M - Kiosque Lorrain

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QUOTIDIEN
RÉDACTION ET ADMINISTRATION :
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LA RÉINTÉGRATION
Le nouveau point noir
DE M. DU PATY DE CLAM
à l'horizon balkanique
L'émotion et les responsabilités
L'ATTITUDE BELLIQUEUSE DE LA ROUMANIE
.
/»
PARIS, H janvier.— La situation extéJieure, déjà très compliquée, paraît s'être j
encore un peu aggravée depuis 24 heures, du fait des préparatifs militaires de
la Roumanie.
On ne peut encore se prononcer sur la
portée exacte de l'acte du gouvernement
de Bucarest.
Il n'en est pas moins vrai qu'un nouveau point noir se lève à l'horizon.
La Roumanie entend avoir la Silistrie.
La Bulgarie accepterait une rectification de frontière de la Dobroudja, mais
elle veut conserver la Silistrie (district situé au nord-est de la Bulgarie, .sur le Danube).
De part et d'autre, l'opinion publique |
appuie le gouvernement et l'on signale
une certaine agitation, qui peut avoir sa
répercussion en Autriche et en Russie.
On remaque toutefois que M. Take-Jpnescu, ministre roumain à Londres, n'a
pas encore quitté cette ville. Ses pourparlers avec le premier ministre bulgare, M.
Danef, se poursuivent donc, et l'on doit
encore espérer qu'ils aboutiront.
BELGRADE, 10 janvier.—On mande de Sofia : « L'attitude de la Roumanie continue
à préoccuper vivement, à Sofia, les milieux politiques et l'opinion publique.
D'après des bruits dont l'origine est incontrôlable, mais qui trouvent aussitôt
crédit,
qui ont couru toute la journée,
les troupes roumaines auraient même déjà pénétré au delà de la frontière et l'on
parle do l'occupation de la Silistrie.
PARIS, 11 janvier. — De Berlin au « Figaro » : — » On mande de Sofia au « BerMner-Tagblatt » :
« La Bulgarie refuse de céder Kavarna, et l'on ne eroit pas de la part de la
Roumanie à une action dépourvue de noMesse, ni à une entrée immédiate en campagne. »
BELGRADE, 10 janvier. — Le président du
Ôonseil, qui est rentré hier à Belgrade, de
retour du Sud, où il a passé les fêtes de
Moël et où il a dû avoir des conversations
avec le généralissime Poutnifc, s'est ren«ontrê à Nisch, au cours de son voyage
avec M. Téodorof, ministre des finances
de Bulgarie, avec lequel il a eu un entre- '
tien qui a porté, croit-on, sur le conflit
roumano-bulgare.
J
La Note collective des puissances
à la Porte
CONSTANTINOPLE, 10 janvier. — Les ambassadeurs s'attendent à recevoir d'un
moment à l'autre des instructions pour
la démarche qu'ils ont à faire auprès de
la Porte.
Le bruit court que cet*e démarche consistera essentiellement à attirer l'attention de la Porte sur les dangers auxquels
une reprise des hostilités exposerait la
Turquie, et à dégager la responsabilité de
l'Europe.
VIENNE, 10 janvier.— On mande de Constantinople qu'à la réunion d'hier, les arabasadeurs ont rédigé un projet de Note
eollective, qui sera remise à la Porte. Elle
eonseillera la conclusion de la paix.
Le texte proposé par sir Edward Grey
a été considérablement adouci, notamment concernant Andrinople.
Le projet rédigé n'est pas encore considéré comme définitif et l'on ne sait pas
«ncore quand la Note sera remise.
PARIS, 11 janvier. — De Vienne à >< Ex«ehior » :
« Selon un télégramme de Constantinople. les ambassadeurs se
rendirent en
.«orps, avant-hier
soir, à
l'ambassade
d'Autriche,' où ils tinrent une conférence
au cours de laquelle ils décidèrent de faire, samedi, auprès de la Porte, une démarche amicale.
« S'ils se heurtent à une opposition irréductible, les puissances procéderont à
une intervention officielle, lundi.
PARIS, 11 janvier. — De Rome à « Excelsior » :
« L'officieuse « Tribuna » prétend pouvoir affirmer que la conférence des ambassadeurs à Londres, aurait résolu la
question des îles de l'Archipel, en acceptant la thèse de la Triplice.
« Les îlea devant les Dardanelles et celles commandant la côte asiatique seraient
laissées à la Turquie, l*8 autres passeraient à la Grèce.
« Il n'y a aucune confirmation, jusqu'à
présent, de l'information de te. « Tribuna ».
A l'entrevue de Tchataldja
10 janvier. — A propos
de l'entrevue de Tchataldja, Y « Ikdam »
apprend que Nazim-Pacha et Norodounghien; les deux délégués turcs, ont exposé
le point de vue de la Turquie au général
Savof, représentant
de la Bulgarie. Ils
lui est dit que la Porte serait prête à donner, au lieu d'Andrinople, une compensation à la Bulgarie sur un point de la côte
de la mer Egée.
Le général Savof a promis de soumettre
l'affaire au roi Ferdinand.
CONSTANTINOPLE,
En Ëpire
5AI.ONI0.IJE, 10 janvier. — La première
division grecque a reçu l'ordre de se préparer à partir pour l'Epire.
Quelques à-côtés
Les mines dans la mer de Marmara
10 janvier. — Le ministère des
affaires
étrangères informe les navigateurs que la mer de Marmara et tout le
littoral occupé par les Bulgares, ont été
couverts de mines.
LONDRES,
Une escadre allemande en Méditerranée
VIENNE, 10 janvier. — La « Military Correspondenz » apprend de source autorisée
qu'une information de presse d'après laquelle une escadre allemande qui croise
en
Méditerranée, se
mettrait, le
cas
échéant, à la
disposition de l'amirauté
autrichienne est dénuée jde tout fondement. — Bavas.
Préparatifs allemands en Pologne
11 janvier. — On mande de Vienne à 1' « Echo de Paris » :
« On télégraphie de Posen que la ville
regorge de soldats.
« Le bruit court que l'Allemagne appellerait sous les drapeaux deux classes.
« On remarque que l'Allemagne continue à prendre des mesures militaires importantes à ses frontières de l'Est et de
l'Ouest, teut en observant plus de discrétion que l'Autriche. »
PARIS,
L'espionnage en aéroplane
12 janvier. — De Berlin au
« Journal » :
« Un aéroplane muni de puissants réflecteurs a volé, hier soir et cette nuit,
au-dessus de la ville de Hurz, en Hongrie.
« Il disparut dans la directioné d'Okern»zo.
« On croit qu'il s'agit d'un espion russe
opérant une reconnaissance à la frontière. » — Havas.
PARIS,
LE DERNIER CÛIBâï
; US REC3RD ALLEiâMD
DEMET I0GÂDQR
BATTU PAR
MOGADOR, 9 janvier
(dépêche retardée
«ans sa
iransnrssion). — La
colonne
Kuefl, composée de 7 compagnies e-t d'un
escadron et demi do spahis sénégalais, est
partie hier, avec le eénéral Brulard pour
aller camper à Si-Abderrame et faire sa
jonction,
aujourd'hui, avec la colonne
^ueycEon, qui devait camper hier soir, à
fletta des Hanchan.
,L? 7Janvier, la colonne Gueydon a été
attaqué© par un ennemi nombreux qu'elle
*«™^p?rs^ après Plusieurs heures d'un
combat violent.
Notre colonne a eu sept tués et 32 bles«e®- — Havas.
~—
MÂSSÉNA"
L'enquête
10 janvier. — Le représentant
du ministre de la marine, le vice-amiral
de Jonquieres, inspecteur général du matériel, est arrivé.
11 s'est rendu successivement sur le
cuirassé « Massôna » et à l'hôpital SaintMandrier. — Havas.
TOULON,
ON
DEMANDE DES ADJUDANTS
AUX TIRAILLEURS
10 janvier. — La « France mili» annonce quon demande des adjudants au 3e tirailleurs algériens.
Les adjudants d'infanterie métropoli««ne désireux de passer, par permutation
v«nTevau * tirailleurs algériens, peurJ«™pi és/enter de suite lenr demande, ac«™pagnée d'un état signalétique, d'fti re0
et d'un certificat médical
«aptitude. — Havas.
PARIS,
gwe
Ce due dit un officier
11 janvier. — « Excelsior » publie une lettre qu'il a reçue, dit-il, d'un
officier au sujet de la catastrophe du cuirassé «i Masséna ».
Il ressort de cette lettre « qu'il est
inexact que le tuyautage fut récemment
LES
mis à neuf. Il était, au contraire, très
CONFÉPFN^FS
DE L'ABBÉ
mauvais.
« Il fallait une
surveillance assidue,
«jk"?8» 1° janvier. — Ce soir, d'ans la minutieuse, des officiers pour éviter un
tfu
Théâtre français, devant une as- accident que tout le monde prévoyait, sure nor
exercices du mois
der«no
nhreu«e, l'abbé Wéterlé a fail tout après les
J
« contérence sur 1 « âme de l'Alsace ». nier.
j>0Jr. Publie a salué d'une longue ovation
« Ce qui dépasse les bornes, c'est ttue
fecKwi <!Ui a re?u lvi président de la I les ingénieurs veulent renvoyer le « Masûue'tû
géographie de Tours une plâ- I séna » à Bizerte dans l'état où H est,
€n s<xrveriir
tras
de son passage. — Ha- alors qu'il est néessaire de la mettre en
réserve pour examiner sérieusement le
tuyautage. »■ — Havas.
PARIS,
Swu g™*"* »»
e
** journal «l'Est républicain*
... es* en vente « Paris,
'«s principaux: kiosques,
ain*»î qu'aux jç«»re«
de chemins «le ter»
ET LA
BERLIN, 11 janvier. — Le général russe
Ts^aWteehefl est arrivé à Berlin. 11 «sero
reçu pan- l'empereur et assistera, dimineba, à la fête anniversaire du couronnemmt du premier s»i die spiraeae.
ÇA
Une note du ministre de la guerre
« L'affectation du lieutenant-colonel du
Paty de Clam aux services des étapes est
une mesure d'administration, intérieure
prise par le ministre de la guerre.
« Au moment de l'affaire d'Agadir, M.
du Paty de Clam, lieutenant-colonel en retraite, avait demandé un emploi de son
grade dams la territoriale.
« Le ministre de la guerre avait accepté,
en principe, d'adhérer au désir exprimé.
Toutefois, comme M. du Paty de Clam
avait, à cette époque, engagé une action
en faux contre le conseil d'Etat, à l'occasion du Tejet du pourvoi qu'il avait formé
contre la décision du ministre de la guerre le mettant à la retraite, le ministre loi
fit savoir à l'époque que sa demande d'affectation ne pouvait être examinée tant
que serait maintenue son accusation injurieuse pour le ministre de la guerre
et
pour un grand corps constitué de l'Etat.
« Spontanément, M. du Paty de Clam
retira sa plainte.
« La promesse du ministre auraat été
tc-nue depuis longtemps et une affectation
aurait été donnée à M. du Paty de Clam,
si une difficulté juridique n'avait surgi.
«M. du Paty de Clam pouvait-il encore
Tivevoir une affectation dans la 'territoriale, plus de cinq ans après avoir été mis à
la retraité ?
« Le comité du contentieux, que M. Millerand avait saisi de la question, ayant
émis, le mois dernier, un avis favorable
à la demande de M. du Paty de Clana, la
promesse faite en 1911 a été tenue. »
L'affectation donnée à M. du Paty de
Clam n'a donc nullement le caractère
qu'on lui attribue et il est absolument
inexact, contrairement à ce qu'on prétendait tout d'abord, que le conseil des ministres ait eu à en délibérer.
Ajoutons que si une demande d'interpellation était déposée,
la discussion
pourrait venir difficilement devant la
Chambre avant l'élection du président de
la République
Le 14 janvier, en effet, la Chambre.dont
ce sera la séance de rentrée, devra procéder à la constitution die son bureau.
Le 15 et le 16, doit aveir lieu, au Sénat,
la réunion des groupes de gauche on vue
de l'élection présidentielle, et, le 17, l'Assemblée nafconale se 'réunira à Versailles.
Ji est donc probable qnie la Chambré ne
voudra pas ouvrir un débat public quelconque avant le 18 ou le 20 jianviier.
A travers les journaux
11 janvier. — Divers journaux
disent, ce matin, que M. Pomeare n'a eu
connaissance que par P « Officiel » de la
réintégnation de M. du Paty de Clam.
Et c'est dans l'après-midi seulement
que le ministre de la guerre fournit au
président du conseil to.ites les expli cations nécessaires sur la mesure qu'il avait
décidée.
î
L»3S journaux ajoutent que, d'a.illerrs,
M. Millerand revendique hautement
la
responsabilité de cette mesure, qu'il qualifie « d'affaire courante et d'oeuvre pure
ment intérieure ».
■— A ce propos, 1' « Action » publie le
dialogue suivant,- entre l'un de s«s rédacteurs et M. M'ilLerand :
« — Voulez-vous, monsieur le ministre,
«te permettre une question ? Vous n'y ré:
pondrez pas, si vous Ha jugez indiscrète.'
Est-ce de votre propre initiit.ive que *6«ut
M. Messimy publie aussi une note
avez réintégré le lieutenant-colonel du
PARIS, 11 janvier. — M. Messimy, anPaty de Clàm dans l'année ?
cien ministre de la guerre, a communiqué
« Et M. Millerand de répliquer spontanéde son côté la Note suivante :
ment : Bien entendu, comme toujours. »
« Il est parfaitement exact qu'au lende— L' « Action » ajoute que le Conseil
demain du coup d'Agadir, M. du Paty de
des ministres délibérera, -ce matin, sameClam avait obtenu la certitude qu'en ces
di,- à l'Elysée, sur cette question.
de guerre il serait fait appel à ses serL' « Action » reproduit en outre l'inforvices.
mation suivante :
« Par contre, M. Messimy avait cru né« Le bruit de la démission de M. Millecessaire, pour bien préciser la position rand a couru dans la soirée.
de la question, de déclarer qu'après la fin
« Cette rumeur n'est pas confirmée. »
de la période de tension internationale
— La « Petite République » dit que le
(juillet-août 1911) il lui était apparu comministre de la guerre répond à la Note
me n'étant ni opportun ni politique de
communiquée par M. Messimy, que, non
donner suite à la demande du lieutenantseulement M. Messimy avait accepté en
colonel du Paty de Clam, ni même de la
principe d'adhérer au désir exprimé par
soumettre au conseil des ministres. »
M. Du Paty de Clam, mais que cette acceptation il la fit connaître à son succesAu Palais-Bourfeon
seur, M. Millerand, quand il lui passa les
PARIS, 11 janvier. — Une oertaine agitaservices, le 12 janvier 1912.
tion s'est manifestée, hwr, dans les cou— Du « Journal » : — « Au ministère de
loirs de la Chambre, au sujet 'de la réin- la guerre, on répond à la Note de M. Mestégration du lieutenant-colonel du Paty simy de la façon suivante :
de Clam.
i
« Lo
dossier de l'affaire du Paty de
Les députés radicaux présents se sont Clam contient une Note dans laquelle M.
livrés à de nombreux commenatia-es et Messimy
indique que le ministre de la
certains d'entre eux même exprimaient le guerre avait accepté, en principe, d'adhédésir de soulever un débat à c© nrop- s a rer au désir exprimé par M. du Paty de
l'une des prochaines séances de la Clam- Clam,
br?.
« Cette Note est écrite et signée nar M.
Vers la fin de l'après-midi, cette agita- Messimy.
tion s'est toutefois nm peu calmée, lors« D'autre part,
quand, le 12 janvier
qu'on a va, pair la r ote manis-térielle, que 1912, lors de la constitution du cabinet
la mesure prise par le ministre de la Poincaré, M. Millerand arriva rue Saintguerre était nne s4njjpie mesure d'admi- Dominique, son prédécesseur, en lui pasnistration intérieure, résultat d'une prosant les services du ministère, lui a parlé
messe faite .antérieurement «w un prédé- dans un sens favorable de la requête de
cesseur de M. "Millerand.
du Paty de Clam. »
PARIS,
r
LES
NOS AVIONS
VERSAILLES, 10 janvier. — Le record du
monde de hauteur avec 3 et 4 passagers
et le pilote, qui était détenu par l'Allemagne, avec une altitude de 1.120 mètres, a
été battu par Chevillard, cet après-midi,
sur un biplan du type militaire, qui s'est
élevé facilement, malgré la charge et en
moins d'une demi-heure, à 1.500 mètres.Chevillard a battu ainsi de 380 mètres le
record allemand. — Havas.
L'ACCIDENT DU
PARIS, 11 janvier. — L'affectation donnée
dams le service des étapes de la territoriale (gouvernement militaire de Paris) à
M. le lieutenant-colonel en retraite du
Paty de Clam, mêlé de la façon que l'on
sait à la fameuse affaire Dreyfus, ayant
sucité certains commentaires, M. Millerand, ministre de la guerre, communique
la note suivante :
CAKD DATS
DE LA
I L! PRESIDENCE
mmt
PARISJ 11 janvier. — Le « Matin »
s'
gnale, a titre d'information, les candidatures mises en avant poux la présidence
de la Chambre, dans les conversiti^ns
entre députés.
Ce sont celles de MM. Barthou, rai'.laux, CJémentel, Reynaud et Renoult. —
Havas.
LES INCIDENTS DE KIBERLEN
ET LE JOURNAL D'ALSACE LORRAINE
STRASBOURG, 11 janvier. — Dans un article publié par le « Journal d'Alsace-Lorraine » du 4 janvier dernier et qui avait
été écrit en vue d'amener des relations
meilleures entre la France et l'Allemagne,
une personnalité française,qui s'exprimait
vis-à-vis de ce journal, déclarait en substance :
« Ce qui nous indigne, nous autres, c'est
« de voir la façon tendancieuse et men« songère avec laauell ecertains journaux
(( rapportent les faits ; comment ils les dé« Battirent et comment il les faussent. »
Il était clair que cet article, ajouto aujourd'hui le « Journal d'Alsace-Lorraine »,
devait être également mal interprété, dénaturé et faussé.
La « Deutsche Tagcs-Zeitung », dont
les relations avec M. de Kiderîcn-Weechter étaient bien connues (le secrétaire d'Etat à l'office impérial des affaires étrangères recevait fréquemment certains de ses
rédacteurs), prétend que l'article en question ne peut provenir que de M. Cambon,
ambassadeur de France à Berlin, et demande que le gouvernement
allemand
exige de ce dernier des explications.
Le « Journal d'Alsnce-Lorraine » oppose
un démenti formel à ces prétendues confidences de M. Cambon. — Havas.
New-York, 11 janvier. — L'explorateui
ShacUleton a déclaré qu'il avait 'l'intention d'organiser un© nouvelle expédition ,
dans les régions antarctiques et de traverser les -régions polaires, couvrant ain«
ores de 2.300 milles. — Ha va»
-
9220.
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L'ASSASSINAT D'UN DOUANIER
AU MiROC
. Dm ECTEUR
:
RENÉ
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Annonces (A« pageL .7
30c.hligne
Réclames (8e page)..,
60
—
Faits divers
90
—
Chronique locale..... 1 50
—
Peiir la publicité de Meurthe^t-ltoselle, ïeuse, ïosges,
L'Agence Havas, 8, place de
,e la ri,wse à Pans
et MM. John F. Jones et C , 3l bis, fauliouKg
Montmartre, à Paris, sont seuls chargés de recevoir la
jrablicilé exlra-Iocale du journal.
Alsace Lorraine et Loxemtourg, s'arfr^ss^r aw^c tMj-^ait.r tff l'Est.
M. Raymond Poincaré. Seul de tous le?
candidats il a su conserver l'estime de tous
les partis. Républicain, il a mis son temps
précieux et son immense talent au service de
la République. Mais de pensée généreuse et
d
d'esprit
cordi.il il n'a pourtant jamais blessé
v<
volontairement
ses adversaires. Il a même
ré
réservé
leurs droits parfois contre ses propres
ai
amis
et contre ses propres intéiêts. Il a
v<
voulu
toujours la justice, estimant que la
ji
justice est l'arme la plus puissante entre les
m
mains de la démocratie.
M. Poincaré n'a point connu les passions
A partis, même dans les luttes les plus
des
ai
ardentes.
Il est par tous considéré dès mainte
tenant
comme un arbitre des intérêts franç;
çais.
Et les difficultés présentes l'ont élevé
b:
bien plus haut encore, puisque toute l'Europe
h
hier
écoutait sa voix, et aujourd'hui s'en
f<
félicite, puisque ses conseils ont calmé les
c<
colères grondantes des peuples armés, puisqque sa parole a apaisé la menace des canons
et
et adouci l'éclair des baïonnettes.
M. Raymond Poincaré combat depuis
1(
longtemps entre les partis pour donner à
cl
chacun
la juste part d'influence qui lui
rt
revient.
Il a, par sa haute autorité, obtenu la
p
paix entre les nations.
Qui mieux que lui a servi la France?
Ç
Qui aussi bien que lui la représentera?
Des Candidats
g
Un Ç
______
Jamais on n'a vu à la fois tant de candidats à la Présidence de la République. Les
uns sont candidats par tradition, les autres
par ambition personnelle, d'autres pour servir
leur parti, et d'autres encore pour gêner des
adversaires.
Sauf M. Poincaré, il ne semble pas que
les concurrents représentent exacterrfent le
vœu de la nation.
Tous ont du mérite. Aucun ne s'impose,
M. Ribot est un homme d'une noblesse
sonore. Les vibrations profondes de son
éloquence. ont bouleversé bien des cœurs
sans modifier les votes. Mais sa vie politique
n'est pas d'une clarté limpide. Ses alliances
ne furent pas toujours heureuses, ni républicaines. Lorsque la troupe démocratique marchait au combat sur la grande route, il a été
de ceux qui se reposaient au bord des fossés
et décourageaient les vaillants. M. Ribot
n'a guère eu d'accents entraînants que pour
exhorter la République à revenir en arrière.
Ce n'est peut-être pas un titre à la Présidence de cette République.
M. Antonin Dubost a été nommé par la
confiance de ses pairs président du Sénat.
C'est un homme excellent, qui ne scintille
pas à une grande distance, et dont l'éclat
n'est pas fait pour éblouir les foules. En bon
père de famille, il continuerait volontiers
la tradition des Grévy, des Loubet, des Faliières, et apparaîtrait aux yeux du monde
comme un très digne gardien chargé de veil1er tranquillement sur le sommeil de la
Constitution, et veillant sans plus.
Son ambition n'est pas démesurée, ni ses
moyens. Il semble désigné pour la présidence
d'une Assemblée de tout repos, mais non
point pour la plus haute fonction de la République. Il vaut donc mieux qu'il reste ce
qu'il est où il est.
M. Paul Desehanel est d'une merveilleuse
élégance. Il a une jeunesse éternelle, comme
le désirait Thaïs, un sourire idéal sur les
lèvres, un admirable cuisinier en son hôtel,
et au pantalon un pli immuable.
Ce ne sont point toutes ses qualités. Ce
sont les plus apparentes. Après tout il n'est
point nécessaire qu'on soit mal habillé pour
avoir de l'esprit, ni grincheux pour posséder
du caractère.
Mais pour être Président de la République il ne faut point avoir évité de propos
délibéré toutes les responsabilités du pouvoir. Il est bon qu'on puisse totaliser à une
certaine époque de la vie un ensemble de
services rendus. Or, M. Desehanel n'a guère
rendu de services qu'à lui-même. Par une
inconcevable coïncidence tous les sacrifices
qu'il a faits à une cause se sont soldés en
honneurs de toutes sortes.
Cet homme charmant a été comblé de tous
les dons de la nature et de la société. Tant
de bonheur, si soigneusement entretenu, doit
on le couronner encore par la magistrature
suprême? Ce serait presque de l'injustice.
Le petit père Combes est aussi sur les
rangs. Il est l'antithèse même de Desehanel.
Rageur et sectaire, agrippé des ongles et des
dents à ses conceptions, l'esprit volontairement fermé à toute inspiration trop élevée,
homme d'une heure et d'une besogngj ayant
un chemin tracé définitivement, il apparaît
comme un chef de parti agissant contre
d'autres, mais non point comme un juge
impartial. Il a eu beaucoup de courage. 11
aurait infiniment trop de courage. Il a rendu
des services. Il en rendrait peut-être plus
qu'il n'en faut rendre, si le Congrès de Versailles le portait au-dessus des factions. M.
Combes se perd par un excès de bonne volonté. Il est de ceux qui, suivant le mot de
Clémenceau, n'aiment pas quelqu'un pour
lui-même mais l'aiment contre un autie.
C'est trop dangereux.
On avait au début pensé à M. Delcassé.
On ne sait pas exactement pourquoi le député-ministre après avoir été favori, est aujourd'hui mis à l'écart. Il n'est plus guère parlé
de lui maintenant qu'en souvenir des jours
où il avait des chances. La poudre B? Fachoda? L'allure un peu accentuée de sa
politique étrangère d'autrefois? On ne sait.
Le fait est qu'on l'indique actuellement
comme candidat mais comme candidat impossible.
AIX-EN-PROVENCE.— Cinq Arabes,
originaires d'Algérie, comparaissent ac'uellement devant la cour criminelle des Echelles du Levant, siégeant à Aix-en-Provence. Ils sont accusés d'avoir assassiné le
brigadier des douanes Meyer.
i Us se nomment Si Ahmed ben Mokh'ar,
1 25 ans ; Si Mokhtar ben Abdelmouncn, 74
I ans ; Almed ben Abd el Kader, 32 ans ;|
J Mohamed ben Amed, 32 ans ; Moulay
i Amar ben Ali Bedri, 62 ans.
Pendant la nuit du 20 au 21 octobre
>
1911, à El Heimer (Maroc), le brigadier
des douanes Mieyer, chargé de la perception des droits de douane pour le compteJ
du Trésor chérifien, était assassiné dansj
les bâtiments affectés à son bureau et àI
son logement.
Un coffre-fort d'un poids
de 200 kilos environ et contenant une somEt voici encore un homme qui n'est pas
me importante d'argent, appartenant aui fulgurant, M. Jean Dupuy. Il est ministre,
Trésor chérifien, avait été enlevé.
il est vrai. Mais avant tout il est directeur
Le douanier Mohîirted
ben
Mokhtar
ayant quitté son poste après l'assassinat' d'un grand journal parisien. C'est, dit-on,
et le vol, fut soupçonné immédi«teme3itj: à cause de ce second titre qu'il a plusieurs
d'avoir commis ces deux forfaits, ainsii fois obtenu le premier,
que eon (frère Ahmed qui, la veille, étaitt
Assurément l'ascension de M. Jean Dupuy.
en sa compagnie, son père Si Mokhtar
j
à
la
Présidence de la République serait pour
ben AbdelmOvnen et ses parents Ahmed
ben Abd el Kader, Mohammed ben Ahmedj le journalisme et pour les journalistes une
et Mo»l ly Amar ben Ali. LÎS deux frères sorte d'apothéose. Songez donc à la gloire
( Makhtar, arr'tés sur la zone espagnole,5, qui en rejaillirait SUÏ toute la corporation.
firent l'aveu de l'assassinat à des émissaires qui avaient été «mis *x leur peur-- Malgré cette considération qui devrait ensuite
traîner tous les serviteurs et guides de l'opiDe leur côté, Ahmed ben Abd el Kader, nion publique, je ne crois pas indispensable
et Mohammed ben Ahmed ont reconnu,, que M. Jean Dupuy s'assoie à la place de
au cours de l'information à Oudjda, *m'jls
avaient aidé les deux Mokhtar a transpor-5 M. Fallières. La presse a bien trop à faire
ter et à défoncer la^-tfoffre-fort dont ils: pour occuper des fauteuils. Elle est plutôt
avaient ensuite reçu une part du contenu. une magistrature debout qu'assise.
Mais ils ont soutenu qu'ils n'avaient pris;
M. Jean Dunny a pris la charge des
aucune part à
l'assassinat.
Ou'U n'y
Le verdict a été rendu vendredi soir : . destinées du Petit Parisien.
Ahmed ben Mokhtar est condamné aux* ajoute pas celle des des;Liées de 'a France.'
travaux forcés à perpétuités.
Ce serait d'un pemicnaix exemple pour 1rs
Ahmed ben Abd-Kl-Knder et Mokhtarr journalistes des temps futurs, dent le nrtri
ben Adl>ehnounen à 12 Tins de travaux
forcés et 10 ans d'interdiction de séjour.* cipal défaut ne sera p>s un farouche mo
Les deux autres accusés sont acquittés. destie.
La partie civile obtient 15,000 francs det
Un seul tu mime est véritablement désigné
dommages-intérêts, — Havas.
pour la prCsidsuce de ta République ; c'est
RENÉ
MERCIER.
m m m
i—
i
Amour de Félection Présidentielle
t
Le mouvement de l'opinion publique
française
en faveur de la candidature de
*
jM. Raymond Poincaré à la présidence de
la République ne cesse de s'affirmer.
Cependant, certains députés
radicaux
s
socialist°JS continuent leur campagne conttre le président du conseil, mais on a rer
marqué
qu'ils sont moins véhéments dans
1
leurs
attaques dans les groupes. D'autre
Ipart, l'opinion publique qui se manifeste
c
chaque jour avec plus de force en faveur
du président du conseil n'est pas sans les '
paraJyser.
L'observateur impartial est frappé de
(ce fait que les adversaires de M. Poincaré
sse recrutent surtout parmi les esprits mé<
diocres
qui semblent avoir contre le pré*
sident
du conseil une sorte d'aversion.
Un député radical de PIle-de-France,
excellent
républicain, homme très honnê*
te, médecin de campagne très populaire
dans son arrondissement, a déclaré :
« — Non, non, je ne voterai pas pour
M. Poincaré ; il a des idées personnelles ;
;
il ne nous faut pas un président qui im;pescra.it la dictature morale par la manière dont il dominerait les ministère;;. U
nous faut un président qui signe les décrets
et reçoive les souverains. »
'
Plusieurs parlementaires
n'attachent
qu'un© importance secondaire à la réunion, préparatoire pour l'élection du président de la République et ils rappell-ml
qu'au moment de l'élection de Sali Carnet une réunion préparatoire eut lieu au
théâtre des Variétés de Versailles, réunion à laquelle assistaient les républicains de la Chambre et du Sénat ; au premier tour de scrutin d'essai, sur 552 votes, M. Jutes Ferry obtint 200 voix, M. d«
Preycinet 292 M. Brisen 81 et Sadi Carnet, 60.
Au deuxième tour de scrutin, M. Ferrj
eut 216 voix, de Freycinet 196, Brisson ~â
et Sadi Cairnot 61. On se sépara là-dessiM
et à la réunion du congrès ce fut Sadi
Oarnot qui fut élu pair 616 voix conta
188.
Les députés « pointeurs », après quel*
ques jours d'étude, se croient en mesurt
de pouvoir citer, par prévision, les chiffres du premier tour de scrutin Voici la
liste que l'on fait courir dans les coulok'i
de la Chambre :
Poincaré, 230 voix ; Dubost, 2t0 ;.Pa«is<
150 ; Desehanel, 150 ; Vaillant, 75 ; vota
égarées, 15
Les Bandits
tragiques
= DEMAIN =
-
| l'^st Républicain
COMMENCERA
*
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EN FEUILLETON
........
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L'HISTOIRE
|
DES
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BANDITS
TRAGIQUES
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qui comparaîtront
devant
la
COUR D'ASSISES DE LA SEINE
à la date
du 3 Février prochain
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HUn enfant sous les roues
Les affaires
HLes combats
du tramway de Ponpj
au Maroc
balkaniques
Ch#¥alier de la Légion d'Honneur
MAximiE, 10 janvier. — Un lamentable
accident s'est déroulé à Maxéville,
.
Çdains l'après-midi de vendredi, vers une
Effervescence en Roumanie
heftre
et demie.
'
BUCAREST, 10 janvier. — L'effervescence
Le tramway de la ligne suburbaine PI aest vive dans les milieux militaires ; elle
ce-Carnot-Pompey
a pris en écharne le
5
est due à la lenteur des négociations engaijeune Julien Antoine, âgé de trois ans, degées avec la Bulgarie. On s'attend à ce que
1
meurant
chez ses parents dans une maila mobilisation soit ordonnée si d'ici à
£
son
voisine.
quarante-huit heures une réponse satisOn ignore les causes exactes de cet ac.faisante n'est pas arrivée de Sofia.
1cident, Une
enquête est faite. Mais on
fait
observer que, malgré le sang-froid et
*
L 'impression à Londres
les
efforts, du wattman, les freins ont mal
'
fonctionné et qu'il y aura lieu de modifier
LONDRES, 10 janvier. — Du corresponle système actuellement en vigueur sur
dant d' « Havas » : « La séance des am] ligne de Pompey.
bassadeurs, hier, avait été plutôt bonne Enormes pertes marocaines la
MOGADOR, 8 janvier* — Un rekkas partiLes voitures, très
lourdes, lancées à
pour la cause de la paix, car elle avait
arrivé à l'instant même annonce îtoute vitesse sur les parties de la voie oui
adopté le principe d'une démonstration, culier
<
i
aux mécaniciens une confiance
aussi prompte (lue possible, pour exercer <que la colonne est arrivée a la casbah de inspirent
iloubban à 20 kilométrée de Mogatlor. parfois
]
exagérée, ne
peuvent
s'arrêter
une pression collective sur la Porte.U restilt seulement à trouver la forme de cette 'Dans le sombat d'hier les Marocains ont 1que sur une assez longue distanoe ; des
M. Brisson a assumé de la façon la plus
des pertes énormes, environ 4 à 500 tamponnements
:
assez nombreux et d'audémonstration. Les gouvernements étaient subi
'
Nous avons eu 12 tués et 00 blessés. très
1
accidents se
sont
déjà produits ; heureuse la direction d'un service lourdeunanimes a travailler ainsi pour la paix. tués.
1
smais celui dont vient
d'être victime le ment, chargé dans notre département fironMais, ce matin, un certain pessimisme — Havas.
jeune Antoine est assez grave pour cjue tière. Accueillant au public, la main vose répand de tous côtés, par suite de l'atle public exige une puissance supérieure Jlointiers ouverte, nul ne lui a adressé on
titude de la Roumanie quon juge très gra- I
dans les freins et une plus prompte ma- vain une 'réclamation justifiée.
ve et qui provoquera— croit-on — une '
... Dirons-mous encore que M. Brisson
noeuvre.
nouvelle résistance du gouvernement ottoPendant que l'autorité procédait h un est très aimé ..le son personnel ; il 's'iatéman.
commencement d'enquête, la population resse à ses œuvres de prévoyance, de muArrestations à Florenoe
L'impression en Bulgarie
de Maxéville, en
proie à une légitime kialité. Les modestes receveurs, les couémotion,
protesta
violemment.
Le person- rageux facteurs, .ont constamment trouvé
ROME,
10
janvier.
—
Le
«
Messagero
»
SOFIA, 10 janvier. — Dans les milieux
lui un conseiller averti et dévoué ©t
nel
de
la
compagnie
reçut
un
accueil dé- en
'
une dépêche. de
Florence disant
bulgares on considère que l'attitude de la publie
i
parfois
un autorisé défenseur.
nué
de
sympathie.
'
Roumanie est exagérée par la presse en ique la police a .arrêté deux jeunes femmes
*\
M.
Edmond
Gérard,
maire
de
Ma.xéville,
général et on affirme que les négociations ifrançaises : Laure Touquet et Anne Pont
M. Brisson est aussi un « lettré », sans
bulgare-roumaines ne sont nullement (ce sont du moins les noms qu'elles ont arriva sur ces entrefaites. Il prit immé- facile jeu de mots ; il se mêle volontiers
automohile le
donnés à la pension où elles étaient des- diatement à bord de son
rompues, mais qu'elles continuent.
à la vie nancéienne et il affectionne le
Toutefois, l'optimisme de ces derniers cendues) ; elles ont déclaré venir de l'A- petit Antoine qu'il conduisit à l'hônital gracieux décor de la place Stanislas.
jours au sujet d'une prompte solution est mérique du "Sud ; on a également arrêté, civil de Nancy où son état inspire de séNous nous joignons volontiers à ses
diminué considérablement.
dans la même pension, les amis des deux rieuses inquiétudes.
nombreux amis pour le félieifer.
L'enfant
porte
un
enfoncement
de
la
femmes, Innocent Vad, originaire
Les conversations reprises à Londres jieunes
de Toulon, et Antoine Luoiani, originaire boîte crânienne et, au moment 'de mettre
La neige
sous presse, nous apprenons qu'on, désesOn apprend que les conversations entre de Marseille.
Los
rues
étaient
toutes blanches, samedi
père
de
le
sauver.
la Roumanie et la Bulgarie ont été reCes arrestations faites sur mandats du
■matin. La couche de-neige n'était sans
prises hier.
parquet de Turin seraient relatives au vol
doute pas très épaisse, mais le froid de la
Le ministre de Roumanie, M. Misu, a commis clans le tombeau de la duchessenuit et la bise aigre du Nord avaient cmconféré hier avec M. Daneff, qui a télé- de Gênes. — Havas.
péché les flocons de fondre au contact du
graphié ensuite à Sofia. M. Jonescu, inLa duchesse de Gênes était la mère de
sol.
terviewé a déclaré qu'il no, pouvait don- la reine douairière d'Italie Marguerite do
BAR-IJÙ-DIÎC, 10 janvier. — On vient de
Ne nous plaignons pas de l'hiver.Il nous
ner de détails sur ces conversations.
Savoie.
découvrir, à Mauvages, le cadavre d'une arrive fort tard, et, comme on dit, c'est auLes pourparlers actuellement en cours
femme qui aurait été assassinée jeudi soir, tant de pris sur l'ennemi.
imposent en effet la plus grande discréLES AVIATEURS A LA FRONTIÈRE
vers six heures, par un Espagnol. On aution., u
Le drapeau du 69°
RUSSE
rait aperçu le meurtrier vers 7 heures du
. Vendredi, le rolonel Duchênc .a présenté
SAINT-PÉTERSBOURG, 9 janvier.
— On soir, se dirigeant sur Gondrecourt. Les
L'évacuation des ports de l'Adriatique
publie aujourd'hui une décision dii_ con- inspecteurs de la brigade mobile do Nancy le drapeau aux jeunes soldats du 69".
VIENNB, 10 janvier. — La
« Neue freie
Rappelons que les batailles qui y sont
seil des ministres qui interdit aux "avia- sont partis en automobile à la poursuite
Press » dit que les cercles diplomatiques
teurs étrangers de voler au-delà de la du meurtrier présumé qui aurait dérobé 200 inscrites sont Castiglionc, Abouki*, Elconsidèrent que l'évacuation des ports de
er
francs
à
s«
victime.
. chingen et Friedland.
frontière de l'Ouest, à partir du 1
(14
la -mer Adriatique par les troupes serbes janvier).
«» a>
aura un effet favorable sur la situation en
Les clercs de notaire et la Mutualité
Au ôas où Ton n'atterrirait pas sur le
général.
Une conférence sur la .mutualité dans
signal fait, on prendrait contre eux des
mesures énergiques qui pourraient aller
Sont transformées en médailles d'argent la chhicatiure notariale a été faite à Nanl'Albanie
jusqu'à diriger un feu violent contre leur' des postes et des télégraphes, les médaillés cy, eal-le de rAgricultua.o sous les auspiIls croient cependant que la question machine.
de bronze antérieurement décernées, sa- ces de lia chaflBbre des notaiires rie l'a-rromdissomen*, par M/Titoant, principal clerc
de l'Albanie demandera encore plusieurs
voir :
adminisfinasemaines de discussions, car l'autorité deM. Antoine Buffet, ouvrier monteur à de notaire à Saint-Querrtki,
mande que Scutari, Prinzrend et Janina INCENDIE D'UN HANGAR D'AVIATION Saint-Dié ; 35 ans de services administra- tenr de la Société mutuelle die secours et
A WIESBAOEN
soient incorporés dans la nouvelle Alba-:
tifs, 5 ans de services militaires. Titulaire, de retraites pour les clercs de notaires.
En l'absence de M. le président de la
nie.
WiES.iBDEN, 10 janvier. — Le hangar des1 de la médaille de bronze depuis le 18 mars,
chambre, M. Larmoyer, lequel avait exi
1907.
aéroplanes
sur
le
terrain
d'exercice
a
été
Le mont Lovcen
M. Joseph Peigney, courrier auxiliairej primé piair lettre ses "regrets de «ne poudétruit par un incendie. On présume que1
ROUE, 10 janvier. — Le « Messagero »!
rincendie a été occasionné par des vaga- à Mirecourt ; 33 ans de services adminis-, voir assister à cette intéressante réunion,
publie une information suivant laquelle• bonds qui avaient passé la nuit près du[ tratifs, 6 ans 1/2 de services militaires. Ti-. la conférence a été présidée par M6 Bourl'Autriche aurait renoncé au mont Lov-| hangar.
tulaire de la médaille de bronze depuis le, -uor, notaire à Nancy, assisté de quelquescen ; elle aurait demandé cependant au
uns de ses confréries de Naoaey, MM Cha29 décembre 1904.
* Monténégro une autre hauteur non forti.
La médaille de bronze des postes et té- ty, Aerts, (Lais&y.
A TSARKOË-3ELO
fiée, mai» dominant également les bou-'.
Un certain mom'bire .de clercs de Nancy
légraphes est décernée, savoir :
ches dt Cattaro Le roi Nicolas aurait reMeurthe-et-Moselle.— M. Antoine Knab, et des environs étaient venus. MalheureuSAINT-PÉTERSBOURG, 9 janvier. — Les réfusé catégoriquement.
ceptions du Nouvel-An auront lieu comme> courrier auxiliaire à Nancy ; 29 ans 1/2 de[ sèment il en ntanquait beaucoup trop I
services administratifs,. 2 ans de servicesJ Uais aussi comment résister aux plaisirs
de coutume à Tsarkoë-Selo.
Toujours Andrinople
de la promenade de la chasse, etc., par
Le tsar recevra également le corps di-. militaires.
CoNSTASTiNortE, 10 janvier. — Les jour-M. Isidore Verdin, courrier auxiliaire àt une si belle après-midi ?
plomatique.
naux turcs sont unanimes à dire qu'AnAprès lavoir souhaité la bienvenue en
Les bruits qui ont couru d'une attaque5 Longwy-Bas ; 18 ans de services adminisdrînopîe doit rester au pouvoir de la Tur-• d'apoplexie, qui aurait frappé la tsarinej tratifs, 32 ans de services dans les doua-. quelques mots aimables an conférencier
quie ; ils déclarent que les Turcs serontt douairière et d'une grave rechute du grandI nés.
et avoir dit tout l'intérêt que présente la
ebligéa de recommencer, sans perdre deB duc héritier, sont dénués de fondements.—
M. Auguste Virriat, facteur-receveur àt mutualité, M» Boursier a donné la parole
temps, les hostilités si la démarche dess Havas.
Maxéville ; 24 ans de services adnjinistra-» à M. Titrant.
puissantes a- pour but la cession d'AndriCelui-ci, débutant par un aperçu sur
tifs, 4 ans 1/2 de services militaires.
nople.
'
M. Eugène Watier, facteur de ville ài T historique -n- iOrigine de la société de
Pont-à-Mousso» ; 31 ans de services admi-. secours et de retraites pour les clercs de
notaires,, a iretr-acé son organisation, son
nistratifs, 2 ans de services militaires.
^
Met*se. — M. Emile Périn, facteur rural1 expansion, son tout et sas avantages, les
f à Damvillers ; 31 ans de services adminis-. encourageiments qui lui ont «té donnés et
s
tratifs.
qiui lui ont permis de réunir un" effectif de
Se seine du gouvernement français
M. Léon Thomas, facteur rural à Deman-. 2,815 membres participants et honoraires
—,
—(8 (8
—
™
PARUS, 10 janvier. —- Le
gouvernement
ge-aux-Eaux ; 30 ans de services adminis-. et un capital de près de un million, il a
français' a été avisé par le colonel Foutratifs, 4 ans de services militaires.
terminé par une dissertation sur les delon, •omniandant la gendarmerie interM. François Thuot, facteur rural à Ghar-, voire de3 clercs .de motaires.
nationale à Salonique, do la situation lany-sur-Meuse ; 32 ans de services adminisIl insiste tout particulièrement sur la
mentait» des réfugiés
turcs dans cette
tratifs.
nécessité qu'il y a pour tous les travaiivilla. Us sont environ trente mille qui se
Vosges. — M. Marie Flayeux, courrierr leurs et noiammc-nt pour les «lèves de notrouvent dans la plus grande détresse et
>t
°—
auxiliaire à Raon-l'Etape ; 30 ans de ser-i taires, .de giarantir teui's vieux jours. 11
sont menacés de mourir de faim et de
vices administratifs, 5 ans de services mi-. fait comprendre a sens camarades que
6
Etain — Raon-l''Etape — Vézelîse
froid.
litaires,
.-iI
c'est un «©voir pour eux de se prémunir
La gouvernement a décidé. d'envoyerr
NANCY, 10 janvier. — C'est naturellement
non seulement contre re dénuement, mais
10.000 Iran es pour parer aux premiers be). avec grand plaisir qu'Etain, P.aon-l'Etaaussi contre le risque d'être plus tard une
soin».
pe et Vézelise ont appris qu'elles allaient
charge pour les autres, sans aveir fait
- - —recevoir chacune un bataillon de chastout ce epi est possiOle'pour J'éwaer.
_ seurs.
S'-adressant laai-x notaires et faisant une
Ces bataillons h-aient rejoindre leurs
comparaison entre leur situation et celle
H
nouvelles garnisons dans six mois. Ils y
de leurs «lercs, il leur explique tout l'inapporteront, non seulement un élément
térêt qu'ils ont à encourager ©t secourir
PARIS, 10 janvier. —- M. Millerand, mii- d'animation et de vie, mais encore, étant
une œuvre aussi moralisatrice que la muniet*e d» la guerre, s'est rendu ce matin,
}, à effectif» renforcés, une source appréciatuelle de leurs collaborateurs.
tSamedi 11 janvier. 11° jour de Vannée
inopinément a la caserne de Reuilly où il
il ble de revenus.
M. Titrant s'empresse du ireste de déclaAUJOURD'HUI :
DÊMAIH :
a passé l'inspection des 16° et 89* d'infan1Depuis longtemps déjà, Rtain, Raonrer que la société n'a reçu que <lei encou£
Sainte
IlORTENSE
\
Saint
AKCADE
terie. Après sa visite — qui a duré une
ie l'Etape et Vézelise. réclamaient des baragements dans le. notariat ,au fur et à
hear* — M. Millerand a réuni les offi1- taillons de chasseurs.
Ephémcrides lorraines : En 1774, aux mesure qju'elle a été connue et il émet
ciers d* la brigade à la salle d'honneur
Bf
Evidemment le séjour n'y sera pas aussi
ji n° 22 de la petite nue Saint-Thiébaiit,. à
à l'espoir qu'elle .obtiendra mon seulement
du 89* pour leur témoigner sa satisfaction
n agréable qu'à Amiens, Lille et Vincennes,-,t Nancy, naissance d'Antoine Drouiot, le
e l'appui, moral, niais aussi le concours péet l«w faire part de ses observations. —
- où se trouvent, à l'heure actuelle, les b°,» /futur général de Napoléon, le Sage de la
a cuniaire de tom les 'notaires de Nancy et
Havae
> Grande-Armée. Devant la propriété où il
16° et 26e bataillons, mais il équivaut lard de la région.
gement à celui de Saint-Nico"las-de-Port, mourut, rue Saint-Léom, en vient d'érigerr
Enfin il .atteste le ferai- uniquement phi.s son feu^te en brona», œuvre du sculpteur
Baccarat ou Rambervillers, garnisons des
•r lanthropiiue de la société qui n'est pas,
e
Huel.
4 , 20' et 17 bataillons de chasseurs.
■comme on a pu le craindre d'ans une parEtain est, on le sait, une coquette petitee
A 7 heures. — Hôtel Américain : Bant- tie dm notariat, «une associa tien profes». quet de la Mutuelle des agents des trains.i. sionnelle ou syndàcaie.
cité meusienne à proximité du camp retraché de Verdun, qui possède , déjà un
AS heures h : Assemblée générale dee
La oonfénenco terminée, M" Boursier fén
bataillon de chasseurs,
l'Amicale de Boudonville.
licite et ■remercie le conférencier, il ensra' SAIINT-ÉTIENNE, 10 janvier. — M. Lafont,
t;
Raon-l'Etape n'est nullement dédaigna1A
8
lie
u
nes
J.
— S*lle Poirei : Soirée
e gie vivement les clercs présents à adhérer'
maire d« Firrniny. a fait dresser hier et
el
ble, admirablement située dans un magni- théâtrale : « Princesses Dollar ».
eux-mêmes et à faire adhérer leurs canmavant-hier, quarante-six
nouveaux pro°: lique décor de forêts.
A 8 heures J. — Bourse du commerce :: vade3 à la société do retraites dont M. Ti-•
cès-verbaux contre des
cafetiers qui
■
p Fête de la » Mutuelle Oberlin ».
V
Quant à Vézelise, on-'n'en saurait trop
trant a démontré les bienfaits d'une fa-•
avaient maintenu des rideaux opaques à
p célébrer le charme, profond et doux. C'est
jt
A
neuf
heures.
—
Salle
de
la
Renais;çon
ai
convaincante
et
il
les
assure
que
leurs devantures. — Havas.
>
sance : Bal des typographes.
la vraie ville lorraine aux grands souve2.
l'appui et le concours de la chambre desi
nirs
d'autrefois,
avec
ses
halles
pittores3.
A
9
heures.
— Brasserie des Dom...
:
: notaires de l'arrondissement de.Nancy nes
ÇA ET LA
p Réunion du Groupe Sidi-Brahim.
ques et ses petites rues étroites, aux vieilleur forent pas défaut,
DniixBU.se, 9 janvier. — Les journaux
ix les enseigne?,
A 9 heures — Hôtel de ville : Bal dee
A l'issue- de cotte conférence, l'un des1
-rapportant qu'au cours de travaux à l'ann***
l'Alliance (française.
clercs présents, M. Vivien, principal clerc
cien hôtel d'Alcantarn, à Gand, des maaAinsi tous nos chasseurs à pied vont dé5.
A 9 heures. — Eldorado : Bal des agents
;s de M» Boursier, a été délégué pour repréçons cfui perçaient un mur ont mis à jour
des trains.
rr sonnais monter la garde d'honneur à la
a
senter la société mutuelle de isecours et de,
un coffre-fort contenant 2.400,000 francs
es .frontière.
retraites auprès do se* camarades ot des,
en or ot en billets belges.
Vézeli.sc comme Rcmiremont, Etain com1Kaiima
TEMPÉRATURE
notaires de Nancy et de la région.
SHOUHmGKEss, 9 janvier. — Cet après:s- me Baccarat, Raon-l'Etape comme RamNous sommes convaincus que, à la suitej
midi, un accident s'est produit au cours
Oiessant 756, Belfort 766, dépression
n
rs borvillers .retentiront du refrain de laa ssfKde cette conférence, les clercs de la région,
d'expériences d'un canon de fort calibree. <( Sidi-Brahkn ».
; ï
Irlande, Gascogne.
de l'Est s'efforceront de développer dans,
Un sergent a été tué. Le capitaine et
et
Ba'aillons d'élite, dignes héritiers des
>S
J I"
Le 10
A NANCY
Le 11
leur .intéressante corporation l'idée de mudeurt sergents ont été grièvement blesschasseurs
d'Orléans,
représentant
pleineet * s ■ I"
tualité et qu'ils y seront aidés efficacesés. —- Havas.
ment la grâce, l'allure, la « furia ifranceme.rat.par MM. les notaires.
l î Heures Therm. Barom _
. . ,
se », nos vitriers connaîtront toutes les
i» • ^ »
_
_
_
Temps probable:
v
routes, tous les sentiers qu'ils auront à déUne singulière annonce
fendre.
6 h. m. - 3
748
Un de nos confrères, nancéiens publie
v
TK«W«
< m.,m*
*
Vent
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entre
Leur place n'était pas loin de l'entraîla singulière annonce suivante :
1Midi ..
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748
Est et Sud
ld
Prom. «oim Oorn. conra
3™
nemeut intensif de nos garnisons de l'Est.
« Je soussigné déclare n'avoir fait aulOjanv. lOjanv,
4 h. S.. — 1
747
Nuageux
Leur glorieux drapeau devait flotter au
oune invention ayant «pour objeit la desmanlo 3 OiQ
89 30
89 S»
2»
milieu
même
de
ses
soldats,
dans
notre
-e
l» Min... — 4
— Tenipér.normale.
e. tTOction des armées européennes et n'enj
Actions Lyon
MAtiopoliiain
é'V?
W6 ..
" Lorraine où il semble que l'âme de la papas /revendiquer la paternité. Donc ceux4
• • trie vibre plus fort qu'ailleurs.
aioTinto...
1879 ..
187G '.'
qui auront vendu ou fait vendre ces in'Sosnowieo
14.0 ..
1530
ventions en auront la responsabilité. »
fistérirure 4 0]0
91 G2
91 &7
(Suit la signature). I I 1 !
Ruxsa consolidé 4 0i0
92 30
92 05
►De Beum (ord.) ,
548 ..
545
Les généraux Dupemmîer et Taufflieb
Raiid Mines
175 yô
174 ! !
Le général de division Dupommier, pré-.
SAINT-DIK, 10 janvier. — Albert-Charles
Briansk (ord.)
487 ..
482 • •
>S
7 h. 44
^^^rX
J
sident du comité technique du génie, a reCoucher
/#/^C74
>i^
<M\
Turc
8(i 50
m 40 F oUey, âgé do 32 agis, était, il y a quelques
ÎS
çu rang de commandant de corps d ar-.
Banque ottamaae
642 ..
012
l°m's. employé comme charretier chez M.
mée.
Serbe
§2 50
82 05
[g Bredm,entrepreneur de transports à Paris,
S
Italien
97 67
37 4 bis, passage des Mousquetaires.
— Le général de brigade Taufflieb,(
'
LU NI:
m\ • 1
membre du comité d'état-major, est nom-.
Son patron lui remit une somme de 80
francs, avec, mission de conduire aux Limé au comn-iandement de la 6» briga la de
Télégramme commercial
i9h.s9m
cuirassiers, à Saint-Germain-en-Laye.
las une voiture de sacs de chaux, et de
( tlouivs du commerce )
'■e
Coucher
%
\>A „
. /// ^1
Rappelons que le général Dupommier a1
31illïïo.s fournis par la maison Iloger BollaclietGif charger au retour, à la gare du Nord, un
n
8h.2-js.
envoi de sac de ciment : l'argent devait lui
été gouverneur do Toul et que le général1
Paris, 10 j.-mv. 13 h 32.
o
servir à payer l'octroi. En possession de
Taufflieb — un Strasbosrgeois — a com-COURANT 4 PflKMiaftA voirai ftaokil.)
21 85
21 55
mandé le 5° hussards à Nancy.
Ja somme, il abandonna son chariot et
DQlelff
Blés (M!) Isil |
28 05
27 05
prit la fuite. C'est dans ces conditions qu 'I
FariiiK» \\m lui.)
37 25
3(i00
Nécrologie
venait échouer au bureau de police de
.9
Lin .
58 75
57 ..
Saint-Dié, pour y demander un billet de
Nous apprenons avec regret, la mort de!
Hiiils(i'll) kil.|
67 25
64 75
La Pharmacie Centrale de Nancy, 12,>, M. Marchai, ancien chef de bureau à la
logement. Comme on lui posait trop Se00
.Ucool (t'iiectol.J
39 75 "
42 ..
'
questions embarrassantes,îl préféra avouer me de la Visitation, nous informe qu'elle'e mairie de Nancy,
„ ^
OOOBAÎJT 4 ORTOBltB
;B son obus de confiance ; le logement fift* contintiera, samedi 11 toute la journée, la
a
Le défunt était un excellent homme, ai•- j tlis.tr.ibuUan de son superho AUnnn illustréé mé do tous. Nous présentons à sa famille,
. trouve immédiatement.
« Nancy-Pitlc-rt-y.e «.
1 nos bieh sincères condoléances.
Dépêches de notre précédente édition
8 janvier, 5 heures soir (re^tardée dans la transmission.) — La situation reste séîieuse, malgré la dure leçon
j,
infligée
hier par la colonne Gueydon-Vives
a
aux contingents Haha qui s'opposaient à
s
sa
marche.
Le général Franchet d'Espérey déclare
n
que l'objectif des opérations de la colonne
(
Gueydon
était de dégager la casbah du
caïd fioubban resté fidèle et d'assurer le
des abords de la ville, ainsi
\dégagement
que son ravitaillement en bétail et en
r
moyens
do transports.
j
MOCSADOR,
J■
LES VOLS DAIS LE TOMBEAU
DE LA DUCHESSE DE GERES
Un crime à Mauvages
La mzùmt
postas
Situation lamentable
à Salonique
Régionale
t
t
Les nouveaux bataillons
de chasseurs dans l'Estt
LES «E0T1ÛIS DE RI. MILLERANDD
*
NANCY
1
LA JOURNEE
CONTRE LES RIDEAUX OPAQUES
DES CAFÉS
- 1 ?
JI
. -,T
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I
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■
Arrestation à Sainî-Oié
/fAsS^ïS
SSÊjp
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W^l
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M
j
———————————>v>~«-
L'EXPOSITION
»e
jflnvier. — M. Brisson, direc*teur oes p-b»-<* de Meurtlie-et-Moselle, est
nommé «hevatle*- de la Légion d'honneur.
n
Voîm un rulKin ronge qui sera particulièrement bien accueilli dans notre ville,
où
M. Brisson a depuis longtemps déjà
0
acquis droit de cité.
3
Le directeur des postes die Meurthe-et-Moselle, .après de très sérieuses études, a
été attaché au ministère du commerce. Il
est entré ensuite dans l'administration
c
des
postes, où il n'a. pas tardé à se faire
c
remarquer.
T
Appelé au poste si important de Nancy,
1il y a donné la mesure d'une intelligence
1à ia fois très vive et très souple.
Car M. Brisson n'a rien du fonoHonnaire
ancien modèle, empêtré dans les ri'
goureuses
formules, jalousement retrant
1
ché
derrière les dossiers d'un rébarbatif
'bureau.
-i ■ rm
POUR L'AVI Al ION MILITAIRE
M. BRÏSSON
NANC*,
—r
|j _
.
.
n-_a__
1
ETAT CIVIL
Du 10 Janvier
Naissances
Paul-Camille-Désiré Nicolas, rue <j<? r
Se
4.— Ïtenôe-Luclenne-Emélie Bru-lum-nn
de la Liberté, 8.— Madcleme-CuUipri'ho nr,l<
set, place iSaint-Epvrc,
('■a)u-jeiil,.j,-"11~*1.
Bellâtre, rue des Oualiv-Eglises, ÔG —
ne-Georgettc-Josépliine Ginsz, rue 'dow7'8*
tre-Eglises, 56.— Je'an-René-llernard U M^ Wua»
de Nabécor, 15 bis.— Marie-Louise Neilio
itu'
U^K^
rue
Maréchal-Exelmans, 27.
1
Publications de mariages
Nicolas-Louis Charles, charron, rue Vi
nie-Mauvais,
24, et Laure-Lueio Doua
&
1
1
turière
à Liffol-lc firand (Vosges).-. frVnc°<t
0
Joseph Gœury, chapelier, rue Juies-i-Yr,./ .'*
et
JanH, chapeliére, rue u., r' S
| llose-Elise
hlaine,
55.— René-Marcel l.injrelser „;,'°*
"l'Est républicain"!
i
.Envoi de M. Mossêr. - Aquarelles : M.
L. Gentil, — M.-A. Pierson. — Paysages
lorrains : Le village de Marcel Pouret i
Les Meu/es de A. Vierling. — Un maître coloriste : Pierre Waidmann. — Ml.
Kind offre : des « Violettes » ; Mlle Tribout : Lièvre et perdrix.
I
xvre, rue du Pont-Mouja, 2, et \'ii*toriI>O<AU" I
ç.
gustine
Klein, lingëre, rue .'Sai 11 t-'l'l 1 iébau* o1' 1
— Paul-André Moudin, ouvrier d'usine à D I
Nous avons encore beaucoup à glaner fgny-sur-Meuso, el Marie-Pélagie Roton 1 t
.parmi les œuvres des peintres. Un aqua- mestique, rue des Dominicains, 57. — Goor»
I
r
,
relliste
de première force, M. L. Gentil, IEugène Werguct, tourneur sur métaux 1 1
1
(élève du maître Renaudin, a fait don à ville,
et Céline Laharotle, brodeuse, villa v
*
1.— Gustave ■Henri Berné, pâtissier ,
I
l'Est
d'une Porte de TJverdun dont on ne dler,
j
1
19
c
113, et Marie-Emilie-Martho Hr!
[
saurait
trop louer, et l'exactitude dans la Saint-Dizier,
j
011
pin,
sans
profession
à
Vie
(Lorraine)
_
f',
[
jperspective et la technique triomphante. {
Gérard, journalier, ruo des Quatrs-rj)KqiS£l5^{i I
Par les .réserves adroites, si difficiles à et
(
Emélie Noël, casquettiere, ruo des inint ■ \
,
réaliser,
de ce genre de peinture, M. Cen- 1
46, de fait, de droit à Tonîbbin"
\
W1
^til a dressé, en contre-jour, cette vieille Eglises,
(Meurthe-et-Moselle).
°e |
(
.porte de la petite cité du moyen-âge. Mais
Décès
' contraste à la note sombre, le mur enGuillaume Chastel, 73 ans, instituteur
en
.soleillé du parapet de la haute terrasse, la Jretraite, ruo de la Ravinelle, 71.— Anri« »
Jrue toute blanche qui fuit derrière la porte Charles Breitenreieher, 2 mois ot 5 jours n
(
Gambetta,
35.— Jean-Pierre Gabriel, 10 trîv
c
se
composent en un décor naturel, non ,
Jpoint pour quelque drame romantique, et 21 jours, rue do l'Etang, 187.— Charleuj?
seph
Chabeaux, 52 ans, journalier à I'sçp»
f
jmais pour le passage paisible d'une pay- les-Nancy
1
(Meurthe-et-Moselle).— Marie-Léni
,
sainne en hâlette.
JUne Barbier, 39 ans, ménagère, épouse liT
rue Saint-Mihel, 4.— Cloilde-Fernande J«'
La ville, mieux : la capitale, n'est pas tin,
j
,loin de l'humble bourgade... sur un pan- lin, 20 ans, ouvrière d'usine, célibataire i
(Meurthe-et-Moselle). — Borimpî
neau d'exposition. M. A. Pierson, ne à Tomblaine
jRomens, 58 ans,
sans profession, rue du i£„
,
Nancy,
et dont le talent se fit consacrer au bourg-des-Trois-Maisons,
78.— Marcel I>HIM
t
<Salon des Artistes français, a fort alerte- ;
Jment « lavé » ce coin du Boulevard des Ita- 3I ans et 11 mois à Ileillecourt (Meurthonï
Moselle). — Clotilde Beauguillaurne, 64 an«
,
célibataire, rue de Villers 20
liens
qu'il nous envoie. La fine atmosphère propriétaire,
j
de Paris donne de la distinction à tout ce ' JMarie-Clotilde Kinsinger, 20 ans, domesti»»
' ^
qu'elle enveloppe : aux formes féminines, célibataire, rue do Mon-Désert, 78.
.
au
profil des monuments, aux teintes elles\
mêmes
du sol et de la verdure des arbres.
;
]La pimpante aquarelle du jeune maître
.attira plus d'un regard, à toss points de
îvue... intéressé I
AVIS MORTUAIRE
Et,' pour bien montrer que nous n'éta]
blissons
ici aucune hiérarchie surannée,
,nous terminerons aujourd'hui notre exa- ; Vous êtes prié d'assister .aux coavoi fu.
nèbre et enterrement de
rnen par la peinture à l'huile.
.
Que M. Mosser soit remercié de nous |
avoir envoyé La Bergère, une copie qui est
Propriétaire
]loin d'être'méprisable. Copie de qui ? Les
1
tons
du tableau feraient assez songer à décédée
1
à Nancy, le 9 janvier 1913,
Feyen-Perrin.
.
isa 64* année, an un le des sacrements d«
Ceux que séduit, principalement en pein- l'Eglise, qui auront lieu le samedi 11 coujture, un gracieux sujet, aimeront la svelte
rant, à une heure et demie du soir.
De l'église du Sacré-Cœur on se rendra, ;
;jeune fille qui garde ses moutons dans
une solitude alpestre.
au cimetière de Préville, où aura lieu
Lorraine, que tes charmes sont donc l'inhumation.
puissants, et qu'ils sont divers pour que tu
Maison mortuaire : Rue do Villers, 39.
puisses, aussi souvent, aussi heureuseIl ne sera pas envoyé de lettres de faire
■ ment inspirer les peintres !
Voici Le village de M. Marcel Pouret, part, le présent avis en tenant lieu.
De la part de : Mlles RODET, à Paris •
d'une puissante saveur agreste. Pas un
détail qui ne soit à sa. place, et scrupuleu- Mme veuve DUMONT, à Nancy ; MM*
sement observé. La rue montante est bor- BEAUGUILLAUME, à Nancy '; M. Maudée de maisons aux grands toits recou- rice KDEIN, à Nancy, ses neveux el nièvrant les granges profondes. Un cheval de ces, et de ses nombreux amis.
labour est encore tout harnaché. Une fem- 1
me passe, tirant à elle un »>etit enfant ~ui
AVIS MORTUAIRE
trottine. Le clocher do l'église, à la toiture aiguë, est là, sur la droite. Et un ciel
Les personnes qui par erreur ou omie ...
bleu pâle, et du soleil qui met do ta îoie sion n'auraient pas reçu de lettre do faijusque sur le. fumier où les poules pico- re-part du décès de
rent ! Simple, claire et reposante symphonie champêtre I
Les Meules de M. Vierling sont à flanc
Ancien chef de bureau à la mairie ëe
de coteau, luisantes et dorées, au premier
Nancy, déceré de la Médulte des
plan. Le plan intermédiaire est occupé
aneiens cembattanis de 187-0
par un bouquet d'arbres sombres. Et T arrière-plan, est la ligne violacée de la colli- décédé à Saint-Max, le 10 janvier 1912,
ne, de l'autre côté de la vallée. Ce paysage
dans sa 68* année
est connu comme un visage ami. Il fait
songer à des vers de Tonnelier, à des des- sont priées do vouloir bien axeuser la faconsidérer le présont avis
criptions d'Emile Hinzelin ou de Moselly. mille et de
Voyageons un peu. Nous sommes en comme une invitation à assister aux coapleines Vosges. M. P. Waidmann, socié- voi funèbre et enterrement, qui auront
taire et membre du jury de la Société na- lieu le dimanche 12 courant, à 3 heurej
de l'après-midi.
tionale, nous y conduit. Cette ferme des
On se rendra au cimetière de la comenvirons de Remiremont (ville où naouit
mune.
l'auteur' en 1860) est une notation charmante de couleur, sur un ciel baigné de
Maison morlûaire :
rose au crépuscule. Ajoutez à la prairie,
Rue Centrale,' Saint-Maxdoucement éclairée, derrière la maison,
De la part de Mm» Félix Marchai, et de
une fumée chaaspêtre qui, devant elle, s'é- ses enfants ; des familles
MARCHAL,
lève bleuâtre, et vous ;a'aui>e* qu'une faible HOGARD, IMBERT, LENEZ, de Boulfty,
idée du charme très grand du tableau.
BAGARD, THOMASSIN et PETECH.
Ecoutez plutôt M. Roger Milès qui écrit :
1—1 M Mil I I I 111 II ■ I IJ i I I .. rjg^.- 1
^
« La Nature apparaît toujours en décor à
REMERSIEMENTS
Pierre Waidmann j>. Il se pourrait que ce
fût la pratique de l'eau-forte en couleurs,
M. et Mme Jules CHEDEVITXE et k«u»
où M. Pierre Waidmann est également un enfants ; M. et Mme Eajile PFEIFFER,
maître, qui le conduisit à ces recherches née CHEDEVILLE .et leurs &»fà.nts, re |
délicieuses de la couleur, à ces effets dia- mercient bien siBeèiiament toutes le* perprés chers à Taulow. L'amateur d'art ~ue sonnes qui leur ont ^émaisné de la sympale sort favorisera en lui ppocaraiHt l'œu- thie à l'occasion du décès de leur très revre de Waidmann emportera, je l'affirme, grettée grand'iBere
une véritable petite merveille.
Quelques personnes s'étonnaient de ne
point voir le nom de M. Kind à cette ExNÉE GERMAIN
position. Qu'elles so .rassurent. Pressé par
le temps, réminent peintre de fleurs envoie — joli geste, bien printanier — un
Bon pour un bouquet de violettes.
Eh ! N'en sentez-vous point déjà l'odeur ?
Les tableaux de fleurs ornent d'ordinaire les salons. Mais las salles à manger,
Fédération lorrains el'eserime. — Dans
plus positives, accueillent volontiers Tes un but d® défense et de propagation de
natures mortes. En voici une aux tons cha- l'escrime dans notre région, un gre«p*
leureux : Lièvre et perdrix, de Mlle M. Tri- d'escrimeurs s'est réuni il y a quelques
bout. Et c'est là encore une toile attachan- semaines à l'occasion, d'une épreuve d'éte, en son genre comestible et cynégéti- pée et a fondé la
Fédération lorraine
qje.
d'escrime.
Elle nous permettra de dire : de même
La première assemblée générale qui eut
que pour faire un civet, il faut un lièvre, lieu le dimanche 5 janvier, composa l«
de mémo pour mener à bien cette superbe bureau de la façen suivante :
Exposition où nous avons passé tant d'heuPrésident, M. Bachelard ;
vice-présires agréables, il fallut des œuvres... Ai-je dents, Dr Gille et P. Elbel ; secrétaire*.
réussi à prouver que grâce au talent et à E. Velin et A. Rohmer ; trésoriers, Marla générosité des artistes lorrains, elles villet et Toubin.
furent nombreuses, et toutes désirables ?
Le premier acte do cette société sera de
Jo le souhaite de grand cœur.
.
faire tirer en février une poule de maî7 janvier 1913tres d'armes dotés de prix importants.
AVION I.
Elle fondera ensuite dans lo courant de
.
«-... '
.«a
1913 une
épreuve
trimestriele
d'amateurs.
Grande fête enfantine
Les membres de la Fédération lorraine
C'est hier jeudi que le Ciné-P.a.lace donriait la grande fête enfaaitine dont nous d'escrime espèrent que tous les fervents
avons parlé. Plus de douze cents moutards du noble sport lui prêteront leur précieux
appui et tiendront à soutenir ses effort»
l'ont honorée de leur présence.
Comblés de gâteaux,et de jouets, ils se et à y participer en adhérant à la Fédération.
sont déclarés satisfaits)
I
I
DEBIL IMBDIAr^" Magasins RjonU
I
Mademoiselle Clotilde BEÂUGUiLUURE
Monsieur Félix-Etienne iSRCUIL
1
m
Madame veuve Eugène CKEDIÏtUE
êl)Foi)iqûejpoFtiïi
Bal «es typographes
C'est aujourd'hui, samedi, à neuf heures, salle de la Renaissance, que la Chambre syndicale typographique donne son
bal annuel au profit de sa caisse de secours de chômage et do maladie. Prix d'entrée : 50 centimes, donnant droit à deux
billets de tombola.
Malade êms la rue
Dans la matinée d» vendredi, M. Alphonse Gaertner, âgé de 42 ans, demeurant à Saint-Nicolas, paskint rue de
Strasbourg, est tombé subitement malade
près de la porte Saint-Nicolas.
Les agents du bureau de police de la rue,
de la Prairie furent prévenus et à l'aide,
d'un brancard transportèrent M. Gaertner•
à l'hôpital, où son état a été reconnu assez grave.
Broutilles
Vendredi à 7 heures \ du soir, un feu
do cheminée s'est déclaré chez M. Pierre,
cordonnier, 21, rue Clodion. Les pompiers
appelés, ont fait le nécessaire.
OMS LA
Bmuwêt
JARVILtï
Chute de quatre mètres. — Vendredi n*
tin, vers dix heures, un ouvrier maçon,
travaillant à la construction d'un b*»'
ment aux hauts-fourneaux, était m°nte
sur un mur récemment élevé.
La maçonnerie céda, cet ouvrier tomb»
sur * sol d'une hauteur de quatre mètre*
Dans sa chute, il s'est fait de sérieuse»
contusions.
1
CHAMPIGNEULLÉS
Aeoideni mortel.— Vendredi après m'ioj»
M. Georges Schœffer, âgé de 21 ans,
crocheur à la compagnie de l'Est, detiicu
rant à Champigneulles, était occupé su
les voies de triage, lorsqu'il fut surpr1
par une rame de wagons qui le renvoi'3^
Uno partie des wagons lui passa sur
corps, lui broyant tout le côté gauche.
M. Sdireffer fut transporté aussitôt »
l'hônital de Nancy, où il expirait Ve
après son arrivée.
rf
Coups. — M. Augusto Troësler ,sWC%'f^
Nom rappelons à NOS ABONNÉS que toute lant aux usines de Pompey, a déclaré
0liv
',]n
demande de CHANGEMENT D'ADRESSE doit la gendarmerie que Jules Rosier
aux hauts-fourneaux, l'avait frappé du
tire accompagnée de la dernière bande inr
coup de poing à la suite d'une obseiv
primée et de CINQUANTE CENTIMES {en tim- tion qu'il lui avait faite. Cet ouvrier »
bres-poste ou en mandat postal), pour jàéft vu il é. ..dément
ïucnaçé d'un „«o.uj> <mm
de réimpression de bandes.
■poing,
■ y
...w.-....j.-.-.L.^r.:i.
DU 20 CORPS
Désertion.
Que les choies
, ,
^■^xtjtpÊtWÊâ _tt__HM__jVii'iwitSlitiiài, jjjntana», fiai, ,iiag»w<fcrty .. «^3ae>^jrtfc
La soiréejiu CasinoI
tLE
DÉSERTEUR. — UN PETIT SÉGUIN
f.2ï Hiriîlsr
sont donc
Quand le « Déserteur » fut joué au Carcgri . i a généralement que çettfl
pièce dispagût si tôt do 1 affiche. Elle est
i -venue hier. Nouvelle troupe et pui'lif
iic
,
nouveau. Seul, l'accueil n'a pas ch-ingé.
Delpieiie a interprété le rôle de PratScn
avec autant de bonheur que M. Villari
— un -lc3 auteurs du « Déserteur » —
N
venu
exprès à Nancy, il y a trois mois,
{
pour
ceite création.
( Sans inutile déclamation, sans forfanterie clbauvine, Del pierre a campé un
{pi i s'innage dont le tangage patriotique
„transporta d'enthousiasme les loges et le
« poulailler ».
M. Mu raie v fut un capitaine Baguirel
t
cciriecl,
indulg'ent, guidé pa1 la discipline
et la conscience impérieuse du devoir ; le
ous-ofifkâeœ
nd
Pontoc eut un retentir Siincere ; Mme Lydia Berthy déploya im cyn.isme tel qu'à maint> reprise
,te .salle prêtes!» oont»« les perfides îgissefoeritt
de cette coquàne a.u service de
!
iespioiHJagie étranger.
■i Le Peiit Bégiwn » est aussi une repri(se. Au tliéàlio comme en couture, les bon~
'jnes reprises font tenir souvent les bonnes
pièce*. C'est le ca«s. Ratcée, en camelot
éclioué par liiasard dans le lit d'une demi(ii«w,t,i.ii«, obtint de longues ovations. Dos
;autres rôles mirent en valeur M. 'Moraiii ;,
'Mmr>s Darlez et Darty.
Signalions le succès remporté par GnrnéOT
dont 'es finalités de comique idiot
;
,exercent, à coups de grimaces ot de facéties, unie irrésistible influence ; les n.pplaudiwemenle qui saluèrent les si jolies romances de Mme Lydia Berthy.
, Les Hinsler sont une « attraction » dans
1toute l'acception du terme : le lancement
des oarceartix, le ch'-essage du fox-terrier,
!
les
exercices de jongleurs, la présentation
'
amusante
do ce « numéri », ont contrij
bué nu triomphe d'un programme absolument parfait. — L.
.„
«e-*»-»-—
™
t oo, on
<erti> "iies> )■ i tiS0i re^1^-,'
uopuis
.
.. . ;
,
je mois U octoore uei-
^!!n omis. Jl lut arrête u Paris pur la sùJeté le a decemnre. uCi naru prétend tju u
s'est laissé » montOT le cou ». UJI lui aurait
fait et uiie qu il pouvait prendre trois mois
.j,. vac-nin-cs avant d'être porté déseiieur
et que sûrement, dès *sa rentrée au réginu m, on l'enverrait dans l'infanterie. Déjii au'moment de son incorporation il avait
leur âH*ré cavalier. 11 se plaint que son
brigadier l'accafclait de corvées.
Bernard a passé une partie de sa jeunesse dans une maison de coi rectum.
Qu'aviez-vous fait ? lui demande M.
le président.
— J'a\ats été entraîné dans une tèo*
talive de vol.
.
— Alors vous subissez l'influence de tout
le monde !
jf« Raymond Hubert présente la défense
de* l'accusé. Le vrai motif de la désertion
de Bernard serait, dit-il, l'amour, le bel
amoiir ! Bernard connaissait à Parts mie
jeune couturière « aux yeux de reine ».
Elle ne cessait de pleurer. Bernard voulut
aller essuyer Site larmes. Cette noble occupation le retint peut-être trop longtemps. M" Hubert, qui débute à la barre,
demande au conseil, dans une belle et éloquente plaidoirie, de se montrer indulgent
peur l'accusé, malgré ses mauvais antécédenta. — Un an de prison.
Rébellion. — Les soirées sont mornes à
le caserne. Etienne-Alphonse Layat. cavalier au 18" chasseurs, à Lunéviiie, aime la
danse. Un bal voisin du quartier a ses
.préférences. Malheureusement des permissions sont très rarement accordées à bayât.
Sa conduite laisse à désirer. Aussi enjambe-t-il parfois la consigne et,., le Mur
de la easerne.
Le 8 décembre, vers minuit, Layat se rendait au bal, après escalade, quand sa tenue incorrecte attira la vigilance d'une patrouille. De son côté, Layat ayant entendu
un bruit de bottes, cherchait à se dissimuler. « Arrêtez-moi cet homme en bourgeron », commanda le brigadier Verment, du
31p dragons, chef de patrouille. Les pieds
chaussés de sabots, Layat ne put s'enfuir
assez rapidement. Appréhendé par le cavalier Broé, Layat résista et lui porta un
coup de poing en pleine figure. Il en profita pour s'esquiver. Ayant dû abandonner
ses sabots dans la course, il en fut très affècté. 11 revint sur ses pas et cria : « Je
me rends ». Mais dès qu'il fut remis en
possession de ses sabots, il prenait la fuite
une nouvelle fois. Mais comme on avait
fait contre-appel au 18e chasseurs, sa fugue
était découverte. Layat est un engagé volontaire de 5 ans. Il compte jusqu'à présent
2 ans de service et 174 jours de punitions.
Entendu comme témoin, le cavalier Broé
vient déclarer qu'il a été très vexé de recevoir un coup de poing du cavalier
Layat. Celui-ci nie le geste et prétend qu'il
a simplement bousculé la patrouille.
M» Lérô. sollicite l'indulgence du conseil.
— 2 mois de prison.
______—
.«>-■# ♦
1
GROUPES et SOCIETES
Anciens élèves de l'Ecolo supérieure. —
La réunion mensuelle des anciens élèves,
sertis de l'Ecole supérieure au cours de
m dernières années, aura lieu à l'Ecole,
64 Grande-Rue (salle III), le dimanche
î£ janvier, à 2 heures et demie de l'aprèsasldi.
Ordre du jour : Causerie et conoert organisés par plusieurs camarades.
Cercle des employés de Nancy. — Grâce
à ituitlillOB d'employés dévoilés à cette
«suwe, une réunion a été tenue mercredi
8 janvier, dans l'un des salons de la brasstrie Majestic. ¥ assistaient une cinquantaine de personnes, dames et. hommes.apparienant an personnel des différentes
maisons de la ville.
L'idée de fonder un cercle pour les employés était une innovation pour Nancy.
Lie but louahle de cette association est
de pPooujoT à ses adhérents -un siège social où se trouvant cher, eux, toute politique exclue, ils entretiendront et narrer
mot les liens de fraternité et de bonne
camaraderie qui doivent les animer. Des
soirées récréative», organisées régulièrement, viendront apporter un divertissement au labeur continu.
Pour les renseignements et les adhésions, s'adresser au secrétaire délégiué du
bureau provisoire, M. René Petitdidier.
37, rue Pasteur, à Nancy.
Société d'études psychiques de Nancy.
— La prochaine conférence ao-ra lieu le
etimonebe 12 janvier, à quatre heures et
demie, salle de l'Agriculture.
M. Julien. Cordier, avocat, ancien député, continuant la série de ses si instructives étude», a pris pour sujet : « La chute1
originelle- d'après
la doctrine ésotériW* »•
La France prévoyante. — Les sociétaires sont informés que la recette et le paiement des pensions aura lieu le dimanche
12 janvier, de dix heures à onze heures,
à l'hôtel de ville, salle des Pas-Perdus.
Association des anciens élèves de l'Ecole
supérieure. — La réunion mensuelle des
membres de l'association amicale des anciens élèves de l'Ecole supérieure aura lieu
le samedi 11 janvier, à partir de huit heures et demie du soir au café de la Bourse, place Dombasle (salle réservée).
Le bulletin de l'association est à l'impression. Prière aux camarades qui auraient change de domicile au cours de
l'année, de vouloir bien en aviser M. Dôme, professeur à l'Ecole supérieure, secré-.
taire de l'association.
Société industrielle de l'Est. — Une conférence avec projections sur Nancy et la,
Question du Plan d'extension des' Villes,
faisant suite à celle du 23 décembre, sera
faite lundi prochain 13 janvier, à cinqI
heures, dans la grande salle de la Société
■industrielle, 40, rue Gambetta, Nancy. Lesi
dames sont invitées.
Club-alpin français. — Promenade du 12!
janvier 1913. — Départ le dimanche 12!
janvier, de la place Carnpt, pour Pom-■
par le tramway de 13 heures. Par lai
«orêt de l'Avant-Garde, à pied à Liver*an. Retour à Nancv en chemin do fer ài
« heures 13.
Photo-phtfo nancéien, — Dans sa séan-ce du 5 janvier dernier, le conseil d'admi-nistration du « Photo-Club nancéien » aÏ
•renouvelé son bureau pour 1913 commei
suit :
Président d'honneur : M. le docteurr
Henry Sogniôs ; président : M- Gastoni
smivuer ; vice-présidents, MM. Paul .Ta»-TM
», Georges Biaise ; secrétaire genê-usné Bril
M H
le ; secrétaire-adjoint,,
maïm
anAi
> trésorier, M. André Jac-.rtTi r '
bibliothécaire-archiviste, M. Mar-'cel Jourdant ; Chef de laboratoire, M..
erre Volck ; membres du comité, MM.
T
r.Bertrand, Gaiffe, Hekking, G. Jardia,L
■«Mscau, p. Mathieu, Pourcines, Roquîn.
• - n
"*'on des commerçants de Nancy,
à, "fins sa dernière réunion, la commis-i:i
3 fÔtCS de 1q FCN a déci<iô C ue la
Uia
~
'
1 ..an,nueiie de ce groupement, aurait lieui
. dimanche 26 janvier prochain, à l'issuee
Irm800 assemblée générale et dans les sa-,rest
aurant Walter.
sou- J comPortera un dîner suivi d'uneo
ansarite
n
^Hon)
- (° cause même d'un co-i-
pey,
»V
C£tieUs. reviendrons
prochainement surr
e don
* l'organisation so poursuitt
irnent fet qui sera certainement dess
*ct\Miil
™$ >wliantes.
4_5«23_«S5^iîï"'~
GRANDE TAVERNE. — Vendredi 10 jan- •
A roccasion d 'udépart de M. Pa.pclier,
vier, débuts du nouveau programme : Bov,
i
le poney universel, présenté par Mlle G au- bloe
1
lui vole une adresse de sympathie.
li'ier, et ses chats, chiens et perroquets
Une disoussâon s'engage ait sujet d'un
dressés ; Mario et Zoraïde, acrobates mon- projet
i
de loi, visant les .manœuvres et les
dains ; Les Dufour, duettistes de l'Alham- exercices
t
Inilitadres opérés autour des vilfra ; Lem-Put, phénomène vocal ; Mlle Va- les
1
de garnison par les troupes ou porlenza, virtuose sur harpe ; Mlle Tarral, tions
t
de 'troupes. Les propriétés privées
chanteuse de genre ; Prison sur le Gouffre, isouffriront beaucoup de ce projet et les
1
Ciné Gaumont.
indemnités .allouées seront paraît-il minimes. L'évaluation des dégâts sera faite
un officier ayant pris part, à la nnaCINEMA-THEATRE. - SALLE DECLIN. par
1
Samedi 11, soirée ; dimanche 12, matinée 1nmuvre. Le comité émet on vœu à l'una1
rejetant ce projet de loi et s'assoet soirée. Programme sensationnel
qui nimité
aux vœux du comice de Verdun et de
fera coorir tout Nancy à la salle Déglin. cie
J
la
M Hérodki.'le », grande tragédie en trois
' Société centrale d'agriculture.
La commission des finances est renouparties ; « La Dentellière », Lu » Loi de
M. Ch. Mosson de Toul ; Génin, de
la guerre », « Le Venin », grands drames velée.
J
Mootirot ; Fontaine, de Pagney ; Marquis,
émouvants.
<( Tire aux flanc* », d'après la célèbre 'de Toul, et Dev.out.in, de Mont-l'Elroit.
La commission de publicité est aussi recomédie militaire de M. Sylvane, inter: MiM. Vincent, Guyot, Baret,
prété par les créateurs Plus de deux mille nouvelée
j
représentations à Paris de ce record du 'René Den is ot Fisson.
rire.
M. Bla.ison, d'Ecrouves, a.ppe-lle l'-atten« Le Voyageur 'grincheux », film par- tion du comice sur la production fruitière.
M. Herrgott .en prend bonne note et excilant. Grand succès.
fera, les sociétés scolaines à cette produoAU CINÉ-PALACE. — Le programme ttion, notamment sur la mirabelle. II siéra
du 10 au 13 janvier inclus comprend des créé
<
des prix pour l'établissement de verfilms sensationnels : des comiques, des tgers.
j
voyages et des drames comme <c Pour la
Une désespérée. — Une jeune fille de
Pairie », q-ui nous retrace un épisode de Foug,
'
Gabrielle Butti, dite Grosjean, rel'épopée révol'itioi-nuire ; « L'enfant dm cherchée
<
par le parquet de Toul pour comCambrioleur », pathétique, et surtout le îplicité de vol d'effets militaires avec des
» Mystère de la B.anqjUe d'F.IU-City ».Suite .soldats
f
du 160e et aetuellement sous le
des aventures toujouM si impressionnan- coup
<
d'un manda* d'arrêt, s'est
jetée
tes d'A-rizona-Bill. '
<
dans
le canal do la Marne au Rhin, entre
Une fois de plus, la j-olie salle sera trop les
1
écluses 15 et 14 et s'est noyée. San
petite.
icorps a été retiré jeudi dans l'après-midi.
'■■■■■■■'■''■'■■•"'■^^
. Cette jeune fille, âgée de 22 ans, était
très mal motée et était de mœurs douteuses.
Théâtre. — Rappelons à nos
lecteurs
que c'est lundi prochain 13 janvier.qu'aura lieu au théâtre municipal la représentation des « Saltimbanques ».
Tout fait augurer un très brillant succès, l'œuvre charmante de Louis Ganne et
de Maurice Ordonneau étant, à juste titre, une des plus populaires parmi le répertoire d'opérette.
Chronique
;
départementale !
MEDRTHE-&-MOSELLE '
ARRONDtSSEMENT DE NANCY
BELLEVILLE
Cambriolage. — M. Bentz, architecte à
Nancy, possède à Boflevitle une charmante villa que les cambrioleurs ont visités la
nuit dernière.
Avec une audace et une
agilité remaïquables ils pénétrèrent dans
l'immeuble par une fenêtre du premier
étage après avoir brisé un carreau. Ils
se retirèrent en emportant une bicyclette
et une canne à fden. Une enquête a été
immédiatement ouverte par la gendarmerie de Pompey.
il semble qu'une bande de malfaiteurs
s'est installée dans cette région, où l'on
signale de fréquents cambriolages.
THEA TRES
THEATRE MUNISîPAL 'Cil NAMSY. —
Samedi 11 janvier, création à Nancy, de
;l'énorme succès mondial : « Princesses Dol;lar », opérette en 3 actes et 4 tableaux, de
MM. A.-M. Willner et Gréinbaum, adaptation française de W'illy et Raphy, musieiue
(do Léo Fall.
Au 2« acte : Ballei-Dar.se des Cosaques.
Bureaux : 8 heures. — Rideau : 8 h :ufîs à
*
**
Dimanche 12 janvier en soirée deuxième
de : « Princesses Bollar ».
La location ouvrira vendredi matin.
R03IÊRES-AUX-SAÎNES
Vol. — Un inconnu a pénétré dans une
propriété
située au lieudit « Les Plantes », appartenant à M. Joseph Morcel,
et a dérobé dans la loge deux pinces en
fer d'une valeur de 15 francs. La gendarmerie a ouvert une enquête.
Suicide. — M.
Gaillard,
aubergiste,
étant intrigué de ne pas voir 'son voisin,
M. Mark Walter, vaquer comme d'habitude à ses occupations, pénétra»chez ce
dernier et ne trouvant personne, pas même au lit, en sortant il vit le coros de
Mark Walter qui se balançait à une corde
derrière la porte. M.
Gaillard coupa la
corde mais la mort avait fait son œuvre.
M. le docteur Sprauel fut appelé,mais
tous les soins furent inutiles, Mark Walter souffrait d'une maladie d'estomac, et
c'est à la suite sans doute d'une crise aiguë qu'il mit, fin à ses souffrances en se
donnant la mort .Mar Waletr était veuf,
et seul chez lui. C'est un Vétéran de 1870 |
qui disparaît et honnête ouvrier. H était
âgé de 63 ans.
La future direction du théâtre. — Nous
avons donné récemment la liste des directeurs ou artistes candidats à la direction
du théâtre pour l'an
prochain.
Nous
avons dit aussi que la commission théâtrale avait élaboré un nouveau cahier des
charges armant très complètement la municipalité contre le directeur éventuel. Ce
cahier tles charges a été envoyé par la
municipalité à ceux des candidats dont
les noms paraissaient pouvoir être désignés au choix de M. le maire.
Or, il nous revient que deux candidats
sérieux
auraient, après avoir pris connaissance du nouveau cahier des ebareres.
déclaré retirer leur candidature, estimant
qu'il serait imprudent pour un directeur
scrupuleux de signer une convention qu'ils
pensent — à tort ou à raison — être impossible à respecter salle Poirel.
Nous avions annoncé aussi une nouvelle
candidature, présentée par une haute personnalité théâtrale ayant dans notre' ville
les plus honorables attaches de famille, et
qui va être appelée à diriger prochainement un nouveau théâtre parisien particulièrement considérable.
Nous appre
nons que cette candidature, dans l'état
actuel, de la situation, ne sera pas po:
sée.
Ajoutons, enfin-j que M. le maire compte, dans quelques jours, nommer le nouveau directeur,
après avoir de nouveau
réuni la commission théâtrale.
ARRONDISSEMENT DE TOUL
TOUL
La foire de janvier. — La foire de janvier s'est tenue comme les années précédentes sur le cours Alsace-Lorraine, vendredi 10 janvier et a été fort peu fréquentée. En raison de la fièvre aphteuse aui
recommence ses ravages dans l'arrondissement, l'espèce bovine .et porcine n'était
pas représentée.
Une vingtaine de chevaux, bêtes de i»édiorre qualité ont été l'objet de fort peu
de transactions.
Prix des bestiaux : Moutons, 1 à 1,10 ;
veaux, 60 à 65 ; vaches, 65 à 80 ; taureaux,
05 à 75 ; bœufs, 80 à 85 ; cochons, 70.
La revue des déeoratïons- — Les musiques du 146e, du 153e, du 156e d'infanterie,
prendront part à la remise des décoralions qui aura lieu samedi à 2 heures, sur
la place de la République.
'Bous les détachements des troupes de la
garnison, un bataillon par brigade, batterie, peloton, seront commandés par le
major de la garnison, le colonel Bouchon.
Tous les drapeaux et étendards seront
présents.
Voici la liste des décorés :
Légion d'honneur, commandeur, M.. Germoin, colonel au 1er spahis en retraite à
Saint-Urbain (Haute-Marne). — Officiers,
colonel Wirbel, commandant la 77e brigade ; lieutenant-colonel Klein, du 156e ;
chevalirs,
eommandant
Etienne,
chef
d'état-major ; capitaines Biaise, 69e, 3* bataillon; Luchini 150e ; Gigout,6" d'artillerie;
Sergeot, 39° d'artillerie ; lieutenant de réserve Schmidt, régiment de Neufehâteau ;
M. Charroy, officier d'administration de
1" classe du parre d'artillerie.
Médaille militaire. — MM.
Maincent,
adjudant au 153' ; Munier, chef armurier
e
au 156 ; Laurent, maréchal des logis au
39e d'artillerie.
Comice agricole. — Le Comice agricole
ele l'arrondissement de Toul s'est réuni
vendredi 10 janvier, à 10 heures et demie
du matin, dans la salle ordinaire de ses
séances, à la mairie de Toul. M. Grpjean,
do Villey-Saint-F.tienne, présidait.
Sont admis comme membres : MM. de
Gonneville, inspecteu fd'assurances ; Thomas Armand, de Saizerais ; Collotte Auguste, de Dolcourt ; Maige Charles, Morlet^Edmond, Rousselle Auguste, Btmllond,
de Gondreville, Merry Louis, de Bicqueley.
Le syndicat
d'élevage des chevaux de
trait a renouvelé son bureau :
Président, MM.
Petitdant, renommé
pour la troisième fois ;
vice-présidents,
Henrion et Parisot ; secrétaire-trésorier,
Fischer.
Vendredi 24
janvier, à 10 heures du'■
matin, sur le cours Alsace-Lorraine aura
lieu la visite des étalons
recommandés
par lo syndicat.
— Le syndicat ibovin, sous la présidence de M. Armand, de Saulxures, décide
qu'en raison, de la fièvre aphteuse de ne\
faire aucune importa tion, en en laisant
le soin aux propriétaires. Toutes les indi-;
cations nécessaires leur seront données.
. ;
Sont présentés : MM. Jules Billon, de
Thiaucourl ; Thiriet Maximin, de Ménil-, j
lot ; Hanzeau Georges, .à Toul ; Ernest'
;
Malet, de 'Martincourt ; Petit, de Xam-\ :
mes ; Renauîd Paul, de Fécocourt ; Lho-_
mond Gustave, Gué nord Maxime, de Pan- j
nés ; Leprince Louis, Rouyer
Auguste,
Mcrlet Auguste, Lalorrain Albert, d'Èssey-'
et-Maizcrais.
M. Hcrrgott, sous-préfet, assiste à' lal
CONCERTS
LA FÊTE DE NANûY-CHORAL. — C'est
le samedi 25 janvier, dans la grande salle
des fêles de la Brasserie Michaut, cpi'aura
lieu te fête aimueJlft de Nancy-Choral, qui
comprend un concert suivi de bal, et qui
obtient toujours un si gnand succès auprès1
du public nancéien. Cette année, la jeunei
et variante société a composé pour le con
cert un programme de choix. On y retrouve avec plaisir les fameux Minstrels parisiens qu'on n'a pas entendus à Nancy depuis quelques années. Le prix de la carte'
d'entrée pour le concert et le bal est de
cinquante centimes, donnant droit à eleux•
billets de tombola. Une bonne soirée on1
perspective. Nous en reparlerons.
SPECTACLES;
■
CASINO. -- « Le Déserteur » a retrouvé•
son succès. « Dclpierre » nous a fait plaisir dans le rôle de Pradon, dit Nick, Ya-•
rel a été très bon dans « Ilenrickz », l'offi-■
cier allemand, et Muralley a rendu mer-•
veilleusement le rôle du capitaine Bâche-rel. Nos félicitations à Mme Lydia Ber-•
thy (Sarah), Lntr-eil,
toujours le même>
dans le rôle d'Oskoff, Gibert M, qui a très!
bien rendu (Roland de Pontac), et Garnier (Walter).
C'est une
véritable joio de retrouver:
Ratcée dans « Un Petit Béguin », rôle de!
Lafouine. Cette pièce est également enlovée avec maestria par tous les interorè-tss
Les débuts des « Hinsler », les maniou-latcurs de cerceaux, ont été on ne peutt
plus intéressants.
clie).
L'ZÎT nS^UELîîi"1 IN
jj
Spctsoles-Goncerts
EDEN-TK'EATRE. GINEMATOGRAPHE:
PATHÉ. — En raison de la vogue légitimes
obtenue par ses pièces-classiques, la mai-.
son Pathé a monté avec un luxe exception-.
nel la tragédie de Racine. : Brilanvicus,
interprêtée par les artistes de l'Odéon,'
MM. Joubé, Signoret et Hervé,
Mmes3
Grumbach et Sylvie.
Une funeste ambition dévore
Joakim1
Gœthal, qui, pour conquérir une femme,
s'apprête à livrer le secret de fabricationj
de l'acier chromé. Les auteurs américainss
ont solidement construit sur ce sujet una
drame qui passionnera les Nancôiens. Dee
même t' « Attaque des Indiens » fait revi-.
vre les moeurs dos peuples nomades tou-i.
jours en guerre avec leurs voisins,
Parmi les scènes comirmes, notons less
désagréments de Pénard, chef d'une tropp
nombreuse famille, les tours que joue « unn
iRobinet récalcitrant
l'enlèvement en-,
hydroaéroplane où Max Linder met toute
6
sa verve, les ennuis éprouvés par Rigadin
n
quand il fait mal ses commissions, etc..
,t
Un numéro d'acrobatie du trio Noel's et
les divertissements des marins américains8
,s
sur le « Connecticut », accompagnent les
.
actualités si captivantes du Pathé-Jourf
nal.
.
Entre autres événements, citons le drax
i
mo du Perreux, Sarah Bernhardt à Chi•
cago, l'explosion du « Masséna », la Croix'
Rouge en Turquie, la Fête de la Vierge
L
du Corail en Italie, un essai de paruehute, le grand-duc de Mecklembourg chasse
le faisan, une terrible catastrophe de chemin de fer en Italie, etc....
3_
REPRESENTATIONS : Vendredi, samedi et dimanche, soirées (matinée- le diman-
j '
1
réunion.
Le ministre de l'agriculture signale lesj
fraudes qui se commettent dans la vente,
des plants de vigne américains et met en[
garde les viticulteurs même contre les gref-.
fons.
Le comice demande le maintien du droitt
do douane de 7 fr. sur l'entrée des blés.
étrangers.
ARRONDISSEMENT DE LUNt VILLE
LUNEVILLE
Revue. — Le général Lescot passera lundi, à deux heures, sur le Champ-de-Mars,
la revue de la garnison. Au cours de cette
revue, il remettra les décorations décernées à l'occasion du 1" janvier, notamment la croix d'officier de la Légion d'honneur au général de Contades-Gizeux.
ARRONDISSEMENT DE BRIEY
i Bcrlhelot,
]
le lieutenant-colonel Carlhian.et t; ut à ceflo cérémonie, qui a été très imtoutes les notabilités de la ville. Pour ce pressionnante.
Iqui est des toilettes, qui rivalisèrent à l'enlx> commandant Gothié va quitter Bruyè1
vi de goût et d'éclat, on pardonnera de res pour aller prendre le commandement
in'en rien dire à notre incompétence éblouie 1 du bataillon de Saint-Cyr.
<et charmée.
jj
ARRONDISSEMENT DE MIREC0URT
ARRONDISSEMENT DE COMME II CY
SAINT-MIHIEL
Etat eivil. — Mois do janvier. — Nais;sances. — Jean-harles-Aimé Chamont. —
Madeleine-Melanie Henry.
Publications de mariages. — Alfred-EuIgène Demandre, électricien, et Marie-Jo1séphine Karcher,
cuisinière. —
André
Canoine, cuisinier, et Anne Walsdorf. —
Jacques
Schmltt,
sous-llentenant au 40*
'
Charlotte-Thérèse
Gom!d'artillerie, et
1bault.
Décès- — Augustin© Marie, 46 ans, sans
1profession, épouse Rusé." — Charles-François-Joseph
Desor, 52 ans, premier com'
1
mis
au bureau des hypothèques, célibatai're. — Henri-Auguste llichaume, 3 semai1
nes,
c— Marie Parmentier, 75 ans, sans
profession,
veuve de Victor
Pienon. —
1
Armantine-Dés-irée
Hondet, 81 ans, sans
jprofession, veuve de Hubert-Joseph Pou!lain.
ARRONDISSEMENT DE MONT M zû Y
MOHTMÉDY
En appel. — Jeudi après-midi est venue
,
devant la cour d'appel d© Nancy. l'affaire
(de Mmes Flacoft, BeHing et LapresJe, demeurant ensemble à
Breux, poursuivies
pour reconstitution de congrégation non
autorisée. Il s'agissait en l'espèce d'une
maison
mixte d'hospitalisation et d'ensei'gnement.
,
1
En 1904, la maison fut fermée en bloc
par arrêté global, à titre d'établissement
d'enseignement, sans qu'il fût fait réserve
de l'hospitalisation, «(ai
pouvait légalement continuer.
Le tribunal de Montmédy, devant cette
décision sujette à
rescision, crut devoir
surseoir jusqu'à (interprétation par le conseil d'Etat de cet acte administratif.
Le ministère public fait appel du jugement de Montmédy, comme ayant éludé
une question de fait, seule en cause, à savoir si la
congrégation était anciennement, comme actuellement mixte, et réduite depuis 1904, au caractère purementhospitalier.
M" Terraux plaida pour les prévenues,
et par de nombreuses attestations du conseil municipal et des habitants de Breux,
il montre qu'elles m'ont jamais fait que
soigner les malades.
La cour d'appel réformant la jugement
du tribunal de
Montmédy, a prononcé
l'acquittement des trois prévenues.
MIRECOURT
Tribunal correctionnel. — Audience du
8 janvier 1913. — Chalon Célcstin-Elie, 32
ans, chiffonnier à Gruey-les-Suiances,colportage d'allumettes de fraude, 5U0 fr.
d'amende, par défaut.
— Coutret Eugène-Alfred, 36 ans, manœuvre à Châtenois, colportage d'allumettes de fraude, 300 fr. d'amende.
— Delpratot Emile, 23 ans, luthier à
Mirecourt, bris de clôture, 30 fr. d'amende.
— Fondrich Joseph, 28 ans, fileur à Micourt, bris de clôture, 20 fr. d'amende.
— Bastien Camille, 29 ans, domestique,
sons domicile, coups, 25 fr. d'amende.
— Olivier Gaston-Léon, 33 ans, marinier à Armentières, outrages, 30 fr. d'amende, défaut.
— Bonlaron Léon, 29 ans, boulanger à
Zainvillers, banqueroute simple, 5(1 fr. d amende (sursis).
— Mathieu Nicolas-Cyrille, 51 ans, cultivateur à Gugnev-aux-Aulx, 'infractiom
à la loi du 1er août 1905, 25 fr. d'amende.
— Sayer Charles, 35 ans, ouvrier d'usine, sans domicile connu, vol, deux mois
de prison.
— Luchetta ierre, 30 ans, maçon à Vittel, violences, six jours de prison, défaut:
Pedroni Alexandre, 23 ans, maçon à Vite!, violences, sixi jours de prison, il
faut.
—- Pierrot Joseph-Paul, 43 ans,
sans
profession ni domicile connus, vagabondage et mendicité, six jours de prison.
— Laurent Auguste, 60 ans, sans profession ni domicile connus,
vagabondage,
dix jours de prison.
— Jeanpierre Jules, 67 ans, sans profession ni domicile connus, vagabondage, dix.
jours de prison.
CONTREXÉVILLË
La contrebande, — Les employés de larégie de Vittel, en tournée à Contrexéville, ont surpris des colporteurs d'allumettes de contrebande, dont un d'entre
eux, le nommé Contref, habitant Châtenois, a été arrêté. Ses deux camarades,
détalant à la quatrième vitesse, n'ont pu
être rejoints.
L'indivi.ldi arrêté, après avoir reçu
l'hospitalité à la chambre de sûreté
de
Cointrexéville, a été dirigé sur Mirecourt,
ARRONDISSEMENT DE REMIRE Ml NT
LE VAL D'AJOL
STENAY
Une farce. — Ce n'est assurément pas
Suicide. — M. Rivart, le minotier bien autre chose qu'ont voulu faire, l'autre
connu de Stenay, s'est tiré un coup de re- soir, à dix heures, quatre jeunes gens
volver dans la région du cœur. On a dé- qui, revenant du Girmont, prirent chacun
couvert, le lendemain, son cadavre étendu une bûche de hêtre dans un rôle de bois
le long d'un étang, derrière son habitation. déposé sur le bord du chemin. Au moM. Rivart était une personnalité politi- ment où ils cheminaient, portant leur léque et industrielle de Stenay.
ger fardeau, sur une épaule, deux genConseiller d'arrondissement du canton, darmes apparurent, qui mirent en fuite
membre du conseil municipal dont il avait les quatre jeunes gens. L'un d'eux fut reété élu le premier aux élections de mai joint et expliqua « la chose ». Le proprié1912, il était propriétaire des Grands-Mou- taire exigea, seulement que le bois fut relins qu'il exploitait depuis plusieurs an- mis en place.
nées.
RUAUX
|i'Ali*UETE7 ni MONTRES, ni BIJOUX
Il avait fait procéder sur le territoire de
Les vols. — Charles Wœlfclf 5(i ans
H HUnC I Ci.
t! ORFEVRERIE
Halles à des recherches de mine*ai de fer, fossoyeur à, Ruaux, et sa concubine, la
sans consulter les Tarifa envoyés Franco, des
FABRIQUES TRIBAUDEAU/l BESANÇON
pour lesquelles il avait sollicité une con- femme Eugénie-Aline Remy, 42 ans, bro1mPrixl22Mêdaille$d'Qr Concours Ok;«-iiUirtdiJiui|il.
cession.
deuse, ont été arrêtés en vertu d'un man——
as-sj-o
dat d'amener du juge d'instruction. Tous
M. Rivart était âgé de 55 ans.
Des souffrances physiques et des revers deux sont inculpés de vols et de complifinanciers ont dû peser sur la fatale déter- cité.
mination qu'il a prise.
SAINT-ETiEk'ME
Bagarre. — Procès-verbal pour coups
Ses obsèques ont été célébrées à Stenay.
réciproques a été dressé contre Eugène
Ligne de Montmédy à Commercy. — Weinaclit, le provocateur d'une bagarre
Liste des jurés
Nous apprenons que le ballastage, la pose qui eut lieu entre lui et les époux R. -,
des traverses et la mise en place des rails ainsi que contre dsux autres individus.
Jurés ordinaires. — MM. Gérard-Célestin
sont terminés de Verdun à Commercy.
—
■■
1—
cultivateur à Béney ; Lesuisse FrançoisLes entrepreneurs vont attaquer la* ligne
Emile, marchand de bois à Haudiomont ;
Verdun-Montmédy en partant de Vaux-deLefranc Octave-Arsène, peintre à Montfauvant-Damloup, à l'origine des deux lignes.
con ; Grandjean Alfred-Sébastien, cultivaM. Ludmart, conducteur des ponts et
valeur à Vigneulles ; Houzelot Emile, proMULHOUSE
chaussées, va s'installer à Remoiville d'ici
priétaire et maire à Chauvoncourt ; Douil- quelque temps pour surveiller les travaux
Société
mulhousienne de la paix. —
lot François-Eloy, cultivateur à Badonvil- de ballastage,
Dans le but de travailler à l'éducation paliers ; Biaise Henri-Louis-Marie, meunier
SENON cifiste et de répandre l'idée de la paix par
à Froidos ; Mehl Nicolas, rentier à Bar-leTentative de meurtre. — M. Charpentier le droit, sur le principe de ta liberté des
Duc ; Férée Nicolas-Gustave, négociant à
Eugène,
domestique chez M. Berquevaux peuples de disposer d'eux-mêmes, la « SoBezonvanx ; Malard Lucien, cultivateur k
Aimé, a été attacfué, alors qu'il se trouvait ciété mulhousienne de la paix »' vient d'êGérauvilliers ; Martin Joseph-Nicolas, jar- en voiture sur la route, par deux indivi- tre constituée. Ses membres sont de toudinier à Saint-Julien ; Muel Nicolas-Aimé, dus.
tes nationalités ou religions.
propriétaire à Chennevières ; Marnier
Cette société est donc internationale et
Ces derniers sont montés sur la voiture
Georges-Pierre-Joseph, marchand de bois pour le frapper. L'un d'eux lui a envoyé un indépendante.
à Mangiennes ; Dabtt Joseph, maire à coup de tête à la suite duquel il a perdu
>
METZ*
Douaumont ; Durant Charles-Auguste, cul- connaissance. Un de ses adversaires a reAu conseil de guerre. — ïx 14 janvier,
tivateur à Blercourt ; Frémy Mathieu-Hen- çu un coup de fouet à la figure -ui a dû le sergent-major sous-chef Wolk et le conducteur des équipages militaires
Maak
ri, propriétaire à Sommedieue ; Ticher laisser trace.
Louis-Albert, sous-ingénieur à Ancemont ;
Lorsqu'il revint à lui, M. Charpentier se compairaîtronit devant le censeil supérieur*:
Lepezel Nicolas-Victor, cultivateur à Mor- rendit chez son beau-frère, auquel il conta de gmerr© pour ne pas avoir' révélé â
gemouh'n ; Robin Charles-Adolphe, cultiva- son agression,
leurs supéi'iksiRS les agissements de Tfcwiteur à Ourch.es ; Pilon Charles, plafonneur
M. Charpentier ressent de fortes douleur^ etaelin et consorts dans l'affa*re d'esuio 1à Souilly ; Lejeune Léon, imprimeur à-■ au creux de l'estomac ; vers le soir, il per- uage que l'on sait. En première instance*
Verdhm ; Fagot Eugène-Ernest, charcutier dit de nouveau connaissance. Son état est ils avalent été acquittés. Le commissaire
du gouvernement a interjeté appel de ce
au Neufour ; Baillet Henry, négociant à plutôt grave.
j'iigoment.
Etain ; Tassot André, retraité à Avocourt;
Ls deux individus sont arrêtés.
Arrestation sensationnelle. —i Une
Nieolas-Cinna-Auguste, meunier à Bar-le■restation qui a causé en ville un grand
Duc ; Gérin Léon-Joseph, cultivateur à
émoi est celle du directeur Charles Muiicr
Hautecourt ; Leclerc Georges, notaire à
de la Société Générale (succursale dé'
Saint-Mihiel ; Grégoire Auguste-Emile,culSchlestadt). Qn télégraphie à la u Strassb.
tivateur à Triaucourt ; Julien Pierre-Victor,
ARRONDISSEMENT D'ÉPI NAL
Neue Ztg » qu'à la suite de l'inspection
cultivateur à Cunel ; Desquiens ThéodoreAlbert, ouvrier peintre à Verdun ; Hutin
ARCHETTES des livres de la succursale pa r le di l ecEugène-Nicolas, cultivateur aux Paroehes;
Fièvre aphteuse. — Un cas de fièvre teur général, M. Millier fut mandé au
Bidaut François-Joseph,
entrepreneur à aphteuse «'étant déclaré sur un bœuf ap- •parquet et gardé à la disposition de la
Bar-le-Duc ; Charles Emile-Charles, culti- partenant à M. .Pierre Martin, cultiva- justice.
L'inspection aurait amené la. découver-1
vateur aux Paroehes ; Briot Jules-Ernest- teur à Airchettes, le territoire de cette comte de détournements
s'éievant à 80.000
Marcel, propriétaire à Broussey-en-Blois: mune vient d'être déclaré infecté.
Potier Louis, cultivateur à Remoiville ;
Un arrêté préfectoral en date du 7 jan- mark. Des spéculations malheureuses ont
Henry Gabriel, boulanger à Dugny.
vier 1913 met en vigueur les prescriptions poussé Millier à commettre ces actes déJurés supplémentaires. — Douvier Al- réglementâmes en pareil cas et place le lictueux.
phonse-Joseph-Lucien, quincaillier ; Hen- territoire de la commune sous la surveilSAVERÎ:S
rion Adolphe-Ferdinand, blanchisseur; Du- lance de M. Honryot, vétérinaire sanitaire
L'augmentation de la garnison,
A la
vergé Paul, armurier ; Charzat Georges- à Epinal.
3
suite de l'acceptation par le conse.3! muFrançois, professeur, tous quatre à SaintBRUYÈRES nicipal des propositions faites par les
Mihiel.
Décoration du commandant Gothié. — autorités militaires concernant l'augmenVoici le rôle complet des affaires à ju- Sur la place Stanislas, ©n présence de tation de .la garnison, cette dernière pager :
toutes les troupes de la garnison, le lieu- rut définitive. Or, on -apprend de source
Mardi 14 janvier, à 2 heures un quart. — tenant-colonel Beyraud-Renaud a remis, autorisée qu'elle n'aura pas lieu : le déta-"
Meurtre. — Morroy Charles-Adolphe, de avec le cérémonial habituel, la décoration chôment d'a/rtillerie de campagne epii était
Amermont. — M. P. M. Franck, substitut ; de la Légion d'honneur au commandant destiné à Saverne ira à Strasbo-uirg.
Dr M» Daupleix, 8 témoins.
Gothié, du 44e die ligne.
La réponse' du conseil municipal n'auMercredi 15, à 8 heures et demie. —
Le nouveau chevalier a été chaudement rait pas pleinement satisfait les autorités
Coups mSrtels. — Lepoix Maurice-Aimé, de félicité. Toute la population civile assis- militaires'.
Saint-Jean-les-Buzy. — M. P. M. Laroche,
procureur de la République; Dr Me Vautrin,
avoué à Verdun ; 4 témoins.
Mercredi 15, à 2 heures. — Homicide volontaire. — Grosjean Jean-Nicolas, de BonL — Suivant, délibération raine, agence de Nancy. Au- « achats, ventes ou échangea
zée. — M. P. M. Franck, substitut ; D"' M" du 16 septembre 1912 dont une dit acte est demeurée annexée « de fonds commerce et droits
Mathieu ; 5 témoins.
copie est annexée à l'acte de une pièce certifiée contenant « sociaux quelconques. »
Jeudi 16, à 8 heures et demie. — Avorte- déclaration de souscription et les noms, prénoms, qualités et
Enfin l'assemblée a transfé,
ment. — X. et X. — M. P. M. Laroche, de versement ci-après énon- domiciles des
souscripteurs ré le siège social à Nancy, rue
e
cé,
l'assemblée
générale
extraaux
120
actions
nouvelles
et
Saint-Léon,
n° 4.
procureur de la République. Défenseur, M
ordinaire des Actionnaires de l'état des versements effecExnédition de ta délibéra
Ferrette, avocat à Bar-le-Duc ; f, témoins.
p
" de jfj^emblée "énéralê
Jeudi 16, à 2 heures. — Meurtre. — Heyse la Société Anonyme dite Se- tués par chacun d'eux.
tion
ciétô Lorraine des Kondoirs et
_ suivant délibération du 16 septembre 1912, de l'acte
Joseph-Théophile, de Courcelles-sur-AÏre.
m
ayant.
décembre 1912 dont une do déclaration de souscription
— M. P. M. Franck, substitut ; défenseur, bavonmries K.eunis,
du 16
siège a Maxeviue, a ueroe copie a été déposée aux minu- et de versement du 25 novemX. ; 8 témoins.
HATRIZE
Vol. — Pendant la nuit de mercredi à
jeudi des malfaiteurs inconnus se sont introduits dans le poulailler et clapier de
M. Mongert, cultivateur, après avoir forcé la porte.
Au matin, M. Mongert a constaté la disparition de G8 poules et 6 lapins.
GORCY
Démission. — M Hippolyte Cardinct a
donné sa démission de conseiller municipal de la commune de Gorcy.
ê
1
MEUSE
Cour d'assises
LORRAINS ET ALSACI
VOSGES
INSERTION__LEOALfi
AlîiiëNBlSSEMENT DE BAR-LE-DUC
BAR-LE-DUO
que le capital cte la
1* tes de Mo HOUOT, suivant
qui était alors aç oW.oou ir. acte reçu par lui et M" ANma
>
^i^SS
%ÊS SLSi DRE, le 24 décembre 1912, l'as^Jwïî^SS!ij~£ÎÏ semblée générale extraoreîide 500 francs chacune et que
des actionnaires de la-
tJ
Mariage.— Le mariage de Mlle Gabrielle porté
a
400 000 fSncs La
Faucher, fille de notre très sympathique
assemblée^ donné toiil
concitoyen, M. Henri FauGher avec M. An- K T
'aÏÏ
dré Husson, garde général des eaux et fo- : riistration pour faire la dérèts, a été célébré en l'église Saint-Jean.
claratlon de souscription et
Les témoins de la mariée étaient M
de versement.
.
Louis Faucher, son frère, et M. Marcel GéIL - Suivant acte reçu par
M<* HOUOT et ANDRE, notaigoût, substitut du procureur général, à
Nancy, son beau-frère ; ceux du marié, M. j res à Nancy, le 25 novembre
tous ici membres compoRobert Husson, ingénieur des arts et ma- 1912
sant le Tonspil rt'nrimini^trn
nufacture à Pont-à-Mousson, son frère, t tion ce U^Â
^AdË
M. Henri Simonnet, avocat à la cour d'apclaré que les 120 actions de
pel de Nancy, son beau-frère.
500 francs chacune représen.
Dans le cortège, nous avons notamment tant raugmenlauon <îe cap"
remarqué : M. George, premier président tal de 60000 fr avaient été
enttèWinentsoMcrites en mi
de la cour de Nancy, et Madame ; M. le
par douze nersmu es
docteur Moulin, maire de Bar-le-Duc ; MM. mtirnire
et nue eliaaur
«u
Forgei, conservateur des forêts, et Léger, avait"versé une «mf
inspecteur à Bar-le-Duc ; M. et Mme Paul au monta, t du^ quaTdos"^
S
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^I.'S
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^ Vv^
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[ lf%f lliï^lfW^F
& 120 actl0ns Ubérèes du
" î * rePrcsentant l'augmenta" ,l0n de, ,caPital (ll'citlee Par
« l'assemblée générale extra" SES"*1™ du 16 décembre
"' ^f' "
lions par lui souscrites, soil ..L'Assemblée a ajouté a Parpour l'ensemble des souscrip- ticle «0 des statuts le parateurs une somme de 15.000 fr. %™P.he cuvant qui sera le
déposée dans les caisses dè dixième paragraphe :
la Banque d'Alsace et do LOF.
« U (le Conseil) décide tous
S
Varin-Bernier ; M. ot Mine René Varin-Bernier ; M. le commandant Pougin, etc.
_ Aperçu également, au défilé de la sacristie : MM. le préfet de la Meuse, le colonel
natre
™e Société a reconnu après
vérification la sincérité de la
ermuon et
citTe elle î n)°mé < ni rar'
sùitede llauementa ion dem
parUcfe 1" des? statuts"
était supprimé et remplacé
par le suivant.
. ArH„,n 7
,„ „D u„,
S0
'
a Cial est
xe a «oïïffi
"
400.000 francs
e
m act on s
"
i ,
" ^ .francs chacune dont 680
" euHerT,ent gérées repré-
bre 1912 de la délibération
de l'assemblée du 16 décembre suivant et de l'acte de
dépôt ont été déposés le 10
janvier 1913 :
greffe du Tribunal de
Au
commerce
de Nancy ;
Aux greffes dos justices d.
paix
!
•„Nord
même
ville ;
gref£es du Tl ibunal
H
car ,ons
el
Ouest de la
Aux
'
«-
Mi
£j£L?^
^S»,
£l8^
T1
fonctions
de
Hibmial
de
Commerce, et au greffe ele la
?
'
Se).
En outre expédition des statuts de la société, de l'acte V
déclaration do souscription el
de
versement du- capital originaire, et de la liste y annexée des délibérations ele
l'assemblée générale constitotive des actionnaires et dj
pacte
de dépôt a été déposé!
e
}, » janvier 1913 au groffi
du. Tribunal de la Justice ét
paix du
canton Ouest ùi
Nancy,
Pour extrait et mention :
HOUOT,
,U UOe de paiX de Void (Meu
MS TOP0BiIaîlC6S'[
©. — Je suis locataire de l'éloge d'une
maison à Toul suivant couventioin verbale
et l'année de location expire aujourd'hui.
Ayant été muté pour Marseille par decision ministérielle du 24 dernier, >'.ai
prévenu ma propriétaire le 28 suivant.
1° Un locataire .nouveau (prenant iaomé(Biateanent et sans tmterrupwom ma succèsBien dans le mémo logement, dois-je a ta
propriétaire les taois mois d''indemnité d rusa go ?
2° En admettant qu'aucun locataire ne
prenne ma suite et quo jt me quitte le legement quo le 10 janvier; dois-je les trois
mois plus neuf jours de location ?
R.
io Nous estimons quo non, quaique la question soit discutablo .
2° Oui.
i
"
**
D. — Uno de vos lectrices vous demande si on a droit à la moitié du ménage,
vivant avec un homme voilà 12 ans.ayant
•u un enfant avec, mais à l'époque i«
n'étais pas encore veuve ?
R. — Vous ne pouvez forcer votre concubin à vous donner la moitié du ménage.
A
D. — Des parents s'étant donné l'usatruit de leurs propriétés, ces immeubles
étant loués à ferme, l'un vient à mourir,
oelui qui reste fait le partage de ces dits
Immeubles à ses enfants, un do ces der«tera ayant été saisi de son partage et
ms terres ont été vendues devant le trifermai en ïftiî.
Aujourd'hui on réclame les contribulions de ces dites terres vendues. Qui doit
lés payer ?
R. — Votre question n'est pas très claire. Le payement des contributions est dû
par le propriétaire, sauf son recours contre celui qui avait la jouissance des tersains.
i-**
D. — 1» N'ayant pas été prévenu et
ayant quatre enfants, ma mère a-t-elle le
droit de me faire faire une opposition sur
mon salaire ?
2° Quelle démarche pourrasis-je faire
centre la personne qui me fait cette ©pposition ?
R. — 1° Oui, si eîle a une créance contee vous.
g» Vous avez le droit de donner une
invitation en mainlevée devant le juge
de paix.
***
D. — 1° Je suie mariée, sans enfant,
mon mari m'abandonne sans aucun motff plausible, je ne trouve aucun travail.
^-je le droit de me faire donner une pension alimentaire ?
Ai-je le droit de vendre les meubles
«ee j'ai apportés en mariage, aucun contrat ne nous lie.
i° A qui dois-je m'adresser pour faire
constater l'abandon, mon mari ne rentre
phis au logis conjugal, et au bout de combien de temps d'absence pourrais'-je obtenir te divorce ?
R. — 1° Oui.
2» Oui.
3° Il fajut vous procurer des témoins et
demander l'assistance judiciaire pour intenter un procès en divorce. Il n'y a pas
de délai. li suffit crue vous fassiez la prouve, par tous moyens, de l'abandon de votera mari.
2°
***
D. — J'ai affaire à un homme d'affaires
auquel j'ai déjà beaucoup versé d'argent
pour un de mes créanciers comme il me
compte rente SUT rente, voudriez-vous me
dire à qui je pourrais m'adresser pour
faire vérifier ce compte-là ?
2° Un marchand de vins me réclame une
certaine sofhmo pour mon père, qui est
msrt depuis, 1901. Peut-il me forcer à
payer n'ayant rien hérité de men père ?
R.— 1° Adressez-vous à un expert eomptable. Au greffe du tribunal de commerce ou du tribunal civil on vous indiquera
des noms.
35° Si votre père devait, si vous n'awez
pas renoncé à la succession, vous êtes teBU des dettes.
*
<■
D. — -J'habite un appartement depuis
trois mois, je reconnais que les chambres à coucher sont humides, car la moisissure est sur les murs. Je paye 25 francs
par mois. J'ai fait venir l'hygiène, qui a
jjreeonnu que le logement était malsain.
1° Ai-je le droit de résilier le bail ?
B° Ai-je le droit d'avoir trois mois d'indemnité, car quand j'ai loué l'appartement il m'était garanti sans humidité ¥
R. — 1« Oui, en faisant un procès en
résiliation.
Le tribunal vous accordera des dommages-intérêts de résiliation.
***
D. — Quelle disposition ai-je à prendre
pour avoir l'assistance judiciaire ?
R. — Adressez une demande au procuerar de la République, en joignant t*n
«rtificat. d'indigence et un certificat de
son-imposition.
***
P. — Un commerçant est déclaré en
Utilité, le concordat lui est accordé et prosaet do rembourser cent pour cent. Le
Sl'ndic de la faillite nommé par le tribunal a-t-il le droit de retenir des honoraires
<tux créanciers ?
R. —. Le syndic a droit à des honoraires.
sont taxés par le tribunal et qui sont
Bris comme frais de faillite. C'est, une fois!
les frais payés, que le partage de l'actif.
a lieu entre les créanciers. Les frais sont
çrélevés sur l'actif de la faillite.
2°
1
©. — 1° J'ai un locataire qui habite ma
«saison depuis neuf ans, qui a un bail qui
jpsend fin le 23 avril prochain. Je viens,
'irons demander à quelle époque je dois le!
«ré-venir de quitter m.a maison et par quelJ
«îoyen je dois le prévenir ? Il paye 120,
francs par an de loyer, il a un jardin dans,
lequel u v a des arbres fruitiers qui doi-.
vent être "taillés avant la fin do son bail.
Pois-je entrer en possession de mon jardin avant cette époque, vu qu'il n'y a plusj
Ve récolte à enlever , car au 23 avril il,
est trop tard pour le cultiver ?
. R. — Si votre locataire a un bail écritt
tfont le ferme expire le 23 avril prochain,
vous n'avez pas à le nrévenir. Le bail ex-'
iro de plein droit a la date fixée pour son
urne. Vous avez le droit de faire dans lee
Jardin la culture nécessaire.
£
**
P. — Etant locataire, j'ai un propriétaire qui, sans me prévenir, fait faire divers travaux, notamment un escalier près'
4e ma porte et une porte au-dessus de lai~
mienne, m'obligeant à fermer tout chez*
ttroi, les décombwis obstrurant le caniveau*
sui est à air libre, je ne peux plus vider
tfeau sur ma pierre à eau, en plus de cela
le propriétaire a-t-il le droit de me priver*r
«te grenier étant entré avec eave et gre-(
Ssfer dans la maison. Peut-il me faire vi-*l
iéer mon grenier ou le réduire de moitiéc"
■sans mon consentement ?
R. — Votre propriétaire a tort et vous3
pouvez lui faire un procès devant M. le
e
fugo de paix.
*** .
£). — Je travaille à la maison X... de>puis près de deux mois. La plupart des
ns
employés sont payés à tant par semaine,
comme moi d'ailleurs, etc.?
R. — Vous critiquez amèrement la maiiis
son dans laquelle vous travaillez. Vous
i«jetfez en ûa-use sa nationalité. C'est évi18
demment votre droit. Nous vous ferons
i.
«impleaient remarquer que vous étiez li§.
îsro de n'y pas entrer et que les considén
rations que'vous faites valoir n'ont rien
\ voir avec la question nue vonft nous po>»z. Pour en .revenir à cette question li.
il.
L'ACl U ALITÉ AGRICOLE
ment en droit de ne pas vous paver les ]
j;ours fériés pendant lesquels on n'a pas
■travaillé. Le jeudi n'étant pourtant pas j «
r. it •
un jour férié légal, vous pouvez soutenir I I
«pie, payé à la semaine, vous étiez prftt LdCS
J
CHASSEUn RENVERSÉ PAR UN CHEVREUIL.
lVlOlîlCctUX
^
à travailler ce jour-là ot, vous pouvez saiLe lieutenant-colonel Boulangé, do la malsir le conseil des prud'hommes do votre
si
son militaire du président do la Républi,r(
que, qui assistait, avec lo lieutenant-coloA
i>el Guise, à la dernière chasse donnée «n
D. — J '-ad vendu ma mstison tout en me'
forêt de Rambouillet", a été victime dès
iréservant mon
logement
ma vie dulT(
Une des nombreuses légendes agricoles les premières battues, d'un accident tout
rante,
etc. ?
r;
et l'une des plus tenaces veut que les mat- ■à fait bizarre et dont, au surplus, les suie1
R. — U n'y a pas de délais.
,•neatix
frie comporteront heureusement aun
rendent plus de services ans cuiti- tes
■
*
**
v<
valeurs
qu'ils ne lui causent de dommages. ceune gravité.
D. — Je suis propriétaire d'un café Grâce
H s'est en effet trouvé qu'un chevreuil
G
à elle, dans bien des contrées, ônoù
l'on s'amusait en dansant, vu un arrê- bl
0
à se défendre contre ces oiseaux et 1«enaat à déboucher sur la ligne des raJ,té municipal m'hiterdisant formellement hésite
p
parfois même on les protège.
*batteurs aperçut dans un layon le colonel
ce
droit, je sais décidé d'établir un bal ™ Certes, déclare-t-on, ils font aux champs Guise
et pour l'éviter fit un bond rem'de.
0
(
c
pour
une société. Quelles sont les forma- V
Mai®,
dans son brusque élan, l'animal
de
véritables
ravages,
«'attaquant
aussi
&
jj
fités
à remplir ?
bien aux semences qu'aux germes et qu'aux on'aperçut pas le colonel Boulangé, qui se
b
R. — Vous avez le droit de louer votre grains
_
mûrs, aussi bien aux pelouses *trouvait à quelques mètres de là, et vint
ssalle à une société, mois il faut alors qu'il qu'aux
ï
arbwes fruitiers. Mais, par contre, es'ahattre sur lui.
ss'agisse d'un bal absolument privé, et au- A
Ot, U colonel, atteint au visage et en
Us détruisent une masse coneidésabla d'jfiq
q
MembreS dC la S0
pleine poitrine, chancela sous le choc, exsectes nuisihles aux plantes.
f
mé
^ura^ïvHés*
'
*
c
Rien n'est plus exagéré et dos enquêtes tt»4moment violent, et roula à terre sans
*
**
si
sérieuses
en ont fourni le. preuve et dé» oeofmaissasice. Lo colonel Guise et, deux
D. — 1» Etant propriétaire d'une mal- ffi
s'empressèrent alors ««près de hrf
montré
en
outre que les meàwwuM étoî- sjardes
f
s
son,
plus deux mètres ée terrain sur le gnent les oiseaux
S
Payant relevé l»î donnèrent les soins
insectivores. Kéeeintnant. *
côté,
les deux mètres en prolonge sur la |j
c
réclamait son état, tl n'avait reçu ceencore, le ministre de i'agrkultare a port tpm
q
p
maison
veéerfie, je voudrais y construire à
^ toutes les chambres et associations agri- ppendant, en dépit de la violence du choc,
«an hangar en planches adossé à ce mur, col es la question survante : « Le moineau a9«wie blessure, et le colonel a repris dès
yy mettre des poteaux pour supporter la est-il utile c*i nuisible à l'agriouftere 1 * hte lendemain même ses occupations.
charpente de ce hangar, maie le proprié- tLes réponses ont été presque toutes fwre
t
taire
s'y oppose. Que faut-il faire V En ai- srralées
DÊvojit PAR DES eaiENS. — Dans l'arrona
dans ce dernier sens. J'en eiteseé
j le droit 7
je
une, elle est caractéristique :
<*diseement de Roanne, an hameau de Viott
Mon second voisin a mis des poteaux
« De septembre en avril, le aaotneau ne l*lay, un bébé de trois ans, Johannes1 Vig ras de ces deux mètre», garnis de gril- ^
au
a eu une mort atroce ; il a été dépont
pas manger d'insectes paiwpr'ii n'y gnon,
i
ilage de ftl de fer, puis des ronces de fil de ï
en a pas pendant ces huit mois de f**»- vvorë par trois chiens. Ces animaux se
f
fer,
cela me gêne le passage, souvent je née.
g
Aucun moineau n'est alors aux bai* e«ont jetés sur le malheureux petit garçon
vni|y accroche «* line déchire les vête>
au momeïkt où il mangeait une tartiwe
ou anix champs, tous sont flom tee villes «
merrts.
En
a^t-tl
le
droit
?
^
r
et lès villages, dévorant conscieneieusG- «"4mt$ un jardin situé derrière la rpaason
R. — i» Voue ne pouvez adosser un hanle blé, ftevoine et le maïs, éasns tes de
d ses parents.
gar
contre le mur de vo*r« voisin fu'en ment
s
greniers, écuries et étables, où ils laissent
Le serps de Johannes Vignon fut mis
iachetant à celui-ci la mitoyenneté do son |
en
lambeaux.
en
échange
leur
guano
—
mince
compens
T
mur.
«
,
u,
satkrn
— salissant les fourrages et les
2° Le voisin peut se clôturer avec des abreuvoirs. 58 autopsies ont fourni des
LES ACTIONNAIRES DU SYNDICAT MINIER. —
ffils de fer ronce à condition que cette clé- estomacs contenant en abondance des Un grand nombre d'actionnaires du Syntture soit placée complètement chez lui.
grains de blé et d'avoine.
«dieat minier, une des sociétés fondées
**
Rechette, ont tenu une réunion à Pa« U est donc bien établi que pendant ces par
F
p. — jtton voisin ayant installé dans ^
huit mois le moineau est bien granivore. *ris, place de la Bastille, sur la convocassa cour «n poWe avec «homdnée en bri- Dès
^
du comité qui s'est constitué pour la
lors, reste à savoir la quantité de tion
S
c
que»,
cotte dernière donne à 1 m. êO de la Mé
de leurs intérêts. L'assemblée a
détruite. Pour cela, il suffit de nour- défense
c
h
ifenêtre du premier étage et qui par sa Trir le moineau en cage. On, découvre ainsi décidé
de déposer une plainte en faux,
c
position
incommode par sa fumée les ha- <r«'il
„
j
mange 11 grammes de blé par jour. J•seroq.uerie et abus de confiance contre
bitants
do la maism et pe»t occasionner Supposons
g
r
maintenant qu'il y ait autant Stes membres du conseil d'administration
l'incendie.
Qu* faut-fl fs»e pour emnê- de
e
î
Syndicat minier.
d
moineaux que d'habitants, soit, dans la du
ccher cet état de choses ?
gSeine-Inférieure, 837 876 moineaxa. Us déII. Fernand Brun, avocat à la cour
R. — Faire un procès en justiee de paàx. vorent
v
ensemble 9.236 kilos 676 de grains sd'appel, député An Cantal, a été chargé
par jour, soit pour 8 mois 2.2TL000 kilos de
« déposer la plainte, qui porte les signaP
D. — J'ai eu un enfant areec un sous-of- de
§ blé, représentant une valeur de près de ttures des membres du bureau du groupe
ficier
rengagé et qui l'a reconnu. Voudriez- 600.000
g
i
frarcs. »
de
« défense, et d'engager le procès.
ivous m'incîiquer ht marche à suivre pour
Si, supposant que les moineaux ne se
1lui faire payer les 25 francs de nourrice nnourrissent pas exclusivement d* blé, nous
CAPTURE DE LA BANDE DU « MANCHOT ». —
1
ipar mois qu'il e'obstino à ne pas vou- estimons
tentative de cambriolage était comque celui-ci représente la moitié Une
e
krfr
1
payer '/
dde leur nourriture cela fait encore une rmise, vers cinq heures du soir, à Paris,
R. — U faut lui faire un procès devant perte
d'au moins 300.000 franc* pour un *rue Jean-Robert, 7. Elle fut déjouée par
p
»
Ile tribunal eisri-l.
d'un locataire de l'immeuseul
département et pour une période de l'intervention
*
<■» m »
qui par ses cris attira dos gardiens
8 mois. Pour la période mai à août, les hte
*
pillages sont encore pires et ©n peut y *d» la paix. Ceux-ei donnèrent la chasse
ajouter les dégâts de soutes sortes causés *aux voleurs ; sur quatre, trois purent
8
par les moineaux.
s'échapper.
L'individu arrêté déclarasse
Au printemps, en effet, ils font leur régal *aommer Lucien Fauvel, âgé de vingtdes primeurs, des petits pois et des ceri- *trois ans. Il refusa d'indiquer les noms
ses, qu'ils endommagent autan* qu'ils en de ses. complices, mais par eontre se vann
mangent.
• d'avoir subi déjà six condamnations.
ta
En juillet, ils disparaissent presque des H
« était porteur d'un browning chargé,
Poulet-surprise. — Ofneîeits soufflée au
gnanges pour aller maa-auder dans les *d'un poignard, d'une pince-monseigneur,
citron. — Nettoyage des peignes
champs de blé où ils cassent des ravages. *otc.
d'ecaiile. — Lait de violettes
En août, c'est te tour des épis de mais
LV>nquête ouverte par M. Masseaux,
pour entretenir le
dont ils découvrent le sommet de la rafle commissaire
«
de police, permit d'identifier
teim frais
peur y chereher, dit-on, des vers : ils sont rapidement
*
les trois autres cambrioleurs,
G'est une recette un peu longue et minu- cause,
en
tout
cas,
de
ee
que
l'épi
se
trout
c
trois bandits du quartier de la Chapelle,
lieuse que celte du poulet-surprise, mais ve
ainsi exposé directement au soleil et à <] ui, Sous la direction d'un dangereux inv
une
maîtresse de maison n'est pas fâchée la
t pluie et par conséquent endommagé. * ividu, George Delan, âgé de vingt-cinq
1
(
d'avoir
de temps en temps un plat soigné cC'est au point que, dans certaines contrées ans,
*
dit te « Manchot », avaient constitué
'à offrir à ses invités. Prenez donc un beau où
a
les terres sont légères et se prêtent mé- 1la « bande du Maneliot de la Chapelle ».
poulet
bien
tendre,
enlevez
tête
et
pattes,
<j
1
diocrement à la cul-tune du blé, on s'abs- Georges
(
Delan, q«i avait dû subir l'am1et sans déformer l'animal, désosses la poittient généralement de cultiver cette céréa- putation d'un bras, ayant été blessé d'un
trrne
et bourrez le corps de la façon sui- |te, calculant que la pauvreté du sol et la ccoup de fusil au cours d'un cambriolage,
'
vante : foie de poulet, lard maigre coupé voracité des moineaux laisseraient une était
4
connu comme l'auteur d'un meurOn
dés revenu au beurre avec échalottes, trop
t,
*
maigre récolte.
*IN commis le 18 décembre dernier, à Aupersil,
épices,
champignons,
veau,
porc
1
11 impote donc de se débarrasser dans; fc«r«lliere, sur un jeune ouvrier de quinze
maigre
1
et gras de porc, te tout par parties vune certaine mesure de ces oiseaux «t dei ans
« 1, Camille Artaz. On l'avait recherché
égales.
Lorsque
tous
ces
ingrédients
sont
<
combattre
ce que leur reproduction a d'ex-: <en vain.
c
bien hachés, vous assaisonnez, vous ajou- cessif.
c
Ils font, en effet, deux ou trois niHier matin, d«s inspecteurs de la sû1tee, si vous le voulez, un peu de truffes et
cchées par an et même davantage si les raté
'
ayant appris que Fauvel rendait
un verre à Bordeaux de madère. Introdui- jpremières ni .liées ont été détruites.
f
fréquemment
visite à des amis habitant
sez cette farce dans le corps du poulet de
Mais comment s'en préserver ou les dé- passage
I
Duhesme, y allèrent et apprirent
manière
à ee qu'il soit bien rempli, eousez traire
t
? Je vais indiquer quelques moyens : «qwe le « Manchot » habitait dans un hôtel
'
l'ouverture. Vous aurez quelques heures
On a préconisé l'emploi de substances situé
i
au n° 20 de ce passage, en comnad'avance préparé une benne p9te pour cdiverses enduisant les graines, telles que 1gnie d'un nommé Léon Buiron,- âgé de
croûte de pâté. Etendez c*tte pftte à un de- {par leur odeur ou leur saveur elles éloi- 1vingt-quatre ans, et d'une amie de ce dermi-centimètre d'épaisseur et de dimension gnent
g
las granivores. Le «mède est resté nier,
i
Clémentine Paquet.
assez grande pour envelopper le poulet, esouvent inefficace. M. Vendeten prétend
Les inspecteurs pénétrèrent aussitôt
Posez-le au milieu de cette abaisse et ra- cependant
t
qu'on peut réussir en entourant <dans l'hôtel et trouvèrent dans la chambattez la pâte de façon à ce qu'il soit bien iles semences d'un enduit de mdnkrm rouge bre
I
du « Manchot » quatre hommes et
recouvert. Simulez une sortie de tête et Dans
]
un sac, on introduit 1 kilo de minium «ne
'
femme. Après «ne lutte qui fut vive,
d« côté de la qoeue redressez la pâte et et
e 20 kilos de graines. On agite le sac en mais
i
courte, les bandits et leur compaamincissez-là en lui donnant le mieux pos- tous
j
sens de façon que chaque graine en- igne, solidement enchaînés, furent consible la forme d'une qoeue, «vec les doigts traîne
|
du minium et finisse par être bien duits
i
au commissariat de la Goutte-d'Or
et un couteau simulez également les ailes eoiorée
s
en rouge. Il «'y a plus qu'à se Toas avouèrent leur complicité dans la
et faites sur le dessus de l'animal un trou mer.
i
tentative de cambriolage commise, la
pour laisser échapper la vapeur.. Dorez le
M. Wendelen affirme que non seulement veille, rue Jean-Robert. Georges Delan,
tout à Tceuf battu. La cuisson est la chose les
1
oiseau» ne déwreat plus tes graines
« Manchot », fut interrogé sur l'assasprincipale, un four de bo«l«nger est excel- tainsi protégées, mois qu'encore ils s'éloi- te
sinat du jeune Artaz, dont il se reconnut
lent, mais on peut le réussir dans un bon gnent
j
des semis ; on n'en verrait plus sur l'auteur.
four de ménage très chaud pour que la les
1
pelouses où l'on vient de semer le gaM. Masseaux, commissaire de police a
pâte soit 'saisie tout de suite et ne puisse zera.
i
envoyé toute la bande au dépôt.
retomber. Modérez ensuite la chaleur et
Pour les semences de légumes, petits
couvrez le poulet de papier huilé pour que pois, etc., on se sert aussi de la naphtaL'iNft.uENCE DES NOMS. - Voici une suite
la pâte ne «e colore pas trop. U faut à peu line
j
cristallisée, qui écarte les granivores de particularités curieuses, relatives au
près «ne heure et demie de cuisson. On iet môme les mulots, très amateure de ces coûteux financier Pochette, dont te, police
s'assure de oette cuisson comme pour les jgeaines au printemps. La méthode est ,en s'est décidée enfin à publier le signalepâtes en enfonçant une aiguille à tricoter tout
t
cas, bien faeile à mettre en pratique. : ment :
dans le mifteu, on la retire après quelques
Si vous ne voulez-pas enduire vos grai_« Les parents de Rechette, dit f « Opisecondes pour la presser sur la langue ; nes, tendez sur les places ensemencées des
», avaient l'habitude de l'appeler tout
si on a une sensation de chaleur, la pièce « fils blancs » enchevêtrés et reliés par des nion
simplement : petit.
est cuite.
piquets ; les oiseaux ne se poseront plus
Cela ne l'empêcha pas de grandir • il
Ce poulet se sert selon les goûts, chaud sur vos semailles. Une pelote ordinaire de se« maria.
Mme Rochctte était une de-moiou froid.
coton blanc peut garantir plus de 30 mè- «elle Petit.
Chaud, c'est une belle entrée qui s'ac- tres carrés. Les fils ne doivent pas toucher
Loasque vinrent les heures difficiles
compagne d'une sauce madère ; froid, on ta terre. Le réseau n'a pas besoin d'être le «financier
parut à Rouen devant le jugé
sert ce poulet avec une salade russe bien serré : il peut y avoir des vides de 2 à 3 dlœstruction qui s'appelait M. Petit,' et
relevée.
mètres.
Enteurer
les
bordures
de
quelques
ç-rand le tribunal de la Seine prononça
*
**
fils dont te plus bas rasera le sol.
la séparation de biens des époux, l'affaire
L'omelette soufflée est une vieille frianOu bien encore, plantez au milieu de la fut jugée par le président Petit.
dise bien connue,%iais qui est vite faite et surface qu'on veut protéger ou à l'entrée
« Ainsi ce nom domine toute la vie du
qui fait toujours plaisir.
de votre grenier un poteau terminé par
Pour huit personnes, cassez 6 œufs, sé- une ba-rre transversale formant T. A cha- f-iancSer de son Influence fatidique. Si
parez les blancs et battez-les en neige très que extrémité de cette barre vous n'aurez Roehette est superstitieux, il n'apprendra
ferme. Battez bien les jaunes avec 125 ensuite qu'à suspendre au moyen d'une p*s sans terreur qu'un policier est lancé
grammes de sucre en poudre et un zeste ficelle une plaque de fer-blanc neuf que te à sa poursuite avec un mandat d'amener
sa poche. Ce détective s'appelle : M.
de citron râpé et une pincée de 6&1, ainsi moindre vent fera, tourner et qui projet- teas
MB, »
qu'une demi-cuillerée de fécule. Faites fon- tera des rayons lumineux qui maintien— Mois, répondra peut-être Roehette,
dre dans un plat à soufflé, 5 feu doux, 00 dront à distance les moineaux effrayés.
grammes de beurre bien frais. Mêlez rapiUn excellent moyen est aussi de répan- le magot , que j'ai prélevé sur l'épargne
et la simplicité des gogos, êtesdément et exactement les blancs et les dre de la chaux en poudre sur les semis, franchise
jaunes, versez dans le beurre fondu et bien les moineaux n'y toucheront plus. Ce pw- ■ veus sûr qu'il soit... petit ?
chaud sans être roux ; mettez cuire au cédé a l'avantage d'éloigner aussi hs liLES CANONS DE MAHOMET II. — L'artillerie
four très chaud. Cinq minutes suffisent maces. Par les temps pluvieux, l'opér-ition qui
si mal servi tes Turcs dans la de*'
pour la cuisson. On reconnaît que l'ome- doit être répétée plusieurs fois, jusqu'à la aseraa guerre,
les avait fait entrer à Conslette soufflée est cuite à point lorsqu'elle complète levée, en ayant soin de bien blan- totinople en 1453. Dès l'année précédente,
est bien montée. Saupoudrez de sucre en chir les semis à chaque fois.
•çJR M. Schlumberger dans la « Revue
poudre, servez en courant.
Voici peur vous-pnéserver des moi.n>-,a2x pendomadaire », un Hongrois nommé Oren
les
privant
de
grains
et
en
le^B
forçant
**
ban était venu s'offrir à l'empereur ConsLes peignes d'écaillé se ternissent sou- ainsi à rechercher des insectes. Mais si tantin comme le plus habile fondeur oui
vent sous l'influence des matières grasses vous tenez absolument à vous en débar- eût encore paru ; mécontent des condide la chevelure.
rasser, je vous signale une formule aisée 166B3 que. lui faisait le prince, il s'enfuit
Pour leur rendre tout leur brillant, on que j'ai employée avec succès :
««près de Mahomet II qui, pour mettre..
On établit, aux endroits que tes pillards; ses talents à 1 épreuve lui demanda
les frotte avec du son sec, en ayant soin
de fonfréquentent, des traînées de balles de cé-■ dre un canon gigantesque. La fabrication
de le faire bien pénétrer entre les dents.
S'il s'agit d'autres objets, on les frotte réales sur lesquelles on répand du grain de cette p e appelée la « Basilique »,
ieC
avec du eharbon de bois pulvérisé fine- que l'on a fait tremper pendant deux heument et délayé dans un peu d'eau. On les res dans de l'eau-de-vie eu Grée. Le moi-■ e^est-à-dire 1 impériale, dura plus de trois
humecte ensuite d'eau vinaigrée et on ter- neau est fort ivrogne, c'est là son moin-■
Le jour qu'on l'essaya dans Andrinople
mine le polissage avec du blanc de Mcu- dre défaut. Il s'abat avec joie sur ce graini teSuWan prévint le peuple pour éviter
don tamisé.
tentateur, il s'enivre à souhait et te voiléi
effrayer les femmes grosses, et il fit bien
titubant sur ses petites pattes, incapable; car la détonation s'entendit à treize milles
** • -.Savez-vous, mes chères nièces, que lesi de s'envoler. Le cultivateur passe de temps
# Z01^ ?our **tfW« la « Basilique »
violettes bouillies dans du lait constituent en temps avec un panier à cotjvercle "ett! n
U fallut atteler quarante paires de bœufs
pour le visage un merveilleux cosmétiquei enferme, dans cet « in-pace" », les moi-- deux cents hommes marchaient à ses côqui rafraîchit et tonifie la peau
Voicii neaux qu'on ramasse à la main,
Vous en. faites ensuite ce que bon vous tes afin de la soutenir ; deux cents terrascomment il faut procéder : Mettez dansi
une casserole de terre ou de porcelaine uni semble même un salmis, si vous voulez i Bière allaient devant pour aplanir la route
i et cinquante charpentiers pour établir des
LONDINIERES,
verre de lait que vous ferez bouillir. Penponts. Cest dans cet équipage qu'elle tradant la période d'ébullltion, jetez une pleiProfesseur d'agriculture.
versa la llirace et arriva devant Constanne poignée de violettes et laissez bouillir
tMioplo ou elle fit merveille, envoyant à
à nouveau pendant quelques instante, reun mille des boulets en granit de quatre-;
HATEZ-VOUS 'DE COMMANDER
tirez du four et laissez reposer pendantt
wlkinq centimètres de diamètre. Mahodeux bonnes heures. Ce lait ne se consermet II, Sultan vraiment moderne avait
ve pas, il faut en préparer tous les deifx
««mené avec lui une troupe d'ingénieurs.
jours du frais et à défaut de violettes on
L 1 fon(lra ?ur place d'autres pièces dej
peut employer de la poudre d'iris. Alorss
Ei vous voulez l'avoir pour Pâques
** réunit ainsi deux cents canons ou
il faut laisser bouillir plus longtemps et
I bombardes. La « Bosilique » tirait huit1
filtrer.
i 10^, par jour des boulets d-e dou7.o cents
Dans tous les cas, c'est un produit inoff An'cî f
non pruVrd'V
«nantit
nt
fceiuro
sa
Liera
exclusivement
fabriquée
afêe
des
N dans le» fOSSffi Flic avait #£tanAkku£ v
:
" Tan: c ROSALIE.
MALT Eï HOUBLONS DIS i<* CHOIX, lies ssino cl feeUÎM
Faits-Divers !
ï
et F Agriculture \
J
2°
J
LES PROPOS
•
OS TA\TÏ< ROSALIE
j
J
S
1
1
j
voira
éclata tuant, son ingénieur ; mais un au- i •
tro Hongrois la refondit et elle acheva de ,B D JiLlTîl\T
FTï\T /» v\ipTn^
détruire la fameuse tour Baktatinea. Les
Gi':cs passaient les nuits à réparer les brèParis,i 9
^ ianniei*
ta i<j t n
ches à l'aide de solives et do sacs remplis
Ce n'est qu'au début do la séanc
<de laine ; mais,
après cinquante-quatre
jjours de bombardement continu, ces murs rant
quelques instants seulement6 6t ^
«
c
quo,
depuis des siècles, on croyait impre- rrecul du cuivre à New-York a exerce « 19
i
nables,
n'étaient plus qu'un monceau do 1que influence sur le niveau do la «
Notre rente prend une fraction à ita'
ruines
i
; Mahomet II put commander l'aset
s
saut.
« termine au plus haut. Parmi les t ^
m -. -.é
étrangers,
si le Turc demeure rai ^
L'HÉRITIER DE MÉNÉLIK. — On va couron886 55, le Serbe par contre s'adju^o ae19 à
ner
le prince Lijd Jeassou, petit-fils du né- ttimes, l'Extérieure 05, l'Italien 50 « ^
i
gus
Ménélik. Ce sera le plus jeune souve- note
r
quelques plus-values sur les % M
i
et 1909.
"usses,
i-ain
du monde : à peine a-t-il dix-sept consolidé
c
i
ans.
'<
Nos grands établissements de cré/m
Le prince Lijd Jeassou porte le costu- rrelèvent rapidement.
"
' so
me
blanc traditionnel que recouvre l'amr
Le Rio-Tinto, malgré la baisse du
ple
burnous de soie noire. Il marche, la vre
V à Londres, reproduit son cours dp CU'"
l
plupart
du temps, pieds nus. Rien no le ccédento clôture après avoir perdu n
r
ddistingue des adolescents de son Age.sauf
Norvégienne de l'Azote soutenue i/oa»
1une croix d'argent enrichie de pierreries
Les chemins français et étrangers ^
qu'il
porte sur la poitrine et une courte laissés
h
par la spéculation, sont ° ra'i
q
soutenus.
^3
épée.
damasquinée qui pend à ses côtés, mais
n
é
e
enveloppée
dans un fourreau de maroVive reprise des valeurs d'élcctrioiu> j
qusii
rouge.
q
Meilleures tendances des indusi>;„n
r
celles
Ménélik et, le régent Teseama s'employè- russes.
rrent k donner au futur Empereur une insEn. banque, les mines d'or ûccentn
h
1truction en rapport avec la situation qu'il leurs
progrès. Aux diamantifères de UEER
n„ n''
'
3
devait
occuper. L'Allemagne s'employa Es'améliore à 551 50.
d
a
activement
pour que le soin d'ouvrir aux
Industrielles russes en ébullition.
idées
occidentatee le cerveau de l'impé*
Caoutchoutières soutenues. Pétrolifi»
rial enfant fût confié à un professeur gor- demor
d
dées. Les cuprifères se montrent i '
v
si
!
n
manique.
Mjaàs te ras Tessama sut proté- sistantes et ne varient point.
ger
Lijd Jea.'Bou de toute influence teug
PHTLOUZE ET WADDINGTON 'i
*tonne. Très épris d'idées françaises, il fit
20, rue Le Peletier. ' '
donner
d
à son pupille une éducation fran■ ■
^> «-o
_ j
Ççaise : un prêtre copte fut chargé de lui g
a
apprendre
notre langue, que le futur né- ■Marché
gus
parle aujourd'hui assez bien. Il parle
g
Du 9 janvier 1913
a
aussi l'anglais et a quelques notions d'ita
,
1-lien.
«
S PRI)TDlTl^n?: I
— « Je voudrais bien, disait-il, il y a
1BESTIAUX
§
I -z: ;——S^ïïbd
>
S
>■
viauilc nette Poids vif
•
quelques
semaines à un Français de passsage à Addis-Ababa, aller voir Paris : i'en T
1.487 1.392 0.74 à 0.8G (uTTîu!!
r
rapporterais
de jolies poupées à ma ne- Bœufs
y
543
517 0.7-i à 0.8 . 0,3(5 à
ttite femme, vous savez, la princesse Ro- xVaches
;
Taureaux....
J60
15a 0.85 à 0.75 0.33 à S' n
mainowork...
»
v
Vtaux
1.303 1.9U& 0.90 è 1.3.. O.f/Jàn S •!
En effet, le futur négus est depuis deux Moutons...'..
M
11.787 11.000 0.95àl.3ô 0 4-iàn'fi
a
ans
te mari d'une charmante petite Abys- P
Porcs
4.172 4.172 0.91 à O.tf, 0.63 à0,1 4
s
sine
dont le nom poétique signifie « Fleur
Boeufs. — Vente calme, mêmes prix
àde Grenadier d'Or ».
La future souveraine d'Abys3inie est o On cote : limousins et similaires
0 87 à 0 90 ; bourbonnais, de 0 82 à Ô 86
S
âgée
à peine de douze ans.
n
normands, de 0 76 à 0 84 ; bœufs blancs'
—
■ ■
—M*^^-^|
lCÏ"
de
0 80 à 0 87 ; manceaux, de 0 76 à 0 65 '• :
choletais, de 0 72 à 0 82. Le demi-kilo
!
net.
Veaux- — Vente plus facile et hausse de
Chacun doit craindre le vol. Quiconque 5 c. par demi-kilo.
s
s'absente,
même momentanément, en suOn cote : choix de Brie, de Beauce du
t la préoccupation.
bit
G
Gâtinais,
de 1 30 à 1 40 ; champenois, de
L'Union offre à tous la sécurité, moyen- 11 15 à 1 30 ; manceaux, de 1 10 à 1 20 •
ÏÏ
nant «ne prime modique et elle nous ga- a
caennais, de 0 90 à 1 10, le demi-kilo net'
r
rantit
contre des méfaits toujours croisMoutons. — Vente assez facile et pns
s
sants,
b:
bien
tenus.
L'Union-Vol a la môme administration
On
cote : petits moutons du Centre, de
c
que
l'Unton-Incendie (1828) et que l'Union- 11 25 à 1 35 ; métis, de 1 10 à 1 15 ; d'Au^
Vie (1939).
vvergue, de 1 10 à 1 25; du Midi, de 1 05
7 S'adresser à MM. Faivre d'Arcier et fils, àà 1 20. Le demi-kilo net.
7,
rue
de
la
Ravinelle,
Nancy
;
Rodrigue,
Porcs. — Vente meilleure et hausse de,
à
Xivry-Circourt ; Paul Spire, à Lunéviiie; 11 cent, par demi-kilo vif.
1à
; Samson, à Bar-le-Duc ;
On cote : bons porcs de l'Ouest, de 65
1Trévis, à Toul
Thouvenin,
Commercy ; Dominé, à Dun- à
à 68 c. et ceux du Centre, de 66 à 67 c. le
ssur-Meuse ; àOdia,
Verdun ; Léonard, à demi-kilo
d
vif.
£Epina-1 ; George, à àMirecourt
à ■
rNeufchâteau ; Jourdan et fils,; Sauvage,
à Remirer
mont
; Tisserant, à Saint-Dié.
SLElÉiT-iMABDjj
[ Brasserie
de lâaatcjr
j
1
aux bestiaux de la Viifetlo
1
r
PROTÉGEZ VOTRE FORTUNE "
JW!s le " Noir "
Dans certaines provinces, oh* emploie
cette expression « j'avais le noir » pour
d
désigner un état maladif caractérisé" par
uun ennui profond, un dégoût de la vie,
cconséquences des souffrances que le mar •
1:
lade endure journellement.
Les anémiques, les affaiblis, les neuras- ,
t;
théniques,
tous ceux qui souffrent, non
Ppas de maladies aiguës, mais de ces lon%gues maladies, de langueur, ont û
« noir ».
BIBLIOGRAPHIE
LES MARCHES DE L'EST
Revue bi-mensuelle illustrée, d'art, de
littérature et d'histoire
84, rue de Vaugirard, Paris
Numéro du 25 décembre 1912
C'est une touchante et noble idée qu'ont
'eue les « Marches de l'Est » de consacrer
1
leur numéro de Noël à la ville de Metz,
(
qui vient d'assister au 42e anniversaire de
!sa capitulation. Le Splendide numéro, il1
lustré
de vingt-cina reproductions et com]prenant près de 150 pages, est un hommage
j de respect et de pitié à la belle cité
française, ancienne capitale de l'Austra1
sie.
Deux vieux noëîs lorrains, ornés d'une
(
composition
inédite du peintre original
Georges
Cornélius ouvrent le numéro.
'
Tous les articles sont à citer : des docu1
ments
curieux du capitaine Rossel et du
commandant Cremer racontent les angois!
ses
des habitants pendant le siège ; un bel
article de Georges Ducrocq nous dit com1ment les Messins furent trahis ; Jean Longnon cite les éloges dont Metz, fut l'objet
dans le cours des siècles ; Gabriel Dauchot
et René Van Lande offrent au lecteur les
impressions de voyage des Français à
Metz et dans le pays Messin.
Une chronique abondante et »>ariêe termine ce magnifique numéro, dont te prix
n'est que de 1 fr. 50.
ANNUAIRE
i
BÉf
—IIIIHiiiiiiHv
^^^^^
ASTR0M3MIQUE
ET MÉTÉOROLOGIQUE
POUR L'ANNÉE 1913
Par Camille FLAMMARION
Un volume in-lo jésus, illustré de 135 figures, cartes et diagrammes ; broché :
1 fr. 50. — Ernest Flammarion, éditeur,
C'est la 49° année de cette publication
qui a reçu, chaque année, des perfection.
nements lui donnant.une valeur incomparable, et qui rend tant de services aux
amateurs de sciences et aux observateurs.
On trouvé tout dans cet Annuaire :
Les articles généraux du calendrier, levers et couchers du soleil, de la lune et
des planètes, ainsi que leurs passages au
méridien, phases de la lune, levers et couchers du soleil pour tous les pays, tes marées, etc.;
Les observations à faire au Ciel tous les
jours de l'année ;
Les cartes des positions des étoiles pour
chaque mois et la marche des planètes ;
Les détails et figures des éclipses de soleil et de lune '; les principales occultations
do planètes et d'étoiles par la lune, avec
les figures ;
Les observations à faire sur le soleil, la
lune et les planètes ;
Les positions des satellites de Jupiter et
do l'anneau de Saturne ;
Les positions des étoiles fondamentales ;
Les dessins des planètes ;
Les étoiles doubles ; les étoiles variables;
les mouvements propres ;
Les tableaux et données, numériques de
l'Astronomie planétaire et sidérale et de la
cosmographie terrestre ;
Les douze mouvements de la Terre ;
Le magnétisme terrestre depuis l'an
lo41 ;
Les méthodes pour s'orienter ;
Les positions géographiques et l'heure
dans tous les pays du globe ;
La nouvelle heure de la France et les
méridiens ;
Une instruction sur les instruments ;
Les observations météorologiques, températures annuelles, mensuelles et quotidiennes, hauteurs de pluie, etc.; depuis
deux cents ans ;
Un calendrier perpétuel ; en un'mot toutes les données d'un Annuaire 'scientifique
aussi complet que possible.
Et, de plus, une revue générale des derniers progrès de l'Astronomie et de la Météorologie illustrée de nombreuses figures.
Ce volume-ci.s'est encore enrichi cette
année de nombreux documents nouveaux,
tant astronomiques que météorologiques.
Il présente un intérêt tout spécial, entre
autres : la description méthodique et eomplète de la curieuse éclipse du 17 avril dernier, avec photographies, la description
et la figure du nouveau continent entarctiqne^découvert par Amundsen, une carte,
céleste des principales étoiles visibles è{
l'oeil nu, la manière de recevoir à domicile,
res; signaux de la Tour Eiffel.
j
>
1■
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ilïISll ■
jiiilliliiiiiiiiOij
^^^^^^^
Mme Lécha pt, demeurant à Bellej
,
(Ain),
69, Grande-llue, nous a écrit qu'elle'
avait le « noir » par suite d'une anémie <
qui la minait depuis longtemps. Ajoutons
<qu'ayant eu la bonne inspiration de pren<dre les « Pilules Pink », Mme Lechapt
in'a plus eu le « noir ».
« J'ai le plaisir de vous inhormer que
;
j'ai été très bien guérie par vos Pilules
:Pink de mon affreuse anémie. Depuis
<quatre ans que je souffrais de cette mala<die, je me trouvais si anéantie que j'en
« avais le noir o>. Songez que j'étais de
venue si faible que je ne pouvais pi'-»5
'travailler, ni me livrer même à une petit* ,
occupation de ménage. U me semblait
que je n'avais plus de sang dans les v«inos et mes jambes ne pouvaient plus nie
porter. Je sentais que je m'en allais tous ;
tes jours un peu, d'où mon état de tristesse. Ajoutez à cela quô j'avais très souvent la migraine, des palpitations é"
cœur, des éblouissemenls et que, faible
comme je l'étais, la moindre contrariété
m'énervait outre mesure.
« J'ai été cependant entourée de fous
les soins voulus- J'ai pris dos fortifiants,
des jus de viande et quantité de remèdes,
tout cela sans succès, mon état restait
toujours aussi déplorable. On m'a, enfin,
fait prendre les Pilules Pink, et du ioar*f
où j'ai eu commencé ce bienfaisant traijtl
tement, ma santé a été remarquablement,
améliorée. J'ai eu bientôt de nouveau des
forces, des couleurs, et j'ai pu, guérie,,
forte, bien, portante, reprendre mes occupations. »
•
' »I
Les Pilules Pink donnent du sang * I
che et pur, elles augmentent le nombre
des globules rouges du sang et favorisent
ainsi l'absorption de l'oxygène dudisoeBsable à la vie. Elles ferment les portes &(§
la maladie. Les Pilules Pink remonte»
les organismes affaiblis et donnent o65
résultats excellents contre l'anémie,
chlorose, la faiblesse générale, les mai"!
d'estomac, l'épuisement nerveux.
On trouve les Pilules Pink dans tdu1**^
les pharmacies et au dépôt, Pharnra**,!
Gablin, 23, rue Bajlu, Paris ; 3 fr. 50 f §
boîte, 17 fr. 50 les 6 boîtes franco.
du fia©2
Pmii " I
La faveur avec laquelle le public a «c'
cueilli la merveilleuse découverte 11 .
Thermogène, l'essor considérable ou
pris la vente de ce produit si actif et ci d
emploi si propre et si facile devaient exc
ter fatalement la cupidité de conU'olay^
tours sans scrupules, toujours prëfe ;*
profiter des inventions et des socriu^
des autres — et l'on va jusqu'à de;;'-'
sous le nom de Ouate Thcrmogèno —J j,,
produits n'ayant rien de commun avêC.-?MB
THERMOGE'NE véritable.
Les gens avisés se défeudrorî coft'; •
les tentatives intéressées dont ils '-cl\^
l'objet et leur réponse sera toujours s> ,«
pie et nette
<< luutilo d'insister. M jil
le i ; i i. .-.lui .J:,i\ r., lu
(■■
î'V-iroi*
crachant lo feu ». "
.
. J,._. ..».•
.i.-,»
g
■Ma.WSn
nes : Usines de la Providence, à Rehon ; j |
Société Senelle-Maubeuge, à Longwy-Bas. 1
C'esl due qu'il s'agit d'un placement rte j
ACTIONS
tout premier ordre qui s'adresse aux plus
Banque Renauld et Cie <non libérée).
tfonata tout on faisant un placement avanniodeste.3 capitalistes.
Et bl. H. Miellé et Cie (Chaluns).
La Banque Bcnauid et Cie reçoit les tageux et sûr.
Etnbl. Goulet-'I urpin (Reims).
souscriptions.
Brasseries de Maxéville.
Voici encore quelques chiffres d'extracCompagnie Générale Electrique (Nanc?^
MATÉRIAUX DE CONSTRUCTIONS,
tion par minée :
Construction» Electriques-Nancy.
1911
1012
Eaux, de Vittel.
CARRIÈRES.
t.
t
Station Electrique de Millery (M. VilPienne
, 975.996 1.090.959
Société Naneéle»n>e du Béton Armé. —
grain).
Tucquegnieux
846.445. 1.011.634
L'assemblée du 20 Uécembre A ratifié les
Mines de la Houve.
Jœuf
600.355
706.280
propositions du Conseil relativement à la
Houillères de Ronchamp.
Joudreville
562.090
721.301
venta avec un bénéfice très appréciable
Forges de Frondes et Vraincourt,
des terrains de la Société,
Andorny
83.087
257.000
Papeteries de ("lairefontaine.
Sancy
539.718
584.363
U ne s'agit pas, pour celle-ci, de dispaPapeterie du Souche.
raître, ni d» transporter ailleurs ses pénaLnndVes
851.763
955.972
Marchéville, Daguin et Cie.
tes. Dn effet, devenus simple entrepreneur
Am&rmont-Dommary. 506.091
916.129
1/27" Saint-Gobain.
de travaux en béton, où elle s'est acquis
Saint-Pierremont .... 298.354
483.612
Saline de Sainte-Valdrée.
une notoriété de bon aloi, la Société n'a
Valleroy
75.207
162.158
Saline de Sommerviller.
plus besoin, pour l'exploitation de cet obFilature de Cheniménil.
jet, que d'un espace restreint. Or, l'aonuéPAPETERIE, IMPRIMERIE, JOURNAUX
Tanneries et Corroieries Réunies.
i'eur de son terrain lui rétrocède à bail
la portion qui lui est nécessaire- Bonne
OBLIGATIONS
La Chambre syndicale des maîtres-imopération par conséquent.
primeurs de l'Est vient de lancer une cir- • Morcau et Cie (Vézelise) 4 1/2 %",
Energie Electrique de Meuse et Mara»
culaire annonçant une première augmenMÉTALLURGIE.
4 i %"•
tation de ses prix variant de 10 à 15 °/r.
Souscriptions à titre réductible : 28,019
France. — Le prix moyen des fontes anAnnuités de J'Arve 4 1/2 %".
actions.
j glaises, qui est l'une des bases des prix suivant les articles.
Miche ville 4 %".
Les résultats médiocres — en face de la
Celles-ci ont été ramenées à 2,718, soit de
,
coke à échelle, ressort pour le quaCotonnière Russo-Française 5 %".
un pourcentage inférieur à 10 %.Ce franc trième trimestre 1912 à 00.1.17 au lieu de prospérité générale — des grandes imprimeries justifient, en effet, pareille mesuccès obtenu, malgré la coïncidence de 54.5.64
1
pour le trimestre précédent et sure.
la souscription avec le moment le plus# 47.4.6
,
pour le trimestre correspondant de
aigu de la crise internationale,
atteste" 1911. Dans ces conditions, le prix des
***
ACTIONS
quo la C. G. E. a ses fidèles.
cokes pour lo premier trimestre 1913 paFabrique de papier de la Basse-Alsace
Epiciers
Réunis
(Nancy).
Reposant sur un fond solide et possé- raît devoir subir une hausse de 1 fr. m (Schweighausem). — L'exercice au 30 juin
Etabl. Goulet-Turpin (Reimg).
dant de nombreux éléments de rende- et s'établir par conséquent aux environs enregistre une nouvelle perte de 85.689
EtaW. B. Miellé et Cie (ChàlonsJ
ment, la Société offre, en effet, à ses ac- de 26 ir. 25 au lieu de 21 fr. 437 pour le mark, portant à 181.058 mk. la perte toEtabl. Pigal-Benoist (ChàlonsL
tionnaires la perspective de recueillir, premier trimestre 1912,
tale à amortir.
Glacières de l'Est (Nancy).
d'une façon plus large, sous forme d'un
Malheureusement rien ne fait prévoir
Brasserie de Champigiieiilles.
*"*
dividende progressif, le fruit d'une ges- pour l'instant le retour à une situation
Brasseries de Charmes.
tion sage et compétente appuyée par leur plus normale. Il faut attendre que les
Dans leur réunion du 17 décembre, les
BoulonnerTes de Bogny-Braux.
légitime confiance et inspirée par le sou- métallurgistes trouvent dans leurs parti- différents groupements de la papeterie ont
Forges de Commercy.
ci do l'avenir.
cipations charbonnières un contre-poids ratifié une .hausse des prix, variant de 5
Gantois et Cie (Saint-Dié).
Compagnie Electrique de Franche-Comté à la hausse du charbon.
à 10 %, sufvant les sortes. Cette industrie
Pompey.
(J. Bossert et Cie). — Telle est la nouBelgique. — La situation rappelle les subit la loi du renchérissement général.
Imprimeries-Réunies (Nancy).velle dénomination de
la Compagnie périodes les plus brillantes dont se souKali Sainte-Thérèse.
SEL, SOUDE, PRODUITS CHIMIQUES.
Electrique du Moulin de Pré {Bossert, vienne le marché belge.
La Textiloae (Rethel).
Rufenacht et Cie), modification survenue
La comparaison des prix à un an d'inTonnellerie Ad. Fruhiosholz (Nancyf.
Hausse des nitrates et du sulfate d'amà la suite du décès de l'un des deux gé- tervalle est à cet égard éloquento :
moniaque.
Cie Générale d'Assurances Rémoises.
rants, M. E. Rufenacht. M. J. Bossert
1912
1913
OI3LIQA 1 iONti
reste seul gérant.
TEXTILES, BLANCHISSERIE*
Gaz Franco-Belge (Robert Le sage et
Etabl. Brudhon et Cie 4 1/2 %".
Fonte Thomas
69
90
Cie). — L'assemblée extraordinaire du 6
Produite Elee.tro-Chim. et Mât. des PyTEINTURERIES.
Lingots d'acier
100
119.50
janvier a décidé l'élévation du capital à
rénées 5 %'.
Acier
marchand
inSituation s'ans changement en France.
4.825.000 fr. par la (u^éatior de 750 actions
Hauts-Fourneaux de Maxéviîle 4 %**.
térieur
137.50
170
;nouvelles. Ces ressources sont destinées
— En Angleterre, l'industrie cotonnière
De Wendel et Cie (Hayange) 4 1/.2 %**.
Acier marchand exconnaît des jours heureux.
à couvrir les apports faits à la Société
Pont-à-Mousson 4 %'.
portation
5.3.6
6.2
des affaires de Pontarlier (Doubs), Pon— Signalons la fin dans la filature laiMines d'Amermont-Dommary 4 %".
6.
tivy et Auray (Morbihan), apports qui , Rails exportation .. 5.2.6
nière alsacienne d'une longue période de
Blanchisseries de Thsoa il/2%.
Tôles exportation .. 0.2
0.16
malaise ouvrier.
,
comprennent les monopoles du ga.z et de
Filature de Rambervillera 4 fyf %***
l'électricité.
Le marché des fontes paraît susceptible
— La soie, industrie de luxe, souffre
Ffteture de fcohlestad* 4 i %**.
.encore d'une certaine hausse.
naturellement des inquiétudes politiques.
ViBe de Naney 3 Sft %■
FORCES HYDRAULIQUES.
Allemagne. — La production de fonte
A
y 1
1 II |i 11 n llli
IMIM'fWILMlMΗIlilJMMM-Ll
(Allemagne et
Le public commence à s'intéresser aux de l'Union douanière
valeurs d'aluminium. On nous rendra cet- Luxembourg) ressort pour 1912 à 17,852,571
te justice quo nous n'avons pas attendu la t., contre 15,557.030 t. en 1911. C'est une
Filature tissage de coton de Giromagny
hausse pour conseiller les achats. Il n'y augmentation de 2,295,541 t., soft 14,77 %
Le délai imparti aux anciens actionnaiIl y a 10 ans, en 1902, cfte était de
aurait pas grand mérite à venir au seres pour exercer leur droit de préemption
8,402j000 t., c'est-à-dire qu'elle a plus au*
cours de la victoire.
étant expiré, les souscriptions des noudoublé pendant cette période.
*"*
me Si-Georges, NANCY
A titra de comparaison, la production veaux venus sont reçues jusqu'à concurForce3 Motrices de la Vallée de la
(près le Point-Central)
Blenne. — Les recettes de l'exercice ont française qui en 1902, s'élevait à 2,427,000 rence des titres restés disponibles.
Rappelons qu'il s'agit d'entrer aux conatteint près do 100,000 fr., mais les béné- t. peut être évaluée à 4,800,000 t. nour
ROHïRËiJs DAME
fices influencés par une marche à la va- 1912, c'est-à-dire qu'elle a doublé égale- ditions d'origine dans une affaire menés
peur beaucoup trop considérable, en rai- ment. On peut d'ailleurs faire cette re- vigoureusement, bien amortie et qui n'a
double botte argent
son de la sécheresse, se chiffrent à 17,869 marque que la production mondiale des jamais donné moins de 5 % nets à ses actionnaires. Elle constitue le noyau d'un
fr. 70. Ils ont été passés aux amortisse- principaux métaux a doublé pendant la
groupement très important ; les souscripments, la Société ayant encore à payer dernière décade d'années.
— Comme c'était à prévoir, le renché- teurs se trouveront portés dans la grande
des installations complémentaires.
industrie.
rissement monétaire fait sentir principaHOUILLÈRES ET MINES DIVERSES.
.a Banque Renauld et Cie reçoit les
lement son effet sur les pn-odnits marsouscriptions. Elle reçoit également les
dans la construction
Pour le marché européen des charboas, chands employés
aucun doute relativement au maintien des De récentes adjudications ont fait ressor- souscriptions aux obligation» 4 | % nets
hypothécaires de cette soeiêté qui eonetiprix actuels pendant toute l'année 1913, tir des prix inférieues aux pw* offieieta.
Los autres produite restent fermes. Si- tuent an placement de tswt premier oret grande probabilité de hausse aux regnalons toutefois uns mairas-value dans dre par ses garanties.
nouvellements do mars.
remboursement.
A
— L'avenir du bassin houiller da Lim- me expéditions du sy»#e&t de te. machine.
Bseringer, Guth et Gis. — Assemblée
Autriche. — Les affaires sont détestabourg Néerlandais ne doit pas nous laisGrand
choix
fie
CADEAUX
pour
ser indifférents. Sa production en 1911 a bles dans toutes les branches. La monar- convoquée pour le 18 janvier. A l'ordre
du
jour
:
Reddition
du
compte
des
liquichie
dualiste
expie
cruellement
sa
mégaété de 1.477.000 t. et ee n'est qu'un comdateurs et quitus aux gérants et aux limencement. Les mine» fiscales qui ont lomanie.
Angleterre.— Les stocks de fonte à Mid- quidateurs.
produit 246.000 t. prévoient en effet, pour
On sait que la Société a été reprise en
1915, une production de 600.000 t. et pour dlesbrough sont tombés é un niveau très
1930 une extraction do 3.500.000 t, Or, la bas, et l'on ne prévoit pas un retour Bro- octobre par la Société d'Impression des
Vosges, pour un prix global de 4.680.000
Meuse peut nous apporter ce3 charbon» cha, in du marché à la normale.
— La construction navals travaille à £r., représentant 6.500 fr. par action Bosdans des conditions intéressantes.
plein
collier.
ringer, Guth, d'u» nominal de 5.000 fr.
Russie. — La disette de cembustible
Etablissements Paul Larin (Senonss). —
— Les prix du fer blanc sont en baisse
s'atténue, les chemins de fer ayant à peu
— Les résultats présentés A l'assemblés du
en Angleterre. C'est que les débouchés
près complété leurs stocks.
L'Hygiène et la Mode
commencent à faire défaut. L'Allemagme 29 décembre ont permis d© porter le divi•*
vous • - scriv- • ■ ï
Après avoir prononcé le rejet de trois n'est plus preneur, et les Etats-Unis IMWI dende de 3 % à 4 %, soit 20 fr. par action,
demandes en concession des mines de fer seulement n'achètent plus, mais font coss- payable net au 'nominatif et par 18.75
en Normandie — beaucoup do candidats currenco au Canada et en Extrême-Orient. au porteur ; coupon n° 3.
Société d'impression dea Vosges et de
Pour les 11 premiers mois de 1912, les
et peu d'élus — le gouvernement vient
d'accorder trois nouvelles concessions de exportation» totales anglaises ont été de Normandie (Anciens Etablis sèment* Bœmines métalliques, deux concessions de 452,110 t., égales à celles de 1910, et les ringer, Guth et Cie d'Epinal et Indisnneplomb argentifère dans le Gard et dans exportations pour les Etats-Unis et le Ca- •ries françaises de Bolbec).
Telle sera la dénomination complétée
le Rhône et une concession d'arsenic en nada n'ont été que de 8,345 t., conte»
97,398 t. en 1910.
de l'ensemble de ces deux établissements,
Corse.
BYGlftUÛOES
après que l'assemblée extraordinaire du
•Ces attributions sont faites comme les
***
1/ ' ^s&x
■ >
.
13 janvier aura approuvé leur fusion.
précédentes à titre onéreux et moyennant
Au point de vue électro-sidérurgie, Pan- Ayant fait connaître dans notre numéro du
versement à It'Etat d'une part dans les bénée 1912 a été en Franco une année de re- 14 décembre 1912 les conditions do cette
néfices variant de 15 à 20 %.
1
f /
Docteur
Nous no discuterons pas le Mes. fondé cueillement. U ne paraît pas devoir en fusion, nous n'y revenons pas.
*
do cette participation de l'Etat, n'étant être de même de 1913.
TRANSPORTS.
Nous avons annoncé la combinaison
pas, on le sait, gens de parti pris ;;
mais nous tenons à relever le sophisme; Firminy-Rioupéroux. Voici qu'on parle
Alpes Bsrnoiees (B. L. S.|. — Les traen vertu duquel on pourrait tirer argu-; d'une entente ontre le Creusot et Allevard.
vaux du tunnel de Granges soat active]
Ëa tflirte â&as ta r iTrnlfTii
ment de cette « contribution volontaire »1
/vBSfc
'
TYTleMTi fie ot^pa fflbk
En Suède on s'est attelé à deux pro- ment poussés. Au 31 décembre, la lonpour imposer une pareille servitude aax;
blêmes : l'electro-métallurgie du zinc et gueur de la galerie du côté sud était de
concessions de houille à instituer e«1
la production de la fonte au haut-foar- 1.253 m. et celle du côté nord était de
Meurthe-et-Moselle.
I -"■
I
M Saiirt-Bto®.
neau électrique.
1.022 m. Au 20 décembre, la perforation
C'est qu'il ne s'agit pas ici d'une affaire>
mécanique
a
été
inaugurée
dans
la
galeProchainement
les
Annexes
des
Mvn.ts
ordinaire.
publieront le rapport de M. Nicou sur est- rie nord, alors que l'on continue la perQu'on se souvienne en effet dans quel-■ te dernière question à la suite d'un voyage foration à la main dans la galesie sud.
les conditions ont été entreprises les re-■ d'études en Suède.
Venues d'eau toujours insignifiantes, six
cherches de houille e» Meurthe-et-MoOn peut être certain d'y trouver la. do- litres à la seconde pour les deux côtés.
? C'EST LA VIE
selle. C'est pendant une période d'extrêChemins de "fer et Minières du Prince
■ cumentation la plus complète, M. Nicoa
me disette de combustible que sociétés
' ayant l'habitude d'épuiser les questions Henri. -— Les recettes de 1012 ont atteint
industrielles et gros capitalistes ent ris-• qu'il traite.
8.760.768 fr., en augmentation de 1.290.000
qué plusieurs millions pour élucider le
fr. sur l'année précédente.
A
problème de la houille en Lorraine.
La houille existe, mais dans quellesi
Le 7 jianvier a été mis on vente à A«VALEURS DIVERSES.
conditions défavorables I Des capitaux[ vers un rot de 350 t. de cuivre du Kataménormes seront nécessaires pour en assu-. ga. U a trouvé preneur au prix moyen du
Voici, comparés à ceux de 1912, les
rer l'extraction.
cuivre des autres provenances.
prix auxquels le syndicat allemand des
L'Etat, gardien de la richesse natioopticiens, Nancy, 44, rue Saint-Jean
La production de cuivre dti Kntanga a propriétaires de moteurs, livre actuellenale, devrait être le premier è en prova-. atteint en 191.2 bien près de 2.000 t.
ment ta benzine à ses membres :
MAISON RECSiRMBÉE POUR U LUNETTERIE OE P CHOIX
quer une mise en valeur dont U est tnu— Le syndicat allemand du plomb esf
Mk
Bxéenlion rapide des «rdonnanees it RM. les Docteurs ctslistu
jours le principal bénéficiaire. An lieu de> dissous depuis le 31 décembre, mais les
Benzine pour automobiles 44 (28 75)
Se méfier des colporteurs qui se font
cela, on l'a vu pendant 8 ans berner des3 gros producteurs et négociants ont con»
1 pour moteurs... 4*0 (24 75)
passer pour un des frères Maurùte.
actionnaires, trop confiants. Et aujour-. servé le contact.
»
II
»
... 35 (21 75)
d'hui, renversant les rôles, il réclame;
— La haussa de l'étain assure le succès
— Le syndicat allemand des fabricants
une part dans des bénéfices hélas ! très3 ' de la feuille d'aluminium qui le remproblématiques sans proposer aucune3 place avantageusement pour les omballa- do chaussures a décidé une nouvelle hausse des prix et a déclaré vouloir soutenir
participation aux risques. Le seul argw-. ges.
les commerçants dans leur campagne
ment qu'il puisse invoquer, est celui du1
pour obtenir des conditions plus rémunéA
fabuliste : « Quia nommer Léo ».
ratrices.
Burbach, Eich, Dudelange. — C'est cette
Aussi un correspondant
pinse-sans-.
cstilosr dor
— Les produits de plantation commenrire de la Revue InduMmcCb* de t Esf, Société et nen Gelsenkirehon qui est en
proposc-t-il à l'Etat de prendre à sa char-[ pourparlers pour l'absorption cl'Eschwsi- cent à compter sur la marché du caoutchouc. U en a été importé à Anvers en
ge les dépenses d'installation du siège ài ïercréer, de rembourser leur mise aux acMontataire. — Les cours ne se sont «as 1912, 1,402.000 kil., contre 070,000 kil. en
tionnaires des Charbonnages Réunis ett ressentis jusqu'ici de la crise sardinière 1911. C'est là qu'il faut chercher, croyonsde leur attribuer sur ses bénéfice* ht partt qui ralentit évidemment la consommation nous, la cause de la grande régularité
des prix du caoutchouc en 1912, alors oue
qu'il
prétendait auparavant prélever. des tôles de boîtes à conserve.
13, rne Gambettu, .NANCY
Nul doute que les actionnaire des Char-1
Vireux.MoInairi. — La Société vient de la consommation ne fait que se dévelopbonnages Réunis n'adoptant par acclama-„ s inscrire au. nombre des impétrants pour per considérablement.
Tous
les
jours CONSULTATIONS
***
tion une telle proposition. Mais on ne la la concession de Villers-la-Montagne. Bile
S h. à midi el de i A, tiS à 6 h.
t
fera pas !
«e trouve en bonne compagnie.
Etafelissomasîla Ccanet, — Viennent do
»
***
perdre leur fondateur. Inclinons-nous resMINES DE FER,
Nous avons signalé dans notre Ritméro}
pectueusement devant la dépouille de ce
du 9 novembre 1918 te» intéressants esvieux Nancéien plein de considération,
W
renseignements
reçus
nous
permstsais entrepris à Hamru, à la m*se de MM.
S&lrwpi-teflsle
dont l'ingéniosité et la méthode amenè•
tent
d'établir
appreximativement
la
prode Wendel pour la fahrk.atkfca de l'acide
rent les établissements au seuil ds l'am- Diplôme d'honneur — Deux médailles d*e*
s
duction
du
Bassin
de
Brtey
en
1912.
azotique d'après le procédé Hausser, qui
pleur que leur a donnée aujourd'hui M.
N
' — 5Î, r iê
• - NA >81
Rappelons les chiffres précédents :
constituent une utilisation fort intéres-'
Adrien Coanet, fils et continuateur d« re
Cari3iiStations de 0 bevree à 5 heures
sante des excédents de g«e de four» ài
gretté
disparu.
Production
coke, et ajoutent une neuvetts page àt
en tonnsÉ.
A sa veuve et à son file, nous offrons
l'histoire si passionnants de l'utilisation1
nos plus sympathiques et no3 plus dou1904
1.647.01»
do l'atmosphère comme maMère première.
L'I 3T
loure>#ses condoléances.
11105...
2.354,000
Ces essais viennent d'aboutir à la consGlficlèrea de l'Est. — Traitées à 579.
est en venta
1906
3.084.M
titution d'une société anonyme, ara capi1
Tamîsrïes et Corroieriez Réunies, — A PARIS,— Passage dea Prinoos, «T, M»
1907
4.126.7»
tal de 1,000,000 de mk en vue d* l'exploiNégociées à 575 comme précédemment.
1908
A
de Richelieu, 5 bis Iwulevaed dos lté»
tation des brevets.
Le Foyer Lorrain. — L'assemblé* du
1909
6.310.65»
liens.
A
29 décembre a décidé l'élévation du capi- A METZ.— Schiller, 21, rue ries Carloven»
1910......
8.470.008
tal de 800,000 à 1,100.000 fr. Elle a on ou1911
10.427.006
giens, et dans tous les kiosques de Mets,
tre tiré au sort las numéros pour les cons- A àTîiAsaouRG. — Chez M. A&IMBL. S,
1912... r. 12.500,000
tructions à entreprendre en 1913, wtr on
place de la Gare.
La progression annuelle ss mftjnttnmt fait q»ietie pour entrer.
A LUXEMBOURG.— A la Bibliofhftrrue *
donc au chiffre de 2 milliona, ee trouvant
Les obligations émise» par cette Société
Affaire très sagement menée par un
la gare et chez M. Kraus, libraire, %
s un frein que dans la rareté ds la mainont la garantie solidstos des firmes ci-• d œuvre.
apôtre dos œuvres sociales. Elle doit donru'e du Génie, près de la poste.
après :
ner des grandes satisfactions aux ciOn nous rendra cette justice que nous
_ Aciéries de Longvvy- à Mont-Soint-Martoyens dévoués qui lui vouent leur as■
n'avons
pas
été
trop
optimistes
en
prétin ; Société P. de Sain lignes si Cie à
J. CHA1LLY, gérant.
sistance en travail et en argent. Le prin1
voyant
pour
191â,jo»e
extraction
ds
15
Longwy ; Société M. .Rat» et Çfe, à Sauîcipal obstacle à son essor, c'est la leVIs• J i pillions de tonne» gai justlfissa, les calj*;r.4ti'Kii,
*>i fMSMHïitt, \*m
^i;»'^!
, latlon qui n'est pas suffisamment SOUDI* -•
flous avons acheteurs:
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O^klPIT^IL, : VINGT MILLIONS
|jê service de cette Revue
est fait gracieusement sur demandé,
V^laEUR IDE PbKCEMENT
à rémission
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OBLIGATIONS
UNION GAZIÈRE & ÉLECTRIQUE
Rapportant 4 i/2
aw^/s
Prix d'émission : 490 francs, plus intérêts courus
Jouissance 1er Janvier 1913
Lour sécurité ne faisant pas question, elles supportent la comparaison avec les
lilres les plus avantageux el nous n'hésiloas pas à les recommander;comme valeur
<Je placement.
La Banque Itcnauld et Cie tient des notices à la disposition des intéressés.
Un appel digne d'être entendu parce que
son but est éminemment national, consistant
à publier les beautés naturelles et artistiques
de la Patrie Française,
t'est l'appel du
Touring Club de France.
Avec ses 140.000 sociétaires actuels, le T.
C. F. constitue une puissance, mais qui ne
s'exerce que pour exalter ra France dans le
trésor de ses parures, trésor fait de leur
diversité autant que de leur richesse.
, Il n'est pas de compartiment où le T.
C. F. ne manifeste son action dans le
champ du tourisme, depuis les détails les
plus humbles et auxquels échapperaient
seuls les purs esprits que nous ne sommes
pas, jusqu'aux vues les plus hautes et les
plus élargies qui ne nous échappent point
parce que nous sommes des esprits quand
même avides d'idéal.
Aménagement et construatHon de routes,
de pistes et de sentiers, d'hôtels et de
refuges ; reboisement ; marche pédestre ;
cyclisme et automobilisme, yachting et aviation, tous les sports ; créer des courants
toujours dans le sens national et les ap
payer par des subventions : voilà la vocation du T. C. F., stimulant tour à tour les
Pouvoiis publics et le Privé pour ouvrir
hier la route de la Corniche dans l'Esterel,
aujourd'hui la route des Alpes, demain ia
route des Pyrénées,
à ne parler que des
grandes entreprises.
Dans la puissance de cette association résultant moins encore du chiffre des ressources que du nombre des affiliés, nous trouvons un réconfort complémentaire moral. Cet
autre réconfort,
nous le situons non plus
dans le but de l'association, mais dans ses
moyens, dans le fait que 140.000 Français,
en dépit de l'individualisme qu'on (leur prête, ont réussi à se grouper et font la pelote
de neige pour faire prévaloir leurs vues et
les imposer à l'opinion.
Alors nous nous disons que si l'esprit d'association en France rencontre plus qu'ailleurs des difficultés de réalisation, ces difficultés sont toujours aplanies ou vaincues
quand elles ont trouvé un apôtre, une unité
qui s'eo fait le champion. Cela dans tous
les domaines de l'activité, l'activité économique comme l'intellectuelle.
Et tpa'en coûte-t-il pour devenir l'associé
du Touring-Club de France,
oeuvre à ia
fois patriotique et salutaire à l'hygiène du
corps et de l'âme ? Cent sous par an et
qu'on retrouve d'ailleurs dans la publication mensuelle de l'association qui vous est
adressée gratuitement. On y trouve, en effet,
en une langue toujours pure, pure comme
l'air des sommets, des récils de voyages, de
randonnées et d'excursions, qui remplacent
la réalité chez les uns, en renouvellent la
sensation chez les autres et chez tous déterminent les projets. Or, les projets, c'est le
meilleur de la vie, s'il est vrai que le jour
du bonheur, c'est la veille.
Les Français sont donc aptes à s'asso>
cier.
t
tion
de capital national que la mère-patrie
iréclame.
Alors, montrez-vous larges vis-à-vis de vos
r
prêteurs.
Et nous nous adressons ici plus part
ticulièrement
aux industries naissantes qui
a
auront
à rendre leurs appels très attrayants
|
parce
qu'ils seront importants et répétés.
La fermeté des fonds internationaux est
persistante. Tr, répétons que, dans un conflit politique, leur cote peut être invoquée
au
même titre que l'on consulte le baromètre
'■
pour la pression atmosphérique ou la girouette pour la direction des vents.
La cote de ces fonds a'est-elle pas la résultante d'appréciations très intéressées,
émanant de gens généralement bien informés
et auxquels de fausses déductions coûteraient fort cher. C'est donc l'indice le
moins sujet à erreur, parce que c'est l'acuité de-vue de l'intérêt.
BANQUES,
Banque de France. — Le dividende pour
1le deuxième semestre 4« 1912, est fixé à 85
francs, ce qui porte à 100 fr. le dividende
1
total
de l'exercice, au lieu d© 140 fr. nré1cédemmont.
, Crédit Foncier d'Al9aBO«Lcrralno. — AH
31
décembre, cette Société avait en circu:
lation 181.580.000 mk d'obligations hvnothécaires et 10.290.000 mk d'obligations
1communales. Les prêts hypothécaires s'élevaient à 186.430.000 mk et les prêts aux
communes à 11.280.000 mk.
BRASSERIE ET MALTEEIE.
Brasserie de Besançon (La Mouillèrei —
Le bilan au 31 octobre 1912 fait ressortir
un bénéfice de 16.649 fr. pour un capital
de 500.000 fr. Il n'est naturellement ras
question de dividende.
Brasserie de Ciiamftignewilss. — L'action
traitée à 1.600. .Nous disposons encore de
quelques titres, mais à 1.650.
Brasserie et Maiterïe de Courlancy .—
Le bilan au 30 septembre faisait ressortir
un bénéfice de 23.130 fr. qoi a été totalement employé aux amortissements.
Lia Société a procédé on cours d'exercice
à l'installation de nouvelles machines .
Brasserie de Sainî-Avoid. — Bénéfice
brut 151.661 mk. Après S2.024 mk. d'amortissements, le dividende a été fixé à 4 %,
soit 40 mtc par action.
CONSTRUCTIONS MÉC ARfôDES,
MÉTALLIQUES
ÉLECTRIQUES & AUTOMOBILES.
Fabrique d'outils de Mutz;g-Framont. —
Le dividende ost fixé à 5 %, sert 80 mk
pour l'exercice au 30 juin 1012.
Société alsacienne de constructions mécaniques, — L'assemblée est convoquée on
vue de la transformation projetée qni doit,
on le sait, conférer l'autonomie à chacune
des divisions alsacienne et française de la
Société.
ÉCLAIRAGE ET DISTRIBUTION
Union Sazièro et Electrique
L'obligation 4 i % de cette Société constitue un placement qui se recommandei
aux capitalistes les plus timorés.
Voici
les conditions de l'émission :
Titres de 500 francs, rapportant 4 J %
nets des impôts actuels ; coupons semes-■
triels aux lor mars et 1" septembre ; remboursement au pair en trente ans, à par-■
tir de 1917.
Prix d'émission : 490 francs, plus intéDans l'œuvre de régénération ou de comer
plément de notre outillage national, il faut rêts courus depuis le 1 janvier 10Î3, avec
un
coupon
intercalaire
de doux mois a«
donc que l'emprunteur fasse de bonnes conl" mars 1913.
ditions au capitaliste, à peine de le voir acIl s'agit donc de 4 J % bien nets et
corder la préférence à des sollicitations plus émis au-dessous du pair, taux qui tient;
;
avantageuses. U y a dans cet ordre d'idées compte des conditions monétaires actuelune éducation à faire.
les et que l'on ne trouverait pas facileEn effet,!'emprunteur français exagère un ment à conditions égales de sécurité.
Peu son crédit. A cet égard, il n'aide point
Si les affaires qui sont en Comptoir ofsuffisamment à ceux
qui, se faisant ses frent aux prêteurs un supplément de gachampions, ont déjà à lutter contre le déni- rantie, il faut reconnaître qu'ici l'emprunfrement national, cher à la généralité des teur rentre dans cette catégorie, au moins;
français, et contre les appels des sirènes pour la portion principale de ses entre-'
prises jqui se trouve en Meurthe-et-Moétrangères.
\
Çes sirènes ont tant de thèmes pour mo- selle. La Société n'y est, en effet, entourée
que
do
riverains
avec
lesquels
ont
été
Onler leurs appels ! C'est d'abord et toupratiquées des ententes quand e* ne sont
jours l'imbécile dénigrement national q»i pas des alliance», alliances sanctionnées'
• ««r sert de trame, d'accompagnement, d'or- par des échanges d'administrateurs, c'est-:
enestration. Quant au chant lui-même, H est à-dire par une pénétration réciproque.
Il en résulte que la progression quaeir~ opportuniste, empruntant ses accents, seK» les circonstances, tantôt aux dangers — mathémotique que l'on constate dans les
,
«"manques aujourd'hui — qu'un gouverne- recettes des affaires de gas et d'électricité|
ne
risque
pas
de
s'égarer
dans
une
lutte
radical-socialiste fait courir aux cado concurrence
*^aux, tantôt â la sécurité qu'offrent les
neutres
bel
quand la sirène est suisse ou
La Banque Rcnauld «i de sera reconge. ou bien encore à une distribution naissante au lecteur de lui réserver ea
^^P'uque des placements pour en répar- souscription éventuelle.
Les souscriptions sont également reçues
co S£.lentlf'quement les risques par l'action
^moinée du chaud et du froid qui aboutit chez nos correspondante : MM. Chapuis
au
et Cie, banquiers à Reims.
tempéré...
Hormis les cas où la vie nationale est
«n jeu, on n'a pas encore trouvé, pour retenir l'argent, d'autre moyen que l'intérêt.
C'est l'intérêt qui décide ; rarement le
sentiment. Quand le sentiment fait pencher
la balance, on peut être sûr que l'intérêt
avait déjà égalisé les plateaux, ou à peu
près.
ment
jj
mp Unteurs
ran ais
nous nous
^aif /
f
Ç >
sommes
vos SU .samment les apologistes de toutes
re ?Ua.'ité8 d'ordre, de méthode, de mesu> Oe labeur, d'ingéniosité et d'épargne,
te et norcr ai'cune de ces qualités de hauj>
durable garantie. Mais, croyez-nous,
6
s'an puient
• ° ^° ces déments moraux, s'ils ne
r ^
sur des avantages matériels cores
Sliï ,,*nts ne suffiront pas. pour disputer
' x sollicitations étrangères la légitime uor-..
îf
Compagnie Générale d'Electricité. —
L'assemblée extraordinaire du 6 janvier,
tenue sons la présidence de M. Douraer,
a ratifié l'élévation du eauila* a 35 millions.
Des documents produite résultent les
chiffres suivants qui ont leur éloquence :
Nombre do titres à souscrire : 14,000.
Nombre de souscripteur» : 1,276.
Souscriptions n titre irréductible :
11,282 actions.
1
ERNEST B0IGE0L & C*
Horlogerie-Bijouterie
Jules PREVOT
4,
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Asseciation Coopérative
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rmwtwmaimriiriwiiirTrTn^^
FEUILLETON
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L'EST REPUBLICAIN
- N* 89. -
L'amour rédempteur
sstiD mm
DMAKATIQUE
Par Félix HAULNOÏ
QUI
■
Ce soir-là, en traversant les Halles, il
avait remarqué dans le clan des survivants de la « Maîtrise » une animation
inaccoutumée. Les apaehes se séparaient
en grand mystère pour »e retrouver plus
animés, plus actifs, et so disperser encore. Que pouvaient-ils comploter ? Après
une disparition assez longue, la « Grosse
Caisse » était venu les rejoindre. N'étaitce pas une précieuse indication 7
Claudet essaya de filer le « Cocher »,
mais l'habile chauffeur le sema en trois
crochets additionnés.
Il se rabattit sur les autres.
Après une assez longue hésitation, il
dédaigna la « Basse » et le « Baryton »,
eortis à petite allure avec leur plus vieille
«uto pour s'attacher aux pas de la « Grosee Caisse ».
,
Le policier ne tarda pas à s'en repentir.
La « Grosse Caisse », en effet, m rendait à la gare Sainl-Lazare. Claudet le
-vit «e démener eomme un beau diable
pour faire enregistrer un lot encombrant
de colis démesures puis monter dans le
jraoide de Brest.
en
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S'adresser au journal. 7386 l'Etang.
O
P. G1NESTE
Ancien di acteur d'usine
jouer le pêne du premier coup et pénétra
en hâte.
Une minuscule lanterne de poche, analogue aux allumeurs automatiques, que
les règlements vont interdire, lui permit
de percer les ténèbres.
Alors un spectacle inattendu s'offrit à
ses regards. Une seule auto se trouvait
au garage et dans cette voiture un homme étroitement gnrotté et bâillonné se débattait désespérément.
Claudet allupia le premier phare qui
lui tomba sous la main et ee précipita au
secours du inafheureux.
Alors, sous la lumière aveuglante du
projecteur, il reconnut Joseph et s'empressa de le délivrer.
Le bellâtre paraissait en bien piteux
état.
— Il n'était que temps, lui dit Claudet..
Qu'en pensez-vous '?... J'arrive à propos,
non seulement pour vous sauver, vous
délivrer, mais encore pour vous aider à
prendre sur vos bourreaux une revanche
éclatante.
Joseph jeta sur son sauveur un regard
effaré.
L'intervention de Claudet, à pareille
heure, en pareil lieu, surtout dans les
circonstances actuelles, lui parut une calamité plus grande que la mort par strangulation.
D'une mentalité trop simple pour suivre plusieurs combinaisons à la fois, le
bellâtre songea, d'abord à réparer de son
mieux le désordre de sa toilette, continuant à se plaindre d'une façon vague
pour n'avoir pas à répondre trop vite,
préoccupé avant tout de quitter au plus
vite le théâtre de son supplice.
Quand il fut à peu près rajusté il se dirigea vers la porte en trébuchant.
Maintenant que la peur horrible de
...•rf-^'.-ï.: •
.
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I
^^*^-.-J^-<â^:^<*S_' '''"• '\
i^/^^-^^^i^^^/^^'^^.
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A l'."i,r di -'i. nu, elle eut line lùùcflUn
L"
de poitrine. V.n 10IHS, nt'-énii/'i. ,
>s
•^^^^^^^^^^^^ >j.
miiiue > Mais comme son état ne s améliorait pin,clic alla,en novïnîl?»"
consulter un autre médecin qui lui néclnrti qu elle ovnlt«quclqticclioitM
au poumon et lui prescrivit de la suralimentation et de l'huile île loi,..',
morue pendant tout l'hiver 1910-1911. Malgré cela,Mme BKHHA1U)UV((|,
des qiuiites de louxdeplus en jilus proloiâén,expectorait riin.juo jc,'Ul.
descracliats épais souvent mêlés de llleUde sang, transpirait pail'oiji»
nuit, dormait mal, maigrissait el avait de la lièvre. En janvier l'Jll.snscn.
tant extrêmement lasse,souffrant de points dontoitnn ud peu partout"
surtout au poumon gauche et son médecin lui ordonnant lerepos.ellcdu!
cesser toul travail. Quand elle vint à ma consultation le 22 avril 1911 i»
constatai la présence probable rte tubercules crus dans la moitié suiie.
rieurcgiiiicheen arriére, lequaii supérieur gauche elle quart supérieuj
droit en avant. En juin, des raies crépitants, signes de lésions lulicrculeuses du 8"degré,occupaient les deux tiers supérieurs du poumon gmieln
le tiers supérieur du poumon droifenarriéi e et la base gauche sous l'nis*
selle. Lc9 tinnspirations nocturnes cessèrent graduellement, les torces
revinrent lentement, mais Mme HKltltAHf) ne se trouva vraiment mieux
qu'eu septembre 1911. Le 15 décembre de la thème année, elle était guérù
et uvait repris li kilos grâce A mon traitemcnl à base d'Elixir ijupey.
roux. Elle m'a permis de publier son cas afin d'être utile à ses sem,
blahtes.
Docteur LugêncIJU Pli YliOUX
5, square de Messine,5, Paris,
/>:—,.-L,-Elixir Dupeyroux.à base de créosote vraie île hêtre,iode
laniiiTglycéi-ophosphalc de chaux, guérit les lésions tuberculeuses en
provoquant In formation d'antitoxines dans le sérum sanguin. — Traï,
tement nouveau des tuberculoses pulmonaire, ganglionnah e,;irli,.u.
taire,laryngée, péritonéale, cutanée el osseuse, ilionchiles chrouiqu«|
Asthme,Eniphyséines,Catarrhes,!;landes supputées ou non, Artlii-ilej*
Tumeurs Manches, Suppurations, Plaies de mauvaise nature, Mal cj»
Polt, Laryngites,Extinctions de voix, l'haryngiles, Lupus, Itlniinalisniej
tuberculeux. — Le D'Oupeyrom consul le graluilcment sur reudex-vom
et parcorres ponds nce. Les personnes qui désirent le consulter cn sottes»
caninet,5, Square de Messine, Paria',devront lui écrire à l'avance pourlu)
demander un rende/, vous.Il envoie gratis et franco, surdemande, scsoik
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moyen flacon de 2 fr. ôOd'ElIxir Dupeyroux sont envoyés franco é
anmicile contre timbras ou mandat.
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Se la mauvaise circulation du sang. Quand le sang cir n; Kj
I _ iiien, lout va bien : les nerfs, l'estomac, les reins
mm la tête n'étant point congestionnés, ne font point m>;iir>ir H
Pour uiainlenir cette bomie harmonie aans toul l'organis
me, il esi nécessaire
l'aire usage, à intervalles nVnlier,.. ga
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qu'elle purifie le sang, rétablit la circulation et déuung ;
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mourir avait disparu, il se trouvait plus
humilié que vexé des procédés rigoureux
dont on avait usé a son égard. Ces grossiers représentants do la « Maîtrise » ne
savaient pas l'apprécier ! Il se regardait
comme une victime incomprise.
En entendant du bruit, il venait de se
figurer que les apaehes étaient enfin de
rètow-. Peinstuadé qu'ils n'en voulaient pas
à sa vie, il avait voulu les apitoyer par
ses plaintes.
En fait, brisé de fatigue, après de terribles épouvantes dans l'ombre, il s'était
tmftn assoupi ; or, pour avoir fermé les
yeux pendant quelques secondes, îl avait
perdu l'équilibre et s'é*ait éveillé en sursaut à demi étranglé. Le nœud coulant
qui enserrait son cou ne se relâchait
plus. Alors, congestionné, #fes membres
rompus, les poignets et les genoux meurtris par les cordes que ses efforts resserraient, il avait perdu la tête, s'étatt cru
à ta dernière heure. De là ses plaintes et
ses rAies d'agonie.
Claudet l'avait du reste secouru presque
aussitôt.
Le policier maintenant le guidait à travers des rues inconnues le tenant par le
bras et le malheureux se demandait avec
une angoisse grandissante, s'il agissait
ainal, dans l'intention de le soutenir ou
pour le garder plus sûrement prisonnier.
Et, c'était l'énervante perspective de
qiie.si.ions et d'interrogatoires sans fia.
Oh ! ses bourreaux pouvaient être bien
tranquilles, il ne les trahirait pas I 11 se
tairait. Le mutisme systématique était la
M>!trl« d6fem«e à sa portée.
Quelles que
fustsent les questions qu'on lui poserait,
la réponse serait invariable : Il ne savait
rien !... H n'avait rien entendu, rien vu,
rien compris, H était étranger à toute intrigue !.
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Alors il revint aux Halles, mais ces
messieurs ne s'y montrèrent plus.
Vers deux heures du matin, vexé de
son échec, il poussa jusqu'à leur remise
où ils couchaient sur des lits de camp.
Un silence presque absolu pesait sur
ce quartier.
Il attendit encore une heure guettant
à distance. Alors, comme le ciel commençait à se teinter d'opale et que les premiers laitiers, les premiers charretiers allaient se montrer dans les rues, Claudet
se décida à s'approcher do la porto cochère.
Rageusement, il colla son oreille contre
les panneaux de bois comme s'il eût voulu
forcer le silence de cette bâtisse close et,
pendant quelques secondes, garda une
immobilité attentive.
De quelle nature était donc le bruit singulier qu'il percevait Y
Ce n'étaient pas les plaintes confuses
mà'lées de ronflements d'un dormeur hanté de cauchemars. C'étaient comme des
lamentations étouffées, des cris étranglés,
des râles douloureux.
Claudet se dit : « Si c'est l'un des apaehes, pour le faire taire je n'ai qu'à manifester ma présence, à faire du bruit.
En m'entendant il se taira. Par contre,
si c'est quelque victime, les plaintes redoubleront, les gémissements deviendront
des cris «.
Alors, résolument, il frappa la porte de
son poing fermé.
Les lamentations redoublèrent aussitôt,
On distinguait, comme des appels
sourds, des supplications mai articulées,
oii l'accent désespéré euppléait aux mots.
Claudet avait toujours sur lui un
trousseau do fausses clefs. La serrure,
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Quand sa démarche parut affermie,
Claudet lui dit doucement, sans le brusquer .
— Eh bien, ça va-t-il mieux ?... Que
vous est-il donc arrivé V
L' « Allumeur » joua une colère factice:
— On n'a pas idée de plaisanteries aussi 6tupides I J'avais fraternisé avec ces
chauffeurs dont l'un est au service de Lilas et voilà comment ils m'ont récompensé de ma bonne camaraderie, de ma condescendance 1... Je suis furieux contre
eux 1 Je ne leur parlerai plus jamais !...
Ce début renseigna Claudet sur l'intention que Joseph trahissait de se tenir sur
une prudente réserve.
Il se hâta de le pousser.
— Vous traitez de mauvaise plaisanterie un crime prévu par la loi 1 Vous en
avez de bien bonnes ! Vous avez été enchaîné, séquestré contre votre gré.Quand
j'ai ouvert la porte, vous râliez. Sans
moi vous seriez mort étranglé 1
Joseph, maintenant hors de danger,
nia.
—■ Vous êtes dans l'erreur. Si ces messieurs avaient voulu se défaire de moi,
ils ne se seraient pas donné tant de mal
pour m'âttacher.
Claudet souligna l'étrangeté de cette
explication.
— Ma parole, vous les défendez ! Vous
êtes une bien complaisante victime, sans
fiel et sans rancune. Avouez, cependant,
que ces « Messieurs », comme vous les
appelez, ont la plaisanterie plutôt macabre !
« Mais la question n'est pas là. Ne
nous égarons pas.
« Pour que ces misérables se soient décidés à VOHS réduire ainsi à l'impuissance, ils devaient avoir des raisons. Quelles
sont ces raisons, oes motifs ? Répondez,.
R
-
—,-MSS
ll|
— Je n'en sais rien. Je les ignore. PÇ>m
moi, ils s'amusaient. Ils voulaient rire— Peut-être craignaient-ils d'Être ■?
compagnés, suivis par vous, dans quelque audacieuse entreprise ? Us redoutaient quelque maladresse ou quelque indiscrétion de votre part î Leurs intentions secrètes n'ont pu vous échapper.Enfin, comment le fait s'est-il passé ? A 0UEL
propos ?
.
— Nous étions eortis ensemble. L»}'
trait d'une promenade en auto m'avai
séduit. J'ai consenti à accompagner >g
chauffeurs. On devait faire une grana»
randonnée, aller loin... très loin !•••
— Aller où ?
— Je n'en eais rien.
— On vous dit peu malin, en effeî,'''1^5
en ce moment vous dépassez les borne»
— Non, je ne les dépasse pas. Vou
avez vu à quoi s'est réduite mon excutsion...
'
— Ne nous égarons pas, encore "n
fois1. Nous en sommes au moment où 1°'
vous a fait violence.
;
— Eh bien, ils se sont emparés de m0'
r- Qui, ils ?
— Ces messieurs.
.— Combien étaient-ils ?
.
— D'abord quatre, puis trois, puis uVu*'
puis aucun 1
— Vous vous moquez de moi. Pr«w
garde.
, .
— Je vous affirme qu'ils so sont renart'S
maîtres de ma personne. Ils m'ont in
d.-ms l'état où vous m'avez vu ■•• J]a
riaient. Ils avaient l'air de trouver *
plaisanterie dea plus drôles. Quo v0U/n,
vous quo je vous dise ?..■ S'ils avaiÇ.
fait en ma présence lo même coup à
.
qu'un d'autre, j'aurais peut-être ri auss»
Claudet maugréa ;
(4 sttfiirAJ
.
!
'■
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