j - Kiosque Lorrain

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11 ^Année- - W° 9738.
Mardi 9 Juin 191
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xTOURNAL RÉGIONAL QUOTIDIEN
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qui avait jeté le masque et
TEssad-Pacha
tenté de supprimer un fantôme de prin-
;
LA
ce qui rie lui était plus d'aucune utilité
pour mener ses projets à bonne fin ?
Pour répondre à cette question, il suffit
de connaître les habitudes de l'Orient.
—
La conspiration à l'état permanent n'est
Le discours prononcé samedi par M. !pas seulement une coutume universellerépandue à Constanlinople et dans
„ ÛI10f à ia Douma n'a pas eu grand ment
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«teiitisscment. Et pourtant les déclara- (les capitales de tous les Etats formés
(Vins du premier ministre de
Russie des débris de l'empire turc, mais de
Hient attendues avec une certaine im- l'une à l'autre des extrémités de la presitience. On se demandait en Allemagne qu'île des Balkans, les complots sont
f en Autriche comment il répondrait un produit du sol, du climat et de la
! \x avertissements et aux sous-enlen- race, la principale et parfois la seule
1"' (Jy comte Berchtold et de M. de Ja- institution du pays. Stambouloff a conspiré contre le prince de Battemberg,
jmw Le Peu d'empressement qu'il mettait à prendre la parole avait provoqué les officiers serbes ont conspiré contre
Ris les cercles politiques de Berlin et le roi Alexandre et la reine Draga ; les
% Vienne une certaine mauvaise hu- Jeunes-Turcs ont conspiré contre lelur qui se traduisit, en pleines séan- sultan Abdul-IIamid ; à son tour, EnverBey a conspiré contre les Jeunes-Turcs.
ts dès Délégations et du Reichstag, par Le
m;Ulieureux Essad-Pacha n'avait fait
Selques allusions directes,
que suivre la loi commune en conspi' Mais, au moment même où il se décirant contre le prince de Wied et suivant
dait a parler, l'orage éclatait en Albanie,
immédiatement les problèmes de la po- les principes de politique et de morale
qui fleurissent sous le ciel de l'Orient,
litiaue générale étaient relégués au seson seul crime est de n'avoir pas réussi.
cond pian et les chancelleries ne sonL'ordre règne à Durazzo, mais ce
geaient p\us qu'à faire face aux évenn'est pas pour longtemps. A peine les
tualités immédiates. M. Sasonof, avec
Autrichiens avaient-ils débarqué pour
toutes ses considérations d'ensemble et
jouer sur les côtes orientales de l'Adriases affirmations de principe, arriva comtique le rôle de gendarmes internati i% grêle après vendanges5on exposé, d'ailleurs, répondit plei- naux dont ils s'acquittaient jadis avec
moins de succès que de persévérance
nement à ce qu'on en attendait. Moins
dans les anciens Etats du Pape et d«ms
incisif que M. de Jagow, plus discret
le royaume de Naples, que les Latins enqUe"jVl.> de Berchtold, il se contenta de
traient à leur tour en scène et revendiretracer les grandes lignes de son proquaient le droit de participer- aux mesuffraiiime politique : consolidation des
res que les marins austro-hongrois vealliances, reprise des rapports de « tranaient prendre pour protéger le prince
ditionnelle amitié » avec l'Allemagne, de Wied.
action pacificatrice en Turquie et dans
Qu'adviendra-t-il si la discorde éclate
les Balkans, liquidation, d'un commun
entre des alliés qui ont toujours eu
accord avec l'Angleterre, de la question
beaucoup de peine à s'entendre ? Serapersane, rétablissement de relations réce Essad-Pacha, lui-même, qui reprengulières avec la Chine, règlement de la
dra le commandement des tribus révolsituation en Mongolie autonome après I
tées contre le gouvernement princier et
entente avèc le gouvernement de Yuanqui se chargera de séparer les combatChi-Kai et collaboration pacifique avec
tants si une lutte s'engage entre les Itale Japon.
liens et les Autrichiens ? Un conflit enLa presse européenne prit acte de ces
tre les marins des deux puissances prodéclarations et se contenta de souligner
tectrices de l'Albanie n'a rien d'invraile passage relatif aux rapports avec semblable. Les hommes d'Etat du QuirAUemagne et ait renouvellement du rinal commencent à s'apercevoir de la
traité de commerce,
l'avertissement
faute qu'ils ont commise en collaborant
adressé à l'Autriche, à propos des me- à la création artificielle inventée par le
nées russophobes en Galicie et le ton né- comte Berchtold. Pour empêcher les
etssairement optimiste et rassurant de
de s'installer de l'autre côté du
m discours. Les journaux russes se Grecs
canal d'Otrante, les Italiens se sont exmontrèrent de beaucoup les plus sévè- posés à abandonner à l'Autriche tout le
res, reprochant au ministre son attitude littoral de l'Adriatique, depuis Trieste
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par trop débonnaire.
jusqu'au golfe d'Arta : le remède nous
Et cependant, ce long morceau de paraît pire que le mal...
prose officielle contient quelques indiL. BITSCHINÉ.
cations extrêmement intéressantes.Trois
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faits au moins sont là qui prouvent l'habileté de la diplomatie russe : le rapprochement définitif avec la Roumanie,
rapprochement qui recevra la dernière
sanction lors de la prochaine visite du
tsar au roi Carol ; la solution du litige
avec l'Angleterre en Perse, accord qui
aura pour effet beaucoup plus que les
A M. BURTÉ,
malencontreuses négociations engagées
sous-secrétairS d'Etat aux Promenades.
entre Pétersbourg et, Londres, de resserrer les liens qui unissent, les deux pays,
Un cafetier, qui voisine avec le fontaine
la position privilégiée conquise en Exd'Amphitrite, a -placé à sa terrasse, sur la
trême-Orient. Si l'on ajoute à cela les
place Stanislas, dans un énorme bac, un imavantages obtenus en Turquie, on remense laurier.
connaîtra que, malgré ses démêlés avec
Ce laurier cache une bonne moitié de la
l'Allemagne et l'échec de ses projets
grille de Jean Lamour.
d'alliance plus étroite avec l'Angleterre,
Et j'ai entendu des grincheux (est-il bela Russie d'aujourd'hui peut envisager
soin de jurer que je n'en suis pas?) crier
l'avenir avec confiance.
au scandale, au vandalisme, à la sauvagerie
D'autre part, la modération de M. Sa- et se demander par quelle aberration inouïe,
sonof, son calme et sa simplicité, ne doi- quand on a le bonheur de posséder une des
vent pas nous faire oublier l'extraordiportes d'or de Jean Lamour, on prend plainaire effort militaire fourni depuis quelsir à la cacher.
Çues mois. La situation politique à l'inCes grincheux, dont je ne suis pas, ne réterieur a beau être tendue, jamais enco- fléchissent pas.
? l'empire n'avait donné une pareille
Ne savent-ils pas que d'excellents esprits
impression de vitalité. Il y a dix ans, le ont proclamé qu'un fond de verdure est néPays était ruiné par la guerre et son uni- cessaire deuière les grilles de la place Sta« même était menacée. En dix ans, grà- nislas, et se sont efforcés de sauvegarder cece à un labeur continu, il a consolidé lui du Bastion.
finances, réorganisé son armée, étaEh bien! le derrière de la grille c'est le
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la Constitution, donné un dévelop- bastion, quand on vient de la place Stanislas!
WBent prodigieux à son agriculture et Mais quand on vient de la Pépinière, le derâ
|on industrie.
rière, c'est le devant! N'apercevez-vous pas
. En 1902, la population de la Russie alors l'utilité du laurier de notre cafetier?
de 139
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millions d'habitants ; en Puisque je vous dis que tout s'explique, dans
^j1*, malgré les tueries de la guerre de la vie, avec un peu de bonne volonté!
^n.dchourie, elle atteignait près de 171
Et puis, Amphitrite était une excellente
""'lions, soit une augmentation de près personne. Epouse de Neptune, elle lui a
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!- La moyenne annuelle de la donné une multitude d'enfants, dont un joli
Wuction des céréales passait, dans la bataillon de Naïades. C'était une honnête ,
*eme période, de 507 à 622 millions de mère de famille. On n'a jamais rien dit
H^ntaux et l'excédent d'exportation des d'elle. Elle était estimée dans son quartier.
w«uits alimentaires augmentait dans Toutes choses démontrent qu'elle devait être
'eJ&ême temps de 103,4 %. Quant à la •une cuisinière attentive. Elle sera bien conw>duction des mines, elle était plus que tente, pour ses sauces, d'avoir un laurier à
U0Uûlée.
sa portée.
chiffres sont clairs. Le pays, en
JEAN GAUSSIN.
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' traverse une période de ma«P^ique évolution. Une guerre, même
42,000 étudiants
Et 8- euse serait un véritable désastre.
'a H est compréhensible que l'AlleExactement 42.037 : telle est, dans ce presemestre de 1914, la population totale de
Ç«Tcl0fne s'inquiète de ce prodigieux dé- mier
quatorze universités.
Ppemenl, on devine aisément pour- nos
Il
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a trois ans, à pareille épotrae, elle i
voi ^ 10,11 en travaillant de tout son pou- était de 41.190 ; l'année dernière, de 41.109.
con -5U reQiorcement de l'armée qu'il Stationnaire de 1911 à 1913, elle s'est donc relevée, cette année, par un accroissement nou8 coaiIQe a
"an?
l meilleure des ga- veau de près d'un millier d'unités. Nos unide
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Bon
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gouvernement n'a versités sont en bonne voie.
Sur nos 42.037 étudiants, 4.254 — selon la
L/ *°Us que des paroles cordiales et
propre terminologie des statistiques officielles
"Crantes.
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ÉCHOS
Le laurier d'Amphitrite
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%tt °yaume d'Albanie est un de ces
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eaux-nés mal venus qui ne cessent
aau.Ser des soucis à leurs parents.
ïwofburt? et le Quirinal ont un mom?l 0ut)Iié leurs vieilles inimitiés pour
_CW Un enfant qui n'est pas né viable.
Quei l aVec une vériUible stupéfaction
ladp Presse européenne apprit qu'Esa était arr
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êté. Personne ne vouls n^ire à ce coup de théâtre. Etait-ce
lirnj ce de Wied qui avait dépassé les
en »?,do l'ingratitude professionnelle
^•tta ♦ 1 permise aux souverains en
'Ji&su 611 P"8on l'homme qui l'avait
au trône ? Etait-ce, au contraire,
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En Albanie !
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— sont des <■■ étudiants femmes », et 37.783, des
• étudiants hommes » ; l'année dernière, les
femmes étaient 4.056 ; les hommes, 37.053 ; la
première catégorie continue à s'accroître plus
rapidement que 1 aseconde.
Le nombre des étrangers augmente d'une
façon incessante : 6.187, au lieu de 5.560 l'année dernière, 5.380 en 1911. On n'en comptait
que 2.450 en. 1905, que 1.779 en 1900.
Le gros bataillon est toujours formé par les
étudiants en droit : 16.465 ; mais il faut noter'
ici une légère diminution : 16.763 en 1913,
17 292 en 1911. Viennent ensuite les futurs mé-'
decins (facultés, facultés mixtes et écoles), au
nombre de 10.045, 301 de plus que l'année dernière Les facultés des sciences et des lettres
sont également en progrès ; 7.330 inscrits pour'■
ïes premières (6.639 en 1913), 6.586 pour lesi
dernières (6.398 en 1913). Les études de phar-■
macie réunissent le même nombre d'étudiante : 1.611, au lieu de 1632 il y a trois aa*.
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MORT TRAGIQUE ,
DU
DIRECTEUR BLEICHER
(8 juin 1901)
NANCY, 8 juin.— H y a aujourd'hui treize
ans déjà un terrible drame se produisit
dans notre ville. M. Bleicher, directeur de
l'Ecole supérieure de pharmacie, fut tué
par un pharmacien de la rue Raugraff,
M. Raymond Four
Il s'agissait d'une histoire de quinquina
faiblement tiré saisi chez M. Raymond
Four et qui l'exposait à des poursuites.
Le pharmacien était venu demander à
M. Bleicher de les arrêter. Sur le refus
du directeur, il le tua et se suicida ensuite.
L'impression produite
à Nancy
fut
énorme.
M. Gustave Bleicher tombait victime du
devoir professionnel et sa mémoire fut solennellement honorée.
C'était d'ailleurs
une très intéressante figure de savant.
Ancien médecin militaire, il avait succédé à M. Schlagdenhaufîen comme directeur de l'Ecole de pharmacie, mais il s'occupait beaucoup de préhistoire et il aimait conduire des excursions aux environs de Nancy.
M. Bleicher avait conservé de son premier métier une figure de soldat. On retrouve d'ailleurs
ses traits énergiques
dans le beau buste élevé au milieu de
cette Ecole de pharmacie où il travailla
tant.
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Beaucoup de Nancéiens aiment à suivre
les anniversaires ; ils rappellent tant de
choses, tant de visages disparus !
Ainsi, aux obsèques de M. Bleicher, les
cordons du poêle étaient tenus notamment par MM. Gasquet, recteur ; Bichat,
doyen de la Faculté des sciences ; JouclaPelous, préfet de Meurthe-et-Moselle. .
Tous trois sont morts, ainsi que le général Langlois, qui commandait le corps
d'armée.
Un des discours prononcés à Préville
aux obsèques de M. Bleicher le fut par M.
Bruntz, étudiant en pharmacie. M. Bruntz
est maintenant directeur de l'Ecole. On
sait avec quelle patience il s'occupe d'y
constituer un musée où, à côté des anciens maîtres de Strasbourg, le directeur
Bleicher est assuré d'une place d'honneur.
N'ayant pas voulu transiger avec son
devoir, il est mort en. soldai De tels
exemples doivent être rappelés de temps
en temps. Puissent-ils gouverner . notre
conduite et nous inciter à plus de courage.
LÉON PIREYRE.
LÀ LORRAINE
A_PARIS
Le Salon des "Artistes Français"
DESSINS
•
AQUARELLES
-
PASTELS
MINIATURES
Plus de 1300 œuvres, accrochées tout
le long des galeries qui entourent et dominent le hall de la sculpture. On aperçoit,
fuyant devant soi, l'inexorable étendue
des kilomètres à parcourir, alors, n'est-ce
pas, on se hâta un peu. Vous plairait-il
d'aller vite ? .
M. BLAHAY : Etude de chevaux, pour son
tableau la dételée, probablement. Trois têtes au pastel, et un cheval à mi-corps. Le
voilà bien, le fameux buste équestre ! —
M. FIXOCQUE DIT FRFAILLE (Bessingsr, Lorraine). Charniers de St-Gervais, architecture triste et hauts murs lugubres, avec
cependant une trouée de ciel bleu ; impression funèbre cherchée et trouvée.
M. HENRY GROSJEAN ; deux pastels : tes
Gorges de Meyriat, environs de Brenod
{Ain), simple et net. Les plans successifs
montent à l'assaut ; une forêt sombre se
met en travers ; plus loin, derrière une
forêt bleue est en réserve, puis c'est le
ciel. Ses toits rouges crépitent dans la vallée ; Environs de Morez {Jura), fin d'automne. Des arbres noirs et roux ; une vallée étroite, un viaduc qui montre trois arches ; la côte qui se dresse au fond et va
de plateaux en plateaux jusqu'aux nuages ; et l'on admire la grandeur du résultat en s'étonnant de l'apparente simplicité
des moyens. Ce pastel a été acheté par. la
Société "française des Amis des Arts.
MLLE JOUCLARD, Paysage lorrain. Ce dessin, qui doit être une étude pour son Soir
en Passegaille, est moins Pyrénéen que
le tableau, et pourtant il a bien encore,
dans sa colline montante, un sentiment
plus méridional que lorrain. — Très bon
dessin, au surplus ! — Mlle Jouclard expose encore une enluminure destinée â servir de frontispice à une édition des poésies
de Ronsard.
MME KOSMANN-SICHKL (Strasbourg) : Portrait, celui d'un moine à longue barbe gri- j
sonnante, au front large et découvert et
dont le regard pensif èt doux est celui
d'un homme à qui la vie a enseigné Pfndulgence. — Du moins, c'est ce que m'inspire ce fusain ; mais c'est aussi peu certain que la graphologie.
M. LALIRE, dit LA LYRE : deux sanguines,
Les Sirènes, parmi lesquelles il convient j
de signaler d^ jolis enfants dans le style ï
du xvill", et Les Sirènes amusent Vamour. I
L'amour dédaignant les tambourins et les i
trompettes, éprouve du doigt la pointe de
sa flèche, d'un geste original — oh combien 1
MLLE LBVY (Strasbourg) : Une rue de
Montmartre en septembre. — Pimpante
aquarelle librement traitée montrant une
rue qui dévalla à travers des démolitions,
le long des échafaudages et égayée par
une verdure désordonnée qui sort des portea. ém mon, ém WU.COM.
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M. MoNTi JEAN (Montmédy)) : Etude de ,
nu pour des Ondines. Femme grandeur
nature, et d'une nature do femme grande,
et qui s'étire en long. Ce dessin est une savante et consciencieuse préparation qui
nous fait regretter de ne pas voir l'ondine
dans l'élément qui doit la porter et la justifier. A citer, '*n plus une Etude pour un
portrait.
Mme MOUTET-CHOLÉ : La Liseuse, à profil perdu, tenant un livre pour montrer
une main bien dessinée ; la lumière glisse
sur les épaules décolletées, avive la transparence des bras sur les tissus, et glissant
du rose au vert évolue avec une agréable
virtuosité.
Mlle ROQUES (Metz), deux pastels : Portrait de M. le vicomte de C..., de profil,
sur fond gris5, dans un jour frisant ; la
cravate verte donne une note à laquelle le
. mouchoir fait écho ; Portrait de Germaine
V..., enfant aux boucles blondes, rose sur
fond blanc.
M. HENRI ROYER (le peintre du beau portrait de l'ambassadeur des Etats-Unis, que
ma déplorable écriture a fait débaptiser
dans un article précédent, où son nom est
imprimé : Roger) : un cadre contenant
huit têtes d'enfants, d'un dessin blond et
léger, réservant la force et l'éclat aux regards, et le portrait de M. G. H..., peintre,
présenté devant sa toile, le corps esquissé
à peine, et la figure, très poussée, extraordinairement vivante.
M. DE TURGY (Metz) : Etude, — Une jeune femme accoudée,tenant un livre entrouvert, et dont la tête est traitée en douceur
par un fusain caressant.
Nous avons à signaler encore Mlle BARCO
(Nancy), un portrait au
pastel ; Mlle
CAMUS, la fille.de l'aimable conseiller à la
cour de Nancy, exposant le portrait de Mlle
Furby, Peinture de Robe ; Mlle DELORME
(Lunéville), un portrait, d.:ssin ; M. DÉMANGE, peintre et poète, Un portrait
au
crayon ; M. Louis GENTIL (Schlestadt)
Intérieur d'atelier, « aquarelle » ; M113
PETITDIDIER (Fraize), un dessin aux trois
crayons ; M. PIF.RSON (Vézelise), une aquarelle : Pendant la messe j Mlle N. DES
ROBERT (Metz), deux aquarelles : Souvenir
du Japon, rehaussé de pastel, et des oeillets roses ; M. ROSENSTOCK (Strasbourg),
des Dahlias, aquarelle) ; M. SCHLUMBERGER
(Mulhouse), dés tulipes (gouache) ; M.
ALBERT SCHWEND (Strasbourg), un pastel représentant une vieille marchande; — enfin,
mentionnons les miniatures de Mme KosMANN-SICHEL, de Mlle MARÉCHAL (Lunéville)
et Mlle REHM (Roville), exposant chacu«ne
un portrait, et le « paysan lorrain » de
Jules Adler, dessin rehaussé.
GRAVURE
ET
sentant « Le Hameau », et Mlle MATHIEU
(Remiremont), avec un tapis de table, —
,.broderie à la main. Des ornements géométriques, des personnages, des arabesques,
des feuilles, des points se combinent et
l'ensemble est d'un dessin habilement ordonné.
M. CAYETTE a un intéressant envoi. C'est
d'abord deux lampes, dont l'une se dresse
comme une plante, et l'autre pend comme
une cloche. A noter le raccord des tiges
supportant l'abat-jour et un curieux emploi décoratif du scarabée. Puis voici un
cendrier avec hannetons ; entourage de
feuilles délicatement ciselées ; puis une
applique à motif de pavots, d'une belle
exécution, mais dont je ne comprends pas
bien l'utilité. M. DUDOT (Croismare) : Un
projet pour tapis ; moquette en cinq couleurs se jouant dans, une complication de
rectangles et de cercles rentrant- les uns
dans les autres, suivant de régulières
combinaisons. M. GRITTEL (Strasbourg) :
Une vitrine de sculptures et poteries de
grés émaillés grand feu. M. MONGANASLE
(Metz) : Deux vases en porcelaine ; M.
NOËL : Une peinture décorative représentant la lisière de la forêt de Commercy
par un temps de neige (appartient à M.
A. Massé, l'ancien ministre des P.T.T.).
M. GOUDEAUX (Blâmont) : Une frise sur
filament dont le motif est emprunté au
pin ; la coloration verte relevée d'or et le
cailloutis vibrant forment une décoration
originale et plaisante.
GRAVURE
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A TRAVERS LA LORRAINE
AU CONFLUENT
LITKOGAPHIE
DE
MEURTHE «S VE20USE
Eaù sale et trouble de la Vezouse, eau
claire et blanche do la Meurthe... elles
s'en vont, les deux rivières lorraines vers
leurs confluent de Sainte-Anne, face aux
bois verdoyants de Vitrimont, face au vallon qui s'étend en plaine de- sable et de
cailloux roulés, face à l'ermitage disparu,
où les prés descendent en pente douce sous
les vieux murs pleins de lézards gris.
Entre les eaux qui se vont unir ainsi,
les prairies s'allongent et s'élargissent de
plus en plus... avec des coucous et des
fleurs d'un tendre lilas, avec des herbages verts et des saules autour des bornes
armoriées, les trois croissants d'argent de
Lunéville.
Lé tour des eaux entre le moulin de XerbévUler et le pont de Viller, le vieux pont
ducal de 1598, est délicieux au possible.
On y longe la Vezouse, eau grasse et
profonde ; on y longe la. Meurthe, rapide
et très coulante, rongeant les bords, emportant à ses jours de grande crue des paquets de prés, des mottes qui s'en vont ailleurs faire des champs et des alluvions
nouvelles.
ARCHITECTURE
Nous ne voyons pas, — parmi les œuvres de nos compatriotes — de l'architecture proprement dite ; pas de plans, de
projets, de décors, de concours, de restaurations, mais des « vues » diverses qui
auraient aussi bien pu figurer dans la
section des dessins. — Nous indiquons,
par souci
d'exactitude les envois suivants :
M. FILOCOÙE : Deux aquarelles : L'intérieur de Saint-Julien le Pauvre et SaintEtienne du Mont ; M. LE ROYER (Nancy) :
Le Vieux Chapitre à Meaux ; M. A. PIERSON : de vieilles maisons de la rue Dommorice, à Quimperlé, et quatre aquarelles (Moulin breton,
près de la chapelle
Saint-Barbe ; coin de la chapelle SaintFiacre ; entrée et église du Faouét.
M. ROSENSTOCK : Versailles, aquarelle ;
M. THIRY (Metz) : Parc de Versailles, Le;■
Rémouleur, aquarelle, et M. ZIPPER (Strasbourg), toujours Versailles, — avec, en
outre, la fontaine de Carpeaux (aquarelles).
APPLIQUÉS
L art appliqué n'est pas en grand honneur à la Société des artistes français ; il
ne constitue qu'une sous-section ; il n'a
pas son jury élu ; c'est une délégation qui
est chargée de l'examen des œuvres présentées ; à la page :'« Ordre des matières » du catalogue, il figure sous le vocable « objets d'art » ; il a une place de parent pauvre, dans deux tronçons de galerie au rez-de-chaussée ; aussi cette fraction de l'exposition n'est-elle pas brillante,
Nous n'y trouvons aucun ensemble, comme ceux dont s'enorgueillit à juste titre le;
Salon d'automne ; pas m?me de meublesi
isolés, ou si peu ! On trouve, en tout, deux
lustres, une grille, une bibliothèque, un
meuble de bureau et deux panneaux de
porte ; c'est maigre !
Comme décoration un peu importante,
il y a un tryptique pour salle à manger et;
une décoration pour l'hôtel de ville de
New-Haven.
C'est bien eu effet le détail dit << objet,
d'art » qui domine. Sur 287 numéros, il.
ne se trouve pas moins de 120 vitrines. Et,
que de cuirs, de coussins et de napperons,
— et que d'ouvrages de demoiselles ! Ici,
le féminin est au masculin, exactement,
dans le rapport de 105 à. 155. Proportion.
redoutable. Chez nous, c'est plus raison-■
nable : 2 contre 6.
Les dames sont M0* Ç. BRETON (Strastourjl, ivee un travail è rtiguille repré-
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MÉDAILLES
Nous sommes représentés dans cette section peu nombreuse par Mme LAUTHBOSSERT (Bar), qui consacre une plaquette
de bronze argenté à Sainte Odile, patronne de l'Alsace, et par M. SIMON (Bar-IeDuc), avec un portrait de Mlle Germaine
Simon — médaillon bronze patiné.
D'autres œuvres représentent aussi la
Lorraine, telles que la plaquette de M. de
Beaune, portrait d'André Theuriet, et qui
orne encore le cabinet de travail du poète,
pieusement gardé intact ; les portraits de
M. Raymond Poincaré et du colonel Teyssier, défenseur de Bitche, plâtres de M.
Boulongue, et des médailles de bronze de
M. Prudhomme : Henri Poincaré, Emile
Boutroux, professeur Paul Spillmann,
Jeanne d'Arc.
La clôture !!
GUSTAVE VERNON.
M. CLÉMENT (N.euf-Brisach). trois gravures sur bois, portraits do Mme Myriam
Harry ; de Mlle. Lucie Paul Margueritte
et de M. Roland Garros, pour les albums
Mariani ; — plus une gravure sur bois
d'après un dessin de Lucien Simon (une
salie dans un hospice de vieillards), pour
les cartons d'estampes gravées sur bois.
— M. GODARD (Vaucouleurs), un burin
d'après « la méditation » de Jean-Paul
Laurens ; M. HONEU (Nancy) : une belle
lithographie originale :
portrait d'un
peintre, palette à la main, entouré de
meubles d'art ; la figure se détachant en
lumière sur le fonds sombrs, vigoureusement modelée.
Mlle ISUDELOT (Neufchâteau), un bois
d'après la « Saint-Michel terrassant le
démon », de Raphaël ; M. LORRAIN (Nancy), une eau-forte en couleur, reproduction fidèle de la
« leçon de clavecin »,
par Muenier.
M. OBERLIN (Colmar) : Paysage (lithographie. Une -solitude dans la mélancolie
du soir ; un ciel sombre avec une trouée
blanche ; des silhouettes d'arbres ; des rochers au premier plan ; une eau qui se
devine coulant sous des saules indécis,
une harmonie crépusculaire rendue avec
les qualités enveloppantes du procédé. —
RECOUVREUR (Commercy), une eaù-forta
originale : Le Moulin de Prunier — ou
plutôt l'escalier du moulin, d une interprétation franche et sobre avec ses blancs
et ses noirs bien équilibrés.
ARTS
EN
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I
|
I
;
j
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|
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I
du chemin de fer, avec ses ponts à r>r»
filée ; c'est l'île Gazel, plantée d'arbres, ee
sont les lavoirs de Viller aux panachés
qui flottent, tout blancs, sur liés cordages des prés, les Grands-Moulins et les
jardins die Viller, morcelés à l'infini, jusqu'aux Maisonnettes et aux derrières daa
rues Paquatte et HargauL
Lunéville, au « coudé » do ses eam,
semble très lointaine et très divisé* : au
premier plan, les trois clocher» de Viller,
Pierre-Fouriex, Saint-Maux et le Coton ; et
puis, à gauche, comme une villette isolée,
le faubourg de Nancy, avec, tout à la
pointe, la flèche gracile de Saint-Léopold,
Deux trains passent à travers la butte An
Chaudefontaine, et l'on voit aller les gêna
et les planches, les belles planches das
sapins des. Vosges, qu'autrefois la Meurthe
amenait chez nous, en « -flottes » puissantes, en alignées superbes d'épais et
lourds madriers.
Et, sous Sainte-Anne, les eaux coulent
ainsi, depuis des siècles et des siècles, tea
deux eaux vosgien-nes qui baignent Lunéville et l'entourent d'une double ceintura
entre Moncel et Jolivet, entre Chaufontaine et Sainte-Anne, où jadis, au temps
où Lunéville avait des ducs et des rois,
Valentin Jamerai-Duval, le petit bouvier
des ermites, étudiait le cours des astres
avant d'être un savant et la vénérable et
discrète personne, comblée d'honneurs au
château impérial de François I", en Vienne d'Autriche.
x se x
En ce temps-là, il y avait à remdrort prtcis où Vezouse et Meurthe marient leurs
eaux rapides, il y avait un» maison blanche, au milieu d'un beau grand pré, tout
à l'orée d'un bois... et les gens du vieux
Lunéville, errants dans ces parages, l'avalent dénommée la Maison Alba, pour ce
qu'elle tranchait, claire en sa chaux vive,
sur le fond vert de la forêt.
Et, un jour, jeune encore en traînant
la jambe, un homme qui n'avait que des,
loques et qui avait été naguère un grand
seigneur, arriva tout épuisé à la Maison
Blanche de Vitrimont, dévastée par les
guerres, abandonnée depuis trente ans.
C'était en 1666... et l'homme qui ne fut
connu désormais que sons le nom de frèrs
Michel, de l'ermite Legrand, l'homme vécut là, solitaire, jusqu'au soir de son année centième, où il mourut, face au confluent des rivières, devant Lunéville, Oisnue cité aux remparts enfoncés.
Telle fut, par un capitaine de cavaleri*
française, blessé à mort aux combats d'Alsace, et devenu le premier « reclus » d«
la montée du bois, tells fut l'origine de
Sainte-Anne, le célèbre ermitage lunévilIois, où depuis deux siècles et plus, les
pères et les mères sont allés fêter
1«
« Sainte Grand'Mère de Dieu » en des sauteries réjouissantes, en des dînettes familiales au bois, dans les prés fauchés, sou»
les saulaies des rivières lorraines.
XXX
H n'y a plus d'ermites aujourd'hui à
Sainte-Anne, à Sainte-Anne patronne de
Lunéville avant Messire saint Jacques et
Monsieur Saint-Remy.
A usage de ferme, les bâtiments des re-'
clus sont affectés, avec une terrasse au
bout du pré dévalant, avec une « poincée »
de terres vertes surplombant la Vezouse,
avec des sapins mélancoliques et derrière,
plus loin que les champs de lisettes et de
pommes de terre, l'antique forêt de Vitrimont, sylve millénaire où furent des loupa
et des sangliers « feugnards ».
C'est un lieu triste et pourtant très doux,
très doux après la montée au mitan du'
jour, d'où l'on jouit d'une vue superbe,
unique sur Lunéville et sa double vallée,
fermée très loin par une ligne imprécise de
velours bleuté qui s'effrange, et qui est 1»
chaîne des Vosges allant de Repy au majestueux Donon.
Assis sur un banc de la terrasse du pré
des moines, je relis l'histoire de SainteAnne et les si curieux Mémoires de JameXXX
rai-Duval emplis de si bizarres aventures.
C'était là qu'il menait paître ses bêtes,
Sur'Vezouse, depuis le chemin du vieux
pont des carrières de Sainte-Anne, c'est là qu'il avait sa cellule de petit moinillon
un sentier qui tourne et serpente avec l'eau industrieux, là qu'il priait Madame Saintetrouble et perfide, un sentier tout fleuri de Anne « de n'être pas si beste que ceux
pâquerettes et d'humbles violettes, ayant de s'a maison î »
Ceux de la maison ont disparu tour à
oublié leur parfum, pauvres violettes" des
tour, en laissant leur ermitage où l'on
prés.
Des saules baignent le long des rives, aimerait vivre seul avec, des livres et encontournés et déjetôs, troncs noueux qui core des livres, avec tout le glorieux passé
ne donnent plus d'ombre et qui font re- du cher pays lorrain... et cet ermitage est
gretter les beaux arbres, les frênes et les resté tel depuis plus de cent ans.
On y revoit la chapelle avec son antipeupliers agités par la brise, les beaux arbres qu'on a coupés, hélas ! au grand dom- que inscription, les bornes écussonnées
mage du site, au grand désespoir des pro- du « Tau » symbolique des fils de saint
Antoine, le puits légendaire, la clochette
meneurs et des pêcheurs à la ligne.
Cette Vezouse, si belle et si pure à Cirey, usée, tintée jadis à chaque heure par le
n'a plus qu'une étrange couleur au sortir frère cuisinier, fricotant sur des « taques »
de Lunéville. Au fond de son lit boueux, armoriées» sous le manteau d'une ample
cheminée.
elle se cache presque, étroite et sinueuse.
On y revoit la courette et le promenoir
Et là, sous Sainte-Anne, veuve de ses
ermites, là... il y a un peu de sable fin, des reclus, les greniers où s'entassaient
des roseaux et des sables nains, et c'est les gerbes, et les caves où l'on ne refusait
l'entrée aux barriques de vin claifini, à jamais fini pour elle... « Finis Vi- jamais
ret
ciosœ ! »
Tutélaire, sainte Anne souriait, trèa
La Meurthe arrive, bruyante au sortir
d'un semblant d'îlot en forme de vaisseau, vieille et caduque, à ces ermites, las et
et, avec de légers clapotements, elle se rue désabusés des gens et des choses ; elle
souriait, statue bizarre qui portait son
sur la rive opposée.
Dans un tournoiement où des blan- enfant, la petite Marie, laquelle, à son
cheurs savonneuses s'agitent, les eaux de tour — ô bon ymaigier naïf — jouait avec
la Vezouse disparaissent... disparaissent un poupon gras et rose, le divin Ënfanlentement dans la grande eau qui vient du çon de plus tard.
Et les petites filles de Lunéville qu'on
Hohneck et du Valtin, de Saint-Dié la flotmenait une fois l'an à la montée de
teuse et de Baccarat la verrièra
Il y a une ligne sombre qui s'étend au Sainte-Anne — les petites filles qui furent
confluent : ce sont les matières calcaires nos arrière-grands'mères — s'amusaient
en suspens dans l'eau
trouble... et la de voir la petite viergootte dans les bras
Meurthe prend tout»
superbe
d'allure, de sa maman Anna, avec une poupée sur
son cœur.
rayant les bords où des piquets'solides ont
Et ces petites Lunévilloises, voyez donc,
été plantés entre des lacis de fascinages.
quand on les ramenait à Viller ou à MéXXX
nil, ou bien au centre des vieilles rues
Sur Meurthe, c'est d'un côté le ravage sombres... elles fabriquaient de petites
du fleuve, sapant journellement la rive « tontichoa » avec un bout d'étoffe, pour
gauche ; c'est, à droite, une descente cail- être pareilles » à la vieille dame de làJouteuse, où la rivière a fait des siennes I haut avec sa petite fille en pierre ».
jadis, avant les endiguements protecteurs.
La statue de sainte Anne a disparu...
Et, juste au confluent des eaux lunévil- la même existe encore à Tout, peut-être
Ioises, il y a nu peu de sable fin où l'an pas très orthodoxe, suivant les 'puristes,
s'assied, il y a une île herbiie et menue, mais si naïve et si bonne, et tant aimée
où, par les eaux basses, l'on aborde facile- de nos ancêtres lorrains.
ment, pour y rêver, pour y dormir le grand
XXX
des heures aux jours brûlants de nos étés
.
Ah ! le bon » reposoir » champêtre qu«
lorrains.
On jouit là d'un repos absolu, seulement | ce vieil ermitage de Sainte-Anne de Lunétroublé par les glouglous de la Meurthe ! ville, isolé sur sa motte de calcaire, où,
filant rapide sur la Vezouse, ou par lés i depuis des ans et des ans, l'on entend
sauts des poissons, effrayé3 à bon droit | chanter les oiseaux, chanter les deux eaux
des chasses terribles du brochet lorrain i confondues, chanter aussi en ces premiers
En aval, c'est le bois sombre où chaji- jours de juin, la bonne terre du pavs lortent les oiseaux; c'est la grande eau profon- rain, où dorment profondement nos" gen»,
de qui s'en va, en une courbure immense et les ermites cmtenaires et leurs petite
pâtres et leurs grands chiens fîdèlefi «t
vers la Guinguetta, Adoménil et l'étrange, doux.
clocher en bulbe d'oignon de Rehainvil-'
ler.
j Sainte-Anne, Pentecôte 1914.
Ea êmaat, e*«tt d'un* part, le rembUi
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Il
MllimiJMl'TOMM-H
—1
iVL, RIBOT ACCEPTE
LES 611 ET-A P EN S KABSC&iHS
Comment la Presse accueille cette combinaison
I
—m
8 juin. — M. Ribot s'est rendu
successivement ce matin chez M. Diinost,
président du Sénat, M. Paul Deschane),
président de la Chambre, MM. Doumergue, Peytrat, Clemenceau et Bourgeois,
avec qui il s'est entretenu de la situation
politique et des moyens de dénouer la crise.
M. Ribot verra cet après midi MM. Aristide Briand, Delcassé, Viviani, Dupuy et
Combes.
Il croit être en mesure de faire connaître aujourd'hui même, au président de
la République, la réponse à l'offre qui lui
a été faite, de constituer le cabinet.
Interroge tsi cours de la matinée, M.
Ribot a déclaré qu'il était très satisfait
de l'accueil qu'il a reçu nu cours de ses
dernières visites. -- Havas.
PARIS,
I
J
j
;
Comme on lui fait observer qu'il est pos- j
sible qu'un certain nombre de radicaux
unifiés se détachent de la rue de Valois
pour suivre M. Ribot, M. Jaurès proteste
et dit que s'ils le faisaient left socialistes
unifiés reviendraient 250 à la Chambre.
L'acceptation de
M.
Ribot
est officielle
Le Cabinet Ribot!
et la Presse
9 juin. — Tous les journaux commentent, <te matin, la formation d'un ca- I
binet Ribot.—Journaux des divers groupes
de gauche :
Du « Rappel » : ' /
PARIS,
i
Une nouvelle attaque
de la colojine Baumgarten
Er. M'COUN, 8 juin. —- La colonne du général Baumgarten, qui effectuait hier une
marche de Sidi-Kacen à l'oued Larba, eut
son avant-garde de droite harcelée par un
parti de Rifains.
Grâce à d'habilas dispositions prises
par je colonel Boyer, les tentatives de
l'ennemi pour atteindre le gros de la colonne furent déjouées.
'
Les Français eurent un Iijutenant indigène très grièvement blessé, et un officier
français très légèrement atteint.
Un spahi et trois tirailleurs furent grièvement blessés, et cinq hommes 'très légèrement, soit, au total, onze Blessés.
Une patrouille aUaquée
COLOMB-BF.CHAR, 8 juin. — Une patrouille
française de 12 méharistes circulant sur
la rive gauche de l'oued Daoura, à 200 kilomètres de l'oued de Beni-Abbès, a été
attaquée par un djich des Berabers à
pied, embusqués dans les tamarins.
Les Français ont eu trois tués.
Le djich a retraversé à la nage l'oued
Daoura.
Celui-ci subit actuellement une crue, ce
qui rend la poursuite impossible.
Le djich a eu trois tués et de nombreux
blessés.
Le groupe mobile de Daoura s'est transporté sur les lieux avec son commandant.
03ÎIS ta zone espagnole
MELHXA, 8 juin. — Les troupes espagnoles ont occupé quatre nouvelles positions,
deux sur les hauteurs de Ziata et deux
autres dans la plaine du Gharb, après
avoir essuyé une légère fusillade qui ne
leur a causé aucune perte.
La situation
II
du prince de Wied | Il
9 juin. — D'après une dépêche J
du correspondant spécial de la « National j
BERLIN,
|
!
I
i
Zeitung » à Durazzo, le prince de Wied a
repris ses promenades à cheval, mais
sans la princesse. Il évite du reste de s'aventurer sur la route de Tirana, où se
trouvent les insurgés. Il reste à l'intérieur
de la ceinture des forts. Le prince a excèssivement mauvaise mine : il est très pâle ;
les yeux et la bouche ' sont continuellement agités par des tiraillements nerveux,
Le palais du prince (konac) présente l'aspect d'un chàteau-fort hérissé d'armes.On
ne voit plus d'enfants jouer dans le parc,
mais des militaires au port d'arme et des
gendarmes.
Le palais est entouré, nuit et jour, de
soldats de marine, autrichiens et italiens,
A l'intérieur, dans les couloirs, se trouvent également des militaires. Tout a été
préparé pour une nouvelle fuite éventuelle.
Une grande partie des bagages est prête
à être emportée, et les valeurs sont dès
maintenant en sûreté à bord du « Szigetwar ».
VIENNE, 8 juin. — Un journal annonce que
le prince de Wied disposerait de plusieurs
milliers d'hommes, ce qui lui permettrait
de tenir tête aux insurgés, d'autant plus
que la discorde s'est mise dans leurs rangs.
Le détachement français c!e Scutarï
TOULON, 9 juin. — Le transport « Prado », arrivé du. Maroc, a reçu l'ordre de
partir mercredi pour porter des munilions destinées au détachement d'infanterie coloniale actuellement à Scutari.
En Epira
PARIS, 8 juin. — Le « Temps » publie
une dépêche d'Athènes, selon laquelle
d'importantes forces albanaises ont pénétré. dans la zone neutre établie autour de
Cqrritza, mais elles ont été repoussées par
les autonomistes et les épirotes, sous les
otrtres du colonel Vardas.
Les pertes albanaises seraient importantes. Les épirotes auraient eu quelques
blessés, mais aucun mortellement,
Les forces épirotes conservent leur position. — Havas.
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L'EXPUStMjtfQ,,,
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y a 108 victimes
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EPERNAY, 8 juin.-Le nombre
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| ]nés blessées dans-l'explosion
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j Sezanne, dimanche soir, est do MJh » 4
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Une soixantaine n'ont que de» w,
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L'un des blessés, 1© ieun*. \m u
de 8 ans, est mort hier soir à\&on' *8*
Le préfet de la Marne et VW ^
évèque de Chàlons, se sont rendus
priai ou ils ont prodigué leurs ^JJ^
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jgements aux blessés. - Havas.
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PARIS, mardi 9 juin. — M. Ribot
s'est
rendu, à 9 h. h du soir, à l'Elysée.
Il a mis le "président de la République
j
au courant de ses démarches, et lui a annoncé qu'il acceptait officiellement la misj sion de constituer le cabinet.
« On a vu d'anciens libertaires nous
j On croit assez généralement que la jour- donner un gouvernement conservateur.
LE COXGKES
i née d'aujourd'hui ne se passera pas sans
« Peut-être verrons-nous un conservateur
•(des CIiîtiiibres de Coniniem
que le cabinet Ribot. soit formé, et peut- nous offrir le régal d'un gouvernement réêtre vers midi M. Ribot pourra-t-i! aller formateur.
—-x
i
à, l'Elysée soumettre à M. Poincaré la
Un grand ministère
« Ce serait bien la premirère fois qu'un
PARIS, 8 juin. — Le 6» con»rè< i.*
liste de ses collaborateurs. •
progressiste s'attacherait à un progrès.
national des Chambres de comnW lnt,N
PARIS, 8 juin. — Les personnalités poli- ;
8
a Mais nous vivons en un siècle de miraouvert ce matin, à 10 heur's eT d^- *
!
Les
noms
des
ministrables
tiques ÎBS plus émine.ntes manifestent le
cles. Le plus difficile était de ressusciter
i
désir et l'espoir de voir M. Ribot former
R^oui^reT ^
P
Nous donnons, à titre d'indication et M Alexandre Ribot ; maintenant qu'il reun grand ministère. MM. Delcassé et Vi- avec forces réserves, la liste suivante qui, vit et qu'il remarche, rien ne s'oppose à
Il se prolongera, les 9 et 10 juin.
viani feront, croit-on, partie de ce minis- d'après les bruits en circulation, se rap- ce qu'il marche à gauche.
dre du jour : Règlement d? divp«<.<,A lvf"
tère. Pour M. Combes, la question est en procherait le plus des probabilités :
« Attendons...
La jeunsse est pleine
suspens. M. Clemenceau n'en ferait pas j
j tions laissées en suspens par
Présidence du conseil et justice, M. Ri- d'imprévus. »
partte.
j
bot,
t
— La « Lanterne » :
:
Affaires étrangères, M. Léon Bourgeois.
|i sur les chèques ; réserve d'or
<( Pour donner à ce cabinet d'expéDéclarations de M, Ribot
1
|
i ver les paniques financières, etc..
Intérieur, M. Strauss ou X.
dients
une
apparence
républicaine,
on
j
Finances, M. Clémentel.
PABIS, S juin. — Interrogé par les jour-o
_
demande
des
traîtres.
Nous
verrons
quels
j
Guerre, M. Noulens.
nalistes au moment où il rentrait à son
hommes sans vergogne entreront dans l'é- j
Marine, M. Delcassé.
domicile, M. Ribot a dit : « J'ai vu ce maj
j
Instruction publique, M. Dessoye ou X. quipe réactionnaire pour y livrer leur I
i
L'AVIATEUR JQLAIX
tin les présidents du Sénat et de la Cham!
!
parti.
Travaux publics, M. Jean Dupuy.
bre, MM. Doumergue, Clémenceau, Peytral
;
«
Avec
un
ministère
Ribot,
la
situation
;
EST IŒTROUVE
Commerce, M. Emile Chautemps.
et Bourgeois.
I
//
; est au moins claire.
X
Agriculture, M. Raynaud ou X.
Je m'entretiendrai après le déjeuner avec.
|
_
—.fV
.
I
« C'est le pouvoir réuni aux éléments j
Colonies, M. Lebrun.
MM. Aristide Briand, Dslcassé, Viviani,
:
l deVéaction.
TUNIS, 8 juin. - Le lieutenant avi w
Travail, M. René Besnard ou X.
]>upuy et Combes, en qualité de président
T
;
| Joiam,
qm était parti a la rencontrea
« Dès lors, le devoir des républicains LA PROCHAINE PROMOTION
Il est question, comme sous-secrétaires
de la gauche démocratique du Sénat.
DANS
LA
CAVALERIE
ses
camarades
venant du Maroc et on?
Je n'ai d'ailleurs fait aucune offre, au d'Etat, de MM. Nail, Maurice Maunourv est impérieux et précis. Préparons-nous
I
j pris par la tempête avait disparu
donc aux nobles luttes, où se retrempent
PARIS, 9 juin. — La « France militaire »
cours de mes visites et n'en puis faire en- et Marc Rcville.
Sfax et Gabès, a Pu télégraphier hier soir
annonce que la promotion du 25 juin, j
' PARIS, 9 juin.— D'après une
liste que les énergies. »
eora, car avant d'accepter, il faut que j'éi
île Marahès : « Qu'après avoir joué les
dans
la
cavalerie,
comprendra
3
ou
4
cotudie la situation, que je m'interroge et i l'on donnait, hier soir comme possible, et
— De F « Aurore » :
Robinson Crusoë et jeûne tout un long iour
lonels, 5 ou 6 lieutenant-colonels, 20 chefs j
que je descende en moi-même.
que publie « Excelsior », M. Delcassé rece« Pourquoi, si M. Ribot parvient à faire d'escadron, 30 à 35 capitaines et 9 sousdans l'île de Zaïra, son mécanicien "et lui
Je pense être fixé à la fin de l'après-midi vrait le portefeuille des Affaires étrangè4H*4»
—
un ministère, M. Clemenceau n'accepte-t-il I lieutenants. — Havas.
ont été ramenés à Marahis sains et saulj.
et faire connaître à ce moment ma répon- res ; M. Bourgeois celui de l'Instrucetion
pas le portefeuille de la guerre, rien que j
Leur appareil est dépruit.
se à M. le président de la République.
I publique ; M. Chautemps, celui de la MariINCENDIE D'UN PRESBYTÈRE
Mais, a-t-on demandé à M. Ribot, vous ne ; M. Fernand David, celui de l'Agricul- pour se faire à lui-même une religion ? Ce
g-O»
—
serait un moyen, quoique sincèrement
avez bon espoir d'aboutir ? .Te ne suis nul- t ture ; M. Peytral, celui du Commerce.
AGEN, 8 juin. — Un incendie dont la caunous
ne
voyions
pas
M.
Clemenceau
aclement découragé, a répondu M. Ribot, au
se est inconnue, sest déclaré au presbyLe ministère ne compterait pas moins de
cepter un vote de confiance de la Chambre, j tère de Laussen. On craint que le curé,
contraire, et vous le voyez, la séance con- six sénateurs.
~-™-*c* ****
I
avec
tous
les
républicains
contre
lui.
tinue. — Havas.
l'abbé Blanc, qui a disparu, n'ait été brûToujours selon « Excelsior », M. Ribot
« Mais, avec ce diable d'homme, on doit i lé vif.
PARIS, 8 juin.— Le ministre des finances
voudrait ainsi indiquer que le Sénat n'est ! s'attendre à tout, »
M. Doumergue
j pas hostile à l'impôt sur le revenu .
On fait d'activés reçjierches pour retrou- nous communique la note suivante :
ver son corps.
à Longwy
— De la « Petite République » :
La Société Générale ayant appelé l'atferait partie du Cabinet
i
— Le «
Matin » dit que M. Ribot avait
tention du gouvernement sur les bruits
| l'intention de faire entrer- dans son minis- I
«
Les
adversaires
les
plus
passionnés
ne
1
LONGWY, 7 juin. — M. Lebrun, ministn
PARIS, 8 juin. — M. Ribot poussera, asTERRIBLE TEMPÊTE
tendancieux qui ont été'Técemment mis en des colonies ne pouvant à son grand rej tère, pour représenter les radicaux unisure-t-on, ses consultations très avant dans | fiés, MM. Renoult et Mcssimy, mais l'abs- | sauraient prétendre que M. Hibot a iamcirculation
en
ce
qui
la
concerne,
le
miQUÉ3EC (Canada), 8 juin. — Une
quagret, en raison des circonstances politiles partis de gauche. Il compte se rencon- j tention de M. Viviani entraîne celle de ces I bition de prendre le pouvoir pour faire le
i Bistre des finances a cru devoir, dans l'in- ques se rendre dimanche à Longwy, avait
| jeu d'un parti. Il sera permis d'être en rantaine de goélettes de pêche ont fait
trer cet après-midi avec environ 25 parle- deux personnages politiques,
j
térêt
du
public,
demander
au
gouverneur
i
désaccord avec lui sur les solutions pro- naufrage, une vingtaine d'hommes ont i de la Banque de France des renseigne- délégué M. Lecourt, son chef de cabinet,
mentaires. Il ne verra ni M. Barthou, ni
j — Le <i Figaro » insiste sur ce fait que ii posées.
pour inauguer le groupe scolaire de fUpéri, au cours d'une tempête survenuo
M. Caillaux. En dernier lieu, M. Ribot a
sur la situation de cette société.
j M. Ribot a l'intention de demander au- j « Du moins, faudra-t-il reconnaître que j vendredi soir sur le littoral nord du Nou- I ments
lion et l'exposition des Beaux-Arts.
déclaré qu'il n'était pas mécontent de ses
Le
gouverneur
de
la
Banque
de
France
I jourd'hui, à plusieurs anciens ministres i son seul désir est de découvrir les moyens ! veau-Rrunswick.
M. Lecourt était accompagné de jM. it
démarches. On lui prête l'intention de dei
a
fait
parvenir
au
ministre
la
note
suisous-préfet de Briey et de M. Périjjuon
La plupart des bateaux ont été jetés à ; vante :
mander à M. Doumergue de faire partie du cabinet Doumergue d'entrer dans sa les plus propres à sauvegarder notre"for- !
i combinaison ; notamment 'à M. Noulens, ] ce et notre dignité dans la conduite de nos ! la côte, sur les îles Michon et Schippegan.
i maire.
.
du cabinet.
Les services compétents de la Banque de
j mais s'il essuie un refus de la part de j affaires extérieures, à rétablir l'équilibre I On a recueilli jusqu'ici huit cadavres: ji France
Ils ont été reçus par M. Finot, présiont
'été
appelés,
sur
la
demande
j
j cette fraction du parti républicain, on j de nos finances, et l'élasticité de notre tréL'impression à la Chambre
La tempête, qui était très violente, s'est i du ministre des finances, à examiner le |i dent de l'Association des Artistes lorrains,
j pense que M. Ribot passera outre et cons- I soierie. »
déchaînée a l'improviste, faisant chavirer | portefeuille de la Société Générale, qui a i MM. Charbonnier et Schilï, membres du
PARIS, 8 juin. — M. Ribot a poursuivi
j tituera quand même son ministère.
de nombreux bateaux de pêche.
cet après-midi ses démarches. Il a vu de
i sollicité elle-même le contrôle. Il résulte j: comité ; Gillard et Fuschs, sociétaire»,
— De 1' « Action » :
*
Le même journal ajoute que l'entretien
Ceux qui étaient près de la côte ont été j non seulement, de cet examen, mais aussi j Etaient aussi présents : MM. Person, Ch.
nouveau M. Léon Bourgeois, avec qui il a t de M. Ribot avec M. Combes a été très cor!
« Il reste maintenant à réparer tout e j écrasés sur les rochers. — Havas.
Colliez, Renard, Lindley, Niclc-nx,
eu un entretien.
j des relations d'escompte très ancieennes Robin,
I dial.
mal accumulé depuis six mois par une in- |
M. le chef de cabinet a examiné ayes
I de la Société Générale avec la Banque de j
Puis il a rendu visite à MM. Viviani, !
En dehors de quelques réserves sur la croyable absence de direction réelle au j
France, que le portefeuille de cet établisse- i le plus grand intérêt les œuvres exposée*
L'ALGERIE ET LA CONTRIBUTION
Aristide Briand, Jean Dupuy, Delcassé et
! loi de trois ans, l'ancien président du Cc- I pouvoir.
Emile Combes.
DE
GUERRE
ment
est composé d'éléments de facile réa- <î et a félicité très chaudement sur l'organij mité exécutif de la rue de Valois assure j » Si M. Ribot, aidé de quelques-uns des
î sation et la présentation des œuvres, lt
j
lisation.
M. Ribot se rendra ce soir, à neuf heu- i le sénateur du Pas-de-Calais de toute sa : hommes d'Etat les plus expérimentés de ia
ALGER, 8 juin. — Les délégations finanmunicipalité et l'Association des A. L.
I
Cette
situation
ne
saurait
justifier
les
res et demie, à l'Elysée, afin de faire part
I sympathie, ce qui fait croire que celui-ci ; République, peut reprendre en main le ! cières (section de nos colons), ont adressé j attaques systématiques dirigées contre ta ;; pour cette heureuse tentative de déceaau président de la République du résultat
j gouvernail et mener le navire avec s.m i leurs conclusions au rapporteur de la
j
ne
se
heurtera
pas
à
d'invincibles
difficulde ses pourparlers.
i Société Générale pour écarter ses dépo- j tralisation artistique.
i équipage à bon port, il méritera uns place | commission nommée pour i'examen de la | sants. — Havas.
tés.
Un nombreux public se pressait dam
Dans les couloirs de la Chambre, à la fin
i
illustre
entre
toutes
parmi
les
pilotes
de
;
contribution
de
5
miilions
aux
dépenses
j — Le « Journal » compose sa liste ainI les salons témoignant par sa présence tout
da l'après-midi, une certaine satisfaction
j
notre
histoire
nationale.
»
j
militaires
de
la
Métropole.
j si :
l'intérêt qu'il porte à cette manifestation
se manifestait, même parmi les adversaiLe rapport conclut à l'impossibilité d'ac- (CONDAMNATION EN PRUSSE]' d'art. Pendant la durée de cette Visite, 1»
M. Delcassé aux Affaires étrangères ;
— De M. Jaurès, dans 1' « Humanité » :
res politiques de M. Ribot, en apprenant )
i corder une contribution aussi élevée et dej fanfare du 9e chasseurs a donné une auque le sénateur du Pas-de-Calais espérait i M. Bourgeios à l'Instruction publique ; M.
« Il dépend de M. Ribot seul de consti- ! mande une réduction de 3 millions.
|
BERLIN, 8 juin, — Au cours de la semai- ! dition des meilleurs morceaux de son m
! Chautemps à la Marine ; MM. Renoult ou ; tuer son ministère.
aboutir à une solution.
I
Mais si des circonstances graves ve- j ne rouge, organisée par la « Social Démo- '' pertoire.
La plupart des députés estiment que rien j Peytral à l'Intéreiur.
1
« Quand on veut, on trouve toujours une
— Un ami de M. Malvy a fait connaî- 1 douzaine d'hommes de bonne volonté, et I naient à se produire, ajoute-t-il, la colo- i cratie », au commencement de mars, trois ,
n'est plus énervant que la prolongation de )
!
la crise et ils souhaitent de plus en plus ! tre à un collaborateur de V « Echo de | M. Ribot ne pourrait vivre que par les | nie ne marclianderait ni son or ni son ouvriers et le patron d'un estaminet î
sang. — Havas.
i avaient barbouillé en peinture rouge, en[ j Comice agricole de Briey
vivement que la Chambre soit, enfin appelée | Paris » la raison pour laquelle M. Viviani i trahisons radicales.
! quatorze endroits, le monument de iem| n'aurait pas eccepté d'entrer dans une 1
à émettre un vote politique très net.
« J'espère, pour le radicalisme, pour la
BRIEY, 8 juin. — Le comice agricole da
j pereur Frédéric III à Charlottenbourg.
!
Aussi accueillent-ils comme une bonne i combinaison Ribot.
i France et pour M. Ribot lui-même que ces
Selon cette personnalité, M. Viviani au- ! trahisons ne se produiront pas.
i
Le tribunal correctionnel a condamné les! '! Briev s'est réuni hier en assemblée gtnenouvelle l'affirmation d'un intime de M. t
« Nul plus que lui, nuls plus que les col- trois accusés à 18 mois, 14 mois et a un an ; raie "et a procédé au renouvellement de son
Ribot que ce dernier, tenté par les circons- ! rait subordonné son acceptation à la pro- j
1 ! bureau.
« La République les paierait cher, et le laborateurs1 emments dont il s'entourera, | de
prison.
!
messe
que
M.
Malvy
serait
maintenu
dans
radicalisme
aussi.
»
tances, est décidé à jouer le rôle que lui a
ne sont qualifiés pour les faire rapidement
Ont été élus :
.
»
Dans
les
attendus,
il
est
dit
qu'il
ne
s'ai
le
nouveau
cabinet,
ce
à
quoi
M.
Ribot
ne
confié le président de la République.
aboutir. »
; j\
Président : M. Jenyen, propriétaire»
!
♦**
j
voulut
pas
s'engager.
git
pas
là
d'une
farce
de
gamins,
mais
Ce serait une vive déception pour la
[
Journaux à tendances modérées, libéraux
***
d'une action mûrement réfléchie, consé- j• Longuyon, président sortant ; vice-presigrande majorité des députés s'ils appre- ! L'hostilité des
! et conservateurs :
' ! dent : M. Franiatte, agriculteur à Dampvinaient demain que M .Ribot a dû renon— il. Judet, dans 1' « Eclair », constate quence de l'excitation continuelle de la' !\ toux, vice-président sortant ; trésorier : j*
Du « Temps » :
u
Social
Démocratie
».
—
Havas.
cer à poursuivre sa, mission.
RadicauX'Socialistes
que les radicaux-socialistes n'ont en vue
Schwartzr trésorier sortant ; secrétaire.
©.*.<».
.
« L'honorable sénateur du Pas-de-Calais qu'un ministère Combes.
Quant à l'attitude que les partis s'apM., Rover, principal clerc d'avoué, en'em]
PARIS, 9 juin. — On annonc que le groua réservé sa réponse définitive. Mais dès
prêtent à observer a l'égard du cabinet Ri« Le mot d'ordre définitif est bien donplacement de M. Noirjean, qui décima»
AU MEXIQUE
bot, il serait très difficile de la définir, car pe des radicaux-socialistes unifiés de la ce matin, il a commencé ses démarches, | né, dit-il.
toute candidature.
,,.
Chambre
se
réunira
ce
matin
pour
déliet il les poursuit cet après-midi avec la ferles membres les plus intransigeants de gau« Tout ce inonde se range derrière M.
L'assemblée a décidé que la fête annye™
che déclarent dès maintenant qu'ils sont bérer sur la. situation politique.
me volonté d'aboutir. M. Ribot est un de nos ! Combes, et c'est par lui que l'Elysée deUn incident avec le Japon
du comice aurait lieu ie * uoùt, a
Il sera saisi, croit-on, d'une motion ten- hommes d'Etat les plus avertis. Son savoir
plus de 200 résolus à prendre parti contre
vrait passer s'il hésite et tergiverse.
LONDRES, 9 juin. — De Mexico au « Dai-. ; guyon. — D.
dant à affirmer nettement les sentiments est, on peut le dire sans exagération, unice ministère.
I
« Une fois le scandale officiellement en- ly-Mail » :
Un grand nombre de leurs collègues se d'hostilité du parti à l'égard du cabinet versel. Nul sujet ne lui est étranger. Par- ! registré, les radicaux se jugeront les maî« On apprend que le ministre du Japon j
présidé
par
M.
Ribotticulièrement,
personne
ne
connaît
mieux
réservent de connaître les collaborateurs
tres, car ils pensent bien que le vrai
que lui les questions extérieures et les ! moyen de disqualifier le prestige de M. | à Mexico fut arrêté par les révolutionnai- j
du président du conseil et le programme
Echos de la crise
questions financières. Son éloquence lui a Poincaré et de l'annuler consiste à le i res, ainsi que l'attaché du ministre. Ils\ I\
ministériel pour arrêter leur conduite.
BRIEY, 8 juin. - La gendarmerie*
. revenaient tous deux de Manzanillo, où ils j
Le cas de M. Chautemps
valu à la Chambre et au Sénat les plus compromettre sans retour.
Sautaes a procédé à l'arrestation »
!
avaient
visité
la
croiseur
japonais
«
Izui
Quelques opinions
« Nous espérons encore qu'ils ont trop i Mo ».
' ! nommé Giovani Dacatelli, manœuue
PARIS, 8 juin.
-*- M. Chautemps fait beaux succès. Son autorité est considérade parlementaires communiquer à la presse, au sujet de sa ble, même sur ses adversaires. M. Ribot préjugé d'un calcul aussi injurieux qu'hu[ Herserange, qui .cette nuit, au cours a u
Le
secrétaire
de
la
légation
ne
peut
\
convocation par M. Viviani, une note di- doit pouvoir aisément réunir autour de miliant. »
' discussion, a blessé de cinq coups a^ ^
| correspondre avec eux.
soi
tous
les
républicains,
même
les
plus
PARIS, 8 juin. — La « Patrie » a intersant qu'un coup de téléphone de M. Mal— M. Capus, dans le « Figaro », estime
teau, dont trois à la tête et deux a ia_» viewé ce matin quelques hommes politi- vy, ministre de l'Intérieur, lui avait offert avancés, qui placent l'intérêt national au- que si M. Ribot continue à marcher droit
un de ses compatriotes, le nomme uni*Huerta et Villa s'insultent
ques au sujet de la situation.
dessus
des
considérations
de
groupe
et
de
d'une façon ferme le portefeuille des cadevant lui, sans se laisser intimider par
parelli.
NEW-YORK, 8 juin. — On annonce que,
Presque tous se sont déclarés favorables lonies. Comme on le faisait trop longtemps sous-groupe. Il ne permettra pas qu'il soit les socialistes et .les radicaux, il renconà une combinaison Ribot. M. Ch. Dupuy, attendre chez M. Viviani, il a fait remar- porté atteinte aux mesures de sécurité trera à la Chambre non pas une majorité pendant que les médiateurs discutent pénotamment, a dit, en parlant de M. Ri- qué qu'il n'avait rien sollicité et qu'il ne que la France a dû s'imposer pour résister de hasard, mais une majorité solide et te- niblement à Niagara Falls, les généraux;
Rixe grave à Dompcevrin
Huerta et Villa échangent par télégraphe
bot : « Sans aller jusqu'à dire que c'est comprenait pas qu'on lui fît faire anti- aux agressions.pour assurer son existence. nace.
des messages d'insultes.
s
le plus qualifié, c'est certainement un des chambre. Il se retira alors pour ne pas Il saura maintenir et développer la force
SAINT-MIHISL, 8 juin. — Damm
^toù
« Obscure encore sur beaucoup de points,
hommes les plus qualifiés pour former le créer de difficultés à M. Viviani.
militaire de notre pays. Il saura restaurer la situation tend à s'éclaircir, et à se simans, et Cezagranda Ricardo, 20 an,;%ujet
cabinet. En fout cas, il serait hasardeux
le crédit public, compromis par des politi- plifier.
LA REVOLUTION HAÏTIENNE
riers, à la suite d'une discussion au * J
de risquer un pronostic. »
ciens sans scrupules. Il peut, il doit compd'une pièce de deux francs réclame* r
-« Elle nous montre en formation deux
SAINT-DOMINGUE, 8 juin. — Les fédéraux,
Fâcheuse
méprise
M, Charles Dupuy ajoute que le mainter sur le concours fidèle de tous les bons partis : l'un qui se croit un bloc, et qui sous les ordres du président Bordas, ont' Damin, se battirent.
.
..a!it
tien de la loi de 3 ans sera très certaicitoyens dans cette œuvre de défense et de n'est qu'une cohue d'appétits, qui n'a pour occupé Marapienda, après un violent comAu cours de la lutte, Cozagranda, ay^
PARIS, 8 juin. — M. Doumer a été vicsd
réparation nationales. »
nement voté par la Chambre, où la majo- time hier d'une désagréable mésaventure.
le
dessous,
sortit
un
couteau
de
A
j
programme commun que des haines ; et bat. — Havas.
uX
rité en sa faveur est certaine.
Un coup de téléphone le convoquait dans
et en frappa Damin de cinq coups, 'uc •
— Du « Journal des Débats » :
î'autre qui prendra bientôt sous la direcPARIS, 8 juin. — Les sénateurs qui ont
la figure et trois dans le dos et :s eiu ^
l'après-midi, à la présidence de la,RépuFIN DE LA GRÈVE
« Il n'y a plus place pour les incertitu- tion d'un chef comme M. Ribot, conscienDamin a été transporté a lhôpiw
eu l'occasion de s'entretenir avec M. Ribot, blique, où M. Poincaré désirait l'entrete- des : entre les révolutionnaires et la na- ce de sa force. »
DES TRAMWAYS DE MARSEILLE
depuis ce matin, ont l'impression que les nir. Lorsqu'il arriva, le secrétaire géné- tion, il faut choisir. La réponse du ParleMARSEILLE, 8 juin. — Le directeur
des
,
Saint-Mihiel.
... J, vef— De la « Libre Parole » :
démarches de M. Ribot sont en bonne ral lui manifesta sa surprise de le voir. Un ment n'est pas plus douteuse que n'a été
Cozagranda vient d'être arrête
tramways ayant accepté de faire les convoie.
« La crise ministérielle se poursuit.
attaché aurait tout simplement confondu celle du pays. Mais ce choix fait, il restera
cessions demandées par les employés, dun.
On estime dans les couloirs du Luxem- le nom de MM. Doumer et Doumergue.
« Nul ne saurait émettre ' un pronostic ceux-ci ont décidé de reprendre le tra-"
une œuvré considérable à accornplir dans
bourg, (rue l'honorable sénateur du Pas-deUn due?
l'ordre financier, dans l'ordre militaire, sur sa conclusion et les moins avertis sen- vaii demain matin.
Nos avions blindés à Xantf
Calais, pourra donner à la fin de l'aprèsdans l'ordre administratif. Il restera à dé- tent qu'il s'agit de bien autre chose que
Jf
PARIS, 8 juin. — On annonce qu'à la
UNE DOUBLE EVASION
midi, une rët>onse favorable au président
de
la
distribution
tra.ditcnneile
de
maroPARIS, 9 juin. — De Reims au « J°
suite d'un article paru ce matin, dans le gager un parti de gouvernement qui existe quins à un certain nombre de camarades.
de la République.
1
EN AUTRICHE
et qui ne demande qu'à se manifester. Ce
ual » :
^.ip de six
On dit, que M. Viviani sollicité par M. « Radical » sous la signature de M. Pon- rôle, plusieurs sans aucun doute auraient
« Ce qui est en jeu, c'est l'orientation de
<(Tn nnuveUp escadrille compose
,}
CZF.RNOWITZ, 8 juin. — Les frères GeRibot, d'entrer éventuellement
dans la sot, M. Béranger, sénateur, a envoyé ses l'énergie de le remplir. Mais personne ne la légisfature nouvelle, c'est la présidenco rowski, depuis plusieurs mois en prison' avions hVmrléi est Parti* hi** maU
eombinaisan, a exprimé ses regijets de ne témoins au député du Jura.
semble plus qualifié par son prestige que de la République ; c'est, hélas' t l'avenir préventive, comme chefs du mouvement' K pt» »(tJrri le soir, à Reims- n .
pouvoir accepter.
f,'1f
russophile et sous l'inculpation de haute.■
M. Ribot pour défendre les notions supé- même de la France. »
« p'uf
Mie ,t„or?iri'
îepartna ce
ce matin ipour >«
^^eu
D'antre part, M. Noulens que M. Ribot
— De 1' « Autorité » :
rieures du gouvernement et pour rassemtrahison, à la, suite d'une instruction ouLa
presse
allemande
aurait pressenti pour le portefeuille de la
<( En admettant que M. Ribot puisse verte contre eux par le tribunal de pre-. Brindejonc des Moulinais. »
bler toutes les bonnes volontés autour des
SUBIT?, a demandé avant de répondre, de
BEHUN, 8 juin.
— Les journaux sui- intérêts nationaux. »
constituer un ministère, nous ne croyons mière instance de Czernowitz, se sont enconsulter ses amis.
vent avec une vive attention les phases de
guère à sa durée et sés jours seront comp- fuis hier à midi en automobile, grâce à
Enfin, M. Bourgeois aurait promis son la crise ministérielle française et se contés.
— De la « République Française » :
l'aide d'un surveillant de prison ; ils ont
concours à M. Ribot. — Havas.
Le femier Hurlin
tentent en général de mentionner les con(( Ce que cherche le comité de la rue de passé la frontière russe dans L'après-midi.
« Il y a 315 à 320 députés qui ont affirmé
sultations du président, de la Republique explicitement devant leurs électeurs la né- Valois, «'est purement et simplement à
PARIS, 9 juin. — De Strasbourg a
Déclarations de M. Jaurès
sans commentaires personnels.
faire revenir au pouvoir M. Combes. »
cessité de maintenir la loi de 3 ans.
" :
.
i'instruc"
Les organes conservateurs insistent sur
« Cette majorité d'élus existe.
PARIS, 8 juin. — M. Jaurès croît la comLES SUFFRAGETTES
« On apprend aujourdinu \ 1P-_ j^urlift
— Du « Soleil » :
les
difficultés
de
la
situation.
—
Havas.
position du ministère Ribot possible, mais
« C'est elle qui doit dégager le chef du
LONDRES, 8 juin. — Aussitôt après l'en« Nous sommes si malades et tellement trée du roi et de la reine, dans la loge
gouvernement de demain.
il ne croit pas à sa durée. Il est évident,
habitués
aux
pires
remèdes,
que
ce
médiodit-il, que dès les premiers jours M. Ri«
M.
Ribot
aura
une
charge
lourde,
mais
POUR LA COUPE MICHELIN
royale, au concours hippique internatio-' sous l'Inculpation de haute trahison,
4
bot s'il réussit va se trouver en présence
le grand bonheur de faire ainsi respecter cre médecin de M. Ribot prend aujourd'hui nal de l'Olympia, une jeune femme, élé- close.
.
j
T pinzig
PARIS, 9 juin. — L'aviateur Gilbert, con« Le tribunal d'empire de
tlu bloc de gauche sur la question de la courant pour la coupe Michelin, est parti la volonté, la dignité et la force de la une figure de sauveur.
gamment vêtue, qui était assise vis-à-vis1
nation. »
« Il sauvera tout au moins M. Poincaré, la loge royale, se leva et proféra à haute établi
qu'il y avait vraiment en
toi de S ans et de l'immunité de la rente.
hier matin de Villacoublay à trois heures
qui aurait dû quitter l'Elysée faute de pou- voix quelques paroles à l'adresse de la haute trahison.
(1 devra gouverner avec la droite, le cen- et a atterri à Mirande (Gers) à 8 h. 15 du
, , »oVOir re^
— De la « France » :
voir trouver un cabinet et la. Chambre reine, au sujet de l'alimentation forcée
« On reproche à l'inculpé ?^"
ur*
tre et la gauche radicale. Il aura contre soir, couvrant ainsi 1075 kilomètres, après
prie
«
C#
serait
une
bonne
fortune
pour
le
qui allait tomber dans un tel état d'anar- des suffragettes incarcérées.
chez lui dé nombreux officiers BU*
lui les-radicaux unifiés, les socialistes du avoir accompli les sept atterrissages oblipays
que
M.
Ribot
veuille
bien
s'attacher
u
chie que le premier balayeur venu l'augroupe Augagneur «t notre groupe tou* gatoires et un seul ravitaillement.1*
Immédiatement appréhendée par des français vernis dans le but :nrlfltrUcti<*
aux grandes questions qui passionnent en rait jetée dans la Seine, aux applaudissecompte de l'état des forts en Çonff«_ Ht.
întier.
Gilbert repartira m matin.
agents de police, elle fut expulsée, malgré non
ce moment la République et le Parlement. ments de tauta La Génitale. »
loin de Montigny-la-Grand*. »
une très vive résistance. — Havas.
vas.
La situation
de la Société générale
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REGION
Le Salon des Artistes lorrainà
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Arrestation à Hersenmge
;
j
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I
|
Dans
Chez les "Vosgiens de Nancy" CCitations au
« Bulletin Officiel »
- Le conseil d'administration de la Société
DIMANCHE 14 JUIN
la Région!!
—•—
nne fabrique de chaussures
u
cambriolée
P-KT-A-MOVJSSO.N,
& juin.
mutuelle vosgienne de Nancy s'est réuni
»samedi, à huit heures et demie du soir,
dans son local habituel, sous la présidence
de M. Ch. Caspar. Tous les membres
éétaient présents, à l'exception de MM.
Meyer et Blanc, qui s'étaient excusés.
r Après la lecture du procès-verbal, par M.
Didier, secrétaire, le conseil a été mis au
c
courant
de la situation sanitaire par M.
(
%Cornebois, vice-président. M. Hemmler,
trésorier,
exposa ensuite la situation
f
financière, qui, malgré les indemnités acc
cordées
pendant les derniers mois à un
s
grand nombre de malades ou d'accidentés
c
du
travail, est des plus satisfaisantes.
Deux membres honoraires, vingt memibres
participants ont été admis à l'unanir
mité
à faire partie du groupement vosjgien.
Il fut ensuite procédé à l'élection des
rmembres qui devront compléter les cadres
(
,du conseil d'administration et de la commission
de contrôle. MM. Langlois, Lom1bart et Leyval
ont été élus à l'unanimité,
Le conseil examina ensuite la première
partie
d'un règlement intérieur qui est dest
tiné à asjurer non seulement la marche
(
régulière
et normale du conseil,, mais en(core à régler les différends et à aplanir
|toutes les difficultés qui pourraient se
i
présenter.
Différentes propositions relatives à la
|fête
champêtre du 5 juillet prochain furent
<ensuite discutées. Le président annonça
,au conseil que le magnifique parc de Gen\
serait mis gracieusement à la dispo■tilly
sition de la société par la municipalité
i
qui donne, une fois de plus,
,nancéienne,
aux
œuvres
humanitaires
et sociales, une
]bienveillante marque de sympathie.
de se séparer, le conseil décida
i Et avant
réunion supplémentaire aurait lieu
,qu'une
très prochainement.
j
1
Ï
— Lundi matin,
iViauroy, le fabricant de chaussures
boule»*'0 de Kiolies, constatait que
J* cambrioleurs s'étaient introduits dans '
BJ atelier et ses bureaux et avaient em"'rte une somme de 56/ francs en argent, !
P°r g8 trouvait dans le tiroir-caisse du |
5
motable, ainsi qu'un chèque de 806
S «nés, revêtu de la signature du fabrint et quelques paire* ae chaussures.
Les malfaiteurs s'étaient introduits
,nVl'ai«i!*r eu passant par un jardin
longeant i* fabrique, et appartenant à M.
umision.
Ils é'U'ent montéo sur le toit, : ». rts
voir brise un vasistas, étaient descendus
f m l'atelier, centigu aux bureaux.
l'enquête habilement conduite par la
»end»1"iner'ft ** 1 a8ent de police Durand
perffit bientôt de connaître les coupa-
j'
j
'
j
j
I
|
|
j
i
Un ouvrier de
Mauroy, nommé Roi- j
« ne s'était pas présenté au tra-.'Ul.
L'aïent t)uranu se rendit à son domici- j
. et appr't que cet individu, sa femme
ion ni» el un de ses amis, nommé Wolfî,
jvaient quitté furtivement leur logement
,n eniPl,rtant toutes leurs affaires ménatint et leurs vêtements.
û»ns la chambra de Rolwa, des pa<olés chex M. Mauroy étaient éparMéra
Suite
» te"e-. , '
.
■
Un voisin,, interrogé, déclara que, vers
heure du matin, Rolwa était venu
une
lui faire ses adieux,, lui disant qu'il quittait Pont-à-Mousson « car il venait de
(aire un sale coup n
Lee cambrioleurs s'étaient blessés en
brisai* une vitre du bureau de la fabriInstituteurs et Institutrices
que de chaussures ; or, Rolwa portait
i|e6 blessures aux mains. Toutes ces preuPostes dont la vacance est prévue pour
ves éteblissaient sa culpabilité certaine 1la rentrée scolaire :
■
»t la e»mplicité des autres individus.
Villerupt, école
de garçons à quatre
L'enquête continue pour établir où les classes
'
et école de filles également à qua1
Bil/aiteurs se sont réfugiés.
tre
classes dans le quartier de Butte.
Ajoutons que, lors de la nuit de vendreBaccarat, école maternelle ; Fnulx,
di i samedi, des inconnus s'étaient déjà école
'
de filles ; Saizerais, école de filles ;
Introduits dans le jardin Mausion, mais Diarvillp, école de filles ; Amance, école
1
ils avaient dû s'enfuir, les chiens de gar- mixte.
de ayant donné l'alarme. La présence inédite do fils Rolwa sur le boulevard de
Officiers étrangers à la frontière
Riolles avait été remarquée vers 11 heures
Ainsi que nous l'avons déjà annoncé,
in soir.
des officiers de l'Ecole de guerre iront acR.G.
complir prochainement, dans la région de
l'Est, aux environs de Pont-à-Mousson, des
voyages d'études. Parmi eux se trouvent 2
fneemhuetltUs, Imper/orablei, blindé d'acier
colonels, 4 chefs de bataillon, 3 capitaines
llkMCY
*
uni limirc'^e
N«NO*
de l'armée grecque, 3 capitaines bulgares,
2 capitaines serbes et un capitaine de l'ar- j
Un voleur prend la fuite
mée de l'Equateur qui tous accomplissent ;
Tout, 8 juin. — A deux heures, au che- actuellement un stage à l'Ecole de guerre.
De Pont-à-Mousson, les officiers français
min de fer économique de Thîaucourt à
Toul, en l'absence du chef de gare, M. Du- et étrangers gagneront la région du Nord
rand, Thirîen Camille, 19 ans, de Dome- en visitant toute la frontière limitrophe de
du Luxembourg et de la
tre, employé auxiliaire, a été surpris en l'Alsace-Lorraine,
Belgique.
traîa de fouiller le tiroir-caisse du guimm
chet, par l'inspecteur Lagarde.
Société protectrice «ies animaux
Thirion avait déjà pris quatre pièces de
(GROUDÏ LORRÎUTN)
cinq francs.
Arrête d'abord et gardé à vue, il a pris i
Sur l'intervention du groupe lorrain de
h fuite - F.
la S. P. A. M. le commissaire central a
envoyé un de ses inspecteurs dans toutes
i
■-■ '
"ift^Cl
les voitures de forains. Il a fait, devant
lui, donner la liberté à tous les petits oiseaux : chardonnerets, rossignols, llnots,
dont la détention est interdite en raison
de leur utilité pour l'agriculture.
Ajoutons que M. Leseur, commissaire
spécial à Saint-Nicolas, fonde en ce moLA JOURNEE
ment une ligue pour la protection des oiseaux qui aura une grande utilité dans la
Mardi 9 juin. ISO jour de Yannie
campagne ravagée par les insectes, et dont
(WJJftKWMUt
|
nous reparlerons.
w
NANCY
DEMAIN I
t
baint CLOU
j Ste Marguer. d'Ecosse
Ephémérides lorraines. — En 1497, création par le duc René II de la première
organisation municipale de Nancy
Foire de Nancy.
A 8 heures £ : Soirée au cirque et spectacles ferains.
A 8 heures 3/4 : Concert du Conservatoire.
Société BroKmann-Chatrlan
Nous apprenons avec le plus grand plaisir que la jeune et active société vient de
recevoir un don magnifique qui lui permettra de faire parvenir un millier de livres d'Erckmann-Chatrian aux AlsaciensLorrains.
Nous ne saurions trop féliciter le généreux donateur qui donne ainsi l'occasion
de faire un beau geste à la Société Erckmann-Chatrian.
Rappelons que toutes les communications doivent être adressées au secrétariat
général, 7, rue Trouillet, Nancy.
U temps qu'il a fait
Nous avons eu lundi une Saint-Médard
assez maussade, ce qui est mauvais signe.
Du
Une citation au « Bulletin officiel •> des
oofficiers de complément dont les noms suivvent au titre des écoles d'instruction pour
1'les cours de l'année 1912-1313 :
Ecole d'instruction de Sancy
M. Potron, médecin aide-major de prenmièro classe territorial. — M. Pernot, lieut.
àde réserve d'inf. — M. Saur, capit. de rés.
au
a 2Q> rég. — M. Gille, lieut. de rés. au 37«
rrég. — M. Wéber, capit. de rés. d'artillerie
(
(service
d'état-major de la 20* région). —
f
M.
Marchand, sous-lieut. ds rés. au 2«
t
bataillon.
— M. Jost, lieut. de rés. au 26*
r
rég.
— M. Beaudoin, sous-lieut. de rés.
sau 37« rég. — M. Rolin, sous-lieut. de
rrés. au 8» rég. d'artillerie. — M. Lionne,
cchef de bataillon de rés. au 37" rég. —
ï Mougenot, lieut. de rés. au (5y» rég. —
M.
M.
î Collet, capit. au 42" rég. territorial. —
fM. Gény, lieut. de rés. au SÉ* rég. — M.
IBergerot, lieut de ré.s. au 69" rég. — M. AnCdré, médecin-major territorial. — M. Boifdin, attaché de première classe à l'intendance.
— M. Duffner, médecin-major dé réi
'serve. — M. Georges, li^ut. de rés. au 5"
rég.
de hussards. — M. Koch, lieut. de rés.
i
f.au 69* rég, — M. Jacquin, capit. de rés. au
26'
£ rég. — M.Colin, capit. d'infanterie ter1
ritoriale
(services spéciaux du territoire).—
1M. Grandjean, lieut. de rés. au 8" rég. d'ar*tillerie. — M. Willaume, officier d'admi1nistration du génie territorial. — M. Anthoine,
capit. d'artillerie territoriale (ser'
yvice des chemins de fer). — M. Rolin, ca1pit. de rés. d'artillerie. — M. Braun, lieut,
(de rés. au 69" rég. — M. Bourcart, capit.
(
Ad
rés. (service d'état-major de la 20" réfgion). — M. Gudin, vétérinaire aide-major
de
' première classe de réserve au 31" dra!gons.
Tombé d'une échelle
dans la matinée, M. Paul Bietz,
, Lundi
âgé
de 40 ans, était monté sur une échelle
.et lavait
les carreaux d'un bâtiment de
|l'abattoir.
Soudain l'échelle glissa et il tomba sur
] sol.
le
M. Paul Bietx, qui portait de légères
blessures à la figure, a été transporté à
l'hôpital, où il a reçu des soins.
Expulsion
Le nommé Devaux Bernard, âgé de 59
ans, sons domicile fixe, a été arrêté pour
infraction à un arrêté d'expulsion.
Un pochard
Le nommé Jean Fromang, âgé de 27 ans,
manœuvre, Grande-Rue, a été arrêté en
vertu d'un extrait de jugement du tribunal correctionnel le condamnant à 15
jours de prison pour ivresse en récidive,
Une désespérée
Lundi vers minuit, Mme Jeanne Frandidier, femme Louis, demeurant rue de
l'Etang, 21, passait en criant rue SaintDirier. Interpellée par des agents, .elle déclara avor absorbe des pasti.les de sublimé.
*
Mme Louis a été transportée à l'hôpital,
mais elle a refusé tous soins et s'est livrée
à des violences sur l'interne de service.
Son état n'étant pas alarmant, elle a regagné son domicile.
Hit
.
Ruade morielis
Il y a quelques jours M. Emile André,
âgé de 25 ans, camionneur à Nancy, en
pansant son cheval recevait de celui-ci
un coup de pied dans l'abdomen. Il fut
transporté aussitôt à l'hôpital, ou il est
mort lundi matin, malgré tous les soins
qui lui furent prodigués.
Le défunt était marié, il allait être père
dans quelques jours.
Amateur de cerises
Surpris par un employé d'octroi en
train de cueillir des cerisas, à 9 heures
du soir, dans les jardins de la rue du Montet, Jules Bonin, âgé de 19 ans, brocheur,
a été arrêté.
Un nouveau champ de manœuvre
Nous croyons savoir que l'autorité militaire est en pourparlers pour la création
ann nauveau champ de manœuvres près
M VandoMivre. Ce champ s'étendrait sur
cent hectares.
Chez les Ecîaireurs de l'Est
A l'occasion de l'anniversaire de la fon-
Conseil d'administration des Ecîaireurs
l'Est a offert gracieusement, le dimanche de Pentecôte, un superbe voyage d'excursion à ses 140 jeunes sociétaires.
Partis, sac au dos, dès le matin, par
«ain, jusqu'à Neuves-Maisons, nos EclaiV'urs ont fait à pied la magnifique route
ae
1» vallée de la Moselle jusqu'à Toul,
traversant et visitant sur leur passage
, ' Jolis villages de Maron, Villey-le-Sec,
grottes de Sainte-Reine, Pierre-la-Trei*e et Chau'denay.
Dimanche 7 juin, nos Ecîaireurs.-^ont'
«les par Fléville et Richardménil, "càmP« sur les rives de la Moselle, ils sont
venus ~ comme hélas beaucoup de nos■
concitoyens — sous la pluie battante, mais■
encore vaillants malgré les 26 kilomètres1
parcourus, dont la moitié sous l'ondée.
dimanches prochains, nos Boyss iront vers Liverdun et BouxièresX
fei " cms
-ncs
* Planter leurs tentes et faire1
foi<f
'ne- Entre temps, une ou deux
s»? *"ar sema>ne, ils assistent à des cau-•
et i?*' su'vent des cours de gymnastique1
y.
topographie, font des exercices de1
leii *^ s^and du Grémillon et complètent;
ms truc
Occ
.
tion et leur éducation par des1
pÇupations aussj variées qu'attrayantes,
U1
s ils ne manquent pas une occasion de1
.rendre utile : aussi les verra-t-on prê-"
leur concours aux dévoués organisa-'
*ars de la Kermesse du 13 juillet.
tout ceci nest rien a côté
iets*1* élaborent
des proreur s
les cervelles de nos Eclai^ ; aussitôt terminés classes et exaa
îair ks1JXlïllels Us veulent à tout prix:
iront i nneur» nos Boys-Scouts repren-W leurs excursions de plusieurs jours>
mvouac sous la tente. Dès la prèmiè-I femame des grandes vacances, ils irontt
av
„ ' «nture, à travers les forêts Vosgien-Hai'tl6s lon& des lacs et aux sornmets desi
r)„, ^ "Chaumes,
« vivre pour de bon »i
£> Pages de Jules Verne et de Gustavei
A
â
!i
;
!;
i;
i!
j
tn?aPPeions en terminant que, respec-■
tes p ,e. toutes les opinions et croyances,,
eurs de lEst sont absolumentt '•
iieut
au
ticnin
Point de vue religieux et poli-Bfij,; Pour faire partie de la société, que5
avec tant
mènî vr
d'autorité et de dévoueSe g *
*s colonel Lecomte, une seule cho-«t exigée : une très bonne conduite,
digijl saft que les Ecîaireurs de l'Est se5
des autres
§coirrUent
sociétés de BoysPar ila ch-retiennes ou confessionnelles,,
\0ft
cravate rouge et la cocarde trieo-BoHj^naussée d'une croix de Lorraine,,
Le -u chaPeau.
•W ^Slè|e social des Ecîaireurs de l'Estt
M s
<SJ' tb,oulevard de la Péninière, chezÏ
«efel, directeur.
I
^SMANDTCZ
UNE
::::::::
*QLA AU VIN B6 GRËNACHC
Excursion de botanique
MM. Lavialle, Sartory et Bollande, professeurs à l'Ecole supérieure de PharHIPPISME
macie, conduiront une excursion de Botanique, le jeudi 11 courant, aux environs j
de Blainville.
Les Courses de Joui
M. Sartory déterminera sur place les 1
champignons trouvés.
Les Courses de Toul, qui débutèrent1
Départ de Nancy pour Rosières à 14 heu- i\ par un soleil radieux, finirent sous un1
res, retour de Blainville pour Nancy à■ ]1 vrai déluge ; mais cette première réunion
18 h. 10. Rendez-vous à la gare à 13 h. 50. est d'un neureux présage, noa seulement:
les coureurs restèrent nombreux et pu-'
] rent apprécier la valeur de la piste, maisi
Société théosophlque de France
I! encore le public qui afflua, alluma ainsi
(Branche lorraine), siège : 40, rue
j que rien ûe ce qui touchait au cheval de|
Gambetta
j guerre ne lui était étranger. En résumé et
Nous recevons la lettre suivante :
être taxé d'exagération, nous pou-'
« Sous les auspices de la Société théoso-' !II sans
phique de France (branche lorraine), Mlle1 1 vons affirmer que ce fut une belle réunion.
Le chiffre respectable des entrées a dû
Aimée Blech, conférencière de cette so- !j; prouver
de suite à la Société qu'elle était
ciété, a fait, dimanche 7 juin, dans ses' i: déjà populaire
et l'encourager à envisa^\
salles de réunion, hôtel de la Chambre dei j ger la possibilité,
pour 1916, de faire 2>
commerce, une très belle conférence dont' ]j réunions de suite. Les
services si chargés
le titre était : « Le Problème de l'Au-' \j des contrôles et de la garderie ont été adDelà ».
miràbles et au-dessus de tout éloge, et ilI
Tous ceux que cette question intéresse' \iI n'y
eut à déplorer aucun accident parmi
ou passionne sont venus nombreux écou- ,' les spectateurs.
ter Mlle Blech, qui n'est pas une .incon-[ I Les membres de la Société nous prienti
nue pour les Nancéiens, car l'an dernier I de féliciter publiquement les capitaines,
déjà' il nous a été donné d'avoir le plai-' I Guise et Guillemette, qui furent les vérisir de l'entendre sur un sujet du même! i tables créateurs de l'hippodrome.
ordre. De cette ardente apôtre se dégagent' | Le Pari mutuel fonctionna au pesage et^
par sa parole douce et persuasive, un cal-" ■ à la pelouse et fit 9.150 francs d'affaires.
me et une joie intérieure qui vous atti-' i Voici les détails des courses :
rent.
lre Course. — 1. Clément, de Toul.
L'exposé du stijet pourra contribuer à1 ! 2e course. — L Brûlé, 39" artillerie ; 2.
faire connaître les idées théosophiqoes ;! j Ortoli, 39" artillerie. — Gagnant : 10 fr. 50.
c'est que la théosophie, cette sagesse an-" j 3" course. — 1. Beauchamps, 18" dra-'
tique qui se rappelle au temps moderne,> ; gons ; 2. Lancrenou, 11" dragons ; 3. De»m
vient les mains tendues vers tout et vers5 ; la Brunetière, 12^ dragons. — Gagnant :
tous, pour donner, réconcilier et unir.* i 51 fr. 50 ; placés : 16 Ir. 50, 12 fr., 12 fr.
Elle nous montre l'au-delà sous un hori4" course. —- A. Tournoi, 12e dragons ';
zon grand, lumineux, réconfortant, —" 2. Joly, 12" dragons ; 3. Marcot, 12* dra-'
Un ami de la Théosophie ».
gons. — Gagnant : 92 fr. ; placés : 39 fr.,
'
17 fr., 30 fr.
Bataille de femmes
5*
course.
—
1.
De
Fontanges,
11"
draDans l'après-midi de dimanche, deux filles galantes se trouvant dans un établis-* I gons ; 2. Rouyer, 12" dragons ; 3. Lan-",
sèment de Maxéville, se querellaient pour" glois, 28" dragons. — Gagnant : 25 fr. ;
les beaux yeux d'un sieur i< Bébert », qui\ ! placés : 9 fr. 50, 8 fr., 9 fr. 50.
2.
passa à l'une d'elles, Georgette George, un' ) 6" course. — 1. Boué, 31* dragons;
j Fournol, 12" dragons ; 3. Simonin, 8e dra-1
couteau.
: 39 fr. ; placés : 17 fr.,
Une autre fille, Jeanne Coussinet, inter- j gons. —39Gagnant
fr.
vint, pour protester contre l'usage d'uneJ I\ Il A fr.,
signaler plusieurs accidents. Le maarme dans une dispute où les ongles seuls5
| réchal des logis Signourel, du 39» d'artildevaient servir.
fit une chute terrible après un obs-^
Cette intervention ne fut pas du goût1. ! lerie, et
se fit une blessure sérieuse à la
de Georgette George, qui, tournant sa fu- ! table
tête. On craint une fracture du cartilage
reur contre Jeanne Couturier, lui tailladaî du
Des officiers tombèrent sans se
la figure à coups de couteau, qui laisseront* fairenez.
de mal.%
des cicatrices sur les traits charmants deB ! La grande-duchesse Vladimir, qui se
la jeune personne.
ContrexévHle,
Georgette George, profitant du désarroi1. ; trouve en ce moment à
avait été gracieusement invitée par le cocausé par la bagarre, s'empressait de pren- mité
des courses. Mais la tante du tzar
dre la fuite, ainsi que Bébert.
! déclina l'invitation le matin' même, par
***
télégramme d'excuses et de regrets.
La gendarmerie, poursuivant son encraê-s* :| un
Son état de santé ne lut permet pas en
te, a arrêté Georgette Georges et sonn ! ce moment de suspendre sa cure bienfaiamant, le jeune Albert Specher, âgé de5 I santé.
17 ans, tailleur d'habits, tous deux ont
**«
avoué avoir frappé la j*une Jeanne Cous->• ;, Remarqué au _
Pesage : M. le général,
sinet, dans un établissement de Maxé-" gouverneur, M. le sous-préfet, le colonel
ville.
Blonde!, de nombreux officiers et notabi-!
: îités civiles. De nombreuses et gracieuses
Outrages à agents
: dames avaient profité de cette réunion
Lundi à 8 heures du soir, G as tin Coi-î- pour lancer les robes à la mode de cettegnard, 37 ans, rue Gilbert, qui semblee année. L'année prochaine, la réunion de*
ne pas jouir de la plénitude Ce ses facul-l- Toul sera classée comme une des premiètés, a été arrêté aour eutrages à agents.!. res de Ut région.
j
ction de la Société — 1" juin 1913 — le
t
1 I
l
ETAT? OI^TIJL,
,
juin 1914
Naissances
Simone-Marcelle Giardini, rue de Mon-Dôsort, 114. — Maurice-Marcel Cliaumont, rue
Jeanne-d'Arc,
81.
1
PuMiiratlon» rte mariEgne
Charles-Casimir Daeschler, serrurier à Gruj (Basse-Alsace), et Lucie-Marie Marchai,
be
ccuisinière à Grube, avant à Nancy.
.jecot, Georges Jost, 74 ans, rentier, rue de Metz,
— Germaine-Joséphine Schwartz, 2 ans 2
j31.
mois, rue Kaint-Bodon, 7. — Louis Noiré, 58
;ans, jardinier, rue des Quatre-Eglises, 9. —
]Aloisc-Arbogast Hay, 59 ans, forgeron, rue
]Isabey, 68. — Ernest-Achille Dongé, 37 ans,
f
garçon
boulanger, rue Sait-Thlébaut, 21. —
iAuguste-Aimé Thlriot, 46 ans, charpentier, rue
Saint-Nicolas,
85.
•
Nancy-Luxembourg
i
7
CODRSE INTERNAT!.NALE SUR ROUTE
(200 IvUoniètrss)
, .
_ Nous sommes avisé par la Commission
internationale qu'il
*de l'Union Cycliste
yJ a lieu de rectifier les dispositions de j
certains
articles du règlement de Nancy'
Luxembourg.
i
L'article 6, entre autres, doit être ainsi j
rétabli :
.
. « L'emploi de la roue libre est autorisé,
Le
j changement de machine est rigoureufsèment interdit. L'ordre de classement au
ûlliîL l8«É8!stT. - "Z^AIÎ. tMUtSlSI ÔiîSS
départ
sera conforme à celui des inscripJ
tions
».
'
En outre, les indications relatives à PU.
Du 8 juin 1911
V. F. doivent être remplacées par PU.
Naissance!'C. L, tant dans le texte de l'article 3 que
Mfirguerite-C-eneviève-Yolande Toussaint,
(
dans
le texte de l'article 23.
irue de Saurupt, 3.-— Bené-Jean N'achin, rue
des Sables, 10.— Jean-Lucien Sellier, avenue
Le Challenge présidentiel
! la Garenne, 10.— Marie Mauer, boulevard
de
la Pépinière, î.— Camille-Jeanne Bolle, rue
M. d'Hannoncelles, membre du Comité. Jde
>
de
patronage, vient d'être douloureuse- de Bonsecours, cité Lang, lettre M.
Décès
1ment frappe dans ses plus chères affecBerthe-Eugfnie Bouzonot, 44 ans, couturièt
tions
par la mort de son fils qu'a emre,
célibataire,
rue
Kiébor, 40.— Anne-Mar]
porté
une courte et cruelle maladie.
guérite Parlsot, 72 ans, sans profession, veuM. d'Hannoncelles a dû résigner ses ve
! Bernard, rue dos Quatre-Eglises, 56. — .lu!
fonctions.
Son nom est remplacé par ce- ]
Dcpinant, Z mois 5 jours, che]lui de M. Tony Wenger, échevin de la liette-Jeanne
i
min
Blanc, 46. — Marie Guillemin, 77 ans, re'
\ ville de Luxembourg, que nous avons omis 1ligieuse, ruo de Strabourg, 194. — Marie Géf' ide citer dans la liste parue vendredi der- 1rard, 84 ans, religieuse, rue de Strasbourg,
'i nier.
194.— Emile André, 25 ans, charretier, rue
;
14. — Charlos-Lueien Meyer, 2 mois 13
jj En ce qui concerne la magnifique ré- Follcr,
rue François-de-Neufchâtcau, 9.
<
compense
qui dote les sociétés représen- jours,
•
tées dans Nancy-Luxembourg, la désignation des équipés disputant ce challenge
devra parvenir avant le 12 juin, dernier
délai, à l'Union Cycliste Luxembourgeoise,
Taverne des Sports, Luxembourg.
Spectacles
Les équipes se composeront de 5 coureurs, avec deux suppléants.
GINE-PALACE. — Représentations sans
Ne concourront que les coureurs ayant arrêt, tous les jours, de trois heures à mipris le départ, Si l'un ou l'autre des ins- nuit. Changement de programme tous les
crits ne prenait pas le départ, 11 serait mardis et vendredis.
remplacé par son suppléant, mais seuleLE CACHET ROUGE.drame pathétique.
ment au départ.
L'ESCALIER DE LA MORT, drame.
Comédies, voyages et actualités de der£ 'itinéraire est modifié
nière heurs.
Sur la partie française de l'itinéraire
OIRQUE DUTRIEU. —
Nouveaux déles contrôles volants seront installés à
Pont-à-Mousosn, Jœuf et Longuyon ; les buts. Les 10 Geni (jeux icariens), la plus
contrôles fixes fonctionneront à Briey - t 4 forte troupe de ce genre existant au monde ; les 4 Vuylstecks, the human AlliLongwy.
Il n'y aura point de neutralisation a gator ; Miss Smaragda's (merveilleux
dressage de chats et de pigeons ; les D'JhaBriey pour le ravitaillement. >
Par suite du très mauvais état de la j ra, derniers descendants de la célèbre tribu
route à Differdange, le parcours luxem- ji de D'Jhara, dans leurs extraordinaires
!; bourgeois est rectifié ainsi qu'il suit : de- ji exercices à la corde verticale ; Romain
'\ puis la frontière : Rodange, Pétange, Bas- ;i Noizet (la course à la mort), terrifiants
[ charrage (12 kilom.), Sanem, Esch-sur- : exercices cyclistes sur le plateau-tourbillon
j l'Alzette (10 kilm.), Pontpierre, bifurcation tournant à plus de 100 klm à l'heure ; Mlle
i à gauche (6 kilm.), Reckange, Dippach, !i de Botoni, l'incomparable écuvère ; clowns,
j Gamich, Windhorf (16 kilom.), Marner, j; acrobates, équilibristes, etc. 'fous les soirs.
I Strassen, Luxembourg (15 kilom.).
: Matinées les dimanohes et jeudis.
Ce nouvel itinéraire écarte par consé***
;j quent Differdange et Obercorn.
Les directeurs proposent, Le public dispose. Otto Viola, le roi du vertige, devait
Liste des prix
partir ; mais M. Dutrieu s'est vu dans ia
1. 300 fr. en espèces offerts par les villes j; nécessité de prolonger l'engagement ie
de Nancy, et Luxembourg, et un chro- j; cet extraordinaire artiste.
nomètre" en argent (valeur 150 fr.),
Mlle de Botoni monte seulement les cheoffert par M. Molard, ministre de vaux dressés par elle-même. Elle a triomFrance à Luxembourg.
phé des hésitations, des frayeurs du pur2. 150 fr. offerts par lis villes de Luxem- sang, dont les caprices et la nervosité
bourg et Nancy.
avaient failli compromettre à son début la
3. 125 fr. offerts par l'Union cycliste réputation de l'excellente écuvère.
Luxembourgeoise.
Mais, à côté de ces « clous » il en est
4. Un vélo offert par l'Est Républicain. d'autres qui ont stupéfié le public, notam5. Un vélo offert par l'Est Républicain. ment les 10 Geni, une troupe dont les exer6. 75 fr. offerts par la ville d'Esch-sur-Al- cices icariens, les équilibres, les bonds, les
zettô.
#
travaux sur le bambou sont d'une incroya7. 60 fr. offerts par l'U. C. L.
ble audace.
8. 50 fr. offerts par la ville de Longwy.
On peut longuement applaudir les 4
9. 40 fr. offerts par des membres de l'U. Wuylstère dont les hardies « combinai{
CL.
sons » défient toute comparaison avec les
10. 30 fr. offerts par la Société Française hommes-serpents qui connurent jadis des
de bienfaisance' de Luxembourg.
heures si glorieuses.
11. 20 fr. offerts par la Taverne des Sports,
Les pigeons s'aiment d'amour tendre ;
de Luxembourg.
mais, grâce à miss Smaragda's, voici, ô
12. Une trousse de voyage offerte par la merveille ! qu'ils ont aussi pour les chats
maison Wiroth sœurs, de Luxem- une tendresse plutôt intattendue. Un dresbourg.
sage savant les rassemble dans une douce
13. Un objet offert par la maison Simonis- familiarité.
Lassner de Luxembourg.
Le plateau-tourbillon a causé une pro14. Un objet (mappemonde) offert par M. fonde impression. Comme si le vertige de
J.-P. Brasseur, de Luxembourg.
sa course ne suffisait pas à troubler les
Du 15" au 25". — Divers prix en argent et spectateurs, Romain-Noiset y ajoute les
en objets, qui nous parviendront encore pétarades de sa moto, les flammes de benjusqu'à la course.
gale, les projections...
Outre ces prix, il y aura encore des
— Quel dommage ! soupirait hier soir
primes plus ou moins nombreuses, avec M. Dutrieu ; oui, quel dommage qu'à Nandésignations spéciales, que nous ne pou- cy on ait la mauvaise habitude d'aller
vons connaître que dans quelques jours, tard au spectacle !
après collationnement des listes de sousUne partie des numéros, non des moincriptions.
dres, entre en piste devant des stalles
Deux prix seront offerts par M. Michels, presque vides... Je le regrette sincèrebourguemestre d'Esch, composés chacun ment. »
de 3 bouteilles de Champagne Mercier ;
M'sieurs et dames, ne faites plus de peiun prix ou prime de l'Indépendance Lu- ne à un directeur aussi aimable. Ecoutez
! xembourgeone ; une prime (objet d'art, sa prière — et venez de bonne heure.
!; valeur 100 fr.) offerte par M. Léon Bras: seur, ingénieur.
1
THEATRE BORGNIET. —- Mardi : « Le
[
Dindon », comédie en 3 actes. — Mercredi
Les engagements régionaux
I
et jeudi
« Le Chemineau », drame en
i1 Nous avons reçu aujourd'hui l'engage- vers, en 4 actes.
ment de J accrues Honoré, de Belleville,près
Verdun, qui *se classa très honorablement j
SALLE
DEGLIN. Cinéma-Théâtre. —
l'an dernier, dans cette épreuve.
Le courrier nous apporte également i[ Vendredi 12 juin, réouverture sensationl'adhésion d'André Huret, dont on se rap- !; nelle, avec un programme hors de pair,
1
pelL la conduite brillante dans le Circuit ! parmi lequel figure FANTOMAS (le faux
:
magistrat). Nombreuses autres vues comides Vosges.
Charles Fontaine, de Longwy, tient à se ques et intéressantes.
m.
' 3^-® ^
■ ■ "
mesurer dans cette circonstance avec ses
camarades lorrains.
La participation de Longa semble assurée. .
I
Enfin, comme nous le laissions supposer
M. Beaucourt, 25, rue des Prés ; proi l'autre jour, Victor Ferry, Paul Simon et■ longer sa maison sur la rue de Fontenoy
j Ernest Roussel seront des nôtres diman- (M. Bottichio, entrep.).
i che ; ils renoncent à toute idée de figurer
M. Génin, 12, rue de la Liberté ; exhaus! dans une autre épreuve organisée le même ser sa maison (MM. Bernaschina et Ro; jour dans la région.
i bustelli, entrep.).
Le droit d'inscription est. fixé à 2 francs,
M. Mûh, rue des Glacis, 18 ; construire!
au lieu de 1 franc, comme nous l'avons> une maison et ses canaux, rue du Ruisannoncé par erreur.
seau, 19 (M. Ch. Noël, entrep.)..
Nancy-Luxembourg obtiendra, à huit;
M. Bill Louis ; construire une maison1
! jours d'intervalle, un succès aussi reten-• j et ses canaux, rue
Génêral-Duroc (M.
tissant que Paris-Nancy.
Mertz, entrep.).
Les derniers engagements, soit indiviM. Pontus, rue de Château-Salins, 9 ;
duels, soit des sociétés désireuses de gagner' construire une maison d'habitation, rue»
'
| le challenge du président de la République,, de Bel-Air (M. Faustinelli, entrep.).
doivent parvenir avant jeudi soir : 1° ài :
MM. Joseph et Cie ; transformer la mal-•
l'Est républicain, 2»
à l'Indépendance 1 son d'angle des rues Saint-Jean et Gilbert
luxembourgeoise ou à l'Union cycliste; i (MM. Dancelme aîné et Loth, entrepA »
\ luxembourgeoise, place d'Armes, à Luxem-- j M. Muller Pierre, rue de MontreviUe,
! bourg, 3" au iournal l'Aéro, 23, boulevardU 21 ; rehausser sa maison de un mètre pour•
des Italiens, Paris, qui prête son actif ett | la création d'une cave et construire deux1
i dévoué concours à cette superbe réunioni i pièces derrière.
internationale.
M. Corbin Eugène, rue Sergent-Blan|
ACHILLE UEGEOIS.
dan ; exhausser un bâtiment donnant sur"r
la rue de Villers, 73 (M. Zanetti, entrep.).
! . MM. Degermann frères ; transformer et•
surélever l'immeuble situé rue Raugraff,'
F A EIS * N A N C Y 8 (M. Weissenburger, architecte) ; (MM.•■
! FranceJ.anord et Bichaton, entrep.).
|
'
(.320 kilomètre)
M. Mény, rue Félix-Faure, 48 ; construire un immeuble avec sa canalisation, rue5"
i Maréchal-Oudinot (MM. Bernaschina ett
| Robustelli, entrep.).
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Chronique du travail
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Sur 41 partants
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Du 8 juin
Cours communiqués fsar
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Bœufs (viande nette de)
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Taureaux
Moutons laine
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Moutons nlnoaini
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i Champenois (vif)
L Autres provenanjes
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Veaux
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Champenoisfvionde
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\ Veaux de pays...
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Chronique
départemental
MEUKTHE-&-MQSELLE
ARRÛtiûISSEMENJ DE NAM CI
CHAMPIGiiEUl.LES
coups. — A la suite d'une enquête ourverte par la gendarmerie, procès-verbal a
(
été
dressé à Henri Petitcolas, Xavier Joui
ves
et Eugène Lcegcl, manœuvres, qui,
provocation, ont frappé M. Maurice
'sans
Dernei've, de Bouxières-aux-Dames, qui sor1
tait
de la gare.
BOUXIÈRES-AUX-DAMES
Vol. — Un inconnu a dérobé une lampe
'dans une lanterne du passage à niveau
1
de
la ligne de Moncel, sur la route de
Champigneulles à Bouxières-aux-Damea.
Le préjudice causé est évalué à 15 fr.
FROUAR»
Accident. — Le commis d'un entrepre]
neur
conduisait deux chevaux à l'abreu,
voir.
Il était monté sur l'un d'eux tandis
.que le deuxième suivait derrière en toute
liberté. Ce dernier passant près d'un en1fant, le fils Beuchot, lui lança une ruad»
<qui atteignit le gamin à l'épaule.
On avertit un médecin, il an vint mêma
(
deux
qui s'empressèrent d'examiner l'eajfant, chez lequel aucune fracture ne fet
constatée. •
PSMPEY
Bonne pensée. — Dernièrement un groupe d'ouvriers faisait sa partie de quilles
'<dans les dépendances d'un café du faunourg de Metz, lorsque dans le nombre un
!camarade manifesta une idée. Il proposa
iaux joueurs de se cotiser «n faveur de la
veuve d'un compagnon décédé. Sa propo:sition fut acceptée et joignant le geste à
la parole il versa son obole, puis les camarades le suivirent si bien qu'une somme
appréciable fut réalisée et versée immédiatement entré les mains de la veuve Furon Adolphe, décédé à Pompey, laissant
une fsmme et des enfants dans la gène.
Ce bel acte de solidarité honore les ou*
vriers. Ils se sont promis de recommencer à la prochaine partie qu'ils feront ensemble.
Il serait à souhaitsr que de pareils gestes
se renouvellent souvent.
PONT-A-MOUSSOM
Les Ivrognes — Nestor Philippart, 33
ans, ouvrier d'usine, rue des Prêtres.étanî
dans un complet état d'ivresse, s'était tout
bonnement couché dans les urinoirs de la
place Saint-Antoine, se croyant dans son
appartement,
Les agents l'ont déposé au violon.
— L'Arabe Fellahi Mohamed, marchand
ambulant, s'étant présenté au bureau la
police en état d'ivresse, pour y déposer
j une plainte contre nn sieur M..., qui l'aurait frappé, au café Jagen, a été enfermé
au violon, vu .son état de surexcitation.
j Une enquête est ouverte au sujet des
violences dont il se plaint.
— Dimanche, à minuit, des chasseurs à
cheval qui rentraieent au quartier ont ra>
massé, ivre-mort, rue Victor-Hugo, François Laharotte, garçon de culture chez M.
Roux, route de Prochsville.
Le poivrot qui, dans de nombreuses chiites, s'était fait, plusieurs blessures à la tête
a achevé la nuit au violon municipal
— Lundi, à neuf heures du matin, Georges Brenner, sujet allemand, étant en état
d'ivressee, s'est pris de querelle avec un
de ses compatriotes, à qui il porta plusieurs coups de poing.
Un gendarme qui passait a emmené k
violent ivrogne calmer sa fureur au violon.
Frantz Zvada, sujet autrichien, avatt
été, dimanche matin, mis au violon pour
y cuver son vin.
Il en trouva le séjour excellent, car lundi matin l'agent Vicq dut à nouveau, pour
le même motif, lui faire réintégrer le dit
violon.
NOMENY
Rixe. — Deux vanniers ambulants, Frédéric Honckert et Jean-Adam Baumgaertner, avaient bu ensemble une certaine
quantité d'eau-de-vie et plusieurs bouteilles de bière. Le soir, vers dix heures, il»
entraient au débit tenu par Mme Langlest, et commandaient deux bouteilles
de bière.
Bientôt Honckert, étant ivre, ayant cherché querelle à son camarade, était expulsé du débit, il allait alors à sa voiture,
se munissait d'un bâton et revenait devant rétablissement, provoquant. Baumgaertner. Celui-ci sortit, les deux hommel
s'empoignèrent puis roulèrent à terre.
Baumgaertner s'emparait alors du bâton de Honckert et lui en portait plusieurs
coups violents à la tête. Le vannier, perdant le sang, s'affaissait sur le sol, ou il
perdait connaissance. Le docteur Viller,
appelé, lui prodiguait des soins et constatait de nombreuses contusions qui entraîneront une incapacité de travail de plusieurs semaines.
Baumgaertner a été arrêté par la gendarmerie.
PONT-SAINT-VINCEN*
Vaccination. — Une séance de revacci
nation gratuite aura lieu à la mairie M
mardi 9 juin, à huit heures du matin.
Les parents et tuteurs sont tenus d'en
voyer leurs enfants à ces séances, de les
soumettre à l'opération vaccinale et à ls
constatation des résultats au cours de la
séance de révision.
Montre veiée et retrouvée. — En arrivant à la ballast! ère Carny, où il est employé, M. Fernand Leymbrrger, mancenvn
à Bainville-sur-Madoh, déposait, l'autre
matin, son paletot et sa montre à côté d«
sa musette, à une centaine de mètres di
son chantier. Quelle main Indiscrète vin(
pendant la journée explorer les poches
du vêtement de M. Leymberger ? On dira
plus tard que ce fnt un ouvrier de la bal
lastière Carny, domicilié rue de Toul, à
Neuves-Maisons, mais ce n'est pas établi
Ce qu'il y a de certain, c'est que le soir
quand M. Leymberger voulut reprendra
son paletot, sa journée finie, la montri
avait disparu.
Le lendemian, deux mousses de l'entre
prise, les jeunes Hubert Régnier et Andri
Bernard racontèrent à M. Louis Lamonta
gne qu'ils avaient vu un ouvrier — celui
auquel nous faisons allusion plus haut —
cacher, vers quatre heures de l'après-midi
un objet près de l'étang. Ils s'étaient ren
dus à l'endroit précité, aussitôt ie dépar*
de l'individu, et avaient trouvé dans uni
touffe d'herbe une montre enveloppée dam
du papier de journal. Ils remirent la moa
tre en place.
M. Lamontagne se fit conduire par le.'
enfants vars la cachette. La montre s']
trouvait en effet.
la.icj
Informé, M. Leymberger avisa la gen
darmerie, qui procéda avec les donnée!
rriî nttfatls des deux mousses â une enquête, au coun
de~ laquelle l'ouvrier incriminé proteste
61 I'1
avec la dernière énergie contre l'accusatioi
0.9>a 1 033 qui pèse sur lui.
0.86 à U,tf88
A îa gare. — D'importants travaux d'à
0.74 a U K,r. grandissementa sont actuellement en coun
1 4a a i 5i"J d'exécution à la gara des voyageurs d«
1 4U J i i.»
î « A 1 r>0j* | Pont-Saint-Viacent. Du côté de'la ville, lei
'l.8o a U.st., ouvriers de l'entreprise Blondet, de Nen
OSsaogo|î ves-Maisons, élèvent de nouvelles sa lie;
0.89 a S 7S5 d'attente.
;I 0
3
La gare, e'ie-même, rabira sous peu s»
°
1.21 à 1P3
333
complète transformation sur laquelle noa
1.15 à i.:;oa aurons l'occasion de revenir très prodtei
0.88a 1.0ȉ nement.
'ptetades è Concerts
j
i
CHAVIGNY
Contraventions.
- Depuis quatre
ou
tmq mois que M. Henri Poisot, ouvrier d uUne à Chavigny, possède ^•bicyclrttâ,
il n'a pas eu te temps_.de la revêtir de* placera de contrôle et d'Identité obligatoires,
^ne double contravention le rappellera
au respect des règlements.
QQJVIBASLE
Cambriolages. — Dimanche, vers une
heure du matin, M. Méhgm Gérard, négociant, rentrait du cirque de Nancy et constatait qu'on s'était introduit dons son magasin de fruiterie, où on avait cassé un
carreau pour y pénétrer ; lès voleurs
avaient dérobé'ie contenu Ha tiroir-caisse,
qui, heureusement, ne renfermait que de
la menue monnaie, mais ils s'étaient emparés de boîtes de conserves et avaient mangé des cerises.
.
.^r.ÏMi.
On retrouva la trace de leurs victuailles
dans le hall des traways suburbains (que
cette Compagnie ferait bien de fermer a
clef après le dernier départ, car cet abri
sert de refuge aux noctambules, qui y déposent des ordures de toute sorte).
La gendarmerie a ouvert une enquête
sur ce vol en même temps que sur une tentative de cambriolage qui a été commis
dans là mémo nuit chez M. René Clere.boucher, rue Nationale. Là, les auteurs n ont
pu mettre leur projet à exécution, les barreaux de fer ayant résisté à leurs coups.
On doit se trouver en présence de jeunes gens en goguette, qui, à la sortie des
cafés, ont voulu se régalera
entrepositaire ; vice-secrétaire : M. Egisto Bertoni, poseur ; trésorier : M. Frànçois MantellmL cafetier.
Membres : MM. Jean Dossena, épicier ;
Eugène Dominiconi, cafetier ; Alfred Galli, entrepositaire ; Louis Monti, cafetier ;
Pierre Alloera, boulanger et Attilio Gemelli, mineur.
Coups. — Après avoir joué aux quilles
deux individus ont joué au massacre avec
la tête du troisième.
Léopold Giorgihi, 38 ans, mineur, Joseph
Bucci, 26 ans, et Silvio Gianessi, 28 ans,
jouaient aux boules près du débit Carboni,
quand ils se querellèrent pour un motif
dont ils n'ont pas gardé le souvenir.
Gianessi poussa Giorgini qui posa son
pied sur la patte d'un chien. L'animal fit
entendre un grognement et s'enfuit. Giorgini lui lança un sérieux mais le manqua ce qui fit rire les autres.
Vexé, Giorgini mit le couteau à la main,
ce que voyant les deux autres, Bucci et
Gianessi, lui jetèrent des boules à la tête.
Bucci est maladroit, il n'atteignit pas
le but, mais un des projectilles lancé par
Gianessi tomba sur l'oreille de Giorgini,
qui devra se reposer pendant quatre ou
cinq jours et a porté plainte.
Arme. — Pour aller aux fraises, a 9 h.
du matin, Antoine Sagramola, 19 ans, manœuvre, cités du Tunnel, avait glissé dans
sa ceinture un couteau à cran d'arrêt dont
il chercha à se débarrasser quand il aperçut les gendarmes. 11 ne réussit qu'à attirer sur lui l'attention des agents de 1 autorité qui lui dressèrent procès-verbal.
Contraventions. — Joseph Antmori, débitant, fait de la bicyclette dans la rue
de la Gare. Il est monté sur une bicyclette dépourvue de plaque d identité.
C'est pourquoi il rentre chez lui avec
un procès.
. .,
— Pour défaut de plaque de contrôle
à sa bicyclette, Porapilio Venturini, 37
ans, marchand de légumes, a été gratifié
d'une contravention. Il n'avait pas non
plus de plaque de contrôle ; d'où double
M E U S E
I
——M——
ARRONDISSEMENI SE C8MMERCT
PAGNYSUR-MEU8E
Un accident. — Dimanche soir, le train
venant de Nancy entrait en gare de Pagn y-sur-Meuse, quand un voyageur tomba
d'un wagon. La tète porta sur un rail et
le malheureux se fit ime blessure sérieuse.
C'est un nommé Claus Alfred, 42 ans,
peintre en bâtiments, originaire de Barle-Duc. Il était ivre et se croyait arrivé en
gare de cette dernière ville.
AtotONOISSEÊEltl Ut mONJMtOÏ
STENAY
Nomination. — M. Johais, sergent au
18° bataillon de chasseurs à pied, actuellement à Longuyon, est nommé receveur
[ buraliste à Verneuil-le-Chétif (Sarthe), 3"
catégorie. .
I
J
■
Etat civil du mois de mai. — Naissances. — Lanselle Edmond-Pierre-Adolphe,
fils de Polycarpe-Henry, ouvrier d'usine,
et de Angèle Guillemot, journalière. —
Guyot Jean-Paul, fils de
Jules-Nicolas,
facteur-receveur des postes, et de Marie
Arnould. — Jacob Mathilde, fille de Albert-Charles, cultivateur, et de Augustine
Ralon. — Bertrand Marie-Rose, fille de
Emile-Ernest, manœuvre,
et de MarieZoé-Léontine Dufour.
Publications de mariages. — Weil Maurice-René, marchand de bestiaux, et Salomon Zélie, sans profession à Mouzay. —
Manifestation de sympathie. — Lundi,
Debard Arthur, bûcheron à Mouzay, et
vers onze heures du matin, on remarquait
Garré Valentine, sans profession à Murà la gare la plupart des ofliciers du 4e bavaux. — Baudot Louis, chaisier à Somtaillon de chasseurs à pied, ayant a leur
medieue, et Poncelet Marthe-Aline, brotête le commandant Lacapelle, auxquels
deuse à Mouzay. — Hombert Lucien-Vics'étaient joints les chasseurs do la compator-Adhémar, charretier, et Jacob Lucie,
gnie que M. le capitaine Gandin avait sous
brodeuse à Mouzay.
ses ordres. Cette réunion était motivée
Mariages. — Millet Edouard, ouvrier
par le départ de ce sympathique capitaine,
d'usine à Thiant (Nord), et Jacob, broqui allait rejoindre les armées de combat
deuse à Mouzay. — Weil Maurice-René et
au Maroc.
■•
Salomon Zélie. — Baudot Louis et PonceAprès des adieux touchants, le train s e- ■
let Marthe-Aline.
pr0CèS
branla.
MOUTIER8
Décès. — Mercier Monique, 86 ans, sans
ARRONDISSE M EN T DE TOUL
Médaillé. — La médaille comémorative profession, veuve de Pierre Sommellier.—
TOUL de 1870-71 est décernée à M. Nicolas Pas- Marjolet Claude-Auguste, 70 ans, manœuLes éjections municipales. — Voici le ré- quin, ancien combattant de l'anrtée terri- vre, époux de Julie Watria.
sultat des élections complémentaires mu- ble.
nicipales :
Nos'félicitations.
Votants, 1329 ; nuls, 41.
BATiLLY
MM. Collin 768 voix, Cock 725, Petitdant
Divagation. — Rue principale de Batil828, Royer 757, Guiilon 669, Roth 810, élus. ly, un chien gambadait autour d'une voiEn ballottage : MM. Laurent 612, Guil- ture de marchand ambulant, au lieu d'êpour un petit capital
laume 619, Ballé 609, Dinvaut 640.
tre attaché sous l'essieu, comme le veut
Si
nous
arrivons à un âge avancé après
M. Guillaume, avoué, mis en ballottage l'arrêté préfectoral.
avoir amassé un modeste pécule, il nous
aux élections municipales de dimanche
Les gendarmes dressent procès-verbal reste le soin de placer ces fonds avantadernier, nous prie d'annoncer qu'il ne se au propriétaire de
l'animal : Antoine geusement.
représente pas.
Karl, 43 ans, domicilié à Rancourt (Meulû.000 fr. ne rapportent que 300 fr., inMenus faits. — La police municipale a ' se)
pour vivre : La rente viagère
arrêté Joseph Thirion, 39 ans, terrassier, j
MANCIEULLE8 suffisants
s'impose.
sans domicile fixe, surpris en flagrant dé- I
Pêche. — Sans souci du frai, BartoloAinsi à l'Union-Vie, fondée en 1829, enlit de vagabondage.
meo Giagnoni, 27 ans, manœuvre à Man— Jean Kasser, 48 ans, manœuvre, et I cieulles, café Pattafato, essayait de sor- treprise privée assujettie au contrôle de
Eugène Maire, 38 ans, terrassier, à Toul, i tir les poissons du Woigot, à l'aide d'un l'Etat,
10.000 fr. à 55 ans rapportent 731 fr.
>nt été arrêtés pour ivresse.
j fil garni d'un hameçon, muni d'un ap10.000 fr. à 65 ans rapportent 1012 fr.
SEXEY-LES-eOIS
pât.
10.000 fr. à 70 ans rapportent 1198 fr.
Vol. — Mme Jules Parisse, cultivatrice I
Giagnoni avait déjà capturé un goujon
De nombreuses décisions judiciaires ont
à Sexey-les-Bois, avait serré dans une pe- j quand les gendarmes ie surprirent.
désigné l'Union pour la constitution de
tite hoîte en fer placée dans l'intérieur
Le pêcheur rentra chez lui avec un pro- rentes viagères. Elle a été choisie par le
d'une armoire fermée à clef une somme cès pour pêche en temps de frai.
Musée social pour les rentes accordées aux
de cent francs et une bague en or. Ces
FRESNOIS-L A-MONTAGNE
travailleurs de l'industrie et de l'agriculjours derniers, elle s'est aperçue que l'arMédaillé. — La médaille de 1870-71 est i ture, et pour les rentes faites aux victimes
gent avait disparu.
conférée à M. Victor Gérard, conseiller
Mme Parisse a porté plainte. Une per- municipal de Fresnois et sergent à la sub- i du Bazar de la Charité.
Renseignements gratuits et confidentiels chez MM.
sonne est soupçonnée de ce vol.
division des sapeurs-pompiers depuis 30
F. et L. FAIVHE D'ARCIKR, 7, rue de Serre, à Nancv ;
Arrestation. — La gendarmerie a mis ans.
RODRIGUE, à Xivrv-Circourt : SPIRE, à Lunéville;
en état d'arrestation Albert Rozelle,23 ans,
TREVIS, à Toiil ; SAMSON et CHANUT, à Bar-le-Duc ;
M. Gérard prit part à la campagne de
Madame Veuve THOUVENIN, à Commercy; DOMINE
acrobate, en vertu d'un mandat d'amener
1870-71 en qualité de garde national moet I.ECRIQUE, à Dun-s.-Meuse ; ODIN, à .Verdun-s.du juge d'instruction de Dijon.
bile de la Moselle. Nos félicitations.
Meuee; SCAILLET, à Saint-Mihiel ; LEONARD et
CR'VPEV
VERY, AEpinal ; GEORGE,à Mirccourt; SAL'VAGE.à
LONGWY
Neufchâteau ; JOURDAN ot Fils, a Keiniremont ;
Une plainte,— M. René Richard, de CréL'Alliance industrielle, de Belgique (inFERRY, â Saint-Dié.
pey, a porté plainte contre un automobigénieurs, dessinateurs-mécaniciens), dont
liste de Toul, M. Poirot, notaire, qui auune importante section existe à Longwy,
rait écrasé un agneau avec sa voiture.
L'accident s'est passé près de Crepey. a tenu en cette ville, son assemblée générale.
Une enquête est ouverte.
Près de 400 délégués des 20 sections belI ges et françaises étaient présents.
ARRONDISSEMENT DE LUNÉVILLE
ARRQNDISSEMEN1 DE REMIRtMOn
Après une réception officielle, à laquelle
LUNEVILLE assistaient MM. Pérignon, maire, LeitienREMIREMONT
Contrainte par corps. — La fille sou- ne, premier
adjoint, Imbert, conseiller
Sapeurs-pompiers. — Dimanche matin,
mise Marie-Adèle Henry a été arrêtée en municipal et Fourquier du Comptoir mévertu d'une contrainte par corps à la sui- tallurgique, une manifestation de sympa- à 8 heures, avec un certain cérémonial, a
te d'une condamnation prononcée contre thie a eu lieu en l'honneur d'un vétéran eu lieu devant l'hôtel de ville, par M. le
elle pour infraction à la police des mœurs. de la société, M. Boiteux. Un bronze, un maire de Remiremont, la présentation des
GREVIC chronomètre et une breloque lui ont été I nouveaux officiers à la compagnie des saPolice des vélos, — Un procès-verbal a remis ; des fleurs ont été offertes à Mme 1 peurs-pompieïs.
Après l'audition de la « Marseillaise »,
été dressé, à son passage à Crévic, au Boiteux.
M. le maire, qui était entouré de ses deux
nommé Joseph Weiss, 19 ans, marchand
Plusieurs discours ont été prononcés.
! adjoints, a présenté les nouveaux promus
de faïence à Maixe, pour n'avoir pas de
L'après-midi, au cours de la jéunion en excellents termes. D'abord M. le complaque d'identité à sa bicyclette.
I purement,
professionnelle, M. Lacanne, mandant Bérard, qui en prenant sa reFRAIMBOiS des usines de la Providence (autrefois à
| traite, est élevé à ce grade en récompense
Ote volée. —- Mme veuve Arsène Geor- Behon) a été acclamé comme
membre ! des qualités de compétence, d'activité et
es, née Marie Mallet, sans profession, à d'honneur.
j de dévouement dont il a fait preuve de'raimbois, constatait, le 6 juin, qu'il lui
Le soir, une fête fort bien réussie s'est
manquait une oie sur quatre. Elle a don- déroulée au théâtre et le lendemain les I puis de si longues années ; ensuite MM.
né un nom, sur lequel planent ses soup- ! congressistes ont visité divers établisse- Villaumé, nommé capitaine, Caillier, nomçons.
mé lieutenant, êt Pierre, nommé sous-lieu| mente.
tenant par même décret présidentiel
GERBEVILLER
En somme, ces deux journées qui ont
Les sentiments d'estime et de confiance
Aete de mésintelligence. — Mme Eugè- été profitables au commerce local et ont
ne Utinel, née Amélie Vincent, 38 ans, | encore resserré les liens d'amitié existant que tous les sapeurs professent pour leurs
sans profession, a porté plainte contre entre Belges et Français, ont été couron- ; nouveaux chefs sont un sûr garant, a dit
Mme veuve Alexandre Boulanger, pour nées d'un succès complet, dit le « Longo- M. le maire, que notre belle compagnie
continuera à faire noblement et simpleavoir jeté de l'eau, par sa fenêtre, sur vicien ».
ment son devoir.
la tête de sa fille Eva, 13 ans, qui en a j
II est vrai que la lourde taché d'organiM. le maire a terminé en se faisant l'ineu les cheveux et les vêtements mouillés. i sation avait été assumée par des hommes
Les deux familles sont voisines et sont ! actifs et dévoués ; nous avons nommé MM. terprète de toute la population qui s'assoi cie dans les«félieitatlons et l'expression de
loin d'être d'accord.
! Monchamps, Thibaut, Glineur, etc.
! sincère sympathie qu'il adresse aux offiARRONDISSEMENT DE BRIEY
LONGLAVILLE I ciers. (Applaudissements.)
i
Coup double. — Gualtiéri Secondo, dé- \
'
Musique en -tête, la compagnie exécute
Société de musique. — Quelques habi- i bïtant à Longlaville, rue de Rodange, a été | un superbe défilé et va remettre le dratants vienrent d'avoir l'excellente idée de ! gratifié d'un procès-verbal pour avoir em- | peau a.u domicile du nouveau capitaine.
fonder une société musicale pour l'agré- | ployé dans son établissement une fille pu- M. Villaumé.
•
ment de la population et le plaisir du | blique non autorisée à remplir les fonopublic. Cette société, qui se propose de par- i tions de bonne.
ticiper aux diverses cérémonies et fêtes
Liestch Marie, fille publique, demeurant
organisées dans la ville d'Auboué est ou- j café Italia, a fait aussi l'objet d'un procès
i verte à toute personne de la localité dé- pour avoir servi des consommations aux
pour cause de fin de bail
f sirant pratiquer l'art musical.
clients de l'établissement.
La nouvelle société, dont les
statuts
sont des plus sévères est administrée par
un conseil dont voici la composition.
21, rue de lit Fayencerie, 21
OÎÊRE DE CHAMPSGMEULLES
Président : M. Joseph Buzzi, entrepreLa
fisiaa
tlos
Bièrss
—
Qualité
incomparabls
neur ; vice-président : M. Antoine Cotti,
entrepositaire ; secrétaire : M. A. Galli, Exposition intsrnaiionais Cacd 1913. — mkïX PRIX
Vgg-^^
DEGROS REVENUS
VOSGES
f
(E
Rabais'surt
Alfred SALOMON
COUPONS m TOUS GENRES
i.
CHARMES, 7 juin. —
On dirait qu'un
méchant destin s'acharne à contrifiter les
fêtes charmantes que donne la coquette
cité de Charmes et pour lesquelles cependant les habitants rivalisent, d'entrain, de
dévouement et d'igéniosité. .L'an dernier,
un véritable déluge noya la fête des sociétés de Préparation Militaire, que présidait M. Adolphe Chéron. Cette année encore, la pluie faillit gâter le festival de
musique, organisé par la Fédération musical* vosgienne, dimanche, dans la ville
de Charmes.
La soirée de samedi
La fête avait commencé samedi soir par
une brillante retraite aux flambeaux, conduite par la Fanfare municipale, et un
concert, très réussi, donné sur la place de
l'Hôtel-de-Ville, par la valeureuse fanfare
de trompettes « La Fraternelle ».
L'arrivée des Sociétés
Dimanohe.dès 8 heures.les premières sociétés musicales commençaient à arriver.
Elles devaient se succéder par les différents trains de la matinée.
Elles trouvèrent la ville de
Charmes
parfaitement décorée.
Partout, des drapeaux, des oriflammes,
des guirlandes de feuillages.
On pourrait compter les maisons qui
n'ont pas arboré les trois couleurs. D'imposants et pittoresques arcs-de-triomphe
ont été construits à tous les carrefours. Ils
portent ces inscriptions de circonstance :
Soyez les bienvenus i Vive l'Harmonie I
Honneur aux musiciens vosgiens.
Des kiosques improvisés ont été construits. Un entre autres, place de l'Hôtelde-Ville, qui a reçu une magnifique décoration de feuillage et de drapeaux.
Tout cela a un gracieux air de fête ; le
coup d'œil est ravissant ; et la joie serait
complète, si le soleil avait daigné envoyer
là-desstis quelques-uns de ses
rayons.
Mais, hélas ! il boudera toute la journée.
!
!
|
i
j
dévouement inlassable à la cause qui nous
est chère.
Salut à eux, qui ont su maintenir par leur
exemple ces .traditions de camaraderie et de
travail qui sont à l'honneur dans nos sociétés
vosgiennes.
Dans ce même ordre d'idées, permettez-moi
de rendre ici un public hommage â notre vénéré professeur de musique, M. Camille Martin, un vétéran, lui aussi, qui fut toujours
pour la jeunesse de Charmes un ami dévoué
en même temps qu'un guide éclairé. Le gouvernement de la République a reconnu ses
services en lui accordant la rosette de l'instruction publique. Nous sommes heureux de
lui renouveler nos affectueuses félicitations.
Un nom, messieurs, doit être associé à celui
de M. Camille Martin, c'est, celui de notre
vieil ami, Albert Comte, qui fai tpartie depuis quarante-neuf ans de notre musique municipale.
Au nom du comité, j'adresse mes remerciements à tous ceux qui nous ont aidés dans
notre tâche ; à votre président Talaupe et à
votre secrétaire Tourey, qui nous ont prêté
le concours précieux de leur compétence expérimentée. A M. le maire de Charmes, si
accueillant et toujours si dévoué à nos sociétés locales (Applaudissements) ; qu'il soit notre interprète auprès du conseil municipal
pour le remercier de la réception de ce jour,
et aussi auprès de la population ca.rpinienne
qui nous a apporté un concours enthousiaste.
Je remercie tous ceux qui, par leur souscription et leur travail ont bien voulu contribuer au succès de cette fête.
Qu'il me soit permis également d'exprimer
notre reconnaissance à M. Houssant, qui a assumé la lourde tâche de secrétaire général et
qui s'est révélé dans ses fonctions comme organisateur émérite.
Merci à tous nos collaborateurs, merci à la
Presse dont je suis heureux de saluer ici les
représentants. Le souvenir de cette fête restera à Jamais gravé dans nos cœurs et nous
aimerons toujours à nous rappeler ce jour de
joie où la musique sut réaliser entre tous les
Carpiniens, cette concorde si réconfortante
que les fondateurs de la République nous ont
indiquée comme programme ea mettant le
mot Fraternité dans la devise de la France.
Je vous convie à lever vos verres en buvant
à la Fédération, aux sociétés de musique des
Vosges ; à toutes les cités vosgiennes ; à notre
bonne ville de Charmas I (Acclamations.)
N 9
* -
Marie-Anne de BOVET
tâ TEiRE
ÊLiuk
REFLEURIRA!
— -Vous savei très bien que je sens et
que je pense tout à fait comme vous. »
L'accent de Glossinde était grave. Gravement aussi il répondit :
« Je croyais en effet le savoir. »
La distribution des côtes de melon finie :
« Voilà, reprend Cabri ea riant, bien de
la philosophie à propos d'un chien galeux,
et dans Une écurie... Nicolas, crie-t-elle au
petit vigneron qui passe, ta attelleras
Samson à la brouette pour conduire Madame à la rneaa» Monsieur et moi, nous
Irons à pied. *>
Puis, revenant vers eon hôte :
« Samson, s'est le bourriqnot Vous saisissez la fine allusion biblique. Mais il y a
tout 1» temps, ce n'est qu'à oeuf heures. Si
je vous faisais faire le srwjr classique du
propriétaire
On n'y saurait échapper. »
Ce fut vite fait Bst» les vignes et qu« iites pièces d'herbages et de cultures, la
ablrmniere n'était ptos ce qu'elle arait
été deux siècle» «axant En mentant, rwrnr
ftrtir^ Bi? laa allée» du petit pâte «s**-
f
■
vaient rongé des défrichements utilitaires,
— Même l'hiver î
ils parvinrent à une sorte de terrasse for— L'hiver a d'autres charmes... discuta| mant « le point de vue » de toute habita- bles, j en conviens, mais, puisqu'on y est,
tion campagnarde. Un banc de gazon au autant s'en accommoder. On s'y fait Voilà
pied d'un énorme tilleul à demi desséché
six ans que nous ne quittons pas la Sapar l'âge invitait à une halte. De là, le re- blonnière.
gard découvrait toute la plaine verte et
la vie militaire ne vous à pas laisblonde, mouvementée de courbes molles se—-deEtregrets
?
s'enveloppant telles les ondulations de la
— J'étais encore bien jeune... Je comhoule. Par places, sur les prés, sur les
fonds humiaes, les vapeurs de rosée mon- mençais seulement à aller dans le monde,
a Versailles. Ma pauvre maman y est
taient en flocons légers vers le ciel ardent
morte, et cela a tout aboli. Cest le grand
qui les buvait Dana cette immensité, dont
chagrin de mon père qui l'a déterminé à
l'horizon se limitait par la ligne d'indigo
prendre
sa retraite. L'air du pays, le calqu'y traçait l'azur en contact avec la terme des champs, la facilité de se livrer à
re, les agglomérations humaines disparaisses recherches scientifiques... il s'en est
saient comme absorbées par la grande lu- très
bien trouvé.
mière. La présence même, de la petite ar— Mais vous ?
mée qui y campait ne se révélait point à
— Moi, j'avais toujours passé mes val'œil ébloui. Seule la nature semblait palpiter et vibrer — aujourd'hui surtout que cances dans notre vieille maison, je l'aimais. J'y ai pris plus de goût encore. Et
planait sur elle la paix du Seigneur. Aux
j'ai assex à faire, Dieu merci, pour n'y
champs, c'est bien vraiment le repos ab- pas trouver les journées longues. »
solu des gens, des bâtes, on dirait presTout d'un coup Gaspard .d'habitude réque des choses, mettant dans l'atmosphère
servé jusqu'à la froideur, s'aperçut qu'il
on ne sait quoi de solennel et de sacré.
stionnait par delà peut-être les bornes
Gaspard du Portais et Glossinde de Thieubon goût. Il se tut. La main en abatcourt demeurèrent un instant aveuglés par
cet éclat et ce scintillement Sa jeune poi- jour sur les yeux, Glossinde cherchait à
un point dans la plaine incendiée Je
trine se soulevant gonflant ses narines fixer
soleîL
très mobiles, entr'auvrant ses lèvres ver— Tenez, sur la rive de la Moselle, un
meilles, comme on respire une fleur elle
aspira l'air d'exquise fraîcheur matinale, peu en amont de la gare, voyez-vous ces
parfumé par les menthes et les pimpre- toits rouges ? Devant un petit"bois... Non ?
Tirez une ligne de la cheminée d'usine au
neiles foulées sous leurs pas dans ces al- clocher et légèrement sur la gauche...
lées rustiques.
— Vous voulez dire trois toits, d'inégale
« Je plains les eîtadins, dît-elle, qui ou- hauteur '?... J'y suis.
vrent l'œil sur leur courrier et leur cho— C'est la Tuilerie, la propriété de ma
colat.. 1rs ignorent la plus radieuse chose grande tante Odile... ce qui, au surplus,
qui soit au monde : une belle matinée ne vous intéresse sans doute pas.
d'été.
— La propriété médiocrement, mais
— Voas -TOUS ptaise* 4 U oainnune î
beaucoup la propriétaire. Mlle TierceM
— Infiniment "
-^n'est JM* «a* figure banaJ*.
& & # # i
„..., -
' » .
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.Cu-
r
Fontenoy-le-Château. — H-,^
-Pale, Hambçrvillers. -, F
Discours de M. André Blum
Président du Comité d'organisation
M. André Blum, président du
Comité
d'organisation si deuxième adjoint au
maire de Charmes, prend ensuite la parole
en ces termes :
Au nom du comité d'organisation de la
VU" fête fédérale de musique, je souhaite la
plus cordiale bienvenue à MM. les membres
du comité de la Fédération et à toutes les sociétés qui ont bien voulu répondre à notre
appel.
Nous sommes heureux de célébrer aujourd'hui, au milieu de l'allégresse générale, les
idées de fraternité et de solidarité qui en sont
la force.
Les idées qui unissent nos sociétés de musiaue créent entre les relations de nos cités
vosgiennes, si vivantes et si belles, des liens
de sympathie, des rapports plus infimes dont
ces dernières tirent les plus grands profits
matériels et moraux.
C'est ainsi que les groupements corporatifs
tel que le vôtre, contribuent puissamment au
développement de cette vie communale dont
est sortie à un moment donné l'Idée de Patrie, et que nous devons tuojours désirer plus
intense pour le plus grand bien de notre cher
pavs.
Nous sommes particulièrement fiers d'avoir
pu prêter notre mdoeste concours à la manifestation de ces idées généreuses dont vos
distingués présidents et secrétaires : MM. Talaupe et Tourey, se sont fait les champions
en groupant les efforts des sociétés vosgiennes.
Tout à, Theure, MM. les vétérans de vos sociétés .vont recevoir la juste récompense d'un
SOLISTES
Jean Schneider, a Etablissement Peters, de
Nomexy », 1« prix (197 points).
CONCOURS
D'ÉLÈVES
René, Fourquin, de « La Source » de Vittel,
2e ciariueite, accessit. — Paul Huot, de la
même Société, 2" cornet à piston, mention assez bien. — Charles Ruet, de « la Source »,
2" bugla., diplôme sans mention. — Georges
Brabant, 2e cornet à piston, des « Papeteries
du Souche » ,(Anould), assez bien. — Emile
Marchai, 2a petite flûte -de la. même Société,
diplôme sans mention. — Fernand Cacheux,
basse si bémol, idem, assez bien.
Marcel Gury, petite flûte, à « La Vôge » de
Xertigny, bien. — André Messert, saxophone
à la même Société, assez bien. — André. Gury,
trompette, idem, diplôme sans mention. —
Julien Marchai, saxophone à « l'Amicale de
Rochesson », bien. — Robert Aptel, bugle,
idem, assez bien .
VÉTÉRANS
Médaille de bronze à M. Charles Jacquey
(35 années de présence, dont 30 à. Epinal). —Diplôme à M. Maxime Cléry, de la musique
municipale de Contrexéville. — Méd. argent
à M. Alfred Martin, idem. —- Méd. de brnoze
à Eugène Roi, idem. — Méd. bronze argenté
à Julien Perrin, de la Fanfare municipale de
Charmes. — Méd. bronze à Emile Houssant,
idem. — Méd. bronze à Adrien Bresson, de
« La Source.de Vittel ». — Méd. bronze à Joseph Pierret, même Société.
Diplôme à Albert Clément, de l'Harmonie
de Cornimont. — Diplôme à Louis Cunat,
idem. — Méd. bronze à Victor Bécherand, de
la Fanfare de Dompaire. — Méd. bronze à
Eugène Charroy, idem.— Méd. bronze à Emile
Etienne, Idem. — Méd. bronze à Jules Ferrv,
idem. — Diplôme à Victor Ferry, idem. — Diplôme à Paul Retourna, de la même Société.
Tous ces exécutants sont récompensés pour
un nombre important d'années de présence,
commençant par 39 pour s'arrêter à 20. On
applaudit à tout rompre le nom de Jules
Ferry.
Un vrai dragon en jupes si l'on peut ainsi qualifier le vêtement dont elle se cou.
vre. Voilà tantôt quarante ans qu'elle s'habille ainsi. Elle gouverne son bien à la baguette.bonne comme le pain et crainte comme le feu. Son vin est inférieur an nôtre,qui
sommes de côtes, mais elle le vend mienx,
roublarde et tenace à mettre dedans les
douze tribus. Elle a rétabli la fabrique
de tuiles dont la propriété tire son nom.
Le plus bas des trois toits rouges, c'est
le séchoir. Distinguez-vous, en arrière, la
fumée des fours ?.... Et elle fait le commis voyageur pour ses produits. Qui ne
la connaît pas à dix lieues à la ronde,
avec son caban bleu, son paillasson noir
et son canasson gris ?.... Un type, la tante
Odile.
— Et un grand ceewr.
— Très grand. Aussi est-elle profondément respectée de tous, y compris les
paysans, parce qu'elle ne se laisse pas rouler par eux, que comme eux elle aime la
terre pour la terre...
— Et l'argent pour l'argent... Pardon-,
nez-moi ,mais tant d'âpreté au gain avec
une aussi évidente sobriété de vie...
— Savez-vous si elle ne fait pas le
bien ?... Elle en fait, monsieur, et beaucoup... à sa façon, sans qu'il en paraisse...
Avare, la tante Odile ?... Ah ! par exeniplfu. »
Gaspard salue d'un sourire cette locution de terroir qui, dans son indignation,
échappe à Cabri.
(t Pardon derechef, mademoiselle. J'en
étais sûr, mais je voulais vous le faire
dire. Si révulsée que soit une existence,
aucune bassesse ne saurait entrer dans
un tel caractère.
— Oui, sa vie a été gâchée... Et cela
JH nous a gm madu la Lonraum
j
— Ne le disions-nous point tout à l'heure : les sacrifices stériles sont les plus
beaux.
— Et don Quichotte n'est pas mort,
Dieu merci !»
Un silence tomba. Vaguement, ils regardèrent dans la plaine, engourdie de chaleur. Mais, aveuglés, ils se retournèrent
l'un vers l'autre. A ce moment, une flèche
de soleil, traversant les branches du tilleul, venait frapper d'aplomb le visage du
capitaine. Mâle visage dont les traits irréguliers seraient durs un peu, n'était le
regard pensif et profond. Cette lumière
violente, qui accuse brutalement les lignes heurtées d'une maigreur fine, fait
apparaître un léger sillon se creusant en
blanc dans le hàle, traversant le maxillaire et se perdant sous la moustache châtain doré.
« On dirait, pense-t-elle, une trace de
blessure... »
Une question lui monte aux lèvres.L'aurait-elle posée si, en cet instant, un sifflet
strident n'eût déchiré l'air ?
« L'express de Metz... »
Un panache de fumée se tord parmi les
peupliers qui bordent la rive opposée de
la Moselle. Il passe, il fuit dans le vent,
sans s'arrêter à la petite gare.
Ici, reprend Cabri, les trains nous servent d'horloge. Celui-ci m'avertit que c'èst
temps d'aller chercher mon père pour le
conduire à la messe... Voilà encore que
vous liez... Ne vous en défendez point
C'est assez inattendu, en effet. Je suis,
sachez-le, sa grande sœur. Et, comme il
appartient à la variété du polytechnicien
catholique, je dois veiller à ce que, par
distraction, il ne néglige pas ses devoirs.
Au revoir, mon capitaine... Le déjeuner
est à midi»»
fc^
s ■
L'Ecno de la Moselle, Epinal
Municipale et de Secours rn\vî7, fUs%i
trexéville. - La Fraternelle d^' ™
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Les unes après les autr<>rffie«
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d'entraînants pas redoublés
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A un moment, le cortège
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parcourt diverses rues de ^n^f86^
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Les Concerts
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Il est alors trois heures. Tous « i—.
mentistes se groupent autour ,iniTtr*
pour l'exécution des morceaux
Sous la baguette de M. &Sd»
Charmes, toutes les sociétés fonti^'V*
la « Marseillaise », vigomemeL^^
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plaudie à laquelle succedeT >
ceaux, diriges chacun par l'auteur^ m
lut a Charmes », pas redoublé nJL >
Vartier, et « Salut aux Fédérés . ^ ï
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J xalaupe. On fait un succès aux dém coai
jj positeurs et aux exécutants.
'
Puis, c'est au tour des différent»
j
ij tiers de Charmes d'entendreTueC
I .agréables flonflons.
H^uqu^
Place de l'HÔtel-de-Villa, « l'Harmonie ,
Granges » et « 1 Harmonie des Verrerie!. dï
Portieux » attirent' un nombreux Duh>j qui ne ménage pas aux artistes ses
j plaudissements.
*!*
Aux.écoles, sous le préau, « La Lyre m
nahenne », puis la « Musique munici^
| de Rambervillers » ont attire un norahS
mn
! auditoire. Faubourg de Naney, c'est « L'Echo fa
|j
! Concy » et « La Gîlberte », Se Fonteno»
; le-Château.
Mais la pluie, qui menaçait depoig k
\
t matinée, commence à tomber. Elle rte dé!
jS courage pas les plus intrépides des mêla
j mânes.
j
Palmarès
,
&g
Président de la Fédération musicale
vosgienne
L Enfin, M. Talaupe, ie distingué président
| de la Fédération, dresse le compte rendu
i des travaux de la Fédération.
|
« Dans nos fêtes fédérales, dit M. Talaupe,
I c'est toujours avec un nouveau plaisir que je
i prends la parole, car je remplis, en m'entrei tenant ainsi avec vous une tâche bien agréanie.
î
« C'est en votre nom à tous, mes chers caj marades, que je prie M. Simard, maire de
I Charmes, d'agréer nos plus sincères remer| ciements pour l'accueil si courtois, ainsi que ■
j pour les paroles si aimables qu'il vient de I
! nous . adresser. «
I
Après avoir exprimé des saluts cordiaux au j
conseil municipal, à la population et particu- j
lièrement à un absent, M. le docteur Eury, i
M. Talaupe, voulant témoigner sa satisfaction ]
de la bonne organisation de la fête, en com- i
plimente M. André Blum, tout en le félicitant
pour avoir su conserver à cette solennité son
caractère essentiellement musical ; il adresse
également' un éloge mérité à MM. Albert
Comte, Houssant et aux autres organisateurs,
et ajoute : « C'est à dessein, messieurs, que
j'ai omis le nom du vénéré M. Camille Martin, vice-président d'honneur de notre fête ;
il mérite une place à part en raison de ses
productions musicales, etc. »
L'orateur poursuit en saluant et remerciant
les représentants de la Presse, puis, s'adressant à l'auditoire, il constate les progrès réalisés par la Fédération musicale vosgienne, '
donne d'excellents conseils aux musiciens,
aux directeurs, aux présidents des sociétés,
aux vétérans, et, parmi ceux-ci, félicite le
clarinettiste Albert Comte.
M. Ch. Tourey, le dévoué secrétaire de la
Fédération, donne ensuite lecture du palmarès du concours qui eut lieu le 19 avril
1914, à Epinal, entre musiciens et solistes
de différentes sociétés.
fà\^&&Zï
*J
ne de Saint-Diâ _
méml. - La Vôge, Zertigm
?**Ï, Ci
i'
de Granges. — Harmonie de rT*"^
t1
- La Renaissance, Epinal fi
Harmonie Trompes des verreriec
A dix heures, la municipalité de Charmes reçoit les présidents et directeurs de
toutes les sociétés à l'Hôtel-de-Ville, ainsi que les lauréats et Vétérans de la Fédération musicale vosgienne.
M. Simard, l'aimable maire de Charmes,
fait les honneurs de la maison commune,
assisté de MM. Removille, premier adjoint,
et André Blum, deuxième adjoint, président du comité d'organisation, qui s'est
dépenser sans compter pour la réussite
de cette belle fête.
Un vin d'honneur est servi. Autour des
tables prennent place autour d'elles, fort
bien servies, les uniformes des différentes
sociétés coudoient les habites noirs. On se
montre les vétérans chevronnés du succès.
M. Simard, maire de Charmes, ouvre la
série des toasts.
Maire de Charmes
Messieurs ! Mes chars camarades î
C'est avec un vif plaisir et le cœur joyeux
que je vous souhaite la bienvenue dans notre
charmante cite ; c'est une bienvenue cordiale
et sympathique de la part de la population
tout entière, au nom de la municipalité et
en mon nom personnel.
Je crois venir vous adresser nos plus vifs
et loyaux remerciements : Vous avez bien
voulu choisir Charmes-la-Coquette pour votre
siège social annuel et nous faire bénéficier
de vos brillantes manifestations artistiques,
chorales et musicales.
Je lève mon verre à votre santé à tous ; à
vos progrès constants dans cet art merveilleux
créé pour les dieux ; musique et harmonie
qui réjouissent et réconfortent les cœurs et
font vibrer l'âme vers un idéal toujours plus
haut 'et plus fraternel. Et puissions-nous un
jour, aux accents de vos fanfares éclatantes
et de vos pas redoublés entraînants, puissions-nous, dis-je, franchir le pays d'au delà
des monts et planter sur le berceau de nos
« Marseillaises », le drapeau aux trois couleurs, emblème de la liberté et de l'indépendance des opprimés.
A la musique ! A la France 1 A la République ! (Bravos.)
^n.*
^^T^
paire. -, tantare des étahuSde
ters, de Nomexv. — La rhol e?eats PÏ
Discours de M. Talaupe
Discours de M. Simard
*
A deux heures a lieu le détn* *
rentes sociétés musicales ay^f
*• 4»
au festival.
-¥ai« Pris
Le rassemblement a lieu à u
co
tbran le
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dans l'ordre.*8?11* «i k
La Source, de Vittel. — S '°rsuWant •
Le Vin d'honneur
BB5a«5i^a^«^ii¥iïi«Hiiî^
FEUILLETON DE L'EST RÉPUBLICAIN
Le Défilé
Le Festival de Musique de Charmes
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:
!
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Distribution des primes
A cinq heures, a lieu à rhôtel de vfll« w
tirage au sort des primes en espèces.
La Fédération, en effet, attribua na ce»
tain nombre de primes en espèces, qui soi<
tirées au sort entre toutes les société*
ayant pris part à la fête.
Voici quelles ont été les désignations di
sort :
Première prime de 100 fr. : « La Gîlben
te », de Fontenoy-le-Châtean.
Deux primes de 50 fr. : a Musique mrai.
cipale de Contrexéviïïe » ; « la Fanfare da
Etablissements Pet/'s de Nomexy ».
Deux primes de 25 fr. : « la Voge » dt
Xertigny ; la « Musique municipale dj
Rambervillers ».
Quatre primes de 30 fr. : n L'Echo d»
Concy », d'Uriménil ;
« l'Harmonie M
Granges » ; « la Source » de Vittel ; « la
Musique municipale de Cornimont ».
Une prime de 20 fr. est offerte par M.
Leban, d'Epinal, au nom de « l'Echo de U
Moselle ». Elle échoit à « l'Union music*
le » de Golbey.
Uns prime de 20 fr. pour les sociétés non
fédérées est attribuée à « la Chorale dei
Verreries de Portieux ».
Sous la pluie, qui redouble, musicien»
et mélomanes reprennent le chemin de la
gare, non sans que les invités de la gracieuse cité carpinienne aient remercié les
organisateurs de cette belle réunion.
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"^*a^4D
—■ i " -
aOBBAIMB HT
ALSACS
SAVERMI
La brigade de gendarmerie. — On annonce le déplacement définitif, à dater au
lw juillet prochain, de la brigade de gendarmerie, avant à sa tête le capitaiû»
Scholk, de Sarrebourg à Saverne.
Les autorités militaires ont donc flnl
par céder. On sait que bien avant les affaires de Saverne on avait annoncé oiiciellement dans l'administration de la
gendarmerie des modifications comportant, entre autres, ce transfert de Sarrebourg à Saverne de la brigade de gendarmerie. Fût-ce une conséquence des incidents de Saverne, ou pour une autre raison, comme on l'a dit '? Quoi qu'il en soit,
ce changement n'eut pas lieu à l'epoqu'
annoncée. Mais tout vient à point pour
qui sait attendre.
... „
Un non lieu. — Une instruction avait
été ouverte contre le colonel Von Gotberg,
du 173» régiment d'infanterie, en garnison
à Saint-Avold, pour homicide par imprudence. Au cours d'une chasse, en sautaiiv
un fossé, le fusil du colonel était ParU.*r
la décharge était allée franper, en piem»
poituine, le lieutenant Fceslsche, qui tomba foudrové. Peu de temps avant, on avaii
donné l'ordre de décharger les armes, car
la chasse était fermée, lui seul avait on»
de prendre cette précaution.
L'autorité a émis un non-lieu après n
arrangement entre le lieutenant-colonel «
la famille du lieutenant tué.
Gaspard du Pertuis ne pratiquait qui
l'occasion. Celle-ci se présentait airnaci^
Mais il se rappela les insinuations dl^a
belle Ancelln, la veille, au sujet du sers
gent réserviste.
« Ils reviendront ensemble, pensa « c '
pitaine... Je serais de trop. »
CHAPITRE V
Le capitaine s'était trompé. A la sorti8
de l'office, Norbert Ancelin ne parut P01? ;
Mme de Saint-Vincent en route pour la =
blonnière au trottinement de son âne» S
conduisait le petit vigneron, M. de r "m
court retenu par la séance du conseil m
nicipal, Glossinde entra à la poste. r«»
sant devant l'étal d' « Os-de-PoisSon ">
qui, du seuil, lui adressa un obsequit^
salut, elle fut tentée de lui signifier
congé, d'autant plus qu'en face, sur.1®,L(V I
de sa porte, « Feuille-de-Rose » lm.°.l\jt
chait un engageant sourire. La mem
cependant lui revint des cent *J^ryi„\.
francs du livre, et elle passa. Chez, i^
cier où Catinette — bien trop an air
{flc(
son lièvre à la royale pour aller a i
dJ
— avait chargé sa jeune maltresse
commander un pain de sucre pour ie»
Attires de kwetsches, après le « f.^.r,;^
ça 1 », la marchande lui dit respectueuwr
ment :
. „„. je
. « Si.ca ne gênait pas Mademoiselle..^
nod d
lui demande bien pardon, mais
_ Detit
une échéance à la fin du mois- un *~
à-compte nous obligerait bien...
t»
— Certainement, certainement... *
sais pas au juste où nous en somrri
^
— Cent quatre-vingt-quatorze i-ai
soixante-dix, mademoiselle, sans Pf^Lgj
aujourd'hui. Avec une pièce «*
francs, ça ferait l'affaire.
^ mtvtf-1
f
J
"|
ç^USERIE_JiEDICALE
pe diverses formes
d'albuminurie
noaimo albuminurie orthostatique
°n oui n'apparaît que dans la station
,? pour disparaître dans le décubiiiontal. Cette albuminurie do posor
tus ,-0bserve chez les jeunes gens sains,
fre au'uu peu névropathes et anémiques.
tien
n'est influencée ni par le régime, ni
EU*," diète lactée, ni par la fatigue. Les
ptf 'ÎATjes se réduisent à un jieu de mal
tPfZ avec vertiges. C'est fortuitement
*-ds 'se découvre : parfois, elle coïncide
C u'aatres troubles vaso-moteurs, rhufoin, cyanose des extrémités. Car
^/un W&1 cbngesUf ou tluxionnaire du
c
à la faveur duquel l'urine renferme
r*'"'. gérine transsudée — jamais plus
dû ^Tranune — avec, des sels en uJbondaud'im .'jjôsphates, chlorures...
ce-; ^nn<ve de la jeunesse, cette forme est
°me «t guérit aisément, lorsqu'à l'aide
v-tifiatits de tous ordres, on s'ingénie
ie
Vcroitre le poids du sujet, toujours
*
A et maigre, souvent atonique de l'esi ,c entéroptosique ou scoioûqre (déV>®*' ià colonne vertébrale). Parfois ausvi*mobilité du rein nous expliqvi; la
»• ' ju i.a,ng et nécessite le port d'une
' « cdiiiture, pour mener à biea la guéajoutons-y le séjour à la campagne
ri&on- j
cures par les agents
et es
a
^), 'it...icliatit'ie des fièvres graves dispa• souvent »vec e^es- La scarlatine est,
'w-.js pour 100, la cause rte £»tle variété,
résiduale, produite aussi par la roule la variole, la varicelle et même la
■"ilie. Au cours de la diphtérie, eMe est
va
%ut passagère : on a accusé le fameux
&màe la provoquer, ce qui n'est pas
Grippe, l'état puerpéral, l'érysipèle,
^dr«disn'e, la tuberculose, créent aussi
I? Ç-éphrite infectieuse* ïessier décrit un
jjj* Matinal, prémonitoire de la phtisie,
feai précède, parfois de quelque temps,
1 manifestations pulmonaires.
Dans le rhumatisme aigu et la fièvre
trnhoïde, même notable, est assez la règle
t liisprâit avec le mal qui l'a causée. Le
ncer la leucémie, créent une albuminurie 'dégénérescence, liée surtout à l'alîfration du sang. L'hérédité de ces cas
morbides pèse souvent, lourdement, sur les
«îiet* dont la néphrite évolue vers la chroicité. L'albuminurie n'est pas rare chez
!* diabétiques ; elle est due surtout à l'irritai'on du rein par le sucre et commande
nn régime 'lacté mitigé, avec suppression
L la viande en grande partie.
Chez l'enfant, l'eczéma et l'impétigo causant la néphrite par infection cutanée ;
uTbrûlures et les dermatoses diverses —
lia gale même — agissent aussi dans le
même sens.
Sous le nom de chloro-brightisme, Dieulaiov a décrit une albuminurie légère, survenant au cours de la chlorose, s'accomtaenant de besoins fréquents d'uriner,
MA mort, démangeaisons, crampes, vertteés. troubles des sens, secousses électriÂes au moment surtout de s'endormir,
îrande sensibilité au froid, saignements
|« nez le matin, œdèmes fugaces des pautières et de3 malléoles. Les préparations
inartiales et notamment l'iodure de fer,
unendent et guérissent le chloro-brighLe rein éhmine, parfois, des substances
toxiques pour ses cellules délicates : l'al«ooL la cantliaridine, le phosphore, les diîerees leucomaïnes ou ptomaïnes du gibter faisandé, toxines des fermentations
swrbidea de la dyspepsie, — le tube digestif c'est, on le sait, qu'un long laboratoire
ée poisons .
L'albuminurie mercurielle s'observe chez
teax qui abusent des frictions et des injections sous-cutanées hydraggyriques. Le
lait est le puissant remède de toutes ces
néphrites : il est éliminateur et, de. plus,
Ufrorriit le minimum de toxines. C'est un
ami du rein. Insistons aussi sur le rôle du 4* district, qui lui fit subir un bref inpréventif et curatif de l'asepsie digestive terrogatoire.
bien comprise (laxatifs, lavements, charMazoyer reconnut être Fauteur du meurbon, acide chlorhydrique, etc..).
tre. Il ajouta : « Au cours d'une discusLa rffcphrite saturnine représente l'un sion que j'eus avec Gauzy au cabaret des
des épisodes de l'empoisomiement par Je Trois-Marches-Vertes, le soldeur me traita
plomb. Je l'ai souvent soignée chez des de mouchard. J'essayai de le convaincre
peintres ou des typographes. Mais quel- du contraire. U m'insulta. Et c'est alors
quefois elle doit passer inaperçue, si ion que, furieux et voyant qu'il mettait sa
souge à la fréquence de l'empoisonnement main dans sa poche, je pris mon revolver
accidentel et non professionnel par les et fis feu. Je croyais être en état de légisels plombiques 1 Les bains sulfureux, time défense ».
suivis de bains alcalins et savonneux,
Dans la soirée, Mazoyer a été conduit
pour enlever le sulfure noir de plomb qui au cabinet de M. Corne, juge d'instrucse forme sur la peau, le régime lacto-vé- tion, qui l'a placé sous mandat de dépôt
gétarien, la révulsion .lombaire par les et l'a fait écrouer à la prison de la Santé
ventouses sèches, l'iodure de potassium sous l'inculpation de tentative d'homicide
15 jours par mois et l'iodure de fer les volontaire.
1 quinze autres jours : toiles sont les granMme Gauzy a décidé de se porter partie
des lignes du traitement de l'albuminurie civile dans le procès contre le meurtrier
j saturnine.
de son mari.
La néphrite « a frigore » (albuminurie
par coup de froid), s'annonce par une hyAGRESSION CONTRE LE SECRÉTAIRE DE LA « LIdroptsie brutale, progressive et générali- BERTÉ DU TRAVAIL ». — M. Victor Trehot,
sée, une urine raie, rougeâtre ou couleur secrétaire de la « Liberté du travail »,
feuille morte, dans laquelle le microscope boulevard Richard-Lcnois,venait de. quitter
I signale du sang et des cylindres du rein :
son bureau, vers six heures du soir, lorspou de douleurs, peu de fièvre. U s'agit, qu'il fut abordé, sur Je trottoir, par trois
le plus souvent, d'un état latent, mis en individus qui se dirent sans travail et lui
j éveil à l'occasion d'un coup de froid. Le
demandèrent de les employer.
Les burôle du froid consiste probablement à reaux étant fermés, il leur donna rendezmodifier les conditions de vitesse et de vous pour le lendemain matin. Puis il les
pressiôn du sang dans les vaisseaux du congédia et gagna l'escalier conduisant
rein : le froid favorise aussi l'empoison- à la station du Métropolitain. Au moment
nement du sang, en diminuant la résis- où il allait atteindre la rampe, M. Tréhot
tance aux microbes (phagocytose) : voilà fut brusquement assailli par derrière.
I de quoi expliquer les phénomènes aigus
Frappé d'un violent coup de poing, puis
j survenant chez ua sujet affligé d'une néd'un formidable coup de beâton sur la tête,
phrite ignorée et chronique, alcoolique ou il s'affaissa. Quand il reprit ses sens, ses
artério-scléreuse généralement.
agresseurs avaient disparu.
Il constata
L'état aigu persiste trois ou quatre se- alors qu'on lui avait enlevé son portemaines, après lesquelles l'urine redevient feuille contenant 150 fr. en billets de banpâle, mousseuse, abondante, d'une densité que.
faible, avec beaucoup moins d'albumine.
SYNDICAT DE VIGNERONS CONTRE PROFESSEUR
Le malade, alors, sensible au froid, est
en état permanent d'insuffisance rénale, DE CHIMIE. —- Nous avons parlé ces temps
en imminence d'urémie, avec crises inter- derniers de la poursuite exercée par la
mittentes de diarrhée et de vomissements, confédération générale des vignerons et le
bruits de galop au cœur, etc.
I syndicat de Montpellier-Lodève, dont le
La congestion est l'élément capital de siège est à Montpellier, contre M. Chavascette variété de néphrite. Les ventouses telon, professeur de chimie à la Faculté
scarifiées lombaires'répétées, le lait cou- de Clermont-Ferrand et directeur du labopé d'eau alcaline légère, quelques potages ratoire départemental d'oenologie.
Les demandeurs avaient traduit le promaigres et purées do légumes, un peu de
pain, un œuf par jour, tel est le régime fesseur Chavastelon en correctionnelle en
soutenant que, dans un article contenant
et le traitement.
Comme médicaments, je donne, matin des conseils aux viticulteurs d'Auvergne,
et soir, un cachet composé de 0,50 de sa- publié par les journaux locaux, il avait,
licylate de soude et 0,50 de berizoate de en fournissant certaines indications pour
lithine. Au milieu de chaque repas, un la préparation des vins, contrevenu ,aux
. cachet avec 0,30 d'extrait sec de quinqui- lois sur la répression des fraudes.
Le tribunal de Clermont-Ferrand avait,
na, 0,30 de tanin pur et 0,30 d'extrait de
| cachou. S'il y a beaucoup de sang dans dans un jugement fortement motivé, acles urines, jo fais prendre deux ou troi3 quitté, on le sait, M. Chavastelon et, sur
\ fois par jour, dans un peu d'eau, dix la demande reconventionnelle de celui-ci,
gouttes de la solution de pecrchlorure de condamné pour abus de citation la confédération et le syndicat à mille francs de
fer à 30 degrés.
dommages-intérêts envers le professeur et
Docteur ERNEST MONIN.
à tous les dépens.
Sur appel de la C. G. V. et du syndicat
de Montpellier-Lodève, l'affaire est revenue devant la cour de Riom qui a confirmé purement et simplement le jugement
de Clermont en proclamant à nouveau la
parfaite bonne foi et la haute probité
scientifique de M. Chavastelon.
L'ATTENTAT CONTRE LE SOLDEUR GAUZY. —
La police a appréhendé Antonin Mazoyer,
cet individu qui blessa grièvement, mardi
dernier, le soldeur Antoine Gauzy, son
ancien camarade, dans les circonstances
que nos lecteurs connaissent.
Une veuve fait la connaissance d'un homDepuis deux jours, les inspecteurs du
quatrième district étaient sur les traces me en instance de séparation de corps et de
du meurtrier. Us avaient appris qu'une biens. Ce dernier lui laisse entendre qu'il
est libre. De leurs relations naît un enfant
jeune femme, son amie, connue
aux âgé
aujourd'hui de neuf ans. La séparation
abords de la gare Montparnasse sous le a été prononcée aux torts exclusifs de la
nom de « Marie la, Grande » et qui habite
femme ; mais, celle-ci arguant les relations
avec la mère de Mazoyer, ayant fait une qui existèrent entre son mari et la veuve ducollecte parmi les camarades de son fils rant son instance, demande le divorce qui,
cette fois, est prononcé aux torts du mari.
pour lui permettre de fuir à l'étranger.
La somme recueillie devait être remise à Jusqu'ici la veuve a élevé son enfant.
Peut-elle, d'après la nouvelle loi, ayant des
Mazoyer hier après-midi, dans un débit de
témoins, une correspondance probante : 1°
vin situé à l'angle de la rue des Vignolles Exiger du père libre qu'il reconnaisse légaleet de la rue Planchât, dans le 20* arron- ment son enfant î 2° Lui demander soit une
dissement. Une active surveillance
fut pension, soit un petit capital î
R.— 1° Non.
établie à cet endroit.
2° Oui, plutôt.
Vers quatre heures de l'après-midi, les
inspecteurs Daniel, Borelly et Bornet aperQuaSic démarche à faire pour déposer un
çurent Ma.zoyer qui se dirigeait vers le modèle nouvellement inventé 1
H.— Adressez-vous au secrétariat du condébit. Ils se jetèrent sur lui et le conduisirent aussitôt devant M. Guillaume, chef j seil des prud'hommes, qui vous renseignera.
Faits-Divers
Petites CorrêsponflaBcês
Il,
.11
LA
SEMAINE
6 juin 1914.
La reprise que nous signalions la semaine dernière n'a pu se maintenir . et l'on
termine aujourd'hui aux plus bas cours.
Le compartiment bancaire en particulier
a été très sérieusement atteint.
La principale cause de l'effritement de
te grandes valeurs, c'est le manque de
confiance des capitalistes qui, depuis
bientôt deux ans ne se décident pas à
remplacer toutes leurs disponibilités ainsi
qu'ils le faisaient jadis.
Evidemment, l'annonce d'un cabinet VIùani n'inspire une grande confiance au
Monde des affaires et l'on croit, à tort ou
» raison, que nous allons assister à une
Politique fiscale dont la plate-forme principale sera l'impôt sur le revenu avec dé-Çlaration. C'est là ce qui effraie le monde
««s petits épargnants, et tant que cette
Menace restera surpendue sur leur tête,
«M que la confiance ne renaîtra pas, le
oouvel emprunt national, dont on nous
annonce l'émission imminente, ne rencontra pas le moindre succès.
, wntss Françaises. — Le 3 % termine
?.i»>65, après avoir touché le cours de
M. Les journaux officieux sont encore
"^pables de nous faire connaître quand
émis le prochain emprunt français,
™ sera son montant, le type adopté,
Fonda étrangers.
Les fonds russes
pas bougé : le 5 %
le 4 h % ^ à 98 ;
Consolidé à 88,80 ; le 3 % 1891 à 73,20
ct
r? fe 101,60, 98, 88,85 et 73,55 respectiveU
B£ w
y a huit 3°urs- n va être émis
isçnamement à Londres, au prix de
h, un emprunt dés Chemins de fer rus1,^ 25 millions.
Vfixtérieure espagnole reste à 88,40 ; la
h
a été
épargnée à ce fonds d'Etat en
«on de l'amélioration du change.
h% iurc unifié rétrograde de 82,25 à
estt»' Le budget de 1914 se chiffre aux redéta par 780 millions de francs, mais les
de I-nsas hisseront finalement un déficit
*3muljons de francs environ,
T
ton» BulSare est inactif à 484. On aniTf, ^ l'emprunt 5 % de 500 millions
irancs 1914 vient d'être conclu avec la
fi
Gesellschaft au cours de 84 %
ÎT
Qn.
- Par obligation de 500 fr., alors
4 WJ f notre Place le 5 % 1896 se négocie
tft^e 511 % or 190* à 480 et le 4 i % 190/
<m tu y a là un écart considérable
donner
craindre un nouveau
m nt
des cours.
ds
'e 5 v c
mexicains ont bien repris :
tt u\ mtérieur s'avance de 34,75
35,8»
^'J % de 24,80
25,45. Cette fermeté
s e
v ^ ' xplique par la quasi-certitude
Nch«-n a maintenant de la démission
j^ajne du président Huerta.
1^= tonds argentins ont gagné une létal Jf.^tion ; quant aux brésiliens, ils
^^r' 'objet d'un bon mouvement de
tiilg* *or l'annonce de rémission pro|»fld un nouveau grand emprunt,
k
et Etablissements de crédit,—
^SrT-1? de France a perdu une qua4,605. Les bénéfices
e de points
n 1914 accusent une diminution
de la période «rrwpofîifant* 4e
—
S1 Pour ainsi dire
r™ cl°ture à 101,80 ;
rS
r°
T* !
tœ
P
à
à
à
à
Le Crédit foncier de France revient de
8*90 à 880. Pourtant, les bénéfices des quatre premiers mois de l'exercice en cours
sont supérieurs à ceux réalisés pendant
les quatre premiers mois de l'année dernière.
Nos grandes banques d'affaires n'ont pas
brillante allure. La Banque de Paris et des
Pays-Bas rétrograde de 1526 à 1470. Le
Crédit Lyonnais de 1604 à 1580, la Banque
de l'Union Parisienne de 855 à 832. Quant
à la Société Générale, elle a perdu lOfr. à
785, après avoir touché le cours de 770.
' La Société centrale des banques de province a très bien résisté à la tourmente et
clôture fermement à 500, comme il y a
huit iours.
Dans le groune des sociétés foncières, la
Caisse hvnothécaire canadienne est ferme
à 538, bien influencée par les brillants résultats économiques obtenus par le Canada.
'
Les banques russes ont été affectées par
des liquidations hâtives de positions concordant avec des avis peu favorables de
la place de Saint-Pétersbourg. La Banque
de l'Azoff-Don fléchit à 1416 contre 1440, la
Banque russo-asiatique à 582 contre 656,1a
Banque privée de Saint-Pétersbourg à 482
contre 537.
Les banques mexicaines ont été relativement fermes : la Banque Nationale
du
Mexique clôture à 518 et la Banque de
Londres et Mexico à 254 contre 526 et 263
respectivement il y a huit jours.
Le premier exercice de la Banque de
Crédit, hypothécaire et agricole de l'Etat
de Bahia s'est terminé le 31 décembre dans
des conditions très satisfaisantes.
Les obligations 5 et 4 % du Banco el Hogar Argentino sont recherchées
459 50 et
a 399 respectivement.
Tfsnsports. — Les actions de nos grandes compagnies de chemins de fer ont été
très fermes. Quant aux obligations, elles
ont fait l'objet d'un petit mouvement de
hausse. La Circulaire Renauld, de Nancy,
calcule qu'en 1913, les actionnaires des
cinq compagnies ont touché sous forme de
dividendes 162.359.879 fr. ; le personnel a
bénéficié, en sus des traitements normaux,
de 128.111.000 fr. de gratifications et d'allocations ; l'Etat a encaissé 287.594.000 fr.
Ces chiffres se passent de commentaires.
L'Ouest Algérien est monté de 630 à 634
francs. La dernière assemblée a maintenu
le dividende à 28 fr. 75 par action.
Les actions des chemins de fer espagnols
consolident leur avance de la semaine dernière. Le Nord-Espagne reste à 447, le Saragosse gagne un point
451, les Andalous en perdent 2 à 320.
Les Lombards accentuent leur tassement
à 91 50 sous l'influence de ventes importantes pour compte viennois.
Les Méridionau» italiens restent à 531
malgré une augmentation des bénéfices.
Le dividende sera facilement maintenu à
£-3 lires par action.
Les Brazil Railway consolident leur
avance : la privilégiée
164 et l'ordinaire
à 121.
Le Congo supérieur aux grands
lacs
africains se maintient à 263, sur l'annonce
d*un dividende de 10 fr. par action, égal
■a. précédent
à
à
à
Une maladie difficile à guérir
tes pilules Pink la guérissent
rapidement
Mme Rossi, demeurant à Avignon (Vaucluse), Villa Pomone-Champfleury, a été
atteinte (Tune mauvaise grippe. Une fois
la période aiguô supportée et passée, il
s agissait d'établir la convalescence de la
malade. La chose paraissait devoir être
très longue et très difficile. La malade, en
effet, était, avant son attaque de grippe,
dans un état d'anémie profond et la crise
qu'elle venait de traverser avait conduit
son organisme
l'épuisement complet. Il
fauait donc un régénérateur du sang ex-
à
|
PORTLAND
Il
I
|
Expéditions en 1913: 496.000 Tonnes
n
i
&L&GB
soatlt: BouLoa»E-iraivas£R.
- CAPITU.:
IO iiuuoa*,
KM
USINES
COUVROT (près Vitry-le-Françola)
tOULGGKE-SUFî-ifER
& GUEfWILLE (Setoe-eî-Oîse)
DESVRES (Pas-de-Calais) T LA SOUYS (près Bordeaux)
LE
■'■ UÎBSKfrSKi
trêmement puissant pour faire revenir, da
crainte de rechute, des forces, du sang, de
la vie dans cet organisme absolument démuni de ressources. Les Pilules Pink choisies pour cette œuvre de rétablissement
s'acquittèrent à merveille de leur tâche,
et après l'usage de 4 boîtes, la malade, qui
avait retrouvé appétit et forces, pouvait
reprendre ses occupations, et cela au grand
étonnement de tous, car on ne s'attendait
pas à une guérison aussi rapide. Tout cela ressort d'une lettre de remerciement
que nous avons sous les yeux, lettre adressée par la malade reconnaissante à M. Gabiin, le pharmacien bien connu, préparateur des Pilules Pink.
Un dicton, vieux comme le monde, résume dans sa simplicité le vaste problème
de l'existence. Le sang c'est la vie, dit le
dicton. Les Pilules Pink donnent du sang
avec chaque dose, elles purifient et enrichissent le sang. Lorsque vous prenez les
Pilules Pink, vous prenez une dose de
sang et, puisque le sang c'est la vie, vous
vous donnez une dose de vie. Cette facilité
do pouvoir donner à volonté, au moment
critique, du sang," explique les bellos et
nombreuses guérison3 obtenues par les
Pilules Pink.
On trouve les Pilules Pink dans toutes
les pharmacies, et au dépôt, Pharmacie
Gablin, 23, rue Ballu, Paris : 3 fr. 50 la
boîte ; 17 fr, 50 les six boîtes franco.
BIBLIOGRAPHIE
NOTES
»
~~*0i
pour servir à l'histoire
DE
CIREV-SU.'Ï-VEZOUZE
M. Charles Cuissard vient de publier à la
librairie Chapelot un ouvrage extrêmement
intéressant sur l'histoire de Cirey-sur-Vezouze.
La population de Cirey a accueilli cette monographie avec grand plaisir, et le conseil
municipal l'a honorée d'une subvention flatteuse.
Deux éditions ont été tirées de ce volume :
l'une à 7 fr. 50 (plus 0.40 pour le port) ; l'au.tre. da Luxe, à li fr. (plus 0.G5 pour le port).
Tous les Lorrains qui s'intéressent à l'histoire de ic-ur pays voudront connaître le livre
de M. Ch. Cuissard. Les bibliothèques municipales et départementales devraient posséder
les œuvres qui parlent de leur région, et que
de bons citoyens mettent au jour. Elles entretiendraient ainsi le culte de la petite patrie
qui fait davantage aimer la grande.
COM3AT
(1)
(1) Le « Combat >, par le général Percin,
1 vol. tn-8» de 300 pages, 3 fr. 50, chez Félix
Alcan, 108, boulevard Saint-Germain, à Paris.
V
80
^^^^^^^^^«g
l^^^^^^W^^^RALi .- PARIS,
On n'a, pour avoir le volume, qu'à s'adres- I
ser directement à M. Ch. Cuissard, à Cirey- i
rar-Vezouze.
***
M
DI&E3T80NS PÉKIBLËS
à
Si,
la fin des repas, vous avez dea
i bouffées de chaleur, des gonflements, des
aigreurs, des renvois, des palpitations, de
! la somnolence ; si la nuit vous avez des
j cauchemars, si le matin, vous éprouvez de
la courbature et de la fatigue clans lea
membres, c'est que votre estomac fono»
! tionne mal et que vos digestions sont défectueuses et incomplètes. Dans ce cas,
n'hésitez pas
vous mettre au régime du
délicieux Pîtossao, et, en quelques jours,
tous ces malaises auront disparu.
Envoi gratuit d'une boîte d'essai. Admt
nistration : 9, rue Frédéric-Bastiat, Paris.
J'imagine que beaucoup d'ouvrages de tactique militaire sont des œuvres arides, sévères, sans intérêt pour les profanes. C'est pourquoi je n'étais pas sans inquiétude en coupant les pages de ce nouveau livre sur ie
combat moderne.
Ma surprise a été extrême : où je croyais
trouver de rebutantes techniques, j'ai découvert un tableau plein de vie, de couleur, de
mouvement, et aussi de vérité. C'est la physionomie générale de la bataille qu'a évoquée
=rr
M. le général Percin. On connaît trop son talent d'écrivain pour qu'il soit nécessaire de
le signaler ici ; cependant, je m'étonne qu'un
livre où les détails purement scientifiques tien- bien^ introduit auprès de la clientèle inténent une grande place, puisse susciter à un j ressée, désireux de s'occuper de représenpareil degré l'intérêt d'un lecteur non averti. | tation d'articles automobiles et industriels.
à
===== om
Cet intérêt est créé par la hauteur de vues
de l'écrivain, et la puissance dont il anime
ses descriptions.
J'ai lu avec un plaisir paticulier les pages
consacrées aux causes et aux formes de la
peur, aux paniques, à la résistance morale
des troupes, à la psychologie des combat-
tants.
TuntiBipnn
SPÉCIALITÉS a MARQUES CONNUES
Ecrire au bureau du journal R. 5.
Laroche (Creuse). 12 juil. 1913. Je ne pouvais digérer aucun aliment et mes forces
s'en allaient peu
peu. J'ai employé les
PHuiC3 Suisses et rapidement la digestion est revenue, je me trouve maintenant très bien. Mme LABETOULLS. (Sig. lég.).
à
Une idée saine, précise, vigoureuse, se dégags de cette lecture ; c'est qu'une armée ne
vaut que par la force morale dont elle est
animée, et par la valeur de ses chefs. Les
emballements irréfléchis du public, à la suite
de tel ou tel perfectionnement du matériel de
guerre, sont aussi funestes que les découragements provoqués par une prétendue infériorité de ce matériel. Il faut, que le soldat
compte sur lui-même, et non sur les îanons
qui anéantiront l'adversaire. L'exemple des
guerres récentes a montré que la victoire reste à la troupe résolue, qui a confiance en son
chef. Cette idée, éminemment morale, paraît
être difficilement contestée ; et, de fait, tous
les règlements militaires actuels la présentent comme un dogme.
De cette notion principale découlent les conséquences relatives au rôle de l'infanterie, de
l'artillerie, et aux rapprots entre les différentes armes. Je ne suis point capable de suivre
M. le général Percin sur ce terrain technique
ni de juger son livre à ce point de vue. Je
déclare seulement que je trouve sou ouvrage
prodigieusement captivant.
A ces divers titres, « Le Combat » mérite
d'intéresser les hommes de métier aussi bien
que les profanes. Car, dit l'auteur, le public
« doit, sans explorer le domaine de la tacuque, sans pénétrer le détail de nos mécanismes de manœuvre et de tir, savoir comment
les choses se passent au combat ».
M. le général Percin l'a merveilleusement
exposé dans son livre.
Reç. pensionn. à toutes époques, place ent,
Conf. mod., prix mod., sage-femme 1™ cL
att.
la maison. Consult. tous les jours,
de 1 à 4. Clinique rue Pasteur, 36, Nancy»
Man spricht und schreibt deutch.
£ 1.358.287 contre 1.322.608 en 1912. Le dividende a été fixé à 10 % comme l'année
dernière.
La De Beers recule de 421 à 408 mal
influencée par la diminution constante des
exportations de diamants aux Etats-Unis.
Métallurgie. — Montbard-Aulnoye clôture
2-18. Le Conseil proposera à l'assemblée du 16 courant, la repartition d'un
dividende de frs : 12,50 par action, égal
au précédent, ce qui permettra de doter
largement les fonds de réserve et de prévoyance.
Les Ateliers et, Chantiers de France rétrogradent de 470 à 440. L'assemblée du 4
courant a approuvé les comptes de l'exercice 1913 et fixé le dividende à 20 frs par
action au lieu de 30 frs payable le lsr juillet prochain sou3 déduction des impôts.
Ougrée-Mariheye ne perd que cinq
points à 1260. En présence du fléchissement des bénéfices cette année, le conseil
d'administration proposera à la prochaine assemblée des actionnaires de réduire
le dividende de 85 à 60 frs.
Dans le groupe russe, Briansk s'inscrit
en nouvelle baisse de 392 à 375. Le dividende restera fixé à 8 rbs par action ordinaire et privilégiée.
La Dnieprovienne s'avance
2950. Le
bruit court que le dividende sera probablement fixé de 30 à 32 % contre 27 %
l'an dernier.
Les Wagons de St-Pétersbourg ont encore fléchi a 250. Une assemblée extraordinaire va être convoquée pour approuver
la convention passée avec le Creusot et
statuer sur une nouvelle
augmentation
du capital.
Vaîêurs diverses. — La Cie Parisienne
de Distribution d'Electricité se tasse
494.
Les comptes de celte société, relatifs à
l'exercice 1913 seront soumis à l'assemblée du 20 courant. Cet exercice étant la
dernier de la période de premier établissement de la Compagnie, ne comporte pas
de compte de Profits et Pertes et ne présente l'intérêt qu'au point de vue du bilan, la Société n'ayant commencé son exploitation proprement dite que le lw janvier 1914.
Les Tabacs Ottomans se tiennent à 450.
Le bruit court que les résultats obtenus
pendant le dernier exercice permettraient
d'élever le dividende de 10 à 11 %.
Les valeurs de caoutchouc sont toujours
lourdes. La Financière clôture à 81,50 contre 83 et la Malacca à 101 contre 105. Le
bilan de la Financière des Caoutchoucs
accuse un bénéfice brut sensiblement égal
à celui de l'année dernière, il ne sera réparti aucun dividende, le Conseil préférant prélever sur ce bénéfice de quoi amortir la dépréciation de son portefeuille.
Les Etablissements Hutchinson sont
montés : l'action privilégiée de 527 à 544
et l'action ordinaire de 711 à 717. Les bénéfices du dernier exercice ont passé de
1.689.167 frs à 2.353.189 frs. Les actions
privilégiées recevront leur dividende plein
de 30 frs ; quant aux ordinaires leur dividende sera porté de 40 à 45 frs par action.
Cette double répartition exigera
1.150.000 frs seulement, ce qui permettra
d'effectuer de larges prélèvements pour
réserves et fonds de prévoyance.
Demandez partoat
la limon*:!*
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J. CHAÎLLYi gérant.
Inip.
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REVUE ~ FINANCIERE i
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Le Métropolitain s'échange de 507 à 508,
alors que les Omnibus reviennent à1551
contre 508, en attendant l'assemblée qui
doit se tenir cette semaine.
La
Thomson-Houston est immobile à
085, bien que le chiffre des commandes leçues pour les quatre premiers mois de
l'exercice en cours dépasse déjà de plus de
deux millions celui des ordres obtenus
pendant la même période de 1913. La dernière assemblée a voté un dividende de 35
francs (comme l'année dernière), payable,
le 15 courant, sous déduction des impôts.
La Parisienne Electrique est faible à 275.
Les dividendes ont été fixés à 15 fr. par
action libérée, 7 fr. 50 par action non libérée et 13 fr. 33 par part bénéficiaire. Ces
dividendes seront mis également en paiement dès le 15 courant.
L'Est Parisien reste à 66 50 et à 67 50
respectivement, selon le titre. Le conseil
proposera à l'assemblée du 20 juin de
maintenir le dividende à 4 fr. par action
ordinaire et privilégiée.
Charbonnages, Naphtes et Mines diverses. — Les charnonnages français sont résistants.
Le dividende de Grand'Combe, fixé à 100
francs par action sera mis en paiement
les 15 juin et, 15 décembre prochains, a
raison de 48 fr. net au nominatif et 45
fr. 41 au porteur.
La Compagnie de Quatre-Mines de Graissessac répartira cette année un dividende
de 6 fr. par action contre 5 fr. l'an dernier.
Les charbonnages russes sont plus faibles : Sosnowice abandonne 40 fr. à 1303,
les Sels gemmes reviennent de 315 à 312.
Le conseil proi'osera à l'assemblée du fO
courant de répartir un dividende de 17
fr. 50 par action contre li fr. l'an dernier.
Le compartiment des pétroles est lourd,
bien que l'on ait noté une petite reprise
des cours du naphte. Bakou descend de
1648 à 1630 et à 1560, le Naphte russe de
453 à 442 et Lianosoff de 4-63
453. La
Colombia a été très agitée, reculant de
1755 à 1692.
La Spies Petroleum ferme
23 contre
30, sur un désappointement causé par la
faible production des nouveaux puits.
Le marché du cuivre a fait preuve de
dispositions hésitantes, les statistiques du
métal accusant une
augmentation des
stocks. Le Rio Tinto se retrouve à 1716
après avoir touché le cours de 1700 contre
1737.
Le Cape Copper est revenu de 82
76,25
si* la déclaration d'un dividende intérimaire de 1 sh. par action contre 1 sh. 6
précédemment.
• Le groupe porphyrique se défend bien.
La Chino clôture à 213 contre 212, la Ray
à 109 contre 110 et l'Utah à 290,50 contre
293. Les bénéfices totaux de la Ray ont
atteint 922.099 et le surplus net 433.480.
Quant à l'Utah, son bénéfice a atteint $
6.303.223 et le surplus $ 3.765.795.
La Spassky Copper est lourde
64,75,
sa production n'accusant qu'une augmentation insignifiante.
Le groupe des mines d'or et de diamants
a été plutôt ferme. La Rand Mines s'échange de 148,50 à 147, l'East Rand de
40,50 à 40 et la Crown Mines de 147 à
146,50. Le bénéfice net de 1913 a atteint
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COIFFEUR deiSS, rus Ealnt-Btrter, Bancy I mande place de suite.. S'ademande des ouvriers selliers :; dresser M. Baumert, rue de
et des mersulshsr».
471. ; Metz, 17, Pompey.
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Les précatrfcoxïS qu'il praiait porar se
dvseimuler étalent à peu près superflues, ,
car sa petite tète noire paraiaeait à peine
au-cktasus de la iner.
Il nageait dane la directtoa do la flott» •
sni glaise.
A bord de son
vaisseaxi, Nelson, le !
grand amiral, était perplexei
Debout sur la passerelle, appuyé contre
jm cordage, le bras gaucite ramené sur
la poitrine, 1© menton dans La main droite, il fixait aon œil sur la flotte français©
« Son œil » n'est pas ici une façon défectueuse d'écrire, car une blessure l'avait rendu borgne.
Cet œil unique, tel octal «Ton Cyclope,
ét-lrroelait
J£t c'êt-alant bien aussi des pensées de
géant" çpri s'agHakat derrièr* Ini.
«SaKnil BELLE
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Imeurant à Nanci. Sevara
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exploité à Neu.
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moquent de moi : ce sont les meilleurs ■
les autres me battent.
— Et alors ?
. "7 AIora. je me venge comme je peux ;
je fais du mal à tout le motine quand j'en
trouve l'occasion.
— Diable i tu as un tempérament ran«—ner ! Eh ! dis-moi, est-ce pour me faire
du mal, à moi aussi, que tu es venu à la
nage jusqu'à mon vaisseau ?
— Non, c'est pour vous faire dn bien ;
mais en vous servant, je nuis aux Français.
— Tu les détestes donc ?
— Pas plus que les Anglais. Ces-.t le
hasard qui a décidé que je serais d'un
côté plutôt que de i"autre.
— Etrange enfant ! murmura Nelson à
part.
Après quelques secondes, a ajouta plus
haut :
— Comment prétends-tu me servir ?
— D'abord,
répondit Boule-de-Neig®,
prenez ceci.
Ce disant, 11 dénouait un coin de la loque qui lui entourait la taille, en tirait
un morceau de toile goudronnée et enfin
de cette toile extrayait un papier intact
qu'il tendit à l'amiraL
Celui-ci étonné prit ce papier et lut :
« Les Françîds comptent onze mille hommes et onze cent quatre-vingt-seize canons u.
— Diable ! fit de nouveau Nelson à voix
basse ; moi je n'ai que huit mille marins et
mille pièces d'artillerie. Voilà qui complique encore la situation... Qui t'a remis ce
papier ? continua-Wl en s'adressant au
négrillon.
— Un homme, répondit Benle-de-Neige,
qui a été laissé ici par u_e damej ei au
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JEUNE HOMME, 88 ans, ; 8 &Nous
H> franc» par jour toute insertion et seront reçues à pour reprise" dlnchistorn» i' i
connaissant l'AUsmEnd, i'Jtà- l'année, sans connaissances Nancy, 5, rue de la Constitu- îtotney
Remboursomr-V'• «
pa
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U» et l'Espagnol, demande spéciales, en tendant dans la tion, en l'étude de M» ANDRE, rMti par coat^
, pl-ce dans n'importe quel i rue un article de grande con- notaire.
571 assuramS» vi» WHVM
métier. Ecrire poste restante, ! sommation.
Pour première insertion '■ cun échéanî» vwï
Sâ"
E. R., Pontù,4ousson. W87 S S'adresser au journaL 9757.
ANDRE
EcriVe au ^u,^Ii Y
• ^
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J cerne du joumai x e6.
L'histoire tes a enregistrées, car Nei- I ger demande avec instance à vou» parler.
son se parlait haut à lui-même, et i'offî- î — Un étranger, monsieur !... An ça 1
cier d'ordonnance qui se tenait à ses cô- perdez-vou» la tête ?... Comment pourraittés pouvait entendre ses paroles.
y avoir en ce moment un étranger à
— Vaincre ! mu—nuraivil, vaincre L. il
mon
bord ? Qu'est c© que c'est que cet
il le faut à tout prix I... Ah ! Bonaparte, étranger
Bonaparte, je t'ai vainement cherché dans
— Amiral, excuees-moi, |'cee à peine
l'Adriatlcrue «t da~s PApchipel t amis voue le dire. CeaL„
j'avais bien dit que Je te retrouverais,
— Mais parlez dono I
pouvu que tu fusses au-dessras de l'ean L..
— Eh bien, c'est un jeune négrillon,
 présent, nous voilà en présencs, ou dn <P~»e quinzaine d'années, qui est venu
moines ta flotte et la mienne «ont face à jusqu'à nous à la nage et qm s'est hissé à
face. A cette heure, sans doute, ta as déjà bord on ne sait comment.
coitiqui» l'Sgypbe ; mate
pais, en écra-~ Peste ! voilà un enfant courage—? et
sant tes vaisîieaax, te taire prisonnier admit... Que me veut-il ?
dans ta conqnBte. II ie faut il le faut !_
IJ refuse énergique—ent de parler à
Vaincre !... je risquerai tout pour y arri- un— autre
que vous-même... et il affirme
ver L.. Terrible partie !... sd je succombe, I avec une insistance remarquable, qu'il a
c'est du même' coup ma patrie perdue et j des choses de la plus grande importance
ton triomphe assuré ; si je la gagne, dus- ] à vous eoinmunicracr.
sé-je être'«oseveb" dan» ma victoire, c'est t — Etrange, étrange !... Cest bon, mon*
pour moi une tombe auréolée d'une gloire j stem*, qu'on amène cet enfant
immortelle à l'abbaye de Westminster !„. I
L'officier salua de nouveau, fH demtVaincre, vaincre, il le faut ! il le faut L.. 1
Mais par où commencer l'attaque ? Voilà, tonx et s'éloigna d*un pas automatique.
le point, difficile !... la ligne française est
Quelques minutes après, Boule-de-NsU
très forte.... Ah ! si jo pouvais la tour- ga, tenu en laisse par un matelot, se trouner L.". Mais c'est impossible sans dont©. vait devant Nelson qui le considérait avec ■
A gatiche, elle a cet Ilot fortifié, comman- curiosité.
dant mie pa«3e trop peu profonde ; à
— Pasie»~ta anglais, mon garçon T de- 1
droite, cette ea«cadrilk> détachée qui pren- manda P amiral I
drait mes vaisseaux à revers f... VainBoule-rîe-Neige réport dît :
queur, pourtant, vainqueur, il faut que
— Mal ; mais assez pour faire beauje le sois 1... Maïs le seral-je ?... « To be ; coup de mal avec ma langue.
or not to be that is the question. »
— Tiens !... qui es-tu ?
Nelson, monologuant comme Harntet, en
— Un nègre !
était à ce souvenir shakespearien, lors—
Parbleu ! je vols bien que tu n'es
qu'un officier, franchiBBant i'eacalier de pas une
colombe !... mais qu'est-ce qy* tu
la passerelle, s'avança rapidement vers fais d'habitude s
lui, la main à la visière de sa casquette.
— Je souffre.
— Qu'est-ce ? interrogea Nelson tiré de
— Tu souffres ?.,. Et qui te fais aoafsa» réflexions,
trm F
— Amiral, rto~î<ttt l'officier, un étran— Test te snoîMit, t»«-3... lm mu M»
1
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j flwLttm^wmwi;-/^. nyme, ayant son siège à Nan_5
Obamploueiilles, prés ey, 6, rue des Dominicains,
>>«»cy. Accouchements secret» ; sont convoqués en Assemblée
générale extraordinaire,
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C-ÛW-, PUna.S6S 2|ap%^5um
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(1» année)
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a chargé de tout regarder pour tout vous
dire si vous arriviez.
— Que diantre que me chantes-tu là ?...
Comment est-elle, cette dame ?
Ma foi, elle a des cheveux rouges et des
yeux verts.
— >Quel singulier signalement !... Sais-tu
son nom ?
— J'ai entendu un gros monsieur qui
avait l'air très méchant l'appeler miss
Arabella.
— Ab ! ah ! fit Nelson, qui connaissait
l'espionne de réputation, pour en avoir
quelquefois entendu parler à l'Amirauté
ou au Foreign-Office ; ah ! ah ! je commence à comprendre I Miss Arabella est
vraiment fort* aimable et je lui suis très
obligé de son intention, mais son renseignement ne peut pas me servir à grand'chose.
— Attendez, dit Boule-de-Neige, continuant dé baragouiner son anglais de fantaisie, j'en ai un autre à vous donner.
— De sa part aussi
— Oui... C'est une histoire.
— Raconte-là bien vite.
— Un jour qu'elle se promenait sur le
bord du petit îlot que vous voyez là, je
m'approchai d'elle et lui demandai Pau-,
mône. Au lieu de se moquer da moi, comme on fait d'habitude, elle prit une pièce
d'argent et la jeta dans la mer. Je plongeai pour aller la chercher, mais je ne
réussis pas du premier coup à l'atteindre,
et je dus recommencer plusieurs fois, car,
on ne le croirait pas, mais l'eau est très
profonde à cet endroit.
— Que dis-tu ? s'écria Nelson frappé
d'une idée subite.
—- Tiens ! c'est drôle, remarqua Boulede-Neige, ca vous produit le même effet
. qu'a la daine quand ellç vit qu'il y avait
4
plus d'eau qu'elle ne le pensait- A^. ^
qu'est-ce que ça peut bien vous ia ^
tous que la mer soit profonde ou
bord de l'îlot d'Aboukir ?
_ n
— Peu t'importe ; mais parie, v ar
vite.
.t ct
— Alors, voilà. Quand la dame vnv
elle me dit : « Ecoute, petit. Je tai ^
donné une pièce d'argent, en volc jrî
en or ». Moi je ne voulais pas
^
qu'elle me la donnerait ; mais eue
mit dans la main.
„_ cetit
— Hein ! c'était beaucoup P°ur_ ,musé.
drôle de ton espèce ?... T'es-tu bien am
au moins, avec ton argent ï
u
— Non, des matelots me l°»ï 'uoaSs»
A ce souvenir, un éclair de haine F
dans les yeux du négrillon.
,
— Continue, lui ordonna lamira»U reprit ainsi son récit :
toi
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— C'est pour toi, fit la dame, pow
tout seul. Seulement, je vais tt'■
n»
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d'une commission. Si jamais um= flot
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anglaise vient ici pour attaquer 1» ^
française qui se trouve maintenant.
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cre devant nous, tu te jetteras & "* ra !»
tu nageras vers le navire qni Pu'àpjp
pavillon de l'amiral, tu demanderas
1er à celui-ci et tn lui raconteiasa ^
part, à lui seulement, ee qui
passer.
fet sJ-r
— Mais ça ne l'amusera
j
re
n
ral, madame, que je lui ai P° „t6resset»
J- Si, si, quW a fait, ça H-»"
beaucoup et il te récompensera...
„ j,
~ Moi, je crois qu'eue se troinp^ ^
dame aux yeux verts ; es^-ce qu v v0<j
amuse, monsieur l'officier, ce que s
raconte là ?
»r„i ,
n'eco-***
ar n u<^Depuis un moment, Nelson
plus le négrillon.
Il songeait profondément^**à
•