers à eux seuls annulent automatiquement cette vente aux enchères. Monsieur le conservateur de Ain Defla a été relevé de ses fonctions par monsieur le wali, il a joué au fou avec monsieur le juge d’instruction, il n’est plus en fonction à la conservation à Ain Defla ville mais dans une autre aux alentours. Ce vieux notaire à Chlef est en possession de tous les documents concernant cette prescription acquisitive non publiée, il m’en a donné les détails de sa non publication. Je n’ai pu obtenir ces documents que grâce à un jeune lionceau arrivé à la présidence du tribunal à Chlef au vu du jugement délivré à Chlef en 2009 désignant un expert Youcef de Chlef prenant toutes les lenteurs possibles et inimaginables pour permettre à monsieur le conservateur d’organiser cette vente aux enchères. Madame la présidente dans cette nouvelle cour refusait de me changer d’expert dont les délais de dépôt d’expertise étaient largement dépassés. Refusait de me signer pour l’obtention des documents de cette prescription acquisitive non publiée. Apprenant par ?? dire en 2013 l’organisation de cette vente aux enchères je me précipite devant monsieur le conservateur qui me confirma cette future vente à ma demande de temporiser jusqu’à obtention d’un jugement qu’il ne pouvait pas attendre plus longtemps. A ma demande d’une déposition d’une plainte au tribunal à Ain Defla un refus a été catégorique de la part de son président. Je me présente à la cour administrative à Chlef en m’apercevant à la porte de son bureau, Mme la présidente me posa la question « qu’avez-vous fait dans votre affaire ? » « La conservation de Ain Defla est en train de vendre nos terres aux enchères ». mais ce n’est pas chez nous qu’il faut déposer plainte, allez à Ain Defla, en me maintenant toujours debout devant sa porte. Mais je vais aller au ministère ! Elle changea alors de ton. « Attendez ici, elle pénétra dans le bureau de monsieur le défenseur d’Etat et revient vers mois. « Demandez à votre avocat de faire la déposition d’un référé ici chez nous », à condition de me ramener une preuve de cette vente aux enchères. J’étais en possession d’une demande faite par mon avocat en date du 22/1/2013, sollicitant monsieur le conservateur de Ain Defla de stopper la publication de cette vente aux enchères, jusqu’à obtention d’un jugement. A mon retour de Chlef, de chez madame la présidente je m’arrête à Ain Defla et me présente devant monsieur le conservateur, il émet le cachet de la conservation en date du 23/1/2013 sur mes deux feuilles présentées sans les signer, il me rend un exemplaire. Revenue deux jours plus tard pour obtenir la preuve de cette future vente, monsieur le conservateur me remet la publication de cette vente aux enchères publiée le 23/1/2013. Il me le tend avec beaucoup d’ironie. « Remettez ceci à Madame la présidente », d’un air de dire : « pauvre femme, vous n’êtes que des marionnettes entre nos mains ». Messieurs les ministres monsieur le ?? de Ain Defla, la femme algérienne n’a jamais été la marionnette entre les mains de quiconque, si cette femme accepte d’être la marionnette entre les mains de ces hommes pour conserver son poste de présidente de cour, elle ne représente que sa propre personne. L’aboutissement de ce référé a été comme suit : « cette vente a été publiée c’est trop tard, la justice ne peut rien faire ». signé par Madame la présidente et monsieur le défenseur d’Etat. Oui monsieur le ministre de l’Agriculture qui dit agriculture dit terres de nos chouhadas avec des actes authentiques, oui monsieur le wali de Ain Defla, vous êtes le chef suprême de cette wilaya, aidez-nous, remettez de l’ordre dans cette wilaya, activer le fonctionnement de cette cour administrative pour obtenir l’autonomie totale. En souhaitant beaucoup de courage à tous nos ministes et magistrats de tous notre territoire national, l’Algérie démocratique, libre et indépendante. Antri Bouzar Ghania Ben Tamer Commune Miliana, Wilaya Aïn Defla contribution La NR 5442 – Lundi 11 janvier 2016 17 Télescopage tragique Charlie hebdo, un an après ,Le télescopage tragique d’une double fuite : la fuite de la République et la fuite des paumés de l’islam. Pour masquer les antiques phobies chauvines, malgré les copulations ancillaires de l’outre-mer colonial; malgré le brassage survenu en Afrique du Nord et sur le continent noir, malgré le mixage démographique survenu notamment au sein des anciennes puissances coloniales (Royaume-Uni, France, Espagne, Portugal et Pays Bas) du fait des vagues successives des réfugiés du XX e siècle d’Afrique, d’Asie, d’Indochine, du Moyen-Orient et d’ailleurs malgré les vacances paradisiaques des dirigeants français à l’ombre des tropiques dictatoriaux. Comme pour dénier la contribution des Arabes à la Libération de la France; Le rôle de la Libye et de l’Irak de soupape de sûreté à l’expansion du complexe militaroindustriel français avec leurs «contrats du siècle», en compensation du renchérissement du pétrole consécutif à la guerre d’octobre (1973). Comme pour dénier le rôle supplétif des djihadistes islamistes sous tutelle occidentale en tant que fer de lance du combat dans l’implosion de l’Union soviétique, dans la décennie 1980, en Afghanistan, puis dans l’implosion de la Yougoslavie (Bosnie et Kosovo), dans la décennie 1990, enfin dans l’implosion de la Libye et le démembrement du Soudan, de la Syrie et du Yémen, dans la décennie 2010. Un douloureux travail d’adaptation au principe de réalité : l’Afrique, le fardeau de l’homme blanc ? ou plutôt la France, fardeau de l’homme noir ? En ces temps de cicatrisation post Charlie Hebdo, Télé-université s’est livré à un sondage insolite portant sur le quotient intellectuel des peuples de la planète. Un sondage établi selon des critères exclusivement ethno-centristes, sans tenir compte des expériences de l’histoire. Une posture de mépris qui nous renvoie à la hideuse pratique de la notation des travailleurs coloniaux de l’entre deux Guerre mondiale, où le glorieux Ho Chi Minh (indochinois à l’époque) a eu droit à une note de 3 sur 20, avant d’infliger une lourde défaite à la France à Dien Bien Phu, tout comme les Algériens dans leur guerre d’indépendance (1) (1954-1960) http://www.atlantico.fr/pepites/tel e-loisirs-critique-pour-publicationtableau-selon-lequel-algeriens-etmarocains-auraient-qi-plus-basau-monde-1971618.html Purger les non-dits de la conscience française, purger les scories de la mémoire française, telles pourraient être les missions prioritaires des Français. D’admettre, en un mot, que la France a aussi été le fardeau de l’homme Noir (2); Que l’immigration basanée est une immigration de créance à l’égard de la France; Que les bienfaits de sa civilisation comportait aussi une part de méfait, afin d’opérer enfin un douloureux travail d’adaptation au principe de réalité et de mettre un terme à sa lévitation permanente si préjudiciable à son renom. La France s’affiche volontiers révolutionnaire, mais se révèle, en fait, profondément conservatrice. Alliée des deux grands plus colonisateurs de la planète, Israël et l’Arabie saoudite, deux pays, de surcroît, à soubassement théocratique, en contradiction avec la laïcité française, cette France-là du «triptyque républicain» se doit d’opérer un retour sur soi pour purger la schizothymie qui l’habite. La politique occidentale en direction du Moyen-Orient a généré une virulente islamophobie doublée d’une arabophobie provoquant un épouvantable et dramatique chassé-croisé: 10 000 djihadistes d’Europe ont rallié les groupements djihadistes pour des combats en Syrie et en Irak, alors que, parallèlement plus d’un million de Syriens et d’Irakiens ont cherché à gagner l’Europe pour y trouver refuge. Pour aller plus loin sur ce thème: http://www.madaniya.info/2015/1 1/18/la-remission-par-le-sang-decivils-innocents/ La capitulation de Sedan face à l’Allemagne en 1870-71 a donné naissance à la IIIe République, la capitulation de Montoir face à Hitler en 1940 à la IVe République (1946), celle de Dien Bien Phu et d’Algérie en 1955, à la Ve République (1958), avec leurs cortèges de grandes institutions: Sedan à la création de «sciences po», l’Institut des Études Politiques de Paris et Montoir à la fondation de l’ENA, l’École Nationale d’Administration (1945). Le pays des «grandes écoles», des concours pépinières des élites, des scribes et des clercs, ne tolère pas de retour sur son passé. Il ne conçoit que les perspectives d’avenir. Jamais de rétrospectives, toujours des prospectives. Une fuite en avant ? La fuite comme mode de gouvernement ? Jusqu’à quand ? Jusqu’où ? «Si une France de 45 millions d’habitants s’ouvrait largement, sur la base de l’égalité des droits, pour admettre 25 millions de citoyens musulmans, même en grande proportion illettrés, elle n’entreprendrait pas une démarche plus audacieuse que celle à quoi l’Amérique dut de ne pas rester une petite province du monde anglo-saxon», prophétisait, déjà, en 1955, Claude LéviStrauss (Tristes tropiques) en un saisissant résumé de la problématique post coloniale dans laquelle se débat la société française depuis un demi-siècle. Du désastre de Suez au désastre de Damas ou du bon usage de «Munich et des sudètes de Tchécoslovaquie»: «le changement, c’est maintenant» ? Damas est en fait le vieux remake du mauvais film de Suez. Munich: Seul pays au Monde à faire un usage intensif de ce terme pour stigmatiser ce qu’il considère être «le défaitisme» des adversaires de sa politique, «Munich» et par extension «Munichois», est en fait l’apanage du socialisme français. Son arme de destruction massive pour neutraliser toute critique à son égard. Harlem Désir, en la matière, n’est en fait que le piètre successeur de Guy Mollet, le dernier premier ministre socialiste de la IV République, l’homme de Suez et d’Alger, -beau palmarès-, qui avait brandi cet argument pour disqualifier les opposants à l’agression tripartite de Suez, en 1956, contre Nasser. 57 ans après, Harlem Désir nous ressert la même rengaine. Le changement, c’est maintenant. Vraiment ? Dans la terminologie de l’époque, l’«expédition punitive» anglofranco-israélienne, -menée, faut-il le souligner, par les deux puissances coloniales de l’époque en association avec leur pupille israélien-, devait châtier le «Bikbachi». Terme de l’ordonnancement militaire ottoman équivalant au grade de Colonel, le Bikbachi Nasser sera ainsi désigné à la vin- Le débat est cyclique sur une thématique unique dans ses diverses déclinaisons : le voile, la burqa, les minarets, le rôle positif de la colonisation. dicte publique comme le nouvel Hitler de l’après-guerre, sous le vocable de Rayïss, que l’on faisait rimer dans le subconscient européen avec le Reich. Le 2eme Hitler arabe sera naturellement Yasser Arafat, le chef de l’Organisation de Libération de la Palestine. Figure de croquemitaine dans l’imaginaire occidental, l’Arabe, surtout lorsqu’il est porteur d’une revendication nationaliste, est un Hitler en puissance, quand bien même les Arabes et les Africains (chrétiens et musulmans) ont été parmi les principaux pourvoyeurs de «chairs à canon» pour la libération de la France, à deux reprises en un même siècle, phénomène rarissime dans l‘Histoire. De Gamal Abdel Nasser (Égypte) à Mohammad Mossadegh, à l’Ayatollah Ruhollah Khomeiny et Mahmoud Ahmadinejad (Iran) en passant par Yasser Arafat et Cheikh Ahmad Yassine (Palestine), à Moqtada Sadr (Irak) et Hassan Nasrallah (Liban), tous ont eu l’honneur d’assumer cette fonction sans que jamais personne n’ait songé à établir un lien entre l’arrogance occidentale et la radicalisation des contestataires de sa suprématie. De la Guerre d’Espagne, dans la décennie 1930, où les brigades internationales ont été le fait des communistes, à l’Algérie où les ratonnades de Robert Lacoste résonnent encore dans les mémoires, à l’Égypte où les canonnades de Guy Mollet prétendaient «punir» comme de juste Nasser pour avoir récupéré le canal de Suez, en soustrayant au grand capital l’unique richesse nationale de l’Égypte. Munich, spécialité française, est d’autant plus vigoureusement brandie que les socialistes, plutôt répressifs en ce domaine, qu’ils n’ont jamais apporté le moindre soutien aux guerres de libération du tiers-monde. Alors Harlem Désir ? Munichoise, la Chambre des Communes qui a infligé une retentissante leçon de démocratie à la France en refusant de bombarder la Syrie ? Munich, Barack Obama, qui a jugé plus conforme à l’éthique démocratique de prendre l’avis des représentants de la nation ? Munich, l’Inde qui a vaincu le colonialisme par la non-violence ? Munich, l’Afrique du Sud qui a triomphé de la ségrégation raciale par une réconciliation nationale et non par la stigmatisation ? Munich, le Pape François qui prie pour la paix en Syrie quand le Mufti de l’Otan, le prédicateur millionnaire du Qatar, Youssef Al Qaradawi, supplie que la Syrie soit bombardée par ces anciens colonisateurs ? Munich à la manière de Guy Mollet, comme en 1956… Le changement, c’est maintenant ? Ou tout bonnement Harlem Désir, tête brûlée pour une politique de terre brûlée ? Les Palestiniens, les Sudètes du XXIe siècle Dans sa démarche vis-à-vis de la Syrie, François Hollande, nous avait chuchoté le quotidien Le Monde jamais avare de confidence dès lors qu’il s’agit d’épauler le pouvoir socialiste au point de lui servir d’amplificateur médiatique et de relais diplomatique, est hanté par le précédent de la Tchécoslovaquie et le sort des Sudètes (1938) qu’Hitler absorba sans crier gare du fait de la passivité européenne, résultante des accords de Munich. Le conditionnement idéologique est tel, la servitude intellectuelle si forte que les ravages de la pensée socialiste paraissent incommensurables. Ainsi Laurent Fabius, qui passe pour être l’un des esprits les plus brillants de la République, a préconisé avec morgue et suffisance d’armer l’op- position syrienne pour établir une parité militaire et créer les conditions équilibrées à une négociation avec le pouvoir syrien. Il suggère de même une action énergique en vue de favoriser le retour des réfugiés syriens dans leur pays. Préoccupation humanitaire légitime qui aurait pu honorer son auteur si elle s’était accompagnée d’une requête similaire concernant les Palestiniens, dépouillés, exilés et déplacés, eux, depuis soixante ans… Les Sudètes du XXIe siècle. En filiation directe avec le socialiste Guy Mollet et son expédition de Suez de sinistre mémoire (octobre 1956), le pouvoir français, un demi-siècle plus tard, sans tenir compte des enseignements de sa folle équipée, s’est placé en pointe dans la campagne médiatique incitative contre le président syrien Bachar Al Assad, faisant preuve en la matière d’une appétence extraordinairement aiguisée envers des équipées punitives à l’encontre du Monde arabe. Un véritable prurit belligène irrépressible. Pour un 1% de croissance le pouvoir français dans sa double composante sarko hollandaise a vendu son âme au diable, les régimes les plus antinomiques de la démocratie. Se positionnant en allié objectif des djihadistes, il a transformé Paris en un vaste cimetière, et, par son laxisme moral, la France en passoire djihadiste. En toute impunité pour les dirigeants. Cette politique aberrante a révélé, par contrecoup, la déliquescence morale de ses élites, la désagrégation intellectuelle de sa caste politico-médiatique vénale, particulièrement l’inconsistance palpable de ses islamophilistes, un chancre de la pensée stratégique française. Illustration des dérives mentales de la classe politique française, sur fond de présupposés idéologiques, la France, qui a compté le plus grand nombre d’otages au Monde détenus par le djihadisme sunnite -et non chiite- qui compte par ailleurs le plus grand nombre de victimes du djihadisme sunnite, -et non chiite- s’appliquera à obtenir, paradoxalement, l’inscription de la branche militaire du Hezbollah sur la liste noire de l’Union Européenne, en juin 2013. Elle veillera soigneusement en revanche, à éviter l’inscription sur la liste Jabhat An Nosra, la filiale syrienne d’Al Qaida «qui fait du bon boulot en Syrie», selon l’expression de Laurent Fabius, diplomate en chef des socialistes néo conservateurs français. Une incohérence due sans doute à l’effet de la «rationalité cartésienne». Une guerre de civilisation, selon l’expression du premier ministre Manuel Valls, se mène et se gagne dans la clarté. Elle présuppose, au préalable, de mener sa propre guerre contre sa propre duplicité et ses propres turpitudes. (Suite et fin) René Naba sport La NR 5442 – Lundi 11 janvier 2016 22 Abderrahmane Mehdaoui «Le CABBA a les moyens d’accéder» ,L’entraîneur du CA Bordj Bou Arréridj (Ligue 2 de football professionnel) Abderahmane Mehdaoui a estimé à l’issue du stage hivernal de son équipe effectué à Chlef, que le CABBA avait les moyens d’accéder en Ligue 1 Mobilis. «Nos chances de jouer l’accession sont intactes, on possède un bon groupe et sincèrement je pense que le CABBA a les moyens d’atteindre son objectif et jouer les premiers rôles lors de la phase retour», a indiqué Mehdaoui à l’APS. Concernant le stage hivernal, le coach a précisé que les objectifs tracés sur les plans physique et technique ont été atteints : «Le programme tracé au préalable a été respecté à travers le volume horaire des entraînements, ensuite avec les deux matches amicaux joués qui nous ont permis de statuer sur les capacités des uns et des autres». Et d’ajouter : «Même si j’aurais souhaité jouer une troisième rencontre, il reste que dans l’ensemble, l’essentiel est de ne pas avoir recensé de joueur blessé et de ce fait, je peux vous dire que le CABBA va faire une belle phase retour.» Le CABBA a bouclé son stage de dix jours dans la ville de Chlef avec deux matches amicaux livrés contre des équipes du championnat amateur (Gr. Ouest), le RCB Oued R’hiou avec une défaite (1-2) et le CRB Sendjas remporté sur le score de (6-2). Le choix s’est porté sur cette ville de l’Ouest du pays afin de permettre au groupe de mieux se concentrer et permettre au staff de travailler en toute sérénité loin de la pression de la ville de Bordj Bou Arréridj, a expliqué de son côté, n Malgré le manque des moyens financiers, Mahdaoui croit toujours à l’accession. (Photo > D. R.) le président du conseil d’administration du club, Kamal Boudjelal. A noter que le club a libéré à l’issue de la phase aller trois éléments en l’occurrence l’attaquant Ramzi Bourekba et les deux milieux de terrain Salim Hanifi et Mourad Zerouki, tandis que la Ligue de football professionnel a interdit au club de recruter durant le mercato hivernal à cause des dettes des anciens joueurs estimées à 11 millions de DA, a révélé le président Boudjelal. Le CABBA occupe à l’issue de la phase aller la 8e place au classement avec 21 points en compagnie de l’Amel Boussaâda, son prochain adversaire lors de la première journée de la phase retour, et à 7 points du leader, l’USM Bel-Abbès. R. S. Aïssa Mandi (Stade de Reims) «Nous méritons les sifflets des supporters» ,Le défenseur international algérien et capitaine du Stade de Reims Aïssa Mandi a estimé que son équipe méritait les sifflets des supporters après la défaite concédée samedi soir à domicile face à Toulouse (3-1) dans le cadre de la 20e journée du championnat de Ligue 1 française de football. «Je suis allé voir les supporters TURF et je leur ai dit de ne pas siffler même si on le mérite. Il reste 18 matches, on va essayer de tout donner», a affirmé Mandi à l’issue de la partie, cité dimanche par le site de L’Equipe. A l’issue de ce nouveau revers, la formation de Reims est à une longueur de la zone de relégation, avec 21 points au compteur. «On entre dans la partie avec plein de bonne volonté. En première période, ils (les Toulousains, ndlr) ne tirent pas. Ils reviennent sur un coup de pied arrêté et on sait qu’ils jouent sur ça. Il y a cette erreur de Placide mais il n’est pas le premier, moi aussi j’en ai fait», a expliqué Mandi. De son côté l’entraîneur de Reims Hippodrome de Zemmouri Quinté-Quadrio Pronostic : 4.6.10.12.7.5.13 Trot attelé - Dotation : 310 000 DA - 2 400 m - 15h30 1 TELMA DE TOUCHYVON 2 AICHA DE TINCQUES 3 VESTALE DE LA CREA 4 VICTOIRE DU VERGER 5 USA BLUE 6 ALEOS CEGIP 7 VIRTUEL DU MELEUC 8 UNE DE LA POTEL 9 QUALIE DE LA BOUGE 10 UNO DE TERNEY 11 ALEX POIFOND 12 TEMPLADOR 13 VANITA DE LUPIN 14 VADE POETROPAN 15 ADRENALINE DU VEY Olivier Guégan a souligné l’importance de rester sereins et «costauds pour la suite». «Le moment est difficile, compliqué. Le bateau tangue, il va falloir être très costauds pour la suite, rester unis, concentrés sur nous. Je trouve quand même que le score est lourd pour nous», a-t-il regretté. n PROPRIETAIRE A AZZOUZ LE PETIT HARAS AEK NOUGHA AEK MERIMI AEK AMMAR F ZEMMOURI LE PETIT HARAS AEK MERIMI R MEZIANI R FOUZER R REBBAH A BOUMEDIENE FL ZEMMOURI AEK MERIMI M BENDJEKIDEL CHEVAUX JOCKEYS 1 TELMA DE TOUCHYVON T BENHABRIA 2 AICHA DE TINCQUES F BELOUCIF 3 VESTALE DE LA CREA Y BELHACINA 4 VICTOIRE DU VERGER S FEGHOULI 5 USA BLUE N MEZIANI 6 ALEOS CEGIP N TAZAROUT 7 VIRTUEL DU MELEUC N TIAR 8 UNE DE LA POTEL S FOUZER 9 QUALIE DE LA BOUGE M HAMMOUCHE 10 UNO DE TERNEY R SOUFI 11 ALEX POIFOND T SAFSAF 12 TEMPLADOR A BELHABRIA 13 VANITA DE LUPIN S FLIRI 14 VADE POETROPAN A SAHRAOUI 15 ADRENALINE DU VEY SA FOUZER PDS 2400 CDS ENTRAINEURS SA CHALLA 2400 A CHELLAL 2400 N HADDOUCHE 2400 MS CHIHANI 2300 S SAHRAOUI 2200 A CHELLAL 2200 S MEHARECHE 2225 F HAMMOUCHE 2225 S FOUZER 2225 MI BENHABRIA 2225 A DEHIBA 2325 AEK MEHARECHE 2325 PROPRIETAIRE 2450 2450 MS CHABANE PROPRIETAIRE sport La NR 5442 – Lundi 11 janvier 2016 23 EN DEUX MOTS ESBD 0 - RCR 1 Le Rapid aux huitièmes de finale ,Stade de Aida-Ahmed (Tiaret), affluence nombreuse, temps froid, samu présent, service d'ordre vigilant. Arbitres : Kadem, Akrouche et Benamer Avertissements : Bourahla (56’) ESBD et Benabderrahmane (85’) RCR But : Tiaiba (2’ sp) RCR ESBD : Benchikh, Bensaid, Kadouri, Boudinar, Kabouche (Maârouf 70’), Mahi, Itim, Benadji, Benchaib, Zerrouki (Benchahra 85’), Bourahmla (Allili 65’) Entraîneur : Hachlaf RCR : Zaidi, Bitam, Djerrar, Benabderrahmane, Bouda (Kherbache 65’), Rebahi, Touahri, Medahi, Youcef Zakaria, Tiaiba, Hocine Entraîneur : François Bracci Les coéquipiers de Zidane Mohamed El Amine avaient un défi à relever face à l’ESBD, à savoir remporter leur deuxième billet de la Coupe d’Algérie à l'extérieur. Face à une ESBD en proie au doute et n C’était un match dur pour Relizane. (Photo > D. R.) dont l'attaque ne brille pas, l'occasion était à saisir. Les supporters du Rapid de Relizane ont poussé hier un grand ouf de soulagement au coup de sifflet final de l’arbitre. Le Rapid de Relizane venait de remporter son second billet aux huitièmes de finales de la Coupe d’Algérie . Les Lions de la Mina ont entamé cette rencontre avec la ferme intention de glaner les trois points et Championnat d'hiver de natation (cadets-juniors) Rania Nefsi (GSP) s'illustre lors de la dernière journée de compétition ,La nageuse du GS Pétroliers Rania Nefsi a marqué la 4e et dernière journée au championnat d'Algérie d'hiver (cadets-juniors) en petit bassin, disputée samedi, en battant le record d'Algérie juniors du 200 m dos avec un temps de (2:19.58). Nefsi (19 ans) qui s'est adjugée quasiment toutes les épreuves en juniors filles, a amélioré de deux secondes l'ancien record détenu par la nageuse de l'OC Alger Lynda Abderrahmane (2:21.20). «Je suis très contente de mon parcours au championnat d'hivers qui s'est terminé samedi par un record d'Algérie. Je tiens à remercier mon père qui est également mon entraîneur pour son soutien durant toutes ses années», a déclaré Nefsi à l'APS. A l'issue de quatre journées de compétition, les nageurs du GS Pétroliers ont largement dominé les épreuves du championnat national d'hivers qui s'est déroulé du 6 au 9 janvier à la piscine de Bab Ezzouar (Alger), avec la participation de 165 nageurs (45 dames et 120 messieurs), représentant 33 clubs. En juniors filles, le GSP a remporté toutes les épreuves (6 médailles d'or) grâce à une seule nageuse qui a outrageusement dominé la compétition, à savoir Rania Nefsi. Chez les garçons, c'est le NR Dely Brahim (9 médailles) qui termine premier devant le GS Pétroliers (3 médailles d'or) et Sahel nautique d'El Biar (3 médailles d'or). Dans la catégorie cadette, c'est encore le GS Pétroliers qui a récolté le plus de titres nationaux en remportant 6 médailles d'or, toutes remportées par la jeune espoir de la natation algérienne Mejda Chebaraka (15 ans), devant le RC Hamri d'Oran (5 médailles d'or) et le SA Bab Ezzouar (3 médailles d'or). Chez les garçons, les nageurs du GS Pétroliers ont écrasé la concurrence en décrochant 14 médailles d'or devant l'USM Alger (3 médailles d'or) et le CSF Oran (1 médailles d'or). Le directeur technique national (DTN), Brahim Assloum, a dressé un bilan «mitigé» à l'issue de la compétition, soulevant l'absence de performances des clubs de l'Est et le recul de la participation féminine notamment chez les juniors, ce qui a poussé les organisateurs à annuler quelques épreuves. «C'est la première compétition officielle de la saison, qui va nous permettre d'avoir une appréciation quant au niveau de performance des athlètes de l'équipe nationale et les temps de référence de nos athlètes», a déclaré Assloum. «Nous avons eu tout de même quelques satisfactions avec les records d'Algérie de Ramzi Chouchar (1 500 m nage libre juniors) et Rania Nefsi (200 m dos juniors)», a ajouté le DTN. Pour les prochaines échéances internationales et notamment le championnat arabe prévu en avril, le directeur technique national compte arrêter la liste des nageurs participant à l'issue du championnat d'Algérie «Open», prévu début mars à Alger. n ont commencé par monopoliser le ballon, tout en évitant de tomber dans le piège de la précipitation. En face, Boudinar et les siens ont également joué la carte de la prudence, ce qui a rendu le jeu monotone. Peu à peu, les deux équipes se libèrent un peu plus, et il aura fallu attendre la 4' pour voir enfin les Lions de la Mina obtenir un penalty indiscutable sifflé par le referee de la rencontre. Le défenseur Kaddour commet l’irréparable en touchant le ballon de la main. Transformé par l’excellent Tiaiba tout en parvenant à ouvrir le score en faveur de son équipe devant leurs supporters qui brûlent d'impatience et face à un adversaire privé de quatre titulaires dont deux attaquants, à savoir Kouadio Manouchou et Hichem Mokhtar. Les hommes de l'entraîneur Hachlaf devaient valider leur billet pour le prochain tour afin de ne pas trop gamberger durant la trêve. Cependant, la tâche ne s'est pas avérée facile contre un groupe qui a éliminé la JS Kabylie, l'une des grosses cylindrées de cette saison. Les gars du Dahmouni, conscients que les Lions de la Mina étaient déterminés à valider leur deuxième billet, se sont bien organisés en défense, laissant l'initiative aux locaux et en misant sur les contres. Dans le camp adverse, les gars de Relizane optèrent pour une stratégie de prudence afin d'éviter de se mettre dans une situation psychologique difficile. Mission accomplie en première période, ce qui leur a permis d'entamer la reprise dans de meilleures conditions, contrairement aux gars de Dahmouni qui furent envahis par le doute comme en témoignent leurs nombreux ratages. Le coach local jouera toutes ses cartes offensives, mais sans aucun changement au tableau d'affichage. Les locaux, et au vu de leur retard au tableau d'affichage, sont sortis de leur coquille et ont menacé les visiteurs à plusieurs reprises, mais bien organisés derrière. Désireux de préserver leur maigre acquis, les gars de Relizane n'ont pas rompu et réussi à éliminer cette équipe de Dahmouni. Par la suite l’on assista à des rushs constants de part et d’autre mais sans arriver au changement du tableau de score. Et c’est sur ce score d’un but à zéro en faveur des visiteurs qu’ils se qualifient aux huitièmes de finale. 250 matches en Ligue 1 française pour Boudebouz Le milieu international algérien de Montpellier Ryad Boudebouz a atteint la barre des 250 matches en Ligue 1 française de football à l'occasion de la réception samedi soir de Bordeaux (0-1) dans le cadre de la 20e journée. Boudebouz (25 ans) titularisé par le nouvel entraîneur de Montpellier Pascal Baills, a établi ce chiffre avec trois clubs différents. C'est avec son club formateur, le FC SochauxMontbéliard que Boudebouz a joué le plus de matches (164), puis 66 apparitions sous les couleurs du SC Bastia avant de disputer 20 rencontres jusque-là avec le club de l'Hérault. Grâce à ce record, Boudebouz devient le joueur algérien ayant disputé le plus de rencontres en Ligue 1 française, puisqu'aucun joueur n'a pu atteindre auparavant cette barre sur les 25 dernières années. A l'issue de cette défaite, Montpellier stagne à la 15e place au classement avec 22 points, soit deux de plus que le premier relégable, Toulouse. n N. Malik Qualification aux Jeux olympiques-2016 Les volleyeurs algériens à l'épreuve de la Tunisie ,La sélection algérienne de volley-ball messieurs défiera aujourd’hui, la Tunisie en demi-finales du tournoi qualificatif aux Jeux olympiques de Rio de Janeiro 2016, qui se déroule à Brazzaville (Congo), avec l'objectif de composter son billet pour la finale. Leader du groupe B après trois victoires de rang, l'Algérie a hérité de la Tunisie, qui a terminé 2e du groupe A après sa défaite samedi soir face à l'Egypte sur le score de 3 sets à 0 (22-25, 20-25, 20-25). Auréolés de la médaille d'or des derniers Jeux africains à Brazzaville devant le pays hôte et surprise du tournoi, les Algériens sont animés d'une farouche volonté et envie de détrôner les favoris tunisiens et égyptiens, auteurs respectivement de six et trois qualifications aux différentes éditions des Jeux olympiques, contre une seule pour les Verts, en 1992 à Barcelone. Les hommes de Mouloud Ikhedji auront néanmoins fort à faire face à une nation plus expérimentée qui compte parmi les favoris à l'unique billet mis en jeu lors du tournoi Montpellier qualificatif pour Rio, aux côtés des Pharaons. Dernier représentant du continent africain aux JO de Londres, la Tunisie veut à coup sûr, rééditer l'exploit de 2012, quand elle s'était qualifiée aux dépens de l'Egypte au tournoi de Yaoundé. Si elle réussit son pari, la Tunisie en sera à ses septièmes Jeux olympiques (record absolu). La sélection égyptienne, championne d'Afrique en titre, sera opposée, quant à elle, au Cameroun, deuxième du groupe B. Seul le vainqueur du tournoi sera qualifié d'office aux JO de Rio, alors que les 2e et 3e au classement final auront une seconde chance, à l'occasion du tournoi intercontinental, prévu fin mai prochain au Japon. n Programme des demi-finales : Lundi 11 janvier : 16h : Egypte - Cameroun 18h : Algérie - Tunisie Mardi 12 janvier : 16h : match de classement 3e place 18h : finale. Quotidien national d’information. Edité par la Sarl SEDICOM au capital social de 100 000 DA. Rédaction - Direction Administration : Maison de la Presse. 1, rue Bachir Attar, Place du 1er-Mai - Alger. 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Pages 01-24 C M J N N R La LA NOUVELLE RÉPUBLIQUE sport La NR 5442 – Lundi 11 janvier 2016 en direct le match à suivre football Qualification aux JO-2016 ESB Dahmouni 0 - RC Relizane 1 Montpellier Les volleyeurs algériens à l’épreuve de la Tunisie Le Rapid aux huitièmes de finale 250 matches en Ligue 1 française pour Boudebouz Coupe d'Algérie Ghriss et Tébessa font sensation ,Les matches de seizième de finale de la Coupe d’Algérie, joués samedi dernier, ont apporté leur lot de surprises avec l’élimination de l’ASM Oran et l’USM Blida devant deux formations du palier inférieur, à savoir l’ARB Ghriss et l’US Tébessa. Mais tous les regards étaient tournés, samedi, vers le stade du 8-Mai 1945 de Sétif avec le choc ES Sétif – CR Belouizdad. Cette confrontation a tenu toutes ses promesses. Les Noir et Blanc ont démarré la partie très à 100 à l’heure. Et c’est ainsi qu’ils ont pu obtenir un penalty après une faute sur Ziaya à la 7e minute de jeu. Le même joueur se fait justice lui-même, en ouvrant la marque. Mais depuis cette minute, le CRB a assiégé le camp des gars des Hauts-Plateaux, en ratant plusieurs occasions avant que Bougueroua ne profite d’une mésentente entre deux défenseurs pour battre Khedaïria (43’). La seconde période a été plus fermée. Mais lors des prolongations, l’ESS a su trouver la faille. Sur un retrait de Haddouche, Dagoulou parvient à tromper de la tête Asselah (93’). Le Chabab a eu quelques belles occasions de revenir dans la partie sans succès. Le NA Hussein Dey a également validé son ticket pour les huitièmes de finale en s’imposant aux tirs au but devant l’autre pensionnaire de la Ligue 1, la JS Saoura. Le club sudiste a mené la vie dure au club local, mais le match s’est achevé sur le score de parité (0-0). Seulement lors de la série des penalties, le gardien Boussouf a réussi a arrêté deux penalties. Le NAHD s’est imposée (4-3). L’ASM Oran et l’USM Blida n’ont pas eu la même chance. Le club de la Medina Djedida a été surpris par la formation d’ARB Ghriss, le club de l’Interrégions. L’ASMO n’a jamais pu percer la défense adversaire, même si l’équipe a joué à domicile et devant son public. Aux tirs au but, le club de l’ARB Ghriss s’est montré plus adroit avec quatre essais réussis contre deux seulement pour l’ASM Oran. La formation de l’USM Blida a connu le même sort, en s’inclinant aux tirs aux buts (7-6) devant le club de la division nationale amateur, l’US Tébessa. Le match s’était achevé sur le score d’un but partout. Le détenteur du trophée, le MO Béjaïa a eu très chaud, à do- rence, puisque cette équipe s’est imposée (2-1). Il faut relever le bel exploit du club de la Régionale 1, le RA Aïn Defla qui a battu la formation du CRB Ouled Djellal (Interrégions) après prolongation (4-2). Le HB Chelghoum Laïd a surpris l’E. Collo (10). C’est aussi sur le même score que l’ASB Maghnia a pris le meilleur sur l’AS Aïn M’lila en déplacement. Le Paradou AC, pour sa part, n’a laissé aucune chance au CR Beni Thour en s’imposant à Ouargla sur le score de 3 à 0. Khaled M. nTebessa a livré une bonne prestation face à Blida. (Photo > New Press) micile, devant la JSD Jijel. Ndoye avait cru faire le plus dur en ouvrant la marque à la 100e minute de jeu. Mais Zine avait réussi à rétablir l’équilibre à la 119e minute de jeu. Le MOB s’est imposé 3 à 1 aux penalties. Le RC Relizane et le RC Arbaâ se sont contentés d’un seul but pour se «débarrasser» de l’ESB Dahmouni et l’USB Tissemsilt. Le La Der Deux points essentiels ont retenu l’attention au terme du tour d’horizon concis de Mohamed Raouraoua sur la situation du football national. Le premier est relatif aux rétributions des joueurs professionnels dont les salaires donnent le tournis et contredisent toute cette campagne médiatique sur les mesures d’austérité décrétées par le gouvernement, et la seconde a trait à la formation que l’Algérie n’assure plus et ne compte pas non plus mettre en place une politique dans ce sens pour éviter cette dépendance quasi permanente vis-à-vis des clubs européens dans lesquels puisent nos différentes sélections nationales. Ainsi, et de la bouche même du chef du gouvernement de notre football, DRB Tadjenanet a eu très chaud devant la très courageuse formation de l’EC Oued Smar, qui évolue en Régional. El-Mouedene avait ouvert la marque à la 27e minute de jeu pour Tadjenanet. Seulement le petit poucet a des ressources et il est parvenu à égaliser par Djahmoun (93’). L’expérience du DRBT, lors des penalties, a fait la diffé- Résultats : RA Aïn Defla - CRB Ouled Djellal 4-2 ap HB Chelghoum Laïd - E. Collo 1-0 ASM Oran - ARB Ghriss 0-0 (L’ARBG qualifié aux tab 3-1) ASAM Aïn M’lila - ASB Maghnia 0-1 ESB Dahmouni - RC Relizane 0-1 EC Oued Smar - DRB Tadjenant 1-1 (Le DRBT qualifié aux tab 2-1) CR Béni Thour - Paradou AC 0-3 US Tebessa - USM Blida 1-1 (L’UST qualifié aux tab 7-6) RC Arbaâ - USB Tissemsilt 1-0 MO Béjaïa - JSD J ijel 1-1 (Le MOB qualifié aux tab 3-1) ES Sétif - CR Belouizdad 2-1 ap NA Hussein Dey - JS Saoura 0-0 (Le NAHD qualifié aux tab 4-3) ……………. Les clubs qualifiés : Ligue 1 : USM El Harrach, MC Alger, RC Relizane, RC Arbaâ, DRB Tadjenant, MO Béjaïa et NA Hussein Dey et ES Sétif. Ligue 2 : CRB Aïn Fekroun, USM Bel Abbès, Paradou AC. Division nationale amateur : US Tebessa, HB Chelghoum, ASB Maghnia Interrégions : AB Ghriss Régionale I : RA Aïn Defla. A voir n Sport1 : Hertha Berlin - Hannover96 à 15h nA Spor : Antalyaspor – Tuzlaspor à 17h Faits marquants 60% des joueurs touchent un salaire mensuel supérieur à 180 millions. De quoi mettre l’eau à la bouche aux pauvres smicards et aux travailleurs aux moyens revenus qui peinent à joindre les deux bouts. Pire encore lorsque de l’aveu même du boss de la FAF, il se dit incapable de plafonner ces salaires et jette la balle dans le camp des présidents des clubs, les seuls à pouvoir mettre un terme à cette folie qui fait que des footballeurs juste aptes à évoluer en troisième division française soient si royalement rémunérés. Quant à la formation, elle est renvoyée aux calendes grecques, enterrée et ensevelie sous les décombres d’un football ayant jadis connu la gloire. Raouraoua a reconnu tacitement que la dite formation ne représente pas pour l’instant le souci majeur de la FAF, plutôt préoccupée d’aller fouiner en Europe que de s’occuper de nos jeunes, et de leur assurer une bonne formation pour le bien du football national. Le patron de cette discipline a beaucoup plus parlé de la venue des émigrés que des jeunes locaux, marginalisés et auxquels la fédération n’accorde que peu d’importance. C’est du moins ce qui ressort de ce tour d’horizon presque consacré à l’argent que gagnent les joueurs et au peu d’intérêt accordé à l’avenir du football local. Assem Madjid
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