1 - Kiosque Lorrain

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GRAND
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DIRECTEUR: RENÉ MERCIER
QUOTIDIEN
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LES RAPPORTS ANGLO-ALLEMANDS
—
apprécie la visite de lord Haldaije à Berliq
* —
,
^-
A la table de l'empereur
puis à celle du chancelier
niques doit réserver quelque chose pour
son propre pays, lord Haldane sera considéré comme un autre faux ami. »
— Extrait du « Globe », conservateur :
BEHI IN, 9 février. — Le vicomte Halda« Une déclaration officielle dit que
re, ministre do la guerre de la GranocBretagne. ; M
de Bethmann-Hollweg, •« lord Haldane, très connu des hommes
chancelier de l'empire ; l'amiral de TfiJ «() d'Etat les plus éminenfts d'Allemagne,
« aura sans doute des conversations avec
pitz, secrétaire d'Etat à l'office do la ma- (<
rine ; le généra) Heeringen, ministre de la ((« eux sur la situation politique et sur les
guerre et l'amiral Muelkr, chet du cabinet «d relations entre les deux pays »• Cette
de ia marine,assistaient au déjeuner offert fcdéclaration peut être justement interpréamourd'hui, par l'empereur et l'impera- tée comane indiquant le but réel de sa visite. »
triée. Lord Haldane était assis à côte de
— De T « Evoning-Standard » :
l'empereur.
La « Gazette Berlinoise de Midi ». teedi- ^ « Nous croyons que la grande majorité
te la nouvelle de source anglaise, suivant ^des Allemands et des Anglais seraient
qu'une entente succède aux quelaquelle lord Haldane est venu sur l'invi- heureux
r
relles
constatées dans ces deux dernières
talion spéciale de Guillaume II.
u
années.
BERLIN, 9 février. — Le chancelier
de
l'Empire a donné un dîner en l'honneur j « Peut-être lord Haldane eet-M allé a
Berlin dans l'intention d'établir une telle
de lord Haldane, ministre de la guerre €
entente... En tout cas, sa visite ne peut
d'Angleterre.
f
faire
aucun mal. »
M. de Kiderlen-Wœchtcr et plusieurs gé- '
Les journaux français
néraux y assistaient.
PARIS, samedi, 10 février. — Les journaux continuent à attacher une
très
Les journaux anglais de samedi
grandie importance au voyage de lord
LONDRES, samedi 10 février. — Le « DaijHaldane à Berlin.
! y-Tel egraph » écrit : — « Il y a des raiEs soulignent aujourd'hui la réception
sons de croire que l'importance de la vi- (du négociateur anglais, hier, par l'emsite de lord Haldane à Berlin a été exagé- pereur,
j
et ils voient le souci d,e l'Anglerée.
t
terre
et die l'Allemagne d'arriver à une
« Au cours de son séjour dans la capi- <détente.
taie allemande, où il a beaucoup d'amis,
Le correspondant du « Figaro » à Berlord Haldane s'entretiendra avec plusieurs lin
]
fait remarquer que lord Haldane est
personnalités influentes des relations de 5venu en « négociateur officieux » et non
l'Angleterre et de l'Allemagne, qui seroni <en « négociateur officiel ».
discutées en termes généraux.
Le ministre de la marine anglais
« On espère quo ces entretiens dissiperont certains
désaccords entre les deux
traite de la question des armements
paysGLASCOW, 9 février.— M. Winston Chur« Lord Haldane ne discutera pas des cchill, premier lord de l'Amirauté, a propropositions définitives en vue de la ré- noncé
î
aujourd'hui un discours où il a dit :
duction des armements. On n'attend donc
« Nous n'avons aucune pensée agressive
aucun résultat de cette visite, si ce n'est et
< nous n'attribuons aucune pensée de ce
la création d'une atmosphère plus favora- jgenre aux autres puissances, mois la flotte
b!e à la culture de relations plus cordia- . ianglaise répond à une nécessité.
les entre l'Angleterre et l'Allemagne. »
« Nous serons les premiers à accueillir
— De ia « Pall-M-all-G-azettie » (unie- favorablement
1
la diminution des rivalités
niste) :
J
navales,
mais si d'autres puissances con« Les tentatives de certains journaux tinuent
1
l'augmentation de leur flotte, nous
pour représenter lord Haldane comme un 1n'aurons aucune difficulté à répondre à
ami de l'Allemagne sont plutôt ridicules. Jleur concurrence. »
(( L'Allemagne
me reconnaît comme
BERLIN, 10 février. — La « Gazette de la
amies que des personnes qui soient prêtes Croix
I
» écrit : — « Le discours de M. Winsà Lui donner tout ce qu'elle veut.
1ton Churchill est regrettable, car il creuse
<( Lorsqu'il sera démontré que même le Iun abîme entre l'Angleterre et l'Allemagne,
plus germanophile des ministres britan- ;au lieu de les rapprocher. » — Havas.
J
LES POURPARLERS DE MADRID
Li REPOEUP CHINOISE
Le nouveau projet de la France
10 février. — Le correspondant
diu « Figaro » à Madrid lui télégraphie :
« Le nouveau projet de la France que
notre ambassadeur, M. Geofîray,
vient
d'apporter, paraîfT prêtei à un arrangement plus facile sur la question du régime administratif, tout en maintenant sur
les autres une grande partie des anciennes propositions.
« Dans la question du contrôle des
douanes, la France se rallierait à ia proposition anglaise d'ajourner la solution
pendant un an en la soumettant à une
commission technique.
« L'Espagne accepterait cet ajournement, à la condition que si la solution
n'avait pas été élaborée dans ce délai, on
lui attribuerait, dans sa zone.s. le contrôle des douanes.
« Pour les eompensatio.is territoriales,
la France persisterait a demander la cession d'une partie de la zone sud, et une
rectification de la frontière dans la région
do démarcation du bassin du Loukkos et
du Sebou.
<( Enfin, les négociations restent jusqu'à
un certain point subordonnées à la question du régime'de Tanger, au sujet de laquelle la France aurait soumis à l'Angleterre un nouveau projet. » — Havas.
L'Amérique prête aux républicains
10 février. — On. télégraphie
de Pékin au « Daily Telegraph » :
« Les journaux rapportent que l'agent
d'un groupe financier américain a conclu
avec les républicains de Nankin un emprunt de dix millions de taëls gagé sur le
chemin de fer de Canton à Hang-Kéou. »
— Havas.
PARIS,
LES CAISSIERS PRÉVARICATEURS
9 février. — Le lieutenant
trésorier du 57° régiment d'artillerie a
•disparu, laissant dans sa caisse un déficit
de 18.000 fr.
Il serait parti, croit-on, avec sa mai-.
TOULOUSE,
LONDRES,
DAIMS
JJARMÉE
Nominations
Le colonel du génie Mergène,
sous-chef d'état-major du gouvernement
de Paris, est nommé chef d'état-major, en
remplacement du général Sauret, qui a
reçu récemment une autre affectation.
Le colonel Gossart, commandant le 22"
régiment d'artillerie, est nommé commandant militaire du Palais du Sénat.
M. Pagès ,lieutenant-colonel au 153e, est
;
nommé
sous-chef d'état-major du 20e
corps, en remplacement du lieutenant-colonel Duchesne, réintégré dans son arme-.
MM. Segrétain, capit. au 25e bat. de.
chasseurs à pied,est nommé à l'état-major
de la 39" brigade ; Marcotte, capit. au 17*>
bat. de chasseuns, est nommé à'1'état-ma-.
jor de la 23» brigade d'infanterie.
Thabard, capitaine du génie hors cadres, à Epinal, est nommé au gouverne-|
mettJ militaire de Paris.
PARIS.
—
—
9 février. — A neuf heures du soir, le comité de la fédération des
mineurs, réuni à la Bourse du travail, a
communiqué les chiffres officiels suivants
du référendum sur la grève générale pour
le 1er mars :
Votants, 9872. — Pour la grève : 8532
voix ; co?iire la grève : 1323 voix. Bulletins
blancs ou nuls, 17. Il manque encore les
résultats de Saint-Chamond.
Le_comité fédéral a donné aussitôt mandat à ses délégués de voter la grève générale le ll'r mars,conformément a la décision
prise en réunion publique des mineurs le
28 janvier dernier ù la Bourse du travail
de Saint-Etienne.
SAIM-ETIENNE,
Dans le Nord
ARMENTIÈRES, 9 février. — Hier, vingtcinq fileuses d'une uisine d'Armentières t'étaient mises en grève, réclamant une augmentation de salaire.
Aujourd'hui, le mouvement s'est généralisé et les cent cinquante ouvriers et ouvrières de cette usino ont cessé le travail.
Les antimilitaristes
PARIS,
9 février. — On se souvient qu'à
la suite de la condamnation à six mois de
prison de MM. Viau, Baritand et Dumont,
dans l'affaire du « Sou du Soldat », leurs
successeurs avaient adressé aux jeunes
soldats une circulaire qui fut poursuivie
par le parquet de ia Seine.
L'instruction en fut confiée à M. Chénebenoît, qui vient de rendre une ordonnance de non lieu en faveur des*onze syndicalistes poursuivis.
Le juge d'instruction a estimé que, quelle que soit la gravité des expressions de la
circulaire, cela ne constituait pas une excitation de militaires à 1* désobéissance»
— La cour d'assises de la Seine a condamné à un an de prison et 1500 fr. d'amende Henri Vigneau, gérant de ia « Voix
du Peuple », à la suite de publications
antimilitaristes dans ce journal. — Havas. J
—
Infanterie. — Voirin, capit. au 69e inf.,,
passe au 32e ; Noël, capit, au 160°, passe
au 09° ; Richard, capit. au 162°, passe aui
103' ;
LILLE, 9 février.— On a retiré, cet après-.
Devienne, lieut, au 146°, passe au 144°.
midi, de l'Escaut, à Denain, le cadavre de
Artillerie. — De Miribeil, capitaine au1
Désiré Portois, président de la caisse dei
e
secours des mineurs de Douchy, disparui 34 d'artillerie, passe au 61e d'artillerie .;
depuis le 30 déoembre dernier.
Ma l pet, capitaine au 16e d'artillerie, passe*
Portois avait commis des malversations; au 8« d'artillerie ; Vigouroux, capitaine nu
s'élevant à 12.000 fr. On suppose qu'il s'estt. 2e d'artillerie à pied, passe au 40" régisuicidé pour échapper au mandat d'arrêt[ ment ; Neveu, -capitaine au 8° réarmentt
lancé contre lui. — Havas.
d'artillerie, passe au 8e à pied ; Rivart,,
lieutenant au 40e. passe au 41e
Ri iseba.rre, lieutenant au 48e
ffarti»fev
ÇA ET LA
rie, fiasse au C2° régiment d'artillerie ; Co-lombet, lieutenant au 40° d'artillerie, ças-SAINT-ETIENNE, 9 février. — Vfte violente3
e
bourrasque a soufflé pendant deux jours .se au 62° ; Vial, lieutenant au 10 d'ai'ti.He-'
rie
pied,
passe
au
8'
à
pied
;
Marchai,
sur la région. Un grand nombre de fils et
,
e
de poteaux télégraphiques et téléphoniques[5 lieutenant au K régiment d'artillerie,et
Prévost,
lieutenant
au
19"
régiment,
,
ont été brisés et renversés et de nombreuxc
passent au 5e régiment à pied.
murs se sont écroulés.
Services de santé.— Morisot, méd.-majorr
ALGER. — La nouvelle que le président1
de 2" classe au 156°, passe au 26" rég. d'in-de la République ne se rendrait pas en1
fanterie (service des i" bataillons, â Toul) ;;
Algérie, comme on l'avait dil, au prin- Clôt, •méd.-aide major de 1™ classe au 151°
temps prochain,, a produit une profonde-' d'inf., passe au 49e dïnf. ; Landret, méd.-13
impression.
aide-nmjor de 2° classe à l'hospice mixte2
Les maires d'Alger, Oran, Constantin*,, de Sain't-Mihiel, passe au 151e.
et Bône vont partir pour Paris, afin de■
Vétérinaires. — Tarât, vétérinaire en
•faire revenir fe président sur cette déci-■ 2e au 2* cuirassiers, «st classé au 3e hus-1
sion.
sards ; Pécasfaing, vétér. en 2e au 12';
OLDENBOURG, 9 février. ~- Le Parlementt
dragons, est affecté au 2° cuirassiers.
a adopté, malgré l'opposition du gouverAdministration. — Bonifaœ, officier
nement, une motion accordant le droit deî- d'adaninist. de 1" ctemo au 20* corps, estvote communal aux femmes âgées de pluss désigné poiw le minis'tèipc de la guerre t;
■de 2i ans.
Xullien, officier d'admintet. 146 corps, est£
MÀURU», 9 Sèvriar. — M. Franco
Rodri-- désigné pour le 20e corps ; Jutteaud, offîguez a donné sa démission de maire de; . cicr d'adminisi. d© 2 "classe au gouvercueMadrid, en raison des questions cancer-- raient militaire de Paris,
désigné pour~ |
laii! la -oppression des octrois.
Je 20* corps. — Havas.
i
1
à
J
4 *<t
LE BUREAU DO REICHSTAG
TOULON, 9 février.— La préfecture maritime a été avisée que, ce soir, des matelots effectuant des dragages en rade, pour
enlever les débris projetés lors de l'explosion de la « Liberté », ont découvert un
corps flottant entre deux eaux.
Le costume du mort était celui d'un second maître.
Il s'agit sans doute d'une victime de la
« Liberté », mais il a été impossible de ramener le corps à la surface, car la décomposition était telle qu'il est retombé en
lambeaux au foiad de la mer. — Havas.
F7N
DE LA DETÎNIEÏIE HEURE
LE RETOUR
DE M. GEQFFRAY
MADRID,
9 février. — M. Geoffray, ambassadeur de France, est arrivé ici, venant de Paris. Les négociations francoespagnoles vont reprendre incessamment,
— Havas.
.
BARBARIE YA.NKEE. — Il est aux Etats-Unis
une société secrète, la « Société des e-lks »,
dont j'ignore le but.
Ses membres arborent un signe distinçtif, exhibe»* ostensiblement les preuves de
leur affiliation !
Tous portent en breloque, en épingle de
cravate, voire au cou (comme- l'homme
préhistorique), des dents d'une sorte de
cerf appelé wapiti (elk en angla.»).
Ils les eurent, d'abord en exterminant
des troupeaux de la race.
Elle était près de disparaître. Et le gouvernement dût en interdire le massacre.
Sur quoi, maintenant, tes chasseurs
d'elk, sinistres idiots, capturent les cerfs
à la corde, les renversent par terre, les y
maintiennent immobiles,
leur arrachent
les dents et, stricts observateurs des justes lois, les remettent en liberté.
Dès lors, incapables de couper l'herbe,
-privées de nourriture, les pauvres bêtes
vont mourir de faim misérablement dans
les bois, après une agonie lente et douloureusa
Savez-vous rien d'aosgi cruel, d'aussi
férocement stupide ?
Je persiste à croire que M. Roosevelet
employa mal son
temps lorsqu'il
vint
« éoangéliser » l'Europe, et qu'il eût beaucoup mieux fait de travailler- chez lui.
#9
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Chronique locale ..... 1 50
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P"fta<té d« Meurthe-et-Moselle, Beuse, Vosges, AJsace Lorraine et Luxembourg, s'adresser aux bureaux >h l'Est
Le syndical a, il est vrai, une haute
destinée. II est probable qu'il établira
le contrat de travail, qu'il sera un triIJ
bunal d'arbitrage, qu'il amènera l'entenLi
te entre le capital et le travail, qu'il
s
sera un admirable régulateur de la soc
ciété
future.
Cela arrivera quand le syndicat sera
a
aux mains des véritables travailleurs.
q
Tant qu'il est la proie des fauteurs de
[
troubles, il n'a pour lui ni la sympa[,
thie publique, ni l'aide du capital, m
\
l'ardeur de l'enthousiasme ouvrier.
Le syndicat tel qu'il est conçu par
\,
les émeutiers mange la force prolétai
rienne. Seuls les travailleurs ont le
r
pouvoir de se guérir de ce mal. Toute
j
médication qui ne vient pas d'eux est
iinutile et dangereuse.
Qu'ils comptent trac eux-mr\'nes. Qu'ils
=
= e débairassenl de leurs parasites révoi
lutionnaires, et ils seront bien près de
i
reconquérir la santé morale et la joie
j
physique que donne le travail dans la
]
paix
et la confiance
Tant de choses sont à faire pour eux
(
et tant de bonnes volontés sont autour
(d'eux !
Syndicatsh
Un lecteur de l'Est quo passionnent
es questions syndicales, m'expose ses
{ dees. Il m'écrit qu'il est plus habitué
manier l'outil que la plume. Mais on
r
oil bien qu'il est aussi accoutumé à réléchir.
Voici les principaux moyens qu'il proi >ose pour remédier au mal dont souffre
1
'idée syndicale :
« 1° L'éloiprnement des meneurs sortis
( m venus d'on ne sait où, qui bien sou-\ r
• ent ne sont pas même du métier, qui
1
arôchent la révolte sans connaître d'ail1 eurs les besoins de la région, et qui
i
rivent grassement de l'état d'esprit créé
) •ar leur propagande.
« 2" Pas de politique. L'ouvrier cons(
:ient restant strictement sur le terrain
1
iconomique, saura au moment opportun
]
porter son vote vers son idéal de justiîe, de progrès et d'amélioration sociale.
« 3° Laisser aux syndicats la latitude
( 3'acquérir, non pas seulement un siège
:
social ou une bibliothèque, comme le
prévoit la loi du 21 mars 1884, mais des
immeubles pour des hospices, des orphelinats, des soupes gratuites aux vieillards et aux écoliers, des salles de spectacle et de récréation, des habitations
pour loger les syndiqués chargés de famille ou atteints par la maladie ou la fatalité.
« 4° Paire cesser dans le patronat cette
lutte sourde contre l'idée syndicale. Le
patronat, jouissant des mêmes avantages que les ouvriers par la loi de 188i,
au lieu de se poser en adversaire, aurait
tout intérêt à s'entendre avec le prolétariat constitué. Celic enteule aurait des
résullals d'émulation pour la vie économique du pays.
« Les syndicats ouvriers ou patronaux
ne doivent pas être un épouvantail
d'émeute, mais un tribunal d'arbitrage
discutant courtoisement et sans partiptis pour une entente générale d'où sortirait le bien-être de la vie ouvrière, du
commerce et de l'industrie.
« Là, termine notre lecteur, est la solution de la vitalité des syndicats ouvriers. »
La lutte entre les socialistes et le centre
BERLIN, 9 février. — Le Reichstag, après
avoir élu comme président, au 3e tour de
scrutin, M. Spahn, du centre, par 196 voix
contre 195 à M. Bebel, socialiste, a procédé
Je crois avoir relaté, sinon textuelleà l'élection des deux vice-présidents.
Ont été élus, au premier tour :
ment, du moins dans leur sens précis
M. Schedmann, socialiste, par 188 voix
les moyens proposés.
contre 177 à M. Dietrich, conservateur.
Il y a sur chacun bien des clioses h
M. Pasch, libéral-nationaliste, a été élu
deuxième vice-président par 274 voix.
dire. Chacun serait digne d'un examen
Le Reichstag s'est ajourne ensuite à détaillé. Mais il faut savoir se borner. Au
mardi prochain.
Une interpellation sur la conférence des surplus on aura toujours le temps de
sucres de Bruxelles a été déposée au nom reprendre la discussion.
du parti libéral-national
TRISTE ÉPAVE HUMAINE
DE LA « LIBERTÉ >
11
S'--"-
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Les mineurs de la Loire
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votent la grève générale 1
Mutations
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L'AGITATI0N SYNDICALISTE
COMMENT LAIRÊSSE ANGLAISE
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NANCY ———
Il DERNIÈRE HEUREj:Les
ir«iz
mm «
I
Notre lecteur demande l'éloignement
des meneurs. C'est plus facile à réclamer qu'à exécuter. Tant que les meneurs
n'ont pas commis un délit, ou que les
délits qu'ils ont commis ne sont pas
prouvés, que peut-on contre eux ? Rien.
Ceux qui peuvent et qui devraient
éloigner les meneurs ce sont les travailleurs eux-mêmes qui, en braves gens
qu'ils sont, ont bien le droit de dire
aux excitateurs : « Nous no te connaissons pas, et nous ne voulons pas te connaître ! »
Dans les. syndicats anglais c'est ainsi
qu'on opère, parce que les syndiqués
n'acceptent pas parmi eux des étrangers
à leur corporation. Si les ouvriers ne
se sentent pas capables de faire euxmêmes la police de leurs intérêts professionnels, il faut qu'ils sachent que
personne ne peut la faire à leur place.
Pas de politique, s'écrie notre interlocuteur. C'est bien ce que je disais à
mon premier exposé. Mais encore une
fois qui se chargera de bannir la politique des syndicats si les ouvriers euxmêmes acceptent sans protester l'intrusion des politiciens violents ?.
La faculté d'acquérir, tous les républicains la souhaitent pour les syndicats. Tous les révolutionnaires la repoussent. C'est aux ouvriers à exiger,
de leurs mandataires cju'ils réalisentI
cette réforme propre à ramener le calme dans les relations du travail et du
capital, et la prospérité qu'ignorèrenti
toujours les caisses syndicales.
Et voici la question plus délicate :.
faire cesser la lutte sourde du patronat;
contre la forme syndicale.
Ceci demanderait de longs développements. Ainsi posée la
question est]
d'avance faussée. Le patronat n'a point
lutté, ne lutte point contre l'idée ou la''■
forme syndicale telle qu'elle est dans lai
loi. Il ne fait que se défendre contre les
'
entreprises révolutionnaires qui, sous!
l'apparence syndicaliste, tendent tout;
bonnement à la ruine de l'industrie, du
commerce et de l'agriculture.
Le patronat n'a jusqu'ici trouvé dansi
ie syndicat que Ses adversaires, que des,1
ennemis acharnés. Comment aurait-ilt
pu tendre la main à ceux qui lui tendentt,
le poing ?
REXÉ
Lord Haldane à Berlin
BERLIN, 9 février. — La plupart des journaux continuent à présenter lu visite de
lord Haldane comme ayant un caractère
privé, de nature cependant à. lui faire
recueillir, à titre personnel, des impressions intéressantes, mais ils déclarent que
le ministre anglais n'est pas chargé d'une
mission officielle quelconque.
Néanmoins le « Lokal-Anzeiger » — souvent officieux — et la « Gazette berlinoise
de midi » prétendent savoir que lord Haldane est venu à Berlin sur invitation spéciale de l'empereur.
L'occasion serait ainsi offerte au ministre de se renseigner sur les armements
maritimes et coloniaux allemands et suites questions coloniales relatives en particulier à la Walfisch-Bay et à l'Afrique
orientale.
LONDRES, 9 février. — La visite de lord
Haldane à Berlin a un caractère absolument privé et pour couper court à tout
commentaire, Sir Edward Grey a prévenu
les gouvernements français et russe que
si lord Haldane était amené à avoir quelques conversations politiques, la France
et la Russie seraient tenues au courant.
— Havas.
AVIATEUR MORT DANS UN TRAIN
VIENNE, 9 février. — Dans le train arrivant de Paris, on a trouvé le cadavre do
l'élèvie aviateur, M. Jacques Weymann.—
Havas.
MERCIER.
L'ACCORD A SÉNAT
" Si j avais été iTjiipitre, déclare M. pot
U
M.Caiî|boi|î|e serait pas retourné aBerliri"
»,
PARIS, 9 février. — La séance du Sénat
est ouverte à 2 heures 45, sous la présidence de M. Dubost. On continue la discussion de l'accord franco-allemand.
' M. d'Aunay dit que nous consentons
des sacrifices qui disloquent notre empire colonial. Il blâme les traités secrets
et les négociations occultes et prévc.:t
dans la réalisation de l'accord des difficultés multiples. L'orateur
constate la
vitalité de l'entente cordiale basée sur
une solidarité économique et politique.
L'orateur considère l'accord comme un
fait accompli, qui produisit une certaine
détente et marquera une étape nouvelle
dans la réalisation d'une œuvre perfectible et déjà très avancée.
A propos du discours de M. Pichon
Après le discours- de M. d'Aunay, M- Jcnouvrier, autre sénateur de la droite, dépose une motion d'ordre.
M. Jenouvrier. — 11 y a eu hier unanimité dans les applaudissements qui ont
couvert les paroles de M. Pichon.
Je ne crois pas qu'un orateur parlementaire ait jamais eu un succès comparable
à ce'ui-là.
M. Le Cour Grand-Maison. — Il y a eu
unanimité.
M. Jenouvrier. — Il me semble que ce
discours manque d'une sanction.
C'est l'affichage, et je le demande. (Protestations et murmures à l'extrême-gauche.)
[M. Pichon échange quelques paroles
avec M. Clemenceau, puis gagne la tribune.}
M. Stéphen Pichon- — Je ne saurais dire combien je suis sensible à la proposition tout à fait inattendue pour moi qui
vient d'être faite par M. Jenouvrier.
Mais dans l'intérêt de la cause qu'il défend, qui nous est commune et qui est la
cauee de la France, je lui demande donc
da no pas insister.
{Applaudissements à
gauche.)
Il me suffit d'avoir obtenu l'adhésion de
l'assemblée et je remercie le Sénat de ses
applaudissements.
Je suis sûr, quant à moi, d'avoir servi
la cause de mon pays à la tribune commè
je l'avais servie au ministère des affaires
étrangères.
Cela me suffit et je vous demande, mon
cher collègue, de ne pas insister. (Approbations à gauche.)
M. Jenouvrier. — Dans ces conditions,
je n'insiste pas.
Le. président donne la parole à M. Ribot, président de la commission de l'accord franco-allemand.
M. Ri bat, président
de la commission
!J._HMM_MM-
Le traité de 190-4 intervint.
Algésiras suivit.
i Là, il s'agissait pour la France ae iaire
< econnaîtrer ses droits par toutes les puissances qui participaient à la conférence.
Elles reconnurent les droits. L'Allemaj jne
signa l'acte de 1905. »
M. Ribot rappelle en nuclaues mots les
incidents qui se produisirent de 1905 à
1909.
L'Allemagne, â cette date, fit connaître
pi'elîe désirait causer avec nous.
, « Le gouvernement d'alo, , M. Pichon
§tant ministre des Affaires . trangères, répondit aux avances de l'Allemagne. Les
ieux grands pavs causèrent.
L'accord de 1909 fut signe.
Cet accord associai', les intérêts économioues des deux puissances, mais il obligeait les deux gouvernements à intervenir
très souvent.
Ce système n'était pas très bon. Je n'aime pas beaucoup que les gouvernements
interviennent dans des situations comme
celle dont il s'agissait...
Mais je reconnais que l'accord de 1909
n'était qu'une étape.
H f«V'a.U
chercher,
préparer
autre
chose.
On chercha à établir un consortium pour
les travaux publics. Mais il n'y avait uas
d argent au Maroc Le con -ortium ne pouvait pas fonctionner. Les travaux pub'ics
ne. purent être entrepris. »
M. Ribot reproche aux gouvernants d'alors de n'avoir rien fait d;e 1909 à mars
1911.
« Le gouvernement ne négocia aucun
emprunt, refusa des instructeurs au sultan.
•M. Pichon. -— Pardon ! c'est inexact :
•il y eut un emprunt en décembre 1910. Il
y eut aussi un autre projet d'emprunt do
83 millions pour payer les dettes du sultan, notamment les dettes allemandes.
Une somme de 43 millions était réservée
pour les travaux. Savez-vous quellie est la
puissance qui a refusé son acceptation ?
C'est l'Allemagne.
(Vifs applaudissements.)
Il y eut séance interministérielle.
M. Ribot. — C'est ce qui explique pourquoi on n'a rien fait. (Rires.)
Nous sommes allés à Fez, à la suite do
la crise de février-mars 1911.
M. Pichon. — Il n'y avait pas de crise
en février. (Applaudissements.)
lie traité actuel a blessé l'opinion publique, mais pour avoir le protectorat cinq
ans après le voyage de Tanger, il fallait
bien faire des concessions et consentir
des rectifications de frontière::.
M. Jenouvrier. — Ce n'est pas simplement une -rectification de frontières.
M. Ribot. — Si la question avait été
placée seulement sur le terrain du droit,
nous aurions .pu résister.
Nous n'étions pas seuls.
Il y a une Europe.
,
Nous pouvions causer avec l'Alle-m-agne.
M. Clemenceau. — Pas sous le canon
d'Agadir 1 (Applaudissements.)
M. Ribot. — Agadir, c'était une faute
de la diplomatie allemande ; la diplomatie française aurait dû en tirer prolit. »
Et M. Ribot ajoute t
<! Il me semble que si j'avais été ministre des affaires étrangères, je n'aurais
pas permis le retour de M. Cambon à
Berlin. (Vifs applaudissements répétés.)
« La France a traversé une crise girave
en 1905.
Certains ont cru qu'il y avait en France un fléchissement de l'esprit militaire.
Ils se sont trompés. L'esprit militaire est
toujours vivace. (Vifs applaudissements.)
Ceux qui ont espéré à un renoncement,
ne connaissaient pas les sentiments de ce
pays, sa vaillance, sa religion de la patrie,
son esprit de sacrifice.
(Applaudissements.)
Admirable pays qui nous donne le deoît
d'être optimistes, toujours. (Applaudissement.)
La nation ne souhaitait pas la guerre,
mais elle était prête à la faire. (Applaudissements.)
Je regrette que notre diplomatie n'ait pas
tiré parti des fautes allemandes.
M. Ribot demande d'abord au Staot de
l'autoriser à lui indiquer .brièvement les
raisons qui ont déterminé la commisson
à lui proposer le vote du projet.
« Notre pays, dit-il, avait les yeux tournés vers le Maroc depuis la conquête de
l'Algérie. Nous avions intérêt à ne voir
aucune puissance
s'installer dans ce
. pays.
Il y avait un autre danger : celui _que
faisaient courir à notre Algérie les tribus
marocaines nullement pacifiées.
Certains pensaient que la situation qui
existait avant 1900 au Maroc aurait pu se
prolonger.
Moi aussi, j.'ai cru, peut-être à tort, mais
je Fai cru, que nous pouvions maintenir
le « statu quo ».
M. Delcassé ne pensa pas ainsi.
•Cela parce qu'il était ambitieux pour notre pays. Et, messieurs, il est permis à un
ministre des Affaires étrangères français
d'être ambitieux pour là France. (Applaudissements), même si sa politique ne convient pas à tous. (Applaudissements.)
M. Delcassé ne voulait pas conserver le
« statu quo ». Il voulait que la situation
fût modifiée.
C'est dans ces conditions que furent engagées tout d'abord des négociations avec
l'Espagne, d'où résulta le traité secret. »
Ici, M. Ribot fait allusion aux négociations actuelles avec l'Espagne et dit que
l'on peut
compter sur le gouvernement
pour obtenir des résultats satisfaisants et
*m*
L'orateur examine ensuite nos sacrifices
acceptables pour les deux pays. (Applauau Congo.
dissements.)
•< Attendons l'avenir avec confiance, dit« Après avoir traité avec l'Espagne, M.
il.
%Delcassé traite avec l'Angleterre,
—
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à la Chambre
AU MINISTERE DE LA GUERRE
11On
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Régionale
LE Sû^nfaX-SCHAH
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11
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1»...
LES " MÉRITES AGRICOLES " !Mort tragique d'un charretier
nouveau rapport
sur la réforme électorale dans l'arrondissement de Briey La tite est broyée sous son tombereau
Toutes les oppositions sont destinées ù>,
tomber dans l'oubli sans entraver la civiti'■sation. L'Allemagne ferait un singulier calcul si elle espérait changer l'orientation
de noire politique qui est la résultante des»
: faits et qui répond aux aspirations de la-1
i
PARIS, 8 février 1912. —
Un quatrttrne
' conscience nationale.
inpport de M. Grouesier, an nom de la
Il n'est plus possible de faire des allianDB NOTRE CORRESPONDANT TARLEMENTAinB
"
ctuiMnission du suffrage universel,©, été disces, ni des renversements d'alliances sans
tribué
aujourd'hui.
le consentement de la nation. L'alliance
PARIS, 9 février, — A la séance de la
tr
Le rapporteur explique quo l'apparenterusse n'est pas l'œuvre d'un homme, C! la.mbre do cet après-midi, il y a peu de
ment ayant été surtout repoussé à cause de
elle a été faite par les peuples français et m onde dans les tribunes et peu de députés m
i
nrtme fpii pouvait, inciter les partis les
russe. (Très bien 1)
ei i séance. M. Dron, vice-président, pré- *a
1
plus
opposés a se coaliser pour la conquéL'Allemagne n'a pas pu l'empêcher, si rie.
I*.
rir, la commission a interprété le vote de
Quant à l'entente avec l'Angleterre elle
La date de la discussion de l'irilerpolla- »"»
t* Chambre comme un désir de se rappros'est, faite presque spontanément.
. ti judo M, Jules Delahay© (droite), sur les »
cher d'un système de représentation plus
En ce qui concerne notre politique avec et nidifions irréguliôres dans lesquelles ont ?!
exact des partis.
l'Allemagne, elle est dominée par des faits ét ô conduites les
négociations du traité eî
Le» premières décisions de ia Ghraibre
et par dès souvenirs inoubliables. La guer- fr anco-aHeniand sera, ultérieurement fixée.
ire de 1870 a été un malheur pour la civiLa Chambre a adopté ensuite le projet ne permet tflnr pas de constituer de grancirconscriptions régionales, une seule
lisation. (Très
bien ! —
Applaudisse- , il 3 loi déjà adopté par le Sénat, et tendant des
*
restait possible dans ce sens, grouM
monts.)
' à modifier la loi militaire relaiivMrieïit à solution
per interdéprrtementalement les restes des
Mais, il y a autre chose entre nous et les 1" admission à la retraita anticipée des offl- H
hstes d'un même parti pour ia répartition
'#'lemands, M. de Bûlow nous a, donné en ci ers généraux et assimilés.
des sièges restants.
exemple à son pays.Il s'est incliné devant la
On aborde maintenant la discussion d© a
iidé'ité de notre souvenir.
1' interpellation de M. Léon Périer H sur ,. Les amendements dont la commission
était, saisie sont de deux ordres : ceux de
Si le traité était déchiré, quelle serait no- lu NS incidente qui depuis longtemps se fj
Sembat et Denais qui proposent que
tre situation vis-à-vis des autres puissan- p réduisent à la Faculté de médecine de MM.
™
cette répartition soit nation aie. et ceux de
ces. (Exclamations à droite.)
ï 'arie ù propos du cours d'anotomie et "
MM. Jaurès et Cels qui proposent qu'elle
L'Allemagne sait bien qu'elle ne peut en- s ur les mesures prises par le gouverne- j™
soit, simplement régionale.
«retenir avec nous des relations cordiales et n îent pour y dionmer flm ».
intimes. »
M. Périer développe longuement son
. Quoique la répartition nationale soit désirable parce que plus exacte, il n'a pas
M. Ribot, après quelques explications i] iterpcHafion et prend, avec beaucoup de *}
paru possible de la présenter actuellement.
tendant à faire voter le traité, conclut en v ligueur, la défense de notre compatriote, V
disant :
5 I. Nicolas, ancien professeur d'anatomie, , Elle n'est praticable qu'avec des partis
organisés natiomVment et avec la
« Le gouvernement des pays libres repose c omme on le sait, à la Faculté de méde- b'en
"J
région pour base. Ce n'est donc qu'une
sur la lutte des partis ; oui, mais à con- c ino de Nancy.
d'avenir.
dition que les armes soient abaissées si
C'est donc le procès de la Faculté de mé- solution
*
elles risquent do battre la patrie elle-mê- d ec.ine de Paris, et de ses méthodes d'en- ,. La commission s'est arrêtée a la répartition interdépartementale dans des groupeme ; à condition que nous ayons tous au s eignement. qui s'est trouvé aujourd'hui "*
ments
de circonscriptions comprenant de
fond du cœur le sentiment de la solidarité h astitué à la tribune.
S
qui doit, nous unir autour d'un grand intéL'interpellateur, M. renier, avait établi 20 à 25 députés environ.
rêt national.» (Double salve d'applaudisse- 1 i, valeur scientifique et professionnelle de , Co système développé par M. Jaurès
devant la commission, a été accepté par
monts.)
t. Nicolas. Les colères suscitées ne pro- °
celle-ci dans sa séance du 21 janvier et,
M. Debierre
iennent-elles pas de? modifications intro- ?
lendemain, le texte présenté par le
Le président donne la parole ù M. De- é luifrea par lui dans l'enseignement médi- le
„
rapporteur pour le fonctionnement de ce
bierre, socialiste. Immédiatement la salle c al ?
*
système était ratifié.
se vide et pour éviter à l'orateur de parler
Les élèves de première et deuxième anLa disposition essentielle de cet amendedevant des fauteuils vides, M. Dub09t eus- r lée ont été, par exemple, par lut réunis,
se trouve indiquée comme suit dans
pend la séance pendant, un quart d'heure, è : raison de la rareté des sujets de dissec- ment
i
(
A la reprise, M. Debierre prend ta paro- t ion. les élèves de première année travail- les articles 3, 11, 21 et 22.
« Chaque département forme une cirle. La plupart des sénateurs sont restés 1 ant sur les parties faciles du cadavre, les
conscription
c
électorale. Des groupes de
dans les couloirs. L'orateur parle au mi- é lèves de deuxième année travaillant sur
circonscriptions sont formés par la réunion
lieu du bruit des conversations. L'orateur ! es parties difficiles et profondes. N'est-ce c$
de circonscriptions limitrophes pour la rés'arrête et la suite de la discussion est ren- [ •as logique ?
partition
des sièges correspondant aux resp
voyée à samedi.
M. Nicolas a exigé aussi des prosecteurs tes.
j
(Art. 3.)
La séance est levée à 5 h. 50.
c [u'ils donnassent â l'avenir des conseils
n Les listes ayant déposé le même titre
irâtiques aux étudiants, qu'ils professas- ,jdans différentes circonscriptions d'un mêent lo scalpel à la main, dans les pavil- rjme groupe peuvent déclarer mettre en comons d'anatomie et ne fassent plus de Tlmun leurs restes en vue de l'attribution des
tmples ^exercices d'éloquence en vue do la ;sièges correspondant à ces restes.
réparation de leurs
propres concours,
« Cetto déclaration doit être faite, dans
'tf'ost-re pas juste ?
ples mêmes délais que les déclarations do
Le chef des travaux pratiques a été rem- candidatures,
c
à la préfecture où doit se
f
PARIS, 9 février. — La réunion hebdoma.1 'lacé sur l'indication do M. Nicolas par faire
l'attribution des sièges et qui est
daire dos directeurs du ministère de la J leux assistants qui, disposant do plus de ddésignée dans le tableau annexé à la pré©mps, ont mieux servi' les intérêts de sente
s
guerre a eu lieu aujourd'hui sous la préloi. (Art. 11.)
sidence de M. Millerand. On s'y est occu- 1 'enseignement.
« La commission attribue à chaque liste,
pé de la question des sections de discipliC'est en haut qu'il faut chercher les rcs- dans
c
chaque circonscription, autant de sièg
ne. Le ministre n'a pris encore aucune dé- 1 mnsabilités.
ges
quo le nombre moyen des suffrages
cisibn. Il attend l'étude complète du rapOn avait imposé, lors de la nomination cde cette liste contient de fois le quotient
port qu'il a demandé au général de
k la chaire d'anatomie, au nouveau titu- électoral.
é
(Art. 21.)
brigade Gérard de rédiger sur cette ques- taire, de ne pas faire de clientèle.
« La commission attribue ensuite, à chation,— Havas.
Les candidats, sauf M-, Nicolas, refusé- cun
c
des groupements de listes qui ont dérent, et c'est do leur rancune qu'est vc- claré
c
mettro en commun leurs restes, aunue la virai© responsabilité des troubles, tant
t
de sièges que la somme des restes de
A MEULLÂ
On peut s'étonner quo !o doyen n'ait ses
s
listes contient de fois le quotient élecpas prie d© mesures énergiques contre les ttoral.
IMCLILLA. — La police indigèno a été at« Les sièges restant t'i pourvoir dans le
.iaquée par des Maures on voulant arrêter agrégés et le personnel des pavillons d'af
de circonscriptions sont répartis
•un indigène de Yanem- La police a eu natomie qui ont organisé les manifesta- groupe
lions contre M. Nicolas. Mais il est lui- successivement
s
aux groupements de listes
un mort et trois blessés, l'ennemi trois
c
ou
aux listes isolées qui, après ces attrimorts et plusieurs blessés. Trois colonnes mémo l'instrument d'une cabale.
En réalité, M. Nicolas est devenu la butions,
1
présentent les plus forts restes.
ont été dirigées sur le douar pour châtier
tête do turc dans la bataille qui se livre
« Si plusieurs groupements de listes ou
les coupables. — Havas.
entre les scientifiques désintéressés et les 1listes isolées présentent également le plus
professionnels mercantiles.
i
fort
reste, le siège est attribué au groupeLa politique s'est mêlée de cette affaire: iment ou à la liste qui a obtenu le plus
LA GUERRE
les camelots du roi sont intervenus avec grand
t
nombre de suffrages. » (Art. 22.)
Un colonel arrête
violence dans la bataille.
C'est lundi prochain 12 février que s'ouAinsi les étudiants no sont pas s oui s vrira
\
PORT-SAÏD. — Le colonel Nazi-bey, qui
la discussion sur ces dispositions
i
tentait de gagner la Cyrénaïque par voie responsables des troubles ; c'est pourquoi nouvelles.
do la Syrie-Egypte, en'habillement arabe, l'indulgence s'impose.
Avfec le régime actuel, ou les étudiants
a été arrêté aEl-Ariseh et a été renvoyé
n'ont pas de culture générale, ou ils ne
à Constantinople. — Havas.
connaissent pas le malade.
,
On est de plus en plus convaincu qu'on
n'arrive clans les concours que par le piston.
LONDRES, 9 février. — Le gouvernement
L'es résultats de ces concours sont conrusse vient de faire savoir à l'ex-schah, nus à il'avanœ. (Très bien I Très bien 1)
Mohammed-Ali, qu'il Sa désintéressait
Eh bien ! U n© faut plus qu'il y ait
complètement de sa cause et qu'il avait deux sortes d'enseignement de la médeDOMBASLE, 9 février. — Vendredi malin,
reconnu le gouvernement persan actuel. cine : celui de la Faculté et celui des ho- ivers 8 heures 1/4, M
Lamblin, 27 ans,
Il a invité Mohammed-Ali à quitter le pitaux.
'
électricien
à la Société Solvay ot Cie, était
(
territoire do la zone d'influenco russe.
Ce réquisitoire do M. Léon Periier.dont jmonté sur le monte-charge électrique, surL'ex-schah recevra une pension annuelle personne n© saurait contester In. compé- nommé
]
« l'Aéroplane », ©n raison de sa
de 250.000 fr. et ses partisans bénéficie- fonce, est chaleureusement applaudi, à grande
|
hauteur et do ses dimensions.
ront de l'amnistie. Les frères de l'ex-schah chaque phrase, par la majorité républiQuo s'est-il passé une fois Lamblin monrecevront également une pension à con- caine. .
ité ? C'est ce qu'il a été jusqu'à présent imdition de ne pas rester en Perse. — Ha« — Ces troubler, de la Faculté de mô- Ipossible de savoir, le malheureux étant
vas.
cine, explique M. Georges Laurent, sont .seul
•
à cet endroit. Toujours est-il qu'il a
1
la conséquence fatale de la crise du corps été
trouvé sur la voie du contre-poids, le
médical et de l'enseignement de la méde- 1corps presque sectionné, à la hauteur du
cine, A son avis également, tous "les torts bassin, Lamblin poussait des cémissene sont pas du côté des étudiants.
monts de douleur et faisait avec ses mains
WINCHESTER, 9 février. — De procès de
Dans sa réponse, M. Guisl'hau, ministre des gestes incompréhensibles. Le contrel'avocat allemand Heinrich Gross, inculde l'instruction publique, confirme la plu- poids, pesant 5,000 kilos, lui avait passé
pé d'espionnage â Portsmouth, est venu, part de-s paroles de M. Perrier.
sur le corps.
ce matin. L'accusé est assisté de deux
« — Quand les chaires d'anatomie et
La victime fut tout d'abord pansée par
avocats. Il a plaidé non coupable sur les
d'histologie sont devenues vacantes en l'infirmier Payer, puis un médecin de l'usix chefs d'accusation. — Havas.
1906, explique-t-il, la Faculté
désigna sine vint bientôt lui donner ses soins. En
MM. Nicolas et Renault, de la Faculté de présence do la gravité de l'état du blessé,
Nancy, les settls dont elle tut xûre qu'ils qui ne laissait aucun espoir, la praticien
EN CHINE
ne feraient pas de ctîentile. »
fit quelques piqûres pour amoindrir les
Il rappelle les nombreuses manifesta- souffrances puis le blessé? fut placé dans la
bombardement et exécutions
tions et scandales qui se produisirent de- benne du monte-charge et descendu pour
MOTKDEN. — Les révolutionnaires ont
puis cinq ans. Après avoir fait aux étuCommencé hier le bombardement de la diants un dernier appel qui n'a pas été en- être ensuite conduit à l'hôpital. Le malville et de la citadelle de Kay-Ping avec tendu, il a dû sévir et fermer la Faculté. heureux expira pendant le trajet.
La gendarmerie procède à une enquête,
doure canons. Vingt-trois officiers ont été Les étudiants n'ont pas eu le geste élégant
mais jusqu'à présent, elle n'a pu établir
oséwutâs parce qu'ils entretenaient des
que sa bonne volonté attendait d'eux. Il
relations secrètes o.vec le général révo- regrette pour le vieux quartier Latin de comment les faits s'étaient passés.
Y a-t-il imprudence de la part de Lamlutionnaire. — Havas.
tels incidente pénibles. Mais le gouverne- blin ? Tout porterait à le croire.car les mément ne tolérera pas de rébellion. (Virs caniciens ignoraient sa présence sur l'apLE BUREAU DU REICHSTAG
applaudissements.)
pareil, co qui est contraire au règlement.
BERLIN, 9 février. — Le Reichstag s'est
C'est en
mettant l'appareil en, marche
réuni aujourd'hui, à deux heures, pour
qu'ils ont remarqué un choc anormal et
procéder à l'élection de son bureau.
ont arrêté la machine. Ils voulurent se
BERLIN, 9 février. — Le premier tour de
u — Il est inadmissible, vient déclarer rendra compte et c'est alors qu'ils trouvèscrutin pour l'élection du président du
Reichstag a donné les résultats suivants : M. Augagneur, que, les étudiants puissent rent le malheureux étendu sur le passage.
M. Spahn, centre, 185 voix ; M. Bebel, ainsi troubler les cours pendant des an- Lamblin devait se marier prochainement.
Il était honorablement connu à Dombassocialiste, 110 voix ; le prince die Schon- nées, et commettre de véritables actes de
haich-Garolath, national libéral, 1 voix ; vandalisme. Mais le gouvernement, dont le où il habitait rue des Ecoles. La douM. Pasche, national Hbéral, 1 voix ; M. il approuve toutes les mesures, doit mon- leur des mécaniciens et de la fiancée de la
trer la même énergie vis-à-vis de tout le victime est indescriptible.
Heilé, socialiste, \ \ ix.
Aucun candidat n'ayant obtenu la ma- personnel dépendant de lui et obtenir tpie,
jorité nécessaire, on procède à un second le respect des droits de tous soit assuré
dans le conseil de Faculté. Lui aussi, avec
EPINAL, jeudi 8 février. — Un journal de
tour. — Havas.
eon autorité de médecin lyonnais, affirme Pans mène grand bruit autour d'une préque le professeur Nicolas est un des ana- tendue disparition de plans militaires à la
BOURSE DE PARIS
tomistes les plus remarquables de notre chefferie du génie d'Epinal et d'un vol d'oTltRMR
temps. (Approbation et applaudissements.) bus dans un magasin de secteur du fort
Prfm.conis Dern. cours
» — C'est un défaut pour un professeur de Dogneville.
9 Un.
yfévr.
de no pouvoir isc faire entendre par ses
Or une note d'allures officieuse — et que
Rente a 11(0 . .
95 33
95 30 élèves, riposte M. Charles Benoist, qui est nous reproduisons à titre documentaire —
Actions I.yon
12">2 ..
1352 .. un des députés du Quartier. La solution déclare :
Métropolitain
881 ..
081 .. du conflit ne peut venir que du professeur
« 1° Qu'en ce qui concerne les plans disRio Tinto
1751 ..
1747 .. lui-même. »
parus —• il s'agit de ceux do l'ouvrage de
Sosuowice
1579 ..
1575 ..
Cette allusion par trop transparente ùj la Voivro — ces documents, confiés à un
Extérieure 4 0|0
, , .,
95 60
95 02
Kunne consolidé 4 O|0 . . . .
90 60
90 55 une démission possible de M. Nicolas amè-. officier du génie, le capitaine Tournefier,
De Béer* lord.)
504 50
502 50 ne une protestation énergique de M. Au-. n ont ix aucun moment quitté la chefferie
liant) Mina»
168 C>0
10Ô .. gagneur. Comment ! C'est M. Charles Be-. du génie et so trouvent placés en lieu
Itiiansk (ord.)
512 ..
500 .. noist, un homme d'ordre qui parla ain-. sûr ;
Turc
92 05
92 20 si I Non, personne dans cette Chambre ne
2* Qu'un vol de trois obus a bien eu lieu
Banque ottomane
087 ..
6P8 . saurait tolérer que des élèves puissent.
t dans les premiers jours de janvier dernier
Serbe
88 40
88 35
Italien
97 77
97 00 empêcher un professeur d'une valeur uni-. dans un magasin du secteur du fort de
versellement reconnue de faire son cours ! Dogneville, mais qu'il doit être considéré
—
<•-••»
■
1—
(Vifs appaudissements.)
comme un simple cambriolage et non comM. Monprofit, député de Maine-et-Loires me un acte tl espionnage.
•EL HO S DE PAI^TOWA
:
et médecin réputé, affirme lui aussi que.
Les trois obus enlevés étaient vides et
personne
ne
conteste
l'autorité
scientifi.
n'ont
par conséquent d'autre valeur que
PAR PRÉCAUTION. — Les journaux américains annoncent qu'un pasteur de Kansas- que de M. Nicolas. Mais la place de sont le poids de la fonte qu'ils représentent,
L'opinion publique aurait donc tort do
Oity vient d'ouvrir une « écolo de ma- i enseignement théorique ne serait-elle pasj. s'alarmer.
plutôt au Collège de France ou à la Surri âge ».
bonne ? A l'Ecole pratique, il faut un chef
Tout ce qui intéresse la défenso de noLe vénérable ecclésiastique y professe à des travaux anatouiiques qui se mette à la;
t tro place forte est constamment d'objet
ses disciples, qui sont une cinquantaine,
portée des étudiants.
des soins les plus vigilante et les plus
hommes et tommes, l'art de flirter, de
L'ordre du jour pur ot simple est accepté, attentifs tlo la part de l'autorité miiiLaiplaire, de se procmx?r pour rien les meupar rinterpellaieur et par M. Guisl'haui r(îbles indispensables à se mettre en ménage,
Quant aux autres faits narrés avec de
d'économiser sur le pétrole, le charbon, la avec cette signification que « la Chambre.
« fait confiance au ministre pour prendre,, trop nombreux détails, ils sont d'ordre incuisine...
1J ne lui reste maintenant qu'à fondai' tt dans sort indépendance, les mesures qu'ilI teneur et ne se rapportent en aucune fa« jugera utiles pour concilier les intérêtsi çon a la défense nationale.
une « école du divorce ».
« des étudiants, et la dignité du gouverne11 hunorte toutefois, pour le bon renom
Qu'elle soit très rapprochée do l'autre ! « ment ».
de notre administration militaire, que des
Que les deux maisons communiquent I
Il est adopté à mains levée?. La séance, mesures soient prises sans retard pour que
Ainsi les mômes élèves pourraient-Ils en et-t levée à 5 heures et demie. —- G.
ces faits regrettables ne se renouve'lent
qmivre les cours alternativement,
plus. »
Le cas de M, Icolas
8g-eBgSËgg
Accident mortel à Dombasle
UNE AFFAIRE ^ESPIONNAGE
.**
A la chefferie d'Epinal
De. nôtre correspondant particulia
BUTEÏ, % février. — Comme on l'a déjà
fȕt remarquer, l'arrondissement do Briey
a une large part dan» la récente promolion du Mérite agricole, ©t cette part est.
légitime, car chez nous, plus que partout,
11. uAUvateurs ont à vaincre de nombrouses et, grandes difficultés,
Rareté et souvent mauvais© qualité de
1* mahi d'oeuvre, déprédations incessantes
commises dans leurs domaines, terrains
pas toujours très riches, climat froid, Ici- -Mut quelquos-uiiee do ces dit Acuités.
■ . pendant nos agriculteurs luttent avec
une
intelligente énergie, une telle opiniâtreté quo très souvent ils triomphent
dans cette lutte paraissant inégale. C'est
donc avec plaisir que nous voyons quelques-uns d'entre eux recevoir la croix du
bon cultivateur.
i
ii *
C'est avec un plaisir tout particulier que
noua avons appris la promotion au grade
d'officier du Mérite agricole, de M. Monttreuil, notre :-- aimabla sous-préfet.
Depuis son entrée dans l'administration
M. Moiilreuiî n'a cessé de témoigner à l'agriculture une
sollicitude toufca particulière. Nous n'oublions pas non plus quo si
la crise provoquto par la vie chère, fut
moins aiguë dans notre arrondissement
que dans bien d'autres, nous le dûmes à
ses pressantes démarches, à ses heureuses
.initiatives.
On a déjà trace de M, Legendre, un juste
éloge. Ajoutons qu'au conseil d'arrondissement M. Legetidre défend chaleureusement la cau«e de l'agriculture.
M. Noirjean, vétérinaire, secrétaire du
Comice agricole de Briey voit transformer
en rosette d'officier le ruban de chevalier
que, lui a valu il y a déjà longtemps son
dévouement et son'activité.
Dans les réunions du Comice, M. Noirjean prend fréquemment la parole pour
dire, des choses excellantes.
.
Parmi les nouveaux
chevaliers, nous
sommes heureux de voir figurer les noms
des excellents agriculteurs que sont MM.
Pillot, de Jarny ; Gircourt, d© Cutry ;
Noirjean, de FHllèree ; Malher et Barthélémy, de Tucquegnieux ; Barthîemy, de StJulién ; Jonctte, de Longuyon.
Tous appartiennent à cette forte raco de
cultivateurs lorrains qui s'efforcent de démontrer qu'une région minière comme la
nôtre peut être en même temps un pays
de riche culture
Un ruban bien placé aussi est celui qui
orne la boutonnière de M. Schvvavtz, grand
argentier du Comice agricole de Briey, depuis do longues années. Le vert et lo rouge
sa marieront fort
agréablement avec le
rub%u violet qu'il porte depuis quelques
années.
Tons ceux qui dans nos Comices ont admiré les machines exposées par M. Martignon seront
heureux de sa nomination
comme chevalier du Mérite agricole.
Enfin, les
boulangers seront fiers du
ruban décerné à M. Parotte, de Mont-StMartin, président de la Chambre syndicale des patrons boulangers'de l'arrondissement, association qui, comme je l'écrivais
récemment, fait peu d© bruit et beaucoup
de besogne.
A tous les nouveaux promus, nous présentons nos sincères félicitations. Si, parfols comme le disent certains, quelques rubans sont dus au favoritisme, ceux attribués par lo minisire de l'agriculture aux
habitants de notre arrondiasernenl ne rentrent pas dans cetîe> catégorie. — L. D.
C01IENT GUERIR LE LUMBAGO
Trompez une serviette dans l'eau chaude, tordez-la bien, appliquez-la autour d©
vos reins pendant quelques minute;* afin
d'attirer le sang à la surface de la peau,
ensuit© frictionnez bien avec du Baume
Oméga. Lo Baume va pénétrer jusqu'à
I endroit du mal et la douleur s'arrêtera.
II n'y a pas d© cas de lumbago aussi grave
qu'il soit, que lo Baume Oméga n'arrive pas
a calmer. Flacon : 50 centimes,
NANCY"
LA JOURNEE
Samedi 10 février. 4P jour de l'année
AUJOURD'HUI
:
I
DEMAIN :
Ste SCHQLASTIQUE j St G VÉRIN de Pl-à-M.
Ephémérides lorraines : En 1700, naissance du célèbre sculpteur, Lambert-Sigisbert Adam, l'un des membres d'une
grande famille d'artistes lorrains, dont la
maison natale existe encore rue des Dominicains, toute adornée de riches et délicates sculptures.
A 8 heures L — Sallo Poirel : Soirée
théâtrale : La Traviata.
A !> heures. —■ Renaissance : Bal des
Trompettes lorraines.
A 9 heures. — Hôtel de ville : Bal de
l'Alliance française.
A 8 heures. — Rucher de Cancale : Banquet du Groupe Wagram.
A 9 heures. — Eldorado : Bal des ouvriers en chaussures.
LE TEMPS QU'IL FAIT
733 Oœssant, 752 Nice. Profonde dépression nord-ouest Europe,
,
Le 9
A NANCY Le ÎO
Heure, Therm. Baron»."
V-/là12
Midi..- +
1
2
-f 8
-1- 12
731
731
—
"»- + 2
-
4 h. s.,
Max. .
(ÛhirT?u»HL
d» M, Uellioni.)
^atl$ :
—~—
Chronique du travail
«os régions
piuio.
Sud.
Temps doux
■ ~~
u£% «.
Coucher 5 h. 09.
Nous avons reçu pour cette famille, si
nécessiteuse, do Mme veuve Kaufmant, 5
fr. ; d'un anonyme, 1 fr. ; un actionnaire,
10 fr., ce qui fait un total de 149 fr. 75 à
ce jour,
Nous avons également reçu de Mme L...,
rue d© Bitche, un paquet de vêtements, et
un petit paquet d'un anonyme.
ESSAYEZ LÎTÏQ HP 4 CYL.
CHEflARD et WALCKER
Succui'sal« de Nancy, rue Saint-Julien
l'Œuvre des colonies scolaires
de vacances
A la pléiade d'artistes qui ont consenti
à prêter leur gracieux concours à la fête
organisée au profit d© cette oeuvre, et dont,
nous avons déjà publié la liste, il convient d'ajouter le nom de Mlle Martena,
du théâtre municipal.
Le- concours d© la charmant© artiste
qui intepTétera avec M. Borel l© duo de
« Mamz'ell© Nitouch© •>, rehaussera particulièrement l'éclat de cette fête et nous
no doutons pas que nos concitoyens n©
s'y rendent en foule pour I© plus grand
bien d© l'Œuvre des colonies scolaires.
Ajoutons qu'un magnifique programme
illustre par Prouvé sera mis en vente
dans la sÉHes
M. Veinhardt, l'A rue de Bitche ; construire un bâtiment à l'intérieur de sa propriétô.
'
'
M. Cordier, 41, rue Saint-Dizier ; modifier la devanture du magasin de sa mai£
son.
M. Dehnye, rue Molitor, 30 ; ouvrir un
Jsoupirail dans la façade de sa maison.
M. Gérard, directeur de l'entrepôt des
Fils de A. Deutsch ; prolonger un mur
(
quai
Molitor.
Mme Florentin, 12, rue Saint-Nicolas ;
11
remplacer
des marches d'escalier. (Weiss
f
et
Cie, entr.)
, La société le Foyer Lorrain, 26, rue de
la
, Pépinière ; construire un canal, avenue
Sainte-Anne,
à Laxou. (Douez et Leloup,
]
entrepreneurs.)
j M. Jonet, 120, rue de Toul ; réparer la
façade de la maison rue do Toul, 126 ; reconstruire en maçonnerie une façade de
hangar.
> M. P. Carotte, 05, rue du Faubourg!Stanislas ; ' démolir la maison rue
du
Faubourg-Stanislas, 59, et en reconstruire
une autre.
MM. Eschenlohr et Cie, 45, rue de la
,Hache ; établir un monte-charges et faire
des transformations intérieures à leur immeuble. (Servat et Noël, entr.)
M. Debret, 36, rue du Faubourg des
Trois-Maisons ; construire une maison
ruelle donnant rue Vayringe.
Les retraites civiles et militaires
Ainsi que nous l'avons annoncé mardi
dernier, dans la sa.llje de l'Agriculture, a
eu lieu la conférence sur la loi de 1853
(pensions civiles et militaires) faite par
M. Blancheville, ancien sous-directeur
au ministère du travail.
M. l'intendant Riefroigney, président de
la réunion, a présenté le conférencier et,
en termes émus, il a salué Nancy, métropole d© l'Est, on rappelant le temps, déjà
lointain, hélas ! où il servait sous le drapeau français à Strasbourg.
M. Blancheville a fait l'historique de la
loi de 1853, et il a exposé les différentes
modifications qu'elle a subies depuis sa
promulgation. Tout en rendant justice
aux bonnes volontés du gouvernement, il
a fait ressortir lies imperfections et les lacunes de la loi, examinant tour à tour les
différents projets destinés à l'améliorer.
Le conférencier a surtout insisté sur
ce point : que les retraités ne doivent pas
être considérés comme une charge pour le
budget de l'Etat, puisqu'ils créent ouxmômes les ressources nécessaires à alimenter leur pension, au moyen de la retenue faite sur leur traitement. Il a fait
remarquer qu'il en serait certainement
ainsi si la loi del853 était modifiée.de manière à l'adapter aux conceptions financières modernes, qui donnent do si bons
résultats sous forme de capitalisation.
M. Blancheville a terminé sa conférence très documenté© en faisant appel à
tous les retraités, pour un groupement
d'intérêts, non seulement en vue du présent, mais dans une sage prévoyance et
un large esprit de solidarité pour l'amélioration du sort des retraités de demain.
L'auditoire a vivement applaudi le conférencier.
La Renault diffère du Théâtre de Nancy en ce qu'elle plaît à tous sans discussion.
Automobiles Benault, 2, rue des Dominicains, Nancy.
Le vol de la jumelle
Egloff, accusé de vol- d'unie jumelle aux
Réunis, a été confronté avec Gusse. Egloff
avait toujours dit : tt C'est Gusso qui a
volé la jumelle. »
Gusse a fini par avouer après un long
interrogatoire. C'est lui qui, le jour d©
Pâques 1911, a pris la jumelle.
Chose bizarre I l'employé des Réunis
persistait à reconnaître Egloff connue
étant le voleur.
Une nouvelle confrontation a eu lieu
ce matin.
L'employé des Réunis, devant les aveux
de Gusse, n'a plus été affirmalif et a dit
qu'il pouvait se tromper.
M. Pagès a ordonné la mise en liberté
provisoire d'Egloff.
MARCHANDS de MEUBLES,Ml BOITIERS
CARROSSIERS, otc, pour vos glaces, adresstz-vous a
GRANDE MlltOl I1RIE l)E L'EST — V. HAAS et G"
Rue du Gênt?al-Fetoier,19,NANC.r, Télép. 11-9S
Arrestation
Vendredi à 8 heures i du soir, le nommé
Emile Humbert, âgé de 20 ans, éleetricien,
demeurant 5, ru© du Faubourg-Saint-Jean,
a été arrêté ©t mis à la disposition de M.
le commissaire divisonnaire de la brigade mobile.
Outragei
Vendredi soir, le* nommé Jules Viriet,
Agé de 25 ans, journalier, demeurant ru^.
du Cheval-Blanc, 10, a été arrêté pour
ivresse, tapage nocturne et rébellion aux
agents.
Broutilles
Samedi ù 1 heure du malin, ia nommé
Jules Guillemin, âgé de 48 ans. forfferon
sans dormcii» fixe, a été arrêté pour mon*
mm.
ro — a «. 12 «-5*»»
-m
A
. - ■
Le Carneial à fianey
Dimanche-Gras, î 8 février
LES ENFANTS
I
Uwàm
x
Champape
JODSIS
bruy£ntj
La création d'une catégorio tt enfants »
tdans lo concours de costumes est une in.
n
i ovation bien accueillie. Nous avons cédé
fau désir exprimé, l'an dernier par divers
jjurys et aux légitimes réclamaUesis
«ta
iplusieurs mamans qui sollicitaient dans
1
les
mêmes termes une intéressant© réfor
ime :
— Assimiler aux cavaliers et dames |,M
1bamb ns de sept ou dix ans, disaent i
Suivant le cal
t'
cc'est une faute.
on
!
avantage
on raison do leur gentillesse
Jils disputent les premières places à des
travestis
ayant fait pour leur toilette rh^
t
frais
importants, ou. bien ils sont victimes
f
d'attentions
et de galanteries qui, en sens
t
contraire,
favorisent quéïque travesti M!
c
mlnin.
Molle;' dune à part les enfants
]
Ça
vaudra mieux ! »
(
Un correspondant m'envoie le compte,
j
rendu
d'une fête carnavalesque où seuls*
les
1
enfants étaient admis. On ne saurait
irien imagnier i© plus joli, de plus [Vujg
«
de
plus pimpant. La fête se termina par
un
i
bal où les Marquis, suçant encore leur
pouce
1
esquissaient d'aristocratiques révéi
rences
devant des
Cblomblnes à peine"
sorties
des crèches :
t
— Les marmots, ajoute notre corresi
pondant,
étaient admirablement parés*
Vous pensez de quels soins jaloux leurs
i
familles
les avaient entourés.' Les coutuirières travaillaient dans un mystère pro1fond. On M essayait » à huis clos. U fallait
iménager aux gosses un triomphe. _ Et le
I
triomphe
fut complet ! Je no crois pas
<
qu'on
ait vu souvent tant de luxe dans un'
bal
1
d'enfants. La recette fut énorme, M
Souhaitons pour Nancy le mémo réstil-
«5
,
T0m
Paur la famillle nombreuse
du berner Zwinger. à Essey
- Pour
Vendredi, ver» six heures moins un
«tuart M. Léon Siimmêt, âgé do 44 ans,
charretier
au service de M. Georgcl, fac
hbricant de limonade, boulevard do la PéVpinière rentrait avec un tombereau ohe?
son
patron. Il marchait sur la droite de
e
sson véhicule. Au moment où il allait arriyar
à la hauteur de l'ancien marché aux
v
bestiaux,
le véhicule fut heurté par un
»
<wniion
de la maison Damasse qui s© di«
rigeait
vers la porto Sainte-Catherine,
r
Le choc fut si violent qu© Simone* fui
projeté
sur la chaussé© ot que le tombe<f
rrea.ii so renversa sur lui.
U. malheureux eut la tête prise entre
*le HOI et. le brancard de son attelag|-'.
Les témoins de ce terrible accident
Bleropressèrent
de relever le tomMawwî
tpour
dégager
le
charretier. Mais lorsque
F
fcelui-ci put être retiré, tout secours était
rmrtdfa}. Lo crâne portait de multiples
Ifra,c,ture« par lesquelles s'échappait ta
.
., J.
r.matière cérébraT».
Lo spectacle, nous a dit un des témoins,
«était affreux, car la tête, toute aplatie,
n'avait
plus forme humaine.
1
Lo doctleur Winstol, qui vint peu après,
1ne put que constater la mort.
M. Nay commissaire do police, rem pi aCçant M. Iverlet, malade, a ouvert umo en(quête et a ordonné le transport du corps
j
;i
au
dépôt mortuaire de la rue Lionnois.
Simone* était né le 27 février 1867, a
Haussonville.
U logeait en garni, rue
[
'.Saint-Nicolas, 75, avec une femme qu'il
<•connaissait depuis dix ans.
Depuis de nombreuses années, il tracommte charretier ©t
1vaillait à Nancy
aviait été pendant assez longtemps employé
au service de l'enlèvement des orf
dures
ménagères.
c
. Quant au charretier auteur de l'accifdent, il a continué sa route à toute vitesso, sans s'occuper de la mort qu'il vcnait
de caïuser. Mais, comme il est connu,
.
il a pu être facilement retrouvé et sera
interrogé samedi matin par le commissairo de police.
1
n_
Un léger ennui troublait les organisatours, Comment épargner aux enfants les
!bousculades,
la cohue des nies où Parimé© du chahut se bal à coups de serpenitins ©t de confetti '!
Nous serons vraisemblablement en me'
sur©
de conduire en automobile ceux d'én'
tr©
eux qui auront les costumes coquets et
Ifragiles : un© promenade à bord d'un lanidaulet, Peugeot ou d'une limousino Uerliet a de quoi ravir nos jeunes concurrents. Ceux-ci paraîtront devant le jury,
sans une tache, sans un pli, comme s'ils
isortaient d'une boîte.
1
I
j
S
I
f
j|
|
A
Nous avons indiqué, hier, l'emploi quo
recevront les 205 francs d© prix en espèces dont le concours de costumes et lo divertissement du Théâtre Amublant sont
doté:-».
Rappelons quo 11 bannières artistiques,
très élégantes, pareilles à celles qui sont
distribuées en récompenses dans les vegliones, les kermesses et les cortèges de
Nice seront en outre, jointes aux prix en
espèces et aux objets de valeur destinés à
nos lauréats.
Comme l'an dernier, plusieurs maisons
de Champagne, ont voulu figurer dans la
liste des généreux souscripteurs.
La maison Véron-M;tgot,d*Avizo (Marne),
a tenu à nous envoyer quatre bouteilles de
sa meilleure fabrication. De> même M. Gibon, l'actif représentant do la marque
Perrier-Jouël, nous adresse également quatre bouteilles, carte blanche.
N'ayons garde d'oublier que la Maison
des Magasins-Réunis, dans le but de fournir au charivari les instruments nécessaires, nous
promet 1,500 à 2,000
jouets
bruyants, tels que
mirlitons,
cri-cris,
" derniers soupirs », crécelles, etc...
La distribution gratuite de ces jouets aura lieu sur tout lo parcours du cortège,
entr© la place Thiers et la place Stanislas,
afin que le public puisse accompagner les
rengainera la mode, îos K scies du jour »,
« Caroline », La Jambe en Bois », « La
Goutte à boire », jouées par la tt Fanfare d© Viljar » et par les « Trompettes républicaines ».
Nous serions très heureux de recevoir
dans le plus bref délai les engagements
(droit d'inscription : 0 fr. 50), ' pour les
(rois catégories du concours de costumes.
Leur nombre plus ou moins grand nous
permettrait, en effet,
d'étudier peut-être
divers projets dont la réalisation est précisément subordonnéo à l'importance des
adhésions.
Lt
MASQUE DE VELOURS.
Les voilages âsci l'Est"
à la Côie-d'Azur
Nous recevons la dépêche suivante :
SAN REMO, 9 février. — Temps splendide, excursionnistes enchantés.—- DE VIL«
LETTB,
Mort subite
M. Sébastien Darder, âgé d." 30 ans,
marchand de primeurs, rue du FaubourgStanislas, 20, procédait lo matin à sa
toilette, lorsque tout à coup il s'affaissa.
Un docteur appelé pe put quo constater
le décos, dû à une embolie du cœur.
Feu de cheminée
Vendredi matin, vers huit heures ©t demie, un feu de cheminée s'est déclaré rue
de Serre, n" 3, dans l'appartement du
premier étage occupé par M. Le Joyant.
IJSS pompiers appelés ont fait lo nécessaire.
- ,
—
-♦*♦
GROUPES
et
—
SOCIETES
COMMUNIQUES.
Anciens élèves de l'école supérieure ~~
La réunion mensuelle dBs anciens élèves
de l'école supérieure aura lieu le sa-m«»
10 février courant, à 8 h.
du son', au
café de la Bourse, place Dombasle.
L'Avenir mutuel. — Les sociétaires £»
l'Avenir mutuel sont informés que P»r
suite du changement d© direction, l«p.DU"
roaux sont transférés rue Saint-Diz"*»
140. au deuxième étage.
La Carabine nancéienne. — Le comw»
de la société de tir la Carabine nanceiw£
ne a l'honneur de porter à la connais»»""
ce d© tous les sociétaires ot à celle o**
personnnes ayant participé aux «'"^
rents concours que. la distribution
prix a été fixée au dimanche U fév*1*5
courant, à 3 heures de l'après-midi.
A l'issu© d© cette réunion, qui sera■
preiate d© la plus franche gaîité, d s«»
procédé au règlement des cotisations P"^
l'année courante,
. ^
Le comité prie les sociétaires
erreur ou omission, n'auraient pa» ™,
die convocations, de considéi^r ** v
sente note commte en tenant lie*
... tk
La France prévoyante. - De» ^^fïïS
res sont informés que la recette ro^uei£
aura lieu le dimanche 11 courant, cte j»
à onae heures du matin, à l'Jiotel de »»"
(salles des pas perdus).
nelon9
Rrin
Trompettes nancéiennss. — K'1,1'. bai,
que c'est ce soir qu'a lieu le granu
salle de la Renaissance»
f
£TAT GIVI1
Du 9 Février
| \,{
une poignante intensité la mort trac-iciue i â
et les aWfoifs
* ' rh'r totiafte-E ngénie-Josép h me EtMfig, 14, I
Wie
,
»TT
102
——_mm
— Herwi-ETTiile-Liuien
*"
ïf.
h
? 1iS
!
n
roe ClodiOT», 8U
publications de mariages
Henri An™ t, <mteinier-bà lissier u. L^
\icurîh(:-"t-Moselte). et Maile-Kim
i
S01S8 liMi'!i!î,Ii§S
Aspeets de -Nancy!
hVichaut
... li n'est, pas lotrt à fait six heures du
répond à M. Marange « latin. Nous sommes rue Ville-Vieil le.
/nf
/W/o
j
fnaraehute- à l-i innr I.'ÎÎTPI
Puis ce sont
b:- évéuem; ats de ces
jours Éexniers qui dénient, un déraillemont tevrifele au Missouri, les souveraine
anglais à Malt», lies tribulations de M.
Cochon en epuète d'un logement, le patinage à Stockholm.rinccndic de l'Equitable
à Now-Vork, etc..
Enfin, un iiv.ermcde (ligne de ce spectacle./.
Avaint de faire,
dimanche soir, ses
adieux définitifs, Mme Suzanne Valroger,
l exi(mise divotte du concert Mayol, interp
.S^e'ra a toutes les représentations de
i Eden te répertoire qui lui a valu pendant un mois un si magnifique succès au
Casino de Nancy.
.Représentations. — Samedi et dimanche on soirée. (Matinée te dimanche.)
Ciu'oniçruo
*
D é p nrt © ni s n t E 1 @
Il
MEURTHE-&-M0SELLE
flammes ù travers les titres d'une fenêtre
du premier étage, indiquèrent à M. Daniel que le feu s'était déclaré dans un«
chambre à coucher tient les îenêtres donnent pince Du roc.
Les pompiers aussitôt prévenus on organisa les premiers secours et, après uno
demi-heure de travail, tout danger avait
dispa ni.
Les dégâts, peu importants, sont couverts par une assurance.
Un ouvrier électricien venait de faire
quelques réparations dans ce logement et
l'on croit qu un court-circuit a dû se produire après son départ.
ARRONDISSEMEN J DE TOUL
ÎYOUS aifons, Vautre jour,
extrait du n De vénérablies dames, la tète emiuitouARRONDISSEMENT DE NANCY
ée dans des capelines, se hâtent vers
< Bon VyUivateur », bulletin de la Société
•Ross:, sans pim*.»maréchal
*
■entente
d uyric.ultnre, mu rapport Uès fto- 11 ?s Cordeliers. Seules, dans la rue, des
JARVILLE
■unienie de M, Marangc, vétérinaire dé- b outiques de boula.ngws brililent et., aux
h Vol à la gare. — Pendant la nuit, une
î
nu t» WV.
pa
n IS nvivrec
ual
inrlemental.
A
des ' o >
"
i,ihctte-Iaimenne L.aye>,
dbicyclette expédiée dans un cadre déposé
dans un wagon a été dépourvue de ses
arie, à Nancy, e* varangéville (MeurtheNous avons, sans y changer un seul , evanturos, des bras robustes entassent
e
m
saT
es pains chauds.
•nol, reproduit ce rapport qui jetait une
2? 1
■ paul-Eugènc Pérard, cm- g
yenveloppes et chambues à air. Malgré
ouverte par la
gendarmerie,
et-Mopelle)- *
^ et joséphine-Marme
.
lumière sur certains abui passés à
Mais, plus loin, sous les arcades, un
rl'enquête
l'auteur de ce vol est Inconnu.
ployé, vue oerg (,(ii^n,(;1.e> ^ Oonimartin- „étal d habitude dans les abattoirs de c
afé
est
ouvert
C'est
dimanche.
La
veille
yaney.
guérite
,"r'tiit'-i t-Moselle. —
Ferdi,u soir iJ y a eu bal et les danseurs maM. t'adjoint Michant s'en est ému. Aux
CHALIGNY
fes-Toul ,r2J2
«•arçon
charcutier,
iue
Marr
lifestenft l'acharnement des hommes tomcritiques, aux observations présentées par
A propos d'un vol. — M. Hœnig, camemand B .'^, ' '^j? Catherine LeUter, femme ^
1
M. Marange sur deux articles du règle>ant de sommeil et qui cependiant ne
$ALLE DÉGLIN. CINÉMA THÉÂTRE.— lot
* à Chavigny, nous adresse la lettre suiiimihambre' rue lsabey, «il. — Jules Louis, m
ment de police municipale, il répond dans î oulent pas dormir.
«lonneur rue du faubourg Suinte-La- m
^ j 1 10, soirée î dimanche 11, soirée. A vante au sujet d'une information le conC
«ne lettre que le souci de l'impartialité
cernant, ainsi que son camarade Farnier,
ce* deux séances seront donnés : « Mater- L'
h ine 27 et Julie Maver, ménagère, me R(
TOULÎ
nous fait un devoir d'inséré? : ainsi l'é- .. Ils ont les coudes posés sur les tables nije ». beau drame moral en 3 actes et 82 de
™ Nancy, à propos d'un vol commis réConcours d'étalons. — Vendredi ù 10
• 'Vnuixiu'iî! Sainte-Catherine, 27, de lait
1
b
■t ils chantent à mi-voix, à voix quasi- tableaux, dont le prinueipal rôle est tenu cemment.
t'i iinl, tui i,i des cloches contradietoires
M.
Hœnig
s'exprime
ainsi
:
heures et, demie du matin, le Syndicat d'é'\ rte droit a Schiltigheiw (Alsace).
M
fin ra. mieux Vopinion publique sur la si- -1 mfantïne, des chansons douloureuses.
Fremiot s'est aperçue du vol, levage du cheval de trait avait organisé
c
pair Mlle Asta Nielson, la grairde et po- J« 1° Si M
Deeès
tau
ru i ton.
M.
Fremiot,
.•
son
lit,
a
aparçu
le
voartiste danoise, faim do 1,500 mô- f
un concours d'étalons -, ce concoure eut
T ovrs-ldac'ide péignier; 74 ans, rentier,
■ '
"\
f.Jf\ r.;X<l ' '»•] V
" Plaire
très ; « La Dette d'honneur », grand dra- leur se siauvant, emportant son réveil lieu --rue Déranger.
.np <!,■ i Etang, 83. —- Camille-Léo Degois, ' ^ W<m pas, encore une fois, que celte situation soit grosse d'incojveénients et de j Cependant, place Saint-Epvre, un vieil- mé ; » Les villes d'eaux », comédie senti- et
le
signalement
qu'il
en
a
donné
ns-cor?
MM. Marange, vétérinaire départemenïi mois et H jouis, rue du Montet, 77. —' fa
périls ; mais Vadm.inislralion municipale, , ard nettoie, avec conscience, les rails du mentale. Superbe voyage dans la haute respond nullement au nôtre, aittendra que tal, ol Gallois,
conseiller
d'arrondis;«>
T pnn Georges-Marie Hadevis, 23*ans, solM
en, se proposant de faire de Nancy un mar'
.ramway. R s'est levé en pleine nuit et Bavière j « Bébé est au silence », comi- \ nous portions tous deux des pardessus ment ; Goetzmann,
étaient membres du
Ant nu 26*7 hôpital militaire; — Catherine»*
s
r/
ché régional, ne saurait négliger aucun j 1 extraie, avec un instrument qui grince, que ; n Le Cauchemar du carabin », etc.... sombres .et que le voleur était en paletot jury ; M. Herrgott, souff-préfet, avait tenu
adêlo Ladague, 5» ans, brodeuse, épouse
clair.
moyen d'aboutir à cet heureux résultat.
(
Nombreuses autres vues dramatiques, co- c
à nssietr à ce concours, lequel,
hâtons«TB-C
me du Ruisseau, 10». - Jean-Alie la poussière et de,la boue.
La 4iscmsion, au surplus, semble limi2° Si Mme Fremiot s'en est aperçu au
n.iques
et intéressantes, ainsi que toutes
nous de le dire, fut très réussi, et à monhftr{ Bouclfy. 4 ans, rue de la Motho. — u
Ces matins, dans une grande ville, ont les actualités de la semaine.
tée par M. l'adjoint Michaut. Il n'indique
bout de dix minutes d'absence, comme trer une fois de plus, tout l'intérêt, qu'il
î nuis-Robert Ostertag, & mois et U joutis, point
,
p
la 'manière d'améliorer les espèces ' puelque ohOsje d'indéfinissable. Ils Sont
elle M déclaré, il lui était facile de nous porte aux choses de l'agriculture.
AVIS; — La séance du dimanche 11 fé- e
Saint-Julie...
2o"
M
a
rie-Loi,
>se
'Ire%
rue
de i bestiaux am enés sur notre marché, ni 1 notbides. C'est l'heure chantée par Bau- vrier, en matinée, n'aura pas lien.
f:retrouver dans les cités mêmes de ChaVoici les noms des concniTents :
ment 62 ans, brodeuse, veuve Vaugenot, C(
—m—
I'
ligny,
attendu que nous avons continué
comment
on
pourrait
gagner
les
clientèles
<
ieJaife
i.
Mougenot Louis, de Thuilley ; Sehmyt,
rue de Strasbourg, 176. — Gaston-Louis (/
n
ELDORADO.
—
Bkating-Rink.
—
Di■■■ la bonrherie militmre. de Toul et de i
•nôtre tournée, et que nous nous sommes de Villers-en-Haye ; Clavel Alphonse, de'
RoiuboniiaiS, 2 ans et (i mois, rue du Te- l'arrondissement
j3ù les agonisants dans le lond des hospices
de Briey.
manche 11 février, à 8 heures et demie, 6
encore arrêtés au café Rousset, où nous Limey ; Meuriot Eugène, de Jaulny ;
méraire, 33. - Joseph Maïssa 45
ans
L'ouasent leur dernier rnle en tioqut»ts inégaux.
a
séance de patinage.
avons
bu une bouteille de "bière.
La question est trop haute et trop comm
Geoffroy Léon, de Fontem- • Guichard, de
journalier, rue Notre-Dame-ries-Angos, 10. p
**
Singuliers voleurs qui, au lieu de se Remenôuville; Messein Léon, de Maizièplexe poxer être aussi promptement réso...
Nous
avons
eu,
tout
récemment,
des
Pierre Buisson, 7 ans et . mois, à lue,
sauver, restent sur les lieux !
h
res ; Thoûvenin à, Ochey.
l aou (Meurthe-et-Moselle). — Marie-Jofins d'après-midi exquises sentant déjà le
3° Je n'ai jsmais déclaré que c'était
Ont été classés et primés : let prix :
séphine Mack, 38 ans, religieuse, rue Samprintemps et propices à la flânerie.
mon collègue Farnier... » Suivent quel- Sehmyt, 250 fr. ; 2e prix ex-requo, Clavel,
Nancy, le 2 février 1912,
it■ M.«rie 17 bis. — Madeleine Duffumont,
ques aménités à l'égard de notre corres- de Limey, 225 fr. ; Guichard, 225 fr.
Nous avons revu alors les quartiers ex3*
A Monsieur le préfet de Meurthe-etbi o«Mi journalière, veuve Sevette, rue Nopondant.
prix, Clavel, de Limey, 200 fr. ; 4e prix.
Moselle,
?entriques, du côté de TomMaine, quartre-Dame, 80. " — André-Gteorges-Canulte,
crcusMÉ
Henriot, sans prix.
M ERE VILLE-SUR-MOSELLE
Veidig 9 mois et 6 jburs, rue Canrobert,
tiers populaires si pleins d'une vie franU- V. F. — Le comité directeur, dans
Monsieur lo préfet,
, che.
La foire. — Vendredi matin, 9 février,
Contravention n ôt érelevée par la gen,w — Blanche Choquet. 28 ans, couturière,
une de ses précédentes réunions, a procé- ddarmerie contre M. Julien Muller, ma- s'est tenue sur le cours Alsace-Lorraine,
Vous avez bien voulu me communiquer
, rue Pasteur, 30.
h
11
Les enfants s'amusent sur les trottoirs. dé à la nomination du personnel consulai- nœuvre à Nancy, rue Saint-Thiébaut, 26, la foire annuelle. Elle a été assez fréquenle 13 janvier dernier, les observations préMort-né : 1.
ssentées par M. le vétérinaire départemenppour défaut de plaque d'identité et de con- tée. Les espèces bovine et porcine n'étaient
Ils sont légion, des bruns, des blonds, re.
Sont nommés pour le département de trôle
t
tal sur mon arrêté du 22 décembre 1911, des châtains, avec de délicieuses figures
pas représentées, l'arrêté préfectoral conà sa bicyclette.
Meurthe-et-Moselle :
rel itif à la modification du règlement d'acernant la fièvre aphteuse subsistant toun piarmousées » ,
AVIS MORTUAIRE
ibatage, en me faisant connaître que ces
Chef consul : M. E. Bérard, 5, rue du
FLA VIGNY-SUR-MOSELLE jours dans l'arrondissement. b5 chevaux
Leurs mères s'attardent à la fruiterie, Haut-Bourgeois, Nancy . consuls : MM.
observations ne vous permettaient pas de
Petite plainte. — La gendarme-rie de environ étaient offerts, c'était en grande
Vous eies prié d'assislar aux convoi funèbre et le
li revêtir de votre approbation.
P
vient de procéder à une parti© des bêtes de culture ; les transacchez le bouchier;, chez le charcutier, elles Gaymard, rue Saint-Dizier, Nancy ; Gu- Neuves-Maisons
e
, Actuellement, au marché de Nancy, il se lamentent sur le prix exorbitant - du ry-Husson, 45, rue Saint-Georges, Nancy; enquête
au sujet d'une plainte adressée au tions ont été suiVies et Jes prix assez élevés.
G. Klhn, 6, rue du apis-Vert, Nancy ; G. T
est admis que les vendeurs doivent oiatre- veau.
..
,
.
• - Lefebvre, 102, rue Charles-Ill, Nancy ; vi- vparquet par M. Genêt, propriétaire à FlâStenir les boeufs à leurs frais, après la venvigny, contre M. Charles Chaulé, boulanPrix des bestiaux : Bœufs, 80 à 85 ; va-,
Puis on surprend des coins dlntériéur ce-consul : M. E. Didier, 208, rue Jeanne- gger au même lieu.
te, jusqu'au moment où il convient aux
clio% 70 à 80 ; veaux, 65 à 08 : taureaux,
décédé à Nancy, le 9 féoier 1912,
d'Arc,
Nancv.
dans sa t!« année, ,
'
acheteurs
d'en prendre livraison pour l'a- qui valent les tableaux des meilleurs peinM. Genêt reproche à M. Chaulé d'avoir 55 à 75 ', moutons, 1 à 1,10 ; cochons, 70
Consuls : MM. Lecoupf, SI, rue la Cha- placé
F
sur la route son attelage dë telle à 75.
Aucune limite n'est fixée à cette très, djes ateliers de repassage où de belqui auront lieu le dimanche 11 courant, à 9 heure» batage.
'
1
rité, Lunéville ; Bus^ t-nne, comptable, Gé- façon qu'il d.rt descendre dé sa bicyclette
attente,
de telle sorte qu'au moment de la
Vente da sons. — Vendredi à 10 heures
du matin.
"
f
les
filles
en
camisoles
blanches,
avec
des
navillc ; Barthélémy, 21, brande-P.ue, llo- fet de l'avoir ensuite menacé de son fouet. du matin, il a été procédé à la mairie de
Oc la chapelle de l'Hôpital civil on se rendra transaction
t,
les vendeurs ne connaissent
au cimetière de Préville oii aura lieu l'inhumation, f
môco.. rt-Jçeuf.
Interrogé, M. Chaulé a reconnu lès faits. Toul, k la vente des sons provenant de la
pas exactement leurs char ces. D'après le frisettes sur d'adorables nuques font
Vice-consuls : MM. Antoine, mécanicien, 1Les motifs qui l'auraient incité à agir ain- manutention militaire.
Réunion à la chapelle de l'Hôpital civil.
Œ
nouveau
règlement, l'abatage devrait avoir « bouillonner » des peignoirs et donnent
Baccarat ; Weidig, Grande-Rue, Briey ; si
s seraient d'ordre tout à fait intimes, ausBfé tendra — 300 quintaux de moyens
De la part de M. BOURBONNAIS, adjudant- îlieu (sauf convention contraire) avant la aux chemises une dureté de cuirasses.
Albert Zlu, Homôcourt ; Biot, principal si
s nous n'insistons pas.
sons, de 13,50 à 14,50 ; 200 onintaux de
niai'M d'nrmes au 96» de ligne, de Madame fin de la deuxième journée suivant celle du
Tout ce monde travaille dur et ferme, clerc de notaire, Longuyon.
BOURBONNAIS et de leur fils.
fins sons, de 13,05 à 13.70 ; 200 quintaux de
marché. Les bouchers acceptent cette conNEUVES-MAISONS remoulages, de 16,75 à 18 ; 200 quintaux
Consul honoraire : M. Jacquot, Homédition et les commissionnaires en bestiaux mais il a bien aussi ses joies et ses plaiConseil
municipal,
—
Le
conseil
munide rûooupettes, de 14J25 à 14.50.
déclarent qu'elle leur donnerait satisfac- sirs,, joies et plaisirs qu'heureusement te court-Jojuf ; vice-consul : M. Marc Gaucipal se réunira en session ordinaire le didin, avocat, Briey.
tion. Il vaudrait peut-être mieux, à cer- protocole ne règle point .
Blé dur. — 60 quintaux de moyens sons,
AVIS MORTUAIRE
11 courant, à dix heures du ma- de 13,90 à 14 ; 40 quintaux de fins sons,
Le chef consul a l'honneur de taire con- manche
.
tains points de vue, ne concéder qu'un jour
tin.
LÉON
PIREYRE.
naître aux sociétés du département de
de 13,70 à 13,80.
Les personnes, qui par erreur ou par omis- ,£au lieu de deux, selon le vœu de M. le vé<» m »
Meuiihe-et-Moselle que, dans son 31e con- , A l'ordre du jour. — Compte-rendu de
Les cultivateurs se sont abondamment
sion, aaaruSent pas reçu de lettre de faire-part *térinaire départemental. Mais, dans ce cas,
grès, tenu à Roubaix, le 14 octobre RM, la dernière séance. — Liste médicale gra- fournis par petites quantités.
du décès de.
*les bouchers retireraient leur adhésion et,
utite. — Demandes de vieillards.— Exempil
a
été
décidé
que
du
1"
décembre
1011
au
.
Commencement d'incendie. — Jeudi, à
d'autre part, le personnel de l'abatage sede purge d'hypothèques légales pour cinq heures et demie du soir, un commen29 février 1912, les sociétés désirant s'af- t-ion
,
rait impuissant à terminer ses opérations
DU
âO^CORPS
le
terrain
des
cinquième
et
sixième
classes
filier à l'Union ne paieraient plus qu'une
Née Mario-Louise GREIFF
c
cement d'incendie s'est déclaré au domidans
un aussi court délai, pour manquer
des garçons. — Adjudication des herbes cile des époux Brandels, rue Joly. Leur
décédée à Nancy, le 7 février 1919,
t
cotisation de 10 fr. par an.
d'ouvrage
le lendemain.
Le coq aux osufs d'or
8r
dans sa" 05» année,
des
pâtis.
—
Expropriation
pour
les
cheA partir du l mars prochain, toute soenfant, âgé de cinq ans, jouant dans la
Les bouchers tiennent à désarticuler les
Lorsqu'il fut incorporé en octobre der;
munie des sacreiuenls de l'église
mins. — Intérêts du prix du terrain pour chambre commune, lit rouler un jouet sous
épaules avant le pesage, car Vopération de- nier au 37* régiment d'infanterie, 4e ba- ciété qui désirerait s ai'hlier, paierait com- .
les cinquième et sixième classes. — Cotes un meuble. En voulant le reprendre, l'ensont yrièes d'excuser 1» l'amille et de considérer vient
\
difficile quand l'animal se refroidit. taillon, en garnison à Toul, Abel Letort, me auparavant la cotisation de 25 fr.
le prisent avis cumulé une invitation à assister J
Mais il est bien entendu qu'une société tirrécouvrables. — Engagement pour le fil- fant communiqua le feu aux rideaux. Des
aux convoi funèbre tl enterrement qui auront lieu lM. le vétérinaire départemental s'y oppose paysan mal dégrossi, se laissa engluer se créant après cette date ne paierait que tre.
militaires aperçurent les flamrr s de la
U samedi 10 lévrier, à 10 heures du matin, en 'Jparce que « en levant l'épaule on peut fa- aux charmes d'une accorte servante de la cotisation de 10 fr.
Domestique indélicate. — La jeune Au- rue, se précipitèrent dans le le ment et
l'église Saint Epvre, et de là an cimetière de Pré- . ciLement soustraire 1 kilo à 2 kilee de guinguette. Celle-ci n'en étant plus à praFontaine, âgée de 17 ans, bonne en peu de temps se rendirent r îtres de
:^viande, et qu'on a été jusqu'à dire avoir
(Le chef consul tient à la disposition des gustine
j
ville où se fora l'inhumation.
: • s
tiquer l'amour d'une façon désintéressée,
service de M. Hubert Michel, débiurnt, ce commencement d'incendie. L< • - dégâts
, sociétés les états et'imprimés nécessaires au
'
,vu;mettre
sur
la
bascule
une.épaule
beaufit comprendre an naïf Pitou qu'elle avait
-■ ■ Domicile atb/'tuaipe ':■
'.' ' "
: route de Chavigny, ayant été remerciée sont peu élevés, 50 francs.
coup plus petite que celle de l'animal qu'on . 'besoin de" poudres et crèmes coûteuses I à feurs inscriptions.
s.-;...,
■;:»,!' '
39,---rue SèUier. •
Adressez toute la correspondance à M. par sa patronne, erut devoir se retirer en
Théâtre. — Lundi 12 février, le n Vieil
pesait ». Je réponds qu'un tueur, enierpié pour entretenir ta fraîcheur de son teint
emportant trois pantalons et un jupon fait Hoimne », de Georges de Porto-Riche.
, dans un éebaudoir de l'ancien abattoir et te .-velouté, de ses-joues rebolidïès. Les K. |Bé»e«d, cbef consul,. 5, rue du- Haut- ,
(
AViS MORTUAIRE
au
crochet.
.
?
-,
"
pouvait peut-être soustraire de la viande, premiers mandats ot bons de postç que Boùig?flis, Nsncy. •
LiVERDUN
La dame Grépinet, chez qui la jeune tib
Pour
le
comité
:
,
unaHs
qu'il
sera
impossible
d'opérer
frauLetort reçut de ses parents f urent par mr
Violences. — Un manoeuvre nommé ReVous èles prié d'assister aux convoi mnvore e! .
le s'était réfugiée, rapporta le jupon à
Le
secrétaire
:
GLEFEBYRE.
j
dufeuseuiént
dans
le
nouveau
hall,
ci
s'il
consacrés à embellir l'élue de son ctetir.
se
tnterremont de
'
Mme Michel et c'est ainsi que le vol fut naud Léon, demeurant h Lrvcidun,
fexiste un règlement » dont l'inspecteur surConvaincu que sa dulcinée die rencontre
trouvait dans un chantier situé près de la
découvert.
■.
veillera l'application. J'ajoute que, pour ne l'aimait qu'en proportion de sa généAugustine Fontaine, qui est originaire gare, à l'usine des Agglomérés de ciment,
répondre à la seconde partie de l'objection, rosité, Letort chercha comment il pourde Saint-Nicolas-de-Port, a été l'objet d'un et demandait un acompte, quand M. Bar. décédé à Nancy, le 8 février 1912
jj'ai modifié mon arrêté, d'accord avec le rait bien se procurer des ressources qui
biéri lui porta un coup avec une clef.
procès-verbal pour vol.
dans son 12' mois
jSyndicat des commissionnaires en bestiaux
lui permettraient d'éblouir son amie et
Renaud fut atteint à la tempe gauche
Concert
aux
usines.
—
Le
deuxième
crai s'iront lieu le samedi 10 février, à 11 heures et
t avec le Syndicat de la boucherie, en die capter pour toujours son amour intéconcert des sociétés musicales des usines et tomba à terre. Plainte a été portée. Bardo matin.
iremplaçant : « Les épaules seront levées » ressé. C'est alors qu'il en vint à penser
biéri affirme que Renaud le provoqua et
l'Est républicain \de Neuves-Maisons, qui devait avoir lieu tenta
De l'église de Notve-Dame-de-r.ourdes on se par
,
« Les épaules seront levées mais reste- aux poches de ses camarades. La nuit,
de le frapper.
fin novembre, et qui fut remis par suite
rendra au cimetière du Sud où aura lieu l'inhu- j
ront adhérentes
En réalité, la première alors que tous les hommes de la chamUn Jour nous sépare de cette compétition de
<
la mort si prématurée du regretté M.
PAGNY-SUR MEUSE
rédaction
était suffisante pour prévenir la brée se reposaient des exercices et mar- et l'intérêt qu'elle a soulevé n'est pas d'un iMonnier, .sera offert aux membres honoMaison tWN'ittairt :
j
Un beau coup de fusil. — M. Edouard
fraude, puisque chaque bœuf devait être ches de la journée, Letort glissa une mauvais présage quant â la réussite.
i
un
T<, rue du Montet.
raires
et aux familles des membres exé- Jouel,i de Pagny-sur-Meuse, a tué
i
pesé
entier, épaules comprises. Mais je ne main subtile dans la poche de pantalon
Dans les milieux sportifs, les pronostics .cutants, dimanche 11 courant, à deux heu- grand cygne sur la Meuse. La bête mesu- '
De lapurldeiiamillesDEGOIS. FOURCHETTE. vois
,
vont leur train.
pas d'inconvénients à donner un sur- du soldat Lauvergnat.
res de l'après-midi, dans la salle des fêtes rait trois mètres de longueur : elle faisait
11AT et (XOQUEiilN.
<croît de garantie.
Est-ce un militaire ? Estce un civil qui tdes usines. Retirant le porte-monnaie, il se conpartie d'une troupe de dix,
H ne sera pas envoyé de lettres de fair».
De pesage doit so faire actuellement dans tenta de prélever une pièce de 20 fr. qu'il l'emportera ?
Un passage â niveau dangereux. — Un
DOMMARTIN
part, le présent avis en tenant lieu,
iun délai do 15 heures après l'abatage. Mais se fit un plaisir d'offrir à son amie.
Des deux côtés on se prépare et la lutte cheval
<
attelé ù un des nombreux tombeLa digue. — Le ministre de l'agriculture
--T- ■ Il
!■
|
■■
il est impossible d'assurer l'exécution de
ireaux mis en circulation avant-hier pour
D vit qu'elle en' avait eu tant de plaisir, promet d'être âpre.
vient de faire savoir qu'il accordait uno
{cette clause parce que le délai expire généNous ne pouvons que nous réjouir de )rentrer la place à l'entrepôt de la brasse- subvention de 1.500 francs à valoir sur les
qu'elle eh avait été si tendre avec lui,qu'll
AVIS MORTUAIRE
-.1ralement quand l'abattoir est fermé. Il secette
éfnulation,
qui
nous
permettra,
pour
i
résolut de persévérer dans son indélicat,
rie de Vézeiise, a failli être tamponné sur travaux de défense do rives à Dominattin,
1 fameux passage à niveau dont nous .lieudit « Aux Essarts ». Cette subvention
d'ailleurs extrêmement difficile de vé- stratagème. Justement, des ' réservistes' ■ inaugurer ila saison, de voir du beau le
1
Vous éles prié d'assister aux convoi funèbre et rait
.
enieirement àa
. ,
•':rifier, quand un animal est présenté au bien lestés d'argent faisaient une pério- sport,
avons
déjà tant parlé. L'attelage, appar- porte les sommes accordées ù 4.500 francs
Nous donnerons une liste des engagés Itenant à M. Denis, entrepreneur de trans- avec celle de la commune, soit 3.000. il
pesage, le temps exact qui s'est écoulé de- de d'instruction. Letort en soulagea trois
j
ports
à Neuves-Maisons, a été frôlé par la no faut plus trouver que 1.500 francs. Les
jpuis qu'il est abattu. Le règlement prévoit die chacun 20 te. C'était son tarif. Mais demain.
D'oree et déjà, nous pouvons annoncer train
1
quej à l'avenir, les animaux abattus dans ces vols répétés alors qu'ils ne faisaient
de voyageurs quittant Nancy à des- habitants de Dornmartin s'accordent tous
décédé à Nancy, dans sa 4* année
i matinée devront être pesés avant midi et qu'uno heureuse avaient plongé dans la le départ certain du sergent Aubert, du I
la
tination de'Merrey, à neuf heures vingt- pour remercier et féliciter bien sincère' i auront lien le samedi 10 courant, à 3 heures quart,
i
et les animaux abattus dans l'après- consternation toute une chambrée. L'ad- 69e, à Toul, qui triompha si brillamment <cinq.
ment M. Gallois, conseiller d'arrondisseii" ('après raidi.
imidi, avant la fermeture de rétablisse- judant, informé, décida de faire une per- Tan dernier, devant ses concurrents de
Fort heureusement, le mécanicien put ment, de son grand dévouement en vue
On se rendra à l'église Sûint-Georges.
i
ment.
Cette clause est précise et d'applica- quisition. Alors qu'il procédait à la visite Nancy, Toul, Lunéville, Saint-Nicolas.etc. freiner
I
à temps et c'est ainsi qu'un nou- do rétablissement de cette digue.
Il n'a rien perdu <le ses qualités, et il 1vel accident put être évité.
L'inhumation aura lieu le même jour vers tion facile. Le délai de 15 heures sera ré- des paquetages et porte-monnaie des
1duit à 4 ou 5 heures, au maximum,
4 ùeufef à Cliampigueulles.
hommes de la chambre, il remarqua à un espère inscrire son nom "our la deuxième
MAIZIÈRES-LES-TOUL
La fréquence des accidents sur ce pasintéressante :sage à niveau dangereux ne paraît pas
Vol de choux. — M. Voirand, propriéttaiton Mûriuaire :
. M. le vétériwiirc départemental voudrait moment quo le soldat Letort portait à sa fois au palmarès de cette
<émouvoir les pouvoirs compétents. Il est. taire à Maizières-les-Toul, a porté plainte
P.ue La Motte, 1" raccordement des Docks
;imposer que le pesag© eût lieu immédiate- bouche un objet enveloppé de papier fin. course.
ment après l'abcitage. Je concède volonLe comité de l'U. V. F. se réunira same- 1vrai que jusqu'ici l'on n'a eu heureusement à la gendarmerie contre la femme Mario
— Est-ce que ce nlest pas une pièce de
(Produits cliimiqoes).
Do la part de ; Monsieur et Madame Louis tiers que ce serait préférable pour les 20 francs que vous venez d'avale-r ? de- di soir, à neuf heures, à son siège social, ià déplorer aucun accident de personne. Blondel, qui serait allée s'approvisionnar
café Foy, place Stanislas, afin d'arrêter Tout
'
s'est borné à îa destruction de cinq de choux dans un de ses champs.
BOÛCalV et leurs enfants ; Monsieur et Madame viandes envoyées au frigorifique. Mais je maB.da-t-il à Letort.
demande aussi qu'il veuille bien tenir
Très troublé, celui-ci répondit que c'é- les dernières dispositions pour le lende- <existences animales et de matériel
PISSE; et des familles l'ESSE et BOUCHY.
de
ARRONDISSEMENT DE LUNÉVILLE
main matin.
Itransports.
il ne sera pas envoyé de lettres de faire» compte de ce qu'il me serait impossible de tait un mégot de cigarette.
BLAINVILLE
faire accepter une réforme aussi radicale,
Les intéressés pourront venir à cette réuL'adjudant lui fit remarquer que si on
Mais ces exemples n'ont-ils pas suffisampavl. te présent avis en tenant lieu.
Pugilat. — Deux ouvriers terrassiers de
et se contenter d'une amélioration impor- fumait parfois les mégota, les soldats nion où' tous renseignements seront tour- iment démontré le danger que courent les
mu m muni i —■ — i — —rimM Mmr
l'entreprise Mège et Girard, à Blainville,
i
tante, pouvant être ultérieurement complé- n'en étaient, pas encore réduits à les man- nis.
charretiers appelés à traverser la ligne en
ger.
REMERCIEMENTS
1tée.
Rappelons que les engagements seront icet endroit dangereux ? Et leurs existen- fatigués sans doute de travailler, préférèrent abandonner le chantier pour venir se
i
Le nouveau règlement auquel je travaille
On fit donc conduire Letort à l'infirme- reçus jusqu'au matin de la course.
ces,
si modestes soient-elles, ne valentlivrer à de nombreuses libations dans les
Membres affiliés à un titre quelconque, elles
<
"près de dix mois, et que j'ai réussi rie et une purge lui fut administrée...
;
Mme MEYER, M. Georges KAUFFMANN «t ;depuis
'
pas les frais d'achat de deux maucafés, aux environs de la gare ; avant de
'
!
toute U Famille, remercient bien sincèrement les à faire accepter par le Syndicat de la bou- Très étroitement surveillé, Letort ne tar- à l'U. V. P., I fr. ; indépendants, 2 fr. ; vaises
perches de sapin que l'on transforimerait en barrières Y Assistera-t-on en- s'ingurgiter des verres, on est bien d'aepersonnes qui l*ur oui témoigné de la sympathie icherie et par celui des commissionnaires da, pas à pondre... une pièce de 20 francs. militaires, gratis.
à Foeeasion du décès de
cord, c'est entendu, on né" travaille plus,
S'engager chez MM. Braunhausen, 15, core
i
en bestiaux, réalise, en somme, des proL'affaire ne s'est naturellement pas terlongtemps avec indifférence à ces sor- mais avec la quantité c'yV'*'"^?'absorbés la
i
grès considérables. Un producteur en- minée là, et Letort, bien qu'il eût... rendu rue de Toul, Nancy ; Bérard, 5, rue du tes
de sanglantes boucheries Y
conversation s'anime et on n'est plus d'acvoyant un boeuf sur le marché de Nancy la monnaie, a comparu mardi, pour vols, Haut-Bourgeois, Nancy, ou au café Foy,
pour être vendu à viande nette, saura devant le conseil de guerre du 20° corps. dimanche matin, avant neuf heures.
SAINT-NICOLAS cord du tout.
■> i IWIIili» n »
iliM II iiiiiiilillllilMIMIMIMilltIMI'IIHWIfflMIi'
Lo patron, voyant la mauvaise tournure
Chez les tapeurs-pompiers, — La soM. de Chauvefon, directeur de 1' ic Est
maintenant avec précision (si le règlement
Après plaidoirie de M8 Gérard, le conest approuvé) quelles seront ses charges et seil a condamné Letort à deux ans de pri- automobile »>, a bien voulu mettre à notre ]ciété de secours des sapeurs-pompiers' de que prenait la discussion, mit les deux terdisposition une souple et rapide Renault Saint-Nicolas
;
donnera dimanche prochain rassiers ù la porte.
commuait on. établira son compte.
son avec sursis.
.;■
Ce ne fut pas long, quoiqu'ayant de l'esqui facilitera la tâche des traceurs de la 11 février courant, salle du magasin, une
Si mes propositions n'aboutissent pas, je
piste.
pace, ils se ruèrent l'un sur l'autre comme
fête dont voici le programme :
crains que. nous ne tombions dans le chaos.
POMPEY '
A une heure trois quarts de l'après-midi deux forcenés et à coups de poing et de
Vol. -— M. Henri Maillet, comptable, a ,Il y a bien l'ancien règlement municipal,
F00T -BALL représentation récréative donnée par l'A- pied à qui mieux mieux, frappèrent tantôt
une partie des commissionnaires ne
constaté le matin que .diviers objets : ba* mais
•
micale laïque de Dombasle, qui jouera : dans le vide, en ramassant une « pelle >',
lad, brosse, sabots avaient été dérobés .l'acceptent plus ; ils en ont rédigé un auL'équipe mixte de l'Union sportive de 1° « Bonne d'Amériquie », saynette on un tantôt se pochant mutuellement les yeux ;
tre,
et
de
cette
dualité
résulte
un
véritable
dans la cour de sa maison. L'auteur de
Varangéville a matché sur son terrain di- acte ; 2e « Soldat », pièce en un acte de bref, de sang coulait abondamment, après
désordre. Dans ces conditions, les producce \»ol est inconnu .
......
...
THEATRES manche dernier l'équipe 2» du Club athlé- MM. Lebreton et Henri Moreau ; 3° « Une quelques minutes de ce pugilat en règle,
teurs
vont
sans
doute
s'éloigner
de
plus
éh
Coups de î»u. — Le jeune Emile Berna-i ,
THEATRE DE NANCY
Samedi 10 , tique de Saint-Max.
nuit terrible •>, saynette en un acte : 4« la bataille cessa faute de combattants; bainose, otuTier d'usine, s'amusait à tirier plus de notre marché, ce oui ne pourra février 1912, avec le concours de M. BreL'U.S.V. a triomphé par 11 buts à 1.
! « Ça porte bonheur », vaudeville en un gnés de -sang, les deux terrassiers restèqu'augmenter
la
cherté-de
la
vie,
U
n'y
a
des coups de revolver à dix heures du
rent sur le carreau.
ton-Caubet, premier ténor, La Traviata,
L'équipe de Saint-Max, toute débutante,
soir sur lo pont de la Moselle. La. gendar- pas de temps à perdre, pour réagir. C'est • opéra en quatre actes, de Verdi. Au troi- a fait preuve de courage en affrontant un acte de MM. Lebreton et Henri Moreau ;
Des scènes à peu près semblables se repourquoi,
Je
crois
devoir
vous
présenter
à
5°
deux
chœurs,
à
trois
voix
par
la
chomerie, attirée par les détonations, lui
nouveau'mon arrêté du 22 décembre 4911. sième acte : ballet dès Matadors, par le temps froid et neigeux, et promet de faire rale de l'Amic-alo laïque, sous l'habile di- nouvellent assez souvent, et les habitants
dressa I.HH - « ». *i Un i.
(complété er .ee qui concerne l'adhérence corps rie ballet.
bonne mine auprès des sociétés régiona- rection de M. Jacob, cafetier à la gare de de ces paisibles localités commencent à
Un. gaillard l**u «ommode. — Guitienno
ayant
Bureaux, 8 heures-; rideau, 8 h. 4.
les.
Dombasle ; 6° romances, duos et chan- craindre pour eux ; les travaux
Henry, un individu dont a eu à signaler à .des-épaules pour le pesage), déclinant tou*
**
L'U.S.V., placée sous la direction de sonnettes ; 7° à huit heures du soir.grsnd amené beaucoup d'étrangers et de chem3{ • sekisieurs reprises les exploits tant à Pom- te
, responsabilité pour le cas où, sur l'avis
Dimanche 11 février, en
soirée, à Nondier, capitaine de 2", joua épatam- bal de nuit. L'orchestre sera dirigé par neaux plus ou moins turbulents.
de M. le vétérinaire départemental, vous
qu'à Frouard, a été arrêté et amené à ,
V h. 3/4, Les Mousquetaires au Couvent, merit.
maintiendriez votre relus <îapprobation.
le sympathique M. Rellery, die Dombasle.
THIÉBAUMÉNH.
4& Hiaiso» d'arrêt de Nancy en vertu d'un
opéerette en trois actes de J. Prével et
M. Remy, de Livcrdun, se trouvait dans
Pour le maire de'Nancy :
Prix unique des places, 0 fr. 50 ; pour
Tentative d'incendie. — Un commenceordmi du parquet tl* c»tte ville, pour difPaul Femier, musique de L. Varnev. Au Me train de la ligne de Manoneourt à la. location, 0 fr. io en .sus.
L'adjoint délégué,
ment d'incendie a éclaté dans une maiî^reurtes condamnations encourues depu1?
premier acte : Ballet-divertissement.,' dan- Boyaumeix quand l'idée lui vint de tirer
S'adresser chez M. Dartois, buraliste, son habitée par M. Léon Roy, vannier.
If. MlCHATT.
lueduue ksrtps.
w paysanne, par Mlle Moritz, On termi- une buse qui suivait le convoi. De la pla- place de la République, et chez M. Rau- C'est la fille de ce dernier qui, se rendant
Oroîe de pochard. — Un pochard déamnera par La Châtelaine, comédie en qua- etforme du wagon il tira un coup de fusil. din, buraliste, Grande-Rue.
au grenier, vit des flammes dans -un fagot
1
mil ait dans les rues de la ville pour e |.-lus : '
tre aetes de Capus.
S'il a manqué la bête, il n'a pas manqué
d'osier.
Mendiants
arrêtés
1
WaiMl amusenani de la foute qui se presSureaux, 7 h.
rideau, 7 h. 3/4.
un procès-verbal.
PONT-A-MOUSSON
M. Roy estime que le feu a été mis par
i
ssit sur son passage. Un agent vint à pusLa poWdr do Nancy a arrêté Joseph
Cemmensement d'incendie.
Vendredi une pefsCiiine du voisinage avec laquelle
SPECTACLES
I
'•■*«• t<t a:irs*pril fut à sa haulenr, il fut in- Rinck, âgé de 74 ans, et Paul Sininger,
matin,
vers
onze
heures
un
quart,
un
kS;,
il vit en mauvais termes et qui a une
CASINO.— Ce soir, Taléra, célèbre arI
'jj^ilfc ilPiMue cfa-ôte dte façon. L'agîent»
âgé de 58 ans, manœuvres, qui ont été
commencement d'incendie s'est, déclaré
mauvaise réputation. Une enquête est ou.,
deitiiuida au pochard des exp1 eafons .
•
surpris
demandant l'aumône aux pas- tiste travesti du Coliséum de Londres,
cirez M. A. Daniel, Au Bon Diablo », 40, verte.
dans< ses incarnations et imitations choré■ Comme réponae, celui-ci tenta de lui en;sants.
place Durée, et fort heureusement a pu
graphiques ot Bec de gaz, pièce eu un aci
son képi. Alors l'agent, d'un revers
être rapidement éteint.
SAINT-CLÉMENT
Incendie
involontaire.
—- Eugène Pie as,
te,
mise
en
scène
de
Ratcée.
z* Wkain envoya te pochard « napor » à
Depuis un certain moment, M. Daniel
Incendie, — Vu incendie a détruit on
âg«
de
22
ans,raanceuvre
à
Tucquegnieux,
Violëlleas
Dimanche
11
février,
matinée
à
2
heures,
II ^^ie« pas.
grenier et une écurie appartenant à M.
ayait été condamné par lo tribunal cor- et sa. famille avaient senti, dans leurs apruèif.e spectacle qu'en soirée.
"tivacle
L'ivrogne a retrouvé son
Contravention a été dresse© contre les
rect toi mel de "Briey à 25 fr. d'amende partements du premier étage, une odeur Joseph Canot, propriétaire. VIL assez imaoe
1
de fumée et, comme dans une pièce de ces portant approvisionnement de paille et
m 1
*
s* chute. Le voici qui se lève nommés Julien F...-, âge de 31' ans, jourE D E N -T H r! A T R
'fi 1NC M À PATHÈ. -r- pour avoir mis involontairement le feu à
1
' /étale à toutes jambes.
nalier, demeurant rue-du H&u-Ti uv-edis, • Programmé extrêmement varié - et. des ,des vêtements' appartenant à. M. Gaviano, appartements, d'où semblait provenir la ! dé foin a été détruit. Le bétail, a. pu être
1
■ 1 jitoF'S* Umtl'homme à la gifle avait n°
21, et Eugène F..., 3f> ans, iri.uvrcuvre, 'pjus ichoisis où figurent dranîè, cosa#die - en .plaçant sa lampe de mineur à la fe- fumée, il n'avait pets été fait de feu de- sauvé. Les pertes s'èlè\ eut à 0.300 li. l
4
puis plusieurs jours, on crut à un feu de il y a assurance.
*m
- i*imi,,c jusque-là l'ivr»s»e î Ça' 1'demeurai» même Bdve*9j pour vff leftces ^ ^scènes diverses, voyages, etc.
môtre' du logeur Lair,
Les causes de ce .sinistre sont inconcheminée.
||
** sans doute guéri '
1légères réciproques..
Le « Pathé-Journa! » reproduit
avec i
U a fait appel et la cour l'a acquitté.
J
Ce fut des voisins qui, apercevant des nues.
fl
UUV.M»
.
MM
8
î.
L
GI)Foi)iqûe_3poFtiïe ;
I
" Gaston BOURBONNAIS
Conseil de Guerre
madame Antoine OUÏRAS
[j
Camille-Léo DEGOIS ;
Un Cross Cyclo Pédestre
!
m plateau de Malzéville \
avec le concours ds
Albert BOUGHY
IMII
IIII
III
IIM
j
Monsieur Jérôme MEYER
BMm LA BAWLiEUE S
SfectacMoncefls
j
m;
Cour
1i
1
d appel
VOSGES
|
Voici l'itinéraire du conseil de révision
•pur lu levée de la classe 1911 dans lw
Fteges :
Samedi 1? février, g ta. >. du soir, étranters au département (Epinal-Prefecture).
- Mardi 20, 1 h. è du scir, Chatenois (mait»)- — Mercredi 2î, 2 h. du eoir, LainarVendredi 23, 0 h. 1/4 du matin,
ïfewfchâteau, - Samedi 24, C h. du soir,
BpuBsey. — Mardi 27, 2 h. du soir, Bule/néville. — Jeudi 20, 8 h. 1.4 du matin,
fil recourt.
Vendredi 1er niais,^ h. 3/4 du matin,
Çarney. — Mardi 5, 10 h. I du matin, SeMercredi 0. 10 h. î du matin,
MIlf.o' _
Raon-l'Etsoe. -- Jeudi 7, 8 h. du matin,
laint-Dié — Vendredi 8, 2 h. du soir, Prownclicres. —
Samedi 0, 3 11. du soir,
grwrvelieuree. — Mardi 12, 10 h. .1,4 du
matin Remiremont. — Mercredi 13, i ta.
m du' soir, Plombières, — Jeudi II, 0 b.
du matin Le Thillot- — Vendredi lf., 9 ta.
i du piàtin,
Saùlxurés sur-Moselotte. —-,
Samedi 16, 10 h. 1/4 du matin, Froisse. —
Maidi 19, 9 b J du matin, Corcieux. —
Mercredi 20, 9 h,'* du matin, Gérardmer.
— jeudi 21, 3 h. | du soir, Dompaire, —
Vendredi 22, 8 h. 3*4 du matin. Vittel. —
Samedi 63, 1 heure du soir, Charmes.
Lundi 25, 9 h. du matin, Monthureux-surSaône.
Mardi 26, 9 h. du matin, Brnyer«s.
Mercredi 2.', 1 h. du soir, Châtel.—.
Vendredi 29, 2 h. du soir, Bains, — Samodi 30, 8 h. du malin, Epînal (école des
jêâ'rçQhs de la Bibliothèque).
Mardi 2 avril, 9 h. i du matin, Rambervillers (mairie). — Mercredi 3, 1 h. 174 du
soir, Xertigny. — Jeudi 30 mai, 2 h. h du
soir, clôture des listes cantonales (EpinalPréfecture) — Samedi 31 août, 2 h. i du
eoir, session extraordinaire, id.
—
—
ARRONDISSEMENT D'EPINAL
EPINAL
.Mort d'un désespéré.
Le nommé Laurent Clément: terrassier à Grandrupt-deGolbey, qui s'est jeté mardi devant la machine du train de voyageurs 24-41, venant
de Mirecourt, et qui arrive à Ëpinal à 2
b. 10, au passage à niveau n° 5 entre DarniculJes et Ileimecourt, vient de succomber à l'hôpital d'Epinal où il avait été
'transporte.
Arrestation,
La police a procédé à
1 arrestation, or vertu d'un extrait de jugement, d'une nommée Marie Kaltenbach,
figte de 26 ans, sans profession, demeurant au « Point-dfc-VUG », à Epindl.
Aux automobilisLis.
Plusieurs chauffeurs d'automobiles, qui n'avaient pas d'éclairage ù l'arrière de leurs voitures, ont
été l'objet d'un proosè-verbal.
Etat civil.
Du 2 au 8 février 191*2. —
Naissances. — Guerrier Marie-Louise- —
Salmon Jean-René,. — Gury RaymondAdrien. — Cornuez Georgette-Luciehne. —
Netter Georges-Louis. — Huguenin André-Jean.
Marcot Suzanne. — Pierron
tous saint Marguerite-Marie.
Publications de mariages, — Svœlund
Marie-R-enée.
Vergne Joseph-Antoine. —
René Lucien,
ciseleur sur
métaux, et
Courbet
Yvonne-Adelinc-Jeanrae,
couturière à Paris.
Robin Henri-René, ouvrier caviste, et Ruellet Louise-Célestine.
— ,Y>, ! jaan-Jeseph, employé de commerce, e; i . put Marie-Adèle, entrepreneuse
do b
' îles.
Jacquecé Marie-Emile,
piap
mx Mjgasins-Réunis, et Thiéry
«afifi
usinière.
Werhli Georges,
ch cul.
et Démange! Marie-Jeanne, ouvriè.t' •
ne. — Hucn Félix-Louis, mareh,.-.....;.
Qj
Mombel Suzanne-Mathiluo, t.-.
:-Je l'oreille.
Daul Jeaii^Ju'i •, Ri
a la-" ■ Banque"dé France, à!
Ep\:\>, -i (aboi-pen'ier Mprie-MargUerite. - 1;
.-,
•:;-.li!}.-i)i<).-.per, .jardinier--, «t:.:
BoTiànK ... îtraf
Schlienger Alfred, em-;
pî'!.-e •
c«
..n:»ce, et -Déloye Juha-Aufesfine,
i J j-ii 11 ieu Eugène-Georges, sergent su 140e, et Mangin Marie-EuphrasieCéleste, employée de commerça. — Malinot < :ii.siaye-Joceph-Andi é, ferblantier; et
Thomas Lucie; — Caron Lôon-Marius-Frédérie, et Chéry Marie-Margoerite-JeanneHélène..
' .
; Décès. — Cretté Mario, 52 ans, épouse
Foury. — Bédel Anna-Clémentine, 86 ans,
rentière, veuve Durupt Joseph. — Lecomte Marie-Suzanne, 6 mois. — Hcppe Fernande-Marie-LoUise, 3 semaines. — Betz
Constant-Julien, 42 ans,
conducteur des!1
ponts' et chaussées. — Grosjcan SuzanneAndrée, 13 ans. — Grosward Marie-CélinaArthémise, 34 ans,
couturière,
épouse;
Guntz. — Ferrario Auguste, 22 ans, fumis-'
te.
Imhof Céline, 37 ans, lingère, veuve"
Chabrat Germaine. — Géhin Adolphe, 48j
ans,, imprimeur sur étoffes.; — LaurentJ
'
Clément. 23 ans, terrassier,
—
—
—
—
—
—
—
—
—
—
—
—
—
—
Nous apprenons la mort'
de M- Kullmami, le chef de , l'importantet
*Î
maisons- do tissus do coton bien connue>
dans la région et-doht le siège est à Epi-:
•;;
nal.
:
M. Kwllmann est-mort la nuit doïnîèfe t;;
il était souffrant depuis plusieurs semai-'nés.
i Nécrologie.
CHANTRAINE.
Délit de chasse.
Les gendarmes ont|
surpris chassant en temps de neige, dans\
un champ
appartenant à M. Lamblin,>
cultivateur à Chantraine, le nommé M...'
Alexandre, 31 ans,-chef monteur au parc;
à ballons de la Louvroie. ■— Procès-ver-"
bal lui a été dressé.
—
BRUYÈRESi
Délit de chasse.
La gendarmerie ai
dressé procès-verbal pour délit de chassee
contre le nommé M... René, âgé de 18 ans,.,
domestique à Bruyères, qui a été surpriss
chassant en temps prohibé.
—
FEUILLETON DE L'EST REPUBLICAIN
N° 94
— gueuse
(HISTOIRE
DE
BRIGANDS)
Grand Roman dramatique
par
JULES
MARV
; ; — ~. i-,
QUATRIÈME PAUTIE
LE LONG MARTYRE DEZIIt
— Jamais ! dit-il, étrange.
— Votre
irième...
— Mon nom ne vous dirait rien...
— Pourtant...
— Je m'appelle Stanislas Lauvoyer..
Elle se tut...
Elle cherchait... après
quoi :
— C'est vrai, dit-eilc. C'est la première
lois que j'entends prononcer votre nom...
Pourtant, on m'a conté bien des fois le
drame terrible où vous êtes intervenu. ..
dans la cage de mes tigres... on no joue
pas ainsi sa vie pour une étrangère..'. Et
l'on m'a dit, quo votre colère était telle, et
Foire vigueur si extraordinaire que ce n'était ni la vigueur ni la colère d'un hom-
nom,
me...
MIRECOURT
Nomination.
Noire sympathique cornpatriote, le lieutenant Woerhlé, du bataillon de rOttbanghii^Chaii, né ti Mirecourt,
qui prit part au combat do N'Délé, vient
l
d'être promu co'pifolnc et maintenu ù son
—
l
Conseil de revision
—
ARRONDISSEMENT DE MIRECOURT
SAINTE BARBE
Ferme Incendiée. — Vers deux heures
(1
du matin, un ineenAie s'est déclaré à la
ferme de la
Haute-Sapinière, exploitée
f(
par
H. Nâcoî >s Gérard.
1
Le feu o pris naissance dans les greniers
et a envahi en peu d'instants tout
r
l'immeuble, qui a été entièrement détruit.
Aucun
secours n'ayant été apporté, l'alarA
t n'ayant été donnée que plus tard.
me
Cette ferme appartient, à M. Camille Diddi<--. marchand de bois à Raon-i'Etape.
Les pertes,
évaluées à 20,000 francs,
sont
couvertes par l'assurance.
g
ARRONDISSEMENT DE SAINT DIÉ
SAINT-DIÉ
Tribunal correctionnel,
Audience du
8t février 1912 :
.
Vols.— Michel Joseph a pénétré chez le
tsieur Laxenaire et lui a dérobé une Miche
de
pain, une hache, une scie et un ville<
broquin.
— Vingt jours de prison, par
1
défaut.
«
Vols de plomb à l'église Notre-Dame. —
Je
: vous ai signalé dernièrement le vol. dont
il
j s'agit, et qui conduit sur les bancs de
la
] correctionnelle un charpentier, Lanffer
|Paul, 58 ans. Selon lui, c'est l'habitude
lorsque
les'.charpentiers réparent les toi;
tures, d'enlever les noues, chan.lattes,
tuyaux de descente hors d'usage. Mais, le
tribunal tient à faire une différence entre
les tuyaux en fer-blanc, qui n'ont aucune
valeur, et ceux de plomb ou en cuivre,
qui, pour les brocanteurs, ont encore une
certaine valeur. M" Roger, avoué, défend
le prévenu, qui en raison de sa bonne foi
et de ses bons antécédents, n'obtient que 30
francs d'amende."
Toujours les vols. — Un rémouleur, qui
n'avait pas rendu deux rasoirs à lui confiés pour être repassés, est condamné par
défaut à quarante jours de prison. C'est
cher I
«
Contrebande.— Auguste Jacquot, surpris
,à les Poulières, colportant 61,000 allumeti
tes de fabrication frauduleuse, pour les
vendre, est condamné à 200 francs d'à.
minde, décimes en sus et à la confiscation
dé la marchandise. La régie mettra" probablement ces 61,000 allumettes en vente,
mélangées à ses paquets et ses clients qui
se serviront de celles-là, seront tout surpris, certes, de les voir s'enflammer.
j
. Vol de houille. — La veuve Bolle, 50 ans,
est une habituée de la correctionnelle. L'autre soir, la police dut, en raison de son
état, l'amener presque nue, dans un sac
et sur une charrette, au violon, polir y cuver son vin. Elle comparaît aujourd'hui
devant le tribunal correctionnel pour y répondre d'un vol de houille à la gare : elle
distillait cette houille pour en faire de
l'alcool qu'elle sirotait avec joie. — Quinze
jours de prison.
Vols de bijoux.— C'est un jeune homme
de 19 ans qui s'assied au banc des accusés.
Correctement mis, de bonne mine, et il
sent lui-môme, et il semble au public qu'il
ne se trouve pas là à sa place. Ouvrier
tailleur chez M. Regenas, a Saint-Dié, il
est accusé de lui avoir dérobé une épingle
de cravate, une bague et des coupons de
drap, avec lesquels il se serait confectionné des casquettes. Un de ses camarades,
ayant travaillé avec lui Chez son nouveau
patron à Senones, M. Cyprien Maurice, a
vu l'épingle, dont le signalement correspond bien à celui donné par M. Regenas.
Le jeune prévenu nie maladroitement, Il
prétend avoir acheté ces bijoux à un camelot, se fait fort de son innocence, et sem-i
ble, un instant.gagner à sa cause l'Éaj
dulgence du tribunal. Mais il le retrouva
plus sévère-lorsqu'il dit qù'il ne -peut -plus]
produire cette épingle, -et qu'il a dû la per-j
dre-: c'est une défaite. Condamné à qua-i.
tante jours de prison, sans sursis, le ma!-,
heureux jeune homme, ahuri, regarde au-,
tour de lui, attendant les gendarmes qui,:
pensait-il, allaient l'arrêter. La leçon est
dure et il faut espérer qu'elle lui sera
profitable. "
; •
Tentative de vol. — Camille Laxenaire et
son ami Marcot, ce dernier faisant défaut,,
sont prévenus d'une tentative de vol à la
gare de Saint-Michel. Porteur d'une grosse
marmite de fonte, ils se seraient approchés
d'un wagon-réservoir dont Us avaient déjà brisé les plombs, dans le but de la reinplir de vin. Un employé de la gare . les
ayant surpris, ils s'enfuirent sans pouvoir
être reconnus. M0 Saby présente brillamment la défense de Laxenaire et obtient du
tribunal son acquittement en vertu de ceti
adage que le doute doit toujours être proîi-table à l'accusé. .....
.
.
;
Bataille. — Je vous ai relaté la rixe sur-t
venue entre Kavotsch Aloyse, boulanger à:l
Saint-Dié, et une de ses co-locataires, Mme
'
Etienne. .Cette dernière, en le traitant de;!Prussien, avait exaspéré le prévenu,, qui a
•;
fait en Fiance ses trois ans de", service
1
militaire.
,
M° Hùlot prend la défense du prévenu,
qui a eu une discussion avec la dame Etien-i
ne, mais sans lui porter aucun coup. U'
fait valoir que, si son Client a bousculé son1
adversaire, c'est parce que, quoique d'origine alsacienne, il est patriote et Françaiset n'entend pas 'êtrë traité de Prussien.[
MV Roger, partie civile, obtient 40 francs
de dommages-intérêts. Karôtsch, pour vio-»
lences, est condamné à 25 fr. d'amende. ê
Ivresse et récidive.-— Eschenbrenner Albert, 39 ans, sortait de prison le matin elj
était ivre le soir : quatre fois condamné
déjà pour le même motif, le tribunal le[
condamne à nouveau à dix jours de prison,
et le déclare déchu de ses droits civiques;
et politiques.
Outrages publics à la pudeur. — Colir
—
Auguste, h Gérardmer, pour ivresse et outrages à la pudeur obtient un mois de
prison.
L'affaire de la rue Concorde. — Je vous
%i conté dernièrement cette affaire,qui s'est
déroulée dans la nuit du 27 au 28 janvier
dernier,
~.
D l'ave j'iiTuin, 25 ans, originaire de luise, est Hlossier Georges, 56 uns, né à Nowïéi'li, tous deux camelots, vendaient au
public des objets îiu-ousc'ènes, puisque le
parquet n'a pas cru les poursuivie à ce
sujet ; ils passaient, pris de boisson, vers
une heure du matin, (levant la maison do
la rue Concorde, habitée par M. Monange,
cordonnier. Draye fut accroché par une
tringle de fer, servant à fermer les persiennes, et fut blessé légèrement, « Inde
irœ ». Sommation au propriétaire de lui
allouer dos dommages-intérêts ; coups de
poing et de pied aux volets, luis de co>'J
veaux, assaut dans la maison, dont,la porte d'entrée n'était pas fermée. Chute dèeliquides non déterminés sur la tête des pochard. Voilà toute l'histoire.
Me Saby défend les prévenus.' Malheureusement leur casier judiciaire à l'un, et a
l'autre ne milite pas en leur faveur; Quatre condamnât ions déjà au
plus jeune,
quatorze ù. l'autre. Le défenseur prie le
tribunal, en raison des faits de la cause,;
de ne pas faire trop grand cas de 'ces con-1
damnations passées et de considérer seulè'
ment l'acte pour lequel Us sont poursuivis.
Chacun deux mois de prison.
Coup. — Eugénie Perrotey, 16 ans, ù
Plainfaing, et Alfred Vincent, 22 ans, sont
poursuivis pour coups et-'violehees réciproques.
- .
Vincent,'23 fr. d'amende.
Eugénie PeiTqtéy, 1G fr: ; les deux avec
sursis.
imumï j^alsIcE
SAIfiTE-MARlEAUX-CHÉNES
Incendie. — Un violent incendie a éclaté au milieu de la nuit dans la grando
salle du restaurant Schmitz.Les pompiers
sont bien arrivés à temps, mais il paraît
que leurs appareils fonctionnaient mal et
qu'ils étaient mal commandés.
las dégâts sont assez considérable*,'
mais couverts par une assurance de dix
mille mark.
SAINTE MARIE MJX-MSNES
Nouvel adjoint. — Conformément à la
proposition de la majorité du conseil municipal, M. Joseph Frey, çon'.iseur,. a. été
noimné adjoint au marre de la ville de
Saiiite-Marie-auxTMiries.
SIERK
Nécrologie. ~ Nous apprenons la mort
1
de M . Ernest Ditsch,'notaire a, Sierk, qui a
succombé après une courte maladie.
Le défunt était le. fils du vénérable
Ditsch, ancien député 'dû Làpdesausschuts.t
conseiller intime ida»justice, à. Pénétrante.
MULHOUSE
La nouvelle gare. — Da « Landeszeitung » do Mulhouse apprend qu'un nou-,
veau pas va être fait pour la réalisation
de la construction cie la nouvelle gare.
Une séance des commissions réunies dû,
conseil municipal, à laquelle prendront
part dieux délégués de la direction des
chemins de fer de l'empire aura lieu vendredi afin de délibérer sur ce projet. Ce
dernier ne chômerait donc pas comme on
aurait pu
ïe croire. La solution est én;
marché .
THANM
Une nouvelle route. — Le « Journal de
Thann » parle du projet de route du SVinly au Bossberg, élaboré par l'assistant
des forêts Tschaen, qui vient d'être déplacé à Strasbourg, et insiste sur la nécessité d'exécuter ce projet d'une grandie im-;
portance pour le transport des bois-aussibien quo pour les touristes.
Notre, confrère dit que dans le grand-!
duché die Bade, on aurait établi depuis'
longtemps une route, ctondnisant à un;
point de vue émanent comme celui, du,
Rossberg.
Brasserie de Eiancy
garantit sur facture sa Bière nclusiwœent fabriqué a»«e in
MALT ET IIOI'BIONS DR 1er CHOIX. Très saine et digfstiu.
Petites eorrespondanees
D.
N'ayant point d'enfant, nous désirerions, ma femme et moi, nous passer
notre bien réciproquement : 1» Pouvonsnous le faire sur papier libre ?
2° Devons-nous faire enregistrer pour
être valable et conforme à la loi ?.
R. —- Oui, von:; pouvez faire chacun un
■testament
ol.«graphe.' L'enregistrement
n'est pas nécessaire.
Parts, 8 février i~912.
Une fois de plus, c'est l'hésitation qui a
prévalu dans la majorité des compartiments. .
,
.
Notre 3. % termine calme à 95.22.
Parmi les fonds d'Etat étrangers, on remarque surtout le recul sensible de l'Italien qui fléchit do 98.37 à 97.60. Le Serbe
à 88.22, Je Turc à 91.95 sont un peu plus
lourds. Fonds russes indécis, le Consolidé
cote .-96,42, le 19Q6, 106.10 et le 1909, iOL
■ Les établissements -le crédit-se tassent
.légèrement. Peu de. changements en han, q-uejs éti'angèes.
- ,.
...
Chemina de fer. français^ jndécjs ti le
P.-L,-M. termine a. i2o5, rfi^éans ù 1308,.
lo Nord à 16G2 Dai)s,-ie groupe espagnol,':
de Nord de l'Espagne a'alom'dfct à! 448,.- le
Saragosse à 437 et -les" Andalous à 286.
Quelques réalisations au groupe de la
traction ramènent le Métropolitain à 079,
le Nord-Sud à 271, l'Omnibus, par contre,
est un pe i mieax tenu à 725.
Industrielles russes. résistantes, la Sosnowice se maintint à 15?8
Lo Rio-Tinto abandonne une dizaine de
points à 1727.
En-banque, les mines d'or'rétrogradent
do plusieurs points.
Diamantifères stationnaines.
Les -Métallurgiques russes
conservent
leurs bonnes tendances : Maltzof 782.
Caoutehoutières soutenues.
PHILOUZE ET WADDINGTON
!0. rue Le Pclelier.
RHUM S JAMrsI
**
Cè pfùstigieux pays des Antilles est le jjeu
d'origine des premiers Rhums du Monde, B
—
FERME?,
VOS PORTES
-
^-©-^- ——
=
larefcè aux bestianx ds la ïlIlBtta
j
L
BULLETIN'FINANCIER
T
l
n — Etant allé dans une maison de
commerce pour faire des achats, voilà
quî nd ressortant
<^ magasin, qui a nluSeurs marchés d'escaliers .dont je ne conD. — Dans une petite commune je viens, jwu-'-ais pas l'b (bitudede la maison, voilà
d'acheter une maison dont un locataire y que j'ai glissé avec la clenche de la porte
habite depuis plusieurs, années, sans con- en main, et par co choc, j'ai été projeté à
ditions écrites. Voulant prendre posses- 2 m. 50. Et la glace-vitre de la porte seet
sion de ma maison, j'ai donné verbalement causée ; je vous dirai «ne je n'ai pas fait
ordre à ce dernier de déménager, 1» s y exprès, car j'ai des témoins qui peuvent
refuse.
,
,
affirmer quo c'est par imprudence.
Quels sont les moyens les plus prompts
Mais le propriétaire veut me faire payer
à employer pour le faire partir f
cette glace en question, dont il ma fan
H — Vous no pouvez forcer le locataire
verser de suite la somme de 15 fr.
à partir avant la lin de son année.
Mais cette glace-vitre est assurée le pro*%
priétaire veut s© faire payer deux TOH
D. — Etant déménagé le 21 janvier et ia voua demanderais s'il a le droit de me
fin do mon mois étant échu le 24, quand je faire payer celte glace, quoique étant assuis partie en rendant les clefs au proprié- surée. Veuillez donc me donner la mn etae
taire, je lui ai dit que je viendrais le payer
suivre, s. v. p. ?
16 dimanche 4 février, car jé ne touche mon à R
— Le propriétaire doit se fane p8,1*1
argent que le samedi 3 février. II y consenpar la. compagnie d'assurances, laquelle,
tit sur lo moment, mais voilà que le 27 je
après l'avoir réglé, a. Se droit de se retourreçois un commandement qui coûte 6 fr.
ner contre vous pour se faire rembourser.
50. N'ayant jamais refusé de payer, veuilVous pouvez donc verser au propriétaire
lez me dire :
il ■•
' '
lui-même en faisant Bavoir à la compagnie
1° Si je dois payer ce commandement,
que vous avez régle.^
■" ■ .comme l'huissier me l'affirme ï
2° Si on est dans son droit de faire des
D.— J'a un fils âgé do 19 ans qui voudrait
frais, du moment que je lui ai promis l'artravailler pour le compte d'une bonne maigent à époque fixe t
3° Si. on peut, comme m'en menace l'huis- son de commerce: dans le Nord de l'Afrique.
sier, me faire saisir mes meubles en vingt- A qui faut-il s'adresser ?
R_ _ Vous pouvez faire des annonces
quajtre heures 1
4° Si, ne lui donnant pas les 40 francs dans les journaux d'Alger ou de Tunis.
de mon mois, mon déménagement m'ayant
D. — Quelles sont les conditions pour
occasionné des frais au-dessus de mes
moyens, je ne pourrai peut-être donner devenir aviateur, n'ayant pas de brevet de
qu'un acompte, il peut, malgré l'acompte, pilote ni d'apoareil ?
R.
11 faut faire partie d'une école d'afaire saisir ?
R. — Vous avez eu tort de ne pas vous viation. Nous vous prévenons qu'il faut
faire consentir un délai par écrit. Le com- donner une somme d'argent assez impormandement peut être fait le lendemain de tante en raison des bris d'appareils.
A
l'échéance et la saisie peut avoir lieu dans
D. — Engagé volontaire pour trois ans,
las 24 heures. Vous pourriez obtenir des dé•
lais du juge de paix, mais il vaudrait etc.
R. — Nous ne pouvons vous répondre,
mieux payer avant la saisie pour éviter des
veuillez consulter le bureau de recrutefrais.
ment.
,
**
* ^
■ ■
■'
D. — Je suis jeune fille, i'ai 17 ans, je
veux me marier, mon père s'y oppose. Aije le droit de lé forcer à me donner, son
consentement '/
R. — Non.
...
« N'attends pas que ton cheval ait été
.**
volé pour fermer la porte de ton écurie »,
.D.— Les jeunes filles veulent donner, Je dit un vieux proverbe, qui semble être
soir du, Mardi-Gras, une représentation ignoré de bien des gens.
'(théâtrale, etc..
| '
Aucune porte ne résiste aux cambriô*
R. — Vous n'avez pas de formalités à leurs modernes, aucune cachette n'est inremplir. Vous n'avez qu'à vous mettre en trouvable. N'hésitez pas à vous assurer'
règle avec la société des auteurs en vous contre le Vol à la puissante Compagnie
adressant au représentant local de cette l'UNION..
société.
;
. .
'
S'adresser à MM. Faivre d'Arcier et fils,
***
7, rue do la Ravinelle, Nancy ; Rodrigue,
D. — 1° Vivant avec mes parents, je vou- à Xivry-Circourt ; Paul Spire, h Lunéville;
drais que tous leurs meubles soient à moi, Trévis, à Toul ; Samson, à Ba'r-le-Duc ;
d'eux y consentant, comme je suis âgé de Thouvenin, à Commercy ; Dominé, à Dun26 ans, pourriez-vous me dire quelles sont sur-Meuse ; Odin, à Verdun ; Léonard, à
les formalités à remplir ?
Epinal ; George à Mirecourt ; Sauvage, ù
2° D'autre part, mon beau-frère me de- Neufchâteau ; Jourdan et fils, à Remirevant une assez forte somme, etc..
mont ; Tisserand, à Saint-Dié.
R. — 1° Vous pouvez faire un acte sousseing privé constatant que vos
parents
vous ont vendu leurs meubles avec quittance du prix,
Vil 8 février 1912
2° Pour que la garantie soit efficace, il,
faudrait que votre beau-frère vous laisse
"~~C I S "riUX DU 1|2 KII.O
le mobilier entre les mains.
BESTIAUX
|
I
,
vitaj a(Ut
mia
A
D. — J'habite un deuxième étage où je
1.320: \.-r, l 0.-..0 & O.tri 0.35 i QM
suis le seul locataire, car, sur le même, Bn-nfs
tiG'Ji
lW5l0.7e..àO.Stt 0.35*0.6*
étage, il y a deux chambres gafnies,, dont Vaches
raùreaux.... ' I»»,
lui]'.!.68 a O.bO O.Oi a0.48
une de une chambre et l'autre d'une éliaro-^ Veaux
1.003! 1.191 0.60 à 1.30 Q'.&k 0.(10:
bre et une cuisine. Quelles sont, les coiyè-ès- Moutou»
It&43tïi (KKI 0.!W àt.?5 :M5à0.o2;
de balayage et lavage auxquelles je suis i-orcs..
n.m\ o.eOG|l.00à 1.07 f.7ûà0.75;
soumis, n'ayant pas contracté de bail,.'.'
E oeufs. — Vente calme et mêmes prix.' \
R. — Vous devez approprier votre étage
On coté : Limousins et similaires, de 0,90,
de l'escalier allant du premier au deuxièà 0,96 ; bourbonnais, de 0,85 à 0,92 ; bœufs:
me.
blancs, de 0,80 à 0,88 ; manceaux, de 0,84
A
D. — 1° Est-il possible de se procurer à 0,88 ; choletais, de 0,78 à 0,86. Le i kilo.
: net. ■ .■
., . -. ;
.'
;«
la liste des brevets d'invention pris depuis'
veaux. — Venté difficile et prix plus,
deux ans ? Ou bien est-il possible de savoir
si dans la même période un brevet dûtermi-. faibles.
On cote : Choix de Brie, de Beauce, du
né a été pris 1
2» A quelle administration ou à quelle Gê.tinais, de 1,25 à 1,30 ; champenois, de
agence fautt-il s'adresser, le cas échéant ? 1,15 à 1,25 ; manceaux, de 1,10 à 1,20 ;
R. — 1° Le « Bulletin des Lois » publie caennais, de 0,90 à 1,05. Le $ kilo net.
Ecoutons. — Vente moyenne et prix soutous les trois mois un décret du président
do la République où sont énuniéiés les tenus.
On cote : Petits moutons du Centre, de
différents brevets pris pendant cette pério1,15 à 1,25 ; métis, de 1,05 à 1,10 ; d'Aude
8° Les descriptions, dessins, échantillons vergne, de «« à «« ; dû Midi, de 1,05 à 1,12.
et modèles des brevets délivrés restent, jus- Le \ kilo net.
Porcs.
Vente plus difficile et baisse,
qu'à l'expiration des brevets, déposés à l'Office national de la propriété industrielle, de 1 à 2 c par è kilo vif. Entrées aux abatoù ils sont communiqués sans frais à toute toirs . 3,675 porcs hollandais.
On cote : Eons porcs de l'Ouest, de 73 L
réquisition.
75 c. et ceux du Centre, , de .70 à 74 c. Le
kilo vif.
D. — Mon père est Luxembourgeois, ma
mère est Française, moi, fils, je suis né à
Nancy, j'ai vingt ans. Veuillez me dire si
je Suis Luxembourgeois ou Français ?
R-. '— Vous êtes Français, à m'oins que,
dans Tannée qui suivra votre majorité,
Nouveau gâteau-Entremets
vous ne décliniez"la qualité de. Français.et
que vous prouviez que vous avez conservé
G. AUTELIN
la nationalité de vos parents par une attes4, rue Salnt'Epvrc
tation en duo forme de votre gouvernement.
-——♦«>-»—
A
L'EST RÉPUBLICAIN
D. — Aux termes de mon bail avec mon
est en vente
propriétaire, il a été stipulé la clause sui-,
A METZ.
Chez MM. Etienne, 65, rue
vante :
Fourniruo ; Schuller, 7, ■ rue BonneEn cas de départ de la ville de Nancy, le
Ruelle ; Schneider, rue de la Tôte-d'Or.
locataire aura la faculté de résilier son bailj
Chez M. Ammel, 5,
à charge de payer trois mois d'indemnité. A STRASBOURG.
rue Brûlée.
Or, suis-je obligé de prévenir à l'avance;
A la gare do l'Est, dans les»
mon propriétaire de l'époque de mon dé-; A PARIS.
principales stations du Métro, ét dans
part, ou au contraire n'ai-je pas à le préles kiosques des grands boulevards.
venir du tout, niais simplement à lui payer
— Mais d'un fou ? dit-il... achevez.ma- surgit, celui que nous connaissons.
— Souvenez-vous ! Les-tigres, ce n'était
demoiselle...
— Pour votre repos, pour votre bon- rien ! Par pitié de
vous-même, répon"— Pour faire ce que vous avez fait, heur...
■ - - j -.1;-dez !...
murmura Zizi, il fallait de la" folie, en <LîII hésita .encore... son.front se--mouilla
Elle baissa les paupières... Ce fut toute
fet.
do sueur... H
s'essuya...
Zizi ne riait sa réponse, mais combien elle était élo— Alors, vous ne comptiez pour rien le plus...
quente t
sursaut d'horreur d'un homme qui se re' Elle dit doucement, ne songeant même
— EUe aime.i pensait-il... Oui, elle aifuse à voir :déchirer par les bêtes le corps
fias à elle, ayant pitié .de la souffrance me 'ardemment... Qui ? Est-ce, LUI ï Si
élégant, joli, si frêle.d'uno enfant ?..',',
Zizi baissa les yeux. Elle eut un peu de .visible de cet homme, et frappée de la c'est LUI, elle est perdue... Mo le dira-tsingularité de tout ce qu'elle entendait :
elle ?... Comment le savoir ?...
trouble, un peu de tristesse.
— Montrez-moi le péril... puisque déjà
Et avec douceur,
avec une tendresse
Zizi venait de penser que cet homme,
une fois vous m'avez sauvée...
singulière, chez un pareil misérable :
comme tant d'autres, l'aimait peut-être !..;
—
Mademoiselle,
fit-il,
sourdement,
tout
— Oui, vous aimez... Depuis longtenms ?
Lauvoyer devina cette pensée... une
— Depuis des
années... des années...
tendresse fnrtive passa dans ses yeux".! à l'heùré j© vous disais : « C'est l'ainouf
qui est un danger pour vous.... » Cela' est j'étais toute petite... toute petite enfant...
D'un ton très ba3 :
Mais laissez-moi ajouter aussi : avais-je douze ans ? Nous étions malheu— Non... ce n'est pas cela...,. Ne crai- ,vrai...
moi... et
nous
gnez rien I... Je ne suis qu'Un pauvre hom- » L'amour peut être votre salut, » L'amour reuses, grajid'môre et
avions décidé qu'il valait mieux mourir...
me... Pourtant c'est bien là qu'est le dan- que vous, éprouverez pourra vous défen
dre
cdftro
l'amour
qui
tentera
de
vous
Nous avions tout préparé pour
notre
ger pour vous... l'amour I... Ne croyez -as
à l'amour ! Ne vous laissez pas tromnér ! séduire... Mademoiselle, oe que j'ai fait mort-..
Lauvoyer fit un mouvement,
Vous ne pouvez douter que je sois votre me donne un droit... le- droit à une récom— "Nous avons été sauvées... C'était à
allié... Je ne veux rien do vous... J'ai hé- pense... Vous ne doutez pas que je sois
votre ami ?...
Paris, rue de Passy... Celui qui, nous a
sité à venir vous trouver... Et il est... pro— Certes t
empêchées de mourir était un enfant, lui
bable.... que vous ne me reverrez jamais
—
Confiez-vous
à
mol.,
aussi... Avait-U quatre ans de plus que
plus.... A ma visite, il fallait donc une
—
Mais...
,
moi ?... Je l'aimai depuis ce jour-là... et,
raison sérieuse. Je n'avais d autre raison
— Je vous en supplie... c'est une confi- si loin que je îusse, je n'ai pas cessé do
que celle de vous conseiller... Défiez-vous
de ceux même qui vous ont inspiré le nlus dence quo vous ferez presque comme si l'aimer !...
Lauvoyer respirait.
de confiance... 11 y a des hommes aux- vous parliez à un mort... Ne vous ai-ie
Il semblait débarrassé d'un cauchemar.
quels les crimes les plus lâches n'aimarais- pas dit quo vous ne me reverrez plus ?. .
— Monsieur, je suis étrangement émue...
Son visage eut une telle expression de
sent que comme des jeux d'enfant... N»
soulagement de bonheur soudain, que la
faites un pas quo si vous avez regardé où quo désirez-vous savoir ?
— Aimez-vous ?...
jeune fille s'en aperçut,
Vous posez le pied, dans la crainte de rouElle rougit...
j
Elle tombait de surprise en surprise:
ler dans un abîme-.. Jo voudrais que vous
Car elle était chaste, cette ornant, sur i
— Ce que je viens de vous dire vous
viviez comme une recluse, que vous vous
.laquelle déjà
co n aient tant, do calom- rend donc bien heureux ?
enfermiez...
nies...
— Infiniment î...
Mais, monsieur, dit-elle, finissant par
Les grands yeux inquiets scrutaient "e
Go n'était pas de Ludovic qu'elle avait
rue., expliquez-vous mieux, de grâce"! ou
visage de l'inconnu mystérieux qui avait parlé...
je croirai, que vous m'effrayez à plaisir
Qu'importe l'autre... Si ce n'est pas Lules petits yeux de Lauvoyer, un l'audace de l'interroger ainsi sur le doux;
,et tendre secret de «on cœur.,.
dovic qu'elle aime !...
éclair de férocité.. .
.
.
Lauvoyer joignit st*
grosses
mate
Alors, comme si la mission qu'il s'était
Cette fois, c'est bien le Lauvoyer qui"
■
qu'un li««*bkm*Bt vioî*Bt ; agitait ;
, dôanle avait prie fia il se levat
pans
le jour même do mon départ les trois mois
(O'sndemnitô V
v.,
.
p
lit a ni donné les termes de votre
bail, vous devez simplement payer jusqu'au jour de votre départ, plus trois mois
'indemnité. Il n'y a pas de préavis.
**
D_ _ Ce qu'on entend par « une femme
en puissance de mari » V
H
C'est une teninie mariée.
—
Goûtez le " DUCAL "
Pâtisserie
—
—
—
Faits-Divers
—
EN TEMPS DE GUERRE.
Chez les peuples
impressionnables,, comme nos voisins les
Italiens, la nervosité de l'étal de guerre
aie traduit de diverses façons. A Turin
f
ce fut l'autre jour p u- une à> ùie do gaieté
f
funèbre ou de deuil joyeux, COIMÏVC on
B
voudra, à l'occasion de la mort d'un facteur piémontais, Luigi Rossi.
Cet humble fonctionnaire de l'Etat est
mort, laissant à sa femnïe un capital de
20,000 francs et un testament aux clauses
U'ès strictes.
U exigeait qu'une musique, bien payée,
l'accompagnât au cimetière, en jouant.au
lieu de marches funèbres, d«s chansons
populaires.
Au domicile mortuaire, une barrique de
vin, portant l'étiquette « Cosi VoÎLa (il
voulut ainsi), était mise en perce pour
offrir deux verres de vin à chacun des
assistants. Ceux-ci reçurent,
en outre,
deux cigares, et ils devaient, au cimetière,
absorber encore un dernier gobelet en
l'honneur du défunt.
Le cortège se mit en route, les hommes
fumant, les femmes chantonnant, la fanfare exécutant naturellement la fameuse
marche « A Tripoli ».
La veûve marchait en tête, portant un
manteau rouge dont elle se dépouilla, lorsqu'on arriva au terme de la course. Ce
mantleau rouge couvrira le cercueil jusqu'à lheure de la crémation.
Turin se souviendra des obsèques de
Lùigi Rossi.
—
UN BRAVE HOMME.
Ces jours derniers,
un des docteurs parisiens des plus réputés et des plus çotés,. dont les soins coûtent un prix fou. passait, sur les ona>
heures du soir, .faubourg Montmartre, revenant d'un dîner* quasi-officiel. Soudain,
• un- pauvre homme tout tremblant l'aborde, et lui demande s'il ne connaît pas aux
alentours l'adresse d'un médpein : sa femme se débat dans une crise aiguë de hernie étranglée.
— Qu'en dites-vous ? dit le professeur
L... à
;pmpagnon, assistant réputé
dans um hôp: ■<-. •.
rive gauche, voulez-vous venir aV...
? »
Et voilà nos deù1?» "•-w^s en habit qui
suivent l'homme, arrivent auprès de la
malade dans une petite chambre mansardée. L'un prépare ce qu'il faut pour opérer,1 l'autre redescend chez le pharmacien
le plus prook* peur chercher une trousse
et des pànsLi,.,..: ,
.-,
1
»
Un t Hit
— Combien avez-vous dans voïîc-,..
monnaie ? demanda le maltrié.
— Oh ! bien peu, monsieur, nous avons
eu des-malheurs. H me reste trente .francs
soixante.
— Donnez-moi les douze sous, dit je
proflesseur L..., et gardez le réstè, et pais
dites à votre malade que jo passerai la
voir demain !
M. le professeur L... est un brave homme.
LES PROPOS
—
D'UN
JURÉ
INIERIIOMPENT I;N
La cour d'assises de la HauteSaône jugeait un M„ Jeannin, de Cuuiylès-Soing, accusé d'attentat à la pudeur.Lv> débat avait lieu à huis clos. Au cours
(lies dépositions des témoins, qui n'avale»
révélé aucune preuve contre le prévenu,
un juré manifesta son opinion d'une ia
çon violentip, disant : « Nous en avons
assez, nous sommes fixés ».
.
i
Cjt incident a provoqué une remise a
ù
e
trois mois de l'affaire cl l'accusé
"
mis en liberté provisoire
PROCÈS.
ieMBiâBSfiM^pBBMfiiiHiiâaMJW*11^^
— Pusque vous aimez, dit-il, le danger
< îst moins grand... Gardez précieusement
.•otre amour... il
vous protégera contre'
] ■autre...
"
— L'autre ?
— Oui... une femme qui ai m* n'a pas
, le meilleure protection que son amour....
: Rien ne peut faire qu'elle n'aime pas... et
rien ne peut contre elle...
U s'arrêta... et reprit, avec èrainte :
— Si une seulo chose est redoutable encore... le crime ! Défiez-vous de tout le
- monde, sauf de celui que: vous aimez t..,
Zizi pâlit,...puis se rassura presque aussitôt.
Cet être bizarre était une sorte de fou,
sans doute... Est-ce que tout ne lé prouvait pa9 ? ... le décousu de ses paroles ?...
la singularité do son allure ?... ses craim
tes ? ses espoirs ? ses alternatives de supphcalions et de menaçantes prévisions d'avenir ?... son trouble ?... ce calme revenu ?„. ses allusions ?... le refus de s'expliquer clairement ?... Tout 1...
11 dit, en sortant :
— Le crime I... Le crime veille peutêtre !... Gardez-vous bien !... Il est tout
près de vous !...
Et quand il fut
sorti. Zizi se mit à
rire :
— Si oc n'est pas un fou, le pauvre
homme, cest quelque maniaque !
lin MMMnt, «U» regretta presque
de
s'être laissé
émouvoir et d'avoir ouvert
son cœur à cet inconnu, elle qui gardait «i
jalousement son secret d'amour ■
Mais bientôt elle n'y pensa plus em
portée par d'autres rêves...
'
Car elle attendait Georges-Claude !
Maintenant, Georges devait avoir"Vs.
Mtre
se par Ludovic... Sa lettre
me, ne lui venait pas....
t3
Et bientôt, aujourd'hui, criée. Ge°igserait là, auprès d'elle !... Quelle jéie «e
liranto 1
EJlo défendit sa porte...
.
Elle ne voulait recevoir personne, P*3
mémo Ludovic... Elle était toute a be-T
ges, refusant de so distraire par vno vsée étrangère, par uno préoccupation! «
ne se rapportait point à celui que1Ie
r
sirait, quelle appelait de toute ta S«rpv
c
de son âme tendre.
j-,<-c pê'
La journée s'écoula lentement a* r
rante... dans la fièvre..!
.
[UiGeorges no parut point... Ludov1C
,
sa
mémo ne vint pas... par discrétion. V . ,le
0
telle. Soudain, clic so
rappel' M
,
a défendu sa porte à Ludovic coin10 sJ.
autres et ne faisant à Eveliuo IJu UUV
ception... Georges-Claude
I Elle sonna sa femme de chambre.
— M. Blancaiort est-il venu f
j^
— Tout à l'heure, oui, mademoi»
'— Il fallait le laisser monter.,
— Mademoiselle me l'avait întera"— Bien, mais uno autre fois
— C'est entendu, madomûteel-e.ur
— No vous a-t-il chargée de u
moi ?'
.. je di'
— Pardon... M;. Ludovic nia »ri<* ( la
re à mademoiselle! qu'il avait ' nfjé&lettre que mademoiselle lui avait *r&
et il a insisté en ajoutant qUJ',,llC ditmis cette lettre ù la personne me»
reètement...
retirer-— Merci.. Vous pouvez vous i«
Zizi rêva :
,., . ,,PfU r»00
— Il viendra.,
puisqu il a rev
appei
. .
s'écouLes heures passèrent. La su» f nêtr«
la... Au fond de sa chambre, es;
ztf
S
ouvertes sur la nuit calme et »a
Zizi «D était sûre... Une hésitation mê- guettait les bruits de la rue).
{vre
S
.
i
|
|
]
I
■
i
■
■.
■
Allemagne.— Le Syndicat do Westphalie t: n Annexe » (N» du 5 février 1912) qui i
.ut de dérider uno hause généra'* de» c onsîltuo son acte de naissance en môme ] su moment mémo où la saison battait son
rites allant de 2 mark 50 à 5'me.rk,ei qui t împs quo l'état civil de la Société créée,' dein.
st. l'hématite ù 77 mark 50 ot ic moulage . c our son exploitation.
Voici les chiffres principaux • "
' 3 à 70 mark (soit 87 fr.GO) départ OherRecettes d'exploitation
' 168.G21 »
Dépenses
j^-,
DE LA
?c iusen. Les consommateurs français de
Voici les points do cette notice qui intê- i
r.to doivent s'estimer heureux
r essent les souscripteurs éventuels :
^ooilicient d'exploitationmV°/ "
/0
Les bulletins d'expéditions du StàhlverCapital : 2 millions en 2,000 actions do Intérêt dos obligations ot bous
nid continuant k être favjrablïs avec 1 ,000 fr. avec 2,000 parts do fondateurs.
do liquidation
2Mi
»>
2
5.000 tenues en janvier centre 408.000
41 787 »
Apports rémunérés par 200,000 fr. espè- deneficcs nets
nnes en décembre
c es, ^00 actions ot 1,500 parts de fonda- i ^Malgré co résultat satisfaisant
«
Il se confirme que ia Société Phœnix a t "urs, Celto rémunération n'a rien d'ex- , -onseil a décidé de limiter à 3 J % lé dicidé l'installation d une usine aux e n- c essif ; ello représente pour sa portion ma- , lende à proposer aux actionnaires .11 veut,
rons de Rumelange (Luxembourg). Ello t êriello les débours effectifs de la Société m effet, sa ménager des disponibilités pour
est attirée par ses participations miniô- c l'études, car une miso au point do ce gen- , lugmenter lo matériel roulant électrique
•s, tant en Lorraine qu'en Friu:e
t o ne va pas sans de gros sacrifices tt'ar- lui est devenu insuffisant.
Belgique. — on marque lo pas.
g jent et de temps.
| Tramway de Longwy (Société concession1M rc
Des négociations sont engagées en vue
/:"~.L'aS£CI1)l-,1ée annuelle s'est tenue
La primo qui rémunère l'initiative et les i a 7~ février
e la constitution d'un comptoir de vente r isques courus est représentée par les
»s clous et pointes qui fixerait les prix r arts de fondateur».
La Société, qui encaisse la subvention
s base tant pour l'intérieur que pour
[O-A.FIT^L : VINQT [MILLIONS»
Les 500 parts do fondateurs du surplus innueile do 10.000 francs do la ville de
îxportation,
:
& ont réservées aux souscripteurs à raison i Longwy, a bouclé ses comptes avec un exEtats-Unis, — Noua
'épargnerons au c te uno part par 4 actions souscrites.
cédent de 10.113 fr. 27 qui, ajouté aux bo!aieur les informations relatives ù la
iSiègo social, 40, rue Gambette, Nancy. nis précédents, fait ressortir' un solde favorable de 23.416 fr. 33.
itte contre ia Steel Corporation qui sont
Répartition dea bénéfices : Apres la réion américaines.
6 eirvo légalo, un premier dividende de G %
, Il a été décidé l'amortissement de 46
Russie. — La situation de l'industrie e
ux actionnaires et 15 % des bénéfices au i actions et le report k nouveau de 17.910
si
■ierurgique russe reste trè3 satisfaisante.' ( tonjfeil. Sur lo solde : 20 % aux parts et [r. 78.
svro plus fermement chaque jour sa prédo*"*
6 0 % k la disposition des actionnaires, 1 Tramway de Longwy (Société d'exploit*
minance à l'intérieur de son secteur. C'est
On toit beaucoup de bruit autour do la r nais avec obligation pour ceux-ci de cens- : ion).— Bien q% le temps ne fut guère
à
ainsi qu'elle vient d'acquérir lo petit ré- c
onstruotion, en Suède, d,'un haut-four- t ituer une réserve spéciale jusqu'à concur- i lavorable aux déplacements, les recettes
seau do Gerbêviller, Vallois, Moyen, Ma- n
P
r ja vier m2
eau électrique de 12.000 HP susceptible t ence des 3/4 du capital libéré.
%i °B
r
>
ressortent
gneres.
"
d e produire, dit-on, 100 tonnes par jour.
a 0.90D fr. 90. Pour a période corresponComme
futur
Conseil
d'administration,
•
L'année écoulée depuis la constitution
Que nos maîtres de forges no se près- \ roici les noms- des personnes dont Le con- dante de 1907, elles étaient de 3 210 ff
do la Société a été bien utilisée on le voit. 6 eut pas do démolir leurs vieux hauts- c
Tramways suburbains. - C'est un bon
iours est acquis à la Société :
(^Station Centrale dm Nancy)
Les capitaux mis ù la disposition de la f jumeaux pour les remplacer par des
bulletin de recettes que la Compagnie a
M. Henri Clarté, Ingénieur des A. et M.,
Société sont affectés à des œuvres qui ne h auls-îourneaux électriques I
enregistré pour janvier, puisque les réj ndusrtri«J k Nancy ;
sont pas périssables ni sujettes ù dépréciasultats du trafic « Tramwavs » sont en
15,000
Enregistrons un nouveau mouvement
IM.
le
Commandant
Harang,
Chevalier
tion ;lo service de leur intérêt est assuré d e hausse sur les grandes valeurs métal- <
plus-value de 2.469 fr. 40, par rapport à
dores et déjà par les seuls bénéfices do la 1 urgiques françaises. Cette bausso con- 1 le la Légion d'Honneur, ancien élèvie de 1911, la recette ayant atteint 18,519 fr.
'Ecole
Polyteclmique,
àNancy
;
Titres do 500 francs rapportant 4 0i0 nets de tous impôts actuels
station de Nancy.
t: rasto avec l'attitude des valeurs allemanLa Compagnie des Suburbains, qui s'est
M. Charles Legns, ancien industriel, à assuré l'appui financier de l'Union GazièCoupons payables les 31 mars et 30 septembre
Répétons que les obligations do la Com- 0 es qui est généralement hésitante.
1 s'ancy ;
»
pagnie Lorraine d'Electricité doivent Être
re et Electrique, va poursuivro activement
Prix d'émission : SOO francs, jouissance 31 mars 1912
*"*
M. Maurice Velin, industriel, k Nancy.
considérées comme des titres do tout prele développement de son entreprise : elle
Ces noms ajoutés à ceux des fondateurs,
(Un inlérôt do 4 0[0 sora bonifié aux versements effectués avant cotte date) mier ordre qui sont assurés d'un largo f Forgée d'Ars-sur-Moselle. — L'absorp< instituent k la Société le patronage de a_ décidé notamment l'acquisition de ma( ion de cette Société par la puissant© firme
marché à la bourse de Paris. Or, c'est du 1 'nytssen vise uniquement, est-i! besoin do <
tériel roulant et la modification de certai11
■hoix qui est nécessaire dans uno affaire nes voies de manière k augmenter considéCes oblisralions constituent un placement de tout premier ordre et supportent la 4 % net que l'on ne rencontre généralement 3 dire, lo domaine minier de la Société < le
ce
genre
où
une
part
de
foi
est
nécespas dans les valeurs similaires.
rablement l'intensité de son service.
ui est important comme étendue (1,650 t >aiae pour entraîner les concours.
comparaison avec les meilleures valeurs do portefeuille.
L'obligation ancienne cote 506.
D'autre part, clic se préoccupe d'étendre
leotares), sinon pour la qualité du mineLes
promoteurs
ont
fait
tout
ce
qui
dé1 ai.
La BANQUE RENAULD et Cie reçoit les souscriptions.
j
Gampagnie Electrique de Bourgogne. —
son réseau de distribution électrique dont
bondait
d'eux
pour
écarter
do
leur
route
——
Le 21 janvier a eu lieu la seconde assemForges d'Audïncourt. — La Société doit 1 es aléas. Nous ne dirons pas qu'il n'en les résultats promettent d'être très inté,r
—
u
ressants.
blée
constitutive.
eahaer de beaux bénéfices avec la fabri- < existe plus, car aucune entreprise humaiOnt été nommés administrateurs : MM, c ation des tôles.
i ro n'atteint du premier coup la perfection,
Quand les grandes valeurs h revenu fixe,
VALEURS DIVISES.
CONSTRUCTIONS MÉCAMOUES;
gChariot, Fontaine, Gruère, Luco, MontCylindres de Laminoirs (Frouard). — i nais il n'est pas de profit sans risques.
rentes ou titres do chemins de fer garan1
ai
ey,
Mouillard,
Ostertrag.
Continuation
do la hausse do la fécule,
^a
première
coulée
aux
cubilots
a
été
eft
tis par l'Etat, trouvaient k leur faible ren>r, ici, les profita peuvent être très gros
f
MÉTALLIQUES
Est Electrique. — Les recettes au 31 deeotuée samedi dernier 8 février.
i ;i, comme nous le souhaitons, les espé- des Vosges ; on cote 48-49 fr., alors qu'au
dement la légitime compensation d une, ae1" septembre dernier on était' à 36-37 fr.
cembre ressortant ù 342.343 fr., en augLos fours ù réverbère seront mis en i rances des promoteurs so réalisent.
curité absolue, indemne des fluctuations
ÉLECTRIQUES & AUTOMOBILES.
n
— La hausse du pétrel» es! due évidemmentation de 120,268 fr. sur 1910, soit de ç teiiviié dans le courant de La semaine
sociales, elles restaient immuables, ou peu
La
Banque
Rcnauld
et
Cie
se
chargera
I irochaine.
ment en parti© à la hausse des frêts, mais
Automobiles Peugeot. — La Société qui L58
'" %.
s'en faut, dans leur capitalisation aristovolontiers de transmettre las souscrip- l'amélioration du marché du produit luilivre un typo de camion automobile pri- - Nous croyons savoir que l'exercice se
L'atelier de tournage étant on fonction- i tions.
1
cratique.
.
... i
même n'est pas niable. D'ailleurs si les basoldera par un léger bénéfice. '
îement depuis lo mois d'octobre, on est
Il iien va plus do même aujouTsantif rné par le'ministère do la guerre, a hâte, *
Est Républicain (en liquidation). — L'as(
teaux pétroliers sont rares, clest k cause
L'affaire est en bonne voie, d'autant
noua
dit-on,
do
mettre
on
pleine
marche
m
droit
de
penser
que
l'ensemblje
de
l'u't
nue 1» charme est rompu ot qu'en outre le
semblée extraordinaire du 31 janvier de de .l'abondance de la matière ù tran?-'>orplus que les Ardennes Electriques ne tar- t une sera on activité à partir du 15 mars ;
renchérissement de la vie oblige à aug- ses nouveaux ateliers do Montbéliard.
l'ancienne Société a approuvé les comptes ter.
0
:
deront
pas ù prendre le courant.
I irochain.
Stein et Cie (Bel'fort-Danjoutin) . — Le
présentés par les liquidateurs et le remmenter les ressources.
A
chiffre
d'affaires
est
en
sensible
progrès.
C'est
un
beau
résultat,
d'autant
plus
]
joursement des actions par 80 fr. payables
D'où la baisse ininterrompue do ces vaFORCES HYDRAULIQUES.
Le Foyer Familial de Frouard. — Les
Les augmentations du matériel réalisées
ippréeiablo que, Ton s'en souvient, la . des â. présent au siège de la Société sur
leurs et inversement la hausse des grands
(résultats présentés k lassemblee du 4 féà
la
câblerio
et
ù la corderio permettent
cciôté
a
été
constituée
le
28
janvier
1911.
Les principaux fabricants do ferro-chrô- \
présentation
des
titres.
titres industriels au rendement également
vrier m chiffraient par un, excédent de
K
Me est à ce jour nourvne d'un carnet de
Papeteries de Clalrfontains. — Nous dis- 2,113 fr. 51 qui a permis de payer aux acfaible par suite de cette hausse, mais à la aujourd'hui n aa Société do livrer avec me français so sont réunis récemment à
commandes
tant
en
cylindres
qu'en
lîntoute
la
rapidité
voulue.
*
Paris
pour
jeter
les
bases
d'une
entente.
posons
d'un
certain
nombre
de
titres
à
plus-value fatale. D'où aussi la faveur vetionnaires un dividende do 3,25 %>.
Les câbles en aciar de la Société Stein
jotièrea qui lui permet de travailler des i m.
nue aux émanations de ces grands titres
Après quatre exercices, la Société posHOUILLÈRES ET MINES DIVERSES.
> naintenarit à plein» allure.
et Cie ont toujours ta faveur des mines et
industriels : leurs propres obligations qui
sède 14 maisons individuelles d'urne valeur
do l'industrie en général. C'est encore un
Denain-Anzln. — La Société a clôturé
SEL,
SOUDE,
PRODUITS
CHIMIQUES.
France,
—
Nos
importations
da
charbon
donnent entre 4 et 4 à %, soit un taux plus
globale de 88j200 fr. habitées par 64 perc;
câble Stein qui servira ù l'exploitation du cru
ont été en 1911 de 16.230.700 tonnes. î son exercice lo 81 décembre. Les résultats
Les deux « Gewerkschaft >> créées pour sonnes.
en rapport avec la cherté grandissante de
seront évidemment très beaux, mais quant
chemin do fer aérien de Charnonix a l'Ai- Lo détail par pays d'origine indique la
l'exploitation des concessions Else et Jotoutes choses.
Nous sommes heureux do constater le
guillo du Midi. On conçoit quello portée- y
diminution des entrées belges et les ef- ' i les préciser dès à présent, c'est, croyons- seph qui sont sous le contrôle des Deuts- développement dans notre région, d'œuvir»
Nous n'avons pas attendu 1 apparition
(
lous, prématuré, attendu que les comptles ! che Kaliwerke dans le bassin alsacien de
tion est demandée ù, un appareil qui sup- forts
*
dos
charbons
do
Wesphalio
sur
notre
:
du phénomène, on nous rendra cette jussi utiles que celles des habitations k bon
D
marché.
xe seront pas arrêtés avant la fin de mars.
porto une telle responsabilité.
la potasse, viennent d'être enregistrées k marché.
tice, pour on signaler la venue et engager
Nous ne serions pas étonnés d'ailleurs Mulhouse.
Pareille fourniture no constitue pas au
Situation
sans
changement.
Depuis
le
Anciens Etablissements Kuhn et Fleiehel.
le lecteur à prévenir le choc plutôt que de surplus une affaire une fois faite : c'est *
juo l'élévation du dividende k 75 fr. dont.
1" février pour se mettre en harmonie
— La Société annonce officiellement l'acA
le subir ; on est moins endommagé.
t larlent les journaux,se vérifiât, puisqu'une
un véritable abonnement pour le rcmpla- a
avec les camarades, Bruay fait une haus- ,
La Délégation française des producteurs quisition faite par elle du fonds de comSl
cernent périodique des cables.
se de 0.50.
' lugmen'tation die 5 fr. représente seule- de nitrate de soude du Chili nous envoie merce ot des chantiers de M. Em. Culot
nont
une
somme
suoplémentaire
de
Las frêts ont uno tendance à la baisse.
son agenda pour 1912.
et la nomination do M. E. Thidric, gendre
L'abaissement du tanx de la Banque
120,000 fr. h décaisser.
EAUX ET HOTELS, CAFÉS.
Par contro la sitration ouvrière n'est
Cette brochure qui contient tous les ren- de feu M. Culot, comme administrateur et
d'Angleterro n'est pas parvenu à galvaniFranohe-Uomté.
—
Une
branche
qui
doit
pas sans causer quelque appréhension.
,
seignements utiles k la vulgarisation de directeur commercial.
Bar» et Restaurants Automatiques. — p
ser la bourse qui reste au calme plat.
tonner en ce moment des résultats intérosCette opération donnera lieu k uno émisl'emploi de3 nitrates de soude, atteste un
Assemblée tenue lo 5 février. Elle a voté n Belgique- — L'accord entre lo gouverne- « îants, est celle des tôles fines.
ment et las compagnies minières en vue
ALIMENTATION.
effort commercial dont les producteurs du sion d'obligations sur laquelle nous appella distribution d'un dividende de 0 % d
Gelsenkirchen.
—
Le
troisième
fourneau
de la suppression des adjudications publ>- ,
le moment venu l'attention des cale l'usine Adolf-Emilo k Eschisur-Alzetto, Chili n'étaient pas jusqu'ici coutumiers, et lerons
Le. Gouvernement a cru devoir, pour (5 %) nets par action de 250 fr., soit 15 ques
C(
n'ira pas sans do vives protestations \
qui leur sera profitable, nou3 n'en dou- pitalistes.
lianes, payables dés
présent, coupon <j
donner satisfaction à certains politiciens u°
Lient
d'èbro
mis
k
fou
;
le
quatrième
suide ta part de l'industrie belge.
a.
tons pas.
i-'ra.
qui voient partout des complots, annoncer
Nous tenons quelques exemplaires de cet
Nancy-Thermal. —
Les souscripteurs „ Continuation de ia grève dans la BorinaMontataire.
—
La
Société
va
créer,
ditdes mesures de répression contro les accage.
agenda à la disposition des intéressés ;
m, à Frouard, un moulin à scories qui
pareurs du blé. Les cours do ce produit ne sont invités à présenter leurs reçus provisoires au siège social, Parc Sainte-Mario,
*"*
i complétera heureusement ses installations. il leur sera adressé gratuitement.
trahissent
vraiment pas une situation
Geuy.Sêrvtns. — Le fonçage dtea deux
**
pour obtenir les titres définitifs.
r
anormale.
.
NANCY, 41 ter, rué SaSnt-Jean
purts
devant constituer le siège n° i de la
Saline* de Tonnoy. — Assemlbiee anL'assemblée
ordinaire
se
tiendra
le
7
{_
MINES
DE
FER.
e
Lo blé monte tout doucement depuis le
atteignait au I - février la pronuelle le 24 février. Elle sera suivie d'u- CONSULTATIONS do 8 h. i midi ci ds t b, Ijï à 5 a.
mars. Elle aura A se prononcer sur l'aug- Compagnie
j
mois do septembre parce que la marchan- mentation dn capital. Dana une circulaire fondeur
de trois cents mètres. Les tra- , La Signature de quatre concessions : nie assemblée extraordinaire pour auto\
ieux de mines de for — Abbéville dans le
dise se fait do plus en nlus rare : les déten- aux actionnaires destinée à préparer cet- vaux se poursuivent sans incident.
riser l'affermage des usine».
Il s'agit
teurs n'ont que des raisons, il faut le recon- te assemblée, le conseil d'administration f, Charbonnage
Frédéric - Henri
(Lint- , aassin' de Briey, aux Aciéries de Franoe, sans doute de l'aosord qui met fin à tous
; Curiosité do l'Alsace Lorraine >
naître de retenir leur disponible. D'ailleurs expose ço qu'il a fait et justifie la création j,
fort.).— La Société va sous peu commencer j H Grand-Rémont dans l'Anjou, à la Basse- les litiges pendants entre le syndicat
L;ota
- et deux do mines d'or dans la
le gouvernement a sa part de responsabi- do ressources nouvelles.
la
construction
d
une
grando
colcerie
mo]
d
ElaUtï-Viéon©, serait imminente. On s'é- français de l'aluminium et le groupe Somlité dans la hausse, nous voulons parler des
derne avec récupération des sous-produits, i
onaie mémo que lo décret présidentiel zâe-Gudars, accord réalisé par l'affermaachats directs à la culture par l'armée.
ge de leurs entreprises industrielles. Mc1 l'ait pas encore paru.
ÉCLAIRAGE ET DISTRIBUTION
MATÉRIAUX
DE
CONSTRUCTIONS,
nessis, Selzaete, Tonnoy.L'officier acheteur qui n'est pas commerRappelons que l' « offre spontanée » des
i
METZ
;
çant n'hésite pas ù payer 0.50 ou 1 fr. en
D'ÉNERGIE.
îoncc^ionasiairës ù l'Etat comme particiTEXTILES, BLANCHISSERIES,
CARRIÈRES.
'
J
Propr. t Joseph BARAZS1
►
plus que le cour.,.
„ a,
Dans l'œuvre do miso en valeur des réîation aux 'bénéfices est représentée par
— La cs"r"■
-c lIe Bruxelles gions françaises, l'électricité est appelée S On parle h Epinal do la création d'un© ' ine attribution de 20 % des bénéfices après
TEINTURERIES.
Société pour exploiter les argiles des enî
SillE DE ROCHES J BftMS DE BAIGNOIRES \
n>~* n!-,„i-'':..cJo1renarrivéQ a uno solution.
Dans les Vosges, affaires considérable»
à tenir le grand rôle, qu'il s'agisse d'é- v
virons de Golbey et fabriquer des briques \ répartition d'un piemier dividende de 5 %;
i
CAFE YIEIIOIS
|
BAINS MÉDICAUX
►
£os séances continuent.
1 pour les Sociétés n'ayant pas pour but en tissus ; on a déclaré 80.000 pièces pour
clairags ou d'énergie. Le simple lil con- et
e tuiles.
PALACE-BAR
i
BAINS DE VAPEUR
[
imiquo
L'exploitation
de
la
mine,
on
admet
ducteur est destiné à ramener plus d'éla
semaine
écoulôa
au
bureau
du
Syndicat
*
CINEMATOGRAPHE
|
BAINS NATATIONS
>
BANûUES.
un taux par tonne, révisablo tous les 5 ans, cotonnier d Epinai.
quité dans le partage. Certaines régions
BUVETTE
S BAINS D'AIR SEC CHAUD ►
La
Société
des
Produits
Réfrastaires
le
façon
k
représenter
20
%
des
bénéfices
Les filés et tissus ne suivent pourtant
ont à l'excès les bras qui manquent a t
Mayer et Cie (Metz). — Assemblée anJ
JARDIN 0 HIVER
DOUCHES
>
(Belgique) — Pastor Bertrand die la mine. Co taux serait pour le far de quo difficilement la hausse du coton brut.
d'autres. Chez les unes, îo fluide utilisera d'Antienne
< ACADEMIE DE BILLARDS ÎIASSA6E ET PÉDICURE >
(et Cio — vient d'acquérir des terrains ù
nuelle le 27 février .
,.
,
10 centimes.
La fermeté des prix de la laine s'explique
ces bras en surcroît ; chez les autres, elle )
Voici les , -, - -"i Sîront Pré"
î
BALLES DE REPOS
;
près Pont-à-Mousson, en vue
encore plus difficilement — si c'est possiA
remplacera la force absente, vivifiant par- Vandières,
u antres, au co
(
de
créer uno usine en France.
Voici
on
quels
termes
un
périodique
alble
—
que
la
hausse
du
coton
en
présence
tout
de
paye
et
tirant
parti
d»s
ressources
I
TOUS LES JOURS
capitaine ne l'a.. ."',086,013 mit.,
A
lemand qui fait autorite s'exprime au su- des plaintes de l'industrie lainière.
jusqu'ici inemployées et ignorées.
GRANDS COMCBRTS
»
^"..'br'uts : 503.557 mk.
Carrières de Maxéville (Charpentier-Pajet
dè
l'avenir
du
bassin
minier
de
Briey
:
A
C'est ce qui constitue le grand avenir, ^
à la Salle des Hoches, au Caf6
►
^sponible : 328,680 mk pour un capitaa <
gny
et
Cie).
—
Au
25
février
l'assemblée
«
Des
prix
des
minerais
français
sont
A
la
suite
da
la
révolution,
les
Célestes
avenir illimité pourrait-on diro, réservé tannuelle.
Viennois et au Palace-Bar
do 3,200,000 mk.
restés
particulièrement
stables
et
l'on
n
'a
tendant
de
plus
en
plus
à
adopter
le
cos4 Aa mol* d» Juillet et Août, envlran »
Dividende de 7 i % soit 30 mk par ac- aux réseaux électriques surtout quand ils
Le bilan au 30 novembre 1911 fait res- 1 au à enregistrer qu'une hausse modérée tume européen, les commerçants amê'
IOO.OOO personnes ont vltlté Im
►
tion de 400 mk et 90 mk par action de affectent une certaine importance en tsortir un bénéfice de 34.044 fr. 58, en di- 1 tout dernièrement ; mais l'emploi de ces cains et anglais ont fait diligence pour enj
PALAIS DE CRISTAL.
*
étendue et en diversité d'exploitation pour ]
l,B0Cf mk.
minution de 11.138 tr. sur le précédent. minctrais devant progresser rapidement voyer en Chine des représentants avec des
' 'inif »»•»'»»■»■»»»f »»rry*»t^e»<H-1
Nos meilleurs compliments
pour ces que la totalité du courant produit soit tou- jPas encore do dividende par conséquent. par suite de l'augmentation de production collections de vêtements ; lia presse allebeaux résultats aux dirigeants de la vieille jours consommée d'une façon et d'un côté
La cause principale de la diminution de la fonte, et des prix élevés des minerais mande invite ses nationaux à imiter cet
ou des autres.
<du chiffre des bénéfices, dit lo rapport des
et honorable Caisse d'Escompte de Metz.
d'autre provenance, cela aura pour consé- exemple.
A ces importantes- stations centrales, g
Société Centrale des Banques de Provingérants
,a été ia réduction des demandes quence une accentuation de la hausse des
Pourquoi l'industrie textile française resnous assimilons volontiers les entreprises ,
ce. — Assemblée annuelle te 4 mars. Elle
'
de
la
pierre
industrielle
à
laquelle
est
C'est toujours rue de la Faïonceric que
prix, n
tei ait-elle sp-ïctatricé ?
i
s* réunira à titre extraordinaire en vue de moindre enverguro, quand toutefois, venu
s'ajouter le chômage prolongé du
vous trouverez un choix de costumes traA
elles ont la sagesse do passer avec leurs1 (
A
d'une modification de détail ù un article
canal, qui a suspendu les expéditions par
vestis complètement neufs, perruques,
E. Bolgeol et Cie (Giromagny). — Grâce
MINES DE VALLEROY. — Nous contigrosses et puissantes rivales des traités1 eau
(
pendant près do deux mois.
des statuts.
nuons à recevoir les souscriptions 3ur no- k un prélèvement de 50,000 francs sur le masques postiches en tous genres. Prix
de « vases communiquants » qui leur éco;
Cette situation n'est que passagère, tre tranche d» février.
fonds à disposition qui se monte à 150,475 très modérés. M. Thomassin, fils.
nomisent du matériel supplémentaire et ;
BRASSERIE ET MALTERIE.
t ajoute-t-il, ot les pourparlers engagés lui
Titres de 500 fr. rapportant 4 % nets francs, les actionnaires ne pâtiront pas de
ainsi fort coûteux.
ilaissent tout «spoir ù ce sujet.
des imipôts actuels, coupons 1* janvier et la crise cotonnière. Ils toucheront un diNotre conclusion est quo l'industrie de
Le mouvement de hausse de3 orges s'ac1" juillet et émis au pair, jouissance 1" vidende de 5 %.
centue ; S entraînera uno hausse corres- l'éleoiricitô peut aujourd'hui se comparer,!
MÉTALLURGIE.
sont fondus par la gelée, adressez-vous
janvier 1912.
Soie artificielle. — Le3 résultats du derpondante dea prix de revient en brasse- mais avec plus d'élasticité encore, à celle
à la « SOUDURE AUTOCÈNE », VI, rue
nier
exercice
doivent
être
satisfaisants
et
L'obligation
de
cette
Société,
émanation
France. — La hausse décidée par les
des chemins de fer, — c'est un nouveaui
Jeanne-d'Arc, qui les répareront vile et
des Aciéries de Longwy et des Usines en progrès sur les précédents.
pain do vie économique I — et qu'elle vouo, 1hauts-fourneaux Lorrains - LuxambourA bien.
Soie
Ohardonnet.
—
On
dit
que
la
SoRoeohling,
de
Voelklingen,
constitue
une
est do 2 fr. 50 à l'exportation.
les capitaux ù une sécurité non moins, geois
l
Brasserie de la Croix de Lorraine. —
valeur
do
touit
premier
ordre.
ciété
aurait
travaillé
en
perte
pendant
son
Une majoration de 1 fr. 50 ayant déjà
Nous avons preneur à 115 francs pour une grande.
Aniermont-Dommary. — L'extraction est dernier exercice. Nous n'en serions pas surOr, les obligations de nos grandes li-. ;été réalisée au 1" janvier, il en résulte
certaine quantité de titres.
Brasserie d» la ville de Paris (Put-eaux). gnes ferrées sont loin de procurer le mémo^ une hausse de 4 fr. depuis le début de poussée activement ; elle a atteint en jan- pris.
vier 72,850 t.
— L'assemblée annuelle s'est tenuo le 6 fé- revenu que leurs congénères électriques. l'année.
TRANSPORTS.
Mines de Cïraumont. — La Société a
Nous enregistrons cette nouvelle avec
vrier pour prendre connaissance des ré***
acheté
à
l
'ouest
de
Giraumont
les
terrains
plaisir
dans
l'espoir
qu'elle
apportera
aux
Chemins
de
fer de l'Est. — La Compasultats du premier exercice social.
Ces résultats sont très satisfaisants ; ils Compagnie Lorraine d'Electricitéi usines de Meurthe-et-Moselle une amélio- nécessaires à ses installations et au rac- gnie est en train d'exécuter dans notre
cordement avec la Ligne d© Batilly.
ration dans leurs prix d'exportation,
région un vaste programme de travaux.
(STATION CENTRALE DS NANCY)
so chiffrent ù 93,736 francs pour un capi©Ue a en outre nommé son directeur : Voici quels sont les plus importants :
L*s marchands do fer du Centre vienAu moment où la Compagnie fait appelj
tal versé de 400,000 francs.
M.
EiSle
Schiffer,
qui
vient
des
Mines
de
Etablissement d'une gare de triage et
S'ils ont profité d'une saison d'été excep- b la deuxième tranche de ses obligations, nent de lancer une nouvelle circulaire Maries.
d'un dépôt de locomotives à Blainville ;
tionmeaie, ils ont pâti par contra des per- nous croyons devoir donner un aperçu de' portant une hausse de' 0 Êr. 50, la troiopticiens, Nancy, 44, rue Saint-Jean
sième depuis quatre moi*
Etablissement de deux nouvelles voies
turbations apportées à l'exploitation, par l'état de ses travaux :
PAPETERIE, IMPRIMERIE, JOURNAUX entre Marbache et Dieulouard ;
MAISON RECOMMANDÉE POUR U LUNETTERIE DE 1" CHOIX
.
On
annonce
également
la
hausse
des
la transformation du matériel. Cette transLa ligne de Laneuvevillo à Choloy, qui
BifaBUsB rapide des aidoanaaccs di HH. Its Docleui ets'ii!»
Etablissement d'une seconde voie entre
formation est aujourd'hui terminée et la doit desservir la région de Toul, est com- pointes de Paris.
LA ROTOTYPE. — Il s'agit dune maSe méfier des colporteurs qui se font
Ija généralité de» chantiers die cons- chine à imprimer genre monotype, c'est-à- Longuyon et Audun-le-Roman, entre Manbrasserie de Putoaux dispose d'un outilla- plètement terminée et n'attend plus, pour„
cieulles et Audun-le-Roman, entre Cham- passer pouc un des frères Maurice.
ge entièrement moderne, qui répond à tou- être miso en service, que la réception du tructions navales paraissent bien appro- dire qui compose par lettres séparées.
pigneulles et Jarville ;
Ce qui la caractérise, c'est :
tes les exigences. Il est à la veille d'en- contrôle administratif. Incessamment, les* visionnés d'ordres de la part de la marine
Agrandissement des gare8 de Champitrer en fonctionnement.
Sa grande simplicité, bien qu'elle consticoncessionnaires du Toulois qui ont aveof mailchande à défaut de ceux de la marine
tue uno merveille d» mécanique de préci- gneulles, Varangéville, Mars-la-Tour, PaTout récemment, la
Société a mis la ta Compagnie Lorraine un contrat de four-- de guerre qui tardent à venir.
13, rue Gambelta, rVANCY
gny-sur-Moselle, Confians-Jamy,
BaronLa bonne situation de l'industrie arden- sion.
main sur un important terrain en bordure niture do courant vont ôtro reliés à l'imet
Mont-SaintDenfî artificielles garanties : 6 francs,
Um enaomiliremBnt irédult — elle n'est court, Audun-le-Roman
de l'avenue de la Défense (prolongement portant réseau qu'alimente la station de• naise provoque d#» créations et des développements d'usines, notammjsat dans guère plus grosse qu'une forte machine à Martin ;
Dentiers complets depuis ; 80 francs.
de l'avenue do la Grandet-Armée). Le gage Nancy.
la fonderie.
Agrandissement des gares
de Nancy
coudre.
hypothécaire des
obligations* so trouve
Les travaux sont activement poussés3
Tous les jours CONSULTATIONS
On dit d'autre part, qu'à la suite d'inrenforcé d'autant.
Et comme conséquents, la possibilité de (voyageurs et marchandises) et suppresdans la direction'de Void, Ligny et Com* h. à midi et de I h. i j2 à 6 h.
Au cours de l'exercice et pour des raisons mercy. Aux environs de cette dernière vil-- Cïdents trop connus .certains fabricants la vendre à un prix très abordable, alors sion du passage à niveau de la rue de la
quo l'on sait, M Mi. Boebm et Prudhon se le, et dan3 l'agglomération mémo, les ré-;- boutonnière du Chambon-PeugéTollos son- que les machines similaires, engins aussi Ravinelle.
Cela représente un nombre respectable
sent séparés de la Société, qui reste sous seaux de distribution sont en voie d'achè-- géraient à transporter Leurs usines dans coûteux qu'encombrants, peuvent pénétrer
- d'autres régions,
les Ardennes notam- seulement dans les grandes imprimeries. de millions à dépenser.
le contrôle effectif de la Brasserie
de vement.
Prince-Henri, — On parle d'un dividenment. Ce n'est pas cette dernière région déEn outre, elle est tondeuse de caractères
Charmes (A. Hanus et Cie), et devient en
Chirurglen-dsnfisli
Dans la direction,de la vallée do lai jà congestionnée que nous eussions choisie.
en mémo temps quo machine à composer. de de 35 francs contre 31 francs l'année
somme une filiale de celle-ci.
Meurtrie, la ligne qui doit alimenter LunéDlplOrne
d'honneur — Deux médailles d m
dernière.
(•
Dlapuis
le
1"
janvier
dernier,
la
Société
Ces différente points montrent suffisamLes intéressés de la Brasserie de Pu- ville et Baccarat est complètement imNANBY — 47, ru» Qambetla — NANCY
Les plus-values de recettes continuent.
- de Senelle-Muubeugc fait partie du comp- ment l'étendue do ses possibilités.
toaux, actionnaires et obligataires, ne s'en plantée,
Consultations de 9 heures k 5 heures
Tramways de Gérardmer. — Assemblée
toir
des
aciers
bruts,
et
sous
peu
la
ProLa
Rototype
est
due
à
l'ingéniosité
d
'un
plaindront pas ; leur sort est entre des
La. station d'Hérirnenil est en état de re- vidence y adhérera pour son aciérie de
annuelle 'e 23 février.
ingénieur spécialiste, M. Schammoî.
mains énergiques et expertes en matière cevoir les appareils électriqueset la sta-,-i- Relxm.
Les résultats qui lui seront présentés
J. CHA.ILLY, gérant.
Pendant cinq année», commandité finande brasserie.
tion du Ménil, d'où partent les câbles sousont ceux d'un très bel été influencés touteLa
Compagnie
d©
l'Est
a
'commandé
100
cièrement
par
un
petit
groupe
de
NanVoici la nouvelle composition du conseil terrains qui relient Hériménll à la sta-,- îoeamotives pour 1913.
letp.
de l'Eil, SI, me §!-Diii«r, N«at;
jl£||fe>i?|
céiens, M. Sohimmed s'est voué à la cons- fois par la période de tension diplomatique
^'administration :
MM. Adrien Richard, tion des usines Jeanmaire. est achevée.
Quant
à
un
programme
de
dix
ans
pr»
truction
de
celte
machine.
Elle
est
aujourdirecteur des Verreries de Porfieux, préDans la vallée supérieure do la Meur-- voyant la construction annuelle- de 150
sident ; Lanioue, rue des Glacis, Nancy ; trie, l'activité n'est pas moins grande, pourr locomotives, dont il avait été parlé, la d'hui au point, et depuis cinq mois, la RoÀ. Hanus, gérant de la Grande Brasserie arriver à relier les lignes précédentes avecc Compagnie déclare n'être pas on état do totype qui fonctionne dans un local de la
route de Metz, à Maxéville, a fourni la
*le Charmes ; Charlie.
celles en conslruction dans la vallée de lai lui donner cette régularité absolue.
preuve de la résistance do sas organes et
Ce dernier, précédemment, directeur, est Vologne,
Les adjudications de l'Etat belge étant de la perfection de son travail
fcornmé administrateur-directeur. •
Le service commercial de ia C. L. E. a\ supprimées
un des trois facteurs serTrois de nos concitoyens honorablement
Noua disposons d'un certain nombre engagé de nombreux pourparlers avec .ai vant & rétablissement des prix des mar- connus : MM. Bergeret, maître-imprimeur,
« obligations. C'est un titre hypothécaire clientèle industrielle die ia"Meurthe-el-Mo-- chés des cokes à échelle disparaît. Le cas Le Commandant du Génie Hareng, Cheva26, rue -Jean, NANCY
"Apportant 4 J % nets, quo nous pouvons eûllcde la Meuse et des Vosges* Un boni a été prévu ; l'on doit s'en remettre è un lier de la Légion d'Honneur, et Maurice
GR
^ornmander "comme valeur de place- nombre do contrats est déjà réalisé. Eni arbitrage pour la rjechercll© d'une IXÛUT Velin, industriel, lui ont servi de parrains'
^r&
même temps ,!a Compagnie Lorraine as-. vcMe bas*
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MALADIES D'ESTOMAC j =
MAUVAISES
§
1
Quand votre estomac est dérangé
par suite de causes telles que manque
de forces, influences clïmatériques,
le surmenage, ennuis, ou erreurs
alimentaires; quand le foie et les
intestins cessent de fonctionner
régulièrement, rien ne saurait corriger
et stimuler les organes digestifs,
en les mettant
»
nomme
I
MALAISES DES FEMMES
mélancolie, constipation, anémie.
Beaucoup d'autres fâcheux malaises,
y compris les malaises particuliers
aux femmes, pjwvSennent souvent de
l'incapacité de l'estomac, du foie et
des intestins de fonctionner con*
vcnablement. La Tisane américaine
des Shakers se montrera d'une valeur
inappréciable
BURS
w% aut0 et
lievaux «t an pen Intérieur, éen&nde place. S'udpea.wr a M
llichsl, %, rue «le Tout.
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