TSI 1 - Lycée Pierre-Paul Riquet MECANIQUE - TRAVAUX DIRIGES N° 2 Dynamique du point matériel Exercice n°1 : Exercice n° 2 : Une fusée balistique, assimilée à un point matériel M de masse m, est mise Un solide supposé ponctuel de masse m est déposé à l’extrémité supérieure de la ligne de plus grande pente Ox d’1 plan incliné d’1 angle par rapport à l'horizontale, sans vitesse initiale. On note H la distance de ce point O au plan horizontal et g l’accélération de pesanteur. On note f le coefficient de frottement solide. à feu à la surface de la Terre, avec une vitesse v 0 faisant un angle avec l’horizontale. On fera une figure dans le plan de tir défini par ( g , v 0 ) ramené au trièdre (O ; i , j ) où i est unitaire suivant l’horizontale et unitaire suivant la verticale ascendante. Le champ de pesanteur j g est supposé uniforme (g = 9,81 m.s-2). 1) On néglige en première approximation la résistance de l’air. a) Etablir l’équation de la trajectoire. b) Exprimer la portée OC puis la flèche AH (A point d’altitude maximale, H sa projection sur l’horizontale) en fonction de v0, et g. Calculer la portée maximale et la hauteur maximale alors atteinte si v0 = 1 km.s-1. c) Ecrire l’équation vérifiée par l’angle de tir pour que la trajectoire passe par un point B de l’espace de coordonnées (xB, yB). Calculer pour xB = 73,2 km et yB = 19,6 km si v0 a la valeur précédente. 2) On tient compte maintenant de la résistance de l’air, opposée à la vitesse de la fusée : f = - km v avec k constante positive et k<< 1. a) Etablir l’équation différentielle vérifiée par le vecteur vitesse. b) Projeter puis établir les équations paramétriques x (t) et y (t) du mouvement de M. c) Sachant que pour v0 = 1 km.s-1 et 30°, la fusée atteint le sommet de sa trajectoire au bout d’un temps t0 = 46 s, déterminer k puis l’équation de l’asymptote verticale de la trajectoire de M et enfin la vitesse limite de M. On admet que pour x<< 1 : ex = 1 + x/1! + x2/2! +… (On se limite au 2nd ordre). O x A 1) Quelle est la condition sur le coefficient f de frottement pour que le solide commence à glisser à t = 0. 2) En supposant la condition précédente réalisée, exprimer la vitesse au point A. (Refaire cette question avec le TEC ou le TEM, plus rapide!) Exercice n° 3 : On considère un ressort de raideur k et de longueur au repos l0, dont les extrémités sont reliées à un point fixe O et à un point matériel M de masse m. On suppose qu’il n’existe pas de frottement sur le plan incliné. Soit un axe Ox sur le plan incliné (voir la figure). 1) Déterminer l’abscisse xe du point M à l’équilibre en fonction de l0, m, g, k et 2) A partir de la position d’équilibre, M est déplacé d’une distance d comptée algébriquement sur Ox et lâché sans vitesse initiale. Etablir l’équation horaire x (t) en fonction de d, k, m et xe. H TSI 1 - Lycée Pierre-Paul Riquet Exercice n° 4 : Un jeune esquimau s’élance du sommet de son igloo de forme hémisphérique de centre O, de rayon r, avec une vitesse v0 tangente à la sphère et contenue dans le plan vertical passant par O. Il glisse le long sur le toit sans frottement. Le rayon de l’igloo est r = 2 m et g l’intensité du champ de pesanteur vaut 9.8 m.s-2. On repère la position de l’esquimau par l’angle entre la verticale et la droite passant par le centre de l’igloo et l’esquimau. 1) Projeter la RFD dans la base la plus appropriée. 2) Multiplier par la dérivée temporelle de l’équation différentielle obtenue selon u . Résoudre l'équation obtenue. 2) Etablir l'équation horaire z(t) lorsque M est entre B et C. 3) En déduire la hauteur totale de chute zc. (Refaire cette question avec le TEC ou le TEM, plus rapide!) Exercice n° 6 : Une tige rectiligne horizontale (OX) tourne autour de l’axe (Oz) à la vitesse angulaire constante en restant dans le plan (Oxy). Un anneau M de masse m est enfilé sur cette tige et peut y glisser sans frottements. A un instant quelconque, la rotation de la tige est repérée par l’angle (t) et la position de l’anneau sur la tige par r (t ) OM . 3) En déduire la réaction R du support sur l’esquimau en fonction des données du problème. (Refaire cette question avec le TEC ou le TEM, plus rapide et plus facile !) 4) Montrer qu’il existe un angle limite au delà duquel l’esquimau décolle. 5) Pour quelle vitesse v0 l’esquimau décolle-t-il dés le départ ? Exercice n° 5 : Un sauteur à l’élastique modélisé par un point matériel M de masse m = 70 kg, tombe depuis un pont, en A, avec un élastique accroché aux pieds. Pendant les 20 premiers mètres de chute (jusqu’en B), l’élastique n’est d’aucune utilité et le sauteur est donc en chute libre. A partir du point B, l’action de l’élastique est modélisable par un ressort, de masse négligeable, de longueur à vide l0 = 20 m et de raideur k = 120 N.m-1. On néglige tous les frottements. On suppose le référentiel terrestre (O ; ex , e y , ez ) galiléen et g l’intensité du champ de pesanteur vaut 9.81 m.s-2. 1) Déterminer la vitesse du sauteur en B. (Refaire cette question avec le TEC ou le TEM, plus rapide!) A l’instant t = 0, l’anneau démarre du point M0 sans vitesse initiale par rapport à la tige repéré par les coordonnées polaires (0) = 0, r(0) = r0. Le mouvement de M peut être étudié soit dans le référentiel terrestre R’ 0 ; e , e , e . On néglige les frottements de l’air. R 0 ; e x , e y , e z , supposé galiléen, soit dans le référentiel lié à la tige r z 1) Peut-on appliquer la relation fondamentale de la dynamique dans R’ ? Justifier. 2) Quelle est la base la plus adaptée à l’étude du mouvement de M ? 3) Déterminer l’équation différentielle vérifiée par r. 4) La résoudre. 5) En déduire l’expression de la réaction de la tige sur l’anneau en fonction de t.
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